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durée : 00:54:37 - On va déguster - par : François-Régis Gaudry - Les Français en sont les premiers producteurs et consommateurs au monde. Qu'ils soient fermiers ou industriels, servis cuisinés ou à déguster sur un plateau, venant du Val de Loire ou du Sud de la France, découvrez tout sur les fromages de chèvre. - réalisé par : Lauranne THOMAS
Nous sommes le 3 janvier 1911. Ouvrons « le Figaro », ce quotidien d'information fondé moins d'un siècle plus tôt. Pierre Loti, l'auteur à succès de « Pêcheur d'Islande » écrit : « Partout nous broyons à coups de mitraille les civilisations différentes de la nôtre, que nous dédaignons a priori sans rien y comprendre, parce qu'elles sont moins pratiques, moins utilitaires et moins armées. Et, à notre suite, quand nous avons fini de tuer, toujours nous apportons l'exploitation sans frein … » A sa mort, douze ans plus tard, le 10 juin 1923, la presse rend hommage à l'homme couvert de gloire que fut Loti : académicien, candidat sérieux au prix Nobel, on salue aussi l'officier de marine en retraite qui, tout de même, voulu se rendre au front lors de la Grande Guerre. Et encore et toujours on le compare à un prince de l'exotisme, on se répand sur les décors extravagants de sa maison de Rochefort, dans le sud-ouest de la France, on évoque les fêtes dignes des Mille et Une Nuits qu'il y donnait. Et puis on rappelle l'origine du pseudonyme que prit, autrefois, le jeune Julien Viaud : c'était par une belle nuit étoilée des mers du Sud, nommé Loti par les suivantes de la reine de Tahiti, Pomaré IV . Mais de sa carrière littéraire de « Reporter », peu se souviennent. Et pourtant… Partons, aujourd'hui, sur les traces d'un Pierre Loti, observateur sensible de la marche du monde … Invité : Alain Quella-Villéger, docteur ès lettres en histoire contemporaine. Signe, avec Bruno Vercier, la préface de « Pierre Loti – Le monde en passant » un ouvrage qui réunit des reportages de Loti ; éd. Calmann-Lévy Sujets traités :Pierre Loti , Reporter, Figaro, officier, marine, Grande Guerre. Julien Viaud , écrivian Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Afrique du Sud tente de lutter contre la diminution de ses troupeaux de moutons. La finesse de la laine sud-africaine fait la fierté du pays, mais comme en Australie, autre grand pays d'élevage, la viande et la laine ne sont plus assez rémunérateurs. La situation n'est pas aussi alarmante qu'en Australie, mais en Afrique du Sud aussi, le déclin du cheptel et de la production de laine préoccupe les acteurs de la filière. « L'éleveur est sous forte pression financière » et le défi est de faire en sorte qu'ils n'abandonnent pas, explique James de Jager PDG de Segard Masurel South Africa. À cela s'ajoute l'expansion de l'industrie minière dans le nord du pays qui a réduit les terres disponibles, les vols de bétail et la tentation de faire aussi de l'agriculture ou d'élever des moutons uniquement pour leur viande. « Le nombre d'éleveurs n'a pas forcément chuté, mais les pratiques agricoles ont changé », explique le négociant, venu, ce mois de mai 2025, participer au 94e congrès de la Fédération lainière internationale (IWTO) à Lille, au nord de la France.En l'espace de 20 ans, la production nationale de laine a chuté de 60% : elle est passée d'un peu plus de 100 millions de kg de laine à 42 millions aujourd'hui. Les acteurs de la filière locale pensent avoir atteint un point bas « parce que la chute s'est stabilisée depuis à peu près cinq ans », relève James de Jager et aussi parce que « la spécificité de l'Afrique du Sud est de compter, en plus des grands élevages, de petits producteurs qui n'ont que deux, cinq ou vingt moutons », explique Isak Staats directeur de BKB et courtier en laine, « des éleveurs qui ont besoin du revenu lié à la laine et sur lesquels la filière compte s'appuyer ».Une demande textile trop faibleLa laine est un marché de niche et représente moins de 1% des fibres utilisées, mais la laine n'en est pas moins tributaire de la bonne santé du secteur de l'habillement. Un secteur en berne, la demande en textile n'est pas bonne en Europe, et pas meilleure en Chine. Or le pays achète 80% de la laine sud-africaine pour la laver, avant de réexporter ce qui n'est pas utilisé dans les usines chinoises.Pour réduire les risques, les producteurs sud-africains cherchent donc à s'ouvrir de plus en plus à d'autres marchés, comme la République tchèque, la Bulgarie et l'Uruguay. Augmenter les exportations vers l'Inde est aussi un objectif, mais l'Afrique du Sud paye pour l'instant des droits à l'importation de 2% qui rendent la laine difficilement compétitive.Se distinguer sur le marché internationalDepuis des années, le pays est engagé pour une laine durable, produite selon des pratiques dites « régénératives », qui réponde aussi aux normes de bien-être animal, mais également aux dernières exigences sociales et environnementales en vigueur.L'Afrique du Sud a mis l'accent sur la collecte de données, pour une traçabilité de la ferme, à la laine exportée. « On sait d'où vient la laine, qui l'a achetée aux enchères et où elle est exportée, notamment grâce au numéro d'identification donné à chaque producteur », explique Deon Saayman, PDG de Cape Wools, l'organisation qui chapeaute l'ensemble de la filière. Deux marques commerciales ont été créées par l'interprofession pour valoriser la laine sud-africaine sur le marché international et les entreprises développent individuellement leur propre standard.Cette mobilisation a payé : même si l'Afrique du Sud a vu fondre son cheptel, le pays reste le premier exportateur mondial de laine certifiée.À lire aussiAnglo American se sépare de ses mines de platine en Afrique du Sud
Theemen haut: Lëtzebuerger Dag op Weltausstellung zu Osaka, Suivi Liberty Steel, Grouss Motoskontroll, MS-Dag an d'Flèche du Sud.
Petite révolution dans le secteur minier : le géant mondial Anglo American se sépare de ses mines de platine en Afrique du Sud. Anglo American Platinum devient une entité autonome et prend le nom de Valterra, dans un contexte très incertain pour l'avenir des platinoïdes. La branche sud-africaine d'Anglo American devient indépendante dans un contexte difficile pour le secteur des platinoïdes, un groupe de six métaux, qui comprennent le palladium et le rhodium que l'on retrouve dans les pots catalytiques des voitures. Leur prix s'est envolé après la pandémie et au début de l'invasion de l'Ukraine. Mais la bulle a éclaté en 2023 et depuis l'Afrique du Sud accuse le coup : le pays est le premier producteur mondial de platine d'où l'on peut extraire du palladium et du rhodium. Les grands groupes miniers présents dans le pays ont dû s'adapter, et pour certains se restructurer et licencier du personnel. Pour ne rien arranger, des inondations ont mis à l'arrêt, en début d'année, la production d'une importante mine dans la province du Limpopo, exploitée par l'ancienne filiale d'Anglo American. Un contexte difficile pour cette société devenue donc Valterra Platinum : selon une note de la banque UBS, citée par le site spécialisé Mining.com, la société pourrait afficher d'ici fin juin un déficit de plus de 8 milliards de rands (soit plus de 400 millions d'euros) en raison notamment du coût de la scission avec Anglo American.Demande en platinoïde très incertaineAu premier trimestre, la demande de bijoux en platine a augmenté de près d'un quart, en raison de la flambée des cours de l'or qui a fait reculer l'achat de bijoux en métal jaune. Mais les débouchés des platinoïdes restent essentiellement liés au secteur de l'automobile. Le décollage ou non de la demande pour les véhicules électrique et la fin des pots d'échappement qui va avec, sera donc déterminant pour l'avenir du platine, du rhodium ou encore du palladium.D'autres sous-métaux du groupe, tels que l'iridium, pourraient en revanche, eux, trouver un nouvel élan avec le développement de la filière hydrogène, une filière sur laquelle mise l'Afrique du Sud.Une troisième année de déficitLes disponibilités seront inférieures à la demande encore cette année, selon le World Platinum Investment Council (WPIC), en raison notamment d'une baisse de 4% de l'offre disponible.Ce nouveau déficit devrait entamer un peu plus les stocks et pourrait créer de la tension sur le marché : les prix ont d'ailleurs rebondi depuis la publication des prévisions 2025 du WPIC le 19 mai. Comme d'autres analystes, le PDG de Valterra Platinum table lui-même sur des perspectives de prix positives. À lire aussiLes groupes miniers producteurs de platinoïdes face à la crise en Afrique du Sud
Theemen haut: Lëtzebuerger Dag op Weltausstellung zu Osaka, Suivi Liberty Steel, Grouss Motoskontroll, MS-Dag an d'Flèche du Sud.
Administración Trump pide revocar la orden para impugnar deportaciones a Sudán del Sur; Departamento de Estado ordenó suspender las entrevistas para visas a universitarios extranjeros y Trump anuncia polémicos indultos, entre otras noticias. Más información en UnivisionNoticias.com.
Trump acusa a Sudáfrica de estar perpetrando un “genocidio blanco” Nicusor Dan, nuevo presidente de Rumanía La motosierra de Milei, refrendada en las urnas El Salvador, camino de la autocracia Graciela Iturbide, Premio Princesa de Asturias de las Artes
Theemen haut: Depensen an der Defense musse klammen, Screen-Life Balance, de Sujet "Deforestatioun" an der EU an d'Flèche du Sud.
Au nord de la ville de Dakhla, dans la région du Sahara occidental administrée par le Maroc, un projet titanesque est en cours de réalisation : un port en eau profonde capable d'accueillir des porte-conteneurs et des supertankers. Dans le cadre de l'« Initiative Royale Atlantique », le port, entièrement financé par le royaume, a pour objectif de proposer un nouvel accès à la mer pour les pays enclavés du Sahel et de renforcer les échanges Sud-Sud, notamment avec l'Amérique du Sud. De notre envoyé spécial de retour de Dakhla,Sur les hauteurs de ce chantier pharaonique lancé il y a trois ans, en pleine zone désertique, une femme observe aux jumelles le ballet de camions. Iouzzi Nisrine est la directrice de suivi et de supervision de la réalisation du nouveau port de Dakhla Atlantique. La côte a été terrassée sur plusieurs centaines de mètres pour le stockage, façon Tetris, de milliers de quadripodes, ces petits plots de béton à quatre bras capables de dissiper l'énergie des vagues et fortifier les digues portuaires.Dakhla Atlantique, c'est 1 500 employés, plus d'un milliard d'euros investis par l'État marocain, pour une infrastructure multifonctions. « On parle du conteneur, on parle du trafic TIR, on parle justement des hydrocarbures verts, de l'hydrogène vert, de l'industrie de la pêche, et de la réparation navale. Tout cela, ce sont des segments d'activités qui ont beaucoup de potentiels et qui existent et qu'on a identifié pour pouvoir les drainer à travers un port en eau profonde, et un grand port comme le port de Dakhla Atlantique », détaille Iouzzi Nisrine.« Une opportunité pour augmenter le commerce extérieur »Selon la vision étatique, ce port permettra le développement économique des « Provinces du Sud », vocable marocain dans un contexte de territoire disputé. Ses concepteurs le présentent comme une nouvelle option pour les États du Sahel enclavés, qui n'ont d'accès direct à la mer. « Désenclaver les pays du Sahel,c'est également une opportunité pour augmenter le commerce extérieur, et également créer des investissements et la création d'emploi, et le développement économique de façon générale », assure la directrice de suivi et de supervision de la réalisation du port.Instrument d'ancrage territorial et outil de développement de nouvelles routes commerciales maritimes, notamment avec l'Amérique du Sud, les enjeux stratégiques, géopolitiques, sont nombreux, tout autant que les défis d'ingénierie et environnementaux, dans une zone écologique sensible. Pour gagner en tirant d'eau, et accueillir les plus gros porte-conteneurs, un pont de 1,2 km de long a été construit perpendiculaire à la côte, et l'équivalent de 28 hectares de terrain en mer. Nisrine Iouzzi, casque sur la tête, a troqué sa veste noire pour un gilet jaune de chantier : « On a pensé aussi que c'était important de ne pas totalement fermer le courant littoral, et donc on a réfléchi d'abord à faire le pont pour avoir les plus hauts-fonds et également aussi pour une question environnementale faire une digue pour ne pas fermer le contact entre le trait de côte et la première profondeur. »Le projet a atteint un taux d'avancement de 45 %, et la livraison du port est attendu pour décembre 2028, avec une mise en exploitation en 2029. 35 millions de tonnes de marchandises pourraient y transiter chaque année.
We here The Way Out Podcast are deeply committed to supporting and advocating for research that advances and improves treatment for substance use disorders and mental illness. That's why we've teamed up with Boise State University's Crossing the Boise Brain Bridge for a special three-episode mini-series, hosted by Charles, Mel, and Ashley. Together, we'll explore how rehabilitation—rather than punishment—may offer a more effective path for individuals navigating both traumatic brain injuries and addiction so listen up.Episode Summary:The Neural Navigators Podcast explores the intersection of traumatic brain injuries (TBI) and substance use disorders (SUD), emphasizing the need for compassionate care and rehabilitation over punitive measures. The discussion highlights the challenges faced by individuals with TBI and SUD in accessing treatment, the impact of stigma, and the importance of tailored strategies to support their recovery. Experts advocate for policy changes that prioritize understanding and compassion, as well as providing guidance for future healthcare professionals working with this population.Takeaways:Rehabilitation is often more effective than punishment for TBI and SUD.Individuals with TBI face unique challenges in accessing care.Stigma can significantly hinder treatment access and recovery.Compassionate care strategies are essential for success.Awareness of TBI symptoms is crucial for effective treatment.Policy changes are needed to support individuals with TBI and SUD.Listening to clients' needs is fundamental in care.Healthcare professionals should avoid assumptions about clients' experiences.Teaching daily living skills is vital for recovery.Building rapport with clients enhances treatment outcomes.(c) 2015 - 2025 The Way Out Podcast | All Rights Reserved. Theme Music: “all clear” (https://ketsa.uk/browse-music/)by Ketsa (https://ketsa.uk) licensed under CCBY-NC-ND4.0(https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd)
Cesare Zapperi spiega la vittoria del centrosinistra al primo turno nelle elezioni amministrative nel capoluogo ligure (e a Ravenna). Giusi Fasano parla dei nuovi, violentissimi attacchi israeliani su Khan Younis, nel Sud della Striscia di Gaza. Guido Santevecchi racconta le dure punizioni volute dal dittatore nordcoreano per i presunti responsabili del fallimento del varo di una nuova nave da guerra, avvenuto il 21 maggio.I link di corriere.it:Ex martellista con un ruolo nel Coni: chi è Silvia Salis, la nuova sindaca di GenovaI risultati del primo turno delle elezioni amministrative del 25 e 26 maggioCorea del Nord, 5 arresti dopo il disastroso varo della nave da guerra: Kim Jong-un punisce alcuni dei suoi migliori ingegneri navali
Health care executive Traci Sweet discusses her article, "The role of contingency management in addiction treatment." She makes a compelling case for the increased use of contingency management—an evidence-based approach utilizing positive reinforcement—to improve outcomes for individuals with substance use disorder (SUD). Traci explains how this method, which rewards positive behaviors like treatment engagement, can effectively leverage the brain's reward system and is particularly beneficial given the high relapse rates associated with traditional treatments. The conversation explores practical applications of contingency management, including app-based digital incentive programs, and highlights its success in her own practice. Traci also outlines a broader vision for the future of SUD care, emphasizing the need to embrace innovation, technology such as AI and digital therapeutics, emerging pharmacological treatments like GLP-1 agonists and psychedelic-assisted therapy, and holistic interventions to create more personalized and effective recovery pathways. The key takeaway is: To address the ongoing addiction crisis, the health care system must move beyond one-size-fits-all models and actively integrate innovative, evidence-based strategies like contingency management alongside cutting-edge technologies and a wider range of therapeutic options. Our presenting sponsor is Microsoft Dragon Copilot. Microsoft Dragon Copilot, your AI assistant for clinical workflow, is transforming how clinicians work. Now you can streamline and customize documentation, surface information right at the point of care, and automate tasks with just a click. Part of Microsoft Cloud for Healthcare, Dragon Copilot offers an extensible AI workspace and a single, integrated platform to help unlock new levels of efficiency. Plus, it's backed by a proven track record and decades of clinical expertise—and it's built on a foundation of trust. It's time to ease your administrative burdens and stay focused on what matters most with Dragon Copilot, your AI assistant for clinical workflow. VISIT SPONSOR → https://aka.ms/kevinmd SUBSCRIBE TO THE PODCAST → https://www.kevinmd.com/podcast RECOMMENDED BY KEVINMD → https://www.kevinmd.com/recommended
durée : 01:00:35 - Questions d'islam - par : Ghaleb Bencheikh - L'islam de l'Afrique subsaharienne offre des figures religieuses avec des doctrines et des textes qui s'inscrivent pleinement dans les problématiques actuelles. Pourquoi l'œuvre du prédicateur Chérif Ousmane Madani Haïdara éclaire-t-elle les débats qui traversent l'islam aujourd'hui ? - réalisation : François Caunac - invités : Youssouf T. Sangaré Islamologue, docteur en Études arabes
Le Lesotho, petit royaume de 2 millions d'habitants enclavé dans l'Afrique du Sud, est menacé de 50% de taxes par l'administration Trump. C'est le pays le plus touché dans le monde après la Chine. Or, il dépend de l'industrie textile. Reportage dans des usines où ces taxes américaines font craindre le pire. De notre envoyé spécial de retour de Maseru,Nous sommes au sud de Maseru, dans une petite usine de textile en brique rouge. Et ici, quand on évoque Donald Trump, les réactions ne se font pas attendre. « Je trouve qu'il est égoïste, juge une employée, il ne pense pas à l'impact négatif de ses décisions sur notre population. »Malgré la suspension des taxes par le président américain, qui a décrété une pause pour trois mois début avril, l'avenir est particulièrement incertain, et la menace des 50% de droits de douane plane toujours sur le personnel de cette usine du Lesotho. « Ils sont stressés et inquiets, témoigne Malerai Mosotho, la manageuse. On fait de notre mieux pour les rassurer. On les réunit et on leur parle. Mais si, du jour au lendemain, on avait 50% de taxes, ce serait un vrai désastre ici. On devrait renvoyer des gens chez eux. »À écouter aussiLes habitants du Lesotho veulent rebondir sur le tacle de Trump et faire connaître leur pays« Soyez clément avec notre pays, notre usine, nos familles »Le stress est palpable et les visages sont fermés dans cette usine où résonne le bruit des machines à coudre et où la vapeur émane des stands de repassage. Car le marché américain représente 10% des exportations. « Le marché américain est un de nos principaux débouchés, en dollars, souligne Teboho Kobeli, le fondateur d'Afri-export-textile. On s'était particulièrement orienté vers les États-Unis depuis quelques années. Pour nous, c'est un marché d'un million de dollars par an ! »Mamohapi travaille ici depuis huit ans. « Là, je contrôle un jean qui sort du lavage. Je vérifie tout avant d'emballer », dit-elle. Mère de trois enfants, elle est inquiète : « Si je ne peux plus ramener d'argent dans mon foyer, ma famille va mourir. Tout le pays est affecté. Alors, je demande à Donald Trump : soyez clément avec notre pays, avec notre usine. Soyez clément avec nos familles ! »Un geste envers Musk pour apaiser la situationPas sûr que Donald Trump soit sensible à cette demande. Pour sauver les plus de 10 000 postes en danger, le gouvernement lésothien devra plutôt négocier. « Ces taxes, c'est une décision troublante de la part d'un grand pays que je considérais comme un symbole d'espoir, juge Mokethi Shelile, ministre du Commerce et de l'Industrie du royaume enclavé. Et ce n'est pas fondé sur la réciprocité. Nous exportons beaucoup par rapport à eux dans le cadre de l'Agoa (African Growth and Opportunity Act, le programme d'aide américain sur la croissance et les possibilités en Afrique, NDLR). Elles vendent peu chez nous. Mais nous ne sommes que deux millions d'habitants ! Les entreprises américaines ne sont peut-être tout simplement pas intéressées par notre marché. »Le Lesotho a récemment accordé une licence d'exploitation à Elon Musk pour son entreprise Starlink. En faisant un pas vers le milliardaire très proche du président Trump, le royaume enclavé espère éviter des taxes trop importantes.À lire aussiLes habitants du Lesotho veulent rebondir sur le tacle de Trump et faire connaître leur pays
durée : 00:05:19 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'Afrique du Sud a arrêté 2 000 personnes, en avril, dans le cadre de son opération contre les mines illégales dans le pays. Des "petites mains" venues du Mozambique et du Zimbabwe, notamment, ont été détenues et expulsées, alors que les immigrés servent de boucs-émissaires à l'État et au chômage. - invités : Cécile Perrot Maîtresse de conférences à l'Université de Rennes 2, spécialiste des politiques sociales sud africaines
L'Invité Afrique est la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala. Ancienne vice-présidente de la Banque africaine de développement en charge des finances, elle fait partie des cinq candidats à la présidence de la BAD qui seront départagés le 29 mai, pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina. Elle répond aux questions de Claire Fages. RFI : Vous avez passé une grande partie de votre carrière dans le secteur privé. Est-ce un avantage par rapport aux autres candidats à la présidence de la Banque africaine de développement?Bajabulile Swazi Tshabalala : J'ai passé une bonne partie de ma carrière dans le secteur privé – même si j'ai également travaillé dans des entreprises publiques en Afrique du Sud, dans une société de logistique et que j'ai passé six ans à la Banque africaine de développement. Et je pense qu'aujourd'hui c'est un avantage parce que nous devons repenser le financement du développement en Afrique et nous assurer que nous pouvons faire appel au secteur privé. Je pense que cela me donne un avantage.En tant qu'ancienne vice-présidente chargée des finances de la BAD, votre action sera-t-elle en phase avec les deux mandats d'Akinwumi Adesina ?J'ai participé à la rédaction de la dernière stratégie de la banque. Et ma vision s'appuie vraiment sur cette stratégie décennale. J'ai donc toujours affirmé que l'Afrique n'avait pas besoin de nouveaux plans mais de concrétiser ces plans. Et c'est vraiment sur cela que se concentre ma vision, que j'appelle Lift Africa.À la fin de son premier mandat, M. Adesina a été critiqué pour sa gouvernance. La banque doit-elle encore progresser sur ce point ?Toutes les organisations doivent examiner leur gouvernance pour voir où elles peuvent l'améliorer. C'est particulièrement important pour attirer le secteur privé et s'assurer qu'il soit un partenaire à long terme de la BAD pour financer le développement de l'Afrique.Dans votre programme, vous insistez sur le manque d'infrastructures du continent. Est-ce actuellement la plus grande faiblesse des économies africaines ?Les emplois ne sont pas créés par les banques de développement mais par le secteur privé. Ce dernier a besoin d'une électricité fiable. Pour accéder aux marchés, il a besoin de routes, de voies ferrées, de ports et de connexions numériques. Ce sont les défis de l'Afrique et c'est pourquoi les infrastructures sont le fondement d'une accélération de son développement.Avez-vous des projets prioritaires à l'esprit ?Oui. Je pense évidemment que l'accès à l'électricité est extrêmement important. Je ferai en sorte d'accélérer les choses. Il y a aussi de grands projets sur la table dont il faut finaliser le financement. Par exemple, le corridor minéralier de Lobito, reliant la Zambie, la RDC et l'Angola ; le corridor de Nacala en Afrique australe. Il y a aussi la route Lagos-Abidjan, qui est un projet important.L'un des défis de la BAD est sa capacité à prêter plus d'argent. Vous avez contribué à augmenter son capital en émettant de la dette assimilée à du capital. Cette opération peut-elle être répétée ou existe-t-il d'autres solutions ?Là encore, c'est un exemple de la contribution du secteur privé aux banques de développement. J'ai introduit cet instrument à la BAD pour nous permettre de lever des capitaux à long terme, ce qui est indispensable au développement. Il s'agissait de lever des capitaux à long terme auprès d'investisseurs institutionnels du monde entier, plutôt que de solliciter comme d'habitude nos actionnaires. Donc oui, je pense que nous pouvons émettre plus de capital hybride. Il existe également d'autres instruments que nous pouvons déployer, y compris utiliser le capital de la banque pour dé-risquer les investissements du secteur privé.La décision des États-Unis de ne pas contribuer au Fonds africain de développement dédié aux États les plus fragiles est-elle une source d'inquiétude pour la BAD ?Oui bien sûr, parce que ce type de subventions reste crucial. La Banque africaine de développement continuera donc à plaider en faveur de ces financements, tout en travaillant par exemple avec les fondations philanthropiques : Bill Gates a annoncé qu'il déploierait 200 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années pour aider les Etats fragiles du continent. Nous devons aussi examiner les autres régions en mesure de contribuer davantage pour pallier ce manque, et aider en particulier les pays fragiles.
Dans un contexte mondial secoué par les crises sanitaires, les tensions géopolitiques et les mutations économiques, la logistique s'impose plus que jamais comme un maillon stratégique du commerce international et du développement des territoires. À l'occasion de l'Africa CEO Forum 2025, rendez-vous des décideurs privés africains et internationaux, Mathieu Friedberg, directeur général de Ceva Logistics et membre du comité exécutif de CMA CGM est notre Grand Invité de l'Économie avec Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida, cheffe du pôle économie de Jeune Afrique. Peu connu du grand public, Ceva Logistics pèse pourtant lourd : présent dans 170 pays, employant plus de 110 000 collaborateurs et récemment renforcé par l'acquisition de Bolloré Logistics. À travers cet entretien exclusif, Mathieu Friedberg revient sur son parcours, de ses débuts chez CMA CGM à la direction de CEVA Logistics, et décrypte les grands enjeux de son secteur : infrastructures insuffisantes, défis sécuritaires, adaptation aux contraintes fiscales et réglementaires africaines, mais aussi digitalisation, automatisation et décarbonation du fret mondial.Alors que l'Afrique représente un marché de croissance prioritaire, ce spécialiste des chaînes d'approvisionnement explique comment son groupe accompagne la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et développe des solutions sur-mesure pour connecter les économies africaines entre elles et au reste du monde.En fin d'émission, nous donnons la parole à deux candidats à la présidence de la Banque africaine de développement qui organise fin mai ses Assemblées générales à Abidjan.- la Sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, ancienne première vice-présidente de la BAD- le Zambien Samuel Munzele Maimbo, ancien vice-président du budget et de la planification stratégique à la Banque mondiale
Rumba, rock zulú, twist, kwela, calypso y jazz desde Zambia, Ghana, Kenia, Nigeria, Zimbabue, Congo, Chad y Sudáfrica. A partir de las ocho de la mañana del sábado en la sintonía de Radio 3.Escuchar audio
L'émission 28 minutes du 24/05/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr, Aysegul Sert, journaliste turco-américaine et professeure à l'école de journalisme de Sciences Po, Gilles Gressani, directeur de la revue "Le Grand Continent", et le dessinateur de presse Pierre Kroll.Le Royaume-Uni est-il en train d'effacer le Brexit ? Lundi 19 mai, le Premier ministre britannique Keir Starmer accueillait à Londres la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Un pas décisif pour le Royaume-Uni depuis le référendum historique sur le Brexit de 2016, avec un objectif affiché : resserrer les liens avec l'Union européenne, notamment à travers un partenariat de sécurité et de défense. Nouvellement élu, Keir Starmer ne cache pas son tropisme pro-européen, qui le distingue de ses prédécesseurs. Dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine, la menace russe et l'isolationnisme américain, le Premier ministre britannique décidera-t-il de renouer avec l'Europe ?Présidentielle française : deux ans avant, c'est trop tôt ?“J'y vais pour l'emporter.” Alors que Bruno Retailleau vient d'être élu à la tête du parti Les Républicains, le député de la Somme François Ruffin, ancien de La France Insoumise, réclame une primaire à gauche où il se voit gagnant. Alors que 2027 approche, ces événements donnent-ils d'ores et déjà des indices sur les personnalités marquantes de la course à la présidentielle ? Et autour de quels débats peut se cristalliser l'opinion ?Nous recevons la sportive suisse de haut niveau Géraldine Fasnacht, qui vient de publier “La femme oiseau” aux éditions Arthaud, écrit avec Florence Saugues. Adepte de snowboard freeride, de base-jump, de wingsuit et d'ULM, notre invitée repousse les limites de ces disciplines en sautant et volant toujours plus haut, toujours plus loin. Valérie Brochard nous présente Rita de Crescenzo, figure d'un nouveau populisme à l'italienne, et plus précisément à la napolitaine. Influenceuse au 1,8 million d'abonnés sur TikTok, maniant insultes et menaces avec brio, elle envisage de se lancer en politique.Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine au conservateur polonais Karol Nawrocki. À 42 ans, il s'est qualifié pour le second tour de la présidentielle de son pays qui aura lieu le 1er juin. Intronisé par le parti conservateur et souverainiste PIS, il est diamétralement opposé au Premier ministre Donald Tusk, à qui il rêve d'imposer une cohabitation sans concession.Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision de Corée du Sud, où l'alcool est partout : dans les séries, sur les plateaux de débat ou même dans les émissions de variétés où triomphent les stars de la K-pop. Une visibilité qui n'est pas sans conséquences sur l'alcoolisme des jeunes du pays.Paola Puerari s'intéresse au sommeil des adolescents. Depuis trois ans, un collège de Suède a décidé de décaler le début des cours pour permettre à ses élèves de dormir une heure de plus. Les conséquences sur les résultats scolaires et sur l'ambiance sont sans appel : il est bon de laisser dormir l'ado qui dort. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : comment lutter contre les feux de forêt ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 124 mai 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Trump acusó hace unos días al gobierno sudafricano de permitir la persecución y el "genocidio" de granjeros blancos en Sudáfrica, los conocidos como " boers". Analizamos quiénes fueron los "boers" y qué ocurre en Sudáfrica de la mano de Omer Freixa, historiador y africanista.Escuchar audio
Naciones Unidas es meridianamente clara: el conflicto de Gaza atraviesa su fase más cruel. Con cientos de miles de personas bajo las bombas y con un bloqueo israelí que apenas permite la entrada de comida al enclave palestino, hay miles de palets de ayuda esperando al otro lado de la frontera para poder ser distribuídos.Ucrania y Rusia han intercambiado cientos de prisioneros hoy, se lo contaremos. Seguimos de cerca la guerra abierta por Donald Trump contra la universidad de Harvard.Tendremos entrevista sobre los afrikaners y ese supuesto genocidio contra los blancos en Sudáfrica que denunciaba Trump hace dos días en su Despacho Oval.Escuchar audio
Une étude internationale récente, soutenue par le CNRS et publiée en avril 2025 dans Scientific Reports, a révélé que les femmes entendent en moyenne mieux que les hommes. Cette recherche, menée par le Centre de recherche sur la biodiversité et l'environnement (CRBE) à Toulouse en collaboration avec l'Université de Bath, a évalué la sensibilité cochléaire de 448 adultes âgés de 18 à 55 ans, répartis dans 13 populations à travers le monde, notamment en Équateur, en Angleterre, au Gabon, en Afrique du Sud et en Ouzbékistan.Les chercheurs ont utilisé une technique appelée émissions otoacoustiques transitoires (TEOAE) pour mesurer la sensibilité de l'oreille interne. Cette méthode consiste à envoyer des sons brefs dans l'oreille et à enregistrer les réponses acoustiques produites par la cochlée, fournissant ainsi une mesure objective de la sensibilité auditive sans nécessiter de réponse active du participant.Différence entre les sexes : Les femmes ont montré une sensibilité auditive supérieure de 2 décibels en moyenne par rapport aux hommes, et ce, dans toutes les populations étudiées. Facteurs influents : Le sexe est apparu comme le facteur le plus déterminant dans la variabilité de l'audition humaine, suivi par l'environnement, puis l'âge et enfin la latéralité (oreille gauche ou droite). Influence de l'environnement : Les personnes vivant en milieu urbain présentaient une sensibilité accrue aux hautes fréquences, probablement en raison du bruit ambiant constant des villes. En revanche, celles vivant en forêt tropicale avaient une meilleure sensibilité auditive globale, tandis que les populations en haute altitude montraient une sensibilité réduite, possiblement liée à des adaptations physiologiques à l'altitude. Les chercheurs suggèrent que cette différence entre les sexes pourrait être due à des facteurs biologiques tels que l'exposition hormonale pendant le développement embryonnaire ou à des différences structurelles dans l'anatomie cochléaire. De plus, les femmes ont également obtenu de meilleurs résultats dans des tests de perception de la parole, indiquant une capacité accrue à traiter les informations auditives. Bien qu'une meilleure sensibilité auditive puisse sembler avantageuse, elle pourrait également rendre les femmes plus susceptibles aux effets négatifs du bruit environnemental, tels que les troubles du sommeil ou les maladies cardiovasculaires. Cette étude souligne l'importance de considérer à la fois les facteurs biologiques et environnementaux dans la compréhension de l'audition humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au sommaire : Le président sud-africain Cyril Ramaphosa s'est rendu cette semaine à la Maison Blanche pour tenter de raviver les relations diplomatiques entre les deux pays. Une rencontre qui s'est transformée pour beaucoup en embuscade, le président Trump ayant sermonné son homologue au sujet d'un prétendu « génocide blanc » en Afrique du Sud. En République démocratique du Congo, l'immunité parlementaire de l'ancien président de la République Joseph Kabila est levée. Quelles conséquences sur la stabilité politique et l'unité nationale ?Après l'intensification de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza, l'Union européenne a finalement décidé de réexaminer l'accord d'association conclu avec Israël. La remise en cause de ce partenariat économique est-elle un vrai levier de pression ?Enfin, les démocrates ont-ils dissimulé l'état de santé du président américain Joe Biden ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : Hannane Ferdjani, journaliste et créatrice du média en ligne Beyond the noise Africa Jean-Marie Kassamba, président de l'Union nationale de la presse du Congo et directeur général de la chaîne télévisée Télé 50 Ousseynou Nar Gueye, directeur général du périodique sénégalais Tract Hebdo.
La police de Nouvelle-Galles du Sud a indiqué que le corps d'un homme de 63 ans avait été retrouvé hier mercredi après-midi près de Taree, sur la côte nord-ouest, dans une propriété de North Moto Road, à Moto.
Cámara pasa proyecto de presupuesto federal con la agenda de Trump; dos empleados de la embajada de Israel murieron en Washington DC tiroteados por un hombre que gritó "Palestina Libre" y un juez federal dijo que la Casa Blanca violó una orden judicial sobre deportaciones a Sudán del Sur, entre otras noticias. Más información en UnivisionNoticias.com.
Senadores mexicanos se reúnen en EU para evitar impuesto a remesas EU viola leyes al mandar a 8 migrantes a Sudán
Depuis plus de 70 ans, la péninsule coréenne reste coupée en deux autour du 38ème parallèle. De 1950 à 1953, la guerre a opposé le Nord, soutenu par l'URSS et la Chine, au Sud épaulé par les Nations Unies et les démocraties occidentales. Revivez ce conflit fratricide, aussi violent qu'oublié, qui a figé la Corée dans une partition toujours d'actualité. Crédits : Lorànt Deutsch, Christophe Dard. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La photo est en couverture des journaux en Afrique du Sud : on y voit le président américain Donald Trump et son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, assis sur les fauteuils jaunes du Bureau ovale de la Maison-Blanche, devant les journalistes et les caméras. Et à voir leurs mouvements de mains, la discussion est animée…Le quotidien sud-africain Cape Times relate la scène : « Ramaphosa est arrivé en disant qu'il voulait discuter du commerce et des minerais rares. La réunion a débuté de manière cordiale. Trump et lui ont commencé à discuter golf. D'ailleurs, deux champions de golf sud-africains Ernie Els et Retief Goosen étaient présents dans la délégation de Ramaphosa. Mais la réunion a rapidement tourné au vinaigre, pointe Cape Times. Trump a montré une vidéo et des documents, comme prétendues preuves de ses affirmations infondées selon lesquelles les Sud-Africains blancs seraient persécutés et leurs terres confisquées ».Des allégations déjà formulées par le président américain ces derniers mois et démenties par l'Afrique du Sud. Cyril Ramaphosa s'est défendu, a démenti une nouvelle fois…Mais, constate le Mail & Guardian, autre média sud-africain, « les discussions commerciales ont été reléguées au second plan ».Et Cape Times de parler de véritable « embuscade tendue par Trump, comme celle dont avait été victime le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en février dernier ».Trop timoré ?The Star, autre quotidien sud-africain s'en prend à… Cyril Ramaphosa. « L'occasion ratée de Ramaphosa de repositionner l'Afrique du Sud comme centre d'affaires stratégique de l'Afrique », titre le journal. The Star qui dénonce « l'inertie diplomatique » du président sud-africain : « Ramaphosa a manqué une occasion en or : celle de rétablir les faits avec fermeté et audace. Il ne s'agissait pas seulement de dire la vérité sur les statistiques de la criminalité rurale ou la réforme agraire. Il s'agissait de dire au monde ce qu'est l'Afrique du Sud aujourd'hui – et, plus important encore, ce qu'elle aspire à être. L'Afrique du Sud ne s'effondre pas sous les violences raciales, s'exclame The Star. Elle abrite en réalité plus de 600 entreprises américaines prospères dans divers secteurs, de la finance à l'énergie, en passant par l'industrie manufacturière et les technologies de l'information. Elle abrite les marchés financiers les plus performants du continent africain et un système judiciaire qui, bien qu'imparfait, demeure indépendant et respecté. Pourtant, rien de tout cela n'a été exprimé sous les projecteurs du monde entier ».Il est vrai que Cyril Ramaphosa s'est défendu mollement, pointe Le Monde Afrique à Paris : « il a tenté de désamorcer la charge explosive de Trump de façon indirecte, par le sourire, par l'évocation de Nelson Mandela et de la diversité de la coalition au pouvoir. Il a évoqué la Constitution, protégeant les droits de tout propriétaire terrien. Il n'a pas nié l'ampleur de la criminalité qui ravage l'Afrique du Sud. Mais il n'a pas pris une position de principe nette, pour nier tout génocide des Afrikaners et appeler ce mensonge par son nom. Par moments, il se frottait les paumes des mains, ne sachant plus quoi faire pour défendre l'honneur national sans aggraver la situation ».Des faits travestis…Le Monde Afrique répond également aux allégations de Donald Trump qui a été jusqu'à parler, donc, de génocide : « les meurtres dans les fermes isolées sont une réalité en Afrique du Sud, reconnait le journal. Mais ils ne représentent qu'une fraction des homicides perpétrés dans le pays, l'un des plus violents au monde. Plus de 27 000 personnes ont ainsi été tuées entre mars 2023 et mars 2024. Par comparaison, en moyenne, au cours de la décennie écoulée, une cinquantaine de meurtres ont lieu chaque année dans des fermes. Parmi les victimes, des agriculteurs blancs, mais pas exclusivement. De nombreux travailleurs agricoles ou des vigiles noirs comptent également parmi les victimes ».Commentaire du Monde Afrique : « toutefois, la réalité, dans ses nuances, a peu de chances de pénétrer le monde MAGA ».Springbok vs pitbull…Enfin, L'Observateur Paalga au Burkina caricature les deux présidents avec cette formule : « le springbok et le pitbull de la Maison-Blanche ».L'Observateur qui n'est guère surpris : « les sujets qui fâchent étaient si nombreux qu'on se demande comment le président sud-africain aurait pu s'y prendre pour déminer ce terrain quand on connaît la brutalité avec laquelle Donald Trump imprime ses relations avec les autres pays. Mais comme avec le locataire de la Maison-Blanche, tout finit toujours autour du transactionnel, Ramaphosa n'aura pas d'autres choix que de lui offrir des facilités dans l'exploitation des minerais rares (diamant, manganèse, platine…) dont le pays de Mandela regorge ».
La semana pasada Israel lanzó una nueva ofensiva en Gaza para controlar toda la franja y obligar a Hamás a liberar a los rehenes. Esta última ofensiva forma parte de una mucho mayor que comenzó tras la ruptura de la tregua en marzo y, como consecuencia, la situación humanitaria en Gaza es de nuevo crítica. Esto se debe en buena medida al bloqueo israelí que limita la entrada de suministros, algo que podría derivar en hambruna. Netanyahu anunció que permitiría convoyes de ayuda humanitaria, pero a sus aliados de derecha religiosa no les parece bien, quieren que la guerra continúe hasta que Hamas se rinda por hambre. La determinación israelí ha generado alarma en Europa y EEUU, ya que dos millones de civiles en Gaza padecen escasez de alimentos, combustible, medicinas y agua potable. El conflicto, que empezó hace ya un año y siete meses, ha dejado aproximadamente 75.000 muertos palestinos y 2.000 israelíes, con Gaza devastada y sin avances en planes de paz. Los aliados de Israel, frustrados, presionan para que acabe la guerra. EEUU y los países europeos han pedido a Netanyahu que detenga ya el conflicto, pero esto le pone ante un dilema: finalizar la guerra podría costarle el Gobierno, mientras que si continua arriesga el apoyo internacional. El Reino Unido acaba de suspender la negociación de un acuerdo comercial y ha sancionado a varios asentamientos en Cisjordania. El ministro de exteriores británico, David Lammy ha llegado a calificar el bloqueo a Gaza como “cruel e indefendible”. Francia, Canadá y otros aliados también han pedido frenar la ofensiva terrestre y amenazan con sanciones. EEUU exige el fin inmediato del conflicto y la liberación de lo rehenes, algo que complica los planes de Netanyahu ya que depende por completo de su apoyo. Aunque su Gobierno ha permitido la entrada de un centenar camiones de ayuda humanitaria esta semana, la presión estadounidense y europea le obliga a recalcular su estrategia. Netanyahu argumenta que las sanciones benefician a Hamás recordando el ataque del 7 de octubre de 2023 que desencadenó la guerra. Pero en la Casa Blanca insisten en una solución rápida. El Gobierno de Netanyahu depende de una serie de partidos que se oponen a la ayuda humanitaria y que podrían sacarle del poder tan sólo con retirarle el apoyo parlamentario. Habría que convocar elecciones y las tendría perdidas. No se podrá librar de las de octubre del año próximo y para ellas se está preparando. Sabe que no puede presentarse si no ha conseguido antes el objetivo de liquidar a Hamas. Pero no es tan fácil como podría parecer. Hamás se reinfiltra en áreas ya despejadas por el ejército israelí y a eso hay que sumar la presión diplomática desde el exterior, el agotamiento de los reservistas y el hartazgo de la población israelí, que apoya un acuerdo negociado. La oposición, liderada por Yair Golan, critica a Netanyahu por dañar la reputación internacional de Israel y convertir al país en un “estado paria” similar a la Sudáfrica del Apartheid. Golan va ganando popularidad, y su partido podría ser una fuerza a tener en cuenta en las elecciones de 2026. La negativa de Netanyahu a apoyar una administración palestina en Gaza alimenta sospechas de que prolonga la guerra por motivos políticos y que busca una ocupación permanente, algo que muchos en Israel y el extranjero rechazan. Movimientos recientes de Trump como las posibles negociaciones con Irán y los hutíes, le dificultan aún más llevar a cabo sus planes. Sin apoyo en el Congreso estadounidense y con aliados europeos cada vez más críticos, Netanyahu se encuentra aislado y con un futuro político incierto. En La ContraRéplica: 0:00 Introducción 4:08 Netanyahu y el dilema de Gaza 30:11 Doble rasero en la libertad de expresión 37:11 La inteligencia artificial en los estudios 45:50 El nuevo Air Force One · Canal de Telegram: https://t.me/lacontracronica · “Contra la Revolución Francesa”… https://amzn.to/4aF0LpZ · “Hispanos. Breve historia de los pueblos de habla hispana”… https://amzn.to/428js1G · “La ContraHistoria de España. Auge, caída y vuelta a empezar de un país en 28 episodios”… https://amzn.to/3kXcZ6i · “Lutero, Calvino y Trento, la Reforma que no fue”… https://amzn.to/3shKOlK · “La ContraHistoria del comunismo”… https://amzn.to/39QP2KE Apoya La Contra en: · Patreon... https://www.patreon.com/diazvillanueva · iVoox... https://www.ivoox.com/podcast-contracronica_sq_f1267769_1.html · Paypal... https://www.paypal.me/diazvillanueva Sígueme en: · Web... https://diazvillanueva.com · Twitter... https://twitter.com/diazvillanueva · Facebook... https://www.facebook.com/fernandodiazvillanueva1/ · Instagram... https://www.instagram.com/diazvillanueva · Linkedin… https://www.linkedin.com/in/fernando-d%C3%ADaz-villanueva-7303865/ · Flickr... https://www.flickr.com/photos/147276463@N05/?/ · Pinterest... https://www.pinterest.com/fernandodiazvillanueva Encuentra mis libros en: · Amazon... https://www.amazon.es/Fernando-Diaz-Villanueva/e/B00J2ASBXM #FernandoDiazVillanueva #gaza #netanyahu Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals
Le nom "Max Havelaar" évoque aujourd'hui le commerce équitable, des produits responsables, et une promesse : celle d'un échange plus juste entre producteurs du Sud et consommateurs du Nord. Mais pourquoi ce label, en particulier, est-il devenu le symbole du commerce équitable ?Tout commence en 1988, aux Pays-Bas. À cette époque, des militants, en lien avec une ONG néerlandaise et un prêtre mexicain, cherchent un moyen concret d'améliorer les revenus des petits producteurs de café marginalisés sur les marchés mondiaux. Ils créent alors un label certifiant que le produit a été acheté à un prix juste, garantissant un revenu décent aux producteurs. Pour lui donner une portée symbolique, ils choisissent un nom fort : Max Havelaar, héros d'un roman néerlandais du XIXe siècle, dénonçant l'exploitation coloniale dans les plantations d'Indonésie.Dès lors, le label Max Havelaar devient le premier label de commerce équitable au monde. Il est introduit en France en 1992. Son objectif est clair : offrir aux petits producteurs des pays en développement des conditions commerciales plus équitables, notamment grâce à trois piliers :un prix minimum garanti, qui protège les producteurs contre les fluctuations des cours mondiaux,une prime de développement, investie dans des projets communautaires (écoles, dispensaires, infrastructures),des relations commerciales durables, basées sur le partenariat, et non la domination.Ce modèle s'oppose frontalement au commerce conventionnel, où les producteurs sont souvent pris en étau entre des intermédiaires puissants et un marché mondial volatil. Max Havelaar change la donne : le producteur retrouve une place centrale dans la chaîne de valeur.Au fil des décennies, le label s'est étendu à de nombreux produits : café, cacao, thé, bananes, sucre, coton… En choisissant un produit labellisé Max Havelaar, le consommateur exprime un acte de solidarité économique, et participe à un système qui cherche à rendre le commerce plus éthique.Aujourd'hui, Max Havelaar fait partie du réseau Fairtrade International, qui regroupe les initiatives de commerce équitable dans plus de 30 pays. En 2024, plus de 2 millions de producteurs et travailleurs dans plus de 70 pays bénéficient de ce système.Max Havelaar n'est donc pas seulement un label : c'est un emblème historique et militant, un outil de lutte contre les inégalités mondiales, et une manière de repenser le commerce comme un levier de justice sociale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Merci à @haierfrance, N°1 mondial du gros électroménager*, qui soutient le média pour cet épisode !Plongez dans l'univers unique de Fabrice Santoro, joueur emblématique du tennis mondial, reconnu pour son style atypique et sa longévité exceptionnelle sur le circuit. Dans cet épisode, il revient sur les moments forts de sa carrière, des matchs inoubliables aux émotions les plus intenses, en passant par ses réflexions tactiques et humaines. À travers un échange sincère et passionné, Fabrice dévoile les coulisses du haut niveau, les joies et regrets du sport pro, mais aussi sa vision du tennis d'aujourd'hui et de demain.
Cientos de miles de venezolanos quedarán sin estatus migratorio después de que fuera revocado el TPS. Pero miles de inmigrantes más se encuentran en riesgo por eso en este episodio te contamos cuáles son los programas de protección y las nacionalidades con más riesgo de deportación.En otras noticias: Un mexicano y dos cubanos hacen parte del grupo de inmigrantes deportados a Sudán.El departamento de justicia investiga al ex gobernador de Nueva York Andrew Cuomo por mentir ante el congreso sobre su manejo durante la pandemia.El presidente Trump sostuvo una tensa conversación con su homólogo de Sudáfrica tras denunciar un genocidio contra la gente blanca de ese país. El presidente sudafricano se defendió.
Le président américain Donald Trump a réitéré mercredi devant son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa, reçu à la Maison blanche, des accusations de persécution et de massacres de Blancs en Afrique du Sud, l'un des principaux points de contentieux entre leurs deux pays. Pretoria rejette les accusations selon lesquelles les Blancs sont spécifiquement visés de manière disproportionnée par des crimes. Le taux d'homicide reste élevé en Afrique du Sud, la grande majorité des victimes sont noires.
Trump anuncia la ‘Cúpula dorada' a un costo de unos $175,000 millones para EEUU; un juez de Massachusetts ordenó al gobierno federal mantener la custodia y el control de los migrantes aparentemente expulsados a Sudán del Sur y autoridades investigan el asesinato de dos colaboradores de la alcaldesa de la Ciudad de México, entre otras noticias. Más información en UnivisionNoticias.com.
Il rapporto annuale dell'Istat conferma che tra il 2019 e il 2024 le retribuzioni contrattuali hanno perso il 10,5% del potere d'acquisto, a causa dell'impennata inflazionistica innescata dalla crisi energetica del 2021-2022. Il reddito medio da lavoro per occupato nel 2024 risulta inferiore a quello del 2004, ma il reddito familiare equivalente tiene grazie a famiglie più piccole, maggiore partecipazione al lavoro e diffusione della proprietà immobiliare. Quasi un quarto della popolazione è a rischio povertà o esclusione sociale (23,1%), con picchi al Sud (39,8%). Intanto, secondo la Commissione UE, l'Italia ha raggiunto la Francia nel Pil pro capite a parità di potere d'acquisto e dimezzato il gap con la Germania, anche se resta sotto i livelli pre-crisi debito. Ne parliamo con: Massimo Baldini, docente di Scienza delle Finanze presso l'Università di Modena e Reggio Emilia.Fatturato manifatturiero 2025 stabile a prezzi costanti, in modesta crescita a prezzi correntiIl Centro Studi di Intesa Sanpaolo, con Prometeia, prevede per l'industria manifatturiera italiana un fatturato 2025 di 1.143 miliardi di euro: stabile a prezzi costanti, in crescita dell'1,8% a prezzi correnti. Tra i settori più dinamici: farmaceutico (+2,4%), meccanica (+1,7%) e largo consumo (+1,2%). Fondamentale sarà la ripresa della domanda europea, trainata dal rallentamento dell'inflazione e dalla ripartenza tedesca. Dal 2026 al 2029 la crescita media attesa è dell'1% annuo, spinta da export, Pnrr e investimenti in digitalizzazione e sostenibilità. Le esportazioni resteranno il principale motore, con un saldo commerciale atteso di 1.324 miliardi al 2029. Sul fronte interno, la ripresa del potere d'acquisto e gli incentivi di Transizione 5.0 sosterranno consumi e investimenti. Interviene Gregorio De Felice, capo economista e responsabile Studi e Ricerche di Intesa Sanpaolo.Via alla prima federazione di Confindustria sui servizi intellettualiNasce Confindustria Professioni e Management, prima federazione confindustriale dedicata ai servizi Head Made, cioè quelli a elevato contenuto intellettuale. Presentata ufficialmente a Roma nella sala del Carroccio in Campidoglio, la nuova realtà aggrega Assoconsult, Oice e Una-Aziende della Comunicazione Unite, rappresentando circa 800 imprese per 150mila lavoratori, in gran parte under 30. Obiettivo: rafforzare il peso del terziario avanzato nel sistema Confindustria, favorire l'integrazione delle competenze e contribuire a un'economia più resiliente. Tra le priorità: diventare interlocutore strategico delle istituzioni, avviare un tavolo per il contratto unico dei servizi e rafforzare l'alleanza con il Centro studi Confindustria. Giorgio Lupoi (OICE) è il presidente della federazione, affiancato da Luigi Riva (Assoconsult) e Davide Arduini (Una). Il commento è di Giorgio Lupoi, presidente OICE e neo presidente di Prom, Confindustria professioni e management
À part leur passion commune pour le golf, il n'y a pas beaucoup d'atomes crochus entre l'États-Unien Donald Trump et le Sud-Africain Cyril Ramaphosa. Surtout depuis que le président américain a accusé l'Afrique du Sud de commettre un « génocide » contre les fermiers blancs afrikaners. Mais ce mercredi, les deux chefs d'Etat vont se rencontrer à la Maison Blanche. Donald Trump et Cyril Ramaphosa vont-ils être capables de trouver un terrain d'entente sur Gaza et sur les tarifs douaniers ? La chercheuse de l'International Crisis Group, par ailleurs Sud-Africaine, Liesl Louw, est notre invitée. RFI : Quelle est la vraie raison du raidissement des Américains contre l'Afrique du Sud ? Est-ce que c'est le sort des fermiers blancs afrikaners ou est-ce que c'est la plainte pour génocide que Pretoria a déposé contre Israël devant la Cour internationale de Justice ?Liesl Louw : Ce qui est sûr, c'est que la plainte contre Israël a beaucoup contribué à cette dégradation. Et puis aussi, depuis le début de 2022, le fait que l'Afrique du Sud ne voulait pas ouvertement condamner la Russie pour l'invasion de l'Ukraine et son insistance depuis aussi de vouloir être neutre dans ce conflit, l'Afrique du Sud étant membre des BRICS, etc. Donc il y a le conflit en Ukraine et puis sa ferme opposition à ce que fait Israël à Gaza.Et alors, sur cette question palestinienne que l'Afrique du Sud défend depuis la fin de l'apartheid, est-ce que vous pensez que Cyril Ramaphosa va lever le pied dans les prochaines semaines pour essayer de calmer le jeu avec Donald Trump?Moi, je pense que, politiquement, il ne va pas lever le pied. Il y a un large consensus en Afrique du Sud, même au sein de cette coalition du gouvernement d'unité nationale, pour condamner Israël. D'accord, il y a des nuances. L'Alliance démocratique, donc le parti de l'opposition qui fait partie du gouvernement aujourd'hui, n'a pas soutenu le procès à La Haye. Mais l'opposition de l'Afrique du Sud contre Israël a une popularité assez large. Je ne pense pas que c'est quelque chose que Cyril Ramaphosa va ouvertement changer dans cette position pro-palestinienne.À lire aussiAfrique du Sud: des diplomates aux États-Unis pour apaiser les tensions entre les deux paysDepuis le début de l'invasion de l'Ukraine il y a trois ans, l'Afrique du Sud a renforcé ses liens avec la Russie, notamment via les BRICS. Elle s'est aussi rapprochée de la Chine et de l'Iran. Est-ce que Cyril Ramaphosa n'a pas intérêt à rééquilibrer sa politique internationale s'il veut voir Donald Trump lors du sommet du G20 en novembre prochain en Afrique du Sud ?Oui, et je pense que ça, c'est vraiment l'enjeu diplomatique de cette rencontre. Parce que Ramaphosa, il faut se souvenir, à la fin du mois d'avril, il a invité Zelensky à Pretoria. Même si c'est très complexe, parce que l'Afrique du Sud, quand même, est un membre des BRICS. La Chine étant son plus grand partenaire économique. Et il y a encore très récemment des ministres du Congrès national africain (ANC) qui sont allés en Russie rencontrer Vladimir Poutine à Moscou. Donc, ce n'est pas facile de jouer les non-alignés.Sur le plan économique, les Américains sont le deuxième partenaire commercial de l'Afrique du Sud à qui ils achètent beaucoup de voitures et beaucoup de produits agricoles. Si demain Donald Trump augmente les taxes douanières de 30 %, comme il en a agité la menace le mois dernier, est-ce que cela ne risque pas de ruiner beaucoup d'agriculteurs et beaucoup d'ouvriers agricoles ?Oui, absolument. Ça, c'est vraiment la vraie raison pour cette visite et pour l'Afrique du Sud qui a un taux de chômage de 32 %. Et si encore, dans certaines zones où il y a des grandes fabriques d'automobiles, ces usines venaient à fermer, des dizaines de milliers de gens pourraient perdre leur travail et cela aggraverait le taux de chômage. Donc l'agriculture, le secteur automobile sont absolument clé pour l'Afrique du Sud.À lire aussiAfrique du Sud: les premiers «réfugiés» blancs afrikaners partis pour les États-UnisLe porte-parole de la présidence sud-africaine a évoqué il y a quelques jours un éventuel accord avec les États-Unis dans le domaine des terres rares et des métaux stratégiques comme le manganèse. Est-ce que ce serait une façon d'amadouer le président américain par un deal à la façon Volodymyr Zelensky ?Oui, absolument. Et depuis quelque temps, nous regardons de près où sont les terres rares. L'Afrique du Sud est un grand pays minier, bien sûr, et l'Afrique du Sud a des ressources stratégiques : manganèse, platine, chrome. Mais en ce qui concerne les terres rares, l'Afrique du Sud n'est pas un grand producteur de terres rares. Donc, depuis quelque temps, des économistes, des diplomates, tout le monde réfléchit, même dans les médias. Il y a énormément de débats autour de ce que l'Afrique du Sud peut offrir. Comment réparer cette relation qui est extrêmement importante, même s'il y a des choses où l'Afrique du Sud et les États-Unis ne sont pas d'accord ? La question d'Israël, par exemple. Mais pour réparer cette relation très importante, l'Afrique du Sud souhaite mettre sur la table ses atouts économiques.
Ça n'est pas tous les jours en RDC qu'un homme politique d'un tel rang est condamné à une telle peine… Ce verdict fait la Une de la presse congolaise.« L'ancien Premier ministre Matata Ponyo est condamné à 10 ans de travaux forcés, relève Actualité CD, ses co-prévenus – un ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo et le patron Sud-africain de la société Africom - à 5 ans de travaux forcés. Les trois hommes étaient poursuivis depuis 2021 ans dans l'affaire de la débâcle du parc agro-industriel Bukanga Lonzo. Les condamnés ont été reconnus coupables d'avoir détourné plus de 285 millions de dollars liés à ce projet initié sous le régime du président Joseph Kabila. »Matata Ponyo n'était pas présent à l'audience. La Cour constitutionnelle a ordonné son arrestation immédiate et la confiscation de ses biens au prorata des sommes détournées.Irrégularités en pagaille…« C'est l'épilogue spectaculaire d'un feuilleton politico-judiciaire qui dure depuis près de quatre ans », s'exclame Afrik.com.Afrik.com qui revient longuement sur les origines de ce scandale politico-financier. « Lancé entre 2013 et 2016, Bukanga Lonzo devait symboliser la renaissance agricole de la RDC. Ce projet d'envergure nationale visait à transformer un vaste espace en centre agro-industriel moderne, créateur d'emplois, fournisseur de denrées alimentaires locales, et levier contre la pauvreté rurale. Mais les espoirs ont rapidement laissé place aux soupçons, relève Afrik.com. Dès novembre 2020, un rapport accablant de l'Inspection générale des finances, l'IGF, avait mis en lumière de graves irrégularités : choix arbitraire de partenaires, absence de mécanismes de contrôle, surfacturation, détournements massifs et abandon du chantier. L'IGF en a alors attribué la responsabilité principale à Matata Ponyo, alors Premier ministre. »Et s'en est ensuivi une longue bataille judiciaire… « Pour Matata Ponyo, le dossier est avant tout politique, pointe encore le site panafricain. Dans une vidéo publiée en mars dernier, il dénonçait une instrumentalisation du pouvoir judiciaire pour l'écarter de la scène politique. »Une justice sélective ?En tout cas, poursuit Afrik.com, « au-delà du cas Matata, ce dossier cristallise les limites de la gouvernance en RDC. Il illustre la difficulté chronique du pays à concrétiser des projets de développement malgré des ressources importantes, à cause de la corruption, du clientélisme et de l'absence de redevabilité. La condamnation d'un ancien Premier ministre pourrait être perçue comme un signal fort de la part du pouvoir en matière de lutte contre l'impunité. Mais pour beaucoup, relève encore le site, elle soulève surtout la question de la sélectivité de la justice. Pourquoi certains dignitaires de l'ancien régime ou même du régime actuel échappent-ils à toute poursuite ? Pourquoi cette affaire ressurgit-elle à des moments clés de la vie politique congolaise ? »Le site congolais L'Interview CD renchérit : « ce verdict suscite de vives réactions dans un contexte politique déjà tendu en RDC. Matata Ponyo, figure de l'opposition et ancien candidat à la présidentielle de 2023, où il s'était désisté en faveur de Moïse Katumbi, reste une personnalité influente. Ses partisans voient dans ce verdict une tentative du pouvoir en place, sous la présidence de Félix Tshisekedi, d'éliminer un adversaire potentiel en vue des prochaines échéances électorales. »Qui plus est, poursuit L'Interview CD, « cette condamnation pourrait exacerber les tensions entre le pouvoir et l'opposition, dans un pays où la justice est souvent accusée d'être instrumentalisée. »Et le site congolais de conclure : « alors que la RDC fait face à des défis sécuritaires et économiques persistants, cette condamnation risque de raviver les débats sur la transparence et la lutte contre la corruption. Pour l'heure, Matata Ponyo et ses avocats envisagent de faire appel ou de saisir des instances internationales, tandis que ses soutiens appellent à une mobilisation pour dénoncer ce qu'ils qualifient de “justice sélective“. »Au Sénégal aussi…Enfin, un autre ancien ministre sous les feux de la Justice… Cette fois au Sénégal. « Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice sous Macky Sall, a été inculpé, relate Walf Quotidien, puis assigné, hier, en résidence surveillée par les juges de la commission d'instruction de la Haute cour de justice pour “corruption et détournement de deniers publics“ présumés. »Ironie du sort, pointe Walf Quotidien : Ismaïla Madior Fall porte désormais à la cheville le bracelet électronique qu'il avait lui-même instauré quand il était garde des Sceaux…
Le géant britannique Revolut annonce un investissement d'un milliard d'euros en France. Une occasion de faire le point sur ces banques 100 % digitales, qui séduisent de plus en plus d'usagers à travers le monde, en bouleversant les codes traditionnels du secteur. Décryptage. Les banques en ligne, aussi appelées néobanques, se distinguent par leur fonctionnement entièrement digital. Accessibles uniquement via une application mobile ou un site internet, elles n'ont ni agences physiques, ni guichets. Cette absence d'infrastructure leur permet de proposer des services bancaires à des tarifs très compétitifs, voire gratuits. L'ouverture d'un compte se fait en quelques clics, sans frais, sans rendez-vous, et sans paperasse. Les coûts de fonctionnement étant réduits au minimum, ces établissements misent sur l'automatisation pour assurer la gestion des opérations. On distingue deux grands types de banques en ligne : les indépendantes, comme l'Allemande N26 ou la Britannique Revolut, et celles adossées à des banques traditionnelles, comme HelloBank (BNP Paribas) ou Boursobank (Société Générale).Un marché en pleine explosionMême si elles ne rivalisent pas encore en taille avec les banques traditionnelles, les néobanques occupent une place de plus en plus importante. Selon Grand View Research, le marché mondial des banques en ligne, estimé à 67 milliards de dollars en 2022, pourrait dépasser 3400 milliards d'ici à 2030. Cette croissance est portée par la hausse rapide du nombre de clients dans le monde : il a triplé depuis 2020, atteignant aujourd'hui plus de 300 millions.Une solution d'inclusion financière, notamment en AfriqueLe succès des néobanques ne se limite pas à l'Europe ou aux pays occidentaux. Sur le continent africain, elles apparaissent comme de véritables leviers d'inclusion financière. Face à un taux de bancarisation encore faible, elles offrent des solutions simples, mobiles et accessibles à des millions de personnes exclues du système bancaire classique.Des acteurs comme TymeBank en Afrique du Sud, Kuda au Nigeria ou encore Djamo et Orange Bank en Afrique francophone participent à cette transformation. En combinant l'essor du smartphone, le développement du commerce en ligne et le désintérêt des banques traditionnelles pour les populations à faibles revenus, ces néobanques trouvent un terrain fertile. Reste néanmoins un défi de taille : atteindre une rentabilité durable malgré un modèle basé sur des frais réduits, tout en consolidant la confiance des usagers sans relation physique.À lire aussiLe Nigeria à la pointe dans la monnaie digitale de banque centrale
durée : 00:06:09 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - En Afrique du Sud, l'opération nationale contre l'exploitation minière illégale s'est intensifiée depuis le siège policier de Stilfontein qui a duré plusieurs mois. Les autorités ont privé des mineurs clandestins de vivres. La BBC révèle des violences sexuelles sur des adolescents dans les mines.
Ante la ola de deportaciones, arrestos y la revocación del TPS muchos inmigrantes indocumentados han caído en manos de falsos abogados de inmigración que son estafadores. Tenga cuidado con los engaños. En otras noticias: Una madre indocumentada enfrenta una multa de casi 2 millones de dólares por permanecer en los Estados Unidos después de recibir una orden de deportación.El gobierno de Donald Trump deportó a un grupo de migrantes a Sudán.En México fueron asesinados la secretaria privada y uno de los asesores de la jefa de gobierno de la Ciudad de México: Clara Brugada.El presidente Trump se reunió con congresistas republicanos para pedirles que voten a favor de su proyecto presupuestal. Los demócratas denuncian que el proyecto traerá recortes a fondos del Medicaid, Medicare y programas para el cuidado de niños.Familiares y amigos despidieron a los cadetes fallecidos durante el incidente del choque del buque escuela Cuauhtemoc con el puente de Brooklyn.
En France, Auchan a fermé deux hypermarchés samedi : Clermont-Ferrand et Bar-le-Duc, laissant sur le carreau environ 300 salariés. Pendant ce temps, l'enseigne essaye d'inventer l'hyper du futur : ça se passe au Sud du Portugal, à Cascais, près de Lisbonne... Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 20 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce mardi 20 mai, François Sorel a reçu Enguérand Renault, consultant chez Image 7 et ancien journaliste au Figaro ; Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud et Lucas Perraudin, fondateur de AI Partners et ancien directeur de Meta Reality Labs. Ils se sont penchés sur les annonces Google I/O en direct, Apple qui bloque le retour de Fortnite, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 20 mai, François Sorel a reçu Enguérand Renault, consultant chez Image 7 et ancien journaliste au Figaro, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, et Lucas Perraudin, fondateur de AI Partners et ancien directeur de Meta Reality Labs, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 20 mai, François Sorel a reçu Enguérand Renault, consultant chez Image 7 et ancien journaliste au Figaro, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, ainsi que Lucas Perraudin, fondateur de AI Partners et ancien directeur de Meta Reality Labs. Ils se sont penchés sur sur l'agent IA dédié à la programmation d'OpenAI, l'envoi d'une constellation de douze superordinateurs en orbite par la Chine, et les raisons de l'attractivité de la France dans le domaine de l'IA, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
L'ancien président congolais, désormais sénateur à vie, est convoqué par ses pairs ce mardi à Kinshasa dans le cadre d'une commission spéciale chargée d'examiner et de statuer sur la levée de son immunité parlementaire. Sera-t-il présent ? Rien n'est moins sûr…En tout cas, « la commission spéciale du Sénat en marche ! », s'exclame Objectif Infos. « Cette commission spéciale, qui doit examiner ce dossier d'une complexité sans précédent, doit soumettre prochainement les résultats de ses travaux aux sénateurs réunis en plénière. (…) L'opposition, qui a manifesté sa désapprobation quant à la démarche initiée, va quand même prendre part à ces travaux. Elle dénonce notamment la violation de la procédure enclenchée. (…) Joseph Kabila, qui a passé 18 ans à la tête de la République démocratique du Congo, est notamment accusé d'être proche avec la rébellion du M23. »Pour leur part, pointe 7 sur 7, autre site congolais, « les partisans de Kabila contestent les faits qui lui sont reprochés et accusent, à leur tour, le président Tshisekedi de chercher un bouc-émissaire pour justifier sa gestion. »Comment en est-on arrivé là ?Jeune Afrique reprend le fil des événements… Joseph Kabila, ces dernières années, se faisait plutôt discret depuis l'Afrique du Sud, où il vivait en exil. Ce jusqu'en février dernier. Il publie alors une tribune dans le journal sud-africain The Sunday Times, dans laquelle il critique vertement le président Tshisekedi. « Une tribune qui déplait fortement aux autorités congolaises, pointe Jeune Afrique, qui voient dans ses propos la légitimation de la rébellion de l'AFC/M23. »Arrive ensuite l'affaire du vrai-faux déplacement à Goma, ville aux mains des rebelles. Mi-avril, de nombreux médias, alimentés par l'entourage de l'ancien président congolais, annoncent que Joseph Kabila est à Goma pour rencontrer les dirigeants du M23. Finalement, fausse nouvelle… « Joseph Kabila a-t-il renoncé au dernier moment ?, s'interroge Jeune Afrique. Voulait-il vraiment aller dans la capitale du Nord-Kivu ou seulement laisser croire qu'il allait le faire pour observer les réactions du gouvernement, tel un ballon d'essai ? Quoi qu'il en soit, le gouvernement a vite saisi la perche. Dès le lendemain de la supposée arrivée de Kabila à Goma, le ministère congolais de l'Intérieur suspendait le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, formation dont il est “l'autorité morale“. »Sans doute pas là…En fait, poursuit le site panafricain, « même si Joseph Kabila ne s'est jamais rendu à Goma, c'est l'annonce de son retour qui a agacé le pouvoir. “Quand il a dit ça, tout le monde était aux aguets“, affirme un sénateur cité par Jeune Afrique, qui préfère rester anonyme. “Était-ce bien nécessaire, poursuit-il, d'annoncer qu'il rentrait par la partie du pays où il y a des problèmes ?“ »En tout cas, croit encore savoir Jeune Afrique, Kabila ne sera pas à Kinshasa aujourd'hui… « C'est en son absence que les sénateurs risquent de décider de la levée de son immunité cette semaine. La commission spéciale, composée exclusivement de membres de la majorité présidentielle, doit remettre son rapport d'ici demain mercredi et le soumettre au vote du Sénat. »Encore plus d'instabilité ?Reste que « cette affaire provoque une onde de choc dans l'opinion publique congolaise, relève Afrik.com. Des voix s'élèvent pour réclamer la transparence, à commencer par les défenseurs des droits humains. Jean-Claude Katende, président de l'Association congolaise de défense des droits de l'homme, regrette le huis clos des débats et appelle à la publication des preuves. Pour de nombreux Congolais, cette enquête pourrait marquer un tournant dans la lutte contre l'impunité des anciens dirigeants. Mais elle pose aussi un risque d'instabilité, dans un pays où les équilibres politiques restent fragiles. »Enfin, WakatSéra au Burkina s'interroge : « l'entreprise de Félix Tshisekedi de vouloir mettre à l'ombre celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'argent n'est-elle pas à haut risque dans le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, en raison de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda ? Est-ce véritablement le moment propice pour le pouvoir congolais d'ouvrir un autre front ? Quelles seront les conséquences de ce harcèlement contre Joseph Kabila, alors que le facilitateur de l'Union africaine, le Togolais Faure Gnassingbé, les médiateurs de la sous-région et le Qatar sont engagés dans une course contre la montre pour essayer de ramener la paix en RDC ? »
L'Eldorado… Un mot qui évoque un lieu fabuleux, une terre de richesses infinies, un paradis perdu. Aujourd'hui encore, on l'utilise pour désigner un endroit rêvé, plein de promesses, souvent lié à la richesse, au bonheur ou à l'espoir d'une vie meilleure. Mais d'où vient ce mythe ? Pourquoi ce mot est-il si chargé d'or et de mystère ?Aux origines : un roi couvert d'orLe mythe de l'Eldorado prend racine au XVIe siècle, lors des grandes explorations espagnoles en Amérique du Sud. Les conquistadors, avides de conquêtes et de richesses, entendent parler d'un roi fabuleux qui, selon les récits indigènes, se couvrait de poussière d'or avant de se baigner dans un lac sacré. Ce roi était surnommé "El Dorado", littéralement "l'homme doré" en espagnol.Ce rituel aurait eu lieu en Colombie, près du lac Guatavita, et appartenait à une tradition des Muiscas, un peuple indigène local. À chaque cérémonie, le roi doré offrait de l'or et des pierres précieuses aux dieux en les jetant dans le lac. De quoi enflammer l'imaginaire des Européens.De l'homme doré à la cité d'orTrès vite, le personnage devient un lieu : Eldorado ne désigne plus un homme, mais une cité fabuleuse, puis un royaume entier où l'or serait aussi abondant que la poussière.Les Espagnols, puis les Anglais, les Allemands et les Portugais, envoient expéditions sur expéditions à la recherche de cet Eldorado, quelque part entre l'Amazonie, les Andes, le Venezuela ou même le Brésil. Des centaines d'hommes périssent dans la jungle, dévorés par la fièvre, les serpents, ou simplement l'épuisement… sans jamais trouver cette fameuse terre d'or.Parmi les plus célèbres chercheurs d'Eldorado, on compte Francisco de Orellana, le premier Européen à descendre le fleuve Amazone, ou Sir Walter Raleigh, qui échouera à deux reprises dans sa quête, mais publiera malgré tout un récit enflammé sur la richesse du royaume de Guyane.Un mythe qui dépasse l'orAu fil du temps, Eldorado devient un symbole : celui d'un espoir démesuré, d'une quête sans fin, parfois tragique. On le retrouve dans la littérature (Voltaire en parle dans Candide), dans les récits d'explorateurs, et aujourd'hui dans les discours politiques ou économiques — on parle par exemple d'Eldorado pétrolier, Eldorado numérique, ou Eldorado écologique.En résumé, Eldorado est moins un lieu réel qu'un mirage. Il raconte notre désir d'ailleurs, de richesse, de bonheur facile… et aussi notre tendance à projeter nos rêves sur des terres inconnues. Un mythe doré, au sens propre comme au figuré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:32 - Le vrai ou faux - Pendant toute une journée, l'IA de X a véhiculé la théorie complotiste d'un prétendu "génocide des blancs" en Afrique du Sud. Le réseau social déplore une "modification non-autorisée".
Jornal da ONU, com Felipe de Carvalho:*Abertura da Assembleia Mundial de Saúde enfatiza cooperação contra pandemias*Brasil reforça ações de desmatamento, proteção de florestas e ação climática*Com aumento da violência, 20 mil pessoas fogem do Sudão toda semana*Em reunião da Liga Árabe, Guterres destaca "testes e provações em todas as frentes"
Cette règle, vous le savez, est souvent associée aux scènes de naufrages maritimes, où elle est censée guider l'évacuation des passagers en donnant la priorité aux personnes perçues comme les plus vulnérables. Mais d'où vient vraiment cette règle ? Est-elle une tradition ancienne, une norme sociale… ou un mythe romantisé par la littérature et le cinéma ?Une origine bien précise : le naufrage du HMS Birkenhead (1852)La formule prend racine dans un événement réel : le naufrage du HMS Birkenhead, un navire militaire britannique, survenu le 26 février 1852 au large des côtes d'Afrique du Sud.Le navire transportait environ 640 personnes, dont des soldats et quelques femmes et enfants. Lorsqu'il heurta un rocher, les embarcations de sauvetage étaient en nombre insuffisant. Le commandant donna alors l'ordre de faire embarquer en priorité les femmes et les enfants, pendant que les soldats restaient au garde-à-vous sur le pont, sans paniquer.Grâce à cette discipline exceptionnelle, toutes les femmes et les enfants survécurent, tandis que près de 450 hommes périrent. Ce sacrifice héroïque inspira l'expression « the Birkenhead drill », qui désignait cette conduite de calme et de discipline face à la mort.Une règle sociale… plus qu'une loiContrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'existe aucune loi maritime internationale imposant « femmes et enfants d'abord ». Il s'agit plutôt d'une norme morale et culturelle, valorisée par l'imaginaire victorien puis par la littérature et le cinéma, comme dans Titanic.Cependant, son application a été très inégale dans l'histoire. Par exemple :Lors du naufrage du Titanic en 1912, le capitaine ordonna effectivement de donner la priorité aux femmes et aux enfants. Résultat : 74 % des femmes mais seulement 20 % des hommes survécurent.À l'inverse, lors du naufrage du Lusitania en 1915, dans un contexte de panique totale, aucune règle de priorité ne fut respectée.Une construction culturelleCette règle renvoie à des valeurs paternalistes héritées du XIXe siècle : les femmes sont vues comme fragiles, les enfants comme innocents, et les hommes comme protecteurs. Elle a été largement romancée et idéalisée, surtout dans les récits anglophones. En réalité, lors de nombreuses catastrophes, c'est souvent l'instinct de survie qui domine, et la priorité aux plus vulnérables dépend davantage du capitaine, du contexte et du chaos que d'une règle universelle.En somme, « femmes et enfants d'abord » est une belle idée, parfois appliquée, parfois trahie, mais toujours chargée d'un poids symbolique fort, reflet des normes d'une époque… et des histoires qu'on aime se raconter face au drame. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.