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Quand on est adulte, on oublie parfois d'avoir des hobbies. On bosse, on s'occupe des enfants, on gère la maison… et on se dit que c'est pas ‘utile' d'avoir un passe-temps. Moi j'ai décidé que mes hobbies, c'était ma bouffée d'air, mon carburant. Aujourd'hui, je te raconte ceux qui me font kiffer en ce moment et surtout pourquoi ils comptent autant (et comment trouver les tiens !)RETROUVE MOI SUR :
durée : 00:07:38 - “Moi qui t'aimais” de Diane Kurys Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
57% des femmes rêvent parfois de reconversion professionnelle, selon une étude IFOP/Garance et moi, de septembre 2022. Changer de métier est souvent une étape importante dans la vie d'une femme. Cela peut être une aspiration personnelle ou une nécessité après une pause dans la carrière, comme une maternité ou un licenciement. Mais cette reconversion se heurte souvent à davantage d'obstacles que pour les hommes : manque de temps, de moyens, ou de soutien psychologique. Les femmes doivent parfois se former à nouveau, tout en gérant leur vie familiale. Certains métiers restent fermés ou peu accessibles à cause des stéréotypes de genre. Malgré ces freins, les femmes sont plus nombreuses à entamer une reconversion professionnelle que les hommes ? La reconversion est-elle un choix ou une contrainte pour les femmes ? Avec : • Ludivine Legros, sociologue spécialisée dans l'étude du travail et chercheuse au Conservatoire National des Arts et Métiers, CNAM • Garance Yverneau, créatrice de Garance et Moi, une entreprise dédiée à l'accompagnement des transitions professionnelles des femmes • Isabelle Zongo, multi-entrepreneuse dans le milieu social et entrepreneuria,l orientée vers l'employabilité des femmes et des jeunes et autrice du «Guide de l'entrepreneur en Côte d'Ivoire» (2023). En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► ►
Dans cet épisode, on est avec Axel, chanteur de karaoké professionel, pour parler musique française, de Piaf à Stromae en passant par Bruel, Goldman ou Dalida. On échange sur nos chansons cultes, celles qui font danser en soirée, celles qu'on aime chanter (même faux !) et celles qu'on ne comprend pas toujours. Un épisode joyeux, nostalgique et plein de refrains dans la tête
Dans cet épisode, je te partage mes clés pour gérer le changement de saison sereinement et mes idées pour profiter pleinement de l'automne, même si ce n'est pas ta saison préférée !
durée : 00:18:47 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Mercredi 1er octobre 2025, la réalisatrice Diane Kurys. Son nouveau film, "Moi qui t'aimais", sort aujourd'hui au cinéma. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Nous vivons tous et toutes des moments de transitions au cours de nos vies. Nous changeons d'emploi; nous connaissons des ruptures; nous déménageons dans une autre région. Comment réagissons-nous durant ces moments? Quelles sont nos sources de réconforts dans ces événements voulus ou non? Dans ce premier épisode de la quatrième saison, Joan et Stéphane nous partagent des moments personnels pour illustrer les réalités et les défis des transitions professionelles et intimes. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réfome: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Caleb Jones, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité une question à la fois. Cette semaine, comment aborder les transitions professionnelles ? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. [Joan] On est de retour après un été un peu chargé de mon côté et du tien. [Stéphane] Oui, moi aussi. J'avais dit que j'étais pour faire des capsules, peut-être cet été. Je n'ai pas pu. Je m'en excuse à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Ça a été très chargé. Un déménagement pour Joan [Joan] Et en parlant d'ailleurs de transition, là on va transitionner vers les soixante-dix ou septante quelque chose épisode. Bravo à nous ! [Stéphane] Oui, notre quatrième saison. [Joan] Et puis, moi j'ai une grosse transition cet été puisque ça y est, on a déménagé en famille en Suisse, après plusieurs années, voilà, d'exploration. Pour démarrer un petit peu la thématique de cet épisode, il y a un collègue il n'y a pas longtemps qui m'a écrit un WhatsApp comme ça, mais comme on dit en anglais, out of nowhere, c'est-à-dire vraiment qui est sorti de nulle part et il m'a écrit, peut-être qu'il se reconnaîtra, tu as trop de missions, je m'y perds dans ton cahier des charges. Et c'est vrai qu'entre cette période où j'étais entre l'Alsace et Zurich et puis l'Alsace et Lausanne, et maintenant j'ai un 80% pour les solidarités, notamment la migration et soutien aux paroisses autour d'Yverdon. Et j'ai aussi un 20% pour toute l'Église cantonale sur les questions d'inclusivité et de conjugalité plurielle. Alors moi, je le comprends. Il n'y a pas que lui qui est perdu. Je crois que mes parents sont perdus. Moi-même, des fois, je suis un peu perdue, mais vraiment très, très heureuse. Et puis aussi heureuse de te retrouver, Stéphane, et de retrouver les auditeuristes avec cet épisode de la rentrée. Les changements au travail [Stéphane] C'est vrai que ça peut être déstabilisant, mais en même temps, les transitions professionnelles, les changements, les nouveaux boulots, c'est une réalité de toutes les personnes. Ce n'est pas juste les pasteurs. Toutes les personnes à notre écoute, je suis pas mal convaincue, elles ont connu ou elles connaîtront beaucoup de changements de carrière, de boulot, de couple. Ça fait partie des choses normales de la vie, mais on dirait que c'est un petit peu plus difficile pour les pasteurs. On dirait que les gens aiment bien nous mettre comme dans une case. Toi, tu es pasteur à tel endroit, puis toi, tu es pasteur à un autre endroit, et on peut être là pendant 10, 15 ans, et les gens sont surpris qu'il y ait un changement. Tandis que pour monsieur et madame, tout le monde qui nous écoute, oui, il y en a qui demeurent dans la même boîte pendant 10-15 ans, mais il y en a plusieurs qui changent et on ne se casse pas la tête avec ça. Les transitions professionnelles [Joan] Ça me touche ce que tu dis parce qu'on a quitté vraiment une communauté qui était devenue une famille en Alsace, la paroisse Sous les Platanes, Grafenstaden, et on a eu droit à beaucoup de louanges, de prières, d'accompagnement pour cette transition. Et parmi les prières, il y avait aussi des prières qui étaient un petit peu des prières comme dans les psaumes, des prières un peu de lamentation. Au moment de nous envoyer, certains ont eu besoin de laisser monter un cri vers le Seigneur et de dire « Mais pourquoi Seigneur? Pourquoi tu nous les enlèves? On ne comprend pas, pourquoi est-ce que ça s'arrête? » C'est compliqué de comprendre les plans de Dieu. Et puis, en même temps, moi, je me disais, c'est beau de lancer ce cri vers Dieu. Et je trouve que cette confiance, elle est édifiante. Mais d'un autre côté, nous, on est des pasteurs. On est restés neuf années dans cette place. Je comprends tout à fait le cri vers le ciel. Et d'un autre côté, je me dis, notre vocation à nous, c'est d'être un peu en itinérance, d'être un peu en mouvement, en déplacement. Puis, comme tu dis, il y a beaucoup de métiers, en fait, où il y a du turnover. Je me rappelle l'une des réunions scolaires pour l'une de mes filles où le chef d'établissement a dit, « Écoutez, on va se mettre tout de suite d'accord. Là, on va parler des options, des options scolaires pour cette année. Mais maintenant, en fait, tout peut servir. » En fait, on n'est plus dans une époque où tu rentres dans une boîte et puis on te fait la fête d'au revoir pour la retraite 43 ans après ou quoi. On est dans une époque où vos enfants, en fait, ils vont changer peut-être dix fois de poste. Et donc, si là, ils font une option scolaire qui ne vous semble pas nécessaire ou importante, vous n'en savez rien, parce qu'ils vont avoir un itinéraire professionnel très varié, très changeant. Et moi, ça m'a fait du bien, tu vois, qu'il y ait ce grand temps de culte et de prière à l'Église. Et j'aimerais bien savoir, moi, les auditeurs, les auditrices, comment est-ce qu'ils et elles vivent leur temps de transition. Les transitions volontaires et involontaires [Stéphane] Et il y a les transitions voulues, et il y a des moments où ce qu'on est, pour prendre une expression que j'aime bien, expulsé de notre zone de confort. Quand je pense à des transitions voulues, je suis retourné aux études à 30 ans pour faire ma théologie. J'avais un emploi, bon, ce n'était pas une grande carrière, ce n'était pas spectaculaire, mais j'avais un boulot. L'argent rentrait, tout allait bien. Et j'ai laissé ça derrière moi pour devenir pasteur parce que c'est ce que je ressentais comme appel. C'est sûr que lorsque j'ai partagé ça avec des gens avec qui j'avais mon travail avant de rentrer aux études, ils étaient surpris. « Qu'est-ce que c'est ça? C'est complètement différent de ce que tu fais. » « Oui, mais c'est une autre facette de moi-même. On a plusieurs côtés dans notre personne, Mais il y a aussi les moments où on perd notre emploi parce qu'on se fait congédier, parce que la boîte ferme, parce qu'on est obligé de fuir son pays. Il y a ces transitions-là qui amènent plus de douleurs, avoir l'impression de perdre quelque chose. Oui, on peut toujours dire, ah, mais il y a des nouvelles possibilités qui s'ouvrent devant soi, il y a de nouvelles façons de voir les choses, mais il y a ce côté-là, un peu de douleur, un côté d'être peut-être un peu victime, dans le sens que ce n'est pas soi qui prend pleinement la décision. Il y a ces deux côtés-là au niveau des transitions et comment on navigue ça et comment on réagit aux transitions des autres. Joue un peu là-dedans, il faut avoir un peu de tact. Les transitions dans nos vies personnelles [Joan] Et puis, c'est important de se donner du temps pour les transitions. Et parfois, comme tu dis, on n'a pas le temps. En fait, parfois, on subit des choses de plein fouet pour lesquelles on n'est pas prête, je pense. Et puis, là, je mets un traumavertissement. Je pense à l'une de mes meilleures amies dont le mari était certes très malade. Ça, c'est vrai, il était très malade. La possibilité, l'éventualité d'une fin de vie était régulièrement évoquée par les médecins, mais à aucun moment on ne lui a dit qu'il pouvait mourir d'une crise cardiaque à cause des différents médicaments qu'il prenait. C'est une éventualité à laquelle elle n'était pas prête, elle n'était pas préparée plus précisément. Et cette crise cardiaque lui est tombée dessus. Et elle n'a pas eu le temps de s'y préparer du tout, contrairement à tout ce qu'on lui avait dit sur les soins palliatifs qui lui auraient donné du temps finalement. Et en l'occurrence, je me rends compte combien, en proportion gardée, cet été, la direction d'Église a décidé de me donner deux mois de remplacement en paroisse, de me laisser prendre des congés un peu longs, de me laisser prendre du temps pour le déménagement. Tout ça, ça a été bienfaisant et ça m'a aidée aussi à faire les différentes transitions entre les postes, entre les régions, entre les cures ou les presbytères. Et c'est un privilège d'avoir du temps, c'est un privilège. Et je crois que je vais me souvenir toute ma vie de ce temps qui m'a été donné pour aller mieux, pour me reposer. Vraiment, ce mot, la reposer, il est important, je trouve. J'espère que moi-même, le jour où j'aurai l'occasion de donner du temps à quelqu'un, je me rappellerai qu'on m'en a donné aussi. L'importance des temps d'arrêt [Stéphane] Je t'écoute et ça me fait penser à cette traversée du désert des Hébreux. Une des façons qu'on nous a expliqué ça, c'est que ça ne prend pas 40 ans de marcher d'Égypte à la terre promise, mais il a fallu 40 ans pour que les gens acceptent de laisser aller une identité pour laisser place à une autre identité. Et ce qui est quelque chose de positif là-dedans, aussi dans cette histoire, c'est que malgré toutes les pérégrinations, les erreurs, les détours, Dieu était toujours là. Et lorsqu'on arrive à des endroits dans nos vies où on a l'impression qu'on traverse un désert. Moi, j'ai dû abandonner un poste pastoral malgré moi. Tout ce temps-là, entre deux postes pastorales, qui a duré environ presque 18 mois, j'ai souvent appelé ça ma traversée du désert. Parce que, du jour au lendemain, je n'avais plus rien. J'avais encore de l'argent, ce n'était pas ça le problème, mais j'avais plus mon identité de pasteur, je ne savais pas quoi faire, je tournais en rond dans la maison. J'ai dû énerver mon épouse huit fois par jour. Mais parfois on a besoin de ce temps-là, de désert, de jachère, peu importe, avant de se relancer. Juste se poser, juste refaire son énergie, juste changer sa façon de voir les choses et réfléchir. Qu'est-ce que je veux faire? C'est quoi la prochaine étape? Moi, je voulais continuer à être pasteur, mais peut-être que j'aurais pu découvrir que c'était autre chose. D'être confronté presque malgré soi-même, parce que c'est facile de dire on enchaîne les boulots, on enchaîne les contrats, ça va bien, mais d'avoir ce moment-là où on est obligé de se poser la question, Est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire? C'est important aussi d'avoir ce temps d'arrêt C'est frustrant lorsqu'on est dedans, c'est vraiment désagréable dans mon cas, mais c'était très bénéfique pour moi en tant que personne. Explorer ses temps de transitions [Joan] Mais là, tu parles de temps d'arrêt. Et parfois, c'est important quand on fait une pause, quelque part, que quelqu'un nous écoute. Et je dois dire que vraiment, la Saint-Esprit m'a donné un superviseur digne de confiance. Voilà, je ne vais pas rajouter non plus des superlatifs et dire qu'il est super génial et tout. Quelqu'un que je connais dans le cadre de la supervision et qui, dans ce cadre-là, a su trouver la bonne posture qui me sécurise, qui me permet de me sentir accompagnée, reconnue, et puis aussi parfois challengée, interrogée, déplacée, parce que moi j'ai besoin de ça aussi. Et c'est incroyable combien quelqu'un qui t'écoute et qui a la bonne place, qui te déplacent aussi un peu dans un questionnement bienveillant, ça aide pour un temps de transition, ça aide, mais formidablement. Et on parle de quoi? On parle de deux, trois heures chaque deux mois, mais ça fait tout en fait. Et la supervision, pour celles et ceux qui peut-être ne connaissent pas le concept, ce n'est pas tout à fait comme un ou une psychologue, c'est-à-dire que la supervision peut avoir une dimension thérapeutique bien sûr, mais le ou la superviseure n'est pas là pour t'aider à réfléchir à tes traumas passés avec tes parents, ta famille, tes chéris. Mais le ou la superviseure est là pour t'aider à retrouver le fil, le fil spirituel, le fil de ta relation au Christ dans ta vie. Et puis nous les ministres, elle est là pour nous aider aussi à relier en nous les choses qui font sens, à nous relier de nouveau à notre vocation, à notre appel au Christ, aux Écritures, voilà, le ou la superviseuse sont là pour ça. C'est un exercice qui a l'air tout simple, mais ce tricotage-là, il demande quelque chose de très profond dans ces personnes, vraiment un ancrage profond dans le Christ. Avoir une diversité de gens pour nous accompagner [Stéphane] Et peut-être pour les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir quelqu'un de cette nature dans leur vie, il y a les proches aussi, il y a les amis, il y a la famille biologique et la famille choisie. Et ce que j'ai remarqué souvent, c'est les personnes qui ont des cercles homogènes dans leurs amis, dans leurs collègues. C'est bien d'avoir des atomes crochus dans ce sens-là, mais lorsqu'on est obligé de quitter une Église, où comme toi, ce n'est pas juste une paroisse, tu changes de pays, tu changes de région, tout d'un coup, ils n'ont plus de proches, qui n'ont plus de réseau et je pense que ça rend ces transitions professionnelles peut-être plus difficiles. Souvent on me dit « bon, as-tu un bon cercle de support Stéphane en tant que pasteur? » Je dis oui et ce que je dis c'est que j'ai la chance d'avoir plein d'amis qui ne vont pas à l'église. Les gens sont surpris. Je dis oui, mais je peux parler de mon boulot comme tout le monde parle de son boulot à leurs proches et on se rejoint sur d'autres choses. Je n'ai pas pris des personnes comme ça d'une manière aléatoire sur la rue. On se rejoint sur d'autres choses. Mais c'est peut-être important, justement, sachant que nous vivons tous et toutes des transitions professionnelles. De ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier parce que ça peut être une mauvaise surprise à un certain moment. Si tous nos amis sont reliés à un emploi, on perd l'emploi, on peut perdre nos amis. Il y a quelque chose de sain d'avoir cette diversité-là autour de nous. Ne pas fuir ses émotions durant les transitions [Joan] Et puis tu parles d'église avec le petit e, de paroisse, mais d'une façon générale, mon expérience, c'est que l'Église n'est pas très douée pour les situations sur le seuil. Alors le deuil, oui. On sait assez bien faire l'absence, les étapes du deuil, accompagner les gens. Mais je l'ai remarqué avec notre départ d'Alsace, la direction d'Église en Alsace était toute paralysée, figée, stupéfaite. Je les comprends d'un côté, deux pasteurs qui partent, ce n'est pas rien un couple de pasteurs. Et puis, en même temps, je me dis que cette notion d'être comme figé ou presque endormi ou assoupi, ça me rappelle cette fameuse nuit, cette fameuse nuit au Mont des Oliviers, où Jésus demande une seule chose à ses disciples, à ses copains, à ses plus proches, c'est de veiller de ne pas s'endormir. Mais ils s'endorment parce que peut-être la tension est trop forte, parce qu'il y a trop d'émotions. Et c'est ça qui est compliqué dans les périodes de transition, c'est que moi je suis là avec mes émotions, puis celles et ceux dont je me sépare ou qui font qu'on se sépare, ils sont aussi tout pleins d'émotions. Et puis on aurait envie de croire que c'est la faute des uns ou des autres. Mais non, la situation est super inconfortable et elle ne peut que révéler ce trop plein d'émotions. Et d'ailleurs, je parlais avec une personne qui m'est proche et chère et qui est dans un processus de séparation avec une autre personne qui m'est aussi proche. Cette personne me disait, voilà, les cartons sont en train d'être faits, on est en train de regarder ensemble dans les armoires qu'est-ce qui appartient à qui, et puis tous les soirs on pleure. Mais on finit de pleurer ensemble et puis on va chacun se coucher dans son lit et avant de se coucher on se dit bonne nuit, c'est quand même la bonne décision. Et je suis très touchée par ça parce que parfois la situation est... Terriblement prenante, exigeante, mais ça reste la bonne décision. C'est quand même ça qu'il faut faire. Les multiples raisons derrières nos transitions [Stéphane] Tu as touché un point intéressant, c'est qu'on ne comprend pas toujours. On ne sait pas toutes les histoires derrière les choix. Je vais te partager ça. J'ai eu une conversation en 2011. Je travaillais dans un comité pour préparer le Conseil général de l'Église unie du Canada. Il y avait une personne qui travaillait pour l'Église, Karen Smart. Je ne crois pas qu'elle nous écoute, elle n'est pas bilingue. Et moi, un peu plus jeune, un peu moins sage, j'ai dit « Ah, moi, je suis un pasteur de paroisse. Moi, je ne serais pas capable de faire autre chose. C'est ça mon appel. Et elle m'a regardé ici. « Penses-tu que moi, vraiment, je voulais un poste administratif dans l'Église? C'était mon premier choix. » Puis là, elle m'explique qu'elle a un enfant qui a un handicap physique et qu'un horaire de pasteur de paroisse qu'elle avait, c'était devenu trop difficile parce que sa fille avait des besoins, il y avait des traitements, il y avait des choses comme ça. Donc, elle a choisi un poste avec un horaire plus régulier pour avoir une meilleure présence auprès d'elle. Elle a fait ce choix, elle l'assumait très bien, mais ce n'était peut-être pas son premier choix. Elle a fait cette transition-là pour le bien de sa famille. Et je peux pas m'empêcher de regarder qu'à 15 ans plus tard, j'ai quitté un poste de paroisse pour accepter un poste administratif dans mon Église. On m'a offert un très beau poste, mais il y a une partie que, oui, j'ai acceptée pour être plus proche de mon épouse et de mon fils, parce qu'il y a des enjeux pour chacun, et d'avoir un horaire un peu plus stable, un peu plus régulier, c'était bien pour ma famille. Des fois, il y a aussi ça dans les transitions professionnelles. On fait des choix pour soi, peut-être pour les autres qu'on aime, puis c'est important, et les gens ne comprennent pas toujours. Ils prennent pour acquis ou « Ah, bon, un tel a pris ce poste-là parce que ça payait plus. » Peut-être, mais ça permet d'être plus à la maison. C'est peut-être ça qui a joué. Donc, parfois, il faut faire attention à ces choses-là lorsqu'il y a transition professionnelle. Changer pour suivre son appel [Joan] Bien sûr, tout un chacun peut voir ma situation à tel ou tel endroit. Par exemple, je pense à ces deux personnes qui se séparent. Et la plupart des gens pourraient se dire qu'il n'y a aucune raison que ces personnes se séparent. Et puis, peut-être aussi nous, dans une certaine mesure, on était si bien dans notre communauté en Alsace. Mais il y a toujours la question qui est de savoir où est ma meilleure place. Où est-ce que je vais rayonner, en fait ? Où est-ce que je vais pouvoir vivre pleinement ma vocation ? Et ça, parfois, ça demande des tâtonnements, ça demande des essais, ça demande des transitions, ça demande des changements, ça demande des ruptures. On est vraiment très, très, très, très loin des itinéraires de jadis, c'est vrai. Et peut-être que l'on contribue comme ça à la fragmentation du monde, et peut-être que c'est une mauvaise chose, peut-être qu'on devra avoir beaucoup plus de discipline et s'obliger à rester à des endroits pour des raisons, par exemple, je ne sais pas moi, des directives d'Église. Mais d'un autre côté, il n'y aurait pas beaucoup de sens, parce que c'est devenu si important pour tout un chacun, cette notion un peu de développement personnel. Alors moi, je ne prends pas le côté New Age, mais je prends le côté, comment est-ce que je peux rayonner l'amour du Christ ? Comment est-ce que je peux le mieux être détendue dans ma relation aux autres, comment est-ce que je suis la mieux positionnée pour servir le Christ et son Église ? Alors peut-être que beaucoup, beaucoup de nos prédécesseurs, prédécesseuristes l'ont fait par contrainte, par question morale, par obligation, et peut-être que ça a porté du fruit, et puis voilà, vraiment je remets ça entre les mains de Dieu. Mais je crois que ce n'est pas vraiment comme ça qu'on va donner envie à d'autres de répondre à leur appel et de rentrer dans cette vocation. Je pense même qu'en termes d'exemple, c'est quand même mieux qu'on fasse les choses de façon à rayonner, de façon à être à la bonne place. Faire des transitions pour demeurer authentique [Stéphane] Tu me diras si c'est un peu la même chose dans ton coin du monde, mais ici tout est une question d'authenticité. Mais je pense qu'il y a quelque chose derrière ça. Lorsqu'on travaille avec des gens, nous en tant que pasteur, il y a plein d'autres boulots, il y a plein d'autres métiers et professions. Il faut être quelque part vrai. Si on sent que ce n'est pas incarné, ce n'est pas vécu, les gens s'en rendent compte. En même temps, ça amène un défi parce qu'on veut être authentique, mais il y a quand même la pression. Je te donne un exemple. Je ne suis plus en paroisse. Donc, la question qu'on me pose régulièrement, c'est à quelle paroisse vas-tu maintenant? Parce que tu es un pasteur. Tu n'es peut-être pas assigné à une paroisse, mais il faut que tu ailles à l'église. Eh bien, mes chers amis, je vais vous annoncer très honnêtement que ça fait environ huit mois que je n'ai pas été au culte le dimanche matin. Mais la question c'est, est-ce que je suis encore un pasteur? Est-ce que je suis encore un croyant? Moi je pense que oui, je fais toujours du ministère. Je n'ai pas arrêté pendant que j'étais en paroisse de dire aux gens, dimanche matin c'est bien mais vivre sa foi tous les jours, toutes les heures de la semaine, moi je trouve c'est bien aussi, c'est tout aussi bon. On essaie de trouver son chemin, on essaie d'être authentique, on essaie de concilier nos valeurs, notre profession, nos demandes, nos obligations. Comment trouver un milieu là-dedans? Quand on est en transition, comme toi, on change de région, on change de pays, quand on change de boulot, peut-être qu'on est obligé de changer de réseau. On veut demeurer honnête et en même temps on veut se donner de la place. Comment qu'on fait tout ça, ce n'est pas facile. Il y a cette pression extérieure de dire oui mais il faudrait que... Je comprends, mais il faudrait aussi que je dorme une fois de temps en temps, il faudrait que je vois mes amis aussi une fois de temps en temps, il faudrait que je garde une santé mentale, émotive et spirituelle une fois de temps en temps. Donc, il y a tout ce tiraillement et peut-être, comme tu disais, on est peut-être un peu mal équipé ou on ne réfléchit peut-être pas assez sur tous ces enjeux-là. Transition en sororité [Joan] En fait, l'année dernière, il y avait tellement de transitions autour de moi, dans ma propre vie professionnelle, avec cette amie qui a perdu brusquement son mari, une autre amie qui divorçait, une autre qui se séparait. Autour de moi, c'était un genre de tourbillon. Et donc, j'ai proposé à ces trois amies-là qu'on fasse un groupe WhatsApp qui s'appelait « Transition en sororité ». Et on se racontait un petit peu tout le bazar que c'était de changer, de changer de statut. Alors, ma copine qui est devenue veuve d'un seul coup, elle a découvert des trucs fous autour du veuvage, les dossiers dont s'occupait son mari. Puis quand elle voulait les reprendre, s'il y avait des hommes autour, ils disaient « laisse, laisse, laisse-moi faire, maintenant que tu n'as plus de mari ». J'aimerais vraiment garder la main sur les histoires de voitures ou de banques, s'il te plaît. On s'est rendu compte de plein de choses en discutant comme ça. Et cette période de transition, finalement, comme on l'a partagée à plusieurs, elle est devenue en tout cas pour la plupart trois au moins sur les quatre, c'est devenu un temps d'apprentissage, un temps d'exploration, un temps où on s'envoyait aussi à différents niveaux, chacune à un autre type de spiritualité, mais on s'envoyait beaucoup de ressources aussi intérieures pour cultiver un peu ce jardin intérieur, le lieu qui me relie à Jésus-Christ. Et puis, elles, ça se verbalisait autrement, mais c'était aussi hyper enrichissant. Et donc, je trouve que c'est beau de reconnaître que c'est difficile et puis de pouvoir faire appel à d'autres pour traverser ça, pour dépasser ça. J'ai une de mes meilleures amies qui va quitter un poste incroyablement, comment est-ce qu'on pourrait dire, coté. Le genre de postes où plein de gens font « waouh, waouh, dis donc, waouh ». Surtout à Paris, parce qu'elle a senti un appel en elle, comme toi un peu, pour reprendre les études de théologie. Elle ne s'est pas pour reprendre les études de théologie, mais elle a senti un appel en elle pour vivre tout à fait autre chose dans sa vie, pour être, comme tu dis, plus authentique. Elle vit une grande phase de transition comme ça. Elle a l'espace et la possibilité, peut-être financière aussi, peut-être l'environnement, comme tu dis, comme tu l'as fait toi pendant un an et demi, de regarder les choses en face et de les poser. C'est vrai que ça peut être un temps un peu dépressif. On pense à Eli, qui après avoir fait un certain nombre de conneries, des choses pas toujours très bien, tué des tas de gens, il passe par ce temps-là de dépression, un peu de déserts, et puis il cherche Dieu, il le cherche partout. Comme c'est écrit dans la Bible, Dieu c'est une petite brise, comme ça. Mais peut-être qu'on a besoin de passer par des moments comme ça jusqu'à ce qu'on ait cette brise, qu'on ait ce petit vent, ce petit souffle, qu'on le suive. Conclusion [Joan] Et tu sais, il y a une phrase qui m'énerve un petit peu des fois, qu'on utilise beaucoup dans les milieux chrétiens. J'aimerais bien voir l'avis des auditeurs, auditoristes, pour savoir si ça s'utilise ailleurs. Mais quand on nous dit « le meilleur est à venir ». Et puis alors, si tu veux être malin, tu écris « avenir » comme l'avenir, le futur, quoi, le meilleur est à venir. Mais c'est vrai que c'est quelque chose qu'il faut qu'on rappelle aux gens qui sont en transition, parce que quand t'es dedans, quand t'es vraiment là, dans le truc compliqué, t'as vraiment l'impression que t'as laissé, comme tu dis, la terre où t'avais tout, même si c'était une terre un peu d'esclavage, et que tu t'en vas vers quoi, en fait ? Bon, bah allez, hop, on y va. Le meilleur est à venir. [Stéphane] Et c'est le cas pour notre podcast parce qu'il y aura plein d'épisodes en cette quatrième saison. [Joan] Envoyez-nous des questions. [Stéphane] Oui, vos suggestions, on en a eu quelques-unes cet été, ne gênez-vous pas. Je veux prendre quelques secondes pour remercier l'Église unie du Canada, notre commanditaire. Peu importe la plateforme sur laquelle vous nous écoutez, n'oubliez pas d'aimer, de vous abonner, si on peut laisser un commentaire ou une note, et de partager. Alors, si vous voulez nous contacter, j'ai oublié de vous donner l'adresse courriel questiondecroire@gmail.com. Merci, Joan, pour cette nouvelle saison. [Joan] Merci Stéphane pour la confiance et merci l'Église Unie du Canada. [Stéphane] À très bientôt, au revoir. [Joan] Au revoir.
« Je suis un homme du sérail, mais pas un apparatchik », affirme le Congolais de Brazzaville, Firmin Édouard Matoko, qui est haut fonctionnaire à l'Unesco depuis trente ans et qui brigue lundi prochain la succession de la Française Audrey Azoulay au poste de directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'ducation, la science et la culture. RFI a également sollicité une interview auprès de l'autre candidat, l'ancien ministre égyptien de la Culture, Khaled El-Enany, qui, pour l'instant, n'a pas donné suite à notre requête. De passage à Paris, Firmin Édouard Matoko répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle est la vision de l'Unesco que vous porterez si vous êtes élu ? Firmin Édouard Matoko : Alors, moi je pense que ce qu'il faut apporter comme réponse, c'est très vite des solutions pragmatiques à ce qui est reproché au système des Nations unies, son inefficacité, son extrême bureaucratisation et son extrême politisation. Alors, il n'y a pas assez d'opérations à vos yeux, vous voulez dire que, par exemple, l'opération de réhabilitation de Mossoul au nord de l'Irak par madame Audrey Azoulay, c'est bien, mais ce n'est pas suffisant ? Non, c'est une opération d'ailleurs qui restera, je pense, dans les annales de l'Unesco, comme on en a connu pour Abou Simbel, Tombouctou, tous les sites du patrimoine que nous avons restaurés dans le monde. Non, je pense qu'on peut faire plus, on peut faire mieux. Moi, ce que je propose, c'est une réflexion sur la mission et le mandat de l'Unesco. C'est une agence technique, intellectuelle, ce n'est pas une agence conçue pour faire de la médiation politique. C'est une agence qui doit proposer des solutions techniques à des situations extrêmement complexes du point de vue politique. On l'a vu avec la guerre en Ukraine par exemple, on le voit à Gaza, on le voit dans des conflits qu'aujourd'hui on oublie malheureusement, au Soudan, en Haïti, en Afghanistan. Vous dites que l'Unesco manque de ressources. Or, ce n'est pas de chance, mais cette année, les États-Unis ont annoncé leur retrait. Ils contribuent à 20 %. Est-ce que vous avez quelque chose à répondre à Donald Trump qui dit que l'Unesco est trop politisée ? Écoutez, c'est une organisation universelle où toutes les voix ont leur importance. Et c'est une organisation intellectuelle, donc, nous, on admet la contradiction, le débat contradictoire. Je crois que ce qui est important, c'est qu'on arrive à un consensus sur cette thématique majeure. Nous ne sommes pas là pour trancher en faveur d'un courant ou d'un autre, mais nous donnons des espaces d'expression aux États membres, à la société civile sur des sujets majeurs. Donc, cette organisation, c'est un espace de dialogue et de solidarité. Vous êtes un haut fonctionnaire de l'Unesco depuis plus de 30 ans. Que répondez-vous à ceux qui disent que vous êtes un apparatchik ? Ça existe encore ce mot « apparatchik » ? Je ne savais pas ça… Enfin… Disons que justement, du fait que je sois un homme du sérail, je préfère, qui a la connaissance de la maison, qui a été à des instances de direction au cours des quinze dernières années, je sais ce que l'on peut proposer, je sais où se trouvent les changements possibles et je sais ce qui peut se faire immédiatement. Alors votre adversaire, l'Égyptien Khaled El-Enany, il dit que lui, il vient de l'extérieur de cette organisation et qu'il a une expérience de terrain, puisqu'il a été ministre de la Culture de son pays. Est-ce que ce n'est pas une différence entre vous deux ? Moi, j'ai été ministre des Relations extérieures, l'équivalent, je ne sais pas, de l'Unesco, pendant quinze ans, et de la priorité Afrique. J'ai visité, j'ai parcouru plus de 100 pays en apportant des solutions en temps de paix, en temps de conflit, en Irak, en Jordanie, en Syrie, en Haïti, au Cambodge, aux grands moments des conflits, en Somalie, au Soudan. Donc, je crois que je sais ce que c'est que le multilatéralisme. Nous avons proposé des solutions au Rwanda après le génocide, au Burundi, au Congo. Et donc je pense que c'est réduire mon expérience en parlant d'apparatchik. Vous n'êtes candidat que depuis six mois, alors que votre adversaire, il l'est depuis plus de deux ans et il a recueilli le soutien de nombreux pays dans le monde arabe, en Europe, etc. Est-ce que vous n'allez pas à cette bataille avec un gros handicap ? Non, moi je ne crois pas. Je peux vous dire que moi, je suis candidat depuis 30 ans, depuis le premier jour que je suis rentré à l'Unesco. J'ai eu l'ambition un jour, et je suis modestement un modèle pour beaucoup de collègues, parce qu'on peut effectivement concevoir qu'un ressortissant d'un petit pays du Sud, sans être péjoratif, formé à l'intérieur de l'Unesco, peut accéder aux instances dirigeantes. On n'a pas besoin d'avoir été ministre de son pays pour diriger cette organisation. Et je ne crois pas avoir été en retard. Certains sont trop en avance. Mais je crois en la sagesse, en la lucidité des Etats membres pour choisir le meilleur candidat pour cette organisation. Mais l'Union africaine a déjà donné sa préférence, c'est pour votre adversaire… L'Union africaine a entériné une candidature, mais selon la loi, les Etats membres, ici à l'Unesco, ne sont pas appelés à élire un candidat de l'Union africaine. L'Union africaine ne vote pas, sinon on aurait eu un candidat du Mercosur, un candidat de l'Union européenne. Et je pense que j'ai légitimement le droit de me présenter candidat. Et quand on vous dit que l'Égyptien Khaled El-Enany part favori, qu'est-ce que vous répondez ? Ça ne me décourage pas, croyez-moi. Moi, je ne suis pas un candidat d'une région, d'un pays. Je suis candidat de toutes les nations, de tous les peuples. Et j'y vais avec la conviction parce que j'ai la passion de cette organisation et cette institution. À lire aussiSuccession à la tête de l'Unesco: «Les deux candidats rassurent par rapport à leurs capacités à diriger»
Ce mercredi 1er octobre, c'est la rentrée scolaire pour les écoliers, collégiens, lycéens et étudiants au Tchad. Mais certains n'ont pas eu droit aux vacances : ce sont les élèves des écoles coraniques, appelés Mouhadjirines dans le pays. Souvent, ils viennent de très loin, quittent leur famille et rejoignent une école coranique. La plupart ont recours à la mendicité pour payer l'accès à cette école. Pour offrir un meilleur encadrement et une meilleure intégration à ces Mouhadjirines, ainsi que des perspectives, le Secours islamique France (SIF) a lancé le programme pilote « Tawde ». Il est présent dans l'ouest du pays, dans la région du lac, mais aussi à Ndjamena, dans sept écoles coraniques. C'est l'heure de la pause pour Yacoub et ses camarades. Il n'a que 15 ans, mais il étudie dans cette école coranique depuis ses deux ans : « Tôt le matin, on a le cours coranique, et vers 8 heures, on passe au cours séculier. Mais je suis encore obligé de mendier. Ça me permet de me nourrir, sinon je ne trouve pas toujours de quoi manger. Et tous les vendredis, je verse 100 FCFA à l'école coranique. » Plus tard, Yacoub rêve de trouver un travail. Il aimerait intégrer un bureau de l'administration tchadienne. Pour les accompagner dans leurs projets, plusieurs professeurs du SIF enseignent le français, par exemple, mais des activités créatives et ludiques sont aussi prévues. Elles sont assurées par Djibril Hissène Mouhammad, l'animateur communautaire : « Les enfants aussi ont besoin de temps pour s'amuser. On a tous été à l'école. Et on a été à l'école coranique. Moi, j'ai fait la mendicité pendant trois ans, avant de regagner l'école. Et aujourd'hui, je travaille. Et il y a tant de milliers d'exemples dans le pays. » À écouter aussiTchad: comment améliorer la prise en charge des enfants des écoles coraniques? Tous les jours, au moment des cours séculiers, des repas et des encas sont distribués : « On a mis des intrants alimentaires à leur disposition pour qu'ils aient de quoi se nourrir. Au lieu de mendier, ils apprennent ici et, en même temps, ils ont de quoi à manger. » Impliquer la communauté pour mieux intégrer les enfants Autre élément pris en compte par le SIF : l'intégration au sein de la communauté du quartier. Lassine Doumbia, coordinateur programme au sein du SIF : « Le programme a mis en place pas mal de petits comités communautaires. Ouvrir la gestion de l'école à la communauté d'accueil facilite l'acceptation de l'école et l'acceptation des enfants. Dans la majeure partie des cas, l'exclusion de ces enfants est liée au fait que les gens ne comprennent pas trop leur mode de vie pour se nourrir – généralement, la mendicité. Tout ceci, on y travaille par des sensibilisations qu'on donne au prorata à des personnes qui sont de la communauté. » Le programme « Tawde » est encore un projet pilote, mais déjà plus 2 000 enfants en bénéficient. Objectif : réussir à intégrer les écoles coraniques dans le système éducatif formel. À écouter aussiLe Tchad face au fléau des enfants mendiants
La réalisatrice Diane Kurys met à l'écran un couple mythique : lui le chanteur populaire, l'acteur à succès, l'éternel séducteur et elle la comédienne au Casque d'Or couronnée aux Oscars. Dans son film «Moi qui t'aimais», Diane Kurys s'est intéressée aux dernières années d'Yves Montand et Simone Signoret, un couple porté par ses engagements politiques et citoyens, incarnés à l'écran par Roschdy Zem et Marina Foïs. La réalisatrice Diane Kurys était l'invitée de Nathalie Amar. ► Chronique Les librairies du monde Jennifer Fulton nous présente son coup de cœur du moment, à la Librairie Bonjour Books, librairie francophone dans la capitale fédérale américaine : le roman d'Emmanuel Flesch, Quitter Berlioz. ► Reportage Marjorie Bertin s'est rendue à la Galerie Person pour voir une nouvelle exposition sur les villes : The City, Metaphor, Archive and Projection. Trois artistes africains ont pris en main cette problématique : Michael Tsegaye, Addis Gezehagn et Mamadou Cissé. ► Playlist du jour - Yves Montand - Trois petites notes de musique - Gildaa - Tout pour plaire - Flora Fishbach - Mon copain.
Un couple iconique au cinéma : Yves Montand et Simone Signoret. Ces deux stars, qui vécurent ensemble pendant 30 ans, sont les héros d'un film en salles ce mercredi 1er octobre : Moi qui t'aimais de Diane Kurys. À écouter aussi« Moi qui t'aimais » : l'amour houleux entre Montand et Signoret incarnés par Roschdy Zem et Marina Foïs
La réalisatrice Diane Kurys met à l'écran un couple mythique : lui le chanteur populaire, l'acteur à succès, l'éternel séducteur et elle la comédienne au Casque d'Or couronnée aux Oscars. Dans son film «Moi qui t'aimais», Diane Kurys s'est intéressée aux dernières années d'Yves Montand et Simone Signoret, un couple porté par ses engagements politiques et citoyens, incarnés à l'écran par Roschdy Zem et Marina Foïs. La réalisatrice Diane Kurys était l'invitée de Nathalie Amar. ► Chronique Les librairies du monde Jennifer Fulton nous présente son coup de cœur du moment, à la Librairie Bonjour Books, librairie francophone dans la capitale fédérale américaine : le roman d'Emmanuel Flesch, Quitter Berlioz. ► Reportage Marjorie Bertin s'est rendue à la Galerie Person pour voir une nouvelle exposition sur les villes : The City, Metaphor, Archive and Projection. Trois artistes africains ont pris en main cette problématique : Michael Tsegaye, Addis Gezehagn et Mamadou Cissé. ► Playlist du jour - Yves Montand - Trois petites notes de musique - Gildaa - Tout pour plaire - Flora Fishbach - Mon copain.
Un couple iconique au cinéma : Yves Montand et Simone Signoret. Ces deux stars, qui vécurent ensemble pendant 30 ans, sont les héros d'un film en salles ce mercredi 1er octobre : Moi qui t'aimais de Diane Kurys. À écouter aussi« Moi qui t'aimais » : l'amour houleux entre Montand et Signoret incarnés par Roschdy Zem et Marina Foïs
Tu dis que t'as pas le temps.Et tu le penses vraiment.Mais entre nous, le temps… ce n'est pas toujours une question d'horloge.C'est une question d'énergie. De priorité. De charge mentale.Dans cet épisode, on parle de cette phrase qu'on répète toutes sans y penser :“J'ai pas le temps.”Mais derrière, il y a souvent autre chose :– De l'épuisement– Du trop-plein– Des décisions qu'on n'arrive plus à prendreUn épisode émotionnel, humain et vrai, inspiré d'un message reçu d'une abonnée (merci si tu passes par là
durée : 00:25:39 - Diane Kurys, réalisatrice - Dans son nouveau film "Moi qui t'aimais", la réalisatrice de "Diabolo Menthe" raconte la relation entre Simone Signoret et Yves Montand : un couple uni jusqu'à la mort de l'actrice, malgré les infidélités du chanteur. Un film tendre et sincère, bien que contesté par certains descendants du couple. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
W trzecim odcinku podcastu goszczę dwójkę wspaniałych specjalistów — Filipa Domaszczyńskiego i Dorotę Sibińską z XY Studio. Spotkaliśmy się, by zgłębić koncepcję architektury opiekuńczej i jej kluczowych założeń.Wspólnie zastanawiamy się, w jaki sposób świadome projektowanie może poprawić jakość życia i dobrostan, a także w jaki sposób przełożyć teorię na praktyczne przykłady. XY Studio ma w swoim portfolio wiele fantastycznych realizacji skupionych na potrzebach często marginalizowanych grup społecznych, takich jak:Centrum Aktywności Międzypokoleniowej na warszawskiej Ochocie, w którym w jednym budynku połączono przestrzeń aktywizującą seniorów, żłobek, placówkę opiekuńczo-wychowawczą, oraz środowiskowy dom samopomocy.Dom dla bezdomnych w Jankowicach.Szkoła dla dzieci z Ukrainy w biurowcu na Mokotowie, która została stworzona przez ludzi dobrego serca w zaledwie dwa miesiące na powierzchni 2 tysięcy metrów kwadratowych.Moi goście są również twórcami przewodnika dla nauczycieli i dyrektorów (a nie dla architektów) dotyczącego szkolnych stref ciszy w Warszawie.Menu wiedzy od XY:"Oczy skóry. Architektura i zmysły"Juhani Pallasmaa"Obsesja porządku" Niels Gutschow"Tysiąc szkół na Tysiąclecie" Krzysztof Wałaszewski
durée : 02:00:11 - Musique matin du lundi 29 septembre 2025 - par : Jean-Baptiste Urbain - Dans son nouveau film "Moi qui t'aimais", la réalisatrice de "Diabolo Menthe" raconte la relation entre Simone Signoret et Yves Montand : un couple star, uni jusqu'à la mort de l'actrice, malgré les infidélités du chanteur. Les succès se ramassent à la pelle, les souvenirs et les regrets aussi. - réalisé par : Phane Montet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dix-sept pour cent des Français se sentent souvent, voire toujours seuls, selon un sondage Ifop, fin 2024. C'est quatre points de plus qu'en 2018, avant l'épidémie du Covid-19. Depuis, les confinements et cette hausse de la solitude ont démocratisé le recours au numérique, pour créer du lien. De nouvelles applications de rencontres proposent ainsi de trouver, non pas l'amour, mais des amis. De plus en plus spécialisées, elles permettent à leurs membres d'organiser un repas, un concert, un cinéma, en groupe. Dix inconnus se retrouvent sur les quais de Paris, en milieu d'après-midi. Leur point commun : une partie de ping-pong, planifiée sur une application de rencontres. Elsa, l'organisatrice de 44 ans, apprécie ces sorties comme une solution pour les personnes isolées : « Je n'ai pas trop d'amis, parce que déjà mon fils me prend beaucoup de temps entre le travail, lui, l'école. Donc, j'ai un rythme déjà assez soutenu. Donc, voir, rencontrer de nouvelles personnes, je trouve que ça fait du bien. » Ces applications – Knokk, créée pendant le confinement, ou Frimake – représentent chacune plus de 500 000 utilisateurs. On peut y créer des salons numériques pour échanger et organiser des activités dans son quartier, cinémas, promenades. Stéphane, 42 ans, a découvert l'application pour un nouveau départ : « Moi, c'était après une rupture amoureuse, et je voulais me faire un bowling. On était en plein mois d'août, mes potes étaient en vacances et je ne sais plus pourquoi, j'ai fait une recherche sur internet, et j'ai fait une sortie comme ça au hasard. » Des hasards qui lui ont permis de sortir de la solitude, affirme Stéphane : « C'est de belles rencontres, des gens que je n'aurais pas rencontrés dans mon parcours normal et, oui, ce sont des gens intéressants quand tu t'intéresses à eux. ». Et quand on lui demande s'il les considère comme des amis aujourd'hui, il répond : « Ouais. On peut dire ça, ouais. » « Une société où la solitude est une véritable épidémie » Ellison, 23 ans, est arrivé à Paris il y a une semaine : « Comme je ne connaissais personne, je me suis dit que j'allais essayer, je vais voir s'il n'y a pas des applications qui permettent de rencontrer des gens, de faire des activités et tout. Cela fait quelques jours que je suis dessus, enfin presque une semaine maintenant. Et pour l'instant, j'ai pu faire pas mal de trucs. J'ai pu faire de l'ultimate, de la pétanque, du pique-nique, du badminton aussi ! » WeRoad organise des voyages avec des inconnus, Timeleft, des dîners. Il y a aussi des applications à swipe, où l'on fait glisser à droite ou à gauche les profils, selon s'il nous plaît ou non. Comme l'application Turn Up, qui se base sur les goûts musicaux. C'est grâce à elle que JC, 40 ans, a pu créer un groupe d'amis très soudés, qui se retrouvent très souvent : « On s'est retrouvés du coup trois mecs, quatre filles, et tout le monde s'est entendu. Et après, chacun a ramené des rencontres d'appli, ou de soirée. Au bout de deux mois, on était 35-40 dans notre groupe. Il y a eu un côté thérapeutique. Moi, j'ai eu une histoire l'année dernière où j'ai quitté un groupe de potes, et j'ai eu ce sentiment d'être seul en août. Et je pense que 90% des gens de ce groupe ont été exactement dans la même situation que moi. C'est ça qui crée le côté familial. » Face au succès de ces applications, Pascal Lardellier, professeur à l'université de Bourgogne, constate qu'on renonce à la spontanéité pour lutter contre cette solitude, un véritable phénomène de société : « On se sent seul parce que, n'oublions pas, nous sommes dans une société d'individualisme connecté, et ça, c'est un grand paradoxe. Nous sommes bardés de prothèses technologiques, mais nous sommes faiblement rencontrants et fortement communicants. C'est un paradoxe en effet d'une société où la solitude est une véritable épidémie, mais d'une société dans laquelle c'est sur les plates-formes, qui vont parfois fragmenter et archipelliser les communautés, que l'on rencontre des gens avec qui partager des passions... Nous sommes devenus des consommateurs relationnels. » À lire aussiLa puissance de l'amitié (Rediffusion)
À quoi ressemble la vie des parents d'aujourd'hui ? Quels sont les défis ? Les joies ? Les peines ? Les contradictions dans le fait d'être papa d'être maman en 2025 ? Ces questions le Soir va y répondre pendant 8 semaines. Chaque samedi jusqu'au 15 novembre, on plonge dans un thème concret de la parentalité. On parlera éducation, cout financier, stress organisationnel et relations familiales. Des enquêtes déclinées, tous les lundis en multimédia, en audio et en vidéo.Pour ce premier épisode, on pose les bases et on se demande à quoi ressemble le portrait robot des parents en 2025 ? Bienvenue dans Moi, parent !« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Voilà près de deux ans que Gaza est sous le feu de l'armée israélienne. La guerre continue. La vie aussi. À Ramallah, ville de Cisjordanie occupée, connue pour ses lieux de sorties, ses cafés design et ses belles voitures, les Palestiniens semblent partagés entre l'envie de vivre malgré tout et la conscience que « Gaza brûle », pour reprendre l'expression du ministre de la Défense israélien Israël Katz. Gaza n'est effectivement qu'à quelques dizaines de kilomètres de là et omniprésente dans les esprits. Alors comment continuer à danser, chanter, rire et vivre dans ces conditions ? C'est la question qu'a posé notre correspondante à des Palestiniens de Ramallah. De notre correspondante en Cisjordanie, Un anniversaire à Ramallah. Dans le jardin d'un restaurant très en vue, un grand-père danse et chante avec ses enfants et petits-enfants. Plats très soignés, décoration moderne et serveurs aux petits soins, ce restaurant, très instagrammable, a ouvert ses portes cet été. Le propriétaire préfère rester anonyme. Il dit recevoir des commentaires interloqués d'internautes choqués par cette ambiance festive alors que Gaza est sous les bombes : « Certaines personnes sont gênées de voir qu'on fait des publications pour mettre en valeur les plats. Elles laissent des messages pour dire qu'il y a la famine à Gaza et tout ça. C'est blessant. J'aimerais beaucoup demander à ces personnes ce qu'elles aimeraient que je fasse. Est-ce qu'il faut que je ferme mon restaurant et que je prive 70 personnes de revenus ? Personnellement, je trouve qu'être là, c'est une preuve d'espoir. Je pourrais très bien m'asseoir et juste regarder les infos toute la journée et tomber en dépression. Mais moi, je trouve qu'avoir un objectif, ça donne de l'espoir. » Alors, peut-on continuer à vivre normalement à Ramallah, alors que « Gaza brûle » ? Cette question torture Moatassem Abu Hasan, metteur en scène. Ce soir se joue à Ramallah, l'une de ses pièces. Elle raconte les rêves d'une jeune diplômée palestinienne sous l'occupation. Une œuvre engagée. Et pourtant, cela ne suffit pas à atténuer le malaise de Moatassem à l'idée de se préoccuper de théâtre alors que son peuple meurt à Gaza : « C'est compliqué. On vit avec ce combat intérieur tous les jours. Littéralement, tous les jours. On essaye d'être joyeux, mais c'est impossible. » Ressent-il un sentiment de culpabilité ? « Mais oui, bien sûr, et ce sentiment ne peut se dissoudre. Là, au moment même où je te parle, je culpabilise de pouvoir avoir accès à la presse. C'est un privilège. À Gaza, personne ne les écoute, eux », répond Moatassem Abu Hasan. Gaza sous les bombes. Et la Cisjordanie occupée secouée par les exactions des soldats et des colons israéliens au quotidien. Dans ce contexte, les Palestiniens éprouvent une incapacité à se projeter. Un phénomène qui interroge en même temps qu'il fascine Razzan Quran, psychologue : « Le fait que les Palestiniens soient capables de s'ancrer dans le présent est une posture très très importante. C'est une façon de vouloir habiter et savourer le présent. Mais il ne faut pas romantiser cette posture parce qu'elle a un coût. C'est très douloureux. Moi et mon mari par exemple, on essaye de fonder une famille, mais on se demande toujours, qu'est-ce qui garantit que notre maison ne sera pas détruite ? Qu'est-ce qui garantit qu'on ne fera pas de mal à notre fils ? Il n'y a aucune garantie, mais malgré ça, je choisis de vivre. » À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la colonie de Sa-Nur enterre un peu plus l'idée d'un État palestinien
À Kasumbalesa, à la frontière entre la Zambie et la RDC, se vit un trafic parallèle, loin des grands camions et des formalités douanières. Chaque jour, plusieurs centaines de femmes congolaises transportent sur leur tête, ou leur dos, des marchandises pour traverser la frontière Zambienne. On appelle ces femmes « wowo », en référence aux camions chinois de la même marque. Notre correspondante a suivi quelques-unes de ces femmes. De notre correspondante de retour de Kasumbalesa, À Kasumbalesa, deuxième poste frontalier plus important de la RDC, elles sont là, à quelques mètres des files interminables de camions : des femmes portant de lourdes charges sur la tête et le dos, qui franchissent le couloir piétonnier. Ce sont les femmes « wowo » raconte avec sourire Alphonsine, l'une d'elles : « Je suis en mesure de faire passer la charge de tout un camion. Nous sommes les mamans "wowo", c'est l'image des camions qui transportent des charges importantes. Nous travaillons en équipe. S'il faut décharger le camion, nous le faisons et puis nous transportons la cargaison jusqu'à la destination au Congo, selon les instructions du propriétaire. » Selon l'association des femmes actives dans le commerce transfrontalier, elles sont près de sept cents, tous âges confondus, qui exercent ce métier. Les petits commerçants, eux, ne s'affichent pas dès qu'ils confient la marchandise aux femmes « wowo ». Témoignage de Régine Mbuyi, une autre transporteuse : « Le petit commerçant vient acheter toute sorte d'articles, du jus, de la farine de froment, de l'huile végétale… Il me sollicite pour faire traverser ces produits. S'il est de bonne foi, il me donne aussi l'argent pour payer la douane et d'autres services publics. Mais s'il n'a rien, je dois me débrouiller. » À la sortie de la frontière côté congolais, quatre femmes arrivent chacune avec cinq packs de boisson sucrée d'environ 30 kg sur sa tête. Coût de transport, 1 500 francs congolais par course, soit moins d'un dollar. La recette journalière de chacune est de près de 5 dollars. Ces femmes doivent transporter environ une tonne. Pour y arriver, c'est la course contre-la-montre, explique Keren pendant qu'elle range les packs : « Chacune de nous a une quantité qu'elle doit transporter. Moi, j'ai 25 packs. Le commerçant a acheté 100, ce n'est pas beaucoup. Bon, on y va pour la dernière course. » Les services de douanes, quant à eux, ne voient pas d'un bon œil cette activité des femmes, car elle favoriserait un manque à gagner quotidien de près de 3 000 dollars. Pour Malaxe Luhanga, président des petits transporteurs transfrontaliers, il faut formaliser cette activité : « On peut appliquer le système de groupage selon la catégorie des marchandises et qu'elles soient taxées officiellement. On peut adopter ce système qui est admis par les pays membres du Comesa pour faciliter les transactions et la taxation par les services publics. » En attendant, des centaines des femmes « wowo » de Kasumbalesa poursuivent leur activité de manière informelle. À lire aussiLa frontière entre la Zambie et la RDC rouvre après plusieurs jours de fermetures
Marina Foïs incarne à l'écran Simone Signoret dans le film "Moi qui t'aimais", de Diane Kurys, avec Roschdy Zem dans le rôle de Yves Montand. Sortie en salles mercredi 1er octobre. Ecoutez Le journal inattendu avec Stéphane Boudsocq du 27 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Marina Foïs incarne à l'écran Simone Signoret dans le film "Moi qui t'aimais", de Diane Kurys, avec Roschdy Zem dans le rôle de Yves Montand. Sortie en salles mercredi 1er octobre. Ecoutez Le journal inattendu avec Stéphane Boudsocq du 27 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Le président-candidat Paul Biya est en pleine forme de ses moyens et il n'y a aucune raison qu'il ne tienne pas de meetings avant la présidentielle », affirme le ministre camerounais du Travail Grégoire Owona, qui est aussi le secrétaire-général adjoint du parti au pouvoir RDPC. En vue de la présidentielle du 12 octobre, le candidat Paul Biya ne risque-t-il pas de perdre des voix après la démission de deux de ses ministres ? Et fera-t-il des réformes s'il est réélu ? En ligne de Yaoundé, l'un des hommes forts de sa majorité répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Grégoire Owona, quelles seront les deux premières priorités du président Paul Biya s'il est réélu ? Grégoire Owona : Mais le président Paul Biya, certainement, va mieux préciser ses priorités dans sa profession de foi qui va bientôt sortir. Mais je crois que si on devait parler des deux premières priorités en tant que RDPC qui soutient sa candidature, je prendrais la consolidation de la paix, de l'unité nationale et la sécurité en premier, et ensuite la promotion des jeunes et le renforcement du rôle de la femme. La grande inquiétude de l'opposition, c'est la fraude électorale. Même Bello Bouba Maigari affirme que les élections sont truquées au Cameroun et que c'est encore arrivé à la présidentielle de 2018. Qu'est-ce que vous lui répondez ? Je crois que tous ceux qui disent ça font un peu de la diversion. On ne peut pas appeler par exemple au boycott d'une élection locale, sachant qu'on déclare en plus pertinemment quelles sont les conséquences, à savoir l'exclusion à l'élection présidentielle, pour dire après que le système électoral n'est pas bon ou qu'il est mauvais. Donc, je crois qu'il faut faire très attention. Le dépouillement est public. Chacun des candidats ou des représentants des candidats rentrant avec un procès-verbal signé par tous. Quelle autre transparence peut-on vouloir dans un système électoral ? Et si le candidat Paul Biya est battu, est-ce qu'il reconnaîtra sa défaite ? Nous allons à une compétition dans un esprit démocratique. Nous sommes bien préparés, nous espérons gagner. Et si cela arrivait, on se comporterait comme des républicains. C'est-à-dire que le RDPC reconnaîtrait à ce moment-là, la défaite de son champion ? Mais absolument. Mais sur la base des résultats des urnes, pas sur la base des procès d'intention, des interprétations malsaines des lois. Ce 12 octobre, le président Paul Biya va être candidat pour un huitième mandat. Mais beaucoup estiment qu'à 92 ans, c'est une charge trop lourde pour lui. Qu'est-ce que vous en pensez ? J'ai entendu sur votre radio que quand on parle d'âge, c'est qu'on a plus d'arguments. J'ai entendu quelqu'un dire ça. C'est en effet ce qu'a dit Issa Tchiroma. Nous, on a des arguments. Notre candidat est en pleine forme de ses moyens, il conduit le pays, il est à même de poursuivre ce qu'il a commencé. Donc, je ne vois pas le problème que vous êtes en train de soulever sur cet aspect. Actuellement, le chef de l'Etat séjourne en Europe. Est-ce que vous savez quand est-ce qu'il va rentrer ? Mais c'est un court séjour privé. Quand il devra rentrer, on sera bien informé. Et quand il va rentrer, est ce qu'il va tenir un ou plusieurs meetings ? Il n'y a aucune raison qu'il ne tienne pas de meeting. Je vous ai dit au début qu'il rendra publique sa profession de foi. Il n'y a aucune raison qu'il ne tienne pas de meeting. Et je peux même vous dire que s'il faut faire des réformes, il se permettra de faire des réformes. Le départ du gouvernement de deux poids lourds du nord du pays Bello Bouba et Issa Tchiroma. Est-ce que cela ne va pas vous faire perdre des voix ? Les démissions de Bouba Bello et d'Issa Tchiroma, je peux vous dire qu'elles ne vont pas spécialement nous faire perdre des voix. Pourquoi ? Pour deux choses. Parce que d'abord, ces deux candidats se sont discrédités par leur façon de faire et par leur façon d'être. La deuxième raison, c'est que dans les zones où ils ont leur base, il y a de nouveaux alliés qui nous ont rejoints, que ce soit en termes de partis politiques ou en termes d'associations. Mais est-ce que nécessairement, et notamment à cause de ces deux ministres démissionnaires, vous n'allez pas faire un score inférieur à celui de 2018 ? Wait and see. Moi, je n'en suis pas du tout convaincu, parce que plusieurs candidats se sont discrédités par leur façon d'être, par leur façon de faire. Ils ont dit des choses et leur contraire en même temps. Ils ont eu des agissements qui font qu'on ne croit plus en eux. Et nous, nous sommes restés dans la même ligne politique et nous sommes crédibles. Notre candidat est crédible. Voulez-vous dire que Bello Bouba et Tchiroma ne sont pas crédibles parce qu'ils étaient encore avec vous il y a quatre mois et que ce ne sont pas de vrais opposants ? Ce n'est pas ça que j'ai dit, mais ils ont fait pire que démissionner. Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ce n'est ni le lieu ni le moment de vouloir parler négativement des autres candidats. Nous, on est fair-play. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne À lire aussiÉlections au Cameroun: pour battre Paul Biya, «il faudra un raz-de-marée» de l'opposition, martèle Issa Tchiroma Bakary
Depuis le 18 septembre, de jeunes auteurs de bande dessinée, illustrateurs et animateurs présentent leurs œuvres à l'Institut français d'Abidjan. Une initiative du collectif nouveau-né, Lumia, l'Union des Métiers de l'Illustration et de l'Animation. Et une vitrine nécessaire, dans un secteur encore balbutiant, où les opportunités d'édition manquent. Reportage de notre correspondante à Abidjan, Les expositions ne sont pas rares à Abidjan. Mais celles consacrées à la bande dessinée, beaucoup plus. Pendant un mois, une vingtaine de jeunes artistes présentent des illustrations grand format, des planches de BD et même de courts films d'animation diffusés sur des écrans. À l'initiative du projet, l'illustrateur Nandy D. Diabaté, auteur de BD et directeur artistique des studios d'animation Bouya : « Le but est de faire voir leur talent, puisqu'ils sont hyper-talentueux, et de montrer ce que les jeunes font aujourd'hui : quelles sont les tendances, quels sont les styles graphiques qui dominent ? Créer une connexion entre eux, des éditeurs, des studios d'animation, pour qu'ils comprennent que c'est ce qu'il faut là, maintenant, à la Côte d'Ivoire, ce type de création. Il ne faudrait pas qu'on soit en retard sur notre temps, parce qu'on a déjà beaucoup de retard dans ces métiers-là. En vrai, en Côte d'Ivoire, on n'en vit pas. » La Côte d'Ivoire ne compte aucune maison d'édition de bande dessinée à proprement parler, regrette l'un des exposants, Stéphane Guy Lago, illustrateur et graphiste : « Il n'y a pas une industrie de la bande dessinée ici, donc il y a beaucoup à faire. Il y a beaucoup d'appréhension à imprimer de la bande dessinée ici, à éditer de la bande dessinée. Les maisons d'édition ne maîtrisent pas assez le marché ivoirien, en fait. On a vu plusieurs œuvres éditées, sans citer de nom, qui n'ont pas eu le succès qu'elles méritaient, parce qu'il n'y avait pas la bonne stratégie. » « On veut vraiment avoir des histoires qui nous ressemblent » Pourtant, la demande locale est là, insiste Polver, un autre exposant, illustrateur et auteur de BD : « Les gens se sont mis à consommer des produits qui venaient de l'étranger, parce que si tu es fan de bande dessinée en Côte d'Ivoire, et que tu n'as pas de bandes dessinées ivoiriennes, tu vas acheter peut-être des mangas, ou des webtoons, ou des comics. Ce qu'on a compris, c'est qu'il y a bien un marché qui existe. C'est juste qu'il n'y avait pas encore de produit adapté. On aime ça, mais on n'en a pas assez. Donc c'est l'occasion d'en faire ! » Le collectif Lumia prépare justement le lancement d'un magazine en auto-édition, Case 225. Un bimensuel, qui où seront publiées uniquement des BD écrites par et pour les Ivoiriens. Bilhal Ouattara, responsable marketing aux studios Bouya, et auteur de BD lui aussi : « On veut vraiment avoir des histoires qui nous ressemblent. Je travaille beaucoup sur des histoires traditionnelles, ou des histoires qui s'inspirent du folklore ivoirien. Parce que je trouve que sur le plan culturel, on n'a pas assez de représentation. Moi, ma BD dans Case 225 va parler des Gouros et de leurs alliés. Donc, on va faire de notre mieux pour montrer aux gens qu'il y a de l'intérêt, c'est juste que les histoires et les dessins n'étaient pas adaptés. » Lumia ambitionne de publier le premier numéro de Case 225 début 2026. En attendant, l'exposition Impact Frame restera visible à l'Institut français jusqu'au 18 octobre. À lire aussiCôte d'Ivoire: le dessin de presse face aux fake news, lors du Festival Cocobulles
"Avec mon père, la langue principale, c'est la distance et le silence." "J'ignore ce que le passé me réserve."C'est profond, hein ? Préparez-vous, épisode riche sur la masculinité, la famille, la transmission, l'amour, les non-dits... Il y a matière à réflexion dans cet épisode avec Sikou Niakate, réalisateur du documentaire "Dans le noir, les hommes pleurent", auteur/host du podcast "Jour noir", il a écrit et publié en mars dernier "Dans le noir, je crie", une plongée dans son enfance, son adolescence, sa vie de jeune adulte en construction."On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille On choisit pas non plus les trottoirs de Manille, de Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher.Être né quelque partÊtre né quelque part pour celui qui est néC'est toujours un hasard"Maxime Le Forestier Retrouvez Sikou Niakate sur les réseaux sociauxhttps://www.instagram.com/sikouniakate_/https://www.facebook.com/Sikou.Niakate.Malcom Son livre "Dans le noir, je crie" (éditions Stock) https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782234098282-dans-le-noir-je-crie-sikou-niakate/Résumé : Résumé« Je ne me sens chez moi que lorsque je suis au quartier. Un peu comme ce chien qui a toujours été en cage. Un jour, on lui ouvre la grille. Mais il ne connaît pas la vie en dehors de sa prison. Alors, après quelques pas à l'extérieur, envahi par la peur, il y retourne, puis referme la porte avec sa patte. Moi, je rêve de la quitter, ma cage. Mais personne ne me l'ouvre. L'extérieur ne me désire pas. L'extérieur est hostile avec moi, le pauvre du quartier. L'extérieur raconte que j'ai la rage, pour justifier la violence qu'il exerce sur moi. Et plus je subis, plus j'ai mal. Plus j'ai mal, plus je crie. Mais plus je crie, plus je donne raison au scénario de l'extérieur qui veut faire de moi un clebs enragé. »Grand, pauvre, noir, donc menaçant, le jeune Sikou se débat entre deux courants contraires : correspondre au stigmate ou s'en affranchir. Plus tard, devenu transfuge de classe, il comprend combien la masculinité noire l'assigne encore à un espace bien particulier, jusque dans l'intime.Un récit initiatique bouleversant qui raconte la difficulté de se constituer une identité propre lorsqu'on est sans cesse renvoyé au regard que le monde pose sur soi. Son documentaire "Dans le noir, les hommes pleurent."https://youtu.be/XI06Ntsh1yk?si=VeCOtoclfSDeJlV0"Imaginez si des hommes, dont moi, issus de quartiers populaires, s'installaient l'un après l'autre sur un canapé, afin de se livrer pour la première fois de leur vie, sans aucune concession, sur les obligations sociales masculines dont ils sont à la fois les interprètes et les prisonniers." Son podcast "Jour noir"https://podcasts.audiomeans.fr/jour-noir-5d21d58b"JOUR NOIR c'est le récit d'un homme noir, Sikou Niakate, qui, le jour de ses 30 ans, se pose la question de la paternité : “Suis-je prêt à devenir père ?” Il sent à ce moment-là̀ que son hésitation est liée à sa couleur de peau. Il nous plonge alors dans un profond état des lieux intime. Au cours d'une journée normale dans les rues de Paris, où s'enchaînent des situations à priori banales (marcher, faire ses courses, prendre le métro, un café en terrasse…), il s'enregistre et raconte le contrôle permanent de lui-même sur son corps, son comportement, la manière dont il s'habille, dont il parle et se déplace, pour ne surtout pas correspondre aux terribles stéréotypes accolés aux personnes noires. Tout sera - depuis l'intérieur - regardé, décortiqué, exprimé. Veut-il - peut-il - transmettre tout cela à son enfant ? JOUR NOIR un podcast en 3 épisodes à écouter dans l'ordre -- JOUR NOIR, un documentaire fiction de Sikou Niakate Une production StudioFact Audio Réalisation : Hélène Bizieau Musique : MiM Production : Camille Juzeau et Chloé Tavitian Illustration : Aurelia Durand Voix off titre : Assa Traore Merci à Gaëlle Senn d'avoir été là au tout début de ce qui n'était pas encore un podcast." Prochain épisode : le 8 octobre Si vous voulez soutenir Single Jungle, avec un don en une seule fois, j'ai ouvert un Tipeee : https://fr.tipeee.com/single-jungle. J'ai suivi le conseil d'auditrices et d'auditeurs qui ont proposé de participer à la hauteur de leurs moyens, ponctuellement, aux frais des épisodes (prise de son/montage). Merci aux premières personnes qui ont participé ! Références citées dans l'épisode ou en bonus (à suivre) Vocabulaire** Une personne « racisée » désigne un individu susceptible d'être assigné à un groupe minoritaire, et d'être victime de discriminations : dans ce contexte, la « race » n'est pas considérée comme biologique, mais elle est une construction sociale qui sert à exclure certaines catégories qui subissent le racisme. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/03/31/racise-privilege-blanc-intersectionnalite-le-lexique-pour-comprendre-le-debat-autour-des-reunions-non-mixtes_6075153_4355770.html "Homme Soja" Soy boy (litt.« garçon-soja »), ou parfois homme-soja, est un terme péjoratif ou ironique, souvent utilisé en ligne, notamment par l'extrême droite[1], pour qualifier les hommes qui présentent des traits physiques, affectifs, ou comportementaux attribués d'accoutumée à la gent féminine. https://fr.wikipedia.org/wiki/Soy_boy Livres "Mécanique du privilège blanc" d'Estelle Depris (Binge Audio éditions) https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782491260194-mecanique-du-privilege-blanc-comment-l-identifier-et-le-dejouer-estelle-depris/ "Pauvre petit blanc : le mythe de la dépossession raciale" de Sylvie Laurent (éditions Maison des sciences de l'homme) "Comme un million de papillons noirs" de Laura Nsafou (éditions Cambourakis) "Pourvu qu'il soit dur, chroniques sur ma masculinité" de Thomas Gravereau (éditions Albin Michel), épisode 64 de Single Jungle https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-64-thomas-gravereau-pourvu-quil-soit-dur-chroniques-sur-ma-masculinite "Lusted men : une collection de photographies érotiques d'hommes", ouvrage collectif, postface de Maïa Mazaurette (éditions Hoebeke "Les hommes hétéros le sont-ils vraiment" de Léane Alestra (éditions JC Lattès) "Retour à Reims" de Didier Eribon (éditions de poche "Champs essais") Vidéos, comptes Instagram, spectacle "Masculinités noires" de Christophe Boussambahttps://www.instagram.com/share/_1K9-syv8 Réflexions de femmes sur la taille du pénis des hommes https://www.instagram.com/reel/DOrYJrzDVb-/?igsh=X2FoRG5BNFBP "Démasculinisez-moi", performance artistique pluridisciplinaire de Pascal Beugre Tellierhttps://www.youtube.com/watch?v=Uu0QFCPKRxM AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires de l'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service clientq n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez une dépense inutile. Episode enregistré en septembre 2025, à Paris, chez Isabelle, merci à elle et son chat pour leur hospitalitéPrise de son, montage et mixage : Isabelle FieldMusique : Nouveau générique ! Vous l'avez reconnu ? C'est le générique de la série mythique des années 90 "Code Quantum" avec Scott Bakula. J'adore cette série, féministe, inclusive. Dédicace à Richard Gaitet (Arte Radio), auteur, fan inconditionnel aussi de cette série.Virgules sonores : Edouard JoguetLogo conçu par Lynda Mac-ConnellHébergement : Podcloud
Tu ressens du stress, voire de l'anxiété liés à la pression de la performance ? Tu travailles dans un environnement très exigeant ? Voici 5 clés pour alléger la pression et réguler ce stress !.........Notes de l'épisode :
Saviez-vous qu'en France, une femme meurt toutes les 7 minutes d'une maladie cardiovasculaire ?Moi, non. Saviez-vous qu'en France, les femmes sont parfois plus exposées que les hommes à certains risques cardiaques, en particulier l'AVC ?Moi, non.
durée : 00:24:55 - Pierre Boussaguet, contrebassiste et compositeur (5/5) - par : Christophe Dilys - Pierre Boussaguet, héritier de la grande tradition des contrebassistes de jazz se raconte au micro de Christophe Dilys. De Ray Brown à Guy Lafitte, ses rencontres, son swing et son art de l'accompagnement en ont fait l'une des voix majeures de la contrebasse européenne. - réalisé par : Adrien Roch Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Tu as fait beaucoup de recherches sur les meilleures stratégies à appliquer dans ton business… mais au final, tu te rends compte qu'il y en a tellement que tu te sens perdue.Tu as entendu parler de VSL, de challenges, de webinaires, de stratégies organiques… mais tu ne sais pas concrètement comment les appliquer pour vendre ton programme d'accompagnement.Alors, si tu es coach, consultante, thérapeute ou experte dans cette situation, ce podcast est fait pour toi !Adieu les tests de stratégies à l'aveugle et les résultats qui s'évaporent… Rassure-toi : beaucoup d'entrepreneures du web passent par cette phase de flou.
La création de contenu te prend beaucoup de temps ? Et pourtant, tu as l'impression que ça n'a pas vraiment d'impact sur ton business…Et cela, malgré ton investissement dans la publicité ?Ce que tu ne sais peut-être pas, c'est que la création de contenu tâche peut devenir un véritable atout pour le développement de ton activité — si tu le fais bien !Dans cet épisode, on parle des blocages liés à la création de contenu et, surtout, de la façon de les dépasser.Marine Alves, fondatrice de la Bud First Academy, partage son parcours, ses stratégies et des conseils ultra-concrets pour utiliser Instagram sans t'épuiser, même si ce n'est pas ta plateforme préférée.Ce podcast aborde :✅ Comment réussir sur Instagram sans forcément se montrer✅ Pourquoi te forcer à créer du contenu peut être contre-productif✅ Les clés pour attirer des clients (et pas seulement des vues)✅ Les vrais indicateurs pour mesurer l'efficacité de ton contenuAprès l'avoir écouté, tu auras une vision plus claire, des conseils pratiques et, surtout, un vrai déclic pour créer du contenu à ton rythme, sans te trahir ni t'épuiser.Regarde cette vidéo jusqu'au bout : elle pourrait bien changer ta façon de communiquer… et booster ton business avec plus de plaisir et moins de pression.
À force d'attendre que tout soit parfait (un plan béton, du contenu peaufiné, des vidéos tournées…), tu risques de ne jamais lancer ton programme d'accompagnement.Et le plus frustrant ? Tu auras dépensé ton énergie… pour finalement ne rien concrétiser.Tu ne me croiras peut-être pas, mais à ton stade actuel, tu peux déjà commencer à vendre l'invisible, en créant simplement ton produit minimum viable. La clé, c'est d'avoir une stratégie solide.Dans ce nouvel épisode, je t'explique :Pourquoi attendre d'avoir tout prêt est une erreur fataleComment vendre ton offre avant même de l'avoir crééeLa méthode pour tester ton idée sans perdre des semaines de travail grâce au produit minimum viableLes clés pour générer tes premiers revenus rapidement
Tu as fait beaucoup de recherches sur les meilleures stratégies à appliquer dans ton business… mais au final, tu te rends compte qu'il y en a tellement que tu te sens perdue.Tu as entendu parler de VSL, de challenges, de webinaires, de stratégies organiques… mais tu ne sais pas concrètement comment les appliquer pour vendre ton programme d'accompagnement.Alors, si tu es coach, consultante, thérapeute ou experte dans cette situation, ce podcast est fait pour toi !Adieu les tests de stratégies à l'aveugle et les résultats qui s'évaporent… Rassure-toi : beaucoup d'entrepreneures du web passent par cette phase de flou.
Sur quelles tâches as-tu déjà pris l'habitude de te faire aider par des outils de l'IA ? Depuis quelques années, elle s'est imposée dans notre quotidien et dans nos business.Certains entrepreneurs savent déjà en tirer parti pour obtenir d'excellents résultats. Et toi, est-ce que tu maîtrises l'IA ? Te permet-elle de gagner du temps, donc de l'argent… mais surtout, d'attirer plus de clients ?Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les différents outils de l'IA ne sont pas juste un effet de mode : c'est un véritable atout, à condition de savoir l'utiliser intelligemment.Dans cet épisode, je te partage les outils d'IA que j'utilise, et comment je les intègre à chaque étape du parcours client.Voici la liste : ChatGPT (https://chatgpt.com/) Happyscribe (https://www.happyscribe.com/fr)Opus Clip (https://www.opus.pro)HeyGen (https://app.heygen.com)Go High Level (https://www.gohighlevel.com/ai-chatbot)Fireflies.ai (https://fireflies.ai/)ClickUp Brain (https://app.clickup.com)Zoom AI Companion (https://www.zoom.com/fr/products/ai-assistant/) Après avoir écouté ce podcast, tu seras capable d'analyser ce que tu peux améliorer dans ton business, grâce à l'IA. Tu peux travailler moins, mais MIEUX, et gagner plus.
À trois mois de l'ouverture de la CAN et à cinq ans de la Coupe du monde co-organisée par le Maroc, le vieux débat sur les incivilités ressurgit dans le royaume. Selon un sondage publié en mai, seuls 3% des Marocains estiment que le niveau de civisme dans l'espace public est élevé. L'enquête a entraîné dans son sillage la publication d'une avalanche d'articles qui disent tous la même chose : si le pays va briller grâce à ses infrastructures flambant neuves durant ces grands évènements sportifs, son image risque de souffrir du chaos qui règne encore dans ses rues. De notre correspondant à Casablanca, Un vieil immeuble des années 1930. La cour immense est traversée chaque jour par des centaines de personnes. Il n'y a pas un papier qui traîne par terre. Mohammed est le gardien de l'immeuble : « Les gens jettent leurs mégots, les épluchures de fruits, les emballages. Eux, ils jettent et moi, je ramasse. Je ne peux pas faire autrement. Moi, je suis gardien. À l'origine, mon travail, c'est juste de surveiller la porte. » Mais Mohammed se retrouve à faire le ménage : « Je souffre, je suis fatigué. Ce n'est pas normal, c'est la honte, franchement. » Le manque de propreté, c'est ce que dénoncent justement la majorité des sondés dans l'étude du Centre marocain pour la citoyenneté (CMC). Un millier de personnes interrogées sur toute l'étendue du royaume. Ils sont 70% à alerter sur le harcèlement des femmes et 60% à s'alarmer des infractions au Code de la route. « On vit dans l'anarchie. Il n'y a pas de respect. S'il y en avait, tout ça n'existerait pas. » Nawal habite à quelques mètres, avec ses deux enfants, dans un appartement situé juste au-dessus d'un bar. « La nuit, il y a des bagarres, les gens urinent dans la rue. Ça klaxonne tout le temps. Qu'est-ce que tu peux attendre de la nouvelle génération qui grandit dans cet environnement ? » L'incivisme, un fléau quotidien Des centaines d'articles ont été écrits dans la presse marocaine depuis la publication du sondage du Centre marocain pour la citoyenneté. Nawal, elle, se sent abandonnée par les autorités. Avec d'autres résidents, elle a organisé plusieurs « sit-in » pour réclamer la fin des nuisances, mais ça n'a rien donné pour l'instant : « On a fait des réclamations, on a été à la wilaya, on a même pris un avocat, mais on n'a eu aucun résultat. On ne sait pas si c'est un problème d'éducation ou si les gens s'en fichent tout simplement. Ils sont totalement inconscients. Sur la voie publique, ils ne respectent rien. » Les causes de l'incivisme font l'objet de toutes les hypothèses dans les médias marocains et les mesures qui permettraient d'améliorer la situation aussi. Si rien n'est fait, estiment-ils, c'est le « soft power » du Maroc qui risque d'être entravé.
La suspension de l'émission de l'humoriste Jimmy Kimmel sur la chaîne ABC et les menaces que Donald Trump fait peser sur la liberté d'expression ont enflammé les Late Night Shows américains. Les humoristes se sont montrés solidaires de leur collègue, dénonçant une censure politique. « Ce soir, nous sommes tous Jimmy Kimmel », a lancé Stephen Colbert, l'animateur du Late Show. Lui aussi a été visé par la colère présidentielle : en juillet 2025, il a appris que son émission s'arrêterait l'an prochain. Libéré de toute contrainte, il n'a pas hésité à qualifier la suspension de Kimmel de « censure flagrante », ajoutant : « Avec un autocrate, on ne peut pas céder le moindre centimètre. Si ABC pense que cela va satisfaire le régime, ils sont terriblement naïfs. » Jon Stewart a choisi l'ironie pour critiquer une dérive autoritaire. Son Daily Show s'est ouvert par une voix off annonçant « le tout nouveau Daily Show approuvé par le gouvernement », présenté par le très « patriotique et obéissant » Jon Stewart. Il y avait aussi Jimmy Fallon, qui, de son côté a joué la carte de l'autocensure parodique. « Beaucoup craignent qu'on ne puisse plus dire ce qu'on pense… Moi, je vais parler de la visite de Donald Trump au Royaume-Uni, comme d'habitude », a-t-il expliqué dans son Tonight Show. Mais à chaque pique adressée au président, une voix off a effacé ses mots… pour les remplacer par des compliments. Autre figure incontournable, David Letterman, ancien animateur vedette de CBS et NBC, a dénoncé une dérive inquiétante. « On ne peut pas virer quelqu'un simplement par peur, ou pour faire allégeance à une administration autoritaire, criminelle, installée à la Maison Blanche. Ça ne marche pas comme ça », a-t-il déclaré dans une interview au magazine The Atlantic. Enfin, Seth Meyers a préféré l'humour absurde, affirmant que toute critique négative qu'on pourrait lui attribuer sur Donald Trump ne pouvait être que le produit de l'intelligence artificielle. Les Bolsonaristes courtisent les évangéliques en vue de l'élection présidentielle de 2026 à Brésil Au Brésil, une semaine après la condamnation de Jair Bolsonaro à 27 ans de prison pour tentative de coup d'État, les évangéliques restent son principal bastion de soutien. Selon un sondage Atlas, 65% d'entre eux jugent sa peine injuste. À Rio, le pasteur Silas Malafaia, surnommé le « Raspoutine de Bolsonaro », dénonce une « persécution politique et religieuse » orchestrée par la Cour suprême. Malgré l'ouverture d'une enquête contre lui et la confiscation de son passeport, il continue d'attaquer la justice dans ses cultes et sur les réseaux sociaux, où il compte plus de dix millions d'abonnés. Mais cette mobilisation ne reflète pas l'ensemble du monde évangélique, rappelle la chercheuse Magali Cunha. Si certains fidèles dénoncent une « censure » et comparent la situation actuelle à la dictature, beaucoup expriment leur lassitude face à la politisation croissante de leurs églises. Alors que Jair Bolsonaro est désormais inéligible, la bataille pour séduire l'électorat évangélique est lancée au sein de l'extrême droite, mais elle pourrait se heurter à un désenchantement grandissant. C'est un reportage de notre correspondante Sarah Cozzolino. La gastronomie haïtienne à l'honneur à Paris La semaine dernière, se tenait à Paris, sur les quais de Seine, un festival de cuisine parrainée par la cheffe Hélène Darroze. La 7ème édition du village international de la gastronomie réunit les cuisines traditionnelles de plus de 60 pays. Pour cette édition 2025, c'est le Cambodge qui était mis à l'honneur, mais la communauté haïtienne était présente pour défendre les couleurs de la culture et de la gastronomie du pays. Lila Olkinuora s'est rendue sur place. Journal de la 1ère Signature officielle du bouclier qualité-prix en Guadeloupe.
Dans cet épisode, nous parlons du plaisir de passer du temps seul : sport, balades, cinéma ou même voyages en solo. Nous partageons nos expériences et nos astuces, et on vous invite à réfléchir aux moments où vous aimez être seul(e). Et vous, qu'est-ce que vous aimez faire quand vous êtes seul(e) ? Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Open the Interactive Transcript (https://play.easyfrench.fm/episodes/28985wcpycqcqpp66symp) Download transcript as HTML (https://www.dropbox.com/scl/fi/28985wcpycqcqpp66symp/easyfrenchpodcast106r_transcript.html?rlkey=d9u5qd57th5mrr4o1bi3zckj3&st=lf7s8rtb&dl=1) Download transcript as PDF (https://www.dropbox.com/scl/fi/wahe92ejqtg2nu3i3nn51/easyfrenchpodcast106r_transcript.pdf?rlkey=wtoenp6sk0v45pjvnprs46o6c&st=mrtjpwua&dl=1) Download vocab as text file (https://www.dropbox.com/scl/fi/iuf526izsub1ozdko6n9q/easyfrenchpodcast106r_vocab-semicolon.txt?rlkey=t866fqnslhjmu8r8pdxfy7ols&st=sqcnabu9&dl=1) Download vocab as text file with semicolons (https://www.dropbox.com/scl/fi/1ap6wrld6e4759jll7vok/easyfrenchpodcast106r_vocab.txt?rlkey=jt5vsjbsxxmxzeksx3ih37toz&st=q0ixndtu&dl=1) (for flashcard apps) Subscribe using your private RSS feed to see the transcript and vocabulary helper right in your podcast app while you listen. Transcript Judith: [0:00] Bonjour les amis et bienvenue dans un épisode du podcast Easy French. Vous le savez, parfois l'été, c'est une saison pleine de rencontres et de voyages. Pour moi, cette année, ça a aussi été une période de solitude. J'ai passé beaucoup de temps seule et ça m'a amenée à réfléchir à ce que ça voulait dire, être bien avec soi-même et trouver son équilibre. Et en repensant à ça, je me suis souvenu que l'année dernière, on avait enregistré un épisode sur ce thème avec Hélène, qui revient bientôt parmi nous d'ailleurs. On avait enregistré un épisode sur le fait de passer du temps seul. Alors aujourd'hui, je voulais vous reproposer cet épisode et j'espère que cette rediffusion vous parlera autant qu'à moi et je vous souhaite une bonne écoute. Intro Hélène: [1:07] Salut ! Judith: [1:08] Salut Hélène, comment ça va ? Hélène: [1:10] Ça va, plus ou moins reposée après notre séjour court mais intense à Bruxelles. Judith: [1:17] Et oui, parce que nous avons passé pour moi dixheures et pour toi deux journées à Bruxelles pour que nous puissions filmer des vidéos là-bas. Hélène: [1:26] Oui, c'était très intense. On a beaucoup filmé, donc on a plein de contenus qui attendent d'être préparés pour vous être proposés et on espère que ça vous plaira. Judith: [1:38] Oui, mais depuis le temps qu'on en parle de Bruxelles, de la Belgique, on va enfin pouvoir vous montrer encore une autre facette de la francophonie. Hélène: [1:45] Oui, aujourd'hui dans ce podcast, on va parler d'autre chose, d'un sujet qui me tient à cœur. Je suis contente qu'on en discute aujourd'hui. Et avant ça, on va écouter un petit message. Liz: [1:59] Salut, salut EasyFrench. Moi, c'est Lise et je voulais raconter quand je suis allée en France. Il y avait la canicule, donc il faisait très chaud. Et comme d'habitude, j'utilisais mon parapluie. Et une dame au hasard dans la rue m'a demandé pourquoi est-ce que je l'utilisais s'il ne pleuvait pas. Pour moi, c'est trop bizarre, parce qu'ici en Mexique, on l'utilise n'importe s'il fait chaud ou s'il pleut. C'est vrai qu'il y a des parapluies spéciaux pour la pluie et pour les UV, mais du coup, on utilise "paraguas" et "sombrilla" pour les mêmes choses. On l'utilise comme des synonymes, parce qu'en utilisant du coup les mêmes. Je voulais demander si est-ce qu'en France, c'est différent le parasol et le parapluie et si vous utilisez le parapluie seulement quand il pleut ou si vous l'utilisez quand il fait chaud. Et merci d'avance, j'adore votre podcast et à bientôt ! Hélène: [3:00] J'ai beaucoup aimé cette anecdote. Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership
Learn about facial injury red flags, CSF identification, EAP essentials, and return-to-play guidelines for athletes from Dr. Rehal Bhojani. Q: What are the red flags for hematomas? A: Protocols from SCAT6 and other guidelines for hematomas or hemorrhages emphasize watching for loss of consciousness (LOC), altered mental status, and vomiting. Quickly identify these signs to avoid missing late concussions or other critical issues. Ensure the mechanism of injury (MOI) aligns with the trauma; diagnosis is challenging if it doesn't. Q: How can CSF be identified, and what is the "halo sign" red flag? A: The halo sign, also known as the ring sign, remains the best indicator for identifying cerebrospinal fluid (CSF). CSF is distinct: it has a clear-to-mucous color, is super thin, lighter than water, and does not mix with other fluids. For instance, a soccer player initially diagnosed with a concussion showed a bloody nose and consistent halo sign post-game, necessitating immediate emergency room referral. Q: What essential elements should be added to an Emergency Action Plan (EAP)? A: EAPs are becoming more comprehensive, focusing on three key areas. First, ensure resource accessibility by including contacts for ENTs, dentists, and eye doctors. Second, review the EAP regularly, two to three times a year, rather than just annually, using past injury knowledge to proactively improve it. Third, if using AI to draft EAPs, meticulously verify all listed resources. Q: What items should be included in kits for eye and tooth injuries? A: For eye and tooth injuries, kits should include 4x4 gauzes, an otoscope, a "Save a Tooth" system, eyedrops, nasal tampons, and Afrin. Physician-approved medications should also be added, along with an ENT kit, which is available online. Q: What are the risks and benefits of athletic trainers performing sutures on the field? A: On-field suturing depends on the location and type of laceration, with the cause (e.g., metal object) being crucial due to potential tetanus considerations. Athletes often return to play the same day with sutures. For facial lacerations, specific types and sizes of sutures are used, but caution is advised near the eye. Eyebrows and the skull are generally suitable for suturing if no underlying fracture exists. Control bleeding and inform athletes of the risks associated with playing with sutures; safety is paramount. Q: When can athletes return to play after tooth injuries? A: For primary (baby) teeth, if no secondary tooth injury is suspected, return to play (RTP) is generally straightforward. However, secondary tooth injuries involving complex factors can lead to lasting effects. It is important to document whether the injury involves primary versus permanent teeth. For younger children, involve parents to understand the mechanism of injury and the potential for future crown and root fractures. Q: What current sports medicine trends should recent graduates be aware of or learn in the classroom? A: Sports medicine is constantly evolving, with increased pressure for accurate decision-making. Recent graduates need to be proficient in current literature and comfortable with shared decision-making and escalating care. As athletic trainers often serve as primary sports medicine providers, they require broad skills across various domains. Q: How can these emerging sports medicine competencies be effectively taught? A: Teaching these competencies is challenging due to the need for comprehensive exposure. Educational methods vary by setting, and the field has expanded significantly. Training provides a broad scope, so it's important not to be narrow-minded. Past experiences remain relevant, and post-training, continuous reading and skill refinement are crucial. In a controlled educational environment, students should learn as much as possible, as quickly as possible, to prepare for real-world practice.
À 45 ans, Cabral Libii est l'un des candidats les plus jeunes à la présidentielle du 12 octobre au Cameroun. Mais ce n'est pas un néophyte. Il y a sept ans, à la précédente élection, il était arrivé troisième. Et aujourd'hui, pour lutter contre la fraude électorale, il appelle tous les électeurs à surveiller leur bureau de vote le jour du scrutin, comme au Sénégal il y a 18 mois. Que pense-t-il de l'initiative en faveur d'Issa Tchiroma, désigné par certains comme le « candidat consensuel de l'opposition » ? De passage à Paris, le chef du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN), répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Si vous êtes élu, quelles seront vos deux priorités ? Cabral Libii : Celle sans doute par laquelle je commencerai, c'est le recouvrement des 11,7 milliards que Glencore, qui a spolié le pétrole camerounais pendant dix ans, a accepté de payer. Le recouvrement est bloqué maintenant par la corruption de quelques agents publics qui empêchent le recouvrement de cet argent dont le peuple a besoin justement pour résoudre les urgences. Et ces urgences, elles sont de quatre ordres. Nous avons déjà annoncé qu'une fois élus, nous donnerions deux milliards de francs CFA à chaque commune du Cameroun pour régler les urgences, les infrastructures notamment routières, en permettant aux communes d'acquérir des engins pour le faire, les urgences hospitalières pour relever le plateau technique des hôpitaux dans les communes, les urgences numériques et scolaires, puis les urgences alimentaires. Face au président sortant Paul Biya et à la machine électorale de son parti RDPC, est-ce que vous ne partez pas battu ? Absolument pas. Cette fameuse machine n'est pas redoutable par son projet, son efficacité et ses résultats. Elle est redoutable par la fraude électorale qui s'est sophistiquée d'année en année. Il y a quelques jours, nous avons rendu publique et c'est encore visible sur notre site internet www.cabral2025.com, nous avons démontré qu'il y a une réserve de deux millions de voix qui a été fabriquée par des manipulations algorithmiques. Des voix fictives ? Des voix fictives par des manipulations numériques. Et pour contrecarrer cela, il y a une seule solution : engager la responsabilité individuelle des électeurs. Ce que le Sénégal nous a donné comme enseignement, c'est que c'est la responsabilité individuelle de l'électeur qui fait tomber de vieux régimes. Il faut que chacun fasse sa part. Faire sa part, c'est être dans le bureau de vote le jour de l'élection, voter et surtout que les uns et les autres se rendent disponibles bénévolement pour surveiller le vote. Parce que si on n'est pas dans les bureaux de vote, ils vont travestir le résultat des urnes. Samedi dernier, l'ancien ministre Issa Tchiroma Bakary a été désigné « candidat consensuel de l'opposition » par un regroupement de partis dénommé Union pour le changement. Qu'est-ce que vous pensez de cette démarche ? Rien du tout. Pour nous, c'est un non-événement. Le mot consensus est un mot français qui signifie accord de volonté. Donc, vous et moi, dans ce studio, on peut faire consensus sur ce que nous voulons, mais encore faut-il que cela ait un impact réel. Ce que moi je sais, c'est que le projet que je porte fait consensus. Voilà le type de consensus que nous avons appelé « la vague orange », que nous avons soulevé au grand meeting de Kribi et qui a déferlé. Vous savez, nous sommes douze candidats. Je fais partie des cadets et l'une des choses que nous entendons constamment, c'est que : « Oui, vous les cadets, vous devez vous aligner derrière les aînés ». Nous leur disons d'accord, que les trois septuagénaires qui viennent juste après le nonagénaire s'entendent déjà, se coalisent déjà entre eux et puis nous aviserons. Ce d'autant que deux de ces septuagénaires sont issus pratiquement du même village, tout au moins du même département, celui de la Bénoué. À écouter aussi[Vos réactions] Présidentielle au Cameroun : quelle image vous renvoie l'opposition ? Vous pensez à Tchiroma et à Bello ? Absolument. Alors justement... Ils n'ont pas que ça en partage. Alors justement, cet appel que vous avez lancé aux trois septuagénaires, c'est-à-dire à Akere Mouna, Bello Bouba et Issa Tchiroma, ça n'a pas du tout plu à Issa Tchiroma, qui y a vu une façon de votre part de vouloir le mettre à la retraite. Il vous appelle à plus de respect, à plus d'humilité... Peut-on faire montre de plus d'humilité que de solliciter des aînés ? Qu'ils s'entendent déjà. C'est du respect. Tout ce que nous leur demandons, c'est que vous avez beaucoup de choses en partage. Certains d'entre eux ont servi le régime pendant 30 ans, d'autres durant 25 ans, puis ils décident à deux mois de l'élection présidentielle de se lancer. Ce n'est pas tout le temps que l'on voit des gens qui ont aussi servilement servi un régime se décider de le faire tomber deux mois avant une élection présidentielle. Et nous leur disons qu'il n'y a pas de soucis. Le peuple vous regarde parfois avec un regard suspicieux parce que ce n'est pas la première fois que vous allez de gauche à droite et que vous justifiez à chaque fois vos allées et venues. L'électeur camerounais, nous lui faisons confiance, est très lucide sur ce point. Mais vous le savez bien que Bello et Tchiroma, leur fief, c'est le nord et que le nord, ça compte un tiers des voix. Vous allez perdre des voix nécessairement, non, par rapport à 2018 où Bello et Tchiroma n'étaient pas candidats ? Écoutez, je sors de ce nord-là. Vous avez vu les milliers et les centaines de milliers de personnes qui sont venues à ma rencontre. Ces personnes-là ne suivent pas un nordiste. Ces gens-là m'ont dit : « Monsieur Libii, vous avez toujours été à nos côtés et à nos yeux, ce n'est pas parce que vous êtes né plus loin au sud que nous ne croyons pas en vous et pour nous, vous incarnez notre espérance et notre espoir ». Moi, je ne suis pas un ancien ministre avec de l'argent gardé ici ou là. Moi, je ne suis pas du vieux système où ils achètent des consciences et des voix, où ils payent des gens pour les réunir. Je suis donc conscient qu'il y a des gens qui sont candidats pour gagner le nord, mais moi, je suis candidat pour gagner l'élection nationale. À lire aussiÉlections au Cameroun: pour battre Paul Biya, «il faudra un raz-de-marée» de l'opposition, martèle Issa Tchiroma Bakary
durée : 00:25:00 - Peter Sellars, metteur en scène (2/5) - par : Judith Chaine - Dans ce 2ᵉ épisode des Grands Entretiens, le metteur en scène Peter Sellars partage sa passion pour la musique classique et l'opéra, revient sur son séjour à Paris où il découvre des mises en scène lyriques audacieuses, et raconte ses premières expériences théâtrales à l'Université d'Harvard. - réalisé par : Adrien Roch Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aurélien n'est pas un pianiste comme les autres.Au lieu de suivre une carrière classique, il a préféré transformer sa passion en un projet suivi par 11 millions de personnes dans le monde.Artiste, entrepreneur… lui préfère dire artisan.Dans l'épisode, on retrace son parcours : ses rêves d'ado un peu fous, ses débuts galères, le moment où il a capté que les réseaux pouvaient lui donner une liberté énorme, et les collabs de dingue qui ont suivi (oui, même le PSG et GIMS).On parle de :
Vous avez déjà trouvé un trésor ? Moi non. (À part une chaise bébé Stokke à 40 balles sur Le Bon Coin, mais ça compte moyen).Par contre, John Maloof, lui, a trouvé un vrai trésor : des centaines de milliers de négatifs photo qui dormaient dans un box… et derrière ces photos incroyables, une femme dont personne n'avait entendu parler : Vivian Maier.Nounou la journée, photographe de rue géniale le reste du temps, elle a pris des milliers de clichés magnifiques, qu'elle n'a quasiment jamais montrés. Sa vie ? Étrange, touchante, parfois dure. Son œuvre ? Une claque.
Send us a textHey y'all heeeey. It's been Awhiiiiiiiiile, this summer has been Busy!! We decided to relive our 20s and pre-game. TeeHee. Moi has been debating ignorant people all day and needed to let loose and blow off some steam. Things get ReaL...Enjoy. OXOX, 2 Bad Bitches.
durée : 00:28:16 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Leila Djitli - Mireille est ouvrière A cinquante-huit ans, à l'occasion d'un débat citoyen organisé dans sa mairie, elle décide de vaincre sa peur et prend la parole, pour la première fois de sa vie. Aissatou a trente ans. Elle a pris des cours de prise de parole en public pour vaincre sa timidité. - réalisation : Yaël Mandelbaum, Lise Côme
Welcome to the Fore Golfers Network/Michigan Golf Live Podcast Ep 497 - The Story of Hanna Golf with Jared Doerfler We're talking with a most intersting and inspiring guest: Jared Doerfler, founder of Hanna Golf and creator of the widely followed Perfect Putt Newsletter. Jared's journey into the golf industry is anything but traditional. What began as a passion project while finishing his MBA—writing about golf trends, equipment, and business—has grown into the Perfect Putt Newsletter, with over 11,000 dedicated subscribers. But Jared's entrepreneurial path didn't stop at newsletters. Inspired by his own putting struggles, he sketched out his vision for a better putter. Working with his brother-in-law on CAD designs and collaborating with friends to machine prototypes, he transformed that sketch into reality. The result: custom-engineered Hanna Golf putters, designed with unique features like a forward center of gravity, wide/deep milling for responsive feel, and high MOI for unmatched forgiveness. Today, Hanna Golf produces nearly 1,200 putters annually, with 70–80% of sales happening online. Remarkably, the company has sold nearly 800 putters in just over a year—without traditional marketing or outside investors. In this conversation, Bill and Jared dive into: The growth story of the Perfect Putt Newsletter The inspiration and innovation behind Hanna Golf putters How family values, customer feedback, and manufacturing precision guide Jared's decisions The challenges of balancing production capacity, innovation, and independence Why Jared is determined to keep Hanna Golf small, focused, and authentic If you're a golf enthusiast, entrepreneur, or simply someone who loves hearing how dreams turn into reality, this episode delivers both inspiration and insight. ---------------- Subscribe to the FGN Podcast Watch FGN videos on YouTube Check out our other sports pod: Church Pew Sports TEXT or CALL (989) 272-2383 to share your thoughts, comments, suggestions, and questions
Welcome Back! The Boulder Boys Show Ep. 55 This Episode is brought to you by Intrepid Camp Gear. https://intrepidcampgear.com/discount/BoulderBoys Code: BoulderBoys for 10% off Boulderboys.show Year Of The Boy: https://youtu.be/KsClhdWc5-8 Moi's training app: https://vert.run Matt's substack: https://substack.com/@mattdaniels480?utm_source=substack-feed-item
Dans cet épisode, on est de nouveau avec Louis pour parler d'organisation : ce qui marche pour nous, ce qui ne marche pas du tout, et toutes les méthodes qu'on a testées avec plus ou moins de succès. On partage nos routines, nos astuces (comme la méthode Pomodoro ou les to-do lists), nos contradictions, et notre besoin de rester souples. En bonus, on vous raconte la routine (très) matinale d'Amélie Nothomb et le joli projet musical que Louis a mené grâce à sa régularité. Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Open the Interactive Transcript (https://play.easyfrench.fm/episodes/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0) Download transcript as HTML (https://www.dropbox.com/scl/fi/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0/easyfrenchpodcast159_transcript.html?rlkey=3d7rl31ursev1xdiag5gkie1y&st=wufmm5ms&dl=1) Download transcript as PDF (https://www.dropbox.com/scl/fi/occmnsjfhjkgohy96o1hz/easyfrenchpodcast159_transcript.pdf?rlkey=j0yi2z4t0waopxxe8oottp0et&st=avjm00hv&dl=1) Download vocab as text file (https://www.dropbox.com/scl/fi/9mee6vzp7tnnxf5xaetp8/easyfrenchpodcast159_vocab.txt?rlkey=a7fj7fxio0r3c7w3vk74z6e52&st=xtdde15b&dl=1) Download vocab as text file with semicolons (https://www.dropbox.com/scl/fi/eoobsqyzij8yf0i8jwd7t/easyfrenchpodcast159_vocab-semicolon.txt?rlkey=5qa57wwhb5jbywb30xdwwk96u&st=v5ro6xc6&dl=1) (for flashcard apps) Subscribe using your private RSS feed to see the transcript and vocabulary helper right in your podcast app while you listen. Show Notes