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Invité Afrique
Volkan Isiksi (Turquie): «On veut subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 11:32


« La Turquie n'est pas en rivalité avec la France en Afrique », affirme le responsable de la diplomatie turque pour l'Afrique. Depuis vingt-cinq ans, la Turquie est en pleine expansion sur le continent africain. On le voit avec ses opérateurs économiques et avec le succès de ses drones sur les champs de bataille. Mais loin de vouloir prendre sa place, la Turquie veut renforcer sa coopération avec la France. C'est ce qu'affirme Volkan Isiksi, directeur général pour l'Afrique au ministère turc des Affaires étrangères. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Volkan Isikci, bonjour, Volkan Isikci : bonjour RFI : En 2007, la France de Nicolas Sarkozy et l'Allemagne d'Angela Merkel ont dit non à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Est-ce que c'est l'une des raisons pour lesquelles votre pays s'est tourné vers le continent africain avec une politique ambitieuse ? En fait, notre politique ambitieuse vers les autres continents, notamment l'Afrique, ça remonte bien avant 2007, donc en 1998. A partir de 2003, les relations de la Turquie avec l'Union africaine, ça s'est développé et on a essayé d'être présent sur le continent africain avec l'ouverture des ambassades. En l'an 2002, on avait douze ambassades. Aujourd'hui, on en a 44 et notre vision est de pouvoir augmenter le nombre de ces ambassades et de pouvoir les augmenter jusqu'à 50 dans les prochaines années, avec les possibilités que l'on va avoir. Tout de même, Monsieur le Directeur général, on remarque que, en 2007 donc, il y a ce refus de la France et de l'Allemagne de faire entrer la Turquie dans l'Union européenne. Et un an plus tard, en 2008, il y a ce premier sommet Turquie-Afrique. Est-ce qu'il n'y a pas un lien de cause à effet ? Non, c'est une coïncidence. Le choix de 2008, c'est indépendamment de la décision que vous avez mentionnée. C'était une feuille de route que l'on avait déjà établie. Donc, en 2008, on a organisé le premier sommet Turquie-Afrique, c'était en Turquie. En 2014, le deuxième, c'était en Guinée équatoriale. En 2021, on a organisé le troisième en Turquie et le quatrième, on va l'organiser l'année prochaine en Libye. Le choix a été ratifié par les organismes concernés de l'Union africaine. Et par les autorités libyennes de Tripoli, puisque ce sera à Tripoli ? Exactement. Depuis 20 ans, Monsieur le Directeur général, le volume d'échanges de votre pays avec l'Afrique a fait un bond très important. Il est passé de 5 milliards à 40 milliards de dollars par an. Qu'est-ce que vous apportez de différent par rapport à l'Europe et la Chine ? Avec nos amis africains, la période de Covid a eu des effets positifs pour que ce volume d'échanges augmente. Comme vous savez, à ce moment-là, il y avait des restrictions du point de vue des visas, du point de vue des vols. Nous, on n'a jamais essayé de rendre la vie difficile à nos amis africains qui voulaient visiter la Turquie. Notre régime de visas était flexible. En plus, les vols de Turkish Airlines n'ont jamais cessé à cette période-là. Nos amis africains, au lieu des destinations classiques qu'ils avaient pour voyager, faire du commerce en Europe ou bien en Asie, ils ont découvert un peu la Turquie. Et dans plusieurs pays africains, ils mentionnent que la continuité, la qualité, le prix et le suivi des produits turcs qu'ils se procurent en Turquie sont nettement plus concurrents que ceux des autres régions du monde. Ils nous disent : « Vous avez des produits de qualité européenne au prix de produits chinois. Alors en effet, certains disent en Afrique que les produits turcs sont moins chers que les produits européens et de meilleure qualité que les produits chinois. Quels produits par exemple ? De tout. Des dentifrices aux tissus, aux chaussures, aux meubles. Surtout dans le secteur de la construction. La plupart du matériel est importé de la Turquie. Évidemment, au lieu d'importer de très loin comme la Chine, le matériel qui est commandé de la Turquie, il parvient à peu près dans un délai d'un mois, un mois et demi, dans le pays concerné. Quand il faut construire un centre de conférence très vite pour un sommet de dans six mois, les Turcs sont là. C'est ça ? Voilà. Donc je ne vais pas citer le pays, mais dans un pays africain, le leader qui avait demandé à une compagnie turque de pouvoir organiser une grande conférence internationale avec la participation des chefs d'Etats, il lui a demandé s'il pouvait construire un centre de conférence en six mois. La compagnie concernée, qui est très active en Afrique, lui a fait la proposition de pouvoir le faire avec un délai de six mois. Evidemment, le prix était très abordable pour ça. La compagnie lui a demandé quelques faveurs : pouvoir amener 4000 ouvriers de Turquie avec six navires et tout le matériel qui serait nécessaire. Donc la commande a été passée au mois de janvier et les portes de cette conférence ont été ouvertes pour accueillir les chefs d'Etat mi-juin. Et donc c'est un succès qui a été réalisé en six mois. Et cet exemple que vous donnez sur six mois, je crois que c'est arrivé dans un pays d'Afrique centrale ? Oui, en Afrique centrale. L'un de vos produits phares en Afrique, Volkan Isikci, c'est le drone de la société Bayraktar. Il a fait ses preuves à Tripoli en 2019, puis dans la guerre Éthiopie -Tigré en 2021. Et du coup, beaucoup de pays africains vous achètent ce produit, comme le Mali, le Tchad. Est-ce que certains pays africains n'ont pas renoncé à la protection des avions de chasse classiques au bénéfice de ces drones, parce que c'est moins cher et parce qu'il y a moins d'abandon de souveraineté ? Je pense qu'il faut voir cette approche dans un contexte technologique et de maniabilité parce que, pour l'utilisation des avions de chasse, il faut déjà des terrains, des pistes d'atterrissage qui sont adéquats. Et ces drones ou ces nouveaux engins depuis quelque temps sont beaucoup plus abordables, maniables et efficaces que les avions de chasse. Que les Mirage 2000 par exemple ? Les avions de chasse demandent beaucoup de dépenses évidemment pour l'achat, pour la maintenance ou le personnel. Les drones, évidemment, ce sont des sociétés privées qui en font, mais l'autorisation d'exportation émane de notre ministère de la Défense. Il faut d'abord un feu vert d'Ankara ? Voilà. Et le suivi de l'utilisation de ces engins est régulé par le ministère de la Défense et d'autres institutions qui travaillent dans ce domaine-là. Est ce qu'on peut parler, de la part de la Turquie en Afrique, d'une diplomatie du drone ? Mais la question du drone se passe seulement dans quelques pays africains pour protéger leur intégrité territoriale. Ce sont des demandes conjoncturelles qui font que la demande des pays est acceptée par la Turquie. Évidemment, les formations que l'on offre, avec un prix abordable et la continuité et la confiance qu'ils ont en la Turquie, tout cela fait que beaucoup plus de pays maintenant recourent à notre technologie dans ce domaine-là. Mais quand vos drones sont utilisés pour frapper des populations civiles, je pense au Mali par exemple, est ce que vous ne craignez pas que cela ternisse l'image de la Turquie ? Évidemment, comme je vous l'ai dit, pour les ventes et l'exportation, il y a une régulation très restreinte. On fait le suivi de ces engins-là dans ces pays-là. Donc, une mauvaise utilisation de vos drones peut conduire à la rupture de la livraison de ces drones ? Voilà, parce que c'est régulé internationalement. Nous, on ne voudrait pas nuire à l'image de la Turquie dans ce sens-là, on ne voudrait pas que ça arrive. Est ce qu'il vous est arrivé, ces dernières années, de dire à un pays africain client de vos drones : « Là, vous avez utilisé ces drones contre des populations civiles, nous ne sommes pas d'accord et nous arrêtons la livraison » ? Après, on n'a pas dit. Mais avant, on dit toujours : « Il ne faut pas les utiliser de façon inappropriée, sinon ça va être la rupture », parce qu'il y a un contrôle continu dans ce sens-là ». Et c'est arrivé qu'il y ait une rupture ? Non, ça n'est pas arrivé, mais on suit de très près pour que ce genre d'évènement n'arrive pas dans ce sens-là. En 2019, la Turquie a soutenu militairement le gouvernement Sarraj à Tripoli contre l'offensive du maréchal Haftar sur la capitale libyenne. Pourquoi avez-vous fait ce choix ? Monsieur Sarraj, c'était le leader de la Libye à ce moment-là, qui était reconnu par les Nations Unies. Du coup, quand il y a eu les actes émanant de l'Est de la Libye vers Tripoli, il a écrit une lettre de demande d'aide d'urgence aux leaders internationaux de cinq pays, y compris la France et la Turquie. Et la Turquie a été le seul pays à pouvoir répondre positivement à son appel à l'aide. Donc notre coopération avec le gouvernement de Tripoli, ça a commencé avec ces démarches de Monsieur Sarraj à ce moment-là et ça continue jusqu'à présent. Et maintenant, on voit que la Libye est en cours de pouvoir solidifier sa démocratie, disons sa gouvernance, avec l'aide qu'on leur a fournie pour que le pays ne tombe pas dans le chaos. Et justement, vous continuez de soutenir Tripoli contre Benghazi ? Le gouvernement Dbeibah contre le maréchal Haftar et ses fils ? Ou est-ce que vous essayez de réconcilier les deux camps ? Non, il n'y a pas de pour et contre. Nous avons des relations avec l'Est aussi. On a ouvert notre Consulat général à Benghazi par exemple. On a des contacts avec Monsieur Haftar et les dirigeants du côté Est. Donc on soutient toutes les parties pour qu'il y ait une entente entre eux pour stabiliser politiquement leur pays. Et je crois que Turkish Airlines atterrit maintenant à Benghazi ? Voilà ! Depuis la chute du régime Assad en Syrie, au mois de décembre dernier, la Russie redéploie ses bateaux et ses avions gros-porteurs vers l'Est de la Libye, notamment Tobrouk et Benghazi. Est-ce que cela vous préoccupe ? Non, pas du tout. Nous, on a toujours des contacts avec la Russie concernant les questions de sécurité et de défense, concernant différentes régions du monde. Donc ça ne nous préoccupe pas. Est que c'est pour apaiser la situation politique au Congo-Brazzaville… Il y a 5 ans, vous avez accepté de soigner dans votre pays, en Turquie, l'opposant Jean-Marie Michel Mokoko, qui est donc sorti de sa prison congolaise pendant quelques semaines et qui y est retourné depuis. Voilà 9 ans quand même que cet opposant politique est détenu à Brazzaville. Qu'est-ce que vous pensez de cette situation ? Pour cela, il faut voir la qualité du plateau technique sanitaire que la Turquie offre aux différents demandeurs dans ce sens-là. Les pays africains font beaucoup de demandes pour pouvoir se soigner sur le sol turc. Donc, il faut considérer cette approche du gouvernement du Congo-Brazzaville pour pouvoir soigner l'opposant. La relation qui existe entre les chefs d'Etat et la confiance qui règne entre eux… Je pense que c'est le résultat de ces approches-là qui a fait que cet opposant a pu retrouver la santé et retourner après dans son pays. Donc, c'est le témoignage d'une relation de confiance entre les présidents Sassou-Nguesso et Erdogan ? Voila. Dans votre esprit, c'est plus une approche humanitaire qu'une approche politique ? Humanitaire. Il faut voir ça sous l'optique humanitaire. Autre séjour médical très remarqué dans votre pays, la Turquie, celui évidemment de l'ancien président Alpha Condé de Guinée Conakry. Est-ce à dire que vous pourriez jouer un rôle de facilitateur aujourd'hui entre le général Doumbouya, qui est venu d'ailleurs à Ankara pour la dernière investiture du président Erdogan il y a deux ans, et les opposants guinéens en exil ? Vous savez, la médiation ne se fait pas parce que vous avez le désir d'être médiateur. Ça doit venir des parties concernées. Donc une demande n'a pas été mentionnée. Donc du coup, ça n'a pas été vu dans ce sens-là. Il n'y a pas de médiation turque sur la Guinée Conakry ? Non. On dit souvent, Volkan Isikci, qu'il y a une rivalité entre la Turquie et la France en Afrique. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Pas du tout ! Parce que le mot rivalité, c'est quelque chose de négatif. La concurrence, ça existe parce que, dans le monde, les intérêts, ça existe. Avec la France, je pense que le mot concurrence est plus adapté, mais il faut enrichir ça avec une coopération, une collaboration. Avec les relations historiques que la France a avec le continent africain, avec l'expérience de plus en plus aiguë des acteurs turcs sur le continent, je pense qu'avec ces atouts, les deux pays peuvent servir davantage pour pouvoir subvenir aux besoins des pays concernés, pour être à côté de ceux qui en ont besoin. Et dans le cadre d'un partenariat entre les deux pays, quels sont les atouts de la France en Afrique sur lesquels vous, les Turcs, vous aimeriez vous appuyer ? Les deux pays ont des expériences différentes. Évidemment, la connaissance du terrain, la présence linguistique peuvent apporter beaucoup de choses de la part de la France. La Turquie, avec son expérience de plus en plus aiguë depuis les années 2000, peut servir davantage pour pouvoir réaliser de grands investissements dans ce sens. Moi j'aimerais bien mentionner que la zone de confort n'existe pas. Il faut prendre des risques. Il faut être sur le terrain avec un partenaire de confiance. Je pense qu'on peut faire beaucoup de choses. On croit beaucoup à ça et, quel que soit le pays, on n'a jamais essayé de destituer une entité, un pays du continent africain. Vous n'avez jamais voulu chasser la France de certains pays africains ? Pas du tout, pas du tout. On n'a pas cette position. On veut seulement développer davantage et subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande. Vous n'êtes pas dans une démarche de rivalité avec la France, comme peut l'être la Russie par exemple ? Pas du tout, pas du tout. La question de la Russie, je ne suis pas en mesure d'y répondre, mais nous, on ne voit pas la France en tant que rivale sur le continent africain. Volkan Isikci, monsieur le Directeur général, merci. Merci beaucoup   À lire aussiEntre l'Afrique et la Turquie, un partenariat qui s'enracine À lire aussiLa Turquie s'apprête à débuter sa mission d'exploration pétrolière en Somalie

Invité Afrique
Sommet ONU de Séville: «Il faut créer une gouvernance partagée avec les pays du Sud»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 8:27


« Il faut mobiliser 4 000 milliards de dollars par an pour le développement des pays du Sud », a déclaré, lundi 30 juin, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à l'ouverture de la Conférence de Séville, aux côtés du Français Emmanuel Macron, du Sénégalais Bassirou Diomaye Faye et de cinquante autres chefs d'État. Mais à quoi sert cette Conférence de l'ONU sur le financement du développement au moment où le monde est en crise ? L'économiste italien Mario Pezzini a été le directeur du Centre de développement de l'OCDE. Il est aujourd'hui conseiller spécial à l'Unesco. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Cette conférence sur le développement s'est ouverte lundi 30 juin à Séville, en l'absence des Américains, qui avaient déjà dit il y a quinze jours qu'ils ne viendraient pas. Est-ce que ce n'est pas mauvais signe ? Mario Pezzini : Oui, c'est un problème sérieux parce que la coopération multilatérale, à travers ce signe, on le voit très clairement, est mise à rude épreuve. Un autre signe, si vous voulez, c'est aussi la réduction progressive des financements au développement. On est tous au courant du fait que les États-Unis ont décidé donc de réduire à zéro l'instrument principal de la coopération qu'on appelait USAID. Mais ce ne sont pas les seuls, les États-Unis ne sont pas le seul pays. Le Royaume-Uni réduit de moitié sa contribution, au point que la ministre du Développement a démissionné. Et aussi plusieurs pays européens ont fait le même. Entre autres, la France aussi a réduit. À mon avis, le problème n'est pas que le financement, c'est aussi : qu'est-ce qu'il faut faire avec ? Quelles capacités on doit mettre en place pour y arriver ? Pour la FEPS, la Fondation pour les études progressistes en Europe, vous proposez justement à l'Union européenne une nouvelle stratégie à l'égard des pays du Sud. Vous écrivez notamment : « l'incitation aux investissements privés en Afrique, c'est bien, mais cela ne suffit pas ». Mais oui, vous savez, dans ce monde, on voit apparaître une voix des pays du Sud qui appelle à une réforme de la gouvernance mondiale et à une coopération qui soit plus alignée avec les priorités des pays du Sud, pays d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique. Ces pays demandent un financement équitable, mais ils demandent aussi une voix, une voix autour de la table où on décide et on discute de « l'ordre mondial », comme on aime dire. Alors, à ce propos, l'Europe, que doit-elle faire ? Moi, je suis persuadé qu'il faut redéfinir son rôle parce que le monde, vous l'avez dit, est plus fragmenté, parce que l'Europe doit avoir des partenaires dans son action. Et donc là-dessus, nous, on propose, j'ai écrit l'article avec Stefano Manservisi qui a été le directeur de la coopération à l'Union européenne à deux reprises… Donc, nous, on propose une nouvelle alliance avec les pays du Sud. Il s'agit pour l'Europe d'avoir des interlocuteurs, compte tenu de la fracture atlantique, compte tenu des difficultés avec la Russie et la Chine. Donc l'interlocuteur naturel pour l'Europe, ce sont les pays du Sud. Regardez la Commission européenne, elle s'est déplacée entièrement pour la première fois dans son histoire et c'était en Inde. Voilà, c'est dans cette direction qu'il faut aller. Mais alors l'Europe, qu'est-ce qu'elle peut faire ? L'Europe, ça fait un certain temps qu'elle a changé son approche et a pensé qu'il fallait renforcer ses interventions avec des ressources privées. Mais pour le faire, il faut donner des garanties aux capitaux privés afin que les résistances à investir soient réduites. Donc, il faut le faire en créant une gouvernance partagée avec les pays du Sud. Il faut qu'il y ait une plateforme derrière ce type d'intervention, dans laquelle, autour de la table, il y a le Nord, l'Europe, et il y a le Sud, ensemble. Avec un ordre du jour commun et une sorte de copropriété ? Oui, vous savez, l'aide aujourd'hui est discutée, dans ses règles et dans son architecture, dans des comités dans lesquels il n'y a aucun pays du Sud. Donc c'est évident que le Sud veut y être aussi. Les pays du Sud ont déjà obtenu le fait d'être un membre permanent du G20. Donc, il faut aller davantage dans cette direction. « L'un des freins aux investissements privés en Afrique », écrivez-vous, « c'est l'évaluation du risque par des entrepreneurs qui sont souvent frileux ». Qu'est-ce que vous proposez pour rassurer ces opérateurs économiques ? Aujourd'hui, les investissements privés s'orientent sur la base des agences de notation et de la notation que ces agences donnent aux pays en développement. Or, ces notations sont construites sur la base de critères qui ne sont pas transparents, qui la plupart des fois sont subjectifs et qui tendent à pénaliser les pays du Sud. Je vous donne un seul exemple : quand on était au milieu de la crise du Covid-19, les pays qui souffraient le plus, qui étaient le plus atteints, étaient les pays du Nord. N'empêche que les agences de notation ont pénalisé dans ce moment-là les pays du Sud, bien plus que les pays du Nord. Il y a toujours une sorte de pénalisation, et ça, il faut le revoir. Alors la vraie question est comment est-ce qu'on va le faire ? L'Union africaine, différents acteurs africains, proposent de créer des agences africaines de notation. D'accord. C'est une hypothèse. Il faut aussi faire en sorte que les investisseurs regardent les notations de ces agences-là et pas celles des quatre agences privées, Fitch et compagnie, qu'on regarde toujours.

Histoires d'Entreprises
#130 Sébastien Manceau, PDG d'European Camping Group - L'hôtellerie de plein air, une autre vision du camping

Histoires d'Entreprises

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 53:29


Aujourd'hui, je vous emmène prendre un grand bol d'air en compagnie de Sébastien Manceau, PDG d'European Camping Group.  Je connais Sébastien depuis longtemps même si nos chemins ne s'étaient pas croisés depuis des années. J'avais suivi son parcours à conseiller les entreprises et leurs actionnaires dans le tourisme et ailleurs. J'ai retrouvé le même homme, plein d'enthousiasme, disert, sans chichi, m'ayant demandé une salle de réunion dans nos bureaux pour animer son Comex dans la foulée de l'enregistrement. Le voici à la tête de la première société européenne d'hôtellerie haut de gamme de plein air. J'avais personnellement découvert cette formule à l'invitation d'amis il y a quelques années. Difficile de s'imaginer que l'on peut se retrouver l'été en pleine nature dans un espace à soi, climatisé, intime, avec une espace aquatique complet, terrains de sports en tous genres et quelques restaurants pour petits et grands à deux pas.  Si vous ne connaissez pas la formule et que le plein air en même temps que la recherche de confort et de convivialité entre familles vous attire, vous devriez être séduits. Moi je l'ai été et je parle ici d'expérience. Si vous nous écoutez seulement parce que vous vous demandez comment on opère 400 campings essentiellement 4 ou 5 étoiles dans toute l'Europe, alors tendez l'oreille. Vous allez en apprendre des choses.  Voilà un épisode riche, léger et chaleureux. Bonne écoute. Suivre Sébastien sur LinkedIn Si cette nouvelle interview vous a plu, parlez-en autour de vous, notez 5 ⭐ le podcast (Spotify, Deezer, ApplePodcast...) et rédigez un avis.N'hésitez pas à m'écrire sur LinkedIn ➡️ LinkedIn/MartinVidelaine et à vous abonner à notre Newsletter hebdomadaire Toutes les Histoires d'Entreprises sont également disponibles sur histoiresentreprises.com et sur le site de bluebirds.partners, site de la communauté d'indépendants que j'anime et qui conseille ou remplace des dirigeants. Un podcast co-réalisé avec Agnès GuillardHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RMC Poker Show
Les conditions du duel Pastore / Riolo enfin dévoilées. Ça approche ! – 29/06

RMC Poker Show

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 3:13


Tous les dimanches à minuit, Daniel Riolo propose une heure de show en direct avec Moundir Zoughari pour les passionnés de poker. Conseils d'un joueur professionnel, actualité, tournois... Votre rendez-vous poker, sur RMC !

Kau dich schlank
"Atmen und Kauen"- das unterschätzte Duo - Interview mit Doris Marchadier

Kau dich schlank

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 38:07


Sun, 29 Jun 2025 04:00:00 +0000 https://kau-dich-schlank.podigee.io/56-neue-episode 7e2b19170afcd6509fca727b2d78f8cc Stell dir vor, jeder Bissen könnte nicht nur deinen Genuss steigern, sondern auch deine Atmung spürbar verbessern! In dieser Folge plaudere ich mit Atemexpertin Doris Machadier über meine neueste Entdeckung: Kauen und Atmen gehören zusammen wie Schoko und Erdbeere!

La Vie d'avant
[Voilà l'été !] 1992 - Monsieur Sivard, ses premières vacances en Renault 4CV

La Vie d'avant

Play Episode Listen Later Jun 28, 2025 10:16


Monsieur Sivard, est en 1992, instituteur à la retraite. Il raconte ses premières vacances sur la Côte d'azur en 1952. Il venait d'acheter sa première voiture : une Renault 4 chevaux. À l'époque, le voyage est éprouvant, on met plusieurs jours depuis la région parisienne pour arriver dans le sud, par la route nationale 7. Il n'y a pas d'autoroutes, pas d'aires de repos avec tout le confort... Pourtant, la Nationale 7 fait rêver ! Elle symbolise la promesse d'un grand bonheur : les vacances ! Et elle sera même chantée par Charles Trenet, qui en fait un Hit en 1955 !*** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "Destination vacances" de Geneviève Ladoues.Reportage : Geneviève Ladoues, Carole Pither, Irène Omelianenko, François Angelier. France Culture - 01/08/1992*** Crédits podcast *** Documentaliste : Anne Brulant - Textes : Lætitia Fourmond - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy, Stéphane Rives - Enregistrement : Franck Couillard - Voix off : Clara De Antoni - Musique(s) : Universal Production Music France - Chargée de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Lætitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Daphné Boussus - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Un podcast INA.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Story Nostalgie
En vacances avec Monsieur Hulot

La Story Nostalgie

Play Episode Listen Later Jun 28, 2025 3:04


Ça y est ? Vous y êtes ? Hé, ces deux mois de vacances, ils nous semblaient à leurs débuts ne jamais devoir prendre fin, tellement le compte des semaines à venir était du haut de nos trois pommes, innombrable. Neuf semaines, c'est interminable sous un ciel bleu. Pas de classe, ni devoirs, ni leçons ni ce soir, ni ce week-end. Demain matin, on se lèvera sans ce maudit réveil ou le clairon des parents avec la voix pleine d'insistance.Et puis il y a le départ en vacances et l'excitation quand la date approche. Voilà sans doute ce qui a expliqué l'énorme succès international d'un petit film français au milieu des années 50 : Les vacances de Mr Hulot. Et aussi le fait qu'il ait traversé les décennies. Notre quotidien ne ressemble plus en rien à cette époque ni aux bonnes manières de sa société stricte mais le film marche toujours aussi efficacement, malgré le noir et blanc. Il faut dire que les personnages correspondent toujours à ceux sur qui on tombe en vacances. Les gosses qui crient et font des conneries, l'homme d'affaires très pris et très imbu de sa réussite, la belle pour qui on va en pincer et qui voit les matins se lever en se demandant quand on va se décider. J'allais oublier la bande de scouts, le gars qui s'y croit, le patron d'hôtel très sérieux et le garçon j'en foutre, le couple de vieux qui se promène tout le temps et arrive en premier à l'heure du souper, non vraiment, les temps changent mais les comportements restent les mêmes. Jacques Tati met toujours dans le mille.Et puis, il y a la mer, la plage, le soleil. Ces jeunes gens qui vivent le meilleur moment de leur vie et vont peut-être mettre le reste à s'en remettre. Sérieux, on a tous laissé un bout de nous-mêmes en vacances, avec un Monsieur Hulot ou pas. Et quel que soit l'âge où on a vécu cet été pas comme les autres, celui qui nous revient plus ou moins régulièrement avec force, au détour d'une photo, un film, une chanson.Alors je ne sais pas si vous allez vous les refaire à la télé, ces Vacances de Mr Hulot, ce moment de bonheur, que vous avez peut-être connu avec Les bronzés,  Hôtel de la plage ou Camping. Le plus important est de ne pas perdre de vue que  malgré ce que vous pouvez croire parfois, quand vous y repensez, non, vous n'avez rien raté. Vous avez été, vous êtes à la hauteur des rêves de cette fille, de ce gamin que vous étiez, cet été-là. Car le présent, c'est plus que le moment plus important de votre vie, c'est le seul que vous vivrez jamais. Alors, bonnes vacances !

Un air d'amérique
IRAN - Comment déboucher sur une issue diplomatique après les frappes américaines ?

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 1:18


Après les frappes américaines, le pire scénario serait que l'Iran sorte du traité de non-prolifération du nucléaire. Voilà ce qu'a dit Emmanuel Macron hier soir, juste après le sommet européen de Bruxelles. Et négocier avec l'Iran, justement, les occidentaux y réfléchissent.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Chaîne Guitare - Amplificateur de Passion
Tampco Distorter : Fuzz, Overdrive Parallèles & Clean Boost

La Chaîne Guitare - Amplificateur de Passion

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 19:42


Tampco (tampco.fr) est une marque de pédale française fondée par Rodolphe Puccio. Voilà la Distorter dans ce test de matos. Imaginez une fuzz et une overdrive câblées en parallèle plutôt qu'en série, ajoutez un clean boost réinjecté et vous avez cette machine à gros son pour guitare et pour basse. La Distorter a été développée L'article Tampco Distorter : Fuzz, Overdrive Parallèles & Clean Boost est apparu en premier sur La Chaîne Guitare.

Proxi-Jeux
Chroniques – Juin 2025

Proxi-Jeux

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 165:41


Voilà c'est fini ! Après 13 saisons de bons et loyaux services DDSchutz fait ses adieux à Proxi-Jeux et présente tout en flamboyance et en chanson les Chroniques du mois de juin en compagnie de Mad'.

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Sherlock Holmes
HORS SÉRIE : Le livre audio

Sherlock Holmes

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 36:00


En plus de vos deux épisodes hebdomadaires de Sherlock Holmes, je vous propose cette semaine un hors série. Il s'agit d'un épisode d'un nouveau podcast qui s'appelle "Bon...Ben...Voilà !" Alex et Max, une conversation, mille découvertes. Dans chaque épisode, découvrez la passion de l'un qui la transmet à l'autre. Échange, questions et contradiction, le tout avec légèreté et bonne humeur. Le meilleur podcast pour les curieux. Voici donc l'épisode 1 !

Les adultes de demain
[DE L'ENFANT AU PARENT] Guérir de nos blessures d'enfance - Jonathan Langlois (Les Lueurs) - #3

Les adultes de demain

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 49:31


"Voilà pourquoi la vie intérieure est si importante. Parce que si on ne travaille pas à s'aligner, alors le corps, qui est plus intelligent que tout, nous arrête."Dans cet épisode de la série « De l'enfant aux parents », Jonathan Langlois, fondateur du média Les Lueurs, nous partage son parcours intime. Des bancs de l'enfance à ses premiers pas de jeune papa, nous explorons la façon dont nos fragilités d'hier façonnent l'adulte – et le parent – de demain.Jonathan Langlois anime le podcast et média « Les Lueurs ». Il part à la rencontre de nos failles aussi bien que de nos aspirations profondes. Jonathan a transformé ses propres épreuves (burn-out, quête de sens, remise en question de la foi) en une capacité rare à interroger l'autre sur son cheminement intérieur. Aujourd'hui, il éclaire de sa sensibilité les récits de personnalités qui se livrent, chaque semaine, à son micro affuté et bienveillant.Au fil de l'entretien, Jonathan se confie sur :✨ Son enfance joyeuse, aussi marquée par l'exigence et le besoin de reconnaissance✨L'impact des blessures familiales sur l'adulte qu'il est devenu, et son travail intérieur pour rompre avec la quête de validation externe✨ La réconciliation avec son « enfant intérieur »✨ Ce qu'il souhaite transmettre en tant que parent, et son attachement à l'amour inconditionnel comme réservoir pour l'enfantAu programme :(00:00) Devenir papa : entre joie et humilité(03:46) L'impossible équilibre de la vie(06:36) Grandir dans une grande fratrie(08:48) Échec scolaire, perte de confiance et colère(14:12) L'influence familiale sur la vision du monde et la construction de soi(20:12) La transmission de la foi, la crise lors du divorce parental et la redéfinition de sa spiritualité(28:17) Burn-out, quête de reconnaissance et reconstruction intérieure(32:53) Les ressources pour rebondir : corps, cœur, âme et recours à l'accompagnement thérapeutique(36:58) Parentalité, transmission et la juste place du cadre éducatif(44:10) Ce que la parentalité apprend sur soi – et la trace à transmettre à son enfantRessourcesInstagram Jonathan LangloisInstagram Les Lueurs MédiaUn épisode profond qui interroge sur ce que nous faisons de notre passé et comment nous transmettons le meilleur.Peut-être y trouverez-vous votre propre lueur d'inspiration pour avancer.---------------------DE L'ENFANT AU PARENT (1 épisode par mois)Je vous propose une nouvelle série plus intime et personnelle où je pars à la rencontre d'artistes et personnalités publiques, pour explorer avec eux leur enfance et l'impact qu'elle a eu sur l'adulte et le parent qu'ils sont aujourd'hui. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé en commentaire !

Home(icides)
L'affaire Elodie Kulik, ou le combat d'un père (4/4) : Jacky Kulik va-t-il enfin gagner la bataille judiciaire ?

Home(icides)

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 20:27


Dans cette saison, Caroline Nogueras raconte le combat d'un père, Jacky Kulik, qui s'est battu sans relâche pour voir le meurtrier de sa fille Elodie jugé et condamné. Elodie Kulik a été assassinée et brûlée en janvier 2002 sur une route de Picardie après avoir été violée. Elle avait 24 ans. Cette affaire est unique car, pour résoudre l'enquête, une toute nouvelle technique de recherche ADN a été utilisée. Jacky Kulik va-t-il enfin gagner la bataille judiciaire ? Voilà près de 20 ans que Jacky Kulik met toute son énergie à voir le crime odieux de sa fille puni. Il a obtenu une première victoire en 2019 avec la condamnation à perpétuité de Willy Bardon reconnu coupable de l'enlèvement, la séquestration, le viol et le meurtre d'Elodie. Willy Bardon n'a pas supporté sa condamnation et a tenté de se suicider en avalant une gélule de pesticide à l'issue du verdict. Il est toujours en vie et ses avocats ont fait appel de la décision. C'est donc un nouveau procès qui va s'ouvrir devant la cour d'appel de Douai, en Picardie. Découvrez le témoignage de Jacky Kulik dans ce dernier épisode. Découvrez la dernière saison : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠L'affaire Cottrez, l'octuple infanticide⁠ Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday.  Première diffusion : 12 décembre 2022 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Amarok
AMAROK

Amarok

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 59:54


Nous y sommes....C'est le clap de fin de cette 11ème saison de l'émission consacrée aux musiques orientées rock progressif de votre radio préférée ! Merci au Kid pour la co-animation en direct de ce numéro et de m'accueillir d'ailleurs pour ses éphémérides hebdomadaires ! Vous pouvez d'ailleurs retrouver également ce redoutable duo dans le replay du dernier épisode pour la saison de STACK avec une excellente playlist concoctée par le Kid ! Mais revenons à AMAROK avec (pour commencer dans le désordre) les ultimes pépites françaises 2024/2025 suivantes :  Commençons par les sorties in extremis, notamment celle d'ESTHESIS sous forme d'un single d'excellente facture : "The Frame", histoire de patienter jusqu'au 03 octobre pour la sortie du 3ème album du groupe. Les toulousains avaient enchanté les soirées amarokiennes avec ses précédentes productions (notamment la dernière en 2022).  Le prochain et tant attendu opus aura pour titre "Out Of Step" et se veut, selon son fondateur Aurélien Goude : "le plus ambitieux, sombre, puissant et paradoxalement ambient (...) cinématique et hypnotique". Voilà une belle promesse et j'ai envie de dire : vivement la rentrée ! Ce 1er extrait en tout cas correspond bien au descriptif et bénéficie d'une production remarquable, va falloir sortir vos meilleurs casques les amis ! Grand est mon plaisir de retrouver l'un de mes groupes hexagonaux préférés !! Similitude de temporalité avec une autre formation hexagonale : EDENYA. J'ai découvert plus tardivement ce groupe fondé par le multi-instrumentiste Marco qui à l'instar de ses collègues toulousains, publie un 3ème album et nous fait patienter avec un nouveau single (un premier était diffusé il y a quelques semaines) : "Foreign Ground". Marqué par l'arrivée d'Ingrid Denis au chant (que j'avais découverte dans une autre formation française talentueuse : OSCIL ), Edenya sortira son album le 17 août, évènement que vous pourrez fêter avec eux le même jour à 17h30 sur la scène  du festival CRESCENDO à St Palais (17) . Pour avoir eu la chance d'écouter en avant-première ce nouvel album qui portera pour titre "The Secret Destination You Are Looking For", je ne peux que vous engager à le précommander les oreilles fermées ! On reconnait la "patte edenyenne" dans les compositions mais le groupe a su évoluer vers d'autres paysages sonores plus "heavy" mais toujours mélodique, bref vous m'en direz des nouvelles à la rentrée, décidément on va être gâtés !! Enfin, toujours pour patienter avant les sorties à venir,  un extrait de l'album live "Entre Acte" de ANGE. Si vous devez vous plaindre de l'existence d'une telle émission sur une radio hertzienne, c'est à la bande de Christian Décamps qu'il faut envoyer vos messages de récriminations ! Ce groupe qui navigue depuis plus de 55 ans a en effet été l'élément déclencheur de ce programme dans la tête de votre serviteur en 2014  à l'issue d'un concert dans la région ! Mais revenons à l'actu. Maintes fois repoussé (le groupe était des mois durant en tournée pour les adieux à la scène de son Capitaine qui tient toutefois toujours bon la barre en studio !), cet EP live était sorti en début d'années avec quelques inédits joués devant le public et à paraître sur le prochain album. Cet opus sortira finalement le 19 septembre. "Cunégonde", c'est son nom de baptême, sera ensuite défendu en tournée ! L'extrait de ce "mini live" de ce soir était un classique magistral associant les voix de Christian et de son fils Tristan Décamps, passage de relais émouvant avant cette nouvelle tournée "Quitter La Meute" pour la première fois dans l'Histoire du groupe... sans le Père... Autres nouveautés, celles-ci déjà disponibles, comme ce 3ème volet de la trilogie consacrée à la Mythologie grecque par l'excellent claviériste britannique RICHARD ANTHONY BEAN : "The Beauty, The Strength & The Divine". Un extrait dédié à la divinité de l'Amour, "EROS"...On en a tellement besoin ces temps-ci, alors que certains puissant préfèrent répandre leur guerre, une bonne façon, à défaut de ne pas oublier celles et ceux qui souffrent des conséquences, de penser à autre chose que cette lourde actualité...C'est l'été et quoi de mieux que ce titre très....caliente !! Découverte juste à la toute fin de saison, le premier album d'un groupe australien prometteur, "Thinking Without Language" par THE ORPHANED BEE. A l'instar du musicien britannique, il s'agit de musique essentiellement instrumentale mais ici plus rock avec toujours cette ambiance cinématique, arrangée avec des voix synthétiques telles que le vocodeur, le tout sans jamais sonner froid, au contraire, à découvrir !          Et puis une "fausse nouveauté".... Je m'explique. L'auteur de science-fiction et poète JULIAN JAY SAVARIN avait dans les 70's (en plus de ses talents d'écriture), celui d'être capable de composer et de jouer des claviers. Âgé aujourd'hui de 75 ans, notre homme avait commis deux albums concepts autour de son genre de prédilection (la science-fiction donc) :  l'un "A Time Before" en 1970 avec son groupe Julian's Treatment et le second "Waiters On The Dance", sous son propre nom en 1971. Celui-ci a d'ailleurs fait quelques fois l'objet de diffusion dans cette émission. Et puis il y a quelques semaines, je découvre "Beyond The Outer Mirr", nouvel album de l'écrivain. A la première écoute, je me dis que l'ingé-son est très bon, il a réussi à sonner très "analogique", très "rock prog 70's". Et pour cause... Si l'album est bien sorti il y a quelques semaines, il s'agit en réalité d'une suite à "Waiters..." enregistrée... en 1975 ! Et là je demande des comptes Messieurs Dames : qui a empêché la sortie d'un tel trésor ? Qui a osé interférer ? Bon, je me calme, voyons le verre à moitié plein (parce que  je m'échauffe !), mieux vaut tard que jamais...Je ne sais pas comment cet enregistrement a refait surface mais croyez-moi il faut l'écouter, il est riche, inventif,  audacieux, la voix de Lady Jo Meek rappelle ces vocalistes de l'époque (Sandy Denny, Maddy prior). INDISPENSABLE ! Souvenez-vous l'année dernière, dans ce même contexte de fin de saison, j'étais enthousiasmé par la sortie imminente du nouvel album de DAVID GILMOUR.  Un premier extrait diffusé et depuis la rentrée l'album "Luck And Strange" du guitariste de PINK FLOYD aura accompagné cette saison...La boucle est bouclée avec cet ultime extrait dans lequel on retrouve avec nostalgie les notes aériennes du regretté Richard Wright sur le titre éponyme. "Luck And Strange, a en effet été  enregistré à partir des bandes d'une jam session avec le claviériste flodyien.  Et puisque nous en sommes aux hommages (avant d'attaquer le désert) , souvenons nous de Garry Brooker disparu il y a 3 ans déjà, avec un extrait du premier album de PROCOL HARUM, sorti en 1967. On ne parlait pas encore de rock progressif, mais à l'instar de tous ces aventureux musiciens britanniques dans des styles aussi variés qu'audacieux, des Beatles à Pink Floyd, avec la période psychédélique et insouciante de la fin des 60's, Proco Harum aura ouvert la voie à notre musique de prédilection !   Et comme c'est la dernière de la saison, un bonus pour se dire "goodbye" :  APHRODITE'S CHILD et le titre de clôture de l'album "666" pour entamer un "break" de deux mois... Quelques derniers mots de remerciement :  à  SUN,  pour sa confiance renouvelée et son audace d'accueillir une émission sommes toutes à l'opposé du "mainstream" voire parfois complètement décalée (pour preuve cette émission so british du 15 mai avec des titres longs et présentée en anglais pas Ella !!). Merci à LOUIS DE NY, musicologue, écrivain, spécialiste du rock progressif italien (que j'avais reçu avec plaisir l'année dernière) et grâce à qui j'ai découvert modestement la richesse de la musique transalpine que j'essaye modestement mais régulièrement de vous faire partager à mon tour. Merci à Anne Claire de BAD DOG PROMOTIONS car il n'est pour ainsi dire pas une semaine sans que vous n'entendiez au moins un extrait d'album que m'envoie cette excellente agent de presse spécialisée dans le rock progressif ...Un mine de pépites ! Enfin merci à vous, et même toutes mes félicitations si vous m'avez lu jusqu'ici !! Sans personne pour écouter cette musique qui me passionne, Amarok ne servirait à rien.  J'espère encore cette saison vous avoir fait découvrir des albums, des artistes que vous aurez à votre tour adoptés, comme certain.es d'entre vous m'ont fait découvrir des coups de cœur que j'aie souvent relayés à l'antenne.  La saison 12 démarre le JEUDI 4 SEPTEMBRE 20h00 ! D'ici là passez un bel été, écoutez beaucoup de musique et prenez bien soins de vous  !  Thierry Joigny  Page facebook de l'émission : AMAROK44

Revue de presse Afrique
À la Une : l'indignation en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 4:15


Les réactions sont vives dans le pays après l'enlèvement et les sévices subis par l'avocat Mohamed Traoré. Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, relate Jeune Afrique, « un groupe de personnes encagoulées (cinq selon la famille, au moins sept selon le barreau de Guinée) font irruption chez les Traoré, à Sonfonia, un quartier de la banlieue Est de Conakry. Giflé, ainsi que sa fille aînée qui voulait s'interposer, l'avocat est embarqué de force et conduit vers une destination inconnue (…). Au cours de sa séquestration, il est allongé au sol puis cruellement fouetté. Le chef présumé de l'opération donne l'ordre explicite de ne pas interrompre la flagellation avant d'atteindre 500 coups. Le dos de Me Traoré est couvert de plaies, signes manifestes des sévices subis. »  L'ancien bâtonnier sera ensuite retrouvé, inconscient, à 70 km de la capitale, avant de recevoir des soins dans un lieu tenu secret. Trop critique Pourquoi cet enlèvement, pourquoi ces tortures ? Mohammed Traoré avait critiqué à maintes reprises le pouvoir militaire en place. Il avait, précise Jeune Afrique, « claqué la porte du Parlement de transition, après l'expiration du délai de deux ans donné, sous l'égide de la CEDEAO, à la junte pour le retour des civils au pouvoir. Et il avait récemment critiqué publiquement la création d'une Direction générale des élections, qui va se substituer à la Commission électorale nationale indépendante dans l'organisation des prochains scrutins. » Jeune Afrique rapporte les premiers mots de l'avocat après qu'il a été retrouvé : « je vais faire une pause, dit-il, par respect pour ma famille et mes amis (…). Ceux qui veulent me faire taire diront sûrement : “Voilà, il a compris l'avertissement.” Mais je les laisse dans leurs illusions. » Condamnations en série Depuis ces derniers jours, les réactions indignées se succèdent. Dans un communiqué repris notamment par l'hebdomadaire Le Lynx, l'ordre des avocats de Guinée condamne cet enlèvement et ces tortures : « cet acte jette une ombre sur la crédibilité de l'Etat de droit en Guinée. Le Barreau exige que toute la lumière soit faite sur les auteurs, exécutants, complices et commanditaires de cette opération ignoble. » La Conférence des Barreaux de l'UEMOA condamne également fermement l'enlèvement de Me Traoré. « Quand les avocats sont attaqués, c'est la justice qui est en danger », affirme l'organisation dans un communiqué repris par le site Guinée 360. Vive réaction également de l'opposant en exil Cellou Dalein Diallo, à lire sur le site Guinée Live : « jusqu'à quand allons-nous rester silencieux pendant que cette junte écrase les libertés, viole les lois et continue de faire taire, par tous les moyens y compris par l'élimination physique et la disparition forcée toute voix dissonante ? » « Toutes les voix dissonantes sont en train d'être supprimées par la junte », renchérit Aboubacar Biro Soumah, président du Parti pour le progrès et le changement, dans un entretien à Guinée Matin. Allusion aux personnalités enlevées ces derniers mois et dont on est toujours sans nouvelles : les responsables du Front national pour la défense de la Constitution, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, le journaliste Habib Marouane Camara, ou encore l'ancien secrétaire général du ministère des Mines, Saadou Nimaga. La stratégie de la répression ? Interrogé par Ledjely, Alseny Sall, de l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme, exprime sa préoccupation face à cette recrudescence d'enlèvements ciblés. : « ce qui est encore plus alarmant, affirme-t-il, c'est que le dénominateur commun à la quasi-totalité des victimes est leur engagement pour la démocratie et leur prise de position contre les dérives de la transition en cours. Cela laisse penser qu'il ne s'agit pas d'actes isolés, mais d'une stratégie bien orchestrée visant à faire taire les voix dissidentes, ce qui est contraire aux principes d'un État de droit. » Il y a une semaine, lors d'une visite officielle en Côte d'Ivoire, le chef de la junte guinéenne, le général Mamadi Doumbouya affirmait : « ma profonde conviction est que la stabilité politique est la pierre angulaire de tout développement durable. » Des élections législatives et présidentielles sont prévues à la fin de l'année en Guinée. Auparavant en septembre, un référendum constitutionnel doit avoir lieu. Il y a quelques jours, le pouvoir a fait voter un projet de Constitution qui pourrait entraîner la suppression de la limitation des mandats présidentiels. D'où cette question posée par Jeune Afrique : « Mamadi Doumbouya s'ouvre-t-il la voie à une présidence à vie ? »

Pardon GPT
Summer Bonus Le retour Vol. 1

Pardon GPT

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 39:17


On avait du rab alors on vous l'a mis quand même.Voilà des bouts inédits de conversations avec La Gomart & DedoGrâce à la participation de ChatGPT, le modèle de langage avancé, les échanges entre les invités et les animateurs prennent une dimension encore plus profonde.ChatGPT intervient avec des informations contextuelles, des références pertinentes et des perspectives uniques pour enrichir les discussions et offrir une expérience d'écoute unique en son genre.Un podcast réalisé et produit par Zu▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬Vous pouvez retrouver l'équipe sur les réseaux sociauxRémi BoyesPierre LapinZu▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ Trois coups de pouce pour aider le podcast ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬1. Abonnez vous

La Vie d'avant
[Voilà l'été !] 1990 - Nénette, une commerçante du Panier, à Marseille

La Vie d'avant

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 12:02


Nénette est marseillaise. Elle vient d'ouvrir une pizzeria dans son quartier, le plus vieux de Marseille, le Panier. Pourtant, en 1990, ce quartier a une réputation exécrable : les maisons y sont souvent insalubres et les règlements de compte fréquents. C'était avant le lancement d'une grande opération d'aménagement urbain en 1995. En 2004, la série « Plus belle la vie », dont les décors sont directement inspirés du Panier, révèle les charmes de ce quartier à la France entière. Depuis les touristes s'y bousculent.*** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique Nuits magnétiques : "Un NAGRA devant Marseille" d'Irène Omélianenko - France Culture - 14/11/1990.*** Crédits podcast *** Documentaliste : Anne Brulant - Textes : Lætitia Fourmond - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy, Stéphane Rives - Enregistrement : Franck Couillard - Voix off : Clara De Antoni - Musique(s) : Universal Production Music France - Chargée de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Lætitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Daphné Boussus - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Un podcast INA.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Le parfum, la femme et le pouvoir

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 38:10


Nous sommes en 1770, à Londres où Parlement proclame, par un édit : « Toute femme qui, à dater dudit acte, trompera, séduira ou entraînera au mariage quelqu'un des sujets de Sa Majesté, au moyen de parfums […] encourra les peines établies par la loi actuellement en vigueur contre la sorcellerie. » Voilà qui est brutal ! Mais ce climat de suspicion accusant la femme parfumée de corrompre et tromper le consentement de l'homme, de neutraliser, ni plus ni moins, le pouvoir de sa raison, n'est pas propre aux Anglais. Et il n'est pas neuf. Dès l'Antiquité déjà, des mythes fondateurs associent le parfum au pouvoir d'attraction féminin, l'assimilant à l'image de la panthère dont l'odeur charmerait ses proies. Au fil des siècles, la société va classer les femmes en fonction de leur senteur, ainsi mères, filles, épouses, amantes, chacune est étiquetée : aux licencieuses les parfums capiteux, qui cachent l'odeur du péché, aux vertueuses, l'odeur des fleurs discrètes. Des prostituées qui mènent une vie dépravée, on dit qu'elles « puent » et l'on invente le terme de « putain » qui vient du latin « putare », et qui signifie « sentir trop fort ». Mais les femmes déjouent ces tentatives de mise au pas et certaines persistent et se servent du parfum comme d'une arme. Privées de pouvoir, elles vont trouver dans cet artifice un moyen d'influencer secrètement leur destin. Alors, de Cléopâtre à Marilyn Monroe, de Catherine de Médicis à George Sand, le parfum a-t-il été une "force de séduction autant que d'émancipation" ? Sujets traités : parfum, femme , pouvoir, Antiquité, odeur, prostituées, Cléopâtre , Marilyn Monroe,Catherine de Médicis, George Sand, Avec les lumières de : Elisabeth De Feydeau, historienne, spécialiste du parfum et du luxe. « Les voluptueuses – Une histoire parfumée des femmes de légende » ; Flammarion. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Vers un accord de paix RDC-Rwanda le 27 juin: «Nous espérons que, cette fois-ci, ce soit la bonne»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 12:34


Un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda est-il vraiment possible le 27 juin prochain ? « Oui, répond le ministre de la Communication du Congo-Brazzaville, car, cette fois-ci, il y a l'intervention d'une grande puissance, à savoir les États-Unis ». Thierry Moungalla, qui est à la fois ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement du Congo-Brazzaville, s'exprime aussi sur la présidentielle prévue dans son pays au mois de mars 2026. Le président Denis Sassou-Nguesso sera-t-il candidat à sa réélection ? De passage à Paris, Thierry Mougalla répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ce mercredi 18 juin, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda se sont engagés à signer un accord de paix, le 27 juin prochain, lors d'une réunion ministérielle prévue à Washington, quelle est votre réaction ? Thierry Moungalla : Nous nous réjouissons de cette avancée qui nous paraît une avancée majeure. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il est prôné un arrêt des hostilités, un désarmement des forces qui sont considérées comme rebelles et la possibilité d'aller vers la conclusion d'un accord de paix. Donc, nous, les pays voisins, nous nous réjouissons de cet accord et nous espérons que les différentes étapes qui semblent attendues soient franchies sans encombres. Et après 29 ans de guerre dans les Grands Lacs, vous croyez à une paix définitive ? Nous espérons que cette fois-ci, avec l'intervention d'une grande puissance comme les États-Unis, que cette fois-ci soit la bonne. Depuis deux mois, ce sont en effet les États-Unis et le Qatar qui font la médiation entre la RDC et le Rwanda. Est-ce que l'Afrique n'est pas marginalisée dans cette affaire ? Non. Je considère qu'objectivement, quand une maison brûle, tous ceux qui amènent des seaux d'eau pour éteindre l'incendie sont les bienvenus. Depuis un an, la location de 12 000 hectares de terre congolaise à une société rwandaise suscite beaucoup d'émotion à Brazzaville, mais aussi à Kinshasa, où beaucoup y voient le risque que l'armée rwandaise en profite pour ouvrir un deuxième front contre la RDC. Est-ce que c'est la raison pour laquelle vous venez d'annuler ce contrat foncier avec le Rwanda ? Non. Il faut que je précise en deux mots la situation. Il y a d'abord des accords d'État à État qui sont des accords de coopération bilatérale classiques. Ce sont des accords dans des matières essentiellement économiques. Ces accords ne sont pas remis en cause et ils n'ont aucune raison de l'être. Il y a, à côté de cela, des contrats ponctuels qui ont été conclus pour la relance de la production agricole dans des zones très riches. Ces accords ont été conclus avec des sociétés rwandaises. Et malheureusement, on a constaté leur caducité parce que les entreprises n'ont pas accompli les diligences qui étaient attendues d'elles. Et donc, naturellement, la condition de caducité a été mise en œuvre depuis le 8 décembre 2024. Et donc, comme vous le voyez, rien à voir avec le conflit que nous évoquions tout à l'heure. Il n'y avait là, il n'y a là absolument aucune connotation militaire. Et puis, d'ailleurs, comment voudriez-vous qu'il y ait des connotations militaires à ce type d'accord, alors que notre pays est situé à près de 1 500 kilomètres du théâtre des opérations concernées, c'est-à-dire l'est de la RDC et les confins du Rwanda ? En tout cas, les autorités de Kinshasa étaient inquiètes et elles vous l'avaient fait savoir. Nous échangeons régulièrement avec les autorités de Kinshasa. Je peux même vous dire que récemment, le ministre de l'Intérieur du Congo a eu l'honneur de rencontrer le président [de la RDC] Félix Tshisekedi. Et je suis certain que nous apportons au quotidien toutes les assurances de notre volonté de faire que ça se passe bien. La présidentielle au Congo, c'est l'année prochaine. Le président congolais Denis Sassou-Nguesso a le droit de se représenter, mais il est au pouvoir depuis plus de 40 ans. Est-ce que vous pensez qu'il pourrait envisager de laisser la place aux jeunes ? Bon, moi, je poserai la question plutôt dans l'autre sens. Aujourd'hui, nous sommes dans une grande stabilité. Nous avons un président de la République expérimenté. Je pense, je suis convaincu que le président de la République est celui qui va favoriser cette transition générationnelle dans la paix, dans la stabilité et dans la cohérence. Parce que quand on se précipite vers ce qui ressemble à un changement, on s'aperçoit bien vite que les mains inexpertes, à qui on confierait trop vite les choses, pourraient conduire le pays à l'impasse. Je souhaite que le président de la République soit candidat, mais ce n'est pas à l'ordre du jour au moment où nous nous exprimons, puisque nous sommes à neuf mois de l'élection présidentielle. Et le président a un mandat à remplir entre-temps. Mais cette transition générationnelle dont vous parlez, elle pourrait avoir lieu dès l'année prochaine ou non ? Non, cette transition générationnelle, c'est lui qui est le transmetteur, qui porte cette transition générationnelle. Je dis qu'il va assurer cette transition en allant vers la capacité de rajeunir les équipes, d'y inclure le maximum de jeunes. Voilà neuf ans que les opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa sont derrière les barreaux. La justice les a condamnés à 20 ans de prison, mais beaucoup les considèrent comme des prisonniers politiques. Est-ce qu'une grâce présidentielle pourrait avoir lieu avant l'année prochaine, avant la présidentielle ? Il me semble que, dans notre législation, ce sont des éléments qui souvent doivent faire l'objet d'initiatives de la part des condamnés. Donc, je n'ai pas d'opinion sur ce sujet. Je pense que le président de la République est le seul maître de la possibilité de gracier.

Marceau refait l'info
Uber East a dévoilé sa commande la plus chère de l'année

Marceau refait l'info

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 0:44


Facturée 1516 euros elle a nécessité 16 livreurs

Le Média
Attaque contre l'Iran : jusqu'où ira Netanyahou ? Ce que vous n'entendrez pas ailleurs

Le Média

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 46:27


Voilà cinq jours que des bombardements se répètent et l'escalade des tensions continue entre Israël et l'Iran.▶ Le Média lance le plan "Riposte"

C dans l'air
Trump menace, le guide suprême Iranien aussi... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 63:44


C dans l'air du 18 juin 2025 - L'Iran est-il vraiment proche d'obtenir la bombe nucléaire ?Voilà cinq jours que l'Iran est sous les bombes israéliennes et les signes d'escalade se multiplient. Le président américain Donald Trump est allé jusqu'à appeler, hier, à la "capitulation sans conditions" de la République islamique. Il a même assuré que les États-Unis pouvaient aisément tuer le guide suprême iranien Ali Khamenei. Ce dernier a proclamé que son pays "ne se rendra jamais" et mis en garde les Etats-Unis contre des "dommages irréparables" en cas d'intervention dans le conflit.Pour l'heure, les frappes israéliennes ont déjà fait plus de 200 morts et plus de 1200 blessés. Le monde reste suspendu aux paroles de Donald Trump. Hier, en rentrant en avion du G7, le président américain a démenti les informations de sa cheffe du renseignement, Tulsi Gabbard qui estimait en mars devant le Congrès que l'Iran ne possédait pas la bombe nucléaire : "Je me fiche de ce qu'elle a dit", a rétorqué le président à une journaliste qui l'interrogeait. Si L'Iran ne dispose pour l'instant que d'uranium enrichi à 60%, là où le seuil requis s'élève à 90% pour obtenir l'arme nucléaire, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont estimé jeudi dernier que l'Iran pourrait avoir la capacité de produire "plus de neuf" bombes nucléaires. Mais avec l'opacité entretenue par le régime iranien, impossible de savoir si ces projections sont vraiment crédibles.Acculé, affaibli, le régime iranien continue de menacer, à commencer par fermer le détroit d'Ormuz, par lequel transitent 20% du pétrole mondial et 30% du Gaz naturel liquéfié. Sardar Esmail Kowsari, commandant des Gardiens de la Révolution, a déclaré que cette option était "à l'étude". Son application plongerait le monde dans une grave crise économique. En fin de semaine dernière, lorsque les premières bombes israéliennes sont tombées sur l'Iran, les cours du pétrole ont flambé, avant de se stabiliser. Large d'environ 50 kilomètres, le détroit s'étend d'Oman à l'Iran. L'Iran, lui-même producteur important de pétrole, serait évidemment impacté par la fermeture de ce passage stratégique. Selon Le Figaro, 95% des barils iraniens sont exportés vers la Chine, et transitent par ce passage maritime.Pendant ce temps, à l'autre bout de l'Europe, Volodymyr Zelensky s'inquiète. Le président ukrainien craint que l'attention focalisée sur le Moyen-Orient n'affecte encore plus le soutien militaire à l'Ukraine. Samedi dernier, il a appelé à ce que "l'aide à l'Ukraine ne diminue pas pour cette raison", comme ce fut le cas lors de la précédente altercation entre Israël et l'Iran en octobre 2024. Présent au G7 en début de semaine, il n'a pu que constater le manque d'intérêt de l'administration américaine pour sa cause, et a quitté le rassemblement mardi au lendemain du départ précipité de Donald Trump. "La diplomatie est désormais en état de crise", a-t-il lâché. D'autant que la Russie semble profiter de la guerre au Moyen-Orient pour avancer ses pions. Dans la nuit de mardi à mercredi, elle a lancé une vaste attaque de drones sur Kiev, faisant 24 morts et plus de 130 blessés. Le président ukrainien, a déclaré qu'il s'agissait de "l'une des attaques les plus horribles sur Kiev" et a appelé à un soutien international plus fort pour aider l'Ukraine à se défendre. Cette nuit, un nouvel essaim de 58 drones a frappé les oblasts de Donetsk, Dnipropetrovsk et Zaporijia.Où en est le programme nucléaire iranien ?Quelles conséquences aurait une fermeture du détroit d'Ormuz sur l'économie mondiale ?Et comment la Russie profite-t-elle du chaos au Moyen-Orient pour avancer ses pions ?LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Patricia ALLÉMONIÉRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- David RIGOULET-ROZE - Chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue "Orients stratégiques", auteur de "La République islamique d'Iran en crise systémique"- Marc-Antoine EYL-MAZZEGA – En duplex - Directeur du centre énergie et climat de l'Ifri

Invité Afrique
«Les années Biya»: l'écrivain camerounais Haman Mana décrypte le parcours présidentiel de Paul Biya

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 7:57


Les années Biya, c'est le titre du livre qui vient de paraître aux Éditions du Schabel. Dans cette enquête de 700 pages, bâtie sur des confidences et des archives inédites, l'essayiste camerounais Haman Mana raconte en détail les 42 années et demie du président Paul Biya à la tête du Cameroun. Les succès comme les échecs. Tour à tour journaliste à Cameroon Tribune, puis directeur de publication au journal Mutations, puis patron du journal Le Jour, Haman Mana a été le témoin de beaucoup d'évènements sous la présidence de Paul Biya. À quatre mois de la présidentielle, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.  RFI : Haman Mana, l'un des temps forts de votre livre, c'est la présidentielle d'octobre 1992. Paul Biya a dû accorder le multipartisme. Dans le pays d'à côté, le Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou Nguesso vient d'être battu par Pascal Lissouba. C'est le vent du changement. Et pourtant, Paul Biya est officiellement réélu, mais avec seulement quatre points d'avance sur John Fru Ndi, un score très serré. Est-ce à dire que le parti au pouvoir RDPC était moins aguerri, moins fort qu'aujourd'hui ? Haman Mana : Le parti RDPC était moins sophistiqué dans sa capacité à manipuler les chiffres. À l'époque, je pense qu'il y a une grande mobilisation autour du Social Democratic Front. De John Fru Ndi ? De John Fru Ndi et il y a ce raz-de-marée vers les urnes qui fait que tout le monde est d'accord là-dessus aujourd'hui. C'est John Fru Ndi qui a remporté ces élections, mais ce n'est qu'en dernière minute, à la Commission nationale de recensement des votes, avec un afflux de votes venant tardivement de l'Extrême Nord, qu'on a dû corriger les résultats. J'en parle parce que je suis un témoin oculaire. J'étais jeune journaliste à Cameroun Tribune et c'est moi qui ai couvert non-stop. On a appelé ça la Commission nationale de recensement des votes. Non, je pense que le pouvoir n'était pas encore aguerri dans ces techniques de modification des résultats de vote. Voilà. Vous rappelez aussi qu'en octobre 1992, le Nordiste Bello Bouba Maigari arrive troisième avec 19 % des voix. Est-ce que l'opposition aurait gagné si Fru Ndi et Bello n'avaient pas été divisés ? Si l'opposition avait été unie, peut-être que John Fru Ndi aurait gagné. Mais maintenant, c'est sans compter avec la volonté absolue, la volonté claire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais et de Paul Biya de rester au pouvoir. Alors John Fru Ndi est décédé, mais Paul Biya et Bello Bouba Maigari sont toujours là. Est-ce que vous pensez qu'on va les revoir tous les deux comme candidats en octobre prochain ? Ecoutez, ça dépend de l'arithmétique. À l'heure actuelle, on sait que Bello Bouba, politiquement peut-être, n'est plus ce qu'il était à cette époque-là. Donc cela fera partie des calculs. Maintenant, il y a l'inconnue Maurice Kamto. Est ce qu'on acceptera sa candidature ? À ce qu'il me semble, peut-être que Bello Bouba Maigari n'est pas un protagoniste décisif dans l'élection de 2025, sauf s'il adoube Maurice Kamto. Autre temps fort dans votre livre, la querelle territoriale entre le Cameroun et le Nigeria sur la presqu'île de Bakassi. On est en 1994 et vous dites que là, c'est une réussite pour le régime de Paul Biya ? Oui, bien sûr. Mon livre est là pour rendre compte de ce qui s'est passé. Mon livre n'est pas là pour peindre en noir un régime. Non. Et ce qui me semble, tout le monde est d'accord là-dessus, Paul Biya a bien joué. C'est une carte qu'il a bien jouée par une forme de pondération, par une forme d'utilisation de ses relais internationaux et également par l'expertise juridique locale. C'est là où on retrouve Maurice Kamto. On savait déjà que Maurice Kamto n'était pas forcément quelqu'un de favorable au régime en place, mais compte tenu de son expertise, il était l'une des figures de proue de l'équipe et, après avoir remporté sur le plan juridique, Paul Biya a engagé une négociation politique pour pouvoir obtenir ce qu'il avait gagné juridiquement. Là, c'était bien joué. Pendant ces 43 années de présidence de Paul Biya, il y a dans votre livre plusieurs fils conducteurs, la corruption, la répression. Vous parlez notamment des plus de 100 jeunes émeutiers de la faim qui sont tués à Douala en février 2008. Pourquoi avez-vous tenu à faire le portrait de l'ancien Secrétaire général de la présidence, Marafa Hamidou Yaya, qui est en prison depuis 2012 ? Oui, c'est pour dire l'absurdité qui entoure la question de la succession de Monsieur Biya et ceci depuis le début des années 2000. C'est-à-dire qu'il est question de couper en réalité toutes les têtes qui dépassent. Voilà ! Oui, vous citez l'ambassadeur des États-Unis à Yaoundé qui dit que « Marafa est en prison parce qu'il a pensé au pouvoir ». Exactement. Ça, ce sont les fuites de Wikileaks qui ont mis cela dehors. Et voilà ce qu'il est advenu. Et puis, dans votre livre, vous dites : « Je raconte le long chemin sur lequel Paul Biya a mené le Cameroun au bord de l'abîme, non sans la complicité de ce peuple qui, paresseusement, s'est laissé choir. » Oui, je pense que c'est trop facile de dire que Paul Biya a fait ci, Paul Biya a fait ça. La société civile camerounaise, le peuple camerounais, se lie lui-même les mains dans un pacte de paresse, de corruption. Non, en réalité, chez moi, il est plus question de piquer l'orgueil des uns et des autres afin qu'ils se ressaisissent. En réalité, c'est un appel à la réappropriation du Cameroun par les Camerounais. À lire aussiCameroun: à 92 ans, Paul Biya investit les réseaux sociaux à cinq mois de la présidentielle

Manga Tv - Podcast - La 5e de couv'
Marvel & les Mangas – La 5e de Couv' – #5DC – Saison 10 épisode 39

Manga Tv - Podcast - La 5e de couv'

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 63:21


Marvel et les mangas ! Voilà une sacrée affiche pour terminer notre mois dédié aux super héros ! Après avoir décortiqué la fin de My Hero Academia, on devait se pencher sur ces productions, de... L'article Marvel & les Mangas – La 5e de Couv’ – #5DC – Saison 10 épisode 39 est apparu en premier sur La 5e de Couv' - Le podcast de débat autour du manga !.

Bruno dans la radio
Les chiffres de Maurine du 17 juin - En 2027, un nouveau film Pixar sera dévoilé

Bruno dans la radio

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 2:13


Chaque matin, Maurine nous dévoile des chiffres surprenants. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Bruno dans la radio
Les chiffres de Maurine du 16 juin - Le méchant de "Toy Story 5" vient d'être dévoilé

Bruno dans la radio

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 2:09


Chaque matin, Maurine nous dévoile des chiffres surprenants. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apolline Matin
Le bonus RMC : Le studio Pixar a dévoilé les premiers éléments de "Toy Story 5" qui sortira dans un an - 16/06

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 1:04


Tous les matins à 7h50, l'actualité culture, TV ou cinéma avec Charles Magnien.

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La petite voix
[Extrait du OFF] La folie des Jeux Paralympiques de l'intérieur vue par Amélie, la compagne de Dominique

La petite voix

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 1:40


Kau dich schlank
Schluss mit „gut“ und „böse“ - wie Bewertungen dein Abnehmen sabotieren

Kau dich schlank

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 27:21


Sun, 15 Jun 2025 04:00:00 +0000 https://kau-dich-schlank.podigee.io/55-neue-episode d5910ea3718f2d7cd69c599fd0b1dadc Du stehst vorm Kühlschrank und fühlst schon die Schuld, bevor du überhaupt etwas gegessen hast? Schluss damit! In dieser Folge teile ich ein Prinzip, das die Diätindustrie dir nicht verraten will: Wie das simple Loslassen von Bewertungen der Schlüssel für dein Wohlfühlgewicht sein kann – ganz ohne Verzicht auf Schokolade!

C'est pas du vent
Les jeunes s'engagent pour la protection de l'océan

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 48:30


Pollution, pêche, aménagement du littoral, les jeunes du réseau ePOP ont filmé la réalité de ces enjeux dans leurs pays. Ils viennent nous en parler. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui se termine aujourd'hui. Pendant une semaine, environ 20 000 personnes de 180 pays ont échangé pour faire progresser la protection de cet immense espace qui recouvre les 2/3 de la planète. L'océan régule le climat, il fabrique plus de la moitié de l'oxygène que nous respirons et il abrite une biodiversité fantastique. Il est vital pour notre espèce mais nous le maltraitons. Voilà pourquoi les jeunes se sont mobilisés pour se faire entendre durant cette conférence. Hier, ils étaient des centaines dans les stands et les auditoriums du palais des expositions, renommé la Baleine, où notre studio est installé. Émission spéciale ePOP depuis l'Unoc à Nice avec plusieurs jeunes ePOPERS. Adrien Poupard de Vannes, étudiant en ingénierie et gestion des ressources côtières pour le film La plage sauvée par ses amis Marine Berthelet, étudiante en géographie à l'Université de la Réunion pour le film Vague à l'âme du Port de Sainte-Marie Mariame Ndimblane, du Sénégal, étudiante en Économie Bleue à Brest pour le film Sur le quai de pêche de Rufisque Et la chercheuse Pascale Chabanet, chercheuse en écologie récifale à l'IRD, Marie-Eve Migueres Chargée de médiation scientifique à l'IRD Max Bale de Rfi Planète Radio. Musiques diffusées pendant l'émission Elida Almeida - Mar Sagrado João Selva - Banho De Mar (Brésil).

Celtic Conversations with Christine Valters Paintner
Cultivating Seeds of Liberation Prayer Cycle: Day 7 Evening ~ Beauty

Celtic Conversations with Christine Valters Paintner

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 18:29


All songs and texts used with permission. All rights reserved. Opening Prayer written by Claudia Love Mair Opening Song: We Are Weaving Our Lives by Alexa Sunshine Rose from the album Cultivating Seeds of Liberation: Songs of Justice and Joy Sung Psalm Opening and Doxology: Richard Bruxvoort Colligan from the album Monk in the World: Songs for Contemplative Living Psalm 104: Interpretation by Christine Robinson, adapted, set to music and sung by Simon de Voil Reading of the Night: Makoto Fujimura, Art + Faith: A Theology of Making. Yale University Press (2021) page 12. Closing Song: On the Wings of Grace by Melanie DeMore from the album Cultivating Seeds of Liberation: Songs of Justice and Joy Closing Blessing written by Claudia Love Mair Prayers, readings, and blessings voiced by Claudia Love Mair and Jo-ed Tome. Audio engineering by Simon de Voil. Please note: All of the songs and prayer responses are published on albums in the Abbey of the Arts collection unless otherwise noted. In addition, these songs & responses have accompanying gesture prayers and/or dances created by Betsey Beckman that can be found on the corresponding video collections. Audio and video recordings of the Prayer Cycles are available at AbbeyoftheArts.com.

Celtic Conversations with Christine Valters Paintner
Cultivating Seeds of Liberation Prayer Cycle: Day 7 Morning ~ Beauty

Celtic Conversations with Christine Valters Paintner

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 21:42


All songs and texts used with permission. All rights reserved. Opening Prayer written by Jo-ed Tome Opening Song: Beauty by Betsey Beckman, arranged and performed by Simon de Voil and Alexa Sunshine Rose from the album Monk in the World: Songs for Contemplative Living First Reading: Sophfronia Scott, The Seeker and the Monk: Everyday Conversations with Thomas Merton. Broadleaf Books (2021) page 60. Sung Psalm Opening and Doxology: Richard Bruxvoort Colligan from the album Monk in the World: Songs for Contemplative Living Psalm 65: Interpretation by Christine Robinson, musical setting and sung by Simon de Voil Second Reading: Cole Arthur Riley, This Here Flesh: Spirituality, Liberation, and the Stories That Make Us. Convergent Books (2023) page 38-41. Prayers of Concern written by Jo-ed Tome Sung Response: Words by Abbey Dream Team. Music by Betsey Beckman. Arranged and performed by Alexa Sunshine Rose and Simon de Voil © 2025 Closing Song: Only Grace by The Many from the album Cultivating Seeds of Liberation: Songs of Justice and Joy. Words by Lenora Rand, Music by Hannah Rand © 2016 Mirasion Music (ASCAP) Closing Blessing written by Jo-ed Tome Prayers, readings, and blessings voiced by Claudia Love Mair and Jo-ed Tome. Audio engineering by Simon de Voil. Please note: All of the songs and prayer responses are published on albums in the Abbey of the Arts collection unless otherwise noted. In addition, these songs & responses have accompanying gesture prayers and/or dances created by Betsey Beckman that can be found on the corresponding video collections. Audio and video recordings of the Prayer Cycles are available at AbbeyoftheArts.com.

Revue de presse Afrique
La solidarité maghrébine pour Gaza en marche vers l'Égypte

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 4:35


Une grande caravane baptisée Soumoud, pour « résilience » a quitté Tunis en début de semaine avec pour objectif de rallier la capitale égyptienne ce matin, puis al-Arish, à une cinquantaine de kilomètres de Rafah, le poste frontière à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza. Ces milliers de personnes, venus de plusieurs pays d'Afrique du Nord, « ne veulent plus se contenter de simples manifestations de rue pour exprimer leur soutien à la Palestine. Ils vont désormais au-delà », assure Le Pays. « Quand on connaît le calvaire que vivent les Gazaouis depuis quelque temps, on ne peut que saluer ce geste de solidarité qui vaut son pesant d'or. »  Le journal burkinabè se demande en revanche si le « Convoi maghrébin de la résilience arrivera à bon port. Ne sera-t-il pas bloqué par Israël ? On croise donc les doigts ». Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz a d'ores et déjà ordonné à l'armée d'empêcher l'entrée à Gaza de ce qu'il a qualifié de « manifestants djihadistes ». Après l'épisode du Madleen, ce bateau humanitaire transportant des militants pro-palestiniens occidentaux et intercepté par Israël, La Presse, en Tunisie, fait part de son pessimisme, alors que « les sociétés civiles, partout, affichent leur volonté de faire passer l'aide aux Gazaouis. Ni la Flottille de la liberté ni les convois humanitaires terrestres, ni aucune marche ne peuvent lever le siège de Gaza », se désole un de ses éditorialistes.  À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne Prudence de mise coté égyptien « Pour défier le blocus israélien », Al-Ahram en Égypte rapporte que les délégations internationales devront d'abord obtenir une autorisation préalable des autorités égyptiennes « afin d'assurer leur sécurité, compte tenu de la sensibilité du terrain. »  Le président égyptien « Al-Sissi cèdera-t-il ? », se demande de son côté Algérie 360 pour qui « la tension monte » autour de cette caravane, notamment après l'arrestation hier de trois avocats algériens à l'aéroport du Caire. « Ces arrestations semblent liées à leur implication dans la caravane », ce qui « fait craindre une répression plus large. » Le média algérien craint aussi que ces arrestations n'enveniment « davantage les relations diplomatiques. Elle met également en lumière les restrictions imposées aux mouvements de solidarité pro-palestiniens, même lorsqu'ils sont pacifiques et humanitaires. »  Burundi : le parti au pouvoir vainqueur haut la main des législatives D'après les résultats publiés par la Céni, mercredi, le CNDD-FDD a en effet raflé la totalité des 100 sièges mis en jeu lors du scrutin du 5 juin. Dans certaines localités, les résultats « frôlent, voire dépassent des scores brejnéviens », s'exclame Iwacu. « Rien pour l'opposition », signale Afrik.com en Une de son site. L'opposition qui a qualifié de « grande mascarade » le résultat de ces scrutins, « est aujourd'hui laminé, cingle Iwacu. Cela n'augure donc rien de bon ». Pour Afrik.com, c'est « une nouvelle étape de la marche autoritaire dans un pays où le pluralisme politique est en net recul. » Le CNL, principal parti d'opposition, avait été formellement exclu, nous remémore le site. « Votes multiples », « bulletins pré-remplis », « emprisonnements arbitraires » d'observateurs, la formation a relevé de nombreuses irrégularités. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Une autopsie qui met le feu aux poudres au Kenya  « Un traumatisme à la tête, des marques de strangulation, des bleus sur les épaules, les mains, les jambes, du sang suintant du nez et de la bouche. » Voilà le descriptif sordide livré par Le Monde Afrique après la mort d'Albert Ojwang.  Ce blogueur « connu pour son franc-parler », comme le décrit The Star au Kenya, avait été retrouvé sans vie dans sa cellule dans l'ouest du pays quelques heures après son arrestation, les forces de l'ordre lui reprochant d'avoir terni le nom du numéro 2 de la police kényane. Celle-ci avait assuré que le professeur d'histoire et d'éducation religieuse s'était suicidé en détention. « Loin d'avoir convaincu l'opinion publique dans un pays régulièrement secoué par la question des violences policières », comme le rappelle Jeune Afrique, et version démentie donc par les légistes.  The Star croit même savoir que l'activiste a d'abord été torturé dans une forêt avant d'être emmené inconscient au commissariat. Le Daily Nation kényan nous apprend qu'une veillée aux chandelles organisée dans tout le pays demain par un syndicat national d'enseignants, « pour réclamer la justice non seulement pour lui, mais pour toutes les vies innocentes perdues à cause d'actions policières illégales ». À lire aussiKenya: la police dans la tourmente après la mort en détention d'Albert Ojwang

Invité Afrique
Mali: «Quand on fait la balance, l'action de Wagner est mitigée voire négative»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 7:51


Au Mali, Wagner, c'est fini. Les troupes russes vont maintenant faire la guerre sous le nom d'Africa Corps. Pourquoi ce nouveau nom ? Est-ce seulement un changement de casquette ? « Pas si simple », répond Arthur Banga, qui est spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'enseignant-chercheur veut espérer qu'Africa Corps commettra moins d'exactions que Wagner contre les civils maliens. Arthur Banga répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « Bravo à Wagner qui en trois ans a bouté les terroristes de nombreuses zones du Mali et reconquis la capitale régionale de Kidal », disent les médias pro-russes. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que le bilan militaire de Wagner est positif ? Arthur Banga : Il est très mitigé ce bilan. Il y a quand même la victoire de Kidal qui est importante pour l'image déjà de la reconquête mais importante aussi pour la stratégie du gouvernement malien. Mais depuis justement cette victoire significative en novembre 2023, il n'y a plus rien. Il y a plutôt des défaites : Tinzaouatène... Tout récemment, des attaques qui se multiplient. Et je pense que, quelque part, l'action de Wagner est mitigée, sinon peut-être même négative quand on fait la balance.  Alors, en effet, en juillet 2024, plus de 80 mercenaires de Wagner auraient été tués par les rebelles touaregs du FLA lors de la bataille de Tinzaouatène. Est-ce que cette défaite militaire a pu porter atteinte au moral des troupes russes ? Est-ce l'une des raisons du changement de nom aujourd'hui ? Oui, ça a été une défaite beaucoup commentée. Et puis, on a encore les images de prisonniers qui ont été faits par ces groupes. Et qui sont toujours aux mains des rebelles... Voilà. Et ces images diffusées ont vraiment porté atteinte parce que l'idée, c'est que Wagner venait de réussir le job que, par exemple, l'armée française ou Takuba n'avait pas pu faire. Et là malheureusement pour les Maliens, le constat est amer et cette défaite a marqué les esprits. Et a surtout décrédibilisé un peu Wagner, surtout après leur victoire à Kidal. Alors, justement, si on compare le bilan Wagner au bilan Barkhane, qu'est-ce qu'on peut dire ? Je pense que l'on peut tirer les mêmes enseignements de ces deux opérations : soit vous vous trouvez dans le cas de Barkhane, vous devenez perçu comme une force d'occupation, vous perdez votre statut de force de libération pour une force d'occupation. Soit comme Wagner, vous comprenez que l'on peut avoir des victoires tactiques, mais au final, le bilan est mitigé. Est-ce que Wagner faisait de la protection rapprochée des officiers supérieurs de la junte malienne ? Et est-ce qu'Africa Corps va continuer cette mission ? La mission ne va pas changer. Et on l'a bien vu sur certaines images très claires, authentifiées, que Wagner faisait souvent de la surveillance de personnalité. De la protection en fait ? De la protection, oui. Sur le plan opérationnel, Wagner jouissait d'une certaine autonomie, surtout du vivant d'Evgueni Prigojine. Est-ce qu'Africa Corps sera plus sous le contrôle direct du ministère russe de la Défense à Moscou ? Oui, ça, ça sera l'un des grands changements, parce que justement Prigojine s'est autorisé des largesses au nom de cette autonomie. Donc, clairement, la plus grande différence sera à ce niveau-là, ça sera l'impact direct des autorités russes, le contrôle direct sur l'action que va mener Africa Corps. Et ça, ça va changer de l'autonomie de Wagner. Sur le plan des droits de l'Homme, Wagner a commis plusieurs massacres, notamment dans la communauté peule du Mali. À Moura près de Mopti, en mars 2022, plus de 500 civils ont été tués par les Russes de Wagner. Est-ce que les Russes d'Africa Corps sont prêts à continuer les mêmes exactions à votre avis ou pas ? On verra. Si Wagner faisait le job entre guillemets et même sur le front ukrainien, recruter des prisonniers etc, c'est parce qu'on ne voulait pas mêler directement la Russie officielle à ces aspects-là, les massacres et cetera. Ça peut donc avoir un impact positif dans ce sens-là parce que le fait d'être lié directement au Kremlin peut avoir la conséquence d'être un peu plus regardant sur ces aspects-là, parce que ça peut remonter directement sur la réputation du Kremlin et de la Russie. On peut donc espérer qu'il y aurait moins d'exactions, même s'il faut rester vigilant et prudent.  Parce qu'Africa Corps, ça responsabilise directement Vladimir Poutine ? Beaucoup plus que Wagner. Sur le plan économique, Wagner crée des compagnies minières pour exploiter les ressources locales aussi bien au Mali qu'en République centrafricaine. Que va-t-il en être maintenant avec Africa Corps ? Je pense que la logique va se perpétuer, peut-être pas avec les mêmes acteurs, peut-être pas directement avec Africa Corps, qui va sans doute se concentrer sur ses aspects militaires. Mais il faut bien voir que l'on est dans une opération stratégique dans le sens large du terme, c'est-à-dire qu'on fait à la fois du politique, du militaire, du diplomatique, mais aussi de l'économie. Et donc, la Russie n'entend pas perdre les gains économiques de Wagner. Ce n'est pas possible. « Notre présence en Afrique s'accroît, nous allons nous concentrer principalement sur l'interaction économique et l'investissement », affirme Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Ça va se traduire comment sur le terrain économique ? Aujourd'hui, l'un des reproches que l'on fait justement à la Russie, c'est de n'apporter sur le continent que son savoir-faire militaire. Aujourd'hui, elle va aussi essayer de montrer qu'elle sait être un partenaire économique fiable au même titre que la Chine, les pays occidentaux. Wagner, c'était pour trois ans, Africa Corps, c'est pour 30 ans ? Sauf changement de régime, je pense que la Russie est encore pour le moment au Mali, au Niger et au Burkina, dans un cadre plus durable, dans un cadre plus global. Et vous avez rappelé les mots de Peskov : c'est, aujourd'hui, asseoir à la fois du militaire, du diplomatique, de l'économique et même du culturel.

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Fillette voilée: «Clairement, l'islamo-gauchisme a infiltré le département de communication de cette banque»

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 11:53


Une fillette voilée sur l’affiche du Club de lecture d’été à la Bibliothèque de Québec Entrevue avec Romain Gagnon, ingénieur, essayiste et auteur. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Accents d'Europe
Les scientifiques au chevet des océans

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 19:29


Plus de soixante chefs d'État au chevet des océans à Nice, dans le sud de la France... et les sujets d'inquiétude ne manquent pas : du réchauffement climatique à la pollution en passant par la surpêche et l'acidification des eaux, l'océan souffre,  et les scientifiques sont les premiers à le constater.  Dans le nord de l'Espagne, le centre océanographique de Gijon travaille sur le pythoplancton, lui aussi victime du réchauffement... c'est un acteur-clé de l'absorption du carbone, une vraie pompe biologique, et aussi un aliment pour les poissons... mais sa qualité laisse aujourd'hui à désirer... Reportage auprès des scientifiques de Diane Cambon.   «Les grands fonds ne peuvent pas devenir un far west»La lutte contre le chalutage, ou l'exploitation des fonds marins, l'ouverture du sommet de Nice a été l'occasion de dire haut et fort ses inquiétudes... «les grands fonds ne peuvent pas devenir un far west», a ainsi lancé le secrétaire général de l'ONU, référence à peine masquée aux projets prédateurs du président américain.Techniquement, l'exploitation des galets de nickel et autres métaux précieux à plus de 6 000 mètres de profondeur est déjà possible... un navire Le hidden gem de la société suisse Allseas a déjà testé un équipement ad hoc Laxmi Lota.   L'Europe synthétise sa position sur les océans Et face au traité mondial de protection de la haute mer, qui devrait entrer en vigueur à la fin de l'année 2025, l'Europe a voulu aussi faire entendre sa voix. La présidente de la Commission européenne a ainsi fait un arrêt à Nice pour présenter son pacte européen pour les Océans. On retrouve à Nice Agathe Cherki qui suit ce sommet pour le média en ligne Contexte avec lequel nous sommes partenaires.Les étudiants serbes toujours mobilisés Et direction la Serbie pour cette fin d'émission, le mouvement étudiant contre la corruption et l'autoritarisme du régime Vucic, ne faiblit pas. Voilà six mois que les universités sont bloquées. C'est le cas à Belgrade, où les professeurs qui sont solidaires du mouvement ne sont plus payés depuis plusieurs mois. Louis Seiller est allé rencontrer profs et élèves du département de musique, où se pose la question de la forme que doit prendre la suite du mouvement.

Accents d'Europe
Les scientifiques au chevet des océans

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 19:29


Plus de soixante chefs d'État au chevet des océans à Nice, dans le sud de la France... et les sujets d'inquiétude ne manquent pas : du réchauffement climatique à la pollution en passant par la surpêche et l'acidification des eaux, l'océan souffre,  et les scientifiques sont les premiers à le constater.  Dans le nord de l'Espagne, le centre océanographique de Gijon travaille sur le pythoplancton, lui aussi victime du réchauffement... c'est un acteur-clé de l'absorption du carbone, une vraie pompe biologique, et aussi un aliment pour les poissons... mais sa qualité laisse aujourd'hui à désirer... Reportage auprès des scientifiques de Diane Cambon.   «Les grands fonds ne peuvent pas devenir un far west»La lutte contre le chalutage, ou l'exploitation des fonds marins, l'ouverture du sommet de Nice a été l'occasion de dire haut et fort ses inquiétudes... «les grands fonds ne peuvent pas devenir un far west», a ainsi lancé le secrétaire général de l'ONU, référence à peine masquée aux projets prédateurs du président américain.Techniquement, l'exploitation des galets de nickel et autres métaux précieux à plus de 6 000 mètres de profondeur est déjà possible... un navire Le hidden gem de la société suisse Allseas a déjà testé un équipement ad hoc Laxmi Lota.   L'Europe synthétise sa position sur les océans Et face au traité mondial de protection de la haute mer, qui devrait entrer en vigueur à la fin de l'année 2025, l'Europe a voulu aussi faire entendre sa voix. La présidente de la Commission européenne a ainsi fait un arrêt à Nice pour présenter son pacte européen pour les Océans. On retrouve à Nice Agathe Cherki qui suit ce sommet pour le média en ligne Contexte avec lequel nous sommes partenaires.Les étudiants serbes toujours mobilisés Et direction la Serbie pour cette fin d'émission, le mouvement étudiant contre la corruption et l'autoritarisme du régime Vucic, ne faiblit pas. Voilà six mois que les universités sont bloquées. C'est le cas à Belgrade, où les professeurs qui sont solidaires du mouvement ne sont plus payés depuis plusieurs mois. Louis Seiller est allé rencontrer profs et élèves du département de musique, où se pose la question de la forme que doit prendre la suite du mouvement.

Baleine sous Gravillon (BSG)
HORS-SÉRIE Pêche industrielle : sous les radars de l'UNOC (Claire Nouvian)

Baleine sous Gravillon (BSG)

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 27:45


"L'UNOC, c'est du vent, voire une escroquerie". Voilà ce que m'a expliqué Claire Nouvian, au micro de Combats, quand je l'ai rencontrée au festival We love green ce week-end à Paris.Mais Bloom et Claire sont harcelés par les lobbies de la pêche, le 4 juin, la porte d'entrée de son appartement à été aspergée de peinture noire, une énième tentative d'intimidation juste avant le sommet de l'UNOC.Cette conférence de toutes les hypocrisie a lieu du 9 au 13 juin 2025 à Nice. Il est organisé par la France de Macron, responsable de quasiment 11 millions de km2 de ZEE, la zone économique exclusive de chaque pays juste derrière les États-Unis. En ne protégeant réellement que moins de 0,1% des eaux côtières de l'Hexagone, le gouvernement et Macron n'ont rien fait pour l'océan.En France, des chalutiers de plus de 80 mètres opèrent ainsi dans les rarissimes aires marines "protégées" de la Manche et de la Mer du Nord… au grand dam des pêcheurs artisans des Hauts-de-France.La France accorde près de 200 millions d'euros d'aides gasoil à quelque 800 chalutiers français. Mais, plutôt que de supprimer ces subventions, la France veut masquer son inaction en surcommuniquant sur son moratoire sur l'exploitation minière dans les eaux internationales.Selon Bloom et d'autres ONG, 3 mesures clés marqueraient un tournant par rapport au statu quo mortifère promu aujourd'hui :l'interdiction du chalutage dans les aires marines dites « protégées »,la protection des écosystèmes et des pêcheurs côtiers en excluant les méga-chalutiers de la bande côtière,et le fléchage des subventions publiques vers la transition sociale et écologique de la pêche plutôt que vers les techniques de pêche destructrices.Le reste et les vœux pieux, c'est de la gnognotte et de la poudre aux yeux._______Photo : Greg Lecoeur, prise à l'été 2024, en Méditerranée._______

Famille & Voyages, le podcast

Famille & Voyages, le podcast

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 77:52 Transcription Available


Mélanie, Vincent, Clara et Alexandre. Voilà une famille qui aime bouger ! Ils sont partis faire un tour du monde quand les enfants avaient 7 et 10 ans, et ça a commencé fort avec deux mois en Australie. Entre une maman organisée au millimètre, un papa plus cool sur l'impro, et des enfants toujours partants pour l'aventure, il y avait de quoi voir du pays.Ils ont avalé la Great Ocean Road, traqué les koalas planqués dans les eucalyptus, survécu à LA galère de van sous la pluie  (oui, un moteur qui ne s'arrête jamais, c'est possible), vu des plages de dingue, la vraie vie australienne, le Centre Rouge, l'incontournable Uluru et ont même vécu un réveil sous la neige en Tasmanie…Si vous êtes à la recherche de conseils pratiques pour organiser un grand voyage en famille en Australie, ou si vous avez juste envie d'imaginer la découverte du pays des kangourous à hauteur d'enfant, cet épisode est fait pour vous !Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Mélanie en Australie !-----------Idée originale et hôte : Stéphanie CordierMusique : Luk & Jo

Celtic Conversations with Christine Valters Paintner
Cultivating Seeds of Liberation Prayer Cycle: Day 6 Evening Prayer ~ Joy

Celtic Conversations with Christine Valters Paintner

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 15:51


All songs and texts used with permission. All rights reserved. Opening Prayer written by Jo-ed Tome Opening Song: Join in the Joy by Richard Bruxvoort Colligan from the album Singing with Monks and Mystics Sung Psalm Opening and Doxology: Richard Bruxvoort Colligan from the album Monk in the World: Songs for Contemplative Living Psalm 19: Interpretation, musical setting, and sung by Simon de Voil Reading of the Night: Howard Thurman, Meditations of the Heart. Beacon Press (2023) page 106. Closing Song: Joy to Life by Alexa Sunshine Rose from the album Cultivating Seeds of Liberation: Songs of Justice and Joy Closing Blessing written by Jo-ed Tome Prayers, readings, and blessings voiced by Claudia Love Mair and Jo-ed Tome. Audio engineering by Simon de Voil. Please note: All of the songs and prayer responses are published on albums in the Abbey of the Arts collection unless otherwise noted. In addition, these songs & responses have accompanying gesture prayers and/or dances created by Betsey Beckman that can be found on the corresponding video collections. Audio and video recordings of the Prayer Cycles are available at AbbeyoftheArts.com.

Celtic Conversations with Christine Valters Paintner
Cultivating Seeds of Liberation Prayer Cycle: Day 6 Morning Prayer ~ Joy

Celtic Conversations with Christine Valters Paintner

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 20:29


All songs and texts used with permission. All rights reserved. Opening Prayer written by Cassidhe Hart Opening Song: All Belong Here by The Many, from the album Cultivating Seeds of Liberation: Songs of Justice and Joy. Lyrics by Lenora Rand; Music by Hannah Rand As recorded by The Many ©2017 Plural Guild Music First Reading: Patrick Saint-Jean, Spiritual Work of Racial Justice: A Month of Meditations with Ignatius of Loyola. Harding House Publishing, Inc./Anamcharabooks, (2021) page 305. Sung Psalm Opening and Doxology: Richard Bruxvoort Colligan from the album Monk in the World: Songs for Contemplative Living Psalm 45: Interpretation by Christine Robinson, musical setting and sung by Simon de Voil Second Reading: Tracey Michea'l Lewis-Giggetts, Black Joy: Stories of Resistance, Resilience, and Restoration. Gallery Books (2022) page xxi. Prayers of Concern written by Cassidhe Hart Sung Response: Words by Abbey Dream Team. Music by Betsey Beckman. Arranged and performed by Alexa Sunshine Rose and Simon de Voil © 2025 Closing Song: Praise the Maker, by Alana Levandoski from the album Cultivating Seeds of Liberation: Songs of Justice and Joy Closing Blessing written by Cassidhe Hart. Final line in reference to “Praise the Maker” by Alana Levandoski Prayers, readings, and blessings voiced by Claudia Love Mair and Jo-ed Tome. Audio engineering by Simon de Voil. Please note: All of the songs and prayer responses are published on albums in the Abbey of the Arts collection unless otherwise noted. In addition, these songs & responses have accompanying gesture prayers and/or dances created by Betsey Beckman that can be found on the corresponding video collections. Audio and video recordings of the Prayer Cycles are available at AbbeyoftheArts.com.

Grand reportage
Grand Sud thaïlandais: l'insurrection oubliée

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 19:30


C'est une guérilla dont on parle peu. Dans la longue pointe sud de la Thaïlande, à la frontière de la Malaisie, loin des caméras, les provinces thaïlandaises de Yala, Pattani et Narathiwat sont en proie à un conflit entre l'État central de Bangkok et un groupe armé séparatiste musulman. Bilan : plus de 7 700 morts depuis 2004. Le massacre, cette année-là, de manifestants musulmans d'origine malaise, toujours impuni, a laissé des traces. Elle continue de hanter toute la région. En témoigne la résurgence des violences meurtrières depuis le début de cette année. De notre correspondant à Bangkok,Des dizaines d'hommes, torse nu, mains ligotées, sont jetés un à un par des militaires dans une benne d'un camion. Entassés les uns sur les autres, ils reçoivent des volées de coups à mesure que l'arrière du véhicule se remplit. Puis le silence. Le moteur démarre. Durant le trajet qui semble interminable, on entend gémir, suffoquer. Avant que les cris s'estompent peu à peu. À nouveau, le silence. En cette soirée tiède, un court métrage diffusé en plein air aux abords du Patani Artspace, un centre culturel à Pattani, dans l'extrême sud de la Thaïlande, retrace la tragédie survenue il y a 20 ans, jour pour jour, à Tak Bai. Le 25 octobre 2004, devant le commissariat de cette ville paisible, une manifestation virait au drame. Et devenait le symbole le plus brutal des violations des droits de l'homme perpétrées dans le « Sud profond » de la Thaïlande, où vivent une majorité de musulmans d'ethnie malaise (minorité musulmane au sein d'une nation thaïlandaise de 71 millions d'habitants à plus de 90% bouddhiste). Ce jour-là, pour disperser la foule, l'armée intervient : 7 manifestants musulmans malais tombent sous les balles. Et 1 300 autres sont interpellés. Ligotés. Puis jetés à l'arrière de fourgons militaires, empilés comme des bûches. Pendant le trajet qui les mène à une base militaire, 78 d'entre eux meurent asphyxiés. Deux décennies plus tard, devant le film, les visages sont fermés. Certains trahissent quelques larmes qui coulent pendant le générique, où des archives défilent sur fond d'une chanson évoquant le massacre de Tak Bai. « La douleur est encore vive aujourd'hui », confie Maliki Doloh, debout grâce à deux béquilles et vêtu du Baju Melayu, costume traditionnel. L'homme, qui avait 27 ans à l'époque, a cru voir la mort. Ce survivant repense encore à ses semblables, écrasés par le poids des corps, et dont la respiration s'est tue, lentement. « C'était le Ramadan », se souvient-il, indiquant avoir rompu le jeûne en léchant la sueur qui dégoulinait sur son visage, avant de s'évanouir. À son réveil, les médecins lui ont dit qu'il fallait l'amputer. Le massacre de Tak Bai a soufflé sur les braises d'une insurrection séparatiste née des années plus tôt et plongé la région dans un conflit entre l'État central et le BRN (Barisan Revolusi Nasional), le principal groupe armé actif.  Véhicules piégés, fusillades, assassinats ciblés : depuis le tournant de 2004, ce conflit peu médiatisé a fait plus de 7 700 morts et près de 15 000 blessés, principalement des civils, recense l'ONG Deep South Watch. La mort d'une fillette tuée par balle et celle d'un jeune moine, il y a peu, rappelle que les habitants des trois provinces de Yala, Pattani et Narathiwat, tout au sud du royaume, vivent dans la violence permanente. À Yala, une femme au foulard pastel dont la silhouette présage l'arrivée prochaine d'un second bébé décrit ses angoisses de jeune mère. « J'en ai marre ! Parfois, je perds espoir, témoigne Azura Cheaauma, 35 ans. J'ai peur que quelque chose arrive à mes enfants. J'aimerais qu'ils grandissent dans un environnement sûr, où ils pourront jouer, étudier, sans avoir à entendre résonner le bruit des armes ». Les trois provinces à la pointe sud de la Thaïlande sont ainsi soumises à une loi martiale et à l'état d'urgence, prolongé maintes fois depuis 2004, lorsque 75 000 soldats, policiers et paramilitaires ont investi la région pour endiguer les violences. Les forces de sécurité sont tombées au nombre de 50 000, indique BenarNews, mais leur omniprésence continue d'être une source de tension. Les points de contrôle militaires quadrillent les villes, bordent les routes. Ici, un véhicule blindé, là une tour de guet. Sur la ligne de train qui relie Yala à Sungai Kolok, dernier arrêt avant la Malaisie, des soldats, mitraillettes sous le bras, sont stationnés à chaque village doté d'une gare. Souvent, ils montent à bord pour fouiller, interroger. Ici, « les violations des droits de l'homme sont nombreuses », affirme la militante Anchana Heemina. Visage connu de tous, elle a fondé en 2010 Duay Jay, une ONG locale qui, depuis sa création, a recensé 168 cas de torture et 444 exécutions extrajudiciaires. L'an passé, l'un de ses bénévoles a été abattu dans d'étranges circonstances : « Voilà les risques auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains dans le sud ». Loin des caméras, ce conflit insurrectionnel s'enracine dans le passé. Régie des siècles durant par des Rajahs musulmans, la région fut jadis le prestigieux sultanat de Patani. Avant d'être attachée de force en 1902 au royaume de Siam, ancien nom de la Thaïlande. Mais « la véritable rupture entre l'État central et les Malais du Sud intervint toutefois plus tard, sous la férule des gouvernements ultranationalistes de Phibun Songkhram [premier ministre et dictateur militaire de la Thaïlande de 1938 à 1944, puis de 1948 à 1957, ndlr] », écrivait le spécialiste du royaume et ancien correspondant de RFI Arnaud Dubus dans l'ouvrage Thaïlande : histoire, société, culture (2011). « Avides d'imposer à l'ensemble du pays une même identité thaïe, ajoutait-il, les agents du gouvernement central interdirent aux Malais — dont la plupart ne parlaient pas thaï — d'employer leur langue dans leurs démarches administratives, les forcèrent à quitter le sarong pour la nouvelle ‘tenue nationale' et obligèrent les enfants musulmans à se prosterner devant des statues de Bouddha ». Pour Don Pathan, expert sécuritaire à The Asia Foundation, il s'agit d'un conflit « ethno-nationaliste », qui « découle de l'échec de la politique d'assimilation visant à transformer les Malais en quelque chose qu'ils ne sont pas ». Lancé en 2013 et supervisé par la Malaisie voisine, le processus de paix entre le gouvernement thaïlandais et le BRN patine. Coups d'État, destitutions, dissolutions de partis et successions de gouvernements : l'instabilité politique de la Thaïlande, liée à la prédominance de l'armée, n'aide pas. Parmi les militants du Sud, nombreux sont conscients que le combat pour la paix ne se mène pas seul : « On doit participer, plus largement, à la démocratisation de la Thaïlande ! Le pays a besoin de changements structurels », soutient Arfan Wattana, qui reçoit dans le café qu'il tient à Sungai Kolok. Avec The Patani, l'organisation pacifique qui milite pour l'auto-détermination de la région dont il fait partie, ce père de famille souhaite retenir la jeunesse tentée de rallier le groupe armé séparatiste : « L'un des défis majeurs sur lequel on travaille, ce sont les jeunes qui soutiennent l'indépendance via des modes d'action violents. On leur dit que ce chemin n'est possible qu'à travers la non-violence. »« C'est notre responsabilité de dialoguer avec les groupes armés, les gens en colère contre les injustices qu'ils subissent et de leur dire que la violence ne nous fera pas gagner », abonde Artef Sokho, président de The Patani. ONG et pacificateurs s'efforcent de discuter avec toutes les parties prenantes du conflit. « Mais c'est loin d'être facile », concède ce militant, que le spécialiste Don Pathan qualifie de « Mandela du Sud de la Thaïlande ». En cette année 2025, la résurgence d'attentats, embuscades et tueries n'augure en effet rien de bon. Les perspectives de paix semblent encore s'éloigner. 

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Bonne nouvelle, Google a dévoilé une nouvelle fonctionnalité qui permet d'essayer des vêtements qu'on voit sur internet grâce à l'IA !

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 3:13


Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.

Revue de presse Afrique
A la Une: le Mali toujours sous la menace terroriste

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 3:53


L'offensive terroriste s'est intensifiée ces dernières semaines au Mali. Le 23 mai : attaque du camp militaire de Dioura. Bilan 41 soldats tués. Il y a deux jours à Boulkessi, dans le centre du pays, un autre camp militaire a été la cible d'une attaque terroriste. Selon un communiqué de l'état-major des armées, cité par le site Bamada, « les FAMa, les Forces armées maliennes ont vigoureusement réagi à cette attaque avant de se replier ».Et puis hier matin à Tombouctou, poursuit Bamada, « les forces armées maliennes ont déjoué une tentative d'infiltration des combattants terroristes. L'État-major précise que les terroristes ont été vite mis en déroute par la promptitude des soldats maliens. Le bilan provisoire est de treize assaillants neutralisés, de l'armement, mais aussi des moyens roulants et effets divers récupérés. La situation est sous contrôle et le ratissage est en cours dans toute la ville, rassure la hiérarchie militaire ».Un État « en pleine reconstruction »Alors, « Dioura, Boulkessi, Tombouctou : l'armée malienne sur tous les fronts », s'exclame Sahel Tribune, autre site d'information. « La récente offensive terroriste, loin d'annoncer la défaite, révèle au contraire la dure réalité d'un État en pleine reconstruction, claironne Sahel Tribune. Les FAMa, attaquées sur plusieurs fronts, opposent désormais une riposte mieux structurée, avec l'appui de partenaires stratégiques non-alignés. Dans ce contexte de tumulte, la Transition conduite par le président Assimi Goïta n'entend céder ni un pouce de souveraineté ni un millimètre de terrain. (…) Certes, reconnait Sahel Tribune, des lacunes persistent : retards de renforts, faiblesses de communication tactique, dépendance aux appuis aériens. Mais ces défis sont désormais intégrés dans un programme de réforme militaire globale. (…) Oui, des violations ont été signalées, reconnait encore le site malien. Oui, des bavures sont à documenter. Mais ne nous y trompons pas : le Mali ne mène pas une guerre sale, il mène une guerre juste dans un environnement tordu. Là où les FAMa interviennent, c'est souvent pour libérer des localités entières d'un joug terroriste qui pille, viole, tue et impose sa loi moyenâgeuse ».Le site Mali Actu le reconnait également,« malgré les succès des FAMa, la situation sécuritaire est préoccupante. Un grand nombre d'attaques ciblent les forces armées dans le nord et le centre du Mali. La mobilisation des troupes et le soutien de la population locale sont essentiels pour maintenir la sécurité. (…) La persistance de ces efforts sera essentielle pour instaurer la paix et la stabilité à long terme au Mali ».Insécurité croissante…Voilà pour les médias maliens qui s'appuient sur les communiqués de l'armée et sur la parole officielle. Autre point de vue, celui du site Afrik.com qui décrit une situation beaucoup plus sombre : « au Mali, le groupe djihadiste JNIM, affilié à Al-Qaïda, a intensifié ses attaques contre l'armée et les civils. À Boulkessi et Dioura, des casernes ont été prises, causant des dizaines de morts. Le groupe impose aussi des blocus meurtriers à Diafarabé et Nouh Bozo, provoquant famine et détresse humanitaire. L'armée malienne, jugée lente et désorganisée, peine à réagir, affirme encore Afrik.com. La population, abandonnée, subit de plein fouet l'insécurité croissante et la violence des groupes armés ».Un sommet extraordinaire ?Ledjely en Guinée, fait remarquer que le Niger et le Burkina Faso ont aussi subi récemment des attaques terroristes meurtrières. Et pour ce qui est du Mali : « que les autorités militaires aient réussi ou non à déjouer les assauts contre le camp militaire et l'aéroport de Tombouctou n'est pas l'essentiel. Le véritable problème, c'est que des assaillants aient eu l'audace de lancer de telles offensives. C'est le symptôme d'une menace qui demeure ».Au Mali, mais aussi au Niger et au Burkina, donc,« les pertes humaines, civiles et militaires, se comptent par dizaines chaque semaine. Et après chaque drame, on assiste à un jeu puéril de communiqués entre autorités et groupes armés, chaque camp s'acharnant à revendiquer la victoire ».Et Ledjely d'appeler à la tenue d'un sommet extraordinaire afin de mieux lutter contre le djihadisme dans la bande sahélienne. « Pendant que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se démènent comme ils peuvent, le reste du continent semble se croiser les bras, voire détourner le regard. Pourtant, ce danger-là est à la porte de chacun de nous ».

Lenglet-Co
LES SECRETS DE LA CONSO - Naf-Naf, une nouvelle enseigne au tapis. Jusqu'où ?

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 2:26


On a appris vendredi la mise en redressement judiciaire de Naf-Naf. Voilà une enseigne de plus sur une longue liste. 600 emplois sont menacés. Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 02 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
«L'institution que j'aurais voulu à 20 ans»: Liz Gomis dévoile MansA, la Maison des mondes africains

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 31, 2025 5:37


En septembre 2025, la Maison des mondes africains ouvrira ses portes à Paris, après un véritable parcours du combattant pour trouver un lieu. À sa tête : Liz Gomis, journaliste et réalisatrice, de caractère bien trempé, qui n'esquive pas les tensions du moment. « C'est l'institution que j'aurais voulu à 20 ans », confie-t-elle. Elle porte ce projet avec force, mémoire et convictions. Rencontre avec une femme bien trempée, portée par un désir de transmission, de réparation, et de dialogue entre les récits afro-diasporiques et l'espace culturel français. RFI : Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas encore, qu'est-ce que la Maison des Mondes Africains, la MansA ?Liz Gomis : La MansA, c'est une institution culturelle. C'est également un laboratoire. Nous ne nous inscrivons pas comme un musée puisque nous n'aurons pas de collection d'œuvres d'art ou autres. Nous sommes centrés sur la création contemporaine. Je dirais qu'on a un prisme aussi sur la création numérique et l'audiovisuel, parce que je viens de là. L'idée, c'est de pouvoir monter un centre qui sera pluridisciplinaire et qui croisera aussi bien les arts du spectacle, que la littérature, que le cinéma. MansA, le nom de l'institution, c'est Maison des mondes africains. Quand on dit mondes africains, on parle des Caraïbes, on parle des Amériques – du nord et du sud –, on parle de l'océan Indien et on parle évidemment de la diaspora européenne. Parce que l'idée, c'est justement de croiser ces savoirs. L'idée, c'est aussi de les faire découvrir parfois à un public plus jeune. Ce sera notre mission d'éducation, toujours sous le prisme de la culture, qui permettra, je pense, de permettre à certaines personnes de se libérer un peu de l'exigence – parce qu'on a toujours le sentiment qu'il faut avoir lu Achille Mbembe pour pouvoir rentrer dans ces sujets. Alors qu'en fait, on peut y entrer par différents biais. On peut y entrer par des œuvres d'art – en ce moment, il y a l'exposition au Centre Pompidou, Paris Noir – des moments musicaux, des moments d'expositions. Voilà, ce sera un bouillonnement de culture. Vous faites référence à Achille Mbembe qui est à l'origine de ce projet. Comment le projet a-t-il évolué depuis ce premier jet ? Achille Mbembe, effectivement, est à l'initiative de ce projet. Ensuite, j'ai vite été mise à contribution pour écrire le rapport de préfiguration. Achille est arrivé évidemment avec la philosophie et l'idée du projet, mais ensuite, il fallait transformer cela en un projet tangible. Voilà comment le projet a évolué. Je peux dire que j'y ai mis toutes mes tripes et j'y ai également mis une part de moi parce que, quelque part, la MansA, c'est un peu l'institution que j'attendais lorsque j'avais 20 ans. C'est l'institution qui m'aurait permis, il y a 20 ans, de mieux comprendre qui j'étais en tant que Française dont les parents sont nés sur le continent africain et qui parfois avaient du mal à trouver sa place. Aujourd'hui, j'en ai 24 de plus, donc je ne me pose plus cette question. Mais je sais que c'est une question qui continue de perturber et de questionner de jeunes gens et de jeunes femmes qui sont pleinement français et qui se posent toujours la question de savoir quelle est leur place dans le pays dans lequel ils sont nés. Vous parlez de cette difficulté à trouver sa place. Comment faire entendre cette voix dans une France où les crispations identitaires s'accentuent ? C'est toujours compliqué de monter un projet, en premier lieu. Évidemment, on sait bien que le sujet de l'Afrique et de ses descendants, cela crispe. Mais moi, j'ai juste envie de dire aux Français, ayez de la mémoire. Rappelez-vous qu'à un moment donné, on était content d'avoir les tirailleurs sénégalais. Rappelez-vous qu'on était heureux d'aller voir Joséphine Baker sur scène. Rappelez-vous que Manu Dibango était le directeur musical de la seule émission musicale de l'ORTF, Pulsations, et que le producteur était Gésip Légitimus. Rappelez-vous de tout cela. Je suis juste là pour dire, nous avons une mémoire. Si on fait le choix de se replier en invoquant le fantasme d'une France qui aurait toujours été monochrome, c'est un mensonge que l'on se fait. Ce pays a toujours été un brassage. Tout ce qu'on fait avec MansA, c'est de rappeler les Français à leur histoire. Il ne faudrait pas glisser vers cette voie du repli. Au fond, qu'est-ce que ça nous apporte ? On voit bien les États-Unis en train de se replier. Honnêtement, cela ne donne pas envie, ce qu'on est en train de voir aujourd'hui. Est-ce que c'est cela, la marche du monde ? Je ne crois pas. Comment est financée la Maison des Mondes Africains ?Pour l'instant, c'est financé par la puissance publique. Nous sommes en train de monter notre cellule de mécénat, parce qu'il s'agit aussi d'aller lever des fonds privés. Mais pour le moment, oui, nous sommes financés par la puissance publique. Personnellement, qu'est-ce qui vous porte dans ce projet ? Ce qui me motive, ce sont mes parents. C'est le parcours de mes parents. C'est de se dire qu'une femme qui s'appelle Émilie Mendy, qui est partie de Guinée-Bissau, qui est arrivée au Sénégal à l'âge de douze ans, qui est ensuite arrivée en France à l'âge de 19 ans, qui a fait des ménages et qui s'est battu toute sa vie pour en avoir une, de vie digne, mais aussi pour que ses enfants soient sur un chemin qui soit digne également. Ma motivation, c'est de me dire : « Je ne peux pas décevoir ce parcours. » Ma motivation première, c'est celle-ci, c'est d'abord de rendre hommage à mes parents. La deuxième motivation, c'est que maintenant, je regarde derrière moi et je vois les plus jeunes. Je ne peux pas me dire que ces plus jeunes vivront le même parcours que le mien. Je suis obligé d'être à la hauteur. Voici ce qui me motive tous les matins et qui fait que je me lève et que je me bats pour que cette institution existe parce qu'on a besoin de « role model », de modèles en français. Je ne sais pas si je suis un « role model », mais de voir les stagiaires d'observation qu'on a pu avoir nous renvoyer des messages en nous disant : « J'ai eu 20 sur 20 à mon rapport de stage et c'est grâce à vous, j'aimerais bien faire mon stage de seconde chez vous. » Alors que ce sont des gens qui sont motivés par le football et qui m'ont dit qu'ils n'avaient pas envie d'aller faire un stage dans un club de foot ou à la fédération. Pour moi, ce sont des victoires. Parce que pour une fois, ils se sont dit : « Je fais un stage d'observation et la directrice est une femme d'origine africaine, elle ressemble à ma sœur, elle ressemble à ma mère, elle ressemble à ma tante. En fait, c'est possible. » L'idée est de se dire qu'on a ouvert la porte. On offre un champ des possibles quelque part infini. Moi, à partir de ce moment-là, ma motivation démarre et après, plus rien ne peut m'arrêter.  À lire aussiLa Maison des mondes africains a trouvé ses locaux à Paris après des mois de controverses

Celtic Conversations with Christine Valters Paintner
Cultivating Seeds of Liberation Prayer Cycle: Day 5 Morning ~ Peace

Celtic Conversations with Christine Valters Paintner

Play Episode Listen Later May 29, 2025 22:41


All songs and texts used with permission. All rights reserved. Opening Prayer written by Jo-ed Tome Opening Song: Arms of Love by Alexa Sunshine Rose from the album Cultivating Sees of Liberation: Songs of Justice and Joy First Reading: Tyler Sit, Staying Awake: The Gospel for Changemakers. Chalice Press (2021) page xli. Sung Psalm Opening and Doxology: Richard Bruxvoort Colligan from the album Monk in the World: Songs for Contemplative Living Psalm 46: Interpretation by Christine Robinson, musical setting and sung by Simon de Voil Second Reading: Howard Thurman, Meditations of the Heart. Beacon Press (2023) page 29. Prayers of Concern written by Jo-ed Tome Sung Response: Words by Abbey Dream Team. Music by Betsey Beckman. Arranged and performed by Alexa Sunshine Rose and Simon de Voil © 2025 Closing Song: Deep Peace by Bill Douglas, adapted by Simon de Voil Closing Blessing written by Jo-ed Tome Prayers, readings, and blessings voiced by Claudia Love Mair and Jo-ed Tome. Audio engineering by Simon de Voil. Please note: All of the songs and prayer responses are published on albums in the Abbey of the Arts collection unless otherwise noted. In addition, these songs & responses have accompanying gesture prayers and/or dances created by Betsey Beckman that can be found on the corresponding video collections. Audio and video recordings of the Prayer Cycles are available at AbbeyoftheArts.com.

Celtic Conversations with Christine Valters Paintner
Cultivating Seeds of Liberation Prayer Cycle: Day 5 Evening ~ Peace

Celtic Conversations with Christine Valters Paintner

Play Episode Listen Later May 29, 2025 15:02


All songs and texts used with permission. All rights reserved. Opening Prayer written by Melinda Thomas Opening Song: May I Be Empty by Batya Levine (a queer Jewish artist) © 2020, from the album Karov Sung Psalm Opening and Doxology: Richard Bruxvoort Colligan from the album Monk in the World: Songs for Contemplative Living Psalm 84: Interpretation by Christine Robinson, musical setting and sung by Simon de Voil Reading of the Night: Cynthia Bailey Manns, Embodied Spirits: Stories of Spiritual Directors of Color. Morehouse Publishing (2013) page 64. Closing Song: Nairobi Women's Peace Song by Karen MacKay and Nancy Nordlie, recorded by Lorraine Bayes from the album Cultivating Sees of Liberation: Songs of Justice and Joy Closing Blessing written by Melinda Thomas Prayers, readings, and blessings voiced by Claudia Love Mair and Jo-ed Tome. Audio engineering by Simon de Voil. Please note: All of the songs and prayer responses are published on albums in the Abbey of the Arts collection unless otherwise noted. In addition, these songs & responses have accompanying gesture prayers and/or dances created by Betsey Beckman that can be found on the corresponding video collections. Audio and video recordings of the Prayer Cycles are available at AbbeyoftheArts.com.