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    Sounds Like Portraits
    Jack Capt, boulanger à Moiry : comment faire un pain vivant ?

    Sounds Like Portraits

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 36:38


    Cette semaine, je suis avec Jack Capt, le boulanger du village de Moiry, dans le Jura vaudois. Jack m'a accueilli dans son four banal qui date de 1848. Depuis une dizaine d'années, c'est désormais lui qui le fait revivre chaque semaine. Mais plus qu'un four, c'est une quête qu'il a rallumée. Car en pétrissant, Jack cherche. Il cherche à faire un pain qui lui ressemble. Pour cela, il utilise des farines obtenues à partir d'anciennes variétés de grains locaux retrouvés et replantés, de l'eau de source, du sel non raffiné et du levain naturel qui fait lever la pâte, sans adjonction de levure industrielle. C'est ainsi qu'il œuvre : avec lenteur, avec ferveur, avec cœur, avec douceur. Et déjà, en façonnant sa pâte, il se prépare à la joie de partager la saveur de son pain. Comment faire un pain vivant ?  C'est la question de la semaine.

    7 milliards de voisins
    Croire en la paix : qu'en pensent les jeunes du Moyen-Orient

    7 milliards de voisins

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 48:30


    Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 3. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde.  Depuis le 7 octobre 2023, date des attaques commises par le Hamas en Israël, le monde vit de nouveau au rythme du conflit israélo-palestinien. Depuis l'offensive du mouvement islamiste palestinien, Israël a déclenché sa riposte militaire à coups de bombardements dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, au Liban et en Iran, plongeant toute la région dans la guerre. Alors que des milliers de personnes ont perdu la vie, que Gaza souffre de la faim, que les économies dévissent, le reste de la population vit dans l'attente des pourparlers, des trêves et des négociations. Dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, 54% de la population a moins de 30 ans, selon les Nations unies. Dans ce contexte incertain, difficile de se projeter vers l'avenir pour cette nouvelle génération. Entre l'instabilité politique, les conflits récurrents, la vie chère et les taux de chômage élevés, comment croire en la paix quand on est jeune au Moyen-Orient ?   Avec :  • Marie Kortam, sociologue au département des Études contemporaines à l'Institut français du Proche-Orient, IFPO • Stéphanie Latte Abdallah, historienne, directrice de recherche au CNRS, co-autrice de Faire art, société et politique entre guerre et paix (Presses de l'Institut français du Proche-Orient, Ifpo / Diacritiques Éditions) • Anthony Samrani, co-rédacteur en chef à L'Orient-Le Jour et auteur de Vu du Liban : La fin d'un pays, la fin d'un monde ? dans la collection Tracts chez Gallimard en 2024. Des témoignages recueillis par Alice Moreno, correspondante de RFI à Ramallah.   En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, croire en la paix : qu'en pensent les jeunes ?  Programmation musicale : ► Shmaali Tarweeda (Nicolas Jaar Remix) - Yasmine Hamdan ► Corazon - JUL feat. GIMS.  

    Tout un monde - La 1ere
    L'ONU et la Palestine, des destins liés depuis plus de 75 ans

    Tout un monde - La 1ere

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 20:15


    (00:00:45) L'ONU et la Palestine, des destins liés depuis plus de 75 ans (00:04:26) 50 ans d'une odyssée moscovite, celle de la journaliste Zoïa Svetova. Episode 3/3 (00:15:40) En Turquie, une bibliothèque constituée par des éboueurs

    Revue de presse Afrique
    À la Une: en Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara candidat à sa propre succession

    Revue de presse Afrique

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 4:17


    « J'ai décidé d'être candidat » : l'annonce d'Alassane Ouattara de briguer un nouveau mandat barre la Une de Fraternité Matin à Abidjan. « Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara officialise sa candidature pour “assurer paix et stabilité” », titre le journal en pages intérieures. « Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara (83 ans) entend donc concourir pour un quatrième mandat, pointe Le Monde Afrique. Un scénario que conteste l'opposition, alors que le chef d'État a promis dans son discours que “toutes les dispositions ont été prises pour que les élections soient apaisées, démocratiques et transparentes“. (…) » « Depuis cinq ans, note encore Le Monde Afrique, le président n'a laissé émerger aucune figure dans son propre camp pour lui succéder. “J'avais décidé de transférer le pouvoir à une jeune génération, a-t-il expliqué. Toutefois, les années passées à la tête de notre pays m'ont fait comprendre que le devoir peut parfois transcender la parole donnée de bonne foi“. La Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels, mais, selon l'interprétation qu'en fait le pouvoir, l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale en 2016 a remis les compteurs à zéro. » Quatorze ans au pouvoir « Cette déclaration de candidature suscite déjà une vive controverse, relève pour sa part Afrik.com. En effet, Alassane Ouattara en est à son troisième mandat consécutif, obtenu en 2020 après la révision constitutionnelle de 2016 sur laquelle il avait fondé la légalité de sa nouvelle candidature, déclenchant une crise politique majeure. À l'époque, son revirement – après avoir annoncé ne pas se représenter – à la suite du décès brutal de son dauphin Amadou Gon Coulibaly, avait été dénoncé comme un passage en force, illégitime au regard de l'esprit de la Constitution. Son élection avait alors été boycottée par l'opposition, qui avait mis en place un éphémère Conseil national de transition sous la houlette de feu Henri Konan Bédié. La répression avait été sévère, rappelle Afrik.com : plus de 80 morts et plusieurs centaines de blessés, des arrestations massives et une fracture politique profonde. Cette nouvelle candidature, qualifiée de “provocation“ par certains opposants, pourrait donc rouvrir une page douloureuse de l'histoire électorale récente du pays. » L'opposition amputée Et l'opposition, donc, ne décolère pas, constate Le Point Afrique. « L'opposition qui dénonce avec fermeté un “quatrième mandat“, volontiers qualifié d'illégal. “Le président ne veut pas quitter le pouvoir, comme tout bon dictateur qui se respecte“, fulmine l'opposant en exil Guillaume Soro, à la tête de Générations et peuples solidaires. » Guillaume Soro, sous le coup d'une condamnation judiciaire, ne peut pas se présenter. De même que l'ancien président Laurent Gbagbo pour les mêmes raisons. De même que Tidjiane Thiam pour cause, cette fois, de double nationalité. Malgré tout, constate Afrik.com, « plusieurs figures de l'opposition s'apprêtent à entrer dans l'arène, sous réserve d'obtenir les parrainages nécessaires : Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, ou encore Jean-Louis Billon. En coulisses, des tractations s'intensifient pour tenter de construire un front commun de l'opposition, mais les divisions héritées des crises passées, les défis d'organisation et la pression exercée par les autorités rendent cet objectif incertain à trois mois du scrutin. » Fiction démocratique ? En tout cas, relève Ledjely en Guinée, « avant même d'annoncer sa candidature, Alassane Ouattara s'est assuré que ses véritables challengers soient écartés de la course. En somme, il se prépare à une élection qu'il est sûr de remporter, car quasiment seul en lice. » Et finalement, poursuit le site d'information guinéen, cette quatrième candidature du président sortant « alimente l'idée que la démocratie n'est ici qu'un simulacre, une illusion. Elle donne raison à ceux qui, au sujet de certains pays africains, parlent de “fictions démocratiques“. » Le Pays au Burkina Faso renchérit : c'est « la candidature de trop. » « Certes, la Constitution en vigueur le lui permet, mais au regard du poids de l'âge et de sa santé valétudinaire, certains pensaient qu'ADO allait renoncer au pouvoir et ce, après 15 ans de règne sans partage. Que nenni !, s'exclame Le Pays. Il a choisi de marcher dans les pas de certains de ses pairs du continent tels que Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou N'Guesso du Congo, Teodore Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, Paul Kagame du Rwanda, et Faure Gnassingbé du Togo, qui refusent d'imaginer une autre vie en dehors du pouvoir. »

    Invité Afrique
    Présidentielle en Côte d'Ivoire: «Le RHDP n'avait pas d'autre candidat qu'Alassane Ouattara»

    Invité Afrique

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 6:14


    En Côte d'Ivoire, le suspense est terminé. Le président Alassane Ouattara sera candidat à un quatrième mandat le 25 octobre prochain. Il l'a annoncé mardi 29 juillet. Pourquoi a-t-il choisi ce moment pour sortir de son silence ? Et quelle peut être désormais la stratégie de ses deux principaux adversaires, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo ? Le chercheur ivoirien Geoffroy-Julien Kouao a publié récemment Côte d'Ivoire : une démocratie sans démocrates ?, aux éditions Kamit. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Êtes-vous surpris par l'annonce de cette candidature d'Alassane Ouattara ? Geoffroy-Julien Kouao : Non, pas du tout surpris. Quand on sait très bien que nous avons seulement que trois mois qui nous séparent du 25 octobre, jour du scrutin, on ne pouvait pas penser autre chose que la candidature de Monsieur Alassane Ouattara au niveau du RHDP, le parti au pouvoir. Alassane Ouattara précise que sa santé lui permet d'être à nouveau candidat. Y-avait-il des doutes sur son état de santé ? Là, je ne le sais pas. Mais dans tous les cas de figure, l'état de santé n'est pas une des conditionnalités pour être candidat à l'élection présidentielle de Côte d'Ivoire. Et il précise que le pays fait face en ce moment à des défis sécuritaires, économiques et monétaires sans précédent. Est-ce la raison officielle de cette candidature à un quatrième mandat qui fait couler beaucoup d'encre en Côte d'Ivoire et dans la sous-région ? C'est une raison pertinente qu'il évoque, en ce sens que la sous-région ouest-africaine est confrontée depuis près d'une décennie à une menace terroriste. N'oublions pas que la Côte d'Ivoire, en 2016, a elle-même été attaquée par les groupes jihadistes à Grand-Bassam, et on le sait très bien, au nord de la Côte d'Ivoire, que ce soit au Burkina Faso et au Mali, le terrorisme est toujours présent. Donc c'est une justification pertinente. Cependant, je pense que le RHDP n'avait pas d'autre candidat que Monsieur Ouattara pour cette élection présidentielle. Pensez-vous que la menace terroriste que le président Ouattara met en avant, c'est un argument qui va suffire à convaincre tous ceux qui lui reprochent de vouloir briguer un quatrième mandat après quinze ans de pouvoir ? Non, je ne le pense pas. En ce sens que pour l'opposition, précisément le PPA-CI et le PDCI-RDA, c'est un mandat de trop qui viole les dispositions pertinentes de la Constitution. Ce que ne partage pas évidemment le Conseil constitutionnel dans sa décision de 2020. Donc, la bataille sera non seulement politique, mais également juridique. Depuis quelques jours, la tension est forte entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, suite à la mort en prison à Abidjan de l'influenceur burkinabé Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso. Est-ce que l'annonce politique de ce mardi n'a pas aussi l'avantage de détourner l'attention de cette crise entre Abidjan et Ouagadougou ? Nous sommes en politique et en politique la communication est très importante. Et il est évident que, en annonçant sa candidature pour l'élection présidentielle hier, Monsieur Alassane Ouattara éclipse, sur le plan de la communication, la question du décès de Monsieur Alino Faso. Et donc tout ça peut s'inscrire dans le cadre d'une stratégie. Alors, après cette annonce de la candidature Ouattara, que peuvent faire ses deux principaux adversaires, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, qui ont constitué il y a un mois un front commun contre le parti au pouvoir RHDP ? Monsieur Laurent Gbagbo et Monsieur Tidjane Thiam ont toujours affirmé qu'ils vont s'opposer par les moyens légaux à la candidature de Monsieur Alassane Ouattara. C'est dans cette optique qu'ils projetaient une grande marche dans la ville d'Abidjan le 2 août prochain. Selon les informations que nous avons reçues hier, cette manifestation a été interdite. Dans tous les cas de figure, ils vont certainement organiser d'autres manifestations contre cette candidature de Monsieur Ouattara qu'ils jugent de trop. Et pensez-vous que, si ces deux personnalités ivoiriennes n'obtiennent pas la possibilité d'être candidates le 25 octobre prochain, leurs partis respectifs, le PDCI et le PPA-CI, vont réfléchir à un plan B ? Pour l'instant, la question du plan B n'est pas à l'ordre du jour au niveau du PDCI-RDA. Dans une interview avant-hier, Monsieur Tidjane Thiam a dit que le plan B n'est pas envisageable au niveau du PDCI. Quant au PPA-CI, Monsieur Ahoua Don Mello, un des cadres de ce parti, a annoncé sa candidature comme étant une candidature de précaution, dans l'hypothèse où celle de Monsieur Laurent Gbagbo ne serait pas acceptée. Mais pour la direction du parti PPA-CI, Monsieur Ahoua Don Mello agit contre les idées du PPA-CI, c'est-à-dire la ligne affichée qui est de présenter uniquement Monsieur Laurent Gbagbo comme candidat. Dans tous les cas de figure, des trois grands ténors de la politique ivoirienne depuis 30 ans, c'est-à-dire Monsieur Henri Konan Bédié, Monsieur Alassane Ouattara et Monsieur Gbagbo, c'est Monsieur Alassane Ouattara seul qui ira à cette élection. Et donc pour une première fois, nous aurons une élection avec un seul de ces ténors, ce qui enlève toute saveur à cette élection. À lire aussiGeoffroy-Julien Kouao: «Laurent Gbagbo a une seule obsession, 2025» et la présidentielle ivoirienne

    Journal d'Haïti et des Amériques
    À Gaza, un enfant meurt toutes les heures, selon le Washington Post

    Journal d'Haïti et des Amériques

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 30:00


    Yahya, Ahmed, Yamen, Ayloul, Tahani... Le Washington Post publie les noms et prénoms, en anglais et en arabe, des 18.500 enfants tués à Gaza depuis le début de la guerre, avec parfois une photo et un court texte pour raconter qui ils étaient, à quoi ils rêvaient et comment ils sont morts.   ⇒ Le Washington Post. Saand, par exemple, avait 70 jours (un peu plus de deux mois) quand il a été tué dans une frappe aérienne avec ses deux frères de 5 et 8 ans. Le plus grand, Tarik, avait un vélo et voulait devenir pédiatre, nous apprend le Washington Post. Il y a 15 jours, le ministère de la Santé de Gaza a publié le nom et l'âge de tous ceux qui sont morts depuis le 7 octobre 2023 : 60.000 personnes, dont 18.500 enfants donc. «Certains ont été tués dans leur lit. D'autres pendant qu'ils jouaient. Beaucoup ont été enterrés avant même de savoir marcher», écrit le quotidien qui a fait des décomptes plus précis et nous apprend que 953 de ces victimes avaient moins d'un an. Depuis que la guerre a commencé, chaque heure, un enfant est tué, explique le Washington Post.   Les États-Unis doivent-ils continuer à soutenir Israël ? Dans le camp Maga, le soutien des États-Unis à Israël commence à faire débat. Ce mardi (29 juillet 2025), pour la première fois, une élue républicaine a utilisé le mot «génocide» pour parler des actions menées par le gouvernement de Benyamin Netanyahu, nous raconte Achim Lippold. Marjorie Taylor Greene, fervente partisane de Donald Trump, a aussi évoqué la crise humanitaire et la faim qui frappent les Palestiniens. Avant elle, le YouTuber conservateur Theo Von avait lui aussi accusé Israël de commettre un génocide. Et plus récemment, l'ancien présentateur vedette de Fox News, Tucker Carlson, a pris la parole pour dénoncer la destruction d'une église à Gaza. La question, maintenant, c'est de savoir si ces remous dans la base électorale de Donald Trump pourraient l'amener à infléchir sa position. Pour l'instant, le soutien républicain à Israël reste massif. D'après un sondage Gallup publié mardi (29 juillet), plus des deux-tiers des électeurs conservateurs approuvent les opérations militaires israéliennes à Gaza.   Donald Trump toujours englué dans l'affaire Epstein Mardi (29 juillet), dans l'avion qui le ramenait d'Écosse, le président américain a donné une nouvelle version de sa rupture avec l'ancien homme d'affaires. Si Donald Trump a chassé Jeffrey Epstein de Mar-a-Lago, c'est parce qu'il a «volé des employés de son spa», rapporte Politico. L'homme d'affaires a embauché des jeunes femmes qui travaillaient pour le président américain et ce dernier ne l'a pas supporté. Parmi elles, Virginia Giuffre, l'une des principales victimes du trafic sexuel de mineures, dont était accusé Jeffrey Epstein, et qui s'est suicidée en avril 2025. Mais on ne connait pas l'identité des autres jeunes femmes évoquées par le président, souligne le New York Times. La Maison Blanche n'a pas répondu aux demandes de précisions du quotidien. Les médias américains ne semblent pas convaincus par cette nouvelle version des faits. «Si le président a fourni sa version la plus complète de sa rupture avec Jeffrey Epstein, il ne répond toutefois pas à toutes les questions», regrette le Washington Post qui souligne que les explications livrées hier, par Donald Trump, ne collent pas puisque Virginia Giuffre a travaillé à Mar-a-Lago en 2000. Or, en 2002, Donald Trump disait à un journal américain que Jeffrey Epstein était un «type formidable». Pour le Washington Post, les deux hommes se seraient en réalité fâchés en 2004 à cause d'une propriété à Palm Beach qu'ils voulaient tous les deux acheter. En tout cas, la Maison Blanche estime que la tempête est en train de se calmer. C'est ce qu'a confié au Washington Post un haut responsable sous couvert d'anonymat. Selon lui, «la vague de critiques au sein du mouvement Maga est en train de refluer». Les appels de militants en colère ont cessé. Mais selon un sondage du Washington Post, seuls 43% des républicains pro-Trump approuve sa gestion de cette affaire. Un taux qui passe à 16% quand on prend l'ensemble des électeurs. Même si Donald Trump tente de faire diversion en mettant en avant ses réussites ou en balançant des noms de démocrates impliqués selon lui, dans l'affaire Epstein, certains, dans le camp Maga, craignent qu'une petite frange de leur base électorale soit perdue à jamais. «Les gens oublient», assure, de son côté, la source du Washington Post à la Maison Blanche.  À écouter aussiÉtats-Unis: Donald Trump tente de faire diversion sur l'affaire Epstein   Le fentanyl, une «excuse» pour justifier les droits de douane américains Une enquête de l'agence La Presse canadienne montre qu'en matière de drogues, c'est le Canada qui a un problème avec les États-Unis, et non l'inverse. Durant les quatre premiers mois de 2025, les douaniers canadiens n'ont intercepté que 2 kilos de fentanyl destiné aux États-Unis. En revanche, ils ont saisi énormément de cocaïne et de méthamphétamines venues des États-Unis, explique La Presse Canadienne qui ne donne toutefois pas d'informations sur les volumes saisis. En tout cas, le fentanyl produit au Canada ne représente pas une menace grandissante pour les États-Unis, contrairement à ce qu'affirme Donald Trump. C'est juste une excuse pour justifier la hausse des tarifs douaniers, décrypte un expert interrogé par La Presse canadienne. Et cela a coûté cher au Canada : pour tenter de calmer le président américain, Ottawa a déboursé fin 2024, un milliard de dollars pour renforcer les contrôles aux frontières.  À écouter aussiÉpidémie de fentanyl : les États-Unis commencent à reprendre pied   L'impact de la hausse des tarifs douaniers sur le Brésil Alors que l'Union européenne est parvenue à un accord avec Washington pour réduire les droits de douane prévus au 1er août 2025 de 30 à 15%, le Brésil n'a pas cette chance. À partir de vendredi, tous les produits exportés vers les États-Unis seront taxés à 50%. Une sanction politique justifiée par Donald Trump qui veut venger son allié, l'ancien président Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d'État. Mais les États-Unis sont le 2ème partenaire commercial du Brésil, et cette décision impactera de nombreux secteurs, de l'aéronautique à l'agriculture. La correspondance à Rio de Janeiro de Sarah Cozzolino.  À lire aussiEn soutien à Jair Bolsonaro, Donald Trump menace d'imposer au Brésil une taxe douanière de 50%   Le journal de la 1ère En Guadeloupe, la qualité des eaux de baignade est globalement satisfaisante. 

    7 milliards de voisins
    Croire en la paix : qu'en pensent les jeunes du Moyen-Orient

    7 milliards de voisins

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 48:30


    Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 3. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde.  Depuis le 7 octobre 2023, date des attaques commises par le Hamas en Israël, le monde vit de nouveau au rythme du conflit israélo-palestinien. Depuis l'offensive du mouvement islamiste palestinien, Israël a déclenché sa riposte militaire à coups de bombardements dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, au Liban et en Iran, plongeant toute la région dans la guerre. Alors que des milliers de personnes ont perdu la vie, que Gaza souffre de la faim, que les économies dévissent, le reste de la population vit dans l'attente des pourparlers, des trêves et des négociations. Dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, 54% de la population a moins de 30 ans, selon les Nations unies. Dans ce contexte incertain, difficile de se projeter vers l'avenir pour cette nouvelle génération. Entre l'instabilité politique, les conflits récurrents, la vie chère et les taux de chômage élevés, comment croire en la paix quand on est jeune au Moyen-Orient ?   Avec :  • Marie Kortam, sociologue au département des Études contemporaines à l'Institut français du Proche-Orient, IFPO • Stéphanie Latte Abdallah, historienne, directrice de recherche au CNRS, co-autrice de Faire art, société et politique entre guerre et paix (Presses de l'Institut français du Proche-Orient, Ifpo / Diacritiques Éditions) • Anthony Samrani, co-rédacteur en chef à L'Orient-Le Jour et auteur de Vu du Liban : La fin d'un pays, la fin d'un monde ? dans la collection Tracts chez Gallimard en 2024. Des témoignages recueillis par Alice Moreno, correspondante de RFI à Ramallah.   En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, croire en la paix : qu'en pensent les jeunes ?  Programmation musicale : ► Shmaali Tarweeda (Nicolas Jaar Remix) - Yasmine Hamdan ► Corazon - JUL feat. GIMS.  

    Si on me l'avait dit
    « Et si l'on devenait l'artiste de sa vie ? » avec Alexandre Mortier, Producteur d'artistes

    Si on me l'avait dit

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 55:02


    Si on me l'avait dit…, le podcast des millenials et de la génération Z, met en lumière tous les quinze jours un dirigeant, un entrepreneur ou un expert qui se livre sans filtre. À travers leur histoire, leur vision et leurs choix, ces personnalités inspirantes vous transmettent des clés concrètes pour performer – et surtout, pour construire une vie professionnelle en cohérence avec qui vous êtes. Dans cet épisode, Alexandre Mortier, Producteur et Fondateur de A Mon Tour Prod, partage son regard sur l'accompagnement, le talent, et ce qu'il faut pour oser occuper sa place - sur scène, comme dans la vie. Cet épisode est un peu à part : une conversation libre, spontanée, sans plan figé. Pas de recette miracle ici, mais un partage d'expérience sincère et profond sur ce que veut signifie trouver sa voix, sa place et sa manière d'exister. Depuis 25 ans, Alexandre produit des artistes majeurs de la scène française : Jarry, Viktor Vincent, Marianne James, Anne Depetrini… Des personnalités qu'il a révélées et accompagnées de leurs premiers pas jusqu'aux grandes salles. Ce qui rend la parole d'Alexandre si précieuse, c'est que ce qu'il fait chaque jour pour ses artistes… chacun peut l'appliquer à lui-même. Car nous pouvons tous devenir les artistes de nos propres vies. Cela commence par croire en notre potentiel, travailler avec sincérité, assumer notre singularité et oser briller sans tricher. Et ce qu'Alexandre transmet dans cet épisode, c'est une autre manière de voir sa vie professionnelle : comme un chemin de création, d'engagement et d'alignement. Dans cet épisode, vous découvrirez : Pourquoi être sincère est la seule vraie stratégie pour toucher les autres   Comment transformer ses peurs et ses doutes en énergie créative   En quoi un producteur et un leader ont finalement le même rôle   Pourquoi il n'y a pas de prétexte à ne pas aller bien – mais mille raisons d'aller mieux  Et surtout : comment devenir l'artiste de sa propre vie, même sans scène ni public   Les temps forts de l'épisode : 00:52 - Comment Alexandre repère un talent là où d'autres ne voient qu'un début 04:36 - Ce qu'il apprend sur lui-même en accompagnant les artistes 12:10 - L'ego de l'artiste : à dompter ou à mobiliser ? 20:28 - Réseaux sociaux : opportunité ou piège pour les jeunes artistes ? 27:40 - Le parallèle entre producteur et manager d'entreprise 35:22 - Pourquoi il faut apprendre à s'aimer pour réussir 41:00 - “On n'a pas de prétexte à ne pas aller bien” : ce que ça veut dire concrètement 49:05 - Son message aux jeunes qui doutent de leur potentiel Si cet épisode vous a inspiré, abonnez-vous au podcast pour ne pas manquer les prochaines interviews. Et surtout, partagez-le avec un jeune adulte qui cherche sa voie, qui veut oser, ou simplement se sentir à sa place. Vous souhaitez intervenir dans le podcast - en tant que dirigeant pour transmettre, ou en tant que jeune pour témoigner ? Écrivez-moi : laurence.darnault@harveston.net    

    SCRATCH
    (E)ntre (P)arenthèses : Le Juiice - Trap Mama 2 (avec Mekolo)

    SCRATCH

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 80:35


    Nouvel hors-serie (E)ntre (P)arenthèses. Aujourd'hui, direction le 94 pour parler d'une figure montante du rap français. Depuis le début de la décennie, elle s'impose comme l'un des visages incontournables de la scène trap. Entre détermination, indépendance et confiance inébranlable, elle incarne à elle seule la débrouillardise made in banlieue parisienne. Autoproclamée "meilleure rappeuse de sa génération", elle revient en force avec "Trap Mama 2", second volet de son tout premier projet, sorti en 2023. Une manière claire et nette de rappeler qu'elle ne fait pas dans la demi-mesure. Vous l'aurez deviné, aujourd'hui, on parle de Le Juiice. Animé par Golgoseize, et en invitée du jour : Mekolo.

    Vois Lis Voix Là : le Podcast de ActuaLitté
    Les derniers jours de Harry Yuan : le mystère Arbon

    Vois Lis Voix Là : le Podcast de ActuaLitté

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 15:00


    Depuis 2006, Harry Yuan a disparu. Inventeur de génie, il était devenu milliardaire en anticipant les bouleversements de la révolution numérique, avant de connaître la ruine et de se volatiliser. Plus aucune trace de lui, ni dans le monde réel, ni sur les réseaux. Or un jour, le narrateur de ce roman est mystérieusement invité à se rendre sur une île grecque. Dans une incroyable demeure, il y retrouve Harry Yuan qui va lui dévoiler la folle odyssée qu'a été sa vie. Argent, pouvoir, amour, chute, vengeance : le lecteur va aller de surprise en surprise, jusqu'à une stupéfiante révélation. Avec Mathieu Houdant de la librairie Thuard (Le Mans), retour sur ce roman, sélectionné pour le Prix Envoyé par La Poste 2025.

    Info éco
    "Nous ne voulons pas mourir" : le cri d'alarme d'un réfugié au Kenya après la fin de l'USAID

    Info éco

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 4:22


    Au nord-ouest du Kenya, les camps de Kakuma et Kalobayei font face à une crise humanitaire sans précédent. Depuis le retrait brutal de l'aide américaine USAID en janvier, les rations ont fondu, les violences ont éclaté et tout le système humanitaire menace de s'effondrer.

    Les Essentiels du Bassin
    Depuis l'Aire des 3 Coccinelles à Gujan-Mestras, Christophe Quero nous présente les animations pour les 10 ans avec quelques invités

    Les Essentiels du Bassin

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 4:39


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Reportage international
    Avoir 25 ans à Gaza: Bayan chante pour oublier le cauchemar

    Reportage international

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 3:20


    À Gaza, les universités et les écoles ont disparu, bombardées pendant plus de 21 mois par l'armée israélienne. Comment vivre quand on est un jeune homme, une jeune femme ? À quoi peut-on bien rêver dans ces conditions que même les adultes ne peuvent plus imaginer ? À quoi ressemble le quotidien ? De notre correspondant à Gaza, « Je m'appelle Bayan Zaqout et en ce moment, je recherche du réconfort et de la sécurité dans un endroit où même la paix n'existe pas. Je suis une jeune écrivaine, une poète, qui n'aspire à rien d'autre qu'à vivre normalement avec sa famille, tenter de survivre dans la bande de Gaza. » La jeune femme qui parle, Bayan Zaqout, rêvait de devenir écrivaine. Elle s'imaginait déjà publier des romans avec son nom sur la couverture. Elle aurait aussi aimé avoir un bureau indépendant, créatif, à côté, dans lequel elle travaillerait dans la communication. Mais aujourd'hui, Bayan, Gazaouie d'une vingtaine d'années, dit ne plus aspirer à rien. « Chaque jour, il y a des martyrs et des blessés. Donc maintenant, quand on me demande d'où je viens, je dis que je viens du pays du sang : de Gaza, de cet endroit digne, de ceux qui résistent encore. J'habitais dans des tours qui ont été les premières à être visé, au tout début de cette guerre. Depuis, je vis dans une tente de déplacés, juste en face de ce qui était tout pour nous, en face de notre maison où j'espérais être réunie avec ma famille. Désormais, mon seul souhait, chaque jour, c'est d'essayer de trouver du pain le matin, trouver de l'eau que l'on peut boire. Rien que cela, c'est très difficile. J'aspire uniquement à retrouver un semblant de vie quotidienne, la routine que j'avais avant. » Bayan en est consciente : elle n'a pas le même quotidien que les jeunes femmes de son âge, celles qui vivent dans d'autre pays. Elle est devenue la principale ressource financière de sa famille. Son père, qui avait un garage, a dû cesser son activité. Elle aide aussi sa mère à nettoyer la tente, faire la vaisselle, cuisiner. « J'essaie de contribuer à ma façon, même si ce n'est pas énorme. Car ici, même si tu travailles beaucoup, et peu importe combien tu gagnes, cela ne suffit même plus pour acheter les choses les plus basiques de la maison. J'aide aussi en essayant d'allumer des feux, mais dès que tu y touches, tu te sens toute noire, toute salie. Ici même l'air que l'on respire nous noircit. Alors oui, je travaille, mais j'allume aussi, je cuisine, pourquoi pas, mais ce n'est pas que moi. C'est le cas de toutes les jeunes femmes de mon âge à Gaza. Nous avons le rôle de femme et d'homme, on fait les deux à la fois. » Tous les soirs, quand elle peut, elle enseigne l'anglais à ses quatre plus jeunes frères. Le plus difficile, raconte Bayan, c'est quand elle a été séparée – plus tôt dans l'année – de ses deux frères aînés, elle dans le sud, eux dans le nord de Gaza. « Pendant quatre mois, nous n'avions aucune nouvelle. Je ne savais pas s'ils étaient vivants ou morts, s'ils allaient bien ou pas. Être séparé de tes frères avec qui tu as grandi, sans rien savoir d'eux, c'est une douleur indescriptible », confie-t-elle. Alors comme les jeunes filles de son âge, elle s'échappe en lisant, en allant sur Internet quand elle le peut. Et pour oublier qu'elle vit dans un cauchemar, dit-elle, Bayan chante. Surtout lorsqu'elle est face à la mer, sa dernière lueur d'espoir. À lire aussi«Je ne vois rien de l'aide qui arrive»: à Gaza, l'aide humanitaire revendue à prix d'or

    Revue de presse Afrique
    À la Une: en Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara candidat à sa propre succession

    Revue de presse Afrique

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 4:17


    « J'ai décidé d'être candidat » : l'annonce d'Alassane Ouattara de briguer un nouveau mandat barre la Une de Fraternité Matin à Abidjan. « Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara officialise sa candidature pour “assurer paix et stabilité” », titre le journal en pages intérieures. « Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara (83 ans) entend donc concourir pour un quatrième mandat, pointe Le Monde Afrique. Un scénario que conteste l'opposition, alors que le chef d'État a promis dans son discours que “toutes les dispositions ont été prises pour que les élections soient apaisées, démocratiques et transparentes“. (…) » « Depuis cinq ans, note encore Le Monde Afrique, le président n'a laissé émerger aucune figure dans son propre camp pour lui succéder. “J'avais décidé de transférer le pouvoir à une jeune génération, a-t-il expliqué. Toutefois, les années passées à la tête de notre pays m'ont fait comprendre que le devoir peut parfois transcender la parole donnée de bonne foi“. La Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels, mais, selon l'interprétation qu'en fait le pouvoir, l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale en 2016 a remis les compteurs à zéro. » Quatorze ans au pouvoir « Cette déclaration de candidature suscite déjà une vive controverse, relève pour sa part Afrik.com. En effet, Alassane Ouattara en est à son troisième mandat consécutif, obtenu en 2020 après la révision constitutionnelle de 2016 sur laquelle il avait fondé la légalité de sa nouvelle candidature, déclenchant une crise politique majeure. À l'époque, son revirement – après avoir annoncé ne pas se représenter – à la suite du décès brutal de son dauphin Amadou Gon Coulibaly, avait été dénoncé comme un passage en force, illégitime au regard de l'esprit de la Constitution. Son élection avait alors été boycottée par l'opposition, qui avait mis en place un éphémère Conseil national de transition sous la houlette de feu Henri Konan Bédié. La répression avait été sévère, rappelle Afrik.com : plus de 80 morts et plusieurs centaines de blessés, des arrestations massives et une fracture politique profonde. Cette nouvelle candidature, qualifiée de “provocation“ par certains opposants, pourrait donc rouvrir une page douloureuse de l'histoire électorale récente du pays. » L'opposition amputée Et l'opposition, donc, ne décolère pas, constate Le Point Afrique. « L'opposition qui dénonce avec fermeté un “quatrième mandat“, volontiers qualifié d'illégal. “Le président ne veut pas quitter le pouvoir, comme tout bon dictateur qui se respecte“, fulmine l'opposant en exil Guillaume Soro, à la tête de Générations et peuples solidaires. » Guillaume Soro, sous le coup d'une condamnation judiciaire, ne peut pas se présenter. De même que l'ancien président Laurent Gbagbo pour les mêmes raisons. De même que Tidjiane Thiam pour cause, cette fois, de double nationalité. Malgré tout, constate Afrik.com, « plusieurs figures de l'opposition s'apprêtent à entrer dans l'arène, sous réserve d'obtenir les parrainages nécessaires : Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, ou encore Jean-Louis Billon. En coulisses, des tractations s'intensifient pour tenter de construire un front commun de l'opposition, mais les divisions héritées des crises passées, les défis d'organisation et la pression exercée par les autorités rendent cet objectif incertain à trois mois du scrutin. » Fiction démocratique ? En tout cas, relève Ledjely en Guinée, « avant même d'annoncer sa candidature, Alassane Ouattara s'est assuré que ses véritables challengers soient écartés de la course. En somme, il se prépare à une élection qu'il est sûr de remporter, car quasiment seul en lice. » Et finalement, poursuit le site d'information guinéen, cette quatrième candidature du président sortant « alimente l'idée que la démocratie n'est ici qu'un simulacre, une illusion. Elle donne raison à ceux qui, au sujet de certains pays africains, parlent de “fictions démocratiques“. » Le Pays au Burkina Faso renchérit : c'est « la candidature de trop. » « Certes, la Constitution en vigueur le lui permet, mais au regard du poids de l'âge et de sa santé valétudinaire, certains pensaient qu'ADO allait renoncer au pouvoir et ce, après 15 ans de règne sans partage. Que nenni !, s'exclame Le Pays. Il a choisi de marcher dans les pas de certains de ses pairs du continent tels que Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou N'Guesso du Congo, Teodore Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, Paul Kagame du Rwanda, et Faure Gnassingbé du Togo, qui refusent d'imaginer une autre vie en dehors du pouvoir. »

    Géopolitique
    Droits de douane : Ursula von der Leyen, coupable idéale ?

    Géopolitique

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 3:03


    durée : 00:03:03 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - La guerre commerciale avec Donald Trump n'aura pas lieu parce que l'Europe a capitulé : c'est ce qu'affirment les détracteurs d'Ursula von der Leyen. Depuis 48 heures, la présidente de la Commission européenne est sous le feu des critiques. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    C dans l'air
    Nicolas Geay - Tour de france: l'année des records

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 11:55


    C dans l'air l'invité du 28 juillet avec Nicolas Geay, grand reporter aux services des sports de France Télévisions et spécialiste du cyclisme. Le Tour de France 2025 s'est achevé ce dimanche 27 juillet dans une ambiance de liesse à Paris, avec une arrivée inédite entre Montmartre et les Champs-Élysées. Un an après les Jeux olympiques, cette ultime étape a rassemblé un public nombreux, massé jusque sur les pavés de la rue Lepic. Sur le plan sportif, le Slovène Tadej Pogacar s'impose avec une moyenne record de 42,445 km/h, remportant ainsi le Tour le plus rapide de l'histoire. Le Belge Wout Van Aert s'adjuge la dernière étape au terme d'un final exigeant sur les pentes de Montmartre. Plusieurs coureurs français se sont distingués, parmi lesquels Valentin Paret-Peintre, vainqueur de l'étape du Mont Ventoux, et Kévin Vauquelin, particulièrement régulier tout au long des étapes du Tour.Cette édition se caractérise également par des écarts de temps importants entre les favoris, ce qui soulève de nouvelles interrogations. La puissance développée par les coureurs en tête de peloton continue d'alimenter les soupçons de dopage. En dépit d'un encadrement médical renforcé et de contrôles antidopage systématiques, le doute persiste dans une discipline encore marquée par les scandales du passé.Depuis ce samedi 26 juillet, le Tour de France Femmes 2025 a pris le relais, au départ de Vannes. Cette quatrième édition, disputée sur neuf jours, s'annonce particulièrement attendue, avec en tête d'affiche la Néerlandaise Marianne Vos et la Française Pauline Ferrand-Prévot, sacrée championne olympique de VTT cross-country à Paris. Le cyclisme féminin poursuit sa structuration et s'impose dans le paysage sportif. Tour de France, Jeux olympiques, grandes compétitions de football, Roland-Garros : ces événements traduisent l'attachement constant du public français aux grands rendez-vous sportifs, qui suscitent chaque année un fort engouement populaire. Pourquoi le Tour de France reste-t-il la plus grande compétition cycliste au monde ? Comment cette "carte postale" de la France continue-t-elle de rassembler les Français ? Et quelle est aujourd'hui la place de la pratique sportive dans leur quotidien ? Nicolas Geay, grand reporter au service des sports de France Télévisions, revient sur les temps forts du Tour de France 2025, l'engouement populaire autour de cette compétition, les exploits des coureurs, ainsi que sur le très attendu Tour de France Femmes, qui a débuté ce samedi.

    Reportage International
    Colombie: l'essor de l'açaï offre un espoir pour les paysans dépendants de la coca

    Reportage International

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 2:36


    La production de cocaïne continue de battre des records en Colombie, portée par l'extension rapide des cultures illicites de coca. En un an, elle a bondi de près de 34%, selon les derniers chiffres officiels. Dans le Putumayo, les plantations de coca sont omniprésentes. Il s'agit du premier département producteur de coca de Colombie, avec plus de 50 000 hectares consacrés à cette culture illicite, contrôlés par les groupes armés. Mais une petite baie amazonienne, l'açaï, suscite ici de nouveaux espoirs économiques et écologiques. De notre envoyée spéciale à Puerto Asis, Darío est venu chercher son dû à l'entreprise et ONG Amapuri - CorpoCampo qui achète ses fruits. À plus de 70 ans, ce paysan du Putumayo a été l'un des premiers à croire en l'açaï comme alternative à la coca. Pour lui, cela a tout changé. « Avant, je gagnais ma vie avec la coca. Puis j'ai réalisé que la coca était de toute façon un gros problème. Alors, on a commencé à planter de l'açaï. Cela bien marché pour nous : on n'a plus de problèmes avec personne. L'açaï est un produit qui rapporte de l'argent et apporte du bien-être. Avec cela, j'ai complètement arrêté la coca », raconte-t-il. Comme Darío, près de 1 400 familles du Putumayo se sont tournées vers ce « super aliment » avec l'aide de Corpocampo. Julio, par exemple, y voit un moyen de vivre dignement. « Je pense que l'açaï, c'est ma retraite. C'est l'espoir que les choses s'amélioreront à un moment. Car de l'açaï, on peut sortir beaucoup de produits dérivés, donc il n'y a pas de problème », explique-t-il. Depuis le début des années 2000, les programmes de substitution de la coca se succèdent dans le département, sans grand succès. Mais l'açaï pourrait offrir un avenir plus stable. C'est dans cet objectif qu'a été créé Amapuri - CorpoCampo, comme l'explique Yimy, l'un des fondateurs. « Malheureusement, depuis plus de 40 ans dans le Putumayo, toute une génération a été élevée avec la coca. Il y a des jeunes qui ne savent rien faire d'autre que de vivre de la coca, de la culture, de la transformation, parfois du transport. Cela conduit certains d'entre eux à s'impliquer dans des groupes armés, ce qui génère de la violence. Avec l'açaï, nous cherchons à changer cet esprit et à faire en sorte que les gens commencent à se rendre compte qu'il existe un modèle économique légal », détaille-t-il. Mais cette aubaine n'est pas sans risques : le boom annoncé de l'açaï pourrait bien, comme au Brésil, favoriser la monoculture et menacer la forêt. Ici, le pari est donc différent et repose sur l'agroforesterie, comme l'explique Mauricio, un technicien agronome venu cet après-midi, malgré les trombes d'eau, conseiller les paysans sur la santé de leurs palmiers. « L'idée est de rétablir la biodiversité perdue en Amazonie à la suite de l'abattage des forêts pour l'économie illicite. Dans le Putumayo, nous mettons en place des systèmes agroforestiers, dans lesquels le palmier d'açaï est associé à d'autres espèces, y compris des cultures natives de la région », affirme-t-il. Un enjeu de taille pour que, demain, les enfants du Putumayo puissent grandir loin de la coca et préserver un bout d'Amazonie. À lire aussiLes descendants d'esclaves africains, gardiens de la forêt amazonienne

    InterNational
    Droits de douane : Ursula von der Leyen, coupable idéale ?

    InterNational

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 3:03


    durée : 00:03:03 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - La guerre commerciale avec Donald Trump n'aura pas lieu parce que l'Europe a capitulé : c'est ce qu'affirment les détracteurs d'Ursula von der Leyen. Depuis 48 heures, la présidente de la Commission européenne est sous le feu des critiques. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Invité Afrique
    Libye: «La Turquie a embrayé sur une opération de charme vis-à-vis de la famille Haftar»

    Invité Afrique

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 4:40


    En Libye, la situation politique va-t-elle évoluer ces prochaines semaines ? À l'ouest, le Premier ministre du gouvernement d'union nationale, Abdelhamid Dbeibah, semble en perte de vitesse, suite aux affrontements entre milices qui ont touché Tripoli au mois de mai. Alors qu'à l'est, le maréchal Khalifa Haftar paraît, lui, monter en puissance. La Turquie par exemple, longtemps alliée des autorités de Tripoli, est en train de se rapprocher de lui. Comment expliquer ce probable basculement d'Ankara ? Quelles pourraient en être les conséquences ? Jalel Harchaoui est chercheur associé au Royal United Services Institute de Londres. Il est l'invité de Pierre Firtion. RFI : Est-on à la veille de changements majeurs en Libye ? Jalel Harchaoui : Il n'y a pas de changement spectaculaire. Ça a l'air d'être calme, ça a l'air d'être statique même depuis une demi décennie. En réalité, il y a beaucoup de variables qui évoluent. Il ne faut pas, à mon avis, prêter trop attention à cette impression de calme. Par exemple, il y a notamment l'espèce de pivotage de la part de la Turquie, qui est connue pour avoir soutenu le gouvernement de Tripoli en 2019 et sortir victorieuse de cette intervention en 2020. Depuis, la Turquie est restée enracinée militairement à l'ouest et a tout de suite embrayé sur un effort de séduction, une espèce d'opération de charme vis-à-vis de son ancien ennemi, c'est-à-dire la famille Haftar à l'est. Et ce changement est en train d'accélérer en ce moment, avec des conséquences très néfastes pour la Grèce notamment. Ça veut dire que la Turquie pourrait basculer véritablement dans le camp de l'est dans les prochaines semaines, les prochains mois ? C'est en train de se faire. Si vous regardez par exemple les vols cargo de nature militaire entre la Turquie et Benghazi, vous serez absolument époustouflé par la fréquence des vols militaires. Ce sont des ventes d'armes qui sont en train de se faire. C'est un argument qui est très séducteur aux yeux des Libyens parce que l'industrie d'armement de la Turquie est très appréciée dans la région et dans le monde même. La famille Haftar est en très bonne position, notamment fiscale. Elle a beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent, vraiment des milliards et des milliards de dollars. Donc, le basculement dont vous parlez est en train de se faire, et il est en train de se faire de manière extrêmement fiévreuse, si bien que je m'en inquiète. C'est-à-dire que je trouve que finalement, le calcul de la Turquie, il n'est pas juste limpide, il est aussi naïf. C'est très dangereux parce que les Libyens, c'est leur pays quand même. Quand ils veulent acheter des armes sur les marchés noirs internationaux, ils le font. Ils ont de l'argent sur le côté. Donc, cette idée que la Turquie peut tellement se permettre d'être décontractée par rapport à Tripoli, qu'elle possède soi-disant déjà pour aller fricoter à l'est tout en gardant Tripoli, ça peut très très mal finir cette histoire. Dans ces conditions, le maréchal Haftar pourrait-il être tenté de profiter de l'affaiblissement du gouvernement de l'ouest pour lancer une nouvelle offensive sur Tripoli ? Pas à froid, ça ne se fera pas à froid parce que ce n'est pas possible en termes d'image, en termes de réaction violente de la part de certaines villes qui compte, autres que Tripoli. Je pense notamment à Misrata qui est une ville riche et surtout ultra militarisée, très anti Haftar. En revanche, il y a un scénario qui m'inquiète, ce serait que pour des raisons dues à la paranoïa, assez justifiée finalement du point de vue d'Abdelhamid Dbeibah, qu'il lance la phase deux de la campagne violente qu'il a démarré en mai, parce qu'il y a une phase deux qui est en train de couver, là, elle est en train de fomenter. S'il la lance et qu'il ne réussit pas, c'est-à-dire qu'il ne détruit pas la seule milice qui continue à lui tenir tête à Tripoli, s'il ne la détruit pas en 48 ou 72h, eh bien on aurait une espèce de bourbier urbain dans lequel la famille Haftar interviendra sans doute. Et ça, ça pourrait survenir dans les prochaines semaines, les prochains mois ? Oui, dans les prochaines semaines, parce que l'ONU n'a pas eu de feuille de route précise depuis deux ans à peu près. Et donc elle prépare le dévoilement, si vous voulez, elle va révéler au monde sa nouvelle feuille de route au mois d'août, autour du 15 août à peu près. Et si le langage de cette nouvelle feuille de route inclut des expressions comme nouveau gouvernement unifié à Tripoli, nouveau gouvernement, ça veut dire que dans le plan diplomatique proposé par l'ONU, eh bien, on préconise le départ de la famille de Dbeibah. Eh bien, ça voudra dire que Dbeibah aurait toutes les raisons du monde de lancer son attaque avant pour empêcher ce genre de langage diplomatique. Donc, on assiste à une situation un petit peu comme en avril 2019, parce que, à l'époque, l'envoyé spécial de l'ONU, Ghassan Salamé, était en train de préparer une bonne initiative de paix. Et bien cet argument avait fini par accélérer l'attaque physique, une attaque militaire donc, de la part du maréchal Haftar contre Tripoli. On a le sentiment que le maréchal Haftar travaille son image à l'international. Son fils, Saddam a récemment effectué une tournée diplomatique qui l'a amené notamment aux États-Unis, en Turquie, au Pakistan, en Égypte ou encore en Italie… Oui, c'est le fils le plus actif, le plus ambitieux, le plus audacieux. Le maréchal Haftar a six fils. Au moins six fils. Et Saddam est un des plus jeunes, mais en même temps un des plus voraces. Et donc ce qu'il essaye de faire, c'est s'ériger en tant que successeur presque non controversé avant la mort de son père. Les États étrangers sont contents de lui prêter le flanc, de le flatter, de ne pas le critiquer pour ses nombreuses activités de crime organisé, des choses comme ça, parce qu'on se dit de toute façon, il va sans doute pouvoir s'imposer comme non pas le remplaçant de son père à l'est et au sud, mais il va sans doute, avec le temps, puisqu'il est jeune, parvenir à s'affirmer et s'imposer comme le leader de toute la Libye pour la première fois depuis 2011.

    Journal d'Haïti et des Amériques
    Comment le Honduras accueille ses ressortissants expulsés des États-Unis

    Journal d'Haïti et des Amériques

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 30:00


    Comme promis pendant sa campagne, le président Donald Trump a mis fin au statut de protection temporaire, le TPS, pour les Honduriens et les Nicaraguayens vivant aux États-Unis. Les autorités honduriennes, elles, se préparent déjà depuis le mois de janvier 2025 à accueillir et prendre en charge les migrants expulsés. Un reportage de Alice Campaignolle. Toutes les semaines, des migrants expulsés des États-Unis débarquent à l'aéroport de San Pedro Sula, dans le nord du Honduras. Dès leur arrivée, ils sont pris en charge par un centre d'accueil, dirigé par la sœur Idalina Borguignon. Un parcours bien rodé les attend : café, nourriture, examens médicaux, soutien psychologique, démarches administratives. Beaucoup témoignent de la peur et des mauvais traitements subis aux États-Unis, où, selon eux, « le rêve américain est terminé » depuis l'arrivée de Donald Trump. Parmi eux, Jerry, expulsé après deux tentatives de passage par la frontière, espérait retrouver son jeune fils soigné aux États-Unis. Il renonce temporairement à repartir et prévoit de se réinstaller dans son pays. Mais une fois revenus, ces Honduriens doivent repartir de zéro dans un pays où les opportunités restent rares et la violence omniprésente. Certains enfants de retour ne parlent même plus espagnol. Le profil des expulsés a aussi évolué : il s'agit désormais majoritairement de personnes établies de longue date aux États-Unis. Haïti se prépare aussi au retour des migrants en provenance des Etats-Unis C'est à la Une de l'agence Alterpresse et nous en parlons avec son directeur Gotson Pierre : Le ministère de la Justice haïtien a adopté un « protocole pour le traitement des dossiers des Haïtiens déportés ou extradés pour crimes financiers ou liens avec des groupes criminels ou terroristes ». Cette mesure « répond aux nouvelles décisions des autorités américaines visant l'arrestation et l'expulsion de ressortissants haïtiens impliqués dans ce type de délits ». Une manière de montrer, précise Gotson Pierre, que le gouvernement haïtien est prêt à coopérer pleinement avec les autorités américaines dans le domaine des expulsions. Autre sujet à la Une d'Alterpresse : l'enquête sur l'assassinat du président Jovenel Moïse, tué le 7 juillet 2021, est-elle en train de s'enliser dans une impasse judiciaire ? Plus d'une semaine après la fin des auditions en appel des accusés, tous les regards se tournent vers la cour d'appel de Port-au-Prince, dont la décision est désormais très attendue, selon le site d'information. Ce verdict pourrait représenter un tournant dans ce dossier aussi sensible que complexe. Mais les lenteurs de la procédure, les retards accumulés et certaines absences-clés nourrissent la crainte d'un nouveau blocage judiciaire. Colombie : Un verdict historique qui pourrait influencer la campagne présidentielle L'ancien président Álvaro Uribe a été reconnu coupable d'avoir tenté de faire pression sur un témoin, pour éviter d'être associé aux milices d'extrême droite. Le journal El Espectador parle d'un verdict historique et salue le travail de la justice. Il faut désormais, écrit-il, reconnaître la légitimité du jugement et rejeter fermement les voix qui, sans fondement, cherchent à le présenter comme une persécution politique. Le quotidien reconnaît que ce procès a suscité des passions. Juger une figure politique aussi influente qu'Álvaro Uribe entraîne inévitablement des lectures biaisées, selon les appartenances politiques. Mais rien, selon El Espectador, ne permet de conclure que la juge ait agi en dehors du droit. En tout cas, à moins d'un an de la prochaine présidentielle, ce jugement aura forcément un impact politique. D'après El Heraldo, il est indéniable que cette sentence contre le chef naturel du parti conservateur Centre démocratique, le leader de droite le plus influent des dernières décennies, va bouleverser les rapports de force de la campagne électorale. Selon le journal, les positions des uns et des autres risquent de se radicaliser. On continuera à parler de persécution judiciaire, de politisation de la justice ou encore de judiciarisation de la politique, ce qui risque d'alimenter encore davantage la polarisation et la mobilisation sociale. Pour le journal El Tiempo, la droite pourrait exploiter le rejet du verdict et l'impopularité de l'actuel président de gauche Gustavo Petro pour tenter de regagner du terrain. Mais l'incertitude demeure : Álvaro Uribe va-t-il se retirer de la vie politique ou au contraire intensifier son activité en vue de 2026 ? Le Brésil tente d'éviter des surtaxes commerciales Pour le gouvernement brésilien, c'est une course contre la montre pour tenter d'éviter la hausse des droits de douane décidée par le président américain Donald Trump. 50% supplémentaires à partir du 1er août 2025, donc vendredi prochain. Brasilia est en négociation intense avec les autorités américaines, selon Folha de São Paulo. Objectif, selon Carta Capital : exclure de cette surtaxe certains produits stratégiques, comme les aliments ou les avions afin d'atténuer les impacts d'une mesure qui pourrait toucher de plein fouet les secteurs industriels et agroalimentaires. Mais le problème, c'est que Washington refuse de négocier avec Brasilia, alors même qu'il vient de conclure une série d'accords avec l'Union européenne ou le Japon. Donald Trump reste inflexible. Et impose comme condition — jugée inacceptable et absurde par Folha de Sao Paulo — l'abandon du procès contre Jair Bolsonaro, l'ancien président, poursuivi pour tentative de coup d'État contre les institutions démocratiques. Au Mexique, de plus en plus de corps mutilés retrouvés dans les rivières du Chiapas C'est un reportage à lire dans El País. Dans le sud du Mexique, Walter González, un pêcheur de 54 ans, est devenu malgré lui un sauveteur informel de cadavres. Depuis sept ans, il repêche les corps abandonnés dans les rivières du Chiapas, à la frontière avec le Guatemala. Ces dernières semaines, il a été témoin d'une recrudescence de violence extrême liée au crime organisé. Des corps ligotés, mutilés, parfois sans tête, refont surface dans les rivières Suchiate et Cahoacán. Face à l'inaction ou à l'indifférence des autorités, Walter et ses compagnons enterrent parfois eux-mêmes les restes humains, par respect pour les victimes. Cette vague de violence intervient alors que les autorités locales se félicitent des progrès en matière de sécurité. Mais en réalité, les affrontements entre groupes criminels, pour le contrôle du trafic de migrants et des extorsions, ont fortement augmenté depuis mai dernier. Journal de la 1ère En Martinique, le taux de l'octroi de la mer va augmenter.

    L'entretien de Sonia Mabrouk
    «Depuis 50 ans, la Corse a vécu trop de drames», souligne Paul-André Colombani

    L'entretien de Sonia Mabrouk

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 5:31


    Invité : Paul-André Colombani, député LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) Corse-du-Sud Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La Revue de Presse
    La France compte plus de décès que de naissances, une première depuis 1945

    La Revue de Presse

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 7:09


    Le solde naturel devient négatif. Une bascule démographique qui reflète à la fois le vieillissement de la population, la baisse durable de la natalité, et les inquiétudes sociales ou économiques d'une époque où faire des enfants devient un choix de plus en plus différé. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Reportage international
    Colombie: l'essor de l'açaï offre un espoir pour les paysans dépendants de la coca

    Reportage international

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 2:36


    La production de cocaïne continue de battre des records en Colombie, portée par l'extension rapide des cultures illicites de coca. En un an, elle a bondi de près de 34%, selon les derniers chiffres officiels. Dans le Putumayo, les plantations de coca sont omniprésentes. Il s'agit du premier département producteur de coca de Colombie, avec plus de 50 000 hectares consacrés à cette culture illicite, contrôlés par les groupes armés. Mais une petite baie amazonienne, l'açaï, suscite ici de nouveaux espoirs économiques et écologiques. De notre envoyée spéciale à Puerto Asis, Darío est venu chercher son dû à l'entreprise et ONG Amapuri - CorpoCampo qui achète ses fruits. À plus de 70 ans, ce paysan du Putumayo a été l'un des premiers à croire en l'açaï comme alternative à la coca. Pour lui, cela a tout changé. « Avant, je gagnais ma vie avec la coca. Puis j'ai réalisé que la coca était de toute façon un gros problème. Alors, on a commencé à planter de l'açaï. Cela bien marché pour nous : on n'a plus de problèmes avec personne. L'açaï est un produit qui rapporte de l'argent et apporte du bien-être. Avec cela, j'ai complètement arrêté la coca », raconte-t-il. Comme Darío, près de 1 400 familles du Putumayo se sont tournées vers ce « super aliment » avec l'aide de Corpocampo. Julio, par exemple, y voit un moyen de vivre dignement. « Je pense que l'açaï, c'est ma retraite. C'est l'espoir que les choses s'amélioreront à un moment. Car de l'açaï, on peut sortir beaucoup de produits dérivés, donc il n'y a pas de problème », explique-t-il. Depuis le début des années 2000, les programmes de substitution de la coca se succèdent dans le département, sans grand succès. Mais l'açaï pourrait offrir un avenir plus stable. C'est dans cet objectif qu'a été créé Amapuri - CorpoCampo, comme l'explique Yimy, l'un des fondateurs. « Malheureusement, depuis plus de 40 ans dans le Putumayo, toute une génération a été élevée avec la coca. Il y a des jeunes qui ne savent rien faire d'autre que de vivre de la coca, de la culture, de la transformation, parfois du transport. Cela conduit certains d'entre eux à s'impliquer dans des groupes armés, ce qui génère de la violence. Avec l'açaï, nous cherchons à changer cet esprit et à faire en sorte que les gens commencent à se rendre compte qu'il existe un modèle économique légal », détaille-t-il. Mais cette aubaine n'est pas sans risques : le boom annoncé de l'açaï pourrait bien, comme au Brésil, favoriser la monoculture et menacer la forêt. Ici, le pari est donc différent et repose sur l'agroforesterie, comme l'explique Mauricio, un technicien agronome venu cet après-midi, malgré les trombes d'eau, conseiller les paysans sur la santé de leurs palmiers. « L'idée est de rétablir la biodiversité perdue en Amazonie à la suite de l'abattage des forêts pour l'économie illicite. Dans le Putumayo, nous mettons en place des systèmes agroforestiers, dans lesquels le palmier d'açaï est associé à d'autres espèces, y compris des cultures natives de la région », affirme-t-il. Un enjeu de taille pour que, demain, les enfants du Putumayo puissent grandir loin de la coca et préserver un bout d'Amazonie. À lire aussiLes descendants d'esclaves africains, gardiens de la forêt amazonienne

    Reportage France
    Héritage des JO 2024: les volontaires veulent entretenir la flamme [8/10]

    Reportage France

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 2:33


    Ils étaient 45 000 mobilisés sur les sites de compétition pour accueillir le public et les athlètes olympiques à Paris. Un an après, certains ont choisi d'entretenir la flamme en poursuivant leurs missions de bénévolat au service d'événements sportifs. Ils ont même créé une association. Une démarche saluée par les clubs de sports qui peinent à engager des bénévoles dans leurs rangs. Ils se sont donné rendez-vous au jardin des Tuileries, en plein cœur de Paris. C'est l'heure des retrouvailles, ce samedi 26 juillet, pour la centaine de bénévoles présents. Aucune exception pour ce premier anniversaire des Jeux olympiques : ils ont tous revêtu la tenue officielle verte et bleue des volontaires qu'ils avaient soigneusement rangée dans un placard. Toute la panoplie est de sortie, le maillot, la sacoche et le fameux bob. C'est l'association « Tous volontaires » qui organise la rencontre. Elle compte dans ses rangs 250 membres, tous d'anciens bénévoles affectés aux sites de compétition des Jeux olympiques et paralympiques l'été dernier.   Il s'agit majoritairement de retraités qui avaient déjà une expérience dans le domaine avant la compétition. Pour d'autres, comme Christèle, volontaire aux Jeux paralympiques, le bénévolat a été bien plus qu'une découverte. « J'étais chauffeur avec deux autres volontaires. Depuis, on ne se quitte plus ! On fait des week-ends en Normandie, dans le Lot, on passe au journal télé régulièrement, savoure cette fonctionnaire. Dès lors, tout s'est enchaîné : en un an, ils ont multiplié, ensemble, les missions de bénévolat : Par exemple, on a été bénévoles sur un Ironman [un "super" triathlon] aux Sables d'Olonne récemment », développe Christèle. Tel est le principe de fonctionnement de « Tous volontaires » : mettre en relation des bénévoles disponibles et des organisations sportives qui en font la demande. « Quand on nous appelle, si on est disponible, on y va. De cette façon, on associe le plaisir de se retrouver au plaisir de faire du bénévolat », résume Christèle.  Un vivier de bénévoles en berne  L'initiative est bienvenue, car contrairement au nombre de licenciés, le vivier de bénévoles n'a pas progressé significativement après les Jeux olympiques et paralympiques dans les clubs sportifs. « Ils recherchent toujours », confirme Jean-Pierre Guillot, délégué départemental à l'association « Tous volontaires ». « Les gens veulent bien faire du sport, mais s'occuper des gens qui font du sport, c'est très difficile parce que tout le monde n'a pas du temps à donner gratuitement. Et puis les personnes sont peut-être plus égoïstes ou individualistes aujourd'hui qu'il y a quelques années », remarque le retraité.  L'association veut promouvoir la dynamique inverse. Début juillet, deux de ses bénévoles se sont rendus à une compétition de paranatation à Reims, à l'est de la France. Accueil du public, encadrement, chronométrage... sans eux, l'organisation aurait été bien plus compliquée, admet Sandra Millart, directrice de l'événement : « Ils ont l'expérience d'échanger avec le public et ils ont été très bienveillants avec les jeunes. Ils leur ont expliqué en quoi consiste la fonction de bénévole. Cela fait partie de l'héritage des jeux. Cela permet aussi de désanonymiser un certain nombre de personnes qui consacrent de leur temps au service du sport en France. » Ces bénévoles ont déjà le regard tourné vers les prochaines échéances olympiques. « J'aimerais faire les Jeux de Los Angeles en 2028, mais il faut que j'améliore mon niveau d'anglais », s'esclaffe l'une d'entre elles. D'autres sont plus prudents. Ils donnent rendez-vous en 2030 pour les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver en France.  À lire aussiJO de Paris: un an après, le développement de la pratique du sport freiné par les coupes budgétaires

    The Money Show
    037 - De solo à une équipe de 10 : les coulisses de la croissance d'une société - Interview avec Alexis et Claire

    The Money Show

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 81:44


    Dance Lab
    67. Ne signez plus jamais un contrat sans avoir écouté cet épisode, avec Samuela Berdah et Raphaëlle Petitperrin - CN D

    Dance Lab

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 25:22


    ⚖️ Raphaëlle Petitperrin et Samuela Berdah - Juristes au CN D – Centre national de la danse.Toutes deux accompagnent au quotidien les danseureuses, chorégraphes, administrateurices, professeur.es et directeursrices d'école dans leurs questionnements juridiques et administratifs : contrat de travail, statut social, droit d'auteur, gestion de structure, conventions collectives. Rien ne leur échappe !Raphaëlle Petitperrin a d'abord exercé comme avocate en droit social avant de rejoindre le CN D, il y a plus de dix ans. Spectatrice de danse avant tout, sa première révélation artistique a eu lieu à l'adolescence avec "Fase" d'Anne Teresa De Keersmaeker. Depuis, elle met son expertise juridique au service du secteur chorégraphique, à travers des formations, des fiches pratiques et des accompagnements sur mesure.Samuela Berdah, quant à elle, a pratiqué la danse en amateur pendant vingt ans. Juriste au CN D, depuis 2003, elle a fait de la passerelle entre le droit et la danse sa mission de tous les jours. Son approche rigoureuse et ancrée dans le réel des professionnels en fait une ressource précieuse pour les artistes comme pour les structures de production et de diffusion.Un échange riche, concret et accessible pour mieux comprendre les enjeux légaux qui traversent la vie des danseureuses et des acteurices du secteur culturel.Que vous soyez artiste, porteureuse de projet ou simplement curieux.se des réalités qui structurent le monde de la danse, et que vous souhaitez comprendre le droit dans ces secteurs, cet épisode est fait pour vous !

    Kan en Français
    À l'intérieur de l'unité YAHATSA : ces héros de l'ombre

    Kan en Français

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 17:21


    Depuis le 7 octobre, ils œuvrent dans l’indicible, au plus près de la douleur.Moshe Sadia, commandant de l’unité YAHATSA, revient sur le rôle crucial — et bouleversant — de ces soldats chargés d’identifier les victimes. Un témoignage rare, fort, humain.À écouter absolument.See omnystudio.com/listener for privacy information.

    Histoire Vivante - La 1ere
    L'Arctique (1/5) : Les premiers pas avec Léonie

    Histoire Vivante - La 1ere

    Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 31:02


    Depuis quelques années, l'Arctique est partout, dans les romans, les séries, les rubriques de géopolitiques. Parce que la fonte de la banquise inquiète, parce que les appétits commerciaux et stratégiques s'aiguisent, parce que la région est devenue un décor d'intrigue de fiction qui font un carton en librairie. Dans cette nouvelle série, on explore son histoire pour comprendre comment l'Arctique est devenue cette immense surface de projection de toutes les angoisses de notre temps. L'Arctique est d'abord un milieu hostile et étrange, une région extrême, loin du confort des grandes capitales, un exotisme tout au Nord de l'Europe. Dans la première moitié du XIXème siècle, l'Arctique fait l'objet d'un enthousiasme scientifique, un défi pour les navigateurs, une destination pour les aventuriers. Alessandra Carcreff a réédité le récit de Léonie d'Aunet, un voyage en 1938 au Spitzberg, une île de l'archipel du Svalbard à près de 700 km au Nord de la Scandinavie dans la Mer arctique. Alors commençons comme des touristes sans avion, sans Gore Tex et sans 5G, sans même les femmes à l'exception d'une, notre héroïne du jour : Léonie.

    Histoire Vivante - La 1ere
    L'Arctique (4/5) : Géopolitique de l'Arctique

    Histoire Vivante - La 1ere

    Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 29:53


    Depuis quelques décennies, l'Arctique est devenue un enjeu géopolitique et stratégique majeur, au croisement des guerres commerciales et industrielles, de la décolonisation et de la protection de l'environnement. Du XIXème siècle à nos jours, l'attrait des ressources a généré de grandes ambitions avec un engagement variable des grandes puissances. Avec : Camille Escudé, autrice du livre Géopolitique de l'Arctique, paru aux Presses Universitaires de France.

    Montreux Comedy Edition Audio
    Jean-Pascal Zadi - Qui veut gagner des millions ? (Montreux Comedy Festival 2024)

    Montreux Comedy Edition Audio

    Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 5:44


    Nouvelle semaine, nouveau sketch. Depuis quand il présente "Qui veut gagner des millions ?" ??. Faites du bruit pour Jean-Pascal Zadi !Et pour ne pas manquer les prochains épisodes de Montreux Comedy Edition Audio, abonnez-vous sur vos plateformes de podcasts préférées !Envie d'assister au Montreux Comedy Festival 2025 ?

    Journal d'Haïti et des Amériques
    L'ancien président colombien Alvaro Uribe fixé sur son sort

    Journal d'Haïti et des Amériques

    Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 30:00


    La justice colombienne rend son verdict ce lundi 28 juillet 2025. Alvaro Uribe, premier président de ce pays latino-américain à être jugé, saura s'il est reconnu coupable de «subornation de témoins». C'est «le procès du siècle», souligne El Tiempo. Il faut dire que l'accusé a été «deux fois président de la République» et est «considéré comme l'une des personnalités politiques les plus influentes de l'histoire récente du pays», précise le quotidien. «La décision [du tribunal] aura, sans aucun doute, des conséquences politiques», analyse encore El Tiempo. La Colombie est en année pré-électorale. La présidentielle aura lieu l'an prochain (2026). Or, le pays connaît «une polarisation [politique] croissante». Alvaro Uribe, 73 ans, est «le chef de l'un des partis d'opposition» et «les États-Unis sont attentifs au dénouement de cette affaire», détaille le quotidien.     Alvaro Uribe risque de 6 à 12 ans de prison L'ancien président colombien ne dormira pas dormir en prison ce soir, explique El Espectador. Car même si la juge le déclare coupable, elle ne devrait préciser sa peine que lors d'une autre audience qui aura lieu la semaine prochaine, selon El Tiempo. En réalité aujourd'hui, il y a trois scénarios possibles, détaille El Espectador. La juge peut déclarer Alvaro Uribe coupable, non coupable ou l'absoudre au bénéfice du doute, ce qui ne voudra pas dire qu'il est innocent mais que l'accusation n'a pas réussi à convaincre le tribunal que l'ancien président de droite a bien tenté de persuader des membres de groupes paramilitaires détenus de témoigner en sa faveur alors qu'il était accusé par un sénateur de gauche d'avoir des liens avec ces organisations responsables de violations des droits humains. Quelle que soit la décision, Alvaro Uribe, le Parquet ou les victimes pourront fait appel, précise El Espectador. Puis l'affaire pourrait aller jusqu'à la Cour de cassation et même devant la Cour suprême.   Les Vénézuéliens entre espoir et découragement, un an après la réélection de N. Maduro Au Venezuela, cela fait 1 an, jour pour jour, que Nicolas Maduro a été réélu président. Les résultats n'ont jamais été publiés, et de forts soupçons de fraude pèsent sur ce scrutin. L'opposition revendique toujours la victoire de son candidat Edmundo Gonzalez, aujourd'hui en exil en Espagne. Depuis l'élection, la répression contre les opposants s'est déchaînée, et l'opposition est réduite à peau de chagrin. Découragés, certains Vénézuéliens se détournent de la politique, comme l'a constaté notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Mais d'autres refusent de céder au désespoir. El Nacional publie aujourd'hui un numéro spécial intitulé «Le Venezuela ne se rend pas». «L'espoir, ébranlé par la censure, la répression et la perte de confiance dans nos institutions, demeure (...) Des millions de Vénézuéliens croient toujours au changement», affirme le quotidien qui maintient qu'Edmundo Gonzalez a remporté la présidentielle de l'an dernier. Ce numéro spécial «commémore cet événement historique qui n'est pas un simple souvenir statistique, mais un point de départ. Parce que même si la dictature n'est pas tombée, ses mensonges ont été exposés au grand jour. Et le pays a découvert qu'il était majoritaire. Cette prise de conscience, personne ne peut l'effacer», insiste El Nacional qui en est sûr : pour la dictature, le compte à rebours a commencé.   Pierre Réginald Boulos va être renvoyé en Haïti La presse haïtienne revient sur l'arrestation aux États-Unis de Pierre Reginald Boulos car les services d'immigration ont annoncé qu'il serait bientôt expulsé. ICE «a confirmé la révocation du statut légal de l'homme d'affaires haïtien» et son renvoi dans son pays dans un message publié hier sur X, raconte Gazette Haïti. Pierre Reginald Boulos a menti dans sa demande de visa. Le patron de la chaîne de supermarchés Délimart «a négligé de mentionner sa campagne de violence et son soutien aux gangs pour déstabiliser Haïti», écrit l'agence d'immigration américaine. Arrêté à Miami le 17 juillet 2025, Pierre Reginald Boulos «doit se présenter devant la justice américaine le 31 juillet 2025 où il sera fixé sur son sort», précise encore Gazette Haïti. Dans une lettre ouverte adressée au secrétaire d'État américain, Marco Rubio, la semaine dernière, et que l'on peut lire sur le site Rezo Nodwes, Joverlein Moïse, le fils aîné de l'ancien président assassiné, demande à ce que les responsables de la mort de son père ne soient pas extradés en Haïti, «pays en état de déliquescence institutionnelle» écrit-il, surtout le système judicaire. «Les capacités financières de ces criminels dépassent de loin celles de nos institutions judiciaires affaiblies, des institutions qu'ils ont, pour beaucoup, déjà infiltrées, corrompues et neutralisées», estime Joverlein Moïse, qui ne cite pas directement Pierre Reginald Boulos.   Le système judiciaire haïtien impuissant face aux gangs De passage dans les studios de RFI, l'avocat Arnel Remy, responsable du Collectif des avocats pour la défense des droits humains (CADDHO), a détaillé à Achim Lippold les défis auxquels le système judiciaire haïtien est confronté. Dans la juridiction de Port-au-Prince, il ne reste plus qu'une seule prison en état de fonctionnement, celle de Delmas, explique-t-il. Les hommes et les femmes sont donc détenus ensemble, ce qui est contraire aux conventions internationales. À la surpopulation carcérale, s'ajoutent des détentions provisoires qui peuvent durer des années. Me Remy regrette que les autorités n'aient mis en oeuvre la réforme de la justice promise. Il faut, selon lui, «numériser le système judiciaire haïtien. Cela éviterait que des dossiers soient perdus ou volés.» Quant aux gangs, Arnel Remy dénonce l'impunité totale dont ils jouissent. «En voyant qu'ils circulent en toute tranquillité dans Port-au-Prince, d'autres jeunes sont malheureusement incités à suivre le même chemin», explique-t-il.   Questions autour des taxes américaines sur le cuivre chilien Au Chili, l'annonce de Donald Trump d'imposer des droits de douanes de 50% sur le cuivre inquiète. Beaucoup de questions demeurent sur le champ d'application et les conséquences concrètes de cette mesure qui pourrait entrer en vigueur le 1er août 2025. Le Chili est le premier producteur mondial du métal rouge, et les États-Unis son deuxième acheteur, après la Chine. C'est un dossier signé Naïla Derroisné.   Le journal de la 1ère En Martinique, la gestion des déchets est un véritable défi.

    Les Grosses Têtes
    BEST OF - Le meilleur des auditeurs depuis le début de la saison

    Les Grosses Têtes

    Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 6:43


    Chaque week-end, tout au long de l'été, retrouvez en exclusivité les meilleurs moments des auditeurs à l'antenne, face à leurs Grosses Têtes préférées. Revivez le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Les pieds sur terre
    Histoires 2.0 : Cindy : voyante 2.0

    Les pieds sur terre

    Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 28:38


    durée : 00:28:38 - Les Pieds sur terre - par : Jeanne Mayer - Cindy a trente ans. Elle est voyante, médium et rebouteuse. Elle a aussi plus de sept mille abonnés sur sa page Facebook. Depuis son village d'Auvergne, la jeune femme lit l'avenir, contacte les défunts et soigne de ses mains magnétiques les maux des autres, au risque parfois de s'abîmer la santé. - réalisation : Clémence Gross

    Reportage International
    En Cisjordanie occupée, le scepticisme de Palestiniens avant la conférence à l'ONU sur la solution à deux États

    Reportage International

    Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 2:33


    Les ministres des Affaires étrangères d'une quarantaine de pays se réunissent ce lundi et mardi à New York. Objectif : discuter de la solution à deux États, l'un israélien, l'autre palestinien. Une séquence de préparation avant l'Assemblée générale de l'ONU qui doit se tenir en septembre et au cours de laquelle la France va reconnaître l'État de Palestine. Mais les ambitions diplomatiques affichées sont-elles compatibles avec la réalité sur le terrain de l'occupation ? À Ramallah, nous avons posé la question aux jeunes Palestiniens de Cisjordanie occupée. De notre correspondante à Ramallah, Installée à la terrasse d'un café du centre-ville, Hala inhale de grandes bouffées de tabac à chicha. La jeune femme, férue de géopolitique, n'attend rien de la réunion à New York aujourd'hui. « Il est possible que l'on assiste à une représentation théâtrale, mais à rien de vrai. Les pays arabes et les pays du monde entier poursuivent des intérêts similaires à ceux d'Israël. Ici, nous n'avons aucune confiance », exprime-t-elle. Elle pointe notamment les liens économiques et militaires entre l'Occident et Israël : « L'occupation nous oppresse depuis une centaine d'années. S'ils avaient voulu créer un véritable État palestinien, cela se serait produit il y a 80 ou 90 ans. Cela nécessite des actions plus importantes que de simples conférences. » Sur le terrain, en Cisjordanie, les raids de l'armée israélienne, les arrestations, se multiplient. Une accélération de l'occupation qui inquiète Rami. « Il y a bien sûr le génocide en cours à Gaza et ces derniers jours, ce vote de la Knesset en faveur de l'annexion totale de la Cisjordanie. Ce qui implique l'abandon d'une solution à deux États, une fin complète et radicale », redoute-t-il. « En réalité, cela fait bien longtemps qu'Israël occupe et annexe des parties de la Cisjordanie » Mercredi dernier, le Parlement israélien a effectivement voté une motion symbolique en faveur de l'annexion du territoire palestinien. « C'est un texte symbolique qui n'a pas de valeur. Mais en réalité, cela fait bien longtemps qu'Israël occupe et  annexe des parties de la Cisjordanie », affirme Rami. De toute façon, de nombreux Palestiniens refusent la solution à deux États, la cohabitation avec un État israélien. « En tant que palestinienne, je ne pense pas que la solution à deux États soit la solution appropriée pour nous. Parce qu'à la fin, c'est notre terre et nous voulons notre terre. Je suis désolée, mais cette idée des deux États, je ne peux pas la soutenir », explique Shatha. À lire aussiConflit israélo-palestinien: «Reconnaître l'État de Palestine, c'est changer de prisme» Les discussions à New York porteront aussi sur la démilitarisation des territoires palestiniens occupés. Une mesure que Mohammed, ingénieur informatique, considère dangereuse. « L'objectif d'Israël est de désarmer les Palestiniens, comme cela, après 5 ou 10 ans, ils pourront nous exterminer, nous bombarder, faire un génocide sans aucune sorte résistance. Leur cible principale pour l'instant, c'est Gaza. Quand ils auront fini avec Gaza, ils feront la même chose avec la Cisjordanie », estime-t-il. Depuis le 7 octobre 2023, près d'un millier de Palestiniens de Cisjordanie ont été tués par l'armée israélienne et les colons, selon l'ONU. À lire aussiAmande Bazerolle (MSF): «Nous espérons pouvoir réactiver la grande majorité des centres de distribution d'aide à Gaza»

    Vacarme - La 1ere
    Maigrir 2/5 - Bougez jeunesse !

    Vacarme - La 1ere

    Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 25:09


    Les enfants et les jeunes sont une cible facile pour les enseignes de junkfood et leur mode de vie devient de plus en plus sédentaire. Ils sont de plus en plus nombreux à souffrir de surpoids. Des programmes existent pour les pousser à bouger mais la question de la prévention se pose aussi. Depuis la rentrée scolaire d'août 2024, le canton de Vaud a mis en place un programme sur l'alimentation et l'agriculture dont un des buts est d'éduquer les enfants aux goûts, en les aidant à prendre conscience de leurs sensations de faim, de soif et de satiété. Reportages Géraldine Genetti Réalisation Jean-Daniel Mottet Production Laurence Difélix

    Vacarme - La 1ere
    Maigrir 4/5 - La piqûre magique

    Vacarme - La 1ere

    Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 24:56


    Depuis quelques années sont apparus sur le marché les analogues du GLP1, des injections qui court-circuitent le cerveau et réduisent les envies de nourriture en augmentant le sentiment de satiété. Une révolution dans la prise en charge de l'obésité qui peut induire une perte de poids égale ou supérieure à la chirurgie bariatrique. Les médecins spécialisés dans l'obésité croulent sous les demandes et mettent en place des séances d'information afin de prévenir : ces médicaments ne sont pas une baguette magique et ne doivent pas être prescrits sans prise en charge multidisciplinaire. Reportages Géraldine Genetti Réalisation Jean-Daniel Mottet Production Laurence Difélix

    France Culture physique
    Histoires 2.0 : Cindy : voyante 2.0

    France Culture physique

    Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 28:38


    durée : 00:28:38 - Les Pieds sur terre - par : Jeanne Mayer - Cindy a trente ans. Elle est voyante, médium et rebouteuse. Elle a aussi plus de sept mille abonnés sur sa page Facebook. Depuis son village d'Auvergne, la jeune femme lit l'avenir, contacte les défunts et soigne de ses mains magnétiques les maux des autres, au risque parfois de s'abîmer la santé. - réalisation : Clémence Gross

    Les Grosses Têtes
    BEST OF - Le meilleur des auditeurs depuis le début de la saison

    Les Grosses Têtes

    Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 6:07


    Chaque week-end, tout au long de l'été, retrouvez en exclusivité les meilleurs moments des auditeurs à l'antenne, face à leurs Grosses Têtes préférées. Revivez le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    C dans l'air
    "Brigitte Macron est née homme" : le couple porte plainte - L'intégrale -

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 66:52


    C dans l'air du 26 juillet 2025 : "Brigitte Macron est née homme" : le couple porte plainte "Je peux vous dire que l'on passe d'une dinguerie absolue à ce que je considère être une affaire d'État", a affirmé Éric Dupond-Moretti. L'ancien garde des Sceaux et proche du couple Macron a décidé de s'exprimer ce samedi au micro de RTL à la suite de la plainte déposée aux États-Unis par le couple Macron contre l'influenceuse américaine Candace Owens, qui avait relayé la fausse information selon laquelle la première dame française serait, "en réalité, née homme"."Tout ça aurait dû tomber dans le caniveau, c'était la seule place pour cette rumeur. Mais il s'avère que cette rumeur a été organisée, diffusée, propagée par des membres de l'extrême droite dédiabolisée", a déclaré l'ancien ministre de la Justice. Avant de poursuivre : "Tout ça pour déstabiliser ou tenter de déstabiliser le président de la République. Ce n'est pas qu'une histoire de fada, c'est aussi une histoire politique". L'ancien garde des Sceaux a ensuite pointé des liens entre des membres de l'extrême droite française et Candace Owens.Depuis janvier, cette créatrice de contenus d'extrême droite s'acharne à relayer et exploiter une rumeur mensongère selon laquelle Brigitte Macron serait "née homme", dans des vidéos cumulant plusieurs millions de vues. Une fake news qui nourrit la sphère complotiste américaine, jusqu'à être partagée récemment sur X par un général trois étoiles proche de Donald Trump, Michael Flynn, et qui resurgit régulièrement en France depuis 2017 sur les réseaux sociaux.Une autre affaire a enflammé les réseaux sociaux ces derniers jours : celle de la "Coldplay Cam". Lors d'un concert du groupe Coldplay, une caméra braquée sur le public a accidentellement mis au jour une histoire d'infidélité. Visiblement surpris dans une situation compromettante, le duo, dont les deux protagonistes sont respectivement mariés de leur côté, est rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux. Depuis, la vidéo cumule des millions de vues et des parodies se multiplient sur les réseaux.Si les images du couple tentant de se cacher de la caméra peuvent prêter à sourire, la vague de harcèlement qu'il essuie sur les réseaux a de quoi interroger. Car les deux amants, ainsi que leurs proches, ont été très rapidement identifiés en quelques minutes grâce à des outils que l'on trouve sur Internet et qui utilisent l'intelligence artificielle. Et pour ces deux amants devenus célèbres, les conséquences ont été dramatiques. Travaillant tous deux dans la même entreprise, l'un comme PDG, l'autre comme DRH, ils ont dû démissionner.Alors qui est Candace Owens ? Pourquoi l'ancien ministre de la Justice parle-t-il d'affaire d'État ? Plus largement sommes-nous entrés dans une ère où l'intimité et la vérité sont constamment menacées par la technologie et la viralité ? La capacité de l'IA à identifier rapidement des visages à partir d'une simple vidéo menace-t-elle définitivement le droit à l'anonymat en ligne ? Comment protéger sa vie privée et son e-réputation à l'ère d'Internet et de l'Intelligence artificielle ? Droit à l'image, droit sur les données personnelles, droit à l'oubli… Que dit la loi ? LES EXPERTS : - Alexandre LAZARÈGUE - Avocat spécialisé en droit du numérique - Véronique REILLE-SOULT - Spécialiste de l'opinion et des réseaux sociaux, présidente du cabinet Backbone Consulting- Johanna ROZENBLUM - Psychologue clinicienne - Alexandra PICHARD - Journaliste à l'Informé

    Parlons-Nous
    Sexualité : Valérie a eu une IST à cause d'un homme qui refusait de se protéger

    Parlons-Nous

    Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 18:14


    REDIFF - Un partenaire de Valérie a refusé d'utiliser des préservatifs, ce qui l'a conduite à contracter une infection sexuellement transmissible (IST) en 2021. Depuis cet incident, elle insiste sur l'importance non négociable du préservatif. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Reportage culture
    À Marseille, l'exposition «Tatouage. Histoires de la Méditerranée» retrace l'histoire de cette pratique ancestrale

    Reportage culture

    Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 2:33


    À Marseille, le centre de la Vieille Charité propose jusqu'au 28 septembre 2025 une exposition Tatouage. Histoires de la Méditerranée. La pratique a traversé les époques, les territoires et les sociétés. Le tatouage entre aujourd'hui dans l'histoire de l'art, symbole de transgression, de protection, de sacré, sa résurgence contemporaine est l'occasion de revenir sur une histoire passionnante vieille comme l'humanité. Savez-vous que la moitié de la population italienne est tatouée, qu'un tiers des Français l'est aussi, et beaucoup plus encore chez les jeunes, avec une recrudescence du phénomène depuis les années 2010. Mais au-delà des modes, que signifie encrer sa peau ? « C'est un signe de transgression, c'est un défi lancé aux normes et aux contraintes sociétales. Le tatouage et le féminisme ont une relation ancienne puisque pendant des siècles, en France et dans l'Europe occidentale, la femme tatouée était une femme de mauvaise vie. Or, aujourd'hui, le tatouage est perçu comme le moyen de l'appropriation, de la réappropriation de son corps. Le tatouage modifie ce qu'on pourrait imaginer être un état de nature. Avec le tatouage, on peut définir qui l'on est véritablement », explique Nicolas Misery directeur des musées de la ville de Marseille et commissaire de l'exposition. À lire aussiTous tatoués ? : l'ascension sociale du tatouage Si le tatouage est tendance, il a été par le passé l'apanage des criminels et des marginaux, raconte-t-il : « Nous sommes heureux de présenter dans l'exposition cet ensemble de photographie de relevés de tatouages venu du musée Cesare Lombroso à Turin, un ensemble de plusieurs milliers de photographies réalisées à la fin du 19e siècle et au début du 20e, où l'on mettait des prisonniers à nu pour photographier leurs tatouages comme la marque d'une criminalité de nature. On a utilisé le tatouage comme un signe de reconnaissance des personnes dangereuses et marginales ou malades. C'est parfois déchirant ce qu'on peut voir sur ces tatouages. On peut lire la solitude, le sentiment d'être le jouet du malheur, du destin, la bravade avec des phrases adressées à l'autorité pénitentiaire et plus généralement à la vie qui a amené beaucoup de personnes dans les marges. » Le centre de la Vieille Charité nous fait voyager dans le temps. L'étude momifiée d'Otzi, homme néolithique du 4e siècle, atteste d'un pratique thérapeutique pour soigner l'arthrose. L'archéologie des mondes antiques, de la Syrie à l'Espagne en passant par l'Égypte ou Chypre, témoigne d'un usage constant variant de l'ornemental à l'infamant. « Dans le monde grec et romain, les esclaves qui avaient tenté de fuir étaient marqués par des tatouages, des marques infamantes gravées sur le visage, le front. Ils étaient immédiatement identifiés comme des personnes mises au ban de la société », rappelle le commissaire de l'exposition. Le monde médiéval chrétien va réprouver le tatouage, mais tolérer les marques d'appartenance religieuse comme les croix ou les scènes de crucifixion. Chez les femmes amazighes, de la Libye à la Mauritanie, les motifs géométriques du tatouage marquent un statut marital ou un symbole de protection. Depuis la fin des années 1960 et les luttes anticoloniales des artistes du Maghreb ou du monde arabe ne cessent de se réapproprier ces motifs culturels dans leur production contemporaine. À lire aussiAix-en-Provence célèbre Paul Cézanne avec une exposition internationale

    Au cœur de l'histoire
    À écouter en famille - Le trésors des Templiers : légende ou vérité ?

    Au cœur de l'histoire

    Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 19:07


    Cet été, retrouvez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! Au Moyen-Âge, l'Ordre du Temple devient l'ordre militaire et religieux le plus riche d'Europe. Mais au XIVe siècle, sa puissance dérange le roi de France, Philippe le Bel, qui ordonne sa dissolution. Qu'advient-il alors des richesses des Templiers ? Ont-ils dissimulé un fabuleux trésor ? Depuis 700 ans, la littérature puis le cinéma s'emparent de cette légende, nourrissant pleinement notre imaginaire. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Code source
    Transidentité supposée de Brigitte Macron : itinéraire d'une infox virale

    Code source

    Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 34:26


    Depuis plusieurs années, Brigitte Macron est visée par une rumeur qui s'est très largement propagée sur internet et qui ne cesse d'agiter les sphères complotistes. Selon cette rumeur, l'épouse du président dissimule le fait d'être née garçon et d'avoir fait une transition de genre.Cette théorie a de nouveau enflammé les réseaux sociaux le 10 juillet dernier, lorsque la cour d'appel de Paris a relaxé l'une des internautes à l'origine de la rumeur, et qui était poursuivie pour diffamation par la Première dame.Code source revient sur l'itinéraire de cette folle rumeur et sur ses répercussions avec Emmanuelle Anizon, grande reporter au Nouvel Obs et autrice de « L'affaire Madame. Le jour où la Première dame est devenue un homme : anatomie d'une fake news ».Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Clara Garnier-Amouroux, Pénélope Gualchierotti et Anaïs Godard - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TF1, Candace Owens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    C dans l'air
    Palestine : pourquoi Macron fait polémique  - L'intégrale -

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 67:23


    Emission C dans l'air du 25 juillet 2025 : Palestine : pourquoi Macron fait polémique C'est une annonce majeure sur la scène diplomatique. La France va reconnaître officiellement l'État de Palestine. Le président Emmanuel Macron, qui s'était engagé en faveur de cette reconnaissance il y a plusieurs mois, a confirmé jeudi soir sur le réseau social X qu'il ferait "une annonce solennelle" devant l'ONU en septembre prochain. Il a invoqué "l'engagement historique de la France en faveur d'une paix juste et durable au Moyen-Orient".Dans le même message, le chef de l'État a souligné "l'urgence" aujourd'hui "que la guerre cesse et que la population civile soit secourue". "Il faut immédiatement un cessez-le-feu, la libération de tous les otages et une aide humanitaire massive à la population de Gaza. Il faut aussi garantir la démilitarisation du Hamas, sécuriser et reconstruire Gaza. Il faut enfin bâtir l'État de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu'en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient" écrit le chef de l'Etat. Il a par ailleurs adressé une lettre au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour lui faire part de sa "détermination à aller de l'avant".La réponse palestinienne n'a pas tardé. Le vice-président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Cheikh, a salué une "position qui reflète l'attachement de la France au droit international", selon des propos rapportés par la BBC. Mahmoud Abbas a, de son côté, qualifié la décision de "victoire pour la cause palestinienne".En Israël, la réaction a été immédiate et virulente. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a dénoncé "fermement" cette annonce. "Dans ces conditions, un État palestinien serait un tremplin pour anéantir Israël, et non pour vivre en paix à ses côtés", a-t-il écrit sur X. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a pour sa part qualifié la décision française de "honteuse" et de "capitulation face au terrorisme".Allié historique d'Israël, Washington a également rejeté l'initiative. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a dénoncé une décision "imprudente" et un "camouflet pour les victimes du 7 octobre". À l'inverse, plusieurs États arabes ont salué la décision française. Le ministère saoudien des Affaires étrangères a notamment évoqué "une décision historique qui réaffirme le consensus de la communauté internationale sur le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et à l'établissement d'un État indépendant sur les frontières de 1967".Sur le territoire national, les réactions sont tout aussi divisées. Le Rassemblement national a dénoncé "une faute politique et morale", tandis qu'à gauche, plusieurs responsables ont salué une "victoire morale" et ont appelé à "des sanctions" contre le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou.Avec cette annonce, la France est le premier pays du G7 à avoir officialisé son intention de reconnaître l'État de Palestine. Pourtant, elle n'est pas seule. La Palestine est déjà reconnue officiellement par 147 États sur les 193 membres de l'ONU, soit près de 75 % des États membres. Depuis mai 2024, l'Espagne, l'Irlande, la Norvège, puis la Slovénie l'ont également fait.Alors, que va changer cette décision ? Pourquoi est-elle historique ? Quels sont les enjeux derrière cette reconnaissance de l'État de Palestine ?LES EXPERTS : - Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Patricia ALLEMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - Anthony BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV- Richard WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.ch

    True Story
    Irena Sendler, la résistante héroïne de milliers d'enfants : le plan de sauvetage (3/4)

    True Story

    Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 13:12


    Bienvenue dans les Fabuleux Destin. Cette semaine, plongez dans l'incroyable histoire d'Irena Sendler. Véritable héroïne de la résistance, cette Polonaise, dotée d'un courage hors du commun, a risqué sa vie pour sauver 2 500 enfants juifs de la barbarie nazie. Joignez-vous alors à nous pour découvrir son fabuleux destin.   Le plan de sauvetage  En 1942, dans le ghetto de Varsovie, Irena ne pense qu'à une chose : sauver les enfants juifs. Depuis quelque temps, des rumeurs alarmantes circulent. De nombreuses familles vont bientôt être déportées vers les soi-disant camps de travail. Alors il va falloir faire vite… très vite. La tâche est périlleuse, pour beaucoup de raisons. Il est temps qu'Irena mette son plan en action… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠[SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠[SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠[SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠[SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique⁠⁠⁠⁠⁠ Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam (montage Amaury Breton) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Le journal de 18h00
    Escalade militaire entre la Thaïlande et le Cambodge

    Le journal de 18h00

    Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 15:07


    durée : 00:15:07 - Journal de 18h - Depuis deux jours, les deux pays d'Asie du Sud-Est s'opposent à un niveau de violence jamais vu depuis près de 15 ans. Un différend frontalier qui a fait un mort côté cambodgien et quinze côté thaïlandais. La Thaïlande annonce l'entrée en vigueur de la loi martiale dans 8 districts frontaliers.

    Le 13/14
    Sarah Biasini raconte "Bijou, bijou" d'Alain Bashung

    Le 13/14

    Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 5:41


    durée : 00:05:41 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - Tout cet été, nous réécoutons les entretiens de Frédéric Pommier. Aujourd'hui, c'est avec la comédienne Sarah Biasini. Elle évoque "Bijou, bijou" d'Alain Bashung, tube qu'elle a découvert grâce à son père. Depuis, ceux qu'elle aime, elle les appelle "bijou". (Rediffusion de l'émission du 24/06/2024) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Les journaux de France Culture
    Escalade militaire entre la Thaïlande et le Cambodge

    Les journaux de France Culture

    Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 15:07


    durée : 00:15:07 - Journal de 18h - Depuis deux jours, les deux pays d'Asie du Sud-Est s'opposent à un niveau de violence jamais vu depuis près de 15 ans. Un différend frontalier qui a fait un mort côté cambodgien et quinze côté thaïlandais. La Thaïlande annonce l'entrée en vigueur de la loi martiale dans 8 districts frontaliers.

    Les pieds sur terre
    Histoires de hacking : Deux pirates

    Les pieds sur terre

    Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 32:37


    durée : 00:32:37 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Fabienne Laumonier - Boris a 66 ans. À vingt ans, il "hacke" des cabines téléphoniques, puis des Minitels. Quand Internet arrive, un terrain de jeu infini s'ouvre à lui. Depuis son canapé, Baptiste raconte comment il a hacké le rosaire connecté d'un journaliste à Manhattan. Un récit signé Fabienne Laumonier. - réalisation : Somaya Dabbech

    Les voix du crime
    121. Xavier Dupont de Ligonnès : dans la tête de l'homme le plus recherché de France, avec le psychiatre Daniel Zagury

    Les voix du crime

    Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 32:02


    Nous sommes le 21 avril 2011, à Nantes. Depuis trois semaines les enquêteurs recherchent les six membres de la famille Dupont de Ligonnès. Les enfants, Benoît, Arthur, Thomas, et Anne, et leurs parents Xavier et Agnès, ont disparu. Les volets de leur pavillon sont fermés. Les enquêteurs fouillent... et, sous la terrasse, finissent par découvrir les corps de cinq d'entre eux. Tous sauf un : celui du père, Xavier Dupont de Ligonnès. Depuis, l'homme est introuvable... Sa dernière trace remonte au 15 avril 2011, six jours avant la découverte des corps. A-t-il mis fin à ses jours ? Est-il toujours vivant ? Ces questions obsèdent celles et ceux qui s'intéressent à cette affaire. Une partie de la réponse, se trouve dans la vie de Xavier Dupont de Ligonnès et ce qui l'a mené à probablement commettre ses crimes. La voix du crime de cet épisode c'est le psychiatre Daniel Zagury. Habitué des cours d'Assises, il s'est plongé dans le dossier Dupont de Ligonnès et en a tiré ce qu'il appelle une "enquête psychique". Le tout raconté dans un livre "L'énigme publique numéro 1", publié aux éditions du Seuil.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.