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Le débat africain
Valse de chefs d'Etat à Washington… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 38:59


Au sommaire : Cinq chefs d'Etats africains (Gabon, Guinée-Bissau, Liberia, Mauritanie et Sénégal) se sont rendus cette semaine à Washington pour un sommet consacré aux questions commerciales, mais aussi aux défis sécuritaires et à la politique migratoire. Pourquoi cet intérêt nouveau du président Trump pour le continent ? Volonté de contrer l'influence de la Chine en Afrique ? Multiplication des partenariats portant sur les ressources souterraines ? Autre visite à Washington, celle du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Le président Donald Trump presse pour un cessez-le-feu à Gaza. Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Avec la participation de :  Jean-Paul Oro, correspondant à Paris du quotidien L'intelligent d'Abidjan, président de l'Union des journalistes ivoiriens en France Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Eric Topona, journaliste tchadien au sein de la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle

Les Grandes Gueules
La redondance du jour - Joëlle Dago-Serry : "T'arrives à 10h53, t'as un autre TGV à 11h13, tu te dis : 'ça va bien se goupiller'. Non, ça ne se goupille jamais bien, tu loupes ton train. Maintenant, je vais prendre Trenitalia

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 1:17


Aujourd'hui, Antoine Diers, Joëlle Dago-Serry et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Confidentiel
L'INTÉGRALE - Dutronc-Hardy : rendez-vous dans une autre vie

Confidentiel

Play Episode Listen Later Jul 5, 2025 46:55


REDIFF - Françoise Hardy et Jacques Dutronc formaient un couple mythique. De leur rencontre au milieu des années 1960, à leur mariage précipité en 1981, en passant par une vie à distance, leur histoire a défié les conventions. Malgré les épreuves, et les séparations, leur lien n'a jamais cessé. "Françoise Hardy et Jacques Dutronc, rendez-vous dans une autre vie", c'est le nouvel épisode de Confidentiel. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Volkan Isiksi (Turquie): «On veut subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 11:32


« La Turquie n'est pas en rivalité avec la France en Afrique », affirme le responsable de la diplomatie turque pour l'Afrique. Depuis vingt-cinq ans, la Turquie est en pleine expansion sur le continent africain. On le voit avec ses opérateurs économiques et avec le succès de ses drones sur les champs de bataille. Mais loin de vouloir prendre sa place, la Turquie veut renforcer sa coopération avec la France. C'est ce qu'affirme Volkan Isiksi, directeur général pour l'Afrique au ministère turc des Affaires étrangères. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Volkan Isikci, bonjour, Volkan Isikci : bonjour RFI : En 2007, la France de Nicolas Sarkozy et l'Allemagne d'Angela Merkel ont dit non à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Est-ce que c'est l'une des raisons pour lesquelles votre pays s'est tourné vers le continent africain avec une politique ambitieuse ? En fait, notre politique ambitieuse vers les autres continents, notamment l'Afrique, ça remonte bien avant 2007, donc en 1998. A partir de 2003, les relations de la Turquie avec l'Union africaine, ça s'est développé et on a essayé d'être présent sur le continent africain avec l'ouverture des ambassades. En l'an 2002, on avait douze ambassades. Aujourd'hui, on en a 44 et notre vision est de pouvoir augmenter le nombre de ces ambassades et de pouvoir les augmenter jusqu'à 50 dans les prochaines années, avec les possibilités que l'on va avoir. Tout de même, Monsieur le Directeur général, on remarque que, en 2007 donc, il y a ce refus de la France et de l'Allemagne de faire entrer la Turquie dans l'Union européenne. Et un an plus tard, en 2008, il y a ce premier sommet Turquie-Afrique. Est-ce qu'il n'y a pas un lien de cause à effet ? Non, c'est une coïncidence. Le choix de 2008, c'est indépendamment de la décision que vous avez mentionnée. C'était une feuille de route que l'on avait déjà établie. Donc, en 2008, on a organisé le premier sommet Turquie-Afrique, c'était en Turquie. En 2014, le deuxième, c'était en Guinée équatoriale. En 2021, on a organisé le troisième en Turquie et le quatrième, on va l'organiser l'année prochaine en Libye. Le choix a été ratifié par les organismes concernés de l'Union africaine. Et par les autorités libyennes de Tripoli, puisque ce sera à Tripoli ? Exactement. Depuis 20 ans, Monsieur le Directeur général, le volume d'échanges de votre pays avec l'Afrique a fait un bond très important. Il est passé de 5 milliards à 40 milliards de dollars par an. Qu'est-ce que vous apportez de différent par rapport à l'Europe et la Chine ? Avec nos amis africains, la période de Covid a eu des effets positifs pour que ce volume d'échanges augmente. Comme vous savez, à ce moment-là, il y avait des restrictions du point de vue des visas, du point de vue des vols. Nous, on n'a jamais essayé de rendre la vie difficile à nos amis africains qui voulaient visiter la Turquie. Notre régime de visas était flexible. En plus, les vols de Turkish Airlines n'ont jamais cessé à cette période-là. Nos amis africains, au lieu des destinations classiques qu'ils avaient pour voyager, faire du commerce en Europe ou bien en Asie, ils ont découvert un peu la Turquie. Et dans plusieurs pays africains, ils mentionnent que la continuité, la qualité, le prix et le suivi des produits turcs qu'ils se procurent en Turquie sont nettement plus concurrents que ceux des autres régions du monde. Ils nous disent : « Vous avez des produits de qualité européenne au prix de produits chinois. Alors en effet, certains disent en Afrique que les produits turcs sont moins chers que les produits européens et de meilleure qualité que les produits chinois. Quels produits par exemple ? De tout. Des dentifrices aux tissus, aux chaussures, aux meubles. Surtout dans le secteur de la construction. La plupart du matériel est importé de la Turquie. Évidemment, au lieu d'importer de très loin comme la Chine, le matériel qui est commandé de la Turquie, il parvient à peu près dans un délai d'un mois, un mois et demi, dans le pays concerné. Quand il faut construire un centre de conférence très vite pour un sommet de dans six mois, les Turcs sont là. C'est ça ? Voilà. Donc je ne vais pas citer le pays, mais dans un pays africain, le leader qui avait demandé à une compagnie turque de pouvoir organiser une grande conférence internationale avec la participation des chefs d'Etats, il lui a demandé s'il pouvait construire un centre de conférence en six mois. La compagnie concernée, qui est très active en Afrique, lui a fait la proposition de pouvoir le faire avec un délai de six mois. Evidemment, le prix était très abordable pour ça. La compagnie lui a demandé quelques faveurs : pouvoir amener 4000 ouvriers de Turquie avec six navires et tout le matériel qui serait nécessaire. Donc la commande a été passée au mois de janvier et les portes de cette conférence ont été ouvertes pour accueillir les chefs d'Etat mi-juin. Et donc c'est un succès qui a été réalisé en six mois. Et cet exemple que vous donnez sur six mois, je crois que c'est arrivé dans un pays d'Afrique centrale ? Oui, en Afrique centrale. L'un de vos produits phares en Afrique, Volkan Isikci, c'est le drone de la société Bayraktar. Il a fait ses preuves à Tripoli en 2019, puis dans la guerre Éthiopie -Tigré en 2021. Et du coup, beaucoup de pays africains vous achètent ce produit, comme le Mali, le Tchad. Est-ce que certains pays africains n'ont pas renoncé à la protection des avions de chasse classiques au bénéfice de ces drones, parce que c'est moins cher et parce qu'il y a moins d'abandon de souveraineté ? Je pense qu'il faut voir cette approche dans un contexte technologique et de maniabilité parce que, pour l'utilisation des avions de chasse, il faut déjà des terrains, des pistes d'atterrissage qui sont adéquats. Et ces drones ou ces nouveaux engins depuis quelque temps sont beaucoup plus abordables, maniables et efficaces que les avions de chasse. Que les Mirage 2000 par exemple ? Les avions de chasse demandent beaucoup de dépenses évidemment pour l'achat, pour la maintenance ou le personnel. Les drones, évidemment, ce sont des sociétés privées qui en font, mais l'autorisation d'exportation émane de notre ministère de la Défense. Il faut d'abord un feu vert d'Ankara ? Voilà. Et le suivi de l'utilisation de ces engins est régulé par le ministère de la Défense et d'autres institutions qui travaillent dans ce domaine-là. Est ce qu'on peut parler, de la part de la Turquie en Afrique, d'une diplomatie du drone ? Mais la question du drone se passe seulement dans quelques pays africains pour protéger leur intégrité territoriale. Ce sont des demandes conjoncturelles qui font que la demande des pays est acceptée par la Turquie. Évidemment, les formations que l'on offre, avec un prix abordable et la continuité et la confiance qu'ils ont en la Turquie, tout cela fait que beaucoup plus de pays maintenant recourent à notre technologie dans ce domaine-là. Mais quand vos drones sont utilisés pour frapper des populations civiles, je pense au Mali par exemple, est ce que vous ne craignez pas que cela ternisse l'image de la Turquie ? Évidemment, comme je vous l'ai dit, pour les ventes et l'exportation, il y a une régulation très restreinte. On fait le suivi de ces engins-là dans ces pays-là. Donc, une mauvaise utilisation de vos drones peut conduire à la rupture de la livraison de ces drones ? Voilà, parce que c'est régulé internationalement. Nous, on ne voudrait pas nuire à l'image de la Turquie dans ce sens-là, on ne voudrait pas que ça arrive. Est ce qu'il vous est arrivé, ces dernières années, de dire à un pays africain client de vos drones : « Là, vous avez utilisé ces drones contre des populations civiles, nous ne sommes pas d'accord et nous arrêtons la livraison » ? Après, on n'a pas dit. Mais avant, on dit toujours : « Il ne faut pas les utiliser de façon inappropriée, sinon ça va être la rupture », parce qu'il y a un contrôle continu dans ce sens-là ». Et c'est arrivé qu'il y ait une rupture ? Non, ça n'est pas arrivé, mais on suit de très près pour que ce genre d'évènement n'arrive pas dans ce sens-là. En 2019, la Turquie a soutenu militairement le gouvernement Sarraj à Tripoli contre l'offensive du maréchal Haftar sur la capitale libyenne. Pourquoi avez-vous fait ce choix ? Monsieur Sarraj, c'était le leader de la Libye à ce moment-là, qui était reconnu par les Nations Unies. Du coup, quand il y a eu les actes émanant de l'Est de la Libye vers Tripoli, il a écrit une lettre de demande d'aide d'urgence aux leaders internationaux de cinq pays, y compris la France et la Turquie. Et la Turquie a été le seul pays à pouvoir répondre positivement à son appel à l'aide. Donc notre coopération avec le gouvernement de Tripoli, ça a commencé avec ces démarches de Monsieur Sarraj à ce moment-là et ça continue jusqu'à présent. Et maintenant, on voit que la Libye est en cours de pouvoir solidifier sa démocratie, disons sa gouvernance, avec l'aide qu'on leur a fournie pour que le pays ne tombe pas dans le chaos. Et justement, vous continuez de soutenir Tripoli contre Benghazi ? Le gouvernement Dbeibah contre le maréchal Haftar et ses fils ? Ou est-ce que vous essayez de réconcilier les deux camps ? Non, il n'y a pas de pour et contre. Nous avons des relations avec l'Est aussi. On a ouvert notre Consulat général à Benghazi par exemple. On a des contacts avec Monsieur Haftar et les dirigeants du côté Est. Donc on soutient toutes les parties pour qu'il y ait une entente entre eux pour stabiliser politiquement leur pays. Et je crois que Turkish Airlines atterrit maintenant à Benghazi ? Voilà ! Depuis la chute du régime Assad en Syrie, au mois de décembre dernier, la Russie redéploie ses bateaux et ses avions gros-porteurs vers l'Est de la Libye, notamment Tobrouk et Benghazi. Est-ce que cela vous préoccupe ? Non, pas du tout. Nous, on a toujours des contacts avec la Russie concernant les questions de sécurité et de défense, concernant différentes régions du monde. Donc ça ne nous préoccupe pas. Est que c'est pour apaiser la situation politique au Congo-Brazzaville… Il y a 5 ans, vous avez accepté de soigner dans votre pays, en Turquie, l'opposant Jean-Marie Michel Mokoko, qui est donc sorti de sa prison congolaise pendant quelques semaines et qui y est retourné depuis. Voilà 9 ans quand même que cet opposant politique est détenu à Brazzaville. Qu'est-ce que vous pensez de cette situation ? Pour cela, il faut voir la qualité du plateau technique sanitaire que la Turquie offre aux différents demandeurs dans ce sens-là. Les pays africains font beaucoup de demandes pour pouvoir se soigner sur le sol turc. Donc, il faut considérer cette approche du gouvernement du Congo-Brazzaville pour pouvoir soigner l'opposant. La relation qui existe entre les chefs d'Etat et la confiance qui règne entre eux… Je pense que c'est le résultat de ces approches-là qui a fait que cet opposant a pu retrouver la santé et retourner après dans son pays. Donc, c'est le témoignage d'une relation de confiance entre les présidents Sassou-Nguesso et Erdogan ? Voila. Dans votre esprit, c'est plus une approche humanitaire qu'une approche politique ? Humanitaire. Il faut voir ça sous l'optique humanitaire. Autre séjour médical très remarqué dans votre pays, la Turquie, celui évidemment de l'ancien président Alpha Condé de Guinée Conakry. Est-ce à dire que vous pourriez jouer un rôle de facilitateur aujourd'hui entre le général Doumbouya, qui est venu d'ailleurs à Ankara pour la dernière investiture du président Erdogan il y a deux ans, et les opposants guinéens en exil ? Vous savez, la médiation ne se fait pas parce que vous avez le désir d'être médiateur. Ça doit venir des parties concernées. Donc une demande n'a pas été mentionnée. Donc du coup, ça n'a pas été vu dans ce sens-là. Il n'y a pas de médiation turque sur la Guinée Conakry ? Non. On dit souvent, Volkan Isikci, qu'il y a une rivalité entre la Turquie et la France en Afrique. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Pas du tout ! Parce que le mot rivalité, c'est quelque chose de négatif. La concurrence, ça existe parce que, dans le monde, les intérêts, ça existe. Avec la France, je pense que le mot concurrence est plus adapté, mais il faut enrichir ça avec une coopération, une collaboration. Avec les relations historiques que la France a avec le continent africain, avec l'expérience de plus en plus aiguë des acteurs turcs sur le continent, je pense qu'avec ces atouts, les deux pays peuvent servir davantage pour pouvoir subvenir aux besoins des pays concernés, pour être à côté de ceux qui en ont besoin. Et dans le cadre d'un partenariat entre les deux pays, quels sont les atouts de la France en Afrique sur lesquels vous, les Turcs, vous aimeriez vous appuyer ? Les deux pays ont des expériences différentes. Évidemment, la connaissance du terrain, la présence linguistique peuvent apporter beaucoup de choses de la part de la France. La Turquie, avec son expérience de plus en plus aiguë depuis les années 2000, peut servir davantage pour pouvoir réaliser de grands investissements dans ce sens. Moi j'aimerais bien mentionner que la zone de confort n'existe pas. Il faut prendre des risques. Il faut être sur le terrain avec un partenaire de confiance. Je pense qu'on peut faire beaucoup de choses. On croit beaucoup à ça et, quel que soit le pays, on n'a jamais essayé de destituer une entité, un pays du continent africain. Vous n'avez jamais voulu chasser la France de certains pays africains ? Pas du tout, pas du tout. On n'a pas cette position. On veut seulement développer davantage et subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande. Vous n'êtes pas dans une démarche de rivalité avec la France, comme peut l'être la Russie par exemple ? Pas du tout, pas du tout. La question de la Russie, je ne suis pas en mesure d'y répondre, mais nous, on ne voit pas la France en tant que rivale sur le continent africain. Volkan Isikci, monsieur le Directeur général, merci. Merci beaucoup   À lire aussiEntre l'Afrique et la Turquie, un partenariat qui s'enracine À lire aussiLa Turquie s'apprête à débuter sa mission d'exploration pétrolière en Somalie

Attitude
L’Autre Music du 01.07.25

Attitude

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 60:01


L’autre Music chaque mardi soir de 20h à 21h, présenté par Stéphane Cleyrat. L’autre Music c ‘est un mélange de Rock, de blues et de chansons […]

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Le roi: Une autre histoire de la droite - Baptiste Roger-Lacan

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 48:08


Les Français ne se seraient pas remis de la mort de Louis XVI. En 2015, Emmanuel Macron expliquait que le roi était «l'absent» du «processus démocratique». Cette absence justifierait le renforcement de l'exécutif sous la Ve République. Paradoxalement, la monarchie n'a jamais été en position d'être restaurée depuis les années 1870, et pourtant le roi n'a pas disparu. Alors comment ce spleen a-t-il été entretenu?? Il se diffuse sous la IIIe République, lorsque les droites doivent composer avec la fin des espoirs de Restauration. Face à ce vide, elles entretiennent des récits et des théories contre-révolutionnaires. Au coeur de ce dispositif, on trouve la figure du roi, alternative à une république libérale. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, cet imaginaire est mobilisé dans le débat public. Il survit dans des lieux aussi différents que le château de Versailles, devenu un musée à la gloire de l'Ancien Régime, mais aussi des institutions comme l'Académie française. Il se diffuse grâce à d'immenses succès de librairie, qui nourrissent la nostalgie. Bref, la France ne se comprend pas sans son roi.L'auteur, Baptiste Roger-Lacan, est avec nous en studioDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
Le ras-le-bol du jour - Joëlle Dago-Serry : "Si Macron démissionne, Le Pen ne peut pas se présenter. J'ai l'impression que 2027, c'est un autre siècle. Je n'ai jamais vu un mandat aussi long" - 01/07

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 1:33


Aujourd'hui, Antoine Diers, Joëlle Dago-Serry et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Fr. Paul Adrien, L'Amour Vaincra !
Évangile & commentaire du jour • mardi 1er juillet : D'une barque à une autre

Fr. Paul Adrien, L'Amour Vaincra !

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 1:32


Commentaire de L'Évangile du jour Matthieu 8, 23-27 En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. Les disciples s'approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. » Mais il leur dit : « Pourquoi êtes- vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Les gens furent saisis d'étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? » L'Amour Vaincra ! Fr. Paul Adrien d'Hardemare (op)  Et l'aventure continue ! retrouvez : les vidéos sur

Histoires d'Entreprises
#130 Sébastien Manceau, PDG d'European Camping Group - L'hôtellerie de plein air, une autre vision du camping

Histoires d'Entreprises

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 53:29


Aujourd'hui, je vous emmène prendre un grand bol d'air en compagnie de Sébastien Manceau, PDG d'European Camping Group.  Je connais Sébastien depuis longtemps même si nos chemins ne s'étaient pas croisés depuis des années. J'avais suivi son parcours à conseiller les entreprises et leurs actionnaires dans le tourisme et ailleurs. J'ai retrouvé le même homme, plein d'enthousiasme, disert, sans chichi, m'ayant demandé une salle de réunion dans nos bureaux pour animer son Comex dans la foulée de l'enregistrement. Le voici à la tête de la première société européenne d'hôtellerie haut de gamme de plein air. J'avais personnellement découvert cette formule à l'invitation d'amis il y a quelques années. Difficile de s'imaginer que l'on peut se retrouver l'été en pleine nature dans un espace à soi, climatisé, intime, avec une espace aquatique complet, terrains de sports en tous genres et quelques restaurants pour petits et grands à deux pas.  Si vous ne connaissez pas la formule et que le plein air en même temps que la recherche de confort et de convivialité entre familles vous attire, vous devriez être séduits. Moi je l'ai été et je parle ici d'expérience. Si vous nous écoutez seulement parce que vous vous demandez comment on opère 400 campings essentiellement 4 ou 5 étoiles dans toute l'Europe, alors tendez l'oreille. Vous allez en apprendre des choses.  Voilà un épisode riche, léger et chaleureux. Bonne écoute. Suivre Sébastien sur LinkedIn Si cette nouvelle interview vous a plu, parlez-en autour de vous, notez 5 ⭐ le podcast (Spotify, Deezer, ApplePodcast...) et rédigez un avis.N'hésitez pas à m'écrire sur LinkedIn ➡️ LinkedIn/MartinVidelaine et à vous abonner à notre Newsletter hebdomadaire Toutes les Histoires d'Entreprises sont également disponibles sur histoiresentreprises.com et sur le site de bluebirds.partners, site de la communauté d'indépendants que j'anime et qui conseille ou remplace des dirigeants. Un podcast co-réalisé avec Agnès GuillardHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Qui est Duško Popov, l'agent qui a inspiré James Bond ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 2:14


Duško Popov, né en 1912 en Serbie, est un personnage aussi réel que fascinant. Avocat de formation, polyglotte, séducteur invétéré, amateur de voitures de luxe et de casinos, il fut surtout un espion double, voire triple, pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est lui qui aurait inspiré à Ian Fleming le célèbre personnage de James Bond.Popov est recruté dès 1940 par les services secrets allemands, l'Abwehr. Mais il accepte cette mission dans le but de servir les Alliés. Rapidement, le MI6 britannique le repère et l'enrôle comme agent double. Son nom de code : "Tricycle", parce qu'il gérait plusieurs sources… ou, selon la légende, pour sa vie amoureuse à trois.Là où Popov devient un personnage-clé de l'Histoire, c'est qu'il réussit à duper les nazis pendant toute la guerre. Il leur transmet de fausses informations préparées par les Britanniques, jouant un rôle essentiel dans les opérations de désinformation précédant notamment le Débarquement.Mais Popov n'était pas un simple bureaucrate de l'ombre. Il menait une vie digne d'un roman d'espionnage : séjours dans les plus grands hôtels, jeux de baccarat à Deauville ou Lisbonne, relations avec des femmes célèbres, dont, dit-on, l'actrice Simone Simon. C'est lors d'une de ces soirées à l'hôtel Casino Estoril, au Portugal, en 1941, qu'il attire l'attention de Ian Fleming, alors jeune officier du renseignement britannique. Popov mise l'équivalent de 40 000 dollars sur une seule main de baccarat, pour humilier un agent nazi — un coup de bluff spectaculaire qui impressionne profondément Fleming. Ce moment précis aurait inspiré la scène culte de "Casino Royale", premier roman de James Bond.Autre fait marquant : en 1941, Duško Popov informe le FBI qu'une attaque japonaise contre les États-Unis se prépare, visant potentiellement Pearl Harbor. Mais J. Edgar Hoover, directeur du FBI, n'aime pas les méthodes de Popov, qu'il trouve trop libertines… et ne donne pas suite à l'alerte.Après la guerre, Popov quitte le monde de l'espionnage. Il publie ses mémoires en 1974, intitulées Spy/Counterspy, où il raconte ses missions, son double jeu et ses rencontres avec les plus hautes sphères des services secrets.En résumé, Duško Popov est un espion aussi séduisant qu'efficace, dont la vie a directement inspiré Ian Fleming pour créer James Bond : un homme de charme, de risque, de mystère — mais surtout, un maître dans l'art de tromper son monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
Le désespoir du jour - Laurent, policier municipal : "On a du trafic, des émeutes et des agressions... et on nous pond ça. On a autre chose à faire que ça. J'en ai marre de taper sur le bon Français" - 30/06

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 2:10


Aujourd'hui, Flora Ghebali, Charles Consigny et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Potentiel : le podcast n°1 pour les atypiques
Pourquoi devenir plus optimiste ?

Potentiel : le podcast n°1 pour les atypiques

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 31:18


Et si devenir plus optimiste changeait vraiment la donne ?Dans cet épisode, je vous propose une réflexion à contre-courant : à quoi bon devenir plus optimiste, surtout dans un monde où les mauvaises nouvelles dominent, où les imprévus et les peurs semblent nous guetter à chaque coin de rue ? Est-ce que l'optimisme, ce ne serait pas finalement un peu naïf ? Est-ce que se préparer au pire ne serait pas plus « réaliste » pour éviter les grandes chutes ?Et pourtant… Et si développer une forme d'optimisme lucide devenait au contraire une vraie force intérieure, surtout quand on est une personne sensible, atypique, ou que l'on a grandi dans un environnement peu porté sur la joie et la confiance ?Je partage avec vous mes réflexions, mon cheminement et pourquoi j'ai à cœur d'aider les personnes atypiques à cultiver cette ressource précieuse. Et si ça résonne pour vous, je vous parle aussi d'un atelier d'été autour de l'optimisme, à vivre en toute douceur, à votre rythme.

C dans l'air
Retraites, santé : coup de chaud pour Bayrou - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 64:10


C dans l'air du 27 juin 2025 - Retraites, santé : coup de chaud pour Bayrou La porte-parole du gouvernement avait prévenu : le prochain budget sera un "cauchemar". Ces derniers jours, les contours de ce budget 2026 se précisent, et le signal est clair : les économies seront douloureuses, notamment pour la santé.Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, a annoncé lors d'une audition à l'Assemblée nationale que 1,7 milliard d'euros d'économies seraient réalisés dès 2025 sur les dépenses de santé. Parmi les premières victimes : les revalorisations tarifaires promises aux kinésithérapeutes et médecins libéraux, vont être reportées au 1er janvier 2026. Le gouvernement cible aussi l'hôpital, les arrêts de travail, les affections de longue durée (ALD) et envisage de nouveaux déremboursements de médicaments.Autre front sensible : le transport sanitaire. L'exécutif entend maintenir la pression dans les négociations avec les chauffeurs de taxi, sur fond de réforme des tarifs. "Nous n'avons pas d'autre solution que cette réforme du modèle de tarification", a martelé Catherine Vautrin. Autrement dit : il n'y aura pas de recul.Sur les retraites, le climat reste tout aussi tendu. Après quatre mois de concertation sans accord entre partenaires sociaux, le Premier ministre a tenté jeudi de reprendre la main. Refusant de parler d'"échec" du conclave, François Bayrou a vanté plusieurs "avancées", à commencer par un consensus sur l'objectif de retour à l'équilibre en 2030 et le maintien du départ à 64 ans, tel que fixé par la loi Borne. Le chef du gouvernement a également proposé a proposé aux "experts et négociateurs des organisations de se remettre au travail" "15 jours, 10 jours" convaincu qu'un accord était à portée de main pour améliorer la réforme des retraites de 2023.Mais le premier syndicat de France a refusé de participer à "de nouvelles séances de négociations". Pour la CFDT, les deux derniers points de blocage dans les négociations, que sont la pénibilité et le financement du système de retraites, sont "deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions"."Si, à un moment, le gouvernement veut trouver une voie d'équilibre, il faut qu'il comprenne que, pour mon organisation, il n'y a pas de voie de passage sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu'on a proposé", a-t-elle ajouté, précisant que le bureau national de la CFDT avait rendu un avis "unanime" en ce sens vendredi matin."Si les organisations considèrent que ce n'est plus leur heure et qu'il faut trancher, on tranchera", a répondu ce vendredi le Premier ministre. L'échec du conclave sur les retraites est un coup dur pour le locataire de Matignon, et s'annonce lourd de conséquences. Le Parti socialiste, qui réclame un projet de loi "sans délai" pour reparler des retraites et mettre au menu du Parlement toutes les mesures qui fâchent, y compris l'âge légal de départ à la retraite porté à 64 ans en 2023, a annoncé en début de semaine le dépôt d'une motion de censure. Sauf coup de théâtre le RN ne devrait pas la voter, mais le Premier ministre se retrouve dans une position encore plus compliquée avant la présentation du budget. Le gouvernement s'avance vers un automne parlementaire à hauts risques.LES EXPERTS :- Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l'institut de sondage ODOXA - Stéphanie VILLERS - Economiste, conseillère économique de PwC France - Philippe MABILLE - Directeur éditorial la Tribune et la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point

Les Grandes Gueules
La fermeté du jour - Antoine Diers : "Il ne peut pas y avoir un autre drapeau que celui de la France sur les mairies. Et dans les manifestations, on devrait aussi interdire les drapeaux étrangers. Ça fracture le pays." - 27/06

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 1:19


Aujourd'hui, Bruno Poncet, Joëlle Dago-Serry et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Journal d'Haïti et des Amériques
Anna Wintour, fin d'une époque chez Vogue

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 30:00


C'est la fin d'un règne de 37 ans. Coupe au carré inimitable, aussi redoutée qu'admirée. Anna Wintour surnommée la « papesse de la mode » a annoncé hier jeudi (26 juin 2025) sa démission de la rédaction en chef de l'édition américaine de Vogue. Quelle était son influence ? Nous en parlons avec Constance Benqué, CEO de Elle International. Ce n'est pas une surprise, mais c'est tout de même un tournant, nous explique Constance Benqué. Mais la papesse de la mode ne quitte pas totalement la scène : elle conservera un rôle de supervision des éditions internationales. Car, rappelle Constance Benqué, Vogue reste un groupe très centralisé, où Anna Wintour gardera un poids important dans les grandes orientations. Quel successeur pour incarner Vogue ? La question du remplacement reste ouverte, mais une chose semble probable : la direction américaine voudra placer l'un des siens. « Je pense que ce sera inévitablement un ou une Américain(e) ». Comment expliquer l'aura de celle que l'on reconnaît à sa coupe au carré et à ses lunettes noires ? « Par son jugement acéré, sa redoutable exigence », résume Constance Benqué. Dans un milieu où il faut savoir s'imposer, Anna Wintour a su se faire craindre autant qu'admirer, notamment des créateurs. Si elle ne décide pas seule des tendances – ce sont les stylistes qui les lancent – elle aura été pendant des décennies une figure d'autorité incontournable dans le monde de la mode.   Malgré la légalisation de l'IVG en Colombie, sa pratique se heurte à de nombreux obstacles C'est un reportage d'Ange Fabre. En Colombie, l'avortement a été légalisé en 2022 mais des obstacles demeurent. Aujourd'hui encore, les femmes qui pratiquent l'IVG subissent une forte stigmatisation, comme en témoigne l'influenceuse Camila Correa, qui raconte sur TikTok la solitude et les préjugés dont elle a été victime. Dans les hôpitaux, de nombreuses femmes sont confrontées à des blocages : les médecins peuvent refuser de pratiquer l'IVG mais ils doivent orienter les femmes vers un autre médecin ou un autre centre. Très souvent, ils refusent de le faire. Les associations comme Mesa Por la Vida ou Unimédicos se battent pour faire respecter la loi, qui permet l'IVG sans justificatif jusqu'à la 24è semaine. Pourtant, des documents administratifs non requis sont souvent exigés, ce qui retarde voire empêche l'intervention. La situation est encore plus critique en zone rurale, où les infrastructures sont rares et les normes sociales plus rigides. Les femmes y manquent de soutien et d'accès à l'information. Autre frein : les dénonciations, qui persistent malgré la décision de la Cour constitutionnelle. L'avortement reste inscrit comme un délit dans le Code pénal, et le Parlement n'a toujours pas engagé de réforme pour le dépénaliser pleinement.   En Floride, le projet Alligator Alcatraz crée la polémique Les autorités de la Floride ont lancé la construction d'un nouveau centre de détention pour migrants surnommé « Alligator Alcatraz ». Un nom qui en dit long. Le centre est installé sur une ancienne piste d'atterrissage, en plein cœur des Everglades — un environnement particulièrement hostile, avec alligators, pythons et marécages. Objectif assumé : décourager toute tentative d'évasion, rapporte CNN. Mais ce projet fait polémique. La maire du comté de Miami-Dade, Daniella Levine Cava, alerte sur le manque de transparence et les risques environnementaux dans une zone protégée. Des ONG montent aussi au créneau. La Florida Immigrant Coalition dénonce des conditions inhumaines, avec des migrants logés dans des tentes sous la chaleur étouffante de l'été floridien. Le centre accueillera des personnes en attente d'expulsion. Et selon le magazine Time, plusieurs militants redoutent que ce site devienne un prototype pour d'autres États républicains alignés sur la stratégie migratoire de Donald Trump. Pour eux, « Alligator Alcatraz » symbolise une politique brutale et idéologique, au mépris des droits humains et des normes environnementales.   Quelles répercussions du conflit entre l'Iran et Israël sur les alliés de Téhéran en Amérique latine Le Miami Herald observe que malgré des alliances militaires affichées, ni la Russie ni la Chine n'ont apporté de soutien concret à l'Iran, se limitant à de simples condamnations verbales. Cette posture, selon le journal, envoie un message clair à des régimes proches de Téhéran comme le Venezuela, Cuba ou le Nicaragua : en cas de crise majeure, ils seront seuls. Le journal cite Elliott Abrams, ancien diplomate américain, qui estime que la victoire américano-israélienne montre que l'équilibre mondial a basculé en faveur des États-Unis. Et d'ajouter : « Des gens comme le président vénézuélien Nicolás Maduro doivent comprendre que s'ils se retrouvent un jour en réelle difficulté, personne ne viendra les secourir. »   Journal de la 1ère L'activité économique tourne au ralenti en Martinique.

Radio Maria France
Social 2025-06-26 Eric de Rus: "L'autisme, une autre façon d'être au monde" (livre)

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 44:22


Avec Eric de Rus, auteur de différents ouvrages, dont: - L'autisme, une autre façon d'être au monde (éditions Salvator, 2025) - La grâce d'altérité (éditions Salvator, 2023)

EMCI TV Bonjour chez vous !
Veux-tu aller à une autre dimension ?

EMCI TV Bonjour chez vous !

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025


C dans l'air
Comment Trump a fait plier l'Otan? - L'intégrale

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 64:05


C dans l'air du 25 juin 2025 - Comment Trump a fait plier l'Otan? - Arrivé aux Pays-Bas pour un sommet crucial de l'OTAN réunissant les 32 dirigeants de l'Alliance, Donald Trump s'est félicité, ce mercredi, d'un engagement inédit des alliés : investir massivement dans leur défense. Les Européens et le Canada devraient "très bientôt" dépenser autant que les États-Unis. "Je leur demande de passer à 5 % depuis des années, et ils passent à 5 %. C'est énorme (...). L'OTAN va devenir très forte avec nous", a lancé, triomphant, le président américain.Derrière cette "grande victoire" clamée par Donald Trump, nombre d'experts y voient pourtant un accord de façade, destiné à apaiser le président des Etats-Unis, qui ne cesse de dénoncer les "mauvais payeurs" européens. Car les fameux 5 % du PIB promis d'ici la fin de la décennie sont en réalité divisés : 3,5 % pour la défense militaire stricte, et 1,5 % pour la sécurité au sens large (police, justice, cybersécurité, etc.), avec des modalités et un calendrier qui restent flous.Ce sommet, soigneusement chorégraphié, vise surtout à éviter un nouvel esclandre. On se souvient du coup d'éclat du président américain lors du G7 en juin dernier, qu'il a quitté prématurément. Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, n'a cessé de réclamer des alliés européens et du Canada qu'ils dépensent beaucoup plus pour leur sécurité, faute de quoi il menace de ne plus les défendre.Pris en étau entre la menace russe et l'unilatéralisme assumé de Washington, les Européens multiplient les gestes de bonne volonté. Mais une question demeure : l'Amérique est-elle encore un allié fiable ? Hier, à bord d'Air Force One, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l'attitude des Etats-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'Otan. L'article 5 du traité de l'Alliance Atlantique peut "se définir de plusieurs façons", a-t-il lâché à propos de la pierre angulaire de l'Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Autre moment scruté de la journée : la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, en marge du sommet. Le président ukrainien espère arracher de nouvelles sanctions contre Moscou, et surtout des armes. Leurs relations sont compliquées, on se souvient de leur échange dans le Bureau ovale, il y a quatre mois. Les paroles de Donald Trump vont être une nouvelle fois scrutées… Tout comme les premiers pas du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, qui a rompu avec l'orthodoxie budgétaire de son pays et se verrait bien assumer le leadership en Europe.LES EXPERTS :- James ANDRE - Grand reporter - France 24- Général Olivier DE BAVINCHOVE - Ancien chef d'état-major de la force internationale de l'OTAN - Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express - Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Camille GRAND ( en duplex du sommet de l'OTAN de La Haye)  - Ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN

Les Grandes Gueules
Le dicton du jour - Fatima Aït-Bounoua : "Mon souhait ce n'est pas que Bayrou tombe mais que la France se lève. Si c'est simplement une symbolique pour mettre un autre playmobile à sa place, ça ne sert à rien" - 25/06

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 0:53


Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, Mourad Boudjellal et Fatima Aït Bounoua débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Afrique Économie
La réforme des Nations unies, un bouleversement pour les économies

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 2:26


« Coupes budgétaires, réduction des effectifs et relocalisations sont au menu de l'initiative de réforme ONU 80 lancée par le secrétaire général, Antonio Guterres, le 11 mars dernier », explique laconiquement le site internet des Nations unies (ONU). Lancée il y a trois mois, les impacts économiques de la réforme ONU 80 se font déjà sentir. Confrontées à une crise majeure, les Nations unies doivent faire face à la multiplication des conflits sur le terrain. Cependant, l'ONU a opéré une réduction drastique de son plan d'aide humanitaire mondial pour l'année 2025, en raison des « coupes budgétaires les plus importantes jamais opérées » ; il passe de 44 milliards de dollars demandés à 29 milliards de dollars. La réforme ONU 80, elle, prévoit des coupes dans les équipes d'au moins 20%. Dans un courrier envoyé aux personnels des Nations unies, Rosemary Di Carlo et Jean-Pierre Lacroix, diplomates au sein de l'organisation préviennent : « Il ne s'agit pas d'une situation temporaire : c'est structurel ». « Cela va être indubitablement un moment difficile pour chacun de nous », reconnaissent-ils. Cette humanitaire a accepté de témoigner, mais a préféré rester anonyme, dans l'espoir de retrouver un emploi aux Nations unies. Elle travaille dans une mission de l'ONU et a été prévenue, le 1ᵉʳ juin, que son contrat serait résilié dès la fin du mois. « Je pense que personne ne s'attendait à ce que les choses prennent une tournure aussi radicale. Des milliers de personnes ont été licenciées. Il y a peut-être 80 expatriés, mais il y a aussi des centaines de salariés locaux, explique-t-elle. Les gens sont, à juste titre, extrêmement contrariés et frustrés, car l'effet sur la vie des gens au niveau local est très profond. À l'heure actuelle, c'est sans doute endémique aux Nations unies. Il y a un manque de communication directe, ce qui rend certains processus inutilement opaques. » Des coupes drastiques et rapides La réduction substantielle des aides américaines, une crise de liquidités au sein du système onusien et un besoin de réforme général justifient ces coupes drastiques. Thomas Byrns est à la tête de MarketImpact, un cabinet de conseil humanitaire. Il suit la refonte en cours et tente de compiler l'ensemble des données dispersées. « Il ne fait aucun doute que le système humanitaire doit être réformé, mais ce à quoi nous assistons est très brutal », analyse-t-il. « Au sein des Nations unies, le Programme alimentaire mondial, la plus grande agence humanitaire, a dû supprimer 25 à 30% de ses effectifs mondiaux. L'Organisation mondiale de la santé a dû réduire de 25% ses programmes d'urgence. Il n'y a pas de temps pour la négociation, car dans de nombreux cas, les activités ont été immédiatement gelées. C'est pourquoi l'impact est si dévastateur », poursuit Thomas Byrnes. Des impacts sur les économies locales Pour le spécialiste, la géographie des conflits, des besoins et des missions indiquent que le continent africain est sans doute le plus touché par cette réforme de l'ONU. Les conséquences sont directes sur les emplois et activités humanitaires, mais cela touche également l'ensemble des sous-traitants locaux, ainsi que l'économie des localités dans lesquelles ces travailleurs étaient basés. C'est ce dont fait part Jacques Mukena, spécialiste gouvernance et économie à l'Institut congolais Ebuteli. « Leur départ va forcément avoir un impact. Il n'y aura plus autant de demande sur les logements très chers, il n'y aura plus forcément de demande sur des produits qu'ils ont introduits. La liste est très longue », recense-t-il. Et de prendre un exemple : « Je peux prendre l'exemple des Nations unies, qui roulent généralement en 4x4. Quand ils arrivent dans un endroit comme Kalemie, où il n'y a pas forcément de garage ou des boutiques de pièces détachées pour les 4x4, il n'y aura plus une forte demande comme avant. » Autre exemple : celui des sociétés de gardiennage et des compagnies de sécurité, très sollicitées par les personnels des Nations unies. « Il n'y aura peut-être plus une forte demande de tous ces services-là. Il y a beaucoup de choses qui vont changer localement », insiste l'expert. Selon des modélisations internes révélées par The Economist, le système onusien pourrait se retrouver à court de liquidité dès le mois de septembre 2025. À écouter aussiL'ONU reste-t-elle indispensable?

Choses à Savoir
Tintin cache-t-il un secret de famille ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 2:41


Derrière l'univers aventureux, limpide et rassurant de Tintin, se dissimulerait un non-dit familial aux résonances profondes. C'est la thèse que défend le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron, dans une étude publiée en 1985, et confirmée en 1987 par des recherches biographiques. Selon lui, Hergé aurait inconsciemment peuplé ses albums de symboles et de personnages reflétant un secret enfoui dans sa propre histoire familiale.Le point de départ de cette hypothèse : le père d'Hergé, Alexis Remi, était né de père inconnu. La mère d'Alexis, donc la grand-mère paternelle d'Hergé, n'a jamais révélé l'identité du géniteur. Ce silence, ce tabou, a laissé une empreinte durable dans la mémoire familiale. Hergé lui-même n'en parlait jamais. Mais selon Tisseron, l'œuvre de fiction serait devenue le lieu d'expression détournée de cette énigme généalogique.Parmi les indices les plus troublants : la figure des Dupondt. Ces deux policiers identiques, mais non apparentés, seraient une représentation symbolique du père d'Hergé et de son frère jumeau. Ce détail est réel : le père d'Hergé avait effectivement un frère jumeau, ce qui donne du crédit à l'idée que les Dupondt — clones sans origine claire — seraient une métaphore visuelle de cette gémellité et de ce double mystère.Autre personnage clé de cette grille de lecture : la Castafiore. Selon Tisseron, la diva exubérante et fantasque serait une projection caricaturale de la grand-mère d'Hergé, gardienne du secret. Toujours prête à faire du bruit, à envahir l'espace, mais incapable de nommer ce qui compte vraiment — à savoir, dans cette lecture, l'identité du père caché.Hergé lui-même, dans les dernières années de sa vie, semblait préoccupé par des questions liées à la généalogie, à la filiation, au secret. Certaines planches inachevées du dernier album, Tintin et l'Alph-Art, laissent entrevoir un univers plus sombre, plus introspectif. Un tournant peut-être vers une œuvre plus intime, jamais aboutie.En définitive, cette lecture ne réduit pas Tintin à un règlement de comptes familial. Mais elle révèle que même dans les aventures les plus ludiques, la mémoire inconsciente peut s'exprimer. À travers la quête perpétuelle d'un jeune reporter sans famille, toujours lancé vers des vérités cachées, peut-être Hergé cherchait-il, sans le dire, à percer son propre mystère d'origine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Si loin si proche
Chamonix, l'appel des montagnes

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 48:30


Rencontres au sommet, à l'occasion du Chamonix Film Festival, autour de la montagne, un terrain de jeux et d'enjeux pour les grimpeurs et passionnés du monde entier. Connue pour être la capitale mondiale de l'alpinisme, la ville de Chamonix a accueilli pour la cinquième année le Chamonix Film Festival, qui s'est tenu à la mi-juin au pied du Mont-Blanc, plus haut sommet d'Europe et point culminant des Alpes, réunissant passionné.e.s de montagne et d'aventure : réalisateurs-réalisatrices, alpinistes et grimpeurs-grimpeuses de tous bords.   En 2019, l'alpinisme a été classé au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Unesco ; car la montagne est une culture à part entière, un monde d'altitude, de neige et de roche où la manière de se mouvoir, d'appréhender son environnement, de vivre, écrire les éléments sont singuliers, à part. Les figures historiques, les pionniers passés par Chamonix, y ont laissé des traces et transmis des valeurs propres à la montagne. Terrain de jeu des alpinistes, la montagne est aussi un terrain d'enjeux sociétaux, économiques ou environnementaux, à commencer par le réchauffement climatique. En haute montagne, parmi des glaciers qui reculent et des roches qui s'effondrent, la hausse des températures est encore plus significative qu'en contrebas et elle se vit au quotidien. De plus en plus de récits, de films et de grimpeurs s'emparent d'ailleurs de cette question, conscients que la montagne est fragile et en première ligne.  Autre enjeu : l'accès aux sommets. En effet, depuis que l'alpinisme ou les sports d'hiver se sont développés dans les Alpes ou ailleurs, force est de constater que la montagne est devenue un espace de privilèges, masculin souvent, de blanchité aussi, un domaine d'altitude réservé à ceux qui ont les moyens de l'arpenter, de s'y projeter. Mais des passionné.e.s cherchent à la partager, perpétuant ainsi cet idéal, né à l'après-guerre en France, d'une montagne pour tous et toutes.  Car les gens de montagne le savent, pour y avoir grandi ou s'y être trouvé : la montagne fait du bien ; elle est un environnement précieux, un refuge naturel qui soigne le corps et l'âme, loin du fracas du monde.  Avec : La grimpeuse et ex-championne d'escalade Liv Sansoz, qui a notamment achevé, en 2018, son rêve de gravir les 82 sommets des Alpes de plus de 4 000 mètres. Récemment, elle s'est envolée du deuxième plus haut sommet du monde, le K2, en parapente biplace L'alpiniste prodige Benjamin Védrines, âgé de 32 ans, qui affiche un palmarès insolent de premières en montagne, comme à l'été 2024 avec le record d'ascension du K2 sans oxygène ou, plus récemment, la première ascension en solo et en hiver de la voie BASE des Drus Le réalisateur français et fondateur du Chamonix Film Festival Christophe Raylat. À lire aussiAlpinisme : la prouesse de Liv Sansoz qui a gravi le K2 sans oxygène et en duo En savoir plus : Sur le Chamonix Film Festival qui s'est tenu à la mi-juin à Chamonix Sur Chamonix, capitale mondiale de l'alpinisme Sur Benjamin Védrines, le champion français de la grimpe et parrain du Festival Sur Liv Sansoz et son film K2 mon amour, prix du Public au Chamonix Film Festival Sur les Éditions Guérin, basées à Chamonix, qui publient, depuis 30 ans, récits de montagne et d'alpinisme.  À écouter aussiAlpinisme: la voie des cimes    

C dans l'air
Mireille Weinberg - Retraités: le trop plein d'épargne?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 10:13


C dans l'air l'invité du 20 juin 2025 avec Mireille Weinberg, rédactrice en chef adjointe du magazine Capital, spécialiste des placements.Le taux d'épargne en France n'a jamais été aussi élevé depuis la fin des années 70. Parmi les épargnants, il y a une partie de la population qui met beaucoup d'argent de côté : les retraités. Le taux d'épargne des revenus en moyenne atteint 18,8%, c'est inédit depuis 45 ans. Si on met de côté la période Covid et qu'on regarde les chiffres plus précisément, on s'aperçoit que le taux d'épargne chez les plus de 70 ans monte à 25%. Les deux tiers de l'argent qui a été mis de côté ces derniers mois est parti gonfler les comptes d'épargne des retraités. Comment l'expliquer ? Le pouvoir d'achat des retraités s'est amélioré deux fois plus vite que celui des salariés. Les retraites étant indexées sur l'inflation, on a dépassé les 6% d'augmentation en 2024. En revanche, les salaires, eux, n'ont progressé que de 3%. Aujourd'hui, l'inflation se stabilise, donc il y a bien un gain de pouvoir d'achat et il est beaucoup plus important pour les retraités.En matière de consommation et de croissance, les conséquences sont importantes, car les retraités consomment moins que les familles qui travaillent. Et ils épargnent par sécurité, en raison de l'incertitude géopolitique, mais aussi pour assurer l'avenir de leurs enfants, en transmettant un héritage. Autre fait d'importance : l'envie de ne pas faire peser trop fort la maison de retraite pour ne pas peser sur leurs enfants. La croissance en France reposant beaucoup sur la consommation, le taux d'épargne explique en partie le fait que l'économie française patine, avec une prévision de croissance de 0,7% en 2025 selon l'Insee.Mireille Weinberg, rédactrice en chef adjointe du magazine Capital, spécialiste des placements, nous expliquera pourquoi les Français, et en particulier les retraités, ont en ce moment une préférence pour les placements sûrs, et s'ils ont raison d'adopter cette attitude.

Invité Afrique
Espaces aériens en Afrique: «les relations sont telles que les voyages vont être complètement réduits»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 8:45


C'est un nouveau phénomène. En Afrique, de plus en plus de pays se livrent à une « guerre » de leurs espaces aériens. Dernier exemple en date : en avril dernier, le Mali et l'Algérie, réciproquement, se sont fermés leurs espaces aériens. Le Niger a fait de même contre la France. Et la République démocratique du Congo a pris la même mesure contre le Rwanda. Quelles conséquences pour les compagnies aériennes et pour les passagers ? Ibra Wane est le directeur, pour l'Afrique, du courtier aérien français Avico, qui est spécialisé dans la location d'avions et de moteurs d'avion. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis la dernière crise entre le Mali et l'Algérie en avril dernier, les deux pays se sont mutuellement fermé leurs espaces aériens. Et concrètement, les avions Paris-Abidjan, par exemple, ne peuvent plus survoler le Mali s'ils sont passés au-dessus de l'Algérie : ils doivent donc faire un grand détour par le Maroc et le Sénégal à l'ouest. Quelles conséquences pour les passagers ? Ibra Wane : La première conséquence, c'est d'abord pour les compagnies aériennes elles-mêmes, parce que ça allonge beaucoup le temps de vol. Ça peut aller jusqu'à même 50 minutes de temps de vol supplémentaire, ce qui renchérit donc le coût du carburant, le coût d'exploitation global de la compagnie. Et comme vous le savez, le poste de carburant est le premier poste de coûts directs pour une compagnie aérienne. Imaginez donc un allongement du temps de vol de 50 minutes, ce que ça peut être comme coûts supplémentaires. Est-ce que, du coup, les passagers de Corsair, de SN Brussels, de British Airways ou d'Air France payent plus cher leur billet depuis le mois d'avril ? Non, je ne pourrais pas dire que ces passagers payent plus cher les billets, parce que les compagnies aériennes ont chacune une politique commerciale différente. Je ne suis pas certain que toutes les compagnies aient répercuté le surcoût sur les billets des passagers. Mais il est clair qu'un surenchérissement des coûts qui perdure, cela mènera forcément à une augmentation des tarifs à long terme. Et ces 50 minutes de vol supplémentaires représentent quelle surconsommation de kérosène ? Cela représente à peu près jusqu'à un sixième ou un septième de surconsommation de kérosène pour tout le vol. Si vous avez un vol Paris-Abidjan par exemple, qui fait six heures et que vous augmentez 50 minutes de vol, c'est presque une heure de vol de plus. Vous voyez, vous avez augmenté à peu près un sixième de vos coûts de carburant et c'est énorme. Alors, on dit beaucoup qu'Air France est la compagnie internationale la plus impactée par tous ces événements. Mais est-ce que la compagnie Air Algérie n'est pas aussi touchée ? Elle l'est forcément, notamment en ce qui concerne le Mali. Je m'explique. Un avion qui survole l'Algérie n'a pas le droit de survoler le Mali et vice versa. Bien entendu, si les vols d'Air Algérie vers l'Afrique passaient par le Mali, tous ces vols-là sont complètement impactés. Absolument. Autre événement politique qui impacte le transport aérien, le putsch de juillet 2023 au Niger. Depuis cette date, les avions français n'ont plus le droit de survoler ce pays qui représente un cinquième de la superficie totale de l'Afrique de l'Ouest et qui est au carrefour de plusieurs couloirs aériens. Quelles conséquences pour Air France ? Vous savez, selon la convention de Chicago, chaque État a la souveraineté complète et exclusive sur l'espace aérien au-dessus de son territoire. C'est ce qui s'est passé avec le Niger. C'est une affaire bilatérale entre le Niger et la France. La conséquence immédiate, c'est qu'aucun avion français ne peut survoler le territoire nigérien. Il faut donc passer par l'est ou par l'ouest pour pouvoir rallier des territoires au sud du Niger, sur le continent africain. Et quand on regarde une carte de l'Afrique, on voit que, pour aller par exemple de Paris à Douala ou de Paris à Kinshasa, il faut survoler le Niger, sinon il faut faire un énorme détour ? Il faut faire un énorme détour, en effet. Absolument. Autre évènement politique : la conquête de Goma par les rebelles du M23 et l'armée rwandaise. Depuis ce mois de février, la République démocratique du Congo interdit le survol de son territoire aux avions rwandais. Est-ce que la compagnie RwandAir est impactée par cette mesure ? Ah oui, elle est forcément impactée. De toute façon, le territoire de la RDC, comme vous le savez, est tellement vaste par rapport au Rwanda que la plupart des vols vers l'ouest du Rwanda devaient passer par ce territoire-là. C'est vrai que cette compagnie est totalement impactée, en effet. L'un des faits majeurs de ces deux dernières années, c'est donc la fermeture de l'espace aérien du Niger à tous les avions français. Est-ce que cette mesure très restrictive profite à d'autres compagnies ? Je ne crois pas. Quand il y a une restriction, cela ne profite à personne, ni au pays qui a restreint, ni aux compagnies. Donc, nous espérons, nous, dans notre profession, que cette affaire connaîtra un épilogue favorable dans les meilleurs délais, aussi bien en ce qui concerne le Mali et l'Algérie que le Niger, parce que cela ne profite pas du tout à l'activité. C'est une crise. Ça renchérit les coûts aussi bien pour les compagnies aériennes que pour les populations et que pour les passagers. Donc cela n'a aucun bénéfice pour personne. Mais maintenant qu'Air France et Corsair ne peuvent plus atterrir à Niamey, à Agadez ou à Zinder, il y a nécessairement d'autres compagnies qui en profitent ? Je ne crois pas. D'abord, Corsair n'y allait pas, de toute façon. C'est Air France qui allait à Niamey, tout simplement. Et de toute façon, il ne faut pas oublier que cette affaire du Niger avec la France s'accompagne aussi d'une restriction des voyages eux-mêmes, parce que les problèmes de visas se posent aussi. Je crois que les relations sont telles que les voyages vont être complètement réduits. Oui, le flux des passagers a diminué sur les vols à destination du Sahel, c'est ça ? C'est ça. Absolument.

Théâtre
"Tu, mio" de Erri de Luca 4/5 : Un autre visage

Théâtre

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 19:17


durée : 00:19:17 - Lectures du soir - "Là, j'étais dans les nuits communes des innombrables étés de la terre, j'étais du même âge que la planète, un de son espèce insomnieuse. "

Choses à Savoir SANTE
L'activité sexuelle aide-t-elle vraiment à dormir ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 2:23


Le lien entre sexualité et sommeil fascine autant qu'il interroge. Beaucoup de personnes rapportent mieux dormir après un rapport sexuel, mais que dit réellement la science ? Est-ce un simple ressenti ou un véritable phénomène physiologique ?De plus en plus d'études tendent à confirmer que l'activité sexuelle, et en particulier l'orgasme, peut favoriser un meilleur sommeil, parfois de façon comparable, voire supérieure, à certains somnifères légers.Lors d'un rapport sexuel, plusieurs mécanismes physiologiques se mettent en place. Pendant l'orgasme, le cerveau libère un cocktail de neurohormones : ocytocine (hormone de l'attachement et de la détente), prolactine (associée à la sensation de satiété sexuelle et à la somnolence), ainsi qu'une diminution du taux de cortisol, l'hormone du stress. Cette combinaison favorise naturellement un état de relaxation propice à l'endormissement.Une étude australienne de 2019, menée par le Dr Michele Lastella de l'Université de Central Queensland, a exploré ce phénomène. L'équipe a interrogé 460 adultes : 64 % des participants déclaraient qu'après un rapport sexuel avec orgasme, leur qualité de sommeil s'améliorait nettement. L'effet était encore plus marqué chez les couples ayant une vie sexuelle régulière.Plus récemment, une étude publiée en 2022 dans Frontiers in Public Health a montré, à partir de mesures objectives (actimétrie et questionnaires), que les participants ayant eu une activité sexuelle avec orgasme s'endormaient en moyenne 15 à 20 minutes plus rapidement, et bénéficiaient d'un sommeil plus profond, comparé aux nuits sans activité sexuelle.Faut-il en conclure que l'orgasme est plus thérapeutique que les médicaments ? Il convient de nuancer. Si l'effet apaisant de l'activité sexuelle est réel, il ne remplace pas un traitement médical adapté en cas d'insomnie chronique sévère. Toutefois, pour les troubles du sommeil légers ou modérés liés au stress ou à l'anxiété, il peut représenter une approche naturelle, sans effets secondaires.Autre point intéressant : cet effet bénéfique s'observe aussi bien après des rapports sexuels en couple qu'après la masturbation, selon une étude de 2016 par Brody et Krüger, publiée dans Sleep and Biological Rhythms. Cela confirme que c'est bien le relâchement neuro-hormonal lié à l'orgasme qui agit.En résumé, l'activité sexuelle — avec orgasme — constitue un véritable levier naturel pour favoriser un sommeil de qualité. Sans se substituer aux traitements médicaux en cas de pathologies, elle offre une stratégie complémentaire, agréable et accessible, pour favoriser l'endormissement et améliorer la récupération nocturne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
L'incompréhension du jour - Joëlle Dago-Serry : "C'est devenu assez simple maintenant d'aller taper sur un autre pays. Où sont les organisations internationales mises en place pour pacifier le monde ? Je suis sur la position du pré

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 1:11


Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Antoine Diers et Etienne Liebig débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

À VivaTech 2025, le géant français L'Oréal a dévoilé des projets technologiques de pointe mêlant intelligence artificielle, agriculture high-tech et parfumerie de précision. Objectif : révolutionner le monde du luxe en misant sur la durabilité, l'innovation et l'IA.Sur son stand, L'Oréal présentait notamment une serre autonome, baptisée Sirius, conçue avec la startup CropScience. Ce module connecté, contrôlé par une IA nommée Gaïa, permet de cultiver des plantes rares toute l'année sans gaspillage, et en recréant artificiellement tous les climats du globe. Une innovation pensée pour produire des ingrédients de parfumerie de manière durable, locale et sans pression sur les terres agricoles.Autre avancée : une technologie de capture d'odeurs naturelles développée par Cosmo International Fragrance. Grâce à un procédé doux et sans solvant, il devient possible de reproduire fidèlement l'odeur de fleurs habituellement inaccessibles, comme le muguet ou la jacinthe. Un premier parfum, Private Talk de Valentino, utilise déjà cette technologie.À travers ces projets, L'Oréal affirme une ambition forte : faire entrer la tech dans l'ADN même du luxe et des cosmétiques de demain.-----------

Invité Afrique
«Les années Biya»: l'écrivain camerounais Haman Mana décrypte le parcours présidentiel de Paul Biya

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 7:57


Les années Biya, c'est le titre du livre qui vient de paraître aux Éditions du Schabel. Dans cette enquête de 700 pages, bâtie sur des confidences et des archives inédites, l'essayiste camerounais Haman Mana raconte en détail les 42 années et demie du président Paul Biya à la tête du Cameroun. Les succès comme les échecs. Tour à tour journaliste à Cameroon Tribune, puis directeur de publication au journal Mutations, puis patron du journal Le Jour, Haman Mana a été le témoin de beaucoup d'évènements sous la présidence de Paul Biya. À quatre mois de la présidentielle, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.  RFI : Haman Mana, l'un des temps forts de votre livre, c'est la présidentielle d'octobre 1992. Paul Biya a dû accorder le multipartisme. Dans le pays d'à côté, le Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou Nguesso vient d'être battu par Pascal Lissouba. C'est le vent du changement. Et pourtant, Paul Biya est officiellement réélu, mais avec seulement quatre points d'avance sur John Fru Ndi, un score très serré. Est-ce à dire que le parti au pouvoir RDPC était moins aguerri, moins fort qu'aujourd'hui ? Haman Mana : Le parti RDPC était moins sophistiqué dans sa capacité à manipuler les chiffres. À l'époque, je pense qu'il y a une grande mobilisation autour du Social Democratic Front. De John Fru Ndi ? De John Fru Ndi et il y a ce raz-de-marée vers les urnes qui fait que tout le monde est d'accord là-dessus aujourd'hui. C'est John Fru Ndi qui a remporté ces élections, mais ce n'est qu'en dernière minute, à la Commission nationale de recensement des votes, avec un afflux de votes venant tardivement de l'Extrême Nord, qu'on a dû corriger les résultats. J'en parle parce que je suis un témoin oculaire. J'étais jeune journaliste à Cameroun Tribune et c'est moi qui ai couvert non-stop. On a appelé ça la Commission nationale de recensement des votes. Non, je pense que le pouvoir n'était pas encore aguerri dans ces techniques de modification des résultats de vote. Voilà. Vous rappelez aussi qu'en octobre 1992, le Nordiste Bello Bouba Maigari arrive troisième avec 19 % des voix. Est-ce que l'opposition aurait gagné si Fru Ndi et Bello n'avaient pas été divisés ? Si l'opposition avait été unie, peut-être que John Fru Ndi aurait gagné. Mais maintenant, c'est sans compter avec la volonté absolue, la volonté claire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais et de Paul Biya de rester au pouvoir. Alors John Fru Ndi est décédé, mais Paul Biya et Bello Bouba Maigari sont toujours là. Est-ce que vous pensez qu'on va les revoir tous les deux comme candidats en octobre prochain ? Ecoutez, ça dépend de l'arithmétique. À l'heure actuelle, on sait que Bello Bouba, politiquement peut-être, n'est plus ce qu'il était à cette époque-là. Donc cela fera partie des calculs. Maintenant, il y a l'inconnue Maurice Kamto. Est ce qu'on acceptera sa candidature ? À ce qu'il me semble, peut-être que Bello Bouba Maigari n'est pas un protagoniste décisif dans l'élection de 2025, sauf s'il adoube Maurice Kamto. Autre temps fort dans votre livre, la querelle territoriale entre le Cameroun et le Nigeria sur la presqu'île de Bakassi. On est en 1994 et vous dites que là, c'est une réussite pour le régime de Paul Biya ? Oui, bien sûr. Mon livre est là pour rendre compte de ce qui s'est passé. Mon livre n'est pas là pour peindre en noir un régime. Non. Et ce qui me semble, tout le monde est d'accord là-dessus, Paul Biya a bien joué. C'est une carte qu'il a bien jouée par une forme de pondération, par une forme d'utilisation de ses relais internationaux et également par l'expertise juridique locale. C'est là où on retrouve Maurice Kamto. On savait déjà que Maurice Kamto n'était pas forcément quelqu'un de favorable au régime en place, mais compte tenu de son expertise, il était l'une des figures de proue de l'équipe et, après avoir remporté sur le plan juridique, Paul Biya a engagé une négociation politique pour pouvoir obtenir ce qu'il avait gagné juridiquement. Là, c'était bien joué. Pendant ces 43 années de présidence de Paul Biya, il y a dans votre livre plusieurs fils conducteurs, la corruption, la répression. Vous parlez notamment des plus de 100 jeunes émeutiers de la faim qui sont tués à Douala en février 2008. Pourquoi avez-vous tenu à faire le portrait de l'ancien Secrétaire général de la présidence, Marafa Hamidou Yaya, qui est en prison depuis 2012 ? Oui, c'est pour dire l'absurdité qui entoure la question de la succession de Monsieur Biya et ceci depuis le début des années 2000. C'est-à-dire qu'il est question de couper en réalité toutes les têtes qui dépassent. Voilà ! Oui, vous citez l'ambassadeur des États-Unis à Yaoundé qui dit que « Marafa est en prison parce qu'il a pensé au pouvoir ». Exactement. Ça, ce sont les fuites de Wikileaks qui ont mis cela dehors. Et voilà ce qu'il est advenu. Et puis, dans votre livre, vous dites : « Je raconte le long chemin sur lequel Paul Biya a mené le Cameroun au bord de l'abîme, non sans la complicité de ce peuple qui, paresseusement, s'est laissé choir. » Oui, je pense que c'est trop facile de dire que Paul Biya a fait ci, Paul Biya a fait ça. La société civile camerounaise, le peuple camerounais, se lie lui-même les mains dans un pacte de paresse, de corruption. Non, en réalité, chez moi, il est plus question de piquer l'orgueil des uns et des autres afin qu'ils se ressaisissent. En réalité, c'est un appel à la réappropriation du Cameroun par les Camerounais. À lire aussiCameroun: à 92 ans, Paul Biya investit les réseaux sociaux à cinq mois de la présidentielle

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi dit-on que la cuisson au barbecue est nocive pour la santé ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 2:20


L'arrivée des beaux jours rime souvent avec barbecue. Mais derrière ce plaisir convivial se cachent des risques pour la santé, bien documentés par la recherche médicale.Le principal danger réside dans la formation de composés chimiques toxiques lors de la cuisson à haute température. Lorsque les graisses de la viande fondent et tombent sur les braises, elles génèrent de la fumée. Cette fumée contient des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), substances classées cancérogènes probables par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC). Ces HAP se déposent ensuite sur les aliments.De plus, la cuisson de la viande à des températures élevées entraîne la formation de amines hétérocycliques (AHC). Ces molécules se créent lors de la réaction entre les acides aminés et les sucres présents dans la viande. Elles sont elles aussi considérées comme cancérogènes.Mais ce n'est pas qu'une théorie. Une étude majeure publiée en 2005 dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention par le Dr Kristin Anderson, épidémiologiste à l'université du Minnesota, a suivi plus de 62 000 femmes. Résultat : celles qui consommaient régulièrement de la viande bien cuite au barbecue avaient un risque de cancer du sein augmenté de 54 % par rapport aux femmes qui en consommaient peu ou pas.Les risques concernent aussi d'autres cancers : colorectal, pancréas, prostate… Plusieurs études épidémiologiques ont montré une corrélation entre une consommation fréquente de viande grillée et une augmentation de ces cancers.Autre point préoccupant : les HAP ne se contentent pas d'augmenter le risque de cancer. Ils peuvent aussi avoir des effets sur le système cardiovasculaire et entraîner des inflammations chroniques. Quant aux AHC, ils peuvent endommager l'ADN des cellules, un mécanisme clé dans le développement tumoral.Faut-il pour autant bannir le barbecue ? Pas nécessairement. Il est possible de réduire ces risques en adoptant quelques précautions :éviter de carboniser les aliments,cuire à une température plus modérée,mariner la viande, ce qui réduit la formation d'AHC,privilégier les légumes grillés, beaucoup moins concernés par ces composés toxiques.En résumé, la cuisson au barbecue expose à des substances cancérogènes connues. La recherche médicale, comme l'étude de l'université du Minnesota, démontre que leur consommation répétée augmente significativement le risque de cancer. En adaptant ses pratiques, on peut cependant continuer à profiter de ces moments en limitant les dangers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Radio foot internationale
La Coupe du monde des clubs est lancée

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 48:30


Radio Foot 16h10-21h10 T.U. Il est question ce lundi de Coupe du monde des clubs : - Groupe B : les vainqueurs de la C1 sur leur lancée ; - Groupe A, le Bayern a déroulé face aux amateurs néo-zélandais d'Auckland à Cincinnati. ; - Groupe C : duel attendu entre Boca Juniors et Benfica à Miami. ; - Groupe D : belle affiche en perspective entre Flamengo et l'Éspérance Tunis. Groupe B : les vainqueurs de la C1 sur leur lancée. 2 semaines après Munich, la détermination et la forme du PSG semblent intactes. 7 mois après la défaite face à l'Atlético en Ligue des Champions, les Rouge et Bleu ont pris leur revanche sur les Colchoneros au Rose Bowl de Pasadena. 2 buts inscrits à la mi-temps, Luis Enrique a pu ensuite faire souffler ses cadres. L'exclusion de Clément Lenglet à 12 minutes de la fin n'a pas aidé l'Atlético, qui a cru revenir à 2-1 avant que le but de Julian Alvarez ne soit annulé par la VAR. Senny Mayulu et Kang In Lee ont enfoncé le clou, score final 4-0. Luis Enrique affiche-t-il ses ambitions ? On attendait mieux des Rojiblancos qui ont déçu. - Une poule où les Brésiliens de Botafogo ont dominé les Sounders dans leur stade de Seattle (2-1). Les Vert et Bleu seront opposés aux Madrilènes tandis que les Cariocas affronteront les Parisiens au prochain tour.   Groupe A : le Bayern a déroulé face aux amateurs néo-zélandais d'Auckland à Cincinnati. (10-0) Trois doublés et un triplé de Jamal Musiala, de retour après un pépin musculaire. Différence de niveau abyssal, les limites de cette nouvelle compétition ? Groupe A : Palmeiras affrontait Porto dans la banlieue de New York. Paulistes et Dragons n'ont pu se départager (0-0).   Groupe C : duel attendu entre Boca Juniors et Benfica à Miami. Match qui promet entre un des clubs mythiques d'Amérique du Sud et des Aigles qui comptent se rabattre sur cette Coupe du monde, après une saison décevante au Portugal.   Groupe D : belle affiche en perspective entre Flamengo et l'Éspérance Tunis. Les vainqueurs de la Copa Libertadores 2022 face aux finalistes de la C1 de la CAF l'an passé. Autre formation africaine en compétition, Al Ahly disputait le match d'ouverture du tournoi face à l'Inter Miami qui évoluait dans son stade. La formation de Lionel Messi et celle du portier vétéran El-Shenawi ont fait match nul 0-0.   Avec Hugo Moissonnier : Patrick Juillard, Éric Rabesandratana et David Lortholary. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
La Coupe du monde des clubs est lancée

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 48:30


Radio Foot 16h10-21h10 T.U. Il est question ce lundi de Coupe du monde des clubs : - Groupe B : les vainqueurs de la C1 sur leur lancée ; - Groupe A, le Bayern a déroulé face aux amateurs néo-zélandais d'Auckland à Cincinnati. ; - Groupe C : duel attendu entre Boca Juniors et Benfica à Miami. ; - Groupe D : belle affiche en perspective entre Flamengo et l'Éspérance Tunis. Groupe B : les vainqueurs de la C1 sur leur lancée. 2 semaines après Munich, la détermination et la forme du PSG semblent intactes. 7 mois après la défaite face à l'Atlético en Ligue des Champions, les Rouge et Bleu ont pris leur revanche sur les Colchoneros au Rose Bowl de Pasadena. 2 buts inscrits à la mi-temps, Luis Enrique a pu ensuite faire souffler ses cadres. L'exclusion de Clément Lenglet à 12 minutes de la fin n'a pas aidé l'Atlético, qui a cru revenir à 2-1 avant que le but de Julian Alvarez ne soit annulé par la VAR. Senny Mayulu et Kang In Lee ont enfoncé le clou, score final 4-0. Luis Enrique affiche-t-il ses ambitions ? On attendait mieux des Rojiblancos qui ont déçu. - Une poule où les Brésiliens de Botafogo ont dominé les Sounders dans leur stade de Seattle (2-1). Les Vert et Bleu seront opposés aux Madrilènes tandis que les Cariocas affronteront les Parisiens au prochain tour.   Groupe A : le Bayern a déroulé face aux amateurs néo-zélandais d'Auckland à Cincinnati. (10-0) Trois doublés et un triplé de Jamal Musiala, de retour après un pépin musculaire. Différence de niveau abyssal, les limites de cette nouvelle compétition ? Groupe A : Palmeiras affrontait Porto dans la banlieue de New York. Paulistes et Dragons n'ont pu se départager (0-0).   Groupe C : duel attendu entre Boca Juniors et Benfica à Miami. Match qui promet entre un des clubs mythiques d'Amérique du Sud et des Aigles qui comptent se rabattre sur cette Coupe du monde, après une saison décevante au Portugal.   Groupe D : belle affiche en perspective entre Flamengo et l'Éspérance Tunis. Les vainqueurs de la Copa Libertadores 2022 face aux finalistes de la C1 de la CAF l'an passé. Autre formation africaine en compétition, Al Ahly disputait le match d'ouverture du tournoi face à l'Inter Miami qui évoluait dans son stade. La formation de Lionel Messi et celle du portier vétéran El-Shenawi ont fait match nul 0-0.   Avec Hugo Moissonnier : Patrick Juillard, Éric Rabesandratana et David Lortholary. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Parlons-Nous
Amour : Mariée, Lise a eu un coup de foudre pour un autre homme

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 27:54


REDIFF - Mariée depuis de nombreuses années et ayant une vie paisible, Lise ne s'imaginait pas tomber amoureuse d'un autre homme. Le sachant fraîchement célibataire, elle s'imagine vivre une histoire avec lui. Mais elle ne s'imagine pas non plus quitter son mari. Sexualité, infidélités, coups de foudre, difficultés dans le couple... Au micro de Caroline Dublanche, les auditeurs confient leur vie amoureuse. RTL vous propose désormais de redécouvrir, tous les matins, un cas marquant ! Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Laissez-vous Tenter
L'ÉMISSION - Rencontres avec Baptiste Lecaplain et Sylvain Tesson

Laissez-vous Tenter

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 32:46


L'humoriste et acteur Baptiste Lecaplain porte la comédie très réussie "Avignon", qui sort mercredi en salles. Il est notre invité en tête-à-tête au micro de Stéphane Boudsocq. Autre rencontre signée Antoine Leiris avec le dernier écrivain voyageur, Sylvain Tesson, pour son roman "Les piliers de la mer". Alain Souchon et ses fils nous régalent sur scène dans une tournée sans fin. Marie Gicquel les a réunis. L'édito télé de Isabelle Morini-Bosc : coup de chapeau aux cascadeurs. Dans la playlist, hommage à Brian Wilson et aux Beach Boys. Ecoutez Laissez-vous tenter avec Le Service Culture du 15 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

NBA Extra
L'arbitrage des Finals est-il irréprochable ?

NBA Extra

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 2:49


L'arbitrage des Finals commence-t-il à peser sur l'issue des matchs ? Depuis le début de la série, les décisions arbitrales sont scrutées à la loupe, mais le Game 4 a fait monter la tension d'un cran. Beaucoup s'interrogent sur les fautes offensives possiblement non sifflées à l'encontre de Shai Gilgeous-Alexander, notamment sur l'usage de son bras dans ses drives. Fautes logiques ou traitement particulier réservé au MVP ? Autre point de crispation : la première faute antisportive de la série enfin sifflée… alors qu'une action similaire sur Alex Caruso dans le Game 3 avait été ignorée. Entre ralentis, challenge et appels controversés, l'arbitrage semble prendre une place de plus en plus centrale dans ces Finals.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 48:30


Au sommaire du Café des Sports – Vendredi 13 juin 2025 - Direct à 18h10 TU (rediffusion à 21h10 TU). Sur RFI, France 24, Facebook Live, YouTube : - Mondial des clubs : Ça démarre fort ! ; - Kevin De Bruyne en partance : cap sur Naples. ; - Cartons Vidéo : applaudissements ou avertissements ? Mondial des clubs : Ça démarre fort ! - Focus sur le lancement historique de cette première édition XXL aux États‑Unis ! - Analyse du premier choc : Inter Miami (Messi) vs Al‑Ahly Le Caire samedi soir à Miami - Débat : la compétition sera-t-elle inégale entre superpuissances européennes et outsiders à moins que... ? - Autre enjeu : quel impact sur le Ballon d'or à venir ?   Kevin De Bruyne en partance : cap sur Naples - Retour sur ce transfert surprise de l'été : De Bruyne quitte Manchester City pour Naples à 33 ans. - Débat : coup gagnant pour Naples ?   Cartons Vidéo : applaudissements ou avertissements ? - Votre sélection des moments forts en vidéo cette semaine. - Cartons : rouges pour les frasques, jaunes pour les avertissements, verts pour les gestes remarquables. - Échanges avec auditeurs et consultants sur les images marquantes de l'actu foot ! Autour d'Annie Gasnier et Frédéric Suteau : Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Yoro Mangara -- Chef d'édition : David Fintzel -- TCR : Laurent Salerno -- Réalisation vidéo : Souheil Khedir, Yann Bourdelas -- Réalisation audio : Alice Mesnard.

Radio Foot Internationale
Le Café des Sports

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Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 48:30


Au sommaire du Café des Sports – Vendredi 13 juin 2025 - Direct à 18h10 TU (rediffusion à 21h10 TU). Sur RFI, France 24, Facebook Live, YouTube : - Mondial des clubs : Ça démarre fort ! ; - Kevin De Bruyne en partance : cap sur Naples. ; - Cartons Vidéo : applaudissements ou avertissements ? Mondial des clubs : Ça démarre fort ! - Focus sur le lancement historique de cette première édition XXL aux États‑Unis ! - Analyse du premier choc : Inter Miami (Messi) vs Al‑Ahly Le Caire samedi soir à Miami - Débat : la compétition sera-t-elle inégale entre superpuissances européennes et outsiders à moins que... ? - Autre enjeu : quel impact sur le Ballon d'or à venir ?   Kevin De Bruyne en partance : cap sur Naples - Retour sur ce transfert surprise de l'été : De Bruyne quitte Manchester City pour Naples à 33 ans. - Débat : coup gagnant pour Naples ?   Cartons Vidéo : applaudissements ou avertissements ? - Votre sélection des moments forts en vidéo cette semaine. - Cartons : rouges pour les frasques, jaunes pour les avertissements, verts pour les gestes remarquables. - Échanges avec auditeurs et consultants sur les images marquantes de l'actu foot ! Autour d'Annie Gasnier et Frédéric Suteau : Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Yoro Mangara -- Chef d'édition : David Fintzel -- TCR : Laurent Salerno -- Réalisation vidéo : Souheil Khedir, Yann Bourdelas -- Réalisation audio : Alice Mesnard.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi le marché du livre d'occcasion est-il en plein boom ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 1:57


Le marché du livre d'occasion en France est en pleine transformation. Longtemps réservé aux bouquinistes et aux étals des brocantes, il connaît aujourd'hui un véritable essor, porté par l'évolution des pratiques de consommation et le développement du numérique.En quelques années, les chiffres ont parlé : près de 20 % des livres vendus en France le sont désormais en occasion. Cela représente environ 80 millions d'exemplaires par an. Une dynamique impressionnante, puisque le nombre d'acheteurs de livres d'occasion a bondi de 43 % en dix ans. Et cette tendance s'accélère encore. Sur les cinq dernières années, le volume de ventes a progressé de 38 %.Pourquoi cet engouement ? Pour l'immense majorité des lecteurs, c'est d'abord une question de prix. Un livre d'occasion coûte en moyenne autour de 4 euros, soit plus de 60 % de moins que son équivalent neuf. À l'heure où le pouvoir d'achat reste une préoccupation majeure, cette alternative séduit. Mais le prix n'est pas le seul moteur. Environ un tiers des acheteurs mentionnent aussi des motivations écologiques. Offrir une seconde vie aux livres s'inscrit dans une logique d'économie circulaire qui séduit un public de plus en plus sensible à ces questions.Autre évolution majeure : la manière de se procurer ces ouvrages. Si les bouquinistes et libraires spécialisés continuent de jouer un rôle, plus de la moitié des ventes se font désormais en ligne. Plateformes comme Rakuten, Amazon, Momox, Le Bon Coin ou encore Recyclivre permettent aux lecteurs de trouver des milliers de références en quelques clics, y compris des titres épuisés ou rares.Le phénomène ne se limite pas à un genre ou un type de lecteur. Tous les segments du livre sont concernés : un roman contemporain sur quatre et un roman policier sur deux seraient aujourd'hui achetés en occasion. De nombreux lecteurs combinent d'ailleurs les deux marchés, alternant achats neufs et d'occasion selon leurs besoins.Cependant, cet essor suscite aussi des interrogations. Certains éditeurs et auteurs s'inquiètent de la "cannibalisation" possible du marché du neuf, dont dépend directement leur rémunération. Une proposition de taxe sur la revente de livres d'occasion a même été évoquée, avant d'être écartée face aux critiques.Quoi qu'il en soit, le livre d'occasion s'impose désormais comme un acteur incontournable du paysage culturel français. Plus accessible, plus écologique, il répond aux nouvelles attentes des lecteurs. Reste à trouver un équilibre pour qu'il profite à toute la chaîne du livre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

RTL Matin
BÉTHARRAM - Le directeur de l'établissement muté dans un autre établissement contre l'avis des parents-d'élèves

RTL Matin

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 1:30


Ecoutez RTL Matin avec Amandine Bégot et Thomas Sotto du 12 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir SANTE
Ejaculer souvent permet-il de prévenir le cancer de la prostate ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 1:49


Depuis plusieurs années, une question intrigue les chercheurs comme le grand public : le fait d'éjaculer fréquemment aurait-il un effet protecteur contre le cancer de la prostate, l'un des cancers les plus fréquents chez l'homme ? Une vaste étude américaine semble répondre par l'affirmative, mais une méta-analyse chinoise récente invite à la prudence.La plus vaste étude prospective sur le sujet a été menée par la Harvard School of Public Health, aux États-Unis. Publiée en 2016 dans la revue European Urology, cette étude a suivi plus de 31 000 hommes pendant 18 ans. Ses résultats ont marqué les esprits : les hommes qui déclaraient avoir au moins 21 éjaculations par mois présentaient un risque de cancer de la prostate réduit de 20 % par rapport à ceux qui éjaculaient 4 à 7 fois par mois. Cette association a été observée tant chez les hommes jeunes (dans la trentaine) que chez les plus âgés (dans la cinquantaine). L'hypothèse avancée est que l'éjaculation régulière permettrait d'évacuer des substances potentiellement cancérigènes accumulées dans la prostate.Mais ces résultats ne font pas l'unanimité. Une méta-analyse chinoise publiée en 2022, regroupant 22 études et plus de 55 000 participants, a réexaminé l'ensemble des données disponibles. Ses conclusions sont plus nuancées : si certaines études individuelles montrent un lien entre fréquence éjaculatoire et réduction du risque, l'ensemble des données ne permet pas de confirmer de façon catégorique une relation de cause à effet. Selon cette méta-analyse, l'effet protecteur supposé pourrait être influencé par des biais liés au mode de vie : les hommes ayant une vie sexuelle active sont souvent en meilleure santé globale, plus actifs physiquement et adoptent parfois de meilleures habitudes alimentaires.Autre limite : la plupart des études reposent sur des déclarations subjectives concernant la fréquence des éjaculations, ce qui peut introduire un biais de mémoire ou de désirabilité sociale.En conclusion, éjaculer fréquemment pourrait jouer un rôle bénéfique, mais ce n'est pas une garantie de protection contre le cancer de la prostate. Les données de Harvard sont encourageantes, mais elles doivent être interprétées avec prudence à la lumière de la méta-analyse chinoise. Pour réellement réduire le risque, il est essentiel d'adopter une hygiène de vie globale saine : alimentation équilibrée, activité physique régulière, limitation de l'alcool et du tabac, et suivi médical adapté après 50 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Pour la deuxième fois de son histoire, Apple change le design des interfaces de ses produits. Lors de la WWDC 2025, la marque à la pomme a dévoilé un tout nouveau design baptisé Liquid Glass, qui s'imposera dès l'automne prochain sur tous les appareils de l'écosystème : iPhone, iPad, Mac, Apple Watch et même Vision Pro. Une refonte esthétique majeure qui marque la fin d'une époque.Bye-bye le flat design, que l'on connaît depuis 2013. Hello Liquid design ! A la rentrée prochaine, les appareils Apple auront un nouveau style quand on les allumera, avec des icones minimalistes semblant être posées sur une plaque de verre. Plus élégant, plus sobre, plus pratique ? Le design a toujours été important chez Apple. Liquid design uniformisera aussi encore plus tous les appareils de la marque. Autre nouveauté notable : Apple abandonne la numérotation confuse de ses systèmes d'exploitation. Place à des versions millésimées (ex. iOS 26, macOS 26 Tahoe) pour plus de lisibilité.Mais derrière ce vernis translucide, Apple peine à cacher un certain essoufflement. Peu d'annonces véritablement marquantes, si ce n'est quelques nouvelles fonctionnalités liées à Apple Intelligence, comme le tri intelligent des appels téléphonique, la traduction en temps réel dans les apps de communication ou encore l'intégration d'un framework IA pour les développeurs, etc.Enfin, quelques fonctionnalités pratiques ont été présentées, notamment :Un nouveau multitâche plus souple sur iPadUne recherche Spotlight améliorée sur MacDes options de jeu vidéo enrichies sur toutes les plateformesDes outils collaboratifs dans l'app Messages-----------

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi le gouvernement envisage-t-il une “année blanche” ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 2:21


Face à la pression des déficits, le gouvernement envisage l'option radicale d'une « année blanche » en 2026. L'idée consiste à geler partiellement ou totalement les dépenses publiques, sans suivre l'évolution de l'inflation. Sur le papier, c'est simple : les dépenses de l'année précédente sont reconduites, mais leur pouvoir d'achat réel diminue.Concrètement, cela toucherait trois grands axes :Les prestations sociales (retraites, allocations familiales, aides au logement...) : elles ne seraient pas revalorisées en fonction de l'inflation, ce qui représenterait une économie de plusieurs milliards d'euros – soit environ 3 milliards sur les retraites et 1,5 milliard pour les autres prestations.Les dotations de l'État aux collectivités locales, mais aussi les budgets des ministères : si tout est gelé, la masse totale reste la même, mais les prix ayant augmenté, les collectivités et ministères disposeraient d'un pouvoir de dépense réduit.Les recettes fiscales : en gelant les barèmes de l'impôt, de la CSG ou de la TVA contrairement à l'inflation, le gouvernement récupérerait mécaniquement plus d'argent. Par exemple, la stagnation du barème de l'impôt sur le revenu pourrait rapporter près de 2,8 milliards d'euros.Sur le plan strictement budgétaire, le calcul est simple : quelques dizaines de milliards d'économies potentielles, ce qui permettrait de s'approcher d'un déficit de 4,6 % du PIB en 2026, contre 5,1 % attendus. D'autres études évoquent jusqu'à 15–25 milliards d'économies.Pour autant, ce dispositif suscite de nombreuses réserves :Impact social : geler les prestations revient à les dévaluer, ce qui pèse davantage sur les ménages modestes. La moindre revalorisation a un impact réel pour les retraités ou allocataires.Effets récessifs : en réduisant le pouvoir d'achat, surtout dans les classes moyennes et populaires, le gouvernement risquerait de freiner la consommation et donc la croissance.Injustice fiscale : l'"année blanche fiscale" fait basculer des contribuables vers une tranche supérieure, sans augmentation de valeur réelle de revenu — une forme de hausse d'impôt déguisée.Critiques institutionnelles : le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, y voit un palliatif ponctuel qu'il préférerait substituer à des réformes structurelles et durables.Autre limite : le gel budgétaire ne s'appliquera probablement pas uniformément. Certains secteurs prioritaires (ex : Défense, Recherche) ont déjà des budgets programmés pluriannuellement, difficiles à figer.En résumé : l'année blanche, c'est l'option rapide et radicale, utile pour gagner du temps et alléger le déficit à court terme. Mais elle demeure symboliquement lourde : elle compresse le pouvoir d'achat, amplifie les inégalités, ralentit l'activité et retarde des réformes nécessaires. Le gouvernement doit annoncer un plan d'ensemble cohérent avec ces enjeux avant la mi-juillet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le fil sciences
Un étrange "phénomène de mode" conduit des singes à kidnapper les bébés d'une autre espèce

Le fil sciences

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 4:26


durée : 00:04:26 - La planète des sciences - par : Daniel FIEVET - Au sommaire de "la planète des sciences" cette semaine : des capucins kidnappeurs, une empreinte digitale de plus de 43 000 ans qui interroge sur les capacités d'abstraction des Néandertaliens et le chacal doré qui étend son territoire en France...

C dans l'air
Jean-Emmanuel Bibault - Cancers: plus de cas...et plus de guérisons

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 10:17


C dans l'air l'invité du 5 juin 2025 avec Jean-Emmanuel Bibault, professeur en oncologie radiothérapie à Paris Cité, praticien à l'hôpital Georges-Pompidou, et auteur de " Cancer Confidential", publié aux éditions Equateurs. Le congrès mondial de cancérologie de Chicago a présenté ses résultats. À l'occasion de cette réunion annuelle, 40 000 spécialistes du monde entier ont fait le point sur les avancées scientifiques, en matière de diagnostic, de traitement, et de prévention. Pour rappel, le cancer tue en France, chaque année, 160 000 personnes. Et cette année, la grande star du congrès est l'immunothérapie, qui se base sur des médicaments qui ne combattent pas directement la tumeur. Ils vont aider le système de défense naturelle du malade à combattre le cancer. Autre avancée majeure : surveiller l'évolution de la tumeur cancéreuse à l'aide d'une simple prise de sang.Jean-Emmanuel Bibault, professeur en oncologie radiothérapie à Paris Cité, praticien à l'hôpital Georges-Pompidou, et auteur de "Cancer Confidential", aux éditions Equateurs, nous parlera aussi de l'explosion de certains cancers chez les patients jeunes. Quelles en sont les causes, et comment les prévenir ? Enfin, la promesse de 80 % des cancers guérissables à l'horizon 2040 est-elle tenable ?

Les matins
Une galaxie transperce une autre avec son quasar

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 4:49


durée : 00:04:49 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Les quasars sont les objets les plus lumineux de l'Univers, formés par un trou noir supermassif qui englouti beaucoup de matière. Pour la première fois, une étude a observé un quasar perturber une galaxie voisine, empêchant la formation d'étoiles grâce à son intense rayonnement.

Parlons-Nous
Rupture : Jimmy a découvert que sa conjointe discutait avec un autre homme

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 15:44


REDIFF - Après 11 ans de relation, Jimmy a découvert que sa compagne échangeait avec un autre homme. Sous le coup de la colère il lui a demandé de quitter la maison. Mais depuis, elle ne répond plus à ses appels. Sexualité, infidélités, coups de foudre, difficultés dans le couple... Au micro de Caroline Dublanche, les auditeurs confient leur vie amoureuse. RTL vous propose désormais de redécouvrir, tous les matins, un cas marquant ! Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 63:53


C dans l'air du 2 juin 2025 - Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -Une attaque spectaculaire, digne d'un film d'espionnage. Dimanche 1er juin, l'Ukraine a lancé une série de frappes contre des bases aériennes russes, situées parfois à plusieurs milliers de kilomètres du front. Des drones kamikazes, préalablement infiltrés sur le sol russe, ont visé des cibles aussi éloignées que la Sibérie orientale. Bilan provisoire : 41 avions détruits, dont plusieurs radars aéroportés A-50, selon les autorités ukrainiennes.Baptisée "Toile d'araignée", l'opération aurait été préparée en secret pendant plus d'un an et demi, sous la supervision directe du président Volodymyr Zelensky. D'après les services de renseignement ukrainiens, l'attaque aurait neutralisé 34 % des bombardiers stratégiques russes et causé jusqu'à 7 milliards de dollars de pertes à l'aviation russe.Côté russe, Moscou a reconnu des incendies sur plusieurs appareils. Sur Telegram, des sources proches du Kremlin rapportent une série d'explosions dans au moins six régions : Voronej, Koursk, Lipetsk, Riazan, Ivanovo et Volgograd. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent des avions en feu, de puissantes détonations, et d'immenses colonnes de fumée noire s'élevant dans le ciel. "Ils parlent déjà d'un Pearl Harbor russe. C'est absolument inédit", a commenté le journaliste Cyrille Amoursky sur X.Cette attaque d'envergure survient à un moment clé. Elle a eu lieu à la veille de la reprise des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, ce lundi, en Turquie. Mais le climat géopolitique est loin de l'apaisement : des mouvements massifs de troupes russes sont observés depuis plusieurs semaines en Biélorussie, mais aussi à la frontière finlandaise. Deux ans après son adhésion à l'OTAN, la Finlande se trouve en état d'alerte. Les autorités d'Helsinki disent suivre « très attentivement » les déploiements militaires russes.Le New York Times révèle, images satellites à l'appui, une expansion des infrastructures militaires russes près de la frontière : tentes de campagne, véhicules blindés, abris rénovés pour avions de chasse, base d'hélicoptères remise en état… Le tout à seulement quelques kilomètres du territoire finlandais.Faut-il s'inquiéter ? Interrogé sur le sujet, Donald Trump a tenté de minimiser les risques. " Je ne suis pas du tout inquiet. La Finlande et la Norvège seront très en sécurité", a-t-il déclaré mardi à la presse. Pour autant, les autorités nordiques prennent la menace au sérieux : Helsinki prévoit de relever à 65 ans l'âge limite pour les réservistes et a lancé un site dédié à la préparation en cas de guerre. En Suède comme en Norvège, les gouvernements appellent également la population à se préparer à d'éventuels scénarios de crise.Autre facteur d'instabilité : la situation en Pologne, en première ligne sur le flanc Est de l'Otan.Le pays vient de vivre une élection présidentielle décisive, remportée par Karol Nawrocki, un candidat nationaliste qui prône une ligne dure face à Bruxelles… et à Kiev.Son élection pourrait rebattre les cartes diplomatiques en Europe centrale et compliquer la coordination militaire dans la région.Alors, que sait-on de l'opération "Toile d'araignée" ? Que se passe-t-il à la frontière entre la Finlande et la Russie ? Enfin, qui est Karol Nawrocki, le candidat nationaliste vainqueur de l'élection présidentielle ? Qu'est-ce que cela va changer pour l'Europe ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PERRUCHE - consultant en stratégie de sécurité et de défense et ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
Pierre Rondeau - PSG: la victoire du foot...et de l'argent?

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 31, 2025 10:22


C dans l'air l'invitée du 31 mai 2025 avec Pierre Rondeau, économiste du sportÀ quelques heures du coup d'envoi de la finale de la Ligue des champions de l'UEFA, qui opposera le PSG à l'Inter Milan à Munich, notre invité reviendra sur la trajectoire de l'équipe emmenée par Luis Enrique, rachetée en 2011 par le Qatar et dont la renommée s'est construite ces dernières années autour de joueurs stars tels Kylian Mbappé, Lionel Messi, Zlatan Ibrahimovic, ou encore Neymar. L'enjeu est d'offrir à une équipe française une deuxième victoire à ce championnat, la première remontant à 1993, remportée par l'OM. Un trophée tant souhaité par les supporters parisiens que redouté des Marseillais, « à jamais les premiers ».Si les jeunes joueurs du PSG parviennent à vaincre l'équipe expérimentée de l'Inter Milan, le club pourrait empocher le jackpot, avec 138 millions de la part de l'UEFA et 4 millions de prime de participation à la Supercoupe. Autre enjeu, sécuritaire cette fois-ci : 5 400 policiers et gendarmes seront déployés ce samedi à Paris et dans son agglomération. En cas de victoire, cette mobilisation sera maintenue le lendemain pour la parade des joueurs sur les Champs-Elysées. Quel que soit le résultat, force est de constater l'intérêt suscité par ce match, qui sera diffusé en clair, ce qui n'est pas le cas avec la Ligue 1 puisque DAZN a obtenu les droits exclusifs de sa diffusion, suscitant dès lors un fort attrait pour le piratage.Pierre Rondeau, économiste du sport et co-auteur du livre "Les Français et le sport – Bâtir une nation sportive, le défi français" aux éditions du Cherche-Midi, analysera l'évolution du PSG ces dernières années, quelques heures avant un match décisif pour le club.

C dans l'air
ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 29, 2025 63:53


C dans l'air du 29 mai 2025 : ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ?Les députés ont voté mercredi soir la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), ces périmètres mis en place pour interdire l'accès aux véhicules les plus polluants dans les centres-villes. Cet amendement, porté par les groupes Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN), a été soutenu par les insoumis et certains députés macronistes.En ligne de mire : l'impact social des ZFE, accusées de pénaliser les ménages modestes, qui n'ont pas les moyens d'acheter un véhicule moins polluant. Malgré les alertes des défenseurs de la santé publique, le texte a été adopté, au grand dam des partisans du dispositif, qui dénoncent un vote " grave" aux "lourdes conséquences sanitaires" à quelques mois des élections municipales. Ils regrettent également l'absence d'un accompagnement du dispositif pour permettre la transition (aide aux plus modestes, dérogations).Présentes dans une quarantaine d'agglomérations, les ZFE ont été lancées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, responsables de maladies respiratoires et de 40 000 décès par an selon Santé publique France. Mais leur mise en œuvre a varié d'un territoire à l'autre, créant confusion et tensions. Ces derniers mois, les contestations locales s'étaient multipliées.Ce vote ne signifie toutefois pas la fin immédiate des ZFE. Le projet de loi de "simplification", auquel est rattaché cet amendement, doit encore être adopté dans son ensemble. Il passera ensuite en commission mixte paritaire. Le Conseil constitutionnel pourrait également censurer cette mesure, jugée trop éloignée de l'objet initial du texte.Autre dossier brûlant : l'autoroute A69, entre Toulouse et Castres. Mercredi, la cour administrative de Toulouse a autorisé la reprise du chantier, stoppé depuis février. Elle a répondu favorablement à un recours en urgence déposé par l'État, malgré l'absence de "raison impérative d'intérêt public majeur" invoquée par la justice pour suspendre les travaux en février dernier.Le fond du dossier sera examiné lors d'un procès en appel prévu dans plusieurs mois. Mais les opposants craignent que les travaux soient terminés avant. Ils dénoncent un passage en force et prévoient de nouvelles mobilisations, alors qu'un texte controversé, reconnaissant un "intérêt public majeur" au projet, doit être examiné la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, après son adoption par le Sénat.La suppression des ZFE et la relance de l'A69 s'inscrivent dans un contexte plus large de remises en cause des politiques environnementales. Ces derniers jours, les parlementaires ont aussi voté des mesures détricotant le principe de "zéro artificialisation nette", qui vise à lutter contre la bétonisation des sols, ou encore décidé de réintroduire un pesticide jusqu'alors interdit.Face à cette dynamique, de nombreuses voix s'élèvent. François Gemenne, professeur à HEC, membre du GIEC et spécialiste des migrations climatiques, alerte depuis plusieurs mois sur la montée d'un "populisme anti-écolo" en France et en Europe. Il déplore une tendance à faire de l'écologie un bouc émissaire et appelle à un changement de ton chez les écologistes eux-mêmes. Selon lui, leur discours moralisateur aurait contribué à braquer une partie de l'opinion publique.LES EXPERTS :- Soazig QUÉMÉNER, rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Nathalie SAINT-CRICQ, éditorialiste politique - France Télévisions - Frédéric DENHEZ, journaliste spécialiste des questions environnementales - Marianne - Caroline BRUNEAU, journaliste Industrie - Aerospatium

C dans l'air
ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ? - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 29, 2025 7:19


C dans l'air du 29 mai 2025 : ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ?Les députés ont voté mercredi soir la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), ces périmètres mis en place pour interdire l'accès aux véhicules les plus polluants dans les centres-villes. Cet amendement, porté par les groupes Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN), a été soutenu par les insoumis et certains députés macronistes.En ligne de mire : l'impact social des ZFE, accusées de pénaliser les ménages modestes, qui n'ont pas les moyens d'acheter un véhicule moins polluant. Malgré les alertes des défenseurs de la santé publique, le texte a été adopté, au grand dam des partisans du dispositif, qui dénoncent un vote " grave" aux "lourdes conséquences sanitaires" à quelques mois des élections municipales. Ils regrettent également l'absence d'un accompagnement du dispositif pour permettre la transition (aide aux plus modestes, dérogations).Présentes dans une quarantaine d'agglomérations, les ZFE ont été lancées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, responsables de maladies respiratoires et de 40 000 décès par an selon Santé publique France. Mais leur mise en œuvre a varié d'un territoire à l'autre, créant confusion et tensions. Ces derniers mois, les contestations locales s'étaient multipliées.Ce vote ne signifie toutefois pas la fin immédiate des ZFE. Le projet de loi de "simplification", auquel est rattaché cet amendement, doit encore être adopté dans son ensemble. Il passera ensuite en commission mixte paritaire. Le Conseil constitutionnel pourrait également censurer cette mesure, jugée trop éloignée de l'objet initial du texte.Autre dossier brûlant : l'autoroute A69, entre Toulouse et Castres. Mercredi, la cour administrative de Toulouse a autorisé la reprise du chantier, stoppé depuis février. Elle a répondu favorablement à un recours en urgence déposé par l'État, malgré l'absence de "raison impérative d'intérêt public majeur" invoquée par la justice pour suspendre les travaux en février dernier.Le fond du dossier sera examiné lors d'un procès en appel prévu dans plusieurs mois. Mais les opposants craignent que les travaux soient terminés avant. Ils dénoncent un passage en force et prévoient de nouvelles mobilisations, alors qu'un texte controversé, reconnaissant un "intérêt public majeur" au projet, doit être examiné la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, après son adoption par le Sénat.La suppression des ZFE et la relance de l'A69 s'inscrivent dans un contexte plus large de remises en cause des politiques environnementales. Ces derniers jours, les parlementaires ont aussi voté des mesures détricotant le principe de "zéro artificialisation nette", qui vise à lutter contre la bétonisation des sols, ou encore décidé de réintroduire un pesticide jusqu'alors interdit.Face à cette dynamique, de nombreuses voix s'élèvent. François Gemenne, professeur à HEC, membre du GIEC et spécialiste des migrations climatiques, alerte depuis plusieurs mois sur la montée d'un "populisme anti-écolo" en France et en Europe. Il déplore une tendance à faire de l'écologie un bouc émissaire et appelle à un changement de ton chez les écologistes eux-mêmes. Selon lui, leur discours moralisateur aurait contribué à braquer une partie de l'opinion publique.LES EXPERTS :- Soazig QUÉMÉNER, rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Nathalie SAINT-CRICQ, éditorialiste politique - France Télévisions - Frédéric DENHEZ, journaliste spécialiste des questions environnementales - Marianne - Caroline BRUNEAU, journaliste Industrie - Aerospatium