POPULARITY
Categories
Après une victoire difficile contre l'Irlande en quarts, les Bleues affronteront samedi en demi-finales les Anglaises, grandes favorites de la compétition. Depuis 2018, l'Angleterre n'a plus perdu un Tournoi des Six Nations et ne fait qu'agrandir le fossé qui la sépare des autres sélections. Pourquoi les Anglaises sont-elles autant au-dessus du lot ? Comment le rugby féminin anglais s'est construit, sur le terrain et en coulisses ? Leur modèle est-il transposable en France ? Réponses dans Crunch. Un podcast présenté par Léa Leostic avec Adrien Corée , Guillaume Dufy et Patrick Sowden. Réalisation : Marie-Amélie Motte.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours à 7H10 et 9H50 , on vous donne les bonnes nouvelles du jour.
Aujourd'hui, Charles Consigny, avocat, Didier Giraud, agriculteur, et Joëlle Dago-Serry, coach de vie, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
La juriste française Sophie Lemaître publie Réduire au silence, un livre dans lequel elle décrit « comment le droit est perverti pour bâillonner médias et ONG » dans des régimes autoritaires… mais aussi dans des démocraties comme la France. Sophie Lemaître, docteure en droit, dépeint un phénomène mondial, le lawfare, qui menace gravement la liberté d'expression et l'espace civique. Si ce concept vient du domaine de la guerre, il « se transvase très bien pour tout ce qui est atteinte à la liberté de la presse, à la liberté d'expression et à la liberté d'association », explique-t-elle. Elle qualifie cette pratique d'« arme de dissuasion massive parce que le droit n'est plus à nos côtés, il est utilisé contre nous, contre la liberté d'informer et notre droit d'être informé ». Les cibles sont clairement identifiées : les journalistes et les défenseurs des droits humains. La stratégie est simple : « à partir du moment où vous travaillez sur des sujets qui dérangent des intérêts puissants, qu'ils soient politiques ou privés, on va utiliser le droit pour vous réduire au silence ». Les « poursuites bâillons » ou SLAPP (Strategic lawsuits against public participation) sont emblématiques de cette tactique. Leur objectif premier n'est pas de gagner le procès, mais d'« épuiser financièrement, émotionnellement, personnellement » la cible. Ainsi, dit-elle, « c'est la procédure qui vous étouffe ». La diffamation est la procédure la plus couramment travers le monde. Son danger réside dans le fait que « dans plein de pays, la diffamation est criminalisée. Donc, on peut avoir une une amende, mais on peut également aller en prison. » L'effet est « vraiment dissuasif. (...) Est-ce que vous allez continuer à écrire sur la corruption ou sur les atteintes dans l'environnement ? Vous allez peut-être vous poser deux fois la question avant de publier un article ou une enquête sur le sujet. » Sophoe Lemaître cite l'exemple du groupe français Bolloré qui a déposé « une vingtaine de plaintes en diffamation » dès qu'un article « pouvait déranger ». Les poursuites transfrontalières, où la plainte est déposée « non pas dans le pays dans lequel le journaliste vit mais à l'étranger », amplifient la difficulté : « Vous ne connaissez pas le pays, vous ne maîtrisez peut-être pas la langue. Clairement vous ne maîtrisez pas le système judiciaire. Donc ça va vous obliger à devoir trouver un avocat spécialisé et ça va vous coûter beaucoup plus cher. » Les États ne sont pas en reste. « Ils ont tout un arsenal disponible qu'ils peuvent utiliser contre les médias et les associations. » Les lois sur les « agents de l'étranger » en Russie, en Hongrie ou en Géorgie en sont un exemple typique. Les avocats qui défendent des journalistes deviennent eux aussi parfois des « cibles prioritaires ». Face à ces menaces, Sophie Lemaître souligne l'importance de la riposte et de l'union. Elle mentionne la « directive européenne contre les poursuites bâillons » comme un pas significatif. Pour les citoyens, l'action est cruciale : « une première chose que l'on peut faire, c'est de repartager quand vous voyez des enquêtes de journalistes, repartager leurs enquêtes. [...] alertez, parlez-en autour de vous. » Elle conclut sur le « sentiment d'urgence » qui l'a fait écrire ce livre : « On est à un point de bascule. On peut très facilement aller du côté d'une démocratie illibérale ou une autocratie. » Il est donc « essentiel de se mobiliser, de soutenir les associations, les journalistes, mais aussi les magistrats qui sont ciblés ».
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSOSCAR FRANCE : CNC, Deadline, HuffpostGISELE PELICOT : FranceInfo, LaDépêcheFILMS OSCARS : Deadline, HuffpostAIRPODS : LeParisien, BFMTVPEINTURE : FranceInfo, France24BERENICE BEJO : 20minutes, PremiereÉcriture : Mathys DebrilIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine dans tech 45', on parle IA et sécurité avec Veesion, une deeptech française fondée par trois Polytechniciens. Leur idée : détecter les gestes de vol en temps réel grâce à l'IA, sans changer les caméras existantes. Après trois ans de R&D sans vendre un seul contrat, Veesion cartonne et réalise des millions d'euros d'ARR dans ses 5 000 points de vente équipés sur 25 pays – dont les États-Unis. Thibault, cofondateur et CEO, est avec nous pour raconter ses ambitions… et le défi de protéger les marges des commerçants sans franchir les lignes rouges du RGPD. Je suis Seb Couasnon, RDV chaque semaine sur ta plateforme de podcast favorite. Mets-moi des étoiles, abonne-toi, et bon épisode
durée : 00:05:36 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Une partie des météorites qui tombent sur Terre sont des chondrites L dont l'origine posait encore question. Une nouvelle étude révèle qu'elles proviennent non pas d'un seul parent brisé il y a 470 millions d'années, mais de quatre familles issues de collisions à des époques différentes.
Aujourd'hui, Fatima Aït Bounoua, Didier Giraud et Bruno Poncet, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
L'épisode 20 de SOFRESH est consacré à JUNKY TJS aka DJ JUNKAZ LOU, une série en 6 parties.Partie 05 « Gennevilliers - New York - Memphis »Milieu des années 90 ses rencontres avec Vivien, Fabrice, Semea ADP, Jérémy aka Nator le mène à la création du label Phat Crates. L'objectif produire du rap français : Kader l'Aktivist, le groupe Malédiction du Nord. Leur 1er morceau sort chez Hostile Records, suivront des albums des différents artistes du label. La promotion se fera dans la rue via des stickers, la street promo est assurée par les membres du crew UV.En 2002, avec l'aide de Dj Marrrtin aka Dezer et de Nator, JUNKAZ LOU sort une mixtape dédiée à Kool Keith.Ce projet lui permet de rencontrer Kool Keith et de collaborer avec lui, ainsi qu'avec de nombreux rappeurs américains.Via son label Junkadelic Music, il produit plusieurs projets en France et aux États-Unis avec, entre autre, Mr Sche, Marc Live, Al Kapone….Bonne ÉCOUTE !On a besoin de votre soutien : likez, partagez et commentez sur votre plateforme d'écoute car cela nous aide pour le référencement !SOFRESH (Robin Master & Somy DUC). SOFRESH
6 mars 2009, à Bruxelles, en Belgique. Aline Lahaye et sa sœur s'inquiètent. Leur père Luc est injoignable, ce qui n'arrive jamais. Car cet ingénieur à la retraite passe le plus clair de son temps entouré de sa tribu, à s'occuper de ses enfants et de ses petit-enfants… Alors pourquoi ne donne-t-il plus aucune nouvelle ? Quelques jours plus tard, l'inquiétude se transforme en cauchemar : le corps démembré de Luc est découvert au milieu d'un bois… Ses enfants, déjà anéantis par la douleur, vont sombrer encore un peu plus quand ils vont comprendre qui se cache derrière sur ce crime atroce…L'affaire Luc Lahaye, un podcast inédit de Chroniques Criminelles raconté par Jacques Pradel. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1975, à Dogtown, quartier pauvre et en ruines de Venice Beach à Los Angeles, une bande d'adolescents surfeurs réinvente la glisse en investissant les piscines vides de la ville, asséchées par la sécheresse. Ces jeunes, appelés les Z-Boys, sont les pionniers du skateboard moderne. Grâce aux nouvelles roues en polyuréthane et à leur style hérité du surf, ils développent des figures inédites, comme le frontside aerial. Leur style radical séduit le public lors de compétitions, et propulse le skateboard dans la culture populaire. Stacy Peralta, Tony Alva et Jay Adams deviennent des légendes, mais leurs chemins se divisent entre marketing, anarchie et autodéstruction. Malgré les rivalités et les drames, leur influence façonne le skate urbain tel qu'on le connaît. Dogtown devient le berceau d'un sport mondial. Aujourd'hui encore, le skate porte l'héritage des Z-Boys : liberté, défi et créativité sans limites. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Elles illuminent parfois le ciel d'aurores spectaculaires… mais elles représentent aussi une menace invisible pour nos satellites. Les tempêtes solaires, ou géomagnétiques, sont déclenchées par d'immenses éjections de particules chargées en provenance du Soleil. Lorsqu'elles frappent la haute atmosphère terrestre, elles modifient sa densité, perturbant vitesse, altitude et durée de vie des engins en orbite.Mais avec le réchauffement climatique, un nouveau facteur s'invite dans l'équation. Contrairement à la basse atmosphère, qui se réchauffe sous l'effet du dioxyde de carbone, la haute atmosphère se refroidit. Cela entraîne une diminution progressive de sa densité. Alors, une question se pose : les tempêtes solaires pourraient-elles devenir plus destructrices pour les satellites dans les décennies à venir ?C'est ce qu'ont étudié des chercheurs du Centre national de recherche atmosphérique (NCAR) aux États-Unis, en collaboration avec l'université de Kyushu au Japon. Leur modèle s'est appuyé sur la super-tempête des 10 et 11 mai 2024, provoquée par d'énormes éjections de masse coronale. Les scientifiques ont simulé cette même tempête à différents moments : en 2016, puis en 2040, 2061 et enfin en 2084. Le tout grâce à un supercalculateur capable de reproduire l'atmosphère terrestre jusqu'à 700 kilomètres d'altitude.Résultat : d'ici la fin du siècle, la haute atmosphère pourrait être 20 à 50 % moins dense au pic d'une tempête solaire, en raison de l'augmentation du CO₂. Et ce n'est pas une bonne nouvelle. Car si l'air y devient plus rare, les variations provoquées par une tempête seront proportionnellement plus violentes. Là où une tempête double aujourd'hui la densité au maximum de son intensité, elle pourrait presque la tripler dans le futur. Concrètement, cela signifie davantage de contraintes pour les satellites, mais aussi pour les débris spatiaux qui menacent déjà la sécurité en orbite. Les auteurs appellent à de nouvelles recherches, afin de mieux anticiper ces évolutions de la météo spatiale et leurs effets sur nos infrastructures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque matin à 8h10 sur Chérie FM, Tiffany vous dévoile le chiffre qui fait l''''actualité !
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Jérôme Marty et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Jérôme Marty et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le président de Triple Boris nous parle d'un nouveau studio, Dodo Taco, dédié à la création de propriétés intellectuelles originales. Leur premier jeu, Where is Billy?, propose une expérience interactive au ton décalé, centrée sur l'exploration et la narration. L'objectif est d'élargir le rayonnement international de la création québécoise en jeux vidéo. Un pari sur la créativité et l'innovation pour séduire un public mondial.
Chroniqueurs : -Georges Fenech -Sarah Saldmann -Gauthier Le Bret Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après La nuit est encore jeune (2018, label Tricatel) et GONG! (2020, ibid), le groupe Catastrophe sort un troisième album La proie et l'ombre, le 12 septembre 2025. L'aventure de ce groupe de pop contemporaine commence en 2016. Cette année, ils sortent un premier morceau, puis un disque l'année suivante. C'est autour de la radio que ce collectif s'est tout d'abord rencontré, puis la musique les as réunis. Leur deuxième album Gong sort en 2020. Aujourd'hui, ce collectif est composé de quatre membres. Il leur a fallu cinq ans pour écrire ce nouvel album dont les textes sont plus sombres que dans les albums précédents. On essaye d'exprimer par la musique des choses plus profondes, qui parlent d'un temps plus long que ce qu'on écrirait ailleurs. On avait envie de plonger Blandine Rinkel Les textes, impressionnistes, sont écrits à quatre mains : «On ne voulait aucune phrase, aucun mot qui déplaise à l'un d'entre nous» et révèlent l'inquiétude du monde. L'album, très cinématographique, a donné naissance à un film musical. «On voulait proposer au public un dérivé de l'album différent d'un concert». Invités : Blandine Rinkel, journaliste, musicienne et écrivaine française. Elle a publié La Faille aux éditions Stock et Carol Teillard, musicien et réalisateur. Ils sont tous les deux membres du groupe Catastrophe. Titres diffusés : Première fois Sauvons-nous La proie et l'ombre Les dates des actualités ciné ici
Après La nuit est encore jeune (2018, label Tricatel) et GONG! (2020, ibid), le groupe Catastrophe sort un troisième album La proie et l'ombre, le 12 septembre 2025. L'aventure de ce groupe de pop contemporaine commence en 2016. Cette année, ils sortent un premier morceau, puis un disque l'année suivante. C'est autour de la radio que ce collectif s'est tout d'abord rencontré, puis la musique les as réunis. Leur deuxième album Gong sort en 2020. Aujourd'hui, ce collectif est composé de quatre membres. Il leur a fallu cinq ans pour écrire ce nouvel album dont les textes sont plus sombres que dans les albums précédents. On essaye d'exprimer par la musique des choses plus profondes, qui parlent d'un temps plus long que ce qu'on écrirait ailleurs. On avait envie de plonger Blandine Rinkel Les textes, impressionnistes, sont écrits à quatre mains : «On ne voulait aucune phrase, aucun mot qui déplaise à l'un d'entre nous» et révèlent l'inquiétude du monde. L'album, très cinématographique, a donné naissance à un film musical. «On voulait proposer au public un dérivé de l'album différent d'un concert». Invités : Blandine Rinkel, journaliste, musicienne et écrivaine française. Elle a publié La Faille aux éditions Stock et Carol Teillard, musicien et réalisateur. Ils sont tous les deux membres du groupe Catastrophe. Titres diffusés : Première fois Sauvons-nous La proie et l'ombre Les dates des actualités ciné ici
durée : 00:02:14 - France Inter sur le terrain - Plus de 80.000 personnes ont été amputées ces deux dernières années en Ukraine. Face au défi de leur prise en charge, une entreprise française installe à Lviv une unité de production de prothèses à l'aide d'une technologie rapide d'impression 3D. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:27 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Au menu du jour : le cafégate - la vidéo qui fait trembler tout France Inter. C'est décidé Tanguy ne prendra plus jamais de café avec des gens de gauche. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode, PPC accueille Matthieu Grosselin, co-président et co-fondateur de Seelab, une startup française qui réinvente la création de visuels par l'intelligence artificielle. Ils parlent de créativité augmentée, de sécurité des données, de campagnes TV créées par IA… et du rôle essentiel de l'humain dans ce nouvel écosystème.Matthieu a un parcours riche : Kewego (les débuts de la vidéo en ligne), Viadeo (le concurrent français de LinkedIn), Giroptic (les caméras 360° et la réalité virtuelle), puis HiPay (solutions de paiement à Nantes). En 2023, il fonde Seelab avec Ronan Tessier et Julien Rebaud. Leur promesse ? Produire des visuels on-brand, de haute qualité, grâce à des entraînements de modèles personnalisés, et surtout dans un environnement data safe où les données clients ne sont jamais réutilisées.Ils parlent aussi d'infrastructure (datacenters en Europe, migration progressive vers Scaleway), d'usages (self-service ou accompagnement créatif), et de cas concrets comme la campagne Carrefour réalisée par Publicis et diffusée en TV début 2025. Matthieu évoque l'intégration de modèles vidéo comme Veo (Google), les enjeux de consistance pour le cinéma et les séries et sa boussole produit : Custom · High-End · Safe.Un épisode passionnant pour toutes celles et ceux qui veulent utiliser l'IA comme un accélérateur de créativité… sans renoncer à l'exigence ni à la souveraineté des données.Pour suivre les actualités de ce podcast, abonnez-vous gratuitement à la newsletter écrite avec amour et garantie sans spam https://bonjourppc.substack.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il était une fois Marie, qui préférait construire sa carrière plutôt qu'une famille mais une appli de rencontres va tout bouleverser. Elle qui sort d'une période douloureuse après avoir eu un cancer du sein, fait la rencontre d'un homme charmant et c'est le coup de foudre. Leur relation va vite et Marie qui pensait ne pas pouvoir avoir d'enfant découvre sa grossesse. Ensemble ils décident d'avoir ce bébé et Marie quitte tout pour s'installer avec lui, à deux heures de chez elle.C'est là que les disputes, les violences verbales et le contrôle se révèlent. Marie va passer toute sa grossesse à subir les humeurs changeantes du futur papa qui la met régulièrement à la porte de chez eux. Jusqu'à la fois de trop où elle décide de partir pour de bon… ou presque.Dans cet épisode on parle de remonter à la surface, de faire du bon bouleau et de pouvoir décider d'être maman solo.Bonne écoute !----------------------------------------------Pour soutenir Hello Solos, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoignez la communauté des mamans solos : @hello.solos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Afghanistan, la population est en état de choc, une semaine après le séisme qui a frappé l'est du pays. La tâche des secours est difficile à cause du terrain, montagneux, courbé et qui bouge au gré des répliques. Plusieurs villages ne sont accessibles qu'en hélicoptère ou à pied, au prix de longues heures de marche. RFI s'est rendu dans le village de Ghonday, dans la province de Kunar, épicentre du séisme. Malgré la présence des pouvoirs publics, les habitants se sentent oubliés. De notre envoyée spéciale à Ghonday, Margot Davier Pour arriver jusqu'au village de Ghonday, dans l'est de l'Afghanistan, il faut compter plusieurs heures de voiture, puis marcher sur un chemin périlleux, entravé par de nombreux rochers. Sherzad, l'un des habitants, n'est pas très à l'aise. « Il y a des secousses tous les jours, presque toutes les heures. Tout est très fragile, et même là, au moment où je parle, j'ai peur que tout s'écroule », confie-t-il. D'ailleurs, son visage se fige à l'approche de son ancienne maison, qui paraît intacte de l'extérieur. Sherzad n'ose pas entrer, depuis le séisme, il préfère dormir dans une tente. « Plusieurs personnes ont été blessées ici et sont restées sous les décombres pendant des heures. Heureusement, au petit matin, nous avons enfin réussi à les évacuer et à organiser leur transport vers à l'hôpital. Je suis terrifié de rester à l'intérieur. S'il y a une secousse, les murs peuvent s'effondrer sur nous. Il vaut mieux sortir », témoigne-t-il. À l'angoisse des répliques, s'ajoute la peur de l'avenir. Sherzad, comme la plupart des hommes du village, est berger. Ses ressources se réduisent. « Nous en avons perdu plusieurs de nos animaux pendant le séisme. Ce sont ceux qui restent. C'est notre seul commerce. Nous sommes dépendants de ces animaux pour vivre. Nous n'avons rien d'autre : nous les vendons, nous prenons la laine, nous mangeons leur viande. On garde les chèvres ici. Normalement, elles gambadent dans la montagne, mais on préfère les garder ici par sécurité », détaille-t-il. Un peu plus loin, se trouve la demeure d'Abdul Sattar, l'un des frères de Sherzad. Il montre des ruines : « Mon frère dormait ici, sur le toit de la maison, et mes enfants se trouvaient à l'intérieur. Tout le monde dormait, quand le séisme a eu lieu. Le toit s'est effondré sur mes enfants, nous avons essayé d'évacuer tout le monde, mais les secours sont arrivés bien après car les routes sont en très mauvais état. Finalement, nous avons réussi à transférer tout le monde. On est contents, les talibans nous soutiennent beaucoup. Ils font du mieux qu'ils peuvent avec les moyens qu'ils ont. » À ses côtés, Sherzad fait la grimace. « Leur soutien n'est pas très significatif. Ce n'est pas assez, nous avons besoin de reconstruction », déplore-t-il. « Mais ils prennent soin des blessés », lui rétorque son frère. Depuis une semaine, la vie des deux frères est suspendue. Deux ans minimum seront nécessaires à la reconstruction de la zone, selon les organisations sur place. À lire aussiAfghanistan: une semaine après le séisme meurtrier, des villages sont toujours inaccessibles
durée : 00:33:24 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Comment définir le formalisme russe ? En quoi ce courant, constitué de linguistes et de théoriciens de la littérature, révolutionna le domaine de la critique littéraire ? En 1966 dans l'émission "Tribune des critiques", Tzvetan Todorov nous présente sa "Théorie de la littérature" sur ce mouvement. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Luc Estang Écrivain, journaliste, poète; Hubert Juin Poète, romancier, éditeur et critique littéraire; Tzvetan Todorov Critique, historien et philosophe
durée : 00:12:16 - Philippe Hurel : Loops - Juliette Hurel, Anne-Cécile Cuniot, Sophie Dardeau, Jean-Marie Cottet - Ce disque paru en 2006 réunit notamment trois pièces intitulées "Loops", respectivement pour une flûte, un vibraphone, puis deux flûtes. Leur point commun : leur construction en motifs bouclés. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
DIMANCHE 07 SEPTEMBRE 2025Alexis Gaudin - Domaine de Roquenégade (Languedoc)Perché sur la montagne d'Alaric, le Domaine Roquenégade cultive un terroir argilo-calcaire unique en agriculture biologique. Alexis Gaudin et Émilie Gal, ingénieurs passionnés, y produisent des vins élégants et frais, reflet d'une viticulture durable et respectueuse de la nature.Aurélia Souchal-Caumont - Domaine du Salut (Bordeaux)Situé sur le plateau de Cérons, le Domaine du Salut allie tradition familiale et viticulture biologique engagée. Aurélia et Frédéric Souchal-Caumont élaborent des vins frais et fruités en Graves et Cérons, en privilégiant une approche zéro déchet et minimaliste. Leur travail respectueux révèle la pureté du terroir calcaire et authentique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans Pop culture, Mathieu Alterman raconte chaque week-end l'actualité qui fait du bien aux yeux, au cœur et aux oreilles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:47 - Le Reportage de la rédaction - Le nouveau gouvernement syrien de transition est accusé de massacre contre plusieurs minorités. Les Alaouites, minorité dont était issu Bachar Al-Assad, mais aussi les Druzes. Rencontre en périphérie de Damas avec de jeunes Druzes qui voient désormais leur vie ailleurs.
Concert de l'Orchestra Baobab le 7 juin 2025 au festival Musiques métisses à Angoulême (France). Suite et fin de la semaine concerts de RFI. Après Tiken Jah Fakoly, Luidji, Queen Rima, Kutu, Ballaké Sissoko & Piers Faccini, place à l'Orchestra Baobab ! Avec sa fusion inimitable de rythmes afro-cubains, de sonorités mandingues, et de traditions musicales wolof et sérères, Orchestra Baobab offre une célébration de l'âme sénégalaise et un hommage vibrant à son patrimoine musical. Leur dernier album Made in Sénégal est un voyage musical inoubliable et un retour triomphal après sept ans de silence. Titres interprétés lors du concert : Outro Horas, Wanema Ma Guiss, Sutukoum, Anna Maria, Sénégal, Ndiga Niaw et Sibo Odia. Line Up : Seydou Norou Koite (directeur musical, sax alto), Mamadou Mountaga Koite (batterie), Zaccharia Koite (chant lead), René «Boléro» Sowatche (guitare lead), Yahya Fall (guitare rythmique), Moussa Sissokho (percussions), Malick Sy (basse), Ndeye Korka Dieng (chant) et Wilfrid Ambroise Zinsou (sax ténor). Nos invités : Mamadou Mountaga Koite alias Taga et Abib M'Baye (manager). Biographie Orchestra Baobab Depuis l'indépendance (1960), les nuits dakaroises sont principalement animées par les musiques cubaines. La clientèle, aisée, composée principalement d'élites politiques et économiques qui dirigent l'État présidé par Léopold Sédar Senghor, s'y retrouve pour boire et danser. L'Orchestra Baobab naît en 1970 dans l'effervescence nocturne de Dakar, capitale cosmopolite du Sénégal. Le plus prolifique et le plus durable des orchestres dakarois des années 1970, enregistre plus de vingt disques et cassettes entre 1972 et 2001. À l'image d'un Sénégal indépendant, moderne et ouvert tant aux influences occidentales qu'aux flux migratoires panafricains, l'Orchestra Baobab dévoile une musique métissée qui mêle instruments électriques importés et percussions de facture locale, rythmes et mélodies tirées du folklore et improvisations jazzistiques. L'orchestre a animé l'élégant « Club Baobab », situé dans un complexe du même nom regroupant un bar américain, un restaurant et la boîte de nuit. La musique de l'Orchestra Baobab reprend une formule consacrée par ses prédécesseurs d'Afrique de l'Ouest. Les grands orchestres de danse post-indépendance comme le Bembeya Jazz National et l'Orchestre Paillotte de Guinée Conakry, les Maravillas de Mali de Boncana Maïga ou le Rail Band de Bamako, le Star Band de Dakar, font vibrer les élites des nations nouvelles au rythme de musiques inspirées tant des folklores locaux que des rythmes caraïbes ou noirs américains. Le Sénégal est, avec le Congo Zaïre, le pays qui a le plus consommé les musiques cubaines et latino-américaines. Ce qui caractérise le « son » du Baobab, c'est qu'il tire son inspiration de plusieurs folklores nationaux. Le wolof est la langue nationale, et la principale influence dans les autres orchestres de la capitale. Mais les inspirations sérère, toucouleur, malinké ou créole font tout autant partie du registre du Baobab. Plusieurs folklores harmonisés par des arrangements orchestraux modernes pour le plaisir d'un public demandeur de distractions nocturnes qui soient autant les réinterprétations des folklores entendus dans l'enfance que les musiques étrangères contemporaines en vogue en Europe et aux États-Unis. Panafricain et enraciné dans les cultures régionales du Sénégal et de ses frontières, moderne, l'orchestra Baobab n'est pas un orchestre national à proprement parler, comme ce fut le cas de certains orchestres maliens ou guinéens. Basé dans la capitale, il reflète à lui seul la diversité ethnoculturelle d'un Sénégal uni par une capitale qui attire des habitants venus de l'ensemble du pays. Pas d'orchestre officiel régional ici. Plus cosmopolite, peut-être aussi plus élitiste, le « son » du Baobab est à l'image d'un Dakar très ouvert à la modernité occidentale. Le succès rapide de l'orchestre Baobab est dû aussi bien au talent des musiciens qu'à celui des entrepreneurs qui ont idéalisé le Club, à leur capacité à attirer certains des meilleurs musiciens et chanteurs du Dakar by night. Mais la vie nocturne dakaroise est le théâtre d'un éternel conflit entre concurrents sur un marché de taille restreinte. Beaucoup de musiciens et quelques orchestres se disputent une place sous les spotlights, alors que la capitale compte en définitive peu de clubs et encore moins de clients. Les membres du Baobab sont recrutés dans les autres formations déjà actives dans les boîtes dakaroises. Le premier chef d'orchestre, Baro N'Diaye, travaillait auparavant au bar-restaurant club « La Plantation ». Saxophoniste ténor, c'est lui qui forme la première mouture de l'orchestre du Baobab, probablement avec le bassiste Sidath Ly. Balla Sidibe, chanteur/batteur, Rudy Gomis et Barthélémy Attisso sont issus du Star Band, qui animait le club « Le Miami » d'Ibrahima Kasse. Le Club Baobab ferme ses portes en 1979. L'Orchestre demeure en activité, et continue d'enregistrer des disques tout aussi géniaux. Mais le « son » n'est plus le même. Au fil des changements techniques et stylistiques, avec l'apparition de la mini-cassette qui ouvre la porte à la piraterie en masse, l'explosion du m'balax, et du simple fait qu'il n'anime plus un club destiné à certaines élites, se perd le cachet si particulier aux enregistrements d'une époque marquée par une vie nocturne intense. Au XXIè siècle, rencontre avec l'Anglais Nick Gold du label World Circuit qui relance la carrière du Baobab avec Specialist in all styles. Aujourd'hui, l'Orchestra Baobab s'est lancé dans une trilogie avec Made in Dakar (2007), Made in Sénégal (2026) puis Made in Africa (dans le futur avec des invités prestigieux). Son & Mixage en binaural : Mathias Taylor (RFI Labo). Site Orchestra Baobab - Facebook - YouTube.
Concert de l'Orchestra Baobab le 7 juin 2025 au festival Musiques métisses à Angoulême (France). Suite et fin de la semaine concerts de RFI. Après Tiken Jah Fakoly, Luidji, Queen Rima, Kutu, Ballaké Sissoko & Piers Faccini, place à l'Orchestra Baobab ! Avec sa fusion inimitable de rythmes afro-cubains, de sonorités mandingues, et de traditions musicales wolof et sérères, Orchestra Baobab offre une célébration de l'âme sénégalaise et un hommage vibrant à son patrimoine musical. Leur dernier album Made in Sénégal est un voyage musical inoubliable et un retour triomphal après sept ans de silence. Titres interprétés lors du concert : Outro Horas, Wanema Ma Guiss, Sutukoum, Anna Maria, Sénégal, Ndiga Niaw et Sibo Odia. Line Up : Seydou Norou Koite (directeur musical, sax alto), Mamadou Mountaga Koite (batterie), Zaccharia Koite (chant lead), René «Boléro» Sowatche (guitare lead), Yahya Fall (guitare rythmique), Moussa Sissokho (percussions), Malick Sy (basse), Ndeye Korka Dieng (chant) et Wilfrid Ambroise Zinsou (sax ténor). Nos invités : Mamadou Mountaga Koite alias Taga et Abib M'Baye (manager). Biographie Orchestra Baobab Depuis l'indépendance (1960), les nuits dakaroises sont principalement animées par les musiques cubaines. La clientèle, aisée, composée principalement d'élites politiques et économiques qui dirigent l'État présidé par Léopold Sédar Senghor, s'y retrouve pour boire et danser. L'Orchestra Baobab naît en 1970 dans l'effervescence nocturne de Dakar, capitale cosmopolite du Sénégal. Le plus prolifique et le plus durable des orchestres dakarois des années 1970, enregistre plus de vingt disques et cassettes entre 1972 et 2001. À l'image d'un Sénégal indépendant, moderne et ouvert tant aux influences occidentales qu'aux flux migratoires panafricains, l'Orchestra Baobab dévoile une musique métissée qui mêle instruments électriques importés et percussions de facture locale, rythmes et mélodies tirées du folklore et improvisations jazzistiques. L'orchestre a animé l'élégant « Club Baobab », situé dans un complexe du même nom regroupant un bar américain, un restaurant et la boîte de nuit. La musique de l'Orchestra Baobab reprend une formule consacrée par ses prédécesseurs d'Afrique de l'Ouest. Les grands orchestres de danse post-indépendance comme le Bembeya Jazz National et l'Orchestre Paillotte de Guinée Conakry, les Maravillas de Mali de Boncana Maïga ou le Rail Band de Bamako, le Star Band de Dakar, font vibrer les élites des nations nouvelles au rythme de musiques inspirées tant des folklores locaux que des rythmes caraïbes ou noirs américains. Le Sénégal est, avec le Congo Zaïre, le pays qui a le plus consommé les musiques cubaines et latino-américaines. Ce qui caractérise le « son » du Baobab, c'est qu'il tire son inspiration de plusieurs folklores nationaux. Le wolof est la langue nationale, et la principale influence dans les autres orchestres de la capitale. Mais les inspirations sérère, toucouleur, malinké ou créole font tout autant partie du registre du Baobab. Plusieurs folklores harmonisés par des arrangements orchestraux modernes pour le plaisir d'un public demandeur de distractions nocturnes qui soient autant les réinterprétations des folklores entendus dans l'enfance que les musiques étrangères contemporaines en vogue en Europe et aux États-Unis. Panafricain et enraciné dans les cultures régionales du Sénégal et de ses frontières, moderne, l'orchestra Baobab n'est pas un orchestre national à proprement parler, comme ce fut le cas de certains orchestres maliens ou guinéens. Basé dans la capitale, il reflète à lui seul la diversité ethnoculturelle d'un Sénégal uni par une capitale qui attire des habitants venus de l'ensemble du pays. Pas d'orchestre officiel régional ici. Plus cosmopolite, peut-être aussi plus élitiste, le « son » du Baobab est à l'image d'un Dakar très ouvert à la modernité occidentale. Le succès rapide de l'orchestre Baobab est dû aussi bien au talent des musiciens qu'à celui des entrepreneurs qui ont idéalisé le Club, à leur capacité à attirer certains des meilleurs musiciens et chanteurs du Dakar by night. Mais la vie nocturne dakaroise est le théâtre d'un éternel conflit entre concurrents sur un marché de taille restreinte. Beaucoup de musiciens et quelques orchestres se disputent une place sous les spotlights, alors que la capitale compte en définitive peu de clubs et encore moins de clients. Les membres du Baobab sont recrutés dans les autres formations déjà actives dans les boîtes dakaroises. Le premier chef d'orchestre, Baro N'Diaye, travaillait auparavant au bar-restaurant club « La Plantation ». Saxophoniste ténor, c'est lui qui forme la première mouture de l'orchestre du Baobab, probablement avec le bassiste Sidath Ly. Balla Sidibe, chanteur/batteur, Rudy Gomis et Barthélémy Attisso sont issus du Star Band, qui animait le club « Le Miami » d'Ibrahima Kasse. Le Club Baobab ferme ses portes en 1979. L'Orchestre demeure en activité, et continue d'enregistrer des disques tout aussi géniaux. Mais le « son » n'est plus le même. Au fil des changements techniques et stylistiques, avec l'apparition de la mini-cassette qui ouvre la porte à la piraterie en masse, l'explosion du m'balax, et du simple fait qu'il n'anime plus un club destiné à certaines élites, se perd le cachet si particulier aux enregistrements d'une époque marquée par une vie nocturne intense. Au XXIè siècle, rencontre avec l'Anglais Nick Gold du label World Circuit qui relance la carrière du Baobab avec Specialist in all styles. Aujourd'hui, l'Orchestra Baobab s'est lancé dans une trilogie avec Made in Dakar (2007), Made in Sénégal (2026) puis Made in Africa (dans le futur avec des invités prestigieux). Son & Mixage en binaural : Mathias Taylor (RFI Labo). Site Orchestra Baobab - Facebook - YouTube.
(Episode diffusé pour la première fois le 10 décembre 2024)Lorsqu'on ne parle pas la langue du pays où l'on vit on n'existe qu'a moitié. Comment s'intégrer si on ne peut pas échanger en profondeur ? Ça parait une évidence, et pourtant l'importance d'un enseignement de la langue aux personnes migrantes dès leur arrivée n'est pas souvent évoquée. Pour ce Sur le Fil, nous vous proposons un détour par l'Islande, un pays où la population étrangère a énormément augmenté et où des programmes sont mis en place, directement sur le lieu de travail des migrants, pour les aider à s'intégrer plus vite, alors que l'immigration est devenu un sujet clivant.Cette solution gagne du terrain aussi ailleurs en Europe. Elle est également préconisée en France où la question du niveau de langue des immigrés récemment arrivés a été posée. Pour en parler nous avons invité deux experts, Anna Cattan, doctorante en sciences de l'Education à l'Université Paris 8 qui a co-fondé Langues Plurielles, une structure de formation linguistique et Thomas Liebig, administrateur en charge de de la division des migrations internationales à l'Organisation de la coopération et du développement économique (OCDE).Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferAvec sur le terrain, Jonathan Klein.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Amélie, Dylan et leur fils Aaron, 2 ans et demi, ont tout quitté pour partir en tour du monde, sans date de retour. Leur voyage s'est construit au gré de leurs envies et on s'est arrêtés sur leur passage en Bolivie, un pays assurément à part.Ils ont enchaîné bivouacs sous tente, expérience chez l'habitant, un sommet à 6 060 m, qui s'est révélé être “la plus belle chose qu'elle ait faite de tout son voyage”, et bien sûr le Salar d'Uyuni.
Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !Si vous êtes sur Apple Podcast... n'oubliez surtout pas de mettre une étoile à Happy Work #management #carrière Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les Européens préparent leur plan de « réassurance » de l'Ukraine après un accord de paix qui ne vient pas. Leur but est surtout de convaincre Donald Trump de sanctionner Moscou qui ne joue pas le jeu et d'aider l'Ukraine. Quitte à accroître leur dépendance vis-à-vis de l'Amérique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le 4 septembre 2015, dans un discours devenu historique, la chancelière Angela Merkel décidait de ne pas fermer la frontière entre l'Autriche et l'Allemagne. Près d'un million de migrants arriveront cette année-là. Dix ans plus tard, quel bilan tirer de cette vague migratoire sans précédent ? De notre correspondant à Berlin, « Lorsque je me réveillais, ce matin-là, je ne me doutais pas encore que ce vendredi 4 septembre 2015 allait entrer dans l'histoire européenne », écrit Angela Merkel dans ses mémoires. Dix ans après, l'ex-chancelière défend sa décision humanitaire, mais ni en Allemagne, ni en Europe, on n'a fêté ce que d'aucuns ont appelé « the summer of migration ». En Allemagne, dans de nombreux pays voisins et au niveau européen, une politique plus dure est à l'ordre du jour. L'extrême droite hostile aux migrants remporte un peu partout des succès. Pour ces forces, la politique menée par Angela Merkel constitue un chiffon rouge. En Allemagne, l'ex-chancelière a focalisé l'hostilité, voire la haine de l'AfD, le parti d'extrême-droite qui séduit aujourd'hui un quart des électeurs dans les sondages. Les deux tiers des Allemands considèrent aujourd'hui qu'Angela Merkel est responsable par sa politique migratoire de cette montée en puissance de l'extrême droite. À lire aussiL'Allemagne met fin à son soutien financier au sauvetage civil en mer Pourtant, rapidement après 2015, Berlin a « corrigé le tir » pour éviter d'avoir à affronter une vague migratoire qui a suscité des problèmes logistiques, financiers et d'intégration énormes. Le gouvernement Merkel a pris jusqu'au départ du pouvoir de la chancelière diverses mesures pour réduire les flux migratoires. Une politique poursuivie par le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz après 2021. Mais un vent mauvais souffle sur l'Allemagne et l'AfD impose son verbatim. Les autres partis réagissent, à commencer par les chrétiens-démocrates, qui, comme d'autres forces conservatrices en Europe, ont durci leurs positions, pensant par là affaiblir leur concurrence xénophobe sur leur aile droite. Friedrich Merz, l'adversaire de toujours d'Angela Merkel, a concentré l'hiver dernier la dernière ligne droite de sa campagne électorale sur la migration, notamment après des attaques meurtrières dues à des réfugiés arrivés durant la dernière décennie. Depuis le mois de mai et son arrivée au pouvoir, le nouveau chancelier, allié aux sociaux-démocrates, promeut une politique migratoire plus dure. Même si diverses mesures restent symboliques, il s'agit également de détricoter l'héritage de son ex-rivale Angela Merkel. À lire aussiAllemagne : le gouvernement du chancelier Friedrich Merz resserre la vis sur l'immigration « Wir schaffen das ! » « Wir schaffen das ! », (« Nous y arriverons ! ») Sept Allemands sur dix critiquent cette fameuse déclaration de l'ex-chancelière sur l'accueil des réfugiés il y a dix ans et seulement un quart d'entre eux l'approuve toujours. Si l'intéressée, ces dernières semaines, a défendu sa décision et estimé que beaucoup avait été fait depuis, son successeur est clairement sur une autre ligne. « Nous avons, depuis quelques mois, trouvé en partie des solutions aux problèmes que nous traînons depuis dix ans. Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas marché. Nous intégrons ceux qui y sont prêts, mais d'autres ne le sont pas et nous devons nous attaquer à ce problème », estimait récemment Friedrich Merz. Le chancelier fait notamment référence à la criminalité et aux attaques commises par des migrants qui ont secoué le pays. Leur exploitation à des fins politiques par l'extrême droite est d'une efficacité redoutable, comme le montrent le succès de l'AfD sur les réseaux sociaux, ou encore les déclarations de responsables du mouvement à la tribune du Bundestag. Un discours de 2018 de la co-présidente de l'AfD, Alice Weidel, est resté dans les mémoires : « Des burkas, des filles qui portent le voile islamique, des hommes armés de couteaux que nous finançons et d'autres bons à rien ne sauverons pas notre croissance et notre système social. » Fin 2015, quelques mois après l'arrivée de milliers de migrants, des agressions sexuelles contre plusieurs femmes lors de la Saint-Sylvestre à Cologne étaient venues ébranler l'image « peace and love » du « summer of migration », même si les auteurs de ces violences n'étaient pas, en majorité, des étrangers fraîchement arrivés en Allemagne. À lire aussiLe nouveau gouvernement en Allemagne ordonne de refouler les demandeurs d'asile à la frontière Certes, le nombre des délits rapportés à la population recule depuis les années 1990, mais les personnes étrangères ou d'origine étrangère sont sur-représentées dans les statistiques. Les experts expliquent que les migrants, souvent des hommes jeunes et citadins, sont issus des groupes où la criminalité en général est la plus forte. Il n'empêche que ces attaques meurtrières marquent l'opinion publique. Le sentiment d'insécurité des Allemands, comme on peut le voir dans les résultats des sondages réguliers, augmente. L'extrême-droite dénonce également régulièrement le pourcentage élevé de migrants percevant l'aide sociale et qui n'ont parfois jamais travaillé. Cependant, l'intégration des arrivants de 2015 sur le marché du travail fonctionne mieux que lors de précédentes vagues migratoires et mieux que dans d'autres pays européens. Leur taux d'activité est similaire à celui de la population globale. Fin 2024, les deux tiers des personnes arrivées en 2015 disposaient d'un emploi, contre une moyenne de 70% en Allemagne. Des différences sensibles subsistent notamment entre le taux d'activité des hommes et des femmes (respectivement de 86% et 33%). Pour ces dernières, ce faible taux s'explique par des raisons culturelles, mais aussi par les difficultés pour la prise en charge des enfants en bas âge en Allemagne. Un problème qui concerne aussi la vague migratoire massive venue d'Ukraine en 2022, au sein de laquelle on trouve majoritairement des femmes avec des enfants. À lire aussiLes projets anti-migrants de la droite allemande « Avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir » Certains migrants arrivés en 2015 disposent d'emplois qualifiés, on estime ainsi à 5 000 le nombre de médecins syriens en Allemagne. Mais beaucoup occupent des emplois peu qualifiés dans la logistique, les transports, le nettoyage, le bâtiment ou la gastronomie. « Quand on regarde quels métiers ces exilés exercent, il ne s'agit pas de ceux dont on rêve, et souvent, ils ne correspondent pas à leurs qualifications. Ces emplois sont généralement mal payés », analyse le sociologue Jonas Wiedner. Anas Modamani est un exemple d'intégration réussie. Pour le jeune Syrien de 28 ans, qui a obtenu la nationalité allemande et travaille comme vidéaste, Angela Merkel reste une idole. Le jeune homme ne savait pourtant pas qui était cette dame quand elle a débarqué il y a dix ans dans son foyer de réfugiés. Le selfie iconique qu'il fait alors avec la chancelière est entré dans l'histoire. Dans ses mémoires, Angela Merkel écrit sur ce cliché qui a suscité des commentaires haineux sur internet, y compris contre Anas Modamani : « Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'on ait pu supposer qu'un visage aimable sur une photo suffirait à inciter des légions entières à fuir leur patrie ». Ce printemps, Anas Modamani a rencontré à nouveau Angela Merkel. Il reste reconnaissant, mais avec des bémols : « L'Allemagne m'a soutenu. J'aime ce pays où je suis chez moi aujourd'hui. Ici, j'ai eu toutes les options possibles pour mon développement personnel. Mais, avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir. » L'AfD, l'augmentation des actes xénophobes, l'absence de famille, la bureaucratie allemande, une langue difficile ou encore un sentiment d'exclusion suscitent aussi des déceptions et des désillusions. Si quatre réfugiés sur cinq s'estimaient bien accueillis en Allemagne en 2016, les deux tiers seulement tiraient le même bilan il y a deux ans. Après la chute du régime de Bachar el-Assad, le nombre de Syriens prêts à rentrer dans leur pays reste limité. Anas Modamani s'y est rendu et a rencontré ses parents, il veut à l'avenir faire des allers et retours réguliers. Mais Berlin est sa nouvelle « Heimat » : « La majeure partie des Syriens que je connais ici ont un job, un appartement, gagnent en moyenne 2 000 euros par mois. S'ils retournent en Syrie, ils n'auront pas de toit sur la tête, ils auront peur en permanence et gagneront 200 euros par mois, sans électricité ni internet. En comparaison, la vie en Allemagne reste un paradis ». Malgré le recul sensible de la culture de bienvenue, la célèbre « Willkommenskultur », un récent sondage montrait que 98% des réfugiés arrivés entre 2013 et 2019 veulent obtenir la nationalité allemande. ► À lire aussi : Allemagne : à Berlin, les agressions contre les migrants ont doublé en un an
La presse malienne s'alarme : de plus en plus de burkinabè quittent leurs villages pour se mettre à l'abri au Mali voisin. Les populations fuient l'insécurité et les violences provoqués par les combats entre l'armée burkinabè et les groupes armés. Ainsi, relate Le Journal du Mali, « dans la région de Bandiagara, la ville de Koro fait face depuis plusieurs semaines à un afflux continu de réfugiés burkinabè. La proportion des déplacés par rapport à la population locale illustre l'ampleur d'une urgence humanitaire qui dépasse les capacités d'accueil. Au 30 juin dernier, le HCR estimait à plus de 121 000 le nombre de réfugiés burkinabè et nigériens installés au Mali, dont environ 85 000 Burkinabè encore en attente d'enregistrement officiel. (…) La tendance s'est brutalement accélérée en août, où on a compté une moyenne de plus de 1 500 arrivées par jour ». Qui plus est, constate encore Le Journal du Mali, « les réfugiés arrivent souvent sans ressources, contraints d'abandonner leurs biens et leurs champs. Leur survie dépend largement de la solidarité des familles hôtes, elles-mêmes confrontées à une pression inédite sur leurs moyens de subsistance. Les besoins prioritaires sont nombreux : abris, vivres, eau potable, articles d'hygiène, biens ménagers essentiels et accompagnement psychosocial. Le HCR, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, et ses partenaires tentent d'apporter une réponse, mais les moyens restent très en deçà de la demande ». Au bord de la catastrophe humanitaire ? Et attention, prévient encore le média malien : « à Koro, la population locale fait preuve d'une solidarité exemplaire, mais l'équilibre reste précaire. Les autorités multiplient les appels pour éviter une détérioration rapide de la situation. Sans un appui renforcé, des milliers de vies risquent de basculer dans une détresse encore plus profonde, au détriment à la fois des réfugiés et des communautés qui les accueillent ». D'autant que « cet afflux intervient dans une zone déjà éprouvée par les violences des groupes armés affiliés à al-Qaïda et à l'État islamique, relève pour sa part le site Afrik.com. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous dirigés par des régimes militaires, font face à une même menace jihadiste et ont constitué l'Alliance des États du Sahel pour renforcer leur coopération militaire, rappelle le site. Mais sur le plan humanitaire, la situation est aggravée par une crise budgétaire sans précédent qui touche la plupart des ONG, réduisant leurs capacités opérationnelles. Pour les réfugiés comme pour les communautés hôtes, l'urgence est désormais d'obtenir une aide alimentaire, sanitaire et logistique afin d'éviter une catastrophe humanitaire au cœur du Sahel ». Burkina Faso : un Français accusé d'espionnage Toujours à propos du Burkina Faso, un humanitaire français en poste sur place est en prison depuis un mois. Il est accusé d'espionnage. C'est Le Monde Afrique qui l'a révélé hier. RFI avait l'information mais avait préféré ne pas la rendre publique pour ne pas entraver les discussions pour sa libération. Ce Français dirige l'ONG INSO. Une ONG qui, précise Le Monde Afrique, « fournit des données, des analyses et des conseils sécuritaires pour aider les autres ONG à agir sur des terrains considérés comme à risque, tel le Burkina Faso, dont de larges pans de territoire sont contrôlés par des groupes jihadistes. Or, pointe encore le journal, pour la junte du capitaine Ibrahim Traoré, la collecte d'informations sécuritaires, même si elle est destinée à des ONG, peut être assimilée à de l'espionnage ». Aucun commentaire dans la presse burkinabé. Il faut aller au Bénin voisin où La Nouvelle Tribune publie un article sur le sujet, avec ce titre : « Burkina : un français mis aux arrêts pour espionnage ». La Nouvelle Tribune qui rappelle que « depuis le coup d'État d'octobre 2022, le Burkina Faso cultive un climat de défiance envers la France, son gouvernement et ses ressortissants. Les autorités burkinabè multiplient les accusations d'ingérence contre les puissances occidentales, y compris les acteurs humanitaires, perçus comme des relais d'influence étrangère. Cette méfiance systématique alimente une crise diplomatique persistante et isole davantage le pays sur la scène internationale ».
"Des jours viendront où l'Époux leur sera enlevé ; alors, ils jeûneront"Méditation de l'évangile (Lc 5, 33-39) par Monique BaujardChant final : "Un vin nouveau" par HillsongRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Halte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les Européens préparent leur plan de « réassurance » de l'Ukraine après un accord de paix qui ne vient pas. Leur but est surtout de convaincre Donald Trump de sanctionner Moscou qui ne joue pas le jeu et d'aider l'Ukraine. Quitte à accroître leur dépendance vis-à-vis de l'Amérique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode, Lisa Kamen explore l'histoire et le rôle des départements français. Elle explique leur création en 1789, leur évolution au fil du temps, et leur fonction actuelle, notamment dans l'entretien des collèges, des routes et le soutien aux petites communes. L'épisode aborde également le système électoral des conseils départementaux et mentionne les départements d'outre-mer.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:41 - Le Reportage de la rédaction - Le nouveau gouvernement syrien de transition est accusé de massacre contre plusieurs minorités. Les Alaouites, minorité dont était issu Bachar Al-Assad, mais aussi les Druzes. Rencontre en périphérie de Damas avec de jeunes Druzes qui voient désormais leur vie ailleurs. - réalisation : Benjamin Thuau
durée : 00:58:15 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Les déchets ont acquis une valeur marchande dans un marché mondialisé : certains matériaux sont recyclables ou réutilisables, ce qui en fait des ressources convoitées. Leur commerce international reflète cette valorisation, malgré les enjeux environnementaux et sociaux qu'il soulève. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Peter Börkey Économiste et ingénieur, responsable Économie Circulaire à la direction environnement de l'OCDE; Eugénie Joltreau Économiste, chercheuse à l'Institut européen d'économie et d'environnement (EIEE) et au Centre euro-méditerranéen sur le changement climatique (CMCC) ; Marine Hautsch Chargée de projet métaux critiques & recyclage à l'Institut Mobilités en Transition-IDDRI
Auditeurs : - Renée doit cohabiter avec son ex toxique et infidèle. - Après une vie à "s'écraser", Véronique déborde de colère. - Au travers des épreuves, le couple de Sergio et sa femme a été soudé par leur chienne Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pendant des siècles, rien n'a autant semé la panique en Europe que l'arrivée des Huns. Ces cavaliers venus des steppes d'Asie centrale ont marqué les esprits par leur brutalité, leur rapidité… et leur mystère. Mais qu'est-ce qui rendait les Huns si redoutés au point de devenir un symbole de terreur dans l'imaginaire collectif européen ?Apparus en Europe vers la fin du IVe siècle, les Huns franchissent le fleuve Volga aux alentours de l'an 370. En quelques années, leur avancée provoque un effet domino : des peuples germaniques fuient devant eux et se réfugient à l'intérieur des frontières de l'Empire romain. Ce mouvement massif de populations déstabilise tout l'équilibre politique de l'époque et contribue au début de la chute de l'Empire romain d'Occident.Mais ce qui rendait les Huns vraiment terrifiants, c'était leur manière de combattre. Ce peuple de nomades des steppes maîtrisait l'art de la guerre à cheval comme aucun autre. Le Hun était littéralement élevé sur une selle, capable de tirer à l'arc en galopant à pleine vitesse, avec une précision redoutable. Leur armement — arcs composites, sabres recourbés, masses — était léger mais efficace, parfaitement adapté à des raids éclairs. Ils apparaissaient sans prévenir, pillaient, tuaient, et disparaissaient dans la steppe avant qu'une armée ennemie ait pu réagir.Les chroniqueurs de l'époque — souvent romains ou chrétiens — ont largement noirci leur image. Ils les décrivent comme des barbares inhumains, sales, cruels, défigurés dès l'enfance pour paraître plus effrayants. Bien sûr, ces portraits sont biaisés, mais ils témoignent de l'effet psychologique provoqué par les Huns : ils étaient l'ennemi inconnu, insaisissable, presque surnaturel.Leur chef le plus célèbre, Attila, surnommé le « fléau de Dieu », incarna cette peur à son paroxysme. Sous son commandement, les Huns mettent Rome à genoux sans même avoir besoin de la prendre. Entre 440 et 453, Attila fait trembler l'Empire romain d'Orient et d'Occident, exigeant tribut, pillant villes après villes, et imposant sa loi jusqu'aux portes de Paris.Mais après la mort d'Attila en 453, l'empire hunnique s'effondre rapidement. Leur puissance reposait en grande partie sur le charisme de leur chef et leur cohésion militaire. Une fois celui-ci disparu, les peuples qu'ils dominaient se soulèvent.Les Huns ont disparu de la carte, mais pas de la mémoire. Leur nom reste synonyme de brutalité et de chaos, symbole des forces extérieures capables de faire vaciller un monde pourtant jugé invincible. Voilà pourquoi, des siècles plus tard, le simple mot "Hun" suffit encore à faire frissonner l'Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au programme de Radio foot internationale, ce lundi : le sacre du Maroc au CHAN 2025, Liverpool prend la tête du championnat anglais et l'Olympique Lyonnais s'impose sur le fil contre Marseille en Ligue 1 ! CHAN 2025, le sacre du Maroc à Nairobi (3-2) aux dépens des Malgaches Mais les Barea n'ont pas rendu la tâche facile aux Lions de l'Atlas. La Grande Île a néanmoins fêté ses médaillés d'argent. Une défaite aux allures de victoire ? Troisième sacre et record de titres pour les Rouge et Vert d'Oussama Lamlioui, qui termine meilleur buteur de cette édition. Le Sénégal remporte sa séance de tirs au but ! Et s'adjuge la médaille de bronze à Kampala, où les Lions affrontaient les Soudanais vendredi. Le onze de Souleymane Diallo a fait preuve de patience pour revenir au score. Une consolation pour une équipe qui remporte le prix du fair-play du tournoi ? À lire aussiCHAN 2025 : le Maroc s'impose face à Madagascar (3-2) et remporte son troisième titre Premier League : Szoboszlai délivre Anfield ! Le coup de patte du milieu hongrois face à Arsenal permet aux Reds de remporter un match verrouillé par les deux équipes et de compter trois points d'avance sur les Gunners au classement. Fin du feuilleton Isak ! L'avant-centre arrive sur les bords de la Mersey pour une somme record ! Newcastle s'offre le buteur allemand Nick Woltemade. Chelsea, West Ham, Sunderland et Manchester United vainqueurs. Les Red Devils s'imposent dans les arrêts de jeu face à Burnley ! La mauvaise passe des Cityzens, battus à Brighton ! Et pourtant, le serial buteur Haaland avait ouvert la marque. Rodri, lui, était titulaire pour la première fois depuis un an. Mais les Seagulls ont eu le dernier mot, après le vétéran Milner, Gruda, autre remplaçant, a scellé la victoire. Déjà deux revers en trois matches pour les Skyblues. À lire aussiFootball : Liverpool arrache la victoire contre Arsenal dans un choc terne (1-0) Ligue 1 : l'OL remporte le duel des olympiques dans son stade Les Phocéens ont pourtant bien résisté à 10 contre 11 avant le CSC fatidique du capitaine Balerdi. Les Gones de Paulo Fonseca sur une bonne dynamique, malgré les départs, dont celui de Mikautadze. Le Géorgien est venu saluer le public avant de partir pour Villarreal. Marseille tâtonne toujours, des renforts attendus alors que le mercato se termine ce soir ? 9 sur 9 pour l'OL comme pour le PSG. Trois buts des Parisiens en un quart d'heure à Toulouse, match prolifique conclu 6-3, avec un Joao Neves majuscule auteur d'un triplé. À lire aussiLigue 1 : l'Olympique Lyonnais, en supériorité numérique, s'impose sur le fil contre Marseille Avec Hugo Moissonnier : Philippe Doucet, Éric Rabesandratana et Salim Baungally Technique/réalisation : Laurent Salerno – Pierre Guérin
C'est une question universelle, souvent posée après une rupture : combien de temps faut-il pour vraiment oublier un ex ? Une équipe de chercheurs dirigée par Grace Larson (Northwestern University) et David Sbarra (University of Arizona) a tenté d'y répondre scientifiquement. Leur étude, publiée dans la revue Social Psychological and Personality Science, révèle un chiffre bien plus élevé que ce que l'on imagine souvent : il faut en moyenne 4,18 années pour se remettre pleinement d'une relation amoureuse marquante.Les chercheurs ont suivi des adultes ayant vécu une séparation récente et ont analysé plusieurs dimensions : le niveau d'attachement émotionnel, la détresse psychologique, l'évolution de l'estime de soi, et surtout la manière dont les participants reconstruisent leur identité personnelle.Car selon l'approche de Larson et Sbarra, l'oubli d'un ex ne dépend pas seulement du temps ou de la douleur ressentie, mais surtout d'un phénomène bien plus profond : la redéfinition du “soi”. Quand on est en couple, notre identité se lie progressivement à celle de l'autre. Après la rupture, il ne s'agit pas simplement de “passer à autre chose” : il faut reconstruire qui l'on est sans l'autre. C'est ce que les chercheurs appellent la “réintégration de soi”.L'étude montre que plus la relation a été intense et fusionnelle, plus ce processus est long. Le cerveau, lui aussi, joue un rôle dans ce délai. L'imagerie cérébrale (IRM fonctionnelle) montre que les zones activées par la douleur amoureuse (notamment le cortex cingulaire antérieur) sont les mêmes que celles activées en cas de douleur physique. En d'autres termes, une rupture amoureuse fait “physiquement” mal. Ce n'est pas une métaphore.Ajoutons à cela des facteurs aggravants : le rejet brutal, le manque de clôture, l'absence de soutien social ou encore la persistance d'un lien numérique avec l'ex (réseaux sociaux, messages non effacés) ralentissent tous le processus. À l'inverse, les personnes qui parviennent à recontextualiser la rupture, à en tirer un sens ou une leçon, récupèrent plus vite.Les chercheurs insistent toutefois sur un point : le chiffre de 4,18 ans est une moyenne. Certains se remettent en quelques mois, d'autres ont besoin de beaucoup plus. Il ne s'agit pas d'un compte à rebours figé, mais d'un chemin personnel, influencé par notre histoire, nos attachements, et notre capacité à réinventer notre vie.En conclusion, la science nous rappelle que “oublier un ex” ne veut pas dire effacer le souvenir, mais guérir l'attachement. Et ce processus prend du temps. Beaucoup plus qu'un simple “verre entre amis” ne le laisserait croire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:30:43 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Olivia Müller - Leur vie a basculé depuis qu'ils ont parlé. Jean-Marc et Fabien, policiers gradés, ont tous deux dénoncé les abus de leurs collègues. L'un a pointé la corruption et le racisme qui gangrènent sa brigade, l'autre les violences illégitimes commises par ses pairs. Par Olivia Müller. - réalisation : Étienne Gratianette