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Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, et Emmanuel de Villiers, entrepreneur, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Épisode 1369 : Les chiffres sont tombés, la vidéo courte est en chute libre, trop de contenu, moins d'attentionC'est le format star des réseaux sociaux.C'est celui qui génère le plus de vues.C'est aussi celui que les plateformes poussent avec le plus de force.Mais voilà : plus il y a de vidéos courtes, moins elles performent.C'est le grand paradoxe révélé par le dernier rapport de la plateforme Metricool.—Une étude de grande ampleur menée sur près de 600 000 comptes et plus de 5,6 millions de vidéos courtes.Les chiffres révèlent une réalité contre-intuitive : plus nous produisons de contenu court, moins il performe.Les vidéos courtes explosent sur toutes les plateformesLe format court devient le format dominant sur les réseaux sociaux.Le rapport observe une hausse de +71 % du volume de vidéos courtes publiées.Le nombre d'utilisateurs actifs sur ce format grimpe aussi de +51 %.TikTok domine la dynamique :+156 % de vidéos publiées.YouTube Shorts poursuit sa progression : +61 % de vidéos publiées.Facebook surprend avec une croissance forte :+72 % de vidéos publiées.Instagram, pourtant leader en volume, marque le pas :+34 % de publications.Mais les performances de vidéos courtes s'effondrentLe temps passé sur les vidéos courtes continue de croître, atteignant 6h42 par semaine, soit une augmentation de 42 minutes par rapport aux formats longs. C'est là que le paradoxe s'installe :Plus de contenu, plus de temps… mais moins de résultats.Le volume de Reels explose, mais les vues chutent de -59 %.Les interactions baissent de -21 %.Malgré +61 % de vidéos publiées, la portée chute de -31 %,Les interactions s'effondrent de -47 %.Sur TikTok, le temps moyen de visionnage baisse à 3,75 secondes (vs 4,7 en 2024).Cette érosion de l'attention traduit une forme de "fatigue cognitive" des utilisateurs, submergés par un flux ininterrompu de stimuli visuels.Le contenu court au paroxysme de la guerre d'attentionFace à cette saturation de contenus, capter l'attention devient plus difficile.Les premières secondes sont cruciales.Le storytelling se resserre. On ruse, on trouve des tricks pour essayer de retenir l'attention.Sur les plateformes perdre une seconde, c'est finalement perdre une vue.L'algorithme, arbitre impitoyable de l'attentionLes algorithmes de 2025 ont évolué vers une ultra-personnalisation qui privilégie l'authenticité sur le volume. Instagram favorise désormais le partage comme métrique principale , tandis que les interactions superficielles perdent de leur valeur. Cette évolution des algorithmes pénalise mécaniquement les stratégies basées sur la production de contenu en volume au profit de contenus plus réfléchis.. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour débuter l'émission de ce mercredi 1er octobre 2025, les GG : Abel Boyi, éducateur, Flora Ghebali, militante écologiste, et Didier Giraud, éleveur de bovin, débattent du sujet du jour : Strasbourg, une femme voilée sur une affiche fait polémique.
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Deux bandits bagarreurs généreux mais maladroits acceptent une mission foireuse pour sortir de prison : kidnapper la fille illégitime d'un sénateur véreux. Pourquoi? Ils ne savent pas trop... Sauf que rien ne ressemble plus qu'une petite à une autre quand on n'a pas la pratique des enfants et que l'on est pressé par une gouvernante teutonne qui ne s'en laisse pas conter !... Nos deux malfrats embarquent la marmaille, aïe ! C'est le point de départ de ce western au rire explosif qui part d'un souvenir d'enfance : « Les films de Bud Spencer et Terence Hill sont tous aussi nuls les uns que les autres, mais ce sont mes doudous. » Voilà l'aveu de Robin Recht, ici scénariste, qui mélange ce plaisir coupable aux premières scènes de Porco Rosso (classique des studios Ghibli) pour donner naissance à On les appelle Junior et Senior, un album paru aux éditions du Lombard.Une production ActuaBD.com - Interview : Jade Muti & Kelian Nguyen - Montage : Jade Muti — Photo : Kelian Nguyen - Musique : We March Together — Courtesy of Patrick Patrikios — Youtube Audio Library
Nous vivons tous et toutes des moments de transitions au cours de nos vies. Nous changeons d'emploi; nous connaissons des ruptures; nous déménageons dans une autre région. Comment réagissons-nous durant ces moments? Quelles sont nos sources de réconforts dans ces événements voulus ou non? Dans ce premier épisode de la quatrième saison, Joan et Stéphane nous partagent des moments personnels pour illustrer les réalités et les défis des transitions professionelles et intimes. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réfome: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Caleb Jones, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité une question à la fois. Cette semaine, comment aborder les transitions professionnelles ? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. [Joan] On est de retour après un été un peu chargé de mon côté et du tien. [Stéphane] Oui, moi aussi. J'avais dit que j'étais pour faire des capsules, peut-être cet été. Je n'ai pas pu. Je m'en excuse à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Ça a été très chargé. Un déménagement pour Joan [Joan] Et en parlant d'ailleurs de transition, là on va transitionner vers les soixante-dix ou septante quelque chose épisode. Bravo à nous ! [Stéphane] Oui, notre quatrième saison. [Joan] Et puis, moi j'ai une grosse transition cet été puisque ça y est, on a déménagé en famille en Suisse, après plusieurs années, voilà, d'exploration. Pour démarrer un petit peu la thématique de cet épisode, il y a un collègue il n'y a pas longtemps qui m'a écrit un WhatsApp comme ça, mais comme on dit en anglais, out of nowhere, c'est-à-dire vraiment qui est sorti de nulle part et il m'a écrit, peut-être qu'il se reconnaîtra, tu as trop de missions, je m'y perds dans ton cahier des charges. Et c'est vrai qu'entre cette période où j'étais entre l'Alsace et Zurich et puis l'Alsace et Lausanne, et maintenant j'ai un 80% pour les solidarités, notamment la migration et soutien aux paroisses autour d'Yverdon. Et j'ai aussi un 20% pour toute l'Église cantonale sur les questions d'inclusivité et de conjugalité plurielle. Alors moi, je le comprends. Il n'y a pas que lui qui est perdu. Je crois que mes parents sont perdus. Moi-même, des fois, je suis un peu perdue, mais vraiment très, très heureuse. Et puis aussi heureuse de te retrouver, Stéphane, et de retrouver les auditeuristes avec cet épisode de la rentrée. Les changements au travail [Stéphane] C'est vrai que ça peut être déstabilisant, mais en même temps, les transitions professionnelles, les changements, les nouveaux boulots, c'est une réalité de toutes les personnes. Ce n'est pas juste les pasteurs. Toutes les personnes à notre écoute, je suis pas mal convaincue, elles ont connu ou elles connaîtront beaucoup de changements de carrière, de boulot, de couple. Ça fait partie des choses normales de la vie, mais on dirait que c'est un petit peu plus difficile pour les pasteurs. On dirait que les gens aiment bien nous mettre comme dans une case. Toi, tu es pasteur à tel endroit, puis toi, tu es pasteur à un autre endroit, et on peut être là pendant 10, 15 ans, et les gens sont surpris qu'il y ait un changement. Tandis que pour monsieur et madame, tout le monde qui nous écoute, oui, il y en a qui demeurent dans la même boîte pendant 10-15 ans, mais il y en a plusieurs qui changent et on ne se casse pas la tête avec ça. Les transitions professionnelles [Joan] Ça me touche ce que tu dis parce qu'on a quitté vraiment une communauté qui était devenue une famille en Alsace, la paroisse Sous les Platanes, Grafenstaden, et on a eu droit à beaucoup de louanges, de prières, d'accompagnement pour cette transition. Et parmi les prières, il y avait aussi des prières qui étaient un petit peu des prières comme dans les psaumes, des prières un peu de lamentation. Au moment de nous envoyer, certains ont eu besoin de laisser monter un cri vers le Seigneur et de dire « Mais pourquoi Seigneur? Pourquoi tu nous les enlèves? On ne comprend pas, pourquoi est-ce que ça s'arrête? » C'est compliqué de comprendre les plans de Dieu. Et puis, en même temps, moi, je me disais, c'est beau de lancer ce cri vers Dieu. Et je trouve que cette confiance, elle est édifiante. Mais d'un autre côté, nous, on est des pasteurs. On est restés neuf années dans cette place. Je comprends tout à fait le cri vers le ciel. Et d'un autre côté, je me dis, notre vocation à nous, c'est d'être un peu en itinérance, d'être un peu en mouvement, en déplacement. Puis, comme tu dis, il y a beaucoup de métiers, en fait, où il y a du turnover. Je me rappelle l'une des réunions scolaires pour l'une de mes filles où le chef d'établissement a dit, « Écoutez, on va se mettre tout de suite d'accord. Là, on va parler des options, des options scolaires pour cette année. Mais maintenant, en fait, tout peut servir. » En fait, on n'est plus dans une époque où tu rentres dans une boîte et puis on te fait la fête d'au revoir pour la retraite 43 ans après ou quoi. On est dans une époque où vos enfants, en fait, ils vont changer peut-être dix fois de poste. Et donc, si là, ils font une option scolaire qui ne vous semble pas nécessaire ou importante, vous n'en savez rien, parce qu'ils vont avoir un itinéraire professionnel très varié, très changeant. Et moi, ça m'a fait du bien, tu vois, qu'il y ait ce grand temps de culte et de prière à l'Église. Et j'aimerais bien savoir, moi, les auditeurs, les auditrices, comment est-ce qu'ils et elles vivent leur temps de transition. Les transitions volontaires et involontaires [Stéphane] Et il y a les transitions voulues, et il y a des moments où ce qu'on est, pour prendre une expression que j'aime bien, expulsé de notre zone de confort. Quand je pense à des transitions voulues, je suis retourné aux études à 30 ans pour faire ma théologie. J'avais un emploi, bon, ce n'était pas une grande carrière, ce n'était pas spectaculaire, mais j'avais un boulot. L'argent rentrait, tout allait bien. Et j'ai laissé ça derrière moi pour devenir pasteur parce que c'est ce que je ressentais comme appel. C'est sûr que lorsque j'ai partagé ça avec des gens avec qui j'avais mon travail avant de rentrer aux études, ils étaient surpris. « Qu'est-ce que c'est ça? C'est complètement différent de ce que tu fais. » « Oui, mais c'est une autre facette de moi-même. On a plusieurs côtés dans notre personne, Mais il y a aussi les moments où on perd notre emploi parce qu'on se fait congédier, parce que la boîte ferme, parce qu'on est obligé de fuir son pays. Il y a ces transitions-là qui amènent plus de douleurs, avoir l'impression de perdre quelque chose. Oui, on peut toujours dire, ah, mais il y a des nouvelles possibilités qui s'ouvrent devant soi, il y a de nouvelles façons de voir les choses, mais il y a ce côté-là, un peu de douleur, un côté d'être peut-être un peu victime, dans le sens que ce n'est pas soi qui prend pleinement la décision. Il y a ces deux côtés-là au niveau des transitions et comment on navigue ça et comment on réagit aux transitions des autres. Joue un peu là-dedans, il faut avoir un peu de tact. Les transitions dans nos vies personnelles [Joan] Et puis, c'est important de se donner du temps pour les transitions. Et parfois, comme tu dis, on n'a pas le temps. En fait, parfois, on subit des choses de plein fouet pour lesquelles on n'est pas prête, je pense. Et puis, là, je mets un traumavertissement. Je pense à l'une de mes meilleures amies dont le mari était certes très malade. Ça, c'est vrai, il était très malade. La possibilité, l'éventualité d'une fin de vie était régulièrement évoquée par les médecins, mais à aucun moment on ne lui a dit qu'il pouvait mourir d'une crise cardiaque à cause des différents médicaments qu'il prenait. C'est une éventualité à laquelle elle n'était pas prête, elle n'était pas préparée plus précisément. Et cette crise cardiaque lui est tombée dessus. Et elle n'a pas eu le temps de s'y préparer du tout, contrairement à tout ce qu'on lui avait dit sur les soins palliatifs qui lui auraient donné du temps finalement. Et en l'occurrence, je me rends compte combien, en proportion gardée, cet été, la direction d'Église a décidé de me donner deux mois de remplacement en paroisse, de me laisser prendre des congés un peu longs, de me laisser prendre du temps pour le déménagement. Tout ça, ça a été bienfaisant et ça m'a aidée aussi à faire les différentes transitions entre les postes, entre les régions, entre les cures ou les presbytères. Et c'est un privilège d'avoir du temps, c'est un privilège. Et je crois que je vais me souvenir toute ma vie de ce temps qui m'a été donné pour aller mieux, pour me reposer. Vraiment, ce mot, la reposer, il est important, je trouve. J'espère que moi-même, le jour où j'aurai l'occasion de donner du temps à quelqu'un, je me rappellerai qu'on m'en a donné aussi. L'importance des temps d'arrêt [Stéphane] Je t'écoute et ça me fait penser à cette traversée du désert des Hébreux. Une des façons qu'on nous a expliqué ça, c'est que ça ne prend pas 40 ans de marcher d'Égypte à la terre promise, mais il a fallu 40 ans pour que les gens acceptent de laisser aller une identité pour laisser place à une autre identité. Et ce qui est quelque chose de positif là-dedans, aussi dans cette histoire, c'est que malgré toutes les pérégrinations, les erreurs, les détours, Dieu était toujours là. Et lorsqu'on arrive à des endroits dans nos vies où on a l'impression qu'on traverse un désert. Moi, j'ai dû abandonner un poste pastoral malgré moi. Tout ce temps-là, entre deux postes pastorales, qui a duré environ presque 18 mois, j'ai souvent appelé ça ma traversée du désert. Parce que, du jour au lendemain, je n'avais plus rien. J'avais encore de l'argent, ce n'était pas ça le problème, mais j'avais plus mon identité de pasteur, je ne savais pas quoi faire, je tournais en rond dans la maison. J'ai dû énerver mon épouse huit fois par jour. Mais parfois on a besoin de ce temps-là, de désert, de jachère, peu importe, avant de se relancer. Juste se poser, juste refaire son énergie, juste changer sa façon de voir les choses et réfléchir. Qu'est-ce que je veux faire? C'est quoi la prochaine étape? Moi, je voulais continuer à être pasteur, mais peut-être que j'aurais pu découvrir que c'était autre chose. D'être confronté presque malgré soi-même, parce que c'est facile de dire on enchaîne les boulots, on enchaîne les contrats, ça va bien, mais d'avoir ce moment-là où on est obligé de se poser la question, Est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire? C'est important aussi d'avoir ce temps d'arrêt C'est frustrant lorsqu'on est dedans, c'est vraiment désagréable dans mon cas, mais c'était très bénéfique pour moi en tant que personne. Explorer ses temps de transitions [Joan] Mais là, tu parles de temps d'arrêt. Et parfois, c'est important quand on fait une pause, quelque part, que quelqu'un nous écoute. Et je dois dire que vraiment, la Saint-Esprit m'a donné un superviseur digne de confiance. Voilà, je ne vais pas rajouter non plus des superlatifs et dire qu'il est super génial et tout. Quelqu'un que je connais dans le cadre de la supervision et qui, dans ce cadre-là, a su trouver la bonne posture qui me sécurise, qui me permet de me sentir accompagnée, reconnue, et puis aussi parfois challengée, interrogée, déplacée, parce que moi j'ai besoin de ça aussi. Et c'est incroyable combien quelqu'un qui t'écoute et qui a la bonne place, qui te déplacent aussi un peu dans un questionnement bienveillant, ça aide pour un temps de transition, ça aide, mais formidablement. Et on parle de quoi? On parle de deux, trois heures chaque deux mois, mais ça fait tout en fait. Et la supervision, pour celles et ceux qui peut-être ne connaissent pas le concept, ce n'est pas tout à fait comme un ou une psychologue, c'est-à-dire que la supervision peut avoir une dimension thérapeutique bien sûr, mais le ou la superviseure n'est pas là pour t'aider à réfléchir à tes traumas passés avec tes parents, ta famille, tes chéris. Mais le ou la superviseure est là pour t'aider à retrouver le fil, le fil spirituel, le fil de ta relation au Christ dans ta vie. Et puis nous les ministres, elle est là pour nous aider aussi à relier en nous les choses qui font sens, à nous relier de nouveau à notre vocation, à notre appel au Christ, aux Écritures, voilà, le ou la superviseuse sont là pour ça. C'est un exercice qui a l'air tout simple, mais ce tricotage-là, il demande quelque chose de très profond dans ces personnes, vraiment un ancrage profond dans le Christ. Avoir une diversité de gens pour nous accompagner [Stéphane] Et peut-être pour les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir quelqu'un de cette nature dans leur vie, il y a les proches aussi, il y a les amis, il y a la famille biologique et la famille choisie. Et ce que j'ai remarqué souvent, c'est les personnes qui ont des cercles homogènes dans leurs amis, dans leurs collègues. C'est bien d'avoir des atomes crochus dans ce sens-là, mais lorsqu'on est obligé de quitter une Église, où comme toi, ce n'est pas juste une paroisse, tu changes de pays, tu changes de région, tout d'un coup, ils n'ont plus de proches, qui n'ont plus de réseau et je pense que ça rend ces transitions professionnelles peut-être plus difficiles. Souvent on me dit « bon, as-tu un bon cercle de support Stéphane en tant que pasteur? » Je dis oui et ce que je dis c'est que j'ai la chance d'avoir plein d'amis qui ne vont pas à l'église. Les gens sont surpris. Je dis oui, mais je peux parler de mon boulot comme tout le monde parle de son boulot à leurs proches et on se rejoint sur d'autres choses. Je n'ai pas pris des personnes comme ça d'une manière aléatoire sur la rue. On se rejoint sur d'autres choses. Mais c'est peut-être important, justement, sachant que nous vivons tous et toutes des transitions professionnelles. De ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier parce que ça peut être une mauvaise surprise à un certain moment. Si tous nos amis sont reliés à un emploi, on perd l'emploi, on peut perdre nos amis. Il y a quelque chose de sain d'avoir cette diversité-là autour de nous. Ne pas fuir ses émotions durant les transitions [Joan] Et puis tu parles d'église avec le petit e, de paroisse, mais d'une façon générale, mon expérience, c'est que l'Église n'est pas très douée pour les situations sur le seuil. Alors le deuil, oui. On sait assez bien faire l'absence, les étapes du deuil, accompagner les gens. Mais je l'ai remarqué avec notre départ d'Alsace, la direction d'Église en Alsace était toute paralysée, figée, stupéfaite. Je les comprends d'un côté, deux pasteurs qui partent, ce n'est pas rien un couple de pasteurs. Et puis, en même temps, je me dis que cette notion d'être comme figé ou presque endormi ou assoupi, ça me rappelle cette fameuse nuit, cette fameuse nuit au Mont des Oliviers, où Jésus demande une seule chose à ses disciples, à ses copains, à ses plus proches, c'est de veiller de ne pas s'endormir. Mais ils s'endorment parce que peut-être la tension est trop forte, parce qu'il y a trop d'émotions. Et c'est ça qui est compliqué dans les périodes de transition, c'est que moi je suis là avec mes émotions, puis celles et ceux dont je me sépare ou qui font qu'on se sépare, ils sont aussi tout pleins d'émotions. Et puis on aurait envie de croire que c'est la faute des uns ou des autres. Mais non, la situation est super inconfortable et elle ne peut que révéler ce trop plein d'émotions. Et d'ailleurs, je parlais avec une personne qui m'est proche et chère et qui est dans un processus de séparation avec une autre personne qui m'est aussi proche. Cette personne me disait, voilà, les cartons sont en train d'être faits, on est en train de regarder ensemble dans les armoires qu'est-ce qui appartient à qui, et puis tous les soirs on pleure. Mais on finit de pleurer ensemble et puis on va chacun se coucher dans son lit et avant de se coucher on se dit bonne nuit, c'est quand même la bonne décision. Et je suis très touchée par ça parce que parfois la situation est... Terriblement prenante, exigeante, mais ça reste la bonne décision. C'est quand même ça qu'il faut faire. Les multiples raisons derrières nos transitions [Stéphane] Tu as touché un point intéressant, c'est qu'on ne comprend pas toujours. On ne sait pas toutes les histoires derrière les choix. Je vais te partager ça. J'ai eu une conversation en 2011. Je travaillais dans un comité pour préparer le Conseil général de l'Église unie du Canada. Il y avait une personne qui travaillait pour l'Église, Karen Smart. Je ne crois pas qu'elle nous écoute, elle n'est pas bilingue. Et moi, un peu plus jeune, un peu moins sage, j'ai dit « Ah, moi, je suis un pasteur de paroisse. Moi, je ne serais pas capable de faire autre chose. C'est ça mon appel. Et elle m'a regardé ici. « Penses-tu que moi, vraiment, je voulais un poste administratif dans l'Église? C'était mon premier choix. » Puis là, elle m'explique qu'elle a un enfant qui a un handicap physique et qu'un horaire de pasteur de paroisse qu'elle avait, c'était devenu trop difficile parce que sa fille avait des besoins, il y avait des traitements, il y avait des choses comme ça. Donc, elle a choisi un poste avec un horaire plus régulier pour avoir une meilleure présence auprès d'elle. Elle a fait ce choix, elle l'assumait très bien, mais ce n'était peut-être pas son premier choix. Elle a fait cette transition-là pour le bien de sa famille. Et je peux pas m'empêcher de regarder qu'à 15 ans plus tard, j'ai quitté un poste de paroisse pour accepter un poste administratif dans mon Église. On m'a offert un très beau poste, mais il y a une partie que, oui, j'ai acceptée pour être plus proche de mon épouse et de mon fils, parce qu'il y a des enjeux pour chacun, et d'avoir un horaire un peu plus stable, un peu plus régulier, c'était bien pour ma famille. Des fois, il y a aussi ça dans les transitions professionnelles. On fait des choix pour soi, peut-être pour les autres qu'on aime, puis c'est important, et les gens ne comprennent pas toujours. Ils prennent pour acquis ou « Ah, bon, un tel a pris ce poste-là parce que ça payait plus. » Peut-être, mais ça permet d'être plus à la maison. C'est peut-être ça qui a joué. Donc, parfois, il faut faire attention à ces choses-là lorsqu'il y a transition professionnelle. Changer pour suivre son appel [Joan] Bien sûr, tout un chacun peut voir ma situation à tel ou tel endroit. Par exemple, je pense à ces deux personnes qui se séparent. Et la plupart des gens pourraient se dire qu'il n'y a aucune raison que ces personnes se séparent. Et puis, peut-être aussi nous, dans une certaine mesure, on était si bien dans notre communauté en Alsace. Mais il y a toujours la question qui est de savoir où est ma meilleure place. Où est-ce que je vais rayonner, en fait ? Où est-ce que je vais pouvoir vivre pleinement ma vocation ? Et ça, parfois, ça demande des tâtonnements, ça demande des essais, ça demande des transitions, ça demande des changements, ça demande des ruptures. On est vraiment très, très, très, très loin des itinéraires de jadis, c'est vrai. Et peut-être que l'on contribue comme ça à la fragmentation du monde, et peut-être que c'est une mauvaise chose, peut-être qu'on devra avoir beaucoup plus de discipline et s'obliger à rester à des endroits pour des raisons, par exemple, je ne sais pas moi, des directives d'Église. Mais d'un autre côté, il n'y aurait pas beaucoup de sens, parce que c'est devenu si important pour tout un chacun, cette notion un peu de développement personnel. Alors moi, je ne prends pas le côté New Age, mais je prends le côté, comment est-ce que je peux rayonner l'amour du Christ ? Comment est-ce que je peux le mieux être détendue dans ma relation aux autres, comment est-ce que je suis la mieux positionnée pour servir le Christ et son Église ? Alors peut-être que beaucoup, beaucoup de nos prédécesseurs, prédécesseuristes l'ont fait par contrainte, par question morale, par obligation, et peut-être que ça a porté du fruit, et puis voilà, vraiment je remets ça entre les mains de Dieu. Mais je crois que ce n'est pas vraiment comme ça qu'on va donner envie à d'autres de répondre à leur appel et de rentrer dans cette vocation. Je pense même qu'en termes d'exemple, c'est quand même mieux qu'on fasse les choses de façon à rayonner, de façon à être à la bonne place. Faire des transitions pour demeurer authentique [Stéphane] Tu me diras si c'est un peu la même chose dans ton coin du monde, mais ici tout est une question d'authenticité. Mais je pense qu'il y a quelque chose derrière ça. Lorsqu'on travaille avec des gens, nous en tant que pasteur, il y a plein d'autres boulots, il y a plein d'autres métiers et professions. Il faut être quelque part vrai. Si on sent que ce n'est pas incarné, ce n'est pas vécu, les gens s'en rendent compte. En même temps, ça amène un défi parce qu'on veut être authentique, mais il y a quand même la pression. Je te donne un exemple. Je ne suis plus en paroisse. Donc, la question qu'on me pose régulièrement, c'est à quelle paroisse vas-tu maintenant? Parce que tu es un pasteur. Tu n'es peut-être pas assigné à une paroisse, mais il faut que tu ailles à l'église. Eh bien, mes chers amis, je vais vous annoncer très honnêtement que ça fait environ huit mois que je n'ai pas été au culte le dimanche matin. Mais la question c'est, est-ce que je suis encore un pasteur? Est-ce que je suis encore un croyant? Moi je pense que oui, je fais toujours du ministère. Je n'ai pas arrêté pendant que j'étais en paroisse de dire aux gens, dimanche matin c'est bien mais vivre sa foi tous les jours, toutes les heures de la semaine, moi je trouve c'est bien aussi, c'est tout aussi bon. On essaie de trouver son chemin, on essaie d'être authentique, on essaie de concilier nos valeurs, notre profession, nos demandes, nos obligations. Comment trouver un milieu là-dedans? Quand on est en transition, comme toi, on change de région, on change de pays, quand on change de boulot, peut-être qu'on est obligé de changer de réseau. On veut demeurer honnête et en même temps on veut se donner de la place. Comment qu'on fait tout ça, ce n'est pas facile. Il y a cette pression extérieure de dire oui mais il faudrait que... Je comprends, mais il faudrait aussi que je dorme une fois de temps en temps, il faudrait que je vois mes amis aussi une fois de temps en temps, il faudrait que je garde une santé mentale, émotive et spirituelle une fois de temps en temps. Donc, il y a tout ce tiraillement et peut-être, comme tu disais, on est peut-être un peu mal équipé ou on ne réfléchit peut-être pas assez sur tous ces enjeux-là. Transition en sororité [Joan] En fait, l'année dernière, il y avait tellement de transitions autour de moi, dans ma propre vie professionnelle, avec cette amie qui a perdu brusquement son mari, une autre amie qui divorçait, une autre qui se séparait. Autour de moi, c'était un genre de tourbillon. Et donc, j'ai proposé à ces trois amies-là qu'on fasse un groupe WhatsApp qui s'appelait « Transition en sororité ». Et on se racontait un petit peu tout le bazar que c'était de changer, de changer de statut. Alors, ma copine qui est devenue veuve d'un seul coup, elle a découvert des trucs fous autour du veuvage, les dossiers dont s'occupait son mari. Puis quand elle voulait les reprendre, s'il y avait des hommes autour, ils disaient « laisse, laisse, laisse-moi faire, maintenant que tu n'as plus de mari ». J'aimerais vraiment garder la main sur les histoires de voitures ou de banques, s'il te plaît. On s'est rendu compte de plein de choses en discutant comme ça. Et cette période de transition, finalement, comme on l'a partagée à plusieurs, elle est devenue en tout cas pour la plupart trois au moins sur les quatre, c'est devenu un temps d'apprentissage, un temps d'exploration, un temps où on s'envoyait aussi à différents niveaux, chacune à un autre type de spiritualité, mais on s'envoyait beaucoup de ressources aussi intérieures pour cultiver un peu ce jardin intérieur, le lieu qui me relie à Jésus-Christ. Et puis, elles, ça se verbalisait autrement, mais c'était aussi hyper enrichissant. Et donc, je trouve que c'est beau de reconnaître que c'est difficile et puis de pouvoir faire appel à d'autres pour traverser ça, pour dépasser ça. J'ai une de mes meilleures amies qui va quitter un poste incroyablement, comment est-ce qu'on pourrait dire, coté. Le genre de postes où plein de gens font « waouh, waouh, dis donc, waouh ». Surtout à Paris, parce qu'elle a senti un appel en elle, comme toi un peu, pour reprendre les études de théologie. Elle ne s'est pas pour reprendre les études de théologie, mais elle a senti un appel en elle pour vivre tout à fait autre chose dans sa vie, pour être, comme tu dis, plus authentique. Elle vit une grande phase de transition comme ça. Elle a l'espace et la possibilité, peut-être financière aussi, peut-être l'environnement, comme tu dis, comme tu l'as fait toi pendant un an et demi, de regarder les choses en face et de les poser. C'est vrai que ça peut être un temps un peu dépressif. On pense à Eli, qui après avoir fait un certain nombre de conneries, des choses pas toujours très bien, tué des tas de gens, il passe par ce temps-là de dépression, un peu de déserts, et puis il cherche Dieu, il le cherche partout. Comme c'est écrit dans la Bible, Dieu c'est une petite brise, comme ça. Mais peut-être qu'on a besoin de passer par des moments comme ça jusqu'à ce qu'on ait cette brise, qu'on ait ce petit vent, ce petit souffle, qu'on le suive. Conclusion [Joan] Et tu sais, il y a une phrase qui m'énerve un petit peu des fois, qu'on utilise beaucoup dans les milieux chrétiens. J'aimerais bien voir l'avis des auditeurs, auditoristes, pour savoir si ça s'utilise ailleurs. Mais quand on nous dit « le meilleur est à venir ». Et puis alors, si tu veux être malin, tu écris « avenir » comme l'avenir, le futur, quoi, le meilleur est à venir. Mais c'est vrai que c'est quelque chose qu'il faut qu'on rappelle aux gens qui sont en transition, parce que quand t'es dedans, quand t'es vraiment là, dans le truc compliqué, t'as vraiment l'impression que t'as laissé, comme tu dis, la terre où t'avais tout, même si c'était une terre un peu d'esclavage, et que tu t'en vas vers quoi, en fait ? Bon, bah allez, hop, on y va. Le meilleur est à venir. [Stéphane] Et c'est le cas pour notre podcast parce qu'il y aura plein d'épisodes en cette quatrième saison. [Joan] Envoyez-nous des questions. [Stéphane] Oui, vos suggestions, on en a eu quelques-unes cet été, ne gênez-vous pas. Je veux prendre quelques secondes pour remercier l'Église unie du Canada, notre commanditaire. Peu importe la plateforme sur laquelle vous nous écoutez, n'oubliez pas d'aimer, de vous abonner, si on peut laisser un commentaire ou une note, et de partager. Alors, si vous voulez nous contacter, j'ai oublié de vous donner l'adresse courriel questiondecroire@gmail.com. Merci, Joan, pour cette nouvelle saison. [Joan] Merci Stéphane pour la confiance et merci l'Église Unie du Canada. [Stéphane] À très bientôt, au revoir. [Joan] Au revoir.
DE 10 à 600 collaborateurs en 12 ans... Voilà le genre de parcours qui me passionne.Eric Ruty, Directeur Général de Kelio, était l'invité de mon Podcast "L'entrepreneuriat, c'est du sport !" pour partager son incroyable aventure entrepreneuriale.De commercial sur un produit informatique naissant dans les années 90 à dirigeant d'une entreprise de 600 personnes présente dans 50 pays, Eric nous raconte un parcours fait de passion, de confiance et de délégation.Ce qui m'a marqué dans cet échange ? Sa vision du management : accepter que ses managers soient meilleurs que lui dans leur domaine d'expertise. "Ils sont tous meilleurs que moi", dit-il sans complexe.J'ai aussi adoré découvrir Otium, cet espace dédié au sport et au bien-être qu'ils ont créé chez Kelio : Terrains de tennis, volley, basket, salle de fitness... Une vraie vision du bien-être au travail.Et, Eric pratique aussi le triathlon. Il y trouve ce côté "touche-à-tout" qui correspond parfaitement à son rôle de dirigeant. Les parallèles entre sport et entrepreneuriat sont partout : résilience, esprit d'équipe, gestion de l'effort.Et toi, quelles sont les qualités du sport qui t'aident le plus dans ton quotidien professionnel ?Site web : https://www.kelio.com/frLinkedin : https://www.linkedin.com/in/eric-ruty-6b721916/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voilà bientôt 40 ans que Daniel Balavoine nous a quitté dans un accident d'avion lors du Paris-Dakar. Le spectacle "Balavoine, ma bataille" lui rend hommage, conviant sur scène ses proches (son frère, ses anciens musiciens) et 7 chanteurs de la nouvelle génération, issus de télécrochets. Daniel Balavoine leur manque énormément. Chacun se souvient de l'artiste hors pair, qui a écrit "Le chanteur" en une heure, travaillait sans arrêt, misait tout sur la précision - c'est le mot qui revient le plus - et de l'homme engagé, intelligent et drôle. Ecoutez Laissez-vous tenter - Première avec Marie Gicquel du 30 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voilà des chiffres qui devraient tous nous faire réagir, nous interpeller, les chiffres de l'isolement des personnes âgées. 750.000 d'entre elles n'ont plus aucun lien social, pas de sortie, pas d'échange avec qui que ce soit. C'est presque trois fois plus qu'il y a 8 ans. Écoutez Yann Lasnier, délégué général de l'association "Petits Frères des Pauvres".Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:00:21 - Un gaveur recherché pour Montignac - Deux offres dans le secteur agricole pour Montignac en Dordogne concernant un ouvrier polyvalent et chauffeur poids-lourd ainsi qu'un gaveur. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
➡️ DESCRIPTION: Dans cette émission, Fred Bican et moi abordons un phénomène resurgent : le nationalisme chrétien. Si plusieurs se réjouissent d'un certain retour des valeurs chrétiennes dans l'espace public, il est crucial de discerner entre un véritable réveil spirituel et une récupération politique de la foi. Peut-on s'identifier comme chrétien sans être né de nouveau? Quels sont les dangers d'un christianisme réduit à une identité culturelle? Et en même temps, comment reconnaître les opportunités que Dieu peut saisir même à travers des mouvements imparfaits? Voilà quelques unes des questions que nous désirons aborder. Articles et autres ressources mentionnées durant l'épisode: - Entrevue avec Douglas Wilson sur le nationalisme chrétien - POUR (https://www.youtube.com/watch?v=YsrThQp3KHA) - Entrevue avec David VanDrunen sur la nationalisme chrétien - CONTRE (https://www.youtube.com/watch?v=uwJUB1CKOdM) - Les évangéliques convertis à l'Islam (https://www.christianismeaujourdhui.info/ils-sont-jeunes-nes-dans-des-familles-evangeliques-et-convertis-a-l-islam/) - Jonathan Leeman: Les désaccords politiques dans l'Église (https://www.youtube.com/watch?v=PXuKLJQmLl4) TABLE DES MATIÈRES 00:00 - Intro 00:58 - La bonne terminologie 01:35 - Un constat sociétal 18:16 - Une anomalie ou la mission même de l'Église? 23:42 - L'erreur du raisonnement 39:45 - La nature du royaume de Dieu 43:49 - Le bon côté du christianisme identitaire Conclusion 54:54 -
Ruth Elkrief est choquée par l'affiche qui vante les mérites de la ville de Strasbourg. Selon elle, la femme souriante qui y figure est définie par sa voile. C'est une réduction de la reconnaissance que l'on doit à ces femmes françaises musulmanes. Elles ont bien d'autres qualités. Pour la première fois, la balance commerciale du secteur agricole est négative. Pascal Perri dit que l'agriculture, c'est l'autre renoncement des Français. Il faut se souvenir que le premier renoncement des Français, c'est l'industrie. La vérité est finalement dévoilée sur la fameuse affaire de têtes de cochon. Onze personnes ont été arrêtées en Serbie pour des raisons similaires. Une douzième personne est en fuite, probablement la plus impliquée. Abnousse Shamanie estime que c'est aussi cette même personne qui avait commandité l'opération “des mains rouges”. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Errance raynaldienne propose aux auditeurs et auditrices une vision décalée, déstructurée et anarchistes de la réalité radiophonique. À travers des personnages (des voix) atypiques et des discours très souvent télescopés par des idées qui se croisent dans le grand carrefour des mots, l'errance n'en finit plus de défricher dans les champs narratifs et les inter zones de la folie langagière. Par cette orientation auditive inusitée, le deuxième degré s'impose. Mais . . . Dans ce décalage délirant, quelques récepteurs et réceptrices n'observent là que le premier niveau, la première strate qui, sans doute, les rebutent, les choquent et les conduisent à réagir vivement devant autant de verves chaotiques et d'excentricités verbales. Pour mieux apprécier l'errance raynaldienne il faut l'écouter avec toute la légèreté, la frivolité et l'énergie qu'elle dégage pour simplement, au bout du compte, oublier pendant deux heures les désagréments qui meublent notre quotidien. Voilà ! Le but originel de cette émission qui poursuit un seul résultat : DIVERTIR ! Page officielle de l'émission: http://erranceraynaldienne.blogspot.com
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
DES BOXEUSES ET DES BÉBÉS.Voilà la première image que j'ai eue en poussant la portedu mythique club de Garges-Les-Gonesses.Au centre du ring,se tient la boxeuse Jeyssa Marcelqui enchaîne les rounds.Pas de répit pour elle,Jeyssa doit faire du volume avant son prochain combat !Alors à chaque round, son coach Emmanuel Dos Santos (Manu comme on l'appelle ici)envoie une nouvelle boxeuse pour lui faire face.Derrière les cordes,les autres filles observent, commentent…et ça charrie pas mal aussi :)A leurs pieds, une toute autre vie se déroule :la vie des bébés !Ils sont trois,et tous ont quelques mois.Il y a le bébé de Jeyssa, celui de Mariam Sidibé, jeune maman de 37 ans,qui s'apprête à défendre son titre de championne de France professionnelle ;Il y a aussi la petite fille de Coach Manu,agrippée aux jambes de son père pour se maintenir debout.La scène est belle,et elle aurait pu sembler surréaliste il y a encore quelques années,avant que les femmes ne s'autorisent à devenir mamans,alors même qu'elles sont en pleine carrière sportive.Il n'aura fallu à Jeyssa que quelques semaines après son accouchementpour retrouver le chemin du ring,pour à nouveau, faire claquer ses poings.4 mois après donné naissance à sa fille,la quintuple championne de Franceet championne du Monde WBC Youth,était de retour dans un combat officiel,entre deux tétées !Ce nouvel épisode de COMBATTANTES est une traversée dans le monde de Jeyssa Marcel.Bonne écoute !Vous pouvez aussi nous retrouver sur Instagram :https://www.instagram.com/combattantes_podcast/----------------------------------------------------------------------------------------------Avec la participation de :Jeyssa Marcel : boxeuse professionnelle au Boxing Club de Garges. Emmanuel Dos Santos : coach principal au Boxing Club de GargesMariam Sidibé : boxeuse professionnelle et championne de FranceDocteur Carole Maître : gynécologue obstétricienne et médecin du sport à l'INSEP - l'institut national du sport, de l'expertise et de la performance. Elle vient d'être élue Présidente de la commission médicale du Comité Olympique et Sportif français. Références :- Youssoupha - DIEU EST GRANDE- Camélia Jordana - BECAUSE OF YOU----------------------------------------------------------------------------------------------Merci l'équipe et à bientôt pour traverser le monde d'une nouvelle combattante !Merci à METAL BOXE de m'avoir invitée à la soirée de combat de Jeyssa et Mariam,de m'avoir permis de me faufiler dans les coulisses.Si vous aussi, vous avez envie que l'on imagine des choses ensemble pour mettre à l'honneur ces femmes, ces combattantes, contactez-moi !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le nouveau podcast football du FC Copains
On se retrouve pour continuer l'exploration de cet iceberg ultra massif, que son auteur a intitulé "The Chart of Truth" - l'iceberg de la vérité, en gros ! Il regroupe non seulement diverses théories du complots, mais aussi de nombreux mystères non résolus, phénomènes inexpliqués, légendes urbaines, théories de la fringe science, sans oublier une flopée de conspirations avérées. Dans cette vidéo, on se penche sur le niveau 2 de l'iceberg, celui intitulé "Deep Researcher", avec ses "sujets dignes de la Quatrième Dimension". Voici les timecodes de chaque segment : 00:00 Intro 00:02:08 Rêves lucides 00:07:10 MKUltra 00:13:48 Hypnose 00:16:05 Dangers du fluor 00:20:41 Calcification de la glande pinéale 00:22:01 Le McFly Code 00:23:36 L'amiral Byrd 00:27:44 Agartha 00:33:55 Contrôle du climat (HAARP) 00:41:36 L'énigme 23 00:42:59 Projection astrale 00:48:42 Les cosmonautes perdus 00:55:05 Col de Dyatlov 01:02:30 Documents déclassifiés 01:04:28 Succube 01:04:53 Philosophies orientales 01:06:07 Nephilim 01:10:11 Baguettes de sourcier 01:13:19 Cicada 01:14:24 Invocations 01:15:49 Tulpas Vous pouvez le voir, il y a une belle variété de sujets, et c'est un grand kif à traiter. Cela dit, certains sont controversés, et même complètement intraitables ici. Donc, si vous remarquez que l'un ou l'autre est absent, vous savez maintenant pourquoi ! Pour tous les autres, j'ai essayé dans cette vidéo de faire mieux que dans la partie 1, en évitant de les survoler. Cela ne fait toujours pas de moi un complotiste (et j'explique pourquoi dans la vidéo d'ailleurs), mais j'avoue que je trouve beaucoup de ces théories vraiment fascinantes. Après, libre à chacun d'y croire ou pas, et l'espace commentaire est là pour vous permettre d'apporter des compléments ainsi que vos opinions. Tout est bon à dire, du moment que ça reste civil et courtois !Je sais que cette vidéo sera haïe par certains, car elle ne valide pas leurs croyances. J'en suis désolé : son but est juste de divertir et informer sur ces différentes théories dont beaucoup n'ont jamais entendu parler. Alors sachant qu'elle risque d'être dislikée par principe par beaucoup, je t'en prie, si tu l'as apprécié, laisse un like et un commentaire, ça aide vraiment !Enfin, comme promis, voici la section dédiée aux débunks que je mentionne dans la vidéo, pour aller plus loin si vous le souhaitez :Base secrète en Antarctique : https://www.coolantarctica.com/Community/antarctic-mysteries-hitlers-secret-base.phpFaux journal de l'amiral Byrd : https://www.bibliotecapleyades.net/tierra_hueca/esp_tierra_hueca_20.htmhttps://www.bibliotecapleyades.net/tierra_hueca/esp_tierra_hueca_2d.htmHAARP : https://www.rmit.edu.au/news/factlab-meta/claims-us-military-project-manipulating-weather-are-nonsensehttps://moderndiplomacy.eu/2023/02/27/haarp-technology-debunking-conspiracy-theories-and-understanding-the-science/Voilà, si tu as lu jusqu'ici, je t'invite à me rejoindre sur la chaîne secondaire. Tu peux la trouver ici : https://www.youtube.com/@NawakVerse Et si tu as lu jusqu'ici, tu peux glisser dans un commentaire ce bout de phrase-clef connu de nous seuls : « … les meilleurs lisent jusqu'au bout ». ----------------------------Sur les internets :Reddit : https://www.reddit.com/r/cnawak/X / Twitter : https://twitter.com/c_nawakInstagram : https://www.instagram.com/cnawakman/Discord : https://discord.com/invite/SAq82QcYvnTwitch : https://www.twitch.tv/c_nawakPodcast : https://podcasters.spotify.com/pod/show/cnawakSite : https://www.cnawak.com/------------------Disclaimer: Tous les extraits utilisés dans cette vidéo sont libres de droits ou utilisés dans le cadre du droit de courte citation et de la Fair Use Copyright Law.
Voilà près de deux ans que Gaza est sous le feu de l'armée israélienne. La guerre continue. La vie aussi. À Ramallah, ville de Cisjordanie occupée, connue pour ses lieux de sorties, ses cafés design et ses belles voitures, les Palestiniens semblent partagés entre l'envie de vivre malgré tout et la conscience que « Gaza brûle », pour reprendre l'expression du ministre de la Défense israélien Israël Katz. Gaza n'est effectivement qu'à quelques dizaines de kilomètres de là et omniprésente dans les esprits. Alors comment continuer à danser, chanter, rire et vivre dans ces conditions ? C'est la question qu'a posé notre correspondante à des Palestiniens de Ramallah. De notre correspondante en Cisjordanie, Un anniversaire à Ramallah. Dans le jardin d'un restaurant très en vue, un grand-père danse et chante avec ses enfants et petits-enfants. Plats très soignés, décoration moderne et serveurs aux petits soins, ce restaurant, très instagrammable, a ouvert ses portes cet été. Le propriétaire préfère rester anonyme. Il dit recevoir des commentaires interloqués d'internautes choqués par cette ambiance festive alors que Gaza est sous les bombes : « Certaines personnes sont gênées de voir qu'on fait des publications pour mettre en valeur les plats. Elles laissent des messages pour dire qu'il y a la famine à Gaza et tout ça. C'est blessant. J'aimerais beaucoup demander à ces personnes ce qu'elles aimeraient que je fasse. Est-ce qu'il faut que je ferme mon restaurant et que je prive 70 personnes de revenus ? Personnellement, je trouve qu'être là, c'est une preuve d'espoir. Je pourrais très bien m'asseoir et juste regarder les infos toute la journée et tomber en dépression. Mais moi, je trouve qu'avoir un objectif, ça donne de l'espoir. » Alors, peut-on continuer à vivre normalement à Ramallah, alors que « Gaza brûle » ? Cette question torture Moatassem Abu Hasan, metteur en scène. Ce soir se joue à Ramallah, l'une de ses pièces. Elle raconte les rêves d'une jeune diplômée palestinienne sous l'occupation. Une œuvre engagée. Et pourtant, cela ne suffit pas à atténuer le malaise de Moatassem à l'idée de se préoccuper de théâtre alors que son peuple meurt à Gaza : « C'est compliqué. On vit avec ce combat intérieur tous les jours. Littéralement, tous les jours. On essaye d'être joyeux, mais c'est impossible. » Ressent-il un sentiment de culpabilité ? « Mais oui, bien sûr, et ce sentiment ne peut se dissoudre. Là, au moment même où je te parle, je culpabilise de pouvoir avoir accès à la presse. C'est un privilège. À Gaza, personne ne les écoute, eux », répond Moatassem Abu Hasan. Gaza sous les bombes. Et la Cisjordanie occupée secouée par les exactions des soldats et des colons israéliens au quotidien. Dans ce contexte, les Palestiniens éprouvent une incapacité à se projeter. Un phénomène qui interroge en même temps qu'il fascine Razzan Quran, psychologue : « Le fait que les Palestiniens soient capables de s'ancrer dans le présent est une posture très très importante. C'est une façon de vouloir habiter et savourer le présent. Mais il ne faut pas romantiser cette posture parce qu'elle a un coût. C'est très douloureux. Moi et mon mari par exemple, on essaye de fonder une famille, mais on se demande toujours, qu'est-ce qui garantit que notre maison ne sera pas détruite ? Qu'est-ce qui garantit qu'on ne fera pas de mal à notre fils ? Il n'y a aucune garantie, mais malgré ça, je choisis de vivre. » À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la colonie de Sa-Nur enterre un peu plus l'idée d'un État palestinien
Voilà un extrait du prochain épisode… Rendez-vous mardi pour le découvrir dans son intégralité !Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Merci
Voilà près de deux ans que Gaza est sous le feu de l'armée israélienne. La guerre continue. La vie aussi. À Ramallah, ville de Cisjordanie occupée, connue pour ses lieux de sorties, ses cafés design et ses belles voitures, les Palestiniens semblent partagés entre l'envie de vivre malgré tout et la conscience que « Gaza brûle », pour reprendre l'expression du ministre de la Défense israélien Israël Katz. Gaza n'est effectivement qu'à quelques dizaines de kilomètres de là et omniprésente dans les esprits. Alors comment continuer à danser, chanter, rire et vivre dans ces conditions ? C'est la question qu'a posé notre correspondante à des Palestiniens de Ramallah. De notre correspondante en Cisjordanie, Un anniversaire à Ramallah. Dans le jardin d'un restaurant très en vue, un grand-père danse et chante avec ses enfants et petits-enfants. Plats très soignés, décoration moderne et serveurs aux petits soins, ce restaurant, très instagrammable, a ouvert ses portes cet été. Le propriétaire préfère rester anonyme. Il dit recevoir des commentaires interloqués d'internautes choqués par cette ambiance festive alors que Gaza est sous les bombes : « Certaines personnes sont gênées de voir qu'on fait des publications pour mettre en valeur les plats. Elles laissent des messages pour dire qu'il y a la famine à Gaza et tout ça. C'est blessant. J'aimerais beaucoup demander à ces personnes ce qu'elles aimeraient que je fasse. Est-ce qu'il faut que je ferme mon restaurant et que je prive 70 personnes de revenus ? Personnellement, je trouve qu'être là, c'est une preuve d'espoir. Je pourrais très bien m'asseoir et juste regarder les infos toute la journée et tomber en dépression. Mais moi, je trouve qu'avoir un objectif, ça donne de l'espoir. » Alors, peut-on continuer à vivre normalement à Ramallah, alors que « Gaza brûle » ? Cette question torture Moatassem Abu Hasan, metteur en scène. Ce soir se joue à Ramallah, l'une de ses pièces. Elle raconte les rêves d'une jeune diplômée palestinienne sous l'occupation. Une œuvre engagée. Et pourtant, cela ne suffit pas à atténuer le malaise de Moatassem à l'idée de se préoccuper de théâtre alors que son peuple meurt à Gaza : « C'est compliqué. On vit avec ce combat intérieur tous les jours. Littéralement, tous les jours. On essaye d'être joyeux, mais c'est impossible. » Ressent-il un sentiment de culpabilité ? « Mais oui, bien sûr, et ce sentiment ne peut se dissoudre. Là, au moment même où je te parle, je culpabilise de pouvoir avoir accès à la presse. C'est un privilège. À Gaza, personne ne les écoute, eux », répond Moatassem Abu Hasan. Gaza sous les bombes. Et la Cisjordanie occupée secouée par les exactions des soldats et des colons israéliens au quotidien. Dans ce contexte, les Palestiniens éprouvent une incapacité à se projeter. Un phénomène qui interroge en même temps qu'il fascine Razzan Quran, psychologue : « Le fait que les Palestiniens soient capables de s'ancrer dans le présent est une posture très très importante. C'est une façon de vouloir habiter et savourer le présent. Mais il ne faut pas romantiser cette posture parce qu'elle a un coût. C'est très douloureux. Moi et mon mari par exemple, on essaye de fonder une famille, mais on se demande toujours, qu'est-ce qui garantit que notre maison ne sera pas détruite ? Qu'est-ce qui garantit qu'on ne fera pas de mal à notre fils ? Il n'y a aucune garantie, mais malgré ça, je choisis de vivre. » À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la colonie de Sa-Nur enterre un peu plus l'idée d'un État palestinien
Voilà la rentrée est passée, les vacances semblent bien loin ! Mais septembre c'est aussi et surtout le retour des Chroniques de Proxi-Jeux, ! Qui accompagnera Mad' lors de la saison 16 pour présenter la dernière émission de chaque mois ?
Pourquoi le début de l'automne est-il blindé de maxi fêtes dans le judaïsme ? Qu'est-ce que Roch Hachana ? Quel est le lien entre Roch Hachana et Yom Kippour ? Quelles sont les traditions liées à ces fêtes et d'où viennent-elles ? Voilà nos grandes questions et notre parcours au cœur de la tradition juive et du livre du Lévitique...Et on y répond avec Francis Cabrel, Sasso, Flip, Nina Simone et un peu de klezmer pour se mettre dans l'ambiance. Shana Tova ! Bonne écoute !!Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mario Dumont a déjà été la vedette d’un… livre de recettes! L’équipe y a goûté en primeur ce matin. Nick Suzuki partage son mot préféré dans la langue de Molière ! Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
L'émission 28 minutes du 25/09/2025 Le plaidoyer d'Isabelle Autissier pour la survie des océans "Agir est le meilleur remède contre l'éco-anxiété”. Voilà ce que défend la navigatrice Isabelle Autissier dans la bande dessinée, "Une bouteille à la mer", (éditions Futuropolis et Stock) réalisée avec la dessinatrice Zelba. La première femme à avoir fait le tour du monde en solitaire et présidente d'honneur de la fondation WWF France, s'allie à l'illustratrice et autrice allemande pour alerter sur le rôle essentiel de l'eau dans notre vie. 100% de la biosphère se développe en présence d'eau ou dans l'eau. De plus, les mers et océans fournissent 50% de l'oxygène de l'air respiré grâce au plancton qui, lui, absorbe 30% de nos gaz à effet de serre. Ces deux femmes vont à la rencontre de personnages comme la scientifique Françoise Gaill ou de militants comme Lamya Essemlali de l'association Sea Shepherd France. En brisant quelques idées reçues sur l'impact du recyclage du plastique et sur l'existence des aires marines protégées, les autrices appellent le lecteur à la prise de conscience mais particulièrement à l'action. Usine Stellantis à l'arrêt : est-ce le symbole d'un secteur automobile en crise ? Le groupe Stellantis a confirmé, mardi 23 septembre, la mise au chômage partiel de 2000 salariés de son usine de Poissy (Yvelines) pendant 3 semaines au mois d'octobre. Cinq autres usines, en Europe, du constructeur automobile devraient connaître le même sort selon le journal “les Échos”. Le quatrième constructeur automobile mondial justifie son choix par une adaptation à un rythme de production dû “à un marché difficile en Europe”. Le groupe multinational a notamment vu ses chiffres chuter de 8,1 % en Europe dans cette première partie d'année 2025. Mais Stellantis n'est pas le seul groupe en difficulté. Avec des ventes à la baisse et une concurrence mondiale accrue, les constructeurs européens se sentent sous pression. La fin de la commercialisation des voitures thermiques initialement prévue à 2035, mais qui pourrait être réexaminée, approche à grands pas alors que le marché des véhicules électriques à batteries stagne. Les constructeurs se plaignent également d'un manque d'aménagement des stations de recharge. Alors cette mise à l'arrêt des usines Stellantis est-elle le symbole d'une industrie automobile européenne en crise ?Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse à l'avion de la ministre de la défense espagnole, Margarita Robles, victime d'un brouillage GPS près de l'enclave russe de Kaliningrad, située entre la Lituanie et la Pologne. Marie Bonnisseau revient, quant à elle, sur l'affaire Babelio, site où les internautes notent et partagent leurs avis sur un livre, qui est au centre d'un scandale en cette rentrée littéraire.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Ärlighet, värme och massor av skratt – succétrion bakom podden That's Life gästar In Bed With Emilia. Vi pratar om hemligheten bakom deras magiska dynamik, vad straighta män kan lära sig av gays, om kärlek, sex och intimitet – och om modet att komma ut och älska utan kompromisser. Voilà jag ger er en drömmig fyrkant med Dennis Brøchner, Julian Hernandez och Gorjan Lauseger.
Voilà nos aventuriers en direction d'une montagne qui gronde. L'objectf : retrouver des minéraux qui pourraient aider les habitants de Tantuca à sauver leur chef du mal qui l'habite. Est-ce qu'ils étaient volontaires pour cette mission ? Pas vraiment ! Est-ce qu'ils y vont tout de même ? Absolument ! Bonne écoute !
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Je pense qu'il faut beaucoup de courage pour abandonner une course ou un défi que l'on avait mis à son programme. Vous avez votre dossard mais vous vous demandez si vous y aller ? C'est toujours difficile de renoncer même si ça parait logique. Voilà pourquoi il faut quelques arguments pour s'auto-convaincre. Cet épisode vous donne justement quelques questions de préparation mentale pour vous aider à faire ce choix.Liens Le formulaire pour poser vos questions : https://tally.so/r/3yBqXWTous les liens et anciens épisodes : https://km42.soulier.xyz/373
Vous avez peut-être déjà vu les Tawashi, ces éponges lavables et réutilisables japonaises fabriquées à partir de chaussettes trouées et de vieux t-shirts. Voilà un exemple concret de upcycling. En français, recyclage par le haut ou surcyclage. Ce concept écologique d'économie circulaire vise à sauver de la matière ou des objets destinés à la poubelle en y ajoutant de la valeur, en lui trouvant une nouvelle fonctionnalité ou en l'embellissant. On pourrait dire que l'upcycling est une sous-catégorie du recyclage mais ce n'est pas pareil. Lorsqu'on recycle ses déchets, par exemple le plastique ou le carton, on décompose, on détruit la matière avant de la recomposer. On dépense de l'énergie, de l'eau, on utilise des produits chimiques. Qu'est-ce que je peux upcycler ? Dans quels domaines est-ce que l'upcycling est utilisé ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Antonella Francini. À écouter aussi : Les voitures électriques sont-elles vraiment plus écologiques ? Comment faire un barbecue écolo ? Quels sont les pires scandales écologiques causés par des tournages de films ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Date de première diffusion : 18 avril 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Voilà près de 3 ans que l'on vit au quotidien avec Chat GPT et si vous êtes comme moi, vous êtes tombés dedans. Et quand je dis « tombé »...parfois, je demande des choses tellement stupides par paresse intellectuelle que je me dis "Non mais Greg, qu'est-ce que tu es en train de devenir ?" Oui je me parle à la 2eme personne pas vous ?Cette question dérangeante m'obsède depuis des semaines.Nous sommes en train de vivre la plus grande révolution cognitive de l'histoire de l'humanité, on a ce double effet « whaouh » devant l'étendue de ce qui est possible de faire avec l'IA et cet effet « outch » en se demandant ce qui va bien pouvoir nous rester.Mais personne ne semble se demander si nous ne sommes pas en train de nous lobotomiser nous-mêmes avec le sourire et l'enthousiasme de celui qui vient de découvrir qu'il peut faire ses devoirs sans réfléchir.Vous aussi, vous ressentez cette sensation troublante ? Cette facilité presque obscène avec laquelle vous déléguez votre réflexion à une machine ? Cette petite culpabilité qui vous prend quand vous réalisez que vous n'avez plus ouvert un livre depuis que vous avez découvert que ChatGPT pouvait vous résumer n'importe quel ouvrage ?Déjà qu'avec les réseaux sociaux on avait du mal à se concentrer plus de 1 page et demi, maintenant, de plus en plus... on lâche l'affaire carrément (heureusement que j'aime lire et que pour Vlan! j'y suis contraint en quelque sorte).Rassurez-vous, nous sommes tous dans le même bateau mais il prend l'eau. Et c'est justement parce que nous sommes tous complices de cette paresse intellectuelle qu'il devient urgent d'ouvrir les yeux sur les vrais enjeux de l'I.A..J'en ai tellement marre d'entendre que l'I.A. est un danger pour l'humanité et qu'elle va remplacer le travail...il faut prêter attention à qui tient ce genre de discours et se demander leurs motivations.Spoiler alert : aucun modèle d'I.A. n'est rentable et ils ont besoin de lever des fonds et donc d'affirmer qu'ils représentent le futur.D'ailleurs, si vous avez peur de vous faire remplacer par l'IA., j'ai interrogé des centaines de personnes et j'ai passé tout l'été à transformer ce que j'avais appris en un test pour calculer votre score de survie professionnel face à l'I.A. C'est gratuit et c'est ici.Mais surtout, je vous l'annonce en avant première, j'ai créé une masterclass pour vraiment comprendre les impacts de l'I.A. dans le monde du travail.D'ailleurs, exclusivement pour vous, j'ai créé un coupon de réduction de 50 Euros (99 Euros au lieu de 149) : NEWSLETTERGREG.Le coupon n'est valable qu'une semaine donc profitez-en!En tous cas, c'est un niveau de discours et de contenus que je ne vois nulle part mais qui devrait vraiment transformer votre perspective sur le sujet. Suggestion d'autres épisodes à écouter : [SOLO] Atrophie sociale : anatomie d'une manipulation de masse (https://audmns.com/UouEwvn) [SOLO] Le piège du désir prêt à consommer (https://audmns.com/GzeJqRP) [SOLO] Apprendre à gérer une discussion compliquée! (https://audmns.com/ciholDL)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes à la fin du XIXe siècle, dans la steppe boisée ukrainienne. Président de la Commission impériale d'archéologie de Russie, le comte Alekseï Bobrinski a pour mission de diriger des fouilles sur différents sites, dont des monuments funéraires. Voilà que son équipe met au jour des sépultures de femmes. Des femmes qui ne sont pas seulement parées de bijoux, mais aussi accompagnées d'un armement complet : des lances et des carquois remplis de flèches. Jusque-là, les archéologues, les historiens associaient les armes aux hommes. Le comte Bobrinski sera l'un des premiers à « oser » identifier ces tombes comme étant celles où reposent des amazones. Cette reconnaissance marque un tournant dans l'étude des rapports entre le mythe grec des Amazones et les preuves matérielles de l'existence, bien réelle, de femmes armées au sein de sociétés nomades. Qui étaient ces femmes ? Les armes retrouvées à leurs côtés sont-elles le signe d'une nécessité liée au mode de vie nomade ? Sont-elles le symbole d'une obligation rituelle ou d'un marqueur de statut social ? Peut-on prétendre que les amazones « historiques » vivant dans ces cultures de la steppe étaient plus libres, plus émancipées, plus égales aux hommes que les femmes évoluant dans les sociétés sédentaires du monde méditerranéen ? Avec nous : Iaroslav LEBEDYNSKY, enseigne l'histoire de l'Ukraine à l'Institut national des langues et civilisations orientales de Paris. « LES AMAZONES : Mythe et réalité des femmes armées chez les anciens nomades de la steppe » ; Errance & Picard/Actes Sud. sujets traités : amazones ,femmes, armées, nomades, Steppe, Alekseï Bobrinski, mythes Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Premier ministre albanais a promu une IA baptisée Diella au poste de ministre des Marchés publics. Si elle était déjà utilisée sous forme de chatbot pour simplifier les démarches administratives, Diella devient désormais un visage politique officiel – virtuel, certes, mais au cœur du pouvoir.Derrière cette nomination, une promesse : celle d'une gouvernance plus transparente, débarrassée de la corruption qui gangrène les appels d'offres dans de nombreux pays. Une IA, par définition, n'a pas d'intérêts personnels, pas de tentation de s'enrichir. Voilà un argument séduisant pour un pays comme l'Albanie, en quête de respectabilité sur la scène européenne. Mais suffit-il d'être une machine pour être incorruptible ?Car très vite, les questions s'enchaînent. Quelles seront les prérogatives réelles de cette IA ? Prendra-t-elle seule des décisions ? Sur quels critères attribuera-t-elle les marchés publics ? Et surtout, pourra-t-elle être manipulée à l'insu de tous ? On le sait, une IA n'est jamais neutre : elle dépend de la qualité de ses données, de ses concepteurs, et peut très bien reproduire des biais humains… voire amplifier certaines dérives.
Intitulé "Buste de femme au chapeau à fleurs", ce tableau très coloré peint à l'huile et d'une taille de 80 x 60 centimètres a été peint en 1943 par le maître.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À 45 ans, Cabral Libii est l'un des candidats les plus jeunes à la présidentielle du 12 octobre au Cameroun. Mais ce n'est pas un néophyte. Il y a sept ans, à la précédente élection, il était arrivé troisième. Et aujourd'hui, pour lutter contre la fraude électorale, il appelle tous les électeurs à surveiller leur bureau de vote le jour du scrutin, comme au Sénégal il y a 18 mois. Que pense-t-il de l'initiative en faveur d'Issa Tchiroma, désigné par certains comme le « candidat consensuel de l'opposition » ? De passage à Paris, le chef du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN), répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Si vous êtes élu, quelles seront vos deux priorités ? Cabral Libii : Celle sans doute par laquelle je commencerai, c'est le recouvrement des 11,7 milliards que Glencore, qui a spolié le pétrole camerounais pendant dix ans, a accepté de payer. Le recouvrement est bloqué maintenant par la corruption de quelques agents publics qui empêchent le recouvrement de cet argent dont le peuple a besoin justement pour résoudre les urgences. Et ces urgences, elles sont de quatre ordres. Nous avons déjà annoncé qu'une fois élus, nous donnerions deux milliards de francs CFA à chaque commune du Cameroun pour régler les urgences, les infrastructures notamment routières, en permettant aux communes d'acquérir des engins pour le faire, les urgences hospitalières pour relever le plateau technique des hôpitaux dans les communes, les urgences numériques et scolaires, puis les urgences alimentaires. Face au président sortant Paul Biya et à la machine électorale de son parti RDPC, est-ce que vous ne partez pas battu ? Absolument pas. Cette fameuse machine n'est pas redoutable par son projet, son efficacité et ses résultats. Elle est redoutable par la fraude électorale qui s'est sophistiquée d'année en année. Il y a quelques jours, nous avons rendu publique et c'est encore visible sur notre site internet www.cabral2025.com, nous avons démontré qu'il y a une réserve de deux millions de voix qui a été fabriquée par des manipulations algorithmiques. Des voix fictives ? Des voix fictives par des manipulations numériques. Et pour contrecarrer cela, il y a une seule solution : engager la responsabilité individuelle des électeurs. Ce que le Sénégal nous a donné comme enseignement, c'est que c'est la responsabilité individuelle de l'électeur qui fait tomber de vieux régimes. Il faut que chacun fasse sa part. Faire sa part, c'est être dans le bureau de vote le jour de l'élection, voter et surtout que les uns et les autres se rendent disponibles bénévolement pour surveiller le vote. Parce que si on n'est pas dans les bureaux de vote, ils vont travestir le résultat des urnes. Samedi dernier, l'ancien ministre Issa Tchiroma Bakary a été désigné « candidat consensuel de l'opposition » par un regroupement de partis dénommé Union pour le changement. Qu'est-ce que vous pensez de cette démarche ? Rien du tout. Pour nous, c'est un non-événement. Le mot consensus est un mot français qui signifie accord de volonté. Donc, vous et moi, dans ce studio, on peut faire consensus sur ce que nous voulons, mais encore faut-il que cela ait un impact réel. Ce que moi je sais, c'est que le projet que je porte fait consensus. Voilà le type de consensus que nous avons appelé « la vague orange », que nous avons soulevé au grand meeting de Kribi et qui a déferlé. Vous savez, nous sommes douze candidats. Je fais partie des cadets et l'une des choses que nous entendons constamment, c'est que : « Oui, vous les cadets, vous devez vous aligner derrière les aînés ». Nous leur disons d'accord, que les trois septuagénaires qui viennent juste après le nonagénaire s'entendent déjà, se coalisent déjà entre eux et puis nous aviserons. Ce d'autant que deux de ces septuagénaires sont issus pratiquement du même village, tout au moins du même département, celui de la Bénoué. À écouter aussi[Vos réactions] Présidentielle au Cameroun : quelle image vous renvoie l'opposition ? Vous pensez à Tchiroma et à Bello ? Absolument. Alors justement... Ils n'ont pas que ça en partage. Alors justement, cet appel que vous avez lancé aux trois septuagénaires, c'est-à-dire à Akere Mouna, Bello Bouba et Issa Tchiroma, ça n'a pas du tout plu à Issa Tchiroma, qui y a vu une façon de votre part de vouloir le mettre à la retraite. Il vous appelle à plus de respect, à plus d'humilité... Peut-on faire montre de plus d'humilité que de solliciter des aînés ? Qu'ils s'entendent déjà. C'est du respect. Tout ce que nous leur demandons, c'est que vous avez beaucoup de choses en partage. Certains d'entre eux ont servi le régime pendant 30 ans, d'autres durant 25 ans, puis ils décident à deux mois de l'élection présidentielle de se lancer. Ce n'est pas tout le temps que l'on voit des gens qui ont aussi servilement servi un régime se décider de le faire tomber deux mois avant une élection présidentielle. Et nous leur disons qu'il n'y a pas de soucis. Le peuple vous regarde parfois avec un regard suspicieux parce que ce n'est pas la première fois que vous allez de gauche à droite et que vous justifiez à chaque fois vos allées et venues. L'électeur camerounais, nous lui faisons confiance, est très lucide sur ce point. Mais vous le savez bien que Bello et Tchiroma, leur fief, c'est le nord et que le nord, ça compte un tiers des voix. Vous allez perdre des voix nécessairement, non, par rapport à 2018 où Bello et Tchiroma n'étaient pas candidats ? Écoutez, je sors de ce nord-là. Vous avez vu les milliers et les centaines de milliers de personnes qui sont venues à ma rencontre. Ces personnes-là ne suivent pas un nordiste. Ces gens-là m'ont dit : « Monsieur Libii, vous avez toujours été à nos côtés et à nos yeux, ce n'est pas parce que vous êtes né plus loin au sud que nous ne croyons pas en vous et pour nous, vous incarnez notre espérance et notre espoir ». Moi, je ne suis pas un ancien ministre avec de l'argent gardé ici ou là. Moi, je ne suis pas du vieux système où ils achètent des consciences et des voix, où ils payent des gens pour les réunir. Je suis donc conscient qu'il y a des gens qui sont candidats pour gagner le nord, mais moi, je suis candidat pour gagner l'élection nationale. À lire aussiÉlections au Cameroun: pour battre Paul Biya, «il faudra un raz-de-marée» de l'opposition, martèle Issa Tchiroma Bakary
Journée spéciale sur le commerce mondial de la drogue aujourd'hui sur RFI. Focus tout de suite sur l'Afrique avec Flore Berger, de L'Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée. Elle est spécialiste du trafic de drogue en Afrique. Elle nous explique pourquoi les narcotrafiquants n'aiment pas les coups d'État. Et elle nous révèle quel rôle jouent ces trafiquants dans certaines libérations d'otages au Sahel. Elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi l'Afrique de l'Ouest est-elle devenue une plaque tournante pour la cocaïne entre l'Amérique latine et l'Europe ? Flore Berger : Oui, alors géographiquement c'est intéressant pour lier les deux zones. Mais aussi il y a des vulnérabilités importantes qui font que c'est devenu un centre logistique. Donc il y a moins de surveillance dans les territoires, un manque de ressources dans les ports principaux d'Afrique de l'Ouest, évidemment, des niveaux de corruption élevés. Donc, tout ça explique le fait que l'Afrique de l'Ouest soit devenue un centre névralgique pour le trafic mondial. Est-ce que les réseaux jihadistes d'Afrique de l'Ouest et du Sahel sont impliqués dans ce trafic ou dans celui d'autres drogues ? Alors pas spécialement. Déjà, il faut dire que la plupart des flux de cocaïne arrivent en Afrique de l'Ouest par les voies maritimes et repartent vers l'Europe par les voies maritimes. Mais il y a une partie qui est déchargée et qui prend la route, qui traverse notamment le Mali et le Niger en particulier, la Libye aussi. Et donc c'est sur ces routes de trafic qu'on a aussi la présence de réseaux jihadistes. Donc ce ne sont pas les acteurs principaux du trafic, ce ne sont pas ceux qui organisent ou ce ne sont pas les logisticiens, les intermédiaires… Mais comme ils ont une forte présence dans ces zones de transit, le long des routes, on sait qu'ils taxent la marchandise et taxent les trafiquants pour que ceux-ci puissent utiliser les routes qu'ils contrôlent. Donc on sait que les groupes jihadistes font ça pour tout type de biens licites et illicites. Donc les commerçants de carburant, les compagnies de transport, les éleveurs avec leurs animaux. Donc tout le monde qui veut utiliser leur territoire doit les payer. Donc, ce n'est pas spécifique au trafic de drogue. À lire aussiEn Afrique de l'Ouest, le trafic de drogues s'accompagne désormais d'une consommation hors de contrôle Est-ce que le trafic de drogue en Afrique est plus important dans les pays instables et en guerre civile ? Pas forcément. Et on voit qu'il y a certains trafics, comme on vient de parler du vol de bétail, qui sont renforcés, qui augmentent lors de périodes d'intense violence ou d'instabilité. C'est aussi le cas du trafic d'armes ou de carburant, par exemple, qui sont des ressources clés pour les groupes armés. Mais pour la cocaïne, c'est différent dans le sens où ce trafic prospère plutôt dans des zones où il y a un équilibre assez délicat, c'est-à-dire que trop d'instabilité va compliquer les flux et désorganiser les réseaux. C'est quelque chose qu'on a vu après, par exemple, le coup d'État au Niger en juillet 2023. Il y avait des réseaux de protection établis entre les autorités et les trafiquants. Et donc ces réseaux ont été éclatés du jour au lendemain. Aussi avec les périodes de grands conflits comme on a vu au nord du Mali dans la deuxième partie de 2023. Toutes ces périodes d'instabilité ne sont pas très bonnes pour le business, parce que les réseaux doivent soit trouver de nouveaux itinéraires, soit de nouveaux intermédiaires, recréer des relations de protection, et donc trop d'instabilité n'est pas forcément bon pour ce trafic-là. C'est-à-dire que les trafiquants de drogue du Niger ont été déstabilisés par le putsch de juillet 2023 ? Oui, oui. Donc, on a vu une diminution du trafic au Niger après le coup d'État, notamment de certains intermédiaires clés qui étaient impliqués dans le trafic de drogue depuis longtemps. Donc, avec la protection des autorités, il y a même des trafiquants, par exemple un en particulier qui s'est reconverti, on va dire, dans l'orpaillage, le trafic de l'or, parce que voilà, les protections au niveau de l'État pour le trafic de cocaïne n'étaient plus en place. À lire aussiTrafic de drogues: le Kenya, de plateforme logistique à marché de consommation émergent Quelle est la répression la plus efficace ? Pour la répression, donc, on sait spécifiquement pour le trafic de cocaïne qu'il y a vraiment des intermédiaires clés qui souvent sont connus de tous, qui opèrent depuis des décennies, par exemple au Mali ou au Niger, et puis des réseaux étrangers qui viennent des Balkans, qui s'implantent en Afrique de l'Ouest. Et donc eux sont vraiment les acteurs clés de cet écosystème et ils sont difficiles à remplacer parce que ce sont eux qui ont les connexions, ce sont eux qui ont les relations haut placées, ce sont eux qui sont au cœur de la logistique et des opérations. Et donc si on focalise la répression sur eux, donc il y aura clairement un impact sur ce marché illicite, au moins dans le moyen terme, jusqu'à ce que d'autres prennent leur place. Vous parlez des chefs de réseau, notamment de ces réseaux balkaniques qui viennent de Bosnie, d'Albanie, du Monténégro. C'est ça ? Voilà. Et qui ont évidemment des interlocuteurs, par exemple au Mali, au Niger ou les pays côtiers. Et est-ce qu'il y a déjà eu des arrestations du côté de ces chefs de réseaux ou pas ? Alors c'est un peu ça le souci principal, c'est que ce sont souvent eux qui ont établi des liens de protection avec l'accord des autorités. Par exemple, au Mali, ce sont des personnalités qui sont bien connues des services de renseignement et qui sont même parfois utilisés par les autorités, par exemple, quand il y a des otages et qu'il faut se lier ou faire des négociations entre groupes armés et autorités. Donc ce sont ces mêmes personnes-là qui sont appelées, du fait de leurs capacités à parler et aux groupes armés sur le terrain et aux autorités. Et donc c'est assez rare que des poursuites à leur encontre voient le jour. À lire aussiDe la culture de la coca au dealer européen, qui contrôle le trafic de cocaïne?
Chaque dimanche, un journaliste du "Journal du dimanche" livre son édito dans la matinale week-end.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le boost est une pédale très utile super un pédalier : elle peut transformer complètement le son de votre ampli à lampes pour le faire saturer et aussi changer le son de vos pédales d'overdrive et de distorsion. Voilà le test matos de la Sugar Free du fabricant français Savoy Amplifier (savoyamp.com). A tester chez L'article Sugar Free Savoy Amplifier, un Boost dans Votre Son est apparu en premier sur La Chaîne Guitare.
Au Cameroun, c'est dans un mois, le 12 octobre, que les douze candidats s'affronteront dans les urnes pour briguer la présidence de la République. Onze candidats de l'opposition vont donc défier le président sortant Paul Biya, mais il n'y aura qu'un seul tour. Du coup, le candidat Akere Muna propose à ses partenaires de l'opposition de créer un collectif pour trouver un candidat consensuel. Et il s'adresse plus particulièrement à Maurice Kamto, l'opposant dont la candidature a été rejetée. Pourquoi ce choix ? En ligne de Yaoundé, maître Muna répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a trois semaines, vous avez défrayé la chronique en demandant au Conseil constitutionnel de déclarer Paul Biya inéligible à cause de sa supposée dépendance physique et cognitive. Mais vous avez été débouté. Est-ce que vous n'êtes pas déçu par cet échec ? Akere Muna : Non, pas du tout parce que tous ceux qui pensent qu'à 92 ans et après 42 ans d'exercice, on est, n'est-ce pas, aussi frais que quelqu'un de 49 ans, mais tant pis, je pense qu'on a pu démontrer au monde entier la situation qui prévaut au Cameroun. Tout le monde l'a vu, le président, dans ses sorties. Nous avons fourni des vidéos qui montrent le président à Washington. Il ne sait pas où il est, il ne sait pas ce qu'il doit faire. On doit tout lui dire. Et puis on l'a montré complètement embrouillé devant Mo Ibrahim. Et puis on l'a montré, il y a beaucoup d'incidents. Sa femme qui lui demande de lever la main pour saluer, on lui rappelle ce qu'il faut faire. On a même montré un rapport fait par des experts américains sur ce que l'on doit attendre d'un monsieur de 92 ans. C'est un rapport de douze pages quand même. On est devant le destin de 30 millions de Camerounais. Le Cameroun est dans un gouffre financier et moral, difficile à digérer. Vous êtes originaire du nord-ouest du Cameroun. Vous avez été bâtonnier des avocats du Cameroun. Vous êtes l'une des grandes figures de l'ONG Transparency International. Si vous êtes élu, quelles seront vos deux priorités ? La lutte contre la corruption et la crise du nord-ouest et du sud-ouest. Parlant de la lutte contre la corruption, je vous dis que moi président de la République, dans les cinq jours, je ferai sortir des caisses de Glencore [une société minière, NLDR] 800 milliards. Je ferai payer par Glencore à l'État du Cameroun 800 milliards de francs CFA. C'est le résultant de ventes de pétrole à un prix décoté, le résultant de trafics de toutes sortes, de la corruption reconnue par Glencore lui-même. Et dites-vous bien, personne n'est poursuivi. Donc ça, ce serait votre première priorité ? Oui, la première. La seconde, c'est la crise du nord-ouest et du sud-ouest car je connais les racines de ce problème. Moi, originaire du nord-ouest, je connais le problème. Vous êtes onze candidats face à Paul Biya. Mais il n'y a qu'un seul tour. À un mois du scrutin, est-ce que vous croyez encore à la possibilité d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je crois que les onze candidats savent qu'il faut donner l'espoir aux Camerounais. Et sur cette base-là, je pense qu'il y a toujours une solution. Moi, j'y travaille et je pense qu'un candidat consensuel, ça peut être deux ou trois ou quatre, mais je pense qu'au final, il faudra attendre que la campagne officielle commence, donc le 27 septembre, pour voir ce qu'il va se passer. Je pense que l'on peut être optimiste du fait que l'on va trouver des candidats qui pourront… Parce qu'en fait, ces élections, c'est un référendum sur pour Biya ou contre Biya. C'est aussi simple que ça. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne En 2018, le principal challenger de Paul Biya était Maurice Kamto, mais aujourd'hui, il est déclaré inéligible. Quel rôle peut-il jouer dans la recherche d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je pense qu'il peut être vraiment la personne qui demande à tous les candidats : « Mettons-nous ensemble et sortons un candidat qui va mener le lot », pour la simple raison que lui, il sera quelqu'un de désintéressé puisqu'il n'est pas candidat. Donc ce rôle-là, il peut le jouer. Il peut proposer une réunion à vous tous, les onze candidats, pour que vous vous mettiez d'accord, c'est ça qu'il pourrait faire ? Oui mais voilà, comme je dis souvent, le problème de ce côté du monde, c'est ce qu'il y a beaucoup de chefs, mais pas assez d'Indiens. Donc peut-être que lors d'une séance comme ça, il faudrait quand même faire un gouvernement, je n'en sais rien, mais je pense qu'il a… Lors d'une séance comme ça, il faudrait quoi dites-vous ? Il faudrait peut-être penser à déjà faire un « shadow government ». Un gouvernement fantôme… Oui. À écouter aussiCameroun: «Après l'échec des hommes, il faut que les femmes prennent le pouvoir» Pour un candidat consensuel de l'opposition, est-ce que vous seriez prêt à renoncer à votre candidature et à vous rallier à un autre candidat ? Mais cette question trouve sa réponse en 2018. Je l'ai déjà fait. Pour Maurice Kamto… Ça c'est vrai, je l'ai déjà fait. Avec une seule différence que maintenant, je fais dans le cadre d'un collectif. On est tous ensemble, voilà la direction qu'on va prendre. Et dans ce cadre-là, je pense que c'est plus facile de le faire. Et pour quel candidat vous pourriez vous désister ? Mais je vous dis que ça sortirait d'un collectif, donc je ne peux pas maintenant commencer à dire tel ou tel autre. Mais pour l'instant, ce collectif, on ne le voit pas… Peut-être qu'on ne le voit pas. Mais le fait que vous n'entendez pas la radio ne veut pas dire qu'elle n'émet pas. Il y a des signes annonciateurs d'un tel collectif ou pas ? Moi j'en vois. Et le secret pour l'efficacité de cette stratégie, c'est la discrétion. Vous conviendrez avec moi. Donc pour l'instant, vous ne pouvez pas en parler sur l'antenne ? Voilà. À lire aussiCameroun: l'opposition partagée sur la désignation d'un candidat consensuel à la présidentielle
WakatSéra au Burkina Faso a fait les comptes… « Au Gabon, après avoir été mis hors course pour la présidentielle d'avril dernier, le leader syndicaliste Jean-Rémy Yama, vient d'être écarté de la course aux élections législatives et locales prévues le 27 septembre. En Guinée, les leaders politiques les plus en vue sont contraints à l'exil et leurs partis politiques suspendus, pendant que les cadres de la société civile disparaissent sans laisser de trace, dès qu'ils osent contredire le prince. Au Tchad, Mahamat Idriss Deby, après avoir utilisé avec succès, Succès Masra, son opposant le plus virulent, pour apporter une onction démocratique à son élection, s'en est débarrassé, par justice interposée. Au Cameroun, Me Maurice Kamto, a subi le même sort des opposants éternels, évincé de la route de l'inamovible président de la République, Paul Biya, 92 ans, dont presque 43 passés aux affaires ». Enfin, affirme encore WakatSéra, « en Côte d'Ivoire, le modus operandi est le même ». Côte d'Ivoire : de 60 à… 5 candidats La Côte d'Ivoire où sur 60 prétendants à la candidature à la présidentielle, le Conseil constitutionnel n'en a retenu que 5… Et parmi les 5, le sortant, Alassane Ouattara. Et Jeune Afrique de s'exclamer : « qui peut encore arrêter le rouleau compresseur RHDP (le parti présidentiel) ? » Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011 et candidat à un quatrième mandat, reste le « grand favori ». « Alassane Ouattara en position de force après l'exclusion définitive de ses principaux rivaux », renchérit Le Monde Afrique. « À un mois et demi de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, le scrutin semble joué d'avance. Les candidatures de ses deux principaux opposants, l'ancien chef de l'État Laurent Gbagbo, et l'ex-directeur général du Credit suisse, Tidjane Thiam, du PDCI, réunis depuis juin dans un "front commun" pour demander une alternance politique, ont été rejetées. Quatre autres opposants pourront bien se lancer dans la campagne électorale, mais leur poids et leur capacité à rassembler sont moindres ». Commentaire du politologue béninois Gilles Yabi, cité par Le Monde Afrique : « tous quatre représentent des tendances politiques différentes et il serait étonnant de les voir présenter d'emblée un front uni. (…) On peut penser que le pouvoir en place fait tout pour l'emporter dès le premier tour ». Un tout autre visage… Le site panafricain Afrik.com hausse le ton : « en 2020, Alassane Ouattara avait annoncé avec emphase son intention de passer la main à une nouvelle génération. Cet engagement, salué à l'époque comme un signe d'apaisement et de maturité politique, avait laissé espérer l'émergence d'un nouveau souffle démocratique, loin des figures historiques aux parcours controversés. Cinq ans plus tard, à l'approche de la présidentielle du 25 octobre, le paysage politique ivoirien nous renvoie un tout autre visage, soupire Afrik.com : celui d'un pouvoir verrouillé, d'une démocratie confisquée, et d'un Président sortant prêt à braver toutes les limites pour s'accrocher à son fauteuil ». Démocratie de façade ? Enfin, Ledjely en Guinée ne mâche pas ses mots également : « dans l'opinion publique africaine, cette quatrième candidature d'Alassane Ouattara et l'exclusion de ses principaux adversaires passent mal. On y voit l'illustration de ces "démocraties de façade" qui pullulent sur le continent, dénonce Ledjely : des régimes où les scrutins ne servent qu'à donner un vernis légal à des pouvoirs déjà verrouillés. La négation du pluralisme politique, l'inféodation des institutions, l'instrumentalisation de la justice, la confiscation du suffrage et la privatisation des ressources publiques sont pourtant autant de facteurs qui ont déjà conduit le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans l'abîme. On aurait pu croire que la Côte d'Ivoire, marquée par de douloureuses crises, s'en inspirerait pour tracer une autre voie. Mais visiblement, Alassane Ouattara préfère miser sur le court terme plutôt que sur un héritage politique durable ». Voilà, on aura noté que Ledjely, site d'information guinéen, se garde bien de commenter directement le verrouillage politique que subit également la Guinée…
Au Cameroun, Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya est la seule femme parmi les douze candidats à la présidentielle du 12 octobre. Mais les Camerounais connaissent bien cette opposante politique, qui a repris les rênes de l'UDC, l'Union démocratique du Cameroun, après le décès en 2020 de son mari, Adamou Ndam Njoya. Longtemps députée nationale, Madame Tomaïno Ndam Njoya est aujourd'hui la maire de Foumban, la grande cité de l'ouest du Cameroun. Quelle est son ambition pour son pays ? RFI : Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya, si vous êtes élue, quelles seront vos deux priorités ? Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya : C'est la crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui est la toute première des premières. Parce que le Cameroun aujourd'hui est en guerre contre les Camerounais. Et évidemment, la grande deuxième priorité serait les réformes institutionnelles. Parce que depuis 2021, nous avons demandé que le code électoral soit modifié. Nous avons fait un travail de fond. Malheureusement, le pouvoir en place, comme il sait que c'est à travers des fraudes électorales qu'il s'en sort, c'est un problème d'arbitraire. Cette réforme du code électoral, vous l'avez demandée en direct au président Paul Biya lors de ses vœux du Nouvel An. C'était il y a quelques mois. Qu'est-ce qu'il vous a répondu ? Le président a dit qu'il n'était pas au courant que nous avions fait ce travail, et je lui ai répondu que nous allons mettre ce travail à sa disposition, ce que nous avons fait. Et jusqu'aujourd'hui, nous n'avons pas eu un retour. Vous êtes la seule femme candidate à ce scrutin. Si vous êtes élue, qu'est-ce qui changera pour les femmes camerounaises ? Les femmes camerounaises disent : aujourd'hui, 65 ans, ça suffit. Parce que c'est depuis les indépendances au Cameroun que les femmes sont discriminées. Nous n'avons pas de lois qui protègent les femmes, la famille, les enfants. Les femmes sont celles qu'il faut au Cameroun pour apporter la paix. Parce que le Cameroun est divisé. Aujourd'hui, il y a un manque de confiance entre Camerounais, entre les Camerounais et les institutions. Et donc après l'échec des hommes, il faut que les femmes prennent le pouvoir et elles sont prêtes. Voilà 43 ans que Paul Biya gouverne et il est candidat pour un huitième mandat. Face au système Biya, est-ce que vous ne partez pas battue d'avance ? Pas du tout. Le système Biya est là parce qu'il a les moyens de l'État, il a le confort. Mais dans la grande majorité, les Camerounais veulent des élections justes et transparentes. Donc quand on voit le bilan des 43 années de Monsieur Paul Biya, on comprend très vite pourquoi les Camerounais aspirent au changement. La guerre du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c'est inadmissible. Quelle est la fonction d'un président de la République ? D'abord, incarner l'unité nationale, ce qu'il ne fait pas. Il doit arbitrer le fonctionnement des institutions républicaines, ce qui n'est pas le cas. Tout le monde voit que le régime n'apporte plus rien. Nous sortons d'une grande tournée au niveau national et nous ramenons que les Camerounais veulent le changement, mais par la paix. Qu'est-ce qui vous rend optimiste ? Est-ce que c'est le fait qu'il y ait des fissures au sein du parti au pouvoir et du gouvernement ? Est-ce que c'est l'âge du capitaine ? Normalement, c'est autant de signes qui montrent que si on était vraiment dans une République, l'âge n'aurait pas été un problème parce que nécessairement on aurait compris qu'il faut un mandat renouvelable une seule fois. Donc ça fera partie de nos résolutions urgentes de limiter le mandat présidentiel. Et maintenant, le fait qu'il y ait des problèmes dans la maison, c'est tout à fait normal aussi. C'est-à-dire que, dans le fond, c'est un régime qui a trop duré et les Camerounais souhaitent pouvoir prendre les rênes pour que le Cameroun redevienne cette Afrique en miniature, ce pays respecté dans la sous-région et dans le monde. Et c'est pour ça que nous parlons d'une nouvelle ère. Nous, on est là pour la rupture, c'est-à-dire un nouveau Cameroun, l'ère de la liberté, l'ère de la responsabilité… Parce qu'il y a tribalisme, détournement de fonds publics, corruption, qui laissent de côté la valorisation du travail, l'effort, la méritocratie. Ce sont des valeurs que nous devons retrouver au Cameroun. Les Camerounais sont prêts pour cette rupture. Alors face à Paul Biya, il y a onze candidats de l'opposition et un seul tour. Pour un candidat consensuel de l'opposition, est-ce que vous seriez prête à renoncer à votre propre candidature et à vous rallier à un autre candidat ? Bien sûr, c'est le principe. Parce que, quand on dit consensus, c'est une personne, mais qui est là dans le cadre d'une équipe, par rapport à un plan d'action commun consensuel. Et parmi les dix autres candidats de l'opposition, vous avez déjà en tête l'une ou l'autre de ces personnes pour qui vous pourriez vous rallier ? Celui qui va recueillir le plus de consensus, suivant des critères objectifs qui sont défendables devant le peuple, aura la confiance de l'Union démocratique du Cameroun.
L'envolée de l'action Oracle à New York hier n'a pas rouvert les vannes de l'optimisme à Wall Street, où l'on attend avec une certaine prudence le verdict des chiffres de l'inflation américaine d'août, qui seront dévoilés dans quelques heures. C'est la dernière incertitude qui se dresse devant la baisse des taux américains que les marchés attendent la semaine prochaine. En Europe, la BCE devrait maintenir sa politique monétaire inchangée à l'issue de sa réunion du jour. Voilà les deux événements à surveiller aujourd'hui en priorité.
Dans cet épisode, on est de nouveau avec Louis pour parler d'organisation : ce qui marche pour nous, ce qui ne marche pas du tout, et toutes les méthodes qu'on a testées avec plus ou moins de succès. On partage nos routines, nos astuces (comme la méthode Pomodoro ou les to-do lists), nos contradictions, et notre besoin de rester souples. En bonus, on vous raconte la routine (très) matinale d'Amélie Nothomb et le joli projet musical que Louis a mené grâce à sa régularité. Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Open the Interactive Transcript (https://play.easyfrench.fm/episodes/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0) Download transcript as HTML (https://www.dropbox.com/scl/fi/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0/easyfrenchpodcast159_transcript.html?rlkey=3d7rl31ursev1xdiag5gkie1y&st=wufmm5ms&dl=1) Download transcript as PDF (https://www.dropbox.com/scl/fi/occmnsjfhjkgohy96o1hz/easyfrenchpodcast159_transcript.pdf?rlkey=j0yi2z4t0waopxxe8oottp0et&st=avjm00hv&dl=1) Download vocab as text file (https://www.dropbox.com/scl/fi/9mee6vzp7tnnxf5xaetp8/easyfrenchpodcast159_vocab.txt?rlkey=a7fj7fxio0r3c7w3vk74z6e52&st=xtdde15b&dl=1) Download vocab as text file with semicolons (https://www.dropbox.com/scl/fi/eoobsqyzij8yf0i8jwd7t/easyfrenchpodcast159_vocab-semicolon.txt?rlkey=5qa57wwhb5jbywb30xdwwk96u&st=v5ro6xc6&dl=1) (for flashcard apps) Subscribe using your private RSS feed to see the transcript and vocabulary helper right in your podcast app while you listen. Show Notes
durée : 00:48:20 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles : mars 1907 , les vignerons du Languedoc sont aux abois. Voilà plusieurs années qu'ils sont essorés par une terrible crise viticole... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
À quoi ressemblerait notre planète et nos sociétés si les femmes dirigeaient et décidaient à parts égales avec les hommes ? Voilà une question que le livre de Marie Eloy s'autorise à poser. « Les femmes sauveront-elles le monde ? » c'est le titre de cet essai paru aux éditions Eyrolles, et dont la lecture nous a percutées de plein fouet.Dans ce plaidoyer pour l'action et l'engagement au féminin, Marie Eloy constate l'absence des femmes au sommet de toutes les organisations et dans tous les secteurs, démonte chaque idée reçue sur cette invisibilité et dénonce le plus grand bug de l'humanité qui met de côté la moitié de sa population pour diriger le monde.Elle qui fédère des milliers de femmes entrepreneures à travers le réseau Femmes des Territoires et Bouge ta boîte, sait que les femmes en ont pourtant sous la pédale.Dans cet échange, on aborde l'idée d'un monde autre, pas un rêve, ni une dystopie, un vrai possible où les femmes sont aux commandes AVEC les hommes. Mais Comment s'engager, agir, avoir un impact aujourd'hui quand on est femme et mère, voilà ce que l'on a demandé à Marie Eloy.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:48:08 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - 2500 participants, des années de travail, seize textes, quatre Constitutions, neuf décrets et trois déclarations, un milliard d'individus concernés. Voilà les chiffres, hallucinants, du deuxième concile œcuménique du Vatican, connu sous le nom de Vatican II. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Voilà un épisode qu'on attendait depuis longtemps. Alain Ducasse occupe une place à part dans le monde de la gastronomie, c'est rien de le dire. Il compte une vingtaine d'étoiles, des restaurants dans le monde entier, il crée des manufactures autour du chocolat, de la glace ou encore du biscuit, bref c'est un chef qui a le goût d'entreprendre aussi développé que celui de cuisiner. Le goût... du risque comme il dit.Son expertise elle n'est plus à démontrer, sa notoriété est mondiale, il est appelé partout, par tous pour ouvrir de nouvelles adresses et pourtant on sait peu de choses de lui. Voilà pourquoi c'était un sacré défi pour nous: attaquer un sommet de la gastronomie en essayant par nous même de trouver la voie qui pourra au mieux l'éclairer. Cet épisode est à part car il ne respecte pas la chronologie habituelle. Alain Ducasse se livre peu et n'aime pas particulièrement parler de sa vie en fait... Alors il a fallu opérer autrement. C'est l'entretien le plus exigeant de notre podcast, une véritable tentative de décryptage avec comme seule ambition, savoir qui est Alain Ducasse... Tout simplement ;-)On sait la tâche ardue mais on commence à savoir faire sauter quelques verrous... Vous allez voir qu'on essaie donc encore et encore, tout au long de l'épisode de percer la façade et au final... Je crois qu'on vous offre un joli portrait... Alors qu'y a-t-il dans la tête d'Alain Ducasse ?? Bonne écoute!!Cet épisode a été enregistré le 4 novembre 2022 au Salon des Manufactures lors de la sortie de son livre "Une vie de goûts et de passions" - Ed. JC Lattès Prod : NOLA Création musicale : Nathan Cohen Programmation : Marion Cazes Assistant journaliste/montage : Penelope Gualchierotti Journaliste : David OrdonoHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Boooring ! Voilà un bon descriptif d'épisode pour ce mois-ci. Si vous n‘aimez pas Drag Race France, passez votre chemin, c'est un épisode spécial ! Et si vous aimez, bah bon courage…
Pendant des siècles, rien n'a autant semé la panique en Europe que l'arrivée des Huns. Ces cavaliers venus des steppes d'Asie centrale ont marqué les esprits par leur brutalité, leur rapidité… et leur mystère. Mais qu'est-ce qui rendait les Huns si redoutés au point de devenir un symbole de terreur dans l'imaginaire collectif européen ?Apparus en Europe vers la fin du IVe siècle, les Huns franchissent le fleuve Volga aux alentours de l'an 370. En quelques années, leur avancée provoque un effet domino : des peuples germaniques fuient devant eux et se réfugient à l'intérieur des frontières de l'Empire romain. Ce mouvement massif de populations déstabilise tout l'équilibre politique de l'époque et contribue au début de la chute de l'Empire romain d'Occident.Mais ce qui rendait les Huns vraiment terrifiants, c'était leur manière de combattre. Ce peuple de nomades des steppes maîtrisait l'art de la guerre à cheval comme aucun autre. Le Hun était littéralement élevé sur une selle, capable de tirer à l'arc en galopant à pleine vitesse, avec une précision redoutable. Leur armement — arcs composites, sabres recourbés, masses — était léger mais efficace, parfaitement adapté à des raids éclairs. Ils apparaissaient sans prévenir, pillaient, tuaient, et disparaissaient dans la steppe avant qu'une armée ennemie ait pu réagir.Les chroniqueurs de l'époque — souvent romains ou chrétiens — ont largement noirci leur image. Ils les décrivent comme des barbares inhumains, sales, cruels, défigurés dès l'enfance pour paraître plus effrayants. Bien sûr, ces portraits sont biaisés, mais ils témoignent de l'effet psychologique provoqué par les Huns : ils étaient l'ennemi inconnu, insaisissable, presque surnaturel.Leur chef le plus célèbre, Attila, surnommé le « fléau de Dieu », incarna cette peur à son paroxysme. Sous son commandement, les Huns mettent Rome à genoux sans même avoir besoin de la prendre. Entre 440 et 453, Attila fait trembler l'Empire romain d'Orient et d'Occident, exigeant tribut, pillant villes après villes, et imposant sa loi jusqu'aux portes de Paris.Mais après la mort d'Attila en 453, l'empire hunnique s'effondre rapidement. Leur puissance reposait en grande partie sur le charisme de leur chef et leur cohésion militaire. Une fois celui-ci disparu, les peuples qu'ils dominaient se soulèvent.Les Huns ont disparu de la carte, mais pas de la mémoire. Leur nom reste synonyme de brutalité et de chaos, symbole des forces extérieures capables de faire vaciller un monde pourtant jugé invincible. Voilà pourquoi, des siècles plus tard, le simple mot "Hun" suffit encore à faire frissonner l'Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
A gaggle of self-righteous multimillionaires are now in charge of America's poverty agencies and policies, and they've been flaunting their deeply-held ignorance about poor families – almost none of whom they actually know.Consider the national embarrassment of Brooke Rollins, a patrician ideologue, who is Trump's plutocratic Secretary of Agriculture. Besides promoting a corporatized food and farm system, Rollins is advocating a program of back-to-the-future peonage for poor people. “We have way too many people that are taking government program that are able to work,” she snorts.Bad grammar aside, she falsely asserts that “34 million able-bodied adults” are freeloading on public health care. They're taking Medicaid benefits that they ought to have to “earn” by hard labor, she recently decreed. Her Dickensian solution: Put the moochers to work in the fields!Noting that Trump's militarized assault on immigrants has terrorized agricultural workers, thus creating a farm labor crisis, Rollins wants to hitch America's poor families to the plow. Voilà – labor shortage solved, and the poor are forced to earn their medical care. What a brilliant leader!Except for her rank ignorance. First, 64 percent of Medicaid recipients are already working and nearly all of the rest are retirees, unable to work, or struggling to find jobs. Second, she's obviously unaware that agriculture is skilled work – you can't just bus city and suburban people out to the country and say “grow stuff.”And third, it is beyond arrogant for a rich government autocrat – who takes $220,000 a year from taxpayers, plus platinum healthcare benefits and a fat pension – to be pontificating about forcing “undeserving” poor into hot fields to produce a nice leafy salad for her lunch.Jim Hightower's Lowdown is a reader-supported publication. To receive new posts and support my work, consider becoming a free or paid subscriber. This is a public episode. If you'd like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit jimhightower.substack.com/subscribe