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C dans l'air du 26 mai 2025 : Trump : Poutine "est devenu complètement fou"Donald Trump a durci le ton contre le maître du Kremlin après un week-end d'attaques russes meurtrières en Ukraine malgré les pourparlers engagés pour arriver à un cessez-le-feu. Le président des États-Unis dit vouloir une fin rapide de la guerre mais, malgré son optimisme affiché lundi dernier après un appel de près de deux heures avec son homologue russe, les bombardements se sont intensifiés ces derniers jours. La nuit dernière, 355 drones ont été lancés sur l'Ukraine, un record depuis le début de l'invasion russe en février 2022.Un peu plus tôt dans la journée Donald Trump a fait part de son mécontentement vis-à-vis de Vladimir Poutine, qui "envoie des roquettes sur des villes et tue des gens" en Ukraine alors que "nous sommes en pleines discussions" pour parvenir à un éventuel cessez-le-feu. "J'ai toujours eu de très bonnes relations avec (le président) russe Vladimir Poutine mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU", a écrit Donald Trump sur le réseau social Truth Social. "J'ai toujours dit qu'il voulait TOUTE l'Ukraine, pas seulement une partie, et peut-être que cela se révèle juste mais s'il le fait, cela mènera à la chute de la Russie !", a-t-il ajouté.Ces attaques russes ont poussé Kiev et ses alliés européens à appeler à punir Moscou et à exercer une plus forte pression internationale sur la Russie, pour notamment limiter ses exportations de pétrole et le gaz, essentiels à son effort de guerre. Mais Donald Trump reste évasif sur toute action concrète visant la Russie alors que dans le même temps il multiplie les volte-face vis-à-vis de l'Union européenne. Ainsi après avoir menacé l'UE, vendredi, de lui imposer des droits de douane à hauteur de 50 % à partir du 1er juin, le président américain a rétropédalé, dimanche soir. Il a annoncé reculer cet ultimatum au 9 juillet prochain, soit plus ou moins un retour à la date initiale. Celle de la fin de la période de trois mois qu'il a laissé au monde entier, début avril, avant l'entrée en vigueur de ses "droits de douane réciproques".En déplacement en Asie du sud-est, Emmanuel Macron s'est dit ce lundi "confiant" au sujet des discussions commerciales entre l'Union européenne et les États-Unis. Il a, par ailleurs, estimé que "le président Trump réalise que lorsque le président Poutine lui a dit qu'il était prêt à la paix, il lui a menti". Lors de ce point presse, le chef d'État a également réagi aux images le montrant recevant dans le visage une main de son épouse dans l'avion, à leur arrivée à Hanoï dimanche soir et qui ont suscité de très nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. "On se chamaillait, on plaisantait", a assuré le chef de l'Etat. "Nous sommes surpris de voir que ça devient une espèce de catastrophe planétaire. C'est un peu n'importe quoi, il faut que tout le monde se calme". Les vidéos sont vraies mais on fait dire aux vidéos beaucoup de bêtise", a ajouté Emmanuel Macron alors qu'une autre vidéo du chef de l'Etat dans un train pour Kiev, avait agité ces dernières semaines les milieux complotistes, le voyant cacher un mouchoir usagé, interprété comme étant un sachet de cocaïne.LES EXPERTS :- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L'Express
Nous sommes au cœur de la Rome antique. Esculape est le dieu de la médecine. Lorsqu'il en ressent le besoin, le patient se rend au temple et se soumet à une cure qui consiste à boire une eau réputée susciter des rêves. Il s'endort. Esculape lui apparaît alors et lui fait ses recommandations. Plusieurs témoignages nous assurent de la guérison du malade. Ainsi celui-ci : « En ces jours, le dieu révéla à Gaius, un homme aveugle, qu'il devait aller à la base sacrée, et s'y prosterner. Ensuite, il devait retourner de droite vers la gauche, placer ses cinq doigts sur la base, lever sa main et la placer sur les yeux. Et il put, à nouveau, voir clairement, alors que le peuple, qui se trouvait à côté, se réjouissait que des événements glorieux se produisent à nouveau sous notre Empereur Antonin. A Lucius, qui souffrait de pleurésie et avait perdu tout espoir chez les hommes, le dieu révéla qu'il devait aller et prendre des cendres du triple autel et les mélanger avec du vin et les placer sur son flanc. Et il fut sauvé (…) A Julianos, qui crachait du sang, et avait été abandonné par tous les hommes, le dieu révéla qu'il devait aller prendre sur le triple autel des fruits d'un cône de pin, et les manger pendant trois jours avec du miel. Et il fut sauvé, revint et offrit publiquement ses remerciements en face du peuple. » Comment les Romains pratiquent-ils leur religion au quotidien ? De quelle manière vénèrent-ils leurs dieux ? Quelle place pour la magie ? Comment accompagnent-ils leurs morts ? Avec nous : John Scheid, de l'Institut de France. « Les Romains et leurs religions – La piété au quotidien » ; éd. du Cerf. Sujets traités : Rome, romains, religion, temple, Dieu, Gaius, Antonin, magie, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes dans les années 1650-1670, à Rome. Une période durant laquelle la réputation d'Athanasius Kircher est au Zénith. Ainsi, les nobles étrangers, de passage dans la ville éternelle, se font-ils un devoir de visiter le célèbre musée où le savant jésuite a rassemblé les témoignages les plus fameux de la nature et de l'activité humaine et d'où se détachent quelques instruments directement issus de son imagination fertile et dont il fait, lui-même, la démonstration. A la reine Christine de Suède, en visite à Rome, le bon père a fait cadeau d'un obélisque de sa composition. Kircher, qui a été instruit dans les principales sciences de son temps, qu'il a en partie enseignées et pour lesquelles il a mené des recherches dont attestent ses publications, est un as dans le domaine des hiéroglyphes. Une expertise qu'il met au service de sa foi. Toutefois si l'érudit polyglotte jouit d'une position enviable dans le grand monde, celui de l'Eglise et de l'aristocratie, il n'en va pas toujours comme cela dans le cercle, plus restreint, des savants. Des esprits scientifiques éminents, comme Descartes, iront jusqu'à le traiter de charlatan. Mais l'une de ses forces et, sans doute, l'une de ses faiblesses, est qu'il ne doute jamais. Son ambition fut, non seulement, de montrer l'unité profonde d'un monde qui est la manifestation de Dieu et où « tout est dans tout », mais encore, de dégager les connexions et les correspondances les plus secrètes entre les choses. Que faut-il retenir du parcours d'Athanasius Kircher ? La leçon se limite-t-elle à une union impossible entre sciences et foi ? Avec nous : Jean Winand, docteur en Philologie orientale (égyptologie), professeur ordinaire à l'Université de Liège. Sujets traités : Athanasius Kircher, science, foi, hiéroglyphes, Eglise, aristocratie, savant, Descartes, Dieu, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Maladie virale très contagieuse, la rougeole se transmet par voie aérienne. Cette maladie, qui touche principalement les enfants de moins de 5 ans, peut être fatale ou entraîner de graves séquelles. Elle est pourtant évitable grâce à deux doses de vaccin. Ainsi, entre 2000 et 2023, l'OMS estime que ce vaccin a permis d'éviter plus de 60 millions de décès. Comment expliquer que, malgré la vaccination, la maladie continue de sévir dans certaines régions du monde et qu'elle connaisse un rebond dans des pays qui semblaient à l'abri de la maladie ? Comment se manifeste la rougeole ? Comment lutter contre les fausses informations qui font reculer la couverture vaccinale ? Dr Nicolas Winter, praticien hospitalier aux Urgences pédiatriques du Centre hospitalier de Valenciennes, France et auteur de « Urgences or not Urgences », aux éditions First. Sur les réseaux sociaux, il anime la page To be or not toubib dédiée à l'éducation pédiatrique. Guillaume Naudin, envoyé spécial permanent de RFI à Washington, alors que les États-Unis enregistrent 1.000 cas avérés et 3 décès. Pr Tandakha Ndiaye Dieye, chef du service d'Immunologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, spécialiste en Vaccinologie et membre de la Commission de vérification de l'élimination de la rougeole et de la rubéole pour l'OMS en Afrique, membre du Groupe consultatif sur la vaccination « CCVS » ou National Technical Advisory Group « NITAG » du Sénégal ; directeur des cours avancés de vaccinologie AFRO ADVAC et PVAC (Polio). ► En fin d'émission, nous retrouvons la chronique sport du Dr Jean Marc Sène, médecin du sport et auteur de Le sport : je me lance, aux éditions In Press. Programmation musicale : ► Bad Bunny – Kloufrens ► Minyo crusaders – Kaigara bushi.
Maladie virale très contagieuse, la rougeole se transmet par voie aérienne. Cette maladie, qui touche principalement les enfants de moins de 5 ans, peut être fatale ou entraîner de graves séquelles. Elle est pourtant évitable grâce à deux doses de vaccin. Ainsi, entre 2000 et 2023, l'OMS estime que ce vaccin a permis d'éviter plus de 60 millions de décès. Comment expliquer que, malgré la vaccination, la maladie continue de sévir dans certaines régions du monde et qu'elle connaisse un rebond dans des pays qui semblaient à l'abri de la maladie ? Comment se manifeste la rougeole ? Comment lutter contre les fausses informations qui font reculer la couverture vaccinale ? Dr Nicolas Winter, praticien hospitalier aux Urgences pédiatriques du Centre hospitalier de Valenciennes, France et auteur de « Urgences or not Urgences », aux éditions First. Sur les réseaux sociaux, il anime la page To be or not toubib dédiée à l'éducation pédiatrique. Guillaume Naudin, envoyé spécial permanent de RFI à Washington, alors que les États-Unis enregistrent 1.000 cas avérés et 3 décès. Pr Tandakha Ndiaye Dieye, chef du service d'Immunologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, spécialiste en Vaccinologie et membre de la Commission de vérification de l'élimination de la rougeole et de la rubéole pour l'OMS en Afrique, membre du Groupe consultatif sur la vaccination « CCVS » ou National Technical Advisory Group « NITAG » du Sénégal ; directeur des cours avancés de vaccinologie AFRO ADVAC et PVAC (Polio). ► En fin d'émission, nous retrouvons la chronique sport du Dr Jean Marc Sène, médecin du sport et auteur de Le sport : je me lance, aux éditions In Press. Programmation musicale : ► Bad Bunny – Kloufrens ► Minyo crusaders – Kaigara bushi.
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Mon tout-petit, Ma toute-petite, entre à l'intérieur de toi-même; c'est là où Je suis. Donne-Moi tes préoccupations et tes soucis. Lorsque tu Me donnes une préoccupation, elle devient Mienne et J'en profite pour couper en toi d'autres attaches. Ainsi, tu deviens libre intérieurement. Cette liberté intérieure te permet d'entrer en relation avec Moi, de découvrir combien Je t'aime et de devenir 'Amour'. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 16 mai 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.MACRON : INVENTAIRE AVANT BILAN …Interrogé mardi sur TF1, le président de la République a croisé le fer avec plusieurs personnalités de la société civile sur toute une série de sujets : Ukraine, défense, politique sociale, sécurité, dépenses, santé mentale, fin de vie, salaires, Gaza ... Peu d'annonces concrètes lors de cette intervention de plus de trois heures. A deux ans de la fin de son deuxième quinquennat, Emmanuel Macron s'est surtout attaché à défendre sa présidence, et notamment sa ligne économique : travailler plus, produire plus, ne pas augmenter les impôts. Le chef de l'État refuse de nationaliser Arcelor Mittal, alors que le sidérurgiste vient d'annoncer la suppression de plus de 600 postes en France. Il a demandé au gouvernement de lancer dans les prochaines semaines une « conférence sociale » sur le financement de notre modèle social. Tout en prétendant ne pas « préempter » les termes du débat à venir, il a indiqué que l'une des principales options à explorer consisterait à réduire les cotisations pesant sur les salaires et à mettre davantage à contribution « d'autres facteurs, en particulier la consommation ». Il s'est défendu toutefois de plaider en faveur d'une « TVA sociale ». Rejetant l'idée d'une taxation nationale des grandes fortunes, il a plaidé pour une approche mondiale face à l'exil fiscal.Attendu sur une annonce de référendum, Emmanuel Macron a déclaré opter pour une « consultation multiple » dans le cadre de l'article 11 de la Constitution. C'est-à-dire viades référendums en bonne et due forme et non via un outil purement consultatif créé pour l'occasion. Ceux-ci devraient intervenir « dans les mois qui viennent » et pourraient porter sur de « grandes réformes économiques, éducatives ou sociales ». Un spectre très large, sur lequel il entend réfléchir avec le gouvernement. Il pourrait recourir à un référendum sur l'aide à mourir comme une arme de déblocage qu'il ne dégainera qu'en solution de dernier recours, en privilégiant d'abord la poursuite du débat parlementaire. Ouvert à ce que des « réformes » du premier ministre François Bayrou, sur le « plan économique et social » fassent l'objet d'une consultation, le président de la République ne « voit pas », en revanche, de référendum possible sur l'immigration, demandé par la droite, ni sur la réforme des retraites, comme le lui a suggéré la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.Le président de la République s'est dit favorable à l'interdiction des mariages de personne sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), et souhaite un accroissement du pouvoir des polices municipales. Il a confirmé vouloir que soit imposée aux adolescents une vérification de leur âge pour s'inscrire sur les réseaux sociaux, estimant qu'il y a « une jeunesse qui a été percutée » par ces plateformes.Interrogé pour finir sur un troisième mandat en 2032, Emmanuel Macron n'en a pas écarté l'idée en déclarant : « Quand j'aurai fini, je réfléchirai à la suite. »LA DÉSINDUSTRIALISATION EN FRANCE ET EN EUROPEDepuis quarante ans, la France a été confrontée à un important processus de désindustrialisation. Le poids de la valeur ajoutée du secteur manufacturier est passé de 22 à 15% de 1983 à 2023. Seuls 13% des actifs français étaient, employés dans l'industrie en 2023, contre près de 40% quarante ans auparavant. La désindustrialisation française est la conséquence d'une vague de faillites qui a frappé les secteurs du textile, de la machine-outil et de l'automobile, et du choix de certains grands groupes de délocaliser. La production industrielle française a souffert de son positionnement « gamme moyenne ». Elle a été concurrencée frontalement par celle des pays émergents quand l'Allemagne et les pays d'Europe du Nord ont opté pour le haut de gamme. Le manque de capitaux, d'ingénieurs, de techniciens, la faiblesse de la recherche et une préférence donnée aux services expliquent ce mauvais positionnement de l'industrie française qui est, en outre, confrontée à des impôts de production plus élevés que ses concurrentes. Le poids de l'industrie manufacturière représente aujourd'hui 10 % du PIB en France, contre 15 % en Italie et 16 % en Allemagne.La désindustrialisation touche l'ensemble de l'Europe. En 2000, la part de l'Europe dans la production mondiale de l'industrie était de 22,5%, contre 21% pour les Etats-Unis. Vingt ans plus tard, elle est tombée à 14,5% et celle des Etats-Unis à 16%. La part de la Chine est passée de 10 à 28%. Dans la sidérurgie, ArcelorMittal vient d'annoncer 600 suppressions de postes en France et son concurrent allemand, ThyssenKrupp, en supprimera 11.000 d'ici 2030. A côté de la baisse européenne de la production d'acier, les ventes de véhicules en Europe restent inférieures de 25% à leur niveau de 2019 et tous les analystes s'accordent sur le même étiage ces prochaines années. En Allemagne Volkswagen, prévoit 35.000 suppressions d'emplois d'ici à 2030. Chez Stellantis, les effectifs en Italie sont passés de 55.000 salariés en 2021 à 38.000 en 2025 et, en France, de 53.000 en 2017 à 42.000 aujourd'hui.Face à cette crise, la Commission européenne a présenté fin mars leplan acier de l'Europe. En plus d'une réduction immédiate de 15% du quota d'importations d'acier autorisées sur le sol européen, il prévoit une nouvelle clause de sauvegarde à partir de juin 2026, dispositif qui encadre les imports d'acier sur son territoire selon son origine. La Commission européenne a également annoncé 47 projets miniers pour couvrir une partie de ses besoins en minerais stratégiques. Ainsi, l'UE ambitionne d'ici 2030 d'avoir 10% de sa consommation annuelle extraites localement et 40% de sa consommation annuelle issue du raffinage local.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« La première chose que l'indigène apprend, c'est de rester à sa place, à ne pas dépasser les limites. C'est pourquoi les rêves de l'indigène sont des rêves musculaires, des rêves d'actions, des rêves agressifs.» Ainsi écrit Frantz Fanon dans Les damnés de la terre. Fanon l'Antillais, Fanon l'Algérien, Fanon l'Africain, chacun de ses masques raconte comment s'est forgée la pensée du psychiatre, en évolution permanente. Car avant d'être un révolutionnaire, Fanon était un thérapeute, et sa réflexion sur la société coloniale a pris forme dans l'enfermement. Dans les hôpitaux, dans les asiles, mais aussi dans ce qu'il considère être la prison de la race.Avec Adam Shatz, pour sa biographie « Frantz Fanon, une vie en révolutions », parue aux éditions La Découverte. Au son des archives sonores et musicales de l'INA et de RFI.Émission initialement diffusée le 31 mars 2024.
Vous souvenez-vous de Maïté et Micheline, duo emblématique de la cuisine à la télé française dans les années 80. Maïté, cuisinière hors norme, à la gouaille inoubliable, aux gestes larges mais précis, à l'accent assumé, les pieds dans sa Gascogne – son terroir, et Micheline qui joue la sotte, l'ingénue, pose mille questions à sa comparse pour l'inviter à raconter, dire, expliquer, toutes deux impératrices de l'autodérision. À l'écran, elles fascinaient, médusaient, à tel point que l'image absorbait les mots. L'artiste Gala Colette a couché leurs mots sur le papier, créant ainsi un autre texte, mettant en exergue la personnalité de ce binôme coincé entre une forme de tradition et une liberté farouche, éclatante. Ces 12 épisodes sont devenus un livre à part, une création artistique et littéraire, dissimulée sous une belle et sobre couverture au titre savoureux : « Ça ne gâche rien » Mieux, c'est encore meilleur ! Avec- Gala Colette, artiste et autrice de « Ça ne gâche rien », de Gala Colette, aux éditions de l'Epure. Le livre a été lu au festival « Les mots et les mets » à Villers-Cotterêts, à la Cité internationale de la langue française, à la Maison de la poésie- Lauren Malka – hôte du podcast «Assez parlé et Livres Hebdo», autrice de Mangeuses, Maïté, quel héritage ? L'enquête de Lauren Malka pour Mouais, le journal dubitatif.- Les extraits lus dans l'émission sont : Tout est bon, La main légère, Un gros soupçon, un peu moderne.- La cuisine des mousquetaires sur France 3 hier et sur l'INA aujourd'hui. Deux extraits sont diffusés : la truite à la rose, et l'anguille.- Manon Fleury est la cheffe du restaurant Datil, avec Laurène Barijou- Bérangère Fagard, la cheffe de Sélune à Paris- Alessandra Pierini – autrice passionnée d'histoire et de gastronomie, et épicière.- La vie mode d'emploi, de Georges Perec.« Je retranscris la télé d'aujourd'hui pour voir comment on peut donner à lire le ton de la télé, comment on s'adresse les uns aux autres. J'ai retranscrit des débats politiques et ça permet de constater comment se construit un rapport de force dans un dialogue. Cela peut être très utile, après j'ai systématiquement été déçue. Je n'en ai rien fait. Je préfère transcrire la pensée d'un politologue ou d'un historien plutôt que des personnes qui travaillent dans la politique. » Gala Colette.Programmation musicaleSweet danger, de Obonjayar.
Vous souvenez-vous de Maïté et Micheline, duo emblématique de la cuisine à la télé française dans les années 80. Maïté, cuisinière hors norme, à la gouaille inoubliable, aux gestes larges mais précis, à l'accent assumé, les pieds dans sa Gascogne – son terroir, et Micheline qui joue la sotte, l'ingénue, pose mille questions à sa comparse pour l'inviter à raconter, dire, expliquer, toutes deux impératrices de l'autodérision. À l'écran, elles fascinaient, médusaient, à tel point que l'image absorbait les mots. L'artiste Gala Colette a couché leurs mots sur le papier, créant ainsi un autre texte, mettant en exergue la personnalité de ce binôme coincé entre une forme de tradition et une liberté farouche, éclatante. Ces 12 épisodes sont devenus un livre à part, une création artistique et littéraire, dissimulée sous une belle et sobre couverture au titre savoureux : « Ça ne gâche rien » Mieux, c'est encore meilleur ! Avec- Gala Colette, artiste et autrice de « Ça ne gâche rien », de Gala Colette, aux éditions de l'Epure. Le livre a été lu au festival « Les mots et les mets » à Villers-Cotterêts, à la Cité internationale de la langue française, à la Maison de la poésie- Lauren Malka – hôte du podcast «Assez parlé et Livres Hebdo», autrice de Mangeuses, Maïté, quel héritage ? L'enquête de Lauren Malka pour Mouais, le journal dubitatif.- Les extraits lus dans l'émission sont : Tout est bon, La main légère, Un gros soupçon, un peu moderne.- La cuisine des mousquetaires sur France 3 hier et sur l'INA aujourd'hui. Deux extraits sont diffusés : la truite à la rose, et l'anguille.- Manon Fleury est la cheffe du restaurant Datil, avec Laurène Barijou- Bérangère Fagard, la cheffe de Sélune à Paris- Alessandra Pierini – autrice passionnée d'histoire et de gastronomie, et épicière.- La vie mode d'emploi, de Georges Perec.« Je retranscris la télé d'aujourd'hui pour voir comment on peut donner à lire le ton de la télé, comment on s'adresse les uns aux autres. J'ai retranscrit des débats politiques et ça permet de constater comment se construit un rapport de force dans un dialogue. Cela peut être très utile, après j'ai systématiquement été déçue. Je n'en ai rien fait. Je préfère transcrire la pensée d'un politologue ou d'un historien plutôt que des personnes qui travaillent dans la politique. » Gala Colette.Programmation musicaleSweet danger, de Obonjayar.
Dormir est essentiel à notre santé, mais un excès de sommeil peut paradoxalement entraîner une sensation de fatigue accrue. Plusieurs mécanismes physiologiques et psychologiques expliquent ce phénomène.1. Désynchronisation du rythme circadienNotre corps suit un rythme circadien d'environ 24 heures, régulé par une horloge biologique située dans l'hypothalamus. Dormir au-delà de nos besoins peut perturber ce rythme, entraînant une désynchronisation entre notre horloge interne et l'environnement extérieur. Cette perturbation peut provoquer une sensation de somnolence et de fatigue pendant la journée .2. Qualité du sommeil altéréeUn sommeil excessif peut réduire la proportion de sommeil profond et de sommeil paradoxal, phases cruciales pour la récupération physique et mentale. Ainsi, malgré une durée de sommeil prolongée, la qualité du repos peut être compromise, entraînant une sensation de fatigue au réveil .3. Risques pour la santé associésDes études ont montré que dormir régulièrement plus de 9 heures par nuit est associé à un risque accru de problèmes de santé tels que l'obésité, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et la dépression . Ces conditions peuvent elles-mêmes contribuer à une sensation de fatigue persistante.4. Symptôme de troubles sous-jacentsL'hypersomnie, caractérisée par une somnolence excessive, peut être un symptôme de troubles tels que la dépression, l'apnée du sommeil ou d'autres affections médicales. Dans ces cas, le besoin accru de sommeil est une manifestation d'un problème de santé sous-jacent . ConclusionBien que le sommeil soit vital, un excès peut entraîner une sensation de fatigue et signaler des problèmes de santé sous-jacents. Il est recommandé aux adultes de viser entre 7 et 9 heures de sommeil par nuit et de consulter un professionnel de santé en cas de fatigue persistante malgré un sommeil suffisant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les chats tricolores, aussi appelés "écaille de tortue" ou "calico", présentent une combinaison de trois couleurs : noir, roux et blanc. Fait fascinant : ces chats sont presque toujours des femelles. Cette particularité n'est pas liée au hasard, mais à la génétique des chromosomes sexuels, et plus précisément au gène de la couleur du pelage porté par le chromosome X.Chez les mammifères, le sexe est déterminé par deux chromosomes : XX pour les femelles, XY pour les mâles. Or, les gènes responsables des couleurs rousse et noire chez le chat sont situés sur le chromosome X. Le blanc, lui, est déterminé par un autre gène, indépendant, qui agit en masquant certaines zones de couleur.Concrètement, une femelle (XX) peut hériter d'un gène roux sur un chromosome X et d'un gène noir sur l'autre X. Mais les cellules d'un organisme femelle ne peuvent pas exprimer les deux chromosomes X en même temps. Un phénomène appelé inactivation du chromosome X, ou "lyonisation", entre alors en jeu : dans chaque cellule, un des deux chromosomes X est désactivé au hasard. Résultat : certaines zones du corps expriment le gène du pelage noir, d'autres celui du pelage roux. C'est ce mélange aléatoire qui produit l'apparence tricolore. Les taches blanches, elles, sont dues à un gène différent qui bloque la pigmentation à certains endroits.Chez les mâles (XY), les choses sont différentes : ils n'ont qu'un seul chromosome X, donc un seul gène de couleur parmi le noir ou le roux. Ils ne peuvent donc pas naturellement avoir les deux couleurs. Voilà pourquoi les mâles sont en général soit entièrement roux, soit entièrement noirs, parfois avec du blanc, mais rarement tricolores.Cependant, il existe une exception génétique rare : le syndrome de Klinefelter, chez les chats mâles porteurs de deux chromosomes X et un Y (XXY). Ce déséquilibre chromosomique leur donne la capacité d'exprimer à la fois les gènes du noir et du roux, avec une inactivation d'un des X comme chez les femelles. Ces mâles peuvent donc être tricolores, mais ils sont stériles dans l'immense majorité des cas, car ce syndrome perturbe fortement la fonction reproductrice.Ainsi, le mystère du chat tricolore repose sur un phénomène génétique complexe mêlant chromosomes sexuels, inactivation aléatoire de l'ADN, et mutation rare chez les mâles. Une simple promenade dans la rue peut donc croiser une merveille de génétique en train de faire sa sieste au soleil. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les protéines sont des nutriments essentiels au bon fonctionnement de l'organisme. Elles interviennent dans la réparation des tissus, la digestion, le transport de l'oxygène via l'hémoglobine, et participent activement à la défense immunitaire. On les retrouve dans une grande variété d'aliments : produits laitiers, viandes, œufs, poissons, légumineuses, céréales… Pourtant, consommer trop de protéines, notamment via les régimes hyperprotéinés ou les produits enrichis (barres, poudres, yaourts), peut présenter des risques réels pour la santé.C'est ce qu'alerte l'Observatoire de la Prévention de l'Institut de cardiologie de Montréal. Dans un article de 2024, il met en garde contre le surdosage protéique, notamment issu des sources animales, qui pourrait augmenter le risque d'accidents cardiovasculaires (AVC). Cette alerte repose sur une étude américaine récente, menée à la fois sur des humains et des souris, qui s'est intéressée aux effets de la leucine, un acide aminé abondant dans la viande, les œufs et les produits laitiers.Les chercheurs ont observé que la leucine stimule une voie biologique appelée complexe mTOR, qui, en s'activant dans certaines cellules immunitaires (les macrophages), favorise la formation de plaques d'athérosclérose. Ces plaques peuvent obstruer les artères et augmenter significativement le risque d'AVC ou de crise cardiaque. Ainsi, consommer un repas très riche en protéines animales (plus de 25 g en une seule fois) serait un facteur aggravant, notamment chez les personnes à risque cardiovasculaire.En France, l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation) recommande 0,8 g de protéines par kilo de poids corporel et par jour, soit environ 50 à 60 g pour une personne de 70 kg. Or, les données montrent que 85 % de la population dépasse cette dose, et près de 25 % consomment le double. Les chercheurs montréalais conseillent de ne pas excéder 1,4 à 1,5 g/kg/jour, soit 100 g maximum pour un adulte de 70 kg.Il est également essentiel de répartir les apports protéiques au cours de la journée : un excès ponctuel à un seul repas est plus nocif qu'une consommation modérée étalée. Par exemple, un petit-déjeuner avec un peu de fromage, un déjeuner avec une portion de viande, et un dîner végétarien à base de légumineuses permet un équilibre plus sain.En conclusion, si les protéines sont indispensables à la santé, leur excès, surtout d'origine animale, peut nuire aux artères et au cœur. Comme souvent en nutrition, l'équilibre reste la clé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour bénéficier de 4 mois offerts sur votre abonnement de 2 ans à NordVPN, veuillez cliquer sur ce lien:https://nordvpn.com/savoir---------------L'expression « tchin tchin », que l'on utilise en trinquant pour porter un toast, peut sembler française… mais ses origines sont en réalité surprenantes et exotiques. Loin d'être une onomatopée purement liée au bruit des verres, « tchin tchin » viendrait du chinois ! Voici l'histoire détaillée de cette formule à la fois familière et mal comprise.Il est tentant de croire que « tchin tchin » est une onomatopée imitant le bruit cristallin des verres qui s'entrechoquent. Ce mythe est souvent relayé, mais il semble être une rationalisation a posteriori. Bien sûr, il est possible que ce jeu sonore ait renforcé l'usage et la mémorisation du mot, mais ce n'est pas l'origine première de l'expression.Une origine chinoise… via l'armée colonialeL'expression « tchin tchin » aurait été popularisée en France au XIXe siècle par les soldats et marins français en poste en Extrême-Orient, notamment en Chine. À cette époque, les interactions entre Français et Chinois se multiplient, dans un contexte à la fois commercial et colonial.En chinois mandarin, pour dire « à votre santé » en levant son verre, on dit « qǐng qǐng » (請請) ou parfois simplement « qǐng », qui signifie littéralement « je vous en prie » ou « s'il vous plaît, je vous invite à boire ». La prononciation de « qǐng qǐng » se rapproche de « tchin tchin » à l'oreille d'un francophone.Les soldats et diplomates français, séduits par cette formule conviviale, auraient alors adopté cette manière de trinquer, en imitant la sonorité sans en comprendre tout à fait le sens exact. L'expression a ensuite traversé les océans et s'est installée dans l'usage courant en France, devenant une façon légère et joyeuse de porter un toast.Confusion avec le bruit du verre ?Une formule internationale… mais à double tranchantIroniquement, bien que d'origine chinoise, « tchin tchin » ne s'utilise pas aujourd'hui en Chine pour trinquer. Et attention : au Japon, par exemple, cette expression peut prêter à sourire, car « chin chin » (ちんちん) est un mot familier pour désigner le pénis dans le langage enfantin !Origine probable : expression chinoise (« qǐng qǐng ») importée par les soldats français au XIXe siècle.Sens initial : « je vous en prie », invitation à boire ensemble.Utilisation actuelle : manière conviviale et universelle de trinquer en France.Fausse piste : l'onomatopée du verre qui tinte n'est pas l'origine historique, mais a renforcé son succès.Ainsi, la prochaine fois que vous direz « tchin tchin », vous saurez que c'est un toast… venu d'Asie ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 1991, dans le Wisconsin, la journaliste Linda Godfrey commence à enquêter sur une affaire étrange qui va bouleverser sa carrière. À Elkhorn, plusieurs habitants affirment avoir croisé un mystérieux loup-garou terrifiant. Ainsi naît la légende de la Bête de Bray Road. Fait réel ou délire collectif ?En 1995, à Porto Rico, une série d'attaques contre des animaux soulève l'inquiétude : toutes les victimes sont exsangues, marquées par des morsures à la gorge. Le prédateur inconnu reçoit vite un nom : le Chupacabra. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine dans 'La Note Secrète', nous vous emmenons dans les coulisses d'un classique de la chanson française : 'À nos actes manqués' de Jean-Jacques Goldman, Michael Jones et Carole Frédérics. Retour sur la genèse fascinante de ce titre qui a conquis le cœur des mélomanes dans les années 90.Tout commence un soir de février 1990, alors que Goldman, bientôt quadragénaire, dîne avec des amis dans un restaurant parisien. Autour de la table, on refait le monde et l'artiste se remémore ses échecs, ses ratés, ses actes manqués. De retour chez lui, l'inspiration le saisit et il décide d'en faire le sujet d'une nouvelle chanson. Épaulé par le jeune arrangeur Eric Benzy, Goldman compose une mélodie empreinte de mélancolie et d'espoir, où se mêlent regrets et désillusions. Mais il manque encore une voix féminine pour parfaire l'équilibre du trio vocal. C'est alors que Michael Jones, son comparse de toujours, suggère de faire appel à Carole Frédérics, une choriste américaine qui les a accompagnés en tournée.Ainsi naît un subtil partage des rôles : Carole Frédérics se charge du refrain, tandis que Goldman et Jones se répartissent les couplets. Ensemble, ils donnent vie à un texte d'une grande sensibilité, évoquant avec poésie les ratés de l'existence, ces moments où l'on a raté le coche, passé à côté de quelque chose.Sorti en mars 1991, 'À nos actes manqués' connaît un succès instantané, devenant même le tube de l'été. Certifié disque d'or, le titre s'écoule à plus de 125 000 exemplaires, marquant une étape importante dans la carrière de Goldman, Jones et Frédérics.
Les noms Astérix et Obélix, tout comme ceux de nombreux Gaulois dans la bande dessinée, ont été choisis avec soin par les créateurs René Goscinny (scénariste) et Albert Uderzo (dessinateur). Ils ne sont pas seulement drôles : ils regorgent de sens, de clins d'œil linguistiques, et d'hommages discrets à l'histoire antique et à la typographie.1. Pourquoi Astérix ?Le nom Astérix vient du mot astérisque, ce petit symbole typographique en forme d'étoile (*). Le mot vient du grec asteriskos, signifiant "petite étoile". Or, dans les albums, Astérix est le héros, la vedette de l'histoire : il est la star, d'où le clin d'œil. Par ailleurs, le choix d'un mot typographique reflète aussi le métier de Goscinny et Uderzo, tous deux passionnés par l'écriture, la mise en page et les signes typographiques.2. Pourquoi Obélix ?Obélix est le meilleur ami d'Astérix, et son nom est également un jeu typographique. Il vient du mot obèle ou obélisque, une autre marque typographique utilisée autrefois pour signaler des passages douteux dans les manuscrits anciens. L'obélisque (monumental et de pierre) évoque aussi la force, la taille massive et la lourdeur d'Obélix, qui est livreur de menhirs. Il y a donc un double jeu : typographique et visuel. Son nom est donc tout à fait cohérent avec son caractère.Pour compléter, je vous propose de faits etonnants a propos de cette bande dessineee.Astérix a failli mourir dans un album… et ça a été sérieusement envisagé !Dans les années 1970, René Goscinny avait envisagé de faire mourir Astérix dans un album ! L'idée n'était pas une blague : il voulait créer une sorte de panthéon des héros, à la manière des tragédies antiques. Mais Uderzo s'y est fermement opposé. Pour lui, Astérix était un héros populaire et intemporel, impossible à tuer. Heureusement, l'idée fut abandonnée… mais cela montre que les créateurs n'hésitaient pas à envisager des tournants radicaux.Un tribunal a dû trancher… qui est le vrai créateur d'Astérix !Après la mort de Goscinny en 1977, une longue bataille juridique a opposé Albert Uderzo à la famille de son ancien complice, au sujet des droits d'auteur. La question cruciale : qui a vraiment créé Astérix ? Le scénariste ou le dessinateur ? Un tribunal a fini par reconnaître la co-création de la série, consacrant officiellement le rôle fondateur de Goscinny, souvent éclipsé par le nom plus visuel d'Uderzo. L'affaire a eu un grand retentissement dans le monde de l'édition. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Emmanuelle Hutin a publié un premier récit remarqué, La Grenade (Stock, 2021). En parallèle de l'écriture, elle est directrice artistique indépendante et enseigne le yoga au profit d'associations caritatives. Son nouveau livre Les francs-tireuses est une fiction qui s'inspire de l'histoire vraie de deux femmes artistes qui ont résisté pendant la guerre avec des actions inédites dans l'Histoire. « Imagine-t-on pareille témérité ? » écrira Claude Cahun après la guerre. Comment croire qu'un couple de femmes artistes, bourgeoises, cinquantenaires, d'origine juive et à la santé fragile, s'élève seul contre les Allemands pendant les quatre années d'occupation de l'île de Jersey ?Claude Cahun est l'une des figures les plus singulières de l'avant-garde artistique parisienne. Avec Suzanne Malherbe, sa compagne de toujours, elle adhère et participe activement au mouvement surréaliste et révolutionnaire antifasciste. Mais c'est sur l'île de Jersey, où elles s'installent en 1938, que va se déployer leur activité militante. Convaincues que la liberté et l'amour fraternel sont des valeurs universelles, Claude et Suzanne mènent une contre-propagande poétique ; une résistance de papiers, de bouteilles vides et de milliers de tracts signés « Le soldat sans nom » pour créer l'impression d'une fronde au sein même des rangs allemands. Elles sont les francs-tireuses, usant de leurs armes spirituelles pour inciter les soldats à cesser de se battre. Les faits leur ont donné raison : Jersey a été libérée pacifiquement. Les Francs-tireuses s'appuie sur des textes dans lesquels Claude Cahun et Suzanne Malherbe ont raconté leurs années de guerre. Fidèle à leurs actions et à leurs tempéraments, Emmanuelle Hutin s'inspire librement de ces écrits pour rendre hommage au courage de ces résistantes invisibilisées par l'Histoire. (Présentation des éditions Anne Carrière)Illustration musicale : Gnossienne (1) de Erik SatiePour aller plus loin, à découvrir également :À travers les destins croisés de cinq résistantes, Philippe Collin retrace le rôle crucial longtemps oublié des femmes dans la lutte intérieure et extérieure face au nazisme entre 1940 et 1944.Souvent réduites à une poignée de clichés romantiques, les femmes dans l'histoire de la Résistance française sont longtemps restées invisibles. Or, dans un pays vaincu, humilié et privé en partie de sa population masculine, emmenée en Allemagne en captivité dès l'été 1940, les femmes furent les premières à réagir et à initier un esprit d'insoumission. Parmi elles, deux figures illustres : Lucie Aubrac et Geneviève de Gaulle. Ainsi que trois femmes demeurées dans l'ombre : Mila Racine, Simonne Mathieu et Renée Davelly.Destins emblématiques ou méconnus, les trajectoires de ces cinq résistantes vont s'entremêler et se répondre : un récit choral et global qui redonne toute leur place aux femmes au côté des hommes.Cet ouvrage est l'adaptation illustrée d'archives inédites ou rares du podcast à succès sur France Inter suivi par plus de 2,5 millions d'auditeurs et plébiscitée par la critique. (Présentation des éditions Albin Michel)
Vous entrez dans une pièce, puis… trou noir. Vous restez planté là, incapable de vous rappeler ce que vous étiez venu y chercher. Cette expérience troublante a un nom : le "doorway effect", ou effet de la porte. Ce phénomène cognitif décrit la tendance de notre cerveau à oublier une intention en franchissant une limite physique comme une porte. Ce n'est ni rare, ni anodin, et des recherches scientifiques commencent à percer les mystères de ce curieux mécanisme.Une transition qui perturbe la mémoireLe doorway effect a été mis en évidence par Gabriel Radvansky, professeur de psychologie cognitive à l'Université de Notre-Dame (Indiana, États-Unis). Dans une étude publiée en 2011 dans The Quarterly Journal of Experimental Psychology, Radvansky et ses collègues ont montré que franchir une porte diminue la performance mnésique pour des tâches basées sur des intentions immédiates.Dans l'expérience, les participants devaient transporter des objets virtuels d'une table à une autre dans un environnement en 3D, soit dans la même pièce, soit en passant par une porte. Résultat : le simple fait de passer par une porte entraînait une baisse significative du souvenir de l'objet transporté, comparé à ceux restés dans la même pièce.Pourquoi ? Radvansky propose une explication fondée sur la théorie de la mémoire événementielle. Selon ce modèle, notre cerveau structure l'information en unités appelées "événements", qui sont souvent délimitées par des changements perceptifs ou contextuels — comme le franchissement d'une porte. Passer d'une pièce à l'autre constitue un "nouvel événement", et notre cerveau, pour maintenir un flux cognitif efficace, archive l'information précédente au profit de la nouvelle situation.Une économie cognitive adaptativeCette fragmentation n'est pas un bug de notre cerveau, mais une fonction adaptative. En recontextualisant l'information au fil de nos déplacements, nous limitons la surcharge cognitive et améliorons notre efficacité dans des environnements complexes. Toutefois, cela implique un coût : les intentions non réalisées risquent d'être temporairement égarées, jusqu'à ce que des indices contextuels (revenir dans la pièce d'origine, par exemple) les réactivent.D'autres études confirment l'effetD'autres travaux, notamment une étude menée par Peter Tse à Dartmouth College, suggèrent que les "switchs de contexte" — pas seulement physiques, mais aussi mentaux — peuvent fragmenter notre mémoire de travail. Ainsi, ouvrir un nouvel onglet sur son ordinateur ou regarder son téléphone pourrait produire un effet similaire.En conclusionLe "doorway effect" révèle à quel point notre mémoire est sensible au contexte. Bien loin d'être un simple oubli, ce phénomène illustre la manière dynamique et structurée dont notre cerveau gère l'information en mouvement. La prochaine fois que vous resterez interdit dans l'embrasure d'une porte, rappelez-vous : ce n'est pas de la distraction, c'est de la science. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Esteban Buch, franco-argentin, est musicologue, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris. Il a écrit "Playlist : musique et sexualité" (éditions MF). L'occasion de lui poser mes questions surl'importance de la musique dans nos vies, dans notre éducation, puis nos rencontres amicales, sexuelles, amoureuses, etc. Cette musique qu'on ne peut plus écouter sans penser à l'être aimé, à celle ou celui qui n'est plus là
Le journal Le Monde, à Paris, nous raconte l'histoire de Dosseh. Un jeune togolais de 27 ans, originaire d'un village proche d'Aného. Elève brillant, il obtient une licence d'histoire à l'université de Lomé, cherche ensuite à partir pour gagner plus de sous. Il tente sa chance au Canada, puis en France, mais aucun pays ne l'accepte.Aucun, sauf la Russie ! Il part donc étudier à l'Université d'État de Saratov, mais en février, plus de nouvelles. Sa famille s'inquiète et ce n'est qu'un mois après qu'il réapparait dans une vidéo YouTube, interviewé par un ukrainien. « Il porte une combinaison bleu marine et se contente de hocher la tête pour signifier qu'il comprend son interlocuteur », décrit le quotidien français.Il raconte les derniers mois : ces policiers qui lui font signer un contrat en russe, langue qu'il ne sait pas lire, avant d'être conduit dans un camp à Donetsk pour y suivre une formation militaire et ensuite être envoyé sur le front où il sera capturé.Le Monde n'a pas réussi à s'entretenir avec Dosseh, mais son frère Michel l'assure, il n'est pas allé faire la guerre volontairement : « Même quand il était au Togo, on lui a proposé de rejoindre l'armée et il a dit non. Dosseh n'est pas un militaire. Alors pourquoi là-bas il accepterait ? À quel prix ? ». Le prix, on le connaît pour les jeunes hommes recrutés : 200 000 roubles, soit plus de 2130 euros pour se battre pour un pays qui n'est pas le sien et risquer sa vie sur le champ de bataille.Facebook et Instagram, peut-être bientôt fermés au Nigéria…« La confrontation vient de prendre une tournure critique » écrit le Financial Afrik. Alors que Méta, la maison mère des deux réseaux sociaux s'est vue infliger une amende de près de 290 millions de dollars et menace maintenant de les fermer dans le pays. Un bras de fer qui « soulève des questions fondamentales sur la souveraineté numérique, la régulation des entreprises technologiques globales et la protection des consommateurs dans les économies émergentes », selon le journal.Le Nigéria compte 30 millions d'utilisateurs Facebook, 12 millions 600 mille pour Instagram et 51 millions pour WhatsApp ! Alors qui gagnera ce combat qui implique d'un côté, un pays qui insiste sur le respect des lois et de l'autre, un géant du web qui menace de perturber des millions de personnes et de petites entreprises ? Une chose est sûre dit le Financial Afrik : « L'issue de ce bras de fer façonnera inévitablement le paysage de la régulation numérique pour les années à venir ».À la veille du début du conclave, à Rome, pour élire un nouveau Pape, à Kigali, le New Times se félicite de la présence d'un cardinal rwandaisAntoine Kambanda, 66 ans, archevêque de Kigali. C'est la première fois que cela arrive. « Cette inclusion est plus que symbolique », affirme le journal, « elle témoigne de la diversité croissante de l'Église catholique et du rôle essentiel que joue l'Afrique dans l'avenir de la foi », ajoute-t-il, tout en plaidant pour l'élection d'un Pape réformateur, audacieux, qui s'attaquera aux abus, à la corruption et qui fera entendre la voix du Sud.Le New Times attend donc beaucoup du futur souverain pontife et conclut : « L'Église – et le monde – méritent un pape pour demain, et non pour hier ».« God Protect Ibrahim Traoré »Ce serait le nom de la dernière chanson de Beyoncé, publiée il y a peu sur internet.Problème, c'est faux ! La chanteuse, actuellement en tournée, ne l'a jamais chantée, et pour cause, c'est une intelligence artificielle qui l'a créé. C'est ce que nous rapporte Jeune Afrique : la naissance de vraies-fausses chansons à la gloire de ! « Ainsi a-t-on vu fleurir les titres "Victory" d'un avatar de Gims et même un prétendu duo entre Drake et Shakira : "Tribute to Burkina Faso & Captain Ibrahim Traoré officiel 2025" ».Ce qui effraie le plus sans doute, c'est la crédulité de certains internautes : « brave fille d'Afrique et d'Amérique » commente l'un… « Hommage bien mérité à notre capitaine » réagit un second… Mais, comme le dit Jeune Afrique : « difficile de savoir si ces posts ne sont pas eux-mêmes rédigés par des manipulateurs » avant de conclure « un outil artificiel qui profite à un camp finit par servir l'autre ».
Nous sommes le 7 novembre 1945, à Liège, à l'issue des trois semaines de procès de « La Légia », organe de presse collaborateur. Directeurs, journalistes, employés, ouvriers du quotidien ont été inculpés en bloc et traduits devant le Conseil de Guerre. Un reporter du journal « La Meuse » écrit : « C'est fini, le procès de « La Légia » a vécu.(…) Justice est faite. Le compte de chacun a été établi avec la sévérité que réclamaient des trahisons concertées, trahisons d'autant plus graves qu'elles furent commises par le truchement d'une presse vendue à l'ennemi. La mort punira les plus coupables, les travaux forcés et la prison donneront aux autres le temps de méditer sur leurs crimes, de sentir le remord monter en leur cœur. Une fois de plus, il est démontré que le journalisme sous l'occupant constitue le plus grand des attentats contre le moral des populations. Ainsi l'a dit le verdict. Les valets de plume sont jugés par la loi et par l'opinion publique. Le procès de « La légia » a vécu. La presse libre en sort grandie, plus honorée et plus respectée. » Parmi les condamnés figure Pierre Hubermont. Il fut considéré, dans les années 1930, comme « le plus talentueux de nos jeunes romanciers ». Auteur de « Treize hommes dans la mine » un ouvrage que l'on présentait comme un grand moment de la littérature prolétarienne. Engagé très à gauche dans le Parti Ouvrier Belge, il avait dénoncé durement, en 1935, les atrocités du régime nazi. Comment se fait-il que, cinq ans, plus tard, Hubermont dérive vers l'Ordre Nouveau et collabore avec l'ennemi, d'abord comme journaliste puis en animant la Communauté Culturelle Wallonne. Retour sur le parcours d'un homme tristement complexe … Invité : Daniel Charneux, auteur, avec Claude Duray et Léon Fourmanoit, de « Pierre Hubermont, écrivain prolétarien, de l'ascension à la chute » ; éd. M.E.O. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mini-épisode pour donner quelques nouvelles. Je vous annonce – si vous l'avez ratée – la sortie du n°2 papier de l'Amorce, la revue contre le spécisme, dans lequel j'ai l'honneur de signer une recension d'Ainsi l'Animal et nous de Kaoutar Harchi, et une riposte à Val Plumwood. Et pour rencontrer les éditrices de l'Amorce, et entendre quelques contributeurices du numéro (notamment Brigitte Gothière et moi-même) parler de leurs textes, vous pouvez venir à l'événement en ligne mercredi soir !! Ça se passera sur zoom à 18h30 (France), 12h30 (Québec) !Lien Facebook de l'événementLien zoom pour la visio mercrediLes réseaux de l'Amorce : Bluesky, InstagramJ'y serai ! Et vous ?Bisous
Nous avons enregistré cette semaine notre 1er webinaire "Comment concilier rentabilité et qualité dans la restauration ?" avec Crislaine Medina (Le Cheval d'Or), Camille Guillaud (Candide) et Nicolas Alary (Holybelly). Si vous l'avez raté, on vous invite à visionner le replay >> www.businessofbouffe.com/webinarEt pour l'occasion, on rediffuse notre épisode (collector !) avec Sarah Mouchot et Nicolas Alary, les fondateurs des restaurants Holybelly à Paris. En seulement quelques années, ils ont créé une véritable institution moderne, populaire et engagée, qui bouscule les codes de la restauration, notamment du petit-déjeuner. Pour co-animer cet épisode de Business of Bouffe, Philibert est accompagné d'Élisa Gautier, la fondatrice du restaurant Kiosk à Paris. À travers cet épisode, nous cherchons à comprendre les raisons du succès des restaurants Holybelly et plus précisément, comment Sarah et Nicolas ont repensé tous les codes et usages du métier pour proposer la meilleure expérience possible à leurs clients. Ainsi, dans un premier temps, nous revenons sur le parcours atypique de Sarah et Nicolas et en particulier leurs longs voyages initiatiques à Vancouver et Melbourne. Sans aucun doute, ces expériences dépaysantes et enivrantes ont été le déclic et la source d'inspiration de leur projet d'ouverture de restaurant à Paris. Pris de passion pour la culture du « breakfast » comme ils aiment le dire, ils ont pris le temps pendant ces voyages d'apprendre une autre façon de cuisiner, de servir le café (de spécialité évidemment !) et plus globalement d'accueillir et fidéliser les clients. Dans la seconde partie de l'épisode, nous profitons de la jeune, mais déjà riche, expérience de Sarah et Nicolas pour analyser les clés de leur réussite. On parle alors de leur exigence dans le sourcing des produits, de leur implication dans la gestion durable des équipes ou encore de l'extraordinaire communauté de « fans » qui les suit sur les réseaux sociaux.Cet épisode a été enregistré avec la participation exceptionnelle de Sarah Mainguy (Vacarme), Thomas Lehoux (Chanceux) et Pierre Lebrun (Le Parti du Thé). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Andrew Mc Kenzie nous parle de Ainsi va la vie, le prochain spectacle de Panache Adelaide French Theatre au Star Theatres du 29 au 31 mai.
Pour écouter mon podcast Choses à Savoir Culture Générale:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir-culture-g%C3%A9n%C3%A9rale/id1048372492Spotify:https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3?si=e794067703c14028----------------------------La température corporelle humaine "normale", établie à 37 °C par le médecin allemand Carl Wunderlich en 1851, n'est aujourd'hui plus d'actualité. Plusieurs études récentes confirment que cette valeur a progressivement diminué au fil des deux derniers siècles. En moyenne, les hommes modernes ont vu leur température chuter de 0,59 °C et les femmes de 0,32 °C. Ainsi aujourd'hui la température moyenne est aujourd'hui autour de 36,6 °C, voire un peu moins. Cette évolution, bien que surprenante à première vue, s'explique scientifiquement par des facteurs biologiques et environnementaux.L'une des hypothèses principales repose sur la baisse généralisée des niveaux d'inflammation chronique dans la population. En effet, au XIXe siècle, les infections bactériennes étaient beaucoup plus fréquentes (tuberculose, syphilis, maladies dentaires, etc.). Elles provoquaient des inflammations durables, stimulant le système immunitaire et augmentant la température de base du corps. Or, avec l'amélioration des conditions sanitaires, l'accès aux antibiotiques, à la vaccination et à une meilleure hygiène, le fardeau infectieux a nettement diminué.Une étude emblématique publiée en 2020 dans la revue eLife par le Pr. Julie Parsonnet et son équipe de l'université de Stanford a confirmé ce phénomène. En analysant plus de 677 000 données de température corporelle collectées aux États-Unis entre 1862 et 2017, les chercheurs ont observé une baisse constante de la température moyenne, décennie après décennie. Selon eux, la diminution de l'inflammation systémique et de l'activité du système immunitaire expliquerait en grande partie cette évolution.Mais ce n'est pas tout : notre mode de vie moderne joue aussi un rôle essentiel. Les êtres humains vivent aujourd'hui dans des environnements thermiquement plus stables et confortables, grâce au chauffage central et à la climatisation. Cette stabilité thermique réduit le besoin pour le corps de réguler activement sa température en produisant de la chaleur – un processus métabolique coûteux en énergie. Moins sollicité, le métabolisme de base ralentit, ce qui peut entraîner une baisse légère mais mesurable de la température corporelle.D'autres facteurs sont évoqués, comme la réduction de l'activité physique, l'évolution de la masse corporelle moyenne, ou encore les modifications de l'alimentation. L'ensemble de ces changements contribue à redéfinir la "norme" physiologique humaine.En somme, la baisse de notre température corporelle est le reflet d'une transformation profonde de notre santé, de notre environnement et de notre mode de vie. Elle ne témoigne pas d'un dysfonctionnement, mais plutôt d'une adaptation biologique à un monde moins hostile et plus maîtrisé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis que Donald Trump a promis de frapper fort sur les importations en augmentant les droits de douane, c'est la panique dans les rayons et surtout dans les campagnes de pub aux États-Unis. Tesla, Nissan, Mercedes et même les vendeurs de matelas ou de boîtes à goûter pour enfants surfent sur la peur de voir les prix s'envoler. Cela donne des messages du style : "Profitez des stocks à prix d'avant tarif tant qu'il y en a". Le Financial Times explique comment les marques américaines, et aussi quelques européennes qui vendent aux États-Unis, jouent la carte de l'urgence. Résultat : les ventes au détail ont bondi au mois de mars aux États-Unis, et certains analystes financiers pensent que ce sont justement ces messages anxiogènes qui ont poussé les consommateurs américains à passer à l'action. Pourquoi cela fonctionne-t-il aussi bien ? Les spécialistes de la psychologie, notamment des biais cognitifs, l'expliquent depuis longtemps. Quand on mélange trois ingrédients — la rareté, l'urgence et la peur de perdre de l'argent — on obtient une recette qui fait vendre à tous les coups. Ce qui est perçu comme limité devient plus désirable. Et si l'on ajoute des messages du genre "Offre valable une semaine", cela déclenche l'achat impulsif. Le marketing ne vend plus seulement des produits, il vend une assurance contre un avenir incertain. Ainsi, le consommateur américain, au lieu de se faire plaisir, achète pour se rassurer. Il ne veut plus rater une affaire, ou plutôt, éviter une punition fiscale. Ce qui est sûr, c'est que certains ont su transformer la politique de Donald Trump en opération commerciale. Mots-clés : publicité, slogan, achat, promo, menace, voiture électrique, course, fiscalité, sezane, paris, France, marque, vêtement, eshop, panier d'achat, Saatva, matelas, infiniti, angoisse douanière, anxiété, peur, Amazon, transparence, impact, Jeff Bezos, presse, vente - La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes à l'hôtel des sociétés savantes à Paris, au début du mois d'avril 1896. Marguerite Durand, comédienne et journaliste y est envoyée par le journal « Le Figaro ». La jeune femme est chargée de rédiger un article critique et moqueur sur l'événement. Cela ne la dérange pas tellement car elle considère, comme la majorité de l'époque, que le féminisme est un ramassis d'idées de détraquées. Mais, contre toute attente, ce début de printemps, pour elle, sera le temps de la bascule : en effet, la justesse des revendications débattues la marque profondément. Là voilà dès lors convaincue qu'il est de son "devoir social d'aider à leur triomphe". Marguerite conçoit le projet, fou, d'un grand journal féministe. Ce sera « La Fronde », un quotidien pensé, rédigé et fabriqué par des femmes uniquement. C'est inédit. La « Fronde » se mêlera de politique, d'économie, de faits de société, tout en intégrant des rubriques dédiées aux intérêts des femmes et des "enquêtes féministes". Ainsi, par exemple, le journal choisira-t-il son camps lors de l'Affaire Dreyfus qui va déchirer la France. Marguerite Durant et ses compagnes vont fédérer les luttes féministes, organiser des conférences, des expositions, des congrès, démontrant les capacités organisationnelles des femmes et faisant avancer les débats sur l'égalité des droits . Bien que non éligible, la journaliste participera aux élections législatives et municipales pour normaliser la présence des femmes en politique et rendre l'absence de droit de vote plus criante. Femme de pouvoir, son besoin de diriger sera, cependant, critiqué par les syndicats, tandis qu'une part des féministes lui reprochera d'être radicale et de desservir la cause. Durant la Première Guerre mondiale, son combat se poursuit puisqu'elle participe à l'organisation du transport des blessés, prouvant ainsi l'utilité des femmes, en dehors du foyer. A la fin de sa vie, c'est à la mémoire et à la transmission des luttes féministes qu'elle travaillera et à la mise en lumières de celles qui, comme les hommes, ont joué un rôle essentiel dans l'Histoire. Revenons, aujourd'hui, à Marguerite Durand… Avec les Lumières de Lucie Barette, enseignante-chercheuse en littérature, spécialiste de l'histoire de la presse féminine et féministe. « Marguerite Durand – Lutter par la presse » ; éd. Les Pérégrines, coll. Les Audacieuses. Sujets traités : Marguerite Durand, comédienne , journaliste, pionnière, féminisme , Figaro, Fronde Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une étude récente menée par des chercheurs de la Florida State University College of Medicine a révélé un résultat surprenant : les personnes célibataires ou divorcées présentent un risque de démence inférieur à celui des personnes mariées. Cette recherche, publiée dans la revue Alzheimer's & Dementia, a suivi plus de 24 000 Américains âgés de 50 ans et plus sur une période de 18 ans.Des chiffres qui interpellentLes résultats montrent que, par rapport aux personnes mariées, le risque de développer une démence est réduit de :40 % chez les personnes jamais mariées ;34 % chez les personnes divorcées ;27 % chez les personnes veuves.Même après ajustement pour des facteurs tels que l'éducation, la génétique et la santé physique, les célibataires conservaient un risque réduit de 24 %, et les divorcés de 17 %.Des hypothèses pour expliquer ce phénomèneCes résultats vont à l'encontre de l'idée répandue selon laquelle le mariage protège contre les maladies liées à l'âge. Les chercheurs avancent plusieurs explications possibles :Qualité des interactions sociales : Les célibataires pourraient entretenir des relations sociales plus diversifiées et de meilleure qualité, ce qui est bénéfique pour la santé cognitive.Autonomie et engagement : Les personnes non mariées peuvent être plus autonomes et engagées dans des activités stimulantes, renforçant ainsi leur "réserve cognitive".Stress conjugal : Un mariage conflictuel ou insatisfaisant pourrait augmenter le stress, un facteur de risque connu pour la démence.Il est également possible que les personnes mariées soient diagnostiquées plus tôt en raison de la vigilance de leur conjoint, ce qui pourrait fausser les statistiques.Une remise en question des idées reçuesCette étude remet en question l'idée que le mariage est systématiquement bénéfique pour la santé cognitive. Elle souligne l'importance de la qualité des relations sociales et de l'engagement personnel dans des activités enrichissantes. Ainsi, au-delà du statut marital, c'est la manière dont chacun entretient ses relations et stimule son esprit qui pourrait jouer un rôle clé dans la prévention de la démence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Merci, pasteur Gabriel. N'êtes-vous pas conquis par cet homme ? Amen. Quel pasteur et enseignant de la parole exceptionnelle. Quand il enseigne, oui, vous pouvez manifester votre reconnaissance. Gabriel, j'espère que vous écoutez. Et lorsque vous l'entendez enseigner, il a assurément le don d'enseigner. Amen. Ainsi, dans le corps du...
Le nom « île de la Réunion » n'a rien à voir avec une rencontre familiale ou une réunion d'amis autour d'un café. Il s'agit en réalité d'un nom chargé d'histoire politique, qui reflète les bouleversements révolutionnaires de la France à la fin du XVIIIe siècle.1. Des noms successifs avant "Réunion"Avant de s'appeler la Réunion, l'île a porté plusieurs noms, en fonction des puissances qui l'ont explorée ou contrôlée :1513 : Le navigateur portugais Pedro de Mascarenhas découvre l'île et lui donne le nom de Santa Apollonia, en l'honneur de la sainte du jour.1642 : Quand les Français commencent à coloniser l'île sous le règne de Louis XIII, elle prend le nom de île Bourbon, en référence à la dynastie royale française des Bourbons.Elle sera brièvement appelée île de la Colonie ou île de France, mais le nom de Bourbon reste longtemps dominant.2. La Révolution française et le changement de nomTout change avec la Révolution française de 1789. Les révolutionnaires veulent effacer les symboles de l'Ancien Régime, dont la monarchie des Bourbons. Ainsi, en 1793, en plein climat révolutionnaire et antimonarchiste, l'île Bourbon est rebaptisée « île de la Réunion ».Mais pourquoi ce nom ? Il célèbre la « réunion des fédérés de Marseille avec la Garde nationale de Paris », un moment-clé de la Révolution française : l'arrivée des fédérés pour défendre Paris et participer à la prise des Tuileries le 10 août 1792. Pour rapple, les fédérés étaient des volontaires issus des gardes nationales locales créées après 1789 pour défendre la Révolution. Ils se sont rassemblés à Paris à plusieurs reprises En 1792, les plus célèbres d'entre eux, venus notamment de Marseille, montent à Paris pour soutenir la Révolution et participent à la prise des Tuileriest. Leur arrivée marque un tournant révolutionnaire. Le mot « fédéré » incarne donc l'image du citoyen engagé, venu défendre la liberté et l'égalité au cœur de la capitale.Le nom d'îlede la Réunion est donc un hommage à la solidarité révolutionnaire entre les citoyens engagés dans la chute de la monarchie.3. Des allers-retours… avant l'adoption définitiveLe nom île de la Réunion ne s'impose pas immédiatement :En 1806, sous Napoléon, on la rebaptise île Bonaparte.En 1810, après la conquête britannique, le nom de île Bourbon est restauré.Ce n'est qu'en 1848, avec l'abolition définitive de l'esclavage en France, qu'on adopte à nouveau – et cette fois définitivement – le nom de Réunion, symbole de rupture avec l'ordre colonial ancien.En résuméL'île de la Réunion doit son nom à un acte symbolique de la Révolution française, la réunion des forces révolutionnaires qui ont fait tomber la monarchie. C'est un nom politique, engagé, choisi pour marquer l'effacement des références royales et coloniales. Depuis 1848, il incarne l'histoire républicaine et métissée de cette île de l'océan Indien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 29 avril 2025 - Trump : ces 100 jours qui ont changé le mondeDonald Trump a retrouvé en janvier la Maison-Blanche, porté par une promesse de rupture totale avec l'ère Biden. 100 jours après c'est peu dire que le changement a eu lieu. Les bouleversements se sont enchaînés à mesure que sont tombés les décrets présidentiels et autres annonces fracassantes du président américain. Repoussant les limites du pouvoir présidentiel, le républicain a déjà signé plus de 140 décrets. Il a par ce biais remis en cause le droit du sol, attaqué des universités et des cabinets d'avocats, défait des politiques environnementales, confié à son allié Elon Musk la tâche de démanteler la bureaucratie fédérale, défier ouvertement la Cour suprême, ignorer des décisions de justice, effectué un rapprochement spectaculaire avec la Russie et a lancé, avant de se rétracter en partie, une violente offensive protectionniste. Un véritable Big Bang a été orchestré dans la première puissance mondiale dont les secousses sont ressenties aux quatre coins du globe. Et si Donald Trump se félicite aujourd'hui de "diriger le pays et le monde", assurant aux journalistes de The Atlantic qu'"il passait un très bon moment", les Américains déchantent et sa cote de popularité est en chute libre.D'après un sondage publié dimanche par le Washington Post et ABC News, 39 % des Américains seulement "approuvent" désormais la manière dont Donald Trump mène sa présidence. Ce chiffre est le plus bas obtenu par un président des États-Unis au cap des 100 jours depuis 80 ans. 72 % estiment que sa politique économique causera une récession à court terme, un avis partagé par 51 % des Républicains. 62 % des sondés estiment que Donald Trump ne respecte pas l'État de droit et plus de la moitié d'entre eux considèrent qu'il ne s'engage pas à protéger les droits des Américains. Selon une autre enquête Ifop pour NYC, 56 % des Américains éprouveraient aussi de la honte à l'égard de leur président et 38 % disent même avoir honte d'être citoyens des États-Unis.Il faut dire qu'après seulement trois mois on assiste à un effondrement historique de l'image des États-Unis, notamment chez ses plus proches voisins. Ainsi au Canada, Mark Carney vient d'offrir une victoire surprise aux libéraux lors des élections législatives canadiennes, en menant une campagne centrée sur les menaces du président américain Donald Trump contre le pays. Il y a quelques mois encore, la voie semblait pourtant toute tracée pour permettre aux conservateurs canadiens emmenés par Pierre Poilievre de revenir aux affaires, après dix ans de pouvoir de Justin Trudeau. Mais le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et son offensive inédite contre le Canada, à coups de droits de douane et de menaces d'annexion, ont changé la donne. Mark Carney qui avait remplacé Trudeau à la tête des libéraux en mars dernier, devenant de facto Premier ministre dans l'attente du scrutin national a remporté ces élections en se plaçant comme un farouche opposant au président américain. D'ailleurs dans son discours de victoire, il s'en est pris une nouvelle fois à Donald Trump. "Le président Trump a trahi le Canada et il a fracturé l'économie mondiale", a-t-il assuré. "Notre relation avec les États-Unis est désormais terminée".En France également, l'image des États-Unis s'est érodée. Aujourd'hui, seuls 27 % des Français considèrent le pays comme un allié sûr, selon une enquête de l'Ifop publiée en mars, et un mouvement de boycott visant les produits américains s'est organisé. Initié par le Canada après l'investiture de Donald Trump, il est désormais soutenu par 62 % des Français, selon une autre étude Ifop publiée fin mars, et touche les marques iconiques de la consommation de masse américaine. Pour autant si le rejet de Donald Trump est massif dans l'opinion publique, le trumpisme infuse dans la politique française. Brutalisation du débat, remise en cause de l'État de droit, antiétatisme… Des personnalités de droite et d'extrême droite entendent décliner dans l'Hexagone les méthodes du président américain.LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro - ANNE DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationalesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
À la veille des 100 jours du deuxième mandat de Donald Trump, focus sur une conséquence de sa guerre commerciale avec la Chine. Face aux droits de douane massifs imposés par Washington, Pékin organise la riposte pour soutenir ses entreprises, avec en première ligne ses champions du numérique. Décryptage. Depuis l'instauration de droits de douane de 145% par les États-Unis, les distributeurs chinois prennent des mesures pour soutenir leurs entreprises. La conséquence directe de cette guerre commerciale, ce sont des montagnes d'invendus qui s'accumulent dans les entrepôts chinois. Et pour cause : les États-Unis étaient, jusqu'à l'an passé, le premier acheteur de biens chinois, avec près de 500 milliards de dollars d'importations. Concrètement, près d'un produit sur cinq fabriqué en Chine était destiné au marché américain : vêtements, jouets, chaussures ou composants électroniques. Aujourd'hui, des milliers d'entreprises chinoises cherchent de nouveaux débouchés, notamment sur leur propre marché intérieur. Le ministère du Commerce chinois parle même de « choc », et appelle à transformer le marché intérieur en véritable bouée de sauvetage. À lire aussiLes petits producteurs chinois, grands perdants des mesures de Donald TrumpAlibaba et JD.COM en première ligne Pour mener cette stratégie, Pékin mise sur ses géants technologiques comme Alibaba et JD.COM. Ainsi, JD.COM a lancé un fonds de 200 milliards de yuans, soit environ 27 milliards de dollars, pour acheter directement les stocks des entreprises exportatrices. Le groupe identifie des fournisseurs stratégiques dont les produits sont ensuite mis en avant sur sa plate-forme pour séduire le marché local. Alibaba suit une stratégie similaire : le géant du e-commerce réserve une place de choix sur son site à 10 000 exportateurs et 100 000 produits, afin d'accroître leur visibilité. L'idée est claire : offrir aux entreprises touchées par la guerre commerciale américaine une meilleure exposition sur le marché chinois et favoriser ainsi l'absorption de leurs stocks. À lire aussiChine: le président Xi Jinping reçoit le gratin du secteur privé, dont Jack Ma, le fondateur d'AlibabaUne mobilisation qui dépasse le e-commerce Le soutien aux exportateurs ne se limite pas aux plates-formes en ligne. Les réseaux sociaux chinois comme WeChat, Douyin ou TikTok mettent également en place des programmes de promotion ciblée pour les aider. Même les supermarchés traditionnels s'adaptent : Walmart, filiale chinoise du géant américain, ouvre ses rayons aux entreprises locales frappées par les mesures américaines. Un objectif central guide cette mobilisation : éviter que toute l'économie chinoise ne soit plombée. La consommation intérieure reste fragile, affectée par la morosité économique et les incertitudes sur l'emploi. Si les entreprises venaient à fermer, cela entraînerait une vague de suppressions de postes. De plus, la concurrence féroce entre exportateurs pour séduire les mêmes clients pourrait déclencher une guerre des prix dévastatrice. Sans compter que les produits initialement destinés au marché américain ne sont pas toujours adaptés aux consommateurs chinois, ce qui entraîne des coûts logistiques supplémentaires et réduit les marges. Si l'aide des géants du numérique semble bienvenue, elle devra être soutenue sur la durée, car derrière cette crise, c'est toute la dépendance structurelle de la Chine aux exportations que Pékin tente, coûte que coûte, de corriger.À lire aussiLe reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marché
La température corporelle humaine "normale", établie à 37 °C par le médecin allemand Carl Wunderlich en 1851, n'est aujourd'hui plus d'actualité. Plusieurs études récentes confirment que cette valeur a progressivement diminué au fil des deux derniers siècles. En moyenne, les hommes modernes ont vu leur température chuter de 0,59 °C et les femmes de 0,32 °C. Ainsi aujourd'hui la température moyenne est aujourd'hui autour de 36,6 °C, voire un peu moins. Cette évolution, bien que surprenante à première vue, s'explique scientifiquement par des facteurs biologiques et environnementaux.L'une des hypothèses principales repose sur la baisse généralisée des niveaux d'inflammation chronique dans la population. En effet, au XIXe siècle, les infections bactériennes étaient beaucoup plus fréquentes (tuberculose, syphilis, maladies dentaires, etc.). Elles provoquaient des inflammations durables, stimulant le système immunitaire et augmentant la température de base du corps. Or, avec l'amélioration des conditions sanitaires, l'accès aux antibiotiques, à la vaccination et à une meilleure hygiène, le fardeau infectieux a nettement diminué.Une étude emblématique publiée en 2020 dans la revue eLife par le Pr. Julie Parsonnet et son équipe de l'université de Stanford a confirmé ce phénomène. En analysant plus de 677 000 données de température corporelle collectées aux États-Unis entre 1862 et 2017, les chercheurs ont observé une baisse constante de la température moyenne, décennie après décennie. Selon eux, la diminution de l'inflammation systémique et de l'activité du système immunitaire expliquerait en grande partie cette évolution.Mais ce n'est pas tout : notre mode de vie moderne joue aussi un rôle essentiel. Les êtres humains vivent aujourd'hui dans des environnements thermiquement plus stables et confortables, grâce au chauffage central et à la climatisation. Cette stabilité thermique réduit le besoin pour le corps de réguler activement sa température en produisant de la chaleur – un processus métabolique coûteux en énergie. Moins sollicité, le métabolisme de base ralentit, ce qui peut entraîner une baisse légère mais mesurable de la température corporelle.D'autres facteurs sont évoqués, comme la réduction de l'activité physique, l'évolution de la masse corporelle moyenne, ou encore les modifications de l'alimentation. L'ensemble de ces changements contribue à redéfinir la "norme" physiologique humaine.En somme, la baisse de notre température corporelle est le reflet d'une transformation profonde de notre santé, de notre environnement et de notre mode de vie. Elle ne témoigne pas d'un dysfonctionnement, mais plutôt d'une adaptation biologique à un monde moins hostile et plus maîtrisé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chez les Juifs religieux, notamment au sein des courants orthodoxes et hassidiques, la barbe longue et non taillée est un signe distinctif très répandu. Mais loin d'être un simple choix esthétique ou culturel, cette pratique plonge ses racines dans les textes sacrés du judaïsme, la tradition rabbinique, et une symbolique spirituelle riche de sens.Une prescription bibliqueLe fondement principal de cette coutume se trouve dans le Livre du Lévitique (19:27), où il est écrit :« Vous ne raserez pas les bords de votre tête, et tu ne détruiras pas les coins de ta barbe. »Cette injonction est interprétée par la tradition comme une interdiction de raser certaines parties spécifiques du visage avec une lame directe (comme un rasoir). Bien que le texte ne précise pas exactement quelles zones sont concernées, les sages du Talmud ont identifié cinq zones de la barbe qu'il est interdit de raser à l'aide d'une lame métallique.Ainsi, pour rester fidèles à cette interprétation stricte, de nombreux Juifs religieux choisissent de ne pas toucher du tout à leur barbe, évitant même les ciseaux ou les tondeuses dans certains courants.Une marque d'humilité et de respectAu-delà de l'interdit, la barbe est également perçue comme un symbole de piété, de sagesse et de respect de la création divine. Ne pas intervenir sur la pousse naturelle de la barbe, c'est accepter le corps tel que Dieu l'a créé, sans chercher à le modifier. Certains y voient aussi une forme d'humilité, en contraste avec les pratiques plus "mondaines" de toilettage ou de recherche de séduction.La kabbale et la barbe sacréeDans la mystique juive (kabbale), la barbe est investie d'une dimension spirituelle profonde. Elle est associée à des notions de bonté, de miséricorde et d'abondance divine. Les treize mèches de la barbe sont parfois reliées aux "treize attributs de miséricorde" de Dieu mentionnés dans l'Exode (34:6-7). Pour les kabbalistes, la barbe devient un canal sacré par lequel la bénédiction divine descend sur le monde.Une identité visuelleEnfin, la barbe fonctionne aussi comme un marqueur d'identité religieuse. Dans des sociétés où les signes visibles de religiosité sont rares, la barbe permet d'affirmer son appartenance à une communauté et à un mode de vie fondé sur la Torah. Elle s'inscrit souvent aux côtés d'autres signes distinctifs comme la kippa, les papillotes (peot) ou les vêtements traditionnels.ConclusionLaisser pousser sa barbe n'est donc pas un simple choix de style, mais un acte chargé de signification religieuse, spirituelle et culturelle. C'est un geste de fidélité à la Loi, un signe d'humilité devant Dieu, et un ancrage fort dans une tradition millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lytta Basset est philosophe et théologienne. Elle a écrit de nombreux ouvrages qui ont beaucoup de poids pour de nombreux chrétiens aujourd'hui, comme Sainte colère, La joie imprenable, Cet au-delà qui nous fait signe ou Méditations de pleine confiance. Elle habite aujourd'hui en Suisse, où elle a été pasteur de l'Église réformée à Genève. Elle a également occupé un poste de professeur de théologie pratique à la Faculté de théologie de l'université de Neuchâtel. Dans Paroles de feu, son nouveau livre, Lytta Basset se penche sur les passages difficiles ou délicats de l'Ancien et du Nouveau Testament. Très souvent, nous avons une interprétation erronée de textes importants. La plupart du temps, selon elle, c'est en raison de traductions fautives, moralistes ou dogmatiques. Ainsi, nombreux sont ceux dont les lectures de certains textes sapent le moral, effraient, détruisent au lieu de construire, de soigner et d'éclairer. Ici, Lytta Basset pointe aussi du doigt l'inconscient collectif de l'Occident, et sa doctrine d'un péché originel pourtant absent de la Genèse. Qui n'a pas été heurté, choqué, ou même scandalisé par certains textes bibliques ? Nous apprenons ici qu'il s'agit, la plupart du temps, de citations sorties de leur contexte, mal traduites, ou interprétées selon la logique d'une époque qui ne comprend pas celle des prophètes et des scribes de la Bible. En même temps, Lytta Basset indique qu'il faut savoir s'interroger sur les textes sacrés qui nous scandalisent ou qui nous heurtent. Souvent, nous dit-elle, c'est parce qu'ils appuient sur une blessure ou qu'ils mettent en lumière nos dysfonctionnements. Mais elle insiste sur le fait que jamais, la Bible ne peut être entendue de façon mortifère... Avec exigence et passion, Lytta Basset nous permet de porter un regard renouvelé et profondément constructif sur la Parole divine. En expliquant sa méthodologie, elle revient sur certaines des citations les plus controversées, particulièrement celles du Christ, comme au sujet de Judas : « Il aurait mieux valu pour lui qu'il ne fut pas né cet homme là ». Ou « Celui qui te gifle sur la joue droite, tend lui l'autre joue », comme « Ce que Dieu a uni, que l'humain ne le sépare pas » et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Ou encore, « Honore ton père et ta mère », « Dans la douleur tu enfanteras des fils » et aussi « L'Éternel a donné, l'Éternel a pris »… Lytta Basset nous invite à lire et vivre l'Écriture Sainte comme une parole bienfaisante, thérapeutique et qui prend compte notre désir. Ce qui compte, dans la lecture et la méditation de la Bible, c'est que la nouvelle soit heureuse, qu'elle nous aide à vivre et qu'elle nous permette aussi d'aider les autres à devenir plus vivants. Lytta Basset révèle toute la flamme d'une Parole Divine toujours bienveillante, aimante et présente. Une Parole aussi mystérieuse que vivante et créatrice, partout et en chacun de nous, celle d'un Dieu qui se dit Verbe et qui se fait chair dans le Christ. Pour lire Paroles de feu, le livre de Lytta Basset, cliquer ici. DANS LE FEU PASCAL Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Rien n'aurait de sens s'il n'y avait le feu pascal. Si, dès la fin du Samedi saint, il n'y avait pas l'embrasement à tout jamais du monde entier par la lumière divine. Nous avons cette chance immense de participer à ce feu, et ainsi de ne sombrer ni aux ténèbres ni au désespoir. C'est ici tout le mystère de l'espérance chrétienne. Celle qui accompagne nos vies. Celle qui marque même étonnamment la mort du pape François, en plein temps pascal, comme un clin d'oeil divin envers celui qui, avec ses qualités et ses défauts, a remarquablement bien servi. « Je n'ai jamais été aussi heureux qu'aujourd'hui » : C'est ce que me confiait ce matin un futur invité de Zeteo, un homme touché par la grâce et pourtant marqué par l'épreuve. C'est là le cœur du mystère. Pour ceux qui sont touchés par la joie de la Bonne Nouvelle. C'est cette joie qui nous habite aujourd'hui. Nous vivons des heures lumineuses, et nous sommes heureux de les partager. Pour Zeteo, c'était la flamboyante retraite de Semaine sainte avec Philippe Dautais. Avec lui, ceux qui ont pu être touchés par le feu divin ont été plus nombreux que jamais. Pour Zeteo, ce sont aujourd'hui les paroles de feu que Lytta Basset va ranimer auprès de nombreux chrétiens ou non chrétiens, en particulier ceux qui ont souvent été déçus ou choqués par la Bible. Ils vont comprendre que ça n'est pas la Parole divine qui les décevait, mais des interprétations ou des habitudes trop humaines… Pour Zeteo encore, c'est la gratitude ! Le feu crépite… Les audiences, les messages reçus, les dons récoltés… Je tiens ici à dire toute ma gratitude de participer à une telle aventure qui me dépasse tellement, toute ma gratitude pour tant d'invités merveilleux, tant d'auditeurs nombreux, de témoins et de messagers si souvent bouleversants, et de donateurs qui, quelque soit le montant de leurs dons, sont toujours généreux. Je tiens ici à exprimer particulièrement toute ma gratitude à ceux qui ont répondu aux appels aux dons. Ils permettent à l'aventure de continuer, en lien avec ceux qui, par leurs dons passés, ont permis d'en arriver jusqu'aujourd'hui. Et en lien avec ceux qui, par leurs dons à venir, vont permettre de franchir les prochaines étapes. J'ai conscience en écrivant ces lignes que rien n'est jamais acquis et qu'il faut, avant tout, garder l'humilité et l'accueil de ce qui advient. Seul l'inconnu est ce qui est le plus sûr. Un inconnu qu'il est plus simple ou plus facile d'accueillir quand on a la joie dans le cœur. C'est dans cette joie et ce feu partagé que nous achevons ce message en cette semaine où souffle plus fort que jamais le vent de la Résurrection. Fraternellement, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Telio, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
C'était à l'aube du 3 octobre 2016. Dans un hôtel parisien, Kim Kardashian se retrouvait sous la menace de deux hommes cagoulés. En quelques minutes, elle voyait s'envoler sa bague de fiançailles à quatre millions de dollars et tous ses bijoux. Elle avait alors pensé que sa dernière heure était arrivée. Ainsi s'achevait le tout premier épisode de ce braquage qu'aucune émission de téléréalité n'aurait osé imaginer. Les autres allaient désormais s'écrire dans les bureaux de la brigade de répression du banditisme. Au fil des semaines, les enquêteurs vont ainsi remonter jusqu'à une bande hétéroclite de bandits à l'ancienne, pittoresques et brouillons. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était à l'aube du 3 octobre 2016. Dans un hôtel parisien, Kim Kardashian se retrouvait sous la menace de deux hommes cagoulés. En quelques minutes, elle voyait s'envoler sa bague de fiançailles à quatre millions de dollars et tous ses bijoux. Elle avait alors pensé que sa dernière heure était arrivée. Ainsi s'achevait le tout premier épisode de ce braquage qu'aucune émission de téléréalité n'aurait osé imaginer. Les autres allaient désormais s'écrire dans les bureaux de la brigade de répression du banditisme. Au fil des semaines, les enquêteurs vont ainsi remonter jusqu'à une bande hétéroclite de bandits à l'ancienne, pittoresques et brouillons. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après Mayotte et l'épineuse question de la reconstruction suite au passage du cyclone Chido, voici celle du Chikungunya. L'épidémie est particulièrement importante à la Réunion. D'ailleurs, pourquoi La Réunion s'appelle-t-elle ainsi ? Dans "Ah Ouais ?" cette semaine, Vincent Serrano répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le “problème de la secrétaire”, aussi appelé problème du mariage ou problème du choix optimal, est un casse-tête mathématique fascinant qui illustre comment prendre la meilleure décision quand on n'a pas toutes les informations dès le départ. Il s'agit d'un exemple classique en théorie des probabilités et en prise de décision sous incertitude.Voici le scénario : vous devez embaucher une secrétaire (ou choisir un partenaire, un appartement, etc.). Vous interviewez un nombre connu de candidats, disons 100, un par un, dans un ordre aléatoire. Après chaque entretien, vous devez immédiatement décider oui ou non. Si vous refusez un candidat, vous ne pouvez pas revenir en arrière. L'objectif est de sélectionner le meilleur candidat parmi les 100.Comment maximiser vos chances de réussir ? La solution peut sembler contre-intuitive, mais elle a été prouvée mathématiquement.La stratégie optimaleLa méthode repose sur une règle simple appelée la règle des 37 %. Elle dit ceci :Commencez par rejeter automatiquement les 37 premiers candidats (environ 37 % de 100), sans en choisir aucun.Pendant cette phase, vous observez et mémorisez le meilleur candidat rencontré.Ensuite, continuez à interviewer les autres.Dès que vous tombez sur un candidat meilleur que tous ceux vus jusque-là, vous l'embauchez immédiatement.Cette stratégie vous donne environ 37 % de chances de choisir le meilleur candidat — ce qui est étonnamment élevé dans un processus basé sur le hasard. Ce résultat est tiré de calculs mathématiques précis, où la probabilité maximale d'obtenir le meilleur choix converge vers 1/e, soit environ 0,368, d'où la fameuse règle des 37 %.Pourquoi cela fonctionne-t-il ?Cette méthode crée un équilibre entre observation (pour établir un standard de qualité) et action (pour ne pas manquer une bonne opportunité). Rejeter les premiers candidats permet de calibrer votre jugement, de comprendre ce qu'est un “bon” candidat dans le contexte. Ensuite, dès qu'un profil dépasse ce standard, vous vous engagez, car statistiquement, vos chances de tomber sur mieux deviennent de plus en plus faibles.Une leçon plus largeCe problème a des applications bien au-delà des ressources humaines : choisir un appartement, un partenaire amoureux, une offre d'achat… Il s'applique chaque fois qu'il faut prendre une décision irréversible avec des options successives. La science nous montre ici qu'il y a une méthode rationnelle pour décider dans l'incertitude, même si cela reste probabiliste, et non une garantie absolue.Ainsi, derrière ce problème se cache une profonde leçon sur l'art de choisir : observer d'abord, puis agir vite — une stratégie aussi élégante que puissante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Merci à Alexia d'être venue sur le plateau de LEGEND ! Alexia Laroche Joubert est la PDG de Banijay France et la productrice la plus puissante de la télé. Pendant 30 ans, elle a produit des programmes cultes comme le Loft Story, la Star Academy, Koh-Lanta ou encore Fort Boyard. Pendant l'émission, elle s'est livré sur sa carrière, l'éducation de ses deux filles mais aussi sa gestion du deuil après l'accident mortel de son premier mari.Retrouvez Alexia sur son Instagram ➡️: https://www.instagram.com/aljofficiel/Ainsi que sur LinkedIn ➡️: https://fr.linkedin.com/in/alexia-laroche-joubertSuivez Banijay France sur Instagram ➡️: https://www.instagram.com/banijayfrance/Ainsi que sur LinkedIn ➡️: https://fr.linkedin.com/company/banijay-franceRetrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/KUZC4CVigPwPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans On The Verge, le podcast qui parle de sexualité masculine sans filtre, sans tabou, mais toujours avec bienveillance !Aujourd'hui, épisode très spécial en collaboration avec Charles.co et la marque LELO ™ — deux acteurs engagés pour le bien-être et le plaisir masculin.Pour l'occasion, on a voulu aller encore plus loin : cet échange est à retrouver en version vidéo sur la chaîne YouTube de Charles.co (une grande première pour moi) ! Ainsi vous pouvez écouter ici ... mais aussi nous voir discuter à cœur ouvert avec l'exceptionnel Dr Gilbert Bou Jaoudé, médecin sexologue, avec qui on parle librement des sextoys masculins, de plaisir, d'exploration, et de tous ces sujets encore trop souvent tus. A cette occasion on vous parle du tout nouveau F2S de LELO ™ qui révolutionne le sextoy masculin et propose un condensé des meilleures technologies et de sensorialité au service de la gestion de son plaisir et la connaissance de soi. Tout un programme ! Et ce n'est pas tout : pour célébrer cette sortie, il y a un jeu concours sur le compte Insta du podcast @ontheverge_podcast pour gagner un F2S. Enfin, avec le code CADEAULELO, pour tout achat d'un F2S, LELO vous offre un lubrifiant 75 ml.**Offre valable jusqu'au 3 mai.
Cet épisode est tiré de ma newsletter, pour vous abonner c'est ici!!!Comme je vous. le dis je vous remercie mille fois pour me suivre dans cette aventure de Vlan!J'adore mon célibat actuel, cette liberté exquise de décider de mon emploi du temps sans compromis.Et pourtant, je suis un incorrigible romantique !Ce paradoxe délicieux me constitue et colore ma vie de nuances fascinantes.Cette dualité n'est sans doute pas étrangère à mon histoire familiale.J'ai grandi avec des parents qui se sont rencontrés jeunes, ont eu des enfants à 24 et 26 ans et sont restés ensemble jusqu'à la fin malgré les tumultes de la vie – chose de plus en plus rare, j'ai l'impression.Ils ont incarné devant moi la possibilité d'un amour durable, même si le chemin n'était pas toujours facile.N'est-ce pas incroyable que nous puissions simultanément chérir notre indépendance et rêver de construire à deux ?L'amour reste cette aventure extraordinaire qui transcende les époques.Au 18ème siècle, Benjamin Franklin déclarait qu'un "homme sans femme n'est rien d'autre qu'un demi-homme" (on était moins subtil à l'époque...d'autant moins quand on sait que les femmes célibataires étaient, elles, brûlées vivent pour sorcellerie), et aujourd'hui encore, malgré toutes nos avancées, le couple demeure cette quête collective qui nous anime presque tous.Qu'y a-t-il de si captivant dans cette danse à deux ? Pourquoi continuons-nous à nous lancer dans cette entreprise hasardeuse, malgré les cicatrices et les déceptions ?Peut-être parce que l'amour, dans ses plus beaux moments, nous offre cette alchimie rare entre sécurité et aventure, entre connaissance profonde et éternelle découverte.J'ai connu des histoires d'amour intenses - dont une qui m'a conduit à imprimer un livre de 400 pages de nos échanges et à déménager à New York !Ces expériences m'ont transformé, enrichi, parfois blessé, mais jamais je n'ai regretté de m'être lancé et de vivre pleinement les choses (c'est ce que me disais ma psy).Chaque relation a ajouté une couche de compréhension à ma carte du monde émotionnel.À travers cette newsletter, je vous invite à explorer avec moi les mystères et les joies de l'amour moderne, ses défis et ses trésors cachés.Je partagerai mes découvertes (j'ai beaucoup cherché), mes erreurs (nombreuses !) et les pépites de sagesse glanées en chemin.Car si j'ai renoncé au mythe paralysant de l'âme sœur, je n'ai certainement pas abandonné la quête d'un amour authentique et vibrant.Comme l'écriture elle-même, l'amour nous enseigne ce que nous ne savions pas connaître sur nous-mêmes. Embarquons ensemble dans cette exploration joyeuse !Mon parcours amoureux : des cicatrices comme boussoleMa première histoire d'amour a duré sept ans. Je l'ai rencontrée dès les premières semaines d'école de commerce, nous nous sommes fiancés, le mariage était planifié. Vingt ans plus tard, nous sommes toujours proches, mais cette relation était fondamentalement dysfonctionnelle — principalement à cause de moi, je dois l'admettre.J'avais endossé la cape du sauveur pour surmonter ma timidité. Mon besoin d'appartenance était si intense et elle incarnait tout ce que je n'étais pas.C'était profondément injuste pour elle mais j'y reviendrais.J'ignorais alors mes propres besoins, mes névroses, mon style d'attachement.Elle est devenue malveillante malgré elle, et cette histoire était condamnée dès le départ.Ma deuxième relation significative m'a conduit chez un psychologue, perdu que j'étais. Sans doute l'une des décisions les plus sages de ma vie. C'est aussi à cette période que j'ai commencé à consulter des voyantes, cherchant désespérément des réponses que je ne trouvais pas en moi.Puis est venue LA relation passionnelle de ma vie.Une relation tellement intense qu'elle est difficile à expliquer.Pour vous donner une idée: j'ai compilé les trois premiers mois de nos échanges dans un livre de 400 pages imprimé en deux exemplaires (un pour elle et l'autre pour moi), et j'ai déménagé à New York pour elle.Cette femme réputée pour son légendaire self-control ne maîtrisait plus rien non plus.Certains parleraient d'âme sœur ou de flamme jumelle — j'ai cherché toutes les explications possibles. Après quatre ans d'une intensité intacte, elle est partie sans un mot d'explication.Huit ans ont passé, et il m'en a fallu 6 pour m'en remettre. Je le dis ici car dans cette société ou tout va de plus en plus vite parfois on n'accepte plus chez les autres mais aussi chez soi même que certains processus prennent du temps.Quoiqu'il en soit cette rupture m'a transformé.Comme me l'a fait remarquer un ami, peu d'hommes parlent ouvertement de leurs blessures amoureuses. Je n'avais pas le choix — cette histoire m'a bouleversé dans ma chair.Je crois que c'est important d'en parler et c'est la raison pour laquelle j'ai accepté l'invitation d'Anne du podcast Métamorphose à l'époque.C'est essentiel de montrer la vulnérabilité sans faux semblant et que les hommes ne sont évidemment pas insensibles aux ruptures. J'espère que cela aura permis à d'autres hommes de se connecter avec eux même.Et puis, je suis heureux d'avoir fait un kinsugi de cette rupture en co-créant un kit de secours pour cœur brisés.Durant ces six années de deuil, j'ai sabordé des relations avec des femmes extraordinaires, les comparant inévitablement à elle. J'ai finalement réussi à briser ce lien toxique grâce à un travail acharné avec psychologues, énergéticiens, voyantes, astrologues, constellations familiales, et même l'ayahuasca. J'ai tout essayé pour m'en libérer.J'ai su que j'étais guéri quand je suis retombé amoureux. Même si cette nouvelle histoire fut brève pour d'autres raisons, elle a confirmé ma guérison. Aujourd'hui, je reste ouvert à construire quelque chose avec quelqu'un, mais ce n'est pas simple.Les raisons de cette difficulté sont précisément l'objet de cette newsletter et je vous livre ce qui selon moi cloche en 5 grands points !Raison #1 : Nous sommes des idéalistes irréalistes par essenceNous avons grandi bercés par des mythes grecs(ne les sous-estimons pas, ils sont centraux), des histoires comme celle de Roméo et Juliette, des contes pour enfants ou encore des films hollywoodiens qui nous ont fait croire que l'impossible devenait possible par amour.Mais ces récits se concentrent presque exclusivement sur la quête amoureuse, rarement sur ce qui vient après."Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants." Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Comment ont-ils géré leurs névroses respectives ? Leurs univers distincts ? Leurs problèmes de communication ? Leurs baisses de désir ? Leurs potentielles tentations extraconjugales ?Dis rapidement, notre idéal romantique est incompatible avec la réalité d'une connexion humaine.Ces expressions comme "ma moitié" sous-entendent que nous serions incomplets avant de rencontrer l'autre. "The one" ou "l'âme sœur" suggèrent qu'une seule personne au monde peut nous convenir.Vous l'aurez compris, j'ai personnellement expérimenté ce mythe de l'âme sœur — et en ai payé le prix fort.Cet idéal présuppose que notre partenaire devrait tout comprendre de nous sans communication verbale, alors même que nous peinons à nous comprendre nous-mêmes (personnellement, je me découvre encore chaque jour).Cela est évidemment accentué par un individualisme (pour ne pas dire égoïsme) sous stéroïdes.L'autre vit dans un univers parallèle, avec un système proche mais fondamentalement différent du nôtre.De manière anecdotique, lors d'un de mes événements sur l'IA, une personne a partagé qu'elle se sentait plus "vue" et "entendue" par ChatGPT que par son médecin ou ses amis.Notre société d'hyper-optimisation nous a fait perdre la capacité à prendre le temps — ou à l'accorder à l'autre.La conséquence est ce manque d'écoute mutuel et donc des incompréhensions en pagaille.Et si vous ajoutez à cela des différences culturelles, comme je l'ai vécu, cela complique encore davantage la situation.Esther Perel m'a fait réaliser que nos attentes sont démesurées : nous demandons à une seule personne de nous apporter ce qu'autrefois tout un village nous fournissait — sécurité, identité, amitié, sexualité, complicité émotionnelle et intellectuelle, goûts communs...Je ne vous fais pas la leçon, je suis le premier à tomber dans ce piège, tout en sachant parfaitement son absurdité.Le couple exige des compromis et un travail constant de construction à deux.Par ailleurs, nous entrons dans une relation avec une vision identitaire, un rêve de qui nous voulons devenir — souvent flou ou fantasmé.Quand on s'engage, ce n'est pas seulement l'autre qu'on cherche, mais une version future de soi-même. Ici aussi je plaide totalement coupable et ma 1ère longue relation s'inscrivait à 200% dans cette dynamique.Mais comme le souligne Esther, ce processus est inconfortable car l'autre ne change pas à notre rythme et ne comprend pas nécessairement le rôle implicite que nous lui avons assigné (m'apaiser, m'ouvrir, m'élever, m'intégrer…).Le changement personnel étant douloureux, nous finissons par reprocher à l'autre ce qui nous fascinait initialement. Ainsi, un partenaire choisi pour sa légèreté devient "irresponsable", une personne stable devient "ennuyeuse"…Le fantasme identitaire se heurte inévitablement à la réalité relationnelle.Et bien sur, les applications de rencontre aggravent le problème en alimentant l'illusion d'une offre infinie, comme si l'amour n'était qu'à un swipe de distance.Pour y avoir passé du temps, je vous rappelle (particulièrement si vous êtes en couple) que c'est aussi illusoire que ces couples Instagram où tout semble parfait.Raison #2 : Les papillons dans le ventre sont souvent un dangereux leurreNous avons tous éprouvé ces fameux papillons dans le ventre, cette sensation vertigineuse que nous pourchassons comme le nectar ultime de l'amour.C'est le moment où nous nous sentons le plus vivants d'ailleurs souvent considéré comme l'indicateur suprême de l'amour véritable.Franchement, quoi de plus délicieux que cette vibration viscérale ?J'adore personnellement cette sensation, mais les avertissements d'Alain de Botton m'ont ouvert les yeux : ce frisson que nous ressentons est très souvent une réaction à quelque chose de familier, parfois simplement l'activation d'un vieux schéma ou d'une blessure non cicatrisée.Voilà pourquoi nous sommes parfois attirés par des personnes qui ne nous conviennent pas du tout.En réalité, nous sommes attirés par ceux qui vont nous faire souffrir d'une manière qui nous est familière.Une relation calme, douce et respectueuse peut nous sembler étrange, "sans passion", voire profondément ennuyeuse, parce qu'elle menace notre scénario intérieur bien rodé.De Botton nous met en garde : ne confondez pas compatibilité avec familiarité traumatique. C'est extrêmement frustrant, car j'aime cette sensation d'intensité.D'ailleurs, même en sachant que c'est un indicateur défectueux, j'adore ces papillons et ce deuil n'est pas facile à faire (long way to go greg…ahahahhah).Alors à quoi se fier si les papillons sont trompeurs ?J'ai découvert que j'appliquais inconsciemment les conseils d'Alain de Botton quand je me sentais particulièrement à l'aise avec quelqu'un.L'une de ses questions préférées: "C'est quoi le weirdo en toi?" Parce qu'en vérité, sans masques ni artifices, nous sommes tous un peu étranges.Je sais que je suis vraiment amoureux quand j'ose révéler mes aspects les plus singuliers sans crainte du jugement, je laisse entrevoir ce qui se passe derrière le masque.Un autre signal essentiel selon lui — et auquel je suis attentif sans vraiment y réfléchir : observer si l'autre personne est capable de reconnaître ses propres biais et imperfections et si elle sait s'excuser quand ils se manifestent.Il faut également s'interroger honnêtement : sommes-nous nous-mêmes capables de cette introspection ? Je ne parle pas de sautes d'humeur passagères, mais de nos véritables zones d'ombre.On peut mesurer l'évolution d'une personne à sa capacité à reconnaître qu'elle est loin de l'idéal.Ce n'est pas quelque chose qu'on peut demander directement ; il faut l'observer à travers l'expérience partagée.L'objectif n'est évidemment pas l'auto-flagellation, mais une lucidité bienveillante sur nos mécanismes.Enfin, il est crucial de déterminer si la personne comprend que l'amour est une compétence plus qu'une émotion. Ressentir, bien sûr, mais surtout comprendre qu'un couple exige un travail commun, des compromis, des discussions et des efforts constants.Une amie a pris la décision d'aller voir un thérapeute de couple dès qu'elle a senti que sa relation devenait sérieuse.Non pas parce qu'ils rencontraient des problèmes, mais pour s'assurer que leur communication resterait toujours fluide.J'ai trouvé cette initiative particulièrement mature et judicieuse.D'ailleurs, je serais curieux de connaître votre opinion à ce sujet que certains pourraient qualifier de « tue l'amour ».Raison #3 : La catégorisation devient notre prison mentaleLorsque j'ai réalisé mon épisode sur les "pervers narcissiques", ma première observation fut celle-ci : quand tout le monde devient pervers narcissique, plus personne ne l'est véritablement.Et cette banalisation est irrespectueuse envers les véritables victimes.Cette réflexion s'applique à toute cette culture de surface et ces catégorisations simplistes que nous accumulons : styles d'attachement, langages de l'amour... sans oublier le mot fourre-tout "toxique", tellement galvaudé qu'il a perdu toute substance.Certes, se positionner sur un spectre a son utilité, mais comme son nom l'indique, c'est un "spectre" — il est rare d'incarner une seule catégorie pure.Personnellement, je trouve difficile d'identifier MON langage de l'amour principal, car tous me parlent profondément.Il en va de même pour la sexualité. Dans ce domaine, j'ai l'impression que nos corps communiquent directement.Certaines connexions sont extraordinaires, d'autres catastrophiques, sans que ce soit nécessairement la faute de quiconque. C'est ainsi, et ce n'est pas grave.Je l'avoue sans souci, j'ai été un « mauvais coup » pour certaines personnes mais j'espère un meilleur pour d'autres.J'ai souvent remarqué que cette alchimie se ressent dès le premier baiser. Cela dit, la sexualité reste un territoire d'exploration infini où nous devons d'abord accepter notre ignorance fondamentale.C'est particulièrement vrai pour les hommes car, d'après mon expérience, les femmes réagissent très différemment aux mêmes stimuli.Je n'ai pas d'expérience avec les hommes, mais j'imagine que c'est un peu plus mécanique — quoique vous pourriez me contredire.Au-delà de l'attraction initiale et des premières années, l'enjeu devient de faire durer le désir. J'ai adoré recevoir Anne et Jean-François Descombe sur ce sujet.Ils encouragent à dépasser l'idée reçue selon laquelle le sexe doit toujours naître spontanément du désir dans un couple établi.En réalité, aussi peu romantique que cela puisse paraître, il est souvent préférable de planifier des rendez-vous intimes, de créer délibérément des moments de connexion et de transcender les conventions en développant une perception corporelle plus subtile.Je n'ai jamais mis cette approche en pratique car ma compréhension de ces dynamiques est arrivée tardivement et mes relations récentes ont été trop brèves pour arriver à cet endroit. Cependant, j'observe que nous sommes souvent complètement déconnectés de nos corps sans même nous en rendre compte, parce qu'ils se protègent naturellement.Il faut réapprendre à ressentir, à ramener la sexualité dans le corps plutôt que dans la tête. C'est un travail considérable (pour moi aussi qui suis tellement cérébral).Raison #4 : Prisonniers de la performance, même dans l'intimitéLa sexualité demeure un enjeu majeur dans les relations, devenant souvent une difficulté dans les couples établis.Je crois que nous sommes conditionnés à la performance dans tous les domaines, alors que l'intimité devrait être précisément l'espace où cette pression n'existe pas.Pourtant, nous sommes obsédés par le plaisir de l'autre, et si nous échouons à l'atteindre, nous remettons tout en question. Cette pression existe pour les hommes, mais je la perçois encore plus forte chez les femmes.Un homme qui n'éjaculerait pas à répétition serait source d'inquiétude majeure pour sa partenaire, et probablement pour lui-même. J'ai conscience que mes propres biais transparaissent ici, mais j'ai l'impression que dans le sens inverse, ce serait moins problématique.Esther Perel dit: "Dis-moi comment tu as été aimé, je te dirai comment tu fais l'amour."Selon elle, notre histoire émotionnelle s'inscrit dans la physicalité de notre sexualité. Personnellement, il y a longtemps, j'entretenais une forme de respect que je qualifierais aujourd'hui de "déplacé" envers mes partenaires — déplacé parce que la sexualité n'implique pas un manque de respect.Typiquement, le problème résidait dans mon rapport à l'autre et à la sexualité en général.Un autre exemple peut être plus parlant pourrait être celui d'une femme qui n'oserait jamais dire à son partenaire qu'elle n'appréciait pas certaines pratiques sexuelles - cela illustre comment des schémas émotionnels anciens (peur du conflit ou de la désapprobation) créent des blocages dans l'intimité physique.Parfois, des couples apparemment harmonieux connaissent aussi des blocages sexuels malgré leur amour et leur entente.Esther Perel a développé toute une méthodologie de questions pour identifier comment nous avons appris à aimer, quelles ont été nos figures protectrices durant l'enfance, et si l'expression de nos émotions et de notre plaisir était considérée comme acceptable.Les réponses à ces questions révèlent comment nos expériences passées façonnent notre "plan érotique" et influencent nos défis émotionnels dans l'intimité.Notre histoire émotionnelle marque profondément notre sexualité, se manifestant à travers nos conditionnements, la reproduction de schémas relationnels, nos peurs de la vulnérabilité et la dynamique même de nos interactions intimes.Heureusement, la sexualité peut également devenir un outil pour accéder à des émotions profondes et résoudre des blocages que nous n'arrivions pas à surmonter autrement.En définitive, je crois que le couple n'existe pas pour "réussir" mais pour nous permettre de "ressentir".Nous devons impérativement nous libérer de cette logique performative et productiviste pour simplement nous sentir vivants.C'est une véritable révolution intérieure qui s'impose.Raison #5 : Nous entrons dans le couple pour évoluer, mais résistons au changementDepuis les Lumières, nous avons élevé l'individualisme au rang de valeur suprême. Comme je l'ai abordé dans une précédente newsletter, nous nous imposons une isolation que nous semblons apprécier, mais qui nous déconnecte de notre humanité fondamentale.La vie de couple exige d'articuler une dynamique entre préservation de son identité propre et connexion authentique avec l'autre.Comme évoqué dans la première raison, nous sommes des idéalistes irréalistes, portés par l'illusion d'un amour parfait qui nous transformerait en une version améliorée de nous-mêmes.Pourtant, lorsque nous nous engageons, cette promesse de métamorphose se heurte à la réalité.Nous ne choisissons pas un partenaire uniquement pour ses qualités ; inconsciemment, nous choisissons aussi une version future de nous-mêmes que nous aspirons à incarner — devenir plus calme, plus fort, plus complet.Esther Perel l'exprime magnifiquement : nous rencontrons l'autre pour retrouver une partie de nous encore inexplorée.Cette promesse d'évolution engendre cependant une tension profonde.Ce qui nous fascinait initialement devient source d'inconfort.Le calme apaisant se transforme en froideur détachée, la liberté joyeuse en irresponsabilité.La vision identitaire que nous avions imaginée entre en contradiction avec la réalité quotidienne du changement.Nous résistons à cette évolution parce qu'elle bouscule notre identité, même celle que nous avions idéalement construite.Le couple devient ainsi un espace paradoxal où nous aspirons à grandir tout en redoutant de perdre notre stabilité.Nous voulons évoluer, mais uniquement à notre rythme, sans que les transformations imposées par l'autre ne remettent en question ce que nous considérons comme notre essence. Ce conflit nous pousse souvent à rejeter ce qui devait nous transformer, à blâmer l'autre pour une inertie que nous percevons comme une trahison de notre idéal initial.Ce tiraillement entre l'envie d'ouvrir un nouveau chapitre et la peur d'abandonner l'image rassurante de notre identité constitue l'une des dynamiques les plus universelles et douloureuses de la vie à deux.C'est pourtant dans cette lutte que réside le potentiel d'une transformation authentique, si nous acceptons enfin le coût du changement intérieur.En conclusion: l'amour comme territoire d'exploration, non de performanceAimer aujourd'hui est difficile, non pas parce que nous serions devenus incapables d'aimer, mais parce que nous attendons de l'amour qu'il résolve tout.Qu'il nous apaise, nous élève, nous stimule, nous révèle.Qu'il nous offre simultanément la sécurité d'un foyer et l'ivresse d'une passion.Qu'il nous soutienne dans les moments difficiles tout en nous laissant respirer quand nous avons besoin d'espace.Ce n'est plus simplement une relation: c'est une architecture existentielle, un miroir identitaire, un incubateur de sens. C'est trop demander.Lorsque la réalité ne correspond pas à cette fiction intérieure, nous résistons.Nous accusons, fuyons ou nous replions.Nous croyons que l'autre nous blesse intentionnellement, alors qu'il réveille en nous des mémoires anciennes, des blessures non cicatrisées, des récits que nous tenons pour vérités absolues. Et nous l'avons vu, les papillons n'y sont pas pour rien…Nous oublions que dans toute relation, il n'existe jamais une vérité unique mais deux narrations distinctes — souvent incompatibles.Nous redoutons également le conflit, que nous confondons avec la fin de l'amour.Je déteste le conflit en bon « gentil », pourtant, un conflit traversé avec conscience est peut-être ce qu'il y a de plus vivant dans une relation.Il ne signale pas l'échec, mais la possibilité d'un lien authentique — non plus idéalisé, mais profondément incarné.Le couple n'a pas vocation à nous rendre heureux comme le ferait un produit fini.Il existe pour nous faire grandir, parfois nous ébranler, souvent nous décaler.Aimer n'est pas maîtriser, ni guérir, ni même comprendre entièrement.C'est oser traverser l'inconfort du lien sans fuir à la première dissonance.C'est abandonner l'idée qu'il existe une méthode parfaite pour aimer, pour embrasser la complexité d'un ch Suggestion d'autres épisodes à écouter : [Solo] Ca veut dire quoi d'être un homme? (https://audmns.com/VrvDGYA) [NEWS] La gentillesse est-elle toujours une vertu? (https://audmns.com/fsjMsBo) [NEWS] Le paradoxe du siècle « social » que l'on fait mine d'ignorer (https://audmns.com/CREUtAc)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.