RCF vous propose de bondir de dictionnaire en dictionnaire, de savourer les mots comme des mets et de relire leurs définitions au fil des siècles. Jean Pruvost est linguiste et chaque semaine il aborde l'Histoire des mots.
Aujourd’hui Jean Pruvost nous présente le contenu de son nouveau dictionnaire, « Pleins feux sur nos dictionnaires ». Cet ouvrage est un recueil de 2500 citations de différentes personnalités sur les dictionnaires.
Aujourd’hui Jean Pruvost nous présente le contenu de son nouveau dictionnaire, « Pleins feux sur nos dictionnaires ». Cet ouvrage est un recueil de 2500 citations de différentes personnalités sur les dictionnaires.
Dans ce dernier épisode sur Flaubert, Jean Pruvost donne la définition du mot topique. Le terme signifie relatif à un lieu commun et vient du grec topicos.
Aujourd’hui Jean Pruvost définit la tautologie. Ce terme vient du grec tauto, qui veut dire « le même ». Tautologie désigne quant à lui une série de propositions identiques. Par exemple l’élocution « au jour d’aujourd’hui », qui reprend triplement le mot jour.
Dans cet épisode, Jean Pruvost nous parle du truisme. Ce mot nous vient de l’anglais « true » et est utilisé pour parler d’une vérité trop évidente. Il est synonyme d’idée reçue, dans la mesure où il critique les gens qui pensent détenir une pensée forte lorsqu’ils ne détiennent qu’une banalité.
Jean Pruvost donne dans cet épisode la définition du mot stéréotype. Ce terme vient du grec, et signifie solidement ancré. Il a été ensuite utilisé en photographie, puis est devenu le synonyme de cliché, ou idée reçue.
Jean Pruvost décrypte aujourd'hui le mot banalité. Banalité vient du mot banal, qui a pour origine le "droit de ban" ou pouvoir seigneurial. Ce terme est par la suite devenu un synonyme de manque d'originalité. Flaubert disait, "la banalité de la vie est à faire vomir de tristesse quand on la considère de près".
Les sentiers battus sont des chemins qui ont été trop foulés par les passants. Rester dans les sentiers battus peut être un synonyme des idées reçues, ce qui n'est pas un compliment pour Flaubert. Jean Pruvost continue aujourd'hui sa lecture des idées reçues du "Dictionnaire des idées reçues" de Flaubert.
Jean Pruvost donne dans cet épisode la définition du mot cliché, qui est apparu avant les débuts de la photographie. Faire le cliché, c'est au 18è siècle "faire couler une matière fondue dans une empreinte, d'une forme à reproduire". Cette définition a peu à peu évolué pour désigner une image négative, puis une idée reçue.
Jean Pruvost continue cette semaine de nous parler du Dictionnaire des idées reçues. Cet ouvrage était très important aux yeux de Flaubert, qui l'a considéré comme son testament. Il est primordial pour lui de lutter contre les préjugés bourgeois. Il écrira à Georges Sand dans une lettre, "En aura t-on fini avec la métaphysique creuse des idées reçues?".
Jean Pruvost nous parle aujourd'hui du Dictionnaire des idées reçues de Flaubert. L'écrivain dans cet ouvrage reprend les idées toutes faites et les corrige. On retrouve des affirmations telles que "anglais, tous riches", "argent, cause de tout le mal", etc.
Dans cet épisode Jean Pruvost présente l'écrivain Gustave Flaubert. Son enfance, ses influences littéraires et ce qui l'a amené à être considéré comme un représentant du réalisme.
Jean Pruvost, lexicologue et directeur des éditions Honoré Champion, nous parle du sens des mots et de leur orthographe.
Jean Pruvost, lexicologue et directeur des éditions Honoré Champion, nous parle du sens des mots et de leur orthographe.
Jean Pruvost, lexicologue et directeur des éditions Honoré Champion, nous parle du sens des mots et de leur orthographe.
Quand on dit d'une personne qu'elle est "censée" faire quelque chose, on l'écrit avec un "c". Cette orthographe souligne la supposition. En revanche, dire d'une personne qu'elle est "sensée", renvoie à son bon sens. Autre mot qui pose problème : "la chair", substance du corps des hommes et des animaux. Un homme d'église fait son sermon sur une chaire, qui cette fois prend un "e" à la fin. Autre sens, faire "bonne chère", signifie bien manger et nous vient de l'ancien français signifiant "faire bon visage". Dernière forme du mot, "cheire", plus rare, renvoie à une coulée volcanique.
Jean Pruvost, lexicologue et directeur des éditions "Honoré Champion", nous parle du sens des mots et de leur orthographe.
Commençons avec le mot "air". Quand le sujet est une chose, il faut accorder : "La blessure a l'air sérieuse", mais pas quand il s'agit d'une personne "La jeune fille a l'air sérieux". "Air" c'est l'apparence, la mélodie, mais "Aire", c'est la surface plane ou l'"aire" du rapace. L'"ère" c'est l'époque, alors que l'expression désuète "aller à grande erre" signifie "aller à belle allure". Les "erres" sont les traces des animaux alors que la "haire" désigne une chemise grossière de crin, portée par esprit de pénitence. Un pauvre "hère" est un homme misérable.