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Depuis l'Accord de Paris en 2015 visant à limiter l'augmentation des températures du globe en dessous de 2°C, le climat s'est réchauffé plus vite qu'attendu. 2024 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée. Les plus gros émetteurs que sont les États-Unis, la Chine et l'Inde n'ont pas réellement tenu leurs engagements. Donald Trump a même boudé la rencontre de Belém, tandis que les Européens se présentent toujours comme le pilier de l'ambition climatique mondiale. Du réchauffement climatique nous sommes passés à l'ébullition climatique, selon la mise en garde du secrétaire général de l'ONU, Antonio Gutierrez. Et la vie sur terre est questionnée. Aléas et phénomènes extrêmes -sécheresses, inondations, tempêtes et autres ouragans- deviennent de plus en plus fréquents, menaçant de submersion des zones côtières, voire des pays entiers, par la montée des mers rendue inéluctable du fait du réchauffement des océans. Les mutations climatiques rebattent les cartes du pouvoir mondial. Les pays du Sud accusent les pays du Nord d'hypocrisie ; les grandes puissances fossiles défendent leurs intérêts et dans le même temps, certains acteurs émergent comme moteurs de la transition. Bilan de la COP30. Invité : François Gemmene, professeur à HEC. Président du Conseil Scientifique de la Fondation de la Nature et l'Homme. Auteur principal du 6è rapport du GIEC.
Playlist de Sophian Fanen et interview du photographe et guitariste américain Ralph Gibson. Tous les mois, Sophian Fanen, critique musical du site Les Jours, chronique 5 albums. Il a failli diffuser l'intégralité du nouvel album de Rosalia. Après des négociations musclées, nous avons trouvé un compromis, sévère mais juste : 1 seul titre de Rosalia !
Playlist de Sophian Fanen et interview du photographe et guitariste américain Ralph Gibson. Tous les mois, Sophian Fanen, critique musical du site Les Jours, chronique 5 albums. Il a failli diffuser l'intégralité du nouvel album de Rosalia. Après des négociations musclées, nous avons trouvé un compromis, sévère mais juste : 1 seul titre de Rosalia !
Invité :Frédéric Ploquin, grand reporter et spécialiste du grand banditismeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:30 - Comme personne - Eliane Brum s'est installée au nord du Brésil pour vivre au plus près de ceux dont elle raconte l'histoire, à mesure que l'Amazonie rétrécit sous le feu de l'extractivisme. Mais c'est tout son métier de journaliste et son rapport au monde qui s'est trouvé bouleversé par ce changement de perspective.
Bill Gates n'a pas tenu de propos climatosceptiques au sens strict, c'est-à-dire qu'il ne nie ni la réalité ni l'origine humaine du changement climatique. En revanche, certaines de ses déclarations ont été interprétées comme une forme de minimisation du problème, ce qui a alimenté des confusions.Depuis plusieurs années, Gates est même l'un des investisseurs les plus actifs dans les technologies vertes. À travers sa fondation et son initiative Breakthrough Energy, il finance des projets d'énergies propres, de capture du carbone et de réduction du méthane. Dans son livre « How to Avoid a Climate Disaster » publié en 2021, il plaide pour atteindre zéro émission nette à l'échelle mondiale afin d'éviter une catastrophe climatique.Ce qui a suscité la polémique, ce sont des propos récents, tenus en 2025, où il a affirmé que le changement climatique « ne mènerait pas à la disparition de l'humanité ». Il a également critiqué ce qu'il appelle la « vision catastrophiste » du climat, en expliquant que se concentrer exclusivement sur la réduction rapide des émissions pouvait détourner les ressources d'autres urgences mondiales, comme la lutte contre la pauvreté ou les maladies infectieuses.Dans le même esprit, il a déclaré qu'il « laisserait monter la température de 0,1 °C » si cela permettait d'éradiquer la malaria, estimant qu'il faut parfois arbitrer entre priorités humaines. Cette phrase, sortie de son contexte, a été largement reprise par des médias climatosceptiques pour prétendre qu'il doutait du réchauffement, alors qu'il s'agissait d'une réflexion sur la gestion des priorités mondiales.Les scientifiques et observateurs s'accordent à dire que Gates reste convaincu de la gravité du changement climatique, mais qu'il adopte une approche pragmatique et technologique plutôt qu'alarmiste. Son message central est que l'humanité doit investir massivement dans l'innovation — énergies propres, agriculture durable, nouveaux matériaux — pour réduire durablement les émissions sans freiner le développement.En résumé, Bill Gates n'est pas climatosceptique. Il ne nie pas la science du climat, mais il invite à dépasser le discours de peur pour construire des solutions concrètes et équilibrées. S'il est parfois perçu comme « moins alarmiste », c'est parce qu'il privilégie la logique d'action et la recherche technologique à la rhétorique de l'urgence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Décoration, design, création, savoir-faire, ces mots vous parlent ? Alors vous êtes au bon endroit ! Depuis 1999, le Prix Liliane Bettencourt pour l'Intelligence de la Main® distingue chaque année ceux qui perpétuent et réinventent les métiers d'art. Le sujet est passionnant, entre maîtrise technique, innovation et gestes ancestraux. Un prix devenu une référence, presque un label d'excellence qui participe largement au rayonnement des artisans d'art, un métier si noble, en France comme à l'étranger. Et aujourd'hui je suis ravie de rencontrer Élodie Michaud et Rebecca Fezard de Hors studio, les lauréates de la catégorie Dialogues (il y a 3 catégories pour ce prix et celle-ci récompense la collaboration entre un artisan d'art et un designer qui ont travaillé sur un prototype ou un objet). Ensemble nous parlons deTufo, la table qu'elles ont imaginé et grâce à laquelle elles ont gagné ce prixle leatherstone©, le matériau qu'elles ont inventé leur métier qui est de développer de nouveaux matériaux à partir de déchets et en quoi les déchets sont les ressources du XXIe siècle ?quels types de déchets elles travaillentleur démarche éco-responsable on parle aussi du temps long et de la patiencedu travail de la main bien sûr la manière de collaborer avec les architectes et décorateurs comment elles ont vécu de Prixet ce que cela va leur apporter comment elles travaillent ensemble depuis 9 ans leur façon de faire un pas de côté dans le monde du designl'idée de combiner héritage et innovation etc. Si ce podcast vous plait n'hésitez pas
Plusieurs centaines de Lituaniens défilent en ce moment sur l'avenue principale de la capitale Vilnius. Le mouvement de protestation a été initié par le monde de la culture contre la présence d'un parti radical et populiste écarté de justesse du ministère de la Culture. Le mouvement s'est élargi et les manifestants craignent désormais que la Lituanie prenne un virage illibéral. Notre correspondante à Vilnius Marielle Vitureau est allée à la rencontre des Lituaniens se préparant pour la manifestation. Derrière son petit étal, pour soutenir le mouvement, Joris vend des fanions et des T-shirts avec le symbole de la manifestation. Dans un triangle rouge qui fait penser à un panneau de la route, le mot culture tombe à l'eau. « On ment beaucoup en ce moment en politique et ça affecte la culture, le président avait dit qu'il ne nommerait pas un ministre de la Culture issu du parti Aube sur le Niémen et il n'a pas tenu parole ». À lire aussiLituanie: Vilnius, capitale verte européenne pour l'année 2025 Depuis, le ministre a démissionné, mais le parti politique est toujours dans la coalition. C'est cette formation et son chef Remigijus Zemaitaitis qui inquiète le plus Akvile. Devant le musée où elle travaille, le même triangle rouge d'avertissement grand format accueille les visiteurs : « En plus d'être populiste, le chef de ce parti est ouvertement antisémite, pro russe, ça fait partie de leurs plans de s'immiscer dans le domaine de la culture en faisant passer des petits message soi-disant anodins, par exemple en enlevant les drapeaux de l'Ukraine dans les institutions de l'État ». Cette même personnalité politique a aussi remis en question les dépenses pour la défense, les sanctions contre la Russie et a fait de la presse son bouc émissaire. Armée de ciseaux et de peinture, Asta prépare sa pancarte : « Je vais illustrer l'expression lituanienne. Si on laisse entrer les cochons dans l'église, ils monteront sur l'autel. Nous sommes dans cette situation, si on les laisse entrer, ils vont tout saccager. Depuis le retour à l'indépendance, la Lituanie n'a pas connu de plus grand dangers ». À lire aussiLituanie: accord de coalition malgré des inquiétudes sur un mouvement populiste Depuis l'arrivée de cette coalition au pouvoir il y a un an, les mouvements de protestation sont fréquents. Marius Eidukonis est journaliste culturel pour la radio publique : « Depuis 2022, le danger à nos portes rend la situation plus sensible et nerveuse, et quant à tout cela s'ajoute l'apparition de formations politiques douteuses, l'inquiétude grandit, il faut se défendre contre les menaces extérieures et intérieures ». Juta est graphiste, elle a organisé l'atelier pancartes dans un lieu culturel de Vilnius. La défense, ce n'est pas uniquement les soldats. Pour elle, la culture aussi est une arme : « Le secteur culturel est un vecteur pour discuter des sujets d'actualité et échanger des idées. En ce qui concerne l'aide à l'Ukraine, le secteur culturel a été déterminant pour être le porte-parole de ce qui se passait dans le pays ». Beaucoup craignent que la Lituanie ne prenne le virage illibéral de la Hongrie ou de la Slovaquie. Le monde de la culture a été rejoint aussi par les docteurs et les agriculteurs. Tous veulent continuer de monter la garde.
La virginité féminine continue, encore au XXIè siècle, à hanter les imaginaires collectifs. Depuis des siècles, elle est chargée de symboles : pureté, honneur, morale… On en a fait un critère pour juger les femmes, une frontière entre celles qui «cèdent» et celles qui «gardent». Pourtant, la virginité n'a aucune définition biologique claire. Elle n'est ni un état médical, ni un fait scientifique, mais elle reste une réalité sociale bien vivante, qui pèse dans les familles, dans certaines cultures, et dans les discours publics. La virginité est-elle un mythe utile pour maintenir des normes patriarcales ? Pourquoi veut-on encore et toujours contrôler le corps et le désir des femmes ? Avec : • Isabelle Gillette-Faye, sociologue et directrice du Groupe des femmes pour l'abolition des mutilations sexuelles, GAMS • Elise Thiébaut, journaliste et autrice de la bande dessinée Vierges : la folle histoire de la virginité (Editions Le Lombard). Un entretien avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New York (USA) où l'attachement à la virginité reste encore très fort aujourd'hui. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Black Goose - Priya Ragu ► MTL – Damso ft. Blynk.
durée : 00:36:19 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Le 12 décembre 2015, 197 pays se mettaient d'accord sur une promesse, celle de contenir le réchauffement de la planète en dessous de +2 degrés d'ici à 2100. 10 après, cet objectif semble hors de portée. Quel bilan pouvons-nous en tirer alors que la COP 30 se déroule en ce moment à Belém ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, Laura Warton Martinez, sophrologue, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", et Yves Camdeborde, restaurateur, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Invitée: Juliette Bessette. Depuis toujours, lʹhumanité est fascinée par les astres. Elle y entrevoit un monde inconnu, infini. Elle le remplit de dieux, de paradis. Pourquoi le ciel nous attire-t-il? Comment lʹutilisons nous, pratiquement, dans notre quotidien? Comment notre imaginaire se nourrit-il des étoiles et des planètes? Tribu reçoit Juliette Bessette, historienne de lʹart à lʹUniversité de Lausanne. Elle est co-commissaire de lʹexposition "Lire le ciel. Sous les étoiles en Méditerranée", à découvrir jusquʹau 5 janvier 2026 au MUCEM à Marseille.
Au Nigeria, deux opérations portées par l'armée et par l'État de Borno ont facilité la réintégration dans la société de dizaines de milliers de repentis de Boko Haram et de l'ISWAP. Pour relancer l'économie de son État essentiellement agricole, le gouverneur Babagana Zulum a organisé le retour de déplacés internes dans leur communauté d'origine. Officiellement, il n'y a plus de camps de déplacés à Maiduguri, pourtant des milliers de familles vivent dans des conditions de vie difficile dans des camps informels de la capitale de l'État de Borno. De notre correspondant de retour de Maiguduri, Souriante devant ses enfants, Yakura dissimule des blessures psychologiques profondes. Kirenowa, sa ville d'origine près du Lac Tchad, est dans une zone sous contrôle de l'ISWAP Et aujourd'hui encore, Yakura reste marquée par le son des armes automatiques lorsque Kirenowa fut attaquée en mai 2014. « Nous avons commencé à entendre des coups de feu. On a cru à une mauvaise blague. Puis la situation a dégénéré. Les gens se sont mis à courir. Quant à nous, nous sommes coincés sur place pendant 10 jours. La plupart du temps, les membres de Boko Haram revenaient dans la communauté. Le soir ou le matin. » Kingibe vit avec sa famille pas très loin de l'emplacement de Yakura Handicapé par une blessure non soignée depuis 7 ans, Kingibe a des difficultés à se déplacer. Il passe ses journées assis sur un tapis à égrener un chapelet musulman. Et avec la recrudescence des kidnappings dans la périphérie de Maiduguri, cet homme d'âge mûr ne sort quasiment plus du camp. « Si les membres de Boko Haram enlèvent une personne, ils exigent une rançon de 5 à 10 millions de nairas. J'ai à peine 500 nairas par mois. Dans ces conditions, comment payer une telle somme ? Comment aller cultiver la terre pour nous nourrir alors que la brousse n'est pas sûre et qu'à seulement 2 km de distance d'ici, ils peuvent nous capturer ? » « Une personne pauvre ne peut pas survivre sans cultiver » Durant plus de 10 ans, Kingibe a difficilement accepté de dépendre des distributions de vivres. Depuis deux ans, ces distributions ont cessé suite au décret local fermant les camps à l'intérieur de Maiduguri. Or pour Kingibe, c'est un cauchemar sans fin de voir ses enfants pleurer de faim. Car cet agriculteur ne peut plus accéder à son champ dans son village près de Marte, à plus de 130 km de Maiduguri : « De nombreuses personnes qui sont retournées à Marte ont été attaquées par les membres de Boko Haram. Puis ces familles ont été déplacées à Dikwa. Avant de revenir nouveau Maiduguri sur instruction du gouverneur Babagana Zulum avec un soutien alimentaire pas trop long. Plus tard, certaines familles sont retournées à Marte, mais d'autres vivent toujours ici. Sans pouvoir cultiver, une personne pauvre ne peut pas survivre. » Pour nourrir sa famille, Kingibe envisage de vendre la tente humanitaire qui leur sert de logement. Plusieurs de ses voisins l'ont déjà fait, laissant vide ainsi de nombreux espaces dans ce camp informel. À lire aussiNigeria: comment j'ai basculé dans Boko Haram [1/5] À lire aussiNigeria: la réintégration d'ex-membres de l'Iswap dans la société, sans passer par la case prison [2/5] À lire aussiNigeria: face à la réintégration des repentis Boko Haram, l'impossible pardon pour les victimes [3/5] À lire aussiNigeria: les sessions de déradicalisation d'ex-membres de Boko Haram [4/5]
Après deux semaines de négociations et à quelques heures de la clôture, nous faisons le bilan de cette 30ème conférence des Nations Unies sur le climat. Sortie des énergies fossiles, engagements financiers vers les pays du Sud, accélération de l'action : nos invités vont tout décrypter ! Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém en direct du Centre de presse de la COP30 qui doit officiellement se terminer ce soir… (21 novembre 2025) Depuis le 10 novembre, les représentants de 194 pays sont réunis ici pour faire avancer la lutte contre le changement climatique qui réchauffe notre planète et menace déjà la vie de millions de personnes. Contrairement aux prévisions, il y a eu une grande affluence à cette COP : plus de 30 000 participants quotidiens, 2 500 journalistes. Une série de textes a été publiée, qui rappellent l'objectif : Reconnaissant que limiter le réchauffement climatique à 1,5°C sans dépassement ou avec un dépassement limité nécessite des réductions profondes, rapides et soutenues des émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43% d'ici 2030 et de 60% d'ici 2035 par rapport au niveau de 2019, et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Reconnaissant aussi que «cet objectif se réduit rapidement». Mais comment y parvenir, est-ce que cette COP va donner l'impulsion dont l'humanité a besoin pour lui garantir un avenir désirable ? Nous allons dresser un premier bilan avec nos invités : - Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org - Romain Ioualalen, directeur de campagne chez Oil Change International - Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et climatique - Tosi Mpanu Mpanu, conseiller du président de la RDC pour l'environnement, la mobilité et le tourisme. Musiques diffusées pendant l'émission Walder Wolf – Nosso Planeta (O Pará Tá no Clima) Yuri Carvalho - Amazône-se 2'16.
La virginité féminine continue, encore au XXIè siècle, à hanter les imaginaires collectifs. Depuis des siècles, elle est chargée de symboles : pureté, honneur, morale… On en a fait un critère pour juger les femmes, une frontière entre celles qui «cèdent» et celles qui «gardent». Pourtant, la virginité n'a aucune définition biologique claire. Elle n'est ni un état médical, ni un fait scientifique, mais elle reste une réalité sociale bien vivante, qui pèse dans les familles, dans certaines cultures, et dans les discours publics. La virginité est-elle un mythe utile pour maintenir des normes patriarcales ? Pourquoi veut-on encore et toujours contrôler le corps et le désir des femmes ? Avec : • Isabelle Gillette-Faye, sociologue et directrice du Groupe des femmes pour l'abolition des mutilations sexuelles, GAMS • Elise Thiébaut, journaliste et autrice de la bande dessinée Vierges : la folle histoire de la virginité (Editions Le Lombard). Un entretien avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New York (USA) où l'attachement à la virginité reste encore très fort aujourd'hui. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Black Goose - Priya Ragu ► MTL – Damso ft. Blynk.
durée : 00:01:20 - Depuis le marché d'Oloron, Benjamin nous donne la recette du gâteau basque Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:30 - Comme personne - Eliane Brum s'est installée au nord du Brésil pour vivre au plus près de ceux dont elle raconte l'histoire, à mesure que l'Amazonie rétrécit sous le feu de l'extractivisme. Mais c'est tout son métier de journaliste et son rapport au monde qui s'est trouvé bouleversé par ce changement de perspective.
Le directeur technique d'Aérophile revient sur le succès de cette vasque qui a su sublimement illuminer le ciel des Jeux olympiques de 2024 et qui compte bien revenir chaque été jusqu'à 2028. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:02:47 - Normandie Sports - Bourg-Peronnas se déplace ce vendredi au Stade d'Ornano ce vendredi pour affronter le SM Caen. Le club de l'Ain est avant-dernier et possède la plus mauvaise attaque de National mais "a des circonstances atténuantes", explique son entraîneur David Le Frapper. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Après deux semaines de négociations et à quelques heures de la clôture, nous faisons le bilan de cette 30ème conférence des Nations Unies sur le climat. Sortie des énergies fossiles, engagements financiers vers les pays du Sud, accélération de l'action : nos invités vont tout décrypter ! Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém en direct du Centre de presse de la COP30 qui doit officiellement se terminer ce soir… (21 novembre 2025) Depuis le 10 novembre, les représentants de 194 pays sont réunis ici pour faire avancer la lutte contre le changement climatique qui réchauffe notre planète et menace déjà la vie de millions de personnes. Contrairement aux prévisions, il y a eu une grande affluence à cette COP : plus de 30 000 participants quotidiens, 2 500 journalistes. Une série de textes a été publiée, qui rappellent l'objectif : Reconnaissant que limiter le réchauffement climatique à 1,5°C sans dépassement ou avec un dépassement limité nécessite des réductions profondes, rapides et soutenues des émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43% d'ici 2030 et de 60% d'ici 2035 par rapport au niveau de 2019, et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Reconnaissant aussi que «cet objectif se réduit rapidement». Mais comment y parvenir, est-ce que cette COP va donner l'impulsion dont l'humanité a besoin pour lui garantir un avenir désirable ? Nous allons dresser un premier bilan avec nos invités : - Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org - Romain Ioualalen, directeur de campagne chez Oil Change International - Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et climatique - Tosi Mpanu Mpanu, conseiller du président de la RDC pour l'environnement, la mobilité et le tourisme. Musiques diffusées pendant l'émission Walder Wolf – Nosso Planeta (O Pará Tá no Clima) Yuri Carvalho - Amazône-se 2'16.
Plusieurs centaines de Lituaniens défilent en ce moment sur l'avenue principale de la capitale Vilnius. Le mouvement de protestation a été initié par le monde de la culture contre la présence d'un parti radical et populiste écarté de justesse du ministère de la Culture. Le mouvement s'est élargi et les manifestants craignent désormais que la Lituanie prenne un virage illibéral. Notre correspondante à Vilnius Marielle Vitureau est allée à la rencontre des Lituaniens se préparant pour la manifestation. Derrière son petit étal, pour soutenir le mouvement, Joris vend des fanions et des T-shirts avec le symbole de la manifestation. Dans un triangle rouge qui fait penser à un panneau de la route, le mot culture tombe à l'eau. « On ment beaucoup en ce moment en politique et ça affecte la culture, le président avait dit qu'il ne nommerait pas un ministre de la Culture issu du parti Aube sur le Niémen et il n'a pas tenu parole ». À lire aussiLituanie: Vilnius, capitale verte européenne pour l'année 2025 Depuis, le ministre a démissionné, mais le parti politique est toujours dans la coalition. C'est cette formation et son chef Remigijus Zemaitaitis qui inquiète le plus Akvile. Devant le musée où elle travaille, le même triangle rouge d'avertissement grand format accueille les visiteurs : « En plus d'être populiste, le chef de ce parti est ouvertement antisémite, pro russe, ça fait partie de leurs plans de s'immiscer dans le domaine de la culture en faisant passer des petits message soi-disant anodins, par exemple en enlevant les drapeaux de l'Ukraine dans les institutions de l'État ». Cette même personnalité politique a aussi remis en question les dépenses pour la défense, les sanctions contre la Russie et a fait de la presse son bouc émissaire. Armée de ciseaux et de peinture, Asta prépare sa pancarte : « Je vais illustrer l'expression lituanienne. Si on laisse entrer les cochons dans l'église, ils monteront sur l'autel. Nous sommes dans cette situation, si on les laisse entrer, ils vont tout saccager. Depuis le retour à l'indépendance, la Lituanie n'a pas connu de plus grand dangers ». À lire aussiLituanie: accord de coalition malgré des inquiétudes sur un mouvement populiste Depuis l'arrivée de cette coalition au pouvoir il y a un an, les mouvements de protestation sont fréquents. Marius Eidukonis est journaliste culturel pour la radio publique : « Depuis 2022, le danger à nos portes rend la situation plus sensible et nerveuse, et quant à tout cela s'ajoute l'apparition de formations politiques douteuses, l'inquiétude grandit, il faut se défendre contre les menaces extérieures et intérieures ». Juta est graphiste, elle a organisé l'atelier pancartes dans un lieu culturel de Vilnius. La défense, ce n'est pas uniquement les soldats. Pour elle, la culture aussi est une arme : « Le secteur culturel est un vecteur pour discuter des sujets d'actualité et échanger des idées. En ce qui concerne l'aide à l'Ukraine, le secteur culturel a été déterminant pour être le porte-parole de ce qui se passait dans le pays ». Beaucoup craignent que la Lituanie ne prenne le virage illibéral de la Hongrie ou de la Slovaquie. Le monde de la culture a été rejoint aussi par les docteurs et les agriculteurs. Tous veulent continuer de monter la garde.
La Région Grand-Est a confié la gestion de ses petites lignes ferroviaires à une société publique locale. C'est officiel, c'est la société Grand Est Infrastructures qui aura désormais la gestion des 430 km de lignes ferroviaires. Ce transfert s'inscrit dans un projet de régénération du réseau ferré régional, alors que ces lignes nécessitent d'importants travaux de maintenance. La société aura pour mission de gérer les infrastructures et de réaliser des travaux d'entretien dans le cadre d'un contrat de concession de 40 ans. Elle sera aussi responsable de la gestion de la circulation ferroviaire et de la création de quatre nouveaux ateliers de maintenance. A l'occasion du Festival du Livre de Colmar ce week-end, certains auteurs se sont rendus hier dans des écoles, collèges et lycées colmariens pour rencontrer les élèves qui ont pu en apprendre plus sur le métier d'écrivain. Hier matin, c'est Hubert Ben Kemoun (ça se dit KEUMOUNE) qui a rencontré une classe du Collège Pfeffel à propos de son livre “La fille seule dans le vestiaire des garçons”. On l'écoute. Aujourd'hui encore, plusieurs écrivains partent à la rencontre de plusieurs classes colmariennes avant le Festival qui se déroulera ce week-end, samedi et dimanche, au Parc des Expositions. Plus de 130 faons sauvés par des drones en Alsace. Dans la région, ces animaux ont pu être sauvés grâce à des drones équipés de caméras thermiques. Dans le Haut-Rhin, où le dispositif était testé pour la première fois, comme dans le Bas-Rhin où il fonctionne depuis trois ans, les équipes interviennent juste avant le passage des broyeuses agricoles pour repérer les jeunes cervidés cachés. Guidés depuis le ciel, les sauveteurs récupèrent les faons sans les toucher à mains nues, avant de les mettre en sécurité. Les résultats sont encourageants puisque rien que dans le Haut-Rhin, 31 faons ont pu être mis à l'abri. Un sexagénaire jugé pour le meurtre du conjoint de sa maitresse. Depuis mardi, Alain Braesch est jugé devant la cour d'assise du Bas-Rhin pour avoir tué le conjoint de sa maîtresse, Michael Godinho, à Niederbronn-les-Bains. Selon les témoignages, le trentenaire avait découvert l'infidélité de sa compagne, une serveuse qui entretenait une relation avec l'accusé depuis fin 2021. En pleine nuit, Michael Godinho s'était alors rendu chez Alain Braesch en le menaçant de le tuer. L'accusé affirme avoir agi en légitime défense. Après avoir reçu deux coups de poing, il a expliqué s'être emparé d'un couteau. Trois coups ont été portés, l'un deux sectionnant une artère sous la clavicule de la victime.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:42 - Bienvenue chez vous, en cuisine - Depuis juillet 2025, David et Jessica Delhomme ont décidé de se lancer dans une aventure audacieuse en reprenant le restaurant Lo Castel dans leur ville de Largentière, en Ardèche. Une affaire de coeur. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Tous les matins, 8h50 sur Chérie FM, Alex et Tiffany l'équipe du Réveil Chérie vont chacun vous donner une info ! Une seule est vraie ! L'autre est complètement fausse !" A vous de trouver qui dit vrai !
Depuis plusieurs années, les violences policières, y compris sexuelles, se multiplient en Une des journaux et sur les réseaux sociaux. À l'origine de ces violences, une institution encore largement masculine qui attire de nombreux hommes pour "faire la chasse au bandit" dans une culture viriliste et brutale. Qui sont les policiers violents ? Comment se forge cette culture masculine de camaraderie dans les commissariats, et quels sont ses effets ? Et est-ce que la présence de femmes policières change ces dynamiques dans les commissariats ou sur le terrain ? Pour en parler, Tal Madesta reçoit la journaliste Leïla Minano, co-fondatrice du collectif Youpress et co-autrice de l'enquête « #MeTooPolice : Enquête sur les violences sexuelles commises par les forces de l'ordre » (Disclose, 2025) avec la sociologue Mathilde Darley, chercheuse à l'IRIS et contributrice du livre Police et société en France (Presses de Sciences Po, 2023) dans un entretien en deux parties. Dans ce premier volet, il et elles analysent ensemble le terreau des violences sexuelles des policiers, et tout le système qui les rend possibles.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode à la page : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/police-la-fabrique-des-cow-boysCRÉDITSLes Couilles sur la table est un podcast créé par Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé, mené et monté par Tal Madesta et enregistré le lundi 22 septembre au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux et Jude Rigaud. Supervision éditoriale et de production : Naomi Titti. Production et édition : Marie Foulon. Communication : Lise Niederkorn. Rédacteur en chef : Thomas Rozec. Direction de production : Albane Fily. Responsable administrative et financière : Adrienne Marino. Musique originale : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce troisième et dernier épisode, on s'intéresse à Taiwan : l'île pourrait voir s'affronter les deux puissances, mais est-ce la priorité de Donald Trump ? Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France CultureMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion. Une affaire au cœur d'un club sportif pour évoquer les violences sexuelles dans le sport… Ces clubs sont pour certaines personnes une véritable famille de substitution, pourtant les violences y sont parfois présentes. L'histoire que Caroline Nogueras va vous raconter, c'est celle d'Isabelle Demongeot, ancienne championne de tennis, violée à plusieurs reprises par son entraîneur. Isabelle est la première victime de Régis de Camaret à avoir parlé bien avant la vague #Metoo. La fin de l'omerta ? Dans ce dernier épisode de la saison, Caroline Nogueras est accompagnée d'Isabelle Demongeot et de Greg Décamps, psychologue du sport, professeur à l'université de Bordeaux et spécialiste de la question des abus sexuels dans le sport. Avant d'arriver à la condamnation de Régis de Camaret, il aura fallu 9 années d'une longue bataille judiciaire menée en grande partie par Isabelle Demongeot. Comme elle, 25 femmes disent avoir été abusées par cet homme dans leur jeunesse. Aujourd'hui, les choses ont-elles changé ? Depuis la vague #Metoo, les victimes de viols et d'attouchements de la part d'autres sportifs ou de leur entraîneur osent-elles porter plainte ? Comment se reconstruire après des viols ? Le milieu sportif de haut niveau a-t-il évolué en la matière ? C'est à toutes ces questions que nous allons tenter de répondre. Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Invitée: Camille Teste. Depuis quelques années, on parle beaucoup d'orientation sexuelle. Il en est toutefois une qui reste souvent dans l'ombre: la bisexualité. Cette orientation concerne pourtant une partie non négligeable de la population, notamment chez les jeunes. Mais le terme bisexuel est moins entendu que celui de "gay", "lesbienne" ou "queer" ou "lesbienne". Comment expliquer cette absence? Pourquoi la bisexualité est-elle souvent perçue comme une phase, une indécision, voire une trahison? Quelles sont les conséquences de cette invisibilisation et de ces stéréotypes sur la santé des personnes bi? Tribu reçoit Camille Teste, journaliste et autrice. Elle signe ce livre, "Embrasser la bisexualité" aux éditions Les Renversantes.
Les dirigeants des plus grandes économies du monde se retrouvent à partir de samedi 22 novembre à Johannesburg pour un sommet du G20, le premier de l'histoire sur le continent africain. Pretoria entend peser pour obtenir des engagements sur l'allègement de la dette des pays en développement et sur la lutte contre les inégalités, à l'heure où son économie enregistre quelques succès. Les G20 arrive au meilleur des moments pour l'Afrique du Sud. Depuis le mois dernier, le pays n'est plus considéré à risque en matière de blanchiment d'argent. Le Gafi (Groupe d'action financière) l'organisme international de lutte contre ces pratiques a sorti Pretoria de sa fameuse liste « grise » au nom de ses réformes pour plus de transparence. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, vendredi 14 novembre, c'est l'une des trois grandes agences de notation S&P qui a relevé d'un cran la note du pays. Une première en 20 ans. Concrètement la note de crédit à long terme — sorte de note de confiance" sur la qualité de la dette du pays — est passée de "BB-" à "B.B". Pour donner une idée, c'est un peu comme si l'Afrique du Sud passait de 8 à 9/20. Certes, ce n'est pas encore la moyenne, mais c'est un signal fort, un gage de confiance pour les investisseurs. Et cela devrait permettre à Pretoria des taux d'intérêts moins élevés et donc d'emprunter moins cher sur les marchés. Redresser les finances publiques La confiance des investisseurs s'explique en partie par les efforts de la coalition au pouvoir pour redresser les finances publiques. Non seulement l'Afrique du Sud collecte plus d'argent via l'impôt, mais elle le collecte aussi mieux. Le budget présenté la dernière semaine prévoit une hausse des recettes. Autre point positif : le plan de libéralisation de l'économie lancé par le président Cyril Ramaphosa qui vise encourager les partenariats publics/privés dans des secteurs clés: les trains, les ports ou encore l'énergie. L'agence de notation S&P cite une réussite. Le cas de la compagnie d'électricité publique Eskom qui a enregistré le mois dernier son premier bénéfice net en huit ans. Les coupures de courant sont moins fréquentes dans le pays, ce qui pénalise moins les entreprises et favorise la croissance. Pays le plus inégalitaire au monde Après une décennie de croissance atone, les prévisions ont été revues à la hausse. Le PIB pourrait progresser de près de 2% en moyenne sur les trois prochaines années (1,8% en moyenne sur les trois prochaines années selon les prévisions du Trésor) Et l'inflation, reste maitrisée. La banque centrale table sur une hausse des prix de 3% en moyenne, contre à 3% et 6% auparavant. Pourtant, tout n'est pas rose. Le principal défi de Pretoria reste son taux de chômage qui dépasse les 30% Et c'est encore pire chez les jeunes : un sur deux est sans travail. L'Afrique du Sud ne créé pas assez d'emplois par rapport à sa population, et les inégalités se creusent. Plus de 30 ans après la fin de l'apartheid, le pays peine à gommer les disparités raciales. D'après la Banque mondiale, l'Afrique du Sud reste le pays le plus inégalitaire au monde. À lire aussiAfrique du Sud: à Soweto, la ruée vers l'or continue de toucher les populations pauvres plus de 100 ans plus tard
Depuis 1985, la sortie du Beaujolais Nouveau a lieu chaque troisième jeudi de novembre. Pourtant, ce vin très jeune n'a pas un goût qui fait l'unanimité auprès des consommateurs et il traîne encore une image de “vin de piquette”. D'où vient cette tradition, alors ? Mais pourquoi les vignerons veulent-ils vendre leur vin plus tôt ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Laura Taouchanov. À écouter aussi : Vin blanc, rouge, rosé : quel est le pire pour la santé ? Qu'est-ce que la vière, cette étrange boisson alcoolisée ? Comment l'absinthe, cette boisson autrefois interdite, est-elle redevenue tendance ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En s'inspirant du « Sul hu » un mécanisme islamique de justice traditionnelle, le Nigeria développe des programmes de déradicalisation et de réintégration. L'armée nigériane et l'État de Borno portent depuis 10 ans cette tentative de réconciliation avec des ex-membres de Boko Haram et de l'ISWAP, non-auteurs de crimes de masse. Ces repentis suivent alors des sessions individualisées et collectives avec notamment des interventions d'experts en théologie musulmane pour déconstruire leurs discours radicaux. Et dans certains cas critiques, ils bénéficient d'une assistance médicale et psychologique. Si peu d'acteurs de ces programmes acceptent de témoigner à visage découvert : Mustapha Ali et Mohammed Abdullahi deux experts en déradicalisation, ont choisi de le faire. Ils dévoilent les coulisses de leurs interventions. De notre correspondant à Nigeria Plusieurs fois par semaine, Mustapha Ali se ressource sous les arbres du centre islamique Imam Malik. Une nécessité vitale pour ce quinquagénaire à la fine barbe. Depuis cinq ans, ce docteur en théologie musulmane intervient dans des programmes de déradicalisation. Et pour Mustapha Ali, c'est d'abord une bataille intime : « C'est d'abord se confronter à des individus, à une idéologie toxique. Ils pourraient même essayer de me tuer, peut-être. Donc encore jusqu'à aujourd'hui, j'ai toujours peur. Quand vous êtes assis avec eux, vous voyez qu'ils sont très durs. En entendant Les mots qu'ils utilisent lorsque vous discutez d'un sujet avec eux, vous devez les calmer en leur disant que vous êtes frères, en les conseillant. » Faire abstraction des crimes commis par ces repentis, établir une relation d'humain à humain. C'est un sacré défi pour Mustapha Ali. Sur au moins 15 séances, cet expert islamique livre une bataille idéologique devant des petits groupes d'endoctrinés. En se basant sur le Coran, il déconstruit régulièrement la question du Djihad, qui signifie abnégation, effort en arabe. « J'ai organisé une session avec vingt hommes qui revenaient de la brousse. Et ils croyaient que ce qu'ils faisaient était bien. Certains d'entre eux étaient juges ou prédicateurs lorsqu'ils étaient à Sambisa. Et au cours de cette délibération, je leur ai fait réaliser leur erreur. Et après la délibération, beaucoup d'entre eux ont même pleuré. Ils étaient traumatisés. Nous avons même dû demander à des médecins d'intervenir. » « Cela prend du temps » Comme Mustapha Ali, Mohammed Abdullahi sort de sa zone de confort universitaire pour mieux se confronter à l'extrémisme salafiste. Lui aussi anime des ateliers de déradicalisation. Mais Mohammed Abdullahi pratique également des médiations entre victimes et des repentis de Boko Haram, pour faciliter leur réintégration dans la société. « Vous restez toujours polis avec eux. Cela prend du temps, mais vous utilisez la logique, la religion, l'histoire. Vous faites des démonstrations par petits pas, en vous appuyant sur les pratiques du prophète Mahomet. Parfois, lorsqu'ils prennent conscience, alors ils commencent à rire. » Tendre la main aux repentis alors que Boko Haram et l'ISWAP continuent de frapper. Mohammed Abdullahi comprend que cette approche soit difficile à saisir pour beaucoup de personnes. Mais pour lui, c'est la voie la plus solide pour éradiquer à long terme l'idéologie islamiste radicale au nord-est du Nigeria. À lire aussiNigeria: comment j'ai basculé dans Boko Haram [1/5] À lire aussiNigeria: la réintégration d'ex-membres de l'Iswap dans la société, sans passer par la case prison [2/5] À lire aussiNigeria: face à la réintégration des repentis Boko Haram, l'impossible pardon pour les victimes [3/5]
Nemrod est un podcast de fiction pour enfants, mais derrière les aventures d'un petit renard se cache un projet très ambitieux.Depuis quatre ans, Sornac et Clémence produisent un épisode chaque semaine, sans interruption. Soit près de 200 épisodes, une communauté de fans engagés (petits et grands), un business model rodé, un livre autoédité... et un sacré défi créatif, avec un univers narratif qui prend vie au fil de leur collaboration, comme une saga ! Respect !Dans cet épisode, on revient sur :les coulisses de la création de Nemrod (et pourquoi ils se sont fixé un rythme aussi dingue),leur modèle économique hybride (freemium + paywall),leur processus créatif à deux,l'écriture au fil de l'eau et la construction d'une saga feuilletonnante,les retours d'enfants qui influencent directement le récit (parfois jusqu'à faire réécrire un épisode !),leur approche DIY, entre narration indépendante et rigueur entrepreneuriale,et bien sûr, l'autoédition du livre tiré du podcast, pensé comme une extension naturelle du projet.À écouter si tu veux comprendre :→ comment transformer un podcast de fiction en univers transmédia,→ pourquoi les “mauvaises pratiques” peuvent parfois devenir une force,→ comment créer une fanbase puissante même sans être présent·e 24/7 sur Instagram,→ ce que ça change de prendre ses projets créatifs au sérieux dès le départ.Sornac et Clémence partagent avec générosité les galères, les surprises, et ce qu'ils ont appris “en marchant”. Ce duo est lucide et ultra inspirant pour tous les créateurs et créatrices en quête d'indépendance… et d'alignement.Tu me diras ce que ça t'a donné envie d'imaginer, de lancer ou d'assumer ?
durée : 00:01:09 - Cuisse de poulet aux cèpes, recette de Marlène depuis les Halles de Pau Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Nouvel épisode dans le bras de fer entre Bruxelles et Google. Début septembre, la Commission européenne infligeait une amende record de 2,95 milliards d'euros au géant américain pour abus de position dominante dans la publicité en ligne. Une sanction assortie d'une menace lourde : une scission de certaines activités si Google ne proposait pas rapidement des mesures pour rétablir la concurrence.Depuis, Google conteste farouchement la décision et prépare son appel. Mais en parallèle, le groupe devait impérativement soumettre cette semaine ses propositions concrètes pour éviter une séparation forcée. Il s'est finalement exécuté. Dans un communiqué, un porte-parole assure que « notre proposition répond pleinement à la décision de la Commission, sans recourir à une scission disruptive », qui nuirait, selon lui, aux milliers d'annonceurs et éditeurs utilisant aujourd'hui ses outils publicitaires.Bruxelles confirme avoir reçu le document et promet une analyse minutieuse : « Nous allons examiner les mesures proposées par Google pour vérifier si elles peuvent mettre fin aux atteintes à la concurrence », indique la Commission. Selon des informations du Monde, cette proposition comporte deux volets. D'abord, des mesures immédiates destinées à stopper les pratiques pointées par l'enquête européenne. Ensuite, des modifications structurelles plus profondes, destinées à éliminer ce que Bruxelles considère comme un conflit d'intérêts entre plusieurs briques du système publicitaire de Google — notamment entre sa plateforme d'achat d'espaces, son serveur publicitaire et son marché d'enchères.Cet été déjà, Google avait tenté de convaincre Bruxelles avec une première série d'engagements jugés insuffisants. Cette fois, l'enjeu est clair : convaincre la Commission qu'il est possible de restaurer la concurrence sans démanteler une partie de l'écosystème Google Ads. La balle est désormais dans le camp de l'Union européenne. Si les mesures sont jugées inefficaces, Bruxelles pourrait relancer la procédure de scission. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous évoquons dans votre émission préférée, Radio foot, à 16h10-21h10 T.U. : - Les Grenadiers en première ligne ! Haïti retrouve le Mondial. ; - La soirée de folie à Hampden Park ! ; - CR7 chez Trump. Le «Goat» invité du dîner présidentiel organisé en l'honneur du prince héritier saoudien et en présence d'Elon Musk. ; - Une victoire et un nul, bilan des 2 matches amicaux du Brésil. Les Grenadiers en première ligne ! Haïti retrouve le Mondial. L'équipe de Sébastien Migné a terminé première d'un groupe d'éliminatoires difficile (avec le Nicaragua, le Honduras et le Costa Rica.) Un exploit pour un 11 dont la dernière participation remonte en 1974, à l'époque de la RFA du Kaiser Beckenbauer. Les Rouge et Bleu seront de l'aventure américaine avec le Panama et Curaçao, qui ont aussi validé leur ticket. L'important, c'est de participer ? La soirée de folie à Hampden Park ! Écossais et Danois disputaient une finale pour obtenir un billet direct. Ils se sont rendu coup pour coup, mais c'est la Tartan Army qui a eu le dernier mot ! Score final 4-2, les Britanniques n'avaient pas disputé de Mondial depuis 1998, le fighting spirit a fait la différence ! CR7 chez Trump. Le «Goat» invité du dîner présidentiel organisé en l'honneur du prince héritier saoudien et en présence d'Elon Musk. Pour parler paix dans le monde, business et Mondial ? Après son expulsion en Irlande, le quintuple Ballon d'Or manquera le début de son dernier tournoi planétaire. Va-t-il mener la Seleção au triomphe ? Les Rouge et Vert sont-ils meilleurs avec ou sans leur capitaine ? Une victoire et un nul, bilan des 2 matches amicaux du Brésil. Après le succès de Londres aux dépens du Sénégal, les Auriverdes ont eu plus de mal hier (18/11/2025) à Lille face aux Aigles de Carthage de Sami Trabelsi. Mais ils ont aussi raté un penalty. L'écart entre les Africains et Sud-Américains se resserre-t-il ? Ancelotti avance-t-il à quelques mois du Mondial ? Autour d'Annie Gasnier : François David, Marco Martins, Nabil Djellit et Dominique Baillif. Technique/Réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.
Depuis dix ans, le mois de novembre est devenu le rendez-vous annuel de la campagne anti-tabac en France, accompagnée de diverses mesures dissuasives croissantes (prix, interdictions de fumer dans de nombreux lieux publics, etc.). Résultat : 4 millions de fumeurs en moins en une décennie. Malgré ce progrès, la France reste dans le top 20 mondial des consommateurs, conséquence d'un retard législatif historique. Comment expliquer cette inaction prolongée face à un enjeu de santé publique pourtant bien identifié ? Retour sur plusieurs décennies de débats houleux et d'empoignades politiques autour de l'interdiction de fumer dans les lieux publics.Thomas Rozec raconte.Un épisode écrit par David CarzonProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Paul Bertiaux et Alexandre Ferreira. Production et édition : Charlotte Baix et Lorraine Besse. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Programmation consacrée aux nouveautés musicales avec Ronisia, Tayc, Chili, ou encore Koffi Olomidé et dans la séquence Gold, Syè bwa de Kassav'. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Ronisia - Solide Tayc - Il s'appelait Tayc Hiro - C'est mort Rutshelle Guillaume - Ou méchan Sandra Nanor et Darius Denon - On se perd Nesly et Mik L - Je serai là Malcolm - Flora Coquerel Chili - Rebanav 126 BPM Koffi Olomidé feat Cindy Le Coeur - Sieta Charlotte Dipanda feat Davido - Survivor Bamby feat Genezio - Téléphone Thanda Choir Georgio - Le temps n'emporte rien Kassav' - Sye bwa Théodora feat Thisizlondon - Masoko na Mabélé Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce deuxième épisode, on se penche sur les nouvelles relations entre la Chine et la Russie, mais aussi avec l'Europe. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Times News, CNA, France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous évoquons dans votre émission préférée, Radio foot, à 16h10-21h10 T.U. : - Les Grenadiers en première ligne ! Haïti retrouve le Mondial. ; - La soirée de folie à Hampden Park ! ; - CR7 chez Trump. Le «Goat» invité du dîner présidentiel organisé en l'honneur du prince héritier saoudien et en présence d'Elon Musk. ; - Une victoire et un nul, bilan des 2 matches amicaux du Brésil. Les Grenadiers en première ligne ! Haïti retrouve le Mondial. L'équipe de Sébastien Migné a terminé première d'un groupe d'éliminatoires difficile (avec le Nicaragua, le Honduras et le Costa Rica.) Un exploit pour un 11 dont la dernière participation remonte en 1974, à l'époque de la RFA du Kaiser Beckenbauer. Les Rouge et Bleu seront de l'aventure américaine avec le Panama et Curaçao, qui ont aussi validé leur ticket. L'important, c'est de participer ? La soirée de folie à Hampden Park ! Écossais et Danois disputaient une finale pour obtenir un billet direct. Ils se sont rendu coup pour coup, mais c'est la Tartan Army qui a eu le dernier mot ! Score final 4-2, les Britanniques n'avaient pas disputé de Mondial depuis 1998, le fighting spirit a fait la différence ! CR7 chez Trump. Le «Goat» invité du dîner présidentiel organisé en l'honneur du prince héritier saoudien et en présence d'Elon Musk. Pour parler paix dans le monde, business et Mondial ? Après son expulsion en Irlande, le quintuple Ballon d'Or manquera le début de son dernier tournoi planétaire. Va-t-il mener la Seleção au triomphe ? Les Rouge et Vert sont-ils meilleurs avec ou sans leur capitaine ? Une victoire et un nul, bilan des 2 matches amicaux du Brésil. Après le succès de Londres aux dépens du Sénégal, les Auriverdes ont eu plus de mal hier (18/11/2025) à Lille face aux Aigles de Carthage de Sami Trabelsi. Mais ils ont aussi raté un penalty. L'écart entre les Africains et Sud-Américains se resserre-t-il ? Ancelotti avance-t-il à quelques mois du Mondial ? Autour d'Annie Gasnier : François David, Marco Martins, Nabil Djellit et Dominique Baillif. Technique/Réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.
Il y a 80 ans, le 20 novembre 1945, s'ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, un procès historique contre des responsables du IIIe Reich nazi qui a capitulé en mai de la même année. Les quatre alliés vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas opté pour une justice expéditive, mais ont créé un tribunal militaire international chargé de juger les criminels nazis dans le respect de l'État de droit. Des concepts inédits, comme les crimes contre l'humanité, sont posés. Ils fondent les bases du droit pénal international contemporain. Ils sont 21 haut dignitaires du régime nazi sur le banc des accusés dans la salle 600 du tribunal de Nuremberg, ce 20 novembre 1945 : Hermann Göring, le numéro deux de Hitler, Rudolf Hess, la main droite du Führer, Rosenberg, l'idéologue du régime ou encore l'architecte de Hitler, Albert Speer. Les accusés plaident tous non coupables, se retranchent derrière des ordres reçus et des situations particulières et affirment ne pas avoir connu les horreurs commises par le régime nazi. Leurs avocats savent que la culpabilité de leurs clients ne fait pas de doute en raison des preuves irréfutables. Un film sur l'horreur des camps d'extermination, des images encore peu connues à l'époque, marquent le procès. Si les accusés ont dénoncé la justice des vainqueurs, trois d'entre eux sont acquittés lorsque les verdicts sont prononcés le 1er octobre 1946. Douze sont condamnés à mort et exécutés par pendaison deux semaines plus tard. Les autres purgent des peines de prison. À lire aussiNuremberg, 20 novembre 1945: procès de 24 dignitaires et de 7 institutions nazis Douze autres procès auront lieu dans les années suivantes dans cette même salle. Mais la guerre froide et la reconstruction de l'Allemagne font passer ce passé à l'arrière-plan. Depuis quinze ans, un mémorial informe le public dans le bâtiment et attire 160 000 visiteurs par an, les trois quarts viennent de l'étranger. « Tout a changé. On est conscient aujourd'hui de l'importance de ce procès pour le travail historique sur les crimes du IIIe Reich. Je suis toujours surprise par l'intérêt et les connaissances de nos visiteurs », déclare Nina Lutz, la directrice du mémorial. Comme le montre l'exemple de ces jeunes Allemands : « On voit d'un côté que le procès était équitable, mais aussi que des criminels ont été acquittés. Espérons que cela sera différent à l'avenir, on pense à l'Ukraine, par exemple », analyse un jeune homme. « Je n'avais pas conscience de l'importance du procès pour le droit pénal international », admet un autre. « Ça montre qu'on peut faire quelque chose contre ces crimes, mais le monde doit travailler ensemble », ajoute un troisième. Le procès de Nuremberg n'est pas qu'un chapitre historique essentiel après la chute du IIIe Reich. Il marque une césure du droit international toujours d'actualité, comme l'explique Gurgen Petrossian de l'académie des principes de Nuremberg : « Les principes de Nuremberg ont une importance centrale pour le droit pénal international. Ces règles ont été reprises dans le droit national des États. Nous le voyons dans des procès aujourd'hui où ces mêmes principes sont appliqués. » Le procès qui a commencé hier à Coblence, contre cinq hommes accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité sous le régime Assad, en Syrie, illustre cette actualité de Nuremberg. À lire aussi75 ans après: Nuremberg ou la naissance du droit pénal international
Aujourd'hui, Laura Warton Martinez, sophrologue, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", et Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
C'est un véritable cri d'alarme qu'a lancé hier le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres : « il est absolument essentiel que, malgré les divergences, nous construisions une plateforme de coopération entre les services de renseignement et de sécurité » des pays du Sahel, a-t-il affirmé. Des propos relayés par Le Monde Afrique. « Antonio Guterres a appelé à l'union, sur ce sujet, entre les pays de la Cédéao, ceux de l'Alliance des États du Sahel, formée par les juntes souverainistes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ainsi que la Mauritanie, le Tchad et l'Algérie ». Il faut dire, poursuit Le Monde Afrique, que « le nombre d'attaques jihadistes au Sahel a explosé en six ans, passant de 1900 en 2019, principalement concentrées à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, à plus de 5500 en 2024 et 3800 avant le 10 octobre de cette année, sur une zone désormais grande comme deux fois l'Espagne. Ces attaques ont fait près de 80 000 morts ». Ces chiffres, précise le journal, émanent d'une compilation effectuée par l'Agence France Presse basée sur les données de l'organisation ACLED, une ONG américaine spécialisée dans la fourniture de données et d'analyses sur les conflits partout dans le monde. Blocus Outre les attaques contre des civils et contre l'armée, le Mali est confronté depuis début septembre à un blocus sur le carburant imposé par les groupes jihadistes. Depuis, Bamako est asphyxiée en raison des pénuries d'essence. « Jamais, constate Jeune Afrique, la capitale malienne n'avait subi pareille pression depuis le déclenchement de la guerre, en 2012, lorsque les insurgés, s'emparant de Kidal, Ménaka, Tombouctou et Gao, menaçaient de descendre jusqu'à Bamako. S'il est peu probable que la ville tombe à court terme, en dépit de l'emballement médiatique qui a suivi les alertes d'ambassades occidentales qui ont appelé leurs ressortissants à "quitter immédiatement" le pays fin octobre, la situation de ces dernières semaines, pointe Jeune Afrique, n'en reste pas moins d'une gravité inédite. Face aux métastases jihadistes, qui atteignent désormais des régions jusqu'alors relativement épargnées par le conflit, Sikasso, Kayes ou Bamako ne peuvent plus ignorer l'ampleur de la dégradation sécuritaire ». Des « récits alarmistes » Sur place à Bamako, les médias proches du pouvoir minimisent la situation… « Aujourd'hui, alors que le Mali affirme sa souveraineté et redéfinit ses partenariats sécuritaires, des récits alarmistes ressurgissent, s'exclame ainsi Mali Tribune. Ils visent à semer le doute sur la capacité du pays à se gouverner et à assurer sa propre sécurité. Pour les autorités maliennes, il s'agit d'une véritable guerre psychologique, destinée à affaiblir la cohésion nationale et à préparer l'opinion internationale à une nouvelle forme d'ingérence ». Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission Défense du Conseil National de Transition, interrogé par Africa Radio, va plus loin : il rejette catégoriquement les affirmations d'un affaiblissement de l'État face aux jihadistes du Jnim. Il assure que Bamako est sécurisée, que les blocus de carburant relèvent d'une « fiction médiatique », une « invention des médias français » et il interpelle les pays occidentaux sur leurs alertes sécuritaires. Sahel Tribune, proche du pouvoir, invoque le principe de souveraineté : « les États sahéliens ne demandent pas une simple assistance sécuritaire, mais une reconnaissance claire de leur droit souverain : celui de se défendre, de choisir leurs alliances et de rompre avec des tutelles paternalistes ». Refondation ? Reste que « la montée de l'extrémisme religieux, menace la paix et la cohésion sociale au Mali », reconnait pour sa part Le Pouce, autre publication bamakoise. « Les germes de la division sont plantés par quelques individus soutenus par des puissances étrangères qui ont des intérêts à défendre et qui n'ont rien à voir avec le chemin de Dieu », affirme encore Le Pouce. Enfin, le site Bamada appelle à une refondation : « le Mali se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Les difficultés que traverse le pays ne relèvent plus d'un simple passage à vide ; elles traduisent un malaise profond et multiforme qui touche toutes les couches sociales. (…) Il faut rebâtir ensemble », poursuit Bamada, avec « une armée unie, solide et respectée, une société civile libre et vigilante, des réponses énergiques et visibles aux souffrances quotidiennes, la reconstruction des partis politiques, la libération de toute personne détenue pour avoir exprimé une opinion et le retour digne des exilés non poursuivis par la justice ».
Maintenant Vous Savez, c'est aussi Maintenant Vous Savez - Santé et Maintenant Vous Savez - Culture. Depuis 2023, un nouveau buzz s'est lancé sur les réseaux sociaux, celui de la fascination des hommes pour l'Empire Romain. Le 19 août 2023, un instagrammeur suédois de 25 ans Gaius Flavius, passionné d'histoire, poste un réel qui va faire le tour d'Internet. Dans sa courte vidéo, il interroge sa communauté : “Mesdames, vous n'imaginez pas à quel point les hommes pensent souvent à l'empire romain. Demandez à votre père, à votre frère ou à votre petit copain, vous allez être très étonnée par rapport aux réponses de ces derniers.” Pourquoi les hommes y pensent si fréquemment ? Est-ce que les femmes pensent aussi à l'Empire Romain ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Carole Beaudouin. Première diffusion : décembre 2023 À écouter aussi : Les hommes ont-ils vraiment un meilleur sens de l'orientation que les femmes ? Les “hommes rongeurs” seraient-ils le nouvel idéal masculin ? Pourquoi les hommes s'occupent-ils toujours du barbecue ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Culture". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Programmation consacrée aux nouveautés musicales avec Ronisia, Tayc, Chili, ou encore Koffi Olomidé et dans la séquence Gold, Syè bwa de Kassav'. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Ronisia - Solide Tayc - Il s'appelait Tayc Hiro - C'est mort Rutshelle Guillaume - Ou méchan Sandra Nanor et Darius Denon - On se perd Nesly et Mik L - Je serai là Malcolm - Flora Coquerel Chili - Rebanav 126 BPM Koffi Olomidé feat Cindy Le Coeur - Sieta Charlotte Dipanda feat Davido - Survivor Bamby feat Genezio - Téléphone Thanda Choir Georgio - Le temps n'emporte rien Kassav' - Sye bwa Théodora feat Thisizlondon - Masoko na Mabélé Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
A l'occasion des 100 ans de théâtre parisien, "Les Grosses Têtes" se délocalisaient à la Michodière ! Retrouvez dans cette émission, autour de Laurent Ruquier, Christophe Barbier, Max Boublil, Michel Fau, Valérie Mairesse, Michèle Bernier et Az. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La guerre en Ukraine, ce sont aussi des disparitions d'enfants. On estime officiellement à 20.000 le nombre de ces enfants volatilisés depuis 2022, depuis le début du conflit. Ils sont peut-être en réalité 10 fois plus nombreux. Écoutez RTL autour du monde du 18 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Partez à l'aventure avec Carotte, un hérisson déterminé à retrouver le goût des limaces légendaires dont rêvait sa mamie
Une étude récente dirigée par le physicien L. L. Sala, du Max Planck Institute for Extraterrestrial Physics, bouleverse notre compréhension du voisinage galactique. Publiée dans la revue Astronomy & Astrophysics, elle révèle que notre Système solaire n'est pas isolé dans le vide, mais relié à d'autres zones de la galaxie par des canaux de plasma chaud à faible densité. Ces structures, observées grâce au télescope à rayons X eROSITA, formeraient de véritables “ponts” interstellaires entre différentes régions du milieu galactique.Depuis des décennies, les astronomes savent que le Soleil se trouve au cœur d'une vaste cavité appelée la “bulle locale chaude”, un espace creux rempli de gaz très chaud, à des millions de degrés Kelvin, né de l'explosion de plusieurs supernovas. Ce que l'équipe de Sala a mis en évidence, c'est que cette bulle n'est pas hermétique : elle présente des ouvertures, des corridors de plasma extrêmement ténu, qui semblent s'étirer bien au-delà de notre environnement immédiat, en direction de zones stellaires voisines.Ces découvertes ont été rendues possibles par la cartographie en rayons X du ciel entier réalisée par eROSITA. Les chercheurs ont remarqué des variations de densité et de température trahissant la présence de ces “tunnels” interstellaires. Ils ne sont pas des couloirs de voyage, évidemment, mais des filaments invisibles, presque vides de matière, où le plasma surchauffé relie différentes bulles chaudes du milieu interstellaire. Autrement dit, notre région de la Voie lactée serait maillée par un réseau de cavités et de canaux qui communiquent entre eux.L'enjeu scientifique est immense. Ces structures influencent la propagation des rayons cosmiques, des champs magnétiques et des vents stellaires. Elles pourraient aussi expliquer pourquoi certaines zones du ciel émettent davantage de rayons X ou présentent des fluctuations inattendues dans leurs spectres lumineux. De plus, elles remettent en cause l'idée selon laquelle le milieu interstellaire serait homogène : il apparaît désormais comme un espace dynamique, sculpté par les explosions stellaires du passé.Cette découverte est un rappel fascinant : même dans notre “arrière-cour cosmique”, il reste d'immenses zones inexplorées. Loin d'être isolé, notre Système solaire fait partie d'un tissu complexe de matière et d'énergie, tissé par les forces des étoiles depuis des millions d'années. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.