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MONOBLOC s’est installée en novembre 2018 à Marseille, à l’Estaque, dans un lieu qui se trouve presque au bout de l’Autoroute du Soleil, à condition de tolérer une petite déviation. Presque en traçant une ligne à la verticale de Monoblet, vers le Sud, à condition de tolérer une légère déviation vers l’Est. Dans un lieu comme glissé entre les carrières blanches et grises de ciment, déviation du calcaire et de l’argile. Dans un lieu qui surmonte le seizième quartier de l’Estaque, à condition de tolérer une déviation vers le haut en partant de la mer. MONOBLOC a emprunté à ce lieu le titre et le thème de cette édition : déviation. Ce sont donc des histoires de détournements, de dérives et de déviances, de petites ou de grandes déviations, réelles, fictives ou jouées, au fond qu’importe.
Monobloc # 6.1 – MonobletRadio MONOBLOCEmission live, retour de déviation : Pour sa sixième édition, MONOBLOC s’était installée à la Déviation, sur les hauteurs du port de l’Estaque, à Marseille. Sous de grandes carrières de ciment, nous y avions parlé de déviations, de petites et de grandes déviances, d’à côtés, de routes, de chemins que l’on attendait pas… Deux semaines plus tard, cette émission 6.1 raconte le trajet – en partie imaginaire – qui nous a mené de Marseille au village de Monoblet, des dents de ciment grises et blanches aux dents de rochers des Jumelles, en passant par différents villages inspirés par la carte de France : Moufèble, Lieu Commun, La Chaise, etc.Une émission enregistrée le 17.11.2018 au Café du Commerce (Monoblet).
Cathy Avram est la co-créatrice de la compagnie Générik Vapeur -Trafic d’Acteurs et d’engins – installée à Marseille depuis 1986. Cantatrice Rock, metteuse en scène, comédienne et passionnée, Caty Avram est aussi une habitante de l’Estaque...
Les 2 et 3 novembre prochain, MONOBLOC diffusera en direct de Marseille, dans un lieu qui se trouve presque au bout de l’Autoroute du Soleil À condition de tolérer une petite déviation Presque en traçant une ligne à la verticale de Monoblet, vers le Sud À condition de tolérer une légère déviation vers l’Est Dans un lieu comme glissé entre les carrières blanches et grises de ciment Déviation du calcaire et de l’argile Dans un lieu qui surmonte le seizième quartier de l’Estaque À condition de tolérer une déviation vers le haut en partant de la mer Ce lieu s’appelle La Déviation. Des gens y vivent et ils nous accueilleront en résidence. Et au nom de ce lieu nous empruntons le sujet de notre prochaine diffusion… Avec une simple déviation du pronom Le lieu s’appelle La Déviation et nous travaillerons sur le thème «Déviation » Au sens strict et au sens figuré… Alors, comme la dernière fois sur l’île de Groix, nous lançons un nouvel appel à contributions : Envoyez-nous vos créations sonores, documentaires, fictions, playlists, discours, rêves (d’une durée comprise entre une nano seconde et vingt minutes)... au format MP3 à l’adresse radiomonobloc@gmail.com avant le 15 octobre.
National Gallery of Australia | Audio Tour | Turner to Monet: the triumph of landscape
L’Estaque, a fishing village on the French coast of the Mediterranean, was a place that Cézanne visited often in the 1870s and 1880s. Why, amongst more picturesque features such as blue sea and a pretty village of ochre stone and red tiles, did the artist address such a difficult and unappealing prospect as this? A viaduct is only an overland passage between more dramatic features – under mountains or cliffs, through a valley or over a river far below – and this bridge for the railway track has none of the elegantly classical appeal of Corot’s Roman arches. Indeed, the viaduct is barely noticeable: it sits in the lowest band of the painting, the main horizontal of the composition. Perhaps it was, as always, simply because he could. The nature of beauty itself was changing as the century continued, from gentle to hard, from simple, lush and historic to complex, spare and modern. For Cézanne, eternal verities became mutable, and reality was filled with infinite possibilities. During February and March 1882 Pierre-Auguste Renoir, a much more luscious painter than the austere Cézanne, paid a visit to his contemporary at l’Estaque while en route from Italy to Paris. They painted the same scene, but the two resulting landscapes could not differ more, considering they were executed side by side.1 Johnson describes Cézanne’s strategies on the canvas: The flatness of the effect, accentuated by repetition of the receding and advancing color and tone values may, on first impression, bear some resemblance to tapestry design; but this quality is denied by the special depth and volume and solidity of the forms which Cézanne achieves … He has piled the planes up vertically and has silhouetted distant hills instead of allowing them to dissolve in air and space.2 The contest between fact and fiction, which underlies landscape painting in the nineteenth century, is seen plainly here, in the choices that Cézanne makes. He understands that the horizontal railway lines below the cliffs undermine the vertical and diagonal slopes of the mountains. The dizzying stacks of rock, made of parallel hatched strokes of paint, communicate insecurity rather than the permanence of stone and mountains. The close-up, frontal encounter reinforces the dominance of the artist’s view. It is the implied struggle between doubt and certainty that makes Cézanne so modern. Christine Dixon 1 John Rewald, The paintings of Paul Cézanne: a catalogue raisonné, vol. 1, New York: Harry N. Abrams, 1996, cat. 441, p. 297; the other canvas is Renoir’s Crags at l’Estaque, in the Museum of Fine Arts, Boston. 2 Ellen H. Johnson, ‘Cézanne and a pine tree: Viaduct at l’Estaque, a footnote’, Allen Memorial Art Museum Bulletin, vol. 21, no. 1, Fall, 1963, pp. 24–8, quoted in Rewald, p. 297.