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Invité :Stéphane Layani, président du Marché International de RungisHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:28:25 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Élise Andrieu - Pendant un cours de danse contemporaine, un bal du 14 juillet, une répétition de ballet, une soirée africaine... Une panoplie de danseurs raconte ce qu'ils ressentent au rythme du son. Certains ont envie de danser, d'autres pas... - réalisation : Emmanuel Geoffroy, François Caunac
Comme à chaque fin d'année, L'atelier des médias et Matilde Meslin vous proposent une émission spéciale podcasts pour vous guider dans l'océan des dernières productions de séries audio. Certains sont indépendants, d'autres portés par des studios comme Wave Audio et Louie Media, ou encore par des médias comme Le Monde et Slate. Le photographe inconnu de l'Occupation (Le Monde), une série documentaire écrite par Marion Bothorel et adaptée de l'enquête de Philippe Broussard. Réalisation : Amandine Robillard. Anaïs se fait des films (Slate Podcasts), par Anaïs Bordages. Réalisation : Aurélie Rodrigues. Pas mes fils, dernière saison du podcast Injustices (Louie Media), par Julie Gavras. Réalisation : Anna Buy. BXL 1001 vies (Studio Balado) par Camille Loiseau. Réalisation : Michel-Ange Vinti. Vent debout - À la vie à la mort, avec Victor Galuchot et Juliette Craplet. Un podcast de Clothilde Sauvages et Sylvain Paley. C'est plus compliqué que ça (Wave Audio), de Jean-Christophe Piot, coautrice Delphine Peresan-Roudil. Réalisation : Charlène Noyoux.
Vanessa, on continue de découvrir nos villes sanctuaires. Le tourisme spirituel et culturel a le vent poupe : ce matin, on part dans le Morbihan à Saint Anne d'AurayC'est la capitale spirituelle de la Bretagne qui attire des milliers de pèlerins, après Lourdes et Lisieux. Certains sont même illustres : Jean Paul II, le Général de Gaulle et l'Empereur Napoléon III. Alors qui viennent-ils adorer, souvent pour fonder une famille ou protéger un enfant ?Et bien celle qui incarne la transmission, la mère de la Vierge Marie : Sainte-Anne. Je vous raconte brièvement l'histoire de son sanctuaire. Nous sommes en 1625. Un jeune fermier du nom de Yvon Nicolazic est interpellé pour la 3 ème fois en 2 ans, par Sainte-Anne."Me zo Anna Mamm mari, il y avait une chapelle il y a 924 ans et 6 mois. Elle a été détruite. Dieu veut que je sois honorée ici. Rebâtis là en mon nom". Elle lui précise qu'un flambeau le guidera pour retrouver l'emplacement exact. Qu'il s'y posera 3 fois. En creusant, c'est une statuette de bois a son effigie qui apparait. Et si Vous avez bien compté, on fête le 400ème anniversaire de l'Apparition. L'unique lieu au monde où Anne est apparue.La particularité de Sainte Anne d'Auray, c'est son sanctuaire paysagerDans un grand parc arboré de 7 hectares. Un atout incroyable pour le Grand pardon de Sainte-Anne d'Auray chaque 25/26 juillet. Mais le sanctuaire a aussi une dimension culturelle. Indissociable de la musique : les festivals d'été, le sublime orgue Cavaillé Coll de la basilique, sans oublier les cantiques bretons et l'Académie de musique et d'Arts sacrés reconnue à l'international. C'est son chœur d'ailleurs qui participera aux messes de la nativité. Ce week-end, Sainte-Anne d'Auray fête Noël un marché autour d'artisans, un salon du livre autour de la spiritualité, des illuminations, concerts et projections vidéo sur la basilique…. Et puis, dès mardi, vous pourrez assister aux représentations d'une crèche vivante.Et si on veut en profiter pour faire 1 ou 2 découvertes aux alentoursComme il n'y pas que la nourriture spirituelle, allez vous régaler à la crêperie Ty Gabriel avant de partir découvrir les Mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan, qui candidatent au Patrimoine de l'Unesco.Fiche pratique Le sanctuaire de Sainte-Anne d'Auray : infos sur les fêtes de la nativité www.sainteanne-sanctuaire.com Office du tourisme Baie de Quiberon : www.baiedequiberon.bzh : circuit MégalithesVIN CHAUDLe concept de boire du vin chaud avec des épices et du miel remonte à la période romaine… avec des vertus médicinales supposées.Au moyen-âge, cette pratique est aussi répandue… cela permet "d'améliorer" le vin qui est une infâme piquette. D'un point de vue plus moderne, ce sont les marchés de Noël en Alsace et en Allemagne qui ont popularisé le produit. Le développement des vacances au ski a aussi joué son rôle. Il existe de nombreuses recettes, avec des variantes en fonction des pays.La recette traditionnelle d'Alsace est la suivante :· 1 bouteille de vin rouge· 1 orange (coupée en rondelles)· 1 citron (coupé en rondelles)· 1 bâton de cannelle· 3 clous de girofle· 2 étoiles de badiane (anis étoilé)· 100 g de sucre (ou du miel)Il est important de chauffer le vin doucement et de ne pas le porter à ébullition / on laisse infuser au moins 30 minOn peut s'amuser à glisser d'autres ingrédients (poivre, gingembre, thym) / on peut aussi opter pour un vin blanc un peu sucré (gewurtztraminer)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le mot peut faire sourire, tant le légume semble inoffensif. Et pourtant, dans le langage courant, il est devenu synonyme d'échec artistique, en particulier au cinéma. Cette expression cache une histoire bien plus ancienne que le septième art.À l'origine, le navet est simplement un légume populaire, nourrissant, mais jugé banal et peu raffiné. Dès le XIXᵉ siècle, en français, le mot commence à être utilisé de manière figurée pour désigner une œuvre artistique considérée comme médiocre. On parle alors de « navet » à propos d'une pièce de théâtre ou d'un tableau raté. Le cinéma n'a fait que reprendre une expression déjà bien installée.Pourquoi ce légume en particulier ? Parce qu'il symbolise quelque chose de fade, d'ordinaire, sans saveur. À une époque où l'art est associé à l'élévation de l'esprit, comparer une œuvre à un navet revient à dire qu'elle n'apporte ni plaisir esthétique, ni émotion, ni profondeur. Elle nourrit peut-être… mais sans goût.Une autre hypothèse, souvent citée, vient du milieu de la peinture. Au XIXᵉ siècle, certains artistes académiques représentaient des légumes — notamment des navets — dans des natures mortes jugées sans imagination. Les critiques auraient alors utilisé le mot pour se moquer de ces tableaux sans ambition. Même si cette origine n'est pas totalement certaine, elle illustre bien l'idée d'un art répétitif et sans âme.Lorsque le cinéma apparaît à la fin du XIXᵉ siècle, le terme s'impose rapidement. Le cinéma est un art populaire, accessible à tous, et donc particulièrement exposé à la critique. Un film raté, mal joué, mal écrit ou ennuyeux devient naturellement un navet. L'expression est courte, parlante, et immédiatement compréhensible.Ce qui est intéressant, c'est que le mot « navet » ne renvoie pas forcément à un film techniquement mauvais. Il peut aussi désigner un film prétentieux, creux ou décevant, surtout lorsqu'il promettait beaucoup. Un gros budget, des stars, une grande campagne de promotion… et au final, un navet.Aujourd'hui, le terme est entré dans le langage courant, au point d'être presque affectueux. Certains navets deviennent même cultes, appréciés pour leurs défauts. Preuve que dans la culture populaire, l'échec peut parfois devenir une forme de réussite inattendue.En appelant un mauvais film un navet, nous ne jugeons donc pas seulement sa qualité. Nous exprimons aussi une vieille méfiance culturelle envers ce qui est jugé fade, ordinaire, et indigne de laisser une trace durable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À une semaine de Noël, moment fort pour les chrétiens, les Haïtiens comptent bien pouvoir célébrer l'événement. À Port-au-Prince notamment, les chrétiens n'abandonnent pas la pratique de leur religion et continuent de se rendre au temple, y compris dans les zones contrôlées par les gangs. Certaines communautés trouvent des solutions pour continuer à se rassembler. C'est le cas de l'église adventiste Horeb qui se situe sur la route des Dalles, dans un quartier sous le joug du gang Tilapli. Là-bas, les fidèles trouvent toujours un moyen de venir prier. Mais pour d'autres, c'est plus compliqué. Ainsi, des églises catholiques ont dû suspendre leurs messes ou se réorganiser dans d'autres lieux. Reportage de notre correspondant en Haïti, Peterson Luxama. En Argentine, la réforme du travail de J. Milei prend du retard Des milliers de personnes ont manifesté hier (jeudi 18 décembre) à Buenos Aires pour rejeter la réforme du travail voulue par le président qui prévoit une extension de la journée de travail de 8 à 12 heures par accord mutuel ou bien encore des restrictions au droit de grève. C'est une nouvelle «cruauté législative» imaginée par Javier Milei, juge Pagina 12. Mais, pour l'instant, son parcours législatif est retardé, se réjouit le quotidien de gauche. Le gouvernement voulait que le Sénat se prononce sur son projet de loi avant la fin de l'année. Mais il a dû tout repousser au 10 février 2026. C'est, donc, un revers pour Javier Milei, qui a pourtant remporté les législatives d'octobre 2025, mais sans majorité absolue. En réalité, hier, le président a enregistré deux défaites liées l'une à l'autre. «Une stratégie inopportune à la Chambre des députés a déclenché un ouragan au Sénat», explique le journal Clarin qui poursuit sur un ton moqueur : c'est «l'effet papillon libertarien». En effet, hier, alors qu'une commission du Sénat commençait à examiner la réforme du travail, les députés, eux, se penchaient sur le Budget 2026. Comme le raconte Clarin, l'obstination du gouvernement à vouloir faire approuver, contre l'avis du Congrès, un article réduisant les financements aux universités et les aides aux personnes porteuses d'un handicap, a braqué ses alliés potentiels qui ont décidé de bloquer sa réforme du travail au Sénat. Tout cela est inquiétant, juge, pour sa part, La Nacion car cela a créé des tensions au sein du camp de Javier Milei. «L'incapacité de satisfaire les désirs maximalistes du président (ses caprices, diront certains) a créé un terrain fertile pour raviver des conflits non résolus et rouvrir de vieilles blessures liées à des projets avortés», explique le quotidien qui pointe du doigt deux personnes, en particulier, dans l'entourage du président : sa «soeurissime» - c'est ainsi que La Nacion appelle Karina Milei - et son «super conseiller», Santiago Caputo. Entre eux, «l'animosité demeure», prévient le journal. L'armée vénézuélienne toujours unie derrière Nicolas Maduro Dans l'océan Pacifique, une nouvelle frappe américaine a fait cinq morts jeudi (18 décembre 2025). Au moins, 104 personnes présentées comme des trafiquants de drogue par Washington, ont été tuées depuis le mois de septembre 2025. Washington qui ne relâche pas la pression sur le Venezuela dans l'espoir de faire tomber le président Nicolas Maduro. Mais, pour l'instant, l'armée continue de le soutenir, analyse le quotidien colombien El Tiempo qui s'est entretenu avec des soldats. Cette cohésion devrait perdurer au sommet de l'appareil militaire car les généraux et les amiraux «occupent des ministères et contrôlent certains secteurs de l'économie», ce qui leur permet de s'enrichir depuis des années. Si le pouvoir tombe, alors ils tombent aussi. Et ce qui les attend, ce sont «des procès à La Haye ou devant des tribunaux étasuniens» pour violations des droits humains, explique El Tiempo. Quant aux échelons intermédiaires, poursuit le quotidien colombien, ils ne se rebellent pas car ils ont peur que Nicolas Maduro les jette en prison. «Certains capitaines et lieutenants qui ont obéi aux ordres et participé à la répression, craignent d'être sacrifiés en cas de négociations», d'être les grands perdants en cas d'accord entre les élites politiques, écrit El Tiempo. Ils «font donc pression sur Nicolas Maduro pour qu'il n'abandonne pas le pouvoir sans une amnistie générale», explique une source anonyme au journal. Reste le gros de la troupe, les soldats tout en bas de l'échelle : eux, ils restent loyaux à Nicolas Maduro «par discipline». L'armée pourrait-elle finir par lâcher le président vénézuélien ? Selon El Tiempo, cela dépendra de ce qu'on lui offre. Une intervention américaine n'aurait aucun effet, juge le journal. Mais une amnistie et la garantie de poursuivre leur carrière, cela pourrait convaincre les échelons intermédiaires de soutenir un changement de régime. Or, ce sont eux qui «contrôlent les troupes et maintiennent une certaine stabilité dans le pays», fait remarquer le quotidien. Les hauts gradés, eux, sont trop mouillés dans les crimes de la dictature chaviste. Mère à 15 ans en Guyane En Guyane, les jeunes filles mineures sont 10 fois plus nombreuses à tomber enceintes que dans le reste du pays. À l'échelle de l'Amérique du Sud, c'est même le territoire où les grossesses adolescentes sont les plus répandues. Ces filles, parfois très jeunes, âgées de moins de 15 ans pour certaines, sont en général soutenues par leur famille mais souvent stigmatisées à l'école, contraintes de choisir entre la casquette de maman et celle de lycéenne. Reportage à Cayenne d'Amélie Beaucour. Le journal de la 1ère Sous le coup d'une enquête pour escroquerie et abus de position dominante, le Groupe Bernard Hayot (GBH) se défend.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. La présence d'animaux qui n'avaient jamais habité auparavant sur l'Ile de Seigle. Le chacal doré commence a y apparaître, un prédateur qui n'a pas d'égal La grotte Gombasecká est l'une des grottes les plus importantes du parc national du Karst slovaque. En tant que premiere grotte de Slovaquie, elle a également été utilisée pour la spéléothérapie. Le territoire de l'actuelle Slovaquie présentait des conditions propices pour le développement de l'élevage ovin dans les espaces montagneux et submontagneux. Il a a une longue tradition en Slovaquie, vieille de plusieurs centaines d'années. Certains fromages slovaques pourraient facilement battre meme la concurrence étrangere.
En Centrafrique, un simple bac est devenu, au fil des décennies, bien plus qu'un moyen de traverser la rivière Lobaye. Depuis 1965, la liaison entre Mongoumba, en Centrafrique, et Betou, en RDC, relie chaque jour deux villes frontalières… et deux peuples. Camions de marchandises, véhicules, motos, passagers : tous empruntent cette traversée qui fait circuler produits, services et espoirs entre les deux pays. Malgré son ancienneté et des moyens modestes, ce bac reste un symbole vivant pour la région. Une activité tenue par les jeunes de la localité qui en ont fait à la fois une source de revenus et un véritable vecteur du désenclavement. De notre correspondant de retour de Mongoumba, À l'aube, lorsque la brume flotte encore au-dessus de la Lobaye, les premiers voyageurs apparaissent sur la rive, silhouettes tranquilles dans la lumière naissante. Ici, pour la traverser, on emprunte le bac : une plateforme en bois et en métal, portée par la force du courant, guidée par des conducteurs comme Sylvestre : « Ce bac c'est toute ma vie. Un métier simple et essentiel. Je transporte des véhicules, des camions et des cargaisons entières. Certains traversent pour aller faire du commerce, d'autres rejoignent leur famille, il y a également ceux qui partent au travail. » Le vacarme du moteur se mêle aux conversations. Femmes, hommes et enfants montent les uns après les autres. Chacun avec sa raison de traverser la rivière, mais le passage est le même pour tous. Bernice est une agricultrice. « Ce bac est comme un vieil ami pour moi. Sans lui, je ne suis rien. Mon champ se trouve de l'autre côté, et le bac est le seul moyen pour m'y rendre. Je monte toujours à bord avec mes paniers. Durant la récolte, c'est grâce à ce bac que j'achemine tous mes produits vers les grandes villes et les marchés. » Cohésion entre les habitants Lorsque le bac s'éloigne de la rive, un silence particulier s'installe. Tout le monde regarde l'eau. L'ombre des arbres se reflète sur la surface fluide. La dépendance à ce bac préoccupe Léopold Kossolo, le chef du village de Bac-Lobé-Yapo. « Ce bac est pratiquement le seul dans la région. S'il tombe en panne, toutes les villes alentour se retrouveront isolées les unes des autres. Ce bac renforce la cohésion entre les habitants, il nous rapproche. Bien sûr, il existe des pirogues, mais leurs capacités sont limitées. Il serait plus simple d'installer deux bacs ici et pourquoi pas de construire un pont sur la rivière. » Soudain, l'autre bord apparaît. Les premiers enfants accourent, et l'agitation reprend. Les passagers débarquent, chacun reprenant sa route, laissant derrière eux la courte traversée qui, pourtant, rythme le quotidien de toute une région. « Le bac a plus de 40 ans. Tout le monde sait que la rivière Lobaye est très profonde. Pour éviter tout drame ou naufrage, il est nécessaire de procéder à sa réhabilitation complète et, si possible, d'installer des équipements de sauvetage en cas d'accident. Chaque jour, des centaines de personnes font des allers-retours à cet endroit », explique Léopold Kossolo. La construction d'un pont sur la rivière Lobaye est en cours. Elle s'inscrit dans le cadre du projet du corridor 13, un programme de construction routière reliant la République du Congo, la RCA et le Tchad, financé par la Banque africaine de développement (BAD). À lire aussiRépublique centrafricaine: la Basse-Lobaye un trésor de biodiversité en péril
GESTIONNAIRES EN ACTION. Après une troisième année consécutive de bons rendements boursiers, 2026 sera marquée par la continuité des grandes thématiques qui ont prévalu tout au long de cette année. C’est du moins l’avis de Julie Hurtubise, conseillère en placements à Gestion de patrimoine TD. «Jusqu’à présent en 2025, le S&P/TSX a eu une très bonne année avec un rendement largement positif de près de 30%, ce qui est un des meilleurs résultats dans les marchés développés. Par contre, ce qui est important de dire, c'est que ce ne sont pas tous les secteurs qui ont profité de cette hausse. Les banques et les ressources naturelles ont été les grandes gagnantes», dit-elle. Après une année aussi forte que 2025, il est à son avis normal que l’on doive s’attendre à un ralentissement en 2026, qui devrait tout de même être positive. «Au Canada, les banques devraient continuer de bien performer dans un contexte de taux plus stables, de bilans financiers solides et de dividendes attrayants. Du côté des ressources, le pays demeure très bien positionné, sans oublier que la demande pour l'énergie, les métaux et les infrastructures restera structurellement forte», précise-t-elle. Actions américaines : encore l’intelligence artificielle En 2025, les marchés boursiers américains ont aussi connu une bonne année, bien que la performance a été très concentrée dans la technologie autour de l'intelligence artificielle (IA). «À l'inverse, d'autres secteurs comme l'énergie, les services à la collectivité et l'immobilier ont été pénalisés par le niveau des taux d’intérêt. Certains segments de la consommation discrétionnaire ont été aussi volatils», résume-t-elle. Julie Hurtubise soutient qu’un thème important à surveiller en 2026 sera celui des investissements en infrastructures autour des centres de données liés à l’IA, qui vont s’étaler sur plusieurs années. Un autre secteur qu'il ne faut pas oublier est celui des soins de la santé. Le secteur a moins de bien fait en 2025 et se positionne bien pour l’année à venir. Grâce à des valorisations encore raisonnables, c'est un secteur moins exposé à l'intelligence artificielle et à l'endettement qui peut être un bon complément à ajouter en portefeuille. Obligations : entre rendements et taux d’intérêt La conseillère en placements estime que les taux d’intérêt devraient être beaucoup plus stables en 2026 qu’ils ne l’ont été cette année. «Au Canada, le taux directeur devrait rester proche des niveaux actuels. Aux États-Unis, les marchés ciblent une à deux baisses d’un quart de point. Concrètement, ça veut dire qu'on peut acheter des obligations gouvernementales ou de sociétés de bonne qualité qui obtiennent un rendement autour de 3% à 4% au Canada, puis près de 4% aux États-Unis sans prendre de risques excessifs», explique-t-elle. Si les taux baissent un peu aux États-Unis, la valeur des obligations peut augmenter légèrement en plus du revenu qu'elles versent. Métaux précieux : l’or, le cuivre et l’argent En 2025, le prix de l’once d’or ajusté à l’inflation a battu un record vieux de 40 ans. Peut-on penser que la croissance va se poursuivre en 2026? Oui, selon Julie Hurtubise, qui souligne que Morgan Stanley prévoit que le prix de l'once d’or, actuellement d’un peu plus de 4300$US, pourrait atteindre environ 4500$US vers le milieu de 2026, porté par une demande stable des banques centrales, des FNB ainsi que des anticipations de baisse de taux. «Un autre élément à surveiller pour 2026 c'est l'augmentation des fusions des acquisitions dans le secteur minier. Pour ce qui est de l'argent, la demande industrielle reste forte. Les panneaux solaires, l'électronique et les technologies soutiennent aussi les prix. En ce qui concerne le cuivre, c'est encore plus clair. L'offre est limitée, les nouveaux projets prennent du temps et la demande continue d'augmenter», dit-elle. Vers un rebond du prix du pétrole? Le prix du baril de pétrole brut, descendu sous les 55$US, à un creux depuis 2021, devrait rester relativement stable l’an prochain, selon la conseillère en placements. «Le secteur de l'énergie entre aussi dans une phase un petit peu plus normalisée. On s'attend à ce que les prix du pétrole restent autour de 60$US le baril. Ce niveau reflète un marché bien approvisionné avec une production mondiale en hausse et une demande qui continue de croître à un rythme plus modéré», raconte-t-elle. Elle précise qu’aux niveaux actuels, les entreprises restent rentables, mais avec des marges plus serrées. Un tel environnement favorisera surtout les producteurs plus disciplinés, ceux qui ont des coûts de production plus bas et des bilans solides. *Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Le protoxyde d'azote, plus connu sous le nom de « gaz hilarant », est souvent perçu comme une substance légère, presque anodine. Utilisé à l'origine en médecine pour ses propriétés analgésiques et anxiolytiques, il s'est diffusé ces dernières années dans les usages récréatifs. Mais ses effets sur le cerveau sont loin d'être bénins. Derrière les rires et la sensation d'euphorie se cache une action neurologique puissante, complexe… et potentiellement dangereuse.Dès l'inhalation, le protoxyde d'azote agit comme un antagoniste des récepteurs NMDA, des récepteurs essentiels à la communication entre neurones. En les bloquant, il provoque une déconnexion temporaire dans certaines zones cérébrales, d'où la sensation de flottement, d'irréalité, de dissociation. Cette altération du traitement sensoriel explique également les perceptions modifiées : sons étouffés, vision déformée, impressions d'éloignement du corps.Le gaz stimule également le système dopaminergique, ce qui renforce la sensation d'euphorie. La dopamine, neurotransmetteur de la récompense, crée un pic bref mais intense, donnant à l'utilisateur la sensation que tout devient soudain amusant, léger, dédramatisé. Ce mécanisme explique la recherche de répétition : plus on consomme, plus on souhaite reproduire ce “flash” plaisant.Mais derrière ces effets immédiats se cachent des risques importants. Le protoxyde d'azote perturbe l'absorption de la vitamine B12, un élément indispensable à la fabrication de la myéline, cette gaine protectrice qui permet aux neurones de transmettre les signaux électriques. Une carence prolongée peut entraîner des atteintes de la moelle épinière, des fourmillements, des pertes d'équilibre, voire des paralysies partielles. Et ces dommages peuvent parfois être irréversibles.Le gaz réduit également la quantité d'oxygène disponible pour le cerveau. Une inhalation répétée ou mal contrôlée peut conduire à une hypoxie, c'est-à-dire un manque d'oxygène dans les tissus cérébraux. À court terme, cela provoque des pertes de connaissance ; à long terme, cela peut léser les zones impliquées dans la mémoire, l'attention ou la coordination.Enfin, l'usage fréquent modifie la connectivité neuronale, à la manière d'autres substances dissociatives. Certains utilisateurs témoignent d'un sentiment de brouillard mental, d'une fatigue cognitive durable, voire de troubles anxieux ou dépressifs après consommation répétée.En résumé, si le protoxyde d'azote procure une euphorie rapide, il agit profondément sur le cerveau : il altère la communication neuronale, perturbe la myéline, prive temporairement l'organisme d'oxygène et peut laisser des séquelles durables. Un plaisir fugace, mais un risque réel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Réunis à Bruxelles, les dirigeants européens ont trouvé ce vendredi 19 décembre un accord pour financer l'effort de guerre de l'Ukraine, à hauteur de 90 milliards d'euros. Dans ce contexte, plusieurs fausses informations ciblent directement l'aide militaire à Kiev. La dernière infox en date, diffusée sur TikTok, s'attaque à la France et à ses avions de chasse. À en croire une série de vidéos mensongères diffusées sur les réseaux sociaux, la Russie aurait récemment « abattu plusieurs aéronefs français remis à Kiev ». La rumeur parle « d'appareils stratégiques livrés en cachette par Emmanuel Macron à Volodymyr Zelensky ». Certains évoquent, sans preuves, la destruction de Rafale, le chasseur polyvalent du constructeur français Dassault. Un narratif repris dans une dizaine de vidéos diffusées sur TikTok et vu plus de deux millions de fois. En réalité, tout est faux, de la livraison secrète de ces appareils à leur destruction au combat. Dans les faits, aucun avion de chasse français n'a été abattu par la Russie en Ukraine. L'armée russe n'a d'ailleurs jamais communiqué sur un tel événement. Aujourd'hui, les seuls avions de chasse fournis à l'Ukraine par la France sont des Mirage 2000. Selon Kiev, ces appareils sont majoritairement engagés dans des missions de défense aérienne pour contrer les vagues de drones et de missiles russes. Quant aux Rafale, la livraison d'appareils à l'Ukraine n'en est qu'au stade des tractations. Un réseau de désinformation Les images que l'on voit dans la vidéo sont toutes sorties de leur contexte. Les différentes séquences sont sans rapport avec la France et ses avions de chasse. L'une montre un char de combat américain Abrams en plein exercice. Une autre documente une patrouille de F-16 polonais en plein vol. À l'origine de cette infox, nous avons identifié un écosystème de comptes TikTok francophones, habitués à diffuser de la désinformation. Au gré de l'actualité internationale, ils diffusent chaque jour des vidéos sensationnalistes avec un titre et des images chocs, le tout accompagné d'une musique angoissante et d'une voix générée par intelligence artificielle. Ces comptes font tout pour se faire passer pour des médias. Leur nom, Info monde, Info Actuality, Info Paris, et leur photo de profil sont volontairement trompeurs. Ce verni cache en réalité un vaste réseau de désinformation. Désinformation et propagande Ces vidéos servent à saturer les réseaux sociaux de contenus trompeurs, souvent à la gloire de la Russie et de son armée. Les comptes à la manœuvre comptabilisent des millions de vues et des centaines de milliers de likes. Cette audience, conséquente, permet de viraliser la propagande du Kremlin et de monétiser des fausses informations produites en quantité industrielle. À lire aussiGuerre en Ukraine: une vague de faux journaux TV alimente la désinformation
L'un des faits les plus surprenants dans l'interprétation scientifique des rêves ne concerne ni les symboles, ni la psychanalyse, mais notre corps lui-même. De nombreuses études montrent aujourd'hui que certains rêves peuvent révéler une maladie avant même que les premiers symptômes ne se manifestent. Ce phénomène, longtemps relégué aux anecdotes, est désormais documenté par la recherche en neuropsychologie et en médecine du sommeil.L'exemple le plus fascinant vient d'une étude publiée dans The Lancet Neurology. Des chercheurs s'intéressaient au trouble du comportement en sommeil paradoxal (TCSP), une affection dans laquelle les dormeurs “vivent” leurs rêves : ils parlent, crient, donnent des coups, ou se débattent comme s'ils étaient réellement dans la scène rêvée. Ce trouble provient d'un dysfonctionnement du cerveau : durant le rêve, les muscles ne sont plus paralysés comme ils devraient l'être. Mais l'élément troublant va plus loin.Les scientifiques ont découvert que jusqu'à 80 % des personnes atteintes de ce trouble développent dans les années qui suivent une maladie neurodégénérative, notamment la maladie de Parkinson ou une démence à corps de Lewy. Le rêve devient alors un signal d'alerte neurologique, une sorte de message avant-coureur envoyé par un cerveau déjà en difficulté, bien avant l'apparition des symptômes cliniques tels que les tremblements ou les pertes de mémoire.Pourquoi ? Parce que les régions cérébrales qui contrôlent le rêve et la paralysie musculaire — notamment le tronc cérébral — sont les premières touchées par les dépôts anormaux de protéines responsables de ces maladies. Autrement dit, le cerveau annonce sa propre souffrance… dans le rêve.Un autre aspect étonnant : certains patients commencent à rêver de situations de danger extrême — être poursuivi, attaqué, agressé — alors qu'ils n'avaient jamais ce type de rêves auparavant. Ces scénarios ne traduisent pas une angoisse psychologique, mais un signal biologique : les circuits neuronaux régulant la peur deviennent instables, ce qui peut annoncer une maladie en développement.Ce phénomène bouleverse l'idée traditionnelle du rêve comme simple reflet de l'inconscient. Il montre que le rêve est aussi un outil diagnostique potentiel, capable d'indiquer des troubles invisibles à l'examen médical classique.Ainsi, l'un des faits les plus étonnants de la science du sommeil est que nos rêves peuvent parfois prédire une maladie, et le faire avec une précision qui intrigue de plus en plus les chercheurs. Le rêve n'est peut-être pas un oracle… mais il est clairement un capteur avancé de notre santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Découvrez ma formation aux fondamentaux de l'accueil, un parcours d'excellence, accessible à toutes & tous !1️⃣ Présentation de l'invitée :Certains lieux nous obligent à repenser complètement nos offres hôtelières : une cabine en mer, un terminal d'aéroport, ou même un salon d'embarquement peuvent devenir de véritables espaces d'hospitalité.Mon invitée du jour, Sarah de Werdt, en a fait son terrain de jeu.Elle a navigué sur les plus beaux navires du monde, participé au lancement du mythique Commandant Charcot au sein de Ponant, et aujourd'hui, elle orchestre l'expérience client sur l'un des lieux les plus complexes de France : l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle.Entre croisières polaires et halls de départ, elle a su créer du lien là où d'autres ne voient que des flux.Sarah a participé au lancement du Commandant Charcot, le premier navire de haute exploration polaire hybride électrique propulsé au gaz naturel liquéfié. Ce navire de luxe (123 cabines/suites, 245 passagers maximum) est capable d'atteindre le pôle Nord et dédie plus de 100 m² à la science, en embarquant des chercheurs.Aujourd'hui, sa mission consiste à transformer l'aéroport, perçu comme une "contrainte qui crée du stress", en un lieu où "la magie du vol commence". La gestion se fait à une échelle colossale : 30 000 passagers par jour dans le Terminal 1 et 90 000 personnes travaillant sur la plateforme.2️⃣ Notes et références :▶️ Toutes les notes et références de l'épisode sont à retrouver ici.3️⃣ Le sponsor de l'épisode : HotelPartnerHotelPartner Revenue ManagementPrendre un rendez-vous avec MarjolaineDites que vous venez d'Hospitality Insiders et Marjolaine se déplace gratuitement dans votre établissement pour effectuer un diagnostic !4️⃣ Chapitrage : 00:00:00 - Introduction00:02:00 - Le parcours initial et les fondamentaux de l'excellence de service00:12:00 - L'hospitalité en mer et le défi logistique de l'exploration polaire (Ponant)00:24:00 - La vie de l'équipage : leadership, contraintes et vie intime à bord00:45:00 - La transition vers l'aéroport : L'hospitalité des flux (Paris-CDG)01:02:00 - L'avenir de l'accueil : efficacité technologique et rôle de l'Humain01:09:00 - Questions signaturesSi cet épisode vous a passionné, rejoignez-moi sur :L'Hebdo d'Hospitality Insiders, pour ne rien raterL'Académie Hospitality Insiders, pour vous former aux fondamentaux de l'accueilLe E-Carnet "Devenir un Artisan Hôtelier" pour celles et ceux qui souhaitent faire de l'accueil un véritable artLinkedin, pour poursuivre la discussionInstagram, pour découvrir les coulissesLa bibliothèque des invités du podcastMerci de votre fidélité et à bientôt !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[Contes d'hiver]Certains bijoux n'ont jamais existé ailleurs que dans des livres, et c'est là sans doute ce qui les a rendus si célèbres. Les anneaux de Tolkien comptent parmi ces bijoux mythiques qui n'existent que par la seule force de la fiction et du talent de leur auteur. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir cherché à en trouver quelque part l'origine. Or il se pourrait bien qu'un bijou très réel ait servi d'inspiration à Tolkien. Une histoire d'anneau magique… et de malédiction.La Voix des Bijoux est un podcast de L'École des Arts Joailliers avec le soutien de Van Cleef & Arpels, qui vous dévoile les fascinantes histoires et les savoirs secrets que renferment les plus beaux bijoux.Avec la participation de Charline Coupeau, Docteure en Histoire de l'Art, spécialiste du bijou ancien, gemmologue et chercheuse à L'École des Arts Joailliers.Écrit par Martin Quenehen et Aram Kebabdjian, interprété par Marina Hands de la Comédie Française et produit par Bababam. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'or serait censé protéger contre tout : l'inflation, les crises, les effondrements boursiers… Certains affirment que ce serait le seul actif qui conservera sa valeur “quoi qu'il arrive” dans le monde. Mais qu'en est-il vraiment ? Est-ce que l'or est un bon investissement ? Est-ce qu'il protège réellement votre argent ? Ou est-ce juste un mythe doré qu'on se raconte depuis des siècles ? Dans cet épisode, on va voir : - Si l'or est vraiment une valeur refuge notamment face à l'inflation - Pourquoi son prix a récemment explosé et jusqu'où il pourrait monter - Et surtout, s'il faut oui ou non investir dedans aujourd'hui !Bonne écoute ! Pour retrouver tout l'univers du Grand Bain :
Aujourd'hui, 120 Secondes Essentiel se penche sur les congés payés. La fin de l'année approchant, que deviennent vos congés non pris ? Certains salariés sont-ils prioritaires pour prendre les vacances de Noël ? Capital vous rappelle les règles à connaître. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Ecoutez RTL Midi avec Amandine Bégot du 18 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une kleptocratie est un système politique dans lequel les dirigeants utilisent le pouvoir qui leur est confié pour s'enrichir personnellement, au détriment du pays et de sa population. Le mot vient du grec kleptein (“voler”) et kratos (“pouvoir”) : littéralement, c'est le pouvoir exercé par des voleurs.Dans une kleptocratie, l'État fonctionne principalement comme un outil d'enrichissement pour une élite très restreinte : dirigeants politiques, hauts fonctionnaires, parfois familles proches et cercles d'influence. Les institutions censées protéger la société — justice, police, administration fiscale, parlement — deviennent des instruments permettant de dissimuler, faciliter ou légaliser le détournement de ressources publiques.Les caractéristiques d'une kleptocratie1. Corruption systémiqueLes détournements ne sont pas isolés : ils sont intégrés dans le fonctionnement du régime. Les contrats publics, les concessions minières, les marchés d'infrastructures deviennent des sources de commissions occultes.2. Opacité et absence de contre-pouvoirsLa justice est muselée, les médias contrôlés, les lanceurs d'alerte intimidés. La transparence budgétaire est réduite, ce qui permet aux dirigeants de cacher leurs enrichissements.3. Blanchiment de l'argent voléL'argent détourné est souvent transféré à l'étranger via des paradis fiscaux, des sociétés écrans ou des achats immobiliers. Certains kleptocrates possèdent des fortunes colossales dans des pays où ils peuvent les protéger.4. Appauvrissement du paysDans une kleptocratie, peu d'argent reste pour les services publics : santé, éducation, infrastructures. Les investissements sont détournés, ce qui ralentit le développement et aggrave les inégalités.Des exemples historiques et contemporainsDes régimes comme celui de Mobutu au Zaïre, de Ferdinand Marcos aux Philippines ou plus récemment de certains États dotés de ressources pétrolières ont été décrits comme des kleptocraties. Beaucoup tirent leurs richesses de ressources naturelles (pétrole, gaz, minerais), ce qui leur permet de capter des revenus énormes sans rendre de comptes à la population.Pourquoi le terme est-il important aujourd'hui ?Parce que la kleptocratie n'est pas seulement un phénomène local. Grâce aux circuits financiers internationaux, les richesses volées circulent partout dans le monde. De nombreux pays démocratiques accueillent — parfois sans le savoir — les capitaux issus de ces régimes corrompus.En résumé, une kleptocratie est un État capturé par une élite qui transforme le pouvoir politique en machine à voler, avec des conséquences profondes sur la justice, le développement et la stabilité sociale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Véritables filtres, les reins sont essentiels au fonctionnement de l'organisme en éliminant les déchets circulant dans notre sang. Mais, ils ont aussi d'autres fonctions, moins connues. Plusieurs maladies peuvent affecter les reins et troubler leur fonctionnement. Comment reconnaitre un dysfonctionnement des reins ? Quand consulter ? Peut-on prévenir les maladies rénales ? Connaître le rôle de certains de nos organes nous permet de mieux comprendre leur fonctionnement et de prévenir certains troubles. Le rôle que jouent nos reins est multiple : filtrer le sang, maintenir une hydratation équilibrée et produire hormones, vitamines et enzymes. Un certain nombre d'idées reçues entourent la santé des reins. Pour faire le tri : oui, ce sont des organes vitaux. et non, dans la plupart des cas, certaines maladies sévères des reins ne provoquent pas de douleur, elles passent donc inaperçues jusqu'à un stade avancé. D'où l'importance de connaître ces troubles et maladies des reins, les facteurs de risque et de comorbidité, et les mesures de prévention qui permettent de les protéger. Connaître les facteurs de risque Dans un pays comme la France, près de la moitié des insuffisances rénales sont associées au diabète ou à l'hypertension artérielle. A ces deux facteurs de risque, s'ajoutent le surpoids et le vieillissement, ainsi que certaines prédispositions familiales. L'insuffisance rénale terminale (stade 5) est une affection sévère, le rein perd 85 % de sa fonction et nécessite le recours à la dialyse ou à la transplantation. D'autres atteintes affectent le rein, comme les calculs rénaux (lithiase) qui peuvent entraîner des coliques néphrétiques très douloureuses, ou les infections (pyélonéphrite) associées à de la fièvre, qui peuvent être liés à une complication d'infection urinaire. Dépistage et hygiène de vie La prévention en matière de santé rénale passe par un dépistage pour écarter un dysfonctionnement et identifier d'éventuelles anomalies (bilan sanguin et urinaire). À ces vérifications s'ajoutent des mesures essentielles : une bonne hydratation, limiter la consommation de sel, une alimentation équilibrée, l'arrêt du tabac et pratiquer une activité physique régulière. Certains médicaments peuvent également présenter des risques pour l'activité rénale et leur prescription doit être accompagnée d'un suivi continu : on parle alors de néphrotoxicité. Avec : Pr Corinne Isnard-Bagnis, néphrologue dans le service de néphrologie de l'hôpital Pitié Salpêtrière et professeur de néphrologie à Sorbonne Université. Auteure de l'ouvrage Miction impossible. Prenez soin de vos reins, ils vous le rendront bien ! aux éditions du Rocher Dr Cédric Ouanekpone, néphrologue et directeur médical du premier centre de dialyse à Bangui, le Centre national d'hémodialyse (CNH) au sein du centre national hospitalier universitaire de Bangui ► En fin d'émission, nous parlons de l'odorologie canine, quand les chiens peuvent sentir et détecter le cancer du sein. En quoi cela pourrait améliorer le diagnostic du cancer du sein ? Interview d'Isabelle Fromantin, infirmière chercheuse et cheffe de l'unité plaies et cicatrisation de l'Institut Curie à Paris. Programmation musicale : ► HolyBrune - Off the ground ► Trinix, Bonga – Mona
Véritables filtres, les reins sont essentiels au fonctionnement de l'organisme en éliminant les déchets circulant dans notre sang. Mais, ils ont aussi d'autres fonctions, moins connues. Plusieurs maladies peuvent affecter les reins et troubler leur fonctionnement. Comment reconnaitre un dysfonctionnement des reins ? Quand consulter ? Peut-on prévenir les maladies rénales ? Connaître le rôle de certains de nos organes nous permet de mieux comprendre leur fonctionnement et de prévenir certains troubles. Le rôle que jouent nos reins est multiple : filtrer le sang, maintenir une hydratation équilibrée et produire hormones, vitamines et enzymes. Un certain nombre d'idées reçues entourent la santé des reins. Pour faire le tri : oui, ce sont des organes vitaux. et non, dans la plupart des cas, certaines maladies sévères des reins ne provoquent pas de douleur, elles passent donc inaperçues jusqu'à un stade avancé. D'où l'importance de connaître ces troubles et maladies des reins, les facteurs de risque et de comorbidité, et les mesures de prévention qui permettent de les protéger. Connaître les facteurs de risque Dans un pays comme la France, près de la moitié des insuffisances rénales sont associées au diabète ou à l'hypertension artérielle. A ces deux facteurs de risque, s'ajoutent le surpoids et le vieillissement, ainsi que certaines prédispositions familiales. L'insuffisance rénale terminale (stade 5) est une affection sévère, le rein perd 85 % de sa fonction et nécessite le recours à la dialyse ou à la transplantation. D'autres atteintes affectent le rein, comme les calculs rénaux (lithiase) qui peuvent entraîner des coliques néphrétiques très douloureuses, ou les infections (pyélonéphrite) associées à de la fièvre, qui peuvent être liés à une complication d'infection urinaire. Dépistage et hygiène de vie La prévention en matière de santé rénale passe par un dépistage pour écarter un dysfonctionnement et identifier d'éventuelles anomalies (bilan sanguin et urinaire). À ces vérifications s'ajoutent des mesures essentielles : une bonne hydratation, limiter la consommation de sel, une alimentation équilibrée, l'arrêt du tabac et pratiquer une activité physique régulière. Certains médicaments peuvent également présenter des risques pour l'activité rénale et leur prescription doit être accompagnée d'un suivi continu : on parle alors de néphrotoxicité. Avec : Pr Corinne Isnard-Bagnis, néphrologue dans le service de néphrologie de l'hôpital Pitié Salpêtrière et professeur de néphrologie à Sorbonne Université. Auteure de l'ouvrage Miction impossible. Prenez soin de vos reins, ils vous le rendront bien ! aux éditions du Rocher Dr Cédric Ouanekpone, néphrologue et directeur médical du premier centre de dialyse à Bangui, le Centre national d'hémodialyse (CNH) au sein du centre national hospitalier universitaire de Bangui ► En fin d'émission, nous parlons de l'odorologie canine, quand les chiens peuvent sentir et détecter le cancer du sein. En quoi cela pourrait améliorer le diagnostic du cancer du sein ? Interview d'Isabelle Fromantin, infirmière chercheuse et cheffe de l'unité plaies et cicatrisation de l'Institut Curie à Paris. Programmation musicale : ► HolyBrune - Off the ground ► Trinix, Bonga – Mona
Invité : Laurent Wauquiez, député et président du groupe Droite Républicaine à l'Assemblée nationaleHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi a-t-on tant de mal à réformer notre orthographe ? Qui sont les détracteurs des réformes avortées de l'orthographe ? Le linguiste Bernard Cerquiglini a mené l'enquête dans son dernier ouvrage ! La première réforme de l'orthographe date de 1542 ! Bernard Cerquiglini est un partisan des réformes de l'orthographe : il estime que la langue française est incohérente, trop étymologiste, peu fidèle à l'oral et implique une pédagogie lourde. Mais, pourtant, les élèves s'en accommodent ! Pourquoi les Français sont-ils si attachés à cette orthographe ? La tentative de réforme de 1990, sous Michel Rocard, a en effet échoué, de nombreux détracteurs l'ayant dénoncée. Cependant, depuis plusieurs années, le niveau baisse : que faire ? Consacrer plus d'heures à enseigner l'orthographe… Ou bien la simplifier ? L'orthographe est un marqueur social. Nous surveillons celle des autres ! On porte un jugement défavorable lorsqu'on voit une faute. La crainte de certains détracteurs de la réforme est que soit créée une « orthographe à deux vitesses » : l'une distinguée, et l'autre plus populaire. Certains linguistes demandent une orthographe phonétique, ce à quoi est opposé Bernard Cerquiglini qui considère que cela pourrait « défigurer la langue ». À écouter aussiBernard Cerquiglini ou l'histoire de la féminisation des mots « L'orthographe doit analyser la langue » Bernard Cerquiglini préconise alors de simplifier quelques aspects de la langue tous les deux-trois ans et propose de « rénover » la langue plutôt que de « réformer ». Et « rénover en gardant les fondamentaux ». Invité : Bernard Cerquiglini, linguiste. Auteur de nombreux livres, il fut aussi l'un des maîtres d'œuvre de la réforme de l'orthographe de 1990. Son dernier ouvrage À qui la faute ? – L'impossible (mais nécessaire) réforme de l'orthographe est publié chez Gallimard en version poche. Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique La puce à l'oreille de Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, elle décortique avec la lexicographe Géraldine Moinard l'expression « C'est reparti comme en 40 ». Une chronique en collaboration avec Le Robert. ► Programmation musicale : l'artiste ivoirien Serge Beynaud avec le titre « Créatair »"
Pourquoi a-t-on tant de mal à réformer notre orthographe ? Qui sont les détracteurs des réformes avortées de l'orthographe ? Le linguiste Bernard Cerquiglini a mené l'enquête dans son dernier ouvrage ! La première réforme de l'orthographe date de 1542 ! Bernard Cerquiglini est un partisan des réformes de l'orthographe : il estime que la langue française est incohérente, trop étymologiste, peu fidèle à l'oral et implique une pédagogie lourde. Mais, pourtant, les élèves s'en accommodent ! Pourquoi les Français sont-ils si attachés à cette orthographe ? La tentative de réforme de 1990, sous Michel Rocard, a en effet échoué, de nombreux détracteurs l'ayant dénoncée. Cependant, depuis plusieurs années, le niveau baisse : que faire ? Consacrer plus d'heures à enseigner l'orthographe… Ou bien la simplifier ? L'orthographe est un marqueur social. Nous surveillons celle des autres ! On porte un jugement défavorable lorsqu'on voit une faute. La crainte de certains détracteurs de la réforme est que soit créée une « orthographe à deux vitesses » : l'une distinguée, et l'autre plus populaire. Certains linguistes demandent une orthographe phonétique, ce à quoi est opposé Bernard Cerquiglini qui considère que cela pourrait « défigurer la langue ». À écouter aussiBernard Cerquiglini ou l'histoire de la féminisation des mots « L'orthographe doit analyser la langue » Bernard Cerquiglini préconise alors de simplifier quelques aspects de la langue tous les deux-trois ans et propose de « rénover » la langue plutôt que de « réformer ». Et « rénover en gardant les fondamentaux ». Invité : Bernard Cerquiglini, linguiste. Auteur de nombreux livres, il fut aussi l'un des maîtres d'œuvre de la réforme de l'orthographe de 1990. Son dernier ouvrage À qui la faute ? – L'impossible (mais nécessaire) réforme de l'orthographe est publié chez Gallimard en version poche. Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique La puce à l'oreille de Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, elle décortique avec la lexicographe Géraldine Moinard l'expression « C'est reparti comme en 40 ». Une chronique en collaboration avec Le Robert. ► Programmation musicale : l'artiste ivoirien Serge Beynaud avec le titre « Créatair »"
Le corps humain réserve parfois des surprises inattendues, et le phénomène du coregasme en fait partie. Ce terme, formé à partir de “core” (le tronc) et “orgasme”, désigne un phénomène particulier : l'apparition d'un orgasme déclenché non pas par une stimulation sexuelle, mais par un effort musculaire intense, en particulier lors du travail des muscles abdominaux et du plancher pelvien. Longtemps considéré comme un simple mythe de salle de sport, le coregasme est aujourd'hui un sujet étudié par la recherche scientifique.Le concept a été popularisé dans les années 2010 grâce aux travaux de la psychologue américaine Debby Herbenick, de l'Université de l'Indiana, qui a mené l'une des premières enquêtes d'ampleur sur ce sujet. Elle a démontré que ce phénomène était bien réel et relativement fréquent : certaines participantes rapportaient des sensations de plaisir intenses, voire d'orgasme complet, au cours d'exercices comme les tractions, les crunchs, les élévations de jambes, mais aussi lors d'activités comme le vélo, la course à pied ou l'escalade.Mais comment l'expliquer ? Le coregasme résulte d'un ensemble de mécanismes physiologiques. D'abord, les exercices qui sollicitent fortement la sangle abdominale activent également les nerfs pelviens, essentiels dans la transmission des sensations sexuelles. Ensuite, l'effort physique déclenche une montée d'endorphines et d'adrénaline, deux hormones qui amplifient le plaisir et modifient la perception corporelle. Enfin, la concentration, la respiration et la tension musculaire créent un terrain favorable à une réaction involontaire du système nerveux autonome.Il est important de préciser que le coregasme n'a rien de pathologique. Il n'est pas non plus lié à une quelconque excitation sexuelle préalable. Il s'agit simplement d'une réaction physiologique naturelle, rencontrée aussi bien chez les femmes que chez les hommes — même si les études montrent qu'il est davantage rapporté par les femmes, probablement en raison d'une plus grande sensibilité du plancher pelvien.Le phénomène peut surprendre, parfois gêner, mais il n'a aucune conséquence négative sur la santé. Certains sportifs disent même qu'il les motive à poursuivre leur entraînement, tandis que d'autres préfèrent adapter leurs exercices pour éviter ces sensations inattendues.En somme, le coregasme rappelle que le corps humain est traversé de connexions étonnantes. Les émotions, l'effort, les hormones et les nerfs interagissent parfois d'une manière que la logique ne prévoit pas. Un orgasme à la salle de sport ? Cela peut arriver — et la science le confirme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une révélation qui risque de refroidir les ardeurs des partisans du cloud « souverain ». En Allemagne, un rapport juridique commandé par le ministère de l'Intérieur, longtemps resté confidentiel, vient d'être rendu public grâce à une demande d'accès à l'information. Et son constat est sans appel : les lois américaines permettent bel et bien aux agences de renseignement des États-Unis d'accéder à des données hébergées en Europe. Pour y voir clair, Berlin avait missionné des juristes de l'Université de Cologne. Leur question était simple, mais explosive : jusqu'où s'étend réellement le pouvoir des autorités américaines sur les données stockées hors de leur territoire ? La réponse tient en quelques textes bien connus à Washington : le Stored Communications Act, renforcé par le Cloud Act, et surtout la section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act, prolongée par le Congrès jusqu'en 2026 au moins. Ensemble, ces lois offrent une portée extraterritoriale massive aux services américains. Le point clé est juridique, pas géographique. Peu importe que vos données soient stockées à Francfort, Dublin ou Paris. Ce qui compte, c'est qui contrôle l'infrastructure. Si la maison mère d'un fournisseur cloud est basée aux États-Unis, elle peut être contrainte de transmettre des données, même si celles-ci sont hébergées par une filiale européenne. Et la zone grise va plus loin encore : selon les experts cités par Heise Online, même certaines entreprises européennes peuvent être concernées dès lors qu'elles entretiennent des relations commerciales substantielles avec les États-Unis. On pourrait croire que le chiffrement règle le problème. Là encore, le rapport tempère. Le droit américain impose aux entreprises de préserver l'accès aux données jugées pertinentes dans le cadre d'enquêtes potentielles. Un fournisseur cloud qui se rendrait techniquement incapable d'y accéder s'exposerait à de lourdes sanctions. Résultat : un conflit frontal entre le RGPD européen, qui limite les transferts vers des pays tiers, et l'extraterritorialité revendiquée par Washington. Le Data Privacy Framework, censé servir de pont entre les deux blocs, apparaît plus fragile que jamais.Cette situation touche directement les géants américains du cloud, mais le cas de Microsoft 365, omniprésent dans les administrations et les entreprises européennes, cristallise les inquiétudes. Certains juristes estiment qu'un usage compatible avec le RGPD reste possible, à condition de mener des évaluations d'impact très poussées. D'autres jugent cette approche illusoire. Pour des acteurs comme Nextcloud, le diagnostic est clair : audits et clauses contractuelles ne suffisent plus. L'Europe doit investir massivement dans ses propres infrastructures, miser sur l'open source et développer des technologies réellement autonomes. Car une chose est désormais évidente : héberger des données en Europe ne garantit plus leur protection. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On pense souvent que la solitude nuit au moral, au sommeil ou à la santé mentale. Mais une étude récente révèle un impact bien plus profond : l'isolement social pourrait réellement aggraver l'évolution d'un cancer. Publiée dans BMJ Oncology, cette méta-analyse pionnière montre que la solitude et l'absence de soutien social augmentent de 11 % le risque de décès spécifique au cancer. Un chiffre modeste en apparence, mais qui devient significatif lorsqu'on l'applique à des millions de patients.Pourquoi la solitude influence-t-elle autant la survie ? Les chercheurs décrivent une chaîne complexe de mécanismes biologiques et psychologiques. D'abord, l'isolement agit directement sur le corps. Il augmente les marqueurs d'inflammation systémique, un état dans lequel le système immunitaire est constamment activé. Or, cette inflammation chronique est connue pour favoriser la progression tumorale, diminuer l'efficacité de certains traitements et fragiliser l'organisme. Les analyses montrent également que la solitude modifie l'expression de plusieurs protéines plasmatiques liées au système immunitaire et au métabolisme, créant un terrain plus favorable à la croissance cancéreuse.Ensuite, l'absence de soutien social pèse lourdement sur l'esprit. Le cancer est une maladie qui bouleverse la vie quotidienne, génère de l'anxiété et nécessite de nombreuses décisions complexes. Quand une personne affronte seule ces épreuves, le stress augmente, la motivation diminue et l'observance des traitements peut devenir plus difficile. Certains patients isolés retardent leurs rendez-vous, suivent moins bien leurs prescriptions ou n'osent pas signaler des effets secondaires. À long terme, ces comportements altèrent directement les chances de survie.L'étude insiste aussi sur un élément clé : la perception de solitude compte autant que la solitude réelle. Deux personnes ayant un cercle social similaire ne vivront pas forcément la même expérience. Ce qui augmente le risque, ce n'est pas uniquement le nombre d'amis ou de visites, mais le sentiment intime d'être seul face à la maladie.Ces résultats invitent à repenser la prise en charge du cancer. Au-delà des traitements, du suivi médical et de la technologie, le lien humain devient un facteur de santé à part entière. Encourager la présence des proches, proposer un accompagnement psychologique, intégrer les patients dans des groupes de parole : toutes ces stratégies peuvent contribuer à réduire l'inflammation, améliorer l'état émotionnel et, in fine, augmenter les chances de survie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le déséquilibre commercial entre la Chine et l'Union européenne atteint des niveaux records. Alors que Pékin redirige massivement ses exportations vers le marché européen, Bruxelles durcit le ton et assume un tournant plus protectionniste, au nom de la défense de son industrie et de sa sécurité économique. Le constat est sans appel. Le déficit commercial de l'Union européenne vis-à-vis de la Chine s'est envolé, atteignant près de 300 milliards d'euros cette année. L'Europe importe aujourd'hui deux fois plus de produits chinois qu'elle n'en exporte vers Pékin. Une situation dénoncée ouvertement par Emmanuel Macron. Ces derniers jours, le président français a évoqué un déséquilibre « insupportable », estimant que le continent européen est désormais confronté à une menace directe pour son tissu industriel. Cette dynamique s'est nettement accélérée depuis le durcissement de la politique commerciale américaine. Les droits de douane massifs imposés par les États-Unis ont poussé la Chine à rediriger une partie de ses marchandises vers d'autres régions du monde. Et dans ce contexte, l'Europe se retrouve en première ligne. À Bruxelles, l'inquiétude est palpable. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, parle désormais d'un « point critique » dans la relation commerciale entre l'Union européenne et la Chine. À lire aussiVisite d'Emmanuel Macron à Pékin: pourquoi la France veut désormais apprendre de la Chine Un « nouveau choc chinois » pour l'industrie européenne Les effets de cette montée en puissance des exportations chinoises se font sentir dans presque tous les secteurs. De l'automobile au textile, en passant par les jouets ou l'électronique, toute la chaîne industrielle européenne est sous pression. La guerre commerciale entre Pékin et Washington joue ici un rôle déterminant. Si les États-Unis ont réussi à freiner certaines importations chinoises, l'Europe apparaît comme la victime collatérale de ce bras de fer. Certains observateurs évoquent déjà l'émergence d'un nouveau « choc chinois », rappelant celui des années 2000, mais avec cette fois des secteurs à plus forte valeur ajoutée en première ligne. À cela s'ajoute un phénomène plus récent et particulièrement massif : le commerce en ligne chinois. Les plateformes comme Shein ou Temu expédient chaque jour des millions de petits colis vers l'Union européenne, souvent à très bas prix et en grande partie hors des circuits douaniers classiques. Bruxelles durcit le ton, au risque de représailles Face à cette situation, la Commission européenne a décidé de réagir. Vendredi, l'exécutif européen a annoncé son intention d'imposer une taxe de 3 euros sur les petits colis chinois à partir de juillet 2026. Une mesure d'urgence, destinée à limiter la concurrence jugée déloyale de ces produits et à protéger les commerçants européens. Mais ce n'est qu'un volet d'un changement de philosophie plus large. Après des décennies d'ouverture et de libre-échange, le protectionnisme n'est plus un tabou à Bruxelles. Trois grandes familles de mesures sont actuellement à l'étude. D'abord, la création d'un pôle de sécurité économique, chargé d'identifier les risques et d'anticiper les tensions commerciales. Ensuite, un encadrement plus strict des investissements étrangers, notamment chinois, avec des conditions sur les transferts de technologie et la production sur le sol européen afin d'éviter des investissements jugés prédateurs. Enfin, de nouveaux outils de défense commerciale, comme la taxation de produits fortement subventionnés par Pékin. Un pari risqué. En régulant davantage son marché, l'Europe s'expose à d'éventuelles représailles chinoises. Cela pourrait se traduire par une hausse des prix à l'importation, un impact sur l'inflation, mais aussi par une fragilisation des exportateurs européens si l'accès au marché chinois devenait plus difficile. Bruxelles avance donc sur une ligne de crête : se protéger face à une concurrence jugée déloyale, tout en évitant d'entrer dans une spirale de guerre commerciale incontrôlée.
durée : 00:51:22 - Certains l'aiment Fip - A l'affiche de "L'inconnu de la Grande Arche" de Stéphane Demoustier et "La Condition" de Jérôme Bonnell, l'acteur révélé en 2018 dans "Petit paysan", nous parle de ses tournages sur "Anatomie d'une chute", "Vous ne désirez que moi" ou encore "Perdrix". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le phénomène n'est pas nouveau, mais depuis une vingtaine d'années, il est en plein essor : certains groupes en Afrique subsaharienne assurent être des descendants des Tribus perdues d'Israël, exilées vers Koush (la terre des Hébreux en Afrique) ; d'autres se sont identifiés au judaïsme par conviction, parfois par conversion personnelle, s'estimant plus proches de cette religion que du christianisme imposé par la force par le colonisateur. Certains ne recherchent pas la reconnaissance par Israël, d'autres au contraire la souhaitent et ne veulent plus être ignorés par les communautés juives. Malgré des cultures et traditions ancestrales riches liées aux ancêtres, certains de ces groupes revendiquent leur appartenance au judaïsme et parfois leur filiation au peuple juif. Un essor étonnant qui ne semble pas fléchir ni subir les conséquences de la situation à Gaza et la guerre menée par Israël. Reportages d'illustrations en Côte d'Ivoire, au Kenya, en France, entretiens et décryptages avec les chercheurs Edith Bruder et Daniel Dossou. Intervenants : - Daniel Dossou, docteur en Histoire internationale, Graduate Institute – Institut de hautes Études internationales et du développement (IHEID), il vient de terminer sa thèse en Histoire internationale au Geneva Graduate Institute (IHEID), intitulée : «Being Black and Jewish in Côte d'Ivoire and Kenya : Histories, Communities, and Life Stories» (Être noir et juif en Côte d'Ivoire et au Kenya : histoires, communautés et vies) - Edith Bruder, chercheuse associée à la prestigieuse School of Oriental and African Studies de l'Université de Londres. Elle a publié en 2014 chez Albin Michel «Black Jews. Les Juifs noirs d'Afrique et le mythe des Tribus perdues», ainsi qu'un ouvrage collectif sur les diasporas juives méconnues ou oubliées (Juifs d'ailleurs. Diasporas oubliées, identités singulières, Albin Michel, 2020 ; voir Études, n° 4277, décembre 2020, pp. 127-128 - Reportage en Côte d'Ivoire / Benoît Almeras - Entretien au Kenya avec le Dr Silverstein (cardiologue, ex-chef de la synagogue de Nairobi, il a joué un grand rôle dans l'intégration des Noirs convertis dans la Nairobi Hebrew Congregation. / Gaëlle Laleix - Entretien en France avec Hortense Bilé, présidente de l'association Am Israël Farafina (association multiculturelle juive de France, qui regroupe notamment des juifs noirs d'origine africaine et antillaise).
REDIFF - En pleine guerre de Cent Ans, ce Berrichon de modeste extraction amasse une fortune colossale en commerçant avec l'Orient, au point de devenir l'homme le plus riche de son temps. Maître des monnaies, argentier et diplomate, il finance la reconquête de Charles VII entamée avec Jeanne d'Arc contre les Anglais. Il côtoie aussi la belle Agnès Sorel et introduit le luxe à la cour. Certains voient même en lui un pionnier de la Renaissance en France. Et puis tout à coup, patatras ! Arrêté sans crier gare, il est victime d'un procès inique et condamné à mort. Et il parvient à s'évader pour finir sa vie rocambolesque en croisade contre les Turcs ! Chaque samedi en exclusivité, retrouvez en podcast un épisode des saisons précédentes de « Entrez dans l'Histoire ».Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:08 - Le Fil pop culture - Certains mots disparaissent dans la langue orale, surtout chez les jeunes. Les élisions comme la suppression du "ne" ou du "pas dans "j'en sais rien" ou "t'inquiète" interrogent : paresse ou économie linguistique ?
Au Soudan du Sud, l'eau est un des services de base faisant cruellement défaut à la population. Malgré ce tableau alarmant, des projets se mettent en place avec l'aide internationale. À Bor, la capitale de l'État du Jonglei, une nouvelle station de purification de l'eau du Nil a été mise en service fin 2024. Reportage dans une école où l'arrivée de l'eau courante a tout changé. De notre correspondante de retour de Bor, À l'école Saint-Andrew à Bor, au Soudan du Sud, des cadenas placés sur les robinets montrent à quel point, ici, on ne gaspille pas l'eau potable. En cette chaude fin d'après-midi, des élèves viennent se désaltérer pendant que les cuisinières de l'école font la vaisselle tout en veillant sur leurs grandes casseroles sur le feu. Le fait d'avoir l'eau courante a complètement changé leur travail. « Avant, ça pouvait arriver que la nourriture brûle, ça prenait trop de temps d'aller chercher de l'eau. Maintenant, notre cuisine est parfaite, car l'eau est à portée de main ! », explique Tabitha Erjok. En préparation de l'inauguration des nouveaux délégués de l'école, les élèves répètent des danses sur l'esplanade centrale de Saint-Andrew. On saute, on chante, on transpire tout en étanchant sa soif sans problème, maintenant que l'eau est disponible. L'arrivée de l'eau potable à l'école a considérablement amélioré les performances des 3 000 écoliers, collégiens et lycéens qui y étudient. « Auparavant, nous ne faisions cours que de 7 heures du matin à midi et demi, mais maintenant, nous avons prolongé notre programme quotidien jusqu'à 16 heures. Le nombre d'élèves a même augmenté depuis que nous sommes raccordés à l'eau. Cela nous donne l'espoir que ces jeunes puissent travailler dur et accomplir leurs rêves dans la vie », explique John Kuer Barach, directeur de Saint-Andrew. La station d'eau de Bor fait figure de modèle Pour Tuna Wilson, élève de 13 ans, l'attitude des élèves en classe est bien plus propice à l'apprentissage, car les élèves étaient vraiment déconcentrés par la chaleur et la soif. « Avant, quand nous n'avions pas l'eau courante, certains élèves dormaient en classe ou faisaient beaucoup de bruit. Le professeur leur demandait de se taire, mais ils continuaient à crier : "C'est quoi cette école où les gens ne boivent pas d'eau ?" Certains étaient même agacés par le professeur, prenaient leurs sacs et rentraient chez eux », relate la jeune fille. Avant le raccordement au réseau d'eau potable, les filles étaient chargées d'aller chercher de l'eau au puits communautaire, à l'extérieur de l'école. L'année dernière, Abuol Agou, 14 ans, a failli être renversée par une voiture alors qu'elle portait un jerrican de 20 litres sur la tête. « J'ai eu de la chance, raconte-t-elle. La voiture m'a frôlé, et j'ai eu très peur. C'est très difficile de traverser une rue tout en portant un jerrican, on a peur d'être percutée par les voitures. Donc, depuis que l'eau a été installée dans notre école, nous sommes très contentes, car nous n'avons plus à sortir chercher de l'eau et pouvons suivre nos classes. » Équipée d'un système d'électricité solaire, la station d'eau de Bor fonctionne à bas coût. Pour les parents d'élèves de Saint-Andrew, la contribution à la facture d'eau de l'école est très abordable : environ un dollar par an et par élève. À lire aussiSoudan du Sud : inauguration d'une station de purification de l'eau à Bor, dans l'État du Jonglei
durée : 00:03:08 - Le Fil pop culture - Certains mots disparaissent dans la langue orale, surtout chez les jeunes. Les élisions comme la suppression du "ne" ou du "pas dans "j'en sais rien" ou "t'inquiète" interrogent : paresse ou économie linguistique ?
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Shanice a des règles très irrégulières. Certains mois, elle ne les a même pas du tout, et elle se demande si c'est normal. À quel âge, à quelle fréquence, quel aspect, quelle durée, quelles sensations physiques… Juju et ses BFF font le point, parce que – spoiler – on se pose toutes des milliards de questions sur le sujet ! Dans cet épisode, tu vas apprendre plein de trucs sur les règles dans un super « normal/pas normal » préparé par Juju, que le cycle menstruel est un peu différent pour toutes les filles et qu'il change aussi au cours de la vie ! CréditsDirection éditoriale : Aurélya Guerrero. Scénario : Sarah Barthère. Réalisation : Qude. Avec les voix de Candice Sansano, Augustine Pouplin et Alexia Neveu. Création visuelle : Emma Tissier. Responsable marketing : Jean-Luc Monchy.Un podcast de Milan presse 2025. Droits réservés.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'intelligence artificielle transforme l'analyse médicale en révélant des motifs cellulaires invisibles à l'œil humain et en améliorant diagnostic, recherche scientifique et développement de nouveaux traitements contre le cancer.Interview : Jean-Frédéric Petit-Nivard, Chief Business Development Officer d'OwkinComment l'IA peut-elle concrètement améliorer les soins en oncologie ?Chez Owkin, notre objectif est d'utiliser l'intelligence artificielle pour mieux comprendre les maladies et améliorer la prise en charge des patients. Un exemple marquant remonte à 2019, avec notre publication dans Nature Medicine autour du projet Maisonnette. Nous avons montré qu'à partir d'images de biopsies – où l'on observe cellules cancéreuses et immunitaires – l'IA pouvait prédire la survie des patients. Là où cela devient passionnant, c'est que le modèle a redécouvert des critères connus des anatomopathologistes, mais aussi identifié de nouveaux motifs invisibles à l'œil humain, car nécessitant d'analyser des millions d'images. L'IA devient ainsi un véritable outil de recherche, capable de révéler des mécanismes biologiques que l'on n'avait jamais explorés.Aujourd'hui, vos technologies sont-elles réellement utilisées dans les hôpitaux ?Oui, et c'est une grande fierté. Certains de nos outils diagnostiques ont obtenu un marquage CE et sont désormais utilisés en pratique clinique. Ils aident les médecins à mieux diagnostiquer certaines pathologies et à orienter les patients vers les traitements les plus adaptés. Ce travail a été possible grâce à nos collaborations étroites avec de nombreux centres hospitaliers et de recherche, comme Gustave Roussy, l'Institut Bergonié, l'AP-HP ou encore des hôpitaux en Angleterre et en Allemagne. L'impact sur la vie des patients est réel, même si le développement de nouveaux traitements nécessite encore plus de temps et de validations.Quelles technologies d'IA utilisez-vous et comment les appliquez-vous à la santé ?Nous nous appuyons sur des architectures variées : CNN, LLM, modèles fondation… Beaucoup ont été initialement développées par les grands acteurs technologiques tels que Google DeepMind ou Meta AI, mais nous les adaptons à nos données biomédicales. L'un des enjeux majeurs consiste à transformer des images ou des données biologiques brutes en représentations mathématiques de qualité. C'est ce travail de representation learning qui rend possible des prédictions fiables et interprétables. Nous avons aussi beaucoup contribué au federated learning, permettant d'entraîner des modèles sur des données distribuées, un sujet décrit dans plusieurs de nos publications disponibles sur le site d'Owkin.Et demain : quelles sont les prochaines étapes pour Owkin ?Nous venons de lancer K-Pro, une nouvelle plateforme qui facilite la recherche biomédicale grâce aux agents et aux LLM. L'autre étape déterminante sera la publication des résultats de notre premier essai clinique, aujourd'hui en phase 1, mené en Australie, en Europe et aux États-Unis. Nous avons beaucoup d'espoir : confirmer notre hypothèse thérapeutique donnerait un sens immense à notre travail. Par ailleurs, de nouveaux outils diagnostiques arrivent, renforçant encore notre ambition d'accélérer la recherche et d'améliorer la vie des patients.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
Maria Corina Machado est apparue ce jeudi (11 décembre 2025) à Oslo pour sa première prise de parole publique depuis près d'un an. La prix Nobel de la paix, qui vivait dans la clandestinité au Venezuela, est arrivée dans la capitale norvégienne après un voyage entouré de mystère. Maria Corina Machado est arrivée à Oslo peu après minuit, heure locale. Trop tard, donc, pour recevoir son Nobel en personne. Pour sa première prise de parole publique depuis près d'un an, l'opposante vénézuélienne en a profité pour dénoncer l'état de son pays et le régime de Nicolas Maduro face aux menaces du président américain. Cette apparition en public est largement traitée par les journaux du continent, qui montrent Maria Corina Machado à la fenêtre du Grand Hôtel, où se tenait la remise du prix Nobel. On la voit également étreindre ses partisans rassemblés dans la capitale norvégienne. «Le câlin le plus attendu», titre El Nacional. Le Wall Street Journal, de son côté, raconte par le menu comment la Prix Nobel de la Paix est parvenue à s'échapper du Venezuela pour se rendre à Oslo. Une épopée qui a commencé lundi après-midi (8 décembre) lorsque l'opposante a quitté la banlieue de Caracas où elle se cachait pour un village de pêcheurs. Le quotidien new-yorkais décrit dix heures «angoissantes» durant lesquelles la Prix Nobel, accompagnée de deux personnes et coiffée d'une perruque, est parvenue à passer de checkpoint en checkpoint pour finalement atteindre la côte. De là, Maria Corina Machado a embarqué à bord d'un petit bateau de pêche. Direction Curaçao. Et enfin Oslo. Le compas haïtien inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l'humanité Après la qualification historique de l'équipe nationale de foot pour le Mondial 2026, c'est un nouveau motif de joie en Haïti. Le compas haïtien, cette musique populaire qu'on chante et qu'on danse dans tout le pays, a été officiellement inscrit sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco seulement 70 ans après sa création. «Une inscription qui tombe à pique», estime Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Le quotidien haïtien consacre, par ailleurs, un article au numéro d'identité qui sera désormais attribué à chaque enfant dès sa naissance. Mais pas seulement. En Haïti, rappelle Frantz Duval, tout le monde n'est pas identifié. Certains l'ont été, mais les documents officiels ont été perdus dans le saccage des administrations. L'Office national d'identité va donc devoir s'atteler à cette lourde tâche en attribuant un numéro d'identification et une carte d'identité à un maximum de citoyens haïtiens. Le Nouvelliste se penche aussi sur la pratique religieuse dans un pays miné par l'insécurité. «Ça ne s'est jamais arrêté. Au contraire, même, ça s'est accéléré», constate Frantz Duval. «En Haïti, on aime le compas, mais on va aussi prier à chaque fois que c'est nécessaire.» Le chikungunya se propage à Cuba L'épidémie a surgi en juillet 2025 dans la province de Matanzas (ouest), près de La Havane, avant de s'étendre aux quinze provinces du pays. Si le gouvernement cubain semble désormais avoir pris en main la situation, en communiquant chaque jour à la télévision le nombre de cas enregistrés, c'est la population qui a commencé à alerter sur les réseaux sociaux. Dans cette interview réalisée par Sarah Krakovitch, le Dr Lazaro Leyva, ancien chef de médecine interne de l'Hôpital Arnaldo Milian Castro de Villa Clara à Cuba, qui vit aujourd'hui en Espagne, explique que les données officielles sur l'épidémie sont sous-estimées, et que très peu de tests sont effectués pour pouvoir diagnostiquer de manière claire et fiable. «On assiste à une dégradation des institutions et des infrastructures de santé. Il n'y a pas de médicaments, pas de ressources pour soigner, pas de moyens pour diagnostiquer... Tout cela a entraîné la crise sans précédent que traverse le système de santé cubain», explique le Dr Lazaro Leyva.
Moins connue que la ménopause, l'andropause est une période au cours de laquelle la sécrétion de testostérone diminue chez l'homme. Baisse de la libido, fatigue, augmentation du risque cardiovasculaire, irritabilité, augmentation du tour de taille… Les symptômes de l'andropause sont nombreux. Contrairement à la ménopause qui touche toutes les femmes, l'andropause n'affecte qu'une faible proportion d'hommes âgés. Comment se fait le diagnostic ? Quelle prise en charge existe ? Si, du côté des femmes, les effets et ressentis associés à la ménopause sont abordés plus ouvertement qu'il y a quelques années, chez les hommes, l'andropause reste encore largement méconnue et rarement évoquée publiquement. Pourtant, les changements hormonaux liés au vieillissement impliquent un certain nombre de conséquences pour la santé et le bien-être des hommes. La baisse du taux de testostérone peut entraîner de multiples symptômes. Andropause : ménopause au masculin ? Certains spécialistes (urologue, endocrinologue, andrologue...) peuvent orienter le patient vers des analyses pour évaluer le taux de testostérone sanguin. La chute des androgènes peut provoquer une série de symptômes tels que des troubles de la fonction érectile, une baisse de la libido, une prise de poids, des troubles de l'humeur et du sommeil… Alors si certains symptômes se retrouvent chez l'homme et la femme, passé un certain âge, ménopause et andropause se distinguent par un simple fait : son caractère systématique chez la femme, autour de la cinquantaine (avec l'arrêt des règles, qui annonce la fin de la fonction reproductrice), quand, chez l'homme, ce déficit d'hormones sexuelles mâles lié à l'âge n'est pas systématique. En finir avec le non-dit La prise en charge de l'andropause repose sur des mesures hygiéno-diététiques : activité physique, alimentation équilibrée, baisse de la consommation d'alcool... Pour certains hommes, une supplémentation en testostérone pourra être prescrite, associée à un suivi médical. D'où l'importance de dépasser le tabou : oser en parler, pour trouver, si besoin, des solutions auprès d'un spécialiste. Avec : Pr François Desgrandchamps, chef du service d'Urologie de l'Hôpital Saint-Louis de Paris, et professeur d'Urologie, à l'Université Paris Cité. Dr Oumar Gaye, urologue-andrologue au Centre Hospitalier National Dalal Jamm, à Dakar, au Sénégal. Un reportage de Raphaëlle Constant. ► En fin d'émission, nous faisons un point sur l'étude de l'Inserm à Paris, publiée dans The Journal of the American College of Cardiology qui fait état du fardeau que représente l'hypertension artérielle en Afrique subsaharienne. Interview du Dr Aboubakari Nambiema, chercheur en Santé publique à l'Inserm au Centre de recherche cardiovasculaire de Paris et au sein de l'Unité de Recherche en Santé des Populations (URESAP) à Lomé au Togo. Programmation musicale : ► Olivia Dean - Man I need ► Lëk Sèn - Shine.
Moins connue que la ménopause, l'andropause est une période au cours de laquelle la sécrétion de testostérone diminue chez l'homme. Baisse de la libido, fatigue, augmentation du risque cardiovasculaire, irritabilité, augmentation du tour de taille… Les symptômes de l'andropause sont nombreux. Contrairement à la ménopause qui touche toutes les femmes, l'andropause n'affecte qu'une faible proportion d'hommes âgés. Comment se fait le diagnostic ? Quelle prise en charge existe ? Si, du côté des femmes, les effets et ressentis associés à la ménopause sont abordés plus ouvertement qu'il y a quelques années, chez les hommes, l'andropause reste encore largement méconnue et rarement évoquée publiquement. Pourtant, les changements hormonaux liés au vieillissement impliquent un certain nombre de conséquences pour la santé et le bien-être des hommes. La baisse du taux de testostérone peut entraîner de multiples symptômes. Andropause : ménopause au masculin ? Certains spécialistes (urologue, endocrinologue, andrologue...) peuvent orienter le patient vers des analyses pour évaluer le taux de testostérone sanguin. La chute des androgènes peut provoquer une série de symptômes tels que des troubles de la fonction érectile, une baisse de la libido, une prise de poids, des troubles de l'humeur et du sommeil… Alors si certains symptômes se retrouvent chez l'homme et la femme, passé un certain âge, ménopause et andropause se distinguent par un simple fait : son caractère systématique chez la femme, autour de la cinquantaine (avec l'arrêt des règles, qui annonce la fin de la fonction reproductrice), quand, chez l'homme, ce déficit d'hormones sexuelles mâles lié à l'âge n'est pas systématique. En finir avec le non-dit La prise en charge de l'andropause repose sur des mesures hygiéno-diététiques : activité physique, alimentation équilibrée, baisse de la consommation d'alcool... Pour certains hommes, une supplémentation en testostérone pourra être prescrite, associée à un suivi médical. D'où l'importance de dépasser le tabou : oser en parler, pour trouver, si besoin, des solutions auprès d'un spécialiste. Avec : Pr François Desgrandchamps, chef du service d'Urologie de l'Hôpital Saint-Louis de Paris, et professeur d'Urologie, à l'Université Paris Cité. Dr Oumar Gaye, urologue-andrologue au Centre Hospitalier National Dalal Jamm, à Dakar, au Sénégal. Un reportage de Raphaëlle Constant. ► En fin d'émission, nous faisons un point sur l'étude de l'Inserm à Paris, publiée dans The Journal of the American College of Cardiology qui fait état du fardeau que représente l'hypertension artérielle en Afrique subsaharienne. Interview du Dr Aboubakari Nambiema, chercheur en Santé publique à l'Inserm au Centre de recherche cardiovasculaire de Paris et au sein de l'Unité de Recherche en Santé des Populations (URESAP) à Lomé au Togo. Programmation musicale : ► Olivia Dean - Man I need ► Lëk Sèn - Shine.
Chaque année, un phénomène intrigue autant les investisseurs que les analystes : le “rallye du Père Noël”, ou le rallye de Noel ou de fin d'année, une période durant laquelle les marchés boursiers ont tendance à s'apprécier de manière inhabituelle. Ce mouvement, observé de façon récurrente, se produit généralement entre la dernière semaine de décembre et les premiers jours de janvier. Mais pourquoi les actions montent-elles précisément à ce moment-là ?D'abord, il y a un facteur psychologique. À l'approche des fêtes, l'ambiance est plus optimiste : les investisseurs sont détendus, les perspectives pour l'année suivante semblent plus ouvertes, et beaucoup veulent “finir l'année en beauté”. Cet état d'esprit, souvent qualifié d'“euphorie saisonnière”, pousse les marchés à adopter un biais plus positif que d'habitude.Ensuite, il y a des raisons plus techniques. La période des fêtes est traditionnellement marquée par une baisse des volumes d'échanges : de nombreux investisseurs institutionnels — fonds, banques, hedge funds — sont en congé. Avec moins d'acteurs actifs, les marchés deviennent plus sensibles aux achats. Ainsi, un flux d'investissements même modéré peut suffire à faire monter les indices.Un autre facteur souvent mentionné concerne la gestion de portefeuille en fin d'année. Certains gérants veulent présenter de “beaux portefeuilles” à leurs clients, ce qui les pousse à renforcer leurs positions sur les valeurs qui ont bien performé. D'autres clôturent des positions perdantes pour optimiser la fiscalité. Le résultat de ces mouvements ? Un rééquilibrage qui peut mécaniquement soutenir les cours.Il existe aussi un élément propre au mois de janvier : l'“effet janvier”. Historiquement, les premiers jours de l'année sont souvent positifs en Bourse. Anticipant cela, certains investisseurs commencent à acheter dès la fin décembre, contribuant ainsi au fameux rallye.Faut-il pour autant considérer ce phénomène comme systématique ? Pas vraiment. Même si la tendance est statistiquement récurrente, elle ne garantit rien : certaines années, les marchés ne montent pas en décembre, notamment en période de crise ou d'incertitude géopolitique. Le rallye du Père Noël n'est donc pas une règle immuable, mais une régularité historique influencée par le comportement humain et les mécanismes de marché.En résumé, le rallye du Père Noël, c'est l'alliance d'un moral plus léger, de volumes réduits, d'ajustements techniques et d'anticipations positives. Une tradition boursière où, chaque fin d'année, les investisseurs espèrent que la magie opère… même si rien n'est jamais garanti. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Certains vont peut-être penser que je suis égoïste ou que je manque d'empathie, à ceux-là je répondrai que j'ai 43 ans, j'en suis à la moitié de ma vie si j'ai de la chance et j'ai assez d'expérience pour vous affirmer qu'on n'est jamais gagnant à garder dans son cercle des gens qui ne nous font pas aller bien. Souvent, c'est au mieux parce qu'on a pitié, au pire parce qu'on est sous emprise ; entre les deux, on trouve 50 nuances d'excuses pour continuer à fréquenter ces gens, au détriment d'autres personnes qu'on pourrait rencontrer à la place et qui, elles, nous feraient vraiment aller bien. C'est donc décidé me concernant : je ne veux plus faire de compromis dans mes relations et ne m'entourer que de gens qui m'inspirent ou avec qui, tout simplement, je suis apaisée.Lien vers mon livre "Écrire l'humour" :https://www.amazon.fr/%C3%89crire-lhumour-Christine-Berrou/dp/B0BB65QKZX/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=36XRDIP3O22J7&dib=eyJ2IjoiMSJ9.2R2GKlw_dvBCBkBXTzFcBg.nLcRm3XoaX8QpXDSiXuYr6oNenVBFPCGZfOll22-kUg&dib_tag=se&keywords=%C3%A9crire+l%27humour+berrou&qid=1756745047&sprefix=%C3%A9crire+l%27humour+berrou%2Caps%2C75&sr=8-1Liens vers mon autre podcast "Le Mois de la guerrière" :Apple Podcasts : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-mois-de-la-guerri%C3%A8re/id1738987638Spotify : https://open.spotify.com/show/5V93IbBEOPv1W3QJ1jRHZKIMPORTANT : Il y a parfois un soucis avec Spotify, je vous informe donc que vous pouvez télécharger Apple Podcasts même si vous n'êtes pas client Apple.IMPORTANT 2 : Ce sont des abonnements payants (Avec 3 jours d'essai gratuit sur Apple Podcasts, vous pouvez donc tout écouter en 3 jours gratuitement ;) , mais si vous vous engagez au moins sur un mois, ça me permet de financer Gamberge, de ne plus payer mes techniciens occasionnels, mon matériel ou mes déplacements de ma poche
durée : 00:52:48 - Certains l'aiment Fip - À l'occasion de la sortie de son nouveau film "Dossier 137", le réalisateur évoque son travail avec les musiciens David Whitaker, Adrian Johnston, Alberto Iglesias, Benedikt Schiefer... sur les B.O de ses films "La nuit du 12", "Seules les bêtes" ou "Harry un ami qui vous veut du bien". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Français blasé qui provoque juste pour le plaisir de voir la réaction de son interlocuteur... Il faut bien avouer, qu'il y a un fond de vérité dans ce stéréotype. De Molière à Serge Gainsbourg, la France a produit des générations de provocateurs qui ont fait scandale en leur temps avant de devenir des icônes nationales. Mais récemment, un humoriste français s'est retrouvé au cœur d'une polémique après avoir comparé la police à une organisation terroriste. Le ministre de l'Intérieur a porté plainte contre lui. Certains l'ont défendu au nom de la liberté d'expression, d'autres ont estimé qu'il était allé trop loin. Cette affaire pose une question intéressante : existe-t-il vraiment un « droit inconditionnel à la provocation » en France ? Et si oui, d'où vient-il ? Pour y répondre, Hugo remonte le fil de l'histoire française, des batailles de Voltaire contre l'obscurantisme religieux jusqu'aux journaux satiriques qui ont payé le prix fort pour défendre leur liberté. Il explore aussi cette tradition artistique qui fait des provocateurs d'hier les classiques d'aujourd'hui. Mais surtout, il s'interroge sur les limites actuelles : dans une société de plus en plus divisée, où tracer la ligne entre liberté d'expression et respect d'autrui ? Un débat passionné, parfois violent, jamais définitif... et profondément français. Retrouvez la transcription de l'épisode sur https://innerfrench.com/e185 Retrouvez nos cours pour améliorer votre français sur https://innerfrench.com/cours
durée : 00:04:34 - Le Reportage de la rédaction - Alors que la saison hivernale démarre, de nombreux saisonniers peinent à trouver un poste en station. Les candidatures explosent, la concurrence aussi. Certains établissements reçoivent près de 300 CV par jour. Témoignages. - invités : Marion Pépin
Un visiteur inattendu débarque à Bourg-Flocons. Et pas n'importe lequel ! Avec lui, Louna et Papiguy vont partir à la rencontre de personnages qu'on ne croise pas tous les jours. Certains sont effrayants, d'autres carrément bizarres... mais tous ont quelque chose à cacher.Crédits : Merci à Sybel de m'avoir aidé à produire cette histoire et de m'avoir permis de la diffuser gratuitement. Cette histoire a été écrite par Mathieu Genelle. Racontée par Karine Texier et Arnaud Guillou. Enregistrement et montage : Léa Chevrier. Illustration : Yuio. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'affaire commence comme une scène de roman noir. En pleine nuit, quelqu'un dépose discrètement une vitrine en verre devant le siège d'un service archéologique en Allemagne, dans la ville de Spire, devant l'antenne locale de l'Office archéologique .À l'intérieur : des os humains, des fragments de tissus anciens, et ce qui ressemble à du mobilier funéraire. Aucun message, aucune revendication, aucune explication. Juste un colis macabre et un mystère qui intrigue aujourd'hui les archéologues aussi bien que la police.Pourquoi cette histoire fascine-t-elle autant ? D'abord parce que les premiers examens ont confirmé que les os ne sont pas récents : il s'agit bien de restes humains médiévaux, probablement âgés de plus d'un millénaire. Autrement dit, quelqu'un a eu entre les mains un matériel archéologique sensible — et l'a déposé comme une bouteille à la mer. Le geste est totalement inhabituel : les découvertes de ce type sont en général signalées obligatoirement aux autorités, car elles relèvent du patrimoine national.L'énigme s'épaissit lorsque les experts constatent que les objets dans la vitrine semblent appartenir à une même sépulture. Les tissus, bien que fragmentaires, évoquent un linceul ou des vêtements funéraires. Certains os portent même des traces suggérant un ensevelissement ancien, non une manipulation moderne. Tout laisse penser qu'un tombeau médiéval a été ouvert — mais par qui ? Et pourquoi le fruit de cette fouille clandestine se retrouve-t-il déposé anonymement devant des archéologues ?Plusieurs hypothèses sont envisagées. Une première piste évoque un pilleur de tombes amateur, effrayé par l'illégalité de sa découverte et cherchant à se débarrasser rapidement des preuves. Une autre suggère un héritage encombrant, retrouvé dans une cave ou un grenier, et confié anonymement aux autorités pour éviter les complications. Mais certains spécialistes privilégient une version plus troublante : quelqu'un aurait volontairement voulu attirer l'attention sur une fouille illicite, ou signaler qu'un site archéologique est en danger.Ce qui frappe aussi les experts, c'est la façon dont les restes ont été déposés : proprement, méthodiquement, comme si le mystérieux donateur voulait transmettre un message. Mais lequel ? S'agit-il d'un acte de conscience, d'une dénonciation silencieuse, ou d'un simple abandon ?Pour l'instant, personne ne sait. La vitrine et son contenu sont désormais entre les mains de spécialistes en anthropologie et en datation. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer l'origine des os, identifier la tombe dont ils proviennent et comprendre les circonstances de ce dépôt nocturne.Ce qui est certain, c'est que cet étrange geste soulève autant de questions qu'il n'apporte de réponses. Et rappelle que l'archéologie n'est pas seulement une science du passé, mais parfois aussi une enquête sur le présent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pourquoi, au Moyen Âge, certains nobles affichaient-ils des chaussures si longues et pointues qu'il fallait parfois les attacher au mollet avec une ficelle pour pouvoir marcher ? Ces chaussures ont un nom : les poulaines. Et elles racontent beaucoup plus qu'une simple mode extravagante.La polaine apparaît en Europe au XIIᵉ siècle, mais explose vraiment au XIVᵉ. C'est une chaussure dont l'avant se prolonge en une longue pointe, parfois de plusieurs dizaines de centimètres. Les chroniqueurs de l'époque en parlent avec amusement… ou indignation. Car ces chaussures ne sont pas là pour le confort : elles sont un symbole social.D'abord, la pointe longue signale que le porteur n'a pas besoin de travailler. Si vos journées sont faites de cheval, de guerre ou de labour, ce type de chaussure est totalement inutile, voire dangereux. En revanche, si vous êtes un noble qui ne marche qu'en intérieur, accompagné de serviteurs, la polaine devient un signe ostentatoire : elle dit au monde que vous appartenez à la classe oisive, celle qui peut se permettre d'être impratique. C'est, en un sens, l'équivalent médiéval d'un talon aiguille de vingt centimètres.Mais les poulaines deviennent aussi un terrain de compétition aristocratique. Plus la pointe est longue, plus elle indique le rang. Certaines sources évoquent des pointes de cinquante centimètres chez les nobles les plus fortunés. La mode devient tellement extrême que des villes, comme Paris ou Londres, tentent d'en limiter la longueur par des lois somptuaires. Elles craignent que cette extravagance ne brouille les distinctions sociales ou n'encourage une vanité jugée dangereuse.Il existe une autre dimension, plus symbolique : dans certaines iconographies, la chaussure pointue est associée au raffinement, à l'élégance, parfois même à une virilité sublimée. Pour les jeunes aristocrates, elle devient un marqueur séduisant, un signe de modernité et de bravoure.Cependant, cette mode attire critiques et satire. Certains religieux y voient une perversion morale, un signe d'orgueil ou même une « chaussure du diable » (à cause de la pointe, jugée trop agressive). Des sermons médiévaux dénoncent ces nobles qui peinent à s'agenouiller pour prier parce que leurs chaussures sont trop longues.Vers la fin du XVe siècle, la tendance disparaît, remplacée par les chaussures larges dites « à bec d'âne ». Mais les poulaines laissent une empreinte durable : elles montrent que la mode a toujours été un langage social puissant. Au Moyen Âge déjà, on affichait sa position non par les mots, mais… par la longueur de ses chaussures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le symbole de la pharmacie — une croix verte lumineuse — est aujourd'hui tellement familier qu'on a l'impression qu'il a toujours existé. Pourtant, son origine est récente, et elle mêle histoire médicale, héritages religieux et stratégie de communication.1. Aux origines : la croix… mais pas vertePendant longtemps, en Europe, le symbole associé aux apothicaires n'était pas la croix verte, mais plutôt :le caducée (bâton surmonté d'un serpent),ou le symbole du bowl of Hygieia (coupe et serpent).La croix, elle, vient du christianisme. Au Moyen Âge, de nombreux soins sont prodigués par les ordres religieux : moines, religieuses, hôpitaux rattachés aux monastères. La croix devient alors un signe associé aux soins, aux remèdes et à la compassion.2. La croix verte apparaît au XIXᵉ siècleAu XIXᵉ siècle, chaque pays cherche à uniformiser l'identification des pharmacies. Certains utilisent une croix rouge… mais un problème survient : en 1863, la Croix-Rouge adopte officiellement ce symbole pour ses actions humanitaires. Pour éviter toute confusion — notamment en temps de guerre — les pharmaciens doivent trouver un autre signe.C'est alors qu'apparaît :la croix verte en France,la croix verte ou bleue selon les pays européens.Le choix du vert n'est pas religieux : c'est un choix symbolique. Le vert évoque :la nature,les plantes médicinales,la guérison,la vie,et même l'espérance.À une époque où la pharmacie repose encore beaucoup sur la botanique, la couleur paraît parfaite.3. Une norme française devenue un standard européenAu début du XXᵉ siècle, la croix verte s'impose progressivement en France grâce aux syndicats professionnels. Elle devient un repère visuel simple et efficace, facilement lisible dans la rue, puis se modernise :s'allume en néon dans les années 1950,devient animée (clignotante, rotative),puis numérique dans les années 2000, capable d'afficher température, heure ou animations.Aujourd'hui, la croix verte est adoptée dans une grande partie de l'Europe, même si certains pays gardent leur propre symbole (par exemple le « mortar and pestle » aux États-Unis).4. Un symbole fort, entre science et traditionAu final, la croix verte résume parfaitement la philosophie de la pharmacie : un héritage ancien (la croix), réinterprété de manière moderne (le vert) pour afficher à la fois soins, science et plantes médicinales.C'est cette combinaison qui explique que la croix verte soit devenue l'un des symboles médicaux les plus reconnus au monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous commencerons notre passage en revue de l'actualité par une discussion sur les politiques d'immigration du Danemark, que de nombreux pays européens envisagent d'adopter. Ensuite, nous commenterons l'interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans, qui vient d'être mise en place en Australie. Notre section scientifique sera consacrée cette semaine au baiser. Les biologistes évolutionnistes affirment que le premier baiser a eu lieu il y a plus de 16 millions d'années. Et nous terminerons notre section actualités par une conversation sur un nouveau record battu lors d'une vente aux enchères chez Sotheby's. Un tableau de Gustav Klimt a été vendu à un prix record. La pièce maîtresse de la vente a été le Portrait d'Elisabeth Lederer de Gustav Klimt, qui a été adjugé pour 236,4 millions de dollars. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Notre point de grammaire de la semaine sera : Adjectives ending in: gu, er, el, (i)en, on, eil, and ul. Cette semaine, nous parlerons de l'inscription aux monuments historiques de deux nouveaux sites dans le sud de la France. Tous deux sont des sanctuaires religieux d'une grande richesse historique et spirituelle. Nous terminerons avec l'expression de la semaine : En mettre sa main au feu. Nous discuterons de l'entrée d'une nouvelle statue de cire au musée Grévin à Paris : celle de Lady Di, représentée vêtue de sa célèbre « revenge dress ». - Certains pays envisagent de mettre en place le même système d'immigration strict qu'au Danemark. - L'Australie adopte la première interdiction au monde des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans - Les évolutionnistes affirment que le premier baiser remonte à plus de 16 millions d'années - Un tableau de Gustav Klimt est adjugé à un prix record lors d'une vente aux enchères organisée par Sotheby's - Deux nouveaux sites du sud de la France ont été inscrits aux Monuments historiques - La statue de cire de Lady Di fait son entrée au musée Grévin