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Une vaste étude menée par l'équipe de l'Université de Cambridge a analysé les cerveaux de 3 802 individus âgés de 0 à 90 ans grâce à de l'IRM de diffusion, afin de cartographier comment les connexions neurales évoluent tout au long de la vie. Les chercheurs ont identifié quatre points de bascule – vers 9, 32, 66 et 83 ans – qui marquent des transitions entre cinq grandes phases d'organisation cérébrale. Chaque point correspond à un changement marqué dans la façon dont les régions du cerveau sont connectées et dans l'efficacité globale du réseau neuronal.9 ans correspond à la fin de l'enfance et au début de l'adolescence cérébrale. Depuis la naissance, le cerveau a produit un excès de connexions, puis a procédé à une élimination massive, appelée « poda synaptique ». En parallèle, la matière grise et la matière blanche continuent de croître, ce qui améliore l'épaisseur corticale et stabilise les plis du cortex. Cette période optimise les fonctions fondamentales : langage, mémoire, coordination, apprentissages de base. Le passage vers 9 ans reflète un basculement global : le cerveau quitte la phase d'enfance et entre dans une adolescence prolongée sur le plan neuronal.32 ans marque l'entrée dans la pleine maturité adulte. Entre 9 et 32 ans, les connexions se renforcent, la matière blanche se densifie et les échanges entre régions distantes deviennent plus rapides et plus efficaces. Le cerveau affine son organisation interne, ce qui correspond au pic des performances cognitives : raisonnement abstrait, mémoire de travail, rapidité intellectuelle, flexibilité mentale. Autour de 32 ans se produit le changement le plus marqué de toute la vie : le réseau neuronal se stabilise et atteint un plateau structurel, caractéristique du cerveau adulte pleinement mature.66 ans correspond au début du vieillissement cérébral. Après plusieurs décennies de relative stabilité, la connectivité globale commence à diminuer. La matière blanche, essentielle aux communications longue distance dans le cerveau, montre des signes de dégradation. La conséquence est un ralentissement progressif de la vitesse de traitement, une diminution de la flexibilité cognitive et parfois une réduction de la mémoire de travail. Néanmoins, certaines capacités – comme les savoirs accumulés ou l'intelligence cristallisée – restent relativement préservées.83 ans marque l'entrée dans la phase de vieillesse avancée. À cet âge, le cerveau connaît une nouvelle reconfiguration : les réseaux deviennent plus fragmentés et s'appuient davantage sur des connexions locales. La communication globale perd en efficacité, ce qui augmente la vulnérabilité aux fragilités cognitives et aux maladies neurodégénératives. Certaines zones plus robustes peuvent compenser partiellement, mais l'organisation générale du réseau est moins stable et moins intégrée.En résumé, cette étude montre que le cerveau ne vieillit pas de façon linéaire. Il traverse cinq grandes phases, avec des changements profonds à 9, 32, 66 et 83 ans. Ces âges clés correspondent à des réorganisations profondes : apprentissage fondamental, maturité cognitive, entrée dans le vieillissement et vieillesse avancée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À demain avec Coralie (son insta est ici !)==COACHING RELATION À L'ARGENT
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 décembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.LE NOUVEAU RAPPORT DE FORCE ENTRE LA CHINE ET L'EUROPEAu cours des douze derniers mois, l'Europe est devenue le premier excédent commercial de la Chine, devant les Etats-Unis. Il a atteint 310 milliards de dollars Depuis 2019, le surplus chinois vis-à-vis de l'Europe a presque doublé. Et tout porte à croire qu'avec les droits de douane de Trump, qui ferment en grande partie la porte du marché américain aux exportations de l'empire du Milieu, ce phénomène est appelé à s'amplifier et à durer. Cela traduit l'impressionnante montée en puissance de la Chine dans un grand nombre de technologies, notamment dans les industries vertes, sur lesquelles l'Europe se retrouve désormais, dans un renversement du rapport de force, en position de demandeur. Face à la Chine, sur le plan économique et commercial, l'Europe n'est plus naïve : elle filtre les investissements ; applique des droits de douane sur les biens bénéficiant de subventions à la production, comme les voitures électriques ; travaille à desserrer l'étau de sa dépendance en ressources de base, comme les terres rares et les aimants permanents ; elle prend des mesures commerciales fortes, comme les quotas qui s'appliqueront pour l'acier et l'inox au 1er janvier prochain. Elle se convertit à l'idée, très française, de préférence européenne notamment pour les achats publics. Début décembre, le commissaire Stéphane Séjourné a porté à Bruxelles un texte pour conditionner les investissements en Europe à des transferts de technologie. Ces mesures révèlent un changement de logiciel de la Commission européenne, dans un rapport de force de plus en plus tendu avec Pékin. La prise de conscience des vulnérabilités stratégiques européennes gagne des pays pour qui le libre-échange était auparavant l'alpha et l'oméga, comme l'Allemagne, les Pays-Bas ou les Scandinaves.Pour sa quatrième visite d'État en Chine depuis 2017, du 3 au 5 décembre, Emmanuel Macron, qui était accompagné en 2023 par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a été bien seul face à Xi Jinping. Les Chinois sont aujourd'hui en position de force dans presque tous les domaines. Les contentieux entre la France et la Chine s'accumulent. L'Ukraine en est l'exemple le plus patent, à l'heure où Donald Trump cherche à précipiter un accord de paix, au risque de s'aligner sur les positions de Vladimir Poutine : bientôt quatre ans après l'invasion russe, Pékin n'a jamais faibli dans son soutien diplomatique et industriel à l'effort de guerre russe. Le numéro un chinois a opposé une fin de non-recevoir à la demande du chef de l'État français de faire pression sur la Russie. Le président français a également pressé son hôte sur le front économique, en quête d'un grand « rééquilibrage » avec là aussi une réponse fuyante de l'« usine du monde », qui déverse ses surcapacités industrielles aux quatre coins de la planète.LE BLOC CENTRAL S'EFFONDRE-T-IL ?Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est revenu mardi en deuxième lecture à l'Assemblée nationale. Vendredi, les députés ont adopté son volet recettes pour 2026, par 166 voix pour et 140 contre. Paradoxalement, le gouvernement s'inquiète davantage des votes du bloc central (Renaissance, Modem, Horizons, et LR) que de ceux des oppositions. Or les députés du parti Horizons, présidé par Édouard Philippe, n'entendent pas voter pour ce texte qui « ne propose pas de réduction du déficit, repose sur de nouvelles mesures de fiscalité et ne propose pas de nouvelles mesures de réduction de dépenses », selon le patron du groupe à l'Assemblée Paul Christophe. Des gestes ont été faits, sur la Défense, ou le prix de l'électricité, mais ce coup de pression venant d'un parti qui compte trois ministres au sein du gouvernement Lecornu, est mal compris par ses partenaires. Une adoption du texte, le 9 décembre, serait un succès pour le Premier ministre, qui espère provoquer ensuite une dynamique favorable sur le projet de budget de l'État. Les incertitudes demeurent d'autant plus que l'amertume monte au sein du bloc central, après avoir dû concéder des mesures aux socialistes, dont la suspension de la réforme des retraites de 2023.À un an et demi du scrutin présidentiel, dans un bloc central affaibli par les divisions et avec l'impopularité du président sortant, aucun candidat « naturel » n'a pour l'heure émergé. Seul prétendant déclaré, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe s'efforce de s'imposer comme le candidat de la droite et du centre et exclut de passer par une primaire. Après son appel à la démission du président de la République, un sondage est venu, depuis, ébranler son camp. Selon le dernier baromètre Odoxa publié le 25 novembre, pour la première fois au second tour, face à Édouard Philippe, Jordan Bardella recueillerait 53% des voix. Quoi qu'il en soit de la fiabilité d'un sondage de deuxième tour dont les sondeurs eux-mêmes soulignent la fragilité, en avril dernier, Édouard Philippe était donné vainqueur de Jordan Bardella au second tour, avec 54% contre 46%. Cette baisse dans les sondages affecte tout le bloc central, soulignent les philippistes, alors que les discussions budgétaires au Parlement s'enlisent. L'affaiblissement de l'ancienne majorité présidentielle dans les sondages serait selon eux le résultat d'une « succession de mauvais choix » d'Emmanuel Macron, lequel aurait « contaminé » les prétendants issus de son camp. « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », résume l'eurodéputée Nathalie Loiseau, membre d'Horizons. Le patron du parti macroniste Gabriel Attal se réjouit en privé, de talonner le Havrais dans les sondages et croit de plus en plus pouvoir incarner l'espace central, dans l'esprit du « en même temps » de 2017, que réfute Édouard Philippe.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 6 décembre 2025 avec Walid Berrissoul, réalisateur du documentaire "Groenland, annexe-moi si tu peux"Le Groenland est un territoire polaire qui suscite l'intérêt de nombreuses puissances. Sa position stratégique dans l'Arctique, ses réserves minières et ses métaux critiques, indispensables aux technologies et à la défense, font de l'île un espace hautement convoité.Depuis sa réélection en janvier, le président des États-Unis Donald Trump, martèle sa volonté de s'emparer, sans exclure la force, de ce territoire autonome danois. Dans son discours devant le Congrès américain, en mars, il a réaffirmé ses visées expansionnistes, invoquant un enjeu de “sécurité nationale”.Quelques jours plus tard, la visite du vice-président de la première puissance mondiale, J. D. Vance, accompagné de son épouse, Usha Vance, et d'une délégation venue officiellement assister à une course nationale de chiens de traîneau, a ravivé les tensions. Face à l'insistance américaine, les autorités danoises et groenlandaises, soutenues par l'Union européenne, avaient durci le ton avant l'arrivée du dirigeant américain.Dans le même temps, le peuple groenlandais entend prendre en main son destin et interroger l'héritage de la domination coloniale danoise. Cette démarche porte notamment sur le sort de milliers de femmes victimes, pendant plus de trois décennies, d'un programme de contraception forcée mené par le Danemark, qui avait rendu certaines femmes stériles.En août dernier, la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, avait présenté des excuses officielles aux victimes de cette politique, qui visait à réduire le taux de natalité sur l'île.Walid Berrissoul, grand reporter, est le réalisateur du documentaire "Groenland, annexe-moi si tu peux" qui sera diffusé sur France 5 demain soir dans Le Monde en Face à 21h.
Eteindre un incendie avec… du son. L'idée semble relever de la fiction, et pourtant elle repose sur des principes physiques parfaitement maîtrisés. Depuis quelques années, des chercheurs et des ingénieurs conçoivent des extincteurs qui n'utilisent ni eau, ni mousse, ni CO₂, mais simplement des ondes sonores à basse fréquence. Leur efficacité s'appuie sur trois phénomènes clés : les variations de pression, la déstabilisation du front de flamme, et l'éloignement de l'oxygène.Pour comprendre ce mécanisme, il faut revenir à la nature d'une flamme. Un feu n'est pas un objet, mais une réaction chimique auto-entretenue, appelée combustion, qui nécessite trois éléments : un carburant, une source de chaleur et un comburant, en général l'oxygène de l'air. Supprimez l'un des trois, et la combustion s'arrête. Les extincteurs sonores ne retirent pas le carburant ni la chaleur : ils agissent directement sur l'oxygène.Les appareils utilisent des ondes sonores très graves, généralement entre 30 et 60 hertz. À ces fréquences, le son produit de larges oscillations de pression dans l'air, capables de perturber la zone de combustion. Une onde sonore n'est rien d'autre qu'une succession de compressions et de décompressions de l'air ; lorsqu'elle est dirigée vers une flamme, elle impose à la colonne d'air un mouvement rapide et répétitif. Ce mouvement chasse littéralement l'oxygène hors du front de flamme, au même titre que souffler sur une bougie, mais de façon bien plus contrôlée et régulière.L'effet n'est pas seulement un déplacement mécanique du comburant. Les basses fréquences provoquent aussi des turbulences qui « étirent » la flamme, ce qui réduit sa température locale. Or, si la température baisse en-dessous du seuil nécessaire pour entretenir la réaction chimique, la combustion s'éteint. Le feu n'est donc pas “soufflé”, mais bel et bien étouffé, privé de l'environnement stable dont il a besoin pour se maintenir.Ce type d'extinction présente plusieurs avantages. Il n'utilise aucun produit chimique, ne laisse aucun résidu et n'endommage pas les surfaces. Il est particulièrement adapté aux feux domestiques, aux laboratoires, aux cuisines industrielles ou à l'électronique, où l'eau serait dangereuse. Ses limites sont également connues : il fonctionne surtout sur les feux de petite taille et ne coupe pas le carburant. Un feu qui se nourrit continuellement d'une source massive d'énergie ou de matière brûlable ne pourra pas être arrêté par le son seul.Néanmoins, ces extincteurs acoustiques ouvrent une voie prometteuse. Ils illustrent comment la physique des ondes peut, littéralement, priver un feu de voix et le faire disparaître. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le secteur de l'immobilier représente 35 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. AEW, société de gestion immobilière, s'engage depuis 15 ans à réduire son impact carbone par de nombreux outils. Depuis 2018, l'installation de la GTB, la gestion technique du bâtiment est au cœur de ses priorités ! Comment le digital peut-il opérer une véritable révolution dans le secteur de l'immobilier au service de la sobriété énergétique ? C'est la question du jour pour nos deux invités Louise ROGER - Référente Asset Management / Developpement chez AEW et Thierry LAQUITAINE - Directeur ISR. Ce Hors-Série est proposé par Schneider Electric dans le cadre du programme #ImpactMaker et animé par Alice Milot. Réalisation, musique et mixage : Pierre Chaffanjon | Suivi de production : Chloé Tavitian | Production exécutive : Majora Prod Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le secteur de l'immobilier représente 35 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. AEW, société de gestion immobilière, s'engage depuis 15 ans à réduire son impact carbone par de nombreux outils. Depuis 2018, l'installation de la GTB, la gestion technique du bâtiment est au cœur de ses priorités ! Comment le digital peut-il opérer une véritable révolution dans le secteur de l'immobilier au service de la sobriété énergétique ? C'est la question du jour pour nos deux invités Louise ROGER - Référente Asset Management / Developpement chez AEW et Thierry LAQUITAINE - Directeur ISR. Ce Hors-Série est proposé par Schneider Electric dans le cadre du programme #ImpactMaker et animé par Alice Milot. Réalisation, musique et mixage : Pierre Chaffanjon | Suivi de production : Chloé Tavitian | Production exécutive : Majora Prod Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
REDIFF - Lola se sent mise à l'écart et en manque de chaleur dans sa relation avec son plus jeune fils, récemment marié. Elle éprouve des difficultés à s'adapter à la nouvelle dynamique familiale, notamment en raison de différences sociales et culturelles avec la belle-famille. Elle cherche à comprendre comment maintenir une relation chaleureuse avec son fils tout en gérant ses propres sentiments de solitude et d'insécurité. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes au IVe siècle d enotre ère. Decimus Magnus Ausonius, homme de lettres et pédagogue qui fut notamment préfet du prétoire des Gaules, proche de l'empereur Gratien, que l'on connait sous le nom d'Ausone, écrit : « Depuis longtemps la Gaule guerrière réclame mes chants en faveur de Trèves, la ville impériale, qui, voisine du Rhin, semble au sein d'une paix profonde et repose en sûreté, parce qu'elle nourrit, habille et arme les forces de l'empire. Ses épaisses murailles. s'étendent sur le revers d'une colline. A ses pieds coule la Moselle, large et tranquille fleuve qui lui apporte les commerces lointains de toutes les contrées ». A propos de la Moselle, Ausone se fendra encore de quelques dithyrambes : « Salut, fleuve béni des campagnes, béni des laboureurs ; les Belges te doivent ces remparts honorés du séjour des empereurs ; fleuve riche en coteaux que parfume Bacchus, fleuve tout verdoyant, aux rives gazonneuses : navigable comme l'océan, entraînée sur une douce pente comme une rivière, transparente comme le cristal d'un lac, ton onde en son cours imite le frémissement des ruisseaux, et donne un breuvage préférable aux fraîches eaux des fontaines : tu as seul tous les dons réunis des fontaines, des ruisseaux, des rivières, des lacs, et de la mer même, dont le double flux ouvre deux routes à l'homme. » Partons aujourd'hui sur les rives de la Moselle, à Trèves, joyau romain de le Germanie… Invité : Sébastien Polet, historien et conférencier Sujets traités : Trèves, joyau, romain, Germanie, Gratien, Gaule, Moselle, Ausone , Bacchus, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:29:06 - Les Pieds sur terre - par : Alice Milot - Pouligny-Saint-Pierre, petite commune au cœur du Berry, est connue pour son fromage de chèvre. Il y a dix ans, le village a inauguré un rond-point orné d'une sculpture de fromage et de quatre chèvres décoratives. Depuis, les biquettes sont régulièrement victimes de sauvages agressions. Enquête. - réalisation : Cécile Laffon, Clémence Gross
C dans l'air du 5 décembre 2025 - Poutine tout-puissant… qui peut encore l'arrêter ? C'est une nouvelle visite qui suscite beaucoup d'attention. Après avoir reçu vendredi dernier Viktor Orbán à Moscou pour mener des discussions autour de l'énergie, Vladimir Poutine a déclaré ce vendredi qu'il allait continuer de « livrer du pétrole sans interruption » à l'Inde. Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe se sont retrouvés ce vendredi 5 décembre à New Delhi pour des entretiens destinés à resserrer leurs liens, malgré la pression des États-Unis depuis des mois sur l'Inde pour qu'elle cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.Une visite du maître du Kremlin qui en dit long sur les grandes manœuvres qui se déroulent actuellement et visent à redéfinir l'ordre mondial. À l'offensive sur les terrains militaire et diplomatique, Vladimir Poutine veut montrer au reste du monde que, malgré les sanctions et le mandat d'arrêt dont il fait l'objet, il n'est pas isolé. Inflexible dans les négociations sur le plan de paix avec l'Ukraine, le président russe entend apparaître comme le grand gagnant de cette période d'intenses discussions qui s'est soldée jeudi par un échange d'amabilités avec Donald Trump, après l'apparent échec de la réunion au Kremlin mardi avec Steve Witkoff et Jared Kushner.« Parvenir à un consensus entre des parties en conflit n'est pas chose aisée, mais je crois que le président Trump s'y emploie sincèrement », a ainsi affirmé hier le maître du Kremlin. « Je pense que nous devons nous engager dans cet effort plutôt que d'y faire obstruction », a-t-il ajouté, faisant allusion aux Européens que Moscou accuse de vouloir empêcher un accord. Un peu plus tôt dans la journée, Donald Trump a évoqué de son côté « une très bonne rencontre », assurant que Vladimir Poutine voulait bien « mettre fin à la guerre ».Des émissaires américains et ukrainiens mènent de nouvelles discussions depuis jeudi en Floride pour tenter de trouver une issue à la guerre, au moment où Washington a annoncé assouplir ses sanctions à l'égard du géant du pétrole russe Lukoil.À Pékin, le président français Emmanuel Macron a pressé hier son homologue chinois d'œuvrer à la fin de la guerre en Ukraine, mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne. Ce vendredi, il a appelé les Européens à maintenir « l'effort de guerre » et à accroître « la pression sur l'économie russe ». « La seule qui ne veut pas la paix, c'est la Russie, parce qu'elle veut tout », a estimé le chef de l'État. L'Allemagne, de son côté, a promis une aide supplémentaire de 100 millions d'euros à l'Ukraine pour réparer ses infrastructures énergétiques mais veillera « strictement » à son utilisation, en plein scandale de corruption qui ébranle le gouvernement de Kiev. Parallèlement, la Turquie a convoqué les ambassadeurs russe et ukrainien, appelant les deux pays à « laisser les infrastructures énergétiques en dehors de la guerre ».Depuis plusieurs semaines, Moscou multiplie les attaques et pilonne les infrastructures énergétiques de l'Ukraine. En réponse, Kiev intensifie son offensive contre les installations pétrolières russes. En frappant un important terminal pétrolier russe et deux cargos pétroliers liés à Moscou en mer Noire ces derniers jours, Kiev a touché un axe stratégique pour la Russie, le pétrole étant le carburant de l'effort de guerre russe.Nos journalistes se sont rendus il y a quelques semaines aux portes du Donbass, région déchirée de l'Est ukrainien, au cœur de toutes les négociations de paix.Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire : Des trains dans la guerre - Antoine VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire Opération Trump : les espions russes à la conquête de l'Amérique - Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou
durée : 00:36:33 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Dix ans après la Révolution de 2011, Kaïs Saïed arrivait au pouvoir en Tunisie. Depuis, il musèle et affaiblit les contre-pouvoirs. Le dernier exemple en date : "le complot contre la sécurité de l'État" qui a permis de faire condamner des figures de l'opposition à des peines de prison. - réalisation : Vivian Lecuivre, Margot Page - invités : Hatem Nafti essayiste et corresponsable du projet Tunisie de Noria Research.; Monia Ben Hamadi journaliste et correspondante en Tunisie du journal Le Monde
Le camp de Bitche, en Moselle. Une forteresse de béton et de barbelés posée à la lisière des Vosges du Nord. C'est là que s'entraîne le 16ᵉ bataillon de chasseurs à pied. Une unité d'infanterie légère de l'armée de Terre française, forte d'environ 1 200 hommes, réputée pour sa discipline et ses exercices exigeants. C'est là que le caporal Tristan Sprunck, marqué par une enfance chaotique, a trouvé un refuge devenu obsession. Maniaque de la discipline, il s'acharne sur le première classe guyanais Sulyvan Flora, son exact opposé : jovial, détendu, populaire. Leurs affrontements se multiplient, jusqu'au 30 juin 2022. Ce jour-là, la promesse de fraternité militaire vole en éclats, révélant les failles d'un univers où l'ordre règne jusqu'à la rupture.Depuis le 1ᵉʳ juillet 2022, Tristan Sprunck est incarcéré à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu, en détention provisoire. Son arrivée se déroule sans incident. Les surveillants décrivent un détenu calme, poli, extrêmement discipliné. Pas de débordement, pas d'agressivité, aucune demande particulière, sauf une : être placé à l'isolement.Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.
Depuis des années, je vois partout ces "A" rouges avec un cœur.Sur les pulls, dans la rue, en vitrine.Et comme beaucoup, je me suis demandé : comment cette marque est devenue un phénomène ?Et surtout : qui pense et qui dirige ce succès mondial ?C'est pour cela que je suis ravie de vous partager aujourd'hui l'histoire de Nicolas Santi-Weil.À la tête d'Ami, il a aussi été au cœur du succès iconique de The Kooples. Un visionnaire qui fait partie de ces dirigeants capables de bâtir des marques cultes, mais dont on ne connaît presque rien.Alors je l'ai invité pour comprendre les mécanismes invisibles : les décisions qui changent un destin, les intuitions qui arrivent au bon moment, les risques qu'on prend sans savoir si ça va marcher.Dans cet épisode, il nous raconte sans détour ce que la mode ne dit jamais : ce qu'elle exige, ce qu'elle épuise parfois, mais aussi cette énergie créative qui donne envie de tout réinventer.Il explique comment une marque devient culte, ce qui se joue vraiment derrière sa croissance, pourquoi Shein au BHV est pour lui un signal alarmant du système, pourquoi le nombre de logos doit être maîtrisé pour ne pas banaliser une silhouette, et comment on garde du sens quand tout accélère autour de soi.Et puis, il y a son histoire à lui.Celle d'un instinctif, d'un passionné, d'un dirigeant visionnaire marqué par des blessures, des rencontres, des moments de bascule qui ont forgé une urgence de vivre et un rapport au monde profondément humain.Une histoire qui l'a mené à la mode, mais aussi à la musique, à l'entrepreneuriat, et à des projets engagés comme les concerts “Invincibles Ensemble” à l'Olympia.Une conversation riche, sincère, inspirante. Une de celles qui restent.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Grèce, la situation dans les hôpitaux publics est jugée « misérable » par les professionnels de santé qui y travaillent. Le mois dernier, les médecins hospitaliers ont observé une grève de deux jours, suivie, fin novembre, d'une autre grève, de la part cette fois des infirmiers. Tous tirent la sonnette d'alarme sur un système public en ruines, qui ne s'est jamais relevé d'une décennie de crise économique. Pour les patients, le résultat, ce sont de longues heures d'attente sur place ou des mois pour obtenir un rendez-vous. En surplomb des décorations de Noël qui illuminent déjà la place Syntagma, au cœur d'Athènes, une tribune éphémère. C'est là, en face du Parlement, qu'infirmières et infirmiers se succèdent au micro en cette journée de grève. « Nous travaillons six jours par semaine au lieu de cinq », se lamente ainsi cette infirmière qui évoque une intensification « gigantesque » du travail à l'hôpital en raison du manque criant de personnel. Ces infirmiers se disent « épuisés » et appellent à la fois à des « recrutements massifs » et des augmentations de salaires. Toujours à Athènes, direction l'hôpital public d'Evangelismos, le plus grand du pays. À la tête du syndicat des employés, Giorgos Ferentinos est cardiologue-réanimateur. Pour lui, la situation des hôpitaux publics grecs ne cesse de se dégrader. Dans son seul hôpital, il y a plus de mille postes vacants. « Avant la pandémie, en Grèce, huit hôpitaux ont fermé en raison de la crise économique. Et, depuis, ces hôpitaux sont restés fermés. Résultat : les autres hôpitaux publics encore en fonctionnement font face à un volume de travail énorme. On estime actuellement qu'il manque plus de 6 000 médecins dans tout le pays. Un grand nombre de collègues médecins ont choisi de partir travailler soit à l'étranger, soit dans le secteur privé, justement à cause de la dégradation de nos conditions de travail : un rythme, à l'hôpital, de plus en plus intense avec, en parallèle, des salaires très bas. » Un système public à bout de souffle, poussé vers la privatisation Ici, faute de personnel, sept salles d'opération sont fermées et 35 lits de soins intensifs restent inutilisables. Et ceux qui en souffrent, ce sont les patients. Illustration avec cette trentenaire, hôtesse d'accueil au cœur d'Athènes. Pendant près de 10 ans – et jusqu'à son décès en 2023 –, elle a accompagné sa mère, atteinte d'un cancer du poumon, dans presque tous les hôpitaux publics de la région. « Quand ma mère a été hospitalisée, les infirmiers n'étaient tout simplement pas assez nombreux pour s'occuper des patients. Il fallait donc que nous assumions nous-mêmes en partie la responsabilité de la soigner. Même pour quelque chose d'aussi basique que demander à changer les draps, il fallait supplier, parce qu'ils n'en avaient pas. On devait aussi se charger de tout ce qui concernait l'hygiène, appeler les infirmières et attendre des heures, parce qu'elles étaient débordées. Et pour les médecins, c'était la même chose. » À l'agonie, le système hospitalier public grec, qui subsiste en partie grâce aux sacrifices du personnel soignant, se privatise progressivement. Depuis un an et demi, des interventions chirurgicales payantes l'après-midi et le soir permettent d'éviter les listes d'attente qui s'étalent sur des mois, voire des années. Un système de santé « public » où la priorité va dorénavant à ceux qui peuvent payer. À lire aussiGrèce: le Parlement grec adopte la possibilité d'une journée de travail de 13 heures
durée : 00:02:21 - Le vrai ou faux - Une vidéo TikTok, vue plusieurs centaines de milliers de fois depuis la mi-novembre, annonce une vague de froid comparable à celle de 1985 et affirme que le gouvernement prépare un "pré-plan d'urgence". Une affirmation totalement infondée, mais qui continue de se répandre sur les réseaux sociaux. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Jeudi 4 décembre, François Sorel a reçu Aude Durand, directrice générale déléguée du groupe Iliad (maison mère de Free), Neil Zeghidour, cofondateur de Kyutai et de Gradium, Sophia Metz, cofondatrice et PDG de Biostream, Vincent Micheli, cofondateur de General Intuition, Jérôme Monceaux, directeur et fondateur de Enchanted Tools, Damien Mulhem, cofondateur de XXII, et Nathalie Birocheau, PDG d'Ircam Amplify, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
PNL, Jul, Gims, SCH, Werenoi... avec d'autres rappeurs français, explosent les compteurs d'écoutes et les ventes d'album. Depuis des années, le rap domine la scène musicale en France et s'est hissé au sommet de l'industrie. Une popularité et une manne financière qui attirent aussi des acteurs peu habitués des concerts et des studios d'enregistrement ! Des organisations criminelles comme la DZ Mafia à Marseille ont fait irruption dans le milieu du rap. Racket d'artistes, assassinats, pressions sur les maisons de disques ... La musique est devenue un moyen de blanchir l'argent pour les narcotrafiquants mais leur financement n'est pas sans contrepartie. Une réalité plus sombre dont les autorités peinent à évaluer l'ampleur. Comment le narcobanditisme a réussi à s'insérer dans le rap français ? Entre artistes, producteurs, salle de concert, quels sont les acteurs de l'industrie musicale concernés ? Avec : • Joan Tilouine, journaliste. Co-auteur avec Paul Deutschmann, Simon Piel du livre Empire : Enquête au cœur du rap français (Flammarion, 2025) Un entretien avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI à Medellin en Colombie En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Programmation musicale : ► Le monde ou rien - PNL ► Koba Ladé - Maes et Zed
Denis est confronté à la difficulté de retrouver ses enfants après que sa femme est partie avec eux sans préavis, le privant de tout contact. Il a engagé des démarches juridiques pour rétablir ses droits de visite, mais se heurte à des obstacles administratifs et à un manque de soutien de son avocat. Sa situation est d'autant plus compliquée par le fait qu'il doit se déplacer sur de longues distances pour tenter de voir ses enfants. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
durée : 00:05:30 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Tanguy s'est vu proposer une vidéo intitulée : « Depuis quand est-ce qu'on shame les meufs à cause de leur body count ? » Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui dans Silicon Carne on parle de :
Depuis des décennies, on répète qu'en hiver, « la chaleur s'échappe par la tête ». L'idée paraît intuitive : quand on sort sans bonnet, le froid semble immédiatement plus mordant. Pourtant, cette croyance repose sur une interprétation erronée d'expériences menées au milieu du XXᵉ siècle. Des volontaires avaient été exposés à des conditions très froides en portant des combinaisons isolantes… mais laissant la tête totalement découverte. Les pertes thermiques relevées semblaient donc importantes au niveau du crâne, ce qui a conduit à une conclusion trompeuse : la tête serait une zone critique par laquelle s'échapperait l'essentiel de la chaleur du corps.Le problème est que ces expériences ne respectaient pas un principe fondamental de la physiologie thermique : la chaleur s'échappe proportionnellement à la surface exposée. Si l'on isole parfaitement 90 % du corps, la seule partie restée à l'air libre paraît mécaniquement responsable de la majorité de la déperdition, même si elle ne possède aucune propriété spéciale. En réalité, une tête humaine représente une surface assez faible : environ 7 à 9 % de la surface corporelle totale. Si elle est découverte tandis que le reste est bien couvert, elle dissipera donc une proportion similaire de chaleur, pas davantage.La sensation de froid, elle, est amplifiée par d'autres facteurs physiologiques précis. Le visage et le cuir chevelu contiennent un réseau dense de thermorécepteurs et de vaisseaux sanguins superficiels. Le refroidissement y est donc perçu plus rapidement et plus intensément. De plus, le cerveau doit être maintenu à une température extrêmement stable ; lorsqu'il détecte un refroidissement local, la vasoconstriction périphérique s'accentue, accentuant encore l'impression de froid général.Alors, le bonnet est-il inutile ? Pas du tout. Couvrir la tête réduit bel et bien les pertes thermiques, mais uniquement parce qu'on protège une zone qui, sinon, resterait exposée. Dans un environnement très froid, protéger cette région améliore le confort thermique global et limite la chute de température cutanée. Cependant, si on sort sans bonnet mais avec une veste mal fermée ou des gants trop fins, les pertes seront bien plus importantes par ces zones que par la tête.En résumé, la tête n'est pas une cheminée naturelle. Elle perd de la chaleur exactement comme le reste du corps : ni plus, ni moins. Le bonnet reste utile, non parce que la tête serait une porte de sortie privilégiée pour la chaleur, mais simplement parce qu'en hiver, c'est souvent elle qu'on oublie de couvrir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 3 décembre 2025 - Poutine "prêt" à la guerre avec l'EuropeMoscou et Kiev se sont déclarés, ce mercredi, prêts à poursuivre les pourparlers sur un plan de paix, au lendemain d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff qui n'a débouché sur aucune percée. À l'issue d'une réunion de près de cinq heures au Kremlin, Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a reconnu qu'« aucune solution de compromis [sur les territoires ukrainiens] n'a encore été choisie ». « Il reste encore beaucoup de travail », a-t-il prévenu, se contentant de qualifier la conversation d'« utile » et « constructive », au terme d'un mois d'intenses négociations.Steve Witkoff, critiqué pour sa gestion des négociations et accusé de complaisance envers son homologue russe après la révélation d'une conversation téléphonique avec Iouri Ouchakov par l'agence Bloomberg, s'est abstenu de tout commentaire. Depuis le Kremlin, l'émissaire de la Maison-Blanche, accompagné dans sa mission de Jared Kushner, gendre du président américain, s'est rendu à l'ambassade américaine à Moscou afin de s'entretenir avec Donald Trump sur une ligne téléphonique sécurisée.Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à « empêcher » les efforts de Washington pour mettre fin au conflit. « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a-t-il lancé en marge d'un forum économique.De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou. Le président ukrainien a aussi appelé à la fin de la guerre et non « seulement à une pause » dans les combats. Sur le terrain, l'Ukraine a par ailleurs fermement démenti la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, annoncée la veille par la Russie, et a dénoncé « une manipulation » de la part du Kremlin.En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs russes gelés en Europe, dont l'essentiel se trouve en Belgique. La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l'unanimité des États membres, se heurte pour l'heure aux réticences de certains d'entre eux et à l'opposition radicale de la Hongrie. La Commission n'a pas caché qu'elle privilégiait, dans ces conditions, le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.Parallèlement, le Parlement européen a adopté la semaine dernière EDIP, le premier programme pour l'industrie européenne de la défense. Doté de 1,5 milliard d'euros, ce dispositif doit renforcer les capacités de l'Union européenne.Quels sont les contours et les ambitions d'EDIP ? Les rapporteurs du projet, François-Xavier Bellamy (PPE) et Raphaël Glucksmann (S&D), nous ont accordé une interview, à retrouver aujourd'hui dans #cdanslair.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction – Le Figaro- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House
Jean-Luc Delarue n'a jamais été le petit prince de la télévision. Depuis toujours, il savait qu'il était entré dans ce monde par effraction et que celui-ci finirait par le dévorer. Le jour venu, il se retrouva seul, sans, armes, sans bouclier, spectateur de sa propre chute. Chaque mercredi, retrouvez en podcast le meilleur de "Confidentiel". Tous les épisodes d'Ophélie Meunier, Anthony Martin et Jean-Alphonse Richard sont à retrouver sur RTL.fr et l'application RTL. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours à 7H10 et 9H50 , on vous donne les bonnes nouvelles du jour.
Aujourd'hui, Bruno Poncet, cheminot, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, et Fatima Ait Bounoua, professeure de Français, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Les Centrafricains sont appelés aux urnes le 28 décembre prochain pour élire leur futur président. Six candidats sont dans les starting-blocks pour croiser le fer avec le chef de l'État sortant, Faustin-Archange Touadera qui, lui, brique un troisième mandat. Parmi eux : l'opposant et ex-Premier ministre Henri-Marie Dondra, dont la candidature a été validée par la Cour constitutionnelle. Organisation des élections, validation des opposants par le Conseil constitutionnel, questions sécuritaires, situation socio-économique, priorités de son programme... Henri-Marie Dondra s'exprime au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Dans son interview à RFI le 24 novembre dernier, le président sortant Faustin-Archange Touadéra a mis en avant son bilan sécuritaire, notamment la signature de plusieurs accords avec de nombreux groupes rebelles et la pacification de tout le territoire centrafricain. Est-ce qu'il n'a pas raison ? Henri-Marie Dondra : Il faut être franc aussi, reconnaître qu'effectivement, il y a aujourd'hui une sécurité qui progressivement s'installe. Elle n'est pas totale, mais elle est aujourd'hui en train de s'installer. Mais à quel prix ? C'est-à-dire ? Ben, écoutez, nous notons des exactions qui sont commises çà et là. Je pense qu'il va falloir davantage que le pouvoir prenne ses responsabilités pour pouvoir justement réprimer toutes les bavures qui sont parfois commises, autant par nos forces de défense et de sécurité que par les forces alliées qui accompagnent nos soldats. Si vous êtes élu, monsieur le Premier ministre, quelles seront vos deux priorités ? Alors, d'abord, réconcilier les Centrafricains par le grand pardon. Donc, j'envisage tout d'abord de convoquer un grand débat national avec toutes les forces vives de la nation pour débattre des questions qui divisent nos compatriotes, notamment les questions liées à la Constitution, à la citoyenneté, au mandat présidentiel. Et je ferai revenir tous nos compatriotes qui sont aujourd'hui en exil. Et d'un... De deux, vous savez que près de 70 % de nos compatriotes vivent sous le seuil de pauvreté, et nous nous attaquerons à la résolution de ces problèmes-là à travers des politiques sectorielles, grâce à un plan d'urgence qui va s'articuler autour de l'agriculture, autour de l'éducation, la santé et les infrastructures de base. Nous allons nous attaquer au secteur de l'eau, au secteur de l'énergie, à l'autosuffisance alimentaire par une agriculture qui sera davantage mécanisée. Henri-Marie Dondra, vous avez été le ministre des Finances du président Touadéra pendant tout son premier mandat. Vous avez même été son Premier ministre au début de son deuxième mandat. Du coup, est-ce que le président sortant ne peut pas vous dire aujourd'hui : « Mais cher monsieur Dondra, mon bilan est aussi le vôtre ! » ? J'assume. J'ai travaillé avec le président Touadéra pendant six ans et tout n'a pas été parfait. Mais au plan économique, nous avons atteint certains objectifs parce que, durant les cinq premières années où j'étais encore au ministère des Finances, nous avons pu stabiliser l'économie avec une croissance qui était d'environ 4,5 %, un chiffre record d'ailleurs enregistré depuis les indépendances. Mais aujourd'hui, quand on observe les chiffres qui sont affichés en termes de croissance, nous oscillons autour de 1,4 ou 1,5. Or depuis quatre ans, je ne suis plus avec lui. Donc, vous assumez les six premières années, mais vous dénoncez les quatre dernières années ? Mais ces quatre dernières années, nous avons assisté à la mise en œuvre d'une nouvelle Constitution et nous avons tous remarqué qu'effectivement, durant ces quatre dernières années, le pouvoir a cherché par tous les moyens à faire passer un troisième mandat. Et nous notons aussi que, bon, les priorités de nos compatriotes ont été reléguées au second plan. Depuis le départ des militaires français, les militaires russes occupent une très grande place dans le dispositif sécuritaire de votre pays. Si vous êtes élu, est-ce que vous leur demanderez de rester ou de partir ? Bon, il y a des conventions qui ont été signées. Si effectivement, dans le cadre des commissions mixtes, nous pouvons arriver à auditer justement les conventions signées, et bien, on aura l'occasion soit de les ajuster à défaut de les revoir. Donc, voilà ma position. Je ne veux pas faire de mon pays un théâtre de conflits géopolitiques en tout cas. Et si les audits ne signalent aucune infraction, vous êtes d'accord pour que les militaires russes restent dans votre pays ? Non, mais je ne demande pas à ce que telle force reste dans mon pays forcément. Nous sommes un pays souverain. À l'occasion, justement des échanges que nous aurons dans le cadre des commissions mixtes, comme je le disais, nous aurons à ajuster les choses et nous aurons à aviser. L'objectif du président sortant, c'est un coup K.O., la victoire au premier tour, comme la dernière fois en 2020. Alors vu son bilan qui n'est pas que négatif comme vous le dites vous-même, est-ce qu'il n'a pas de bonnes chances de réussir son coup ? Ben, vous savez, la politique n'est pas un ring et le peuple n'est pas un arbitre de boxe. Quand on parle d'un coup K.O., on oublie la souffrance des Centrafricains, la déchirure qu'il y a dans le pays. Et je pense qu'il faut parfois être aussi sérieux. Le dire pour moi de cette façon, c'est avoir aussi un peu de mépris pour cette population qui vit dans la misère totale aujourd'hui. Maintenant, s'il y a un coup K.O. avec les adversaires qu'il a aujourd'hui en face, ça sera forcément une fraude qui aura été bien planifiée. Donc moi, je ne pense pas à ce passage du président au premier tour. À lire aussiCentrafrique: «Je ne dis pas que tout est parfait, mais nous avons fait un grand pas», estime le président Touadéra
durée : 00:24:34 - La Série fiction - " Depuis des mois, Etienne et Juliette essuyaient défaite sur défaite, ils étaient sur le point de s'avouer vaincus, et voilà qu'Etienne trouvait la botte secrète qui allait changer le cours de la bataille. " - invités : Emmanuel Carrère Écrivain et cinéaste français
durée : 00:03:26 - Un monde connecté - par : François Saltiel - En Russie, il est devenu impossible de passer des appels sur WhatsApp. Depuis le 1ᵉʳ septembre, le gouvernement exige des fabricants d'inclure par défaut la messagerie "Max" sur tous les nouveaux téléphones et tablettes mis en vente ! Max ou la menace d'une surveillance de masse par le Kremlin.
Retour sur l'actualité sportive de ces derniers jours, avec le RC Lens qui prend la tête de la ligue 1 en France.
Depuis la crise du Covid-19, la santé mentale des jeunes s'est encore dégradée. Un sur trois souffre d'un trouble psychique et les hospitalisations pour tentatives de suicide et d'automutilation ont explosé chez les filles. De plus en plus d'adolescents et de jeunes adultes souffrent de dépression, de troubles anxieux et alimentaires. France 24 a rencontré des jeunes qui ont souhaité raconter leur histoire, pour contribuer à briser les tabous qui touchent encore les problèmes de santé mentale.
Programmation consacrée aux nouveautés musicales avec Ronisia, Tayc, Chili, ou encore Koffi Olomidé et dans la séquence Gold, Syè bwa de Kassav'. Dans la séquence Génération Consciente, Jessica Webe, directrice exécutive de UN Global Compact en République Démocratique du Congo. Le 10 décembre 2025, en joignant leurs efforts avec l'initiative Unis contre la corruption, ils organisent le premier sommet national de lutte contre la corruption en RDC. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Ronisia - Solide Tayc - Il s'appelait Tayc Hiro - C'est mort Rutshelle Guillaume - Ou méchan Sandra Nanor et Darius Denon - On se perd Nesly et Mik L - Je serai là Malcolm - Flora Coquerel Chili - Rebanav 126 BPM Koffi Olomidé feat Cindy Le Coeur - Sieta Charlotte Dipanda feat Davido - Survivor Bamby feat Genezio - Téléphone Thanda Choir Georgio - Le temps n'emporte rien Kassav' - Sye bwa Théodora feat Thisizlondon - Masoko na Mabélé Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Une pierre de lecture est un outil médiéval aujourd'hui presque oublié, mais qui fut essentiel dans les universités et les monastères. Il s'agit d'un petit bloc de pierre lisse et lourd, utilisé pour maintenir les manuscrits ouverts, les stabiliser sur une table et parfois les surélever pour faciliter la lecture à la lumière naturelle. Dans un monde où les livres étaient rares, en parchemin rigide et très épais, ces pierres permettaient aux lecteurs — étudiants, moines, copistes — de travailler plus longtemps sans abîmer les textes. Elles sont donc parmi les objets les plus concrets et les plus intimes du travail intellectuel médiéval.C'est ce qui rend la découverte réalisée sous le Hertford College, à Oxford, absolument exceptionnelle. Depuis 2024, les archéologues d'Oxford Archaeology fouillent les sous-sols de ce collège historique. Ils y ont mis au jour un ensemble d'une richesse inattendue : anciennes salles d'étude, fragments de manuscrits et objets liés à la vie savante… mais surtout une pierre de lecture parfaitement conservée, un fait rarissime.Pourquoi cet objet attire-t-il autant l'attention des chercheurs ? D'abord parce que très peu de pierres de lecture médiévales sont parvenues jusqu'à nous. Ces outils du quotidien, manipulés pendant des siècles, ont souvent été brisés, réutilisés comme simples cailloux ou perdus lors des réaménagements urbains. En retrouver une intacte, dans son contexte d'usage, relève presque du miracle archéologique.Ensuite, cette pierre nous ouvre une fenêtre directe sur les pratiques d'apprentissage du Moyen Âge. Le site du Hertford College est situé dans l'un des berceaux historiques de l'enseignement universitaire en Europe. Découvrir un outil de lecture sur le lieu même où les premiers étudiants médiévaux lisaient, prenaient des notes et débattaient, permet de comprendre comment ils travaillaient concrètement : comment ils manipulaient des livres parfois immenses, comment ils organisaient leur espace d'étude, comment ils géraient la pénombre des salles avant l'électricité.La trouvaille est d'autant plus remarquable qu'elle s'inscrit dans un ensemble cohérent : la pierre de lecture a été retrouvée entourée de manuscrits, d'objets d'écriture, de sols médiévaux et d'anciens murs de salles d'étude. Cette combinaison constitue une véritable capsule temporelle pédagogique, extrêmement rare en archéologie, où l'on peut analyser non seulement un objet, mais tout un environnement intellectuel.Enfin, pour une université comme Oxford, riche de près d'un millénaire d'histoire, cette pierre revêt une dimension symbolique puissante. Elle incarne la continuité du savoir : elle a servi à maintenir ouverts les textes d'autrefois, tout comme les bibliothèques modernes maintiennent aujourd'hui ouverte la production scientifique.En somme, cette pierre n'est pas seulement un objet ; c'est un témoin précieux de la manière dont, au Moyen Âge, on apprenait, on lisait et on transmettait le savoir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso promet "une lutte intraitable" contre les bandits appelés "bébés noirs". Depuis deux mois, ces gangs qui sèment la terreur dans les grandes villes sont traqués par des éléments de la sécurité présidentielle. Quel bilan dressez-vous de cette opération ? Comment lutter contre ce phénomène ?
La mésinformation en santé n'est pas un phénomène marginal : elle touche toutes et tous, et fragilise particulièrement la santé des femmes. Depuis plus d'un an, une vingtaine d'expertes bénévoles du collectif «Femmes de Santé» se mobilisent pour analyser ce phénomène afin de proposer des solutions concrètes pour agir. Pourquoi les femmes sont-elles particulièrement vulnérables face à ces infox ? Comment lutter contre ces fausses informations qui pullulent sur les réseaux sociaux ? Les fake-news concernent et menacent aujourd'hui chacun d'entre nous. Cette désinformation affecte l'ensemble de notre vie, de nos activités, de nos savoirs et un domaine est particulièrement sensible à ce risque : celui de la santé. Une enquête conduite par le Projet européen SIMODS (Indicateur structurel pour surveiller la désinformation en ligne/2025) montre ainsi que 43% des posts de mésinformation sur les réseaux sociaux concernent la santé ! Identifier les pratiques, les dérives et les dangers… La mésinformation, qu'est-ce que c'est ? Conseils douteux, peurs entretenues, manipulations, escroqueries, raisonnements biaisés et mensonges purs et simples, qui peuvent affecter directement notre intégrité physique et mentale. Cette désinformation a, ces dix dernières années, connu une croissance favorisée par trois facteurs : l'essor du numérique, l'appropriation de ces messages infondés par des personnalités publiques (porte-voix en vérité alternative) et, 3è facteur, la pandémie de Covid-19 et ses conséquences en termes de défiance. Cette crise sanitaire de portée planétaire a débouché sur une vague de remise en question des savoirs, de la science et force de la preuve, renforcée par confusion entre santé et bien-être, retour à la nature et charlatanisme. L'infodémie au féminin Si cette désinformation nous concerne toutes et tous, un travail collectif (Livre blanc sur la mésinformation en santé, soutenu par le collectif Femmes de Santé), permet de comprendre comment ces infox impactent la santé des femmes : de quelle manière cette mésinformation cible-t-elle les femmes ? Comment identifier les risques engendrés et envisager des solutions ? Aujourd'hui, 51% des publications des réseaux sociaux concernant les vaccins contiennent de la désinformation. On atteint 72% d'affirmations non fondées quand on parle du vaccin HPV, celui qui prévient notamment le cancer du col de l'utérus. À lire aussiComment l'administration Trump alimente le complotisme sur les vaccins Organiser une riposte ambitieuse Ce travail collectif de professionnelles de santé et de chercheuses imagine des stratégies pour lutter contre la mésinformation et sécuriser leur accès à l'information sur leur santé : un immense chantier qui implique un travail d'éducation pour reconnaître les pièges, identifier et croiser les sources, mieux réguler les pratiques commerciales, encadrer les plateformes numériques, protéger les personnes vulnérables, raconter autrement la santé en valorisant les acteurs communautaires. Avec : Dr Catherine Bertrand-Ferrandis, coordinatrice de ce livre blanc et membre du Comité scientifique et éthique de Femmes de Santé Imène Kaci, sage-femme libérale, coordinatrice générale et cheffe de projets stratégiques chez Gynélia Santé Femmes, directrice opérationnelle de la société Homemed SAS et Membre active du collectif Femmes de Santé. Créatrice du compte instagram @iksagefemme Dr Juliette Hazart, médecin addictologue, spécialiste en santé publique, conférencière, auteure de Mon ado est accro aux réseaux sociaux, aux éditions De Boeck supérieur, chargée d'enseignement à l'Université de Lorraine Jessica Leygues, directrice exécutive de l'Institut des cancers des Femmes, de l'Institut Curie. ► En fin d'émission, nous parlons des premières journées ivoiriennes d'addictologie qui se tiennent du 3 au 5 décembre à l'Institut National de santé publique d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Interview du Pr Samuel Traore, addictologue. Maitre de conférences agrégé de Psychiatrie d'adultes. Chef du service d'Addictologie et d'Hygiène mentale de l'Institut National de Santé Publique à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Président de la société de Psychiatrie de Côte d'Ivoire. Programmation musicale : ► Enchantée Julia - Save me ► Nubiyan Twist ft. Fatoumata Diawara - Chasing Shadows.
La mésinformation en santé n'est pas un phénomène marginal : elle touche toutes et tous, et fragilise particulièrement la santé des femmes. Depuis plus d'un an, une vingtaine d'expertes bénévoles du collectif « Femmes de Santé » se mobilisent pour analyser ce phénomène afin de proposer des solutions concrètes pour agir. Pourquoi les femmes sont-elles particulièrement vulnérables face à ces infox ? Comment lutter contre ces fausses informations, qui pullulent sur les réseaux sociaux ? Les fake-news concernent et menacent aujourd'hui chacun d'entre nous. Cette désinformation affecte l'ensemble de notre vie, de nos activités, de nos savoirs et un domaine est particulièrement sensible à ce risque : celui de la santé. Une enquête conduite par le Projet européen SIMODS (Indicateur structurel pour surveiller la désinformation en ligne/2025) montre ainsi que 43 % des posts de mésinformation sur les réseaux sociaux concernent la santé ! Identifier les pratiques, les dérives et les dangers… La mésinformation, qu'est-ce que c'est ? Conseils douteux, peurs entretenues, manipulations, escroqueries, raisonnements biaisés et mensonge purs et simples, qui peuvent affecter directement notre intégrité physique et mentale. Cette désinformation a, ces dix dernières années, connu une croissance favorisée par trois facteurs : l'essor du numérique, l'appropriation de ces messages infondés par des personnalités publiques (porte-voix en vérité alternative) et, 3ᵉ facteur, la pandémie de covid-19 et ses conséquences en termes de défiance. Cette crise sanitaire de portée planétaire a débouché sur une vague de remise en question des savoirs, de la science et force de la preuve, renforcée par confusion entre santé et bien-être, retour à la nature et charlatanisme. L'infodémie au féminin Si cette désinformation nous concerne toutes et tous, un travail collectif (Livre blanc sur la mésinformation en santé, soutenu par le collectif Femmes de Santé), permet de comprendre comment ces infox impactent la santé des femmes : de quelle manière cette mésinformation cible-t-elle les femmes ? Comment identifier les risques engendrés et envisager des solutions ? Aujourd'hui, 51 % des publications des réseaux sociaux concernant les vaccins contiennent de la désinformation. On atteint 72% d'affirmations non fondées quand on parle du vaccin HPV, celui qui prévient notamment le cancer du col de l'utérus. À lire aussiComment l'administration Trump alimente le complotisme sur les vaccins Organiser une riposte ambitieuse Ce travail collectif de professionnelles de santé et de chercheuses imagine des stratégies pour lutter contre la mésinformation et sécuriser leur accès à l'information sur leur santé : un immense chantier qui implique un travail d'éducation pour reconnaître les pièges, identifier et croiser les sources, mieux réguler les pratiques commerciales, encadrer les plateformes numériques, protéger les personnes vulnérables, raconter autrement la santé en valorisant les acteurs communautaires. Avec : Dr Catherine Bertrand-Ferrandis, coordinatrice de ce livre blanc et membre du Comité scientifique et éthique de Femmes de Santé. Imène Kaci, Sage-femme libérale, Coordinatrice générale et cheffe de projets stratégiques chez Gynélia Santé Femmes, directrice opérationnelle de la société Homemed SAS et Membre active du collectif Femmes de Santé. Créatrice du compte instagram @iksagefemme Dr Juliette Hazart, médecin addictologue, spécialiste en santé publique, conférencière, auteure de Mon ado est accro aux réseaux sociaux aux éditions De Boeck supérieur, chargée d'enseignement à l'université de Lorraine. Jessica Leygues, Directrice exécutive de l'Institut des cancers des Femmes, de l'Institut Curie. ► En fin d'émission, nous parlons des premières journées ivoiriennes d'addictologie qui se tiennent du 3 au 5 décembre à l'Institut National de santé publique d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Interview du Pr Samuel Traore, Addictologue. Maitre de Conférences Agrégé de Psychiatrie d'adultes. Chef du service d'addictologie et d'hygiène mentale de l'Institut National de Santé Publique à Abidjan en Côte d'Ivoire. Président de la société de psychiatrie de Côte d'Ivoire. Programmation musicale : ► Enchantée Julia - Save me ► Nubiyan Twist ft. Fatoumata Diawara - Chasing Shadows
Un acteur du monde du foot est l'accusé du soir. Il est ensuite défendu avant le verdict du juge.
Il aura tout connu durant sa carrière d'homme politique. Une carrière qui « aura duré 50 ans », pointe Le Journal du Cameroun : de ses activités politiques clandestines dans les années 1980, à la création en 1991 de son parti, le Manidem, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie, en passant par les présidentielles de 2004 et 2011. Anicet Ekane avait connu aussi la prison, la souffrance, le travail forcé. Et c'est donc en prison qu'il est mort ce lundi. Il souffrait d'insuffisance respiratoire. Il avait 74 ans. « Anicet Ekane avait été arrêté (le 24 octobre dernier), rapporte le site Actu Cameroun, dans le cadre de la répression de la revendication de la victoire d'Issa Tchiroma Bakary, candidat que son parti soutenait à l'élection présidentielle. Il était suspecté d'allégations et d'infractions, comme hostilité envers la patrie, révolution, incitation à la révolte et appel à l'insurrection. Privé de soins médicaux pendant plus d'un mois, il a donc finalement succombé en détention. » D'ailleurs, rapporte encore Actu Cameroun, la famille de l'opposant refuse l'autopsie prévue ce mardi par les autorités. Elle estime que « la vérité des circonstances qui entourent le décès d'Anicet Ekane entre les mains de l'État ne saurait être dite par les seules investigations non contradictoires menées par son administration dans un cas de mort suspecte où ses préposés sont fortement soupçonnés d'agissements criminels pour avoir agi en dehors des règles de droit exécutant des ordres illégitimes. » En effet, précise Afrik.com, « les alertes répétées sur la dégradation de son état de santé ravivent les accusations de négligence des autorités et ont poussé le ministère de la Défense à ouvrir une enquête. » Ce même ministère qui affirme, a contrario, qu'Anicet Ekane était « pris en charge de manière appropriée par le corps médical militaire. » Répression tous azimuts ? En tout cas, « la disparition d'Anicet Ekane, pointe Le Monde Afrique, ravive les craintes entourant le sort des quelque 2 000 personnes détenues et interpellées arbitrairement (au Cameroun depuis la réélection de Paul Biya). Un chiffre avancé par Stand Up for Cameroon, une organisation de défense des droits humains. Les autorités camerounaises quant à elles parlent de 800 arrestations. (…) Stand Up for Cameroon dénonce, rapporte Le Monde Afrique, une crise post-électorale d'une très grave ampleur, marquée par un climat de terreur, une répression brutale des manifestations citoyennes et une restriction très préoccupante de l'espace civique » D'ailleurs, note encore le journal, « la violence de la répression n'est pas étrangère au succès très mitigé de la campagne de protestation de l'opposition déclenchée pour dénoncer la réélection de Paul Biya (le 12 octobre dernier) pour un huitième mandat au détriment d'Issa Tchiroma Bakary. Celui-ci, s'estimant menacé, a préféré quitter le Cameroun pour la Gambie après avoir un temps trouvé refuge au Nigeria. » « Un nouveau fardeau » « Une disparition bien embarrassante pour Paul Biya », commente pour sa part Ledjely en Guinée. Cette mort d'un opposant en prison « vient assombrir davantage l'héritage du dirigeant camerounais, en rappelant les limites d'un système qui peine à garantir les droits les plusélémentaires,s même à ses adversaires politiques. (…) Cette disparition ajoute un nouveau fardeau à un bilan déjà lourd, affirme encore Ledjely : 93 ans, huit mandats successifs, une longue liste de violations des droits humains et de pratiques antidémocratiques. Une charge qui éloigne toujours plus le dirigeant camerounais de toute prétention à une place honorable dans l'histoire. » Et on revient au Monde Afrique qui s'interroge : « les leaders d'opposition tenteront-ils de remobiliser les foules autour du “martyr“ d'Anicet Ekane, victime de la répression du régime ? » Ce qui est sûr, pointe Jeune Afrique, c'est qu'il « était considéré comme un organisateur redouté, capable de fédérer des réseaux contestataires. Depuis des mois, selon ses proches, les services de sécurité le soupçonnaient de vouloir structurer une mouvance plus radicale, hostile au régime. Sa capacité de mobilisation faisait de lui, aux yeux de Yaoundé, plus qu'un opposant : un possible catalyseur de rupture. »
Au Cameroun, c'est la consternation sur les réseaux sociaux après la mort en prison, lundi 1er décembre, de l'opposant Anicet Ekane, qui présidait le parti Manidem. Depuis 40 ans, la journaliste Henriette Ekwe était une amie très proche de l'opposant. Il y a trois semaines, elle avait pu lui rendre visite dans sa cellule de Yaoundé. Et pour elle, vu son état de santé, Anicet Ekane n'aurait jamais dû être placé en détention le 24 octobre dernier. L'éditorialiste camerounaise, qui a reçu le prix du courage féminin en 2011 à Washington, témoigne depuis Douala au téléphone de Christophe Boisbouvier. À lire aussiCameroun: l'opposant Anicet Ekane est mort en détention À lire aussiCameroun: vives réactions après la mort de l'opposant Anicet Ekane
Bienvenue dans ce nouvel épisode du Chantier ! Aujourd'hui on file tout droit dans le train jusqu'à Fontainebleau, pas très loin de Paris, pour découvrir la maison de Béatrice Laval, que vous connaissez peut-être comme la fondatrice de la marque de déco Le Monde Sauvage.Avec Béatrice, on a parlé de se lancer dans un projet travaux comme un grand projet à deux, un projet de couple, de commencer ses travaux par planter des arbres, de réunir deux maisons en une, de trouver le bon endroit pour un escalier, de plafond qui s'effondre, d'enduit chaux-chanvre, du plus gros challenge de cette rénovation et bien sûr de ma question préférée : comment construit-on un chez-soi ?J'avais aussi à coeur de découvrir la vision de la décoration de Béatrice, et notre conversation a été - pour moi - vraiment intéressante, j'espère qu'elle vous inspirera :)Vous pouvez découvrir la visite complète de la maison en photos sur www.lechantierpodcast.fr/85-chez-beatrice-laval, ainsi que les avant/après des travaux qui sont impressionnants, mais je ne vous en dis pas plus et je laisse place à l'histoire de la rénovation de Béatrice.*****NOTES DE L'ÉPISODE******- La visite en photos de la maison : www.lechantierpodcast.fr/85-chez-beatrice-laval- Le compte Instagram du podcast : @lechantierpodcast- Le compte Instagram de Béatrice : @lemondesauvageMerci à mon partenaire Schmidt, le premier fabricant français de meubles sur mesure expert de l'aménagement de toutes les pièces de la maison : cuisine, dressing, bureau, salle de bains, salon…Depuis plus de 65 ans, Schmidt mise sur son savoir-faire et sur des solutions pratiques et bien pensées pour créer avec vous des espaces plus fonctionnels, plus agréables à vivre et adaptés à vos besoins, et vous proposer des intérieurs fiables, bien conçus et durables.Alors si vous avez un projet d'aménagement sur mesure, courrez découvrir leurs solutions sur www.home-design.schmidt !Surtout que vous pouvez bénéficier, grâce au podcast, de -15% sur l'eshop de Schmidt www.shop.schmidt/ jusqu'au 28 février 2026 avec le code LECHANTIER15 !- Si vous aimez ce podcast, laissez 5 étoiles et votre avis en quelques mots sur Apple Podcasts ou Spotify, ça m'aide énormément
Depuis 1948, des millions de Palestiniens vivent en exil et une partie de leur patrimoine aussi. Certaines de ces antiquités de Gaza ont trouvé refuge à Genève depuis près de 20 ans. Dans cet épisode, Fadel Al Otol, archéologue palestinien arrivé en Suisse en 2025, et Marc-André Haldimann, archéologue suisse, retracent le destin de ces objets sauvés de la guerre. Entre amitié, exil et urgence patrimoniale, ils racontent comment l'histoire de Gaza survit, loin de Gaza.
La phrase « On ne naît pas femme, on le devient », écrite par Simone de Beauvoir dans Le Deuxième Sexe (1949), est devenue l'une des formules les plus célèbres de la pensée moderne. À elle seule, elle résume une révolution intellectuelle qui a profondément transformé la compréhension du genre, de l'égalité et du féminisme.À l'époque, on considère largement que les différences entre hommes et femmes sont « naturelles » : tempéraments, talents, rôles sociaux, tout serait fixé par la biologie. Cette vision justifie l'exclusion des femmes de nombreux domaines : vie politique, travail, création artistique, autonomie financière. De Beauvoir brise ce discours en affirmant que la « féminité » n'est pas un destin biologique mais une construction sociale.Sa phrase signifie que les femmes deviennent femmes parce qu'on les forme, les éduque, les habille, les oriente et parfois les contraint à adopter certains comportements et rôles. Une petite fille n'a pas « naturellement » envie de jouer à la poupée ou de devenir douce et effacée : elle est socialisée pour répondre à ces attentes. La société, la famille, l'école, la culture, les religions façonnent ce qu'elle « doit » être.Cette idée renverse un ordre millénaire. Si les différences sont construites, alors elles ne sont pas immuables : elles peuvent être changées, contestées, déconstruites. De Beauvoir ouvre ainsi la voie au féminisme contemporain, qui analyse comment les normes sociales fabriquent les inégalités.La force de cette phrase tient aussi à sa clarté. En quelques mots, elle met en lumière ce que les chercheuses appelleront plus tard la distinction entre sexe (biologique) et genre (social). Elle anticipe de plusieurs décennies les débats actuels sur l'identité, la performativité du genre et les stéréotypes.Sa réception en 1949 est explosive. Le livre choque, autant par son diagnostic que par sa liberté de ton. La phrase est accusée de nier la nature féminine, voire la maternité. En réalité, elle dit autre chose : que rien dans le corps des femmes ne justifie leur subordination.Depuis, cette formule est devenue un slogan, un symbole, presque un repère philosophique. Elle est citée dans les manuels scolaires, les mouvements militants, les universités et la culture populaire. Elle reste aujourd'hui un point de départ essentiel pour comprendre les mécanismes de domination, mais aussi pour réfléchir à la manière dont chacun peut construire son identité.C'est cette puissance explicative, politique et symbolique qui fait de « On ne naît pas femme, on le devient » l'une des phrases les plus emblématiques du XXᵉ siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis un moment, le droit international ne marche plus très droit. Il a perdu le nord comme un GPS qui n'a plus de réseau.
Depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024, le gouvernement travailliste a mis en place des politiques qui ont surpris à gauche au Royaume-Uni. La plus récente est la remise à plat du statut de réfugiés, qui durcit radicalement l'accès au droit d'asile et au regroupement familial. Le Labour a-t-il changé d'identité ? Beaucoup de militants peinent en tout cas à se reconnaître dans cette nouvelle gauche britannique. Le reportage de notre correspondante à Londres est à retrouver dans son intégralité sur notre site, dans le podcast Accents d'Europe ou sur notre antenne à 17h10 TU. À lire aussiLe Royaume-Uni menace de restreindre l'octroi de visas à trois pays africains À lire aussiLondres annonce des mesures «historiques» pour dissuader les migrants de rejoindre le Royaume-Uni
À l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, nous faisons le point sur la lutte contre cette infection, qui attaque et fragilise le système immunitaire de l'organisme. Si l'on dispose aujourd'hui d'outils efficaces pour prévenir et traiter le VIH, des pénuries menacent-elles les populations les plus vulnérables ? Après plus de 40 ans de lutte et de travail auprès des populations clés, les associations sont-elles à bout de souffle ? Depuis 1988, la date du 1er décembre est placée sous le signe de la « Journée mondiale de lutte contre le sida ». Presque 40 ans de lutte pour sensibiliser et alerter sur cette pandémie qui a tué plus de 44 millions de personnes, à l'échelle planétaire. Aujourd'hui, d'après l'ONUSIDA, plus de 40 millions de personnes vivent avec le virus et la majorité d'entre elles (31,5 millions) ont accès à un traitement antirétroviral, les ARV. Cette prise en charge a permis de faire reculer sensiblement la mortalité de cette infection complexe, qui affaiblit le système immunitaire. Des avancées, mais un avenir incertain Cette lutte a permis d'enregistrer des progrès significatifs (y compris en termes de nouveaux traitements : en particulier, les recommandations de juillet 2025, sur l'utilisation du nouveau traitement injectable Lenacapavir, en prophylaxie pré-exposition, à raison de deux injections annuelles). Mais le VIH demeure un problème majeur de santé publique et en 2025, une menace inédite pèse sur la riposte. Désengagement international généralisé Ce danger majeur qui se dessine aujourd'hui pour toutes celles et ceux qui luttent contre le sida a une explication : la baisse brutale et sensible des financements internationaux… Ces coupes s'ajoutent à l'arrêt de l'aide américaine depuis janvier 2025, avec la fin de l'USAID (l'agence américaine pour le développement international) et la réduction drastique du PEPFAR (plan d'aide américain à la lutte contre le sida à l'étranger initié depuis 2003). À ce retrait américain, s'ajoute la baisse significative des aides des pays développés, dont la France, qui à ce jour n'a toujours pas annoncé le montant de sa contribution à la reconstitution du Fonds Mondial, alors que Paris en était le deuxième contributeur à l'échelle internationale. À lire aussiFinancement de la lutte contre le VIH: «La France est vraiment en-deçà des attentes», s'inquiète une association Les associations plus mobilisées que jamais Suite à cette désaffection, le Sidaction, association qui soutient la recherche contre le sida, fait part de sa sidération. L'association Aides rappelle qu'avec une charge virale indétectable, le virus ne se transmet pas. Le CNS (Conseil national du sida et des hépatites virales) s'inquiète de l'augmentation de 41 % des découvertes de séropositivité chez les jeunes de 15 à 24 ans, en France, entre 2014 et 2023. Signe que partout dans le monde, la prévention, l'accompagnement et la prise en charge du VIH-sida continue de représenter une urgence de santé publique, qui nécessite une mobilisation mondiale le 1ᵉʳ décembre, comme tous les jours. Avec : Hélène ROGER, directrice du pôle analyse et plaidoyer de Sidaction Rodrigue KOFFI, coordinateur du réseau Grandir Ensemble, en Côte d'Ivoire Gratien CHIBUNGIRI, directeur de SOS SIDA, qui œuvre dans la province du Sud Kivu, Est RDC. Kevin AMBAH EVINA, Directeur exécutif de l'organisation Affirmative Action, association Camerounaise de lutte contre le VIH/SIDA Programmation musicale : ► Elton John – I'm still standing ► Phyno – Ask me of now
À l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, nous faisons le point sur la lutte contre cette infection, qui attaque et fragilise le système immunitaire de l'organisme. Si l'on dispose aujourd'hui d'outils efficaces pour prévenir et traiter le VIH, des pénuries menacent-elles les populations les plus vulnérables ? Après plus de 40 ans de lutte et de travail auprès des populations clés, les associations sont-elles à bout de souffle ? Depuis 1988, la date du 1er décembre est placée sous le signe de la « Journée mondiale de lutte contre le sida ». Presque 40 ans de lutte pour sensibiliser et alerter sur cette pandémie qui a tué plus de 44 millions de personnes, à l'échelle planétaire. Aujourd'hui, d'après l'ONUSIDA, plus de 40 millions de personnes vivent avec le virus et la majorité d'entre elles (31,5 millions) ont accès à un traitement antirétroviral, les ARV. Cette prise en charge a permis de faire reculer sensiblement la mortalité de cette infection complexe, qui affaiblit le système immunitaire. Des avancées, mais un avenir incertain Cette lutte a permis d'enregistrer des progrès significatifs (y compris en termes de nouveaux traitements : en particulier, les recommandations de juillet 2025, sur l'utilisation du nouveau traitement injectable Lenacapavir, en prophylaxie pré-exposition, à raison de deux injections annuelles). Mais le VIH demeure un problème majeur de santé publique et en 2025, une menace inédite pèse sur la riposte. Désengagement international généralisé Ce danger majeur qui se dessine aujourd'hui pour toutes celles et ceux qui luttent contre le sida a une explication : la baisse brutale et sensible des financements internationaux… Ces coupes s'ajoutent à l'arrêt de l'aide américaine depuis janvier 2025, avec la fin de l'USAID (l'agence américaine pour le développement international) et la réduction drastique du PEPFAR (plan d'aide américain à la lutte contre le sida à l'étranger initié depuis 2003). À ce retrait américain, s'ajoute la baisse significative des aides des pays développés, dont la France, qui à ce jour n'a toujours pas annoncé le montant de sa contribution à la reconstitution du Fonds Mondial, alors que Paris en était le deuxième contributeur à l'échelle internationale. À lire aussiFinancement de la lutte contre le VIH: «La France est vraiment en-deçà des attentes», s'inquiète une association Les associations plus mobilisées que jamais Suite à cette désaffection, le Sidaction, association qui soutient la recherche contre le sida, fait part de sa sidération. L'association Aides rappelle qu'avec une charge virale indétectable, le virus ne se transmet pas. Le CNS (Conseil national du sida et des hépatites virales) s'inquiète de l'augmentation de 41 % des découvertes de séropositivité chez les jeunes de 15 à 24 ans, en France, entre 2014 et 2023. Signe que partout dans le monde, la prévention, l'accompagnement et la prise en charge du VIH-sida continue de représenter une urgence de santé publique, qui nécessite une mobilisation mondiale le 1ᵉʳ décembre, comme tous les jours. Avec : Hélène ROGER, directrice du pôle analyse et plaidoyer de Sidaction Rodrigue KOFFI, coordinateur du réseau Grandir Ensemble, en Côte d'Ivoire Gratien CHIBUNGIRI, directeur de SOS SIDA, qui œuvre dans la province du Sud Kivu, Est RDC. Kevin AMBAH EVINA, Directeur exécutif de l'organisation Affirmative Action, association Camerounaise de lutte contre le VIH/SIDA Programmation musicale : ► Elton John – I'm still standing ► Phyno – Ask me of now
Tous les jours à 7H10 et 9H50 , on vous donne les bonnes nouvelles du jour.
« Avant la fin de l'année, Madagascar va lancer des poursuites judiciaires contre le président déchu Andry Rajoelina », a annoncé ce lundi 1er décembre sur RFI la nouvelle ministre de la Justice de Madagascar, Fanirisoa Ernaivo. Depuis son exfiltration par la France, le 12 octobre dernier, Andry Rajoelina vit sans doute à Dubaï, où il a placé une partie de sa fortune. Mais il est soupçonné par les nouvelles autorités malgaches de graves faits de corruption. En ligne d'Antananarivo, la ministre de la Justice fait le point, au micro de Christophe Boisbouvier, sur les procédures contre les dignitaires de l'ancien régime de Madagascar. RFI : Fanirisoa Ernaivo, le régime d'Andry Rajoelina est accusé de multiples actes de corruption. Est-ce que vous n'êtes pas submergée par le nombre de dossiers ? Fanirisoa Ernaivo : Effectivement, nous sommes submergées par un grand nombre de dossiers qui n'ont pas pu être instruits au moment où j'étais encore au pouvoir. À lire aussiMadagascar: la société civile critique la trajectoire prise par la transition L'une des causes de l'insurrection du mois d'octobre, c'est le manque d'eau et d'électricité à Antananarivo, est-ce que la société étatique Jirama, qui produit et distribue l'eau et l'électricité, a été l'objet de graves détournements ? Je ne pourrais vous dire oui ou non, parce qu'il y a des détournements et la mauvaise gouvernance dans la Jirama. Mais ça, je ne pourrais en parler dans l'affirmatif sans avoir un dossier devant moi. Et nous sommes en train de faire un audit des contrats de la Jirama au niveau du gouvernement. Et c'est là, après cet audit, après la révision de ces contrats, qu'on pourra parler de quel est vraiment le détournement de pouvoir dont on pourrait accuser quelques personnes et quelques entités dans cette histoire de défaillance de la Jirama. Est-ce que parmi les personnes soupçonnées d'être impliquées dans ces détournements à la Jirama, il y a le milliardaire en fuite, Mame Ravatomanga ? Pour l'instant, on est en train de commencer. Je n'ai même pas encore eu le dossier devant mes yeux. Et donc, sans vouloir tout de suite spoiler le contenu de cet audit, je vais dire qu'il y a des personnes dont, éventuellement, l'opérateur économique, Mame Ravatomanga, plusieurs sociétés, dont il a des branches, pourraient être mises en cause dans les résultats de cet audit. Des sociétés qu'il contrôle de façon indirecte ? Voilà. Dans la filière du litchi, il y avait une société écran qui s'appelait Litchi Trading Company, LTC, et par laquelle transitaient les fonds entre importateurs et exportateurs. Et du coup, tous les exportateurs malgaches viennent d'être approchés par les enquêteurs du Bianco, le bureau indépendant anticorruption. Est-ce à dire que ce sont tous les exportateurs malgaches de Litchi qui ont trempé dans de graves détournements d'argent ? On ne va pas parler de détournement, on va parler d'évasion fiscale. Concernant le dossier Litchi, du groupement des exportateurs de litchi, en effet, il y a eu la création de cette entité qui s'appelle GEL, Groupement des Exportateurs de Litchi. Normalement, ce groupement devait être institué pour pouvoir acheter à des prix avantageux pour les producteurs et pour revendre à l'exportation à des prix avantageux pour l'État et les exportateurs, en termes de retour de rapatriement de devises. Mais ces exportateurs-là, donc, ils vont collecter la production des produits, des producteurs locaux, et ils vont revendre toute la production à une société qui s'appelle LTC, qui est basée à Maurice, et donc qui devient le principal débouché de toute la production malgache. Alors que ce LTC, il s'avère que ça appartient à quelques têtes des membres du GEL. Et cela, donc, s'apparente à plafonner les devises issues de cette exportation au niveau de la vente effectuée entre le GEL et les exportateurs. Après, la LTC, la LitchiTrading Company, va revendre toute la production à d'autres distributeurs qui sont vraiment les vrais distributeurs de l'litchi dans le monde. Mais leur chiffre d'affaires va s'arrêter au niveau de la LTC, qui reste à Maurice. La fameuse société écran ? Voilà, la fameuse société écran. Et donc, du coup, l'État malgache va pouvoir rapatrier juste les devises qui ont été payées au niveau du GEL vers LTC. Et ça s'arrête là. Ça permet de cacher une grande partie des bénéfices ? Ça permet de soustraire une grande partie des bénéfices issus de cette exportation de litchis. Et comme la société est mauricienne, même s'il y a quelques membres du GEL qui sont derrière cette société, Madagascar pense qu'il y a quand même une lésion envers l'État malgache et le fisc malgache, parce que nous, nous ne savons pas donc quel est le vrai chiffre d'affaires du GEL. Parce que ça s'arrête à Maurice. Et combien d'opérateurs économiques sont visés par cette enquête ? Je ne suis pas encore en mesure de vous donner des noms ni des chiffres. Parce que l'enquête est en cours. Ce dossier de GEL LTC est actuellement en instruction parallèle entre Bianco Madagascar, PNF en France. Le parquet national financier et la FCC à Maurice La commission d'enquête financière de l'île Maurice ? Voilà. Et pour cette enquête-là, le dossier a été déposé en 2021 par Transparency International. Et il a été réouvert ici à Madagascar à notre arrivée au mois d'octobre dernier. D'accord. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? On va dire qu'elle a débuté à Madagascar depuis fin octobre. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? Depuis le changement de régime ? Voilà. Ça je voulais le préciser. Donc là actuellement, je n'ai pas encore tous les éléments d'information parce qu'il y a des enquêtes là-dessus. Mais ce qui est sûr, c'est que Mame Ravatomanga est parmi les personnes qui sont directement ou indirectement dans le LTC. Mais ce sera les résultats de l'enquête qui vont le confirmer s'il dirige directement ou indirectement cette société. LTC, Litchi Trading Company, la fameuse société écran ? Dans tous les cas, il dirige cette société. Cette société lui appartient et c'est là que je dis directement ou indirectement. Et il y a d'autres personnes également, je pense. Mais on le saura plus tard. Et donc l'infraction qui est constituée dans ce dossier est donc une évasion fiscale au détriment de l'État malgache. Et l'Ile Maurice est donc coopérative pour identifier le montant et la gravité de l'évasion fiscale. Autre dossier emblématique, Madame la Ministre, celui de 5 avions Boeing 777 qui ont été livrés clandestinement à une compagnie iranienne, Mahan Air. Malgré les sanctions américaines contre l'Iran, les certificats d'immatriculation de ces 5 avions ont été décernés à Madagascar. Alors où en est l'enquête ? Actuellement, nous sommes également sur ce dossier conjointement avec Maurice, le FBI et Madagascar. Nous avons repris les enquêtes au fond sur les principales personnes auteurs ou co-auteurs ou témoins. Et nous avons convoqué l'ancien ministre des Transports, pour être entendu au niveau du pôle anticorruption. Mais son avocat a répondu que le pôle anticorruption n'était pas compétent pour entendre l'ancien ministre. Sur lequel nous avons répondu que selon l'article 134 de la Constitution, pour les infractions de crimes ou délits qui sont extérieures à la fonction de ministre, même les ministres et les personnes assujetties à la haute cour de justice sont justiciables devant les tribunaux de droit commun, donc le pôle anticorruption, sans passer par la haute cour de justice. D'accord. Donc on attend s'il va s'exécuter ou pas selon cet article 134. Il y a plusieurs autres personnes qui ont été indiquées. Et qui ont été réentendues dans le cadre de cette enquête. Elles sont passées en enquête au fond, devant le pôle anticorruption, dans le cadre de cette enquête. Je n'ai pas le nombre de personnes qui sont citées dans le dossier Alors on retrouve aussi dans ce dossier apparemment le nom de Mame Ravatomanga, le milliardaire qui s'est enfui à l'île Maurice. Puisque selon nos confrères du site d'information scoop.mu, c'est ce milliardaire qui aurait usé de ses bonnes relations, avec les autorités malgaches et l'aviation civile malgache, pour faire homologuer ces 5 Boeings à destination de l'Iran. Et pour cela il aurait touché une commission de 5 millions d'euros ? Oui en effet c'est ressorti dans le dossier qu'il a perçu ce montant de 5 millions d'euros ou de dollars, pour permettre la délivrance de la première immatriculation de ces 5 avions. Immatriculation provisoire. D'accord. ll y a 1, 2, 3, je pense qu'il y a plusieurs personnes qui ont soutenu ce fait. Mais surtout il y a 2 personnes qui sont les témoins clés, témoins mais mis en cause aussi, dans cette remise de somme d'argent. Notamment les personnes qui lui ont remis la somme, et la personne qui a servi d'intermédiaire à cette remise. Je ne peux pas vous dire les noms pour protéger leur témoignage, si elles sont également mises en cause. Mais donc il y a 2 personnes. Et c'est 2 personnes qui devaient confirmer ce fait Alors vous parlez du FBI, le bureau d'investigation fédéral des Etats-Unis. Est-ce qu'il y a actuellement sur le sol de Madagascar des inspecteurs du FBI ? Actuellement non, mais on a demandé leur collaboration sur ce dossier. Je pense qu'ils sont encore sur ce dossier, mais aux Etats-Unis, mais pas encore à Madagascar. Alors quand le milliardaire Mame Ravatomanga a quitté Madagascar pour l'île Maurice, vous avez été mandatée, vous n'étiez pas encore ministre à l'époque, vous avez été mandatée par les nouvelles autorités malgaches pour aller à Port-Louis et pour obtenir l'extradition de monsieur Ravatomanga. Où en est la procédure ? Je vais rectifier. Ma mission sur Maurice, c'était de représenter le nouveau gouvernement, les nouveaux dirigeants de l'Etat malgache pour suivre le dossier et faire toutes les diligences concernant ce dossier. Et donc rapporter à Maurice toutes les infractions, toutes les actions commises sur Madagascar par Ravatomanga et consorts, faire un état de toutes les procédures qui existent à Madagascar contre Mame Ravatomanga et consorts, appuyer la plainte qui a été déposée par un Malgache à Maurice contre Mame Ravatomanga et consorts, et dans le cadre de tout cela, faire écho d'un mandat d'arrêt international décerné à Madagascar contre Mame Ravatomanga, et ce mandat d'arrêt doit être soldé par une extradition. Une extradition à la fin de toutes ces procédures, en sachant qu'une extradition ne peut être effectuée qu'à la fin d'une procédure. Quelle est la situation judiciaire de Mame Ravatomanga aujourd'hui à l'île Maurice ? Il est en état d'arrestation et comme son état de santé s'est dégradé depuis son arrivée à Maurice jusqu'à ce jour, il est en état d'arrestation mais il passe donc sa détention dans une clinique privée ou dans un hôpital. Son statut juridique est un état d'arrestation. Et que souhaitez-vous maintenant à son sujet ? Nous souhaitons poursuivre l'enquête sur les plusieurs dossiers dans lesquels il est impliqué à Madagascar et nous avons demandé des commissions rogatoires internationales à Maurice pour pouvoir faire ses auditions et les enquêtes sur sa personne, sur les personnes qui pourraient être impliquées avec lui et qui sont actuellement sur Maurice, notamment toute sa famille et ses collaborateurs et également faire des enquêtes financières sur ses sociétés à Maurice, conjointement avec la FCC. La commission d'enquête financière mauricienne. Et si au bout de cette enquête il y a procès, est-ce que vous souhaitez qu'il ait lieu à Maurice ou à Madagascar ? Je pense que pour l'instant il est plus judicieux qu'il reste à Maurice car à partir du moment où il sort de Maurice, on n'est plus sûr de rien. On n'est pas sûr qu'il va arriver à Madagascar, on n'est pas sûr qu'il va atterrir à Madagascar ou dans un autre pays. Sauf s'il y a extradition. L'extradition, je vous le dis, c'est après une condamnation. Nous pouvons le condamner ici à Madagascar et le faire condamner également à Maurice et ce ne serait qu'après cette condamnation qu'il va devoir rejoindre les prisons malgaches parce qu'en fait l'extradition c'est, on va dire, la réalisation d'un emprisonnement sur le territoire d'origine. C'est-à-dire ? C'est-à-dire malgache, là où s'est perpétrée l'infraction. Donc si je comprends bien, au bout de l'enquête actuelle, il pourrait y avoir un procès à Madagascar en l'absence de M. Ravatomanga. Et en cas de condamnation, il pourrait être ensuite extradé de Maurice à Madagascar, c'est ça ? Oui, et il pourrait également être jugé à Maurice par les autorités mauriciennes et peut-être soldé par une condamnation si les faits sont avérés. Il pourrait donc y avoir deux procès en parallèle ? Un à Maurice et un à Madagascar ? Exactement. Mais sur des faits différents alors ? Sur des faits différents. Au moment de l'insurrection du mois d'octobre, beaucoup d'autres dignitaires de l'ancien régime se sont enfuis, à commencer par le président, Andry Radjoelina, le Premier ministre, le président du Sénat. Alors du coup, beaucoup de Malgaches se demandent pourquoi vous n'avez pas lancé contre eux des mandats d'arrêt internationaux alors que vous l'avez fait contre M. Ravatomanga ? Si, on en a fait contre l'ancien maire de Tana. Il est impliqué dans un dossier où il y a plusieurs personnes qui sont placées sous mandat de dépôt et où lui-même est inculpé. Mais il a pu se soustraire à l'arrestation. On a lancé un mandat d'arrêt à Madagascar et internationaux contre lui au cas où il arriverait à sortir de Madagascar. Mais pour les autres, les mandats d'arrêt internationaux ne peuvent être faits que sur la base d'une procédure déjà ouverte. Or, aucune procédure n'a été ouverte, ni contre le président Andry Rajoelina, ni contre l'ancien Premier ministre, ni contre l'ancien président du Sénat ? Pas encore. Et justement, quelles sont les personnes contre qui vont être ouvertes des procédures ? Je ne dirais pas les noms parce qu'il y en a qui sont encore à Madagascar et qui risquent de s'enfuir si je vais dire les noms. Il y a des procédures qui ont déjà été ouvertes. Par exemple, pour Mame Ravatomanga, il y a eu ls Boeing 777. Il y a le dossier GEL-LTC. Avec ces deux procédures-là, qui étaient au PNF et au Bianco, il y a eu un mandat d'arrêt pour pouvoir permettre aux juridictions compétentes de procéder à une enquête envers Mame Ravatomanga. Il y a eu une procédure ouverte au niveau du Bianco et du pôle anticorruption contre Le Maire de Tana et Consort. Et comme il n'a pas pu se présenter à cette enquête, un mandat d'arrêt international a été décerné à son encontre également pour pouvoir le présenter devant la justice. On parle du maire d'Antananarivo ? On parle de l'ancien maire, oui. Pour Andry Rajoelina, en tant qu'ancien président, il faut qu'il soit présent. Il faut qu'il y ait une procédure ouverte et nous sommes en train de voir quelles sont les possibilités, ainsi que les autres membres du gouvernement. On est en train également de voir quelles sont les possibilités. Et une fois que ces possibilités de poursuites sont ouvertes, des convocations vont être envoyées. Convocations d'abord et puis mandat d'arrêt après. Et s'ils ne sont pas à Madagascar, donc des mandats d'arrêt internationaux. C'est comme ça en fait les procédures. On ne peut pas lancer tout de suite un mandat d'arrêt. Il faut d'abord qu'on ouvre l'enquête. Qu'on fasse les convocations. Et s'il est avéré que la personne n'est pas à Madagascar, on lance le mandat d'arrêt. Donc vous envisagez une procédure contre l'ancien président Andry Rajoelina ? Bien sûr. Pour toutes les personnes qui ont commis des infractions dans ce pays, il y aura des procédures qui seront ouvertes contre elles, y compris Andry Rajoelina. Et contre Andry Rajoelina, cette procédure pourrait-elle être ouverte d'ici la fin de l'année ? Bien sûr, avant la fin de l'année. Donc dans les semaines qui viennent ? Je ne pourrais pas vous dire dans combien de temps. Avant la fin de l'année. Et sur quelle base ? Sur quels faits précis ? Quand la procédure sera ouverte, vous aurez la communication là-dessus. Plus les avocats de la défense savent moins longtemps à l'avance, moins ils peuvent se défendre. Et préparer leurs alibis. Donc je ne peux pas vous dire sur quelle base on va les inculper avant d'entamer la procédure. C'est sûr qu'ils vont être poursuivis. Mais on ne peut pas vous dire là tout de suite sur quelle base. Sinon ils vont anticiper les preuves, ils vont préparer leur défense, leurs alibis, etc. Et ça rentre dans le cadre du secret de l'instruction. C'est sûr que l'ancien président Andry Rajoelina va être poursuivi ? Voilà. Donc ça c'est une certitude. Alors on sait que beaucoup d'avoirs...Et je pense que lui-même, il n'ignore pas qu'il a commis des infractions dans ce pays. À lire aussiMadagascar: Emmanuel Macron propose au nouveau dirigeant malgache «l'appui de la France» pour la transition
Il faut réagir et vite.La thèse de Laurent Alexandre est simple mais inquiétante : nos systèmes éducatifs et politiques sont — pour l'instant — incapables de s'adapter à la révolution technologique sans précédent qu'est l'IA.Depuis que les Large Language Model ont tous dépassé les 150 de QI, la donne a radicalement changé.L'homme, pour la première fois depuis son apparition, n'est plus l'espèce la plus intelligente de la planète Terre.Et les investissements colossaux des géants de la tech dans l'IA ne font que creuser le fossé qui nous sépare désormais de la machine.Qui dit nouveau paradigme dit nouveau livre : Laurent et et son co-auteur Olivier Babeau considèrent qu'en dehors des 20 écoles les plus prestigieuses du monde, il n'est plus utile de faire des études.Et que “le vrai capital aujourd'hui, c'est l'action”.Autrement dit : l'élite sera constituée de ceux qui s'approprient l'IA le plus tôt (dès la maternelle) et l'utilisent le plus intensément. Et non de ceux qui font 10 ans d'études supérieures.Pour son 3ème passage sur GDIY, Laurent — comme à son habitude — n'épargne rien ni personne :Pourquoi l'IA amplifie à grande échelle les inégalités intellectuelles — et comment y remédierComment se créer son propre I-AristotePourquoi il faut limoger tous les ministres et hauts fonctionnaires qui ne comprennent pas l'IAComment l'espérance de vie peut doubler d'ici 2030.Un épisode crucial pour ne pas être dépassé et savoir comment être du côté des gagnants dans cette révolutionVous pouvez contacter Laurent sur X et le suivre sur ses autres réseaux : Instagram et Linkedin.“Ne faites plus d'études : Apprendre autrement à l'ère de l'IA” est disponible dans toutes les bonnes librairies ou juste ici : https://amzn.to/4ahLYEBTIMELINE:00:00:00 : Le fossé social créé par la révolution technologique00:12:32 : Pourquoi le niveau général des politiques sur l'IA est désastreux ?00:20:06 : Bien prompter et minimiser les hallucinations des modèles00:25:49 : “Le monde de l'IA n'est pas fait pour les feignasses”00:36:46 : Le plus gros amplificateur d'inégalités de l'histoire00:43:04 : Fournir une IA tuteur personnalisée à chaque enfant00:53:41 : Les LLM ont-ils vraiment des biais cognitifs ?01:03:16 : 1 vs 2900 milliards : l'écart abyssal des investissements entre les US et l'Europe01:14:36 : Que valent les livres écrits en intégralité par des IA ?01:20:39 : L'ère des premiers robots plombiers01:27:45 : Les 4 grands conseils de Laurent et Olivier01:35:33 : Comment aider nos enfants à bien s'approprier les outils01:44:20 : Pourquoi les écoles du supérieur sont de moins en moins sélectives ?02:01:28 : La théorie de “l'internet mort”Les anciens épisodes de GDIY mentionnés : #327 - Laurent Alexandre - Auteur - ChatGPT & IA : “Dans 6 mois, il sera trop tard pour s'y intéresser”#165 - Laurent Alexandre - Doctissimo - La nécessité d'affirmer ses idées#487 - VO - Anton Osika - Lovable - Internet, Business, and AI: Nothing Will Ever Be the Same Again#500 - Reid Hoffman - LinkedIn, Paypal - How to master humanity's most powerful invention#501 - Delphine Horvilleur - Rabbin, Écrivaine - Dialoguer quand tout nous divise#506 - Matthieu Ricard - Moine bouddhiste - Se libérer du chaos extérieur sans se couper du monde#450 - Karim Beguir - InstaDeep - L'IA Générale ? C'est pour 2025#397 - Yann Le Cun - Chief AI Scientist chez Meta - l'Intelligence Artificielle Générale ne viendra pas de Chat GPTNous avons parlé de :Olivier Babeau, le co-auteur de LaurentIntroduction à la pensée de Teilhard de ChardinLa théorie de l'internet mortLes recommandations de lecture :La Dette sociale de la France : 1974 - 2024 - Nicolas DufourcqNe faites plus d'études : Apprendre autrement à l'ère de l'IA - Laurent Alexandre et Olivier BabeauL'identité de la France - Fernand BraudelGrammaire des civilisations - Fernand BraudelChat GPT va nous rendre immortel - Laurent AlexandreUn grand MERCI à nos sponsors : SquareSpace : squarespace.com/doitQonto: https://qonto.com/r/2i7tk9 Brevo: brevo.com/doit eToro: https://bit.ly/3GTSh0k Payfit: payfit.com Club Med : clubmed.frCuure : https://cuure.com/product-onelyVous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.