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Mitad de semana. Bien bien bien pero bien temprano se grabó este episodio así que CUALQUIER COSA puede pasar.
Le slowcore, aussi appelé sadcore, est un sous-genre musical du rock indépendant. Contrairement aux genres musicaux contemporains de la fin des années 80 et du début des années 90 (le shoegaze et le grunge) le Slowcore n’est pas un genre associé à un lieu comme l’était le grunge avec Seattle. Ses groupes clés se formaient dans tout le pays, tournaient rarement ensemble et ne semblaient jamais se concerter ou comparer leurs pédales de guitare. Il n'y a pas eu , non plus, de moments déclencheur à la création du genre comme, par exemple, le concert des Sex Pistols en 76 à Manchester qui engendra le punk anglais. Ni aucune éthique et esthétique commune. Mais il y avait un son caractérisé par des mélodies graves, un tempo lent, des arrangements minimalistes ainsi que des paroles poignantes. La guitare était le plus souvent claire et non distordue, mais faisait usage de réverbération. Les chansons prenaient le temps de respirer et étaient souvent réduites à leur stricte minimum. Même lorsque les chansons étaient rapides, bruyantes, elles ne perdaient jamais cette clarté essentielle. Des groupes tels que Galaxie 500 et American Music Club que l’on ne considère généralement pas comme Slowcore sont à l’origine du genre. Un genre qui émerge au début des années 1990 en réponse à l'énergie et l'agressivité du grunge. Contrairement à tant de genres dont il est facile de repérer les influences qui sont d’ailleurs mise en avant par les artistes, le slowcore est défini par quelque chose de beaucoup moins tangible que l’on réduit souvent à "Mélodies décalées, tempos lents et arrangements minimalistes" On peut malgré tout retenir l'influence d'autres genres sur les groupes de slowcore comme l'americana, la dream pop et le post-rock, souvent à cheval entre les genres. Le terme slowcore est davantage adopté par la presse spécialisée que par les groupes mais il se popularisera néanmoins chez les fans du genre qui considèrent le terme comme un gage de qualité. Bien qu’il ait lentement décliné vers la fin des années 1990, il a récemment gagné en popularité en raison de la propagation d'Internet. Des groupes comme Duster se sont réunis en raison de ce nouvel intérêt. Un regain d'intérêt qui a donné naissance à une nouvelle génération d'artistes tels que Giles Corey et Good Night & Good Morning. Galaxie 500/Strange Spain/Untitled #1 Duster/Topical Solution Codeine/D Seam/New Year's Songs Ohia/Being In Love The New Year/Plan B Red House Painters/Down Through Bedhead/More Than Ever Grouper/Living Room
Afin de rendre l'Évangile toujours plus accessible à tous, l'Union Franco-Belge met à votre disposition l'École du sabbat en version audio. Bien que l'écriture et la lecture semblent être la norme, tout le monde n'y a pas accès. C'est pourquoi, il est désormais possible d'accéder à la leçon de l'École Du Sabbat en version audio.
Sir Winston Churchill, né le 30 novembre 1874 à Woodstock et mort le 24 janvier 1965 à Londres, est un homme d'État britannique. Sa ténacité face au nazisme, son action décisive en tant que Premier ministre du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale, joints à ses talents d'orateur et à ses bons mots, ont fait de lui un des hommes politiques les plus reconnus du xxe siècle. Ne disposant pas d'une fortune personnelle, il tire l'essentiel de ses revenus de sa plume. Ses dons d'écriture seront couronnés à la fin de sa vie par le prix Nobel de littérature. Il est également un peintre estimé. Winston Churchill appartient à la famille aristocratique Spencer, dont il est la plus brillante figure depuis son ancêtre John Churchill, 1er duc de Marlborough (1650-1722), auquel il a consacré une biographie. Fils d'un homme politique conservateur atypique n'ayant pas connu le succès escompté et mort relativement jeune, il ambitionne très vite de réussir dans ce domaine. De fait, s'il débute dans la carrière militaire et combat en Inde, au Soudan et lors de la seconde guerre des Boers, il y cherche surtout l'occasion de briller et de se faire connaître. Cette recherche de gloire lui vaut parfois un certain nombre d'inimitiés parmi ses pairs. Assez rapidement, en partie pour des questions financières — l'armée paie moins que le journalisme et il a besoin d'argent —, il sert en tant que correspondant de guerre, écrivant des livres sur les campagnes auxquelles il participe. Bien plus tard, il sert brièvement sur le front de l'Ouest pendant la Première Guerre mondiale, comme commandant du 6e bataillon des Royal Scots Fusiliers. Il est député durant la majeure partie de sa carrière politique, longue de près de soixante années, commencée et terminée aux côtés du Parti conservateur, malgré un intermède crucial au Parti libéral ; il occupe également des postes ministériels pendant près de trente ans. Avant la Première Guerre mondiale, il est ministre du Commerce, secrétaire du Home Office et Premier Lord de l'Amirauté du gouvernement libéral d'Herbert Henry Asquith. À ce titre, il participe à la fondation des premières lois sociales de son pays et à un mouvement visant à restreindre l'importance de la Chambre des lords, deux éléments qui lui valent une forte inimitié de la part des conservateurs. Il reste à cette fonction jusqu'à la défaite britannique lors de la bataille des Dardanelles, dont il est tenu pour responsable, et qui provoque son éviction du gouvernement. Blanchi de ces accusations par une commission d'enquête parlementaire, il est rappelé comme ministre de l'Armement, secrétaire d'État à la Guerre et secrétaire d'État de l'Air par David Lloyd George, alors Premier ministre. Durant l'entre-deux-guerres, il quitte le Parti libéral et revient au Parti conservateur, avant de devenir chancelier de l'Échiquier. Son bilan à ce poste est mitigé : l'économie n'est pas son domaine de prédilection, à la différence de la politique étrangère et des affaires de stratégie militaire. Dans les années 1930, il n'est pas en phase avec le milieu politique d'alors. Les conservateurs qui dominent le parti ne l'apprécient pas et lui-même n'est pas un homme d'appareil ; ses prises de position envers les régimes fascistes ou lors de la crise monarchique détonent, les dernières lui vouant une solide inimitié de la part du roi George VI. Il connaît une dizaine d'années de traversée du désert ; il s'y distingue toutefois de nombre de ses pairs par son opposition vigoureuse à la montée en puissance de l'Allemagne nazie et ses appels à la vigilance face aux ambitions d'Adolf Hitler. Il faut attendre le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour que Winston Churchill redevienne ministre en tant que Premier Lord de l'Amirauté. Après la démission de Neville Chamberlain, le 10 mai 1940, il devient Premier ministre du Royaume-Uni, les conservateurs l'ayant choisi plus par défaut que par adhésion. À 65 ans, alors le plus âgé des grands dirigeants alliés, il atteint le sommet de sa carrière politique. Il organise les forces armées britanniques et conduit le pays à la victoire contre les puissances de l'Axe. Ses discours et ses paroles marquent le peuple britannique et les forces alliées. Il plaide également, en 1944, auprès du président américain Franklin D. Roosevelt pour qu'il reconnaisse le gouvernement de la France libre, dirigé par Charles de Gaulle, lequel éprouva une tumultueuse mais forte amitié à l'égard du Premier ministre2. Il intercède une fois de plus, l'année suivante, auprès de Roosevelt et de Staline pour que la France obtienne une place au Conseil de sécurité des Nations unies et une zone d'occupation en Allemagne3. Après avoir perdu les élections législatives de 1945, il devient chef de l'opposition conservatrice, dénonçant dès 1946 le rideau de fer. Il occupe à nouveau la fonction de Premier ministre de 1951 à 1955, date de sa démission. Malade, il reste cependant jusqu'en 1964 membre d'un parlement où il avait été élu pour la première fois en 1900. En 1953, la reine Élisabeth II le fait chevalier de l'ordre de la Jarretière. À sa mort, elle le gratifie d'obsèques nationales qui, avec celles du pape Jean-Paul II en 2005, seront l'occasion de ce qui est, encore de nos jours, l'un des plus importants rassemblements d'hommes d'État ayant eu lieu dans le monde. Il est considéré comme l'un des plus grands Premiers ministres du Royaume-Uni, ayant fortement marqué par sa détermination à résister jusqu'au bout à l'Allemagne nazie alors même que le reste de l'Europe avait été balayé par les forces de l'Axe et qu'une grande partie de la classe politique de son pays a dans un premier temps fait pression pour un armistice avec Hitler. Il est souvent vu comme une figure incarnant les valeurs de rectitude morale, de flegme et de résilience que l'imaginaire collectif associe aux Britanniques. Ses discours Du sang, du labeur, des larmes et de la sueur ainsi que We shall fight on the beaches figurent parmi les plus célèbres discours du xxe siècle.
Pour cette semaine du 31 mai : un soleil artificiel en pleine forme, une inquiétante attaque de drone autonome, un nouveau voyage vers Vénus en prévision, un régime pour rajeunir et une photo spectaculaire du centre de la Voie lactée. Bonne écoute, et bon week-end !
La catequesis del dìa de Tiziana, Apòstol de la Vida Interior
- Presione el botón PLAY para escuchar la catequesis del día, y comparte si lo quieres -+ Lectura del libro de Tobías +En aquellos días, Ana estaba sentada, oteando el camino por donde tenía que llegar su hijo.Tuvo el presentimiento de que llegaba, y dijo al padre: «Mira, viene tu hijo con su compañero.»Rafael dijo a Tobías, antes de llegar a casa: «Estoy seguro de que tu padre recuperará la vista. Úntale los ojos con la hiel del pez; el remedio hará que las nubes de los ojos se contraigan y se le desprendan. Tu padre recobrará la vista y verá la luz.»Ana fue corriendo a arrojarse al cuello de su hijo, diciéndole: «Te veo, hijo, ya puedo morirme.»Y se echó a llorar. Tobit se puso en pie y, tropezando, salió por la puerta del patio.Tobías fue hacia él con la hiel del pez en la mano; le sopló en los ojos, le agarró la mano y le dijo: «Ánimo, padre.»Le echó el remedio, se lo aplicó y luego con las dos manos le quitó como una piel de los lagrimales.Tobit se le arrojó al cuello, llorando, mientras decía: «Te veo, hijo, luz de mis ojos.»Luego añadió: «Bendito sea Dios, bendito su gran nombre, benditos todos sus santos ángeles. Que su nombre glorioso nos proteja, porque si antes me castigó, ahora veo a mi hijo Tobías.»Tobías entró en casa contento y bendiciendo a Dios a voz en cuello.Luego le contó a su padre lo bien que les había salido el viaje: traía el dinero y se había casado con Sara, la hija de Ragüel: «Está ya cerca, a las puertas de Nínive.»Tobit salió al encuentro de su nuera, hacia las puertas de Nínive. Iba contento y bendiciendo a Dios, y los ninivitas, al verlo caminar con paso firme y sin ningún lazarillo, se sorprendían. Tobit les confesaba abiertamente que Dios había tenido misericordia y le había devuelto la vista.Cuando llegó cerca de Sara, mujer de su hijo Tobías, le echó esta bendición: «¡Bien venida, hija! Bendito sea tu Dios, que te ha traído aquí. Bendito sea tu padre, bendito mi hijo Tobías, y bendita tú, hija. ¡Bien venida a ésta tu casa! Que goces de alegría y bienestar. Entra, hija.»Todos los judíos de Nínive celebraron aquel día una gran fiesta.Palabra de Dios.
Geneviève Brisac, écrivaine poignante, savante et immense lectrice de Virginia Woolf est l'invitée du 97e épisode de La Poudre. Avec Lauren Bastide, elles ont parlé de Virginia, de génie et de folie.L'édito de Lauren :Je ne sais pas si je vous ai dit combien j'aimais le Carreau du Temple, son équipe, ce lieu, les idées qui y circulent. Le cycle de rencontres « Parole aux savant·e·s » aurait dû avoir lieu sur la scène de son auditorium, mais bon ça s'est passé surtout sur Zoom. Mais même sur Zoom, on pouvait sentir la bienveillance et la passion du Carreau derrière ces rencontres. Donc vraiment je voulais encore leur dire merci. En mars, je me souviens, j'étais un peu au bout du rouleau à cause des confinements successifs et puis du reste. Pour la rencontre prévue le 8 mars, j'ai eu vraiment envie de me faire un cadeau et de vous faire un cadeau en parlant de ma personne préférée dans toute l'histoire du féminisme : Virginia Woolf. Et je l'ai fait avec une femme aussi érudite que bienveillante : Geneviève Brisac. Et c'était fabuleux. En réécoutant cet épisode, je retrouve la joie que je cherchais à convoquer ce soir-là. Mission, donc, accomplie. Les rencontres au Carreau peuvent reprendre en présentiel ce mois-ci, donc joie, joie et encore joie. Résumé de l'épisode :Geneviève Brisac est une autrice prolifique à l'écriture merveilleuse qui depuis toujours rend hommage aux nombreuses écrivaines et artistes dont le travail l'accompagne. Virginia Woolf est l'une de ces figures, peut-être la plus centrale. Geneviève Brisac admire ainsi sa capacité à dire vrai sur elle-même (09:37), à se livrer sans fard, dans tous les états de son être et jusque dans les replis de sa folie, à laquelle elle assimile la maladie (10:57). C'est d'ailleurs dans la maladie que Geneviève Brisac s'en est fait une compagne de route (13:43). Une compagne qui apporte souvent de la combativité et de l'espoir, même si, comme Sylvia Plath, elle a fini par le perdre elle-même (15:53). Dans ses journaux, l'écrivaine britannique se livre toute entière, à commencer par la relation complexe qu'elle entretient avec sa mère et l'admiration qu'elle lui voue malgré son incapacité à se conformer au modèle d'ange du foyer qu'elle lui renvoie (28:33). Elle évoque également son quotidien à Bloomsbury, entourée de sa sœur, son frère et des amis de ce dernier, petit groupe au cœur de l'effervescence intellectuelle de l'époque (31:13). Une expérience de remise en question des normes de genre et des relations qui pourrait aisément trouver son parallèle dans le bouillonnement de mai 68. Bien qu'elle soit parfois renvoyée à sa position aristocratique, pour Geneviève Brisac Virginia Woolf est une figure transgressive, qui avait choisi un quotidien bien loin des carcans de sa classe et de son genre, ou qui cherchait par exemple à construire une relation de couple égalitaire (36:30). Les réflexions qu'elle menait avec son entourage font ainsi écho bien après son temps, comme lors de la redécouverte d'« Une Chambre à soi » dans les années 1970 (43:01). Sa lectrice fidèle constate à quel point la guerre a balayé toutes ces avancées, les effaçant de l'histoire (39:02). Le suicide de l'écrivaine est d'ailleurs éminemment politique selon Geneviève Brisac (1:03:25), lié à son découragement face à la violence. Ses textes, qui sont parfois ardus mais valent toujours le travail entrepris pour les appréhender (59:00) résonnent fort avec les réflexions actuelles des mouvements féministes (1:06:00). Et si vous hésitez encore à aller à sa rencontre, les mots émouvants de Geneviève Brisac sur l'œuvre magistrale de Virginia Woolf et sur tous les mystères qu'elle recèle encore (1:12:18) ne peuvent que finir de vous convaincre.Bonne écoute, et continuez de faire parler La Poudre ! La Poudre est une émission produite par Nouvelles ÉcoutesRéalisation et générique : Aurore Meyer-MahieuProgrammation et coordination : Gaïa MartyMixage : Marion Emerit
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Georges Clemenceau (prononcé [klemɑ̃so]) né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 24 novembre 1929 à Paris, est un homme d'État français, président du Conseil de 1906 à 1909 puis de 1917 à 1920. Fils de médecin et médecin lui-même, il est maire du 18e arrondissement de Paris puis président du conseil municipal de Paris au début de la Troisième République. Il est député entre 1871 et 1893, siégeant en tant que républicain radical. Il défend l'amnistie pour les communards et milite en faveur de la restitution de l'Alsace-Moselle. Anticlérical, il prône la séparation des Églises et de l'État et s'oppose à la colonisation, faisant tomber le gouvernement Jules Ferry sur cette question. Fondateur du journal La Justice, il travaille ensuite à L'Aurore et prend une part active dans la défense du capitaine Dreyfus. En 1902, il est élu sénateur dans le Var, mandat qu'il occupe jusqu'en 1920, bien qu'il ait précédemment critiqué l'institution du Sénat, tout comme la présidence de la République. Nommé ministre de l'Intérieur en mars 1906, surnommé « le Tigre » et se désignant lui-même comme le « premier flic de France », il réprime durement les grèves — ce qui l'éloigne des socialistes — et met un terme à la querelle des inventaires. À la fin de l'année 1906, il devient président du Conseil, fonction qu'il occupe pendant près de trois ans et qu'il cumule avec celle de ministre de l'Intérieur. En 1913, il fonde le journal L'Homme libre, qu'il rebaptise L'Homme enchaîné après avoir essuyé la censure ; fervent opposant à l'Empire allemand, il se montre en effet critique envers l'action des gouvernements français en place lors de la Première Guerre mondiale. En novembre 1917, il est de nouveau nommé président du Conseil et forme un gouvernement consacré à la poursuite de la guerre. Partisan farouche d'une victoire totale sur l'Empire allemand, il poursuit la guerre et se voit attribuer le surnom de « Père la Victoire » à l'issue du conflit. Il négocie ensuite à la Conférence de la paix de Paris, où il affiche une forte hostilité envers l'Allemagne. Par la suite, en 1919, il fait promulguer la loi des huit heures et remporte les élections législatives à la tête du Bloc national, une coalition rassemblant la droite et le centre. Bien que très populaire dans l'opinion publique, il refuse de se présenter à l'élection présidentielle de janvier 1920 après avoir été mis en minorité lors du vote préparatoire du groupe républicain à l'Assemblée nationale. Il quitte alors la tête du gouvernement et se retire de la vie politique.
Michel Piccoli est le fils d'Henri Piccoli, violoniste, de lointaine origine tessinoise et de Marcelle Expert-Bezançon (1892-1990), pianiste, elle-même fille de l'industriel et homme politique français Charles Expert-Bezançon. Il a « une enfance assez compliquée. C'est un enfant de remplacement, qui est venu remplacer son frère aîné décédé. » Il est placé dans un établissement pour enfants à problèmes où il se retrouve « dans une situation de liberté totale ». Les engagements du jeune Piccoli, notamment politiques et « contre le monde de l'argent», se comprennent par l'opposition à la personnalité de son grand-père, sénateur de la IIIe République, financier du parti radical, et important industriel de la peinture, accusé par la gauche syndicale et Georges Clemenceau, d'avoir intoxiqué des ouvriers à travers le blanc de plomb qui donnait le saturnisme. Michel Piccoli suit une formation de comédien d'abord auprès d'Andrée Bauer-Théraud puis au cours Simon Après une apparition en tant que figurant dans Sortilèges de Christian-Jaque en 19458, Michel Piccoli débute au cinéma dans Le Point du jour de Louis Daquin. Cependant, c'est surtout au théâtre qu'il s'illustre dans le début de sa carrière, avec les compagnies Renaud-Barrault et Grenier-Hussot ainsi qu'au Théâtre de Babylone (géré par une coopérative ouvrière et qui met en scène les pièces d'avant-garde de Ionesco ou Beckett). Bien que remarqué dans le film French Cancan en 1954, il poursuit sur les planches et travaille avec les metteurs en scène Jacques Audiberti, Jean Vilar, Jean-Marie Serreau, Peter Brook, Luc Bondy, Patrice Chéreau ou encore André Engel. Durant la même période, il se fait connaître dans des téléfilms populaires tels que Sylvie et le fantôme, Tu ne m'échapperas jamais ou encore L'Affaire Lacenaire de Jean Prat. Devenu athée après un deuil familial, il rencontre en 1956 Luis Buñuel, réalisateur connu pour son anticléricalisme, et prend ironiquement le rôle d'un prêtre dans La Mort en ce jardin. En 1959, il tourne Le Rendez-vous de Noël, court métrage d'André Michel d'après la nouvelle de Malek Ouary, Le Noël du petit cireur, qui se passe à Alger. Les années 1960 marquent le début de sa consécration, remarqué dans Le Doulos de Jean-Pierre Melville, il est révélé au grand public avec Le Mépris de Jean-Luc Godard aux côtés de Brigitte Bardot. Dès lors, il tourne avec beaucoup des plus grands cinéastes français (Jean Renoir, René Clair, René Clément, Alain Resnais, Agnès Varda, Jacques Demy, Alain Cavalier, Michel Deville, Claude Sautet, Claude Chabrol, Louis Malle, Jacques Doillon, Jacques Rivette, Léos Carax, Bertrand Blier), européens (Luis Buñuel, Costa-Gavras, Marco Ferreri, Alfred Hitchcock, Jerzy Skolimowski, Marco Bellocchio, Ettore Scola, Manoel de Oliveira, Otar Iosseliani, Theo Angelopoulos, Nanni Moretti) et internationaux (Youssef Chahine, Raoul Ruiz, Hiner Saleem). Dans Le Coup de grâce (1965). Il devient l'un des acteurs fétiches de Marco Ferreri, avec sept films, de Dillinger est mort à Y'a bon les blancs en passant par Touche pas à la femme blanche ! — avec pour point d'orgue La Grande Bouffe —, de Luis Buñuel avec six films : Le Journal d'une femme de chambre (1964), Belle de jour (1967), La Voie lactée (1969), Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974) et Cet obscur objet du désir (1977) ainsi que de Claude Sautet, avec Les Choses de la vie, Max et les Ferrailleurs, Mado et Vincent, François, Paul… et les autres. Il joue également dans le singulier Themroc. Il entame la décennie 1980 par le prix d'interprétation au festival de Cannes en 1980, avec Le Saut dans le vide de Marco Bellocchio, et celui du festival de Berlin en 1982, avec Une étrange affaire de Pierre Granier-Deferre8. Il travaille avec le jeune cinéma français, comme Jacques Doillon (La Fille prodigue en 1985), Leos Carax (Mauvais sang en 1986), n'hésitant pas à casser son image bienveillante avec des rôles provocateurs ou antipathiques, avant de s'essayer lui-même à la réalisation. Il tourne également plusieurs films avec Manoel de Oliveira, de Party (1996) à Belle toujours (2006) en passant par Je rentre à la maison (2001). Habitué du festival de Cannes, il fait partie du jury de la compétition officielle du 60e festival en 2007 sous la présidence de Stephen Frears. Amateur de littérature, il a également enregistré la lecture des Fleurs du mal de Charles Baudelaire et de Gargantua de François Rabelais. En 2011, il joue dans Habemus Papam de Nanni Moretti, présenté en compétition à Cannes. C'est sa dernière apparition au cinéma.
Emil Cioran , né le 8 avril 1911 à Resinár, alors en Autriche-Hongrie, actuelle Rășinari (« les résineux » en roumain) en Roumanie, et mort le 20 juin 1995 à Paris, est un philosophe, poète et écrivain roumain, d'expression roumaine initialement, puis française à partir de 1949, date de la parution de son premier livre écrit directement en français : Précis de décomposition. Il est interdit de séjour dans son pays d'origine à partir de 1946, année à partir de laquelle il devient apatride, et cela pendant toute la durée du régime communiste roumain. Bien qu'ayant vécu la majeure partie de sa vie en France, il n'a jamais demandé la nationalité française4. Il a parfois signé sous le nom de « E. M. Cioran » pour imiter l'écrivain britannique E. M. Forster.
Jacques Brel, né le 8 avril 1929 à Schaerbeek (Belgique) et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France), est un auteur-compositeur-interprète, poète, acteur et réalisateur belge. Jacques Brel est considéré comme une icône et l'un des plus grands auteurs-interprètes de la chanson française, grâce à des titres tels que Ne me quitte pas, Amsterdam, Quand on n'a que l'amour, La Valse à mille temps, Ces gens-là, Vesoul, Les Bourgeois, Madeleine ou encore Mathilde. L'artiste, au sommet de sa popularité, abandonne pourtant le tour de chant en 1967. Bien qu'il enregistre encore quelques disques et monte à la scène L'Homme de la Mancha, il se consacre alors au cinéma, pour lequel il tourne en tant qu'acteur une dizaine de films, dont deux qu'il écrit et réalise, Franz et Le Far West (retenu dans la sélection officielle au Festival de Cannes de 1973). Avec plus de 25 millions d'albums vendus à l'international, Jacques Brel demeure un représentant important de la chanson française à l'étranger. Ses chansons, enregistrées pour la plupart en français, sont une source d'inspiration pour bon nombre d'auteurs-interprètes anglophones comme David Bowie, Mort Shuman, Alex Harvey, Leonard Cohen, Marc Almond et Rod McKuen. Plusieurs de ses chansons sont également traduites en anglais, notamment aux États-Unis, et chantées par Ray Charles, Judy Collins, John Denver, le Kingston Trio, Nina Simone, Frank Sinatra, Scott Walker, Wyclef Jean ou encore Andy Williams
Monólogo de Expósito. Tema del día. Clases de economía, con Luis Enrique Quifez. Ciencia con Jorge Alcalde. El ‘zas' de Julio César Herrero.Por si alguien tenía alguna duda sobre lo que está pasando con Marruecos, y con la avalancha de ciudadanos marroquíes -muchos de ellos niños- que entraron en Ceuta hace un par de semanas... hoy todo ha quedado más claro.No es una crisis migratoria, tampoco está relacionado con Brahim Gali, el líder del Frente Polisario. Todo está motivado por la cuestión del Sáhara.Es una de las noticias que ha ido evolucionando a lo largo del día, de este último día de mayo en el que en España uno de cada cinco adultos ya está vacunado con la pauta completa. Bien con las dos dosis de Pfizer, Moderna o AstraZeneca. O con una de Janssen.
Socrate est un philosophe grec du ve siècle av. J.-C. (né vers -470/469, mort en -399). Il est connu comme l'un des créateurs de la philosophie morale. Socrate n'a laissé aucun écrit, sa pensée et sa réputation se sont transmises par des témoignages indirects. Ses disciples, Platon et Xénophon, ont notablement œuvré à maintenir l'image de leur maître, qui est mis en scène dans leurs œuvres respectives. Les philosophes Démétrios de Phalère, et Maxime de Tyr dans sa Neuvième Dissertation2 ont écrit que Socrate est mort à l'âge de 70 ans. Déjà renommé de son vivant, Socrate est devenu l'un des penseurs les plus illustres de l'histoire de la philosophie. Sa condamnation à mort et sa présence très fréquente dans les dialogues de Platon ont contribué à faire de lui une icône philosophique majeure. La figure de Socrate a été discutée, reprise, et réinterprétée jusqu'à l'époque contemporaine. Socrate est ainsi célèbre au-delà de la sphère philosophique, et son personnage entouré de légendes. En dépit de cette influence culturelle, très peu de choses sont connues avec certitude sur le Socrate historique et ce qui fait le cœur de sa pensée. Les témoignages sont souvent discordants et la restitution de la vie ou la pensée originelle de Socrate est une approche sur laquelle les spécialistes ne s'accordent pas. Un jour, quelqu'un vint voir Socrate et lui dit : - Ecoute Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit. - Arrête ! Interrompit l'homme sage. As tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ? - Trois tamis ? dit l'autre, empli d'étonnement. - Oui, mon bon ami : trois tamis. Examinons si ce que tu a as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est de celui de la Vérité. As tu contrôlé si ce que tu as à me dire est vrai ? - Non; je l'ai entendu raconter, et ... - Bien, bien. Mais assurément, tu l'as fait passer à travers le deuxième tamis. C'est celui de la Bonté. Ce que tu veux me dire, si ce n'est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose de bon ? Hésitant, l'autre répondit : non, ce n'est pas quelque chose de bon, au contraire ... - Hum, dit le Sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s'il est utile de me raconter ce que tu as à me dire ... - Utile ? Pas précisément. - Eh bien, dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l'oublier ...
Le drame est écrit très vite du 2 au 19 février 1835. Du 28 avril au 20 juin 1835 il y eut 36 représentations qui rencontrèrent un franc succès. L'année suivante 10 autres représentations furent jouées mais avec une distribution moins intéressante. Elle sera reprise en 1850 puis en 1905 avec l'actrice Sarah Bernhardt Dans L'Italie ancienne, Angelo règne sur Padoue dont il est le puissant podestat.Bien que marié, à Catarina Bragidini, il a une maîtresse, la comédienne Tisbe. Il tente d'exercer son pouvoir sur les deux femmes ; il se croit aimé de Tisbe mais en vérité celle-ci a un amant : Rodolfo. Tisbe et Rodolfo se font passer pour frère et sœur aux yeux du Tyran. En vérité Rodolfo fait semblant d'aimer Tisbe pour pouvoir rejoindre en secret Catarina. Dans cette pièce tout le monde aime quelqu'un et croit être aimé en retour mais le seul amour réciproque est celui de Catarina et Rodolfo. À l'aide d'un espion du conseil des dix, Homodèi, Angelo découvre que sa femme a un amant. Il décide de la tuer, mais Tisbe, comprenant que Catarina a sauvé sa mère et que Rodolfo ne l'aime pas, n'a plus le goût de vivre. Décidant d'aider les deux amants plutôt que de se venger, elle se sacrifie par amour.
Varo, Santi, Maggie, Mario y Bien, en el control técnico, comentan la Fiesta de la Visitación.
Sir Winston Churchill , né le 30 novembre 1874 à Woodstock et mort le 24 janvier 1965 à Londres, est un homme d'État britannique. Sa ténacité face au nazisme, son action décisive en tant que Premier ministre du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale, joints à ses talents d'orateur et à ses bons mots, ont fait de lui un des hommes politiques les plus reconnus du xxe siècle. Ne disposant pas d'une fortune personnelle, il tire l'essentiel de ses revenus de sa plume. Ses dons d'écriture seront couronnés à la fin de sa vie par le prix Nobel de littérature. Il est également un peintre estimé. Winston Churchill appartient à la famille aristocratique Spencer, dont il est la plus brillante figure depuis son ancêtre John Churchill, 1er duc de Marlborough (1650-1722), auquel il a consacré une biographie. Fils d'un homme politique conservateur atypique n'ayant pas connu le succès escompté et mort relativement jeune, il ambitionne très vite de réussir dans ce domaine. De fait, s'il débute dans la carrière militaire et combat en Inde, au Soudan et lors de la seconde guerre des Boers, il y cherche surtout l'occasion de briller et de se faire connaître. Cette recherche de gloire lui vaut parfois un certain nombre d'inimitiés parmi ses pairs. Assez rapidement, en partie pour des questions financières — l'armée paie moins que le journalisme et il a besoin d'argent —, il sert en tant que correspondant de guerre, écrivant des livres sur les campagnes auxquelles il participe. Bien plus tard, il sert brièvement sur le front de l'Ouest pendant la Première Guerre mondiale, comme commandant du 6e bataillon des Royal Scots Fusiliers. Il est député durant la majeure partie de sa carrière politique, longue de près de soixante années, commencée et terminée aux côtés du Parti conservateur, malgré un intermède crucial au Parti libéral ; il occupe également des postes ministériels pendant près de trente ans. Avant la Première Guerre mondiale, il est ministre du Commerce, secrétaire du Home Office et Premier Lord de l'Amirauté du gouvernement libéral d'Herbert Henry Asquith. À ce titre, il participe à la fondation des premières lois sociales de son pays et à un mouvement visant à restreindre l'importance de la Chambre des lords, deux éléments qui lui valent une forte inimitié de la part des conservateurs. Il reste à cette fonction jusqu'à la défaite britannique lors de la bataille des Dardanelles, dont il est tenu pour responsable, et qui provoque son éviction du gouvernement. Blanchi de ces accusations par une commission d'enquête parlementaire, il est rappelé comme ministre de l'Armement, secrétaire d'État à la Guerre et secrétaire d'État de l'Air par David Lloyd George, alors Premier ministre. Durant l'entre-deux-guerres, il quitte le Parti libéral et revient au Parti conservateur, avant de devenir chancelier de l'Échiquier. Son bilan à ce poste est mitigé : l'économie n'est pas son domaine de prédilection, à la différence de la politique étrangère et des affaires de stratégie militaire. Dans les années 1930, il n'est pas en phase avec le milieu politique d'alors. Les conservateurs qui dominent le parti ne l'apprécient pas et lui-même n'est pas un homme d'appareil ; ses prises de position envers les régimes fascistes ou lors de la crise monarchique détonent, les dernières lui vouant une solide inimitié de la part du roi George VI. Il connaît une dizaine d'années de traversée du désert ; il s'y distingue toutefois de nombre de ses pairs par son opposition vigoureuse à la montée en puissance de l'Allemagne nazie et ses appels à la vigilance face aux ambitions d'Adolf Hitler. Il faut attendre le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour que Winston Churchill redevienne ministre en tant que Premier Lord de l'Amirauté. Après la démission de Neville Chamberlain, le 10 mai 1940, il devient Premier ministre du Royaume-Uni, les conservateurs l'ayant choisi plus par défaut que par adhésion. À 65 ans, alors le plus âgé des grands dirigeants alliés, il atteint le sommet de sa carrière politique. Il organise les forces armées britanniques et conduit le pays à la victoire contre les puissances de l'Axe. Ses discours et ses paroles marquent le peuple britannique et les forces alliées. Il plaide également, en 1944, auprès du président américain Franklin D. Roosevelt pour qu'il reconnaisse le gouvernement de la France libre, dirigé par Charles de Gaulle, lequel éprouva une tumultueuse mais forte amitié à l'égard du Premier ministre2. Il intercède une fois de plus, l'année suivante, auprès de Roosevelt et de Staline pour que la France obtienne une place au Conseil de sécurité des Nations unies et une zone d'occupation en Allemagne3. Après avoir perdu les élections législatives de 1945, il devient chef de l'opposition conservatrice, dénonçant dès 1946 le rideau de fer. Il occupe à nouveau la fonction de Premier ministre de 1951 à 1955, date de sa démission. Malade, il reste cependant jusqu'en 1964 membre d'un parlement où il avait été élu pour la première fois en 1900.
Clément Marot, né à Cahors en 1496, et mort le 12 septembre 1544 à Turin, est un poète français. Bien que marqué par l'héritage médiéval, Clément Marot est un des premiers poètes français modernes. Précurseur de la Pléiade, il est le poète officiel de la cour de François Ier. Malgré la protection de Marguerite de Navarre, sœur du roi de France François Ier, ses sympathies marquées pour la Réforme et pour Martin Luther lui valent cependant la prison, puis l'exil en Suisse et en Italie
durée : 00:24:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - A l’occasion de la parution du livre "Ce crime est à moi", Philippe Ridet explique son rapport ambigu au fait divers et raconte comment il s’est librement inspiré d’une affaire de meurtre en Saône-et-Loire dans son adolescence pour écrire ce roman. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Philippe Ridet Grand reporter au "Monde"
Bien por la gente equilibrada! Reflexión del Sabado 29 de Mayo . . . Excelente Sábado! . . . #reflexion #fe #esperanza #caridad #amor #cristiano #cristianocatolico #catolico #renovado #carismatico #emaus #drenidelrosario #drenijr #sanpablo #queens #ny #nyc #rodecasterpro #rode #bien #gente #equilibrio
Les enfants vont bien: homoparentalité et autres schémas familiaux
Quand Marion et Elisabeth sont venues vers moi pour m’informer que Stella leur avait dit, après avoir écouté l’épisode enregistré avec Juliette (pour mémoire l’épisode 1 de la saison2) qu’elle aussi voulait raconter la normalité de sa famille, je dois vous avouer que j’étais aux anges, et plutôt assez fière d’avoir réussi mon pari! Ce pari que j’ai fait il y a plus d’un an, de normaliser nos familles aux yeux de la société en donnant la parole à nos enfants. Je le répète, ce sont nos meilleurs ambassadeurs, les premiers témoins de nos vies, ce sont eux qui font changer l’opinion et qui font bouger les lignes. Bien souvent nous avons constaté que le sourire et la joie de vivre de nos 4 têtes blondes ont bousculé les esprits étroits et notre plus belle victoire est d’avoir vu revenir une dame âgée sur ses pas après avoir demandé qui était la maman de cette magnifique petite fille qu’était Juliette. Elle est revenue après être partie plutôt choquée de la réponse, pour affirmer à Juliette qu’elle avait bien de la chance d’avoir 2 mamans. Il a fallu 1 minute à Juliette pour convaincre. Vous imaginez le pouvoir de nos enfants? Stella fait partie de cette armée qui milite en notre faveur, elle a 9 ans, 2 mamans et est très bien dans ses baskets, même si, comme elle le dit, elle en a marre d’expliquer qu’elle a 2 mamans. C’est sa normalité, elle ne devrait pas avoir à la justifier. Et pourtant elle continue avec ses mamans à éduquer! Elles offrent et prêtent des outils pédagogiques aux Maîtresses pour, petit à petit, inclure toutes les diversités dans la pédagogie enseignée dans la classe de Stella et elles ont foi dans les avancées que permettront leurs démarches. Je crois qu’un vrai mouvement est en marche et que nous ouvrons une bien belle voie à nos enfants et à leurs enfants. Je vous laisse découvrir le témoignage de Stella et de ses mamans.Je vous souhaite une bonne écoute ----------------------------------Musique de cet épisode:Josh Woodward I'll be right behind you JoséphineSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/lesenfantsvontbien. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Bien que joyau du patrimoine national, le Champagne doit beaucoup aux négociants étrangers. C'est ainsi que plusieurs maisons prestigieuses ont été fondées par des entrepreneurs allemands, qui avaient déjà une certaine expérience des vins effervescents. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
C’est le grand titre de La Croix, avec cette photo d’Emmanuel Macron, de dos, et de Paul Kagamé, de face, en train de se donner l’accolade. Photo prise en 2019, lors du G7 à Biarritz. Le président français est donc au Rwanda ce jeudi pour une visite historique. Et il prendra la parole tout à l’heure. Il va s’adresser aux victimes et aux rescapés du génocide perpétré contre les Tutsis en 1994, qui a fait environ un million de morts. « Un discours très attendu à Kigali, note La Croix, où l’on s’interroge sur les mots que choisira Emmanuel Macron, sa manière de les dire, ce qu’il admettra du rôle et de la responsabilité de la France dans l’apocalypse rwandaise. Mais surtout, présentera-t-il des excuses ? Bien du monde le souhaite, sans grande illusion toutefois, pointe le quotidien catholique. "Nous n’avons rien demandé à la France. Il y a pourtant de quoi nous les présenter, c’est clair, explique une source rwandaise proche du pouvoir. Mais ce que nous souhaitons encore plus, c’est établir une collaboration durable avec elle". Parmi ceux qui vont écouter attentivement Emmanuel Macron, relate encore La Croix, Olivier Mazimpaka, président du Groupe des anciens étudiants rescapés du génocide et directeur général d’un centre d’affaires à Kigali : "Tout va compter, dit-il : les mots, le ton, les gestes. Bien sûr, j’aimerais qu’il présente des excuses pour ce que nous ont fait les dirigeants français de l’époque". Ces mots "nous feraient du bien", affirme encore cet homme qui incarne le dynamisme économique du Rwanda. » Que va dire Macron ? « Macron au Rwanda : l’histoire en face », titre pour sa part Libération à Paris. « Le Président l’a annoncé dans un long entretien à la revue Zadig, publié à la veille de son départ pour Kigali : "Je pense d’abord, a-t-il dit, que les Français ont besoin de porter sur leur passé un regard lucide et décomplexé". La lucidité demande qu’un devoir de mémoire se mette en place, estime Libération, comme le Président l’a encouragé dès son arrivée à l’Élysée. C’est la seule façon de nouer une relation digne avec les futures générations en Afrique, mais aussi d’éviter tout prochain génocide. (…) La France se doit de répondre, et de regarder sa responsabilité en face. » Alors, s’interroge Libération, « que va dire Emmanuel Macron ? Le chef de l’État a déjà indiqué, à plusieurs reprises, qu’il ne voulait être "ni dans la repentance ni dans le déni". Il préfère revendiquer la "voie médiane" d’une "politique de la reconnaissance" dont il assure qu’elle devrait "rendre notre nation plus forte". (…) Et en parlant de "politique de la reconnaissance", il espère désamorcer les inévitables controverses sur les excuses, jugées indispensables par les uns, insupportables par les autres. » Covid-19 : une bataille sur le point d’être gagnée mais pas la guerre… À la Une également cette question : « L’épidémie de Covid-19 est-elle enfin derrière nous ? » Question posée par Le Figaro. On peut s’attendre à un répit… « Nouveaux cas, hospitalisations, décès… Tout semble montrer que la décrue est réelle et la météo comme le rythme des vaccinations ajoutent à l’espoir de voir bientôt se dissiper la crise sanitaire. Mais il est trop tôt pour baisser la garde, prévient le journal. D’abord parce que la France peine encore à suivre efficacement les variants. Mais aussi parce que, pour être gagnée, la bataille devra l’être dans le monde entier. » Et puis plusieurs questions restent en suspens, pointe encore Le Figaro : « Faudra-t-il une troisième dose de vaccin ? Les enfants devront-ils être vaccinés ? La vaccination devra-t-elle devenir obligatoire ? Autant de sujets délicats sur lesquels les autorités vont devoir trancher. » En tout cas, conclut, lyrique, Le Figaro, « il nous faut vite renouer avec le goût des autres et l’appétit du monde, retrouver le sens de la fête et avec lui celui de la conquête… Pour que le brûlant désir de vivre supplante l’espoir vain de ne jamais mourir… » Astérix au musée ! Enfin, pour se changer les idées et s’aérer les méninges, pourquoi ne pas aller voir Astérix ? Non pas au cinéma, ce sera à l’automne prochain, mais au… musée. Et c’est la Une du Parisien. Astérix entre en effet au musée. « La première rétrospective consacrée au dessinateur du fameux Gaulois, Albert Uderzo, disparu en 2020, s’ouvre ce jeudi au musée Maillol à Paris. Plus de soixante ans après sa naissance, son personnage phare créé avec René Goscinny continue de vivre et de séduire. » Astérix, souligne Le Parisien, « une fierté nationale qui transcende les générations, les origines et les frontières. »
En este episodio damos nuestra visión de un concepto psicológico básico y utilísimo para el autoconocimiento y la automejora. La proyección consiste en usar una forma determinada (persona, objeto, lugar, época) para sacar una energía mía afuera, pasando esa forma a ser un símbolo. Por tanto, no es más que una ventana personal al mundo, completamente diferente de la de otra persona. Por eso lo bueno y lo malo son estrictamente personales, a pesar de las convicciones sociales mayoritarias. Como toda herramienta, la proyección tiene una vertiente constructiva y destructiva. Bien utilizada, permite que puedas decidir por ti lo que antes parecía estar en el mundo externo. Mal utilizada, convierte el mundo, en palabras de Jung "en la réplica de tu cara desconocida". Lo importante es saber que, al revelar tu proyección, paras de ir contra ti mismo, pues tu visión de tu vida es mucho más amplia. Un lugar enteramente dedicado a la proyección es el sueño, y en este caso vemos 2: (a) una persona con un mensaje interno milenario que la avergüenza, y (b) un tobillo cortado con la intención de hacer de ave fénix familiar. Si quieres unirte a nuestro Club de Soñantes, visita www.patreon.com/anteelinconsciente
Le colonel Assimi Goïta, déjà tombeur d’IBK il y a neuf mois, vient donc de faire tomber le président de la transition Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane. Bien qu’officiellement vice-président, le colonel était et reste bien l’homme fort du pays. En effet, s’exclame L’Informateur à Bamako, « de Bah N’Daw, Moctar Ouane et du colonel Assimi Goïta, qui décide ? Tout porte à croire que les deux premiers devaient s’abstenir de marcher sur ses plates-bandes de ce dernier : à savoir la défense et la sécurité. Bah N’Daw et Moctar Ouane, qui sont passés outre, l’ont appris à leurs dépens. » Bras-de-fer à l’avantage des colonels En effet, dévoile Jeune Afrique, tout s’est joué dimanche dernier, « lorsque Assimi Goïta, accompagné de quelques proches, s’invite au palais de Koulouba. Furieux d’avoir été écarté de la formation du nouveau gouvernement, qui était alors en cours, Goïta entend protester contre la mise à l’écart dans la future équipe de deux membres influents de l’ex-CNSP, les colonels Modibo Koné et Sadio Camara. (…) Mais le bras-de-fer tourne à l’affrontement. Le président Bah N’Daw décide de faire fi des menaces et refuse de se plier aux demandes d’Assimi Goïta. Le lendemain, le deuxième gouvernement de la transition est dévoilé, au sein duquel les colonels Modibo Koné et Sadio Camara sont bel et bien remplacés par des généraux. Chez Assimi Goïta, la stupeur est totale, relate encore JA. Le colonel ne peut perdre la face : il décide d’agir. Quelques minutes plus tard, Moctar Ouane voit alors débarquer à son domicile des militaires de la garde nationale, un corps dirigé par Sadio Camara et Modibo Koné. » Un différend lié à la Russie ? Toutefois, l’ex-junte aurait eu d’autres raisons de fomenter ce nouveau putsch. On revient à L’Informateur à Bamako qui précise qu’un différend opposait le gouvernement de transition et les militaires putschistes à propos de la Russie. Ces derniers avaient l’intention de commander des armes à Moscou. Mais le président de la transition et son premier ministre étaient contre et auraient transmis des documents à ce sujet à Paris. Une trahison pour l’ex-junte. Ledjely en Guinée complète la piste : « depuis le coup d’État du 18 août 2020, on a pointé une proximité plutôt suspecte entre la Russie et les principaux meneurs du putsch », affirme le site guinéen. « Il semble en effet que les deux colonels renvoyés des ministères de la Sécurité et de la Défense étaient pro-russes. » Ainsi, leur mise à l’écart aurait été perçue par les putschistes comme téléguidée par Paris. Et Ledjely de s’interroger : « le Mali sera-t-il après la Centrafrique, le nouveau terrain d’expression de la rivalité entre la Russie et la France sur le sol africain ? » Le Mali, porte d’entrée des « Popov » au Sahel ? Aujourd’hui au Burkina évoque également la piste russe. « Les 2 officiers renvoyés du gouvernement, Modibo Koné et Sadio Camara, sont des pro-Russes, formés au bord de la mer Noire, alors que les généraux Mamdou Lamine Ballo et Souleymane Doucouré qui ont pris leurs places sont francophiles. » Et le quotidien ouagalais de s’interroger : « est-ce à dire que Russes et Français se battent au Mali via les officiers de l’armée malienne ? On sait que les "Popov" ont pris pied en Afrique du Sud, en Égypte, en République centrafricaine, mais pas trop au Sahel. Alors, le Mali serait-il la porte d’entrée des Russes dans la région ? » À quand l’enfantement du Mali nouveau ? Quoi qu’il en soit, neuf mois après le coup d’État d’août dernier, « l’accouchement du Mali nouveau est bien difficile », soupire le site Maliweb. « L’enfantement du Mali nouveau est un pari dont le chemin est semé d’embûches. » Et « les défis à relever par les nouveaux hommes forts sont nombreux. D’une part, ils vont devoir coopérer avec la communauté internationale, la CEDEAO, la classe politique ainsi que les leaders du M5-RFP. D’autre part aussi, avec les différents mouvements syndicaux, notamment l’Union nationale des travailleurs du Mali. »
durée : 00:07:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - En 1954, Jean Dutourd présentait avec humour "Le manuel du parfait lauréat" au Prix Goncourt. Un dialogue co-écrit et joué par Roland Dubillard et Philippe de Chérisey. "Grégoire et Amédée" deviennent "Buvard et Péruchet" qui se moquent des motivations des candidats au Prix Goncourt.Jean Dutourd annonce avec sérieux ce "Manuel du parfait lauréat" : * Voici un petit dialogue entre deux jeunes auteurs que nous nommerons pour simplifier Buvard et Péruchet. Ce qui rend ce dialogue invraisemblable c'est qu'il est cynique. Il n'y a pas de jeune auteur cynique. Ils sont tous tremblants d'attente et de bonheur anticipé. Roland Dubillard et Philippe de Chérisey dans les rôles d_e_ Grégoire et Amédée décrivent le dialogue entre deux jeunes auteurs qui rêvent d'avoir le Prix Goncourt...avant même d'avoir d'avoir commencé à écrire. Entre nous mon vieux vous n'avez pas tellement de talent Vous non plus Non, mais je sais faire un livre Laissez-moi le Goncourt et prenez le Femina, ça se vend très bien le FeminaLe grand public c'est celui qui ne lit pas. Par Jean Dutourd, Roland Dubillard (Grégoire) et Philippe de Chérisey (Amédée) Réalisation : Alain Trutat Indexation web : Véronique Vecten, Documentation Sonore de Radio France Extrait : Tribune de Paris - Grégoire et Amédée : Le manuel du parfait lauréat (1ère diffusion : novembre 1954 Chaîne Nationale) Archive Ina-Radio France - réalisation : Virginie Mourthé
#30 KUNSTFILTER Dnes si predstavíme prvú výstavu robotického umenia na svete, ale aj boj o záchranu ukrajinských socialistických mozaik. Viac si povieme o Benátskom bienále architektúry, na ktorom bude Slovensko tento rok chýbať, o krádeži zlatého ruženca škótskej kráľovnej Mary Stuart, ale aj o šiestich ukradnutých freskách, ktoré sa podarilo vypátrať a vrátiť do Pompejí. Nakoniec si priblížime výstavu chorvátskeho umelca Igora Eškinu v bratislavskej Kunsthalle. 1. Zlodeji pri krádeži v hrade Arundel ukradli ruženec, ktorý patril Mary Stuart https://news.artnet.com/art-world/mary-queen-of-scots-rosary-stolen-from-arundel-castle-1972594 https://www.theartnewspaper.com/news/rosary-beads-mary-queen-of-scots-carried-to-her-execution-stolen-in-gbp1m-heist 2. Šesť ukradnutých fresiek sa vrátilo do Pompejí https://artdaily.com/news/135817/Six-stolen-frescoes-returned-to-Pompeii-#.YKyu66gzbIU 3. V Design Museum v Londýne vystavuje prvý robot https://artdaily.com/news/135828/World-s-first-robot-artist-exhibits-at-London-s-Design-Museum#.YKy8PqgzbI 4. Aktivisti bojujú za zachovanie monumentálnych nástenných malieb z doby sovietskej Ukrajiny https://www.theartnewspaper.com/news/push-to-preserve-soviet-era-murals-in-ukraine 5. Bienále architektúry bez nás https://www.archinfo.sk/diskusia/blog/sutaze/pozastavenie-priprav-na-17-bienale-architektury-v-benatkach-2020.html https://edizionicafoscari.unive.it/media/pdf/books/978-88-6969-367-0/978-88-6969-367-0_uQnZet3.pdf https://e.dennikn.sk/2371110/pred-planom-obnovy-by-mali-respekt-dzurinda-aj-miklos-vravi-livia-vasakova-ktora-robila-na-plane-obnovy/?fbclid=IwAR2krqlBlXPkykzGt5WKlkErtRVEas3WgqL_a5ye3ZOdDxUdpD1eNnK_Jos https://www.facebook.com/photo?fbid=10218131547792377&set=pcb.522267195607046 6. Chorvátsky umelec Igor Eškina vystavuje v bratislavskej kunsthalle https://kunsthallebratislava.sk/event/igor-eskinja Nás môžete sledovať na Instagrame: https://www.instagram.com/kunstfilterpodcast/ alebo na Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCaNbO_M_Cz_l8XZ5lOWzPeA
Le cyberharcèlement est de plus en plus courant. En 2020, un internaute sur quatre a été victime de cyberharcèlement. Et force est de constater que la période de confinement a favorisé cette haine en ligne. Alors, comment se prémunir du cyberharcèlement ? Invités : - Samuel Comblez, psychologue clinicien et directeur des opérations pour l'Association E-Enfance. - Anaïs Condomines, journaliste et co-auteur du livre- "Cyber-harcèlement- Bien plus qu'un mal virtuel" (Éditions Pygmalion)
Émile Zola est un écrivain et journaliste français, né le 2 avril 1840 à Paris et mort le 29 septembre 1902 dans la même ville. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires2, les plus publiés, traduits et commentés dans le monde entier. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision. Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart, fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman. Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore, de l'article intitulé « J'accuse… ! » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres la même année. « J'accuse… ! » est le titre d'un article rédigé par Émile Zola au cours de l'affaire Dreyfus et publié dans le journal L'Aurore du 13 janvier 18981, n° 87, sous la forme d'une lettre ouverte au président de la République française, Félix Faure. En 1894, Alfred Dreyfus, officier français d'état-major d'origine alsacienne, et d'obédience judaïque, accusé à tort d'avoir livré des documents à l'Allemagne, est condamné à l'emprisonnement à perpétuité et expédié sur l'île du Diable, en Guyane française. Sa famille organise sa défense et le véritable traître est identifié en novembre 1897 : c'est le commandant Walsin Esterhazy, fait reconnu par le lieutenant-colonel Georges Picquart, chef du service des renseignements militaires. Mais Picquart est limogé par l'état-major, manœuvre visant à empêcher toute reprise judiciaire de l'affaire. Malgré tout, l'élargissement du soutien à Dreyfus qui s'ensuit oblige l'état-major de l'armée à faire comparaître le commandant Esterhazy en conseil de guerre ; il est acquitté à l'unanimité le 11 janvier 1898. C'est ce verdict scandaleux qui pousse Émile Zola à intervenir de façon très forte, en s'exposant personnellement à des poursuites en cour d'assises, devant un tribunal civil et non militaire. En lançant par voie de presse des accusations nominatives contre dix acteurs de l'affaire, dont le ministre de la Guerre et le chef d'état-major de l'armée, le romancier sait qu'il se met sous le coup de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 ; il l'écrit même à la fin de son texte. Zola comparaît effectivement au mois de février 1898. Bien que le président de la Cour interdise de parler de l'affaire Dreyfus, plus de cent témoins parviennent à s'exprimer. Zola est condamné au maximum de la peine et s'exile à Londres. Mais le procès a mis au grand jour les failles de l'accusation contre Alfred Dreyfus, ce qui a pour conséquence, quelques mois plus tard, la révision de son cas (procès de Rennes en 1899, suivi de sa grâce immédiate, et de sa réhabilitation par la Cour de cassation en 1906). « J'accuse… ! », l'article d'Émile Zola, au travers de son engagement et en raison des résultats obtenus, est donc le symbole du pouvoir de la presse mis au service de la défense d'un homme et de la vérité.
durée : 00:52:28 - Grand bien vous fasse ! - par : Ali Rebeihi
Le père de Marion a 62 ans et est atteint du syndrome de Diogène. Bien qu'il soit conscient de son problème et de l'impact que cela a sur sa famille, cela ne le gêne pas. Marion voit sa mère subir la pathologie de son père qui fait mine de prendre le problème en main. Chaque soir, en direct Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local).
Pour des raisons liées à leur santé ou pour défendre le monde animal, de nombreuses personnes excluent certains aliments de leurs assiettes. Bien que ces régimes alimentaires aient des points communs, il existe cependant des différences entre le végétarisme, le végétalisme et le véganisme. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Jacques Brel, né le 8 avril 1929 à Schaerbeek (Belgique) et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France), est un auteur-compositeur-interprète, poète, acteur et réalisateur belge. Jacques Brel est considéré comme une icône et l'un des plus grands auteurs-interprètes de la chanson française, grâce à des titres tels que Ne me quitte pas, Amsterdam, Quand on n'a que l'amour, La Valse à mille temps, Ces gens-là, Vesoul, Les Bourgeois, Madeleine ou encore Mathilde. L'artiste, au sommet de sa popularité, abandonne pourtant le tour de chant en 1967. Bien qu'il enregistre encore quelques disques et monte à la scène L'Homme de la Mancha, il se consacre alors au cinéma, pour lequel il tourne en tant qu'acteur une dizaine de films, dont deux qu'il écrit et réalise, Franz et Le Far West (retenu dans la sélection officielle au Festival de Cannes de 1973). Avec plus de 25 millions d'albums vendus à l'international, Jacques Brel demeure un représentant important de la chanson française à l'étranger. Ses chansons, enregistrées pour la plupart en français, sont une source d'inspiration pour bon nombre d'auteurs-interprètes anglophones comme David Bowie, Mort Shuman, Alex Harvey, Leonard Cohen, Marc Almond et Rod McKuen. Plusieurs de ses chansons sont également traduites en anglais, notamment aux États-Unis, et chantées par Ray Charles, Judy Collins, John Denver, le Kingston Trio, Nina Simone, Frank Sinatra, Scott Walker, Wyclef Jean ou encore Andy Williams
durée : 00:56:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - En 2016 au micro d’Adèle Van Reeth, Hervé Le Tellier, lauréat du prix Goncourt en 2020 pour son roman "L'anomalie", expliquait l’Oulipo aux auditeurs de France Culture. Il soulignant l’intérêt de la contrainte dans l’écriture. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Hervé Le Tellier Écrivain français
Après sa carrière en finance chez ARKEA et Société Générale, Erwan a tout quitté pour créer Ecotree. Cette société, spécialisée dans la valorisation écologique et économique de la forêt et de son renouvellement propose aux particuliers et aux entreprises d’investir dans la création et l’entretien de massifs forestiers en devenant propriétaire d’arbres sur des terres dont le foncier est détenu par EcoTree. Vous allez découvrir plus en détail le marché du carbone, les standards, les méthodologies de certification et les labels existants mais surtout la proposition de valeur de cette startup. Partant du principe que les forêts sont des actifs économiquement viables, Ecotree permet aux entreprises de contribuer à la captation de carbone tout en investissant dans un actif chargé de symboles. Au travers du cas d’usage d’un transporteur, vous comprendrez la valeur ajoutée de la startup Bretonne présente également au Danemark. Agréé par l’AMF, Ecotree sert aussi les clients privés, leur permettant également d’investir dans les arbres ou de se former en ligne. Bien entendu nous revenons sur la rentabilité de ce placement pas comme les autres et des logiques de diversification du risque. On repart avec un livre à lire : How to Avoid a Climate Disaster: The Solutions We Have and the Breakthroughs We Need de Bill Gates Bonne écoute à tous ! Pour contacter Ecotree : site / LinkedIn. Le contact d'Erwan Le Mené : LinkedIn. Pour soutenir Finscale : S'abonner au podcast pour écouter le prochain épisode Mettre 5 étoiles sur Apple podcast pour aider d'autres personnes à découvrir ce podcast Belle écoute et à la semaine prochaine !
François VI, duc de La Rochefoucauld, prince de Marcillac, est un écrivain, moraliste et mémorialiste français. Appartenant à l'une des plus illustres familles de la noblesse française, il succède le 1er mai 1629 à l'âge de 16 ans, en tant que mestre de camp du Régiment d'Estissac à son oncle Benjamin de La Rochefoucauld, comte d'Estissac. Le prince de Marcillac, très jeune, se mêle activement à toutes les intrigues de l'époque et prend part aux complots de Gaston de France et de la duchesse de Chevreuse contre le cardinal de Richelieu. Sa vie se voit dès lors ponctuée de disgrâces ; arrêté puis emprisonné à La Bastille pendant huit jours, il opte pour l'exil et se retire sur ses terres. À la mort de Richelieu (1642), il revient à la cour. Le cardinal Mazarin succède à Richelieu, mais l'animosité ne s'étiole pas. Blessé à plusieurs reprises au combat, il évitera de peu la cécité. Il fut fait maréchal de camp le 19 mai 1646. Jouissant de la faveur de Louis XIV, il se consacre à la réflexion. Pendant la Fronde, il prend le parti de la révolte nobiliaire encouragé par sa maîtresse le duchesse de Longueville, la propre sœur du Grand Condé. Leur fils né pendant le siège de la capitale sera nommé Charles-Paris. Après la mort de son père en 1650, il prend le titre de duc de La Rochefoucauld. Assagi, c'est alors que dans son château de Verteuil en Angoumois il rédige ses « Mémoires » qu'il consacre à la régence d'Anne d'Autriche et qui sont publiées sans son autorisation à Cologne en 1662. Le scandale le pousse à désavouer son œuvre. Il publia lui-même sa propre édition en 1665. Il fréquente dès lors les salons des « honnêtes gens » et se lie d'amitié avec la marquise de Sévigné, la marquise de Sablé et plus particulièrement avec la comtesse de La Fayette. Ses réflexions successives l'amèneront à publier un ouvrage inédit en 1665 : les Réflexions ou sentences et maximes morales (communément nommé « Maximes »), ponctué d'aphorismes philosophiques. Bien qu'il n'ait publié officiellement que ses "Mémoires" et ses "Maximes", sa production littéraire est dense. Il fut proche des jansénistes. La Rochefoucauld s'éteindra après avoir reçu l'extrême-onction des mains mêmes de Bossuet.
durée : 00:55:21 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI, Pierre NEVEUX - Tous les soirs, les informés débattent de l'actualité sur franceinfo.
Pour cette semaine du 17 mai : des moustiques génétiquement modifiés, les variants du coronavirus, de l'eau dans le cœur de la Terre, une voyage dans le cerveau et des photographies de Mars. Bonne écoute, et bon week-end !
durée : 00:52:58 - Grand bien vous fasse ! - par : Ali Rebeihi - Nostalgie, doudou ou pas.. Les recettes de notre enfance.
Simone Adolphine Weil est une philosophe humaniste, née à Paris le 3 février 1909 et morte à Ashford (Angleterre) le 24 août 1943. Sans élaborer de système nouveau, elle souhaite faire de la philosophie une manière de vivre, non pour acquérir des connaissances, mais pour être dans la vérité. Dès 1931, elle enseigne la philosophie et s'intéresse aux courants marxistes antistaliniens. Elle est l'une des rares philosophes à avoir partagé la « condition ouvrière ». Successivement militante syndicale, proche ou sympathisante des groupes révolutionnaires trotskystes et anarchistes et des formations d'extrême-gauche, mais sans toutefois adhérer à aucun parti politique, écrivant notamment dans les revues La Révolution prolétarienne et La Critique sociale, puis engagée dans la Résistance au sein des milieux gaullistes de Londres, Simone Weil prend ouvertement position à plusieurs reprises dans ses écrits contre le nazisme, et n'a cessé de vivre dans une quête de la justice et de la charitéNote 1. S'intéressant à la question du sens du travail et de la dignité des travailleurs, elle postule un régime politique qui ne serait ni capitaliste ni socialiste. Née dans une famille alsacienne d'origine juive et agnostique, elle se convertit à partir de 1936 à ce qu'elle nomme l'« amour du Christ », et ne cesse d'approfondir sa quête de la spiritualité chrétienne. Bien qu'elle n'ait jamais adhéré par le baptême au catholicisme, elle se considérait et est reconnue comme une mystique chrétienne. Elle propose une lecture nouvelle de la pensée grecque ; elle commente la philosophie de Platon, en qui elle voit le père de la mystique occidentale ; elle traduit et interprète aussi les grands textes littéraires, philosophiques et religieux grecs, dans lesquels elle découvre des intuitions préchrétiennes, qu'elle met en parallèle avec les écritures sacrées hindoues et avec le catharisme. Ses écrits, où la raison se mêle aux intuitions religieuses et aux éléments scientifiques et politiques, malgré leur caractère apparemment disparate, forment un tout dont le fil directeur est à chercher dans son amour impérieux de la vérité, qu'elle a définie comme le besoin de l'âme humaine le plus sacré. À bout de forces, elle meurt d'épuisement moral et physique et de tuberculose dans un sanatorium anglais le 24 août 1943
Sir Winston Churchill, né le 30 novembre 1874 à Woodstock et mort le 24 janvier 1965 à Londres, est un homme d'État britannique. Sa ténacité face au nazisme, son action décisive en tant que Premier ministre du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale, joints à ses talents d'orateur et à ses bons mots, ont fait de lui un des hommes politiques les plus reconnus du xxe siècle. Ne disposant pas d'une fortune personnelle, il tire l'essentiel de ses revenus de sa plume. Ses dons d'écriture seront couronnés à la fin de sa vie par le prix Nobel de littérature. Il est également un peintre estimé. Winston Churchill appartient à la famille aristocratique Spencer, dont il est la plus brillante figure depuis son ancêtre John Churchill, 1er duc de Marlborough (1650-1722), auquel il a consacré une biographie. Fils d'un homme politique conservateur atypique n'ayant pas connu le succès escompté et mort relativement jeune, il ambitionne très vite de réussir dans ce domaine. De fait, s'il débute dans la carrière militaire et combat en Inde, au Soudan et lors de la seconde guerre des Boers, il y cherche surtout l'occasion de briller et de se faire connaître. Cette recherche de gloire lui vaut parfois un certain nombre d'inimitiés parmi ses pairs. Assez rapidement, en partie pour des questions financières — l'armée paie moins que le journalisme et il a besoin d'argent —, il sert en tant que correspondant de guerre, écrivant des livres sur les campagnes auxquelles il participe. Bien plus tard, il sert brièvement sur le front de l'Ouest pendant la Première Guerre mondiale, comme commandant du 6e bataillon des Royal Scots Fusiliers. Il est député durant la majeure partie de sa carrière politique, longue de près de soixante années, commencée et terminée aux côtés du Parti conservateur, malgré un intermède crucial au Parti libéral ; il occupe également des postes ministériels pendant près de trente ans. Avant la Première Guerre mondiale, il est ministre du Commerce, secrétaire du Home Office et Premier Lord de l'Amirauté du gouvernement libéral d'Herbert Henry Asquith. À ce titre, il participe à la fondation des premières lois sociales de son pays et à un mouvement visant à restreindre l'importance de la Chambre des lords, deux éléments qui lui valent une forte inimitié de la part des conservateurs. Il reste à cette fonction jusqu'à la défaite britannique lors de la bataille des Dardanelles, dont il est tenu pour responsable, et qui provoque son éviction du gouvernement. Blanchi de ces accusations par une commission d'enquête parlementaire, il est rappelé comme ministre de l'Armement, secrétaire d'État à la Guerre et secrétaire d'État de l'Air par David Lloyd George, alors Premier ministre. Durant l'entre-deux-guerres, il quitte le Parti libéral et revient au Parti conservateur, avant de devenir chancelier de l'Échiquier. Son bilan à ce poste est mitigé : l'économie n'est pas son domaine de prédilection, à la différence de la politique étrangère et des affaires de stratégie militaire. Dans les années 1930, il n'est pas en phase avec le milieu politique d'alors. Les conservateurs qui dominent le parti ne l'apprécient pas et lui-même n'est pas un homme d'appareil ; ses prises de position envers les régimes fascistes ou lors de la crise monarchique détonent, les dernières lui vouant une solide inimitié de la part du roi George VI. Il connaît une dizaine d'années de traversée du désert ; il s'y distingue toutefois de nombre de ses pairs par son opposition vigoureuse à la montée en puissance de l'Allemagne nazie et ses appels à la vigilance face aux ambitions d'Adolf Hitler. Il faut attendre le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour que Winston Churchill redevienne ministre en tant que Premier Lord de l'Amirauté. Après la démission de Neville Chamberlain, le 10 mai 1940, il devient Premier ministre du Royaume-Uni, les conservateurs l'ayant choisi plus par défaut que par adhésion. À 65 ans, alors le plus âgé des grands dirigeants alliés, il atteint le sommet de sa carrière politique. Il organise les forces armées britanniques et conduit le pays à la victoire contre les puissances de l'Axe. Ses discours et ses paroles marquent le peuple britannique et les forces alliées. Il plaide également, en 1944, auprès du président américain Franklin D. Roosevelt pour qu'il reconnaisse le gouvernement de la France libre, dirigé par Charles de Gaulle, lequel éprouva une tumultueuse mais forte amitié à l'égard du Premier ministre2. Il intercède une fois de plus, l'année suivante, auprès de Roosevelt et de Staline pour que la France obtienne une place au Conseil de sécurité des Nations unies et une zone d'occupation en Allemagne3. Après avoir perdu les élections législatives de 1945, il devient chef de l'opposition conservatrice, dénonçant dès 1946 le rideau de fer. Il occupe à nouveau la fonction de Premier ministre de 1951 à 1955, date de sa démission. Malade, il reste cependant jusqu'en 1964 membre d'un parlement où il avait été élu pour la première fois en 1900. En 1953, la reine Élisabeth II le fait chevalier de l'ordre de la Jarretière. À sa mort, elle le gratifie d'obsèques nationales qui, avec celles du pape Jean-Paul II en 2005, seront l'occasion de ce qui est, encore de nos jours, l'un des plus importants rassemblements d'hommes d'État ayant eu lieu dans le monde. Il est considéré comme l'un des plus grands Premiers ministres du Royaume-Uni, ayant fortement marqué par sa détermination à résister jusqu'au bout à l'Allemagne nazie alors même que le reste de l'Europe avait été balayé par les forces de l'Axe et qu'une grande partie de la classe politique de son pays a dans un premier temps fait pression pour un armistice avec Hitler. Il est souvent vu comme une figure incarnant les valeurs de rectitude morale, de flegme et de résilience que l'imaginaire collectif associe aux Britanniques. Ses discours Du sang, du labeur, des larmes et de la sueur ainsi que We shall fight on the beaches figurent parmi les plus célèbres discours du xxe siècle.
Sir Winston Churchil, né le 30 novembre 1874 à Woodstock et mort le 24 janvier 1965 à Londres, est un homme d'État britannique. Sa ténacité face au nazisme, son action décisive en tant que Premier ministre du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale, joints à ses talents d'orateur et à ses bons mots, ont fait de lui un des hommes politiques les plus reconnus du xxe siècle. Ne disposant pas d'une fortune personnelle, il tire l'essentiel de ses revenus de sa plume. Ses dons d'écriture seront couronnés à la fin de sa vie par le prix Nobel de littérature. Il est également un peintre estimé. Winston Churchill appartient à la famille aristocratique Spencer, dont il est la plus brillante figure depuis son ancêtre John Churchill, 1er duc de Marlborough (1650-1722), auquel il a consacré une biographie. Fils d'un homme politique conservateur atypique n'ayant pas connu le succès escompté et mort relativement jeune, il ambitionne très vite de réussir dans ce domaine. De fait, s'il débute dans la carrière militaire et combat en Inde, au Soudan et lors de la seconde guerre des Boers, il y cherche surtout l'occasion de briller et de se faire connaître. Cette recherche de gloire lui vaut parfois un certain nombre d'inimitiés parmi ses pairs. Assez rapidement, en partie pour des questions financières — l'armée paie moins que le journalisme et il a besoin d'argent —, il sert en tant que correspondant de guerre, écrivant des livres sur les campagnes auxquelles il participe. Bien plus tard, il sert brièvement sur le front de l'Ouest pendant la Première Guerre mondiale, comme commandant du 6e bataillon des Royal Scots Fusiliers. Il est député durant la majeure partie de sa carrière politique, longue de près de soixante années, commencée et terminée aux côtés du Parti conservateur, malgré un intermède crucial au Parti libéral ; il occupe également des postes ministériels pendant près de trente ans. Avant la Première Guerre mondiale, il est ministre du Commerce, secrétaire du Home Office et Premier Lord de l'Amirauté du gouvernement libéral d'Herbert Henry Asquith. À ce titre, il participe à la fondation des premières lois sociales de son pays et à un mouvement visant à restreindre l'importance de la Chambre des lords, deux éléments qui lui valent une forte inimitié de la part des conservateurs. Il reste à cette fonction jusqu'à la défaite britannique lors de la bataille des Dardanelles, dont il est tenu pour responsable, et qui provoque son éviction du gouvernement. Blanchi de ces accusations par une commission d'enquête parlementaire, il est rappelé comme ministre de l'Armement, secrétaire d'État à la Guerre et secrétaire d'État de l'Air par David Lloyd George, alors Premier ministre. Durant l'entre-deux-guerres, il quitte le Parti libéral et revient au Parti conservateur, avant de devenir chancelier de l'Échiquier. Son bilan à ce poste est mitigé : l'économie n'est pas son domaine de prédilection, à la différence de la politique étrangère et des affaires de stratégie militaire. Dans les années 1930, il n'est pas en phase avec le milieu politique d'alors. Les conservateurs qui dominent le parti ne l'apprécient pas et lui-même n'est pas un homme d'appareil ; ses prises de position envers les régimes fascistes ou lors de la crise monarchique détonent, les dernières lui vouant une solide inimitié de la part du roi George VI. Il connaît une dizaine d'années de traversée du désert ; il s'y distingue toutefois de nombre de ses pairs par son opposition vigoureuse à la montée en puissance de l'Allemagne nazie et ses appels à la vigilance face aux ambitions d'Adolf Hitler. Il faut attendre le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour que Winston Churchill redevienne ministre en tant que Premier Lord de l'Amirauté. Après la démission de Neville Chamberlain, le 10 mai 1940, il devient Premier ministre du Royaume-Uni, les conservateurs l'ayant choisi plus par défaut que par adhésion. À 65 ans, alors le plus âgé des grands dirigeants alliés, il atteint le sommet de sa carrière politique. Il organise les forces armées britanniques et conduit le pays à la victoire contre les puissances de l'Axe. Ses discours et ses paroles marquent le peuple britannique et les forces alliées. Il plaide également, en 1944, auprès du président américain Franklin D. Roosevelt pour qu'il reconnaisse le gouvernement de la France libre, dirigé par Charles de Gaulle, lequel éprouva une tumultueuse mais forte amitié à l'égard du Premier ministre. Il intercède une fois de plus, l'année suivante, auprès de Roosevelt et de Staline pour que la France obtienne une place au Conseil de sécurité des Nations unies et une zone d'occupation en Allemagne. Après avoir perdu les élections législatives de 1945, il devient chef de l'opposition conservatrice, dénonçant dès 1946 le rideau de fer. Il occupe à nouveau la fonction de Premier ministre de 1951 à 1955, date de sa démission. Malade, il reste cependant jusqu'en 1964 membre d'un parlement où il avait été élu pour la première fois en 1900. En 1953, la reine Élisabeth II le fait chevalier de l'ordre de la Jarretière. À sa mort, elle le gratifie d'obsèques nationales qui, avec celles du pape Jean-Paul II en 2005, seront l'occasion de ce qui est, encore de nos jours, l'un des plus importants rassemblements d'hommes d'État ayant eu lieu dans le monde. Il est considéré comme l'un des plus grands Premiers ministres du Royaume-Uni, ayant fortement marqué par sa détermination à résister jusqu'au bout à l'Allemagne nazie alors même que le reste de l'Europe avait été balayé par les forces de l'Axe et qu'une grande partie de la classe politique de son pays a dans un premier temps fait pression pour un armistice avec Hitler. Il est souvent vu comme une figure incarnant les valeurs de rectitude morale, de flegme et de résilience que l'imaginaire collectif associe aux Britanniques. Ses discours Du sang, du labeur, des larmes et de la sueur ainsi que We shall fight on the beaches figurent parmi les plus célèbres discours du XXe siècle.
durée : 00:54:32 - Very Good Trip - par : Michka Assayas - Ce soir dans Very Good Trip, voici un scoop : Michka Assayas vous emmène en discothèque ! Bien sûr, vous acceptez l'invitation les yeux fermés.
Daniel Desgautheret Certains se demandent quoi faire de leur retraite, pas lui. Bien qu'il ait lâché le volant de ses camions, Daniel Desgautherets est un homme très occupé. Très prolifique, le Chalonnais vient de sortir un quatrième ouvrage, La Cancoine. L'histoire d'une jeune fille modeste à la base, mais qui très vite va se faire femme fatale. L'histoire d'une ascension fulgurante et dévastatrice, dont l'auteur a eu l'idée à travers un fait divers : « La presse, notamment le JSL, m'inspire beaucoup. Cela permet de sortir de sa propre expérience, d'aller au-delà d'une écriture trop autobiographique ». Pour autant, l'auteur ne renie pas ses origines, bien au contraire : « Je suis très attaché à la Saône-et-Loire, et même si je change les noms des lieux dans mes romans, je cherche à les faire ressentir aux lecteurs, de manière à ce qu'éventuellement ils puissent aussi les reconnaître ». Avec des détails parfois crus et une écriture « accessible », Daniel Desgautherets inscrit son roman dans l'époque, en évoquant au passage quelques thèmes d'actualité, tels que les tests ADN ou encore les mères porteuses. « Et des fois, j'avoue que ce que j'écris est assez tordu. Je n'en sors pas toujours indemne ». http://danieldesgautherets2014.over-blog.com/?fbclid=IwAR2VnyXL8scn233QVPmyKc8Oh042CNPSsWQ7Dn-Ax3ge1tGPLnsHf9gYzNo
Le 12 mai, Alix, Aïda, Clémence et Mymy ont se sont réunies autour de Fibre Tigre, de quelques dés et d’un scénario bien ficelé. Pourquoi ? Pour vivre ensemble la suite de Game of Rôles Madmoizelle, dans un quatrième épisode enregistré en live sur la chaîne Twitch de Madmoizelle ! Quatre mois déjà que nos aventurières parcourent chaque recoin du monde d’Aria, pour en percer les secrets. Dans cet univers médiéval-fantastique, elles rencontrent griffons, sorcières et prophétesses, toujours guidées par les décisions sans pitié de leur maître du jeu FibreTigre. L’épisode 3 s’achevait sur un suspense sans précédent : Isabeau (Alix), Salma (Mymy), Suave (Aïda) et Louise Witchell (Clémence) s’apprêtaient à passer la porte des sous-sols de l’université de la Cité du Savoir. Souvenez-vous : toutes quatre portent le titre de Chevalières du Griffon, et exercent leur talents sous le joug du Seigneur FigueJambon. C'est celui-là même qui s’est fait prédire par sa prophétesse, Kaleïa, l’écroulement de son royaume si son fils Ace of Glad échouait à ses examens. Nos protagonistes se sont donc rendues sur place pour sauver la Couronne. Après avoir vécu quelques péripéties (comme faire face à une grossesse imprévue, domestiquer un ours fou, ou rester coincées dans une boucle temporelle), elles ont finalement réussi à obtenir une information capitale : un livre contenant toutes les réponses aux examens est enfermé au 36ème sous-sol de l’université. Bien sûr, c’est interdit. Sans compter les quelques centaines de pièges mortels qui attendent nos aventurières. Et bien pire si elles sont prises la main dans le sac ! Mais, vous l’aurez compris… Elles sont têtues. Et surtout : elles ont déjà passé la première épreuve pour accéder aux sous-sols, avec succès. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?Abonnez-vous à Game of Rôles Madmoizelle sur :Apple PodcastsDeezerSpotifyMettez-nous une note (5 étoiles) et laissez-nous un commentaire sur Apple Podcasts pour soutenir Game of Rôles Madmoizelle !Suivez-nous sur Instagram : FibreTigreMymyAlixClémenceAïda See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Après plus de 25 ans d’échanges tendus, suite à l’intervention française au Rwanda durant le génocide des Tutsis dans ce pays. Les relations entre les deux pays se sont nettement réchauffées ces dernières années, sous la présidence française d’Emmanuel Macron. En visite à Paris cette semaine pour le Sommet sur l’économie africaine, le président rwandais Paul Kagame s’est félicité de cette normalisation des relations entre les 2 pays lors d’une interview exclusive à RFI et France 24. Marc Perelman : Monsieur le président, vous avez salué un récent rapport d’un historien français comme étant « un pas important ». Le rapport Duclert commandé par le président français Emmanuel Macron conclut que « La France porte une responsabilité lourde et accablante » dans le génocide des Tutsis de 1994. Le président français devrait se rendre au Rwanda dans quelques jours. Est-ce un tournant dans vos relations ? Sommes-nous au bord d’une totale normalisation des relations entre la France et le Rwanda ? Paul Kagame : Pour commencer, comme nous l’avons déjà dit, je pense que c’est un grand pas en avant que nous saluons côté Rwanda et je pense qu’il en va de même pour beaucoup en France. Nous pouvons en effet établir les faits, faire ressortir la vérité par des personnes indépendantes, des commissions indépendantes puisqu’il y a le rapport Duclert qui est sorti, ainsi qu’une autre commission de notre côté, la commission Muse qui a livré son rapport. Il y a donc une convergence sur les faits, les preuves de ce qui s’est passé. Je pense que la France et le Rwanda ont ainsi la possibilité dès à présent, ont une bonne base sur laquelle nouer de bonnes relations comme cela aurait dû être le cas. Et ensuite, pour ce qui est du reste, nous pouvons laisser cela derrière nous, ne pas l’oublier, mais pardonner et aller de l’avant de la meilleure façon. Et je pense qu’effectivement, nous avançons très bien. Alexandra Brangeon : Monsieur le président, vous parlez d’avancée, de convergences de faits. Le rapport a conclu à la « responsabilité accablante » de la France, mais il n’a pas conclu à la complicité de la France. Etes-vous d’accord avec cette conclusion ? Je suis d’accord avec beaucoup de choses établies par les deux rapports. Un travail supplémentaire peut être réalisé, mais la chose la plus importante a été traitée. Lorsque vous parlez de la « responsabilité accablante », ça, c’est un terme très connoté, très chargé. Ce n’est pas à moi de dire : ‘c’est ce qu’ils auraient dû dire’ ou ‘les choses sont ainsi’. Mais je peux m’en accommoder et dire : prenons acte de ce qui a été établi, c’est-à-dire cette « responsabilité accablante ». A.B. : Vous dites que vous pouvez vous en accommoder, mais dans une interview de 2014, vous avez dit que la France n’était pas seulement complice, mais qu’elle avait participé de façon active au génocide. Qu’est-ce qui a changé depuis lors ? Pour moi, j’ai le droit d’avoir ma propre opinion. J’ai vécu cette situation. J’en faisais partie. Donc, j’ai dit ce que j’avais à dire. Je peux même croire ce que j’avais dit à l’époque, même maintenant. Mais nous parlons de commissions indépendantes qui se sont penchées sur cette situation et le fait, comme vous le dites, qu’elles ne se soient pas prononcées dans un sens ou dans un autre, c’est leur problème et pas le mien. M.P. : Les Etats-Unis, les Nations unies, la Belgique – ancien empire colonial –, se sont tous formellement excusés de ce qu’ils ont fait ou pas fait en 1994. Ce n’est pas le cas de la France. Souhaitez-vous que la France s’excuse comme un geste de bonne volonté pour bâtir cette nouvelle relation que vous décrivez ? Tout ce qui compte, c’est vraiment à la France de décider ce qu’il lui convient le mieux. La pire des choses, et je ne souhaiterais pas faire cela, c’est de demander à quiconque de présenter des excuses ou de faire ceci ou cela. Je m’en remets à eux de s’exprimer, que cela ressorte de façon honnête et franche. C’est au monde de juger, pas à moi. M. P. : Mais ce serait un geste important. Je comprends que vous n’allez pas le demander. Mais si cela devait se passer, vous le considéreriez comme important ? Je pense que oui. Dès lors que quelqu’un reconnaît qu’il y a un problème et agit en conséquence, c’est le meilleur résultat que je saluerais. M. P. : Comme vous auriez apprécié le fait qu’un ambassadeur français aille au Rwanda après des années sans que ce soit le cas ? Oui, tout à fait. Nous sommes dans un processus de normalisation. M. P. : Vous pensez que ce sera le cas bientôt ? Je le souhaite, mais c’est à la France d’en décider. M.P. : Il y a quelques mois, la France a arrêté Félicien Kabuga. Il était pour ainsi dire le financier du génocide. D’après vous, est-ce un signal qui montre que la France est enfin réellement prête à poursuivre les génocidaires sur son sol ? Je pense que c’est un bon début. On peut sans doute faire davantage. Donc, mon point de vue, c’est d’encourager, que les bonnes choses continuent à se produire dès lors que la France est disposée à le faire. Il y a encore un certain nombre de génocidaires présumés qui sont en France, dont les procès n’ont pas été traités comme ils auraient dû l’être. M.P. : Prenons un exemple, Agathe Habyarimana, veuve de l'ex-président rwandais [Juvenal Habyarimana] tué, a des ennuis judiciaires ici en France. Souhaiteriez-vous que la France l’expulse, l’extrade ? Ce serait bien sûr un geste très symbolique. C’est une situation qui pèse sur les relations depuis des années. Oui, je pense que la situation peut encore s’améliorer avec Agathe ou d’autres individus, ils sont nombreux ici. M.P. : Mais elle serait importante, n’est-ce pas ? Oui. Elle en fait partie. Elle est sur la liste, sur la très longue liste. Elle est tout en haut. Mais, c’est la France qui prendra la décision. Je ne vais surtout pas prodiguer de conseils. Je peux simplement leur demander et que cela soit fait officiellement par les canaux officiels. Mais, je ne cherche nullement à leur dire quoi faire. Je peux simplement émettre la demande. A.B. : Toujours à propos de justice et de responsabilité, le mois dernier, Denis Mukwege, prix Nobel de la paix congolaise, était à Paris. Il a demandé à la France d’aider à ce que justice soit faite contre les responsables des crimes commis à l’est de la RDC. Certains sont le fait de soldats de la région, de pays voisins, selon des experts des Nations unies. Seriez-vous d’accord pour que des officiers rwandais soient poursuivis pour des crimes commis en RDC suite au génocide ? Comme vous le savez peut-être, le rapport du projet Mapping a été extrêmement controversé. Et en réalité, il est hautement contesté par les gens que ce soit en RDC ou dans les pays voisins. Il a été très politisé. Mukwege devient un symbole, un outil de ces forces que l’on n’aperçoit pas et il reçoit le prix Nobel, donc on lui dit quoi dire. Et j’ajouterai qu’il y a d’autres rapports qui sont sortis qui contestent, qui disent tout à fait l’inverse. A.B. : Le contraire ? Qu’il n’y a pas eu de crimes dans la région ? Mais, il n’y a pas eu de crimes. A.B. : A l’est de la RDC ? Non, absolument pas, que ce soit par les personnes évoquées ou les pays cités. C’est, si vous voulez, la théorie du double génocide, qui est à l’œuvre ici. M.P. : Dans l’est de la RDC, la situation sécuritaire demeure très mauvaise. Certains disent qu’elle continue à se détériorer. Le gouvernement congolais a décrété un état de siège dans deux zones, Ituri et Nord-Kivu, pour 30 jours peut-être plus. Est-ce que c’est une bonne mesure, la soutenez-vous ? L’état d’urgence à mes yeux, c’était un peu comme si on disait ‘il y a un énorme problème ici, prenons des mesures qui vont nous donner une bonne base pour traiter les choses’. C’est pourquoi je dis que c’est une chose que de mettre en place d’état d’urgence. Pour ma part, je le ferai. Mais je suivrais cela aussi par des actions bien réfléchies et planifiées pour traiter les choses de façon concrète et de ne pas repasser sur les choses et d’avoir les mêmes problèmes au bout de cinq ans ou un problème encore plus grand. Mais, il y a aussi les forces des Nations unies. Et les Nations unies qui sont venues de l’extérieur et qui sont là depuis maintenant 24 ans. Mais, il y a toujours ces responsabilités du monde qui sont passées sous silence. Et personne ne dit : « Mais qu’avez-vous fait là pendant 24 ans, vous y êtes allés pour régler un problème, que s’est-il passé ? M.P. : C’est un échec ? Je pense que c’est un énorme échec, c’est peu dire. A.B. : A propos d’en faire plus, les relations entre votre pays et la RDC semblent s’être améliorées depuis l’élection du président Tshisekedi. Vous êtes d’accord pour renforcer la sécurité à la frontière entre les deux pays pour lutter contre les rebelles. Où en êtes-vous de ces discussions ? Envisagez-vous des opérations militaires conjointes ? Les discussions sont en cours, mais la chose la plus importante ici, c’est qu’au moins, il y a cette ambiance qui nous permet de dialoguer et qui faisait défaut auparavant. Et bien sûr, les gens qui travaillent ensemble trouvent une solution. A.B. : Mais des opérations militaires conjointes sont envisageables ? Oui, je pense que ce n’est pas à exclure. Mais cela dépend toujours de la situation au moment dit. Il faut que les deux parties discutent pour voir si cela peut marcher, quels sont les coûts d’une part, les bénéfices de l’autre, et qu’une décision peut être prise. Il faut que les gens soient souples. A.B. : Parce que, selon des experts des Nations unies, des militaires rwandais seraient déjà en train d’intervenir en RDC… Oui. Mais moi, je souhaite qu’ils aillent encore plus loin, que les Nations unies se posent la question : pourquoi le Rwanda devrait-il se rendre en RDC alors que ce sont eux les responsables de la situation ? M.P. : Cela signifie-t-il que vous reconnaissez qu’il y a des troupes rwandaises en RDC ? Non, non. Je ne reconnais pas ça du tout. C’est peut-être un échec. A.B. : Leur échec… En RDC… Un échec total. M.P. : Y a-t-il des troupes rwandaises en RDC en ce moment-même ? Non, si nous y étions, nous ne serions pas en échec. Ça, je peux vous assurer qu’on n’aurait pas échoué à régler le problème. A.B. : Pour en revenir aux affaires intérieures du Rwanda, Paul Rusesabagina, le héros du film Hôtel Rwanda, est en cours de jugement à Kigali. Il est sous le coup de 9 chefs d’accusation dont terrorisme et soutien à un groupe armé. Il dit n’avoir jamais encouragé la violence… Tout d’abord, il n’est pas seul dans ce procès. Il y a une vingtaine de prévenus qui comparaissent avec lui, accusés d’avoir commis ces crimes contre les Rwandais. Ils comparaissent tous au tribunal et certains d’entre eux, quelques-uns donnent des preuves accablantes contre lui. Donc, je ne vois pas pourquoi les gens font tout ce bruit. Il est devant le tribunal, il n’est pas caché quelque part, il est au tribunal comme beaucoup d’autres. A.B. : Vous dites, pourquoi tant de bruit autour de cette affaire ? C’est peut-être à cause de son arrestation. Il dit avoir été piégé pour revenir au Rwanda… Qui a-t-il de mal à piéger un criminel ? Lorsque vous le trouvez, qu’est-ce que vous en faites ? Vous le traduisez devant la justice, c’est acceptable, non ? M.P. : Les Etats-Unis, l’Union européenne et d’autres ont exprimé leur préoccupation au sujet de son procès. Sera-t-il équitable ? Ils suspectent que ce ne sera pas le cas en raison de la manière dont il a été piégé et ils ne pensent pas qu’il aura le droit à un procès équitable. J’imagine que cela vous préoccupe ? Bien sûr, moi, j’en appelle à un procès équitable de mon côté. Ce n’est pas le Royaume-Uni ou les Etats-Unis ou l’Union européenne. Non, je souhaite voir un procès équitable aussi. Pourquoi ? Le fait d’être équitable appartient à l’Europe, aux Etats-Unis ou à quelqu’un d’autre, et pas à nous. Pourquoi ? Oui, vous savez, c’est ainsi que les gens disent des choses insensées et finissent par être racistes. C’est comme si on disait, la seule façon d’être juste en Afrique ou au Rwanda, c’est que cela soit surveillé par l’Europe, les Etats-Unis ou un autre pays. Non, pas du tout. A.B. : C’est peut-être parce que votre régime est accusé par des think tank et des ONG de réduire les critiques au silence ? Je vais vous donner un autre exemple : le chanteur de gospel rwandais Kizito Mihigo, qui a critiqué votre régime, a été accusé d’incitation à la haine et est mort dans une cellule de police. Selon la version officielle, il s’est suicidé. Mais, ce n’est pas l‘avis d’ONG des droits de l’homme. Les préoccupations sont là, mais moi, je n’ai pas ces préoccupations. Tout est réglé par les enquêtes et le tribunal. A.B. : Vous accepteriez une enquête indépendante ? Indépendante de quoi ? C’est-à-dire que l’on doit sans cesse avoir une enquête indépendante pour des choses qui se sont produites ici à Paris en France ? A.B. : Pour conclure, vous êtes chef d’Etat depuis 21 ans. Les prochaines élections ont lieu dans trois ans. Serez-vous candidat ? Vous savez, surtout je souhaite que Dieu continue à m’accorder une bonne santé. Cela est sur un plan personnel. Maintenant, pour ce qui est de la politique, les Rwandais vont décider et je peux aussi prendre une décision personnelle. Et si les Rwandais disent : ‘non, nous souhaitons vous garder’, c’est important. Mais je peux aussi leur dire : ‘vous savez, je peux aller faire autre chose’.
durée : 00:03:49 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - De la candidature de Gabriel Attal dans les Hauts-de-Seine sur la liste LREM au 20 millions de personnes vaccinées au Royaume-Uni en passant par le débat entre Michel Onfray et Manuel Valls organisé par L'Express, voici les actus de ce lundi 17 mai.
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Dans l'épisode d'aujourd'hui du Podcast Kwibuka, on relatera les massacres de pasteurs de l'église adventiste du septième jour et leurs familles à Gitwe au siège de l'église adventiste du septième jour. Bien qu'ils aient commencé à s'y réfugier le 18 avril 1994, les attaques ont commencé le 20 mai. Plus de 470 femmes et enfants ont également été tués le même jour a la « Douane » dans le district de Ruhango.
«Procura con diligencia presentarte ante Dios aprobado, como obrero que no tiene de qué avergonzarse y que usa bien la palabra de verdad» (2 Timoteo 2:15) Muchas personas han estado jugando en lo que respecta a la Palabra. En público, se auto-reconocen como gente de fe; pero, en lo privado, nunca abren su Biblia. Luego, cuando vienen los problemas y tratan de permanecer firmes en la Palabra, fallan espiritualmente por completo. Bien, el momento de jugar se acabó. Es tiempo de percatarnos de que la verdadera fe involucra acción. En Santiago 2:20 leemos que la fe sin obras [o sin la acción correspondiente] está muerta. Si quieres la clase de fe que te mantenga de pie mientras otros caen a tu alrededor, necesitas practicar la Palabra. Primero: Necesitas estudiar. Puedes estudiar la Palabra de muchas maneras. No sólo puedes leerla, sino también escudriñarla con concordancias, diccionarios griegos y hebreos y otras guías de estudio. Además, si tienes un reproductor de audio a tu disposición, puedes pasar la mitad del día escuchando enseñanzas. Esa es sólo una manera de estudiarla, pero es poderosa. Segundo: Ve a un lugar donde se predique la Palabra. Lo que leemos en Romanos 10:17 «…la fe proviene del oír…», se está refiriendo a la Palabra predicada. Siempre que comienzo a sentirme rodeado de problemas y se me dificulta escuchar a Dios, dejo todo y busco algún lugar donde pueda oír la predicación de la Palabra. He recibido más respuestas de Dios de esa manera de las que te pueda relatar. Aunque el predicador no haya hablado acerca de algo que esté remotamente relacionado con el asunto con el que estoy luchando, alguna Palabra de las Escrituras comienza de repente a llevar mis pensamientos en cierta dirección. Y de repente me doy cuenta: “¡Ésa es la respuesta al problema con el que he estado lidiando en las últimas seis semanas!”. Tercero: Necesitas comenzar a declarar la Palabra que has oído. Encuentra las promesas de Dios relacionadas con tu situación y confiésalas en voz alta como si ya se hubieran cumplido en tu vida. Toma la Palabra de Dios en serio. Estúdiala. Declárala. Transfórmate en un obrero tan diligente que, cuando el mismo diablo te mire, se atemorice y diga: “¡Ahí está un creyente que ya no está jugando!” Lectura bíblica: 2 Pedro 1:3-10