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Pays démocratique et républicain, la France nourrit un paradoxe : dans la mémoire collective des Français, la figure de l'homme providentiel a une place de choix. Parmi ces hommes et femmes surgissant dans des circonstances souvent exceptionnelles, se trouve Charles De Gaulle. Incarnation de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale, instigateur de la Ve République en 1958, le Général de Gaulle a, par deux fois, fait figure de sauveur dans notre pays. Comment s'est construit le mythe gaullien de l'homme providentiel ? Pour répondre à cette question, Virginie Girod reçoit l'historien Jean Garrigues. Fin connaisseur de l'histoire de nos institutions, il est président de la commission internationale d'histoire des assemblées, et auteur, notamment, des livres "A la plage avec Charles de Gaulle, l'homme providentiel dans un transat" (Dunod) et "Les Hommes providentiels: Histoire d'une fascination française" (Payot).Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.Présentation : Virginie GirodProduction : Armelle ThibergeRéalisation : Clément IbrahimDiffusion : Estelle LafontComposition du générique : Julien TharaudVisuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aux origines de Belin Dans cet épisode 1 aux origines de Belin, le crooner breton revient sur le « tissage sauvage des fils de son destin », son enfance atlantique dans une baie au parfum de varech parcourue à BMX, sa lignée de pêcheurs, ses disques de Thiéfaine ou son jeu de guitare qui, à 15 ans, déchaînait les passions dans les rades de Quiberon avec un groupe nommé Les Démons. Le sel de son « hypernuit ».Mais comment l'écriture est-elle venue aux yeux et à la bouche de ce transfuge de classe alors que l'appartement familial ne comptait pour tout livre qu'une série d'encyclopédies ? Qu'a-t-il de commun avec le héros du roman « Martin Eden » de Jack London ? Comment ce titulaire d'un BEP-CAP électricien est-il passé d'un quotidien de musicien de studio – pour Bénabar ou Régine – à sa place convoitée de fils fantasmé de Bashung et de Brigitte Fontaine, chouchou de la critique, auquel il ne manque aujourd'hui qu'un succès populaire ? Pour le savoir, prenons le temps, Bertrand.L'auteur du mois : Bertrand BelinNé en 1970 à Auray, Bertrand Belin est musicien, écrivain et acteur, toujours à la recherche « du mot juste, du beau geste ». Depuis vingt ans, du premier album remarqué qui porte son nom (2005) à « Tambour Vision » (2022), sans oublier « Hypernuit » (grand prix de l'académie Charles-Cros en 2010), ce drôle d'oiseau du Morbihan, au timbre grave et envoûtant, « survole nos villes et nos campagnes » avec, sous son aile, de mystérieuses ritournelles. « Que dit-on en chantant que l'on ne saurait dire en parlant simplement ? Pourquoi chanter une chose ? », se demandait-il en 2012 dans son premier livre, un court essai intitulé « Sorties de route ». Bertrand Belin est également l'auteur d'une poignée de brefs romans intrigants aux éditions POL. Il vit à Paris et publiera en octobre 2025 son huitième album solo, « Watt », annoncé comme « tendre, grave et gracieux, avec des divertissements ». Enregistrement avril 2025 Entretien, découpage Richard Gaitet Prise de son Mathilde Guermonprez Montage Mathilde Guermonprez, Étienne Bottini Réalisation, mixage Charlie Marcelet Musiques originales Samuel Hirsch Vibraphone Cyprien Noble Illustration Sylvain Cabot Remerciements Loyse Dodinot-Plunian, Loo Hui Phang, Mina Souchon
Le chanteur vif-argent et son usine intime Énigmatique de sa personne, dans ses effets fort économe, l'homme (comme son verbe) désarçonne. Pour Bertrand Belin, « les chansons sont faites d'une substance instable, comme de la nitroglycérine, à transporter en essayant de ne pas trop en renverser ». L'auteur rapide de « Lentement » et de « Glissé-redressé » négocie donc « avec la plasticité des mots », apprécie « les syntaxes un peu dégradées, les contraires, les accidents de grammaire », dynamite les interprétations en s'estimant « contenu dans une nécessaire discrétion ». Dans ses chansons, il « parle en fou » ou affronte, « résigné, devant le mal », un colosse parental. Et ajoute : « J'aime l'opacité. Beaucoup. L'incompréhensible et le merveilleux que cela comprend. Pour faire jaillir des possibilités de sens qui ne sont pas le fruit de la raison. »En conséquence, ses vers « bêchent la terre gelée » de sentiments complexes ou dessinent « des silhouettes » : celles de clochards sur des bancs « mal gaulés » ou celle d'une femme « moitié folle, qui donne des ordres au soleil ». Son minimalisme, qui flirte parfois avec l'hermétisme, lui permet ainsi de diminuer « le risque du compromis ». Car « trop en dire » le « déçoit toujours ».Sûr de sa force « bertran-quille » portée par son flegme vocal désormais légendaire, le chanteur vif-argent nous ouvre ici les portes de son usine intime, le moulin de Belin, lui qui affirme que ses textes… « ne sont pas écrits, passant directement de l'esprit à l'enregistrement ». Dans ce deuxième épisode, nous essaierons de le croire sur parole(s).L'auteur du mois : Bertrand BelinNé en 1970 à Auray, Bertrand Belin est musicien, écrivain et acteur, toujours à la recherche « du mot juste, du beau geste ». Depuis vingt ans, du premier album remarqué qui porte son nom (2005) à « Tambour Vision » (2022), sans oublier « Hypernuit » (grand prix de l'académie Charles-Cros en 2010), ce drôle d'oiseau du Morbihan, au timbre grave et envoûtant, « survole nos villes et nos campagnes » avec, sous son aile, de mystérieuses ritournelles. « Que dit-on en chantant que l'on ne saurait dire en parlant simplement ? Pourquoi chanter une chose ? », se demandait-il en 2012 dans son premier livre, un court essai intitulé « Sorties de route ». Bertrand Belin est également l'auteur d'une poignée de brefs romans intrigants aux éditions POL. Il vit à Paris et publiera en octobre 2025 son huitième album solo, « Watt », annoncé comme « tendre, grave et gracieux, avec des divertissements ». Enregistrement avril 2025 Entretien, découpage Richard Gaitet Prise de son Mathilde Guermonprez Montage Mathilde Guermonprez, Étienne Bottini Réalisation, mixage Charlie Marcelet Musiques originales Samuel Hirsch Vibraphone Cyprien Noble Illustration Sylvain Cabot Remerciements Loyse Dodinot-Plunian, Loo Hui Phang, Mina Souchon
Fantaisie comique, passion digression Bertrand Belin écrit des livres comme d'autres nagent en eaux libres : il en a le souffle, la souplesse et l'endurance, au gré des marées montantes de son imagination. Dans son bonnet de bain, déjà cinq romans et un curieux recueil de « souvenirs », tous publiés ces dix dernières années aux éditions POL. Sa petite entreprise ne connaît pas la crampe et forme déjà un tout cohérent, sérieux dans sa phrase, libre dans la diversité de ses formes, irrigué par sa fantaisie comique, sa passion digression, son plaisir de la répétition, son goût gourmand du mot rare et les ombres tenaces de sa jeunesse.Dans « Requin » (2015), un homme banal retarde sa noyade par le flot de ses pensées, qui séduiront près de dix mille lecteurs et lectrices. Dans « Littoral » (2016), l'occupation d'un port par une armée rebat les cartes de l'héroïsme. Dans « Grands carnivores » (2019), fable habile sur le capitalisme carnassier centré sur deux frères que tout oppose, sa verve déploie du mordant pour croquer de bien tristes puissants adeptes de « logorrhées vipérines » et de « galimatias venimeux ». Et dans « La figure » (2025), son roman le plus long, l'alter ego de Bertrand enquête sur le « poison » de son passé.« Dans les livres », dit-il, « je peux être aventureux dans la spéculation, faire usage de mauvaise foi, fabriquer des dispositifs, des bazars rhétoriques qui ne peuvent se passer du temps long. La chanson est un canif de poche, le roman un service complet avec louche et fourchette à poisson. » Pour ce troisième et dernier épisode, ce « grand-duc » passe à table et plonge dans ses pages « le feu au cœur ».L'auteur du mois : Bertrand BelinNé en 1970 à Auray, Bertrand Belin est musicien, écrivain et acteur, toujours à la recherche « du mot juste, du beau geste ». Depuis vingt ans, du premier album remarqué qui porte son nom (2005) à « Tambour Vision » (2022), sans oublier « Hypernuit » (grand prix de l'académie Charles-Cros en 2010), ce drôle d'oiseau du Morbihan, au timbre grave et envoûtant, « survole nos villes et nos campagnes » avec, sous son aile, de mystérieuses ritournelles. « Que dit-on en chantant que l'on ne saurait dire en parlant simplement ? Pourquoi chanter une chose ? », se demandait-il en 2012 dans son premier livre, un court essai intitulé « Sorties de route ». Bertrand Belin est également l'auteur d'une poignée de brefs romans intrigants aux éditions POL. Il vit à Paris et publiera en octobre 2025 son huitième album solo, « Watt », annoncé comme « tendre, grave et gracieux, avec des divertissements ». Enregistrement avril 2025 Entretien, découpage Richard Gaitet Prise de son Mathilde Guermonprez Montage Mathilde Guermonprez, Étienne Bottini Réalisation, mixage Charlie Marcelet Musiques originales Samuel Hirsch Vibraphone Cyprien Noble Illustration Sylvain Cabot Remerciements Loyse Dodinot-Plunian, Loo Hui Phang, Mina Souchon
durée : 00:05:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Dernier entretien avec Henri Leclerc, avocat et militant à La Ligue des Droits de l'Homme, en 2018 pour un "Nuit rêvée" durant laquelle il nous donne à entendre des archives qui résonnent avec sa carrière et ses engagements d'avocat. Entretien 3/3. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Henri Leclerc Avocat, président d'honneur de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH)
durée : 00:31:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Pour le second volet de sa "Nuit rêvée", l'avocat et militant Henri Leclerc, admirateur de Victor Hugo et d'Anatole France, commente un demi-siècle de vie sociale et politique française, choix d'archives à l'appui. Entretien 2/3. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Henri Leclerc Avocat, président d'honneur de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH)
Mes chers camarades, bien le bonjour !La colonisation et la décolonisation, ce sont des questions qu'on a jusqu'à présent assez peu abordées sur Nota Bene. C'est extrêmement vaste, alors pour aujourd'hui, je vous propose de nous concentrer sur le cas de la Guinée, qui a pris un chemin différent des autres anciennes colonies françaises 1958… Je n'en dis pas plus, car vous l'aurez compris, on va en parler dans cet entretien ! En parallèle, on va découvrir l'histoire de deux personnes qui ont joué un rôle clé dans le régime guinéen, deux défenseurs des droits des Africains-Américains qui se sont rencontrés aux États-Unis : Miriam Makeba et Stokely Carmichael. Alors qui sont-ils, quelle est leur histoire, et qu'est-il arrivé en Guinée ? Eh bien pour le découvrir, j'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui Elara Bertho ! Elara est agrégée de lettres modernes, docteure en littérature, et chargée de recherches dans le laboratoire LAM, Les Afriques dans le Monde, une unité mixte de recherche du CNRS, de Sciences Po Bordeaux, et de l'Université Bordeaux Montaigne.Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Merci à notre partenaire Elgato de nous avoir accompagné sur cet entretien ! Bénéficiez de 5% de réduction sur leur catalogue grâce au code ZZ-NB : elgato.sjv.io/55AAGo➤ Jetez un œil au livre d'Elara, Un couple panafricain : Miriam Makeba et Stokely Carmichael en Guinée : https://www.rot-bo-krik.com/un-couple-panafricain
durée : 00:43:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Henri Leclerc, avocat et militant à La Ligue des Droits de l'Homme, s'est battu aux côtés des paysans, des syndicalistes, des détenus et des sans-papiers. Invité d'Albane Penaranda, il a choisi de mettre en lumière des archives de Pierre Vidal-Naquet, Victor Basch et Albert Naud. Entretien 1/3. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Henri Leclerc Avocat, président d'honneur de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH)
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Emmanuel de Villiers et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Les départs clandestins de pirogues depuis les côtes guinéennes vers l'archipel espagnol des Canaries se sont multipliés, en conséquence de l'accord migratoire conclu entre la Mauritanie et l'Espagne l'an dernier. Pourtant, la traversée depuis la Guinée peut durer une dizaine de jours et est extrêmement dangereuse. En 2024, l'ONG espagnole Caminando Fronteras dénombre 10 457 morts dans l'Atlantique. Entretien avec Elhadj Mohamed Diallo, ancien exilé, qui dirige désormais l'Organisation guinéenne de lutte contre la migration irrégulière. RFI : La Guinée est devenue une alternative pour les candidats à la migration clandestine, notamment depuis la ville côtière de Kamsar. Pourquoi ce phénomène, selon vous, a-t-il pris de l'ampleur dans la ville ? Elhadj Mohamed Diallo : D'abord, la ville de Kamsar est une ville portuaire, où la pêche est beaucoup développée. La plupart des jeunes maîtrisent parfaitement l'océan. Ce sont des pêcheurs qui maîtrisent la conduite des pirogues. La situation aux îles Canaries est telle que des journalistes espagnols sont venus enquêter jusqu'en Guinée pour identifier les familles des disparus, racontez-nous. Lorsque des Guinéens sont arrivés dans les îles des Canaries – le troisième convoi au départ de Kamsar -, il y a eu un accident. Sept personnes sont décédées, dont deux enfants. Donc les journalistes se sont intéressés à la question. Ils nous ont contactés et ils sont venus sur le terrain pour identifier trois familles parmi les sept et après, ils sont venus à Conakry. On les a mis en contact avec des familles de disparus, et eux nous ont mis en relation avec des organisations qui travaillent sur les questions d'identification dans les autres pays. Il y a plusieurs familles qui sont identifiées, on est en train de mettre en place le collectif des familles de disparus. Et une fois que vous les identifiez, qu'est-ce que vous faites ? Parfois, un jeune décède dans un autre pays, mais la famille n'est pas identifiée. Donc, ils nous contactent. On accompagne la famille pour qu'elle puisse rapatrier le corps au pays et inhumer le jeune. On les accompagne aussi dans leur deuil et dans les démarches administratives. Lorsqu'un corps est identifié, il y a un tas de dossiers qu'il faut aller retirer à la justice ou à la mairie. Parfois, les familles ne sont pas informées. Nous accompagnons les familles dans toutes ces démarches, s'ils décident de rapatrier le corps ou pour qu'ils aient les documents nécessaires pour engager des procédures auprès des tribunaux. À lire aussiGuinée: une nouvelle route dangereuse pour la migration vers les Canaries au départ de Kamsar Alors concrètement, comment ça se passe ? Ce sont des passeurs qui sont, disons, des « professionnels » et qui ouvrent un nouveau point de passage ? Ou est-ce que ce sont des pêcheurs ou des personnes sur place, à Kamsar, qui se lancent dans le marché de la migration par opportunisme ? Le premier convoi, c'était des pêcheurs. Comme le Sénégal est un pays frontalier, on se dit que s'il y a des voies de passage depuis le Sénégal, nous aussi Guinéens pouvons tenter. Donc c'est comme ça qu'ils ont commencé. Un groupe d'individus étaient là en train de travailler, ils se sont réunis, ils ont formé leur convoi et ils sont partis. Ca a même échappé aux autorités. Pour le moment, on n'a pas pu avoir des informations sur les passeurs, on est en train de faire des recherches. Mais bon, vous savez, c'est une question très compliquée de former un groupe de réseaux. Ça peut être des compatriotes qui étaient déjà en Mauritanie ou au Sénégal et qui reviennent en Guinée, ou ça peut être aussi des gens issus du réseau marocain qui se ramifie jusqu'en Guinée. Ce sont des réseaux qui sont vraiment professionnels. On doit planifier le terrain, il faut identifier qui doit être impliqué, qui ne doit pas être impliqué aussi. Ça va prendre du temps. Mais quand même, il y a eu pour le moment trois ou quatre convois qui sont partis et le mois dernier, les autorités ont arrêté pas mal de groupes de personnes qui étaient prêtes à partir. Deux convois ont été arrêtés au mois de juillet. Un autre convoi a été arrêté en Mauritanie où il y avait des Guinéens, des Sénégalais et d'autres nationalités. Vous voulez dire qu'en fonction des politiques migratoires des pays pourtant voisins, le point de départ peut changer ? Pas forcément les politiques migratoires en soi. Ça peut être peut-être la façon dont on est en train de réprimer les migrants, ou bien comment on est en train de durcir un peu les politiques migratoires. C'est une chaîne, en fait. Ça a commencé par le Maroc, puis le Maroc a « fermé » sa voie d'accès. Puis la Mauritanie, le Sénégal où ça devient de plus en plus difficile. Finalement, les points de départ s'éloignent de plus en plus. Et certainement demain, quand on va « fermer » la Guinée, peut-être que c'est Sierra Leone, le Liberia ou la Côte d'Ivoire qui seront concernés. En ce qui concerne le réseau des passeurs, ce n'est pas seulement la Guinée qui doit y travailler. Il faut que les pays collaborent, que ça soit une coordination entre les États parce que ces passeurs sont des criminels. Ça, il faut le dire. Quand vous voyez ce qui se passe aujourd'hui en Tunisie, vous comprendrez pourquoi les pays doivent coopérer pour pouvoir travailler sur cette question. Est-ce que vous avez pu dresser un profil des personnes qui prennent la mer ? Ce sont des familles avec des enfants, parce qu'ils sont convaincus qu'avec des enfants, on vous donne des papiers en règle dès votre arrivé. Donc, ils prennent toute la famille pour partir. En majorité, c'est des jeunes de 17 à 35 ans. Mais il y a également des vieux, des femmes, des enfants, des intellectuels, des étudiants, des non-étudiants... C'est les mêmes personnes, des fois, qui avaient envie de partir mais qui n'en avaient pas la possibilité. Avec 15 millions de francs guinéens [1 500 €, NDLR], ils vont migrer depuis Kamsar. À lire aussiMauritanie: «Notre politique vis-à-vis de la migration irrégulière est restée la même» Alors même que la communication habituelle des autorités et la sensibilisation communautaire martèlent que le risque de partir clandestinement, c'est très dangereux, que la Guinée ou même l'Afrique en général, a besoin de bras pour se construire et que les politiques migratoires, vous l'avez dit, sont de plus en plus dures. Pourquoi, selon vous, les jeunes continuent de tenter « l'aventure », comme on l'appelle en Afrique de l'Ouest ? On est tous d'accord que d'abord, la migration, c'est un fait naturel. Deuxièmement, il y a une communication sur les réseaux sociaux qui dit que l'Allemagne ou la France ont besoin de plus de main-d'œuvre et les jeunes ont besoin de travailler. Mais quand vous prenez le cas spécifique de la Guinée, la majeure partie des jeunes Guinéens ont perdu confiance non seulement en l'intellectuel guinéen, mais aussi en la République de Guinée. Même s'ils avaient des milliards en poche, ils n'auraient pas envie d'investir dans ce pays parce qu'il y a une totale perte de confiance. Même si ces jeunes sont des intellectuels, même si vous leur trouvez un travail, ils vont chercher un moyen de transport pour quitter le pays parce qu'ils n'ont plus confiance en la République. À une époque, on avait des tee-shirts qui disaient La Guinée est mon avenir. Il y a un jeune qui m'a interpellé un jour, en me disant : « Tu penses qu'il y a une possibilité de réussir dans ce pays où un Premier ministre te dit qu'une région n'a pas le courant parce qu'un Chinois est mort ? » [en 2018, l'ex-Premier ministre Kassory Fofana avait justifié l'absence d'électricité à Kankan par le décès prématuré de l'investisseur chinois choisi pour le projet, NDLR] Vous voyez la mentalité ? Au début de ce mois, 49 Sénégalais ont quitté la Mauritanie en pirogue, se sont perdus en mer et ont finalement pu atteindre les îles Canaries en s'accrochant à une barge remorquée par un navire européen. Comment vous expliquez une telle détermination chez les jeunes Africains, avec pourtant un énorme risque de se faire arrêter ou pire, de mourir, tout simplement ? Vous interrogez dix jeunes aujourd'hui sur pourquoi ils sont prêts à prendre ces risques-là. Ils vous diront que dans l'état actuel des choses, ils sont comme déjà morts. Donc pour eux, il vaut mieux aller mourir ailleurs et peut-être réussir, que de rester ici et mourir. C'est comme un jeune avec ses parents, s'il n'a plus confiance, il va quitter la maison. Donc quand on n'a plus confiance en notre nation, on va forcément la quitter. C'est ce qui arrive en l'Afrique de l'Ouest, surtout au Sénégal et en Guinée. Quand dans un pays, même manger devient un luxe, ça devient un problème. Il y a donc la communication sur les réseaux sociaux et aussi cette question politique qui motive de nombreux jeunes à partir. Et on comprend parfois leur motivation, ils veulent tout simplement vivre en paix. À lire aussiLa France peut-elle se passer d'immigration ?
Au Soudan, la guerre continue de faire rage. Depuis deux ans, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés à travers tout le pays. Au-delà des appels au cessez-le-feu, ce sont désormais les alertes humanitaires qui se font le plus entendre. En plus de la malnutrition qui s'installe, l'épidémie de choléra s'étend, alors que l'aide humanitaire peine à entrer dans le pays. Entretien avec docteur Rodrigue Alitanou, directeur des opérations de l'ONG Alima. Il répond aux questions de Sidy Yansané. RFI : À l'occasion de la journée mondiale de l'aide humanitaire mardi 19 août 2025, les Nations Unies indiquent un nombre record de 383 travailleurs humanitaires tués dans le monde l'an dernier. Le Soudan affiche le plus lourd bilan après Gaza. Est-ce qu'on peut dire que la guerre au Soudan est devenue l'une des pires crises humanitaires au monde ? Dr Rodrigue Alitanou : Absolument. Le Soudan aujourd'hui est considéré comme la pire crise humanitaire au monde selon les Nations Unies. Depuis le 15 avril 2023, où cette nouvelle guerre a commencé, elle a déjà fait des dizaines de milliers de personnes tuées et des dizaines de millions de personnes déplacées, avec aussi beaucoup d'humanitaires touchés par cette crise. L'ONU dénonce d'ailleurs « l'expression honteuse de l'inaction et de l'apathie internationales ». C'est un constat que vous partagez ? Oui, parce que malgré toutes les difficultés déjà que les populations subissent au Soudan, l'acheminement de l'aide humanitaire n'est pas effectif et on a des difficultés à pouvoir envoyer les travailleurs humanitaires [sur le terrain], les approvisionnements pour les hôpitaux, et tout ce qui est nécessaire à ce que l'aide humanitaire soit effective dans les différentes régions. La semaine dernière, c'est l'Union européenne, conjointement avec le Japon, le Royaume-Uni et le Canada, qui appelait à laisser entrer l'aide humanitaire « de toute urgence » et à protéger les civils. Mais le même jour, le général al-Burhan s'engageait à ne faire « ni compromis ni réconciliation, quel qu'en soit le prix » avec les FSR de son adversaire Hemedti. Est-ce qu'il n'y a pas là un aveu d'impuissance de la communauté internationale ? Sans faire de la politique, oui. Il y a des déclarations, mais il n'y a pas d'actions qui suivent de la part des différents belligérants. Il y a une forme d'impuissance, mais on ne peut pas baisser les bras, on ne doit pas baisser les bras, parce que l'enjeu est de taille. Si on ne fait rien, si l'aide humanitaire n'est pas acheminée dans les différentes régions en proie à la violence au conflit au Soudan, ce sont les populations qui vont en pâtir. En plus d'être sur le podium des États où meurent massivement les travailleurs humanitaires, le Soudan est désormais en tête des pays les plus touchés par le choléra. Comment l'épidémie a progressé aussi vite ? Avec cette crise qui avait jusqu'alors comme résultante l'insécurité alimentaire, la malnutrition, la famine par endroits, la situation est désormais exacerbée par cette épidémie de choléra sans précédent qui s'intensifie de semaine en semaine et touche des adultes comme des enfants, avec une vitesse de propagation assez fulgurante dans les camps de déplacés. J'étais sur place, j'ai vu des arrivées massives des populations dans des camps de déplacés déjà débordés, des populations exténuées par des atrocités et qui ont déjà un niveau d'immunité assez bas. Les populations affamées et assoiffées, parce qu'il y a des ressources très limitées, dorment à même le sol, serrées sous des toits de fortune. Des camps de déplacés caractérisés par une promiscuité totale, sans assainissement et sans suffisamment d'eau. Les gens vivent avec moins de trois litres d'eau par jour. Comme les latrines sont insuffisantes, il y a un phénomène de défécation à l'air libre qui s'est installé. Absolument tout est réuni pour que cette épidémie soit entretenue, spécifiquement dans les États du Darfour et notamment dans le Nord-Darfour, où le conflit a pris une autre dimension depuis mars. Cette épidémie risque d'être hors de contrôle si rien n'est fait. À lire aussiLe Soudan en guerre frappé par l'une des pires épidémies de choléra de son histoire La région du Darfour reste l'épicentre de l'épidémie, mais vos confrères de Médecins sans frontières craignent une propagation, comme vous, bien au-delà des camps de déplacés, au point de créer une combinaison mortelle avec la malnutrition qui frappe aussi le pays. Effectivement, la situation est préoccupante dans les camps de déplacés, mais également dans les populations hôtes. Aujourd'hui, on parle de milliers de personnes exposées, notamment dans le Nord-Darfour avec 640 000 enfants menacés. Ce sont les chiffres de l'UNICEF de la semaine dernière. Il y a une propagation au-delà des camps qui est déjà effective, plus de 32 États sont aujourd'hui menacés ou atteints du choléra. La situation dans la ville d'El-Facher est particulièrement grave, car elle est sous contrôle de l'armée régulière, mais encerclée par les paramilitaires FSR qui empêchent les convois humanitaires d'y entrer. À votre connaissance, combien de personnes y vivent actuellement et surtout comment survivent-elles ? La ville d'El-Facher est effectivement particulièrement sous tension parce qu'elle est assiégée depuis les affrontements qui ont commencé en avril et qui ont vu migrer de la ville des dizaines de milliers de personnes vers Tawila. Environ un million de personnes sont assiégées dans cette ville où tout manque. Les populations n'ont pas de voies d'approvisionnement, il y a plus de 70% des hôpitaux qui ne fonctionnent pas, l'accès aux soins est délétère. C'est aussi le cas de l'accès aux services de base, tout ce qui est nourriture et eau potable. Des centaines de milliers de personnes sont exposées à cette situation. Et les habitants, les témoignages que RFI a pu recueillir parlent d'enfants qui meurent quotidiennement de malnutrition ou de mauvaises conditions de vie... Exactement. Et c'est la résultante directe de cette guerre. On parle de près de 20 % des enfants souffrant de malnutrition, notamment dans des zones fermées, sans accès aux soins déjà pour la malnutrition. Le choléra vient maintenant s'ajouter et affecte la majorité des personnes, dont les enfants qui sont les couches les plus vulnérables. Vous avez indiqué qu'entre 70 et 80 % des hôpitaux et des centres médicaux du pays sont détruits. Ils sont même systématiquement visés par les belligérants, est-ce que vous arrivez à comprendre pourquoi les belligérants visent systématiquement les infrastructures médicales ? Nous sommes face à une guerre aveugle où les populations, malheureusement, sont devenues des cibles, tout comme les travailleurs humanitaires. Aujourd'hui, plusieurs centres de santé sont attaqués, particulièrement chez Alima. On a été obligés à maintes reprises de relocaliser nos activités, notamment à El-Facher où aujourd'hui, on n'arrive plus à travailler dans l'hôpital général. On s'est déplacé dans un autre endroit, qui a été aussi bombardé à plusieurs reprises, donc on a dû se déplacer de nouveau. Mais ce n'est pas seulement les infrastructures de santé, même les maisons des populations sont touchées. Cela montre clairement la volonté des différents groupes à prendre en étau les populations civiles dans cette guerre aveugle. Si rien n'est fait, le choléra aujourd'hui risque de tuer plus que les armes au Nord-Darfour. Dernièrement, j'ai rencontré sur le terrain une femme enceinte qui a marché 75 km, elle a dû accoucher à son arrivée. Et j'imagine aujourd'hui cette femme qui a pu survivre à toutes ces atrocités, contracter le choléra, fatal aussi bien pour elle que son enfant. Il faut faire tout son possible pour éviter ce risque à tout prix. D'autant que pour résorber le choléra, il faut beaucoup boire ou alors il faut des antibiotiques. Donc ça a l'air d'être un traitement simple, mais pour autant les populations manquent de tout cela… D'une part les financements sont très minimes et d'autre part les voies d'approvisionnement des différentes zones où sévit le choléra aujourd'hui sont coupées par la guerre. C'est un cocktail qui fait que le choléra risque de l'emporter. Quel a été l'impact du retrait des financements de l'aide américaine d'USAID ? L'impact a été très très sec. Déjà en février, plus de 60 % des organisations humanitaires ont dû arrêter brusquement leurs activités et ça a eu un impact sur le déploiement des quelques aides qui arrivent à venir au Soudan. Depuis cette épidémie, on voit encore plus l'impact puisqu'on n'est que très peu d'organisations pouvant opérer et déployer des soins pour les populations. On a intérêt à tous se mobiliser pour que les financements puissent suivre assez rapidement puisque rien que pour le choléra, nous enregistrons aujourd'hui plus de 1000 morts depuis le début de l'épidémie au Soudan cette année. Il faut que ces chiffres arrêtent de grimper, et même possiblement toucher d'autres pays de la sous-région plus durement que le Soudan. À lire aussiL'Unicef alerte sur une épidémie meurtrière de choléra en Afrique de l'Ouest et du Centre ► Rodrigue Alitanou est directeur des opérations au sein l'ONG Alima
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Bienvenue dans ce nouvel entretien historique dans lequel j'ai eu le plaisir d'accueillir Nicolas Patin, qui est spécialiste de l'histoire de l'Allemagne de 1914 à 1945, du nazisme, de la Shoah, et de la République de Weimar. Et si vous avez lu le titre, vous le savez : Weimar, on va en parler aujourd'hui ! Parce que cette république, à part savoir qu'elle a été en place entre la chute de l'Empire allemand et l'arrivée au pouvoir des nazis, au final on n'en sait pas forcément grand chose, et l'émission d'aujourd'hui va permettre de rectifier un peu le tir ! Alors ne faisons pas plus long, je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Pour aller plus loin :➜ Découvrez le livre “Le monde nazi : 1919 - 1945” que Nicolas a coécrit avec Christian Ingrao et Johann Chapoutot : https://www.tallandier.com/livre/le-monde-nazi/ ➜ Retrouvez le passage de Nicolas chez le camarade Rivenzi : https://youtu.be/JtXm_i2TU3g
L'armée de terre française a reçu pour mission de se préparer à la guerre de haute intensité. Le conflit ukrainien a changé la donne pour les soldats français et les ordres se modifient et c'est toute une stratégie qui se durcit, avec l'ambition du commandement par l'intention. Entretien avec Pierre Schill, chef d'état-major de l'Armée de Terre. Rediffusion du 20 avril 2024 Le commandement par l'intention n'a rien d'une formule creuse, dit le général Pierre Schill, chef d'état-major de l'armée de Terre. Le commandement par l'intention est au cœur de la réforme à l'œuvre pour le modèle d'armée de terre de combat 2025 : « Mon ordre principal, c'est, penser opération, penser effets opérationnels. D'où cette injonction vers l'armée de terre d'ajuster son style de commandement, ses méthodes de commandement, vers ce commandement par l'intention. C'est-à-dire donner le sens, laisser le pari de l'intelligence et puis être au rendez-vous sur l'objectif. » Le commandement par l'intention à tous les niveaux L'intention est de dire les choses de manière claire et courte pour donner le cadre de l'action, mais chaque subordonné conserve une prise d'initiative possible pour atteindre l'effet majeur de son chef. « C'est clair que c'est une méthode qui doit s'appliquer à tous les niveaux. Cette notion de sens à donner, la façon dont on attend que tout soldat, quel que soit son niveau, puisse inscrire son action dans une action plus large, plus ample, qui est l'atteinte de l'intention de son niveau supérieur. Cela me semble primordial. C'est clairement une façon de gagner de la vitesse. C'est surtout une façon de gagner de l'adaptabilité, de prendre acte du fait que dans la complexité de la bataille, le plan peut difficilement être posé définitivement d'emblée et qu'il sera important que chaque niveau puisse exercer son intelligence, son initiative. De façon à contribuer à l'atteinte de l'objectif collectif en ayant compris l'intention, le pourquoi de l'action et de la mission qu'il a reçu. » À lire aussiL'arrivée rapide des drones de combat au sein de l'armée de terre française Un état-major ne sera jamais omniscient Les ruptures technologiques, la multiplication des capteurs ne permettront jamais aux états-majors d'être omniscient, estime Pierre Schill. Face au déluge de feu d'un conflit moderne, les troupes auront toujours l'absolue nécessité de se disperser : « Il pourrait y avoir une illusion qu'un jour, on aura des systèmes de commandement tellement puissants qu'on saura en permanence où se trouve chacun, et qu'un commandement tout à fait central pourrait donner des ordres à chacun des soldats sur le champ de bataille, un peu comme on le ferait dans une équipe cycliste. Je pense que c'est une illusion fondamentale. C'est une illusion parce que les unités militaires, et surtout dans les guerres qui sont potentiellement celles auxquelles nous aurons à faire face, appellent des unités de plus en plus nombreuses. Ce paradoxe va plus loin, le brouillard de la guerre, la rugosité du terrain, de l'adversité, de la peur, de la pluie, des tranchées font qu'on ne pourra jamais diriger et avoir la totalité de la perception des sentiments de chacun. Et donc des échelons de responsabilité de commandement intermédiaire devront continuer à exister : le régiment, la compagnie, la section, les brigades et cetera. » Pour emporter la victoire : le dernier des soldats, comme le premier des généraux, doit avoir la compréhension de la mission de l'échelon supérieur, l'initiative individuelle, insiste le général Pierre Schill, passe donc par le commandement par l'intention. À lire aussiLa révolution robotique de l'armée de Terre
Dilnur Reyhan, présidente de l'Institut ouïghour d'Europe, séjourne désormais à Prague pour un projet avec l'Institut oriental de l'Académie tchèque des sciences.
Le président américain a dégoupillé une nouvelle grenade dans le jeu électoral, en voulant exclure les résidents sans-papiers du décompte de la population américaine. Une mesure a priori illégale. «Les personnes qui vivent illégalement dans notre pays ne seront plus comptés dans le recensement», a lâché Donald Trump sur son réseau Truth Social, jeudi soir (7 août 2025). Une déclaration qui a fait l'effet d'une bombe, car, selon la Constitution américaine, ce recensement décennal doit dénombrer tous les résidents, en situation légale ou pas, afin d'allouer correctement les fonds publics locaux. Mais cela n'arrête pas Donald Trump: lors de son premier mandat, il avait déjà signé un décret pour imposer cette réforme, relève le médias en ligne The Hill. Ce dernier avait toutefois été contesté devant la justice et finalement retiré par son successeur, Joe Biden. Cette nouvelle déclaration n'a pas forcément été faite pour des gains électoraux directs : cette réforme réduirait certes le nombre de députés en Californie, qui est démocrate, mais aussi au Texas et en Floride, qui sont des bastions républicains, note Politico. «C'est une stratégie de communication, et elle est ingénieuse», explique un républicain cité par The Hill : l'objectif serait de faire comprendre à la base électorale de Donald Trump où se trouvent les clandestins, et comment la présence de cette population ferait gonfler les chiffres de la population en faveur des démocrates. Tout ceci pour faire mieux accepter les opérations actuelles de redécoupage, au Texas ou en Arizona. Une opération de communication à plusieurs bandes, donc. Apple accusé d'affaiblir la démocratie «Apple pourrait envoyer la démocratie dans les courriers indésirables», alerte une tribune du Washington Post. À partir de septembre, le nouveau système d'exploitation des IPhone permettra en effet d'écarter tous les SMS de numéros inconnus, pour les placer dans un dossier séparé. «Les victimes collatérales de ce système seront les sondeurs d'opinion ou de santé publique», prévient l'auteur, qui est co-fondateur d'une société d'analyses. Aujourd'hui, moins de 1% des sollicitations font l'objet de réponse, et ce chiffre pourrait sombrer. Or «sans mesure d'opinion de qualité, il est difficile de demander des comptes aux élus», prévient le chroniqueur. Ce risque est surestimé, tempère le média spécialisé Fast Company, qui dévoile que ce filtre de SMS indésirables est déjà présent depuis plusieurs années sur les IPhone, mais qu'il change juste de format. Selon Fast Company, dans le nouvel OS 26 « Apple devrait même rendre ces messages indésirables plus visibles ». En Haïti, prise de fonction du nouveau président de la transition Dans son discours d'investiture, le jeudi 7 août, Laurent Saint Cyr est revenu sur la violence des gangs, qui «force les élèves à quitter les écoles et brise les familles». Il dit vouloir rétablir l'autorité de l'État et appelle la communauté internationale à renforcer son soutien à Haïti, rapporte Alterpresse. Une urgence évidente : quelques heures avant son discours, des attaques ont été menées sur la route du siège du gouvernement. Et deux blindés des forces kényanes de sécurité ont été incendiés. Dans son éditorial, Le Nouvelliste est pessimiste quant à cette nouvelle présidence : «il nous faut un Big bang, une révolution, mais nous n'avons qu'une cacophonie», déplore l'éditorialiste. «Face à l'échec de nos dirigeants, il faut maintenant craindre le pire et espérer le moindre mal.» La présidence de transition accusée de corruption. Entretien avec Widlore Mérancourt, rédacteur en chef d'Ayibopost, et co-auteur d'une enquête sur des accusations de corruption, lancées par les Etats-Unis, et visant des membres du Conseil présidentiel de transition. En Argentine, le président contre-attaque Cela fait des semaines que Javier Milei fait face à des manifestations de retraités pour la revalorisation de leur pension. Une révolte compréhensible, reconnait le journal conservateur la Nacion, car, selon un récent sondage, le niveau de pauvreté des retraités est 50% plus élevé qu'il y a huit ans. Mais pour contrer cette contestation, le président descend à son tour dans la rue, où il attaque ses opposants de la famille Kirchner. Javier Milei clame que ce clan ne doit pas revenir au pouvoir, et lance le slogan «Nunca mas», «Plus jamais», inscrit sur sa banderole. Un message controversé, rapporte Pagina 12, qui rappelle que ce «Plus Jamais» a été utilisé depuis 40 ans pour s'opposer au retour de la dictature militaire. «Cette opération brutalise le consensus démocratique et diabolise la force politique qui a milité pour les droits humains», écrit le journal. Une énorme arnaque aux billets d'avion En Argentine, plus de 200 personnes auraient été escroquées par une femme qui vendait des billets pour l'Europe. Si beaucoup d'Argentins ont pu voyager sans problèmes, plusieurs dizaines de personnes se sont retrouvées bloquées en Espagne début juillet 2025. Marine de La Moissonnière a mené l'enquête et parlé à des victimes. Au Chili, reportage sur le trafic de drogue En deux semaines, deux affaires de trafics de drogue ont été révélées, impliquant des militaires. Cela s'est déroulé dans le nord du pays, une région frontalière avec le Pérou, l'Argentine et la Bolivie, qui est considérée comme «la porte d'entrée» du crime organisé international au Chili. Cela a alerté les autorités et choqué la population. À Santiago, reportage de la correspondante de RFI, Naïla Derroisné. Le journal de la 1ère En Martinique, Benoît Ferrand, une aide financière «exceptionnelle» a été débloquée pour venir en aide aux entreprises affectées par les émeutes de l'an dernier (2024).
durée : 00:02:19 - Le vrai ou faux - En cette période estivale, franceinfo s'intéresse aux pièges que l'intelligence artificielle nous tend. Grâce à l'IA, des cybercriminels dérobent des informations sensibles en organisant de faux recrutements. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:43:05 - Les Midis de Culture - par : Élise Lépine - Figure emblématique de l'art contemporain, le plasticien Daniel Buren ajoute une nouvelle corde à son arc, celle de mentor du jeune artiste canadien Miles Greenberg qu'il accompagnera jusqu'à leur exposition commune à Reiffers Art Initiatives, en octobre 2025, pendant Art Basel Paris. Entretien. - réalisation : Delphine Keravec - invités : Daniel Buren Artiste plasticien
Olfa Zéribi est une universitaire tunisienne chevronnée, spécialiste du management stratégique et de l'innovation. Titulaire d'un doctorat en sciences de gestion de l'IGR‑IAE Rennes (France), elle enseigne depuis 2005 à l'Institut des Hautes Études Commerciales de l'Université de Carthage. Forte de près de 30 ans d'expérience dans l'enseignement supérieur, elle a occupé plusieurs postes de direction, notamment celui de directrice de l'école doctorale et fondatrice du master en management et stratégie. Elle a également été impliquée dans des projets européens tels que le programme Tempus « DICAMP » et, entre 2017 et 2020, a dirigé le programme Horizon 2020 pour le Ministère tunisien de l'Enseignement supérieur, jouant un rôle clé dans l'intégration de la Tunisie dans l'Espace européen de la recherche. En parallèle, elle a été consultante pour des institutions internationales comme le PNUD, la GIZ et l'UNESCO. Depuis septembre 2020, elle est directrice de la Direction Europe de l'Ouest de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), où elle pilote les relations avec les établissements francophones et les initiatives de diplomatie scientifique. Elle a reçu la Médaille de l'Ordre du Mérite National en 2019 pour son engagement exceptionnel dans le domaine de l'éducation et de la recherche.Site web de l'AUF : https://www.auf.org/Site de la Direction régionale Europe Occidentale de l'AUF : https://www.auf.org/europe-ouest/Stratégie de l'AUF 2021-2025 : https://www.auf.org/wp-content/uploads/2017/03/Strate%CC%81gie-2021-2025.pdfLivre blanc de la francophonie scientifique (synthèse des résultats de la Consultation mondiale de la francophonie scientifique et socle de la Stratégie 2021-2025) : https://www.calameo.com/auf/read/0061183914d084f069e3a?page=1Le Manifeste pour une Diplomatie Scientifique Francophone : https://www.calameo.com/auf/read/006118391da441b2b228d
durée : 00:04:43 - Le Son d'Outre-mer - par : Marie Sorbier - Dédiée à l'art contemporain, la Fondation Clément permet au public martiniquais de découvrir des grandes œuvres du patrimoine mondial et les artistes caribéens. Plus de 450 artistes s'y sont déjà succédé. Entretien avec Florent Plasse, chargé du patrimoine.
Au Brésil, les sanctions contre Jair Bolsonaro se renforcent : l'ancien président, en procès pour tentative de coup d'État, vient d'être assigné à résidence par le tribunal suprême. Son tort est de s'être exprimé sur les réseaux sociaux, ce qui lui était formellement interdit. «Bolsonaro pourra-t-il rencontrer sa femme ? Parler au téléphone ? Aller chez le médecin ?» Le grand journal O Globo décortique le nouveau quotidien de l'ancien homme fort du Brésil, dont les gestes sont de plus en plus limités. Jair Bolsonaro pourra voir sa femme Michelle, sa fille et belle-fille, rassure O Globo, car elles vivent avec lui. Mais ses autres enfants devront demander une autorisation, qui sera certainement refusée dans le cas de son fils Eduardo, accusé également dans ce procès. Jair Bolsonaro pourra sortir chez le médecin, mais pas utiliser de téléphone, ni s'entretenir avec des responsables étrangers, ce qui est compréhensible étant donné l'énorme pression exercée par Washington dans ce dossier. Les nombreux juristes interrogés par O Globo estiment que cette sanction est logique, car Jair Bolsonaro a ouvertement violé les règles édictées par la justice. Et il pourrait rester assigné à résidence jusqu'à la fin de son procès, voire emprisonné dans un bâtiment militaire s'il ne respecte pas cette nouvelle sanction. D'autres médias brésiliens sont plus exaspérés. «Nous vivons sous la dictature d'une Cour suprême, où un juge peut décider ce qu'il veut sans aucune limite, tonne un éditorialiste dans le Folha de Sao Paolo. Loin d'être un adorateur de Bolsonaro, cet économiste assure que «la place d'un putschiste comme lui est bien en prison» mais que le juge Moraes va trop loin. «Il est à la fois victime, enquêteur et juge. Et punit sévèrement ceux qui lui désobéissent», dénonce-t-il. Le zèle du juge était nécessaire pour contrer la dérive autoritaire de Bolsonaro, quand il était au pouvoir, mais il doit maintenant s'arrêter. Sauf que la puissance est devenue une drogue pour le juge : «Le problème des pouvoirs exceptionnels est qu'une fois passée la menace qui justifiait leur utilisation, ils ont tendance à se maintenir», s'inquiète l'éditorialiste brésilien. En Argentine, veto pour empêcher l'augmentation des retraites Le président ultralibéral Javier Milei refuse cette réforme pour la 2è fois, et empêche donc la promulgation de la loi qui permettait cette augmentation. Une décision cruelle pour les intéressés. «Le niveau des retraites est très bas, rapporte la syndicaliste argentine Sandra Zapatero . Il est en-dessous du niveau de la pauvreté, et l'augmentation prévue est minime. Les retraités pourraient peut-être s'acheter 3 kilos de pain en plus… c'est rien ! Les retraités vivent leur pire moment de l'histoire. » Cela n'émeut pas le président argentin, qui a promis de redresser les comptes publics de manière drastique. Avec une efficacité comptable, car ces comptes ont terminé la dernière année fiscale en excédent, pour la 1ère fois depuis 14 ans, grâce à une baisse de 27% des dépenses de l'État. Pour Javier Milei, accepter ces augmentations des retraites ferait donc «couler l'Argentine au fond de la rivière», illustre une éditorialiste du quotidien La Nacion. Pour le président, «ce veto n'est donc pas cruel, mais responsable. Et le président est prêt à en payer le coût politique». Toutefois, cette posture est affaiblie par un autre dossier : la présidence vient d'octroyer d'importants allégements fiscaux aux entreprises de la Terre de feu, au sud du pays. «Pourquoi ce gouvernement libertarien qui dérégule et se désengage vient soudainement en soutien à ces entrepreneurs?», s'interroge cette chroniqueuse. En Amérique latine, les entrepreneuses peinent à recevoir des financements Ces femmes d'affaires dirigent de petites et moyennes entreprises d'Amérique latine, créent des emplois, mais manquent de soutien: leurs entreprises ne reçoivent que 1% des aides publiques ou des crédits, révèle El Pais. Mais cela change doucement : le correspondant régional rapporte qu'en Colombie et au Paraguay, des grands groupes cherchent à diversifier leurs fournisseurs, et aident les sociétés dirigées par des femmes, entre autres, car elles sont perçues comme plus résilientes financièrement. Des formations sont aussi offertes à ces entrepreneuses pour qu'elles améliorent leur réseau, et sortent de leur marginalisation traditionnelle. L'égalité est encore loin, mais quand les entreprises voient des avantages économiques à favoriser les femmes, on peut considérer qu'on est sur une bonne voie. En Haïti, l'aide aux déplacés est insuffisante 1,3 million de personnes sont déplacées par les violences en Haïti, selon l'ONU. L'État distribue des chèques de 100 000 gourdes (720 euros) à ces personnes pour les aider à se reloger, mais cette somme est dérisoire par rapport aux prix des loyers, et du reste, beaucoup ne peuvent pas rentrer à cause de la fermeture des routes nationales par les bandits. Reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Sur la trace des bouteilles en plastique qui polluent nos côtes Ce mardi s'ouvre, à Genève, les négociations finales pour aboutir à un accord international pour lutter contre la pollution plastique. Des chercheurs de l'Université de Barcelone, en collaboration avec l'Université catholique du nord du Chili, ont réalisé une enquête inédite sur l'origine des bouteilles en plastique. Ils ont analysé plus de 12 000 kilomètres de côtes dans dix pays d'Amérique latine. Nemo Lecoq-Jammes s'est entretenu avec l'un d'eux. Miquel Canals est directeur du groupe de recherche en géosciences marines de la Faculté des sciences de la Terre de l'Université de Barcelone. Entretien.
durée : 00:43:05 - Les Midis de Culture - par : Élise Lépine - En Turquie en 1999, pour gagner sa vie et obtenir la garde de son fils, une jeune divorcée travaille dans un call center érotique. Quand un séisme frappe Ankara... 'Confidente' est un film sur la parole, le silence, la domination masculine et le courage des femmes. Entretien avec ses réalisateurs. - réalisation : Olivier Bétard, Alban Peltier - invités : Cagla Zencirci Réalisatrice de cinéma; Guillaume Giovanetti; Éric Reinhardt écrivain
Chaque jour, retrouvez les journaux de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez les journaux de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:10 - Mauvais genres - par : François Angelier - Au micro de François Angelier, James Ellroy, qui publie en cette rentrée "Les Enchanteurs", 3ᵉ volet de son cycle romanesque consacré à Los Angeles, livre sa vision de la vie, de la mort… et de Marilyn Monroe ! Il est l'invité exceptionnel de Mauvais genres. - réalisation : Laurent Paulré - invités : James Ellroy Écrivain américain; Marguerite Capelle Interprète
durée : 00:58:10 - Mauvais genres - par : François Angelier - Au micro de François Angelier, James Ellroy, qui publie en cette rentrée "Les Enchanteurs", 3ᵉ volet de son cycle romanesque consacré à Los Angeles, livre sa vision de la vie, de la mort… et de Marilyn Monroe ! Il est l'invité exceptionnel de Mauvais genres. - réalisation : Laurent Paulré - invités : James Ellroy Écrivain américain; Marguerite Capelle Interprète
durée : 00:58:45 - La Conversation littéraire - par : Mathias Énard - Alors que paraît "Archipels" aux éditions de L'Olivier, Hélène Gaudy compose ce récit de filiation autour de la figure du père et dans une conversation avec lui. L'universitaire Laurent Demanze détaille cette forme, en écho aux "Vies minuscules" de Pierre Michon et "La place" d'Annie Ernaux. - réalisation : Laure-Hélène Planchet, Rafik Zénine - invités : Hélène Gaudy Écrivaine française; Laurent Demanze Professeur de littérature à l'Université de Grenoble
31 500 personnes âgées 15 à 89 ans ont été interrogées sur leurs pratiques, leurs représentations et leurs parcours sexuels pour l'enquête « Contexte des sexualités en France », menée par l'Inserm et son agence autonome, l'ANRS Maladies infectieuses émergentes. C'est ce qui en fait un aperçu précis de ce qui se joue dans nos sexualités. Cette enquête a lieu tous les quinze ans.Nathalie Bajos, sociologue, spécialiste des sexualités et de la santé sexuelle qui a codirigé la dernière enquête a également travaillé sur les deux précédentes. Dans ce dernier volet du hors-série de « L'Heure du Monde », elle répond aux questions d'Adélaïde Tenaglia, afin de livrer les enseignements de l'ensemble de l'enquête et expliquer ce qui a changé dans nos sexualités depuis la précédente, menée en 2006.Ce feuilleton sexo en cinq épisodes explore les résultats de l'enquête sociologique « Contexte des sexualités en France ». Elle sonde l'évolution de nos intimités ces vingt dernières années et ce qu'elle révèle des mutations de notre société.Un épisode écrit et présenté par Adélaïde Tenaglia. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Suivi éditorial et rédaction en chef : Adèle Ponticelli.Cet épisode a été diffusé le 25 juillet 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 01:08:19 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Christine Goémé, Albane Penaranda - (1ère diffusion : 01/01/1951 France III Nationale) Par Jean Amrouche - Avec Paul Claudel (dramaturge, poète et diplomate, membre de l'Académie français) - réalisation : Virginie Mourthé
Episode 211: Entretien avec l'Economiste Omar Aloui Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré au Maroc en février 2022, Habib Ayeb, Professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec Omar Aloui, Economiste, Expert-consultant et Directeur de la société de consulting Agro-Concept à Rabat. Équipe : Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image : Ernest Riva Post-production : Benoît Kalka Découvrez la vidéo et l'interview en pdf Nous remercions infiniment Mohammed Boukhoudmi d'avoir interprété un morceau musical de « Elli Mektoub Mektoub » pour les besoins de ce podcast. Montage: Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
durée : 00:43:14 - Les Midis de Culture - par : Chloë Cambreling - Léguée à la France par la comédienne espagnole, la Maison Maria Casarès accueille chaque été un festival qui mêle théâtre, patrimoine et nature. Entretien avec ses co-directeurs, le metteur en scène Matthieu Roy et la comédienne Johanna Silberstein. - réalisation : Olivier Bétard - invités : Matthieu Roy Metteur en scène et responsable artistique de "La Maison Maria Casarès" depuis septembre 2016.; Johanna Silberstein Comédienne et responsable artistique de "La Maison Maria Casarès" depuis septembre 2016.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Je vous l'ai déjà annoncé, 2025 c'est l'année de la gastronomie sur Nota Bene, alors on va aussi parler de nourriture dans les entretiens, il n'y a pas de raison ! Et pour aujourd'hui, je vous propose de découvrir une thématique bien particulière, l'art de la découpe à table ! Je suis sûr que vous avez au moins une image en tête, celle d'un maître d'hôtel en train de couper une pièce de viande dans un restaurant à la vue de tous les clients ? Eh bien c'est ça, et comme vous allez le découvrir avec notre invité du jour, ça ne date pas d'hier ! Le fameux invité que j'ai eu le plaisir de recevoir, c'est Gil Galasso, un maître d'hôtel, Meilleur Ouvrier de France, professeur de service en salle, ainsi que docteur en histoire contemporaine ! Durant cette émission, ça a été l'occasion de revenir sur l'histoire de cette pratique, qui est bien plus ancienne que vous pourriez l'imaginer… Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Pour aller plus loin, jetez un œil…➜ …à la série de 4 livres de Gil dédiée à l'art de la découpe : https://thesedecoupes.wordpress.com/2018/11/10/mise-en-ligne-des-4-tomes-de-lhistoire-de-la-decoupe-a-table/➜ …à la synthèse d'un de ses cours : https://ispri.ng/6nK0k
Dans cet épisode, Amal Madibbo, membre du CREFO, rencontre Estelle Courty Duchon, Présidente-Directrice Générale du Centre francophone du Grand Toronto.Estelle Courty Duchon est la Présidente-Directrice Générale du Centre francophone du Grand Toronto depuis octobre 2024. Titulaire d'une maîtrise en développement des politiques économiques de la Sorbonne, elle possède une solide expérience en gestion stratégique et en services communautaires. Arrivée au Canada en 2007, elle s'est rapidement engagée auprès de la francophonie ontarienne, notamment comme directrice générale de l'Entité 4. Elle a ensuite rejoint le CFGT, où elle a occupé plusieurs postes de direction dans le secteur de la santé avant d'en prendre les rênes. Reconnue pour son leadership mobilisateur et sa capacité à bâtir des partenariats solides, elle travaille à renforcer l'accès aux services en français à Toronto. Elle vit dans la ville avec sa famille et est passionnée de vélo.
durée : 00:59:01 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - En s'intéressant aux modes de justifications des individus, Luc Boltanski a établi une grille de lecture fertile au raisonnement socio-économique. Au cœur de son œuvre : la volonté de décrypter les évolutions et les déplacements du capitalisme depuis les années 1960. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Luc Boltanski Sociologue, directeur d'études à l'EHESS
... Il y a aussi les livres sur le Cinéma !Comme tous les ans, émission conseil conso sur les grands livres de Cinéma parus dans l'année : Jean-François Stévenin – Le cinéma buissonnier - Entretien avec Romain Sublon ( Capricci ), Golden Eighties, la guerre entre Marguerite Duras et Louis de Funès n'aura pas lieu de Nicolas Brévière (Carlotta), Paul Verhoevende Rob Van Scheers (Aux forges de Vulcain), Sam Peckinpah, Le rebelle mélancolique de Gérard Camy (Actes Sud/Institut Lumière)A vos agendas ! Le Film du dimanche soir : Indiana Jones et la dernière croisade le 14 septembre à 20h au Cinéma Arvor.Cycle estival cinéthylique au Cinéma Arvor concocté par la moitié poilue de l'émission
Episode 210: Entretien avec l'Historien Mohamed Lazhar Gharbi Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré en Tunisie en avril 2022, Habib Ayeb, Professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec l'Historien Mohamed Lazhar Gharbi, Professeur d'Enseignement Supérieur Histoire contemporaine et histoire économique dans la Faculté des Lettres, Arts, et Humanités à l'Université de Manouba, Tunis ; Directeur du Laboratoire de Recherche (LR) Échanges Maghreb - Afrique - Europe ; et Directeur de la Commission doctorale (histoire). Équipe : Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image : Ernest Riva Post-production :Benoît Kalka Découvrez la vidéo et l'interview en pdf We thank Mr. Souheib Zallazi, (student at CFT, Tunisia) and Mr. Malek Saadani (student at ULT, Tunisia), for their interpretation of el Ardh Ardhi of Sabri Mesbah, performed for the introduction and conclusion of this podcast. Souheib on melodica and Malek on guitar. Montage : Lena Krause, Boursière Résidente au Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT)
Entretien mené par Rym Khene Ce premier recueil de poèmes de l'auteur palestinien Karim Kattan est une collection de jardins : l'herbier ou la cartographie d'un jardin planétaire (des lieux, des temps : l'antiquité biblique palestinienne, un check-point, une Méditerranée grecque, ou une légende arthurienne). Un jardin fait de tous les jardins qui emmène à la rencontre de personnages aussi divers que des déesses antiques, des chevaliers errants, des héros et des saintes palestiniennes, des soldats et des sorcières. Se construit alors une sorte de méta-lieu électif et intime, comme une réponse fictionnelle et légendaire aux atteintes physiques et aux empreintes définitives de l'aliénation et de l'occupation. Photo : ©Rebecca Topakian À lire – Karim Kattan, Hortus Conclusus, L'Extrême Contemporain, 2025.
A l'occasion du 14 juillet, La Loupe vous propose un épisode du podcast défense de L'Express, L'Etat-Major. Vous pourrez y retrouver un entretien exceptionnel du chef d'état-major de l'armée de terre, le général Pierre Schill, au micro de Clément Daniez.Bonne écoute !L'équipe : Écriture et présentation : Clément Daniez Invitée : le général Pierre SchillRéalisation : Jules Krot Production : Thibauld Mathieu et Charlotte Baris Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Entretien avec l'Ambassadeur de France en Australie, Pierre-André Imbert, à l'occasion du Bastille Day French Festival 2025.
Entretien avec la fondatrice du Bastille Day French Festival, Myriam Boisbouvier-Wylie, à l'occasion des 10 ans de l'événement.
Entretien en anglais avec l'Acting Lord Mayor de Melbourne, Ms Roshena Campbell.
durée : 01:00:25 - La Conversation littéraire - par : Mathias Énard - Roman d'apprentissage et récit d'émancipation, "Aucun respect" d'Emmanuelle Lambert est publié aux éditions Stock. La jeune héroïne, œuvrant au sein d'un Institut d'archives naissant, va compulser les archives de l'écrivain Alain Robbe-Grillet, théoricien du nouveau roman. - réalisation : Laure-Hélène Planchet, Camille Mati - invités : Emmanuelle Lambert Écrivaine française; Benoît Peeters Écrivain, scénariste de bandes dessinées et éditeur, biographe d'Hergé
Mes chers camarades, bien le bonjour ! On va pas se mentir, les guerres napoléoniennes, il y a beaucoup d'archives qui en parlent. Sauf que pour les connaître aujourd'hui, on ne s'y limite pas : il y a aussi l'archéologie ! Et il n'y a pas à dire, des sites il y en a : des champs de bataille bien sûr, mais aussi des lieux de vie comme des camps semi-permanents pour les soldats, ou même des lieux d'emprisonnement comme l'île de Cabrera. Et ça tombe bien, parce que l'invité de l'entretien du jour a fouillé sur ces trois types de site ! Il s'agit de Frédéric Lemaire, un archéologue spécialisé dans les conflits récents, et vous l'aurez compris en particulier napoléoniens ! Alors que trouve-t-on sur ces sites, et que nous permet d'apprendre l'archéologie sur ce sujet ? On va le découvrir avec Frédéric ! Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Pour aller plus loin, jetez un œil…➜ …au dossier “Archéologie des Guerres de Napoléon” dans le n°639 d'Archéologia : https://www.faton.fr/archeologia/numero-639/archeologie-guerres-napoleon.54687.php➜ …au site de l'AASCAR : https://www.aascar.org/
POUR COMMANDER MON LIVRE : Sur Amazon : https://amzn.to/3ZMm4CY Sur Fnac.com : https://tidd.ly/4dWJZ8OExtrait de mon entretien sur la chaîne YouTube et le podcast "VLAN" au cours duquel nous avons parlé du hasard, de la liberté, des émotions, du conditionnement, de l'absurde et de l'angoisse...▶️ Entretien intégral sur YouTube : https://youtu.be/a01hN7spl-A▶️ Entretien intégral sur Spotify : https://open.spotify.com/episode/1mV7JGAiHH9cNrvPKTZ2cG---Envie d'aller plus loin ? Rejoignez-moi sur Patreon pour accéder à tout mon contenu supplémentaire.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Joëlle Dago-Serry et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:06:57 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Claude Chabrol, premier de la vague - Entretien 3/3 par Albane Penaranda. En guise de conclusion, à ceux qui ne connaitraient rien du cinéma de Claude Chabrol, Thierry Jousse et Cécile Maistre-Chabrol recommandent cinq films. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Thierry Jousse Producteur; Cécile Maistre-Chabrol Autrice et réalisatrice
Kati Bremme, directrice de l'innovation à France Télévisions et rédactrice en chef de Méta-media.fr, est l'invitée de L'atelier des médias pour discuter du dernier numéro du cahier de tendances de France Télévisions. Son titre : Bienvenue en post-réalité, une époque marquée par l'IA générative et ses défis pour les médias. Kati Bremme définit la « post-réalité » : ce monde où l'IA générative produit des contenus « plus vrais que la réalité », où des images et des vidéos quasi indiscernables du réel inondent internet, créant une « hyperréalité » où « l'illusion est plus crédible ». Cela instaure un « doute numérique » constant : tout contenu en ligne est par défaut suspecté d'avoir été généré. Ce flux inclut le « slop », ce « nouveau spam » composé de contenus créés par IA et générés en masse. Les IA, basées sur des probabilités, « hallucinent » sans distinguer le vrai du faux. Elles facilitent la « propagande assistée par intelligence artificielle » et l'usurpation d'identité médiatique pour désinformer. Face au « doute numérique » généralisé – il concerne près d'un internaute sur deux –, les médias publics doivent affirmer leur rôle de « média de confiance ». Leur valeur réside non pas dans la génération de contenu IA, mais dans la vérification des faits et la « relation humaine avec nos publics », rappelle Kati Bremme. Le journaliste devient « créateur de sens », au-delà de la curation d'informations omniprésentes. Il doit « décrypter, mettre dans le contexte » et « incarner l'information ». Ceci exige un retour au « terrain comme seule épreuve tangible du réel », pour reprendre les mots de Fabrice Arfi, journaliste à Médiapart, pour une confrontation directe à la réalité et aux personnes, démarche différenciante. Les IA conversationnelles deviennent en quelque sorte un « nouveau public » pour les journalistes, remâchant leurs contenus. Cela ouvre la voie aux « formats liquides » qui s'adaptent aux utilisateurs. Dans ce contexte, l'IA offre un « dividende d'intimité » : les internautes se permettent de lui poser des questions bêtes, sachant qu'ils ne vont pas être jugés – tout l'inverse des réseaux sociaux. Cependant, l'hyperpersonnalisation menace de créer des « bulles solipsistes », enfermant l'individu dans son raisonnement, ce qui nuit au débat démocratique. Face à l'hégémonie des géants technologiques, les médias sont dans une situation « perdant-perdant ». Aussi, iI est crucial de comprendre les intérêts économiques, d'être transparent sur l'utilisation de l'IA... et de chercher des alternatives, explique Kati Bremme.
Répression, intimidation, censure, harcèlement judiciaire, restrictions de financements : Amnesty International accuse les autorités françaises de mener une "stratégie délibérée" de répression à l'encontre des défenseurs de l'environnement, dénonçant une tendance inquiétante d'entrave à l'action climatique. L'organisation de défense des droits humains Amnesty décrit dans un rapport une série de restrictions juridiques, physiques et financières visant les militants écologistes dans le monde et notamment en France. "Il est inquiétant de voir que la France, qui avait été moteur il y a dix ans dans la lutte pour le climat, est aujourd'hui un exemple probant de la répression des défenseurs de l'environnement", alerte lors d'une conférence de presse Margot Jaymond, chargée de plaidoyer justice climatique chez Amnesty International France.Pour en parler, Sur le Fil a invité Margot Jaymond.Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferDoublage : Lauralie MargalejoEnregistrements sur le terrain: AFPTVPour aller plus loin :https://www.amnesty.fr/dossiers/repression-mondiale-des-defenseurs-de-lenvironnementSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Episode 209: Entretien avec le Politologue Rachid Tlemçani Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré en février 2023, Habib Ayeb, Professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec Rachid Tlemçani, Politologue, Professeur en relations internationales et sécurité régionale depuis 1984 à l'Institut des Sciences Politiques et des Relations Internationales, à l'Université d'Alger. Équipe : Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image : Leila Saadna Post-production :Benoît Kalka Découvrez la vidéo et l'interview en pdf Nous remercions notre ami Ignacio Villalón, doctorant à l'Université de Crète/Institute for Mediterranean Studies, pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage : Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
durée : 00:12:24 - L'invité d'un jour dans le monde - Préparez vos valises et vos platines, le journaliste JD Beauvallet nous emmène dans un fabuleux voyage à travers les lieux qui ont façonné la culture rock… De Rennes à Manchester, en passant par Berlin ou encore la très fantasmée Bourganeuf, retour sur les capitales de la musique underground. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Après le climat et la fin de vie, place aux "temps de l'enfant" : une nouvelle convention citoyenne s'est ouverte le 20 juin. Les citoyens tirés au sort sont chargés de réfléchir au quotidien, scolaire et extrascolaire, des plus jeunes. Parmi les sujets qui devraient être abordés, le sommeil, pilier trop souvent négligé selon les chercheurs spécialistes de la question.Tout comme on apprend à bien se nourrir ou à faire de l'exercice, certains d'entre eux prônent une “éducation au sommeil”, dès la maternelle. Invitée : Stéphanie Mazza, enseignante-chercheuse, professeure des universités en neuropsychologie à l'Université Lyon 1, membre du Conseil scientifique de l'Éducation nationale et vice-présidente de l'Institut national du Sommeil et de la vigilance. et co-autrice de www.memetonpyj.frRéalisation Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.