Chaque semaine, un mot de la littérature éclaire l'actualité
Marie-Paule Raffaelli-Pasquini évoque avec Marie-France Bereni-Canazzi et Kévin Petroni son ouvrage Napoléon et Jésus, l'avènement d'un messie publié aux éditions du Cerf.
Marie-France Bereni-Canazzi et Kévin Petroni s'entretiennent avec Jacques Fusina, professeur émérite à l'université de Corse et écrivain, sur son œuvre.
Rencontre avec la philosophe Coralie Camilli pour la publication de trois de ses livres, L'art du combat aux Presses Universitaires de France, de La Fin de l'innocence, . Une relecture de Kafka aux éditions L'Harmattan et de Jours de grâce et de violence aux éditions Vérone.
Marie-France Bereni-Canazzi interroge Kévin Petroni au sujet de son essai, L'Adieu aux aspirations nationales, publié aux Classiques Garnier.
Patrizia Gattaceca répond aux questions de Marie-France Bereni-Canazzi et de Kévin Petroni sur son oeuvre musicale et ses liens avec la culture méditerranéenne.
Au XIXe siècle, la France souhaite assimiler la Corse. Pour ce faire, l’école est le lieu idéal. Construction de collèges et de lycées dans l’île, promotion de la langue française, instauration des cérémonies de remise de prix, formation des instituteurs devenus fonctionnaires depuis Guizot… Disons-le simplement : la France instaure en Corse une institution qui est censée fabriquer des citoyens français. Néanmoins, cette instauration de l’école républicaine en Corse ne se réalise pas sans écueil. L’inspecteur Moure, chargé de l’instruction publique dans l’île, dénonce un territoire vierge de toute culture, un idiome irrespectueux des valeurs du progrès que la Révolution a érigées. Depuis l’Abbé Grégoire, la langue porte avec elle des valeurs : “par l’influence respective des mœurs sur le langage, et du langage sur les mœurs, ils empêchent l’amalgame politique, et d’un seul peuple en font trente”. La nation une et indivisible doit former les institutions qui permettent de propager sa langue et, à travers sa langue, ses lois. La Corse, terre frontalière avec l’Italie, est alors réduite à un rôle de mauvais élève largement injustifié. De l’importance des Jésuites dans l’édification des collèges, en passant par la révolution corse qui bâtit une université à Corte, l’île est loin d’être une terre aux moeurs barbares. Bien au contraire, elle pose les fondements de l’autonomie par l’éducation. Avec Eugène Gherardi, professeur des Universités à l’Université de Corse, spécialiste de l’éducation en Corse, de l’histoire culturelle insulaire, nous allons revenir sur cette période de transition entre la domination culturelle italienne et la domination culturelle française de l’île. Ainsi, nous nous demanderons dans quelle mesure la Révolution entraîne une transformation de l’éducation en Corse.
Avec Francis Beretti, spécialiste de James Boswell et de Pascal Paoli, nous nous demanderons comment les écrivains des Lumières élaborent l'image d'une Corse éclairée.
Valentin Trabis évoque les liens entre littérature, gastronomie et effroi.
Comment un petit port de pêche, situé au nord de Marseille, est devenu le lieu d'une des plus célèbres révolutions picturales du XXe siècle ?
Comment la pensée existentialiste permet de penser la responsabilité écologique de l'homme ?
Comment le barbare outrepasse-t-il la loi au nom de son seul désir personnel ?
Retour sur l'amour à partir de l'ouvrage d'Eva Illouz, La Fin de l'amour, publié aux éditions du Seuil.
Au Moyen Âge, moine copiste qui traduisait et diffusait des œuvres anciennes ; par extension de sens, homme cultivé.
Maladie inventée par Eugène Ionesco. Elle consiste en la transformation d'un homme en rhinocéros.