Le renouveau

Pour conclure la série Le renouveau, des Autochtones et une Allochtone se réunissent pour discuter des préoccupations, des questions et des enjeux soulevés tout au long des différents épisodes.

Selon Maïté Labrecque-Saganash, le savoir des aînés est primordial et la présence de ces derniers est bénéfique pour les plus jeunes. La jeune militante qui a décidé de quitter Montréal pour se consacrer aux jeunes de sa communauté nous emmène à la rencontre des Cris de Waswanipi et de Mistissini.

Les langues autochtones ont donné le nom aux rivières, aux lacs et aux montagnes. Ce sont des langues aux sonorités uniques qui racontent l'histoire du territoire. Ce n'est donc pas étonnant que ce soit une des principales préoccupations des Premières Nations, en particulier celles qui doivent se la réapproprier. C'est le cas de la communauté micmaque de Listuguj, en Gaspésie.

C'est en suivant la route 138, qui longe le fleuve Saint-Laurent, qu'on rejoint la communauté de Uashat Mak Mani-Utenam sur la Côte-Nord. Naomi Fontaine, originaire de Uashat, nous rappelle que les Innus sont des gens de rivière. Il ne faut donc pas s'étonner qu'ils montent aux barricades pour quelques saumons ou qu'ils bloquent une route pour protéger leur territoire.

Quitter sa communauté n'est jamais une chose simple. Certains partent pleins d'espoir et foncent vers l'inconnu. Ces jeunes des Premières Nations sont souvent persuadés qu'en ville, la vie sera plus douce. Pourtant, la réalité est tout autre, comme à Winnipeg, où de nombreux Autochtones vivent dans une très grande pauvreté et subissent au quotidien de la violence et de l'exclusion.

En suivant le chemin forestier qui part de Saint-Michel-des-Saints, dans Lanaudière, on atteint la communauté atikamekw de Manawan. C'est un peuple qui a su préserver sa langue, la plus parlée parmi les langues autochtones du Québec. Sakay Ottawa, musicien accompli et directeur de l'École Otapi, nous emmène à la rencontre de son peuple et des acteurs locaux de Manawan.