Podcasts about autochtones

Ethnic groups descended from and identified with the original inhabitants of a given region

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autochtones

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Latest podcast episodes about autochtones

Les matins
En Russie, des peuples autochtones en danger à cause de la guerre en Ukraine

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 4:25


durée : 00:04:25 - Le Reportage de la rédaction - Des peuples autochtones et minorités nationales de Russie sont mobilisés de façon disproportionnée, parfois de force, pour la guerre en Ukraine. Des ONG locales de défense des droits de l'homme dénoncent cette situation, bien qu'elles soient qualifiées de "terroristes" par le pouvoir.

Le Reportage de la rédaction
En Russie, des peuples autochtones en danger à cause de la guerre en Ukraine

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 4:25


durée : 00:04:25 - Le Reportage de la rédaction - Des peuples autochtones et minorités nationales de Russie sont mobilisés de façon disproportionnée, parfois de force, pour la guerre en Ukraine. Des ONG locales de défense des droits de l'homme dénoncent cette situation, bien qu'elles soient qualifiées de "terroristes" par le pouvoir.

Podcast Minier
#74 Développement responsable et études autochtones | Joanie Caron, UQAT

Podcast Minier

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 16:41


Dans cet épisode, Joanie Caron, professeure à l'École d'études autochtones de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et conseillère stratégique pour la certification en développement responsable de l'Association de l'exploration minière du Québec (AEMQ), partage son parcours et son engagement envers une industrie minière plus durable. Elle revient sur son cheminement académique, son arrivée dans ce domaine et la manière dont ses rôles en enseignement et en industrie se complètent. Elle explique aussi l'importance de l'intégration des communautés autochtones et du développement responsable dans le secteur minier. Un échange sur la conciliation entre recherche et formation!

Bonjour Victoria !
09 - PARLONS VIOLENCE CONTRE LES FEMMES AUTOCHTONES

Bonjour Victoria !

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 59:58


Épisode 9 : La Violence Contre les Femmes Autochtones Pour ce neuvième épisode, votre animatrice Alison s'intéressera à sa propre expérience de femme blanche face à la violence faite aux femmes autochtones au Canada. Nous examinerons des statistiques choquantes, l'histoire du Canada qui a contribué à l'acceptation de cette violence, ainsi que l'impact des femmes autochtones disparues et assassinées sur les communautés. Alison vous fera également découvrir des chansons franco-autochtones ainsi que des ressources communautaires et matérielles sur le sujet.

Dutrizac de 6 à 9
«Tu as juste besoin de t'autodéclarer autochtone pour profiter des avantages de détenus autochtones», dit Maxime Deland

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 5:38


Le meurtrier de Julie Boisvenu pourrait bientôt avoir des droits de sortie. Une femme manque à l’appel à la suite d’un incendie. FAITS DIVERS avec Maxime Deland, journaliste à l’agence QMIPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Si loin si proche
En quête d'histoire noire à Montréal #1

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 48:30


À l'occasion du Black History Month ou mois de l'histoire des Noir.e.s, on repart dans la métropole cosmopolite et vibrante du Québec ; là où des hommes et des femmes se sont mis en marche pour révéler et partager l'histoire noire de la ville et de la province.  Quand on parle d'histoire noire et d'esclavage, le récit national canadien a longtemps fait la part belle au réseau abolitionniste du chemin de fer clandestin et à tous ces esclaves américains en fuite qui, au XIXe siècle, ont trouvé refuge au Canada. On les appelait les « freedom seekers », ceux qui cherchent la liberté. Dans ce premier épisode, on vous propose d'aller à Montréal, à la rencontre de leurs dignes héritiers, « history seekers » cette fois : des hommes et des femmes, Afro-Canadiens pour la plupart, chercheurs d'histoire qui ont décidé de remettre à sa juste place l'histoire des Noirs au Québec.Le passé esclavagiste a longtemps occupé une place particulière dans l'historiographie québécoise, entre omissions et arrangements avec un passé complexe et une vérité inconfortable. Mais les faits, comme nos chercheurs d'histoire, sont têtus. Et désormais, dans les rues du vieux Montréal ou de la Petite Bourgogne, fief historique de la communauté noire surnommé la « Harlem du Nord », on croise des visiteurs emmenés par un guide, tous en quête d'histoire noire. Dans la ville, des institutions culturelles s'interrogent aussi sur leurs pratiques ; cherchant à décoloniser leurs approches et à faire plus de place aux communautés historiquement marginalisées, en tête les Autochtones et les Noirs. Révéler la présence noire dans une ville où plus de la moitié des Afro-Québécois a décidé de vivre, c'est une façon de faire le lien entre passé et présent de la ville, d'interroger le sort réservé, hier comme aujourd'hui, aux communautés noires, de faire la lumière sur les angles morts d'un récit national qui a longtemps occulté son passé d'esclavage et de ségrégation comme ses continuités. C'est enfin l'occasion de croiser des figures de la résistance noire particulièrement inspirantes. Un reportage en deux épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2024.Avec :- Rito Joseph, guide conférencier à l'initiative des visites « Black Montreal Experience »- Aly Ndiaye alias Webster, auteur, rappeur, conférencier et activiste afro-québécois - Dorothy Williams, historienne de référence sur la présence noire à Montréal, en particulier dans le quartier dit de la Petite Bourgogne - Les équipes en visite du Musée McCord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal- Franck Mackey, historien spécialiste de l'esclavage des Noirs à Montréal.   À vivre, à voir : - Découvrir la programmation éclectique du Mois de l'histoire des Noir.e.s sur le site de Tourisme Montréal- Suivre une visite guidée sur les traces de la présence et l'histoire noire à Montréal : Black Montreal Experience- Aller au Musée Mc Cord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal- Faire un tour à Québec et suivre les visites Qc History X mises en place par l'artiste et conférencier Webster- Découvrir l'ABC's of Canadian Black History imaginé par l'historienne Dorothy Williams. En anglais et en français. - En savoir plus sur la table ronde du Mois de l'histoire des Noir.e.s. Édition 2024- Découvrir le projet en ligne « Je suis Montréal », qui met en avant les communautés invisibilisées dans la société montréalaise. - Quelques statistiques publiques sur les communautés noires au Canada.  À lire : - « L'esclavage et les noirs à Montréal : 1760-1840 » de Franck Mackey. 2013. Éditions Hurtubise. - « Black in Montreal 1628-1986: An Urban Demography » de Dorothy W. Williams. En anglais.- « Le contrat racial » de Charles W Mills. Traduction française par Webster. 2022. Éditions Mémoire d'encrier.- « La pendaison d'Angelique. L'histoire de l'esclavage au Canada et de l'incendie de Montréal » de Afua Cooper. 2007. Éditions De l'Homme.  - « North of the Color Line. Migration and Black resistance in Canada. 1870-1955 » de Sarah-Jane Mathieu. 2010. Editions University of North Carolina Press. En anglais- « Le grain de Sable. Olivier le Jeune premier esclave au Canada » de Webster et illustré par ValMo!. 2019. Éditions Septentrion.- « Fear of a Black Nation Race, Sex, and Security in Sixties Montreal, de David Austin. 2e Édition. 2023. Éditions AK Press. En anglais- « L'esclavage au Canada ». Une synthèse en PDF accessible et pédagogique écrite par Webster - Un entretien avec Marcel Trudel, pionnier de l'histoire de l'esclavage au Québec. Un article de Cap aux Diamants, la revue d'histoire du Québec. 2004- Toutes les ressources sur l'histoire noire dans l'Encyclopédie Canadienne. À écouter :- Résistance : le balado sur les traces de Shadrach Minkins, par Webster. Produit par Radio Canada et disponible sur rfi.fr- Les 3 épisodes de notre voyage sur le chemin de fer clandestin au Canada, en Ontario. Une série Si loin si proche- La série audio « Portraits de Noirs au Canada » par Radio Canada Internationale.

Si loin si proche
En quête d'histoire noire à Montréal #1

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 48:30


À l'occasion du Black History Month ou mois de l'histoire des Noir.e.s, on repart dans la métropole cosmopolite et vibrante du Québec ; là où des hommes et des femmes se sont mis en marche pour révéler et partager l'histoire noire de la ville et de la province.  Quand on parle d'histoire noire et d'esclavage, le récit national canadien a longtemps fait la part belle au réseau abolitionniste du chemin de fer clandestin et à tous ces esclaves américains en fuite qui, au XIXe siècle, ont trouvé refuge au Canada. On les appelait les « freedom seekers », ceux qui cherchent la liberté. Dans ce premier épisode, on vous propose d'aller à Montréal, à la rencontre de leurs dignes héritiers, « history seekers » cette fois : des hommes et des femmes, Afro-Canadiens pour la plupart, chercheurs d'histoire qui ont décidé de remettre à sa juste place l'histoire des Noirs au Québec.Le passé esclavagiste a longtemps occupé une place particulière dans l'historiographie québécoise, entre omissions et arrangements avec un passé complexe et une vérité inconfortable. Mais les faits, comme nos chercheurs d'histoire, sont têtus. Et désormais, dans les rues du vieux Montréal ou de la Petite Bourgogne, fief historique de la communauté noire surnommé la « Harlem du Nord », on croise des visiteurs emmenés par un guide, tous en quête d'histoire noire. Dans la ville, des institutions culturelles s'interrogent aussi sur leurs pratiques ; cherchant à décoloniser leurs approches et à faire plus de place aux communautés historiquement marginalisées, en tête les Autochtones et les Noirs. Révéler la présence noire dans une ville où plus de la moitié des Afro-Québécois a décidé de vivre, c'est une façon de faire le lien entre passé et présent de la ville, d'interroger le sort réservé, hier comme aujourd'hui, aux communautés noires, de faire la lumière sur les angles morts d'un récit national qui a longtemps occulté son passé d'esclavage et de ségrégation comme ses continuités. C'est enfin l'occasion de croiser des figures de la résistance noire particulièrement inspirantes. Un reportage en deux épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2024.Avec :- Rito Joseph, guide conférencier à l'initiative des visites « Black Montreal Experience »- Aly Ndiaye alias Webster, auteur, rappeur, conférencier et activiste afro-québécois - Dorothy Williams, historienne de référence sur la présence noire à Montréal, en particulier dans le quartier dit de la Petite Bourgogne - Les équipes en visite du Musée McCord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal- Franck Mackey, historien spécialiste de l'esclavage des Noirs à Montréal.   À vivre, à voir : - Découvrir la programmation éclectique du Mois de l'histoire des Noir.e.s sur le site de Tourisme Montréal- Suivre une visite guidée sur les traces de la présence et l'histoire noire à Montréal : Black Montreal Experience- Aller au Musée Mc Cord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal- Faire un tour à Québec et suivre les visites Qc History X mises en place par l'artiste et conférencier Webster- Découvrir l'ABC's of Canadian Black History imaginé par l'historienne Dorothy Williams. En anglais et en français. - En savoir plus sur la table ronde du Mois de l'histoire des Noir.e.s. Édition 2024- Découvrir le projet en ligne « Je suis Montréal », qui met en avant les communautés invisibilisées dans la société montréalaise. - Quelques statistiques publiques sur les communautés noires au Canada.  À lire : - « L'esclavage et les noirs à Montréal : 1760-1840 » de Franck Mackey. 2013. Éditions Hurtubise. - « Black in Montreal 1628-1986: An Urban Demography » de Dorothy W. Williams. En anglais.- « Le contrat racial » de Charles W Mills. Traduction française par Webster. 2022. Éditions Mémoire d'encrier.- « La pendaison d'Angelique. L'histoire de l'esclavage au Canada et de l'incendie de Montréal » de Afua Cooper. 2007. Éditions De l'Homme.  - « North of the Color Line. Migration and Black resistance in Canada. 1870-1955 » de Sarah-Jane Mathieu. 2010. Editions University of North Carolina Press. En anglais- « Le grain de Sable. Olivier le Jeune premier esclave au Canada » de Webster et illustré par ValMo!. 2019. Éditions Septentrion.- « Fear of a Black Nation Race, Sex, and Security in Sixties Montreal, de David Austin. 2e Édition. 2023. Éditions AK Press. En anglais- « L'esclavage au Canada ». Une synthèse en PDF accessible et pédagogique écrite par Webster - Un entretien avec Marcel Trudel, pionnier de l'histoire de l'esclavage au Québec. Un article de Cap aux Diamants, la revue d'histoire du Québec. 2004- Toutes les ressources sur l'histoire noire dans l'Encyclopédie Canadienne. À écouter :- Résistance : le balado sur les traces de Shadrach Minkins, par Webster. Produit par Radio Canada et disponible sur rfi.fr- Les 3 épisodes de notre voyage sur le chemin de fer clandestin au Canada, en Ontario. Une série Si loin si proche- La série audio « Portraits de Noirs au Canada » par Radio Canada Internationale.

Afrique Économie
Peuples autochtones: comment favoriser leur accès aux financements internationaux?

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Feb 16, 2025 2:22


À Rome, en parallèle du rendez-vous annuel du Fonds international de développement agricole (Fida), s'est tenu la semaine dernière le Forum des peuples autochtones. Si les deux évènements s'inscrivent ensemble, c'est que le Fida est persuadé du rôle à jouer de ces populations dans la lutte contre la malnutrition. Cependant, leurs connaissances et pratiques sont mises en péril. Pour les aider, l'accès à la finance internationale et notamment à la finance climatique devrait être un levier important. Les peuples autochtones évaluent que 1 % seulement de la finance climatique leur revient directement. « Souvent, les structures multilatérales et bilatérales ne sont pas suffisamment flexibles pour donner un accès direct aux organisations des peuples autochtones », souligne Ilaria Firmian, analyste senior sur ces questions au sein du Fida. Elles préfèrent donner aux « grandes ONG internationales » sans doute, entre autres, par « manque de confiance envers les organisations des peuples autochtones ».Un diagnostic partagé par le Congolais Albert Barume, rapporteur spécial des Nations unies sur les peuples autochtones. « Il y a toute cette discussion de financer les organisations autochtones, par intermédiaire, de penser qu'ils ne sont pas capables de gérer, de tenir des comptabilités », rappelle-t-il. « Il y a toutes ces perceptions qui font préjudices et qui sont stockées dans nos subconscients, analyse cet expert. Tous ces outils que l'on met en place finissent par discriminer certaines personnes. »Pour lui, pas de secret, il faut permettre un accès plus direct aux financements à ces populations. « S'il n'y a pas diminution, allégement ou simplification de ces procédures, je ne pense pas que ces mécanismes de financement seront justes », estime le rapporteur spécial. Un défi qui reste quasi entièrement à relever selon lui : « On est dans ce paradigme de penser que pour accéder à un financement, il faut être en mesure de remplir tel formulaire, de tenir une certaine sorte de comptabilité, de suivre certaines règles, d'avoir un minimum de connaissances. Donc, on continue à nourrir les mêmes cibles et on ignore une grande masse qui n'a pas ces capacités. »À lire aussiPremières nations, peuples autochtones ou indigènes, de qui parle-t-on ?L'Ipaf, un mécanisme pour financer des projets des peuples autochtones aux moyens insuffisantsPour lutter contre ce phénomène, le Fida a mis en place, il y a quelques années, le mécanisme d'assistance pour les peuples autochtones (Ipaf). C'est « un mécanisme dans lequel on donne des petits dons directement à des projets qui sont formulés et mis en œuvre par des communautés autochtones elles-mêmes, détaille Ilaria Firmian. Et on reçoit un nombre incroyable de demandes ! »Cependant, difficile de trouver les financements qui permettent de combler les besoins. « C'est un mécanisme qui est reconnu pour bien fonctionner. Mais, par exemple, pour le dernier cycle, nous avons reçu quelque chose comme 650 propositions et on a été en mesure d'en financer 53 », regrette-t-elle. Le Fida finance, par exemple, en Éthiopie, un projet axé sur la préservation de l'Ensete, une sorte de banane locale dont les racines sont consommées, très résistante, mais menacée notamment par les nouveaux types d'agriculture.À lire aussiFiore Longo: «Les peuples autochtones sont capables de protéger la nature beaucoup mieux que nous»

Reportage International
Bolivie: des patrouilles autochtones luttent contre les chercheurs d'or

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 8, 2025 2:31


En Amazonie bolivienne, la réserve naturelle du Pilon Lajas est menacée. Les mineurs travaillent dans les rivières pour y trouver de l'or et les contrebandiers y pratiquent le trafic de bois et d'animaux sauvages. Cette zone est également un territoire autochtone où vivent différentes communautés des peuples Tacana, Tsimane et Mosetene. Pour se protéger de l'avancée des mineurs, les communautés autochtones organisent chaque mois une patrouille le long des frontières du Pilon Lajas.  De notre envoyé spécial dans la région,Il est un peu plus de midi quand la patrouille quitte le port de Rurrenabaque, en Amazonie bolivienne. Au programme, un jour et demi à sillonner la rivière Beni, l'une des frontières naturelles du Pilon Lajas, à la recherche de potentiels chercheurs d'or illégaux. Madelín Guzmán fait partie de l'organisation autochtone du territoire. Elle nous explique la procédure quand ils rencontrent des mineurs : « Si c'est la première fois, on le rappelle à l'ordre et on le fait sortir de la zone. La deuxième fois, on le sanctionne en saisissant tout son matériel. Et au bout de la troisième fois, on porte plainte et on avertit les autorités. »Après quatre heures à remonter le Beni sans embûches, nous arrivons à l'un des campements des gardes forestiers du Pilon Lajas. Une petite réunion de coordination est organisée. La patrouille reprendra le lendemain matin avec au moins un garde forestier présent : « Ils protègent la zone et nous aussi, donc nous avons tout intérêt à collaborer. Et comme ils connaissent bien le secteur, ils peuvent aussi nous guider si besoin. »Pendant la soirée, Lander Veyuma, l'un des gardes forestiers, détaille le peu de moyens dont ils disposent pour empêcher l'arrivée de mineurs ou de contrebandiers. Un manque de ressources qui va parfois jusqu'à l'absence de carburant pour patrouiller aux frontières de la réserve : « Avant, nous étions 20 gardes forestiers. Maintenant, nous ne sommes plus que 11. Avec ces neuf effectifs en moins, c'est très dur de protéger les 400 000 hectares de la réserve naturelle du Pilon Lajas. »Le lendemain, nous atteignons la limite du Pilon Lajas. Aucune activité minière n'est détectée pendant le trajet. Pourtant, pour Hermindo Vies, vice-président du Conseil régional Tsimane Mosetene, la situation est préoccupante : « Nous nous trouvons devant le ruisseau Naranjani, qui est la limite du territoire. À peine un mètre de l'autre côté, nous avons constaté la présence de mineurs qui cherchent de l'or. »Bien que ces activités minières ne soient pas dans le territoire du Pilon Lajas, le mercure utilisé est rejeté dans le Beni, empoisonnant à petit feu l'eau, les poissons et les populations locales. Pour Madelín Guzmán, l'un des principaux responsables de cette situation n'est autre que l'État : « Ce que souhaite l'État, c'est développer l'industrie minière, quitte à mettre en péril nos territoires. C'est ce qu'il a toujours souhaité. Et si nous ne nous mobilisons pas, c'est sûr qu'il ne va pas nous écouter. Donc on lutte, on représente la voix de nos communautés et on ne baisse pas les bras. »Une détermination plus que nécessaire pour faire face aux incessantes tentatives d'intrusion des chercheurs d'or dans le Pilon Lajas, et surtout supporter le silence de l'État bolivien.

Reportage international
Bolivie: des patrouilles autochtones luttent contre les chercheurs d'or

Reportage international

Play Episode Listen Later Feb 8, 2025 2:31


En Amazonie bolivienne, la réserve naturelle du Pilon Lajas est menacée. Les mineurs travaillent dans les rivières pour y trouver de l'or et les contrebandiers y pratiquent le trafic de bois et d'animaux sauvages. Cette zone est également un territoire autochtone où vivent différentes communautés des peuples Tacana, Tsimane et Mosetene. Pour se protéger de l'avancée des mineurs, les communautés autochtones organisent chaque mois une patrouille le long des frontières du Pilon Lajas.  De notre envoyé spécial dans la région,Il est un peu plus de midi quand la patrouille quitte le port de Rurrenabaque, en Amazonie bolivienne. Au programme, un jour et demi à sillonner la rivière Beni, l'une des frontières naturelles du Pilon Lajas, à la recherche de potentiels chercheurs d'or illégaux. Madelín Guzmán fait partie de l'organisation autochtone du territoire. Elle nous explique la procédure quand ils rencontrent des mineurs : « Si c'est la première fois, on le rappelle à l'ordre et on le fait sortir de la zone. La deuxième fois, on le sanctionne en saisissant tout son matériel. Et au bout de la troisième fois, on porte plainte et on avertit les autorités. »Après quatre heures à remonter le Beni sans embûches, nous arrivons à l'un des campements des gardes forestiers du Pilon Lajas. Une petite réunion de coordination est organisée. La patrouille reprendra le lendemain matin avec au moins un garde forestier présent : « Ils protègent la zone et nous aussi, donc nous avons tout intérêt à collaborer. Et comme ils connaissent bien le secteur, ils peuvent aussi nous guider si besoin. »Pendant la soirée, Lander Veyuma, l'un des gardes forestiers, détaille le peu de moyens dont ils disposent pour empêcher l'arrivée de mineurs ou de contrebandiers. Un manque de ressources qui va parfois jusqu'à l'absence de carburant pour patrouiller aux frontières de la réserve : « Avant, nous étions 20 gardes forestiers. Maintenant, nous ne sommes plus que 11. Avec ces neuf effectifs en moins, c'est très dur de protéger les 400 000 hectares de la réserve naturelle du Pilon Lajas. »Le lendemain, nous atteignons la limite du Pilon Lajas. Aucune activité minière n'est détectée pendant le trajet. Pourtant, pour Hermindo Vies, vice-président du Conseil régional Tsimane Mosetene, la situation est préoccupante : « Nous nous trouvons devant le ruisseau Naranjani, qui est la limite du territoire. À peine un mètre de l'autre côté, nous avons constaté la présence de mineurs qui cherchent de l'or. »Bien que ces activités minières ne soient pas dans le territoire du Pilon Lajas, le mercure utilisé est rejeté dans le Beni, empoisonnant à petit feu l'eau, les poissons et les populations locales. Pour Madelín Guzmán, l'un des principaux responsables de cette situation n'est autre que l'État : « Ce que souhaite l'État, c'est développer l'industrie minière, quitte à mettre en péril nos territoires. C'est ce qu'il a toujours souhaité. Et si nous ne nous mobilisons pas, c'est sûr qu'il ne va pas nous écouter. Donc on lutte, on représente la voix de nos communautés et on ne baisse pas les bras. »Une détermination plus que nécessaire pour faire face aux incessantes tentatives d'intrusion des chercheurs d'or dans le Pilon Lajas, et surtout supporter le silence de l'État bolivien.

L'école de la vie
44. Décolonisation: du coeur au collectif, avec Alexandra Picard-Sioui (Yawinonh)

L'école de la vie

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 88:16


Quelle joie et quel honneur de recevoir Alexandra Picard-Sioui, fondatrice de Yawinonh, pour une conversation coeur à coeur. En tant que femme wendat et membre de la communauté de Wendake, Alexandra nous offre un point de vue riche sur plusieurs sujets. Et si la décolonisation était, tout d'abord, un processus intérieur profond, qui s'applique aussi à notre rapport à la nature et au corps de la femme? Du mythe fondateur d'Aataentsic aux enjeux actuels, en passant par le matricentrisme et la posture d'allié.e, je suis convaincue que cet épisode vous laissera avec plusieurs pistes de réflexions pertinentes et transformatrices. Qui est Alexandra? Femme wendat, membre de la communauté de Wendake (Québec), Alexandra Picard-Sioui fait partie du clan du loup. Elle est également une mère, une belle-mère, une amie, une amoureuse, une amante, une complice, une confidente. Après un parcours dans le domaine de la nutrition, Alexandra fonde, en 2022, son entreprise de coeur: Yawinonh.   Passionnée par la nature cyclique de la femme, sa matrice et la toute-puissance qui s'en dégage, Alexandra est également doula quantique. Dans cet épisode: -Comment le récit du mythe fondateur d'Aataentsic place la femme au centre de la société huronne-wendat. -Décolonisation: Pourquoi? Comment, et par où commencer? -Réconciliation: reconnaître l'impact des gestes au-delà de l'intention, et la nécessité d'un véritable processus de reconnaissance et de réparation avant la réconciliation -Matricentrisme vs matriarcat: Comment la perspective féminine (et féministe) est essentielle et centrale -Posture d'allié.e: Comment créer des ponts entre Autochtones et Allochtones? -Appropriation culturelle vs appréciation culturelle. Suivre Alexandra et son entreprise Yawinonh: https://yawinonh.com/ https://www.instagram.com/doula.wendat/ https://www.instagram.com/yawinonh Suivre Vanessa et l'école de la vie sur Instagram: https://www.instagram.com/vanpailong/ https://www.instagram.com/_ecoledelavie/ S'abonner à l'infolettre: https://vanpilon.myflodesk.com Contribuer à l'École de la vie: buymeacoffee.com/ecoledelavie Merci au KOOL Club pour l'enregistrement! https://www.koolclub.ca/

Si loin si proche
Montréal: à l'écoute des voix autochtones d'aujourd'hui

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Jan 5, 2025 48:30


Engagé dans un processus revendiqué de décolonisation de ses collections, le musée McCord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal, propose désormais l'exposition permanente Voix autochtones d'aujourd'hui, une exposition passionnante et émouvante qui vise à redonner toute sa place aux cultures autochtones du Canada et du Québec en particulier.(Rediffusion) C'est une exposition qui invite à l'écoute… Écouter des voix autochtones longtemps silenciées, ignorées, dépréciées, « balayées avec arrogance de l'histoire officielle » nous dit l'exposition. Écouter ce qu'elles ont à nous dire : d'elles-mêmes, de leurs savoirs, de leurs traumas, de leur présent comme de leur passé. Surtout que le plus souvent, les allochtones -non autochtones- connaissent mal ces cultures ou les appréhendent, sans forcément en avoir conscience, à travers des biais, des représentations figées, stéréotypées, héritières des temps coloniaux.Conçu comme une rencontre entre autochtones et allochtones, ce parcours muséal a été longuement pensé par la commissaire Huronne Wendate Elisabeth Kane qui, pendant 8 ans, a mené un travail inédit de concertation auprès de plus de 800 individus issus des 11 nations autochtones que compte le Québec. L'exposition présente alors une centaine d'objets tirés de la collection du musée et près de 80 témoignages textuels, audio ou vidéo de membres de ces Nations. Guidé par ces voix autochtones, le visiteur part alors à la découverte des savoirs traditionnels des Premières Nations, des traumas de la colonisation jusqu'à la résilience autochtone. Une exposition tel un chemin de vérité mais aussi de réconciliation.Un reportage à Montréal de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary.   Aller plus loin, aller à Montréal : - Sur l'exposition « Voix autochtones d'aujourd'hui. Savoir, Trauma, Résilience » du Musée McCord Stewart- Pour découvrir le Montréal Autochtone, un article plein d'infos de Tourisme Montréal- Le Festival Présence Autochtone se tient chaque année la première quinzaine d'août à Montréal- Sur le Centre d'art autochtone autogéré de Montréal Daphné- Pour partir à la rencontre des 11 nations autochtones du Québec, l'indispensable site « Tourisme Autochtone Québec »- En ligne, le projet « Rencontres avec les nations autochtones » du Musée McCord Stewart offre une multitude de contenus numériques- Écoutez notre rencontre avec Joséphine Bacon, poétesse innue et grande voix autochtone du Québec.

Si loin si proche
Montréal: à l'écoute des voix autochtones d'aujourd'hui

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Jan 5, 2025 48:30


Engagé dans un processus revendiqué de décolonisation de ses collections, le musée McCord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal, propose désormais l'exposition permanente Voix autochtones d'aujourd'hui, une exposition passionnante et émouvante qui vise à redonner toute sa place aux cultures autochtones du Canada et du Québec en particulier.(Rediffusion) C'est une exposition qui invite à l'écoute… Écouter des voix autochtones longtemps silenciées, ignorées, dépréciées, « balayées avec arrogance de l'histoire officielle » nous dit l'exposition. Écouter ce qu'elles ont à nous dire : d'elles-mêmes, de leurs savoirs, de leurs traumas, de leur présent comme de leur passé. Surtout que le plus souvent, les allochtones -non autochtones- connaissent mal ces cultures ou les appréhendent, sans forcément en avoir conscience, à travers des biais, des représentations figées, stéréotypées, héritières des temps coloniaux.Conçu comme une rencontre entre autochtones et allochtones, ce parcours muséal a été longuement pensé par la commissaire Huronne Wendate Elisabeth Kane qui, pendant 8 ans, a mené un travail inédit de concertation auprès de plus de 800 individus issus des 11 nations autochtones que compte le Québec. L'exposition présente alors une centaine d'objets tirés de la collection du musée et près de 80 témoignages textuels, audio ou vidéo de membres de ces Nations. Guidé par ces voix autochtones, le visiteur part alors à la découverte des savoirs traditionnels des Premières Nations, des traumas de la colonisation jusqu'à la résilience autochtone. Une exposition tel un chemin de vérité mais aussi de réconciliation.Un reportage à Montréal de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary.   Aller plus loin, aller à Montréal : - Sur l'exposition « Voix autochtones d'aujourd'hui. Savoir, Trauma, Résilience » du Musée McCord Stewart- Pour découvrir le Montréal Autochtone, un article plein d'infos de Tourisme Montréal- Le Festival Présence Autochtone se tient chaque année la première quinzaine d'août à Montréal- Sur le Centre d'art autochtone autogéré de Montréal Daphné- Pour partir à la rencontre des 11 nations autochtones du Québec, l'indispensable site « Tourisme Autochtone Québec »- En ligne, le projet « Rencontres avec les nations autochtones » du Musée McCord Stewart offre une multitude de contenus numériques- Écoutez notre rencontre avec Joséphine Bacon, poétesse innue et grande voix autochtone du Québec.

Atelier des médias
Comment Radio-Canada valorise les perspectives autochtones (rediffusion)

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Dec 28, 2024 19:30


Au Canada, il y a plus de 600 communautés autochtones qui constituent 50 nations. Pour raconter les réalités et les défis de ces communautés, le média public Radio-Canada dispose d'un site internet nommé Espaces autochtones. Pour le présenter, L'atelier des médias reçoit l'un de ses journalistes : Jérôme Gill-Couture, qui est d'une communauté innu. Cet épisode est une rediffusion (en version courte) de l'émission du 15 juin 2024.« Bonjour, au nom du Festival international du journalisme de Carleton-sur-mer, dans cette journée d'ouverture et de collaboration, nous tenons à reconnaître que nous vivons sur le territoire non cédé des Micmacs. » C'est ainsi qu'a débuté une des tables rondes de la deuxième édition de ce festival auquel RFI s'est associé, en mai 2024.Durant cet événement, Jérôme Gill-Couture, reporter spécialisé pour le site Espaces autochtones de Radio-Canada, a pendant trente minutes répondu aux questions de L'atelier des médias.« Je crois que l'importance en fait d'avoir Espaces autochtones, c'est d'avoir des gens qui vont au fond des choses, qui créent des contacts avec les communautés (...) Comme plusieurs peuples colonisés à travers le monde, il n'y a pas eu nécessairement une couverture positive des communautés autochtones. Les seules fois où ils étaient mentionnés dans les médias, c'était pour dire qu'il y avait des gens qui se suicidaient ou qu'il y avait une montée de l'alcoolisme... des gros clichés alors que ce sont des sociétés complexes comme les autres et qui font face à de nombreux défis (...) Cette couverture historique là a fait en sorte que ça a créé une méfiance avec les communautés. Une équipe spécialisée comme Espaces autochtones doit avoir en fait le temps de recréer ces liens là », explique Jérôme Gill-Couture.« L'importance d'Espaces autochtones, c'est d'amener les questions autochtones dans le débat public. »Chapitres :(00:00) Introduction(01:28) Reporter spécialisé en questions autochtones(02:14) Innu de Mashteuiatsh qui a fait des études autochtones(04:43) La raison d'être du site Espaces autochtones(08:45) Un bon sujet pour Espaces autochtones(11:58) La cible d'Espaces autochtones(15:28) La perception du site et l'importance du terrain(18:53) Le rôle des médias pour trouver la voie de la réconciliation(22:52) La représentation de la diversité dans les rédactions(26:08) Ce que pense la famille de Jérôme Gill-Couture

Les podtrips de Saliha (podcasts autour du voyage)
Québec : Découvrez les peuples autochtones avec Andrew de l'association Tourisme Autochtone Québec

Les podtrips de Saliha (podcasts autour du voyage)

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 24:15


Saviez-vous qu'on pouvait s'immerger dans les cultures ancestrales du Québec en faisant un séjour au sein d'une communauté autochtone ? Non seulement, ce type de tourisme est durable, car il apporte un soutien économique à ces populations, mais il permet de vivre des expériences uniques et authentiques. Pour en savoir plus, nous avons interrogé Andrew Gros –Louis Germain, directeur marketing de l'association Tourisme 1utochtone Québec.

SBS French - SBS en français
Understanding Indigenous knowledge of weather and seasons - Tout comprendre sur les savoirs autochtones sur la météo et les saisons

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Dec 13, 2024 9:29


You're probably familiar with the four seasons—Summer, Autumn, Winter, and Spring—but did you know that First Nations people have long recognised many more? Depending on the location, some Indigenous groups observe up to six distinct seasons each year. - Les quatre saisons, vous connaissez forcément : le printemps, l'été, l'automne et l'hiver. Mais saviez-vous que les peuples des Premières nations en reconnaissent davantage, et depuis longtemps ? Selon leur emplacement en Australie, les groupes autochtones peuvent en compter jusqu'à six sur une année !

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Les 8 et 9 décembre 1984, un rassemblement amérindien se tenait au village kali'na d'Awala, à l'ouest de la Guyane. Ce fut l'acte fondateur du militantisme autochtone guyanais. Le discours politique prononcé par Félix Tiouka est devenu un texte fondamental pour les luttes autochtones en Guyane. Un article de Helene Ferrarini (Guyaweb) publié mardi 10 décembre et lu par Christine Pâris.

Les matins
Au Canada et en Amazonie, les peuples autochtones face au dérèglement climatique

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 4, 2024 6:57


durée : 00:06:57 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Dans l'ouest de l'Arctique canadien, des hameaux inuits subissent de plein fouet le réchauffement climatique : le dégel du pergélisol entraîne l'affaissement du sol et des glissements de terrain. En Amazonie, des autochtones sont confrontés à une sécheresse historique.

Reportage International
Au Canada, des universités veulent rendre aux peuples autochtones leur place

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 2:36


Au Canada, la relation entre les peuples autochtones et les institutions publiques demeure complexe, marquée par un passé douloureux de colonisation et d'assimilation forcée. Aujourd'hui, certaines institutions entreprennent le chemin inverse, à l'image du collège Ahuntsic, à Montréal. Jusqu'à la seconde moitié du siècle dernier, des enfants autochtones étaient arrachés à leur famille, et abusés dans des pensionnats fédéraux. Ils ont aussi été parqués dans des réserves. Ce lourd héritage a engendré des traumatismes intergénérationnels qui persistent encore aujourd'hui. Mais des initiatives émergent pour revaloriser leur place au sein des institutions du pays dont ils sont les premiers habitants. Comme dans l'enseignement supérieur. Des universités se lancent dans une démarche d'autochtonisation, un processus qui intègre des espaces et des approches autochtones dans des milieux dominés par la culture allochthone

Reportage international
Au Canada, des universités veulent rendre aux peuples autochtones leur place

Reportage international

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 2:36


Au Canada, la relation entre les peuples autochtones et les institutions publiques demeure complexe, marquée par un passé douloureux de colonisation et d'assimilation forcée. Aujourd'hui, certaines institutions entreprennent le chemin inverse, à l'image du collège Ahuntsic, à Montréal. Jusqu'à la seconde moitié du siècle dernier, des enfants autochtones étaient arrachés à leur famille, et abusés dans des pensionnats fédéraux. Ils ont aussi été parqués dans des réserves. Ce lourd héritage a engendré des traumatismes intergénérationnels qui persistent encore aujourd'hui. Mais des initiatives émergent pour revaloriser leur place au sein des institutions du pays dont ils sont les premiers habitants. Comme dans l'enseignement supérieur. Des universités se lancent dans une démarche d'autochtonisation, un processus qui intègre des espaces et des approches autochtones dans des milieux dominés par la culture allochthone

Ian & Frank
Pensionnat Autochtone de Kamloops : toujours RIEN 3 ans plus tard...

Ian & Frank

Play Episode Listen Later Nov 21, 2024 49:17


Nous recevons Jérôme Blanchet-Gravel pour discuter de l'actualité. JBG revient de France, où il a accordé plusieurs entrevues, notamment à Sud Radio, ainsi qu'enregistré trois grandes entrevues à venir. Nous abordons également la perception de l'élection de Donald Trump en France. Retour sur l'affaire de Kamloops : trois ans et demi après les découvertes alléguées à Kamloops, aucune excavation n'a confirmé la présence des 215 corps d'enfants annoncés. Francis Denis s'est entretenu, pour le compte de Libre Média, avec l'historien Jacques Rouillard, qui insiste sur l'importance de fonder la réconciliation avec les Autochtones sur des faits avérés. Dans la PARTIE BONUS sur PATREON, nous discutons du cas Bouazzi et de ce qu'on appelle la « technique Madame Tartempion ». Nous analysons également la réaction de PSPP, qui dénonce le wokisme systémique à Québec Solidaire. Par ailleurs, le FBI a mené une perquisition nocturne chez le PDG de PolyMarket, accusé d'avoir « correctement prédit » la victoire de Donald Trump. Enfin, nous abordons un drame aux États-Unis : un opposant à Trump a tragiquement exécuté sa famille avant de se supprimer, suite à une élection où Kamala Harris a été défaite. TIMESTAMPS 0:00 - Introduction 1:41 - JBG à Paris et à Sud Radio 5:47 - La perception de Trump en France 10:48 - Le règne des « croutons » ! 12:56 - L'affaire Kamloops : près de 4 ans plus tard 20:31 - Une députée du NPD veut vous emprisonner ! 23:36 - L'ésotérisme du « systémisme » 30:25 - AnthropolORGIE du Brésil avec JBG 33:24 - Le traumatisme autochtone est réel 36:06 - Les orphelins de Duplessis 39:36 - Écouter les historiens ! 45:33 - Libre Média et Geloso 48:16 - Événements et conclusion https://www.ready4canada.com/ N'OUBLIEZ PAS VOTRE 10% de RABAIS POUR ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠RANCHBRAND.CA⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ AVEC LE CODE «IAN10» PATREON ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Patreon.com/isenechal⁠⁠⁠

Sur le fil
Québec : la quête des enfants autochtones disparus (rediff)

Sur le fil

Play Episode Listen Later Nov 11, 2024 6:58


Cet épisode a été diifusé une première fois le 11 septembre 2024.Les bulldozers sont de nouveau à l'œuvre sur le site de l'ancien hôpital Royal Victoria de Montréal, mais les "Mères Mohawks" n'ont pas dit leur dernier mot.Ces femmes luttent depuis plus de deux ans pour mettre en pause un projet immobilier de l'Université McGill et du gouvernement québécois.Elles demandent de nouvelles fouilles pour retrouver les corps d'enfants autochtones disparus il y a une soixantaine d'années.Dans les années 1950 et 1960, la CIA a financé à Montréal le grand projet MKUltra. En plein cœur de la Guerre froide, l'idée était de voir s'il était possible d'anéantir la personnalité d'un individu pour ensuite le contrôler mentalement.Dans cet épisode, Sur le Fil vous emmène dans les pas des "Mères Mohawks", qui forcent le Canada à regarder son passé dans les yeux.Réalisation : Maxime MametSur le terrain : Daphné Lemelin et Mathiew LeiserSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Si vous aimez et que vous voulez nous soutenir, abonnez-vous sur la plateforme de votre choix, c'est gratuit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La balado de Fred Savard
S07-EP09- Femmes autochtones, injustice pénale et nécessaire désobéissance

La balado de Fred Savard

Play Episode Listen Later Nov 9, 2024 121:32


Dans cet épisode, on reçoit Aurélie Lanctôt et Cyndy Wylde en entrevue croisée pour leurs essais Personne ne s'excusera et Émergence insoumise. On discute avec elles de justice féministe, de justice pénale et de surreprésentation des femmes autochtones dans les prisons québécoises. En chronique, l'humoriste Coralie LaPerrière brosse un historique cinglant de la désobéissance civile question de faire taire les bonnes gens pour qui ça dérange!

Au cœur de l'histoire
TEASER - Quelle est la véritable histoire de Pocahontas ?

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Nov 3, 2024 0:40


La semaine prochaine, dans Au cœur de l'Histoire, alors que l'Amérique sera sous les projecteurs, découvrez un récit inédit consacré à l'un de ses mythes fondateurs, ou la véritable histoire de Pocahontas.

Si loin si proche
Marrons de Guyane #2 : les enfants du fleuve

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Nov 3, 2024 48:30


Pendant l'esclavage, les résistances et les visages du marronnage en Guyane française ont été multiples. Celui des Bushinengué, descendants de marrons réfugiés en forêt et venus du Suriname voisin, interpelle par la force de leur destin et la vitalité de leur culture, si singulière. Voyage entre l'Ouest guyanais et le littoral, entre passé et présent à la rencontre d'une histoire vivante.  En route sur les traces du marronnage dans ce qui est aujourd'hui un département français grand de 83 000 km2, situé entre le Suriname et le Brésil et recouvert à plus de 95% par la forêt amazonienne, on comprend très vite à quel point cette géographie de montagnes et de marécages, de fleuves tumultueux et de forêts denses, a pu constituer un refuge -hostile mais possible- pour ces fugitifs, ces marrons au temps de l'esclavage qui a duré en Guyane près de 200 ans. Marronner, c'est résister à l'oppression esclavagiste. C'est à la fois user de ruse à l'intérieur du système mais aussi fuir l'habitation pour constituer, parfois, des sociétés parallèles, marronnes, en marge. Une marge entre le littoral et l'intérieur des terres, immense en Guyane, où s'enfuyaient les marrons mais aussi les Amérindiens qui trouvaient ici refuge loin du joug colonial esclavagiste. Une marge aussi entre la Guyane et le Suriname voisin, où se sont établis le long du fleuve Maroni des communautés marronnes venues du Suriname. Et c'est justement dans cette marge, passée mais aussi présente, que nous allons naviguer. Guidés par des associations culturelles marronnes, des militants et artistes de la tradition Tembé mais aussi des historiens guyanais qui s'attachent à mettre en lumière toutes les résistances à l'esclavage, et pas seulement le grand marronnage des Bushinengué. Il faut dire qu'en Guyane française, si les marrons des habitations situées sur la bande côtière ont jadis lutté, fui, pillé, constitués en bandes emmenées par les chefs Simon, Linval, Gabriel ou encore Pompée..., tôt ou tard, ils ont été rattrapés par les milices esclavagistes lancées à leurs trousses. Par contre, dans le cas du Suriname voisin, les Bushinengué littéralement « noirs de la forêt » ont eux, réussi à maintenir des sociétés originales, autonomes ; certains signant des traités de paix avec les autorités néerlandaises, d'autres comme les Bonis fuyant de l'autre côté du fleuve Maroni pour s'installer durablement sur les rives françaises. Aujourd'hui, les Bushinengué, ces descendants de marrons venus du Suriname, vivent encore majoritairement le long du Maroni, dans les fiefs historiques de Papaïchton, Maripasoula, Grand Santi ou encore Apatou situé bien plus bas sur le fleuve. De plus en plus, ce peuple fier, qui a su maintenir ses traditions dans l'isolement et la relégation, rejoint les villes et la côte. Aussi, il continue d'enjamber le fleuve Maroni du Suriname vers la Guyane, comme il l'a toujours fait à travers le temps. Ce qui vient poser des questions de reconnaissance et de papiers de ce peuple décidément transfrontalier. Au XXIème siècle, dans une société guyanaise métissée, mais souvent divisée entre les Créoles, les Bushinengué et les Amérindiens, les « Bushi » sortent du bois et revendiquent fièrement leur histoire, leurs cultures ou leur art Tembé, cet art de la fuite qui, jadis, servait de langage codé pour s'échapper et communiquer dans les grands bois. Aujourd'hui, cette tradition, sculptée au départ et désormais peinte, fascine le monde avec ses entrelacs colorés et magnétiques. Et comme les Autochtones, longtemps marginalisés avec les Bushinengué dans la zone dite tribale, ils revendiquent désormais leurs droits. Les Bushinengué représentent de nos jours près d'un ⅓ de la population guyanaise.Une série en 2 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary initialement diffusée en décembre 2023. En savoir plus :- Sur le marronnage en Guyane. Un document pédagogique illustré et synthétique. En PDF- Sur les différentes résistances à l'esclavage en Guyane. L'ouvrage édité par le Jeune Historien Guyanais aux Éditions Ibis Rouge- « Maroons in Guyane, Past, Present, Future », l'ouvrage de référence des historiens Richard et Sally Price. Il a été réédité dans une version actualisée en 2022 aux Éditions « University of Georgia Press »- Le centre culturel « Mama Bobi » œuvre depuis des décennies pour la connaissance et le partage des cultures des gens du fleuve, des Bushinengué- Sur l'Ouest guyanais, ses peuples et ses enjeux, actuels comme passés :  le blog « Un témoin en Guyane » animé par Joël Roy, militant associatif et ancien enseignant installé en Guyane.- Sur l'art Tembe et les marrons de Guyane : deux expositions s'étaient tenues en 2022 et 2023 à Paris. À la Maison de l'Amérique Latine et à la Galerie Dominique Fiat- Sur le travail de l'artiste Tembe Franky Amete. Un article récent sur son travail et sa trajectoire- Sur l'odyssée des Boni, un groupe Bushinengué venu du Surinam jusqu'en Guyane française : le livre de référence : « Le Monde des Marrons du Maroni en Guyane (1772-1860). La naissance d'un peuple : les Boni », paru aux Éditions Ibis Rouge, 2004. Par l'historien Jean Moomou- Les Bushinengue, en images. À travers le travail du photographe italien Nicola Lo Calzo.

Les années lumière
Des standards de santé mal adaptés aux populations autochtones, et la station polaire Tara

Les années lumière

Play Episode Listen Later Oct 27, 2024 102:14


Gino Harel donne des détails sur la découverte de traces de cuivre près des pyramides de Gizeh, en Égypte; Alexandre Touchette explique pourquoi des standards de l'OMS sont mal adaptés aux populations autochtones; et Marcel Babin présente la station polaire Tara.

Si loin si proche
Marrons de Guyane #1 : le temps des résistances

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Oct 27, 2024 48:30


Pendant l'esclavage, les résistances et les visages du marronnage en Guyane française ont été multiples. Celui des Bushinengué, descendants de marrons réfugiés en forêt et venus du Suriname voisin, interpelle par la force de leur destin et la vitalité de leur culture, si singulière. Voyage entre l'Ouest guyanais et le littoral, entre passé et présent à la rencontre d'une histoire vivante.  En route sur les traces du marronnage dans ce qui est aujourd'hui un département français grand de 83 000 km2, situé entre le Suriname et le Brésil et recouvert à plus de 95% par la forêt amazonienne, on comprend très vite à quel point cette géographie de montagnes et de marécages, de fleuves tumultueux et de forêts denses, a pu constituer un refuge -hostile mais possible- pour ces fugitifs, ces marrons au temps de l'esclavage qui a duré en Guyane près de 200 ans. Marronner, c'est résister à l'oppression esclavagiste. C'est à la fois user de ruse à l'intérieur du système mais aussi fuir l'habitation pour constituer, parfois, des sociétés parallèles, marronnes, en marge. Une marge entre le littoral et l'intérieur des terres, immense en Guyane, où s'enfuyaient les marrons mais aussi les Amérindiens qui trouvaient ici refuge loin du joug colonial esclavagiste. Une marge aussi entre la Guyane et le Suriname voisin, où se sont établis le long du fleuve Maroni des communautés marronnes venues du Suriname. Et c'est justement dans cette marge, passée mais aussi présente, que nous allons naviguer. Guidés par des associations culturelles marronnes, des militants et artistes de la tradition Tembé mais aussi des historiens guyanais qui s'attachent à mettre en lumière toutes les résistances à l'esclavage, et pas seulement le grand marronnage des Bushinengué. Il faut dire qu'en Guyane française, si les marrons des habitations situées sur la bande côtière ont jadis lutté, fui, pillé, constitués en bandes emmenées par les chefs Simon, Linval, Gabriel ou encore Pompée..., tôt ou tard, ils ont été rattrapés par les milices esclavagistes lancées à leurs trousses. Par contre, dans le cas du Suriname voisin, les Bushinengué littéralement « noirs de la forêt » ont eux, réussi à maintenir des sociétés originales, autonomes ; certains signant des traités de paix avec les autorités néerlandaises, d'autres comme les Bonis fuyant de l'autre côté du fleuve Maroni pour s'installer durablement sur les rives françaises. Aujourd'hui, les Bushinengué, ces descendants de marrons venus du Suriname, vivent encore majoritairement le long du Maroni, dans les fiefs historiques de Papaïchton, Maripasoula, Grand Santi ou encore Apatou situé bien plus bas sur le fleuve. De plus en plus, ce peuple fier, qui a su maintenir ses traditions dans l'isolement et la relégation, rejoint les villes et la côte. Aussi, il continue d'enjamber le fleuve Maroni du Suriname vers la Guyane, comme il l'a toujours fait à travers le temps. Ce qui vient poser des questions de reconnaissance et de papiers de ce peuple décidément transfrontalier. Au XXIème siècle, dans une société guyanaise métissée, mais souvent divisée entre les Créoles, les Bushinengué et les Amérindiens, les « Bushi » sortent du bois et revendiquent fièrement leur histoire, leurs cultures ou leur art Tembé, cet art de la fuite qui, jadis, servait de langage codé pour s'échapper et communiquer dans les grands bois. Aujourd'hui, cette tradition, sculptée au départ et désormais peinte, fascine le monde avec ses entrelacs colorés et magnétiques. Et comme les Autochtones, longtemps marginalisés avec les Bushinengué dans la zone dite tribale, ils revendiquent désormais leurs droits. Les Bushinengué représentent de nos jours près d'un ⅓ de la population guyanaise.Une série en 2 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary initialement diffusée en décembre 2023.En savoir plus :- Sur le marronnage en Guyane. Un document pédagogique illustré et synthétique. En PDF- Sur les différentes résistances à l'esclavage en Guyane. L'ouvrage édité par le Jeune Historien Guyanais aux Éditions Ibis Rouge- « Maroons in Guyane, Past, Present, Future », l'ouvrage de référence des historiens Richard et Sally Price. Il a été réédité dans une version actualisée en 2022 aux Éditions « University of Georgia Press »- Le centre culturel « Mama Bobi » œuvre depuis des décennies pour la connaissance et le partage des cultures des gens du fleuve, des Bushinengué- Sur l'Ouest guyanais, ses peuples et ses enjeux, actuels comme passés :  le blog « Un témoin en Guyane » animé par Joël Roy, militant associatif et ancien enseignant installé en Guyane.- Sur l'art Tembe et les marrons de Guyane : deux expositions s'étaient tenues en 2022 et 2023 à Paris. À la Maison de l'Amérique Latine et à la Galerie Dominique Fiat- Sur le travail de l'artiste Tembe Franky Amete. Un article récent sur son travail et sa trajectoire- Sur l'odyssée des Boni, un groupe Bushinengué venu du Surinam jusqu'en Guyane française : le livre de référence : « Le Monde des Marrons du Maroni en Guyane (1772-1860). La naissance d'un peuple : les Boni », paru aux Éditions Ibis Rouge, 2004. Par l'historien Jean Moomou- Les Bushinengue, en images. À travers le travail du photographe italien Nicola Lo Calzo.

Les matins du samedi
En Guyane, la lente « restitution » du foncier aux peuples autochtones

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later Oct 5, 2024 5:05


durée : 00:05:05 - Les Cartes en mouvement - par : Delphine Papin - Le journal Le Monde a publié une série d'articles cartographiques sur la bataille pour la terre dans les outre-mer. Delphine Papin, responsable du service cartographie et infographie du Monde, nous raconte l'épisode sur la Guyane française dans Les Cartes en Mouvements.

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
«Un génocide»: toujours aucun corps de trouvé dans les cimetières autochtones du Canada…

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Sep 24, 2024 9:12


Où en sommes-nous dans les fouilles des cimetières autochtones au Canada ? Le New York Times est revenu à la charge avec un reportage ces derniers jours et cela suscite la grogne de certains au Canada anglais.  La rencontre Villemure-Durocher avec Rémi Villemure.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Les matins
Réponse à vos questions sur les droits des peuples autochtones face aux multinationales

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 21, 2024 5:10


durée : 00:05:10 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Coca Nasa, entreprise colombienne de boissons, dénonce l'appropriation de la coca par Coca-Cola et la stratégie d'intimidation du géant basé à Atlanta aux Etats-Unis. Les peuples autochtones peinent à faire respecter leurs droits face aux multinationales, estime l'anthropologue Irène Bellier. - invités : Irène Bellier Anthropologue, directrice de Recherches au CNRS - IIAC/LAIOS

L'Histoire nous le dira
Les Autochtones aux Îles - L'Histoire vous le dira + | Discussions historiques # 3

L'Histoire nous le dira

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 24:16


Avec Jean-Simon Richard du Musée des Îles https://museedesiles.ca Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: J.C. Fortin, et P. Larocque, Histoire des Îles de la Madeleine, Québec, Presses de l'Université Laval, 2003. C. Naud, « Les Madelinots acadiens de la mer » Cap-aux-Diamants, (77), 2004, 39–39. Chantraine, P. & Naud, C. (2000). Les îles de la Madeleine : des demoiselles perdues en mer. Continuité, (85), 56–62. Falaise, N. (1950). Les Îles-de-la-Madeleine sous le régime français. Revue d'histoire de l'Amérique française, 4(1), 17–28. https://doi.org/10.7202/801614ar Tardif, L., Pédologie des Îles-de-la-Madeleine, Québec, Ministère de l'Agriculture et de la Colonisation, 1967. P. Carbonneau, Découverte et peuplement des Îles-de-la-Madeleine, Éditions La Morue verte, 2016 G. Le Bourdais, Une marée de souvenances des Îles de la Madeleine, Québec, Septentrion, 2014. Îles de la Madeleine, Pierre maillot, Jean-Marie Dubois, 7 février 2006 https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/madeleine-iles-de-la Tourisme les îles de la Madeleine, l'histoire des îles de la Madeleine, Tourisme Québec https://www.tourismeilesdelamadeleine.com/fr/decouvrir-les-iles/particularites-regionales/histoire/ Commission de toponymie du Québec, Iles de la Madeleine, Gouvernement du Québec 2012. https://toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=37862 Les îles de la Madeleine, Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_%C3%8Eles-de-la-Madeleine https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Eles_de_la_Madeleine Croisières AML, Les Îles de la Madeleine: économie, histoire et géographie de l'archipel, 18 juillet 2019 https://www.croisieresaml.com/les-iles-de-la-madeleine-economie-histoire-et-geographie-de-l-archipel Le mystérieux monde sous-marin des Îles-de-la-Madeleine Timeline fait partie du History Hit Network.2020 https://www.ilesdelamadeleine.com/2022/03/video-le-mysterieux-monde-sous-marin-des-iles-de-la-madeleine/webtv/ Bonjour Québec, Iles de la Madeleine https://www.bonjourquebec.com/fr-ca/ou-aller/regions-du-quebec/iles-de-la-madeleine Québec Vacances, Répertoire des attractions Histoire et culture - Îles-de-la-Madeleine https://www.quebecvacances.com/activites/attractions_iles-de-la-madeleine_histoire-culture Moisan, M. « En direct des îles: l'histoire qu'on raconte trop peu », Le Nouvelliste, 28 juillet 2019. https://www.lenouvelliste.ca/2019/07/29/en-direct-des-iles-lhistoire-quon-raconte-trop-peu-00a92f0f956d91f5cc37cb34c8504a16/ 1755, l'histoire et les histoires http://cfml.ci.umoncton.ca/1755-html/indexf138.html?id=030203001&lang=fr&style=G&admin=false&linking= Frère Marie Victorin, « Croquis Laurentiens. Les Îles de la Madeleine », Le Canada Français, vol. 6, no. 6, 1921 Légendes de la Gaspésie et des îles de la Madeleine, Bibliothèque des archives nationales du QUébec https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2406268 M.L. Paquin, « Voyage dans le temps: les Îles-de-la-Madeleine », Avenue.ca, 18 juin 2018. https://avenues.ca/comprendre/histoire-en-photos/voyage-temps-iles-de-madeleine/ Tourisme les îles de la Madeleine, aux îles je m'engage. https://www.tourismeilesdelamadeleine.com/fr/decouvrir-les-iles/particularites-regionales/aux-iles-je-m-engage/  

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Québec : la quête des enfants autochtones disparus

Sur le fil

Play Episode Listen Later Sep 11, 2024 6:58


Les bulldozers sont de nouveau à l'œuvre sur le site de l'ancien hôpital Royal Victoria de Montréal, mais les "Mères Mohawks" n'ont pas dit leur dernier mot.Ces femmes luttent depuis plus de deux ans pour mettre en pause un projet immobilier de l'Université McGill et du gouvernement québécois. Elles demandent de nouvelles fouilles pour retrouver les corps d'enfants autochtones disparus il y a une soixantaine d'années. Dans les années 1950 et 1960, la CIA a financé à Montréal le grand projet MKUltra. En plein cœur de la Guerre froide, l'idée était de voir s'il était possible d'anéantir la personnalité d'un individu pour ensuite le contrôler mentalement.Dans cet épisode, Sur le Fil vous emmène dans les pas des "Mères Mohawks", qui forcent le Canada à regarder son passé dans les yeux.Réalisation : Maxime MametSur le terrain : Daphné Lemelin et Mathiew LeiserSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez et que vous voulez nous soutenir, abonnez-vous sur la plateforme de votre choix, c'est gratuit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Histoire Vivante - La 1ere
Peuples autochtones (5/5) : La Suisse et les colonies des autres

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 28:14


On parle de plus en plus du rôle de la Suisse dans l'entreprise coloniale, dans l'exposition : Mémoires- Genève dans le monde colonial au Musée d'ethnographie de Genève, et depuis le 13 septembre, dans une exposition au musée national à Zurich : Colonialisme - Une Suisse impliquée. Il existe également une page Wikipedia sur l'histoire coloniale suisse. Pourtant la Suisse n'a jamais colonisé un territoire, alors que vient-elle faire là ? Thomas David, historien et prof à l'Université, nous guide dans cette histoire qui commence à s'écrire.

Histoire Vivante - La 1ere
Peuples autochtones (1/5) : Le long chemin de la reconnaissance

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 27:42


Les autochtones, de longs siècles durant, ont été considérés comme négligeables, leurs terres offertes aux appétits des empires coloniaux et des compagnies minières. Ils sont les perdants de ces guerres de conquête européennes sur le reste du monde. Chassés de leur terre, privés de leur patrimoine et de leurs droits, on commence seulement à entendre leurs revendications, à écouter leurs récits, à compter avec elles et avec eux. Paulo David, chef de la section des peuples autochtones et des minorités du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) à Genève, revient sur l'histoire de ce combat au micro de Laurent Huguenin-Elie. Que signifie le terme « autochtone » ? Entretien : Laurent Huguenin-Elie pour Histoire Vivante

Histoire Vivante - La 1ere
Peuples autochtones (2/5) : Les Samis parmi les nations

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 27:05


Ils forment l'un des derniers peuples autochtones d'Europe et ont longtemps été nommés de manière péjorative « les Lapons », un mot issu de la racine lap « porteur de haillons ». Les Samis vivent au nord de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et sur la presqu'île de Kola en Russie. Máret Ánne Sara est artiste, écrivaine et journaliste sami. Entretien : Laurent Huguenin-Elie pour Histoire Vivante

Histoire Vivante - La 1ere
Peuples autochtones (3/5) : Tuer l'Indien dans le cœur de l'enfant

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 26:55


Au Québec, la découverte de plus d'un millier de tombes anonymes d'enfants autochtones, sur les sites d'anciens pensionnats catholiques, a provoqué une immense émotion et surtout a révélé l'horreur de tout un système, dans le sillage d'une "invisibilisation" des Premières Nations et de leur histoire. L'affaire a fait le tour du monde et jeté une lumière crue sur une page méconnue et dramatique de l'histoire du Canada. Avec Michel Jean, journaliste et auteur, dont le roman, Le vent en parle encore, fait le récit du parcours de trois enfants contraints à rejoindre le pensionnat de Fort Georges en 1936. Entretien : Tristan Miquel pour Histoire Vivante.

Histoire Vivante - La 1ere
Peuples autochtones (4/5) : Les enfants disparus

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 27:56


Dans les années septante au Québec, les enfants des nations autochtones étaient régulièrement envoyés dans les hôpitaux des Blancs, loin de leurs réserves, pour être soignés et parfois disparaître. Les parents n'ont jamais reçu d'explications. Il a fallu attendre 45 ans et le travail de la journaliste de Radio-Canada, Anne Panasuk, pour comprendre notamment grâce à son enquête publiée sous le titre Auassat, à la recherche des enfants disparus. Entretien : Tristan Miquel pour Histoire Vivante

Reportage International
Pérou: Radio Ucamara, la voix des populations autochtones pour «protéger leur territoire»

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 8, 2024 2:37


Le 9 août, Journée internationale des peuples autochtones. Ces populations sont parmi les plus vulnérables dans le monde. À Nauta, au nord de l'Amazonie péruvienne, une radio communautaire tente de faire entendre la voix du peuple kukama. Créée il y a 32 ans, la station a été relancée en 2006, pour tenter de resserrer les liens entre habitants et conserver leur langue autochtone, menacée de disparition. De notre correspondante à Nauta,« 98,3 ! vous écoutez Radio Ucamara ! » Une table en bois, trois micros et des murs isolés de mousse, Radio Ucamara émet depuis ses studios de Nauta, ville de 30 000 habitants, à deux pas des rives du Marañon, fleuve amazonien connu pour ses dauphins roses au nord du Pérou. Gabriela Sangama a grandi avec la radio et y est devenue journaliste : « Nous plaçons les communautés au centre de notre travail, explique-t-elle. Notre porte est toujours ouverte aux peuples autochtones qui souvent ne sont pas écoutés ou n'ont pas l'opportunité de parler de leurs problèmes quotidiens. »Un projet social et politique visant les 40 000 habitants kukama des environs. Dans les communautés reculées, c'est la radio qui vient aux habitants. Le directeur, Leonardo Tello, et ses collègues, font régulièrement plusieurs jours de barque pour s'y rendre. « C'est très, très loin, on va là-bas pour aider les communautés à protéger leur territoire. Je crois que la communication peut apporter beaucoup et on essaie de le faire de la meilleure manière qui soit. » Aux sujets habituels – la déforestation, le trafic de bois, de drogue, l'extraction minière – s'ajoutent désormais ceux du changement climatique et de la biodiversité. « On ne parle pas assez de l'importance des autres êtres vivants que les humains pour préserver l'équilibre de la nature. C'est la clé pour changer nos comportements », ajoute le directeur de Radio Ucamara.Perpétuer la langue kukama« Bon, quel groupe est prêt à enregistrer ? » Ce jour-là, une quinzaine des journalistes de la radio, employés comme bénévoles, sont en formation comme Valery, 16 ans, qui déroule son papier : « L'Amazonie est aujourd'hui gravement affectée par le changement climatique. » Elle anime une fois par semaine une émission destinée aux adolescentes et apprend les bases du journalisme.Grâce à la radio, Valery a rencontré Xuley, 72 ans, elle aussi est animatrice d'un programme en langue autochtone kukama. « Pendant l'émission, je laisse de côté l'espagnol et après, je ne veux parler plus que kukama. Désormais, on l'enseigne aux enfants pour qu'ils sachent parler comme nous, parce que cette langue est en train de disparaître. » Avec Xuley, Valery après les rudiments de la langue.Financée par des fondations et la coopération internationale, la radio joue sa survie chaque année. Mais a réussi, depuis sa création, à toucher aussi les populations urarinas et kichwas, qui connaissent les mêmes problématiques que les Kukamas.

mâmawi musique
Épisode 356 : La Journée nationale des peuples autochtones

mâmawi musique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2024 22:26


Cette semaine à mâmawi musique, Moe Clark célèbre la Journée nationale des peuples autochtones avec le Beatrice Deer Band, Siibii et Anachnid qui seront en prestation à Montréal tout au long de la journée du 21 juin, en compagnie de nombreux autres artistes autochtones. À Québec, ce seront Joseph Sarenhes, Ivan Boivin Flamand, Violent Ground et plusieurs autres qui seront à l'affiche. Avec Danika St-Laurent Maheux, assistante à la recherche. Photo : Les Francouvertes/Frédérique Ménard-Aubin

Journal d'Haïti et des Amériques
Les États-Unis suspendent l'importation des avocats

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 18, 2024 30:00


Le Mexique va-t-il pouvoir continuer à exporter ses avocats et ses mangues vers les États-Unis ? La question se pose après la décision de Washington de suspendre les inspections de sécurité sur ses fruits dans l'État du Michoacan trop dangereux. Cette suspension, c'est la conséquence d'un incident de sécurité, selon le ministère américain de l'Agriculture. Et même si, pour l'instant, les produits déjà chargés, en transit, ne sont pas menacés, les exportations pourraient souffrir à terme de cette décision. Car l'avocat représente un business fructueux au Mexique. À tel point que l'appât du gain a attiré les groupes criminels d'où l'insécurité ambiante. Ces groupes ont appliqué petit à petit leurs méthodes au détriment des lois et de l'environnement. Reportage de notre correspondante Gwendolina Duval qui s'est rendue au Michoacan. Haïti : plus de 300 policières et policiers tués depuis 2015Les conditions de travail de la PNH sont de plus en plus difficiles, selon un rapport du Réseau national de défense des droits humains (Rnddh). L'ONG a recensé plus de 300 policières et policiers tués entre 2015 et 2023. Un rapport que l'on retrouve à la Une de l'agence en ligne Alterpresse et qui est commenté par son directeur Gotson Pierre. Dans son intervention, Gotson Pierre revient aussi sur l'opération de la PNH en cours à Delmas. Pour l'instant, on n'a pas encore de bilanmais des échanges de tirs ont été signalés. Autre sujet dans la presse haïtienne : l'aide aux victimes de l'insécurité. « Quid du programme d'apaisement social » promis par l'ancien gouvernement d'Ariel Henry, s'interroge Le National. Le journal rappelle que l'ex-Premier ministre avait lancé un programme d'aide de 21 milliards de gourdes destiné à la population touchée par l'insécurité. Mais « beaucoup s'interrogent sur la gestion de cette aide » qui n'a visiblement pas encore atteint les personnes qui en auraient besoin.Le gouvernement canadien doit se pencher sur les conséquences du « racisme environnemental »C'est à lire dans le journal Le Devoir. Un projet de loi qui a été déposé, il y a plus de deux ans, par le Parti vert du Canada a été adopté par le Sénat. Son objectif est de contraindre le gouvernement à adopter une stratégie pour « évaluer et prévenir le racisme environnemental ». Alors qu'est-ce que c'est le racisme environnemental ? Selon le ministre de l'Environnement, « partout au Canada, les Noirs, les Autochtones et les personnes de couleur ressentent plus durement les effets de la pollution et des dommages environnementaux », des propos publiés par le ministre sur les réseaux sociaux, et repris le Devoir.À Cuba, les prix continuent de s'envolerLe site d'information 14ymedio rapporte une augmentation de près de 40% du prix des transports sur l'île. Selon l'économiste Pedro Monreal, cité par le journal proche de l'opposition, les données officielles montrent que les mesures prises contre l'inflation n'ont pas produit d'effets. L'inflation qui se poursuit donc et qui touche aussi les aliments de base, ainsi que la viande. Par exemple, le prix du porc a augmenté de plus de 7% en mai 2024, pareil pour le café.Les Brésiliennes vent debout contre un projet de loi visant à criminaliser l'avortement même en cas de violLa presse brésilienne continue à titrer sur ce projet de loi défendu par des députés évangéliques, actuellement en cours d'examen à la Chambre des députés. Il prévoit de qualifier d'«homicide simple» tout avortement pratiqué après 22 semaines de grossesse, même lorsque celle-ci résulte d'un viol, précise Folha de Sao Paulo. Selon le journal, étant donné le tollé que ce texte a provoqué dans le pays, certains députés de l'extrême droite se demandent s'ils ne sont pas allés trop loin. Pour l'anthropologue Lilian Sales qui s'exprime dans Carta Capital, ce projet de loi révèle l'existence d'une alliance entre catholiques et évangéliques, et leur objectif n'est pas d'empêcher un agenda progressiste, mais d'imposer un recul des droits de femmes.Le journal de la 1èreEn Martinique, un accord a été signé hier (17 juin 2024) entre la collectivité territoriale et les acteurs du BTP.

Invité Afrique
E. Ewoulé Lobé (Cameroun): «Les espaces que l'État laisse aux communautés autochtones sont limités»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 15, 2024 11:16


Ils sont les peuples autochtones. On les connaît aussi sous le nom de Pygmées. En Afrique centrale, ce sont les gardiens de l'immense forêt du bassin du Congo. Mais aujourd'hui, ils font face à deux problèmes majeurs, la déforestation et la création d'aires protégées, auxquelles ils n'ont plus accès. Au Cameroun, Estelle Ewoulé Lobé se mobilise en leur faveur. Pour cela, elle a créé l'APADIME, l'Action pour la protection en Afrique des déplacés internes et des migrants environnementaux. De passage en France, où elle a été lauréate l'an dernier de l'initiative Marianne, elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. À lire aussiCameroun : les Pygmées, une culture en danger► alliance-préservation-forets.orgÀ lire aussiRDC: la loi instaurant la discrimination positive en faveur des Pygmées promulguée

Atelier des médias
Espaces autochtones : comment Radio-Canada valorise les perspectives autochtones

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Jun 15, 2024 30:10


Au Canada, il y a plus de 600 communautés autochtones qui constituent 50 nations. Pour raconter les réalités et les défis de ces communautés, le média public Radio-Canada dispose d'un site internet nommé Espaces autochtones. Pour le présenter, L'atelier des médias reçoit l'un de ses journalistes : Jérôme Gill-Couture, qui est d'une communauté innu. « Bonjour, au nom du Festival international du journalisme de Carleton-sur-mer, dans cette journée d'ouverture et de collaboration, nous tenons à reconnaître que nous vivons sur le territoire non cédé des Micmacs. » C'est ainsi qu'a débuté une des tables rondes de la deuxième édition de ce festival auquel RFI s'est associé. Durant cet événement, Jérôme Gill-Couture, reporter spécialisé pour le site Espaces autochtones de Radio-Canada, a pendant trente minutes répondu aux questions de L'atelier des médias. « Je crois que l'importance en fait d'avoir Espaces autochtones, c'est d'avoir des gens qui vont au fond des choses, qui créent des contacts avec les communautés (...) Comme plusieurs peuples colonisés à travers le monde, il n'y a pas eu nécessairement une couverture positive des communautés autochtones. Les seules fois où ils étaient mentionnés dans les médias, c'était pour dire qu'il y avait des gens qui se suicidaient ou qu'il y avait une montée de l'alcoolisme... des gros clichés alors que ce sont des sociétés complexes comme les autres et qui font face à de nombreux défis (...) Cette couverture historique là a fait en sorte que ça a créé une méfiance avec les communautés. Une équipe spécialisée comme Espaces autochtones doit avoir en fait le temps de recréer ces liens là », explique Jérôme Gill-Couture.« L'importance d'Espaces autochtones, c'est d'amener les questions autochtones dans le débat public. »Chapitres :(00:00) Introduction(01:28) Reporter spécialisé en questions autochtones(02:14) Innu de Mashteuiatsh qui a fait des études autochtones(04:43) La raison d'être du site Espaces autochtones(08:45) Un bon sujet pour Espaces autochtones(11:58) La cible d'Espaces autochtones(15:28) La perception du site et l'importance du terrain(18:53) Le rôle des médias pour trouver la voie de la réconciliation(22:52) La représentation de la diversité dans les rédactions(26:08) Ce que pense la famille de Jérôme Gill-Couture

Cultures monde
Mexique, la grande transformation ? 4/4 : Peuples autochtones : après les promesses d'AMLO

Cultures monde

Play Episode Listen Later May 30, 2024 58:10


durée : 00:58:10 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Alors qu'AMLO semblait mettre l'accent sur l'intégration des peuples autochtones lors de sa campagne en 2018, quels sont aujourd'hui les résultats de ses programmes sociaux ? Pourquoi ses mégaprojets sont-ils critiqués par plusieurs populations autochtones ? - invités : Josemaría Becerril Aceves Doctorant en anthropologie à l'EHESS; Bruno Baronnet Sociologue de l'éducation travaillant depuis 25 ans auprès des peuples autochtones, chercheur titulaire à l'université de Veracruz.; Bernard Duterme Directeur du CETRI Centre tricontinental (Louvain-la-Neuve)

SBS French - SBS en français
Quelles ont été les guerres australiennes et pourquoi l'histoire n'est-elle pas reconnue ?

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later May 28, 2024 11:28


Les guerres frontalières en Australie sont des conflits de conquête coloniale qui ont opposé les colons européens et les Australiens autochtones, notamment les Aborigènes d'Australie et les Indigènes du détroit de Torrès. Le nom « guerres de frontière » fait référence à la frontière de la colonie britannique, que les occupants cherchaient à repousser toujours plus loin. Ces conflits ont débuté en 1788, quelques mois après le débarquement de la Première flotte britannique, et se sont poursuivis jusqu'au début du XXe siècle, soit jusqu'en 1934. La région australienne comptant le plus grand nombre de morts est le Queensland, où l'on estime que 65 000 Australiens autochtones ont été tués, ainsi que 20 000 colons. Bien que longtemps refoulées par la mémoire blanche australienne officielle, ces guerres ont commencé à faire l'objet d'un débat public depuis la parution en 1981 du livre de l'historien Henry Reynolds, intitulé De l'autre côté de la frontière. Malgré la reconnaissance des droits civiques et fonciers des Autochtones d'Australie, il n'existe toujours pas de monument national pour honorer les Autochtones massacrés durant ces conflits.

CANADALAND
(Détours) Effacer l'histoire Autochtone

CANADALAND

Play Episode Listen Later May 25, 2024 46:52


Traumavertissement: Le segment ‘Bien Noté' entre 22:30 et 27:00 aborde les violences subies par les enfants Autochtones dans les pensionnats.Fin avril, le premier ministre du Québec François Legault annonçait le contenu de son Musée national de l'histoire du Québec: des collections retraçant les 400 dernières années d'histoire, de Jacques Cartier à nos jours. Dans son discours, Legault réservait une place aux Premières Nations qui étaient là “avant nous” et ont “aidé” les colons à surmonter les épreuves. Pour décrypter ces discours empreints de colonialisme, Emilie reçoit l'activiste, animatrice et chroniqueuse Innue Melissa Mollen Dupuis. Ensemble, elles réfléchissent à tisser une nouvelle histoire du Québec, décoloniale et inclusive. En deuxième partie d'émission, Melissa Mollen Dupuis offre un éclairage passionnant sur le phénomène des fraudes d'identité autochtone, les “pretendians” ou en français “fautochtones”.Trigger Warning: The ‘Bien Noté' segment between 22:30 et 27:00 discusses the abuse inflicted on Indigenous children at residential schools.At the end of April, Quebec Premier François Legault announced the subject matter of his National Museum of Quebec History: collections tracing the last 400 years of history, from Jacques Cartrier to the present day. In his speech, Legault reserved a place for the First Nations who were there “before us” and “helped” the settlers to overcome challenges. To decipher this discourse, marked by colonialism, Emilie is joined by Innu activist, host and columnist Melissa Mollen Dupuis. Together, they reflect on weaving a new history of Quebec that is both decolonized and inclusive. In the second part of the show, Melissa offers fascinating insight into the phenomenon of Indigenous identity fraud, the “pretendians” or in French the “fautochtones”.Animation : Emilie NicolasGénérique : Lucie Laumonier (Production), Tristan Capacchione (Production technique), Karyn Pugliese (Rédactrice en chef) Coanimation : Melissa Mollen DupuisPour en savoir plus :Musée national de l'histoire du Québec: des Premières Nations craignent d'être oubliées – Radio-CanadaIndigenous leaders pass declaration on Indigenous identity fraud at summit in Winnipeg – APTNSépultures anonymes d'enfants autochtones: une pente glissante – La PresseCBC has whitewashed Israel's crimes in Gaza. I saw it firsthand – The BreachOn CBC's coverage of the Israel-Hamas war, one of the most divisive stories in years – CBCVisit the Woodland Cultural Center from homeÉcoutez la nouvelle série « Pretendians » – CanadalandPour un temps limité, soutenez-nous et obtenez 6 mois de bénéfices exclusifs pour 2$ par mois! Pour cela, rendez-vous sur canadaland.com/joinVous pouvez écouter sans publicité sur Amazon Music, inclus avec Prime. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Les Grandes Gueules
La provoc du jour - Christophe, auditeur - "Cette loi en Nouvelle-Calédonie, pour moi, c'est comme si le gouvernement français crachait sur les autochtones !" - 20/05

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later May 20, 2024 4:45


Aujourd'hui Bruno Poncet, Jean-Loup Bonnamy et Joëlle Dago-Serry débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les matins
Argentine, Chili, Bolivie : ruée vers l'or blanc du lithium et tensions environnementales avec les autochtones

Les matins

Play Episode Listen Later May 1, 2024 5:37


durée : 00:05:37 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Dans le "triangle du lithium" que constituent l'Argentine, la Bolivie et le Chili avec les plus grandes réserves mondiales de lithium, les intérêts des grandes puissances engagées dans la transition verte affrontent ceux des peuples autochtones attachés à leurs terres ancestrales et l'accès à l'eau.

SBS French - SBS en français
The importance of understanding cultural diversity among Indigenous peoples - L'importance de comprendre la diversité culturelle des peuples autochtones

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Mar 22, 2024 8:27


Understanding the diversity within the First Nations of Australia is crucial when engaging with Aboriginal and Torres Strait Islander peoples and building meaningful relationships. - Comprendre la diversité au sein des Premières Nations d'Australie est essentiel pour interagir avec les Aborigènes et Insulaires du détroit de Torres, et pour construire des relations significatives.

Lis-moi une histoire
"Nasha" (2/2) : une histoire inspirée de celle des peuples autochtones d'Amérique du Nord

Lis-moi une histoire

Play Episode Listen Later Jan 3, 2024 6:44


La maman de Nasha a perdu son sourire. Sa fille aimerait tant l'aider à le retrouver ! Sur le chemin de l'école, alors qu'elle fait la connaissance d'un mystérieux homme-ombre, elle découvre tout un pan de son histoire familiale et de celle des peuples autochtones d'Amérique du Nord... Serait-ce l'occasion de renouer avec ses origines ? Découvrez "Nasha" de Cécile Roumiguière et Justine Brax. L'histoire est lue par Sandrine Bosc de la médiathèque Boris Vian à Chevilly Larue dans le val de Marne.

Lis-moi une histoire
"Nasha" (1/2) : une histoire inspirée de celle des peuples autochtones d'Amérique du Nord

Lis-moi une histoire

Play Episode Listen Later Dec 27, 2023 11:44


La maman de Nasha a perdu son sourire. Sa fille aimerait tant l'aider à le retrouver ! Sur le chemin de l'école, alors qu'elle fait la connaissance d'un mystérieux homme-ombre, elle découvre tout un pan de son histoire familiale et de celle des peuples autochtones d'Amérique du Nord... Serait-ce l'occasion de renouer avec ses origines ? Découvrez "Nasha" de Cécile Roumiguière et Justine Brax. L'histoire est lue par Sandrine Bosc de la médiathèque Boris Vian à Chevilly Larue dans le val de Marne.