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Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Ce 21 novembre marque le dernier jour de la COP30, la grande conférence mondiale sur le climat qui réunit chaque année près de 200 pays pour tenter de ralentir le réchauffement climatique. L'objectif que les États continuent de viser est clair : limiter la hausse des températures à 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle. C'est un seuil essentiel pour éviter des bouleversements qui rendraient certaines régions du monde très difficiles, voire impossibles à habiter.Parce que lorsque le climat se dérègle, ce n'est pas seulement la nature qui change : c'est notre vie quotidienne, nos maisons, nos villes, notre sécurité. Chez nous, en Belgique, les inondations de 2021 ont marqué un tournant. Beaucoup se demandent s'ils veulent encore vivre en zone inondable, alors que les épisodes climatiques extrêmes se multiplient. D'autres s'interrogent sur l'avenir des régions côtières, de la disponibilité de l'eau ou encore des vagues de chaleur. Bref : “Où habiter demain ?” n'est plus une question théorique.Et justement, ce questionnement est au cœur d'un petit livre très bien conçu : Où habiter demain ? du journaliste Jean-Michel Billioud, publié chez Casterman. Un ouvrage de 48 pages, écrit pour les adolescents mais extrêmement instructif pour les adultes aussi. L'auteur y démonte plusieurs idées reçues et explique de manière simple ce que l'on sait - et ce que l'on imagine - sur les déplacements de populations liés au climat.Par exemple, on y apprend que les migrations climatiques ne sont pas une hypothèse futuriste : elles existent déjà. Des régions du Sahel, de la Louisiane ou du Bangladesh voient des habitants partir parce que la sécheresse progresse, que les tempêtes détruisent, que les sols s'appauvrissent. Autre idée reçue déconstruite : non, ces migrations ne vont pas entraîner un “grand remplacement”. La réalité, c'est que 80 à 90 % des déplacements liés au climat se font à l'intérieur d'un même pays, ou entre pays voisins du Sud.Le livre rappelle aussi une distinction essentielle : la météo, c'est ce qu'il fait aujourd'hui ou demain ; le climat, c'est la moyenne de ces phénomènes sur plusieurs décennies. Cette différence aide à comprendre pourquoi un hiver froid n'est pas une “preuve” contre le réchauffement… et pourquoi une tendance lourde reste indépendante des variations quotidiennes.Enfin, le livre aborde d'autres conséquences souvent méconnues : la montée des eaux n'est pas le seul problème. Les océans se réchauffent, les cyclones se renforcent, les récifs coralliens s'effondrent, les zones côtières s'érodent. Tout cela influence directement notre manière de vivre et les endroits où il sera possible - ou prudent - de s'installer dans les décennies à venir.En bref, Où habiter demain ? est un outil clair, accessible, à mettre entre toutes les mains pour comprendre les enjeux de la COP30 sans jargon ni catastrophisme, mais avec lucidité.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
L'IA a redonné le sourire aux marchés hier… pendant que les chiffres de l'emploi a brouillé les cartes Hier, les marchés européens ont retrouvé des couleurs, avec un CAC 40 à 7981 points, après cinq séances dans le rouge. Pourquoi ce regain d'optimisme ? Nvidia a électrisé la planète finance avec de solides résultats trimestriels : +62% de revenus et un cap vers 65 milliards de dollars pour le trimestre en cours. Son CEO a parlé de ventes “hors norme” pour la puce Blackwell, star des applications IA et cloud.Effet immédiat : les valeurs technologiques ont surfé sur la vague. Legrand a gagné 2,7%, Schneider 1,8%, et les semi-conducteurs européens comme ASML ont progressé. À Wall Street, même tendance avec des indices dans le vert à la fermeture des marchés européens.Autre rendez-vous clé hier : les chiffres de l'emploi américain, très attendus après le shutdown. En septembre, 119.000 postes ont été créés, soit plus du double des attentes, tandis que le chômage est remonté à 4,4 %, son plus haut niveau depuis 2021. Ces données contrastées orienteront les discussions de la Fed avant sa réunion des 9-10 décembre.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous vous levez déjà épuisée, avec la sensation de “tirer sur la corde” depuis trop longtemps ?Vous vous demandez sérieusement : “Mais pourquoi je suis crevée comme ça, alors que je fais juste tourner ma vie ?”Dans cet épisode, je vous propose de regarder votre fatigue autrement.Pas comme un défaut à corriger, mais comme un signal précieux de votre corps : un tableau de bord qui vous montre où vos ressources se vident, et comment commencer à les recharger vraiment.On explore :les trois types de fatigue (et les solutions pour chacune)ce que la fatigue dit concrètement de l'état de vos “réserves d'énergie”pourquoi la fatigue n'est pas un problème en soi… mais devient un problème dans la façon dont on la vitle lien entre fatigue physique, symptômes du corps et fatigue émotionnelleen quoi vos jugements empirent les chosesSi vous avez l'impression de vivre en permanence “sur la réserve”, cet épisode va vous aider à retrouver de la clarté et à identifier des pistes pour remédier à votre fatigue avec plus de compréhension et de bienveillance.Autre épisode mentionné :“Comment rebondir après un échec ?” : https://changemavie.com/episodes/comment-rebondir-apres-un-echecVous pouvez aussi :
Les dirigeants des plus grandes économies du monde se retrouvent à partir de samedi 22 novembre à Johannesburg pour un sommet du G20, le premier de l'histoire sur le continent africain. Pretoria entend peser pour obtenir des engagements sur l'allègement de la dette des pays en développement et sur la lutte contre les inégalités, à l'heure où son économie enregistre quelques succès. Les G20 arrive au meilleur des moments pour l'Afrique du Sud. Depuis le mois dernier, le pays n'est plus considéré à risque en matière de blanchiment d'argent. Le Gafi (Groupe d'action financière) l'organisme international de lutte contre ces pratiques a sorti Pretoria de sa fameuse liste « grise » au nom de ses réformes pour plus de transparence. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, vendredi 14 novembre, c'est l'une des trois grandes agences de notation S&P qui a relevé d'un cran la note du pays. Une première en 20 ans. Concrètement la note de crédit à long terme — sorte de note de confiance" sur la qualité de la dette du pays — est passée de "BB-" à "B.B". Pour donner une idée, c'est un peu comme si l'Afrique du Sud passait de 8 à 9/20. Certes, ce n'est pas encore la moyenne, mais c'est un signal fort, un gage de confiance pour les investisseurs. Et cela devrait permettre à Pretoria des taux d'intérêts moins élevés et donc d'emprunter moins cher sur les marchés. Redresser les finances publiques La confiance des investisseurs s'explique en partie par les efforts de la coalition au pouvoir pour redresser les finances publiques. Non seulement l'Afrique du Sud collecte plus d'argent via l'impôt, mais elle le collecte aussi mieux. Le budget présenté la dernière semaine prévoit une hausse des recettes. Autre point positif : le plan de libéralisation de l'économie lancé par le président Cyril Ramaphosa qui vise encourager les partenariats publics/privés dans des secteurs clés: les trains, les ports ou encore l'énergie. L'agence de notation S&P cite une réussite. Le cas de la compagnie d'électricité publique Eskom qui a enregistré le mois dernier son premier bénéfice net en huit ans. Les coupures de courant sont moins fréquentes dans le pays, ce qui pénalise moins les entreprises et favorise la croissance. Pays le plus inégalitaire au monde Après une décennie de croissance atone, les prévisions ont été revues à la hausse. Le PIB pourrait progresser de près de 2% en moyenne sur les trois prochaines années (1,8% en moyenne sur les trois prochaines années selon les prévisions du Trésor) Et l'inflation, reste maitrisée. La banque centrale table sur une hausse des prix de 3% en moyenne, contre à 3% et 6% auparavant. Pourtant, tout n'est pas rose. Le principal défi de Pretoria reste son taux de chômage qui dépasse les 30% Et c'est encore pire chez les jeunes : un sur deux est sans travail. L'Afrique du Sud ne créé pas assez d'emplois par rapport à sa population, et les inégalités se creusent. Plus de 30 ans après la fin de l'apartheid, le pays peine à gommer les disparités raciales. D'après la Banque mondiale, l'Afrique du Sud reste le pays le plus inégalitaire au monde. À lire aussiAfrique du Sud: à Soweto, la ruée vers l'or continue de toucher les populations pauvres plus de 100 ans plus tard
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans Horizons Marines, la série d'Écho qui creuse les enjeux maritimes.Aujourd'hui, on parle de Djibouti — un tout petit pays par la taille, mais au cœur d'enjeux gigantesques : il contrôle l'accès au détroit de Bab el-Mandeb, qui concentre plus de 10 % du trafic maritime mondial et une part importante du trafic entre l'Europe et l'Asie.Autre donnée frappante : près de 90 % du commerce extérieur éthiopien transite par les ports djiboutiens, ce qui fait de Djibouti un hub économique pour une région de plus de 100 millions de personnes.Sur ce tout petit territoire coexistent aujourd'hui des intérêts économiques et des présences militaires : ports en expansion, zones de concessions, mais aussi bases étrangères qui contribuent aux recettes de l'État tout en posant des questions de souveraineté et de dépendance.Alors, comment Djibouti parvient-il à équilibrer croissance, sécurité et souveraineté nationale ? Et quels sont les bénéfices réels de ce modèle d'ouverture et ses limites ?Pour nous éclairer, nous recevons Madame Sonia Le Gouriellec, maître de conférences en science politique, spécialiste de la Corne de l'Afrique et des stratégies des petits États. Elle est l'autrice de Djibouti : la diplomatie de géant d'un petit État (Presses universitaires du Septentrion, 2020) et a publié de nombreux travaux sur la région et sur la diplomatie des États de petite taille.Bonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l'intégralité des publications du Centre d'études stratégique de la Marine sur notre site : Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées et des Anciens combattantsN'hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l'adresse mail : podcast.cesm@gmail.com
Si vous aimez les jeux de société mais que vous tournez toujours autour des mêmes titres, ou si vous cherchez des idées pour des cadeaux malins, voici quelques pistes parfaites pour les fêtes. D'abord, un compte Instagram incontournable : Le Double Jeu. Derrière ce compte, Alex, vrai passionné, décortique en quelques secondes les jeux du commerce et propose des alternatives intelligentes. Par exemple, si vous adorez Skyjo mais que vous commencez à saturer, il suggère Dekal si vous aimez les labyrinthes, ou Duck and Cover si vous préférez le côté loto. C'est clair, rapide, hyper efficace. Pour des explications un peu plus poussées, la page Facebook Ludochrono fait aussi un super travail en résumant les règles de chaque jeu en cinq minutes top chrono.Mais comment savoir si on va aimer un jeu avant de l'acheter ? C'est là qu'intervient Board Game Arena, une plateforme en ligne qui propose des centaines de jeux de société… jouables gratuitement. Vous pouvez affronter des joueurs du monde entier, découvrir des stratégies, tester les mécaniques, et ainsi construire votre liste au Père Noël en connaissance de cause. Une version payante existe, mais la version gratuite suffit largement pour s'amuser.Autre concept : l'équivalent des réunions Tupperware… mais pour les jeux ! Ça s'appelle Oika Oika. Le principe : un animateur ou une animatrice vient chez vous, vous fait découvrir une sélection de jeux, explique les règles et organise des parties. À la fin, chacun peut acheter ses coups de cœur et l'hôte reçoit un bon d'achat en fonction des ventes. C'est convivial, idéal avant les fêtes, et surtout, ça permet de sortir des sentiers battus. Cette initiative, née en France, vise à démocratiser le jeu et à créer du lien entre personnes qui n'oseraient pas pousser la porte d'une boutique spécialisée.Et si vous préférez tester dans un endroit dédié, la Belgique regorge de bars à jeux. À Bruxelles, il y a La Luck ou Chez Cubitus ; à Liège, Échec et Malt ; aux 3D à Namur ; l'Emporium à Charleroi ; ou encore Le Bol à Dés à Marche-en-Famenne. Sur place, de véritables “sommelier·ère·s du jeu” vous orientent selon vos goûts : stratégie, ambiance, coopération, jeux rapides… Vous essayez avant d'acheter, en famille ou entre amis. Et évidemment, pour les budgets serrés, il reste l'option incontournable : les ludothèques, qui permettent d'emprunter des jeux comme on emprunte des livres.De quoi préparer les fêtes avec une bonne dose de fun, de découvertes et de parties mémorables.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
Le logo de Domino's Pizza, reconnaissable entre tous, cache une histoire aussi simple que symbolique. Les trois points blancs que l'on voit sur le domino ne sont pas là par hasard : ils représentent les trois premières pizzerias ouvertes par les fondateurs de la marque au moment de sa création, en 1965. À l'origine, l'entreprise s'appelait DomiNick's, avant d'être rebaptisée Domino's Pizza.L'idée des fondateurs, Tom Monaghan et son frère James, était d'ajouter un point sur le logo à chaque nouvelle ouverture de restaurant. Mais ce projet ambitieux a vite été abandonné : face à la croissance fulgurante de la chaîne, il aurait fallu ajouter des centaines, puis des milliers de points… Ce qui aurait rendu le logo illisible ! Les trois points initiaux sont donc restés, comme un symbole des débuts modestes de l'entreprise et de son expansion spectaculaire.Le choix du domino comme emblème n'est pas seulement un jeu de mots sur le nom : il évoque aussi l'idée d'enchaînement et de rapidité, comme les dominos qui tombent les uns après les autres — une belle métaphore pour une marque qui a bâti sa réputation sur la livraison rapide. Quant aux couleurs, elles ont également une signification : le rouge symbolise la chaleur, la passion et la sauce tomate, tandis que le bleu représente la fiabilité et la confiance.Mais au-delà de Domino's, le monde de la pizza regorge d'anecdotes étonnantes. Par exemple, la célèbre pizza hawaïenne, garnie d'ananas et de jambon, ne vient pas du tout d'Hawaï. Elle a été inventée en 1962 au Canada, par un restaurateur d'origine grecque, Sam Panopoulos, qui cherchait à innover en mélangeant sucré et salé.Autre curiosité : Pizza Hut a déjà lancé une “boîte à pizza DJ” au Royaume-Uni, équipée de platines en carton et connectable en Bluetooth, permettant aux clients de mixer de la musique après leur repas. Un coup marketing aussi farfelu que créatif.Enfin, la pizza “Detroit style”, à pâte épaisse et bords caramélisés, est née dans les usines automobiles de Détroit. Les premières pizzas de ce style étaient cuites dans des bacs métalliques utilisés à l'origine pour stocker des pièces de voiture !Derrière ces trois petits points et ces anecdotes croustillantes, se cache toute une histoire : celle d'un plat devenu universel, et d'un logo devenu un symbole mondial de simplicité, d'efficacité et de gourmandise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En ces temps où la semaine de 4 jours est de plus en plus débattue au sein des entreprises, la question à 1 000 000 d'euros que pose les opposants à celle-ci est la suivante : comment produire autant en travaillant 20% de moins ? Dit comme cela, l'équation semble complexe, et pourtant la mission est loin d'être impossible. Franchement, quand vous faîtes le bilan de l'une de vos journées, en moyenne, combien de temps êtes -vous véritablement productif ou productive. Bien entendu, là, je ne parle pas des ouvriers à la chaîne dont le travail est chronométré, mais de tous les autres. Selon une étude d'Invitation Digital Ltd, le temps quotidien véritablement productif pour une personne travaillant dans un bureau est de 2.53 mn ! Soit un peu moins de 15 heures par semaine ! Si nous poussions le raisonnement à son maximum, nous pourrions presque faire une semaine de 2 jours… et être aussi productif. Bien entendu, ce raisonnement ne tient pas car nous avons besoin de pauses, de temps sociaux dans l'entreprise. Mais cela montre qu'une semaine de 4 jours tout en étant aussi productif est loin, très loin d'être une utopie. Une semaine de 4 jours, c'est 30 heures travaillées, le double du temps véritablement production. Plusieurs structures suédoises ont déjà testé la semaine de 30 h réparties sur 4 jours, avec une rémunération équivalente à ce que les salariés touchaient lorsqu'ils travaillaient 40 h. C'est notamment le cas à Göteborg, une ville du sud de la Suède, où un concessionnaire Toyota a décidé de passer à la semaine de 30 heures. Résultat ? Les profits de Toyota ont augmenté de 25 % depuis 2002, alors même que les salaires y sont plus élevés que la moyenne dans le secteur. Autre exemple ? Depuis juin 2022, 70 entreprises britanniques et leurs 3300 salariés testent la semaine de 4 jours (30 ou 32 heures) sans diminution de salaire. Les premiers retours sont largement positifs, d'après un sondage de l'association 4 Day Week Global, à l'initiative de cette expérimentation à grande échelle : 88 % des personnes interrogées affirment ainsi que cette semaine de 4 jours fonctionne « bien » à ce stade, 46 % que la productivité globale de leur entreprise s'est « maintenue à peu près au même niveau », tandis que 34 % déclarent qu'elle s'est « légèrement améliorée » et 15 % qu'elle s'est « considérablement améliorée ». Pour passer à la semaine de 4 jours, il ne s'agit donc pas de supprimer tous les temps non-productif, mais d'en réduire le nombre. En faisant quoi ? C'est ce que j'explique dans cet épisode.Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
À mesure que les COP s'enchaînent sans que les émissions mondiales ne décroissent réellement, un glissement préoccupant s'opère : faute de réduire nos consommations d'énergies fossiles, certains États misent toujours plus sur les technologies de géo-ingénierie. La COP 30, qui se tient actuellement à Belém au Brésil, n'y échappe pas. Parmi ces pistes controversées, une revient en boucle : le SRM, pour Solar Radiation Modification, littéralement la modification du rayonnement solaire.L'idée paraît simple : renvoyer une petite partie des rayons solaires vers l'espace afin de refroidir artificiellement la planète. Aujourd'hui, la Terre réfléchit environ 30 % de la lumière qu'elle reçoit. En augmentant ce pourcentage, la température globale baisserait mécaniquement. Plusieurs techniques sont envisagées : éclaircir les nuages marins en y pulvérisant de fines gouttelettes d'eau salée, ou injecter des aérosols dans la stratosphère pour former une sorte de voile réfléchissant. Une géo-ingénierie solaire qui, sur le papier, semble moins risquée que d'autres formes d'intervention climatique. Sauf que. Un rapport de la Royal Society, publié ce mois-ci, vient doucher ces espoirs. Et les conclusions sont sévères. D'abord, les aérosols utilisés pour réfléchir la lumière ont une durée de vie très courte dans l'atmosphère. Pour maintenir leur effet, il faudrait un réapprovisionnement permanent, pendant des décennies. Et si, pour une raison politique ou économique, l'opération s'arrêtait ? Le climat reviendrait à son état initial en une à deux décennies, avec un rattrapage brutal des températures. Autre inquiétude : les effets seraient très variables selon les régions. La Royal Society avertit que le SRM pourrait aggraver certains dérèglements, notamment les régimes de précipitations, sans que l'on sache aujourd'hui quelles zones seraient touchées. Et surtout, cette technique ne règle aucune cause du réchauffement : l'acidification des océans, elle, continuerait.Faut-il tout abandonner pour autant ? Pas totalement. Le rapport reconnaît que le SRM pourrait, ponctuellement, atténuer certaines extrêmes météorologiques, limiter les vagues de chaleur ou réduire les risques d'incendies. Mais la conclusion est sans ambiguïté : la modification du rayonnement solaire ne peut être qu'un complément, jamais une solution centrale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’autre Music chaque mardi soir de 20h à 21h, présenté par Stéphane Cleyrat. L’autre Music c ‘est un mélange de Rock, de blues et de chansons […]
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Benoît Galy est l'invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, le fondateur de Green-Acres revient sur 20 ans d'expertise autour de “l'achat immobilier plaisir”, un segment qui regroupe trois profils : les étrangers qui achètent en France, les Français qui achètent à l'étranger et ceux qui recherchent une résidence secondaire dans une région différente de leur lieu de vie.Green-Acres se distingue par une approche inédite : la recherche par envies. « On n'entre pas un code postal, on entre ce qu'on aime », résume-t-il. Culture, golf, calme, montagne, proximité TGV, faible densité… le portail cartographie les zones idéales en fonction des préférences de chacun, permettant de dénicher des destinations auxquelles les acheteurs n'auraient jamais pensé.Il dévoile ensuite les résultats de ses études exclusives. Contrairement au marché global, en baisse de 10 % en 2024, les acheteurs étrangers n'ont reculé que de 1 % en volume et progressé de 0,4 % en valeur. Les Belges, Suisses, Allemands, Britanniques et Américains restent les premières clientèles, tandis que des hausses spectaculaires apparaissent en provenance de la Pologne et des pays limitrophes de la Russie. Autre enseignement fort : les étrangers achètent en moyenne 63 % plus cher, car ils ciblent des biens plus grands, plus désirables ou situés dans des zones prisées.Du côté des Français qui achètent à l'étranger, l'Espagne repasse en tête devant le Portugal, suivie de la Grèce, de l'Italie (Toscane, Pouilles) et d'un retour remarqué du Maroc. Ces destinations permettent d'accéder, avec un pouvoir d'achat français, à des biens qualitatifs à un coût inférieur à celui d'une résidence secondaire en France.Pour les professionnels de l'immobilier, les datas Green-Acres deviennent un outil stratégique : insights marché, contenus, visibilité, leads qualifiés. Dans certaines régions, rappelle Benoît Galy, ne pas être présent sur Green-Acres, c'est passer à côté de mandats.Animé par Ariane Artinian, journaliste et fondatrice du média MySweetImmo
En Éthiopie, le taux de pauvreté atteint 43% en cette année 2025, estime la Banque mondiale. Les conflits et les chocs climatiques, notamment, ont fait grimper l'inflation, plongeant de nombreux Éthiopiens dans la précarité. Un recul après des années de progrès dans la réduction de la pauvreté. Bekele est assis derrière le petit comptoir de son échoppe. Épicier dans le quartier de Haya Huwlet, à Addis-Abeba, la capitale de l'Éthiopie, le jeune homme attend les clients, qui se font de plus en plus rares ces derniers mois. « Les prix ont augmenté ces derniers temps, se plaint-il. L'huile, qui était à 1 450 birrs le litre, est à 1 550. Le paquet de couche est passé de 500 à 550 birrs. Le paquet de farine de 105 à 120 birrs. Pour nous, c'est très négatif, car on a du mal à vendre. » Avec l'inflation, « je dois travailler plus qu'avant » L'inflation, observe l'Agence centrale éthiopienne des statistiques, a frappé de plein fouet les ménages urbains, cette année, avec un taux de 13,5%. L'augmentation constante des prix, surtout des produits de première nécessité, complique considérablement le quotidien des Éthiopiens. « Ça ne fait qu'augmenter, déplore Hailu, chauffeur de taxi et père d'un bébé de huit mois. Aujourd'hui, on est à 120 birrs le litre d'essence. Quand j'ai commencé il y a quatre ans, il était à 76 birrs. Je dois travailler plus qu'avant : quand j'ai commencé, je travaillais huit à neuf heures par jour. Aujourd'hui, je suis plutôt à 14 heures-15 heures en une journée. » Sécheresse et conflits Cette hausse des prix est en partie consécutive à l'arrêt des subventions sur le carburant par le gouvernement, décidé en 2024. Mais d'autres facteurs expliquent cette pression inflationniste à deux chiffres. « L'une des raisons de cette hausse est que la production agricole n'a pas augmenté au même rythme que la consommation, observe Samson Berhane, analyste indépendant, spécialiste en finance. Une autre cause importante de cette hausse, c'est bien sûr l'instabilité dans le pays. Elle contribue depuis longtemps maintenant à l'inflation en Éthiopie, car elle affecte l'offre. » Depuis plusieurs années, l'Éthiopie est minée par les conflits. Autre facteur aggravant : les épisodes de sécheresse, qui pèsent sur la production du secteur agricole. Des réformes économiques en attente de résultats Pour compenser la hausse du coût de la vie, le gouvernement a bien tenté de soutenir le pouvoir d'achat, en augmentant les prestations sociales. Mais il a aussi entamé des réformes de l'économie, dont les résultats se font encore attendre. « Pour observer les véritables impacts des réformes sur la pauvreté, je pense qu'il nous faudra du temps, estime l'économiste. Nous verrons alors si ces mesures permettent de la réduire ou, au contraire, de l'aggraver encore. » En 2024, selon l'ONU, l'Éthiopie pointait à la 175e place sur 191 du classement de l'Indice de développement humain. À lire aussiUne usine d'engrais à Gode: l'Éthiopie veut être autosuffisante et vise l'exportation
Le budget est adopté. Tarifs: les provinces évoquent de l’aide à venir. Annonce de François Legault. Le Manitoba courtise nos médecins. L’Alberta veut un modèle hybride en santé. 450 000$ pour des infirmières. Un projet informatique déraille chez Hydro-Québec. Le steak et le café, un luxe. Le film des Cowboys Fringants a-t-il trouvé preneur en fin de semaine? Le CH est revenu de l’arrière, mais s’incline tout de même! Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
3 milliards d'euros, c'est ce que représente le marché funéraire, en France. Car oui, au-delà de la tristesse de perdre un proche, la mort rapporte et coûte de l'argent. En moyenne, les frais d'obsèques s'élèvent à 3 350 euros pour une inhumation et à 3 609 euros pour une crémation, selon un rapport de la Cour des comptes de 2019. Une dépense conséquente pour de nombreuses familles, même si les chiffres datent un peu. Choix des pompes funèbres, du cercueil, du capiton, chambre funéraire ou non, cérémonie, ... l'organisation des obsèques implique de multiples décisions qui coûtent plus ou moins chères selon les options choisies. Alors que les familles sont endeuillées, le moment n'est pas propice aux choix rationnels et aux comparaisons de prix, pour autant, le passage devant les pompes funèbres est obligatoire. En France, deux acteurs privés dominent le marché funéraire. Quelles sont leurs pratiques ? Quelles connaissances a-t-on réellement sur les obsèques avant d'y être confronté ? Finalement, la mort peut-elle être un secteur économique comme un autre ? Avec : • Brianne Huguerre-Cousin, journaliste, co-autrice du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) • Matthieu Slisse, journaliste à Médiacités, co-auteur du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025). Un reportage de Tom Malki qui a visité une coopérative funéraire à Nantes, dans l'ouest de la France. C'est une initiative qui nous vient du Canada. Les coopératives funéraires commencent à s'implanter dans certains pays comme en France. Elles se présentent comme des organisations citoyennes qui ne feraient pas de bénéfices sur le dos des défunts et des familles endeuillées. Une initiative qui fait forcément du bruit alors que les prix des obsèques ont augmenté de 24% en quatre ans en France. Soit deux fois plus vite que l'inflation, selon une étude publiée en 2024. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, elle nous parle de la rivalité qui s'amplifie sur les réseaux sociaux entre des internautes afro-américains et africains. Une montée des tensions liée au climat tendu entre immigrés aux États-Unis, attisé par la présidence Trump, conservatrice et toujours aussi clivante. Programmation musicale : ► SAD! - XXXTentacion ►Ce monde est fou - Daddy Mory & Tiwony.
« Au terme d'une longue nuit, relève Afrik.com, l'Assemblée nationale béninoise a adopté, samedi matin à l'aube, une vaste révision constitutionnelle. Le texte instaure un Sénat et allonge les mandats du président de la République, des députés et des maires de 5 à 7 ans. » Précision importante, pointe La Nation à Cotonou, « cette réforme au niveau des mandats électifs prend effet à partir des élections générales de l'année prochaine. Ce qui veut dire que la (nouvelle) loi constitutionnelle ne concerne pas le mandat actuel du président de la République, Patrice Talon qui passera le témoin en mai prochain ». Pourquoi cette révision ? D'après la mouvance présidentielle, relève le site d'information Banouto, « ce nouveau texte vise à renforcer la stabilité, la transparence et l'efficacité des institutions et la vitalité démocratique du Bénin ». L'opposition bâillonnée ? Alors, « la question pressante, estime pour sa part La Nouvelle Tribune, toujours à Cotonou, est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visent principalement à éliminer ce qui est perçu comme des freins structurels au progrès national, pointe le quotidien béninois. La classe dirigeante pointe souvent du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d'instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L'un des objectifs affichés est d'instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. (…) Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d'être unanime, tempère La Nouvelle Tribune. Pour certains observateurs, (au contraire) l'adoption de cette loi modificative est un processus qui pourrait exacerber les fractures politiques et conduire à la non-participation d'une partie importante de l'opposition aux différents rendez-vous électoraux. » Déjà, note Aujourd'hui, le principal parti d'opposition, les Démocrates, a été écarté des élections locales et de l'élection présidentielle : « à l'évidence, affirme le site burkinabé, le président Patrice Talon, qui ne briguera (donc) pas un 3e mandat, est en train de modeler le paysage politique et institutionnel avant son départ du palais de la Marina. Il a ouvert un large boulevard pour son dauphin, Romuald Wadagni, lequel sans un challenger de poids, en l'occurrence celui des Démocrates, écarté pour cause de parrainage, est à 50 % déjà vainqueur de la présidentielle d'avril prochain. » Une « manœuvre savamment orchestrée » ? Le Pays, toujours au Burkina, revient sur cette réforme constitutionnelle : certes, elle « est présentée par ses promoteurs comme un instrument de paix, une architecture d'unité nationale et un rempart contre l'instabilité. Pourtant, derrière cet argumentaire officiel particulièrement séduisant, pourrait se dissimuler une opération politique minutieusement calibrée, affirme le quotidien ouagalais, destinée à consolider le système mis en place par l'actuel président Patrice Talon, à neutraliser une opposition déjà affaiblie et à protéger l'élite dirigeante contre d'éventuelles poursuites judiciaires. Sinon, s'interroge le journal, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme plus tôt, si son ambition réelle était de renforcer la démocratie béninoise ? Pourquoi intervient-elle précisément à la fin du mandat du président en exercice ? Ce timing, loin d'être anodin, nourrit l'hypothèse d'une manœuvre savamment orchestrée ». Le Pays cite notamment l'allongement des mandats électifs à sept ans, qui constitue, d'après lui, « un point majeur de crispation. Car, il réduit davantage encore l'espace du pluralisme politique. (…) Ce passage du quinquennat au septennat réduira, en effet, la fréquence des élections, verrouillera durablement le jeu politique et condamnera une opposition déjà fragmentée, à une longue traversée du désert… » Illusion démocratique ? Autre point qui pose problème, selon Ledjely en Guinée : la création d'un Sénat : « car un élément interpelle, pointe le site guinéen : aucun futur sénateur ne sera élu. Tous seront membres de droit ou désignés. Et détail ultime : parmi les membres de droit figureront… les anciens présidents. Évidemment, diront certains. Beaucoup y voient un point de chute soigneusement aménagé par le président Patrice Talon lui-même. » Globalement, relève encore Ledjely, sous la présidence Talon, « le Bénin avait semblé incarner l'un des rares îlots d'espérance. En particulier, la confirmation par Patrice Talon qu'il ne briguerait pas un troisième mandat avait séduit. Au point que, dans le sillage des lauriers qui lui étaient tressés, on avait soudain oublié le sort des détenus politiques, dont Reckya Madougou (emprisonnée depuis plus de quatre ans). Mais peut-être avons-nous célébré trop tôt le chef de l'État béninois, soupire Ledjely. Entre l'absence de fait de l'opposition à la prochaine présidentielle et les récentes modifications constitutionnelles aux objectifs suspects, la victoire démocratique que l'on croyait entrevoir paraît bien illusoire ». À lire aussiBénin: l'adoption d'une nouvelle réforme constitutionnelle suscite de vifs débats dans la classe politique
Tous les dimanches à minuit, Daniel Riolo propose une heure de show en direct avec Moundir Zoughari pour les passionnés de poker. Conseils d'un joueur professionnel, actualité, tournois... Votre rendez-vous poker, sur RMC !
3 milliards d'euros, c'est ce que représente le marché funéraire, en France. Car oui, au-delà de la tristesse de perdre un proche, la mort rapporte et coûte de l'argent. En moyenne, les frais d'obsèques s'élèvent à 3 350 euros pour une inhumation et à 3 609 euros pour une crémation, selon un rapport de la cour des comptes de 2019. Une dépense conséquente pour de nombreuses familles, même si les chiffres datent un peu. Choix des pompes funèbres, du cercueil, du capiton, chambre funéraire ou non, cérémonie, ... l'organisation des obsèques implique de multiples décisions qui coûtent plus ou moins chères selon les options choisies. Alors que les familles sont endeuillées, le moment n'est pas propice aux choix rationnels et aux comparaisons de prix, pour autant, le passage devant les pompes funèbres est obligatoire. En France, deux acteurs privés dominent le marché funéraire. Quelles sont leurs pratiques ? Quelles connaissances a-t-on réellement sur les obsèques avant d'y être confronté ? Finalement, la mort peut-elle être un secteur économique comme un autre ? Avec : • Brianne Huguerre-Cousin, journaliste , co-autrice du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) • Matthieu Slisse, journaliste à Médiacités, co-auteur du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) Un reportage de Tom Malki qui a visité une coopérative funéraire à Nantes, dans l'ouest de la France. C'est une initiative qui nous vient du Canada. Les coopératives funéraires commencent à s'implanter dans certains pays comme en France. Elles se présentent comme des organisations citoyennes qui ne feraient pas de bénéfices sur le dos des défunts et des familles endeuillées. Une initiative qui fait forcément du bruit alors que les prix des obsèques ont augmenté de 24% en quatre ans en France. Soit deux fois plus vite que l'inflation selon une étude publiée en 2024 En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, Elle nous parle de la rivalité qui s'amplifie sur les réseaux sociaux entre des internautes afro-américains et africains. Une montée des tensions liée au climat tendu entre immigrés aux États-Unis, attisé par la présidence Trump, conservatrice et toujours aussi clivante. Programmation musicale : ► SAD! - XXXTentacion ►Ce monde est fou - Daddy Mory & Tiwony
Avez-vous déjà eu le sentiment que votre fonctionnement atypique était un frein à votre épanouissement personnel ou professionnel ?Dans cet épisode, nous partons à la rencontre d'Océane, alias @ow_.smile, artiste multidisciplinaire et fondatrice du projet NeuroHavre. Diagnostiquée avec un TDAH et un TSA, Océane a choisi de transformer ses différences en forces. À travers son art, son humour et son engagement, elle sensibilise aujourd'hui à la santé mentale et aux neuroatypies, notamment via son site https://neurohavre.fr et ses livres dédiés au TDAH et au TSA.Elle nous racontera son parcours : comment elle a découvert ses atypies, ce que cette révélation a changé pour elle, et comment elle parvient désormais à s'épanouir en accord avec son fonctionnement. Nous aborderons aussi les défis qu'elle a rencontrés au quotidien, les forces qu'elle en retire, et les messages qu'elle souhaite transmettre à celles et ceux qui se reconnaissent dans son histoire.Océane nous partagera son regard sur l'importance — ou non — de passer par un diagnostic, sur la place de l'accompagnement professionnel, et sur la manière d'apprivoiser ses différences sans les subir.Un épisode inspirant et authentique, pour toutes les personnes qui s'interrogent, cherchent à mieux se comprendre ou souhaitent découvrir comment transformer la singularité en moteur d'épanouissement.Prêt·e à voir le TDAH et le TSA autrement ? :)__________________________________________________________
Vote sur le budget. Mise en service officielle de l’antenne de Deux-Montagnes du REM. Une autre grève évitée à la STM. Manifestation à l’Assemblée nationale. Panthéon des auteurs-compositeurs-interprètes ce soir. Charlotte Cardin aux Champs Élysés. Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
« Au terme d'une longue nuit, relève Afrik.com, l'Assemblée nationale béninoise a adopté, samedi matin à l'aube, une vaste révision constitutionnelle. Le texte instaure un Sénat et allonge les mandats du président de la République, des députés et des maires de 5 à 7 ans. » Précision importante, pointe La Nation à Cotonou, « cette réforme au niveau des mandats électifs prend effet à partir des élections générales de l'année prochaine. Ce qui veut dire que la (nouvelle) loi constitutionnelle ne concerne pas le mandat actuel du président de la République, Patrice Talon qui passera le témoin en mai prochain ». Pourquoi cette révision ? D'après la mouvance présidentielle, relève le site d'information Banouto, « ce nouveau texte vise à renforcer la stabilité, la transparence et l'efficacité des institutions et la vitalité démocratique du Bénin ». L'opposition bâillonnée ? Alors, « la question pressante, estime pour sa part La Nouvelle Tribune, toujours à Cotonou, est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visent principalement à éliminer ce qui est perçu comme des freins structurels au progrès national, pointe le quotidien béninois. La classe dirigeante pointe souvent du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d'instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L'un des objectifs affichés est d'instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. (…) Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d'être unanime, tempère La Nouvelle Tribune. Pour certains observateurs, (au contraire) l'adoption de cette loi modificative est un processus qui pourrait exacerber les fractures politiques et conduire à la non-participation d'une partie importante de l'opposition aux différents rendez-vous électoraux. » Déjà, note Aujourd'hui, le principal parti d'opposition, les Démocrates, a été écarté des élections locales et de l'élection présidentielle : « à l'évidence, affirme le site burkinabé, le président Patrice Talon, qui ne briguera (donc) pas un 3e mandat, est en train de modeler le paysage politique et institutionnel avant son départ du palais de la Marina. Il a ouvert un large boulevard pour son dauphin, Romuald Wadagni, lequel sans un challenger de poids, en l'occurrence celui des Démocrates, écarté pour cause de parrainage, est à 50 % déjà vainqueur de la présidentielle d'avril prochain. » Une « manœuvre savamment orchestrée » ? Le Pays, toujours au Burkina, revient sur cette réforme constitutionnelle : certes, elle « est présentée par ses promoteurs comme un instrument de paix, une architecture d'unité nationale et un rempart contre l'instabilité. Pourtant, derrière cet argumentaire officiel particulièrement séduisant, pourrait se dissimuler une opération politique minutieusement calibrée, affirme le quotidien ouagalais, destinée à consolider le système mis en place par l'actuel président Patrice Talon, à neutraliser une opposition déjà affaiblie et à protéger l'élite dirigeante contre d'éventuelles poursuites judiciaires. Sinon, s'interroge le journal, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme plus tôt, si son ambition réelle était de renforcer la démocratie béninoise ? Pourquoi intervient-elle précisément à la fin du mandat du président en exercice ? Ce timing, loin d'être anodin, nourrit l'hypothèse d'une manœuvre savamment orchestrée ». Le Pays cite notamment l'allongement des mandats électifs à sept ans, qui constitue, d'après lui, « un point majeur de crispation. Car, il réduit davantage encore l'espace du pluralisme politique. (…) Ce passage du quinquennat au septennat réduira, en effet, la fréquence des élections, verrouillera durablement le jeu politique et condamnera une opposition déjà fragmentée, à une longue traversée du désert… » Illusion démocratique ? Autre point qui pose problème, selon Ledjely en Guinée : la création d'un Sénat : « car un élément interpelle, pointe le site guinéen : aucun futur sénateur ne sera élu. Tous seront membres de droit ou désignés. Et détail ultime : parmi les membres de droit figureront… les anciens présidents. Évidemment, diront certains. Beaucoup y voient un point de chute soigneusement aménagé par le président Patrice Talon lui-même. » Globalement, relève encore Ledjely, sous la présidence Talon, « le Bénin avait semblé incarner l'un des rares îlots d'espérance. En particulier, la confirmation par Patrice Talon qu'il ne briguerait pas un troisième mandat avait séduit. Au point que, dans le sillage des lauriers qui lui étaient tressés, on avait soudain oublié le sort des détenus politiques, dont Reckya Madougou (emprisonnée depuis plus de quatre ans). Mais peut-être avons-nous célébré trop tôt le chef de l'État béninois, soupire Ledjely. Entre l'absence de fait de l'opposition à la prochaine présidentielle et les récentes modifications constitutionnelles aux objectifs suspects, la victoire démocratique que l'on croyait entrevoir paraît bien illusoire ». À lire aussiBénin: l'adoption d'une nouvelle réforme constitutionnelle suscite de vifs débats dans la classe politique
Les stocks de pétrole s'accumulent sur les mers et les océans en cette fin d'année 2025. Il y a aujourd'hui 1,3 milliard de barils chargés sur des pétroliers, soit l'équivalent de presque deux semaines de consommation. C'est un record depuis 2020. On peut trouver en mer du pétrole déjà vendu, en cours d'acheminement, et du pétrole en attente d'être acheté, qui est stocké. Sur leurs écrans, les sociétés de suivi maritime savent repérer ces pétroliers qui sont immobiles plusieurs jours et qui constituent des stocks flottants. Depuis le mois de septembre, on est passé de 1,1 à 1,3 milliard de barils en mer, selon les derniers chiffres du cabinet de suivi maritime Kpler, et 30 % de cette hausse représente du pétrole sous sanction. L'augmentation des volumes de pétrole en mer mobilise un nombre plus grand de navires et a fait grimper les taux de fret pour les pétroliers ces dernières semaines. Hausse notable depuis septembre Depuis le mois de septembre, 200 millions de barils sont venus s'ajouter aux volumes déjà chargés et sur l'eau. Certaines raffineries privées chinoises ont épuisé leur quota annuel d'importation et ont dû interrompre temporairement leurs achats? C'est une première explication. Il y a aussi les sanctions américaines prises mi-octobre sur le terminal pétrolier chinois de Rizhao – qui représente 10% des importations de pétrole en Chine. Elles ont augmenté la congestion sur l'eau, explique Homayoun Falakshahi chef analyste pétrole chez Kpler. L'augmentation des volumes en mer illustre aussi le refus de certains importateurs de décharger des cargaisons de pétrole russe suite aux dernières sanctions occidentales, même si les flux vers l'Inde n'ont pour l'instant pas cessé. Autre raison : les pétroles indexés sur les références européennes (brent) et américaines (WTI) affichent, depuis octobre, un prix plus bas que le brut de la région du Golfe (référence Dubaï). Cet avantage de prix a séduit les acheteurs asiatiques, qui ont commandé plus. Les trajets des pays d'origine concernés, vers l'Asie, sont plus longs, ce qui contribue à augmenter le nombre de navires sur l'eau. Baisse sur les prix, mais pas trop Cette quantité de pétrole sur l'eau est susceptible de faire baisser les prix, mais cette hausse est à relativiser : dans ces volumes, il y a une proportion importante de pétrole sous sanction, qui n'est destinée qu'à un nombre limité d'acheteurs. Les prix sur ce marché « parallèle » n'ont que peu d'impact sur les cours mondiaux. « Plus la part de pétrole sous sanction est importante dans ces volumes sur l'eau, moins cela a d'impact sur le marché général », précise l'expert de Kpler.
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Dans le delta du Mékong au Vietnam, la montée des eaux et l'intrusion saline gagnent du terrain. Pour s'en protéger, les agriculteurs pompent les nappes phréatiques, ce qui accélère l'affaissement des sols. Cette région de 18 millions d'habitants, qui produit la moitié du riz du Vietnam et jusqu'à 90% des exportations nationales. L'an dernier, 74 000 familles ont manqué d'eau douce et plus de 1 100 hectares de rizières ont été endommagés faute d'irrigation. De notre correspondant à Hanoï, Jean-Pierre Fage Le long des canaux animés qui sillonnent le delta du Mékong, cet habitant observe ses cultures. Nguyen Van Dinh travaille la terre depuis une quarantaine d'années. Chaque saison lui rappelle que le climat n'est plus le même : « Avant, l'eau était plus basse. Cette année, elle est plus haute de 10 centimètres. L'eau monte, alors on perd de l'argent. » Van Dinh peine à cultiver le riz qu'il revend au grossiste et ne fera que deux récoltes en 2025. « Il y a une dizaine d'années, on faisait trois récoltes. Maintenant, on est moins rentable, donc on n'en fait plus. Même avec deux récoltes, on perd de l'argent. » Pour survivre, certains diversifient. Aux abords des rizières, on cultive désormais des légumes, que l'on revend au marché, mais le problème reste le même : salinisation des sols, affaissement des terres, météo extrême, le tout aggravé par le phénomène climatique El Niño. « Quand il y a trop de pluie, de vent, de tempêtes, les cultures sont mauvaises. Trop d'eau, les légumes pourrissent, les racines s'abîment. » Autre ressource vitale : la pêche. Crevettes, poissons, séchés ou grillés, alimentent les restaurants locaux. Mais là aussi, le modèle s'essouffle. L'usage massif d'engrais et de produits chimiques, pour booster les cultures, a bouleversé l'écosystème du delta. « Avant, avec l'élevage de poulets, de canards, de porcs, de poissons, ça marchait bien. Maintenant, avec tous les produits chimiques, c'est difficile. Par exemple, si on élève 100 canards ou poissons, au moment de la récolte, il n'en reste que 50%. » À lire aussiVietnam: la salinisation des sources d'eau douce provoque une «grave» pénurie dans le sud du pays Dégradation des sols par une culture intensive Pour le docteur Duong Van Ni, de l'université de Cần Thơ, un véritable cercle vicieux s'est installé dans la région. Pour produire plus de riz, les agriculteurs ont construit des digues qui bloquent les crues naturelles et les sédiments fertiles. Le sol s'appauvrit, ils ajoutent donc toujours plus d'engrais. Mais cette intensification favorise l'apparition d'insectes et de maladies résistants. Ce qui les pousse à utiliser encore plus de pesticides. « Quand ils appliquent la culture intensive du riz, le sol et l'environnement aquatique se dégradent très rapidement. En général, après environ 5 à 10 ans, le rendement du riz diminue d'environ 15 à 30% par rapport au système naturel. » Face à ces menaces, le gouvernement a réagi : digues anti-sel, grands ouvrages d'irrigation, stockage d'eau douce et diversification des cultures. Une stratégie pour « vivre avec l'eau » plutôt que la combattre. À lire aussiUn riz vietnamien plus rare, de meilleure qualité mais plus cher d'ici 2030?
Le scénario est souvent celui-ci : Il pleure. Sa voix tremble. On devine les sanglots étouffés d'un jeune homme en détresse. Il dit s'appeler Lucas, il dit avoir eu un accident. Il a besoin d'aide. Et vous, à l'autre bout du fil, vous n'avez aucun doute : c'est bien la voix de votre neveu. Vous la reconnaissez. Sauf que… Lucas n'a jamais décroché son téléphone. Ce n'est pas lui. C'est une IA.Autre scénario, et qui a vraiment eu lieu celui-ci, en 2023, Jennifer DeStefano, une mère de famille américaine, reçoit un appel paniqué : sa fille de 15 ans, Briana, pleure, supplie qu'on vienne la sauver. En arrière-plan, des voix masculines hurlent qu'ils vont lui faire du mal si elle ne paie pas une rançon. Jennifer est tétanisée : la voix est celle de sa fille, les intonations, les sanglots, tout y est. Mais la police découvrira plus tard qu'il s'agissait d'une copie vocale générée par IA à partir de quelques secondes de vidéos postées sur TikTok. L'arnaque n'a duré que quelques minutes, mais elle a suffi à plonger une famille entière dans la terreur. Depuis, les experts en cybersécurité tirent la sonnette d'alarme : les IA vocales émotionnelles savent désormais imiter non seulement la voix, mais aussi la peur, la douleur, la tendresse. Bref les émotions ! En moins d'une minute d'enregistrement, un logiciel peut ainsi créer une fausse conversation chargée émotionnellement et d'une authenticité glaçante.C'est ce qu'on appelle des “arnaques émotionnelles IA” et elles se multiplient : faux appels d'urgence, fausses vidéos de proches, voire faux amoureux numériques sur des sites de rencontre, capables de vous parler des heures avant de réclamer une aide financière.Le danger, vous l'avez compris, et c'est là toute la nouveauté, c'est l'émotion. Ces IA savent exactement où frapper : dans le réflexe humain de compassion. Pourquoi ? Parce que ace à une voix qui pleure, notre cerveau perd en rationalité. Il baisse la garde. Une étude neuro-cognitives publiée en 2024 dans Nature Communications montre ainsi que lorsqu'une voix émotive (pleurs, détresse) parvient à un auditeur, la réponse cérébrale de celui-ci priorise le signal affectif plutot que la rationnalité— ce qui réduit la vigilance et favorise une décision impulsive.La solution ? La protection numérique.Toujours vérifier, toujours rappeler via un autre canal. Et s'équiper d'outils capables de repérer les signaux d'alerte : comme les antivirus et les solutions de protection contre les arnaques d'Avast, qui soutient cet épisode. La version payante d'Avast identifie et bloque les appels frauduleux, permettant aux utilisateurs de choisir entre répondre, ou ignorer ses appels.D'ailleurs faites particulièrement attention aux arnaques liées aux achats de fin d'année. Une récente étude d'Avast révèle que 22 % des consommateurs français affirment en avoir été victimes pendant les fêtes l'année dernière. A cette période, nous avons tendance à baisser la garde en ligne et les escros le savent. Les arnaques vont donc se multiplier et seront toujours plus sophistiquées.Aussi je vous invite à tester l'Antivirus Gratuit d'Avast qui offre une protection complète contre les virus, les malwares et les escroqueries en ligne sur PC, Mac, et smartphones (iOS et Android). A télécharger depuis depuis Google Play et l'App Store d'Apple ou en cliquant directement sur le lien suivant:https://www.avast.com/fr-fr/lp-free-av?full_trSrc=mmm_ava_tst_008_470_g&utm_source=codesource&utm_medium=referral&utm_campaign=mid-funnel_mmm_ava_tst_008_470_g&utm_content=mid_audio Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour la plupart d'entre nous, les «années covid» sont un étrange souvenir, fait de vitres en PVC, de marquages de distanciation au sol, de QR code, de petits flacons de gel hydroalcoolique, de «passeport vaccinal» – et parfois, d'annonces de décès. Pour d'autres, la maladie s'est transformée en calvaire sans fin. C'est le cas de Clara, jeune Romande atteinte d'un covid long. Elle raconte son désarroi et ses espoirs au micro de Brise Glace. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Didier Giraud, agriculteur en Saône-et-Loire, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Didier Giraud, agriculteur en Saône-et-Loire, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Savoir situer fleuves, rivières, mers et océans, connaître les principales chaînes de montagnes, localiser les pays et leurs frontières, appréhender les flux migratoires, les conséquences de l'urbanisation ou du réchauffement climatique...Voici une liste non exhaustive de ce que nous enseigne la géographie. Des savoirs essentiels pour représenter l'espace, comprendre le monde qui nous entoure et la place qu'on y occupe. Et depuis, l'arrivée du GPS dans notre quotidien, il est désormais facile de se géolocaliser et de se promener virtuellement aux quatre coins de la planète. Pourtant, si la géographie cherche à nous expliquer le monde en le décrivant, elle s'appuie sur des cartes qui reflètent une certaine vision. Par exemple, début 2025, la décision de Donald Trump de rebaptiser le “Golfe du Mexique” en “Golfe d'Amérique” a été reprise sur Google Maps, le leader mondial de la cartographie numérique. Autre exemple, la projection du Mercator, créée à l'origine pour la navigation maritime, devenue la carte la plus utilisée au monde, fait l'objet de contestation. Dans cette version, la taille de l'Afrique est notamment sous-estimée. Représenter la forme des continents, la hauteur des montagnes, transcrire la surface sphérique de la terre sur du papier, nécessite des conventions et des normes. La géographie n'est donc pas une matière neutre comme on pourrait le croire. Dans ce contexte, comment enseigner la géographie ? Avec : • Nicolas Lambert, Ingénieur de recherche au CNRS, au centre pour l'analyse spatiale et la géo visualisation. Enseignant en cartographie et webmapping à l'université de Paris Cité. Co-auteur avec Françoise Bahoken de Cartographia, comment les géographes (re)dessinent le Monde (Armand Colin – 2025) • Labaly Touré, Enseignant Chercheur, responsable de la filière Géomatique, à l'université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) à Kaolack, au Sénégal. En première partie de l'émission, l'école autour du Monde. Direction Bangkok avec notre correspondante Juliette Chaignon. En mars dernier, la Thaïlande a annoncé assouplir les règles concernant le fait de porter les cheveux longs et détachés à l'école. La loi nationale de 1972, écrite pendant la dictature militaire, a été abrogée et désormais les écoles publiques décident de leur propre règlement. Mais 6 mois après cette décision des cas de sanctions perdurent. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Programmation musicale : ► Deux et Demi - Orelsan ► Skido – Victony / Olamide
La Cour criminelle spéciale de Libreville n'a pas traîné… Moins de 48 heures après l'ouverture des débats lundi, Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils du président déchu Ali Bongo, ont été condamnés mardi 11 novembre, au soir, par contumace à vingt ans de prison et à de lourdes amendes. Ils étaient notamment accusés de détournement de fonds publics et d'association de malfaiteurs. La cour a suivi les réquisitions du procureur. « Selon le magistrat, relate le site Gabon Review, Sylvia et Noureddin Bongo ont “travesti le pouvoir présidentiel“ après l'accident vasculaire cérébral du président Ali Bongo Ondimba en 2018. Il a décrit “un duo culturellement éloigné du pays, mais pécuniairement très proche“, estimant que l'ex-première dame aurait perçu 16 milliards de francs CFA du Trésor public pour ses “besoins personnels“. Le procureur a par ailleurs évoqué des preuves présumées de blanchiment d'argent, notamment l'achat de jets privés et de biens immobiliers de prestige à Londres et Marrakech, financés par des fonds publics. » 4 millions d'euros par mois ? Gabon actu, autre site d'information gabonais, met en avant le témoignage de Kim Oum, homme à tout faire de l'ex-Première dame : « “Sylvia Bongo dépensait plus de 4 millions d'euros par mois, soit plus de deux milliards de Francs CFA", a-t-il affirmé. "L'argent venait du Trésor public“. L'homme, d'origine coréenne, précise Gabon actu, arrêté avec des mallettes d'argent estimé à plusieurs milliards de francs CFA le 30 août 2023, le jour de coup d'État, a révélé également que 500 millions de francs CFA avaient été décaissés du Trésor public pour corrompre les membres du Centre gabonais des élections. 80 milliards avaient également été mobilisés pour la campagne du scrutin présidentiel 2023, a-t-il allégué. Autre révélation troublante faite par Kim Oum, lors de l'audience, pointe encore Gabon actu : l'achat de l'actuelle résidence cossue de l'ex-couple présidentiel, dans un des quartiers les plus huppés à Londres, aurait coûté plus de 44 milliards de francs CFA et l'acquisition aurait été faite au nom de Sylvia Bongo. » Une « parodie de justice » ? Sylvia Bongo et son fils étaient donc absents du procès. Ils vivent à Londres depuis le mois de mai, après avoir passé plus de vingt mois en détention. Leurs avocats, qui n'étaient pas présents non plus à l'audience, dénoncent un procès « inéquitable ». « C'est une parodie, affirme l'un d'entre eux cité par Le Monde Afrique, une parodie qui se joue en dehors de tout cadre légal. Le seul but est de les jeter en pâture à l'opinion publique et de permettre au président Brice Oligui Nguema de faire oublier sa trahison. » Le Monde Afrique qui précise aussi que « depuis qu'ils sont à Londres, Sylvia et Noureddin Bongo ont multiplié les opérations médiatiques pour contre-attaquer, dénonçant le sort que le nouveau régime leur a fait subir. Arrêtés dans les heures qui ont suivi le putsch et détenus dans la prison de Libreville puis au sein même du palais présidentiel, ils affirment avoir été torturés par des militaires proches de Brice Oligui Nguema. » Interrogé par Le Point Afrique, Noureddin Bongo affirme : « Je n'ai jamais détourné un centime d'argent public », tout en soutenant qu'il ne « peut pas être tenu responsable des manquements ou de la politique de son père ou de son grand-père », respectivement Ali et Omar Bongo. Ali Bongo épargné ? À noter qu'Ali Bongo ne faisait pas partie des accusés. En raison, vraisemblablement, de son état de santé. Mais au-delà, commente Le Pays au Burkina Faso, « un procès de l'ancien chef de l'État aurait été d'autant plus difficile pour le pouvoir que le Général Brice Clotaire Oligui Nguema est connu pour avoir été un homme de confiance du président déchu, puisqu'il était le commandant de la Garde républicaine. Difficile donc pour l'officier-président de faire le procès de son prédécesseur qu'il a servi pendant des années avant de le renverser dans les conditions que l'on sait, sans paraître se tirer une balle dans le pied. » Vraie rupture ou opération politique ? En tout cas, résume Afrik.com, « pour le régime du général Brice Oligui Nguema, ce procès illustre la volonté de rupture avec l'ère Bongo et la lutte contre la corruption. Les autorités présentent cette procédure comme un acte de justice réparatrice, visant à restituer à l'État les richesses indûment accaparées. Mais pour de nombreux observateurs, cette offensive judiciaire, menée en l'absence des accusés, soulève des doutes sur la sincérité du processus. Certains y voient une opération politique destinée à consolider le nouveau pouvoir tout en discréditant définitivement le clan Bongo. » À lire aussiGabon: Sylvia et Noureddin Bongo condamnés à vingt ans de prison en leur absence pour détournement de fonds publics
Savoir situer fleuves, rivières, mers et océans, connaître les principales chaînes de montagnes, localiser les pays et leurs frontières, appréhender les flux migratoires, les conséquences de l'urbanisation ou du réchauffement climatique... Voici une liste non exhaustive de ce que nous enseigne la géographie. Des savoirs essentiels pour représenter l'espace, comprendre le monde qui nous entoure et la place qu'on y occupe. Et depuis, l'arrivée du GPS dans notre quotidien, il est désormais facile de se géolocaliser et de se promener virtuellement aux quatre coins de la planète. Pourtant, si la géographie cherche à nous expliquer le monde en le décrivant, elle s'appuie sur des cartes qui reflètent une certaine vision. Par exemple, début 2025, la décision de Donald Trump de rebaptiser le «Golfe du Mexique» en «Golfe d'Amérique» a été reprise sur Google Maps, le leader mondial de la cartographie numérique. Autre exemple, la projection du Mercator, créée à l'origine pour la navigation maritime, devenue la carte la plus utilisée au monde, fait l'objet de contestation. Dans cette version, la taille de l'Afrique est notamment sous-estimée. Représenter la forme des continents, la hauteur des montagnes, transcrire la surface sphérique de la terre sur du papier, nécessite des conventions et des normes. La géographie n'est donc pas une matière neutre comme on pourrait le croire. Dans ce contexte, comment enseigner la géographie ? Avec : • Nicolas Lambert, ingénieur de recherche au CNRS, au Centre pour l'analyse spatiale et la géovisualisation. Enseignant en cartographie et webmapping à l'Université de Paris Cité. Co-auteur avec Françoise Bahoken de Cartographia, comment les géographes (re)dessinent le Monde (Armand Colin – 2025) • Labaly Touré, enseignant chercheur, responsable de la filière Géomatique, à l'Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) à Kaolack, au Sénégal. En première partie de l'émission, l'école autour du Monde. Direction Bangkok avec notre correspondante Juliette Chaignon. En mars 2025, la Thaïlande a annoncé assouplir les règles concernant le fait de porter les cheveux longs et détachés à l'école. La loi nationale de 1972, écrite pendant la dictature militaire, a été abrogée et désormais les écoles publiques décident de leur propre règlement. Mais 6 mois après cette décision, des cas de sanctions perdurent. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Programmation musicale : ► Deux et Demi - Orelsan ► Skido – Victony / Olamide.
durée : 00:08:46 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - Après les heurts lors d'un concert de l'Orchestre philharmonique d'Israël à Paris, l'écrivaine Christine Angot dénonce cette attaque d'une "guerre idéologique". - invités : Christine Angot - Christine Angot : Ecrivain, dramaturge Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le patron de Nvidia, géant américain des puces électroniques, prévient : la Chine pourrait bien remporter la course mondiale à l'intelligence artificielle. Avec une stratégie d'État, des investissements massifs et une capacité d'adaptation impressionnante, Pékin avance vite — pendant que l'Europe cherche encore sa place. En 2017, Pékin a publié une feuille de route très claire : devenir la première puissance mondiale de l'intelligence artificielle d'ici à 2030. Depuis, les investissements se chiffrent en dizaines de milliards de dollars. Selon plusieurs estimations, près de 100 milliards ont été consacrés à l'IA pour la seule année 2025. L'État chinois mobilise tout son écosystème : universités, laboratoires publics, géants du numérique comme Alibaba, Tencent ou Huawei. Et même sur le plan énergétique, Pékin met la main à la pâte. Au début du mois, les autorités ont divisé par deux les factures d'électricité des centres de données utilisant des puces chinoises. Un coup de pouce décisif pour encourager l'adoption nationale. Autre atout, le marché intérieur. Avec plus d'un milliard d'internautes, la Chine dispose d'un réservoir inépuisable de données — le carburant essentiel de l'intelligence artificielle. Chaque nouveau produit d'IA peut être testé à grande échelle, sur des millions d'utilisateurs, en quelques semaines seulement. Et le paradoxe est là. Les sanctions américaines censées freiner Pékin ont en réalité accéléré son autonomie technologique. Privés des puces Nvidia les plus avancées, les ingénieurs chinois ont appris à « faire mieux avec moins » — une IA plus ingénieuse, plus économe et souvent plus efficace. À lire aussiL'intelligence artificielle, une bulle qui gonfle artificiellement la croissance américaine? Une victoire symbolique sur le terrain : l'IA chinoise performe dans le trading Cette puissance ne reste pas théorique. Il y a quelques semaines, une compétition internationale de trading automatisé a opposé plusieurs modèles d'intelligence artificielle du monde entier. Chaque modèle devait investir un capital initial, faire tourner ses algorithmes sur un marché en temps réel et générer du profit. C'est un robot chinois qui a remporté la compétition haut la main. Une victoire symbolique, mais hautement significative. La Chine ne se contente plus de s'inspirer ou de copier les grands modèles américains. Elle les dépasse désormais dans leur mise en application concrète. C'est le signe d'une maturité technologique qui ne cesse de surprendre les observateurs occidentaux. L'Europe cherche sa voie entre régulation et innovation Et pendant que les États-Unis et la Chine s'affrontent, l'Europe peine à suivre le rythme. Alors que se déroule en ce moment le Web Summit de Lisbonne, la commissaire européenne au numérique, Henna Virkkunen, le reconnaît : « Les 27 sont encore trop dépendants des géants américains et chinois ». Pour l'instant, l'Union européenne mise davantage sur la régulation que sur l'investissement. Le AI Act encadre les usages de l'intelligence artificielle, mais aucun grand acteur industriel européen n'émerge encore face à Nvidia, OpenAI ou Alibaba. L'Europe n'est donc pas un concurrent dangereux à court terme. Mais la course est loin d'être terminée. Comme le souligne Jensen Huang, le patron de Nvidia, la Chine a peut-être remporté une bataille, mais pas encore la guerre de l'intelligence artificielle. À lire aussiChute brutale du Nasdaq: va-t-on vers un éclatement de la bulle de l'IA?
durée : 00:08:46 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - Après les heurts lors d'un concert de l'Orchestre philharmonique d'Israël à Paris, l'écrivaine Christine Angot dénonce cette attaque d'une "guerre idéologique". - invités : Christine Angot - Christine Angot : Ecrivain, dramaturge Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, prof d'histoire-géo, Laura Warton Martinez, sophrologue, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:05:56 - Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - La communauté internationale promet d'aider les pays vulnérables via le fonds "pertes et dommages", mais les moyens manquent. Au Sénégal, les besoins face au dérèglement climatique sont immenses. À Bargny, Ndeye Yacine Dieng lutte pour préserver son environnement menacé. - réalisation : Annie Brault
La ville indonésienne de Jakarta est l'une des plus touchées par les inondations. Exposée aux moussons et aux marées importantes, elle manque d'un système de drainage et souffre d'un urbanisme inadapté aux fortes pluies. Djakarta s'enfonce dans le sol notamment, et sa situation s'aggrave à cause du changement climatique, qui intensifie les pluies extrêmes et la montée des eaux. Mais les habitants et les autorités ne restent pas les bras croisés. Depuis 2017, PetaBencana, une carte en ligne, aide à faciliter l'évacuation des sinistrés. C'est un système dit d'alerte précoce, essentiel pour sauver des vies. De notre correspondante à Jakarta Au sud de Jakarta, des inondations, il y en a tout le temps, raconte Ambon, un habitant d'une vingtaine d'années. Il nous montre une vidéo sur son téléphone, dans laquelle, on l'y voit secourir des gens, à bord d'un canot pneumatique. Il vit en contrebas de la route principale, tout près d'un canal cerné de deux murs en béton qui ne permettent pas de stopper l'eau quand elle déborde. « L'eau peut monter jusqu'à la taille d'un adulte, voire jusqu'à 2 ou 3 mètres. Et là, c'est la panique », raconte-t-il. En Indonésie, quand l'eau monte, plus l'alerte est donnée rapidement, plus il y a de chances de sauver des vies. Pour cela, Ambon utilise une application sur son téléphone : PetaBencana, « carte des catastrophes » en indonésien. C'est un outil gratuit, en ligne, ouvert à tous. Ambon nous en explique le fonctionnement : « Alors, pour faire un signalement, on renseigne la localisation sur cette carte. On indique que dans ce lotissement de la ville de Tangerang Sud, il y a des points inondés, et là, plus précisément, c'est le long de cette route principale, sur ce tronçon. Apparaît alors sur la carte une icône en forme de goutte d'eau, là où l'inondation a lieu. » Autre mission pour Ambon : envoyer des photos et vidéos dans un groupe WhatsApp, géré ici par Latif. T-shirt orange sur le dos, il dirige un groupe de secouristes bénévoles. Il l'assure : PetaBencana permet d'intervenir plus vite. Car selon lui, « s'il existe bien une carte de risques fournie par les autorités, PetaBencana est plus facile à comprendre ». Une réussite indonésienne qui inspire les Philippines, l'Inde et le Pakistan Cet outil a été lancé en 2017, avec le soutien des autorités indonésiennes et de chercheurs. Comme l'association de Latif, 900 ONG l'utilisent, et 47 000 habitants y sont formés. Un défi, nous explique Latif, car « certains sont peu à l'aise avec la technologie. Parfois, ils ont peur de simplement cliquer sur un lien ». Pour ne rater aucune information, la plateforme scrute aussi les réseaux sociaux, comme l'explique, Nashin Mahtani, directrice de PetaBencana : « On a remarqué que pendant une catastrophe, les gens postaient activement sur les réseaux, des posts géolocalisés et horodatés. C'est une incroyable source d'information locale. » Les informations sont ensuite vérifiées avec l'aide d'outils d'intelligence artificielle. L'objectif, pour Nashin Mahtani, est d'impliquer au maximum les habitants, « parce que ça change la perception du risque dans les communautés. Avant, elles se sentaient paniquées et sans solution. Là, elles retrouvent une capacité d'agir ». L'application coûte 400 000 dollars par an. Elle est financée par des dons privés, le gouvernement et l'aide internationale. Le code est libre de droits : la plateforme a déjà été répliquée aux Philippines, et le sera bientôt en Inde et au Pakistan.
Dans un rapport rendu public début novembre, Google Threat Intelligence tire la sonnette d'alarme : les cybercriminels industrialisent désormais des malwares dopés à l'intelligence artificielle. Ce ne sont plus de simples programmes statiques, mais des menaces autonomes et adaptatives — capables de modifier leur comportement à la demande pour échapper aux défenses traditionnelles.Parmi les familles identifiées, PromptFlux illustre la mutation : ce malware interroge une API d'IA pour réécrire son propre code et générer, à chaque activation, une nouvelle variante indétectable par les antivirus. Résultat : une chasse au caméléon où les signatures classiques perdent toute efficacité. Autre cas préoccupant, PromptSteal, déployé en Ukraine et attribué à APT28 (le groupe lié à la Russie connu sous le nom de Fancy Bear). Là, l'IA génère à la volée des commandes pour extraire des données ciblées — le logiciel ne contient plus des instructions figées, il les fabrique en temps réel. Une première opérationnelle, selon Google. Enfin, QuietVault mène la chasse aux secrets : après avoir exfiltré des jetons d'accès, il utilise des outils d'IA locaux pour fouiller le système et récupérer d'autres identifiants, automatisant une traque qui, hier, demandait des analystes humains. L'autonomie atteint un seuil inédit et dangereux.La firme de Mountain View souligne aussi la facilité avec laquelle les modèles peuvent être manipulés : de faux prétextes — « exercice académique », « projet étudiant » — suffisent parfois à pousser un assistant IA à livrer des conseils d'exploitation. L'ingénierie sociale migre ainsi vers les modèles de langage : au lieu d'abuser d'un humain, l'attaquant abuse d'une IA. Le tableau se complète côté marché noir : des services nommés sur le modèle des chatbots proposent désormais des malwares « clé en main », abonnements et assistance compris. Le cybercrime se professionnalise, se banalise, et abaisse ses barrières d'entrée. Que faire ? Les chercheurs encouragent une stratégie en profondeur : durcir les modèles, renforcer la traçabilité des appels API, et surtout maintenir une vigilance permanente. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
REDIFF - Mariée depuis de nombreuses années et ayant une vie paisible, Lise ne s'imaginait pas tomber amoureuse d'un autre homme. Le sachant fraîchement célibataire, elle s'imagine vivre une histoire avec lui. Mais elle ne s'imagine pas non plus quitter son mari. Sexualité, infidélités, coups de foudre, difficultés dans le couple... Au micro de Caroline Dublanche, les auditeurs confient leur vie amoureuse. RTL vous propose désormais de redécouvrir, tous les matins, un cas marquant ! Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Le député conservateur d'Edmonton Riverbend, Matt Jeneroux, a annoncé qu'il quittera son poste, probablement d'ici le printemps. Sa démission survient dans la foulée de celle d'un autre élu conservateur, Chris d'Entremont, qui a traversé la Chambre pour rejoindre les libéraux.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Didier Giraud, agriculteur, et Joëlle Dago-Serry, coach de vie, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Il vous est peut-être déjà arrivé de croire qu'un sigle avait été choisi pour sa signification précise — avant d'apprendre que, paradoxalement, c'est l'inverse. C'est le principe de la rétroacronymie, un phénomène linguistique à la fois amusant et révélateur : on crée un acronyme à partir d'un mot déjà existant, en inventant après coup des mots censés le justifier.Par exemple, le mot « avion », inventé par Clément Ader à partir du latin avis (oiseau), a été interprété de manière erronée comme « Appareil Volant Imitant l'Oiseau Naturel ». De même, les spas proviennent de la ville de Spa, et ne signifient pas Sana Per Aquam (la santé par l'eau).Autre cas fameux : le nom du moteur de recherche Yahoo!, présenté comme l'acronyme de Yet Another Hierarchical Officious Oracle. En réalité, ses créateurs, deux étudiants de Stanford, avaient d'abord choisi le mot « Yahoo » parce qu'il sonnait bien et évoquait le personnage rustre et énergique des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift. Le sens technique a été plaqué ensuite.La rétroacronymie peut aussi servir à renforcer l'image d'une marque ou d'une institution. Par exemple, le sigle SOS n'a jamais voulu dire Save Our Souls ou Save Our Ship. Il a été choisi à l'origine uniquement pour sa simplicité en morse (· · · — — — · · ·). Ce n'est que plus tard qu'on lui a attribué cette signification héroïque, plus facile à mémoriser.Ce mécanisme illustre un trait fascinant du langage : notre tendance à chercher du sens, même là où il n'y en avait pas à l'origine. Les mots deviennent plus forts, plus mémorables, quand ils paraissent logiques. La rétroacronymie répond donc à un besoin psychologique : elle donne une apparence de cohérence à ce qui n'en avait pas.Une notion proche est celle de l'étymologie populaire : quand une expression change de forme ou de sens parce que les locuteurs la réinterprètent selon ce qu'ils croient entendre. Par exemple, « chou-fleur » vient du latin caulis floris (tige fleurie), mais d'autres mots comme « beaupré » ou « chausson » ont été transformés au fil du temps par des associations d'idées fausses mais séduisantes.Rétroacronymie ou étymologie populaire, ces deux phénomènes rappellent une chose essentielle : le langage n'est pas figé. Il vit, se raconte, et surtout, il s'invente des histoires pour mieux se souvenir de lui-même. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.