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Au Moyen-Âge, sept siècles durant, la péninsule ibérique fut sous domination arabo-musulmane. Cette période, connue sous le nom d'Al-Andalus, vit plusieurs religions cohabiter sur plusieurs territoires. Al-Andalus, cette Espagne musulmane, était-elle, alors un modèle de tolérance et de convivialité ? C'est ce que nous allons voir avec l'historien Philippe Sénac. Professeur émérite d'histoire médiévale à l'université Paris-Sorbonne, il est spécialiste de l'Occident musulman, auquel il a consacré de nombreux ouvrages. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les jardins de poisons sont des espaces botaniques entièrement ou partiellement dédiés à la culture de plantes toxiques. Contrairement aux jardins classiques, leur objectif n'est pas de séduire par leur beauté ou leur parfum, mais d'éduquer sur les dangers du monde végétal, souvent dissimulés derrière des apparences inoffensives. Mélange fascinant de science, d'histoire et de légende, ces jardins ont une longue tradition.Une tradition ancienneL'idée d'entretenir des plantes toxiques remonte à l'Antiquité. Les Grecs et les Romains connaissaient déjà les propriétés létales de la cigüe, de la belladone ou de l'aconit. Hippocrate et Galien en ont décrit les effets, et Socrate est probablement le plus célèbre empoisonné de l'Histoire, exécuté avec une infusion de cigüe. Au Moyen Âge, les herboristes et les apothicaires classaient soigneusement les plantes selon leurs usages médicinaux ou dangereux.Mais c'est à la Renaissance que naissent véritablement les jardins de plantes vénéneuses. De nombreuses familles aristocratiques ou royales en faisaient cultiver à l'abri des regards, autant pour étudier leurs effets que pour se prémunir — ou pratiquer — l'empoisonnement, pratique politique redoutée à l'époque.Un jardin pédagogique… et mortelScientifiquement, ces jardins permettent d'explorer les molécules toxiques naturelles : alcaloïdes, glycosides, saponines… qui affectent les systèmes nerveux, cardiaque ou digestif. La belladone dilate les pupilles, le ricin tue en quelques milligrammes, et l'if contient de puissants poisons cardiaques. Certaines de ces substances sont encore utilisées aujourd'hui en médecine (comme la digitaline) ou en pharmacologie expérimentale.L'un des plus célèbres exemples modernes est le Poison Garden d'Alnwick Castle, en Angleterre. Créé en 2005 par la duchesse Jane Percy, ce jardin est fermé à clé, et l'entrée s'effectue uniquement en visite guidée. Les visiteurs y découvrent des plantes mortelles soigneusement étiquetées, comme la datura, l'aconit ou la ciguë. Des panneaux avertissent : "Ne touchez rien, ne respirez pas trop près." Une mise en scène qui attire, fascine… et inquiète.Anecdotes et culture populaireCertaines anecdotes alimentent le mystère. À Alnwick, plusieurs visiteurs se seraient évanouis simplement en respirant l'odeur de certaines plantes. Des écrivains, comme Agatha Christie ou Shakespeare, se sont abondamment servis des poisons végétaux dans leurs intrigues. Même aujourd'hui, la peur ancestrale des plantes vénéneuses nourrit la fiction, du cinéma aux jeux vidéo.En somme, les jardins de poisons rappellent une vérité troublante : la nature peut être aussi belle que dangereuse. Leur objectif n'est pas de faire peur, mais de transmettre un savoir oublié, dans un monde où l'on ne reconnaît plus les plantes… mais où le poison est parfois à portée de main. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:30 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'armée israélienne s'est imposée comme la plus puissante de la région dans les guerres qui se déroulent depuis le 7 octobre. Mais cette hégémonie militaire ne s'accompagne d'aucune solution politique : c'est la faiblesse de Netanyahou alors que Donald Trump rend visite aux riches princes du Golfe.
durée : 00:03:30 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'armée israélienne s'est imposée comme la plus puissante de la région dans les guerres qui se déroulent depuis le 7 octobre. Mais cette hégémonie militaire ne s'accompagne d'aucune solution politique : c'est la faiblesse de Netanyahou alors que Donald Trump rend visite aux riches princes du Golfe.
Arabie Saoudite, Qatar, Emirats Arabes Unis : le Trump tour au Moyen-Orient devrait prendre fin ce vendredi. Le président américain a profité de ce premier déplacement d'envergure depuis son élection pour conclure toute une série d'accords commerciaux. Mais il a également fait de la géopolitique avec notamment une rencontre avec le président syrien...rencontre assortie d'une levée des sanctions. Que faut-il retenir de cette grande visite? On a posé la question à Pauline Hofmann, cheffe adjointe du pôle International.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Quels médicaments utilisait-on au Moyen Age ? Des scientifiques tentent d'y répondre en étudiant des taches dans des codex - Open House Prague tout le week-end dans la capitale tchèque - Revue de la presse tchèque
Quels médicaments utilisait-on au Moyen Age ? Des scientifiques tentent d'y répondre en étudiant des taches dans des codex - Open House Prague tout le week-end dans la capitale tchèque - Revue de la presse tchèque
durée : 00:03:28 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a surpris tout le monde en rencontrant Ahmed al-Charaa, le président syrien, un ancien djihadiste, à la demande du prince héritier saoudien MBS, qui est devenu le partenaire numéro un du président américain. Un coup diplomatique majeur pour le Moyen-Orient, contre l'avis d'Israël.
Le président Donald Trump a signé des accords économiques et de défense avec l'émir du Qatar, Cheikh Tamim Al-Thani, lors de la deuxième étape de sa tournée au Moyen-Orient.
durée : 00:03:28 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a surpris tout le monde en rencontrant Ahmed al-Charaa, le président syrien, un ancien djihadiste, à la demande du prince héritier saoudien MBS, qui est devenu le partenaire numéro un du président américain. Un coup diplomatique majeur pour le Moyen-Orient, contre l'avis d'Israël.
Arabie Saoudite, Qatar, Emirats Arabes Unis : le Trump tour au Moyen-Orient devrait prendre fin ce vendredi. Le président américain a profité de ce premier déplacement d'envergure depuis son élection pour conclure toute une série d'accords commerciaux. Mais il a également fait de la géopolitique avec notamment une rencontre avec le président syrien...rencontre assortie d'une levée des sanctions. Que faut-il retenir de cette grande visite? On a posé la question à Pauline Hofmann, cheffe adjointe du pôle International.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
(00:00:38) Les rapports de force autour du voyage de Donald Trump au Moyen-Orient: interview de Dorothée Schmid (00:08:55) Emmanuel Macron sur le grill, les Français restent dans le flou (00:15:54) La fuseé "Troposphère" pour faire décoller les rêves africains
Tous les soirs du lundi au vendredi vers 19h20 sur France 5, Mohamed Bouhafsi raconte une des histoires qui a fait l'actualité du jour.
En visite officielle en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar, Donald Trump affiche sa volonté de resserrer les liens économiques entre Washington et les monarchies du Golfe. Mais cette tournée soulève de nombreuses interrogations sur les intérêts privés de son entourage et les possibles conflits d'intérêts qui en découlent.
Belgique en mode compet' internationale : les frères Dardenne, Valère Buron et Red Sebastian Tribunal correctionnel de Paris : Gérard Depardieu est condamné à 18 mois de prison avec sursis New York : Procès du rappeur P. Diddy Paris : Kim Kardashian et le procès des "papys braqueurs" Football : Marc Wilmots de retour comme directeur sportif du Standard de Liège Donald Trump en tournée au Moyen-Orient, elle démarre à Riad Qu'est-ce que la diplomatie transactionnelle ? L'Eurovision présentée par Joëlle Scoriels ce soir avec Jean-Louis Lahaye Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:07 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - A l'aune de la visite annoncée de Donald Trump en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis, sa première tournée officielle dans la péninsule arabique, quelle priorité du président étasunien ? S'agit-il d'une tournée diplomatique ou financière ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud, Camille Mati - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Justin Vaïsse Historien, fondateur et directeur général du Forum de Paris sur la Paix, ancien directeur du Centre d'Analyse, de Prévision et de Stratégie du Quai d'Orsay; Hasni Abidi Directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) et chargé de cours à l'Université de Genève; Alain Dieckhoff Directeur de recherche au Centre de recherches Internationales de Sciences Po ; Karim Émile Bitar Professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à Sciences Po Paris, chercheur associé à l'IRIS
durée : 00:17:03 - La vie au Moyen Âge, Gaza et un nouveau pape - Des nouvelles de la guerre entre Israël et le Hamas, la reconstitution d'un village médiéval et un tout nouveau pape élu : c'est le menu du nouvel épisode de "Salut l'info !"
En traitant du commerce des fourrures au Moyen Âge, cet épisode vous emmène à la découverte d'une zone géographique encore peu abordée dans Passion Médiévistes. Laissez-vous guider par Claire Dessus-Gilbert, dont le mémoire de recherches s'intitule précisément : “De fourrure et d'argent. Histoire économique, politique et culturelle des échanges entre l'Islam et l'Europe orientale (IXe-XIIIe siècles)”. Elle l'a soutenu en 2024, sous la direction de Marie Favreau, à l'Université Paris Nanterre. Embarquez avec nous pour cette exploration inédite entre Europe du nord-est et Empire islamique. ▪ Infos sur le podcast Créé et produit par Fanny Cohen Moreau depuis 2017. ➡ Plus d'infos sur cet épisode > https://passionmedievistes.fr/ep-106-claire-commerce-fourrures ➡ Soutenir le podcast > https://passionmedievistes.fr/soutenir/ ➡ Instagram > https://instagram.com/passionmedievistes/ ➡ Facebook > https://facebook.com/PassionMedievistes ➡ BlueSky > https://bsky.app/profile/passionmedievistes.bsky.social ➡ Youtube > https://www.youtube.com/@passionmedievistespodcast Préparation, enregistrement montage et mixage : Fanny Cohen Moreau Générique : Moustaclem / Clément Nouguier Illustration : Pauline Berger Si vous avez lu jusqu'ici, dites moi par le moyen de communication que vous préférez quel est votre animal préféré :D
Entre l'Inde et le Pakistan après la mort de 26 touristes dans le Cachemire Indien le 22 avril. Dans un éditorial, The Nation dénonce « une tempête de haine singulière et dévorante des musulmans ». Le journal pakistanais prend l'exemple de Narwal, veuve d'un officier indien, présentée dans un 1er temps comme un symbole du deuil national et de force et devenue aujourd'hui une pestiférée après avoir déclaré qu'elle ne voulait pas que l'attaque serve à attiser la haine. Aujourd'hui nous raconte le journal, « une veuve en deuil est devenue suspecte, non pas à cause de ses actes, mais parce qu'elle a osé défier la politique de la haine ».De l'autre côté de la frontière, le Times of India accuse le Pakistan d'attiser les tensions. Dans un autre article, il dénonce l'establishment pakistanais qui a « brisé sa société et mené son économie au bord du gouffre » avant d'ajouter : « les discours bellicistes d'Islamabad sont en réalité des cris de désespoir. Le Pakistan, pour le dire crûment, n'est guère plus qu'un cas désespéré et bancal, redevable tantôt à l'Amérique, tantôt à Pékin ».Le Monde, lui, semble lassé : « l'histoire se répète depuis 8 décennies dans l'indifférence relative de la communauté internationale » au sujet de la région du Cachemire, « chacun cherchant à obtenir la pleine souveraineté du territoire ». « Un choc de deux nationalismes incontrôlés ».À lire aussi[EN DIRECT] L'Inde frappe le Pakistan, qui riposte, au moins 34 mortsOn part en AllemagneLes journaux se délectent ce matin de la séquence offerte hier au Bundestag. Pour la 1ère fois depuis la Seconde Guerre Mondiale, le nouveau chancelier a dû se soumettre deux fois au vote ! « Friedrich Merz arrive en boitant » ironise le Wall Street Journal pour qui « la situation politique est devenue si instable que même l'Allemagne, pourtant si calme, continue de réserver des surprises ».El Pais en Espagne se montre plus optimiste : « Merz n'est pas forcément condamné à être un canard boiteux », mais doit s'engager « en faveur de la souveraineté européenne et du réarmement ».La presse internationale nous emmène également à RomePour l'élection du pape avec cette question notamment : comment faire pour que les cardinaux élisent un nouveau souverain pontife rapidement ? Et bien cela passe notamment par la nourriture explique ce matin Le Corriere della Serra. « Pendant le conclave, tout a un but précis, même l'alimentation » décrypte une historienne et cela remonte au XIIIème siècle, après un conclave de 1006 jours.Au Moyen Âge, la faim était une arme de pression : après 3 jours, on ne servait plus qu'un repas par jour aux cardinaux, après 5 jours, seulement du pain et du vin. Heureusement, aujourd'hui, les règles se sont assouplies.Au menu, il y aura donc les célèbres « Pasta del Conclave » qui ne sont autre que des pâtes avec du beurre et du parmesan. Pas question de manger de dessert, « les cardinaux ont besoin d'un esprit clair et d'un corps pas trop fatigué par la digestion » explique l'historienne. Dernier aliment banni des repas, sans explication claire : les asperges !Un menu assez frugal et simple. « Pas étonnant » nous dit le quotidien « que certains pourprés se soient accordé un dernier plaisir culinaire dans les bars et restaurants autour du Vatican ».Cela veut-il dire pour autant que l'élection du pape prendra beaucoup de temps ? Suspens…Une chose est sûre, le pape ne sera pas une papesse« Que dirait-on d'une association, d'une entreprise, d'un parti politique qui stipulerait dans ses statuts que tous les postes d'encadrement sont réservés aux hommes ? » s'interroge Libération qui souligne que n'importe quel homme, baptisé, membre du clergé ou simple laïc peut être élu pape selon le droit canonique, pourvu que ce ne soit pas une femme. Le quotidien français pointe les religions, « formatées par la domination masculine » allant de « l'enfer islamiste en Afghanistan au simple et classique conservatisme catholique » avant de conclure que « seule une structure très verticale et centralisée comme l'est l'Eglise catholique pourrait, paradoxalement, faire bouger les lignes ».
Anne Gillot est allée à la rencontre dʹIris Lindenmann, qui lui a montré des raretés de la Bibliothèque Universitaire de Bâle. Parmi ces raretés, un livre recouvert de portées musicales médiévales, une partition du Moyen Âge, une pratique tout à fait étonnante de recyclage.
durée : 00:03:17 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - Heureusement que ce n'est pas arrivé chez nous ! Vous imaginez ? C'est comme si les écolos avaient gagné !
durée : 00:03:17 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - Heureusement que ce n'est pas arrivé chez nous ! Vous imaginez ? C'est comme si les écolos avaient gagné !
Une partie de l'Asie et du Moyen-Orient suffoque, les températures des derniers jours battent des records de chaleur, fragilisant les populations les plus vulnérables. Les anomalies de température ont atteint jusqu'à + 12°C de plus que d'habitude en Afghanistan, en Inde ou au Pakistan. 46°C en Irak et en Iran où plus de 300 records de température ont été battus partout dans le pays. En Arabie saoudite, ce sont 47,6°C qui ont été mesurés sur les rives du golfe Persique, une première pour un mois d'avril. Pour expliquer cette canicule précoce, entretien avec Jean-Pascal Van Ypersele, climatologue à l'Université catholique de Louvain. Membre de la Plateforme wallonne pour le Giec.
PELERINAGE AU MOYEN-AGE [PARTIE 2]Nous sommes au début de l'hiver 1271. Un voyageur s'apprête à partir de l'Aubrac pour un pèlerinage en direction de du Sud de la France, vers l'abbaye de Gellone, en Languedoc. Il se lance seul au cœur de l'hiver à travers les gorges et les causses, de bivouacs sauvages aux nuits en monastères. Une itinérance de 16 jours fascinante.Aujourd'hui épisode spécial de la petite histoire. Je vous propose une interview de Willy Minec, un aventurier qui a réalisé en décembre 2024 une expérience anthropologique et historique singulière : Traverser le Gévaudan et le Languedoc en plein hiver, sur la trace de ce pèlerin du moyen âge.Au total 270 km à pieds parcourus dans les conditions les plus proches de celles du 13ème siècle. Willy a donc fait une reconstitution historique pour revivre un voyage médiéval sans tente, ni duvet, ni boussole, ni carte mais avec sa besace en bandoulière, sa cape sur le dos et ses sabots au pieds. Un équipement du 13eme siècle que Willy s'est fait confectionner par des artisans grâce aux conseils d'historiens.Dans la première partie de cet épisode de la petite Histoire Willy nous explique comment on voyageait au Moyen Âge.Et dans la deuxième partie Willy Minec nous raconte son périple au cœur de l'hiver médiéval !Crédit photo : Antoine Merlet / ZeppelinRetrouvez Willy et see aventures ici : https://www.azimutetcie.fr/Si vous avez envie d'adhérer à La Grande Famille "La Petite Histoire" ça se passe sur Patreon ici :
Au Moyen Âge, l'uroscopie était l'un des outils médicaux les plus utilisés pour diagnostiquer les maladies. Pratiquée depuis l'Antiquité, cette méthode consistait à examiner l'urine du patient — sa couleur, son odeur, sa consistance, voire parfois son goût — afin de détecter des déséquilibres dans le corps. Bien qu'aujourd'hui considérée comme obsolète, l'uroscopie reposait sur une vision scientifique cohérente pour l'époque, fondée sur la théorie des humeurs.Le fondement théorique : la médecine humoraleLa médecine médiévale s'appuyait sur la doctrine des quatre humeurs, héritée de Hippocrate et Galien : sang, phlegme (ou lymphe), bile jaune et bile noire. Ces humeurs étaient censées réguler la santé physique et mentale. Un déséquilibre entre elles provoquait les maladies. L'urine était vue comme un reflet direct des humeurs internes, et donc un indicateur privilégié de l'état de santé.Les médecins pensaient que les organes filtraient les humeurs, et que l'urine en représentait le produit final. Analyser l'urine, c'était ainsi avoir accès à une sorte de "miroir du corps". L'uroscopie devenait alors un examen central dans le diagnostic médical.Une observation rigoureuse… mais limitéeL'analyse de l'urine reposait sur plusieurs critères très codifiés. Les médecins observaient :La couleur : du blanc au noir, en passant par le jaune, le rouge ou le verdâtre, chaque teinte était associée à un trouble particulier.La clarté : une urine trouble ou opaque était suspecte.Les dépôts : des résidus au fond du flacon indiquaient une mauvaise "coction" (digestion des humeurs).L'odeur : jugée révélatrice d'excès de bile ou de pourriture interne.La texture : une urine "filante" ou trop épaisse était vue comme un mauvais signe.Et parfois, le goût (rarement pratiqué, mais mentionné dans certains traités).Les médecins utilisaient un flacon sphérique en verre transparent, souvent appelé matula, pour observer l'urine à la lumière du jour. Des tables d'uroscopie, illustrées de couleurs et de formes types, servaient de guide comparatif. Ces manuels, très répandus, faisaient partie intégrante de la formation médicale.Entre science et symbolismeL'uroscopie était considérée comme une méthode sérieuse et scientifique. Pourtant, elle avait ses limites : elle se fondait sur des observations empiriques non vérifiées expérimentalement, et sans lien réel avec la physiologie humaine telle que nous la comprenons aujourd'hui. Néanmoins, elle représentait une tentative méthodique d'objectiver les symptômes, à une époque où l'imagerie médicale n'existait pas.En résumé, l'uroscopie médiévale était un mélange de science pré-moderne, de symbolisme médical et d'observation empirique. Si elle nous paraît aujourd'hui dépassée, elle témoigne d'une volonté ancienne de comprendre le corps humain à travers les moyens disponibles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Deux-cent-quinzième numéro de Chemins d'histoire, vingtième numéro de la sixième saison, émission animée par Luc Daireaux Émission diffusée le jeudi 24 avril 2025 Thème : Faux et forgerie au Moyen Age Invité : Paul Bertrand, professeur d'histoire médiévale à l'université de Louvain, auteur de Forger le faux. Les usages de l'écrit au Moyen Age, Seuil, 2025.
PELERINAGE AU MOYEN-AGE [PARTIE 1]Nous sommes au début de l'hiver 1271. Un voyageur s'apprête à partir de l'Aubrac pour un pèlerinage en direction de du Sud de la France, vers l'abbaye de Gellone, en Languedoc. Il se lance seul au cœur de l'hiver à travers les gorges et les causses, de bivouacs sauvages aux nuits en monastères. Une itinérance de 16 jours fascinante.Aujourd'hui épisode spécial de la petite histoire. Je vous propose une interview de Willy Minec, un aventurier qui a réalisé en décembre 2024 une expérience anthropologique et historique singulière : Traverser le Gévaudan et le Languedoc en plein hiver, sur la trace de ce pèlerin du moyen âge.Au total 270 km à pieds parcourus dans les conditions les plus proches de celles du 13ème siècle. Willy a donc fait une reconstitution historique pour revivre un voyage médiéval sans tente, ni duvet, ni boussole, ni carte mais avec sa besace en bandoulière, sa cape sur le dos et ses sabots au pieds. Un équipement du 13eme siècle que Willy s'est fait confectionner par des artisans grâce aux conseils d'historiens.Dans la première partie de cet épisode de la petite Histoire Willy nous explique comment on voyageait au Moyen Âge.Et dans la deuxième partie Willy Minec nous raconte son périple au cœur de l'hiver médiéval !Crédit photo : Antoine Merlet / ZeppelinRetrouvez Willy et see aventures ici : https://www.azimutetcie.fr/
Mourir dans la merde, disons que c'est pas mal la pire des morts qui peut arriver non ? Eh ben, c'est arrivé à une gang de gars dans ce qu'on a appelé l'Accident des latrines d'Erfurt. ERRATUM: il s'agit du futur empereur de l'empire Germanique Henri 6 et non Henri 4! Merci à un fidèle abonné http://www.youtube.com/@guillaumeixdaquitaine8288 Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Erfurter Latrinensturz https://de.wikipedia.org/wiki/Erfurter_Latrinensturz The Erfut latrine disaster https://www.youtube.com/watch?v=wPjg-pDbVzY Accident des latrines d'Erfut https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_des_latrines_d%27Erfurt Gottfried, J.L. (1743). Johann Ludwig Gottfrieds historische Chronik oder Beschreibung der merckwürdigsten Geschichte. P.H. Hutter « Curio #1: The Erfurter Latrinensturz », sur The Fortweekly, avril 2008 Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #latrines #erfut #latrine
Merci à Kilian Hennessy d'être venu sur LEGEND. Créateur de la maison de parfums Kilian Paris, aujourd'hui intégrée au groupe Estée Lauder, Kilian nous a partagé son parcours unique, ainsi que les coulisses de sa marque portée par des stars internationales comme Rihanna ou Beyoncé. Ensemble, nous avons exploré l'histoire du parfum, les étapes importantes de sa fabrication, et ce qui distingue véritablement un parfum de luxe d'un parfum grand public.Découvrez Kilian Paris : https://link.influxcrew.com/KILIANPARIS-LEGENDLeur compte Instagram : https://link.influxcrew.com/INSTAGRAM_kilianparis/LegendCollaboration commerciale Retrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/Wpjf07Vi_OIPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Virginie Girod part à la chasse au trésor, à la recherche du fabuleux trésor des Templiers. Au Moyen-Âge, l'Ordre du Temple devient l'ordre militaire et religieux le plus riche d'Europe. Mais au XIVe siècle, sa puissance dérange le roi de France, Philippe le Bel, qui ordonne sa dissolution. Qu'advient-il alors des richesses des Templiers ? Ont-ils dissimulé un fabuleux trésor ? Depuis 700 ans, la littérature puis le cinéma s'emparent de cette légende, nourrissant pleinement notre imaginaire. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Léa Aubard vous présente ses recherches sur l'alchimie. Dans le cadre de son master Mondes Médiévaux à l'université Lumière Lyon 2, elle a réalisé un mémoire sur la représentation de l'alchimie au XVème siècle au regard de trois manuscrits sous la direction de Valérie Ronchon. À noter que cet épisode a été enregistré le 26 octobre 2024 en public au Social Bar, et qu'il s'agit d'une commande du palier Paladru du Carnet Passion Médiévistes (projet 2024). ▪ Infos sur le podcast Créé et produit par Fanny Cohen Moreau depuis 2017. ➡ Plus d'infos sur cet épisode > passionmedievistes.fr/ep-105-lea-alchimie ➡ Soutenir le podcast > passionmedievistes.fr/soutenir/ ➡ Instagram > instagram.com/passionmedievistes/ ➡ Facebook > facebook.com/PassionMedievistes ➡ BlueSky > bsky.app/profile/passionmedievistes.bsky.social ➡ Youtube > www.youtube.com/@passionmedievistespodcast Préparation, enregistrement montage et mixage : Fanny Cohen Moreau Générique : Moustaclem / Clément Nouguier Illustration : din Si vous avez lu jusqu'ici, dites moi dans quelle ville vous aimeriez que j'organise un enregistrement en public du podcast, par le moyen de communication de votre choix, réseau social mail ou pigeon voyageur :D
Au Moyen Âge, des milliers de pèlerins répondent à l'appel du Pape et partent pour Jérusalem, guidés par leur foi. Mais l'épopée vire au chaos : mal préparés, les croisés s'engagent dans des batailles sanglantes. La guerre sainte se change en conquête brutale où la fureur l'emporte sur la foi. Revivez la première croisade, un périple de fer et de sang vers l'Orient. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Calvès. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'aventurier du jour c'est Willy Minec. Il nous livre ici ses conseils livres et films en lien avec le voyage et l'exploration. Des films et livres qui l'ont inspiré. Willy Minec a traversé le Gévaudan et le Languedoc en plein hiver dans les conditions des pèlerins du 13ème siècle. Une exploration géographique et temporelle pour répondre à la question : « Mais comment voyageait on au Moyen Âge ? ». Au total, 270 kilomètres sur le chemin de pèlerinage de Saint Guilhem le Désert. L'exploration de Willy à découvrir dans le prochain épisode du podcast Les Aventuriers.
Lorsque nous imaginons une carte du monde, nous avons en tête une représentation bien précise : l'Amérique du Nord et l'Europe en haut, l'Amérique du Sud et l'Océanie en bas. Pourtant, cette orientation n'est pas une évidence universelle, mais le résultat de choix historiques, culturels et technologiques.Une question de convention historiqueAvant l'ère moderne, les cartes n'avaient pas d'orientation fixe. Dans l'Antiquité, les Égyptiens plaçaient souvent le sud en haut, car le Nil coulait du sud vers le nord. Les Chinois, eux, privilégiaient le sud en haut, car c'était symboliquement associé au pouvoir et à la divinité. Au Moyen Âge, les cartes européennes chrétiennes, appelées mappemondes T-O, plaçaient Jérusalem au centre et l'orient (l'est) en haut, d'où l'expression "s'orienter".Ce n'est qu'au XVIe siècle que le nord s'est imposé comme direction standard sur les cartes occidentales. Cette évolution est en grande partie due aux progrès de la cartographie et de la navigation. L'invention du compas magnétique, qui pointe naturellement vers le nord, a influencé la manière dont les marins représentaient le monde. De plus, les explorateurs européens de la Renaissance utilisaient des cartes basées sur la projection de Mercator (1569), qui positionnait le nord en haut pour faciliter la navigation maritime.Un choix influencé par l'eurocentrismeL'adoption définitive du nord en haut est aussi liée à l'hégémonie des puissances européennes. À mesure que les cartes devenaient des outils de domination et d'exploration, elles reflétaient la vision du monde des nations qui les produisaient. L'Europe, située dans l'hémisphère nord, occupait alors une place privilégiée en haut des cartes, renforçant une perception du monde où le nord semblait "supérieur" et le sud "inférieur".Une orientation arbitraireEn réalité, il n'y a aucune raison scientifique pour que le nord soit en haut. D'autres représentations existent : certaines cartes modernes placent le sud en haut pour remettre en question notre vision du monde. En Australie, il est même courant de voir des cartes où leur continent est en haut !Finalement, l'orientation des cartes est un choix culturel et historique. Elle pourrait être différente, mais nous sommes simplement habitués à voir le nord en haut… parce que ce sont les Européens qui ont imposé cette convention au fil des siècles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:52 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - La musique au Moyen Âge rythme et accompagne bien des événements, autant dans le monde profane que dans le monde religieux. Compositrices, interprètes, instrumentistes, chanteuses, les femmes ne sont pas en reste et participent à ces moments musicaux. - réalisation : Thomas Beau - invités : Anne Ibos-Augé docteure en musicologie, chercheuse associée à l'IReMus à Sorbonne Université
L'idée que les gens étaient sales au Moyen Âge est un cliché largement répandu, mais il mérite d'être nuancé. Cette perception vient en grande partie de jugements formulés à des époques ultérieures et d'une méconnaissance des pratiques d'hygiène médiévales.1. Une hygiène quotidienne sous-estiméeContrairement aux idées reçues, les médiévaux ne vivaient pas dans la crasse. Beaucoup d'entre eux avaient des habitudes d'hygiène régulières, adaptées aux moyens de l'époque. Ils se lavaient le visage et les mains tous les jours avec de l'eau, souvent mélangée à des herbes parfumées. Le bain complet était plus rare, mais il existait, notamment dans les bains publics appelés étuves, qui étaient courants dans les villes jusqu'au XVIe siècle.2. Un déclin avec le tempsSi l'on considère que le Moyen Âge s'étend du Ve au XVe siècle, l'hygiène a évolué au fil du temps. Durant le Haut Moyen Âge, l'influence de l'Empire romain, où les thermes étaient monnaie courante, se faisait encore sentir. Mais après le XIVe siècle, notamment avec la Peste Noire (1347-1352), une crainte de l'eau s'installa. Certains médecins pensaient que l'eau ouvrait les pores et favorisait la transmission des maladies. C'est alors que les bains publics commencèrent à être fermés et que l'usage du linge propre devint une alternative à l'eau pour l'hygiène corporelle.3. Une propreté sociale différenteL'hygiène médiévale ne correspond pas aux standards modernes. Se parfumer, changer régulièrement de linge, se frotter avec des étoffes et utiliser des plantes odorantes étaient des pratiques jugées suffisantes pour être considéré comme propre. De plus, le statut social influençait la perception de la propreté : les nobles, ayant accès à des tissus fins et lavés, étaient jugés plus propres que les paysans qui portaient des vêtements en laine rugueuse.4. Le mythe renforcé par les siècles suivantsLa vision d'un Moyen Âge sale a été construite plus tard, notamment à l'époque des Lumières et du XIXe siècle, qui cherchaient à opposer la « barbarie médiévale » au progrès. Pourtant, ironiquement, c'est à la Renaissance et sous l'Ancien Régime que l'usage du bain déclina réellement. Louis XIV, par exemple, se lavait très peu et masquait les odeurs avec du parfum.En réalité, le Moyen Âge n'était pas une époque de crasse généralisée, mais un temps où l'hygiène avait ses propres normes, différentes des nôtres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 1215, l'Angleterre est en pleine guerre civile. Le roi Jean sans Terre, en conflit avec ses barons rebelles, assiège le château de Rochester, une forteresse stratégique tenue par les forces rebelles fidèles à la Magna Carta. Ce siège restera célèbre non seulement pour son intensité, mais aussi pour l'utilisation d'une arme aussi surprenante qu'efficace : les cochons enflammés.Un siège implacableLe château de Rochester était une place forte réputée imprenable, avec ses épais murs de pierre et sa position défensive sur la Medway, un fleuve du sud de l'Angleterre. Les forces du roi Jean, bien décidées à reprendre la forteresse, tentèrent plusieurs assauts directs, sans succès. Les défenseurs, bien retranchés derrière leurs murs, résistèrent farouchement, obligeant les assiégeants à changer de tactique.Plutôt que d'attaquer frontalement, le roi Jean ordonna à ses troupes de creuser une mine sous la grande tour sud du château. L'idée était de saper les fondations pour provoquer son effondrement. Mais un simple tunnel ne suffisait pas : il fallait un moyen efficace d'y mettre le feu pour fragiliser la structure et faire tomber les défenses.L'arme secrète : la graisse de cochonC'est alors que le roi Jean eut recours à une technique redoutable mais peu orthodoxe. Il fit amener quarante cochons gras, spécialement choisis pour leur forte teneur en graisse inflammable. Une fois le tunnel suffisamment creusé sous la tour, les cochons furent sacrifiés, et leur graisse utilisée pour alimenter un immense brasier.Le feu, amplifié par le confinement du tunnel, fit chauffer les fondations en pierre, affaiblissant leur structure. La chaleur intense fit craquer la maçonnerie, et sous le poids colossal de la tour, les fondations cédèrent. En quelques instants, une partie du château de Rochester s'effondra sous les yeux des assiégés, terrifiés.Une victoire cruelle du roi JeanAvec une brèche ouverte dans les défenses, les forces royales lancèrent l'assaut final. Après plusieurs semaines de siège, les défenseurs furent contraints de se rendre. Certains furent exécutés, d'autres emprisonnés.Cet épisode du siège de Rochester illustre parfaitement l'ingéniosité et la brutalité des guerres médiévales. L'utilisation des cochons comme combustible de destruction témoigne de la créativité militaire de l'époque, où même les animaux pouvaient devenir des armes redoutables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:31:24 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Le dragon, symbole de la toute-puissance. En 1998 France Culture propose une série sur les animaux fantastiques. Dans le deuxième épisode, Michel Pastoureau et Claude Lecouteux présentent cette créature fascinante tout en montrant comment l'Église a repris les mythes pour les tourner à son avantage. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Michel Pastoureau Historien, directeur d'études à l'École pratique des hautes études; Claude Lecouteux
L'empereur Constantin Ier est malade de la lèpre. Dieu l'aurait ainsi puni pour avoir persécuté les chrétiens. Il lui est suggéré, pour se soigner, de se baigner dans le sang de 3 000 enfants innocents. Constantin refuse, ému par les pleurs désespérés des mères. C'est alors que saint Paul et Saint Pierre lui apparaissent en rêve et lui affirment qu'il guérira s'il s'immerge dans un bassin que lui désignera le pape Sylvestre Ier . Ce qui signifie qu'il doit se faire baptiser. Cette fois, le malade s'exécute et ressort de l'eau miraculeusement guéri. En remerciement, Constantin offre à l'évêque de Rome le privilège d'être à la tête de tous les prêtres du monde romain , à l'instar d'un roi. Il lui donne tout pouvoir sur l'Eglise d'Occident. Cette donation est considérée comme la légende de fondation de la papauté. Il s'agit, en réalité, d'un texte appelé « Constitutum Constantini ». Un document considéré comme la mère de toutes les forgeries, càd une fake news qui va se transmettre de siècle en siècle, après diverses réinterprétations et utilisations, par la papauté, notamment. En 1440, l'humaniste romain, Lorenzo Valla, lui règlera son compte dans une démonstration considérée, par beaucoup, comme l'origine de la critique textuelle. De cette fausse donation de Constantin aux évangiles apocryphes, des fausses reliques aux faux monnayeurs, des milliers de fausses chartes aux comptabilités trafiquées, le Moyen Âge semble bien être l'empire du faux. Aujourd'hui, les concepts de fake news et de post-vérité ont aussi pris une place importante dans notre monde. Mais s'agit-il du même faux ? Qu'est-ce qui en constitue le caractère viral au Moyen Âge ? A quelles nécessité cette vérité alternative répond-elle ? De quelle manière nous éclaire-t-elle ? Avec nous : Paul Bertrand, professeur en histoire médiévale à L'Université catholique de Louvain. « Forger le faux – Les usages de l'écrit au Moyen Âge » ; Seuil. Sujets traités : Fake news, Moyen-Age, Constantin Ier, Rome, Lorenzo Valla, vérité, écrit, usage Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
La virginité, aujourd'hui encore au cœur de nombreux débats, n'a pas toujours été une obsession sociale. Son importance a varié selon les époques et les cultures. Si, dans l'Antiquité, elle était d'abord un attribut divin, c'est sous l'influence du christianisme, notamment avec saint Augustin, qu'elle devient une exigence pesant spécifiquement sur les femmes.Un idéal divin dans l'AntiquitéDans les sociétés antiques, la virginité n'est pas systématiquement associée à une norme morale. Chez les Grecs et les Romains, elle est d'abord liée aux déesses. Athéna, Artémis ou encore Vesta incarnent cet idéal, non par contrainte, mais parce qu'elles représentent la pureté et l'indépendance. Leur chasteté leur confère une puissance symbolique, éloignée des réalités humaines.Dans la vie quotidienne, la virginité féminine n'est pas un impératif absolu. À Athènes, une jeune fille est censée être vierge avant son mariage, mais cette règle n'est pas toujours strictement surveillée. À Rome, les Vestales doivent rester chastes sous peine de mort, mais elles constituent une exception religieuse. Pour le reste de la société, c'est la fécondité qui prime sur la pureté.Saint Augustin et la moralisation de la sexualitéC'est avec la montée du christianisme que la virginité devient une norme morale contraignante, en particulier pour les femmes. Saint Augustin (IVe siècle) joue un rôle clé dans cette évolution. Ancien libertin converti, il développe une théologie où la sexualité est associée au péché originel. Pour lui, la chair est faible et la tentation omniprésente.S'il admet que le mariage est nécessaire pour la reproduction, il place la chasteté et la virginité bien au-dessus dans l'échelle spirituelle. Il considère que le désir sexuel, même dans le cadre conjugal, est marqué par le péché. Cette vision radicale influence profondément la pensée chrétienne médiévale. La femme, perçue comme responsable de la tentation, doit être contrôlée et préserver sa pureté avant le mariage.Une obsession durableDès lors, la virginité devient un critère social et religieux central. Au Moyen Âge, elle est imposée aux jeunes filles de la noblesse pour garantir la lignée. La Renaissance et les siècles suivants perpétuent cette exigence, la transformant en symbole d'honneur et de respectabilité féminine.Aujourd'hui encore, l'idée de virginité reste ancrée dans certaines cultures, témoignant de l'héritage d'une construction historique qui a traversé les siècles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes dans la première moitié du XIVe siècle. Gentile da Foligno, surnommé « le prince des médecins » ou « le spéculateur », né en Ombrie, région centrale de l'Italie, écrit à propos du mal d'amour : « Au sujet de l'amour, nombreux sont ceux qui cherchent à savoir quantité de choses : premièrement, si la femme est plus affectée par l'amour que l'homme ; ensuite par quel sens on devient amoureux, par la vue, l'ouïe ou le toucher ; et tant d'autres choses que nous ne prenons pas la peine de traiter ici, car nous avons déjà dit beaucoup sur l'amour dans nos chansons en langue vulgaire. » Mais précisément de quelle manière s'exprime le discours amoureux au Moyen-Âge ? Qu'en est-il de l'amour dit courtois ? Comment les théologiens, les philosophes, les médecins ont-ils contribué, non seulement, aux débats, aux controverses, mais aussi à la construction d'un idéal amoureux ? Quel est le rôle des chevaliers et gentes dames ? Celui des clercs et des troubadours ? En quoi « Le roman de la rose » est-il un tournant ? Sexualité, virginité, chasteté, désir, conjugalité, célibat : les femmes ont-elles voix au chapitre ? Le discours amoureux est multiple au Moyen-Âge : tentons de lever un coin du voile… Avec nous : Joël Blanchard : « Poétiques de l'amour – Sexualité, genre, pouvoir XI-XVe siècle » ; éd. Passés/Composés. Sujets traités : Gentile da Foligno, Moyen-Age, amour, philosophe, clercs, troubadours, chevaliers, Sexualité, virginité, chasteté, désir, conjugalité, célibat , Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:58:40 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Fausses correspondances, fausses chartes, fausses reliques, fausses monnaies ! La tromperie semble régner au Moyen Âge. Paul Bertrand revient sur les usages du faux à une époque où le texte original n'avait pas ce sens sacré et intouchable qu'il aura plus tard. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Paul Bertrand
A l'occasion de la Journée mondiale pour sauver les Ours, le 21 février, BSG rediffuse 3 épisodes de Nomen et 6 épisodes spéciaux sur cet animal.Connaissez-vous les 8 espèces d'ours ? L'Ours brun (Ursus arctos) est présent dans une grande partie de l'hémisphère nord, en Europe, en Asie et dans l'ouest des États-Unis, en Alaska et au Canada. avec une douzaine de sous-espèces différentes (dont le fameux Grizzly). Parmi les poids-lourds, l'Ours Kodiak. L'Ours brun européen, pourtant mastoc, est le plus petit des "brownies".L'Ours noir (Ursus americanus) a presque disparu de la plupart des États-Unis et du Mexique. Il se maintient au Canada et en Alaska, où sa population est même en hausse. Il vit principalement dans les forêts tempérées et boréales,L'Ours polaire (Ursus maritimus) ou ours blanc s'est séparé de l'ours brun il y a 35 millions d'années. Il vit dans les régions arctiques, qui portent son nom (arktos = ours en grec, référence à la constellation de la Grande Ourse, visible et typique de l'hémisphère Nord). Sa fourrure est translucide et creuse, pleine d'air, ce qui constitue un excellent isolant. C'est l'un des plus gros ours (record : 800 kg.) C'est l'un des Ours les plus carnivores. Il mange surtout des phoques. Les Ours polaires sont aussi ceux qui se reproduisent le moins souvent. Ils ont leur première portée entre 5 et 8 ans. Les ourses donnent généralement naissance à deux petits qui passeront environ deux ans avec la mère.Le Panda (Ailuropoda melanoleuca)est le seul herbivore strict de la famille. Il vit dans les forêts tempérées des montagnes de Chine, et se nourrit de bambou. L'Ours malais ou Ours des cocotiers (Helarctos malayanus) vit en Asie du Sud-Est. Ce sont les poids-plumes de la famille : moins de 50 kg. Leur fourrure est noire et rase, adaptée au climat chaud.L'Ours lippu ou Ours à miel, ou Ours paresseux (Melursus ursinus) vit en Inde, au Sri Lanka et au Népal. Sa longue fourrure est noire et pelucheuse. Ses oreilles sont en forme de plumeau. Il a une tache blanche en forme de « V » sur la poitrine. Il est insectivore et frugivore.L'Ours à lunettes (Tremarctos ornatus) est endémique des Andes tropicales : Venezuela, Colombie, Équateur, Bolivie et Pérou. Principale caractéristique : les taches blanchâtres autour de leurs yeux, d'où son nom.L'Ours noir d'Asie ou Ours à collier ou Ours du Tibet (Ursus thibetanus) vit de l'Iran à la Thaïlande. Ils ont une petite tache blanche en forme de croissant sur la poitrine et donnent l'impression d'avoir une crinière. Il est proche, génétiquement, de son cousin américain. Il est malheureusement chassé pour sa bile, précieuse dans la pharmacopée traditionnelle chinoise. _______
Après le XXème siècle et l'affaire Violette Nozière, nous vous proposons un voyage dans le temps, pour remonter aux sources du silence sur l'inceste avec l'historien Didier Lett, spécialiste des liens de parenté, des relations entre frères et sœur. Pendant toute sa carrière, il a travaillé sur l'histoire de la famille. Dans l'ouvrage collectif Dire et entendre et juger l'inceste (Seuil, 18 oct. 2024), il écrit sur les procès pour viol incestueux du XIVème au XVème siècle.
Dans cet épisode hors-série de Passions Médiévistes, je vous retrouve à la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme d'Aix-en-Provence, institut de recherche et de formation en sciences humaines et sociales rattaché à l'université Aix-Marseille, afin d'en savoir plus sur un monde plein de ruses, de secrets et de dangers… le monde des moines espions ! Nous avons enregistré cet épisode en public et en compagnie de plusieurs invités qui se sont exprimés à tour de rôle pour tenter de nous faire percer certains de ces secrets : - Christine Gadrat-Ouerfelli, chargée de recherche au CNRS, spécialiste des récits de voyage et de pèlerinage et membre du LA3M à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme - Brice Jourdan-Calone étudiant en M1, qui rédige un mémoire sur l'espionnage dans le monde musulman - Amela Saric, Marine Bonhomme et Christophe Gros, tous trois étudiants en M2 Cet épisode a pu voir le jour grâce à un partenariat avec le Master 2 Recherche Histoire de l'université d'Aix-en-Provence dans le cadre d'un projet de recherche collectif. Merci à eux ! ▪ Infos sur le podcast Créé et produit par Fanny Cohen Moreau depuis 2017. Préparation, enregistrement, montage et mixage : Fanny Cohen Moreau Générique : Clément Nouguier ➡ Plus d'infos sur cet épisode > https://passionmedievistes.fr/hs-33-moines-espions ➡ Soutenir le podcast > passionmedievistes.fr/soutenir/ ➡ Instagram > www.instagram.com/passionmedievistes/ ➡ Bluesky > https://bsky.app/profile/passionmedievistes.fr ➡ Facebook > facebook.com/PassionMedievistes
L'idée selon laquelle les hommes se coupaient un testicule pour augmenter leurs chances d'avoir un fils est une légende largement répandue, mais elle ne repose sur aucune preuve historique sérieuse. Pourtant, cette croyance trouve ses racines dans des théories anciennes sur la conception et la transmission du sexe des enfants.Une croyance fondée sur des théories médicales erronéesAu Moyen Âge, la médecine reposait encore en grande partie sur les enseignements d'Hippocrate et de Galien, deux médecins de l'Antiquité. Selon certaines théories de l'époque, le testicule droit produisait un "sperme plus chaud", supposé donner naissance à des garçons, tandis que le testicule gauche, plus "froid", était associé à la conception des filles.Certains écrits médiévaux suggèrent que ligaturer ou neutraliser un testicule pourrait influencer le sexe de l'enfant. Cependant, il n'existe aucune trace attestant que des hommes allaient jusqu'à se mutiler pour obtenir un garçon. Une telle pratique aurait été extrêmement risquée dans une époque où la chirurgie se faisait sans anesthésie ni connaissance des infections.L'obsession des héritiers mâlesDans les sociétés médiévales, et en particulier chez les nobles et les rois, avoir un fils était crucial pour assurer la succession et éviter les conflits dynastiques. Certaines méthodes "naturelles" étaient préconisées, comme adopter certaines positions sexuelles, consommer des aliments spécifiques ou favoriser certaines périodes du cycle féminin, mais il n'est jamais fait mention d'une castration volontaire.Des erreurs d'interprétation ?L'une des hypothèses sur l'origine de cette rumeur pourrait venir de la confusion avec d'autres pratiques médicales médiévales, comme la castration des eunuques en Orient, ou l'idée que les hommes ayant subi un traumatisme testiculaire pouvaient engendrer des enfants d'un sexe particulier.Conclusion : une légende sans fondementAucune source historique fiable ne prouve que les hommes se coupaient un testicule pour concevoir un garçon. Cette croyance est un mélange d'anciennes théories médicales erronées et d'une obsession pour la naissance des héritiers mâles. Aujourd'hui, nous savons que le sexe d'un enfant est déterminé par la combinaison chromosomique du sperme, indépendamment du testicule qui le produit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Marqueur unique de notre identité, et surtout de notre histoire familiale, notre nom de famille nous suit tout au long de notre vie. En France, il en existe plus de 1,4 million. Mais saviez-vous que nos noms de famille n'ont pas été choisis par hasard ? Ils ont presque tous une signification. C'est un héritage bien particulier, une véritable fenêtre sur la vie de nos ancêtres. Au Moyen Âge, on utilisait souvent le prénom du père pour se différencier. Sauf qu'avec la croissance démographique, ça ne suffisait plus. Imaginez une douzaine de Pierre Martin dans un seul et même village ! C'était un vrai casse-tête, avec le temps et pour plus de practicité, la composition des noms de famille a évolué. Mais quels sont les noms de famille les plus courants ? Comment interpréter la composition des noms de famille actuels ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Pourquoi cache-t-on une fève dans la galette des rois ? Pourquoi le 3 janvier est-il le jour où on a le plus de chances de mourir ? Quelles sont les vertus du french kiss ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Au Moyen-Âge, la production littéraire regorge de récits faisant la part belle à l'amour. Poèmes, romans et troubadours forgent un idéal : celui de l'amour courtois. Dans ces récits, l'on croise des chevaliers, comme Lancelot ou Tristan, éperdument épris d'une dame. Leur amour est transgressif, adultère, forgé à l'extérieur du cadre marital. Mais l'idéal amoureux survit-il, une fois les manuscrits refermés ? Qu'avons nous à apprendre de cet amour idéalisé du Moyen-Âge ? Pour en parler, Virginie Girod reçoit l'historien Emanuele Arioli. Médiéviste, il est archiviste paléographe et directeur de recherches à l'Université autonome de Barcelone.
durée : 00:10:02 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1954, dans l'émission "Heure de culture française", l'historien d'art Élie Lambert nous plonge au Moyen Âge sur les terres du paysan. Son travail agricole, organisé au gré des saisons, a considérablement imprégné l'art médiéval français, des plus grandes cathédrales aux nombreux manuscrits. - réalisation : Virginie Mourthé