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Je sais pas si tu le savais mais il y a quelque chose de spécial avec cette année 2025.En numérologie, c'est l'“année 9”.Alors peut-être que tu t'y connais, ou peut-être que tu n'as aucune idée de ce que ça veut dire et tu te dis mais qu'est-ce qu'elle me raconte encore celle-la… mais ne t'inquietes pas, moi non plus, mais je l'ai vu passé partout sur Tiktok.Mon café de poche : www.simplecafeine.common jeu de cartes "À petit.e" : acheter iciJ'espère que cet épisode vous passionnera autant que moi.On se retrouve sur @simplecafeine ou mon compte perso @leajplf ?J'ai hate de te lire!Bienveillance,S&S,Léa Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Angoisse et dépression chez les atypiques : comprendre, différencier, accompagnerBeaucoup confondent angoisse et dépression… Pourtant, ce sont deux réalités bien distinctes. Alors, comment les reconnaître ? Et surtout, comment se manifestent-elles chez les personnes atypiques ?Avec Caroline Cagnac, psychologue clinicienne spécialisée dans le stress, l'angoisse, la dépression, le burnout et l'accompagnement des profils neuroatypiques (HPI, HPS, TSA, TDAH…), on explore les particularités de ces troubles chez les personnes à haut potentiel ou hypersensibles.Est-ce que le haut potentiel peut parfois protéger la santé mentale ? L'accompagnement doit-il être différent pour ces profils ? Quels signes doivent alerter et pousser à consulter ?Un échange bienveillant et éclairant pour mieux comprendre ce que vivent de nombreuses personnes atypiques et redonner du sens, du souffle et de l'espoir à celles qui traversent ces périodes difficiles.Pour contacter Caroline : https://www.bouchiquet-psychologue-auterive.com/ ______________________________________
Vu sur L'autre marché 2025 (une édition pimentée…) Pour ce numéro de Rien à voir , magazine de la rédaction d'Alternantes fm, nous allons une nouvelle fois flâner sur l'esplanade du carré Feydeau à Nantes où traditionnellement est installé en fin d'année « L'autre marché ». Et pour sa dix-septième édition organisée par l'association les Ecossolies, en compagnie de Valentin Beauvallet et de Ray Clid […] Cet article provient de Radio AlterNantes FM
C'est une question vertigineuse, presque taboue dans nos sociétés où la surcharge de travail est souvent perçue comme une preuve de détermination. Pourtant, la science raconte une tout autre histoire. Une équipe de chercheurs coréens des universités Chung-Ang et Yonsei a mené l'une des études les plus éclairantes sur ce sujet. Publiée dans la revue Occupational and Environmental Medicine, elle révèle ce qui se passe réellement dans le cerveau de celles et ceux qui dépassent régulièrement 52 heures de travail par semaine. Les résultats sont aussi fascinants qu'inquiétants.Les chercheurs ont utilisé l'imagerie cérébrale pour observer des salariés soumis à des semaines longues et répétées. Et ce qu'ils ont découvert est sans appel : le surmenage ne fatigue pas seulement le corps, il remodèle physiquement le cerveau. Chez les travailleurs les plus exposés, plusieurs zones clés montrent un amincissement du cortex, notamment dans les régions associées à la mémoire, à la régulation émotionnelle et à la prise de décision. Concrètement, cela signifie que la « matière » même qui nous permet de réfléchir, d'apprendre, de gérer le stress ou d'inhiber les impulsions s'érode progressivement.L'étude met également en lumière une perturbation du réseau limbique, la zone qui orchestre nos émotions. Les personnes dépassant les 52 heures hebdomadaires présentent une activité accrue de l'amygdale, signe d'un état de vigilance permanent, presque d'alerte. Ce “mode survie” chronique pourrait expliquer l'augmentation du risque de dépression, d'anxiété et d'irritabilité constatée dans cette population.Autre effet surprenant : le rétrécissement du corps calleux, le faisceau de fibres qui relie les deux hémisphères. Lorsqu'il s'affine, la communication interne du cerveau devient moins fluide. Résultat : baisse de créativité, difficultés à résoudre les problèmes complexes et sensation de “brouillard mental”.Selon les chercheurs, ces altérations ne sont pas de simples épisodes passagers. Travailler plus de 52 heures par semaine, et ce sur de longues périodes, pourrait entraîner des modifications durables du cerveau. L'organisme s'adapte, certes, mais au prix d'une réduction de ses capacités cognitives et émotionnelles.Le message est clair : l'excès de travail n'est pas un signe de force, mais une agression neurologique silencieuse. Et si l'on peut récupérer une partie de ces fonctions, cela nécessite du repos réel, prolongé, et parfois un rééquilibrage profond du mode de vie.En somme, le surmenage n'est pas une simple fatigue. C'est une transformation du cerveau lui-même – invisiblement, mais puissamment. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Noël approche à grands pas et, soyons honnêtes, il arrive parfois que les cadeaux ne fassent pas plaisir. Pas parce qu'ils sont moches ou inutilisables, mais simplement parce qu'ils ne correspondent pas à nos besoins : un pantalon au lieu d'un pull, un livre en double, un bijou qui ne nous ressemble pas. C'est précisément pour ces cadeaux « mal aimés » qu'existe l'opération Cadeaux pourris.Pour la deuxième année consécutive, cette initiative est lancée par l'association Musées et Société en Wallonie, une fédération qui regroupe depuis près de 30 ans de nombreux musées en Wallonie et à Bruxelles. Le principe est aussi simple qu'astucieux : vous apportez un cadeau que vous venez de recevoir mais que vous n'utiliserez pas… et en échange, un musée vous offre une entrée.Près de 30 musées participent à l'opération. Parmi eux : le Musée du Train à Bruxelles, l'Abbaye de Villers-la-Ville, le SPARKOH! (ancien Pass) à Frameries, la Citadelle de Namur ou encore le Préhistomuseum de Ramioul, où l'on peut découvrir la Préhistoire de manière très immersive. Une visite culturelle en échange d'un objet qui dormait dans une armoire : difficile de faire plus circulaire.Les cadeaux récoltés ne sont évidemment pas jetés. Ils sont redistribués via Les Petits Riens, à condition d'être en bon état et dignes d'intérêt. Les musées se réservent le droit de refuser un objet qui ne pourrait pas faire plaisir à quelqu'un d'autre. L'opération est limitée à un cadeau par famille et par musée, histoire de rester équitable.Et tant qu'à parler de cadeaux, autant réfléchir à ce que l'on offre en amont. De plus en plus de personnes cherchent aujourd'hui à sortir du tout-matériel, et les alternatives ne manquent pas. Parmi les idées qui gagnent du terrain : les abonnements à des bouquets de fleurs de saison, parfois même sous forme d'auto-cueillette directement dans les champs. Une manière poétique et locale de faire plaisir tout au long de l'année.Autre option : les potagers en auto-cueillette, où l'on offre quelques mois d'accès à des légumes frais, locaux et de saison. Utile, sain et économique. Les ateliers chez des artisans rencontrent aussi un succès grandissant : création de parfum, céramique, cuisine, textile… En Belgique, une plateforme centralise ces bons cadeaux auprès de plus de 200 artisans et a déjà séduit des dizaines de milliers de personnes. N'hésitez pas non plus à pousser la porte d'un producteur de votre région pour voir s'il organise ce genre d'ateliers... Côté culture, il existe aussi des abonnements nomades au théâtre, valables dans plusieurs salles, ou encore des abonnements cinéma comme Cineville, qui donnent accès à des salles indépendantes dans différentes villes. Enfin, pour celles et ceux qui aiment changer de style sans surconsommer, les abonnements de location de vêtements permettent de porter des pièces de créateurs, de les échanger régulièrement et de réduire l'impact environnemental de la mode.En résumé : même les cadeaux ratés peuvent devenir de belles expériences, et Noël peut aussi être l'occasion d'offrir du sens, du lien et de la culture.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
De Comédie Clubs en festivals, de soirées stand-up à l'École Nationale de l'Humour, une institution pionnière dans l'espace francophone, virée à Montréal où la blague et le rire sont au coin de la rue. Dans la cité cosmopolite et vibrante de Montréal, du quartier d'Hochelaga au Plateau-Mont-Royal en passant par le quartier de Verdun ou celui de la Petite Italie, il ne se passe pas un soir sans un spectacle d'humour, où le public vient rire et célébrer le rire ! C'est une industrie lourde de la ville et du Québec, et celui qui voyage à Montréal se doit de passer au moins un soir, par une stand-up ou un open-mic pour goûter aux blagues locales. Traditionnellement, le Québec est un «pays» de conteurs et d'oralité, que l'on doit notamment à la culture autochtone plurimillénaire et à l'histoire du peuple québécois. Et en trente ans, la plus grande ville francophone d'Amérique du Nord s'est imposée comme la plaque tournante des humoristes francophones mais aussi anglophones… Déjà, de longue date, Montréal est célèbre pour accueillir, à l'été, le plus grand festival d'humour : «Juste pour rire» qui, chaque année, rassemble des millions de spectateurs à travers ses shows et ses contenus télévisés, diffusés dans plus de 150 pays. Au départ uniquement francophone, ce festival créé en 1983 par Gilbert Bozon, qui a depuis démissionné, a connu une version anglophone «Just For Laughs», cofondé en 1985 par Andy Nulman. Ce dernier revendique d'ailleurs la contribution des communautés juives de la ville à son rang de capitale de l'humour. Un titre qu'elle n'a certainement pas volé et qui, là-bas, se vérifie et se vit, à la découverte d'une culture hybride, à la croisée de la stand-up américaine et des humours en tout genre. Autre fait important pour l'écosystème de l'humour à Montréal : en 1988, Louise Richer, directrice générale fondatrice de l'École Nationale de l'Humour, ouvre à Montréal la toute première école d'humour professionnelle et s'attache, avec ténacité, à faire reconnaître l'humour comme un art à part entière. 750 diplômés plus tard, sortis de l'école, ce laboratoire pionnier de formation en humour est connu dans tout l'espace francophone et chaque année, l'école reçoit des centaines de candidatures venus du Canada, mais aussi de France ou d'Afrique francophone. À l'initiative de Louise Richer, on trouve désormais aussi à Montréal, l'Observatoire de l'Humour, conçu comme un lieu d'échanges et de connaissances autour de l'humour francophone. Car aujourd'hui, l'humour, que l'écrivain Romain Gary désignait comme «l'arme des désarmés», sert largement la francophonie, sa diffusion, voire sa survie sur le continent américain comme dans le reste du monde. Le peuple québécois défend d'ailleurs largement cette idée d'une identité façonnée et racontée à travers l'humour et il se rend en masse aux spectacles comiques, qu'il vente ou qu'il neige. Exutoire populaire et rassembleur, l'humour à Montréal défend ainsi la langue française mais aussi une identité québécoise et montréalaise plurielle, sur une île de plus de 120 nationalités différentes. On y rit de la diversité et des différences et toute une scène queer ou féministe a vu le jour, la profession historiquement aux mains des hommes blancs s'étant largement féminisée et métissée. La culture des Premières Nations, où le rire est très important et se vit comme «un écran aux traumas coloniaux», a aussi marqué de son empreinte la société québécoise et son humour. Et chaque nouvelle communauté apporte sa pierre, son rire, à l'édifice. Un voyage sonore en deux épisodes de Laure Allary et Céline Develay-Mazurelle. Pour préparer votre voyage en mode humour : - Un article de Tourisme Montréal et un récit multimédia de Radio Canada sur l'apport de l'humour juif à Montréal - Un article de l'écrivain innu Michel Jean sur le rire au sein des Premières Nations - Le livre de référence du célèbre anthropologue Serge Bouchard «Le peuple rieur» sur les Innus - Le Festival Juste pour Rire qui se tient à la mi-juillet à Montréal - Le RDV populaire des «Lundis de l'humour» au Bar Le Jockey, animé par Lauriane Lalonde, avec Elisabeth Grondin à la chronique - Les incontournables Comédie Clubs Le Bordel ou Le Terminal qui, tous les jours, proposent des opens-mics et shows d'humour - Le circuit des bars comme Chez Roger qui, chaque lundi, propose des shows d'humour ou Chez Ernest qui, le dimanche, propose de l'impro et, le lundi, une soirée comedy club - Le «Couscous Comedy Show», l'évènement préféré de Boucar Diouf, humoriste d'origine sénégalaise et biologiste de formation qui a adopté, à sa manière, la culture québécoise. Boucar Diouf est notamment l'auteur du livre «Ce que la vie doit au rire», paru aux Éditions La Presse - Le Festival Afrikiri qui, depuis dix ans, met à l'honneur des humoristes de l'Afrique francophone - Pour ceux qui aiment «l'humour à saveur mangue-érable», allez-voir Garihanna Jean-Louis, humoriste québécoise et haïtienne, première femme noire diplômée de l'École Nationale de l'humour (ENH) - Pour en savoir plus sur le parcours de l'autrice en humour Suzanne Vallières-Nollet qui a gradué en 2024 de l'ENH - Le site de l'Observatoire de l'Humour, fondé en 2011. Un espace d'échanges et de connaissances interdisciplinaire sur l'humour francophone - Le site de l'École Nationale de l'humour, une école cofondée par Louise Richer en 1988, qui propose des formations à temps plein ou à temps partiel à tous les publics. Bientôt l'ENH va déménager dans le Quartier Latin à Montréal et aura certainement pignon sur rue…
Vanessa, on continue de découvrir — ou redécouvrir — nos villes sanctuaires. Le tourisme spirituel et culturel attire de plus en plus de visiteurs. Ce matin, direction l'Isère, à La Salette.Un sanctuaire perché en pleine montagne, à 1 800 mètres d'altitude, recouvert d'un manteau blanc en plein hiver. Magique. Mystique. Que l'on soit croyant ou non. Une chose est sûre : c'est l'un de mes préférés. Ici, on entre dans un autre monde, au-dessus du monde, suspendu en haute montagne, au cœur de la Matheysine. Et vous allez voir que cette expérience peut être spirituelle… mais aussi très sportive, là où on ne l'attend pas !Suspense ! Pour commencer, racontez-nous la genèse de Notre-Dame de La Salette.Nous sommes le 19 septembre 1846. Deux jeunes bergers, Maximin et Mélanie, se réveillent d'une sieste dans le vallon. Face à eux apparaît une « belle dame » — ce sont les mots des enfants. Elle est en larmes et leur transmet un message de réconciliation : les hommes doivent retrouver la foi, revenir à l'Église et cesser de blasphémer.Après l'authentification de l'apparition, une grande église ouvre ses portes aux fidèles en 1854, à 1 800 mètres d'altitude. Depuis, des pèlerins du monde entier viennent y chercher la paix, notamment des Indonésiens, des Polonais et des Italiens. Ils se recueillent devant les grandes fresques d'Arcabas — Le Christ et les Quatre Vivants de l'Apocalypse — des œuvres très colorées. Arcabas était un véritable peintre de l'âme.Et puis, on peut aussi randonner. Eh oui, nous y voilà ! Grimper le mont Gargas jusqu'à 2 200 mètres d'altitude, ou même assister, sous la croix de Rougny, à une messe au lever du soleil… en été.Et sans assister à une messe, nous aussi, Vanessa, on peut grimper. Vous avez d'autres suggestions à découvrir ?Alors, on reste d'abord dans les sensations fortes. Vous pouvez marcher au-dessus de gorges profondes pour vous imprégner de la puissance de la nature. Comment ? En empruntant les passerelles himalayennes de Mayres-Savel. Autre option : suivre la Route Napoléon, qu'il a empruntée lors de son retour de l'île d'Elbe pour renverser la monarchie. Plus calmement, vous pouvez profiter du panorama à bord du train électrique de La Mure, installé dans d'anciens wagons restaurés : une sortie très sympa à faire en famille.Noël au sanctuaire est chaleureux et réconfortant. Il y a de la place : le site dispose de 500 lits.Fiche pratique https://www.villes-sanctuaires.com/ Notre dame de la Salette : https://lasalette.cef.fr/Blanquette de veauCe plat magnifique qui figure parmi les plats préférés des français serait, à l'origine (au moyen-âge), une manière d'accommoder les restes du rôti de veau. Pour éviter qu'il ne soit sec, on le servait avec une sauce blanche.Plusieurs régions ou villes revendiquent sa création : la Normandie, le Poitou ou Lyon. La première recette apparaît en 1735 dans Le Cuisinier Moderne de Vincent de la Chapelle. Le plat est alors très simple : des restes de rôtis de veau servis avec une sauce au bouillon et à la crème, liée à la farine et aux jaunes d'œufs. Le tout est accompagné d'oignons grelots et de champignons de Paris. La recette va évoluer, avec une tournant important au 19e, les restes sont remplacés par de la viande crue pochée.Ingrédients pour 4 personnes- 1 kg de poitrine ou d'épaule de veau désossée- 3 carottes- 200 g de champignons de paris- 1 oignon- 1 cube de bouillon de volaille- 20 cl de crème fraîche entière- 2 jaunes d'œuf- 1 verre de vin blanc- 1 cs à maïzena- 1 citron- sel / poivreDéroulement- Faire revenir les morceaux de veau dans du beurre- Singer (saupoudrer de maïzena)- Verser le vin blanc, l'eau et le bouillon cube- Ajouter l'oignon, les carottes et les champignons lavés et taillés grossièrement- Laisser mijoter 1h30- Mélanger les jaunes d'œufs et la crème et lier- Rectifier et ajouter un jus de citron Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De Comédie Clubs en festivals, de soirées stand-up à l'École Nationale de l'Humour, une institution pionnière dans l'espace francophone, virée à Montréal où la blague et le rire sont au coin de la rue. Dans la cité cosmopolite et vibrante de Montréal, du quartier d'Hochelaga au Plateau-Mont-Royal en passant par le quartier de Verdun ou celui de la Petite Italie, il ne se passe pas un soir sans un spectacle d'humour, où le public vient rire et célébrer le rire ! C'est une industrie lourde de la ville et du Québec, et celui qui voyage à Montréal se doit de passer au moins un soir, par une stand-up ou un open-mic pour goûter aux blagues locales. Traditionnellement, le Québec est un «pays» de conteurs et d'oralité, que l'on doit notamment à la culture autochtone plurimillénaire et à l'histoire du peuple québécois. Et en trente ans, la plus grande ville francophone d'Amérique du Nord s'est imposée comme la plaque tournante des humoristes francophones mais aussi anglophones… Déjà, de longue date, Montréal est célèbre pour accueillir, à l'été, le plus grand festival d'humour : «Juste pour rire» qui, chaque année, rassemble des millions de spectateurs à travers ses shows et ses contenus télévisés, diffusés dans plus de 150 pays. Au départ uniquement francophone, ce festival créé en 1983 par Gilbert Bozon, qui a depuis démissionné, a connu une version anglophone «Just For Laughs», cofondé en 1985 par Andy Nulman. Ce dernier revendique d'ailleurs la contribution des communautés juives de la ville à son rang de capitale de l'humour. Un titre qu'elle n'a certainement pas volé et qui, là-bas, se vérifie et se vit, à la découverte d'une culture hybride, à la croisée de la stand-up américaine et des humours en tout genre. Autre fait important pour l'écosystème de l'humour à Montréal : en 1988, Louise Richer, directrice générale fondatrice de l'École Nationale de l'Humour, ouvre à Montréal la toute première école d'humour professionnelle et s'attache, avec ténacité, à faire reconnaître l'humour comme un art à part entière. 750 diplômés plus tard, sortis de l'école, ce laboratoire pionnier de formation en humour est connu dans tout l'espace francophone et chaque année, l'école reçoit des centaines de candidatures venus du Canada, mais aussi de France ou d'Afrique francophone. À l'initiative de Louise Richer, on trouve désormais aussi à Montréal, l'Observatoire de l'Humour, conçu comme un lieu d'échanges et de connaissances autour de l'humour francophone. Car aujourd'hui, l'humour, que l'écrivain Romain Gary désignait comme «l'arme des désarmés», sert largement la francophonie, sa diffusion, voire sa survie sur le continent américain comme dans le reste du monde. Le peuple québécois défend d'ailleurs largement cette idée d'une identité façonnée et racontée à travers l'humour et il se rend en masse aux spectacles comiques, qu'il vente ou qu'il neige. Exutoire populaire et rassembleur, l'humour à Montréal défend ainsi la langue française mais aussi une identité québécoise et montréalaise plurielle, sur une île de plus de 120 nationalités différentes. On y rit de la diversité et des différences et toute une scène queer ou féministe a vu le jour, la profession historiquement aux mains des hommes blancs s'étant largement féminisée et métissée. La culture des Premières Nations, où le rire est très important et se vit comme «un écran aux traumas coloniaux», a aussi marqué de son empreinte la société québécoise et son humour. Et chaque nouvelle communauté apporte sa pierre, son rire, à l'édifice. Un voyage sonore en deux épisodes de Laure Allary et Céline Develay-Mazurelle. Pour préparer votre voyage en mode humour : - Un article de Tourisme Montréal et un récit multimédia de Radio Canada sur l'apport de l'humour juif à Montréal - Un article de l'écrivain innu Michel Jean sur le rire au sein des Premières Nations - Le livre de référence du célèbre anthropologue Serge Bouchard «Le peuple rieur» sur les Innus - Le Festival Juste pour Rire qui se tient à la mi-juillet à Montréal - Le RDV populaire des «Lundis de l'humour» au Bar Le Jockey, animé par Lauriane Lalonde, avec Elisabeth Grondin à la chronique - Les incontournables Comédie Clubs Le Bordel ou Le Terminal qui, tous les jours, proposent des opens-mics et shows d'humour - Le circuit des bars comme Chez Roger qui, chaque lundi, propose des shows d'humour ou Chez Ernest qui, le dimanche, propose de l'impro et, le lundi, une soirée comedy club - Le «Couscous Comedy Show», l'évènement préféré de Boucar Diouf, humoriste d'origine sénégalaise et biologiste de formation qui a adopté, à sa manière, la culture québécoise. Boucar Diouf est notamment l'auteur du livre «Ce que la vie doit au rire», paru aux Éditions La Presse - Le Festival Afrikiri qui, depuis dix ans, met à l'honneur des humoristes de l'Afrique francophone - Pour ceux qui aiment «l'humour à saveur mangue-érable», allez-voir Garihanna Jean-Louis, humoriste québécoise et haïtienne, première femme noire diplômée de l'École Nationale de l'humour (ENH) - Pour en savoir plus sur le parcours de l'autrice en humour Suzanne Vallières-Nollet qui a gradué en 2024 de l'ENH - Le site de l'Observatoire de l'Humour, fondé en 2011. Un espace d'échanges et de connaissances interdisciplinaire sur l'humour francophone - Le site de l'École Nationale de l'humour, une école cofondée par Louise Richer en 1988, qui propose des formations à temps plein ou à temps partiel à tous les publics. Bientôt l'ENH va déménager dans le Quartier Latin à Montréal et aura certainement pignon sur rue…
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Voici l'Évangile du dimanche 14 décembre 2025 :« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » (Mt 11, 2-11)En ce temps-là, Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisées par le Christ. Il lui envoya ses disciples et, par eux, lui demanda : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » Tandis que les envoyés de Jean s'en allaient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu'êtes-vous allés regarder au désert ? un roseau agité par le vent ? Alors, qu'êtes-vous donc allés voir ? un homme habillé de façon raffinée ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois. Alors, qu'êtes-vous allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu'un prophète. C'est de lui qu'il est écrit : Voici que j'envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi. Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d'une femme, personne ne s'est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Le jeu français Clair Obscur: Expedition 33 a été sacré meilleur jeu vidéo de l'année lors des Game Awards à Los Angeles, raflant neuf trophées. Une victoire éclatante qui illustre la place centrale occupée par la France dans l'industrie mondiale du jeu vidéo, première industrie culturelle du pays, portée par des studios dynamiques, une formation d'excellence et un soutien public structurant. Les jeux vidéo ont eu droit cette nuit à leurs Oscars, les Game Awards, qui se déroulaient à Los Angeles. Et pour la France, la soirée s'est achevée en apothéose sur ce dénouement : « The game of the year is… Clair Obscur – Expedition 33 ! » Le jeu français Expedition 33 a ainsi été élu meilleur jeu vidéo de l'année. Il a remporté neuf trophées au total, un véritable triomphe. Une illustration éclatante du fait que la France reste un grand du jeu vidéo mondial. À lire aussiÉtats-Unis: le jeu vidéo français «Clair obscur: Expedition 33» rafle neuf prix aux Game Awards Car le secteur pèse lourd. Le jeu vidéo est la première industrie culturelle en France, devant le cinéma, la musique ou le livre, avec 5,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2022. Près de sept Français sur dix jouent, faisant du jeu vidéo le premier loisir du pays. La demande est là, l'offre aussi. Le pays compte 1 300 studios, 20 000 emplois directs, dont une grande majorité en CDI. Un élément important dans une industrie internationale souvent marquée par la précarité. Résultat, la France se situe dans le top 10 mondial et occupe la troisième place européenne. Une identité forte et des studios qui rayonnent à l'international Dès les années 80 et 90, la France a vu naître des studios devenus aujourd'hui des mastodontes. Et les jeux qui y sont conçus ont une « patte », une identité forte, un soin particulier apporté à l'esthétique et au récit, avec des valeurs souvent européennes ou spécifiquement françaises. C'est ce qui plaît. Les studios tricolores exportent leurs jeux dans le monde entier et rencontrent un franc succès. Autre force majeure : la formation. Les écoles françaises forment certains des meilleurs talents au monde. Elles alimentent un vivier permanent qui irrigue non seulement les studios nationaux, mais aussi les géants internationaux, jusqu'à Nintendo. Ces écoles sont implantées dans toute la France. De véritables pôles d'excellence se sont constitués, notamment à Montpellier – où Clair Obscur a été développé –, mais aussi à Lille ou Lyon. Les régions comprennent que le jeu vidéo représente des emplois qualifiés, capables d'attirer les talents et de dynamiser tout un écosystème. Un soutien public déterminant et un modèle social qui favorise la création Les collectivités et l'État soutiennent également fortement la création. Un crédit d'impôt rembourse jusqu'à 30% des dépenses de production, tandis que le Centre national du cinéma dispose d'un fonds d'aide dédié pour accompagner les studios indépendants. Le plan France 2030 identifie même le jeu vidéo comme une industrie stratégique. Il y a aussi un pilier totalement inattendu mais déterminant : l'assurance chômage. Concevoir et développer un jeu vidéo indépendant demande des mois, voire des années de travail sans revenu avant la sortie. Ni les banques ni les investisseurs ne financent ce type de projet. Pour beaucoup de jeunes studios, s'appuyer sur ces aides sociales est donc la solution pour vivre et travailler. C'est un avantage comparatif très français, qui encourage l'expérimentation et la prise de risque créative. C'est donc la combinaison de tous ces éléments — studios dynamiques, formation de haut niveau, soutien public, modèle social — qui permet à la France de consolider sa place et de jouer pleinement dans la cour des grands.
À la Une un document qui fait beaucoup parler ces derniers jours et qui pourrait bien redéfinir la géopolitique mondiale. Il s'agit de la nouvelle stratégie de sécurité nationale des États-Unis, elle a été publiée le 5 décembre 2025 par Washington et présente donc la vision du monde telle que vue par l'administration de Donald Trump. En quoi cette nouvelle stratégie change-t-elle la donne pour l'Ukraine ? Avec : Kseniya Zhornokley de la rédaction ukrainienne Lucia Muzell de la rédaction brésilienne Thanh Ha Tran de la rédaction vietnamienne
À la Une un document qui fait beaucoup parler ces derniers jours et qui pourrait bien redéfinir la géopolitique mondiale. Il s'agit de la nouvelle stratégie de sécurité nationale des États-Unis, elle a été publiée le 5 décembre 2025 par Washington et présente donc la vision du monde telle que vue par l'administration de Donald Trump. En quoi cette nouvelle stratégie change-t-elle la donne pour l'Ukraine ? Avec : Kseniya Zhornokley de la rédaction ukrainienne Lucia Muzell de la rédaction brésilienne Thanh Ha Tran de la rédaction vietnamienne
Un nouveau transfuge chez les Libéraux fédéraux. Annonce TGV. Crise au PLQ, nouveau chapitre de la crise. Jour de bilan à l’Assemblée nationale. Les médecins se prononcent sur l’entente. Décès Debbie Zakhaib ? Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
L'intelligence artificielle est déjà partout dans notre quotidien professionnel. Depuis plus d'un an, Google a intégré son IA Gemini dans la suite Google Workspace : résumés automatiques dans Gmail, rédaction de documents dans Drive, prise de notes dans Meet… Mais avec l'arrivée de l'IA dite « agentique », le géant de la tech passe à l'étape suivante.Google vient d'annoncer le lancement de Google Workspace Studio, un nouvel outil destiné aux professionnels. Promesse affichée : permettre de créer, en quelques minutes, de véritables agents IA capables d'automatiser les tâches du quotidien, sans écrire une seule ligne de code. Il suffit d'expliquer, en langage naturel, ce que l'on souhaite faire. L'agent se charge du reste, grâce à la puissance de Gemini 3. Ces agents ne se contentent pas d'exécuter des consignes figées. Ils sont conçus pour analyser des situations, s'adapter à de nouvelles informations et déclencher des actions en fonction du contexte. Concrètement, ils peuvent surveiller vos mails, détecter des mots-clés, envoyer automatiquement des alertes, préparer des briefings, ou encore organiser des tâches à partir de contenus présents dans vos documents. Ils peuvent aussi aller chercher des informations sur le web pour ajuster leur comportement.Autre point clé : l'ouverture aux outils tiers. Google Workspace Studio peut se connecter à des applications professionnelles majeures comme Jira, Salesforce, Mailchimp ou Asana. Les agents peuvent ainsi automatiser des chaînes complètes de travail, de la gestion de projet au suivi client. Ils sont aussi partageables entre collaborateurs, avec des modèles prêts à l'emploi pour accélérer la prise en main. Google voit déjà plus loin. Des évolutions sont annoncées, notamment le partage externe, l'envoi d'e-mails hors du domaine principal, ainsi qu'une prise en charge avancée des webhooks, ces mécanismes qui permettent aux applications de dialoguer entre elles en temps réel. Le déploiement a commencé cette semaine. L'accès pour les utilisateurs finaux est prévu à partir du 5 janvier 2026, pour les domaines à activation progressive. L'outil reste réservé aux abonnements payants Business, Enterprise, Education et aux offres Google AI dédiées. Les mineurs, eux, n'y auront pas accès. Derrière cette annonce, un signal clair : Google ne veut plus seulement proposer de l'assistance par IA, mais confier aux entreprises de véritables agents numériques autonomes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Désormais, lorsqu'on effectue une recherche en ligne, les résultats sont parfois accompagnés d'un résumé généré automatiquement par l'intelligence artificielle. Une aide précieuse ? Pas toujours. L'audit annuel de NewsGuard montre qu'environ 35 % des réponses fournies par les chatbots contiennent des erreurs factuelles. Et ce n'est pas étonnant : l'IA se nourrit d'Internet… et donc de ses imprécisions, de ses approximations et parfois de ses mensonges. Si une information fausse circule largement, l'IA peut la reprendre sans nuance. Alors comment aider les plus jeunes à faire la différence entre un fait vérifié et une intox séduisante ? La réponse se trouve peut-être dans une démarche simple : commencer tôt. Sensibiliser dès l'école primaire permet aux enfants de comprendre comment circulent les informations, pourquoi certaines images sont truquées et comment le cerveau se laisse facilement piéger. En Belgique, un outil précieux existe : les interventions de Journalistes en classe, coordonnées par l'Association des Journalistes Professionnels. Ces professionnels se déplacent dans les écoles—de la maternelle supérieure aux études supérieures—pour expliquer les mécanismes des fake news : pourquoi elles se répandent vite, comment les réseaux sociaux favorisent leur propagation, et comment reconnaître une image manipulée. Les exemples parlent d'eux-mêmes : faux requins dans les rues après un ouragan, crocodiles “photoshopés” dans des métros inondés… Autant d'images qui paraissent crédibles lorsqu'on ne possède pas encore les bons réflexes d'analyse. Cette démarche permet aussi d'aborder une distinction essentielle :La désinformation, volontaire, utilisée pour manipuler ;La mésinformation, involontaire, liée à une erreur ou à un manque de vérification. Comprendre cette nuance aide les enfants à se positionner en citoyens responsables plutôt qu'en relais involontaires de fausses nouvelles.Pour prolonger cet apprentissage, il existe aussi des livres et bandes dessinées ludiques, parfaits pour aiguiser le regard tout en s'amusant.Les parents et enseignants peuvent notamment s'appuyer sur des ouvrages qui décodent les rumeurs, les canulars, la publicité déguisée ou les pièges de l'image. Parmi eux :Le petit livre pour apprendre à s'informer et décrypter les fake news ; Stop à la manipulation : comprendre l'info, décrypter les fake news, Stop à la tyrannie des réseaux sociaux : bien les comprendre, mieux les gérer (tous chez Bayard Jeunesse) ou encore Fake news : tout sur la désinformation de Nereida Carrillo et Alberto Montt aux éditions Les 4 coups. Certaines collections vont encore plus loin en déconstruisant les idées reçues sur l'Histoire.Dans Les Super Mystères de l'Histoire (éd. Quelle Histoire), on enquête par exemple sur le monstre du Loch Ness ou sur la malédiction de Toutankhamon : que disent vraiment les sources ? Que reste-t-il des légendes lorsqu'on examine les faits ?Autre série utile : Les Idées Reçues sur l'Histoire. On y découvre que les Vikings ne portaient pas de casques à cornes, que les gens du Moyen Âge ne vivaient pas tous sales, ou encore que l'apparence de Cléopâtre nous est inconnue, puisque sa dépouille n'a jamais été retrouvée. En apprenant à distinguer mythe et réalité, les enfants acquièrent une compétence essentielle : douter intelligemment, questionner, chercher des preuves.À l'heure où l'IA fabrique du contenu à grande vitesse, où les réseaux sociaux récompensent le sensationnel, où des images plus vraies que nature peuvent être générées en un clic, cette éducation au discernement devient fondamentale. Elle ne vise pas à rendre méfiant, mais à rendre lucide.Former les enfants à l'esprit critique, c'est construire le meilleur antidote contre les intox qui empoisonnent le débat public. C'est aussi les aider à devenir de futurs citoyen.ne.s plus éclairé.e.s et une manière de rendre les adultes d'aujourd'hui moins dupes ! Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
Les places pour leur concert de juillet 2026 à Pompéi se sont vendues en deux minutes ! Une date a été rajoutée, évidemment sold out également ! MARILLION a visiblement toujours la côte et rassurez-vous d'autres dates sont programmées cet été mais il vous faudra voyager, rien à l'horizon hexagonal... Plus simplement, en allumant la radio, un extrait de leur 14ème album "Somewhere Else" dans ce numéro. Après le néo-prog, le rock progressif originel et l'album sans doute le plus prestigieux du groupe CAMEL : "The Snow Goose", pièce instrumentale et monumentale née en 1975, nécessaire à tout bon collectionneur du genre ! Toujours instrumentale, mais après une révolution technologique, le genre s'est diversifié et modernisé, ôtant parfois ses atours purement "rock" pour des sons plus aériens, genre dont l'un des Maîtres incontestables en pleine activité à ce jour est notre ami anglais RICHARD ANTHONY BEAN. Après sa longe fresque en trois volets dédiée aux divinités de l'Olympe, le fils spirituel de Jarre et autre Vangelis a sorti un nouvel album la semaine dernière, très différent mais toujours efficace pour qui souhaite s'évader. De bonnes conditions sont recommandables (casque, installation hifi..) pour profiter pleinement et à sa juste valeur de ce nouvel opus : "Geostrophic Pathways" à la fois moderniste et accessible. Un pur moment de lâcher prise garanti en ces temps tourmentés ! Direction les USA et plus précisément le Colorado ou en 2019 cinq anciens camarades de Lycée ont décidé de se lancer le défi de réinventer le rock progressif (rien que ça !) et les jams bands. Ils allient notre genre adoré avec la dance et le jazz fusion, puisant leur inspiration chez Rush, Pink Floyd ou King Crimson en y ajoutant une pincée d'impro. Résultat, après un 1er album récompensé en 2023, les SQUEAKY FEET récidivent avec "Overview Effect" , véritable coup de cœur pour cette jeune formation porteuse d'espoir et que je vous recommande ! Mais la France n'est pas en reste ! Pour citer l'une des formations inspirantes de nos jeunes amis américains, si vous appréciez King Crimson ou leurs compatriotes de Magma (qu'on retrouve à la fin de ce numéro), vous ne serez pas insensible à ARNAUD QUEVEDO & FRIENDS, formation rochelaise (mais que vous connaissez déjà si vous êtes fidèles à cette émission ce dont je ne doute pas
durée : 00:03:09 - L'info d'ici, ici Pays d'Auvergne - Un rassemblement a réuni une cinquantaine de personnes devant la préfecture du Puy-de-Dôme ce mercredi 10 décembre, à l'appel de la Confédération paysanne et du Modef pour soutenir les éleveurs touchés par la DNC, la dermatose nodulaire, et demander une autre politique pour faire face à l'épidémie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L’autre Music chaque mardi soir de 20h à 21h, présenté par Stéphane Cleyrat. L’autre Music c ‘est un mélange de Rock, de blues et de chansons […]
Pour la dernière grande journée de son événement annuel AWS re:Invent, Amazon Web Services a levé le voile sur une annonce stratégique : l'arrivée de Graviton5, son tout nouveau processeur maison. Une puce ARM de cinquième génération, gravée en 3 nanomètres, embarquant… 192 cœurs. Un monstre de calcul, pensé pour bouleverser l'équation performance-prix du cloud.AWS ne s'en cache pas : le pari Graviton est déjà un succès. Plus de la moitié des nouvelles capacités de calcul de la plateforme reposent désormais sur cette architecture, et près de 90 % des 1 000 plus gros clients EC2 utilisent déjà ces processeurs. Avec Graviton5, Amazon ne se contente plus d'optimiser : il change d'échelle. Cette nouvelle génération marque un véritable saut technologique. En concentrant 192 cœurs sur une seule puce, Amazon augmente considérablement la densité de calcul. Résultat : les échanges entre cœurs sont 33 % plus rapides. Le cache L3, cette mémoire ultra-rapide essentielle aux performances, a été multiplié par cinq. Chaque cœur dispose ainsi de 2,6 fois plus d'espace immédiat que sur Graviton4. Concrètement, cela accélère fortement les bases de données, l'analyse de données massives, mais aussi les jeux en ligne ou les services temps réel.Côté réseau, les progrès sont tout aussi notables : +15 % de bande passante en moyenne, jusqu'à un doublement sur les instances les plus puissantes. L'accès au stockage cloud progresse aussi de 20 %. Graviton5 promet au total 30 % de performances supplémentaires et 20 % de latence en moins par rapport à la génération précédente. La gravure en 3 nm, l'une des plus avancées du marché — dominée par TSMC, Samsung et Intel — permet d'augmenter la puissance tout en réduisant la consommation. Un point crucial à l'heure où les data centers pèsent de plus en plus lourd dans la consommation électrique mondiale. AWS va même jusqu'à refroidir directement la puce, sans boîtier intermédiaire.Autre avancée majeure : la sécurité. Avec le Nitro Isolation Engine, AWS ne se contente plus d'affirmer l'isolation des données… il en apporte une preuve mathématique. Une garantie très recherchée par les banques, les hôpitaux et les administrations. Les premiers retours sont enthousiastes. Airbnb gagne 25 % sur ses moteurs de recherche. Atlassian observe 30 % de rapidité en plus sur Jira. SAP annonce même jusqu'à 60 % d'accélération sur ses bases de données. Les premières instances EC2 M9g sont déjà disponibles en test. Les déclinaisons C9g et R9g, dédiées au calcul intensif et à la mémoire, arriveront en 2026. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le "Petit Robert" publie la liste des mots les plus consultés sur son site en 2025. Parmi les 10 mots les plus consultés se trouve masculinisme, mot dont la consultation a le augmenté de 800%. Autre mot en écho à l'actualité, conclave. On trouve aussi entrisme, eugénisme, séditieux et wesh. Écoutez l'analyse de Géraldine Moinard, lexicographe, directrice de la rédaction des dictionnaires "Le Robert".Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'heure de préparer les menus de fête, une question divise parfois les convives avant même de passer à table : peut-on encore manger de la viande rouge sans nuire à la planète ? La question est légitime, surtout dans un contexte où l'alimentation représente environ 25 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et où 35 % de ces émissions alimentaires sont liées à la viande rouge.Faut-il pour autant bannir totalement le bœuf ou l'agneau de nos assiettes ? Pas nécessairement. Comme souvent, la réalité est plus nuancée que les slogans. Deux critères font toute la différence : l'origine et le mode de production.Premier point clé : les kilomètres parcourus. Une viande maturée importée de l'autre bout du monde n'a évidemment pas le même impact qu'une viande issue d'un élevage local ou européen. Privilégier une production belge ou issue de pays voisins comme la France, l'Écosse ou l'Irlande permet déjà de réduire considérablement l'empreinte carbone liée au transport.Mais le facteur le plus déterminant reste le système d'élevage. Comparer un bœuf élevé en feedlot, nourri au soja importé, consommant de l'eau potable acheminée sur de longues distances, avec un bœuf élevé en prairie n'a pas de sens : leur impact environnemental n'est tout simplement pas comparable. Un animal qui broute de l'herbe, boit de l'eau de pluie et vit sur une prairie permanente s'inscrit dans un modèle bien plus vertueux.Cela permet aussi de remettre en perspective un chiffre souvent cité : les 15 000 litres d'eau nécessaires pour produire 1 kg de bœuf. Ce chiffre est exact dans certains systèmes intensifs, mais dans un élevage à l'herbe, l'eau potable réellement mobilisée descend plutôt autour de 500 à 550 litres par kilo. Autre élément clé : les prairies sont de véritables puits de carbone, capables de stocker du CO₂ dans les sols. Préserver ces espaces verts joue donc un rôle direct dans la lutte contre le réchauffement climatique.Reste la question de la santé. Les recommandations actuelles invitent à ne pas dépasser 300 grammes de viande rouge par semaine, soit environ deux repas. Les projections pour “l'assiette de 2050”, capable de nourrir durablement 10 milliards d'humains, suggèrent même de réduire cette consommation à 100–110 grammes par semaine. L'avenir de notre alimentation serait donc flexitarien : majoritairement végétal, avec une consommation occasionnelle mais mieux choisie de produits animaux.En résumé, la question n'est pas tant de savoir s'il faut ou non manger de la viande rouge, mais comment, combien, et d'où elle vient. Une viande plus rare, locale, bien produite, dégustée lors de moments choisis — comme les fêtes — peut parfaitement trouver sa place dans une alimentation plus responsable, sans excès ni dogmatisme. Plus d'infos ici.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.
durée : 00:25:10 - Anne-Sophie Mutter, violoniste (5/5) - par : Judith Chaine - Dans ce dernier épisode, la violoniste Anne-Sophie Mutter explore sa passion pour la musique contemporaine, sa vision de l'engagement artistique ainsi que de la transmission aux générations futures. - réalisé par : Adrien Roch Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Air Transat: vers une grève des pilotes. Blitz de négociations Québec-Médecins. Encore des révélations sur le PLQ. Acte de contrition de PSPP. Trump a passé une belle soirée hier! Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:03:40 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Imaginez : un détective suit quelqu'un dans la rue, mais qui est lui-même suivi par un autre détective ! Cela ressemble à un film d'espionnage, mais c'est la question posée par Gustave. Pour y répondre, Margaux Duquesne, détective privée. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 01:01:06 - Allons-y voir ! - par : Patrick Boucheron - De quoi la modernité est-elle le nom dans la peinture turque, beyroutine et cairote, depuis la chute de l'empire ottoman ? De Osman Hamdi Bey à Abdel Hadi El Gazzar, en passant par Omar Onsi, Mahmoud Saïd et Mariam Shahinian, faisons voyage dans une histoire décentrée de la peinture moderne. - réalisation : Anna Holveck, Laurence Millet - invités : Ilana Navaro Réalisatrice; Olivier Bouquet historien, professeur à l'université Paris-Cité, membre de l'Institut universitaire de France; Nadia Radwan Historienne de l'art, spécialiste de l'art moderne et contemporain au Moyen Orient. ; Elvan Zabunyan Historienne de l'art contemporain, professeure à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne; Mathieu Potte-Bonneville Philosophe et directeur du département Culture et création du Centre Pompidou
Un petit garçon adopté retourne à Gorée, son île natale, pour retrouver sa mère biologique. Pour son premier long métrage, Pierre Linhart signe un road-movie entre quête de filiation et réflexion sur la famille, et qui traverse la mémoire de l'esclavage. D'où venons-nous ? Après la série Jeux d'influence, dont il est coauteur, Pierre Linhart passe derrière la caméra et aborde cette question existentielle à travers une quête des origines aux allures de récit d'apprentissage. À la recherche de sa mère, Gabriel retourne sur l'île de Gorée, ancien marché d'esclaves et désormais site touristique emblématique du Sénégal. Sur les traces du passé de la traite négrière, ce road-movie pousse ses personnages dans un nécessaire travail de mémoire et interroge la possibilité du pardon – à l'image d'une bouleversante rencontre devant la porte du Non-Retour, au Bénin, entre Miles, amant afro-américain de Thibaut et descendant d'esclaves, et Martine, héritière d'une lignée de négriers.
Pablo Rodriguez exclut la députée Sona Lakhoyan Olivier du caucus du Parti libéral du Québec (PLQ), le temps d'une enquête de la commissaire à l'éthique de l'Assemblée nationale du Québec.
A quelques jours de la CAN 2025 au Maroc, nous recevons Chérif Ghemmour, journaliste à So Foot et grand connaisseur du football africain. Un entretien exclusif sur l'identité et l'histoire du football africain par l'un des amoureux du jeu et du continent. Avec cette Coupe d'Afrique des Nations qui sera la plus dense de l'histoire et une organisation au Maroc qui promet d'être unique, il nous fallait entendre l'un des meilleurs amateurs de ce football qui nous raconte une autre histoire de l'Afrique et du sport. On y parle musique, indépendance et folie populaire mais aussi politique. Parce que c'est unique, c'est sur Paris United.
En Haïti, les habitants de Pont-Sondé ont subi à nouveau samedi soir (29 novembre 2025) les assauts meurtriers du gang Gran Grif, considéré par l'ONU comme le plus violent de la région. Dans cette localité du Bas-Artibonite, plus d'une dizaine de personnes sont mortes et une vingtaine de maisons ont été incendiées, selon un bilan encore provisoire communiqué par des organisations locales. Le 3 octobre 2024 déjà, le gang Gran Grif avait fait plus de 70 morts à Pont-Sondé. Hier (2 décembre 2025), la ville était presque déserte. Selon plusieurs témoignages recueillis par Ronel Paul, l'attaque de ce week-end a été encore plus violente que la précédente. Si le gang Gran Grif s'acharne ainsi contre Pont-Sondé, c'est parce que c'est «une zone stratégique», explique le journaliste de RFI. Les criminels cherchent à contrôler le marché de cette localité ainsi que des axes routiers essentiels. San Francisco contre la malbouffe et les aliments ultratransformés San Francisco a lancé ce mardi (2 décembre) une procédure judiciaire contre Coca-Cola, Pepsi, Mars ou bien encore Nestlé. Au total, ce sont 10 géants des aliments ultratransformés qui sont visés. «10 entreprises qui fabriquent certains des aliments et des boissons les plus populaires du pays», note le New York Times. Ces produits ultratransformés aux emballages colorés représentent 70% de ce que l'on trouve dans les supermarchés étasuniens, précise encore le quotidien. Et ils sont responsables d'une «crise nationale de santé publique», écrit le San Francisco Standard. L'obésité, le diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires, le cancer et une détérioration cognitive... voilà les problèmes de santé liés à la consommation de cette malbouffe, précise le quotidien argentin Infobae. Des problèmes de santé qui plombent les finances de San Francisco, peut-on lire dans la plainte déposée par la ville démocrate. Selon le San Francisco Standard, la ville accuse ces entreprises d'avoir chimiquement conçu ses produits afin de rendre les gens addicts, de les commercialiser de manière trompeuse en les présentant comme nutritifs et de cibler les communautés noires et latinos.Difficile de dire si cette plainte va aboutir. Mais le San Francisco Standard fait remarquer que la ville a déjà enregistré, par le passé, des victoires en matière de santé publique. Autre signe encourageant : le ministre de la Santé, Robert Kennedy Junior, est lui aussi contre la nourriture ultratransformée. Inquiétudes au sujet des tensions à la frontière entre le Pérou et le Chili Samedi 29 novembre, le Pérou a déclaré l'état d'urgence face à une arrivée de migrants, essentiellement vénézuéliens, en provenance de son voisin. Des migrants inquiets après les menaces du candidat de l'extrême droite à la présidentielle chilienne, José Antonio Kast qui promet des expulsions massives s'il remporte le second tour qui se tiendra le 14 décembre, rappelle El Comercio. Lundi (1er décembre), les ministres des Affaires étrangères des deux pays se sont vus pour définir «une réponse migratoire bilatérale». Ils se sont mis d'accord sur plusieurs mesures : patrouilles communes à la frontière, renforcement des échanges d'informations entre les deux pays et création d'un comité qui se réunira dès la semaine prochaine...Le quotidien péruvien rappelle que, depuis plusieurs années, les deux voisins entretiennent «une relation saine» et ont développé «des liens économiques et sociaux» forts. Il ne faudrait pas qu'un plan d'expulsions massives vienne affecter cette bonne entente, s'inquiète El Comercio qui presse les autorités péruviennes d'agir sans attendre le 14 décembre. Le pays doit anticiper «une possible vague migratoire en provenance du Chili» et doit être en mesure de garantir la maîtrise de ses frontières tout en respectant les droits des migrants. «Il n'y a que comme ça que le Pérou pourra protéger ses intérêts nationaux tout en défendant la dignité humaines des sans-papiers», insiste El Comercio. Comment Nicolas Maduro a renforcé sa sécurité En public, Nicolas Maduro apparaît souriant, détendu, nonchalant même. Il danse et poste des vidéos de propagande sur TikTok, raconte le New York Times. En privé, le président au pouvoir depuis 12 ans et qui ne compte pas partir, prend ses précautions. Il est toujours aussi présent dans la vie des Vénézuéliens, s'adressant à eux presque tous les jours. Mais «il participe de moins en moins à des événements prévus et à des émissions en direct, préférant les apparitions surprises et les messages enregistrés à l'avance», souligne le New York Times.Autre mesure de sécurité : Nicolas Maduro change de téléphones portables et de lits, enfin d'endroits où il dort régulièrement, écrit le journal. Nicolas Maduro, qui craint d'être trahi, a également donné plus de poids à ses gardes-du-corps cubains et a augmenté le nombre d'agents du renseignement cubains dans les rangs de l'armée vénézuélienne, révèle également le quotidien.Pour Nicolas Maduro, la menace vient surtout de l'intérieur. «La plus grande crise (que connaît le régime), c'est une crise de légitimité», estime dans les colonnes du New York Times, Andrés Izarra, ancien ministre de Nicolas Maduro, qui a rompu avec le régime et vit désormais en exil. Nicolas Maduro a perdu les élections de l'été dernier (2024) et le soutien du peuple. Mais il est dans le déni complet et refuse d'admettre que le pays le déteste, ajoute Andrès Izarra. Selon lui, même si les navires de guerre américains s'en vont, les problèmes de Nicolas Maduro ne seront pas terminés. Au Venezuela, les cryptomonnaies pour préserver son pouvoir d'achat Au Venezuela, l'économie se dégrade de nouveau. Le pays a renoué avec une inflation à trois chiffres et le bolivar se dévalue tous les jours. Si, à une époque, les autorités avaient décidé d'autoriser l'usage du dollar pour rassurer la population, aujourd'hui, ce sont les cryptomonnaies qui servent de refuge. C'est un dossier de notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Le journal de la 1ère En Guadeloupe, la procureure de la République a donné des précisions au sujet du meurtre d'un psychiatre au Gosier.
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Nous sommes les 9 et 10 novembre 1918. « Précédés de voitures arborant des drapeaux rouges et bourrées de soldats, 5 à 6000 soldats désarmés se dirigent vers la place Poelaert depuis la gare du Nord en passant par la Bourse et la place Saint-Jean. Cheminement joyeux où les cocardes dansent, la Marseillaise et la Brabançonne éclatent, entrecoupées de discours fraternels et pathétiques à la population bruxelloise adressée du haut des autos en autant de meetings volants. Et sur le passage, la foule exulte, arbore timidement, puis de plus en plus hardiment, les couleurs nationales et alliées. Ce fut (…) plus une atmosphère de carnaval que de révolution ». C'est ainsi que le Dr Hugo Freund rapporte ces événements, des années plus tard, à l'historien belge José Gotovitch. Le Dr Freund était une éminence grise de ce que l'on a appelé la révolution du Conseil des soldats-ouvriers allemands, à Bruxelles. Autre témoin privilégié de ces curieuses journées de novembre : l'écrivain allemand Carl Einstein. La Belgique a-t-elle réellement failli basculer dans la République ? Invité : Hubert Roland, maître de recherches au FNRS, professeur à l'UCL. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:25:07 - Jean Guidoni, chanteur et parolier (2/5) - par : Laurent Valero - Hier, le chanteur évoquait ses débuts à Toulon et son installation à 18 ans comme coiffeur à Marseille, où il découvre le Music-Hall. Aujourd'hui, il se souvient d'Ingrid Caven au Pigall's à Paris et de l'auteur Pierre Philippe, une rencontre décisive pour sa carrière. - réalisé par : Béatrice Trichet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Avant la fin de l'année, Madagascar va lancer des poursuites judiciaires contre le président déchu Andry Rajoelina », a annoncé ce lundi 1er décembre sur RFI la nouvelle ministre de la Justice de Madagascar, Fanirisoa Ernaivo. Depuis son exfiltration par la France, le 12 octobre dernier, Andry Rajoelina vit sans doute à Dubaï, où il a placé une partie de sa fortune. Mais il est soupçonné par les nouvelles autorités malgaches de graves faits de corruption. En ligne d'Antananarivo, la ministre de la Justice fait le point, au micro de Christophe Boisbouvier, sur les procédures contre les dignitaires de l'ancien régime de Madagascar. RFI : Fanirisoa Ernaivo, le régime d'Andry Rajoelina est accusé de multiples actes de corruption. Est-ce que vous n'êtes pas submergée par le nombre de dossiers ? Fanirisoa Ernaivo : Effectivement, nous sommes submergées par un grand nombre de dossiers qui n'ont pas pu être instruits au moment où j'étais encore au pouvoir. À lire aussiMadagascar: la société civile critique la trajectoire prise par la transition L'une des causes de l'insurrection du mois d'octobre, c'est le manque d'eau et d'électricité à Antananarivo, est-ce que la société étatique Jirama, qui produit et distribue l'eau et l'électricité, a été l'objet de graves détournements ? Je ne pourrais vous dire oui ou non, parce qu'il y a des détournements et la mauvaise gouvernance dans la Jirama. Mais ça, je ne pourrais en parler dans l'affirmatif sans avoir un dossier devant moi. Et nous sommes en train de faire un audit des contrats de la Jirama au niveau du gouvernement. Et c'est là, après cet audit, après la révision de ces contrats, qu'on pourra parler de quel est vraiment le détournement de pouvoir dont on pourrait accuser quelques personnes et quelques entités dans cette histoire de défaillance de la Jirama. Est-ce que parmi les personnes soupçonnées d'être impliquées dans ces détournements à la Jirama, il y a le milliardaire en fuite, Mame Ravatomanga ? Pour l'instant, on est en train de commencer. Je n'ai même pas encore eu le dossier devant mes yeux. Et donc, sans vouloir tout de suite spoiler le contenu de cet audit, je vais dire qu'il y a des personnes dont, éventuellement, l'opérateur économique, Mame Ravatomanga, plusieurs sociétés, dont il a des branches, pourraient être mises en cause dans les résultats de cet audit. Des sociétés qu'il contrôle de façon indirecte ? Voilà. Dans la filière du litchi, il y avait une société écran qui s'appelait Litchi Trading Company, LTC, et par laquelle transitaient les fonds entre importateurs et exportateurs. Et du coup, tous les exportateurs malgaches viennent d'être approchés par les enquêteurs du Bianco, le bureau indépendant anticorruption. Est-ce à dire que ce sont tous les exportateurs malgaches de Litchi qui ont trempé dans de graves détournements d'argent ? On ne va pas parler de détournement, on va parler d'évasion fiscale. Concernant le dossier Litchi, du groupement des exportateurs de litchi, en effet, il y a eu la création de cette entité qui s'appelle GEL, Groupement des Exportateurs de Litchi. Normalement, ce groupement devait être institué pour pouvoir acheter à des prix avantageux pour les producteurs et pour revendre à l'exportation à des prix avantageux pour l'État et les exportateurs, en termes de retour de rapatriement de devises. Mais ces exportateurs-là, donc, ils vont collecter la production des produits, des producteurs locaux, et ils vont revendre toute la production à une société qui s'appelle LTC, qui est basée à Maurice, et donc qui devient le principal débouché de toute la production malgache. Alors que ce LTC, il s'avère que ça appartient à quelques têtes des membres du GEL. Et cela, donc, s'apparente à plafonner les devises issues de cette exportation au niveau de la vente effectuée entre le GEL et les exportateurs. Après, la LTC, la LitchiTrading Company, va revendre toute la production à d'autres distributeurs qui sont vraiment les vrais distributeurs de l'litchi dans le monde. Mais leur chiffre d'affaires va s'arrêter au niveau de la LTC, qui reste à Maurice. La fameuse société écran ? Voilà, la fameuse société écran. Et donc, du coup, l'État malgache va pouvoir rapatrier juste les devises qui ont été payées au niveau du GEL vers LTC. Et ça s'arrête là. Ça permet de cacher une grande partie des bénéfices ? Ça permet de soustraire une grande partie des bénéfices issus de cette exportation de litchis. Et comme la société est mauricienne, même s'il y a quelques membres du GEL qui sont derrière cette société, Madagascar pense qu'il y a quand même une lésion envers l'État malgache et le fisc malgache, parce que nous, nous ne savons pas donc quel est le vrai chiffre d'affaires du GEL. Parce que ça s'arrête à Maurice. Et combien d'opérateurs économiques sont visés par cette enquête ? Je ne suis pas encore en mesure de vous donner des noms ni des chiffres. Parce que l'enquête est en cours. Ce dossier de GEL LTC est actuellement en instruction parallèle entre Bianco Madagascar, PNF en France. Le parquet national financier et la FCC à Maurice La commission d'enquête financière de l'île Maurice ? Voilà. Et pour cette enquête-là, le dossier a été déposé en 2021 par Transparency International. Et il a été réouvert ici à Madagascar à notre arrivée au mois d'octobre dernier. D'accord. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? On va dire qu'elle a débuté à Madagascar depuis fin octobre. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? Depuis le changement de régime ? Voilà. Ça je voulais le préciser. Donc là actuellement, je n'ai pas encore tous les éléments d'information parce qu'il y a des enquêtes là-dessus. Mais ce qui est sûr, c'est que Mame Ravatomanga est parmi les personnes qui sont directement ou indirectement dans le LTC. Mais ce sera les résultats de l'enquête qui vont le confirmer s'il dirige directement ou indirectement cette société. LTC, Litchi Trading Company, la fameuse société écran ? Dans tous les cas, il dirige cette société. Cette société lui appartient et c'est là que je dis directement ou indirectement. Et il y a d'autres personnes également, je pense. Mais on le saura plus tard. Et donc l'infraction qui est constituée dans ce dossier est donc une évasion fiscale au détriment de l'État malgache. Et l'Ile Maurice est donc coopérative pour identifier le montant et la gravité de l'évasion fiscale. Autre dossier emblématique, Madame la Ministre, celui de 5 avions Boeing 777 qui ont été livrés clandestinement à une compagnie iranienne, Mahan Air. Malgré les sanctions américaines contre l'Iran, les certificats d'immatriculation de ces 5 avions ont été décernés à Madagascar. Alors où en est l'enquête ? Actuellement, nous sommes également sur ce dossier conjointement avec Maurice, le FBI et Madagascar. Nous avons repris les enquêtes au fond sur les principales personnes auteurs ou co-auteurs ou témoins. Et nous avons convoqué l'ancien ministre des Transports, pour être entendu au niveau du pôle anticorruption. Mais son avocat a répondu que le pôle anticorruption n'était pas compétent pour entendre l'ancien ministre. Sur lequel nous avons répondu que selon l'article 134 de la Constitution, pour les infractions de crimes ou délits qui sont extérieures à la fonction de ministre, même les ministres et les personnes assujetties à la haute cour de justice sont justiciables devant les tribunaux de droit commun, donc le pôle anticorruption, sans passer par la haute cour de justice. D'accord. Donc on attend s'il va s'exécuter ou pas selon cet article 134. Il y a plusieurs autres personnes qui ont été indiquées. Et qui ont été réentendues dans le cadre de cette enquête. Elles sont passées en enquête au fond, devant le pôle anticorruption, dans le cadre de cette enquête. Je n'ai pas le nombre de personnes qui sont citées dans le dossier Alors on retrouve aussi dans ce dossier apparemment le nom de Mame Ravatomanga, le milliardaire qui s'est enfui à l'île Maurice. Puisque selon nos confrères du site d'information scoop.mu, c'est ce milliardaire qui aurait usé de ses bonnes relations, avec les autorités malgaches et l'aviation civile malgache, pour faire homologuer ces 5 Boeings à destination de l'Iran. Et pour cela il aurait touché une commission de 5 millions d'euros ? Oui en effet c'est ressorti dans le dossier qu'il a perçu ce montant de 5 millions d'euros ou de dollars, pour permettre la délivrance de la première immatriculation de ces 5 avions. Immatriculation provisoire. D'accord. ll y a 1, 2, 3, je pense qu'il y a plusieurs personnes qui ont soutenu ce fait. Mais surtout il y a 2 personnes qui sont les témoins clés, témoins mais mis en cause aussi, dans cette remise de somme d'argent. Notamment les personnes qui lui ont remis la somme, et la personne qui a servi d'intermédiaire à cette remise. Je ne peux pas vous dire les noms pour protéger leur témoignage, si elles sont également mises en cause. Mais donc il y a 2 personnes. Et c'est 2 personnes qui devaient confirmer ce fait Alors vous parlez du FBI, le bureau d'investigation fédéral des Etats-Unis. Est-ce qu'il y a actuellement sur le sol de Madagascar des inspecteurs du FBI ? Actuellement non, mais on a demandé leur collaboration sur ce dossier. Je pense qu'ils sont encore sur ce dossier, mais aux Etats-Unis, mais pas encore à Madagascar. Alors quand le milliardaire Mame Ravatomanga a quitté Madagascar pour l'île Maurice, vous avez été mandatée, vous n'étiez pas encore ministre à l'époque, vous avez été mandatée par les nouvelles autorités malgaches pour aller à Port-Louis et pour obtenir l'extradition de monsieur Ravatomanga. Où en est la procédure ? Je vais rectifier. Ma mission sur Maurice, c'était de représenter le nouveau gouvernement, les nouveaux dirigeants de l'Etat malgache pour suivre le dossier et faire toutes les diligences concernant ce dossier. Et donc rapporter à Maurice toutes les infractions, toutes les actions commises sur Madagascar par Ravatomanga et consorts, faire un état de toutes les procédures qui existent à Madagascar contre Mame Ravatomanga et consorts, appuyer la plainte qui a été déposée par un Malgache à Maurice contre Mame Ravatomanga et consorts, et dans le cadre de tout cela, faire écho d'un mandat d'arrêt international décerné à Madagascar contre Mame Ravatomanga, et ce mandat d'arrêt doit être soldé par une extradition. Une extradition à la fin de toutes ces procédures, en sachant qu'une extradition ne peut être effectuée qu'à la fin d'une procédure. Quelle est la situation judiciaire de Mame Ravatomanga aujourd'hui à l'île Maurice ? Il est en état d'arrestation et comme son état de santé s'est dégradé depuis son arrivée à Maurice jusqu'à ce jour, il est en état d'arrestation mais il passe donc sa détention dans une clinique privée ou dans un hôpital. Son statut juridique est un état d'arrestation. Et que souhaitez-vous maintenant à son sujet ? Nous souhaitons poursuivre l'enquête sur les plusieurs dossiers dans lesquels il est impliqué à Madagascar et nous avons demandé des commissions rogatoires internationales à Maurice pour pouvoir faire ses auditions et les enquêtes sur sa personne, sur les personnes qui pourraient être impliquées avec lui et qui sont actuellement sur Maurice, notamment toute sa famille et ses collaborateurs et également faire des enquêtes financières sur ses sociétés à Maurice, conjointement avec la FCC. La commission d'enquête financière mauricienne. Et si au bout de cette enquête il y a procès, est-ce que vous souhaitez qu'il ait lieu à Maurice ou à Madagascar ? Je pense que pour l'instant il est plus judicieux qu'il reste à Maurice car à partir du moment où il sort de Maurice, on n'est plus sûr de rien. On n'est pas sûr qu'il va arriver à Madagascar, on n'est pas sûr qu'il va atterrir à Madagascar ou dans un autre pays. Sauf s'il y a extradition. L'extradition, je vous le dis, c'est après une condamnation. Nous pouvons le condamner ici à Madagascar et le faire condamner également à Maurice et ce ne serait qu'après cette condamnation qu'il va devoir rejoindre les prisons malgaches parce qu'en fait l'extradition c'est, on va dire, la réalisation d'un emprisonnement sur le territoire d'origine. C'est-à-dire ? C'est-à-dire malgache, là où s'est perpétrée l'infraction. Donc si je comprends bien, au bout de l'enquête actuelle, il pourrait y avoir un procès à Madagascar en l'absence de M. Ravatomanga. Et en cas de condamnation, il pourrait être ensuite extradé de Maurice à Madagascar, c'est ça ? Oui, et il pourrait également être jugé à Maurice par les autorités mauriciennes et peut-être soldé par une condamnation si les faits sont avérés. Il pourrait donc y avoir deux procès en parallèle ? Un à Maurice et un à Madagascar ? Exactement. Mais sur des faits différents alors ? Sur des faits différents. Au moment de l'insurrection du mois d'octobre, beaucoup d'autres dignitaires de l'ancien régime se sont enfuis, à commencer par le président, Andry Radjoelina, le Premier ministre, le président du Sénat. Alors du coup, beaucoup de Malgaches se demandent pourquoi vous n'avez pas lancé contre eux des mandats d'arrêt internationaux alors que vous l'avez fait contre M. Ravatomanga ? Si, on en a fait contre l'ancien maire de Tana. Il est impliqué dans un dossier où il y a plusieurs personnes qui sont placées sous mandat de dépôt et où lui-même est inculpé. Mais il a pu se soustraire à l'arrestation. On a lancé un mandat d'arrêt à Madagascar et internationaux contre lui au cas où il arriverait à sortir de Madagascar. Mais pour les autres, les mandats d'arrêt internationaux ne peuvent être faits que sur la base d'une procédure déjà ouverte. Or, aucune procédure n'a été ouverte, ni contre le président Andry Rajoelina, ni contre l'ancien Premier ministre, ni contre l'ancien président du Sénat ? Pas encore. Et justement, quelles sont les personnes contre qui vont être ouvertes des procédures ? Je ne dirais pas les noms parce qu'il y en a qui sont encore à Madagascar et qui risquent de s'enfuir si je vais dire les noms. Il y a des procédures qui ont déjà été ouvertes. Par exemple, pour Mame Ravatomanga, il y a eu ls Boeing 777. Il y a le dossier GEL-LTC. Avec ces deux procédures-là, qui étaient au PNF et au Bianco, il y a eu un mandat d'arrêt pour pouvoir permettre aux juridictions compétentes de procéder à une enquête envers Mame Ravatomanga. Il y a eu une procédure ouverte au niveau du Bianco et du pôle anticorruption contre Le Maire de Tana et Consort. Et comme il n'a pas pu se présenter à cette enquête, un mandat d'arrêt international a été décerné à son encontre également pour pouvoir le présenter devant la justice. On parle du maire d'Antananarivo ? On parle de l'ancien maire, oui. Pour Andry Rajoelina, en tant qu'ancien président, il faut qu'il soit présent. Il faut qu'il y ait une procédure ouverte et nous sommes en train de voir quelles sont les possibilités, ainsi que les autres membres du gouvernement. On est en train également de voir quelles sont les possibilités. Et une fois que ces possibilités de poursuites sont ouvertes, des convocations vont être envoyées. Convocations d'abord et puis mandat d'arrêt après. Et s'ils ne sont pas à Madagascar, donc des mandats d'arrêt internationaux. C'est comme ça en fait les procédures. On ne peut pas lancer tout de suite un mandat d'arrêt. Il faut d'abord qu'on ouvre l'enquête. Qu'on fasse les convocations. Et s'il est avéré que la personne n'est pas à Madagascar, on lance le mandat d'arrêt. Donc vous envisagez une procédure contre l'ancien président Andry Rajoelina ? Bien sûr. Pour toutes les personnes qui ont commis des infractions dans ce pays, il y aura des procédures qui seront ouvertes contre elles, y compris Andry Rajoelina. Et contre Andry Rajoelina, cette procédure pourrait-elle être ouverte d'ici la fin de l'année ? Bien sûr, avant la fin de l'année. Donc dans les semaines qui viennent ? Je ne pourrais pas vous dire dans combien de temps. Avant la fin de l'année. Et sur quelle base ? Sur quels faits précis ? Quand la procédure sera ouverte, vous aurez la communication là-dessus. Plus les avocats de la défense savent moins longtemps à l'avance, moins ils peuvent se défendre. Et préparer leurs alibis. Donc je ne peux pas vous dire sur quelle base on va les inculper avant d'entamer la procédure. C'est sûr qu'ils vont être poursuivis. Mais on ne peut pas vous dire là tout de suite sur quelle base. Sinon ils vont anticiper les preuves, ils vont préparer leur défense, leurs alibis, etc. Et ça rentre dans le cadre du secret de l'instruction. C'est sûr que l'ancien président Andry Rajoelina va être poursuivi ? Voilà. Donc ça c'est une certitude. Alors on sait que beaucoup d'avoirs...Et je pense que lui-même, il n'ignore pas qu'il a commis des infractions dans ce pays. À lire aussiMadagascar: Emmanuel Macron propose au nouveau dirigeant malgache «l'appui de la France» pour la transition
durée : 00:05:46 - Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Les alternatives se multiplient dans cette région du nord de l'État brésilien du Minas Gérais, en particulier la céramique, qui connaît une belle réussite. L'enjeu pour les habitants, en particulier les femmes, est de réussir à valoriser ce travail financièrement. - réalisation : Annie Brault
Cette quinzaine on vous parle des pas de côté qu'on pu faire les artistes en s'essayant à autre chose que ce qu'ils font d'habitude, et y'a pas mal de trucs surprenants et cools (ou moins cools, aussi, bref c'est inégal)Pour soutenir la création et participer à la construction de l'ambassade, rendez-vous sur https://fr.tipeee.com/simonetsimoneHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:47:19 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - Au 19e siècle, la médiumnité devient en France un espace où des femmes longtemps marginalisées accèdent à la parole, au savoir et à une certaine forme de pouvoir. La chercheuse Nicole Edelman retrace cette histoire méconnue, à la marge des croyances, de la science et de l'émancipation féminine. - réalisation : Emily Vallat - invités : Nicole Edelman Maîtresse de conférences honoraire en histoire contemporaine à l'Université Paris Nanterre
durée : 01:28:27 - En pistes ! du vendredi 28 novembre 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - Avec "Le Manoir hanté", le chef et son Europa Galante poursuivent l'enregistrement des œuvres du père de l'opéra polonais. Autre projet d'ampleur, celui mené par le claveciniste Jean Rondeau et consacré à l'œuvre de Louis Couperin. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Aujourd'hui, Fatima Aït Bounoua, prof de français, Didier Giraud, éleveur de bovins, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
La dépression légère à modérée ne nécessite pas toujours un traitement médicamenteux. De nombreuses études montrent que certains remèdes naturels, bien choisis, peuvent agir efficacement sur l'humeur, l'énergie et la motivation. Sans remplacer un suivi médical, ces solutions offrent une alternative douce et scientifiquement validée.Le plus célèbre d'entre eux est sans doute le millepertuis (Hypericum perforatum). Cette plante agit sur la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline — trois neurotransmetteurs essentiels à la régulation de l'humeur. Plusieurs méta-analyses ont montré que, pour les dépressions légères à modérées, le millepertuis est aussi efficace que certains antidépresseurs chimiques, tout en provoquant moins d'effets secondaires. Mais prudence : il interagit avec de nombreux médicaments (pilule contraceptive, anticoagulants, etc.) et doit être pris sous supervision médicale.Autre allié puissant : l'exercice physique régulier. Selon une étude publiée dans JAMA Psychiatry, 30 minutes d'activité physique cinq fois par semaine réduisent les symptômes dépressifs presque autant qu'un traitement médicamenteux. Le sport stimule la sécrétion d'endorphines, de dopamine et de BDNF, une protéine qui favorise la régénération des neurones. En clair, bouger modifie la chimie du cerveau de manière durable et positive.L'alimentation joue également un rôle clé. Les régimes riches en oméga-3 (présents dans le saumon, les sardines ou les graines de lin) sont associés à un risque plus faible de dépression. Ces acides gras participent au bon fonctionnement des membranes neuronales. De même, une carence en vitamine D, fréquente en hiver, est liée à une baisse de moral. Un apport suffisant — via le soleil, les œufs ou les suppléments — peut aider à rétablir l'équilibre.Parmi les autres pistes validées par la science : la méditation de pleine conscience, qui réduit les rechutes dépressives de près de 40 % selon une étude de l'Université d'Oxford, et la luminothérapie, particulièrement efficace contre la dépression saisonnière. S'exposer chaque matin à une lumière blanche intense pendant 30 minutes régule la mélatonine et stabilise l'humeur.Enfin, le sommeil reste un pilier souvent négligé : se coucher à heures régulières et éviter les écrans le soir améliore la production naturelle de sérotonine.En somme, les antidépresseurs naturels les plus efficaces — sport, lumière, plantes, alimentation, méditation — agissent tous sur un même levier : restaurer l'équilibre biologique du cerveau, sans effets secondaires lourds. Une preuve que la nature et nos habitudes peuvent, parfois, rivaliser avec la chimie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:27:39 - En pistes ! du mardi 25 novembre 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - Quatuors de Beethoven, Nocturnes de Chopin, Concerto italien de Jean-Sébastien Bach... toutes vos œuvres préférées sont ce matin dans En Pistes ! Sans oublier le Concerto en sol de Ravel dans une nouvelle version d'Anna Fedorova. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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On mange assez de protéines… ou pas vraiment ? La newsletter PROTEIN MANIA avec TOUS LES BONUS !Est-ce qu'on doit en mettre à chaque repas ? Est-ce que les végétaux “manquent” vraiment d'acides aminés essentiels ? Pourquoi dit-on que certaines protéines sont “complètes” et d'autres “moins bonnes” ? Et surtout : comment expliquer qu'on parle autant de protéines aujourd'hui, entre influenceurs, sportifs, médecins ?Dans cet épisode spécial, je vous propose un voyage au cœur de ce nutriment qui fascine. On repart de la base - qu'est-ce qu'une protéine, exactement ? - mais on explore aussi tout ce que personne ne prend le temps de vous expliquer : pourquoi notre corps en fabrique des milliers de types différents, pourquoi certaines sont indispensables alors que d'autres peuvent être synthétisées, et comment nos besoins réels se déterminent… Vous vous êtes déjà demandé si vous mangiez “assez” de protéines ? Si le fameux “30 g par repas” s'applique à tout le monde ? Si le shake post-séance est obligatoire ? Ou encore pourquoi la plupart des Français dépassent déjà leurs besoins sans s'en rendre compte ? Vous entendrez peut-être la réponse dans l'épisode, mais pas forcément là où vous l'attendez.Et puis il y a le débat qui divise : protéines animales ou végétales ? Qui gagne vraiment le match ? Que valent les lentilles, pois chiches, céréales complètes, tofu, pistaches ou quinoa… quand on regarde la digestibilité, le profil en acides aminés, la biodisponibilité ? Et si les méthodes de classement qu'on utilise encore aujourd'hui venaient… de tests sur des rats du début du XXᵉ siècle ? Et si le “manque” de certains acides aminés végétaux n'était pas vraiment un problème… dès que l'alimentation est variée ? Autre question : quels sont les choix en protéines qui pèsent le plus sur la planète ? Est-ce que réduire la viande suffit ? Pourquoi certaines sources sont-elles plus sobres que d'autres ? Est-ce qu'un label garantit vraiment une pêche ou un élevage durable ? Et que vaut l'idée “moins mais mieux” quand on regarde les données récentes sur le climat, l'eau, les sols ou la biodiversité ? Là aussi, la réponse est plus nuancée qu'on ne le croit.Enfin, un sujet dont on parle trop peu : comment les besoins évoluent à la périménopause et à la ménopause ? Pourquoi certaines femmes perdent du muscle malgré une alimentation identique ? Pourquoi la fatigue augmente-t-elle ? Pourquoi le corps utilise-t-il moins efficacement les protéines ? Et comment adapter sans excès, sans se restreindre, et sans tomber dans les injonctions ?Si vous vous posez des questions, si vous voulez comprendre sans culpabiliser, si vous cherchez à mieux manger en respectant votre corps, votre rythme et vos valeurs… cet épisode est fait pour vous.⭐ Si cet épisode vous parle, laissez 5 étoiles et un petit mot sur votre plateforme d'écoute - ça m'aide énormément à faire connaître le podcast. Déjà, je lis tous vos petits mots et ça me fait un petit truc chaud dans le coeur. Et d'autres ça aide d'autres personnes à découvrir Dans la poire!. Et voui, vous avez un pouvoir de recommandations, rien qu'en notant le podcast ou en écrivant un petit mot !
Aujourd'hui, Joëlle Dago Serry, coach de vie, Charles Consigny, avocat, et Chirinne Ardakani, avocate, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Vous vous levez déjà épuisée, avec la sensation de “tirer sur la corde” depuis trop longtemps ?Vous vous demandez sérieusement : “Mais pourquoi je suis crevée comme ça, alors que je fais juste tourner ma vie ?”Dans cet épisode, je vous propose de regarder votre fatigue autrement.Pas comme un défaut à corriger, mais comme un signal précieux de votre corps : un tableau de bord qui vous montre où vos ressources se vident, et comment commencer à les recharger vraiment.On explore :les trois types de fatigue (et les solutions pour chacune)ce que la fatigue dit concrètement de l'état de vos “réserves d'énergie”pourquoi la fatigue n'est pas un problème en soi… mais devient un problème dans la façon dont on la vitle lien entre fatigue physique, symptômes du corps et fatigue émotionnelleen quoi vos jugements empirent les chosesSi vous avez l'impression de vivre en permanence “sur la réserve”, cet épisode va vous aider à retrouver de la clarté et à identifier des pistes pour remédier à votre fatigue avec plus de compréhension et de bienveillance.Autre épisode mentionné :“Comment rebondir après un échec ?” : https://changemavie.com/episodes/comment-rebondir-apres-un-echecVous pouvez aussi :
Le logo de Domino's Pizza, reconnaissable entre tous, cache une histoire aussi simple que symbolique. Les trois points blancs que l'on voit sur le domino ne sont pas là par hasard : ils représentent les trois premières pizzerias ouvertes par les fondateurs de la marque au moment de sa création, en 1965. À l'origine, l'entreprise s'appelait DomiNick's, avant d'être rebaptisée Domino's Pizza.L'idée des fondateurs, Tom Monaghan et son frère James, était d'ajouter un point sur le logo à chaque nouvelle ouverture de restaurant. Mais ce projet ambitieux a vite été abandonné : face à la croissance fulgurante de la chaîne, il aurait fallu ajouter des centaines, puis des milliers de points… Ce qui aurait rendu le logo illisible ! Les trois points initiaux sont donc restés, comme un symbole des débuts modestes de l'entreprise et de son expansion spectaculaire.Le choix du domino comme emblème n'est pas seulement un jeu de mots sur le nom : il évoque aussi l'idée d'enchaînement et de rapidité, comme les dominos qui tombent les uns après les autres — une belle métaphore pour une marque qui a bâti sa réputation sur la livraison rapide. Quant aux couleurs, elles ont également une signification : le rouge symbolise la chaleur, la passion et la sauce tomate, tandis que le bleu représente la fiabilité et la confiance.Mais au-delà de Domino's, le monde de la pizza regorge d'anecdotes étonnantes. Par exemple, la célèbre pizza hawaïenne, garnie d'ananas et de jambon, ne vient pas du tout d'Hawaï. Elle a été inventée en 1962 au Canada, par un restaurateur d'origine grecque, Sam Panopoulos, qui cherchait à innover en mélangeant sucré et salé.Autre curiosité : Pizza Hut a déjà lancé une “boîte à pizza DJ” au Royaume-Uni, équipée de platines en carton et connectable en Bluetooth, permettant aux clients de mixer de la musique après leur repas. Un coup marketing aussi farfelu que créatif.Enfin, la pizza “Detroit style”, à pâte épaisse et bords caramélisés, est née dans les usines automobiles de Détroit. Les premières pizzas de ce style étaient cuites dans des bacs métalliques utilisés à l'origine pour stocker des pièces de voiture !Derrière ces trois petits points et ces anecdotes croustillantes, se cache toute une histoire : celle d'un plat devenu universel, et d'un logo devenu un symbole mondial de simplicité, d'efficacité et de gourmandise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.