Podcasts about certains

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Manu dans le 6/9 : Le best-of
Bonne nouvelle, à Bruxelles, certains cafés proposent le "café pluvieux" : si t'arrives trempé, sans parapluie, c'est gratuit.

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 2:16


Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.

Choses à Savoir
Quels sont les accents les moins aimés en France ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 2:37


Selon une enquête menée par Preply auprès de 1 500 Français, les perceptions des accents régionaux révèlent une hiérarchie assez marquée, influencée autant par des considérations esthétiques que par des stéréotypes culturels profondément ancrés.L'accent du Sud (notamment celui de Marseille ou de la Provence) est le grand favori : 42 % des sondés déclarent l'apprécier. Cet accent est généralement perçu comme chaleureux, chantant, expressif — il évoque le soleil, la convivialité, l'humour, voire la générosité. En deuxième position, l'accent basque est également très bien vu (27 %), sans doute en raison de son caractère affirmé, exotique et de son lien avec une culture locale forte et fière.À l'inverse, certains accents régionaux recueillent très peu d'adhésion. L'accent alsacien et l'accent breton ne séduisent que 8 % des répondants. L'accent normand et l'accent lyonnais arrivent en queue de classement avec seulement 6 % de votes favorables. Ces faibles scores s'expliquent par plusieurs facteurs.D'abord, la musicalité perçue joue un rôle : les accents jugés "secs", "plats" ou "peu mélodieux" séduisent moins. L'accent alsacien, influencé par des sonorités germaniques, peut être ressenti comme plus "dur", plus rigide. L'accent lyonnais, plus discret et peu marqué, est souvent jugé "neutre" ou "sans charme". Le normand et le breton sont associés à des régions rurales, pluvieuses, et parfois à une image moins dynamique ou moins valorisée.Ensuite, il faut noter l'importance de la dimension sociale et culturelle. Certains accents, comme celui du Sud, véhiculent une image positive liée à la chaleur humaine, à l'humour et à la détente. D'autres, comme le parisien, sont associés à la norme linguistique nationale. Il n'est pas massivement aimé (10 %), mais il bénéficie d'un prestige implicite, notamment dans les sphères professionnelles, éducatives ou médiatiques.Ces préférences révèlent aussi la persistance d'une forme de glottophobie : une discrimination fondée sur la manière de parler. Dans la société française, la centralisation historique autour de Paris et l'importance accordée au français "standard" ont contribué à dévaloriser les accents régionaux pendant des décennies. Même si la fierté locale et l'identité culturelle régionale progressent, les préjugés restent forts, surtout envers les parlers considérés comme "ruraux", "difficiles à comprendre" ou "moins prestigieux".En résumé, les accents les plus aimés en France sont ceux qui évoquent la chaleur, l'authenticité et la joie de vivre. Les moins aimés, eux, souffrent souvent d'une faible visibilité médiatique, d'une connotation austère ou d'un manque de reconnaissance culturelle. Cette hiérarchie linguistique en dit long sur les rapports que les Français entretiennent avec leur propre diversité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Ça peut vous arriver
LA QUESTION CONSO - Pourquoi certains fromages ne se vendent ils plus à la coupe ?

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 1:08


Pourquoi certains fromages, comme le "Leerdammer", ne se vendent ils plus à la coupe ? Olivier Dauvers répond dans la question conso ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

TOPFM MAURITIUS
TVA supprimée sur certains légumes et aliments pour bébé

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 2:15


TVA supprimée sur certains légumes et aliments pour bébé by TOPFM MAURITIUS

Reportage Afrique
Comores: raréfaction des poissons au Café du port

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 2:12


À Moroni, la pêche artisanale reste une activité essentielle pour des milliers de Comoriens. Mais face à la raréfaction des poissons, à la concurrence de grands chalutiers et aux restrictions locales, les pêcheurs se battent pour survivre. Certains évoquent un métier de plus en plus dur, d'autres tentent de s'adapter malgré les obstacles. Reportage à Moroni, dans un lieu appelé Café du port, où le poisson, autrefois abondant, devient une denrée fragile.  De notre correspondant à Moroni, Près du port de Moroni, entre deux parties de dominos, les pêcheurs discutent d'un métier qu'ils aiment, mais qui ne les fait plus vraiment vivre. Commandant Loketo, pêcheur depuis 1999 : « Avant, il y avait moins de bateaux, plus d'opportunités, et surtout plus de poissons. Depuis 2010, les choses ont changé. Il y a les gros bateaux de pêche étrangers qui opèrent dans nos eaux et prélèvent énormément de poissons. Parfois, ils nous menacent avec des armes. On est obligés de fuir. Parfois, ils nous donnent des poissons ». Ces dernières semaines, certains notent une amélioration. Les grands navires se font plus rares, et les prises augmentent. Commandant Loketo : « Dieu merci, les poissons sont revenus. Vous le voyez bien sûr, les prix : la bonite est entre 2 et 2,50 euros ». À lire aussiConférence sur l'océan: des pêcheurs africains pointent l'impact destructeur de la pêche industrielle Mais il y a d'autres batailles pour les pêcheurs. Ibrahim Hassani vend son poisson près du Café du port, un point de vente situé en bordure de route. Les clients y stationnent souvent leurs véhicules, ce qui encombre la circulation et agace la mairie. « On nous empêche de vendre ici. C'est une décision de la mairie. J'ai 750 000 francs de poisson bloqué au congélateur, que je n'arrive pas à écouler ». Il regrette surtout d'avoir dû renoncer à la fraîcheur, son meilleur argument face aux clients. « Ici, il n'y a que du poisson frais. C'est maintenant que la situation a changé que nous avons des poissons congelés. Nous n'arrivons pas à les écouler, mais en période normale, nous n'avons jamais de poissons congelés ». La pression n'est pas que locale. Les pêcheurs dénoncent aussi un manque de soutien face aux enjeux géopolitiques de la mer. Andhum Abdallah, pêcheur depuis 2006 : « Nous avons une vie difficile. On souffre autant en allant à la pêche qu'en revenant. On souffre quand on veut vendre. Et certaines autorités viennent ici, pas pour nous aider, mais pour nous compliquer encore plus la vie ». Rester à flot, malgré les vagues, les décisions politiques, et les poissons qui se font rares. Pour ces pêcheurs, l'espoir, lui, est toujours bien ancré.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi le marché du livre d'occcasion est-il en plein boom ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 1:57


Le marché du livre d'occasion en France est en pleine transformation. Longtemps réservé aux bouquinistes et aux étals des brocantes, il connaît aujourd'hui un véritable essor, porté par l'évolution des pratiques de consommation et le développement du numérique.En quelques années, les chiffres ont parlé : près de 20 % des livres vendus en France le sont désormais en occasion. Cela représente environ 80 millions d'exemplaires par an. Une dynamique impressionnante, puisque le nombre d'acheteurs de livres d'occasion a bondi de 43 % en dix ans. Et cette tendance s'accélère encore. Sur les cinq dernières années, le volume de ventes a progressé de 38 %.Pourquoi cet engouement ? Pour l'immense majorité des lecteurs, c'est d'abord une question de prix. Un livre d'occasion coûte en moyenne autour de 4 euros, soit plus de 60 % de moins que son équivalent neuf. À l'heure où le pouvoir d'achat reste une préoccupation majeure, cette alternative séduit. Mais le prix n'est pas le seul moteur. Environ un tiers des acheteurs mentionnent aussi des motivations écologiques. Offrir une seconde vie aux livres s'inscrit dans une logique d'économie circulaire qui séduit un public de plus en plus sensible à ces questions.Autre évolution majeure : la manière de se procurer ces ouvrages. Si les bouquinistes et libraires spécialisés continuent de jouer un rôle, plus de la moitié des ventes se font désormais en ligne. Plateformes comme Rakuten, Amazon, Momox, Le Bon Coin ou encore Recyclivre permettent aux lecteurs de trouver des milliers de références en quelques clics, y compris des titres épuisés ou rares.Le phénomène ne se limite pas à un genre ou un type de lecteur. Tous les segments du livre sont concernés : un roman contemporain sur quatre et un roman policier sur deux seraient aujourd'hui achetés en occasion. De nombreux lecteurs combinent d'ailleurs les deux marchés, alternant achats neufs et d'occasion selon leurs besoins.Cependant, cet essor suscite aussi des interrogations. Certains éditeurs et auteurs s'inquiètent de la "cannibalisation" possible du marché du neuf, dont dépend directement leur rémunération. Une proposition de taxe sur la revente de livres d'occasion a même été évoquée, avant d'être écartée face aux critiques.Quoi qu'il en soit, le livre d'occasion s'impose désormais comme un acteur incontournable du paysage culturel français. Plus accessible, plus écologique, il répond aux nouvelles attentes des lecteurs. Reste à trouver un équilibre pour qu'il profite à toute la chaîne du livre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage Afrique
Sierra Leone: la disparition de l'île Plantain, une mémoire sur le point de s'effacer [2/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 2:34


La Sierra Leone est l'un des pays les plus exposés à l'érosion côtière au monde. Près de 2 millions de personnes établies le long des côtes encourent aujourd'hui le risque de perdre leur habitation et leurs moyens de subsistance. De nombreuses familles ont par exemple déjà dû quitter l'île Plantain, située à plusieurs heures de bateau de la capitale, Freetown. L'île, qui comptait autrefois 5 000 habitants, s'est dépeuplée face à la montée rapide du niveau de la mer. Les plus pauvres n'ont de toute façon nulle part où aller. L'histoire de l'île Plantain, en Sierra Leone, semble sur le point d'être effacée. Une partie des vestiges de cet ancien comptoir commercial portugais a déjà été engloutie par l'océan. « Je dirais qu'à peu près deux tiers de l'île ont disparu. Dans les années 1970, les gens cultivaient la terre ici, mais ces champs n'existent plus. À l'époque, ils pouvaient aussi chasser les gros rongeurs, mais ces animaux ont, eux aussi, disparus », se souvient Charles Barlay, officier de la marine sierra-leonaise. Il vit à Shengue, la bourgade qui fait face à l'île de plantain, sur la côte. « Je dirais que presque 200 maisons ont disparu dans la mer. Il y avait trois mosquées ici, mais il n'en reste qu'une seule. La FAO avait fait construire des bandas pour sécher le poisson. Ça aussi, c'est parti », se remémore-t-il. Difficile de dire combien d'habitants vivent encore ici. Quelques milliers, peut-être même seulement quelques centaines. À la pointe de l'île Plantain, une fine langue de sable permet de rejoindre les grandes huttes dans lesquelles le poisson est fumé. Hafsatu dort dans l'un de ces bandas depuis qu'elle a perdu sa maison. « Il était minuit, toute la famille dormait, quinze personnes en tout, quand une grosse vague est entrée d'un coup dans notre maison et a tout emporté. Nous aimerions partir d'ici, car la terre rétrécit et nous avons peur. Si j'avais de l'argent, je le ferais, mais je n'ai aucune économie. Sinon j'aimerais m'installer à Tombo, le gros port de pêche sur le continent », raconte-t-elle. Malgré le déclin de l'île, la plupart des jeunes continuent à devenir pêcheurs comme leurs pères, faute d'alternative. C'est le cas de Mohammed Dangoa : « J'ai étudié jusqu'au lycée, mais maintenant, je vais en mer. Pourtant, il y a moins de poissons, car certains pêcheurs ont raclé les fonds avec leurs filets jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Donc, nous sommes obligés d'aller très loin pour trouver du poisson ! Certains de mes amis qui le pouvaient sont partis, pour essayer de trouver un meilleur travail ailleurs dans le pays, parce qu'ici, il n'y a rien. » Et les effets du changement climatique sur la vie quotidienne des pêcheurs ne sont pas toujours visibles à l'œil nu, rappelle Henry David Bayo, qui travaille pour l'Agence de protection de l'environnement. « Avec l'érosion, l'eau salée s'est infiltrée et s'est mélangée à l'eau des nappes phréatiques. Même trouver de l'eau potable sur l'île est devenu difficile. Ce qui a des implications sur la santé des habitants. On observe aussi des changements dans les courants marins, ce qui a des conséquences sur la pêche. Et puis le plancton par exemple ne survit pas à la hausse de la température de l'eau », explique-t-il. Un projet de restauration des mangroves est notamment à l'étude pour tenter de sauver ce qui reste de l'île plantain, avant que l'océan ne l'avale entièrement. À lire aussiSierra Leone: le désarroi des habitants de l'île Plantain, menacée par la montée des eaux [1/2]

Nostalgie - Le Top 5
Des tubes au milliard d'écoutes sur internet

Nostalgie - Le Top 5

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 2:39


Certains tubes 80 cartonnent tellement sur internet, qu'ils ont déjà été écoutés plus d'un milliard de fois sur internet. Lesquels ?

ESPIONS - Histoires Vraies
CRIMES • Histoires Vraies l Daniel Forestier : l'ex-espion qui en savait trop • L'Intégrale

ESPIONS - Histoires Vraies

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 21:36


Cette semaine, notre podcast CRIMES • Histoires Vraies s'invite dans SECRETS D'AGENTS ! Découvrez une histoire terrible et passionnante, entre fait-divers, espionnage et affaire d'État... Ce samedi 30 mars 2019, perché en Haute-Savoie dans les girons d'Annemasse et de Genève, le petit village de Cranves-Sales est pris d'assaut. Sur le perron de son église déjà pleine à craquer, une foule de six cents personnes, toutes générations confondues, se rassemblent pour rendre un dernier hommage à Daniel Forestier, décédé à l'âge de cinquante-huit ans. Un homme connu et aimé des habitants de Lucinges, commune voisine où il a siégé au conseil municipal, écrit des romans d'espionnage, tenu l'unique bar-tabac, et officié plus récemment comme apprenti guérisseur... L'éloge pourrait ainsi se poursuivre tant il y a à dire sur le défunt. Il y a beaucoup à taire aussi. Sous le toit de l'église de Cranves-Sales, on ne s'attarde pas, par pudeur, sur les circonstances brutales de sa mort. Certains l'avaient deviné, d'autres tomberont des nues en l'apprenant : Daniel Forestier était un petit peu plus qu'un simple buraliste adjoint au maire…

Franck Ferrand raconte...
Un gastronome : Grimod de la Reynière

Franck Ferrand raconte...

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 21:33


Certains le regardent comme le fondateur de la gastronomie moderne : mais Grimod de La Reynière, riche héritier, n'a pas été seulement le plus fastueux des amphitryons, il maniait la plume aussi vivement que la fourchette. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

⚡PODCAST NUTRITION⚡ :
NUTRITION & SPORT : Que manger PENDANT l'effort sans flinguer votre séance ? (4/5)

⚡PODCAST NUTRITION⚡ :

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 5:44


Vous partez pour une sortie moyenne, une séance de CrossFit qui s'éternise, ou vous préparez votre premier semi-marathon… et là, une question s'impose :Que manger pour tenir sans exploser votre estomac ?

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
La différence entre un agresseur et un séducteur : la ligne est mince, dit une sociosexologue 

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 12:56


Certains hommes confondent volontairement agression et flirt, se cachant derrière le masque de la séduction. Une mise au point nécessaire sur les limites, le consentement et les mécanismes de pouvoir. Entrevue avec Jocelyne Robert, écrivaine et sociosexologue. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne Youtube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Afrique Économie
Au salon VivaTech, les start-up africaines se cherchent une place dans la compétition mondiale

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 1:59


Les start-up africaines sont de plus en plus nombreuses à VivaTech, le salon des nouvelles technologies à Paris. Venant du Sénégal, du Nigeria, de Côte d'Ivoire, elles témoignent de la difficulté à trouver des financements. Comment être certain que ses enfants sont bien arrivés à l'école ? L'idée de Magatte Sylla est simple. Au sein de sa start-up Quitus, il a créé un dispositif de pointage biométrique. « Quand l'enfant se présente au niveau de l'établissement, il pose son doigt sur le dispositif et le parent reçoit un SMS instantanément », explique-t-il. Il le teste d'ailleurs dans plusieurs établissements dakarois. Quitus cherche un million de dollars Ce pitch, Magatte Sylla le répète toute la journée au salon VivaTech, en France, auprès d'autres startupeurs et auprès de potentiels investisseurs qui font ce qu'on appelle le « due diligence » : une analyse poussée du projet avant de signer le chèque. « Aujourd'hui, on ne peut pas avoir un contact avec un investisseur et avoir les financements tout de suite, ça prend beaucoup de temps. C'est l'ordre normal des choses, mais ce qui est sûr, c'est que l'on toquera un jour à la bonne porte qui nous permettra de lever ce million de dollars qu'on est en train de rechercher », assure-t-il. Mais les grosses levées de fonds se font plus rare. Les investissements ont baissé mondialement dans l'écosystème tech et l'Afrique a bien du mal à les attirer. Trop peu de licornes africaines Yaya Koné en est à sa seconde start-up en Côte d'Ivoire. Il témoigne de la difficulté à trouver des financements pour les jeunes pousses du continent. « Les investisseurs recherchent des retours sur investissement par trois ou par quatre et qui arriveraient après quatre à cinq ans de développement. Ça, c'est le "classique" mais ça ne marche pas en Afrique. Il nous manque un cadre réglementaire, il y a encore plein de choses à faire. Il y a quand même quelques licornes au Nigeria, en Égypte, au Kenya, mais c'est une goutte d'eau par rapport à ce qu'il se fait au niveau mondial. Pour que cela soit massif, il faut travailleur sur l'approche de l'investissement de nos start-up », estime-t-il. Des investisseurs frileux au risque. Certains États africains profitent des trois jours de VivaTech pour mettre en avant leurs startups et donner confiance aux financeurs, très nombreux à Paris pour cet évènement tech.

ESPIONS - Histoires Vraies
CRIMES • Histoires Vraies l Daniel Forestier : l'ex-espion qui en savait trop • 1/2

ESPIONS - Histoires Vraies

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 11:18


Cette semaine, notre podcast CRIMES • Histoires Vraies s'invite dans SECRETS D'AGENTS ! Découvrez une histoire terrible et passionnante, entre fait-divers, espionnage et affaire d'État... Ce samedi 30 mars 2019, perché en Haute-Savoie dans les girons d'Annemasse et de Genève, le petit village de Cranves-Sales est pris d'assaut. Sur le perron de son église déjà pleine à craquer, une foule de six cents personnes, toutes générations confondues, se rassemblent pour rendre un dernier hommage à Daniel Forestier, décédé à l'âge de cinquante-huit ans. Un homme connu et aimé des habitants de Lucinges, commune voisine où il a siégé au conseil municipal, écrit des romans d'espionnage, tenu l'unique bar-tabac, et officié plus récemment comme apprenti guérisseur... L'éloge pourrait ainsi se poursuivre tant il y a à dire sur le défunt. Il y a beaucoup à taire aussi. Sous le toit de l'église de Cranves-Sales, on ne s'attarde pas, par pudeur, sur les circonstances brutales de sa mort. Certains l'avaient deviné, d'autres tomberont des nues en l'apprenant : Daniel Forestier était un petit peu plus qu'un simple buraliste adjoint au maire…

ESPIONS - Histoires Vraies
CRIMES • Histoires Vraies l Daniel Forestier : l'ex-espion qui en savait trop • 2/2

ESPIONS - Histoires Vraies

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 11:44


Cette semaine, notre podcast CRIMES • Histoires Vraies s'invite dans SECRETS D'AGENTS ! Découvrez une histoire terrible et passionnante, entre fait-divers, espionnage et affaire d'État... Ce samedi 30 mars 2019, perché en Haute-Savoie dans les girons d'Annemasse et de Genève, le petit village de Cranves-Sales est pris d'assaut. Sur le perron de son église déjà pleine à craquer, une foule de six cents personnes, toutes générations confondues, se rassemblent pour rendre un dernier hommage à Daniel Forestier, décédé à l'âge de cinquante-huit ans. Un homme connu et aimé des habitants de Lucinges, commune voisine où il a siégé au conseil municipal, écrit des romans d'espionnage, tenu l'unique bar-tabac, et officié plus récemment comme apprenti guérisseur... L'éloge pourrait ainsi se poursuivre tant il y a à dire sur le défunt. Il y a beaucoup à taire aussi. Sous le toit de l'église de Cranves-Sales, on ne s'attarde pas, par pudeur, sur les circonstances brutales de sa mort. Certains l'avaient deviné, d'autres tomberont des nues en l'apprenant : Daniel Forestier était un petit peu plus qu'un simple buraliste adjoint au maire…

Du grain à moudre
L'IA promet-elle un cataclysme pour l'emploi ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 38:03


durée : 00:38:03 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Face à l'essor de l'IA, l'emploi oscille entre promesses et inquiétudes. Certains y voient un levier de productivité, d'autres redoutent la disparition de leur poste. Faut-il développer une culture de l'IA pour mieux s'y adapter ? - réalisation : François Richer - invités : Gilles Babinet Entrepreneur, coprésident du Conseil national du numérique, ancien digital champion de la France auprès de la Commission européenne; Malo Mofakhami Maître de conférences en sciences économiques à l'université Sorbonne-Paris-Nord, à l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris) et au Centre d'étude de l'emploi et du travail (CEET)

Les Grandes Gueules
Faits divers : Emmanuel Macron accuse "certains médias et politiques" - 11/06

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 29:19


A 10h, ce mercredi 11 juin 2025, les GG : Fatima Aït Bounoua, prof de français, Mourad Boudjellal, éditeur de BD, et Didier Giraud, éleveur de bovins, débattent de : Faits divers, Emmanuel Macron accuse "certains médias et politiques".

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis: la police anti-immigration augmente son périmètre d'opération en Californie

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 30:00


Aux États-Unis, les manifestations parties de Californie contre la politique anti-immigratoire de Donald Trump s'étendent à d'autres États. Pendant ce temps, la police de l'immigration continue d'intensifier ses opérations. Los Angeles a passé la nuit sous couvre-feu, décision de la maire après des jours de manifestations contre la politique anti-immigration brutale de Donald Trump. Le président américain a choisi la force et envoyé l'armée contre les protestataires, une décision toujours très critiquée par le gouverneur de Californie et la maire de la ville. Pendant que le monde se concentre sur la réponse militaire, qualifiée d'autoritaire par les responsables démocrates, la presse rappelle que la police de l'immigration ICE poursuit ses arrestations massives et amplifie même ses opérations. Le Los Angeles Times nous fait sortir de la grande ville californienne pour se rendre dans les zones agricoles, grande richesse de l'État. Dans ces exploitations agricoles, beaucoup travaillent et vivent depuis des dizaines d'années sans papier en règle. Ils n'avaient, pour l'instant, pas été la cible du renforcement des opérations anti-migratoires. «Aujourd'hui, tout le monde est paniqué», témoigne la vice-présidente du syndicat United Farm Workers. Les opérations se multiplient depuis quelques jours. Au moins la moitié de 255 700 travailleurs agricoles de Californie seraient sans papiers. Si les propriétaires des exploitations agricoles refusent d'ouvrir ses portes, la police contourne l'interdiction et tente d'entrer sans mandat,  affirme la vice-présidente de l'association agricole Ventura County Farm Bureau. Le Washington Post révèle, lui, que l'administration Trump se prépare à commencer le transfert de milliers d'étrangers illégaux vers Guantanamo Bay. Guantanamo, base militaire située sur la pointe sud de Cuba et symbole de torture commise par les États-Unis sur des prisonniers. Elle était destinée à la lutte contre le terrorisme aujourd'hui, selon le Washington Post, les ressortissants de nombreux pays pourraient s'y voir envoyés. Français, Britanniques, Italiens, Polonais, Turcs, Haïtiens. Le sujet est considéré comme sensible, les sources du journal s'expriment sous couvert d'anonymat. 9 000 personnes seraient d'ores et déjà concernées. Elles doivent être soumises à un examen médical afin de savoir si leur santé leur permet d'être transférées à Guantanamo. Des centaines de migrants ont déjà été déplacés à Guantanamo cette année, mais il s'agirait là d'une augmentation massive. Donald Trump a promis en janvier 2026 d'envoyer 30 000 migrants à Guantanamo.     Haïti : la police dénonce le manque de soutien de l'État En Haïti, la police dénonce le manque de soutien de l'État face à la crise sécuritaire. Le syndicat SPNH-17 regrette aussi la décision de faire appel à un groupe de mercenaires étrangers Blackwater pour lutter contre les gangs. Gary Jean-Baptiste est le coordinateur général du syndicat : « Nous dénonçons cette démarche. Les mercenaires de Blackwater ne peuvent pas résoudre le problème de l'insécurité. Chaque pays confronté à une situation d'insécurité a sa propre manière de l'aborder. On ne peut pas résoudre l'insécurité en Haïti avec des forces étrangères, ni avec des mercenaires. Les fonds que l'État haïtien ou la communauté internationale dépensent, que ce soit pour la mission multinationale ou pour le recrutement de mercenaires, pourraient être utilisés pour construire une véritable force de sécurité, afin de renforcer et moderniser la Police nationale et les Forces armées d'Haïti. C'est dans cette direction seulement que le pays pourrait amorcer une sortie de la crise sécuritaire actuelle. »   Cuba : une mobilisation inédite depuis la révolution castriste de 1959 L'augmentation par l'État des tarifs de l'internet mobile a déclenché des manifestations inédites depuis la révolution castriste de 1959. La mobilisation a commencé, il y a une dizaine de jours. Aujourd'hui, les étudiants accusent le régime cubain d'infiltrer les universités pour étouffer le mouvement. Sur les réseaux sociaux, les vidéos tournées dans les universités se succèdent, rapporte le site d'information 14 y medio. Depuis deux jours, de nombreux étudiants ont été convoqués, les dortoirs fouillés. Certains groupes étudiants ont disparu des réseaux sociaux, d'autres ont publié des communiqués d'excuse pour éviter des sanctions plus graves. Mais 14 y medio note un réel changement à travers ce nouveau mouvement. La solidarité avec les manifestants est même venue de la gauche internationale qui, jusqu'à récemment, défendait le gouvernement cubain, note 14 y medio. Certains parlent même de «printemps des données». Le nom fait référence à l'étincelle du mouvement : l'augmentation du tarif de l'internet mobile décidée par l'État. Une augmentation telle que l'accès internet est aujourd'hui inabordable pour la majorité de la population. Le journaliste Rafael Rojas d'El Pais nous propose son analyse sur cette mesure. Le régime parle de nécessité économique, la venue notamment de devises étrangères via des recharges payées par des proches à l'étranger. Mais pour les étudiants, il s'agit d'une nouvelle augmentation des inégalités. La jeunesse cubaine est aussi très connectée aux réseaux numériques mondiaux. Le journal conclut sur le manque d'intérêt de la communauté internationale face à ces manifestations inédites.   Aux États-Unis, Atlanta tente d'être prête pour la Coupe du monde de foot dans un an La Coupe du monde de football se tiendra dans un an jour pour jour. La compétition aura lieu dans 16 villes entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. Parmi ces villes, Atlanta où nous emmène notre correspondant Edward Maille, dans la course aux préparatifs.

Marceau refait l'info
C'était ce lundi Pentecôte un jour de solidarité pour les aînés

Marceau refait l'info

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 0:38


Certains sont bien allés travailler et d'autres pas

France Culture physique
L'IA promet-elle un cataclysme pour l'emploi ?

France Culture physique

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 38:03


durée : 00:38:03 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Face à l'essor de l'IA, l'emploi oscille entre promesses et inquiétudes. Certains y voient un levier de productivité, d'autres redoutent la disparition de leur poste. Faut-il développer une culture de l'IA pour mieux s'y adapter ? - réalisation : François Richer - invités : Gilles Babinet Entrepreneur, coprésident du Conseil national du numérique, ancien digital champion de la France auprès de la Commission européenne; Malo Mofakhami Maître de conférences en sciences économiques à l'université Sorbonne-Paris-Nord, à l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris) et au Centre d'étude de l'emploi et du travail (CEET)

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi est-il encore impossible de prévoir les séismes ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 2:37


Prévoir un séisme avec précision — c'est-à-dire en déterminer l'heure exacte, l'endroit précis et la magnitude — est aujourd'hui quasiment impossible sur le plan scientifique. Cette limitation tient à la nature même des failles géologiques, aux lois de la physique des matériaux et aux limites technologiques actuelles. Voici pourquoi.1. Le comportement chaotique des faillesLes séismes sont provoqués par des ruptures soudaines le long de failles dans la croûte terrestre, dues à l'accumulation progressive de contraintes tectoniques. Ces contraintes s'exercent sur des décennies ou des siècles, jusqu'à ce qu'un seuil de rupture soit atteint.Le problème, c'est que le comportement des failles est chaotique : des failles géologiquement similaires peuvent produire des séismes très différents. Même si la tension accumulée semble importante, la rupture peut ne pas se produire, ou au contraire survenir sur une autre faille voisine. Cela rend les modèles déterministes inopérants.2. L'absence de signes précurseurs fiablesContrairement à d'autres phénomènes naturels, les séismes ne présentent pas de signes précurseurs universels et fiables. Certains événements isolés — comme des microséismes, des variations du niveau des nappes phréatiques ou des émissions de radon — ont été observés avant certains tremblements de terre. Mais ces phénomènes ne se produisent pas systématiquement, ou bien se produisent aussi sans séisme, ce qui rend leur valeur prédictive nulle.Les scientifiques parlent donc plutôt de probabilités à long terme, en étudiant les vitesses de glissement des plaques, les historiques sismiques et les propriétés des roches. Cela permet d'établir des zones à risque élevé, mais pas de prévoir un séisme à court terme.3. Les limites des instruments de mesureMême les réseaux de sismographes les plus denses ne permettent pas aujourd'hui de détecter précisément où une rupture va commencer, ni de capter les signaux annonciateurs en temps réel. À l'échelle de la croûte terrestre, la résolution spatiale des capteurs reste insuffisante pour repérer les micro-fractures précurseures d'une rupture majeure.Des technologies comme l'interférométrie radar (InSAR) ou le GPS haute fréquence permettent de mesurer la déformation des sols, mais elles donnent des résultats utiles après coup, ou seulement dans le cadre de modélisations de long terme.4. Une prédiction, oui, mais après le début du séismeIl existe un domaine où la prédiction fonctionne partiellement : l'alerte précoce. Lorsqu'un séisme commence, les ondes primaires (P), peu destructrices, précèdent les ondes secondaires (S), plus lentes et dangereuses. En captant les premières, certains systèmes (comme au Japon ou au Mexique) peuvent envoyer une alerte de quelques secondes à quelques dizaines de secondes, permettant de se mettre à l'abri ou de stopper des trains. Mais ce n'est pas une prédiction — c'est une réaction ultra-rapide à un événement déjà en cours.ConclusionPrédire un séisme avec précision reste hors de portée de la science actuelle, en raison de la complexité des failles, du manque de signaux fiables et des limites technologiques. Les chercheurs concentrent donc leurs efforts sur l'évaluation probabiliste des risques et les systèmes d'alerte rapide, bien plus efficaces pour sauver des vies que la recherche du « moment exact ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Lenglet-Co
L'ECO & YOU - Le scandale à plus d'un milliard du Post Office anglais

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 3:14


Un véritable scandale a plus d'un milliards d'euros qui a eu lieu au Royaume-Uni, au sein du Post Office, la Poste anglaise. Entre 1999 et 2015, près d'un millier de chefs de bureau ont été accusés d'avoir volé dans les caisses. Des sommes qui auraient été détournés par des employés modèles jusqu'ici. Commence alors le combat d'une vie pour Alan BATES, un de ces responsables d'agences du Post Office. Le bras de fer est terrible. Certains de ces postiers vont devoir rembourser les sommes qu'ils sont sensés avoir volées. Ils se retrouvent en faillite. Certains vont prendre des peines de prison et 4 vont se suicider de honte. Ecoutez L'angle éco de Martial You du 10 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Arrêt de l'USAID: «Certains pays du Golfe sont prêts à jouer un rôle international plus grand»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 9:28


Comment combler le vide laissé par les Américains dans l'aide humanitaire et l'aide au développement ? Après la quasi suppression de l'USAID par Donald Trump, la question est vitale pour beaucoup de pays africains. Certains se tournent vers de grands mécènes, comme Bill Gates. D'autres, vers les États arabes du Golfe, comme les Émirats. « Il y a plusieurs moyens de limiter la casse », répond Thomas Melonio, qui a été conseiller Afrique sous la présidence de François Hollande et qui est aujourd'hui le chef économiste de l'Agence française de développement (AFD).  RFI : Les coupes budgétaires décidées par Donald Trump dans l'aide humanitaire, ça représente combien de milliards de dollars par an, en réalité ? Thomas Melonio : Alors USAID, l'institution qui gérait ce programme aux États-Unis, avait un budget de 42 milliards de dollars par an, donc un budget vraiment très important. Il gérait à la fois de l'aide humanitaire, alimentaire par exemple, mais aussi de l'aide au développement, du financement de l'activité économique. Donc, c'est un budget très important qui est supprimé pour ces deux grands types d'activités. Et ces coupes budgétaires, au total, ça va représenter quelle proportion de l'aide humanitaire mondiale ? Alors, les États-Unis, dans l'aide au développement, c'était autour d'un tiers, à peu près, mais les États-Unis étaient plus importants pour l'aide humanitaire, donc notamment l'aide alimentaire, les réfugiés, on peut penser au Soudan, le Kenya accueille beaucoup de réfugiés. Donc, ce qui est en jeu, c'est entre un tiers et presque la moitié de l'aide humanitaire s'il y avait une suppression totale. Et, concrètement, Thomas Melonio, est-ce que ça veut dire que la mortalité infantile va repartir à la hausse en Afrique ? Alors, c'est ce qu'on peut craindre. On entend beaucoup de critiques sur l'aide au développement, il ne faut pas les négliger, mais si on regarde sur les 20 ou 30 dernières années, sur des domaines bien précis, par exemple la lutte contre le Sida, le nombre de morts qui était monté à quasiment deux millions par an au pic de l'épidémie était tombé quasiment à 500 000. Donc, il y a une division presque par trois des morts du Sida. S'il y a un retrait américain très fort, on peut craindre que les chiffres remontent. Donc, s'il y a un retrait très important, ce qui est malheureusement en train de se produire, on peut craindre qu'en effet, il y ait une hausse, alors, sauf à ce qu'il y ait des solutions alternatives, mais aujourd'hui, ce n'est pas tout à fait évident à considérer. Dans l'urgence, la Fondation Bill Gates annonce qu'elle va hisser son aide à 10 milliards de dollars par an, mais est-ce que cet effort va compenser l'effondrement de l'aide publique américaine ? Alors, c'est vrai que c'est un effort très important qui a été annoncé par Bill Gates. Il était récemment d'ailleurs à l'Union africaine. La Fondation Gates, c'est un très gros acteur du développement, il dépensait entre 6 et 7 milliards par an, et comme vous l'avez rappelé, ils vont monter à 9 ou 10 milliards, donc une hausse quand même de l'ordre de 3 milliards de dollars. Bon, c'est très généreux, il faut le saluer, mais on parle d'une hausse de 3 milliards d'un côté et d'une baisse plutôt de 30 à 35 de l'autre. Donc, vous voyez que la compensation ne pourra évidemment pas être complète. Néanmoins, c'est déjà une chose qui est positive. Je crois que l'essentiel, ce sera quand même que les pays – africains, asiatiques, latino-américains, eux-mêmes – augmentent leur propre mobilisation et sauvent ce qui est essentiel de leur propre point de vue. Il va y avoir un moment, je pense, de vérité pour beaucoup de pays. Mais est-ce que cet effort de gouvernance va être possible dans les États qui sont gangrénés par la corruption ? C'est là qu'il y aura un moment de vérité. Je pense que les populations africaines aussi ont leur mot à dire. S'il y a des conséquences sociales en matière de santé, je pense que c'est une logique légitime qu'il y ait des débats dans chaque pays, à vrai dire, qui bénéficiaient de l'aide américaine pour se dire : qu'est-ce que nous, peuple de tel pays, on veut financer par nous-mêmes. Ça, ça peut être par les gouvernements qui prélèvent des impôts pour permettre de limiter la casse, puisque c'est en effet dans cette situation qu'on se trouve. Alors, du côté de l'aide au développement, il y a aussi des coupes budgétaires importantes cette année, et pas seulement de la part des États-Unis. La Grande-Bretagne réduit son aide de 40 %, la France de 37 %. « Dans la solidarité internationale, il ne faut pas descendre trop bas », vient de déclarer Rémy Rioux, le directeur général de votre Agence française de développement. Est-ce que c'est une forme d'avertissement au Premier ministre François Bayrou au moment où il est en train de préparer le budget 2026 ? Je ne dirais pas que c'est un avertissement, mais, ce qui est une réalité, c'est qu'il y a certaines causes internationales où on ne peut pas utiliser les prêts, donc, pour des activités vraiment de solidarité, on peut penser à la protection des droits des femmes, on parlait tout à l'heure de la lutte contre le Sida ou de la lutte contre la mortalité infantile, là, c'est vraiment les dons qui vont être nécessaires pour pouvoir agir. Donc, on a besoin, si on veut rester une diplomatie qui est féministe, qui s'engage pour l'éducation, donc on a besoin d'un soutien et d'un engagement de l'État aussi, c'est vrai. Bon, après, on s'ajuste au budget tel qu'il est, c'est l'avis d'un opérateur, mais on ne peut pas tout financer par prêt. C'est vrai qu'on a besoin de dons pour les causes les plus sociales et les pays les plus pauvres. Alors, l'une des raisons de l'élection, il y a bientôt deux semaines, du Mauritanien Sidi Ould Tah à la tête de la BAD, la Banque africaine de développement, c'est que jusqu'à, tout récemment, il a présidé la Banque arabe de développement en Afrique, la Badea, ce qui veut dire que beaucoup d'Africains espèrent que désormais, les riches États du Golfe vont pouvoir combler le vide laissé par les Américains. Est-ce que c'est jouable ? Le nouveau président de la BAD, comme vous le dites à l'instant, oui, je pense qu'une partie de son mandat consistera à aller chercher des soutiens pour la Banque africaine de développement. D'abord sur le continent, en Afrique elle-même, mais aussi des soutiens internationaux. On a vu à la dernière COP aux Émirats que certains pays du Golfe sont prêts à jouer un rôle international plus grand. Donc, on peut espérer que demain l'Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats fassent preuve de plus de générosité ? Mais, en fait, c'est ce qu'on observe tendanciellement, il y a un rôle plutôt croissant des pays du Golfe que vous avez cités, qui mettent plus d'argent maintenant, à la fois dans les institutions internationales et dans leurs propres acteurs. Donc, l'élection à la tête de la Banque africaine de développement est un petit marqueur d'ailleurs de cette tendance.

RTL Matin
L'ECO & YOU - Le scandale à plus d'un milliard du Post Office anglais

RTL Matin

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 3:14


Un véritable scandale a plus d'un milliards d'euros qui a eu lieu au Royaume-Uni, au sein du Post Office, la Poste anglaise. Entre 1999 et 2015, près d'un millier de chefs de bureau ont été accusés d'avoir volé dans les caisses. Des sommes qui auraient été détournés par des employés modèles jusqu'ici. Commence alors le combat d'une vie pour Alan BATES, un de ces responsables d'agences du Post Office. Le bras de fer est terrible. Certains de ces postiers vont devoir rembourser les sommes qu'ils sont sensés avoir volées. Ils se retrouvent en faillite. Certains vont prendre des peines de prison et 4 vont se suicider de honte. Ecoutez L'angle éco de Martial You du 10 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi le gouvernement envisage-t-il une “année blanche” ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 2:21


Face à la pression des déficits, le gouvernement envisage l'option radicale d'une « année blanche » en 2026. L'idée consiste à geler partiellement ou totalement les dépenses publiques, sans suivre l'évolution de l'inflation. Sur le papier, c'est simple : les dépenses de l'année précédente sont reconduites, mais leur pouvoir d'achat réel diminue.Concrètement, cela toucherait trois grands axes :Les prestations sociales (retraites, allocations familiales, aides au logement...) : elles ne seraient pas revalorisées en fonction de l'inflation, ce qui représenterait une économie de plusieurs milliards d'euros – soit environ 3 milliards sur les retraites et 1,5 milliard pour les autres prestations.Les dotations de l'État aux collectivités locales, mais aussi les budgets des ministères : si tout est gelé, la masse totale reste la même, mais les prix ayant augmenté, les collectivités et ministères disposeraient d'un pouvoir de dépense réduit.Les recettes fiscales : en gelant les barèmes de l'impôt, de la CSG ou de la TVA contrairement à l'inflation, le gouvernement récupérerait mécaniquement plus d'argent. Par exemple, la stagnation du barème de l'impôt sur le revenu pourrait rapporter près de 2,8 milliards d'euros.Sur le plan strictement budgétaire, le calcul est simple : quelques dizaines de milliards d'économies potentielles, ce qui permettrait de s'approcher d'un déficit de 4,6 % du PIB en 2026, contre 5,1 % attendus. D'autres études évoquent jusqu'à 15–25 milliards d'économies.Pour autant, ce dispositif suscite de nombreuses réserves :Impact social : geler les prestations revient à les dévaluer, ce qui pèse davantage sur les ménages modestes. La moindre revalorisation a un impact réel pour les retraités ou allocataires.Effets récessifs : en réduisant le pouvoir d'achat, surtout dans les classes moyennes et populaires, le gouvernement risquerait de freiner la consommation et donc la croissance.Injustice fiscale : l'"année blanche fiscale" fait basculer des contribuables vers une tranche supérieure, sans augmentation de valeur réelle de revenu — une forme de hausse d'impôt déguisée.Critiques institutionnelles : le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, y voit un palliatif ponctuel qu'il préférerait substituer à des réformes structurelles et durables.Autre limite : le gel budgétaire ne s'appliquera probablement pas uniformément. Certains secteurs prioritaires (ex : Défense, Recherche) ont déjà des budgets programmés pluriannuellement, difficiles à figer.En résumé : l'année blanche, c'est l'option rapide et radicale, utile pour gagner du temps et alléger le déficit à court terme. Mais elle demeure symboliquement lourde : elle compresse le pouvoir d'achat, amplifie les inégalités, ralentit l'activité et retarde des réformes nécessaires. Le gouvernement doit annoncer un plan d'ensemble cohérent avec ces enjeux avant la mi-juillet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Pascal Praud et vous
Pascal Praud - «Certains préfèrent pendant ce temps-là brainwasher sur l'invasion du pays et les derniers faits divers» tacle Emmanuel Macron

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 28:27


Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Certains l'aiment Fip
Rencontre avec l'électrisante Jehnny Beth

Certains l'aiment Fip

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 53:57


durée : 00:53:57 - Certains l'aiment Fip - À l'occasion de la sortie le 11 juin, du film "Différente" de Lola Doillon où elle incarne le personnage principal, on invite l'ex-chanteuse des Savages et actrice française qui a joué aussi pour Jacques Audiard, Catherine Corsini, Serge Bozon ou Justine Triet.

Afrique Économie
À Bangui, la pénurie de poulets profite aux éleveurs de canards

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 2:28


Ces derniers mois, la pénurie de poulets motive de plus en plus d'exploitants à se tourner vers l'élevage de canards. C'est le cas de Rosya Natacha Epelaki, dont l'entreprise ROFPAL, lancée il y a trois ans, est devenue incontournable dans le contexte actuel de crise.  Dans cette concession d'un hectare, les canards sont élevés en liberté dans des cabanes en bois. L'endroit est bien aménagé, et clôturé. Née dans une famille d'éleveurs et d'agriculteurs, Natacha Rosya Epelaki s'est lancée dans l'élevage des canards, il y a trois ans. Ce matin, elle tient une vieille boîte de conserve en main et lance à la volée des graines de maïs aux canetons.« Les canards sont rares sur les marchés en République centrafricaine. Pendant les fêtes, les commerçants ne vendaient que des poulets de chair. Ce sont nos voisins congolais de Zongo qui ravitaillent les marchés de Bangui et ils repartent avec l'argent chez eux. C'est ce qui m'a révolté à faire l'élevage des canards. Les canards sont faciles à élever et donnent moins de travail que les poulets. Ils sont forts et robustes. Ils tombent difficilement malades ».À lire aussiHuile de palme en Centrafrique: l'ambition des jeunes producteurs de BossongoSur les marchés, des canards à la place des pouletsDans sa combinaison bleue, Djiéssi Mabada, l'un des employés de l'entreprise ROFPAL, prépare son pousse-pousse pour aller à la conquête des clients potentiels. « À 5h30, on doit être là pour nous occuper des canards. Il y a beaucoup de clients à Bangui. Je sors toujours avec une vingtaine de canards, mais le soir, je rentre avec le pousse-pousse vide ».Certains canards sont vendus aux restaurateurs, mais la plupart sont commercialisés sur les marchés de la capitale. Natacha possède actuellement quatre-vingts canards et une centaine de canetons. « Au début, j'ai démarré avec trois femelles et un mâle pour en arriver là aujourd'hui. Le prix d'un canard chez nous dépend de la grosseur de l'animal. Mais le prix minimum est de 5 000 francs CFA. Annuellement, je peux gagner 500 000 francs CFA ».Un revenu qui dépasse le salaire minimum de 29 000 francs CFA par mois. Et si le prix du canard est plus élevé d'environ 1 500 francs CFA qu'un poulet traditionnel, les canards ont cependant plus de chairs, ce qu'apprécient les consommateurs. « Sur les marchés, les canards ont remplacé les poulets de chair parce que les éleveurs de poulets ont du mal à s'approvisionner en poussins, explique Gaëtan, ces derniers jours, je n'achète que des canards pour mon restaurant ».Une production limitée par un manque de produits et d'énergieAujourd'hui, Natacha ambitionne de vendre ses canards sur tous les marchés du pays et ceux de la sous-région. Mais dans ce travail, les difficultés ne manquent pas. « Les tourteaux de soja et coton sont difficiles à trouver. Les produits vétérinaires sont chers parce qu'ils sont importés de l'étranger. Présentement, je n'ai pas de couveuse, ni d'électricité photovoltaïque pour produire assez de canetons ».Avec son projet d'élevage de canards, l'entreprise ROFPAL a remporté en avril dernier le prix du championnat des start-up au salon de l'entrepreneuriat féminin à Bangui. Malgré les nombreux défis, elle compte créer cette année une unité de vente d'œufs de canards en palettes, une première en Centrafrique.À lire aussiEn Centrafrique, une association stimule l'autonomisation des femmes par l'agriculture et l'élevage

Revue de presse Afrique
À la Une: incompréhension dans les pays visés par le «travel ban» de Trump

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 3:57


Le « travel ban », mesure dévoilée mercredi par Washington, prévoit l'interdiction temporaire d'entrer sur le territoire américain à partir de lundi aux ressortissants de 12 pays, sept en Afrique, et ce, pour des raisons de sécurité ou parce qu'il est reproché à ces États de ne pas coopérer suffisamment dans la gestion des flux migratoires.Le Tchad fait partie des cibles. Interrogé par le site Tchadinfos, le politologue Yamingué Betinbaye estime que « du point de vue de l'administration américaine, [...] le Tchad souffre de sa position géographique avec des pays en crise, comme le Soudan et la Libye, qui le rend vulnérables aux mouvements de terroristes en provenance de ces pays. »Le président tchadien Mahamat Idriss Déby a immédiatement réagi annonçant suspendre l'octroi de visas aux ressortissants américains. « Le Tchad, en adoptant une posture de résistance, envoie un message clair sur la scène internationale, décrypte Tchad Vision. Malgré ses ressources limitées, il valorise son autonomie et sa fierté nationale ».Les citoyens du Congo-Brazzaville eux aussi seront désormais bloqués à l'entrée aux États-Unis Une « annonce rocambolesque », s'étonnent Les Echos du Congo-Brazzaville. « De nombreux congolais se demandent s'il ne s'agit pas d'une erreur nominative, interroge le site, à moins que les services de l'administration Trump n'aient produit des rapports erronés, en toute méconnaissance des bases sociologiques congolaises ». Le média du Congo-Brazzaville tient à rappeler que « le christianisme se pratique majoritairement dans le pays et que les musulmans du Congo sont loin de verser dans l'islamisme radical, encore moins le jihadisme ».Le gouvernement congolais s'est exprimé parlant d'un malentendu qui devrait se régler par des discussionsJour de fête dans le monde musulmanLa Tabaski, comme elle est appelée en Afrique de l'Ouest, est marquée traditionnellement par le sacrifice d'un mouton. Sauf que cette année,« cette célébration se déroule dans un contexte économique extrêmement tendu » au Sénégal « où l'achat d'un mouton est devenu un luxe que de nombreuses familles ne peuvent plus se permettre », s'alarme Afrik.com. Sur les marchés de Dakar, Thiès ou Kaolack, le prix d'un mouton« digne de la Tabaski oscille entre 150 000 et 350 000 francs CFA alors que le salaire moyen peine à dépasser les 90 000 », écrit le site.« Un luxe difficilement accessible », c'est aussi une réalité pour de nombreux Maliens écrit le site Maliweb. Les sommes à débourser pour acheter un ovin sont jugées« excessives », dans un contexte de « pouvoir d'achat en baisse », de « chômage persistant » et où les denrées alimentaires de base ont augmenté de 30 % à 50 % depuis le début d'année. « On fait avec les moyens du bord », souffle Mariam Maïga, une enseignante interrogée, qui compte partager l'achat d'un mouton avec sa sœur. Certains « optent pour des moutons plus petits, tandis que d'autres se tournent vers les chèvres ». « Les familles s'adaptent, et dans l'épreuve, elles prouvent une fois de plus leur capacité à célébrer avec dignité et résilience. ».Un Aïd à la « tournure particulière » au MarocC'est Le Matinqui rappelle que l'Aïd sera différent des autres années. Le royaume a en effet recommandé d'annuler le sacrifice rituel pour « préserver le cheptel national » mal en point après des années de sécheresse, mais aussi pour « soulager les foyers à revenus modestes ».En dépit de cela, explique le journal marocain, « de nombreux citoyens se ruent sur les boucheries ». Mais une fois en boutique, le prix de la viande d'agneau alimente le mécontentement de ces consommateurs : Le Matin cite une députée de la fédération de gauche démocratique qui accuse certains grossistes et bouchers de limiter « volontairement l'abattage pour créer une rareté artificielle, ce qui accentue mécaniquement la pression sur les prix. Un phénomène aggravé, selon elle, par l'absence d'un contrôle rigoureux » de l'État.

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Certains couples se brisent et c'est une bonne nouvelle! Ex dans la vie et en politique

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 9:55


Divorce Musk Trump: doit-on garder un lien avec son ex ? Discussion avec Marc Boilard, chroniqueur Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Reportage International
«Adolescence»: la série sur Netflix qui alerte le Royaume-Uni sur la santé mentale des jeunes

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 2:41


Au début du printemps, une série Netflix a ému, choqué, touché, voire indigné des millions de personnes. La mini-série britannique Adolescence, qui racontait le meurtre d'une jeune fille par un de ses camarades de classe, radicalisé sur internet par l'idéologie masculiniste et incel – l'idée que les hommes n'ont pas le choix que d'utiliser la violence pour parvenir à des relations avec les femmes, popularisée par des influenceurs comme Andrew Tate. Au Royaume-Uni, le gouvernement a même décidé de diffuser la série dans les écoles à des fins éducatives. Mais le programme a aussi permis de lancer un vaste débat sur la santé mentale des garçons et des jeunes hommes. Rencontre avec ceux qui essaient de faire changer les choses. Le regard un peu fuyant, les bras tatoués du prénom de ses deux filles, Ben a 26 ans. Après une enfance difficile, entre un père alcoolique et décrochage scolaire, il se crée une idée très précise du type d'homme qu'il veut incarner : « Un homme traditionnel, qui protège, qui ramène l'argent à la maison, s'assure que sa famille a un toit et de quoi manger. Pour moi, c'est ça, être un homme. C'est beaucoup de pression, mais c'est mon choix. Mais je crois quand même que la société a une responsabilité majeure dans ce qu'on attend d'un homme. »Et parmi ces attentes, il y en a une qui le touche particulièrement : l'impression de ne pas pouvoir exprimer ses émotions, en tant qu'homme. « Ma manière de les gérer, c'était de m'automutiler. Ce n'est pas pour rien que le taux de suicide chez les hommes est si élevé : nous n'avons personne à qui parler. Pour les femmes, en général, vous prenez votre téléphone et vous allez prendre un thé avec des amies. Pour un homme, si j'appelle un pote pour discuter, il se moque de moi. »Après un passage par les drogues et la prison, Ben devient chef cuisinier et intègre un groupe de parole pour hommes. Dans ce groupe, son mentor connaît bien ce phénomène, des émotions refoulées, un sentiment d'injustice qui conduisent à la violence. Parfois contre soi-même, comme pour Ben, mais parfois contre les femmes, surtout depuis #MeToo. Chris Hemmings, ex-journaliste devenu thérapeute, intervient dans les établissements scolaires pour lutter contre cette violence. « Ces 10 dernières années, beaucoup a été fait pour aider les femmes. Mais les jeunes hommes voient toujours le taux de suicide, de sans-abrisme, d'alcoolisme, et se sentent lésés. Ce qu'ils ressentent, c'est une société qui s'occupe des femmes et des filles, et qui se fiche d'eux. Je leur dis : "ok, mais les femmes se sont battues pour tout ça, à nous de nous battre" ! »« L'école a un vrai rôle à jouer »Mais ce genre d'initiatives, dans les établissements scolaires, reste rare. James McCann, co-fondateur d'une ONG baptisée Feminist Men, déplore l'espace laissé aux influenceurs misogynes sur les réseaux sociaux. « Certains hommes se sentent seuls, isolés, se demandent comment naviguer dans un monde qui a tellement changé. Et qui fournit une information accessible ? Malheureusement, ce sont ces individus misogynes, qui font des femmes un bouc émissaire. Il est là, le problème. »Dans son appartement de Brighton, le jeune Ben fixe la mer par la fenêtre : « J'aurais aimé qu'on me tende la main plus tôt. Je pense que je n'aurais pas eu à traverser tout ce que j'ai traversé. Et l'école a un vrai rôle à jouer là-dedans. »Parmi les solutions évoquées par les associations, plus d'investissements pour la santé mentale des hommes, qui représentent encore trois quarts des suicides. Et plus de modération sur les réseaux sociaux, voire des restrictions d'accès pour les plus jeunes.À lire aussiNetflix hit 'Adolescence' stokes UK parents' anxiety

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Un Diagnostic de Performance Energétique peut-il se faire à distance ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 2:05


Le Diagnostic de performance énergétique, ou DPE, est devenu un incontournable de toute transaction immobilière en France. Que ce soit pour louer ou vendre un bien, ce document, qui évalue la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre du logement, est obligatoire depuis 2006. Mais avec l'essor du numérique, une question se pose : peut-on aujourd'hui réaliser ce diagnostic à distance ?À ce jour, la réponse est non, du moins pas pour un DPE officiel et réglementaire. La législation française impose que le DPE soit établi par un diagnostiqueur professionnel certifié, qui doit obligatoirement se rendre sur place pour effectuer des relevés précis. Pourquoi cette exigence ? Parce que le diagnostic repose sur l'observation directe de nombreux éléments : l'isolation, le système de chauffage, la ventilation, la surface des murs, des planchers, des fenêtres… Des données qu'il est difficile, voire impossible, de collecter de manière fiable à distance.Le diagnostic sur site permet aussi de prendre en compte certains défauts invisibles sur un simple plan ou une photo, comme des ponts thermiques, des défauts d'étanchéité à l'air, ou encore l'état réel des équipements. Le tout est consigné dans un rapport détaillé, transmis au propriétaire et à l'acheteur ou au locataire potentiel.Cela dit, le numérique n'est pas absent du processus. De nombreux outils logiciels permettent aujourd'hui d'aider les diagnostiqueurs à modéliser les performances énergétiques d'un logement. Certains proposent même des pré-DPE ou des estimations en ligne. Il suffit de remplir un questionnaire détaillé et de joindre des photos ou des plans. Ces services, souvent proposés gratuitement ou à bas coût, peuvent donner une première idée du classement énergétique d'un bien. Mais attention : ces évaluations n'ont aucune valeur juridique. Elles ne remplacent pas un DPE officiel, exigé par la loi pour conclure une transaction.Pourquoi une telle prudence ? Tout simplement parce que les enjeux sont importants. Le DPE influence désormais le prix de vente ou de location d'un bien. Un logement classé F ou G, considéré comme "passoire énergétique", peut voir sa valeur chuter. De plus, certaines restrictions légales pèsent sur la mise en location de ces logements mal notés. Il est donc essentiel que le diagnostic soit fiable et opposable.En résumé : si les outils numériques peuvent accompagner le processus et permettre des pré-évaluations, seul un diagnostic réalisé sur place par un professionnel certifié est reconnu par la loi. La technologie évoluera peut-être, mais pour l'instant, le DPE à distance reste un mirage… ou une simple aide pour se préparer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Grand reportage
Grand Sud thaïlandais: l'insurrection oubliée

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 19:30


C'est une guérilla dont on parle peu. Dans la longue pointe sud de la Thaïlande, à la frontière de la Malaisie, loin des caméras, les provinces thaïlandaises de Yala, Pattani et Narathiwat sont en proie à un conflit entre l'État central de Bangkok et un groupe armé séparatiste musulman. Bilan : plus de 7 700 morts depuis 2004. Le massacre, cette année-là, de manifestants musulmans d'origine malaise, toujours impuni, a laissé des traces. Elle continue de hanter toute la région. En témoigne la résurgence des violences meurtrières depuis le début de cette année. De notre correspondant à Bangkok,Des dizaines d'hommes, torse nu, mains ligotées, sont jetés un à un par des militaires dans une benne d'un camion. Entassés les uns sur les autres, ils reçoivent des volées de coups à mesure que l'arrière du véhicule se remplit. Puis le silence. Le moteur démarre. Durant le trajet qui semble interminable, on entend gémir, suffoquer. Avant que les cris s'estompent peu à peu. À nouveau, le silence. En cette soirée tiède, un court métrage diffusé en plein air aux abords du Patani Artspace, un centre culturel à Pattani, dans l'extrême sud de la Thaïlande, retrace la tragédie survenue il y a 20 ans, jour pour jour, à Tak Bai. Le 25 octobre 2004, devant le commissariat de cette ville paisible, une manifestation virait au drame. Et devenait le symbole le plus brutal des violations des droits de l'homme perpétrées dans le « Sud profond » de la Thaïlande, où vivent une majorité de musulmans d'ethnie malaise (minorité musulmane au sein d'une nation thaïlandaise de 71 millions d'habitants à plus de 90% bouddhiste). Ce jour-là, pour disperser la foule, l'armée intervient : 7 manifestants musulmans malais tombent sous les balles. Et 1 300 autres sont interpellés. Ligotés. Puis jetés à l'arrière de fourgons militaires, empilés comme des bûches. Pendant le trajet qui les mène à une base militaire, 78 d'entre eux meurent asphyxiés. Deux décennies plus tard, devant le film, les visages sont fermés. Certains trahissent quelques larmes qui coulent pendant le générique, où des archives défilent sur fond d'une chanson évoquant le massacre de Tak Bai. « La douleur est encore vive aujourd'hui », confie Maliki Doloh, debout grâce à deux béquilles et vêtu du Baju Melayu, costume traditionnel. L'homme, qui avait 27 ans à l'époque, a cru voir la mort. Ce survivant repense encore à ses semblables, écrasés par le poids des corps, et dont la respiration s'est tue, lentement. « C'était le Ramadan », se souvient-il, indiquant avoir rompu le jeûne en léchant la sueur qui dégoulinait sur son visage, avant de s'évanouir. À son réveil, les médecins lui ont dit qu'il fallait l'amputer. Le massacre de Tak Bai a soufflé sur les braises d'une insurrection séparatiste née des années plus tôt et plongé la région dans un conflit entre l'État central et le BRN (Barisan Revolusi Nasional), le principal groupe armé actif.  Véhicules piégés, fusillades, assassinats ciblés : depuis le tournant de 2004, ce conflit peu médiatisé a fait plus de 7 700 morts et près de 15 000 blessés, principalement des civils, recense l'ONG Deep South Watch. La mort d'une fillette tuée par balle et celle d'un jeune moine, il y a peu, rappelle que les habitants des trois provinces de Yala, Pattani et Narathiwat, tout au sud du royaume, vivent dans la violence permanente. À Yala, une femme au foulard pastel dont la silhouette présage l'arrivée prochaine d'un second bébé décrit ses angoisses de jeune mère. « J'en ai marre ! Parfois, je perds espoir, témoigne Azura Cheaauma, 35 ans. J'ai peur que quelque chose arrive à mes enfants. J'aimerais qu'ils grandissent dans un environnement sûr, où ils pourront jouer, étudier, sans avoir à entendre résonner le bruit des armes ». Les trois provinces à la pointe sud de la Thaïlande sont ainsi soumises à une loi martiale et à l'état d'urgence, prolongé maintes fois depuis 2004, lorsque 75 000 soldats, policiers et paramilitaires ont investi la région pour endiguer les violences. Les forces de sécurité sont tombées au nombre de 50 000, indique BenarNews, mais leur omniprésence continue d'être une source de tension. Les points de contrôle militaires quadrillent les villes, bordent les routes. Ici, un véhicule blindé, là une tour de guet. Sur la ligne de train qui relie Yala à Sungai Kolok, dernier arrêt avant la Malaisie, des soldats, mitraillettes sous le bras, sont stationnés à chaque village doté d'une gare. Souvent, ils montent à bord pour fouiller, interroger. Ici, « les violations des droits de l'homme sont nombreuses », affirme la militante Anchana Heemina. Visage connu de tous, elle a fondé en 2010 Duay Jay, une ONG locale qui, depuis sa création, a recensé 168 cas de torture et 444 exécutions extrajudiciaires. L'an passé, l'un de ses bénévoles a été abattu dans d'étranges circonstances : « Voilà les risques auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains dans le sud ». Loin des caméras, ce conflit insurrectionnel s'enracine dans le passé. Régie des siècles durant par des Rajahs musulmans, la région fut jadis le prestigieux sultanat de Patani. Avant d'être attachée de force en 1902 au royaume de Siam, ancien nom de la Thaïlande. Mais « la véritable rupture entre l'État central et les Malais du Sud intervint toutefois plus tard, sous la férule des gouvernements ultranationalistes de Phibun Songkhram [premier ministre et dictateur militaire de la Thaïlande de 1938 à 1944, puis de 1948 à 1957, ndlr] », écrivait le spécialiste du royaume et ancien correspondant de RFI Arnaud Dubus dans l'ouvrage Thaïlande : histoire, société, culture (2011). « Avides d'imposer à l'ensemble du pays une même identité thaïe, ajoutait-il, les agents du gouvernement central interdirent aux Malais — dont la plupart ne parlaient pas thaï — d'employer leur langue dans leurs démarches administratives, les forcèrent à quitter le sarong pour la nouvelle ‘tenue nationale' et obligèrent les enfants musulmans à se prosterner devant des statues de Bouddha ». Pour Don Pathan, expert sécuritaire à The Asia Foundation, il s'agit d'un conflit « ethno-nationaliste », qui « découle de l'échec de la politique d'assimilation visant à transformer les Malais en quelque chose qu'ils ne sont pas ». Lancé en 2013 et supervisé par la Malaisie voisine, le processus de paix entre le gouvernement thaïlandais et le BRN patine. Coups d'État, destitutions, dissolutions de partis et successions de gouvernements : l'instabilité politique de la Thaïlande, liée à la prédominance de l'armée, n'aide pas. Parmi les militants du Sud, nombreux sont conscients que le combat pour la paix ne se mène pas seul : « On doit participer, plus largement, à la démocratisation de la Thaïlande ! Le pays a besoin de changements structurels », soutient Arfan Wattana, qui reçoit dans le café qu'il tient à Sungai Kolok. Avec The Patani, l'organisation pacifique qui milite pour l'auto-détermination de la région dont il fait partie, ce père de famille souhaite retenir la jeunesse tentée de rallier le groupe armé séparatiste : « L'un des défis majeurs sur lequel on travaille, ce sont les jeunes qui soutiennent l'indépendance via des modes d'action violents. On leur dit que ce chemin n'est possible qu'à travers la non-violence. »« C'est notre responsabilité de dialoguer avec les groupes armés, les gens en colère contre les injustices qu'ils subissent et de leur dire que la violence ne nous fera pas gagner », abonde Artef Sokho, président de The Patani. ONG et pacificateurs s'efforcent de discuter avec toutes les parties prenantes du conflit. « Mais c'est loin d'être facile », concède ce militant, que le spécialiste Don Pathan qualifie de « Mandela du Sud de la Thaïlande ». En cette année 2025, la résurgence d'attentats, embuscades et tueries n'augure en effet rien de bon. Les perspectives de paix semblent encore s'éloigner. 

C dans l'air
Casseurs: une fatalité française? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 63:52


C dans l'air du 3 juin 2025 - Paris : pourquoi tant de violences ?Après la victoire du Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions face aux Italiens de l'Inter Milan, des scènes de débordements se sont multipliées en France dans la nuit du samedi 31 mai au dimanche 1er juin. Des supermarchés et d'autres magasins ont été saccagés puis pillés, des voitures ont été brûlées, du mobilier urbain dégradé… Les dégâts matériels sont très importants et le bilan humain est tragique : deux personnes sont décédées, plus de 200 autres ont été blessées. Les forces de l'ordre ont procédé à plus de 560 interpellations dans toute la France, dont près de 491 à Paris, au terme d'une nuit marquée par des incidents d'une ampleur considérable. Mais pourquoi a-t-on assisté à de telles scènes de violence ?Depuis deux jours, la polémique monte sur la sécurité autour de l'événement et sur la réponse judiciaire apportée, alors que les premières condamnations sont tombées. Quatre hommes, âgés de 20 à 23 ans notamment, ont été jugés lundi en comparution immédiate pour des tirs de mortier ou des jets de projectiles envers les forces de l'ordre. Sans casier judiciaire et insérés socialement — étudiants ou en formation —, tous ont été condamnés à des peines allant de 2 à 8 mois de prison avec sursis. Certains d'entre eux devront également s'acquitter d'une amende et réaliser des travaux d'intérêt général ou un stage de citoyenneté.Une décision de justice qui a fait réagir le garde des Sceaux. "À la suite des graves incidents d'ordre public et des désordres répétés de ce week-end, une partie des condamnations pour violences, notamment commises à l'encontre des forces de l'ordre et pour destructions de biens, ne sont plus à la hauteur de la violence que connaît notre pays", a réagi Gérald Darmanin sur X ce mardi 3 juin au matin, avant de proposer de "faire évoluer radicalement la loi". Selon lui, il faudrait "supprimer les aménagements de peine obligatoires", "supprimer le sursis" et "mettre en place par la loi une condamnation minimale systématique une fois la culpabilité reconnue". "Par exemple, trois mois de prison ferme (réellement exécutés) minimum pour toute agression envers un représentant de l'État, ou encore une amende très élevée pour toute destruction", a poursuivi le ministre de la Justice.Les violences en marge de la victoire parisienne ont également enflammé les débats ce mardi à l'Assemblée nationale. Le groupe LFI a annoncé le dépôt d'une demande de commission d'enquête "sur la gestion de la sécurité publique après le match" PSG-Inter. Les Insoumis, qui comptent sur le soutien d'autres groupes pour faire prospérer cette initiative, entendent ainsi "expertiser ce fiasco dont le ministre de l'Intérieur", Bruno Retailleau, est à leurs yeux "directement responsable".Ciblé par l'extrême droite pour son inaction, le ministre de l'Intérieur est aussi critiqué à gauche pour ses propos. En qualifiant à nouveau les fauteurs de trouble de "barbares", il s'est attiré les foudres de plusieurs élus. "Ce tweet est indigne d'un ministre de l'Intérieur républicain. Il faut refuser la violence de ceux qui voudraient gâcher la fête, mais pourquoi utiliser ce vocabulaire : “barbare”, “sauvage”, c'est-à-dire : étranger et quasi animal ?", a déploré le député NFP de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière.Dans ce climat tendu, un autre drame a secoué l'opinion : le meurtre de Hichem Miraoui, abattu devant son domicile à Puget-sur-Argens (Var). Bruno Retailleau a qualifié les faits de "crime raciste" mais le patron des socialistes Olivier Faure juge qu'il "participe au débat public avec ceux qui, à l'extrême droite, cherchent à banaliser le racisme, à expliquer qu'il y a une forme de menace qui serait créée par nos concitoyens d'origine étrangère".Alors, que s'est-il passé en marge de la victoire du PSG ce week-end ? Pourquoi ces scènes de violence après une grande célébration sportive ? Plus largement, pourquoi les violences à l'encontre des représentants de l'État, notamment les maires, sont-elles si nombreuses ? Enfin, que sait-on du meurtre de Hichem Miraoui, dont s'est saisi le parquet antiterroriste ?LES EXPERTS :- Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Arnaud DE SAINT-REMY (en duplex) - Avocat spécialiste du droit des mineursPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Reportage International
Maintenir Gaza connecté, le combat d'activistes du monde entier

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:44


Alors que Gaza est sous blocus et que les principales infrastructures – électricité, eau potable – sont à terre, comment les Gazaouis réussissent-ils à se connecter à internet ? En grande partie grâce à la solidarité de citoyens du monde entier, qui leur envoient des e-SIMS, des cartes SIM virtuelles. De notre correspondante à Ramallah,Bombardements, témoignages de médecins depuis des hôpitaux dévastés, distributions alimentaires ou choses de la vie quotidienne en temps de guerre. Les témoignages en provenance de Gaza inondent la toile depuis le déclenchement de la guerre. Certains internautes gazaouis comptent même des millions de followers. Un paradoxe, car depuis octobre 2023 et le début de l'offensive militaire, toutes les infrastructures de communication sont à terre.Certains, à l'époque, ont très vite compris que l'enclave palestinienne risquait d'être coupée du monde. C'est le cas de Moaz Mansour, ingénieur en télécommunications égyptien basé sur la côte ouest des États-Unis. « Bien que la connexion soit coupée à Gaza, on peut toujours y capter le réseau égyptien ou encore israélien. On a pris cela en considération. On s'est dit que c'était donc possible de se connecter grâce à un système de roaming », nous explique-t-il en communication via WhatsApp.En clair : Moaz achète en masse des recharges égyptiennes et israéliennes qu'il met gratuitement à la disposition des Gazaouis. Sur son site internet Gaza Online, il reçoit des dons du monde entier. Moaz Mansour dit avoir réussi ainsi à faire parvenir plus de 50 000 recharges Internet à Gaza. « On essaye de pousser les gens à faire des dons réguliers parce que c'est ce qui nous permet de continuer ce que l'on fait. On donne la priorité à la connexion sur place aux personnes qui travaillent dans le secteur médical », détaille-t-il.Comme Moez Mansour, des activistes du monde entier tentent de maintenir Gaza connecté. Jane Shi, une artiste qui vit à Vancouver, au Canada, revendique l'envoi de 18 000 SIM virtuelles vers Gaza. Internet est devenu un besoin élémentaire. « Cela peut être très dangereux de monter sur un toit, d'aller près de la mer ou de se rapprocher de la frontière pour essayer d'avoir une connexion israélienne. Les gens risquent leur vie pour avoir une connexion internet. On a entendu des récits de personnes qui ont été tuées par des bombardements israéliens alors qu'ils essayaient d'avoir un accès à Internet », raconte-t-elle.Maintenir la connexion sur place permet aux Gazaouis de rester en contact avec leurs proches. C'est aussi une façon pour ses militants de garder un œil sur ce qui se passe à Gaza. Une façon de dire aux Israéliens : « On vous voit. » « Quand il y a eu le massacre de l'hôpital Al Shifa, on a envoyé des SIM virtuelles à des journalistes qui étaient sur place », se souvient la militante canadienne. D'après les témoignages recueillis, les opérateurs israéliens tenteraient bien de couper ces connexions sans avoir réussi encore à ce stade à les empêcher complètement.À lire aussiGaza: les sauveteurs de la Défense civile en première ligne face aux victimes des bombardements israéliens

7 milliards de voisins
Les bains publics: l'accès à la propreté en ville

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 48:30


Bains-douches, hammams ou tout simplement une bassine dans la cour familiale, selon les cultures et les époques, se laver est un moment intime ou partagé. Certains de ces lieux étant réservés aux femmes, d'autres aux hommes, parfois selon son ethnie ou sa religion. À l'heure de l'urbanisation mondiale, que deviennent ces moments d'hygiène corporelle ? Pourquoi la tradition des bains subsiste-t-elle dans des pays d'Asie comme la Corée du Sud ou le Japon ? Dans les villes occidentales au contraire, l'arrivée de l'eau courante dans les foyers et sa démocratisation, ont peu à peu transféré le bain et la douche de la sphère publique à la sphère privée, bouleversant nos habitudes, notre rapport au corps et à l'intime. Les bains publics n'en restent pas moins un espace d'hygiène précieux pour les personnes en situation de précarité. La ville de Paris compte, par exemple, 17 établissements donnant l'accès à environ 500 cabines de douche gratuitement. Un service insuffisant qui met en évidence nos inégalités d'accès à l'eau et à la propreté. Faut-il relancer ce bien commun ?  Avec :• Marie Chabrol, géographe, maîtresse de conférences à l'Université de Picardie - Jules Verne et coordonnatrice du programme de recherche THERMAPOLIS qui analyse l'accès à l'eau dans les villes occidentales à travers l'exemple des bains-douches. • Léa Ralalamoira, cheffe de projet assainissement au GRET, ONG internationale de développement social et solidaire, basée à Madagascar.Un reportage de Célio Fioretti, correspondant de RFI, à Séoul en Corée du Sud. Il nous plonge, dans les deux sens du terme, dans la culture des bains publics. Des bains chauds où les Coréens viennent se relaxer et qui permettent à tous de pouvoir se laver à faible coût. Une culture malheureusement en voie de disparition que le gouvernement aimerait protéger. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie.Aujourd'hui, retour sur la polémique autour d'un VLOG* en RDC, celui d'une jeune fille de Kinshasa qui documente son quotidien et qui ne plaît pas à tout le monde.*un VLOG est une sorte de journal intime itinérant et filmé.  Programmation musicale :► Wa sa do bè na -  Neba Solo► Raise Your Glass - NNAVY, Karun, Msaki, feat. Hendrick Sam.  

7 milliards de voisins
Les bains publics: l'accès à la propreté en ville

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 48:30


Bains-douches, hammams ou tout simplement une bassine dans la cour familiale, selon les cultures et les époques, se laver est un moment intime ou partagé. Certains de ces lieux étant réservés aux femmes, d'autres aux hommes, parfois selon son ethnie ou sa religion. À l'heure de l'urbanisation mondiale, que deviennent ces moments d'hygiène corporelle ? Pourquoi la tradition des bains subsiste-t-elle dans des pays d'Asie comme la Corée du Sud ou le Japon ? Dans les villes occidentales au contraire, l'arrivée de l'eau courante dans les foyers et sa démocratisation, ont peu à peu transféré le bain et la douche de la sphère publique à la sphère privée, bouleversant nos habitudes, notre rapport au corps et à l'intime. Les bains publics n'en restent pas moins un espace d'hygiène précieux pour les personnes en situation de précarité. La ville de Paris compte, par exemple, 17 établissements donnant l'accès à environ 500 cabines de douche gratuitement. Un service insuffisant qui met en évidence nos inégalités d'accès à l'eau et à la propreté. Faut-il relancer ce bien commun ?  Avec :• Marie Chabrol, géographe, maîtresse de conférences à l'Université de Picardie - Jules Verne et coordonnatrice du programme de recherche THERMAPOLIS qui analyse l'accès à l'eau dans les villes occidentales à travers l'exemple des bains-douches. • Léa Ralalamoira, cheffe de projet assainissement au GRET, ONG internationale de développement social et solidaire, basée à Madagascar.Un reportage de Célio Fioretti, correspondant de RFI, à Séoul en Corée du Sud. Il nous plonge, dans les deux sens du terme, dans la culture des bains publics. Des bains chauds où les Coréens viennent se relaxer et qui permettent à tous de pouvoir se laver à faible coût. Une culture malheureusement en voie de disparition que le gouvernement aimerait protéger. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie.Aujourd'hui, retour sur la polémique autour d'un VLOG* en RDC, celui d'une jeune fille de Kinshasa qui documente son quotidien et qui ne plaît pas à tout le monde.*un VLOG est une sorte de journal intime itinérant et filmé.  Programmation musicale :► Wa sa do bè na -  Neba Solo► Raise Your Glass - NNAVY, Karun, Msaki, feat. Hendrick Sam.  

L'info en intégrale - Europe 1
Débordements suite à la victoire du PSG : «C'est absolument incompréhensible que certains veuillent gâcher la fête», souligne Philippe Vigier

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 7:10


Philippe Vigier, député "Les Démocrates" d'Eure-et-Loir, répond aux questions d'Alexandre Le Mer. Ensemble, ils reviennent sur les débordements en marge de la victoire du PSG en Ligue des champions et sur l'explosion des actes antisémites en France en lien avec ce qu'il se passe à Gaza. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
Immigration: en Autriche, menace sur le regroupement familial

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 2:32


Le Parlement autrichien examine jusqu'au 10 juin un décret pour mettre fin au regroupement familial pour les réfugiés. Les associations dénoncent une mesure d'affichage, alors que le nombre de regroupements a chuté en 2024. Reportage à Vienne à la rencontre de mineurs isolés qui n'ont plus espoir d'être réunis avec leurs parents.  De notre correspondante à Vienne, La résidence pour les demandeurs d'asile mineurs est un immeuble à l'aspect maussade, dans le 10ᵉ arrondissement de Vienne. Dans une salle de réunion spartiate, ce jeune préfère rester anonyme. Il vient de Syrie, mais connaît bien ce terme du jargon administratif : le « regroupement familial ». Les réfugiés venus de Syrie font en effet l'objet de restrictions depuis la chute de Bachar el-Assad, et que l'Autriche a lancé des processus de révision de leurs droits de séjour. C'est maintenant au tour du regroupement familial, un droit qui permet à un réfugié installé dans un pays de faire venir sa famille proche auprès de lui.Un coup dur pour ce jeune de 17 ans, qui pensait revoir bientôt ses parents et son petit frère, actuellement réfugiés en Turquie. « Pour moi, c'est très grave. J'attendais ça depuis trois ans. Je suis arrivé ici à 14 ans et mes parents me manquaient. Ma famille a fait les démarches, ils sont allés jusqu'au Liban pour prendre rendez-vous et faire un visa. Maintenant, je ne peux plus rien faire. Tous mes plans se sont effondrés. C'est très grave pour moi », se désole-t-il. À lire aussiRegroupement familial : en Autriche, des réfugiés plongés dans l'angoisse et l'incertitudeEn 2024, les Syriens formaient 90% des effectifs du regroupement familial. Alors, quel intérêt de légiférer alors que les chiffres sont déjà en baisse ? L'association Asylkoordination, qui représente les ONG autrichiennes du secteur de l'asile, donne des éléments de réponse. Le gouvernement présente son projet comme un moyen de stopper les pères qui veulent faire venir femmes et enfants, car ces derniers mettraient le système scolaire en état d'urgence.Lukas Gahleitner-Gertz, le porte-parole de l'association, dénonce des amalgames. « Par exemple, le gouvernement met en avant le nombre d'écoliers qui parlent une autre langue que l'allemand à la maison, explique-t-il. Mais on ne peut pas confondre ce chiffre avec celui des enfants qui n'ont pas le niveau pour suivre des cours en allemand. Certains parlent une autre langue à la maison et comprennent par ailleurs très bien l'allemand. C'est un type d'argument proche de ceux de l'extrême droite. »À Vienne, 45% des enfants entrent à l'école sans pouvoir suivre les cours en allemand. Une réelle difficulté, mais seulement dans la capitale et seulement la première année de leur scolarité, le chiffre baisse par la suite. C'est pour cela que l'Asylkoordination affirme que la mesure décidée sous la houlette des conservateurs relève surtout du populisme. À lire aussiMigration : le Conseil de l'Europe refuse d'affaiblir la Convention des droits de l'Homme, un revers pour neuf États

Certains l'aiment Fip
La bande originale d'Al Pacino

Certains l'aiment Fip

Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 53:58


durée : 00:53:58 - Certains l'aiment Fip - A l'occasion de la sortie de ses mémoires 'Sonny Boy", nous vous invitons à un voyage musical dans l'immense filmographie de l'un des plus grands acteurs de l'histoire du cinéma.

C dans l'air
"Trump se dégonfle toujours": la blague qui énerve la maison blanche - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 30, 2025 63:42


C dans l'air du 30 mai 2025 : Guerre commerciale : et si les juges bloquaient TrumpUn nouveau camouflet judiciaire pour Donald Trump. Mercredi, un tribunal américain a suspendu la plupart des droits de douane instaurés par le milliardaire républicain depuis son retour à la Maison-Blanche : les 10 % imposés sur tous les produits entrant sur le sol américain mais aussi ceux plus importants imposés au Mexique, au Canada et à la Chine. Une décision qui touche en plein cœur l'un des chevaux de bataille du président américain : la guerre commerciale.Les juges de l'ITC (International Trade Commission) ont estimé que Donald Trump avait outrepassé ses pouvoirs en appliquant des surtaxes non ciblées, une prérogative qui revient normalement au Congrès. "Cela constituerait un renoncement du pouvoir législatif au profit d'une autre branche du gouvernement", ont écrit les magistrats dans leur décision. Une violation de la Constitution américaine, selon eux.De quoi déclencher la fureur de la Maison-Blanche. Donald Trump a conspué une décision "horrible", à l'initiative, selon lui, de "juges gauchistes" non élus. Dans la foulée, le gouvernement a déposé une requête, annonçant être prêt à se tourner vers la Cour suprême pour obtenir, dès vendredi, la levée de cette suspension temporaire. Mais une cour d'appel a accédé à sa demande jeudi, le temps de se prononcer sur le fond.Ce nouvel épisode judiciaire illustre la guerre menée par Donald Trump contre les pouvoirs législatif et judiciaire. Une bataille dans les tribunaux qui touche au fondement même de la démocratie américaine et de l'État de droit. Vigies de la Constitution, les juges fédéraux tentent de faire respecter l'équilibre des pouvoirs, alors que, des droits de douane à l'immigration, le milliardaire ne cesse d'enfreindre le périmètre qui revient normalement aux élus du Congrès et d'attaquer tous les contre-pouvoirs. Parmi eux se trouvent également les médias, les facultés — en particulier la prestigieuse université de Harvard — et les organes de recherche. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les purges se multiplient : des départements sont supprimés, des postdoctorants sont éjectés, des pontes envoyés en retraite anticipée… et de nombreux chercheurs vivent désormais dans l'angoisse et l'incertitude. Certains font le choix de rejoindre la France, qui se pose en terre d'accueil pour les scientifiques en exil. Nous avons rencontré des chercheurs qui ont quitté les États-Unis pour venir travailler à Aix-en-Provence.LES EXPERTS :- LAURIC HENNETON - Historien, spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche - IRIS, spécialiste des États-Unis- ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L'art de trumper

Choses à Savoir SCIENCES
Comment une intervention chirurgicale peut-elle faire parler une langue étrangère ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later May 30, 2025 2:16


L'histoire de cet adolescent néerlandais de 17 ans qui s'est réveillé d'une anesthésie en parlant uniquement anglais — incapable de comprendre sa langue maternelle — relève d'un phénomène neurologique rare, souvent appelé syndrome de la langue étrangère (Foreign Language Syndrome), à ne pas confondre avec le syndrome de l'accent étranger (Foreign Accent Syndrome). Voici comment une intervention chirurgicale pourrait provoquer une telle transformation linguistique.1. Un phénomène neurologique extrêmement rareLe syndrome de la langue étrangère survient parfois après des traumatismes cérébraux, des AVC, des crises d'épilepsie, ou — plus rarement — des anesthésies générales. Le cerveau, à la suite d'un déséquilibre chimique ou d'une micro-lésion temporaire, semble réorganiser l'accès aux structures du langage, favorisant une langue étrangère apprise mais jusque-là secondaire. Dans le cas du jeune néerlandais, il avait étudié l'anglais à l'école, ce qui laisse penser que la mémoire de cette langue s'est temporairement imposée sur celle du néerlandais.2. Les zones cérébrales impliquéesLe langage est principalement traité dans deux régions du cerveau :• L'aire de Broca (production du langage) dans le lobe frontal gauche.• L'aire de Wernicke (compréhension du langage) dans le lobe temporal gauche.Lors d'une anesthésie, certains déséquilibres métaboliques, une hypoperfusion temporaire (baisse de l'oxygénation dans des zones précises), ou même de minuscules lésions invisibles à l'IRM peuvent désorganiser ces zones ou leurs connexions. Résultat : la langue maternelle devient inaccessible, alors que la langue étrangère — stockée dans des circuits partiellement distincts — reste activée.3. Une forme de plasticité cérébrale inversée ?Ce phénomène pourrait être vu comme une démonstration extrême de la plasticité cérébrale. Le cerveau, confronté à une contrainte (traumatisme, anesthésie, inflammation), tente de recréer un schéma linguistique cohérent avec ce qu'il peut encore mobiliser. Il se "rabat" alors sur une langue étrangère, souvent mieux structurée scolairement, avec des règles syntaxiques plus rigides, parfois plus faciles à reconstruire que la langue maternelle parlée plus intuitivement.4. Récupération et temporalitéDans la majorité des cas documentés, les effets sont transitoires. Le néerlandais du patient est généralement revenu progressivement, parfois en quelques heures ou quelques jours. Le phénomène semble davantage lié à un "réglage" temporaire des connexions neuronales qu'à un effacement profond de la mémoire linguistique.5. Une construction partiellement psychosomatique ?Certains neurologues considèrent que ce syndrome peut avoir une composante psychogène. Un choc émotionnel lié à l'intervention, à l'anesthésie ou à l'environnement médical peut désinhiber certaines fonctions, provoquant un accès anormal à une langue apprise. C'est pourquoi ce syndrome est parfois observé chez des polyglottes ou dans des contextes de stress extrême.En résumé, une intervention chirurgicale peut, dans des circonstances rares mais réelles, désorganiser temporairement les circuits cérébraux du langage, faisant "ressortir" une langue étrangère apprise, au détriment de la langue maternelle. Ce phénomène étonnant reste peu compris, mais fascine les neuroscientifiques pour ce qu'il révèle sur les mystères de la mémoire linguistique et la souplesse du cerveau humain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
«Exposés à certains abus, (les peuples autochtones) veulent la reconnaissance de leur terre»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 30, 2025 4:48


Au Congo-Brazzaville, le premier congrès des peuples autochtones et des populations locales des bassins forestiers se tient cette semaine du 26 au 30 mai à Brazzaville. Dirigeants autochtones, représentants de communautés et défenseurs de l'environnement sont déterminés à défendre les écosystèmes forestiers les plus vitaux de la planète. L'événement vise à obtenir une déclaration commune en amont de la COP30, prévue à Belém, au Brésil, au mois de novembre. Bonaventure Bondo, chargé de campagne Forêts pour le bassin du Congo à Greenpeace Afrique répond aux questions d'Alexandra Brangeon. RFI : Le premier Congrès des peuples autochtones issus des trois grands bassins forestiers de la planète, c'est-à-dire Amazone, Bornéo, Mékong et Bassin du Congo, s'est ouvert cette semaine à Brazzaville. Alors quand on parle des populations autochtones du Bassin du Congo, de qui s'agit-il exactement ? Bonaventure Bondo : Ces termes renvoient d'emblée aux communautés pygmées - même si le mot pygmées est en train de disparaître - qui vivent dans la forêt ou qui développent le lien étroit avec les forêts tropicales.Dans quels pays ?Ces communautés sont réparties dans presque tous les pays du Bassin du Congo. EnRDC, nous avons les Twa et les Aka. De même pour la République du Congo. Au Cameroun, nous avons les Baka qui s'étendent aussi au niveau du Cameroun et de la Guinée équatoriale.Alors ces populations, qu'elles soient de la RDC, de Centrafrique, partagent les mêmes problématiques, la reconnaissance de leurs terres ancestrales ? Oui, ils font face aux mêmes défis, surtout liés à la reconnaissance de leurs terroirs ancestraux. Parce qu'ils sont les premiers habitants, ils sont les détenteurs de ces forêts sur les plans traditionnels et avec l'expansion du développement, axé sur le néocolonialisme, dans le Bassin du Congo, notamment l'exploitation industrielle du bois, le développement de l'agriculture industrielle aussi avec la plantation de palmiers à huile, ces communautés ont été plusieurs fois exposées à certains abus liés à la violation de leurs droits, à l'accaparement de leurs terres. Et dès lors, ils ont commencé à relever cette nécessité pour eux d'être reconnus, d'avoir une reconnaissance légale sur leurs terres et d'avoir une reconnaissance aussi légale à gérer leurs terres comme ils le font depuis des années.Le premier pays à prendre cette décision a été le Congo-Brazzaville et ensuite la République démocratique du Congo avec sa loi sur la promotion et la protection des peuples autochtones pygmées. Il y a un peu d'avancées, mais il y a encore beaucoup à faire pour que nous puissions arriver à sécuriser légalement les terroirs de communautés locales partout dans le Bassin du Congo.Concrètement, quelles sont leurs revendications ? Ils revendiquent la reconnaissance de leurs terres, leur prise en compte dans le processus de décision, parce qu'ils sont pour la plupart du temps mis de côté lorsqu'il faut décider de l'avenir de leurs terres, que ce soit dans les projets d'exploitation du pétrole, d'exploitation des mines, d'exploitation du bois. Ils sont souvent mis de côté. Ils revendiquent aussi d'être associés, de prendre part aux instances de prise de décisions dans la gouvernance des ressources naturelles sur leurs terres.À lire aussiCongo-B: une ONG publie une enquête inquiétante sur l'exploitation pétrolière et minièreAlors, la ministre congolaise de l'Économie forestière Rosalie Matondo a regretté que moins d'1 % des financements disponibles ne leur parviennent. Et que, malgré leur expertise, ils sont peu impliqués dans les programmes de développement durable. Pourquoi est-ce le cas ? Le fait qu'ils sont toujours mis de côté se justifie par le fait qu'ils n'ont pas de capacités nécessaires, ils n'ont pas de connaissances, ils n'ont pas de compétences. Ce qui est vraiment faux. Ce que les communautés sont en train de revendiquer maintenant, c'est de dire, qu'ils ont aussi dans leur façon de faire les choses grâce aux savoirs traditionnels et connaissances endogènes, des initiatives très prometteuses, des initiatives très louables, qu'ils mettent en œuvre pour protéger les forêts. Et ces initiatives ou ces efforts doivent effectivement être reconnus à leur juste valeur pour qu'ils puissent aussi bénéficier de cette confiance. Il y a d'abord un problème de confiance dans la distribution des fonds. Il faut que les communautés autochtones aujourd'hui puissent être reconnues, capables de bien gérer ces fonds et de bien continuer à développer leurs initiatives. Et c'est vraiment la question qui est au cœur du débat, pour voir comment est-ce que dans tous les mécanismes financiers qui existent, qu'il y ait une part allouée directement aux communautés locales.Alors, justement, votre organisation Greenpeace a mis sur pied un projet Forest Solution pour voir comment rehausser le travail de ces communautés dans la préservation des forêts. L'objectif, effectivement, c'est promouvoir les initiatives locales dans la protection de nos forêts, mais non seulement le promouvoir, mais aussi pousser en sorte que les communautés locales puissent avoir accès aux connaissances, aux informations et à un partage d'expériences entre les autres peuples autochtones des autres bassins tropicaux qui sont, selon les constats, beaucoup plus avancés. Et à travers ces projets, nous voulons vraiment faire en sorte que ces communautés soient connectées, puissent partager l'expérience pour construire des recommandations fortes et communes, pour faire bouger les lignes dans les instances décisionnelles aux niveaux national, régional et international.Quand vous dites, ce sont les premiers gardiens des forêts qu'ils protègent depuis des générations. Est-ce que vous pouvez me donner un exemple concret ? L'expertise aujourd'hui qui est louable, c'est la foresterie communautaire que nous sommes en train de cibler comme l'une des solutions aux forêts. Dans ce processus, les communautés ont droit à avoir des titres, des concessions sur leurs forêts et aussi ont droit de développer des activités à caractère économique dans leur concession.Ils exploitent les concessions à leur manière de façon durable, pour à la fois protéger les forêts, conserver la biodiversité et aussi améliorer leurs conditions de vie socio-économique.À lire aussiCongo-B: premier congrès mondial des peuples autochtones des grands bassins forestiers

Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Pourquoi certains influenceurs vont être auditionnés à l'Assemblée nationale… HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later May 29, 2025 5:38


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramCommission TikTok : BFM Tech & Co, LCP, Libération, BFM Tech & CoLégendes Pokémon Z-A : L'Eclaireur Fnac, NumeramaWhatsapp Ipad : BFMTV, 01netMiley Cyrus : Le Parisien, VoiciBastien Vivès : Le Huffpost, BFMTVExposition universelle : Franceinfo, Le FigaroÉcriture : Lisa ImpératriceIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi le Pape porte-t-il des chaussures rouges ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later May 28, 2025 2:44


Pour découvrir le podcast Le Précepteur:https://open.spotify.com/show/4Lc8Fp7QAVsILrKZ41Mtbu?si=w28n3PRPSIuguRE4SQVMlQ--------------------------------Voilà une question qui surprend souvent… et qui ouvre la porte à une riche symbolique, entre tradition, pouvoir et spiritualité.D'abord, précisons une chose : tous les papes n'ont pas toujours porté des chaussures rouges. Mais cette tradition remonte très loin dans l'histoire de l'Église catholique, et elle est profondément chargée de sens.Une couleur impériale… et divineLe rouge est d'abord la couleur du sang. Mais dans le contexte ecclésiastique, il renvoie au sang des martyrs — ces premiers chrétiens qui ont versé leur sang pour leur foi. En portant des chaussures rouges, le pape marche symboliquement dans les pas de ceux qui sont morts pour le christianisme. C'est un rappel constant que sa mission est aussi un sacrifice.Mais le rouge est aussi, dans l'Antiquité romaine, la couleur du pouvoir impérial. Les empereurs romains portaient souvent des sandales ou des tuniques rouges pour affirmer leur autorité. L'Église, en héritant de certains codes visuels de l'Empire, a repris cette symbolique pour marquer l'autorité spirituelle du pape, chef de l'Église universelle.Une tradition fluctuantePendant des siècles, les papes ont porté des mules rouges brodées, parfois ornées de croix d'or. Sous Jean XXIII ou Paul VI, ces souliers faisaient partie intégrante de la tenue papale.Mais c'est Jean-Paul II qui, dans les années 1980, met temporairement de côté cette tradition. Il préfère des chaussures plus sobres, souvent marron ou noires. Ce n'est qu'avec Benoît XVI, amateur de liturgie traditionnelle, que les fameuses chaussures rouges font leur grand retour, créées par un cordonnier romain célèbre. Certains ont cru, à tort, qu'elles étaient signées Prada… ce qui a nourri quelques malentendus.En revanche, le pape François, connu pour son humilité, a de nouveau abandonné les chaussures rouges au profit de chaussures noires simples, symbole de modestie.Plus qu'un accessoireLes chaussures rouges du pape ne sont donc pas une coquetterie : elles sont un symbole de martyre, de pouvoir spirituel, et de continuité historique. Chaque pas du souverain pontife rappelle les souffrances du Christ, le poids de sa fonction, et la longue marche de l'Église à travers les siècles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Trump menace... Poutine "joue avec le feu" - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 28, 2025 64:01


C dans l'air du 28 mai 2025 : Trump menace... Poutine "joue avec le feu"Alors que la Russie a indiqué avoir abattu 300 drones qui se dirigeaient cette nuit vers Moscou, le président ukrainien est ce mercredi en déplacement à Berlin. Dans la capitale allemande, Volodymyr Zelensky rencontre le nouveau chancelier, Friedrich Merz (CDU), qui vient d'annoncer que son gouvernement levait toute "limitation de la portée des armes livrées". "Cela signifie que l'Ukraine peut désormais se défendre, par exemple en attaquant des positions militaires en Russie, (…) ce qu'elle ne faisait pas il y a peu, à des exceptions près. Elle peut le faire maintenant", a expliqué lundi le dirigeant allemand sur la chaîne de télévision publique WDR.Jusqu'alors, l'Allemagne avait seulement donné des armes d'une portée supérieure à 70 kilomètres. Certains s'interrogent désormais sur les missiles longue portée Taurus, d'une portée de plus de 500 kilomètres. Friedrich Merz s'était dit favorable à leur mise à disposition de l'Ukraine avant sa prise de fonctions. Depuis, l'Allemagne ne détaille plus la liste des armes envoyées à Kiev.Moscou a immédiatement dénoncé une "décision assez dangereuse" qui va "absolument à l'encontre de nos aspirations à entrer dans un règlement politique".Cette déclaration de l'Allemagne survient alors l'Ukraine subit depuis plusieurs jours des attaques massives de drones et que des mouvements de troupes russes ont été observés dans la région de Soumy et en Biélorussie. Plus encore, le chancelier allemand a indiqué que sa décision s'inscrivait dans un contexte où, d'après lui, le maître du Kremlin considérerait les discussions pour aboutir à un cessez-le-feu comme une "faiblesse".Une attitude de la Russie qui commence également à agacer Donald Trump. Hier, sur son réseau Truth Social, le président américain a laissé éclater sa colère contre son homologue russe : "Ce que Vladimir Poutine ne réalise pas c'est que sans moi, la Russie subirait beaucoup de très mauvaises choses, et je veux dire, TRES MAUVAISES. Il joue avec le feu !", a écrit Donald Trump. Ce message arrive après celui posté dimanche dans lequel il estimait que le dirigeant russe était "devenu complètement fou !". Depuis son retour au pouvoir, le milliardaire républicain misait plutôt sur un rapprochement avec le maître du Kremlin, avec lequel il se flattait jusqu'ici d'avoir une relation privilégiée, pour mettre fin au conflit. Désormais, Donald Trump menace la Russie de sanctions. Mais ira-t-il au-delà des mots ? L'Allemagne a décidé d'armer l'Ukraine pour frapper loin. Qu'est-ce ça change ? Est-ce un tournant dans la guerre en Ukraine ? Cyberattaques, ingérences et sabotage…Le Kremlin mène des opérations discrètes, et parfois low-cost, afin de faire payer le prix fort aux alliés de l'Ukraine. Comment la France se protège-t-elle face à cette guerre hybride russe ? Enfin quelle est la situation à Gaza ? LES EXPERTS :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream- Marie JEGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde - Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international – AFP PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Les Nuits de France Culture
Cinéma pour les ondes - Certains l'aiment froide (1ère diffusion : 13/05/1960 Paris Inter)

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later May 28, 2025 41:08


durée : 00:41:08 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Par Roger Régent et Jacqueline Adler - De Jean Bastia - Chansons et musique Pierre Dudan - Interprétations Louis de Funès, Francis Blanche, Pierre Dudan, Jean Richard, Mathilde Casadesus et Robert Manuel - réalisation : Virginie Mourthé

Toute une vie
Malcolm X, colère noire 1/5 : Meurtre à Harlem

Toute une vie

Play Episode Listen Later May 27, 2025 59:11


durée : 00:59:11 - Les Grandes Traversées - Certains disent que la météo laissait présager ce qui allait se passer. Ce 21 février 1965, Malcolm X est menacé par ses anciens amis de la Nation of Islam et étroitement surveillé par les services de police. Il a rendez-vous au nord d'Harlem pour un meeting, par une très froide journée d'hiver.

Journal de l'Afrique
Un changement de règles pour Starlink ? Le débat bat son plein en Afrique du Sud

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 27, 2025 16:35


Le président Ramaphosa était devant le parlement cet après-midi pour répondre aux questions de ses députés, quelques jours après son voyage à Washington. Parmi les sujets évoqués, celui d'une éventuelle installation de Starlink en Afrique du sud. Certains suggèrent de changer les lois pour permettre à Elon Musk de pénétrer le marché sud-africain. Le chef de l'État s'est dit "perplexe" devant la proposition, qui est loin de faire l'unanimité à l'Assemblée Nationale. 

Choses à Savoir
Pourquoi les chiens secouristes furent déprimés après le 11 septembre 2001 ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later May 26, 2025 2:07


Après les attentats du 11 septembre 2001, des centaines de chiens de recherche et de sauvetage ont été mobilisés pour fouiller les décombres du World Trade Center à la recherche de survivants. Et un phénomène troublant a rapidement été observé par les maîtres-chiens et les secouristes : les chiens semblaient perturbés, voire déprimés, par le fait de ne retrouver aucun survivant.Pourquoi cette réaction ?Les chiens de sauvetage sont formés à retrouver des personnes vivantes. Lorsqu'ils réussissent, ils reçoivent une récompense (jeu, caresses, friandise), ce qui renforce leur motivation. Mais à Ground Zero, après les premiers jours, il n'y avait plus de survivants à localiser. Les 300 à 350 chiens de recherche et de sauvetage qui y avaient été déployés ne recevaient donc plus de récompense, ce qui perturbait leur comportement.Selon les témoignages de l'époque, notamment dans des articles du New York Times, de National Geographic et des interviews de maîtres-chiens, les chiens semblaient perdre confiance en eux. Certains devenaient léthargiques, d'autres montraient des signes de stress, d'anxiété ou de tristesse — un état que l'on pourrait comparer à une forme de dépression canine, même si le terme est ici utilisé dans un sens comportemental, non clinique.Faux sauvetages organisésPour y remédier, les secouristes ont eu une idée : organiser de faux sauvetages. Des pompiers ou volontaires se cachaient dans les gravats, et lorsqu'un chien les retrouvait, on célébrait la découverte comme un vrai sauvetage. Le chien recevait alors récompenses et félicitations, ce qui permettait de restimuler son moral et de maintenir sa motivation pour continuer la mission.Ces mises en scène ont été confirmées par plusieurs sources, dont :Le National Geographic dans un article sur les chiens du 11 septembre.Le livre Dog Heroes of September 11th de Nona Kilgore Bauer.Des vétérinaires militaires qui ont observé des signes de stress post-traumatique chez certains chiens.Que retenir ?Cette histoire est un témoignage poignant du lien étroit entre les chiens et les humains, mais aussi de l'intelligence émotionnelle de ces animaux. Les chiens de recherche ne sont pas des machines : ils comprennent le contexte, perçoivent les émotions de leurs maîtres, et souffrent eux aussi du désespoir environnant.En bref : oui, certains chiens de secours après le 11-Septembre ont montré des signes de détresse psychologique, et des "faux sauvetages" ont été mis en place pour les aider. Une leçon d'humanité… venue d'animaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.