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Depuis plusieurs années, l'ONG internationale, Movember, se bat pour la santé masculine, aussi bien physique que mentale. Et pour sensibiliser le grand public, elle invite les hommes du monde entier à se laisser pousser la moustache...en novembre. Movember, rappelons-le, c'est justement la contraction de "Mo", "moustache" en argot australien et de "november" en anglais. Les femmes ont l'habitude d'aller régulièrement chez leur gynécologue, qui peut agir comme un médecin de premier recours. Dans l'ensemble, les hommes sont moins préoccupés par la prévention. Ils ne le deviennent qu'après avoir rencontré un problème de santé. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:38 - Le Reportage de la rédaction - En 2007, deux ans après la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois, Farid Zerzour, alors jeune comédien, décide de lancer son théâtre au cœur du quartier prioritaire dont il est originaire, celui des Fossés-Jean, à Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Depuis, il y accueille les habitants.
[REDIFFUSION] Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, frissonnez avec notre saison spéciale horreur. Quatre récits terrifiants, inspirés d'histoires vraies, où la frontière entre le réel et le cauchemar s'efface. Le pont d'Overtoun, le lieu hanté qui poussait au suicide Dans cet épisode, découvrez d'un endroit pittoresque situé à Milton, en Écosse. Au-delà de sa beauté dans la luxuriante campagne écossaise, ce lieu recèle un mystère totalement inexpliqué. Depuis les années 50, des dizaines de chiens ont sauté de ce pont, toujours au même endroit et sans raison apparente, comme magnétiquement appelés par le vide. Son nom : le pont d'Overtoun, surnommé aussi le pont des chiens suicidaires. Des croyances paranormales aux enquêtes scientifiques, découvrez cette effroyable histoire. Ecriture : Hélène Vézier Réalisation : Célia Brondeau, Antoine Berry Roger Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Depuis plus de deux ans et demi, la guerre civile fait rage au Soudan, devenu un « trou noir de l'information ». Alors que s'y rendre est très compliqué, comment informer sur ce qui se passe dans ce pays ? Le journaliste Eliott Brachet, ancien correspondant de RFI à Khartoum, est l'invité de L'atelier des médias pour en discuter. La guerre civile qui ravage le Soudan depuis le 15 avril 2023 oppose les forces armées soudanaises du général Burhan aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemetti. L'ONU décrit la situation comme la « pire crise humanitaire au monde » : 150 000 morts, 13 millions de déplacés et 25 millions de personnes en proie à la famine. Dans ce contexte, le journaliste indépendant Eliott Brachet, ancien correspondant à Khartoum (2020-2023) désormais installé au Caire, décrypte les défis qu'il rencontre pour continuer d'informer sur le Soudan. Eliott Brachet rappelle que son arrivée en octobre 2020 visait à raconter « la fenêtre de liberté qui venait de s'entrouvrir avec la chute d'Omar el-Béchir ». La révolution soudanaise de décembre 2018 avait engendré une effervescence culturelle et une grande liberté de ton, favorisant la naissance d'un journalisme indépendant. Mais la nouvelle génération de journalistes a vu son travail prendre « un grand coup dans l'aile » depuis l'éclatement du conflit et a souvent été contrainte à l'exil. L'une des difficultés majeures pour la couverture médiatique est de faire franchir au Soudan le « plafond de verre dans les médias et dans l'espace public ». L'exposition Soudan, la guerre sur les cendre de la révolution, qu'Eliott Brachet a supervisée à Bayeux, en Normandie, visait d'ailleurs à recontextualiser cette guerre, en rappelant les avertissements des manifestants après le coup d'État de 2021 : la présence des deux généraux à la tête de l'État ne pouvait mener qu'au chaos. Difficulté d'accès et courage des journalistes soudanais Informer sur ce conflit est rendu extrêmement complexe par les difficultés d'accès pour la presse internationale. Les visas sont délivrés «au compte-goutte», et tout journaliste qui parvient à entrer dans les zones contrôlées par l'armée régulière est souvent suivi de près. C'est ce qu'Eliott Brachet a pu constater lors de son dernier reportage au Soudan, fin 2024. Les accès sont encore plus compliqués du côté des FSR, milice aux lignes de commandement floues, où le risque est de «servir la propagande des groupes en place». Le danger le plus grand pèse sur les journalistes soudanais : 32 ont été tués depuis le début de la guerre, indique Eliott Brachet qui insiste sur l'importance de ces regards locaux, souvent équipés d'un simple téléphone portable, qui documentent la guerre. Ces sources, issues de la génération révolutionnaire (activistes, bénévoles dans des réseaux d'entraide civils), sont essentielles pour obtenir des informations. Malgré les risques, la population reste désireuse de parler aux journalistes étrangers, explique Eliott Brachet pour qui ce conflit n'est pas une «guerre oubliée, c'est plutôt une guerre négligée ou une guerre ignorée», car les informations et les images existent, même si elles sont difficiles à obtenir. Guerre d'influence et enjeu technologique Au-delà de l'affrontement fratricide, le conflit est une « guerre d'influence » avec des ramifications régionales. Le Soudan, riche en ressources comme l'or et le pétrole, voit l'exportation de ses ressources doubler, alimentant cette « économie de guerre » qui permet aux belligérants de s'armer. Chaque camp est soutenu par un réseau d'influence : l'armée régulière reçoit l'appui de l'Égypte, du Qatar, de l'Iran et de la Turquie, tandis que les FSR bénéficient d'un soutien des Émirats arabes unis, qui fournissent notamment des drones chinois de dernière technologie. Un autre défi moderne réside dans le rôle de Starlink. Ces connexions internet, souvent amenées par les acteurs armés (notamment les FSR), créent «une dépendance énorme des populations civiles aux acteurs militaires». Les civils doivent payer «un forfait à la minute pour pouvoir se connecter», transformant la communication en une source de revenus et un moyen de contrôle pour les forces en présence. Le recours aux sources ouvertes (OSINT) Face aux restrictions d'accès sur le terrain, le croisement des informations est crucial en raison de l'énorme propagande diffusée par les deux belligérants. L'utilisation de l'OSINT (enquête en sources ouvertes) et des images satellites est un moyen essentiel de suivre le conflit à distance. Eliott Brachet s'est rapproché de réseaux de journalistes et chercheurs, comme le laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, dont le travail permet de « documenter le pillage et la mise à sac et l'incendie en fait de nombreux villages au Darfour ». Ces outils, associés aux témoignages des jeunes Soudanais, constituent aujourd'hui les sources d'information les plus fiables sur ce conflit qui dure.
Nos premiers invités #SessionLive sont Roseaux avec Ben l'Oncle Soul. (Rediffusion) Roseaux est un trio parisien composé Emile Omar, Alex Finkin et Clément Petit. Les trois mousquetaires du son cultivent leur savoir-faire désormais salué par la critique et un auditoire toujours plus nombreux depuis leur premier projet en 2012. Il leur a fallu du temps, pour prendre du recul et de la hauteur afin de nous offrir un retour tant réjouissant que retentissant. Roseaux prend racine au bord des rives de la soul, du folk, du jazz, et de la chanson de toutes les époques, une cascade de sonorités intarissables, où les trois compositeurs puisent leur inspiration et fusionnent leurs expériences. Les feuilles de Roseaux s'élancent au souffle de merveilleuses voix, choisies avec précision par les trois compères, comme celle, du chanteur américain Aloe Blacc, présent depuis le début de l'aventure, enchanteur incontournable des trois épisodes. Pensé comme une escapade onirique gorgée d'émotions, en marge de la production massive, instantanée et souvent désincarnée, Roseaux est un groupe totalement artisanal, sorte d'ovni dans le paysage musical hexagonal, qui opère à l'instinct et surtout à l'envie. Ainsi, Roseaux est devenu expert pour réunir, le temps d'un disque, les artistes qui forment spécifiquement l'ADN de leur hôte : des voix envoûtantes, une trame au piano et au violoncelle, mais aussi des rencontres et des retrouvailles, dans un univers poétique et volontairement nébuleux. Ce troisième album est l'œuvre de 3 passionnés de musique, capables d'intervertir leurs rôles : écriture, arrangements, production, d'où émergent cette fois, onze titres au mélodies ciselées dont trois instrumentaux colorés et insolites. Un périple entre mélancolie et euphorie, qui a conduit Roseaux aux confins de la planète, des Caraïbes à l'Europe en pasant par l'Afrique pour dénicher d'autres vibrations et des interprètes singuliers : la captivante chanteuse grenado-britannique Ala.ni, le petit prince afropop anglais originaire du Ghana, Ghetto Boy, et la troublante suédoise Isabel Sörling, signent ici une première collaboration flamboyante avec le groupe. Pendant que la talentueuse canado-haïtienne Mélissa Laveaux, l'hypnotique chanteur scandinave Olle Nyman, la pétillante franco-canadienne Anna Majidson et notre remarquable Ben national, déjà présents sur le deuxième volet, parviennent encore à créer la surprise en dévoilant de nouveaux aspects de leur tessiture. Les voix de Roseaux sont décidément impénétrables et sa magie se renouvelle aujourd'hui en faisant dialoguer la force de tous ces éléments scintillants, à découvrir dans un écrin de douceur et de volupté. La nature regorge de roseaux, celui-ci est unique. Titres interprétés au grand studio - With Us Feat. Ben l'Oncle Soul Live RFI - Loving You Is All I Want To Do Feat. Aloe Blacc, extrait Roseaux III - Island Feat. Ben l'Oncle Soul (Roseaux II 2019) Live RFI Line Up : Emile Omar, machines, Alex Finkin, guitare, Clément Petit, violoncelle, Ben L'Oncle Soul, voix Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album Roseaux III (Fanon Rd)
Nos premiers invités #SessionLive sont Roseaux avec Ben l'Oncle Soul. (Rediffusion) Roseaux est un trio parisien composé Emile Omar, Alex Finkin et Clément Petit. Les trois mousquetaires du son cultivent leur savoir-faire désormais salué par la critique et un auditoire toujours plus nombreux depuis leur premier projet en 2012. Il leur a fallu du temps, pour prendre du recul et de la hauteur afin de nous offrir un retour tant réjouissant que retentissant. Roseaux prend racine au bord des rives de la soul, du folk, du jazz, et de la chanson de toutes les époques, une cascade de sonorités intarissables, où les trois compositeurs puisent leur inspiration et fusionnent leurs expériences. Les feuilles de Roseaux s'élancent au souffle de merveilleuses voix, choisies avec précision par les trois compères, comme celle, du chanteur américain Aloe Blacc, présent depuis le début de l'aventure, enchanteur incontournable des trois épisodes. Pensé comme une escapade onirique gorgée d'émotions, en marge de la production massive, instantanée et souvent désincarnée, Roseaux est un groupe totalement artisanal, sorte d'ovni dans le paysage musical hexagonal, qui opère à l'instinct et surtout à l'envie. Ainsi, Roseaux est devenu expert pour réunir, le temps d'un disque, les artistes qui forment spécifiquement l'ADN de leur hôte : des voix envoûtantes, une trame au piano et au violoncelle, mais aussi des rencontres et des retrouvailles, dans un univers poétique et volontairement nébuleux. Ce troisième album est l'œuvre de 3 passionnés de musique, capables d'intervertir leurs rôles : écriture, arrangements, production, d'où émergent cette fois, onze titres au mélodies ciselées dont trois instrumentaux colorés et insolites. Un périple entre mélancolie et euphorie, qui a conduit Roseaux aux confins de la planète, des Caraïbes à l'Europe en pasant par l'Afrique pour dénicher d'autres vibrations et des interprètes singuliers : la captivante chanteuse grenado-britannique Ala.ni, le petit prince afropop anglais originaire du Ghana, Ghetto Boy, et la troublante suédoise Isabel Sörling, signent ici une première collaboration flamboyante avec le groupe. Pendant que la talentueuse canado-haïtienne Mélissa Laveaux, l'hypnotique chanteur scandinave Olle Nyman, la pétillante franco-canadienne Anna Majidson et notre remarquable Ben national, déjà présents sur le deuxième volet, parviennent encore à créer la surprise en dévoilant de nouveaux aspects de leur tessiture. Les voix de Roseaux sont décidément impénétrables et sa magie se renouvelle aujourd'hui en faisant dialoguer la force de tous ces éléments scintillants, à découvrir dans un écrin de douceur et de volupté. La nature regorge de roseaux, celui-ci est unique. Titres interprétés au grand studio - With Us Feat. Ben l'Oncle Soul Live RFI - Loving You Is All I Want To Do Feat. Aloe Blacc, extrait Roseaux III - Island Feat. Ben l'Oncle Soul (Roseaux II 2019) Live RFI Line Up : Emile Omar, machines, Alex Finkin, guitare, Clément Petit, violoncelle, Ben L'Oncle Soul, voix Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album Roseaux III (Fanon Rd)
durée : 00:04:38 - Le Reportage de la rédaction - En 2007, deux ans après la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois, Farid Zerzour, alors jeune comédien, décide de lancer son théâtre au cœur du quartier prioritaire dont il est originaire, celui des Fossés-Jean, à Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Depuis, il y accueille les habitants.
Les Invisibles encontrent aujourdʹhui Nicolas Bron, chef de circulation au centre de gestion du trafic des métros lausannois. Depuis son poste de commande, il surveille le réseau en temps réel et intervient dès quʹun incident survient, pour garantir sécurité et fluidité aux usagers. Par Arditë Shabani.
VIH chez les jeunes : « On prend le virus à la légère », alerte Dhiren, vivant avec le VIH depuis 22 ans by TOPFM MAURITIUS
Depuis plus de 17 ans, une famille installée en Moselle, se bat pour obtenir une réponse simple à une question qui l'est tout autant: de quoi est mort au printemps 2006 leur fils, frère et oncle Ismaël Abdelkader, 26 ans à l'époque des faits ? Une disparition, un corps, des témoins directs du drame, des scénarios possibles, crime ou accident. La résolution de l'affaire semblait à portée de main. Sauf que dans cette histoire, rien ne va être entrepris pour savoir qui a fait quoi.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:40 - Le Reportage de la rédaction - Les émeutes de 2005 avaient entraîné une redéfinition de la politique de la ville. Depuis dix ans, l'objectif est de réduire les écarts entre les 1 400 quartiers prioritaires de la ville et les autres quartiers des agglomérations. Quel bilan ? Reportage à Melun, dans le quartier de l'Almont.
Depuis plus d'un siècle, l'affaire de Jack l'Éventreur fascine toujours autant. Une nouvelle étude publiée mi-mars prétend confirmer le nom de l'un des plus célèbres meurtriers, analyses ADN à l'appui. La méthodologie des deux chercheurs est très vite contestée. Et l'identité du tueur de Whitechapel de rester un mystère irrésolu.La fascination des scientifiques et des auteur·rice·s pour ce mythique « cold case » interroge. Jusqu'à parfois déranger. Comment est traitée la figure du tueur en série dans la pop culture ? Pourquoi ces histoires reviennent-elles sans cesse dans les journaux, les films et les séries ? Pourquoi se plaît-on à faire des « serial killer » des héros presque romantiques ?Thomas Rozec interroge Patricia Tourancheau, journaliste pour le site Les Jours, et Axel Cadieux, journaliste et auteur d'« Une série de tueurs » aux éditions Capricci.CRÉDITSProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Cet épisode a été produit en mars 2019 dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Vincent Hiver. Chargée de production et d'édition : Lorraine Besse et Diane Jean. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Illustration : Vortex, Inc. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avi Bitton n'a pas choisi le droit du travail, c'est le droit du travail qui l'a choisi.Avant d'être avocat, il a été cadre dans une multinationale.Un jour, il a vécu l'injustice de l'intérieur : pression, harcèlement, silence.Plutôt que de se résigner, il a décidé d'en faire son combat.Cette épreuve personnelle est devenue le point de départ d'une vocation : défendre ceux qui traversent ce qu'il a vécu.Depuis plus de 20 ans, Maître Bitton consacre sa carrière aux cadres.Son rôle est de rétablir l'équilibre dans une relation souvent déséquilibrée, en élaborant des stratégies de négociation redoutables. Une entreprise qui apprend que « c'est Avi Bitton en face » sait qu'elle prend un risque juridique, mais aussi médiatique.Son approche du droit repose sur l'humain.Pour lui, un départ ne se résume pas à une somme d'argent. Il peut inclure une formation, un coaching, un chasseur de têtes ou une recommandation irréprochable.Parce qu'un bon arrangement vaut toujours mieux qu'un long procès.Conseiller plus de 5 000 cadres, négocier des ruptures 10 fois supérieures au minimum légal, collaborer avec des confrères à l'international…Avi Bitton a bâti un cabinet de référence où la compétence rencontre la conviction.Dans cet épisode, il raconte son parcours, ses combats et sa vision d'un droit du travail plus juste, plus humain, plus stratégique.Une plongée fascinante dans les coulisses des négociations parfois tendues du monde de l'entreprise. Bonne écoute !===========================
Après plus de vingt ans d'attente, le Grand Musée égyptien s'apprête enfin à ouvrir ses portes ce samedi 1ᵉʳ novembre. Bien plus qu'un événement national, l'inauguration du plus grand musée archéologique du monde, situé au pied des pyramides, rassemblera un parterre de chefs d'État venus des quatre coins du monde et des centaines de journalistes. À la tête de cette mise en scène pharaonique du prestige égyptien, le président Abdel Fattah Al-Sissi compte faire briller l'image de son pays. De notre correspondant au Caire, Mohamed, la vingtaine, habite tout près des pyramides et du musée dont l'ouverture approche à grands pas. Un événement qui lui passe un peu au-dessus. « Hmm, ça ne m'intéresse pas vraiment. Peut-être que je regarderai la cérémonie avec les enfants à la télévision… et les feux d'artifice depuis le toit de l'immeuble », déclare Mohamed. À Kafr Nassar, ce quartier poussiéreux aux portes du désert, tout est prêt depuis une semaine. Les habitants s'organisent, comme ce tenancier de café coincé entre deux axes routiers. « La rocade va être fermée, toutes les routes qui mènent au musée aussi. Le président Al-Sissi attend des invités de marque », explique-t-il. Un événement mondial Soixante chefs d'État attendus, des centaines de journalistes… Les riverains, eux, regarderont ça de loin. Même si certains ne boudent pas leur plaisir : « C'est une aubaine ! Dans le quartier, tout le monde vit du tourisme. C'est une joie plus grande que la qualification de l'Égypte pour la Coupe du monde ! » Car avant d'être une fête égyptienne, cette inauguration se veut mondiale. Un message adressé à la planète, explique l'ancien ministre des Antiquités, Zahi Hawass : « Parce que nous croyons que les monuments égyptiens appartiennent à tout le monde, et pas seulement aux Égyptiens. Cinq cents chaînes de télévision vont retransmettre la cérémonie à travers le monde. » « Cette inauguration montrera que l'Égypte est un pays sûr » Depuis son bureau bardé de diplômes, l'archéologue vedette vante une opération de prestige au cœur d'une région marquée par les conflits : « C'est un message envoyé par le président de la République au monde entier : nous prenons soin de notre patrimoine. Ce musée va apporter beaucoup au pays. Des millions de touristes viendront, car cette inauguration montrera que l'Égypte est un pays sûr. » Un discours que tempère Khaled Azzab, professeur d'archéologie islamique, pour qui l'événement relève avant tout du soft power : « Celui qui coupe le ruban est celui qui récolte les honneurs de l'événement, qui attire la lumière sur lui et figure au premier plan sur la photo. » Derrière les paillettes, il y voit surtout un jeu diplomatique à grande échelle. « Ces rencontres ne sont jamais anodines : elles permettent d'échanger, d'apaiser des tensions, de régler certains différends. L'événement n'est pas une fin en soi », ajoute le professeur d'archéologie. À peine un mois après le sommet de Charm el-Cheikh et la signature du plan de paix pour Gaza, Le Caire saisit une nouvelle occasion de s'imposer comme pôle de stabilité au Moyen-Orient. Cette fois, à travers ses vestiges pharaoniques. À lire aussiÉgypte: le Grand Musée du Caire, un projet pharaonique, culturel et géopolitique
C'est en Haïti que les vents, les pluies ou encore les inondations provoquées par le passage de l'ouragan Melissa ont été les plus meurtriers. Selon un bilan de la protection civile haïtienne, au moins 30 personnes sont mortes et 20 sont toujours portées disparues. À Petit Goâve, ville la plus endeuillée par le passage de l'ouragan, Gauda Estiverne a vu trois de ses quatre enfants disparaître dans les flots de la rivière Ladigue sortie de son lit. Yannick Jean Pierre, elle, a eu plus de chance. «J'ai failli mourir. L'eau a failli m'emporter. Regardez, ma maison est détruite. Je ne sais pas où je vais dormir», témoigne-t-elle. L'écrivaine haïtienne Yanick Lahens remporte le prix du roman de l'Académie française «Que le nom de Melissa soit banni», écrit Frantz Duval dans le journal Le Nouvelliste, et «que celui de Yanick rayonne». L'écrivaine, qui vit en Haïti, a été récompensée pour son roman Les passagères de la nuit. «Depuis plus d'un siècle, l'Académie française récompense des auteurs haïtiens pour la qualité de leurs œuvres», rappelle Frantz Duval. «Quelle joie, quelle fierté !», renchérit Gazette Haïti. Car dans un «pays en crise», et «malgré les blessures», ce prix rappelle «qu'Haïti demeure une terre de création et de génie, capable d'offrir au monde des voix puissantes, des écritures de lumière.» Plongée dans un musée sous-marin en Colombie Au large de l'Isla Fuerte, sur la côte caraïbe, des initiatives tentent de donner un second souffle aux coraux, garants de la vie marine mais qui sont gravement menacés aujourd'hui par le dérèglement climatique et par le tourisme de masse. Parmi elles, le Muszif, un musée entièrement immergé dans des eaux cristallines, où l'art devient refuge pour la vie marine et qu'a visité la correspondance de RFI en Colombie, Camille Bouju. Dans le journal d'Outre-mer La 1ère Les Antilles françaises et leurs forces armées viennent au secours de la Jamaïque, meurtrie par l'ouragan Melissa.
En Haute-Guinée, région frontalière du Mali, l'exploitation artisanale de l'or est la principale activité économique, et emploie une grande part de la population. Mais cette activité n'est pas sans risques. De notre correspondant à Conakry, Dimanche 26 octobre, deux éboulements se sont produits sur deux sites miniers de la sous-préfecture de Kintinian, dans la préfecture de Siguiri, faisant huit morts. M'Bemba Baye est le président de la Croix-Rouge dans la préfecture de Siguiri. Il s'est rendu sur place dès qu'il a appris la nouvelle. « Il y a eu l'effondrement d'une partie, qui a glissé sur les travailleurs, sur le premier site. Sous les décombres, six personnes sur place ont perdu la vie. Les six personnes ont été évacuées à l'hôpital préfectoral de Siguiri. Le lendemain, un a succombé à ses blessures. Le total fait sept morts, le même jour. Sur le deuxième site, il y a eu un autre d'éboulement, un glissement, il y a eu un cas de mort aussi. Ce corps a été extrait des décombres par les volontaires de la Croix-Rouge de la place », raconte-t-il. Ce ne sont pas des galeries qui se sont écroulées, mais, sur le premier site, une excavation, ce gros trou creusé par les orpailleurs avec l'aide de pelles mécaniques. Sur le deuxième site, c'est un terril qui s'est écroulé : une petite montagne de déchets miniers d'une entreprise industrielle dans lequel des orpailleurs cherchent de la poussière d'or. Depuis une dizaine d'années, les mineurs artisanaux utilisent de plus en plus de machines, mais leur usage mal maîtrisé les met en danger, comme l'explique Anna Dessertine de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) : « Les pratiques sont très diverses puisque certains creusent à la pioche, d'autres utilisent des engins comme des concasseurs ou des pelles hydrauliques. Un des éboulements de dimanche, ce serait produit sur un site déjà fragilisé par les pelles hydrauliques, avant que des orpailleurs ne viennent à la pioche. La mécanisation pose question. Elle investit les sols différemment, elle crée des instabilités qui n'existaient pas forcément quand l'exploitation était seulement artisanale, bien que l'exploitation artisanale de toute façon comporte aussi des risques. Peu de gardes fous sont mis en place pour assurer la sécurité des orpailleurs qui travaillent de façon très rudimentaire. » Pour Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire guinéen des mines et des métaux (OGMM), il faut mieux réglementer l'orpaillage artisanal. Le chercheur plaide pour que l'État s'implique davantage : « L'État doit faire un travail d'identification de toutes les zones qui portent des risques d'éboulement. Donc délimiter les sites et mettre les orpailleurs sur des zones qui portent moins de risques. Et les zones à risques, les surveiller et les protéger contre toute intrusion de personnes non autorisées. » En attendant, les orpailleurs continuent de creuser partout dans la préfecture de Siguiri, parfois au péril de leur vie, donc, pour nourrir leurs familles. Une grande partie de la population de la Haute-Guinée vit directement ou indirectement des revenus de l'orpaillage artisanal. À lire aussiGuinée: 60 personnes inculpées après une émeute meurtrière sur un site minier
Vous aussi vous courrez après la montre ? Du matin au soir avec cette sale impression que vous ne maîtrisez pas grand chose ou, que tout du moins, la plupart des obligations quotidiennes vous sont imposées et non choisies ?Depuis quelques années, j'applique quelques règles assez simples qui me permettent de ne plus (toujours) courir après cette satanée montre ! Cet épisode vous l'explique.Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si vous aimez mon univers, sachez que je propose des réflexions personnelles sur les sujets abordés ici (à savoir l'amour, la nourriture, la sexualité…) dans une newsletter qui s'intitule La vie gourmande. Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir de recevoir Alice Cheron.Depuis plus de quinze ans, Alice tisse depuis Florence une fresque de l'art de vivre transalpin qui célèbre la joie, la dolce folia, mais aussi l'humain.Dans cet épisode, nous avons discuté d'italianité, de fugues pour se retrouver, du cheminement qui l'a menée à interrompre ses activités, et de la traversée des périodes de transition.Alice partage aussi son expérience de la puissance du collectif féminin, notamment dans le cadre de la maternité, et de tout ce que la naissance de son troisième enfant a transformé.Mais avec Alice, nous avons également parlé de préménopause, d'écriture, de chambre à soi, de gestion de son argent et de carbonara.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis 4 ans, le collectif féministe Vénus Club, composé de DJs & professionnelles du secteur des musiques actuelles, est grandement actifsur la scène parisienne, mais aussi à travers l'hexagone. C'est l'un de ses membres, C.L.E.O.2.5.A.7 qui vient représenter le collectif derrière les platines de Tsugi Radio. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après plus de vingt ans d'attente, le Grand Musée égyptien s'apprête enfin à ouvrir ses portes ce samedi 1ᵉʳ novembre. Bien plus qu'un événement national, l'inauguration du plus grand musée archéologique du monde, situé au pied des pyramides, rassemblera un parterre de chefs d'État venus des quatre coins du monde et des centaines de journalistes. À la tête de cette mise en scène pharaonique du prestige égyptien, le président Abdel Fattah Al-Sissi compte faire briller l'image de son pays. De notre correspondant au Caire, Mohamed, la vingtaine, habite tout près des pyramides et du musée dont l'ouverture approche à grands pas. Un événement qui lui passe un peu au-dessus. « Hmm, ça ne m'intéresse pas vraiment. Peut-être que je regarderai la cérémonie avec les enfants à la télévision… et les feux d'artifice depuis le toit de l'immeuble », déclare Mohamed. À Kafr Nassar, ce quartier poussiéreux aux portes du désert, tout est prêt depuis une semaine. Les habitants s'organisent, comme ce tenancier de café coincé entre deux axes routiers. « La rocade va être fermée, toutes les routes qui mènent au musée aussi. Le président Al-Sissi attend des invités de marque », explique-t-il. Un événement mondial Soixante chefs d'État attendus, des centaines de journalistes… Les riverains, eux, regarderont ça de loin. Même si certains ne boudent pas leur plaisir : « C'est une aubaine ! Dans le quartier, tout le monde vit du tourisme. C'est une joie plus grande que la qualification de l'Égypte pour la Coupe du monde ! » Car avant d'être une fête égyptienne, cette inauguration se veut mondiale. Un message adressé à la planète, explique l'ancien ministre des Antiquités, Zahi Hawass : « Parce que nous croyons que les monuments égyptiens appartiennent à tout le monde, et pas seulement aux Égyptiens. Cinq cents chaînes de télévision vont retransmettre la cérémonie à travers le monde. » « Cette inauguration montrera que l'Égypte est un pays sûr » Depuis son bureau bardé de diplômes, l'archéologue vedette vante une opération de prestige au cœur d'une région marquée par les conflits : « C'est un message envoyé par le président de la République au monde entier : nous prenons soin de notre patrimoine. Ce musée va apporter beaucoup au pays. Des millions de touristes viendront, car cette inauguration montrera que l'Égypte est un pays sûr. » Un discours que tempère Khaled Azzab, professeur d'archéologie islamique, pour qui l'événement relève avant tout du soft power : « Celui qui coupe le ruban est celui qui récolte les honneurs de l'événement, qui attire la lumière sur lui et figure au premier plan sur la photo. » Derrière les paillettes, il y voit surtout un jeu diplomatique à grande échelle. « Ces rencontres ne sont jamais anodines : elles permettent d'échanger, d'apaiser des tensions, de régler certains différends. L'événement n'est pas une fin en soi », ajoute le professeur d'archéologie. À peine un mois après le sommet de Charm el-Cheikh et la signature du plan de paix pour Gaza, Le Caire saisit une nouvelle occasion de s'imposer comme pôle de stabilité au Moyen-Orient. Cette fois, à travers ses vestiges pharaoniques. À lire aussiÉgypte: le Grand Musée du Caire, un projet pharaonique, culturel et géopolitique
Revue de presse : remise des distinctions d'Etat et discours du président – Histoire du précieux reliquaire de Saint-Maur
L’intelligence artificielle est partout. Depuis plus d’un an, elle s’impose comme une véritable déflagration dans le monde économique et technologique. Chaque semaine, de nouveaux records tombent: investissements colossaux, innovations spectaculaires, valorisations qui s’envolent. Nvidia, Microsoft, Alphabet, Amazon, Meta, Apple, Tesla… Les géants de la Tech dictent désormais le rythme des marchés mondiaux. Leurs résultats trimestriels sont scrutés dans le moindre détail par les investisseurs du monde entier, habitués à voir ces entreprises dépasser systématiquement les attentes. L’IA est devenue leur moteur de croissance, leur argument de séduction, leur promesse d’avenir. Mais derrière cette euphorie, une question s’impose de plus en plus: ne sommes-nous pas en train d’aller trop vite? Et si, sous la surface, gonflait une bulle spéculative de l’intelligence artificielle, prête à éclater? Pour tenter d’y voir plus clair, Ondine Werres a réuni deux journalistes de la rédaction de L’Echo, spécialistes de l'IA: Charles Regnier, journaliste financier, il suit de près les marchés et les valorisations des grandes entreprises technologiques et Maxime Samain, journaliste tech, il observe les usages concrets de l’IA dans les entreprises et les défis que pose cette révolution industrielle. > Inscription au salon Finance Avenue, le 15 novembre 2025, à Bruxelles (Tour&Taxis) Présentation: Ondine Werres Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Et si un simple jeu vidéo pouvait rajeunir votre cerveau ? C'est la promesse inattendue d'une équipe de chercheurs de l'Université McGill et de l'Institut neurologique de Montréal, qui vient de franchir une étape décisive dans la compréhension du vieillissement cérébral.Depuis toujours, on pensait que le cerveau déclinait lentement avec l'âge, inexorablement. La mémoire se fragilise, l'attention se disperse, la vitesse de réflexion diminue. Et derrière ce lent effritement, une molécule joue un rôle crucial : l'acétylcholine. C'est elle qui permet aux neurones de communiquer, de se concentrer, d'apprendre. Or, sa production baisse naturellement à partir de 40 ans. Aucun médicament n'avait jamais réussi à la relancer. Jusqu'à aujourd'hui.Dans leur étude, les chercheurs ont recruté près d'une centaine de volontaires âgés de plus de 65 ans. Pendant dix semaines, certains ont suivi un programme d'entraînement cérébral intensif sous forme de jeu vidéo, conçu pour stimuler la rapidité, la mémoire de travail et la concentration. Les autres jouaient à des jeux classiques, sans visée thérapeutique. Avant et après l'expérience, tous ont passé des examens d'imagerie cérébrale permettant de mesurer l'activité du système cholinergique, celui qui produit justement l'acétylcholine.Les résultats ont surpris tout le monde. Chez les participants qui s'étaient réellement entraînés, la production naturelle d'acétylcholine a augmenté d'environ 2,3 %. C'est peu, mais c'est énorme : cela correspond à peu près à la perte naturelle observée au fil de dix années de vieillissement. Autrement dit, leur cerveau s'est comporté comme celui d'une personne dix ans plus jeune. Une première absolue dans l'histoire de la recherche sur le vieillissement cérébral.Ce qui fascine les scientifiques, c'est que cette amélioration n'est pas due à un médicament, mais à une stimulation cognitive ciblée. Le cerveau, même vieillissant, reste plastique : il est capable de se réorganiser, de relancer des circuits endormis, pour peu qu'on le pousse à sortir de sa routine.Bien sûr, l'étude doit encore être confirmée sur un plus grand nombre de personnes, et sur des durées plus longues. Mais elle ouvre une perspective vertigineuse : celle de pouvoir « réactiver » le cerveau par l'entraînement, comme on renforce un muscle. En d'autres termes, le vieillissement cérébral ne serait peut-être pas une fatalité — juste une question d'exercice. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Revue de presse : remise des distinctions d'Etat et discours du président – Histoire du précieux reliquaire de Saint-Maur
Une éruption plinienne, c'est l'une des formes les plus violentes et spectaculaires qu'un volcan puisse produire. Son nom évoque à lui seul la catastrophe : il vient de Pline le Jeune, un écrivain et sénateur romain du Ier siècle, témoin direct de la destruction de Pompéi lors de l'éruption du Vésuve en 79 après J.-C.. C'est de son récit que les volcanologues ont tiré ce terme, en hommage à la précision et à la force de sa description.Tout commence au petit matin du 24 août 79. Le Vésuve, jusque-là endormi depuis des siècles, explose soudainement. Pline le Jeune, alors âgé de 17 ans, observe la scène depuis la baie de Naples, à plusieurs kilomètres du volcan. Dans une lettre qu'il écrira des années plus tard à l'historien Tacite, il raconte avoir vu s'élever dans le ciel une immense colonne de cendres « comme un pin parasol » : une tige verticale qui monte droit, puis s'élargit en une nuée sombre. Ce détail deviendra le symbole même du phénomène : la colonne plinienne.Ce type d'éruption se caractérise par une explosion extrêmement puissante, provoquée par la pression des gaz emprisonnés dans le magma. Quand cette pression devient insupportable, elle libère d'un coup une énergie colossale : les gaz s'échappent, entraînant cendres, roches et fragments de lave pulvérisée jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres d'altitude — parfois jusqu'à la stratosphère. La colonne de matériaux peut atteindre 30 à 40 km de haut, avant de s'effondrer partiellement, formant des nuées ardentes qui dévalent les pentes à plus de 300 km/h, brûlant tout sur leur passage.Lors du drame du Vésuve, ces nuées ont enseveli Pompéi, Herculanum et Stabies sous plusieurs mètres de cendres. Les habitants, surpris par la rapidité de l'éruption, ont été piégés par la chaleur et les gaz. Pline l'Ancien, oncle de Pline le Jeune et célèbre naturaliste, tenta de secourir les victimes par bateau — il mourut asphyxié sur la plage de Stabies.Depuis, les volcanologues parlent d'éruption plinienne pour désigner les explosions les plus intenses, comparables à celle du Vésuve. D'autres volcans ont connu le même sort : le Krakatoa en 1883, le Mont Saint Helens en 1980 ou le Pinatubo en 1991, dont l'éruption a projeté plus de 10 milliards de tonnes de cendres dans l'atmosphère.En somme, une éruption plinienne, c'est le volcan porté à son paroxysme : une force brute de la nature, capable d'effacer des villes entières — et dont le nom, depuis deux millénaires, porte la mémoire d'un témoin romain fasciné par la fin d'un monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 30 octobre 2025 : Trump / Poutine : la surenchère nucléaireC'est une annonce surprise et un changement majeur de stratégie pour les États-Unis, qui avaient mis fin à leurs essais nucléaires en 1992. Dans un message publié sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a indiqué avoir ordonné au département de la Guerre — le nom qu'il donne désormais à son ministère de la Défense — de « commencer à tester les armes nucléaires des États-Unis ». Une décision qu'il justifie par les « programmes d'essais menés par d'autres pays », sans préciser lesquels.Cette annonce intervient dans un contexte hautement sensible : quelques minutes seulement avant sa rencontre très attendue avec son homologue chinois Xi Jinping, et peu après que le président russe Vladimir Poutine s'est félicité de la réussite de l'essai d'un nouveau missile à propulsion nucléaire, le Bourevestnik, d'une « portée illimitée » et capable, selon le Kremlin, de contourner les systèmes d'interception américains. Un engin qui, en théorie, pourrait frapper le territoire des États-Unis. « Poutine ferait mieux de mettre fin à la guerre en Ukraine », a d'ailleurs commenté le président américain.Si l'annonce de Moscou a été jugée « inappropriée » par Washington, le président russe est allé plus loin, annonçant le test d'un drone sous-marin à capacité nucléaire.Autant de déclarations qui ravivent une atmosphère rappelant celle de la Guerre froide, à quelques mois de l'expiration du traité de désarmement New START — prévu en février 2026 —, qui limite les arsenaux nucléaires de la Russie et des États-Unis. Une tension qui s'ajoute à la reprise de la course aux armements observée un peu partout sur la planète.Alors, que signifient ces annonces autour du nucléaire ? Que sait-on du missile russe Bourevestnik, présenté par Vladimir Poutine comme une arme « unique que personne d'autre dans le monde ne possède » ? Véritable prouesse technologique ou simple instrument de propagande ? Enfin, que se joue-t-il au Venezuela ?Alors que Caracas et Moscou ont renforcé leurs coopérations sur presque tous les plans au fil des années, rebattant ainsi les cartes dans la région, les pressions américaines s'accentuent.Depuis plusieurs semaines, l'administration américaine mène des opérations militaires en mer des Caraïbes au nom de la lutte contre le narcotrafic, revendiquant dix frappes qui auraient fait au moins 43 morts. Le président américain a autorisé la CIA à mener des opérations clandestines et étudie désormais la possibilité de frappes terrestres sur le sol vénézuélien.Jusqu'où ira l'escalade ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Alain BAUER - Professeur émérite au pôle sécurité et défense - Conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre
La capitale écossaise et ses décors médiévaux ont inspiré J.K. Rowling pour la saga Harry Potter. Destination de vacances prisée par les fans, Édimbourg regorge de marches guidées et de magasins dédiés à l'univers du sorcier à lunettes. Mais depuis quelques années, l'autrice désormais milliardaire a mis sa fortune au service de l'idéologie transphobe, au point de contraindre la justice à revenir sur les droits des femmes transgenres. Le secteur du tourisme se voit forcé de s'adapter, entre demande commerciale et respect des minorités. De notre correspondante à Londres, Le château millénaire d'Édimbourg se découpe sur le ciel gris d'Écosse, à quelques centaines de mètres du cimetière de Greyfriars. Connu pour sa statue du chien Bobby, l'endroit accueille chaque année un demi-million de touristes vêtus de capes noires et d'écharpes en laine aux couleurs des maisons de l'école (fictive) de sorcellerie de Poudlard. Les pierres tombales portent des noms familiers pour les fans de la saga littéraire Harry Potter : Thomas Riddell, Scrymgeour, Moodie, McGonagall... Plusieurs fois par semaine, Christine dirige des marches guidées à travers le cimetière. « La popularité de ces tours m'étonne toujours, après toutes ces années, s'émerveille la jeune femme, vêtue d'un uniforme de velours noir et vert émeraude. Édimbourg ressemble tellement à Poudlard, c'est merveilleux pour se plonger dans l'univers de Harry Potter ! » Parmi les participants, beaucoup ont grandi avec les livres. Le montant des marches Potter Trails est libre. Et depuis quelques années, l'entreprise reverse une partie de ses profits à des ONG qui défendent les droits des personnes transgenres. « C'est une manière d'afficher clairement que nos marches accueillent tout le monde, sans distinction de genre », explique Christine. Ce qui pourrait sembler évident relève pourtant du nécessaire. Depuis quelques années, la créatrice de l'univers Harry Potter, J.K. Rowling, s'est distinguée sur les réseaux sociaux par ses positions conservatrices transphobes. Plus inquiétant, elle, à qui la marque Harry Potter rapporte chaque année plus de 50 millions de dollars, a financé le recours en justice d'une association écossaise contre des réformes. En avril dernier, elle a obtenu que la justice considère les femmes transgenres comme des hommes. Depuis, les fans s'interrogent : faut-il continuer à consommer du contenu, et donc verser de l'argent à une autrice dont l'idéologie est loin de faire consensus ? « La moralité des livres est complexe, et bien entendu loin d'être idéale, admet la guide. Mais de nombreux lecteurs, y compris ceux qui ont grandi avec Harry Potter, ont trouvé du réconfort dans le message de la série : le fait de se sentir différent et d'enfin trouver un endroit où on se sent bien, et la résistance contre la haine. C'est ce qui nous motive. » L'une des rues principales de la vieille ville d'Édimbourg, Victoria Street, possède un café qui a abrité les premières séances d'écriture de J.K. Rowling et lui aurait servi d'inspiration pour la rue commerçante des fournitures magiques, le Chemin de Traverse. Devant la boutique officielle, les fans font la queue pour acheter une baguette magique, une peluche, une écharpe. Après une demi-heure d'attente, Estelle sort du magasin, les mains vides : « J'aime relire les livres, revisionner les films... Mais je ne cautionne pas les propos de l'autrice et je ne veux plus lui verser d'argent. » Alors, la jeune Normande, vêtue d'un pull de la maison Serdaigle, s'adapte : « J'achète d'occasion, et je me suis mise au tricot pour fabriquer mon pull ! » Du côté des militants LGBTQ+, certains membres de la communauté appellent plutôt au boycott de tout ce qui touche à l'univers magique du sorcier à la cicatrice en éclair. Les associations, elles, préfèrent ne pas évoquer les positions de l'autrice pour ne pas participer à sa visibilité. Dans cette démarche, Fraser Horn a décidé de totalement repenser son offre de marches guidées dans Édimbourg. Ce jeune papa s'est lancé comme guide indépendant au début de l'année, et propose à l'époque des tours Harry Potter et des marches LGBTQ, sur les lieux importants dans l'histoire des minorités sexuelles. « Mais en avril [quand la Cour suprême a indiqué ne plus reconnaître le genre auto-déclaré], les positions de J.K. Rowling sont devenues indéfendables, et j'ai compris que ces deux marches n'avaient plus leur place sur le même flyer », explique-t-il. À l'approche du mois des Fiertés – le mois de juin, consacré à la visibilité de la communauté LGBTQ+ –, le guide décide de remplacer ses tours Harry Potter par de nouveaux horaires pour ses marches LGBTQ+, ce qui suscite un fort intérêt médiatique. « Certains ont pensé que c'était un coup de communication de ma part, mais j'ai tout de même lâché un tiers de mon activité, pour respecter mes valeurs », précise-t-il. Depuis, Fraser propose de manière permanente plus de marches LGBTQ+, où il en profite pour donner plus de visibilité aux personnalités homosexuelles et transgenres de l'histoire édimbourgeoise, celles-là même que J.K. Rowling cherche à effacer. « J'emmène mes groupes dans la cour du collège de médecine, pour leur montrer la plaque commémorative du Dr. James Barry : un homme transgenre, né dans une famille pauvre, qui est devenu l'un des meilleurs chirurgiens de la Royal Navy », raconte-t-il. La transidentité du docteur n'a été révélée qu'à sa mort, à l'indifférence de ceux qui l'avaient connu. Du côté du secteur touristique et à l'échelle de toute l'Écosse, les syndicats notent une légère baisse du tourisme liée à Harry Potter, au profit d'autres séries comme Outlander, mais se préparent à une recrudescence des séjours sur les lieux de tournage des films, avec la sortie d'une nouvelle série inspirée des livres sur HBO en 2027. À lire aussiLa Cour suprême britannique statue que la définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique
En juin 1994, Émilie Tanay, 9 ans, est déposée par sa mère chez la famille de Jérôme Tocqueville, un camarade de classe. Ils vont assister ensemble à la kermesse de fin d'année. La petite Émilie est souffrante. La maman confie aux parents Tocqueville les médicaments qu'elle doit prendre : des sachets d'Exomuc et un flacon de Josacine. Brutalement, elle s'effondre et perd connaissance… Que s'est-il passé ? Dans cette affaire que Caroline Nogueras va vous raconter, il y a de l'injustice, des tromperies, et des approximations de procédure... Enfin la vérité ? Depuis le premier jour de cette enquête, les gendarmes et les juges se basent sur un présupposé : Émilie est morte après avoir bu une cuillerée de Josacine empoisonnée. Et si c'était faux ? Le poison était-il vraiment dans l'antibiotique au moment où elle le prenait ? Et si la Josacine n'avait rien à voir là-dedans ? Et si Émilie avait ingéré autre chose dans la maison des Tocqueville ? Dans cet épisode, Caroline Nogueras reçoit Jean-Michel Dumay, ancien journaliste au Monde qui a publié Le Poison du doute en 2003. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Tiphaine Pioger Voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Bruno Poncet, cheminot, et Didier Giraud, agriculteur de Saône-et-Loire, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Depuis la plus haute Antiquité, les émeraudes sont parfois vues comme des symboles d'éternité. Pourtant, il arrive qu'elles soient au cœur d'histoires où le temps des hommes est, lui, terriblement compté. Comme dans celle-ci. L'histoire d'une dague, celle de Nadir Shah. Quand une histoire commence par un poignard, on s'attend à un crime, à un drame… Mais cette lame est à part. Incrustée d'émeraudes gigantesques — parmi les plus spectaculaires jamais montées sur une arme, elle fascine, éblouit même. Et depuis des siècles, elle attire les convoitises. Elle a même inspiré un film culte : Topkapi. Mais l'histoire du poignard de Nadir Shah, elle, n'a rien d'une comédie. C'est une épopée, une fresque de guerre et de paix, de conquêtes et de trahisons… Une aventure digne des plus grands romans. La Voix des Bijoux est un podcast de L'École des Arts Joailliers, avec le soutien de Van Cleef & Arpels. Avec la participation de Marie-Laure Cassius-Duranton, gemmologue et historienne de l'art à l'Ecole des Arts Joailliers Écrit par Martin Quenehenne et Aram Kebabdjian, interprété par Pierre-François Garel et produit par Bababam. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bonjour, nous sommes Thomas, Pierre et Arnaud.Avec Marie Frugier, Conseillère conjugale et sexologue, nous avons parlé du tabou de l'extra-couple. Nous abordons une étude menée dans le cadre d'un diplôme universitaire de sexologie, le couple libre, l'épanouissement, les tabous, l'évolution des normes, un polyamour relatif et la fluidité d'orientation sexuelle. Étude réalisée entre avril et septembre 2025.« Au Coeur des Hommes », ce sont 3 amis (Pierre, Pascal et Arnaud) qui ont décidé de poser à des copains des questions concernant les rapports amoureux. Depuis le départ de Pascal pour de nouveaux projets incroyables, Thomas a rejoint Pierre et Arnaud pour continuer cette belle aventure.À chaque épisode, nous recevons un nouvel invité et nous abordons un nouveau thème avec bienveillance.Avertissement : Il se peut qu'on dise des choses qui ne plairont pas à tout le monde… mais on va les dire quand-même.Un jeudi sur deux, écoutez nous sur Apple Podcasts – Spotify – Deezer – Podcast Addict – Amazon – Google Podcasts – YouTube (sur le compte de Compagnie Club) – Acast.Tous les liens sont ici : https://linktr.ee/aucoeurdeshommespodcastMerci de nous écouter, abonnez-vous, commentez-nous et partagez-nous !♡Vous pouvez nous rejoindre sur instagram : @aucoeurdeshommespodcastou par mail : aucoeurdeshommespodcast@gmail.com♡Question subsidiaire : Quand Monsieur va tremper sa nouille ailleurs, est-elle al dente ?—Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.Au Coeur des Hommes est un podcast Compagnie Club. Enregistré à Rstlss studio. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nouveauté pour la rentrée : Le E-carnet "Devenir un Artisan Hôtelier" est disponible pour seulement 39 € !1️⃣ Présentation de l'invité :Stéphane Guenaud est l'un des derniers représentants d'un art discret… mais essentiel à la diplomatie française.Maître d'hôtel - Argentier à l'Élysée, c'est d'ailleurs là que j'ai eu l'occasion de le rencontrer.Nous partageons cette conviction : le service, quand il est bien fait, devient un art. Et aujourd'hui, je suis très honoré d'en parler avec lui.Depuis plus de 25 ans, il est le gardien discret d'un patrimoine inestimable (dont 56 000 pièces de Sèvres et 16 000 pièces d'orfèvrerie) et l'un des derniers représentants d'un art essentiel à la diplomatie française.Comment cet expert de la « gastrodiplomatie » orchestre des dîners de 2 à 350 couverts ?Comment assurer un service d'une rigueur absolue ? A-t-il déjà cassé une assiette ?Comment cet art est transmis aux jeunes générations ?Quelle est la logistique derrière son service ?Stéphane, qui a servi quatre présidents, partage ses anecdotes et celles du Palais de l'Élysée.Ensemble, nous allons plonger dans les coulisses du protocole républicain !2️⃣ Notes et références :▶️ Toutes les notes et références de l'épisode sont à retrouver ici.3️⃣ Le sponsor de l'épisode : HotelPartnerHotelPartner Revenue ManagementPrendre un rendez-vous avec MarjolaineDites que vous venez d'Hospitality Insiders et Marjolaine se déplace gratuitement dans votre établissement pour effectuer un diagnostic !4️⃣ Chapitrage : 00:00:00 - Introduction00:02:00 - La définition du métier et la gestion du patrimoine d'exception00:12:00 - La Gastrodiplomatie et l'influence présidentielle00:17:00 - Les défis logistiques et l'adaptation au protocole00:22:00 - La transmission du savoir-faire et l'évolution de la profession00:28:00 - Conseils et anecdotes personnels00:34:00 - Questions signaturesSi cet épisode vous a passionné, rejoignez-moi sur :L'Hebdo d'Hospitality Insiders, pour ne rien raterL'Académie Hospitality Insiders, pour vous former aux fondamentaux de l'accueilLe E-Carnet "Devenir un Artisan Hôtelier" pour celles et ceux qui souhaitent faire de l'accueil un véritable artLinkedin, pour poursuivre la discussionInstagram, pour découvrir les coulissesLa bibliothèque des invités du podcastMerci de votre fidélité et à bientôt !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. À l'occasion du festival Sin'ART, un échange avec Hakim Bah, auteur et metteur en scène de À bout de sueur et Bardol Migan, qui crée La Noyée de Laëtitia Ajanohun. Deux pièces qui racontent, chacune à sa façon, les allers-retours entre l'Europe et l'Afrique. Focus sur deux pièces qui sont à l'affiche du Sin'ART, festival de théâtre béninois exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines. À bout de sueur, un texte écrit et mis en scène par Hakim Bah, raconte l'exil. Elle est inspirée d'une tragédie, la mort de deux adolescents retrouvés morts de froid dans le train d'atterrissage d'un avion, le 2 août 1999. On suit dans la pièce le parcours de Binta, Bachir, et leurs enfants, qui tentent tour à tour le départ vers la France. L'écriture d'Hakim Bah est très rare et reconnaissable : les phrases se brisent, tâtonnent et jouent sur la répétition. Bardol Migan a choisi quant à lui de créer, donc mettre en scène pour la première fois, La Noyée, un texte de l'autrice belge Laëtitia Ajanohun. Il raconte les accidents d'une histoire d'amour, entre le Burkina Faso et la Belgique, qui repose sur une illusion. À lire aussiThéâtre : « À bout de sueurs », d'Hakim Bah et Diane Chavelet au Lucernaire Invités : ► Hakim Bah vit entre la Guinée et la France. Dramaturge, poète et nouvelliste, il a créé avec Billia Bah le festival L'univers des mots à Conakry et en assure aujourd'hui la direction artistique. En 2016, il a reçu le prix RFI Théâtre pour Convulsions. ► Bardol Migan est comédien et metteur en scène. Il dirige la compagnie Baobab Théâtre du Bénin. Le festival le SIN'ART a débuté mercredi 29 octobre 2025 au Bénin et se déroule jusqu'au 1ᵉʳ novembre. Les représentations ont lieu à Ouidah, mais également à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou. Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : Tgang le Technicien ft. Lil Jay Bingerack - Dans la vie.
Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. À l'occasion du festival Sin'ART, un échange avec Hakim Bah, auteur et metteur en scène de À bout de sueur et Bardol Migan, qui crée La Noyée de Laëtitia Ajanohun. Deux pièces qui racontent, chacune à sa façon, les allers-retours entre l'Europe et l'Afrique. Focus sur deux pièces qui sont à l'affiche du Sin'ART, festival de théâtre béninois exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines. À bout de sueur, un texte écrit et mis en scène par Hakim Bah, raconte l'exil. Elle est inspirée d'une tragédie, la mort de deux adolescents retrouvés morts de froid dans le train d'atterrissage d'un avion, le 2 août 1999. On suit dans la pièce le parcours de Binta, Bachir, et leurs enfants, qui tentent tour à tour le départ vers la France. L'écriture d'Hakim Bah est très rare et reconnaissable : les phrases se brisent, tâtonnent et jouent sur la répétition. Bardol Migan a choisi quant à lui de créer, donc mettre en scène pour la première fois, La Noyée, un texte de l'autrice belge Laëtitia Ajanohun. Il raconte les accidents d'une histoire d'amour, entre le Burkina Faso et la Belgique, qui repose sur une illusion. À lire aussiThéâtre : « À bout de sueurs », d'Hakim Bah et Diane Chavelet au Lucernaire Invités : ► Hakim Bah vit entre la Guinée et la France. Dramaturge, poète et nouvelliste, il a créé avec Billia Bah le festival L'univers des mots à Conakry et en assure aujourd'hui la direction artistique. En 2016, il a reçu le prix RFI Théâtre pour Convulsions. ► Bardol Migan est comédien et metteur en scène. Il dirige la compagnie Baobab Théâtre du Bénin. Le festival le SIN'ART a débuté mercredi 29 octobre 2025 au Bénin et se déroule jusqu'au 1ᵉʳ novembre. Les représentations ont lieu à Ouidah, mais également à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou. Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : Tgang le Technicien ft. Lil Jay Bingerack - Dans la vie.
Ceci est la deuxième partie d'une histoire qui a été vécue par l'une de nos auditrices, Claire. Depuis ses 13 ans, Claire peut voir des entités, des personnes décédées. Claire est ce qu'on appelle une passeuse d'âmes. Elle aide les âmes à partir et s'élever vers la lumière. Un beau jour Claire rentre dans une maison et la rencontre qu'elle fait va vous laisser sans voix...
Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. au programme de l'émission ce mercredi : - La Bundesliga. 24 points sur 24, 30 buts inscrits pour 4 encaissés, début de saison parfait pour le Bayern. ; - Lamine Yamal sous surveillance. ; - Foot féminin, pas de nouvelle finale de Ligue des nations pour les Françaises. La Bundesliga. 24 points sur 24, 30 buts inscrits pour 4 encaissés, début de saison parfait pour le Bayern. Les dirigeants ont prolongé le contrat du coach Vincent Kompany jusqu'en 2029. Le Belge a permis au Rekordmeister de retrouver sa suprématie. Depuis le passage de Pep Guardiola, (2013-2016), aucun technicien ne s'est installé dans la durée. - Un grand espoir pour les Roten. Le milieu Lennart Karl, passé par le centre de formation. - Leipzig et Stuttgart sur le podium. Lors de la 8è journée, les Saxons ont écrasé Augsbourg, ne devancent Stuttgart que d'un point au classement Les « Schwaben » vainqueurs de Mayence. Dortmund et Leverkusen talonnent le VfB. Lamine Yamal sous surveillance. Les sorties médiatiques du joyau de la Masia ont fait parler. On attendait le champion, mais on ne l'a pas vu lors du Clásico. Sa condition physique inquiète, le Barça veut d'abord régler ses pépins physiques, mais aussi cadrer sa communication pour le recentrer sur le terrain, et l'éloigner du tumulte médiatique. Foot féminin, pas de nouvelle finale de Ligue des nations pour les Françaises. Comme à l'Euro, elles ont été barrées par les Allemandes hier à Caen. Une Mannschaft plus réaliste ? Des Bleues pas assez efficaces, pas assez physiques, qui passent encore à côté... - CAN féminine, 12 nations qualifiées pour le Maroc, mais pas les Ivoiriennes, sorties par le Sénégal, ni les Camerounaises, éliminées par l'Algérie, et qui loupent encore le rendez-vous continental. Pour débattre avec Olivier Pron : Naïm Moniolle, David Lortholary et Nicolas Vilas. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.
Imany, l'une des voix les plus singulières de la scène française et internationale, revient avec Women deserve rage, son nouvel album sorti le 24 octobre 2025. Un projet plus intime dans lequel Imany souhaite se réapproprier sa vérité et renaître libre. Accompagnée de son invité, elle répond aux questions de Claudy Siar, Stéphane Linon et Queen Stelyna. Dans la séquence Génération consciente, Séphane Bossard, initiateur du projet Un message en rose, campagne de sensibilisation dans la lutte contre le cancer du sein. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Imany - When it comes Imany - Why don't you Live Imany - I am who I am Imany - Mad Imany - Merry go round Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Il existe une fleur capable de rivaliser avec les somnifères : celle du bigaradier. Derrière ce nom un peu oublié se cache l'oranger amer, un petit arbre originaire d'Asie, sans doute de la région de l'Himalaya. Introduit en Méditerranée au Moyen Âge, il s'est acclimaté sous le soleil de Séville et de Grasse, où ses fleurs blanches, d'un parfum enivrant, sont devenues le cœur de la parfumerie et de la phytothérapie. On la connaît mieux sous le nom de fleur d'oranger.Mais au-delà de son odeur douce et familière, la fleur du bigaradier possède des vertus étonnantes sur le sommeil. Depuis longtemps, les infusions de fleur d'oranger apaisent les enfants agités et calment les nerfs avant la nuit. Ce que la science confirme peu à peu. En 2023, des chercheurs iraniens ont mené un essai clinique sur des femmes dont les bébés étaient hospitalisés : boire chaque soir un distillat de fleur d'oranger a significativement amélioré leur sommeil, comparé à un placebo. Les participantes s'endormaient plus vite, se réveillaient moins souvent, et déclaraient se sentir plus reposées.D'autres travaux, menés sur des modèles animaux, sont encore plus surprenants. Un extrait de fleur d'oranger, administré à des souris privées de sommeil, s'est révélé plus efficace pour réduire leur anxiété qu'un médicament bien connu : le lorazépam, un somnifère puissant. Les chercheurs attribuent cet effet à plusieurs molécules actives : le linalol, le nérolidol et divers sesquiterpènes, capables d'agir sur les récepteurs GABA du cerveau, les mêmes que ceux ciblés par les benzodiazépines. En somme, la nature imiterait la chimie, mais sans ses effets secondaires.Cependant, ces résultats doivent être interprétés avec prudence. Les études restent encore peu nombreuses, souvent limitées à de petits échantillons. Et si la fleur d'oranger favorise l'endormissement, elle ne remplace pas un traitement médical dans les cas d'insomnie sévère. Elle agit comme une aide douce, idéale pour calmer les tensions, réduire l'anxiété et rétablir un cycle de sommeil perturbé.Boire une tisane de fleur d'oranger avant le coucher, respirer son huile essentielle ou l'utiliser en diffusion pourrait donc être une manière simple de renouer avec un sommeil naturel. Le bigaradier, autrefois symbole d'innocence et de paix, redevient ainsi ce qu'il a toujours été : un messager de sérénité, plus apaisant qu'un somnifère, et infiniment plus poétique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. au programme de l'émission ce mercredi : - La Bundesliga. 24 points sur 24, 30 buts inscrits pour 4 encaissés, début de saison parfait pour le Bayern. ; - Lamine Yamal sous surveillance. ; - Foot féminin, pas de nouvelle finale de Ligue des nations pour les Françaises. La Bundesliga. 24 points sur 24, 30 buts inscrits pour 4 encaissés, début de saison parfait pour le Bayern. Les dirigeants ont prolongé le contrat du coach Vincent Kompany jusqu'en 2029. Le Belge a permis au Rekordmeister de retrouver sa suprématie. Depuis le passage de Pep Guardiola, (2013-2016), aucun technicien ne s'est installé dans la durée. - Un grand espoir pour les Roten. Le milieu Lennart Karl, passé par le centre de formation. - Leipzig et Stuttgart sur le podium. Lors de la 8è journée, les Saxons ont écrasé Augsbourg, ne devancent Stuttgart que d'un point au classement Les « Schwaben » vainqueurs de Mayence. Dortmund et Leverkusen talonnent le VfB. Lamine Yamal sous surveillance. Les sorties médiatiques du joyau de la Masia ont fait parler. On attendait le champion, mais on ne l'a pas vu lors du Clásico. Sa condition physique inquiète, le Barça veut d'abord régler ses pépins physiques, mais aussi cadrer sa communication pour le recentrer sur le terrain, et l'éloigner du tumulte médiatique. Foot féminin, pas de nouvelle finale de Ligue des nations pour les Françaises. Comme à l'Euro, elles ont été barrées par les Allemandes hier à Caen. Une Mannschaft plus réaliste ? Des Bleues pas assez efficaces, pas assez physiques, qui passent encore à côté... - CAN féminine, 12 nations qualifiées pour le Maroc, mais pas les Ivoiriennes, sorties par le Sénégal, ni les Camerounaises, éliminées par l'Algérie, et qui loupent encore le rendez-vous continental. Pour débattre avec Olivier Pron : Naïm Moniolle, David Lortholary et Nicolas Vilas. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.
Le président américain veut aligner les prix des médicaments aux États-Unis sur les plus bas pratiqués dans le monde.Un plan qui pourrait soulager les patients américains, mais peser lourd sur le portefeuille et l'accès aux traitements des Européens. Donald Trump justifie sa politique par un constat : les prix des médicaments aux États-Unis sont en moyenne plus de quatre fois supérieurs à ceux pratiqués dans les autres pays développés, selon la Rand Corporation, un institut de recherche américain. Cette différence s'explique par l'absence de régulation nationale. Les laboratoires fixent librement leurs tarifs, et les compagnies d'assurance privées négocient ensuite les remboursements, souvent sans réel pouvoir de contrainte. Résultat, les traitements sont vendus beaucoup plus chers qu'en Europe, où les prix sont encadrés par les autorités publiques. Pour corriger cette distorsion, Donald Trump veut désormais que les prix américains soient alignés sur les plus bas tarifs pratiqués à l'étranger. Une réforme qui, sur le papier, paraît bénéfique pour les patients américains. Mais dans les faits, elle risque de bouleverser tout l'équilibre mondial de l'industrie pharmaceutique. À lire aussiLes États-Unis piégés par leur dépendance aux médicaments indiens? Un effet de vase communicant : les laboratoires pourraient se détourner de l'Europe Le problème, c'est que le marché américain représente à lui seul la principale source de revenus des grands groupes pharmaceutiques. Si les prix baissent aux États-Unis, les laboratoires verront leurs marges chuter sur leur marché principal. Et pour compenser, ils pourraient relever leurs prix en Europe ou retarder la mise sur le marché de nouveaux traitements. Certains géants du secteur, comme Pfizer ou AstraZeneca, ont déjà annoncé revoir leurs stratégies de commercialisation sur le Vieux Continent. D'autres entreprises hésitent même à s'y implanter, ou exigent désormais davantage de contrôle dans les négociations de prix avec les autorités de santé. L'Europe, où les tarifs sont encadrés pays par pays et souvent bien plus bas qu'ailleurs, risque ainsi de devenir un marché secondaire pour les géants de la pharma. Un paradoxe pour un continent qui cherche justement à rester attractif et innovant dans le domaine de la santé. À lire aussiComment l'Union européenne compte éviter les pénuries de médicaments? Souveraineté pharmaceutique, un défi plus que jamais stratégique pour l'Europe Face à cette situation, Bruxelles reste prudente. La Commission européenne dit suivre de près l'évolution du dossier américain. Mais cette tension arrive à un moment charnière : l'Union révise actuellement sa législation pharmaceutique, en vigueur depuis 2004, afin de renforcer la compétitivité du secteur et réduire la dépendance aux importations. Depuis la pandémie de Covid-19, les Vingt-Sept ont pris conscience de leur fragilité : les principes actifs viennent majoritairement d'Asie, et une partie de l'innovation pharmaceutique dépend encore largement des États-Unis. Or, la politique actuelle de Donald Trump, en poussant à la relocalisation et à la défense des intérêts américains, risque d'accentuer cette dépendance européenne. La véritable question est donc celle-ci : qui paiera le prix de cette nouvelle guerre du médicament ? L'Europe, en acceptant de payer plus cher pour conserver l'accès à l'innovation ? Ou bien le monde pharmaceutique lui-même, s'il finit, à force de logique de court terme, par étouffer l'innovation et la coopération internationale ?
Imany, l'une des voix les plus singulières de la scène française et internationale, revient avec Women deserve rage, son nouvel album sorti le 24 octobre 2025. Un projet plus intime dans lequel Imany souhaite se réapproprier sa vérité et renaître libre. Accompagnée de son invité, elle répond aux questions de Claudy Siar, Stéphane Linon et Queen Stelyna. Dans la séquence Génération consciente, Séphane Bossard, initiateur du projet Un message en rose, campagne de sensibilisation dans la lutte contre le cancer du sein. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Imany - When it comes Imany - Why don't you Live Imany - I am who I am Imany - Mad Imany - Merry go round Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. Aujourd'hui, focus sur un évènement culturel majeur, le festival de théâtre Sin'ART, en partenariat avec le CCR International John Smith. Coup d'envoi ce soir à Ouidah, mais des représentations auront également lieu à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou. Une émission enregistrée à Ouidah dans un lieu unique, le Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Parmi les nombreuses activités organisées par le CCRI de Ouidah, il y a le festival Sin'ART, exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines. Il vise à accompagner, former et mettre en avant des auteurs, autrices, comédiens et comédiennes en valorisant la jeunesse du continent. Cette troisième édition du Sin'ART proposera onze spectacles en cinq jours dans différentes villes. Ce soir, la création de Mes poupées noires, noires, un texte d'une autrice béninoise, Cécile Avougnlankou, également professeure de littérature. La mise en scène est signée Laurent Hatat, qui dirige la compagnie de spectacle vivant Anima Motrix (en codirection avec Emma Gustafsson). Pour ce spectacle, il est assisté de Hezou Kadjaziou. Bertrand Bossard est également parmi nous, il porte le projet d'ouvrir une école professionnelle de cirque à Ouidah, qui devrait ouvrir ses portes en 2027. En attendant, des cours de loisirs ont déjà démarré. Invités : Janvier Nougloï, directeur du CCRI (Centre Culturel de Rencontre International) de Ouidah. Laurent Hatat, metteur en scène. Hezou Kadjaziou, assistant à la mise en scène sur Mes poupées noires, noires Bertrand Bossard, directeur de l'École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois. ► Le festival le SIN'ART débute ce jeudi 29 octobre avec la création de Mes poupées noires, noires, un texte de Cécile Avougnlankou, mise en scène Laurent Hatat. Programmation musicale : Dangbé Musik - Aquadi.
Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. Aujourd'hui, focus sur un évènement culturel majeur, le festival de théâtre Sin'ART, en partenariat avec le CCR International John Smith. Coup d'envoi ce soir à Ouidah, mais des représentations auront également lieu à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou. Une émission enregistrée à Ouidah dans un lieu unique, le Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Parmi les nombreuses activités organisées par le CCRI de Ouidah, il y a le festival Sin'ART, exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines. Il vise à accompagner, former et mettre en avant des auteurs, autrices, comédiens et comédiennes en valorisant la jeunesse du continent. Cette troisième édition du Sin'ART proposera onze spectacles en cinq jours dans différentes villes. Ce soir, la création de Mes poupées noires, noires, un texte d'une autrice béninoise, Cécile Avougnlankou, également professeure de littérature. La mise en scène est signée Laurent Hatat, qui dirige la compagnie de spectacle vivant Anima Motrix (en codirection avec Emma Gustafsson). Pour ce spectacle, il est assisté de Hezou Kadjaziou. Bertrand Bossard est également parmi nous, il porte le projet d'ouvrir une école professionnelle de cirque à Ouidah, qui devrait ouvrir ses portes en 2027. En attendant, des cours de loisirs ont déjà démarré. Invités : Janvier Nougloï, directeur du CCRI (Centre Culturel de Rencontre International) de Ouidah. Laurent Hatat, metteur en scène. Hezou Kadjaziou, assistant à la mise en scène sur Mes poupées noires, noires Bertrand Bossard, directeur de l'École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois. ► Le festival le SIN'ART débute ce jeudi 29 octobre avec la création de Mes poupées noires, noires, un texte de Cécile Avougnlankou, mise en scène Laurent Hatat. Programmation musicale : Dangbé Musik - Aquadi.
Résumé. Depuis le début de l'année, on compte en moyenne un homicide par semaine en Guadeloupe. Le département français d'outre-mer est particulièrement touché par la criminalité.Ces chiffres s'expliquent par l'explosion du trafic d'armes venues des pays et îles voisines. L'usage des armes s'est banalisé, même parmi les plus jeunes.Code Source fait le point avec Christel Brigaudeau, journaliste au service police-justice du Parisien, qui s'est rendue en Guadeloupe. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Pénélope Gualchierotti, Clara Grouzis et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chypre est aujourd'hui l'un des rares pays d'Europe encore coupé en deux, séparé par une ligne de démarcation surnommée la « ligne verte ». Pour comprendre cette division, il faut remonter à l'histoire mouvementée de cette île stratégique, située entre l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique.Jusqu'en 1960, Chypre était une colonie britannique. Mais après des années de tensions, Londres accorde l'indépendance à une République de Chypre censée unir ses deux principales communautés : les Chypriotes grecs (majoritaires, environ 80 %) et les Chypriotes turcs (environ 18 %). L'équilibre est fragile. Les premiers rêvent souvent d'énosis, c'est-à-dire le rattachement à la Grèce, tandis que les seconds craignent cette domination et défendent l'idée d'un partage, voire d'une union avec la Turquie.Très vite, le jeune État s'enlise dans les conflits communautaires. En 1963, les affrontements éclatent entre les deux populations. Les Chypriotes turcs se regroupent dans des enclaves protégées, tandis que les forces britanniques et les Nations unies établissent une zone tampon, une bande de terrain traversant Nicosie, la capitale. Cette frontière provisoire deviendra, au fil des ans, une cicatrice durable.Le tournant majeur survient en 1974. Un coup d'État mené par des nationalistes chypriotes grecs, soutenus par la junte militaire au pouvoir à Athènes, renverse le président Makarios dans le but d'unir Chypre à la Grèce. En réponse, la Turquie intervient militairement, invoquant son rôle de puissance garante prévu par les accords d'indépendance. Son armée débarque au nord de l'île et prend rapidement le contrôle d'environ 37 % du territoire. Des dizaines de milliers de personnes fuient de part et d'autre : les Grecs au sud, les Turcs au nord.Depuis, l'île reste divisée. Au sud, la République de Chypre, reconnue internationalement et membre de l'Union européenne depuis 2004. Au nord, la République turque de Chypre du Nord, proclamée en 1983, mais reconnue uniquement par la Turquie. Entre les deux, la zone démilitarisée contrôlée par l'ONU, longue de 180 km, matérialise la séparation.De nombreux pourparlers de paix ont tenté de réunifier l'île, notamment sous l'égide de l'ONU et de l'Union européenne, sans succès durable. Aujourd'hui encore, Chypre symbolise la fracture géopolitique entre le monde grec et le monde turc, une division née d'un conflit ethnique et politique, figée depuis un demi-siècle — au cœur même de la Méditerranée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Olivier Faure, le chef des socialistes, a prévenu dimanche dernier (26 octobre 2025) : d'ici la fin de la semaine, «nous saurons si nous allons à la dissolution ou pas». À l'Assemblée nationale, les débats sont houleux sur le budget de l'État 2026 - alors que le sort du gouvernement de Sébastien Lecornu dépend de ce texte. Depuis plusieurs semaines, les appels à convoquer des législatives anticipées se multiplient en France. Certains - y compris Édouard Philippe, longtemps un compagnon de route d'Emmanuel Macron - demandent même une élection présidentielle. Mais le résultat ne risque-t-il pas d'être le même qu'aux précédentes élections, avec un chef d'État sans majorité parlementaire ? À quelles conditions un scrutin peut-il mettre fin à la crise ? D'autres voies sont-elles possibles ? Pour en débattre : - Marine Fleury, maitresse de conférences en Droit public, Université de Picardie Jules Verne (UPJV) - Erwan Lestrohan, directeur conseil à l'Institut de sondages Odoxa. - Gérard Courtois, ancien directeur éditorial du Monde. Il est l'auteur notamment de « La Saga des élections présidentielles », éd. Perrin, Prix du livre Politique 2025.
durée : 00:06:07 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Les sommets des 27 c'est des rares moments où les choses peuvent aller vite, disons plus vite que d'habitude. Athénaïs Cazalis vit ces sommets de l'intérieur, elle raconte via des notes vocales. Voilà donc les négociations comme si vous y étiez. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Fatima Aït Bounoua, professeure de français, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Fatima Aït Bounoua, professeure de français, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Cette semaine, Au Coeur de l'Histoire se met à l'heure d'Halloween ! Pour cette semaine spéciale frissons, préparez-vous à avoir la chair de poule...Sans pieux ni gousses d'ail, l'historienne Virginie Girod et Philippe Charlier, médecin légiste, anthropologue et archéologue, s'attaquent aux vampires. En 1751, l'abbé Dom Calmet mène l'enquête sur un étrange phénomène en Europe de l'Est, une épidémie de vampires : la population serait envahie par cet être surnaturel. Depuis son abbaye de Senones en Lorraine, il compile un ensemble d'anecdotes et de témoignages dans son Traité sur les apparitions et les Vampires. À l'époque, les vampires n'ont rien du monstre esthétique et raffiné qui peuple nos imaginaires aujourd'hui. Là où l'abbé se servait de la théologie pour expliquer les apparitions de vampires, Philippe Charlier éclaire ce phénomène surnaturel à la lumière de la science moderne. L'émergence du fantasme des vampires à cette époque est favorisée par des épisodes de conflits, de famine et d'épidémies. Dans ce contexte, les vampires jouent le rôle d'exutoire. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler- Réalisation : Pierre Cazalot- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte et Clara Ménard- Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.