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Moi? We got an episode and we got topics, just look at 'em: which Muppets we identify with, the Hannibal Cinematic Universe, why posting sucks, optimal hat fits, Westworld only being one season actually, being horned up for both funny lookin' fellas AND elderly gentlemen, and mooooooore! My therapist said he can't believe we can talk for so long about "minutiae" and we continue to prove him right. Like what you hear? Check out our Patreon and support the show at patreon.com/leightonnight to get AD FREE and VIDEO EPISODES FOR AS LOW AS $2 A MONTH. WE LITERALLY SHOULDN'T BE DOING THIS AND MUST BE STOPPED!!!!! And there's other stuff on there but whatever who cares. Follow us on Twitter at @leightonnight and on Instagram/TikTok at @leighton_night. You can find Brian on Twitter/Instagram at @bwecht, and Leighton nowhere except letterboxd @ FUNERALTIDDY because posting is a sin unless if it's about Al Pacino being hot. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Le chef de l'État camerounais sera-t-il candidat à la présidentielle d'octobre ? « C'est du 50/50 », a déclaré lundi sur RFI le porte-parole du gouvernement camerounais, le ministre René-Emmanuel Sadi. « Il n'y a aucun doute », le président Paul Biya sera candidat en octobre, affirme de son côté, toujours sur RFI, le porte-parole du parti au pouvoir RDPC, Jacques Fame Ndongo. Visiblement, il y a donc une divergence entre le gouvernement et le parti au pouvoir sur l'avenir politique du président camerounais. Jacques Fame Ndongo, qui est aussi ministre d'Etat et ministre de l'Enseignement supérieur, répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Nous sommes à trois mois de la présidentielle et, à la différence des autres grands partis politiques, le RDPC au pouvoir n'a toujours pas désigné son candidat. Est-ce qu'aujourd'hui vous pouvez nous en dire plus ? Jacques Fame Ndongo : Le candidat du RDPC est désigné. Article 27, alinéa trois, des statuts du parti. Que dit cet article ? Le président national du RDPC est le candidat du parti à l'élection présidentielle. Il est le candidat et je le dis de manière catégorique. Mais formellement, comment le RDPC peut-il prendre une telle décision ? Est-ce lors d'un congrès ? Est-ce lors d'un comité central ? Est-ce lors d'un bureau politique ? On n'a pas besoin d'un congrès. On n'a pas besoin d'autres choses. Nous avons nos statuts. C'est le droit positif. C'est-à-dire, l'article 27 des statuts du parti ne laisse planer aucun doute. Le président national du RDPC est le candidat du RDPC, de ce parti-là donc, à l'élection présidentielle. Donc, il y a zéro chance qu'il y ait un autre candidat du RDPC à la présidentielle d'octobre ? Nos statuts sont clairs. Pour être candidat du RDPC à l'élection présidentielle, il faut être président national de ce parti. Or, je ne sais pas qu'il y ait un autre président national du RDPC. Donc, c'est le président national du parti, Son Excellence Paul Biya, qui est le candidat. C'est dans les statuts du parti. Mais le chef de l'État a fait savoir ces derniers temps qu'il répondrait en temps voulu à l'appel du parti qui lui demande d'être candidat. Il n'a pas encore formellement répondu à cet appel… Je vous dis qu'il est candidat. Mais qu'est-ce qui vous permet de savoir qu'il est candidat alors qu'il ne s'est pas exprimé lui-même ? Parce que, ayant critiqué toutes les sources, je peux vous affirmer de manière péremptoire qu'il est le candidat du RDPC à l'élection présidentielle. Tout le reste n'est que supputation. C'est-à-dire que vous l'avez vu récemment ? Je ne peux pas répondre à cette question, mais je vous dis que j'ai procédé à toutes les vérifications possibles et réelles. L'information que je vous livre est puisée à très bonne source. Ce que tout le monde a envie de vous demander, c'est : est-ce que vous avez pu rencontrer ces dernières heures le président Paul Biya et est-ce qu'à l'issue de cette rencontre il vous a donné son accord pour que vous nous disiez ceci aujourd'hui ? Je ne le dirai pas, mais sachez qu'en 52 ans de haute administration, il m'est difficile de me jeter comme ça dans un tonneau des Danaïdes si je n'ai pas la certitude de ce que j'affirme. Je ne suis pas né de la dernière pluie, comme vous le savez bien. Donc, vous avez puisé à la meilleure source ? J'ai puisé à bonne source, c'est bien vérifié, c'est bien recoupé. Pas de doute là-dessus. Alors, formellement, par quel canal le chef de l'État va-t-il annoncer qu'il répond oui à l'appel des militants de son parti ? Oui, il le fera. Vous savez qu'il est maître du temps présidentiel. Il le fera par le canal qu'il jugera le plus opportun. Alors, ce lundi 7 juillet, sur RFI, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René-Emmanuel Sadi, a affirmé que rien n'était décidé concernant la candidature ou non du président Biya à la présidentielle d'octobre. « C'est du 50/50 », a-t-il précisé… Oui là, c'est l'État. Moi, je parle au nom du parti. Vous êtes bien d'accord que ce sont quand même deux points de vue divergents ? C'est vous qui le dites. Et est-ce que cette divergence, ça ne crée pas une situation de cacophonie au sommet de l'État camerounais ? Il n'y a aucune cacophonie. L'un parle pour le gouvernement de la République et l'autre pour le parti au pouvoir. Il n'y a pas de parti État. Alors par ailleurs, vous êtes ministre de l'Enseignement supérieur, vous êtes donc un collègue de René-Emmanuel Sadi. Est-ce que vos propos ne risquent pas d'être perçus comme une sérieuse entorse au principe de solidarité gouvernementale ? Je parle au nom du parti, pas au nom du gouvernement. Le ministre Sadi, qui est un frère, un ami, parle au nom de l'État, au nom du gouvernement. C'est la première fois tout de même que l'on voit une divergence sérieuse de point de vue entre le parti au pouvoir et le gouvernement sur la question d'une candidature à venir du président Biya, est-ce que cela ne dénote pas un certain essoufflement, une certaine fragilité au sommet de l'État camerounais ? C'est vous qui parlez de divergence. Je ne critique personne. La solidarité gouvernementale existe bel et bien, mais moi, je m'exprime au nom du parti au pouvoir.
durée : 00:45:49 - Ma différence à moi - par : Giulia Foïs - Pendant quelques jours, Ali avait enregistré des notes vocales sur son smartphone, et les avait envoyées. Avec « Ma différence à moi », Giulia Foïs voulait entendre se raconter les personnes qui ont quitté le centre pour la marge, qu'on les laisse exister, sans filtre, sans intermédiaire… - réalisé par : Séverine Cassar Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:57:59 - Le Souffle de la pensée - par : Géraldine Mosna-Savoye - Aujourd'hui, on parle du livre des livres, le plus traduit, le plus vendu, le plus discuté et le plus disputé : la Bible, en toute simplicité. Avec l'écrivain et éditeur Frédéric Boyer, qui a dirigé sa retraduction en 2001. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Frédéric Boyer Écrivain, traducteur et éditeur
Madeline Kenny is a singer, songwriter and multi-instrumentalist based in Oakland, Ca. Her 5th record, Kiss From The Balcony is due out July 18th via Carpark records and is a follow up to her acclaimed release New Reality Mind. Madeline shares her early relationship with music and why an education spilt between formal piano training and an all-ages punk venue proved to be a rounding experience. She tells us how she accidentally fell into making her first recording with Chaz Bundick from Tori y Moi and why the neutrality of their relationship played a role in that process. Joe and Madeline discuss the current music landscape and why taking advantage of the NOW is more important to Madeline that chasing the moving target of media consumption. Madeline tells us how recording Kiss From The Balcony at Tiny Telephone Studio gave her more freedom and dramatic license than previous records and why she is dedicated to performance both in the studio and live. We learn how Madeline feel in love with sideburns, how she came to be in a Neil Young cover band, and she reveals her next cover band project. Madeline Kenny Carpark Tour Stories is now supported by @tandemdrums, maker of Drops drum mutes. Joe's absolute favorite drummute for live, rehearsal and the studio. visit Tandem Drums Please visit and support Izotope and Distrokid for continued exclusive listener discounts. Izotope is the leader in audio repair, mixing and mastering. Ruinous uses Izotope and you should too. Trust us. The best way to get your music into the worlds ears is Distrokid. Artist keep 100% of their royalties and their mobile app is smartly designed, easy to use and perfectly intuitive.
Bonus track avec un super VC cette semaine !Martin Mignot, Partner chez Index Ventures, le fonds qui a accompagné dès leurs débuts certains des plus beaux succès de la tech comme Facebook, Revolut ou Slack. Ils viennent de publier un guide de 123 pages pour aider les fondateurs européens à conquérir l'Amérique – en s'appuyant sur l'analyse de plus de 500 startups, des enquêtes terrain, et des interviews de fondateurs. Fait marquant : ¾ d'entre eux citent les clients – pas le capital – comme moteur principal de leur expansion. Martin est au cœur de cette transformation, alors on va parler de cette nouvelle géographie de l'ambition tech, du rôle des VCs, et de sa vision pour l'écosystème européen. Épisodes cités :
Welcome Back! The Boulder Boys Show Ep. 50 This one is all things Western States! Boulderboys.show Year Of The Boy: https://youtu.be/KsClhdWc5-8 Moi's training app: https://vert.run Matt's substack: https://substack.com/@mattdaniels480?utm_source=substack-feed-item
« La Turquie n'est pas en rivalité avec la France en Afrique », affirme le responsable de la diplomatie turque pour l'Afrique. Depuis vingt-cinq ans, la Turquie est en pleine expansion sur le continent africain. On le voit avec ses opérateurs économiques et avec le succès de ses drones sur les champs de bataille. Mais loin de vouloir prendre sa place, la Turquie veut renforcer sa coopération avec la France. C'est ce qu'affirme Volkan Isiksi, directeur général pour l'Afrique au ministère turc des Affaires étrangères. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Volkan Isikci, bonjour, Volkan Isikci : bonjour RFI : En 2007, la France de Nicolas Sarkozy et l'Allemagne d'Angela Merkel ont dit non à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Est-ce que c'est l'une des raisons pour lesquelles votre pays s'est tourné vers le continent africain avec une politique ambitieuse ? En fait, notre politique ambitieuse vers les autres continents, notamment l'Afrique, ça remonte bien avant 2007, donc en 1998. A partir de 2003, les relations de la Turquie avec l'Union africaine, ça s'est développé et on a essayé d'être présent sur le continent africain avec l'ouverture des ambassades. En l'an 2002, on avait douze ambassades. Aujourd'hui, on en a 44 et notre vision est de pouvoir augmenter le nombre de ces ambassades et de pouvoir les augmenter jusqu'à 50 dans les prochaines années, avec les possibilités que l'on va avoir. Tout de même, Monsieur le Directeur général, on remarque que, en 2007 donc, il y a ce refus de la France et de l'Allemagne de faire entrer la Turquie dans l'Union européenne. Et un an plus tard, en 2008, il y a ce premier sommet Turquie-Afrique. Est-ce qu'il n'y a pas un lien de cause à effet ? Non, c'est une coïncidence. Le choix de 2008, c'est indépendamment de la décision que vous avez mentionnée. C'était une feuille de route que l'on avait déjà établie. Donc, en 2008, on a organisé le premier sommet Turquie-Afrique, c'était en Turquie. En 2014, le deuxième, c'était en Guinée équatoriale. En 2021, on a organisé le troisième en Turquie et le quatrième, on va l'organiser l'année prochaine en Libye. Le choix a été ratifié par les organismes concernés de l'Union africaine. Et par les autorités libyennes de Tripoli, puisque ce sera à Tripoli ? Exactement. Depuis 20 ans, Monsieur le Directeur général, le volume d'échanges de votre pays avec l'Afrique a fait un bond très important. Il est passé de 5 milliards à 40 milliards de dollars par an. Qu'est-ce que vous apportez de différent par rapport à l'Europe et la Chine ? Avec nos amis africains, la période de Covid a eu des effets positifs pour que ce volume d'échanges augmente. Comme vous savez, à ce moment-là, il y avait des restrictions du point de vue des visas, du point de vue des vols. Nous, on n'a jamais essayé de rendre la vie difficile à nos amis africains qui voulaient visiter la Turquie. Notre régime de visas était flexible. En plus, les vols de Turkish Airlines n'ont jamais cessé à cette période-là. Nos amis africains, au lieu des destinations classiques qu'ils avaient pour voyager, faire du commerce en Europe ou bien en Asie, ils ont découvert un peu la Turquie. Et dans plusieurs pays africains, ils mentionnent que la continuité, la qualité, le prix et le suivi des produits turcs qu'ils se procurent en Turquie sont nettement plus concurrents que ceux des autres régions du monde. Ils nous disent : « Vous avez des produits de qualité européenne au prix de produits chinois. Alors en effet, certains disent en Afrique que les produits turcs sont moins chers que les produits européens et de meilleure qualité que les produits chinois. Quels produits par exemple ? De tout. Des dentifrices aux tissus, aux chaussures, aux meubles. Surtout dans le secteur de la construction. La plupart du matériel est importé de la Turquie. Évidemment, au lieu d'importer de très loin comme la Chine, le matériel qui est commandé de la Turquie, il parvient à peu près dans un délai d'un mois, un mois et demi, dans le pays concerné. Quand il faut construire un centre de conférence très vite pour un sommet de dans six mois, les Turcs sont là. C'est ça ? Voilà. Donc je ne vais pas citer le pays, mais dans un pays africain, le leader qui avait demandé à une compagnie turque de pouvoir organiser une grande conférence internationale avec la participation des chefs d'Etats, il lui a demandé s'il pouvait construire un centre de conférence en six mois. La compagnie concernée, qui est très active en Afrique, lui a fait la proposition de pouvoir le faire avec un délai de six mois. Evidemment, le prix était très abordable pour ça. La compagnie lui a demandé quelques faveurs : pouvoir amener 4000 ouvriers de Turquie avec six navires et tout le matériel qui serait nécessaire. Donc la commande a été passée au mois de janvier et les portes de cette conférence ont été ouvertes pour accueillir les chefs d'Etat mi-juin. Et donc c'est un succès qui a été réalisé en six mois. Et cet exemple que vous donnez sur six mois, je crois que c'est arrivé dans un pays d'Afrique centrale ? Oui, en Afrique centrale. L'un de vos produits phares en Afrique, Volkan Isikci, c'est le drone de la société Bayraktar. Il a fait ses preuves à Tripoli en 2019, puis dans la guerre Éthiopie -Tigré en 2021. Et du coup, beaucoup de pays africains vous achètent ce produit, comme le Mali, le Tchad. Est-ce que certains pays africains n'ont pas renoncé à la protection des avions de chasse classiques au bénéfice de ces drones, parce que c'est moins cher et parce qu'il y a moins d'abandon de souveraineté ? Je pense qu'il faut voir cette approche dans un contexte technologique et de maniabilité parce que, pour l'utilisation des avions de chasse, il faut déjà des terrains, des pistes d'atterrissage qui sont adéquats. Et ces drones ou ces nouveaux engins depuis quelque temps sont beaucoup plus abordables, maniables et efficaces que les avions de chasse. Que les Mirage 2000 par exemple ? Les avions de chasse demandent beaucoup de dépenses évidemment pour l'achat, pour la maintenance ou le personnel. Les drones, évidemment, ce sont des sociétés privées qui en font, mais l'autorisation d'exportation émane de notre ministère de la Défense. Il faut d'abord un feu vert d'Ankara ? Voilà. Et le suivi de l'utilisation de ces engins est régulé par le ministère de la Défense et d'autres institutions qui travaillent dans ce domaine-là. Est ce qu'on peut parler, de la part de la Turquie en Afrique, d'une diplomatie du drone ? Mais la question du drone se passe seulement dans quelques pays africains pour protéger leur intégrité territoriale. Ce sont des demandes conjoncturelles qui font que la demande des pays est acceptée par la Turquie. Évidemment, les formations que l'on offre, avec un prix abordable et la continuité et la confiance qu'ils ont en la Turquie, tout cela fait que beaucoup plus de pays maintenant recourent à notre technologie dans ce domaine-là. Mais quand vos drones sont utilisés pour frapper des populations civiles, je pense au Mali par exemple, est ce que vous ne craignez pas que cela ternisse l'image de la Turquie ? Évidemment, comme je vous l'ai dit, pour les ventes et l'exportation, il y a une régulation très restreinte. On fait le suivi de ces engins-là dans ces pays-là. Donc, une mauvaise utilisation de vos drones peut conduire à la rupture de la livraison de ces drones ? Voilà, parce que c'est régulé internationalement. Nous, on ne voudrait pas nuire à l'image de la Turquie dans ce sens-là, on ne voudrait pas que ça arrive. Est ce qu'il vous est arrivé, ces dernières années, de dire à un pays africain client de vos drones : « Là, vous avez utilisé ces drones contre des populations civiles, nous ne sommes pas d'accord et nous arrêtons la livraison » ? Après, on n'a pas dit. Mais avant, on dit toujours : « Il ne faut pas les utiliser de façon inappropriée, sinon ça va être la rupture », parce qu'il y a un contrôle continu dans ce sens-là ». Et c'est arrivé qu'il y ait une rupture ? Non, ça n'est pas arrivé, mais on suit de très près pour que ce genre d'évènement n'arrive pas dans ce sens-là. En 2019, la Turquie a soutenu militairement le gouvernement Sarraj à Tripoli contre l'offensive du maréchal Haftar sur la capitale libyenne. Pourquoi avez-vous fait ce choix ? Monsieur Sarraj, c'était le leader de la Libye à ce moment-là, qui était reconnu par les Nations Unies. Du coup, quand il y a eu les actes émanant de l'Est de la Libye vers Tripoli, il a écrit une lettre de demande d'aide d'urgence aux leaders internationaux de cinq pays, y compris la France et la Turquie. Et la Turquie a été le seul pays à pouvoir répondre positivement à son appel à l'aide. Donc notre coopération avec le gouvernement de Tripoli, ça a commencé avec ces démarches de Monsieur Sarraj à ce moment-là et ça continue jusqu'à présent. Et maintenant, on voit que la Libye est en cours de pouvoir solidifier sa démocratie, disons sa gouvernance, avec l'aide qu'on leur a fournie pour que le pays ne tombe pas dans le chaos. Et justement, vous continuez de soutenir Tripoli contre Benghazi ? Le gouvernement Dbeibah contre le maréchal Haftar et ses fils ? Ou est-ce que vous essayez de réconcilier les deux camps ? Non, il n'y a pas de pour et contre. Nous avons des relations avec l'Est aussi. On a ouvert notre Consulat général à Benghazi par exemple. On a des contacts avec Monsieur Haftar et les dirigeants du côté Est. Donc on soutient toutes les parties pour qu'il y ait une entente entre eux pour stabiliser politiquement leur pays. Et je crois que Turkish Airlines atterrit maintenant à Benghazi ? Voilà ! Depuis la chute du régime Assad en Syrie, au mois de décembre dernier, la Russie redéploie ses bateaux et ses avions gros-porteurs vers l'Est de la Libye, notamment Tobrouk et Benghazi. Est-ce que cela vous préoccupe ? Non, pas du tout. Nous, on a toujours des contacts avec la Russie concernant les questions de sécurité et de défense, concernant différentes régions du monde. Donc ça ne nous préoccupe pas. Est que c'est pour apaiser la situation politique au Congo-Brazzaville… Il y a 5 ans, vous avez accepté de soigner dans votre pays, en Turquie, l'opposant Jean-Marie Michel Mokoko, qui est donc sorti de sa prison congolaise pendant quelques semaines et qui y est retourné depuis. Voilà 9 ans quand même que cet opposant politique est détenu à Brazzaville. Qu'est-ce que vous pensez de cette situation ? Pour cela, il faut voir la qualité du plateau technique sanitaire que la Turquie offre aux différents demandeurs dans ce sens-là. Les pays africains font beaucoup de demandes pour pouvoir se soigner sur le sol turc. Donc, il faut considérer cette approche du gouvernement du Congo-Brazzaville pour pouvoir soigner l'opposant. La relation qui existe entre les chefs d'Etat et la confiance qui règne entre eux… Je pense que c'est le résultat de ces approches-là qui a fait que cet opposant a pu retrouver la santé et retourner après dans son pays. Donc, c'est le témoignage d'une relation de confiance entre les présidents Sassou-Nguesso et Erdogan ? Voila. Dans votre esprit, c'est plus une approche humanitaire qu'une approche politique ? Humanitaire. Il faut voir ça sous l'optique humanitaire. Autre séjour médical très remarqué dans votre pays, la Turquie, celui évidemment de l'ancien président Alpha Condé de Guinée Conakry. Est-ce à dire que vous pourriez jouer un rôle de facilitateur aujourd'hui entre le général Doumbouya, qui est venu d'ailleurs à Ankara pour la dernière investiture du président Erdogan il y a deux ans, et les opposants guinéens en exil ? Vous savez, la médiation ne se fait pas parce que vous avez le désir d'être médiateur. Ça doit venir des parties concernées. Donc une demande n'a pas été mentionnée. Donc du coup, ça n'a pas été vu dans ce sens-là. Il n'y a pas de médiation turque sur la Guinée Conakry ? Non. On dit souvent, Volkan Isikci, qu'il y a une rivalité entre la Turquie et la France en Afrique. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Pas du tout ! Parce que le mot rivalité, c'est quelque chose de négatif. La concurrence, ça existe parce que, dans le monde, les intérêts, ça existe. Avec la France, je pense que le mot concurrence est plus adapté, mais il faut enrichir ça avec une coopération, une collaboration. Avec les relations historiques que la France a avec le continent africain, avec l'expérience de plus en plus aiguë des acteurs turcs sur le continent, je pense qu'avec ces atouts, les deux pays peuvent servir davantage pour pouvoir subvenir aux besoins des pays concernés, pour être à côté de ceux qui en ont besoin. Et dans le cadre d'un partenariat entre les deux pays, quels sont les atouts de la France en Afrique sur lesquels vous, les Turcs, vous aimeriez vous appuyer ? Les deux pays ont des expériences différentes. Évidemment, la connaissance du terrain, la présence linguistique peuvent apporter beaucoup de choses de la part de la France. La Turquie, avec son expérience de plus en plus aiguë depuis les années 2000, peut servir davantage pour pouvoir réaliser de grands investissements dans ce sens. Moi j'aimerais bien mentionner que la zone de confort n'existe pas. Il faut prendre des risques. Il faut être sur le terrain avec un partenaire de confiance. Je pense qu'on peut faire beaucoup de choses. On croit beaucoup à ça et, quel que soit le pays, on n'a jamais essayé de destituer une entité, un pays du continent africain. Vous n'avez jamais voulu chasser la France de certains pays africains ? Pas du tout, pas du tout. On n'a pas cette position. On veut seulement développer davantage et subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande. Vous n'êtes pas dans une démarche de rivalité avec la France, comme peut l'être la Russie par exemple ? Pas du tout, pas du tout. La question de la Russie, je ne suis pas en mesure d'y répondre, mais nous, on ne voit pas la France en tant que rivale sur le continent africain. Volkan Isikci, monsieur le Directeur général, merci. Merci beaucoup À lire aussiEntre l'Afrique et la Turquie, un partenariat qui s'enracine À lire aussiLa Turquie s'apprête à débuter sa mission d'exploration pétrolière en Somalie
Louise : J'ai vu des gens courir ce matin sous cette chaleur… Je crois qu'ils sont complètement inconscients.Julien : Oui, faut vraiment être motivé, voire fou, pour faire du sport par plus de 35 degrés. Moi, rien que de marcher, je fonds instantanément.Louise : En vrai, je comprends l'envie de rester actif, mais là, c'est plus du sport, c'est une séance de torture.Julien : Perso, je déclare officiellement la sieste comme activité sportive à pratiquer non-stop quand il fait aussi chaud. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Il faut mobiliser 4 000 milliards de dollars par an pour le développement des pays du Sud », a déclaré, lundi 30 juin, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à l'ouverture de la Conférence de Séville, aux côtés du Français Emmanuel Macron, du Sénégalais Bassirou Diomaye Faye et de cinquante autres chefs d'État. Mais à quoi sert cette Conférence de l'ONU sur le financement du développement au moment où le monde est en crise ? L'économiste italien Mario Pezzini a été le directeur du Centre de développement de l'OCDE. Il est aujourd'hui conseiller spécial à l'Unesco. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Cette conférence sur le développement s'est ouverte lundi 30 juin à Séville, en l'absence des Américains, qui avaient déjà dit il y a quinze jours qu'ils ne viendraient pas. Est-ce que ce n'est pas mauvais signe ? Mario Pezzini : Oui, c'est un problème sérieux parce que la coopération multilatérale, à travers ce signe, on le voit très clairement, est mise à rude épreuve. Un autre signe, si vous voulez, c'est aussi la réduction progressive des financements au développement. On est tous au courant du fait que les États-Unis ont décidé donc de réduire à zéro l'instrument principal de la coopération qu'on appelait USAID. Mais ce ne sont pas les seuls, les États-Unis ne sont pas le seul pays. Le Royaume-Uni réduit de moitié sa contribution, au point que la ministre du Développement a démissionné. Et aussi plusieurs pays européens ont fait le même. Entre autres, la France aussi a réduit. À mon avis, le problème n'est pas que le financement, c'est aussi : qu'est-ce qu'il faut faire avec ? Quelles capacités on doit mettre en place pour y arriver ? Pour la FEPS, la Fondation pour les études progressistes en Europe, vous proposez justement à l'Union européenne une nouvelle stratégie à l'égard des pays du Sud. Vous écrivez notamment : « l'incitation aux investissements privés en Afrique, c'est bien, mais cela ne suffit pas ». Mais oui, vous savez, dans ce monde, on voit apparaître une voix des pays du Sud qui appelle à une réforme de la gouvernance mondiale et à une coopération qui soit plus alignée avec les priorités des pays du Sud, pays d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique. Ces pays demandent un financement équitable, mais ils demandent aussi une voix, une voix autour de la table où on décide et on discute de « l'ordre mondial », comme on aime dire. Alors, à ce propos, l'Europe, que doit-elle faire ? Moi, je suis persuadé qu'il faut redéfinir son rôle parce que le monde, vous l'avez dit, est plus fragmenté, parce que l'Europe doit avoir des partenaires dans son action. Et donc là-dessus, nous, on propose, j'ai écrit l'article avec Stefano Manservisi qui a été le directeur de la coopération à l'Union européenne à deux reprises… Donc, nous, on propose une nouvelle alliance avec les pays du Sud. Il s'agit pour l'Europe d'avoir des interlocuteurs, compte tenu de la fracture atlantique, compte tenu des difficultés avec la Russie et la Chine. Donc l'interlocuteur naturel pour l'Europe, ce sont les pays du Sud. Regardez la Commission européenne, elle s'est déplacée entièrement pour la première fois dans son histoire et c'était en Inde. Voilà, c'est dans cette direction qu'il faut aller. Mais alors l'Europe, qu'est-ce qu'elle peut faire ? L'Europe, ça fait un certain temps qu'elle a changé son approche et a pensé qu'il fallait renforcer ses interventions avec des ressources privées. Mais pour le faire, il faut donner des garanties aux capitaux privés afin que les résistances à investir soient réduites. Donc, il faut le faire en créant une gouvernance partagée avec les pays du Sud. Il faut qu'il y ait une plateforme derrière ce type d'intervention, dans laquelle, autour de la table, il y a le Nord, l'Europe, et il y a le Sud, ensemble. Avec un ordre du jour commun et une sorte de copropriété ? Oui, vous savez, l'aide aujourd'hui est discutée, dans ses règles et dans son architecture, dans des comités dans lesquels il n'y a aucun pays du Sud. Donc c'est évident que le Sud veut y être aussi. Les pays du Sud ont déjà obtenu le fait d'être un membre permanent du G20. Donc, il faut aller davantage dans cette direction. « L'un des freins aux investissements privés en Afrique », écrivez-vous, « c'est l'évaluation du risque par des entrepreneurs qui sont souvent frileux ». Qu'est-ce que vous proposez pour rassurer ces opérateurs économiques ? Aujourd'hui, les investissements privés s'orientent sur la base des agences de notation et de la notation que ces agences donnent aux pays en développement. Or, ces notations sont construites sur la base de critères qui ne sont pas transparents, qui la plupart des fois sont subjectifs et qui tendent à pénaliser les pays du Sud. Je vous donne un seul exemple : quand on était au milieu de la crise du Covid-19, les pays qui souffraient le plus, qui étaient le plus atteints, étaient les pays du Nord. N'empêche que les agences de notation ont pénalisé dans ce moment-là les pays du Sud, bien plus que les pays du Nord. Il y a toujours une sorte de pénalisation, et ça, il faut le revoir. Alors la vraie question est comment est-ce qu'on va le faire ? L'Union africaine, différents acteurs africains, proposent de créer des agences africaines de notation. D'accord. C'est une hypothèse. Il faut aussi faire en sorte que les investisseurs regardent les notations de ces agences-là et pas celles des quatre agences privées, Fitch et compagnie, qu'on regarde toujours.
Tu te dis parfois que tu aurais aimé profiter plus de tes vacances ou de ton week-end ? Alors je te partage 4 clés précieuses pour bien vivre tes vacances d'été et éviter de passer à côté ! .........Notes de l'épisode :Episode 3 de Bulles de Coaching sur les pensées : lien vers Spotify - Lien vers Apple podcastsEpisode 9 de Bulles de Coaching sur le lâcher-prise : lien vers Spotify - Lien vers Apple podcasts.........
Mon enfant, Mon tout-petit, si tu savais l'importance de ce que tu vis présentement, tu ne Me demanderais rien d'autre. Moi qui connais tout, Je sais exactement ce dont tu as besoin, aujourd'hui. Fais-moi confiance, Je t'aime. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Aujourd'hui, je vous emmène prendre un grand bol d'air en compagnie de Sébastien Manceau, PDG d'European Camping Group. Je connais Sébastien depuis longtemps même si nos chemins ne s'étaient pas croisés depuis des années. J'avais suivi son parcours à conseiller les entreprises et leurs actionnaires dans le tourisme et ailleurs. J'ai retrouvé le même homme, plein d'enthousiasme, disert, sans chichi, m'ayant demandé une salle de réunion dans nos bureaux pour animer son Comex dans la foulée de l'enregistrement. Le voici à la tête de la première société européenne d'hôtellerie haut de gamme de plein air. J'avais personnellement découvert cette formule à l'invitation d'amis il y a quelques années. Difficile de s'imaginer que l'on peut se retrouver l'été en pleine nature dans un espace à soi, climatisé, intime, avec une espace aquatique complet, terrains de sports en tous genres et quelques restaurants pour petits et grands à deux pas. Si vous ne connaissez pas la formule et que le plein air en même temps que la recherche de confort et de convivialité entre familles vous attire, vous devriez être séduits. Moi je l'ai été et je parle ici d'expérience. Si vous nous écoutez seulement parce que vous vous demandez comment on opère 400 campings essentiellement 4 ou 5 étoiles dans toute l'Europe, alors tendez l'oreille. Vous allez en apprendre des choses. Voilà un épisode riche, léger et chaleureux. Bonne écoute. Suivre Sébastien sur LinkedIn Si cette nouvelle interview vous a plu, parlez-en autour de vous, notez 5 ⭐ le podcast (Spotify, Deezer, ApplePodcast...) et rédigez un avis.N'hésitez pas à m'écrire sur LinkedIn ➡️ LinkedIn/MartinVidelaine et à vous abonner à notre Newsletter hebdomadaire Toutes les Histoires d'Entreprises sont également disponibles sur histoiresentreprises.com et sur le site de bluebirds.partners, site de la communauté d'indépendants que j'anime et qui conseille ou remplace des dirigeants. Un podcast co-réalisé avec Agnès GuillardHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:15:57 - Les Nuits de France Culture - par : Mathilde Wagman - Dans cet entretien avec Alain Veinstein de 2008, le poète et traducteur Philippe Jaccottet, disparu en février 2021, détaillait sa conception du travail poétique. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Philippe Jaccottet Poète (1925-2021)
Vous connaissez l'appéti des Français pour la vie, mais vous êtes-vous demandé comment ils ont mangé ? Moi aussi! Prenez une chaise, votre plat préféré et partageons un repas ensemble, pendant que nous apprenons à manger comme les Françaises!
Salut c'est Ibby,Dans cet épisode, on parle de jalousie. Ce sentiment que personne n'aime vraiment avouer, mais que tout le monde traverse. Être jaloux, ce n'est pas être mauvais. C'est souvent être blessé, fatigué de comparer, ou en manque de reconnaissance. Et si on apprenait à l'écouter sans se juger ?Je partage avec toi des réflexions, des idées et des petits conseils pour t'aider à transformer cette émotion inconfortable en un signal. Un rappel de ce que tu veux profondément. Parce qu'au fond, la jalousie parle souvent de nos désirs non exprimés, de nos blessures, ou de notre besoin d'amour.Tu as le droit de ressentir. Tu as le droit d'être humain(e). Et surtout, tu peux t'en libérer — en te reconnectant à ce que toi tu es, sans comparaison.Alors prends un moment pour toi et rejoins-moi dans cette réflexion bienveillante.Rappelle-toi : le plus bel amour, c'est celui que tu te portes à toi-même.N'hésite pas à lâcher un 5 ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et un petit commentaire
Mon tout-petit, Ma toute-petite, persévère dans la foi, la prière et l'abandon en Moi, ton Dieu. Oui, Moi, Je te ferai entrer dans la grande liberté des enfants de Dieu... C'est Moi qui te redonnerai ta liberté, celle de ton Baptême. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
11 février,5 h 10 57. – Je vois des flots d'Amour qui sortent du Cœur de Mon Fils Jésus pour entrer dans le tien (Message de la Vierge Marie) Fête de Notre-Dame de Lourdes. Toi, Maman Marie, viens à mon secours. Viens suppléerà ma faiblesse,à mon impuissance pour remercier la Trinité Sainte pour la journée d'hier. J'ai été témoin de Son agir, lequel m'a permis d'arriverà une entente dans cette transaction enmarche. Intercède pour moi afin que je puisse abandonner totalement tous les problèmes qui restentà régler autour de cette transaction. Je me remets entre Tes bras de Mère pour accueillir ma prière et la rendre présentable au Père par les mains de Ton Fils, Jésus. Merci. Je t'aime, DouceMaman. « Mon enfant, mon tout-petit enfant, viens te reposer sur le Cœur de ta Maman. J'accueille ta demande. Par Mon Fils, Jésus, elle est présentée au Père qui, en même temps, coupe autour de toi les attaches qui t'empêchent d'être entièrement libre. Je vois des flots d'Amour qui sortent du Cœur de Mon Fils Jésus pour entrer dans le tien. Je vois également ton cœur s'ouvrir davantage afin d'être plus apte à accueillir l'Amour que le Père veut déverser en toi à partir de Nos Deux Cœurs. Je vois Jésus se pencher sur toi, comme si tu étais un tout-petit, et te dire à l'oreille : “Tourne ton regard vers Moi, c'est en Moi que se retrouve ta sécurité et non dans les choses matérielles, contrairement à ce que tu as cru trop souvent. En plus, tu y découvres la Joie, la Paix et l'Amour en abondance.” Je prends ta fatigue et tes préoccupations. Parce que tu m'as donné ton “oui” et que tu me le redonnes constamment, tes préoccupations deviennent les Miennes. Toi, laisse-toi aimer, laisse-toi combler. Sois déjà en vacances dans ton cœur.” Comme Je suis heureuse de te voir devenir tout petit et docile à accueillir l'Amour de Mon Divin Fils. Laisse-toi aimer tout en te reposant. C'est Moi, ta Maman qui te berce et qui t'aime follement. Tout Mon Amour. » Pour visionner ce RDV du Dimanche, rendez-vous sur notre site web.
durée : 00:21:35 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1950, dans l'émission "Tribune de Paris", Cécile Sorel donne une série de six entretiens intitulés "Confessions d'une comédienne". Dans le quatrième, diffusé pour la première fois le 15 février 1950 sur la Chaîne Nationale, elle évoque sa passion pour les costumes. - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:44:15 - Ma différence à moi - par : Giulia Foïs - Giulia Foïs a eu envie de comprendre de l'intérieur ce qu'on vivait quand on sortait de la norme, et comment on le vivait. Dans cet épisode, on est dans la tête de Max, 31 ans, fondateur de La Maison Perchée. Il nous livre ses pensées et son quotidien. Cette série est dédiée à Ali Leonardi. - invités : Maxime Perez-Zitvogel - Maxime Perez-Zitvogel : Co-fondateur de l'association « La Maison perchée » - réalisé par : Séverine Cassar Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Tu penses que tu manques de temps pour développer ton activité ?
Les États-Unis à l'heure du football ou du soccer, comme on dit là-bas. Le pays accueille en ce moment le Mondial des clubs, avant la Coupe du monde, dans un an. Les finales des deux compétitions sont prévues tout près de New York, près aussi de Kearny. Avec 42 000 habitants, c'est une petite ville résidentielle, terre d'accueil de travailleurs venus du monde entier, où se serait joué en 1883 le premier vrai match de football d'une équipe américaine et où depuis longtemps le ballon rond est une religion. C'est un petit coin du reste du monde, à l'ombre des gratte-ciels. Au Scots American Club, on descend des bières brunes en kilt écossais et on regarde du football, version originale. Anderson, 60 ans environ : « C'est une tradition ici. On est la ville du soccer aux États-Unis. La ville du vrai football, pas le foot américain avec les mains. Le FOOT-BALL ». Ancien entraîneur, Bob Anderson est un enfant de la balle, comme beaucoup à Kearny, comme ces gamins du coin rentrés dans l'histoire du soccer américain : « Tu vois la photo là. C'est John Harkes, capitaine de l'équipe nationale. Une légende ». Sur la photo de l'équipe américaine au Mondial 94, John Harkes le fils d'Écossais, côtoie deux amis d'enfance : Tony Meola, italien d'origine, et Tab Ramos, né en Uruguay. Kearny et le soccer, c'est d'abord une histoire d'immigration. Michael Mara, directeur sportif du club local et mémoire de la ville : « Kearny est une terre industrielle de travailleurs Le foot est venu ici au 19ᵉ siècle avec les immigrants écossais, les Irlandais. Maintenant, on a les Portugais, les Brésiliens, les Équatoriens, les Péruviens… Et c'est toujours aussi important pour ces communautés que pour celles qui sont arrivées, il y a cent ans ». Le soccer, « une religion » Pour comprendre un peu mieux, il faut suivre Michael, passer la vieille usine, les rues pavillonnaires typiques et s'arrêter dans la ville jumelle d'Harrison. Devant nous, un petit terrain de quartier. « Ça s'appelle "le court", parce que c'était un terrain de tennis à l'origine, avant le sol était dur, il y avait un arbre au coin, des bancs. John, Tony, Tab, tout le monde est passé par là. Ici, tu apprends à être créatif. On a cette culture du foot de rue, comme en Europe ou en Argentine, ça n'est pas courant aux États-Unis. C'est ce qui fait que cette ville est différente ». Ici, le soccer est une religion. On envoie ses enfants au foot, comme au catéchisme, et avec Coach Glendon, c'est du sérieux : « C'est un honneur, un privilège d'entraîner ici. Beaucoup de nos joueurs ont un vrai, vrai potentiel, c'est à nous les coachs de les pousser, de les accompagner pour leur permettre, de donner le meilleur ». Jusqu'au très haut niveau, c'est l'ambition déclarée de certains, comme Paul, capitaine chez les moins de quatorze ans du club : « Je sais que beaucoup d'anciens de Kearny sont passés professionnels, donc je sens que j'ai quelque chose de spécial. Avec ça, il y a plus de pression, c'est sûr, mais surtout ce sentiment qu'on peut répondre aux attentes. Moi, je veux jouer dans l'équipe nationale d'Équateur. Je veux réussir et inspirer les enfants de mon âge dans le futur ». Et c'est ainsi que s'écrit depuis 150 ans la grande histoire, de ce petit bout d'Amérique, où le ballon a toujours été rond. À lire aussiAux États-Unis, le timide essor du « soccer » avant le Mondial de foot 2026
En Afrique, il n'y a pas que le Nigeria qui développe l'industrie du cinéma. La Côte d'Ivoire veut aussi se lancer dans une production audiovisuelle ambitieuse. C'est l'enjeu du 3ᵉ SICA, le 3ᵉ Salon international du Contenu Audiovisuel, qui s'ouvre ce jeudi à Abidjan avec 300 professionnels de 25 pays différents. L'un des intervenants n'est autre qu'Alex Berger, le producteur du « Bureau des légendes », la série française de langue française la plus exportée dans le monde. À quand de grandes sociétés de production africaines ? En ligne d'Abidjan, le célèbre producteur français répond à Christophe Boisbouvier. RFI: Alex Berger, c'est la deuxième fois que vous venez au Salon international du contenu audiovisuel à Abidjan. C'est une fidélité au SICA ? Alex Berger : Alors d'abord, je salue l'initiative. Pour la première fois en octobre dernier, je me suis rendu à Abidjan et j'ai pu rencontrer des gens formidables, aussi bien les autorités gouvernementales qui avaient un souhait et une vision intéressante pour justement faire de la Côte d'Ivoire un carrefour ou un hub de production sur l'Afrique de l'Ouest. J'ai trouvé ça très intéressant. En tant que producteur indépendant, nous avons beaucoup de séries et donc, l'année dernière, j'ai pu exposer à beaucoup de gens, des universitaires, des élèves, des producteurs non seulement de la Côte d'Ivoire, mais, de l'ensemble de l'Afrique. Et j'ai trouvé ça franchement extrêmement intéressant. Alors évidemment, beaucoup de gens viennent vous voir pour que vous racontiez comment est arrivé le grand succès du « Bureau des légendes ». J'imagine que vous êtes assailli par plein de jeunes producteurs ivoiriens et de toute l'Afrique qui vous demandent comment on fait, non ? Alors, j'explique quelle était notre ambition, quel était notre processus, quelle était notre exigence. Et j'explique l'absolu incroyable alignement d'étoiles que nous avons eues pour une série française en langue française qui est aujourd'hui le champion de France de l'export dans 120 pays du monde et évidemment la première franchise historique de Canal+. Et au bout de dix ans, puisqu'on a fêté le 27 avril dernier les dix ans du « Bureau des légendes », on est toujours dans le top 10 des émissions, des feuilletons et des séries de Canal+. Donc voilà, entre 95 et 100 millions de vues juste en France. À lire aussiCinéma africain: des productions ivoiriennes en quête de débouchés à Ouagadougou Alors, vous dites votre exigence, ça veut dire qu'avec Éric Rochant, vous avez travaillé et travaillé, notamment sur le narratif, c'est ça ? Évidemment, le génie d'Éric Rochant est d'avoir un muscle particulièrement développé pour trouver le romanesque à l'intérieur d'un univers fait de géopolitique, d'espionnage, de renseignement. Et donc voilà. Est-ce qu'il y a aujourd'hui de jeunes producteurs africains qui ont envie de suivre ce modèle porté par Éric Rochant et vous-même, est-ce qu'il y a des success stories possibles en Afrique centrale, en Afrique de l'Ouest ? Oui, j'en connais. D'abord, je vais mettre de côté le Nigeria qui est déjà un endroit très sophistiqué. Il y a beaucoup de producteurs. C'est le succès de Nollywood, bien sûr ? C'est Nollywood et c'est apprécié. Alors, pour répondre à ce que vous avez dit, ce qui est important pour moi, ça a été de rencontrer des gens comme Alex Ogou, des gens comme Mamane [également chroniqueur à RFI] directement à Abidjan. De voir quel était l'incroyable richesse que pouvaient apporter ces producteurs. Ils sont très talentueux, ils sont en train de faire des choses incroyables. Je n'ai aucune leçon à leur apprendre. En fait, ils sont juste limités parfois par le manque de moyens que les grands diffuseurs et les premiers diffuseurs n'ont pas. Il y a besoin d'un peu plus de formation. Je parlais avec une productrice qui s'appelle Kimberley Azria, qui fait aussi beaucoup de choses, qui m'impressionne beaucoup sur ce qu'elle fait. Elle vient de signer un accord au Bénin pour une nouvelle série. Et donc c'est très excitant, pour un vieux producteur indépendant comme moi, de voir cette richesse et cette jeunesse qui est en train de tout casser. Moi, mon ambition, c'est d'essayer d'aider à créer une ou plusieurs séries avec des producteurs ivoiriens ou d'ailleurs. Mais en tout cas, c'est mon ambition. On me dit Alex Berger que, l'an dernier, lors de votre première visite au SICA, vous avez évoqué la possibilité de créer une version africaine du « Bureau des légendes ». C'est vrai ? Absolument. Nous sommes en train de développer une version localisée, en tout cas en Afrique de l'Ouest, du « Bureau des légendes ». On a écrit un script, on a des gens qui travaillent dessus et c'est n'est pas simple. Parfois la géopolitique va plus vite que nos scénaristes et donc on est obligé d'adapter. Mais en effet, il y a une version qui est en train d'être développée du « Bureau des légendes » et donc voilà. Et qu'on pourra voir d'ici combien de temps ? Alors, j'aimerais pouvoir vous répondre vite. Je pense que ce n'est pas réaliste de dire que ce sera à l'antenne avant 2027. Vous avez déjà le titre ou pas ? « Le bureau secret » ou « Le bureau Afrique ». À lire aussiAudiovisuel en Côte d'Ivoire: des initiatives privées pour pallier le manque de main-d'œuvre
Nous explorons comment l'IA peut nous aider dans notre quotidien : organisation, achats, recettes, grammaire… Mais nous questionnons aussi ses limites, notamment pour le développement personnel et l'apprentissage des langues, où le lien humain reste irremplaçable. Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Show Notes Chronique France Inter sur l'apprentissage des langues étrangères (https://www.youtube.com/watch?v=QDw0u3cjddA&ab_channel=FranceInter) Transcript Hélène: [0:17] Bonjour à tous ! Judith: [0:19] Salut Hélène ! Hélène: [0:20] Salut ! Comment ça va ? Judith: [0:22] Ça va et toi ? Hélène: [0:24] Ça va bien ! Ravie de te retrouver pour un nouvel épisode. Judith: [0:28] Alors aujourd'hui, on parle de quoi ? Hélène: [0:29] Aujourd'hui, nous allons parler de l'intelligence artificielle, qu'on appelle aussi IA en français. Donc on dit l'IA. Judith: [0:39] D'accord, vaste sujet. Hélène: [0:40] Ouais, et avant cela, nous avons reçu un charmant message et donc nous allons l'écouter ensemble. Judith: [0:49] Ok. Honoka: [0:50] Bonjour Hélène, bonjour Judith, moi c'est Honoka. Je suis née et j'ai grandi au Japon. J'attends toujours vos épisodes et vidéos avec plaisir. Je suis étudiante en master et je travaille dans le domaine de l'océanographie. J'étudie l'inflation entre le zooplancton et les bébés de poissons. Après le master, j'aimerais continuer mes études en doctorat pour devenir chercheuse. J'ai une question pour vous. Est-ce que vous préférez la mer ou la montagne? C'est une question très classique, n'est-ce pas? Moi, j'aime beaucoup la montagne pour aller loisir parce que je peux ressentir les changements de saison. Les fleurs, le vertissement, les fruits jaunes et rouges à l'automne. En revanche, la mer éveille toujours ma curiosité scientifique, car il y a encore beaucoup de choses inconnues. Donc, je ne peux pas choisir. J'aime bien les deux. J'ai hâte d'entendre votre réponse, peut-être avec quelques souvenirs à la mer ou à la montagne. Un jour, j'aimerais embarquer avec une équipe de chercheurs français pour faire des observations et des recherches en mer. Pour cela, je vais continuer à travailler mon français avec vous. Merci beaucoup. À bientôt. Judith: [2:13] L'accent japonais a quand même quelque chose d'assez mystérieux un peu. Hélène: [2:18] Ah ouais ? Tu dirais mystérieux ? Judith: [2:20] Captivant, je ne sais pas. Il y a quelque chose. Hélène: [2:22] Moi, je trouve ça extrêmement adorable. Judith: [2:26] Ouais. Hélène: [2:27] Attendrissant, mignon. J'adore cet accent. Surtout chez les femmes. Je trouve ça vraiment tellement, tellement mignon. et tellement doux. Judith: [2:37] Je vois ce que tu veux dire. Mais je ne sais pas, je trouve qu'il y a quelque chose de... Hélène: [2:41] Très exotique pour nous. Judith: [2:43] Non, j'allais dire comme si tout ce qu'elle disait devenait intéressant. Hélène: [2:47] Ah ! Judith: [2:48] Tu vois ? Hélène: [2:49] Ouais. Judith: [2:50] Alors Hélène, à la question, mer ou montagne, nous avons toutes les deux des avis très tranchés. Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership
Tu voudrais arrêter de te comparer aux autres ? Voici mes 6 conseils de coach pour mettre en pause la comparaison compulsive ! .........☀️ Notes de l'épisode :Episode 8 de Bulles de Coaching sur la gratitude : lien vers Spotify - Lien vers Apple podcastsEpisode 14 de Bulles de Coaching sur le syndrome de l'imposteur : lien vers Spotify - Lien vers Apple podcastsEpisode 20 de Bulles de Coaching sur l'estime de soi : lien vers Spotify - Lien vers Apple podcasts☀️ Télécharge ma formation gratuite pour t'affranchir du regard des autres et prendre confiance en toi !Tu peux aussi t'abonner à ma newsletter pour recevoir du contenu gratuit et exclusif 2x par mois !.........
In this episode, we sit down with Gabby Cadet, a dynamic force in the fashion industry, with a career spanning some of the most prestigious retailers, publications, and fashion houses (Chanel and Hermes - just name a few). In addition to her impressive professional background, she is the founder of a unique fashion-meets-fitness platform, Moi, that brings together the style community to prioritize wellness. Through curated events in partnership with top fitness brands, Gabby creates immersive experiences that inspire movement, connection, and balance within the fashion world.Throughout the conversation, we dive deep into the intricacies of maintaining friendships, finding love, and the importance of self-reflection and accountability. TOPICS COVERED:The value of accountability in personal growth and relationshipsTrusting the timing of life and remaining patientThe importance of focusing on self-love and personal passionsHow to navigate changing dynamics in long-term friendshipsSetting boundaries in all areas of life as a form of practicing self-care Guest info:Gabby's InstagramMoi InstagramGet in Touch:Benshen.co WebsiteBenshen MembershipBenshen.co InstagramRate, review, and subscribe on Apple Podcasts, Spotify, Google Podcasts, or on your favorite podcast platform.
Denier épisode de cette série consacrée à la Coupe du monde de rugby 1995, un événement historique pour l'Afrique du Sud qui sortait tout juste de l'apartheid ; et la naissance d'une nation arc-en-ciel portée par Nelson Mandela. Trente ans plus tard, le pays est l'un des plus inégalitaires du monde, en plus du chômage de masse et d'une très forte criminalité. Cet été, un dialogue national aura d'ailleurs lieu dans le pays pour ouvrir un nouveau chapitre de la démocratie. Dans ce contexte, que reste-t-il de la mentalité arc-en-ciel de juin 1995 dans le rugby ? Quel est son héritage chez les plus jeunes ? RFI s'est rendu au nord de Johannesburg, dans l'un des plus anciens clubs de rugby de la ville. De notre correspondant à Johannesburg, Un soir chez les Diggers, un club de rugby de la ville de Johannesburg, en Afrique du Sud, nous rencontrons Daniel, salarié du club, il avait 20 ans en 1995. « J'étais au stade, on scandait tous ‘Nelson, Nelson, Nelson'. Et j'ai compris pourquoi, parce que cette poignée de main avec notre capitaine, c'était plus qu'une simple formalité. C'était le symbole de l'union », se remémore-t-il. Une poignée de main qui change le pays et les clubs de rugby. « C'était l'un des plus grands changements pour ce club aussi, car notre club a été fondé avant l'apartheid. Et aujourd'hui, nous sommes un club arc-en-ciel. Comme un grand tableau coloré », explique Ricky, vice-président des Diggers. Parmi les joueurs présents ce soir-là, Dubz, maillot sur le dos et bonnet sur la tête pour affronter le froid, il s'intéresse particulièrement à l'héritage de 1995. « Il y a encore un fossé entre les gens, notamment sur le plan économique. On doit alors trouver un moyen de combler ce fossé et d'une certaine manière le sport parvient à le faire. Moi, par exemple, j'ai débarqué comme ça chez les Diggers. J'ai garé ma voiture là-bas. Les entraîneurs étaient au bord du terrain. Je les ai salués en parlant afrikaans – c'est aussi ça, la diversité que Madiba nous a enseignée. Et maintenant, je fais partie du groupe. Parce qu'ici – et dans le rugby en général – il n'y a aucun profil type. Nous avons toujours eu cette mentalité de 1995 et je l'aurai toujours. J'arrêterai d'y penser seulement quand je serai six pieds sous terre ! Un jour, mon fils me demandera, "papa, c'est qui ce Mandela ?" Je lui répondrai que c'était notre premier président, celui qui nous a tous réunis grâce au sport », raconte-t-il avec enthousiasme. Au bord du terrain, deux jeunes de 19 ans. Dont Josh, qui n'a pas connu la première Coupe du monde sud-africaine, mais celle-ci lui a été maintes fois racontée : « 1995, c'était important pour le sport, mais aussi pour que le monde entier voie que l'Afrique du Sud était en train de changer. Mon grand-père jouait au rugby à l'époque de l'Apartheid, mais il n'a jamais pu jouer à haut niveau, parce que c'était plutôt réservé aux Blancs. En Afrique du Sud, il y avait des barrières solides entre les gens et le rugby a trouvé le moyen de les faire tomber. » Trente ans plus tard, la société sud-africaine est toujours confrontée à de nombreux défis. « Si la société fonctionnait comme notre club de rugby, le monde irait mieux », nous confie Dubz avant d'entrer sur le terrain. À lire aussiMorné du Plessis: «Mandela disait qu'il y a peu de choses capables d'unir les gens comme le sport»
Louise : Attends, tu savais que ce week-end, c'était officiellement le début de l'été ? J'ai complètement zappé cette news !Julien : Sérieux ? Moi aussi, j'étais persuadé que c'était dans encore quelques semaines.Louise : Eh ben non ! En même temps, l'été pour moi c'est dès qu'y a le soleil, qu'on sort les lunettes et qu'on déguste des glaces.Julien : Ouais, et puis surtout les apéros après le boulot ! Ça, c'est vraiment la preuve que l'été commence et que les vacances approchent ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
«Det finnes ikke noe skille mellom liv og filosofi», pleier Toril Moi å sitere Simone Beauvoir på.Dette har vært grunntanken i Mois mangeårige forskningsarbeid innen litteraturvitenskap, kjønnsforskning og filosofi. Med titler som Sexual/Textual Politics, Simone de Beauvoir. En intellektuell kvinne blir til, Ibsens modernisme og Revolution of the Ordinary, har hun etablert seg som en av Norges mest fremstående intellektuelle, og som en internasjonalt toneangivende forsker.I år er Moi aktuell med to utgivelser viet hennes liv og virke: Essaysamlingen På jakt etter Norge. En personlig og historisk reiseskildring fra 1950-tallets kulturliv, hvor Moi utforsker norske væremåter og norsk identitet, og Ane Farsethås' samtalebiografi Toril Moi. I frihetens tegn. Her er det Mois eget liv og virke som danner materiale for en utforskning av de filosofiske, politiske og eksistensielle spørsmålene hun har undersøkt.Moi har skrevet om litterære forbilder som Margaret Atwood, Ursula Le Guin, Doris Lessing, Philip Pullmann, Annie Ernaux – og en av Norges største samtidsforfattere, Vigdis Hjorth. Moi framhever Hjorths evne til å finne og vise fram de grunnleggende eksistensielle sidene ved livet, også i den tilsynelatende trivielle hverdagen. Hjorths forfatterskap er preget av underliggende filosofiske spørsmål, som behandles både dypt alvorlig og med selvironisk humor. Hennes siste roman Gjentakelsen fikk strålende mottakelse, og ble belønnet med Kritikerprisen og Ungdommens kritikerpris.Hjorth og Moi har fulgt hverandre tett, og møttes sist på Litteraturhusets scene da Moi intervjuet Hjorth om Arv og miljø i 2016. Nå møtes de igjen til samtale, ledet av Moi-biograf og redaksjonssjef i Morgenbladet Ane Farsethås, om hverdagsliv, eksistens, og litteraturens plass i turbulente tider. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
C'est un virtuose de la flûte ney qui nous accompagne dans cette émission « Religions du Monde » : Kudsi Ergüner partage avec nos auditeurs le son et le souffle de cet instrument, une flûte taillée dans un roseau qui, pour les soufis, mène au divin. « Moi je dis qu'il n'y a pas une « musique soufie », mais qu'il y a des soufis qui ont donné une dimension profonde à la musique ». Kudsi Ergüner est l'héritier d'une longue lignée de musiciens Mevlevi, les derviches tourneurs, un ordre créé par les disciples du grand poète mystique musulman du XIIIè siècle, Rûmî, enterré à Konya dans le centre de la Turquie. Il nous plonge dans l'origine du souffle de cette musique qui l'a façonné depuis son enfance sur les rives du Bosphore, à Istanbul. Une histoire qu'il a racontée dans plusieurs ouvrages, « La flûte des origines, un soufi d'Istanbul », aux éditions Plon en 2013, et tout récemment en 2025, « Rûmî et les derviches tourneurs, la véritable histoire », aux éditions Albin Michel co-écrit avec son épouse, Arzu Ergüner. Un livre dans lequel il déconstruit un certain nombre d'idées reçues et de mythes qui se sont installés autour de la figure de Rûmi, enterré à Konya dans le centre de la Turquie.
Welcome Back! The Boulder Boys Show Ep. 49 Boulderboys.show Year Of The Boy: https://youtu.be/KsClhdWc5-8 Moi's training app: https://vert.run Matt's substack: https://substack.com/@mattdaniels480?utm_source=substack-feed-item
durée : 00:24:34 - Le Feuilleton - "Assis face à face, nous ébauchions des conversations anodines dont nous perdions aussitôt le fil embarrassé. Moi qui ai d'ordinaire la langue bien pendue, je ne me reconnaissais plus dans cette timidité d'adolescente. "
Mon Carnet, le podcast de Bruno Guglielminetti Vendredi 20 juin 2025 Débrief avec Jérôme Colombain (3:30) Netflix et lunettes intelligentes Entrevues : UDA et IA avec Tania Kontoyanni (22:19) IA et Moi avec Mehdi Benboubakeur (38:49) Formation en infonuagique avec Sabine Boufenara (55:16) L'IA et notre cerveau avec Chloé Sondervorst (1:05:21) Michel : Ludger Saintélien de Gearbox Québec (1:19:23) Billets : Weber : Le Tour de Suisse passe au numérique (1:30:00) Ricoul : L'info à l'heure de l'IA générative (1:35:25) Entrevue : Poulin : La découverte chez Radio-Canada avec Sebastien Paccioni (1:44:14) Collaborateurs : Jérôme Colombain, Carl-Edwin Michel, Thierry Weber, Stéphane Ricoul et Jean-François Poulin www.MonCarnet.com Une production de Guglielminetti.com Juin 2025
Nous l'avons toutes et tous connu cette petite boule au ventre avant de rencontrer un recruteur. Eh oui, le trac d'avant l'entretien c'est normal. Par contre, il ne faut pas que celui-ci ne vous permette pas de révéler tous vos talents et de passer à côté du job de vos rêves. Supprimer totalement le trac est illusoire, quelle que soit son expérience. Moi-même, après plus de 1 000 conférences, il m'arrive encore d'avoir cette boule au ventre avant de monter sur scène… mais ce trac doit être une énergie, pas quelque chose qui vous tirera vers le bas. Comment ? En étant certain.e que vous allez donner le meilleur de vous-même. Et pour acquérir cette certitude, c'est très simple. 1- Renseignez-vous (vraiment) sur l'entreprise2- Posez-vous une question toute simple : pourquoi êtes-vous le meilleur candidat possible ?3- Venez comme vous êtes4- Pensez à poser « la question qui tue »Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tu veux gagner plus, mais tu as l'impression de travailler tout le temps ? Ton activité tourne. Mais au fond, tu sens que tu plafonnes.
Le drone est-il en train de remplacer l'hélicoptère, voire l'avion, dans un certain nombre de pays, notamment en Afrique ? Cette année, le drone est l'une des superstars du Salon aéronautique du Bourget, qui vient de s'ouvrir près de Paris. Parmi les visiteurs assidus de ce Salon, il y a l'ancien officier français Peer de Jong, qui a créé Themiis, une société de conseil pour la paix et la sécurité, qui opère principalement en Afrique. Quels sont les atouts du drone en Afrique ? En ligne du Bourget, Peer de Jong répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Quelles sont en Afrique les batailles où les drones ont joué un rôle décisif ces dix dernières années ? Je connais deux batailles où les drones ont joué un rôle vraiment décisif. La première, c'est au Mali, puisque les Forces armées maliennes (Fama) avec Wagner utilisent systématiquement depuis en fait deux ans dans toutes leurs opérations des drones pour la reconnaissance. Mais également pour le tir, puisqu'elles ont des Bayraktar de Turquie. Ces Bayraktar sont armés. Donc aujourd'hui, il y a un usage systématique au Mali, en tout cas de drones. La deuxième grande bataille, c'est en Libye. En Libye, en 2020, au moment où le maréchal Haftar déclenche une offensive en direction de Tripoli à partir de Tobrouk, il a été très concrètement arrêté par les forces de Tripoli qui étaient, elles, équipées avec une société militaire privée (SMP) bien connue qui s'appelle Sadat. Elles étaient équipées avec des Bayraktar. Et le Bayraktar a été décisif dans le blocage des forces de Haftar en direction de Tripoli. Donc, on est vraiment au début d'une histoire et aujourd'hui les vendeurs de matériel circulent dans toute l'Afrique et font des propositions. Les acteurs principaux dans ce domaine-là, très concrètement, ce sont les Turcs. Aujourd'hui, les Turcs se servent du drone comme une espèce de produit d'appel pour en fait développer une forme d'influence sur l'ensemble des pays africains. Et moi actuellement, je les rencontre partout et ils le font avec une structure qui s'appelle Sadat. C'est un petit peu le Wagner bis, le Wagner turc. Et c'est cette structure qui fait théoriquement la formation et qui fait la préparation des unités opérationnelles sur le Bayraktar. Un drone armé de type Bayraktar de fabrication turque, ça coûte combien environ ? Alors ce n'est pas très cher, on est largement en dessous des 5 millions d'euros. Et en fait, après, le problème, c'est le missile qu'on met dessus, parce que ce sont les missiles qui coûtent cher principalement. Et comparativement, un hélicoptère, ça coûte combien ? Je ne sais pas, ça dépend des modèles, bien évidemment, mais on est sur des modèles à 20 ou 30 millions. Sachant que l'hélicoptère est un engin relativement fragile. Donc le drone aujourd'hui trouve toute sa place dans les opérations de reconnaissance et éventuellement dans les opérations de combat pour les pays qui sont, je dirais, en tension. Est-ce que le drone n'est pas en train de remplacer l'avion ou l'hélicoptère dans certains pays africains ? Oui, mais l'emploi n'est pas le même parce qu'en fait l'hélicoptère fait de la logistique principalement. Il y a très peu d'hélicoptères armés à part les Mi-24. Je vois un exemple au Mali, il y a les deux. Il y a des hélicoptères armés, il y a des drones. Aujourd'hui, les Maliens préfèrent travailler avec des drones, c'est beaucoup plus simple. On met la mission à l'intérieur du drone et le drone, quoi qu'il en soit, il y va. Donc, on voit que l'emploi du drone est tellement simple, tellement facile et en fait tellement économique. Quelque part, il n'y a pas de comparaison. Encore une fois, l'hélicoptère devient un engin qui devient, je ne dis pas obsolète parce que le mot est un petit peu fort, parce que, dans les missions logistiques, les missions de commandement, on peut utiliser évidemment l'hélicoptère, mais l'hélicoptère perd beaucoup de son intérêt. On s'en sert comme un engin de transport, mais pas comme un engin de combat. À lire aussiLa défense et l'espace, seules éclaircies attendues au salon de l'aéronautique du Bourget En décembre 2023, au Nigeria, un drone a tué 85 civils qui participaient à une fête religieuse. C'était à Toudoum Biri, dans l'État de Kaduna. L'armée nigériane a présenté ses excuses, mais est-ce que le pilotage à distance n'augmente pas le nombre de bavures ? Théoriquement non, parce qu'il y a une qualité d'image qui est reportée à l'arrière, qui est excellente. Après, tout dépend du commandement, parce que l'image arrive derrière, dans une espèce de petit état-major, un petit PC pour faire court, avec un écran ou deux écrans. Donc il y a des vérifications, des contrôles et l'ordre de tir n'est pas donné par le tireur, il est donné par le chef du système. Alors après, tout dépend comment c'est organisé. Peer de Jong, vous êtes au salon du Bourget. Est-ce que les fabricants de drones sont présents, je pense notamment aux industriels turcs et chinois ? Alors, il n'y a globalement pas que ça, mais on va dire que c'est le grand marché qui s'ouvre. Parce qu'il y a des Luxembourgeois, il y a des Belges, il y a des Espagnols, il y a évidemment des Chinois. En fait, l'ensemble de la planète aujourd'hui fabrique des drones. Donc, on est sur un marché en pleine explosion. Donc encore une fois, c'est un marché phénoménal dans lequel les États africains sont partie prenante bien évidemment, puisqu'en fait, ils peuvent acquérir des engins à des prix parfaitement acceptables. D'autant qu'aujourd'hui, on fabrique les drones en grande quantité, donc les prix baissent et donc, évidemment, ils sont accessibles pour tous les budgets militaires africains. Et le premier prix est à combien, si j'ose dire ? Pour 10 000 euros, vous avez un drone parfaitement efficace. Aujourd'hui, l'Union européenne finance des programmes de drones pour la surveillance des frontières ou pour la surveillance des pêches, ou éventuellement pour les questions de surveillance écologique, pour voir les bateaux, les dégazages, etc. Donc, encore une fois, le drone a des missions extrêmement variées. Alors c'est vrai que la mission la plus haute, c'est la mission de combat avec des missiles, mais on voit bien que la plupart des missions des drones sont des missions de reconnaissance ou des missions pour aller observer ce qui se passe. Y a-t-il en Afrique aujourd'hui des États qui cherchent à fabriquer eux-mêmes des drones ? Alors quand les vendeurs de drones viennent dans les pays, les États africains leur disent : « Écoutez, nous, on est prêts à, comment dire, à vous acheter des drones, mais par contre on veut les fabriquer sous licence. » Donc, il y a un marché régional qui va se mettre en place. Moi, je connais deux pays qui aujourd'hui sont plutôt partie prenante et sont plutôt dynamiques dans ce domaine-là, c'est le Maroc et l'Afrique du Sud. À lire aussiFrance: les tensions géopolitiques au Moyen-Orient perturbent le salon de l'aéronautique du Bourget
En pleine guerre entre Israël et Téhéran, la presse américaine souligne l'importance d'une décision qui pourrait enflammer la région et bouleverser les principes politiques du locataire de la Maison Blanche. La Maison Blanche doit-elle s'associer aux frappes israéliennes et viser le régime iranien ? Dans le camp du oui, on trouve le Wall Street Journal, et c'est un grand oui. Le quotidien libéral et conservateur de New York évoque un « moment crucial pour la dissuasion américaine ». « Les adversaires des États-Unis, lit-on dans son éditorial, attendent de voir comment Donald Trump va répondre aux pressions et aux menaces stratégiques. » Si l'Amérique ne vient pas en aide « à l'un de ses alliés le plus fidèles et les plus loyaux pour éliminer la menace nucléaire iranienne, la Chine comprendra que les États-Unis ne défendront jamais Taïwan ». Et tout le monde le verra, « aussi bien les commissaires politiques du Kremlin que les caciques du Parti communiste chinois ». Dans le camp du doute, il y a CNN, la grande chaîne proche du Parti démocrate. « Il essaie peut-être, se demande Stephen Collinson dans un long article d'analyse, de faire peur à l'Iran et de ramener Téhéran sur le chemin de la diplomatie. Ou alors, il s'apprête à jouer très gros en renonçant à l'isolationnisme, l'un de ses grands principes politiques. […] Or, le régime iranien aura l'obligation de riposter, ne serait-ce que pour affirmer son autorité. » L'Iran pourrait attaquer des ressortissants américains et des bases militaires dans la région, entraîner les États-Unis dans un cycle de violence sans fin, tout cela, poursuit CNN, « du fait d'un homme qui s'enorgueillait jusqu'ici de ne jamais déclencher une guerre. Et pourtant, on parle à nouveau d'envoyer des Américains au milieu d'un conflit au Proche-Orient sur la base de renseignements incomplets à propos d'armes de destruction massive. On doit a minima à nos soldats tombés en Afghanistan et en Irak « une explication sur ce qui se passera après les premiers bombardements américains en Iran. » À lire aussi[En direct] Trump laisse planer le doute sur une intervention américaine en Iran En Haïti, un projet de Constitution contesté L'avant-projet de nouvelle Constitution, récemment soumis au Conseil présidentiel de transition (CPT) par le comité de pilotage, continue de provoquer de vives réactions à Port-au-Prince. Des voix s'élèvent dans presque toutes les sphères de la société civile pour dénoncer un texte jugé en décalage profond avec les réalités sociales et politiques du pays. D'aucuns remettent en cause sa légitimité même. Ils estiment que le comité de pilotage a usurpé une fonction qui ne peut revenir qu'à une assemblée constituante élue. Reportage signé Peterson Luxama à Port-au-Prince, à réécouter dans l'édition du jour, avec l'analyse de Jean-Marie Théodat, interrogé par Anne Cantener. Dora Maria Téllez, figure de l'opposition nicaraguayenne, répond aux questions de RFI Ancienne révolutionnaire sandiniste, connue aussi sous son nom de guerre, « Comandante 2 », elle combattait dans les années 1970 aux côtés de Daniel Ortega contre la dictature de Somoza. Mais dans les années 1990, elle a pris ses distances avec celui qui dirige aujourd'hui le Nicaragua d'une main de fer. À l'époque déjà, Dora María Téllez dénonçait les dérives autoritaires de Daniel Ortega. Passée dans l'opposition, elle a été arrêtée en 2021, emprisonnée, puis expulsée en 2023 vers les États-Unis. Aujourd'hui, l'historienne vit en exil en Espagne. De passage à Paris pour un congrès de chercheurs spécialisés sur l'Amérique latine, elle a accordé une interview à Achim Lippold. Doria Maria Téllez a notamment été marquée douloureusement par ses 20 mois de prison au Nicaragua avant son expulsion en 2023. Dora María Téllez : J'en garde toujours des séquelles. Toujours. Des séquelles physiques, parce qu'on passe beaucoup de temps enfermé dans le noir. J'ai été à l'isolement total, avec interdiction de parler. Je ne pouvais pas lire, je ne pouvais pas écrire, je ne pouvais exercer aucune activité sociale. Je n'avais même pas accès aux choses les plus élémentaires. Et puis, l'alimentation était très mauvaise. Et à cela s'ajoutaient des interrogatoires permanents, constants, surtout au début. Ensuite, ils se sont espacés. Mais les séquelles demeurent. On ressent une profonde fatigue, un véritable trou… Un trou de mémoire, dans le sens où pendant deux ans, on n'a rien appris, on n'a eu aucun contact avec la réalité extérieure. Cela laisse un vide, un gouffre. RFI : Comment qualifieriez-vous le régime de Daniel Ortega ? En ce moment, on vit sous un régime de terreur. Ils ont essayé de stabiliser leur pouvoir en instaurant une peur absolue dans la société nicaraguayenne, pour empêcher toute mobilisation. Tout est interdit. Les mobilisations sont interdites. Il n'y a plus de journaux, ils ont tous été fermés. Les médias ont été réduits au silence, toutes les universités privées aussi. L'Église est soumise à une forte pression. Des évêques, des prêtres et des religieuses ont été emprisonnés ou expulsés du pays. Il y a une opposition, mais elle ne peut pas s'exprimer. Il ne peut pas y avoir de manifestations d'opposition. Pas de réunions, pas d'assemblées, même pas en intérieur. À quel moment le régime a-t-il basculé vers une dictature ? Il y avait déjà une dérive autoritaire, oui, mais en 2018, quand de grandes protestations civiques ont éclaté, le régime a choisi de ne pas dialoguer, ni de chercher de solution politique à cette crise, qui était une véritable crise politique. Il a choisi de réprimer la contestation dans le sang. Plus de 350 personnes ont été tuées. Des milliers de personnes emprisonnées. Des centaines de blessés, des disparus dont on n'a plus de nouvelles. Le gouvernement a choisi de répondre par la violence, comme s'il s'agissait d'une guerre. Ils ont sorti les paramilitaires, l'armée, la police, tous armés de fusils de guerre. Ils ont tiré à bout portant sur la population. Ils ont réagi comme en temps de guerre. Et c'est dans ces conditions que le Nicaragua vit encore aujourd'hui. La situation n'a cessé d'empirer. Et en février de cette année, on a atteint un sommet, le point le plus extrême : une réforme constitutionnelle massive a été adoptée, et la dictature est devenue constitutionnelle. » Quel rôle jouez-vous aujourd'hui en tant qu'opposante politique en exil ? Moi, je suis une opposante à ce régime. Je crois que le Nicaragua a besoin de démocratie pour pouvoir se développer, pour offrir des opportunités, pour construire une société plus juste, avec plus d'égalité, de justice sociale. Avec une dictature, il n'y a aucun progrès possible. On n'a même plus le droit de penser, de réfléchir, de débattre des politiques publiques. Le pays est non seulement à l'arrêt, mais il se vide de son sang : 12 % de la population a quitté le pays depuis 2018. Le Nicaragua compte six millions d'habitants, et plus de 1,2 million sont partis. On parle ici de jeunes, de professionnels, de gens qualifiés. C'est une véritable hémorragie. Le pays est paralysé, et il se vide. C'est la deuxième fois que vous combattez une dictature, la première fois, c'était dans les années 1970. Vous avez contribué, en tant révolutionnaire sandiniste, à faire chuter la dictature Somoza. Quelle leçon tirez-vous de cette époque pour votre combat d'aujourd'hui ? Ce que j'ai appris, c'est que toutes les dictatures finissent par tomber. Elles tombent face à la volonté des peuples. Je vois clairement le processus de décomposition profonde dans lequel est tombé ce régime, et je suis convaincue que cette dictature sera liquidée à court terme. Avez-vous l'espoir de pouvoir retourner un jour, au Nicaragua ? J'ai de l'espoir, mais plus encore : j'ai la certitude que je vais retourner au Nicaragua. Ce n'est pas juste de l'espoir. C'est une certitude. Je sais qu'à court terme, je vais revenir dans mon pays. Et qu'il sera alors dans une autre situation. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ère En Guadeloupe, le 19e congrès des élus exprime de vastes ambitions, mais sans parvenir pour l'instant à accorder tous ses violons.
Moi, je vous le dis tout de suite : j'aime beaucoup Noémie de Lattre. J'aime beaucoup sa façon de prendre la parole et d'occuper l'espace, sur Instagram, dans les médias, sur scène.Je trouve que son propos est moderne, que son impudeur fait du bien — parce que les gens qui se jettent à l'eau, ça fait du bien.Les concepts qu'elle manie en tant que féministe aguerrie — sur le couple, le sexe, le pouvoir — sont souvent lumineux, et j'aime aussi son rapport à la contradiction.Alors dans cet épisode, des contradictions, elle en soulève plein.Mais pas forcément celles que j'avais imaginées.Et c'est vrai que c'est quelque chose qui nous arrive souvent dans ce podcast : être surprises par la teneur que prend l'entretien.Une dernière chose : on le sait — et c'est un peu pour ça qu'on existe — parler d'argent, c'est tabou. Très, très tabou.Et malgré la grande libération de la parole actuelle, peu d'artistes acceptent de se confier comme elle l'a fait.Ah, et elle joue son spectacle L'Harmonie des genres à Paris et en tournée. Évidemment, il faut y aller.C'est important : vous êtes déjà 183 à nous faire un don mensuel sur Tipeee. Il nous manque encore un peu d'argent pour que le podcast puisse continuer en toute indépendance. Si vous trouvez notre projet utile et souhaitez nous soutenir, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Elle a métamorphosé ma vie, alors, pourquoi pas aussi la tienne ? La gratitude est un outil précieux, encore plus vu l'actualité du moment ! Tu veux savoir ce qu'est précisément la gratitude, comment la pratiquer et pourquoi elle fait tant de bien ? Alors c'est épisode est pour toi ! .........Notes de l'épisode :Livre La Magie, de Rhonda Byrne : https://www.amazon.fr/Magie-Rhonda-Byrne/dp/2813204943/.........
Aujourd'hui on s'attaque à l'une des plus célèbres phrases Jésus : "Moi, je suis le chemin, la Vérité et la Vie" ! Pourquoi Jésus propose-t-il cette réponse si énigmatique à Thomas ? On vous replonge quelques versets avant la Passion de Jésus ! Et pour vous répondre, on sera accompagné par Imagine Dragons, Black M, U2 et Lykke Li !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sommet du G7 se poursuit pour une journée encore au Canada, mais sans Donald Trump. Le président américain est parti plus tôt que prévu lundi (16 juin 2025). Il affirme vouloir se concentrer sur la guerre en cours entre Israël et l'Iran. Le Premier ministre canadien espère tout de même passer un accord sur les droits de douane avec Washington dans les semaines à venir. Les États-Unis ont décidé récemment d'appliquer des droits de douane conséquents jusqu'à 50% sur l'acier et l'aluminium en provenance du Canada, alors que ce pays est le principal fournisseur des États-Unis, rappelle notre envoyée spéciale au G7, Murielle Paradon. Une décision jugée « injustifiée et illégale » par Ottawa qui a pris des mesures de rétorsion en appliquant des taxes sur certains produits américains. Hier, à l'ouverture du G7, le Premier ministre canadien Mark Carney a rencontré Donald Trump, pour discuter de ce sujet sensible. « Je pense qu'on a des visions différentes, a estimé Donald Trump. Moi je suis pour les droits de douane, Mark [Carney] a une vision différente mais qui est aussi bonne » Une différence d'approche que le Premier ministre canadien va essayer d'infléchir. Mark Carney souhaite une meilleure coopération, pour le bien de tous : « Nous ne sommes pas forcément d'accord sur tout mais chaque point d'accord va faire une énorme différence, pour les citoyens et pour le monde, pour amener à une nouvelle ère de prospérité, j'espère, pour le bénéfice de ceux que nous servons » À l'issue de la rencontre avec Donald Trump hier (16 juin), Mark Carney a annoncé que des négociations allaient se poursuivre avec les Américains. Il se donne 30 jours pour obtenir un accord. Les médecins cubains envoyés au Mexique sont-ils victimes de travail forcé ? Depuis le début du mois de juin 2025, les conditions de travail des plus de trois mille médecins cubains qui travaillent au Mexique sont revenus dans l'actualité du pays et de la région. Ils sont envoyés depuis des années par La Havane afin de combler le manque de personnel médical spécialisé dans les régions les plus isolées du Mexique. Cet accord a été dénoncé par l'administration des États-Unis au début du mois. Dans l'ombre du Travel ban, Washington a annoncé qu'elle retirerait les visas de certains fonctionnaires de pays centraméricains qui accueillent sur leur territoire des médecins cubains via un accord avec les autorités de La Havane. L'objectif officiel : lutter contre des réseaux d'exploitation et de travail forcé mis en place par les autorités cubaines. Certains médias y voient une volonté américaine d'empêcher Cuba de faire entrer des devises sur son territoire. « C'est un message direct » adressé à Mexico estimait l'éditorialiste del Universal Salvador Garcia Soto au lendemain de l'annonce début juin. L'ancien président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a en effet passé un contrat avec La Havane. La pratique continue aujourd'hui. El Universal vient de publier une enquête sur la question. Durant les trois dernières années, Mexico a versé plus de 90 millions d'euros à l'entreprise cubaine nommée Comercializadora de servicios cubanos. Une partie en Pesos, l'autre en euros. Une manne importante de devises pour l'île cubaine isolée par les sanctions américaines. Dans un premier temps, el Universal affirmait ne pas avoir reçu de réponse des autorités mexicaines quant au salaire offert par le ministère de la Santé à ses travailleurs cubains. Dans l'enquête publiée hier, le journal offre plus de détails : l'institut de sécurité social mexicain prend en charge les logements, repas, et déplacements des médecins cubains. Le montant des salaires eux restent inconnus, ils sont payés par l'entreprise cubaine. Mais «il ne s'agit pas de travail forcé», a affirmé la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum. «Il faudrait apporter des preuves à de telles accusations. Pour l'heure, on ne nous a rien signalé», affirme-t-elle. Sommet Brésil-Caraïbes : Appel à soutenir contre les gangs en Haïti Comme tous les mardis, nous revenons sur l'actualité haïtienne avec le directeur de l'agence AlterPresse, Gotson Pierre. Le site d'information revient notamment sur l'appel des dirigeants du Brésil et des pays des Caraïbes pour soutenir les efforts du gouvernement intérimaire haïtien pour démanteler les groupes armés criminels. Dans un communiqué conjoint, ils insistent sur la nécessité d'établir des bases solides pour un développement social et économique durable, et d'organiser des élections dès que les conditions de sécurité seront réunies, rapporte AlterPresse. Les signataires exhortent l'Organisation des Nations unies à jouer un rôle central et moteur dans les réponses aux défis sécuritaires majeurs auxquels est confrontée Haïti. L'exclusion systématique des femmes dans la politique haïtienne AlterPresse consacre également tout un dossier à l'absence des femmes dans la vie politique en Haïti, et ce malgré des quotas imposés par la loi. La Floride se prépare aux ouragans C'est à partir de 119 km/h que les dépressions tropicales se transforment en cyclones tropicaux connus comme des ouragans. Ces phénomènes naturels peuvent être particulièrement destructeurs dans toute la zone des Caraïbes, de l'Amérique Centrale et du sud des États. Alors que la saison des ouragans vient juste de commencer, notre envoyé spécial Eric Solo s'est rendu à Miami, capitale américaine des ouragans, pour y voir l'état de préparation de l'État de Floride.
Greetings from East Africa Glocal Citizens! Well, kind of…this conversation was recorded last weekend from Nairobi on the eve of Father's Day and a day after the opening of my guest, Michael Soi's current group exhibition, The Print Press (https://web.facebook.com/michael.soi.7/posts/the-print-press-is-an-exhibit-of-woodcut-prints-by-various-nairobi-based-artist-/10162204021212545/?_rdc=1&_rdr), an exhibit of woodcut prints by various Nairobi based artist at the Alliance Française de Nairobi 13th - 29th of June. I met Michael in his studio at The Go Down Art Centre (https://thegodown.org) when I first visited Kenya in February and after an inspired conversation I wanted to be sure to share his story here. As you'll hear, he has been working in Nairobi since 1995 after completion of his fine art and art history studies. His distinctive work is inspired by contemporary life in Nairobi providing a photographic diary of Nairobi. It is also a satirical commentary of social, economic and political trends. His work explores relationships – intergenerational, interracial or generally what he calls the economics of love, commercial sex work and popular culture within the context of globalization and consumerism. A wonderful aspect of Michael's visual storytelling craft is that he's figured out the hacks that make his art accessible on many levels from the curious observer to the serious collector. Listen and learn more! Where to find Michael? On Artsy (https://www.artsy.net/artist/michael-soi) On Instagram (https://www.instagram.com/michaelsoistudio/?hl=en) On Facebook (https://www.facebook.com/michael.soi.7/) What's Michael watching? About Planetary Parades or Syzygy (https://science.nasa.gov/solar-system/skywatching/planetary-alignments-and-planet-parades/) Other topics of interest: About Machakos, Kenya (https://en.wikipedia.org/wiki/Machakos) About Ancent Soi and the 1972 Munich Olympics (https://www.standardmedia.co.ke/entertainment/arts-and-culture/article/2000140196/the-great-artiste-who-painted-the-1972-olympics-poster#google_vignette) About the Kuona Trust Residencies (http://kuonatrust.org/who-we-are/programmes/) National Museums of Kenya (https://museums.or.ke) About Kenya's second President Daniel arap Moi (https://en.wikipedia.org/wiki/Daniel_arap_Moi) Special Guest: Michael Soi.
durée : 00:24:34 - Le Feuilleton - "Assis face à face, nous ébauchions des conversations anodines dont nous perdions aussitôt le fil embarrassé. Moi qui ai d'ordinaire la langue bien pendue, je ne me reconnaissais plus dans cette timidité d'adolescente. "
durée : 00:24:27 - Le Feuilleton - " Grâce aux conseils de plusieurs de mes amis, j'avais enfin trouvé la personne idéale pour s'occuper de mes deux enfants. Olivia avait 20 ans et était une formidable baby-sitter ; elle a tout de suite adoré Gaspard et Suzanne. J'ai rapidement découvert qu'elle était aussi une ancienne enfant de la DDASS. Devenue une junkie. Immature. Hypocondriaque. Dépressive. J'avais quinze ans de plus qu'elle et tout nous séparait. Enfin presque. Comme cette fille me touchait, j'ai décidé de la garder quand même, pour essayer de l'aider à s'en sortir. Ce que je ne savais pas alors, c'est que, cette année-là, c'est elle qui allait me sauver la vie. "
« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant » (Mt 5, 38-42)Méditation par le Père Nicolas de BoccardChant Final :"Pour vous donner la vie" de l'EmmanuelDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Moi, je vous dis de ne pas jurer du tout » (Mt 5, 33-37)Méditation par le Père Sébastien AntoniChant Final : "Dieu de la vie" - La communauté du Chemin NeufDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet épisode solo est une lecture de ma newsletter si vous souhaitez prendre le temps de revenir sur le texte, c'est ici : https://vlan.kessel.media/Aussi tous les épisodes sont maintenant disponible en vidéo sur youtube ici : https://www.youtube.com/@vlanpodcastImaginez un instant que je vous pose cette question : "Êtes-vous un bon ami ?" Votre première réaction sera probablement un "oui" automatique. Nous nous considérons tous comme de bons amis. Nous sommes là quand ça va mal, nous écoutons, nous conseillons, nous soutenons. Moi le 1er d'ailleurs.Creusons un peu plus profondément avec quelques questions moins confortables :Avez-vous déjà annulé un dîner avec des amis parce qu'une grosse flemme et une bonne série se sont présentées ?Avez-vous déjà mis involontairement de la distance avec un ami parce que vous débutiez une relation amoureuse ?Combien de fois par mois appelez-vous vos amis juste pour prendre de leurs nouvelles, sans agenda caché ?Quand un ami traverse une période difficile, allez-vous physiquement chez lui pour vous asseoir en silence et partager sa peine ?Avez-vous déjà dit "je t'aime" à un ami homme (si vous êtes un homme) ou avez-vous déjà exprimé votre affection profonde sans détour ?Soudainement, la réponse devient moins évidente…Cette gêne que vous ressentez peut-être en lisant ces questions n'est pas accidentelle.Les amitiés ne sont pas des relations sur lesquelles nous concentrons beaucoup de notre énergie dès lors que l'on arrive à l'âge adulte.D'ailleurs, plusieurs penseurs s'accordent à dire que nous vivons dans une société qui a méthodiquement dévalorisé ce qui pourrait être notre plus puissant antidote contre les maux de notre époque.Tout simplement parce que parmi toutes nos relations, l'amitié est la seule qui ne soit pas particulièrement fertile économiquement.Cette semaine, j'ai décidé de creuser l'amitié parce que pour moi qui ne suis pas marié, ces relations sont les plus essentielles et que j'ai la sensation que nous sabotons inconsciemment ce qui est notre meilleure arme contre les maux de notre époque.D'ailleurs, j'aimerais dédier cette newsletter aux personnes qui sont là pour moi, celles qui sont les plus proches depuis tellement d'années dans les rires comme dans les pleurs mais aussi parfois malgré des distances physiques voire temporelles.Et puis, j'écris cette newsletter pour moi aussi parce que j'ai évidemment pleins de dysfonctionnements dans ma manière d'aborder l'amitié et donc c'est une recherche personnelle comme chaque fois. Suggestion d'autres épisodes à écouter : [SOLO] Gâcher du temps est un acte de résistance (https://audmns.com/YGGCTKa) [SOLO] Apprendre à gérer une discussion compliquée! (https://audmns.com/ciholDL)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Club Junkie is back with a fresh review of the brand-new TaylorMade Spider ZT putter! Hear all the details about this high-MOI flatstick, including feel, roll, forgiveness, and how it stacks up against past Spider models.
Louise : Je viens de lire un manga pour la première fois de ma vie ! Et franchement, j'ai trouvé ça vachement bien !Julien : Ah ouais ? T'en avais jamais feuilleté avant ? Moi j'étais complètement accro quand j'étais au collège !Louise : J'avais déjà vu des adaptations en film, mais jamais lu ! Et c'est trop bizarre d'ailleurs que la lecture se fasse de droite à gauche !Julien : C'est clair que quand on n'a pas l'habitude, on est perdu ! Mais je trouve qu'on prend vite le pli, et c'est pas si désagréable ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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