POPULARITY
Categories
Cet épisode évoque le sujet de violences sexuelles. Prenez soin de vousLes chiffres sont là, édifiants. Toutes les 3 minutes un enfant est victime de violences sexuelles, d'incestes ou de viols.Ces crimes peuvent détruire les personnes qui les subissent.Alors comment on se reconstruit après une telle déflagration ? Comment on entrevoit la lumière ?Comment vivre avec le traumatisme tout au long de sa vie?Asyia Bathily, est infirmière, sociologue et formatrice sur les violences sexuelles et sexistes.Elle a réalisé un documentaire, les mots pour vous le dire, où 3 femmes, dont elle, racontent leur enfance teintée de violences sexuelles.Dans cet épisode, Asyia, vous raconte son parcours et son chemin vers la guérison.Asiya vient vous amener la lumière dont vous aviez besoin. Elle évoque la mémoire traumatique et son amnésie, elle parle du choc de se souvenir, elle raconte comment, grâce à la thérapie et sa force, elle s'en est sortie.Asiya s'adresse également aux soignants, à celles et ceux qui reçoivent la parole des survivants, pour leur donner des clés afin d'être les plus à mêmes des enjeux de leur vulnérabilité.Je vous souhaite une très bonne écoute. LIENS UTILES : Documentaire Les mots pour vous le dire, Asyia BathilyCatalogue de formationsPour soutenir le film, le crowfunding est toujours ouvert.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce troisième et dernier épisode, on s'intéresse à Taiwan : l'île pourrait voir s'affronter les deux puissances, mais est-ce la priorité de Donald Trump ? Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France CultureMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tu veux que je te raconte l'histoire de la planète qui grossit? Alors attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et c'est parti !
À l'occasion de la huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme à Johannesburg, en Afrique du Sud, mais aussi de la semaine internationale du dépistage du VIH et des IST, reportage à Agadir dans la région de Souss-Massa, épicentre de l'épidémie VIH au Maroc. Alors que des inégalités persistantes exposent les femmes au risque de contracter le virus, reportage auprès d'acteurs impliqués dans cette lutte pour comprendre quels sont les obstacles, mais aussi les succès enregistrés contre l'épidémie, dans le Royaume chérifien. Quelles pistes peuvent se révéler efficaces pour lutter contre la discrimination et l'auto-stigmatisation des femmes séropositives ? Comment s'articule la stratégie nationale pour atteindre l'objectif «région sans sida», en particulier dans le contexte de crise du financement mondial, qui affecte la lutte contre le VIH ? Notre reporter Raphaëlle Constant s'est rendue auprès des populations-clés dans les structures de prise en charge pour comprendre comment s'organise l'accès des femmes aux soins, aux outils de prévention et à l'appui psychosocial. ► Un reportage en partenariat avec le Fonds Mondial et Coalition Plus. Programmation musicale : ► Oum – Shine.
À l'occasion de la huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme à Johannesburg, en Afrique du Sud, mais aussi de la semaine internationale du dépistage du VIH et des IST, reportage à Agadir dans la région de Souss-Massa, épicentre de l'épidémie VIH au Maroc. Alors que des inégalités persistantes exposent les femmes au risque de contracter le virus, reportage auprès d'acteurs impliqués dans cette lutte pour comprendre quels sont les obstacles, mais aussi les succès enregistrés contre l'épidémie, dans le Royaume chérifien. Quelles pistes peuvent se révéler efficaces pour lutter contre la discrimination et l'auto-stigmatisation des femmes séropositives ? Comment s'articule la stratégie nationale pour atteindre l'objectif «région sans sida», en particulier dans le contexte de crise du financement mondial, qui affecte la lutte contre le VIH ? Notre reporter Raphaëlle Constant s'est rendue auprès des populations-clés dans les structures de prise en charge pour comprendre comment s'organise l'accès des femmes aux soins, aux outils de prévention et à l'appui psychosocial. ► Un reportage en partenariat avec le Fonds Mondial et Coalition Plus. Programmation musicale : ► Oum – Shine.
durée : 00:58:27 - Le 13/14 - Alors que la Conférence Climat de Belém, au Brésil, qui s'achève demain, tente de lever des fonds pour préserver les forêts à travers le monde, intéressons-nous aujourd'hui à la forêt française. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Signe de dégel », s'exclame le site d'information Seneweb. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rencontré avant-hier les membres du Bureau politique de Pastef, son parti, pour aborder, entre autres, sa relation avec son Premier ministre Ousmane Sonko et les récentes nominations contestées, notamment celle d'Aminata Touré. » En effet, rappelle Le Monde Afrique, « le 11 novembre dernier, Bassirou Diomaye Faye avait précipité la crise en annonçant retirer à Aïda Mbodj, une proche du Premier ministre, la direction de la coalition “Diomaye président“. Et nommer à sa place Aminata Touré, sa conseillère spéciale, elle aussi une femme politique expérimentée, plusieurs fois ministre. » Une éviction et une nomination qui n'ont pas été, du tout, du goût du Premier ministre qui avait alors rué dans les brancards… « Dans le viseur du Premier ministre également, pointe Le Monde Afrique : le ministre de l'Environnement, Abdourahmane Diouf. Réputé proche du président Faye, à la tête d'un petit parti allié au Pastef, Abdourahmane Diouf avait récemment appelé à se montrer clément à l'égard des cadres en poste du temps de l'ancien président Macky Sall. Un propos qui va à l'encontre des positions défendues par Ousmane Sonko. » Et déjà, rappelle encore Le Monde Afrique, « dès juillet, une première divergence était apparue entre les deux dirigeants. Le Premier ministre, violemment attaqué par l'opposition, s'était publiquement demandé alors pourquoi son camarade ne se montrait pas plus ferme avec cette dernière. » Réconciliation de façade ? Avant-hier, donc, le président Diomaye Faye a joué l'apaisement… « Je ne ferai jamais de mal à Ousmane Sonko, et je sais qu'il ne me fera jamais de mal », a-t-il notamment déclaré. Des propos repris par toute la presse sénégalaise, à l'instar du site Dakar Matin qui estime qu'il s'agit là d'une « phrase lourde de sens, destinée à couper court aux rumeurs de froid, de rupture ou de prises de distance entre les deux figures majeures du parti. » Commentaire d'Afrik.com : « si les tensions persistent, le rapprochement affiché entre Diomaye et Sonko marque un moment important. En réaffirmant leur cohésion au cœur de la tempête, les deux figures fondatrices de la majorité envoient un message qui peut ainsi être décrypté : malgré les divergences, l'ossature du pouvoir reste solidaire. » Reste, tempère Seneplus que « le président a confirmé qu'il campait sur sa position de maintenir Aminata Touré à la tête de la coalition “Diomaye président“. Cette nomination apparaît désormais comme un fait accompli. » En attendant les élections… Et pour une partie de la presse sénégalaise, rien n'est réglé… « Diomaye intraitable », s'exclame WalfQuotidien en première page. « La crise est loin de s'estomper au sein de la majorité présidentielle, affirme le journal. Malgré l'implication du Bureau politique de Pastef, le Président Diomaye semble inflexible face aux exigences du chef de file du parti, le Premier ministre Ousmane Sonko. » Pour l'analyste politique, Ibrahima Bakho, interrogé par Walf, « les deux leaders sont dépassés par les violences verbales des deux camps. Il faudra du temps pour régler cela. Et ce temps, regrette l'analyste, on ne l'a pas, parce que les élections, c'est en 2027 pour les locales et en 2029 pour la présidentielle. Toutefois, souligne-t-il, cette période au Sénégal a toujours été marquée par des campagnes électorales déguisées. » Alors, résume Le Quotidien, toujours à Dakar, « si l'élection de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko a été perçue comme un geste de décrispation majeure, le processus de réconciliation politique reste délicat. Le dialogue s'étend aux anciens adversaires, mais les défis persistent, y compris au sein de Pastef, la coalition au pouvoir, où il y a des divergences sur l'exercice de l'autorité. La mission reste d'éviter que les querelles politiciennes n'entravent le projet de transformation du pays et de maintenir le cap sur les attentes du peuple. » En effet, prévient Le Monde Afrique, « d'ici à l'élection présidentielle de 2029, la recomposition du paysage politique sénégalais pourrait se concentrer essentiellement à l'intérieur même du Pastef, au risque de voir ce parti, autrefois capable de réunir des sensibilités différentes de la gauche jusqu'aux libéraux, finir par se scinder. »
À Washington, le Congrès américain doit examiner ce jeudi la requête de Donald Trump, qui veut intégrer le Nigeria à la liste des pays « particulièrement préoccupants » en matière de liberté religieuse. Ce vote tombera 48 heures après l'attaque meurtrière d'une église de l'Ouest du pays pendant une messe retransmise en direct. Les chrétiens sont-ils vraiment persécutés au Nigeria ? Quelles seraient les conséquences d'un vote pro-Trump au Congrès ? Marc-Antoine Pérouse de Montclos est directeur de recherches à l'IRD, l'Institut de Recherche pour le Développement. Il répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Marc-Antoine Pérouse de Montclos, est-ce que les chrétiens sont persécutés au Nigeria ? Marc-Antoine Pérouse de Montclos : Il peut y avoir certaines zones où il y a des discriminations contre les minorités. Donc en l'occurrence confessionnelles, ça peut être des mouvements évangéliques ou même des catholiques, notamment dans le Nord à dominante musulmane. Mais il faut voir qu'à l'inverse, les musulmans peuvent aussi être victimes de ces discriminations dans des régions à dominante chrétienne, plutôt dans le sud-est par exemple. Alors il y avait une attaque qui avait frappé les esprits. C'était le jour de Noël de l'année 2012. C'était dans la région d'Abuja, à Matala Zuba précisément. Un commando armé avait attaqué une église en pleine messe de Noël. Le prêtre et cinq fidèles avaient été tués. Oui, il y a quelquefois des églises qui sont prises pour cible, notamment par des groupes jihadistes comme la mouvance Boko Haram dans le nord-est, qui là, en l'occurrence, avait frappé plus dans la région centrale autour de la capitale fédérale. Il faut savoir que dans les nombreuses violences qui agitent le Nigeria, il y a également des mosquées qui sont prises pour cible et qui vont être brûlées, qui vont être attaquées, pas forcément d'ailleurs par des chrétiens. Souvent, les groupes jihadistes s'en prennent d'abord aux musulmans, et l'essentiel des victimes, par exemple de Boko Haram, ce sont des musulmans, rappelons-le, parce que c'est mathématique. Ils agissent dans une région qui est surtout peuplée de musulmans. Leurs victimes sont essentiellement civiles et parmi leurs victimes, il y a aussi effectivement des chrétiens qui peuvent être ciblés comme chrétiens. Alors tout de même, c'était le 16 novembre dernier à Rome, le pape Léon XIV s'est adressé à la foule place Saint-Pierre, en dénonçant les persécutions des chrétiens à travers le monde, notamment « au Bangladesh, au Nigeria, au Mozambique et au Soudan ». Oui, alors il y a un index qui sort sur les persécutions des chrétiens dans le monde et qui donc fait état d'homicides en arguant que ces personnes sont tuées non pas pour être dépouillées, volées de leur voiture ou de leur portefeuille, mais bien à cause de leur dénomination chrétienne. En réalité, il y a des chrétiens qui sont ciblés au Nigeria dans le cadre de conflits fonciers, notamment dans la ceinture centrale du Nigeria, qui voient des éleveurs musulmans s'opposer à des cultivateurs chrétiens. Et là, effectivement, les églises peuvent être des marqueurs identitaires. Donc, on va brûler un village, on va aussi s'en prendre à une église. Ça peut être aussi des lieux de refuge. Et donc effectivement, là, on voit aussi des ciblages autour de lieux de culte qui visent explicitement les chrétiens. Mais derrière, les dessous de ces conflits ne sont pas fondamentalement d'ordre confessionnel. Ce n'est pas sur la manière de prier ou de croire. Ce sont d'abord des conflits fonciers, des conflits politiques, sur le partage du pouvoir, sur la compétition pour les ressources. Et puis, ne l'oublions pas, au Nigeria, plus de 200 millions d'habitants, il y a une pression démographique qui s'accroît. Et donc, dans certains cas, on voit que ces conflits fonciers opposent des chrétiens aux musulmans. Que pensez-vous de Donald Trump qui accuse le président Bola Tinubu de tolérer les meurtres de chrétiens par des terroristes islamistes ? Oui, alors le point important, c'est qu'il n'accuse pas le gouvernement de commettre le génocide lui-même mais de laisser faire. Donc effectivement, il y a un gros problème au niveau de l'appareil coercitif du Nigeria avec une police qui, disons, ne performe pas, qui n'est pas professionnelle, qui tue énormément aussi beaucoup de civils. La même chose pour l'armée. Il se trouve qu'en plus il y a une configuration en ce moment politique au Nigeria qui fait que le président est musulman et le vice-président est également musulman. Or, d'habitude, il y a une règle non-écrite, ce n'est pas une règle constitutionnelle, mais qui veut que si le président est musulman, son vice-président sera chrétien et inversement. Donc là, on a une configuration un peu particulière qui va donner du grain à moudre aussi sur tous ces lobbys évangéliques qui s'en prennent aux musulmans, à l'élite musulmane du nord qui est accusée de laisser faire les « terroristes peuls », puisque les éleveurs peuls sont tous rangés dans la catégorie des terroristes, ce qui tend à donner une dimension très ethnique à ces conflits, quoi qu'il en soit de leur aspect confessionnel. Aujourd'hui, cette croisade en faveur des chrétiens du Nigeria est renforcée par une superstar du rap américain, Nicki Minaj. Est-ce que cela ne pèse pas dans l'opinion publique américaine et dans le vote à venir du Congrès américain ce jeudi ? Alors, le fait qu'il y ait des stars du rap qui s'engagent effectivement dans cette campagne va évidemment jouer en faveur des lobbys évangéliques du Nigeria qui pressent le Congrès de mettre en place des sanctions économiques. Alors eux demandent des sanctions économiques, ils ne demandent pas une intervention militaire. Et de toute façon, même les leaders chrétiens du Nigeria se sont opposés à l'éventualité d'une intervention militaire américaine qui, dans tous les cas, est complètement improbable. C'est le pays le plus peuplé d'Afrique. On ne voit pas très bien comment l'armée américaine pourrait intervenir dans un terrain plus que compliqué, puisque là, vous allez poster des soldats américains autour de chaque église de l'Etat du Plateau, dans le centre du pays. Ça n'a absolument aucun sens. À lire aussiLes propos de Trump sur le Nigeria sont «irresponsables et criminels», dit le prix Nobel Wole Soyinka
durée : 00:03:55 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - Nous sommes entrés dans l'âge de la prévention. Alors que la prévoyance prépare l'avenir, la prévention agit maintenant. Elle ne se limite pas à éviter le pire : elle nous rend plus forts et meilleurs, individuellement et collectivement. - réalisation : Luc-Jean Reynaud
Alors que l'endométriose touche près d'une femme sur dix, les questions liées à l'alimentation restent souvent sources de confusion. La diététicienne et nutritionniste Marie-Caroline Baraut apporte son éclairage sur les approches nutritionnelles possibles et sur l'importance d'une prise en charge globale pour améliorer le quotidien des patientes.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce deuxième épisode, on se penche sur les nouvelles relations entre la Chine et la Russie, mais aussi avec l'Europe. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Times News, CNA, France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la sentence d'un ancien chef de guerre soudanais, la force internationale à Gaza et les tensions entre Washington et Caracas. Mbappé-PSG : un bras de fer à plus de 700 millions d'euros Alors que Kylian Mbappé réclame 263 millions d'euros au Paris Saint-Germain devant le Conseil des Prud'hommes de Paris, son ancien club lui en demande 440 millions. Comment expliquer ces sommes colossales ? Un accord à l'amiable est-il encore envisageable ? Avec Baptiste Leduc, journaliste au service des sports de RFI. Soudan : quelle sentence pour l'ancien commandant Janjawid Ali Kushayb ? La Cour pénale internationale doit délivrer sa sentence contre Ali Kushayb, accusé de «crimes de guerre et de crimes contre l'humanité» commis en 2003 et 2004 au Darfour. Pourquoi le procès de cet ancien chef de guerre ne se tient que maintenant, plus de 20 ans après les faits ? Quel verdict la CPI pourrait-elle rendre ? Avec Stéphanie Maupas, correspondante permanente de RFI à La Haye. Gaza : à quoi ressemblera la force de stabilisation internationale ? Le Conseil de Sécurité des Nations unies a adopté une résolution reprenant le plan de paix de Donald Trump, qui prévoit le déploiement d'une force internationale dans la bande de Gaza. Quel sera son mandat ? Quid des pays contributeurs ? Pourquoi la Russie et la Chine se sont abstenues de voter alors que les deux pays soutiennent la cause palestinienne ? Avec Frédéric Encel, professeur en Géopolitique à Sciences-Po Paris. Auteur de «La guerre mondiale n'aura pas lieu: les raisons géopolitiques d'espérer» (éditions Odile Jacob). États-Unis : vers un apaisement des tensions avec le Venezuela ? Alors que les États-Unis poursuivent leur déploiement militaire au large du Venezuela, Donald Trump s'est dit prêt à parler avec son homologue, Nicolas Maduro. Pourquoi le président américain veut-il finalement engager un dialogue ? Est-ce un premier pas vers une désescalade militaire entre les deux pays ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.
Tu veux que je te raconte l'histoire de la Tour Eiffel à vélo? Alors attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et c'est parti !
Alors que l'ONU estime désormais qu'il sera impossible de maintenir le réchauffement climatique en dessous de +2°C, soit à un niveau vivable, le rôle des peuples autochtones dans la protection de l'environnement est particulièrement mis en avant à la COP30, qui a lieu près de la forêt amazonienne. Parmi ces groupes figurent les descendants des esclaves échappés qui avaient formé des communautés rurales appelées « quilombos », vivant en phase avec la nature. Discriminés, ils luttent pour la reconnaissance de leurs droits. La colonisation de l'Amazonie, encouragée par l'État brésilien dans les années 1970, s'est faite dans le désordre au détriment des populations locales et de l'environnement. Aujourd'hui, difficile de faire le tri entre titre foncier légal et faux document. Et comme les procédures de régularisation étaient longues et complexes, le gouvernement local a mis en place, il y a 15 ans, un système d'enregistrement numérique plus efficace, explique Bruno Kono, président de l'Institut des Terres du Pará. « À ce jour, nous avons régularisé environ 1,8 million d'hectares de terre. Cela permet aux propriétaires d'affirmer leurs droits, mais aussi de respecter leurs obligations, comme préserver la forêt qui se trouve sur leur propriété. Cela permet donc d'empêcher la déforestation, explique-t-il. Et il y a un système de contrôle par satellite qui peut déboucher sur des amendes. » L'Amazonie menacée par le crime organisé Ce système de régularisation des terres, soutenu par l'Agence française de développement (AFD), intéresse désormais d'autres gouvernements locaux. Mais il faut le renforcer, plaide Dominique Hautbergue, directeur de l'AFD au Brésil. Car la forêt ne fait plus seulement face qu'à la menace de l'agro-industrie. « Le crime organisé s'empare des richesses de l'Amazonie, avec l'exploitation du bois illégale, avec l'orpaillage illégale, avec les trafics de drogues, le trafic d'êtres humains, et ça, c'est une vraie nouveauté en Amazonie. Maintenant, c'est aussi géré par des groupes organisés de grande ampleur et qui sont affiliés au crime organisé », raconte-t-il. Cet accaparement des terres, la forêt en souffre, tout comme les indigènes et les afro-descendants qui y vivent. C'est le cas d'Aurelio Borges, membre d'une communauté quilombola. « Ils envahissent le territoire des quilombolas et installent des clôtures de fils barbelés. C'est une manière de nous en empêcher l'accès et d'expulser les communautés. C'est une pratique courante, ça arrive constamment ! Parfois, c'est des clôtures, parfois, c'est en ouvrant une route qui coupe nos territoires sans autorisation. Une fois, un quilombola a été tué par balles, il cueillait des baies dans une zone que la communauté utilise pour subvenir à ses besoins, mais un gros propriétaire agricole a affirmé que ça lui appartenait. Il a fait appel à des capangas, des milices armées, chargées de protéger le territoire des exploitants. Ces pistoleros provoquent des conflits et finissent par détruire nos plantations. Des fois, quand les pirogues sont déjà chargées de baies, ils les retournent et tout est jeté dans la rivière. C'est un impact constant », explique-t-il. Et malgré les progrès, pour ces populations, l'accès à un titre foncier reste difficile. Sur l'ensemble des terres régularisées ces dernières années, seulement 4 % sont allées aux quilombolas dans l'État du Pará. À lire aussiUtiliser les savoirs ancestraux pour protéger l'Amazonie
Alors que l'Union européenne s'apprête à accueillir, ce jeudi (20 novembre 2025), à Bruxelles une conférence des donateurs pour les Palestiniens, il semble que le débat public sur la situation au Proche-Orient a atteint un niveau de tension inédit. En témoigne la déprogrammation récente d'un colloque prévu au Collège de France sur le thème «la Palestine et l'Europe». Une décision motivée par le ministre de l'Enseignement supérieur et qui fait beaucoup de bruit. Y a-t-il un amalgame sur la défense de la cause palestinienne ? Pourquoi le soutien aux Palestiniens fait craindre le risque d'échauffourées ? Comment retrouver un apaisement du débat ? Pour en débattre - Béligh Nabli, professeur des Universités en Droit public et spécialistes des Relations internationales, auteur du livre L'État de droit, aux éditions PUF (2025) - Thomas Maineult, agrégé et docteur en Histoire au Centre d'histoire de Sciences Po, spécialiste de l'histoire du Moyen-Orient. Auteur d'une thèse : La cause palestinienne en France.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! J'ai récemment reçu en entretien Clément Horvath, qui travaille depuis plus de 20 ans sur les lettres des soldats Alliés de la Seconde Guerre mondiale. Ça a donné une super discussion sur le contenu de ces lettres, ce qu'elles peuvent nous apprendre, en quoi elles sont complémentaires du témoignage des vétérans, et sur bien d'autres choses passionnantes que vous pourrez découvrir dans quelques jours sur le podcast ! Mais ce n'est pas tout, parce qu'au-delà de leur contenu, ces lettres sont aussi des objets d'histoire, qui ont traversé le conflit ! Alors je vous propose d'écouter Clément nous parler de certaines d'entre elles… Bonne écoute !
En Guinée, la nouvelle mine de fer de Simandou, dans le sud-est du pays, va-t-elle provoquer le même désastre écologique que les mines de bauxite, dans le nord-ouest ? C'est la grande inquiétude de nombreuses ONG et des riverains du chemin de fer de 650 kilomètres, qui doit relier le site de Simandou à la côte atlantique. Kabiné Komara a été le Premier ministre de la Guinée de 2008 à 2010. Aujourd'hui (aux éditions du Cherche Midi), il publie Notre biodiversité en danger – Guinée : Plaidoyer pour des actions salvatrices. Il vient aussi d'être élu lauréat 2026 du Trophée Miriam-Makeba pour son combat contre le réchauffement climatique. En ligne de Conakry, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi dites-vous que le patrimoine naturel de la Guinée est gravement menacé ? Kabiné Komara : Écoutez, j'ai vu au fil du temps combien de fois l'importante diversité guinéenne déclinait à une vitesse extrêmement inquiétante. Et c'est en cela que j'ai cru nécessaire, vraiment, de lancer ce cri d'alarme. Alors, vous rappelez comment les carrières de bauxite en Basse Guinée ont défiguré le paysage, et du coup, beaucoup de Guinéens sont très inquiets à l'idée que la même chose arrive avec l'exploitation du fer de la région de Simandou… Oui. Sachez que la Guinée détient pratiquement 40 % des réserves mondiales de bauxite, et notre exploitation de la bauxite se fait à ciel ouvert. À ciel ouvert, ça veut dire que vous devez décaper tout le sol, racler la couche arable, ensuite faire exploser les carrières pour que les minerais soient poudreux et que ça puisse être chargé sur des camions et envoyés au concassage. À lire aussiGuinée: les premiers chargements de minerai de fer de la mine de Simandou expédiés vers la Chine Alors ça veut dire qu'au fur et à mesure que l'exploitation augmente, vous déboisez, vous laissez la nature avec des trous béants qui sont susceptibles d'entraîner de la poussière, qui sont susceptibles d'entraîner des maladies, qui sont susceptibles de tarir les cours d'eau et empêcher la population d'avoir accès à des zones agricoles. Et c'est devenu un sérieux problème. Le gouvernement lui-même vient de prendre un décret pour annuler beaucoup de permis miniers, dont les pratiques n'étaient pas du tout vertueuses, et c'est déjà une bonne chose que la prise de conscience soit à ce niveau-là. Alors, vous posiez la question sur Simandou. Alors, justement, les mauvaises pratiques dans l'extraction de la bauxite ont attiré l'attention de toute la Guinée pour que le projet Simandou soit développé de manière vertueuse. Je ne crois pas que, dans l'histoire minière de la Guinée, il y ait un projet dont les aspects environnementaux ont été étudiés avec autant de minutie, autant de rigueur. Et sachez que le projet Simandou, c'est 650 kilomètres de chemin de fer qui traverse les quatre régions de la Guinée et qui comprend des mines en Guinée forestière et un port sur la côte. Donc, il y a un grand impact, il y a un grand risque d'attaque de la biodiversité. C'est en cela qu'il y a eu beaucoup, beaucoup de sensibilisation là-dessus et une grande rigueur pour que tous ces documents soient adoptés. Le reste maintenant, c'est de l'application. Je suis heureux de dire qu'il y a un comité qui a été mis en place récemment pour suivre à la lettre l'application de ce qui a été pris comme engagement environnemental. À lire et à écouteraussiLe minerai de fer de Simandou rebat les cartes sur le marché mondial Alors, c'est vrai qu'il y a ces études d'impact environnemental et social qui ont été mises en place par les autorités guinéennes, par le géant minier anglo-saxon Rio Tinto et par le groupe chinois Winning Consortium Simandou. Mais l'ONG Action Mines Guinée déplore, sur le tracé de ces 650 kilomètres de chemin de fer, de nombreuses pertes de terres agricoles et de nombreux cas de pollution des cours d'eau… Il faut savoir que l'exploitation minière, c'est un arbitrage entre deux choses. Comment faire en sorte que les richesses du sous-sol soient exploitées pour devenir un facteur de développement ? Et en même temps, comment compenser les pertes que cette exploitation va nécessairement impliquer sur le tracé ? Alors, sur ce chemin de fer, je dois vous dire que toutes les communautés ont été consultées. Il y a eu partout des comités de vigilance sur le tracé du chemin de fer, sur son exploitation et son impact sur la faune et la flore. Et puis il y a le site lui-même de Simandou, au sud-est de votre pays, la Guinée. Nécessairement, il va y avoir, comme vous le dites dans votre livre, d'immenses espaces rougis par les débris de fer, non ? Oui. Tout investissement minier responsable comprend un certain nombre d'étapes. Mais surtout, surtout, à la fin de l'exploitation, le retour des sites à l'état naturel, à l'état initial. Déjà, ils ont commencé à mettre en place une banque de semences pour que toutes les espèces végétales sur la zone soient recensées, afin que, par la suite, elles puissent être démultipliées. Et le plus intéressant, c'est que Rio Tinto et les Chinois sont convenus qu'ils appliquent les mêmes normes environnementales. Ça, c'est un grand, grand acquis pour la Guinée parce que, jusque-là, les gens étaient inquiets que la partie chinoise soit beaucoup plus légère en termes d'application des exigences environnementales. Le fait que les deux compagnies soient tombées d'accord pour que ce soit Rio Tinto, qui est beaucoup plus exigeante en terme environnemental, qui supervise l'application de toutes les normes environnementales, c'est un grand succès pour la Guinée. Mais tout de même, ce qui étonne beaucoup d'observateurs, c'est que la convention minière qui a été signée entre le pouvoir guinéen d'un côté, Rio Tinto et les Chinois de WCS de l'autre, cette convention ne soit pas publique ? Bien ça va l'être, parce que ce que je sais, même si je ne suis pas parmi les décideurs, c'est qu'il y a un système en accordéon. Au fur et à mesure que les choses vont continuer, y compris les négociations pour la transformation du minerai de fer sur place, eh bien ça va comprendre de nouvelles dispositions qui vont obliger donc à mettre dans le domaine public ce qui a été déjà convenu. À lire aussiGuinée: les autorités inaugurent le méga-projet minier de Simandou
En 2003 à Paris, un gardien d'immeuble disparaît. Alors que les policiers pensent à la thèse d'un crime passionnel, ils découvrent que le disparu a un casier judiciaire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Troisième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil. Cette forêt époustouflante abrite des dizaines de milliers d'espèces de plantes, de poissons, d'oiseaux et d'insectes. Et ses arbres nous aident à lutter contre le changement climatique en stockant du carbone. Mais l'Amazonie est aussi en danger, à cause du réchauffement mondial et de la déforestation pour l'agriculture. Alors comment restaurer la forêt là où elle a été détruite ? Découvrons une solution sur le terrain... Une technique de reforestation appelée «muvuca», qui s'inspire des savoirs autochtones et de la nature. «Amazonie : restaurer la forêt en imitant la nature», un Grand reportage de Lucile Gimberg. Réalisation : Pauline Leduc. Préparation et traduction sur place : Emiliano Capozzoli. En images
Candice a vécu une adolescence un peu tumultueuse et si petite elle voulait devenir maman, à cette période c'était un non catégorique. Puis elle a fait la rencontre, coup de foudre, de celui avec qui le sujet de la maternité revient à l'ordre du jour. C'est une évidence, Candice veut sceller leur amour en agrandissant leur famille.Elle a dix-neuf ans quand elle tombe enceinte, et après ses premiers pas en tant que jeune maman, c'est le déclic, elle veut rapidement un deuxième enfant. Candice adore ce nouveau rôle et s'épanouie pleinement dedans. Alors en seulement deux ans, elle va enchaîner les grossesses et avoir trois bébés d'âges très rapprochés. Elle a aujourd'hui vingt-deux ans, trois enfants et profite pleinement de sa vie de famille.Bonne écoute !----------------------------------------------Vous aimez HelloMammas ? Abonnez-vous gratuitement sur votre plateforme d'écoute préférée pour ne manquer aucun épisode et pensez à nous laisser ⭐⭐⭐⭐⭐ — ça nous aide énormément !On se retrouve chaque mardi pour un nouvel épisode
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'arrivée de réfugiés palestiniens en Afrique du Sud, la censure d'applications pour les LGBT en Chine et la réforme constitutionnelle au Bénin. Israël : la commission d'enquête sur le 7 octobre 2023 sera-t-elle indépendante ? La décision du gouvernement de Benyamin Netanyahu de lancer sa propre enquête sur les défaillances autour de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 est vivement contestée. Alors que les familles des victimes et l'opposition réclament une commission d'État, pourquoi les autorités se contentent d'une commission gouvernementale ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Afrique du Sud : qui se cache derrière l'arrivée des réfugiés palestiniens ? 153 réfugiés palestiniens sont arrivés à Johannesburg jeudi dernier (13 novembre 2025) dans des conditions qualifiées de «mystérieuses» par le président Cyril Ramaphosa. Derrière cette opération, une organisation controversée appelée Al Madj Europe. Que sait-on de cette ONG ? Pourquoi l'Afrique du Sud a-t-elle accepté de les accueillir alors qu'ils n'étaient pas en règle ? Avec Claire Bargelès, correspondante de RFI à Johannesburg. Chine : Pékin en guerre contre les applications de rencontre LGBTQ Alors que les autorités chinoises multiplient les mesures de contrôle sur Internet, Pékin a désormais supprimé Blued et Finka, les deux principales applications de rencontre destinées aux personnes LGBTQ. Pourquoi cette censure ? La répression contre cette communauté est-elle récurrente ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Bénin : la réforme constitutionnelle au cœur d'un bras de fer Allongement de la durée des mandats du président de la République et des députés, création d'un Sénat, l'adoption de la révision constitutionnelle suscite de vives critiques dans les rangs de l'opposition. Pourquoi une telle réforme à seulement cinq mois de la présidentielle ? Pourquoi l'opposition affirme-t-elle que ces changements avantagent la majorité présidentielle ? Avec Joël Atayi-Guèdègbé, expert en gouvernance, acteur de la société civile béninoise.
Tu veux que je te raconte l'histoire de la photo du quart de siècle? Alors attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et c'est parti !
On appelle «ville du quart d'heure», ce modèle d'urbanisme qui permet aux citadins et usagers de la ville de tout faire à pied ou presque en 15 minutes maximum. Une solution pour améliorer le confort et la convivialité des villes et un impératif pour réduire les dépenses énergétiques et l'impact environnemental de nos mobilités. Pour l'instant, aller au travail, chez le médecin, emmener ses enfants à l'école en moins d'un quart d'heure ressemble plus à un rêve qu'à la réalité pour les millions d'urbains coincés dans les transports plusieurs heures par jour. Alors que déjà plus de la moitié de la population mondiale vit en ville, d'ici 2050, sept personnes sur dix dans le monde vivront en milieu urbain, selon la Banque mondiale, dans des villes de plus en plus étalées. En Europe, des villes comme Paris, Milan ou Barcelone ont déjà mis en place des politiques sur le modèle de la ville du quart d'heure en réduisant, par exemple, la place de la voiture dans l'espace public. Mais la ville du quart d'heure est-elle transposable à toutes les réalités ? De Mexico à Lagos, qu'en est-il des mégalopoles aux plus de 10 millions d'habitants ? Que faire du périurbain qui concentre l'essentiel de l'urbanisation et qui reste très dépendant des centres ? Comment transposer l'utopie de la ville du quart d'heure aux réalités de la croissance urbaine ? Avec : • Carlos Moreno, professeur associé et directeur scientifique de la chaire «Entrepreneuriat - Territoire – Innovation» à l'IAE de Paris qui est associé à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Membre de l'Académie des technologies. Spécialiste d'innovation urbaine, de ville intelligente. Auteur de La ville du quart d'heure - Une solution pour préserver notre temps et notre planète (Eyrolles, 2025) • Momar Diongue, géographe, enseignant-chercheur à l'Université Cheik Anta Diop de Dakar. Un entretien avec Marine Lebègue, correspondante de RFI à Mexico, ville gigantesque, l'une des mégalopoles les plus peuplées du monde avec plus de 21 millions. Pour finir cette émission, un détour par la Corée du Sud, où un animal très particulier va se retrouver protégé par la loi, le 1er janvier 2026. Il sera interdit dans le pays de l'élever et de le tuer pour sa bile : c'est l'ours noir d'Asie, aussi appelé ours-lune ou ours à collier. Car il a une marque blanche sur son poitrail qui rappelle le bijou. Les associations se battent, depuis des années, pour interdire les fermes qui exploitent ces animaux. Et notre correspondante à Seoul, Camille Ruiz, est allée à la rencontre des défenseurs de leurs droits. Programmation musicale : ► Les bruits de la ville - Voyou ft. Yelle ► Baby Myria - Malakey.
En Guinée-Bissau, la présidentielle et les législatives, c'est dimanche 23 novembre. Et le président Umaro Sissoco Embaló se présente pour un second mandat, en se faisant surnommer « General do Povo », en français « Général du Peuple ». Il croit d'autant plus en ses chances que la justice a écarté du scrutin la candidature de son principal adversaire, Domingos Simões Pereira, le leader du parti historique PAIGC. Mais est-il sûr de gagner à 100% ? Vincent Foucher est chercheur au CNRS. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pour la première fois depuis l'indépendance, le parti historique PAIGC ne pourra pas présenter de candidat. Est-ce à dire que le président sortant Umaru Sissoco Embalo a un boulevard devant lui ? Vincent Foucher : Alors un boulevard, non. Le PAIGC participe quand même à la compétition puisqu'il soutient un autre candidat, Fernando Dias, qui est du parti issu du PRS, qui est un autre parti qui a une assise assez forte. Et donc, entre la base du PRS et la base du PAIGC, il y aura un adversaire, en tout cas pour Sissoco. Mais c'est sûr que Sissoco a pris beaucoup de dispositions pour renforcer ses chances de se faire réélire. La victoire du PAIGC aux dernières législatives de 2023, est-ce le signe que ce parti est loin d'être fini et peut revenir sur le devant de la scène d'ici peut-être 2030 ? Oui, le PAIGC a un capital historique accumulé, une popularité fondamentale, une présence aussi à travers tout le pays, dans tous les bassins électoraux qui composent un pays très varié qu'est la Guinée-Bissau. Et donc c'est évidemment un adversaire important. La question, c'est évidemment : est-ce que le soutien apporté par le PAIGC à Dias, à un autre candidat que le sien, puisque le PAIGC a été interdit de présenter sa candidature, est-ce que vraiment on aura un transfert de voix efficace ? L'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira appelle les partisans du PAIGC à voter ce dimanche à la présidentielle pour ce candidat indépendant, Fernando Dias. C'est donc une alliance de circonstance. Est-ce que ça peut marcher ? C'est difficile à dire. Fernando Dias est un jeune homme qui n'a pas une sorte de présence très profonde, dans l'espace public bissau-guinéen. Mais il est quand même l'héritier du PRS, qui est un parti qui est très enraciné, notamment dans l'électorat des Balantes, une communauté importante dans les zones rurales, notamment en alliance avec le PAIGC. Voilà, qu'est-ce que ça peut donner ? On ne sait pas au fond. C'est la première fois que Fernando Dias se présente. Par ailleurs, du côté de l'opposition, il y aura clairement des suspicions quant à la qualité du scrutin. Il y a eu beaucoup de controverses sur la façon dont Sissoco a recomposé la Cour suprême, le Supremo Tribunal de Justiça, et puis la Commission nationale des élections un peu à sa main. En tout cas, c'est la perception que l'opposition en a. Et donc ça, ça risque aussi d'entacher un peu la recevabilité du scrutin aux yeux de l'opposition. Alors, la Cour suprême et la Commission électorale, l'opposition accuse le président Sissoco Embalo de les avoir noyautées. Le président réplique que ce n'est pas vrai, puisque lors des législatives d'il y a deux ans, la victoire a été donnée au parti d'opposition PAIGC. Qui a raison dans cette controverse ? Justement, c'est depuis les élections d'il y a deux ans qu'il y a eu des changements à la Cour suprême et à la Commission nationale électorale. Donc, on va voir comment ça fonctionne. Mais ce qui est assez étonnant dans la vie politique en Guinée-Bissau, c'est au fond que les élections, jusqu'à présent, ont été plutôt bien acceptées. Il y a eu au final assez peu de controverses, alors même que la vie politique est assez tendue, assez compétitive, avec des alliances et des contre-alliances en permanence. Mais au fond, les élections en elles-mêmes ne suscitent pas beaucoup de controverse d'habitude. Est-ce que ça va changer cette fois-ci ? On va voir. « Je ne suis pas un dictateur, mais j'aime l'ordre », affirme le président Sissoco Embalo dans une interview à Jeune Afrique. Est-ce qu'il pourrait accepter d'être mis en ballotage dimanche prochain ? Bon, là, si effectivement les résultats donnent ça et que les institutions les soutiennent et les défendent, il sera bien obligé. Il faut pour cela que la Commission électorale et la Cour suprême restent indépendantes ? Effectivement. Et les principaux trafiquants de drogue du pays, pour qui vont-ils voter dimanche prochain, pour le président sortant ou pour l'opposition ? Question difficile. Il y a quelques indices un peu objectifs. On a vu comment certaines figures du narcotrafic qui ont été poursuivies, parfois, qui ont été condamnées, ont bénéficié d'un traitement très favorable, depuis la prise de pouvoir du président Embalo, de la part de la justice. Il se dit, il se murmure que la police judiciaire a beaucoup moins de marge de manœuvre qu'auparavant. Elle avait mené quelques grosses opérations précédemment dans la lutte contre le trafic de cocaïne. Et, semble-t-il, ces marges-là sont en train de se réduire. Voilà, vous en conclurez ce que vous voudrez. Et la saisie d'un jet privé bourré de cocaïne, c'était il y a un an sur l'aéroport de Bissau, c'est de la poudre aux yeux ? Alors bon, il y a une controverse. Est-ce que c'était vraiment de la poudre ou pas ? Mais il me semble qu'effectivement c'était bien le cas. Un jet n'arrive pas tout à fait par hasard sur l'aéroport d'une capitale. Ça ne se fait pas sans certaines protections. Mais était-ce un leurre pour que le trafic de cocaïne continue de plus belle ? Alors, sur beaucoup d'épisodes de la vie politique bissau-guinéenne, il y a des interprétations diverses. Même la mort de Nino Vieira en 2009, son assassinat, au fond, n'est toujours pas clarifié. Il y a toujours deux ou trois versions qui circulent. Et au fond, je crois que c'est un des traits de la vie politique en Guinée-Bissau, c'est qu'on a des versions très, très différentes. On n'a pas vraiment d'instances qui soient capables d'établir la vérité. Il y a beaucoup de faux-semblants ? Exactement.
Un premier bilan après le changement de régime à Madagascar. Un peu plus d'un mois « après près avoir pris les rênes du pays, note Midi Madagascar, le président de la Refondation, le colonel Michaël Randrianirina, a procédé dimanche soir à un tour d'horizon des affaires nationales, dont celles relatives aux plus grandes aspirations de la population. Car, chose ô combien compréhensible, tout le monde veut, au nom de la Refondation, voir les choses changer. Et vite, s'exclame le quotidien malgache. Visiblement, l'émission spéciale, au cours de laquelle le chef d'État a répondu aux questions des journalistes, de l'assistance et des citoyens par vidéos interposées, était surtout une occasion pour lui de "rassurer" les uns et les autres, face à l'urgence de tous les dossiers que doivent traiter les nouveaux dirigeants depuis 33 jours ». La gestion du régime déchu « passée au peigne fin » L'un des grands thèmes abordés a été « la lutte contre l'impunité qui a longtemps gangrené le pays, relève Madagascar Tribune. Les perquisitions et arrestations récentes seraient ainsi l'aboutissement d'enquêtes déjà en cours sur plusieurs dossiers majeurs de corruption et de détournement de fonds publics. Plusieurs affaires seraient aujourd'hui entre les mains de la justice. (…) Des affaires qui pourraient impliquer des proches de l'ancien régime d'Andry Rajoelina. » En effet, pointe Le Monde Afrique, « pour répondre aux exigences de transparence et de lutte contre l'impunité formulées par la génération Z, les nouvelles autorités ont entrepris de passer au peigne fin la gestion du régime déchu en confiant à une quarantaine de magistrats de la Cour des comptes un audit général de l'État ». Concertation nationale puis élections… Par ailleurs, relève Afrik.com, « le colonel Randrianirina a détaillé les étapes clés de la refondation qu'il entend mener sur une période de deux ans. Le processus doit démarrer par l'organisation d'une concertation nationale. Cette initiative a pour objectif d'établir les bases du futur système de gouvernance et sera structurée des régions vers l'État central. Elle aura un pilotage de taille : la FFKM, la Confédération des Églises chrétiennes de Madagascar. Le président a justifié ce choix en affirmant que la FFKM était la seule organisation capable de faire le lien entre les institutions et toutes les forces vives du pays, y compris l'opposition. À l'issue de cette consultation, un référendum sera organisé pour valider les nouvelles bases institutionnelles auprès de la population, avant de déboucher, enfin, sur l'élection du nouveau président de la République ». La GenZ vigilante… Pour sa part, à l'instar des organisations de la société civile, note Le Monde Afrique, « la génération Z entend jouer dans cette période de transition un rôle de sentinelle, en scrutant aussi bien les décisions prises que les profils nommés aux postes de pouvoir ». Une vigilance, voire une méfiance bien compréhensible. Car comme l'explique ce professeur d'histoire interrogé par le journal, « depuis 1972, chaque régime de transition s'est efforcé de donner l'image d'une nouvelle pratique politique en accusant l'ancien de malversation, de népotisme et de corruption. Mais par le passé, les dirigeants sont tous retombés dans les travers qu'ils avaient dénoncés ». Alors, préconise-t-il, « organiser au plus vite des élections permettrait de renouveler la classe politique, car de nouvelles figures ont émergé après les manifestations ». Peser sur le plan politique ! Justement, la génération Z compte bien participer au processus électoral… C'est ce que relève Le Point Afrique. « "Il faut une structure traditionnelle : bureau, comités, leaders identifiés", explique l'un de ses dirigeants. Un dossier a été déposé mais reste bloqué à la préfecture. L'enjeu est clair : passer d'une politique de rue à une politique structurée pour réellement changer les choses. Le mouvement hésite (toujours) encore entre parti politique et organe consultatif ». Alors, « pour peser politiquement, poursuit Le Point Afrique, la GenZ devra clarifier son fonctionnement, organiser des élections à l'échelle nationale et régionale, probablement via les réseaux sociaux, pour désigner les responsables qui porteront le mouvement. Si cette jeunesse a réussi à faire tomber le pouvoir, le vrai défi commence maintenant : bâtir une république citoyenne, débarrassée des réflexes de concentration du pouvoir autour d'un homme fort et de ses loyautés ethniques. Une révolution politique, mais aussi culturelle, dont cette génération entend être l'auteure ».
Alors que l'une des témoins du jour tentait de reproduire le chant des cigales, le plateau de "Ça peut vous arriver" a cru qu'elle faisait une crise d'asthme. Cela en dit long sur la qualité de l'imitation... Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que Marine Le Pen pourrait bien laisser sa place à Jordan Bardella pour 2027 si sa peine d'inéligibilité n'est pas relevée, l'ancien chef du parti à la flamme a d'autres ambitions pour sa fille... Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:17 - Le Reportage de la rédaction - Alors que la COP30 se poursuit, coup de projecteur sur la Sicile, entre désertification et inondations. Les deux tiers du territoire sont en stress hydrique, le nombre d'incendies a doublé entre 2023 et 2024, mais, en hiver, les épisodes de très fortes pluies font des ravages.
C dans l'air du 17 novembre 2025 - Budget : une erreur de calcul à 10 milliards ?Alors que les discussions autour du budget se poursuivent à l'Assemblée, les recettes fiscales de 2025 inquiètent le gouvernement. La raison : la baisse des recettes de la TVA. Selon les prévisions du projet de loi de finances, la taxe sur la valeur ajoutée devrait rapporter 210 milliards d'euros au fisc. Mais les recettes sont inférieures aux prévisions. La différence n'est pas encore connue, mais se chiffre en milliards d'euros. Le trou total pourrait être de « 10 milliards » selon le président de la Commission des finances, Éric Coquerel.Inquiet de la situation, le gouvernement a lancé une mission d'urgence pour comprendre les raisons de cette baisse. Selon Bercy, un problème de fraude pourrait en être la cause, ciblant notamment la sous-déclaration des petits colis importés.Afin de combler le déficit, les députés ont adopté un amendement instaurant un « impôt universel » sur les multinationales. Une mesure qui pourrait rapporter 26 milliards d'euros, mais qui risque d'être retoquée par des directives européennes.En parallèle, s'est ouvert ce lundi le sommet Choose France, consacré aux seules entreprises françaises. Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, a annoncé 30,4 milliards d'euros d'investissements en 2025. Des annonces qui surviennent sur fond de multiplication des plans sociaux.Depuis les élections européennes de juin 2024, la CGT a recensé 444 plans sociaux en France. Invité sur le plateau de C dans l'air, Emmanuel Duteil, du média L'Usine Nouvelle, rappelait que 108 sites de production avaient fermé ou étaient menacés depuis le début de l'année.Parmi eux, le groupe sidérurgique Novasco, dont l'avenir se joue ce lundi. Le gouvernement vient d'annoncer qu'il allait saisir les tribunaux contre le britannique Greybull, repreneur en 2024 de l'aciérie. « Le repreneur s'était engagé à investir 90 millions d'euros. Un an plus tard, ils n'ont investi que 1,5 million d'euros. Le compte n'y est pas. On sera intraitable, on sera aux côtés des salariés », a assuré le ministre de l'Économie, Roland Lescure, sur TF1.Sur le plan politique, la course aux élections municipales est lancée. Alors que la gauche est partie pour se présenter divisée en 2027, dans certaines communes comme à Agen, elle part unie — du PS à LFI en passant par les Écologistes — pour le scrutin des municipales en mars prochain.Nos experts : - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Elisa BERTHOLOMEY- Cheffe Adjointe du service politique- Politico - Mathieu PLANE - Économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce premier épisode, on s'intéresse à la guerre commerciale qui s'intensifie. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation, écriture et montage: Charlotte Baris Réalisation: Sébastien Salis Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Arte, CNN, AP, CP24, Euronews Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour recevoir les mails privés, clique ici : https://www.formactions.outilsdumanager.com/inscription-emails-prives-adf72f1d***Découvre ce que nous avons créé pour t'aider à aller plus loin :Des formactions pratiques et concrètes pour manager efficacement, quel que soit ton rôle ou ton secteur.Une communauté unique en ligne, le CIEL, où dirigeants et cadres dirigeants, s'entraident pour réussir ensemble.L'offre exclusive du moment pour t'aider à passer à l'action dès aujourd'hui.Clique ici pour explorer le catalogue ODM : https://www.formactions.outilsdumanager.com/cataloguecomplet***Tu veux aller plus vite, concrétiser plus de projets et arrêter de t'épuiser à tout faire toi-même ? Alors cet épisode est pour toi. Je te partage un changement de mindset qui a littéralement multiplié par 10 ma vitesse d'exécution : remplacer la question “comment je vais faire” par “qui peut le faire”. C'est une bascule simple, mais puissante — que ce soit dans ton rôle de chef d'entreprise, de manager, ou simplement dans ta manière d'aborder tes projets personnels.
Tu veux que je te raconte l'histoire du feu qui reste rouge? Alors attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et c'est parti !
Dans ce P'tit Épisode, Ginger nous lance un dilemme : choisir entre l'ivresse du bar et celle du corps… Alors dites-nous, vous seriez dans quelle team ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3 milliards d'euros, c'est ce que représente le marché funéraire, en France. Car oui, au-delà de la tristesse de perdre un proche, la mort rapporte et coûte de l'argent. En moyenne, les frais d'obsèques s'élèvent à 3 350 euros pour une inhumation et à 3 609 euros pour une crémation, selon un rapport de la Cour des comptes de 2019. Une dépense conséquente pour de nombreuses familles, même si les chiffres datent un peu. Choix des pompes funèbres, du cercueil, du capiton, chambre funéraire ou non, cérémonie, ... l'organisation des obsèques implique de multiples décisions qui coûtent plus ou moins chères selon les options choisies. Alors que les familles sont endeuillées, le moment n'est pas propice aux choix rationnels et aux comparaisons de prix, pour autant, le passage devant les pompes funèbres est obligatoire. En France, deux acteurs privés dominent le marché funéraire. Quelles sont leurs pratiques ? Quelles connaissances a-t-on réellement sur les obsèques avant d'y être confronté ? Finalement, la mort peut-elle être un secteur économique comme un autre ? Avec : • Brianne Huguerre-Cousin, journaliste, co-autrice du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) • Matthieu Slisse, journaliste à Médiacités, co-auteur du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025). Un reportage de Tom Malki qui a visité une coopérative funéraire à Nantes, dans l'ouest de la France. C'est une initiative qui nous vient du Canada. Les coopératives funéraires commencent à s'implanter dans certains pays comme en France. Elles se présentent comme des organisations citoyennes qui ne feraient pas de bénéfices sur le dos des défunts et des familles endeuillées. Une initiative qui fait forcément du bruit alors que les prix des obsèques ont augmenté de 24% en quatre ans en France. Soit deux fois plus vite que l'inflation, selon une étude publiée en 2024. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, elle nous parle de la rivalité qui s'amplifie sur les réseaux sociaux entre des internautes afro-américains et africains. Une montée des tensions liée au climat tendu entre immigrés aux États-Unis, attisé par la présidence Trump, conservatrice et toujours aussi clivante. Programmation musicale : ► SAD! - XXXTentacion ►Ce monde est fou - Daddy Mory & Tiwony.
Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, prof de philo, Flora Ghebali, militante dans la transition écologique, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Alors que différents conflits touchent l'Afrique de l'Ouest et centrale, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) est sur place pour protéger les enfants, lutter pour leur éducation et les aider à garder une vie digne et respectueuse de leurs droits fondamentaux. Au micro d'ONU Info, Adele Rutsobe, spécialiste de la protection de l'enfance de l'UNICEF dans la région, explique la complexité de ces tâches, tout en rappelant l'impact considérable de l'éducation et des communautés pour la qualité de vie des enfants. Entretien réalisé par Michelle Ghazaryan.
« Au terme d'une longue nuit, relève Afrik.com, l'Assemblée nationale béninoise a adopté, samedi matin à l'aube, une vaste révision constitutionnelle. Le texte instaure un Sénat et allonge les mandats du président de la République, des députés et des maires de 5 à 7 ans. » Précision importante, pointe La Nation à Cotonou, « cette réforme au niveau des mandats électifs prend effet à partir des élections générales de l'année prochaine. Ce qui veut dire que la (nouvelle) loi constitutionnelle ne concerne pas le mandat actuel du président de la République, Patrice Talon qui passera le témoin en mai prochain ». Pourquoi cette révision ? D'après la mouvance présidentielle, relève le site d'information Banouto, « ce nouveau texte vise à renforcer la stabilité, la transparence et l'efficacité des institutions et la vitalité démocratique du Bénin ». L'opposition bâillonnée ? Alors, « la question pressante, estime pour sa part La Nouvelle Tribune, toujours à Cotonou, est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visent principalement à éliminer ce qui est perçu comme des freins structurels au progrès national, pointe le quotidien béninois. La classe dirigeante pointe souvent du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d'instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L'un des objectifs affichés est d'instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. (…) Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d'être unanime, tempère La Nouvelle Tribune. Pour certains observateurs, (au contraire) l'adoption de cette loi modificative est un processus qui pourrait exacerber les fractures politiques et conduire à la non-participation d'une partie importante de l'opposition aux différents rendez-vous électoraux. » Déjà, note Aujourd'hui, le principal parti d'opposition, les Démocrates, a été écarté des élections locales et de l'élection présidentielle : « à l'évidence, affirme le site burkinabé, le président Patrice Talon, qui ne briguera (donc) pas un 3e mandat, est en train de modeler le paysage politique et institutionnel avant son départ du palais de la Marina. Il a ouvert un large boulevard pour son dauphin, Romuald Wadagni, lequel sans un challenger de poids, en l'occurrence celui des Démocrates, écarté pour cause de parrainage, est à 50 % déjà vainqueur de la présidentielle d'avril prochain. » Une « manœuvre savamment orchestrée » ? Le Pays, toujours au Burkina, revient sur cette réforme constitutionnelle : certes, elle « est présentée par ses promoteurs comme un instrument de paix, une architecture d'unité nationale et un rempart contre l'instabilité. Pourtant, derrière cet argumentaire officiel particulièrement séduisant, pourrait se dissimuler une opération politique minutieusement calibrée, affirme le quotidien ouagalais, destinée à consolider le système mis en place par l'actuel président Patrice Talon, à neutraliser une opposition déjà affaiblie et à protéger l'élite dirigeante contre d'éventuelles poursuites judiciaires. Sinon, s'interroge le journal, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme plus tôt, si son ambition réelle était de renforcer la démocratie béninoise ? Pourquoi intervient-elle précisément à la fin du mandat du président en exercice ? Ce timing, loin d'être anodin, nourrit l'hypothèse d'une manœuvre savamment orchestrée ». Le Pays cite notamment l'allongement des mandats électifs à sept ans, qui constitue, d'après lui, « un point majeur de crispation. Car, il réduit davantage encore l'espace du pluralisme politique. (…) Ce passage du quinquennat au septennat réduira, en effet, la fréquence des élections, verrouillera durablement le jeu politique et condamnera une opposition déjà fragmentée, à une longue traversée du désert… » Illusion démocratique ? Autre point qui pose problème, selon Ledjely en Guinée : la création d'un Sénat : « car un élément interpelle, pointe le site guinéen : aucun futur sénateur ne sera élu. Tous seront membres de droit ou désignés. Et détail ultime : parmi les membres de droit figureront… les anciens présidents. Évidemment, diront certains. Beaucoup y voient un point de chute soigneusement aménagé par le président Patrice Talon lui-même. » Globalement, relève encore Ledjely, sous la présidence Talon, « le Bénin avait semblé incarner l'un des rares îlots d'espérance. En particulier, la confirmation par Patrice Talon qu'il ne briguerait pas un troisième mandat avait séduit. Au point que, dans le sillage des lauriers qui lui étaient tressés, on avait soudain oublié le sort des détenus politiques, dont Reckya Madougou (emprisonnée depuis plus de quatre ans). Mais peut-être avons-nous célébré trop tôt le chef de l'État béninois, soupire Ledjely. Entre l'absence de fait de l'opposition à la prochaine présidentielle et les récentes modifications constitutionnelles aux objectifs suspects, la victoire démocratique que l'on croyait entrevoir paraît bien illusoire ». À lire aussiBénin: l'adoption d'une nouvelle réforme constitutionnelle suscite de vifs débats dans la classe politique
Tous les dimanches à minuit, Daniel Riolo propose une heure de show en direct avec Moundir Zoughari pour les passionnés de poker. Conseils d'un joueur professionnel, actualité, tournois... Votre rendez-vous poker, sur RMC !
Travailler pour la “visibilité”, accepter un test gratuit, dire oui à une mission non payée “pour se faire un nom” : ces pratiques sont devenues si courantes qu'on ne les remarque même plus. Mais ces opportunités encouragent un système profondément inégalitaire et une véritable violence économique. Alors faut-il accepter de travailler gratuitement pour lancer sa carrière, ou au contraire apprendre à dire non ? Et comment distinguer l'expérience formatrice du piège déguisé ?Dans cet épisode, Raphaëlle Elkrief se demande jusqu'où l'on peut accepter de travailler gratuitement. Pour répondre à la question, elle a échangé avec Insaf El Hassini, juriste, experte en négociation salariale et fondatrice du cabinet À la juste valeur. Cet épisode d'Émotions (au travail) a été rendu possible grâce au travail de la journaliste Raphaëlle Elkrief. Louis Jaubart est au montage, à la réalisation et au mix. Louise Hemmerlé est à la production. Vous souhaitez soutenir la création et la diffusion des projets de Louie Media ? Vous pouvez le faire via le Club Louie. Vous pouvez aussi vous abonner à Louie+ sur Apple Podcasts pour écouter les épisodes sans publicités et nos séries en avant-première. Chaque participation est précieuse. Nous vous proposons un soutien sans engagement, annulable à tout moment, soit en une seule fois, soit de manière régulière. Au nom de toute l'équipe de Louie : MERCI !Suivez Émotions au travail sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer.Suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, et YouTube. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plus de 150 entreprises françaises sont attendues à la Maison de la Chimie, à Paris, ce lundi 17 novembre, pour le sommet Choose France. Une édition rassemblant - cette fois - uniquement des groupes tricolores ; elle intervient alors que l'industrie française traverse une période difficile. C'est un rendez-vous devenu incontournable depuis 2018. Chaque année, Emmanuel Macron convie au château de Versailles des investisseurs étrangers qui font le choix de la France, l'occasion d'annoncer des projets qui se chiffrent à plusieurs milliards d'euros. Cette fois, seules les entreprises tricolores sont invitées pour cette « édition France » du sommet. À l'Élysée, on veut « célébrer la France qui réussit », montrer « qu'en dehors des débats politico-médiatiques, il y a des entreprises qui continuent d'investir ». Ce sommet s'inscrit d'ailleurs dans une séquence politique : il y a dix jours, le salon du Made in France se tenait à la porte de Versailles, et ce week-end, Emmanuel Macron a inauguré l'exposition du Fabriqué en France. Cette fois, d'après Bercy, l'idée est de « montrer qu'il y a une réalité qui dépasse le contexte budgétaire et l'instabilité internationale ». Une « nouvelle phase de désindustrialisation » Pourtant, pour les entreprises tricolores, la réalité est plutôt sombre. Au premier semestre 2025, il y a eu 44 ouvertures de sites industriels, contre 82 fermetures. Le solde est positif si on inclut dans les chiffres les extensions de sites, mais le constat de la Direction générale des entreprises est clair : il y a un « ralentissement de la réindustrialisation ». Pour Anaïs Voy-Gillis, chercheuse associée à l'université de Poitiers, cela va même plus loin. D'après elle, « on est dans une phase de destruction de valeur industrielle, une nouvelle phase de désindustrialisation ». Parmi les secteurs en crise, on note l'automobile. Avec, par exemple, l'annonce, il y a quelques jours, par l'équipementier allemand Mahle de la fermeture de son site de Moselle. L'agroalimentaire souffre également, à l'image de Danone qui va fermer son usine historique de Blédina, à Villefranche-sur-Saône. Discussions « à bâtons rompus » Alors qu'est-ce qui bloque ? Il y a l'instabilité politique en France, qui « retarde les investissements des entreprises », pour Anaïs Voy-Gillis. La féroce concurrence internationale est également l'un des facteurs qui explique ce ralentissement, venue notamment de Chine, qui inonde le marché européen de ses excédents de production. La semaine dernière, un collectif d'entrepreneurs français publiait, dans le Journal du dimanche, une tribune dénonçant la surtaxation et l'empilement des normes. Pour les entreprises françaises, ce sommet sera donc l'occasion d'évoquer toutes ces difficultés. À Bercy et Matignon, on promet des discussions « à bâtons rompus » avec les industriels. À lire aussiAu salon Made in France, les circuits courts s'opposent à la «fast fashion»
3 milliards d'euros, c'est ce que représente le marché funéraire, en France. Car oui, au-delà de la tristesse de perdre un proche, la mort rapporte et coûte de l'argent. En moyenne, les frais d'obsèques s'élèvent à 3 350 euros pour une inhumation et à 3 609 euros pour une crémation, selon un rapport de la cour des comptes de 2019. Une dépense conséquente pour de nombreuses familles, même si les chiffres datent un peu. Choix des pompes funèbres, du cercueil, du capiton, chambre funéraire ou non, cérémonie, ... l'organisation des obsèques implique de multiples décisions qui coûtent plus ou moins chères selon les options choisies. Alors que les familles sont endeuillées, le moment n'est pas propice aux choix rationnels et aux comparaisons de prix, pour autant, le passage devant les pompes funèbres est obligatoire. En France, deux acteurs privés dominent le marché funéraire. Quelles sont leurs pratiques ? Quelles connaissances a-t-on réellement sur les obsèques avant d'y être confronté ? Finalement, la mort peut-elle être un secteur économique comme un autre ? Avec : • Brianne Huguerre-Cousin, journaliste , co-autrice du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) • Matthieu Slisse, journaliste à Médiacités, co-auteur du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) Un reportage de Tom Malki qui a visité une coopérative funéraire à Nantes, dans l'ouest de la France. C'est une initiative qui nous vient du Canada. Les coopératives funéraires commencent à s'implanter dans certains pays comme en France. Elles se présentent comme des organisations citoyennes qui ne feraient pas de bénéfices sur le dos des défunts et des familles endeuillées. Une initiative qui fait forcément du bruit alors que les prix des obsèques ont augmenté de 24% en quatre ans en France. Soit deux fois plus vite que l'inflation selon une étude publiée en 2024 En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, Elle nous parle de la rivalité qui s'amplifie sur les réseaux sociaux entre des internautes afro-américains et africains. Une montée des tensions liée au climat tendu entre immigrés aux États-Unis, attisé par la présidence Trump, conservatrice et toujours aussi clivante. Programmation musicale : ► SAD! - XXXTentacion ►Ce monde est fou - Daddy Mory & Tiwony
Être aidant, c'est comme gravir une montagne : on part avec enthousiasme, mais souvent sans pauses ni soutien. Dans cet épisode, j'ai partagé comment j'ai appris à reconnaître mes limites, à demander de l'aide et à prendre soin de moi, car l'épuisement n'est pas un manque d'amour mais de respiration. Si tu es aidant, souviens-toi qu'il n'est pas égoïste de prendre des pauses ou de porter "de bonnes chaussures" pour avancer durablement. Prends soin de toi, trouve du sens, et transforme les difficultés en un joli chemin. Abonne-toi pour ne rien manquer des prochains épisodes inspirants ! Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles 3 points clés à retenir :
Des drones sans base légale aux caméras omniprésentes, au nom de notre sécurité, l'État surveille de plus en plus - et souvent sans contrôle.Félix Tréguer, chercheur associé au CNRS et cofondateur de La Quadrature du Net, dénonce une bascule démocratique silencieuse : celle d'un État qui généralise la surveillance au nom de la sécurité, sans rendre de comptes.Le risque avancé par Félix ? Glisser d'un régime libéral à une société de contrôle fascisante, où la dissidence devient impossible.
Les Bleus ont battu les Fidji samedi soir (34-21), mais ils ne se sont pas rassurés et n'ont pas plus de certitudes qu'après leur large défaite face aux Boks. Alors qu'il reste un match à disputer contre des Wallabies en petite forme, cette tournée peut-elle encore être une réussite ? Quels seront les enseignements de ce mois de novembre ? Débat dans Crunch.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tu veux que je te raconte l'histoire de la maison à 6 euros? Alors attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et c'est parti!
Soyons transparents : ces croquettes pour chien dont on parle, ce ne sont pas de vraies croquettes pour chien. Ce ne sont pas des choses que l'on déguste avec la bouche, mais plutôt avec les yeux. Nous sommes en 1997, un an avant la création de Google. En Californie, à Los Gatos, Reed Hastings et Marc Randolf en ont assez de payer des amendes quand ils ramènent en retard leur K7 au vidéo-club. Alors ils prennent une décision radicale, celle de lancer le premier service de location par Internet... Pour comprendre le lien avec les croquettes pour chien, écoutez l'épisode ! Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Je crois être apprécié en Algérie » : une petite phrase signée Laurent Nunez, le ministre français de l'Intérieur, que n'aurait certainement pas prononcée son prédécesseur Bruno Retailleau, très remonté contre l'Algérie. Laurent Nunez, interrogé par La Tribune Dimanche, après la libération cette semaine de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. « Cette libération a-t-elle été facilitée par le départ de Bruno Retailleau ? », lui demande d'emblée La Tribune Dimanche. « Je ne dirais pas ça, répond diplomatiquement Laurent Nunez, ce qui a permis de renouer avec l'Algérie, c'est d'abord notre volonté affichée, au sein du gouvernement, de rediscuter ». « Vos liens personnels ont-ils pu jouer dans le changement d'attitude d'Alger ? », demande encore le journal au ministre de l'Intérieur qui répond : « Peut-être. J'ai des origines pieds-noirs et je crois être apprécié en Algérie, pays avec lequel j'ai toujours beaucoup travaillé. » Peut-on alors parler de « normalisation » des relations avec l'Algérie ? Évoquant la libération de Boualem Sansal, le ministre parle d'un « geste d'humanité » et « d'un geste d'apaisement ». Évoquant aussi, la situation du journaliste français Christophe Gleize, toujours emprisonné en Algérie, Laurent Nunez explique que « son souhait le plus fort est qu'il soit, lui aussi, libéré ». Résister à Vladimir Poutine « Les résistants de l'ombre » : c'est ainsi que L'Express appellent celles et ceux qui résistent encore au régime de Vladimir Poutine. Pas question toutefois d'aller à leur rencontre et de les interviewer sur place. « Les conversations, nous dit L'Express, ont eu lieu par la messagerie cryptée Signal. » Deux de ces résistants, « ont préféré garder leur caméra éteinte, au moment de témoigner. Tous ont relu, avant publication, leur interview, pour s'assurer qu'il n'y restait aucune information risquant de les identifier ». L'Express a ainsi interrogé Sofia, une activiste qui a rejoint l'ONG Mémorial, désormais dissoute… mais toujours vivante. Après l'invasion de l'Ukraine, raconte Sofia, « j'ai pensé à quitter le pays, puis je me suis dit : "C'est important de continuer à protester depuis la Russie. Si tout le monde s'en va, qui va agir ici ?" » « Avec Mémorial, raconte encore Sofia, j'organise des envois de lettres aux prisonniers politiques, je cherche des personnes prêtes à travailler avec nous, et je fais de l'activisme mémoriel. Cela consiste à afficher la mémoire dans la rue. » Par exemple, « apporter des fleurs à la pierre des Solovki », dédiée aux victimes du totalitarisme. Ceci étant, Sofia ne se berce pas d'illusions et reconnaît « qu'il est peu probable que l'État russe s'effondre bientôt. » Pagaille « Ailleurs aussi… C'est le bordel », titre l'hebdomadaire Marianne, « l'instabilité gouvernementale et le désordre parlementaire ne touchent pas seulement Paris. La vie politique à Madrid, à Berlin, à Londres ou à la Haye, apparaît tout aussi tumultueuse ». En France, rappelle Marianne, « les députés français s'écharpent à coups d'amendements et d'invectives, menacent à chaque séance de renverser le quatrième gouvernement depuis septembre 2024, montent et démontent des coalitions plus ou moins baroques au gré des lois proposées. » Mais ce n'est guère mieux ailleurs, estime Marianne, qui prend pour exemple « le blocage budgétaire en Espagne », ou encore « les négociations qui s'étirent pendant des mois, aux Pays-Bas ou en Autriche, pour former des gouvernements stables ». Alors comment expliquer cette instabilité ? L'hebdomadaire rappelle d'abord que « depuis une quarantaine d'années, le continent européen vit à l'heure du néolibéralisme. » Et pour Marianne, pas de doute : « Le refus de prendre en compte les préoccupations de la majorité populaire, diabolisée, a abouti en Europe à l'émergence de forces politiques populistes qui ont remis en cause le traditionnel bipartisme gauche-droite ». D'où une instabilité croissante. Insaisissable Courrier international nous conseille la lecture d'un article du journal colombien El Malpensante, au sujet d'un célèbre voleur de livres. « John Alexander Cordona Peluza est connu comme le loup blanc à Bogota, raconte Courrier international. Voleur de livres en plein jour, pratiquement au vu et au su de tous, il tient un commerce clandestin d'ouvrages qui questionnent la société et prônent la rupture. » El Malpensante le décrit comme un homme « au cuir épais tanné par la rue », avec « aux oreilles deux anneaux en métal » et « un double piercing à la bouche ». Alors pourquoi cet homme vole-t-il des livres ? Selon le journaliste d'El Malpensante qui s'est penché sur la question, « il ne vole pas par conviction idéologique. Il ne se voit pas en justicier de la culture, en grand saboteur du système. Les témoignages que j'ai recueillis concordent (précise le journaliste). Pour lui, le vol est une farce conçue au millimètre près. Un mélange de calcul, d'invisibilité et d'adrénaline ». Bref, un voleur littéralement insaisissable... À lire aussiLibération de Boualem Sansal par l'Algérie: la diplomatie française en question
Et si on vous disait que vous faites tout comme il faut — à la maison comme au bureau — et que vous n'avez aucune raison de culpabiliser ? Que ce n'est pas votre faute si vous gagnez moins, si vous avez revu vos ambitions pour préserver votre famille ?Ces « choix », en réalité, vous ne les avez jamais vraiment eus. Parce que le monde du travail trahit les femmes en leur faisant croire qu'elles peuvent tout faire — à condition de s'adapter sans jamais broncher.Dans son essai Les Méritantes (éditions Les Liens qui libèrent), la journaliste et autrice Lucile Quillet démonte les rouages d'un système pensé par et pour les hommes : un monde du travail où les femmes se contorsionnent pour s'intégrer, jusqu'à l'épuisement ou au renoncement. Elle y dévoile une vérité dérangeante : ce n'est pas un manque d'ambition qui freine les femmes, mais un environnement biaisé, qui les évalue, les paie et les attend différemment.Alors, que faire ? Et si, au lieu de chercher à « mieux s'adapter », les femmes exigeaient enfin que le monde du travail change ? Que les entreprises, les managers, les institutions prennent leurs responsabilités ? Le monde du travail peut-il vraiment se réinventer et comment ?C'est ce dont on parle dans cet épisode avec Lucile Quillet.Cet épisode de Mères est co produit par My Louves, le programme qui accompagne les entreprises sur les sujets liés à la parentalité et aux carrières féminines. Parce que 89% des salariés sont AUSSI des parents, ce sujet est primordial pour la performance des organisations et le bien-être des équipes.Parlez de My Louves à vos managers, directeurs ou responsables RH ; contactez-nous via la page Linkedin My Louves, et découvrez nos services sur MyLouves.com/entreprises.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On fait le point ensemble sur la disparition inquiétante de la navigatrice française Marie Descoub.We take stock together of the worrying disappearance of the French sailor Marie Descoub.Alors voilà, Marie qui a 28 ans et son coéquipier américain Nathan Perrins ont disparu le 5 novembre.So, Marie, who is 28, and her American teammate Nathan Perrins disappeared on November 5th.Ils étaient en train de convoyer un voilier du Maine jusqu'à Porto Rico.They were in the process of conveying a sailboat from Maine to Puerto Rico.La question c'est : que s'est-il passé ?The question is: what happened?Premièrement, les circonstances.Firstly, the circumstances.Leur voilier, le SV Liona, a cessé d'émettre le 5 novembre.Their sailboat, the SV Liona, stopped transmitting on November 5th.À ce moment-là, il n'était plus qu'à environ 16 heures de leur but.At that time, they were only about 16 hours from their destination.Le seul souci signalé par le capitaine, c'était un manque de carburant.The only problem reported by the captain was a lack of fuel.Deuxièmement, les recherches.Secondly, the search.Bien sûr, les garde-côtes américains et les équipes des Bermudes se sont mobilisés, mais pour l'instant, ça n'a rien donné.Of course, the American Coast Guard and the Bermuda teams mobilized, but for now, it hasn't yielded anything.Pourtant, les proches, eux, ils gardent espoir.Yet, their loved ones, they are holding onto hope.Ils se disent que ça pourrait juste être un problème de communication.They are telling themselves that it could just be a communication problem.Le sort des deux marins reste donc incertain.The fate of the two sailors therefore remains uncertain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
J'ai découvert la réalité de mon cycle passé 30 ans.Avant ça je connaissais les basiques, que mes règles revenaient tous les mois normalement, que l'ovulation était plus ou moins au milieu du cycle et basta.Quand j'ai capté qu'il y avait une multitudes de choses primordiales à savoir sur nos hormones, sur la normalité ou non d'un cycle, sur son impact sur notre santé physique mais aussi mentale, je me suis dit que mes 3 filles n'auraient pas à attendre 30 ans pour comprendre.Alors dans cet épisode j'ai demande à Anna Roy, sage femme, chroniqueuse et autrice de nous parler des règles et ce qu'il faut savoir pour préparer nos filles mais aussi nos garçons à cette étape de la vie.Une femme vivra potentiellement 3M dans sa vie : La Ménarche, le fait d'avoir ses règlesLa Matrescence, le fait de devenir mère si elle en a envie et si elle le peutEt La Ménopause, le fait de ne plus être en capacité de procréerAlors aujourd'hui on s'intéresse au premier M.Papa, maman, tante, tonton, cousin, cousine, bref, faites circuler cet épisode, parce qu'il est primordial pour les préparer à vivre cette étape dans la vie d'une jeune fille. C'est parti pour apprendre et mettre en place quelques réflexes salvateurs pour aider vos enfants. LIENS UTILES : Tout sur les règles ! Anna Roy(Auteur), Mademoiselle Caroline, Mademoiselle CarolineLe petit illustré de l'intimité du pénis, des testicules, du scrotum, du prépuce, des érections, etc, Baudy Mathilde, Dieumegard TiphaineEpisode 12 HORS SERIE – Tout savoir sur l'accouchement – Charline Sage-femmehttps://onsexpliqueca.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.