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[L'Été des Épopées]D'où viennent les idées neuves ? Comment naissent les chefs-d'œuvre qui redéfinissent la modernité ? Au début du XXe siècle, un mouvement artistique révolutionnaire émerge, avec l'ambition de tout changer : l'Art Déco.Un style nouveau, aux lignes franches et épurées, qui doit son nom à un événement au retentissement planétaire qui s'est tenu à Paris en 1925 : L'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes.Au cœur de cette manifestation avant-gardiste, parmi les bijoux sacrés par le Grand Prix, un bracelet. Nommé Fleurs enlacées, roses rouges et blanches et signé Van Cleef & Arpels, ce dernier fait s'entrechoquer tradition joaillière… et modernité.La Voix des Bijoux est un podcast de L'École des Arts Joailliers avec le soutien de Van Cleef & Arpels, qui vous dévoile les fascinantes histoires et les savoirs secrets que renferment les plus beaux bijoux.Interprété par Marina Hands de la Comédie Française.Avec la participation de Inezita Gay-Eckel, Historienne du bijou et professeur à L'École des Arts Joailliers.Écrit par Martin Quenehen et Aram Kebabdjian et produit par Bababam. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 octobre 2022.Avec cette semaine :Anna Colin Lebedev, chercheuse spécialiste des questions post-soviétiques, maîtresse de conférences à l'université Paris-Naterre.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.JAMAIS FRÈRES ? UKRAINE ET RUSSIE : UNE TRAGÉDIE POSTSOVIÉTIQUESix mois après l'invasion russe en Ukraine, Anna Colin Lebedev, chercheuse française « d'origine soviétique », comme vous aimez à vous présenter, maîtresse de conférences à l'université Paris-Nanterre et spécialiste des sociétés post-soviétiques, dans votre ouvrage « Jamais frères ? (Le d'interrogation est important) Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique », vous vous attachez à déconstruire le mythe des « frères » slaves. Vous décryptez les similarités entre les sociétés russe et ukrainienne, le poids des traumatismes du XXe siècle et les trajectoires de plus en plus divergentes que les deux pays ont suivies depuis 1991.À l'époque de l'Union soviétique, vous rappelez-vous, la Russie était le centre, et l'Ukraine une périphérie. L'homogénéisation s'est faite en écrasant un certain nombre de différences, l'histoire commune avait été écrite en gommant certains aspects gênants qui ne rentraient pas dans le récit officiel. Les trajectoires contraires suivies par les sociétés russe et ukrainienne ne sont pas un argument suffisant pour expliquer la guerre entre les deux pays, observez-vous. Mais un certain nombre de sujets aident à comprendre ce qui se joue aujourd'hui. Sujets que vous passez au crible : rapport à l'histoire soviétique, construction d'une mémoire de la grande famine et de la Seconde Guerre mondiale, place des communautés juives et de la mémoire de la Shoah, rapport au pouvoir politique, rapport à la violence, place des langues. Votre livre décrit également la fracture entre les deux sociétés, lorsque Russes et Ukrainiens ont cessé, en 2014, de partager la même vision de ce qui se joue entre les deux pays, en Crimée et dans le Donbass. En 2022, la fracture s'est transformée en rupture.Ce qu'on présentait comme une fraternité, disent les Ukrainiens, s'est révélé un rapt. Côté russe, l'Ukraine serait une Russie transformée en anti-Russie par l'Occident hostile. La ligne de fracture que dessinent les deux discours montre bien, soulignez-vous, la nature existentielle d'une guerre qu'on ne peut réduire à une volonté de conquête territoriale ou d'accès à des ressources naturelles ou économiques. Existentielle, car pour l'Ukraine : soit elle parvient à vaincre la Russie - ce qui veut dire que Moscou renonce à toute prétention territoriale et d'influence sur l'Etat ukrainien - soit elle cesse d'exister. Contrairement à la société ukrainienne, la société russe, en grande partie aveugle à cette guerre conduite en son nom, n'a pas l'expérience de protestations qui auraient réussi. Vous dressez le portrait d'une société russe convaincue de son impuissance et soutenant sans enthousiasme une guerre qu'elle ne peut pas ou peu critiquer et qui ne réalise pas encore la profondeur de la déchirure, qui est pourtant entérinée du côté de l'agressé, l'Ukraine. Pour les Ukrainiens, désormais, tout ce qu'il pourrait y avoir de commun avec les Russes – la langue, les références culturelles partagées, la mixité, les souvenirs de l'époque soviétique - n'est plus vu que comme l'effet d'une domination ou d'une oppression. On avait pensé, à tort, les comptes de l'Union soviétique soldés lorsqu'elle s'était dissoute sans conflictualité majeure en 1991 écrivez-vous, le vrai prix à payer nous est donné aujourd'hui.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 22 novembre 2023, le biopic de Ridley Scott sobrement intitulé “Napoléon” avec Joaquin Phoenix dans le rôle-titre sort au cinéma. Si le film du réalisateur de Gladiator est un événement, ce n'est pas pourtant pas la première fois que l'empereur a les honneurs d'une œuvre de la pop culture. Loin de là même puisqu'après avoir imprégné la littérature romantique du XIXe siècle, il a ensuite conquis le cinéma au XXe siècle, et marqué durablement l'Histoire de France et notre société. Napoléon captive car il est complexe. Certains le voient comme un réformateur qui a modernisé la France et codifié le droit, tandis que d'autres le considèrent comme un dictateur militaire impérialiste. Mais alors, quelle est son histoire ? Et qui a-t-il inspiré ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Béatrice Jumel. À écouter aussi : Qu'est-ce que les Années Folles ? Pourquoi la Tour de Pise est-elle penchée ? Pourquoi la photo la plus likée d'Instagram est-elle celle d'un œuf ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Culture". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 21/11/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le canal de Suez est l'une des voies maritimes les plus essentielles au monde. Situé en Égypte, ce passage stratégique ne se limite pas à un simple axe commercial ; il symbolise aussi des luttes de pouvoir, de souveraineté et des tensions géopolitiques qui ont marqué le XXe siècle. Le 26 juillet 1956, la décision du président égyptien Gamal Abdel Nasser de nationaliser le canal a engendré une crise internationale majeure.
Le canal de Suez est l'une des voies maritimes les plus essentielles au monde. Situé en Égypte, ce passage stratégique ne se limite pas à un simple axe commercial ; il symbolise aussi des luttes de pouvoir, de souveraineté et des tensions géopolitiques qui ont marqué le XXe siècle. Le 26 juillet 1956, la décision du président égyptien Gamal Abdel Nasser de nationaliser le canal a engendré une crise internationale majeure.
Invité : - Jean-Yves Le Naour, historien spécialiste de la Première Guerre mondiale et du XXe siècle, auteur de "1914-1918, l'intégrale" publié aux éditions Perrin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : - Jean-Yves Le Naour, historien spécialiste de la Première Guerre mondiale et du XXe siècle, auteur de "1914-1918, l'intégrale" publié aux éditions Perrin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Rencontres photographiques d'Arles, dans le sud de la France, électrisent chaque année pendant près de trois mois le monde de la photographie internationale. 160 000 visiteurs s'y sont rendus en 2024. Cette année, les images de résistance viennent du Brésil, d'Australie, d'Amérique du Nord, des Caraïbes ou de France. Cette 56e édition met en avant les « images indociles », comme celles de la Franco-Canadienne Caroline Monnet. Aux Rencontres photographiques d'Arles, l'artiste Franco-Canadienne Caroline Monnet propose d'immenses portraits de femmes autochtones des Premières Nations, pour rompre avec les stéréotypes. L'exposition s'intitule « Échos d'un Futur Proche ». Elle inscrit ces portraits dans une relecture du mouvement du futurisme qui, au début du XXe siècle, accueillait avec enthousiasme la modernité. À lire aussiLa photographe Oriane Zerah dévoile un autre visage de la société afghane
Les Rencontres photographiques d'Arles, dans le sud de la France, électrisent chaque année pendant près de trois mois le monde de la photographie internationale. 160 000 visiteurs s'y sont rendus en 2024. Cette année, les images de résistance viennent du Brésil, d'Australie, d'Amérique du Nord, des Caraïbes ou de France. Cette 56e édition met en avant les « images indociles », comme celles de la Franco-Canadienne Caroline Monnet. Aux Rencontres photographiques d'Arles, l'artiste Franco-Canadienne Caroline Monnet propose d'immenses portraits de femmes autochtones des Premières Nations, pour rompre avec les stéréotypes. L'exposition s'intitule « Échos d'un Futur Proche ». Elle inscrit ces portraits dans une relecture du mouvement du futurisme qui, au début du XXe siècle, accueillait avec enthousiasme la modernité. À lire aussiLa photographe Oriane Zerah dévoile un autre visage de la société afghane
À l'ère de Donald Trump, l'imaginaire autour des Etats-Unis évolue. Que reste-t-il du rêve américain ? Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, aborde cette question avec le photographe Jean-Pierre Laffont, établi aux Etats-Unis depuis les années 1960.Jean-Pierre Laffont est certainement le seul photojournaliste français à avoir immortalisé l'Amérique pendant les grands bouleversements de la seconde moitié du XXe siècle. Manifestations contre la guerre du Vietnam, démission de Richard Nixon, assassinat de Martin Luther King Jr., décollage d'Apollo XI en direction de la Lune : Jean-Pierre Laffont était derrière son objectif pour couvrir ces moments historiques.Cofondateur avec son épouse Éliane du bureau américain de la prestigieuse agence Gamma, il a publié une partie des photographies de cette période faite de tragédies et d'espoir dans son ouvrage Le paradis d'un photographe (Éd. Glitterati, 2014).Quel regard cet amoureux des États-Unis porte sur l'Amérique de Donald Trump ? Peut-on encore parler d'un rêve américain, alors que le président républicain bouleverse l'image du pays sur la scène internationale ? Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, l'a rencontré pour en parler. À noter que son travail fera l'objet d'une rétrospective au prochain festival international de photojournalisme Visa pour l'image à Perpignan (30 août-14 septembre)."C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - juin 2025.CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Orient Express est bien plus qu'un simple train. C'est une icône de l'histoire des transports, un symbole de luxe et d'aventure, et une fenêtre sur les transformations économiques, sociales et culturelles de l'Europe à la fin du 19e siècle et au début du X20e. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Script: Dominic Lagacé de @LesHistovores Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Guillaume Picon, Orient-Express : De l'histoire à la légende, Paris, Éditions Albin Michel, 2017, 262 p. Joanne Vajda, « Les Pereire et Nagelmackers, promoteurs du transport ferroviaire et du réseau hôtelier parisien, 1855-1900 », Revue d'histoire des chemins de fer, no 38, 2008, p. 27-44. Orient-Express — Wikipédia L'Orient-Express, la traversée de l'Histoire à toute vapeur Orient-Express et Cie : histoire et patrimonialisation d'une marque ferroviaire (19e-21e siècles) L'histoire mythique de l'Orient-Express | ICI Explora L'Orientalisme au XIXème siècle Orientalisme — Wikipédia L'Empire ottoman et l'Europe au XIXe siècle | Cairn.info L'Empire ottoman au XIXe siècle | Cairn.info L'histoire du train | Orient Express, trains et hôtels de luxe L'Orientalisme, une mode, un style | BnF Essentiels Entre ottomanité, colonialisme et orientalisme: les racines ambiguës de la modernité urbaine dans les villes du Maghreb (1830-1960) (PDF) L'Orientalisme, les orientalistes et l'Empire ottoman de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XXe siècle. Actes du colloque international (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 12-13 février 2010). S. Basch, P. Chuvin, M. Espagne, N. Seni éd. Archives d'Abbadia - Notice thématique : L'Orientalisme dans l'art et l'architecture du XIXe siècle Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #train #orientexpress #oriental #wagon
Considéré comme l'un des créateurs les plus importants du XXe siècle, Jean Prouvé est à la fois un entrepreneur, un chercheur, un designer, un ingénieur ainsi quʹun architecte. Pour parler de son parcours, Johanne Dussez accueille Giulia Marino architecte, professeure à lʹEPFL et à lʹUniversité catholique de Louvain.
durée : 00:29:56 - Avoir raison avec... - par : Marceau Vassy - La figure du paysan est très présente dans l'œuvre de Jean Giono. Elle représente pour lui l'harmonie parfaite entre l'être humain et le monde vivant. Un mode de vie paysan qu'il oppose d'ailleurs à celui des grandes villes et à la modernité qui polluent pour Giono les sens et l'essence de l'Homme. - réalisation : Vanessa Nadjar - invités : Denis Labouret Professeur émérite à l'université Paris-Sorbonne, spécialiste de la littérature française des XXe et XXIe siècles; Romain de Becdelièvre Auteur, conseiller dramaturgique, producteur à France Culture
durée : 00:58:38 - Les Grandes Traversées - Winston Churchill occupe une place centrale dans l'imaginaire britannique. Symbole de résistance pour certains, figure controversée pour d'autres, son image évolue au rythme des débats mémoriels et des mutations de la société britannique contemporaine. Des décennies après la Seconde Guerre mondiale, l'ancien Premier ministre britannique demeure une figure à la fois complexe et fascinante. Son portrait se dessine en nuances : chef de guerre visionnaire, homme ancré dans le XIXe siècle, mythe vivant, voire personnage de roman. Un hommage national devenu universel L'émission s'ouvre sur la solennité de la mémoire française : Winston Churchill y est salué comme un artisan majeur de la libération de la France et de l'Europe. À travers une anecdote touchante, "un télégramme signé Churchill reçu dans un village français en 1949". Le récit montre combien son nom résonne avec un prestige presque sacré. Ce souvenir personnel devient le symbole d'un hommage collectif qui traverse les générations. Un fait troublant est évoqué : certains jeunes doutent de l'existence réelle de ce dernier. Ce décalage générationnel souligne le glissement de l'homme vers la légende. Il devient une figure héroïque, incarnation de la résistance, de l'unité alliée et du soutien à Charles De Gaulle. Cette aura quasi mythologique brouille la frontière entre l'histoire et la fiction, transformant Churchill en icône culturelle presque détachée du réel. "Churchill est à la fois un mythe national et une figure profondément clivante" Winston Churchill, héros incontestable de 1940, est aussi un homme de paradoxes. Visionnaire durant la guerre, il reste profondément marqué par le colonialisme et une nostalgie de l'Empire britannique. Pourtant, il initie des réformes sociales majeures : journée de huit heures, salaire minimum et allocations chômage. Conservateur aux idées tranchées, il est aussi un modernisateur pragmatique. Son portrait historique est tout sauf lisse : c'est celui d'un homme tiraillé entre le XIXe et le XXe siècle. Le philosophe Jean-Claude Monod le souligne : "Churchill est à la fois un mythe national et une figure profondément clivante". Au fil des interventions, se dessine un Churchill plus humain, parfois fantasque. Son élégance étudiée, ses fameux cigares — fumés jusqu'à sept par jour — et son perroquet au langage fleuri sont autant d'éléments qui participent à la construction d'un personnage haut en couleur. Ces détails révèlent un homme profondément attaché aux rituels et à une certaine forme d'aristocratie britannique. Cette dimension intime le rend paradoxalement plus proche, plus accessible. Churchill, vu depuis la France : une mémoire active Si Churchill reste une icône nationale au Royaume-Uni, il semble susciter un intérêt tout particulier en France. À Londres, la bibliothèque de l'Institut français accorde une place plus grande à De Gaulle, mais les Français, eux, continuent de s'interroger avec admiration sur Churchill. Contrairement au général français statufié, Churchill demeure un personnage “vivant” : imparfait, vibrant, incarnant une certaine idée de l'Angleterre.
“Beauvoir, Sartre,Giacometti” Vertiges de l'absoluavec la participation d'Agnès Geoffrayà l'Institut Giacometti, Parisdu 19 juin au 12 octobre 2025Entretien avecÉmilie Bouvard,directrice scientifique et des collections – Fondation Giacometti et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 7 juillet 2025, durée 28'29,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/07/17/3635_beauvoir-sartre-giacometti_institut-giacometti/Communiqué de presse Commissaire :Émilie Bouvard, directrice scientifique et des collections, Fondation GiacomettiL'Institut Giacometti présente une exposition inédite consacrée à l'amitié intellectuelle et artistique entre Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre et Alberto Giacometti. Intitulée « Beauvoir, Sartre, Giacometti. Vertiges de l'absolu », cette exposition explore les liens puissants qui unissaient ces trois figures majeures du XXe siècle. À travers une approche à la fois philosophique, littéraire et artistique, l'exposition interroge la quête d'un absolu — dans l'art, dans la pensée, dans la vie.Cette exposition met en lumière une amitié rare, fondée sur une profonde entente intellectuelle, la force des engagements et une certaine idée du travail créateur comme ce qui donne sens à l'existence. En cette période sombre de l'Occupation, Sartre écrit L'Être et le Néant, qui fondera ce que l'on appellera l'existentialisme : c'est l'engagement de l'homme dans son existence qui donne sens à sa vie. Giacometti travaille alors à un complet renouvellement de son travail artistique que le philosophe abordera en 1948 dans un célèbre essai : «La recherche de l'absolu».Entre philosophie, littérature et sculpture, l'exposition s'articule autour d'oeuvres majeures, L'Homme qui chavire (1950), La Main (1947), d'archives inédites, et d'une reconstitution de la « Chambre à soi » de Simone de Beauvoir au 11bis rue Schoelcher, son espace de vie et d'écriture.L'Institut Giacometti propose ici un parcours immersif, conçu pour faire résonner l'art de Giacometti avec les grandes questions posées par Beauvoir et Sartre — et faire dialoguer la pensée avec la création artistique. L'artiste Agnès Geoffray viendra grâce une série de photographies donner corps au vertige, intitulée « La Femme qui chavire » et spécialement conçue pour l'exposition.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Inspirée par sa propre histoire familiale, Aurélie Dye-Pellisson conte le destin de Zélie et de son frère Jean, partis de leur village natal des Hautes-Alpes pour San Francisco au début du XXe siècle. L'autrice française brosse le portrait d'une époque faite de rêves immenses et de tragédies humaines. Par Ellen Ichters Retrouvez lʹintégralité de cet entretien dans le podcast de QWERTZ, la newsletter livres de la RTS, distribuée tous les vendredis dans votre boîte mail, sur abonnement gratuit.
Retour sur les faits marquants de l'affaire Grégory, l'une des plus grandes énigmes criminelles du XXe siècle, 40 ans après la disparition du petit garçon de 4 ans dans les Vosges.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.En 2025, Europe 1 célèbre ses 70 ans. 70 ans d'histoire, de rires, de partages et d'émotions.Pour marquer cet anniversaire, découvrez une collection inédite de podcasts : "70 ans d'Europe 1".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La vie de Louis Aragon, poète, génie littéraire, journaliste et militant acharné, va suivre tous les rebondissements du XXe siècle, pour le meilleur et pour le pire. Son parcours passionné suscita aussi bien l'admiration que de vives polémiques. Franck Ferrand vous raconte. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:58 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Clément Colson est un des plus grands économistes français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Connu pour avoir proposé une nouvelle méthode de tarification des transports qui perdure encore aujourd'hui, il s'est aussi démarqué par son pragmatisme économique, parfois paradoxal. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : François Etner Professeur émérite de sciences économiques à l'Université Paris IX-Dauphine; Joachim De Paoli Enseignant chercheur à l'IAE de Lyon III
La Grande-Motte est une station balnéaire française créée par lʹarchitecte Jean Balladur. Il existe, dans le monde, 3 villes entièrement dessinées par un architecte : Chandigard de Le Corbusier, Brasilia dʹOscar Niemeyer et La Grande-Motte… Cette ville est donc lʹun des projets touristiques et urbanistiques les plus importants réalisés en France et en Europe à cette période. Pour en parler, Johanne Dussez sʹentretient avec Gilles Ragot, historien de l'art, spécialiste de l'architecture contemporaine et auteur du livre " La grande Motte, patrimoine du XXe siècle " éditions El Viso
Il est considéré comme l'un des plus grands chefs allemands du XXe siècle, sinon le plus grand. Mais en refusant de quitter l'Allemagne à l'arrivée des nazis, Wilhelm Furtwängler a scellé une sorte de pacte faustien à l'origine de ce qu'on a appelé « l'affaire Furtwängler ».Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les secrets des FIRE.Pour rejoindre : https://firefrance.substack.com/p/46-devenir-riche-en-2025Cet épisode est sponsorisé par Matis.club, le spécialiste des clubs deal en art.Ils identifient, négocient et revendent des œuvres d'artistes majeurs du XXe siècle.Au 12 juin 2025, les membres de Matis ont investi dans 58 œuvres, dont 12 ont été cédées, pour une durée moyenne d'investissement de 8,1 mois, une performance nette investisseur moyenne de 14,45%* et un TRI de 36,84%**.Attention, ces performances passées ne présagent pas des performances futures. L'investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.Pour consulter leurs statistiques et découvrir les club deals de Matis, c'est par ici :https://matis.club?utm_source=Victor_Lora&utm_medium=partnership&utm_campaign=victorlora_podcast_home_0625*Performance nette investisseur : montant reversé à l'investisseur, net de tout frais et brut de fiscalité, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l'œuvre et son montant d'acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.**Taux de Rentabilité Interne : Le taux de rentabilité interne est un taux qui prend en compte les flux de trésorerie générés par un investissement sur une période donnée d'un an, ainsi que la valeur de revente finale de cet investissement. Le TRI mesure donc la rentabilité réelle d'un investissement en prenant en compte le temps et les montants investis.Ma newsletter:https://firefrance.substack.com/Tu veux en savoir plus sur notre coaching immobilier:https://www.fireclub.training/startTu veux en savoir plus sur notre coaching rachat d'entreprise:https://www.fireclub.training/masterclass-reprendreuneentrepriseDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
D'ici 2030, Orange mettra fin aux lignes fixes traditionnelles, marquant la disparition progressive d'un symbole du XXe siècle. Supplanté par le téléphone portable, devenu omniprésent, le bon vieux combiné vit ses dernières années. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:48:37 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, l'affaire Albert Soleilland. La peine de mort abolie dès le début du XXe siècle : cela peut nous sembler inimaginable aujourd'hui mais cela bien failli arriver. - réalisé par : Helene Bizieau Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
On fait ton summer camp FIRE.Pour rejoindre : https://firefrance.substack.com/p/46-devenir-riche-en-2025Cet épisode est sponsorisé par Matis.club, le spécialiste des clubs deal en art.Ils identifient, négocient et revendent des œuvres d'artistes majeurs du XXe siècle.Au 12 juin 2025, les membres de Matis ont investi dans 58 œuvres, dont 12 ont été cédées, pour une durée moyenne d'investissement de 8,1 mois, une performance nette investisseur moyenne de 14,45%* et un TRI de 36,84%**.Attention, ces performances passées ne présagent pas des performances futures. L'investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.Pour consulter leurs statistiques et découvrir les club deals de Matis, c'est par ici :https://matis.club?utm_source=Victor_Lora&utm_medium=partnership&utm_campaign=victorlora_podcast_home_0625*Performance nette investisseur : montant reversé à l'investisseur, net de tout frais et brut de fiscalité, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l'œuvre et son montant d'acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.**Taux de Rentabilité Interne : Le taux de rentabilité interne est un taux qui prend en compte les flux de trésorerie générés par un investissement sur une période donnée d'un an, ainsi que la valeur de revente finale de cet investissement. Le TRI mesure donc la rentabilité réelle d'un investissement en prenant en compte le temps et les montants investis.Ma newsletter:https://firefrance.substack.com/Tu veux en savoir plus sur notre coaching immobilier:https://www.fireclub.training/startTu veux en savoir plus sur notre coaching rachat d'entreprise:https://www.fireclub.training/masterclass-reprendreuneentrepriseDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lorsque l'on évoque la Shoah, on pense immédiatement aux camps de la mort comme Auschwitz ou Dachau, symboles glaçants de la "solution finale" : l'extermination systématique des Juifs d'Europe par le régime nazi. Mais avant d'en arriver à cette barbarie industrielle, plusieurs pistes ont été explorées par les Nazis pour déplacer les juifs hors d'Europe. Parmi elles, un projet aussi absurde qu'effrayant : expulser tous les Juifs vers une île lointaine. Ce plan, c'est le projet Madagascar. Pourquoi avoir choisi Madagascar ? Quels événements ont fait émerger cette idée ? Pourquoi ce projet a-t-il été abandonné ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Que changerait la reconnaissance de la Palestine ? D'où vient le mythe de la gauche antisémite ? Quel est le premier génocide du XXe siècle ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Une sélection d'œuvres d'art brut (une partie de la collection de Bruno Decharme donnée au Centre Pompidou en 2021) est exposée au Grand palais à Paris tout l'été et jusqu'au 21 septembre. L'art brut a été défini par Jean Dubuffet au milieu du XXe siècle, l'artiste collectionnait les œuvres de ces exclus, anonymes, aliénés, marginaux qui, sans formation artistique, inventent des univers qui touchent au cœur. Pour aller plus loin : « Art Brut » Dans l'intimité d'une collection au Grand Palais
L'histoire du “Merci Train” – ou “Train de la Reconnaissance Française” – est l'un des plus beaux gestes de remerciement entre deux nations au XXe siècle. Son origine remonte à la période de l'après-Seconde Guerre mondiale, dans un contexte de solidarité transatlantique sans précédent.En 1947, l'Europe sort à peine de la guerre. La France, comme d'autres pays, est exsangue : les villes sont détruites, la population souffre du froid et du rationnement. C'est dans ce contexte que les États-Unis organisent une vaste collecte humanitaire, appelée le “Friendship Train” : des milliers de tonnes de vivres, vêtements et médicaments sont envoyés à la France et à l'Italie. Le peuple américain, ému par les souffrances européennes, répond massivement à cet appel.Un an plus tard, en 1948, un mouvement inverse se met en place. Touchés par cette générosité, les Français décident de remercier le peuple américain. C'est l'industriel et résistant André Picard qui lance l'idée d'un train chargé de cadeaux, offerts non pas par le gouvernement, mais par des milliers de citoyens français.On baptise ce projet le “Merci Train”. Il se compose de 49 wagons de type “40 and 8” — un modèle utilisé pendant la guerre pour transporter les troupes (appelé ainsi car chaque wagon pouvait contenir 40 hommes ou 8 chevaux). Chaque wagon est offert à un État américain (les 48 de l'époque plus un pour Washington D.C. et Hawaï).À l'intérieur de ces wagons : des dizaines de milliers de cadeaux envoyés par les Français. On y trouve des jouets, des vêtements, des œuvres d'art, des lettres d'enfants, des sabots, du vin, de la porcelaine, et même un gobelet ayant appartenu à Napoléon. Tout est collecté localement, de façon volontaire, dans un grand élan de solidarité.Le train quitte Le Havre en février 1949 et traverse l'Atlantique à bord d'un navire américain. À son arrivée à New York, il est accueilli avec une ferveur immense. Chaque wagon est ensuite envoyé à l'État auquel il est destiné, souvent accompagné de cérémonies officielles et de défilés.Aujourd'hui, plusieurs wagons du Merci Train sont encore visibles aux États-Unis, exposés dans des musées ou des parcs. Ils restent le symbole d'une amitié populaire, d'un remerciement sincère et d'un lien fort entre deux peuples. Bien plus qu'un simple convoi de marchandises, ce train raconte une histoire humaine : celle d'une gratitude spontanée née des ruines de la guerre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Herminie Cadolle, femme visionnaire et entrepreneuse française, est l'inventrice du premier soutien-gorge moderne. Son invention naît d'un double constat : le corset est à la fois un instrument d'oppression et un danger pour la santé des femmes.Au XIXe siècle, la mode féminine impose le corset : une pièce rigide qui serre la taille, redresse le buste, et donne à la silhouette une forme en sablier. Mais ce vêtement, très contraignant, compresse les organes internes, gêne la respiration, et provoque parfois des évanouissements. Herminie Cadolle, issue d'un milieu modeste mais éclairé, observe ces souffrances. Féministe avant l'heure, elle défend le droit des femmes à plus de liberté, y compris dans leur manière de s'habilleElle s'exile en Argentine après avoir soutenu la Commune de Paris en 1871, puis revient en France et fonde en 1889 sa propre maison de lingerie : la Maison Cadolle. C'est dans ce cadre qu'elle présente à l'Exposition universelle de Paris une innovation révolutionnaire : le "corselet-gorge", ancêtre du soutien-gorge. Ce vêtement se compose de deux parties : un corset traditionnel pour le bas du torse, et une pièce séparée pour soutenir la poitrine. Ce haut, plus souple, est maintenu par des bretelles réglables qui passent sur les épaules. L'idée est simple, mais elle va tout changer.Ce qui distingue l'invention de Cadolle, c'est son volonté d'alléger la contrainte sans renoncer à l'élégance. En séparant la poitrine du corset, elle permet aux femmes de mieux respirer, de se mouvoir plus librement, tout en conservant une certaine tenue. À l'époque, l'idée est audacieuse, voire subversive, car elle touche directement à l'image du corps féminin imposée par la société.Peu à peu, cette innovation se démocratise, notamment au début du XXe siècle, lorsque les femmes commencent à pratiquer du sport et à travailler en dehors du foyer. En 1905, la Maison Cadolle sépare définitivement les deux pièces : le soutien-gorge moderne est né. Durant la Première Guerre mondiale, alors que les femmes remplacent les hommes dans les usines, le corset devient impraticable, et le soutien-gorge s'impose comme un symbole d'émancipation pratique.Herminie Cadolle n'a donc pas seulement inventé un accessoire de mode : elle a ouvert la voie à une nouvelle liberté corporelle pour les femmes. En libérant la poitrine de l'étreinte du corset, elle a aussi contribué à délier, un peu, les carcans sociaux de son époque. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:30:57 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Daniel-Henry Kahnweilern, marchand d'art au parcours exceptionnel, domine le XXe siècle et contredit tous les aprioris qui entourent cette activité. En 1967, son portrait signé Francis Crémieux. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Daniel-Henry Kahnweiler Écrivain, collectionneur et marchand d'art; André Masson Peintre; Armand Salacrou Auteur dramatique français
durée : 00:44:21 - Grand bien vous fasse ! - par : Eva Roque - Corps d'été : entre injonctions sociales et quête de liberté. La philosophe Margaux Cassan et l'historien Christophe Granger analysent notre rapport au corps estival, du bronzage aux diktats. - invités : Margaux Cassan, Christophe Granger - Margaux Cassan : Philosophe, Christophe Granger : Historien, directeur scientifique de "Anamosa", membre du Centre d'histoire sociale du XXe siècle (Paris 1/CNRS) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C'est une des plus fameuses affaires d'espionnage du XXe siècle : en pleine Guerre froide, la trahison de l'agent Kim Philby. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'OTAN, l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, a été créée en 1949 pour assurer une défense collective face à la menace soviétique. Au départ, son quartier général n'était pas du tout à Bruxelles, mais à Paris. Jusqu'en 1966, c'est dans la capitale française que se trouvait le siège de l'OTAN, plus précisément au Palais de Chaillot, puis à Porte Dauphine.Mais tout bascule avec le général de Gaulle.En 1966, le président français décide de retirer la France de la structure militaire intégrée de l'OTAN (même si elle reste membre de l'organisation politique). Il refuse que des troupes étrangères soient stationnées en France en temps de paix. Résultat : l'OTAN doit déménager… et vite.Alors pourquoi Bruxelles ? Pour trois raisons principales :Sa position géographique et diplomatiqueLa Belgique est située au cœur de l'Europe de l'Ouest, entre la France, l'Allemagne et les Pays-Bas. C'est un pays stable, neutre dans les grands conflits idéologiques du XXe siècle, et ouvertement pro-européen et pro-américain. Elle est donc un choix diplomatiquement consensuel.Sa tradition multilatéraleLa Belgique est un pays qui aime les institutions internationales : elle héberge déjà des organismes comme l'Union européenne (la Commission, le Conseil, le Parlement en partie). Installer l'OTAN à Bruxelles s'inscrit dans cette logique d'accueil.Sa réactivité et sa disponibilitéLorsqu'il a fallu trouver une nouvelle maison pour l'OTAN, la Belgique s'est montrée extrêmement coopérative. Elle a rapidement proposé un site à Evere, dans la banlieue nord-est de Bruxelles. Un bâtiment provisoire y a été construit, puis remplacé en 2017 par un tout nouveau siège ultramoderne.En résumé : si le siège de l'OTAN est à Bruxelles, c'est à la fois parce que la France l'a expulsé, et parce que la Belgique cochait toutes les bonnes cases : centrale, neutre, multilatéraliste… et efficace.Depuis, Bruxelles est devenue la capitale militaire de l'Occident, en complément de son rôle de capitale politique de l'Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Michel Onfray "L'autre collaboration. Les origines françaises de l'islamo-gauchisme" (Plon)Au lendemain de la tragédie du 7 octobre, Michel Onfray s'est demandé pourquoi des millions de citoyens français avaient salué un grand jour pour le peuple palestinien. Son livre gravite autour de la question suivante : quel rôle ont joué les philosophes du XXe siècle dans la construction de cette effrayante passion triste qu'est le consentement au sadisme des bourreaux contre des victimes innocentes.Preuves à l'appui, Michel Onfray revient aux sources intellectuelles de l'antisémitisme de la gauche radicale avec Marx, Alain, Sartre, Beauvoir, Deleuze, Foucault, Derrida, Genet, Jean-Luc Nancy, Roger Garaudy, Lacoue-Labarthe, Alain Badiou…Musique: Gérard Manset « Quand on perd un ami »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
DIMANCHE 29 JUIN 2025Patrick Baudouin - Domaine Patrick Baudouin (Val de Loire)Le Domaine Patrick Baudouin, en Anjou depuis le début du XXe siècle, cultive 13,5 hectares en agriculture biologique avec un savoir-faire durable. Spécialisé en chenin, cabernet franc et sauvignon, il produit des vins élégants, complexes et gastronomiques. Respectueux de l'environnement, le domaine allie tradition et modernité pour révéler la richesse de ses terroirs.Jean-Marc Lafont - Inter Beaujolais (Beaujolais)Inter Beaujolais, créé en 1959, est l'interprofession qui fédère et dynamise les vins AOC du Beaujolais. Elle promeut le Gamay et les 12 appellations, des Beaujolais Nouveaux aux 10 Crus, tout en œuvrant pour la qualité et la durabilité du vignoble. Acteur clé, elle valorise la diversité et l'excellence des vins de la région.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Julie n'a pas de retraite. Elle se lance dans FIRE à 45 ans.Cet épisode est sponsorisé par Matis.club, le spécialiste des clubs deal en art.Ils identifient, négocient et revendent des œuvres d'artistes majeurs du XXe siècle.Au 12 juin 2025, les membres de Matis ont investi dans 58 œuvres, dont 12 ont été cédées, pour une durée moyenne d'investissement de 8,1 mois, une performance nette investisseur moyenne de 14,45%* et un TRI de 36,84%**.Attention, ces performances passées ne présagent pas des performances futures. L'investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.Pour consulter leurs statistiques et découvrir les club deals de Matis, c'est par ici :https://matis.club?utm_source=Victor_Lora&utm_medium=partnership&utm_campaign=victorlora_podcast_home_0625*Performance nette investisseur : montant reversé à l'investisseur, net de tout frais et brut de fiscalité, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l'œuvre et son montant d'acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.**Taux de Rentabilité Interne : Le taux de rentabilité interne est un taux qui prend en compte les flux de trésorerie générés par un investissement sur une période donnée d'un an, ainsi que la valeur de revente finale de cet investissement. Le TRI mesure donc la rentabilité réelle d'un investissement en prenant en compte le temps et les montants investis.Ma newsletter:https://firefrance.substack.com/Tu veux en savoir plus sur notre coaching immobilier:https://www.fireclub.training/startTu veux en savoir plus sur notre coaching rachat d'entreprise:https://www.fireclub.training/masterclass-reprendreuneentrepriseDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pendant une grande partie du XXe siècle, le jazz, cette musique libre, vibrante, imprévisible… était tout simplement interdit en Union soviétique.Pourquoi ? Revenons au début.Dans les années 1920, après la révolution bolchévique, l'URSS vit une courte période d'ouverture culturelle. Le jazz arrive alors à Moscou, porté par des musiciens curieux, et même soutenu un temps par le régime, qui y voit un art moderne, populaire, presque révolutionnaire.Mais très vite, les choses changent. Dans les années 1930, avec Staline au pouvoir, tout ce qui ne colle pas aux normes du "réalisme socialiste" devient suspect.Et le jazz, avec ses syncopes, son swing, son côté improvisé et indomptable, ne rentre pas dans les cases. Pire encore : il vient des États-Unis, la grande puissance capitaliste et ennemie idéologique.Staline déteste ce qu'il appelle la "musique dégénérée". Le jazz est accusé d'être "antirusse", "bourgeois", "décadent". On le surnomme même la "musique de la jungle". Les saxophones sont bannis, les orchestres de jazz dissous, les musiciens surveillés.Et cela empire après la Seconde Guerre mondiale. En pleine guerre froide, écouter du jazz devient un acte de défiance politique. C'est être influencé par l'ennemi.Mais… la musique ne s'arrête pas.Malgré l'interdiction, le jazz continue de vivre en cachette. Dans les caves, les arrière-salles, les appartements privés, on joue du jazz clandestinement. On enregistre sur des radiographies médicales usagées — oui, sur des radios des poumons ! — qu'on appelle les "disques sur os", pour contourner la censure.Certains prennent tous les risques pour écouter des enregistrements de Duke Ellington ou Charlie Parker, captés illégalement sur les ondes occidentales.Et puis, dans les années 1960, le vent tourne un peu. Sous Khrouchtchev, une relative détente permet au jazz de ressortir timidement à la surface. Des festivals sont autorisés, des musiciens soviétiques comme Leonid Utyosov ou Igor Bril font revivre le genre, à leur manière.Mais le jazz ne sera jamais complètement libre en URSS. Il restera surveillé, encadré, soupçonné d'"américaniser" les esprits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Elle a inspiré les plus grands couturiers du XXe siècle, mais son nom est aujourd'hui confidentiel. Madame Grès, maîtresse des drapés et fondatrice de la célèbre Maison Grès à Paris, a habillé les plus grandes icônes : Marlène Dietrich, Jackie Kennedy, Grace de Monaco... Figure insaisissable, toujours coiffée d'un turban, elle imposait l'excellence, portant la robe à hauteur d'oeuvre d'art. Derrière l'élégance et le savoir faire de l'artiste, une femme progressiste, audacieuse qui a toujours entretenu le secrèt sur sa vie privée. Aux côtés de Yasmine Boudaka, Anne Graire, petite-fille de Madame Grès, évoque le destin éblouissant du Couturier et la fin tragique de sa grand-mère, à l'occasion de la sortie du livre "Madame Grès, le Sphinx de la haute couture", publié chez Flammarion. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l'occasion du Pride Month, découvrez ces couples de femmes et ces couples d'hommes, qui se sont battus pour vivre leur amour. Del Martin et Phyllis Lyon sont deux grandes figures américaines de la cause lesbienne et féministe au XXe siècle. Pour elles, s'aimer, c'est exister. Inventer un espace pour leur amour, et celui de tous ceux à qui l'on a fait croire qu'ils ne comptaient pas. Une histoire de club, de magazine et de droits civiques. Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Alice Deroide Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Arrivé à Paris au tournant du XXe siècle, l'Espagnol Pablo Picasso va dynamiter les codes de l'art. Du bleu mélancolique au cubisme radical, son œuvre traverse les styles comme un ouragan. Chef-d'œuvre parmi tant d'autres, Guernica devient le cri d'horreur d'un artiste révolté par la guerre. Mais derrière le pinceau, un homme complexe, tourmenté, dont les femmes ont été les victimes silencieuses. Découvrez le génie insaisissable et prolifique d'un monstre de la peinture. Crédits : Lorànt Deutsch, Christophe Dard. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Virginie Girod raconte l'histoire de l'épidémie la plus meurtrière du XXe siècle. En 1918, une mystérieuse épidémie venue des États-Unis se propage en Europe. Dans les tranchées, au milieu de la boue, de la chair et du sang, une violente fièvre s'empare des soldats. Alors que la Grande Guerre s'achève, la grippe espagnole va frapper le monde avec plus d'ardeur que n'importe quel obus. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes à la Royal Academy de Londres, en 1999. C'est lors d'une exposition intitulée « Apocalypse » qu'est présentée une œuvre de Maurizio Cattelan. Elle s'intitule « La Nona Ora ». Cattellan y met en scène, de façon très réaliste, le pape Jean-Paul II représenté grandeur nature, par une sculpture de cire, habillé de la traditionnelle soutane blanche, écrasé par une météorite et entouré d'éclats de verre dispersés sur un tapis rouge. La « Nona Ora », ou neuvième heure, fait référence à l'heure de la mort du Christ sur la croix, selon la théologie chrétienne. Pour l'artiste italien, il s'agit d'interroger le pouvoir de la religion sur la mort et le système de peur qu'elle instaure. L'année suivante, la directrice d'un musée de Varsovie, en Pologne, pays catholique, sera contrainte à la démission pour avoir présenté l'objet du scandale. Et que dire du « Piss Christ », du photographe américain Andres Serrano, nous dévoilant un crucifix immergé dans un verre rempli d'urine et de sang ? Jugée blasphématoire, l'œuvre subira des coups de marteau lors de son exposition à Avignon. L'auteur et différents directeurs et conservateurs d'institutions montrant la photographie seront, quant à eux, menacés de mort. Serrano défendra son travail comme étant une critique de “l'industrie milliardaire du Christ-des-bénéfices”. Il n'a pas fallu attendre le XXe siècle pour que des artistes militent, dénoncent, bataillent, accusent … Ainsi, dans les années 1830, le français Honoré Daumier caricature le roi Louis-Philippe. Celui-ci, une tête en forme de poire, dévore des hottes d'écus arrachés au peuple miséreux. Une représentation qui entraîna la condamnation de son auteur pour “excitation à la haine et au mépris du gouvernement du roi, et offense à la personne du Roi”. Et que dire du « Radeau de la Méduse" de Théodore Géricaul, des « Désastres de la Guerre" de Francisco Goya, de "La Liberté guidant le peuple" d'Eugène Delacroix et de tant d'autres bien plus lointains encore ? Suivons, aujourd'hui, quelques-uns de ces artistes qui se sont « engagés » … Avec les Lumières de notre historienne de l'art préférée : Anne Hustache. Sujets traités : Maurizio Cattelan, Jean-Paul II, Nona Ora, Piss Christ, Andres Serrano, œuvre, Théodore Géricaul,, artistes Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, traiter quelqu'un de "plouc", c'est l'accuser d'être mal dégrossi, rustre, provincial, voire carrément vulgaire. Mais d'où vient exactement ce mot que l'on utilise si facilement dans la conversation ? Comme souvent avec le langage populaire, l'histoire du mot "plouc" est plus subtile qu'il n'y paraît.Le terme apparaît pour la première fois à la fin du XIXe siècle, et son origine est géographique. À cette époque, de nombreux Bretons viennent chercher du travail à Paris. Or, les Bretons de langue bretonne utilisent couramment le mot "plou", qui signifie "paroisse". Il est d'ailleurs omniprésent dans les toponymes de Bretagne : Plouha, Plougastel, Plouzané, Ploudalmézeau, etc.Ces travailleurs bretons étaient souvent mal vus à Paris. Ils parlaient mal le français, avaient un accent prononcé, et occupaient des emplois peu valorisés. Les Parisiens, moqueurs, se mirent à les surnommer les "Ploucs", en référence à ce "plou" qui leur collait à la peau. Le "c" final aurait été ajouté par déformation ou par analogie avec d'autres mots péjoratifs.Mais le mot ne tarda pas à s'élargir : il ne désignait plus seulement les Bretons, mais plus généralement tous ceux que les Parisiens percevaient comme des "péquenauds" ou des provinciaux un peu arriérés. Le succès du mot dans l'argot parisien a été renforcé par le développement de la presse populaire et des chansons de cabaret au début du XXe siècle.Au fil du temps, "plouc" a perdu son ancrage breton pour devenir un terme générique. On l'utilise aujourd'hui pour désigner quelqu'un de malhabile socialement, de mal habillé, ou simplement jugé de mauvais goût. Ce peut être un provincial aux yeux d'un urbain snob, mais aussi un nouveau riche sans raffinement, ou un voisin perçu comme "beauf".L'histoire de "plouc" est donc celle d'un mot né d'une moquerie sociale et régionale, qui a fini par s'universaliser. Ce qui en fait aussi un témoignage sur les tensions entre Paris et la province, entre élites urbaines et classes populaires rurales.Aujourd'hui, bien sûr, le mot est employé sur un ton souvent humoristique ou affectueux. Mais son origine nous rappelle que le langage véhicule aussi des préjugés… et que certains mots, derrière leur apparente légèreté, ont une histoire bien plus sérieuse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce geste universellement compris — lever le majeur en repliant les autres doigts — est aujourd'hui un symbole grossier et insultant. Mais quelle est son origine ? À quand remonte-t-il vraiment ? Pour le savoir, il faut remonter… très loin.Les historiens s'accordent à dire que le doigt d'honneur est l'un des gestes obscènes les plus anciens de l'histoire. On en retrouve des traces dans l'Antiquité. Chez les Grecs déjà, au IVe siècle avant notre ère, le philosophe Diogène de Sinope l'utilisait pour se moquer ou provoquer ses interlocuteurs. Le geste, appelé katapygon, visait clairement à représenter un symbole phallique. Le majeur dressé était vu comme la représentation d'un sexe masculin tendu, les doigts repliés suggérant les testicules. Une manière directe et visuelle d'insulter.Les Romains ont hérité de cette coutume. Chez eux, le geste était connu sous le nom de digitus impudicus — littéralement, le "doigt sans pudeur". Il avait la même connotation sexuelle et servait à marquer le mépris ou à offenser quelqu'un. On le retrouve mentionné dans plusieurs textes latins, preuve de sa large diffusion.Et après l'Antiquité ? Le geste n'a jamais complètement disparu. Il a traversé les siècles, souvent associé aux classes populaires et aux comportements jugés vulgaires. Mais son retour en force dans la culture contemporaine est plus récent.Contrairement à une légende tenace, le doigt d'honneur ne vient pas des archers anglais de la guerre de Cent Ans. Cette histoire raconte que les archers anglais faisaient le geste pour narguer les Français, qui leur coupaient l'index et le majeur s'ils étaient capturés. Mais cette anecdote est largement apocryphe : aucun document médiéval sérieux ne la confirme.Le doigt d'honneur tel qu'on le connaît aujourd'hui s'est surtout popularisé au XXe siècle, avec l'émergence de la culture de masse. Dès les années 1920-30, on retrouve des clichés de boxeurs ou de gangsters américains utilisant le geste. Puis, avec le rock'n'roll, le cinéma et la télévision, il devient un signe de rébellion et de provocation universellement compris.En résumé : le doigt d'honneur est un geste vieux de plus de deux millénaires. Né dans la Grèce antique, codifié chez les Romains, il a survécu à travers les âges pour devenir ce symbole de défiance que l'on retrouve aujourd'hui sur tous les continents. Un simple doigt levé… mais chargé de 2 400 ans d'histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, traiter quelqu'un de "plouc", c'est l'accuser d'être mal dégrossi, rustre, provincial, voire carrément vulgaire. Mais d'où vient exactement ce mot que l'on utilise si facilement dans la conversation ? Comme souvent avec le langage populaire, l'histoire du mot "plouc" est plus subtile qu'il n'y paraît.Le terme apparaît pour la première fois à la fin du XIXe siècle, et son origine est géographique. À cette époque, de nombreux Bretons viennent chercher du travail à Paris. Or, les Bretons de langue bretonne utilisent couramment le mot "plou", qui signifie "paroisse". Il est d'ailleurs omniprésent dans les toponymes de Bretagne : Plouha, Plougastel, Plouzané, Ploudalmézeau, etc.Ces travailleurs bretons étaient souvent mal vus à Paris. Ils parlaient mal le français, avaient un accent prononcé, et occupaient des emplois peu valorisés. Les Parisiens, moqueurs, se mirent à les surnommer les "Ploucs", en référence à ce "plou" qui leur collait à la peau. Le "c" final aurait été ajouté par déformation ou par analogie avec d'autres mots péjoratifs.Mais le mot ne tarda pas à s'élargir : il ne désignait plus seulement les Bretons, mais plus généralement tous ceux que les Parisiens percevaient comme des "péquenauds" ou des provinciaux un peu arriérés. Le succès du mot dans l'argot parisien a été renforcé par le développement de la presse populaire et des chansons de cabaret au début du XXe siècle.Au fil du temps, "plouc" a perdu son ancrage breton pour devenir un terme générique. On l'utilise aujourd'hui pour désigner quelqu'un de malhabile socialement, de mal habillé, ou simplement jugé de mauvais goût. Ce peut être un provincial aux yeux d'un urbain snob, mais aussi un nouveau riche sans raffinement, ou un voisin perçu comme "beauf".L'histoire de "plouc" est donc celle d'un mot né d'une moquerie sociale et régionale, qui a fini par s'universaliser. Ce qui en fait aussi un témoignage sur les tensions entre Paris et la province, entre élites urbaines et classes populaires rurales.Aujourd'hui, bien sûr, le mot est employé sur un ton souvent humoristique ou affectueux. Mais son origine nous rappelle que le langage véhicule aussi des préjugés… et que certains mots, derrière leur apparente légèreté, ont une histoire bien plus sérieuse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Stéphane raconte le destin de Philippe Pétain, le maréchal de France d'une Première Guerre mondiale dont il est sorti auréolé, devenu, le 16 juin 1940, il y a 85 ans jour pour jour, le chef de « l'État français » qui, en s'octroyant les pleins pouvoirs et en collaborant avec l'ennemi, a déployé, durant la Seconde Guerre mondiale, le « régime de Vichy », une politique nationaliste, autoritaire, rétrograde, xénophobe et antisémite qui a terni à jamais l'histoire de notre pays… Comment le mythe du vainqueur de Verdun s'est-il construit ? Pourquoi les pleins pouvoirs ont-ils été confiés à Pétain en 1940 ? Le pétainisme est-il mort ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Jean-Yves Le Naour, historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale et du XXe siècle, et auteur de « Pétain » (Ed.PUF) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Christophe Piot. Journaliste : Armelle Thiberge. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane raconte le destin de Philippe Pétain, le maréchal de France d'une Première Guerre mondiale dont il est sorti auréolé, devenu, le 16 juin 1940, il y a 85 ans jour pour jour, le chef de « l'État français » qui, en s'octroyant les pleins pouvoirs et en collaborant avec l'ennemi, a déployé, durant la Seconde Guerre mondiale, le « régime de Vichy », une politique nationaliste, autoritaire, rétrograde, xénophobe et antisémite qui a terni à jamais l'histoire de notre pays… Comment le mythe du vainqueur de Verdun s'est-il construit ? Pourquoi les pleins pouvoirs ont-ils été confiés à Pétain en 1940 ? Le pétainisme est-il mort ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Jean-Yves Le Naour, historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale et du XXe siècle, et auteur de « Pétain » (Ed.PUF) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Christophe Piot. Journaliste : Armelle Thiberge. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans les années 1920 et 1930, Hermann Oberth, pionnier allemand de l'astronautique et mentor de Wernher von Braun, imagine un concept d'arme révolutionnaire pour l'époque : le « pistolet de soleil » Une arme qui fait partie d'un plan très sérieux mis en place par le régime nazi et découvert en 1945.L'idée, à mi-chemin entre science et science-fiction, repose sur un principe physique bien réel : la concentration de l'énergie solaire à l'aide de miroirs paraboliques. Le but ? Créer une arme spatiale capable de vaporiser des cibles terrestres à distance.Principe scientifiqueLe concept s'appuie sur les lois de l'optique géométrique, en particulier la capacité d'un miroir parabolique à concentrer les rayons parallèles (comme ceux du Soleil) en un point focal. Si l'on place un objet à ce point, il peut être chauffé à des températures extrêmement élevées.Oberth propose alors d'utiliser un miroir géant placé en orbite terrestre, orientable et capable de concentrer les rayons solaires sur un point précis de la surface terrestre. La surface du miroir, selon ses estimations, pourrait atteindre 100 km², construite en feuilles métalliques réfléchissantes assemblées dans l'espace. L'énergie concentrée suffirait, selon lui, à enflammer des villes entières, faire fondre des blindages ou neutraliser des installations stratégiques.Réalisation technique envisagéePour stabiliser la structure dans l'espace, Oberth imagine l'utiliser en orbite géostationnaire, c'est-à-dire à environ 35 786 km d'altitude, où l'engin resterait fixe par rapport à un point au sol. Le système devrait inclure un mécanisme d'orientation motorisée, probablement électromagnétique, pour diriger précisément le faisceau thermique. Les matériaux réfléchissants envisagés à l'époque étaient des feuilles d'aluminium ou de métaux brillants, fixées à une structure tubulaire en titane ou en acier léger.Limites physiques et critiquesPlusieurs obstacles rendent cette arme irréalisable avec les technologies du XXe siècle (et largement encore aujourd'hui) :Mise en orbite : placer des centaines de tonnes de matériaux à une telle altitude dépasserait de loin les capacités de lancement de l'époque.Précision : viser un point sur Terre depuis l'espace avec une structure aussi massive poserait des problèmes de stabilité thermique, de guidage et de dérive orbitale.Diffusion atmosphérique : les rayons concentrés traversant l'atmosphère perdraient une grande partie de leur énergie à cause de la diffusion Rayleigh et de l'absorption infrarouge, rendant l'effet au sol bien moins destructeur que prévu.Héritage scientifiqueSi le "pistolet de soleil" ne fut jamais construit, son concept a inspiré plusieurs recherches en énergie solaire concentrée, ainsi que des œuvres de science-fiction. Il est considéré comme l'un des tout premiers projets théoriques d'arme orbitale. Aujourd'hui encore, l'idée soulève des débats sur les applications civiles ou militaires de l'énergie solaire spatiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Exilé à Paris depuis 1919, Aram Andonian est le concepteur et la cheville ouvrière de la Bibliothèque Nubar, bibliothèque arménienne de Paris. Témoin et rescapé, il a aussi documenté les massacres de 1915. Une contribution importante à l'histoire des Arméniens au XXe siècle, croisant l'histoire matérielle des savoirs, des pratiques patrimoniales et celle des génocides. Une séquence réalisée par Nicolas Bogaerts Sujets traités : Aram Andonian, Arménie, génocide, Nubar, Bibliothèque Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.