POPULARITY
Categories
Antoine Armand fait la Une du Parisien ce jeudi 21 novembre 2024. Le ministre de l'Économie avertit le gouvernement contre une imposition trop sévère à l'égard des entreprises : « Attention à l'impôt de trop », peut-on lire sur la couverture du quotidien. Pour en discuter, son collègue ministre chargé de l'Industrie est l'invité du plateau de Télématin. Marc Ferracci avoue son accord avec le ministre de l'Économie : « Je suis tout à fait aligné », dit-il face à Julien Arnaud, mettant en avant le fait que c'est une position que défendent tous les élus de la majorité. « On a fait beaucoup d'efforts pour baisser le coût du travail, on a augmenté les exonérations de charges sociales sur les entreprises, ce qui a massivement bénéficié à la création d'emploi. On a créé plus de 3000 emplois depuis 2017 », argumente le macroniste, qui insiste sur l'importance de « trouver des économies ailleurs ». Le parti Ensemble pour la République préférerait donc ne pas faire payer les entreprises, mais les consommateurs. Sur le plateau des 4 vérités, l'économiste se montre favorable à la création d'une TVA sociale, c'est-à-dire à un impôt qui pèserait sur tous les Français afin de réduire la dette. « Nous voulons augmenter la quantité de travail dans l'année et à l'échelle d'une vie entière, c'est pour ça qu'on a voté la réforme des retraites », commence-t-il, avant de préciser que « le sujet du plein emploi doit rester notre objectif. » Les Français doivent-ils travailler plus pour gagner pareil ? « Je trouve que c'est une piste intéressante », rétorque Marc Ferracci. « C'est une piste de réflexion pour trouver des ressources supplémentaires pour nos comptes publics », ajoute celui qui ne considère pas qu'il y ait de divisions au sein du gouvernement tant qu'il y a du « dialogue. » « Nous avons tous le même objectif : faire des économies, mais sans nuire à la compétitivité de nos entreprises, sans nuire aux résultats que nous avons obtenus depuis un certain nombre d'années », conclut notre invité. Fermetures d'entreprises et accords internationaux Pourtant, la compétitivité des entreprises françaises semble bien mise à mal en ce moment. Michelin, Arcelor… De plus en plus de sites sont fermés, menaçant de nombreux emplois. Pour le ministre de l'Industrie, la réponse se trouve dans l'attractivité de la filière : il met en avant la semaine de l'industrie, organisée du 18 au 24 novembre, qui a pour but de créer des vocations chez les jeunes vers le secteur industriel. « Il y a des filières en difficulté, mais il y a aussi beaucoup de bonnes nouvelles : les industriels vont embaucher 2400 personnes, il y a 70000 emplois qui ne sont pas encore pourvus… », explique l'homme politique. Ce dernier considère la gestion de son ministère comme un « combat » : « il faut avoir une vision globale, et je me bats tous les jours au niveau européen pour améliorer la compétitivité de nos entreprises. » Autre sujet d'actualité : l'accord du Mercosur, qui est rejeté par un grand nombre d'agriculteurs. « Je pense que le commerce international est fondamentalement bon, à une condition, qu'il soit juste. Or, cet accord du Mercosur ne contient pas suffisamment de clauses qui permettent la réciprocités, faire que ceux qui exportent en Europe soient soumis aux mêmes règles que ceux qui exportent en Amérique Latine », explique le ministre, qui souhaite que nos industriels français puissent se battre à « armes égales » s'ils veulent « gagner dans la compétition internationale. »
L’autre Music chaque mardi soir de 20h à 21h, présenté par Stéphane Cleyrat. L’autre Music c ‘est un mélange de Rock, de blues et de chansons […]
C'est le premier grand conflit de l'air Barnier… Un an après le défilé d'agriculteurs à l'Élysée, la mobilisation reprend face à l'urgence agricole. Les agriculteurs réclament avant tout une meilleure valorisation de leurs produits. Beaucoup dénoncent le fait que les prix payés par les grandes surfaces et les industriels ne permettent pas de couvrir leurs frais. À cela s'ajoutent des préoccupations liées à l'inflation, qui a fait grimper les prix des engrais, du carburant et des aliments pour le bétail. Autre sujet de tension : les normes environnementales européennes. Bien que les agriculteurs se disent prêts à faire leur part pour la transition écologique, ils jugent que les contraintes imposées sont parfois inapplicables ou déconnectées de la réalité de leur quotidien. Depuis plusieurs semaines, les agriculteurs français se mobilisent massivement contre l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays du Mercosur. Cet accord, qui vise à intensifier les échanges commerciaux, est perçu par le monde agricole comme une menace directe pour l'agriculture française, déjà fragilisée par des crises répétées. Ce mardi 19 novembre 2024, la coordination rurale est entrée dans la danse. Des opérations coup de poing, parfois d'une grande violence notamment à Agen (Lot-et-Garonne) et à Guéret (Creuse). Ont-elles franchi la limite ? « Protester contre le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay), exprimer ses inquiétudes, revendiquer un certain nombre d'avancées dans différents domaines c'est légitime. S'en prendre aux biens, s'en prendre aux personnes, bloquer durablement le pays, ça, ça n'est pas acceptable et ça ne sert pas la cause agricole » fustige Annie Genevard, ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire de la Forêt. Cette frappe agricole vise avant tout à attirer l'attention du gouvernement et ainsi rouvrir les négociations. Invitée sur le plateau des 4 vérités, l'ancienne présidente des Républicains défend la position du gouvernement face aux tensions croissantes. Elle condamne les débordements survenus lors des récentes manifestations tout en appelant au dialogue pour répondre aux inquiétudes des producteurs : « Ma porte n'est aucunement fermée. Ils ont des exigences. Je pense qu'on peut dialoguer sans violence et sans dégradations ». Alors que la grogne des agriculteurs s'intensifie, ces derniers se disent prêts à bloquer les axes stratégiques dans les heures et les jours qui viennent. Ce qui ne semble pas judicieux à l'approche des fêtes de fin d'année, au regard de la ministre : « Je pense que ce mouvement de sympathie que les Français ont pour les agriculteurs se dissipera » alerte notre invitée. Agriculteurs : promesses tenues ? Au cœur des débats, l'accord commercial avec le Mercosur et les impacts du changement climatique agitent le monde agricole français. De son côté, la ministre de l'Agriculture a réaffirmé son opposition à tout compromis qui affaiblirait les standards environnementaux ou la compétitivité des filières françaises. Elle a aussi insisté sur l'importance d'un soutien accru pour la transition écologique de l'agriculture, notamment via le budget 2025 récemment présenté : « Avant la fin de l'année, ceux qui ont besoin d'être soutenus dans leur trésorerie seront soutenus et indemnisés. Je m'efforce depuis 50 jours d'agir au plus vite » défend Annie Genevard. Point de blocage absolu, un débat parlementaire sur la question du Mercosur devrait être organisé dans la foulée.
Cette semaine ciné est synonyme de belles partitions d'acteurs : Romain Duris dans un film belge tourné au Japon et José Garcia dans le rôle d'un prof charismatique. Deux acteurs français qu'on aime beaucoup et qui sortent du lot. Un José Garcia qu'on retrouve tout en sobriété à l'affiche de la comédie "Le Panache". Autre acteur qui m'a tapé dans l'œil c'est Romain Duris dans "Une Part Manquante". Troisième long métrage du cinéaste belge Guillaume Senez, et seconde collaboration entre le réalisateur et l'acteur français après "Nos Batailles", drame qui avait marqué les cinéphiles en 2018. ---Tous les mercredis à 8h45, Cathy Immelen épingle pour vous les sorties cinéma . Elle vous dévoile ses coups de cœur et ses déceptions, dans la bonne humeur. Merci pour votre écoute Plus de contenus de Classic 21 sur www.rtbf.be/classic21 Ecoutez-nous en live ici: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer BelgiqueRetrouvez l'ensemble des contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Chaque matin, l'équipe vous parle du con du jour.
durée : 00:18:02 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Mardi 19 novembre 2024 : le philosophe Souleymane Bachir Diagne. Il vient de publier un nouvel ouvrage aux éditions Albin Michel, "Universaliser - L'humanité par les moyens d'humanité".
Aran, trois petites îles au large de Galway, battues par l'océan et les vents d'ouest. Depuis la nuit des temps, des gens ont survécu là. Aujourd'hui, on y vit plutôt bien. Les insulaires parlent de deux saisons, l'une pour les touristes, le job, l'autre pour eux, pour leur vie. Sur les traces de Nicolas Bouvier, Robert Flaherty et tant d'autres intrigués bien avant moi par ces minuscules grains dans l'océan, Jean-Guy Coulange a imaginé ce passage de l'été à l'hiver. Il a rencontré quelques habitants mais il n'a pas tout traduit, occupé à écouter cette langue irlandaise mixée parfois de gaélique. Et il a tenté de capter cette énergie sonique visitée à son insu par les fées et le divin. Avec les voix de Gearoïd Browne, Agnès Hernon, Sarah Flaherty, Michaël Hernon, Noirin Gil et Thomas Dirrane Extraits de « Journal d'Aran et d'autres lieux » de Nicolas Bouvier Son, compositions et réalisation : Jean-Guy Coulange Une production du Labo de David Collin de la RTS Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Tous les dimanches à minuit, Daniel Riolo propose une heure de show en direct avec Moundir Zoughari pour les passionnés de poker. Conseils d'un joueur professionnel, actualité, tournois... Votre rendez-vous poker, sur RMC !
C'est le grand titre du quotidien 24 Heures à Dakar. Le parti au pouvoir remporte donc largement les élections législatives qui avaient lieu hier. Les résultats provisoires sont attendus dans les heures qui viennent. Mais d'ores et déjà, les projections avancées par les médias sénégalais ne laissent place à aucun doute. Le Pastef va disposer d'une écrasante majorité. D'après le site d'information Dakar Actu, le parti présidentiel raflerait près de 80% des sièges à l'Assemblée, soit 131 députés sur 165. « Entre 126 et 132, avance pour sa part le site Seneweb. Arrive ensuite Takku Wallu, avec des estimations comprises entre 7 et 14 députés pour la coalition dirigée par Macky Sall. Jamm Ak Njarin d'Amadou Ba devrait avoir entre 5 et 8 députés. Et Samm Sa kaddu, qui regroupait une grande partie de l'opposition, n'aurait que 2 députés, alors que le reste des coalitions/partis devrait se contenter de deux autres places ».D'ailleurs, les partis d'opposition ont reconnu leur défaite…Un tournant…Commentaire de 24 Heures : « le Sénégal a une fois de plus démontré sa maturité démocratique (…). Le parti Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, a remporté une victoire éclatante, marquant un tournant significatif dans l'histoire politique du pays. Ce qui est particulièrement remarquable, c'est la manière dont cette victoire a été saluée par les principaux adversaires politiques, témoignant d'un respect profond pour les valeurs démocratiques ».Et le quotidien dakarois de se féliciter de la victoire du parti présidentiel : « seul le Pastef sort la tête de l'eau et reste dans la dynamique des Présidentielles. Parce que non seulement la cohérence était au rendez-vous sous la houlette d'Ousmane Sonko, la continuité aussi, et les promesses enfin. Ce n'est pas rien face au néant qu'il y avait en face. À force vouloir répondre au leader de Pastef sur un terrain que ce dernier maîtrise à merveille, beaucoup de candidats se sont fourvoyés ».L'essai de la présidentielle transforméPourquoi un tel score ? « Cette tendance, qui vient confirmer les résultats de la présidentielle, était prévisible », pointe WalfQuotidien.Walf qui a interrogé plusieurs spécialistes : « enseignant-chercheur à la faculté de droit de l'Ucad, Serigne Thiam estime que cela s'explique d'abord par le fait qu'entre la dernière présidentielle et les législatives anticipées, l'esprit de vote des Sénégalais qui avaient donné la victoire à ce pouvoir n'a pas trop changé. Autre enseignant-chercheur, Daouda Ngom estime que ces tendances favorables à Pastef sont constitutives d'une matérialisation d'un discours de “rupture au sommet de l'État“. Selon lui, les électeurs ont exprimé leur souhait de se départir définitivement d'un système et de donner plein pouvoir au régime actuel. “C'est une question de continuité et de confiance renouvelée“, affirme-t-il. Pour sa part, le spécialiste des médias, Ibrahima Bakhoum pointe la pléthore de listes : “quand on a 41 listes avec des bulletins qui se ressemblent, dit-il, l'électeur est complètement déboussolé. Certains sont restés chez eux. C'est un scrutin qui n'a pas atteint le niveau qu'on aurait pu être en droit d'attendre, mais qui a été beaucoup plus calme que ce que l'on craignait“ ».Moins d'un électeur sur deux s'est déplacé…En effet, la participation est en berne. Un peu de moins de 50%... WalfQuotidien nous explique pourquoi : « d'abord, il y a cette proximité entre les deux élections de mars et novembre. La lassitude faisant son effet, il y a, dans toutes les démocraties, une tendance à se détourner des urnes pour vaquer à ses occupations élémentaires. Ensuite, il y a que, depuis 2012, cette campagne de novembre 2024 a battu tous les records de violences, autant verbales que physiques. (…) Il s'y ajoute que 41 listes pour un corps électoral d'un peu plus de 7 millions d'inscrits cela faisait un peu trop. »Alors, préconise WalfQuotidien, « pour mieux réenchanter le peuple et offrir une plus grande légitimité aux gouvernants, un certain nombre de correctifs s'imposent, notamment l'instauration d'un bulletin unique, le maintien de la caution et l'espacement des scrutins, à défaut d'un couplage. Le décalage des élections, outre le coût inhérent à l'organisation, donne au citoyen l'impression d'une campagne électorale permanente si ce n'est d'une routine qui, comme tout le monde le sait, tue l'envie. Et partant, tue la démocratie ».
durée : 00:19:05 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le comédien Sofiane Zermani, dit Fianso lorsqu'il rappe, est l'invité de Léa Salamé à l'occasion de la sortie du film "Tigres & Hyènes", réalisé par Jérémie Guez, et disponible sur Prime Video à la fin novembre 2024. - invités : Sofiane Zermani - Sofiane Zermani : Rappeur et comédien
Dans son livre Parler plusieurs langues : le monde des bilingues, l'universitaire François Grosjean écrit que plus de la moitié de la population mondiale est capable de s'exprimer dans au moins deux langues. Rien qu'en France, 20% d'entre nous possèdent cette capacité, sans parler des pays qui possèdent plusieurs langues officielles comme la Belgique ou l'Afrique du Sud. Si vous êtes bilingue, vous avez donc peut-être déjà fait l'expérience d'un curieux phénomène : une nouvelle personnalité qui émerge chez vous quand vous changez de langue. Dans un article publié sur le site d'information Quartz et repris par Courrier International, la journaliste Nicola Prentis interviewe Margarita, Russe de naissance qui a immigré aux Etats-Unis dans sa jeunesse. Elle écrit ainsi : "Quand Margarita parle russe, elle dit se sentir 'sur ses gardes, réservée, mal à l'aise'. Mais quand elle parle anglais, elle se décrit comme 'curieuse', 'extravertie' et 'libre'." Comment est-ce possible ? On n'est donc pas forcément plus à l'aise dans notre langue natale ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. Qu'est-ce que le phénomène du “projet Mbappé” ? Qu'est-ce que la “uncanny valley” ? Le gouvernement peut-il vraiment limiter l'accès aux écrans pour les enfants ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion : 29 janvier 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Bienvenue dans un nouvel épisode de "Vrai ou Fake News ?", votre rendez-vous hebdomadaire pour découvrir les informations les plus surprenantes ! Aujourd'hui, Albert et Caroline démêlent le vrai du faux autour de nouvelles pour le moins originales.Première étonnante tendance : en Chine, des étudiants se lient d'amitié avec... des cailloux ! Oui, des galets adoptés comme animaux de compagnie pour lutter contre la solitude. Mais est-ce vraiment réel ou juste une rumeur ? Albert et Caroline enquêtent pour vous.Autre sujet insolite, cette fois au parc Disneyland : des rumeurs circulent sur une nouvelle tarification pour assister à la célèbre parade. Est-ce une réalité ou une exagération ? Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
durée : 00:19:05 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le comédien Sofiane Zermani, dit Fianso lorsqu'il rappe, est l'invité de Léa Salamé à l'occasion de la sortie du film "Tigres & Hyènes", réalisé par Jérémie Guez, et disponible sur Prime Video à la fin novembre 2024. - invités : Sofiane Zermani - Sofiane Zermani : Rappeur et comédien
Dans ce podcast, Ishay Dan, oncle d'Ofer Kalderon, otage depuis plus de 400 jours à Gaza, exprime sa colère face au manque de soutien du gouvernement israélien et plaide en faveur d'un accord pour la libération des otages. Il partage ses inquiétudes croissantes concernant le sort des otages, notamment avec l'hiver qui approche, et les dangers mortels qui les guettent. Un témoignage fort sur la frustration et l'urgence de la situation.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Êtes-vous de ceux qui remettent toujours les choses au lendemain ?La pression de la dernière minute vous aide-t-elle à donner le meilleur de vous-même, ou vous entraîne-t-elle dans un cercle de procrastination ? Avez-vous déjà eu le sentiment que, malgré votre potentiel, vous n'arrivez pas à exploiter pleinement vos capacités ?Dans cet épisode, je vous invite à explorer avec moi la relation complexe entre procrastination et multipotentialité. Je vous proposerai également des petites questions pour distinguer la procrastination active de la procrastination passive, ainsi que quelques astuces pour dépasser réellement vos habitudes de procrastination.
C'est le grand titre du quotidien 24 Heures à Dakar. Le parti au pouvoir remporte donc largement les élections législatives qui avaient lieu hier. Les résultats provisoires sont attendus dans les heures qui viennent. Mais d'ores et déjà, les projections avancées par les médias sénégalais ne laissent place à aucun doute. Le Pastef va disposer d'une écrasante majorité. D'après le site d'information Dakar Actu, le parti présidentiel raflerait près de 80% des sièges à l'Assemblée, soit 131 députés sur 165. « Entre 126 et 132, avance pour sa part le site Seneweb. Arrive ensuite Takku Wallu, avec des estimations comprises entre 7 et 14 députés pour la coalition dirigée par Macky Sall. Jamm Ak Njarin d'Amadou Ba devrait avoir entre 5 et 8 députés. Et Samm Sa kaddu, qui regroupait une grande partie de l'opposition, n'aurait que 2 députés, alors que le reste des coalitions/partis devrait se contenter de deux autres places ».D'ailleurs, les partis d'opposition ont reconnu leur défaite…Un tournant…Commentaire de 24 Heures : « le Sénégal a une fois de plus démontré sa maturité démocratique (…). Le parti Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, a remporté une victoire éclatante, marquant un tournant significatif dans l'histoire politique du pays. Ce qui est particulièrement remarquable, c'est la manière dont cette victoire a été saluée par les principaux adversaires politiques, témoignant d'un respect profond pour les valeurs démocratiques ».Et le quotidien dakarois de se féliciter de la victoire du parti présidentiel : « seul le Pastef sort la tête de l'eau et reste dans la dynamique des Présidentielles. Parce que non seulement la cohérence était au rendez-vous sous la houlette d'Ousmane Sonko, la continuité aussi, et les promesses enfin. Ce n'est pas rien face au néant qu'il y avait en face. À force vouloir répondre au leader de Pastef sur un terrain que ce dernier maîtrise à merveille, beaucoup de candidats se sont fourvoyés ».L'essai de la présidentielle transforméPourquoi un tel score ? « Cette tendance, qui vient confirmer les résultats de la présidentielle, était prévisible », pointe WalfQuotidien.Walf qui a interrogé plusieurs spécialistes : « enseignant-chercheur à la faculté de droit de l'Ucad, Serigne Thiam estime que cela s'explique d'abord par le fait qu'entre la dernière présidentielle et les législatives anticipées, l'esprit de vote des Sénégalais qui avaient donné la victoire à ce pouvoir n'a pas trop changé. Autre enseignant-chercheur, Daouda Ngom estime que ces tendances favorables à Pastef sont constitutives d'une matérialisation d'un discours de “rupture au sommet de l'État“. Selon lui, les électeurs ont exprimé leur souhait de se départir définitivement d'un système et de donner plein pouvoir au régime actuel. “C'est une question de continuité et de confiance renouvelée“, affirme-t-il. Pour sa part, le spécialiste des médias, Ibrahima Bakhoum pointe la pléthore de listes : “quand on a 41 listes avec des bulletins qui se ressemblent, dit-il, l'électeur est complètement déboussolé. Certains sont restés chez eux. C'est un scrutin qui n'a pas atteint le niveau qu'on aurait pu être en droit d'attendre, mais qui a été beaucoup plus calme que ce que l'on craignait“ ».Moins d'un électeur sur deux s'est déplacé…En effet, la participation est en berne. Un peu de moins de 50%... WalfQuotidien nous explique pourquoi : « d'abord, il y a cette proximité entre les deux élections de mars et novembre. La lassitude faisant son effet, il y a, dans toutes les démocraties, une tendance à se détourner des urnes pour vaquer à ses occupations élémentaires. Ensuite, il y a que, depuis 2012, cette campagne de novembre 2024 a battu tous les records de violences, autant verbales que physiques. (…) Il s'y ajoute que 41 listes pour un corps électoral d'un peu plus de 7 millions d'inscrits cela faisait un peu trop. »Alors, préconise WalfQuotidien, « pour mieux réenchanter le peuple et offrir une plus grande légitimité aux gouvernants, un certain nombre de correctifs s'imposent, notamment l'instauration d'un bulletin unique, le maintien de la caution et l'espacement des scrutins, à défaut d'un couplage. Le décalage des élections, outre le coût inhérent à l'organisation, donne au citoyen l'impression d'une campagne électorale permanente si ce n'est d'une routine qui, comme tout le monde le sait, tue l'envie. Et partant, tue la démocratie ».
ACTIV SAINTE NIGHT CLUB | AFTER MATCHS | EMISSION DES SUPPORTERS DES VERTS
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le dollar canadien a atteint son plus bas niveau en quatre ans par rapport à la devise américaine. Lundi matin, il valait 0,71 dollar américain. Écoutez la chroniqueuse économique Marie-Eve Fournier qui discute des impacts de cette baisse de la devise canadienne, à l'émission de Patrick Lagacé, lundi. Autre sujet abordé La popularité des animaux de compagnie a bondi, en même temps que les coûts. Combien ça coûte d'avoir un chien ou un chat durant un an? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
C dans l'air l'invitée du 15 novembre : Sylvie Le Minez, démographe, responsable des études démographiques et sociales à l'Insee.En 2023, 639.300 personnes sont mortes en France, soit 35.900 personnes de moins qu'en 2022, une année à très forte mortalité "marquée par cinq vagues de Covid-19, deux épisodes de grippe et des périodes de fortes chaleurs", explique l'Insee. Pour la première fois, l'Institut s'est intéressé aux jours de l'année où l'on meurt le plus. L'étude révèle que le 3 janvier est le jour le plus meurtrier, tandis que le 15 août est le moins meurtrier. Les personnes âgées meurent nettement moins souvent en été. Par ailleurs, les décès sont moins fréquents lors des jours fériés et les dimanches. En épluchant 20 ans de statistiques, les conclusions de l'Insee sont très claires. Il y a en moyenne 1.900 décès chaque 3 janvier, jour le plus mortel. Les personnes vulnérables tiendraient jusque-là pour pouvoir passer les fêtes de Noël avec leurs proches. Autre raison avancée, les risques liés à la reprise des opérations chirurgicales programmées. Par ailleurs, plus on est jeune, plus il faut se méfier d'un autre jour : celui de son anniversaire, notamment pour les hommes entre 18 et 40 ans. "Il y a plus d'excès constatés, plus de chutes, d'accidents de la route, d'accidents cardiovasculaires ou de suicides le jour J. Au Japon, le risque de suicide augmente ainsi le jour de son anniversaire", rapporte l'Insee dans cette étude récente.Sylvie Le Minez, démographe à l'Insee, analysera avec nous les résultats de l'étude. Quelles sont les raisons pour lesquelles le nombre de décès est si différent selon les jours de l'année, et pourquoi les risques sont plus élevés le jour de son anniversaire. Elle reviendra aussi avec nous sur les chiffres de la mortalité, en forte baisse en 2023.
Café ? thé ? chocolat ? avec un peu de sucre ? Un coup d'œil à nos petits déjeuners et à nos tasses de boissons chaudes, et c'est une autre histoire du monde que l'on découvre. Choisissez votre préféré : Thé, café, chocolat ? Des produits exotiques découverts au Mexique, en Éthiopie, au Yémen, en Asie que les Européens ne pouvaient cultiver au Nord, et auquel pourtant ils avaient pris goût. Plus ancienne encore : la découverte de la canne à sucre, « ce roseau qui donne du miel sans le recours des abeilles », dont la valeur dépasse celle de l'or au XVè siècle.Ce petit déjeuner s'avère pionnier de l'industrie agroalimentaire, aux sources mêmes de la colonisation et de la mondialisation.Avec Christian Grataloup, géo-historien, professeur émérite, auteur de « Le monde dans nos tasses, une étonnante histoire du petit déjeuner », publié aux éditions Payot.Le sucre est l'élément de base sur lequel sera construit le modèle de la plantation, et donc le recours aux esclaves.Thomas Clouet est animateur TV et cuisinier. Il publie « Petit déjeuner, tout un monde en 150 recettes », aux éditions Flammarion. Curieux, Thomas Clouet s'est passionné pour le sujet et s'est laissé presque surprendre par la richesse de ce repas auquel la littérature culinaire prête généralement peu d'attention.Au micro de Catherine Fruchon-Toussaint, de RFI, qui aime aussi les livres de cuisine. Pour suivre Thomas Clouet sur les réseaux. Pour aller plus loin- Robert Fortune. La route du thé et des fleurs. Éditions Payot.- Histoire du sucre, histoire du monde, de James Walvin. Éditions de la Découverte- L'usage du thé, une histoire sensible du monde, de Lucie Azéma. Éditions Flammarion- Quelques adresses où petit déjeuner : le Holy Belly café à Paris, rue Sampaix, Arthurs Nosh à Montréal, Aux bons amis pour un bouillon, des bao, du tofu sucré, ou aux algues à Belleville, Mûre à Paris, Keliba café à Dakar.Côté musique : Oh Bahia, de Dino d'Santiago et Luedji Luna. En imagesRecettes :Issues du livre de Thomas Clouet ; Le petit déjeuner, tout un monde en 150 recettes, aux éditions Flammarion.
Dans cet épisode nous explorons la théorie des 4 saisons pour une transformation personnelle. Après une rupture amoureuse on a vite envie d'oublier, de ne plus avoir mal, ne plus penser à cette personne, ne plus ressentir. Et si nous avions réellement besoin d'une année pour véritablement passer à autre chose. C'est ce dont on va parler ici. J'espère que cet épisode te fera du bien, et te donnera confiance pour la suite. Ce podcast est un voyage pour comprendre mais aussi avancer avec confiance, et bienveillance. Bonne écoute Musique : Sandro Enciso Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Café ? thé ? chocolat ? avec un peu de sucre ? Un coup d'œil à nos petits déjeuners et à nos tasses de boissons chaudes, et c'est une autre histoire du monde que l'on découvre. Choisissez votre préféré : Thé, café, chocolat ? Des produits exotiques découverts au Mexique, en Éthiopie, au Yémen, en Asie que les Européens ne pouvaient cultiver au Nord, et auquel pourtant ils avaient pris goût. Plus ancienne encore : la découverte de la canne à sucre, « ce roseau qui donne du miel sans le recours des abeilles », dont la valeur dépasse celle de l'or au XVè siècle.Ce petit déjeuner s'avère pionnier de l'industrie agroalimentaire, aux sources mêmes de la colonisation et de la mondialisation.Avec Christian Grataloup, géo-historien, professeur émérite, auteur de « Le monde dans nos tasses, une étonnante histoire du petit déjeuner », publié aux éditions Payot.Le sucre est l'élément de base sur lequel sera construit le modèle de la plantation, et donc le recours aux esclaves.Thomas Clouet est animateur TV et cuisinier. Il publie « Petit déjeuner, tout un monde en 150 recettes », aux éditions Flammarion. Curieux, Thomas Clouet s'est passionné pour le sujet et s'est laissé presque surprendre par la richesse de ce repas auquel la littérature culinaire prête généralement peu d'attention.Au micro de Catherine Fruchon-Toussaint, de RFI, qui aime aussi les livres de cuisine. Pour suivre Thomas Clouet sur les réseaux. Pour aller plus loin- Robert Fortune. La route du thé et des fleurs. Éditions Payot.- Histoire du sucre, histoire du monde, de James Walvin. Éditions de la Découverte- L'usage du thé, une histoire sensible du monde, de Lucie Azéma. Éditions Flammarion- Quelques adresses où petit déjeuner : le Holy Belly café à Paris, rue Sampaix, Arthurs Nosh à Montréal, Aux bons amis pour un bouillon, des bao, du tofu sucré, ou aux algues à Belleville, Mûre à Paris, Keliba café à Dakar.Côté musique : Oh Bahia, de Dino d'Santiago et Luedji Luna. En imagesRecettes :Issues du livre de Thomas Clouet ; Le petit déjeuner, tout un monde en 150 recettes, aux éditions Flammarion.
Comment taxer davantage les super-riches, les milliardaires et les multinationales dans le but de réduire les inégalités ? Le sujet est à l'agenda de la présidence brésilienne du G20, à l'occasion de son sommet à Rio de Janeiro, les 18 et 19 novembre 2024. Mais les divisions sont profondes au sein des grandes puissances. Les chefs d'tat et de gouvernement doivent également réaffirmer leur engagement pour la transparence fiscale indispensable pour engranger des recettes, notamment dans les pays en développement. NOS INVITÉES :- Zayda Manatta, cheffe du Secrétariat du Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales au sein de l'OCDE- Sarah Cozzolino, correspondante de RFI au Brésil. Dans la seconde partie de l'émission, direction la Côte d'Ivoire, à l'occasion du SIREXE (Salon international des ressources extractives et énergétiques). Les acteurs africains du pétrole, du gaz, des mines et des énergies renouvelables sont réunis à Abidjan, du 27 novembre au 2 décembre 2024, pour présenter les grands projets prioritaires, renforcer les partenariats internationaux, mobiliser des financements, promouvoir le contenu local, sensibiliser les jeunes aux métiers de la chaîne de valeur énergétique.NOTRE INVITÉE :- Mireille Aka, vice-commissaire et porte-parole du SIREXE, directrice de l'approvisionnement du raffinage et de la distribution à la Direction générale des hydrocarbures de Côte d'Ivoire.
Comment taxer davantage les super-riches, les milliardaires et les multinationales dans le but de réduire les inégalités ? Le sujet est à l'agenda de la présidence brésilienne du G20, à l'occasion de son sommet à Rio de Janeiro, les 18 et 19 novembre 2024. Mais les divisions sont profondes au sein des grandes puissances. Les chefs d'tat et de gouvernement doivent également réaffirmer leur engagement pour la transparence fiscale indispensable pour engranger des recettes, notamment dans les pays en développement. NOS INVITÉES :- Zayda Manatta, cheffe du Secrétariat du Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales au sein de l'OCDE- Sarah Cozzolino, correspondante de RFI au Brésil. Dans la seconde partie de l'émission, direction la Côte d'Ivoire, à l'occasion du SIREXE (Salon international des ressources extractives et énergétiques). Les acteurs africains du pétrole, du gaz, des mines et des énergies renouvelables sont réunis à Abidjan, du 27 novembre au 2 décembre 2024, pour présenter les grands projets prioritaires, renforcer les partenariats internationaux, mobiliser des financements, promouvoir le contenu local, sensibiliser les jeunes aux métiers de la chaîne de valeur énergétique.NOTRE INVITÉE :- Mireille Aka, vice-commissaire et porte-parole du SIREXE, directrice de l'approvisionnement du raffinage et de la distribution à la Direction générale des hydrocarbures de Côte d'Ivoire.
Xi Jinping est arrivé au Pérou pour participer au sommet de l'Apec, le sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique. Et le président chinois en a profité pour inaugurer le mégaport de Chancay. « Le Pérou entre dans une nouvelle ère », observe El Peruano, qui précise qu'il s'agit là d'un nouveau terminal « clé » pour le commerce entre l'Amérique du Sud et l'Asie, (principalement la Chine). Ce sera, selon le journal officiel du Pérou, « un hub régional » qui redistribuera les marchandises en provenance de Lima, mais aussi du Chili, de l'Équateur et de la Colombie... Le tout en réduisant le temps de transport, entre les deux continents, d'une quarantaine de jours à 23. De quoi faire du Pérou « l'un des principaux acteurs d'Amérique latine », affirme le ministre péruvien de l'Intérieur, cité par le Global Times chinois. Pour l'occasion, le président Xi Jinping a même signé un article dans El Peruano, dans lequel il dit espérer conduire le « navire de l'amitié sino-péruvienne jusqu'à un avenir meilleur ».À lire aussiLe sommet de l'APEC sous le signe de l'expansion de la Chine en Amérique latineLes États-Unis perdent du terrain en Amérique latine « La Chine est attirée, précise le journal, par les mêmes attributs qui devraient inciter les multinationales américaines à vouloir rivaliser dans cette région », à commencer par « des ressources naturelles abondantes, notamment des minéraux essentiels ». Mais aux États-Unis, Donald Trump, ajoute le Wall Street Journal, « s'est surtout concentré sur la région en tant que source d'immigration indésirable », et l'augmentation des droits de douane voulue par le président républicain pourrait, potentiellement, « rapprocher certains pays de Pékin ». Washington prend donc l'eau en Amérique latine, et le retour de Donald Trump éclipse la présence de Joe Biden au sommet de l'Apec, puis au G20, au Brésil. Ce voyage était censé, selon leNew York Times, être la « dernière chance » de Joe Biden « de dire aux autres dirigeants mondiaux qu'il avait raison depuis le début », à savoir que « Donald Trump est une aberration passée dont la politique de l'"Amérique d'abord" a été balayée par les électeurs ». Mais au lieu de cela, observe le New York Times, le président sera contraint de reconnaître que « Donald Trump est de retour ». Ce voyage, résume le quotidien, sera plutôt « une sorte d'élégie d'une époque révolue qui a défini la politique étrangère américaine pendant la majeure partie de la vie » de Joe Biden.À écouter aussiLa Chine se prépare à la politique économique de Donald TrumpUn « antivax » nommé par Donald Trump à la santéDes nominations qui « choquent même les républicains », titre Le Figaro depuis Paris. Parmi les promotions très critiquées : celle de Matt Gaetz comme procureur général. L'un « des plus fervents partisans » de Donald Trump, précise Le Figaro, et l'un des « plus célèbres provocateurs », qui a fait l'objet d'une enquête pour trafic sexuel présumé, sans être inculpé. Un choix qui a « provoqué l'incrédulité », selon le Guardian, et qui a « alimenté les inquiétudes selon lesquelles Donald Trump aurait l'intention de procéder à des licenciements massifs au sein du ministère de la Justice, en représailles aux enquêtes criminelles lancées contre lui ». Autre nomination qui ne passe pas inaperçue : celle de Robert F. Kennedy Jr.... Un « antivax et conspirationniste », selon Le Monde, au ministère de la Santé. « Une plaisanterie cruelle » qui s'ajoute à « des choix peu sérieux », grince Eugène Robinson dans le Washington Post, en parlant d'un « casting pour une émission de télé-réalité ».À lire aussiÉtats-Unis: Robert Kennedy Jr rejoint l'équipe de Donald Trump comme secrétaire à la SantéMatch nul entre la France et Israël « Une soirée vraiment nulle », résume Le Parisien. Sans marquer, l'équipe de France s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Ligue des nations, « après un match pénible et ennuyeux, juge L'Équipe, dans une atmosphère lourde et souvent indifférente ». Le tout sous les yeux du président Emmanuel Macron et de seulement 16 611 supporters – soit la plus faible affluence de l'histoire pour les Bleus, dans un stade qui peut accueillir 80 000 personnes... Mais avec une « opération de sécurité massive digne d'un sommet du G20 », relève le New York Times, qui rappelle que les violences survenues à Amsterdam, la semaine dernière, à l'issue d'un match entre Israéliens et Néerlandais, ont fait de la rencontre d'hier soir un « événement politique bien plus que sportif ».À lire aussiLigue des nations: la France tenue en échec par Israël
Voici l’essentiel de l’épisode du vendredi 15 novembre pour l’émission La commission: Les enseignants de la Fédération autonome de l’enseignement ont occupé les bureaux de cinq ministres et élus pour dénoncer les coupures de budget en francisation dans des centres d’éducation aux adultes. Entrevue avec Mélanie Hubert, présidente de la FAE. Le prix des loyers a beaucoup augmenté ces dernières années. Cette augmentation devrait se stabiliser partout au Canada, sauf au Québec… Un professeur d'université a repéré l'utilisation de ChatGPT dans 55 copies sur 60 remises par ses étudiants. Tous les agents de première ligne de GRC seront équipés d'une caméra d'intervention d'ici un an et demi. Qu'en est-il pour les policiers du SPVM ? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Ce 14 novembre, Marjorie Hache concocte deux heures mêlant rock, indie et un soupçon de pop alternative. Parmi les classiques, The Stranglers avec "Always The Sun", David Bowie et Black Sabbath. Quant aux nouveautés, The Cure nous présente l'album de la semaine "Songs Of A Lost World" avec le poignant "I Can Never Say Goodbye", un hommage au frère de Robert Smith. Autre primeur, Mogwai nous dévoile "Lion Rumpus" et The Horrors "The Silence Remains". Le live du jour est assuré par Chris Cornell avec "Black Hole Sun", tandis que la reprise de la soirée est signée Triggerfinger reprenant "I Follow Rivers" de Lykke Li. La playlist de l'émission : Linkin Park - Heavy Is The Crown The Stranglers - Always The Sun Blink-182 - I Miss You Melissa Auf Der Maur - Out Of Our Minds Songhoy Blues - Issa David Bowie - This Is Not America La Femme - Sur La Planche The Cure - I Can Never Say Goodbye Creedence Clearwater Revival - Fortunate Son Geordie Greep - Holy Holy Black Sabbath - Paranoid Hinds - Superstar Triggerfinger - I Follow Rivers Foals - My Number The Horrors - The Silence That Remains Aretha Franklin - Think Jet - Are You Gonna Be My Girl Chris Cornell - Black Hole Sun (Recorded Live Vancouver) The Stooges - No Fun CSS - Left Behind Mogwai - Lion Rumpus Chris Isaak - Baby Did A Bad Bad Thing Link Wray - Fire And Brimstone Marianne Faithfull - Broken English Godspeed You ! Black Emperor - World Police And Friendly Fire
La COP29 se déroule du 11 au 22 novembre à Bakou en Azerbaïdjan. Au cœur des discussions de ce grand rendez-vous pour le climat, ces questions : quel montant pour les pays en développement, et surtout, qui paie ? Les idées sont donc nombreuses pour financer l'aide climatique. En 2024, l'aide des pays riches pour les pays en développement est de 116 milliards de dollars par an. C'est conforme à ce qui avait été fixé il y a 15 ans à la COP de Copenhague, à savoir atteindre les 100 milliards de dollars d'aide par an à partir de 2020... Cet objectif a d'ailleurs été atteint avec un peu de retard en 2022. Mais les pays en développement demandent plus, évoquant une dette climatique contractée par les pays riches, qui ont contribué au changement climatique depuis plus d'un siècle. Par exemple, l'Inde, le groupe Afrique et le groupe arabe proposent de nouveaux objectifs de financement, de 1 000 à 1300 milliards de dollars par an à l'horizon 2030. Qui va payer ?C'est là que ça coince. De COP en COP, certains pays se sont enrichis et « changent de camp ». C'est par exemple le cas de la Chine, deuxième puissance économique mondiale, première pollueuse au monde, mais Pékin estime payer assez. Il y a aussi le cas des États-Unis avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Il a répété vouloir couper les financements mondiaux pour le climat. Et puis, il y a l'Europe qui veut contribuer davantage, mais qui n'en a pas les moyens, dans un contexte où les pays du continent adoptent des budgets d'austérité pour juguler leurs déficits.Il faut donc plusieurs acteurs. Les spécialistes font souvent la comparaison avec un oignon. Chaque épaisseur correspond à une couche de financement. En son cœur, les financements publics. Les couches plus périphériques correspondent à d'autres financements privés !De multiples formes de financementOn parle de plusieurs taxes, comme celles sur les transactions financières. Ce sont de petites taxes, entre 0,01 et 0,5 % et sont appliquées lorsqu'il y a achat-vente d'actions ou d'obligations. Puisque qu'il y a des milliers de transactions financières par minute, cela pourrait permettre de rapporter un produit fiscal conséquent et utile pour financer l'aide au développement. Le recours à cette option était d'ailleurs inenvisageable il y a quelques années, aujourd'hui, elle est de plus en plus prise au sérieux par les spécialistes et devient une piste concrète.D'autres taxes sont mises en avant comme, par exemple, la taxe sur les énergies fossiles. Toujours la même stratégie : une sorte d'impôt prélevé lors d'achat de charbon, de pétrole ou gaz. Taxation également sur le transport maritime, secteur très peu taxé. Les armateurs disposent d'un régime fiscal d'exception, d'autant que c'est un secteur qui pollue beaucoup également. Autre possibilité, le secteur aérien avec une sorte de taxe grands voyageurs. Le système fonctionnerait comme celui des Miles de fidélité mais à l'inverse : plus un passager prendrait l'avion, plus le prix du billet augmenterait.Les super-riches dans le viseurL'idée d'une ponction annuelle de 2 % sur le patrimoine des milliardaires fait son chemin. Cette taxe est surnommée la taxe Zucman, du nom de l'économiste qui l'a proposée. La mesure peut sembler intéressante car, aujourd'hui, ce sont 3 000 milliardaires de la planète qui échappent largement à l'impôt via de nombreuses stratégies fiscales. Cela pourrait rapporter 250 milliards de dollars par an. L'idée est donc que tout le monde participe au financement de l'aide climatique... D'ailleurs, la COP29 de Bakou sert à trouver une stratégie commune, de discuter de toutes ces options possibles afin que chacun y mette du sien et trouver des financements communs.
durée : 00:28:16 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Cet automne, la pianiste Vanessa Wagner ravit par deux fois nos oreilles avec la sortie d'un album en solo, "Everlasting Season" qui réunit Tchaïkovski, Grieg, Sibelius et Glinka et un album en duo, "Piano Twins" avec le pianiste Wilhem Latchoumia autour de Satie, Debussy et Ravel. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Vanessa Wagner pianiste et directrice artistique du Festival de Chambord
Moins de 24h après mon arrivée à Bali, j'ai enregistré un épisode pour te parler de comment réinventer les règles, se dépasser mais avec fun et créativité.
À Nantes, entre 700 et 1000 Roumains vivent dans des conditions extrêmement précaires sur une ancienne déchetterie. C'est l'un des plus grands bidonvilles de France. Mais la métropole veut récupérer l'emplacement. Son plan d'évacuation, « une résorption » selon ses termes, prévoit d'accompagner les familles en leur proposant des logements. Un projet ambitieux de 80 millions d'euros qui vient de débuter et un immense défi humain. De notre correspondant à Nantes,C'est au pied de la cheminée bleue d'une usine de traitement de déchets qu'Adrian, 26 ans, a construit sa vie avec sa femme, ses deux enfants et ses parents. Sous leurs pieds, une ancienne décharge à ciel ouvert. Ils étaient parmi les premiers installés en 2018.Philippe Barbo est le fondateur de plusieurs associations d'accompagnement de familles roms. Témoin de l'installation de 700 à 1 000 personnes, dont 40 % d'enfants, non scolarisés pour la plupart, dans ce bidonville, pour lui cette situation est le résultat d'une politique d'une vingtaine d'années : « Un, une politique de la patate chaude : des familles qui sont venues d'autres communes qui les ont expulsées. Deux, de la politique de l'immobilisme : pendant quinze ans, on n'a rien fait. Et puis, c'est la politique du pourrissement. »Peu, comme Philippe Barbo, se sont intéressés au sort de ces Roms. Ils n'ont pas choisi la région nantaise par hasard pour s'installer : « La région nantaise offre des perspectives de travail non qualifié. Ils ont des origines rurales agricoles en Roumanie et donc [ils connaissent] le travail dans le maraîchage, dans la viticulture. Et ils ont des parcours d'activité annuelle quasiment complets. »À lire aussiChanger le regard sur les peuples romani pour mettre fin aux discriminations« L'insertion par le logement »Mais cette main-d'œuvre va devoir partir. Nantes métropole veut récupérer l'emplacement pour son pôle d'écologie urbaine qui prévoit notamment d'agrandir la déchèterie attenante. Une résorption plutôt qu'une expulsion, selon ses termes, avec un diagnostic social des familles qui vient de débuter. « Le but de Nantes métropole, qui défend l'insertion par le logement, c'est : ceux qui peuvent entrer directement en logement y entrent et ça, ça représente 10, 20, 30 % maximum », explique Philippe Barbo.Les autres pourraient s'installer sur des terrains d'insertion temporaire, toujours dans l'optique d'intégrer des logements ordinaires pour favoriser leur inclusion. Mais cela a ses limites, selon Philippe Barbo. « Bien sûr qu'on défend le droit commun, mais on voit bien que ça ne répond pas forcément à la demande de ces familles-là qui ont des modes de vie très familiale. Et les logements sociaux aujourd'hui ne peuvent pas répondre à ce type d'habitudes de vie. Donc on pourrait aussi imaginer d'autres modes d'habitat, par exemple des terrains familiaux où là, ils pourraient vivre avec la grande famille. »Autre frein : le loyer. Certains font des allers-retours en Roumanie et ne sont pas en capacité de payer lors de ces 2-3 mois d'absence. Mais ce n'est pas le cas d'Adrian. Lui rêve d'un logement pour sa famille et peut verser un loyer. « Si on travaille, c'est normal, si on veut être intégrés en France, il faut suivre les règles de la France, il faut payer tout, comme tout le monde », assure Adrian. Mais il devra être patient, l'opération doit durer 4 ans.À lire aussiEn Ile-de-France, de nombreux bidonvilles privés d'eau courante
Entre les différentes guerres qui secouent la planète, la menace du réchauffement climatique avec son cortège de catastrophes, les inconnues après le bouleversement politique outre-Atlantique et l'incertitude économique qui angoisse des milliards de personnes, il est parfois bon d'aborder dans cette revue de presse des sujets plus légers…Libération à Paris nous en donne l'occasion aujourd'hui avec ce dossier sur la sexualité des Français. Et tout d'abord cette photo de Une, pleine page, plutôt osée, où l'on voit un enchevêtrement de corps nus… Ici une paire de fesses, ici, un sein… Et ce titre : « Sexualité des Français : alors ? Heureux ! »En effet, constate le journal, « les Français font moins l'amour, mais ils le font mieux. C'est l'un des enseignements d'une grande étude nationale sur la sexualité des Français, conduite par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale et l'Agence nationale de recherches sur le Sida et les hépatites, dont les résultats ont été rendus publics hier. Baptisée "Contexte des sexualités en France", elle a été menée auprès de plus de 30 000 personnes âgées de 15 à 89 ans, et interroge les pratiques des Français au lit (ou ailleurs) ainsi que leur perception de leur sexualité et de celles des autres. »Libertés libertines…Alors, entrons dans les détails… Que nous dit cette enquête ?« On apprend, entre autres, pointe Libération, que les Français ont leurs premiers rapports sexuels plus tard que leurs aînés, mais qu'ils font aussi l'amour plus loin dans leur vie, que davantage de personnes, notamment chez les femmes, assument se masturber, et que la norme hétérosexuelle est de plus en plus remise en question. Autre élément, qui peut sembler paradoxal : les Français font moins souvent l'amour mais leurs pratiques se diversifient, leurs partenaires se multiplient – notamment grâce aux rencontres via Internet – et leur satisfaction augmente. Un tableau plutôt positif, donc, relève le journal, rembruni par le constat que les mesures de prévention des risques (infections sexuellement transmissibles et grossesses non désirées) sont moins bien observées ces dernières années. »Commentaire de Libération : « Si les frontières géographiques menacent de se renforcer en cette décennie 2020, celles entre les genres s'estompent et c'est une excellente nouvelle, estime le journal. En 2024, on se sent plus libre qu'avant d'aimer une personne du même sexe, pour un soir ou pour la vie. Et aussi de multiplier les expériences (…). Autre liberté enfin acquise, celle des personnes âgées qui semblent avoir envoyé balader les injonctions à fermer boutique pour cause de vieillissement des corps et de pseudo baisse de la libido. (…) Cette liberté a un revers : on se protège moins, surtout les jeunes, ce qui peut poser, à terme, un gros problème sanitaire, a fortiori si l'on tend à multiplier les partenaires. Cette réserve mise à part, conclut Libération, on ne va certainement pas bouder notre plaisir. »Ukraine : Zelensky prêt à fabriquer une bombe nucléaire ?Après cette parenthèse légère, à présent la face sombre de l'actualité… avec cette information exclusive du Times à Londres : « Si les États-Unis réduisaient leur aide militaire, l'Ukraine pourrait développer une bombe nucléaire rudimentaire dans les prochains mois pour arrêter la Russie. »Le Times s'appuie sur un rapport du ministère ukrainien de la Défense. Un rapport qui indique que « le pays serait rapidement capable de construire un engin basique à base de plutonium avec une technologie similaire à celle de la bombe "Fat Man" larguée sur Nagasaki en 1945. N'ayant pas le temps de construire et de faire fonctionner les grandes installations nécessaires à l'enrichissement de l'uranium, l'Ukraine pourrait compter sur l'utilisation du plutonium extrait des barres de combustible usagées des réacteurs nucléaires ukrainiens. »Officiellement, les autorités ukrainiennes démentent avoir l'intention de développer une arme nucléaire, relève encore le Times. Mais d'après un responsable militaire britannique cité par le journal, l'Ukraine a bien « le savoir-faire technique et les moyens pratiques pour produire une telle arme » et le président Zelensky serait prêt, dit-il, à « absolument tout essayer. » Et « Donald Trump devra en prendre note », affirme encore ce responsable militaire britannique, « car la dernière chose que nous voulons est une frappe nucléaire en Europe, qu'elle vienne des Ukrainiens ou des Russes. »
Donald Trump a été réélu à la tête des États-Unis pour un second mandat obtenu victorieusement face à Kamala Harris. Dans ce nouveau numéro de « Du côté de chez Sam », on essaye de faire l'anatomie d'une chute ou d'une résurrection politique, selon la perspective que l'on a : Démocrate ou Républicain. Noirs, Blancs ou hispaniques, hommes, ou femmes, jeunes ou vieux, riches ou pauvres ? Quelles sont les forces sociales qui ont permis à Donald Trump de prendre le dessus sur Kamala Harris ? Pourquoi cette dernière n'a pas réussi à conserver le réservoir de voix acquis par Joe Biden chez les femmes, les jeunes ou encore la population latino ? Un échec cuisant lié à une stratégie bien rodée du Parti républicain. Pourquoi les swing states, les États pivots, ceux qui peuvent basculer d'un bord à un autre, ont-ils majoritairement voté républicain ? Et où en est-on du “God factor”, du facteur religieux ? Catholiques, musulmans, juifs ou évangéliques… quelles communautés ont changé la donne ? Autre interrogation : le vote de classe. Bernie Sanders a publié une lettre au vitriol à l'intention des démocrates où il écrit dès la première phrase “Un parti démocrate qui a abandonné les travailleurs ne doit pas s'étonner que les travailleurs abandonnent à leur tour le Parti démocrate. Ce fut d'abord les classes laborieuses blanches, et désormais les travailleurs afro-américains et hispaniques”. Chris a potassé les enquêtes en sortie des urnes et les résultats détaillés pour livrer une première autopsie. Il nous explique…
La Cop Climat - la 29è - vient de s'ouvrir à Bakou, en Azerbaïdjan, après l'été le plus chaud jamais enregistré dans le monde. Ce changement du climat s'accompagne notamment d'épisodes de sécheresse, comme au Brésil, ou dans le bassin méditerranéen. Sur l'île grecque de Naxos, fertile depuis l'Antiquité, il ne pleut ainsi presque plus depuis trois ans. La pénurie d'eau a notamment entraîné une chute vertigineuse de la production traditionnelle de pommes de terre - produit phare de l'île - mettant tout l'écosystème agricole en danger. ‘Sur l'île grecque de Naxos, la sécheresse menace l'avenir de l'agriculture', c'est un Grand Reportage de Joël Bronner. Ils sont trois anciens moulins à vent, quelque peu décatis, à donner son cachet à la commune de Tripodes, au cœur de Naxos, une île grecque réputée, depuis des siècles, pour la richesse de son agriculture. C'est ici que Stelios Zevgis élève 80 vaches. Grace à ses bêtes, il produit quotidiennement plus de 1 500 litres de lait, qu'il revend ensuite à la coopérative de l'île. Ce lait sert alors à produire la graviera, un fromage local réputé, membre de la famille des gruyères. Mais pour l'éleveur, la pénurie d'eau à Naxos vient tout remettre en cause : « Nous sommes confrontés à de gros problèmes d'eau. Au train où vont les choses, même les bêtes n'auront bientôt plus assez à boire et à manger. Nous avons besoin d'au moins 70 à 80 mètres cubes d'eau par jour pour subvenir à l'ensemble de leurs besoins, que ce soit pour leur donner à boire ou les laver. Mais il y a une autre conséquence négative de la sécheresse, c'est que nous ne produisons plus assez d'herbes ni de plantes fourragères pour nourrir nos vaches. L'an dernier par exemple, on en a récolté moitié moins que ce qu'on a semé. Et la différence, ce qu'il nous manque parce qu'il ne pleut pas, eh bien il faut qu'on l'achète. Donc l'orge, le maïs, etc. Il faut qu'on les importe depuis la Grèce continentale et ça nous coûte très cher. Une botte de paille d'orge qui coûte par exemple entre 50 et 60 euros sur le continent, nous ici nous la payons entre 120 et 130 euros. Avec le transport et le bateau, c'est le double du prix. »Conséquence de la sécheresse, le prix de la graviera de Naxos tend donc pour l'heure à augmenter tandis que sa production, elle, diminue. La coopérative locale estime ainsi à près de 250 tonnes de fromage, au total, la baisse de production au cours des trois dernières années.Mais là où la production agricole connait le ralentissement le plus brutal, c'est au niveau d'un autre emblème culinaire de l'île : les pommes de terres. À la sortie de la grande ville éponyme de Naxos, l'usine où elles sont traitées et stockées va maintenant devoir cesser de fonctionner de longs mois, jusqu'à l'été prochain. Dimitris Veniaris, le responsable de la chaîne de production, fait donc face, à présent, à une situation inédite : « D'habitude, on a du travail dans l'usine jusqu'à fin novembre. Et puis, début décembre, il y a une nouvelle récolte qui commence. En général, on avait donc, au maximum, un creux de 10 ou 15 jours sans pommes de terre. Mais là, pour la toute première fois, on se retrouve sans rien dès la fin septembre… et comme la production pour l'hiver n'a pas été plantée à cause de la sécheresse, il n'y aura bientôt plus du tout de pommes de terre sur le marché. »« La pomme de terre a besoin d'eau »Traditionnellement, à Naxos, les agriculteurs récoltent en effet les pommes de terre deux fois par an. Une fois en été et une autre en hiver. Or à cause de la sécheresse, les tubercules n'ont pas pu cette fois être plantés, en prévision de l'hiver. Sur l'île, il n'y aura donc plus de production de pommes de terre jusqu'à la prochaine récolte d'été. Désabusé, le président de la coopérative agricole de l'île, Dimitris Kapounis, affirme que son collectif a pourtant tiré la sonnette d'alarme dès 2021, en alertant des risques de pénurie d'eau et en encourageant les pouvoirs publics à réaliser des travaux d'infrastructures. Il estime ne pas avoir été entendu, alors que le manque d'eau et ses conséquences sont à présent de plus en plus criants. « En 2022, nous avons récolté 6 000 tonnes de pommes de terre. En 2023, seulement 4 000 tonnes et cette année, en 2024, la production n'a été que de 1 800 tonnes, pointe-t-il. On parle donc d'une baisse de 70% de la production en deux ans ! Et la cause, c'est simple, c'est le manque d'eau, la sécheresse : il ne pleut pas... Il y a deux ans, on a eu de la pluie, l'an dernier déjà nettement moins et là, cette année, il n'a presque pas plu du tout. En 2024, de la pluie, nous en avons eu deux fois en tout et pour tout : un jour en février et un autre jour en mars. Autant dire que de l'eau, il n'y en a pas du tout. Le résultat c'est qu'à Naxos, qui est la patrie de la pomme de terre, un produit IGP, on se retrouve sans pommes de terre… parce que la pomme de terre a besoin d'eau, de beaucoup d'eau ! » Label européen, IGP signifie ‘Indication géographique protégée'. En face de l'usine, les chambres réfrigérées supposées stocker de grandes quantités de ces pommes de terre labellisées sont vides ou presque. Tout au fond, quelques rares sacs en toile de jute - remplis de celle qu'on appelle la ‘patata Naxou' - rappellent la fonction du hangar. « Cela fait 15 ans que nous organisons ici chaque année une grande fête de la pomme de terre en l'honneur de la ‘patata Naxou', depuis l'époque où elle a été couronnée par une ‘indication géographique protégée', explique encore Dimitris Kapounis. C'est la meilleure pomme de terre de Grèce, avec celle de la région de Nevrokopi, dans le nord du pays. Mais cette année, la fête a été annulée puisque nous sommes à court de pommes de terre. À la place, nous avons organisé un mouvement de protestation pour informer des problèmes auxquels nous faisons face. Cette pomme de terre, vous savez, elle est cultivée, avec de l'eau, dans un sol sablonneux, qui est fertilisé à plus de 70% avec du fumier animal. C'est cette association qui fait la différence de goût entre la pomme de terre de Naxos et toutes les autres pommes de terre de Grèce et du monde. »Sur l'île, la pomme de terre est un produit qui fait vivre environ 300 familles et qui suscite la fierté des habitants. À défaut de pouvoir la faire goûter sur les ondes, on peut néanmoins demander à un restaurateur - qui la propose à sa carte - de décrire ce qui la caractérise. Manolis Solokos est copropriétaire d'une taverne sur le port de la ville touristique de Naxos, où il accueille en majorité des clients Grecs, Français et Italiens : « La pomme de terre de Naxos, pour moi, elle sort du lot. J'ai déjà goûté d'autres pommes de terre de Grèce et, je ne sais pas, les autres sont plus jaunes, plus sucrées… La pomme de terre de Naxos a un goût particulier, tout simplement délicieux. Oui, je pense que nous nous distinguons dans ce domaine et j'espère que nous pourrons continuer à en produire. »Des investissements vains des agriculteurs Dans sa famille, Stamatis Sergis représente la 4e génération d'agriculteurs. Sur son champ tout sec de la commune de Livadi, il nous parle des mouches. Ces mouches qui sont là parce que c'est le fumier qui sert essentiellement ici d'engrais naturel. À la tête de 28 hectares, où il n'a pas pu planter la moindre pomme de terre pour cet hiver, l'agriculteur évoque surtout l'inflation et les surcoûts - liés à la chaleur et la sècheresse - qu'il estime à un tiers de dépenses en plus. Là, dans le coffre de son pick-up, il montre du doigt un moteur qui vient de griller. La faute au manque d'eau. Sur les sept puits que possède le producteur de pommes de terre, seuls deux sont d'ailleurs encore utilisables, les autres ont été infiltrés par l'eau de mer, en raison de la baisse de niveau de la nappe phréatique. Résultat des récoltes, au lieu d'une centaine de tonnes habituellement, il n'a pu sortir de terre cette année que 20 tonnes en tout et pour tout.« Nous avons déjà dépensé beaucoup d'argent pour nos champs, en particulier pour y amener de l'eau ! Il a fallu installer des tuyaux pour transporter cette eau depuis le réservoir vers la plaine. Concrètement chaque agriculteur a déboursé de 3 à 500 000 euros pour pouvoir cultiver, rappelle Stamatis. L'équivalent de ce quelqu'un, dans le secteur du tourisme, va payer pour construire un hôtel. Le problème c'est que mon fils, par exemple, il a plus intérêt aujourd'hui à aller travailler comme serveur pendant la saison touristique. Il gagnera dans les 10 000 euros, ça lui fera son salaire annuel. S'il choisit au contraire de travailler dans les champs, il va bosser sans arrêt toute l'année et, au final, il ne gagnera pas autant. Nous nous dirigeons tout droit vers une désertification et un abandon de nos terres agricoles. Moi, j'approche de la retraite, mon fils, lui, va encore me donner petit un coup de main, mais pour combien de temps ? Le domaine est là, les machines sont là, je n'arrive pas à envisager de tout quitter, c'est désolant. C'est comme agrandir une maison pour au final, ne plus jamais y retourner. »À Naxos, la radio locale porte un nom anglophone : ‘Aegean Voice', la voix de l'Égée. Depuis plus de 30 ans, Popi Aliberti est l'une de ces voix, qui accompagnent les auditeurs du 107.5. Après une brève discussion à l'antenne, relative à la sècheresse, l'animatrice évoque, devant le studio, la vie sur son île, la plus grande de l'archipel des Cyclades : « L'île de Naxos a évolué rapidement ces dernières années. Le tourisme que nous avions ici il y a 10 ans n'a absolument rien à voir avec le tourisme que nous avons aujourd'hui. Presque tous les ans, un nouveau record est établi. Cette année encore la fréquentation de l'île a progressé de 3 à 4% par rapport à 2023… qui était déjà, ici, une année record. » Ils sont aujourd'hui les deux piliers économiques de l'île, mais tandis que le tourisme est en plein essor et ne cesse de progresser, le secteur agricole, lui, tend à suivre la pente inverse. Non sans conséquence pour les habitants. « Les difficultés de l'agriculture locale, bien sûr qu'on les constate dans la vie quotidienne, indique la journaliste. Quand je vais au supermarché pour faire les courses, je vois bien qu'il n'y a plus assez de tomates de Naxos. Dans les rayons, on trouve soit des tomates d'autres régions de Grèce, soit des tomates importées de l'étranger. Le résultat, c'est que les tomates qu'on payait avant entre 50 et 80 centimes d'euros le kilo, elles nous coutent maintenant entre 3 euros et 3 euros 50. »Au premier étage de la mairie, les fenêtres donnent sur la mer et sur une poignée de petites usines de dessalement portatives, logées dans des conteneurs préfabriqués. Il s'agit là d'une solution de facilité, temporaire, mise en place -pour l'instant- jusqu'en fin d'année. Il s'agit, malgré la sècheresse, de répondre aux besoins touristiques en eau, sur la côte, dans un rayon d'une dizaine de kilomètres autour de la ville de Naxos. Mais cette eau, dont la qualité a des limites, représenterait une solution insatisfaisante pour l'agriculture. De plus, les infrastructures pour amener cette eau jusqu'aux champs n'existent pas et son éventuel transport ferait donc exploser le prix des produits agricoles. Il faut donc chercher ailleurs. Un défi : économiser l'eau « Je m'appelle Dimitris Lianos et je suis le maire de Naxos et des petites Cyclades. À l'heure où nous parlons, 70% de l'approvisionnement en eau de toutes les localités de Naxos, les 70% qui alimentent les maisons des particuliers, proviennent d'eaux souterraines, c'est-à-dire, des forages. Cela fait 35 ans que nous effectuons des forages sur l'île et jusqu'à présent ces réserves n'ont pas diminué significativement. Les scientifiques pensent donc qu'avec les infrastructures nécessaires, cette eau pourrait être dirigée vers d'autres régions, comme celle où l'on cultive des pommes de terre, pour enrichir la nappe phréatique sur place. » Pour amasser l'eau nécessaire aux besoins agricoles, les solutions ont besoin d'être multiples et complémentaires. Autre piste importante envisagée à l'hôtel de ville, un plan de recyclages des eaux usées. C'est aussi ce que réclament les agriculteurs : une station d'épuration avec un traitement dit tertiaire, qui puisse permettre de réutiliser l'eau, au lieu d'en rejeter des milliers de mètres cubes à la mer. Une initiative supposée s'inscrire dans une politique de plusieurs travaux à mener à bien. « À Naxos, le relief nous pose toutes sortes de difficultés par rapport à la question de l'eau. Nous avons ici aussi bien de la montagne, de la semi-montagne, des secteurs rocheux que des zones de plaine, poursuit Dimitris Lianos, le maire. Et puis, à l'échelle de la Grèce, nous parlons d'une île relativement grande, qui nécessite des projets d'une autre envergure que pour les petites Cyclades par exemple. Ici, il y a donc tout un travail d'études, de forages exploratoires puis de forages à faire. Ensuite, des travaux pour le transport de l'eau seront obligatoires pour installer des tuyaux et les connecter au réseau hydraulique. Il faut aussi absolument que l'État achève le barrage de Tsikalari, dont la construction est planifiée depuis environ 25 ans ! C'est crucial. Et bien sûr, en complément, des unités de dessalement sont également nécessaires dans certains endroits comme dans notre ville de Naxos ou, près d'ici, dans les zones touristiques de la côte. » À l'image du maire de Naxos, presque tous nos interlocuteurs se désolent qu'Athènes n'ait jamais terminé la construction d'un nouveau barrage, au niveau du village central de Tsikalari. Ce serpent de mer local leur semble pourtant riche d'une promesse, celle de pouvoir récolter puis redistribuer un précieux trésor aux agriculteurs : des perles de pluie.Non loin des vestiges du temple de Déméter, déesse de la fertilité, s'étend la terre agricole de Mikri Farma, la ‘petite ferme' en grec. Nous entrons ici dans le royaume de Konstantis Chouzouris, quadragénaire malicieux, à la barbe broussailleuse. Un souverain qui invite les visiteurs à écouter le chant de ses cannes à sucre, c'est-à-dire la musique que produit le vent au contact des herbes géantes. Au sein d'un collectif, le propriétaire de cette petite exploitation milite pour l'économie de l'eau à Naxos. À sa manière, l'agriculteur incarne la tension grandissante entre l'industrie du tourisme et celle de l'agriculture sur l'île : « Le problème principal de l'île, pour moi, c'est le détournement de l'eau. On vole l'eau des zones rurales pour remplir les piscines. Ce qui se passe c'est qu'un type arrive, il construit cinq villas avec une piscine par villas. Cinq grandes piscines de 80 mètres cubes d'eau chacune. Pour les remplir et les entretenir, il faut disons de 400 à 500 mètres cubes d'eau en tout. 500 mètres cubes d'eau, c'est en une seule fois toute la quantité d'eau que j'utilise en un été dans ma petite ferme ! Nous sommes en état d'urgence. Nous vivons l'une des pires périodes de pénurie d'eau de l'histoire de l'île. C'est la troisième année consécutive que nous avons très peu d'eau, comment pouvons-nous donner la priorité au remplissage des piscines ? »Au-delà de son appel à ne pas gaspiller, l'agriculteur recommande, en ce qui concerne la terre, un retour à des cultures de fruits et de légumes moins gourmands en eau. Une direction également préconisée récemment, au niveau national, par le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. Au vu des projections concernant le changement climatique en cours, tout porte à croire en effet que la sécheresse prolongée qui touche déjà Naxos et devrait concerner une bonne partie du bassin méditerranéen s'inscrit dans un temps long, auquel l'agriculture va devoir s'adapter… ou prendre le risque de disparaître.« Dans ma zone, la mairie a récemment augmenté le coût de l'eau, qui a été multiplié par trois. Mais moi, je ne peux pas vendre mes légumes trois fois plus cher ! Je ne peux pas vendre des tomates à 7 euros 50 le kilo au lieu de 2 euros 50… Nous, les agriculteurs, nous devons à présent collectivement nous former à l'agriculture en sol aride et utiliser certains types de légumes spécifiques, qui peuvent se passer d'eau. Une certaine catégorie de concombres, de melons, de pastèques, d'oignons, de pommes de terre aussi… Il y a des tas de cultures de ce style qui existaient ici il y a encore quelques dizaines d'années et dont nous nous sommes coupés. Nous avons malheureusement perdu de nombreuses informations à leur sujet. Et nous les avons perdues parce que les gens ont déserté les champs et sont allés en ville pour devenir médecins, avocats, enseignants, professeurs, députés… Beaucoup sont partis pour occuper des postes de fonctionnaires, pour obtenir un salaire fixe. Et le résultat c'est qu'il n'est plus resté personne, parmi les jeunes, pour s'occuper des champs... », déplore l'agriculteur. Un besoin urgent d'aide de l'ÉtatProduire, avec peu ou pas d'eau, certains légumes spécifiques en plus petites quantités… mais avant tout, continuer à produire. Voilà donc l'une des pistes avancées par ce travailleur de la terre. Quelles autres solutions privilégier pour récolter un peu de cette eau nécessaire à l'agriculture et à la vie lorsque sévit la sécheresse ? De passage dans les bureaux de la coopérative agricole de Naxos, Yannis Politis enseigne l'agronomie à la faculté d'Athènes. Le professeur suggère en premier lieu de s'inspirer des exemples déjà existants, dans les pays qui font face à des climats comparables voire encore plus arides : « À Chypre, la philosophie n'est pas de se concentrer uniquement sur de grands barrages, mais plutôt de construire de plus petits barrages au pied des montagnes pour que, les rares fois où il se met à pleuvoir, ces barrages retiennent suffisamment d'eau pour que celle-ci ait le temps de s'infiltrer dans la terre et puisse remplir les réservoirs souterrains de l'île. C'est de quelque chose comme ça dont nous avons aussi besoin, ici, à Naxos. Par ailleurs, de manière plus générale, le problème de l'agriculture grecque est que, par comparaison, notre production par hectares est bien inférieure à celle d'Israël ou à celle des Pays-Bas, que pourtant personne ne considère comme des pays idéaux pour l'agriculture. Donc là aussi il nous reste beaucoup de progrès à faire. Au niveau national, je pense que la proposition de notre Premier ministre de nous diriger vers des légumes qui nécessitent moins d'eau est la bonne. Mais en même temps, au vu du contexte agricole local, je ne suis pas prêt à soutenir que c'est la bonne voie pour la région de Naxos. »Car à Naxos, l'agriculture s'appuie donc pour l'heure sur un écosystème entre la culture de la pomme de terre, qui a permis le développement de l'élevage - à l'origine du fromage graviera - et le fumier animal qui vient, en retour, fertiliser les pommes de terre. Faire disparaitre l'un de ces produits labellisés risquerait de déchirer tout le tissu économique local, d'où la frilosité de l'enseignant en agronomie. Dans tous les cas, à Naxos ou ailleurs, l'éventuelle reconversion de certains agriculteurs vers de nouvelles productions ne pourra pas se faire sans pédagogie politique ni soutien financier des États pour encourager et faciliter une telle transition. Autrement, la fertile Naxos, en première ligne face à la sécheresse qui touche le bassin Méditerranéen, pourrait bien se transformer rapidement en un champ de ruines agricole. Des vestiges devant lesquels les touristes pourront toujours à court terme venir se prendre en photos, comme ils le font devant la porte du temple d'Apollon, l'emblème de cette île grecque et de son passé.
Commerce, aide au développement, relations économiques, même si Donald Trump semble ignorer le continent lors de ces prises de parole, les répercussions sur l'Afrique de sa politique économique pourraient être plus importantes que lors de son premier mandat. Les économies africaines seront-elles affectés par le protectionnisme à la sauce Trump ? L'augmentation des droits de douanes de 10 voire même 20 % aura nécessairement des conséquences. Toutes les importations américaines seront touchées et les produits africains ne devraient pas échapper à la règle.Les véhicules sud-africains, les diamants du Lesotho, les hydrocarbures comme le pétrole brut du Nigeria ou certains minerais : si Donald Trump applique son programme, les droits de douane augmenteront sur tous ces produits.Les exportations touchées par le protectionnismeSi l'on tient compte du poids des exportations dans le PIB des pays, le Lesotho, Madagascar, le Ghana, la Libye et l'Afrique du Sud seraient les plus touchés selon une étude du cabinet indépendant Global Sovereign Advisory publiée quelques semaines avant l'élection. En 2017, lors de la première élection de Donald Trump à la Maison Blanche, les mesures protectionnistes ne concernaient qu'un petit nombre de produits. Les effets avaient donc été très faibles pour l'Afrique. Là, encore une fois, si Trump fait ce qu'il dit, ça sera plus dur à supporter.À écouter aussiDonald Trump, commerce, guerre en Ukraine, IA : l'état du monde selon trois grands économistesL'Agoa dans le viseur ?Les incertitudes concernent également l'avenir des accords commerciaux et en particulier le principal accord : l'African Growth and Opportunity Act plus communément appelé l'Agoa et qui permet aux pays africains d'exporter vers les États Unis sous conditions.Donald Trump ne s'en cache pas, il est sceptique sur ces cadres multilatéraux. En 2018 il avait déjà suspendu le droit du Rwanda d'exporter des vêtements via l'Agoa. Une sanction envers Kigali qui avait décidé d'augmenter les droits de douanes sur les importations de fripes. Donald Trump utilise cet accord commercial pour faire pression sur les pays bénéficiaires... qui sont d'ailleurs régulièrement soumis à une réévaluation. Le programme arrive à échéance en septembre 2025, et certains experts s'inquiètent. Donald Trump n'a rien spécifié durant sa campagne, mais il pourrait tout à fait décider de modifier l'Agoa qui générait l'année dernière quasiment 50 milliards de dollars d'échanges commerciaux.À écouter aussiDonald Trump: le retour du protectionnisme à la Maison Blanche?Chine touchée = Afrique impactéeIl y aura aussi des conséquences indirectes, notamment si la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine s'intensifie. Des droits de douanes massifs sont attendus sur les produits chinois vendus aux États-Unis. et l'effet mécanique est le suivant : ralentissement de l'économie chinoise donc les pays africains qui exportent beaucoup vers la chine pourraient être affectés. Là, les économistes parlent de pays, comme l'Angola ou la République démocratique du Congo qui exportent leurs minerais vers la Chine.Autre incertitude : l'aide au développement américaine sera-t-elle rabotée par le président Trump ? Elle est très importante pour le continent africain, près de 4 milliards de dollars cette année.Les médias sud-africains se demandent par exemple si le programme américain de lutte contre le VIH se poursuivra. En attendant, les chefs d'États africain font de la politique. C'est un concert de félicitations au président élu depuis une semaine. Car si l'Afrique n'intéresse pas Trump... il est primordial de ne pas se fâcher tout de suite.
Dimanche. 16h. Ministère des Armées. Voilà maintenant plus de 50h que les membres de la cellule de crise tentent de faire le lien entre les différentes attaques. Rien pas une piste crédible. Le Chef d'État-Major commence à s'agacer. La tension monte d'un cran... jusqu'à ce qu'on découvre que la diffusion des fake news et deepfake avaient la même origine. L'étau se resserre inexorablement sur l'ennemi.
Dans cet épisode, on aborde la question des blessures de stars en NBA : après un excellent début de saison, Chet Holmgren, Kevin Durant, Anthony Davis, Ja Morant, Zion Williamson et Aaron Gordon se retrouvent sur la touche, mettant leurs équipes dans une situation délicate. Autre sujet de taille, l'explosion des tirs à 3-points en NBA, avec un record de 42 % de tentatives derrière l'arc. Les Celtics sont en tête dans cette catégorie, emmenés par l'adresse impressionnante de Jayson Tatum et Payton Pritchard, un atout qui pourrait leur permettre de battre le record historique des Warriors. Enfin, retour sur la NBA Cup qui démarre cette semaine avec un final à Las Vegas en décembre. Mais que doit-on en attendre ?Avec Jacques Monclar, Rémi Reverchon et Baptiste Denis.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra. En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.
Nouvel épisode des “Indiscrets” de Nils Wilcke, une plongée dans les coulisses de la politique française telle qu'on la raconte peu, c'est-à-dire sans fards ni éléments de langage. Et c'est sur Le Média, diffusé sur le canal 350 de la Freebox, sur Youtube et sur notre site Internet. Au sommaire : « Et merde, le revoilà » : c'est ainsi qu'on peut résumer l'état d'esprit d'Emmanuel Macron, suite à l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis. Ce retour triomphal qui ne fait pas les affaires du président français, échaudé par le style brutal et les moqueries, voire les humiliations du « grand frère américain maltraitant » qui ont fait de son premier quinquennat un long chemin de croix en matière de politique étrangère. Quelle stratégie diplomatique peut-il mettre en oeuvre pour cesser d'être une victime dans une relation interpersonnelle et diplomatique qui tient avant tout du rapport de forces pour l'ancien et futur locataire de la Maison Blanche ? Nils a enquêté. Autre conséquence et pas des moindres de la réélection de Donald Trump en France, l'extrême-droite est au taquet, en particulier le RN, qui voit dans cette victoire une confirmation de ses idées et s'y voit déjà. Au point de menacer le gouvernement Barnier? Nous irons aussi regarder du côté des Écologistes. Ils ont réussi à sauver les meubles après leur campagne catastrophique aux Européennes mais malgré les efforts de leur patronne charismatique, Marine Tondelier, le parti a du mal à peser à gauche. Quelles sont les forces à l'oeuvre dans ce constat, Nils nous dévoilera les coulisses du bras de fer qui se joue chez les ex-Verts.
This is a free preview of a paid episode. To hear more, visit www.frenchwithamelie.com
Autre invité du Mag du samedi : Alan Roura, l'un des 40 skippers du Vendée Globe dont le départ doit être donné le dimanche 10 novembre aux Sables d'Olonne Ecoutez Le Mag du samedi avec Vincent Parizot du 09 novembre 2024.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du tweet de Jean Michel Apathie, aux relents antisémites : «Hanouna visiblement au bord du gaz».
Septième émission de Good Morning Tours ce vendredi 8 novembre. Une matinale présentée par David Allias. Léo Segura était en charge des deux flashs d'information, et Mathis Maudet, du flash sport. Victoire Renard Dewynter a présenté la toute première revue de presse de l'émission. Autre nouveauté ce matin, une rubrique internationale, dans laquelle Camille Amara Bettati présentait la chronique Asie, sur le Pakistan touché par le “Smog”, Lou Attard était à la tête de la chronique Afrique, qui revenait sur les difficultés migratoires que connaît actuellement la Mauritanie et enfin, Théo Lheure revenait sur les résultats des élections américaine, et leur résonance à l'échelle européenne à travers l'interview de Jamie Smith Maillet, journaliste pigiste pour la BBC, en Écosse, et enseignant à l'EPJT. Enfin, Lucas Gault présentait également la toute première chronique scientifique de l'émission et revenait sur la découverte d'un fossile de dinosaure en Normandie, Jules Bourbotte nous plongeait dans la diffusion future des Daft Punk, au cinéma et Marie-Camille Chauvet nous racontait, pour terminer, les dessous de la participation des étudiants de l'EPJT à la remise du prix Anna Politkovskaïa - Arman Soldin, du courage journalistique. L'article Good Morning Tours du 08 novembre 2024 est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
La COP29, grande conférence annuelle de l'ONU sur le climat, commence lundi à Bakou.Elle s'annonce comme l'une des plus difficiles de ces dernières années. Elle se tient en effet quelques jours à peine après l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur de gaz à effets de serre.Autre difficulté, cette COP29 sera centrée notamment sur la question de l'argent, alors que les besoins des pays du Sud sont estimés en milliers de milliards de dollars par an pour faire face au dérèglement du climat et mener à bien leur transition écologique.Enfin dernier obstacle, elle est organisée en Azerbaïdjan, producteur majeur de pétrole et qui n'est pas forcément pressé de changer de modèle. Pour en parler, Sur le Fil a invité Ivan Couronne, rédacteur en chef pour le climat et l'environnement à l'AFP, et le militant du climat Harjeet Singh, associé à l'initiative du Traité de non-prolifération des combustibles fossiles.Réalisation : Maxime MametSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ma rainette, l'autre jour, je te parlais de ta rentabilité horaire, ben, je poursuis dans le même registre.Autre chiffre coup de pieds aux