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durée : 00:35:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Par Michel Alberganti - Avec Michel Hamon (directeur d'une unité INSERM en neuropsychopharmacologie) et Martine Bungener (directrice du centre de recherche Médecine, sciences, santé et société)
Le nouveau podcast Le coin philo est disponible sur: Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/us/podcast/le-coin-philo/id1713311087 Spotify: https://open.spotify.com/show/09CceBeXcjCF1I3DlxT0ZE Deezer: https://deezer.com/show/1000376661 -------------------------------------- L'alcool est obtenu par la fermentation de végétaux, pas seulement des fruits d'ailleurs, comme le raisin ou la pomme, mais aussi des céréales, comme l'orge ou le maïs, ou encore la canne à sucre ou la betterave. Les scientifiques ont conclu de l'examen de certains fragments de poterie que, dès le Néolithique, soit vers 8.000 ans avant J.-C., les hommes maîtrisaient les techniques de fermentation nécessaires à la fabrication de l'alcool. Des tessons de poterie datant d'environ 9.000 ans, et trouvés en Chine, ont ainsi révélé la présence d'un alcool fabriqué avec du riz et du miel. Dès cette époque, qui vit aussi la mise en place de l'agriculture et de l'élevage, les hommes savaient donc produire du vin, dont les usages étaient divers. Certains scientifiques prétendent même que la culture du blé, qui marque les débuts de l'agriculture, et la sédentarisation qui en est le résultat, n'aurait pas été entreprise pour fabriquer du pain, mais de la bière ! Ces premiers agriculteurs auraient d'abord obtenu une sorte de bouillie qui, en fermentant, aurait donné de la bière. Ce n'est que dans un second temps qu'ils auraient songé à faire du pain. Ceci étant, il est possible que les hommes préhistoriques aient pu goûter de l'alcool avant cette date. Cette dégustation a pu se faire à partir de fruits pourris, qui fermentaient naturellement à l'air libre. Une pratique qui a d'ailleurs été remarquée chez certains animaux, comme les grands singes. Mais il est évidemment impossible, en l'absence de toute trace archéologique de cette consommation d'alcool, de donner une date précise à une telle découverte. Mais, une fois maîtrisée la fabrication de l'alcool, les hommes n'ont pas tardé à la codifier. Ainsi, les anciens Égyptiens ont consigné avec soin les étapes de la fabrication et les diverses méthodes de production du vin, mais aussi de la bière. Quant à l'eau-de vie, on ne saura la fabriquer, par distillation, que bien plus tard. En effet, le premier alambic ne voit le jour qu'au VIIIe siècle, dans l'Irak actuel. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le nouveau podcast Le coin philo est disponible sur: Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/us/podcast/le-coin-philo/id1713311087 Spotify: https://open.spotify.com/show/09CceBeXcjCF1I3DlxT0ZE Deezer: https://deezer.com/show/1000376661 -------------------------------------- Une visite faite au Pape suit un certain protocole. Il règle notamment la tenue des personnes reçues en audience par le Souverain Pontife. Même si, sous les derniers pontificats, ce code vestimentaire s'est sensiblement assoupli, il reste encore en vigueur, du moins pour certains visiteurs de marque. Le temps n'est plus, cependant, où les visiteurs masculins devaient se présenter en habit, coiffés d'un chapeau haut-de-forme et chaussés d'escarpins vernis. Quant au "dress code" imposé aux femmes, il est assez strict. Elles doivent notamment porter de préférence des vêtements noirs et recouvrir leur tête d'une voilette ou, mieux, d'une mantille. Même s'il peut paraître désuet et exagérément formaliste, ce code vestimentaire repose sur un souci de modestie dans la tenue féminine. Certains le trouvent hypocrite, d'autres le justifient par la présence d'un dignitaire religieux. C'est ce souci de modestie qui doit donc inciter une femme à couvrir autant que possible ses épaules, ses bras et ses jambes. Elle doit donc adopter, avant de se présenter devant le Pape, des tenues montantes, des robes longues, pourvues de manches recouvrant ses bras. Même les chaussures doivent être fermées. Quant à se couvrir la tête, c'est aussi ce que l'Église demande aux femmes avant d'entrer dans un édifice religieux. Mais c'est une habitude beaucoup moins suivie de nos jours. C'est dans un même souci de modestie qu'une femme doit éviter de porter des bijoux devant le Pape, ou, du moins, doit en choisir de discrets. On l'a vu, le noir est conseillé aux femmes reçues en audience par le Souverain Pontife. Mais il y a cependant quelques exceptions. Ainsi, les Reines catholiques ont le droit de porter des vêtements blancs devant le Pape. Celui-ci peut d'ailleurs accorder ce privilège aux épouses de chefs d'État catholiques. C'est ainsi que la Reine Mathilde, femme du Roi des Belges Philippe, s'est présentée, lors de récentes audiences papales, toute vêtue de blanc, et la tête recouverte d'une voilette de la même couleur immaculée. Dans ce domaine, comme dans d'autres, le Pape actuel a quelque peu allégé ces règles. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:53:41 - Certains l'aiment Fip - On invite Ana Sofia Fonseca à parler de son magnifique documentaire sur la légendaire diva aux pieds nus et au cœur libre.
Sargent House est un label et une société de gestion de musique basée à Los Angeles, en Californie. Fondée en 2006 par Cathy Pellow, elle a joué un rôle essentiel dans la promotion et le soutien d'artistes indépendants dans le monde de la musique. Au départ, le label a été créé pour permettre au groupe RX Bandits de sortir son album "...And the Battle Begun", mais il a rapidement évolué pour devenir une plateforme influente pour de nombreux groupes émergents et expérimentaux. Le label se distingue en préférant la découverte de nouveaux talents à l'intérieur de son propre réseau plutôt que d'accepter des propositions externes. Cette approche unique a permis au label de développer une identité distincte et d'attirer des artistes qui partagent sa vision artistique. En 2023, Henry Kohen, membre du groupe Mylets, a publiquement dénoncé des agressions qu'il aurait subies, ainsi que des réponses inadéquates de la part de la direction du label. Ces allégations d'abus et de comportement inapproprié ont impliqué Cathy Pellow, la fondatrice et gérante du label, ainsi qu'un ancien associé du label, Graeme Flegenheimer. En réponse à ces allégations, Cathy Pellow a présenté des excuses publiques et a annoncé la fermeture de la division de gestion du label. Elle a également indiqué qu'elle se retirait de Sargent House pour se concentrer sur son propre rétablissement et la correction de ses erreurs passées. Cette controverse a provoqué la rupture des liens entre Sargent House et des artistes tels que Chelsea Wolfe, Lingua Ignota et King Woman, qui ont manifesté leur soutien envers Henry Kohen. Elle a également eu un impact significatif sur Sargent House, suscitant des discussions sur la culture de l'industrie musicale et les comportements inappropriés dans le secteur. Cette situation a mis en évidence l'importance de la responsabilité et de la transparence dans la gestion des entreprises musicales et dans les relations avec les artistes. Au fil des années, Sargent House a géré et publié de la musique pour une grande variété d'artistes, allant du rock expérimental au post-rock, en passant par le math rock, le metal, et bien d'autres genres musicaux. Certains des artistes notables comme Russian Circles et Daughters ont été associés à Sargent House. Le label a été salué pour son soutien aux artistes émergents et expérimentaux, contribuant ainsi à la diversité musicale. Russian Circles/Memorial (feat. Chelsea Wolfe) Native/Backseat Crew Red Sparowes/In Every Mind Helms Alee/Pinniped Mutoid Man/Surveillance Marriages/Skin Miserable/Violet Deafheaven/In Blur Brutus/Liar David Eugene Edwards/Weaver's Beam
Chaque samedi, retrouvez une histoire pour tout apprendre d'un personnage, d'un objet iconique, d'un monument. Certains ont changé le monde, et dans tous les cas ils sont tous entrés dans la légende. Dans cet épisode, Laurent Marsick raconte l'histoire de Zeus, le roi des dieux et une arme redoutable baptisée "LE foudre".
C dans l'air du 22 novembre 2023 - Libération des otages : un accord et des questions Après quarante-six jours de guerre, le gouvernement israélien et le Hamas ont conclu un accord prévoyant la libération de 50 otages, essentiellement des femmes et des enfants détenus dans la bande de Gaza, en échange de celle de 150 prisonniers palestiniens, d'une trêve de quatre jours et de l'acheminement d'aide humanitaire dans l'enclave. Confirmé par l'Etat Hebreu, le mouvement islamiste palestinien et le Qatar qui joue les médiateurs depuis des semaines, cet accord validé dans la nuit par le cabinet israélien soulève un immense espoir chez les familles. Mais comment cela va-t-il se passer ? Qui pourrait être libéré ? Le Hamas et le Jihad islamique détiennent actuellement près de 240 otages d'après l'armée israélienne, kidnappés le 7 octobre dernier. Parmi eux, huit Français dont plusieurs enfants. Le Hamas a indiqué qu'il allait libérer 30 enfants, 20 femmes dont la plupart ont une nationalité étrangère. Il devrait le faire dans les quatre premiers jours liant cet accord. Mais à Gaza il y aurait 40 enfants captifs et les familles ne savent pas pour l'instant qui devrait être libéré par vagues successives : 10 otages contre 30 prisonniers palestiniens. Des détenus qui seront essentiellement des femmes et des enfants. Au total, en juillet, l'ONU estimait à 5 000 le nombre de Palestiniens dans les prisons israéliennes, dont 160 enfants et 1 100 personnes en détention administrative, c'est-à-dire détenues sans charges pour une période indéfinie. Mais au cours des dernières semaines, l'armée israélienne a multiplié les raids et les arrestations de masse en Cisjordanie occupée, ainsi qu'à Jérusalem-Est. Ainsi, le nombre de détenus a grimpé à plus de 10 000, selon Qaddoura Farès, chef de la Commission pour les affaires des prisonniers palestiniens, qui dépend de l'Autorité palestinienne. Et depuis le 7 octobre, "quelque 4 000 travailleurs gazaouis sont bloqués en Israël", d'après l'ONU. "Certains ont été arrêtés par les autorités israéliennes, d'autres transférés dans des refuges publics en Cisjordanie occupée". Un premier échange pourrait se faire dès le début de la trêve dans les combats. Mais celle-ci ne devrait pas intervenir "avant plus de 24 heures" a indiqué Tsahal. Quatre jours de trêve au cours desquels, pendant six heures en pleine journée, il ne devrait pas y avoir de surveillance aérienne de l'armée Israélienne qui devra autoriser le passage de plusieurs centaines de camions d'aide humanitaire et médicale ainsi que du carburant dans la bande de Gaza. Autre point de l'accord : des membres de la Croix-Rouge pourraient rendre visite au reste des otages en captivité, afin de leur fournir une aide médicale. Enfin il prévoirait "la possibilité de libérer 30 otages supplémentaires si la trêve venait à se prolonger jusqu'à quatre jours supplémentaires", selon des informations du Jerusalem Post. Mais qu'en sera-t-il ? Loin d'être un cessez-le-feu, cette "pause opérationnelle" ne signe pas la fin de guerre. "Elle reprendra après la trêve pour détruire le Hamas" a assuré le ministre de la Défense alors que dans le pays la question de poursuivre l'opération militaire dans le sud de la bande de Gaza est posée. Alors quelles sont les modalités de l'accord entre Israël et le Hamas ? Otages, prisonniers palestiniens… Qui pourrait être libéré ? Qui sait-on des huit otages français ? Qui sont les Palestiniens en prison en Israël ? Que veut faire l'Etat hébreu après la trêve de quatre jours ? LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de Ce qui nous attend - Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24 - Nicolas POINCARÉ - Grand Reporter – RMC - Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L'Obs - En duplex d'Israël : Jocelyne, la grand-mère d'Ethan, jeune otage français du Hamas
Sur Tiktok, la tendance du “birth tourism”, soit le tourisme de naissance, cumule déjà plus de 18 millions de vues. Il s'agit d'accoucher dans un autre pays que le sien. En exploitant le droit du sol, l'enfant acquiert ainsi une double nationalité, offrant à ses parents un droit de résidence permanente Cette pratique, largement adoptée par des touristes occidentaux bénéficiant d'une grande mobilité internationale, suscite de vives critiques sur les réseaux sociaux. Le tourisme de naissance est souvent perçu comme une forme d'opportunisme. Certains internautes lient cette approche à la notion de privilège blanc et dénoncent une forme de "colonialisme des temps modernes". À quoi cela sert ? Pourquoi cette tendance fait-elle polémique ? Comment expliquer une telle différence de traitement ? Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin À écouter aussi : Qu'est-ce que le slomadisme, cette tendance post-covid ? D'où viennent les troubles de l'érection ? Comment peut-on se préparer à l'augmentation des catastrophes naturelles ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'idée pourrait prêter à sourire, et pourtant, les personnes qui en ont souffert relatent une expérience très désagréable. Le syndrome de Paris, ou plus largement syndrome du voyageur, résulte d'une inadéquation entre les attentes d'une personne lorsqu'elle décide de visiter Paris, et ce qu'elle y trouve réellement. Comment identifier un syndrome de Paris ? La gamme de symptômes qui englobe le syndrome de Paris est vaste. Régulièrement, les individus touchés développent des crises de stress ou des bouffées d'angoisses intenses. Ils peuvent se sentir dépersonnalisés, désorientés, et même connaitre des épisodes de paranoïa en suspectant leur entourage ou les instances gouvernementales. Au niveau physique, le syndrome de Paris s'exprime par des palpitations cardiaques, une sensation de vertige, un phénomène de sudation inhabituel et un sentiment d'oppression très fort. Bien qu'il ne figure pas dans le référentiel psychiatrique du DSM-5, le syndrome de Paris est généralement reconnu par les médecins après observation clinique et exclusion d'autres troubles psychiques. Certains profils sont plus à risque comme les touristes qui idéalisent beaucoup la ville de Paris, ceux qui proviennent de pays lointains ou de cultures très différentes. Les voyageurs seuls et ceux ayant des antécédents de troubles mentaux font aussi partie des personnes plus sensibles à ce syndrome. Qu'est-ce qui cause ou déclenche le syndrome de Paris ? À l'étranger, et plus précisément dans les pays asiatiques comme le Japon ou la Chine, Paris est présentée comme la ville du romantisme, de la mode et du raffinement. Les touristes s'en font une idée à travers des médias qui fantasment la capitale française. Lorsqu'ils décident de visiter Paris, ils formulent des attentes irréalistes qui devraient transcender leur quotidien. Confrontés à la réalité de la vie parisienne, sa foule, sa pollution, ses problèmes sociaux et son rythme de vie incessant, certains visiteurs subissent alors une désillusion profonde et rapide. La confrontation entre leur idéal et ce qu'ils vivent occasionne un choc psychologique traumatisant. Les facteurs qui aggravent le risque de syndrome de Paris sont le stress du voyage, le décalage horaire, la barrière de la langue, la fatigue et le sentiment de perte des repères habituels. La solitude de l'expatrié contribue aussi à favoriser la survenue de ce trouble. Résolution du syndrome de Paris La thérapie cognitivo-comportementale, dite TCC, est l'intervention psychologique la plus adaptée pour aider les patients à restructurer leurs pensées et leurs attentes. Lorsque le syndrome est sévère, un psychiatre peut prescrire des anxiolytiques ou des antipsychotiques en complément de la thérapie. Pour prévenir le syndrome de Paris, il est conseillé aux touristes de bien préparer leur séjour en utilisant des sources fiables et réalistes, et de s'imprégner au maximum de la culture, par exemple en apprenant la langue du pays avant le voyage. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En Algérie, Abdelmadjid Tebboune a changé de Premier ministre le 11 novembre. Nadir Larbaoui a remplacé à Aymen Benabderrahmane qui était en poste depuis juin 2021. Discret, ce dernier était la cible de critiques à peine voilées de la part du chef de l'État. Son successeur est un ancien diplomate, âgé de 74 ans, proche d'Abdelmadjid Tebboune. Il était jusque-là son directeur de cabinet au palais El-Mouradia. Ce revirement ministériel intervient à treize mois de l'élection présidentielle. Comment analyser ce changement ? Entretien avec Dalia Ghanem, analyste à l'European Union Institute for Security Studies (EUISS). RFI : Dalia Ghanem, la nomination de Nadir Larbaoui au poste de Premier ministre marque-t-elle le coup d'envoi de la campagne du président Abdelmadjid Tebboune pour sa réélection ?Dalia Ghanem : Oui, absolument. Ce n'est pas une surprise parce que cela fait déjà quelques mois que le président Abdelmadjid Tebboune n'était pas très content avec son ancien ministre Aymen Benabderrahmane. Par contre, il y a une surprise sur le profil du nouveau Premier ministre. Il a une grande et belle carrière de diplomate. Avant cela, il a été directeur du cabinet. On dit que c'est l'homme de confiance du président Abdelmadjid Tebboune. Donc, il n'a pas le profil qu'on peut attendre. Certains lui reprochent déjà de ne pas connaître assez bien les dossiers de la politique algérienne intérieure. Mais je pense qu'il faut donner quand même sa chance à Nadir Larbaoui.Vous le disiez, Nadir Larbaoui était jusque-là directeur de cabinet du président. Il était perçu comme un Premier ministre bis. Son arrivée à la primature signifie-t-elle qu'Abdelmadjid Tebboune souhaite désormais s'appuyer sur son clan à un an de la présidentielle ?Oui, je pense qu'on peut faire aussi cette lecture. Il n'a pas encore annoncé sa candidature, cela ne saurait tarder. Les élections présidentielles sont toujours des moments charnières en Algérie, surtout là un peu plus qu'avant. Il faut rappeler aussi qu'il y a eu le Hirak en 2019 [Mouvement populaire opposé à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat à la présidence], que Abdelmadjid Tebboune a été mal élu si j'ose dire. Depuis, la rue a changé d'opinion, mais il y a quand même encore la peur du renouveau de la contestation. Donc, effectivement, l'élection présidentielle est dans tous les esprits.Est-ce à dire que le nouveau Premier ministre va mettre l'accent sur l'économie et le social ?Absolument ! Je pense que la question sociale n'était pas au cœur du Hirak lorsqu'il a commencé. Mais si le Hirak devait revenir, la question sociale va être au cœur de ce Hirak. Et donc, Nadir Larbaoui a plusieurs dossiers qui l'attendent, notamment le pouvoir d'achat des Algériens, les investissements, les exportations et aussi ce qu'on appelle maintenant la raréfaction suspecte de certains produits. On a vu quand même beaucoup de produits alimentaires disparaître pour des raisons qu'on ignore. Et donc, il va falloir aussi restaurer la confiance notamment avec les entrepreneurs et les opérateurs économiques qui souffrent d'une bureaucratie très lourde. Il va falloir aussi rassurer les investisseurs étrangers. Mais la première mission sera de restaurer la confiance avec le citoyen algérien concernant surtout le pouvoir d'achat.Sur les événements à Gaza, l'Algérie a pris fait et cause pour le Hamas. Ce positionnement très marqué peut-il évoluer avec l'arrivée de cet ancien diplomate Nadir Larbaoui ?On entend dire de Larbaoui qu'il a une ligne très nationaliste. Je pense qu'il y a deux questions sur lesquelles Alger ne changera pas d'avis : c'est la cause palestinienne et la cause sahraouie [soutien au Front Polisario, mouvement de libération du Sahara occidental]. La politique étrangère de l'Algérie vis-à-vis de ces deux questions a toujours été très cohérente. Donc, il y aura un soutien inconditionnel à la cause palestinienne. Maintenant, quelle forme il va prendre ? Tout dépendra aussi de l'évolution de la situation à Gaza, mais aussi de la position des voisins arabes sur la question.Mais est-ce que cette position radicale de l'Algérie sur ce sujet ne fragilise-t-elle pas le pays sur un plan international ?Je pense que ce n'est pas une question que le leadership algérien se pose, c'est-à-dire comment va être perçu notre soutien inconditionnel à la Palestine. Il peut être, oui, effectivement comme vous avez employé le mot « radical ». Je pense qu'ils vont garder cette ligne, même si cela doit mettre mal à l'aise ou mettre en péril leur relation avec d'autres pays occidentaux, mais pas que. Il y a d'autres pays arabes aussi qui n'ont pas la même ligne, en tout cas pas aussi radicale. Mais je pense qu'Alger ne changera pas d'avis sur cette question palestinienne.
L'apprentissage en ligne a un impact majeur sur l'éducation à plusieurs niveaux. Tout d'abord, il offre une plus grande accessibilité à l'éducation. Les plateformes d'apprentissage en ligne permettent aux étudiants d'accéder à des cours et à du matériel pédagogique à tout moment et de n'importe où. Cela élimine les contraintes géographiques et temporelles, permettant aux personnes vivant dans des régions éloignées ou ayant des horaires chargés de poursuivre leurs études. Ensuite, l'apprentissage en ligne offre une grande flexibilité. Les étudiants peuvent travailler à leur propre rythme, réviser les concepts difficiles autant de fois qu'ils le souhaitent et organiser leur emploi du temps en fonction de leurs autres engagements. Cela permet une personnalisation de l'apprentissage, adaptée aux besoins et aux préférences individuelles. De plus, l'apprentissage en ligne favorise l'utilisation des nouvelles technologies et des ressources en ligne. Les étudiants ont accès à une multitude de ressources éducatives, telles que des vidéos, des articles, des livres électroniques, des forums de discussion, etc. Cela enrichit leur expérience d'apprentissage et leur permet d'explorer différents sujets et perspectives. En outre, l'apprentissage en ligne favorise le développement de compétences numériques. Les étudiants apprennent à utiliser des outils en ligne, à naviguer sur Internet, à communiquer efficacement en ligne et à travailler en collaboration virtuelle. Ces compétences sont de plus en plus demandées sur le marché du travail moderne, où la technologie joue un rôle de plus en plus important. Cependant, il est important de noter que l'apprentissage en ligne présente également des défis. Certains étudiants peuvent avoir du mal à rester motivés et disciplinés sans la structure et l'interaction en personne d'un environnement d'apprentissage traditionnel. De plus, l'accès à Internet et aux technologies peut être limité pour certains étudiants, créant ainsi une inégalité d'accès à l'éducation en ligne. En conclusion, l'apprentissage en ligne a un impact positif sur l'éducation en offrant une plus grande accessibilité, une flexibilité accrue, l'utilisation de nouvelles technologies et le développement de compétences numériques. Cependant, il est important de relever les défis liés à la motivation et à l'accès équitable à l'éducation en ligne. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/chatgpt20/message
La protection des espèces en voie de disparition est un enjeu majeur de conservation de la biodiversité. Les espèces en voie de disparition sont des espèces dont le nombre d'individus a considérablement diminué au point qu'elles risquent de disparaître complètement de la nature. La protection de ces espèces est essentielle pour maintenir l'équilibre écologique des écosystèmes et préserver la diversité biologique de notre planète. Elle implique des mesures de conservation et de gestion des habitats, ainsi que des actions de sensibilisation et d'éducation pour promouvoir la prise de conscience de l'importance de la conservation de la nature. Voici quelques mesures et actions qui sont mises en place pour protéger les espèces en voie de disparition : 1. Établissement de réserves naturelles et de parcs nationaux : Ces zones protégées offrent un habitat sûr pour les espèces menacées et permettent de préserver leurs populations. 2. Réglementation de la chasse et de la pêche : Des lois et des réglementations strictes sont mises en place pour limiter la chasse et la pêche des espèces en voie de disparition. 3. Protection des habitats : La préservation et la restauration des habitats naturels sont essentielles pour maintenir les populations d'espèces en voie de disparition. Cela peut inclure des mesures telles que la reforestation, la création de corridors écologiques et la limitation de l'exploitation des ressources naturelles. 4. Programme d'élevage en captivité : Certains animaux en voie de disparition sont élevés en captivité dans le but de les réintroduire dans la nature. Ces programmes permettent de préserver les populations et de maintenir la diversité génétique. 5. Sensibilisation et éducation : Informer le public sur les espèces en voie de disparition et les enjeux de conservation est essentiel pour promouvoir une prise de conscience collective. Cela peut être fait à travers des campagnes de sensibilisation, des programmes éducatifs dans les écoles et des événements publics. La protection des espèces en voie de disparition est un défi complexe qui nécessite la collaboration de gouvernements, d'organisations non gouvernementales, de scientifiques et du grand public. Il est crucial de prendre des mesures pour prévenir la disparition de ces espèces et préserver la biodiversité de notre planète. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/chatgpt20/message
Le leader du parti, Ousmane Sonko, est empêché de candidater à la présidentielle de l'an prochain ? Qu'à cela ne tienne ! La formation a révélé hier le nom de son nouveau poulain : Bassirou Diomaye Faye. Une stratégie devant laquelle Le Pays, au Burkina Faso, fait la moue, pour plusieurs raisons. D'abord car le Pastef a été dissous il y a plusieurs mois ce qui « paraît un handicap majeur », ironise le journal. Comment en effet valider la candidature « d'un parti censé ne pas exister officiellement ? » Deuxième obstacle : Bassirou Diomaye Faye est, lui-même, derrière les barreaux. Alors, Le Pays « se demande à quoi rime ce choix porté sur un candidat qui non seulement ne jouit pas de la liberté de ses mouvements, mais aussi sur la tête de qui plane la même épée de Damoclès d'inégibilité en cas de lourde condamnation ».Car, rappelle Jeune Afrique, le bras droit d'Ousmane Sonko a été interpellé en avril « pour la publication d'un post sur les réseaux sociaux où il mettait en doute l'indépendance de certains magistrats ». Et depuis, « son dossier s'est encore compliqué » puisqu'il est « désormais poursuivi pour un nouvel éventail de charges » dont appel à l'insurrection et atteinte à la sûreté de l'État. Rien qui ne l'empêche d'être candidat tant que l'affaire n'a pas été jugée.Une personnalité de plus en jeu pour l'électionLa route jusqu'au palais présidentiel commence à être embouteillée. Dans un rare entretien accordé à Jeune Afrique, le chef d'État sortant Macky Sall lui-même souligne qu' « on dénombre déjà plus de deux cent candidats », tout en appelant à être mesuré : « Le processus [des parrainages] constitue un filtre qui ramènera les choses à leur juste proportion. » À ce moment seulement, « il sera temps d'analyser les forces (…) qui seront vraiment sur la ligne de départ ».Car il faut 44 559 signatures au minimum pour pouvoir se présenter. Or, pointe Aujourd'hui au Faso, rien ne garantit que Bassirou Faye pourra « capitaliser sur la sympathie qui colle à la peau de Sonko ». Quoi qu'il advienne, le titre juge que cela « préparera le terrain pour [le leader du Pastef] en 2030 ». En admettant qu'il soit toujours dans le jeu politique en tout cas, Macky Sall, à qui il s'est farouchement opposé, ne parierait pas dessus : « En politique, il y a des phénomènes qui apparaissent. Certains disparaissent comme ils étaient venus. (…) C'est ainsi. »Préparatifs pour la présidentielle en RDCEt là encore une pléthore de candidats : 25 800 pour les législatives, 44 000 pour les provinciales, et 23 pour la présidentielle. Un chiffre qui ne cesse de baisser depuis dimanche et pour cause : plusieurs candidats se rallient à Moïse Katumbi, au point que dans le pays, Objectif Infos se demande si « l'on tend vers une candidature commune de l'opposition ». Il est « trop tôt pour l'affirmer », convient encore le titre mais, après la défection de Matata Ponyo, puis Seth Kikuni et enfin Franck Diongo, « les signaux restent positifs en faveur de la désignation d'un candidat » pour tous, s'enthousiasme le journal. De là à voir en Moïse Katumbi le « candidat de tous les espoirs », il n'y a qu'un pas qu'Objectif Infos serait prêt à franchir. Si Wakat Séra ne le rattrapait pas pour nuancer : certes, le candidat peut profiter du désistement de plusieurs concurrents. Mais, « l'ancien gouverneur du Katanga aura en face de lui – sauf revirement spectaculaire de leurs parts – d'autres poids lourds de l'opposition ». Martin Fayulu ou Denis Mukwege pour ne citer qu'eux. En tout cas, cela n'empêchera pas Objectif Infos à rêver d'un pouvoir qui puisse réussir là où « Félix Tshisekedi, à en croire l'opposition, a échoué (…) sécuriser les Congolais ». La sécurité, promesse de Félix TshisekediParticulièrement dans l'est du pays, à la frontière avec le Rwanda, où Le Monde Afrique assène lui aussi que le président congolais « n'est pas parvenu à pacifier la région », toujours en proie aux combats avec les rebelles du M23. La situation semble même empirer par endroits, comme autour de Goma où, observe le quotidien le groupe « resserre son emprise ». Et si dans la ville, la guerre semble « si loin si proche », pour les 450 000 habitants du Nord Kivu qui ont dû quitter leur maison, une « colère sourde » grandit peu à peu. Mais dans deux zones de la province, là où la frustration grandit le plus, le vote ne pourra avoir lieu. Et de toute façon, juge Wakat Séra, « rien ne fait peur au président candidat ». Rendez vous dans un mois.
Petit rappel de nos cours d'histoire avec la gabelle, la taxe sur le sel. Datant du milieu du Moyen-Âge, cet impôt féodal puis royal perdure sous l'Ancien Régime jusqu'à son abolition après la Révolution. L'administration de l'époque gère cet impôt en ayant le monopole sur la vente de sel sur tout le territoire. Et vu qu'il permet de conserver les aliments, le sel est largement utilisé par tous les sujets. Quand la gabelle est mis en place, la Bretagne, elle, est indépendante. Le duché n'est rattaché au royaume de France qu'au XVIe siècle et garde un statut d'autonomie. Les sujets bretons, comme tous les autres doivent tout de même s'acquitter des impôts royaux. Sauf que la Bretagne est une grande productrice de sel et vu que le roi lui, n'en produit pas, un accord commercial et politique est passé. La région est exemptée de payer la gabelle. Pas de taxe, pas de raison d'ôter le sel de leur beurre. Les Bretons l'ont donc gardé salé tandis que les autres ont dû passer à la caisse et au beurre doux. Depuis, on a conservé cette tradition voire cette habitude de manger du beurre salé ou non selon sa région. D'ailleurs, petit point teneur en sel. Le beurre dit salé, celui avec des cristaux ou de la fleur de sel en contient plus de 3% ; le demi-sel lui, entre 0,5 et 3%. Pour le reste, c'est une histoire de terroir. Le sud a de beaux oliviers pour faire de l'huile. En Normandie et en Bretagne, nous avons de belles vaches pour faire de la crèmerie. Et pour cuisiner alors ? Certains diront qu'il est meilleur pour la santé de cuire ces aliments avec de l'huile plutôt qu'avec du beurre. Parce que le beurre, ça brunit et in fine, ça brûle. Ce n'est pas entièrement vrai. Oui, le beurre brûlé est toxique voire cancérigène. Pas top pour la santé mais ce qui brûle dans la poêle, ce n'est pas la matière grasse du beurre, ce sont les protéines du petit lait. Alors pour éviter cela, il suffit de clarifier son beurre avant cuisson. Kenavo ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le leader du parti, Ousmane Sonko, est empêché de candidater à la présidentielle de l'an prochain ? Qu'à cela ne tienne ! La formation a révélé hier le nom de son nouveau poulain : Bassirou Diomaye Faye. Une stratégie devant laquelle Le Pays, au Burkina Faso, fait la moue, pour plusieurs raisons. D'abord car le Pastef a été dissous il y a plusieurs mois ce qui « paraît un handicap majeur », ironise le journal. Comment en effet valider la candidature « d'un parti censé ne pas exister officiellement ? » Deuxième obstacle : Bassirou Diomaye Faye est, lui-même, derrière les barreaux. Alors, Le Pays « se demande à quoi rime ce choix porté sur un candidat qui non seulement ne jouit pas de la liberté de ses mouvements, mais aussi sur la tête de qui plane la même épée de Damoclès d'inégibilité en cas de lourde condamnation ».Car, rappelle Jeune Afrique, le bras droit d'Ousmane Sonko a été interpellé en avril « pour la publication d'un post sur les réseaux sociaux où il mettait en doute l'indépendance de certains magistrats ». Et depuis, « son dossier s'est encore compliqué » puisqu'il est « désormais poursuivi pour un nouvel éventail de charges » dont appel à l'insurrection et atteinte à la sûreté de l'État. Rien qui ne l'empêche d'être candidat tant que l'affaire n'a pas été jugée.Une personnalité de plus en jeu pour l'électionLa route jusqu'au palais présidentiel commence à être embouteillée. Dans un rare entretien accordé à Jeune Afrique, le chef d'État sortant Macky Sall lui-même souligne qu' « on dénombre déjà plus de deux cent candidats », tout en appelant à être mesuré : « Le processus [des parrainages] constitue un filtre qui ramènera les choses à leur juste proportion. » À ce moment seulement, « il sera temps d'analyser les forces (…) qui seront vraiment sur la ligne de départ ».Car il faut 44 559 signatures au minimum pour pouvoir se présenter. Or, pointe Aujourd'hui au Faso, rien ne garantit que Bassirou Faye pourra « capitaliser sur la sympathie qui colle à la peau de Sonko ». Quoi qu'il advienne, le titre juge que cela « préparera le terrain pour [le leader du Pastef] en 2030 ». En admettant qu'il soit toujours dans le jeu politique en tout cas, Macky Sall, à qui il s'est farouchement opposé, ne parierait pas dessus : « En politique, il y a des phénomènes qui apparaissent. Certains disparaissent comme ils étaient venus. (…) C'est ainsi. »Préparatifs pour la présidentielle en RDCEt là encore une pléthore de candidats : 25 800 pour les législatives, 44 000 pour les provinciales, et 23 pour la présidentielle. Un chiffre qui ne cesse de baisser depuis dimanche et pour cause : plusieurs candidats se rallient à Moïse Katumbi, au point que dans le pays, Objectif Infos se demande si « l'on tend vers une candidature commune de l'opposition ». Il est « trop tôt pour l'affirmer », convient encore le titre mais, après la défection de Matata Ponyo, puis Seth Kikuni et enfin Franck Diongo, « les signaux restent positifs en faveur de la désignation d'un candidat » pour tous, s'enthousiasme le journal. De là à voir en Moïse Katumbi le « candidat de tous les espoirs », il n'y a qu'un pas qu'Objectif Infos serait prêt à franchir. Si Wakat Séra ne le rattrapait pas pour nuancer : certes, le candidat peut profiter du désistement de plusieurs concurrents. Mais, « l'ancien gouverneur du Katanga aura en face de lui – sauf revirement spectaculaire de leurs parts – d'autres poids lourds de l'opposition ». Martin Fayulu ou Denis Mukwege pour ne citer qu'eux. En tout cas, cela n'empêchera pas Objectif Infos à rêver d'un pouvoir qui puisse réussir là où « Félix Tshisekedi, à en croire l'opposition, a échoué (…) sécuriser les Congolais ». La sécurité, promesse de Félix TshisekediParticulièrement dans l'est du pays, à la frontière avec le Rwanda, où Le Monde Afrique assène lui aussi que le président congolais « n'est pas parvenu à pacifier la région », toujours en proie aux combats avec les rebelles du M23. La situation semble même empirer par endroits, comme autour de Goma où, observe le quotidien le groupe « resserre son emprise ». Et si dans la ville, la guerre semble « si loin si proche », pour les 450 000 habitants du Nord Kivu qui ont dû quitter leur maison, une « colère sourde » grandit peu à peu. Mais dans deux zones de la province, là où la frustration grandit le plus, le vote ne pourra avoir lieu. Et de toute façon, juge Wakat Séra, « rien ne fait peur au président candidat ». Rendez vous dans un mois.
L'inflation semble marquer le pas, mais d'une manière encore assez timide. En effet, elle repasse au-dessous des 10 % et les prix augmentent moins vite, en 2023, qu'au cours de l'année précédente. Mais si la France, avec 12 % d'inflation moyenne en janvier 2023, faisait figure de bon élève, parmi les 7 pays d'Europe occidentale étudiés, ce n'est plus le cas aujourd'hui. En effet, l'inflation cumulée depuis janvier 2022 était proche de 18 % en août 2023, un des plus mauvais résultats enregistrés dans cette étude. C'est d'ailleurs bien le sentiment des consommateurs, qui ont l'impression qu'à la caisse la facture est toujours aussi lourde. Ce sentiment vient notamment de ce que les tous les prix ne sont pas concernés par la baisse. Certains, en effet, comme ceux de l'huile ou des pâtes, ont bien amorcé un repli. Mais d'autres prix, comme ceux du sucre ou de la moutarde, connaissent toujours des hausses assez marquées. Si l'on en croit les spécialistes, les Français auraient vu les prix des produits de grande consommation augmenter de plus de 20 % sur deux ans. Les raisons d'une certaine persistance de l'inflation Plusieurs raisons expliquent la hausse des prix continue de certains produits alimentaires. Elle est notamment due à l'augmentation du prix de certaines matières premières. Mais la hausse du coût des transports et de l'énergie se répercute aussi sur les prix alimentaires. Les spécialistes avancent encore une autre explication. Ils rappellent que, ces dernières années, la concurrence a été féroce entre les marques de la grande distribution. Cette rivalité a entraîné une baisse sensible des prix des produits alimentaires. Ainsi, les prix de produits de même marque auraient connu, de 2017 à 2022, une baisse moyenne de 15 %. Il y aurait donc, depuis un an et demi environ, un phénomène de rattrapage, tendant à compenser cette déflation. Le rythme des négociations commerciales avec les professionnels du secteur, moins élevé que dans les autres pays européens, peut aussi expliquer l'existence d'un certain décalage en France, l'inflation apparaissant et disparaissant, de ce fait, plus tard qu'ailleurs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'origine et la nature du peuplement de la Polynésie intéressent d'autant plus les archéologues qu'il s'agit sans doute de la dernière terre que l'Homo sapiens occupa, aux environs de 1.500 ans avant J.-C. Et, en la matière, les hypothèses n'ont pas manqué, celles notamment qui faisaient venir d'Amérique du Sud les premiers habitants de ces îles. Certains éléments, comme la culture de la patate douce en Polynésie, ou l'existence de vents favorables entre ces deux lieux, ont pu inciter certains scientifiques à le croire. Aujourd'hui, cependant, la théorie qui semble la plus solide fait de certains peuples asiatiques les ancêtres des Polynésiens. Des embarcations très bien conçues En effet, les langues parlées en Polynésie appartiennent à la famille linguistique austronésienne, dont le berceau est l'Asie du Sud-Est et l'île de Taïwan. Par ailleurs, en dehors de la patate douce, la plupart des plantes à usage alimentaire, ainsi que des animaux familiers, comme le chien, le cochon ou le poulet, sont originaires de cette partie du monde. Si des hommes aventureux sont partis de l'Asie du Sud-Est, voilà environ 3.000 ans, pour peupler ces îles lointaine, c'est qu'ils étaient d'excellents navigateurs. Ils utilisaient en effet de vastes pirogues à voile, dotées de deux balanciers, entre lesquels une plateforme était construite. Elles ressemblaient donc à nos catamarans modernes. Très stables, ces embarcations étaient bien adaptées à la navigation en haute mer. Par ailleurs, elles étaient assez vastes pour abrier une cinquantaine de passagers, mais aussi les végétaux et les animaux nécessaires à une implantation pérenne dans les terres où ils devraient vivre. On a longtemps cru que ces hommes, perdus dans l'immensité de l'océan, avaient découvert par hasard les îles qu'on appellerait plus tard la Polynésie. or, même s'ils n'avaient pas d'instruments de navigation, ces habiles marins se servaient comme guide de la course des étoiles qui, dans cette partie du monde, se lèvent à l'Est et se couchent à l'Ouest. La direction des vents et les mouvements de la houle constituaient aussi des repères commodes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans l'épisode précédent, je vous ai expliqué la différence entre la soupe, le consommé ou encore le potage. Aujourd'hui, je passe en cuisine ! Je vais partir sur une soupe de butternut. Oui, en cuisine on « part » sur un plat. A votre avis, ça nous mène où, au pays de la gourmandise ? Bref, une chose est sûre, c'est qu'après avoir découpé ma courge, mes mains sont toutes fripées ! Elles sont hyper collantes mais pourquoi ? Le butternut est comme tous les cucurbitacées, il contient de la curcurbitacine. C'est elle, la responsable de ce film désagréable sur notre peau. En fait, le légume se défend de votre attaque à coups d'économe et de couteau ! En épluchant votre courge, vous libérez la sève du légume, c'est sa protection, et elle durcit au contact de l'air. Le légume qui contient le plus de cucurbitacine, c'est la courgette parmi les plus de 800 espèces de cette grande famille. La courgette, au mois de novembre, on va éviter, c'est n'est pas la saison ! En ce moment, belle période automnale, vous allez trouver toutes sortes de courges sur les étals. Je vous parle de butternut, de potiron ou encore de la citrouille. Mais chez les cucurbitacées, vous trouvez aussi des fruits ! Le melon et la pastèque, particulièrement riche en eau pointent le bout de leur pédoncule à l'été. Alors après avoir dit tout ça, comment faire pour éviter de se laver les mains pendant 10 minutes ? A chacun sa technique ! Certains vont mettre de l'huile sur leurs mains pour protéger leur peau avant la découpe et après. Glissant. Ceux qui ont déjà les mains fripées vont les frotter avec le coté grattant d'une éponge dans de l'eau chaude savonneuse. Efficace mais peut-être un peu douloureux à la fin et les radicaux vont carrément porter des gants ! Le plus simple, c'est de conserver la peau quand elle n'est pas trop épaisse. Celle du butternut est comestible. On coupe la courge en deux, on assaisonne et direction le four à 180° degrés. Un délice ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans l'émission du jour, Julien Courbet et son équipe décident de recueillir plusieurs témoignages de propriétaires qui se sont fait squatter leur appartement. Dès lors, la salle des appels est prise d'assaut et les histoires s'enchaînent. Certains ont réussi à s'en sortir en confrontant leur squatteur, ou même en regardant un tuto sur Internet ! Pour d'autres, leur logement est toujours prisé par des squatteurs... Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.
"Ça peut vous arriver" est au cœur de l'actualité. Julien Courbet décide de recueillir plusieurs témoignages de propriétaires qui se sont fait squatter leur appartement. Certains ont réussi à s'en sortir en confrontant leur squatteur, ou même en regardant un tuto sur internet. D'autres cherchent encore une solution. Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.
durée : 00:55:30 - Certains l'aiment Fip - À l'occasion du festival au Louvre "Naples dans le regard des cinéastes", nous vous invitons à une excursion musicale dans les films de la cité parthénopéenne.
Elle est rare, mais touche sans doute bien plus de personnes que celles qui sont diagnostiquées. L'allergie au liquide séminal ou hypersensibilité au sperme perturbe profondément la vie sexuelle, notamment lorsqu'elle apparait chez des jeunes femmes durant les premiers rapports. Il est possible de se désensibiliser au facteur provocateur de l'allergie, mais la procédure nécessite plusieurs mois avant d'aboutir. Les origines de l'allergie au sperme Comme dans la plupart des réactions allergiques, celle au sperme repose sur l'action des anticorps IgE. Ces agents immunitaires sont produits lors d'un premier contact avec la substance allergène. L'organisme identifie, à tort, le sperme comme une substance pathogène. Il produit alors des anticorps IgE, chargés de reconnaitre l'allergène et de les garder en mémoire. Lors du contact suivant, dès que les IgE identifient le sperme, ils stimulent une réaction inflammatoire qui va, entre autres, libérer des histamines. Ce médiateur chimique est responsable des symptômes allergiques qui apparaissent ensuite. La protéine allergène contenue dans le sperme et qui induit le système immunitaire en erreur n'a pas encore été isolée. Certains scientifiques suggèrent même que l'allergie au sperme provient d'autres substances héritées de l'alimentation ou de médicaments. Une autre hypothèse avance la possibilité d'une allergie croisée : le premier contact ne se fait pas avec la protéine du liquide séminal mais avec une autre molécule qui lui ressemble, provenant par exemple d'un aliment. Les IgE confondent ensuite les protéines issues du sperme avec cet allergène et réagissent de la même manière lorsqu'elles les rencontrent. Les symptômes de l'hypersensibilité au liquide séminal Contrairement aux réactions irritatives locales qui peuvent survenir après l'usage de préservatifs en latex, de lubrifiants ou de produits d'hygiène, l'allergie au sperme ne se contente pas d'induire des démangeaisons et des rougeurs là où le liquide séminal a été en contact avec la peau. Dans une réaction allergique, d'autres symptômes apparaissent tels que l'urticaire ou les difficultés respiratoires. Traitements et désensibilisation Une fois l'allergie au sperme diagnostiquée, le traitement le plus efficace est l'abstinence, mais elle n'est pas toujours possible à mettre en pratique. La prise d'antihistaminiques permet d'atténuer la libération d'histamine, réduisant la réaction inflammatoire en cas de contact avec le sperme. Les corticoïdes peuvent aussi permettre de gérer une inflammation importante dans les cas d'allergie graves. La désensibilisation est un processus qui permet aux personnes allergiques de retrouver un rapport normal avec l'allergène, sans réaction immunitaire inadaptée. Par le principe d'immunothérapie spécifique, le professionnel de santé va induire une tolérance au sperme en administrant l'allergène de façon progressive et très contrôlée. L'encadrement médical est indispensable afin d'éviter le choc anaphylactique. Après plusieurs mois de protocole supervisé par un allergologue, la personne peut généralement reprendre des rapports sexuels classiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Chaque samedi, retrouvez une histoire pour tout apprendre d'un personnage, d'un objet iconique, d'un monument. Certains ont changé le monde, et dans tous les cas ils sont tous entrés dans la légende. Dans cet épisode, Laurent Marsick raconte l'histoire de Gabriel Morris, l'homme aux colonnes qui ornent Paris.
Certains peuvent tous les matins vous raconter ce dont ils ont rêvé, d'autres jamais. Pourtant, le rêve fait partie du fonctionnement du cerveau humain. Il est même indispensable. Pour en savoir davantage sur ce mécanisme, nous sommes avec Tristan-Frédéric Moir, psychanalyste et onirologue, spécialiste des rêves. Ecoutez L'invité de RTL Midi du 17 novembre 2023 avec Agnès Bonfillon et Vincent Parizot.
Certains peuvent tous les matins vous raconter ce dont ils ont rêvé, d'autres jamais. Pourtant, le rêve fait partie du fonctionnement du cerveau humain. Il est même indispensable. Pour en savoir davantage sur ce mécanisme, nous sommes avec Tristan-Frédéric Moir, psychanalyste et onirologue, spécialiste des rêves. Ecoutez L'invité de RTL Midi du 17 novembre 2023 avec Agnès Bonfillon et Vincent Parizot.
On peut vivre dans une grande ville, être entouré par des dizaines de personnes, communiquer en permanence via les réseaux sociaux et pourtant, se sentir esseulé. Souvent surnommée « mal du siècle », la solitude fait sa place dans nos sociétés et a même été aggravé par la pandémie de Covid-19. Aux Etats-Unis, elle a fait l'objet d'un rapport de l'administrateur de la santé publique, Vivek Murthy qui parle d'« épidémie de solitude ». Solitude choisie, solitude subie : est-ce que l'isolement, la distance sociale constitue une condition favorisante dans le développement de certains troubles psychiques ? Anne-Victoire Rousselet, psychologue et psychothérapeute spécialisée en Thérapie Comportementale et Cognitive, au Centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris► Retrouvez l'émission en intégralité ici
En visite d'État en Suisse ce mercredi, Emmanuel Macron n'en oublie pas pour autant l'actualité française. Le président, au centre des critiques pour ne pas être allé à la marche contre l'antisémitisme, réplique et juge que sa présence aurait pu être mal interprétée. Il en profite également pour attaquer certains membres de l'opposition.
En visite d'État en Suisse ce mercredi, Emmanuel Macron n'en oublie pas pour autant l'actualité française. Le président, au centre des critiques pour ne pas être allé à la marche contre l'antisémitisme, réplique et juge que sa présence aurait pu être mal interprétée. Il en profite également pour attaquer certains membres de l'opposition.
Les députés ont visionné un film d'une quarantaine de minutes montrant l'attaque du 7 octobre perpétrée par le Hamas. Montrer ces images fait débat.
L'imam Abdelali Mamoun a dû s'excuser après avoir remis en cause le nombre d'actes antisémites commis en France depuis le 7 octobre. La rencontre Rioux-Durocher avec Christian Rioux correspondant à Paris pour le quotidien Le Devoir.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Partout dans le monde, que ce soit en Amérique du Nord ou en Afrique, environ 10% des animaux et des plantes portent des noms propres, comme le colibri d'Anna ou le corème de Conrad. Ces noms datent surtout du 19e siècle, et ont été donnés par des soldats et scientifiques européens qui colonisaient la planète, et qui étaient souvent les premiers à apercevoir ces espèces qu'ils ne connaissaient pas. Mais ces noms sont de plus en plus contestés, et pour cause. Avec Sophie Croteau et Charles Trahan Une production QUB Radio Novembre 2023Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
En Israël, des proches d'otages enlevés par le Hamas sont partis de Tel-Aviv pour une marche de cinq jours jusqu'à Jérusalem. Certains demandent "un accord sur les otages, maintenant". La branche armée du Hamas a affirmé vouloir libérer jusqu'à 70 femmes et enfants retenus dans la bande de Gaza en échange d'une trêve de cinq jours incluant un cessez-le-feu complet et une distribution d'aide humanitaire. Le Qatar a exhorté Israël et le Hamas à saisir l'occasion offerte par sa médiation pour obtenir la libération des otages, tout en soulignant que l'aggravation de la situation à Gaza entravait ses efforts.
Depuis le début du mois de novembre, la région du Darfour, dans l'ouest du Soudan, fait face à une nouvelle flambée de violences, alors que les Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemedti affirment leur contrôle sur cette région. Pour en parler, François Mazet s'entretient avec le chercheur Jérôme Tubiana. Spécialiste de cette région, il est conseiller aux opérations de Médecins sans frontières (MSF), pour qui il s'est rendu très récemment au Darfour et dans l'est du Tchad où sont accueillis des centaines de milliers de réfugiés. RFI : Jérôme Tubiana, pour parler de la flambée de violences au Darfour depuis le début du mois, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a employé le terme de « nettoyage ethnique » mené par les Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemedti. Ce terme est-il approprié, selon vous ?Jérôme Tubiana : Il faudrait peut-être le détailler, mais il y a eu certainement à certains endroits du nettoyage ethnique. C'est en particulier le cas au Darfour occidental, donc y compris dans sa capitale, la ville d'el-Geneina, où clairement, la principale communauté indigène non-arabe (les Masalit) a dans sa quasi-totalité dû fuir la zone pour se réfugier au Tchad. Il y a un énorme camp de transit dans la ville d'Adré, avec plus de 100 000 réfugiés qui sont principalement arrivés en juin, mais aussi environ 10 000 qui sont arrivés récemment, après les nouvelles violences de ce mois-ci.Que sait-on exactement de ce qu'il s'est passé dans le camp de déplacés d'Ardamata, dans le Darfour occidental, où au moins 800 personnes selon l'ONU – peut-être même 1 200 ou 1 300 selon d'autres sources – ont été tuées en milieu de semaine dernière ?La garnison de l'armée soudanaise avait réussi à maintenir une présence dans cet endroit qui s'appelle Ardamata, qui n'est pas seulement un camp de déplacés mais aussi un lieu historique pour les Masalit anciens. Il y avait un camp de déplacés, il y avait des combattants masalit de groupes rebelles, de groupes d'auto-défense qui s'étaient aussi réfugiés là. L'élite arabe – chefs traditionnels, chefs politiques – promettait qu'il n'y aurait plus de nouvelles violences, ça n'a pas tenu. Il semble que l'armée ait négocié son propre retrait sans combat, et donc laissé les civils et les combattants masalit être de nouveau victimes d'attaques par les milices arabes, dont les Forces de soutien rapide, et de nouveau, une fuite vers le Tchad pour les survivants.Les Forces de soutien rapide et d'autres milices locales prendraient pour cible les Masalit, qui est une tribu darfourie non-arabe. Comment est-ce qu'on peut expliquer ce ciblage ?Je pense que sur el-Geneina, le conflit entre Masalit et Arabes – Masalit qui sont les détenteurs d'un sultanat ancien et donc les détenteurs des droits fonciers sur cette région –, ce conflit déjà ancien remonte aux années 1990. Il a été beaucoup attisé par l'ancien régime soudanais, le régime d'Omar el-Béchir qui a donc recruté les communautés arabes pour en faire des milices, qu'on a appelé les Janjawid. Certains de leurs chefs historiques sont encore présents, les tensions sont restées très fortes. Les Masalit, après la révolution qui a mis fin au régime d'Omar el-Béchir, en ont profité pour revendiquer leurs droits historiques sur les terres, ont demandé leur droit au retour. Ils n'ont pas été entendus. Donc il y a eu régulièrement des violences dans les années 2021. Hemedti, le chef des Forces de soutien rapide, s'est lui-même impliqué pour ramener la paix, ça a duré quelques mois, mais ça n'a pas duré, les tensions sont restées très fortes. C'est un cas assez unique : ailleurs au Soudan, on n'a pas encore observé une telle intensité, des tensions aussi fortes du point de vue ethnique, même s'il n'y a pas que les Forces de soutien rapide qui sont en cause dans la région, on parle aussi de milices arabes, parfois proches des Forces de soutien rapide, mais qui auraient leur propre agenda local, assez distinct de l'agenda politique des Forces de soutien rapide de prise de pouvoir à Khartoum.Après avoir pris Nyala, Zalingei, el-Geneina, les FSR d'Hemedti ont le contrôle quasi-total des régions du Darfour, ils visent désormais El Fasher. Quel est, selon vous, leur prochain objectif ? Est-ce qu'ils ont pris un avantage décisif ?Ils ont certainement pris un avantage décisif. Sur El Fasher, c'est un peu différent, ça semble être logiquement le prochain objectif. Est-ce que la communauté internationale va mettre le holà sur El Fasher en particulier ? D'autant qu'El Fasher est un cas un peu différent parce qu'il y a une très forte présence des groupes rebelles qui ont signé l'accord de paix de Juba en 2020 qui se sont constitués en forces jointes et se sont donné pour mission de protéger notamment les civils, et qui ont envoyé aux FSR le message assez clair que pour eux, El Fasher était un petit peu une ligne rouge. Donc si les FSR insistent pour attaquer El Fasher, il risque d'y avoir une opposition plus forte qu'ailleurs de ces groupes rebelles. Ça pourrait dégénérer en un conflit de nouveau ethnique, cette fois entre communautés arabes et, non pas les Masalit, mais d'autres communautés non-arabes, celles qui sont plus présentes sur El Fasher au Darfour nord, c'est-à-dire les Zaghawa et les Four. Ces communautés sont beaucoup plus fortes, beaucoup plus nombreuses, beaucoup plus étendues géographiquement et mieux armées que les Masalit. Donc, ce conflit pourrait être plus violent. Et par ailleurs, les Zaghawa en particulier, c'est une communauté qui est prédominante au sein du pouvoir et au sein de l'armée tchadienne, donc ça pourrait aussi avoir des conséquences et provoquer une expansion du conflit à l'intérieur même du Tchad.
On le sait, les Sept Merveilles du monde sont une brève liste des monuments que les Anciens ont jugé les plus remarquables. La plupart sont situés dans le monde hellénique et le bassin méditerranéen. Leur construction s'étale sue de nombreux siècles. Le plus ancien de ces monuments, la pyramide de Khéops, a été bâti vers 2560 avant notre ère, alors que le plus récent, le phare d'Alexandrie, date du IIIe siècle avant J.-C. Le temps ayant fait son œuvre, un seul monument est encore debout, et, de façon paradoxale, c'est le plus ancien, la pyramide de Khéops. Mais elle n'apparaît pas tout à fait dans son état originel. Six Merveilles sur sept détruites Sur ces sept Merveilles du monde, six ont donc disparu. Certains de ces monuments ont été détruits ou endommagés par des catastrophes naturelles. Ainsi, le colosse de Rhodes, cette gigantesque statue du dieu du Soleil, Helios, a été brisée par un séisme, en 227 ou 226 avant notre ère. Les morceaux de la statue sont restés longtemps sur place, avant d'être enlevés. De même, deux tremblements de terre, l'un au Xe siècle, l'autre 400 ans plus tard, ont eu raison du phare d'Alexandrie. C'est encore un séisme qui détruit en partie le temple d'Artémis, à Éphèse, l'un des plus importants dédiés à la déesse de la nature et de la chasse. Le temple sera ensuite incendié, au début du Ve siècle, par la population chrétienne de la ville. C'est encore le feu qui, en 461, ravage l'immense statue chryséléphantine de Zeus. Faite d'or et d'ivoire, cette statue avait d'abord été placée à Olympie, puis transportée à Constantinople au début du Ve siècle. La guerre a aussi entraîné la ruine partielle du temple d'Artémis et du mausolée d'Halicarnasse, qui abritait le tombeau d'un satrape perse, mort au IVe siècle avant J.-C. Quant aux jardins suspendus de Babylone, ils ont été délaissés avec l'abandon de la ville, à partir du IIIe siècle avant notre ère. Enfin, certains de ces monuments, comme le mausolée d'Halicarnasse ou le temple d'Artémis, ont été transformés en carrières. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Près de 1.000 euros la nuit, c'est le prix moyen que devraient atteindre les locations de courte durée à Paris pendant les Jeux olympiques, trois fois plus que le mois dernier. Avec l'affluence des touristes étrangers l'été prochain, certains locataires ont déjà prévu de sous-louer leur appartement pour toucher le gros lot, sans avoir l'accord du propriétaire.
Il va falloir du temps pour estimer le montant des inondations dans le Pas-de-Calais. Les sinistrés, dont de nombreuses entreprises, parent au plus pressé. Certains n'ont d'autres choix que de fermer temporairement, mettre le personnel au chômage technique. D'autres font au jour le jour. C'est le cas de Christophe Yvart et son épouse, pharmaciens à Saint-Étienne-au-Mont. Autre invité de RTL Midi, Philippe Ourdin, président de la Chambre de commerce et d'industrie des Hauts-de-France, qui a très vite mis sur pied une cellule de crise.
durée : 00:51:38 - Certains l'aiment Fip - Une balade musicale dans l'immense filmographie de l'acteur et danseur américain.
Certains auditeurs trouvent les Grosses Têtes snobs, c'est le cas d'Eric ! Et il a décidé de le dire à l'antenne.... Tous les samedis et dimanches, retrouvez 3 archives des meilleurs moments des Grosses Têtes de Laurent Ruquier.
Dire de quelqu'un qu'il a une "mémoire de poisson rouge" n'est pas précisément un compliment. On sous-entend par là que la personne en question ne retient pas grand chose de ce qu'elle voit ou de ce qu'on lui dit. C'est, pense-t-on, en raison de cette mémoire défaillante que le poisson rouge a l'air tout frétillant dans un petit bocal dont il oublierait sans cesse l'exiguïté. Une manière, pour les propriétaires de poissons rouges, de se déculpabiliser à peu de frais. Mais cette réputation faite au poisson rouge est un mythe. Dans la réalité, il a une mémoire que même l'éléphant, pourtant réputé pour sa capacité à se souvenir, pourrait lui envier. Une mémoire assez élaborée En effet, de nombreuses études ont été menées sur cette question. Un ouvrage a même été consacré aux facultés mnésiques des poissons. Ils montrent que non seulement le poisson rouge a de la mémoire, mais qu'il peut se souvenir de certains faits jusqu'à cinq mois après qu'ils se sont produits. Certains sont capables de se rappeler l'emplacement d'un levier qui, s'ils le poussent, leur fournit de la nourriture. D'autres poissons rouges se sont révélés capables de mémoriser de la musique. Là encore, ces sons étaient associés à la délivrance de nourriture. Des chercheurs ont donc diffusé de la musique dans l'aquarium, puis ont relâché les poissons dans la mer. Cinq mois plus tard, ils font entendre la même mélodie. Aussitôt, les poissons rouges qui l'ont déjà entendue semblent la reconnaître et se dirigent vers l'aquarium. Les scientifiques ont également placé un objet dans l'aquarium, auprès duquel ils ont mis de la nourriture. Ils ont alors constaté que la plupart des poissons rouges se dirigeaient vers ce objet, dont ils se souvenaient sans doute qu'il était associé à la nourriture. D'autres recherches ont montré que les poissons rouges étaient également capables de retrouver leur chemin dans un labyrinthe. Ces animaux ne semblent pas seulement en mesure de mémoriser des faits. Cette mémoire leur donnerait une véritable capacité d'apprentissage, qui leur permettrait de mieux s'adapter à leur environnement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans un communiqué, Énergie électrique du Congo (E2C), principale compagnie de fourniture de courant au Congo, a annoncé que jusqu'au 4 décembre prochain, les Brazzavillois devront faire face à des perturbations répétées d'approvisionnement en courant électrique. Raison avancée : les travaux de maintenance à la centrale électrique du Congo qui fournit à elle seule 70% de l'énergie. Les effets de ces désagréments se font déjà sentir chez ceux qui exercent les petits métiers. De notre correspondant à Brazzaville,Rond-point de la pâte d'oie au cœur de Brazzaville. En cette mi-journée, le soleil frappe fort. Les policiers qui régulent la circulation sont sur les nerfs. Les files de voitures sont longues. Faute de courant, aucun feu de signalisation ne marche. À plusieurs dizaines de mètres de là, en face de la direction des examens et concours, des jeunes étudiants sans emploi tiennent des machines à photocopier qui sont toutes à l'arrêt. Boris, 27 ans, qui ne dépend que de cette activité, est désemparé. « Nous devons avoir le courant en permanence. Donc, la situation actuelle ne nous arrange pas. Il serait mieux qu'ils (les fournisseurs) corrigent ces perturbations », se désole-t-il.Son voisin, assis et le dos contre le mur du stade Marchand, est aussi désabusé.« Sans courant, on ne peut pas vivre. Dans un pays comme le nôtre, on rencontre des situations pareilles, cela nous empêche de bien vivre », tempête-t-il.À lire aussiCongo-B : des villageois dans le noir malgré la présence du pétrole et du courantDes quartiers entiers sont plongés dans l'obscurité à la nuit tombée. Ce qui étonne les Brazzavillois, c'est le fait que les réparations à la centrale électrique du Congo, basée à Pointe-Noire et qui fournit plus de 480 mégawatts, interviennent chaque année ou presque. « C'est une question qu'on devait proprement poser au gouvernement. Je pense que cela ne peut pas s'expliquer. Comment ? C'est bizarre », rumine de colère un autre citoyen.La situation agace et inquiète tous les consommateurs. Certains décrivent leurs difficultés quotidiennes, presque les larmes aux yeux. « Je suis arrivé à la maison et j'ai demandé aux voisins. Ceux-ci m'ont fait comprendre qu'il y avait eu coupure depuis le matin : entre 8h et 9h. Je suis rentré chez moi à 20h. Et, jusqu'à 23h quand j'ai fermé l'œil, il n'y avait pas de courant. Donc, j'ai dormi dans le noir. Je ne sais pas à quel moment le courant s'est rétabli. C'est la merde. On vit le chaos. Autrement dit, c'est chaotique », déplore encore un citoyen.Cette situation chaotique, les Brazzavillois vont la vivre jusqu'au 4 décembre prochain, date annoncée pour le retour des choses à la normale.
Michel Cool est écrivain et journaliste spécialisé dans les questions religieuses. Il a été rédacteur en chef de Témoignage Chrétien et de La Vie, producteur sur France Culture, chroniqueur au Jour du Seigneur sur France 2. Ancien éditeur chez Salvator, il est aussi l'auteur d'une vingtaine de livres qui tournent tous autour des questions religieuses et sur les enjeux du Christianisme aujourd'hui. Michel Cool, en observateur privilégié de l'Église catholique depuis des décennies, a imaginé un pape tenté par la fuite au désert. Dans son roman L'échappée belle du pape, qui vient de paraître, il dessine les traits d'un pape en proie au doute. À la fois parce qu'il traverse une épreuve dans sa relation personnelle avec Dieu, et aussi parce qu'il doit faire face aux luttes internes féroces qui agitent la curie romaine. Ce pape, si Michel Cool dit l'avoir imaginé en empruntant un peu du caractère de ceux qu'il a rencontré, ressemble beaucoup au pape François. Un pape qui tente de réformer une institution bien malade, et qui doit se heurter aux lourds passifs d'une structure qui, depuis trop longtemps, s'est trop éloignée du Christ. Le regard de Michel Cool n'est pas accablant, car lui-même est habité par une espérance teintée d'humour. Avec lui, qui se dit tellement touché par la grâce d'être aimé par le Christ, nous redécouvrons les principes simples qui font l'essence du christianisme : la confiance et la joie. Pour lire L'échappée belle du pape, le livre de Michel Cool, cliquer ici. -------------- Demeurer dans la joieJe l'annonçais dès la semaine dernière, et la vague a continué de monter ces derniers jours. L'audience de Zeteo connaît une hausse spectaculaire. En 11 jours seulement, elle a dépassé 220.000 écoutes, encore mieux que ce que je savais au moment d'enregistrer le message qui est au début de l'épisode diffusé aujourd'hui. Ce phénomène est dû en grande partie à l'épisode de la Toussaint, avec Annick de Souzenelle. Il suscite un mouvement incroyable, dont profitent tous les autres épisodes. Ces derniers jours, j'ai également reçu près d'un millier de messages, et je dois parfois bloquer ma messagerie pour ne pas la saturer. Certains appellent des réponses. J'essaierai de les apporter à chacun… dès que j'aurai trouvé un peu plus de temps. L'émotion de la rencontre avec Annick de Souzenelle est encore vivante. Je ressens une joie immense, en même temps qu'un sentiment de dépassement qui n'est certainement pas mauvais. Surtout, je me réjouis profondément de l'amour et de l'espérance formidables diffusés par son témoignage. Plus que jamais, et l'épisode diffusé aujourd'hui avec Michel Cool, léger et profond, drôle et triste en même temps, le démontre : il est devenu urgent de construire nos églises intérieures, comme le disait prophétiquement Annick l'année dernière au micro de Zeteo, et comme elle l'a dit à tant de chercheurs de sens depuis tant d'années dans ses livres, ses conférences ou ses rencontres. Il y a des chrétiens qui n'entrent pas dans le monde d'Annick de Souzenelle. Ils s'interrogent sur ce qu'ils croient être de l'ésotérisme chez elle. J'ai aussi reçu de tels messages, heureusement très rares. Je me demande ce que ces personnes auraient pensé si elles avaient croisé certains prophètes de l'Ancien ou du Nouveau Testament, comme les Pères du Désert aussi. Les voies du Seigneur sont multiples. Annick de Souzenelle n'est pas la seule de ces voies. Mais la vague d'amour et d'espérance qu'elle a soulevé avec son dernier épisode est sans commune mesure avec celles que susciteraient aujourd'hui les porteurs d'une parole plus institutionnelle. C'est un signe fort. Ne négligeons pas les signes. Je finis ce message par l'appel hebdomadaire. Celui qui s'adresse à ceux d'entre vous qui peuvent soutenir l'effort de Zeteo par un don. Nous vivons dans la confiance, confirmée presque chaque semaine par les dons que nous recevons. Et s'il y a parfois des temps plus difficiles, cette confiance ne faiblit pas. Nous croyons que le Seigneur nous porte, et c'est de Lui que nous attendons tout. Merci d'avance à ceux qui feront un geste ! Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso, en cliquant ici. Dans la joie et la confiance, Fraternellement, Guillaume Devoud Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici.Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Telio, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Canopée, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
Chaque samedi, retrouvez une histoire pour tout apprendre d'un personnage, d'un objet iconique, d'un monument. Certains ont changé le monde, et dans tous les cas ils sont tous entrés dans la légende. Dans cet épisode, Laurent Marsick raconte l'histoire de René Dumont, l'écolo visionnaire.
Bienvenue dans la série “Les Conversations du Scarabée” pour croiser des regards sur un thème, non pas en tant qu'experts mais plutôt comme des amis qui conversent ensemble et s'interrogent tour à tour. Pour cette série je chemine un samedi par mois avec Alexandre Dana, fondateur de LiveMentor. Aujourd'hui, nous parlons parlons de notre amour pour la lecture et des bénéfices qu'elle nous apporte, de cette passion qui nous transporte, et nous amène vers l'inconnu, et qui, par-dessus tout, enrichit notre quotidien et notre vision du monde. « La lecture est un voyage de l'esprit, une agréable absence de la vie et de soi-même. » nous dit Alphonse Kaar. Épisode #8 Les Conversations du Scarabée.Nous aborderons les thèmes suivants (extrait des questions) : Comment as-tu découvert la lecture ?En quoi est-ce une passion ? Les livres ont un pouvoir ?Certains livres ont-ils changé ta vie ?As-tu une routine de lecture ?Comment choisis-tu les livres que tu vas lire ?Est-ce que tu finis les livres que tu as commencés ?Préfères-tu lire ou écrire ?Si tu pouvais emporter un seul livre sur une île déserte, lequel choisirais-tu?Anne Ghesquière, fondatrice du podcast Métamorphose est auteure et directrice de collection chez Eyrolles dans le domaine du bien-être. Elle est auteure du nouveau livre : Va, vis et devient conscient de toi-même, préfacé par Christophe André et Jeanne Siaud-Fachin aux Ed. Eyrolles.Alexandre Dana est fondateur de l'entreprise LiveMentor et l'auteur de deux livres, “La Méthode LiveMentor” ainsi qu' “Entreprendre et surtout être heureux” sur le sujet du burnout, aux Editions Eyrolles.Quelques citations du podcast entre Alexandre Dana et Anne Ghesquière : Alexandre : "Dans le livre apprentissage, il peut y avoir une phrase, deux phrases ou un chapitre qui changent complètement ta perspective sur un sujet, qui va avoir un impact incroyable sur ta vie sentimentale ou amicale."Anne :" J'adore les biographies, je trouve que cette plongée dans la psyché et dans l'histoire de grands personnages est fascinante pour mieux comprendre la psychologie humaine dans son ensemble."Alexandre : "Par rapport à toutes les discussions actuelles sur l'intelligence artificielle, je recommande très vivement la lecture d'Asimov."Anne : "Plus j'étais dans le monde professionnel plus j'avais cette soif du spirituel, du sens, de la quête de vérité et cela a orienté mes choix de lectures."Retrouvez Métamorphose Podcast sur Insta & FacebookInscrivez-vous à la Newsletter ici : https://www.metamorphosepodcast.com/Découvrez gratuitement La Roue Métamorphose et les 9 piliers de votre vie !Soutenez la Tribu Métamorphose, devenez actifs !Abonnez-vous à Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur YouTube / Apple Podcast // Spotify / Deezer / Google Podcasts / CastBoxPhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En général, on apprend à l'école qu'il y a sept continents : l'Asie, l'Afrique, l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud, l'Antarctique, l'Europe et l'Océanie. Pourtant, tout le monde ne s'accorde pas sur ce chiffre. Certains regroupent l'Europe et l'Asie en raison de leur continuité géographique, d'autres ne reconnaissent pas l'Antarctique à cause de son statut de calotte glaciaire. Peu importe combien ils sont, nos continents sont destinés à bouger, à fusionner et à se séparer à l'infini, comme ils le font déjà depuis la nuit des temps. D'ailleurs, il y a près de 300 millions d'années, on ne comptait qu'un seul supercontinent : la Pangée. La configuration actuelle de nos continents a-t-elle toujours été similaire ? Pourquoi se sont-ils séparés ? De nouveaux supercontinents pourraient-ils apparaître ? Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Qu'est-ce que le 7ème continent, ce désastre écologique ? Faut-il devenir végétarien pour sauver la planète ? Est-on menacé par l'astéroïde City Killer ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Longtemps, le Venezuela a tout misé sur son pétrole. Mais à l'heure des sanctions américaines, il a fallu s'adapter. Le cacao a alors pris le relais. Et avec la crise économique qui touche le pays, beaucoup de paysans voient désormais la fève comme une importante source de revenus. Dossier de notre correspondante, Alice Campaignolle. La crise économique qui touche le Venezuela pousse de nombreux paysans à multiplier les sources de revenus. Certains se sont tournés vers le cacao. « Auparavant il y avait la possibilité de travailler dans le pétrole, dans le secteur du fer ou de l'acier ou dans l'aluminium. C'est fini tout ça », remarque Carlos Guerra de la Fondation Proyecto Paria, qui soutient les producteurs de cacao. Bien que le pays soit encore un petit poucet sur ce marché mondial, il produit le criollo, un cacao rare, fin et de très bonne qualité. Une poignée d'entreprises l'exportent déjà à de grandes marques européennes. « Le cacao vénézuélien, dans certaines niches, se vend à des prix au-dessus de ceux du marché international. Il y a des chocolatiers disposés à payer plus cher », ajoute Carlos Guerra. Les pro-IVG de l'Ohio crient victoire Les électeurs de l'Ohio ont adopté mardi (7 novembre 2023) un amendement constitutionnel garantissant l'accès à l'avortement. Le « oui » à l'amendement l'a emporté avec 55 % des voix, selon une projection du New York Times. Cette inscription du droit à l'IVG dans la Constitution de l'État accorde une victoire retentissante aux démocrates du président Joe Biden, un an avant la présidentielle. Signe de l'importance de cette question qui pèsera lourd pendant la campagne en 2024, au Kentucky, État conservateur voisin, le gouverneur démocrate Andy Beshear est parallèlement parvenu à se faire réélire mardi (7 novembre) après avoir fait du droit à l'IVG un cheval de bataille. Heurts à la frontière entre Haïti et la République DominicaineDes dizaines d'Haïtiens ont manifesté mardi (7 novembre) contre des patrouilles de l'armée dominicaine à la frontière entre les deux pays, selon les autorités dominicaines et des médias locaux. Les manifestants ont brûlé des pneus et tenté de bloquer la route le long de la frontière, exigeant le retrait des patrouilles dominicaines. Un groupe de policiers haïtiens s'est également joint aux manifestants, selon la presse locale. Aucun blessé n'a été signalé dans le communiqué des autorités dominicaines. Au Pérou, une communauté austro-allemande vit aux portes de l'AmazonieDepuis plus de 200 ans, aux portes de l'Amazonie, une enclave austro-allemande vit encore au rythme de ses traditions. Danses, chants et autres dialectes du Tyrol sont perpétrés dans le village de Pozuzo. Cet endroit a « quasiment dès sa création été un village multiculturel », explique une habitante au micro de notre correspondante au Pérou, Juliette Chaignon. « Chacun pouvait partager ses connaissances avec les autres ». Sur un peu plus d'un millier d'habitants, près de 15 % descendent de familles allemandes ou autrichiennes.
On le sait, les contes et les comptines ne sont pas toujours adaptés au public enfantin auquel ils sont pourtant destinés. C'est le cas d'une chanson très populaire : "Il était un petit navire". Cette comptine est tirée d'un chant de marins. Ses paroles sont modifiées par le poète et chansonnier Clairville, pour les besoins d'un spectacle représenté, pour la première fois, sur la scène du théâtre du Vaudeville, à Paris, le 17 août 1852. Quant à la musique, elle a été arrangée par le compositeur Édouard Montaubry. Il faudra attendre le XXe siècle pour que la chanson devienne une comptine pour enfants. Une histoire de cannibales Or, cette chanson raconte une histoire horrible. En l'écoutant, on apprend qu'un l'équipage d'un navire se retrouve, au bout d'un certain temps, privé de vivres. Les matelots se résolvent alors à sacrifier l'un des leurs. Pour "savoir qui serait mangé", comme le dit la chanson, on tire à la courte paille. Et le sort désigne le mousse. Il se prépare à la mort pendant que ses camarades discutent de la façon de l'accommoder. Mais il est sauvé par des poissons qui, de manière inattendue, se mettent à sauter dans le navire. Dans la réalité, cependant, il a eu moins de chance. En effet, cette comptine se serait inspirée d'une histoire vraie. En 1821, un navire, heurté par une baleine, fait naufrage. L'équipage n'a bientôt plus de provisions. Comme dans la chanson, on décide alors de tirer au sort celui qui sera mangé. C'est, là aussi, le plus jeune marin qui est désigné. Le capitaine demande alors qu'on le tue à la place du mousse. Mais ce dernier insiste pour que le tirage au sort soit respecté. Certains auteurs parlent d'"anthropophagie de nécessité" à propos de ces terribles épisodes. Certes, ces marins, tenaillés par la faim, ne dévoraient pas leurs congénères par plaisir, mais de tels récits font tout de même froid dans le dos. À vous de savoir si une chanson traitant de cannibalisme peut être entendue, sans dommages, par les chastes oreilles de vos enfants. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Certains détestent aller chez le dentiste. Arielle Dombasle, elle, a l'air d'apprécier l'exercice... Tous les samedis et dimanches, retrouvez 3 archives des meilleurs moments des Grosses Têtes de Laurent Ruquier.
Certains mots sont synonymes... Mais attention, ils ne sont pas pour autant interchangeables, explique Muriel Gilbert.
durée : 00:30:46 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - À Marseille, les habitant.e.s qui vivent autour du port s'alarment du va-et-vient des paquebots et de la pollution qui s'en échappe. Certains la mesurent, d'autres militent pour la réduire. Un récit de Clément Baudet.
Certains escargots lancent des cris d'agonies quand ils sont cuits vivants. De quoi interpeller les Grosses Têtes... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.