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Podcast Torah-Box.com
Tu n'auras pas d'autre D.ieu que Moi

Podcast Torah-Box.com

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 12:28


Cours vidéo de 13 minutes donné par Rav Israël-Méïr CREMISI.

Le Conseil Santé
Comment distinguer une amibiase d'une autre infection intestinale ?

Le Conseil Santé

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 1:39


Peu connue, l'amibiase est l'une des maladies parasitaires les plus meurtrières au monde après le paludisme et la bilharziose. Selon l'Institut Pasteur, 10% de la population mondiale serait ainsi infectée par des amibes parasites.   Pr Arezki IZRI, Maître de Conférences Universitaires, Professeur émérite en Parasitologie-Mycologie au Service de parasitologie à l'hôpital Avicenne - APHP de Bobigny en région parisienne    Retrouvez l'émission en intégralité iciAmibiases et autres parasitoses intestinales

D'un autre angle
D'un autre angle

D'un autre angle

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025


Épisode du 2025-07-18

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi les économies émergentes résistent mieux à la politique monétaire américaine

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 2:50


Longtemps vulnérables aux décisions de la banque centrale américaine, les pays émergents semblent désormais mieux armés face aux variations de la politique monétaire américaine. Une transformation en profondeur analysée par BNP Paribas dans sa dernière étude. Il faut remonter à 2013 pour comprendre le changement. Cette année-là, la Réserve fédérale américaine (FED) annonce un ralentissement de son soutien monétaire. Résultat : les marchés émergents plongent dans la panique. Les capitaux fuient, les monnaies s'effondrent, et plusieurs économies frôlent la crise. Le phénomène, surnommé le « taper tantrum », révèle au grand jour la vulnérabilité de ces économies aux décisions de la FED. Depuis, les pays émergents ont tiré les leçons de cette période agitée. Douze ans plus tard, ils affichent une bien meilleure résistance. Entre mars 2022 et juillet 2023, la FED a pourtant opéré l'un des plus rapides cycles de hausse de taux de son histoire, passant de 0,25 % à 5,5 %. Malgré un retrait de 60 milliards d'euros des marchés émergents, les conséquences ont été bien moins sévères qu'en 2013. Des banques centrales plus solides et mieux préparées La différence ? Une meilleure préparation. Les banques centrales des pays émergents, de l'Inde au Brésil, en passant par la Pologne ou l'Indonésie, ont renforcé leurs réserves de change. Ces fonds servent de véritable bouclier en cas de retrait de capitaux étrangers, permettant de défendre la monnaie nationale et de rassurer les investisseurs. Autre facteur de stabilité : la diversification des sources de financement. Ces économies dépendent moins des investisseurs américains, ce qui réduit leur exposition aux turbulences venues de Washington. Une transformation structurelle vers plus d'autonomie Le changement est également structurel. La part de la dette publique des pays émergents détenue par des créanciers étrangers est passée de 25 % en 2015 à seulement 15 % aujourd'hui. Ce recul, en apparence modeste, représente en réalité des centaines de milliards de dollars moins exposés aux marchés internationaux. Par ailleurs, les investisseurs locaux, publics et institutionnels occupent une place croissante sur les marchés de la dette émergente. Cela limite considérablement l'effet de propagation des décisions de la FED. En somme, ces économies deviennent moins sensibles aux soubresauts monétaires américains, signe qu'elles ne sont peut-être plus si « émergentes » que cela.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - Fête Nationale : faut-il choisir une autre date que le 14 juillet ?

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 5:35


Invités :  - Edouard Tetreau, conseiller de dirigeants d'entreprises - Vincent Roy, journaliste - Tanguy Hamon, journaliste police-justice - Najwa El Haité, avocate - Paul Amar, journaliste - Jérome Bayle, agriculteur dans le volvestre Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Radio Monaco - La Tendance des Marchés
Les Bourses européennes ont terminé dans le rouge hier.

Radio Monaco - La Tendance des Marchés

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 1:16


Les investisseurs scrutaient l'état des relations commerciales entre l'Union européenne et les Etats-Unis, tandis que Bruxelles prépare une riposte aux droits de douane américains en cas d'échec des négociations avec Washington.Autre événement, les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté en juin. L'indice CPI est ressorti à 0,3% sur un mois, en ligne avec les attentes. Sur un an, la progression de l'indice CPI est de 2,7% en juin, un rythme meilleur qu'attendu par le consensus.L'indice parisien a ainsi conclu la séance en baisse de 0,54%. Du coté des résultats d'entreprisesLes grands noms de la finance américaine ont ouvert le bal de la saison des résultats du deuxième trimestre sur une note mitigée.JPMorgan n'a pas convaincu le marché avec la publication d'un bénéfice net en baisse.De son côté la banque Wells Fargo a abaissé ses prévisions annuelles de revenu net d'intérêts. A la clôture européenne, le titre chutait de 5.5%Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le ciné de Marc Choquet
Les Schtroumpfs débarquent au ciné avec Chérie FM !

Le ciné de Marc Choquet

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 1:31


A voir dès aujourd'hui : " Les Schtroumpfs - Le film " ! Au casting voix, on retrouve notamment l'ex-animatrice Dorothée. Autre sortie : " Certains l'aiment chauve " avec Kev Adams.

C dans l'air
Stop à la dette: le plan Bayrou pour sortir du "piège mortel" - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 66:31


C dans l'air du 15 juillet 2025 : Stop à la dette: le plan Bayrou pour sortir du "piège mortel"C'est le grand jour pour François Bayrou. Après des semaines de discussions, le Premier ministre dévoile ce mardi à partir de 16 heures sa copie budgétaire. Il lui faut faire 40 milliards d'euros d'économies pour ramener le déficit public à 4,6 % en 2026. Un "Himalaya" budgétaire selon ses mots, d'autant plus raide qu'il n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale.Gel des dépenses publiques, y compris retraites et prestations sociales, taxation des hauts patrimoines, réduction des dépenses de l'État, coups de rabot dans les agences et opérateurs de l'État, mais aussi sur les niches fiscales... Plusieurs pistes sont évoquées depuis des semaines. Mais l'équation s'annonce bien difficile à résoudre pour le chef du gouvernement, ses marges étant réduites aussi bien sur le plan financier que politique.Le Rassemblement national a menacé de censurer François Bayrou, quelques heures avant que celui-ci ne présente les orientations de son gouvernement sur le budget, s'il entend "faire les poches des Français". La France insoumise s'oppose également à une "année blanche qui serait une année rouge pour les Français". Une partie des LR est, elle aussi, vent debout contre toute hausse d'impôts, alors que le débat est relancé sur la taxe Zucman sur les ultra-riches, après l'appel lancé dans une tribune par sept prix Nobel d'économie. Autre sujet au centre des débats depuis la publication la semaine dernière d'un rapport sénatorial : les aides publiques aux entreprises.Selon les travaux d'une commission d'enquête parlementaire, en 2023, les entreprises ont bénéficié de 211 milliards d'euros de subventions, aides fiscales et allègements de cotisations sociales en France. "Premier budget de l'État", il est financé sans aucun contrôle sur son utilisation, d'après les sénateurs qui appellent à un "choc de transparence et de rationalisation". Dans ce sens, ils souhaitent que l'Insee crée, d'ici le 1er janvier 2027, un tableau "détaillé et actualisé chaque année" des aides publiques versées aux entreprises. Ils appellent également à une forme de reprise en main des dispositifs, avec la fixation de nouvelles contreparties dans leur octroi et l'imposition de leur remboursement dans certaines situations, notamment si l'entreprise procède à une délocalisation.LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Journaliste et éditorialiste politique- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique à France Info et La Tribune - Philippe DESSERTINE - Economiste, directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement"- Myriam ENCAOUA - Journaliste à France info

Revue de presse Afrique
A la Une, au Nigeria, la mort d'un homme qui appartenait à tout le monde, et à personne

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 3:51


Ce sont avec ces mots célèbres de Muhammadu Buhari que le Guardian rend un ultime hommage à l'ancien président, décédé hier, dimanche, à 82 ans. L'ex-chef d'État était « une figure centrale dans l'évolution militaire et démocratique du pays », juge le quotidien. D'abord soldat, chef de guerre, gouverneur militaire puis putschiste avant, vingt ans plus tard, de devenir président… Sa mort « annonce la fin d'un chapitre de l'histoire politique du Nigeria, » renchérit le Vanguard, un chapitre marqué « par la dualité de son service, d'abord en tant que chef d'État militaire entre 1984 et 1985, puis en tant que président démocratiquement élu, » entre 2015 et 2023. Et cette contradiction, selon le Sun, définit en réalité toute la vie de l'ancien chef d'État, « dont l'héritage est puissant bien que controversé. » Les uns, poursuit le quotidien, « saluent son intégrité, sa discipline et son dévouement à l'unité du Nigeria. » Les autres, au contraire, « dénoncent les difficultés économiques, les inquiétudes concernant les droits humains, et les promesses non tenues. »  Mais ce qui dérange surtout, selon le Guardian, c'est cette sévérité, sa « gouvernance rigide, et sa distance face aux levées de boucliers publiques, » pendant la crise « End SARS » (pour Special Anti-Robbery Squad, la brigade spéciale anti-braquage]contre les violences policières), en 2020. À lire aussiNigeria: la solidarité s'organise en ligne pour soutenir les manifestations Un président de plus en plus éloigné de la population Une distance illustrée par cette citation que reprend le Vanguard : « les jeunes nigérians veulent juste s'asseoir et ne rien faire. » Une remarque que la jeunesse a vue comme « minimisant leurs difficultés dans un climat économique difficile », rappelle le journal, et qui a « dévoilé la déconnexion générationnelle entre le pouvoir et la jeunesse, majoritaire », dans un pays où les deux tiers de la population a moins de 25 ans. En réalité, tance Le Monde Afrique, « son logiciel de pensée nationaliste semble usé, n'intégrant pas les aspirations » de jeunes Nigérians et Nigérianes que « Buhari ne parvient pas à comprendre, donc à satisfaire. » Autre facteur de division dans un pays aussi vaste qu'ethniquement riche, pour certains, l'ancien président est aussi coupable de « favoritisme envers les gens du Nord », dont il est lui-même originaire, écrit le Sun. Il faut dire, illustre le Monde, que l'ex-chef d'État avait pour habitude de confier « les postes les plus stratégiques, notamment sur le plan sécuritaire, à de vieux militaires originaires du nord. » Pour autant, depuis l'annonce de sa mort hier, de très nombreuses figures politiques du pays lui rendent hommage – car, conclut le Guardian, qu'il soit admiré ou détesté, « même ses opposants les plus durs l'admettent : [Muhammadu Buhari] a laissé une marque indélébile. » À lire aussiMuhammadu Buhari, ancien président du Nigeria, est mort à l'âge de 82 ans Un autre dirigeant du continent à la Une des journaux  Le président camerounais Paul Biya, qui a levé le suspense hier, en annonçant sa candidature à la présidentielle du mois d'octobre. Il n'y a pas vraiment de surprise, c'était plutôt, juge Wakat Séra, un « faux suspense » après plus de 42 ans au pouvoir : il tient « le haut du podium des doyens des chefs d'État en exercice dans le monde. » Après tout, ironise le journal, « il n'est âgé que de 92 ans ! » Le chef d'État a déclaré, sur le réseau social X, ‘répondre à l'appel du peuple camerounais.' D'autres candidats se sont, eux aussi, déclarés, mais « l'opposition peine à présenter un front uni, » souligne Jeune Afrique. Peut-être cette annonce présidentielle fera-t-elle office de moteur : elle « lance » en tout cas « la dernière ligne droite, » estime le magazine tandis que le Pays tient à « saluer le courage et la détermination de l'opposition qui mène un combat difficile, » face à un président qui donne l'impression d'avoir « fermé la porte et avalé la clé de l'alternance. » À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: la certitude d'une candidature de Paul Biya fait divergence au sein du gouvernement

Potentiel : le podcast n°1 pour les atypiques
Optimisme 2 : boostez votre confiance avec optimisme

Potentiel : le podcast n°1 pour les atypiques

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 20:41


Et si on arrêtait d'attendre d'avoir confiance en soi pour passer à l'action ?Dans cet épisode, j'ai envie de vous poser une question toute simple :

Revue de presse Afrique
A la Une, au Nigeria, la mort d'un homme qui appartenait à tout le monde, et à personne

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 3:51


Ce sont avec ces mots célèbres de Muhammadu Buhari que le Guardian rend un ultime hommage à l'ancien président, décédé hier, dimanche, à 82 ans. L'ex-chef d'État était « une figure centrale dans l'évolution militaire et démocratique du pays », juge le quotidien. D'abord soldat, chef de guerre, gouverneur militaire puis putschiste avant, vingt ans plus tard, de devenir président… Sa mort « annonce la fin d'un chapitre de l'histoire politique du Nigeria, » renchérit le Vanguard, un chapitre marqué « par la dualité de son service, d'abord en tant que chef d'État militaire entre 1984 et 1985, puis en tant que président démocratiquement élu, » entre 2015 et 2023. Et cette contradiction, selon le Sun, définit en réalité toute la vie de l'ancien chef d'État, « dont l'héritage est puissant bien que controversé. » Les uns, poursuit le quotidien, « saluent son intégrité, sa discipline et son dévouement à l'unité du Nigeria. » Les autres, au contraire, « dénoncent les difficultés économiques, les inquiétudes concernant les droits humains, et les promesses non tenues. »  Mais ce qui dérange surtout, selon le Guardian, c'est cette sévérité, sa « gouvernance rigide, et sa distance face aux levées de boucliers publiques, » pendant la crise « End SARS » (pour Special Anti-Robbery Squad, la brigade spéciale anti-braquage]contre les violences policières), en 2020. À lire aussiNigeria: la solidarité s'organise en ligne pour soutenir les manifestations Un président de plus en plus éloigné de la population Une distance illustrée par cette citation que reprend le Vanguard : « les jeunes nigérians veulent juste s'asseoir et ne rien faire. » Une remarque que la jeunesse a vue comme « minimisant leurs difficultés dans un climat économique difficile », rappelle le journal, et qui a « dévoilé la déconnexion générationnelle entre le pouvoir et la jeunesse, majoritaire », dans un pays où les deux tiers de la population a moins de 25 ans. En réalité, tance Le Monde Afrique, « son logiciel de pensée nationaliste semble usé, n'intégrant pas les aspirations » de jeunes Nigérians et Nigérianes que « Buhari ne parvient pas à comprendre, donc à satisfaire. » Autre facteur de division dans un pays aussi vaste qu'ethniquement riche, pour certains, l'ancien président est aussi coupable de « favoritisme envers les gens du Nord », dont il est lui-même originaire, écrit le Sun. Il faut dire, illustre le Monde, que l'ex-chef d'État avait pour habitude de confier « les postes les plus stratégiques, notamment sur le plan sécuritaire, à de vieux militaires originaires du nord. » Pour autant, depuis l'annonce de sa mort hier, de très nombreuses figures politiques du pays lui rendent hommage – car, conclut le Guardian, qu'il soit admiré ou détesté, « même ses opposants les plus durs l'admettent : [Muhammadu Buhari] a laissé une marque indélébile. » À lire aussiMuhammadu Buhari, ancien président du Nigeria, est mort à l'âge de 82 ans Un autre dirigeant du continent à la Une des journaux  Le président camerounais Paul Biya, qui a levé le suspense hier, en annonçant sa candidature à la présidentielle du mois d'octobre. Il n'y a pas vraiment de surprise, c'était plutôt, juge Wakat Séra, un « faux suspense » après plus de 42 ans au pouvoir : il tient « le haut du podium des doyens des chefs d'État en exercice dans le monde. » Après tout, ironise le journal, « il n'est âgé que de 92 ans ! » Le chef d'État a déclaré, sur le réseau social X, ‘répondre à l'appel du peuple camerounais.' D'autres candidats se sont, eux aussi, déclarés, mais « l'opposition peine à présenter un front uni, » souligne Jeune Afrique. Peut-être cette annonce présidentielle fera-t-elle office de moteur : elle « lance » en tout cas « la dernière ligne droite, » estime le magazine tandis que le Pays tient à « saluer le courage et la détermination de l'opposition qui mène un combat difficile, » face à un président qui donne l'impression d'avoir « fermé la porte et avalé la clé de l'alternance. » À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: la certitude d'une candidature de Paul Biya fait divergence au sein du gouvernement

Chronique des Matières Premières
Accord Chine-États-Unis: vers une reprise des exportations de terres rares

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 2:22


La Chine et les États-Unis ont signé fin juin un accord pour mettre en pause leurs augmentations réciproques des droits de douane, ceci doit aussi permettre la reprise des exportations des terres rares chinoises, essentielles pour les secteurs automobiles et de la défense. Leur pause a en effet semé la panique et rappelé le dangereux contrôle de la Chine sur ces minerais stratégiques. Sept matériaux vous manquent, et l'industrie est affolée. C'est le constat amer de ces derniers mois : suite à l'imposition de droits de douane à la Chine par Donald Trump, Pékin a restreint en avril ses exportations de sept éléments dits rares, comme l'Yttrium ou le Scandium. Cela a semé la panique dans l'industrie automobile, qui en a grand besoin pour ses moteurs électriques ou ses systèmes de freinage. Les entreprises de défense en sont également très dépendantes pour leurs systèmes électroniques de guidage ou de propulsion. Panique ? Oui, car la Chine possède non seulement l'essentiel des réserves de ces terres rares, mais contrôle surtout plus de 90% de son raffinage : ces minerais sont très peu concentrés et leur extraction requiert un processus lourd et polluant, l'une des raisons pour lesquels les pays européens et les États-Unis n'ont pas investi dedans. Donald Trump a compris la menace. Il a suspendu son augmentation des droits de douane pour six mois, la Chine reprend donc doucement ses exportations de terres rares. La catastrophe semble évitée, mais cela rappelle que cette dépendance est insoutenable. Difficile, toutefois, de la réduire rapidement, notamment pour l'Europe qui compte des réserves très limitées, et seulement en Scandinavie. Certains fabricants, comme Mercedes, disent vouloir réduire leur utilisation de terres rares, mais il n'y a pour l'instant pas d'alternatives, surtout pour les aimants nécessaires aux voitures électriques. Autre solution, le recyclage : un consortium industriel regroupant quinze pays européens, appelé Reproduce, a été mis en place dans ce sens, mais n'a pas encore démarré ses travaux. Dernière option : aller chercher les minerais, comme l'a fait la Chine en Afrique et en Amérique latine. Et c'est certainement ce qu'aimerait faire Donald Trump en annexant le Groenland, car ce territoire possède les huitièmes plus grandes réserves mondiales de terres rares.   À lire aussiMétaux critiques: Pékin accentue la pression sur Washington

Afrique Économie
Madagascar: le FMI soutient la réforme très sensible du secteur de l'énergie

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 13, 2025 2:15


Madagascar a obtenu début juillet un décaissement de 107 millions de dollars du Fonds monétaire international. Il s'agit de soutenir la Grande île confrontée aux cyclones, à la diminution de l'aide au développement et à l'augmentation des droits de douane américains. Le FMI appuie également une réforme, centrale pour Madagascar, mais délicate, celle du secteur de l'énergie, alors que le pays subit depuis des mois des délestages prolongés. La réforme du secteur malgache de l'énergie tient sur deux pieds. D'abord une diminution des subventions sur les prix à la pompe, mais une diminution progressive. « L'idée, ce n'est pas d'aller à la vérité des prix soudainement, souligne Kodjovi Eklou, le représentant résident du FMI à Madagascar. On garde encore une part de subventions, mais on les maîtrise. C'est une formule, donc chaque mois, les prix changent à la pompe dans une limite de -200 et +200 ariarys le litre. » Développer le solaire Autre versant de la réforme, le plan de redressement de la compagnie publique malgache, la Jirama, vient d'être publié. Il vise, explique le représentant du FMI, à diminuer le prix de revient de l'électricité, près de deux fois plus élevé que le prix de vente… « En ce moment, l'énergie est produite essentiellement par du heavy fuel et du diesel, précise Kodjovi Eklou. Donc, ça coûte extrêmement cher. On sait que les grands projets hydroélectriques vont prendre du temps. Mais avant d'arriver là, avec les panneaux solaires, on va produire de l'énergie à moindre coût. » Graves dysfonctionnements pas résolus L'amélioration du service devrait, espère le FMI, permettre d'imposer des tarifs « confort » et « super confort » pour, par exemple, les bureaux et les grands hôtels, afin de renflouer les caisses, tout en préservant des tarifs sociaux.  Cette réforme de la Jirama ne remédie pourtant pas aux dysfonctionnements graves de la compagnie, estime Serge Zafimahova, consultant malgache en risque d'investissement. « Les services de l'État ne paient pas. Or, ces montants sont bel et bien consommés. Où va cet argent ? Deuxième point, comment se fait-il que le coût du litre de gasoil de la Jirama soit supérieur au coût du litre pour le consommateur à la pompe, fournie par Total, Shell ou Esso ? Il y a quand même quelque chose d'anormal. » Vers une privatisation de la Jirama ? Si la Jirama est désormais une société anonyme à participation de l'État, sa structure n'est pas réformée, souligne cet expert. « En gardant la Jirama dans sa forme actuelle, c'est-à-dire une société qui s'occupe de la partie électricité, de la partie eau et de la partie logistique, les mêmes maux vont produire les mêmes soucis demain. Si ça passe entre les mains du privé, ça va faire flamber les cours du kilowattheure. » Inquiet d'une possible privatisation, le personnel de la Jirama a déjà organisé des sit-in à travers Madagascar et prévoit d'amplifier le mouvement.

Choses à Savoir TECH VERTE
Succès colossal de BYD en France ?

Choses à Savoir TECH VERTE

Play Episode Listen Later Jul 13, 2025 2:32


La dynamique est plus que positive pour BYD France. Un an à peine après son arrivée sur le marché hexagonal, le constructeur chinois s'impose comme un nouvel acteur à suivre de très près. Les chiffres du premier semestre 2025 parlent d'eux-mêmes : 5 908 voitures particulières immatriculées, soit davantage que sur toute l'année 2024, et une hausse de 211 % par rapport à la même période l'an dernier. Résultat : la part de marché de BYD en France atteint désormais 0,7 %, contre seulement 0,2 % au premier semestre 2024.Une performance d'autant plus remarquable que le marché automobile français est globalement en recul cette année. Mais pour BYD, les ventes sont portées par le Seal U DM-i, un SUV hybride doté de la technologie maison Super DM, qui représente plus de 30 % des immatriculations. Avec une autonomie théorique de 1 125 km, ce modèle séduit les conducteurs en quête de liberté sans passage obligatoire à la borne de recharge. Autre réussite, la berline électrique Seal, qui représente près d'un quart des ventes, avec près de 1 000 unités écoulées.Cette progression repose aussi sur une présence commerciale bien pensée : 64 points de vente à ce jour, des grandes villes aux DOM-TOM, avec de récentes ouvertures à Dunkerque, Châteauroux, ou encore Avignon. « Notre développement repose sur un réseau de partenaires solides, ancrés dans les territoires », souligne Emmanuel Bret, directeur adjoint de BYD France. Et pour le troisième trimestre 2025, BYD frappe fort côté tarifs. La Dolphin Surf, déjà écoulée à 420 exemplaires en un mois, voit son prix passer à 18 990 €, avec une offre de location à 199 €/mois sans apport. L'Atto 2 baisse de 5 000 €, et le Seal U DM-i descend à 34 490 €. Résultat : le portefeuille de commandes a explosé, en hausse de près de 500 % sur six mois. BYD ne cache pas ses ambitions : grâce à sa technologie hybride Super DM, la conquête du marché français ne fait que commencer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le débat africain
Valse de chefs d'Etat à Washington… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 38:59


Au sommaire : Cinq chefs d'Etats africains (Gabon, Guinée-Bissau, Liberia, Mauritanie et Sénégal) se sont rendus cette semaine à Washington pour un sommet consacré aux questions commerciales, mais aussi aux défis sécuritaires et à la politique migratoire. Pourquoi cet intérêt nouveau du président Trump pour le continent ? Volonté de contrer l'influence de la Chine en Afrique ? Multiplication des partenariats portant sur les ressources souterraines ? Autre visite à Washington, celle du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Le président Donald Trump presse pour un cessez-le-feu à Gaza. Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Avec la participation de :  Jean-Paul Oro, correspondant à Paris du quotidien L'intelligent d'Abidjan, président de l'Union des journalistes ivoiriens en France Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Eric Topona, journaliste tchadien au sein de la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle

Européen de la semaine
António Costa, un adepte du compromis au service de l'Union européenne

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 4:13


Il a vécu son baptême du feu en présidant son premier Conseil européen à Bruxelles jeudi 19 décembre : António Costa veut secouer les habitudes prises ces dernières années à Bruxelles…  La « méthode Costa », faite de compromis et de relationnel, lui a plutôt réussi au Portugal, mais peut-elle fonctionner à Bruxelles dans un contexte de fortes tensions économiques et politiques ?  [Rediffusion] Lunettes rondes, cheveux argentés et sourire communicatif : António Costa est visiblement satisfait de « son » premier Conseil européen en tant que président de l'institution. Il faut dire que l'ancien Premier ministre portugais a déjà réalisé un petit exploit en concluant en une seule journée ce conclave des dirigeants européens… une « méthode Costa » déjà saluée par ses interlocuteurs de l'Union européenne. « Je pense que nous avons réussi à concentrer le travail des dirigeants sur la discussion stratégique et politique, en confiant la préparation du sommet à nos ambassadeurs », s'est donc félicité l'ancien Premier ministre à l'issue de ce premier Conseil européen, tandis qu'aux étages du bâtiment Justus Lipsius, les dirigeants européens ne cachaient pas leur soulagement de pouvoir rentrer dans leurs pays respectifs aussi rapidement. « Il a voulu ramasser le Conseil européen sur une seule journée alors que jusqu'à présent, c'était sur deux jours », salue Pascale Joannin, directrice générale de l'Institut Robert Schuman. « C'est vraiment la première mesure tangible que l'on voit de la "méthode Costa" – l'idée étant de permettre aux 27 de se voir, d'échanger, mais de le faire plus rapidement, même si l'agenda est chargé. » Origines indiennes  Un premier point positif donc pour ce nouveau président du Conseil européen, nommé le 1ᵉʳ décembre dernier pour un premier mandat de deux ans et demi – renouvelable une seule fois. Aujourd'hui âgé de 63 ans, António Costa a grandi au Portugal dans une famille très politisée et engagée contre la dictature de Salazar, une histoire familiale qui l'a beaucoup marqué, de même que les origines indiennes de son père. « Orlando da Costa était originaire d'une famille de Goa, un comptoir indien resté portugais jusque dans les années 1960, et il a ensuite vécu un temps au Mozambique, il a donc eu une histoire familiale liée à la colonisation portugaise », raconte Victor Pereira, chercheur à l'Institut d'histoire contemporaine de l'Université nouvelle de Lisbonne. « Autre élément important dans cette histoire familiale : son père était écrivain et il militait au Parti communiste portugais, qui était le principal parti d'opposition pendant la dictature de Salazar. Sa mère, Maria Antonia Palla, était une journaliste engagée à gauche. Elle a fait notamment des reportages sur les avortements clandestins, ce qui lui a valu des mésaventures avec la justice, mais aussi une réputation de journaliste courageuse et engagée. » Une première grève à 14 ans C'est donc très jeune qu'António Costa s'engage en politique, il a d'ailleurs organisé sa première grève à l'âge de 14 ans pour dénoncer l'éviction d'une professeure dans son collège. Passionné de football – il soutient le Benfica –  et de cinéma, il devient avocat, milite au Parti socialiste et entre pour la première fois au gouvernement en 1995 à l'âge de 34 ans, sous la houlette d'António Guterres, l'actuel secrétaire général de l'ONU. Il est maire de Lisbonne pendant huit ans, un mandat qu'il met à profit pour revaloriser et dynamiser la capitale portugaise. Puis, en 2015, il devient Premier ministre en formant une alliance à gauche qui est alors totalement inédite au Portugal. Cet amateur de puzzle à 1 000 pièces déploie alors des talents de négociateur hors pair afin d'y parvenir. « Il va réussir à gouverner durant quatre ans avec une formation de gauche radicale et avec les communistes, dont les relations avec les socialistes portugais ont toujours été très tendues, décrypte Victor Pereira. Et ce alors que c'est la droite qui était arrivée en tête aux élections ! En outre, il parvient à rompre avec la politique d'austérité de ses prédécesseurs tout en améliorant la situation financière du pays. » Un « miracle portugais » qui finit mal pour António Costa : le dirigeant portugais est contraint de démissionner, fin 2023, lorsque son nom apparaît dans une affaire de corruption. L'enquête n'aboutit pas, mais l'ancien avocat doit renoncer à ses ambitions nationales et finit par rebondir au niveau européen, en profitant du départ de Charles Michel pour diriger le Conseil européen. À lire aussiDémission du Premier ministre portugais emporté par un scandale de corruption La « méthode Costa » À Bruxelles, l'ancien Premier ministre n'arrive pas en terrain inconnu. Il a été député européen, et, surtout, il a participé durant huit ans aux Conseils européens dont il connaît toutes les ficelles. Il bénéficie d'une réputation flatteuse : on le sait adepte du compromis — qualité indispensable à Bruxelles. Il maîtrise plusieurs langues, dont le français et l'anglais. Et il a un très bon sens des relations humaines, ce qui pourra lui être utile pour « pacifier » les relations avec Ursula von der Leyen, qui étaient notoirement exécrables avec Charles Michel.  « Il souhaite que cette rivalité entre institutions n'existe plus, et qu'il n'y ait plus ces chicaneries et ces mauvaises manières qui ont pu exister auparavant », observe Pascale Joannin, de l'Institut Robert Schuman. « Même si l'on n'est pas toujours d'accord et même si les objectifs ne sont pas toujours les mêmes, il veut éviter que s'installe une rivalité avec la présidente de la Commission comme cela a été le cas durant le mandat de Charles Michel. »    La « méthode Costa », ce sera également plus d'entretiens bilatéraux avec les dirigeants européens – plus de relationnel pour que l'Europe fonctionne mieux… Et pour cela, António Costa veut organiser des « retraites informelles » en plus des traditionnels sommets à Bruxelles. Avec moins de journalistes, et sans déclaration finale. La première de ces « retraites » sera consacrée aux questions de Défense, et devrait avoir lieu en février prochain à Bruxelles. À lire aussiUkraine: l'UE réaffirme son soutien à Kiev pour une paix juste, «pas à n'importe quel prix»

D'un autre angle
D'un autre angle

D'un autre angle

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025


Épisode du 2025-07-11

C dans l'air
France/Angleterre: les Windsor, le faste...et les ogive nucléaires? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 64:37


C dans l'air du 10 juillet 2025 : Nucléaire, immigration : l'axe Paris-LondresAlors que les attaques russes redoublent d'intensité en Ukraine et que le continent s'est lancé dans une course à l'armement, Paris et Londres ont annoncé être prêts à "coordonner" leurs dissuasions nucléaires pour protéger l'Europe de toute "menace extrême". Un "groupe de supervision nucléaire", coprésidé par l'Élysée et le Cabinet Office britannique, va être créé. Cette évolution majeure de leur doctrine a été officialisée par Emmanuel Macron et Keir Starmer, alors que le président de la République effectue une visite d'État au Royaume-Uni depuis plusieurs jours.Depuis plusieurs semaines, les deux dirigeants avaient promis de muscler la défense européenne face au désengagement des États-Unis. C'est chose faite. Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? S'agit-il d'un tournant historique en matière de dissuasion nucléaire ? Le rapprochement franco-britannique signe-t-il le retour de "l'Entente cordiale" ?Invité par le roi Charles III, Emmanuel Macron est le premier chef d'État de l'Union européenne à se rendre outre-Manche depuis le Brexit, et le premier président français à effectuer une visite d'État au Royaume-Uni depuis Nicolas Sarkozy en 2008. Entre procession en calèche et dîner royal à Windsor, le couple présidentiel ont eu droit à tous les honneurs du protocole royal. Emmanuel Macron s'est également adressé au Parlement britannique, a coprésidé une réunion de la "coalition des volontaires" avec Keir Starmer, et a participé à un sommet qualifié par certains de… réconciliation.Au-delà de la défense, Londres et Paris s'apprêtent à annoncer de nouvelles mesures pour lutter contre l'immigration clandestine dans la Manche, un dossier qui empoisonne les relations bilatérales depuis plusieurs années.Autre point de friction : Donald Trump. Le président américain, revenu sur le devant de la scène, menace d'imposer de nouveaux droits de douane. Une inquiétude partagée des deux côtés de la Manche. Tandis que Keir Starmer s'est dit prêt à satisfaire les exigences de Washington pour conclure rapidement un accord, Paris et Bruxelles ont jusqu'au 1er août 2025 pour tenter, à leur tour, de négocier un compromis.LES EXPERTS :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- JOSEPHINE STARON - Directrice des études et des relations internationales – Synopia- CATHERINE NORRIS TRENT - Grand reporter -France 24- PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chassePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM :https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
Incendies, canicule..."Un été à haut risque" - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 66:12


C dans l'air du 9 juillet 2025 : Incendies, canicule..."Un été à haut risque"Les incendies se multiplient dans le sud de la France, marquant un début de saison particulièrement précoce et inquiétant. Des centaines d'hectares sont déjà partis en fumée au nord de Marseille, ainsi que dans l'Aude, l'Hérault et le Gard. Des habitations ont été touchées, des habitants évacués ou confinés, tandis que plusieurs axes autoroutiers ont été fermés et le trafic ferroviaire temporairement interrompu.Face à cette situation alarmante, le ministre de l'Intérieur s'est rendu mardi soir à Marseille. "Tout indique que nous allons vers un été à haut risque", a-t-il déclaré, alors que les capacités d'intervention des sapeurs-pompiers sont plus que jamais au cœur des préoccupations.L'un des points de tension concerne la flotte de Canadair. Plusieurs élus et syndicats s'inquiètent du manque de moyens aériens pour lutter efficacement contre les flammes, dans un contexte de dérèglement climatique où les épisodes extrêmes se multiplient.Autre sujet d'inquiétude : l'accès à l'eau. "Dix-huit départements sont en situation de crise et 48 sont soumis à des mesures de restriction", a alerté lundi Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique. En déplacement à Orléans le 7 juillet, elle a qualifié la situation de "déjà préoccupante", évoquant "l'impact du dérèglement climatique avec lequel nous allons devoir apprendre à vivre, en pilotant les risques pour mieux les réduire".Dans ce contexte, les tensions autour de la gestion de l'eau s'exacerbent. L'Assemblée nationale vient d'adopter la proposition de loi portée par le député Duplomb, visant notamment à faciliter la construction de méga-bassines, ces grandes retenues d'eau destinées à l'irrigation agricole. Le texte reconnaît désormais leur caractère de « Raison impérative d'intérêt public majeur » (RIIPM).Mais cette décision suscite la colère de nombreux écologistes et agriculteurs, qui dénoncent un accaparement de l'eau par une minorité de grands céréaliers. Ils pointent également les risques pour les nappes phréatiques, en s'appuyant notamment sur l'exemple de l'Espagne, où ce modèle a montré ses limites.La question de l'eau cristallise aussi les oppositions autour des data centers. La France insoumise a lancé une pétition contre le projet de centre de données de Google à Ozans, près de Châteauroux. Le parti dénonce un manque de transparence et s'inquiète de la consommation massive d'eau et d'électricité induite par ces infrastructures, alors même que les ressources deviennent de plus en plus rares. Nos journalistes se sont rendus sur place pour enquêter sur les implications de ce projet controversé.LES EXPERTS :- Frédéric DENHEZ - Journaliste spécialiste des questions environnementales - Marianne - Chloé NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques- France TV- Esther CRAUSER-DELBOURG - Economiste de l'eau- Eric BROCARDI - Porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers

Les Grandes Gueules
La redondance du jour - Joëlle Dago-Serry : "T'arrives à 10h53, t'as un autre TGV à 11h13, tu te dis : 'ça va bien se goupiller'. Non, ça ne se goupille jamais bien, tu loupes ton train. Maintenant, je vais prendre Trenitalia

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 1:17


Aujourd'hui, Antoine Diers, Joëlle Dago-Serry et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis : Donald Trump mène une politique de « chaos et de cruauté »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 30:00


Ces propos, ils viennent de Paul O'Brien, directeur exécutif d'Amnesty International USA. Avec lui, nous faisons un bilan des premiers six mois de la présidence Trump sur le plan de la politique des droits humains.  L'administration Trump a adopté une stratégie de confrontation directe contre les droits humains, les minorités et les contre-pouvoirs, selon Paul O'Brien. Les universités, la société civile et même certaines institutions religieuses sont ciblées, notamment si elles ne se conforment pas à une idéologie nationaliste chrétienne. En six mois, Donald Trump a signé plus de décrets que n'importe quel président, mais sans les faire adopter par le Congrès, contournant ainsi le débat démocratique. Contrairement à son premier mandat, il s'est entouré de loyalistes autoritaires pour mieux imposer son agenda. L'exemple de l'utilisation de l'armée contre des manifestants pacifiques à Los Angeles illustre, selon Paul O'Brien, une dérive extrêmement préoccupante. Il alerte sur le précédent que cela crée : que se passera-t-il si des étudiants, des syndicats ou des groupes antiracistes descendent à nouveau dans la rue ? Le fait que des militaires armés puissent viser des citoyens américains pour des actions démocratiques et non violentes marque un tournant inquiétant pour les libertés publiques aux États-Unis. Enfin, l'affaire de Mahmoud Khalil, étudiant à Columbia, ayant perdu sa carte de résident pour avoir manifesté, incarne selon Amnesty une stratégie délibérée de dissuasion. En une seule décision, l'administration Trump envoie plusieurs messages menaçants : aux étudiants, aux universités, aux résidents permanents, et à ceux qui soutiennent les droits des Palestiniens. Face à ce climat de peur, Amnesty affirme qu'une action classique auprès des responsables politiques, une sensibilisation à travers d'un dialogue, est inutile. L'organisation veut mobiliser la population américaine et internationale, pour dénoncer ces dérives et faire pression sur le gouvernement américain afin qu'il respecte les droits humains.     Quatre ans après l'assassinat de Jovenel Moïse, des zones d'ombre demeurent Quatre ans après l'assassinat du président haïtien Jovenel Moïse, l'affaire demeure entourée de nombreuses zones d'ombre. Nous en parlons avec Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse. Il relate l'interview avec l'ancien conseiller de Jovenel Moïse, Guichard Doré. Ce dernier insiste sur la nécessité de mener trois enquêtes complémentaires – judiciaire, institutionnelle et sociale – pour comprendre les circonstances du crime. Il déplore la lenteur de la procédure en Haïti, où aucune décision définitive n'a été rendue malgré l'incarcération de plus de 40 suspects. Pendant ce temps, aux États-Unis, plusieurs condamnations ont déjà été prononcées, mais la coopération judiciaire entre les deux pays reste insuffisante. Guichard Doré s'interroge également sur les motivations profondes de l'assassinat, notamment le financement de l'opération et la manière dont les institutions haïtiennes ont été contournées. Il évoque une possible « conspiration institutionnelle » impliquant des organes de l'État qui auraient contribué à affaiblir Jovenel Moïse. Il appelle à une enquête institutionnelle pour éclaircir ces complicités internes, ainsi qu'à une enquête sociale sur le traitement médiatique et politique réservé au président, avant et après sa mort. Au-delà du crime lui-même, l'ancien conseiller dresse un constat alarmant de la déliquescence de l'État haïtien : institutions paralysées, sécurité effondrée, territoire contrôlé à 80% par des gangs. Il lance un appel à un sursaut des élites haïtiennes – intellectuels, secteur privé, presse, artistes – pour qu'elles sortent de leur passivité et participent activement à la refondation du pays. Selon lui, seule une mobilisation collective permettra de sortir Haïti de cette spirale de violence et de reconstruire un État légitime et fonctionnel.     Au Texas, les victimes commencent à être identifiées et la presse relate leur histoire El Pais revient par exemple sur le destin tragique de Brooke et Blair Harber, deux sœurs de 11 et 13 ans, originaires de Dallas, retrouvées main dans la main dans un grenier. Peu avant leur mort, l'une d'elles avait envoyé un message à leur famille disant simplement : « Je vous aime ». Autre victime évoquée : Dick Eastland, propriétaire d'un camp de vacances touché par les inondations. Il a perdu la vie en tentant de sauver des enfants, souligne le journal. Son petit-fils, George, évoque un homme pieux, dévoué : « S'il ne devait pas mourir de causes naturelles, il fallait que ce soit en sauvant les filles qu'il chérissait. » Donald Trump évite la polémique sur les responsabilités de la catastrophe Lorsqu'un ouragan avait frappé la Caroline du Nord l'an dernie (2024)r, Donald Trump avait affirmé — sans preuve — que l'administration Biden refusait d'aider les habitants des zones républicaines. Quand des incendies ont ravagé Los Angeles en début d'année, il avait accusé les démocrates locaux et de l'État, avançant des critiques infondées sur la gestion de l'eau. Mais après les inondations catastrophiques qui ont dévasté le Texas, Donald Trump a appelé à ne pas chercher de coupables. Peut-être aussi parce que la Maison Blanche est sur la défensive, selon le New York Times. Les efforts du président pour réduire la bureaucratie fédérale ont laissé des traces : plusieurs postes-clé du Service national de météorologie, notamment dans les bureaux locaux, étaient vacants au moment où les inondations ont frappé. Et puis, l'ampleur de la réponse fédérale sur le terrain reste floue. Les autorités affirment avoir activé la FEMA, l'agence fédérale de gestion des urgences, mais sans préciser combien de personnes ont été déployées, ni quels moyens sont mobilisés. Rappelons que Donald Trump a plusieurs fois exprimé son intention de démanteler cette agence. La presse se penche sur l'impact des raids anti-migrants aux États-Unis   Dans un long reportage The New Yorker s'interroge sur la solidité du soutien hispanique à Donald Trump dans le sud du Texas, près de la frontière mexicaine. Longtemps bastion démocrate, la vallée du Rio Grande avait pourtant basculé en 2024. Mais la politique de l'immigration de Donald Trump, notamment les raids, font que même les républicains se détournent de leur président. Début juin 2025, des descentes massives de la police fédérale de l'immigration ont frappé la région, semant la panique dans les commerces, les restaurants et les entreprises. « C'est comme si une bombe avait explosé sur notre économie locale », témoigne un restaurateur dans le New Yorker. Face à l'ampleur du choc, certains élus républicains locaux osent critiquer Donald Trump Javier Villalobos, maire de McAllen, ancien démocrate devenu républicain, affirme : « On peut soutenir la loi, mais pas quand elle détruit nos familles et notre économie. » Dans les réunions publiques, la colère monte. Le New Yorker évoque une ambiance tendue, voire explosive : « Les électeurs qui avaient voté pour Donald Trump pour des raisons économiques ne veulent pas payer le prix de cette politique migratoire brutale. »   Journal de la 1ère Le moucheron piqueur fait des dégâts dans les Caraïbes et en Amérique du Sud.

Afrique Économie
Mauritanie: le projet de mine d'uranium Tiris va-t-il bénéficier du retour en grâce du nucléaire?

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 6, 2025 2:27


En Mauritanie, la petite société australienne Aura Energy entend commencer d'ici à la fin de l'année le développement de la première mine d'uranium du pays à Tiris, dans le nord-est du pays, pour une entrée en production en 2027. Le contexte est favorable, avec beaucoup de mines d'uranium en fin de vie. La Banque mondiale est également de nouveau prête à financer l'énergie nucléaire, considérée comme décarbonée. Le projet mauritanien est-il en mesure d'en profiter ? Le potentiel en uranium du bouclier de Reguibat, dans le Sahara mauritanien, est connu depuis les années 60. La société australienne Aura Energy s'y intéresse depuis 2008. « L'entreprise était en Mauritanie à ce moment-là, à la recherche d'or, raconte son PDG Andrew Grove. Elle a identifié une anomalie radiométrique à partir de l'étude, elle a trouvé de l'uranium et débuté des travaux. Mais il y a eu la crise financière mondiale et ensuite Fukushima, le prix de l'uranium est longtemps resté très bas, il y avait des difficultés à obtenir les fonds nécessaires. Mais aujourd'hui, le prix de l'uranium est en train de rebondir, on assiste à une nouvelle renaissance de l'énergie nucléaire. Je pense donc que c'est le bon moment pour concevoir une mine là-bas. » Absence de contrat avec des exploitants de réacteurs Un an après avoir obtenu son permis du gouvernement mauritanien, Aura Energy affirme être en passe d'obtenir un crédit de 150 millions de dollars d'une banque de développement, sur les 300 millions nécessaires au démarrage des opérations. Le contexte est propice au nucléaire. Le gisement mauritanien, certes modeste, un millier de tonnes d'oxyde d'uranium par an sur 10 ans, est peu profond, donc moins coûteux à exploiter que, par exemple, l'uranium nigérien. Mais selon Teva Meyer, il manque une étape importante pour qu'il soit financé. « La chose qu'on voit avec Aura Energy, qui me fait être un peu prudent, c'est que par rapport à d'autres projets de mines d'uranium, Aura Energy n'a pas encore signé de contrat avec des exploitants de réacteurs nucléaires. Pour le moment tout du moins. C'est absolument nécessaire pour que derrière, les financeurs de type banques privées aient une certitude que vous aurez des débouchés pour votre projet. » Une logistique de l'uranium à mettre en place Autre doute, l'absence de logistique en Mauritanie pour les matières radioactives. « Ce qui est clair, c'est que cet uranium ne va pas traverser le désert par le Nord, il va forcément aller jusqu'à Nouakchott, anticipe Teva Meyer. Pour le moment, il n'y a pas d'uranium qui passe par Nouakchott, Il n'y a pas non plus de matières radioactives qui passent par Nouakchott. Donc ça veut dire quand même toute une procédure administrative. Ça veut aussi dire trouver un armateur qui passe par cet endroit. On ne parle pas de volumes qui sont si importants, donc pas forcément un commerce très rentable pour les armateurs. » Beaucoup de défis à relever donc pour la petite société australienne. Mais Aura Energy pourrait aussi avoir en tête de céder la mine de Tiris à un opérateur plus grand. Son PDG Andrew Grove est d'ailleurs un ancien cadre de la filiale australienne du géant français Orano.   À lire aussiUranium: le géant russe Rosatom se retire de sites d'extraction au Kazakhstan et vend ses parts à la Chine

Confidentiel
L'INTÉGRALE - Dutronc-Hardy : rendez-vous dans une autre vie

Confidentiel

Play Episode Listen Later Jul 5, 2025 46:55


REDIFF - Françoise Hardy et Jacques Dutronc formaient un couple mythique. De leur rencontre au milieu des années 1960, à leur mariage précipité en 1981, en passant par une vie à distance, leur histoire a défié les conventions. Malgré les épreuves, et les séparations, leur lien n'a jamais cessé. "Françoise Hardy et Jacques Dutronc, rendez-vous dans une autre vie", c'est le nouvel épisode de Confidentiel. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La table des bons vivants - Laurent Mariotte
[INTÉGRALE DU 5 JUILLET] Les Bons Vivants racontent leurs meilleures salades - Laurent Mariotte reçoit Emmanuelle Jary 

La table des bons vivants - Laurent Mariotte

Play Episode Listen Later Jul 5, 2025 59:32


Des produits de saison et des conseils, Laurent Mariotte et ses bons vivants sont là pour la septième saison de La Table des Bons vivants ! Une émission pour vous aider à bien manger et comprendre ce que vous mangez.  Cette semaine, Laurent Mariotte est entouré d'Yves Camdeborde, le chef bistronome de la bande et d'Olivier Poels, l'expert en bonnes bouteilles et rédacteur en chef adjoint de la Revue du Vin de France. Quel est votre goût de la semaine ? C'est la question rituelle posée par Laurent Mariotte. Ça peut être une saveur qui a marqué gustativement leur semaine, un restaurant qui leur a tapé dans l'œil, un plat qu'ils ont cuisiné ou qu'on leur a concocté. L'occasion de découvrir de nouveaux goûts ou de nouvelles adresses, des coups de cœur mais aussi, pour eux, de passer des coups de gueule. Laurent Mariotte revient sur le goût de la griotte, cette cerise aigrelette qu'il a cueillie dans son jardin dans les Vosges. Il en fait des confitures et des bocaux. Olivier Poels évoque l'immortelle, aussi appelée plante au curry. Si à l'origine, sa fleur était destinée à l'agrément des jardins, les chefs et les connaisseurs l'utilisent dans leur plat grâce aux notes épicées qu'elles renferment.  Yves Camdeborde nous conseille le restaurant le Domaine Les Terres Promises, à La Roquebrussanne (Var) pour son panorama et pour sa cuisine menée par Paul-Jean Lapaque, passé par de grandes maisons étoilées. L'addition n'excède pas plus de 40 euros pour entrée, plat et dessert.  Cette semaine, Laurent Mariotte et sa bande racontent des salades et pas n'importe lesquelles : celles qui ont marqué notre histoire culinaire, à commencer par la célèbre salade César qui date de 1924, première fois servie à Tijuana au Mexique. C'est Cesar Cardini, un restaurateur italo-américain installé dans cette ville mexicaine qui aurait l'idée de cette salade improvisée lorsqu'il a vu arriver une vague de clients américains le jour de la fête nationale (le 4 juillet). Autre salade qui a marqué la gastronomie, c'est celle de Michel Guérard. Créée en 1968 par le chef étoilé alors propriétaire du restaurant Le Pot-au-Feu à Asnières, cette salade composée agite la sphère de la haute-cuisine en associant le foie gras et la truffe, au contact même de la vinaigrette, ce qui crée un léger scandale à l'époque : « J'ai osé mélanger le foie gras et le vinaigre, se souvient-il en riant, et cela a provoqué des cris d'otarie au sein de la vieille garde” confiera-t-il au Monde quelques années plus tard.” Dernière salade, souvent galvaudée au grand dam des Niçois, c'est la fameuse salade niçoise. Elle prend ses origines dans la cuisine populaire des habitants de la côte d'Azur car elle mêle essentiellement des légumes qui poussent aisément dans les potagers. Son histoire remonte au XIXème siècle, lorsque les pêcheurs locaux et les paysans commençaient à composer ce plat avec les produits frais qu'ils avaient sous la main. Elle a été ensuite codifiée si bien que la ville de Nice en a rédigée la recette officielle. Après l'histoire, place à la pratique : quelle est la recette de la vinaigrette classique ? Par quoi je peux remplacer le vinaigre de vin ? Comment faire de la salade un repas complet avec différentes textures en bouche ? Laurent Mariotte, Yves Camdeborde et Olivier Poels font le tour de la salade pour vous donner des idées et varier les plaisirs en été. Comme dans chaque épisode, l'équipe de la table des bons vivants continue de jouer avec vous. Laurent Mariotte vous fait écouter un son en rapport avec la cuisine… à vous de le découvrir. Pour jouer avec nous, envoyez un SMS avec le mot “CUISINE” au 7 39 21 (3 x 0.75 € + coût du SMS). Comme chaque semaine, Laurent Mariotte reçoit un invité. Cette semaine, c'est la journaliste culinaire Emmanuelle Jary. Connue pour ses vidéos de visite de restaurant, elle dirige la revue C'est meilleur quand c'est bon depuis deux ans. Elle est des nôtres pour présenter son nouveau hors-série consacré au Tour de France.   Le plat du jour est signé Clément Richevaux, chef à la tête du restaurant la Chtite Brigitte situé dans la rue des bouchers à Lille. A l'occasion du Tour du France qui démarre à Lille, le chef nous présente trois recettes typiques du Nord, à déguster à l'apéro ou en buffet froid : rollmops, langue Lucullus et un fromage frais maison agrémenté de betteraves, de chicorée et de framboises. Laurent Mariotte, comme chaque semaine, passe l'invité sur le grill des Bons vivants. Cette semaine, c'est la journaliste Emmanuelle Jary. Quel est le goût de votre enfance ? Quels sont les ingrédients que vous avez toujours dans votre frigo ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées. Elle dévoile en partie son adresse secrète. Le goût de la griotte, une table dans le Var et une plante aux parfums de curry Des produits de saison et des conseils, Laurent Mariotte et ses bons vivants sont là pour la septième saison de La Table des Bons vivants ! Une émission pour vous aider à bien manger et comprendre ce que vous mangez.  Cette semaine, Laurent Mariotte est entouré d'Yves Camdeborde, le chef bistronome de la bande et d'Olivier Poels, l'expert en bonnes bouteilles et rédacteur en chef adjoint de la Revue du Vin de France. Quel est votre goût de la semaine ? C'est la question rituelle posée par Laurent Mariotte. Ça peut être une saveur qui a marqué gustativement leur semaine, un restaurant qui leur a tapé dans l'œil, un plat qu'ils ont cuisiné ou qu'on leur a concocté. L'occasion de découvrir de nouveaux goûts ou de nouvelles adresses, des coups de cœur mais aussi, pour eux, de passer des coups de gueule. Laurent Mariotte revient sur le goût de la griotte, cette cerise aigrelette qu'il a cueillie dans son jardin dans les Vosges. Il en fait des confitures et des bocaux. Olivier Poels évoque l'immortelle, aussi appelée plante au curry. Si à l'origine, sa fleur était destinée à l'agrément des jardins, les chefs et les connaisseurs l'utilisent dans leur plat grâce aux notes épicées qu'elles renferment.  Yves Camdeborde nous conseille le restaurant le Domaine Les Terres Promises, à La Roquebrussanne (Var) pour son panorama et pour sa cuisine menée par Paul-Jean Lapaque, passé par de grandes maisons étoilées. L'addition n'excède pas plus de 40 euros pour entrée, plat et dessert.  Les Bons Vivants racontent leurs meilleures salades Cette semaine, Laurent Mariotte et sa bande racontent des salades et pas n'importe lesquelles : celles qui ont marqué notre histoire culinaire, à commencer par la célèbre salade César qui date de 1924, première fois servie à Tijuana au Mexique. C'est Cesar Cardini, un restaurateur italo-américain installé dans cette ville mexicaine qui aurait l'idée de cette salade improvisée lorsqu'il a vu arriver une vague de clients américains le jour de la fête nationale (le 4 juillet). Autre salade qui a marqué la gastronomie, c'est celle de Michel Guérard. Créée en 1968 par le chef étoilé alors propriétaire du restaurant Le Pot-au-Feu à Asnières, cette salade composée agite la sphère de la haute-cuisine en associant le foie gras et la truffe, au contact même de la vinaigrette, ce qui crée un léger scandale à l'époque : « J'ai osé mélanger le foie gras et le vinaigre, se souvient-il en riant, et cela a provoqué des cris d'otarie au sein de la vieille garde” confiera-t-il au Monde quelques années plus tard.” Dernière salade, souvent galvaudée au grand dam des Niçois, c'est la fameuse salade niçoise. Elle prend ses origines dans la cuisine populaire des habitants de la côte d'Azur car elle mêle essentiellement des légumes qui poussent aisément dans les potagers. Son histoire remonte au XIXème siècle, lorsque les pêcheurs locaux et les paysans commençaient à composer ce plat avec les produits frais qu'ils avaient sous la main. Elle a été ensuite codifiée si bien que la ville de Nice en a rédigée la recette officielle. Après l'histoire, place à la pratique : quelle est la recette de la vinaigrette classique ? Par quoi je peux remplacer le vinaigre de vin ? Comment faire de la salade un repas complet avec différentes textures en bouche ? Laurent Mariotte, Yves Camdeborde et Olivier Poels font le tour de la salade pour vous donner des idées et varier les plaisirs en été.  Le buffet froid lillois de Clément Richevaux Le plat du jour est signé Clément Richevaux, chef à la tête du restaurant la Chtite Brigitte situé dans la rue des bouchers à Lille. A l'occasion du Tour du France qui démarre à Lille, le chef nous présente trois recettes typiques du Nord, à déguster à l'apéro ou en buffet froid : rollmops, langue lucullus et un fromage frais maison agrémenté de betteraves, de chicorée et de framboises. Emmanuelle Jary dévoile (à moitié) son adresse secrète Laurent Mariotte, comme chaque semaine, passe l'invité sur le grill des Bons vivants. Cette semaine, c'est la journaliste Emmanuelle Jary. Quel est le goût de votre enfance ? Quels sont les ingrédients que vous avez toujours dans votre frigo ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées. Elle dévoile en partie son adresse secrète.  Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Volkan Isiksi (Turquie): «On veut subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 11:32


« La Turquie n'est pas en rivalité avec la France en Afrique », affirme le responsable de la diplomatie turque pour l'Afrique. Depuis vingt-cinq ans, la Turquie est en pleine expansion sur le continent africain. On le voit avec ses opérateurs économiques et avec le succès de ses drones sur les champs de bataille. Mais loin de vouloir prendre sa place, la Turquie veut renforcer sa coopération avec la France. C'est ce qu'affirme Volkan Isiksi, directeur général pour l'Afrique au ministère turc des Affaires étrangères. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Volkan Isikci, bonjour, Volkan Isikci : bonjour RFI : En 2007, la France de Nicolas Sarkozy et l'Allemagne d'Angela Merkel ont dit non à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Est-ce que c'est l'une des raisons pour lesquelles votre pays s'est tourné vers le continent africain avec une politique ambitieuse ? En fait, notre politique ambitieuse vers les autres continents, notamment l'Afrique, ça remonte bien avant 2007, donc en 1998. A partir de 2003, les relations de la Turquie avec l'Union africaine, ça s'est développé et on a essayé d'être présent sur le continent africain avec l'ouverture des ambassades. En l'an 2002, on avait douze ambassades. Aujourd'hui, on en a 44 et notre vision est de pouvoir augmenter le nombre de ces ambassades et de pouvoir les augmenter jusqu'à 50 dans les prochaines années, avec les possibilités que l'on va avoir. Tout de même, Monsieur le Directeur général, on remarque que, en 2007 donc, il y a ce refus de la France et de l'Allemagne de faire entrer la Turquie dans l'Union européenne. Et un an plus tard, en 2008, il y a ce premier sommet Turquie-Afrique. Est-ce qu'il n'y a pas un lien de cause à effet ? Non, c'est une coïncidence. Le choix de 2008, c'est indépendamment de la décision que vous avez mentionnée. C'était une feuille de route que l'on avait déjà établie. Donc, en 2008, on a organisé le premier sommet Turquie-Afrique, c'était en Turquie. En 2014, le deuxième, c'était en Guinée équatoriale. En 2021, on a organisé le troisième en Turquie et le quatrième, on va l'organiser l'année prochaine en Libye. Le choix a été ratifié par les organismes concernés de l'Union africaine. Et par les autorités libyennes de Tripoli, puisque ce sera à Tripoli ? Exactement. Depuis 20 ans, Monsieur le Directeur général, le volume d'échanges de votre pays avec l'Afrique a fait un bond très important. Il est passé de 5 milliards à 40 milliards de dollars par an. Qu'est-ce que vous apportez de différent par rapport à l'Europe et la Chine ? Avec nos amis africains, la période de Covid a eu des effets positifs pour que ce volume d'échanges augmente. Comme vous savez, à ce moment-là, il y avait des restrictions du point de vue des visas, du point de vue des vols. Nous, on n'a jamais essayé de rendre la vie difficile à nos amis africains qui voulaient visiter la Turquie. Notre régime de visas était flexible. En plus, les vols de Turkish Airlines n'ont jamais cessé à cette période-là. Nos amis africains, au lieu des destinations classiques qu'ils avaient pour voyager, faire du commerce en Europe ou bien en Asie, ils ont découvert un peu la Turquie. Et dans plusieurs pays africains, ils mentionnent que la continuité, la qualité, le prix et le suivi des produits turcs qu'ils se procurent en Turquie sont nettement plus concurrents que ceux des autres régions du monde. Ils nous disent : « Vous avez des produits de qualité européenne au prix de produits chinois. Alors en effet, certains disent en Afrique que les produits turcs sont moins chers que les produits européens et de meilleure qualité que les produits chinois. Quels produits par exemple ? De tout. Des dentifrices aux tissus, aux chaussures, aux meubles. Surtout dans le secteur de la construction. La plupart du matériel est importé de la Turquie. Évidemment, au lieu d'importer de très loin comme la Chine, le matériel qui est commandé de la Turquie, il parvient à peu près dans un délai d'un mois, un mois et demi, dans le pays concerné. Quand il faut construire un centre de conférence très vite pour un sommet de dans six mois, les Turcs sont là. C'est ça ? Voilà. Donc je ne vais pas citer le pays, mais dans un pays africain, le leader qui avait demandé à une compagnie turque de pouvoir organiser une grande conférence internationale avec la participation des chefs d'Etats, il lui a demandé s'il pouvait construire un centre de conférence en six mois. La compagnie concernée, qui est très active en Afrique, lui a fait la proposition de pouvoir le faire avec un délai de six mois. Evidemment, le prix était très abordable pour ça. La compagnie lui a demandé quelques faveurs : pouvoir amener 4000 ouvriers de Turquie avec six navires et tout le matériel qui serait nécessaire. Donc la commande a été passée au mois de janvier et les portes de cette conférence ont été ouvertes pour accueillir les chefs d'Etat mi-juin. Et donc c'est un succès qui a été réalisé en six mois. Et cet exemple que vous donnez sur six mois, je crois que c'est arrivé dans un pays d'Afrique centrale ? Oui, en Afrique centrale. L'un de vos produits phares en Afrique, Volkan Isikci, c'est le drone de la société Bayraktar. Il a fait ses preuves à Tripoli en 2019, puis dans la guerre Éthiopie -Tigré en 2021. Et du coup, beaucoup de pays africains vous achètent ce produit, comme le Mali, le Tchad. Est-ce que certains pays africains n'ont pas renoncé à la protection des avions de chasse classiques au bénéfice de ces drones, parce que c'est moins cher et parce qu'il y a moins d'abandon de souveraineté ? Je pense qu'il faut voir cette approche dans un contexte technologique et de maniabilité parce que, pour l'utilisation des avions de chasse, il faut déjà des terrains, des pistes d'atterrissage qui sont adéquats. Et ces drones ou ces nouveaux engins depuis quelque temps sont beaucoup plus abordables, maniables et efficaces que les avions de chasse. Que les Mirage 2000 par exemple ? Les avions de chasse demandent beaucoup de dépenses évidemment pour l'achat, pour la maintenance ou le personnel. Les drones, évidemment, ce sont des sociétés privées qui en font, mais l'autorisation d'exportation émane de notre ministère de la Défense. Il faut d'abord un feu vert d'Ankara ? Voilà. Et le suivi de l'utilisation de ces engins est régulé par le ministère de la Défense et d'autres institutions qui travaillent dans ce domaine-là. Est ce qu'on peut parler, de la part de la Turquie en Afrique, d'une diplomatie du drone ? Mais la question du drone se passe seulement dans quelques pays africains pour protéger leur intégrité territoriale. Ce sont des demandes conjoncturelles qui font que la demande des pays est acceptée par la Turquie. Évidemment, les formations que l'on offre, avec un prix abordable et la continuité et la confiance qu'ils ont en la Turquie, tout cela fait que beaucoup plus de pays maintenant recourent à notre technologie dans ce domaine-là. Mais quand vos drones sont utilisés pour frapper des populations civiles, je pense au Mali par exemple, est ce que vous ne craignez pas que cela ternisse l'image de la Turquie ? Évidemment, comme je vous l'ai dit, pour les ventes et l'exportation, il y a une régulation très restreinte. On fait le suivi de ces engins-là dans ces pays-là. Donc, une mauvaise utilisation de vos drones peut conduire à la rupture de la livraison de ces drones ? Voilà, parce que c'est régulé internationalement. Nous, on ne voudrait pas nuire à l'image de la Turquie dans ce sens-là, on ne voudrait pas que ça arrive. Est ce qu'il vous est arrivé, ces dernières années, de dire à un pays africain client de vos drones : « Là, vous avez utilisé ces drones contre des populations civiles, nous ne sommes pas d'accord et nous arrêtons la livraison » ? Après, on n'a pas dit. Mais avant, on dit toujours : « Il ne faut pas les utiliser de façon inappropriée, sinon ça va être la rupture », parce qu'il y a un contrôle continu dans ce sens-là ». Et c'est arrivé qu'il y ait une rupture ? Non, ça n'est pas arrivé, mais on suit de très près pour que ce genre d'évènement n'arrive pas dans ce sens-là. En 2019, la Turquie a soutenu militairement le gouvernement Sarraj à Tripoli contre l'offensive du maréchal Haftar sur la capitale libyenne. Pourquoi avez-vous fait ce choix ? Monsieur Sarraj, c'était le leader de la Libye à ce moment-là, qui était reconnu par les Nations Unies. Du coup, quand il y a eu les actes émanant de l'Est de la Libye vers Tripoli, il a écrit une lettre de demande d'aide d'urgence aux leaders internationaux de cinq pays, y compris la France et la Turquie. Et la Turquie a été le seul pays à pouvoir répondre positivement à son appel à l'aide. Donc notre coopération avec le gouvernement de Tripoli, ça a commencé avec ces démarches de Monsieur Sarraj à ce moment-là et ça continue jusqu'à présent. Et maintenant, on voit que la Libye est en cours de pouvoir solidifier sa démocratie, disons sa gouvernance, avec l'aide qu'on leur a fournie pour que le pays ne tombe pas dans le chaos. Et justement, vous continuez de soutenir Tripoli contre Benghazi ? Le gouvernement Dbeibah contre le maréchal Haftar et ses fils ? Ou est-ce que vous essayez de réconcilier les deux camps ? Non, il n'y a pas de pour et contre. Nous avons des relations avec l'Est aussi. On a ouvert notre Consulat général à Benghazi par exemple. On a des contacts avec Monsieur Haftar et les dirigeants du côté Est. Donc on soutient toutes les parties pour qu'il y ait une entente entre eux pour stabiliser politiquement leur pays. Et je crois que Turkish Airlines atterrit maintenant à Benghazi ? Voilà ! Depuis la chute du régime Assad en Syrie, au mois de décembre dernier, la Russie redéploie ses bateaux et ses avions gros-porteurs vers l'Est de la Libye, notamment Tobrouk et Benghazi. Est-ce que cela vous préoccupe ? Non, pas du tout. Nous, on a toujours des contacts avec la Russie concernant les questions de sécurité et de défense, concernant différentes régions du monde. Donc ça ne nous préoccupe pas. Est que c'est pour apaiser la situation politique au Congo-Brazzaville… Il y a 5 ans, vous avez accepté de soigner dans votre pays, en Turquie, l'opposant Jean-Marie Michel Mokoko, qui est donc sorti de sa prison congolaise pendant quelques semaines et qui y est retourné depuis. Voilà 9 ans quand même que cet opposant politique est détenu à Brazzaville. Qu'est-ce que vous pensez de cette situation ? Pour cela, il faut voir la qualité du plateau technique sanitaire que la Turquie offre aux différents demandeurs dans ce sens-là. Les pays africains font beaucoup de demandes pour pouvoir se soigner sur le sol turc. Donc, il faut considérer cette approche du gouvernement du Congo-Brazzaville pour pouvoir soigner l'opposant. La relation qui existe entre les chefs d'Etat et la confiance qui règne entre eux… Je pense que c'est le résultat de ces approches-là qui a fait que cet opposant a pu retrouver la santé et retourner après dans son pays. Donc, c'est le témoignage d'une relation de confiance entre les présidents Sassou-Nguesso et Erdogan ? Voila. Dans votre esprit, c'est plus une approche humanitaire qu'une approche politique ? Humanitaire. Il faut voir ça sous l'optique humanitaire. Autre séjour médical très remarqué dans votre pays, la Turquie, celui évidemment de l'ancien président Alpha Condé de Guinée Conakry. Est-ce à dire que vous pourriez jouer un rôle de facilitateur aujourd'hui entre le général Doumbouya, qui est venu d'ailleurs à Ankara pour la dernière investiture du président Erdogan il y a deux ans, et les opposants guinéens en exil ? Vous savez, la médiation ne se fait pas parce que vous avez le désir d'être médiateur. Ça doit venir des parties concernées. Donc une demande n'a pas été mentionnée. Donc du coup, ça n'a pas été vu dans ce sens-là. Il n'y a pas de médiation turque sur la Guinée Conakry ? Non. On dit souvent, Volkan Isikci, qu'il y a une rivalité entre la Turquie et la France en Afrique. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Pas du tout ! Parce que le mot rivalité, c'est quelque chose de négatif. La concurrence, ça existe parce que, dans le monde, les intérêts, ça existe. Avec la France, je pense que le mot concurrence est plus adapté, mais il faut enrichir ça avec une coopération, une collaboration. Avec les relations historiques que la France a avec le continent africain, avec l'expérience de plus en plus aiguë des acteurs turcs sur le continent, je pense qu'avec ces atouts, les deux pays peuvent servir davantage pour pouvoir subvenir aux besoins des pays concernés, pour être à côté de ceux qui en ont besoin. Et dans le cadre d'un partenariat entre les deux pays, quels sont les atouts de la France en Afrique sur lesquels vous, les Turcs, vous aimeriez vous appuyer ? Les deux pays ont des expériences différentes. Évidemment, la connaissance du terrain, la présence linguistique peuvent apporter beaucoup de choses de la part de la France. La Turquie, avec son expérience de plus en plus aiguë depuis les années 2000, peut servir davantage pour pouvoir réaliser de grands investissements dans ce sens. Moi j'aimerais bien mentionner que la zone de confort n'existe pas. Il faut prendre des risques. Il faut être sur le terrain avec un partenaire de confiance. Je pense qu'on peut faire beaucoup de choses. On croit beaucoup à ça et, quel que soit le pays, on n'a jamais essayé de destituer une entité, un pays du continent africain. Vous n'avez jamais voulu chasser la France de certains pays africains ? Pas du tout, pas du tout. On n'a pas cette position. On veut seulement développer davantage et subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande. Vous n'êtes pas dans une démarche de rivalité avec la France, comme peut l'être la Russie par exemple ? Pas du tout, pas du tout. La question de la Russie, je ne suis pas en mesure d'y répondre, mais nous, on ne voit pas la France en tant que rivale sur le continent africain. Volkan Isikci, monsieur le Directeur général, merci. Merci beaucoup   À lire aussiEntre l'Afrique et la Turquie, un partenariat qui s'enracine À lire aussiLa Turquie s'apprête à débuter sa mission d'exploration pétrolière en Somalie

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi le magnésium aide-t-il à dormir ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 1:50


Le magnésium est souvent présenté comme un allié du sommeil. Ce n'est pas un mythe marketing : ce minéral joue un rôle clé dans la régulation du système nerveux, la détente musculaire et la production des neurotransmetteurs liés au repos. Plusieurs études confirment que des apports suffisants en magnésium favorisent un endormissement plus rapide et un sommeil de meilleure qualité, notamment chez les personnes anxieuses, âgées ou souffrant d'insomnies légères.Sur le plan biologique, le magnésium agit d'abord sur la régulation du GABA (acide gamma-aminobutyrique), un neurotransmetteur inhibiteur qui calme l'activité cérébrale. Le GABA est essentiel pour favoriser la détente et préparer le cerveau à l'endormissement. Le magnésium facilite l'action du GABA au niveau des récepteurs neuronaux, ce qui contribue à réduire l'excitation nerveuse et à apaiser le système nerveux central.Autre mécanisme : le magnésium intervient dans le rythme circadien, en soutenant la production de mélatonine, l'hormone du sommeil. Il contribue aussi à réduire le taux de cortisol, l'hormone du stress, qui peut retarder l'endormissement lorsqu'elle reste élevée le soir. En parallèle, il agit sur les muscles et le système cardiovasculaire, favorisant une relaxation corporelle globale, propice au sommeil.Une étude de référence, publiée en 2012 dans la revue Journal of Research in Medical Sciences, menée par le Dr Mohammad Abbasi et son équipe en Iran, a démontré l'efficacité du magnésium chez des personnes âgées souffrant d'insomnie. Durant 8 semaines, un groupe a reçu 500 mg de magnésium par jour, tandis qu'un autre recevait un placebo. Résultat : le groupe supplémenté a montré une amélioration significative de plusieurs paramètres du sommeil, notamment la durée totale de sommeil, la facilité d'endormissement et la réduction des réveils nocturnes. En parallèle, les niveaux de cortisol ont diminué, tandis que ceux de mélatonine ont augmenté.Quand le prendre ?Le meilleur moment pour prendre du magnésium est en fin de journée, au dîner ou environ 1 heure avant le coucher. Cela permet d'optimiser son effet relaxant pendant la phase d'endormissement. Certaines formes, comme le bisglycinate de magnésium, sont particulièrement bien tolérées et efficaces pour l'apaisement mental, sans provoquer de troubles digestifs.En résumé, le magnésium favorise le sommeil en calmant le cerveau, réduisant le stress, et soutenant la production naturelle de mélatonine. Son effet est doux mais réel, surtout lorsqu'il s'intègre dans une hygiène de vie propice au repos : limitation des écrans le soir, régularité des horaires et environnement apaisant. Un minéral discret… mais puissant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Le roi: Une autre histoire de la droite - Baptiste Roger-Lacan

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 48:08


Les Français ne se seraient pas remis de la mort de Louis XVI. En 2015, Emmanuel Macron expliquait que le roi était «l'absent» du «processus démocratique». Cette absence justifierait le renforcement de l'exécutif sous la Ve République. Paradoxalement, la monarchie n'a jamais été en position d'être restaurée depuis les années 1870, et pourtant le roi n'a pas disparu. Alors comment ce spleen a-t-il été entretenu?? Il se diffuse sous la IIIe République, lorsque les droites doivent composer avec la fin des espoirs de Restauration. Face à ce vide, elles entretiennent des récits et des théories contre-révolutionnaires. Au coeur de ce dispositif, on trouve la figure du roi, alternative à une république libérale. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, cet imaginaire est mobilisé dans le débat public. Il survit dans des lieux aussi différents que le château de Versailles, devenu un musée à la gloire de l'Ancien Régime, mais aussi des institutions comme l'Académie française. Il se diffuse grâce à d'immenses succès de librairie, qui nourrissent la nostalgie. Bref, la France ne se comprend pas sans son roi.L'auteur, Baptiste Roger-Lacan, est avec nous en studioDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
Le ras-le-bol du jour - Joëlle Dago-Serry : "Si Macron démissionne, Le Pen ne peut pas se présenter. J'ai l'impression que 2027, c'est un autre siècle. Je n'ai jamais vu un mandat aussi long" - 01/07

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 1:33


Aujourd'hui, Antoine Diers, Joëlle Dago-Serry et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi boire abîme-t-il le cerveau plus que vous ne le pensez ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 2:11


L'idée selon laquelle un verre de vin par jour pourrait être bon pour la santé a longtemps dominé les discours publics. Mais les découvertes scientifiques récentes bousculent ce mythe. Une étude brésilienne dirigée par le Dr Alberto Fernondo Oliveira Justo, publiée en 2025, met en lumière les effets nettement sous-estimés de l'alcool sur le cerveau. Et les résultats sont alarmants.L'étude s'appuie sur des analyses d'imagerie cérébrale menées auprès de plus de 3 000 adultes, comparant les cerveaux de buveurs réguliers à ceux d'abstinents. Elle révèle que les consommateurs réguliers — même modérés — présentent jusqu'à 133 % plus de lésions cérébrales, en particulier dans les zones liées à la mémoire, à la concentration et à la régulation émotionnelle. Ces lésions ne sont pas l'apanage des grands buveurs : un seul verre par jour suffit à entraîner des altérations mesurables.Le problème vient du fait que l'alcool, même en petite quantité, agit comme neurotoxique. Il perturbe la communication entre les neurones, endommage les cellules gliales (chargées de protéger et nourrir les neurones), et réduit la plasticité cérébrale, c'est-à-dire la capacité du cerveau à s'adapter, apprendre ou réparer les dommages. À long terme, cela peut favoriser le développement de troubles cognitifs, d'anxiété, voire de démence précoce.Autre découverte préoccupante : les cerveaux touchés par une consommation « modérée » montrent des signes de vieillissement accéléré. Les chercheurs ont constaté que certaines régions présentaient une densité neuronale comparable à celle observée chez des personnes de 10 à 15 ans plus âgées. Ce phénomène est d'autant plus inquiétant qu'il est silencieux : il n'y a souvent aucun symptôme visible pendant des années, ce qui empêche les consommateurs de prendre conscience des dégâts.Ces résultats remettent sérieusement en question la notion de « consommation modérée » ou « responsable ». Si les effets sur le foie ou le cœur sont bien connus, ceux sur le cerveau sont encore trop souvent ignorés. Pourtant, ils sont probablement les plus insidieux. Le Dr Oliveira Justo souligne que la tolérance sociale vis-à-vis de l'alcool est en décalage total avec ses effets réels sur la santé cérébrale.En conclusion, il ne s'agit plus seulement de déconseiller les excès, mais bien de réévaluer complètement notre rapport à l'alcool, même à dose faible. Car ce que cette étude démontre, c'est qu'il n'existe probablement pas de niveau de consommation « sans risque » pour le cerveau. Une prise de conscience salutaire, dans un monde où l'alcool reste omniprésent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'opinion de Nicolas Beytout
Une censure peut en cacher une autre

L'opinion de Nicolas Beytout

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 4:06


Alexis Brézet analyse la situation politique délicate dans laquelle se trouve le Premier ministre François Bayrou. Alors qu'une motion de censure doit être examinée cet après-midi, François Bayrou semble se féliciter de la réussite de son conclave, malgré l'échec évident des négociations avec les partenaires sociaux. Alexis Brézet explique que la motion de censure ne devrait pas être adoptée, mais qu'une autre, plus sérieuse, se profile à l'automne sur le budget. Il estime que Bayrou a intérêt à profiter de l'été à Matignon, car l'automne s'annonce difficile pour lui.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Qui est Duško Popov, l'agent qui a inspiré James Bond ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 2:14


Duško Popov, né en 1912 en Serbie, est un personnage aussi réel que fascinant. Avocat de formation, polyglotte, séducteur invétéré, amateur de voitures de luxe et de casinos, il fut surtout un espion double, voire triple, pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est lui qui aurait inspiré à Ian Fleming le célèbre personnage de James Bond.Popov est recruté dès 1940 par les services secrets allemands, l'Abwehr. Mais il accepte cette mission dans le but de servir les Alliés. Rapidement, le MI6 britannique le repère et l'enrôle comme agent double. Son nom de code : "Tricycle", parce qu'il gérait plusieurs sources… ou, selon la légende, pour sa vie amoureuse à trois.Là où Popov devient un personnage-clé de l'Histoire, c'est qu'il réussit à duper les nazis pendant toute la guerre. Il leur transmet de fausses informations préparées par les Britanniques, jouant un rôle essentiel dans les opérations de désinformation précédant notamment le Débarquement.Mais Popov n'était pas un simple bureaucrate de l'ombre. Il menait une vie digne d'un roman d'espionnage : séjours dans les plus grands hôtels, jeux de baccarat à Deauville ou Lisbonne, relations avec des femmes célèbres, dont, dit-on, l'actrice Simone Simon. C'est lors d'une de ces soirées à l'hôtel Casino Estoril, au Portugal, en 1941, qu'il attire l'attention de Ian Fleming, alors jeune officier du renseignement britannique. Popov mise l'équivalent de 40 000 dollars sur une seule main de baccarat, pour humilier un agent nazi — un coup de bluff spectaculaire qui impressionne profondément Fleming. Ce moment précis aurait inspiré la scène culte de "Casino Royale", premier roman de James Bond.Autre fait marquant : en 1941, Duško Popov informe le FBI qu'une attaque japonaise contre les États-Unis se prépare, visant potentiellement Pearl Harbor. Mais J. Edgar Hoover, directeur du FBI, n'aime pas les méthodes de Popov, qu'il trouve trop libertines… et ne donne pas suite à l'alerte.Après la guerre, Popov quitte le monde de l'espionnage. Il publie ses mémoires en 1974, intitulées Spy/Counterspy, où il raconte ses missions, son double jeu et ses rencontres avec les plus hautes sphères des services secrets.En résumé, Duško Popov est un espion aussi séduisant qu'efficace, dont la vie a directement inspiré Ian Fleming pour créer James Bond : un homme de charme, de risque, de mystère — mais surtout, un maître dans l'art de tromper son monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
Le désespoir du jour - Laurent, policier municipal : "On a du trafic, des émeutes et des agressions... et on nous pond ça. On a autre chose à faire que ça. J'en ai marre de taper sur le bon Français" - 30/06

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 2:10


Aujourd'hui, Flora Ghebali, Charles Consigny et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

C dans l'air
Retraites, santé : coup de chaud pour Bayrou - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 64:10


C dans l'air du 27 juin 2025 - Retraites, santé : coup de chaud pour Bayrou La porte-parole du gouvernement avait prévenu : le prochain budget sera un "cauchemar". Ces derniers jours, les contours de ce budget 2026 se précisent, et le signal est clair : les économies seront douloureuses, notamment pour la santé.Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, a annoncé lors d'une audition à l'Assemblée nationale que 1,7 milliard d'euros d'économies seraient réalisés dès 2025 sur les dépenses de santé. Parmi les premières victimes : les revalorisations tarifaires promises aux kinésithérapeutes et médecins libéraux, vont être reportées au 1er janvier 2026. Le gouvernement cible aussi l'hôpital, les arrêts de travail, les affections de longue durée (ALD) et envisage de nouveaux déremboursements de médicaments.Autre front sensible : le transport sanitaire. L'exécutif entend maintenir la pression dans les négociations avec les chauffeurs de taxi, sur fond de réforme des tarifs. "Nous n'avons pas d'autre solution que cette réforme du modèle de tarification", a martelé Catherine Vautrin. Autrement dit : il n'y aura pas de recul.Sur les retraites, le climat reste tout aussi tendu. Après quatre mois de concertation sans accord entre partenaires sociaux, le Premier ministre a tenté jeudi de reprendre la main. Refusant de parler d'"échec" du conclave, François Bayrou a vanté plusieurs "avancées", à commencer par un consensus sur l'objectif de retour à l'équilibre en 2030 et le maintien du départ à 64 ans, tel que fixé par la loi Borne. Le chef du gouvernement a également proposé a proposé aux "experts et négociateurs des organisations de se remettre au travail" "15 jours, 10 jours" convaincu qu'un accord était à portée de main pour améliorer la réforme des retraites de 2023.Mais le premier syndicat de France a refusé de participer à "de nouvelles séances de négociations". Pour la CFDT, les deux derniers points de blocage dans les négociations, que sont la pénibilité et le financement du système de retraites, sont "deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions"."Si, à un moment, le gouvernement veut trouver une voie d'équilibre, il faut qu'il comprenne que, pour mon organisation, il n'y a pas de voie de passage sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu'on a proposé", a-t-elle ajouté, précisant que le bureau national de la CFDT avait rendu un avis "unanime" en ce sens vendredi matin."Si les organisations considèrent que ce n'est plus leur heure et qu'il faut trancher, on tranchera", a répondu ce vendredi le Premier ministre. L'échec du conclave sur les retraites est un coup dur pour le locataire de Matignon, et s'annonce lourd de conséquences. Le Parti socialiste, qui réclame un projet de loi "sans délai" pour reparler des retraites et mettre au menu du Parlement toutes les mesures qui fâchent, y compris l'âge légal de départ à la retraite porté à 64 ans en 2023, a annoncé en début de semaine le dépôt d'une motion de censure. Sauf coup de théâtre le RN ne devrait pas la voter, mais le Premier ministre se retrouve dans une position encore plus compliquée avant la présentation du budget. Le gouvernement s'avance vers un automne parlementaire à hauts risques.LES EXPERTS :- Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l'institut de sondage ODOXA - Stéphanie VILLERS - Economiste, conseillère économique de PwC France - Philippe MABILLE - Directeur éditorial la Tribune et la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point

Les Grandes Gueules
La fermeté du jour - Antoine Diers : "Il ne peut pas y avoir un autre drapeau que celui de la France sur les mairies. Et dans les manifestations, on devrait aussi interdire les drapeaux étrangers. Ça fracture le pays." - 27/06

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 1:19


Aujourd'hui, Bruno Poncet, Joëlle Dago-Serry et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Journal d'Haïti et des Amériques
Anna Wintour, fin d'une époque chez Vogue

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 30:00


C'est la fin d'un règne de 37 ans. Coupe au carré inimitable, aussi redoutée qu'admirée. Anna Wintour surnommée la « papesse de la mode » a annoncé hier jeudi (26 juin 2025) sa démission de la rédaction en chef de l'édition américaine de Vogue. Quelle était son influence ? Nous en parlons avec Constance Benqué, CEO de Elle International. Ce n'est pas une surprise, mais c'est tout de même un tournant, nous explique Constance Benqué. Mais la papesse de la mode ne quitte pas totalement la scène : elle conservera un rôle de supervision des éditions internationales. Car, rappelle Constance Benqué, Vogue reste un groupe très centralisé, où Anna Wintour gardera un poids important dans les grandes orientations. Quel successeur pour incarner Vogue ? La question du remplacement reste ouverte, mais une chose semble probable : la direction américaine voudra placer l'un des siens. « Je pense que ce sera inévitablement un ou une Américain(e) ». Comment expliquer l'aura de celle que l'on reconnaît à sa coupe au carré et à ses lunettes noires ? « Par son jugement acéré, sa redoutable exigence », résume Constance Benqué. Dans un milieu où il faut savoir s'imposer, Anna Wintour a su se faire craindre autant qu'admirer, notamment des créateurs. Si elle ne décide pas seule des tendances – ce sont les stylistes qui les lancent – elle aura été pendant des décennies une figure d'autorité incontournable dans le monde de la mode.   Malgré la légalisation de l'IVG en Colombie, sa pratique se heurte à de nombreux obstacles C'est un reportage d'Ange Fabre. En Colombie, l'avortement a été légalisé en 2022 mais des obstacles demeurent. Aujourd'hui encore, les femmes qui pratiquent l'IVG subissent une forte stigmatisation, comme en témoigne l'influenceuse Camila Correa, qui raconte sur TikTok la solitude et les préjugés dont elle a été victime. Dans les hôpitaux, de nombreuses femmes sont confrontées à des blocages : les médecins peuvent refuser de pratiquer l'IVG mais ils doivent orienter les femmes vers un autre médecin ou un autre centre. Très souvent, ils refusent de le faire. Les associations comme Mesa Por la Vida ou Unimédicos se battent pour faire respecter la loi, qui permet l'IVG sans justificatif jusqu'à la 24è semaine. Pourtant, des documents administratifs non requis sont souvent exigés, ce qui retarde voire empêche l'intervention. La situation est encore plus critique en zone rurale, où les infrastructures sont rares et les normes sociales plus rigides. Les femmes y manquent de soutien et d'accès à l'information. Autre frein : les dénonciations, qui persistent malgré la décision de la Cour constitutionnelle. L'avortement reste inscrit comme un délit dans le Code pénal, et le Parlement n'a toujours pas engagé de réforme pour le dépénaliser pleinement.   En Floride, le projet Alligator Alcatraz crée la polémique Les autorités de la Floride ont lancé la construction d'un nouveau centre de détention pour migrants surnommé « Alligator Alcatraz ». Un nom qui en dit long. Le centre est installé sur une ancienne piste d'atterrissage, en plein cœur des Everglades — un environnement particulièrement hostile, avec alligators, pythons et marécages. Objectif assumé : décourager toute tentative d'évasion, rapporte CNN. Mais ce projet fait polémique. La maire du comté de Miami-Dade, Daniella Levine Cava, alerte sur le manque de transparence et les risques environnementaux dans une zone protégée. Des ONG montent aussi au créneau. La Florida Immigrant Coalition dénonce des conditions inhumaines, avec des migrants logés dans des tentes sous la chaleur étouffante de l'été floridien. Le centre accueillera des personnes en attente d'expulsion. Et selon le magazine Time, plusieurs militants redoutent que ce site devienne un prototype pour d'autres États républicains alignés sur la stratégie migratoire de Donald Trump. Pour eux, « Alligator Alcatraz » symbolise une politique brutale et idéologique, au mépris des droits humains et des normes environnementales.   Quelles répercussions du conflit entre l'Iran et Israël sur les alliés de Téhéran en Amérique latine Le Miami Herald observe que malgré des alliances militaires affichées, ni la Russie ni la Chine n'ont apporté de soutien concret à l'Iran, se limitant à de simples condamnations verbales. Cette posture, selon le journal, envoie un message clair à des régimes proches de Téhéran comme le Venezuela, Cuba ou le Nicaragua : en cas de crise majeure, ils seront seuls. Le journal cite Elliott Abrams, ancien diplomate américain, qui estime que la victoire américano-israélienne montre que l'équilibre mondial a basculé en faveur des États-Unis. Et d'ajouter : « Des gens comme le président vénézuélien Nicolás Maduro doivent comprendre que s'ils se retrouvent un jour en réelle difficulté, personne ne viendra les secourir. »   Journal de la 1ère L'activité économique tourne au ralenti en Martinique.

Radio Maria France
Social 2025-06-26 Eric de Rus: "L'autisme, une autre façon d'être au monde" (livre)

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 44:22


Avec Eric de Rus, auteur de différents ouvrages, dont: - L'autisme, une autre façon d'être au monde (éditions Salvator, 2025) - La grâce d'altérité (éditions Salvator, 2023)

EMCI TV Bonjour chez vous !
Veux-tu aller à une autre dimension ?

EMCI TV Bonjour chez vous !

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025


C dans l'air
Comment Trump a fait plier l'Otan? - L'intégrale

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 64:05


C dans l'air du 25 juin 2025 - Comment Trump a fait plier l'Otan? - Arrivé aux Pays-Bas pour un sommet crucial de l'OTAN réunissant les 32 dirigeants de l'Alliance, Donald Trump s'est félicité, ce mercredi, d'un engagement inédit des alliés : investir massivement dans leur défense. Les Européens et le Canada devraient "très bientôt" dépenser autant que les États-Unis. "Je leur demande de passer à 5 % depuis des années, et ils passent à 5 %. C'est énorme (...). L'OTAN va devenir très forte avec nous", a lancé, triomphant, le président américain.Derrière cette "grande victoire" clamée par Donald Trump, nombre d'experts y voient pourtant un accord de façade, destiné à apaiser le président des Etats-Unis, qui ne cesse de dénoncer les "mauvais payeurs" européens. Car les fameux 5 % du PIB promis d'ici la fin de la décennie sont en réalité divisés : 3,5 % pour la défense militaire stricte, et 1,5 % pour la sécurité au sens large (police, justice, cybersécurité, etc.), avec des modalités et un calendrier qui restent flous.Ce sommet, soigneusement chorégraphié, vise surtout à éviter un nouvel esclandre. On se souvient du coup d'éclat du président américain lors du G7 en juin dernier, qu'il a quitté prématurément. Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, n'a cessé de réclamer des alliés européens et du Canada qu'ils dépensent beaucoup plus pour leur sécurité, faute de quoi il menace de ne plus les défendre.Pris en étau entre la menace russe et l'unilatéralisme assumé de Washington, les Européens multiplient les gestes de bonne volonté. Mais une question demeure : l'Amérique est-elle encore un allié fiable ? Hier, à bord d'Air Force One, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l'attitude des Etats-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'Otan. L'article 5 du traité de l'Alliance Atlantique peut "se définir de plusieurs façons", a-t-il lâché à propos de la pierre angulaire de l'Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Autre moment scruté de la journée : la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, en marge du sommet. Le président ukrainien espère arracher de nouvelles sanctions contre Moscou, et surtout des armes. Leurs relations sont compliquées, on se souvient de leur échange dans le Bureau ovale, il y a quatre mois. Les paroles de Donald Trump vont être une nouvelle fois scrutées… Tout comme les premiers pas du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, qui a rompu avec l'orthodoxie budgétaire de son pays et se verrait bien assumer le leadership en Europe.LES EXPERTS :- James ANDRE - Grand reporter - France 24- Général Olivier DE BAVINCHOVE - Ancien chef d'état-major de la force internationale de l'OTAN - Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express - Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Camille GRAND ( en duplex du sommet de l'OTAN de La Haye)  - Ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN

Les Grandes Gueules
Le dicton du jour - Fatima Aït-Bounoua : "Mon souhait ce n'est pas que Bayrou tombe mais que la France se lève. Si c'est simplement une symbolique pour mettre un autre playmobile à sa place, ça ne sert à rien" - 25/06

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 0:53


Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, Mourad Boudjellal et Fatima Aït Bounoua débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Choses à Savoir
Tintin cache-t-il un secret de famille ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 2:41


Derrière l'univers aventureux, limpide et rassurant de Tintin, se dissimulerait un non-dit familial aux résonances profondes. C'est la thèse que défend le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron, dans une étude publiée en 1985, et confirmée en 1987 par des recherches biographiques. Selon lui, Hergé aurait inconsciemment peuplé ses albums de symboles et de personnages reflétant un secret enfoui dans sa propre histoire familiale.Le point de départ de cette hypothèse : le père d'Hergé, Alexis Remi, était né de père inconnu. La mère d'Alexis, donc la grand-mère paternelle d'Hergé, n'a jamais révélé l'identité du géniteur. Ce silence, ce tabou, a laissé une empreinte durable dans la mémoire familiale. Hergé lui-même n'en parlait jamais. Mais selon Tisseron, l'œuvre de fiction serait devenue le lieu d'expression détournée de cette énigme généalogique.Parmi les indices les plus troublants : la figure des Dupondt. Ces deux policiers identiques, mais non apparentés, seraient une représentation symbolique du père d'Hergé et de son frère jumeau. Ce détail est réel : le père d'Hergé avait effectivement un frère jumeau, ce qui donne du crédit à l'idée que les Dupondt — clones sans origine claire — seraient une métaphore visuelle de cette gémellité et de ce double mystère.Autre personnage clé de cette grille de lecture : la Castafiore. Selon Tisseron, la diva exubérante et fantasque serait une projection caricaturale de la grand-mère d'Hergé, gardienne du secret. Toujours prête à faire du bruit, à envahir l'espace, mais incapable de nommer ce qui compte vraiment — à savoir, dans cette lecture, l'identité du père caché.Hergé lui-même, dans les dernières années de sa vie, semblait préoccupé par des questions liées à la généalogie, à la filiation, au secret. Certaines planches inachevées du dernier album, Tintin et l'Alph-Art, laissent entrevoir un univers plus sombre, plus introspectif. Un tournant peut-être vers une œuvre plus intime, jamais aboutie.En définitive, cette lecture ne réduit pas Tintin à un règlement de comptes familial. Mais elle révèle que même dans les aventures les plus ludiques, la mémoire inconsciente peut s'exprimer. À travers la quête perpétuelle d'un jeune reporter sans famille, toujours lancé vers des vérités cachées, peut-être Hergé cherchait-il, sans le dire, à percer son propre mystère d'origine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Mireille Weinberg - Retraités: le trop plein d'épargne?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 10:13


C dans l'air l'invité du 20 juin 2025 avec Mireille Weinberg, rédactrice en chef adjointe du magazine Capital, spécialiste des placements.Le taux d'épargne en France n'a jamais été aussi élevé depuis la fin des années 70. Parmi les épargnants, il y a une partie de la population qui met beaucoup d'argent de côté : les retraités. Le taux d'épargne des revenus en moyenne atteint 18,8%, c'est inédit depuis 45 ans. Si on met de côté la période Covid et qu'on regarde les chiffres plus précisément, on s'aperçoit que le taux d'épargne chez les plus de 70 ans monte à 25%. Les deux tiers de l'argent qui a été mis de côté ces derniers mois est parti gonfler les comptes d'épargne des retraités. Comment l'expliquer ? Le pouvoir d'achat des retraités s'est amélioré deux fois plus vite que celui des salariés. Les retraites étant indexées sur l'inflation, on a dépassé les 6% d'augmentation en 2024. En revanche, les salaires, eux, n'ont progressé que de 3%. Aujourd'hui, l'inflation se stabilise, donc il y a bien un gain de pouvoir d'achat et il est beaucoup plus important pour les retraités.En matière de consommation et de croissance, les conséquences sont importantes, car les retraités consomment moins que les familles qui travaillent. Et ils épargnent par sécurité, en raison de l'incertitude géopolitique, mais aussi pour assurer l'avenir de leurs enfants, en transmettant un héritage. Autre fait d'importance : l'envie de ne pas faire peser trop fort la maison de retraite pour ne pas peser sur leurs enfants. La croissance en France reposant beaucoup sur la consommation, le taux d'épargne explique en partie le fait que l'économie française patine, avec une prévision de croissance de 0,7% en 2025 selon l'Insee.Mireille Weinberg, rédactrice en chef adjointe du magazine Capital, spécialiste des placements, nous expliquera pourquoi les Français, et en particulier les retraités, ont en ce moment une préférence pour les placements sûrs, et s'ils ont raison d'adopter cette attitude.

Théâtre
"Tu, mio" de Erri de Luca 4/5 : Un autre visage

Théâtre

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 19:17


durée : 00:19:17 - Lectures du soir - "Là, j'étais dans les nuits communes des innombrables étés de la terre, j'étais du même âge que la planète, un de son espèce insomnieuse. "

Invité Afrique
Espaces aériens en Afrique: «les relations sont telles que les voyages vont être complètement réduits»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 8:45


C'est un nouveau phénomène. En Afrique, de plus en plus de pays se livrent à une « guerre » de leurs espaces aériens. Dernier exemple en date : en avril dernier, le Mali et l'Algérie, réciproquement, se sont fermés leurs espaces aériens. Le Niger a fait de même contre la France. Et la République démocratique du Congo a pris la même mesure contre le Rwanda. Quelles conséquences pour les compagnies aériennes et pour les passagers ? Ibra Wane est le directeur, pour l'Afrique, du courtier aérien français Avico, qui est spécialisé dans la location d'avions et de moteurs d'avion. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis la dernière crise entre le Mali et l'Algérie en avril dernier, les deux pays se sont mutuellement fermé leurs espaces aériens. Et concrètement, les avions Paris-Abidjan, par exemple, ne peuvent plus survoler le Mali s'ils sont passés au-dessus de l'Algérie : ils doivent donc faire un grand détour par le Maroc et le Sénégal à l'ouest. Quelles conséquences pour les passagers ? Ibra Wane : La première conséquence, c'est d'abord pour les compagnies aériennes elles-mêmes, parce que ça allonge beaucoup le temps de vol. Ça peut aller jusqu'à même 50 minutes de temps de vol supplémentaire, ce qui renchérit donc le coût du carburant, le coût d'exploitation global de la compagnie. Et comme vous le savez, le poste de carburant est le premier poste de coûts directs pour une compagnie aérienne. Imaginez donc un allongement du temps de vol de 50 minutes, ce que ça peut être comme coûts supplémentaires. Est-ce que, du coup, les passagers de Corsair, de SN Brussels, de British Airways ou d'Air France payent plus cher leur billet depuis le mois d'avril ? Non, je ne pourrais pas dire que ces passagers payent plus cher les billets, parce que les compagnies aériennes ont chacune une politique commerciale différente. Je ne suis pas certain que toutes les compagnies aient répercuté le surcoût sur les billets des passagers. Mais il est clair qu'un surenchérissement des coûts qui perdure, cela mènera forcément à une augmentation des tarifs à long terme. Et ces 50 minutes de vol supplémentaires représentent quelle surconsommation de kérosène ? Cela représente à peu près jusqu'à un sixième ou un septième de surconsommation de kérosène pour tout le vol. Si vous avez un vol Paris-Abidjan par exemple, qui fait six heures et que vous augmentez 50 minutes de vol, c'est presque une heure de vol de plus. Vous voyez, vous avez augmenté à peu près un sixième de vos coûts de carburant et c'est énorme. Alors, on dit beaucoup qu'Air France est la compagnie internationale la plus impactée par tous ces événements. Mais est-ce que la compagnie Air Algérie n'est pas aussi touchée ? Elle l'est forcément, notamment en ce qui concerne le Mali. Je m'explique. Un avion qui survole l'Algérie n'a pas le droit de survoler le Mali et vice versa. Bien entendu, si les vols d'Air Algérie vers l'Afrique passaient par le Mali, tous ces vols-là sont complètement impactés. Absolument. Autre événement politique qui impacte le transport aérien, le putsch de juillet 2023 au Niger. Depuis cette date, les avions français n'ont plus le droit de survoler ce pays qui représente un cinquième de la superficie totale de l'Afrique de l'Ouest et qui est au carrefour de plusieurs couloirs aériens. Quelles conséquences pour Air France ? Vous savez, selon la convention de Chicago, chaque État a la souveraineté complète et exclusive sur l'espace aérien au-dessus de son territoire. C'est ce qui s'est passé avec le Niger. C'est une affaire bilatérale entre le Niger et la France. La conséquence immédiate, c'est qu'aucun avion français ne peut survoler le territoire nigérien. Il faut donc passer par l'est ou par l'ouest pour pouvoir rallier des territoires au sud du Niger, sur le continent africain. Et quand on regarde une carte de l'Afrique, on voit que, pour aller par exemple de Paris à Douala ou de Paris à Kinshasa, il faut survoler le Niger, sinon il faut faire un énorme détour ? Il faut faire un énorme détour, en effet. Absolument. Autre évènement politique : la conquête de Goma par les rebelles du M23 et l'armée rwandaise. Depuis ce mois de février, la République démocratique du Congo interdit le survol de son territoire aux avions rwandais. Est-ce que la compagnie RwandAir est impactée par cette mesure ? Ah oui, elle est forcément impactée. De toute façon, le territoire de la RDC, comme vous le savez, est tellement vaste par rapport au Rwanda que la plupart des vols vers l'ouest du Rwanda devaient passer par ce territoire-là. C'est vrai que cette compagnie est totalement impactée, en effet. L'un des faits majeurs de ces deux dernières années, c'est donc la fermeture de l'espace aérien du Niger à tous les avions français. Est-ce que cette mesure très restrictive profite à d'autres compagnies ? Je ne crois pas. Quand il y a une restriction, cela ne profite à personne, ni au pays qui a restreint, ni aux compagnies. Donc, nous espérons, nous, dans notre profession, que cette affaire connaîtra un épilogue favorable dans les meilleurs délais, aussi bien en ce qui concerne le Mali et l'Algérie que le Niger, parce que cela ne profite pas du tout à l'activité. C'est une crise. Ça renchérit les coûts aussi bien pour les compagnies aériennes que pour les populations et que pour les passagers. Donc cela n'a aucun bénéfice pour personne. Mais maintenant qu'Air France et Corsair ne peuvent plus atterrir à Niamey, à Agadez ou à Zinder, il y a nécessairement d'autres compagnies qui en profitent ? Je ne crois pas. D'abord, Corsair n'y allait pas, de toute façon. C'est Air France qui allait à Niamey, tout simplement. Et de toute façon, il ne faut pas oublier que cette affaire du Niger avec la France s'accompagne aussi d'une restriction des voyages eux-mêmes, parce que les problèmes de visas se posent aussi. Je crois que les relations sont telles que les voyages vont être complètement réduits. Oui, le flux des passagers a diminué sur les vols à destination du Sahel, c'est ça ? C'est ça. Absolument.

Choses à Savoir SANTE
L'activité sexuelle aide-t-elle vraiment à dormir ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 2:23


Le lien entre sexualité et sommeil fascine autant qu'il interroge. Beaucoup de personnes rapportent mieux dormir après un rapport sexuel, mais que dit réellement la science ? Est-ce un simple ressenti ou un véritable phénomène physiologique ?De plus en plus d'études tendent à confirmer que l'activité sexuelle, et en particulier l'orgasme, peut favoriser un meilleur sommeil, parfois de façon comparable, voire supérieure, à certains somnifères légers.Lors d'un rapport sexuel, plusieurs mécanismes physiologiques se mettent en place. Pendant l'orgasme, le cerveau libère un cocktail de neurohormones : ocytocine (hormone de l'attachement et de la détente), prolactine (associée à la sensation de satiété sexuelle et à la somnolence), ainsi qu'une diminution du taux de cortisol, l'hormone du stress. Cette combinaison favorise naturellement un état de relaxation propice à l'endormissement.Une étude australienne de 2019, menée par le Dr Michele Lastella de l'Université de Central Queensland, a exploré ce phénomène. L'équipe a interrogé 460 adultes : 64 % des participants déclaraient qu'après un rapport sexuel avec orgasme, leur qualité de sommeil s'améliorait nettement. L'effet était encore plus marqué chez les couples ayant une vie sexuelle régulière.Plus récemment, une étude publiée en 2022 dans Frontiers in Public Health a montré, à partir de mesures objectives (actimétrie et questionnaires), que les participants ayant eu une activité sexuelle avec orgasme s'endormaient en moyenne 15 à 20 minutes plus rapidement, et bénéficiaient d'un sommeil plus profond, comparé aux nuits sans activité sexuelle.Faut-il en conclure que l'orgasme est plus thérapeutique que les médicaments ? Il convient de nuancer. Si l'effet apaisant de l'activité sexuelle est réel, il ne remplace pas un traitement médical adapté en cas d'insomnie chronique sévère. Toutefois, pour les troubles du sommeil légers ou modérés liés au stress ou à l'anxiété, il peut représenter une approche naturelle, sans effets secondaires.Autre point intéressant : cet effet bénéfique s'observe aussi bien après des rapports sexuels en couple qu'après la masturbation, selon une étude de 2016 par Brody et Krüger, publiée dans Sleep and Biological Rhythms. Cela confirme que c'est bien le relâchement neuro-hormonal lié à l'orgasme qui agit.En résumé, l'activité sexuelle — avec orgasme — constitue un véritable levier naturel pour favoriser un sommeil de qualité. Sans se substituer aux traitements médicaux en cas de pathologies, elle offre une stratégie complémentaire, agréable et accessible, pour favoriser l'endormissement et améliorer la récupération nocturne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
L'incompréhension du jour - Joëlle Dago-Serry : "C'est devenu assez simple maintenant d'aller taper sur un autre pays. Où sont les organisations internationales mises en place pour pacifier le monde ? Je suis sur la position du pré

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 1:11


Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Antoine Diers et Etienne Liebig débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Radio foot internationale
La Coupe du monde des clubs est lancée

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 48:30


Radio Foot 16h10-21h10 T.U. Il est question ce lundi de Coupe du monde des clubs : - Groupe B : les vainqueurs de la C1 sur leur lancée ; - Groupe A, le Bayern a déroulé face aux amateurs néo-zélandais d'Auckland à Cincinnati. ; - Groupe C : duel attendu entre Boca Juniors et Benfica à Miami. ; - Groupe D : belle affiche en perspective entre Flamengo et l'Éspérance Tunis. Groupe B : les vainqueurs de la C1 sur leur lancée. 2 semaines après Munich, la détermination et la forme du PSG semblent intactes. 7 mois après la défaite face à l'Atlético en Ligue des Champions, les Rouge et Bleu ont pris leur revanche sur les Colchoneros au Rose Bowl de Pasadena. 2 buts inscrits à la mi-temps, Luis Enrique a pu ensuite faire souffler ses cadres. L'exclusion de Clément Lenglet à 12 minutes de la fin n'a pas aidé l'Atlético, qui a cru revenir à 2-1 avant que le but de Julian Alvarez ne soit annulé par la VAR. Senny Mayulu et Kang In Lee ont enfoncé le clou, score final 4-0. Luis Enrique affiche-t-il ses ambitions ? On attendait mieux des Rojiblancos qui ont déçu. - Une poule où les Brésiliens de Botafogo ont dominé les Sounders dans leur stade de Seattle (2-1). Les Vert et Bleu seront opposés aux Madrilènes tandis que les Cariocas affronteront les Parisiens au prochain tour.   Groupe A : le Bayern a déroulé face aux amateurs néo-zélandais d'Auckland à Cincinnati. (10-0) Trois doublés et un triplé de Jamal Musiala, de retour après un pépin musculaire. Différence de niveau abyssal, les limites de cette nouvelle compétition ? Groupe A : Palmeiras affrontait Porto dans la banlieue de New York. Paulistes et Dragons n'ont pu se départager (0-0).   Groupe C : duel attendu entre Boca Juniors et Benfica à Miami. Match qui promet entre un des clubs mythiques d'Amérique du Sud et des Aigles qui comptent se rabattre sur cette Coupe du monde, après une saison décevante au Portugal.   Groupe D : belle affiche en perspective entre Flamengo et l'Éspérance Tunis. Les vainqueurs de la Copa Libertadores 2022 face aux finalistes de la C1 de la CAF l'an passé. Autre formation africaine en compétition, Al Ahly disputait le match d'ouverture du tournoi face à l'Inter Miami qui évoluait dans son stade. La formation de Lionel Messi et celle du portier vétéran El-Shenawi ont fait match nul 0-0.   Avec Hugo Moissonnier : Patrick Juillard, Éric Rabesandratana et David Lortholary. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
La Coupe du monde des clubs est lancée

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 48:30


Radio Foot 16h10-21h10 T.U. Il est question ce lundi de Coupe du monde des clubs : - Groupe B : les vainqueurs de la C1 sur leur lancée ; - Groupe A, le Bayern a déroulé face aux amateurs néo-zélandais d'Auckland à Cincinnati. ; - Groupe C : duel attendu entre Boca Juniors et Benfica à Miami. ; - Groupe D : belle affiche en perspective entre Flamengo et l'Éspérance Tunis. Groupe B : les vainqueurs de la C1 sur leur lancée. 2 semaines après Munich, la détermination et la forme du PSG semblent intactes. 7 mois après la défaite face à l'Atlético en Ligue des Champions, les Rouge et Bleu ont pris leur revanche sur les Colchoneros au Rose Bowl de Pasadena. 2 buts inscrits à la mi-temps, Luis Enrique a pu ensuite faire souffler ses cadres. L'exclusion de Clément Lenglet à 12 minutes de la fin n'a pas aidé l'Atlético, qui a cru revenir à 2-1 avant que le but de Julian Alvarez ne soit annulé par la VAR. Senny Mayulu et Kang In Lee ont enfoncé le clou, score final 4-0. Luis Enrique affiche-t-il ses ambitions ? On attendait mieux des Rojiblancos qui ont déçu. - Une poule où les Brésiliens de Botafogo ont dominé les Sounders dans leur stade de Seattle (2-1). Les Vert et Bleu seront opposés aux Madrilènes tandis que les Cariocas affronteront les Parisiens au prochain tour.   Groupe A : le Bayern a déroulé face aux amateurs néo-zélandais d'Auckland à Cincinnati. (10-0) Trois doublés et un triplé de Jamal Musiala, de retour après un pépin musculaire. Différence de niveau abyssal, les limites de cette nouvelle compétition ? Groupe A : Palmeiras affrontait Porto dans la banlieue de New York. Paulistes et Dragons n'ont pu se départager (0-0).   Groupe C : duel attendu entre Boca Juniors et Benfica à Miami. Match qui promet entre un des clubs mythiques d'Amérique du Sud et des Aigles qui comptent se rabattre sur cette Coupe du monde, après une saison décevante au Portugal.   Groupe D : belle affiche en perspective entre Flamengo et l'Éspérance Tunis. Les vainqueurs de la Copa Libertadores 2022 face aux finalistes de la C1 de la CAF l'an passé. Autre formation africaine en compétition, Al Ahly disputait le match d'ouverture du tournoi face à l'Inter Miami qui évoluait dans son stade. La formation de Lionel Messi et celle du portier vétéran El-Shenawi ont fait match nul 0-0.   Avec Hugo Moissonnier : Patrick Juillard, Éric Rabesandratana et David Lortholary. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Parlons-Nous
Amour : Mariée, Lise a eu un coup de foudre pour un autre homme

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 27:54


REDIFF - Mariée depuis de nombreuses années et ayant une vie paisible, Lise ne s'imaginait pas tomber amoureuse d'un autre homme. Le sachant fraîchement célibataire, elle s'imagine vivre une histoire avec lui. Mais elle ne s'imagine pas non plus quitter son mari. Sexualité, infidélités, coups de foudre, difficultés dans le couple... Au micro de Caroline Dublanche, les auditeurs confient leur vie amoureuse. RTL vous propose désormais de redécouvrir, tous les matins, un cas marquant ! Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 48:30


Au sommaire du Café des Sports – Vendredi 13 juin 2025 - Direct à 18h10 TU (rediffusion à 21h10 TU). Sur RFI, France 24, Facebook Live, YouTube : - Mondial des clubs : Ça démarre fort ! ; - Kevin De Bruyne en partance : cap sur Naples. ; - Cartons Vidéo : applaudissements ou avertissements ? Mondial des clubs : Ça démarre fort ! - Focus sur le lancement historique de cette première édition XXL aux États‑Unis ! - Analyse du premier choc : Inter Miami (Messi) vs Al‑Ahly Le Caire samedi soir à Miami - Débat : la compétition sera-t-elle inégale entre superpuissances européennes et outsiders à moins que... ? - Autre enjeu : quel impact sur le Ballon d'or à venir ?   Kevin De Bruyne en partance : cap sur Naples - Retour sur ce transfert surprise de l'été : De Bruyne quitte Manchester City pour Naples à 33 ans. - Débat : coup gagnant pour Naples ?   Cartons Vidéo : applaudissements ou avertissements ? - Votre sélection des moments forts en vidéo cette semaine. - Cartons : rouges pour les frasques, jaunes pour les avertissements, verts pour les gestes remarquables. - Échanges avec auditeurs et consultants sur les images marquantes de l'actu foot ! Autour d'Annie Gasnier et Frédéric Suteau : Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Yoro Mangara -- Chef d'édition : David Fintzel -- TCR : Laurent Salerno -- Réalisation vidéo : Souheil Khedir, Yann Bourdelas -- Réalisation audio : Alice Mesnard.