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Virginie Girod raconte la Commune de Paris, dans un épisode inédit d'Au coeur de l'Histoire. En 1870, la France est envahie par la Prusse. Paris, assiégée, refuse de capituler. Dans ce contexte, la Commune rejette la nouvelle Assemblée nationale issue des élections de février 1871 et favorable à la paix. Une guerre sans merci débute alors, et voit s'opposer la Commune de Paris et les forces menées par le gouvernement d'Adolphe Thiers. Pendant deux mois, la ville est à feu et à sang. Alors que la répression fait rage, de nombreux monuments parisiens sont incendiés.
Alors qu'en France, on parle de travailler plus ou plus longtemps, le gouvernement espagnol vient de donner son feu vert à une réduction du temps de travail... On pourrait passer de la semaine de 40h à la semaine de 37h et demi. Avec les mêmes arguments que la France de Martine Aubry et Lionel Jospin en 1998. Est-ce que ça va mieux marcher outre-Pyrénées ou pas ? Ecoutez L'éco & You du 05 février 2025.
Le sureau bien connu pour ses fleurs et ses baies, est souvent décrit comme un bon antiviral naturel, utile pour affronter les infections ORL. Une nouvelle étude suggère qu'il pourrait être intéressant pour perdre du poids. Alors, peut-il vraiment aider à combattre la grippe et à maigrir ? Voici ce qu'en dit la science. Ecoutez Ça va Beaucoup Mieux avec Aline Perraudin du 05 février 2025.
Épisode 1258 : Le personal branding des dirigeants, ce n'est plus une option. C'est un levier stratégique. Aujourd'hui, un CEO doit être visible, incarné, inspirant. Pourquoi ? Parce que les consommateurs ne suivent plus seulement des marques, ils suivent des visages, des histoires, des convictions.—Un CEO incarné, c'est une entreprise qui inspire confianceLes consommateurs ont changé. La défiance envers les grandes entreprises n'a jamais été aussi forte. Selon une étude Edelman Trust Barometer 2024, 63 % des consommateurs font davantage confiance à une entreprise dont le dirigeant prend la parole publiquement.—Exemple : Alexandre Bompard, le patron de Carrefour.Depuis quelques mois il développe une prise de parole décomplexée et très humaine sur Instagram. (11k abonnés) —LinkedIn, le terrain de jeu des CEOLinkedIn, c'est devenu LA plateforme des patrons. Un espace où l'on ne parle pas que de business, mais aussi de convictions. Certains y ont construit une audience massive et deviennent de véritables leaders d'opinion.Exemple : Emmanuel Faber, ex-CEO de Danone, qui a incarné un capitalisme responsable. Son engagement pour une économie plus durable a propulsé l'image de Danone. Sur Linkedin Emmanuel Faber c'est une communauté de 317k abonnés. On peut quasiment parler de marque à part entière. Quand il a été évincé, l'entreprise a subi une véritable crise d'image.—Personal branding et marque employeur : un combo gagnantUn CEO qui communique bien, c'est aussi un atout pour recruter et fidéliser les talents. Pourquoi ? Parce que ça donne du sens. Un patron qui partage ses valeurs, qui raconte son parcours, ça motive. Les employés se sentent plus proches, plus engagés.Exemple : Loïc Soubeyrand, fondateur et CEO de Swile, utilise efficacement le personal branding pour promouvoir les valeurs de son entreprise. Ca se passe sur Linkedin où il rassemble presque 40k abonnés. Ces angles sont simples : Esprit d'équipe, Equilibre vie pro/vie perso, l'innovatioon et rester soi-même.—Les CEO influenceurs, un levier businessAu-delà du branding, il y a aussi un vrai enjeu business. Un CEO qui prend la parole, c'est un dirigeant qui génère de la visibilité et, potentiellement, des opportunités.Personal branding = parler de soi ?C'est la grande peur des CEO en général quand il s'agit de personal branding. Parler de son histoire personnelle ? Raconter sa vie… Jamais de la vie !Si on regarde Loic Soubeyrand, ou Alexandre Bompard. Aucun n'a eu besoin d'étaler sa vie privée pour imposer son image. Pourtant, ils ont réussi à incarner leur marque et à fédérer. Leur secret ? Prendre la parole avec leur propre style et une vraie valeur ajoutée.Alors, d'où vient cette idée qu'il faut se mettre à nu pour engager des clients ? Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Vous vous souvenez quand Trump a voulu acheter le Groenland au Danemark ? Tout le monde a ri, il s'est même fait clasher par la Première Ministre danoise alors qu'en vrai… elle a la mémoire courte ! En fait, c'est arrivé très souvent par le passé que des États s'achètent ou se vendent des territoires. Rien qu'aux USA, ils ont acheté la Louisiane aux Français, la Floride aux Espagnols, et une partie de l'Arizona et du Nouveau Mexique… au Mexique, justement ! Et le pire du pire, c'est qu'en 1917 ils ont aussi acheté les Îles Vierges… au Danemark, comme quoi ! Donc ok, au final, ça se fait d'acheter des territoires. Mais on a quand même du mal à imaginer que les États-Unis ont aussi traité avec… la Russie ! Forcément, depuis la Guerre Froide et avec les tensions actuelles, on a un peu l'idée que Russes et États-Uniens sont les “pires ennemis”. Et pourtant, c'est le cas : à la base l'Alaska était russe. Alors pour en savoir plus, embarquons vers le Pacifique Nord !Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 3 février avec Emmanuelle WARGON,présidente de la Commission de régulation de l'énergie. À compter de ce samedi 1er février, la facture d'électricité va baisser de 15 % en moyenne. Une bonne nouvelle qui concerne 24 millions de ménages en France, mais la ristourne ne sera pas du même niveau pour tous. À contrario, 10 millions d'abonnés verront leur facture augmenter.Alors qui sera concerné ? Quelle est la raison de cette baisse ? Cette baisse sera-t-elle effective immédiatement ? Pourquoi les prix augmenteront-ils pour certains foyers ?
durée : 00:08:48 - franceinfo junior - Alors qu'un nouveau rapport fait un état des lieux sur le sujet, les enfants de franceinfo junior parlent de mal logement avec Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation pour le Logement des Défavorisés.
Nous sommes le 31 mars 1913 à Vienne. C'est dans la grande salle de la « Musikverein » (l'Association de musique) où, depuis 1870, toute la bonne société de l'Empire austro-hongrois vient applaudir la crème de la crème, qu'est organisé ce que l'histoire va retenir sous le nom de « Skandalkonzert ». On y joue les œuvres de Schönberg, Berg et Webern, trois compositeurs dont la musique atonale va malmener les oreilles du public. A tel point que quelques paires de gifles vont se perdre au sein de l'honorable assemblée qui ne va pas se priver de faire voler les chaises. C'est une véritable émeute qui force la police à intervenir ! Deux mois plus tard, la scène se répète : nous sommes à Paris, au théâtre des Champs-Elysées. Dès le début de la représentation du « Sacre du printemps », l'œuvre de Stravinsky, créée ce soir-là, c'est une éruption qui jaillit de la salle. Deux camps se forment : celles et ceux qui soutiennent la musique dissonante, rugueuse, révolutionnaire et les autres qui pensent qu'on se paie leur tête. Ici aussi, le public huppé oublie ses bonnes manières : on s'injurie, on se frappe … les musiciens ne s'entendent plus jouer. Alors que racontent ces deux mémorables soirées ? Ni plus ni moins que l'invention de la musique moderne. Une musique qui cherche à se désengluer des siècles passés. C'est le cas, à la même époque, pour la peinture, la littérature, la philosophie… Dans l'Europe entière, on propose de nouvelles formes, de nouveaux concepts, mais l'abstraction étonne, détonne. Le public n'est pas mûr. Toutefois, la modernité finira par s'imposer … pour le ravissement des unes et des uns et la rage des autres. « Il faut être absolument moderne » avait écrit Arthur Rimbaud, une quarantaine d'années plus tôt dans « Une saison en enfer » : a-t-il été entendu ? Entrons dans ce monde d'énigmes, de contradictions, d'inventions, ce moment de révolution... Avec nous : Cyril Azouvi. « L'invention de la musique moderne – Vienne, Paris, 1913 » ; Perrin. Sujets traités: Musique, moderne, Paris, Vienne, Schönberg, Berg, Webern, compositeur, Stravinsky, Sacre du printemps, Arthur Rimbaud, Jean Cocteau , révolution Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Dans ce nouvel épisode de Beau Voyage, on vous propose de décoller pour Montréal avec Peggy Frey, THE journaliste mode qui égaille nos feed Instagram grâce à sa bonne humeur et son humour. Peggy a accepté de nous raconter comme elle a tout plaqué en France pour vivre son rêve canadien. Exit sa vie parisienne et sa maison douillette dans la campagne de Reims - Peggy a fait ses valises avec son mari et leurs deux ados pour se lancer dans la plus folle des aventures.Avec elle, on va parler de ce fameux déclic qui pousse à tout changer, des galères administratives (parce que oui, il y en a !), et de cette nouvelle vie où les kids font de la luge en sortant de l'école. Peggy nous raconte comment elle s'est adaptée aux hivers polaires à -25°C, sa découverte des fameux bus jaunes, et cette douceur de vivre si particulière qui règne à Montréal.Elle nous livre sans filtre les hauts et les bas de cette aventure familiale, avec ses doutes, ses joies et ses découvertes.On a adoré ce moment avec elle et on espère qu'il vous plaira tout autant ! Alors montez le son !Retrouvez-nous sur @beauvoyage ! **************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que les besoins sont plus importants pour les personnes en situation de handicap, un certain nombre de questions de prévention ou de suivis de pathologies chroniques sont négligés, car leur santé est souvent évaluée sous le seul prisme du handicap ponctuel. Les prises en charge peuvent aussi être freinées par des problèmes d'accessibilité, le fait que certains professionnels ne soient pas formés aux troubles du neurodéveloppement, à du matériel inadapté aux différents types de handicap… Ces obstacles à l'accès aux soins sont nombreux et peuvent entraîner le découragement des personnes en situation de handicap, qui renoncent alors à se faire soigner. Pr François Genêt, chef de service de l'Unité Parasport-santé à l'Hôpital Raymond Poincaré de Garches et président de l'Institut de Santé Parasport Connecté (ISPC) et professeur à l'Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines Jacky Vagnoni, président de la Fédération Paralysie Cérébrale France Hawa Drame, fondatrice et présidente de la Fondation Internationale Tierno et Mariam (FITIMA) qui intervient en faveur des enfants souffrant de handicap et la promotion des droits des femmes, en Guinée et au Burkina Faso depuis 2003 Reportage de Raphaëlle Constant à l'institut de réadaptation visuelle. Programmation musicale :► Myra – Des fleurs ► Straiker - M'badjo.
Une forme d'hystérie autour de l'IA a une nouvelle fois gagné la tech en ce début d'année, une atmosphère qui rappelle la sortie de ChatGPT et la course aux annonces entre géants de la tech aux Etats-Unis qui a suivi, en 2023.Cette fois, le pavé dans la marre a été jeté par DeepSeek, un modèle d'intelligence artificielle chinois qui peut effectuer des tâches similaires à celles réalisées par ceux d'Open AI. Son agent conversationnel DeepSeek R1 était en tête des téléchargements des applications gratuites sur l'Apple store aux Etats-Unis peu après son lancement. Et il doit aussi sa notoriété à la publicité qu'en ont faite de grandes personnalités du secteur aux Etats-Unis, à commencer par Sam Altman, le patron d'Open IA, l'entreprise qui a créé ChatGPT.Mais pourquoi tant d'agitation ? Il y aurait d'abord les faibles ressources nécessaires pour l'entraîner et le faire fonctionner. A cela s'ajoute que l'outil est open source, autrement dit qu'il peut être téléchargé gratuitement et utilisé par des développeurs pour d'autres usages. Enfin et surtout il y a la crainte que sur l'IA la Chine rattrape très vite les Etats-Unis, une rivalité technologique qui aura aussi des conséquences géopolitiques.Le leader mondial de l'intelligence artificielle (IA) OpenAI, confronté à la concurrence de l'outsider chinois a dévoilé un nouvel outil de "recherche approfondie" pour ChatGPT, lundi 3 février à Tokyo, en marge d'un événement organisé avec son partenaire nippon Softbank.Alors que les rumeurs vont bon train sur d'éventuels plagiats, ou encore le risque pour les données occidentales, Sur le Fil vous propose de faire le point sur ce que l'on sait, ou pas, sur DeepSeek avec Alain Goudey, directeur général adjoint de la Neoma Business School en charge du numérique, et Oliver Hotham, correspondant de l'AFP en charge de l'économie et de la technologie à Pékin. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis le 31 décembre 2024, le Bénin interdit officiellement l'importation de poulet congelé. Une mesure prise pour favoriser la filière locale alors que le pays importait chaque année plus de 100 000 tonnes de poulets congelés à la fois pour le marché intérieur mais aussi pour la réexportation. Le Bénin n'est pas le premier pays du continent à prendre des mesures protectionnistes contre la volaille étrangère. Depuis 2005, le Sénégal interdit lui aussi l'importation de produits avicoles, une décision prise à l'époque dans un contexte mondial de grippe aviaire qui a permis de booster la production locale. Restriction des importations au Ghana, hausse des droits de douanes en Côte d'Ivoire ou en Afrique du Sud, promotion du “poulet bicyclette” au Burkina... Les mesures de protection se multiplient face aux géants de l'agroalimentaires américains, brésilien ou Européens. Mais pour quels résultats ? Alors que la viande de volaille représente l'une des principales sources de protéines pour les populations du continent, les filières avicoles locales réussiront-elles à répondre à la demande ? Avec :• Coumba Diouf, vétérinaire, experte en santé animale à la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture)• Roland Portella, directeur de Dratigus Development (cabinet d'accompagnement stratégique), président du club économique La Coordination pour l'Afrique de demain (CADE) • Bonaventure Camille Azomahou, ancien secrétaire permanent de l'Interprofession de l'Aviculture du Bénin (IAB), et et actuellement consultant de l'IAB En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, Estelle nous parle des émissions africaines qui deviennent des “mêmes” viraux sur les réseaux sociaux Programmation musicale : ► Poulet – Zoufris Maracas ► Borom Guaal - Sahad
Une fois encore, la France a connu des vagues de chaleurs cet été, avec des pics à 40 degrés. Globalement, nos étés sont de plus en plus chaud, avec de plus en plus d'épisodes caniculaires. Alors, comment expliquer cette tendance ? Peut-on affirmer que le changement climatique en est responsable ? Et à quoi devons-nous nous attendre dans les décennies à venir ? Réponses avec le climatologue Pascal Yiou.Ecriture : Capucine JaphetNarrateur : Nathan MorgentiIntervenants : Pascal Yiou, directeur de recherche au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE) Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Alors que les besoins sont plus importants pour les personnes en situation de handicap, un certain nombre de questions de prévention ou de suivis de pathologies chroniques sont négligés, car leur santé est souvent évaluée sous le seul prisme du handicap ponctuel. Les prises en charge peuvent aussi être freinées par des problèmes d'accessibilité, le fait que certains professionnels ne soient pas formés aux troubles du neurodéveloppement, à du matériel inadapté aux différents types de handicap… Ces obstacles à l'accès aux soins sont nombreux et peuvent entraîner le découragement des personnes en situation de handicap, qui renoncent alors à se faire soigner. Pr François Genêt, chef de service de l'Unité Parasport-santé à l'Hôpital Raymond Poincaré de Garches et président de l'Institut de Santé Parasport Connecté (ISPC) et professeur à l'Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines Jacky Vagnoni, président de la Fédération Paralysie Cérébrale France Hawa Drame, fondatrice et présidente de la Fondation Internationale Tierno et Mariam (FITIMA) qui intervient en faveur des enfants souffrant de handicap et la promotion des droits des femmes, en Guinée et au Burkina Faso depuis 2003 Reportage de Raphaëlle Constant à l'institut de réadaptation visuelle. Programmation musicale :► Myra – Des fleurs ► Straiker - M'badjo.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall.
Y a-t-il eu en 2005 un pacte secret entre le colonel Kadhafi et Nicolas Sarkozy pour le financement de la campagne de ce dernier ? C'est la question que pose le tribunal de Paris, où l'ancien président français comparaît depuis le 6 janvier et où il clame son innocence. Au cœur de l'affaire, il y a le beau-frère du colonel Kadhafi, Abdallah Senoussi, chef des services secrets libyens au moment de l'attentat contre le DC10 d'UTA (170 morts). Aujourd'hui, nouvelle pièce au dossier. Avec Karl Laske, journaliste enquêteur à Mediapart, Vincent Nouzille publie, chez Robert Laffont, « L'assassin qu'il fallait sauver ». Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le 19 septembre 1989, un avion DC-10 de la compagnie UTA explose en plein vol au-dessus du Niger, 170 morts dont 54 Français, 48 Congolais de Brazzaville, 25 Tchadiens. C'est l'un des attentats les plus meurtriers de l'histoire de l'Afrique. Et aujourd'hui, grâce à votre enquête, on sait enfin exactement par qui et comment ce crime a été perpétré. Quel document avez-vous découvert ?Vincent Nouzille : Nous nous basons avec Karl Laske, donc journaliste à Mediapart, sur une série de documents libyens qui nous ont été fournis par un imprimeur libyen dont le nom figure d'ailleurs sur la couverture du livre. Il s'appelle Samir Shegwara et il a eu accès à des archives d'Abdallah Senoussi, c'était le chef des services secrets libyens. C'était le numéro 2 ou 3 du régime de Kadhafi et c'était le beau-frère de Kadhafi également. Et Abdallah Senoussi a été mis en cause par le juge Jean-Louis Bruguière. La justice française l'a jugé dans cette affaire de l'attentat du DC 10 d'UTA avec cinq autres Libyens, le procès a eu lieu par contumace en leur absence en mars 1999 à Paris, et ils ont été condamnés à la perpétuité. Donc, il n'y a pas de doute sur la responsabilité d'Abdallah Senoussi et de ces Libyens. Mais ces documents d'Abdallah Senoussi, ces archives secrètes qui sont pour la première fois révélées dans ce livre, donnent à voir les préparatifs très minutieux de cet attentat. Et c'est pour ça que c'est intéressant, parce qu'on avait jusqu'ici, une vision évidemment partielle, parcellaire, de la responsabilité directe d'Abdallah Senoussi. Et là, dans les documents, il y a par exemple des réunions qui se passent au siège des services secrets libyens, donc avec Abdallah Senoussi qui donne des consignes pour frapper des avions français. Il y a aussi par exemple des tests qui sont faits par les services secrets libyens sous la conduite d'Abdallah Senoussi dans le désert libyen, pour tester par exemple des explosifs et aussi pour tester dans un 2ᵉ temps des valises piégées. Or, c'est exactement le mode opératoire qui a été employé dans l'attentat du DC 10, vu que c'est une valise Samsonite bourrée de Semtex qui a été embarquée dans l'avion d'UTA par Apollinaire Mangatany, un passager congolais à l'insu de son plein gré, si je peux dire, et qui a été sacrifié par les services libyens. Et c'est cette valise qui a explosé. Ce mode opératoire a été décidé lors de tests puis de réunions au sommet avec Abdallah Senoussi. Ce sont ces documents que nous révélons.Alors, 10 ans après cet attentat, en 1999, le beau-frère du colonel Kadhafi, Abdallah Senoussi, est donc condamné par la justice française. Mais le colonel Kadhafi essaie de faire réviser ce jugement et, à partir de 2003, il multiplie les contacts avec des hommes politiques français. Il semble qu'il en parle d'abord au président Jacques Chirac, puis au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, lors d'une visite de celui-ci à Tripoli. Comment réagissent Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ?Alors, le président Chirac va être assez flou sur la réponse qu'il peut donner, en disant : « Je vais étudier la question », ça, c'est en 2003, 2004. Arrive la perspective de Nicolas Sarkozy, qui va être le candidat à la présidentielle de 2007. Il est à l'époque ministre de l'Intérieur. Nous sommes en octobre 2005. Oui, il va à Tripoli et le Guide en parle effectivement à Sarkozy, lors de sa visite du 6 octobre 2005. Et puis, ensuite quelques semaines plus tard, l'avocat personnel de Nicolas Sarkozy se rend à Tripoli pour discuter avec les avocats de Senoussi sur la manière de régler le problème. Donc, le sujet a été abordé et non seulement le sujet a été abordé, mais il y a bien eu l'envoi d'une mission d'avocat pour tenter de régler le problème. Alors c'est une promesse qui est faite, peut-être par Nicolas Sarkozy directement à Kadhafi et c'est ce que la justice française suspecte, qu'il y a peut-être eu un arrangement, un deal secret, entre l'équipe de Sarkozy et Kadhafi, sur le mode : nous allons vous donner de l'argent pour votre campagne électorale, en échange de quoi, il faudra régler le problème de Senoussi.Est-ce que vous avez contacté Nicolas Sarkozy dans le cadre de votre enquête ?Oui, nous avons contacté Nicolas Sarkozy, mais comme le procès qui a lieu actuellement, qui a démarré le 6 janvier au tribunal de Paris, allait démarrer, il nous a fait répondre qu'il ne souhaitait pas nous répondre.Alors, il y a la situation judiciaire de Nicolas Sarkozy, mais il y a aussi celle d'Abdallah Senoussi, l'organisateur de l'attentat de 1989. S'il est toujours vivant, qu'est-ce qu'il devient ?Alors Abdallah Senoussi, on a essayé de le joindre pour cette enquête. On n'a pas réussi à le joindre. Il est actuellement en prison en Libye et il faut savoir que les familles des victimes du DC 10 d'UTA en France et en Afrique souhaitent et espèrent un jour avoir un procès. Le vrai procès de Senoussi, avec Senoussi dans le box.Ben oui, puisqu'il a été condamné par contumace !Par contumace, c'est-à-dire en son absence. Et donc, peut-être que les nouveaux éléments que nous révélons sur son implication décisive dans la préparation de cet attentat va réveiller la justice française afin peut-être que la France redemande son extradition depuis la Libye.
Mark Zuckerberg, le patron de Meta, qui détient Facebook et Instagram, a déclaré récemment la fin du fact-checking sur ses plateformes. Depuis quelques semaines, il multiplie les annonces et se rapproche du président des Etats-Unis, Donald Trump. Mark Zuckerberg était d'ailleurs au premier rang de l'investiture du milliardaire, aux côtés d'un certain Elon Musk.Pourtant, Mark Zuckerberg n'a pas toujours été un soutien de Donald Trump, qu'il avait banni de Facebook en 2021. Alors comment expliquer ce virage pro-Trump du dirigeant de la Silicon Valley ?Code source fait le point avec Loïc Pialat, correspondant pour le Parisien et Radio France à Los Angeles.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Clara Grouzis - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France 24, The Guardian Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:47 - Le Reportage de la rédaction - Alors que l'État se dote de nouveaux outils pour lutter contre la criminalité organisée, la police cherche à rester attractive. Pour élargir son recrutement, l'École nationale supérieure de la police est la première école du service public à avoir lancé sa "Prépa Talents" pour des élèves boursiers.
durée : 00:15:17 - Journal de 8 h - Alors que le budget 2025 n'est toujours pas adopté, le Premier ministre François Bayrou utilisera pour la première fois le 49.3 ce lundi, face à une Assemblée nationale sans majorité.
durée : 00:03:21 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Le texte européen censé encadrer l'usage, le développement et la mise sur le marché de l'intelligence artificielle vient d'entrer en application à quelques jours du début du Sommet international de l'IA organisé par la France.
Stephen King est sans conteste l'un des écrivains les plus prolifiques et influents de notre époque. Avec plus de 350 millions d'exemplaires vendus et une imagination débordante, il a su marquer la littérature contemporaine. Pourtant, il y a un roman dont il ne garde pratiquement aucun souvenir : Cujo.Publié en 1981, Cujo raconte l'histoire terrifiante d'un saint-bernard infecté par la rage qui sème la terreur. Un roman intense et angoissant, dont King lui-même admet ne pas se souvenir de l'écriture. La raison ? À cette époque, l'auteur était profondément dépendant à l'alcool et à la cocaïne. Dans son autobiographie Écriture : Mémoires d'un métier, il confesse que son addiction était si sévère qu'il retrouvait souvent son bureau jonché de canettes de bière vides et de mouchoirs tachés de sang, conséquence de son usage intensif de cocaïne. Ce mode de vie frénétique lui a permis d'écrire à un rythme effréné, mais au prix de souvenirs brumeux, voire inexistants, de certaines de ses œuvres.Mais ce n'est pas la seule anecdote surprenante concernant Stephen King. Parmi les faits les plus étonnants, on peut citer son refus initial de publier Carrie (1974), son tout premier roman. Frustré par le début de l'histoire, il jeta les premières pages à la poubelle. C'est sa femme, Tabitha King, qui les récupéra, le convainquant de poursuivre. Une décision qui changea sa vie : Carrie fut un succès retentissant, lançant définitivement sa carrière.Autre fait marquant : en 1999, King fut victime d'un grave accident. Alors qu'il marchait au bord d'une route dans le Maine, il fut percuté par un van conduit par un chauffard distrait. Grièvement blessé, il subit plusieurs opérations et faillit perdre l'usage d'une jambe. L'ironie du sort ? King racheta plus tard le véhicule qui l'avait percuté… pour le détruire.Enfin, si King est connu pour ses romans d'horreur, il a également écrit sous le pseudonyme de Richard Bachman. Pourquoi ? Il voulait savoir si son succès était dû à son talent ou simplement à son nom. Résultat ? Même sous un autre pseudonyme, ses livres se vendaient.Ainsi, malgré ses excès et ses démons, Stephen King demeure un maître du suspense et de l'horreur, capable de transformer ses épreuves en récits captivants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(Re)découvrez en intégrale les meilleures saisons de A La Folie, Pas Du Tout, le podcast qui vous fait explorer les plus beaux moments d'amours... comme les pires. Les amants terribles de Buckingham Découvrez les secrets méconnus d'un couple qui fait l'actualité : le couple royal Charles III et Camilla. En 1970 en Angleterre, au cours d'une partie de polo au château de Windsor, le prince Charles croise Camilla Shand. Entre eux, c'est le coup de foudre immédiat et le début d'une longue histoire d'amour. Mais quand on sait que l'adultère cimente leur couple, on peut se faire une idée plus précise des raisons pour lesquelles Charles et Camilla ont semé autant de chaos et de drames autour d'eux… Alors, quelle est la face cachée de ce couple royal ? A découvrir sur toutes les plateformes d'écoute. Écoutez la saison précédente : Sid Vicious et Nancy Spungen Un podcast Bababam Originals Ecriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Célia Brondeau Première diffusion : 23 octobre 2023. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Rediffusion d'un des épisodes les plus écoutés du Podcast du Marketing.En ce moment, je suis à fond sur ma toute nouvelle Masterclass et ça m'a fait réaliser que je n'ai jamais pris le temps de parler sur le Podcast du Marketing du thème que j'ai abordé lors de la masterclass précédente, à savoir les tunnels de vente. Je sais que c'est souvent un terme qui fait peur. On imagine que ça nécessite une réflexion stratégique pointue et des compétences techniques pour le mettre en place. Alors que c'est finalement un concept assez simple. Enfin simple, je ne sais pas, pour moi un tunnel de vente ça ressemble à une relation amoureuse... Du coup je vous propose que l'on compare les 4 étapes d'un tunnel de vente à votre dernière relation Tinder...On parle d'attraction, de relation, de communication et d'expérience. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ça te dit un bonus où on joue, on chante, et où Antoine Gouy est encore de la partie ? Alors écoute ça…
durée : 00:15:17 - Journal de 8 h - Alors que le budget 2025 n'est toujours pas adopté, le Premier ministre François Bayrou utilisera pour la première fois le 49.3 ce lundi, face à une Assemblée nationale sans majorité.
durée : 00:57:44 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - A partir de 13h30 il sera question des prisons françaises confrontées aux trafics de drogue, à la fois lieu de trafics et d'incarcération des trafiquants. Comment s'adapter ? Alors que le ministre de la justice Gérald Darmanin visite aujourd'hui une prison en Italie pour y puiser des idées.
Après le Vendée Globe, Alexia Barrier a décidé de se lancer à l'assaut du Trophée Jules Verne, le tour du monde en équipage sans escale et sans assistance. Son équipe sera 100% féminine, et son projet s'appelle "The Famous Project". Alors qu'aucune femme n'a jamais réussi à boucler ce tour du monde, l'objectif est d'obtenir un temps de référence pour faire bouger les lignes dans le monde de la voile. Alexia Barrier nous parle également des leçons qu'elle a tirée du Vendée Globe qu'elle a réalisé il y a 4 ans, ainsi que de sa passion pour transmettre aux enfants ses connaissances et son amour de l'Océan. Objectif : en faire des héros de la conservation marine. Alexia nous explique également qu'elle embarquera de nouveau des capteurs pour collecter des données pour la science. Bonne écoute avec Impact Positif.
Qui sera le prochain président de la Commission de l'Union africaine ? Trois candidats briguent la succession du tchadien Moussa Faki Mahamat : l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, l'actuel ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, et l'ancien ministre malgache des Affaires étrangères, Richard Randriamandrato. C'est le 15 février 2025 que les 55 chefs d'État de l'Union africaine trancheront, lors du sommet annuel de l'UA à Addis-Abeba, en Éthiopie. En attendant, RFI donne la parole, bien sûr, aux trois candidats. Il y a une semaine, vous avez entendu le candidat de Djibouti. Voici ce matin celui de Madagascar, l'ancien ministre Richard Randriamandrato répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Si vous êtes élu le 15 février prochain, quels seront vos deux priorités ?Richard Randriamandrato : Tout d'abord, il faut de manière urgente mener à terme ces réformes qui ont été entamées depuis 2016, avec des propositions parfois douloureuses, mais il faut passer par là, pour que l'Union africaine, pas seulement la Commission, mais tous les organes de l'Union africaine, soient moins bureaucratiques, plus efficaces, avec moins de réunionite et surtout un état d'esprit de cohésion entre les organes. Donc ça, c'est le premier volet. Le deuxième volet, c'est comment faire mieux avec moins. Maintenant, le budget de l'Union africaine a été réduit, donc il va falloir faire avec. Et donc je me propose de mettre en place un plan stratégique pour 3 à 4 ans. Et j'espère que les instances dirigeantes de l'Union africaine vont adopter cette démarche.Quand la guerre fait rage en Afrique comme en ce moment dans l'est du Congo-Kinshasa, c'est le Conseil de sécurité de l'ONU qui s'en occupe et pas le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, est-ce que vous ne le regrettez pas ?De prime abord, on peut dire que les crises sur tous les continents devraient revenir évidemment à des instances continentales telles que l'Union africaine ou le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine. Tout cela est possible, mais, voyez-vous, le Conseil de sécurité des Nations unies, il faut le reconnaître, c'est l'instance planétaire qui résout les problèmes de cette envergure. Donc, je ne m'en offusque pas pour autant. Je pense que l'Union africaine doit être présente dans les prises de décisions au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU. J'espère que l'Union africaine ne sera pas écartée de la résolution de la crise dans l'immédiat.Dans la guerre au Nord-Kivu, tout le monde désigne le Rwanda comme complice, sauf l'Union africaine et les trois pays qui représentent l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU, pourquoi cette retenue ?Disons que l'Union africaine est la maison commune qui rassemble tous les Etats membres de cette Union. Je pense que l'Union africaine se doit de rester solidaire aussi bien avec les versions et les arguments avancés par Kigali, autant que les arguments défendus par Kinshasa. Ce n'est pas facile, mais c'est un exercice qui doit être exécuté afin de garder la solidarité entre les pays africains. Et donc il faut vraiment que ce processus de Nairobi et aussi le processus de Luanda aboutissent à des accords qui rassurent les uns et les autres.Face à vous, il y a deux candidats, le kényan Raila Odinga et le djiboutien Mahmoud Ali Youssouf. Qu'est-ce qui vous distingue de ces deux autres candidats ?Je pense que le fait de ne pas être un chef de parti politique est un avantage. Je ne prétends pas avoir passé une vingtaine d'années à faire de la diplomatie caméléon, à écrire des notes verbales et à faire des discours ici et là. Non, je suis un homme de terrain. J'ai beaucoup travaillé dans les ONG au COMESA, qui est une organisation régionale en l'Afrique de l'Est. J'ai travaillé pour les Nations unies au sein du PNUD et à la Banque mondiale. Et puis j'ai été ministre de l'Economie et des Finances de Madagascar. J'ai négocié beaucoup de financements de projets pour mon pays. Donc, je ne suis pas un candidat de salon et je pense que c'est un avantage. Et puis, je ne cherche pas à être le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est ce que j'ai entendu d'un de mes concurrents. Je veux rester un candidat réaliste, un candidat pragmatique et je pense que je peux répondre aux attentes de notre organisation.Alors le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, qui est favori dans cette bataille parce qu'il a été Premier ministre justement, et parce qu'il est soutenu par un pays influent, le Kenya. Qu'est-ce que vous répondez ?Tout le monde est favori jusqu'au jour du vote. Quelle sera donc l'image que l'Union africaine va projeter à la communauté internationale ? Est-ce que c'est une Union africaine de plus en plus politisée, plus orientée vers les combats politiques ? Est-ce une Afrique qui est plus orientée vers l'économie, l'éducation des jeunes et ainsi de suite ? C'est ce que je veux incarner d'ailleurs. Je veux mettre en place une architecture économique et financière avec la Banque africaine de développement et les institutions. C'est ce que je sais faire. J'ai été ministre de l'Economie et des Finances et je sais comment négocier avec ces instances de la finance internationale. Et c'est ce qui est important.Si vous êtes élu, quelles seront vos priorités dans l'Océan Indien, au regard, par exemple, de la situation de certains territoires comme l'archipel des Chagos, comme Mayotte, comme les îles Éparses au large de Madagascar ?La question de la souveraineté des États dans cette partie de l'Océan Indien et ailleurs ne doit pas être remise en cause. Je pense qu'il faut défendre les avancées réalisées avec les négociations qui sont en cours. Le cas des Chagos est déjà assez explicite. Il faut en tenir compte. Je pense qu'il appartient aux Etats de continuer à défendre ce principe de la souveraineté. Ce n'est pas chose facile puisque ce sont des hommes et des femmes qui sont derrière chaque État concerné.Vous pensez que l'accord de l'année dernière entre la Grande-Bretagne et l'île Maurice sur l'archipel des Chagos est un bon accord ou un mauvais accord ?Je pense qu'il y a encore des points d'achoppement, si j'ai bien compris, qui restent à être résolus dans l'immédiat. Mais c'est un accord qui permet d'avancer. En tout cas, il y a l'esprit de cet accord qui doit être maintenant respecté, à savoir que la restitution de ce territoire doit se faire avec un accord mutuel sur le contenu même de cet accord. Donc moi, je pense que c'est l'esprit qu'il faut garder en tête et il faut attendre que les négociations aboutissent à leur terme.Et concernant les autres territoires, je pense à Mayotte et aux îles Éparses ?Pour ce qui concerne Mayotte, je crois que c'est entre la France et les Comores dans un premier temps. Mais bien entendu, les Comores étant un membre à part entière de l'Union africaine, le principe même du respect de la souveraineté de ces Etats doit être le principe directeur. Et je laisserai le soin, bien entendu, à ceux qui sont directement concernés dans les négociations de faire aboutir les points qui vont rassurer les uns et les autres. Je ne vais pas m'aventurer à dire ce que je ne peux pas, en tant que candidat, avancer pour des questions bilatérales. Je crois qu'il revient à la France et aux Comores de trouver l'accord qui rassure les uns et les autres.Et concernant les îles Éparses, au large de Madagascar ?Le principe est le même. Je pense qu'il y a des résolutions, depuis 1972, qui sont au niveau des Nations unies et nous continuons à échanger nos points de vue pour que nous puissions trouver la meilleure formule pour que, une fois de plus, la souveraineté soit rassurante pour les uns et les autres. Et puis en même temps, il y a la question environnementale et la question liée aussi aux richesses dans ces zones, donc le plateau de ces îles Éparses. Tout cela n'est pas facile, donc il faut rester optimiste et nous espérons que le comité qui a été mis en place et qui, malheureusement pour diverses raisons, a connu un report dans ses travaux, nous espérons que nous puissions reprendre ces travaux très prochainement. Madagascar va accueillir le sommet de la Commission de l'Océan Indien, je ne sais pas si c'est l'occasion d'évoquer ce sujet bilatéral, mais en tout cas, nous continuons à espérer que la diplomatie va gagner en termes d'efficacité et que tout le monde soit rassuré au final.Oui, car derrière la question des îles Éparses, il y a celle de l'espace maritime et de son exploitation, soit par Madagascar, soit par la France. C'est ça ?Tout à fait. C'est une question délicate puisque ça touche donc à une dimension plus économique. Et bien entendu, ce n'est pas une simple question de souveraineté politique et d'identité, mais c'est aussi cet aspect économique qui est tout aussi important.
durée : 00:04:08 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Parcoursup est déjà ouvert et va se terminer le 13 mars prochain. Alors pourquoi pas ce Parcoursup maritime, en parlant de l'École Nationale Supérieure Maritime avec son directeur général, François Lambert pour les Chroniques Littorales...
A l'été 1961, André Berthaud, 38 ans, tombe "amoureux" de Louise, 8 ans, sur une plage de Vendée. Les vacances finies, la fillette lui manque. Alors, il l'enlève avec la complicité de Danièle, 17 ans, sa fille qu'il martyrise…
A l'été 1961, André Berthaud, 38 ans, tombe "amoureux" de Louise, 8 ans, sur une plage de Vendée. Les vacances finies, la fillette lui manque. Alors, il l'enlève avec la complicité de Danièle, 17 ans, sa fille qu'il martyrise…
A l'été 1961, André Berthaud, 38 ans, tombe "amoureux" de Louise, 8 ans, sur une plage de Vendée. Les vacances finies, la fillette lui manque. Alors, il l'enlève avec la complicité de Danièle, 17 ans, sa fille qu'il martyrise…
Après une soirée chez des amis d'amis, vous rentrez avec un sentiment glaçant dans le corps : celui d'avoir fait une mauvaise impression. Vous rejouez le film des conversations que vous avez eues en vous accusant d'avoir pris trop de place ou au contraire d'avoir été d'un ennui profond. Et si vous faisiez l'hypothèse inverse ? Et si en fait, on vous avait apprécié plus que vous ne le pensez ? C'est ce qu'ont étudié Erika Boothby, Gus Cooney et leur équipe de chercheurs en démontrant l'existence d'un phénomène appelé liking gap ou écart d'appréciation : nous avons tendance à sous-évaluer l'affection et l'intérêt que les autres ont pour nous lors de nos premières interactions ensemble.Alors pourquoi sommes-nous aussi pessimistes sur la manière dont les autres nous perçoivent ? Et comment faire taire la voix envahissante et pas très sympa qui parle en nous ? Dans cet épisode, Marie Misset fait entendre les voix dans la tête de Valentine, Garance, Aurélia et Julie, et le quiproquo entre les bédéastes Cy (Radium Girls) et Maud Bénézit (J'y vais mais j'ai peur). Elle s'intéresse à ce phénomène pour pouvoir déjouer les réflexes hyper critiques envers nous-mêmes et s'ouvrir aux autres, avec le docteur en sciences comportementales Michael Kardas et la psychologue Laurie Hawkes, autrice notamment de La peur de l'autre, surmonter l'anxiété sociale.Pour aller plus loin : L'étude de Michael Kardas, A. Kumar et N. Epley. sur nos anticipations erronées dans nos conversationsL'étude de K. Epstude et N. J. Roese sur l'intérêt fonctionnel de repenser à nos conversationsEt si vous ne savez pas quoi écouter ensuite, on vous suggère les épisodes “La confiance en soi : comment peut-on apprendre à la ressentir ?” et “L'angoisse et l'anxiété : peut-on bien vivre avec ?”Si vous aussi vous voulez nous raconter votre histoire dans Émotions, écrivez-nous à l'adresse hello@louiemedia.comÉmotions est un podcast de Louie Media. Marie Misset a tourné, écrit et monté cet épisode. La réalisation sonore est de Renaud Watine. Le générique est réalisé par Clémence Reliat, à partir d'un extrait d'En Sommeil de Jaune. Elsa Berthault est en charge de la production. Pour avoir des news de Louie, des recos podcasts et culturelles, abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 31 janvier 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.ÉLECTIONS ALLEMANDESÀ quelques semaines des élections législatives allemandes, le 23 février, le dernier baromètre de la chaîne de télévision ARD, indique que 37 % des Allemands considèrent l'immigration ou l'asile comme l'un des deux problèmes politiques auxquels les politiques doivent s'attaquer en priorité, juste devant l'économie (34 %) et très loin devant la guerre et la paix (14 %), l'environnement et le climat (13 %) et l'injustice sociale (11 %).La succession des attaques au couteau de la part d'étrangers est de nature à populariser le discours antimigrants du parti d'extrême-droite, Alternative pour l'Allemagne (AfD). Partisan de l'avènement d'une politique européenne plus résolue à Berlin, la tête de liste chrétienne-démocrate (CDU) Friedrich Merz, a fait sauter mercredi, le « cordon sanitaire » avec l'extrême droite en proposant un texte plaidant pour un durcissement de la législation en matière d'immigration, qui a obtenu une courte majorité au Bundestag grâce aux voix de l'AfD. Un vote dénoncé par l'ancienne chancelière CDU Angela Merkel. Sur le volet économique, conformément aux prévisions des experts, le produit intérieur brut allemand s'est contracté de 0,2 % en 2024, marquant une deuxième année de récession, après une baisse de l'activité économique de 0,3 % en 2023. Les indicateurs de janvier sont si faibles qu'une troisième année de récession n'est pas exclue. Eclipsée par l'immigration et l'économie, le sujet de la guerre en Ukraine a refait surface à l'approche du scrutin, rappelant la profondeur des clivages qu'il suscite, y compris au sein du gouvernement. Une querelle persistante oppose le chancelier social-démocrate Olaf Scholz (SPD) à ses ministres de la défense, Boris Pistorius, et des affaires étrangères, AnnalenaBaerbock (Verts), au sujet d'une rallonge budgétaire de 3 milliards d'euros destinée à l'Ukraine. Réclamée par les deux ministres, cette enveloppe est bloquée par la chancellerie. Le pays est lui-même divisé sur le sujet : les enquêtes d'opinion montrent qu'une majorité d'Allemands soutient l'aide à l'Ukraine, mais pas la livraison de missiles de croisières Taurus, qui permettrait à Kyiv de frapper le territoire russe en profondeur, et à laquelle Olaf Scholz s'est jusqu'ici toujours opposé.Dans les sondages, l'AfD pointe en deuxième position, gagnant du terrain selon une étude parue le 11 janvier qui crédite la formation de 22 % des suffrages, derrière les conservateurs du camp CDU/CSU autour de 30 % mais devant les sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz autour de 16 %. La formation à la rhétorique anti-migrants et qui prône un rapprochement avec la Russie a reçu le soutien appuyé d'Elon Musk, allié et appui financier de Donald Trump avec lequel Alice Weidel, investie par l'AfD pour conquérir la chancellerie allemande, a dialogué plus d'une heure lors d'un échange public le 9 janvier sur le réseau social X du milliardaire.SOMMET DE L'IA : RÊVES EUROPÉENS, MONOPOLE AMÉRICAINAprès les sommets de Bletchley Park (au Royaume-Uni) en novembre 2023 et de Séoul au printemps dernier, le sommet de Paris sur l'intelligence artificielle réunira les 10 et 11 février le « Sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle », un événement de portée mondiale réunissant chefs d'État et de gouvernement, dirigeants d'entreprise, universitaires, chercheurs, organisations non gouvernementales, artistes et autres membres de la société civile. L'événement a pour ambition de mettre la France et l'Europe sur la carte mondiale de l'IA, mais aussi de rendre compréhensibles pour le grand public les enjeux liés à cette technologie. Les discussions s'orienteront autour de trois objectifs prioritaires, : le développement d'une IA plus durable - cette technologie étant particulièrement énergivore - plus ouverte et au service de l'intérêt général, et la mise en place d'une gouvernance mondiale plus inclusive. Alors que les précédents sommets se concentraient surtout sur les risques, celui de Paris mettra en avant les opportunités qu'offre cette technologie.Deux régulations très différentes s'opposent : alors que les Européens veulent réguler a priori l'IA, les Américains ont opté pour de grands principes certes ambitieux mais non contraignants. La présence d'Elon Musk dans la nouvelle administration américaine, alors que le milliardaire vient de lever 6 milliards de dollars pour son entreprise d'IA, « xIA », risque d'accélérer ce découplage entre les Etats-Unis et l'UE. Dans la lignée du rapport Draghi sur la compétitivité de l'Europe, le Sommet de Paris doit surtout renforcer la place de l'innovation dans l'approche européenne de l'IA, approche que soutient Paris au sein des 28. Il s'agit de limiter drastiquement une approche qui serait principalement centrée sur les risques, encadrant les entreprises innovantes, et qui ne permettrait pas au continent européen de prendre le tournant de cette nouvelle révolution technologique.L'IA est devenue un véritable enjeu de souveraineté pour les États. Donald Trump a annoncé mardi le projet « Stargate », comprenant des investissements « d'au moins 500 milliards de dollars » pour construire des centres d'hébergement et de traitement des données, les fameux « datacenters », indispensables pour faire fonctionner les intelligences artificielles. Selon Bloomberg, les grandes entreprises de la tech américaine vont dépenser 274 milliards de dollars en investissements en capital dans l'IA en 2025. C'est presque deux fois plus qu'en 2023. Avec ses 20 Mds d'euros d'investissement par an, dont 4 Mds en France, l'Europe reste largement distancée par les États-Unis.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Alors que la 52e édition du festival international de la bande-dessinée se tient en ce moment à Angoulême, Virginie Girod vous propose de découvrir les coulisses de la création d'une bande-dessinée historique, avec le dessinateur et scénariste Enrico Marini, qui s'illustre dans ce genre depuis 2007 et la parution du premier tome de sa série antique "Les aigles de Rome". Sous le règne de l'empereur Auguste, on y suit Arminius et Marcus, deux frères d'armes devenus ennemis au gré des conquêtes romaines et des rébellions barbares. Cet entretien est réalisé en partenariat avec les éditions Dargaud.
durée : 00:04:32 - Le Reportage de la rédaction - Alors que le tissu associatif s'étiole en France - 43% des associations ont perdu des bénévoles entre 2022 et 2023 - un modèle mobilise les volontaires : "l'Heure civique". Un dispositif de bénévolat ponctuel testé dans six département pendant trois ans, qui doit être généralisé en 2025.
C dans l'air du 1er janvier 2025 - Dominique Pélicot : violeur... et tueur ?Dominique Pélicot est-il aussi un meurtrier ? Le doute plane depuis qu'il a été entendu, jeudi dernier, par une juge spécialisée dans les crimes non-résolus. Déjà condamné à vingt ans de réclusion pour avoir violé et fait violer son ex-femme, Gisèle Pélicot, il pourrait être impliqué dans deux autres affaires : une tentative de viol en 1999 (pour laquelle il a reconnu une partie des faits) et un meurtre avec viol en 1991 à Paris. « Sur les faits de 1991, Dominique Pélicot dit qu'il ne connaît pas cette jeune femme », défend son avocate, « il n'y a pas d'indices graves et concordants militant en faveur de sa culpabilité ». Le mode opératoire est pourtant similaire dans les deux cas : une visite d'appartement sous un faux nom, et un mouchoir imbibé d'éther, plaqué sur le visage des agentes immobilières pour les endormir.En France, depuis 2022, un pôle cold cases existe au parquet de Nanterre. Cette cellule spécialisée est chargée d'instruire les affaires judiciaires non élucidées. Celle de Dany Leprince, dit « Le boucher de la Sarthe », pourrait être quant à elle une erreur judiciaire. L'homme a purgé 17 ans de prison après avoir été condamné en 1997 pour le meurtre de son frère, de sa belle-soeur, et de deux de leurs enfants, mais il se bat depuis le début pour prouver son innocence. Jeudi dernier, sa requête a été jugée recevable et transmise à la Cour de révision. Il pourrait donc y avoir un nouveau procès.Ces cold cases passionnent bon nombre de Français, jusqu'à créer un tourisme morbide sur certains lieux de crimes. À Lepanges-sur-Volgne (Vosges), de nombreux curieux viennent sur la sépulture du petit Gregory, retrouvé mort dans le village en 1984, sans qu'aucun meurtrier n'est jamais été retrouvé. Une association d'habitants cherche aujourd'hui à valoriser le village, et à lui donner une autre image que celle d'un décor de fait divers.Alors, pourquoi la justice s'intéresse à Dominique Pélicot pour une affaire de meurtre ? La condamnation de Dany Leprince pourrait-elle être une erreur judiciaire ? Comment stopper le tourisme morbide autour des cold cases ? Les experts :Damien DELSENY : Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice au ParisienNoémie SCHULZ : Grand reporter police justice à France TélévisionsDr. MARILYNE BARANES : Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, spécialiste du traumatisme, experte judiciaireGénéral François DAOUST : Directeur du centre de Recherche de Gendarmerie NationalePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Chaque premier samedi de février, on célèbre le jour du Pisco Sour. Un cocktail à base d'une eau-de-vie, le pisco, une distillation de vin blanc, dont la paternité est âprement discutée entre le Pérou et le Chili. RFI a tenté de déterminer l'origine de cet alcool, à l'origine d'une querelle qui remonte au début du XXe siècle. De notre correspondante à Santiago,Il faut bien l'avouer : c'est le Chili qui a mis de l'eau sur le feu en revendiquant le premier la paternité du pisco, en 1931. Depuis, c'est la guerre avec le Pérou, chacun revendiquant le label « appellation d'origine ». La discorde a été ravivée en décembre dernier, puisque l'Unesco a certifié l'authenticité d'un ensemble de manuscrits péruviens qui attestent la production et la commercialisation de pisco entre 1587 et 1613. C'est la preuve la plus ancienne, à ce jour, qui établirait donc l'origine de cette eau-de-vie au Pérou.Mais dans les rues de Santiago, quand on demande d'où vient le pisco, la réponse est immédiate. Eduardo, chilien et manifestement chauvin concernant cette question, nous confie les secrets de sa recette de Pisco Sour. « Ce n'est pas le citron habituel, le citron banal, il faut des citrons plus petits, qu'on appelle ici le Limon de Pica. Et bien sûr, un bon pisco, moi, j'utilise du chilien », détaille-t-il. À proximité, Horacio, d'ailleurs en pleine dégustation d'un Pisco Sour, n'est pas d'accord. « Le pisco péruvien, il est plus doux, donc pour un Pisco Sour, il est plus agréable. Notre pisco chilien, il est plus puissant, pour ainsi dire », estime-t-il.Dans le quartier très touristique de Lastarria, si on veut boire un Pisco Sour, ce sera au restaurant Chipe Libre. Celui-ci est géré par un Français, Jérôme, installé au Chili depuis 26 ans, qui pourrait bien avoir trouvé la réponse à cette discorde chilo-péruvienne. « C'est le "chi" de Chili et le "pé" de Pérou. L'idée de "Chipe Libre", c'est que le pisco en a eu assez. Il en a eu marre de ces batailles, donc il a fait sa révolution. Il a annexé le sud du Pérou et le nord du Chili et il a créé sa propre République », imagine-t-il. Chaque pays a du bon pisco, mais avec quelques différences. « Par exemple, au Chili, on passe le pisco dans des barriques de bois, au Pérou, le bois est interdit. On ne travaille pas non plus les mêmes raisins », explique ce spécialiste de la question.Si cette querelle est bien sûr culturelle et gastronomique, l'enjeu est aussi économique. Pour le Chili, les exportations de pisco rapportent presque 3 millions d'euros. Pour le Pérou, cela grimpe à près de 7 millions. Depuis son restaurant indépendantiste, Jérôme regrette que les deux pays n'unissent pas plus leurs forces pour faire connaître cet alcool au-delà de leurs frontières. « Malheureusement, aujourd'hui, ce qui bloque le développement du pisco, c'est cette guerre ridicule entre le Pérou et le Chili. Ils dépensent leurs budgets dans des procès et des avocats », déplore-t-il. Aujourd'hui, la majorité des exportations des deux pays se font vers les États-Unis, le Japon et l'Espagne. Alors, à savoir tout de même, si vous en trouvez en France : le pisco pur, péruvien ou chilien, c'est entre 30 et 45°C d'alcool. À lire aussiLe Chili, l'autre pays du vin
[REDIFF] Tu veux que je te raconte l'histoire de l'enfant coincé dans une machine à pince? Alors attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et c'est parti!
durée : 00:02:52 - Ma vie au boulot - par : Sandrine Foulon - Ce samedi, Sandrine Foulon répond à Flore. Jeune graphiste nouvellement embauchée, sa joie s'est ternie lorsqu'elle a appris que les nouveaux venus n'ont plus droit au télétravail... Alors que c'est toujours en place pour les anciens. Est-ce bien légal ?
REDIFF - Lucas a fait son coming-out il y a un an. Il a été très surpris par la réaction de sa mère. Alors qu'elle l'avait élevé avec des valeurs d'ouverture et de tolérance, elle a très mal pris l'homosexualité de son fils. Depuis la communication est quasi-nulle. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr
Alors que le festival Longueur d'ondes, dédié à la radio et à l'écoute, se tient à Brest, en Bretagne, L'atelier des médias reçoit Christophe Deleu, fin connaisseur de « belle radio », pour parler de documentaire sonore et de fiction radiophonique à l'ère du podcast. Le désir de belle radio aujourd'hui, c'est le titre d'un livre collectif publié en France en décembre 2024 par les Presses universitaires de Rennes. Plus de 450 pages qui portent sur la radio dite de création : la fiction radiophonique et le documentaire sonore. Christophe Deleu, qui a codirigé avec Eliane Beaufils et Pierre-Marie Héron la rédaction cet ouvrage, est l'invité de L'atelier des médias. Ce professeur en sciences de l'information et de la communication au Cuej (Centre universitaire d'enseignement du journalisme) est aussi auteur de documentaires et de fictions sonores depuis 1997. Ces deux genres de « belle radio » sont à l'honneur chaque année au festival Longueur d'ondes. Voici les liens pour écouter les productions mentionnées dans l'épisode : Serial, spin-off de la série radiophonique This American Life, a été diffusé pour la première fois en octobre 2014. les podcasts de fiction de France Culture (Radio France) Shame on you (Marine Pradel et Anne-Cécile Genre, StudioFact) Master: the allegations against Neil Gaiman (Tortoise media Irène Omélianenko, une vie de documentariste radio (L'atelier des médias, RFI) Arte Radio, pionnière du podcast, fête 20 ans d'écriture sonore (L'atelier des médias, RFI) La Séparation, de Sophie Simonot (Les pieds sur terre, France Culture) En vie, d'Élise Andrieu (Arte Radio) Ou peut-être une nuit (Injstices, saison 2), de Louie Media Cerno, l'anti-anquête, par Julien Cernobori Styx, de Volodia Serre (Audible) Le nuage, d'Emmanuelle Devos (Nouvelles écoutes) Fragments hackés d'un futur qui résiste, par Alain Damasio (Phaune radio) The Truth, de Jonathan Mitchell Par ouï-dire, émission de Pascale Tison (RTBF) L'amour sans (Canal plus) Sauce algérienne (Spotify)En fin d'émission, nous diffusons un extrait d'Une si belle histoire, série fictionnelle de Chritophe Deleu en 9 épisodes de 25 minutes, à paraître en mars 2025. Elle raconte le mensonge d'un témoin dans les médias. Avec Camille Dagen et Clémence Bucher.
Le film Yambo Ouologuem, la blessure, du journaliste Kalidou Sy, est sélectionné dans deux catégories de la 29e édition du Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, au Burkina Faso (du 22 février au 1er mars prochain). Ce documentaire d'une heure et quart, tourné en France, au Mali, aux États-Unis et au Canada, revient sur la vie du Malien Yambo Ouologuem, premier auteur africain à recevoir le prestigieux prix littéraire Renaudot en 1968. Trois ans plus tard, il est accusé d'avoir plagié de grands auteurs occidentaux, une affaire jamais résolue car il n'y a jamais eu de procès. Mais la polémique entraîne la chute de Yambo Ouologuem, qui passe alors en quelques mois de star de la littérature francophone à l'anonymat le plus complet. Kalidou Sy s'est rendu sur ses traces l'an dernier, dans le centre du Mali. Il est l'invité de Kaourou Magassa. RFI : Vous êtes d'origine sénégalaise, vous avez été correspondant au Sahel pour la chaine d'information France 24 basé au Burkina Faso. Qu'est-ce qui vous a amené, vous, jeune journaliste à vous intéresser à l'auteur malien Yambo Ouologuel né en 1940 et décédé en 2017 ?Kalidou Sy : Tout est parti de l'écriture d'un ouvrage collectif sur la Françafrique intitulé « La Françafrique, l'Empire qui ne veut pas mourir », aux éditions du Seuil. C'était en 2020. C'est un ouvrage collectif et moi j'étais chargé, avec ma consœur Fanny Pigeaud, du chapitre intellectuel et africain contre la Françafrique et dans mes recherches, j'ai découvert des auteurs africains que je connaissais déjà comme Amadou Hampaté Ba, Ahmadou Kourouma, Med Hondo, Ousmane Sembène et il y avait un nom, Yambo Ouologuem, dont je n'avais jamais entendu parler. J'ai fait des recherches, j'ai vu un destin incroyable, une histoire incroyable et je me suis dit à la fin de l'écriture de ce chapitre que je ne pouvais pas en rester là et qu'il fallait absolument en faire un documentaire, car j'avais remarqué que de nombreuses personnes ne connaissaient pas Yambo Ouologuem et son œuvre.Yambo Ouologuem est le premier africain à recevoir le Prix Renaudot en 1968. Auteur du Devoir de violence, il reçoit les éloges du Tout-Paris littéraire. Pourtant son livre est très mal reçu en Afrique. Pouvez-vous nous en expliquer les raisons ?Il faut se replacer dans le contexte. On revient en 1960 où il y a une vingtaine de pays africains qui se libèrent d'une domination et de la colonisation européenne. Et à cette époque, la tendance était plutôt de magnifier et valoriser l'Afrique et Yambo Ouologuem arrive avec le Devoir de violence, qui est un véritable brûlot à l'époque, parce que dans son livre, il dit que bien avant la colonisation européenne en Afrique, il existait de l'esclavage interafricain des guerres interafricaines, de l'esclavage arabo-africain et à cette époque ça a été très mal perçu en 1968. Il faut savoir aussi que des écrivains par exemple, le président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, qui était aussi un poète ont violemment critiqué Yambo Ouologuem. Léopold Sédar Senghor parlait selon l'un des témoignages de votre film de trahison : les mots sont très durs à l'encontre de l'écrivain malien….Oui, les mots sont très durs. Il a qualifié le livre d'affligeant et il a accusé Yambo Ouologuem de nier ses ancêtres. Il faut savoir qu'il y a eu une passe d'armes entre Yambo Ouologuem et Senghor, une passe d'armes qui ne dit pas ses mots. Je peux vous citer un épisode où Yambo Ouologuem lors d'une interview à la télévision française a eu cette phrase où il disait, « la négraille a profité du colonialisme pour s'abreuver de culture blanche et pour mieux s'élever parmi les Noirs ». Quand il parle de « négraille », il parle surtout de négritude. Je pense que Senghor l'a pris pour lui-même et c'est pour ça qu'il a une virulence dans ses propos envers Yambo Ouologuem. Il faut savoir aussi qu'à l'époque, il n'y a pas beaucoup d'auteurs africains qui ont salué l'œuvre de Yambo Ouologuem.L'année 1972 est un point de bascule pour Yambo Ouologuem. Il est accusé de plagiat, il est vilipendé, conspué sans que sa défense ne soit entendue. Il retourne au Mali dans la ville de Sévaré. Vous y êtes allé l'an dernier en quête des témoignages de sa famille. Racontez-nous ce que vous avez découvert sur lui ? Et comment a-t-il vécu ?Tout d'abord, j'ai décidé d'aller à Sévaré parce que dans mes recherches, il n'y avait pas beaucoup de traces de Yambo Ouologuem du Mali. On connaissait beaucoup le Yambo Ouologuem français, l'écrivain provocateur, mais lorsqu'il est rentré au Mali, on a perdu sa trace. Il y avait Christopher Wise, un universitaire américain, qui est parti le voir en 1997, qui a écrit un livre À la recherche de Yambo Ouologuem, mais on n'avait pas trop trace de Yambo Ouologuem au Mali. Donc je suis parti à Sévaré. Alors ce que j'ai découvert, c'est qu'en 1974, il fait un premier retour au Mali et les gens l'ont décrit comme une personne malade. Il était enflé d'après leurs dires et même certains disaient empoisonnés, mais ça reste à prouver. En 1976 Yambo Ouologuem tente de revenir en France pour, « faire la paix » avec son éditeur le Seuil afin de repartir sur un nouveau pied, mais le Seuil n'a pas voulu, donc il est rentré définitivement au Mali. Et au Mali, Yambo Ouologuem s'est retiré et a vécu reclus, il passait ses journées, d'après les témoignages de ses proches, à la mosquée, il est devenu très croyant. Il jeûnait de nombreux jours dans l'année et sa relation avec ses enfants, c'était une relation aimante, mais il ne voulait pas que ses enfants découvrent son passé français. Son fils, Ambibé, m'a témoigné que, par exemple, Yambo Ouologuem leur interdisait d'aller à l'école française, il préférait qu'il aille dans une école arabophone. Donc Il passait son temps à la mosquée, il changeait souvent de mosquée, il n'avait pas beaucoup d'amis. Il voulait vivre seul et très certainement que la blessure était tellement forte qu'il voulait oublier ce qui s'était passé en Europe et en France. Justement, ce retour au Mali était pour Yambo Ouologuem une blessure, vous l'avez rappelé, et c'est d'ailleurs le titre de votre documentaire. Pensez-vous qu'il aurait été autant honni s'il n'avait pas été africain ?Jean-Pierre Cordier, qui était son camarade au lycée Chaptal à Paris, il a vécu ça comme du racisme. Il dit qu'il y a beaucoup d'auteurs qui ont été accusés de plagiat qui ont eu un procès et qui ont pu réécrire. Jean-Pierre Orban, qui a fait une longue recherche sur le cas Yambo Ouologuem, lui aussi dit dans le documentaire que très certainement, il y avait du racisme. À l'époque lorsque Yambo Ouologuem a été accusé de plagiat, beaucoup de journalistes français remettaient en cause tout d'un coup le fait qu'un Africain ait pu écrire une telle œuvre, d'une telle qualité. Les mêmes qui l'avaient encensé lorsqu'il a eu le prix Renaudot l'ont lâché. Donc très certainement qu'il y a eu une part de racisme…Par ses soutiens et ses admirateurs Yambo Ouologuem est considéré comme un génie littéraire. L'auteur Mohamed Mbougar Sarr lui a consacré en 2021 un roman victorieux du prix Goncourt. Vous réalisez, vous, un documentaire sur sa vie. Selon vous, assiste-t-on à une forme de réhabilitation posthume de l'auteur malien ?La réhabilitation n'a pas commencé avec mon documentaire. En 2002, l'éditeur Pierre Astier a décidé de rééditer Le devoir de violence aux éditions Serpent à Plumes avec l'accord de sa famille en France. Ensuite, en 2015, Jean-Pierre Orban et Sami Tchak ont décidé de rééditer Les mille et une bibles du sexe, l'un des livres de Yambo Ouologuem. C'est un livre qui ne parle pas du tout d'Afrique, c'est un livre érotique à la limite de la pornographie qui se moque de la sexualité de la bourgeoisie parisienne et de province. C'est ça tout le génie de Yambo Ouologuem. Il peut écrire un livre sur un empire africain, et aussi un livre sur la sexualité blanche ; un livre à la manière d'un Sade ! Et puis arrive Mohamed Mbougar Sarr en 2021 avec son roman La plus secrète mémoire des hommes qui obtient, clin d'œil du destin, le prix Goncourt. Donc c'est vrai qu'il y a une certaine réhabilitation du Yambo Ouologuem mais malheureusement, à chaque fois qu'il y a un engouement, c'est retombé. Avec mon documentaire, j'espère que cet engouement va rester pour Yambo Ouologuem et j'espère que Yambo Ouloguem restera dans le débat parce qu'il mérite d'être dans le débat et qu'il s'installe sur la table des plus grands auteurs africains.