POPULARITY
Categories
durée : 00:25:00 - Peter Sellars, metteur en scène (2/5) - par : Judith Chaine - Dans ce 2ᵉ épisode des Grands Entretiens, le metteur en scène Peter Sellars partage sa passion pour la musique classique et l'opéra, revient sur son séjour à Paris où il découvre des mises en scène lyriques audacieuses, et raconte ses premières expériences théâtrales à l'Université d'Harvard. - réalisé par : Adrien Roch Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Vous avez déjà trouvé un trésor ? Moi non. (À part une chaise bébé Stokke à 40 balles sur Le Bon Coin, mais ça compte moyen).Par contre, John Maloof, lui, a trouvé un vrai trésor : des centaines de milliers de négatifs photo qui dormaient dans un box… et derrière ces photos incroyables, une femme dont personne n'avait entendu parler : Vivian Maier.Nounou la journée, photographe de rue géniale le reste du temps, elle a pris des milliers de clichés magnifiques, qu'elle n'a quasiment jamais montrés. Sa vie ? Étrange, touchante, parfois dure. Son œuvre ? Une claque.
Send us a textHey y'all heeeey. It's been Awhiiiiiiiiile, this summer has been Busy!! We decided to relive our 20s and pre-game. TeeHee. Moi has been debating ignorant people all day and needed to let loose and blow off some steam. Things get ReaL...Enjoy. OXOX, 2 Bad Bitches.
durée : 00:28:16 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Leila Djitli - Mireille est ouvrière A cinquante-huit ans, à l'occasion d'un débat citoyen organisé dans sa mairie, elle décide de vaincre sa peur et prend la parole, pour la première fois de sa vie. Aissatou a trente ans. Elle a pris des cours de prise de parole en public pour vaincre sa timidité. - réalisation : Yaël Mandelbaum, Lise Côme
Welcome to the Fore Golfers Network/Michigan Golf Live Podcast Ep 497 - The Story of Hanna Golf with Jared Doerfler We're talking with a most intersting and inspiring guest: Jared Doerfler, founder of Hanna Golf and creator of the widely followed Perfect Putt Newsletter. Jared's journey into the golf industry is anything but traditional. What began as a passion project while finishing his MBA—writing about golf trends, equipment, and business—has grown into the Perfect Putt Newsletter, with over 11,000 dedicated subscribers. But Jared's entrepreneurial path didn't stop at newsletters. Inspired by his own putting struggles, he sketched out his vision for a better putter. Working with his brother-in-law on CAD designs and collaborating with friends to machine prototypes, he transformed that sketch into reality. The result: custom-engineered Hanna Golf putters, designed with unique features like a forward center of gravity, wide/deep milling for responsive feel, and high MOI for unmatched forgiveness. Today, Hanna Golf produces nearly 1,200 putters annually, with 70–80% of sales happening online. Remarkably, the company has sold nearly 800 putters in just over a year—without traditional marketing or outside investors. In this conversation, Bill and Jared dive into: The growth story of the Perfect Putt Newsletter The inspiration and innovation behind Hanna Golf putters How family values, customer feedback, and manufacturing precision guide Jared's decisions The challenges of balancing production capacity, innovation, and independence Why Jared is determined to keep Hanna Golf small, focused, and authentic If you're a golf enthusiast, entrepreneur, or simply someone who loves hearing how dreams turn into reality, this episode delivers both inspiration and insight. ---------------- Subscribe to the FGN Podcast Watch FGN videos on YouTube Check out our other sports pod: Church Pew Sports TEXT or CALL (989) 272-2383 to share your thoughts, comments, suggestions, and questions
Au Cameroun, c'est dans un mois, le 12 octobre, que les douze candidats s'affronteront dans les urnes pour briguer la présidence de la République. Onze candidats de l'opposition vont donc défier le président sortant Paul Biya, mais il n'y aura qu'un seul tour. Du coup, le candidat Akere Muna propose à ses partenaires de l'opposition de créer un collectif pour trouver un candidat consensuel. Et il s'adresse plus particulièrement à Maurice Kamto, l'opposant dont la candidature a été rejetée. Pourquoi ce choix ? En ligne de Yaoundé, maître Muna répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a trois semaines, vous avez défrayé la chronique en demandant au Conseil constitutionnel de déclarer Paul Biya inéligible à cause de sa supposée dépendance physique et cognitive. Mais vous avez été débouté. Est-ce que vous n'êtes pas déçu par cet échec ? Akere Muna : Non, pas du tout parce que tous ceux qui pensent qu'à 92 ans et après 42 ans d'exercice, on est, n'est-ce pas, aussi frais que quelqu'un de 49 ans, mais tant pis, je pense qu'on a pu démontrer au monde entier la situation qui prévaut au Cameroun. Tout le monde l'a vu, le président, dans ses sorties. Nous avons fourni des vidéos qui montrent le président à Washington. Il ne sait pas où il est, il ne sait pas ce qu'il doit faire. On doit tout lui dire. Et puis on l'a montré complètement embrouillé devant Mo Ibrahim. Et puis on l'a montré, il y a beaucoup d'incidents. Sa femme qui lui demande de lever la main pour saluer, on lui rappelle ce qu'il faut faire. On a même montré un rapport fait par des experts américains sur ce que l'on doit attendre d'un monsieur de 92 ans. C'est un rapport de douze pages quand même. On est devant le destin de 30 millions de Camerounais. Le Cameroun est dans un gouffre financier et moral, difficile à digérer. Vous êtes originaire du nord-ouest du Cameroun. Vous avez été bâtonnier des avocats du Cameroun. Vous êtes l'une des grandes figures de l'ONG Transparency International. Si vous êtes élu, quelles seront vos deux priorités ? La lutte contre la corruption et la crise du nord-ouest et du sud-ouest. Parlant de la lutte contre la corruption, je vous dis que moi président de la République, dans les cinq jours, je ferai sortir des caisses de Glencore [une société minière, NLDR] 800 milliards. Je ferai payer par Glencore à l'État du Cameroun 800 milliards de francs CFA. C'est le résultant de ventes de pétrole à un prix décoté, le résultant de trafics de toutes sortes, de la corruption reconnue par Glencore lui-même. Et dites-vous bien, personne n'est poursuivi. Donc ça, ce serait votre première priorité ? Oui, la première. La seconde, c'est la crise du nord-ouest et du sud-ouest car je connais les racines de ce problème. Moi, originaire du nord-ouest, je connais le problème. Vous êtes onze candidats face à Paul Biya. Mais il n'y a qu'un seul tour. À un mois du scrutin, est-ce que vous croyez encore à la possibilité d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je crois que les onze candidats savent qu'il faut donner l'espoir aux Camerounais. Et sur cette base-là, je pense qu'il y a toujours une solution. Moi, j'y travaille et je pense qu'un candidat consensuel, ça peut être deux ou trois ou quatre, mais je pense qu'au final, il faudra attendre que la campagne officielle commence, donc le 27 septembre, pour voir ce qu'il va se passer. Je pense que l'on peut être optimiste du fait que l'on va trouver des candidats qui pourront… Parce qu'en fait, ces élections, c'est un référendum sur pour Biya ou contre Biya. C'est aussi simple que ça. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne En 2018, le principal challenger de Paul Biya était Maurice Kamto, mais aujourd'hui, il est déclaré inéligible. Quel rôle peut-il jouer dans la recherche d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je pense qu'il peut être vraiment la personne qui demande à tous les candidats : « Mettons-nous ensemble et sortons un candidat qui va mener le lot », pour la simple raison que lui, il sera quelqu'un de désintéressé puisqu'il n'est pas candidat. Donc ce rôle-là, il peut le jouer. Il peut proposer une réunion à vous tous, les onze candidats, pour que vous vous mettiez d'accord, c'est ça qu'il pourrait faire ? Oui mais voilà, comme je dis souvent, le problème de ce côté du monde, c'est ce qu'il y a beaucoup de chefs, mais pas assez d'Indiens. Donc peut-être que lors d'une séance comme ça, il faudrait quand même faire un gouvernement, je n'en sais rien, mais je pense qu'il a… Lors d'une séance comme ça, il faudrait quoi dites-vous ? Il faudrait peut-être penser à déjà faire un « shadow government ». Un gouvernement fantôme… Oui. À écouter aussiCameroun: «Après l'échec des hommes, il faut que les femmes prennent le pouvoir» Pour un candidat consensuel de l'opposition, est-ce que vous seriez prêt à renoncer à votre candidature et à vous rallier à un autre candidat ? Mais cette question trouve sa réponse en 2018. Je l'ai déjà fait. Pour Maurice Kamto… Ça c'est vrai, je l'ai déjà fait. Avec une seule différence que maintenant, je fais dans le cadre d'un collectif. On est tous ensemble, voilà la direction qu'on va prendre. Et dans ce cadre-là, je pense que c'est plus facile de le faire. Et pour quel candidat vous pourriez vous désister ? Mais je vous dis que ça sortirait d'un collectif, donc je ne peux pas maintenant commencer à dire tel ou tel autre. Mais pour l'instant, ce collectif, on ne le voit pas… Peut-être qu'on ne le voit pas. Mais le fait que vous n'entendez pas la radio ne veut pas dire qu'elle n'émet pas. Il y a des signes annonciateurs d'un tel collectif ou pas ? Moi j'en vois. Et le secret pour l'efficacité de cette stratégie, c'est la discrétion. Vous conviendrez avec moi. Donc pour l'instant, vous ne pouvez pas en parler sur l'antenne ? Voilà. À lire aussiCameroun: l'opposition partagée sur la désignation d'un candidat consensuel à la présidentielle
Welcome Back! The Boulder Boys Show Ep. 55 This Episode is brought to you by Intrepid Camp Gear. https://intrepidcampgear.com/discount/BoulderBoys Code: BoulderBoys for 10% off Boulderboys.show Year Of The Boy: https://youtu.be/KsClhdWc5-8 Moi's training app: https://vert.run Matt's substack: https://substack.com/@mattdaniels480?utm_source=substack-feed-item
[PARTENAIRE] Mieux consommer, sans se compliquer la vie, c'est possible Greenweez, ce sont +180 000 produits bio et engagés livrés chez vous, sans abonnement. Testez l'appli ou leur sur greenweez.com
durée : 00:05:08 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - Elle habite aux Etats-Unis, où elle sera sur scène cette semaine dans "Moi, je joue", une pièce qu'elle a écrite avec son mari. Au micro de Frédéric Pommier, Victoria Monfort évoque "Angeleyes" d'Abba, une chanson qu'elle a découverte pendant le confinement et qui ouvert la fête de son mariage. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ça….ça m'intrigue TELLEMENT!Ça se pratique par un géobiologue, savais-tu ? Moi, je connaissais juste ça avec les histoires de maisons hantées ;-) Je me demandais comment on nettoie es maisons auxprises avec des énergies « problématiques ». En rencontrant Annie Dumont, j'ai découvert une femme passionnée, connectée et aux multiples talents. J'ai adoré le soins qu'elle m'a offert et j'ai voulu en savoir plus sur les énergies de nos maisons puisqu'elle a étudié en géobiologie…je ne m'attendais pas à tout ça !! ENJOY!!Pour en savoir plus : Avec douceur, justesse et grande présence, Annie Dumont t'accompagne dans une expérience de soin énergétique profondément alignée et transformatrice. Elle capte ce qui est prêt à être libéré en toi et chez-toi, sans jugement, avec une écoute du cœur et une clarté vibratoire surprenante. Annie ne cherche pas à te "guérir" — elle t'aide à te reconnecter à ta propre lumière, à retrouver ton équilibre, et à rétablir le dialogue entre ton âme, ton corps et ton repère.La Plume Du Dragon vous offre ces soins: *Soin énergétique Bi-canal direct * Sonothérapie * Géobiologie *Homéopathie Fleurs de Bach * Écriture automatique et tarot* Capteurs de rêves spécialisés * Ateliers multiples....⚡️Courriel : laplumedudragon@gmail.com - 514-705-3382 ⚡️Facebook : https://www.facebook.com/share/19KFJQvAHC/ ⚡️instagram : https://www.instagram.com/laplumedudragon?igsh=MWR2emg2OGN1ZDE1Zg==⚡️Tik tok : https://www.tiktok.com/@laplumedudragon?_t=ZS-8ySzsayQtRo&_r=1⚡️Youtube: https://youtube.com/@laplumedudragon497?si=54F_Fbi_5AxiT760 * Mélanie consulte! est un mix entre une consultation et une entrevue, ce n'est pas une consultation professionnelle officielle et à proprement dit. Merci! *#balado #podcast #melanieconsulte #melanieghanime #introspection #développementpersonnel #croissancepersonnelle #apprendreaseconnaitre #consciencedesoi #conscience #énergie #soinsenergetique #nettoyage #purification #harmonisation #maison
Dans cet épisode, on est de nouveau avec Louis pour parler d'organisation : ce qui marche pour nous, ce qui ne marche pas du tout, et toutes les méthodes qu'on a testées avec plus ou moins de succès. On partage nos routines, nos astuces (comme la méthode Pomodoro ou les to-do lists), nos contradictions, et notre besoin de rester souples. En bonus, on vous raconte la routine (très) matinale d'Amélie Nothomb et le joli projet musical que Louis a mené grâce à sa régularité. Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Open the Interactive Transcript (https://play.easyfrench.fm/episodes/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0) Download transcript as HTML (https://www.dropbox.com/scl/fi/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0/easyfrenchpodcast159_transcript.html?rlkey=3d7rl31ursev1xdiag5gkie1y&st=wufmm5ms&dl=1) Download transcript as PDF (https://www.dropbox.com/scl/fi/occmnsjfhjkgohy96o1hz/easyfrenchpodcast159_transcript.pdf?rlkey=j0yi2z4t0waopxxe8oottp0et&st=avjm00hv&dl=1) Download vocab as text file (https://www.dropbox.com/scl/fi/9mee6vzp7tnnxf5xaetp8/easyfrenchpodcast159_vocab.txt?rlkey=a7fj7fxio0r3c7w3vk74z6e52&st=xtdde15b&dl=1) Download vocab as text file with semicolons (https://www.dropbox.com/scl/fi/eoobsqyzij8yf0i8jwd7t/easyfrenchpodcast159_vocab-semicolon.txt?rlkey=5qa57wwhb5jbywb30xdwwk96u&st=v5ro6xc6&dl=1) (for flashcard apps) Subscribe using your private RSS feed to see the transcript and vocabulary helper right in your podcast app while you listen. Show Notes
Je te raconte ce que j'ai appris et les surprises que j'ai eues sur le chemin de St Jacques !.........Notes de l'épisode :Mon article de blog avec mes conseils pour marcher entre Le Puy et Conques sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle
Salut c'est Ibby,Dans cet épisode, on parle de l'amour de ta vie. Pas l'illusion qu'on nous vend dans les films, pas cette dépendance où tu t'oublies pour l'autre, mais le vrai : un amour qui t'élève, qui te respecte et qui t'aide à devenir la meilleure version de toi-même.Je t'explique ce que l'amour de ta vie est censé être… et surtout ce qu'il n'est pas. Parce qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné, et comprendre qu'aimer ne veut jamais dire se perdre.Je partage avec toi des réflexions et des clés pour identifier cet amour véritable, celui qui commence d'abord par la relation la plus importante : celle que tu as avec toi-même.Alors prends un moment pour écouter, pour réfléchir, et peut-être remettre en question ce que tu croyais savoir sur l'amour.N'hésite pas à lâcher un 5 ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et un petit commentaire
Links:UPA-A approved paddle list (only matters for pros & qualifiers): https://bit.ly/3V7DyHmYou can use code PBSTUDIO on the paddles we mentioned to save some money:Sypik Avatar: https://bit.ly/41KecTxRonbus Quanta: https://bit.ly/4peYOZiChapters:0:00 - Intro1:06 - What are your top 3 brands in pickleball?1:41 - UPA-A approved paddles as of Sept 8th 202510:19 - UPA-A denies Boomstik with MOI clamps23:48 - UPA-A VS USAP grit levels31:25 - CRBN Waves quick impressions37:01 - Weight setup experiment on the Ronbus Quanta45:44 - Sypik Avatar initial impressions54:51 - A great way to filter potential tournament partners (and avoid headache)1:17:18 - Questions and answers1:17-36 - What will be the hardest skill for you to improve for Chasing 5.0?1:24:37 - How do you keep wanting to grow in Pickleball?1:27:37 - Is PaddleTek still worth it for durability when foam exists?1:30:04 - Will there be more lesson content for chasing 5.0?1:30:15 - How to deal with the metal side of having off days and regression1:31:44 - What paddle shape is best for a beginner?1:33:01 - What paddle will I use for Chasing 5.0?
Mon tout-petit, Ma toute-petite, demeure dans la très grande humilité. Plus tu descends dans l'humilité, plus tu t'approches de Moi et plus tu deviens capable d'accueillir Mon Amour. Plus Mon Amour te transforme, plus tu peux être comblé de charismes. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Dziś zapraszam Was na kolejny odcinek podcastu BSS bez tajemnic. Tym razem moimi gośćmi są Sebastian Sala oraz Krzysztof Herdzik, współtwórcy inicjatywy NALUexperts – nowej marki na rynku doradztwa i wsparcia biznesowego, która powstała, aby pomóc liderom centrów usług wspólnych oraz dużych organizacji odnaleźć się w świecie ciągłych zmian.Rozmawiamy o tym, skąd wzięła się potrzeba stworzenia NALUexperts i czym różni się ta inicjatywa od klasycznego konsultingu. Moi rozmówcy opowiadają, jak rosnące i transformujące się organizacje często zostawiają swoich liderów samych z ogromnymi wyzwaniami, a sparing z praktykiem – osobą, która sama przez lata zmagała się z podobnymi problemami – może być kluczem do sukcesu.Usłyszycie też historie zrealizowanych projektów, które pokazują, jak przy pomocy doświadczonych ekspertów można w zaledwie 30 dni przygotować trzyletnią strategię, zwiększyć zaangażowanie zespołów dwukrotnie czy ograniczyć rotację pracowników z 32% do zaledwie 3%. Sebastian i Krzysztof tłumaczą, dlaczego pracują w modelu „expert as a service”, jak wygląda elastyczne dopasowanie współpracy do potrzeb klienta i dlaczego ich celem jest jak najszybsze uniezależnienie organizacji od doradców.W naszej rozmowie pada też pytanie o nazwę NALU. Okazuje się, że hawajskie słowo „fala” symbolizuje zarówno wartości zespołu – ciepło, współpracę i wyzwania – jak i metaforę zmian, na których biznesy muszą umieć się utrzymać. Moi goście opowiadają, jak łączą swoje doświadczenia zawodowe, pasję do rozwoju ludzi oraz… kitesurfingu, by budować inicjatywę, która nie tylko doradza, ale realnie pomaga płynąć z falą zmian. Kluczowe punkty rozmowy:· NALUexperts wspiera organizacje w szybszym osiąganiu celów poprzez elastyczne i praktyczne podejście ekspertów z długoletnim doświadczeniem.· Projekty transformacyjne mogą trwać od 30 dni do kilku lat, a ich elastyczność pozwala na dostosowanie wsparcia do bieżących potrzeb klienta.· Współpraca z NALUexperts opiera się na transparentności i etyce, a także na zaangażowaniu pracowników klienta w realizację i wdrażanie projektów. Linki:Sebastian Sala na Linkedin – https://www.linkedin.com/in/sebastian-sala-68b57b3/Krzysztof Herdzik na Linkedin – https://www.linkedin.com/in/krzysztofherdzik/NALUexperts – https://naluexperts.com/Porozmawiaj o tym odcinku ze sztuczną inteligencją – https://bbs-bez-tajemnic.onpodcastai.com/episodes/6jNfE9ezLtq/chat **************************** Nazywam się Wiktor Doktór i na co dzień prowadzę Klub Pro Progressio https://proprogressio.com/pl/dzialalnosc/klub-pro-progressio/1 – to społeczność wielu firm prywatnych i organizacji sektora publicznego, którym zależy na rozwoju relacji biznesowych w modelu B2B. W podcaście BSS bez tajemnic poza odcinkami solowymi, zamieszczam rozmowy z ekspertami i specjalistami z różnych dziedzin przedsiębiorczości.Zapraszam do odwiedzin moich kanałów na:YouTube - https://www.youtube.com/@wiktordoktorFacebook - https://www.facebook.com/wiktor.doktorLinkedIn - https://www.linkedin.com/in/wiktordoktor/Moja strona internetowa - https://wiktordoktor.pl/Możesz też do mnie napisać. Mój adres email to - kontakt(@)wiktordoktor.pl **************************** Patronami Podcastu “BSS bez tajemnic” są:Marzena Sawicka https://www.linkedin.com/in/marzena-sawicka-a9644a23/ Przemysław Sławiński https://www.linkedin.com/in/przemys%C5%82aw-s%C5%82awi%C5%84ski-155a4426/Damian Ruciński - https://www.linkedin.com/in/damian-rucinski/Szymon Kryczka https://www.linkedin.com/in/szymonkryczka/Grzegorz Ludwin https://www.linkedin.com/in/gludwin/Adam Furmańczuk https://www.linkedin.com/in/adam-agilino/Anna Czyż - https://www.linkedin.com/in/anna-czyz-%F0%9F%94%B5%F0%9F%94%B4%F0%9F%9F%A2-68597813/Igor Tkach - https://www.linkedin.com/in/igortkach/Damian Wróblewski - https://www.linkedin.com/in/damianwroblewski/Paweł Łopatka - https://www.linkedin.com/in/pawellopatka/ Wspaniali ludzie, dzięki którym pojawiają się kolejne odcinki tego podcastu.Ty też możesz wesprzeć rozwój podcastu na: Patronite - https://patronite.pl/wiktordoktorPatreon - https://www.patreon.com/wiktordoktorBuy me a coffee - https://www.buymeacoffee.com/wiktordoktorBuycoffee.to - https://buycoffee.to/wiktordoktorBecome a supporter of this podcast: https://www.spreaker.com/podcast/bss-bez-tajemnic--4069078/support.
Tu dors. Tu fais des pauses. Tu pars même en vacances… mais la fatigue revient, comme un boomerang.Et si ce n'était pas une question d'énergie… mais de surcharge invisible ?Dans cet épisode, je t'invite à écouter ce que ta fatigue mentale essaie de te dire.Parce qu'elle n'est pas un bug. Elle est un message.⏱️ CHAPITRES01:52 – Toutes ces petites choses qu'on garde dans la tête03:11 – Ce que mes clientes m'ont montré05:14 – Le perfectionnisme : le piège invisible07:41 – Ce que tes vacances te révèlent10:24 – Apprendre à se choisir (et à lâcher sur le reste)12:42 – Conclusion + appel à l'action
Salut c'est Ibby,Dans cet épisode, je m'adresse à toi si tu te sens au bord de craquer, si tout te pèse et que tu n'en peux plus. On va souffler ensemble. Je vais te partager des mots simples, des pensées apaisantes et des rappels importants pour te tenir compagnie, comme une amie qui comprend ce que tu traverses.Tu n'as pas besoin d'aller plus vite que ton cœur, tu n'as pas à porter le monde sur tes épaules. Ce moment, c'est pour toi : pour relâcher la pression, reprendre ton souffle et retrouver un peu de lumière au milieu de la fatigue et du doute.Alors mets tes écouteurs, ferme les yeux si tu veux, et laisse-moi t'accompagner quelques minutes. Rappelle-toi : même à bout, tu as le droit de ralentir et de prendre soin de toi.N'hésite pas à lâcher un 5 ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et un petit commentaire
Chanteur algérien à la voix éraillée, Nedjim Bouizzoul, leader du groupe Labess, propose un gypsy-chaâbi au son influencé par tous les voyages de sa vie. Lui qui a parcouru le Maghreb, l'Europe de l'Est, le Canada et la Colombie s'est laissé toucher par les sonorités flamenco, rumba, mais aussi les musiques manouches. Ses mélodies de guitare, tantôt mélancoliques, tantôt euphoriques, ont résonné cet été au Festival Nuits d'Afrique de Montréal. RFI : Votre musique est profondément métissée. On y entend des rythmes de rumba, du flamenco, des musiques nord-africaines comme le chaâbi ou le gnaoua. On imagine que ce mélange d'influences s'est fait tout naturellement. Nedjim Bouizzoul : Cela s'est fait naturellement. Ce sont des musiques qui me plaisaient beaucoup. Ce que j'ai réalisé par la force des choses, c'est qu'il y avait deux racines qui revenaient souvent, la racine africaine et la racine des gens du voyage, des gitans, des tziganes. Cela m'a fasciné. Sans faire attention, instinctivement, j'ai fouiné un peu là-dedans. Je trouvais cela fascinant. Par exemple, la musique africaine, les Africains de l'Ouest et de l'Est, quand ils sont montés en Afrique du Nord, cela a donné plusieurs styles de musique, le diwane, le gnaoua. Après, les Africains qui sont partis, je ne sais pas moi, au Brésil, cela a donné la capoeira, cela a donné la samba, tout ça. Aux États-Unis, cela a donné le jazz, le bebop. Cela a donné le blues. En Colombie – car j'ai vécu en Colombie aussi –, j'ai retrouvé la racine africaine et berbère parce que cela a donné la cumbia et plein de styles, la champeta. J'avais une soif de voyager, de découvrir, de comprendre. Je me disais justement, ma communauté, je la connais. Je n'ai pas fait 10 000 km pour traîner dans les cafés du coin et de parler de l'Algérie. C'est ainsi que ma musique est devenue plus universelle. Vos textes oscillent entre un réalisme lucide et un grand espoir. Est-un équilibre qui vous paraît essentiel ? Je viens d'une culture dans laquelle il y a plusieurs styles de musique, mais le style que j'écoutais s'appelle le chaâbi. Le chaâbi, c'est populaire. Le chaâbi, ce sont des textes qui peuvent durer genre une demi-heure, 45 minutes. Des textes mélancoliques et tristes, mais, à la fin, on danse. Après, j'ai côtoyé les gitans, j'ai côtoyé les Colombiens. Leurs textes sont tristes, mais sur une musique festive. Je me suis inspiré de cela. C'est vrai que c'est un peu compliqué sur terre, mais des gens comme nous, il y en a plein. Il faut festoyer, il faut célébrer la vie et la lumière tant que l'on peut. Selon vous, quelle place a encore la musique traditionnelle auprès des jeunes générations ? Elle a une place importante, mais il faut la moderniser. Il faut l'actualiser, ce qui est normal. Un jeune d'aujourd'hui, s'il écoute de la musique bretonne, peut-être que cela ne va pas lui parler, car il est plus intéressé par le rap, par l'électro, par des sons modernes. Ce fut un sacré travail. Moi, j'adore le chaâbi. Ce sont des textes qui nous ont éduqués, comme du Brassens, par exemple. J'ai essayé de le moderniser un petit peu, à ma manière. J'ai ajouté des cuivres dans la musique traditionnelle chaâbi. Le résultat est intéressant, parce que dans nos spectacles, il y a de plus en plus de jeunes. Il n'y a pas que des gens de mon âge qui viennent écouter du Labess. Il y a des jeunes de 18 ans qui se faufilent pour venir. À lire aussiL'internationale de Labess
Salut c'est Ibby,Dans cet épisode, on parle de la peur. Celle qui n'existe pas vraiment dans le réel mais qui prend racine dans ton esprit. La peur est mentale : elle naît dans tes pensées, elle grossit dans ton imagination et finit par t'empêcher d'agir. Mais la vérité, c'est que la plupart du temps, elle n'a pas de fondement solide.Je partage avec toi des réflexions et des conseils pour comprendre tes peurs, les relativiser et surtout avancer malgré elles. Parce qu'une peur n'est pas une réalité : c'est une projection. Et quand tu commences à le réaliser, tu reprends ton pouvoir.Alors prends un moment pour toi et rejoins-moi dans cette réflexion bienveillante. Rappelle-toi : le plus bel amour, c'est celui que tu te portes à toi-même.N'hésite pas à lâcher un 5 ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et un petit commentaire
Wedding Divan - Le Podcast des pros du mariage (par Magaly ZARKA)
Hello Hello le gang ✌️J'espère que tu vas bien !Dans cet épisode, je te dis cash ce que 90 % des pros du mariage font mal avec leurs avis clients.
Île de Margarita, 24 janvier, 4 h 15 56. Évite de butinerd'une spiritualité à l'autre par curiosité Seigneur Jésus, durant ce temps de vacances qui s'achève, je crois avoir approfondi et découvert l'importance de revenir sur des écrits qui nous transforment afin de vivre plus profondément notre foi, alors que j'ai eu l'impression de perdre un peu mon temps en m'adonnant à d'autres lectures, par ailleurs très bonnes. Je crois comprendre que lorsqu'on a trouvé, ilfaut s'arrêter, se laisser interpeller par cette parole qui a retenu notre attention et qui est susceptible de nourrir notre foi. Je demeure à Votre écoute pour me corriger ou me confirmer sur ce que je crois avoir découvert. Merci d'entendre et d'exaucer cette prière. Je Vous aime. « Mon tout-petit, Je t'ai dit et redit que ce qui est important, c'est l'intimité que nous avons ensemble. C'est par cette intimité que la transformation se fait en toiet que tu peux devenir un être d'Amour. Ce quia déjà été révélé et écrit n'a qu'un seul objectif : permettre à des personnes de découvrir, de donner leur “oui” et de se laisser conduire dans Mon Cœur. Lorsqu'une personne se retrouve dans Mon Cœur, elle n'a pas besoin d'être amenée à nouveau, elle y est déjà. Ce qui importe pour elle, c'est de passer du temps seule à seul avec Moi, souvent sans rien dire ou faire, afin de pouvoir bénéficier de l'Amour que Je veux déverser en elle. Être là pour accueillir Mon Amour et se laisser transformer, c'est cela l'essentiel. Pour réanimer la foi ou pour se placer dans cet état de réceptivité, il peut être bon et souhaitable même de revenir sur un texte passé afinde bien l'intégrer en soi. Pour devenir un saint, il n'est pas nécessaire de savoir et de connaître toutes les révélations passées, ni les multiples facettes de spiritualité véhiculées dans l'Église. Ce qui est important, c'est de découvrir celle qui lui est propre, en sachant qu'un saint n'est jamais exactement comme un autre saint. Imiter un saint ou une sainte est bénéfique pour se laisser conduire à Moi. Mais, façonnée par Mes mains, la personne sera différente des autres. Le Père ne fait jamais de copies, Ilne faitque des originaux. Pour devenir rapidement un saint, il est plus important de s'arrêter pour se laisser modeler par le Créateur que de courir pour tout savoir. Comme tu le dis bien, pourquoi continuer à chercher lorsqu'on a trouvé ? Il est beaucoup plus sageet épanouissant de laisser croître et fleurir la jolierose quiest en nous que d'être toujours à la recherche de nouvelles. Il est tellement bon d'être ensemble tous les deux. Bénéficie au maximum de ce temps précieux. Évite de butinerd'une spiritualité à l'autrepar curiosité; tu ris- querais ainsi de t'écarter de Ma Présence. C'est ta présence que Je veux pour te combler de mon Amour. Entends le doux murmurede Mes lèvres : Je t'aime, Je t'aime, Je t'aime. Divinement, Je t'aime. » Pour visionner ce RDV du dimanche, rendez-vous sur notre site web.
Chanteur algérien à la voix éraillée, Nedjim Bouizzoul, leader du groupe Labess, propose un gypsy-chaâbi au son influencé par tous les voyages de sa vie. Lui qui a parcouru le Maghreb, l'Europe de l'Est, le Canada et la Colombie s'est laissé toucher par les sonorités flamenco, rumba, mais aussi les musiques manouches. Ses mélodies de guitare, tantôt mélancoliques, tantôt euphoriques, ont résonné cet été au Festival Nuits d'Afrique de Montréal. RFI : Votre musique est profondément métissée. On y entend des rythmes de rumba, du flamenco, des musiques nord-africaines comme le chaâbi ou le gnaoua. On imagine que ce mélange d'influences s'est fait tout naturellement. Nedjim Bouizzoul : Cela s'est fait naturellement. Ce sont des musiques qui me plaisaient beaucoup. Ce que j'ai réalisé par la force des choses, c'est qu'il y avait deux racines qui revenaient souvent, la racine africaine et la racine des gens du voyage, des gitans, des tziganes. Cela m'a fasciné. Sans faire attention, instinctivement, j'ai fouiné un peu là-dedans. Je trouvais cela fascinant. Par exemple, la musique africaine, les Africains de l'Ouest et de l'Est, quand ils sont montés en Afrique du Nord, cela a donné plusieurs styles de musique, le diwane, le gnaoua. Après, les Africains qui sont partis, je ne sais pas moi, au Brésil, cela a donné la capoeira, cela a donné la samba, tout ça. Aux États-Unis, cela a donné le jazz, le bebop. Cela a donné le blues. En Colombie – car j'ai vécu en Colombie aussi –, j'ai retrouvé la racine africaine et berbère parce que cela a donné la cumbia et plein de styles, la champeta. J'avais une soif de voyager, de découvrir, de comprendre. Je me disais justement, ma communauté, je la connais. Je n'ai pas fait 10 000 km pour traîner dans les cafés du coin et de parler de l'Algérie. C'est ainsi que ma musique est devenue plus universelle. Vos textes oscillent entre un réalisme lucide et un grand espoir. Est-un équilibre qui vous paraît essentiel ? Je viens d'une culture dans laquelle il y a plusieurs styles de musique, mais le style que j'écoutais s'appelle le chaâbi. Le chaâbi, c'est populaire. Le chaâbi, ce sont des textes qui peuvent durer genre une demi-heure, 45 minutes. Des textes mélancoliques et tristes, mais, à la fin, on danse. Après, j'ai côtoyé les gitans, j'ai côtoyé les Colombiens. Leurs textes sont tristes, mais sur une musique festive. Je me suis inspiré de cela. C'est vrai que c'est un peu compliqué sur terre, mais des gens comme nous, il y en a plein. Il faut festoyer, il faut célébrer la vie et la lumière tant que l'on peut. Selon vous, quelle place a encore la musique traditionnelle auprès des jeunes générations ? Elle a une place importante, mais il faut la moderniser. Il faut l'actualiser, ce qui est normal. Un jeune d'aujourd'hui, s'il écoute de la musique bretonne, peut-être que cela ne va pas lui parler, car il est plus intéressé par le rap, par l'électro, par des sons modernes. Ce fut un sacré travail. Moi, j'adore le chaâbi. Ce sont des textes qui nous ont éduqués, comme du Brassens, par exemple. J'ai essayé de le moderniser un petit peu, à ma manière. J'ai ajouté des cuivres dans la musique traditionnelle chaâbi. Le résultat est intéressant, parce que dans nos spectacles, il y a de plus en plus de jeunes. Il n'y a pas que des gens de mon âge qui viennent écouter du Labess. Il y a des jeunes de 18 ans qui se faufilent pour venir. À lire aussiL'internationale de Labess
Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains
C'est un mouvement underground qui se démocratise depuis une dizaine d'années sur la scène musicale : les algoraves. Contraction des mots algorithme et rave, les algoraves sont des évènements dans lesquels les musiciens pratiquent le live coding, une pratique d'improvisation où les langages de programmation deviennent des instruments de création en temps réel. Les platines et les instruments sont remplacés par des ordinateurs sur lesquels les lignes de codes s'enchaînent pour créer ou modifier un son. Des lignes de codes défilent sur un écran géant, soutenues par des images, elles aussi codées. Une rythmique électronique résonne, elle est composée par un musicien peu commun, un live coder. L'artiste Azertype pianote sur les touches de son clavier d'ordinateur. « Pour moi, le live coding, c'est créer de la musique ou des images en écrivant des lignes de code pour modifier en temps réel. C'est plus de l'ordre de la jam ou d'une improvisation. Et l'algorithme, on va dire, c'est plus un mouvement, une manière dont se passent les soirées », estime-t-il. Car le live coding c'est d'abord une question de transparence envers le public. « Quand on fait du live coding, on aime bien montrer son écran pour que les personnes puissent suivre, regarder ce qu'on est en train de faire, faire le lien entre ce qu'on voit et ce qu'on entend », explique-t-il. Azertype s'amuse à unifier homme et machine, il a créé un exosquelette, un dispositif métallique adoptant la forme de ses épaules avec un ordinateur sur lui et les bras remplis d'autres gadgets : « Cela me permet de me déplacer dans le public, de voir les gens et de sortir du côté où on est sur scène, derrière son ordinateur, au-dessus de tout le monde. Moi, je préfère être au milieu avec les gens. » Lors de ces algoraves, on ne code pas que du son, mais aussi des images. « Je crée des petites boucles animées en temps réel en les programmant pendant des performances. Ce que je fais souvent, c'est que je prépare une petite animation, mais qui va évoluer. C'est-à-dire qu'il n'y a pas plusieurs scénettes, il y en a une majeure avec tous les effets, et je vais en rajouter au fur et à mesure, la rendre plus complexe. L'image qui est projetée, elle est 100 % programmée, c'est un algorithme qui la génère. Et donc du coup, quand on manipule l'algorithme, on n'est plus absolument tous les aspects de l'image » détaille l'artiste Flopine, vidéo-jockey et live-codeuse visuelle. La pratique est née au Royaume-Uni et se diffuse peu à peu en France. À Lyon, chaque année, un évènement réunit la communauté. Remy Georges est membre du Cookie Collective, un rassemblement d'artistes digitaux, qui organise cet évènement. « Chaque année, j'essaye d'organiser une algorave assez massive, sous la forme d'un marathon dans lequel on essaye de faire 12h de musique non-stop avec des lives allant de 20 à 40 minutes selon les années. Tout s'enchaîne toute la nuit, avoir des gens qui, toute la soirée, vont faire de la musique uniquement sur des outils qu'ils ont bidouillés pour l'événement. C'est super impressionnant et agréable. Il y a quelque chose de très performatif et de très vivant, moins opaque que d'autres événements », raconte-t-il. Performance musicale et esthétique, démonstration de virtuosité informatique, le live coding et sa déclinaison festive l'algorave se complètent et continuent de conquérir de nouveaux adeptes. À lire aussiKutu, des transes électro entre la France et l'Éthiopie avec l'album «Marda»
Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains
Salut c'est Ibby,Dans cet épisode, on parle des pensées négatives. Celles qui t'envahissent, qui te paralysent et qui finissent par t'empêcher d'avancer. Je t'invite à les regarder en face, à comprendre d'où elles viennent et surtout à ne pas les laisser prendre le contrôle de ta vie.Je partage avec toi des réflexions et des conseils pour les transformer en moteur plutôt qu'en frein. Parce que tes pensées, si tu apprends à les canaliser, peuvent devenir ta plus grande force. Tu n'as pas à rester prisonnier·e de ton mental, tu as le droit de créer un espace de paix à l'intérieur de toi.Alors prends un moment pour toi et rejoins-moi dans cette réflexion bienveillante. Rappelle-toi : le plus bel amour, c'est celui que tu te portes à toi-même.N'hésite pas à lâcher un 5 ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et un petit commentaire
Au Caire, dans un passage couvert oublié du centre-ville, subsiste un petit salon de manucure hors du temps. Derrière sa devanture vintage, une légende locale veille au grain : Madame Lucie. À 88 ans, elle incarne l'époque révolue des stars de l'âge d'or de la capitale égyptienne et d'un savoir-faire inchangé depuis plus de soixante ans. De notre correspondant au Caire, Martin Dumas Primbault Pénétrer dans le salon de manucure de Madame Lucie, c'est un peu comme remonter dans le temps. Presque caché dans un passage couvert du centre-ville du Caire, l'institut exigu est resté dans son jus, depuis la devanture jusqu'au combiné de téléphone rouge qui reçoit les demandes de rendez-vous. « Moi et mon mari, on voulait travailler ensemble. En 1960, on a pris ce magasin ici. On a commencé petit parce qu'on n'avait pas d'argent. Je ne savais pas ce que voulait dire manucure. J'ai appris à ce moment-là la manucure et la pédicure », se souvient Madame Lucie. Le reste appartient à l'histoire. Aujourd'hui âgée de 88 ans, la dame d'origine arménienne a bichonné les mains des plus grandes stars égyptiennes de l'époque, comme la chanteuse Dalida, les acteurs Omar Sharif et Faten Hamama ainsi que le prix Nobel de littérature Naguib Mahfouz, dont une photo avec Madame Lucie est toujours accrochée au mur. « Il venait chaque mois, toujours le vendredi à 9h30. Il arrivait à 9h20 et déambulait dans le passage puis ouvrait la porte du salon à l'heure exacte », ajoute la patronne. « Nous avons gardé les mêmes méthodes, c'est ce qui fait notre succès » Aujourd'hui, les célébrités ont laissé place à une clientèle plus anonyme. Mais l'esprit, lui, perdure grâce au fils adoptif de Madame Lucie, formé ici même : « J'ai appris avec mon père, le mari de Madame Lucie, ici dans ce salon, en 1971. Madame Lucie m'a élevé depuis l'âge de neuf ans, donc je considère que c'est ma mère ». Un héritage familial donc, mais aussi une méthode immuable. Rien n'a changé en six décennies, ni les produits, ni les gestes : « Ça, c'est l'acétone, pour enlever le vernis à ongle. Ça, c'est de l'antiseptique, pour désinfecter après avoir nettoyé et traité. Et ici, on a de l'eau oxygénée pour enlever les peaux mortes. Nous avons gardé la même décoration et les mêmes méthodes, c'est ce qui fait notre succès », poursuit le fils de l'esthéticienne. Et pour l'ambiance, une radio d'époque coincée entre les solvants et les produits de beauté diffuse les grandes voix du passé. « On n'écoute que les chansons d'antan. Rien de nouveau. Mais tous ces chanteurs sont morts, maintenant », regrette la patronne. Elle, en revanche, est toujours là. Tous les matins à six heures, Madame Lucie ouvre les portes de son salon, fidèle au poste. À lire aussi6 octobre 1981 : le dernier défilé du président égyptien Anouar el-Sadate
Dans cet épisode hors série, je vous présente en mode solo la nouvelle édition papier v007 et je vous donne des petites nouvelles! Moi qui pensais n'avoir rien à dire, me voici à vous présenter un épisode d'une heure! Merci d'être là! Notamment, il sera question de : Le thème du v007 ; Pourquoi ce thème (versus le v001)? ; Survol de la table des matières, des thèmes et des spécialistes qui ont collaboré au volume ; Les étapes de création d'un édition papier ; La distribution en épiceries et pharmacies ; Les adhérants mensuel recevront un code promo de 20% ! Abonnez-vous! ; Mise à jour des projets à venir et de la suite pour Infuse ; Dévoilement des ateliers bien-être 2025/2026 ; Dévoilement d'un (gros) projet personnel ; Et plus encore! Bonne écoute! À écouter directement via le lecteur multimédia ci-haut ou sur Spotify, Google Podcasts et Itunes. Soutenez Infuse magazine et la production de ce podcast! Si le podcast et nos contenus vous plaisent et vous inspirent, adhérez à notre abonnement mensuel (5$/mois, sans engagement), afin de nous permettre de poursuivre notre mission, soit celle d'infuser l'envie de prendre soin de soi au quotidien. Tous les détails et exclusivités : https://infusemagazine.ca/produit/abonnement-mensuel/ || Et si vous avez des questions ou des commentaires, écrivez-nous au info@infusemagazine.ca
En Sierra Leone, le conseil municipal de Freetown est à l'initiative d'un important projet de reforestation urbaine. Baptisé « Freetown the Treetown » – « Freetown la ville des arbres » en français –, il vise la plantation de cinq millions d'arbres dans la capitale sierra-léonaise d'ici 2030, avec l'aide de ses habitants. La grande innovation de ce projet est le suivi numérique de chaque plante enregistrée dans une base de données, avec l'objectif de faciliter, à l'avenir, leur monétisation sur le marché international des crédits carbone. De notre envoyée spéciale à Freetown, Une dizaine de « trackers » courbés au-dessus de la vase prennent en photos les pieds de mangrove qui poussent face à la communauté pauvre de Congo Town. Depuis ce quartier informel bâti sur des remblais de terre et d'ordures, Saibatu Nabie Sandy surveille leur travail de loin : « Nous avons planté cette mangrove en 2022, explique-t-il. D'abord, nous avons planté 40 000 arbustes, puis de nouveau 40 000, donc presque 80 000 arbres ! Les huîtres ou les poissons aiment les mangroves, mais tout avait disparu. Maintenant, comme la mangrove a grandi, on commence juste à les voir revenir ». Porté par le conseil municipal de la capitale sierra-léonaise, le projet de reforestation urbaine de Freetown met l'accent sur le suivi de chaque arbre. Car planter ne suffit pas : il faut savoir combien de plantes survivent.« D'abord, on doit télécharger l'application Treetracker. Chaque arbre a un numéro spécifique pour l'envoi des informations à nos analystes, ce qui permet au conseil municipal de suivre l'évolution des mangroves », poursuit Saibatu Nabie Sandy. 1,2 million d'arbres ont été plantés jusqu'à présent à Freetown : des arbres fruitiers et forestiers, des plantes médicinales et des mangroves. Chacun est géolocalisé et suivi sur plusieurs années par les « trackers », grâce à la collecte de données numériques. À lire aussiComment convaincre les jeunes Africains de se lancer dans l'agriculture ? « Chaque arbre est représenté » Dans les locaux du conseil municipal, Bineta Binia fait partie de l'équipe chargée de vérifier et de valider les données qui remontent du terrain : « On utilise la plateforme Greenstand pour tout enregistrer. Les données sont transférées directement dès qu'un arbre a été tracké dans l'application mobile. Moi, je vérifie les arbres un par un. Il faut que la photo soit nette, qu'on voit les racines dans le sol. Et si ce sont de jeunes pousses, on doit voir leur numéro d'identification. On doit aussi avoir des infos sur le type d'arbre dont il s'agit ». Cette base de données rend le processus transparent et traçable et donc plus attractif pour de potentiels investisseurs sur le marché international des crédits carbone. « Déjà, ces informations servent à instruire les citoyens sur ce projet, expose Ibrahim Kamara, analyste pour « Freetown the Treetown ». Ensuite, cela nous renseigne sur le taux de survie des arbres : c'est important pour pouvoir monétiser tout ça sur le marché des crédits carbone. Les investisseurs auront besoin de connaître la densité de cette forêt urbaine. Sur cette carte interactive, chaque arbre est représenté. » L'objectif de « Freetown the Treetown » est de séquestrer 100 000 tonnes de carbone d'ici à 2030 en restaurant 5 000 hectares, soit environ cinq millions d'arbres plantés. À lire aussiSierra Leone : « Freetown the Treetown », reboiser contre les catastrophes climatiques [1/2]
Tu as un pincement au coeur rien qu'en pensant à la rentrée et au retour au travail ? Alors cet épisode est pour toi ! Découvre mes 3 clés pour une rentrée toute en douceur même si le rythme s'annonce effréné ! .........Episodes cités dans le podcast :Episode 4 de Bulles de Coaching sur les émotions : lien vers Spotify - Lien vers Apple podcastsEpisode 10 de Bulles de Coaching sur l'équilibre de vie pro/perso : lien vers Spotify - Lien vers Apple podcastsMa formation gratuite pour t'affranchir du regard des autres et prendre confiance en toi !Tu peux aussi t'abonner à ma newsletter pour recevoir du contenu gratuit et exclusif 2x par mois !.........
On dit que la course à pied ne coûte rien. Et pourtant on a le sentiment que le budget pour l'équipement running gonfle très rapidement. Est-ce justifié ? En avons-nous besoin ? Ou n'est-ce pas finalement un effet du marketing qui nous fait penser que nous devrions avoir absolument un matériel spécifique pour progresser, ne pas se blesser et faire partie de la tribu des vrais coureurs et vraies coureuses ?Liens :Tous les liens et anciens épisodes : https://km42.soulier.xyz/368Le Protocole Perte de Gras : https://go.soulier.xyz/protocolekm42Quand on commence à courir, on se pose tous la même question : quel matériel acheter ? Me faut-il le dernier modèle de chaussures, une montre GPS, des vêtements techniques, des écouteurs spécialisés, un gilet d'hydratation ? Faut-il absolument telle marque ? Mais finalement en avons-nous besoin ? Ou est-ce que nous nous faisons avoir par un marketing bien huilé qui transforme la course à pied, sport qui ne coûte rien, en catalogue de produits hors de prix ?Je me suis posé cette question cet été et j'avoue que je vous livre mes réflexions sur ce matériel et sur ce que je peux vraiment conseiller à quelqu'un qui veut s'équiper pour courir.Moi même quand j'ai débuté j'étais persuadé qu'il me fallait des Asics par exemple. Pourquoi ? Car j'avais lu quelque part que c'était la marque des coureurs.Cet été, j'ai regardé les coureurs et coureuses et j'ai vu beaucoup de matériel différent. Des personnes très équipées. D'autres beaucoup moins. Et quelques codes récurrents qui montrent l'appartenance à la tribu : les chaussures, la montre, le maillot technique ou le t-shirt finisher, les écouteurs, le sac d'hydratation.Par moment on peut se dire qu'ils semblent superflus. Mais d'un autre côté on sait aussi que pour certaines personnes c'est une aide mentale pour courir et oser se lancer.Dans cet épisode :Mon observation estivale : des coureurs très différents, du matériel minimaliste aux équipements dernier cri.La question clé : a-t-on vraiment besoin de tout ce matériel ?Le piège du marketing : promesses de performance, peur de ne pas être un "vrai" coureur sans équipement, influence des réseaux sociaux.La dualité du matériel : d'un côté la motivation et la confiance que ça apporte, de l'autre la preuve que beaucoup progressent avec très peu.La tribu des coureurs : l'équipement comme symbole d'appartenance et de reconnaissance sociale.Le minimum vital : chaussures confortables, vêtements simples et abordables, veste contre la pluie → courir reste avant tout… courir.Les gadgets utiles mais pas indispensables : montre GPS, écouteurs, ceinture cardio, accessoires divers.Rappelle-toi, l'important, ce n'est pas d'avoir le matériel parfait, mais de courir. Le corps reste le premier outil, le reste n'est qu'un bonus.Nouveau : Le protocole Perte de Gras 2025 ❤️ Me suivre Tous les liens sont ici
Au Japon, la crise du riz n'en finit plus. Tout au long de l'hiver puis du printemps, le prix de cette céréale s'était envolé, jusqu'à coûter près de deux fois plus cher que l'an dernier. En raison notamment de mauvaises récoltes dues au réchauffement climatique et du nombre sans précédent de touristes étrangers visitant l'archipel. Les restaurants ne désemplissent pas, ce qui fait autant de riz en moins dans les foyers. Après une accalmie de quelques mois, voilà que le prix de cette céréale repart de nouveau à la hausse ces dernières semaines. De quoi mécontenter les consommateurs, d'autant que les deux alternatives qu'on leur propose ne vont pas de soi. De notre correspondant à Tokyo, Le riz n'est plus 90 % plus cher que l'an dernier : désormais, la hausse est de 40 % à 60 % selon les variétés. Ce qui reste beaucoup trop pour cette Tokyoïte : « En tant que maman, je dois veiller à ce que mes deux garçons mangent à leur faim et soient en bonne santé grâce à une alimentation équilibrée mais, avec une telle inflation, cela devient vraiment un tour de force, au quotidien. » Les autorités ont réussi à atténuer l'envolée du prix du riz en mettant sur le marché des centaines de milliers de tonnes de cette céréale qui étaient stockées dans les entrepôts gouvernementaux en prévision de situations d'urgence éventuelles : une catastrophe naturelle majeure, par exemple. Mais ce riz déstocké, moins cher que le riz de marque ou primeur, a été récolté il y a plusieurs années. Il ne fait donc pas l'unanimité parmi les consommateurs : « Cela ne m'enchante pas du tout de manger du riz aussi vieux, mais je n'ai pas le choix : le riz ordinaire n'est plus à ma portée, financièrement », réagit un consommateur. Un autre ajoute : « Je mange du riz déstocké, mais, à mes enfants, je donne du riz qui vient d'être récolté. Cela me paraît plus prudent. » Pour certains consommateurs, cela leur est égal : « Moi, franchement, je m'en fiche : je ne goûte pas la différence entre le vieux riz et le riz nouveau ». Et enfin, certains s'adaptent : « Je mélange ces deux types de riz. Ce n'est pas l'idéal, pour sûr, mais, au final, c'est passable en termes de goût. Sans plus. » À lire aussiLe riz japonais flambe, une exception dans un marché mondial à la baisse Le riz importé de Taïwan, des États-Unis ou de Corée du Sud est nettement moins cher que le riz japonais. Est-il légitime d'en consommer ? Faut-il privilégier la production nationale pour ne pas risquer de fragiliser les riziculteurs nippons ? C'est me débat du moment dans l'archipel : « Nos riziculteurs redoutent que les consommateurs se détournent de leur production et optent pour du riz importé. Ils jugent qu'ils devraient pouvoir bénéficier d'une sorte de "préférence nationale'', en somme », répond un consommateur. Un autre explique : « Si des tonnes et des tonnes de riz bon marché arrivent de l'étranger, ce sera le coup de grâce pour nos cultivateurs et nos campagnes vont dépérir. C'est un risque que les consommateurs doivent garder à l'esprit. » « Je rêverais de privilégier nos riziculteurs et culpabilise donc beaucoup d'acheter du riz californien, mais je ne peux absolument pas faire autrement. Mon budget n'arrive plus du tout à suivre avec de telles hausses de prix alors que mon salaire, lui, n'augmente pas », reconnaît un troisième. L'inflation atteignant un niveau qui est sans précédent depuis trente ans et cette crise du riz s'éternisant, l'opinion manifeste son mécontentement. Pour preuve, la coalition de droite au pouvoir a été sèchement battue aux deux dernières élections nationales qui se sont tenues. Au point d'être désormais minoritaire au Parlement, du jamais vu. À lire aussiAu Japon, en pleine pénurie, on ne badine pas avec le riz
durée : 00:09:58 - L'invité de 7h50 du week-end - par : Ali Baddou, Marion L'hour - C'est une étoile de la rentrée littéraire, l'auteur Antoine Wauters publie le roman "Haute-Folie" chez Gallimard. C'est un conte philosophique, une sorte de poème en prose, rythmé, puissant, tragique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Welcome Back! The Boulder Boys Show Ep. 54 This Episode is brought to you by Intrepid Camp Gear. https://intrepidcampgear.com/discount/BoulderBoys Code: BoulderBoys for 10% off Boulderboys.show Year Of The Boy: https://youtu.be/KsClhdWc5-8 Moi's training app: https://vert.run Matt's substack: https://substack.com/@mattdaniels480?utm_source=substack-feed-item
Certains d'entre nous l'ont sans doute découverte au moment de la sortie du film Moi, Tonya, en 2017, dans lequel elle est brillamment incarnée par Margot Robbie. En janvier 1994, l'Américaine Tonya Harding, prodige du patinage artistique américain, est accusée d'avoir agressé Nancy Kerrigan, sa principale rivale sur la glace, à coup de barre de fer, quelques semaines avant les Jeux Olympiques de Lillehammer. Dans le cadre de la mini-série de Scandales consacrée aux grandes affaires qui ont entaché le monde du sport, la journaliste Camille Maestracci retrace le mystère, toujours aussi présent, autour de cette agression. Au programme de cet épisode : costumes moulants à paillettes et jalousies dans les vestiaires. À son micro se succèdent :Laurent Louët, journaliste au Figaro, ancien chef du service des sportsAssia Hamdi, journaliste, spécialiste des femmes dans le sportScandales est un podcast de Madame Figaro, écrit et présenté par Marion Galy-Ramounot, et produit par Lucile Rousseau-Garcia. Camille Maestracci est l'auteure et la voix de cette mini-série consacrée aux scandales du sport. Océane Ciuni est la responsable éditoriale de Scandales, un podcast produit par Louie Créative, l'agence de contenus audios de Louie Média. Cet épisode est à retrouver sur toutes les plateformes d'écoutes : Apple Podcast, Spotify, Deezer et Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Je te partage comment mon rituel matinal a changé ma vie, les bénéfices puissants que tu pourrais en retirer, et surtout mes clés pour te construire ton propre rituel personnalisé et en faire un vrai moment de PLAISIR !(Et non, promis, on ne parlera pas de se lever à 5h du matin ! ;))
Nous sommes le 20 février 1944, Léon Degrelle arrive, par avion, à Berlin. De là, il gagne le Wolfsschanze, la « Tanière du Loup », le quartier général de Adolphe Hitler, non loin de Rastenburg, en Prusse Orientale. Le Führer s'apprête à récompenser le combattant de la Légion Wallonie pour ses actes de bravoure, sur le front de l'Est. Quelques temps plus tard, Degrelle est, en effet, décoré de la Ritterkreuz, la croix de chevalier, troisième grade le plus élevé de la croix de fer. La remise de la distinction est filmée par les Actualités allemandes, mais on ne peut distinguer les paroles dans une scène saturée par la musique et la voix off du commentaire. À peine le Wallon a t il adressé ses premiers mots à Hitler qu'il se tourne rapidement vers le traducteur, hors champ. Il faut donc se fier au récit que le récipiendaire fera maintes fois de cet événement : « Les battants s'ouvrirent, rapportera-t-il, je n'eus le temps de rien voir, ni de penser à rien : le Führer s'était avancé vers moi, m'avait pris la main droite dans ses deux mains et l'étreignait avec affection. Moi, je ne voyais que les yeux d'Hitler ; je n'entendais que sa voix un peu rauque, qui m'accueillait et me répétait « Vous m'avez donné tant d'inquiétude ». Le fondateur du mouvement Rex n'hésite pas à user du registre de l'irrationnel : « Les fluides s'étaient réunis (…) J'étais pour lui, à ce moment-là, l'Européen non allemand qui représentait une chose immense. » Le 29 décembre 1944, Léon Degrelle est condamné à mort par le Conseil de guerre de Bruxelles. Au printemps suivant, il arrive en Espagne pour un exil dont il ne reviendra jamais. Avec nous : Frédéric Saenen de l'Université de Liège, romancier, critique littéraire et rédacteur en chef de la Revue Générale. « Léon Degrelle » aux édition Perrin. sujets traités : Léon Degrelle, Berlin, Wolfsschanze, Tanière du Loup, Adolphe Hitler, Légion Wallonie, Führer, Rex Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Louise : J'ai trouvé un trousseau de clés en bas de l'immeuble en rentrant. Tu crois qu'on devrait faire quoi ?Julien : Bah je pense que le mieux, c'est de les déposer à la loge ou au syndic, au cas où son propriétaire se manifeste.Louise : Oui, je vais faire ça ! Au moins s'il revient sur ses pas, il aura peut-être l'idée d'aller demander si quelqu'un les a trouvées !Julien : Surtout que c'est horrible de perdre ses clés ! Moi je pense que je serais déjà en train de paniquer devant ma porte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Dans mon Chinatown », c'est une série d'été de RFI qui vous emmène dans les quartiers chinois des grandes villes du monde sur tous les continents. On s'arrête aujourd'hui en Afrique du Sud, pays qui compte la plus importante communauté chinoise du continent. Les premiers migrants sont arrivés dès le XVIIᵉ siècle, envoyés au Cap par les autorités coloniales en tant que prisonniers ou esclaves. Après plusieurs vagues de migration, on estime aujourd'hui que cette communauté compte entre 250 000 et 350 000 personnes. À Johannesburg, deux Chinatown distincts retracent leur histoire. De notre correspondante à Johannesburg, Sur la rue Commissioner, le magasin Sui Hing Hong est une institution. Malgré le déclin et la dégradation du vieux centre-ville, il continue vaillamment à rappeler à tous que se trouvait ici, le premier Chinatown de Johannesburg. C'est la mère de Gloria Pon qui a ouvert cette boutique dans les années 1940. « Elle disait qu'elle voulait établir un endroit où il y aurait tous les produits chinois dont on avait besoin : nos médicaments, notre nourriture, des bols et des baguettes », se souvient sa fille. La communauté chinoise sud-africaine est le fruit de vagues successives de migration. À Johannesburg, des travailleurs sous contrats ont été envoyés dès la création de la ville, suite à la découverte d'or à la fin du XIXᵉ siècle. Mais la majorité de ces mineurs sont ensuite rentrés au pays. Ceux arrivés plus tard, pour faire fortune, de la région de Canton par exemple – comme la famille de Gloria Pon –, ont été interdits de licence minière en raison de leur couleur de peau et se sont tournés vers le commerce. Ils ont alors développé tout un petit écosystème au niveau de cette rue. Le frère de Gloria, Walter, est surnommé le « maire » de Chinatown, en raison de sa passion pour l'histoire de la communauté. « Voici un autre bâtiment très ancien, des années 1900. C'est la propriété du club chinois. En ces temps-là, lorsque les Chinois arrivaient en Afrique du Sud, ils n'avaient pas de famille. Donc ils étaient accueillis ici, jusqu'à ce qu'ils trouvent un travail. Et lorsqu'ils mourraient, qui les enterraient ? Le club », explique-t-il. L'octogénaire se souvient notamment de la vie sous apartheid et des discriminations subies : « Quand on voulait s'asseoir dans un train, il fallait aller dans la zone réservée aux Noirs, une zone qui était sale, détériorée. La zone des Blancs était toute propre, mais on ne pouvait pas y accéder. » À lire aussiAfrique du Sud: l'August House, la grande colocation d'artistes en plein centre de Johannesburg Aujourd'hui, ne reste que quelques restaurants, témoins de cette histoire, ainsi que la boutique de feux d'artifices tenue par un autre frère de la famille Pon. Il faut se rendre à une poignée de kilomètres de là, dans l'ancienne banlieue juive de Cyrildene, pour découvrir le deuxième Chinatown de Johannesburg. Ce sont d'autres flux de migration qui lui ont donné naissance : d'abord des Taïwanais, encouragés à venir dans les années 1980 par le gouvernement de l'apartheid qui entretenait des liens avec Taipei. Puis, il y a eu de nouvelles arrivées du centre de la Chine, lorsque la démocratie sud-africaine s'est rapprochée de Pékin. Evonne Chen, 22 ans, est serveuse dans un petit café situé au pied de l'immense arche colorée qui marque l'entrée du quartier. Dans sa famille, elle est la première génération née sur place : « Je travaille à mi-temps ici, car j'étudie également les ressources humaines. Ce sont mes grands-parents qui sont venus ici, vers 1992-1993. Nous n'avons pas l'intention de rentrer, puisque ici, c'est un très beau pays. Moi, je parle taïwanais et mandarin, car mes grands-parents ne parlent pas anglais. » Nous retrouvons à l'extérieur Ufrieda Ho, qui a beaucoup écrit sur le sujet, et notamment sur sa propre famille. Ces lieux sont finalement, pour elle, à l'image de la communauté : divers et composites. « Ce n'est pas un groupe homogène, il y a beaucoup de nuances et de différents contextes. Je pense que c'est pour ça que ces deux Chinatown sont distincts : cela raconte les différentes formes de migrations et leur interaction avec la politique sud-africaine de l'époque », explique-t-elle. Malgré de forts liens entre Pékin et Pretoria, deux membres des Brics, les conditions économiques ont rendu l'Afrique du Sud moins attractive, ces dernières années, pour les nouveaux migrants chinois.
La démocratie sénégalaise pourrait-elle perdre l'un de ses piliers, sa presse, libre, qui est pourtant une référence dans toute l'Afrique de l'Ouest ? Les nouvelles préoccupantes sur la santé économique des médias sénégalais se multiplient. Dernière en date : un plan de restructuration dans le groupe Futurs médias de Youssou N'Dour, annoncé par la direction, à la suite de graves difficultés financières. D'où vient cette situation de fragilité ? Que faire ? Ibrahima Lissa Faye est responsable de la Coordination des associations de presse du Sénégal. Il est l'invité de Laurent Correau. RFI : Est-ce qu'il faut s'inquiéter de l'état du quatrième pouvoir, de l'état de la presse, au Sénégal, aujourd'hui ? Ibrahima Lissa Faye : Il y a de quoi s'inquiéter parce qu'il y a des menaces réelles sur la survie de la presse au Sénégal. Depuis plus de 17 mois, les entreprises de presse ont une trésorerie déficitaire parce qu'il y a eu un ensemble de mesures inappropriées prises par l'État qui fragilise la survie des entreprises de presse et qui les met dans une situation extrêmement compliquée. Et aujourd'hui, toutes les entreprises de presse privées vivent avec des arriérés de salaires, des arriérés de location et du matériel vétuste qui n'a pas pu suivre une maintenance correcte. Donc, il y a des risques d'extinction de certains médias. Un journal sénégalais titrait récemment « GFM, Walf et Sud, les géants de la presse sénégalaise s'effondrent ». Est-ce que ça va jusque-là ? Est-ce que vous diriez qu'effectivement ces trois groupes, qui sont des piliers de la démocratie sénégalaise autant que des éléments de son patrimoine intellectuel, sont menacés ? Ils sont bien menacés, que ce soit Sud, Wal Fadjri et GFM, les fleurons médiatiques du Sénégal sont menacés. Parce que si vous prenez par exemple Sud, les employés étaient sur le point d'aller en grève. Et si c'était le cas, c'est clair que le titre allait disparaître. Pour ce qui est de GFM, la direction a annoncé une mesure sociale pendant un licenciement technique de beaucoup de travailleurs, et le syndicat refuse et a sorti un communiqué pour dénoncer cela. Pour Wal Fadjri, ils sont dans les mêmes difficultés que tout le monde. Donc, pour vous dire que la situation est quasi pareille dans toute la presse privée. Qu'est-ce qui provoque ces difficultés financières des médias ? En réalité, c'est à cause du gel des contrats publicitaires venant des entreprises publiques et parapubliques, mais également aussi le blocage depuis 2024 du Fonds d'appui et de développement de la presse, le FADP, mais également aussi la situation économique extrêmement tendue du pays qui fait que, en fait, le privé, sa marge publicitaire, c'est juste autour de 15%/20 %. Et donc, avec 15%/20 %, on ne peut même pas gérer les charges courantes. Qu'est-ce qui peut être fait pour essayer de renverser cette situation ? Moi, je pense qu'en fait, le pouvoir et les acteurs des médias doivent discuter. Mais surtout que le ministre descende de son piédestal pour parler avec les acteurs des véritables problèmes et qu'au plus haut niveau qu'il y ait une volonté aussi de trouver des solutions. Les acteurs proposent, mais au niveau de l'État, on n'a pas de répondant. Nous sommes face à un mur qui est là et qui, malheureusement, ne nous offre aucune opportunité. Il y a tout de même des mesures positives qui ont été prises par les nouveaux pouvoirs publics : l'enregistrement des médias sur une plateforme pour plus de transparence ou l'actualisation de la loi sur la publicité. Oui, ça, ce sont des mesures importantes. Il faut les saluer. Nous ne sommes pas d'accord sur la démarche. Il aurait pu quand même le faire avec les acteurs. Les médias sénégalais sont considérés comme des références pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest. Comment est-ce que vous voyez les conséquences de ce risque d'effondrement de la presse privée sénégalaise pour la démocratie dans la région, de manière plus générale ? Ce que j'ai l'habitude de dire, c'est que si aujourd'hui on néglige les médias sénégalais jusqu'à ce que les fleurons mettent la clé sous le paillasson, il y a des forces obscures – nous sommes dans une région très menacée, avec une insécurité qui est là – qui pourraient en tout cas s'accaparer nos médias ou venir avec une autre offre qui peut ne pas nous arranger. Nous nous battons pour que ces fleurons de la presse sénégalaise demeurent, pour que, en fait, l'identité de la presse sénégalaise continue et perdure. On n'est pas là pour un pouvoir ou pour des lobbys. La presse est là pour l'information, elle est là pour les populations. Et donc, c'est important que cette presse-là garde cette indépendance pour qu'elle puisse servir tout le monde.
durée : 00:44:23 - Ma différence à moi - par : Giulia Foïs - Giulia Foïs donne la parole aux personnes dont le corps ne correspond pas aux normes sociétales. Lou raconte sa longue quête et ce qu'ont représenté l'appropriation et l'acceptation de sa propre transidentité face aux violences de la transphobie et du mégenrage. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Il y a un an, l'agence météorologique du Japon lançait la première alerte au mégaséisme après un tremblement de terre de magnitude 7,1 dans le département de Miyazaki. L'épicentre se situait dans la fosse de Nankai. À l'époque, cette alerte avait suscité un vent de panique dans le pays. Cet été, bon nombre de plages ont décidé d'organiser des exercices d'évacuation : des simulations de tsunamis. L'objectif : faire prendre conscience aux estivants que ce risque de catastrophe existe. De notre correspondant à Tokyo, Dans une station balnéaire proche de la capitale du Japon, l'après-midi se déroulait paisiblement jusqu'à ce que, tout à coup, une sirène retentisse, suivie de ce message : « Exercice. Alerte au tsunami à la suite d'un puissant séisme. Évacuez la plage. » Un drone a alors décollé immédiatement pour aller prévenir les surfeurs évoluant au large, et tous les estivants ont été priés de se diriger vers la tour anti-tsunami la plus proche, située à 500 mètres. Interrompre ses jeux de plage et son bronzage et devoir, par 40°C à l'ombre, gravir plus d'une centaine de marches d'escalier pour parvenir au sommet de cette tour, n'est pas forcément agréable. Pour autant, les baigneurs ont salué l'initiative : « Ce drone, c'est vraiment une bonne idée. Moi, sur ma planche, je n'aurais sans doute pas entendu l'alerte puisque la consigne est de surfer le plus loin possible des baigneurs, pour ne pas risquer de les heurter », salue une baigneuse. Une autre vacancière était du même avis : « Une demi-heure de plage en moins, cela n'a rien de dramatique. Et puis, conscientiser les gens au risque de catastrophe majeure, c'est, à terme, sauver des vies. » À lire aussiLe Japon révise son plan de préparation aux catastrophes en cas de «méga-séisme» Entre 75 et 82% de risques qu'un mégaséisme se produise dans les 30 prochaines années De retour de l'exercice, ce jeune homme faisait grise mine : « C'est bien de se préparer, mais en même temps, ça nous rappelle que le pire est à venir, donc ça casse pas mal l'ambiance des vacances. On n'est plus dans l'insouciance, là... » Et pour cause : les scénarios des experts nippons font froid dans le dos. Selon eux, il y a entre 75 et 82% de risques que, dans les 30 ans à venir, un séisme de magnitude 8 ou 9 se produise dans le Pacifique : le long de la fosse sous-marine dite de Nankai, là où une plaque tectonique est en train de glisser sous une autre. Ce mégaséisme serait suivi d'un tsunami qui, par endroits, serait de 30 mètres de haut : deux fois plus que celui de Fukushima, en 2011. Le bilan de cette catastrophe pourrait s'élever à près de 300 000 morts, plus de deux millions d'habitations complètement détruites et des dégâts qui se chiffreraient à plus de 1 000 milliards d'euros. À en croire un sondage réalisé l'été dernier, cette perspective angoisse 81% des Japonais. Aussi, la campagne de prévention menée cet été par d'innombrables stations balnéaires est-elle saluée à la fois par le gouvernement, la presse et l'opinion. Mais les réseaux sociaux notent que ces exercices d'évacuation révèlent des failles. Par exemple, la plupart du temps, ils sont unilingues – les instructions ne sont données qu'en japonais –, car une majorité de maîtres-nageurs sauveteurs ne parlent pas l'anglais. Or, jamais l'archipel n'a accueilli autant de touristes étrangers. Le mois dernier encore, ils étaient plus de 3,5 millions. À lire aussiJapon : un manga prétendument prophétique prévoit un mégaséisme et fait fuir les touristes
En Grèce, depuis fin juillet, les manifestations pro-palestiniennes à l'arrivée d'un bateau de croisière israélien se sont multipliés dans les ports du pays. De quoi contrarier les autorités helléniques qui ont tissé ces dernières années des liens plus étroits avec Israël en matière de défense, de sécurité et d'énergie. Sans oublier que la Grèce est aussi très dépendante du tourisme, un pilier de son économie. De notre correspondant à Athènes, Au sommet de l'Église orthodoxe, l'horloge indique sept heures du matin. En contrebas, deux camions de police bloquent l'accès au quai E12 du Pirée. C'est ici, dans le port d'Athènes, que doit débarquer au petit jour un bateau de croisière venu d'Haïfa, en Israël, le Crown Iris. Devant les forces de l'ordre, une nuée de drapeaux palestiniens, comme celui que tient à la main Thanasis Diathisnis : « Nous n'avons rien contre les Israéliens qui aiment la Grèce et le tourisme, en revanche, nous ne voulons pas de ceux qui tuent des enfants. Si vous avez vu des images, des images d'enfants qui ont faim, elles nous rappellent d'autres époques que l'Europe a connues. Nulle part dans le monde, nous ne voulons revivre cela. » En ce matin du cœur de l'été, les manifestants sont plusieurs centaines. Parmi eux, cheveux poivre et sel, Sophia indique un simple prénom. Aux côtés d'autres militants du parti de gauche Nea Aristera, elle tient une banderole appelant à la fin du conflit à Gaza : « Ce bateau est indésirable en Grèce, indésirable au Pirée. Nous manifestons notre opposition à ce qu'il accoste ici et à ce que débarquent des touristes entre guillemets qui viennent d'un pays en train de commettre un génocide. Moi, je crois que la multiplication de petites actions comme celle d'aujourd'hui peuvent contribuer à changer les choses. » « Que cesse d'abord le massacre en Palestine ! » À ses côtés, celui qui se présente comme Stratos, renchérit, en reprenant certains des clichés associés au tourisme en Grèce : « Que les touristes viennent voir l'Acropole et manger de la moussaka, ok, mais que cesse d'abord le massacre en Palestine ! » Fin juillet, à Syros, lors de la première manifestation du genre à l'arrivée de ce bateau de croisière israélien, les passagers n'ont finalement pas débarqué sur l'île. Dans la foulée, le ministre grec de la Protection des citoyens, Michalis Chrisochoidis a rappelé sur une chaîne de télévision privée que plus de 500 rassemblements ont eu lieu légalement à Athènes depuis fin 2023, mais qu'empêcher des touristes étrangers de visiter la Grèce n'était pas tolérable : « Quiconque, dorénavant, tente d'empêcher un citoyen d'un pays tiers d'entrer et de visiter légalement notre pays, sera arrêté et poursuivi pénalement au nom de la loi contre le racisme. » Politiquement, par le passé, Athènes avait coutume d'adopter une ligne plutôt pro-arabe. Une ligne qui a évolué en raison du rapprochement avec Israël depuis quelques années, dont le but est notamment de contrebalancer, en Méditerranée orientale, l'influence du voisin turc. À lire aussiGrèce: vifs échanges entre le maire d'Athènes et l'ambassadeur d'Israël sur des graffitis «antisémites»
Durant l'été, je vous propose une sélection des meilleurs épisodes de Vlan sur la dernière saison. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des épisodes qui ont énormément plu. Mai Hua est la réalisatrice d'un documentaire sur des hommes remarquables comme son titre l'indique "meeting with remarkable men" qui a également un compte Instagram hyper intéressant.Pour cet épisode 100 j'ai voulu recevoir Mai sur un sujet qui touche tout le monde et qui est tellement débattu: la relation hommes mais aussi la masculinité, la féminité ou encore le féminisme et enfin l'humanisme.Si vous ne vous retrouvez jamais dans ces débats sur le genre parce que les propos sont trop souvent militants et peu nuancés ou inclusifs, cette conversation devrait vous réconcilier avec la question et vous permettre de vous poser sereinement les bonnes questions.Remettre en cause le patriarcat, le questionner, ce n'est pas remettre en cause les hommes comme certains pourraient le laisser penser.Etre féministe ce n'est pas remettre en cause les hommes non plus ni penser que "the future is female" - en tous cas, ce n'est pas ma manière de l'envisager. C'est remettre en cause une forme de masculinité, c'est remettre en cause certains hommes.Cet un épisode exceptionnel à beaucoup de niveaux, c'est une étape pour moi d'abord évidemment mais il a aussi et vous allez vous en rendre compte une forme totalement novatrice que nous avons créé au studio avec Pierre Henri Samion et Antoine Bertin que je remercie mille fois.C'est un épisode avec lequel je voulais remercier chacun.e d'entre vous de soutenir Vlan mais plus largement les podcasts et c'est la raison pour laquelle j'ai invité mes ami.e.s podcasteur.euse.s à venir sur cet épisode. Je remercie donc Pauline du podcast La Leçon, Clémentine du podcast Bliss, Matthieu du podcast Generation DIY, Lelée.o du podcast Voxxx, Margaux et Céline du podcast Entre nos lèvres et Angelo du podcast Balance ta peur. Pauline du Gratin et Valérie de Chiffons auraient aussi du être des nôtres et ont finalement été retenues mais tou.te.s ensemble nous voulions vous remercier.C'est un épisode un peu particulier également par sa longueur et son ton ou encore sa méthode d'enregistrement mais j'espère que vous allez apprécier. Moi j'ai adoré l'enregistrer et l'écouter ensuite.C'est typiquement du Vlan parce que ce n'est pas prise de tête, on se marre mais c'est toujours très pertinent.Je suis tellement touché par les messages que je dois de temps en temps, par cette capacité que peut avoir ce podcast de vous accompagner dans vos réflexions. Merci encore du fond du coeur. Suggestion d'autres épisodes à écouter : Vlan #82 Définir un avenir souhaitable pour l'humanité avec Jean-Pierre Goux (https://audmns.com/JuEKvTZ) Vlan #112 Que peut on apprendre des autres peuples avec Frédéric Lopez (https://audmns.com/CiVAXSb) #160 Comment gérer la violence actuelle de la société? avec Marie Robert (https://audmns.com/oJoWbXn) #128 Comment penser la société de demain avec Martin Serralta (https://audmns.com/HtvewCP) Vlan #115 Féminisation, sexualité, sacré: comprendre comment évolue notre société avec Michel Maffesoli (https://audmns.com/XLlaZPo)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En este episodio invitamos a Moisés Mezquita, uno de los mejores wedding planners en México, para que nos contara TODO lo que sucede en las bodas, así que tendrás mucho chismecito e historias que van desde novias fugitivas, mamás metiches, pleitos familiares, invitados borrachos y hasta golpes en plena fiesta (a Moi también le tocaron)
Welcome Back! The Boulder Boys Show Ep. 53 Welcome back! In this episode we catch up, talk about UTMB startlists, Sierra Zinal, Kilian's US 14er tour, and more! This Episode is brought to you by Intrepid Camp Gear. https://intrepidcampgear.com/discount/BoulderBoys Code: BoulderBoys for 10% off Boulderboys.show Year Of The Boy: https://youtu.be/KsClhdWc5-8 Moi's training app: https://vert.run Matt's substack: https://substack.com/@mattdaniels480?utm_source=substack-feed-item
Judith et Axel parlent de l'amitié à l'âge adulte