Podcasts about Moi

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GolfWRX Radio
Club Junkie: Reviewing New PXG 0317 T Irons and TaylorMade's Spider Tour Putter

GolfWRX Radio

Play Episode Listen Later Sep 28, 2023 48:44


PXG has finally released the 0317 T irons for players who want a compact iron with distance, consistency, and forgivness. The new T irons feel soft and sound great on great shots and mis hits. TaylorMade's new Spider Tour putters feature a new finish, a Pure Roll TPU insert, and hollow center for added MOI.

Les grands entretiens
Alain Lombard, chef d'orchestre (2/5) : "Karajan a toujours été très aimable avec moi mais il était compliqué"

Les grands entretiens

Play Episode Listen Later Sep 25, 2023 25:18


durée : 00:25:18 - Les Grands entretiens - par : Judith Chaine - Quel chef français né à Paris en 1940 a été l'assistant de Bernstein et Karajan, a remporté le concours international de direction Mitropoulos, a dirigé pendant 10 ans l'Orchestre symphonique de Miami, a fait de 2 orchestres de région de grandes phalanges internationales ? Alain Lombard !

Les matins
Panayotis Pascot : le moi, le livre, et le seul en scène

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 21, 2023 3:26


durée : 00:03:26 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - Alors que son premier livre, "La prochaine fois que tu mordras la poussière", se hisse en tête des ventes, visionner le seul en scène de l'humoriste, comédien, et désormais auteur Panayotis Pascot se révèle une passionnante expérience pour penser la forme du récit de soi.

One Thing In A French Day
2273 — La rentrée des filles : université, lycée et collège — mercredi 13 septembre 2023

One Thing In A French Day

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 4:03


Au club de kung-fu, la grande question du moment c'est la rentrée.  — Et toi, tu rentres quand ? Se demandent les jeunes entre eux, ou les adultes aux jeunes.  — Le 18 septembre  — Ah, la chance !  — Moi, je suis déjà rentrée, peut dire Micaela.  Elle a eu sa « prérentrée » le lundi 4 septembre. Son campus est à Paris, mais elle n'a pas toujours cours au même endroit.  www.onethinginafrenchday.com  

Prenons un café
102 - CHARLOTTE - Apprendre de ses erreurs pour transformer sa maternité

Prenons un café

Play Episode Listen Later Sep 12, 2023 77:47


Et c'est parti pour la 6e saison de Prenons un café ! Et oui, déjà ! Moi non plus, je n'en reviens pas. Pour la débuter, je reçois celle qui va prochainement faire de mon rêve une réalité : Charlotte, la fondatrice de Com' Happy, votre maison ressource située à Marquette-lez-Lille, dans la métropole lilloise. Ce rêve ? C'est celui de te proposer des sessions caféinées dans la vraie vie, de nous rencontrer autour de sujet de parentalité, sans tabou ni complexe, autour de bonnes choses à manger, de papoter, d'échanger et de se rendre compte ensemble que nous ne sommes pas seul.e.s à galérer. La première session de ce que nous avons appelé les soirées “Prenons l'apéro” aura lieu jeudi 21 septembre à 19h et aura pour thématique le couple après bébé, difficultés et baby clash. Inscriptions : https://www.billetweb.fr/temoignage-le-couple-apres-bebeMais avant de créer Com' Happy, Charlotte est devenue la maman de 3 enfants de 11, 9 et 4 ans. Et quand elle est devenue maman, comme beaucoup d'entre nous, elle ne savait pas grand chose de la parentalité, ni de ce que ça représentait vraiment d'élever des enfants. Alors des erreurs, elle en a fait. Quand sa première fille ne voulait pas manger et qu'elle a fortement insisté alors qu'en fait, elle a appris plus tard qu'elle était atteinte d'un trouble de l'oralité. Quand elle l'a laissée pleurer parce que c'est ce qu'on lui avait dit de faire et que ça l'a brisée de l'intérieur. Et puis il y a eu le jour de trop. Celui qui lui a fait comprendre que sa famille avait besoin d'aide… Qu'elle est allée chercher et qui a éclairé son chemin. Aujourd'hui, Charlotte veut rendre ce qu'elle a reçu en éclairant le chemin des personnes qui en ont besoin, comme elle en a eu besoin.Tu pensais être seul.e à galérer ? Mets tes écouteurs et… Prenons un café------------------------------------------Tu es sur Prenons un café, le podcast qui parle des sujets de parle de parentalité, mais surtout d'humanité, sans tabou ni complexe. Je suis Elise Bultez, et chaque mardi, je te propose des conversations avec des humain.e.s concerné.e.s de près ou de loin par la parentalité. Nous échangeons sur des sujets importants de société, souvent éloignés des contes de fée, mais toujours criants d'actualité.➕ ABONNE-TOI À PRENONS UN CAFÉ + POUR PROFITER DE BONUS EXCLUSIFS : CLIQUE ICI➕

Les Grandes Gueules
GG - Les off de la pub - Lundi 11 septembre

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 11, 2023 1:56


Les GG oublient toujours qu'elles sont enregistrées pendant les pubs… Aujourd'hui, Didier se confesse… « Moi, j'ai aimé la cérémonie d'ouverture de la coupe du monde de rugby »

Reportage International
Égypte: l'émergence de la nouvelle capitale administrative divise

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 9, 2023 2:35


C'était le projet de la démesure annoncé par le général al-Sissi en 2015. La nouvelle capitale administrative égyptienne est désormais sortie des sables du désert et prend lentement vie. La Conférence internationale sur la population et le développement s'y est déroulée du 5 au 9 septembre. Mais si la ville tient toutes ses promesses de dimensions pharaoniques, les Égyptiens les plus pauvres n'auront pas les moyens d'y accéder. De notre correspondante au Caire, Léonie LebrunAu milieu du désert oriental, la ville nouvelle apparaît dans la brume de chaleur, une tour de 400 mètres de haut perce le ciel, surplombant la cité de 700 kilomètres carrés. Comptez deux heures de train depuis le cœur du Caire ; terminus, quartier de la culture. Un musée, un opéra, encore fermés… Les rues désertes sont jonchées de gravats. Les ouvriers, toujours à l'œuvre. Direction le palace hôtel Saint-Regis pour espérer trouver un peu de vie. Une conférence s'y déroule sous les dorures et lustres de cristal. Une des participantes découvre la nouvelle ville. « C'est très chic, plein de choses très chics, plein d'espace, nous avons plein de choses à découvrir, c'est une révolution pour nous », s'exclame Maha. Le quartier des ministères, à cinq kilomètres de là, accueille des employés depuis le printemps. Asma est l'une d'entre eux. Elle songe à s'installer ici. « Je pense louer oui, mais acheter… Je ne suis pas sûre qu'avec la crise économique récente, les gens puissent acheter des propriétés à part les investisseurs », souligne-t-elle.Pour l'achat d'un logement premier prix, il faut débourser un million et demi de livres égyptiennes. Mais les immeubles les plus proches, encore dépourvus de fenêtres, sont toujours en chantier. Cathy a une amie qui a acheté dans un de ces bâtiments. « Elle dit qu'il n'y a ni eau, ni lumière, ni gaz, il n'y a pas encore de services », s'étonne-t-elle.À écouter aussiEgypte, la capitale du futurDans le vide de la nuitLe soir venu, les dizaines de milliers d'employés de ministères rentrent chez eux, dans la vieille ville du Caire. Loin, bien loin du grand vide de la nouvelle capitale. C'est là que Mrigi, 64 ans, tient son kiosque à cigarettes et sucreries. J'habite là en ce moment, je dors là, dans mon kiosque… Tu penses que c'est des gens comme moi qui vont aller dans la nouvelle capitale ? La capitale veut des gens fortunés, qui ont des cartes visas, de l'argent.Lucide sur sa situation, il voit pourtant d'un bon œil cette nouvelle ville : « Cela crée des opportunités d'emploi pour les jeunes qui aujourd'hui n'ont pas de travail… Pour les jeunes cultivés, qui parlent anglais ou français, c'est pas mal du tout  », pense-t-il.Mais toute la jeunesse n'est pas concernée. Hoda, 23 ans, aide ses parents dans leur modeste commerce d'électricité. « Moi par exemple, je n'en profiterai pas ! Pourquoi on fait de belles choses pour seulement certaines personnes ? Ce n'est pas pour les gens simples, mais pour des gens bien spécifiques », clame Hoda.Elle refuse même d'aller visiter la nouvelle ville. Ce n'est pas son monde. Cette capitale restera pour elle un mirage au milieu du désert.

La Matrescence
EP 136 - 5 raisons de se déconnecter en tant que parents !

La Matrescence

Play Episode Listen Later Sep 8, 2023 31:15


C'est la rentrée et ça fait du bien de vous retrouver et de lancer une nouvelle saison du podcast ! Aujourd'hui débute la 6e saison, je sais qu'elle va vous plaire! Dans l'épisode du jour on va parler déconnexion et pourquoi c'est intéressant en tant que parent. Mi-juillet j'ai blagué en disant à ma sœur que c'était sympa de discuter avec elle, à table, vu qu'elle était sur son téléphone. Elle m'a renvoyé direct bouler, et elle a eu raison, en me disant que c'était plutôt moi qui étais tout le temps dessus… Elle n'avait pas tort… ça faisait plusieurs jours que je me sentais mal, un peu prise dans une spirale où je scrollais indéfiniment sans m'arrêter. Je me suis dit allez, stop! Tu désinstalles et tu verras plus tard quand tu reprendras. Je ne me suis fixée aucune date les premiers temps, je voulais voir la sensation que ça me procurait. Il faut quand même plusieurs jours avant que nos doigts oublient d'aller instinctivement sur le petit carré d'Insta. La détox a été progressive et a entraîné d'autres envies de se déconnecter. Au total je suis restée près de 6 semaines sans avoir accès à aucun réseau social et en coupant tous mes mails. Je précise qu'Instagram est en partie mon travail, donc couper pendant les vacances c'est aussi m'offrir une pause loin de mon travail. Je vous raconte en 5 étapes les effets que ça a eu sur moi et pourquoi j'ai trouvé qu'observer des périodes de déconnexion presque totale est bénéfique pour nous en tant que parents 1.Detox réseaux J'ai donc désinstallé Instagram en juillet. Il faut vraiment le faire pour arriver à ne plus y aller. Sinon la tentation reste malheureusement trop forte et trop présente. Et pourtant je fais partie de celles qui ont instauré une limite de temps pour mon utilisation des réseaux. Temps limité à 2h par jour. Mais 2h c'est toujours trop pour le cerveau. Donc plus de insta, qu'est ce que fait mon cerveau d'addict… il en redemande, parce que la première sensation qui émerge, c'est le manque. Et ça fait mal de le réaliser. Le manque d'un monde virtuel, le manque d'être abreuvé d'infos en tout genre. D'un coup on est privé d'un brouhaha permanent et on se sent perdu. Notre cerveau est malin, il veut sa dose, et pour l'avoir il m'oblige à aller passer beaucoup trop de temps sur Facebook. Parce qu'au final tu te rends compte que ce n'est pas tant l'objet du réseau social le problème mais bien les stratégies employées par ces derniers pour te faire rester le plus longtemps possible sur l'application… Il a donc fallu, au bout d'une semaine, que je me résigne à supprimer également Facebook!! Si on m'avait dit ça un jour, que j'allais être à nouveau addict à Facebook! Une fois ces deux applis supprimées, tu te sens à nouveau perdue… Mais arrive vite la sensation d'apaisement et de sérénité. Ca parait fou de se dire qu'on oublie à quoi peut ressembler une vie sans sur stimulation, sans infos anxiogènes ou sans angoisses liées à un mauvais commentaires, dans mon cas. On réalise assez rapidement que c'est de la folie de suivre la vie d'autant de gens qu'on ne connaît pas, que notre cerveau est en surchauffe de traiter autant d'informations en même temps. Et puis on se dit, mais comment je peux perdre 2h par jour de mon temps sur cette application, qu'est-ce que ça m'apporte ? C'est là que ça devient complexe et nuancé. Parce que pendant ma déconnexion je profite à fond de savourer ma sérénité retrouvée mais je suis aussi capable de reconnaître que les réseaux sociaux m'ont permis d'apprendre à mieux me connaître, à me dé-construire, à fonder une communauté autour de ce podcast, à me sentir moins seule et à m'éduquer sur un grand panel de sujets. Sauf que l'autre versant des réseaux sociaux c'est aussi beaucoup d'anxiété pour ma part. Je n'apprends à personne si je dis que les réseaux sociaux peuvent aggraver l'anxiété et générer beaucoup de frustrations et de culpabilité. Ça peut, en fonction de qui on est, et de l'usage qu'on en fait. Je fais donc partie de la catégorie de personnes pour qui ça peut aggraver mon anxiété. Je vous partage un extrait d'une étude francophone réalisée sur le sujet Si consulter Facebook est le premier geste du matin pour 48 % des 18-34 ans, l'usage des RSN, censés apporter divertissements et satisfaction, semble être l'objet d'un étonnant paradoxe. Plus les gens sont actifs sur Facebook, sans forcément en être « addicts », et plus leur humeur est négative après les usages du RSN (Sagioglou, Greitemeyer, 2014). La genèse de ces affects négatifs est bien liée à Facebook car ils n'apparaissent pas lors d'activités de durée similaire effectuées sur Internet en dehors de ce RSN. Cette constatation n'est pas uniquement liée à Facebook puisque des résultats similaires ont également été remarqués avec Instagram (Lup et al., 2015). Plus grave, une association positive a même été mise en évidence entre l'usage de ce RSN et des symptômes de dépression. Les préadolescents et adolescents semblent particulièrement sensibles. Marie-Pierre Fourquet-Courbet et Didier Courbet Ces études datent d'il y a plusieurs années déjà, avant la pandémie. Depuis 2020, l'utilisation des réseaux sociaux a augmenté chez beaucoup de personnes. Déconnecter devenait donc vital pour retrouver un équilibre durant l'été, j'avais besoin de tester pour mieux me retrouver et vivre loin des likes, des commentaires et des vues. Sortir des réseaux sociaux pendant quelques temps c'est aussi apprendre à nouveau à vivre dans le moment présent, à apprécier ce que l'on a et qui l'on est 2. Présente pour ses enfants La première conséquence visible quand on déconnecte c'est la présence que l'on a pour ses enfants. Pour ma part, je me suis sentie bien plus en lien avec elles en retirant les réseaux sociaux de mon quotidien. Plus aucune distraction liée à mon téléphone et donc toute mon attention dirigée vers mes enfants. C'est super banal ce que je raconte et pourtant on est combien à être facilement distrait parce qu'on regarde notre téléphone et que sans le vouloir on rend nos enfants transparents. Ça a créé moins de tensions pour elles aussi et moins de frustrations pour moi. En psychologie avec les enfants on parle souvent de temps précieux. Le temps précieux c'est généralement se focaliser sur un enfant pendant une période de 20 minutes où on est 100% dispo pour eux. Là, quand tu enlèves la distraction de ton téléphone, tu réussi à créer un plus grand nombre de temps précieux sans t'en rendre compte. Moi je peux me faire aspirer par le contenu de mon téléphone très rapide et vite perdre de longues minutes à scroller et à me détester de faire ça. Là pendant mes vacances, je me suis sentie sereine et en paix de manière plus régulière. Il faut aussi l'avouer, en se sortant des réseaux sociaux, il y a une dimension, surtout pour nous les mères, de relâchement de tension par rapport à ce que font les autres parents et pas nous. On existe dans notre parentalité sans toutes les injonctions qui existent sur les réseaux. Et je le dis avec la lucidité que mon podcast et mon compte ajoutent surement à ce charge éducationnelle. Donc je comprends ce que tout le monde peut ressentir un jour ou l'autre dans sa parentalité 2.0 Moi j'ai personnellement kiffé mon JOMO. Vous connaissez peut-être le FOMO, FEAR OF MISSING OUT, la peur de rater quelque chose, un évènement important, une news extraordinaire, un message…bref la peur de ne pas être au courant. Ben l'inverse de ce sentiment c'est le JOMO. JOY OF MISSING OUT. La joie de rater des choses. Et franchement, ça fait du bien de vivre avec la joie d'être pleine présente et de s'en foutre complètement de ce qui se passe dans le monde virtuel. J'avais vraiment conscience que mon taux d'anxiété était au plus bas cet été et que pour la première fois depuis longtemps je n'ai pas subi mon été. Oui mes filles grandissent donc c'est plus simple mais ne pas aller sur les réseaux sociaux m'a empêché d'être constamment ramené au fait que je ne peux pas encore tout faire avec mes enfants parce qu'elles sont petites et parfois c'est très frustrant. Donc pas d'écran = pas de frustrations. Le 3e point crucial c'est le sommeil 3. Le sommeil Les écrans nous font du mal au cerveau et nuisent à notre sommeil. Je crois qu'on le sait toutes et tous et pourtant on peut passer une soirée entière à scroller de manière irrépressible sans comprendre ce que l'on fait et fermer votre écran en étant énervé contre nous même d'avoir perdu ce temps précieux. Ben là, boom, pas d'écran et un champ de possibilités s'offrent à toi le soir. Genre lire un livre… Ou avoir une conversation avec un autre être humain et tout simplement se coucher plus tôt. Ca faisait très longtemps que je n'avais pas eu une aussi bonne qualité de sommeil. Si on met de côté mes enfants qui se réveillent encore pas mal la nuit, mais ça c'est une autre histoire… Le sommeil est pour le coup vraiment plus serein. On n'est plus pollué par tout le contenu que l'on a vu dans la journée ou soirée. Notre cerveau n' a a traiter que les informations qu'il a vécu au cours des dernières heures et quel soulagement. On ne va pas se mentir, quand on dort bien on est de meilleurs parents. Pas de miracles. Testez rien que le weekend d'enlever les réseaux sociaux et vous verrez. La dernière partie dont je voulais vous parler c'est qu'en me déconnectant du virtuel j'ai eu encore plus envie de me connecter au réel et donc à la nature. 4. La connexion à la nature J'ai réussi en à peine 2 semaines à motiver 4 de mes amies, à partir en rando bivouac dans les Pyrénées pendant 3 jours…. C'était magique, beau, doux, plein de rires, de sororité, de plongeons dans les lacs froids, de montage et de démontage de tentes… bref c'était l'aventure et ça fait un bien fou. Si vous écoutez cet épisode et que ça vous a toujours trotté dans la tête de le faire, foncez. Je suis partie sans mes enfants mais ce type de rando ça peut se faire avec des kids, faut bien s'organiser. Mais là je parlais surtout de partir avec quelques copines dans un endroit isolés dans des conditions sommaires et de profiter d'elles et de leurs énergies. C'était tellement puissant comme moment. J'ai juste mesuré la chance que j'avais d'avoir des femmes incroyables autour de moi. Toutes n'étaient pas mères et on s'en fout. on était ensemble dans la galère parfois et j'en suis ressortie en étant plus en paix avec moi/. On a toutes regretté de ne pas avoir fait 3 nuits d'ailleurs. Si vous pouvez vous échapper de votre quotidien et prendre le temps d'être vous, faites le. On est tellement vite absorbé par la lourdeur d'être parents qu'on en n'oublie d'être nous. Bon après il a fallu redescendre sur terre et c'était pas évident pour moi. j'ai toujours la nostalgie de ces moments forts, comme quand je partais en colo. Après 6 semaines de diet, j'ai ré-installé les RS. Et boom l'addiction est revenue au galop. Les conséquences, maux de tête direct, mauvaise qualité de sommeil, impossibilité parfois d'arrêter de scroller et cette relation je t'aime moi non plus avec les réseaux. J'adore l'outil pour communiquer et apprendre mais je déteste encore plus après cet été de pause, l'addiction que cela génère. Je vais donc désinstaller à chaque fois que je serai en weekend et que je ne bosserai pas. Pour retrouver ces moments de sérénité avec ma famille. C'était mon partage de la déconnexion au sens large. je vous encourage vraiment à tester, on vit dans un monde qui va trop vite, même si on s'adapte, ça va quand même bien trop rapidement pour arriver à tout traiter correctement. Merci de m'avoir écouté, on reprend les entretiens dès vendredis prochains. Prenez soin de vous. Etude francophone sur l'usage des réseaux sociaux et l'anxiété.

Podcast Lepiej Teraz
PLT #283 Stoicki dziennik „krok po kroku” oraz 11 korzyści, dla których zaczniesz go prowadzić- Radek Budnicki

Podcast Lepiej Teraz

Play Episode Listen Later Sep 7, 2023 27:28


Moi klienci mentoringowi przechodzący „9 tygodniową Stoicką Metamorfozę”, otrzymują szereg nawyków i technik stoickich do wykonania pomiędzy sesjami.A w ostatnich latach nastąpiło szczególne ożywienie zainteresowania jedną z technik, stosowanej przez starożytnych.Mam na myśli Stoicki Journaling.Na pierwszy rzut oka, wydaje się to prosta czynność, ale jednak zawiera szereg elementów, na które trzeba zwrócić uwagę, bo znacznie różni się od klasycznego prowadzenia dziennika. Ta starożytna technika filozoficzna, zakorzeniona w mądrości stoicyzmu, odnalazła nowe życie w erze cyfrowej. W miarę jak ludzie starają się radzić sobie z wyzwaniami współczesnego życia, prowadzenie dziennika stoickiego stało się potężnym narzędziem samorozwoju i odporności.Z odcinka dowiesz się m.in:Jak przestać bezpowrotnie tracić upływające dni?Dlaczego stoicki journaling obecnie przeżywa swój Renesans?Jacy znani influencerzy, pisarze i miliarderzy prowadzą stoicki dziennik?Jak do prowadzenia dzieinnka odnosili się filozofowie stoiccy, tacy jak: Marek Aureliusz, Epiktet , czy Seneka?Jakie są korzyści z prowadzenia stoickiego dziennika?Jak prowadzić własny stoicki dziennik?Czy dziennik najlepiej prowadzić rano, czy wieczorem?i wiele innych wiele innychZapraszam do słuchania!O mojej stoickiej przemianie i o tym, jak rzuciłem pracę dyrektora i odkryłem pasję, na której zarabiam, opowiadam w osobistej autobiografii i poradniku, pt. „Podcaster” którą możecie już kupić na stronie www.lepiejteraz.pl w postaci książki papierowej, e-booka oraz audiobooka (który osobiście nagrałem!)

Real Life French
Les fournitures

Real Life French

Play Episode Listen Later Sep 7, 2023 6:18


Julien : Tu es sûre que j'ai besoin de toutes ces affaires pour le stage ? Moi, je comptais venir léger ! Louise : Ah, bah oui, tu viens avec moi pour travailler ! Donc, il faut acheter toutes les fournitures nécessaires pour pouvoir bosser l'esprit léger ! Julien : J'ai l'impression de revenir à l'école en achetant des stylos et un cahier ! Louise : C'est comme ça qu'on apprend : en écoutant et en prenant des notes ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

moi donc louise c
Les Nuits de France Culture
Cécile Sorel : "Le costume pour moi, grande coquette, c'était mon état d'être"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 7, 2023 25:00


durée : 00:25:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1950, dans l'émission "Tribune de Paris", Cécile Sorel donnait une série de six entretiens intitulés "Confessions d'une comédienne". Dans le quatrième entretien diffusé pour la première fois le 15/02/1950 sur la Chaîne Nationale, elle évoquait sa relation aux costumes.

Grand reportage
Sri Lanka: les «nouvelles routes de la soie», la dette et l'éléphant blanc

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 6, 2023 19:31


Troisième épisode de notre série « nouvelles routes de la soie, dix ans après » au Sri Lanka et plus précisément au sud de l'île au 22 millions d'habitants, l'ancien fief du président déchu Gotabaya Rajapaksa. Coup de projecteur sur le port d'Hambantota, construit avant le lancement des « nouvelles routes de la soie » et devenu au fil du temps le symbole des dérives mégalomaniaques des Rajapakse, qui ont plongé le pays dans le chaos et l'une des pires crises économiques et politiques de son histoire. Pour rejoindre la pointe Sud de l'île depuis la capitale Colombo, il ne faut désormais plus que 3h30. Flambant neuve, inaugurée en 2015, l'extension de l'autoroute du Sud financée et construite par les Chinois est tout un symbole. La première autoroute du pays, qui relie aujourd'hui les ports de Colombo et d'Hambantota et les deux aéroports internationaux de Colombo et de Mattala, fait partie des nombreux projets d'infrastructures développés à coup de milliards de dollars de crédit, et aujourd'hui sous le label des « nouvelles routes de la soie ».Le cas du port en eau profonde d'Hambantota est encore plus emblématique. Pour rembourser une partie de ses dettes, le Sri Lanka a dû accorder une concession de 99 ans sur les activités commerciales du port à une entreprise publique chinoise (CMPH). Ces projets sont qualifiés « d'éléphant blanc », une expression tirée d'une légende thaïe pour désigner tous ces investissements démesurés qui ont contribué à ruiner le pays. Et dans le cas d'Hambantota, à exacerber le conflit entre l'homme et la faune sauvage.Un écosystème chambouléDepuis la construction du port d'Hambantota, la coexistence ancestrale entre les humains et les éléphants n'est plus du tout pacifique. Début juillet, en seulement trois jours, quatre villageois ont perdu la vie suite à des attaques d'éléphants sauvages. Ces comportements hostiles s'expliquent par la déforestation et la dégradation de l'habitat naturel des pachydermes, qui les obligent à rechercher des ressources vitales en dehors des forêts et des zones protégées. A Hambantota, les villageois rapportent la mort tragique de 17 personnes en un peu plus d'un mois. Au niveau national et selon les données officielles, 2022 a connu une mortalité record avec 145 décès d'humains et 433 décès d'éléphantsA Gonnoruwa, un village à une dizaine de kilomètres au nord du port, Nanini vient d'apprendre la mort de son fils, piétiné par un pachyderme alors qu'il se rendait à son travail. Le jeune homme avait emprunté comme chaque matin un raccourci, créé par l'entreprise qui a construit l'autoroute pour acheminer son matériel et qui traverse une réserve forestière. L'aire censée être une zone protégée est gérée par le bureau de la faune sauvage. Les villageois dénoncent une absence totale de signalisation ou de clôtures électriques pour protéger les humains. Sur ces terres à majorité cinghalaise et bouddhiste et dont près de la moitié des habitants vit en dessous du seuil de pauvreté, la vie ne tient qu'à un fil.Roshan Rajika peut en témoigner. Ce passionné d'environnement reçoit chaque jour des appels de villageois paniqués pour lui signaler la présence d'éléphants dans leurs rizières ou à proximité de leur maison. Une nuit, tous les rouleaux électriques des petits commerces dans un des villages ont été saccagés. Un éléphant affamé était passé par là.Le quadragénaire a filmé des centaines de vidéo de ces créatures majestueuses. Il se souvient du temps où la zone de Karagan Lewaya abritait une riche biodiversité. Autrefois visité par des oiseaux migrateurs et des troupeaux d'éléphants, l'espace est désormais occupé par le complexe portuaire et un gigantesque terrain qui sera transformé à terme en zone industrielle. Roshan en veut beaucoup aux autorités. « Je n'ai rien contre le développement, mais il n'y a eu aucune étude de faisabilité, de protection de la nature ou de stratégie pour éviter le conflit actuel homme-faune. Tous ces projets ont été initiés par notre gouvernement. Quand la construction du port a débuté, les autorités ont bâti des villages pour reloger les fermiers sans tenir compte des éléphants. La construction du port et des nombreux villages a grignoté leur habitat naturel et ce avec la bénédiction des politiciens locaux. »Des éléphants blancsC'est aussi l'avis de Saman Sudarashana, le secrétaire de l'association des fermiers de la région, qui dénonce les incohérences du gouvernement. « Notre district compte environ 450 éléphants. Le gouvernement a reconnu la région comme une zone de conservation de l'habitat des éléphants tout en lançant des projets de développement comme l'aéroport de Mattala, l'autoroute, un stade de cricket ou encore un gigantesque centre de conférence. Tout cela a été construit au beau milieu des aires protégées poussant les éléphants à venir se nourrir sur les terres agricoles. » Le secrétaire de l'association souligne le ras-le-bol de la population locale. « Personne ne se soucie de notre bien-être ni de celui des animaux. À cause de tous ces projets mal planifiés, des gens perdent leur vie, des maisons sont saccagées. Et les récoltes, cultivées au prix de nombreux sacrifices, sont détruites. Ce n'est pas la faute des éléphants, ce sont les élus qui ont mal géré la situation. Malgré les fréquentes manifestations et plusieurs grèves de la faim, les fermiers savent qu'ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Dans cette zone sèche qui souffre de problèmes chroniques d'approvisionnement en eau potable, l'un des enjeux majeurs sera de trouver des financements pour construire un réservoir d'eau pour les éléphants, seule solution viable et durable, estime Saman Sudarashana.Ces éléphants blancs ont non seulement ruiné le pays mais aussi bouleversé la vie de centaines de familles, expropriées de leurs terres et relocalisées à des kilomètres plus au nord en échange de maigres compensations. Piyadasa 75 ans tient une petite épicerie en bord de route. C'est aussi le domicile de sa fille et de ses deux petits enfants. Le septuagénaire vivait à l'emplacement du port et cultivait des noix de cajou bio, destinées à l'export. La production lui permettait de vivre très correctement.  « Avant 2007, nous pouvions subvenir à nos besoins, vivre de notre travail. J'avais près de six hectares de terres cultivables, se souvient-il nostalgique. Aujourd'hui j'ai tout perdu. Je ne gagne que 10% de ce que je gagnais avant. Toute la région s'est transformée en zone semi-urbaine. Près de 180 familles dont une trentaine qui étaient mes voisins sur le site du port ont été relocalisées dans le village. Et je n'ai eu que 3 200 euros de compensation. »Impact économiqueInterrogé sur ce qu'il pense de la famille Rajapaksa, dont Hambantota est le fief ancestral, l'épicier répond sans ambages. « Tous les politiques sont pareils. Vous savez, j'ai des liens familiaux avec les Rajapaksa du côté paternel. Mon père m'a toujours dissuadé de voter pour eux. Il me disait : "les Rajapaksa sont tous des escrocs !" Moi, je suis pour Sajith Premadasa, le chef de l'opposition. Je ne soutiens pas non plus l'actuel président Ranil Wickremesinghe car il a des liens de parenté avec la femme de Mahinda Rajapaksa. Ils sont tous corrompus et se protègent les uns les autres. »Le district d'Hambantota compte environ 600 000 habitants, dont la majorité vit de l'agriculture et de la pêche. Le port de pêche avec son marché se situe à environ 3 km à vol d'oiseau du port international d'Hambantota.Le regard fatigué, vêtu d'un sarong et d'une chemise à carreaux, Jaufer Moulana, 57 ans, pêche depuis l'âge de 12 ans. Sa vie aussi a été chamboulée depuis la construction du port en eau profonde, qui se trouve sur la route stratégique des cargos entre l'Europe et l'Extrême-Orient.« Les cargos nous créent pas mal de problèmes. Avant, on pêchait à l'emplacement du port et on attrapait beaucoup de poissons. Aujourd'hui, la Marine nous interdit de nous y attarder à cause du passage des navires. Dans l'idéal, on aimerait pouvoir y aller le soir et rester jusqu'au matin, mais si un navire passe à ce moment-là, nos filets sont détruits. C'est déjà arrivé trois fois cette année. » Jaufer se plaint de l'énorme manque à gagner. « On nous oblige à quitter la zone, avant même d'avoir réussi à attraper assez de poissons. Vous ne pouvez même plus y planter un hameçon ! Je n'arrive plus à rentrer dans mes frais. » Et de fait, ce matin, le pêcheur n'a rien gagné, il n'a même pas pu couvrir ses dépenses d'essence, entre 10 et 15L qu'il a dû acheter à crédit.Pour comprendre ce sentiment d'abandon et l'inaction des élus, nous avons tenté de rencontrer le secrétaire de la mairie du district, M. Sumanasekara. L'entretien sera de courte durée. Le regard fuyant et le ton sec, l'agent du gouvernement a refusé de répondre à nos questions. Il nous a invité à écrire au ministère de l'Information pour obtenir une autorisation.Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre, disait le célèbre écrivain espagnol Cervantès. Cette règle ne s'applique malheureusement pas à Hambantota. Sous un faux prétexte, la visite du port géré par la compagnie China Merchants Port Holdings, pourtant acceptée des semaines en amont et avec à l'appui une liste de questions que nous souhaitions poser, a été annulé à la dernière minute. Selon le service de presse du port, la personne dont on n'a jamais eu le nom et qui était chargée de nous faire visiter le port a dû quitter le pays de manière impromptu pour assister à des réunions urgentes.« No Go Zone »Le complexe portuaire ressemble à une base militaire. Les quatre routes menant aux terminaux sont coupées par des check points, truffés de caméras et surveillées par des agents privés et parfois aussi la marine sri-lankaise. Impossible de s'en approcher. Notre chauffeur de tuk-tuk a dû s'arrêter à deux reprises pour un contrôle routier aux abords du complexe portuaire.Un salarié du port a tout de même accepté de répondre à quelques questions par téléphone et sous couvert d'anonymat. Le jeune homme a confirmé que l'activité principale du port était le transbordement de véhicule. Combien de navires accostent le quai ? Entre dix et quinze selon lui, sur les trois derniers mois et les deux premiers de l'année. C'est la période où le trafic est le plus intense. L'écrasante majorité des employés sont des locaux. Tandis que les Chinois, quelques dizaines, travaillent dans le bâtiment de l'administration portuaire, auquel les Sri-Lankais n'ont pas accès.Notre interlocuteur ajoute que les salaires sont satisfaisants et que les repas sont fournis par l'entreprise. Une ombre au tableau toutefois : depuis que le port est géré par les Chinois, les promotions se font très rares et l'incertitude demeure étant donné que les contrats sont renouvelés tous les ans. Globalement et pour conclure, l'employé du port voit un impact plutôt positif sur sa vie et celles des jeunes de son village. Une cinquantaine ont pu être embauchés dans le port.Monsieur 10 %Frappés par une crise économique sans précédent depuis plus d'un an, les villageois résignés, reconnaissent qu'ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Le malaise est profond à Hambantota. Un mot revient dans toutes nos conversations : la corruption. Une corruption endémique en particulier dans les sphères du pouvoir et autour du clan politique des Rajapaksa.Aruna Kulantuga, économiste politique à Colombo dénonce la cupidité des élites. À titre d'exemple, il cite le nom de l'un des frères de l'ex-président : Basil Rajapaksa, ancien ministre des Finances, communément appelé « Monsieur 10 % ». On l'a affublé de ce surnom en raison des commissions qu'il a perçues sur tous les contrats signés ces dernières années.  Et dans le cas d'Hambantota, l'économiste revient sur un épisode de 2014, lorsque l'ancien gouvernement Sirisena étranglé par les dettes cherchait une issue de secours.« Le coût du crédit pour la construction du port était estimé à 1,2 milliard de dollars. Mais l'entreprise qui a construit le port a révélé que la construction avait coûté 900 millions. Où sont passés les 300 millions restants ? Personne ne le sait. Une enquête diligentée en 2014 et menée jusqu'en 2019 a simplement conclu que tout cet argent avait disparu. Il ne se trouve pas dans le pays, ni même en Chine. Cet argent apparaît sur des comptes à Dubaï ou dans des propriétés luxueuses en Grande-Bretagne. Des centaines de millions de dollars ont été blanchis sans qu'on ait pu apporter des preuves. »Piège de la dette ?En moins de 20 ans, les investissements chinois au Sri Lanka ont augmenté à près de 12 milliards de dollars. Aujourd'hui, le pays doit 10 % de sa dette totale et 20 % de sa dette publique à la Chine seule, soit la plus haute proportion parmi ses nombreux prêteurs.Etranglé par les prêts, Colombo a dû se résoudre à céder à la Chine l'exploitation de son port du Sud pour 99 ans. Hambantota est ainsi devenu l'exemple par excellence en Occident du « piège de la dette », un terme utilisé pour la première fois en juin 2018 dans une enquête du New York Times et qui a depuis été largement diffusé dans la presse occidentale et parmi les chercheurs pour dénoncer la stratégie prédatrice de la Chine. Le cas du Sri Lanka a dans le même temps écorné les grandes ambitions de prospérité véhiculées par Pékin dans sa promotion des mégaprojets associés aux « nouvelles routes de la soie ».Mais pour l'analyste économique Thilina Panduwawala, le terme de « piège de la dette » est inapproprié dans le cas du port d'Hambantota. Son travail de recherche consiste comme il dit à séparer « les mythes de la réalité ». Il revient sur les étapes successives du projet. « Les principaux bailleurs sont les Chinoises Exim Bank et China Development Bank. Les emprunts ont débuté vers l'an 2000. Entre 2007 et 2014, le Sri Lanka a emprunté 1,2 milliard pour la construction du port d'Hambantota. Dès 2016, il devient évident que le pays est incapable de rembourser ses dettes. Ranil Wickremesinghe alors Premier ministre évoque au Parlement le lourd fardeau de la dette. Il décide de louer le port à China Merchants Port Holdings en échange de 930 millions de dollars, afin de renflouer les caisses vides en devises étrangères, et d'éviter de contracter de nouvelles dettes. »C'est à partir de là que l'on commence à parler de confiscation des avoirs par la Chine. Or, en réalité, aucune clause de ce type n'existe dans le contrat, souligne Thilina Panduwawala qui affirme avoir consulté le contrat que lui et son équipe rendront public prochainement. « Le crédit contracté auprès d'Exim Bank continue d'être remboursé, la dette n'a pas été effacée et l'argent perçu par la signature du bail à servi à accroitre les réserves de change », conclut-il.Aruna Kulatunga réfute également la théorie du piège de la dette. Ce dernier explique comment le clan Rajapaksa, tout puissant au sortir de la guerre civile en 2009-2010, a cherché à asseoir sa popularité en se lançant dans des projets trop coûteux. « Si l'on regarde les chiffres, plus de la moitié des emprunts provient de créances privées, c'est-à-dire du marché obligataire, accordés à des taux assez élevés entre 4 et 8 %, tandis que les taux des prêts bilatéraux étaient plutôt bas de l'ordre de 3 ou 4 %. Le leadership de l'époque a été frappé par un égo démesuré. Pour perpétuer cette adoration, ils ont investi tous azimut sans se soucier des conséquences. »Toute la responsabilité repose, selon l'économiste politique, sur les autorités sri-lankaises. « Ce ne sont pas les Chinois qui sont arrivés pour nous dire prenez, prenez l'argent, c'est nous qui avons emprunté. On le sait maintenant, car les données commencent à sortir, que les Chinois nous ont conseillé d'aller doucement, de ne pas nous précipiter. »Principe de neutralitéLe résultat est là. La Chine contrôle désormais le port septentrional et Aruna Kulatunga craint les conséquences géopolitiques de cette situation. « Lorsque vous regardez la carte de l'Asie du Sud, vous voyez un port chinois au Pakistan, au Bangladesh et dans le sud du Sri Lanka. Ces ports forment un triangle parfait qui encercle l'Inde. Notre voisin a donc toutes les raisons de s'inquiéter. Car en cas de confrontation, et c'est possible, on ne peut pas l'exclure, l'Inde sera encerclée. Pourquoi avons-nous accepté cela ? Nous n'aurions jamais dû, ce n'était pas dans notre intérêt. »L'expert rappelle le principe de neutralité que son pays s'est toujours imposé dans l'histoire contemporaine. « Nous n'aurions jamais dû être entraînés dans cette rivalité. Nous aurions dû garder une politique d'ouverture de nos ports, de nos eaux territoriales, de notre espace aérien. Et non pas vendre ou louer. Et puis 99 ans, c'est long ! On dit que le centre d'affaires Port City à Colombo est un bail de 99 ans. En réalité, c'est bien plus : une partie restera chinoise à tout jamais ! »Selon Aruna Kulatunga, la Chine compte prochainement investir 4 milliards de dollars supplémentaires, notamment dans la construction d'une raffinerie de pétrole uniquement destinée à l'export. Parmi les candidats sont cités le Chinois Sinopec, le plus grand raffineur d'Asie, ou encore Aramco, le géant pétrolier saoudien.Pour comprendre l'importance du port d'Hambantota il suffit de regarder une mappemonde. Le port se situe à seulement 10 miles nautiques de la route maritime commerciale Est-Ouest la plus fréquentée au monde. Pour comprendre les enjeux de ce port sur la carte des « nouvelles routes de la soie », nous avons interrogé Yasiru Ranaraja, le directeur de BRI SL. Cette organisation internationale de développement et de conseil s'intéresse de près aux projets en lien avec les « nouvelles routes de la soie » au Sri Lanka et dans la région.« Les navires chinois qui transportent du pétrole passent par le détroit de Malacca. La Chine achète la grande majorité du pétrole à l'Arabie saoudite, ses navires empruntent la route maritime ouest/est qui passe par Hambantota, puis le détroit de Malacca jusqu'à la mer de Chine du Sud. S'il arrivait quelque chose, la Chine aurait un grave problème. »Selon Yasiru Ranaraja, l'initiative chinoise comporte plutôt des aspects positifs pour son pays. « Le Sri Lanka pourrait devenir à l'avenir l'emplacement idéal, une base pour le commerce de l'énergie dans la région. Je pense que le port est stratégiquement important aussi bien pour la Chine que pour nous. Le Parlement sri-lankais avait dès les années 1970 des projets pour ce port, ce n'est donc pas nouveau. »Le district d'Hambantota, considéré comme l'une des régions les plus pauvres du Sri Lanka, a bénéficié d'un flux d'investissements considérables. À ce jour, le port et ses 60 km2 de terrain n'ont pas produit les recettes escomptées. Les activités du complexe portuaire sont encore très loin du rêve de Colombo de transformer l'île en hub régional. Pour développer la région et rendre le port viable et lucratif, Pékin devra injecter dans les prochaines années des milliards de dollars supplémentaires. Des projets titanesques à mille lieux des préoccupations et des attentes de la population.

Grand bien vous fasse !
Moi, un parent hélicoptère ?

Grand bien vous fasse !

Play Episode Listen Later Sep 6, 2023 4:18


durée : 00:04:18 - Ma vie de parent - par : Gwenaëlle Boulet - Gwenaëlle Boulet se demande si elle est vraiment la bonne personne pour aborder le sujet des "parents hélicoptères", ces parents qui contrôlent tout pour leurs enfants.

Martha Debayle en W
Lanzamiento MOI Septiembre

Martha Debayle en W

Play Episode Listen Later Sep 4, 2023 18:13


Julio Luis Garcia: director general de MMK Group: Martha Debayle, revista Moi y BBmundo y Rebeca Muñoz: experta en coaching de pensamiento

Sho0tin The Sh**
Words Are Hard

Sho0tin The Sh**

Play Episode Listen Later Sep 3, 2023 92:05


Hey ya'll!! We hope everyone is doing goodt. Moi still don't know what date it is. Amber keeps hearing noises, turns out there's a ghost up in this bi*ch. Kids these days will never know...Also, let it be known that whatever happens in the middle of the night stays in the middle of the night, Period. Anyway, we promise one day we will be on camera, but we got to get our social media up and running. Hope you enjoy. XOXO 

The Hustle Season Podcast
The Hustle Season: Ep. 301 Ringo AI

The Hustle Season Podcast

Play Episode Listen Later Sep 1, 2023 106:22


Doug Nunnally from The Auricular joins us !Topics include:Fyre Festival 2: Electric Boogaloo coming to a "Caribbean" near youCorey Feldman hits Richmond on September 28th @ Canal Club Flo-Rida is doing the mostDoja Cat: Winning?Miguel's career is literally hanging by rope hooksMBU: James Casey, Terry Funk, Bray Wyatt, Bernie MarsdenSLAPS: Toro y Moi, Ringo Starr, Paul Russell, The Killers Tan.gent on Spotify, BandcampFollow The Rumble TrioDoes It Slap Playlist The Hustle Season on Patreon Our Linktree:::::ADVERTISE ON THE HUSTLE SEASON PODCAST:::::Have a business/event you want to get out to listeners?Are you an out of town band coming to Richmond and want to promote your gig ?? Buy a spot on the Hustle Season Podcast, starts at $25. So easy!!

The Tournament Code
062: Marty Jertson – Designing Clubs Used in Majors and Playing in Majors

The Tournament Code

Play Episode Listen Later Sep 1, 2023 65:52


In this episode, we are joined by Marty Jertson. Marty (@jertybird) is the VP of Fitting and Performance at PING. Marty played golf at the Colorado School of Mines and developed into a solid player, but decided to pursue a job as an engineer at PING. At PING he worked on PING's aerodynamic Turbulators (Jertson is named on 125+ patents), and was lead designer on the Ping G410 Plus driver which included movable weight technology without affecting MOI, and counter-balanced shafts were an idea they created. Marty is also a great player, and has played in 6 major championships. Marty has also co-founded the Stack System and Ballnamic.---Follow us:Twitter - @TournamentCodeInstagram - @thetournamentcodeYouTube - The Tournament CodeHosted by: Cooper Collins (@coopercollins99) and Daniel Hamrin (@DanielHamrin)---(04:13) - how Marty leveled up his game(08:38) - strategies for maximizing efficiency(10:09) - fitness and productivity tips(14:37) - aiming the putter properly(16:39) - aim in golf putting(20:51) - increasing driver moment of inertia(24:48) - optimal launch conditions and distance(26:36) - importance of driving the golf ball(30:26) - importance of driving in majors(34:19) - strategy and execution in golf(37:35) - shaping irons for specific pins(40:05) - the advantages of shaping the ball(45:51) – JT's ball curving abilities(47:06) - wind and its importance(52:32) - different golf balls and flyers(53:09) - robotic moisture testing(57:25) - gaining speed and distance(01:00:42) - heavier vs. lighter driver weights(01:04:21) - keep golf fun

Martha Debayle
Master moi is back! - Jueves 31 de agosto del 2023

Martha Debayle

Play Episode Listen Later Aug 31, 2023 18:36


Cuentahabientes, invitamos a Julio Luis y a Ángeles Wolder para que nos cuenten todo sobre el Máster Moi 2023 que se llevará a cabo el próximo 25 de noviembre.

Inner Sight Radio
Fête de la Vierge - Genève (Français)

Inner Sight Radio

Play Episode Listen Later Aug 30, 2023 52:15


NOTE CLÉ : "JE SUIS LA MÈRE ET L'ENFANT. MOI, DIEU, JE SUIS MATIÈRE."  "Le thème du service est présent tout au long de l'ensemble du processus puissant de croissance et d'évolution en Vierge". Le service sous-tend le processus d'évolution de cette planète. Nous pouvons consciemment coopérer avec ce processus en apprenant à vivre davantage par les préceptes de l'âme et moins par les exigences de la personnalité. Mais l'effort de coopération n'est pas pour notre propre bénéfice. Nous serions tous meilleurs si nous avions racheté nos personnalités et appris à vivre, même un peu, comme une âme en manifestation. Mais le but essentiel est que, grâce à ces expansions et à notre croissance en conscience, un plus grand service à l'humanité, prise comme un tout, s'acroisse. Le service n'est pas une question d'activité planifiée et artificielle ou de participer à des actions utiles, bien que cela soit nécessaire, mais de réfléchir l'énergie de l'âme dans tous les aspects de la vie quotidienne. Alors, elle transforme non seulement l'environnement, mais agit comme un agent de transmutation au cœur de l'humanité. Le service contribue aussi à la transfiguration de toute la personnalité humaine par le pouvoir de l'âme humaine. Dans son sens réel, il est un effet spontané du contrôle de l'âme, basé sur l'amour pour l'humanité. L'amour et le service sont des qualités inséparables dans la vie de l'âme et dans l'effort de l'âme pour s'exprimer plus parfaitement à travers la forme de la personnalité. En Vierge, nous pouvons développer cette démonstration de l'amour par ces attributs que sont les justes relations et le service. 

Reportage International
En Turquie, des réfugiés syriens dans la crainte de l'expulsion

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 26, 2023 2:37


Il y a deux semaines, le président Erdogan a annoncé que le « retour volontaire des réfugiés s'accélérerait avec la stabilisation de la situation en Syrie. » Dans les faits, cela se traduit par des expulsions et des reconduites à la frontière. À Istanbul, mi-juillet, près de 5 000 migrants en situation irrégulière ont été arrêtés. De nombreux Syriens ne sortent donc plus de chez eux. De notre correspondante à Istanbul,Depuis le 9e étage de leur immeuble, Khuder et sa femme Amani ont une vue imprenable sur Istanbul. Ils n'en sont presque pas sortis depuis un an. Car dans leur quartier, les contrôles de police se multiplient. « Vous voyez ce petit coin ? C'est mon seul espace à Istanbul. Je suis assise ici tout le temps, indique Amani. Nous ne pouvons même pas aller nous balader dans le parc, juste là. C'est seulement à trois minutes à pied. C'est comme si nous étions en prison. »Enfoncé dans son canapé, Khuder passe en revue ses quelques occupations. Ces derniers temps, il n'arrive même plus à passer un coup de fil à ses proches. Il est sous anti-dépresseur. « C'est fou, tu finis par perdre la tête. C'est une situation dingue d'enchaîner les journées exactement de la même façon, explique-t-il. Le jour et la nuit n'ont plus aucun sens, car de toute façon, tu passes ton temps dans ton lit. La vie n'est pas facile, mais j'essaie de rester positif. »À lire aussi«La grande majorité des réfugiés syriens en Turquie souhaite y rester»Climat de suspicionCes derniers mois, les autorités turques ne renouvellent plus les permis de résidence des Syriens. Alors Khuder le répète, sa seule solution, c'est de traverser clandestinement vers l'Europe.« Il y a deux voies depuis la Turquie, soit par la mer jusqu'en Grèce, soit par la terre jusqu'en Bulgarie, puis par la Serbie », décrit-il. Sa femme Amani souligne tout de même que « cela coûte 600 dollars ». « Oui, et il y a souvent des histoires tragiques sur ces routes », ajoute Khuder. « Il y a par exemple cette histoire connue. Des dizaines de migrants étaient cachés dans un camion. Le chauffeur a pris peur en voyant la police et a fui. Les migrants sont morts dans le camion, asphyxiés. » Amani semble catégorique : « Je pense que je ne le laisserai pas partir sans moi, car c'est trop risqué... »À lire aussiTurquie: des réfugiés syriens tentent de former une «caravane» pour gagner l'UEDans ce climat de suspicion, rares sont les Syriens rencontrés dans les rues d'Istanbul qui acceptent de parler. L'un d'eux nous invite dans son kebab, à l'abri des regards.« Les expulsions, c'est vraiment effrayant. On ne sait pas s'ils arrêtent seulement les Syriens sans papier, ou aussi ceux en situation régulière, relate-t-il. Moi par exemple, j'ai trois enfants. Deux d'entre eux, ainsi que ma femme, ont acquis la nationalité turque. Mais moi et mon petit dernier, nous n'avons pas la nationalité. Tous les jours, j'ai peur que l'on m'arrête. Car si cela arrive, notre famille sera éclatée. Une partie restera ici en Turquie, l'autre sera en danger en Syrie. »Crise économique et montée du nationalisme chez les TurcsCes dernières années, les violences contre les quelque 3,6 millions de Syriens se multiplient. Omar est un journaliste originaire de Damas. Cette situation, il l'explique par la crise économique et la montée du nationalisme.« Les Turcs, jusqu'en 2015, ils acceptaient les Syriens. Petit à petit, les conditions de vie sont devenues insupportables. L'inflation a beaucoup augmenté, les gens ne trouvent pas de travail, il n'y a pas de boulot. Et qu'a dit Erdogan ? Nous allons payer pour les Syriens 40 000 milliards de dollars. Petit à petit, leur position envers les Syriens a changé. »En mai dernier, le gouvernement turc a annoncé construire près de 250 000 logements dans le nord de la Syrie afin d'y accueillir les réfugiés syriens.À lire aussiLes réfugiés syriens, boucs émissaires de la présidentielle turque

Demain N'attend Pas
[REDIFF EPISODE] Jean-Marc Borello, ne jamais renoncer à rien !

Demain N'attend Pas

Play Episode Listen Later Aug 22, 2023 47:35


je vous partage cette semaine un épisode magnifique, avec un invité hors du commun, un homme qui a traversé la politique et l'entrepreneuriat social des 35 dernières années. Cet épisode, c'est un monument d'histoire, une anthologie de l'activisme.     Mon invité de la semaine, c'est JEAN-MARC BORELLO, le fondateur et président du GROUPE SOS.

Un bonbon sur la langue
Faut-il écrire des "vaches noir et blanc" ou des "vaches noires et blanches" ?

Un bonbon sur la langue

Play Episode Listen Later Aug 20, 2023 2:19


Si vous aimez les vaches, vous les aimez de quelle couleur ? Moi, j'aime toutes les vaches. Si vos préférées sont les vaches "noires et blanches", après tout, c'est votre droit. Mais sachez que ce sont des vaches entièrement blanches et des vaches entièrement noires. Et oui, encore une bonne blague de l'accord des adjectifs de couleur en Français ! Ce podcast est extrait du livre de Muriel Gilbert, "Les 99 fautes que tout le monde fait... sauf vous, maintenant !" (édité chez Vuibert).

Sho0tin The Sh**
We the People Plead the Fif

Sho0tin The Sh**

Play Episode Listen Later Aug 19, 2023 106:06


In this episode we cover the new national holiday know as Cinco De Augusto or Day of the Chair. There's a sprinkle of sex and a dash of manosphere. Moi introduced us to PDF Files...It's not what you think. 1st world problems vs a 9 month old being arrested for attempted murder. Also, in this weeks segment of 'Kids Dropping Mind Blowing Usless Knowledge', we learn that worms have both male and female genital and are sallow. Is All-4-One, a bring back boy band er no? We hope you enjoy. 

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Azouz Begag : une histoire française - Le récit

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Aug 18, 2023 21:33


Azouz Begag a grandi dans les années 60 dans un bidonville, le Chaâba, à Villeurbanne près de Lyon. A l'âge de 8 ans pour aider ses parents, il faisait l'homme à tout faire sur les marchés contre l'avis de son père qui lui disait : « Moi je travaille pour vous, je me crèverais s'il le faut. Mais je ne veux pas que vous soyez ce que je suis, un pauvre travailleur ».

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Azouz Begag : une histoire française - L'intégrale

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Aug 18, 2023 37:09


Azouz Begag a grandi dans les années 60 dans un bidonville, le Chaâba, à Villeurbanne près de Lyon. A l'âge de 8 ans pour aider ses parents, il faisait l'homme à tout faire sur les marchés contre l'avis de son père qui lui disait : « Moi je travaille pour vous, je me crèverais s'il le faut. Mais je ne veux pas que vous soyez ce que je suis, un pauvre travailleur ».

Reportage International
Expulsion d'Haïtiens en République dominicaine: des conditions inhumaines

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 14, 2023 2:38


Le gouvernement actuel en République dominicaine assume une politique chiffrée d'expulsions d'Haïtiens depuis plusieurs mois. Luis Abinader, le président dominicain, veut ainsi montrer une certaine efficacité dans sa lutte contre l'immigration illégale. Sauf que tous les Haïtiens ramenés à la frontière ne sont pas sans-papiers, d'autres cherchent à se régulariser et c'est l'administration elle-même qui les en empêche, et enfin les expulsions se font dans des conditions inhumaines. Aujourd'hui, les organismes internationaux et les activistes dénoncent les atteintes aux droits humains qui ont lieu tous les jours en République dominicaine contre les Haïtiens tout particulièrement. « Depuis tout le temps que je vis ici, je n'avais jamais vu ces rafles, s'exclame Me Rafele Samedi, avocat qui vient en aide aux migrants haïtiens en République dominicaine. J'utilise ce mot, car on ne peut plus parler d'expulsions, ce sont des rafles. » Les scandales se multiplient. Ici, une femme sur le point d'accoucher arrêtée à la maternité. Là, des migrants extorqués de toutes leurs économies par les agents de migration. Les violations des droits humains des Haïtiens sont quotidiennes.« Il faudrait, au minimum, respecter les droits humains des personnes internées au centre de rétention, affirme Me Samedi, évoquant le centre de détention de Haina, à Saint-Domingue. Par exemple, il faudrait qu'une équipe soit prête pour qu'une fois la personne arrêtée, elle y passe 24 heures maximum, pas un mois ! Là-bas, ils ont faim. Ils pourraient leur donner à manger au centre, mais ce n'est pas fait. Et je ne parle pas de la saleté, tous leurs besoins, ils les font n'importe où car il n'y a pas assez de toilettes, tellement le centre est surpeuplé. »« Un jour, alors que je sortais de chez moi, je tombe sur le camion des services de migration, témoigne Siméon Sévillier, un ouvrier agricole qui a déjà été expulsé plusieurs fois. Moi, j'ai des papiers. Ils me disent "monte", et je leur réponds "mais j'ai mes documents d'identité", "non, monte, on verra là-bas". Ils m'ont emmené jusqu'à la frontière et il a fallu que je fasse tout le chemin retour. Un autre exemple : j'étais en train de dormir, épuisé, il était 4 heures du matin et les services de migration toquent. Comme nous n'avons pas répondu assez vite, ils ont défoncé la porte et ils sont rentrés, comme ça... Ils entrent où ils veulent. Et comme j'ai tardé un peu, ils m'ont frappé pour me faire monter dans le camion. »Dans la ville de Dajabón, à la frontière, il ne faut pas attendre longtemps pour voir arriver l'un de ces fameux camion cellule. Junia fait partie du réseau frontalier Jano Siksé qui aide les migrants. Elle est là pour documenter les expulsions : « Ils sont 57, non 67. Seulement des hommes ? Non, il y a des femmes et des mineurs. »Les gestes des agents de migration sont bien rodés. Ce sont les mêmes quatre à cinq fois par jour. Une soixantaine de personnes dans un véhicule qui devrait en accueillir 40. Tous, même les jeunes enfants, sont poussés sans ménagement vers le côté haïtien. Et dès demain, ils tenteront de traverser la frontière de nouveau.

Grand reportage
Femmes en prison, la double peine

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 11, 2023 19:30


La situation des prisons et des prisonniers en Bolivie est déplorable, c'est un fait tristement connu, et souvent pointé du doigt (notamment par l'ONU) : violence, addictions, surpopulation carcérale, corruption du personnel, bâtiments en ruines. Parmi tous ceux qui sont derrière les barreaux, une population est encore plus vulnérable : les femmes. Car elles sont oubliées, par leur famille comme par les institutions. Pourtant, même enfermées, elles sont souvent encore cheffes de famille et elles envoient le peu qu'elles gagnent à l'extérieur.Reportage au cœur de la prison d'Obrajes à La Paz, où 300 femmes cohabitent dans un espace originellement fait pour accueillir 150 personnes. Une ville dans la ville, où l'on vit, où l'on travaille, où des enfants naissent, où on loue un toit à mettre sur sa tête. « Femmes en prison, la double peine », un Grand reportage d'Alice Campaignolle et de Maud Calves.  De notre correspondante à La Paz, Alice CampaignolleRosario Vaca Gutierrez a 56 ans, elle est Bolivienne, et au cours des 30 dernières années elle a été incarcérée 11 fois, la plupart du temps dans la prison pour femmes d'Obrajes à La Paz, en Bolivie. Comme une grande partie de ses codétenues, elle a toujours été écrouée pour petit trafic de drogue, pour avoir vendu du crack notamment. Entretien avec celle que l'on appelle Doña Charito, désormais libre et qui tient un petit commerce de pâtisseries.  Alice Campaignolle : Comment était le quotidien au sein de la prison ?Rosario (Doña Charito) : Dans la prison, il faut être attentive en permanence. Car si vous laissez traîner quelque chose 5 minutes, ça va être volé immédiatement. Si vous mettez vos sous-vêtements à sécher sans les surveiller, ils disparaissent ! Pour ma part, j'étais chanceuse, j'avais des culottes bouffantes, et comme ce n'est plus à la mode, personne n'en voulait ! Rires. Mais, il y a vraiment tout type de personnes à l'intérieur, il faut se méfier. Des droguées. Des alcooliques. Des prostituées. Vous pouvez aussi bien acheter de l'alcool comme de la drogue, sans problème. Il y a toujours une « bonne copine » pour te proposer un verre. Mais il faut faire très attention, car tu tombes vite là-dedans, et c'est la dépression assurée. Parce que beaucoup de détenues, moi incluse, n'ont pas de condamnation et rapidement on se dit qu'on ne sortira jamais de cet endroit. (NDLR environ 70% des détenus en Bolivie n'ont pas été jugés) Pour ma part, je n'avais personne sur qui compter, alors pas le choix, il fallait travailler, pour le papier toilette, le shampooing, bref, tout le nécessaire.  AC : Vous avez parlé de prostitution ?Rosario : Oui tout à fait. C'est très organisé, parfois avec la complicité des gardiennes, ou bien ce sont les gardiens les clients. Ou sinon, il y a un supposé frère, un supposé cousin qui vient les jours de visite, mais en réalité il est là pour acheter du sexe. Personnellement je ne suis jamais rentrée là-dedans, s'il y a bien un endroit où j'étais irréprochable, c'était en prison. Je me suis consacrée au travail surtout.AC : Mais ce n'est pas toujours facile d'occuper un emploi pénitentiaire… Rosario : Moi j'ai toujours été au four, je m'occupais de la boulangerie de la prison. Mais tu peux aussi travailler à la laverie par exemple. Lors de ma dernière incarcération, en 2017, ce n'était plus pareil, toutes les détenues se battaient pour obtenir un travail pénitentiaire car la prison était surpeuplée. Moi j'avais une bonne place, et donc j'entendais beaucoup de critiques, du type « Et elle, pourquoi elle a toujours cet emploi, elle ne peut pas laisser sa place ? ». Au fur et à mesure des années, j'ai su gagner le respect des gardiennes et de la direction, donc ils m'ont fait confiance et m'ont laissé ma place.AC : Et vous avez des enfants, de quelle manière vous en êtes-vous occupés pendant toutes ces années ?Rosario : J'ai deux garçons et deux filles, et les deux premiers ont été à mes côtés dans la prison pendant leur enfance, jusqu'à leurs 5, 6 ans. Je ne pouvais donc pas me permettre de ne pas travailler, car si leurs repas étaient assurés par l'administration pénitentiaire, parfois c'était juste une soupe, et ce n'était pas suffisant. Et puis au bout de quelques années, le garçon a été placé dans un foyer, et la fille chez une tante. Pas le choix, la prison ce n'est pas un endroit pour des enfants. Ils voient tout et répètent tout, et les éduquer dans cette ambiance, ça en fait des petits rebelles, de futurs délinquants. Aujourd'hui, ils sont grands, ils ont étudié, les deux garçons sont partis vivre au Chili et les deux filles en Argentine. Ils ont réussi, mais l'une de mes filles m'a dit un jour « où étais-tu quand j'avais le plus besoin de toi ? », ça m'a fait réfléchir.AC : Aujourd'hui, vous êtes sortie, à quoi vous consacrez-vous ?Rosario : Pendant longtemps, je me suis dit « étudier ce n'est pas fait pour moi », j'ai arrêté l'école à 9 ans, nous étions 16 enfants et il fallait aller travailler très jeune. Quand on m'a proposé les cours de l'organisation Manq'a, des cours de boulangerie notamment, j'étais terrifiée, car je ne sais pas écrire vite, je craignais de ne pas y arriver. Et puis il y a eu des ateliers pour travailler l'estime de soi, pour réfléchir à ses liens familiaux, et ça m'a fait beaucoup de bien. J'ai appris à m'ouvrir aux gens. Quand tu vends de la drogue, tu parles peu et mal, et au début j'avais honte de mes mots, je ne savais même pas expliquer comment je faisais mon pain. Aujourd'hui, j'ai confiance en moi et en ma petite entreprise de boulangerie-pâtisserie. 

Les Cours du Collège de France
Valéry ou la Littérature 2/3 : "Mais je m'en fous, moi, de la poésie"

Les Cours du Collège de France

Play Episode Listen Later Aug 10, 2023 60:13


durée : 01:00:13 - L'Été du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Comment Valéry put-il à la fois théoriser sa poétique et "se foutre" de la poésie ? William Marx nous emmène pour ce deuxième volet de sa série de cours sur Paul Valéry, explorer le sens de son travail littéraire.

Le français avec Yasmine
163. "La faute de l'orthographe" avec Arnaud Hoedt et Jérôme Piron (TEDx Rennes)

Le français avec Yasmine

Play Episode Listen Later Aug 9, 2023 26:24


Les trois prochains épisodes sont liés. On commence avec celui-ci, l'épisode 163. Les épisodes 164 et 165 sont une interview d'Arnaud Hoedt, que tu vas découvrir dans cet épisode.  L'interview d'Arnaud est la plus longue de tous les épisodes jamais enregistrés et j'ai préféré la diviser pour qu'elle soit plus facile à écouter. Je suis trooooooop contente de partager avec toi ce contenu et ce TEDx. C'est un ami qui m'avait envoyé cette vidéo qui parle de la faute d'orthographe, ou plutôt, la faute de l'orthographe. Tous les francophones, natifs et non natifs, ont peur de faire des fautes. C'est une hantise commune et très présente. Moi-même, je n'aime pas faire des fautes.  Etant donné que je suis professeure de français, au vu de la société, je n'ai pas le droit de faire des fautes. Si je fais la moindre faute, il y aura toujours quelqu'un pour me corriger. Pourtant, comme tout le monde, je fais des fautes.  Pour cette newsletter et les transcriptions, c'est ma correctrice Sarah Salkin qui vérifie si tout est parfait. Oui, je suis un peu perfectionniste. D'ailleurs, tu peux aussi écouter ou réécouter son interview  dans l'épisode 157 “Quelles sont les plus grosses fautes que font les natifs” ici. La peur de faire des fautes en français est légitime. Je t'en parlais dans l'épisode 95 “Pourquoi l'orthographe française est-elle si compliquée ?" . L'orthographe et la grammaire françaises n'ont absolument rien de logique, il y a un nombre incalculable d'exceptions qui ne font que rendre leur accès difficile. Si toi aussi, tu as peur de l'orthographe, c'est normal et tu vas adorer l'épisode de cette semaine.  Liens de l'épisode : Linguisticae : linguiste francophone sur Youtube. https://www.youtube.com/@Linguisticae  « Le Français va très bien, merci » les linguistes attérés. https://tracts.gallimard.fr/fr/products/le-francais-va-tres-bien-merci  « La faute de l'orthographe » TEDx Rennes Arnaud Hoedt et Jérôme Piron. https://www.youtube.com/watch?v=5YO7Vg1ByA8&t=2s  Pour accéder aux transcriptions : Les transcriptions du podcast sont disponibles grâce à un abonnement. Chaque semaine, en plus de ton épisode, reçois la transcription, ma newsletter secrète et plein d'autres choses pour booster ton français. Pour me rejoindre : https://school.ilearnfrench.eu/Podcast Pour participer à mes cours :  Pour continuer cette conversation et améliorer ton français avec moi, rendez-vous sur www.ilearnfrench.eu Rendez-vous sur les réseaux sociaux : Si tu veux m'envoyer un message et me suivre sur les réseaux, suis-moi et ajoute-moi. Je te répondrai personnellement.  Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/ Linkedin : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ Crédit musique : La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam.  Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique. Pour suivre le groupe Beam :  https://www.facebook.com/beamband/ https://store.cdbaby.com/cd/beam3 https://open.spotify.com/album/0wh9CvbPVNMi9wdqqBFFBW

Les Nuits de France Culture
Âmes sœurs, Saint Phalle et Tinguely 7/9 : Niki de Saint Phalle : "Jean Tinguely aimait bien mon côté féministe et moi j'aimais bien son côté macho"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 6, 2023 20:00


durée : 00:20:00 - Les Nuits de France Culture - En décembre 1996, Niki de Saint Phalle était l'invitée de Pierre Descargues dans l'émission "Les Arts et les gens", à l'occasion de l'ouverture du Musée Tinguely à Bâle en Suisse. - invités : Niki de Saint Phalle Artiste franco-américaine (1930-2002)

Passerelles : a French podcast for intermediate learners
La nostalgie, un sentiment doux-amer

Passerelles : a French podcast for intermediate learners

Play Episode Listen Later Aug 5, 2023 21:17


Pour échanger dans une rencontre-discussion mensuelle sur Zoom, pour accéder aux transcriptions des épisodes et à des ressources supplémentaires, rejoignez la communauté d'auditeur.ices de Passerelles (⁠⁠⁠⁠⁠⁠www.patreon.com/passerelles⁠⁠⁠⁠⁠⁠) ---- ✉️ Abonnez-vous à la newsletter⁠⁠⁠⁠⁠⁠ pour cultiver votre curiosité et recevoir un petit guide gratuit qui vous accompagnera dans votre pratique de l'écoute ---- ☕ Est-ce que vous écoutez Passerelles régulièrement ? Est-ce que vous attendez les nouveaux épisodes avec impatience ? Est-ce que le podcast a eu un impact positif dans votre apprentissage ? Vous pouvez soutenir mon travail : en vous abonnant au podcast sur les plateformes d'écoute et en le partageant autour de vous, en mettant ⭐⭐⭐⭐⭐ étoiles sur Apple Podcasts et Spotify, ou en m'offrant un café ---- Bienvenue dans Passerelles, un podcast pensé pour éveiller la curiosité des apprenantes et des apprenants de français. Dans chaque épisode, je partage avec vous une question inspirée par les podcasts que j'écoute, par mes lectures. Et tout simplement par des choses qui m'ont marquée, qui m'ont étonnée récemment. J'ai eu envie de créer ce podcast pour transmettre des idées et encourager la conversation sur des sujets variés. Vous pouvez participer en vous abonnant à Passerelles, sur votre application de podcasts préférée. Je suis aussi sur Instagram : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠@frenchdiaries⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Merci pour votre écoute et à très vite ! ---- La question du jour : Pourquoi est-on nostalgique ? La phrase à retenir : La nostalgie est une émotion riche et complexe, un sentiment doux-amer. Doux, parce que ça renvoie à de bons moments, et amer, parce que ces moments ne seront plus. […] La mémoire retient le positif et oublie le négatif, tend à colorer en rose les souvenirs du passé. Ça explique peut-être pourquoi on est nostalgique. Résumé de l'épisode : Des photos de famille, les plats qui nous rappellent notre enfance, les films ou les chansons qui ont marqué notre adolescence, tout ça fait ressortir des souvenirs qui nous transportent dans notre vie d'avant. Aujourd'hui, on parle de nostalgie, une émotion qui nous fait voyager dans le temps. L'été, c'est une période de l'année qui me rend particulièrement nostalgique. Je repense aux vacances passées en famille. La nostalgie, c'est tout un mélange de souvenirs personnels. Moi j'y trouve du réconfort. Mais pour certaines personnes, cette émotion nous empêcherait d'aller de l'avant. Dans l'épisode de cette semaine, la question qu'on se pose, c'est la suivante : pourquoi est-on nostalgique (02:08) ? D'abord, on définit la nostalgie (03:05). Elle a trois fonctions : elle joue un rôle dans nos choix d'orientation en nous donnant confiance en nous et en l'avenir ; elle contribue au sentiment que notre vie a un sens ; et elle renforcerait les liens sociaux (07:34). Ensuite, on voit que cette émotion peut être une arme puissante, dans la publicité ou en politique notamment (11:04). Et pour finir, on revient sur l'un des aspects les plus fascinants de la nostalgie. Se souvenir ensemble du passé, ça permet aussi de se créer une identité et de former une génération autour de souvenirs communs (16:57). Bonne écoute ! Pour aller plus loin : L'épisode "La nostalgie est-elle vraiment un frein pour avancer ?", du podcast "Émotions" sur Apple Podcasts L'épisode "Pourquoi la nostalgie fait-elle du bien ?", du podcast "Grand bien vous fasse !" sur l'appli de Radio France ---- Crédit musique : Betty Dear + Taoudella by ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Blue Dot Sessions⁠

Plan Culinaire
Dans le ventre de... Alice et moi

Plan Culinaire

Play Episode Listen Later Aug 1, 2023 20:00


Manger invite le podcast Dans le ventre.Dans ce cinquième épisode, Zazie part à la rencontre d'Alice et Moi, musicienne et autrice d'un premier album sorti récemment : « Drama ». Ensemble, elles cuisinent un ramen en kit de chez Gaijin Ramen Lab et discutent de sa passion pour la nourriture asiatique, de l'importance du thé dans l'accompagnement des heures de création, des petits déjeuners salés de l'enfance et de la difficulté qu'il y a à gérer ses réseaux sociaux tout en restant soi-même. Bon appétit !Vous venez d'écouter un épisode de Dans le ventre, un podcast Sony Music France, présenté par Zazie Tavitian. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sho0tin The Sh**
In The Game Of Life My Coach is Christ

Sho0tin The Sh**

Play Episode Listen Later Jul 30, 2023 107:05


During this episode UAP and theological theories are discussed. Amber might of had a premonition and is out here saving lives. Come to find out, words matter. Weird. Of course we ate some foods, talked about sex, and threw out some historical fact for ya. Amber discovers Venmo pay discriptions are public and Moi discovers a word. Like always we are going to try to be more consistant with the episodes. Wink. Wink. 

Reportage International
Les travailleurs étrangers du Japon confrontés à la dégringolade du yen

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 29, 2023 2:32


Au Japon, la situation de centaines de milliers d'immigrés s'est terriblement compliquée ces six derniers mois. Car depuis l'automne dernier, le yen s'est effondré sur le marché des changes. Or, leurs salaires peu élevés ne leur permettent pas d'envoyer davantage d'argent à leurs proches pour compenser ce manque à gagner. Au Népal, aux Philippines ou au Vietnam, donc, quantité de familles souffrent de cette chute du yen. De notre correspondant à Tokyo,Le yen a chuté sur le marché des changes en raison du différentiel des taux directeurs. La Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne ont augmenté ces taux. Pour calmer leurs économies en surchauffe – comme en témoigne l'inflation. Les investisseurs délaissent la monnaie japonaise en raison des taux d'intérêt plus élevés en Occident. Ils se tournent donc vers des devises plus rentables comme le dollar ou l'euro. Car le Japon pratique toujours une politique de taux d'intérêt négatifs à cause de son économie qui tarde à redécoller.Le yen au niveau plancher, cela n'arrange pas ces deux clients d'un bureau de change du centre-ville. Elle Philippine, lui Népalais, et qui, comme tous les étrangers peu qualifiés expatriés dans l'archipel, n'ont pas le droit d'y faire venir leurs familles. Les yens que ces expatriés envoient à leurs familles restées au pays valent beaucoup moins qu'avant, convertis en dollars.« Là, je vais envoyer de l'argent à ma sœur pour les cadeaux de Noël de mes filles. C'est un peu tôt, mais si, en décembre, le yen vaut encore moins qu'aujourd'hui, le montant que je lui virerai vaudra moins en dollars, donc elle devra leur offrir moins de cadeaux. Je ne veux pas faire une telle peine à mes enfants », explique la jeune femme.« Moi, je suis venu faire un virement à mon frère, qui est à l'université. J'ai toujours voulu qu'il se concentre sur ses études mais, dernièrement, il a dû prendre un petit boulot. Car le yen ayant tellement baissé, malgré tous ses efforts, il n'arrive plus à joindre les deux bouts avec l'argent que je lui envoie », témoigne l'expatrié népalais.Pénurie de main-d'œuvre étrangèreLa dégringolade du yen complique aussi la donne des entreprises qui emploient des immigrés ou aimeraient en embaucher. « J'aimerais recruter des étrangers, mais je n'y parviens pas à cause de la chute du yen. Beaucoup préfèrent aller travailler à Taïwan ou en Corée du Sud plutôt qu'au Japon. Ils jugent cela plus sécurisant pour leurs familles, à qui ils prévoient d'envoyer une partie de leur salaire », raconte le directeur d'un établissement pour personnes âgées.La responsable du bureau de recrutement de cet établissement le confirme également : « On n'arrive plus à embaucher et, en plus, un nombre grandissant d'immigrés en viennent à quitter le Japon. Car avec un yen aussi bas, ce n'est plus intéressant, pour eux, de travailler ici. »C'est le cas de Titsugaï, qui est Vietnamienne et envisage de poursuivre sa carrière dans un autre pays : « Mes parents me disent que ça devient compliqué pour eux à gérer, financièrement. Vu que, désormais, les yens que je leur envoie valent 20% de moins en dollars que l'an dernier. Et je n'ai pas les moyens de leur verser plus d'argent. J'aimerais bien rester au Japon, mais je ne suis pas sûre que ce sera possible si ça continue. »La moindre attractivité du Japon en raison de la chute du yen est une catastrophe pour le gouvernement. Car l'archipel est confronté à une grave pénurie de main-d'œuvre, due à la fois au vieillissement de sa population et à la dénatalité : 70% des entreprises sont en sous-effectifs. Le pays ne peut donc pas se passer de travailleurs immigrés.À lire aussiFace à la pénurie de main-d'œuvre, le Japon recherche des travailleurs étrangers qualifiés

The New Yorker Radio Hour
Regina Spektor on “Home, Before and After”

The New Yorker Radio Hour

Play Episode Listen Later Jul 28, 2023 43:17


Twenty years ago, Regina Spektor was yet another aspiring musician in New York, lugging around a backpack full of self-produced CDs and playing at little clubs in the East Village—anywhere that had a piano, basically. But anonymity didn't last long. She toured with the Strokes in 2003, and, once she had a record deal, her ambitions grew beyond indie music: she began writing pop-inflected anthems about love and heartbreak, loneliness and death, belief and doubt. Her 2006 album “Begin to Hope” went gold.   “Home, Before and After” was released in 2022, six years after her previous studio album. To mark the occasion, Spektor sat down at a grand piano with Amanda Petrusich to play songs from the record and talk about the role of imagination in her songwriting and vocals. “I think that life pushes you—especially as an adult and especially when you're responsible for other little humans—to be present in this logistical sort of way,” she says. “I try as much as possible to integrate fun, because I love fun. And I love beauty. And I love magic. . . . I will not have anybody take that away.” Spektor performed “Loveology,” “Becoming All Alone,” and the older “Aprѐs Moi,” accompanying herself on piano. The podcast episode for this segment also features a bonus track, “Spacetime Fairytale.”  This segment originally aired on June 10, 2022.

Le sept neuf
Selah Sue : "Pour moi, chanter, c'est plus facile que parler"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jul 27, 2023 9:23


durée : 00:09:23 - L'invité de 7h50 - par : Alexis Morel - L'autrice, compositrice et interprète belge Selah Sue est en tournée des festivals en ce moment. Elle est l'invitée d'Alexis Morel à 7h50. - invités : Selah SUE - Selah Sue : Chanteuse, Auteur-compositrice

Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience
#410 Dr Philippe Presles : Arrêtez de lutter contre vous-même !

Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience

Play Episode Listen Later Jul 27, 2023 71:19


Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose le Dr Philippe Presles, médecin, psychothérapeute en thérapie comportementale et cognitive et théoricien du saut de la conscience. C'est vers l'âge de 5/6 ans que nous devenons un être conscient en nous créant un double psychique avec lequel s'engage un dialogue intérieur permanent, notre Moi. Véritable alter ego, il nous permet de réinterpréter constamment nos vécus, pour le meilleur mais aussi parfois le pire. Philippe vient nous parler de ce que nous pouvons faire quand notre Moi nous rend malade ou autrement dit comment arrêtez de lutter contre nous-même ! Nous allons évoquer les thérapies qui sont aujourd'hui à notre disposition comme ACT ou les TCC. Épisode #410Avec Dr Philippe Presles, j'aborderai les thèmes suivants (extrait des questions) : Pouvez-vous rappeler ce qu'est le Moi et de quelle manière il influence notre vécu conscient ?Quelle révolution Freud a-t-il porté dans la recherche sur les maladies psycho-organiques ?Qu'est-ce que la « révolution comportementale » ?Dans les années 2000 Irismar Reis de Oliveira a mis au point la thérapie cognitive processuelle ou TCP, qu'est-ce que c'est et comment l'utilisez-vous ?Comment l'EMDR peut-elle aider à prendre en charge des traumas ?Dans un tel foisonnement, comment aider le patient à s'y retrouver pour savoir vers quelle méthode se tourner ? On parle aujourd'hui de ACT et des TCC.Qui est mon invité Dr Philippe Presles ? Le Dr Philippe Presles est l'auteur de Tout ce qui n'intéressait pas Freud chez Robert Laffont et son dernier livre MOI - Apprendre à vivre avec son meilleur ami et son pire ennemi, arrêter de lutter contre vous-même, publié chez Albin Michel I Versilio.Retrouvez le Dr Philippe Presles dans un précédent podcast de Métamorphose : #175 Dr Philippe Presles : Vivre avec MOI !Quelques citations du podcast avec Dr Philippe Presles : "Le Moi devient l'alter ego de l'enfant qui lui permet de se projeter dans l'imaginaire passé et futur.""La quête incessante d'explications peut rendre malade.""Nous devenons malades psychiquement quand notre passé devient notre avenir."Retrouvez Métamorphose Podcast sur Insta & FacebookInscrivez-vous à la Newsletter ici : https://www.metamorphosepodcast.com/Découvrez gratuitement La Roue Métamorphose et les 9 piliers de votre vie !Soutenez la Tribu Métamorphose, devenez actifs !Abonnez-vous à Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur YouTube / Apple Podcast / Spotify / Deezer / Google Podcasts / CastBoxPhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Theatre Theater
S4 Ep27: Lone Star by James McLure

Theatre Theater

Play Episode Listen Later Jul 25, 2023 47:15


The beginning of our unofficial James McLure mini-series??? SUBSCRIBE. RATE. REVIEW!! LA Spotlights: You Can't Disappear in Studio City- written/directed by Chris Haas with Anemoia Films            Saturdays/Sundays @ 8:00p at 3 Line Studio (7/8-8/6)            IG: @anemoiallc (ann-uh-MOI-uh)TICKETS: https://www.tickettailor.com/events/anemoiafilms1 THEME and Stingers: Ryan Thomas Johnson IG: @theatre_theater_pod Twitter: @the_theatre_pod Gmail: theatretheaterpod@gmail.com tiktok: @theatre_of_the_absurd Resources below BLM Donation and Education LinkTree: https://linktr.ee/NationalResourcesList Black Owned Businesses in LA: https://docs.google.com/spreadsheets/d/18w-0RBhwBBlXDN9kRV9DVSCAGSCjtHb9K0Pq2YBv18U/htmlview?usp=sharing&pru=AAABcpXptV0*XfoiE2Ay5SJUCEO3tXROGQ&urp=gmail_link MPJI https://marshap.org/ Petitions https://linktr.ee/petitions_123

LSD, La série documentaire
Épisode 4/4 : Tout le plaisir est pour moi

LSD, La série documentaire

Play Episode Listen Later Jul 24, 2023 53:00


durée : 00:53:00 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran - Le clitoris met au centre de l'attention le plaisir féminin. Il est aujourd'hui à la mode, il est un peu l'arbre qui cache la forêt d'une grande ambition, vivre une sexualité heureuse.

Grand bien vous fasse !
Quand on chante dans notre tête en pleine intervention pour relâcher la pression

Grand bien vous fasse !

Play Episode Listen Later Jul 17, 2023 3:36


durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste raconte cette expérience qui l'a conduit une fois a pratiquer un massage cardiaque en chantant Nana Mouskouri dans sa tête. Une manière de prendre de la distance et de gérer la pression qu'occasionne souvent dans la médecine une situation d'urgence. J'étais interne ou externe je ne sais plus, dans la voiture du SAMU qui file à fond de train à travers la ville, je demande l'âge de l'homme qu'on va essayer de sauver d'un arrêt cardiaque : 45 ans. À côté de moi, Emilie, l'infirmière, qui nous a annoncé ce matin-là sa grossesse toute neuve. Du coup, l'équipe la charrie en l'appelant maman. "Où tu as mis le pied à perf de la 15, maman ? Est-ce que tu as reçu la bio de la 7, maman ?" Nous étions quatre : le chef, l'ambulancier, Maman et moi. Et Mauricio notre patient qui, avant de s'écrouler, a vomi absolument partout. Je masse Mauricio, les genoux dans les vomissures, l'estomac dans les talons. Et là, je ne sais pas pourquoi, je vous jure, alors que ce n'est pas du tout le moment, il y a une image idiote qui me traverse l'esprit : Nana Mouskouri qui tient un désodorisant et qui est en train de chanter "quand tu chantes, quand tu chantes, Wizard". PSHITT ! PSHITT ! Tout est bon pour prendre de la distance, même Nana Mouskouri. Je masse. "Il parfume, il crée l'ambiance". PSHITT ! PSHITT ! Maman, en train de préparer ses perfs, elle est blanche comme un linge : "Je crois que je vais vomir. D'habitude le vomi, ça ne me fait rien, mais là." Elle porte la main à son ventre Je fais donc la seule chose sensée : mes pensées se jettent sur les nausées de Maman comme un miséreux sur du bon pain. Parce que ses nausées à elle, ses nausées de Maman, elles sont une bonne nouvelle en devenir. Tout est bon pour ne pas me laisser envahir par l'idée que j'ai sous les mains un monde de tristesse en devenir. Parce que la vie ne peut pas vous faire mourir à 45 ans d'un arrêt cardiaque avec au dessus de vous un étudiant qui essaye de vous sauver en ayant la pub d'un désodorisant pour chiotte dans la tête ? Hein ? Un jour j'ai posé cette question à un groupe d'amis médecins, sans savoir que leurs réponses allaient changer pour toujours ma compréhension du monde. "Moi, m'a répondu, une copine anesthésiste, j'ai massé une patiente avec la chanson 'Quand je fais de la purée Moussline....'" Je me suis dit, bon, ok, on était donc deux à avoir vécu cette expérience étrange ; ça restait quelque chose d'exceptionnel, non ? "Ah tiens, m'a relaté un ami cardiologue, maintenant que tu le dis, une fois, il m'est arrivé un truc trop bizarre. Je ne sais pas comment ni pourquoi, je commence à masser quand j'ai le refrain de la pub pour les nouilles qui se met à tourner dans ma tête : « des pâtes, des pâtes, oui mais des panzani ». » J'allais lui répondre quand un quatrième ami a avoué  « À chaque fois que je fais un massage cardiaque, j'ai « staying alive » dans la tête. A cause du rythme. Elle est idéale pour avoir les 100 battements par minute, mais maintenant que vous en parlez, ça parait tellement incongru de masser en ayant les Bee Gees dans sa tête... » À cet instant précis, je le confesse, une nouvelle vision du monde s'est ouverte à moi, quand j'ai pensé à tous ces gens qui sont peut-être morts avec un soignant au dessus d'eux qui chantait dans sa tête « le petit bonhomme en mousse ». Maintenant je vais espérer très fort que, à l'heure de ma mort, lors de mon futur massage cardiaque, l'étudiant potentiel sera plus branché sur « I will survive » de Gloria Gaynor. Un ami, urologue, ne disait rien. On l'a bousculé un peu pour savoir si ce genre d'étranges aventures métaphysiques lui était déjà arrivé. « Non je vous assure, ça ne m'est jamais arrivé un truc comme ça. Je m'en souviendrais je crois. Enfin. Une fois. maintenant que vous le dites, j'ai posé une sonde urinaire à un patient qui chantait en même temps « Alice ça glisse. » de Franky Vincent. Je vois que ça. » L'être humain se blase de vraiment absolument tout.

Grand bien vous fasse !
Quand on chante dans notre tête en pleine intervention pour relâcher la pression

Grand bien vous fasse !

Play Episode Listen Later Jul 14, 2023 3:36


durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste raconte cette expérience qui l'a conduit une fois a pratiquer un massage cardiaque en chantant Nana Mouskouri dans sa tête. Une manière de prendre de la distance et de gérer la pression qu'occasionne souvent dans la médecine une situation d'urgence. J'étais interne ou externe je ne sais plus, dans la voiture du SAMU qui file à fond de train à travers la ville, je demande l'âge de l'homme qu'on va essayer de sauver d'un arrêt cardiaque : 45 ans. À côté de moi, Emilie, l'infirmière, qui nous a annoncé ce matin-là sa grossesse toute neuve. Du coup, l'équipe la charrie en l'appelant maman. "Où tu as mis le pied à perf de la 15, maman ? Est-ce que tu as reçu la bio de la 7, maman ?" Nous étions quatre : le chef, l'ambulancier, Maman et moi. Et Mauricio notre patient qui, avant de s'écrouler, a vomi absolument partout. Je masse Mauricio, les genoux dans les vomissures, l'estomac dans les talons. Et là, je ne sais pas pourquoi, je vous jure, alors que ce n'est pas du tout le moment, il y a une image idiote qui me traverse l'esprit : Nana Mouskouri qui tient un désodorisant et qui est en train de chanter "quand tu chantes, quand tu chantes, Wizard". PSHITT ! PSHITT ! Tout est bon pour prendre de la distance, même Nana Mouskouri. Je masse. "Il parfume, il crée l'ambiance". PSHITT ! PSHITT ! Maman, en train de préparer ses perfs, elle est blanche comme un linge : "Je crois que je vais vomir. D'habitude le vomi, ça ne me fait rien, mais là." Elle porte la main à son ventre Je fais donc la seule chose sensée : mes pensées se jettent sur les nausées de Maman comme un miséreux sur du bon pain. Parce que ses nausées à elle, ses nausées de Maman, elles sont une bonne nouvelle en devenir. Tout est bon pour ne pas me laisser envahir par l'idée que j'ai sous les mains un monde de tristesse en devenir. Parce que la vie ne peut pas vous faire mourir à 45 ans d'un arrêt cardiaque avec au dessus de vous un étudiant qui essaye de vous sauver en ayant la pub d'un désodorisant pour chiotte dans la tête ? Hein ? Un jour j'ai posé cette question à un groupe d'amis médecins, sans savoir que leurs réponses allaient changer pour toujours ma compréhension du monde. "Moi, m'a répondu, une copine anesthésiste, j'ai massé une patiente avec la chanson 'Quand je fais de la purée Moussline....'" Je me suis dit, bon, ok, on était donc deux à avoir vécu cette expérience étrange ; ça restait quelque chose d'exceptionnel, non ? "Ah tiens, m'a relaté un ami cardiologue, maintenant que tu le dis, une fois, il m'est arrivé un truc trop bizarre. Je ne sais pas comment ni pourquoi, je commence à masser quand j'ai le refrain de la pub pour les nouilles qui se met à tourner dans ma tête : « des pâtes, des pâtes, oui mais des panzani ». » J'allais lui répondre quand un quatrième ami a avoué  « À chaque fois que je fais un massage cardiaque, j'ai « staying alive » dans la tête. A cause du rythme. Elle est idéale pour avoir les 100 battements par minute, mais maintenant que vous en parlez, ça parait tellement incongru de masser en ayant les Bee Gees dans sa tête... » À cet instant précis, je le confesse, une nouvelle vision du monde s'est ouverte à moi, quand j'ai pensé à tous ces gens qui sont peut-être morts avec un soignant au dessus d'eux qui chantait dans sa tête « le petit bonhomme en mousse ». Maintenant je vais espérer très fort que, à l'heure de ma mort, lors de mon futur massage cardiaque, l'étudiant potentiel sera plus branché sur « I will survive » de Gloria Gaynor. Un ami, urologue, ne disait rien. On l'a bousculé un peu pour savoir si ce genre d'étranges aventures métaphysiques lui était déjà arrivé. « Non je vous assure, ça ne m'est jamais arrivé un truc comme ça. Je m'en souviendrais je crois. Enfin. Une fois. maintenant que vous le dites, j'ai posé une sonde urinaire à un patient qui chantait en même temps « Alice ça glisse. » de Franky Vincent. Je vois que ça. » L'être humain se blase de vraiment absolument tout.

Grand bien vous fasse !
Quand on chante dans notre tête en pleine intervention pour relâcher la pression

Grand bien vous fasse !

Play Episode Listen Later Jul 13, 2023 3:36


durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste raconte cette expérience qui l'a conduit une fois a pratiquer un massage cardiaque en chantant Nana Mouskouri dans sa tête. Une manière de prendre de la distance et de gérer la pression qu'occasionne souvent dans la médecine une situation d'urgence. J'étais interne ou externe je ne sais plus, dans la voiture du SAMU qui file à fond de train à travers la ville, je demande l'âge de l'homme qu'on va essayer de sauver d'un arrêt cardiaque : 45 ans. À côté de moi, Emilie, l'infirmière, qui nous a annoncé ce matin-là sa grossesse toute neuve. Du coup, l'équipe la charrie en l'appelant maman. "Où tu as mis le pied à perf de la 15, maman ? Est-ce que tu as reçu la bio de la 7, maman ?" Nous étions quatre : le chef, l'ambulancier, Maman et moi. Et Mauricio notre patient qui, avant de s'écrouler, a vomi absolument partout. Je masse Mauricio, les genoux dans les vomissures, l'estomac dans les talons. Et là, je ne sais pas pourquoi, je vous jure, alors que ce n'est pas du tout le moment, il y a une image idiote qui me traverse l'esprit : Nana Mouskouri qui tient un désodorisant et qui est en train de chanter "quand tu chantes, quand tu chantes, Wizard". PSHITT ! PSHITT ! Tout est bon pour prendre de la distance, même Nana Mouskouri. Je masse. "Il parfume, il crée l'ambiance". PSHITT ! PSHITT ! Maman, en train de préparer ses perfs, elle est blanche comme un linge : "Je crois que je vais vomir. D'habitude le vomi, ça ne me fait rien, mais là." Elle porte la main à son ventre Je fais donc la seule chose sensée : mes pensées se jettent sur les nausées de Maman comme un miséreux sur du bon pain. Parce que ses nausées à elle, ses nausées de Maman, elles sont une bonne nouvelle en devenir. Tout est bon pour ne pas me laisser envahir par l'idée que j'ai sous les mains un monde de tristesse en devenir. Parce que la vie ne peut pas vous faire mourir à 45 ans d'un arrêt cardiaque avec au dessus de vous un étudiant qui essaye de vous sauver en ayant la pub d'un désodorisant pour chiotte dans la tête ? Hein ? Un jour j'ai posé cette question à un groupe d'amis médecins, sans savoir que leurs réponses allaient changer pour toujours ma compréhension du monde. "Moi, m'a répondu, une copine anesthésiste, j'ai massé une patiente avec la chanson 'Quand je fais de la purée Moussline....'" Je me suis dit, bon, ok, on était donc deux à avoir vécu cette expérience étrange ; ça restait quelque chose d'exceptionnel, non ? "Ah tiens, m'a relaté un ami cardiologue, maintenant que tu le dis, une fois, il m'est arrivé un truc trop bizarre. Je ne sais pas comment ni pourquoi, je commence à masser quand j'ai le refrain de la pub pour les nouilles qui se met à tourner dans ma tête : « des pâtes, des pâtes, oui mais des panzani ». » J'allais lui répondre quand un quatrième ami a avoué  « À chaque fois que je fais un massage cardiaque, j'ai « staying alive » dans la tête. A cause du rythme. Elle est idéale pour avoir les 100 battements par minute, mais maintenant que vous en parlez, ça parait tellement incongru de masser en ayant les Bee Gees dans sa tête... » À cet instant précis, je le confesse, une nouvelle vision du monde s'est ouverte à moi, quand j'ai pensé à tous ces gens qui sont peut-être morts avec un soignant au dessus d'eux qui chantait dans sa tête « le petit bonhomme en mousse ». Maintenant je vais espérer très fort que, à l'heure de ma mort, lors de mon futur massage cardiaque, l'étudiant potentiel sera plus branché sur « I will survive » de Gloria Gaynor. Un ami, urologue, ne disait rien. On l'a bousculé un peu pour savoir si ce genre d'étranges aventures métaphysiques lui était déjà arrivé. « Non je vous assure, ça ne m'est jamais arrivé un truc comme ça. Je m'en souviendrais je crois. Enfin. Une fois. maintenant que vous le dites, j'ai posé une sonde urinaire à un patient qui chantait en même temps « Alice ça glisse. » de Franky Vincent. Je vois que ça. » L'être humain se blase de vraiment absolument tout.

Grand bien vous fasse !
Quand on chante dans notre tête en pleine intervention pour relâcher la pression

Grand bien vous fasse !

Play Episode Listen Later Jul 12, 2023 3:36


durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste raconte cette expérience qui l'a conduit une fois a pratiquer un massage cardiaque en chantant Nana Mouskouri dans sa tête. Une manière de prendre de la distance et de gérer la pression qu'occasionne souvent dans la médecine une situation d'urgence. J'étais interne ou externe je ne sais plus, dans la voiture du SAMU qui file à fond de train à travers la ville, je demande l'âge de l'homme qu'on va essayer de sauver d'un arrêt cardiaque : 45 ans. À côté de moi, Emilie, l'infirmière, qui nous a annoncé ce matin-là sa grossesse toute neuve. Du coup, l'équipe la charrie en l'appelant maman. "Où tu as mis le pied à perf de la 15, maman ? Est-ce que tu as reçu la bio de la 7, maman ?" Nous étions quatre : le chef, l'ambulancier, Maman et moi. Et Mauricio notre patient qui, avant de s'écrouler, a vomi absolument partout. Je masse Mauricio, les genoux dans les vomissures, l'estomac dans les talons. Et là, je ne sais pas pourquoi, je vous jure, alors que ce n'est pas du tout le moment, il y a une image idiote qui me traverse l'esprit : Nana Mouskouri qui tient un désodorisant et qui est en train de chanter "Quand tu chantes, quand tu chantes, Wizard". PSHITT ! PSHITT !" Tout est bon pour prendre de la distance, même Nana Mouskouri Je masse. "Il parfume, il crée l'ambiance". PSHITT ! PSHITT !" Maman, en train de préparer ses perfs, elle est blanche comme un linge : "Je crois que je vais vomir. D'habitude le vomi, ça ne me fait rien, mais là." Elle porte la main à son ventre. Je fais donc la seule chose sensée : mes pensées se jettent sur les nausées de Maman comme un miséreux sur du bon pain. Parce que ses nausées à elle, ses nausées de Maman, elles sont une bonne nouvelle en devenir. Tout est bon pour ne pas me laisser envahir par l'idée que j'ai sous les mains un monde de tristesse en devenir. Parce que la vie ne peut pas vous faire mourir à 45 ans d'un arrêt cardiaque avec au dessus de vous un étudiant qui essaye de vous sauver en ayant la pub d'un désodorisant pour chiotte dans la tête ? Hein ? Un jour j'ai posé cette question à un groupe d'amis médecins, sans savoir que leurs réponses allaient changer pour toujours ma compréhension du monde. "Moi, m'a répondu, une copine anesthésiste, j'ai massé une patiente avec la chanson 'Quand je fais de la purée Mousseline....'"Je me suis dit, bon, ok, on était donc deux à avoir vécu cette expérience étrange. Ca restait quelque chose d'exceptionnel, non ? "Ah tiens, m'a relaté un ami cardiologue, maintenant que tu le dis, une fois, il m'est arrivé un truc trop bizarre. Je ne sais pas comment ni pourquoi, je commence à masser quand j'ai le refrain de la pub pour les nouilles qui se met à tourner dans ma tête : « des pâtes, des pâtes, oui mais des Panzani ». » J'allais lui répondre quand un quatrième ami a avoué : « À chaque fois que je fais un massage cardiaque, j'ai « Staying alive » dans la tête. A cause du rythme. Elle est idéale pour avoir les 100 battements par minute, mais maintenant que vous en parlez, ça parait tellement incongru de masser en ayant les Bee Gees dans sa tête... » À cet instant précis, je le confesse, une nouvelle vision du monde s'est ouverte à moi, quand j'ai pensé à tous ces gens qui sont peut-être morts avec un soignant au dessus d'eux qui chantait dans sa tête « le petit bonhomme en mousse ». Maintenant je vais espérer très fort que, à l'heure de ma mort, lors de mon futur massage cardiaque, l'étudiant potentiel sera plus branché sur « I will survive » de Gloria Gaynor. Un ami, urologue, ne disait rien On l'a bousculé un peu pour savoir si ce genre d'étranges aventures métaphysiques lui était déjà arrivé. « Non je vous assure, ça ne m'est jamais arrivé un truc comme ça. Je m'en souviendrais je crois. Enfin. Une fois. maintenant que vous le dites, j'ai posé une sonde urinaire à un patient qui chantait en même temps « Alice ça glisse. » de Franky Vincent. Je vois que ça. » L'être humain se blase de vraiment absolument tout.

Dr. John Barnett on SermonAudio
MOI-30-a - THE GREATEST JOY OF HEAVEN--Looking Forward To The Ultimate Communion Meal

Dr. John Barnett on SermonAudio

Play Episode Listen Later Jul 11, 2023 6:00


A new MP3 sermon from DTBM, International is now available on SermonAudio with the following details: Title: MOI-30-a - THE GREATEST JOY OF HEAVEN--Looking Forward To The Ultimate Communion Meal Subtitle: Short Clips - Meet The Real Speaker: Dr. John Barnett Broadcaster: DTBM, International Event: Sunday Service Date: 7/11/2023 Length: 6 min.

Dr. John Barnett on SermonAudio
MOI-30-d - JOIN ME AT THE FOOT OF THE THRONE OF GOD--STANDING ON THE CRYSTAL SEA WATC

Dr. John Barnett on SermonAudio

Play Episode Listen Later Jul 11, 2023 3:00


A new MP3 sermon from DTBM, International is now available on SermonAudio with the following details: Title: MOI-30-d - JOIN ME AT THE FOOT OF THE THRONE OF GOD--STANDING ON THE CRYSTAL SEA WATC Subtitle: Short Clips - Meet The Real Speaker: Dr. John Barnett Broadcaster: DTBM, International Event: Sunday Service Date: 7/11/2023 Length: 3 min.

Dr. John Barnett on SermonAudio
MOI-30-e - BEMA SEAT MEDITATIONS-- Looking Forward to Gathering at the Feet of Jesus

Dr. John Barnett on SermonAudio

Play Episode Listen Later Jul 11, 2023 4:00


A new MP3 sermon from DTBM, International is now available on SermonAudio with the following details: Title: MOI-30-e - BEMA SEAT MEDITATIONS-- Looking Forward to Gathering at the Feet of Jesus Subtitle: Short Clips - Meet The Real Speaker: Dr. John Barnett Broadcaster: DTBM, International Event: Sunday Service Date: 7/11/2023 Length: 4 min.

Dr. John Barnett on SermonAudio
MOI-30-b - SOMEDAY YOU WILL SEE COUNTLESS ROWS OF ANGELS ENCIRCLING THE THRONE--WOW,

Dr. John Barnett on SermonAudio

Play Episode Listen Later Jul 11, 2023 1:00


A new MP3 sermon from DTBM, International is now available on SermonAudio with the following details: Title: MOI-30-b - SOMEDAY YOU WILL SEE COUNTLESS ROWS OF ANGELS ENCIRCLING THE THRONE--WOW, Subtitle: Short Clips - Meet The Real Speaker: Dr. John Barnett Broadcaster: DTBM, International Event: Sunday Service Date: 7/11/2023 Length: 1 min.

Dr. John Barnett on SermonAudio
MOI-30-c - WHAT IS IT LIKE TO STAND BEFORE GOD SCRIPTURES MAKE IT VERY CLEAR.mp4

Dr. John Barnett on SermonAudio

Play Episode Listen Later Jul 11, 2023 6:00


A new MP3 sermon from DTBM, International is now available on SermonAudio with the following details: Title: MOI-30-c - WHAT IS IT LIKE TO STAND BEFORE GOD SCRIPTURES MAKE IT VERY CLEAR.mp4 Subtitle: Short Clips - Miracle Israel Speaker: Dr. John Barnett Broadcaster: DTBM, International Event: Sunday Service Date: 7/11/2023 Length: 6 min.

Dr. John Barnett on SermonAudio
MOI-07 - Jerusalem Birth-Pangs--Why Did God Make That City the Nerve Center of World?

Dr. John Barnett on SermonAudio

Play Episode Listen Later Jul 11, 2023 19:00


A new MP3 sermon from DTBM, International is now available on SermonAudio with the following details: Title: MOI-07 - Jerusalem Birth-Pangs--Why Did God Make That City the Nerve Center of World? Subtitle: Short Clips - Miracle Israel Speaker: Dr. John Barnett Broadcaster: DTBM, International Event: Sunday Service Date: 7/11/2023 Length: 19 min.