Podcasts about Moi

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Las Meras Meras
Lo que NO SE DICE de las BODAS

Las Meras Meras

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 54:16


En este episodio invitamos a Moisés Mezquita, uno de los mejores wedding planners en México, para que nos contara TODO lo que sucede en las bodas, así que tendrás mucho chismecito e historias que van desde novias fugitivas, mamás metiches, pleitos familiares, invitados borrachos y hasta golpes en plena fiesta (a Moi también le tocaron)

Pas son genre
Ma différence à moi - vivre avec un corps hors norme 2/5 : Être grosse et noire, avec Kiyémis : "Contre la grossophobie qui nous pousse à détester nos corps"

Pas son genre

Play Episode Listen Later Aug 16, 2025 44:10


durée : 00:44:10 - Ma différence à moi - par : Giulia Foïs - Une écrivaine et militante afroféministe raconte comment elle s'est progressivement affranchie des normes de beauté qui tendent à codifier un corps prétendument parfait. Elle se bat pour qu'enfin la société reconnaisse la dignité de tous les corps, quels qu'ils soient. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

The Boulder Boys Show
Ep. 53 UTMB is RIGHT around the corner + can we have Kilian as a guest?

The Boulder Boys Show

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 80:57


Welcome Back! The Boulder Boys Show Ep. 53 Welcome back! In this episode we catch up, talk about UTMB startlists, Sierra Zinal, Kilian's US 14er tour, and more! This Episode is brought to you by Intrepid Camp Gear.  https://intrepidcampgear.com/discount/BoulderBoys Code: BoulderBoys for 10% off Boulderboys.show Year Of The Boy: https://youtu.be/KsClhdWc5-8 Moi's training app: https://vert.run Matt's substack: https://substack.com/@mattdaniels480?utm_source=substack-feed-item 

Reportage International
«Dis-moi à quel jeu tu joues» avec la diaspora africaine à Lyon: l'awalé, un symbole de transmission

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 3:16


« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde. Ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction la France et plus précisément Lyon, où l'association des Béninois du Rhône-Alpes organise une après-midi de jeu autour de l'awalé. Ce jeu de semailles est le jeu de société africain le plus répandu, de l'est à l'ouest du continent et jusqu'aux Antilles. Entre transmission et nostalgie, pour la diaspora africaine, l'awalé fait le lien entre l'enfance au pays et la vie en France. Reportage à Lyon de Welly Diallo. Assis face à son adversaire, Julio se concentre. D'une main, il saisit quelques graines qu'il dissémine le long du plateau : « J'ai grandi avec mes grands-parents au pays donc je connaissais déjà l'awalé. » Julio maîtrise le jeu, mais ça ne veut pas dire qu'il gagne chaque fois. « J'ai joué avec quelqu'un de beaucoup plus expérimenté que moi donc euh... Non ! », s'amuse-t-il. Le jeune Béninois n'avait presque aucune chance face à Bienvenue Kenke, le trésorier de l'association des Béninois de Rhône-Alpes, pour qui ces rencontres autour des jeux oscillent entre transmission et nostalgie. « Ça permet aussi à ceux qui sont à Lyon de rester dans le mood des anciens jeux malgré leur âge adulte pour transmettre à leur descendance, explique Bienvenue Kenke. Comme on s'est retrouvé ici, on s'est dit : sortons notre awalé pour que ceux qui sont venus il y a longtemps soient toujours dans le mood de l'ancien temps. » Sur la table d'à côté, Odette la doyenne, retrouve ce « mood de l'ancien temps », cette ambiance, cette excitation d'autrefois. Depuis son arrivée, elle enchaîne les victoires et explique les bases du jeu aux nouveaux-venus. Aujourd'hui, l'awalé se joue dans presque tous les pays d'Afrique subsaharienne. À l'origine, le jeu a émergé entre le XIIIe et le XIVe siècle au Ghana. Puis, la traite négrière va contribuer à son expansion aussi bien en Afrique qu'aux Antilles. L'historien Joseph Salumu Kamangu est le président de l'association africaine des jeux et sports traditionnels : « À l'époque, à chaque déportation par la traite négrière, ces gens-là emmenaient l'awalé avec eux. Aujourd'hui, le gouvernement ghanéen, en collaboration avec l'Unesco, a pu ramener ce jeu, le moderniser un peu en intégrant ce programme dans des écoles et des centres culturels, et aujourd'hui, ça a pris quand même une diffusion internationale. » À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» à Madagascar: le fanorona D'où sa place centrale au sein des diasporas africaines. L'awalé, que l'on appelle aussi l'adji ou owaré, est présent dans les ateliers et séances de jeux, et même jusqu'au festival Yardland de hip-hop, dancehall et R'n'B, qui a eu lieu à Paris début juillet, à l'hippodrome de Vincennes. Dans son stand, Ngoufo Gangnimaze, président du Club Awalé, a proposé aux festivaliers de découvrir le jeu. « Il y a beaucoup d'enthousiasme parce que l'awalé, c'est le jeu le plus connu en France. Les gens viennent très naturellement parce qu'il y a un capital sympathie fort. Et nous, tout ce qu'on a à faire, c'est intervenir dans des festivals, des foires des fêtes de jeux pour faire connaître l'awalé et les jeux africains », raconte Ngoufo Gangnimaze. Faire découvrir le jeu, mais à condition qu'il reste africain, surtout dans sa fabrication : « C'est les Chinois qui ont pour l'instant le monopole de cette fabrication-là. Ils les vendent essentiellement dans les centres commerciaux, grandes surfaces et boutiques en ligne, commente Ngoufo Gangnimaze. Il faut s'investir dans cette industrie, les Africains doivent prendre l'espace, investir dans la fabrication du jeu, faire du lobbying en fait ! Moi, j'ai déjà rencontré des ergothérapeutes qui utilisaient l'awalé pour exercer leurs patients dans tout ce qui est la psychomotricité finee. » Outil pour soigner, pour éduquer, pour se souvenir d'où on vient... L'awalé est ce trait d'union avec le continent pour la diaspora africaine en France. À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Argentine: le truco

Reportage International
«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Argentine: le truco

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 3:38


« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », c'est notre série d'été sur RFI, à la découverte ou la redécouverte de ces jeux populaires qui sont au cœur de nos cultures et de nos identités. Aujourd'hui, direction l'Argentine, pour une plongée dans un jeu de cartes, le truco qui n'a rien à envier au football dans le panthéon des passions nationales. Le truco peut se jouer seul ou en équipe. Le principe est simple : remporter le plus de plis en maniant ruse et stratégie… Le truco, une passion argentine. De notre correspondant à Buenos Aires,  « Ça va ? Je suis Gabriel, je viens du nord de Buenos Aires, j'ai 48 ans et je suis là pour participer au tournoi de Truco avec mes amis ! ». Un dimanche soir à Buenos Aires… Véritable institution ouverte en 1912, le café San Bernardo résonne du brouhaha habituel occasionné par les amateurs de ping-pong et de billard… Dans un recoin, huit tables, six joueurs par table, des jeunes, des moins jeunes, surtout des hommes. Et sur les tables, la bière, les verres, un petit carnet, et les cartes… « On a perdu de quatre points ! Ça ne s'est pas bien passé, on a manqué d'un tout petit peu de chance… Mais bon, le "truco" (prononcé Trouko) c'est l'amitié, l'argentinité, et passer un bon moment… c'est comme ça que je le vois ». Authentique passion argentine, le truco se joue pourtant avec des cartes dites espagnoles numérotées de une à douze, et sur lesquelles figurent le bâton, le denier, la coupe et l'épée… « Ce sont les Espagnols qui l'ont apporté, mais les vieux Gauchos ont adapté les règles pour se l'approprier et en faire un jeu plus autochtone, plus national, plus à nous ! Dans chaque maison, toutes les familles ont un jeu de cartes pour jouer au Truco… ». Impossible pour Gabriel de se souvenir du moment où il a appris à jouer : « Mon père m'emmenait aux réunions avec ses amis, ils se retrouvaient pour jouer. Et toute la nuit, c'étaient les rires, les embrassades, les blagues. Alors moi, tout petit, je me suis dit : je veux apprendre ça. Du coup, c'est comme continuer une tradition — une tradition familiale, mais aussi nationale ». Les règles du truco dans une main, un stylo dans l'autre pour noter les scores, Romina se glisse parmi les joueurs. Passionnée par les jeux, c'est elle qui organise le tournoi : « Quand on est petit, on joue, et puis on grandit, et tout à coup, on est censé être sérieux ». Maintenant, tu es adulte et tu n'as plus le droit de jouer, mais pourquoi ? Pourquoi tu ne pourrais plus jouer parce que tu es grand ? Alors ce bar, un peu, c'est ça. L'idée, c'est de jouer. C'est l'essence même ». Ce que Romina aime par-dessus tout, ce sont les rencontres improbables suscitées par le truco : « Dans certains tournois, il arrive souvent qu'il y ait un vendeur d'avocats qui joue peut-être avec le propriétaire d'une marque de vêtements. Et dans le jeu, ils sont tous égaux, tu vois ? Ce sont des choses qui n'arrivent peut-être que dans ce genre de situations… Et puis, avec tout ce qu'on vit aujourd'hui, surtout sur le plan politique, jouer un peu, ça te déconnecte de la réalité ». Dans l'arrière-salle d'un gymnase qu'il administre dans cette banlieue de Buenos Aires, José a fondé en 2015 rien de moins que l'association argentine de truco pour répondre à un problème majeur : « Le pays est très grand, et le truco n'avait pas de règlement unifié. Chacun jouait avec ses propres règles, et ça posait souvent des problèmes : "Non, non, moi, je joue comme ça. Moi, je ne joue pas comme ça". On a fait un règlement et on s'est dit : "Bon, et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?" ». Sur les murs, des affiches à la gloire de Diego Maradona et Léo Messi… En Argentine, football et truco vont de pair, au point que le premier pourrait même redorer l'image du second : « L'équipe nationale a gagné la Coupe du monde. Et eux, ils jouaient au Truco tous les jours pendant le mondial. Ce sont des super-héros pour n'importe quel Argentin. Alors c'est comme s'il y avait eu un renouveau, un regain du truco. Oui, oui. Maintenant, je vois que les jeunes y jouent, tout le monde y joue. Le truco a fait son grand retour, tu vois ? On était en train de l'oublier, et d'un coup, c'est la fureur totale ». Et demain le truco pourrait même s'exporter. La série argentine à succès El Eternauta diffusée au printemps s'ouvre sur une scène de truco, tant et si bien que José a été contacté par des fans au Japon qui souhaiteraient en apprendre les règles. À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Chine: le xiangqi, «Ça fait partie de notre culture traditionnelle»  

Comme un poisson dans l'eau
[Échange d'été] Le Club VG #38 - Je deviens co-responsable de mon groupe local AVF

Comme un poisson dans l'eau

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 37:35


Coucou, ce mois-ci je vous propose de découvrir d'autres podcasts engagés qui abordent également la question du spécisme.Et aujourd'hui, je vous parle du Club VG, le podcast qui démocratise l'alimentation végétale et le mode de vie vegan… sans pression, mais avec passion !  Il est animé par Maxime qui fait du super taf pour donner envie et rendre plus facile / accessible la transition notamment alimentaire qu'implique le véganisme. Il interviewe notamment des créateur·ices de contenu, des fondateur·ices de marques, de restaurants ou d'entreprises, des athlètes ou encore des activistes. Moi j'ai notamment beaucoup aimé l'épisode avec Franck qui tient le compte Vegan Tourist Paris et qui est hyper gentil. Il n'y a pas plus compétent que lui pour faire découvrir toutes les meilleures adresses véganes à Paname. J'ai aussi adoré l'épisode avec Lucie Nayak « dédier sa vie aux animaux rescapés des élevages ». C'est une personne formidable qui avait raconté la vie de Charlotte, une truie, dans Comme un poisson dans l'eau, et là elle parle plus généralement de son parcours vers l'antispécisme et le véganisme et du quotidien des sanctuaires antispécistes. Mais Maxime enregistre aussi parfois des épisodes ‘solo', c'est-à-dire sans invités, et c'est aussi très chouette. Notamment l'épisode que je vous diffuse aujourd'hui m'a paru important : il y raconte son engagement dans une association locale. Et je trouve que c'est des témoignages qu'on n'a pas souvent mai qui peuvent encourager à passer le pas et se mettre à militer, donc j'avais envie de vous le faire découvrir. Voilà abonnez-vous au Club VG, suivez son travail, et bonne écoute !_______________Je deviens co-responsable de mon groupe local de l'AVF : je te raconte tout !À l'occasion du Podcasthon 2025, j'ai choisi de mettre en lumière une association qui me tient à cœur : l'AVF (Association Végétarienne de France), qui accompagne avec bienveillance et sans jugement celles et ceux qui souhaitent découvrir une alimentation plus végétale — grâce à l'information, au partage et à des actions locales conviviales.-Le Podcasthon est le premier événement caritatif mondial qui rassemble plus de 1500 podcasteurs et podcasteuses. À travers un épisode dédié, le but est de tendre notre micro à une association afin de la soutenir et de renforcer la solidarité. Pour en savoir plus sur l'initiative : podcasthon.org-L'AVF compte 22 groupes locaux à travers la France qui contribuent à faire rayonner l'association en région et à animer une dynamique locale. En décembre 2024, je suis devenu co-responsable du groupe local AVF79 (Deux-Sèvres).Dans cet épisode solo, je te partage :- Ce qu'est vraiment l'AVF et le rôle essentiel des groupes locaux- Mon chemin (pas du tout prévu !) vers ce rôle de co-responsable- Les actions qu'on a mises en place pour relancer la dynamique de notre groupe- Les coulisses de l'organisation locale et du bénévolat- Les activités qu'on a déjà réussi à organiser- Mon retour d'expérience authentique et sincère — avec les réussites et les défisTu vas plonger dans les coulisses du monde associatif et du bénévolat… et qui sait, peut-être que ça te donnera envie de t'engager à ton tour ?

Reportage culture
RDC: le centre Ndaku ya-La vie est belle décentralise l'art pour tous et dénonce la pollution au plastique

Reportage culture

Play Episode Listen Later Aug 10, 2025 3:36


En République démocratique du Congo, direction, La vie est belle à Kinshasa. Une résidence artistique en plein cœur de la capitale congolaise où peintres, sculpteurs et musiciens se rencontrent. Le lieu a été impulsé par Eddy Ekete, artiste plasticien connu pour ses performances dans des costumes géants dans les rues de Kinshasa. Reportage Aurélie Bazzara-Kibangula. De notre correspondante à Kinshasa, Avec des airs de rumba du groupe Bakolo, le temps s'arrête au centre Ndaku ya-La vie est belle à Matonge. Le groupe d'anciens musiciens y répète toutes les semaines. Le centre culturel est ouvert et accueille tous les artistes. Une résidence conviviale gérée par le sculpteur Eddy Ekete. « C'est une maison coloniale de la première femme qui a obtenu le permis de conduire dans tout le Congo et elle, elle travaillait avec son mari qui est l'oncle de papa Wemba. C'est pour cela, le film La vie est belle, il y a un petit morceau qui s'est fait ici », raconte Eddy Ekete Ndaku ya-La vie est belle est un musée à ciel ouvert. Partout sur les murs sont accrochés des toiles, parfois inachevées, de l'artiste Dolet, des dessins d'étudiants, des graffitis. Il y a aussi des dizaines de costumes aux allures de bibendums géants faits de déchets. Ces créations ont fait la réputation d'Eddy Ekete. « C'est aussi une sculpture et on peut aussi la porter et ça devient une sculpture vivante. Et quand on marche, des fois ça fait peur aux gens parce qu'une statue, quand ça bouge, ça impressionne, ça fait du bruit, raconte-t-il. On se rend compte, c'est la surconsommation de l'Occident qui se contamine aussi ici. Mais on ne se rend pas compte que si on ne travaille pas les déchets, on ne peut pas savoir pourquoi il y a toutes ces maladies, pourquoi il y a tous ces insectes. Parce que la poubelle, c'est un endroit, on vient, on jette seulement et après, on tourne le dos vite. Et maintenant, ce que nous, on fait, c'est que les gens regardent la poubelle », explique Eddy Ekete. Un espace « focalisé sur la Gombe », où l'art rencontre son public « Donc là, il y a une multitude de costumes. Il y en a de toutes formes. Il y a des caoutchoucs. Là, il y a les gobelets d'usage unique, là où on vend des boissons fortes. Il y a des claviers d'ordinateur. Voilà, ce sont des trucs qui traînent dans les rues de Kinshasa », détaille l'un des gérants du lieu. Si le centre veut booster la créativité des artistes, c'est aussi un espace où l'art rencontre son public. « Ici tout est focalisé dans la commune de la Gombe. Du coup, la culture n'est pas décentralisée. Nous, on s'est dit, pourquoi pas avoir une miniature du centre culturel dans la cité ? Les concerts de musique, les spectacles de ballet. Matonge c'est la capitale culturelle », explique Christian Miki Mundiri, membre du collectif. Le centre Ndaku ya-La vie est belle est ouvert aux enfants. Des ateliers y sont organisés avec les artistes. Pour Eddy Ekete, l'important, c'est de transmettre le gout de la création aux futures générations : « Moi, je leur fournis des feutres, des crayons de couleur, des feuilles, mais par terre. Et ça, c'est pour montrer et aux parents et aux autorités, les enfants, là, ils ont besoin de quelque chose parce qu'ils sont concentrés. On garde les enfants des heures et des heures, sans faire du bruit, sans qu'on leur dise quoi que ce soit. Mais je suis sûr puisqu'en fait, c'est quand même la génération qui va nous remplacer. » À Matonge, les différentes générations se côtoient entre musique et art plastique, signant un passage de témoin pour les créateurs de Ndaku Ya-La vie est belle pour continuer d'alerter sur les dangers des déchets en ville. À lire aussiStéphan Gladieu et Wilfried N'Sondé, les portraits de l'homo détritus

Reportage Culture
RDC: le centre Ndaku ya-La vie est belle décentralise l'art pour tous et dénonce la pollution au plastique

Reportage Culture

Play Episode Listen Later Aug 10, 2025 3:36


En République démocratique du Congo, direction, La vie est belle à Kinshasa. Une résidence artistique en plein cœur de la capitale congolaise où peintres, sculpteurs et musiciens se rencontrent. Le lieu a été impulsé par Eddy Ekete, artiste plasticien connu pour ses performances dans des costumes géants dans les rues de Kinshasa. Reportage Aurélie Bazzara-Kibangula. De notre correspondante à Kinshasa, Avec des airs de rumba du groupe Bakolo, le temps s'arrête au centre Ndaku ya-La vie est belle à Matonge. Le groupe d'anciens musiciens y répète toutes les semaines. Le centre culturel est ouvert et accueille tous les artistes. Une résidence conviviale gérée par le sculpteur Eddy Ekete. « C'est une maison coloniale de la première femme qui a obtenu le permis de conduire dans tout le Congo et elle, elle travaillait avec son mari qui est l'oncle de papa Wemba. C'est pour cela, le film La vie est belle, il y a un petit morceau qui s'est fait ici », raconte Eddy Ekete Ndaku ya-La vie est belle est un musée à ciel ouvert. Partout sur les murs sont accrochés des toiles, parfois inachevées, de l'artiste Dolet, des dessins d'étudiants, des graffitis. Il y a aussi des dizaines de costumes aux allures de bibendums géants faits de déchets. Ces créations ont fait la réputation d'Eddy Ekete. « C'est aussi une sculpture et on peut aussi la porter et ça devient une sculpture vivante. Et quand on marche, des fois ça fait peur aux gens parce qu'une statue, quand ça bouge, ça impressionne, ça fait du bruit, raconte-t-il. On se rend compte, c'est la surconsommation de l'Occident qui se contamine aussi ici. Mais on ne se rend pas compte que si on ne travaille pas les déchets, on ne peut pas savoir pourquoi il y a toutes ces maladies, pourquoi il y a tous ces insectes. Parce que la poubelle, c'est un endroit, on vient, on jette seulement et après, on tourne le dos vite. Et maintenant, ce que nous, on fait, c'est que les gens regardent la poubelle », explique Eddy Ekete. Un espace « focalisé sur la Gombe », où l'art rencontre son public « Donc là, il y a une multitude de costumes. Il y en a de toutes formes. Il y a des caoutchoucs. Là, il y a les gobelets d'usage unique, là où on vend des boissons fortes. Il y a des claviers d'ordinateur. Voilà, ce sont des trucs qui traînent dans les rues de Kinshasa », détaille l'un des gérants du lieu. Si le centre veut booster la créativité des artistes, c'est aussi un espace où l'art rencontre son public. « Ici tout est focalisé dans la commune de la Gombe. Du coup, la culture n'est pas décentralisée. Nous, on s'est dit, pourquoi pas avoir une miniature du centre culturel dans la cité ? Les concerts de musique, les spectacles de ballet. Matonge c'est la capitale culturelle », explique Christian Miki Mundiri, membre du collectif. Le centre Ndaku ya-La vie est belle est ouvert aux enfants. Des ateliers y sont organisés avec les artistes. Pour Eddy Ekete, l'important, c'est de transmettre le gout de la création aux futures générations : « Moi, je leur fournis des feutres, des crayons de couleur, des feuilles, mais par terre. Et ça, c'est pour montrer et aux parents et aux autorités, les enfants, là, ils ont besoin de quelque chose parce qu'ils sont concentrés. On garde les enfants des heures et des heures, sans faire du bruit, sans qu'on leur dise quoi que ce soit. Mais je suis sûr puisqu'en fait, c'est quand même la génération qui va nous remplacer. » À Matonge, les différentes générations se côtoient entre musique et art plastique, signant un passage de témoin pour les créateurs de Ndaku Ya-La vie est belle pour continuer d'alerter sur les dangers des déchets en ville. À lire aussiStéphan Gladieu et Wilfried N'Sondé, les portraits de l'homo détritus

Choisis de Jésus - Contenu diversifié
Rendez-Vous du dimanche – 10 août 2025 - C'est à toi que Je parle

Choisis de Jésus - Contenu diversifié

Play Episode Listen Later Aug 10, 2025 6:03


10 janvier,6 h 30 240. –  Lecteur, lectrice, sache que c'est directement à toi que Je parle   « Mon tout-petit, ne sois pas incrédule, avance de plus en plus profondément dans la foi. Prends le temps de t'arrêter pour regarder ce que J'ai accompli en toi. Les torrents d'Amour que J'ai déversés dans ton cœur, ils sont beaucoup plus nombreux que toi tu peux le réaliser. Regarde les transformations que J'ai opérées en toi. Regarde ce que J'ai réalisé autour de toi. Regarde ce que J'ai accompli à travers toi. Ce que tu peux voir, constater et percevoir, ce n'est qu'une infime portion de la réalité, Je dirais, même pas un millième. Ce que Je vais réaliser dans le futur, par tes consentements, est tellement important qu'il n'y a aucune comparaison possible avec la réalité présente. Je sais que pour toi, c'est difficile à comprendre et à accepter, mais la vérité est telle quelle. Tu n'as maintenant qu'à suivre Mes instructions, donner tes “oui”, accueillir Mon Amour, demeurer toujours de plus en plus petit et croire envers et contre tous. Si toi, en tant que lecteur ou lectrice, tu ne te sens pas impliqué par ce que tu viens de lire, tu te dois de reprendre la lecture de ce dernier message. Sache que c'est directement à toi que Je parle. Tu auras avantage à reprendre la lecture au complet, avec ton cœur, non avec ta tête, afin que Je puisse déverser dans ton cœur Mon Amour, que nous devenions des intimes, que Je puisse serrer ton cœur contre Le Mien, te prendre par la main comme un père tient la main de son tout-petit pour lui apprendre à marcher. Moi, Je veux te prendre par la main pour te conduire sur cette Terre Nouvelle qui est celle de l'Amour. C'est pour cela que tu as été créé. Heureux, heureuse es-tu d'être ainsi comblé(e). Accepte qu'il en soit ainsi afin d'accueillir pleinement Mon Amour. C'est à toi, en tant que lecteur ou lectrice que Je dis à l'oreille : Je t'aime, Je t'aime, Je t'aime. »    Pour visionner ce RDV du dimanche, rendez-vous sur notre site web.    

Soleil sur toi
Peu pour être heureux

Soleil sur toi

Play Episode Listen Later Aug 10, 2025 7:59


Salut c'est Ibby,Dans cet épisode, on parle du bonheur dans sa forme la plus simple. Pas besoin de tout posséder pour se sentir bien — parfois, c'est même l'inverse. On explore ensemble comment se recentrer sur l'essentiel, alléger sa vie et savourer ce que l'on a déjà.Je partage avec toi des réflexions, des exemples et des petits conseils pour t'aider à trouver la paix dans le “moins”, et à te rappeler que le bonheur n'est pas toujours caché dans le “plus”.Alors prends un moment pour toi et rejoins-moi dans cette conversation apaisante. Rappelle-toi : les petites choses ont souvent le plus grand pouvoir de nous rendre heureux.N'hésite pas à lâcher un 5 ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et un petit commentaire

Invité Afrique
Bokar Ture: «Pour mon père Stokely Carmichael, la Guinée était le coin le plus révolutionnaire d'Afrique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 18:12


De Stokely Carmichael, figure des luttes noires du XXème siècle, on connaît surtout le combat aux États-Unis, comme dirigeant des Black Panther. On sait moins qu'en 1968, Carmichael a rejoint la Guinée avec son épouse, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Il est alors devenu un proche collaborateur du président ghanéen en exil Kwame Nkrumah et s'est engagé aux côtés de la révolution guinéenne. Bokar Ture, fils de Stokely Carmichael, a accordé un entretien à RFI : il raconte les années africaines de la vie de son père. RFI : Votre père a été un acteur important des luttes noires du XXème siècle. Aux États-Unis, où il a été l'un des responsables des Black Panther… mais aussi dans son parcours transatlantique puisqu'il vient s'installer en 1968 en Guinée. Parlez-nous d'abord de lui. D'où vient-il ? Comment est née cette conscience militante noire ?  Bokar Ture : Kwame Ture est né Stokely Carmichael à Trinidad et Tobago, connu aussi en français comme Trinité-et-Tobago, en 1941. Il immigre plus tard aux États-Unis pour retrouver sa mère -donc ma grand-mère- qui y était déjà installée quelques années plus tôt. Elle avait pu avoir sa nationalité américaine parce qu'elle était née à Panama. Comment a commencé cette conscience ? Déjà, il avait un penchant politique très tôt. Il y a une de ses tantes qui racontait une anecdote : quand il était jeune, il la poussait à aller voter pour un syndicaliste à l'île de Trinidad. Et au lycée, aux États-Unis, il fréquentait déjà des groupes gauchistes. Un de ses amis de classe était le fils du président du Parti communiste américain dans les années 1952. Et donc, très tôt, il a pu découvrir les discours marxistes. Et bien sûr, il vivait au sud du Bronx, à côté de Harlem. Et la 125e rue de Harlem est une rue reconnue pour des discours politiques de tout genre, de différents groupes.  Il a été l'un de ceux qui ont travaillé l'idée de Black Power. Il a même coécrit, en 1967 avec Charles Hamilton, un ouvrage qui le théorise, intitulé Black Power, the politics of Liberation in America.  Effectivement, le concept de Black Power existait avant. Il y avait un livre qui s'appelait Black Power par Richard Wright, qui a été écrit pendant les années 1950 et qui était un ouvrage dédié à Kwame Nkrumah. Mais personne n'a rendu l'idée de Black Power aussi populaire que Kwame Ture - Stokely Carmichael à l'époque. Notamment durant une marche contre la peur au sud des États-Unis, aux côtés de Martin Luther King, où il disait, plus ou moins : « On est fatigué de mendier notre liberté, comme on l'a fait ces dernières années dans les droits civiques. Maintenant, ce qu'on va faire, c'est de demander le Black Power », le pouvoir noir, qui était un appel à une autodétermination en termes de structures politiques et économiques pour les personnes noires descendantes d'africains aux États-Unis.  En 1968, votre père épouse une première femme, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Au-delà de la relation amoureuse qui s'est nouée entre eux, cette union reflète-t-elle aussi une pensée de votre père, de plus en plus tournée vers l'Afrique et vers le panafricanisme à cette époque ?  Ce n'est pas un tournant, c'est une continuité. Kwame Ture a toujours été Africain dans l'âme. Il vient d'un milieu où l'Afrique est centrale dans l'identité noire. Bien avant qu'il ne se marie avec Miriam Makeba. On le voit dans des photos au début des années 1960 avec ses camarades où il est en tenue africaine. Il se sentait toujours africain. Pour lui, être noir et africain, il ne voyait pas de distinction et toute sa vie était ainsi. Quand il a marié Tantie Miriam, comme je l'appelle, c'était juste une continuité. Après aussi, ma mère, Marlyatou Barry, qui était aussi une Guinéenne. C'était juste une continuité de sa façon de vivre.  Comment se fait concrètement la connexion entre votre père et le premier responsable guinéen, Ahmed Sékou Touré ? Stokely Carmichael, à l'époque, faisait une tournée mondiale et il a rencontré Shirley Graham Du Bois, qui était la veuve de W.E.B Du Bois, qui est aussi une légende de l'histoire de la lutte antiraciste et du développement du panafricanisme. Elle a invité Stokely Carmichael à venir en Guinée pour une conférence du Parti démocratique de Guinée pour rencontrer Kwame Nkrumah et Sékou Touré. Quand il est venu, il a rencontré les deux présidents. Il avait déjà beaucoup entendu parler de Kwame Nkrumah, parce que mon grand-père a travaillé dans un bateau un moment. Il est parti au Ghana et quand il est revenu à New York, il expliquait que c'était la première fois qu'il avait vu une nation noire, indépendante, avec sa propre armée, un président, etc. et il expliquait ceci à un jeune Stokely Carmichael. Cela a vraiment marqué sa pensée. Quelques années plus tard, ils se voient face à face avec Kwame Nkrumah. Après la conférence, en quittant la Guinée, il part dire au revoir à Sékou Touré, qui lui dit : « Écoute, mon fils. Ici, c'est chez toi, tu peux revenir quand tu veux. C'est ta maison. »  Il part voir Kwame Nkrumah qui lui dit « Écoute, moi, je cherche un secrétaire politique, donc si ça t'intéresse, tu es toujours le bienvenu. » Un an et demi plus tard, deux ans pratiquement, il était de retour avec sa nouvelle épouse, Miriam Makeba.  Qu'est ce qui fait qu'il vient s'installer à Conakry à cette époque ?  Pour lui, c'était le coin le plus révolutionnaire en Afrique. Lumumba a été assassiné très tôt donc il n'y avait plus le Congo. Après, il y a eu le coup d'État contre Kwame Nkrumah en 1966. Modibo Keïta en 1968. Quand lui est arrivé, le seul autre pays, c'était la Tanzanie, mais qui était beaucoup moins radicale. Donc il a choisi la Guinée. C'était le pays qui s'alignait le plus avec sa pensée du pouvoir noir à l'échelle mondiale.  Il est aussi menacé aux États-Unis. C'est aussi pour cela qu'il quitte les États-Unis ? De toute façon, mon père était prêt à se martyriser. Il a vu Malcolm X tué, il a vu Martin Luther King tué et les agences voulaient sa tête. Il a échappé à pas mal d'attentats. Mais ce n'était pas la raison centrale. Déjà, il y avait l'invitation. Ensuite, il ne voyait pas les États-Unis comme le centre de cette lutte à laquelle il a dédié sa vie. Il voyait l'Afrique comme étant une partie essentielle. Pour lui, en venant en Guinée, il rejoignait l'Afrique, il rejoignait la révolution africaine qui pouvait donner la dignité à tout le peuple noir à travers le monde.  Diriez-vous qu'il y a un vrai projet politique international derrière cette volonté de s'installer en Guinée ?  Il a toujours eu ce projet. Quand il parlait de Black Power, déjà, dans le livre dont vous avez parlé, il parlait aussi des colonies en Afrique. Dans Black Power, lui et Charles Hamilton faisaient le parallèle entre la situation que vivaient les Afro-Américains aux États-Unis et la situation que vivaient les Africains en Afrique et aux Caraïbes aussi. Il faisait ce parallèle. Dans sa tête, c'était quelque chose qui était un combat international dès le début.  Quelles sont les idées sur lesquelles votre père, Stokely Carmichael – Kwame Ture, une fois qu'il change de nom – et Ahmed Sékou Touré se retrouvaient ?  On parle de personnes qui avaient la même vision d'une Afrique unie, une Afrique libre où il n'y a pas d'inégalités. Ils étaient tous deux penchés vers des idées socialistes. Ils étaient totalement alignés idéologiquement. Sékou Touré était un de ses mentors, une de ces personnes qui l'ont formé dans cette idéologie.  Ils se retrouvent dans l'idée, qui est défendue par Ahmed Sékou Touré à l'époque, d'authenticité africaine ? À 100 %. Et il s'intègre à 100 %. Je peux vous dire que moi, par exemple, j'ai très peu de souvenirs de mon père en habit occidental. Il s'habillait en tenue africaine, cousue en Afrique. Il s'est enraciné dans la population africaine. Ce qui était quand même unique parce que tout le monde était tourné vers une façon de vivre occidentale. Et lui non, il voulait se réapproprier son héritage culturel.  Et la volonté de promouvoir les cultures africaines, de leur donner leur vraie place ? C'est exactement cela, revaloriser la culture africaine, la culture noire, se réapproprier celle-ci. Et ne pas avoir de complexes vis-à-vis des cultures européennes, dominantes et autres.  Depuis le début de cet entretien, on joue avec deux noms pour parler de votre père, Stokely Carmichael, Kwame Ture. À un moment donné de sa vie, il décide de passer du nom de Stokely Carmichael à celui de Kwame Ture. C'est une démarche qui dit aussi beaucoup de choses sur le lien qu'il a avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré.  Effectivement. Il y avait un précédent aux États-Unis. Il y avait pas mal d'Afro-Américains, notamment dans son milieu révolutionnaire, qui changeaient de nom. Notamment Malcolm X, Mohamed Ali. Bien sûr, le nom est inspiré de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. L'anecdote, c'est qu'il était en Tanzanie lors d'un entretien radio. Après l'entretien, apparemment, un vieil homme venu à pied d'un village lointain est venu le voir et lui a dit : « Écoute mon fils, j'ai vraiment aimé ton entretien. Mais il y a une chose : ton nom sonne un peu bizarre, un peu féminin, il faut le changer ». Il a alors pris le nom de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. Lorsqu'il venait l'annoncer à Sékou Touré et lui dire : « J'ai pris le prénom de Kwame », Sékou Touré lui a répondu : « C'est bien, parce qu'à chaque fois que nous avons des débats, tu prends toujours son parti. » Il lui a répondu : « Mais j'ai pris le nom Touré comme nom de famille. ». Ce qui était approprié, car c'étaient ses deux mentors. À lire aussiKwame Ture, le destin hors du commun d'un Black Panther parti s'installer en Guinée [1/2] Comment est-ce que vous décririez les liens qu'il entretenait avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré ? En Kwame Nkrumah, il voyait un symbole de cette lutte. Il était prêt à le suivre. Il a mené quelques opérations au Ghana pour essayer de voir s'il pouvait réinstaurer Kwame Nkrumah au pouvoir. Il était très proche de lui. Et Sékou Touré était comme un père pour lui. En 1970, votre père vit l'un des moments charnières de l'histoire de la Première République guinéenne, à savoir l'attaque contre Conakry du 22 novembre 1970. Savez-vous comment il a vécu ces journées ?  Je sais qu'il était un participant dans l'action de repousser les troupes portugaises. Il était armé ce jour et a dû utiliser son arme. Selon ce que j'ai appris, il était un des premiers à alerter les autorités, y compris le président, du fait qu'il y avait une attaque qui venait. Ca tirait sur sa case, donc il devait quitter sa maison. Lui et Miriam Makeba ont dû se réfugier quelque part d'autre où il l'a laissée et lui est ressorti pour aider à défendre la ville.  Cette opération conjointe de militaires portugais et de rebelles guinéens a conduit à la plus grande vague d'arrestations en Guinée de toute la Première République. La vie du pays va être rythmée pendant de longs mois par des confessions publiques de personnes présentées comme les complices d'un « complot impérialiste » aux ramifications tentaculaires. Comment est-ce que votre père se positionnait par rapport à cette thèse du complot permanent contre la Guinée ? Et plus généralement, quel regard portait-il sur l'État policier qu'était aussi devenu la Guinée de cette époque ?  C'est quelque chose de très complexe et malheureusement, la Guinée ne s'est toujours pas réconciliée avec ce passé et les positions sont assez ancrées. Maintenant, si on parle de Kwame Ture précisément, pour lui, c'était un régime panafricaniste, le seul régime panafricaniste radical. Et malgré toutes ses erreurs, c'était celui qui pouvait tenir jusqu'au bout cette conviction qu'il avait lui-même. Il était totalement d'accord avec le fait qu'il fallait conserver ce régime pour qu'il ne bascule pas dans un régime néocolonialiste.  À tout prix ? À tout prix.  En 1974, il y a un autre évènement important pour l'Afrique et plus généralement pour le monde noir, c'est le combat en Afrique, à Kinshasa, entre Mohamed Ali et George Foreman. Dans un livre de mémoires, votre père indique qu'il a été invité par Mohamed Ali lui-même à venir à Kinshasa pour le combat. Est-ce que vous savez ce que représentait cet affrontement pour votre père ?  Mohamed Ali était son ami. Il y avait ce symbole de Mohamed Ali qui représentait l'Africain fier et George Foreman qui était un peu l'opposé de cela. Mais après, il a rencontré George Foreman et il disait que George Foreman l'avait séduit avec son charme, l'a embrassé et tout. Je pense qu'au-delà du symbolique, mon père était beaucoup plus intéressé par ce qui se passait au Congo démocratique, c'est-à-dire le Zaïre à l'époque, et le fait que c'était sous le régime de Mobutu Sese Seko, auquel il était farouchement opposé par ce qu'il représentait en termes de corruption et d'alignement avec les puissances coloniales. Qui sont de manière générale les acteurs politiques qui fréquentaient le salon de votre père dans ces années 1970 et au début des années 1980, pendant la Première République en Guinée ? On parle d'un melting pot qui ne dit pas son nom. Que ce soit des artistes - Miriam Makeba et Nina Simone, qui était une de ses amies très proches - ou des activistes de partout dans le monde. Qui venaient à Conakry et qui venaient le rencontrer ? Qui venaient à Conakry ou qui y vivaient. Parce que vous savez qu'à une époque, Conakry était un centre du monde noir où on conciliait l'art, les mouvements de libération, etc. Il y avait un grand nombre de personnes qui y vivaient, comme Amilcar Cabral, comme Kwame Nkrumahn, avant même il y avait Félix-Roland Moumié du Cameroun, pour ce qui est de la politique. Concernant les arts et la littérature, il y avait Ousmane Sembène qui y vivait, il y avait Maryse Condé qui y vivait. C'était vraiment un centre… et il se retrouve chez lui avec toutes ces personnes, plus ou moins de différentes sphères. Moi, je peux raconter avoir vu des activistes exilés sud-africains, Tsietsi Mashinini, qui a commencé la révolte estudiantine de Soweto, qui était parmi d'autres exilés sud-africains. Il y avait beaucoup d'Afro-Américains, bien sûr, des Black Panthers exilés. Il y avait la diplomatie guinéenne, des diplomates de pays gauchistes et souverainistes, il y avait tout un monde. Mais aussi, il faut savoir que Kwame Ture était vraiment penché vers la masse, la masse populaire. Donc autour de tout ça, on voit un chef villageois qui est assis ou on voit la personne déshéritée du quartier qui est là, assise, qui peut recevoir un repas. Parce que notre maison était comme un centre communautaire pour la jeunesse du quartier. Il amenait tous les enfants du quartier à la plage chaque dimanche. Puis se retrouvait peut-être un mardi à saluer un chef d'État. Puis avait une conférence avec un groupe communautaire. Moi, j'ai vu tout cela dans cette maison. C'était quelque chose de magique. Il recevait où, justement ? Dans son salon, dans son bureau ? Y avait-il un rituel autour de la réception de ses amis politiques ? Déjà, il avait une véranda où il était assis… parce que c'était un bibliophile. Il lisait beaucoup, il écrivait beaucoup. Il ne lisait pas pour le plaisir, mais il lisait pour ses conférences. Après, il y a des gens qui venaient pour le rencontrer. Je sais qu'il y a eu Charles Taylor qui était venu de nulle part pour le rencontrer. C'était vraiment un melting pot.    À cette époque, votre père continue aussi ses voyages et ses tournées, il n'est pas tout le temps à Conakry ? Il était très organisé. Sur toutes ses photos, il écrivait les dates et les lieux. On se demande comment il pouvait parcourir toutes ces distances en si peu de temps. Un jour, on le voit au Connecticut. Le lendemain, on le voit à Paris, banni, chassé. En Angleterre, peut-être, d'où il est banni et chassé. Parce que c'était très compliqué pour lui d'avoir accès a beaucoup de pays. Après, on le voit en Californie... Il était partout. Sékou Touré disparaît en 1984. Mais votre père continue, lui, son engagement pour ses idées au sein du Parti démocratique de Guinée. Qu'est-ce qui a marqué ces années de militantisme politique sous Lansana Conté ? Le contexte a vraiment changé !  Et c'est là que l'on voit vraiment les convictions de l'homme. Parce que, du jour au lendemain, tout a changé. Il a été arrêté par le régime de Lansana Conté. Donc, il a perdu les privilèges qu'il avait, bien sûr, où il connaissait le président et était sous sa tutelle. Mais malgré cela, il a décidé de rester en Guinée. La moitié de sa vie guinéenne, quinze ans, s'est passée ainsi. Il a décidé malgré tout de rester en Guinée, d'être actif dans la vie politique guinéenne et la vie sociale de la Guinée.  … Et de rester fidèle à ses convictions.  Exactement. Vous êtes à l'époque enfant. Quel souvenir est-ce que vous gardez de ces années, de votre maison à Conakry, de ceux qui y passaient ? Quelle était l'ambiance ? Vous disiez tout à l'heure que tout le quartier se retrouvait chez vous…  C'est cela. Mon père était d'une gentillesse rare, d'un altruisme qu'on ne retrouve pas très souvent. Donc effectivement, c'était pour moi quelque chose de très formateur. Comment quelqu'un peut traiter un chef d'État avec le même respect qu'il traite la personne la plus déshéritée du quartier. Et toutes ces personnes pouvaient se retrouver chez lui, devant lui, avec le même respect, ou peut-être même le déshérité avec un peu plus d'amour.  Vous appelez régulièrement les Guinéens à se souvenir de votre père, Stokely Carmichael / Kwame Ture. Avez-vous le sentiment que son histoire a été oubliée en Guinée ?  Je parle de manière générale. Il y a une politique de mémoire en Guinée qui doit être améliorée. Stokely Carmichael est un pont unique entre l'Afrique et l'Amérique. On parle d'un personnage qui a passé la moitié de sa vie en Guinée. À ce stade, l'État guinéen n'a pas fait une seule initiative pour se réapproprier de l'héritage de cette personnalité.  Donc il y a un vrai chantier ? Il y a un chantier.  Une dernière question plus personnelle. Quel père a été Stokely Carmichael ? Quelle image retenez-vous de lui ?  Un père adorable, d'une gentillesse rarissime, qui m'a beaucoup appris, que j'ai profondément aimé. Quelqu'un qui était attaché à tout ce qui est beau dans le monde, à commencer par les enfants. ►A lire pour aller plus loin : BERTHO Elara, Un couple panafricain, Editions Rot-Bo-Krik, 2025 À (ré)écouterElara Bertho: «Replacer Conakry au centre des imaginaires, c'était un peu l'idée de cet ouvrage»

Pas son genre
Ma différence à moi - vivre avec un corps hors norme 5/5 : Être mal-voyante, avec Bérénice Magistretti : "Pendant très longtemps, j'avais honte"

Pas son genre

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 43:57


durée : 00:43:57 - Ma différence à moi - par : Giulia Foïs - Ici, Bérénice Magistretti, atteinte de dégénérescence de la rétine, partage son parcours. De l'acceptation de sa canne à la création de sa propre canne design, elle témoigne de sa vision inclusive de la mode et du handicap. - réalisé par : Séverine Cassar, Fanny BOHUON Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Choisis de Jésus - Pensée du Jour
Pensée du Jour - 9 août 2025 - Regarde-Moi agir

Choisis de Jésus - Pensée du Jour

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 0:51


Mon enfant, regarde-Moi agir. Accueille ce que Je te permets de vivre pour ta purification. Demeure dans ta chambre intérieure, comme le demande Ma Très Sainte Mère; deviens un être de prière, de louange, d'action de grâces et surtout d'Amour. Mon tout-petit, Je t'aime. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!  

ehoui!
134. Avoir 40 ans

ehoui!

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 11:00


Dans cet épisode très personnel, je te parle d'un sujet un peu différent : la fameuse "crise de la quarantaine".Est-ce une crise, un ras-le-bol, ou simplement un moment où nos envies changent ?Moi, en tout cas, je sens que quelque chose bouge. J'ai envie de ralentir, de revenir à l'essentiel, de me rapprocher des miens en France.Je te raconte ce que je ressens en ce moment, ce qui me traverse, et peut-être que toi aussi, tu t'y reconnaîtras.C'est un épisode sans plan, sans filtre, juste ma voix, mes pensées, et ce besoin de mettre des mots sur ce qu'on vit quand tout d'un coup… on se demande : Et maintenant, qu'est-ce que je veux vraiment ?Bonne écouteVirginie d'ehoui!----------------------------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Tu veux enfin passer à la vitesse supérieure ? Prends des cours avec moi, c'est ici.Le club de lecture de roman policier, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, fais un don.

Real Life French
La coiffure ratée

Real Life French

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 5:02


Louise : C'est bon, c'est officiel : ma coiffeuse m'a complètement ratée. Moi qui voulais me faire belle pour l'anniversaire de ma meilleure pote…Julien : Aïe… Et tu lui as dit que ça t'allait pas ou t'as pas osé critiquer son travail ? Tu penses que c'est rattrapable ?Louise : Bah non, je suis sortie avec un “c'est très bien merci” alors que j'avais envie de pleurer. Heureusement, j'ai repris rendez-vous demain chez une autre coiffeuse !Julien : Ouais, et puis la bonne nouvelle c'est que ça repousse. Et sinon, on ira te trouver une perruque qui te va bien ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Présidentielle au Cameroun: «Je pense à un étranglement de la démocratie dans notre pays»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 7:22


Au Cameroun, Maurice Kamto ne pourra pas être candidat à la présidentielle du 12 octobre prochain. En effet, le Conseil constitutionnel a rejeté, mardi 5 août, la candidature de l'opposant, qui avait pourtant été déclaré deuxième au précédent scrutin. Quelles sont les premières réactions ? Et quelles sont les conséquences pour l'élection d'octobre ? Philippe Nanga est le coordinateur de l'ONG camerounaise Un Monde avenir, spécialisée sur les questions de démocratie et de droits de l'homme. En ligne de Douala, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Maurice Kamto interdit de candidature. Qu'est-ce que vous en pensez ? Philippe Nanga : Je pense à un étranglement de la démocratie dans notre pays tout simplement. Je pense au déni du droit de participer à la vie politique, au regard de ce rejet de la candidature de Monsieur Kamto. Alors, ce lundi, devant le Conseil constitutionnel, Maurice Kamto a longuement expliqué, en compagnie de ses avocats, qu'il avait respecté toutes les règles légales pour être investi par le Manidem. Mais cela n'a pas suffi, pourquoi ?  Ça n'a pas suffi parce que j'adhère à la thèse de ceux qui pensent qu'il s'agit d'une décision plus politique qu'une décision de droit. Il y avait quand même beaucoup d'évidences qui donnaient à Monsieur Kamto le droit de participer avec le dossier fourni au conseil électoral Elecam. Il avait pris soin, n'est-ce pas, d'éviter tout obstacle possible à sa participation à l'élection, parce qu'il y avait beaucoup de débats autour de sa candidature. Il avait plusieurs possibilités, mais il avait choisi la possibilité la plus sûre en allant vers un parti politique qui disposait de tous les moyens légaux pour présenter une candidature. Et donc j'avoue que c'est une grosse déception pour les acteurs qui suivent les questions de démocratie dans notre pays, comme nous, de constater qu'il y a une sorte d'acharnement sur un individu qui s'emploie à animer la vie politique dans notre pays, à construire la démocratie et à amener les Camerounais à s'approprier le droit de prendre part à la vie politique du pays. Personnellement, je connais le parti politique Manidem qui a porté sa candidature. C'est un parti que je suis. Je connais le président de ce parti dont on dénie aujourd'hui la qualité, avec qui nous avons régulièrement pris part aux rencontres officielles. Moi, en tant que coordinateur de l'ONG « Un monde avenir » et lui, en tant que président de son parti, c'est-à-dire le Manidem, je suis étonné que, au dernier moment, on ne lui reconnaisse plus cette qualité de président qu'il a pourtant régulièrement affichée partout où nous nous sommes retrouvés aux réunions officielles.   Alors visiblement, comme le conseil électoral Elecam en première instance, le Conseil constitutionnel a pris en considération la candidature d'une autre personne, Dieudonné Yegba, sous la bannière du Manidem, et a donc estimé qu'il ne pouvait pas y avoir deux investitures pour une même formation politique. Est-ce que l'argument vous paraît recevable ou pas ?    Pas du tout de mon point de vue. Parce qu'on ne peut pas prétendre qu'on ignorait qui était à la tête du Manidem. Monsieur Ekane, je le dis pour avoir été plusieurs fois à des rencontres officielles avec lui, étant à ces rencontres au titre de président du parti, et donc il y a toutes les évidences qui montrent que Monsieur Ekane est reconnu par le conseil électoral comme étant le président du parti. C'est ça qui est écœurant et choquant pour nous autres, parce que c'est extraordinaire de voir qu'il a suffi que le Manidem présente Monsieur Kamto comme candidat pour qu'on dénie à Monsieur Ekane Anicet, président de ce parti-là, cette qualité qui était pourtant reconnue jusqu'ici par toutes les instances, y compris le conseil électoral. J'ai envie de dire, c'est une sorte de séance de sorcellerie, comme on dit chez nous, que je viens de vivre, parce que je suis sûr que si le Manidem n'avait pas présenté Monsieur Kamto à la prochaine élection présidentielle, personne ne serait aujourd'hui en train de dénier la qualité de président à Monsieur Ekane.    Avec la disqualification de Maurice Kamto, c'est le principal opposant à Paul Biya qui est exclu de la présidentielle du mois d'octobre. Est-ce à dire qu'à vos yeux, l'opposition n'a plus aucune chance de gagner ?   Tout va dépendre de la posture de Monsieur Kamto. Parce qu'il faut dire que c'est une très très forte personnalité, très influente sur le plan politique. Et donc tout va dépendre de sa position, est-ce qu'il va se rallier à un candidat ? Mais s'il décide de se retirer de ce processus, il y a de fortes chances qu'il y ait une forte abstention. C'est pour ça que je dis que c'est la personne qui, pour l'instant, continue de tenir les cartes en main.   Et parmi les principaux candidats de l'opposition qui sont validés aujourd'hui, quel est celui dont Maurice Kamto se sent le plus proche ?   Je sais que plusieurs rencontres ont eu lieu entre les cadres de son ancien parti, notamment le MRC, et certains candidats à la présidence, notamment les candidats du Nord, Monsieur Bello et Monsieur Tchiroma. Ça, je le sais. Et je sais aussi qu'il n'est pas très éloigné des personnes comme Monsieur Akere Muna. Donc ça ne serait pas étonnant de le voir prendre une décision d'alliance avec un leader. Et j'ai vu quand même qu'il y avait des démarches avec certains leaders des autres partis, ceux qui viennent de faire défection dans le gouvernement, notamment l'ancien Premier ministre Bello Bouba et l'ancien ministre Issa Tchiroma.   À écouter aussiPrésidentielle au Cameroun: la candidature de Maurice Kamto «fait peur» au régime, dit Claude Assira

Bulles de Coaching
BEST OF - Comment développer ton assertivité en 5 étapes clés

Bulles de Coaching

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 24:15


Tu aimerais être plus assertif·ve et t'affirmer plus facilement au travail comme dans ta vie personnelle ? Alors cet épisode est fait pour toi ! .........Notes de l'épisode :

Invité Afrique
Guerre civile au Liberia: «Il n'y a pas un groupe ethnique qui a échappé au massacre»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 15:12


Plus de 20 ans après la fin de la guerre civile qui a fait 250 000 morts, le Liberia va-t-il enfin juger ses plus grands criminels de guerre ? Le président Joseph Boakai semble décidé à franchir ce pas historique. Il y a un mois, il a présenté les excuses de l'État aux innombrables victimes et un tribunal spécial pourrait voir le jour en 2027. De 1990 à 2003, le reporter-photographe Patrick Robert est allé maintes fois sur place. Il y a été grièvement blessé par balle. Aujourd'hui, il témoigne devant les tribunaux et dans un livre intitulé Chaque heure compte, la dernière tue (paru aux éditions Erick Bonnier). Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Dans votre livre, vous écrivez « Au Liberia, on tuait avec désinvolture et détachement ». En quoi cette guerre civile a-t-elle été différente des autres ? Patrick Robert : La première grosse différence, c'est que c'était une guerre totale commise avec la bonne conscience de gens qui font quelque chose avec la sensation qu'ils doivent le faire. La caractéristique d'une guerre civile, c'est que c'est une guerre d'amateurs. Ce sont des gens de la brousse qui, du jour au lendemain, se trouvent miliciens, combattants, une arme à la main. Et évidemment, les standards sont évidemment très éloignés des nôtres. Et c'était une guerre de villageois contre des citadins ? Pas que. C'était une guerre civile totale, d'ethnie contre ethnie, en fait. Vous racontez comment un milicien tue froidement un civil sous vos yeux, puis s'aperçoit que vous êtes là avec votre appareil photo et vous dit, tout sourire « Hey take my picture ! » (prends ma photo). Comment expliquez-vous une telle désinvolture ? Parce que ces gens simples avaient l'impression de faire leur travail afin d'accomplir leur mission. C'est tout le tragique de l'histoire. Moi, je ne pense pas qu'il y ait eu des crimes pour le plaisir de tuer… Oui, dans ces conditions-là, il y en a toujours. Mais je ne pense pas que l'ordre des politiciens était de le faire. Je pense que les chefs militaires, que ce soit Charles Taylor ou les autres, n'étaient pas plus émus que ça de la mort de leurs concitoyens. Mais je ne pense pas non plus qu'ils incitaient leurs miliciens à tuer aveuglément tout le monde. Je pense que c'est un pays où les gens étaient livrés à eux-mêmes avec une discipline inexistante. Il faut savoir aussi que Charles Taylor n'avait aucun moyen de communication avec ses troupes. Il avait un téléphone satellitaire que lui avait donné Félix Houphouët-Boigny, mais il n'avait pas de moyen de contacter ses soldats sur le front. Il n'y avait pas de téléphone cellulaire à l'époque et il n'avait pas de radio. Charles Taylor ne savait pas ce qui se passait sur le front. Il n'y allait pas lui-même. Il n'était pas un chef de guerre courageux. Ce n'était pas un bon chef de guerre. Son mouvement politique, le NPFL, a été bon tant qu'il avait Prince Johnson avec lui. Mais en fait, c'est Prince Johnson qui marquait les points sur le terrain. Comme Johnson a fait sécession et est parti dans son coin et a laissé tomber Taylor, Taylor n'a plus jamais avancé sérieusement sur le terrain et donc, parce que la situation a dégénéré, c'est devenu une guerre ethnique. Chaque ethnie avait son groupe armé avec son chef de guerre qui s'opposait aux autres. Alors, vous dites que chaque combattant faisait son travail, mais quand on abat une femme et ses enfants, ce n'est pas un travail comme un autre, non ? Non, je ne dis pas qu'il faisait son travail, je dis qu'il faisait ce qu'il pensait être son travail. Je pense que le milicien pensait que sa mission consistait à tuer des ennemis, quels qu'ils soient, hommes, femmes, enfants. Vous savez, dans une guerre ethnique, on est coupable de faire partie de l'ethnie adverse, quel que soit son âge ou son sexe. Les enfants, tant qu'ils peuvent porter une arme, ils sont en face de vous, donc ils sont des combattants. Les femmes, elles donnent naissance à des futurs combattants qui seront un jour en face de vos enfants. Et donc tout le monde est une cible légitime de ce point de vue de la guerre ethnique. C'est ça qui est effroyable. Comment se fait-il que, depuis 2003, il n'y ait jamais eu de procès de criminels de guerre au Liberia ? Je pense que les Libériens ont admis leur responsabilité collective. Ils ont admis que tout le monde avait perdu la tête. Et donc il n'y a pas un groupe ethnique qui a échappé au massacre commis par les leurs contre un autre groupe ethnique. Donc, il y a une sorte de nivellement par l'horreur, par le crime, qui fait que tout le monde s'est rendu coupable de choses répréhensibles devant la loi. Je pense qu'ils ont été tellement nombreux, dans tous les camps, à commettre des crimes que peut-être qu'ils n'ont pas très envie de remettre tout ça en cause et de se dire qu'il va falloir mettre les deux tiers du pays en prison. Mais je pense qu'aujourd'hui, les Libériens ont beaucoup évolué. Il y a un système démocratique qui s'est mis en place. Et en effet, je pense qu'ils ne doivent pas être très fiers de ce qu'ont fait leurs prédécesseurs pendant cette guerre civile. Et si en 2027, donc dans deux ans, un tribunal sur les crimes de la guerre civile s'ouvre à Monrovia, est-ce que vous serez prêt à venir témoigner ? Si on me le demande, oui, comme témoin de contexte pour expliquer mon expérience, c'est peut-être même un devoir puisque je l'ai vécue. Et quand vous avez témoigné au procès de Kunti Camara, c'était donc l'an dernier à Paris, est-ce que vous avez croisé son regard ? Il était très fuyant, il avait l'air totalement absent. Mais des criminels comme lui, il y en a des milliers au Liberia. La banalité de la mort ? Oui, la banalité de la mort. C'est une chose qui m'a beaucoup surpris au Liberia, comme en Sierra Leone d'ailleurs, parce qu'à cette époque-là, la mort était quelque chose de quotidien. On tuait les gens facilement sans que ça pose de problèmes éthiques, moraux. Cette banalité face à la mort, c'est peut-être un instinct de survie aussi, sinon personne ne s'en sortirait.

✮✮✮ Mme GAULTIER Podcasts ✮✮✮
Ho La La Vol.16 par Mme Gaultier

✮✮✮ Mme GAULTIER Podcasts ✮✮✮

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 60:31


100% musique française. Playlist: 1/ Doumea « Aimer d'Amour » 2/ Dalida « Je me sens vivre » ( JLOW Mix Extended Version) 3/ Santa « Recommence-moi » (Cedric Le Dj Remix) 4/ Julien clerc « Partir » (La Bellevie Version) 5/ Sylvie Vartan « La Maritza » (Extended Andréas Rework) 6/ Laurent Voulzy « Désire désire » (Absolut Bibiche ReWork) 7/ Muriel Dacq « Tropique » (Montmartre Remix) 8/ Alizée « Moi... Lolita » Saint-Honoré & Maxim remix) 9/ Lova Moor « Et je danse » (Absolut Bibiche ReWork) 10/ Bon Entendeur « Le Temps Est Bon » (Nerjax Edit) 11/ Gerard Lenormand « Si J'etais Président » (Yann Muller Extended Mix) 12/ Pablo Discobar featuring Anoir « Destinée » 13/ Nicole Croisille « Téléphone moi » (Ced ReWork) 14/ Joe Dassin « L'été Indien » (Malo Bertrand Extended Remix) 15/ Julien Doré « Les Démons De Minuit »(CLAUDE NJOYA REMIX) 16/ Celine Dion « Pour Que Tu M'aimes Encore » (CLAUDE NJOYA REMIX) 17/ Patrick Bruel « Place des Grands Hommes » (Stef Konstan Deluxe Edit)

The French Instinct

Dans cette dernière carte postale sonore, je te laisse un message vocal alors que je suis dans une situation très compliquée. Pas toujours facile quand on est jeune, de découvrir la réalité du monde qui nous entoure… Alors à ton avis, qu'est-ce que qui va se passer ? Comment est-ce que je vais réussir à e sortir de cette situation très compliquée et est-ce que je vais pouvoir rester dans ce lieu idyllique et retrouver du travail ou est-ce que je vais devoir rentrer en France précipitamment? Je parle vite, en employant beaucoup d'argot et de langage familier. Si tu as du mal à suivre, c'est normal ! Si tu voudrais vraiment tout comprendre en détail et que tu es fan du podcast, écoute bien cet épisode jusqu'au bout parce que j'ai une annonce importante pour toi ! Pour me rejoindre et commencer ton perfectionnement en français avec moi clique ici : https://thefrenchisntinct.fr ----more---- Ces messages vocaux que je t'ai laissés, ces cartes postales sonores que j'ai partagées avec toi ces derniers jours, elles font références à 3 séjours à l'étranger que je te raconte en détail et avec humour et auto-dérision dans la saga de l'été, que j'ai commencé à publier dans la communauté Premium. En devenant membre tu vas non seulement pouvoir accéder à la transcription des cartes postales et donc tout comprendre en détail, avec les notes détaillées pour tout t'expliquer, mais tu vas aussi pouvoir écouter tous les épisodes de la saga que je publie pendant l'été et où je te raconte donc en détail les aventures et surtout les mésaventures auxquelles j'ai fait références dans mes messages vocaux de ces derniers jours et où je t'en raconte bien d'autres encore. Tu auras les épisodes premiums, avec les transcriptions, les notes pour tout comprendre de l'argot et du langage familier, des vidéos aussi où je vais te livrer des détails supplémentaires. Et puis tu pourras aussi écouter tous les autres épisodes Premium, et notamment les épisodes des saisons estivales passées, avec des histoires loufoques, des moments embarrassants, des scènes hilarantes ou émouvantes, qui me sont vraiment arrivées au cours de mes voyages ou de mes séjours à l'étranger. Les épisodes premium c'est vraiment l'idéal si tu cherches du contenu plein d'émotions, drôle, authentique, pour te perfectionner en français avec plaisir. Tu vas pouvoir écouter les épisodes pendant que tu es à la plage, dans ta voiture sur la route des vacances, sur une terrasse à siroter un verre, au bord de la piscine à bronzer. L'idéal pour mettre du français sous ton parasol ! Et si les épisodes récents sont trop compliqués pour toi, parce que je parle très vite, tu vas avoir la possibilité d'utiliser les transcriptions et les ressources complémentaires des épisodes plus anciens aussi, où je parle moins vite, où j'articule davantage et tu vas ainsi te familiariser progressivement avec le vocabulaire et la prononciation propre de l'oral, pour petit à petit comprendre quand je parle plus vite et plus familièrement et par extension comprendre ce que les Français disent dans la vraie vie et surtout ce qu'ils veulent dire derrière les mots qu'ils emploient. Parce qu'il y a souvent des sens cachés, du second degré, des références que tu ne connais pas et tu peux vraiment passer à côté du vrai sens des conversations sans le savoir. Moi je décrypte tout ça pour toi et ça honnêtement tu ne le trouveras nulle part ailleurs. Donc si tu es fan du podcast rejoins la communauté Premium. Les inscriptions sont ouvertes en ce moment. Et puis tu vas aussi pouvoir rejoindre le groupe Discord si tu le souhaites, pour chatter entre membres de la communauté, partager ton apprentissage du français, où on partage aussi notre quotidien. Une bonne façon de pratiquer ton français et de garder la motivation en créant du lien avec moi et avec les autres membres.   C'est une ambiance 100% estivale que je te propose, pour te perfectionner en français avec plaisir à travers du contenu que tu vas kiffer et bien sûr en étant membre, tout le contenu passé et à venir reste disponible pour toi à tout moment donc tu pourras continuer à te perfectionner cet automne, cet hiver et même après si tu le souhaites ! Tu n'es pas obligé de te mettre à écouter et à utiliser toutes les ressources qu'il y a dans la communauté dès cet été. Il n'y a pas du tout d'urgence. Tu fais ça à ton rythme, en prenant ton temps parce que l'essentiel comme toujours c'est de prendre plaisir. Pour nous rejoindre, clique sur ce lien : https://thefrenchinstinct.com. Je ne serai pas loin pour te souhaiter la bienvenue. J'ai très très hâte de faire ta connaissance ! #françaisauthentique #comprendreloral #francaisfamilier #francaisduquotidien #podcastfrancais #apprendrelefrancais #francaisintermediaire #francaisavancé #immersionfrancaise #francaisnaturel #francaisoral #francaisencontexte #pratiqueorale #histoiresvrai #francaisestival #messagevocal #souvenirsdevacances #francaisargotique #francaisdujour #authenticfrench #spokenfrench #fastspokenfrench #comprehensibleinput #frenchimmersion #advancedfrench #reallifefrench #argot #francaisfamilier #frenchpodcast #frenchcommunity #perfectionnementfrançais #fluentinfrench #frenchfluency

Les Lueurs
Couple en crise, comment retrouver la connexion des débuts ? Avec la thérapeute Florentine d'Aulnois-Wang

Les Lueurs

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 53:21


"On confond aimer et être amoureux. Moi j'aimerais bien savoir ce que Roméo et Juliette seraient devenus 10 ans après, s'ils n'étaient pas morts !" Thérapeute de couple et créatrice du concept de "l'intelligence amoureuse", Florentine vient aujourd'hui nous parler de la meilleure manière de prendre soin de son couple. Elle nous livre de précieuses clés de compréhension et de connexion pour les couples en crise. Bonne écoute. 

The Boulder Boys Show
Ep. 52. LIVE FROM BOULDER!!

The Boulder Boys Show

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 45:45


Welcome Back! The Boulder Boys Show Ep. 52 WE ARE LIVE! We hosted our first group run and live pod with the help of Intrepid Camp Gear. We chat about Moi's major life change, DNS vs. DNF, and field some listener questions.  Thanks for listening!  This Episode is brought to you by Intrepid Camp Gear.  https://intrepidcampgear.com/discount/BoulderBoys Code: BoulderBoys for 10% off Boulderboys.show Year Of The Boy: https://youtu.be/KsClhdWc5-8 Moi's training app: https://vert.run Matt's substack: https://substack.com/@mattdaniels480?utm_source=substack-feed-item 

Mauvais genres
"Le grand méchant pasteur protestant, c'est moi !" : entretien exclusif avec l'écrivain James Ellroy

Mauvais genres

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 58:10


durée : 00:58:10 - Mauvais genres - par : François Angelier - Au micro de François Angelier, James Ellroy, qui publie en cette rentrée "Les Enchanteurs", 3ᵉ volet de son cycle romanesque consacré à Los Angeles, livre sa vision de la vie, de la mort… et de Marilyn Monroe ! Il est l'invité exceptionnel de Mauvais genres. - réalisation : Laurent Paulré - invités : James Ellroy Écrivain américain; Marguerite Capelle Interprète

Pas son genre
Ma différence à moi - vivre avec un corps hors norme 4/5 : Être tétraplégique, avec Martin Petit : "J'essaye de ne pas me laisser condamner par mon handicap"

Pas son genre

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 43:59


durée : 00:43:59 - Ma différence à moi - par : Giulia Foïs - Devenu tétraplégique à la suite d'un accident en 2017, Martin partage sans fard ses réflexions sur les défis de la résilience sociale, l'acceptation de soi-même, le sentiment d'exclusion qui peut en découler, sa quête d'autonomie et sa capacité à transformer son handicap en une force unique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Culture en direct
"Le grand méchant pasteur protestant, c'est moi !" : entretien exclusif avec l'écrivain James Ellroy

Culture en direct

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 58:10


durée : 00:58:10 - Mauvais genres - par : François Angelier - Au micro de François Angelier, James Ellroy, qui publie en cette rentrée "Les Enchanteurs", 3ᵉ volet de son cycle romanesque consacré à Los Angeles, livre sa vision de la vie, de la mort… et de Marilyn Monroe ! Il est l'invité exceptionnel de Mauvais genres. - réalisation : Laurent Paulré - invités : James Ellroy Écrivain américain; Marguerite Capelle Interprète

Demain N'attend Pas
100- Je passe de l'autre côté du micro ! Cette semaine, c'est moi qui suis interviewée !

Demain N'attend Pas

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 68:04


Aujourd'hui, Demain N'attend Pas souffle sa 100ème bougie. Et je ressens une immense gratitude.  J'ai lancé ce podcast en plein Covid. Le monde était à l'arrêt.Je revenais en France après sept années passées aux États-Unis, avec une envie profonde de me rapprocher du monde de l'impact et des personnes engagées, ici, en France. Dans un moment où tout semblait incertain, j'avais besoin de sens, d'espoir, d'action … Alors, j'ai allumé un micro. Je suis partie à la rencontre de celles et ceux qui étaient assez braves, assez fous, assez téméraires pour croire qu'ils pouvaient réparer le monde et contribuer à le rendre un peu meilleur. Et avec la conviction que nous étions nombreux à ressentir un besoin vital d'entendre ces voix. Depuis, le podcast a grandi, épisode après épisode :Avec des invités formidables qui s'engagent de mille façons : dirigeants d'entreprises engagées, fondateurs d'ONG, artistes activistes, scientifiques, philosophes, explorateurs…  Avec une déclinaison sous forme de livre – Les Inspirants (Éditions de l'Aube), disponible en librairie et hautement recommandé comme lecture d'été (à la Fnac ici) Avec des enregistrements vidéo disponibles sur YouTube depuis le début d'année (je n'en reviens toujours pas d'avoir une chaîne Youtube… cela fait beaucoup rire mes enfants…) Avec des moments merveilleux de rencontres en direct, comme les tables rondes organisées à l'occasion de l'Université de la Terre ce printemps. Aujourd'hui, Demain N'attend Pas vous appartient. Il existe pour vous et grâce à vous, vous qui l'écoutez et le soutenez. Semaines après semaines. Gratitude infinie !  Pour ce 100ème épisode, je me suis lançée dans un exercice inhabituel : passer de l'autre côté du micro. Je suis interviewée par mon amie Claire Bône, fondatrice du magnifique podcast Encore. Moi qui ne suis habituellement pas très bavarde sur mon compte pendant les interviews, je vous raconte tout : Pourquoi j'ai créé Demain N'attend Pas, Mes rêves les plus fous avec ce podcast, Ce que j'ai appris grâce à toutes ces conversations, Comment je vois son avenir…  J'espère que vous aurez autant de plaisir à l'écouter que j'en ai eu à l'enregistrer Et comme toujours, si l'épisode vous plait et si vous voulez fêter avec moi, partagez-cet épisode. Offrez-le à un ami, un collègue, votre voisine engagée ou votre oncle sceptique. Qui sait, il pourrait adorer 

Reportage International
Avoir 25 ans à Bangalore: Brian, marié à son job dans la Silicon Valley indienne

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 2:44


Le pays le plus peuplé du monde, où près de 700 millions d'Indiens ont d'ailleurs moins de 25 ans. Nous sommes à Bangalore, la capitale technologique de l'Inde qui attire des jeunes talents de tout le pays comme Brian Britto, 25 ans. De notre correspondant à Bangalore, Brian est arrivé il y a deux mois, et il a commencé son travail il y a deux semaines. Un job dans la robotique. Un secteur crucial pour l'Inde, juge le jeune homme : « J'ai toujours été bon en bricolage, alors j'ai passé un diplôme d'ingénieur mécanicien. Nous sommes dans l'ère de l'intelligence artificielle et il faut s'adapter ! Bangalore vit des services, mais ces emplois risquent d'être remplacés. Pour que l'Inde reste dans la course, il faut miser sur l'industrie en utilisant la robotique. » Sur le sujet, Brian est inarrêtable. C'est pour suivre sa passion et trouver un emploi qu'il a quitté sa ville natale, à 350 kilomètres de là. « Je viens de Mangalore, avec un M ! C'est dans cette ville côtière que j'ai grandi, passionné de surf et de natation. L'endroit est relax, les gens doux, la cuisine délicieuse. Mais c'est une petite ville : y faire carrière est presque impossible. Alors, j'ai quitté Mangalore pour Bangalore. » À lire aussiBangalore, moteur de la révolution de l'IA en Inde L'ambition d'un rêve professionnel hors d'Inde L'entreprise de Brian forme des étudiants à la robotique. Depuis ses bureaux, on aperçoit le métro aérien qui surplombe les embouteillages légendaires de cette ville de 14 millions d'habitants. « On est à Rajajinagar, dans le vieux Bangalore. C'est un quartier qui déborde d'activités et de constructions. Venir au travail, c'est un défi quotidien avec cette circulation ! C'est pour ça que j'ai pris un studio à deux ou trois kilomètres d'ici. À Bangalore, il faut absolument vivre près de son boulot ! » Brian travaille dur, comme beaucoup de jeunes décidés à percer dans cette cité pleine d'opportunités, mais aussi de compétition : « Ma génération est ambitieuse, elle vise haut. C'est dur, mais si l'on se donne à 100 %, on peut réussir. C'est une époque de mutations : on tente de comprendre un monde instable, de se définir face aux traditions de nos parents comme le mariage. Moi, pour l'instant, je suis marié à mon travail ! » L'avenir, Brian le voit hors d'Inde, un pays qui fait face à la fuite de ses cerveaux : « J'ai envie de travailler ailleurs. Ma sœur est en Norvège et elle attend que je la rejoigne ! Avec mes compétences, je pourrais y entrer dans la construction navale ou l'industrie pétrolière. En tout cas, je veux explorer le monde, et peut-être revenir en Inde riche de ces expériences.  »

Bulles de Coaching
BEST OF - Comment déconnecter pour de bon après une journée de travail ?

Bulles de Coaching

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 14:10


Tu as du mal à déconnecter du travail le soir, le week-end ou en vacances ? Voici 6 clés précieuses pour arriver à couper après le boulot, même si tu es en télé-travail ! .........Notes de l'épisode :

Le Podcast Femme Entrepreneur
La vérité brutale d'une activité de coaching à +10k par mois

Le Podcast Femme Entrepreneur

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 21:44


Tu crois que faire +10K€/mois en coaching, c'est la liberté, la facilité, le kiff total ?La réalité est souvent bien plus nuancée… et personne n'en parle franchement. Dans cet épisode, je te partage les coulisses sans filtre d'un business à +50K€/mois : les remises en question, les erreurs, l'auto-sabotage… mais aussi les clés pour tenir sur la durée et vraiment vivre de ton activité. Tu vas découvrir : ✅ Les coulisses réelles (et parfois inconfortables) d'un business qui cartonne ✅ Pourquoi ton état d'esprit est la seule vraie stratégie qui compte ✅ Comment aligner ton activité avec ta vision, sans t'épuiser ✅ Ce qui fait vraiment la différence entre stagner et scaler Ce podcast pourrait bien changer ta façon de voir ton activité. Pas de recette miracle ici, mais un vrai miroir pour t'aider à upgrader — avec simplicité, clarté et intention.

Reportage International
Avoir 25 ans en Estonie: Mihkel, ingénieur dans une start-up de défense

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 2:22


À 25 ans, comment les jeunes voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Comment se projettent-ils dans l'avenir ? RFI est allé aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leur quotidien. Aujourd'hui, direction l'Estonie à la rencontre de Mihkel, ingénieur dans une startup de la défense.  De notre envoyé spécial à Tallinn, Mikhel nous guide dans les locaux de sa start-up installée dans un grand bâtiment en lisière de forêt. La façade de l'immeuble est en bois. À l'étage, au-dessus de ses bureaux, une cuisine partagée et un sauna. « Le sauna, c'est vrai, c'est un peu cliché », s'en amuse-t-il. Travailler dans une start-up pourrait aussi relever du cliché tant elles sont nombreuses ici. L'Estonie est le pays d'Europe qui compte le plus de start-ups par habitants, plus d'un millier pour 1,4 million d'habitants. « Ici, beaucoup de jeunes étudient les nouvelles technologies très tôt. Dès le lycée ou la fac, on nous enseigne cette culture de l'entrepreneuriat. Cela fait maintenant deux ans que je travaille dans différentes start-ups. Le vrai boom, c'était surtout il y a cinq ans. Les choses ont un peu changé depuis le Covid, il y a moins de levées de fonds et trouver de l'argent devient un peu plus difficile », explique-t-il. Mais Mihkel ne se plaint pas. Sa start-up, Wayren, est spécialisée dans la cybersécurité. « Je suis ingénieur informatique, je dessine des composants électroniques. Aujourd'hui, les start-ups qui ont le vent en poupe, c'est dans la défense. C'est notre domaine, on est en pleine expansion », confie-t-il. Car en Estonie, l'invasion de l'Ukraine en février 2022 a ravivé les craintes d'une agression du grand voisin russe et rappelé l'urgence d'investir dans l'industrie militaire. L'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5 % de son PIB à sa défense.  « La Russie n'a jamais été très amicale avec ses voisins. Ils ont occupé l'Estonie. Maintenant, vous avez Vladimir Poutine au pouvoir qui cherche à reconstruire l'empire russe. On verra bien ce qui arrivera, redoute le jeune homme, qui avoue néanmoins réussir à mener la vie assez normale d'un jeune homme de 25 ans. Je joue aux vidéos, je sors avec des amis, on va randonner. » Une vie normale, ou presque. « J'ai fait mon service militaire juste après le lycée, je suis réserviste. J'ai rejoint ensuite la Ligue de défense estonienne qui est une force de civil destinée à venir en aide à l'armée estonienne si besoin. Moi, je suis rattaché à la section cybersécurité. De grands exercices sont organisés, on appelle cela des hackathons. On se retrouve pour simuler des attaques numériques et y répondre. » Et si Mikhel ne croit pas à une guerre avec la Russie, il considère que cette option existe. « Nous devons donc être prêts », estime-t-il. À lire aussiL'Estonie, qui renforce sa défense face à la menace russe, reçoit le soutien des États-Unis

Reportage culture
Rue des artistes: les studios Kirah, incubateur d'artistes émergents en Guinée

Reportage culture

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 3:48


Les studios Kirah de Conakry, nés en 2017, se sont imposés comme un haut lieu de production artistique et culturelle en Guinée. Ils sont un incubateur très prisé pour les artistes en herbe. Ils peuvent venir y travailler librement sur leurs projets personnels. Ils y trouvent des formations techniques en photo, en montage ou en design. Les activités des studios se structurent autour de deux projets phares : « Musi'Shine », pour accompagner de jeunes chanteurs et chanteuses dans leur professionnalisation, et l'accueil du festival de théâtre « Univers des mots ».  Dans le quartier de Kipé, c'est dans ce bâtiment de deux étages et son jardin, où s'entasse le matériel laissé en vrac par des scénographes, qu'aura lieu le festival « Univers des mots », en novembre. Aujourd'hui, des artistes français et guinéen en résidence aux studios Kirah travaillent sur le spectacle qu'ils proposeront lors du festival, explique Myriame, une responsable des studios : « Dans le cadre d'Univers des mots, on a un projet inclus dedans, « Les mots et le geste ». Ça permet de rassembler les artistes en binômes, on crée des binômes mixtes interdisciplinaires avec des artistes français et guinéens. C'est vraiment un échange culturel qu'on veut au travers de ça, une communication entre différentes formes d'arts, les différentes disciplines. Créer un projet pour aider les populations à prendre conscience de certains enjeux sociaux ». Slam et danse : une collaboration en mouvement Maureen, une danseuse française, a profité de sa résidence pour animer des ateliers avec des danseurs guinéens : « Le projet de « L'univers des mots, Les mots et le geste », c'est de créer un métissage et un lien entre un artiste guinéen et un artiste français. Moi je suis danseuse et je vais travailler avec un artiste guinéen, Bademba Barry, qui est slameur. Le but est de collaborer, de trouver une thématique en s'inspirant de l'univers d'ici, de Conakry, trouver un thème. Et à partir de ça, trouver son axe de recherche, développer et créer une proposition artistique, un duo, qui mélange le slam et la danse ». Bademba Barry aussi anime des ateliers, de slam, pendant sa résidence. Pour lui, il s'agit autant de métisser les équipes d'artistes que les arts sonores et visuels, pour créer un spectacle complet : « L'intérêt, c'est d'apporter une expression visuelle au slam qui est un art d'expression orale. Moi, je l'ai déjà fait, ça fait déjà cinq bonnes années que je fais de grands spectacles à Conakry où je fais intervenir des danseurs et d'autres artistes. Mais cette fois-ci c'est différent, car Maureen est une danseuse professionnelle. […] Elle a de l'expression dans le mouvement. Je pense qu'elle pourra parfaitement interpréter mes mots à travers ses mouvements sur une scène. J'ai d'ailleurs hâte de voir la thématique que nous allons choisir et l'œuvre que nous allons créer ». Structurer une carrière artistique en Guinée Un autre grand projet des studios Kirah, c'est « Musi'Shine », un programme aidant des chanteurs et chanteuses talentueux à pouvoir vivre de leur art, à travers du coaching par des chanteurs expérimentés et des formations juridiques sur les contrats ou les droits d'auteurs. Le rappeur Africanisé en a bénéficié l'an dernier. « Pour moi, le début, c'était juste une passion. Et après, j'ai compris, quand je suis venu à Musi'Shine, ils m'ont fait comprendre que ce que je fais, je peux en vivre. Ils m'ont appris le sens du métier, ils m'ont appris à m'organiser de façon professionnelle. C'est-à-dire à me structurer, même si pour le moment tout n'est pas encore au complet, mais ils m'ont beaucoup aidé sur ce plan ». Une nouvelle cohorte de chanteurs va participer cette année à ce programme des studios Kirah pour booster leur carrière.

Pas son genre
Ma différence à moi - vivre avec un corps hors norme 3/5 : Être grande brûlée, avec Julie Bourges : "J'ai pris conscience que mon corps m'avait sauvé la vie"

Pas son genre

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 44:06


durée : 00:44:06 - Ma différence à moi - par : Giulia Foïs - Julie est une influenceuse qui a été gravement brûlée dans un accident il y a 12 ans. Elle raconte pourquoi il lui a fallu du temps pour accepter ses cicatrices, et comment le contact avec la nature ainsi que le surf l'ont aidée à se réconcilier avec elle-même. - réalisé par : Séverine Cassar, Fanny BOHUON Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

RADIO MAMA
Big Bisous Bien Baveux ? Les temps forts de ma seule semaine de vacances de l'année !

RADIO MAMA

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 25:30


Coucou les abonnés, ça va bien ? Moi je suis en vacances au soleil et je vous envoie une carte postale, comme promis ! La face A de cette dernière c'est une très belle illustration à l'aquarelle d'une pinède typiquement provençale, et la face B c'est moi qui l'aie noircie de ma plus belle écriture pour vous raconter de façon concise ma seule vraie semaine de repos de l'année. Comme c'est un peu long d'écrire les adresses de chacun d'entre vous sur des cartes postales différentes et que, on va pas se mentir, ça me coûterait une blinde en timbres, je vais me contenter de vous la lire dans cet épisode. Ici Mathilde, de Dance With Him et vous écoutez Radio Mama. Instagram : @dance_with_him Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Nuits de France Culture
Vidocq : "C'est moi qui ai mis le crime à la mode !"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 29:22


durée : 00:29:22 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1991, France Culture proposait une série de 20 émissions, "Héros du roman noir français". Le premier volet racontait la vie de Vidocq, qui exista réellement : aventurier, bagnard, policier, détective privé... Une émission émaillée de lecture produite par Didier Daeninckx et Noël Simsolo. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Didier Daeninckx Écrivain

Reportage International
Israël: face au contexte politique, de plus en plus d'Israéliens décident de quitter le pays

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 2:30


Près de 80 000 Israéliens ont quitté leur pays l'an dernier. Un record, alors que le sujet a longtemps été tabou en Israël. Guerre à Gaza, atteintes à la démocratie et plus récemment la guerre de 12 jours contre l'Iran poussent de plus en plus d'habitants à déménager à l'étranger. De notre envoyée spéciale de retour de Tel Aviv, Justine Fontaine Hanna Kahana va avoir 90 ans dans quelques jours. Elle est née ici, avant même la création de l'État d'Israël. Une fois adulte, elle a travaillé dans des ministères, a fait l'armée et fondé une famille. Mais depuis quelques années, elle n'est plus du tout d'accord avec la politique menée par le gouvernement actuel. Et maintenant, elle en est sûre, elle veut partir : « ​​​​​​Je déteste ce que je crois savoir des actions de l'armée israélienne à Gaza et dans les territoires occupés ». Elle ne veut pas participer à cela, dit-elle, alors Hanna est en train de faire les démarches pour déménager : « Au Portugal, à Porto ». « Y aller quand ici c'est trop dangereux » Elle a des amis là-bas. Elle a obtenu un passeport européen, autrichien plus précisément, il y a deux mois, parce que c'était le pays de ses parents. Elle a convaincu son fils, un jeune retraité, mais certains de ses petits-enfants hésitent encore. « Je ne peux pas faire ça seule. Et mon fils est lié à ses enfants, alors ce n'est pas facile. Je ne sais pas si je vais déménager, car je suis peut-être trop vieille et je n'aurai peut-être pas le temps de le faire. Nous allons acheter une maison ou un appartement pour nous tous, pour y aller quand ici c'est trop dangereux. Ou pour déménager tout à fait. Moi, je voudrais vraiment déménager, quitter le pays. On va le faire. Je le crois, j'espère. » Elle et son fils doivent décider la semaine prochaine quel appartement ils vont acheter. Le contexte politique comme déclencheur Hanna Kahana n'est pas à la seule à vouloir partir. Silvia Brand est notaire à Tel Aviv, spécialisée dans les démarches entre Israël et le Portugal : « Les Israéliens ont toujours aimé avoir une deuxième nationalité. Pour avoir le choix. Puis le 7-Octobre et ensuite la guerre avec l'Iran ont agi comme des déclencheurs : cela a poussé plus de gens à s'intéresser à l'émigration vers le Portugal ». Ses clients ont généralement moins de 40 ou 50 ans et sont surtout des gens aisés et diplômés. Son propre fils, lui, est beaucoup plus jeune, mais il a décidé de partir lui aussi : « Il habite Madrid. Il a 19 ans. Et il est très content là-bas, il n'a pas envie de rentrer ». L'an dernier, les gens qui ont quitté Israël ont été plus nombreux que ceux qui ont décidé de s'y installer. À lire aussiIsraël: pourquoi les ultraorthodoxes refusent toujours le service militaire après deux ans de guerre à Gaza

Bulles de Coaching
BEST OF - Prends confiance en toi grâce à ces 5 outils puissants

Bulles de Coaching

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 19:42


Tu veux prendre confiance en toi ? Alors cet épisode est pour toi ! Je te partage 5 outils puissants que j'utilise en coaching pour aider mes coaché·es à gagner en confiance !.........Notes de l'épisode :Télécharge ⁠⁠⁠⁠⁠ma formation gratuite pour t'affranchir du regard des autres et prendre confiance en toi⁠⁠⁠⁠ ⁠!Tu peux aussi ⁠⁠⁠⁠t'abonner à ma newsletter⁠⁠⁠⁠ pour recevoir du contenu gratuit et exclusif 2x par mois !Episodes cités dans le podcast :Episode 20 de Bulles de Coaching sur l'estime de soi : ⁠⁠⁠lien vers ⁠⁠Spotify⁠⁠⁠⁠ ⁠- ⁠⁠⁠Lien vers ⁠⁠Apple podcasts⁠⁠⁠⁠⁠Episode 22 de Bulles de Coaching sur les peurs : ⁠⁠⁠lien vers ⁠⁠⁠Spotify⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠- ⁠⁠⁠Lien vers ⁠⁠⁠Apple podcasts⁠⁠⁠⁠⁠⁠.........

Reportage International
Irlande: logement contre sexe, les offres illicites visant les étudiantes étrangères se multiplient

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 2:29


La Commission européenne a dévoilé, en mars, son plan européen pour le logement abordable. Et en Europe, c'est en Irlande que se loger revient actuellement le plus cher. Le pays fait face à une énorme crise du logement depuis plusieurs années maintenant. Phénomène plus récent : les offres de logement contre relations sexuelles se multiplient. Des propositions qui visent surtout les jeunes femmes, et en particulier les étudiantes internationales, premières victimes de cette dérive. De notre correspondante à Dublin, À l'été 2022, Darling Duran quitte la Bolivie et s'installe en Irlande, dans le but d'apprendre l'anglais. « J'ai lu une annonce pour louer une chambre individuelle, pour 700 euros. Mais quand j'ai contacté l'homme qui l'avait postée, il m'a dit : ''Oui. Oui, c'est une chambre individuelle, parce que c'est ma chambre. Comme je travaille la nuit, elle sera libre pour toi, je serai juste là de temps en temps''. Alors là, je suis dit : ''Mais qu'est-ce que ça veut dire ?" Moi, j'ai besoin d'un endroit pour moi, un endroit où je me sens en sécurité !'' », raconte-t-elle. Aujourd'hui, Darling en rit, mais à l'époque, elle a été profondément choquée. Car les annonces ne mentionnent jamais, noir sur blanc, ces demandes sexuelles. Mais les intentions deviennent rapidement évidentes dès que des femmes y répondent. D'après elle, les étudiantes internationales sont encore plus vulnérables, puisqu'il est impossible pour elles de passer par des agences immobilières classiques : « Vous ne remplissez pas les critères exigés. Vous n'avez pas de références ou une preuve de revenus stables, des éléments qui montrent que vous êtes un locataire fiable ! »  La plupart finissent donc par chercher un logement principalement via des communautés en ligne. « Malheureusement, surtout sur Facebook, certaines personnes essaient d'en profiter. Mais vous prenez ce que vous trouvez, car vous avez peu d'options. On peut se retrouver à vivre dans une chambre avec quatre ou cinq personnes, parfois des hommes et des femmes ensemble. Dans ces conditions, tout peut arriver, continue celle qui, hélas, est bien trop familière de ce genre d'histoires. J'ai une amie, elle vivait chez l'habitant. Mais un jour, son propriétaire était ivre et il a essayé, vous savez, de faire quelque chose avec elle. Et il l'a menacée, en lui disant que si elle ne voulait pas, elle devait quitter la maison. Donc, elle a dû s'enfuir, en pleine nuit ! » « Notre enquête révèle que 5% des étudiantes internationales ont été témoins ou ont reçu directement une proposition de faveurs sexuelles, contre un loyer. Mais il est très difficile de dire combien de personnes exactement reçoivent ce genre de propositions, ce n'est probablement que la partie visible de l'iceberg », déplore Brian Hearne, qui travaille au Conseil irlandais des étudiants internationaux. Une action législative est urgente pour résoudre ce problème, selon cet organisme. D'après le ministre de la Justice, Jim O'Callaghan, le gouvernement envisagerait de faire de ces demandes de faveurs sexuelles en échange d'un toit, une infraction pénale spécifique. À lire aussiEspagne : le logement, enjeu national

Reportage International
Avoir 25 ans au Mexique: Luis, travailleur illégal à la frontière texane

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 2:41


Avoir 25 ans en 2025. Comment les jeunes nés autour de l'an 2000 voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Et comment se projettent-ils dans l'avenir ? Pour ce deuxième épisode, direction Ciudad Juarez, à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Rencontre avec Luis, un jeune Mexicain qui la traverse illégalement toutes les semaines pour aller travailler au Texas.   Ce n'est pas son vrai nom, mais pour préserver son anonymat, nous l'appellerons Luis. Nous le rencontrons au domicile de ses parents à Ciudad Juarez. De l'autre côté du fleuve Rio Grande, il y a El Paso, le Texas et le pays du dollar. Les deux villes-frontières sont reliées par le pont des Amériques. Luis connaît parfaitement le chemin : « Je traverse la frontière tous les week-ends pour aller travailler dans un genre de casino à El Paso, une salle de poker. Je m'occupe de l'argent, parfois je distribue les cartes. Je travaille trois jours : du jeudi au samedi ou du vendredi au dimanche. Et puis, je rentre au Mexique. Cela me permet d'aider mes parents à payer les factures. »  « Chaque travailleur sans papiers a sa propre technique » Luis n'a pas pourtant pas de permis l'autorisant à travailler aux États-Unis. « Chaque travailleur sans papiers a sa propre technique. Moi, j'ai l'avantage d'avoir de la famille à El Paso, donc c'était facile de trouver un travail, d'avoir un endroit où dormir. Je traverse avec de la famille ou des amis, vers midi ou en début d'après-midi plutôt que tôt le matin. Donc, j'ai l'air de venir pour faire du tourisme ou du shopping. Traverser le week-end ? C'est très facile, ils ne soupçonnent rien. » Luis assure n'avoir jamais été interrogé en deux ans, pas même depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.  « J'aime bien Donald Trump, même si lui ne m'aime pas » Le président américain d'ailleurs, Luis l'apprécie plutôt : « Je sais que c'est bizarre, mais si vous me demandez si j'aime Trump : oui, je l'aime bien. L'économie se porte mieux quand il est au pouvoir. Je sais qu'il ne veut pas qu'on vienne travailler aux États-Unis, mais ce sont les immigrés qui font tourner son pays. Donc oui, je l'aime bien. Même si lui ne m'aime pas. » Mais n'allez pas croire qu'il rêve pour autant de s'installer aux États-Unis : « Je n'aime pas leur mode de vie. C'est travail, travail, travail. Ils ont tout ce qu'ils veulent, mais au final, ils ne font que travailler. Je me vois faire un ou deux ans de plus comme ça. Et puis, j'ouvrirai un business ici au Mexique, un food truck peut-être. » À lire aussiDe part et d'autre de la frontière, la vie chamboulée des Mexicains et des Américains

The Boulder Boys Show
Ep. 51 Lavaredo Champion!! + Courtney Dauwalter v. Katie Schide?

The Boulder Boys Show

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 95:31


Welcome Back! The Boulder Boys Show Ep. 51 Drew is back from europe after winning the Lavaredo 80k!  We chat about his race at Lavaredo, Hardrock, and our green flags of aidstation volunteers. This Episode is brought to you by Intrepid Camp Gear.  https://intrepidcampgear.com/discount/BoulderBoys Code: BoulderBoys for 10% off Boulderboys.show Year Of The Boy: https://youtu.be/KsClhdWc5-8 Moi's training app: https://vert.run Matt's substack: https://substack.com/@mattdaniels480?utm_source=substack-feed-item 

Pas son genre
Ma différence à moi - vivre avec un trouble mental 4/5 : Dans la tête d'Abigail Barrand, à l'extrême limite

Pas son genre

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 44:01


durée : 00:44:01 - Ma différence à moi - par : Giulia Foïs - Le podcast donne les clés du volant à celles et ceux qui ont quitté les routes bien balisées pour suivre des chemins plus singuliers. Giulia Foïs voulait les entendre se raconter, qu'on les laisse exister, sans filtre, sans intermédiaire… Cette série est dédiée à Ali Leonardi - réalisé par : Anne LHIOREAU Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Garce Therapy
a plan (love, friendship, la vingtaine) with Ogee

Garce Therapy

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 63:23


Avec Ogee, on a parlé de ce que ça fait de traverser la vingtaine. Les échecs amoureux qui nous abîment. Les amitiés qui explosent. Et ce moment flou où t'es censée te construire, alors que tout s'écroule autour. Ogee, c'est une artiste au vrai sens du mot. Elle a un ADN sonore qu'on reconnaît sans réfléchir, une créativité qui colle à sa peau. Moi qui déteste écouter les gens chanter, elle peut me chanter à l'oreille pendant une soirée entière — je la regarde, bouche ouverte. Elle est Cancer, c'est LA hot girl. xxx Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Papa Phd Podcast
Pépite Papa PhD : Oser prendre la parole en tant que scientifique avec Olivier Bernard

Papa Phd Podcast

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 7:25


Bienvenue dans cette nouvelle Pépite Papa PhD ! Dans cet excerpt de mon entrevue avec Olivier Bernard, pharmacien et vulgarisateur reconnu, il parle de comment communiquer efficacement la science, même face à la pseudoscience et aux sujets polarisants. On a parlé de l'importance de l'empathie, de la nuance et de surmonter la peur de prendre la parole publiquement. Le message à retenir : 95% des gens sont prêts à entendre la vérité, alors ose partager tes connaissances et prends ta place dans la discussion scientifique. À très vite pour une nouvelle dose d'inspiration !   Olivier Bernard est un communicateur scientifique passionné par le partage du savoir et l'engagement du milieu académique dans la société. Après avoir constaté que la diffusion des connaissances demeure peu valorisée dans le monde universitaire, il s'est donné pour mission d'encourager ses collègues, en particulier les jeunes chercheurs, à prendre la parole dans l'espace public, malgré leurs doutes et les craintes face aux sujets polarisants. Lui-même a développé ses compétences en communication en acceptant toutes les occasions de s'exprimer dans des émissions, des chroniques ou des podcasts, convaincu que l'aisance s'acquiert par l'expérience. Aujourd'hui, il milite pour que la vulgarisation scientifique soit reconnue, et inspire les universitaires à surmonter leurs hésitations pour participer activement au dialogue public. Points à retenir : Osez prendre la parole : Même lorsque vous débutez, chaque voix compte. Dire « oui » aux invitations à des podcasts, chroniques ou émissions permet de gagner de l'aisance et de la légitimité en communication. Privilégiez l'empathie et la nuance : Faire preuve de compréhension envers les personnes possédant des croyances erronées ouvre la voie à des échanges constructifs, plutôt qu'à la confrontation. Gardez en tête l'impact positif : 95% du public apprécie l'accès à une information claire et vraie, même si une minorité bruyante résiste. Ne laissez pas cette minorité freiner votre envie de partager la science ! Pourquoi écouter cet épisode ? Ces conseils sont précieux, surtout quand il s'agit de débattre autour de la pseudoscience ou du climat, sujets si importants et pourtant si souvent controversés. Envoie-nous tes commentaires : Vous souhaitez réagir à cet épisode ou proposer un(e) invité(e) pour une prochaine entrevue ? Rien de plus simple : rendez-vous sur speakpipe.com/papaphd pour enregistrer un court message vocal. Nous avons hâte de vous entendre ! Passe à l'écoute : Ne manque pas cet épisode captivant et suis “Au-delà de la thèse avec Papa PhD” sur ton application préférée pour ne jamais rater une occasion d'apprendre davantage sur la réalité du marché du travail après le doctorat. Écoute cette pépite maintenant et laisse-toi inspirer par le parcours de Manon! Liens de l'épisode Olivier Bernard | Site Web Olivier Bernard | Instagram Transcription de l'épisode David Mendes: Salut. Dans cette nouvelle pépite papa PHD, je t'apporte une partie de mon entrevue avec Olivier Bernard, pharmacien et vulgarisateur scientifique reconnu pour son combat contre la pseudoscience. On discute de l'importance de la communication, de l'humour pour rendre la science accessible et surtout de l'impact qu'on peut avoir même quand ça semble difficile. Le message, osez communiquer, soyez nuancé et rappelez-vous, la majorité des gens sont prêts à entendre la vérité. Bonne écoute. Bienvenue sur au-delà de la thèse avec papa PHT. Ton inspiration hebdomadaire pour le développement de carrière après le doctorat. Avec moi, David Mendes. David Mendes: J'aimerais quand même un peu maintenant apporter un un peu de de ton expérience et faire le parallèle avec des jeunes chercheurs qui sont maintenant en train de faire leur doctorat ou leur maîtrise et qui ont un peu ce désir de, par exemple, combattre la pseudo science en lien avec le climat. Ce que j'aimerais, ce serait de poser la question de comment est-ce que tu te positionnes en tant que jeune chercheur dans ce type de conversation souvent qui sont polémiques et et c'est quoi des bons principes pour des fois dans des conversations qui peuvent avoir l'air un peu perdues déjà au départ de quand même avoir des résultats positifs et de pas juste se frustrer ou ou se fâcher. C'est quoi des des bons principes pour être dans une conversation avec quelqu'un que tu sais qui est comme un sceptique ou ou qui a une pseudo croyant une croyance, une fausse croyance très enracinée. Est-ce que tu en as appris au cours de ces années Olivier Bernard: Oui, j'ai tellement de choses à dire là-dessus. Je vais essayer de je vais essayer de résumer tout ça puis en particulier parce que là tu me poses la question par rapport à des jeunes chercheurs chercheuses des gens qui seraient au doctorat ou au post-doctorat par exemple ou même des des jeunes chercheurs qui sont demandés mais j'ai envie de commencer ça. Bon premièrement on le sait là le le les gens du milieu académique ça fait partie de la mission académique de diffuser le savoir donc c'est pas très valorisé malheureusement c'est pas ça qui donne des de t'investir sur la place publique, de participer à des podcasts, ce n'est pas ça qui fait que tu as des demandes de que tu as plus de subventions et plus de bourses malheureusement, mais on le sait que ça fait partie de la mission académique de le faire. Moi, je le sens quand je parle à des gens du milieu académique, des universitaires, je sens un désir il y a beaucoup de gens qui aimeraient ça pouvoir parler et il rencontre certaines barrières la première étant je sais pas comment faire je suis peut-être pas assez bon je suis peut-être pas assez bonne ça j'adresse ça rapidement moi il faut que je convainque souvent les gens que oui ils sont assez bons il faut souvent là que je me batte avec les gens là en disant comme oui non regarde je te dis que tu es capable go donc des fois les gens ont besoin de vaincre cette espèce de résistance là puis la faire aussi c'est que si on cessait pas on deviendra jamais bon c'est devenir un bon communicateur une bonne communicatrice exprimée bien c'est quelque chose qu'on développe par l'expérience donc si vous avez des invitations à des podcasts vous avez des invitations à des émissions à faire des chroniques des télé radio sur le web dites oui à tout moi c'est ça que j'ai fait personnellement au début je disais oui à tout qui était dans mon champ de compétences puis c'est comme ça que j'ai développé une certaine aisance deuxième chose c'est sûr qu'aujourd'hui ça fait un peu peur de parler de certains sujets sur la place publique il y a beaucoup de sujets qui sont polarisants qui sont délicats et puis ça je comprends complètement je comprends complètement des universitaires de dire ça j'ai pas envie de m'embarquer là-dedans moi il y a des gens que je contacte puis qui me disent j'aimerais vraiment ça pouvoir faire une entrevue avec toi là-dessus mais j'ai peur des conséquences que ça va avoir sur j'ai peur des qui est du backlash des choses comme ça. David Mendes: Est-ce qu'il va apparaître dans ma boîte courriel tout à coup Olivier Bernard: Ouais. Ben moi il y a déjà un chercheur qui m'a dit que un de ses collègues s'était fait crever ses pneus de voiture quand il y avait parlé d'un sujet en particulier sur lequel je lui demandais de parler il m'a dit je vais le faire mais je te dirais je te cacherai pas que j'ai peur tu sais je pense qu'en ce moment c'est un nouveau phénomène mais je pense qu'il faut pas non plus comment dire il faut il faut quand même s'investir il faut ceci puis il y a moyen puis je le dis là moi ça fait 10 ans que je fais ça j'ai dit des choses vraiment là que maintenant je leur dirais pas les choses de la même façon parce que je me rends compte que ça a fâché des gens que c'était pas la bonne manière de m'y prendre garde un moment donné là il y a moyen de le faire il y a moyen de se positionner sur des sujets qui sont délicats on peut le faire d'une manière nuancée je pense que la clé parce que tu me demandais comment le faire je pense que la clé là c'est que il faut l'aborder avec beaucoup d'empathie puis de compréhension pour l'autre c'est à dire que moi puis moi j'ai encore une fois j'ai commencé comme ça en 2012 là j'étais vraiment comme telle croyance c'est faux pour telle raison puis les gens qui croient ça ben ils devraient pas croire à ça c'est pas une bonne façon de faire c'est on le voit dans la recherche là d'y aller par une méthode qui est confrontationnelle ça marche pas donc je pense qu'au départ il faut aborder la question sous l'angle de et moi là cette croyance là imperistante dans l'espace public ça m'intéresse je me demande pourquoi les gens croient à ça je comprends aussi pourquoi les gens croient ça je pense que c'est normal c'est quand j'ai lu j'ai lu ça c'est normal d'avoir des doutes normal d'être inquiet aussi d'avoir des inquiétudes de dire aussi qu'il y a un fond de vérité souvent c'est rare qu'il y a des croyances qui ont complètement fausses puis qu'il y a absolument rien de vrai il y a souvent des choses vraies puis après à travers ça il y a des choses qui sont peut-être un peu exagérées donc de le présenter plus sous cet angle là plutôt que d'arriver juste en disant c'est faux pour la raison suivante moi personnellement quand j'ai vu des gens faire ça quand moi je l'ai fait généralement ça se passe bien c'est ça la réalité c'est quatre-vingt-quinze pour 100 des gens sont toujours très heureux d'avoir accès à la bonne information puis je pense que le 5 de gens qui sont toujours très mécontents si on a tendance à mettre beaucoup de focus là-dessus ou d'avoir peur ou tout ça je pense pas que c'est la bonne approche David Mendes: et 95 c'est déjà très bon en effet Olivier Bernard: C'est un chiffre approximatif, là. J'utilise souvent ce chiffre-là 95/5, là. Quatre-vingt-quinze pourcent des gens sont contents mais le 5 pourcent qui sont pas contents, ils font quatre-vingt-quinze pour 100 du bruit là. David Mendes: Ah oui c'est ça c'est ça Olivier Bernard: Mais ça, il faut il faut toujours se ramener à la plupart des gens sont très contents en ce moment qu'on puisse parler de ça. David Mendes: Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de la saison 6 d'au-delà de la thèse avec papa PHP. Tu as une question sur cette entrevue Tu veux laisser un commentaire sur le balado Tu veux recommander quelqu'un pour une autre entrevue Rends-toi sur speak pipe point com slash papa phd et laisse-moi un message vocal. Clique sur le gros bouton enregistrer et laisse-moi un message de jusqu'à quatre-vingt-dix secondes. Je les écoute tous et je les considère tous pour passer sur des épisodes à venir. Encore une fois c'est speak pipe point com slash papa PHD. Bien d'entendre ta voix. Merci Olivier ! Si cette pépite Papa PhD avec Olivier Bernard t'a plu, fais-lui en part en cliquant sur le lien ci-dessous et en lui laissant un message sur LinkedIn : Clique ici pour le remercier sur Twitter ! Clique ici pour partager avec David le principal message que tu retiens de cet épisode ! Si tu trouves de la valeur dans le contenu que je t'apporte chaque semaine, clique sur l'un des boutons ci-dessous et renvoie-moi l'ascenceur  Don sur PayPal Deviens supporter sur Patreon ! Ou paye-moi un café    Tu aimeras aussi ces épisodes : Pépite Papa PhD – La clé de l'entreperneuriat étudiant avec Manon Fantino  : PapaPhD.com/pepite-001-entrepreneuriat-etudiant/ Erika Dupont – Le parcours doctoral est-il au service des jeunes chercheur·e·s ? Rémi Quirion – Projeter les jeunes chercheur.e.s dans des carrières d'avenir : PapaPhD.com/203 ComSciCon Québec – Assia Asrir – Valoriser son doctorat pour réussir sa transition vers le privé

Les Nuits de France Culture
Les chemins de la connaissance - De la dramaturgie : -1 : Du texte à la représentation, -2 : Le citoyen-dramaturge : Sophocle, -3 : Le dramaturge-combattant : Molière, - 4 Théâtre du Moi, théâtre du monde, -5: Au foyer vital de la scène (09 au 13/

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 91:21


durée : 01:31:21 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Florence Marguier - Avec Bernard Dort et Roger Planchon - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar

Grand reportage
Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse.   De notre envoyé spécial à Auschwitz,  C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. »     Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »  

Reportage International
Au Mexique: des éleveurs accueillent des loups dans leur ranch

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 2:22


Au Mexique, le loup bénéficie aussi d'une protection. Depuis les années 2000, quelques individus ont été réintroduits dans les montagnes de l'État de Chihuahua. Là-bas, c'est une région de « rancheros ». Dans ces montagnes et ces grandes plaines, l'élevage de bovin est l'une des activités principales. On pourrait croire que le loup n'y serait donc pas le bienvenu, mais au lieu de s'opposer à la présence du prédateur, quelques « rancheros » s'impliquent. Ils l'encouragent et participent aux efforts de conservation. « Ici, il y a une trace de loup. » Seulement repérables par des yeux aguerris, quelques empreintes se dessinent dans la poussière brune. « Là, regarde ici, la trace est fraîche. Il est allé par là. Et là, il y a d'autres traces de biches. » Jaime Ruffo est vacher. Dans ce grand ranch perché à 2 300 mètres d'altitude, il garde 300 bovins qui évoluent en semi-liberté entre des roches abruptes et la foret. Ici, il fait partie des « pro loups ». « Ils ont été libérés ici et il ne s'est rien passé. Vraiment, ça n'a rien changé ! J'ai passé toute ma vie ici avec ces animaux, donc personne ne peut me raconter des histoires. Le loup n'a pas fait tant de mal. Je vous dis qu'il y a d'autres animaux qui attaquent beaucoup plus les troupeaux comme les pumas et les coyotes. » « Rapprocher les loups et les éleveurs » Un peu plus bas dans la plaine, le biologiste Cristian Aguilar a fait le pari de rallier les éleveurs à la cause du loup. En créant une coopérative, il les aide à vendre une viande biologique deux fois plus cher. Ainsi, quand ils gagnent correctement leur vie, ils sont davantage disposés accepter la présence du prédateur. « On est arrivés avec l'idée romantique de sauver le loup, mais on ne voyait pas les problématiques des producteurs. On leur disait :  « Vous devez protéger les loups, car c'est une espèce en voie d'extinction… » Et eux, ils nous répondaient : " Oui, mais tu te rends compte que je n'ai pas déjeuné et que mes enfants ont le ventre vide parce que l'élevage est en crise ! " Donc, nous devons régler les problèmes de chacun pour trouver le moyen de conserver les loups et que ce soit un succès. Avant, on faisait en sorte d'éloigner les loups des troupeaux. Aujourd'hui, on travaille pour rapprocher les loups et les éleveurs. » Nostalgique de la faune disparue, et convaincu que le loup a sa place sur ce territoire, Alonso Olivas a même décidé de libérer des loups sur ses propres terres : « Moi, je suis très content, car les loups aiment mon ranch. Ils viennent souvent me rendre visite. Bien sûr, j'ai eu quelques problèmes au début, mais maintenant, c'est bon. J'ai tout mis en ordre. J'aime bien aller voir les images des pièges photographiques. J'adore voir d'où ils sortent, où ils sont et combien. » L'espèce du loup mexicain Canis lupus baileyi, présent aux États-Unis et au Mexique s'était complètement éteinte au sud de la frontière dans les années 1980, victime des campagnes d'extermination. Aujourd'hui, on estime qu'une cinquantaine d'individus arpentent les montages du nord du Mexique. À lire aussiY a-t-il trop de loups en Europe ?

Leighton Night with Brian Wecht
278: Used Carl Salesman

Leighton Night with Brian Wecht

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 91:43


Moi? We got an episode and we got topics, just look at 'em: which Muppets we identify with, the Hannibal Cinematic Universe, why posting sucks, optimal hat fits, Westworld only being one season actually, being horned up for both funny lookin' fellas AND elderly gentlemen, and mooooooore! My therapist said he can't believe we can talk for so long about "minutiae" and we continue to prove him right. Like what you hear? Check out our Patreon and support the show at patreon.com/leightonnight to get AD FREE and VIDEO EPISODES FOR AS LOW AS $2 A MONTH. WE LITERALLY SHOULDN'T BE DOING THIS AND MUST BE STOPPED!!!!! And there's other stuff on there but whatever who cares. Follow us on Twitter at @leightonnight and on Instagram/TikTok at @leighton_night. You can find Brian on Twitter/Instagram at @bwecht, and Leighton nowhere except letterboxd @ FUNERALTIDDY because posting is a sin unless if it's about Al Pacino being hot. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Easy French: Learn French through authentic conversations | Conversations authentiques pour apprendre le français

Dans cet épisode, nous partageons nos conseils pour voyager en France : transports, logements, langue et coutumes. Nous évoquons les différences régionales et l'ambiance estivale. Et surtout, nous racontons pourquoi on aime voir Paris à travers les yeux des touristes. Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Open the Interactive Transcript (https://play.easyfrench.fm/episodes/v1g2oli84xumbk28rt7x0) Download transcript as HTML (https://www.dropbox.com/scl/fi/v1g2oli84xumbk28rt7x0/easyfrenchpodcast152_transcript.html?rlkey=f953c5yoz23a4v75chd0z2m25&st=v4aichqz&dl=1) Download transcript as PDF (https://www.dropbox.com/scl/fi/w83z83bhzx22ntaqgaylv/easyfrenchpodcast152_transcript.pdf?rlkey=6rmd91di3bhzqalh3zaginiq4&st=8cf9tm7h&dl=1) Download vocab as text file (https://www.dropbox.com/scl/fi/7tlyhu0048mm47ejx5gv3/easyfrenchpodcast152_vocab.txt?rlkey=wjarkf2uu5j0lno5u3x672b5k&st=7qzlmrwm&dl=1) Download vocab as text file with semicolons (https://www.dropbox.com/scl/fi/7tlyhu0048mm47ejx5gv3/easyfrenchpodcast152_vocab.txt?rlkey=wjarkf2uu5j0lno5u3x672b5k&st=kz0btkcz&dl=1) (for flashcard apps) Subscribe using your private RSS feed to see the transcript and vocabulary helper right in your podcast app while you listen. Show Notes

Les chemins de la philosophie
Frédéric Boyer : "Dans la Bible, Abraham pour moi, c'est Charlie Chaplin !"

Les chemins de la philosophie

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 57:59


durée : 00:57:59 - Le Souffle de la pensée - par : Géraldine Mosna-Savoye - Aujourd'hui, on parle du livre des livres, le plus traduit, le plus vendu, le plus discuté et le plus disputé : la Bible, en toute simplicité. Avec l'écrivain et éditeur Frédéric Boyer, qui a dirigé sa retraduction en 2001. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Frédéric Boyer Écrivain, traducteur et éditeur

Tour Stories
The Check-In with Madeline Kenny

Tour Stories

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 33:25


Madeline Kenny is a singer, songwriter and multi-instrumentalist based in Oakland, Ca. Her 5th record, Kiss From The Balcony is due out July 18th via Carpark records and is a follow up to her acclaimed release New Reality Mind.  Madeline shares her early relationship with music and why an education spilt between formal piano training and an all-ages punk venue proved to be a rounding experience.   She tells us how she accidentally fell into making her first recording with Chaz Bundick from Tori y Moi and why the neutrality of their relationship played a role in that process. Joe and Madeline discuss the current music landscape and why taking advantage of the NOW is more important to Madeline that chasing the moving target of media consumption.  Madeline tells us how recording Kiss From The Balcony at Tiny Telephone Studio gave her more freedom and dramatic license than previous records and why she is dedicated to performance both in the studio and live. We learn how Madeline feel in love with sideburns, how she came to be in a Neil Young cover band, and she reveals her next cover band project. Madeline Kenny Carpark Tour Stories is now supported by @tandemdrums, maker of Drops drum mutes.  Joe's absolute favorite drummute for live, rehearsal and the studio. visit ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Tandem Drums⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Please visit and support ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Izotope⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ and ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Distrokid⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ for continued exclusive listener discounts. ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Izotope⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ is the leader in audio repair, mixing and mastering. Ruinous uses ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Izotope⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ and you should too. Trust us. The best way to get your music into the worlds ears is ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Distrokid⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠. Artist keep 100% of their royalties and their mobile app is smartly designed, easy to use and perfectly intuitive.