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Cet été, Faites des gosses prend des vacances et vous propose de (re)découvrir certains de nos épisodes favoris. Bonne écoute !Aujourd'hui, votre enfant se rebelle et refuse catégoriquement d'aller à l'école. Si quelques années plus tôt, vous accueilliez ses premiers “non” et l'expression de son individualité avec émerveillement; ce matin, son insoumission vous met en rogne… et en retard. Est-ce que la désobéissance peut être positive ? Et si oui, est-ce qu'il faut apprendre à son enfant à transgresser les règles ? Comme Lena qui, dans cet épisode, explique comment elle avait lancé en CM1 une manif dans son école, suite au changement de fonctionnement de la cantine qu'elle trouvait injuste. Dans cet épisode, Marine Revol s'entretient avec Edwige Chirouter, professeure des Universités en philosophie et sciences de l'éducation et titulaire de la chaire Unesco/Université de Nantes "Pratiques de la philosophie avec les enfants” pour comprendre comment favoriser l'esprit critique de son enfant. Pour la philosophe, une éducation émancipatrice vise à permettre aux enfants de devenir des individus autonomes et éclairés, qui puissent prendre des décisions en toute connaissance de cause. Ensemble, elles discutent justice et dilemmes moraux, La Liberté guidant le peuple et Résistance, littérature jeunesse et vie par procuration, petits mensonges et grandes questions métaphysiques que se posent tous les enfants. L'objectif : éduquer son enfant à un respect critique des règles. Pour ce faire, la philosophe propose des pistes concrètes pour accompagner son enfant dans ses questionnements et le laisser trouver ses propres réponses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez Les Fabuleux destins, le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir La Traque, le podcast qui vous plonge dans les courses poursuites les plus folles. Plongez dans la traque d'Andrew Cunanan, l'homme derrière une des séries de meurtres les plus énigmatiques de la fin des années 90. Fils d'une famille brisée, charmeur, menteur compulsif, Cunanan mène une double vie entre luxe, illusion et violence. En l'espace de quelques mois, il sème la mort à travers les États-Unis, choisissant ses victimes avec une froideur déconcertante. Sa cavale prend une dimension médiatique hors norme lorsqu'il abat Gianni Versace sur les marches de sa villa à Miami… Crédits : Production : Bababam Textes : Capucine Lebot Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:04:59 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - Tout cet été, nous réécoutons les entretiens de Frédéric Pommier. Aujourd'hui, c'est avec l'actrice Aure Atika. Elle évoque "Toop Toop" de Cassius, tube dont elle a appris qu'il avait été inspiré par sa rupture avec Philippe Zdar, un des membres du groupe. (Rediffusion de l'émission du 22/11/2024) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:07:04 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Tout l'été, nous explorons le nouveau paysage des musiques populaires en France. Aujourd'hui, un danseur devenu chanteur et rappeur pour proclamer l'identité singulière de la première drag queen gitane. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, c'est au tour de Béatrice Clairaz, porte-parole du Syndicat des pharmaciens d'officine, de faire face aux GG. - L'émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi.
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "La France va-t-elle sombrer dans une guerre civile ?" et "Le fléau des rave-party", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
Nous retrouvons aujourd'hui Catherine Fontenel, vous l'avez déjà entendue dans l'épisode 9 de Milkshaker où elle nous parlait des démarrages d'allaitement et de l'accompagnement de l'allaitement au sens large.Aujourd'hui on vous parle de la reprise du travail, et il y en a des choses à dire.Quel sera votre choix ?Continuer de donner exclusivement votre lait ? Mettre en place un allaitement mixte ? Tout arrêter et sevrer votre bébé ?Quel contenant choisir pour mon bébé ? de quel matériel ai-je besoinDois-je me préparer et préparer mon bébé en avance ? Quels sont mes droits ?Catherine répond aux 1000 questions que vous pouvez vous poser à l'approche de cette étape si importante : se séparer de son bébé, le confier, faire confiance, assurer une continuité.On sait au combien les temps accordés aux congés parentaux en France ne vont pas dans le sens d'un allaitement serein, mais dans cet épisode on va tenter de vous rassurer, de trouver des solutions pour que cette transition se fasse le plus en douceur possible.Je vous laisse écouter Catherine, vous allez voir, à ses côtés, tout se passe bien.Belle écoute , Charlotte Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les photos de plusieurs conjurés présumés, militaires et civils, apparaissent ce lundi dans les médias maliens, dont le journal L'Aube. Photos visibles sur le site Maliweb. On y voit les deux généraux accusés de tentative de coup d'État, Abass Dembélé et Nema Sagara, plusieurs officiers supérieurs, des sous-officiers et… un ressortissant français. Un officier en poste à l'ambassade de France, soupçonné par les autorités maliennes de travailler pour le compte des services de renseignements français. « Les signaux sont clairs, s'exclame L'Aube : la France officielle, par ses relais diplomatiques et ses leviers médiatiques, tente de réactiver ses réseaux, de semer le doute, de diviser les forces patriotiques. Elle veut reconquérir les territoires perdus, non pas sentimentalement, mais politiquement. Mais la France d'Emmanuel Macron se heurte à une réalité nouvelle, lance encore le quotidien malien : les populations ne veulent plus de tutelle. Elles veulent des partenaires, pas des maîtres supranationaux téléguidant des roitelets locaux ». « L'aide d'États étrangers » Les autorités maliennes sont sorties de leur silence en fin de semaine dernière. Elle se sont exprimées sur les dizaines d'arrestations de militaires de ces derniers jours, accusés de vouloir renverser le pouvoir. « Dans son communiqué, note Jeune Afrique, la junte a annoncé “l'arrestation d'un groupuscule d'éléments marginaux des forces armées de sécurité maliennes“, qui cherchait selon elle à “déstabiliser les institutions de la République. Ces militaires et des civils“ auraient obtenu “l'aide d'États étrangers“, accuse le gouvernement malien ». Dont la France, donc… La France qui a réagi en dénonçant des « accusations sans fondement » et qui affirme qu'un « dialogue est en cours avec Bamako afin de dissiper tout malentendu » et obtenir la « libération sans délai » de l'officier arrêté. Des relations au plus bas… Commentaire d'Afrik.com : « cette nouvelle crise diplomatique s'inscrit dans un contexte de défiance croissante entre Bamako et Paris. Depuis la rupture de la coopération militaire avec la France et le rapprochement du Mali avec de nouveaux partenaires comme la Russie, les relations bilatérales sont au plus bas. L'arrestation de cet officier français pourrait bien marquer un nouveau tournant dans ce bras de fer, à la fois diplomatique et idéologique ». Par ailleurs, poursuit Afrik.com, « jusqu'à présent, le gouvernement malien n'a donné que peu de détails sur les arrestations en cours. Si les autorités ont reconnu l'implication de civils et de militaires dans ce supposé complot, elles n'ont pas encore présenté de preuves convaincantes pour étayer leurs affirmations. (…) Le flou persiste donc autour de la nature exacte de cette affaire ». Et le site panafricain de s'interroger : « s'agit-il d'un réel complot contre l'État malien ou d'une opération de communication interne pour resserrer les rangs autour du pouvoir militaire ? En l'absence de preuves publiques, la communauté internationale reste prudente, tandis que Paris insiste sur le respect des règles diplomatiques ». Prudence… En tout cas, insiste le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou, « l'arrestation des conjurés au sein desquels il y a un Français, qui plus est un militaire, remet au goût du jour les relations exécrables entre l'ex-Soudan français et l'ancienne Métropole. Depuis le départ forcé de Barkhane, tout est coupé entre la France et le Mali, sur le plan politique et sécuritaire », pointe le quotidien burkinabé. « Quête de vraie souveraineté, rupture avec les rebuts du néocolonialisme et toutes les scories de l'increvable Françafrique, accusations contre Paris de ne pas jouer franc jeu dans la coopération surtout sécuritaire avec le Mali : tout ce qui a trait à un geste ou à une action des autorités françaises sent le soufre. Le ressort de la confiance s'est cassé entre la France et le Mali, et plus généralement le Sahel. Alors, quand le nom d'un Français est cité dans ce genre d'affaire d'État, tout devient sensible. La France l'a bien compris et joue la prudence (…) ». Et Aujourd'hui de s'interroger : « le Mali va-t-il libérer l'officier français, ou bien y aura-t-il un procès, vu que la justice s'est saisie du dossier ? Quelle sera en somme la réponse du Mali à la requête des autorités françaises ? »
En Centrafrique, le premier tour de la présidentielle, celui des législatives, ainsi que les élections municipales et régionales, auront bien lieu le 28 décembre 2025. Mais, pour l'opposant Anicet-Georges Dologuélé, ancien Premier ministre et président du parti Urca, les conditions ne sont pas réunies - aujourd'hui - pour que ce quadruple scrutin se tienne dans de bonnes conditions. Il revient sur ces questions au micro de Liza Fabbian. RFI : Le gouvernement centrafricain promet des élections à bonne date, c'est-à-dire le 28 décembre, selon le calendrier qui a récemment été adopté. Ces dernières seront « organisées de manière convenable ». Êtes-vous aussi confiant que les autorités de votre pays ? Anicet-Georges Dologuélé : Nous sommes en train de parler d'une autorité nationale des élections (ANE) qui a des problèmes qui sont dénoncés par tout le monde. On est à quatre mois et demi de ces élections-là. L'ANE n'a pas un kopeck pour les organiser. Elle est incapable d'organiser le fichier électoral. La révision de la liste traîne depuis près d'un an. Et c'est cette ANE-là qui ne pouvait pas organiser les deux élections présidentielles et législatives qui sont organisées depuis 1993. On va y rajouter à la fois les municipales et les régionales. Cela fait quatre élections en même temps. Pour une institution qui a des problèmes d'organisation, c'est beaucoup trop. Lors de son discours pour la fête de l'indépendance, le 12 août, le président Touadéra a dit continuer à tendre une main fraternelle et patriotique à l'opposition démocratique. Ce sont ses mots. Allez-vous la saisir, cette main tendue ? En fait, il a inversé les choses. C'est nous qui demandons le dialogue depuis deux ans. Nous avons demandé par écrit. Nous avons demandé en utilisant l'entregent de la Minusca et il ne nous répond pas directement. Mais il annonce dans les discours qu'il est prêt au dialogue. Et dans le même discours, il nous présente toujours comme des ennemis de la paix et de la démocratie. Nous nous sommes rendu compte de ce déficit de confiance qui est énorme. C'est pour cela que nous avons proposé, par écrit, qu'il puisse accepter qu'on sollicite un chef d'État de l'Afrique centrale qui puisse nous accueillir. Comme ça, ça met tout le monde à l'aise pour que l'on puisse dialoguer sans arrière-pensée. À lire aussiCentrafrique: le calendrier électoral validé pour un quadruple scrutin fin décembre Mais demander à un médiateur extérieur et donc un dialogue direct avec le président, est-ce que ce n'est pas un peu irréaliste ? Cela fait deux ans que nous demandons le dialogue. Je pense que pour prendre la décision de dialoguer avec son opposition, cela lui prend cinq secondes. Et nous, nous n'avons pas les capacités de convoquer un dialogue. Mais selon vous, sans ce dialogue, est-il impossible pour les opposants de prendre part aux élections ? L'ANE ne fonctionne pas. C'est l'ANE qui organise les élections. Comment pouvons-nous aller à des élections en sachant que cela va mal se passer ? Ce n'est pas nous qui le disons. Ce sont des experts internationaux. Aujourd'hui dans la Constitution, ils nomment, lui et son président de l'Assemblée nationale, six membres sur onze du Conseil constitutionnel. C'est trop. Nous voulons la réforme de ces deux institutions. Et dans la Constitution, il y a un certain nombre d'articles qui vont entraîner de graves problèmes. Nous voulons discuter de ces articles-là. Dans l'option d'un boycott des élections, est-ce qu'il n'y a pas un risque d'acter le troisième mandat que vous dénoncez ? Est-ce que le président Touadéra a les moyens de financer les élections en Centrafrique ? Depuis 1993, notre pays n'a jamais pu financer lui-même ses élections. Je suis député, membre de la commission finances. Il y a zéro centime dans le budget pour financer les élections à venir. Nous avons besoin du financement de l'Union européenne et de la France. Nous avons aussi besoin de l'apport de la Minusca. Les élections sont une compétition. Dès lors qu'il n'y a pas de compétiteurs, pourquoi sortir l'argent du contribuable des pays de l'Union européenne pour aller faire de Touadéra un empereur ? Je pense qu'il n'aura pas les financements nécessaires pour faire ce qu'il croit vouloir faire. Alors est-ce que vous demandez aux bailleurs de suspendre leur financement s'il n'y a pas de dialogue avec l'opposition ? Je pense que sans même que nous le demandions, ils ont des représentants à Bangui. Ils se rendent compte qu'il y a des problèmes graves. La Minusca apporte beaucoup, mais quand il y a eu le référendum, elle ne s'est pas sentie concernée parce qu'elle voyait que c'était une violation de la démocratie. Donc, elle n'a pas participé au référendum. Nous pensons que pour les élections, même si c'est dans son mandat, les conditions ne sont pas réunies. Et pour l'intérêt du peuple centrafricain, elle ne participera pas aux opérations. Selon les termes de la Constitution de 2023, les binationaux ne peuvent pas se présenter à la présidentielle. Est-ce que vous envisagez d'abandonner votre nationalité française ? C'est-à-dire que l'on se concentre trop sur cette question de binationalité. Mais la Constitution a des éléments beaucoup plus graves que ça. Par exemple, la Constitution dit que ceux qui ne sont pas centrafricains d'origine, donc de père et de mère centrafricains, ne peuvent pas se présenter. Un binational peut renoncer à une nationalité. Mais comment faire pour ceux dont le père ou la mère sont d'un autre pays ? Pourquoi amener ces problèmes artificiels là où cela se passait bien depuis 65 ans ? Je pense que le dialogue, c'est pour voir tous ces articles qui posent problèmes Voilà pourquoi nous réclamons ce dialogue. À lire aussiCentrafrique: le dialogue politique et la participation de l'opposition aux élections du 28 décembre en suspens
Journaliste et écrivain, Giuliano da Empoli est un des esprits les plus brillants du moment. L'auteur des Ingénieurs du chaos ou du roman Le mage du Kremlin est l'invité de ce numéro d'Idées pour parler des « prédateurs qui sont au pouvoir aujourd'hui sur tous les continents ». (Rediffusion) Ancien adjoint au maire en charge de la culture à Florence, conseiller politique du président du Conseil italien Matteo Renzi, il a publié son premier livre en 1996, Un grande futuro dietro di noi à propos des difficultés rencontrées par les jeunes Italiens. En tant qu'auteur et commentateur politique, il intervient régulièrement dans des émissions télévisées et radiophoniques en Italie et en France. Il publie aujourd'hui L'heure des prédateurs chez Gallimard. « Aujourd'hui, l'heure des prédateurs a sonné et partout les choses évoluent d'une telle façon que tout ce qui doit être réglé le sera par le feu et par l'épée. Ce petit livre est le récit de cette conquête, écrit du point de vue d'un scribe aztèque et à sa manière, par images, plutôt que par concepts, dans le but de saisir le souffle d'un monde, au moment où il sombre dans l'abîme, et l'emprise glacée d'un autre, qui prend sa place. », écrit-il dans ce récit. Au micro de Pierre-Edouard Deldique, Giuliano da Empoli nous fait voyager de New York à Riyad, de l'ONU au Ritz-Carlton de MBS, « là où le pouvoir s'acquiert par des actions irréfléchies et tapageuses, où des autocrates décomplexés sont à l'affût du maximum de chaos, où les seigneurs de la tech semblent déjà habiter un autre monde, où l'IA s'avère incontrôlable ». L'auteur qui a une parfaite connaissance du milieu politique regarde sans ciller : « L'union de la rage et des algorithmes ». Il préconise de « réinventer une propagande adaptée à l'ère des selfies et des réseaux sociaux » car « le moment que nous vivons est machiavélien ». Idées, le magazine qui interroge ceux qui pensent le monde. Programmation musicale : Edouard Ferlet – Herd instinct
Vous aimez Les Fabuleux destins, le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir Home(icides), le podcast qui vous plonge dans tragédies familiales Cette affaire est une succession d'erreurs… Des erreurs de jugement, des ratés dans l'enquête, des procès gâchés et une fin abominable. En 2001 près de Rouen, un couple sans histoire est massacré par un multirécidiviste pendant une permission de sortie. Il s'appelle Alfred Petit. Qui est-il ? A-t-il eu un complice ? Dans le dernier épisode, Caroline Nogueras recevra l'avocat de Alfred Petit, maître Yves Mahiu. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
« Dans mon Chinatown », c'est le nom de notre série d'été sur RFI. On vous emmène explorer les quartiers chinois des grandes villes du monde. Aujourd'hui, direction Lagos au Nigeria où la présence de ressortissants chinois remonte à 1930. Plus de 40 000 Chinois y vivent aujourd'hui : employés des grandes entreprises publiques chinoises hyperactives dans les secteurs du pétrole, du gaz et de la construction, entrepreneurs privés qui exportent, voire fabriquent au Nigeria des produits manufacturiers... Quel est l'impact économique, social et culturel de cette présence chinoise ? De notre correspondant au Nigeria, Le téléphone collé à l'oreille, Eric Ni est un brin agacé. Autour de lui, les membres de la troupe de danse Huaxing s'activent pour placer les dernières chaises en plastique. Dans quelques instants, une opération caritative qu'Eric co-organise avec le consulat général de Chine démarre dans cette école, à l'extrême ouest de Lagos. Eric donne ses dernières instructions en pidgin nigérian : « Cette façon de parler, je l'ai apprise en vivant ici avec mes amis nigérians. Oui, moi, je vis et je côtoie les gens d'ici. Le Nigeria, c'est ma seconde patrie. Cela fait vingt-trois ans que je suis ici. Et je suis venu pour faire des affaires. Je suis dans le secteur de la chaussure. On a désormais ouvert une usine de fabrication de chaussures. Mais vous savez, l'économie en ce moment n'est pas bonne. Mais on continue d'y croire. » Comme Eric Ni, un peu plus de 40 000 Chinois seraient enregistrés auprès de leurs autorités consulaires. Investisseurs, ingénieurs, techniciens, commerciaux, ou bien manœuvres... Les profils des Chinois de Lagos sont très diversifiés. Et surtout, la majorité d'entre eux ne se concentre pas dans une zone particulière de la mégapole. Adetoro Bnawo, directeur de l'unité langue chinoise au département linguistique de l'université de Lagos, explique : « La plupart des Chinois qui s'installent dans les quartiers de Lagos essaient, d'une manière ou d'une autre, d'avoir un impact sur les écoles publiques. Ils vont voir les rois locaux. Ils leur rendent hommage. Certains membres de leur communauté de Festac vont jusqu'à se rendre dans les hôpitaux. Et ainsi, ils proposent la technologie chinoise afin d'aider certains patients, par exemple ceux qui souffrent de cataracte. » Loi Eng Koon dirige une imprimerie. En juin 1990, cette ancienne distributrice de produits électroniques quitte Singapour pour fabriquer des CD et DVD à Lagos. Et même si cette mégapole est considérée comme l'une des pires du monde en termes de confort de vie, Loi s'y sent à l'aise : « Il se peut que de nombreux médias parlent des aspects négatifs de Lagos. Voir, c'est croire. Si vous respectez la personne en face de vous, vous serez respecté. » Avant de s'enraciner à Lagos, Loi Eng Koon a tenté de faire des affaires dans au moins 35 pays africains, sans succès. En 2014, elle revend ses parts dans son entreprise originelle de Singapour. Loi se lance alors dans l'imprimerie, notamment numérique. Et aujourd'hui, de son bureau, cette femme d'affaires chinoise pilote elle-même son équipe de 25 salariés à 100% nigérians : « Même lorsque je voyage, je surveille leur travail à chaque seconde. Et parfois, ils sont très négligents. Ils commettent des erreurs qui m'obligent à les punir en leur retirant une partie de leur salaire. Lorsqu'ils font du bon travail, ils sont récompensés. » Et malgré une balance commerciale très favorable à leur pays natal, et donc source potentielle d'envies et de frustrations, les Chinois de Lagos, à l'instar de Loi Eng Koon, s'adaptent avec méthode, mêlant extrême rigueur, sobriété et humanisme dans un Nigeria toujours secoué par des crises multiples. À lire aussiEn 2025, la Chine a investi 39 milliards de dollars en Afrique, dont 21 au Nigeria
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Aujourd'hui on rigole un peu, encore et toujours, sur les expressions, les dictons, les formulations de phrases assez anciennes, qu'on entend encore, qu'on utilise même… sans trop savoir d'où ça vient ! La langue française en est pleine, et évidemment, cocorico-jambon-beurre, parfois, ça concerne la bouffe ! Par exemple, ça veut dire quoi dîner “à la bonne franquette” ? Ou encore, boire “à tire-larigot” ? Eh bien dite vous que ça n'a pas toujours été une question de mangeaille, et d'ailleurs, ces expressions ont un sens beaucoup plus large aujourd'hui ! Bonne écoute !
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré entièrement au changement climatique et à ses conséquences. En première partie, direction le Tchad, à Farchana, où les populations souffrent de ce que le changement climatique leur inflige. Avec la déforestation et la raréfaction de l'eau. En deuxième partie, direction la Bolivie, avec les incendies de forêts de plus en plus fréquents et dévastateurs. (Rediffusion) Tchad : Farchana, face à une double crise climatique et humanitaire Aujourd'hui, Grand reportage vous emmène tout à l'est du Tchad, dans la province du Ouaddai. Entre Abéché, la capitale provinciale et Adré, ville frontière avec le Soudan, se trouve une petite bourgade d'à peine 7 000 habitants, Farchana. Construite sur du sable, cette ville connait de nombreux bouleversements. Le réchauffement climatique et la déforestation qui frappe la région ont érodé ses sols. Et l'eau se fait de plus en plus rare. À cette crise climatique, s'ajoute le drame humanitaire. Depuis 2003, plus de 50 000 réfugiés soudanais se sont installés à Farchana. Et bien d'autres pourraient arriver à cause du conflit qui perdure au Soudan. Les habitants craignent donc que cela affecte leurs ressources. Alors comment survivre dans ces conditions ? Comment se passe la coexistence entre la population tchadienne et les réfugiés ? Un Grand reportage d'Igor Strauss qui s'entretient avec Jacques Allix. Bolivie : feux de forêt massifs et déforestation menacent la biodiversité Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. Un Grand reportage de Nils Sabin qui s'entretient avec Jacques Allix.
Vous aimez Home(icides) le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir A la folie pas du tout, le podcast qui raconte les histoires d'amour les plus marquantes. A l'occasion des 70 ans de la mort d'une grande peintre mexicaine, découvrez la nouvelle saison de A la folie, pas du tout. En 4 épisodes, on vous dévoilera la face cachée de l'un des couples d'artistes peintres les plus iconiques du XXe siècle : Frida Kahlo et Diego Rivera. Une histoire d'amour tumultueuse où l'art cimente la passion et répare les douleurs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ma rentrée en petite section Abonnez-vous dès maintenant au compte Instagram du podcast @encore_1_histoire : il y a des surprises qui arrivent très bientôt !Aujourd'hui, c'est un grand jour pour Ibrahim : il entre pour la toute première fois à l'école maternelle !Fini la crèche, place aux porte-manteaux avec les dessins, à la maîtresse au crayon planté dans le chignon, aux nouveaux copains, à la cantine avec ses desserts surprises, aux jeux de récréation et… aux petits chagrins aussi.Entre découvertes, fous rires et moments tendres, Ibrahim nous raconte sa journée, vue à hauteur d'enfant. Bon courage à tous les enfants qui, comme Ibrahim, font leur toute première rentrée en petite section ou en maternelle ! On pense fort à vous et on vous souhaite de belles aventures à l'école.Encore une histoire, c'est :Écrit et raconté par Céline KallmannProduction : Benjamin MullerRéalisation : Alexandre Ferreira Abonnez-vous aussi aux comptes Instagram :@encore_1_histoire – pour suivre toutes les histoires et avoir des surprises@celinekallmann – pour retrouver Céline et ses coulisses@benjamin_muller__ – pour découvrir les projets et actus de Benjamin@alex_ferreira_sound – pour suivre Alexandre et son travail sonoreCe podcast est interprété par Céline Kallmann, réalisé par Alexandre Ferreira et produit par Benjamin Muller.Retrouvez-nous sur Instagram
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Demain N'attend Pas fête ses 100 bougies ! Pas tout à fait ses 100 ans, mais déjà ses 100 épisodes. Toute une jeunesse
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur une mise à prix sur la tête d'un chef de gang haïtien, l'accord de Bougival en danger et le fonds souverain norvégien. États-Unis/RDC : pourquoi l'accord minier divise ? À Washington, des élus démocrates veulent plus de transparence sur l'accord minier signé entre les États-Unis et la RDC. Pourquoi ces élus américains et ainsi que le consortium de la société civile « Le Congo n'est pas à vendre » trouve que cet accord manque de transparence ? Quelles pourraient être les conséquences économiques s'il y a une absence de transparence ou un conflit d'intérêts ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Haïti : Washington mise 5 millions sur la tête de « Barbecue » Les États-Unis offrent une récompense de cinq millions de dollars pour la capture du chef de gang Jimmy Chérizier, surnommé « Barbecue ». Comment expliquer que les Américains en viennent à vouloir débourser une telle somme ? Quelles sont les chances réelles de le retrouver et de l'arrêter ? Avec Jean-Marie Théodat, directeur du département de géographie à l'Université Panthéon-Sorbonne. Nouvelle-Calédonie : l'accord de Bougival rejeté par les indépendantistes Les indépendantistes du FLNKS de Nouvelle-Calédonie rejettent l'accord signé en juillet entre Paris et les non-indépendantistes. Pourquoi les indépendantistes ont-ils rejeté cet accord ? Ce rejet met-il un terme à l'accord signé ou est-ce qu'il reste toujours d'actualité ? Avec Nathalie Mrgudovic, enseignante-chercheuse à l'Université d'Aston (Birmingham, Angleterre), spécialiste de la présence française dans le Pacifique Sud. Norvège : le fonds souverain se sépare de ses parts israéliennes Le fonds souverain norvégien a décidé de se désengager de onze entreprises israéliennes. Quelles entreprises israéliennes sont concernées par cette vente et dans quels secteurs elles opèrent ? Quel rôle jouent ces entreprises dans l'économie israélienne ? Avec Stéphane Geneste, journaliste au service économie de RFI, présente la chronique Aujourd'hui l'économie.
durée : 00:40:15 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - C'est une réflexion sur le Pacifique d'hier et d'aujourd'hui que nous propose ce dernier épisode de la série "Le Pacifique en long et en large" diffusée en 1979. Elle confronte récits historiques et témoignages de marins contemporains. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Nicole Van De Kerchove
Vous aimez Home(icides) le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir La Traque, le podcast qui raconte les courses poursuites les plus haletantes de l'histoire. Dans cette saison de La Traque, revivez l'une des plus grandes chasses à l'homme du 21e siècle, celle du terroriste Ben Laden. À la tête d'Al-Qaïda, l'une des plus grandes associations terroristes du début du 21e siècle, il a commandité les attentats des tours du World Trade Center qui marqueront pour toujours l'histoire de l'occident. Ennemi public numéro 1, sa traque restera l'une de celles qui marquera pour toujours l'histoire. Recherché par plusieurs forces armées pendant de nombreuses années et à travers le monde entier, revivez son incroyable traque. Crédits : Production : Bababam Textes : Cyril Legrais Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:05:24 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - Tout cet été, nous réécoutons les entretiens de Frédéric Pommier. Aujourd'hui, c'est avec le chanteur Alain Chamfort. Il évoque "Maman, Papa", chanson que Georges Brassens a enregistrée en 1953 avec Patachou et qui le replonge immédiatement dans son enfance. (Rediffusion de l'émission du 22/01/2024) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:20 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Tout l'été, nous explorons le nouveau paysage des musiques populaires en France. Aujourd'hui, deux amies d'enfances devenues artistes ensemble, qui expriment inlassablement la force d'aimer dans leurs propres chansons ou dans des adaptations des grands poètes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur : Sécurité routière, cibler les comportements "à risque" ; Hérault, l'Atsem mise en examen remise en liberté, avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
Demain N'attend Pas fête ses 100 bougies ! Pas tout à fait ses 100 ans, mais déjà ses 100 épisodes. Toute une jeunesse
REDIFF - Betty Lefèbvre recherche désespérément sa fille aînée depuis plus de douze ans. Julie Michel s'est volatilisée sur la route de ses vacances à l'été 2013, depuis plus aucun signe de vie de la jeune femme. Aujourd'hui l'enquête repart. Dans ce podcast inédit, découvrez un supplément de l'émission de L'heure du crime. Questions oubliées, ou qui n'ont pas pu être posées à l'antenne, Justine Vignaux reste en studio avec l'invité(e) de Jean-Alphonse Richard, pour en savoir plus sur l'affaire du jour. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde. Ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction la France et plus précisément Lyon, où l'association des Béninois du Rhône-Alpes organise une après-midi de jeu autour de l'awalé. Ce jeu de semailles est le jeu de société africain le plus répandu, de l'est à l'ouest du continent et jusqu'aux Antilles. Entre transmission et nostalgie, pour la diaspora africaine, l'awalé fait le lien entre l'enfance au pays et la vie en France. Reportage à Lyon de Welly Diallo. Assis face à son adversaire, Julio se concentre. D'une main, il saisit quelques graines qu'il dissémine le long du plateau : « J'ai grandi avec mes grands-parents au pays donc je connaissais déjà l'awalé. » Julio maîtrise le jeu, mais ça ne veut pas dire qu'il gagne chaque fois. « J'ai joué avec quelqu'un de beaucoup plus expérimenté que moi donc euh... Non ! », s'amuse-t-il. Le jeune Béninois n'avait presque aucune chance face à Bienvenue Kenke, le trésorier de l'association des Béninois de Rhône-Alpes, pour qui ces rencontres autour des jeux oscillent entre transmission et nostalgie. « Ça permet aussi à ceux qui sont à Lyon de rester dans le mood des anciens jeux malgré leur âge adulte pour transmettre à leur descendance, explique Bienvenue Kenke. Comme on s'est retrouvé ici, on s'est dit : sortons notre awalé pour que ceux qui sont venus il y a longtemps soient toujours dans le mood de l'ancien temps. » Sur la table d'à côté, Odette la doyenne, retrouve ce « mood de l'ancien temps », cette ambiance, cette excitation d'autrefois. Depuis son arrivée, elle enchaîne les victoires et explique les bases du jeu aux nouveaux-venus. Aujourd'hui, l'awalé se joue dans presque tous les pays d'Afrique subsaharienne. À l'origine, le jeu a émergé entre le XIIIe et le XIVe siècle au Ghana. Puis, la traite négrière va contribuer à son expansion aussi bien en Afrique qu'aux Antilles. L'historien Joseph Salumu Kamangu est le président de l'association africaine des jeux et sports traditionnels : « À l'époque, à chaque déportation par la traite négrière, ces gens-là emmenaient l'awalé avec eux. Aujourd'hui, le gouvernement ghanéen, en collaboration avec l'Unesco, a pu ramener ce jeu, le moderniser un peu en intégrant ce programme dans des écoles et des centres culturels, et aujourd'hui, ça a pris quand même une diffusion internationale. » À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» à Madagascar: le fanorona D'où sa place centrale au sein des diasporas africaines. L'awalé, que l'on appelle aussi l'adji ou owaré, est présent dans les ateliers et séances de jeux, et même jusqu'au festival Yardland de hip-hop, dancehall et R'n'B, qui a eu lieu à Paris début juillet, à l'hippodrome de Vincennes. Dans son stand, Ngoufo Gangnimaze, président du Club Awalé, a proposé aux festivaliers de découvrir le jeu. « Il y a beaucoup d'enthousiasme parce que l'awalé, c'est le jeu le plus connu en France. Les gens viennent très naturellement parce qu'il y a un capital sympathie fort. Et nous, tout ce qu'on a à faire, c'est intervenir dans des festivals, des foires des fêtes de jeux pour faire connaître l'awalé et les jeux africains », raconte Ngoufo Gangnimaze. Faire découvrir le jeu, mais à condition qu'il reste africain, surtout dans sa fabrication : « C'est les Chinois qui ont pour l'instant le monopole de cette fabrication-là. Ils les vendent essentiellement dans les centres commerciaux, grandes surfaces et boutiques en ligne, commente Ngoufo Gangnimaze. Il faut s'investir dans cette industrie, les Africains doivent prendre l'espace, investir dans la fabrication du jeu, faire du lobbying en fait ! Moi, j'ai déjà rencontré des ergothérapeutes qui utilisaient l'awalé pour exercer leurs patients dans tout ce qui est la psychomotricité finee. » Outil pour soigner, pour éduquer, pour se souvenir d'où on vient... L'awalé est ce trait d'union avec le continent pour la diaspora africaine en France. À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Argentine: le truco
durée : 00:05:16 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - Tout cet été, nous réécoutons les entretiens de Frédéric Pommier. Aujourd'hui, c'est avec l'écrivaine et dramaturge Yasmina Reza. Elle évoque "What Is It About Men" d'Amy Winehouse, dans une version qu'elle a découverte dans le film "Amy" d'Asif Kapadia. (Rediffusion de l'émission du 21/09/2023) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:34 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Tout l'été, nous explorons le nouveau paysage des musiques populaires en France. Aujourd'hui, une chanteuse venue de la "Star Academy" qui explore des formes et des thématiques très actuelles. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "Noisy-le-Sec, la projection du film "Barbie" empêchée" et "Nice : Éric Ciotti visé pour fichage illégal", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
Demain N'attend Pas fête ses 100 bougies ! Pas tout à fait ses 100 ans, mais déjà ses 100 épisodes. Toute une jeunesse
Je suis ravie d'ouvrir cette saison 15 du podcast Legend Ladies avec Élisabeth Borne. Plus de 260 épisodes, 5 ans de rencontres et de mise en lumière de femmes qui ont su tracer leur voie et faire entendre leur voix...et celle ci me tenait particulièrement à coeur ! Elisabeth Borne grandi dans un
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », c'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde. Ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction Madagascar avec le fanorona. Un jeu de stratégie ancestral créé sur la Grande Île, qui se joue en duel. Ses règles devaient être parfaitement maîtrisées par tous les héritiers de la royauté merina afin d'accroître leurs chances de remporter les batailles contre les autres royaumes. Le fanorona a depuis conquis tout le territoire, mais a perdu de son prestige au sein de la société, faute d'enseignement adéquat. Quelques irréductibles passionnés, convaincus de ses bienfaits sur la concentration et l'agilité cérébrale qu'il développe, s'efforcent aujourd'hui de le remettre au goût du jour. De notre correspondante à Antananarivo, Sur les tables en béton érigées au pied des immeubles de la cité Analamahitsy, les pions rouges et bleus semblent comme danser sous les doigts des joueurs de fanorona. Sous le regard des badauds, Fetra Andriamampianina, dit Karana, l'actuel président de la fédération de fanorona de la région Analamanga, affronte son élève Jean-Marie Andriatsarafara, dit Zamabe, triple champion de Madagascar. « Le fanorona est apparu pour la première fois au 16ᵉ siècle, sur les Hautes-Terres, dans la ville royale de Merimanjaka. Puis le jeu s'est répandu à l'extérieur du palais, et plus tard dans la rue et c'est comme ça que dans toute l'île, tout le monde s'est mis à jouer », explique Fetra Andriamampianina. Un jeu aux origines royales, donc, confirment les historiens. En témoignant d'ailleurs, les pierres à quadrillage que l'on retrouve encore aujourd'hui sur chacun des sites princiers répertoriés en Imerina. À l'époque, exceller au fanorona, c'était s'assurer d'être un bon stratège, y compris sur le champ de bataille. Le champion Zamabe, lui, n'est pas un descendant royal. Toutefois, confie-t-il, ce jeu a totalement façonné sa vie : « Les chrétiens, ils ont la Bible. Les musulmans, ils ont le Coran, et nous les malgaches, on a le fanorona. Le fanorona, c'est notre livre divin. Parce que ça nous permet d'anticiper le futur, et le futur du futur. Ce jeu nous permet de tirer des leçons de vie, parce que contrairement aux autres jeux, quand tu comprends qu'un coup te détruit au fanorona, tu essaies de ne plus le refaire et tu t'obliges à prendre un autre chemin à l'avenir ». À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Argentine: le truco Contrairement aux échecs, le fanorona autorise plusieurs mouvements en un seul tour : « La plus belle chose que ça m'ait apportée, c'est de savoir analyser et prévoir. Être trop gourmand en voulant éliminer le plus vite possible les pions adverses, par exemple, ça peut te détruire. C'est comme dans la vraie vie. Et c'est pour ça que nous, joueurs de fanorona, on ne joue jamais aux jeux d'argent. On est capable de bien gérer notre salaire, notre nourriture, de penser au futur. C'est sûr que les principes de ce jeu pourraient être utilisés en politique parce que c'est beaucoup de stratégie. Mais je crois qu'aujourd'hui, non, personne ne s'en sert en ce moment... » Comme chaque dimanche midi, Sariaka Razanamparany, fondatrice de l'association Pi Lalao, propose aux clients d'un restaurant tananarivien de redécouvrir des jeux, malgaches ou non. À cette table, cette grande famille a choisi le fanorona : « Ce sont des jeux qui ont été oubliés quelque part. Et ce qui fait que moi, dans mon métier, je vais vers les gens et je leur propose de jouer aux jeux traditionnels comme le fanorona. En réintroduisant ce jeu aussi, ça réintroduit le lien social finalement et entre les générations comme c'est le cas aujourd'hui où c'est un papa et son fils qui jouent ensemble et il n'y a vraiment pas d'âge et c'est ça qui est très intéressant. C'est universel ». Bien plus qu'un simple jeu, le fanorona incarne une part de l'identité malgache. Héritage royal devenu outil d'éveil stratégique, il permet aujourd'hui à une nouvelle génération de se reconnecter à ses racines. Se réapproprier ce savoir, c'est renouer avec une mémoire collective, tout en s'aiguisant l'esprit, à la manière des ancêtres malagasy. À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Chine: le xiangqi, «Ça fait partie de notre culture traditionnelle»
Chaque mercredi, Thomas Schnell revient sur l'un des articles qui fait la Une du JD News. Aujourd'hui, il reçoit Alexandre Mendel pour parler des déboires de l'immigration en Europe. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:18 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - Tout cet été, nous réécoutons les entretiens de Frédéric Pommier. Aujourd'hui, c'est avec le slammeur et réalisateur Grand Corps Malade. Il évoque évoque le titre "Sa jeunesse... entre ses mains", l'une des premières chansons écrites par Charles Aznavour. (Rediffusion de l'émission du 18/10/2014) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:40 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Tout l'été, nous explorons le nouveau paysage des musiques populaires en France. Aujourd'hui, une autrice-compositrice-interprète qui n'est pas si classique qu'elle en a l'air. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "250 migrants déplacés en région, logique ou choquant ?" et "Durcir l'accès au chômage, nécessaire ?", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
Aujourd'hui, c'est au tour de Wilfried Fonck, secrétaire nationale UFAP UNSA Justice, de faire face aux GG. - L'émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi.
C'était l'une des grandes figures de la vie politique malienne. Tiébilé Dramé, ancien ministre des Affaires étrangères, est décédé hier à Paris. Il avait 70 ans. La presse malienne lui rend hommage ce matin. « Le Mali perd un soldat de la démocratie », s'exclame le site d'information Maliweb. « Ancien leader estudiantin, il fut l'un des artisans de la chute du régime de Moussa Traoré (en 1991). Journaliste et promoteur de médias, Tiébilé Dramé a occupé plusieurs postes ministériels, notamment celui de ministre des Affaires étrangères en 2019, sous la présidence d'Ibrahim Boubacar Keïta. Au-delà de ses fonctions gouvernementales, il s'est toujours illustré comme un ardent défenseur du dialogue politique et de la réconciliation nationale. Fondateur du Parti pour la renaissance nationale (le PARENA), il a constamment milité pour des élections transparentes et une alternance pacifique au Mali. Son engagement dans les négociations de paix, ainsi que ses prises de position critiques lors des différents coups d'État, ont renforcé son image d'homme intègre et courageux, même face à l'adversité. » À lire aussiMali: l'ancien ministre des Affaires étrangères Tiébilé Dramé est décédé Homme politique, homme de presse, homme de dialogue « Le Mali pleure la disparition de Tiébilé Dramé », renchérit Malijet. « La nouvelle a provoqué une grande émotion dans tout le pays. (…) Tiébilé Dramé a laissé sa marque sur le Mali grâce à son implication en politique et son rôle dans les médias. Après la transition démocratique de 1992, il a créé l'hebdomadaire Le Républicain. Ce journal est rapidement devenu un titre incontournable, participant activement à l'essor de la presse malienne. Aujourd'hui, Le Républicain est un des principaux journaux du pays, preuve de l'influence durable de son fondateur qui s'est toujours fait remarquer par sa capacité à dialoguer et son rôle de conciliateur dans de nombreuses situations de crise. » « Le Mali orphelin de son vieux lion politique », soupire Sahel Tribune qui le qualifie à la fois de « démocrate » et de « pragmatique » : « Tiébilé Dramé n'a jamais cessé de dénoncer les coups d'État, tout en négociant avec les pouvoirs en place lorsque l'intérêt national le commandait. Au fil des décennies, il est devenu un artisan des pourparlers de paix. En coulisses, il parlait à tout le monde, y compris à ceux qu'il critiquait publiquement. (…) Dans un pays où la politique se joue aussi dans l'ombre, il avait compris que la fermeté pouvait s'accommoder de compromis. (…) Avec sa disparition, pointe encore Sahel Tribune, le Mali perd l'un des derniers visages de la génération 91, celle qui a abattu une dictature à mains nues. Mais aussi un “intranquille“ qui refusait aussi bien la résignation que les certitudes faciles ». Période trouble… Tiébilé Dramé tire sa révérence alors que son pays, le Mali, traverse une période trouble : junte militaire au pouvoir, menace djihadiste toujours présente, partis politiques dissous, emprisonnement d'opposants, dont récemment l'ancien premier ministre Moussa Mara, et ces derniers jours - on en parlait hier dans cette même revue de presse -, une vague d'arrestations au sein de l'armée. Dernière info en date : la garde à vue hier de l'ancien Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga. « Début d'une enquête sensible à Bamako », s'exclame le site d'information Bamada. « Choguel Kokalla Maïga a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête portant sur des allégations d'atteinte aux biens publics. Cette décision intervient après une première audition effectuée vendredi dernier. Plusieurs de ses anciens collaborateurs ont également été placés en garde à vue. » « Choguel Kokalla Maïga, rappelle Ledjely en Guinée, a été un acteur clé de la transition malienne, défendant farouchement la junte devant les institutions internationales. Ce fut, à l'époque, une alliance quasi parfaite. Mais depuis son départ de la Primature, la lune de miel semble bel et bien terminée. » Enfin, on revient à Sahel Tribune qui résume ainsi la situation : « en quelques jours, la scène politique malienne a perdu un vétéran respecté, vu deux anciens Premiers ministres confrontés à la justice, et confirmé que l'heure est à la discipline et à la redevabilité. Les règles du jeu changent : désormais l'immunité politique ne protège plus contre les rigueurs de la loi ».
durée : 00:52:48 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Le 5 janvier 1757, Robert-François Damiens, un simple domestique, s'infiltre canif à la main dans la cour du château de Versailles... Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, la « journée sera rude ! » avec le supplice de Damiens. - réalisé par : Frédéric Milano Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Demain N'attend Pas fête ses 100 bougies ! Pas tout à fait ses 100 ans, mais déjà ses 100 épisodes. Toute une jeunesse
[Première diffusion le 5 juillet 2024] Les lieux dédiés à la musique électronique se multiplient à Paris. Espaces en plein-air, péniches, clubs… Pour le plus grand bonheur des fans de techno ou de house, et des métiers du monde de la nuit, les soirées électro revivent.Elles avaient eu leur période de gloire, avec des lieux mythiques comme le Rex-Club ou encore le Queen sur les Champs-Elysées, dans les années 90. Après le creux des années 2010, plusieurs établissements liés à l'électro ouvrent, mais la pandémie de Covid-19 s'en mêle. Aujourd'hui, c'est le quartier de la Villette, dans le 19e arrondissement de Paris, qui réunit les amateurs de musique électronique. Cet épisode est raconté par Paul Abran, reporter à l'édition de Paris, accompagné de Camille Ruiz, reporter à Code source, qui l'a suivi dans les nouveaux lieux dédiés à la musique électronique, prisés par les Parisiens. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Camille Ruiz - Production : Raphaël Pueyo, Clara Garnier-Amouroux et Barbara Gouy - Réalisation et mixage : Alexandre Ferreira - Musiques : François Clos, Audio Network, Maceo Plex, Aazar, Eastel, Charlotte de Witte, Mall Grab. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet été, nous vous proposons de (re)découvrir les épisodes des derniers mois que vous avez le plus appréciés !Comment trouver sa juste place de grand-mère, accompagner sans s'effacer, transmettre sans imposer ?Aujourd'hui, Sylvie d'Esclaibes, éducatrice passionnée mais surtout grand-mère de huit petits-enfants, explore le rôle si particulier, parfois complexe mais toujours essentiel, des grands-parents d'aujourd'hui.Au fil de l'épisode, on aborde les dilemmes concrets des grands-parents d'aujourd'hui : ❇️ Trouver sa juste place (entre présence, soutien pratique et respect des choix éducatifs des parents)❇️ Cultiver des liens forts malgré l'éloignement❇️ Transmettre ses valeurs et savoir-faire sans jamais imposer sa vision.Vous découvrirez des exemples pratiques pour renforcer le lien intergénérationnel : rituels autour du jardinage, écriture de lettres ou de carnets de souvenirs, aménagement d'activités créatives ou Montessori à la maison, et astuces pour rester un pilier rassurant tout en s'offrant une vie épanouie et indépendante.Un éclairage précieux pour tous les grands-parents ou parents désireux de renforcer la complicité familiale.
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », c'est notre série d'été sur RFI, à la découverte ou la redécouverte de ces jeux populaires qui sont au cœur de nos cultures et de nos identités. Aujourd'hui, direction l'Argentine, pour une plongée dans un jeu de cartes, le truco qui n'a rien à envier au football dans le panthéon des passions nationales. Le truco peut se jouer seul ou en équipe. Le principe est simple : remporter le plus de plis en maniant ruse et stratégie… Le truco, une passion argentine. De notre correspondant à Buenos Aires, « Ça va ? Je suis Gabriel, je viens du nord de Buenos Aires, j'ai 48 ans et je suis là pour participer au tournoi de Truco avec mes amis ! ». Un dimanche soir à Buenos Aires… Véritable institution ouverte en 1912, le café San Bernardo résonne du brouhaha habituel occasionné par les amateurs de ping-pong et de billard… Dans un recoin, huit tables, six joueurs par table, des jeunes, des moins jeunes, surtout des hommes. Et sur les tables, la bière, les verres, un petit carnet, et les cartes… « On a perdu de quatre points ! Ça ne s'est pas bien passé, on a manqué d'un tout petit peu de chance… Mais bon, le "truco" (prononcé Trouko) c'est l'amitié, l'argentinité, et passer un bon moment… c'est comme ça que je le vois ». Authentique passion argentine, le truco se joue pourtant avec des cartes dites espagnoles numérotées de une à douze, et sur lesquelles figurent le bâton, le denier, la coupe et l'épée… « Ce sont les Espagnols qui l'ont apporté, mais les vieux Gauchos ont adapté les règles pour se l'approprier et en faire un jeu plus autochtone, plus national, plus à nous ! Dans chaque maison, toutes les familles ont un jeu de cartes pour jouer au Truco… ». Impossible pour Gabriel de se souvenir du moment où il a appris à jouer : « Mon père m'emmenait aux réunions avec ses amis, ils se retrouvaient pour jouer. Et toute la nuit, c'étaient les rires, les embrassades, les blagues. Alors moi, tout petit, je me suis dit : je veux apprendre ça. Du coup, c'est comme continuer une tradition — une tradition familiale, mais aussi nationale ». Les règles du truco dans une main, un stylo dans l'autre pour noter les scores, Romina se glisse parmi les joueurs. Passionnée par les jeux, c'est elle qui organise le tournoi : « Quand on est petit, on joue, et puis on grandit, et tout à coup, on est censé être sérieux ». Maintenant, tu es adulte et tu n'as plus le droit de jouer, mais pourquoi ? Pourquoi tu ne pourrais plus jouer parce que tu es grand ? Alors ce bar, un peu, c'est ça. L'idée, c'est de jouer. C'est l'essence même ». Ce que Romina aime par-dessus tout, ce sont les rencontres improbables suscitées par le truco : « Dans certains tournois, il arrive souvent qu'il y ait un vendeur d'avocats qui joue peut-être avec le propriétaire d'une marque de vêtements. Et dans le jeu, ils sont tous égaux, tu vois ? Ce sont des choses qui n'arrivent peut-être que dans ce genre de situations… Et puis, avec tout ce qu'on vit aujourd'hui, surtout sur le plan politique, jouer un peu, ça te déconnecte de la réalité ». Dans l'arrière-salle d'un gymnase qu'il administre dans cette banlieue de Buenos Aires, José a fondé en 2015 rien de moins que l'association argentine de truco pour répondre à un problème majeur : « Le pays est très grand, et le truco n'avait pas de règlement unifié. Chacun jouait avec ses propres règles, et ça posait souvent des problèmes : "Non, non, moi, je joue comme ça. Moi, je ne joue pas comme ça". On a fait un règlement et on s'est dit : "Bon, et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?" ». Sur les murs, des affiches à la gloire de Diego Maradona et Léo Messi… En Argentine, football et truco vont de pair, au point que le premier pourrait même redorer l'image du second : « L'équipe nationale a gagné la Coupe du monde. Et eux, ils jouaient au Truco tous les jours pendant le mondial. Ce sont des super-héros pour n'importe quel Argentin. Alors c'est comme s'il y avait eu un renouveau, un regain du truco. Oui, oui. Maintenant, je vois que les jeunes y jouent, tout le monde y joue. Le truco a fait son grand retour, tu vois ? On était en train de l'oublier, et d'un coup, c'est la fureur totale ». Et demain le truco pourrait même s'exporter. La série argentine à succès El Eternauta diffusée au printemps s'ouvre sur une scène de truco, tant et si bien que José a été contacté par des fans au Japon qui souhaiteraient en apprendre les règles. À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Chine: le xiangqi, «Ça fait partie de notre culture traditionnelle»
durée : 00:05:12 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - Tout cet été, nous réécoutons les entretiens de Frédéric Pommier. Aujourd'hui, c'est avec la comédienne Valérie Kaprisky. Elle évoque "Hôtel California" des Eagles, un tube qu'elle écoute depuis son adolescence et qu'elle adore chanter dans les soirées. (Rediffusion de l'émission du 03/02/2025) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:14 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Tout l'été, nous explorons le nouveau paysage des musiques populaires en France. Aujourd'hui, une artiste martiniquaise qui porte à son sommet - et exporte! - une musique surefficace née dans les faubourgs de Fort-de-France. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "Gennevilliers : le ras-le-bol des riverains" et "Canicule : protégeons nos salariés", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
REDIFF - Christophe, ancien policier à la BAC, témoigne au micro de "Héros" de son parcours marquée par des années d'exposition à la violence et à la mort. Après des années de souffrance silencieuse, il est confronté à une dépression profonde, allant jusqu'à deux tentatives de suicide. Grâce à un travail sur lui-même et une prise en charge psychologique, il a appris à vivre avec son traumatisme et a réorienté sa carrière. Aujourd'hui, il milite pour briser le tabou de la santé mentale chez les policiers. Auteur du livre- « J'ai failli en finir » aux éditions l'ArchipelHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Merci à Franck Henry, ancien braqueur cambrioleur au sein de la mafia parisienne, d'être venu nous voir dans le studio de LEGEND. Après avoir braqué des banques, des casinos, il a purgé une peine de 21 ans et est devenu écrivain en prison. Aujourd'hui auteur et réalisateur il vient nous parler de son spectacle Gangster « Ni Fier, Ni Honteux. »Réservez vos places pour le spectacle de Ni Fier, Ni Honteux à la nouvelle ève ➡️ : https://www.lanouvelleeveparis.com/events/frank-henry-gangster-ni-fier-ni-honteuxRetrouvez le livre Mauvaises nouvelles du milieu ➡️ : https://amzn.to/4a6rw6qRetrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/x6seg0aD4mMPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.