POPULARITY
Categories
La mousse au chocolat, ce dessert léger et aérien, est aujourd'hui une évidence dans la gastronomie française. Pourtant, son histoire est moins simple qu'il n'y paraît, et un nom étonnant revient souvent lorsqu'on cherche son véritable inventeur : celui du peintre Henri de Toulouse-Lautrec.Dès le XVIIIe siècle, on trouve déjà des recettes de mousses au chocolat. Mais elles n'ont rien à voir avec celles que nous connaissons : il s'agissait plutôt de préparations épaisses, proches d'une crème dessert, à base de lait, de beurre ou de crème. À cette époque, le chocolat, encore perçu comme un produit de luxe, se dégustait surtout chaud ou en pâtisserie riche. L'idée de l'alléger grâce aux œufs battus en neige n'était pas encore répandue.Tout change au XIXe siècle. Dans les cuisines aristocratiques et bourgeoises, on commence à utiliser les blancs d'œufs pour donner du volume à des mousses de fruits, de légumes, et même de poisson. Cette technique culinaire inspire un amateur aussi passionné de cuisine que de peinture : Henri de Toulouse-Lautrec.Connu pour ses affiches du Moulin Rouge et ses portraits de danseuses parisiennes, Lautrec (1864-1901) était aussi un gastronome avide d'expérimentations. Il aimait cuisiner pour ses amis artistes et modèles, parfois tard dans la nuit, et voyait la cuisine comme un art à part entière. Son ami Maurice Joyant publiera après sa mort un recueil de ses recettes, L'Art de la Cuisine, où figure une préparation baptisée « mousse au chocolat simple ».Son idée fut brillante : transposer la technique des mousses salées dans l'univers du dessert. En incorporant des blancs d'œufs battus en neige au chocolat fondu, il obtint une texture aérienne et légère, sans perdre l'intensité du cacao. Cette innovation donna naissance à la mousse au chocolat telle que nous la connaissons.Pourquoi l'attribue-t-on à Toulouse-Lautrec plus qu'à d'autres ? Parce que sa recette est la première qui correspond clairement à notre version moderne. Et surtout parce que sa position dans le milieu artistique et mondain de la Belle Époque lui permit de populariser rapidement ce dessert, qui se diffusa bien au-delà de ses cercles.Bien sûr, il n'était pas le seul à travailler le chocolat de cette façon. Mais il fut le passeur décisif, celui qui transforma une expérimentation culinaire en un classique de la gastronomie française.Ainsi, derrière la légèreté d'une mousse au chocolat se cache un héritage inattendu : celui d'un peintre qui, entre deux toiles, a su donner au monde l'un des desserts les plus aimés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À première vue, le langage humain semble foisonnant, foisonnant au point d'être chaotique. Chaque langue possède ses milliers de mots, ses tournures, ses exceptions et ses bizarreries. Pourtant, derrière cette apparente complexité, se cachent des règles d'une rigueur étonnamment… mathématique. L'une des plus fascinantes a été mise en lumière dans les années 1930 par le linguiste américain George Zipf : la loi d'abréviation.Une loi simple mais puissanteFormulée par Zipf, cette règle décrit une tendance universelle : plus un mot est fréquemment utilisé, plus il tend à être court. Prenons un exemple en français : “et”, “de”, “à” ou “je”. Ces mots ultra-fréquents ne comptent qu'une ou deux lettres. À l'inverse, les termes plus rares – “chlorophylle”, “hétérozygote” ou “incommensurable” – sont plus longs. En d'autres termes, notre cerveau, en quête permanente d'efficacité, réserve la brièveté aux mots du quotidien et accepte la longueur pour les mots occasionnels.L'efficacité comme moteurCette loi n'a rien d'un hasard : elle illustre ce que Zipf appelait le principe du moindre effort. Quand nous communiquons, nous cherchons naturellement à transmettre un maximum d'informations avec un minimum d'effort. Les mots courts, faciles à prononcer et rapides à écrire, remplissent ce rôle pour les idées que nous utilisons le plus souvent. Cette logique contribue à rendre les échanges plus fluides et à limiter la fatigue cognitive, aussi bien pour celui qui parle que pour celui qui écoute.Une règle universelle ?Ce qui intrigue les chercheurs, c'est que cette loi ne semble pas se limiter aux langues humaines. Des travaux récents en bioacoustique ont montré que certains oiseaux suivent exactement la même tendance. Les sons les plus fréquents qu'ils utilisent – pour marquer un territoire, avertir d'un danger ou attirer un partenaire – sont plus courts que leurs vocalisations plus rares. Autrement dit, les oiseaux appliquent eux aussi, sans le savoir, la loi d'abréviation de Zipf.Quand l'évolution rejoint les mathématiquesPourquoi cette convergence entre humains et oiseaux ? Les scientifiques avancent que cette règle pourrait refléter un principe fondamental de toute communication efficace. Que l'on manipule des mots ou des chants, l'économie d'énergie et de temps favorise la survie. Les individus capables de transmettre rapidement l'essentiel de l'information disposent d'un avantage, qu'il s'agisse de fuir un prédateur ou de collaborer en groupe.Un langage moins chaotique qu'il n'y paraîtAu fond, ce que révèle Zipf, c'est que nos langues, si diverses soient-elles, obéissent à des forces universelles. Elles ne sont pas des constructions aléatoires, mais des systèmes façonnés par la recherche d'efficacité. Et lorsque nous découvrons que les oiseaux – et peut-être d'autres espèces encore – obéissent à la même loi, cela suggère que les mathématiques ne se contentent pas de décrire le monde physique : elles gouvernent aussi la manière dont nous échangeons des idées et des émotions.Ainsi, derrière nos conversations quotidiennes, se cache une règle mathématique discrète mais incontournable, qui relie l'homme… aux oiseaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au tout début du XXᵉ siècle, un chien fit beaucoup parler de lui dans la capitale française. C'était un Terre-Neuve, une race réputée pour sa puissance, son endurance et son instinct de sauvetage. En février 1908, le New York Times relata une histoire aussi héroïque qu'étonnante : ce chien semblait sauver régulièrement des enfants tombés dans la Seine.Le premier épisode paraissait banal. Un jeune garçon, emporté par les eaux glacées du fleuve, fut secouru par l'animal. Le chien plongea, agrippa l'enfant et le ramena sur la berge. Les témoins, admiratifs, acclamèrent le sauvetage. Le père de l'enfant, soulagé, remercia le Terre-Neuve par un repas royal : un steak.Deux jours plus tard, la scène se répéta presque à l'identique. Un autre enfant tomba, un autre sauvetage héroïque eut lieu, et une nouvelle récompense fut offerte. À partir de là, les « noyades accidentelles » se multiplièrent. Chaque jour ou presque, le chien se jetait courageusement à l'eau pour ramener un enfant au sec. La presse s'enflamma, et l'animal devint une célébrité locale.Mais bientôt, l'affaire éveilla des soupçons. Pourquoi tant d'accidents, concentrés dans la même zone ? Les habitants craignirent un criminel qui pousserait les enfants dans la Seine. Une surveillance plus discrète permit enfin de résoudre l'énigme… Le coupable n'était autre que le héros lui-même ! Le Terre-Neuve, ayant compris que chaque sauvetage lui valait un steak, avait élaboré une stratégie redoutable : pousser les enfants à l'eau, puis les sauver aussitôt pour obtenir sa récompense.Le New York Times résuma l'affaire sous le titre ironique « DOG A FAKE HERO » — le chien n'était pas seulement un sauveteur, mais aussi un fin stratège qui avait mis son intelligence au service de son estomac.Cette anecdote illustre parfaitement ce que la science appelle le conditionnement opérant : les animaux, tout comme les humains, apprennent à associer un comportement à une récompense et peuvent reproduire ce comportement de manière opportuniste. Les Terre-Neuve, en particulier, combinent une grande force physique, une aptitude naturelle à l'eau et une intelligence sociale développée. Ils savent évaluer les situations et agir seuls, parfois de manière surprenante.Ainsi, ce chien parisien de 1908, mi-héros mi-filou, rappelle que l'intelligence animale ne se limite pas à l'obéissance : elle inclut aussi l'art de manipuler son environnement — et parfois même les humains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si ce mot est aujourd'hui universel pour désigner le lieu où on boit un verre, son origine mérite qu'on s'y attarde, car elle nous fait voyager de l'Angleterre médiévale jusqu'aux cafés français du XIXe siècle.Le mot « bar » vient directement de l'anglais. En ancien français, on ne parlait pas de « bar », mais de « taverne », de « cabaret » ou encore d'« estaminet ». Le terme anglais, lui, apparaît au Moyen Âge. À l'origine, il désigne tout simplement une barre de bois : une « bar ». Cette barre servait de séparation, une sorte de comptoir primitif derrière lequel le tavernier stockait ses bouteilles et servait ses clients. Autrement dit, le « bar » désignait d'abord la barrière elle-même, puis, par extension, l'espace de service, et enfin l'établissement entier.Ce glissement de sens est très courant dans l'histoire des mots. Un objet concret devient une image, puis un concept plus large. On retrouve d'ailleurs cette idée ailleurs : dans les tribunaux anglais, par exemple, la « bar » désignait la barrière séparant les juges et avocats du public. Et encore aujourd'hui, on appelle les avocats « members of the bar ».Le mot fait son entrée en français au XIXe siècle, sous l'influence des modes venues d'Angleterre et d'Amérique. Dans un Paris avide de modernité, les cafés commencent à se transformer en lieux plus cosmopolites et l'anglais devient « chic ». C'est dans ce contexte que « bar » s'impose pour désigner ces comptoirs modernes, souvent installés dans les grands hôtels et inspirés du modèle anglo-saxon.Il est intéressant de noter que cette adoption lexicale correspond aussi à une transformation sociale. Le bar se distingue de la simple taverne populaire : il se veut un espace plus raffiné, parfois réservé à une clientèle aisée. Petit à petit, le mot se banalise, se détache de son aura mondaine et finit par désigner tout type d'établissement où l'on boit, du bistrot de quartier au cocktail lounge.Ainsi, le mot « bar » porte encore dans ses syllabes la trace de son origine matérielle : une simple barre de bois. Derrière un terme si banal aujourd'hui, on retrouve donc l'histoire d'une frontière, d'une séparation entre celui qui sert et celui qui consomme — frontière devenue, au fil des siècles, un symbole de convivialité universelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si l'avenir de la dentisterie se trouvait dans un simple brin de laine de mouton ? Cela peut sembler absurde, presque digne d'un conte, et pourtant c'est le résultat très sérieux de recherches menées au King's College de Londres. Des scientifiques y ont fait une découverte surprenante : la laine, une matière que l'on associe d'ordinaire aux pulls ou aux couvertures, pourrait bientôt servir à réparer nos dents.Un problème mondial : l'émail qui ne repousse pasPour comprendre l'importance de cette découverte, il faut rappeler que nos dents sont recouvertes d'un bouclier naturel, l'émail. C'est la substance la plus dure du corps humain, mais elle a un défaut majeur : une fois abîmée, elle ne se régénère pas. L'acidité des aliments, les bactéries de la plaque dentaire et une hygiène insuffisante peuvent le fragiliser. Résultat : la carie, un problème de santé publique colossal. On estime qu'elle touche près de 2 milliards de personnes dans le monde, ce qui en fait l'une des affections les plus répandues.De la laine à l'émailC'est là que la laine de mouton entre en scène. Elle contient une protéine bien connue : la kératine. En laboratoire, les chercheurs ont réussi à transformer cette kératine en peptides, c'est-à-dire en petites chaînes de protéines. Ces peptides possèdent une propriété fascinante : ils sont capables d'imiter le processus biologique naturel qui construit l'émail. En pratique, lorsqu'on applique ce matériau sur une dent endommagée, il attire les minéraux environnants et déclenche la reconstruction d'une couche protectrice très proche de l'émail d'origine.Une alternative aux résines plastiquesAujourd'hui, pour réparer une dent, les dentistes utilisent des amalgames ou des résines plastiques. Si elles remplissent leur rôle, elles ont néanmoins des limites : certaines peuvent contenir des substances controversées, et leur rendu esthétique reste imparfait, car elles ne reproduisent ni la transparence ni la dureté de l'émail naturel. Le biomatériau issu de la laine, lui, se distingue par son innocuité et son aspect visuel. Les chercheurs affirment qu'une dent réparée ainsi ressemblerait beaucoup plus à une dent “neuve”.Une arrivée imminenteLa bonne nouvelle, c'est que cette technologie n'appartient pas à un futur lointain. Selon l'équipe du King's College, elle pourrait être disponible dans les cabinets dentaires d'ici deux à trois ans. Si les essais cliniques confirment les résultats observés au laboratoire, les dentistes disposeront d'un outil inédit : non plus combler, mais véritablement régénérer.Un espoir pour l'avenirIl serait exagéré de dire que la carie va disparaître. L'hygiène bucco-dentaire restera indispensable, avec le brossage et le fil dentaire. Mais ce traitement pourrait réduire considérablement le recours aux résines plastiques, prolonger la durée de vie de nos dents et améliorer le confort des patients.Ainsi, une ressource aussi humble que la laine de mouton pourrait bien inaugurer une nouvelle ère en dentisterie : celle où l'on ne répare plus seulement nos dents, mais où on les reconstruit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La juriste française Sophie Lemaître publie Réduire au silence, un livre dans lequel elle décrit « comment le droit est perverti pour bâillonner médias et ONG » dans des régimes autoritaires… mais aussi dans des démocraties comme la France. Sophie Lemaître, docteure en droit, dépeint un phénomène mondial, le lawfare, qui menace gravement la liberté d'expression et l'espace civique. Si ce concept vient du domaine de la guerre, il « se transvase très bien pour tout ce qui est atteinte à la liberté de la presse, à la liberté d'expression et à la liberté d'association », explique-t-elle. Elle qualifie cette pratique d'« arme de dissuasion massive parce que le droit n'est plus à nos côtés, il est utilisé contre nous, contre la liberté d'informer et notre droit d'être informé ». Les cibles sont clairement identifiées : les journalistes et les défenseurs des droits humains. La stratégie est simple : « à partir du moment où vous travaillez sur des sujets qui dérangent des intérêts puissants, qu'ils soient politiques ou privés, on va utiliser le droit pour vous réduire au silence ». Les « poursuites bâillons » ou SLAPP (Strategic lawsuits against public participation) sont emblématiques de cette tactique. Leur objectif premier n'est pas de gagner le procès, mais d'« épuiser financièrement, émotionnellement, personnellement » la cible. Ainsi, dit-elle, « c'est la procédure qui vous étouffe ». La diffamation est la procédure la plus couramment travers le monde. Son danger réside dans le fait que « dans plein de pays, la diffamation est criminalisée. Donc, on peut avoir une une amende, mais on peut également aller en prison. » L'effet est « vraiment dissuasif. (...) Est-ce que vous allez continuer à écrire sur la corruption ou sur les atteintes dans l'environnement ? Vous allez peut-être vous poser deux fois la question avant de publier un article ou une enquête sur le sujet. » Sophoe Lemaître cite l'exemple du groupe français Bolloré qui a déposé « une vingtaine de plaintes en diffamation » dès qu'un article « pouvait déranger ». Les poursuites transfrontalières, où la plainte est déposée « non pas dans le pays dans lequel le journaliste vit mais à l'étranger », amplifient la difficulté : « Vous ne connaissez pas le pays, vous ne maîtrisez peut-être pas la langue. Clairement vous ne maîtrisez pas le système judiciaire. Donc ça va vous obliger à devoir trouver un avocat spécialisé et ça va vous coûter beaucoup plus cher. » Les États ne sont pas en reste. « Ils ont tout un arsenal disponible qu'ils peuvent utiliser contre les médias et les associations. » Les lois sur les « agents de l'étranger » en Russie, en Hongrie ou en Géorgie en sont un exemple typique. Les avocats qui défendent des journalistes deviennent eux aussi parfois des « cibles prioritaires ». Face à ces menaces, Sophie Lemaître souligne l'importance de la riposte et de l'union. Elle mentionne la « directive européenne contre les poursuites bâillons » comme un pas significatif. Pour les citoyens, l'action est cruciale : « une première chose que l'on peut faire, c'est de repartager quand vous voyez des enquêtes de journalistes, repartager leurs enquêtes. [...] alertez, parlez-en autour de vous. » Elle conclut sur le « sentiment d'urgence » qui l'a fait écrire ce livre : « On est à un point de bascule. On peut très facilement aller du côté d'une démocratie illibérale ou une autocratie. » Il est donc « essentiel de se mobiliser, de soutenir les associations, les journalistes, mais aussi les magistrats qui sont ciblés ».
durée : 00:03:59 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Fabien Perrier est un journaliste marin, il travaille pour "Le Télégramme de Brest", entre Paris et Athènes. Ainsi il va nous faire partager ses impressions envers la mer Égée... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
D'abord petit rappel, le cap de Bonne-Espérance est l'un des passages maritimes les plus célèbres du monde. Il est situé à la pointe sud-ouest de l'Afrique. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il ne marque pas la véritable extrémité sud du continent – c'est le cap des Aiguilles – mais il fut longtemps le symbole de la frontière entre l'Atlantique et l'océan Indien. Pour les navigateurs du XVe siècle, c'était surtout une zone terrifiante : vents violents, vagues gigantesques, brouillard soudain. On raconte que de nombreux navires y firent naufrage.Bartolomeu Dias, l'homme du capL'histoire du nom commence en 1488. L'explorateur portugais Bartolomeu Dias, mandaté par le roi Jean II du Portugal, cherche une route maritime vers les Indes en contournant l'Afrique. Après des semaines de navigation éprouvante, il est pris dans une tempête qui le pousse plus au sud qu'il ne l'imagine. Lorsqu'il retrouve la côte et mouille à Mossel Bay, il comprend qu'il a franchi le cap qui ouvre la route de l'océan Indien.Dias baptise d'abord ce promontoire cap des Tempêtes (Cabo das Tormentas) en mémoire des vents qui ont failli lui coûter la vie.Un roi qui voit plus loinMais à Lisbonne, le roi Jean II voit les choses autrement. Pour lui, ce cap marque la possibilité d'une nouvelle route commerciale vers les épices d'Asie, évitant les intermédiaires arabes et vénitiens. C'est une promesse d'enrichissement et de puissance. Alors, il décide de renommer le lieu cap de Bonne-Espérance (Cabo da Boa Esperança). Une manière de transformer une terre de danger en symbole d'avenir radieux.Une appellation qui traverse les sièclesLe nom s'impose et restera. Au fil du temps, le cap de Bonne-Espérance devient une escale stratégique pour les navigateurs européens. Au XVIIe siècle, les Hollandais y établissent une colonie, Le Cap, qui deviendra plus tard la capitale parlementaire de l'Afrique du Sud.ConclusionAinsi, ce nom n'est pas une simple description géographique, mais un message d'optimisme : malgré les tempêtes, ce promontoire représentait l'espoir d'un monde nouveau. Et cinq siècles plus tard, le cap de Bonne-Espérance reste un symbole universel : celui d'un passage difficile, mais porteur de promesses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes au tout début des années 1650, à l'université de Louvain. C'est au cours de logique que l'on rencontre Cornelius van Wijckersloot, un étudiant originaire d'Utrecht. Il prend note de ce que lui dictent ses professeurs Arnoldus Mennekens et Nicolas Du Bois. Comme le font ses camarades, Cornelius complète son manuscrit par de nombreux dessins. Ainsi, représente-t-il une scène de carnaval où l'on peut voir un élève déguisé en fou, coiffé d'un étrange chapeau. Un fou qui danse en tenant un gobelet dans sa main droite. A ses côtés, figure un joueur de tambour. Quel rapport avec le cours de logique ? Nous allons bien voir, car, bien plus que de simples agréments, les illustrations qui accompagnent les notes de cours sont de véritables mines d'informations en tous genres. Ces notes de cours sont elles-mêmes bien plus que des outils d'apprentissage, elles ont une visée pédagogique et témoignent d'un environnement social, politique et religieux. Elles aident à comprendre et à retenir la matière, mais aussi à lutter contre l'ennui. Elles sont l'expression d'un caractère, d'une forme d'humour, d'une appartenance à une communauté. Retournons donc à l'école, mettons-nous dans la peau d'un étudiant au travail, prenons note et soyons créatifs. Avec nous : Gwendoline de Mûelenaere (UCLouvain), chargée de recherche FNRS. Coordinatrice de l'ouvrage « « Embellir le savoir – Les notes de cours des étudiants hier et aujourd'hui « ; PUL (Presses Universitaires de Louvain). Commissaire de l'exposition au Musée L. Sujets traités : Etudiant, note, cours, Cornelius van Wijckersloot, Arnoldus Mennekens, Nicolas Du Bois Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le graffiti est un art issu de la culture hip-hop. Ses codes vous sont peut-être étrangers, alors dans cet épisode, on vous en apprend plus sur la pratique du toying. En vous baladant dans la rue, vous avez déjà pu croiser de magnifiques fresques de graffiti donnant vie aux murs les plus tristes. Vous avez aussi pu voir des tags, les signatures des artistes qui composent parfois ces fresques. Mais la pratique du street-art est une culture à part entière. Ainsi peut-être avez-vous croisé le mot "Toy" ou "Toys" au pluriel, tagué par-dessus un autre lettrage sans comprendre ce que cela signifiait. Dans le milieu du graff, ce mot n'est pas signature. C'est une déclaration de guerre. D'où vient le toying ? Qu'est-ce que ce mot signifie ? Mais alors, pourquoi est-il tagué ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez - Culture". Un podcast écrit et réalisé par Jonathan Aupart Date de première diffusion : 9 septembre 2022 À écouter aussi : Pourquoi le dragon est-il présent dans tant de cultures ? Qu'est-ce que la malédiction du pharaon ? Comment Jennifer Lopez a-t-elle participé à l'invention de Google Images ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Culture". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour ce premier épisode de We are the champions, hors-série qui présente les lauréats du Palmarès Écotable 2025, nous sommes très heureux de recevoir Ai Loan Dupuis, fondatrice et cheffe du restaurant végétal Sezono, situé dans le 10ème arrondissement de Paris.Après un début de carrière en cabinets de conseil, Ai Loan s'est formée à l'école Ferrandi pour réaliser son rêve : mêler cuisine et écologie. Ainsi est né Sezono, restaurant et traiteur bio, local, de saison, zéro déchet et où le légume est roi. Reconversion, équilibre entre gestion d'un restaurant et maternité, cuisine végétarienne, engagement écologique… L'histoire d'Ai Loan inspire et incite à remettre en question nos choix d'alimentation sans renoncer à la gourmandise. Pour cela, un seul mot à retenir : le légume. Bonne écoute ! Cité dans cet épisode :La Caverne, ferme urbaine à Paris (18ème)*** Pour nous soutenir : - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis en mettant des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme www.ecotable.fr/proÉcotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site www.ecotable.frRéalisation : Lucie Jannon et Emma ForcadeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Festival de Cannes 65, les professionnels ne parlent que d'un film français, Le gendarme de St Tropez : douze millions de recettes en France, 26 semaines qu'il est à l'affiche à Bruxelles, 23 à Montréal, il est vendu dans toute l'Europe, même en URSS, aux Etats-Unis, en Amérique latine, Hong Kong, jusqu'au Pakistan. Et le prochain est déjà prévendu partout, annonce le producteur. Le prochain ? Un gendarme 2 ? Oui, le tournage est commencé depuis quelques jours. Incroyable mais vrai, quand on sait que le film n'est sorti qu'en automne dernier, et que depuis, Louis de Funès en a tourné trois autres, dont un avec le duo Lautner-Audiard, oui celui des Tontons flingueurs. C'est le plus méconnu, je vais vous expliquer pourquoi.Si autant de pays font un triomphe au Gendarme de St Tropez, il faut qu'il s'exporte, cette fois. Mais où ? New York étant la ville la plus familière auprès du public mondial, banco, les gendarmes vont se rendre à un congrès sur le paquebot France, évidemment, où ils vont tourner quelques scènes d'anthologie. Cela dit, la réalité dépasse souvent la fiction. Ainsi, vous vous souvenez que Jean Lefèvre se casse une jambe à l'arrivée et se retrouve à l'hôpital durant tout le séjour à New York. Et bien c'est parce qu'au cours du voyage, il s'est violemment disputé avec le réalisateur et a quitté le tournage. Toutes les scènes à New York vont donc se faire sans lui. Et donc le problème résolu, tous les plans avec lui seront filmés en France, dont le taxi, l'hôpital et la chambre d'hôtel.Mais ce n'est pas le seul problème que rencontre Louis de Funès dans sa toute nouvelle carrière de star car alors que Le Corniaud, Fantômas et le premier Gendarme triomphent dans toute la France et ailleurs, ce vendredi 29 octobre 1965, on ne parle que de la sortie du Gendarme à New York. Mais voilà, la veille vient de sortir Les bons vivants, le fameux film en noir et blanc de Lautner dans lequel de Funès joue un bon et prude bourgeois de province qui va se retrouver maquereau malgré lui. Aucun des deux distributeurs n'a voulu céder sa place à l'autre, révélateur du fait que Louis de Funès est désormais le plus bankable des comédiens français, que dis-je, européens. Le Gendarme à New York est un nouveau triomphe, Louis de Funès a demandé d'éviter les invités les premiers jours de la sortie, et il a bien fait. Un spectateur pas comme les autres a ainsi payé sa place et devant la salle comble, il est rassuré. Ce spectateur se nomme André Hunebelle, vieil ami de Louis de Funès avec qui il vient de tourner un deuxième Fantômas, qui se passe à Rome, cette fois, comme Le Corniaud. Il faut dire que le public italien fait un triomphe à de Funès, et que cet été-là, en France, on danse le slow sur le nom d'une île italienne.
Il faudra attendre un jour lointain pour que les historiens qualifient notre époque de charnière. Ainsi, 60 ans après, nous pouvons dire que 1965 en a été une avec l'entrée de l'Amérique dans la Guerre du Vietnam, le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis mais aussi le succès mondial d'artistes rock comme les Rolling Stones, Bob Dylan et bien sûr, les Beatles qui ont eu un impact considérable sur toute une génération et au-delà. Et c'est au milieu de ce bouleversement qu'un petit acteur français, présent dans le métier depuis vingt ans, spécialiste des seconds rôles, avec plus de cent films au compteur, va se hisser au sommet du box-office européen. Oui, contre toute attente, c'est ce second couteau, devenu récemment vedette du théâtre de boulevard, qui va, entre guillemets, sauver le cinéma européen de l'effondrement des fréquentations en salle : - 75% ces dix dernières années. On ne compte plus les fermetures des cinémas de village et de quartier, partout en France, Angleterre, Belgique, Allemagne. Sauf que depuis le début de l'année, le vaste public qui avait abandonné les salles obscures pour la télévision, y revient en courant pour voir deux films dont tout le monde parle : Le gendarme de St Tropez et Fantômas. Oui, même Fantômas, où il n'a que le second rôle derrière Jean Marais, c'est à peine la presse parle de lui, fait un malheur grâce à Louis de Funès.L'acteur est au courant de son soudain succès mais entre ceux qui disent que c'est un hasard, un long tournage en Italie qui l'emmène loin de Paris, et puis, comment savoir que ses films remplissent à Liège, Bordeaux, Nice, allez vous faire une certitude. Ça fait tellement longtemps que Louis est noyé dans la masse de ceux se battent pour un jour ou deux de tournage ! Mais voilà, ce 25 mars 1965, jour de la sortie du Corniaud, première grosse production où son nom figure en haut de l'affiche, va tout changer. Les critiques de presse, tout d'abord, puis les entrées en salles qui semaine après semaine augmentent. Je vous le demande, quand a-t-on vu ça ? 71.000 spectateurs à Paris, la première semaine, plus de 900.000 à la fin de l'année. Et puis il y a la province, et l'étranger, chez nous, le film ne sort qu'en octobre, sous le titre De snul en Flandre, tant et si bien que fin de l'année suivante, Le Corniaud franchit la barre des 8 millions d'entrées. Fin de l'année suivante, … Ah c'est certain, le monde a bien changé. Aujourd'hui sur les plateformes, nous sommes parfois des millions à regarder un même film ou épisode de série, le premier jour de sa diffusion. En 1965, à Bruxelles, les quatre derniers de Funès sont à l'affiche en même temps, en 25ème, voire en 50ème semaine. Car on en parle : je suis allé voir, j'ai ri du début à la fin. Il est incroyable. Alors oui, même si on évoque surtout la sortie de Thunderball, le 4ème James Bond, du Docteur Jivago, avec ses cinq Oscars, de Pierrot le fou de Godard, avec Belmondo, et du Help! des Beatles, 1965 fut bel et bien, l'année Louis de Funès, et le début du règne d'un acteur, à l'échelle de l'Europe.
durée : 00:13:08 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - À la fois récit initiatique et conte philosophique, "Et c'est ainsi que je suis née" poursuit l'élan introspectif d'une jeune fille née la tête à l'envers, "retroussée", pour mieux y faire résonner, au fil des pages, le grondement d'une insurrection qui s'embrase de l'individu au collectif. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Lucie Servin Journaliste, spécialiste de littérature et de bande dessinée; Catherine Robin Grand reporter et critique de BD à Elle
Il a raison Voulzy. Londres en 1966 est véritablement coupée en deux mondes qui semblent ne pas pouvoir se rejoindre. D'un côté vous avez les bobbys, les hommes en costumes noirs, les façades sombres, bref à part le rouge des cabines téléphoniques et des autobus, la capitale de l'ex-empire britannique n'a pas changé malgré la reconstruction d'après-guerre. Et puis de l'autre côté, vous avez quelques quartiers où la folie explose : ça s'appelle la pop. Elle s'écoute sur quelques nouvelles radios de la BBC et de la Mer du Nord embarquant la jeunesse anglaise dans un monde de couleurs. Les jupes sont courtes à faire peur, les cheveux longs à en rire, et puis surtout il a ces danses où les jeunes font n'importe quoi.Dans cette ville où l'industrie du disque règne grâce aux ventes mondiales des Beatles, Tom Jones, Eric Clapton, des Who et autres Rolling Stones, l'argent coule à flots. Tout est permis surtout de rêver dans sa cave, son grenier, le garage des parents, qu'on peut réussir comme eux. C'est tellement possible que même les Américains quittent New York pour Londres afin de se faire connaître chez eux. Ainsi le jeune Jimi Hendrix qui vient de recruter deux Anglais pour former son groupe : the Experience. Il a pour ce faire, dévoyé un certain Noel Redding de son groupe les Lovely Ones qui se retrouve sans claviériste. Je peux le remplacer si vous voulez ? Tu sais jouer de l'orgue ? Bien sûr. Rick Davies, 22 ans, a menti. Mais la perspective de partir enregistrer de la musique en Allemagne l'a poussé à raconter cette carbistouille. Après une solide formation musicale à la batterie, Rick a appris tout seul le piano il y a quelques années pour jouer du rock'n'roll. Mais l'orgue électrique, c'est autre chose. Sauf qu'en 1966 à Londres, tout est possible, je vous l'ai dit. Rick apprend vite. Le groupe ne fait pas d'étincelles mais lors d'une session de studio à Munich, Rick rencontre un riche Hollandais qui lui fait une proposition dingue : tu es vraiment doué. Si tu montes un groupe, je le finance. Je paie tout : matériel, enregistrement.Produire un groupe du pays des Beatles, un hobby de millionaire du continent. Et il tient parole. Rick organise un casting en 1969 en publiant une petite annonce à laquelle répondent de nombreux musiciens dont un multi-instrumentiste à la voix haut perchée nommé Rodger Hodgson. C'est le coup de foudre artistique, un nouveau duo de la trempe Lennon-McCartney vient de naître. Il faudra juste six ans pour que leurs compatriotes en entendent parler et presque dix pour qu'ils soient populaires dans le monde entier. Comment ont-ils tenus tout ce temps ? Tout simplement parce que gagner des fortunes n'était pas leur but. A l'époque, tout ce qu'ils voulaient, c'est créer de la musique et la jouer, si possible devant des salles pleines et accueillantes.
Dans le supplément du dimanche, Grand reportage week-end nous emmène sur le continent américain, au Sud, en Colombie et aux États-Unis. Tout d'abord, la paix en Colombie, difficile de la pérenniser depuis les accords de 2016 avec la guérilla des FARC. Alors que la violence s'est amplifiée ces dernières années, en parallèle, une reconversion des guérilleros existe... En seconde partie d'émission, nous serons dans la région de New York. À un an de la Coupe du monde de football, les Américains vibrent-ils un peu, beaucoup – pas encore passionnément visiblement – pour le ballon rond ? La mode pour la paix en Colombie La violence s'est amplifiée ces dernières années en Colombie. En cause notamment : la création de plusieurs groupes de dissidents de la rébellion des FARC. Les efforts pour consolider la paix signée en 2016 peuvent être multiples. Ainsi, un groupe d'anciens guérilleros s'est lancé dans le secteur de la mode. Ils créent des vêtements aux côtés de victimes du conflit armé et de citoyens volontaires. Malgré la peur, les menaces de mort, la stigmatisation et le manque de financement. Un Grand reportage de Najet Benrabaa qui s'entretient avec Jacques Allix. L'Amérique, un nouveau monde pour le ballon rond ? Sur tous les continents, les sélections nationales de football disputent en ce moment leurs matchs de qualification pour la Coupe du monde. En ce 4 septembre, les équipes africaines sont sur les terrains. La Coupe du monde, ce sera l'été prochain dans trois pays : le Mexique, le Canada et surtout les États-Unis, avec 11 des 16 villes retenues. Plus de 30 ans après l'expérience mitigée de 1994, le soccer, l'appellation américaine, repart donc à l'assaut d'une Amérique où le football, le sport le plus populaire de la planète, est encore étranger à toute une partie de la population. Et pourtant, dès la fin du XIXe siècle, le ballon rond débarque en banlieue de New York dans les valises des migrants britanniques. Il roule, il roule… depuis 150 ans, mais il reste encore du terrain à parcourir. Un Grand reportage de Thomas de Saint Leger qui s'entretient avec Jacques Allix.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le 23ème dimanche du temps ordinaire. C'est dimanche. Un jour pour Dieu. Je pense un instant à toute ma journée de dimanche pour la placer sous le regard bienveillant de Dieu. La parole de Dieu qui nous est donnée aujourd'hui est tranchante. J'ouvre mes oreilles pour me laisser interpeller par le Christ. Je demande la grâce de désirer davantage marcher... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Sarabanda Book 4 de Johann Hieronymus Kapsberger interprété par Alex McCartney - Toccata - Touched © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes ; Celui qui veut marcher de Moines de l'abbaye d'En Calcat interprété par Moines de l'abbaye d'En Calcat - Le chant de l'abbaye d'En Calcat © ADF-Bayard Musique.
C'est désormais un rituel : à l'occasion de la rentrée des classes, l'UFC, la plus grande organisation en matière de MMA, fait vibrer Paris. Mondial sports revient sur cet événement coup de poing ! Autorisées depuis cinq ans à peine en France, les compétitions d'arts martiaux mixtes déplacent déjà les foules à Paris. Ainsi, l'Ultimate Fighting Championship, principale fédération de la discipline, prend chaque année ses quartiers dans le cœur de la ville lumière. L'UFC Paris reprend ses quartiers à Bercy avec notamment deux vedettes « locales » à l'affiche : Nassourdine Imavov et Benoît Saint Denis. L'occasion est donc belle de transformer le studio de Mondial sports en octogone et de mesurer, une nouvelle fois, l'engouement pour le MMA en France. Marine Camara (boxeuse et consultante, porte-drapeau du Mali aux JO de Paris), Xavier Foupa-Pokam (ancien champion de MMA), et Sophiane Amazian prêteront main-forte à Hugo Moissonnier ce dimanche.
Commentaire de L'Évangile du jour Luc 14, 25-33 En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d'entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s'asseoir pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi aller jusqu'au bout ? Car, si jamais il pose les fondations et n'est pas capable d'achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui : ‘Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n'a pas été capable d'achever !' Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s'asseoir pour voir s'il peut, avec dix mille hommes, affronter l'autre qui marche contre lui avec vingt mille ? S'il ne le peut pas, il envoie, pendant que l'autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. Ainsi donc, celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. » L'Amour Vaincra ! Fr. Paul Adrien d'Hardemare (op) Et l'aventure continue ! retrouvez : les vidéos sur
La marche du monde vous invite à découvrir cette semaine Palestine, filmer pour exister, un épisode documentaire signé Maxime Grember à découvrir à l'occasion de la 80e session de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies (ONU), dont le lancement doit avoir lieu mardi 9 septembre, plusieurs pays ont annoncé vouloir reconnaître l'État de Palestine. Entre 1968 et 1982, le cinéaste palestinien Mustafa Abu Ali et d'autres professionnels du cinéma vont réaliser des dizaines de films sous l'égide de l'Unité cinéma, une structure de production audiovisuelle liée au Fatah. Passant du fusil à la caméra, ils vont raconter en images la lutte du peuple palestinien, diffuser leurs films dans les camps de réfugiés et tenter ainsi de construire une mémoire visuelle palestinienne. Mais quelle histoire se cache derrière cette filmographie militante née dans les mois qui ont suivi la guerre des six jours de 1967 ? Qu'est-ce que ces films nous racontent du mouvement révolutionnaire palestinien et de la guerre contre l'État d'Israël ? Et enfin, que nous disent-ils du rapport que le peuple palestinien entretient avec sa propre histoire ? Le 15 juin 1969, dans une interview accordée au journal britannique The Sunday Times, Golda Meir, alors cheffe du gouvernement israélien, déclare, deux ans après la guerre des Six-Jours qui avait donné à son pays le contrôle de l'ensemble des territoires palestiniens : « Les Palestiniens n'ont jamais existé. Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n'y a personne à qui les rendre. » En réponse à cette provocation, le cinéaste palestinien Mustafa Abu Ali réalise en 1974 le documentaire They do not exist, pour insister sur le manque de soutien et de visibilité de la part de la communauté internationale. L'histoire du cinéma palestinien pourrait véritablement prendre sa source dans ce déni d'existence, car c'est bel et bien à partir de 1968 qu'une Unité cinéma va se créer et que des hommes et des femmes vont documenter en images les luttes, les souffrances et les multiples déplacements que le peuple palestinien connait depuis la Nakba de 1948. « Il n'y avait plus de rues, plus de magasins, plus d'écoles. Tout avait été détruit. Donc, l'idée était de construire un film à partir de cette phrase de Golda Meir "They do not exist". Alors Mustafa s'est dit : s'ils n'existent pas, ceux que vous bombardez, ce sont des fantômes ? ». Khadijeh Habashneh, cinéaste et archiviste du cinéma palestinien, s'exprime au sujet du film They do not exist que Mustafa Abu Ali réalise en 1974. En 1973, Mustafa Abu Ali réalise Scène d'occupations à Gaza, un film emblématique de l'Unité cinéma. Ne pouvant pas se rendre dans la bande de Gaza, sous contrôle israélien depuis 1967, il va réaliser son film à partir d'un reportage fait pour la télévision française et pour lequel il arrive à se procurer les images. Avec son nouveau montage, il veut attester en images de la souffrance endurée par le peuple gazaoui. « Mustafa Abu Ali va utiliser les moyens que le cinéma met à sa disposition, c'est-à-dire qu'il va transformer la bande son, ajouter une voix off, de la musique. Il va figer l'image sur le regard d'un des hommes palestiniens qui est contrôlé, et rajouter en insert une image d'une grenade sur un fond rouge. À travers cela, il essaye de signifier que ce jeune homme porte en lui toutes les marques de la lutte. » Hugo Darroman, docteur en études cinématographiques, s'exprime au sujet du film Scènes d'occupation à Gaza que Mustafa Abu Ali réalise en 1973. À lire aussi1974, le discours historique de Yasser Arafat à l'ONU L'ensemble de ces films seront montrés dans les camps de réfugiés palestiniens, mais aussi à l'étranger, dans des festivals ou dans des réseaux de solidarité, afin de faire connaître la cause palestinienne et aussi mettre en place des coproductions, comme ce sera le cas en 1977 avec l'Italie pour le documentaire Tall-al-Zaatar consacré aux massacres ayant eu lieu dans le camp de réfugiés palestiniens dans l'est de Beyrouth. Au total, près d'une centaine de reportages et de documentaires seront produits par l'unité cinéma du Fatah, d'abord installé à Amman jusqu'en 1970, puis à Beyrouth jusqu'en 1982, où une cinémathèque s'était constituée autour de cette collection. Mais, en 1982, lors de l'invasion israélienne au Liban, une partie du patrimoine culturel palestinien va être spolié, et les archives filmiques, un temps cachées dans Beyrouth, vont également disparaître au milieu des années 80. Depuis les années 2000, Khadijeh Habashneh, déjà à l'œuvre à Beyrouth entre 1976 et 1982 aux côtés de son mari Mustafa Abu Ali, tente de remettre la main sur des copies de ces films, et de trouver les partenariats et les conditions nécessaires pour qu'ils puissent être conservés et à nouveau montrés au public. C'est finalement à la Cinémathèque de Toulouse, l'une des plus importantes de France, connue pour la richesse de ses collections venant du monde entier, qu'une partie des films palestiniens vont trouver refuge en 2023. Retour sur une production cinématographique méconnue, une histoire d'archives en exil, d'images manquantes, et d'une certaine idée du cinéma comme moyen de résistance et de représentation d'un peuple par lui-même. Palestine, filmer pour exister, un nouvel épisode documentaire de La marche du monde, signé Maxime Grember, produit par Valérie Nivelon, réalisé par Sophie Janin, aux sons des archives filmiques palestiniennes. Avec les témoignages de : Samir Arabi, programmateur du festival Ciné-Palestine Toulouse-Occitanie Hugo Darroman, docteur en études cinématographiques, auteur d'une thèse sur le cinéma de la révolution palestinienne Khadijeh Habashneh, archiviste, cinéaste et psychologue Franck Loiret, directeur de la Cinémathèque de Toulouse Rona Sela, chercheuse en histoire visuelle à l'Université de Tel Aviv Remerciements à : Francesca Bozzano, Nicolas Damon, Victor Jouanneau et Franck Loiret de La Cinémathèque de Toulouse ainsi que leurs partenaires dans le projet de sauvegarde et de numérisation des films palestiniens : le ministère de la Culture palestinien, le Palestinian Cultural Fund, la Fondation Art Jameel et le Consulat Général de France à Jérusalem. Samir Arabi, Hugo Darroman, Khadijeh Habashneh, Rona Sela, Guilhem Delteil et Vanadis Feuille de RFI, Tarik Hamdan de MCD, Colette Berthès et Monica Maurer. Ainsi que Nathalie Laporte, Joe Farmer et Sophie Janin pour la voice-over. Musiques : The urgent call of Palestine, Zeinab Shaat Ounadikom, Ahmad Kaabour From Gaza with love, Saint Levant Films : Scène d'occupations à Gaza, Mustafa Abu Ali, 1973 They do not exist, Mustafa Abu Ali, 1974 Tall el-Zaatar, Mustafa Abu Ali, Adriano Pino et Jean Chamoun, 1977 Documentaires : Looted and Hidden - Palestinian Archives in Israel, Rona Sela, 2017 Ouvrages : La Palestine et le cinéma, de Guy Hennebelle et Khemaïs Khayati, Édition du Centenaire, 1977 Knights of Cinema, documentary narrative book on the story of Palestine Film Unit. From its beginning 1967 till 1982, de Khadijeh Habashneh, Alahlia Publishing house, 2020 Article : Toulouse, refuge des archives palestiniennes, sur Orient XXI Table ronde : Films palestiniens, archives en exil, organisée par la Cinémathèque de Toulouse et le festival Ciné-Palestine Toulouse-Occitanie en 2024 Diaporama
durée : 00:05:11 - Classic & Co - par : Anna Sigalevitch - Anna Sigalevitch nous parle du Festival Piano Jacobins à Toulouse jusqu'au 30 septembre. Ainsi que du récital de Clayton Stephenson mercredi prochain, le 10, sera retransmis en direct sur France Musique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Monde du travail : Atma Shanto dénonce les abus dans le secteur hôtelier ainsi que l'absence de conseil pour le Tourism Employees Welfare Fund by TOPFM MAURITIUS
Voici l'Évangile du dimanche 7 septembre 2025 : « Celui qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple » (Lc 14, 25-33) En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d'entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s'asseoir pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi aller jusqu'au bout ? Car, si jamais il pose les fondations et n'est pas capable d'achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui : ‘Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n'a pas été capable d'achever !' Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s'asseoir pour voir s'il peut, avec dix mille hommes, affronter l'autre qui marche contre lui avec vingt mille ? S'il ne le peut pas, il envoie, pendant que l'autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. Ainsi donc, celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Le dimanche 31 août 2025 Par Luc Chaussé _________________________________________________ Dieu est présenté dans la Bible à travers des dizaines de Noms, chacun révélant une facette unique de qui Il est. Ces attributs se retrouvent pleinement en Jésus, qui est Dieu, et se manifestent clairement dans son ministère en tant que Fils de l'homme sur la terre. Avant de partir, Jésus pria le Père en disant : « J'ai terminé l'œuvre que tu m'as donnée à accomplir. » Puis, Il ajouta : « Comme tu m'as envoyé, moi aussi je les envoie » — en parlant de nous. Ainsi, Jésus nous a fait comprendre sans ambiguïté que nous sommes désormais son Corps sur la terre. Nous portons l'Esprit qui accomplit les mêmes œuvres que Lui, et nous sommes appelés à les manifester aujourd'hui. « Il était, nous sommes, et Il sera » est une série qui vise à nous encourager à vivre pleinement cette réalité de ce que nous sommes vraiment en Christ.
La concentration repose sur une capacité fondamentale de notre cerveau : filtrer les informations. À chaque instant, nos sens reçoivent des centaines de signaux – sons, images, odeurs… Mais pour rester attentif à une tâche, le cerveau doit opérer un tri sélectif entre ce qui est pertinent et ce qui ne l'est pas. C'est justement ce mécanisme qu'explique une étude de 2015 menée par des chercheurs de l'Institut de neurosciences de l'université de New York, qui ont identifié un acteur clé : le noyau réticulé thalamique, ou NRT.Le NRT est une structure en forme d'anneau située autour du thalamus, lui-même au centre du cerveau. Il agit comme un commutateur attentionnel. Concrètement, lorsque nous dirigeons notre attention vers un stimulus (par exemple un texte à lire), les neurones du NRT réduisent l'intensité des signaux sensoriels concurrents – comme les bruits ambiants, les mouvements visuels ou même les sensations tactiles. C'est ce qu'on appelle la sélection attentionnelle.L'étude, publiée dans Nature Neuroscience, a montré que ces neurones inhibiteurs du NRT peuvent désactiver temporairement certaines voies sensorielles au profit d'autres. Ainsi, lorsque vous vous concentrez sur la lecture, le NRT limite le traitement des sons ou des images parasites. Mais ce filtrage a ses limites. Si un bruit soudain ou inhabituel surgit – comme une voix forte ou une porte qui claque – le NRT réoriente l'attention vers cette nouvelle source, même si elle est sans intérêt. C'est un mécanisme de vigilance automatique, hérité de l'évolution, destiné à détecter les dangers.Autrement dit, le bruit capte l'attention non pas parce qu'il est pertinent, mais parce qu'il rompt l'équilibre sensoriel imposé par le NRT. Plus le bruit est irrégulier, imprévisible ou porteur d'information (comme une conversation), plus il sollicite le système attentionnel… au détriment de la tâche en cours.Cette redirection constante de l'attention a un coût : chaque interruption impose au cerveau un "temps de réinitialisation" de plusieurs secondes, durant lequel la performance cognitive chute. Ce phénomène s'appelle le coût de rebasculage attentionnel.En résumé, le bruit est néfaste à la concentration car il court-circuite le système de filtrage du cerveau, piloté par le noyau réticulé thalamique. Il force le cerveau à jongler entre les sources sensorielles, réduisant ainsi notre efficacité, notre mémoire de travail, et notre capacité à accomplir des tâches complexes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:00:50 - Journée portes ouvertes à l'Afpa Dordogne et une offre dans la restauration - On recherche un serveur pour Marsac sur l'Isle et l'on vous informe d'une journée Portes Ouvertes organisée par l'Afpa dans les 18 centres de formation en Nouvelle-Aquitaine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le système des castes en Inde est l'une des plus anciennes structures sociales au monde. Il est profondément enraciné dans l'histoire du sous-continent et continue d'influencer la société indienne contemporaine. Mais d'où vient cette organisation si particulière ? Et pourquoi perdure-t-elle encore aujourd'hui ?Le mot « caste » vient du portugais casta, signifiant « race » ou « lignée », mais le système en lui-même est bien antérieur à l'arrivée des Européens. En Inde, on parle plutôt de « varna » et « jati ». Le mot varna signifie « couleur » en sanskrit, et désigne les quatre grandes catégories sociales mentionnées dans les textes sacrés hindous, notamment les Védas, rédigés vers 1500 avant notre ère.Selon ces textes, la société est divisée en quatre varnas :1. Les Brahmanes, prêtres et enseignants, garants du savoir et des rites religieux.2. Les Kshatriyas, guerriers et rois, chargés de protéger et gouverner.3. Les Vaishyas, commerçants et artisans.4. Les Shudras, serviteurs et ouvriers, censés servir les trois premiers groupes.Au-delà de ces quatre varnas, il y a ceux qui furent exclus du système : les Dalits, anciennement appelés « intouchables », affectés aux tâches considérées comme « impures », comme le nettoyage, le travail du cuir ou l'incinération des morts.Mais cette division en varnas est une simplification. En réalité, l'Inde a connu au fil des siècles une multiplication des « jatis », des sous-castes définies par la profession, la région, la naissance ou le groupe social. On en compte aujourd'hui plus de 3 000, avec des hiérarchies locales complexes.Pourquoi un tel système a-t-il émergé ? Pour les historiens, plusieurs facteurs ont joué : la volonté de hiérarchiser la société, de maintenir un ordre religieux et social, mais aussi de contrôler les alliances matrimoniales, les métiers et la transmission des privilèges. En séparant les groupes, le système caste garantissait la reproduction d'un ordre établi.Avec le temps, les castes sont devenues héréditaires, interdisant la mobilité sociale. On naît dans une caste, on s'y marie, on y travaille, et on y reste. Ce système, bien qu'ébranlé par les invasions, les mouvements religieux et les colonisations, a survécu grâce à sa flexibilité locale et à son ancrage dans le quotidien.Aujourd'hui, bien que la Constitution indienne de 1950 ait aboli la discrimination fondée sur la caste, et que des politiques de quotas aient été mises en place pour les castes défavorisées, les inégalités persistent. Le système des castes continue d'influencer la politique, l'économie et les relations sociales.Ainsi, les castes en Inde ne sont pas simplement une tradition ancienne : elles sont le produit d'une histoire longue et complexe, où religion, pouvoir et société se sont intimement mêlés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La presse malienne s'alarme : de plus en plus de burkinabè quittent leurs villages pour se mettre à l'abri au Mali voisin. Les populations fuient l'insécurité et les violences provoqués par les combats entre l'armée burkinabè et les groupes armés. Ainsi, relate Le Journal du Mali, « dans la région de Bandiagara, la ville de Koro fait face depuis plusieurs semaines à un afflux continu de réfugiés burkinabè. La proportion des déplacés par rapport à la population locale illustre l'ampleur d'une urgence humanitaire qui dépasse les capacités d'accueil. Au 30 juin dernier, le HCR estimait à plus de 121 000 le nombre de réfugiés burkinabè et nigériens installés au Mali, dont environ 85 000 Burkinabè encore en attente d'enregistrement officiel. (…) La tendance s'est brutalement accélérée en août, où on a compté une moyenne de plus de 1 500 arrivées par jour ». Qui plus est, constate encore Le Journal du Mali, « les réfugiés arrivent souvent sans ressources, contraints d'abandonner leurs biens et leurs champs. Leur survie dépend largement de la solidarité des familles hôtes, elles-mêmes confrontées à une pression inédite sur leurs moyens de subsistance. Les besoins prioritaires sont nombreux : abris, vivres, eau potable, articles d'hygiène, biens ménagers essentiels et accompagnement psychosocial. Le HCR, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, et ses partenaires tentent d'apporter une réponse, mais les moyens restent très en deçà de la demande ». Au bord de la catastrophe humanitaire ? Et attention, prévient encore le média malien : « à Koro, la population locale fait preuve d'une solidarité exemplaire, mais l'équilibre reste précaire. Les autorités multiplient les appels pour éviter une détérioration rapide de la situation. Sans un appui renforcé, des milliers de vies risquent de basculer dans une détresse encore plus profonde, au détriment à la fois des réfugiés et des communautés qui les accueillent ». D'autant que « cet afflux intervient dans une zone déjà éprouvée par les violences des groupes armés affiliés à al-Qaïda et à l'État islamique, relève pour sa part le site Afrik.com. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous dirigés par des régimes militaires, font face à une même menace jihadiste et ont constitué l'Alliance des États du Sahel pour renforcer leur coopération militaire, rappelle le site. Mais sur le plan humanitaire, la situation est aggravée par une crise budgétaire sans précédent qui touche la plupart des ONG, réduisant leurs capacités opérationnelles. Pour les réfugiés comme pour les communautés hôtes, l'urgence est désormais d'obtenir une aide alimentaire, sanitaire et logistique afin d'éviter une catastrophe humanitaire au cœur du Sahel ». Burkina Faso : un Français accusé d'espionnage Toujours à propos du Burkina Faso, un humanitaire français en poste sur place est en prison depuis un mois. Il est accusé d'espionnage. C'est Le Monde Afrique qui l'a révélé hier. RFI avait l'information mais avait préféré ne pas la rendre publique pour ne pas entraver les discussions pour sa libération. Ce Français dirige l'ONG INSO. Une ONG qui, précise Le Monde Afrique, « fournit des données, des analyses et des conseils sécuritaires pour aider les autres ONG à agir sur des terrains considérés comme à risque, tel le Burkina Faso, dont de larges pans de territoire sont contrôlés par des groupes jihadistes. Or, pointe encore le journal, pour la junte du capitaine Ibrahim Traoré, la collecte d'informations sécuritaires, même si elle est destinée à des ONG, peut être assimilée à de l'espionnage ». Aucun commentaire dans la presse burkinabé. Il faut aller au Bénin voisin où La Nouvelle Tribune publie un article sur le sujet, avec ce titre : « Burkina : un français mis aux arrêts pour espionnage ». La Nouvelle Tribune qui rappelle que « depuis le coup d'État d'octobre 2022, le Burkina Faso cultive un climat de défiance envers la France, son gouvernement et ses ressortissants. Les autorités burkinabè multiplient les accusations d'ingérence contre les puissances occidentales, y compris les acteurs humanitaires, perçus comme des relais d'influence étrangère. Cette méfiance systématique alimente une crise diplomatique persistante et isole davantage le pays sur la scène internationale ».
La presse malienne s'alarme : de plus en plus de burkinabè quittent leurs villages pour se mettre à l'abri au Mali voisin. Les populations fuient l'insécurité et les violences provoqués par les combats entre l'armée burkinabè et les groupes armés. Ainsi, relate Le Journal du Mali, « dans la région de Bandiagara, la ville de Koro fait face depuis plusieurs semaines à un afflux continu de réfugiés burkinabè. La proportion des déplacés par rapport à la population locale illustre l'ampleur d'une urgence humanitaire qui dépasse les capacités d'accueil. Au 30 juin dernier, le HCR estimait à plus de 121 000 le nombre de réfugiés burkinabè et nigériens installés au Mali, dont environ 85 000 Burkinabè encore en attente d'enregistrement officiel. (…) La tendance s'est brutalement accélérée en août, où on a compté une moyenne de plus de 1 500 arrivées par jour ». Qui plus est, constate encore Le Journal du Mali, « les réfugiés arrivent souvent sans ressources, contraints d'abandonner leurs biens et leurs champs. Leur survie dépend largement de la solidarité des familles hôtes, elles-mêmes confrontées à une pression inédite sur leurs moyens de subsistance. Les besoins prioritaires sont nombreux : abris, vivres, eau potable, articles d'hygiène, biens ménagers essentiels et accompagnement psychosocial. Le HCR, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, et ses partenaires tentent d'apporter une réponse, mais les moyens restent très en deçà de la demande ». Au bord de la catastrophe humanitaire ? Et attention, prévient encore le média malien : « à Koro, la population locale fait preuve d'une solidarité exemplaire, mais l'équilibre reste précaire. Les autorités multiplient les appels pour éviter une détérioration rapide de la situation. Sans un appui renforcé, des milliers de vies risquent de basculer dans une détresse encore plus profonde, au détriment à la fois des réfugiés et des communautés qui les accueillent ». D'autant que « cet afflux intervient dans une zone déjà éprouvée par les violences des groupes armés affiliés à al-Qaïda et à l'État islamique, relève pour sa part le site Afrik.com. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous dirigés par des régimes militaires, font face à une même menace jihadiste et ont constitué l'Alliance des États du Sahel pour renforcer leur coopération militaire, rappelle le site. Mais sur le plan humanitaire, la situation est aggravée par une crise budgétaire sans précédent qui touche la plupart des ONG, réduisant leurs capacités opérationnelles. Pour les réfugiés comme pour les communautés hôtes, l'urgence est désormais d'obtenir une aide alimentaire, sanitaire et logistique afin d'éviter une catastrophe humanitaire au cœur du Sahel ». Burkina Faso : un Français accusé d'espionnage Toujours à propos du Burkina Faso, un humanitaire français en poste sur place est en prison depuis un mois. Il est accusé d'espionnage. C'est Le Monde Afrique qui l'a révélé hier. RFI avait l'information mais avait préféré ne pas la rendre publique pour ne pas entraver les discussions pour sa libération. Ce Français dirige l'ONG INSO. Une ONG qui, précise Le Monde Afrique, « fournit des données, des analyses et des conseils sécuritaires pour aider les autres ONG à agir sur des terrains considérés comme à risque, tel le Burkina Faso, dont de larges pans de territoire sont contrôlés par des groupes jihadistes. Or, pointe encore le journal, pour la junte du capitaine Ibrahim Traoré, la collecte d'informations sécuritaires, même si elle est destinée à des ONG, peut être assimilée à de l'espionnage ». Aucun commentaire dans la presse burkinabé. Il faut aller au Bénin voisin où La Nouvelle Tribune publie un article sur le sujet, avec ce titre : « Burkina : un français mis aux arrêts pour espionnage ». La Nouvelle Tribune qui rappelle que « depuis le coup d'État d'octobre 2022, le Burkina Faso cultive un climat de défiance envers la France, son gouvernement et ses ressortissants. Les autorités burkinabè multiplient les accusations d'ingérence contre les puissances occidentales, y compris les acteurs humanitaires, perçus comme des relais d'influence étrangère. Cette méfiance systématique alimente une crise diplomatique persistante et isole davantage le pays sur la scène internationale ».
La concentration repose sur une capacité fondamentale de notre cerveau : filtrer les informations. À chaque instant, nos sens reçoivent des centaines de signaux – sons, images, odeurs… Mais pour rester attentif à une tâche, le cerveau doit opérer un tri sélectif entre ce qui est pertinent et ce qui ne l'est pas. C'est justement ce mécanisme qu'explique une étude de 2015 menée par des chercheurs de l'Institut de neurosciences de l'université de New York, qui ont identifié un acteur clé : le noyau réticulé thalamique, ou NRT.Le NRT est une structure en forme d'anneau située autour du thalamus, lui-même au centre du cerveau. Il agit comme un commutateur attentionnel. Concrètement, lorsque nous dirigeons notre attention vers un stimulus (par exemple un texte à lire), les neurones du NRT réduisent l'intensité des signaux sensoriels concurrents – comme les bruits ambiants, les mouvements visuels ou même les sensations tactiles. C'est ce qu'on appelle la sélection attentionnelle.L'étude, publiée dans Nature Neuroscience, a montré que ces neurones inhibiteurs du NRT peuvent désactiver temporairement certaines voies sensorielles au profit d'autres. Ainsi, lorsque vous vous concentrez sur la lecture, le NRT limite le traitement des sons ou des images parasites. Mais ce filtrage a ses limites. Si un bruit soudain ou inhabituel surgit – comme une voix forte ou une porte qui claque – le NRT réoriente l'attention vers cette nouvelle source, même si elle est sans intérêt. C'est un mécanisme de vigilance automatique, hérité de l'évolution, destiné à détecter les dangers.Autrement dit, le bruit capte l'attention non pas parce qu'il est pertinent, mais parce qu'il rompt l'équilibre sensoriel imposé par le NRT. Plus le bruit est irrégulier, imprévisible ou porteur d'information (comme une conversation), plus il sollicite le système attentionnel… au détriment de la tâche en cours.Cette redirection constante de l'attention a un coût : chaque interruption impose au cerveau un "temps de réinitialisation" de plusieurs secondes, durant lequel la performance cognitive chute. Ce phénomène s'appelle le coût de rebasculage attentionnel.En résumé, le bruit est néfaste à la concentration car il court-circuite le système de filtrage du cerveau, piloté par le noyau réticulé thalamique. Il force le cerveau à jongler entre les sources sensorielles, réduisant ainsi notre efficacité, notre mémoire de travail, et notre capacité à accomplir des tâches complexes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes au XIe siècle, près de la ville portuaire de Tarente, dans la région des Pouilles au sud- est de l'Italie. C'est là qu'un mal curieux est apparu qui atteindra son paroxysme six cents ans plus tard. En pleine période des moissons, des paysans et, surtout, des paysannes se mettent à souffrir de plusieurs symptômes dont des maux de tête, un regard fixe et hébété, des palpitations cardiaques, des troubles respiratoires, mais aussi des désirs sexuels inhabituels. Très rapidement, on incrimine la morsure d'une araignée, Lycosa tarantula, connue sous le nom de lycose de Tarente ou de tarentule des Pouilles. Ainsi est né le tarentisme (ou tarentulisme), un mal, en réalité, qui est très certainement la conséquence d'une sévère insolation due au travail dans les champs en plein soleil. Il faut trouver un remède : on se met alors à danser au son des musiciens conviés pour accompagner cette danse thérapeutique que l'on appellera la « tarentelle ». Les mouvements du corps permettant, croyait-on, de répartir le venin dans l'organisme et de l'éliminer au travers de la peau. On le voit, la crainte irraisonnée des araignées est ancrée dans nos civilisations occidentales depuis bien longtemps. Des études menées en Europe et aux États-Unis rapportent qu'environ 25 % des personnes déclarent ressentir de la peur envers les araignées, et que l'arachnophobie, la forme la plus extrême de cette anxiété, concernerait entre 5 % et 10 % de la population. Les réactions typiques des arachnophobes incluent des cris, des tremblements de peur, des crises de panique, des palpitations et des nausées. Alors d'où viennent ces peurs ? Sont-elles innées ou culturelles ? Pourquoi est-il urgent de réhabiliter l'araignée au-delà de nos mythes ancestraux ? Avec nous : Raphaël Jeanson, éthologue, directeur de recherche au CNRS, en France, et directeur adjoint du Centre de Recherches sur la Cognition Animale à Toulouse. « Dans la tête d'une araignée » ; HumenSciences. Sujets traités : Araignée, Peurs, mythes ,réhabilitation, Lycosa tarantula, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quand on évoque la pollution urbaine, on pense aussitôt aux voitures, aux gaz d'échappement et aux embouteillages. Mais bien avant l'arrivée du moteur à explosion, Paris suffoquait déjà… à cause de ses chevaux. Vers 1900, la capitale comptait environ 80 000 chevaux, utilisés pour le transport des marchandises, des personnes, ou les services publics. Et loin de l'image romantique de la calèche dans les rues pavées, cette omniprésence équine posait un véritable problème sanitaire, environnemental et logistique.À cette époque, les chevaux étaient les piliers du système urbain. On les trouvait chez les boulangers, les pompiers, les services postaux, mais aussi dans les fiacres, ancêtres du taxi. Chaque cheval produisait en moyenne 7 à 10 kilos de fumier par jour, soit plus de 600 000 kilos (600 tonnes) de déjections quotidiennes pour l'ensemble de la ville. À cela s'ajoutaient plusieurs litres d'urine par animal, répandus directement sur les pavés.Le résultat ? Des rues glissantes, nauséabondes, saturées de mouches. L'air de Paris était chargé d'ammoniac et de bactéries, favorisant la prolifération de maladies respiratoires et intestinales. Des épidémies de typhoïde et de dysenterie étaient régulièrement attribuées à l'insalubrité des rues. Le fumier séché, soulevé par le vent, devenait poussière fine, inhalée par les Parisiens, bien avant le problème des particules fines automobiles.Cette situation préoccupait sérieusement les autorités. À la fin du XIXe siècle, Paris engageait plus de 1 500 éboueurs uniquement pour le ramassage du fumier, qui était ensuite vendu aux agriculteurs de la région. Mais la croissance de la ville rendait le système ingérable. Des rapports alarmistes circulaient dans toute l'Europe. À New York, en 1894, on estimait que, si la tendance continuait, la ville serait recouverte de trois mètres de crottin d'ici quelques décennies…Ironie de l'histoire : c'est l'automobile, en partie introduite pour résoudre le problème du cheval, qui devint ensuite la nouvelle source majeure de pollution.Le passage à la motorisation fut donc, à ses débuts, perçu comme une solution écologique et sanitaire. Les voitures ne laissaient pas de déjections sur la chaussée, ne dégageaient pas d'odeurs pestilentielles, et réduisaient le risque de maladies liées à l'insalubrité urbaine. Ce n'est que plus tard qu'on en comprit les conséquences environnementales à long terme.Ainsi, bien avant les pots d'échappement, le crottin de cheval fut le premier grand polluant urbain de l'ère moderne. Une page oubliée de l'histoire de la ville, qui rappelle que la transition écologique n'est jamais simple… ni sans paradoxes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 02/09/2025 Trump, les populismes et l'IA, un cocktail mortel pour la vérité ?Comment permettre le maintien des démocraties quand le monde est gangréné par la déformation de la vérité ? Gérald Bronner, sociologue et professeur de sociologie à l'Université Paris Sorbonne, s'intéresse à la fracture de l'espace commun dans son dernier ouvrage “À l'assaut du réel”, publié le 27 août. Il impute une partie de ce phénomène à la “ductilisation du réel” : une déformation des preuves scientifiques au nom du relativisme. Expliquant que la vérité était autrefois stable et inflexible, Gérald Bronner juge que la société bascule vers une ère de la post-réalité. Ainsi, chacun tente de manipuler les faits objectifs, non plus au nom de l'intérêt général, mais pour satisfaire ses propres aspirations mettant en danger notre rapport au réel. Chikungunya, dengue : la France doit-elle déclarer la guerre aux moustiques ?La nouvelle hérisse le poil. À Bergerac (Dordogne), 31 cas de chikungunya ont été recensés par l'Agence régionale de santé, lundi 1er septembre. Des contaminations causées par les moustiques tigres, à l'origine de maux de tête ou encore de fièvre, jugées autochtones, ce qui indique que leur origine est locale. Mais, la sonnette d'alarme commence à être tirée en dehors de la région. Au 26 août, 30 foyers de transmission autochtone de chikungunya ont été identifiés dans l'Hexagone. Les régions Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine sont touchées par ces insectes à rayures. Et le bât blesse car ces petites bêtes ne s'arrêtent pas à la transmission du chikungunya. Elles peuvent également partager la dengue (maladie potentiellement mortelle). 7 foyers autochtones de cette "grippe tropicale" ont été identifiés en France métropolitaine depuis début juillet. Les moustiques Culex, plus communs, qui portent en eux la fièvre du Nil se répandent également. Face à ce phénomène, les autorités sanitaires tentent de réagir en multipliant les messages de prévention. Les collectivités locales, elles, lancent des opérations visant à limiter leur propagation. Mais, les spécialistes le reconnaissent : vouloir supprimer une bonne fois pour toutes les moustiques est illusoire. Dès lors, faut-il apprendre à vivre avec ?On en débat avec Marine Grosset, infectiologue au CHU d'Angoulême, François Lasserre, entomologiste et auteur, et Louis Lambrechts, directeur de recherche au département de virologie de l'Institut Pasteur. Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire du bâtiment de la mairie de Pau alors que son hôte, François Bayrou, s'apprête à y engager “40 000 euros” de rénovation. Puis, Marie Bonnisseau nous raconte comment la Finlande va retirer le svastika de l'emblème de son armée de l'air.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 2 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
La violence s'est amplifiée ces dernières années en Colombie. En cause notamment : la création de plusieurs groupes de dissidents de la rébellion des FARC. Les efforts pour consolider la paix signée en 2016 peuvent être multiples. Ainsi, un groupe d'anciens guérilleros s'est lancé dans le secteur de la mode. Ils créent des vêtements aux côtés de victimes du conflit armé et de citoyens volontaires. Malgré la peur, les menaces de mort, la stigmatisation et le manque de financement. « La mode pour la paix en Colombie », un grand reportage de Najet Benrabaa.
Conseils Marketing - Des conseils concrets pour prospecter et fidéliser !
Interview d'Alain SCHMITT - Customer Experience Expert Dans l'industrie B2B, la majorité, à tout le moins les leaders disposent de technologies avancées, de produits fiables, et de processus maîtrisés. Mais très peu peuvent affirmer qu'elles se différencient réellement par l'expérience client. Et pour cause : le client et souvent invisible, il n'est n'est pas dans le premier cercle des cultures « techniques », qui survalorisent la techno au détriment de l'humain et sont naturellement auto-centrées sur leur processus. C'est l'esprit de machine de « Saroumane » dans le seigneur des anneaux… Ainsi la culture client, en BtoB industriel, n'est bien souvent ni incarnée, ni pilotée au quotidien, et encore moins ancrée. Or, faire émerger et nourrir une « vraie » culture client, est un levier unique en termes de différentiation, croissance, performance et de «sens » pour les équipes Au sommaire I. Le client grand absent des radars internes II. A cette invisibilité s'ajoute les défis spécifiques du B2B industriel : Client protéiforme, silotage des organisations et des systèmes, rupture aux interfaces. III. Comment faire émerger, organiser et faire vivre la culture client en BtoB industriel. IV. Trois outils clés en CX Plus d'infos sur Mon blog : https://www.conseilsmarketing.com/ Mon profil Linkedin : https://www.linkedin.com/in/canevetf/ Mes formations gratuites : https://www.conseilsmarketing.com/cours-livres-gratuits/ Mes formations vidéos payantes : https://www.conseilsmarketing.com/mes-dernieres-formations-video/
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 30 juin 2023.Avec cette semaine :Julien Damon, sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Émission originellement diffusée le 16 juillet 2023.LES COMMODITES URBAINESJulien Damon, vous êtes sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC. Vous venez de publier, aux Presses de SciencesPo, un essai intitulé « Toilettes publiques » où vous réhabilitez dans le débat public, avec science et humour, ces lieux auxquels nous consacrons en moyenne 6 mois de notre vie.Alors que les toilettes publiques se raréfient dans les villes et qu'une partie d'entre elles sont devenus payantes, vous défendez l'idée d'un « droit aux toilettes » qui garantisse à tous l'accès à des commodités gratuites, propres et sécurisées. Cette question est essentielle pour les sans-abris, mais elle concerne plus largement chacun des usagers de la ville, habitué ou de passage, lors ses mobilités quotidiennes. Pour relever ce défi, vous proposez notamment de rémunérer les bars, cafés, restaurants et fast-foods mettant à disposition leurs toilettes gratuitement et de façon indifférenciée, sur le modèle de l'Allemagne ou du Royaume-Uni.Le « droit aux toilettes » suppose par ailleurs de garantir un accès égal aux commodités pour les hommes et pour les femmes, qui y passent en moyenne une minute de plus. Il implique également de considérer l'offre sanitaire de l'ensemble des espaces collectifs, comme les entreprises ou les écoles, alors qu'un sondage de l'IFOP en date d'avril 2022 indique que 55% des employés jugent les toilettes de leurs entreprises sales et que 45% d'entre eux les trouvent trop peu éloignées du reste des locaux.A l'échelle internationale, le sujet est porté par l'ONU qui a fait de l'accès à l'eau et à l'assainissement un droit de l'homme en 2010. Des progrès notables en matière d'installations sanitaires ont été observés depuis 20 ans, tirés notamment par les « plans toilette » de la Chine et de l'Inde. Ainsi, si environ un tiers de l'humanité ne disposait d'aucun assainissement basique en 2015, la proportion est descendue à un humain sur cinq en 2020. Ces investissements sont particulièrement rentables car ils diminuent les frais de santé, limitent les hospitalisations, réduisent le nombre de jours non travaillés, améliorent les capacités des enfants à l'école et la productivité des travailleurs. Mais d'importantes lacunes persistent dans certaines régions et plombent les perspectives de développement économique et social. A titre d'exemple, plus de la moitié des établissements en Afrique subsaharienne ne disposent d'aucune installation sanitaire. Cette carence pénalise particulièrement les filles et compte parmi les raisons de leur sous-scolarisation persistante.Il ne s'agit pourtant pas seulement d'augmenter l'offre de toilettes publiques, mais aussi de repenser son modèle : au XXIème siècle, la croissance mondiale des toilettes doit être « durable ». Le modèle occidental, fondé sur les toilettes à chasses connectés à des réseaux centralisés d'assainissement, est très gourmand en eau. L'ensemble des Français destinent à cet usage l'équivalent de 500.000 piscines olympiques chaque année. De nombreux modèles plus écologiques ont été proposés, le plus souvent décentralisés, fondés sur le recyclage des eaux plutôt que sur leur évacuation. Des urinoirs secs, les « uritrottoirs », ont même été installés à Paris à l'été 2018 ; mais l'expérience s'est rapidement soldée par un échec, qui montre la force des habitudes en la matière et l'ampleur des travaux à accomplir.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il est de plus en plus dur d'être aveugle à la destruction de la Terre et de l'Homme qu'entraine le capitalisme généralisé que nous connaissons. Mais si l'on ne fait pas précisément le lien entre la pensée gestionnaire et l'exploitation généralisée de tout, on risque, en voulant de bonne foi apporter des solutions, de renforcer le problème. Danielle Moyse, philosophe, travaille depuis longtemps ces questions, en particulier dans leurs implications sur l'éthique médicale et notre rapport au vivant. Le livre de Danielle : https://www.editions-conference.fr/products/contradictions-medicales-et-autres-bizarreries Mon site : https://www.fabricemidal.com Reso, mon école de méditation :https://www.reso.cohttps://www.facebook.com/reso.meditationhttps://www.instagram.com/reso_meditation Mots clé : Ce volume recueille quinze ans de chroniques de « bioéthique » publiées par l'auteur dans le journal La Croix. Il procède d'un étonnement de fond devant ce qu'il est convenu d'appeler « les avancées de la médecine » : ne révèlent-elles pas le plus souvent l'égarement d'une société qui rend le droit, cette pierre milliaire de la vie humaine en son souci de justice, disponible à tous les caprices individuels, et serf de l'idole technique que devient la médecine en l'absence d'une vision cohérente de ses propres fins ? La médecine elle-même, fascinée par ses instruments et ses possibilités de prétendue maîtrise du « vivant », n'avance-t-elle pas en réalité de contradiction en contradiction ? En sorte que le comble de sa « rationalité » technique rejoint l'irrationalité même qui marque la souveraineté aveugle du désir individuel soumettant la loi aux caprices orchestrés de l'opinion. Ajoutons à cela une vision gestionnaire de la santé, et c'est la vie elle-même que la médecine risque de menacer en ses « avancées » les plus « audacieuses ». Ainsi en va-t-il de maints domaines explorés par ces chroniques — partout où technique et opinion, loin de les seconder, défigurent droit et démocratie. Danielle Moyse est philosophe, agrégée de l'Université et titulaire d'un doctorat. Elle enseigne la philosophie à l'Éducation nationale depuis de nombreuses années. Elle a écrit de nombreux articles dans des revues scientifiques, participé à des ouvrages collectifs, à plusieurs missions de recherche sur le handicap dans le cadre du CNRS et de l'EHESS, et écrit plusieurs livres à ce sujet. Enfin, passionnée depuis longtemps par la rencontre de la philosophie occidentale et de la pensée extrême orientale, elle est enseignante à l'École de méditation Reso depuis 2019, et participe au travail collectif qui voudrait montrer la fécondité de cette rencontre.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Ouganda, après 40 ans de règne, Yoweri Museveni sera à nouveau candidat à la présidentielle de janvier prochain. À l'âge de 80 ans, il briguera donc un 7° mandat. Ainsi en a décidé mercredi 27 août le parti au pouvoir, NRM, lors d'un congrès à Kampala. Jusqu'où le président ougandais va-t-il durcir la répression contre ses opposants ? Pourquoi vient-il de signer un accord avec Donald Trump pour accueillir les migrants des pays tiers dont les Américains ne veulent plus ? Kristof Titeca est professeur de sciences politiques à l'université d'Anvers, en Belgique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : En janvier prochain, est-ce qu'on va assister à un remake de janvier 2021, c'est-à-dire un duel entre Yoweri Museveni et Bobi Wine ? Kristof Titeca : Oui et non. Oui parce que, encore une fois, c'est une confrontation entre le président Museveni et Bobi Wine. Mais aussi non, parce que beaucoup de choses ont changé sur le terrain. Lors des dernières élections de 2021, il y avait un véritable élan en faveur de Bobi Wine. Il apportait quelque chose de nouveau à la scène électorale. Il était vu comme le représentant d'une large partie de la société ougandaise, les exclus du système. Mais aujourd'hui, ceci n'est plus le cas. Il a perdu son élan. Beaucoup considèrent que Bobi Wine et son parti sont devenus une partie intégrante de l'establishment. Il y a eu des exemples frappants. Par exemple, l'année passée, il y avait eu un scandale de corruption qui a éclaté au Parlement ougandais. La présidente du Parlement avait distribué des fortes sommes d'argent au chef de l'opposition. C'était Mathias Puga, qui était le leader du parti de Bobi Wine au Parlement. Mais aussi à la décharge de Bobi Wine, le gouvernement et le parti au pouvoir ont mené une campagne d'enlèvement qui était particulièrement brutale contre les membres du parti de Bobi Wine. Il y avait environ 1000 membres de son parti qui ont été enlevés. La plupart ont été torturés aussi. Et cette pression a lourdement pesé sur Bobi Wine et son parti. Est-ce que l'opposition a une petite chance de gagner au mois de janvier prochain ou pas ? Non, pas du tout. Tout indique qu'il y a eu une décision qui a été prise d'utiliser plus que jamais la force brutale pour réprimer l'opposition. À lire aussiOuganda: la police hausse le ton en vue de la campagne pour la présidentielle du 12 janvier Alors, il y a Bobi Wine, mais il y a aussi l'autre grand opposant, c'est Kizza Besigye, l'ancien médecin personnel de Yoweri Museveni. Au mois de novembre dernier, il a été enlevé au Kenya, transféré de force en Ouganda et placé en prison. Est-ce qu'il a une chance d'être libéré et de pouvoir se présenter en janvier prochain ? Je ne crois pas. Donc, l'arrestation de Kizza Besigye fait partie de cette stratégie de considérer les élections comme un exercice militaire. Je ne crois pas qu'il y a la moindre perspective de le voir libéré avant les élections, les autorités semblent avoir pris la décision de l'écarter définitivement de la scène politique en le maintenant en prison. Et ce que je peux dire, c'est que l'Ouganda, la Tanzanie et le Kenya semblent avoir formé une coalition pour externaliser, mutualiser la répression de leur opposition, de leurs activistes. Par exemple, récemment en Tanzanie, il y avait des activistes qui sont venus du Kenya et l'Ouganda, c'était Boniface Mwanga du Kenya, Agathe Atuhaire de l'Ouganda. Ils ont été torturés et maltraités en Tanzanie. La semaine dernière, l'Ouganda a signé avec les États-Unis un accord par lequel il accepte d'accueillir les migrants de pays tiers, dont les Américains ne veulent plus. Pourquoi ce cadeau à Donald Trump ? Oui. Depuis une dizaine d'années, ce sont les réfugiés qui sont devenus une ressource géopolitique importante. Et donc le gouvernement et Museveni ont bien compris ceci. Ils ont adopté une politique de la porte ouverte radicale vis-à-vis des réfugiés. Et ceci est bien sûr perçu comme très utile par la communauté internationale. Donc, l'Ouganda a été largement salué comme un pays accueillant vis à vis des réfugiés et comme un modèle de relocalisation des réfugiés dans leur propre région. Et c'est dans cette logique qu'il faut comprendre l'accord avec les États-Unis, ou même des négociations potentielles pour accueillir des personnes venant de Gaza. En faisant ceci, le gouvernement cherche à se rendre utile et même indispensable géopolitiquement, dans un contexte où ce gouvernement a perdu un peu de sa crédibilité, en raison de ses tendances autoritaires. Alors, vous parlez des réfugiés éventuels venus de Gaza. Selon certaines sources, les Américains tenteraient de convaincre l'Ouganda d'accueillir des Palestiniens de Gaza. Est-ce que vous avez des informations qui vont dans ce sens ? Non, je n'ai pas d'information sur ce dossier. La seule chose que je peux dire, ce n'est pas la première fois qu'il y a un deal. Il y a eu un accord sur les réfugiés et sur les migrants entre Israël et l'Ouganda. En 2018, il y avait un accord avec Israël pour accueillir des réfugiés qui étaient en Israël, venant du Soudan et de l'Érythrée.
Nous sommes le 26 mars 1923, à Milan. Dans un discours prononcé à l'occasion de l'inauguration d'une exposition de la galerie « Pesaro », qui présente des œuvres produites par le groupe du « Novecento », un mouvement qui prône le retour aux valeurs traditionnelles de l'esprit latin, Benito Mussolini exprime sa volonté de poursuivre son projet politique avec la contribution de l'art et des artistes. Il dit : « On ne peut gouverner en ignorant l'art et les artistes. L'art est une manifestation essentielle de l'esprit humain ; il est né en même temps que l'humanité et l'a accompagné jusqu'à aujourd'hui. Et dans un pays comme l'Italie, un gouvernement qui se désintéresserait de l'art et des artistes serait un gouvernement stupide. Je déclare que l'idée qui consisterait à encourager quelque chose qui pourrait ressembler à de l'art d'État m'est étrangère. L'art appartient au domaine de l'individu ». Ainsi, le leader fasciste distingue l'Italie des autres régimes totalitaires que seront l'Allemagne nazie, l'URSS ou la République populaire de Chine qui ont soumis l'art et les artistes à leur idéologie. Il n'en demeure pas moins qu'à Rome, Berlin, Moscou et Pékin, l'art est un témoin important, sinon essentiel, du système. Alors de Marinetti, fondateur du « Futurismo », à Albert Speer, l'architecte d'Hitler, en passant par le « réalisme socialiste », penchons-nous sur les rapports dangereux entre Art et régimes totalitaires. Avec nous : Anne Hustache, historienne de l'art. Sujets traités : Art, régime, totalitaire, Pesaro, Novecento, Benito Mussolini, nazie, Albert Speer Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retrouvailles avec Elyas, que j'avais interviewé à Paris, dans son salon de coiffure, en novembre 2021, épisode diffusé en février 2022. Je le retrouve en mai 2025 à Strasbourg. Il y a donc eu déménagement et emménagement avec son compagnon ! Changer de région, réinstaller son activité pro, se refaire une clientèle, bcp d'étapes. Et aussi : quelle adaptation dans son mode de vie parisien par rapport à la vie en région, en l'occurence, l'Alsace, comme se faire un nouveau cercle amical ? Autre étape clé : le diagnostic TDAH et ce qu'il implique comme remise en question, bouleversement, adaptation, et dans son couple. On a abordé aussi beaucoup de sujets importants pour lui et pour moi : la considération, l'amour, toutes formes d'amour, le désir, la passion, l'éducation des enfants en particulier les cours EVARS (éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité) indispensables pour leur apprendre le consentement, les limites, afin qu'ils et elles sachent détecter les agressions et en parler (voir ressources ci-dessous). On parle aussi de ses projets. Bonne écoute ! Retrouvez Elyas sur les réseaux sociauxhttps://www.instagram.com/elyasillustrashoot/https://www.instagram.com/eat_colorist/Son podcast "ELY'ASK" https://podcasts.apple.com/us/podcast/elyask/id1590306451 Si vous voulez soutenir Single Jungle, avec un don en une seule fois, j'ai ouvert un Tipeee : https://fr.tipeee.com/single-jungle. J'ai suivi le conseil d'auditrices et d'auditeurs qui ont proposé de participer à la hauteur de leurs moyens, ponctuellement, aux frais des épisodes (prise de son/montage). Merci aux premières personnes qui ont participé ! Références citées dans l'épisode ou en bonus (à suivre)Podcasts épisode de Single Jungle avec Elyas diffusé en février 2022 https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-32-elyas-createur-du-podcast-elyask le podcast de Guillaume, podcasteur de l'intime gay "passif ou actif" https://actifoupassif.com/ [le titre du podcast a justement pour but de combattre cette injonction] épisode enregistré à Brest https://singlejungle.lepodcast.fr/hors-serie-quand-je-cherchais-un-celibataire-a-brest-finistere-bretagne Livres "Ce que Grindr a fait de nous" de Thibault Lambert (éditions JC Lattès) "La tendresse des catastrophes" de Martin Page (éditions Les Escales), à écouter dans l'épisode 112 https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-112-martin-page-la-tendresse-des-catastrophes-romcom-feministe-inclusive-sexy-enfin Documentaire et ressources "Les mots pour vous le dire" d'Asiya Bathily, produit par l'Association inspirantes, avec les témoignages d'Asiya, Anissa Rami, Mariam Testard, et leurs proches. Il s'agit d'un documentaire d'utilité publique sur les violences sexuelles sur mineures. En France, 5,5 millions d'adultes déclarent avoir subi des viols dans l'enfance. https://www.instagram.com/lesmotspourvousledire_lefilm/https://vimeo.com/ondemand/lesmotspourvousledire?fbclid=PAZXh0bgNhZW0CMTEAAafFVrHlQcKr4V88VdJB1OeqlMq1qb5_J_cUwcbDeZGQrpy5vve756GZCnMqkA_aem_IBN1J6ofuwFAeeaIM9GT7g Éduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle : passer de l'obligation à l'application ! https://www.lecese.fr/actualites/eduquer-la-vie-affective-relationnelle-et-sexuelle-passer-obligation-application AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires de l'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service clientq n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez une dépense inutile. Episode enregistré en mai 2025, à Strasbourg, dans le salon de coiffure d'Elyas, merci à lui pour son hospitalitéPrise de son : Louisa AmaraMontage et mixage : Isabelle FieldMusique : Nouveau générique ! Vous l'avez reconnu ? C'est le générique de la série mythique des années 90 "Code Quantum" avec Scott Bakula
Parfois, de tout petits accidents peuvent faire bifurquer le cours de l'Histoire. Ainsi de ce prince héritier capétien, fils aîné de Louis VI qui, au XIIe siècle, est mort d'une chute de cheval, pour avoir simplement buté …sur un porc domestique !Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:20 - La Chronique du Grand Continent - par : Gilles Gressani - Gilles Gressani alerte sur le pouvoir exorbitant des géants de la tech, fruit de nos renoncements numériques, notamment via les conditions générales d'utilisation de leurs services internet. Ainsi, dans les CGU de Starlink, Elon Musk prévoit déjà la colonisation de la planète Mars.
Aujourd'hui on a rendez-vous avec un tempérament. Elle a imposé son charisme et son franc parler sur nos écrans pendant presque trente ans. La Matinale, les maternelles, le supplément, le grand Journal, c'était elle. Aujourd'hui, avec son amie et associée Alexandra, elle a décidé de produire : des fictions, des webséries, des magazines... Ainsi que des évènements solidaires et féminins comme octobre Rose. Elle sort aujourd'hui même un média digital qui s'adresse aux femmes de plus de 45 ans et un livre, son livre : « la femme invisible ». C'était donc le timing parfait pour aller se faire une petite causette ménopause avec Maïtena Biraben. Et pour découvrir son nouveau média "Mesdames", c'est par ici : https://mesdames.media/Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 20 août 2025 avec Linda Lainé, rédactrice en chef du magazine professionnel L'Écho touristique.Les vacances d'été touchent à leur fin. L'occasion pour le secteur touristique de faire son bilan. Juillet et août ont-ils été à la hauteur des espérances ? Où sont partis les Français ? La France reste-t-elle attractive ? L'effet JO 2024 fonctionne-t-il toujours ?Alors que 40% des Français ne partent pas en vacances, ceux qui ont pu s'offrir un voyage ont dû faire des arbitrages. Ainsi, les restaurants ont subi une baisse de fréquentation durant l'été. Un été contrasté donc, alors que la France reste le lieu de vacances privilégié des Français.Côté prix, le tarif des billets d'avion est toujours en hausse. Selon le ministère des Transports, il a progressé de 9% en juin sur le réseau intérieur, et de 5,7% sur les moyens courriers. L'arrivée de la concurrence sur certaines lignes de TGV a-t-elle entrainé un report sur le train ?Linda Lainé, rédactrice en chef du magazine professionnel L'Écho touristique, nous révélera les premières données chiffrées sur la saison estivale 2025. Elle nous donnera aussi les grandes tendances de lieux de vacances, et nous dira si les vagues de chaleur ont eu des conséquences sur les choix de destination. Enfin, elle nous donnera les perspectives pour septembre, moment de plus en plus souvent choisi pour partir.
C dans l'air l'invité du 18 août 2025 avec Gael Sliman, président et cofondateur de l'institut de sondages Odoxa.Le mouvement citoyen "bloquons tout", qui prend essor sur les réseaux sociaux, réunit des personnes d'horizons divers, qui appellent à "tout bloquer" en France le 10 septembre en se cristallisant autour des coupes budgétaires voulues par François Bayrou. Une initiative qui prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux. Hier, dans la Tribune dimanche, le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a publié une tribune appelant à soutenir ce blocage. Ce matin, le coordinateur du mouvement, Manuel Bompard, a appelé à participer au blocage pour "empêcher le plan Bayrou de s'appliquer". "Je ne crois pas du tout que les revendications qui émergent de ce mouvement soient positionnées à l'extrême droite. On a dit la même chose au moment des mobilisations des gilets jaunes et le mouvement des gilets jaunes s'est traduit par des revendications pour plus de démocratie, pour plus de justice fiscale, pour plus de justice sociale", a-t-il déclaré.Gaël Sliman, président et cofondateur de l'institut de sondages Odoxa, décryptera avec nous le mouvement "Bloquons tout", et en analysera les ressorts. Un appel à la mobilisation dès la rentrée, qui intervient alors que les mesures budgétaires annoncées en juillet par François Bayrou sont particulièrement impopulaires. Ainsi, 73% des Français sont opposés à la suppression de deux jours fériés, et 74% aux économies dans le secteur de la santé, selon un sondage Odoxa pour Le Figaro.L'exécutif s'attend donc à une rentrée sociale particulièrement mouvementée, avec également le risque d'une censure contre le gouvernement.
Ce samedi, la table des bons vivants rend hommage à l'un des plus grands chefs et pâtissier de l'histoire de notre gastronomie : Marie-Antoine Carême dit Antonin Carême. A l'occasion de la sortie de la série Carême sur Apple TV + le mercredi 30 avril, Laurent Mariotte et toute sa bande retracent l'héritage de ce gastronome du XIXème siècle, à commencer par les recettes que nous lui devons : le diplomate, le croquembouche ou pièce montée et bien sûr le vol au vent, même si ce dernier fait encore l'objet de débat quant à sa paternité, les uns l'attribuant bien à Antonin Carême pour la finesse de la pâte feuilletée quand d'autres historiens signalent qu'il existait déjà avant lui une recette nommée vol en vent, une pâte haute en forme de losange et garnie de fromage. Au-delà de ses recettes qui ont traversé les deux siècles qui nous séparent du pâtissier, Antonin Carême a surtout oeuvré pour une cuisine plus digeste en allégeant les sauce alors très riche sous la mode de l'Ancien Régime, mais aussi pour respecter les produits de saison en cherchant à la cuisiner le mieux possible. Ainsi, il a toujours envisagé la cuisson rapide des légumes frais de printemps dans un bouillon plutôt que de les ajouter à des longs mijotés de viande et de perdre leur saveur. Antonin Carême est surtout connu pour son rôle de gastro-diplomate : il rentre au service de Talleyrand, ministre des affaires extérieures sous Napoléon alors premier consul. Son travail consiste à préparer et servir les repas diplomatiques, c'est-à-dire de faire rayonner la cuisine française auprès des représentants des pays étrangers mais aussi de créer le cadre le plus propice à l'échange entre les diplomates, quitte à ce que la cuisine puisse parfois faire pencher la balance lors de la signature de traité. Afin de donner à avoir toute la splendeur de la pâtisserie française par exemple, Antonin Carême dessine et conçoit plusieurs pièces montées de son invention, tour à tour en forme de temple grec ou de pyramide, visant toujours l'effet monumental dans ses créations sucrées : “Les Beaux-Arts sont au nombre de cinq, à savoir : la peinture, la sculpture, la poésie, la musique et l'architecture, laquelle a pour branche principale la pâtisserie” a-t-il écrit dans son Art de la cuisine française au XIXème siècle. Un sens du spectacle qui n'a pas échappé à Martin Bourboulon, réalisateur de la série Carême, ainsi qu'à Jérôme Raffaelli, pâtissier qui a été créateur et consultant culinaire, en charge de toutes les scènes de cuisine et des recettes filmés dans la série : “Il fallait qu'on serve le scénario de la série tout en restant fidèle à l'esprit de Carême, se souvient le pâtissier aujourd'hui installé à Marseille dans sa boutique Oh Faon !, c'est pour cette raison qu'on a réalisé une statue de Vénus en taille réelle conçue entièrement de crème glacée pour un dîner libertin présent dans l'histoire. La cuisine pour Antonin Carême c'était du spectacle.” Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le grand retour des sandwichs ! Ils n'avaient jamais vraiment disparu, mais ils reviennent en force : les sandwichs font un véritable carton. Phénomène culinaire ou simple sursaut de consommation rapide ? Un peu des deux. Une chose est sûre : la pause déjeuner a changé de visage, et le sandwich en est devenu l'icône. Désormais, il ne s'agit plus seulement de pain et de jambon emballés à la va-vite. Le sandwich version 2025 est soigné, réfléchi, inspiré. Il raconte une histoire, celle du retour à une cuisine de rue gourmande, pratique et bien faite. Le Figaro ne s'y est pas trompé en consacrant un classement complet aux 100 meilleurs sandwichs du moment. Partout, les adresses se multiplient : food trucks, boulangeries créatives, petits comptoirs cachés ou même restaurants traditionnels… Tous surfent sur la vague. Même les cafés et bistrots s'y mettent, revisitant les classiques à leur sauce. Un exemple ? Le sandwich rillettes-cornichon servi en terrasse, aussi simple qu'efficace, et désormais revendiqué comme une vraie proposition culinaire. En 2025, le sandwich n'est plus un pis-aller. C'est un choix. Un art de vivre. Et surtout, une promesse de plaisir entre deux tranches de pain. Et si on variait les plaisirs ? Le sandwich a beau revenir sur le devant de la scène, il n'est pas question de se contenter d'un sempiternel jambon-beurre. C'est tout l'art de bien vivre, en version compacte. Alors, pour nourrir l'inspiration, voici quelques pistes à savourer. Commençons par un clin d'œil historique. Le sandwich nous vient d'Angleterre, et plus précisément du Comte John Montagu, quatrième du nom. La légende raconte qu'il aurait demandé à ce qu'on lui serve un morceau de viande coincé entre deux tranches de pain pendant une partie de cartes, afin de ne pas se salir les mains — ni interrompre le jeu. Il était comte… des îles Sandwich (dans le Pacifique), ce qui aurait donné son nom à cette invention qui allait faire le tour du monde. Aujourd'hui, cette idée toute simple est devenue un terrain de jeu pour les chefs comme les amateurs. Sonia Ezgulian, grande prêtresse de la cuisine intuitive, propose des créations pleines de goût et de fraîcheur : un pan bagnat revisité avec aubergines grillées, salade de tomates, olives, oignons, œuf poché et une touche d'estragon. Une ode à l'été, à manger avec les doigts. Envie d'un clin d'œil british ? Testez un sandwich œufs durs, mayo et cresson, une recette typique des tea rooms anglais, simple, délicate et savoureuse. Ce samedi, la table des bons vivants rend hommage à l'un des plus grands chefs et pâtissier de l'histoire de notre gastronomie : Marie-Antoine Carême dit Antonin Carême. A l'occasion de la sortie de la série Carême sur Apple TV + le mercredi 30 avril, Laurent Mariotte et toute sa bande retracent l'héritage de ce gastronome du XIXème siècle, à commencer par les recettes que nous lui devons : le diplomate, le croquembouche ou pièce montée et bien sûr le vol au vent, même si ce dernier fait encore l'objet de débat quant à sa paternité, les uns l'attribuant bien à Antonin Carême pour la finesse de la pâte feuilletée quand d'autres historiens signalent qu'il existait déjà avant lui une recette nommée vol en vent, une pâte haute en forme de losange et garnie de fromage. Au-delà de ses recettes qui ont traversé les deux siècles qui nous séparent du pâtissier, Antonin Carême a surtout oeuvré pour une cuisine plus digeste en allégeant les sauce alors très riche sous la mode de l'Ancien Régime, mais aussi pour respecter les produits de saison en cherchant à la cuisiner le mieux possible. Ainsi, il a toujours envisagé la cuisson rapide des légumes frais de printemps dans un bouillon plutôt que de les ajouter à des longs mijotés de viande et de perdre leur saveur. Antonin Carême est surtout connu pour son rôle de gastro-diplomate : il rentre au service de Talleyrand, ministre des affaires extérieures sous Napoléon alors premier consul. Son travail consiste à préparer et servir les repas diplomatiques, c'est-à-dire de faire rayonner la cuisine française auprès des représentants des pays étrangers mais aussi de créer le cadre le plus propice à l'échange entre les diplomates, quitte à ce que la cuisine puisse parfois faire pencher la balance lors de la signature de traité. Afin de donner à avoir toute la splendeur de la pâtisserie française par exemple, Antonin Carême dessine et conçoit plusieurs pièces montées de son invention, tour à tour en forme de temple grec ou de pyramide, visant toujours l'effet monumental dans ses créations sucrées : “Les Beaux-Arts sont au nombre de cinq, à savoir : la peinture, la sculpture, la poésie, la musique et l'architecture, laquelle a pour branche principale la pâtisserie” a-t-il écrit dans son Art de la cuisine française au XIXème siècle. Un sens du spectacle qui n'a pas échappé à Martin Bourboulon, réalisateur de la série Carême, ainsi qu'à Jérôme Raffaelli, pâtissier qui a été créateur et consultant culinaire, en charge de toutes les scènes de cuisine et des recettes filmés dans la série : “Il fallait qu'on serve le scénario de la série tout en restant fidèle à l'esprit de Carême, se souvient le pâtissier aujourd'hui installé à Marseille dans sa boutique Oh Faon !, c'est pour cette raison qu'on a réalisé une statue de Vénus en taille réelle conçue entièrement de crème glacée pour un dîner libertin présent dans l'histoire. La cuisine pour Antonin Carême c'était du spectacle.” Le plat du jour est signé Georgiana Viou, cheffe étoilée du restaurant Rouge à Nîmes au sein de l'Hôtel Margaret Chouleur. Il s'agit d'une polenta servie avec des œufs brouillés, des légumes de saison et une sauce cacahuètes. Une recette du Bénin que lui faisait sa mère. Pour la dernière partie de l'émission, Laurent Mariotte, comme chaque semaine, passe l'invité sur le grill des Bons vivants. Cette semaine, c'est la comédienne Michèle Bernier qui est autour de la table. Quel est le goût de votre enfance ? Quels sont les ingrédients que vous avez toujours dans votre frigo ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées. Elle nous raconte son goût pour les nems que son père lui préparait et les crêpes de sa mère. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'addiction a un retentissement sur la vie de la personne qui en souffre, mais aussi sur celle de ses proches. Ainsi, l'addiction représente souvent un véritable séisme au sein de la famille. Elle peut alors perturber et fragiliser l'environnement familial, être source de tension, voire de crise. Cependant, la sphère familiale peut également constituer un véritable rempart face à l'addiction et aider à la prise en charge de la personne qui en souffre. (Rediffusion) Comment l'addiction peut-elle affecter la famille ? Comment reconnaitre les signes de la dépendance au sein du foyer ? Comment l'entourage peut-il aider à sortir de la dépendance ? Quelles sont les aides extérieures qui peuvent servir de soutien en période de crise ? Anne-Victoire Rousselet, psychologue et psychothérapeute spécialisée en Thérapie comportementale et cognitive, au Centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris Michel Dzalamou, psychologue clinicien. Consultant en santé mentale et soutien psychosocial à l'Hôpital de référence de Bacongo à Brazzaville, au Congo. ► En fin d'émission, nous retrouvons la chronique sport du Dr Jean-Marc Sène, médecin du sport et auteur de Le sport : je me lance, aux éditions In Press. Programmation musicale : ► Christine and the queens – People, I've been sad ► Youssoupha – Dieu est grande.
En Bolivie, l'élection présidentielle a lieu dimanche prochain 17 août. La crise économique et les solutions proposées par les candidats ont été au cœur de la campagne électorale. L'une des propositions les plus en vogue : favoriser et développer l'élevage et l'agriculture dans l'est du pays. Un projet qui donne des ailes aux principaux intéressés, mais qui inquiète les communautés autochtones qui craignent un recul de leurs droits et une augmentation de la déforestation et des incendies. Reportage de Nils Sabin. De notre correspondant en Bolivie, À San Javier, dans l'est de la Bolivie, la campagne pour l'élection présidentielle du 17 août est particulièrement suivie. Cette petite ville de 15 000 habitants est la capitale laitière du département de Santa Cruz… Et les nombreux éleveurs locaux espèrent voir leur secteur favorisé par le prochain président. « Nous espérons, si Dieu le veut, qu'il y aura un changement et que le nouveau gouvernement aura en tête que la production et le progrès se trouvent ici », confie María Gloria Paz Tambare, présidente de l'association des éleveurs de San Javier. Malgré des lois environnementales très permissives, des prêts à taux bas, ou encore l'augmentation des permis de déforestation, l'agrobusiness, c'est-à-dire les secteurs de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle, a le sentiment d'avoir été maltraité par les gouvernements de gauche de ces vingt dernières années. Selon Mauricio Tambare, éleveur rencontré dans son ranch à quelques kilomètres de San Javier, la Bolivie doit virer à droite et s'inspirer d'autres présidents conservateurs du continent : « On aime bien ce que fait Milei en Argentine, ce qu'a fait Bukele au Salvador. On ne demande pas que ce soit un copié-collé, mais que ce soit similaire à ce que fait Milei ». « Les candidats ont très peur de se fâcher avec l'agro-industrie bolivienne » Pour le secteur de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle, la fin de la crise économique qui touche le pays — 17 % d'inflation depuis janvier, pénurie de carburant et de dollars — passe forcément par leur développement. « Pour nous, c'est très clair que si on ne nous permet pas d'exporter plus facilement, qu'on ne baisse pas les droits de douane, qu'on ne nous soutient pas, le pays va droit dans le mur », avance María Gloria Paz Tambare. Un message qui s'est peu à peu imposé dans la campagne électorale. Ainsi, Samuel Doria Medina et Jorge Quiroga, les deux candidats d'opposition en tête des sondages, proposent de faciliter les exportations de l'agrobusiness, de favoriser le développement technologique de ces secteurs et admettent qu'il faudra étendre la frontière agricole pour permettre leur développement. Et même chez les candidats se revendiquant de gauche, aucun n'ose remettre en cause cette idée. « Les candidats ont très peur de se fâcher avec l'agro-industrie bolivienne. Ils redoutent d'avoir une image qui va à l'encontre du secteur privé et d'être associés à des pays comme le Venezuela, l'Équateur ou Cuba », explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur la déforestation et les incendies. Et de rappeler que l'idée de résoudre la crise économique via le développement du secteur de l'agrobusiness n'est pas nouvelle : « Ça a déjà été fait dans les années 1980, dans les années 1950 et à d'autres moments de l'Histoire bolivienne ». Augmentation probable de la déforestation Mais du côté de la Centrale indigène Paikoneka, qui regroupe une soixantaine de communautés autochtones à San Javier, ces propositions inquiètent. « Nous avons analysé les programmes des différents candidats et il n'y en a pas un en faveur des droits des peuples indigènes ou de l'environnement », s'alarme Brian Baca Talamas, coordinateur des pompiers volontaires de l'organisation indigène. En effet, renforcer la place de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle dans l'économie revient à continuer à agrandir la frontière agricole dans l'est de la Bolivie. En clair, cela favorisera la déforestation et les incendies alors qu'en 2024, le pays était le deuxième pays au monde avec le plus de forêts primaires au monde, derrière le Brésil, et que les incendies ont ravagé plus de 12 millions d'hectares, l'équivalent de quatre fois la superficie de la Suisse. Des conséquences écologiques vues comme des dommages collatéraux par les candidats. « S'il y a contradiction entre l'environnement et la production, je choisirai la production », a ainsi déclaré Samuel Doria Medina fin juin. Quant à Jorge Quiroga, il est rappelé dans la section environnement de son programme qu'une extension de la frontière agricole sera forcément nécessaire. « Tout le monde veut des solutions à la crise. Les candidats et une grande partie de la population sont prêts à voir une dégradation écologique si cela permet une amélioration économique », analyse Stasiek Czaplicki. L'année dernière, une vingtaine de communautés de l'organisation ont été touchées par les incendies historiques qui ont ravagé le pays. L'une de leurs peurs est que les incendies continuent de s'aggraver si des mesures favorables à l'agrobusiness sont prises. Pour s'y opposer, la Centrale indigène Paikoneka prépare déjà l'après-élection. « Nous sommes tous unis, les peuples des terres basses, pour qu'après le 17 août, nous fassions une manifestation pour exiger que l'on respecte nos territoires indigènes et nos droits », indique María Suárez Macoñó, l'une des dirigeantes de l'organisation. Entre crise économique, mesures d'austérité pour y mettre fin et recul écologique, les prochaines années s'annoncent difficiles pour la population bolivienne. À lire aussiBolivie: des électeurs dénoncent leur inscription à leur insu dans des partis politiques