Prestidigitateurs, hypnotiseurs, illusionnistes, médiums se succèdent « tours à tours » pour vous enchanter. Soyez attentifs : 80 films se donnent en spectacle au Forum des images et défilent devant vos yeux ébahis… comme par magie !
Une conférence de Dominique Moulon, critique d'art et commissaire d'exposition, illustrée d’extraits de films et suivie d’une discussion avec Michel Jaffrennou, pionnier de l’art vidéo en France. Depuis la création en 1980 des « Totologiques », pièce de Vidéothéâtrie, Michel Jaffrennou développe à la télévision et surtout sur la scène de théâtre les rapports magiques entre acteurs réels et acteurs virtuels.
Pionnier de l’art vidéo en France, Pierrick Sorin est aussi connu du grand public pour ses « théâtres optiques », ces maquettes dans lesquelles il apparaît comme par magie grâce à des jeux de miroirs faisant croire à des hologrammes. Son inventivité rappelle les trucages de Méliès et sa folie le burlesque des années 1920.
Jean-Max Méjean est l'auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur de grands cinéastes, tels que Federico Fellini, Woody Allen, Pedro Almodóvar ou Emir Kusturica. La magie traverse toute l’œuvre de Federico Fellini depuis que la clé nous a été délivrée dans son film d’autoanalyse, Huit et demi, à travers la séquence de cabaret dévoilant l’anima (Asa-Nisi-Masa). Une magie à laquelle Woody Allen n’aura de cesse de se référer dans certains de ses grands films.
De Méliès à James Cameron, où va la magie du cinéma qui repousse la frontière entre le réel et le virtuel ? Gilles Penso écrit, entre autres, pour les revues SFX et L’Écran fantastique. Il est l’auteur, entre autres, de « Stop motion : l’animation image par image dans le cinéma fantastique » (Dreamland, 2001) et a réalisé plusieurs documentaires sur les effets spéciaux.
Rencontre avec le cinéaste et magicien Bruno Podalydès, animée par Isabelle Vanini, programmatrice du cycle "C'est magique...".
Le cinématographe a fait renaître un même personnage, hérité d’une vieille tradition : le prestidigitateur-magicien. « Charlatan » (dixit Welles), il est la figure idéale de l’ambivalence constitutive du cinéma. On interrogera son origine et ses apparitions dans les images de quelques films, de Méliès à Allen et Chabrol, en passant par Welles.