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Écoutez la suite de la vie de Maria Callas, racontée par Virginie Girod qui mêle sa voix aux archives Europe 1. La chanteuse a décroché un contrat à la prestigieuse Scala de Milan, mais souffre de la concurrence d'une rivale : Renata Tebaldi. Lorsque cette dernière tombe malade, Maria Callas la remplace au pied levé. Elle tient sa chance de se distinguer, mais les critiques du lendemain sont assez mauvaises. Malgré ce début mitigé à la Scala, Maria ne se décourage pas. Elle sait qu'elle est née pour être une prima donna. Pour mieux séduire le public, Maria a une obsession : maigrir. Elle commence un régime drastique et perd 35 kg en deux ans. Avec son physique longiligne, Maria Callas devient une icône. Au début des années 1970, la plus grande diva du XXe siècle transmet son art à des élèves de la prestigieuse Julliard School de New York. En 1973, elle fait une tournée de récitals qui est en réalité une tournée d'adieux, et en 1977, Maria Callas décède peu après un malaise. Les raisons de sa mort sont assez mystérieuses, certains évoquent un suicide. Mais peut-on vraiment mourir quand on est la plus mythique des chanteuses lyriques de tous les temps ? (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Camille Bichler- Réalisation : Pierre Cazalot- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte et Clara Ménard- Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:30:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 2002, France Culture rediffusait les fameuses causeries radiophoniques que Pierre Mendès France adressa aux Français à un rythme à peu près hebdomadaire durant les sept mois et quelques jours où il gouverna le pays. Le dernier épisode s'étend de la fin 1954 au 29 janvier 1955. - réalisation : Laurence Millet - invités : Pierre Mendès France Homme politique, président du Conseil entre 1954 et 1955
durée : 00:31:07 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 2002, France Culture rediffusait la quasi-totalité des causeries radiophoniques par lesquelles Pierre Mendès France s'adressa régulièrement aux Français durant les 7 mois où il occupa la Présidence du Conseil. Cet épisode porte sur la fin du mois d'octobre et le début du mois de décembre 1954. - réalisation : Laurence Millet - invités : Pierre Mendès France Homme politique, président du Conseil entre 1954 et 1955
SANS Internet Stormcenter Daily Network/Cyber Security and Information Security Stormcast
Fake adult websites pop realistic Windows Update screen to deliver stealers via ClickFix The latest variant of ClickFix tricks users into copy/pasting commands by displaying a fake blue screen of death. https://www.acronis.com/en/tru/posts/fake-adult-websites-pop-realistic-windows-update-screen-to-deliver-stealers-via-clickfix/ B2B Guest Access Creates an Unprotected Attack Vector Users may be tricked into joining an external Teams workspace as a guest, bypassing protections typically enabled for Teams workspaces. https://www.ontinue.com/resource/blog-microsoft-chat-with-anyone-understanding-phishing-risk/ Geoserver XXE Vulnerability CVE-2025-58360 Geoserver patched an external XML entity (XXE) vulnerability. https://helixguard.ai/blog/CVE-2025-58360
Dans cet épisode de Culture Médias, Thomas Isle accueille Paul El Kharrat, champion des jeux télévisés, pour présenter son livre « Crimes et Mystères de France ». L'auteur nous plonge dans les affaires criminelles qui ont marqué l'histoire, des guerres de religion au XXe siècle. Il raconte notamment l'effroyable affaire du Loup-Garou de Franche-Comté (1572), révélant comment croyances et contexte historique ont façonné ces récits. Plus qu'un simple catalogue de crimes, le livre explore les liens entre faits divers et bouleversements sociaux, politiques et économiques.À retenirDes crimes historiques fascinants : guerres de religion, affaires mystérieuses, croyances populaires.L'affaire du Loup-Garou (1572) : entre superstition et réalité.Un regard historique : chaque crime replacé dans son contexte pour mieux comprendre la France d'hier.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode de Culture Médias, Thomas Isle accueille Paul El Kharrat, champion des jeux télévisés, pour présenter son livre « Crimes et Mystères de France ». L'auteur nous plonge dans les affaires criminelles qui ont marqué l'histoire, des guerres de religion au XXe siècle. Il raconte notamment l'effroyable affaire du Loup-Garou de Franche-Comté (1572), révélant comment croyances et contexte historique ont façonné ces récits. Plus qu'un simple catalogue de crimes, le livre explore les liens entre faits divers et bouleversements sociaux, politiques et économiques.À retenirDes crimes historiques fascinants : guerres de religion, affaires mystérieuses, croyances populaires.L'affaire du Loup-Garou (1572) : entre superstition et réalité.Un regard historique : chaque crime replacé dans son contexte pour mieux comprendre la France d'hier.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:52 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Noad, 8 ans, voudrait savoir d'où vient le handball, ce sport collectif qui se joue à sept si populaire. L'historien du sport, Fabien Archambault revient sur la naissance de sport au début du XXe siècle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Lundi 28/11/1966 : Date du « Black and White Ball » organisé par Truman CAPOTE à l'hôtel Plaza de New York.Le "White Ball" (ou plus précisément, le Black and White Ball) est organisé par Truman CAPOTE le 28 novembre 1966 à l'hôtel Plaza de New York. Il est considéré comme l'un des événements mondains les plus emblématiques du XXe siècle. Plus qu'une simple fête, il symbolise à la fois l'apogée de la carrière d'écrivain de Capote, le sommet d'un certain art de vivre mondain, et un tournant dans la culture new-yorkaise d'après-guerre et dans la vie personnelle de l'écrivain.-------------N'hésitez pas à aller visiter notre site racontemoinewyork.com Retrouvez tous les liens des réseaux sociaux et des plateformes du podcast ici : https://linktr.ee/racontemoinewyorkHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lundi 27 Octobre 2025Frédérick HAAS - Musique baroque ? Conférence avec clavecinBelles LettresEn collaboration avec les Pieux Établissements de la FranceMUSIQUEAux XVIIe et XVIIIe siècles, l'Europe se remplit de musique. Partout, la pratique musicale s'organise, se déploie, se structure, portée par la présence de grands fondateurs : Monteverdi, « Inventeur de l'Opéra », Rameau, « Fondateur de l'Harmonie », J.S. Bach, « Père de toute la Musique », et d'autres noms bien connus : Couperin, Vivaldi, Handel, Purcell, Lully…La musique de cette époque, qualifiée entre temps de « musique baroque », a connu un important mouvement de renouveau au XXe siècle et se trouve aujourd'hui plus jouée que jamais. Elle occupe une place importante dans la programmation des salles de concert, des radios, et touche un public éclectique et nombreux. Face à cet engouement, le moment est venu de faire le point : Pouvons-nous précisément définir ce qu'est la musique baroque ? Pourquoi la jouer aujourd'hui ? Sur quoi fonder la régénération des pratiques qui pourront continuer de nourrir la fascination des musiciens et des auditeurs ?Frédérick Haas est claveciniste. Il vit à Avignon et enseigne le clavecin au Conservatoire royal de Bruxelles. Depuis des années, il explore le répertoire et les bibliothèques, rencontre experts et facteurs d'instruments à la recherche des fonctionnements intimes permettant à une musique ancienne de nous toucher aujourd'hui. Sa discographie comprend des oeuvres de F. Couperin, J.S. Bach, D. Scarlatti, J.-H. d'Anglebert, J.J. Froberger, J.-Ph. Rameau.
durée : 00:12:45 - Disques de légende du jeudi 27 novembre 2025 - L'histoire de Fédor Chaliapine est indissociable de l'opéra qu'il a porté au sommet et qui lui a, par là même, offert une reconnaissance internationale : Boris Godounov de Modeste Moussorgski, encore méconnu des publics français et américains à l'orée du XXe siècle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:12:45 - Disques de légende du jeudi 27 novembre 2025 - L'histoire de Fédor Chaliapine est indissociable de l'opéra qu'il a porté au sommet et qui lui a, par là même, offert une reconnaissance internationale : Boris Godounov de Modeste Moussorgski, encore méconnu des publics français et américains à l'orée du XXe siècle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le mot “tong” vient… d'un bruit. Littéralement. Il s'agit d'une onomatopée : le tong évoque le claquement caractéristique de la sandale contre le talon lorsque l'on marche avec ce type de chaussure. Ce son sec, répété à chaque pas, a donné son nom à l'objet.Mais c'est un peu plus compliqué en r'realité. A l'origine, avant d'arriver chez nous et de correspondre à ce bruit, le mot vient de l'anglais “thong”, qui signifie à l'origine “lanière”, “courroie”, et plus précisément la bande qui passe entre les orteils. Dans l'anglais moderne, “thong sandals” désigne les sandales à entre-doigts. En Australie, on parle même simplement de thongs pour désigner les tongs.Lorsque le mot traverse la Manche au début du XXe siècle, il est adapté phonétiquement par les francophones. La prononciation anglaise “thong” (/θɒŋ/) devient rapidement “tong”, plus simple à prononcer et plus cohérent avec le son produit par la sandale. Cette coïncidence phonétique — le bruit et le mot — favorise l'adoption du terme dans la langue française.L'objet, lui, est bien plus ancien que son nom. Les sandales à entre-doigt existent depuis l'Égypte ancienne, où on en fabriquait déjà en papyrus ou en cuir. On en trouve aussi en Inde, au Japon (les geta), ou encore en Grèce antique. Mais le mot “tong”, tel qu'on l'utilise aujourd'hui, apparaît réellement au moment où ce type de sandale devient populaire en Occident, après la Seconde Guerre mondiale.Le véritable essor vient dans les années 1950 et 1960, avec l'arrivée massive de modèles en caoutchouc importés du Japon. L'entreprise japonaise Shōroku Shōkai — ancêtre de MoonStar — commercialise alors des sandales bon marché, confortables, faciles à produire, qui deviennent vite incontournables sur les plages. Les Américains les appellent “flip-flops”, là encore pour leur bruit. Les Français retiennent plutôt la version anglo-australienne “tong”.Ce mélange entre origine linguistique anglaise (la “lanière”) et ressemblance avec le claquement sonore explique pourquoi ce mot s'est imposé si facilement. Le français adore les onomatopées, et “tong” sonnait à la fois simple, efficace et immédiatement reconnaissable.En résumé :Origine anglaise : thong = lanière entre les orteils.Adaptation française : “tong”, mot qui évoque le bruit de la sandale.Succès mondial : la sandale à entre-doigt devient un symbole estival, et son nom s'impose naturellement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce soir, c'est Fabien à l'animation ! En première partie, Rania reçoit Laurent Sorel, Conseiller de Paris, au sujet du campement qui s'est constitué pendant cinq jours devant le parvis de la mairie du XXe arrondissement, faute d'un hébergement d'urgence adéquat. Fabrice est au flash info. Violette interviewe ensuite l'artiste Ava's Verden, qui posera ses valises au Théâtre du Chariot les 1er, 2, 8, 9 et 15 décembre prochain pour une série de concerts théâtraux. Julie, dans sa chronique, nous parle du film Zootopie 2. Enfin, Arthur nous propose une chronique libre sur le cadeau parfait pour Noël ! Animation : Fabien // Interview : Rania // Zoom : Violette // Réalisation : Joey // Flash info : Fabrice // Chronique actu : Julie // Chronique libre : Arthur // Coordination : Aude & Jeanne
Différents sondages montrent que les Français tiennent majoritairement à leurs symboles, et qu'ils les aiment, peut-être tout simplement parce qu'ils sont massivement attachés à la France. Le drapeau et la devise sont vus quotidiennement grâce à leur présence dans l'espace public ; de même que la Marseillaise, ils donnent du sens aux cérémonies de la citoyenneté française. Nées dans les temps troublés de la Révolution, les « trois fleurs de la nation », ne coexistèrent alors que de manière limitée. Jamais officialisée, la triade ne vécut que quelques années ; la Fraternité en fut toujours la parente pauvre. « Air chéri des Français », sans avoir jamais été considérée officiellement comme l'hymne national, la Marseillaise trouva rapidement face à elle des hymnes concurrents. De la chute de l'Empire à la victoire de la République, les XIXe et XXe siècles ont ainsi vu les trois symboles apparaître et disparaître au gré des révolutions, des coups d'État, des insurrections. C'est cette histoire fascinante que raconte avec brio Jacqueline Lalouette.Jacqueline Lalouette est notre invitée en studio, pour les Interviews HistoireHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:27:48 - Relax ! du mardi 25 novembre 2025 - par : Lionel Esparza - Figure emblématique de la direction au XXe siècle, George Szell a forgé pendant 24 ans l'excellence du Cleveland Orchestra. Héritier de la tradition viennoise, ce perfectionniste a su créer une phalange d'exception, alliant la sonorité de l'école européenne à la virtuosité du Nouveau Monde. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 01:27:48 - Relax ! du mardi 25 novembre 2025 - par : Lionel Esparza - Figure emblématique de la direction au XXe siècle, George Szell a forgé pendant 24 ans l'excellence du Cleveland Orchestra. Héritier de la tradition viennoise, ce perfectionniste a su créer une phalange d'exception, alliant la sonorité de l'école européenne à la virtuosité du Nouveau Monde. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Et si notre vision moderne de l'atome n'existait pas ? Si les électrons, les couches d'énergie, ou même la mécanique quantique n'avaient jamais été formulés ainsi ? Derrière les grandes théories du XXe siècle se trouve une figure majeure mais parfois méconnue : Niels Bohr. C'est lui qui, en 1913, propose un modèle révolutionnaire de l'atome — avec des électrons en orbites quantifiées — capable d'expliquer enfin les spectres lumineux, là où la physique classique échouait. Une idée qui ouvre la voie à toute la physique quantique moderne.Mais Bohr ne s'est pas arrêté là. Au cœur de l'institut de Copenhague qu'il fonde, il invente une nouvelle façon de faire de la science : collective, dialoguée, ouverte aux désaccords. Il élabore le principe de complémentarité, s'oppose à Einstein dans des débats historiques, et participe à la naissance de l'interprétation de Copenhague. Sa vision, à la fois rigoureuse et philosophique, redéfinit les règles du jeu en physique : l'observation devient inséparable de la théorie, le langage classique ne suffit plus, et l'incertitude n'est plus un défaut, mais une propriété fondamentale.Enfin, Bohr traverse le XXe siècle en acteur engagé. Lors des guerres mondiales, il prend position, protège des réfugiés scientifiques, rejoint le projet Manhattan à contrecœur, puis plaide pour une gouvernance mondiale de l'énergie nucléaire. Toute sa vie, il aura cherché à faire de la science non pas une simple quête de vérité, mais un outil de responsabilité. Comprendre l'atome, pour lui, c'était aussi comprendre notre place dans l'univers — et notre devoir face aux choix qu'impose cette connaissance.
Dans cet épisode, on explore le retour des mercenaires après la Révolution française. On les croyait condamnés, mais ils réapparaissent dans l'Afrique décolonisée de la fin du XXe siècle, au cœur d'opérations secrètes et de coups d'État. Leur image change : plus discrète, plus trouble, plus politique. Avec Walter Bruyère-Ostells, professeur à Sciences Po Aix et auteur de Histoire du mercenariat de 1789 à nos jours, on comprend comment ces nouveaux mercenaires agissent dans l'ombre des États, loin du regard des opinions publiques. Leur rôle raconte aussi une époque où l'on privatise la guerre pour éviter d'assumer ses responsabilités.
La French touch selon Jean-Paul BathJean-Paul Bath est le directeur général de l'association Le FRENCH DESIGN depuis 10 ans. Cette association, sous la double tutelle du ministère de l'économie et du ministère de la culture, est le nouveau nom, plus compréhensible à l' international, du VIA (Valorisation de l'Innovation dans l'Ameublement) créée en 1979 pour promouvoir l'innovation et le design dans les secteurs du mobilier, de la décoration.Aujourd'hui, Le FRENCH DESIGN by VIA poursuit cet engagement à travers de nombreuses actions, dont l'exposition « Résurgences », qui met en lumière des pièces emblématiques rééditées du design français, visible jusqu'au 23 janvier dans sa galerie. Les pièces exposées portent notamment les signatures de René Dumas, Jean-Michel Frank, Pierre Guariche, Philippe Hurel, Jules Leleu, Christian Liaigre, Joseph-André Motte, Serge Mouille, Pierre Paulin ou Roger TalIon....parmi d'autres encore. Autant de figures majeures, rééditées par des fabricants français contemporains, qui témoignent de la richesse esthétique, technique et culturelle du design français du XXe siècle, ainsi que de son rayonnement international.Jean-Paul Bath a un parcours qui le qualifie pleinement pour cette mission. Ingénieur du bâtiment, il a toujours nourri un intérêt fort pour l'art et le dessin.« C'est vrai que pendant mes études d'ingénieur, j'ai beaucoup aimé le dessin d'architecture, qui est lié au design. Il y a dans l'ingénierie, un travail sur le dessin, la précision du dessin et la vision en 3D. L'innovation est aussi essentielle. Il faut comprendre comment les choses sont faites. J'ai aimé cet esprit de recherche : chercher le sens des objets. Je pense que cela m'est resté. Ce qui m'a également beaucoup influencé, c'est le lien entre la création et l'industrie ».Après avoir travaillé sur des plateformes pétrolières à l'étranger, il entame un virage professionnel et entre au Centre Pompidou pour faire du marketing (même s'il n'était pas d'usage à l'époque de parler marketing dans des institutions publiques aussi prestigieuses) puis monte une entreprise mettant en relation des artistes et des grandes entreprises pour organiser des évènements culturels. Plusieurs années après, le VIA le contacte pour le poste de DGIl estime que depuis qu'il occupe ces fonctions dans la culture, il « n'a jamais vraiment travaillé » tant les missions sont passionnantes. Le FRENCH DESIGN porte cette nécessité d'aller beaucoup plus vers l'international et notamment d'aider les PME. « On a en France cette chance d'avoir de très bon savoir-faire, de petites sociétés mais très qualitatives. Un panel d'offres que l'on ne trouve pas à l'international ».VERBATIM« J'ai un parcours un peu atypique. Je suis ingénieur du bâtiment, formé à des problématiques très techniques. Mais j'étais aussi très intéressé par la création, l'art et je voulais élargir mon champ de vision. Je suis ensuite rentré au Centre Pompidou, en commençant au bas de l'échelle.- C'est vrai que pendant mes études d'ingénieur, j'ai beaucoup aimé le dessin d'architecture, qui est lié au design. Il y a dans l'ingénierie, un travail sur le dessin, la précision du dessin et la vision en 3D. L'innovation est aussi essentielle. Il faut comprendre comment les choses sont faites. J'ai aimé cet esprit de recherche : chercher le sens des objets. Je pense que cela m'est resté. Ce qui m'a également beaucoup influencé, c'est le lien entre la création et l'industrie.- Le changement de nom de l'association de VIA à Le FRENCH DESIGN reflète la nécessité de se tourner davantage vers l'international. C'est d'ailleurs une nécessité pour toute l'industrie française. L'industrie française du meuble s'exporte surtout en Europe- Le cœur de mon métier est la relation entre les créateurs et les fabricants. Le FRENCH DESIGN dispose également d'un incubateur. Nous facilitons la relation entre créateurhttps://letraitpodcast.paris/
[REDIFFUSION] Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, partez à l'aventure avec notre saison spéciale Explorateurs de l'impossible. Six destins hors normes, prêts à défier les limites du monde… et de l'humain. La plus grande exploratrice du 20e siècle Elle est considérée comme l'une des plus grandes exploratrices du XXe siècle. Elle est la première étrangère à entrer dans la ville sainte de Lhassa, au Népal. Féministe, orientaliste, philosophe, elle dispose de nombreuses cordes à son arc. Son nom: Alexandra David-Néel. A travers ses périples, découvrez son fabuleux destin. Une production Bababam Originals Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Il y a des instants rares dans l'histoire de la science où tout vacille. Où l'univers, que l'on croyait stable, simple ou même infini, se transforme sous nos yeux. Cette vidéo retrace trois de ces moments de bascule. Trois époques, trois visions du monde, incarnées par Newton, Einstein et Hawking — trois esprits qui ont, chacun à leur manière, osé regarder l'univers autrement.On remonte d'abord au XVIIe siècle, quand Newton imagine un cosmos régi par des lois mathématiques précises, où la gravité devient un langage universel. Puis, au début du XXe siècle, Einstein bouleverse cette mécanique bien huilée en révélant un espace-temps courbé, malléable, presque vivant. Enfin, Hawking entre dans le récit, à la frontière du connu et de l'inconnu, explorant les trous noirs, l'évaporation de l'information, et les limites de notre compréhension.À travers leurs histoires, c'est aussi notre rapport à la réalité qui change. Car ces trois moments ne sont pas que des théories : ce sont des ouvertures, des brèches dans notre manière d'imaginer l'univers. Des points de bascule où le ciel, soudain, ne raconte plus la même chose.
Au bonheur des livres s'intéresse cette semaine aux amitiés littéraires en accueillant Marc Weitzmann, récent lauréat du prix Femina Essai pour « La Part sauvage » (Ed. Grasset), et Sylvie Le Bihan pour son beau roman « L'ami Louis » (Ed. Denoël). Le premier propose ainsi un essai sur le grand écrivain américain Philip Roth (1933-2018), dont il ne livre pas exactement une biographie, mais plutôt le récit, passionnant, de l'amitié qui les a unis et qui est l'occasion de faire le point sur l'une des oeuvres les plus importantes, sans doute, de la deuxième moitié du XXe siècle. Sylvie Le Bihan, quant à elle, raconte de façon légèrement fictionnalisée l'amitié qui a rapproché Albert Camus et un grand romancier un peu oublié aujourd'hui, Louis Guilloux (1899-1980), l'auteur du « Sang noir », auquel sa famille a été lointainement liée. Le dialogue entre ces invités sera l'occasion pour Claire Chazal d'évoquer la question, plus que jamais contemporaine, du rapport des écrivains avec la société, en se demandant si la littérature n'est pas parfois, comme le disait Saint-John Perse de la poésie, la « mauvaise conscience de son temps » ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
ESSENTIEL – HISTOIRE Annette Wieviorka reçoit l'historien et sociologue Pierre Birnbaum pour son roman « Le roman du malheur. De Vienne à New York, les écrivains juifs au tournant du XXe siècle » aux éditions Gallimard. À propos du livre : « Le roman du malheur. De Vienne à New York, les écrivains juifs au tournant du XXe siècle » paru aux éditions Gallimard Au tournant du XXᵉ siècle, de l'Empire austro-hongrois aux États-Unis, des écrivains juifs s'imposent pour la première fois comme des figures majeures de la littérature mondiale : Stefan Zweig, Joseph Roth, Arthur Schnitzler, Jacob Wassermann, Italo Svevo, Israël Zangwill, Marcel Proust, Albert Cohen, Irène Némirovsky, Henry Roth et bien d'autres prennent la parole pour dire, tout comme leurs confrères non juifs, les rêves de l'enfance, la recherche de l'amour et de l'amitié, mais aussi les affres de la vie, la jalousie, la stupeur de la trahison, le choc de la violence et de la guerre, la peur de l'exil. Eux seuls pourtant savent, en dépit de leur reconnaissance, l'ambiguïté de leur statut, la précarité de leurs succès : ces écrivains demeurent des intrus au sein des sociétés chrétiennes ; leur judéité les met en porte à faux, leur confère un destin incertain. Aucun d'entre eux ne semble non plus se reconnaître dans les idéologies du moment — du sionisme au marxisme. Dans leurs romans comme dans leur vie, leur désir d'assimilation cohabite avec la nostalgie d'un passé, l'attachement à un monde en voie de disparition, laminé par la modernité. Dès lors, comment échapper à ce malheur qui semble coller à leur peau ?
L'égalité formelle entre femmes et hommes semble aujourd'hui aller de soi. Mais en Suisse, la loi sur l'égalité a pourtant été farouchement combattue avant son adoption. Qui s'y est opposé et avec quels arguments ? Et comment la défense de la complémentarité des sexes a-t-elle fait le jeu des antiféministes, dont le masculinisme constitue aujourd'hui une nouvelle expression ? Loin d'être anecdotiques, ces questions nous plongent dans l'argumentation anti-égalitaire qui s'adapte sans cesse aux enjeux du temps présent. Comprendre et nommer la logique masculiniste et antiféministe en la replaçant dans la longue durée permet d'en saisir les mécanismes pour mieux les combattre – et défendre une égalité qui n'est jamais acquise. _ Pauline Milani est lectrice à l'Université de Fribourg depuis l'automne 2016. Ses recherches et enseignements portent principalement sur l'histoire des femmes, l'histoire du genre, dans l'Europe des XIXe et XXe siècle. Après une thèse de doctorat sur la diplomatie culturelle suisse, elle a rédigé une thèse d'habilitation sur les sculptrices à Paris sous le Second Empire (parution novembre 2022). Enregistré au Club 44 le 14 novembre 2025
Si vous souhaitez écouter les épisodes recommandés, voici les liens:1/ Pourquoi la statue d'un champion grec fut-elle jugée pour meurtre ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-la-statue-dun-champion-grec-fut-elle-jug%C3%A9e/id1408994486?i=1000736941021Spotify:https://open.spotify.com/episode/3GuacQak6LzJVZbugCtu3J?si=ee7d042efbc84c442/ Pourquoi les TV ultra HD se servent-elles strictement à rien ? Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-tv-ultra-haute-d%C3%A9finition-se-servent-elles/id1057845085?i=1000736245174Spotify:https://open.spotify.com/episode/1zxI7BtQrk6BdFc7lvaPqp?si=K4dxEGIKQ_uvdb9Uy8Vpfw3/ Comment un simple shampoing peut-il provoquer un AVC ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/comment-un-shampoing-peut-il-provoquer-un-avc/id1062748833?i=1000736245201Spotify:https://open.spotify.com/episode/71hlGzr9VD1qvSnADFLfA2?si=7XgEI1sjSK6eN7KF9IHblQ---------------Un pistolet et un revolver sont deux types d'armes de poing, c'est-à-dire des armes à feu conçues pour être tenues et utilisées d'une seule main. À première vue, ils se ressemblent. Pourtant, leur fonctionnement et leur conception diffèrent profondément. Comprendre cette différence, c'est plonger dans l'histoire de l'évolution des armes à feu.Le revolver apparaît au XIXe siècle. Son nom vient du mot anglais to revolve, “tourner”, car son principe repose sur un barillet rotatif. Ce barillet contient plusieurs chambres, chacune accueillant une cartouche. À chaque pression sur la détente, le barillet tourne pour aligner une nouvelle cartouche avec le canon, prête à être tirée.Ce mécanisme ingénieux, popularisé par Samuel Colt dès les années 1830, a fait du revolver une arme fiable, simple et robuste. Son principal avantage : il peut rester chargé longtemps sans risque d'enrayement, ce qui le rend très apprécié pour sa fiabilité. En revanche, sa capacité est limitée, souvent à six coups, et le rechargement est lent, car il faut insérer chaque cartouche une à une.Le pistolet, lui, fonctionne différemment. Il ne possède pas de barillet, mais un chargeur — un boîtier inséré dans la crosse — contenant plusieurs munitions. Lorsqu'un tir est effectué, une partie de l'énergie du coup sert à éjecter la douille vide et à introduire automatiquement la cartouche suivante dans la chambre. Ce système semi-automatique, perfectionné au XXe siècle, permet de tirer plus rapidement et de recharger plus vite. C'est pour cela que les pistolets modernes sont aujourd'hui préférés par les forces de l'ordre et les armées.... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:32:21 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Les économistes occupent médias et institutions, mêlant science et conseil politique : leur influence interroge la nature de leur expertise. Plongée la fabrication de l'expert économique, depuis les institutions nées au début du XXe siècle, avec l'économiste Muriel Dal-Pont Legrand. - invités : Muriel Dal-Pont Legrand Professeure des Universités en économie à l'Université Côté d'Azur
Eva Duarte naît dans la pauvreté, mais ses ambitions dépassent largement les limites de son village. Devenue artiste, elle rencontre Juan Perón au moment où il grimpe vers le pouvoir. Aux côtés du futur président, elle arpente Buenos Aires et distribue son soutien comme d'autres jettent des confettis. Rapidement, elle devient l'icône de tout un peuple. Découvrez le destin fulgurant de celle qui a marqué l'Argentine du XXe siècle et porté la voix des oubliés. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Deltombe. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:11:22 - Régis Campo : Street-Art, Ensemble TM+, Laurent Cuniot - Souvent qualifiées de ludiques et colorées, les compositions de Régis Campo s'écartent des grands courants esthétiques de la fin du XXe siècle, en mettant l'accent sur l'invention mélodique, l'humour, la joie et sur une grande vitalité des tempos. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
À quoi ressemblait le Dahomey de 1930 ? Une exposition historico-ethnographique se tient actuellement au musée Albert-Kahn de Boulogne-Billancourt, en banlieue de Paris, jusqu'en juin prochain. On y découvre des centaines de clichés et de films pris à l'époque par une expédition financée par l'homme d'affaires Albert Kahn, et organisée par un prêtre missionnaire, le père Aupiais. L'exposition s'intitule « Bénin aller-retour, regards sur le Dahomey de 1930 ». En janvier 1930, un drôle d'équipage quitte Paris pour le Dahomey. L'opérateur Frédéric Gadmer transporte de lourdes caméras et des appareils capables de produire des autochromes en couleurs, ancêtres de la diapositive. À ses côtés, se tient le père missionnaire Francis Aupiais. Un bien curieux missionnaire. Censé évangéliser le Dahomey, il tombe amoureux de sa culture et de sa religion, le vodun. « C'est un personnage très intéressant, parce qu'il est complètement acteur de la colonisation et, à la fois, c'est quelqu'un qui n'a pas du tout les préjugés de son époque », explique Julien Faure-Conorton, l'un des commissaires de l'exposition. Ce dernier a travaillé pendant des années sur les 1 102 clichés et les 140 bobines de films rapportés par l'expédition. Une équipée financée par le mécène Albert Kahn, soucieux de documenter les richesses du monde avant les bouleversements induits par le capitalisme. « Ce père missionnaire va aller voir Albert Kahn avec un projet double, qui est le projet officiel, à savoir documenter les œuvres missionnaires au Dahomey. Et puis de l'autre côté, ce dont on a l'impression qui constitue le vrai projet qui va être de documenter les pratiques cérémonielles, donc liées à la royauté, et les pratiques cultuelles liées en particulier au vodun. », poursuit Nathalie Doury, directrice du musée Albert-Kahn. À lire aussiFrance: des milliers de photos du début du XXe siècle en ligne sur internet Il embarque ainsi sur les routes du Dahomey. Il est un opérateur soucieux d'exactitude documentaire et un missionnaire que sa hiérarchie regarde de biais en raison de sa fascination pour les colonisés. « Il utilise la culture traditionnelle du Dahomey pour démontrer la valeur de cette culture aux Européens. C'est pour cela qu'il se focalise sur les cérémonies vaudoues, les cérémonies royales et funéraires, parce qu'elles sont l'occasion pour lui de montrer la sophistication de la culture traditionnelle du Dahomey. Et donc finalement, par un raisonnement par l'absurde, de dire : "Vu que ces gens-là sont si sophistiqués, et que leurs cérémonies sont si élaborées, on ne peut pas les traiter comme des gens inférieurs" », décrypte Julien Faure-Conorton. Près d'un siècle après, les commissaires ne se sont pas contentés de présenter les films et les autochromes dans une scénographie léchée. Ils ont aussi choisi d'interroger des artistes contemporains. « Il s'agissait déjà d'offrir des contrepoints thématiques, politiques aussi, sur le regard occidental. Et c'est pour cela que des artistes comme Ishola Akpo ou Roméo Mivekannin sont très importants, car ils permettent de contrebalancer ce poids historique qui est assez pesant sur ces images », précise David-Sean Thomas, co-commissaire. Sept artistes béninois et africains proposent donc des tableaux, des photos, des vidéos questionnant le regard ethnographique. L'exposition a aussi donné lieu à une collaboration scientifique avec des chercheurs béninois. Et tous les documents présentés sont d'ailleurs accessibles via internet au public international. À lire aussiIndépendance du Dahomey
L'expression « bouc émissaire » a une origine à la fois biblique, religieuse et symbolique, remontant à plus de trois mille ans. Aujourd'hui, elle désigne une personne injustement accusée et punie à la place des véritables responsables — mais son sens premier était beaucoup plus concret et rituel.Tout commence dans l'Ancien Testament, dans le Livre du Lévitique (chapitre 16), texte fondamental de la tradition juive. À l'époque, les Hébreux célébraient chaque année le Yom Kippour, le grand jour de l'expiation. Ce jour-là, le grand prêtre d'Israël accomplissait un rituel destiné à purifier le peuple de ses fautes. Deux boucs étaient choisis : l'un était sacrifié à Dieu, l'autre devenait le bouc émissaire. Le prêtre posait symboliquement les mains sur sa tête et transférait sur lui les péchés de toute la communauté. Puis l'animal, chargé de ces fautes, était chassé dans le désert, vers un lieu inhabité appelé « Azazel ». Il emportait ainsi les péchés du peuple loin du camp.Ce rite très ancien visait à purifier la collectivité en rejetant symboliquement le mal hors d'elle. L'expression hébraïque originelle, ‘azazel, a longtemps prêté à confusion : on ne savait pas s'il s'agissait d'un lieu, d'un démon du désert ou du nom donné au bouc lui-même. Les premières traductions de la Bible en grec, puis en latin, ont choisi de rendre le terme par « bouc pour l'éloignement » (caper emissarius), d'où vient notre expression française « bouc émissaire ».Au fil des siècles, la dimension religieuse a disparu, mais l'image est restée puissante. Le bouc émissaire est devenu une métaphore sociale et psychologique. Dans toute société, lorsqu'un groupe traverse une crise — guerre, famine, épidémie, échec politique — il cherche souvent un responsable unique, un individu ou une minorité sur qui reporter la faute collective. C'est ce mécanisme que le philosophe et anthropologue René Girard a théorisé au XXe siècle : selon lui, les sociétés humaines maintiennent leur cohésion en désignant une victime expiatoire, qu'on exclut ou qu'on sacrifie pour apaiser les tensions internes.Ainsi, le « bouc émissaire » d'aujourd'hui — qu'il soit un collègue, un groupe social ou un peuple — n'est que l'héritier moderne du rituel antique : une manière de se débarrasser du mal ou du conflit en le projetant sur un autre. L'expression rappelle à quel point le besoin de désigner un coupable est ancré dans nos mécanismes les plus anciens de survie et de cohésion collective. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:19:18 - L'Invité(e) des Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Dans un biopic empreint de surréalisme et de poésie, la cinéaste polonaise Agnieszka Holland dessine le portrait d'un des plus grands écrivains du XXe siècle, Franz Kafka, et dévoile dans un jeu de puzzle, les aspects énigmatiques d'un homme avant-gardiste, et hypersensible. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Agnieszka Holland Cinéaste polonaise
Des cafés-théâtres au stand-up, en passant par les films de comédie, l'humour français a longtemps été une affaire d'hommes — écrit, produit et raconté pour eux. Pendant des décennies, les blagues tournaient autour des mêmes clichés : des femmes réduites à leur apparence, des hommes définis par leurs conquêtes. Puis le stand-up est arrivé, bousculant les codes et redessinant les récits de masculinité… Mais est-ce que tout a vraiment changé ?Quel humour incarnait les hommes sur la fin du XXe siècle ? Pourquoi l'humour sexiste ou oppressif prospère encore, et qu'est-ce que ça produit sur le public ? Que retenir du #MeTooStandUp ? Dans cet épisode spécial, enregistré en public pour les 10 ans de Binge Audio, Naomi Titti explore les évolutions du monde de l'humour avec Nelly Quemener, professeure au CELSA-Sorbonne Université et autrice du livre Le pouvoir de l'humour (Éd. Armand Colin,2014), ainsi que Sophie-Marie Larrouy, humoriste, autrice et créatrice du podcast À bientôt de te revoir. Ensemble, elles décortiquent les dessous de l'industrie du rire pour imaginer l'humour de demain.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode à la page : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/lhumour-une-affaire-dhommesCRÉDITSLes Couilles sur la table est un podcast créé par Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé, mené et monté par Naomi Titti et enregistré le samedi 11 octobre 2025 au Mazette (Paris, 12e). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux et Jude Rigaud. Supervision éditoriale et de production : Naomi Titti. Production et édition : Marie Foulon. Communication : Lise Niederkorn. Rédacteur en chef : Thomas Rozec. Direction de production : Albane Fily. Responsable administrative et financière : Adrienne Marino. Musique originale : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une page sombre de l'histoire irlandaise. Jusqu'à la fin des années 1970, des milliers d'enfants, pauvres ou orphelins, étaient placés par les tribunaux, sous la tutelle de religieuses, dans des institutions censées les éduquer. Or, ces « écoles » dites industrielles furent souvent le théâtre de violences – physiques, psychologiques et sexuelles –, infligées à des générations d'enfants. Quatre survivants, trois femmes et un homme, ont vécu pendant près de deux mois dans la rue, devant le Parlement de Dublin. Emmitouflée dans plusieurs pulls, Miriam se tient devant la tente qu'elle a partagée avec trois autres survivants durant 52 jours. Placée bébé à l'école industrielle de Tralee, dans l'ouest de l'Irlande, elle raconte, à 68 ans aujourd'hui, l'enfer que les religieuses faisaient subir aux enfants « La première chose que les Sœurs faisaient, c'est te voler ton nom pour t'attribuer un numéro : le mien, c'était 1-0-6-1. Elles t'arrachaient ta personnalité, ta dignité, ta voix… Nous n'allions jamais nulle part, nous n'avions ni dentifrice, ni savon, et jamais d'eau chaude. Nos journées se résumaient à coudre, à travailler, pour des gens de dehors. Et pour cela, nous n'avons jamais été payés », témoigne-t-elle. En plus du travail forcé, les religieuses – dont la « charité » n'avaient que le nom – infligeaient aux enfants violences et humiliations. « Elles t'attachaient nue à un lit, l'une d'elles comptait, et elles te frappaient cent fois. Et elles forçaient tes frères et sœurs, et tes amis, à regarder… », se souvient-elle avec effroi. Ces écoles industrielles font partie de ces institutions gérées conjointement par l'État irlandais et l'Église, tout au long du XXe siècle. L'un des plus grands scandales du pays, au même titre que les couvents de la Madeleine, où plus de 30 000 femmes – considérées impures – étaient condamnées à travailler sans relâche, exploitées par les nonnes. Selon James Gallen, professeur et spécialiste des institutions religieuses à la Dublin City University (DCU), après huit siècles de domination britannique, l'Église catholique a su profiter à cette époque de la fragilité d'un État tout juste sorti de la guerre civile pour étendre son emprise. « L'Irlande nouvellement indépendante était en proie à une profonde insécurité sur son identité. On craignait de découvrir que les Irlandais étaient incapables de se gouverner eux-mêmes, que notre idéal d'une Irlande sainte et catholique n'était qu'une illusion. C'est pourquoi les autorités étaient très déterminées à présenter l'Irlande comme un pays moralement pur », explique-t-il. Depuis presque deux mois, les quatre survivants affirmaient ne vivre que d'eau et de café. Et pourtant, rien n'a entamé la force du groupe, selon Miriam : « Je pense que c'est parce que nous avons souffert enfants : nous sommes des survivants, et c'est pour ça que nous sommes plus forts qu'ils ne le pensent. Ils commencent seulement à comprendre la résilience et la détermination que nous avons. Nous resterons ici jusqu'à ce que nous obtenions ce que le gouvernement nous a promis. » Et c'est enfin chose faite ! Mardi, le Premier ministre irlandais, Micheál Martin, les a appelés à mettre fin à leur mouvement. Les grévistes de la faim devraient désormais bénéficier de soins médicaux gratuits, ainsi que d'un soutien financier. Le soulagement pour Miriam, qui dit s'être battue non seulement pour elle, mais aussi pour les 4 000 autres survivants des écoles industrielles irlandaises. À lire aussiIrlande: exhumation de 796 bébés d'un foyer religieux, «nous pensions que ce jour n'arriverait jamais»
durée : 00:25:14 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Benjamin Duhamel, Florence Paracuellos - Olivier Wieviorka, historien, professeur à l'Ecole normale sup Paris-Saclay, co-directeur de “Les lieux mondiaux de l'histoire de France” (Perrin) et Marie-Bénédicte Vincent, historienne, spécialiste de l'Allemagne au XXe siècle, auteure du chapitre “Baden-Baden” dans l'ouvrage d'Olivier Wieviorka. - invités : Olivier WIEVIORKA, Marie-Bénédicte Vincent - Olivier Wieviorka : Historien, professeur à l'École normale supérieure de Cachan, Marie-Bénédicte Vincent : Professeure d'histoire contemporaine à l'Université de Franche-Comté, membre du centre de recherche Lucien Febvre Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:25:14 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Benjamin Duhamel, Florence Paracuellos - Olivier Wieviorka, historien, professeur à l'Ecole normale sup Paris-Saclay, co-directeur de “Les lieux mondiaux de l'histoire de France” (Perrin) et Marie-Bénédicte Vincent, historienne, spécialiste de l'Allemagne au XXe siècle, auteure du chapitre “Baden-Baden” dans l'ouvrage d'Olivier Wieviorka. - invités : Olivier WIEVIORKA, Marie-Bénédicte Vincent - Olivier Wieviorka : Historien, professeur à l'École normale supérieure de Cachan, Marie-Bénédicte Vincent : Professeure d'histoire contemporaine à l'Université de Franche-Comté, membre du centre de recherche Lucien Febvre Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:17:07 - Disques de légende du vendredi 07 novembre 2025 - Il y a près de 25 ans, paraissait chez Harmonia Mundi un disque qui allait marquer les esprits. Alexandre Tharaud, jeune pianiste français de 33 ans reconnu pour ses interprétations du répertoire français du XXe siècle, osait s'emparer de l'œuvre pour clavecin de Rameau. Un pari audacieux. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:58:27 - Toute une vie - par : Antoine Tricot - Édouard Glissant est un poète, avant tout. Mais il est aussi romancier, philosophe, essayiste, dramaturge, militant anticolonialiste. Son œuvre foisonnante traverse le XXe siècle pour nous aider à comprendre notre présent et ses incertitudes. - réalisation : Somany Na
durée : 00:14:04 - Le Disque classique du jour du jeudi 06 novembre 2025 - La mezzo-soprano Kitty Whately et la pianiste Edwige Herchenroder présentent un programme de mélodies françaises de compositeurs et compositrices établis à Paris au tournant du XXe siècle, une époque passionnante et stimulante, où le pays connaissait un élan de confiance et de créativité. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 01:28:20 - En pistes ! du jeudi 06 novembre 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - L'un, Reed Tetzloff, est pianiste et joue le concerto de Grieg. L'autre, Christian Tetzlaff, est violoniste et joue le concerto d'Elgar. A découvrir aussi : un album de mélodies françaises de compositeurs et compositrices établis à Paris au tournant du XXe siècle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:14:04 - Le Disque classique du jour du jeudi 06 novembre 2025 - La mezzo-soprano Kitty Whately et la pianiste Edwige Herchenroder présentent un programme de mélodies françaises de compositeurs et compositrices établis à Paris au tournant du XXe siècle, une époque passionnante et stimulante, où le pays connaissait un élan de confiance et de créativité. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 01:28:20 - En pistes ! du jeudi 06 novembre 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - L'un, Reed Tetzloff, est pianiste et joue le concerto de Grieg. L'autre, Christian Tetzlaff, est violoniste et joue le concerto d'Elgar. A découvrir aussi : un album de mélodies françaises de compositeurs et compositrices établis à Paris au tournant du XXe siècle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le dimanche, c'est l'occasion de (re)découvrir les autres formats de Bababam. Aujourd'hui c'est le tour d'À la folie, pas du tout, le podcast pour découvrir des histoires d'amour qui ont fait rêver des générations, mais aussi l'envers du décor. Première diffusion : juillet 2024. (Re)découvrez la saison de À la folie, pas du tout consacrée à Frida Kahlo et Diego Rivera. En 4 épisodes, on vous dévoile la face cachée de l'un des couples d'artistes peintres les plus iconiques du XXe siècle. Une histoire d'amour tumultueuse où l'art cimente la passion et répare les douleurs. Crédits Un podcast Bababam Originals Ecriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Mathew Roques Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Aujourd'hui je vous propose un épisode un peu différent de d'habitude. Nous n'allons pas répondre à une question mais nous intéresser à un phénomène vieux comme l'humanité : les signaux ! Car oui, à bien y réfléchir les Hommes répondent depuis toujours à des alertes ! Autrefois elles étaient collectives et sacrées. Aujourd'hui plus individuelles et personnalisées. Et justement, c'est ce qui est intéressant. L'évolution de ces signaux racontent notre propre évolution, celle de nos sociétés ; et ce, de la communauté médiévale aux notifications digitales.Commençons par les origines : la cloche, la voix du village.Au Moyen Âge, elle est avant tout un instrument religieux, bien entendu. Mais pas que. C'est aussi et surtout un outil de cohésion sociale.En France, on estime qu'au XVe siècle, plus de 40 000 clochers rythmaient la vie des campagnes. Leur son résonnait à des kilomètres à la ronde, marquant les heures de prière, mais aussi les fêtes, les incendies ou les dangers imminents.Et ces sons n'étaient pas choisis au hasard : chaque tonalité transmettait un message précis.La cloche appartenait souvent à l'Église, mais aussi aux seigneurs locaux : c'était donc un symbole d'autorité. Dans un monde sans horloge, sans journaux et sans électricité, elle représentait le premier système de communication de masse.Le signal sonore unissait le village ; il façonnait un temps commun et imposait un rythme collectif.Ensuite, avec la Révolution industrielle, tout va changer. Le signal devient mécanique et change de nature.Le XIXe siècle fait naître la sirène d'usine, le sifflet du contremaître, le télégraphe et le code Morse. Inventé en 1837, ce dernier permet de transmettre des messages à distance sous forme de points et de traits : le signal devient donc langage.Les usines, elles, adoptent des systèmes sonores pour encadrer le travail : entrée, pause, fin de journée. C'est l'ère de la discipline mécanique.On le voit, le signal ne symbolise plus le sacré, mais la productivité et la sécurité.Et puis, apparaissent les premières sirènes municipales à la fin du XIXe siècle, pour alerter en cas d'incendie ou d'accident. Et pendant la Seconde Guerre mondiale, le pays met en place un réseau national d'alerte : aujourd'hui encore, plus de 4 500 sirènes sont testées chaque premier mercredi du mois.Le signal s'est alors industrialisé, standardisé, codifié. Il n'unit plus une communauté spirituelle : il coordonne une société moderne.Puis, une nouvelle fois tout va changer. A la fin du XXe siècle, le signal devient numérique et personnel. Le téléphone, d'abord fixe, puis mobile, introduit une alerte privée : la sonnerie ne s'adresse plus à tous, mais à une seule personne.Avec le SMS, puis les notifications, l'information se dématérialise et se multiplie. Aujourd'hui, plus de 85 % des Français possèdent un smartphone : chacun reçoit donc ses propres alertes en temps réel.Mais contrairement aux signaux mécaniques, ces notifications ne cherchent plus à contraindre, mais à accompagner.Elles servent à prévenir un rendez-vous, signaler un colis, alerter d'un retard ou d'un changement. Elles sont devenues des outils pratiques, conçus pour simplifier la vie quotidienne.Le signal numérique n'interrompt plus : il informe intelligemment.Ainsi, du clocher médiéval à l'écran tactile, le signal a suivi l'évolution des sociétés : de la prière au travail, et du travail à la mobilité.Aujourd'hui, grâce à la technologie, il se met au service de chacun, non pour interrompre, mais pour accompagner. Et s'il a changé de forme, sa fonction reste la même depuis mille ans : nous relier à ce qui compte... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes aux États-Unis, à l'aube du XXe siècle. A cette époque, Halloween est déjà célébré avec ferveur depuis une cinquantaine d'années. On rencontre des sorcières en tout genre, des fantômes, plus ou moins, inquiétants et bien sûr Jack-o'-lantern, le lampion, fabriqué à partir d'une citrouille évidée, supposé faire peur. Des feuilles aux couleurs automnales, des guirlandes de poivrons rouges, des gerbes de blé et des tiges de maïs liées en forme de tipi garnissent les maisons où se donnent la fête. Mais sur les tables, quelque chose a changé. Alors que jusque-là, les menus « Halloween » ne différaient guère des menus de saison habituels, voilà que l'on est passé à des plats aux noms emblématiques en rapport direct avec les elfes, les goblins et autres créatures qui hantent cette soirée effrayante… Quelles sont les origines de ces, parfois, étranges spécialités culinaires ? Que nous disent-elles de la fête d'Halloween ? Invité : Pierre Leclercq, historien de la gastronomie Sujets traités : Halloween, cuisine, sorcières, fantômes, citrouille , spécialités, culinaires, États-Unis, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:29:38 - Le Mardi des auteurs - par : Matthieu Garrigou-Lagrange - Inclassable, atypique, totalement originale, l'oeuvre de Georges Perec marque un tournant dans le paysage littéraire français du XXe siècle. Sans doute peut-on la considérer- selon la proposition de Roland Barthes lorsqu'il définissait l'oeuvre littéraire- comme une polygraphie, une oeuvre encyclopédique qui épuise et " exténue une liste d'objets hétéroclites ". C'est le Perec romancier qui se révèle avec le prix Renaudot en 1965 pour Les Choses. Il n'a pas encore trente ans. C'est le Perec oulipien qui donne son chef d'oeuvre et reçoit le prix Médicis avec La Vie mode d'Emploi en 1978, quatre ans avant sa mort. Mais il faudrait aussi mentionner le Perec poète, dramaturge, joueur, cinéaste, anthropologue du quotidien. Et encore l'autobiographe qui a donné avec W ou le souvenir d'enfance un texte essentiel et émouvant sur la part du manque dans le ressort de l'écriture. Pour celui dont l'ambition était de " remplir un tiroir de la Bibliothèque nationale ", l'écrit était le début et la fin de tout. Perec existait dans et par les textes. Ecrire était sa façon de s'approprier le monde, d'être au monde. Textes lus par Jacques Spiesser - invités : Jacques Roubaud Poète et mathématicien français; Robert Baer; Marcel Bénabou Écrivain; Paulette Perec; Bernard Magnier Journaliste, éditeur
Nous sommes le 7 novembre 1917, à Munich. C'est à l'invitation d'une association d'étudiants de l'Université que Max Weber, l'un des fondateurs de la sociologie, prononce une conférence intitulée « Le métier et la vocation de savant ». Cette conférence est publiée deux ans plus tard et donne lieu à de vives réactions, négatives pour la plupart. Dans « Wissenschaft als Beruf », Weber dresse, notamment, un tableau sans concession de la situation professionnelle du scientifique moderne qui, selon lui, est appelé à une spécialisation de plus en plus forte et à participer à ce qu'il nomme le « désenchantement du monde ». L'économiste et sociologue se demande si la science a un sens. Non, répond-il, car elle est incapable de répondre à la question essentielle : « comment vivre ? ». Pour Weber encore, le scientifique doit travailler en sachant que ses éventuelles découvertes seront vouées, tôt ou tard, à être dépassées et il se doit de cultiver une vertu fondamentale : la « probité intellectuelle ». Alors, quel est le cheminement de Max Weber, penseur majeur au tournant des XIXe et XXe siècles ? Pourquoi a-t-il tant déplu, lui qu'un certain nombre de politiques, aujourd'hui, invoquent pour sa conception de l'État contemporain qu'il faut voir « comme une communauté humaine qui, dans les limites d'un territoire déterminé, revendique, avec succès, pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime. » Invité : Vincent Genin, docteur en histoire, chercheur à la KUL et à l'Ecole pratique des Hautes études de Paris. Sujets traités : Max Weber, fondateurs, sociologie, science, économiste Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, Au Coeur de l'Histoire se met à l'heure d'Halloween ! Pour cette semaine spéciale frissons, préparez-vous à avoir la chair de poule...Stéphane Bern raconte une Grande-duchesse et une terrible nuit, une princesse qui fait encore parler d'elle aujourd'hui, plus de 100 ans après son assassinat. Ou la véritable histoire de la nuit de la mort de la Grande-duchesse Anastasia Romanov.Qui était cette favorite de son père le tsar Nicolas II ? Pourquoi sa mort cette nuit du 17 juillet 1918 a-t-elle ouvert la voie à un mythe qui a parcouru le XXe siècle ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Alexandre Sumpf, historien spécialiste de l'histoire de la Russie, auteur de «Okhrana, La police secrète des Tsars». (rediffusion)- Présentation : Stéphane Bern- Rédaction en chef : Benjamin DelsolHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:45:36 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Dans ce second numéro spécial de “Panorama” consacré à Pierre Mendès France en 1988, c'est sa politique extérieure qui est évoquée à travers la décolonisation, le tiers-monde ou encore le Moyen Orient. - réalisation : Laurence Millet - invités : Madeleine Rebérioux; Michel Field Journaliste, écrivain et animateur; Lise Andries directrice de recherche en littérature française au CNRS
durée : 01:28:03 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Boris Souvarine, militant politique, cofondateur du PCF, fin observateur des mouvements communistes au XXe siècle. Il dénonça les dérives idéologiques du Stalinisme, aspirant à un communisme démocratique et émancipateur. En 1985, Dominique Péju dressait le portrait de cet esprit libre et engagé. - réalisation : Virginie Mourthé
Ernesto “Che” Guevara (1928-1967) est incontestablement l'une des plus grandes icônes révolutionnaires du XXe siècle. Son portrait en “guerrillero heroico" a été maintes fois reproduit et brandi comme symbole de révolte. Mais quel homme se trouve derrière le héros mythifié de la révolution cubaine ? Celui qui vantait la haine comme moteur de lutte n'a-t-il pas terni son image devant la postérité en faisant couler le sang ?Pour en parler, Virginie Girod reçoit l'historien François Kersaudy. Grand spécialiste de l'histoire du XXe siècle, il a consacré un chapitre à Che Guevara dans son livre "Dix faces cachées du communisme" (Perrin). (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation et écriture : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition des musiques originales : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.