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Une flotte fantôme russe, des drones qui s'aventurent en Pologne et en Roumanie voire qui perturbent le trafic aérien au Danemark, des ingérences dans les processus électoraux, et enfin une violation de l'espace aérien estonien par des avions de chasse russes.Depuis début septembre, les événements s'enchaînent et font les gros titres, même si dans certains cas, l'implication de la Russie reste à établir. Certains l'appellent la guerre hybride. D'autres parlent de provocations très inquiétantes.Le sujet a dans tous les cas bien occupé cette semaine les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne réunis au Danemark, mercredi. Pour cet épisode spécial de la Semaine Sur le Fil, nous vous proposons de prendre un peu de recul en écoutant un entretien avec un spécialiste : le général français Jean-Paul Paloméros, ancien chef d'état-major de l'armée de l'air et ancien commandeur de l'OTAN pour la Transformation. Dans cette interview il nous livre son analyse sur ces événements, sur les nouveaux défis posés par les drones, et prône la mise en place de zones tampon d'exclusion aérienne, comme aux temps de la guerre froide. Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferSons tirés des archives video de l'AFPTV.Doublage : Maxime MametMusique : Nicolas Nicolas Vair. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous laisser une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il joue un rôle déterminant pour le développement des technologies de pointe. Il joue un rôle déterminant dans notre quotidien. Il est partout. Il constitue les plages, les déserts, les fonds marins, mais surtout… il est au cœur de notre économie moderne. Le sable est la ressource naturelle la plus consommée au monde après l'eau : chaque année, des dizaines de milliards de tonnes sont extraites pour fabriquer du béton, du verre, des routes, des puces électroniques. Sans sable, pas de villes, pas d'infrastructures, pas d'Internet. Mais cette ressource, qu'on croit infinie, ne l'est pas. La demande explose, tirée par l'urbanisation et la croissance démographique, au point de créer des tensions économiques, environnementales et même géopolitiques. Certains parlent déjà de «guerres du sable», où mafias, États et multinationales s'affrontent. Le sable comme enjeu stratégique mondial, aussi vital que le pétrole ou l'eau. Enjeu sous-jacent des tensions géopolitiques et producteur de pressions environnementales, il fait l'objet d'un gigantesque engouement et de démesure. Les tours de verre de New York à Dubaï poussent aussi vite que disparaissent les plages. Regard sur le paysage de l'économie mondiale du sable, au demeurant l'un des plus opaques. Invité Julien Bueb, économiste de l'Environnement. Directeur Transition écologique à la Communauté d'agglomération du Grand Saint-Dizier. Professeur associé à l'École Normale Supérieure. «Géopolitique du sable», éditions Le Cavalier Bleu.
57% des femmes rêvent parfois de reconversion professionnelle, selon une étude IFOP/Garance et moi, de septembre 2022. Changer de métier est souvent une étape importante dans la vie d'une femme. Cela peut être une aspiration personnelle ou une nécessité après une pause dans la carrière, comme une maternité ou un licenciement. Mais cette reconversion se heurte souvent à davantage d'obstacles que pour les hommes : manque de temps, de moyens, ou de soutien psychologique. Les femmes doivent parfois se former à nouveau, tout en gérant leur vie familiale. Certains métiers restent fermés ou peu accessibles à cause des stéréotypes de genre. Malgré ces freins, les femmes sont plus nombreuses à entamer une reconversion professionnelle que les hommes ? La reconversion est-elle un choix ou une contrainte pour les femmes ? Avec : • Ludivine Legros, sociologue spécialisée dans l'étude du travail et chercheuse au Conservatoire National des Arts et Métiers, CNAM • Garance Yverneau, créatrice de Garance et Moi, une entreprise dédiée à l'accompagnement des transitions professionnelles des femmes • Isabelle Zongo, multi-entrepreneuse dans le milieu social et entrepreneuria,l orientée vers l'employabilité des femmes et des jeunes et autrice du «Guide de l'entrepreneur en Côte d'Ivoire» (2023). En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► ►
Aujourd'hui, Élina Dumont, intervenante sociale, Charles Consigny, avocat, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le système de notation sur 20 est tellement ancré en France qu'on a l'impression qu'il a toujours existé. Pourtant, il est relativement récent et s'inscrit dans une histoire précise de l'école française.Avant le XIXᵉ siècleJusqu'au début du XIXᵉ siècle, il n'existait pas de barème uniforme. Les maîtres utilisaient différentes façons d'évaluer : appréciations écrites (“bien”, “médiocre”, “à corriger”), classements des élèves par ordre de mérite, ou encore des notations sur des bases variables (sur 5, sur 10, voire sur 60 dans certaines écoles militaires).L'apparition du barème sur 20C'est en 1890 que le ministère de l'Instruction publique, sous la IIIᵉ République, impose officiellement la notation de 0 à 20 dans les lycées et collèges. L'idée était d'uniformiser les évaluations, notamment pour le baccalauréat, qui se généralisait comme examen national.Pourquoi 20 et pas 10 ou 100 ? Le choix est lié à la tradition française des fractions et des pourcentages : une note sur 20 permet une correspondance simple avec les pourcentages (10/20 = 50 %, 15/20 = 75 %, etc.). C'est un compromis pratique entre précision et simplicité.Son enracinement dans l'école françaisePeu à peu, ce barème devient la norme dans toutes les disciplines et à tous les niveaux. Il s'inscrit dans la logique républicaine de méritocratie : chacun est jugé selon un même standard, ce qui permet comparaisons, classements et concours.Débats et critiquesDès le XXᵉ siècle, des pédagogues critiquent ce système, jugé trop rigide et anxiogène. Certains pays européens ont choisi d'autres barèmes (sur 5 ou sur 6 en Allemagne et en Suisse, sur lettres aux États-Unis). En France aussi, des enseignants expérimentent parfois d'autres approches : évaluation par compétences, notes sur 10, ou suppression pure et simple des notes en primaire. Mais le “sur 20” reste extrêmement résistant, car il fait partie de la culture scolaire française et même de l'imaginaire collectif (qui ne connaît pas le fameux “zéro pointé” ?).En résuméOn donne donc officiellement des notes sur 20 depuis 1890, dans le cadre des réformes républicaines de l'école. Ce système est né d'un besoin d'uniformité et de lisibilité, et il est devenu un symbole durable de l'évaluation à la française Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Je suis un homme du sérail, mais pas un apparatchik », affirme le Congolais de Brazzaville, Firmin Édouard Matoko, qui est haut fonctionnaire à l'Unesco depuis trente ans et qui brigue lundi prochain la succession de la Française Audrey Azoulay au poste de directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'ducation, la science et la culture. RFI a également sollicité une interview auprès de l'autre candidat, l'ancien ministre égyptien de la Culture, Khaled El-Enany, qui, pour l'instant, n'a pas donné suite à notre requête. De passage à Paris, Firmin Édouard Matoko répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle est la vision de l'Unesco que vous porterez si vous êtes élu ? Firmin Édouard Matoko : Alors, moi je pense que ce qu'il faut apporter comme réponse, c'est très vite des solutions pragmatiques à ce qui est reproché au système des Nations unies, son inefficacité, son extrême bureaucratisation et son extrême politisation. Alors, il n'y a pas assez d'opérations à vos yeux, vous voulez dire que, par exemple, l'opération de réhabilitation de Mossoul au nord de l'Irak par madame Audrey Azoulay, c'est bien, mais ce n'est pas suffisant ? Non, c'est une opération d'ailleurs qui restera, je pense, dans les annales de l'Unesco, comme on en a connu pour Abou Simbel, Tombouctou, tous les sites du patrimoine que nous avons restaurés dans le monde. Non, je pense qu'on peut faire plus, on peut faire mieux. Moi, ce que je propose, c'est une réflexion sur la mission et le mandat de l'Unesco. C'est une agence technique, intellectuelle, ce n'est pas une agence conçue pour faire de la médiation politique. C'est une agence qui doit proposer des solutions techniques à des situations extrêmement complexes du point de vue politique. On l'a vu avec la guerre en Ukraine par exemple, on le voit à Gaza, on le voit dans des conflits qu'aujourd'hui on oublie malheureusement, au Soudan, en Haïti, en Afghanistan. Vous dites que l'Unesco manque de ressources. Or, ce n'est pas de chance, mais cette année, les États-Unis ont annoncé leur retrait. Ils contribuent à 20 %. Est-ce que vous avez quelque chose à répondre à Donald Trump qui dit que l'Unesco est trop politisée ? Écoutez, c'est une organisation universelle où toutes les voix ont leur importance. Et c'est une organisation intellectuelle, donc, nous, on admet la contradiction, le débat contradictoire. Je crois que ce qui est important, c'est qu'on arrive à un consensus sur cette thématique majeure. Nous ne sommes pas là pour trancher en faveur d'un courant ou d'un autre, mais nous donnons des espaces d'expression aux États membres, à la société civile sur des sujets majeurs. Donc, cette organisation, c'est un espace de dialogue et de solidarité. Vous êtes un haut fonctionnaire de l'Unesco depuis plus de 30 ans. Que répondez-vous à ceux qui disent que vous êtes un apparatchik ? Ça existe encore ce mot « apparatchik » ? Je ne savais pas ça… Enfin… Disons que justement, du fait que je sois un homme du sérail, je préfère, qui a la connaissance de la maison, qui a été à des instances de direction au cours des quinze dernières années, je sais ce que l'on peut proposer, je sais où se trouvent les changements possibles et je sais ce qui peut se faire immédiatement. Alors votre adversaire, l'Égyptien Khaled El-Enany, il dit que lui, il vient de l'extérieur de cette organisation et qu'il a une expérience de terrain, puisqu'il a été ministre de la Culture de son pays. Est-ce que ce n'est pas une différence entre vous deux ? Moi, j'ai été ministre des Relations extérieures, l'équivalent, je ne sais pas, de l'Unesco, pendant quinze ans, et de la priorité Afrique. J'ai visité, j'ai parcouru plus de 100 pays en apportant des solutions en temps de paix, en temps de conflit, en Irak, en Jordanie, en Syrie, en Haïti, au Cambodge, aux grands moments des conflits, en Somalie, au Soudan. Donc, je crois que je sais ce que c'est que le multilatéralisme. Nous avons proposé des solutions au Rwanda après le génocide, au Burundi, au Congo. Et donc je pense que c'est réduire mon expérience en parlant d'apparatchik. Vous n'êtes candidat que depuis six mois, alors que votre adversaire, il l'est depuis plus de deux ans et il a recueilli le soutien de nombreux pays dans le monde arabe, en Europe, etc. Est-ce que vous n'allez pas à cette bataille avec un gros handicap ? Non, moi je ne crois pas. Je peux vous dire que moi, je suis candidat depuis 30 ans, depuis le premier jour que je suis rentré à l'Unesco. J'ai eu l'ambition un jour, et je suis modestement un modèle pour beaucoup de collègues, parce qu'on peut effectivement concevoir qu'un ressortissant d'un petit pays du Sud, sans être péjoratif, formé à l'intérieur de l'Unesco, peut accéder aux instances dirigeantes. On n'a pas besoin d'avoir été ministre de son pays pour diriger cette organisation. Et je ne crois pas avoir été en retard. Certains sont trop en avance. Mais je crois en la sagesse, en la lucidité des Etats membres pour choisir le meilleur candidat pour cette organisation. Mais l'Union africaine a déjà donné sa préférence, c'est pour votre adversaire… L'Union africaine a entériné une candidature, mais selon la loi, les Etats membres, ici à l'Unesco, ne sont pas appelés à élire un candidat de l'Union africaine. L'Union africaine ne vote pas, sinon on aurait eu un candidat du Mercosur, un candidat de l'Union européenne. Et je pense que j'ai légitimement le droit de me présenter candidat. Et quand on vous dit que l'Égyptien Khaled El-Enany part favori, qu'est-ce que vous répondez ? Ça ne me décourage pas, croyez-moi. Moi, je ne suis pas un candidat d'une région, d'un pays. Je suis candidat de toutes les nations, de tous les peuples. Et j'y vais avec la conviction parce que j'ai la passion de cette organisation et cette institution. À lire aussiSuccession à la tête de l'Unesco: «Les deux candidats rassurent par rapport à leurs capacités à diriger»
durée : 00:02:03 - Le vrai ou faux - Depuis la condamnation de Nicolas Sarkozy, à cinq ans de prison ferme, dans l'affaire dite du financement libyen de sa campagne de 2007, certains de ses soutiens assurent que la justice aurait reconnu comme faux le document publié par "Médiapart" en 2012. Ce n'est pas ce que dit le jugement. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La petite-fille de Donald Trump, Kai Trump (18 ans), vient de lancer sa propre ligne de vêtements et provoque déjà le buzz. Son produit phare ? Des sweats (pulls à capuche ou à col rond) arborant ses initiales ou son nom, vendus à 130 dollars l'unité.Kai Trump ne manque pas de scène. Elle a inauguré la collection en portant un de ses sweats sur la pelouse de la Maison-Blanche, aux côtés de son grand-père.Une stratégie au confluent du personal branding et du luxeCe n'est pas tant la mode qui prime, mais l'histoire qu'elle vend. Kai Trump mise sur sa notoriété — fruit de son ascendance — pour imposer une marque « à sa propre signature ». Le pari : transformer une simple pièce de merchandising en objet désirable à prix premium, pour les fans, les curieux ou ceux séduits par l'univers Trump.Les observateurs estiment que ce genre de stratégie peut générer des revenus significatifs. Certains évoquent une première année à 5 à 10 millions de dollars si la ligne trouve son public — un potentiel porté par l'effet de curiosité et la visibilité médiatique du nom.Mais la durabilité dépendra de l'adhésion réelle, du style, de la qualité, et de la capacité à fidéliser une clientèle au-delà de l'effet de nouveauté.Critiques et zones d'ombreLe tarif suscite déjà des critiques : 130 $ pour un sweat, c'est élevé, surtout quand la provenance ou les conditions de fabrication ne sont pas divulguées.Certains commentateurs estiment que cela révèle une logique de marque plus que de produit. D'autres s'interrogent sur l'éthique d'utiliser les lieux institutionnels (la Maison-Blanche) comme décor promotionnel — une frontière fragile entre communication et instrumentalisation des symboles.Ce que cela nous enseigne en économieCe cas illustre plusieurs tendances fortes dans l'économie moderne :Valeur du nom et du storytelling : l'identité d'une marque peut justifier des marges élevées, même si le produit en lui-même n'est pas révolutionnaire.Monétisation du capital social : Kai Trump convertit ses followers, son statut et son image en une entreprise.Risques de scalabilité : sans renouvellement, sans diversification ni véritable proposition produit, la ligne peut rester anecdotique.Effet symbole & controverse : la visibilité instantanée alimente le débat – ce qui peut aider à vendre, mais aussi polariser et provoquer des réactions négatives. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, est sur le point de décréter «l'état de commotion extérieure», c'est-à-dire l'état d'urgence. Le décret entrera en vigueur si le pays «est agressé militairement par l'empire américain», a-t-il expliqué ce lundi, à la télévision publique. Les États-Unis ont déployé des navires de guerre dans les Caraïbes et ont bombardé plusieurs bateaux qui transportaient de la drogue, selon eux. Si l'état d'urgence est instauré, Nicolas Maduro aurait des pouvoirs spéciaux, ce qui suscite des inquiétudes au Venezuela. El Nacional se fait l'écho des craintes de juristes et de membres de l'opposition pour qui ce décret «pourrait servir à restreindre les libertés publiques, augmenter la censure des médias et justifier un rôle plus important de l'armée dans la vie politique et sociale.» L'état d'urgence d'une durée de 90 jours renouvelables, permet de concentrer le pouvoir entre les mains de l'exécutif et «de limiter les contre-pouvoirs institutionnels au nom de la protection de la nation», explique le journal. Au-delà des conséquences concrètes dans la vie des Vénézuéliens, ce décret aura des implications géopolitiques, analyse El Nacional. Il pourrait «augmenter les tensions avec Washington et aboutir à de nouvelles sanctions» tandis qu'il «renforcerait l'alliance entre Caracas et (...) la Russie, la Chine et l'Iran.» Les États-Unis veulent faire tomber Nicolas Maduro C'est qu'affirme le New York Times qui cite des responsables américains. Une «stratégie plus agressive», une «vaste campagne qui intensifierait la pression militaire pour tenter de le forcer à partir» est en préparation, affirment ces sources anonymes. «L'armée américaine a planifié des opérations militaires potentielles ciblant des suspects de trafic de drogue au Venezuela même, comme prochaine phase, bien que la Maison Blanche n'ait pas encore approuvé une telle mesure», détaille le New York Times. Le journal fait également état de discussions entre l'administration Trump et «deux figures majeures de l'opposition» qui préparent l'après-Maduro. Aux manettes de cette offensive, il y a Marco Rubio, soutenu notamment par le directeur de la CIA. Marco Rubio, fils d'immigrés cubains, «estime que le départ de Nicolas Maduro affaiblirait le gouvernement communiste de Cuba, l'un des proches alliés du Venezuela». L'ancien sénateur de Floride lorgne aussi sur les électeurs d'origine cubaine et vénézuélienne dans cet État. Un mort dans des manifestations en Équateur En Équateur aussi, l'état d'urgence a été décrété dans 8 provinces alors que les manifestations contre la hausse du prix du diesel se poursuivent. Des manifestations qui se déroulent dans la violence. Un artisan de 46 ans, père de deux enfants, est mort dimanche (28 septembre 2025). Il a été tué par balles par l'armée à Cotacachi, à 100 km au nord de Quito, selon l'Alliance pour les droits de l'homme en Équateur. Les négociations avec le gouvernement sont au point mort. Chacun campe sur ses positions, relève La Hora. «Comment peut-on dialoguer après un assassinat ?», interroge le leader de la Confédération des nationalités indigènes d'Équateur qui voit dans le mort de cet homme de 46 ans un «crime d'État» et menace de mener un mouvement aussi dur qu'en 2019 et 2022. À l'époque, les gouvernements avaient dû faire marche arrière. Pas question, répète Daniel Noboa. «Je préfère mourir plutôt que de céder», a affirmé le président équatorien, souligne le journal. Hier, alors que le véhicule dans lequel il se rendait à Imbabura a été bloqué par des manifestants, il a redit qu'il ne lâcherait pas. Comment sortir de la crise ? Pour La Hora, la seule solution, c'est l'intervention d'une tierce partie neutre. Dans les colonnes du journal, l'avocate Mildred Molineros, spécialiste de la gestion des conflits, estime que cela pourrait être un organisme international ou l'Église catholique. Et que cette tierce personne doit offrir ses services et ne pas attendre d'être sollicitée par le gouvernement ou les représentants des populations indigènes. À partir du moment où il y a déjà eu un mort, il y a urgence, insiste l'avocate. Un avis partagé par Ruth Hidalgo, responsable de l'ONG Corporation et Participation citoyenne qui explique à La Hora que le risque désormais, c'est «une escalade dans le conflit avec une radicalisation des [manifestants], un ralentissement de l'économie, une pénurie d'aliments et l'augmentation progressive du recours à la force» de la part des policiers et des militaires. Haïti : un nouvelle force anti-gangs ? Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer ce mardi soir (30 septembre 2025) sur la transformation de la mission multinationale de soutien à la police haïtienne en une force anti-gangs plus robuste pour tenter de brider la violence qui ravage le pays. En Haïti, cela suscite du scepticisme dans certains secteurs de la population, explique Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. «Certains pensent qu'il faut surtout renforcer les forces de l'ordre en leur donnant davantage d'effectifs et d'équipements. C'est la seule manière que le résultat soit durable», détaille le journaliste. Des inondations dans la moitié du pays «Depuis jeudi, de fortes pluies provoquent des inondations dans 30 communes d'Haïti», raconte Gotson Pierre. «Plus de la moitié du pays est touchée». À certains endroits, la situation est catastrophique. Une personne est morte. Les habitants appellent au secours le gouvernement, mais «l'acheminement de l'aide va être compliqué car de nombreuses routes sont coupées par les gangs», explique le directeur d'Alterpresse. Rencontre avec Atxu Marimã, membre du peuple Hi-Merimã Atxu Marima appartient au peuple amérindien Hi-Marimã et lui qui enfant, vivait isolé dans la forêt amazonienne, raconte son histoire dans un livre : comment il a dû s'adapter à la civilisation et comment depuis, il lutte pour la protection des peuples autochtones du Brésil qui continuent de vivre volontairement loin de tout et de tous, sans aucun contact avec le monde extérieur. Achim Lippold l'a rencontré lors de son passage à Paris. Le journal de la 1ère L'avenir de la compagnie aérienne de Saint Martin, Air Antilles, en suspens. Sa licence d'exploitation s'arrête ce lundi et il lui manque 10 millions d'euros.
La guerre en Ukraine est devenue un laboratoire d'innovation militaire. Sur le terrain, les deux belligérants ont massivement recours aux drones pour harceler l'adversaire, sans avoir à se déplacer ou à gaspiller de coûteux missiles. Dans le ciel, sur terre ou en mer, les drones sont omniprésents.Certains d'entre eux ont même été aperçus, ces derniers temps, au-dessus de pays de l'OTAN, tels que la Pologne, la Roumanie, la Norvège et le Danemark. De quoi inquiéter les puissances militaires occidentales, comme la France, qui souffrent d'un retard important à ce niveau.Comment les drones changent-ils la façon de se faire la guerre ? Quelles conséquences leur utilisation a-t-elle pour les soldats combattant sur le front ? Le recours massif à ces engins préfigure-t-il toutes les guerres à venir ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Emmanuel Grynszpan, journaliste au Monde chargé du suivi de la guerre en Ukraine, raconte comment l'usage des drones est devenu indispensable.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Thomas Zeng. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait d'une attaque de drones en Ukraine, le 7 septembre 2025 ; extrait d'un reportage de l'Agence France-Presse en Ukraine, le 5 septembre 2025 ; extrait d'un reportage de Reuters en Ukraine, le 24 juin 2025 ; et extrait d'une prise de parole de Sébastien Lecornu, alors ministre des armées français, le 28 février 2025.--- Assistez au cours du soir de notre chroniqueuse judiciaire Pascale Robert Diard sur les coulisses des grands procès qu'elle a couverts et les mécanismes de la justice Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pourquoi certains coachs vivent-ils sereinement de leur activité alors que d'autres galèrent ? Dans cette vidéo, je partage la réponse de Michael Neill, un coach transformationnel de renommée internationale, qui a donné une masterclass autour de cette question.
Être trop petite ou trop frêle, trop timide ou trop impulsive... Les complexes peuvent concerner le physique et/ou la personnalité. Ils peuvent s'avérer handicapant et nous freiner dans nos projets. Qu'est-ce qui peut déterminer le caractère plus ou moins envahissant, voire invalidant, des complexes ? Certains complexes se forgent-ils dès l'enfance, en famille et à l'école ? Comment expliquer que certaines personnes restent enfermées dans leur complexe, malgré un regard extérieur bienveillant ? Ismahan Soukeyna Diop, Maitresse de conférences au département de psychologie et docteure en psychologie clinique à l'Université de Cheikh Anta Diop à Dakar au Sénégal Retrouvez l'émission en entier ici : Questions de femmes : se débarrasser de ses complexes
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le terme barebacking vient de l'anglais et signifie littéralement « monter à cru », une image équestre reprise dans le domaine de la sexualité. Dans ce contexte, il désigne les rapports sexuels anaux entre hommes sans préservatif, en particulier lorsqu'ils sont pratiqués de manière délibérée et recherchée, malgré les risques connus de transmission d'infections sexuellement transmissibles (IST), notamment le VIH.Le barebacking est apparu comme phénomène social et culturel dans les années 1990, dans certains milieux homosexuels occidentaux. Avec l'arrivée des trithérapies antirétrovirales, qui ont transformé le VIH d'une maladie souvent mortelle en une affection chronique mieux contrôlée, une partie de la communauté a relâché la stricte discipline du préservatif. Pour certains, le barebacking est associé à une recherche de plaisir « pur », sans barrière, mais aussi à une quête d'intimité et de confiance. Le préservatif est alors perçu comme un obstacle, à la fois physique et symbolique.Mais cette pratique reste très controversée. Du point de vue médical, elle accroît considérablement le risque de transmission du VIH et d'autres IST comme la syphilis, l'hépatite C ou la gonorrhée. Les autorités de santé considèrent le barebacking comme un comportement à haut risque. Ce qui alimente le débat, c'est qu'il existe aussi une dimension politique et identitaire : pour certains hommes, le choix du barebacking relève d'une affirmation de liberté sexuelle et d'un rejet des normes imposées par la prévention classique.Depuis les années 2010, la polémique a pris une nouvelle tournure avec l'arrivée des outils de prévention biomédicale comme la PrEP (prophylaxie pré-exposition). Cette stratégie consiste à prendre un traitement antirétroviral préventif pour réduire de façon drastique le risque de contracter le VIH. Associée à la charge virale indétectable chez les personnes séropositives sous traitement, elle a contribué à redéfinir le paysage des pratiques sexuelles. Certains défendent donc l'idée que le barebacking peut être pratiqué de façon « sécurisée » si ces dispositifs sont utilisés, même si cela n'élimine pas les risques liés aux autres infections.Enfin, il existe aussi une dimension psychologique et parfois transgressive : pour une minorité, le barebacking peut être associé à un fantasme de danger, voire à des pratiques extrêmes comme le bug chasing (chercher volontairement la contamination). Ces comportements restent marginaux, mais ils participent à l'image sulfureuse du phénomène.En résumé, le barebacking n'est pas seulement une pratique sexuelle : c'est un objet de controverse où s'entremêlent plaisir, liberté individuelle, risques sanitaires et enjeux de santé publique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La plupart des routes sont faites d'enrobé bitumineux, c'est-à-dire un mélange de granulats (graviers, sable, cailloux) liés par du bitume. Or, le bitume, issu du pétrole, est naturellement noir. C'est lui qui donne aux routes leur couleur sombre caractéristique. On pourrait imaginer remplacer ce liant par une résine claire, ou peindre les routes en blanc, mais ce choix aurait des conséquences techniques et économiques considérables.D'abord, la thermodynamique explique une partie du problème. La couleur noire absorbe davantage de rayonnement solaire que le blanc. Une chaussée noire chauffe donc beaucoup plus vite : jusqu'à 60 °C en surface lors d'un été caniculaire, alors qu'une surface claire resterait autour de 40 °C. Cet échauffement accélère le séchage de l'eau après la pluie et contribue à maintenir une bonne adhérence, réduisant les risques d'aquaplanage. De plus, un bitume chaud reste légèrement plus souple, ce qui permet à la route de mieux encaisser le passage répété de véhicules lourds.Ensuite, il y a la question de la visibilité. Des routes noires permettent un contraste très net avec les marquages peints en blanc ou en jaune. Ce contraste est essentiel pour la sécurité routière, notamment de nuit : la rétroréflexion de la peinture rend les lignes visibles grâce aux phares. Si la chaussée était blanche, ce contraste disparaîtrait, rendant les marquages bien plus difficiles à distinguer.Sur le plan des coûts, l'argument est décisif. Le bitume noir est un sous-produit abondant et relativement peu cher du raffinage du pétrole. En revanche, fabriquer des routes blanches nécessiterait soit des liants synthétiques spécifiques, soit l'ajout massif de pigments clairs comme l'oxyde de titane. Résultat : une route claire coûterait 2 à 3 fois plus cher à produire et à entretenir. Or, le réseau routier français représente près de 1 million de kilomètres ; changer de matériau impliquerait des dépenses colossales.Enfin, il existe un revers écologique. Certains chercheurs avancent que des routes claires réfléchiraient davantage la lumière du soleil et pourraient contribuer à réduire l'effet d'îlot de chaleur urbain. Aux États-Unis, des expérimentations à Los Angeles ont montré qu'un revêtement clair permettait de baisser la température au sol de 10 à 12 °C. Mais ces solutions restent marginales, car elles posent d'autres problèmes : éblouissement, durabilité moindre, et coûts prohibitifs.En résumé, si nos routes sont noires, c'est avant tout parce que le bitume l'est naturellement, qu'il offre de bonnes performances mécaniques et de sécurité, et qu'il est peu coûteux. Les alternatives blanches existent mais restent limitées à des cas expérimentaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:53:03 - Certains l'aiment Fip - À l'occasion de la sortie de "Classe moyenne" d'Anthony Cordier, l'actrice nous parle de ses films avec Gainsbourg, André Téchiné, Erick Zonca, Cédric Klapisch, Laetitia Masson, Robin Campillo ou Quentin Dupieux. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Oméga-3 : faut-il se supplémenter?Certains disent oui. D'autres non. Et plusieurs préfèrent jouer de prudence.Voici mon avis sur un sujet hautement nuancé. Il n'y a pas de réponse simple. Ce n'est ni oui, ni non. Ça dépend de plusieurs facteurs — que je décortique dans cet épisode entièrement dédié aux oméga-3.Va faire un tour sur mon site web pour plein de ressources gratuites sur comment amorcer une transition vers une alimentation et un mode de vie plus sains.Go check out my website for tons of free resources on how to transition towards a healthier diet and lifestyle.You can download my free plant-based recipes eBook and a ton of other free resources by visiting the Digital Downloads tab of my website at https://www.plantbaseddrjules.com/shopDon't forget to check out my blog at https://www.plantbaseddrjules.com/blog You can also watch my educational videos on YouTube at https://www.youtube.com/channel/UCMpkQRXb7G-StAotV0dmahQCheck out my upcoming live events and free eCourse, where you'll learn more about how to create delicious plant-based recipes: https://www.plantbaseddrjules.com/Go follow me on social media by visiting my Facebook page and Instagram accountshttps://www.facebook.com/plantbaseddrjuleshttps://www.instagram.com/plantbased_dr_jules/Last but not least, the best way to show your support and to help me spread my message is to subscribe to my podcast and to leave a 5 star review on Apple and Spotify!Thanks so much!Peace, love, plants!Dr. Jules
À quoi se réfère le néochamanisme ? Ce qu'on appelle aussi les nouvelles spiritualités suscite un engouement particulier dans les sociétés occidentales depuis les années 1960 - 1980, avec une offre qui a explosé ces dernières années notamment après le Covid. Certains se réfèrent à des «pratiques spirituelles à visée thérapeutique» en utilisant des croyances de populations autochtones (chamanisme de Mongolie ou amérindien), pour répondre à un besoin de spiritualité, de sacré, de purification, pour réenchanter son existence, dans des sociétés de plus en plus sécularisées. Entretiens : Denise Lombardi, anthropologue, chargée de conférences à l'EPHE-PSL (École Pratique des Hautes Études), docteure associée au Laboratoire GSRL (Groupe Sociétés Religions et Laïcités), autrice de «Le néo-chamanisme. Une religion qui monte ?» (Éd. Cerf 2023) – Denis Lombardi dirige un séminaire sur le néochamanisme en tant que pratique thérapeutique et spirituelle dans l'Occident contemporain Laetitia Merli, anthropologue (docteure de l'EHESS - École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris), a mené des recherches de terrain pendant de longues années auprès de chamans mongols et sibériens, réalisatrice de documentaires, auteure et thérapeute transpersonnel Eric Marchal propose un accompagnement thérapeutique et psychologique, pratique le chamanisme contemporain avec des stages et des initiations depuis plus de 20 ans.
Dans le grand centre du Caire comme dans les principales villes d'Égypte, près de trois quarts des commerces bénéficiaient encore d'un gel des loyers, une mesure héritée de l'ère Nasser et transmissible de génération en génération. Mais cette exception, instaurée il y a 70 ans, vit ses derniers jours. Depuis début août, une nouvelle loi prévoit de réévaluer progressivement les contrats sur cinq ans pour les locaux commerciaux et sept ans pour les logements. Une perspective qui inquiète de nombreux petits commerçants qui craignent de devoir mettre la clé sous la porte. Avec notre correspondant au Caire, Comme d'habitude, c'est l'effervescence dans la rue commerçante de Soliman Gohar, à deux pas du centre-ville du Caire. Mais Yasser, lui, rumine son inquiétude au fond de son atelier de menuiserie : « Aujourd'hui, je paye cinq livres par mois. Ils disent que dans cinq ans, si le propriétaire ne veut plus de nous, on va devoir partir. Alors que cet atelier est ouvert depuis plus de 50 ans. Ce souk n'a pas d'âge ! » Cinq livres, c'est moins de dix centimes d'euros. Une somme dérisoire dont profitent la plupart des commerçants du coin, comme William, vendeur d'ustensile de cuisine. « 80 % des commerces de cette rue bénéficient des anciens loyers. C'est-à-dire, une somme presque symbolique. Mais avec cette nouvelle loi, il pourrait être multiplié par cinq et tout le monde va mettre la clé sous la porte. Tout va disparaître », s'alarme-t-il. Pour certains experts comme Yahia Shawkat, chercheur en urbanisme, le paysage de certains quartiers va se diversifier avec le temps. « Certains magasins à faible valeur commerciale comme les petits tailleurs, les boutiques de jouets ou les librairies vont certainement être déplacés. Alors que d'autres, comme les restaurants, les cafés ou les pharmacies, qui rapportent plus, pourront eux s'adapter aux loyers du marché », estime-t-il. Mais ce que craint surtout le spécialiste, c'est l'agitation sociale que pourrait engendrer la nouvelle mesure. « L'application de cette loi va être compliquée. Il faut s'attendre à des confrontations publiques entre propriétaires et locataires, des confrontations physiques, qui se décideront à la loi du plus fort », pense Yahia Shawat. Un constat partagé par Mohamed, poissonnier, qui a repris l'échoppe fondée par son père dans les années 1970 : « Cette loi est injuste et contient de nombreuses violations. Presque tous ses articles vont à l'encontre de la Constitution. Dans sept ans, c'est toute l'Égypte qui va descendre dans la rue. » Le gouvernement a déjà promis des solutions de rechange aux commerçants touchés par la loi, sans donner pour le moment plus de détails. À lire aussiL'Égypte met fin au système de blocage des «anciens loyers» dérisoires mis en place sous Nasser
Depuis quelques semaines, les rues anglaises se parent de drapeaux : l'Union Jack, le drapeau britannique ou encore la croix rouge de Saint-Georges sur fond blanc, drapeau de l'Angleterre. Certains rond-points ont également été repeints aux couleurs nationales. Cette campagne « Raise the Colours » (Levez les drapeaux, en français), encouragée par le leader d'extrême droite Nigel Farage, intervient alors que les hôtels accueillant des demandeurs d'asile sont visés par des manifestations nationalistes. Notre correspondante s'est rendue dans l'un des quartiers ciblés par l'opération. De notre correspondante en Angleterre, À deux pas du quartier d'affaires de Canary Wharf, visé par des manifestations anti-migrants depuis deux mois. Les lampadaires sont bardés de drapeaux anglais, croix rouge sur fond blanc, financés par des groupes liés à l'extrême droite sur les réseaux sociaux. Les cordes claquent au vent. « Une tentative d'intimidation » Tom, qui ramène sa fille de l'école, aimerait les voir disparaître : « Je ne peux pas dire que j'aime ça. Je le vois comme une tentative d'intimidation, c'est une manière de dire à une partie des gens qui vivent par ici : vous n'êtes pas chez vous. Quand les Anglaises ont gagné l'Euro il y a deux mois, il n'y avait pas de drapeaux, donc je ne pense pas que ce soit une histoire de fierté nationale. » Des drapeaux qui disent « vous êtes chez nous ». C'est exactement l'interprétation de Michael, qui a participé aux manifestations dans le quartier : « Les gens qui viennent ici doivent respecter le Royaume-Uni, ses lois, ses valeurs. Le gouvernement n'arrive pas à freiner tous ces immigrants qui arrivent. Mais quand vous êtes une minorité, que vous venez vivre ici, légalement ou non, vous n'êtes pas chez vous ! » Ici, la mairie a fait retirer plusieurs étendards. Mais dans les rues, certains expatriés, comme ce jeune Portugais, n'y voient pas de menace : « C'est le signe que les gens aiment leur pays, en sont fiers. Cela ne me dérange pas. » Les drapeaux, fierté nationale ou signe d'une radicalisation de la société ? Le Premier ministre Keir Starmer lui-même a dû trancher sur la BBC : « Chez nous, nous avons une croix de saint Georges. J'encourage les drapeaux, c'est un symbole de patriotisme, mais ils ne doivent pas être dévalués et utilisés pour diviser. Je ne veux pas de ça, je suis fier de notre drapeau. » À lire aussiRoyaume-Uni: le militant d'extrême droite Tommy Robinson réunit plus de 100 000 personnes à Londres Pas de condamnation, bien au contraire. John Denham, chercheur en politique à l'université de Southampton, souligne que contrairement à d'autres, le Royaume-Uni ne réserve pas ses drapeaux aux nationalistes : « Nous ne sommes pas une nation qui agite ses drapeaux. C'est historique : nous étions le plus grand Empire du monde. Les drapeaux, c'était pour [les colonies], les Américains par exemple. Nous n'en avions pas besoin. Par conséquent, aujourd'hui, chacun donne le sens qu'il veut au drapeau. » En clair, pour ce professeur proche du Parti travailliste : la campagne « Raise the Colours » a fait long feu : « Je pense que les groupes d'extrême droite espéraient susciter des réactions de la part de la gauche, qu'elle demanderait le retrait des drapeaux. Ce qui aurait permis à ces groupes de se présenter comme les seuls patriotes. Ça n'a pas fonctionné. » Certains poseurs de drapeaux encourent aujourd'hui des poursuites pour dégâts criminels, après avoir tagué la croix de saint Georges sur des ronds-points et aux abords de mosquées. À lire aussiIrlande: importé du Royaume-Uni, le mouvement «hisser les couleurs» interpelle
L'idée est simple : réunir autour d'un dîner des personnalités de la Tech que vous connaissez, et les laisser parler librement, sans micro officiel, sans mise en scène. Juste une table, du vin, et la promesse de conversations vraies.Ce premier épisode s'intitule « Douce France
Depuis que j'ai le bonheur de pouvoir vous écouter chaque vendredi, j'ai remarqué quelque chose de commun à toutes vos histoires : quand il y a un coup de foudre, ce n'est jamais pour rien.Il existe plusieurs théories : certaines sont chimiques, d'autres karmiques. Certains parlent d'un instinct exacerbé, d'une intuition qui, lorsqu'on la laisse s'exprimer, ne trompe pas.Quand le correspondant anglais de Noémie a un coup de foudre pour elle, tout est dit : l'histoire devra se vivre, même s'il faut une vie avant.Clémentine De La Grange a réalisé cet épisode, Stéphane Bidart l'a monté et mis en musique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 26 septembre 2025 - Sarkozy : la gauche jubile, la droite demande « grâce »« La Taule », « Le déshonneur », « L'humiliation ». La presse française comme étrangère n'y va pas de main morte pour commenter la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ferme. Le caractère inédit de la situation est mis en avant, car c'est la première fois qu'un ancien chef de l'Etat de la cinquième République passera derrière les barreaux.Les réactions politiques non plus n'ont pas manqué. Si Marine Le Pen pointe du doigt le danger de la « généralisation de l'exécution provisoire » et la « tyrannie des juges », la gauche, elle, salue le travail de la justice et ironise sur ce « quinquennat » en prison. Côté Républicains, la colère domine, de Laurent Wauquiez à Éric Ciotti. Tous rappellent qu'aucune preuve de corruption n'a été établie durant le procès. Certains demande la grâce présidentielle, comme l'ancien député Henri Guaino.L'affaire Sarkozy-Khadafi, celle qui mènera donc l'ancien président de la République en prison, a été révélée par Médiapart en 2012. Depuis l'affaire Cahuzac, le média fondé par Edwy Plenel a révélé de nombreux scandales obligeant certaines personnalités à démissionner ou faire face à la justice. Médiapart est depuis longtemps dans le viseur de nombreux politiques, mais le média tient, et reste indépendant. Cependant, le document révélé en 2012, et signé par Moussa Koussa, alors chef des services de renseignements extérieurs libyens, semble faux aux yeux de la justice. Pendant ce temps, aux États-Unis, Trump utilise lui son ministère de la Justice pour continuer sa chasse aux sorcières. James Comey, ex-directeur du FBI, vient d'être inculpé pour entrave et fausses déclarations. Il avait été limogé par Trump durant son premier mandat, alors qu'il enquêtait sur des soupçons d'ingérences étrangères. Il y a quelques jours, le président des États-Unis a publiquement exhorté la ministre de la justice, Pam Bondi, à poursuivre plusieurs de ses adversaires politiques.Alors, pourquoi la condamnation de Sarkozy génère autant d'émotions ? Quel rôle joue aujourd'hui Médiapart dans la vie politique française ? Comment Trump utilise-t-il la justice à ses fins personnelles ?LES EXPERTS :- Laurent VALDIGUIÉ - Journaliste à Marianne- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service France du Nouvel Obs- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion à l'Institut de sondages IFOP, auteur de La France d'aprèsPRÉSENTATION : Caroline Roux - Aurélie casse - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM :https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:04:56 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Depuis l'ouverture du marché de l'énergie à la concurrence en 2004, de nombreux fournisseurs alternatifs sont arrivés sur le marché. Certains avec des offres agressives et d'autres avec l'ambition de verdir la production. Enercoop, la coopérative d'énergie renouvelable fête ses 20 ans. Bilan.
Au cœur de la Nouvelle-Zélande, à Rotorua, tous les rêves des touristes deviennent réalité : baignade dans des sources sacrées, haka spectaculaire… Mais à quel prix ? Si la culture maorie est mise en vitrine de ce tourisme, ceux qui en sont les gardiens se retrouvent pourtant marginalisés. De notre correspondante en Nouvelle-Zélande, Plantée au pied d'un volcan éteint, la vallée géothermique de Rotorua est entrée dans le classement des villes les plus touristiques du pays. Toute l'économie de la région s'est donc développée en ce sens. Les habitants de Whakarewarewa font par exemple visiter leur village construit sur des sources chaudes à plus de 100 °C. « Certains pensent que c'est un décor, mais non, c'est un véritable village maori. Quand on voit le linge sécher sur la corde ou notre cuisine, c'est la preuve que nous habitons ici ! », raconte une habitante. Le ticket est plus cher si les touristes souhaitent assister au spectacle de danse traditionnelle. L'objectif est de mieux rémunérer les interprètes comme Harata Waera, dont c'est le métier à plein temps. « En été, nous pouvons donner jusqu'à trois spectacles par jour, parfois même quatre. Nous interprétons nos chants traditionnels, notamment le haka. Je vois l'émerveillement dans les yeux du public, car beaucoup de gens n'ont pas gardé leur culture ancestrale comme nous, nous la faisons encore vivre aujourd'hui », explique Harata Waera. Mais il est de plus en plus difficile pour les Maoris de préserver leurs habitudes ancestrales. En tant que membre de la communauté, Chanz Mikaere s'était notamment indignée lorsque des touristes ont été autorisés à nager dans une source thermale sacrée : « Quand on accueille des influenceurs ou des stars de TikTok, des YouTubeurs, on voit qu'ils sont habitués à avoir des passe-droits. C'est d'autant plus le cas depuis que Christopher Luxon est Premier ministre. C'est comme s'il censurait les Maoris d'une main et de l'autre, il s'attend à ce que nous "performions" dans le cadre du tourisme. » Le gouvernement néozélandais travaille en coordination avec la mairie de Rotorua pour développer encore plus le tourisme. Parmi les mesures annoncées figure la fermeture des hébergements d'urgence pour les transformer en motels touristiques. Chanz Mikaere y voit une nouvelle forme d'exclusion : « J'ai été sans-abri à un moment de ma vie, mais j'ai pu passer trois mois dans un de ces logements d'urgence. C'est notre normalité en tant que Maoris, c'est la vie en communauté, le partage de nos ressources comme dans une grande famille. Mais actuellement, nous sommes dans le capitalisme, qui provoque l'exact opposé. » L'essor du tourisme à Rotorua entraîne une véritable gentrification menaçant directement la communauté maorie, surreprésentée dans les catégories les plus pauvres de la population. À lire aussiChanz Mikaere, la voix rebelle des terres maories
La première heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
Invités : - Louis de Raguenel, journaliste politique. - Maître Vincent de la Morandière, avocat. - Olivier Benkemoun, journaliste politique. - Karima Brikh, journaliste. - François Pupponi, ancien député. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce phénomène s'explique par les énormes écarts de prix entre les États-Unis et la France — ou d'autres pays à régulation des prix pharmaceutiques. Par exemple, une étude du Peterson-KFF Health System Tracker montre que le prix de l'Ozempic aux États-Unis est d'environ 936 USD par mois, alors qu'en France il est proche de 83 USD pour une quantité équivalente.Autrement dit : le même médicament peut coûter jusqu'à cinq à dix fois moins hors-USALa différence s'explique par le fonctionnement des systèmes de santé. En France, comme dans la plupart des pays européens, les autorités publiques négocient directement les prix des médicaments avec les laboratoires, imposent des plafonds et remboursent largement les patients via la Sécurité sociale. Aux États-Unis, en revanche, le marché pharmaceutique est beaucoup plus libéral : les laboratoires fixent leurs prix, les assureurs privés négocient des remises, mais les patients se retrouvent souvent à payer des montants très élevés s'ils n'ont pas une couverture complémentaire solide.Je vous ai parlé de l'Ozempic, mais les différences de prix ne concernent évidemment pas seulement le diabète : de nombreux traitements innovants ou chroniques, comme ceux liés au cancer, aux maladies cardiovasculaires ou à la santé mentale, affichent aussi des écarts considérables.Dans ce contexte, certains patients américains font leurs calculs. Le coût d'un voyage en France peut sembler élevé, mais il est parfois largement compensé par les économies réalisées sur les médicaments, surtout lorsqu'il s'agit de traitements pris toute l'année. Pour certains, c'est presque devenu une stratégie : allier vacances et ravitaillement médical.Évidemment, ce contournement n'est pas sans limites. Il faut disposer d'une ordonnance, s'assurer de la légalité du transport des médicaments, et accepter de payer sans remboursement de l'assurance américaine. Mais pour des retraités ou des familles confrontés à des prix prohibitifs, la France apparaît comme une solution pragmatique.Au fond, ce phénomène illustre deux visions de la santé : d'un côté un système français qui régule et socialise les coûts, de l'autre un système américain qui laisse les prix au marché, avec pour conséquence des écarts qui poussent certains patients à devenir des « touristes pharmaceutiques ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'épisode d'aujourd'hui est un peu particulier, et profondément humain. J'ai eu l'honneur de recevoir David, la cinquantaine, qui a souhaité venir parler avant tout de santé mentale et particulièrement de maladie mentale, en partageant avec beaucoup de courage son histoire personnelle.David est atteint de trouble bipolaire, associé à un TDAH, et il nous parle de manière très directe, mais toujours sincère, du déni du diagnostic, des épisodes douloureux de son enfance et adolescence et surtout de son addiction au sexe, de ce besoin d'assouvir quotidiennement ses pulsions sexuelles, avec des partenaires hommes ou femmes, et de la souffrance que cela engendre.On parle de solitude, de décalage, d'évitement émotionnel, de tentative de survivre à travers le corps, et de cette quête permanente de sensations fortes comme échappatoire à un mal-être profond. Merci à David pour sa confiance, et à vous pour votre écoute attentive.⚠️ Avant d'écouter cet épisode, je vous invite à consulter les trigger warnings dans les notes. Certains passages peuvent être difficiles, notamment si vous êtes concerné·e de près ou de loin par la santé mentale, la pédophilie ou l'addiction. C'est un témoignage bouleversant, nécessaire, mais qu'il vaut mieux écouter dans des conditions qui vous permettent de bien le recevoir.
durée : 00:05:38 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Le fonds souverain de Norvège a annoncé avoir décidé d'exclure de son portefeuille six entreprises liées à Israël en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, à la suite d'un examen de ses investissements en Israël.
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
La dépression est un trouble complexe qui s'accompagne de nombreux symptômes : tristesse persistante, perte d'intérêt, fatigue, troubles du sommeil, difficultés de concentration. Un aspect moins connu, mais souvent rapporté par les patients, est que les symptômes semblent plus marqués le matin. Ce phénomène est appelé variation diurne de l'humeur.Sur le plan biologique, cette intensification matinale est liée à notre rythme circadien, l'horloge interne qui régule l'alternance veille-sommeil et un grand nombre de fonctions corporelles. Normalement, au réveil, l'organisme connaît un « pic de cortisol », une hormone du stress qui aide à mobiliser l'énergie et à lancer la journée. Chez une personne dépressive, cette régulation est perturbée : le cortisol est souvent sécrété en excès ou à des moments inadaptés. Résultat, au lieu de donner un élan, cette montée hormonale accentue l'anxiété, l'agitation ou le sentiment de lourdeur psychique.À cela s'ajoute le rôle de la sérotonine et de la dopamine, deux neurotransmetteurs clés dans la régulation de l'humeur. Dans la dépression, leur disponibilité ou leur fonctionnement est altéré. Comme leur production suit elle aussi un rythme circadien, les moments de bascule — notamment le matin — se traduisent par une accentuation des symptômes.Les troubles du sommeil, fréquents dans la dépression, contribuent également à ce malaise matinal. Beaucoup de personnes dépressives souffrent d'insomnie ou de réveils précoces. Le manque de sommeil réparateur fragilise l'équilibre émotionnel, rendant le réveil encore plus difficile. De plus, le matin est souvent associé à des contraintes sociales : se lever, affronter la journée, travailler, assumer des responsabilités. Ces perspectives peuvent renforcer la perception de l'épuisement et du désespoir.Cliniquement, les patients décrivent souvent une humeur très basse au réveil, avec une sensation de vide, de tristesse ou d'incapacité à bouger. Certains éprouvent même des douleurs physiques accentuées à ce moment. Curieusement, l'état peut s'améliorer au fil de la journée. C'est pourquoi les psychiatres tiennent compte de ces variations dans l'évaluation et le suivi de la dépression.Cette fluctuation a aussi des implications thérapeutiques. Par exemple, certaines formes de luminothérapie ou de chronothérapie cherchent à « resynchroniser » l'horloge biologique, afin d'atténuer ce creux matinal. Les traitements médicamenteux, en rééquilibrant les neurotransmetteurs, visent aussi à réduire cette variation.En résumé, si la dépression est souvent plus perceptible le matin, c'est parce que l'horloge biologique, les hormones de stress, les neurotransmetteurs et la dette de sommeil se combinent pour accentuer les symptômes au réveil. Comprendre ce mécanisme aide à adapter les soins et à rappeler aux patients que l'intensité de leur souffrance peut varier au cours de la journée, ce qui est déjà une piste d'espoir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En début de semaine, le président américain Donald Trump a vivement déconseillé les femmes enceintes de prendre du paracétamol, un antalgique largement utilisé et recommandé, assurant qu'il était «peut-être associé à un risque très accru d'autisme». Une affirmation qui n'est pas appuyée par les recherches. Mais ces propos sont suffisamment graves pour que l'Organisation mondiale de la santé prenne le soin de les démentir. Nous en parlons avec Marc Smyrl, maître de conférences en Sciences politiques à l'Université de Montpellier. Dans l'interview, Marc Smyrl revient d'abord sur la décision du président américain de modifier les recommandations nationales concernant le paracétamol et les vaccins, sans fondement scientifique avéré. Selon le politologue, cette orientation s'explique à la fois par l'entourage choisi par le président, en particulier son ministre de la Santé, sensible à ces théories complotistes, et par une dimension électoraliste : une partie importante de l'opinion publique est prête à croire à ces liens infondés. Le risque est donc que des calculs politiques l'emportent sur les données scientifiques. Marc Smyrl souligne aussi le danger d'une fragmentation du système de santé américain. Jusqu'ici, les recommandations du CDC servaient de référence commune aux 50 États et aux assureurs. Mais si chaque État ou compagnie d'assurance définit désormais ses propres règles, la cohérence nationale pourrait voler en éclats. Certains États comme le Massachusetts tentent de protéger l'accès aux vaccins, tandis que d'autres, comme la Floride, s'en éloignent rapidement. Enfin, l'expert replace cette crise dans un contexte historique : la méfiance vis-à-vis de la vaccination existe depuis longtemps aux États-Unis, avec notamment la possibilité pour les parents de refuser l'immunisation pour motifs religieux. Ce qui est inédit aujourd'hui, explique-t-il, c'est que le pouvoir fédéral cautionne et amplifie ces discours, ce qui donne une légitimité politique à une défiance ancienne. Le mouvement Maga, en quête d'électeurs, exploite cette méfiance vis-à-vis du gouvernement fédéral et des experts. Ce qui renforce la fracture entre la tradition scientifique des États-Unis en matière de vaccins et l'essor actuel d'un scepticisme hautement politisé. La presse commente le retour de Jimmy Kimmel Live ! C'était l'événement médiatique aux États-Unis hier (23 septembre 2025). L'émission de Jimmy Kimmel avait été suspendue la semaine dernière après des propos de l'animateur accusant le mouvement MAGA de récupérer politiquement l'assassinat de l'influenceur ultra-conservateur Charlie Kirk. La suspension a provoqué un tollé et déclenché de vifs débats sur les pressions exercées par l'administration Trump sur les médias. Hier soir, le public de l'émission a accueilli Jimmy Kimmel par des « standing ovations ». C'était un retour chargé d'émotion, écrit le Washington Post. Le site The Daily Beast décrit un Jimmy Kimmel incapable de retenir ses larmes, tout en refusant de s'incliner devant Donald Trump. La voix tremblante, Jimmy Kimmel a expliqué qu'il n'a jamais eu l'intention de tourner en dérision le meurtre d'un jeune homme. Mais l'humoriste n'a pas hésité à adresser de vives critiques au président Donald Trump et au régulateur gouvernemental qui avait laissé entendre que l'administration pourrait sanctionner ABC à cause de ses remarques. La presse retient surtout cette phrase prononcée par Jimmy Kimmel : « Menacer de faire taire un humoriste que le président n'apprécie pas est anti-américain ». Et l'animateur de conclure : « Cette émission n'a pas d'importance, ce qui compte, c'est que nous vivions dans un pays qui nous permet d'avoir une émission comme celle-ci. » Le journal canadien La Presse a salué pour sa part une « défense vibrante de la liberté d'expression ». Le quotidien souligne que la suspension de l'émission avait même suscité un malaise jusque dans le camp conservateur. Pour la première fois, des voix influentes de droite se sont publiquement opposées à Donald Trump, écrit le journal. En fin de compte, poursuit La Presse, cette présidence jusque-là inébranlable face aux crises politiques et économiques a trouvé son premier véritable point faible dans… la suspension d'un humoriste. Et le journal conclut : « L'histoire se souviendra que le premier coup dur de cette présidence clownesque est venu d'un comique. On ne dira jamais assez la nécessité des bouffons du roi. » À lire aussiPour son retour à la télévision, Jimmy Kimmel fustige l'administration Trump, jugée anti-américaine Des enfants tués dans une attaque de drones en Haïti Au moins huit enfants ont été tués le week-end dernier à Port-au-Prince lors d'une attaque menée par des drones explosifs utilisés par la police haïtienne. C'est un article du Miami Herald, repris par les principaux médias haïtiens. Parmi les victimes, figure une fillette de 4 ans, Merika Saint-Fort Charles, qui jouait dehors avec d'autres enfants quand l'explosion a retenti. Sa mère et sa grand-mère ont raconté cette scène tragique au quotidien de Miami. Selon le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), cité par le journal, le drone visait une fête organisée par un chef de gang local, mais il a touché de nombreux civils. Ce n'est pas la première fois que l'usage de drones par les forces de sécurité haïtiennes entraîne des victimes civiles. Au début du mois déjà, une frappe similaire avait causé la mort de onze personnes. Pour Pierre Espérance, directeur du RNDDH, ces drames illustrent l'absence de coordination et d'encadrement dans l'utilisation de ces armes, autorisées cette année par le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Le Miami Herald souligne que l'incident a suscité une vive indignation sur les réseaux sociaux, alimentant le sentiment d'abandon des familles, qui dénoncent l'impunité des gangs et l'inaction des autorités. Journal de la 1ère Le président de la Collectivité Territoriale de Guyane rencontrera le président de la République lundi prochain (29 septembre 2025).
durée : 00:57:55 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - Face aux événements imprévus et imprévisibles, les êtres humains réagissent de manière différente, entre crainte et adaptation. Certains perçoivent ces situations comme des menaces déstabilisantes, tandis que d'autres y voient des occasions de croissance et de résilience ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Bernard Sève Professeur émérite en esthétique et philosophie de l'art à l'université de Lille; Gérald Sfez Philosophe et professeur en classes préparatoires au lycée La Bruyère de Versailles; Julie Bothorel Docteure en Histoire et Archéologie des mondes anciens
Certains moments de la vie des célébrités restent gravés plus que d'autres dans la mémoire collective. C'est souvent les plus graves, les plus tragiques, ou bien sûr, les plus scandaleux. Personne n'a oublié les photos de Britney Spears se rasant la tête devant une meute de paparazzi avant de massacrer la voiture de l'une d'entre eux avec son parapluie… Vous vous souvenez sans doute aussi de ce jour où Selena Gomez a annoncé publiquement sa bipolarité. La détresse des stars fascine, leur descente aux enfers captive. Mais longtemps, on eu du mal à compatir à leur sort, on ne se sentait pas véritablement concernés par ce qui leur arrivait. Ils sont si riches, si privilégiés, on avait même tendance à se moquer… Mais ça a changé. Et il paraît inconcevable aujourd'hui de plaisanter sur une vie brisée par des problèmes de santé mentale. Le psychiatre Jean-Victor Blanc s'est longuement penché sur cette évolution dans son ouvrage intitulé Pop & Psy. Dans cet épisode, la journaliste Pascaline Potdevin l'interroge : pourquoi sommes-nous passionnés par la souffrance des stars ? Pourquoi les stars se sont-elles mises à en parler autant ? Nous ont-elles finalement aidé à mieux comprendre ce qui nous traversait nous-mêmes ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si nos rêves n'étaient pas de simples histoires nocturnes… mais des fenêtres sur notre cerveau ?Chaque nuit, nous passons plusieurs heures à rêver. Mais que disent vraiment ces images étranges sur nous ?Peuvent-elles révéler notre état de santé ? Soigner certains traumatismes ? Ou sont-elles juste le fruit du hasard ?
Donald Trump a récemment introduit une mesure qui a fait beaucoup de bruit : ce que l'on appelle désormais les « visas à 100 000 dollars ». Derrière ce terme, il s'agit d'un changement majeur pour le programme de visas H-1B, ceux qui permettent à des travailleurs étrangers hautement qualifiés – ingénieurs, chercheurs, informaticiens – de venir exercer aux États-Unis.Jusqu'ici, les entreprises qui souhaitaient recruter ce type de profils payaient déjà des frais administratifs, mais Trump a décidé d'y ajouter une taxe très lourde : 100 000 dollars pour chaque nouvelle demande de visa. Cette somme est à la charge des employeurs, pas des salariés. L'objectif affiché est clair : décourager le recours à la main-d'œuvre étrangère afin de pousser les sociétés à embaucher en priorité des Américains.Cette mesure ne concerne que les nouvelles demandes. Les détenteurs actuels d'un visa H-1B, ainsi que ceux qui renouvellent leur titre, ne sont pas touchés. L'administration a pris soin de le préciser après une vague d'inquiétudes, notamment chez les milliers d'ingénieurs indiens ou chinois qui vivent et travaillent déjà aux États-Unis.Mais la décision soulève énormément de critiques. Les grandes entreprises, en particulier dans la technologie, s'appuient depuis des années sur ce programme pour attirer les meilleurs talents du monde entier. Pour elles, cette taxe équivaut à un coup de massue : elle renchérit brutalement le coût du recrutement et pourrait les dissuader de déposer de nouvelles demandes. Les petites sociétés et les start-up, qui ont souvent recours à ces profils rares, risquent d'être les plus touchées car elles n'ont pas les mêmes moyens financiers que les géants du secteur.Les partisans de la mesure, eux, défendent l'idée qu'elle rééquilibrera le marché du travail américain et limitera les abus d'un système accusé de tirer les salaires vers le bas. Mais ses opposants estiment qu'elle pourrait avoir l'effet inverse : freiner l'innovation, affaiblir la compétitivité et pousser certains talents à se tourner vers d'autres pays.Au-delà des débats économiques, une question juridique se pose : Trump peut-il réellement imposer une telle taxe par simple proclamation présidentielle, sans passer par le Congrès ? Certains experts doutent de la légalité de la démarche, et il est probable que les tribunaux soient saisis.En somme, ces « visas à 100 000 dollars » illustrent la ligne dure de Donald Trump sur l'immigration économique : réduire l'accès au marché américain pour les travailleurs étrangers, quitte à bouleverser des secteurs entiers de l'économie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On dit parfois que la vie commence par une étincelle. Cette image poétique correspond en réalité à un phénomène scientifique bien réel, observé chez plusieurs mammifères, dont l'être humain : lors de la fécondation, l'ovocyte libère une minuscule « explosion » d'ions zinc, produisant une réaction qui s'apparente à un flash lumineux.Tout commence au moment où le spermatozoïde parvient à pénétrer l'ovocyte. Ce contact déclenche une série d'événements biochimiques destinés à activer l'œuf et à lancer le développement embryonnaire. L'un des plus spectaculaires est la libération massive d'ions zinc. Dans l'ovocyte, le zinc est stocké dans de petites vésicules situées juste sous la membrane. Lorsque la fécondation survient, ces vésicules s'ouvrent et projettent leur contenu vers l'extérieur. Cette éjection rapide, combinée aux interactions avec d'autres molécules environnantes, crée une réaction d'oxydoréduction extrêmement brève, qui émet une minuscule étincelle.Ce phénomène a été mis en évidence grâce à des techniques d'imagerie très sensibles, capables de détecter le signal lumineux associé à cette libération de zinc. À l'œil nu, il n'est pas visible : il s'agit d'un flash biochimique, mesurable uniquement en laboratoire. Pourtant, il revêt une grande importance symbolique et biologique.D'abord, il marque l'instant précis où l'ovocyte passe du statut de cellule « en attente » à celui d'embryon en devenir. L'étincelle de zinc signale que l'activation cellulaire a réussi, et qu'un programme de divisions et de différenciations s'apprête à se dérouler.Ensuite, cette réaction joue un rôle protecteur. La libération de zinc contribue à modifier la membrane de l'ovocyte, empêchant d'autres spermatozoïdes de pénétrer. Sans ce mécanisme, plusieurs gamètes pourraient féconder le même ovocyte, conduisant à des anomalies génétiques graves.Enfin, les chercheurs pensent que l'intensité du flash pourrait renseigner sur la « qualité » de l'embryon. Certains travaux ont montré que les ovocytes produisant les étincelles les plus fortes avaient davantage de chances de se développer correctement. Cela ouvre la voie à des applications en médecine reproductive, comme le choix des embryons les plus viables lors d'une fécondation in vitro.En résumé, l'étincelle qui accompagne la fécondation n'est pas une métaphore : c'est une réaction biochimique réelle, liée à la libération d'ions zinc par l'ovocyte. Invisible à l'œil humain, mais mesurable, elle symbolise à la perfection le passage du néant biologique à la vie en devenir. Une minuscule étincelle qui, littéralement, marque le commencement de notre existence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
De la prudence, des interrogations et même du scepticisme… Dans la presse africaine ce matin, la reconnaissance de la Palestine par le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal, beaucoup de questions subsistent : « Cette reconnaissance va-t-elle faire bouger les lignes ? Rien n'est moins sûr », commente notamment au Burkina Faso, le journal Le Pays dans ses colonnes édito. L'un des points soulevés est la place de Washington sur l'échiquier géopolitique : « Tant que le pays de l'Oncle Sam continuera de mettre Israël sous son parapluie, il ne faut pas rêver d'une solution à deux États dans cette partie du monde. (…) Du reste, on est fondé à croire que l'action des dix pays occidentaux, vise à se donner bonne conscience. En tout cas, elle est loin d'être sincère car, nombre parmi ces pays, à commencer par la France, soutenaient ouvertement Israël dans sa folie meurtrière dans la bande de Gaza. Si ce n'est pas de l'hypocrisie, cela y ressemble fort », peut-on lire. Et si la grande majorité des pays africains a reconnu l'État palestinien dès 88, après la déclaration d'indépendance de la Palestine par l'OLP de Yasser Arafat, aujourd'hui « Ils ont beau crier leur ras-le-bol, leur voix reste inaudible. Le seul pays dont l'action a secoué l'Israël, c'est l'Afrique du Sud qui avait saisi la Cour internationale de justice. Mais la suite, on la connaît. Le pays de Cyril Ramaphosa a été sanctionné plus tard par le président américain... » Dans le journal du Niger, la reconnaissance de la Palestine par le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal est un événement diplomatique majeur. Le média souligne « une décision prise sous le poids des victimes et de la pression internationale », après deux ans de guerre à Gaza et rappelle que des organisations comme Amnesty International ont accusé Israël de crimes de guerre, ce qui accentue l'urgence d'une action diplomatique. Le soutien historique de l'Afrique à la Palestine La presse met aussi en avant le lien particulier entre l'Afrique et la Palestine, tout comme son soutien historique. Une mise en relief nécessaire : avec 52 pays sur 54 ayant officiellement reconnu l'État palestinien (les exceptions sont le Cameroun et l'Érythrée) « L'Afrique est le principal soutien diplomatique du peuple palestinien sur la scène internationale », déclare le média Sénégalais Sénéplus. « Cette cohésion remarquable ne relève pas du hasard. Elle puise ses racines dans l'histoire commune des luttes anticoloniales et anti-impérialistes qui ont marqué le XXe siècle. Les peuples africains, ayant vécu l'expérience de la domination coloniale, reconnaissent dans le combat palestinien un écho de leurs propres luttes pour l'indépendance et la dignité », peut-on lire. Alors que l'Afrique du Sud a saisi dès le mois de Décembre 2023 la CIJ - l'organe judiciaire des Nations unies. Le média Sénéplus y analyse aussi une « continuité historique, la détermination du continent à porter la voix palestinienne dans les instances internationales ». La Guinée après le référendum constitutionnel Oui, avec cette question « Le vote et après » ? C'est même le titre d'un Edito dans le média guinéen ledjely... D'après ce dernier « On s'achemine vers le retour à l'ordre constitutionnel. Car même si l'on n'a encore aucun résultat, l'approbation de la nouvelle Constitution ne fait l'ombre d'aucun doute ». Le journal guinéen rappelle aussi un contexte de suspension des principaux partis politiques du pays « le "Oui" est assuré de l'emporter » déclare-t-il. « D'autant que les partisans de cette tendance sont les seuls à avoir battu campagne au cours des trois dernières semaines. Ainsi donc, (…) on scrutera tout particulièrement le taux de participation. Celui-ci se révélant pertinent en raison de l'appel au boycott lancé par Cellou Dalein Diallo, Alpha Condé et Sidya Touré, à la veille du scrutin ». « Mais plus que ces réformes, ce qui intrigue, c'est que la nouvelle Constitution n'aborde pas la question de la candidature des militaires. Et comme on le sait, ce qui n'est pas interdit par la loi, est autorisé », commente l'observateur Paalga. Le média du Burkina Faso - pays dirigé par des militaires - précise que « selon les spécialistes de la scène politique guinéenne... la candidature du général Mahamadi Doumbouya ne fait plus de mystère ».
Dans l'Artibonite, la violence des gangs ne faiblit pas et la police peine à répondre. La semaine dernière, le commissariat de Liancourt a été incendié. Les habitants, livrés à eux-mêmes, dénoncent une situation «catastrophique». Le gang Gran Grif a pris possession de la commune, incendiant des maisons et semant la panique, sans réaction notable des autorités. Un dossier de Ronel Paul. Deux jours après cette attaque, les Gonaïves s'embrasaient à leur tour. Le gang de Raboteau est descendu dans les rues pour protester contre la mort de Wilfort Ferdinand, alias Tiwil, tué par la police. Ses partisans ont exigé la révocation de Jacques Ader, nouveau chef de la police de l'Artibonite, menaçant de s'en prendre directement aux forces de l'ordre. Mais dans la région, certains défendent ce dernier, estimant qu'il est l'un des rares à pouvoir apporter une réponse au problème d'insécurité. Pendant ce temps, les gangs profitent du chaos pour étendre leur emprise. Après Liancourt et les Gonaïves, Bassin Bleu et Lestère ont été la cible d'attaques violentes, avec des commissariats et des maisons incendiés. Face à cette escalade, entrepreneurs et habitants dénoncent le manque de stratégie, de moyens et de volonté des autorités. La police est dépassée, selon Ronel Paul. Cette incapacité laisse le champ libre aux groupes armés pour continuer à terroriser la population. La cérémonie en hommage à Charlie Kirk vue par la presse Le Washington Post retient surtout deux choses : l'intervention de Donald Trump, et celle de la veuve du militant. Donald Trump a expliqué en quoi sa vision différait de celle de Charlie Kirk : « Il ne haïssait pas ses adversaires, il voulait leur bien… C'est là que je n'étais pas d'accord avec lui. » Une phrase qui aurait fait tomber n'importe quel autre responsable politique. Mais pas Donald Trump, écrit le Washington Post qui salut le discours apaisant d'Erika Kirk. Tout en rendant hommage à son mari, elle a dit avoir pardonné le tireur présumé. Deux témoignages qui ont mis en évidence la tension entre la politique brutale de Donald Trump et l'esprit de charité chrétienne que défendait Charlie Kirk. Le jeune militant avait contribué à changer le cours de l'histoire politique américaine, souligne le journal. Le président, lui, n'a pas été à la hauteur de cet héritage. Mais, selon le Washington Post, la cérémonie a ouvert la perspective d'un autre chemin pour les successeurs de Donald Trump. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump célèbre Charlie Kirk, un «géant de sa génération», dans un stade comble Quel avenir pour le mouvement de jeunesse MAGA ? Son rôle, notamment dans la mobilisation des jeunes électeurs, laisse un vide immense à l'approche des élections de mi-mandat de 2026. D'après CNN, les jeunes Américains se mobilisent beaucoup moins pour les législatives. Alors, après avoir écouté le discours parfois très virulent de Donald Trump, une question se pose : le pays préférerait-il un débat politique respectueux, pour lequel Charlie Kirk a été loué dimanche (21 septembre 2025), ou plutôt l'autoritarisme grandissant du président ? Donald Trump et la dérive vers l'autoritarisme Cet autoritarisme, on le voit déjà, à travers les attaques répétées de Donald Trump contre la liberté d'expression. Et la presse s'en inquiète. Le New York Times raconte que le président multiplie les attaques, visant les médias, les humoristes, ses opposants politiques. Ses proches disent que c'est pour lutter contre la désinformation et les discours de haine. Mais Donald Trump assume : il veut faire taire ses critiques. Il a menacé de poursuites des manifestants qui l'ont hué dans un restaurant à Washington, il a exigé la suspension d'animateurs télé, et engagé des procès contre plusieurs grands journaux, dont le New York Times. Le quotidien note que le président va plus loin que ses prédécesseurs Nixon, Bush ou Obama. Eux invoquaient la guerre ou la sécurité nationale. Donald Trump, lui, n'a aucun prétexte comparable. Et certains, même à droite, s'inquiètent de cette pratique de pressions assumées, ce qu'on appelle le jawboning, mais cette fois au grand jour et avec le soutien affiché de ses partisans. À écouter aussiLiberté d'expression aux États-Unis: «Tout devient possible alors que les institutions ne tiennent pas face à Donald Trump» Le Venezuela cherche à renouer le dialogue avec Washington Le gouvernement de Nicolas Maduro confirme qu'une lettre a bien été envoyée à Donald Trump. C'est à la Une d'El Nacional. Dans ce courrier, Nicolás Maduro propose une communication directe via Richard Grenell, l'émissaire américain. Une tentative d'apaiser une atmosphère électrique à Caracas. El País parle même de paranoïa au palais présidentiel : rumeurs de désertions dans l'armée, de négociations secrètes avec Washington, voire de scénarios de transition post-chaviste. Un message énigmatique circule sur les réseaux sociaux, adressé au pilote de l'avion présidentiel : « Joyeux anniversaire général Bitner ! ». Le texte était accompagné de photos du pilote en uniforme, et d'une autre image où on le voyait parler avec un interlocuteur non identifié. Certains y ont vu la preuve d'un accord secret avec les États-Unis. C'est faux, rectifie le site El Pitazo. Mais la présence militaire américaine dans les Caraïbes, elle, est bien réelle. Et pour la première fois depuis la révolution bolivarienne, écrit El País, le chavisme a peur d'une vraie guerre. Journal de la 1ère L'affaire du chlordécone est de retour devant la cour d'appel de Paris. À écouter aussiChlordécone: l'État réfute sa responsabilité, les victimes outrées du manque de considération de la France
durée : 00:56:20 - Certains l'aiment Fip - A l'occasion de la sortie du film "Highest 2 Lowest" de spike Lee, nous vous proposons un récit musical dans l'immense filmographie de l'acteur américain. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En pleine vacances, c'est parfois difficile de reconnecter ses neurones. Pour aider son cerveau à se remettre en route, il est possible de miser sur son assiette pour donner un petit coup de pouce. L'alimentation joue un rôle capital sur le cerveau. Certains nutriments participent à la fluidité et la communication entre les neurones. Dans un article publié sur son blog, la docteure Uma Naidoo, directrice du service de psychiatrie nutritionnelle au Massachusetts General Hospital, livre ses cinq aliments préférés pour chouchouter le cerveau. Quels sont-ils ? Pourquoi sont-ils bénéfiques au cerveau ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Olivia Villamy. Première diffusion : 5 septembre 2023 À écouter aussi : Quelle est l'heure idéale pour faire l'amour ? Peut-on vraiment soigner avec du venin d'abeilles ? Quels sont les métiers les plus menacés par l'Intelligence Artificielle ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En 1637, la Hollande découvre la première bulle spéculative de l'histoire : la tulipomanie. Dans l'euphorie du Siècle d'or, certains bulbes de tulipe s'échangent plus cher qu'une maison… avant que les prix ne s'effondrent du jour au lendemain.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1637, la Hollande découvre la première bulle spéculative de l'histoire : la tulipomanie. Dans l'euphorie du Siècle d'or, certains bulbes de tulipe s'échangent plus cher qu'une maison… avant que les prix ne s'effondrent du jour au lendemain.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après s'être un peu tassés cet été, les prix de l'essence repartent un peu à la hausse pour la rentrée. Certains automobilistes du nord de la France traversent la frontière belge pour faire leur plein, vu que c'est encore moins cher là-bas. Et ça n'arrange pas du tout les affaires des Pétroles Martin. Dans l'appel trop con jour, Martin annonce à une station-service belge qu'il faut afficher des faux tarifs pour repousser les clients français.
Aujourd'hui dans Passages, on vous propose de découvrir Échappée sur le Ventoux, un podcast de l'appellation Ventoux. Au pied du mont Ventoux, dans le sud de la vallée du Rhône, s'étend un vignoble singulier, façonné par un climat contrasté et une nature préservée. Dans cet épisode, nous partons à la rencontre de trois vignerons de l'appellation Ventoux — James, Frédéric et Patricia — qui incarnent, chacun à leur manière, l'esprit de ce terroir. Trois regards, trois parcours, une même exigence : celle de révéler l'identité d'un vin à l'équilibre rare. Certains ont repris un domaine familial. D'autres ont tout quitté pour s'installer ici. Des parcours différents, mais un même ancrage : ce territoire. Et le Ventoux, en retour, façonne leurs gestes, leur rythme, leurs choix.Échappée sur le Ventoux est un podcast de l'Appellation Ventoux, cofinancé par l'Union Européenne, produit par Louie Creative, l'agence de création de contenus de Louie Media. Merci à Frédéric Chaudière du Château Pesquié, Patricia Alexandre du domaine des Peyre et James King du Château Unang pour leur participation. Fanny Sauveplane a écrit, monté et animé cet épisode. La réalisation est de Gautham Shukla. La production est supervisée par Eloise Normand. Le visuel est de Beax.Plus d'informations sur https://aoc-ventoux.com/, et sur nos réseaux facebook, instagram et youtube. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:38:57 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - L'immigration cristallise les tensions politiques dans de nombreux pays occidentaux. Certains parlent de submersion, d'autres relativisent les chiffres. Ce matin, deux experts confrontent leurs analyses pour dresser un portrait de la réalité sur le sujet. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Didier Leschi Directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII); François Héran Sociologue, démographe et professeur au Collège de France
Cette ligne qui se trouve en Europe alimente les légendes depuis des siècles. Si on regarde une carte, elle relie en ligne parfaitement droite plusieurs sanctuaires dédiés à l'archange St Michel. C'est assez fou !Tout commence en Irlande, avec le Skellig Michael, un rocher isolé dans l'Atlantique où des moines s'étaient retirés dès le Moyen Âge. En suivant cette ligne invisible vers le sud-est, on tombe sur Saint Michael's Mount en Cornouailles, puis sur le Mont-Saint-Michel en Normandie, l'un des lieux de pèlerinage les plus célèbres de France. Et l'alignement continue : en Italie, on trouve le sanctuaire de Monte Sant'Angelo, dans les Pouilles, puis, encore plus au sud, le monastère de Symi en Grèce. Enfin, la ligne se termine en Terre Sainte, au monastère du Mont Carmel.Cette ligne traverse ainsi plusieurs pays, sur plus de 4 000 kilomètres, et semble relier des sanctuaires majeurs consacrés à saint Michel, l'archange guerrier, protecteur de l'Église et vainqueur du dragon. Selon une légende médiévale, elle symboliserait le coup d'épée que l'archange aurait porté à Satan pour le précipiter en enfer.Les amateurs d'ésotérisme y voient un “axe énergétique”, une sorte de ligne tellurique qui unirait des lieux de grande puissance spirituelle. Certains ajoutent même que cette ligne correspond au coucher du soleil le jour du solstice d'été, renforçant l'idée d'un message cosmique.Mais les historiens, eux, restent prudents. Ils rappellent que les sanctuaires n'ont pas tous été construits à la même époque, et qu'il est facile de tracer des droites reliant des points remarquables sur une carte. Les alignements peuvent donc relever du hasard ou d'une construction a posteriori. Pourtant, le fait que tant de sanctuaires dédiés au même saint se trouvent sur une trajectoire aussi régulière intrigue encore.Qu'on y voie une coïncidence cartographique, un héritage des pèlerinages médiévaux ou un signe divin, la Ligne sacrée de saint Michel fascine toujours. Elle illustre parfaitement la manière dont les croyances, la géographie et l'imaginaire peuvent s'entremêler pour créer un mystère durable.Et si, la prochaine fois que vous regardez une carte, vous tentiez vous aussi de tracer vos propres lignes invisibles ? Peut-être découvririez-vous que nos paysages recèlent encore bien des secrets. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis quelques mois, on parle beaucoup de la tendance “no kids” en France. Certains hôtels, restaurants ou lieux publics refusent parfois les enfants. Mais comment sont-ils vraiment considérés dans notre société ? Dans cet épisode, Hugo et Ingrid expliquent comment les enfants sont parfois sous-estimés et comment les parents se retrouvent souvent seuls pour s'en occuper. Ils abordent aussi la façon dont certains lieux ne sont pas adaptés aux enfants, la difficulté pour les structures d'accueil d'offrir un environnement de qualité, et le regard parfois négatif de la société sur ceux qui font du bruit ou dérangent. Enfin, ils présentent des initiatives positives, comme les villes “à hauteur d'enfants”, les cafés “kids-friendly”, et discutent des changements possibles pour mieux intégrer les enfants dans la vie quotidienne. Retrouvez la transcription de l'épisode sur www.innerfrench.com/e179 Découvrez nos cours pour améliorer votre français sur www.courses.innferfrench.com