Podcasts about certains

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Le brief politique
Réforme des retraites : les députés centristes hésitent sur sa suspension mais réfléchissent à la suite

Le brief politique

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 2:57


durée : 00:02:57 - Le brief politique - La suspension de la réforme des retraites doit être mise au vote de l'Assemblée mercredi prochain. Certains groupes parlementaires hésitent encore sur leur position. C'est le cas, notamment, au sein du bloc central. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Journal d'Haïti et des Amériques
La ville de Cap-Haïtien sous pression de l'arrivée massive de déplacés

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 30:00


Avec notre collègue Lucnise Duquereste du site Ayibopost, nous évoquons la situation de plus en plus difficile à Cap-Haïtien, dans le nord du pays. Face à l'insécurité qui gagne du terrain ailleurs, de nombreux Haïtiens fuient vers Cap-Haïtien, perçue comme une zone plus sûre. Selon la journaliste d'Ayibopost, de nouvelles familles arrivent chaque semaine à Cap Haïtien, mais la ville n'a pas les capacités d'accueillir autant de monde. L'exode fait grimper les prix des loyers qui ont doublé, voire triplé dans certains quartiers. Beaucoup de familles doivent s'installer en périphérie, dans des zones peu équipées, souligne Lucnise Duquereste. Mais ce n'est pas seulement le logement qui devient un luxe : l'eau et la nourriture coûtent désormais beaucoup plus cher. Même les produits de base sont plus difficiles à trouver, les prix augmentent chaque semaine, selon notre confrère d'Ayibopost. Résultat : Cap-Haïtien est en pleine mutation, avec une pression démographique et économique qui bouleverse le quotidien des habitants.   Au Chili, la peur de l'extrême droite À dix jours du premier tour de la présidentielle — prévu le dimanche 16 novembre 2025 —, les familles des victimes de la dictature s'inquiètent. Selon plusieurs analystes, le pays pourrait basculer à droite, voire à l'extrême droite. Certains candidats tiennent, ou ont tenu, des propos négationnistes sur la période de la dictature militaire de Pinochet — un régime qui a fait plus de 3 000 morts et torturé des dizaines de milliers de personnes. Reportage à Santiago, avec notre correspondante Naïla Derroisné.   New York se prépare prépare discrètement à une intervention fédérale de Donald Trump D'après Politico, la gouverneure Kathy Hochul est inquiète des réactions possibles du président à l'élection de Zohran Mamdani comme maire de New York. Elle a donc décidé de mettre en place une cellule de crise virtuelle pour anticiper un éventuel envoi de la Garde nationale ou d'autres forces fédérales à New York. Ces efforts visent à empêcher de donner à Donald Trump un prétexte pour «militariser la ville» comme écrit Politico. La gouverneure a demandé aussi à plusieurs associations — ACLU, syndicats, groupes progressistes — d'éviter toute action qui pourrait servir de justification à une intervention fédérale.   Une plongée dans l'Amérique rurale et précaire C'est un reportage photo publié par le New York Times sur des Américains qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts. En 2010, la photographe Maddie McGarvey a documenté la vie de Américains touchés par la crise des opioïdes. C'est dans ce cadre qu'elle rencontre les Casto, une famille des Appalaches, dans l'Ohio. Elle se lie d'amitié à Paige, une fillette de trois ans dont elle suivra le parcours pendant plus d'une décennie. À travers ses visites régulières, la photographe capte un quotidien fait de pauvreté, de débrouille et de solidarité. Et elle prend conscience des mécanismes profonds qui enferment la famille Casto dans la pauvreté. Ce n'est pas seulement le manque de moyens, explique-t-elle, mais aussi «l'épuisement physique et moral» causé par des années de travail pénible, mal payé. Ils luttent chaque jour pour ne pas sombrer, en se posant des questions vitales — où dormir ce soir ? comment aller au travail ? que préparer à manger avec un simple micro-ondes ? — Autant de combats quotidiens pour tenter de rester à flot dans un monde qui semble vouloir les faire couler. Journal de la 1ère Les garagistes en Guadeloupe confrontés à une pénurie de pièces détachées.  

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
Mort d'Elias : Marion Maréchal dénonce une «idéologie laxiste d'extrême-gauche» de certains juges : faut-il engager la responsabilité professionnelle des magistrats ?

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 7:20


Invités : - Jules Torres, journaliste politique au JDD. - Véronique Jacquier, journaliste politique à CNEWS. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le français avec Yasmine
262. À quelle heure es-tu plus productif en français ?

Le français avec Yasmine

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 31:04


Cette semaine, je te propose qu'on réfléchisse à un point qui est sous-coté dans l'apprentissage des langues. On ne va pas étudier “comment apprendre une langue” mais plutôt “à quel moment apprendre une langue”. Face à l'apprentissage, nous sommes tous différents et uniques. Certains sont des matinaux, d'autres des couche-tard. J'ai rencontré des élèves qui suivaient des cours de français tard après le travail car c'était le seul moment de la journée où ils étaient disponibles. Certains adoraient car ils étaient vraiment dans leur zone de génie et d'autres avaient beaucoup de difficultés car après une journée de travail, la motivation n'était plus au rendez-vous. Sans le savoir, parfois ce n'était pas le cours qui posait problème mais l'heure du cours. Je le vois aussi dans mon travail et dans mes études. Mon énergie et mon attention ne sont pas les mêmes tout au long de la journée. Personnellement, bien que je donne beaucoup de cours le soir, je serais incapable d'en suivre. Enseigner et être la locomotive de la classe est une chose, être apprenante en est une autre. Pour mes cours de portugais, je suis des cours l'après-midi, avant mon dernier cours du soir. Je sais aussi que je ne suis pas du tout du matin. C'est d'ailleurs pour cette raison que je n'accepte que les cours particuliers en matinée et que j'ai fermé mes cours en groupe avant 12h. Il m'a fallu des années pour l'accepter et ne pas culpabiliser mais en fin de compte, je travaille tard depuis 20 ans, je ne peux pas travailler tôt et tard toute ma vie. Pour ton français, c'est la même chose. Je t'invite à écouter l'épisode et à me dire quel est le meilleur moment de la journée pour toi pour apprendre le français.Lien :Le Café français : http://lefrancaisavecyasmine.com/cafe “Le Français avec Yasmine” existe grâce au soutien des membres et élèves payants. 1️⃣ Le Club de Yasmine Le Club privé du podcast qui donne accès à toutes les transcriptions des épisodes, aux épisodes secrets, la newsletter en français et l'accès à la communauté des élèves sur Discord : https://lefrancaisavecyasmine.com/club 2️⃣ Les livres du podcast Les transcriptions du podcast sont disponibles dans les livres sur Amazon : http://amazon.com/author/yasminelesire 3️⃣ Les cours de français avec YasmineRendez-vous sur le site de mon école pour découvrir le catalogue des cours disponibles : www.ilearnfrench.eu ➡️ Les réseaux sociaux Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ ➡️ Crédit musique La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam. Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir SCIENCES
Quelle sanglante méthode les Mayas utilisaient-ils pour conjurer la pluie ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 2:19


Au cœur de la péninsule du Yucatán, dissimulée dans la jungle, se trouve une grotte que les archéologues ont longtemps hésité à explorer. Son nom : la Cueva de Sangre, la « grotte ensanglantée ». Découverte dans les années 1990, elle vient de livrer de nouveaux secrets, présentés en avril 2025 lors de la convention annuelle de la Society for American Archaeology. Et ces révélations confirment ce que les anciens chroniqueurs redoutaient déjà : pour invoquer la pluie, les Mayas pratiquaient des rituels d'une violence inouïe.Une offrande pour les dieux de la pluieLes Mayas vivaient sous un climat contrasté, alternant saisons de sécheresse et pluies torrentielles. Or, leur survie dépendait entièrement de l'eau : sans pluie, pas de maïs, donc pas de vie. Pour apaiser Chaac, le dieu de la pluie, ils recouraient à un rituel qu'ils jugeaient sacré : le sacrifice humain. Dans la Cueva de Sangre, les fouilles ont mis au jour plus de 200 ossements humains, dont une grande majorité appartenant à des enfants et des adolescents.Les analyses isotopiques réalisées récemment montrent que ces jeunes victimes ne provenaient pas de la région immédiate : certains avaient parcouru des centaines de kilomètres avant d'être conduits jusqu'à la grotte. Cela suggère que la cérémonie avait une dimension politique et religieuse : un moyen pour les élites mayas de renforcer leur pouvoir tout en sollicitant la faveur des dieux.Un bain de sang sacréLes traces retrouvées sur les os racontent l'horreur du rituel. Les victimes étaient égorgées ou percées d'un coup de lame en obsidienne au niveau du thorax, probablement pour extraire le cœur encore battant. Les parois de la grotte portaient, selon les premiers explorateurs, des traces de pigments mêlés à du sang séché. Certains corps étaient déposés dans des bassins d'eau souterraine — des cénotes, considérés comme les passages entre le monde des hommes et celui des dieux.Un message venu du passéCes nouveaux résultats, issus d'analyses ADN et de datations au carbone 14, confirment que les sacrifices de la Cueva de Sangre se sont étalés sur plusieurs siècles, entre 900 et 1200 après J.-C., période de grande instabilité climatique dans la région. Les Mayas tentaient, littéralement, d'acheter la pluie par le sang.Aujourd'hui encore, la Cueva de Sangre demeure fermée au public, sanctuarisée pour des raisons éthiques et archéologiques. Mais ses vestiges rappellent un fait troublant : pour survivre, certaines civilisations ont cru devoir nourrir les dieux… de leur propre chair. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Y'a de l'idée
Retrouvailles émouvantes : trente ans, une mère, une bague et un livre plus tard

Y'a de l'idée

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 3:20


Bon, là Leslie, ce n'était pas rendez-vous dans dix ans… mais dans trente ans ! C'est une belle histoire d'amitié et de nostalgie : treize anciens camarades de classe se sont retrouvés dans la cour de récré de leur enfance, dans le nord-est de la France, plus de trois décennies après leur photo de classe d'origine. À l'époque, ils avaient 10 ans. Aujourd'hui, ils en ont 40. Ils ont ressorti les mêmes tenues vintage, pris les mêmes poses, et surtout retrouvé la même complicité. Certains affirment même qu'ils n'ont pas changé. Le moment a été si fort qu'ils se sont déjà promis de se revoir dans dix ans, pour fêter leurs 50 ans ensemble.Cette anecdote a inspiré Leslie à fouiller d'autres retrouvailles incroyables, souvent rendues possibles grâce à… Internet.

Journal d'Haïti et des Amériques
Aux États-Unis, des fonctionnaires ont recours à des banques alimentaires pour manger

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 30:00


Depuis qu'il a été réélu, il y a un an tout juste, Donald Trump imprime sa marque sur les États-Unis : guerre commerciale, offensive contre les migrants, mais aussi chasse aux employés fédéraux. Près de 300 000 postes ont été supprimés depuis le début de l'année dans la Fonction publique au nom de «l'efficacité gouvernementale». Des fonctionnaires qui subissent, en plus, le «shutdown» depuis plus d'un mois. Certains travaillent sans être payés ; d'autres ont été placés au chômage forcé, sans toucher de salaire. Des banques alimentaires organisent désormais des distributions d'aide alimentaire spécialement réservées aux fonctionnaires. Reportage de Vincent Souriau à Memphis, dans le Tennessee. Anne Cantener poursuit la discussion sur ce sujet avec son invité Corentin Cellin, professeur agrégé d'Histoire et chroniqueur sur le site d'information Les jours. Il analyse la «purge idéologique» que vivent les États-Unis. «Les fonctionnaires qui sont chassés sont ceux qui ont pris position contre l'administration Trump», raconte Corentin Cellin. Particulièrement visés : le ministère de la Justice et le FBI. Cette mise au pas était annoncée et prévue par le Projet 2025 de la Fondation Heritage. Mais l'expert des États-Unis se dit surpris par la vitesse avec laquelle Donald Trump met son plan en application.   Au Mexique, l'émotion après l'assassinat du maire de Uruapan Les députés ont observé une minute de silence en mémoire de Carlos Manzo tué samedi (1er novembre 2025) lors de la célébration de la Toussaint dans sa ville, et alors qu'il bénéficiait pourtant d'une protection policière, rapporte El Sol de Mexico. Sur leurs sièges ou leurs bureaux, les parlementaires du PRI, le Parti révolutionnaire institutionnel, ont déposé un chapeau blanc tâché de rouge. Ce même chapeau qui était le signe distinctif de Carlos Manzo, explique le quotidien. Un maire qui a tenté de lutter contre les groupes criminels. Il a enregistré quelques victoires. Il a porté des coups sérieux aux cartels qui opèrent dans le Michoacan, rapporte El Sol de Mexico. Et cela lui a coûté la vie. Carlos Manzo était courageux, téméraire même, mais il était seul, estime David Saucedo, expert en Sécurité publique et délinquance organisé, interviewé par El Sol de Mexico. Uruapan a 400.000 habitants mais seulement 350 policiers. Et son maire n'avait le soutien ni du gouvernement provincial ni du gouvernement fédéral, analyse ce spécialiste. Au cours des quatre dernières années, six maires du Michoacan ont été assassinés, cinq autres victimes d'attentats. La présidente Claudia Sheinbaum a annoncé un plan pour le Michoacan hier, lors de sa conférence de presse quotidienne. Cela fait une vingtaine d'années que «des gouvernements de bords politiques différents promettent de rétablir la paix au Michoacan, et ils ont toujours échoué», relève Milenio. En 2006, Felipe Calderon avait envoyé l'armée dans cet État. Résultat : une escalade de violences.   En Haïti, les autorités alertent une nouvelle fois sur la recrudescence du choléra Oui, recrudescence notamment à Pétionville, nous apprend Le Nouvelliste. «Des opérations d'assainissement, de fumigation et de dératisation sont en cours dans la région métropolitaine (de Port-au-Prince), particulièrement dans les quartiers où les inondations et les accumulations d'ordures augmentent le risque de contamination», peut-on lire dans le journal. Le gouvernement est, en effet, inquiet pour les zones qui ont été dévastées par Melissa, surtout le sud et l'ouest d'Haïti. «Les fortes pluies et inondations provoquées par le passage de l'ouragan (...) risquent d'aggraver la situation sanitaire, en favorisant la contamination de l'eau et la transmission du choléra», écrit Alterpresse. Le ministère de la Santé redoute également une hausse de cas de diarrhée, de typhoïde et de paludisme, précise Le Nouvelliste. Les campagnes de communication visant à rappeler les règles d'hygiène se sont intensifiées. Mais la priorité reste, bien sûr, l'accès à l'eau potable dans les zones sinistrées.   Le journal de la 1ère En Martinique, le procès des déboulonneurs de statues a commencé ce lundi 3 novembre 2025.

Revue de presse internationale
À la Une: Un maire « socialiste » à New York

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 4:01


« Mamdani remporte la victoire au terme d'un incroyable parcours » : un grand titre qui barre la Une du New York Times. Le démocrate socialiste, comme le qualifient les médias américains, a été élu maire de New York avec 50,4% des voix. « Son ascension fulgurante est tout simplement stupéfiante, relève le New York Times. Au début de l'année, Zohran Mamdani était crédité de 1% des intentions de vote (…). Peu de New-Yorkais connaissaient son nom et son équipe de campagne estimait ses chances de victoire à seulement 3%. À 34 ans, il sera le plus jeune maire de New York depuis plus d'un siècle, au milieu d'une série de premières historiques : le premier maire musulman, le premier d'origine asiatique et sans doute le démocrate socialiste le plus influent du pays. » Carton plein pour les démocrates Et ce n'est pas tout… Les démocrates remportent une « victoire écrasante » dans le New Jersey et en Virginie, pointe le Washington Post, « infligeant ainsi un désaveu pour Donald Trump et renforçant les espoirs du parti avant les élections de mi-mandat. » Il s'agissait en l'occurrence d'élections pour le poste de gouverneur. Pour le Wall Street Journal, « les démocrates amorcent leur retour. Le président Trump avait remporté la présidentielle l'année dernière en promettant de réduire l'inflation et de rendre la vie plus abordable pour la classe moyenne. Les résultats des élections d'hier constituent donc un avertissement pour les républicains : les démocrates sont en train de renverser la situation (…). » Toutefois, note le Wall Street Journal, « les deux gouverneurs démocrates élus sont des centristes, plutôt prudents. Alors, les électeurs des primaires démocrates l'année prochaine pour les élections de mi-mandat plébisciteront-ils des personnalités similaires ? Ou bien la base du parti sera-t-elle séduite par des radicaux comme Zohran Mamdani, maire de New York ? » Trouver une ligne commune… En effet, complète Libération à Paris, « l'irruption fulgurante de Zohran Mamdani sur la scène politique américaine a profondément bousculé le camp des progressistes. Après un an de mort cérébrale, d'incapacité à réagir concrètement aux coups de boutoir de Donald Trump contre la démocratie américaine, voici l'establishment du parti démocrate, en quête d'un nouveau souffle, dépassé par sa gauche. Et au lieu d'y voir un espoir, un nouveau levier de mobilisation, beaucoup de cadors semblent y voir une menace. Certains, contraints et forcés, l'ont soutenu avec des pincettes. (…) Ce qui annonce, estime Libération, une véritable bataille à venir pour le leadership de l'opposition à Trump. (…) Il faudra désormais canaliser cette envie de changement, et trouver une ligne commune d'ici l'an prochain si le camp progressiste veut arrêter l'agenda destructeur de l'ancien magnat de l'immobilier, qui traite les Etats-Unis comme un vieil immeuble à démolir. » En attendant, constate Newsweek, « Donald Trump est finalement moins effrayant qu'il ne le croit : il avait menacé de couper les fonds à la ville de New York, de suspendre les allocations alimentaires et de pénaliser les fonctionnaires fédéraux mis en congé forcé, le tout pour intimider les États démocrates avant l'élection. Résultat : une victoire écrasante des démocrates. » Cécile Kohler et Jacques Paris libres ! A la Une également, la libération des deux otages français en Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris… « La professeure de lettres de 41 ans et son compagnon de 72 ans, “otages d'Etat“, selon la France », sont désormais en sécurité à l'ambassade de France à Téhéran, mais « restent interdits de sortie du territoire iranien », pointe Le Monde. Alors, des « tractations discrètes » seraient toujours en cours d'après le journal. « Officiellement, la France se refuse à toute négociation. Officieusement, on discute en coulisse. » Les autorités iraniennes avaient laissé entendre en septembre dernier que les deux Français pourraient être échangés contre une ressortissante iranienne emprisonnée en France pour apologie du terrorisme. Et, ça n'est sans doute pas un hasard, celle-ci a été libérée le 22 octobre dernier, et placée sous contrôle judiciaire avant son procès qui doit avoir lieu en janvier. Le Figaro confirme : « la libération définitive de Cécile Kohler et Jacques Paris semble obéir à un séquençage patiemment mis au point entre Paris et Téhéran en vue d'un échange de prisonniers. Les derniers détails autour de la libération définitive de deux Français pourraient concerner la date de leur retour en France. » Et Le Figaro de s'interroger : « ce retour sera-t-il lié à celui en Iran de la ressortissante iranienne ? »

Extra classe
Comment repérer un élève en difficulté dans ma classe ? - Entre profs #17

Extra classe

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 3:47 Transcription Available


Pour gérer l'hétérogénéité dans sa classe, il faut déjà avoir une vision assez fine d'où en est chaque élève et des difficultés qu'il ou elle peut rencontrer. Certains vont vite se faire remarquer, et d'autres vivront leurs difficultés d'une manière plus discrète. Comment repérer un élève en difficulté dans ma classe ? Entre profs a posé la question à Lætitia Ludwigs, professeure de mathématiques en collège.Vous aussi, vous avez des questions ? Envoyez-les-nous !Retrouvez toutes les questions dans la playlist Entre profs.Extra classe à écouter et à partager sur toutes vos plateformes d'écoute :https://smartlink.ausha.co/extra-classeExtra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Équipe de réalisation : Régis Forgione, Simon Gattegno et Nadjim Mioudi Directrice de publication : Alexandra Wisniewski Coordination et production : Hélène Audard et Magali Devance Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi personne ne sait qui a créé le Bitcoin ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 2:57


Le créateur du Bitcoin reste l'un des plus grands mystères de l'ère numérique. Derrière le pseudonyme Satoshi Nakamoto se cache un individu — ou peut-être un groupe — qui, en 2008, a révolutionné la finance mondiale sans jamais révéler sa véritable identité.Tout commence le 31 octobre 2008, lorsqu'un document de neuf pages, un white paper intitulé Bitcoin: A Peer-to-Peer Electronic Cash System, est publié sur une liste de diffusion cryptographique. Satoshi y décrit une idée radicale : un système de monnaie électronique décentralisé, sans banque ni autorité centrale, reposant sur un registre public sécurisé par la cryptographie — la blockchain. Quelques mois plus tard, en janvier 2009, il met le concept en pratique en lançant le premier logiciel Bitcoin et en minant le tout premier bloc, connu sous le nom de genesis block.Satoshi laisse dans ce bloc un message resté célèbre : “The Times 03/Jan/2009 Chancellor on brink of second bailout for banks” — un clin d'œil à la crise financière et une critique implicite du système bancaire. Bitcoin naît donc comme un acte de défiance envers les institutions financières traditionnelles.Pendant environ deux ans, Satoshi échange sur des forums avec d'autres passionnés de cryptographie, corrige des bugs, améliore le protocole et explique sa vision d'une monnaie libre et incorruptible. Puis, en avril 2011, il disparaît soudainement, cessant toute communication. Son dernier message évoque simplement son souhait de “passer à autre chose”. Depuis, plus aucune trace.Qui est-il ? Les théories abondent. Certains pensent à un cryptographe solitaire (comme Hal Finney, premier utilisateur de Bitcoin), d'autres à un collectif d'informaticiens. Des noms célèbres ont été avancés : le mathématicien Nick Szabo, le programmeur australien Craig Wright (qui prétend être Satoshi, sans preuve concluante), ou encore des chercheurs du MIT. Mais aucun n'a pu être formellement identifié.Satoshi posséderait environ 1 million de bitcoins, soit plusieurs dizaines de milliards de dollars — jamais dépensés à ce jour. Ce silence alimente la légende : un créateur anonyme, riche au-delà de toute mesure, mais resté invisible, presque éthique dans son retrait.Aujourd'hui, le mystère de Satoshi Nakamoto est devenu partie intégrante du mythe fondateur du Bitcoin. Son invention a bouleversé l'économie mondiale, inspiré des milliers de cryptomonnaies et ouvert la voie à une révolution technologique et philosophique : celle d'un monde où la confiance ne reposerait plus sur les institutions, mais sur le code. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi de mystérieuses structures au large de Cuba intriguent-elles ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 2:23


En 2001, une équipe d'océanographes canadiens menée par Paulina Zelitsky et Paul Weinzweig, travaillant pour la société Advanced Digital Communications, réalise une découverte qui va bouleverser le monde scientifique : au large de la pointe occidentale de Cuba, leurs sonars détectent à 650 mètres de profondeur une série de structures géométriques parfaitement alignées. Des formes rectangulaires, des pyramides, des avenues entières semblent dessiner les contours d'une ville engloutie.À l'époque, les chercheurs effectuent plusieurs plongées robotisées. Les images sont saisissantes : blocs taillés, angles droits, surfaces planes évoquant des murs ou des routes. Tout semble indiquer une construction humaine, mais datée de plusieurs millénaires. Si l'hypothèse se confirmait, elle remettrait en cause notre chronologie de la civilisation, car aucune société connue n'aurait pu ériger une telle cité avant qu'elle soit engloutie par la mer.Les scientifiques baptisent le site “Mega”, du nom d'un programme de cartographie sous-marine cubano-canadien. Certains y voient la trace d'une cité perdue semblable au mythe de l'Atlantide décrit par Platon. D'autres évoquent un cataclysme datant de la fin de la dernière ère glaciaire, il y a environ 12 000 ans, lorsque la montée brutale des océans aurait englouti des régions côtières entières. Mais le mystère reste total : à cette profondeur, aucune civilisation connue n'aurait pu construire ni même habiter un tel lieu.Les sceptiques avancent une explication plus rationnelle : il pourrait s'agir d'un phénomène géologique naturel, des formations rocheuses fracturées par les mouvements tectoniques. Pourtant, la régularité des motifs continue d'interpeller. Les images sonar montrent des structures de 400 mètres de large, formant des ensembles quadrillés trop ordonnés pour être purement aléatoires.Depuis deux décennies, les débats s'enchaînent sans qu'aucune expédition de grande ampleur n'ait été menée pour trancher. Les fonds cubains, encore peu explorés, gardent leurs secrets. Paulina Zelitsky elle-même affirmait en 2002 : « Ce que nous avons vu ne ressemble à rien de connu. »Aujourd'hui, ces vestiges muets dorment toujours sous les eaux turquoise des Caraïbes. Ville antique, illusion géologique ou trace d'un monde oublié, personne ne le sait. Mais une chose est sûre : le fond des mers n'a pas encore livré tous ses secrets. Et peut-être, un jour, ces mystérieuses ruines de Cuba réécriront une page entière de l'histoire humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Pourquoi l'intelligence artificielle est-elle si “sympa” avec nous ? Cette amabilité, que l'on appelle la "sycophancy", peut devenir un véritable problème contre lequel il convient de se protéger, selon mon invité.Grégory Renard, spécialiste de l'intelligence artificielle, cofondateur de Everyone.ai.Pourquoi les chatbots d'IA sont-ils aussi aimables ?Les outils d'intelligence artificielle comme ChatGPT sont conçus pour interagir de manière bienveillante avec les utilisateurs. Cette amabilité, que l'on appelle la “sycophancy”, c'est-à-dire la flatterie automatique, est un biais qui provient de la manière dont les modèles ont été entrainés à partir de données humaines, souvent extraites de forums et de réseaux sociaux, comme Reddit, où les échanges positifs aboutissent à des échanges plus qualitatifs.En quoi est-ce dangereux ?Ce penchant pour la complaisance pose un vrai risque : la création d'une dépendance émotionnelle. Certains utilisateurs se confient à ces systèmes comme à des amis, parfois pour évoquer des pensées suicidaires et cela peut les conduire à passer à l'acte, comme on l'a vu récemment aux Etats-Unis avec le cas d'un jeune homme (Adam Raine, NDLR) qui s'est donné la mort après avoir dialogué avec ChatGPT. OpenAI a d'ailleurs révélé que plus d'un million de requêtes hebdomadaires contiennent des propos liés au suicide. Quelles solutions pour éviter ce phénomène ? Il est urgent de mieux encadrer les interactions homme-machine afin d'éviter que l'IA n'accentue la fragilité psychologique de certains publics, notamment les plus jeunes. C'est ce que nous cherchons notamment à faire au sein de l'organisation à but non lucratif que nous avons créée, Everyone.ai, dédiée à la prévention des risques numériques. L'objectif est de sensibiliser les parents, former les enseignants et promouvoir des “ceintures de sécurité cognitive”, comparables aux ceintures de sécurité en voiture. Ces garde-fous permettent de filtrer et d'ajuster les comportements des IA, sans freiner la recherche. L'IA n'est pas une menace, mais un outil dont il faut simplement apprendre à maîtriser les règles et les limites.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

8.30 franceinfo:
Prime de Noël : "C'est ignoble", réagit Manuel Bompard (LFI) alors que le gouvernement prévoit de la supprimer pour certains allocataires

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 23:19


durée : 00:23:19 - 8h30 franceinfo - Manuel Bompard était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 4 novembre 2025 Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Dépasse-toi !
#220 - Et si la vraie vie commençait à 40 ans ? (4 questions à te poser pour y aller)

Dépasse-toi !

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 10:44


Pour en savoir plus sur comment trouver le bonheur et remplir ta vie d'épanouissement, je te donne rendez-vous sur : https://www.sylvainviens.com/ Et si la vraie vie commençait à 40 ans ? Un matin, tu te réveilles et tu te dis : « C'est vraiment ça ma vie ? »  Ce moment arrive souvent vers la quarantaine. C'est une période charnière où beaucoup ressentent un vide, une perte de sens, un besoin de changement. Certains divorcent, d'autres changent de travail ou décident, enfin, de se choisir. Dans cet épisode, je t'invite à voir cette étape non pas comme une crise, mais comme une renaissance. À 40 ans, tu comprends que les plans de la société ne sont pas les tiens, que ce qui t'a rendu heureux autrefois ne t'anime plus. Ton corps ralentit, ton cœur cherche du sens, et ton âme réclame plus de vérité.

Afrique Économie
Maroc: la plateforme espagnole de livraison Glovo dans la tourmente et en passe de perdre son monopole

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 2:16


Implantée en 2018 dans le royaume chérifien, la plateforme numérique espagnole de livraison Glovo domine le marché marocain. Mais son hégémonie est aujourd'hui remise en cause. Un temps dans le viseur du Conseil de la concurrence, Glovo doit faire face à l'émergence de nouveaux acteurs et gérer en interne les mouvements sociaux à répétition de ses livreurs. Le 1ᵉʳ septembre dernier, devant le siège social de Glovo Maroc à Casablanca, la capitale économique du Maroc, des coursiers en grève organisent un sit-in. Ils dénoncent leurs conditions de travail. « Le travail a tellement empiré ces derniers temps, déplore Mohammed, qui fait partie des livreurs désormais affiliés à l'Union marocaine du travail (UMT). On a touché le fond. En dix heures, tu peux faire 22 livraisons et tu n'auras même pas gagné 20 euros ! Nous avons des revendications justes, nous voulons revenir à l'ancienne tarification. » « On a touché le fond », selon un coursier Rachid, un étudiant, travaille de temps en temps pour la plateforme. « J'ai eu un accident, pas très grave, mais un accident quand même, raconte-t-il. Au téléphone, l'une des choses que le support m'a demandées, c'est si la commande était intacte pour envoyer un autre livreur. En fin de compte, le plus important pour eux, c'est la commande. Toi, le coursier, tu peux arrêter, ils trouveront toujours quelqu'un pour te remplacer. » Considérés comme auto-entrepreneurs, ils doivent tout payer : moto, cotisations sociales et impôts. En cas d'accident, Glovo n'est pas responsable… Fin des clauses d'exclusivité Mais l'entreprise accumule les déboires ces derniers mois. Elle a été accusée d'abus de position dominante par le Conseil de la concurrence et a fini par conclure cet été un protocole transactionnel. Glovo Maroc s'est ainsi engagé à changer certaines de ses pratiques, notamment à mettre fin aux clauses d'exclusivité. « N'importe quel snack ou café ou restaurant pourra travailler avec Glovo ou bien avec d'autres opérateurs, résume l'économiste Mohamed Jadri. Deuxième élément, la commission est aujourd'hui plafonnée à 30%, alors que dans le passé, elle pouvait monter parfois jusqu'à 45 % ». Concurrents marocains Glovo devra aussi renforcer les droits des coursiers. « Après le contentieux entre le Conseil de la concurrence et la société Glovo, on vient d'ouvrir une nouvelle page qui va donner un nouveau souffle pour permettre à d'autres investisseurs d'investir dans le marché de la livraison », conclut le chercheur. Certains voudraient tirer profit de cette mauvaise passe de Glovo. De nouveaux acteurs partent actuellement à la conquête du marché. Les marocains Kooul et Kaalix, et même le géant américain Uber Eats, pourraient se lancer bientôt au Maroc. Glovo n'a pas donné suite à nos demandes d'interview. À lire aussiUn an après la «loi Riders» en Espagne, le salariat ne fait pas forcément rêver les livreurs

Autant en emporte l'histoire
Le voyage de Magellan. Succès ou échec ? 1/5 : 10 août 1519. Le départ de Séville

Autant en emporte l'histoire

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 11:05


durée : 00:11:05 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Le matin du 10 août 1519, il y a foule à Séville sur les quais du Puerto de las Mueles, pour assister au départ de la flotte de Magellan. Certains pleurent. D'autres se signent et prient. Car combien seront-ils à revenir ? Tout le monde le sait, cette expédition sera longue et périlleuse. - invités : Michel Chandeigne - Michel Chandeigne : Éditeur et traducteur, spécialiste de l'histoire des voyages et de la cartographie ancienne - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Rothen s'enflamme
Le procès : Jérôme Rothen : "Mettre le bus, cela montre les limites de certains entraîneurs" – 03/11

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 6:56


Un acteur du monde du foot est l'accusé du soir. Il est ensuite défendu avant le verdict du juge.

Invité Afrique
Soudan: «La prise d'El-Fasher est une victoire militaire, mais l'après est une défaite politique pour les FSR», estime Suliman Baldo

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 10:24


Alors que les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont annoncé « la prise de la ville d'El-Fasher », cette « victoire militaire pour le général Hemedti » serait en réalité « une défaite politique », affirme notre invité, le professeur soudanais Suliman Baldo. Il est également directeur exécutif de l'Observatoire de la Transparence et des Politiques au Soudan. Y a-t-il un risque de génocide au Darfour ? Va-t-on vers une partition est/ouest du Soudan ? En ligne de Nairobi, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Suliman Baldo, comment expliquez-vous la victoire militaire des FSR du général Hemedti à el-Fasher, six mois seulement après leur défaite à Khartoum ? Suliman Baldo : Bien sûr, les Forces de soutien rapide avaient mis un siège très strict autour d'el-Fasher pour plus de 18 mois, c'est-à-dire en interdisant même l'arrivée de denrées alimentaires ou bien les livraisons médicales pour les hôpitaux locaux. Et ils avaient bombardé la ville durant toute cette période. Et ils ont aussi utilisé des drones contre el-Fasher. Et à quoi ont servi ces drones très sophistiqués et de fabrication chinoise ? Il y a plusieurs mois que les Forces de soutien rapide ont acquis bien sûr des drones sophistiqués d'origine chinoise, mais aussi des moyens de défense aérienne qui ont empêché l'armée de l'air soudanaise de ravitailler sa garnison à el-Fasher. Est-ce que les Émirats arabes unis et le Tchad ont joué un rôle dans cette victoire militaire des FSR ? Les Émirats sont, disons, les fournisseurs du matériel de guerre de toutes sortes pour les Forces de soutien rapide. Et donc, ils ont joué un rôle principal et de taille. Le Tchad est seulement un instrument, disons, dans les mains des Émirats arabes unis, comme c'est le cas de la Libye de Haftar, en particulier pour les Forces de soutien rapide. Depuis une semaine, de multiples témoignages décrivent les atrocités commises par les FSR contre les civils appartenant à des communautés non-arabes, notamment la communauté Zaghawa. Est-ce qu'on est en train d'assister à la réplique d'el-Geneina, où 15 000 Masalits avaient été massacrés par les FSR, en juin 2023 ? Je ne crois pas que les victimes qui ont été liquidées par les Forces de soutien rapide à el-Fasher étaient toutes des Zaghawas. Le comportement des Forces de soutien rapide est totalement hors contrôle de leurs commandants. Et donc, lorsque les FSR ont pris la ville, l'armée et les forces conjointes alliées à l'armée avaient déjà pu se retirer de la ville, laissant la population civile derrière elles. Une population civile qui compte un quart de million de personnes. Et donc il y a eu un ciblage des Zaghawas, mais c'était aussi sans discrimination. Parfois, c'étaient des membres de différents groupes ethniques. C'était surtout une revanche sur les populations d'el-Fasher, qui avaient résisté à l'invasion de la ville pendant le siège de la ville. Certains observateurs se demandent si la situation n'est pas comparable aux premières heures du génocide au Rwanda, en 1994 ? Ce qui s'est passé est horrible et c'est une forme de crime commis d'une manière systématique. Mais je ne crois pas qu'il y ait eu l'intention d'éliminer une composante de la population sur des bases ethniques ou autres. Le général Hemedti affirme avoir fait arrêter plusieurs de ses combattants soupçonnés d'exactions et avoir ouvert une commission d'enquête. Est-ce qu'il cherche à échapper éventuellement à ses responsabilités ? Je crois que c'est une réaction à la condamnation globale, partout dans le monde, mais aussi une réaction, au sein de la population locale, face aux tueries qui ont eu lieu à el-Fasher. Je ne pense pas que les Forces de soutien rapide s'attendaient à cette réaction collective de l'opinion mondiale et locale. Et l'annonce de ces enquêtes est une façon d'essayer de contenir les dégâts que, disons, les réactions à ces tueries ont créés. Bien sûr, la prise d'el-Fasher est certainement une victoire militaire, mais ce qui s'est passé après représente une défaite politique totale et une défaite morale pour les Forces de soutien rapide. C'est à cause de ces atrocités, dont les Forces de soutien rapide sont devenues très spécialisées dans la commission de ces crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Est-ce qu'après la partition du Soudan du Sud en 2011, il ne va pas y avoir une seconde partition, du Soudan de l'Ouest cette fois-ci ? Il y aura une partition de fait, dans la mesure où il y aura deux gouvernements rivaux qui contrôlent chacun une moitié du pays. Mais je ne pense pas qu'il y aura sécession du Darfour ou bien de l'ouest du Soudan avec le reste du pays. Ça va être, disons, une situation comme en Libye, où il y a deux administrations qui contrôlent deux portions de territoire, mais il n'y aura pas une partition du pays. À lire aussiSoudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Fasher, après la prise de la ville par les FSR À lire aussiSoudan: après les exactions à El-Fasher, les FSR arrêtent un seul de leurs membres

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Quel est le nouvel "impôt sur la fortune improductive" ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 2:33


En fin de semaine dernière, l'Assemblée nationale a validé la création d'un nouvel impôt baptisé “impôt sur la fortune improductive”. Cet impôt remplace l'actuel Impôt sur la fortune immobilière (IFI) et vise à élargir l'assiette des biens taxés. Concrètement, alors que l'IFI ne prenait en compte que les biens immobiliers non affectés à une activité professionnelle, ce nouveau dispositif entend inclure les « actifs improductifs » — tels que bijoux, œuvres d'art, yachts, crypto-monnaies, assurances-vie parfois, et biens immobiliers restés inactifs — dans l'assiette de taxation.Le raisonnement derrière cette réforme est de taxer davantage les biens qui, d'un point de vue économique ou social, ne génèrent pas d'activité productive, d'emplois ou de revenus. Autrement dit, l'État cherche à repérer et à imposer ce que l'on pourrait appeler « le patrimoine dormant ». D'où le mot « improductive ». Cette approche répond à deux préoccupations : la justice fiscale — faire contribuer davantage ceux qui détiennent des biens mais ne les utilisent pas pour produire — et le besoin de recettes publiques dans un contexte budgétaire tendu.Mais attention : cette réforme n'est pas simplement additive. Le texte prévoit également un abaissement des taux de prélèvement pour les très hauts patrimoines, de l'ordre d'un tiers environ, ce qui tempère l'effet global pour certains contribuables. Cela crée une tension : d'un côté, l'État élargit l'assiette — de l'autre, il baisse le taux. Résultat : l'effet net sur les recettes reste flou.Sur le plan politique, le vote a été singulier : une coalition inédite de députés de divers groupes — du Modem, du PS, du RN, des LIOT — a soutenu l'amendement. Certains à gauche estiment que ce nouvel impôt affaiblit l'IFI, voire qu'il ne va pas assez loin, tandis que d'autres applaudissent un retour de la taxation du patrimoine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

8.30 franceinfo:
Budget 2026 : Philippe Aghion, prix Nobel d'économie "atterré par le niveau intellectuel et économique de certains députés"

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 23:38


durée : 00:23:38 - 8h30 franceinfo - Philippe Aghion était l'invité du “8h30 franceinfo”, lundi 3 novembre 2025. Le prix Nobel de l'économie 2025 estime que certains députés "ne font pas leur travail sérieusement." Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Choses à Savoir
Pourquoi la climatisation est-elle une invention sexiste ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 2:17


La climatisation, symbole du confort moderne, cache une histoire étonnamment… sexiste. Ce n'est évidemment pas la machine en elle-même qui l'est, mais la manière dont elle a été conçue et réglée depuis des décennies. Derrière la fraîcheur des bureaux se cache un biais scientifique ancien : la climatisation a été pensée pour les hommes, au détriment du confort — et parfois de la santé — des femmes.Tout remonte aux années 1960, lorsque les normes de climatisation ont été établies pour les bâtiments modernes. Les ingénieurs se basaient alors sur un modèle physiologique unique : un homme de 40 ans, pesant 70 kilos, vêtu d'un costume de bureau. Sa température corporelle, son métabolisme et son niveau d'activité servaient de référence pour calculer la température dite « idéale » — généralement autour de 21 à 22 °C.Problème : le métabolisme féminin est en moyenne 20 à 30 % plus lent que celui des hommes. Cela signifie que les femmes produisent moins de chaleur corporelle, et qu'elles ressentent donc davantage le froid. Des études, dont une très remarquée publiée dans la revue Nature Climate Change en 2015, ont confirmé ce déséquilibre. Les chercheurs de l'Université de Maastricht y démontrent que la température idéale pour la majorité des femmes serait plutôt autour de 24 à 25 °C. Autrement dit, ce qui semble agréable à un homme en chemise peut être glacial pour une collègue en blouse ou en robe légère.Ce biais n'est pas seulement une question de confort : il illustre une inégalité structurelle dans la conception des espaces de travail. Pendant des décennies, les standards techniques — qu'il s'agisse de température, de sièges, de ceintures de sécurité ou même d'outils — ont été définis selon des données masculines. Résultat : dans de nombreux bureaux, les femmes enfilent des gilets, des plaids ou des manteaux en été, pendant que leurs collègues masculins travaillent tranquillement en manches courtes.Les choses commencent toutefois à changer. Certains architectes et ingénieurs repensent aujourd'hui les normes thermiques pour les adapter à la diversité des corps, des vêtements et des usages. La climatisation devient ainsi un symbole du débat sur le genre dans la conception technologique : un rappel que même les inventions les plus neutres en apparence peuvent refléter des biais profondément ancrés.En somme, si la climatisation est considérée comme « sexiste », c'est parce qu'elle illustre parfaitement comment l'homme-type — au sens littéral — a trop longtemps servi de modèle universel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Certains l'aiment Fip
Rencontre avec Andrea Laszlo de Simone

Certains l'aiment Fip

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 52:37


durée : 00:52:37 - Certains l'aiment Fip - À l'occasion de la sortie de son nouvel album de pop orchestrale "Una lunghissima ombra" et le film (sans musique) qui l'accompagne, plongeons dans l'univers cinématique du chanteur turinois, ancien monteur de cinéma qui recevait le César de la meilleure musique originale pour "Le règne animal". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Ça peut vous arriver
LA QUESTION CONSO - Pourquoi certains supermarchés font-ils des remises immédiates en virement bancaire ?

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 2:01


Chaque semaine dans l'émission, Olivier Dauvers répond aux questions des auditeurs ! Remise en virement bancaire, remise sur la carte de fidélité... Un auditeur ne sait plus où donner de la tête avec toutes ces façons d'"économiser" de l'argent. Olivier Dauvers lui explique dans la question conso ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi certains acronymes naissent… après coup ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 1:50


Il vous est peut-être déjà arrivé de croire qu'un sigle avait été choisi pour sa signification précise — avant d'apprendre que, paradoxalement, c'est l'inverse. C'est le principe de la rétroacronymie, un phénomène linguistique à la fois amusant et révélateur : on crée un acronyme à partir d'un mot déjà existant, en inventant après coup des mots censés le justifier.Par exemple, le mot « avion », inventé par Clément Ader à partir du latin avis (oiseau), a été interprété de manière erronée comme « Appareil Volant Imitant l'Oiseau Naturel ». De même, les spas proviennent de la ville de Spa, et ne signifient pas Sana Per Aquam (la santé par l'eau).Autre cas fameux : le nom du moteur de recherche Yahoo!, présenté comme l'acronyme de Yet Another Hierarchical Officious Oracle. En réalité, ses créateurs, deux étudiants de Stanford, avaient d'abord choisi le mot « Yahoo » parce qu'il sonnait bien et évoquait le personnage rustre et énergique des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift. Le sens technique a été plaqué ensuite.La rétroacronymie peut aussi servir à renforcer l'image d'une marque ou d'une institution. Par exemple, le sigle SOS n'a jamais voulu dire Save Our Souls ou Save Our Ship. Il a été choisi à l'origine uniquement pour sa simplicité en morse (· · · — — — · · ·). Ce n'est que plus tard qu'on lui a attribué cette signification héroïque, plus facile à mémoriser.Ce mécanisme illustre un trait fascinant du langage : notre tendance à chercher du sens, même là où il n'y en avait pas à l'origine. Les mots deviennent plus forts, plus mémorables, quand ils paraissent logiques. La rétroacronymie répond donc à un besoin psychologique : elle donne une apparence de cohérence à ce qui n'en avait pas.Une notion proche est celle de l'étymologie populaire : quand une expression change de forme ou de sens parce que les locuteurs la réinterprètent selon ce qu'ils croient entendre. Par exemple, « chou-fleur » vient du latin caulis floris (tige fleurie), mais d'autres mots comme « beaupré » ou « chausson » ont été transformés au fil du temps par des associations d'idées fausses mais séduisantes.Rétroacronymie ou étymologie populaire, ces deux phénomènes rappellent une chose essentielle : le langage n'est pas figé. Il vit, se raconte, et surtout, il s'invente des histoires pour mieux se souvenir de lui-même. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
Comment l'IA va modifier le marché du travail

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 3:07


Amazon, le géant du commerce en ligne a annoncé la suppression de 14 000 postes liée « en grande partie au développement de l'IA » selon l'entreprise. Une annonce qui ravive les craintes dans certaines professions particulièrement exposées, car l'essor de l'intelligence artificielle pourrait avoir de lourdes conséquences sur l'emploi dans le monde.  Amazon présente ces 14 000 licenciements comme la première étape d'une vague qui pourrait concerner 30 000 personnes au sein du groupe qui emploie 1,5 million de salariés à travers le monde. Mais le géant du commerce en ligne n'est pas la seule entreprise à avoir annoncé des départs en raison de l'IA. Et si le phénomène reste progressif pour le moment, les effets de l'essor de l'IA se font en effet déjà lourdement sentir en particulier aux États-Unis. Au sein du cabinet de conseil Accenture, 12 000 postes ont été supprimés au cours des trois derniers mois, des employés « qui ne pourront pas apprendre les compétences nécessaires pour utiliser l'IA » selon la direction du groupe, qui a prévenu les autres salariés : ceux qui ne s'adapteront pas à cette nouvelle technologie pourraient subir le même sort. Microsoft, de son côté, a licencié 15 000 employés cette année, et de nombreux observateurs font le lien entre cette cure d'amaigrissement et le déploiement de l'intelligence artificielle. Chez Amazon, les emplois touchés sont pour la plupart dans les bureaux (les « cols blancs ») et non pas dans les entrepôts. Parmi les métiers les plus exposés ce sont logiquement ceux qui reposent sur le traitement de données et les tâches numériques qui peuvent être facilement automatisées, cela concerne donc en particulier l'analyse de données, la comptabilité, tout ce qui est de l'ordre des supports informatiques, mais aussi des services clients, des achats... Le patron de la chaîne américaine de supermarchés Walmart, le plus gros employeur des États-Unis a estimé qu'il ne connaissait pas un seul métier, un seul secteur, qui ne sera pas affecté par l'arrivée de l'IA.  À lire aussiComment l'IA a déjà commencé à remodeler le marché du travail « Job apocalypse »? Qu'en est-il vraiment du nombre d'employés menacés ? Plusieurs études vont du scénario le plus optimiste au scénario catastrophe, certaines prédictions parlent même de « job apocalypse ». Mais si l'on s'en tient au rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT) datant de 2023, il semblerait qu'environ 2,3% des emplois dans le monde, et jusqu'à 5% dans les pays riches, pourraient, en théorie, être entièrement automatisée par l'intelligence artificielle.  L'OIT précise qu'il s'agit d'un potentiel, pas d'une prévision. En revanche, près de 60% des métiers dans le monde sont partiellement exposés à l'automatisation par l'IA, c'est donc plutôt à une évolution de la plupart des métiers qu'il faut s'attendre, et le tsunami de licenciements prévu par certains se traduira plutôt par une adaptation de secteurs entiers. Certains comparent l'arrivée de l'IA sur le marché du travail à celui d'internet, alors l'inconnu est la suivante : quelle sera la rapidité du développement de ce nouveau bouleversement technologique, plusieurs décennies, plusieurs mois ou plusieurs années ? Pour ce qui est de l'IA, tout va déjà très vite et notre capacité à intégrer cette nouvelle donne est la clé pour les employeurs, la formation jouera bien sûr un rôle essentiel.  Nécessité de rentabiliser les investissements dans l'IA Au final, il est intéressant de poser la question de savoir de ces annonces de licenciements, sont elles réellement toutes motivées par l'arrivée de l'IA ? Mais l'intelligence artificielle joue certainement un rôle. Si ce n'est en raison de l'automatisation de certaines tâches, c'est a minima en raison d'une nécessité d'amortir les investissements colossaux dans les infrastructures de l'IA. Amazon a ainsi annoncé, dans la foulée de cette vague de licenciements, un investissement de cinq milliards de dollars en Corée du Sud, notamment pour y construire des centres de données IA à horizon 2031. À lire aussiAmazon annonce la suppression de 14 000 postes à travers le monde

Afrique Économie
Ruée vers l'or vert en RDC: quand les crédits carbone menacent forêts et communautés

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 2:20


En RDC, c'est la ruée vers l'or vert : les projets de crédits carbone, censés compenser les émissions des grandes entreprises polluantes à travers la planète, se multiplient au point de recouvrir la plus grande part de l'immense forêt du pays. Mais le bénéfice environnemental est douteux et l'impact social souvent négatif, selon la Fondation Rainforest UK. Pas moins de 71 projets de crédits carbone ont été recensés sur 103 millions d'hectares, soit déjà plus des deux tiers de la superficie forestière de la RDC. Une véritable ruée d'aventuriers vers l'or vert, selon Rainforest Alliance UK. « C'est un Far-West, observe Vittoria Moretti, co-auteur du rapport. Il y a vraiment beaucoup d'initiatives qui sont, pour la majorité des cas, portées par des entreprises assez douteuses, qui n'ont pas forcément d'expertise dans la conservation, comme par exemple les entrepreneurs français derrière Socodev. » Derrière Socodev, dans la province de la Tshopo : un producteur de clips musicaux et un ex-footballeur. Droits des communautés bafoués Certains projets dépassent allègrement la limite légale de 500 000 hectares. Et le consentement libre et informé préalable des communautés locales est souvent bafoué, constate le rapport. « En Équateur, il y a eu le cas de cette compagnie indienne KMS, illustre Vittoria Moretti. Les témoignages parlent de représentants venus la nuit qui ont fait signer des contrats en anglais, qui bien sûr n'était pas compréhensible pour les communautés et qui les engageaient pour 100 ans. Dans d'autres cas, comme dans la Tshopo, il y a aussi eu des cas de violation des droits de l'homme, parce que quand les communautés ont refusé le projet Grin Biodev, il y a eu beaucoup de rétorsions des forces de sécurité ». Déforestation record Quinze projets ont été validés au niveau national, trois ont obtenu la certification Verra qui leur permet de vendre des crédits carbone forestiers aux entreprises polluantes étrangères. Mais ces crédits, censés vendre la déforestation évitée en RDC ont désormais mauvaise réputation. « Aujourd'hui, un acheteur qui pourrait se prévaloir d'avoir acheté des crédits du fameux projet WWC dans la province du Maï-Ndombe, il serait très facile de lui sortir immédiatement les statistiques de Global Forest Watch, explique Alain Karsenty, économiste du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), et de lui montrer que la déforestation dans cette province n'a jamais été aussi élevée et qu'elle augmente depuis 2019 de manière régulière. Ça poserait un problème de crédibilité pour ces acheteurs. » Défiance des acheteurs Parmi ces acheteurs, Nestlé et EasyJet ont jeté l'éponge et le prix des crédits carbone s'est effondré (à 7 dollars la tonne). Le rapport de Rainforest Alliance UK demande aux autorités congolaises un moratoire sur ce système de compensation carbone. Il appelle les partenaires étrangers et le secteur privé à réduire leurs propres émissions de CO2 et à canaliser leur financement vers les communautés locales, en échange de service forestiers.

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi certains pins penchent toujours vers l'équateur ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 2:15


C'est un phénomène discret mais fascinant : sur certaines îles du Pacifique, notamment en Nouvelle-Calédonie, les pins colonnaires (Araucaria columnaris) semblent tous pencher… dans la même direction. C'est un phénomène discret mais fascinant : sur certaines îles du Pacifique, notamment en Nouvelle-Calédonie, les pins colonnaires (Araucaria columnaris) semblent tous pencher… dans la même direction. Et cette direction n'est pas aléatoire : ils s'inclinent vers l'équateur, qu'ils soient situés dans l'hémisphère Nord ou Sud. Un mystère botanique qui intrigue les scientifiques depuis plusieurs décennies.Ces arbres élancés, qui peuvent atteindre 60 mètres de haut, poussent naturellement droits dans la plupart des conditions. Pourtant, des mesures précises effectuées par une équipe de chercheurs australiens en 2017 (publiées dans Ecology) ont révélé un schéma troublant : plus les pins colonnaires sont éloignés de l'équateur, plus leur inclinaison vers celui-ci est marquée, jusqu'à 8 à 10 degrés. En d'autres termes, un pin situé dans l'hémisphère sud penchera vers le nord, et inversement.Pourquoi ? Plusieurs hypothèses ont été explorées. La première évoque le champ magnétique terrestre, qui pourrait influencer la croissance de ces arbres, un peu comme il guide certains animaux migrateurs. Mais aucune preuve solide ne vient confirmer ce lien. D'autres chercheurs ont pensé à une réponse phototropique, c'est-à-dire à une croissance orientée vers la lumière. Comme la trajectoire apparente du Soleil diffère selon la latitude, les arbres pourraient orienter lentement leur tronc vers la zone où l'exposition solaire est la plus régulière : celle de l'équateur. Cette hypothèse semble la plus plausible, mais elle ne suffit pas à tout expliquer, car d'autres espèces voisines ne présentent pas le même comportement.Une troisième piste concerne la rotation terrestre. Selon certains modèles, la force de Coriolis pourrait influencer la distribution des hormones de croissance (les auxines) dans les tissus végétaux, entraînant une croissance asymétrique du tronc. Ce serait une sorte d'effet “invisible” de la dynamique terrestre sur la biologie des plantes.Les chercheurs de l'université James Cook, en Australie, ont confirmé que cette inclinaison est constante et reproductible, mais son origine exacte reste mystérieuse. Aucun facteur climatique local (vents dominants, sol, humidité) ne permet de l'expliquer complètement.Ainsi, ces pins colonnaires qui s'inclinent avec élégance rappellent que la nature cache encore des énigmes : même dans un monde où les satellites scrutent chaque forêt, un simple arbre peut défier notre compréhension. Et, quelque part dans le Pacifique, des forêts entières continuent de saluer silencieusement le Soleil — toujours en direction de l'équateur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Ah ouais ?
Pourquoi certains fruits sont en fait des légumes

Ah ouais ?

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 2:08


Fruit ou légume ? Il est parfois difficile de faire le distinguo. Spontanément, on a tendance à se dire que tout ce qui est sucré (pommes, pêches, cerises) est un fruit alors que tout ce qu'on mange plutôt salé est un légume. Sauf que petit problème : dans le monde, on ne mange pas toujours les fruits et légumes de la même façon. Par exemple l'avocat, grand classique des entrées salées, peut aussi se manger en dessert sucré, au Brésil... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
À Édimbourg, le spectre de Celle-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom plane sur le tourisme Harry Potter

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 2:35


La capitale écossaise et ses décors médiévaux ont inspiré J.K. Rowling pour la saga Harry Potter. Destination de vacances prisée par les fans, Édimbourg regorge de marches guidées et de magasins dédiés à l'univers du sorcier à lunettes. Mais depuis quelques années, l'autrice désormais milliardaire a mis sa fortune au service de l'idéologie transphobe, au point de contraindre la justice à revenir sur les droits des femmes transgenres. Le secteur du tourisme se voit forcé de s'adapter, entre demande commerciale et respect des minorités. De notre correspondante à Londres, Le château millénaire d'Édimbourg se découpe sur le ciel gris d'Écosse, à quelques centaines de mètres du cimetière de Greyfriars. Connu pour sa statue du chien Bobby, l'endroit accueille chaque année un demi-million de touristes vêtus de capes noires et d'écharpes en laine aux couleurs des maisons de l'école (fictive) de sorcellerie de Poudlard. Les pierres tombales portent des noms familiers pour les fans de la saga littéraire Harry Potter : Thomas Riddell, Scrymgeour, Moodie, McGonagall... Plusieurs fois par semaine, Christine dirige des marches guidées à travers le cimetière. « La popularité de ces tours m'étonne toujours, après toutes ces années, s'émerveille la jeune femme, vêtue d'un uniforme de velours noir et vert émeraude. Édimbourg ressemble tellement à Poudlard, c'est merveilleux pour se plonger dans l'univers de Harry Potter ! » Parmi les participants, beaucoup ont grandi avec les livres. Le montant des marches Potter Trails est libre. Et depuis quelques années, l'entreprise reverse une partie de ses profits à des ONG qui défendent les droits des personnes transgenres. « C'est une manière d'afficher clairement que nos marches accueillent tout le monde, sans distinction de genre », explique Christine. Ce qui pourrait sembler évident relève pourtant du nécessaire. Depuis quelques années, la créatrice de l'univers Harry Potter, J.K. Rowling, s'est distinguée sur les réseaux sociaux par ses positions conservatrices transphobes. Plus inquiétant, elle, à qui la marque Harry Potter rapporte chaque année plus de 50 millions de dollars, a financé le recours en justice d'une association écossaise contre des réformes. En avril dernier, elle a obtenu que la justice considère les femmes transgenres comme des hommes. Depuis, les fans s'interrogent : faut-il continuer à consommer du contenu, et donc verser de l'argent à une autrice dont l'idéologie est loin de faire consensus ? « La moralité des livres est complexe, et bien entendu loin d'être idéale, admet la guide. Mais de nombreux lecteurs, y compris ceux qui ont grandi avec Harry Potter, ont trouvé du réconfort dans le message de la série : le fait de se sentir différent et d'enfin trouver un endroit où on se sent bien, et la résistance contre la haine. C'est ce qui nous motive. » L'une des rues principales de la vieille ville d'Édimbourg, Victoria Street, possède un café qui a abrité les premières séances d'écriture de J.K. Rowling et lui aurait servi d'inspiration pour la rue commerçante des fournitures magiques, le Chemin de Traverse. Devant la boutique officielle, les fans font la queue pour acheter une baguette magique, une peluche, une écharpe. Après une demi-heure d'attente, Estelle sort du magasin, les mains vides : « J'aime relire les livres, revisionner les films... Mais je ne cautionne pas les propos de l'autrice et je ne veux plus lui verser d'argent. » Alors, la jeune Normande, vêtue d'un pull de la maison Serdaigle, s'adapte : « J'achète d'occasion, et je me suis mise au tricot pour fabriquer mon pull ! » Du côté des militants LGBTQ+, certains membres de la communauté appellent plutôt au boycott de tout ce qui touche à l'univers magique du sorcier à la cicatrice en éclair. Les associations, elles, préfèrent ne pas évoquer les positions de l'autrice pour ne pas participer à sa visibilité. Dans cette démarche, Fraser Horn a décidé de totalement repenser son offre de marches guidées dans Édimbourg. Ce jeune papa s'est lancé comme guide indépendant au début de l'année, et propose à l'époque des tours Harry Potter et des marches LGBTQ, sur les lieux importants dans l'histoire des minorités sexuelles. « Mais en avril [quand la Cour suprême a indiqué ne plus reconnaître le genre auto-déclaré], les positions de J.K. Rowling sont devenues indéfendables, et j'ai compris que ces deux marches n'avaient plus leur place sur le même flyer », explique-t-il. À l'approche du mois des Fiertés – le mois de juin, consacré à la visibilité de la communauté LGBTQ+ –, le guide décide de remplacer ses tours Harry Potter par de nouveaux horaires pour ses marches LGBTQ+, ce qui suscite un fort intérêt médiatique. « Certains ont pensé que c'était un coup de communication de ma part, mais j'ai tout de même lâché un tiers de mon activité, pour respecter mes valeurs », précise-t-il. Depuis, Fraser propose de manière permanente plus de marches LGBTQ+, où il en profite pour donner plus de visibilité aux personnalités homosexuelles et transgenres de l'histoire édimbourgeoise, celles-là même que J.K. Rowling cherche à effacer. « J'emmène mes groupes dans la cour du collège de médecine, pour leur montrer la plaque commémorative du Dr. James Barry : un homme transgenre, né dans une famille pauvre, qui est devenu l'un des meilleurs chirurgiens de la Royal Navy », raconte-t-il. La transidentité du docteur n'a été révélée qu'à sa mort, à l'indifférence de ceux qui l'avaient connu. Du côté du secteur touristique et à l'échelle de toute l'Écosse, les syndicats notent une légère baisse du tourisme liée à Harry Potter, au profit d'autres séries comme Outlander, mais se préparent à une recrudescence des séjours sur les lieux de tournage des films, avec la sortie d'une nouvelle série inspirée des livres sur HBO en 2027. À lire aussiLa Cour suprême britannique statue que la définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique

Débat du jour
Louvre : l'émotion patrimoniale est-elle vraiment justifiée ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 29:30


Cinq nouvelles arrestations annoncées ce matin, après déjà la mise en examen de deux suspects hier (29 octobre 2025): l'enquête avance concernant le vol spectaculaire de plusieurs bijoux somptueux au musée du Louvre, à Paris, le dimanche 19 octobre 2025. À chaque nouveau développement dans cette affaire, les tribunes fleurissent dans la presse nationale, les politiciens multiplient les prises de position et les commentateurs se déchaînent sur les réseaux sociaux. Certains dénoncent un crime contre la nation, d'autres un emballement qui serait démesuré. Pourquoi ce casse déchaîne-t-il autant les passions ? Que révèlent certaines réactions ? L'émoi provoqué par l'affaire est-il disproportionné ? Pour en débattre :  Colombe Brossel, sénatrice PS de Paris, membre de la Commission de la Culture au Sénat Didier Rykner, historien de l'art et fondateur de La Tribune de l'art Guillaume Mazeau, maître de conférences à l'Université Paris I Panthéon Sorbonne et auteur de Notre Révolution. De l'Ancien régime à la Première République, éditions de l'Observatoire.

Rothen s'enflamme
Jérôme Rothen : "Ce genre de match veut dire beaucoup de la mentalité de certains joueurs" – 30/10

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 5:30


Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.

Le sept neuf
Joan Tilouine : "Il y a des liens sulfureux entre certains entourages de rappeurs et des figures du grand banditisme"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 9:56


durée : 00:09:56 - L'invité de 7h50 - par : Alexandra Bensaid - Joan Tilouine, journaliste chez Africa Intelligence, a co-écrit : "Empire : Enquête au cœur du rap français" (Flammarion). - invités : Joan Tilouine - Joan Tilouine : Journaliste à Africa Intelligence Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : après le passage de Melissa, le gouvernement pris de court

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 30:00


Les habitants du nord des Caraïbes se réveillent dans les décombres du passage de l'ouragan Melissa. Le nombre de victimes ne cesse d'augmenter. L'ouragan Melissa se dirige désormais vers les Bermudes qu'il devrait atteindre ce soir (30 octobre 2025). L'ouragan a déjà dévasté plusieurs îles des Caraïbes. Haïti paye le plus lourd tribut. En Haïti, le dernier bilan est de 24 morts, 18 disparus et de nombreux blessés, rapporte Le Nouvelliste. Le bilan peut encore évoluer, affirme Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste sur notre antenne. «Le gouvernement semble pris de court, affirme-t-il. On n'a pas encore annoncé de mesures concrètes. Ils sont comme le reste de la population, ils ne savent pas vraiment ce qu'il s'est passé dans les villes de province».   Cuba, entre ouragan et blocus Cuba est donc le dernier pays touché par Melissa. Les inondations sont le principal problème pour l'île, estime le site 14 y medio. Des torrents d'eau emportant tout sur leur passage. Les pluies abondantes ont continué même après le passage de Melissa. Le fournisseur d'électricité national a annoncé qu'une grande partie de la population se trouvait sans électricité, mais aussi sans réseau téléphonique. Le pays traverse une grave crise économique et certains habitants des zones sinistrées se sentent abandonnés. «Avant l'arrivée de l'ouragan, les autorités sont venues nous dire de trouver nous-mêmes un endroit où nous mettre à l'abri parce que le gouvernement n'avait pas de lieux où nous évacuer», témoigne Elsa Listy Isacc Reyes jointe par RFI. Cette mère d'un adolescent de 17 ans vit à 40 km de Santiago de Cuba. Sa maison a été détruite. «Moi, je suis allée me réfugier chez ma voisine, ajoute-t-elle. Je n'ai pas reçu d'aide pour l'instant : ni du gouvernement, ni de personne. Je n'ai pas de proches vers qui me tourner. Ma famille et moi, on est vraiment, vraiment désespérés.»   Au Brésil, la polémique grandit après l'opération policière à Rio Au Brésil, la population et les autorités tentent encore de comprendre ce qui a transformé une intervention policière contre le crime organisé en bain de sang mardi (28 octobre 2025) dans des favelas de Rio. Le bilan provisoire officiel est de 119 morts dont quatre policiers. C'est l'opération policière la plus meurtrière de l'histoire dans le pays. Pour l'heure, l'identité des morts n'a toujours pas été révélée, mise à part celle de policiers. On ne sait donc pas s'ils étaient visés par le mandat judiciaire de cette opération. Certains habitants dénoncent des exécutions et un juge de la Cour suprême brésilienne a convoqué une audience lundi prochain (3 novembre 2025) pour que le gouverneur de l'État de Rio, Claudio Castro, commanditaire de l'opération fournisse des détails. Mais dans la presse, le débat a déjà commencé. Dans un éditorial de la Folha de Sao Paulo, le journaliste Vinicius Torres Freire accuse la droite d'avoir simplement voulu relancer sa campagne par le sang. Claudio Castro est, en effet, un allié de l'ancien président Bolsonaro. «La droite était acculée, sur la défensive», développe l'éditorialiste. «Les gouverneurs de droite «expriment aujourd'hui leur solidarité» à Claudio Castro — ils tentent de diffuser l'idée que Castro et la sécurité de Rio sont abandonnés par le pouvoir fédéral, par le président Lula notamment.» La Folha précise également que «la gauche n'a jamais été capable de présenter un plan de sécurité, laissant le champ libre à une nouvelle invasion barbare des démagogues de la mort.» Le média O Globo, de son côté, a interviewé l'ancien secrétaire national de la Sécurité publique. Ricardo Balestreri reconnait que le crime organisé exerce «un pouvoir tyrannique sur une large partie du territoire de Rio» mais «aucun criminel important n'habite dans une favela», affirme-t-il. Autrement dit, combattre le crime organisé uniquement dans les quartiers les plus pauvres revient à tromper la population.   Chili : Jeannette Jara, candidate de la gauche à la présidentielle Dans deux semaines (dimanche 16 novembre), le Chili se rendra aux urnes pour le premier tour d'une élection présidentielle très polarisée. Les deux candidats qui sont, pour le moment, en tête dans les sondages sont à l'opposé l'un de l'autre. D'un côté, José Antonio Kast à l'extrême droite, face à lui Jeannette Jara, communiste et candidate de la gauche réunie. Il ne leur reste plus que quelques jours pour faire campagne et tenter d'élargir leur base électorale. Jeannette Jara qui a créé un certain engouement surtout chez les femmes. Elle qui est issue d'une famille pauvre et a gravi les échelons un à un, jusqu'à devenir ministre du Travail dans l'actuel gouvernement du président Gabriel Boric. Écoutez le reportage de notre correspondante Naïla Derroisné à Santiago.

Débat du jour
Louvre : l'émotion patrimoniale est-elle vraiment justifiée ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 29:30


Cinq nouvelles arrestations annoncées ce matin, après déjà la mise en examen de deux suspects hier (29 octobre 2025): l'enquête avance concernant le vol spectaculaire de plusieurs bijoux somptueux au musée du Louvre, à Paris, le dimanche 19 octobre 2025. À chaque nouveau développement dans cette affaire, les tribunes fleurissent dans la presse nationale, les politiciens multiplient les prises de position et les commentateurs se déchaînent sur les réseaux sociaux. Certains dénoncent un crime contre la nation, d'autres un emballement qui serait démesuré. Pourquoi ce casse déchaîne-t-il autant les passions ? Que révèlent certaines réactions ? L'émoi provoqué par l'affaire est-il disproportionné ? Pour en débattre :  Colombe Brossel, sénatrice PS de Paris, membre de la Commission de la Culture au Sénat Didier Rykner, historien de l'art et fondateur de La Tribune de l'art Guillaume Mazeau, maître de conférences à l'Université Paris I Panthéon Sorbonne et auteur de Notre Révolution. De l'Ancien régime à la Première République, éditions de l'Observatoire.

Les interviews d'Inter
Joan Tilouine : "Il y a des liens sulfureux entre certains entourages de rappeurs et des figures du grand banditisme"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 9:56


durée : 00:09:56 - L'invité de 7h50 - par : Alexandra Bensaid - Joan Tilouine, journaliste chez Africa Intelligence, a co-écrit : "Empire : Enquête au cœur du rap français" (Flammarion). - invités : Joan Tilouine - Joan Tilouine : Journaliste à Africa Intelligence Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite du bras de fer post-électoral au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 3:55


Plus 48 heures après la réélection de Paul Biya, la tension est toujours palpable dans le pays. La colère de la rue semble s'être calmée, mais le clivage politique est toujours bien présent, pointe Le Journal du Cameroun, entre ceux qui « reconnaissent les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, et ceux qui continuent de réclamer la vérité des urnes ou de dénoncer la fraude électorale ». Dans une nouvelle déclaration mardi, relève le site Actu Cameroun, l'opposant Issa Tchiroma Bakary, officiellement arrivé en deuxième position « maintient qu'il a gagné l'élection avec une large majorité : "la vérité des urnes est claire, affirme-t-il. Les procès-verbaux, compilés et sécurisés par nos représentants à travers le pays, démontrent sans ambiguïté que nous avons remporté cette élection avec une large majorité" ». La machine à frauder… Il est vrai que le faible score de Paul Biya, 53,66%, interroge. Le Monde Afrique cite les propos il y a quelques jours de ce proche du Premier ministre, Joseph Dion Ngute : « Nous savons que Paul Biya a perdu, il faut maintenant habiller les résultats pour le faire gagner ». « Mais, poursuit le journal, même la machine à frauder serait grippée ». Et de citer cette autre source : « il est de plus en plus difficile de mobiliser les acteurs de cet habillage au niveau des préfectures ou sous-préfectures. L'argent, carburant de cette machine, ne circule plus comme avant, et de plus en plus d'activistes du RDPC se demandent ce qu'ils ont à gagner alors que le parti n'offre plus d'avenir ». D'ailleurs, en contestant les résultats du scrutin, Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre, au cœur du pouvoir, sait de quoi il parle, relève encore Le Monde Afrique : « métamorphosé en quelques semaines en parangon de vertu et fer de lance de la rupture avec un régime à bout de souffle, il a participé à ce système clientéliste et corrompu. Il répète qu'il a connu de l'intérieur la machine à frauder du pouvoir en place. Une machine animée par un parti hégémonique – le RDPC –, un système administratif aux ordres, une justice sous influence et un appareil sécuritaire efficacement répressif ». De quel côté le vent va-t-il souffler ? En tout cas, « le bras de fer promet de s'installer dans la durée, et chacun fait le compte de ses alliés », pointe Jeune Afrique. Et pour l'instant, avantage à Paul Biya… En effet, peu d'opposants se sont rangés derrière Issa Tchiroma Bakary, constate le site panafricain. Certains ayant même « préféré reconnaître la victoire du président sortant ». « Et à l'international ? », s'interroge Jeune Afrique. « Issa Tchiroma Bakary le sait, aucune chancellerie ne s'aventurera à le soutenir de but en blanc. "Elles attendent de voir de quel côté souffle le vent avant de se prononcer", résume un analyste. L'opposant compte néanmoins sur leur réticence à féliciter trop rapidement un Paul Biya dont la victoire a été entachée de soupçons d'irrégularités. La proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel s'est d'ailleurs faite devant une assistance clairsemée, note encore Jeune Afrique, en l'absence des représentants de l'UE, de la France, des États-Unis, du Canada ou de la Grande-Bretagne ». Issa Tchiroma Bakary fragilisé ? Le Pays à Ouagadougou s'interroge : « jusqu'où donc ira la contestation électorale au Cameroun ? Ou encore jusqu'où ira le bras de fer entre Issa Tchiroma et son ancien mentor ? Autant de questions que les uns et les autres se posent, sans réponse. Certes, le candidat malheureux qu'est Issa Tchiroma, n'entend pas s'en laisser conter. “Le moment est venu, dit-il, de libérer le Cameroun“. Et si l'on en juge par la forte mobilisation de ses militants et sympathisants, on peut dire que Tchiroma trouble le sommeil du locataire du palais d'Etoudi. Toutefois, tempère Le Pays, l'ex-ministre devenu opposant ne bénéficie pas du soutien des autres opposants et encore moins d'acteurs de la société civile. Toute chose qui pourrait le fragiliser dans le combat qu'il mène contre Paul Biya. Ce qui fait dire à certains observateurs qu'Issa Tchiroma risque de subir le même sort que Maurice Kamto qui, après avoir revendiqué la victoire à la présidentielle de 2018, avait été conduit derrière les barreaux pour incitation à la violence ».

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi la politique de Donald Trump risque de faire grimper les prix des médicaments en Europe

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 3:17


Le président américain veut aligner les prix des médicaments aux États-Unis sur les plus bas pratiqués dans le monde.Un plan qui pourrait soulager les patients américains, mais peser lourd sur le portefeuille et l'accès aux traitements des Européens. Donald Trump justifie sa politique par un constat : les prix des médicaments aux États-Unis sont en moyenne plus de quatre fois supérieurs à ceux pratiqués dans les autres pays développés, selon la Rand Corporation, un institut de recherche américain. Cette différence s'explique par l'absence de régulation nationale. Les laboratoires fixent librement leurs tarifs, et les compagnies d'assurance privées négocient ensuite les remboursements, souvent sans réel pouvoir de contrainte. Résultat, les traitements sont vendus beaucoup plus chers qu'en Europe, où les prix sont encadrés par les autorités publiques. Pour corriger cette distorsion, Donald Trump veut désormais que les prix américains soient alignés sur les plus bas tarifs pratiqués à l'étranger. Une réforme qui, sur le papier, paraît bénéfique pour les patients américains. Mais dans les faits, elle risque de bouleverser tout l'équilibre mondial de l'industrie pharmaceutique. À lire aussiLes États-Unis piégés par leur dépendance aux médicaments indiens? Un effet de vase communicant : les laboratoires pourraient se détourner de l'Europe Le problème, c'est que le marché américain représente à lui seul la principale source de revenus des grands groupes pharmaceutiques. Si les prix baissent aux États-Unis, les laboratoires verront leurs marges chuter sur leur marché principal. Et pour compenser, ils pourraient relever leurs prix en Europe ou retarder la mise sur le marché de nouveaux traitements. Certains géants du secteur, comme Pfizer ou AstraZeneca, ont déjà annoncé revoir leurs stratégies de commercialisation sur le Vieux Continent. D'autres entreprises hésitent même à s'y implanter, ou exigent désormais davantage de contrôle dans les négociations de prix avec les autorités de santé. L'Europe, où les tarifs sont encadrés pays par pays et souvent bien plus bas qu'ailleurs, risque ainsi de devenir un marché secondaire pour les géants de la pharma. Un paradoxe pour un continent qui cherche justement à rester attractif et innovant dans le domaine de la santé. À lire aussiComment l'Union européenne compte éviter les pénuries de médicaments? Souveraineté pharmaceutique, un défi plus que jamais stratégique pour l'Europe Face à cette situation, Bruxelles reste prudente. La Commission européenne dit suivre de près l'évolution du dossier américain. Mais cette tension arrive à un moment charnière : l'Union révise actuellement sa législation pharmaceutique, en vigueur depuis 2004, afin de renforcer la compétitivité du secteur et réduire la dépendance aux importations. Depuis la pandémie de Covid-19, les Vingt-Sept ont pris conscience de leur fragilité : les principes actifs viennent majoritairement d'Asie, et une partie de l'innovation pharmaceutique dépend encore largement des États-Unis. Or, la politique actuelle de Donald Trump, en poussant à la relocalisation et à la défense des intérêts américains, risque d'accentuer cette dépendance européenne. La véritable question est donc celle-ci : qui paiera le prix de cette nouvelle guerre du médicament ? L'Europe, en acceptant de payer plus cher pour conserver l'accès à l'innovation ? Ou bien le monde pharmaceutique lui-même, s'il finit, à force de logique de court terme, par étouffer l'innovation et la coopération internationale ?

Culture en direct
Joseph Incardona, écrivain : "Si on peut avoir un tout petit peu d'empathie pour certains salauds, j'aurais réussi"

Culture en direct

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 28:12


durée : 00:28:12 - Les Midis de Culture - par : Marie Sorbier - L'écrivain suisse revient avec un roman singulier. Dans "Le Monde est fatigué" on croise des sirènes et des riches qui ne savent plus très bien que faire de leur argent. Derrière l'humour, apparait une critique caustique du capitalisme et de ses ravages. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Joseph Incardona Écrivain, scénariste et réalisateur

Sweet Papi Podcast
Comment accepter le vertige de la perte de Sweet Papi et découvrir le sens profond des adieux

Sweet Papi Podcast

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 8:46


Aujourd'hui 29 octobre 2025, un an après les obsèques, jour pour jour, de Sweet Papi, je t'invite à explorer un moment aussi redouté qu'essentiel : celui des adieux après la fin de vie. Et d'ailleurs, je te propose un accompagnement pour aidants et familles qui veulent redonner du sens aux obsèques, pas de modèle unique, juste un vrai dialogue. Tu veux réserver ton créneau pour en discuter ? Clique ici pour t'inscrire à l'appel découverte : : https://calendly.com/sweetpapipodcast/rencontre-avec-anne-capitaine Car souvent, on parle des derniers instants, mais rarement de ce passage suspendu entre le départ du corps et la nécessité pour les vivants de continuer, d'organiser les obsèques, ce pont symbolique entre deux mondes. Avec beaucoup de sensibilité et d'authenticité, je te partage mon expérience personnelle, mes émotions, et souligne la beauté parfois inattendue de ces rituels funéraires, qui offrent non seulement un espace de chagrin, mais aussi un temps pour célébrer la vie, dire merci, et retrouver du lien. Cet épisode est une invitation à transformer la cérémonie d'adieu en un acte d'amour, à honorer la singularité de chacun et à réconcilier nos fragilités avec le sens profond de la perte.  Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Voici 3 enseignements clés à retenir de cet épisode profondément humain : Les obsèques, un passage collectif : Ce rituel n'est pas seulement là pour tourner la page, mais pour honorer tout un chapitre de vie et remercier, ensemble, la personne disparue. Cela permet d'inscrire la perte dans l'histoire familiale et de créer du lien entre ceux qui restent. Exprimer les émotions dans leur diversité : Qu'on pleure, qu'on rie ou qu'on préfère le silence, il n'y a pas de “bonne” façon de dire adieu. Ce qui compte, c'est d'être authentique, de personnaliser le rituel avec des gestes, des mots ou des musiques qui résonnent. Donner du sens à un moment redouté : Les obsèques peuvent devenir un espace d'amour, de beauté et même de réconciliation avec la tristesse. Choisir la manière dont on dit au revoir, c'est aussi se donner la force de continuer à vivre autrement ce lien précieux. Timeline de l'épisode 00:00:1600:00:25 Le pont entre deux mondes : "Les obsèques c'est ça, un passage, un rituel, un pont entre 2 mondes, celui du corps qu'on quitte et celui du lien qui reste." 00:01:1200:03:11Le vertige de la perte: "Le vertige, oui, celui de comprendre que désormais, il y aurait un avant et un après. Et ça, je ne l'avais pas vraiment ressenti avant." 00:03:2100:03:28 : Le pouvoir collectif des obsèques Citation : "On croit souvent que les obsèques c'est le moment le plus douloureux, mais c'est aussi souvent le premier pas vers l'apaisement." 00:04:4400:04:56 : Le rituel d'humanisation du départ « Alors on appelle ça en accompagnement un rituel d'humanisation du départ, parce qu'au fond il ne s'agit pas de gérer la mort, mais de lui rendre sa dimension symbolique et humaine. » 00:05:3700:05:48 Adieux personnalisés : "Tu as le droit de vivre ce moment à ta façon, il n'y a pas de bonne manière de dire adieu. Certains pleurent, d'autres rient, d'autres se taisent. Tout est juste du moment que c'est vrai." 00:07:1000:07:26 : Le sens profond des adieux Citation : "Les obsèques ne marquent pas la fin d'une histoire. Elles marquent le début d'un autre type de présence, parce qu'un adieu ce n'est jamais une rupture, c'est une façon de dire à la vie merci pour tout ce que nous avons partagé et maintenant je continue avec toi autrement."

Débat du jour
France : faut-il des élections pour sortir de la crise

Débat du jour

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 29:30


Olivier Faure, le chef des socialistes, a prévenu dimanche dernier (26 octobre 2025) : d'ici la fin de la semaine, «nous saurons si nous allons à la dissolution ou pas». À l'Assemblée nationale, les débats sont houleux sur le budget de l'État 2026 - alors que le sort du gouvernement de Sébastien Lecornu dépend de ce texte. Depuis plusieurs semaines, les appels à convoquer des législatives anticipées se multiplient en France. Certains - y compris Édouard Philippe, longtemps un compagnon de route d'Emmanuel Macron - demandent même une élection présidentielle. Mais le résultat ne risque-t-il pas d'être le même qu'aux précédentes élections, avec un chef d'État sans majorité parlementaire ? À quelles conditions un scrutin peut-il mettre fin à la crise ? D'autres voies sont-elles possibles ?   Pour en débattre :  - Marine Fleury, maitresse de conférences en Droit public, Université de Picardie Jules Verne (UPJV) - Erwan Lestrohan, directeur conseil à l'Institut de sondages Odoxa.  - Gérard Courtois, ancien directeur éditorial du Monde. Il est l'auteur notamment de « La Saga des élections présidentielles », éd. Perrin, Prix du livre Politique 2025.

Les Grandes Gueules
Le coup de gueule du jour - Jérôme Marty : "Ce sont des arguments débiles. Certaines personnes de certains partis usent de tout, y compris le fait de salir des professions" - 28/10

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 2:07


Aujourd'hui, Antoine Diers, Fatima Aït Bounoua et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Débat du jour
France : faut-il des élections pour sortir de la crise

Débat du jour

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 29:30


Olivier Faure, le chef des socialistes, a prévenu dimanche dernier (26 octobre 2025) : d'ici la fin de la semaine, «nous saurons si nous allons à la dissolution ou pas». À l'Assemblée nationale, les débats sont houleux sur le budget de l'État 2026 - alors que le sort du gouvernement de Sébastien Lecornu dépend de ce texte. Depuis plusieurs semaines, les appels à convoquer des législatives anticipées se multiplient en France. Certains - y compris Édouard Philippe, longtemps un compagnon de route d'Emmanuel Macron - demandent même une élection présidentielle. Mais le résultat ne risque-t-il pas d'être le même qu'aux précédentes élections, avec un chef d'État sans majorité parlementaire ? À quelles conditions un scrutin peut-il mettre fin à la crise ? D'autres voies sont-elles possibles ?   Pour en débattre :  - Marine Fleury, maitresse de conférences en Droit public, Université de Picardie Jules Verne (UPJV) - Erwan Lestrohan, directeur conseil à l'Institut de sondages Odoxa.  - Gérard Courtois, ancien directeur éditorial du Monde. Il est l'auteur notamment de « La Saga des élections présidentielles », éd. Perrin, Prix du livre Politique 2025.

Journal d'Haïti et des Amériques
L'ouragan «du siècle», Melissa, continue de balayer les Caraïbes et frappe la Jamaïque

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 30:00


Classé en catégorie 5 (le niveau maximum), c'est le plus puissant ouragan à jamais toucher l'île des Caraïbes. 1,5 million de personnes pourraient être affectées à divers degrés en Jamaïque, tandis que des rafales de vent et de fortes pluies s'abattent déjà sur le sud-ouest d'Haïti depuis plusieurs jours. Tandis que de nombreux habitants se préparent depuis plusieurs jours et se calfeutrent chez eux, le quotidien de Kingston s'est rendu à Port Royal, quartier particulièrement exposée aux vagues, et soumis à un ordre d'évacuation... Mais «pourquoi fuir si nous avons déjà survécu à l'ouragan Gilbert ?» (en 1988) se demandait, lundi 27 octobre 2025, un habitant qui ne comptait pas quitter son quartier. Certains craignent de ne pas avoir assez à manger dans les abris désignés par le gouvernement, ou que leur maison soit pillée en leur absence. Une autre vidéo est à la Une des journaux états-uniens, transmise par l'US Air Force. Le Washington Post donne la parole à un météorologue qui était à bord de cet avion. Il décrit les violentes turbulences au moment de traverser les nuages à haute altitude, les vents qu'il sait être très forts en dessous de lui, puis l'arrivée dans une trompeuse «oasis de calme»... image à la fois «sinistre et poétique». Une «perfection météorologique», dit-il, dont il sait, en même temps, la catastrophe qu'elle signifie à terre... des «communautés brisées», «dévastées», et des «blessures qui mettront des années à cicatriser».   En Haïti, Melissa représente «une menace majeure» Le directeur de l'agence haïtienne Alterpresse, Gotson Pierre, fait le point sur les dégâts déjà causés par l'ouragan en Haïti ces derniers jours, où il a fait au moins trois morts. Le sud-ouest du pays est le plus affecté, notamment les départements de Nippes, de Grand' Anse et du Sud. «Le puissant ouragan Mélissa représente une menace majeure même sans impact direct», explique l'agence. Car «ces précipitations extrêmes risquent de provoquer des inondations catastrophiques et de nombreux glissements de terrain, surtout dans les zones montagneuses de la Grand'Anse, du Sud et des Nippes, où les sols sont déjà saturés."   Un livre de photographie pour dédiaboliser la feuille de coca La photographe française Nadège Mazars vient de publier un livre sur la feuille de coca : «Mama Coca». Un livre pour démystifier et dédiaboliser l'image de cette plante sacrée pour certains, et considérée comme un stupéfiant pour d'autres. Notre correspondante en Colombie, Najet Benrabaa, l'a rencontrée fin septembre 2025 au salon international d'art ARTBO à Bogota.   Dans le journal de la 1ère Le préfet de la Guadeloupe qui est allé hier soir (27 octobre 2025) à la rencontre des collectifs «d'usagers de l'eau», nous explique Benoît Ferrand.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi certains croient que l'Histoire a été inventée ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 2:13


Le « récentisme » est une théorie marginale, née dans les années 1980 sous la plume du mathématicien russe Anatoli Fomenko. Selon lui, la chronologie « officielle » de l'Histoire serait largement fausse. Les civilisations antiques — égyptienne, grecque, romaine — n'auraient jamais coexisté : elles ne seraient que des copies réécrites d'événements médiévaux, mal datés par les historiens. Pour Fomenko, notre chronologie serait le produit d'erreurs accumulées, d'interprétations faussées et de manipulations religieuses. Autrement dit, ce que nous appelons l'Antiquité ne serait qu'un Moyen Âge repeint en plus vieux.Cette idée s'appuie sur des calculs astronomiques et statistiques. Fomenko, spécialiste de géométrie différentielle, a tenté d'« objectiver » l'Histoire : il a comparé les éclipses décrites dans les textes anciens, les règnes des rois, les cycles religieux, pour conclure que les chronologies classiques — notamment celles d'Hérodote ou de Ptolémée — auraient été artificiellement allongées. L'Histoire humaine, selon lui, ne s'étendrait pas sur plusieurs millénaires, mais sur à peine un millénaire : Rome, Byzance et Jérusalem seraient en réalité la même entité historique racontée sous trois noms différents.Cette théorie a séduit certains milieux complotistes et nationalistes, notamment en Russie, où elle propose une relecture flatteuse du passé : si tout découle du Moyen Âge, alors la Russie en serait le centre originel. Sur Internet, le récentisme connaît un regain de popularité, alimenté par les vidéos et les forums où l'on confond remise en cause scientifique et négation pure et simple.Le monde académique, lui, rejette massivement ces thèses. Les historiens, archéologues et spécialistes des datations (carbone 14, dendrochronologie, géologie) rappellent que des milliers de preuves matérielles — monuments, céramiques, archives, ADN — valident la chronologie admise. Le récentisme repose donc sur une logique circulaire : il nie ces preuves parce qu'elles ne rentrent pas dans son récit, puis invoque leur absence comme confirmation.En définitive, le récentisme illustre une fascination contemporaine pour la réécriture du passé : un mélange de défiance envers les institutions, de fascination pour les secrets cachés et de goût du renversement. Derrière sa façade « mathématique », il ne remet pas en cause l'Histoire : il la nie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 26 octobre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 48:30


En première partie, les anciennes colonies portugaises célèbrent un demi-siècle d'indépendance. 5 pays sont concernés : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et Sao Tomé-et-Principe... En deuxième partie, nous serons dans la région d'Agadir au Maroc, dans ce qu'on appelle parfois le grenier de l'Europe. Dans des champs immenses ou des serres gigantesques, y poussent fruits et légumes. Une particularité : ils sont récoltés en très grande partie par des migrants subsahariens. Portugal : les déracinés des indépendances africaines  5 pays africains : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé et Principe, commémorent cette année les 50 ans de leur indépendance. Les guerres coloniales se sont arrêtées avec la chute du régime autoritaire de Salazar en 74, et la révolution démocratique du 25 avril. Les guerres civiles et les soubresauts politiques des anciennes colonies poussent toujours hommes et femmes vers l'ancien pays colonisateur. Certains sont arrivés dans les années 70, d'autres bien plus tard, et d'autres encore sont nés au Portugal. Ils y vivent entre indépendance, intégration, nostalgie et conviction. Un Grand reportage de Marie-Line Darcy qui s'entretient avec Jacques Allix. Le quotidien des migrants subsahariens au Maroc Au Maroc, la région d'Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d'autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l'Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l'année. Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s'intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Un Grand reportage de François Hume-Ferkatadji qui s'entretient avec Jacques Allix.

Ça va Beaucoup Mieux
On est bien : Porter ou non un soutien-gorge, quels impacts sur votre santé ?

Ça va Beaucoup Mieux

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 4:19


Avec les confinements dus au Covid, et le télétravail, on a été nombreux à s'habiller plus décontracté. Certains en visioconférence ne mettaient que le haut. Risqué si on doit se lever. Et beaucoup de femmes ont pris l'habitude de ne pas porter de soutien-gorge. Selon un sondage Ifop datant de juillet 2020, 7% des Françaises de 18 ans et plus n'en porteraient jamais, ou presque. Chez les femmes de moins de 25 ans, la tendance est encore plus forte puisque 18% d'entre elles ont déclaré être adeptes du "no-bra".Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Certains l'aiment Fip
Entretien avec Arnaud Desplechin

Certains l'aiment Fip

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 55:12


durée : 00:55:12 - Certains l'aiment Fip - À l'occasion de la sortie de "Deux pianos", le cinéaste nous parle de jazz, de Hip hop, de France Musique ou de sa relation avec son compositeur fétiche Grégoire Hetzel. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les pieds sur terre
Les cœurs brisés

Les pieds sur terre

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 28:53


durée : 00:28:53 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - Chacun d'entre eux a senti son cœur se fendre, se briser et ils se souviennent exactement du jour où c'est arrivé. Certains parlent d'un effondrement, d'un trou noir, d'une mort intérieure ou encore d'une immense fatigue pour parler de la fin d'une amitié, de la mort d'un proche ou d'un amour déçu. - réalisation : Victor Kandelaft, Élise Andrieu, Emmanuel Geoffroy

Le Cours de l'histoire
Tout nus… au Moyen Âge !

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 3:28


durée : 00:03:28 - Le Fil histoire - Certains musées proposent désormais des créneaux pour découvrir des expositions ou leurs collections dans le plus simple appareil, autrement dit en tenue d'Adam et Ève. Se mettre à nu en public, est-ce une fantaisie contemporaine ? - réalisation : Sam Baquiast