Un podcast quotidien pendant toute la durée de la Route de Noël 2011, «Viens Seigneur, viens nous sauver», retraite en ligne animée par les Fraternités de Jérusalem. Rendez-vous sur retraites-avec-jerusalem.cef.fr pour suivre l'intégralité du parcours entre le 27 novembre et le 25 décembre 2011.
Voilà ! Dieu sauve en se donnant lui-même et c’est aujourd’hui, cette nuit, que la liturgie rend cet événement présent dans nos vies. Lumière, allégresse et joie sont les signes de cette venue aux accents de victoire et de moisson.
En nous faisant lire aujourd’hui les derniers versets du livre de Malachie, la liturgie nous situe délibérément à la charnière entre l’Ancien et le Nouveau Testaments. Si l’on tournait ne serait-ce qu’une page, on serait déjà de l’autre côté...
Anne. C’est la figure de l’espérance comblée que nous contemplons aujourd’hui. «Le Seigneur avait rendu son sein stérile», nous est-il dit au début du livre de Samuel (1,6) – avec cette logique constante, propre aux textes de l’Ancien Testament...
Dieu donne indéfectiblement son amour – jusqu’à ce qu’il devienne joie. Quelle que soit l’histoire passée, quels que soient les détours empruntés, les refus opposés, les révoltes, les obscurités, il donne.
Le témoin que nous rencontrons aujourd’hui est plutôt un anti-témoin : Acaz, le roi qui ne voulait pas du signe que le prophète Isaïe voulait lui faire demander, que ce soit «au fond des vallées ou bien en haut sur les sommets» (Isaïe 7,11).
Une femme stérile. Voilà le premier témoin que la liturgie nous fait rencontrer pour nous introduire à la contemplation du Dieu qui sauve en se donnant. Vacuité, pauvreté, inutilité : sur l’arbre de sa vie, nul fruit n’a germé.
Dieu sauve. C’est le mystère que nous méditons depuis le début de cet Avent et de notre route vers Noël. Dieu sauve en venant à la rencontre de l’homme, en faisant toutes choses nouvelles – lui qui est le «Créateur fidèle» (1 Pierre 4,19)...
La semaine se termine comme elle avait commencé : par l’annonce prophétique d’un lointain descendant de Jacob que Balaam voyait au loin se lever comme un astre et que Jacob ici compare à un jeune lion. Car c’est Jacob lui-même qui, avant sa mort, prononce
L’alliance depuis la création, l’alliance jusqu’aux noces éternelles : depuis deux jours, nous nous émerveillons du projet de Dieu ; mais aujourd’hui, alors que sa réalisation approche, c’est à nous qu’il est demandé d’assumer notre part dans le travail d
L’alliance prend aujourd’hui la forme des épousailles. Le geste de création de Dieu que nous contemplions hier, avait produit une terre féconde que l’homme était appelé à habiter.
Les deux premiers jours de cette semaine nous ont permis de contempler comment Dieu travaille au mystère de l’alliance, en annonçant l’Astre sauveur et en préparant un peuple pour l’accueillir. Aujourd’hui nous remontons plus haut encore...
Hier éclatait dans la lumière la promesse faite par le Seigneur de donner à son peuple un chef pour le guider. Aujourd’hui il s’agit plutôt de préparer ce peuple, de nous préparer à le recevoir. «Moi, je vais transformer ce peuple et purifier leurs lèvres
Le Dieu de l’alliance, le Dieu des pères, Abraham, Isaac et Jacob, avec qui il a noué, nous disent les récits de la Genèse, une alliance indéfectible pour eux et toute leur descendance, voici qu’il se manifeste comme le Dieu qui n’oublie pas ses promesses
Le Dieu créateur, le Dieu recréateur, qui fait sans cesse toutes choses nouvelles, est un Dieu de relation. Relation en lui-même, il fait de la terre l’écrin de la relation qu’il veut nouer avec l’homme. L’Écriture nous le montre venant «se promener dans
Dans l’œuvre de recréation qu’opère le salut de Dieu, aujourd’hui se fait entendre comme un soupir de regret : «Si tu avais été attentif...».