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Dans ce nouvel épisode de Toque Toque, découvrez l'histoire du chef Benoît Bordier. Ancien chef du restaurant étoilé Jean à Paris, ce cuisinier instinctif dirige aujourd'hui avec sa femme le bistrot Saint-Joseph à la Garenne Colombe, en région parisienne.Son ADN, c'est l'instinct, les assemblages improbables sortis de son imaginaire. Mais l'intuition a son côté sombre. Quand elle n'est pas récompensée, elle provoque des tourments. Les cuisiniers éprouvent les mêmes joies et les mêmes angoisses que les artistes : la peur de la page blanche, le bonheur des bonnes critiques et le désespoir quand elles sont mauvaises. Dans la cuisine comme dans la vie, comment fait-on pour oublier ses tourments pour avancer dans ses désirs ? Une série audio proposée par Metro en collaboration avec Le Nouveau Bélier et produite par Lacmé production.Avec la voix de Philippe Maymat, écrit par Romain Weber, réalisé et mixé par Ben Macé sur une musique originale de Pablo Altar et supervisé par Audrey Largouët. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À Nouadhibou, deuxième ville de Mauritanie, de nombreux Africains partent en pirogues vers les îles Canaries, en Espagne, au péril de leur vie. Dans cette ville portuaire devenue carrefour migratoire, de plus en plus de familles font le choix de rester sur place et tentent d'envoyer leurs enfants à l'école malgré la précarité. Une école, fondée par des migrants pour des migrants, leur ouvre aujourd'hui une chance d'avenir, dans un contexte où l'Europe renforce ses contrôles, et où la Mauritanie devient un partenaire clé de la gestion des flux migratoires. De notre correspondante en Mauritanie, À l'étage d'une petite maison de Nouadhibou, plusieurs pièces ont été transformées en salles de classe. Particularité : ces classes sont réservées aux enfants de migrants. Yama Fama Ndiaye, Sénégalaise de 12 ans, est à Nouadhibou depuis deux ans avec son père. Elle vient s'inscrire à l'école. « Mon papa travaille dans le poisson. Je veux apprendre le français et l'arabe », explique-t-elle. Les enfants viennent d'une dizaine de pays d'Afrique de l'Ouest et centrale. Les professeurs, eux, sont membres de l'Organisation de soutien aux migrants et aux réfugiés, qui a créé l'école en 2018. « Les enfants apprennent généralement le français. Ici, il y a plusieurs cultures : les Maliens, les Sénégalais... Ils apprennent les mathématiques arabes. Cela leur permet de s'intégrer dans le pays », précise Blanche, Camerounaise. Un enseignement adapté aux enfants en situation de migration Nouadhibou est un lieu de passage prisé des Africains qui cherchent à rejoindre l'Europe : frontalière du Maroc, à quelques jours seulement des Canaries par la mer. L'école adapte son enseignement aux besoins spécifiques de ces enfants venus parfois de très loin. « Ce sont des enfants qui ont traversé des pays et des moments très difficiles. On a aussi des enfants qui sont des réfugiés de guerre. Quand ils arrivent ici, ils ont un traitement quand même à part, surtout dans leur éducation. On a formé nos enseignants de sorte qu'ils puissent détecter ça, et puis améliorer leur éducation », précise Sahid Moluh, directeur de l'école. Baisse du nombre de migrants Sous pression des partenaires européens, la Mauritanie multiplie les contrôles et les rafles contre les migrants sans titre de séjour. Beaucoup de parents n'ont pas obtenu la carte de résidence et ne peuvent donc ni travailler librement ni se déplacer. « On rafle parfois les hommes. On laisse les femmes avec les enfants, raconte Amsatou Vepouyoum, présidente de l'Organisation. Ici, nous sommes en location. Il y a quand même l'apport des parents d'élèves. Ils apportent pour la contribution du loyer et pour donner aux encadreurs, qui sont des bénévoles. » L'école fait payer une petite participation : 600 ouguiyas, soit environ 13 euros par mois. Mais en cette rentrée, le portefeuille des familles est au plus bas, et les inscriptions se font timides. « Ça, c'est un centre qui accueille parfois 250 personnes. Mais depuis lundi, jusqu'à présent, nous n'avons pas encore 80 élèves, cela veut dire que l'impact est visible », poursuit Amsatou Vepouyoum. La tendance aux départs reste forte, même si les chiffres ont reculé. Entre janvier et août 2025, un peu plus de 12 000 migrants ont atteint les îles Canaries, soit une baisse de plus de 50% par rapport à la même période en 2024, selon Frontex et le ministère espagnol de l'Intérieur. À lire aussiGuinée: une nouvelle route dangereuse pour la migration vers les Canaries au départ de Kamsar
Dans ses récits de voyage comme dans ses romans, l'autrice naturaliste française a toujours préféré les chemins de traverse et les replis du territoire, pour aller chercher l'âme des lieux et des peuples. Quand elle était petite, Clara Arnaud raconte avoir longtemps eu sur sa table de chevet un globe lumineux, éclairant ses rêves d'ailleurs comme ses veillées nocturnes à bouquiner en cachette de ses parents. Depuis, à 38 ans, l'écrivaine française a déjà publié plusieurs récits de voyage et trois romans, le dernier «Et vous passerez comme des vents fous» ayant reçu de nombreuses distinctions et rencontré le succès en France. Rencontrer les lieux et ceux qui les peuplent, en livrer l'esprit, une boussole et un carnet de notes en poche, c'est ce qui semble avoir toujours guidé l'autrice nomade, dans ses écrits à mots pesés, comme dans ses voyages à pas lents, toujours à pied et souvent accompagnée d'un cheval. Après des échappées kirghizes, des itinérances en Chine avec deux chevaux, dans le Caucase aussi, ou après deux ans d'expatriation en République Démocratique du Congo, puis au Honduras, Clara Arnaud a désormais posé ses valises dans le Couserans, dans les Pyrénées ariégeoises, en France. C'est de là qu'elle a puisé l'inspiration pour écrire son dernier roman peuplé d'ours et de bergers qui vient questionner notre rapport au sauvage, dans une écriture à fleur de peau et de territoire. Consciente qu'il n'y a pas qu'un seul monde, Clara Arnaud intercède à sa manière, se plaçant aux coutures des mondes animal, végétal ou humain reliés souvent entre eux sans le savoir. Ce faisant, elle arpente, débusque et interroge nos géographies sensibles, en mettant le corps en mouvement, parfois à l'épreuve, dans des espaces grands et sauvages de préférence. Une rencontre initialement diffusée en novembre 2024. Bibliographie : - «Au détour du Caucase. Conversation avec un cheval». Clara Arnaud. Éditions Actes Sud. Poche Babe. 2024- «Et vous passerez comme des vents fous». Clara Arnaud. Éditions Actes Sud. 2023- «La verticale du fleuve». Clara Arnaud. Éditions Actes Sud. 2021- «L'orage». Clara Arnaud. Éditions Gaïa. 2015.
Aujourd'hui dans Silicon Carne, on parle de :
durée : 00:03:09 - Le Fil pop culture - Êtes-vous à l'aise dans vos baskets ? Les filles, savez-vous pourquoi elles ne sont pas vraiment faites pour vous ? Parce qu'elles sont conçues… pour des pieds d'hommes. Rétrécies, rosées, pailletées : bienvenue dans le design "Shrink it, Pink it". - réalisation : Colin Gruel
durée : 00:03:09 - Le Fil pop culture - Êtes-vous à l'aise dans vos baskets ? Les filles, savez-vous pourquoi elles ne sont pas vraiment faites pour vous ? Parce qu'elles sont conçues… pour des pieds d'hommes. Rétrécies, rosées, pailletées : bienvenue dans le design "Shrink it, Pink it". - réalisation : Colin Gruel
Patrick Sébastien a vécu un grand nombre de péripéties sur la route... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
J'ai découvert la réalité de mon cycle passé 30 ans.Avant ça je connaissais les basiques, que mes règles revenaient tous les mois normalement, que l'ovulation était plus ou moins au milieu du cycle et basta.Quand j'ai capté qu'il y avait une multitudes de choses primordiales à savoir sur nos hormones, sur la normalité ou non d'un cycle, sur son impact sur notre santé physique mais aussi mentale, je me suis dit que mes 3 filles n'auraient pas à attendre 30 ans pour comprendre.Alors dans cet épisode j'ai demande à Anna Roy, sage femme, chroniqueuse et autrice de nous parler des règles et ce qu'il faut savoir pour préparer nos filles mais aussi nos garçons à cette étape de la vie.Une femme vivra potentiellement 3M dans sa vie : La Ménarche, le fait d'avoir ses règlesLa Matrescence, le fait de devenir mère si elle en a envie et si elle le peutEt La Ménopause, le fait de ne plus être en capacité de procréerAlors aujourd'hui on s'intéresse au premier M.Papa, maman, tante, tonton, cousin, cousine, bref, faites circuler cet épisode, parce qu'il est primordial pour les préparer à vivre cette étape dans la vie d'une jeune fille. C'est parti pour apprendre et mettre en place quelques réflexes salvateurs pour aider vos enfants. LIENS UTILES : Tout sur les règles ! Anna Roy(Auteur), Mademoiselle Caroline, Mademoiselle CarolineLe petit illustré de l'intimité du pénis, des testicules, du scrotum, du prépuce, des érections, etc, Baudy Mathilde, Dieumegard TiphaineEpisode 12 HORS SERIE – Tout savoir sur l'accouchement – Charline Sage-femmehttps://onsexpliqueca.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le delta du Mékong au Vietnam, la montée des eaux et l'intrusion saline gagnent du terrain. Pour s'en protéger, les agriculteurs pompent les nappes phréatiques, ce qui accélère l'affaissement des sols. Cette région de 18 millions d'habitants, qui produit la moitié du riz du Vietnam et jusqu'à 90% des exportations nationales. L'an dernier, 74 000 familles ont manqué d'eau douce et plus de 1 100 hectares de rizières ont été endommagés faute d'irrigation. De notre correspondant à Hanoï, Jean-Pierre Fage Le long des canaux animés qui sillonnent le delta du Mékong, cet habitant observe ses cultures. Nguyen Van Dinh travaille la terre depuis une quarantaine d'années. Chaque saison lui rappelle que le climat n'est plus le même : « Avant, l'eau était plus basse. Cette année, elle est plus haute de 10 centimètres. L'eau monte, alors on perd de l'argent. » Van Dinh peine à cultiver le riz qu'il revend au grossiste et ne fera que deux récoltes en 2025. « Il y a une dizaine d'années, on faisait trois récoltes. Maintenant, on est moins rentable, donc on n'en fait plus. Même avec deux récoltes, on perd de l'argent. » Pour survivre, certains diversifient. Aux abords des rizières, on cultive désormais des légumes, que l'on revend au marché, mais le problème reste le même : salinisation des sols, affaissement des terres, météo extrême, le tout aggravé par le phénomène climatique El Niño. « Quand il y a trop de pluie, de vent, de tempêtes, les cultures sont mauvaises. Trop d'eau, les légumes pourrissent, les racines s'abîment. » Autre ressource vitale : la pêche. Crevettes, poissons, séchés ou grillés, alimentent les restaurants locaux. Mais là aussi, le modèle s'essouffle. L'usage massif d'engrais et de produits chimiques, pour booster les cultures, a bouleversé l'écosystème du delta. « Avant, avec l'élevage de poulets, de canards, de porcs, de poissons, ça marchait bien. Maintenant, avec tous les produits chimiques, c'est difficile. Par exemple, si on élève 100 canards ou poissons, au moment de la récolte, il n'en reste que 50%. » À lire aussiVietnam: la salinisation des sources d'eau douce provoque une «grave» pénurie dans le sud du pays Dégradation des sols par une culture intensive Pour le docteur Duong Van Ni, de l'université de Cần Thơ, un véritable cercle vicieux s'est installé dans la région. Pour produire plus de riz, les agriculteurs ont construit des digues qui bloquent les crues naturelles et les sédiments fertiles. Le sol s'appauvrit, ils ajoutent donc toujours plus d'engrais. Mais cette intensification favorise l'apparition d'insectes et de maladies résistants. Ce qui les pousse à utiliser encore plus de pesticides. « Quand ils appliquent la culture intensive du riz, le sol et l'environnement aquatique se dégradent très rapidement. En général, après environ 5 à 10 ans, le rendement du riz diminue d'environ 15 à 30% par rapport au système naturel. » Face à ces menaces, le gouvernement a réagi : digues anti-sel, grands ouvrages d'irrigation, stockage d'eau douce et diversification des cultures. Une stratégie pour « vivre avec l'eau » plutôt que la combattre. À lire aussiUn riz vietnamien plus rare, de meilleure qualité mais plus cher d'ici 2030?
durée : 00:21:55 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Dans son reportage "Un toit pour tout le monde" la journaliste Clara Candiani effectuait un bilan de la situation des personnes sans logements à Paris, un peu plus d'un an après "l'insurrection de la bonté" provoquée par l'Abbé Pierre durant l'hiver 1954. - réalisation : Virginie Mourthé
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« L'Afrique est-elle le prochain califat ? », demandait il y a deux ans l'universitaire français Luis Martinez, dans un ouvrage au titre provocateur, paru aux éditions Tallandier. Aujourd'hui, la question se pose au Mali, où les jihadistes du Jnim essayent d'imposer le blocus de Bamako et où les États-Unis et la France conseillent à leurs ressortissants de quitter le pays au plus vite. Mais y a-t-il vraiment une menace sécuritaire de la part des jihadistes sur la ville de Bamako ? Luis Martinez, qui est directeur de recherches au Centre de recherches internationales (CERI), répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Deux ans après la sortie de votre livre, continuez-vous de penser que l'Afrique peut devenir le prochain califat ? Luis Martinez : Je pense qu'en Afrique, et en particulier dans le Sahel, il y a des conditions pour voir émerger des territoires qui seraient gouvernés par des jihadistes, qui chercheraient à mettre en œuvre ce qu'ils cherchent depuis quelques années, à savoir un califat. Quand vous dites que le jihadisme est en expansion, pensez-vous en priorité à l'Afrique de l'Ouest ou à l'Afrique de l'Est ? Disons que le vivier, le cœur ou l'épicentre, c'est clairement le Sahel. Tout simplement parce que les conditions de ces dix dernières années nous montrent qu'il y a eu une constellation qui a favorisé leur expansion. Je ne reviens pas sur les déterminants intérieurs et régionaux, mais les conditions ont été vraiment propices à leur développement. Et leur projet ne s'arrête pas là. Il est clair qu'on voit bien qu'il y a des tentatives vers l'Afrique de l'Ouest, sur le Bénin, le Togo, le Nigeria, bien évidemment, et depuis longtemps dans certaines régions. Mais le Sahel reste quand même l'épicentre en raison d'un certain nombre de conditions qui sont quand même très favorables. Certains observateurs disent qu'après ses échecs en Irak et en Syrie, le groupe État islamique essaie de faire de l'Afrique de l'Est une base de repli, notamment en Somalie ? En Somalie, c'est clair qu'il y a dans l'État semi-autonome du Puntland ou d'autres régions, là aussi, des conditions qui pourraient amener à une installation. Mais en même temps, on est en Somalie, c'est un environnement qui, peut-être, n'est pas celui du Sahel, avec un engagement des États-Unis qui, sans doute, limite ou limiterait, dans la durée, la possibilité de vraiment s'y installer. Pour revenir à l'Afrique de l'Ouest, quel est, à votre avis, le pays le plus exposé à l'instauration d'un éventuel califat jihadiste ? Clairement, c'est le Mali qui apparaît dans l'agenda jihadiste comme celui qui pourrait le plus facilement, dans les semaines, les mois, voire les années à venir, constituer un terrain nouveau d'instauration d'un califat. Alors pourquoi ? Tout simplement parce qu'il y a quand même un isolement de Bamako, à la fois vis-à-vis de la France et vis-à-vis du voisin algérien. Mais également, ses partenaires et alliés, que ce soit le Burkina ou le Niger, ont eux-mêmes de graves difficultés sur place pour pouvoir lui venir en aide. Quant à la Russie, je pense que les quelque 2 000 ou 3 000 mercenaires de l'Africa Corps ne peuvent strictement rien faire face à une insurrection jihadiste. On l'a vu avec la France avec ses 6 000 hommes, ce ne sont pas les 2 000 ou 3 000 hommes de la Russie qui vont modifier la donne. Je pense que l'approche militaire, de toute manière, est vouée à l'échec. Parce qu'il faudrait vraiment passer par les armes et faire des massacres dans toutes les régions du Mali pour restaurer l'ordre et la sécurité, ce que quasiment aucun État occidental n'assumerait de faire. Et évidemment, la Russie a d'autres soucis en Europe et en Ukraine pour pouvoir considérer que le Mali est stratégique dans sa politique. Aujourd'hui, l'armée malienne est quand même assez isolée pour pouvoir bénéficier d'une capacité, non seulement de résistance, mais de reconquête de son territoire. Cela me semble, comme beaucoup d'observateurs, voué à l'échec. Quand vous voyez que les États-Unis et les grands pays européens appellent leurs ressortissants à quitter Bamako, y voyez-vous le signe d'une prise possible de cette capitale africaine, notamment par le Jnim d'Iyad Ag Ghaly ? Je ne sais pas dans les détails. Aujourd'hui, Bamako peut tomber ou pas. Ce qui est sûr, c'est que depuis quelques années, le Jnim a construit une vraie stratégie pour, entre guillemets, isoler Bamako sur le plan territorial, isoler le pouvoir politique sur le plan sociétal, dont l'influence est limitée. Et maintenant, sans doute, chercher à l'isoler économiquement, financièrement. Toutes ces conditions vont-elles faire que les militaires à Bamako vont considérer qu'il n'y a plus d'échappatoire ? Ou bien vont-ils estimer qu'ils peuvent s'en accommoder ? Un peu comme à Kaboul où, pendant des années, on s'est accommodé de ne pas pouvoir sortir au-delà de 30 km de Kaboul, parce qu'il y avait les talibans à côté. Voilà, cela va dépendre. Le Jnim n'a aucune capacité, aujourd'hui, de conquête, au sens militaire du terme, d'entrer dans Bamako. Le Jnim a toujours recherché ce qu'on pourrait appeler des partenaires politiques, militaires et religieux pour lui ouvrir les portes de Bamako. C'est-à-dire faire en sorte que, de l'intérieur, on se débarrasse de la junte et on négocie des alliances avec le Jnim dans ce qu'on pourrait appeler une co-gouvernance de la capitale et de l'État malien. À une époque passée, pas très lointaine, il y avait l'imam Mahmoud Dicko qui aurait pu remplir ce rôle. Lui-même avait fondé le Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l'imam Dicko (CMAS), ce qui est donc une sorte de coordination de mouvements civils et religieux qui avait encouragé un dialogue jusqu'en 2019 et 2020. À partir de 2022, les militaires au pouvoir à Bamako l'ont quasiment pourchassé. Il est exilé en Algérie en ce moment. Mais c'est ce type de personnage que les groupes jihadistes recherchent. C'est-à-dire des figures religieuses, politiques, voire demain militaires, qui puissent être des passerelles pour ouvrir les portes de Bamako. Parce que les djihadistes du Sahel sont pour beaucoup des Arabes et des Touaregs qui seraient minoritaires dans la ville de Bamako ? Il y a à la fois cette dimension ethnique, communautaire qui jouerait, mais en même temps, il y a l'expérience passée, c'est-à-dire la conquête militaire d'une ville, voire sa prise complète du pouvoir. Le Jnim a bien regardé ce qui s'est passé avec le groupe État islamique du côté de Syrte, en Libye. Cela a généré immédiatement une coalition internationale pour déloger le groupe État islamique de la ville de Syrte en 2014 et 2015. Donc il y a cette idée que le Jnim ne veut pas apparaître comme un projet politique radical qui s'imposerait à la société, mais comme une alternative politique et religieuse que la société serait prête à accompagner. Cela fait quelques années que le Jnim, entre guillemets, gouverne un certain nombre de régions, et Bamako serait un peu la vitrine. Entrer par la force à Bamako pourrait susciter des réactions tout à fait contraires à son projet. Il y a dix ans, les attentats de Paris et de Saint-Denis ont été prémédités et préparés au Moyen-Orient, et donc pas en Afrique de l'Ouest. Est-ce à dire que les jihadistes qui opèrent en Afrique et au Sahel ne représentent pas une menace terroriste pour l'Europe ? Il me semble que le contexte du Moyen-Orient, qui était quand même un contexte d'ingérence de forces étrangères extrêmement importantes – la guerre d'Irak, la guerre contre Al-Qaïda, et toute une série de variables – avait construit une vraie haine de l'Occident et des pays alliés à l'Occident. Il me semble que l'on n'a pas cette configuration aujourd'hui dans le Sahel. À la rigueur, je dirais presque que c'est une chance pour la France aujourd'hui de ne pas être associée à cette avancée spectaculaire des jihadistes et de ne pas chercher à les combattre militairement sur place. Tout simplement parce qu'ainsi cela ne va pas générer un certain nombre de griefs, de colère contre la France. Il y a déjà le passé colonial. Il y a déjà le passé post-colonial de la Françafrique. Je pense qu'aujourd'hui, la France est, entre guillemets, mieux lotie en étant loin de ce type de transformation de la société du Sahel plutôt qu'en y étant présente. Cela ne veut pas dire demain que cette région ne pourrait pas, bien évidemment, devenir une base pour certains groupes qui, entre guillemets, échapperaient à la gouvernance du Jnim et chercheraient à exploiter les failles d'une gouvernance califale pour frapper l'Occident. Cela, en toute sincérité, je n'en sais rien aujourd'hui. À lire aussiMali: record d'enlèvements d'étrangers par les jihadistes
durée : 00:12:29 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Né Off-Broadway en 1982, la comédie musicale "La Petite Boutique des Horreurs" revient au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Seymour, jeune fleuriste, découvre un jour une plante, miraculeuse, mais carnivore... Humour noir et surprises scéniques font revivre l'esprit déjante du musical culte. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Zoé Sfez Productrice de La Série musicale sur France Culture; Marie Sorbier Productrice du "Point Culture" sur France Culture, et rédactrice en chef de I/O
Maintenant Vous Savez, c'est aussi Maintenant Vous Savez - Santé et Maintenant Vous Savez - Culture. Vous avez sûrement déjà vu des personnes assez jeunes avoir une large mèche de cheveux blancs ou même pleins de cheveux grisonnants sur l'ensemble de la tête. Parfois cela peut être héréditaire, mais d'autres fois, l'expression « se faire des cheveux blancs » prend tout son sens. Et oui, plusieurs études scientifiques ont montré que le stress avait tendance à accélérer le blanchissement des cheveux. Qu'est-ce qu'un mélanocyte ? Peut-on y faire quelque chose ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Un podcast écrit et réalisé par Olivia Villamy. Première diffusion : novembre 2024 À écouter aussi : Pourquoi avons-nous des cheveux blancs de plus en plus tôt ? A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ? Quand faut-il s'inquiéter de la chute de nos cheveux ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Santé Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Et voilà les 100% sont atteints pour notre campagne Ulule. Un immense merci à toutes et à tous pour votre participation à notre projet d'édition jeunesse. Nous pouvons désormais vous garantir que le livre "Quand je serai grand·e, je serai... gardien·ne des océans" sera bel et bien imprimé pour arriver à temps sous le sapin de Noël. On veut maintenir cette belle dynamique pour viser le 2ème palier qui nous permettra de faire tenir le modèle économique et de valoriser notre travail. Et c'est possible puisqu'il nous reste une grosse semaine. Objectif 150% !!! On compte sur vous pour relayer largement notre campagne à votre entourage et nous soutenir si ce n'est pas déjà fait. RDV sur Ulule.
Quand on est optimiste, on entend souvent des personnes nous dire :1️⃣ L'optimisme, c'est un truc de bisounoursOu alors2️⃣ L'optimisme, c'est moins bien que le réalismeEt bien, je ne suis pas d'accord l'optimisme est avant tout une attitude tournée vers l'action et je vous propose un exercice tout simple, ou plutôt une expérience, pour vous le prouver.Dans cet épisode de Happy Work, je vous emmène faire une promenade en hélicoptère. Oui, vous avez bien lu, une promenade en hélicoptère… un peu originale.Bienvenue à bord, et n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'occasion de la COP30, la caravane fluviale Iaraçu remonte le fleuve Amazone de Manaus à Belém avec, à son bord, des spécialistes des forêts tropicales. Une formidable aventure scientifique pour échanger entre experts et avec les communautés locales sur les meilleurs stratégies pour préserver l'Amazonie, les forêts du Bassin du Congo et d'Asie du Sud-Est. Après huit jours de navigation sur les eaux tumultueuses de l'Amazone, la caravane fluviale Iaraçu est arrivée à Belém en Amazonie brésilienne. Parti de Manaus, le 28 novembre, ce bateau bleu et blanc à trois étages a embarqué à son bord une vingtaine de scientifiques, venus partager leurs savoirs entre eux et avec les communautés locales au rythme des escales. Nous avons eu la chance de vivre cette aventure organisée par l'IRD, l'Ambassade de France au Brésil et le Centre franco-brésilien de la biodiversité en Amazonie. Chaque matin, en ouvrant la porte de notre cabine, le spectacle était magique. La forêt amazonienne défilait sur les rives ponctuées de maisons colorées sur pilotis. L'Amazonie impressionne par son immensité : 4 millions de km² répartis sur neuf pays, soit l'équivalent de la superficie de l'Europe. Elle émerveille aussi par sa biodiversité exceptionnelle, avec près de 120 000 espèces animales et plus de 40 000 espèces végétales recensées. Mais les forêts du Bassin du Congo et de Papouasie-Nouvelle-Guinée possèdent, elles aussi, une extraordinaire diversité de vie, tout aussi précieuse et spectaculaire. Les stratégies à défendre à la COP 30 pour protéger l'ensemble de ces forêts tropicales étaient au cœur de nombreuses discussions à bord. Embarquez avec nous, nous vous emmenons partager ces échanges qui nous concernent tous. → Le journal de bord Iaraçu. Avec : Laurent Durieux, géographe coordinateur IRD de l'initiative One Forest vision Raphaël Tshimanga Muamba, professeur d'hydrologie à l'Université de Kinshasa co-président de l'initiative Science pour le bassin du Congo Nicolas Barbier, directeur de recherche à l'IRD en écologie tropicale Géraldine Derroire, écologue, spécialiste des forêts tropicales au Cirad Claudio Almeida, coordinateur du programme de monitoring de l'Amazonie et d'autres écosystèmes brésiliens à l'INPE Jean-Michel Martinez, directeur de recherche en hydrologie et télédétection à l'IRD. Musiques diffusées pendant l'émission - BVDC II String Band - Blue Mountain - Greenpeace Brasil - Canção pra Amazônia - Music of the Ituri Forest - Lukembi and Voice - Nilson Chaves - Tres violeiros - Orquestra Brasileira de Música Jamaicana - Ondde é que eu vou parar - Umbanda musicians at Cabocla Yacira - Lembrai, O Lembrai - Combo Cordeiro - Palácio dos Bares.
Quand on va coloniser les gens, il ne faut pas s'étonner qu'on mette de la salade dans le sandwich !==============================================================Cet épisode a été enregistré, en direct, sur la chaine Twitch de Podcut. N'hésitez pas à venir assister au prochain enregistrement !
Prier tout au long de la journée est aussi important que de mettre du temps à part pour la prière. Je suis convaincue que Dieu veut que nous le reconnaissions, que nous lui présentions des demandes et lui offrions des actions de grâces du matin au soir. La prière doit devenir aussi naturelle que la respiration. Qu'éprouveriez-vous si vos enfants vous disaient : «Maman je t'aime » ou « Papa je t'aime » chaque fois qu'ils passent à côté de vous ? Quand un de mes enfants s'arrête à la maison ou au bureau pour me dire : « Maman, je voulais juste te dire que tu es formidable », ma journée en est transformée. Faire savoir aux autres combien nous les apprécions est le gage d'une bonne relation. Si nous avons cette même attitude avec le Seigneur, notre communion avec lui s'approfondit et se fortifie, et nous restons en contact avec lui partout et en tout temps. Et il aime cela. Je t'aime, Père, et je suis reconnaissant de ce que tu m'aimes aussi. Je veux saisir chaque occasion pour te dire combien tu es merveilleux et combien je suis heureux. Merci de ce que je peux venir à toi dans la prière partout et en tout temps. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
Les attaques de colons israéliens sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes dans les territoires palestiniens, selon l'ONU. Une recrudescence qui pèse sur la récolte des olives en Cisjordanie occupée, où une mosquée a été vandalisée par des colons qui sont « souvent accompagnés ou protégés par des soldats israéliens ». Deux adolescents palestiniens de 15 ans ont été tués par l'armée israélienne qui les présente comme des « terroristes en passe de perpétrer une attaque ». Ce nouvel incident intervient alors que de plus en plus de voix dénoncent les violences qui ont atteint en octobre un pic inédit en près de deux décennies. Entretien avec Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président d'honneur de l'IReMMO et co-auteur du livre Atlas du Moyen-Orient, éditions Autrement. RFI : Comment expliquer cette recrudescence des violences en Cisjordanie occupée ces dernières semaines ? Est-ce qu'il y a un lien avec le cessez-le-feu, qui est fragile, mais qui tient parallèlement à Gaza ? Jean-Paul Chagnollaud : Je crois qu'il faut d'abord rappeler le contexte. C'est vrai que maintenant, depuis plus de deux ans, les Nations unies montrent à quel point, dans leurs statistiques, le nombre d'attaques a très sensiblement augmenté. Il y a vraiment des violences terribles, et en particulier par des milices de jeunes colons, souvent religieux, ou en tout cas liés à des organisations ou des associations religieuses, et qui sont particulièrement dans une violence débridée. Je crois que votre hypothèse du lien avec le cessez-le-feu a sans doute du sens, c'est difficile à vérifier. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, on a le sentiment que tout pourrait aller mieux à Gaza, ce qui est évidemment une illusion absolue. Le cessez-le-feu est fragile et l'avenir est pour le moins incertain. Mais en tout cas, on oublie complètement la Cisjordanie, dont je rappelle d'ailleurs que la Cisjordanie n'est pas mentionnée dans le plan Trump. Comme si, au fond, la colonisation qui y est établie pourrait se poursuivre. Donc, les plus déterminés parmi les colons violents ont une espèce d'espace assez libre pour agir comme ils le souhaitent. Ils savent qu'ils ont le soutien du gouvernement et de l'armée. Justement, ils sont de plus en plus jeunes, c'est ce que dit l'ONU. Il y a cette stratégie du fait accompli. Mais très peu d'auteurs finalement de ces attaques ont été poursuivis par les autorités israéliennes. Ils sont effectivement protégés ? C'est extrêmement clair. On ne peut même pas parler de deux poids, deux mesures, entre ce que subissent les Palestiniens comme punition quand ils s'engagent dans la violence, et les Israéliens et les colons israéliens quand ils le font. Les colons israéliens ont toujours été dans l'impunité la plus totale. De temps en temps, il y a une vague commission d'enquête qui n'aboutit jamais à aucun résultat. C'est extrêmement clair. Alors que, en ce qui concerne les Palestiniens, la moindre intervention peut leur coûter très cher, y compris d'ailleurs la mort. Je rappelle qu'en deux ans, il y a eu pratiquement 1 000 victimes. Ce sont encore les chiffres des Nations unies, 1 000 Palestiniens qui ont été tués soit par l'armée, soit par les colons. Donc, on voit bien la différence. Il y a un projet de loi qui est en discussion à la Knesset, qui est dans une première lecture sur le rétablissement de la peine de mort contre les terroristes. En fait, c'est une peine de mort, non pas en soi, mais uniquement contre les Palestiniens. Donc, c'est à suivre de très près et ça rentre malheureusement dans ce schéma d'une radicalisation constante du gouvernement israélien et d'une partie, malheureusement, de la société israélienne. Ce qu'on évoque là, c'est bien la société israélienne elle-même. Vous dénoncez l'impunité, mais comment est-ce que vous interprétez la déclaration du chef de l'armée israélienne ? Il a affirmé mercredi 12 novembre vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée. L'armée est accusée par les Palestiniens de plutôt fermer les yeux, voire d'encourager ces colons israéliens. Comment vous avez perçu cette déclaration ? Je crois qu'il y a deux interprétations possibles. La première, c'est qu'il estime effectivement qu'il faudrait arrêter ces violences. Mais ça, malheureusement, ça n'a pas beaucoup de sens parce que c'est une politique d'État qui est derrière, ce n'est pas seulement quelques colons. Ou bien, il le fait pour des raisons purement tactiques, en faisant semblant de penser qu'il puisse y avoir une impunité, que ces personnages puissent être, disons, freinés, voire punis. Donc, c'est un geste dont l'interprétation est ambivalente, parce que si vraiment on voulait y mettre un terme, c'est toute une politique qu'il faudrait remettre en question, et c'est exactement l'inverse qui se passe. Ces colons violents ne sont que la pointe avancée d'une colonisation systématique et extrêmement dense. Je rappelle juste un élément important : c'est le gouvernement qui a décidé de lancer ce fameux projet E1, qui est une colonisation qui se trouve entre Ma'aleh Adumim et Jérusalem et qui aboutirait à couper en deux la Cisjordanie. Et ça, ce ne sont pas les colons violents, c'est le gouvernement qui l'a décidé. C'est un projet qui date des années 1990 et qui a toujours été empêché par la communauté internationale et les États-Unis en particulier. Et là, c'est l'inverse, l'administration Trump a donné son feu vert. Quand le président israélien Isaac Herzog, lui aussi, condamne une descente particulièrement violente de colons, ces derniers jours, près de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie. Est-ce que ça peut avoir un effet, selon vous ? Je ne crois pas, malheureusement. Parce qu'une fois encore, si vraiment il allait au bout de son discours, il faudrait dire : "On remet en question la colonisation", ce qui est absolument exclu puisque c'est une politique d'État depuis très longtemps. Donc, ce sont des paroles qui tendent à montrer, du point de vue de la communauté internationale, qu'on est en désaccord avec ces violences. Mais en réalité, c'est un cadre plus global de la politique israélienne de colonisation qui permet ces violences-là. Je crois que c'est ça la réalité, malheureusement. Une manifestation d'associations israéliennes a été empêchée ce matin, avec des organisations comme Peace Now (« La Paix maintenant »). Ce sont des voix, il faut le dire, minoritaires dans la société israélienne. Mais cette mobilisation, le fait que ces associations aient tenté de se mobiliser, c'est déjà important pour vous ? Le camp de la paix tel qu'il existait, disons à l'époque d'Oslo, ça nous ramène à il y a très longtemps, a presque disparu. Mais il y a encore des gens courageux qui essaient de reprendre ce flambeau. Peace Now et quelques autres. Et c'est vrai qu'il y a une fraction de la société israélienne qui se rend bien compte des impasses où conduit cette politique de colonisation. Et malheureusement, ils sont, comme vous le dites, assez minoritaires, et donc, eux aussi, subissent une répression de la part des autorités israéliennes. C'est ça le schéma qui perdure. À lire aussiDes habitants de villages palestiniens voient leur statut de résidence modifié par Israël
GESTIONNAIRES EN ACTION. Malgré les craintes, la saison des résultats trimestriels a offert de nombreux moments de réjouissance aux investisseurs. «On a des surprises positives trimestre après trimestre aux États-Unis. Au début de l’année, on avait peur que la politique commerciale provoque un effondrement ou du moins un passage à vide aux États-Unis, mais ce n'est vraiment pas ce qui s’est produit», explique Sébastien Mc Mahon, vice-président, stratège en chef, économiste sénior et gestionnaire de portefeuille à iA Gestion mondiale d’actifs. Il précise que 82% des entreprises ont battu les attentes de bénéfices et 77% ont battu celles des revenus. «Ça va bien. Maintenant, avec les marchés boursiers américains qui sont dispendieux, on peut se poser la question si on inclut déjà tous les bénéfices attendus en 2026 dans les valorisations actuelles», dit-il. À son avis, la barre est haute, ce qui n’empêche pas que l’élan qu’on observe sur les bénéfices des entreprises américaines pourrait se poursuivre l’an prochain. Encore de bonnes raisons d'aimer le S&P/TSX Du côté canadien, Sébastien Mc Mahon observe le même phénomène, même si le secteur technologique est moins étincelant. «Quand même, la croissance attendue des bénéfices par action cette année est de 12%. En 2026, c’est un peu plus élevé à 13%. Les secteurs de l’énergie, des ressources naturelles et des financières font bien, alors il y a encore de bonnes raisons d’aimer le S&P/TSX», estime-t-il. Toutefois, à Toronto, les résultats des grandes banques canadiennes pour le trimestre terminé le 31 octobre n’ont pas encore été dévoilés. L’expert estime toutefois que les marchés attendent ces résultats avec optimisme. Dans ce contexte, certains investisseurs commencent à craindre une chute des marchés boursiers, une crainte qui n’est pas justifiée pour le moment, selon l’expert. Doit-on craindre une chute des indices? «Il faut toujours être prudent. Un crash boursier, c'est quand même un très grand mot. Vous devez toujours vous méfier de celui qui vous annonce un crash boursier imminent. On ne sait jamais ce qui va se passer», affirme-t-il. Si de bons rendements anticipés sont déjà intégrés dans les valorisations actuelles, Sébastien Mc Mahon constate que les bénéfices des sociétés dominantes comme les sept magnifiques sont toujours au rendez-vous. Il rappelle que les corrections boursières, soit des reculs de plus de 10% depuis les plus récents sommets, surviennent environ une fois par année depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. À son avis, les investisseurs doivent être capables de négocier avec ce « prix d’entrée » pour réaliser de bons rendements en Bourse. *Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Tous les matins, 7h35 sur Chérie FM, c'est le Blind Test du Réveil Chérie ! Celui de l'équipe qui marque le plus de points gagne !
Malgré sa volonté farouche de s'interesser à la nourriture de flunch, Five Guys ou même Burger King, Arielle Dombasle ne vit vraiment pas dans le même monde... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:29 - Le Fil philo - Quand il est temps de vous y mettre, comment éviter la tentation de remettre votre tâche à plus tard et de prononcer cette phrase magique, “Je le ferai demain” ? Hannah Arendt vous donne le secret pour éviter la procrastination. - réalisation : Françoise Le Floch
Pour la plupart d'entre nous, les «années covid» sont un étrange souvenir, fait de vitres en PVC, de marquages de distanciation au sol, de QR code, de petits flacons de gel hydroalcoolique, de «passeport vaccinal» – et parfois, d'annonces de décès. Pour d'autres, la maladie s'est transformée en calvaire sans fin. C'est le cas de Clara, jeune Romande atteinte d'un covid long. Elle raconte son désarroi et ses espoirs au micro de Brise Glace. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le SEO entre dans une nouvelle ère. L'arrivée de ChatGPT, de Perplexity et du Search Generative Experience de Google bouleverse nos repères : la recherche devient conversationnelle, les clics disparaissent, les IA reformulent nos contenus. Alors, comment rester visible quand les moteurs répondent à la place des sites ?Dans cet épisode, nous décryptons le nouveau visage du référencement naturel et les leviers à activer pour exister dans les moteurs de confiance.Dans cet épisode, vous apprendrez1/ Comprendre la révolution de la recherche conversationnellePourquoi les internautes ne cherchent plus, mais dialoguent.Comment les IA conversationnelles redéfinissent la notion de visibilité.Les nouveaux acteurs : Google SGE, ChatGPT, Perplexity, Gemini.2/ Le SEO n'est pas mort, il se transformeLes nouveaux signaux de visibilité : expertise, autorité, fiabilité.Comment rendre un contenu “conversationnel-ready”.Pourquoi la clarté et la crédibilité comptent plus que les mots-clés.3/ Repenser sa stratégie de visibilitéDevenir la source que les IA citent : construire une réputation d'expertise.Le futur du SEO : vers un moteur de confiance.Comment bâtir une visibilité durable fondée sur la cohérence et la valeur.---------------
durée : 00:11:31 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Après un an de détention en Algérie, l'écrivain Boualem Sansal a été gracié hier, à la faveur d'un geste diplomatique de Berlin. Accusé d'« atteinte à l'unité nationale », le romancier, connu pour sa critique des dérives autoritaires, était devenu un symbole de la liberté d'expression. - réalisation : Félicie Faugère - invités : François Gouyette Ambassadeur de France en Tunisie
Tu veux écrire ton roman, mais tu repousses, tu doutes, tu t'auto-critique ? Ce n'est pas de la paresse, c'est de l'auto-sabotage. Dans cet épisode, décortiquons les mécanismes qui te freinent dans ton élan créatif et comment les contourner pour atteindre ton objectif !⭐ LES REPLAYS DE LA CONF DES INDÉS ⭐Retrouve toutes les interventions de la Conférence des auteurs indépendants dans le billet digital. https://licares.fr/conference~~ Ton bonus ~~Télécharge notre fiche de personnage ultime :F i c h e P e r s o : https://licares.fr/fichepersoTu seras alors inscrit à notre newsletter et tu recevras nos meilleurs conseils une fois par semaine !~~~~ Retrouve-nous ~~~~W e b : https://licares.fr/I n s ta g r a m : https://instagram.com/licaresfrY o u T u b e : https://youtube.com/c/licares
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
EXCLU PODCAST - Le débrief : Quand Cazarre a rencontré Belmondo déguisé en Kadhafi !
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Aujourd'hui dans Silicon Carne, on parle de :
T'es en pleine conversation et tu lances un “à tes souhaits” sans même y penser. Mais d'où sort cette petite phrase automatique qui nous suit partout ? Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Karina vous dévoile les meilleurs enfants sur les réseaux sociaux cette semaine.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs spectateurs de la Cinémathèque de Paris racontent avoir été piqués par des punaises de lit, vendredi 7 novembre, durant une projection du film "Alien, le huitième passage". L'un d'eux témoigne.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez RTL Soir avec Anne-Sophie Lapix du 12 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Gilles Babinet, multi-entrepreneur, président de Café IA et ancien président du Conseil National du Numérique, est une figure incontournable pour décrypter les enjeux numériques européens. J'ai la chance de connaître Gilles depuis près de 15 ans et, à chaque conversation, je suis toujours frappé par la richesse de sa pensée et la profondeur de ses analyses. Il a ce talent rare de rendre limpide des sujets complexes, sans jamais céder à la facilité ni au sensationnalisme.Dans cet épisode, nous plongeons ensemble dans une réflexion aussi essentielle qu'urgente : celle de la souveraineté numérique. En tant qu'Européens, nous utilisons massivement des services américains ou chinois – des réseaux sociaux à l'IA en passant par le cloud – sans toujours saisir les implications profondes que cela entraîne sur notre liberté de penser, notre démocratie et notre modèle de société.J'ai questionné Gilles sur des sujets qui me tiennent à cœur : la domination des plateformes, le rôle des IA génératives dans la manipulation de l'opinion, le techno-féodalisme, l'inaction européenne, mais aussi les possibles voies de résistance. Nous avons parlé des alternatives européennes, de la culture du risque, de la productivité réelle de l'IA mais également du paradoxe de Solow.C'est un épisode dense, sans concession, mais qui propose aussi des pistes de solutions concrètes. Parce qu'il ne s'agit pas seulement de critiquer, mais de reprendre le contrôle de notre destin technologique. Bonne écoute !5 citations marquantes“La technologie est le nerf invisible de la puissance.”“Si on ne fait rien, l'Europe disparaîtra en tant qu'acteur numérique.”“Les réseaux sociaux nous contaminent avec la vision du monde de leurs créateurs.”“L'IA n'est pas neutre, elle a une induction programmée.”“Faire, même crado, vaut mieux qu'un rêve parfait.”10 questions posées pendant l'interviewPourquoi l'Europe a-t-elle perdu la course au numérique ?Qu'est-ce que la souveraineté numérique, concrètement ?Comment les réseaux sociaux influencent-ils nos démocraties ?En quoi l'IA aggrave-t-elle ces enjeux ?Peut-on encore construire des alternatives européennes crédibles ?Que révèle le cas Spotify sur nos usages numériques ?Pourquoi les médias deviennent-ils eux aussi “putaclic” ?Comment développer une culture numérique populaire en Europe ?Quel est l'impact réel de l'IA sur la productivité ?L'IA va-t-elle vraiment remplacer massivement les emplois ?Timestamps clés 00:00 – Introduction sur la vassalisation numérique de l'Europe02:15 – Le parcours atypique de Gilles Babinet, autodidacte04:00 – Qu'est-ce que la souveraineté numérique ?08:30 – Trump, Microsoft et les risques de dépendance géopolitique13:30 – L'impact cognitif des réseaux sociaux17:30 – Peut-on concilier démocratie et IA ?20:00 – TikTok et la manipulation électorale24:00 – Le paradoxe de nos choix technologiques (cloud, IA)29:00 – Pourquoi l'Europe n'a pas de champions numériques ?34:00 – IA et productivité : déconstruire les fantasmes42:00 – L'Europe : autostoppeur ou puissance d'avenir ? Suggestion d'autres épisodes à écouter : #348 I.A. entre mythes et réalités avec Tariq Krim (partie 1) (https://audmns.com/cNpkHUt) #302 Quand la technologie se transforme en arme de guerre avec Asma Mhalla (https://audmns.com/oBtUPgb) #178 Les technologies vont-elles nous permettre de faire face au défi climatique? avec Philippe Bihouix (https://audmns.com/ktZSlzb)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:30:52 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Marième Cissé - De décembre à mars derniers, des centaines de mineurs non accompagnés, en attente de la reconnaissance de leur minorité, occupent la Gaîté Lyrique, lieu culturel du 10ᵉ arrondissement de Paris, pour fuir la rue. Un récit d'Alhassane, l'un des jeunes occupants et de Jean-Magloire, agent de sécurité. - réalisation : Louise André
Angélique Kidjo est une icône : 5 Grammy Awards, une carrière mondiale, des collaborations avec Alicia Keys, Bono, Stromae…Mais au-delà de la musique, c'est une femme qui a fait de sa liberté une arme.Dans cet épisode, on parle de ce que signifie être une femme africaine dans l'industrie musicale, de la place du courage et de la foi, de la colère comme moteur, et de l'art comme outil politique et spirituel. Angélique raconte son enfance au Bénin, l'exil, le doute, la fierté, et la nécessité de ne jamais laisser les autres définir qui l'on est.Un échange qui m'a vraiment impressionnée et fait réfléchirJe vous souhaite une très bonne écoute !______Pour découvrir les coulisses du podcast :https://www.instagram.com/inpowerpodcast/Pour suivre Angelique Kidjo : https://www.instagram.com/angeliquekidjo/Et pour suivre mes aventures au quotidien :https://www.instagram.com/louiseaubery/Si tu as aimé cet épisode tu aimeras sûrement celui-là : https://shows.acast.com/inpower/episodes/de-serveuse-a-lolympia-suzane-ou-lhistoire-dune-artiste-qui-______Chapitrage :00:00 – Introduction 01:45 – Grandir au bénin dans une famille de femmes fortes05:30 – Quand la musique devient un acte de liberté08:10 – Décision de fuir le bénin11:40 – Quitter son pays à 23 ans pour rester libre18:40 – Transformer la peur en moteur22:00 – “Être libre, ce n'est pas ne pas avoir peur”28:30 – Faire de la musique une arme et une mémoire36:00 – Le rôle et la puissance des femmes africaines39:20 – La fondation Batonga et le rôle fondamental de l'éducation46:40 – Foi, spiritualité et transmission50:00 – Collaborer avec les plus grands sans se perdre54:00 – Refuser les cases : femme, africaine, artiste1:02:00 – Rester soi dans une industrie qui veut te formater1:06:00 – Ce que l'occident ne comprend pas de l'afrique1:10:00 – La liberté de désobéir1:14:00 – Ne jamais s'excuser d'exister1:18:00 – Message aux jeunes générations1:22:00 – Conclusion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une histoire fascinante, presque incroyable : le design de nos fusées modernes, celles qui partent aujourd'hui vers la Lune ou Mars, doit en partie… aux chars romains. Ce n'est pas une légende urbaine : c'est une chaîne d'héritages techniques et de contraintes normalisées qui remonte à plus de deux mille ans.Tout commence avec les chars de guerre romains. Leur écartement entre les deux roues — environ 1,435 mètre — n'avait rien d'arbitraire. Cette largeur correspondait à la taille moyenne de deux chevaux attelés côte à côte, plus l'espace nécessaire à leurs sabots et aux roues du char. Ce standard s'impose dans tout l'Empire romain, car les routes pavées étaient creusées de sillons adaptés à cet écartement. Tout véhicule devait donc respecter cette dimension pour ne pas se briser les essieux.Des siècles plus tard, ce même écartement se retrouve dans les charrettes médiévales puis dans les wagons de mine britanniques. Quand les premiers ingénieurs du XIXᵉ siècle conçoivent les locomotives, ils reprennent naturellement les rails existants, eux-mêmes adaptés à la largeur des anciennes charrettes. C'est ainsi que l'écartement standard des chemins de fer modernes — 1,435 mètre, soit exactement celui des chars romains — est né et s'est imposé sur la quasi-totalité du globe.Et voici où cela devient étonnant : lorsque la NASA et les ingénieurs américains développent les premières fusées et les propulseurs des navettes spatiales, ils doivent fabriquer et transporter ces éléments gigantesques depuis leurs usines jusqu'au site de lancement, en l'occurrence le Kennedy Space Center. Or les segments des boosters à poudre de la navette américaine étaient produits dans l'Utah, puis acheminés… par chemin de fer. Les tunnels et wagons utilisés pour ce transport étaient calibrés sur la largeur standard des rails — 1,435 mètre — donc sur la taille des chars romains.Résultat : la taille maximale des propulseurs latéraux (Solid Rocket Boosters) a été partiellement contrainte par cette norme vieille de deux millénaires. Impossible de les élargir sans changer toute la logistique ferroviaire.Autrement dit, une partie du design de nos fusées modernes découle d'un choix pratique fait par des ingénieurs… de l'Antiquité. Ce n'est pas que les Romains ont inventé les fusées, mais que leurs chars ont fixé une mesure devenue universelle. Un simple écartement de roues, dicté par la largeur de deux chevaux, a fini par influencer la conquête spatiale.En somme, nos fusées ne portent pas seulement l'héritage de la science moderne — elles roulent encore, symboliquement, dans les traces des chars de Rome. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, c'est un épisode solo un peu particulier, parce que je vais vous parler d'amour !Pas seulement de l'amour romantique, mais de cet élan profond qui nous pousse parfois à faire un choix, à oser, à écouter notre petite voix.Et si, face à chaque décision importante, on se demandait simplement : qui parle en moi, l'amour ou la peur ?Inspirée par mes 5 invitées du podcast (Tiffany, Véronique Gallo, Céline, mais aussi Hélène et Virginie), je vous partage dans cet épisode trois grands enseignements : comment faire taire le mental pour entendre ce qui aime en nous, comment suivre ce qui nous fait vibrer même quand ça fait peur, et comment faire confiance à la vie quand l'amour nous appelle.En savoir plus sur les invitées citées :En savoir plus sur Véronique : Renaître sous les projecteursEn savoir plus sur Tiffany : De sœur à mamanEn savoir plus sur Céline : L'amour, sans douteEn savoir plus sur Hélène : La thérapeute qui canalise les messages de nos guidesEn savoir plus sur Virginie : La coach qui nous révèle à nous-mêmeRÉSUMÉ DE L'ÉPISODE SOLO00:01:48 – Introduction du thème : l'amourJ'introduis un épisode solo consacré à l'amour, vu comme une boussole intérieure qui aide à écouter sa petite voix.00:02:51 – Le conseil de Virginie : amour ou peur ?Je partage le conseil de la coach Virginie Mathieu : quand on hésite, se demander qui parle en nous – l'amour ou la peur.00:03:36 – L'amour dans les derniers épisodesJe reviens sur Tiffany et son mari, puis sur Véronique Gallo, pour montrer comment leurs parcours sont guidés par l'amour.00:04:27 – Le silence intérieur, première cléPremière leçon : créer le silence pour entendre la petite voix qui aime, celle du cœur plutôt que celle du mental.00:05:16 – La médium Hélène et l'écoute du justeJ'évoque l'épisode avec Hélène Le Bal, qui enseigne à faire confiance au corps et au silence pour sentir ce qui est juste.00:07:00 – Les élans du cœur selon Véronique et TiffanyJe parle de Véronique Gallo et de Tiffany, qui ont suivi leurs élans d'amour malgré la peur et l'incertitude.00:08:42 – L'histoire de Céline, l'amour inattenduJe raconte l'histoire de Céline, qui a tout quitté pour suivre son cœur et l'amour découvert aux États-Unis.00:09:32 – L'amour, voie parfois déraisonnableDeuxième leçon : la petite voix n'est pas toujours raisonnable, mais elle mène à la confiance et à la justesse.00:10:13 – La confiance dans l'amour universelTroisième leçon : quand on suit l'amour, la vie déploie un parachute plus grand que nos peurs.00:11:10 – Conclusion : écouter ce qui est justeJe résume les trois enseignements et invite à écouter ce qui est juste, même si ce n'est pas simple, pour avancer avec amour.amour • intuition • peur • silence intérieur • cœur • confianceSi vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Merci
durée : 00:05:21 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - Il vient de faire paraître "Les pansements invisibles" (ed. Les Arènes) et "Le chien d'Ulysse et autres récits" (ed. Albin Michel), ouvrage coécrit avec Laure de Chantal. Au micro de Frédéric Pommier, le médecin et romancier Baptiste Beaulieu évoque "Quand tu n'es pas là" de Brigitte Fontaine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Quand je visite les prisons en Haïti, je vois des cellules avec beaucoup, beaucoup de monde dans un espace très limité, très sombre, sans beaucoup d'air », raconte dans cette interview William O'Neill, expert désigné de l'ONU sur les droits humains dans le pays. La surpopulation, le manque de nourriture et l'absence de soins rendent ces établissements « vraiment effrayants » et dangereux pour la santé publique.Le problème est aggravé par l'absence quasi totale de procès : « 82 % des détenus sont là en attente d'un procès », souvent pour des accusations mineures, sans avocat ni contact avec leur famille, explique O'Neill. Ces personnes restent enfermées pendant des mois, voire des années, sans que la justice ne tranche leur situation.La corruption est aussi un défi majeur. Bien que les centres de détention disposent d'un budget pour nourrir les détenus, le personnel affirme manquer de moyens pour acheter de la nourriture. « L'argent est là, mais il est volé, caché, détourné », dit-il, appelant à responsabiliser les dirigeants pénitentiaires.Malgré ces conditions dramatiques, M. O'Neill souligne qu'une amélioration est possible. En avançant par étapes, en commençant par les plus vulnérables — mineurs, femmes, malades ou personnes âgées — et en libérant provisoirement ceux qui n'ont pas de raison valable d'être détenus, « on peut faire des progrès, petit pas par petit pas ».(Interview : William O'Neill, Expert désigné des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Haïti; propos recueillis par Daniel Dickinson)
Journée historique en Guinée. Ce mardi 11 novembre marquera le lancement de la mine de Simandou, cette immense réserve de deux milliards de tonnes de fer à haute teneur. Une mine dont les Guinéens attendaient l'exploitation depuis trente ans. Bientôt, les deux principaux opérateurs, Winning Consortium Simandou (WCS), un consortium d'entreprises chinoises, et Simfer, une filiale de l'anglo-australienne Rio Tinto associée à la chinoise Chinalco, exporteront 120 millions de tonnes de fer par an, générant des milliards de dollars de revenus pour l'État guinéen. Ce projet lèguera aussi un chemin de fer de plus de 600 km entre le port de Morebaya et la mine dans l'est du pays. Et prévoit la construction, dans un deuxième temps, d'un port en eau profonde et d'une usine de transformation du minerai. Le ministre des Mines Bouna Sylla répond aux questions de RFI. RFI : Ce mardi 11 novembre marque le lancement du projet Simandou. Cela fait presque trente ans que l'on parle de ce projet, qui se concrétise enfin. C'est un jour historique pour la Guinée. Est-ce une satisfaction pour vous ? Bouna Sylla: C'est plus qu'une satisfaction. C'est plutôt le passage du rêve à la réalité pour des millions de Guinéens. Depuis nos pères fondateurs, tous les dirigeants qui se sont succédé ont eu pour objectif de réaliser ce projet. Finalement, c'est grâce au leadership du président de la République, Mamadi Doumbouya, que ce projet voit le jour de manière concrète, avec les infrastructures que vous voyez devant vous. Ce gigantesque projet est le plus gros projet mine-infrastructures dans le monde, avec 20 milliards de dollars d'investissements. Comme vous le dites, ce sera un des plus grands projets miniers du monde. Les entreprises doivent produire et exporter à terme 120 millions de tonnes de fer par an. Cela va générer des revenus considérables pour l'État guinéen à travers des taxes et des impôts. À combien chiffrez-vous ces revenus ? Quand on atteindra les 120 millions de tonnes, ce sera environ deux milliards de dollars de revenus qui seront générés par le projet, sans compter les revenus indirects. Le projet ne sera pas uniquement pour l'exportation du minerai brut, comme on l'a connu par le passé, mais ce minerai sera également transformé sur place pour plus de valeur ajoutée. Les premières années, les entreprises bénéficieront d'exonérations d'impôts relativement importantes. Les dix premières années, Winning Consortium Simandou (WCS) ne payera pas d'impôts sur les sociétés et Simfer bénéficiera d'une exonération de 50 % les huit premières années. Pourquoi ces exonérations aux entreprises ? Dans l'industrie minière, les revenus les plus sûrs sont les royalties, c'est-à-dire les taxes minières. Il n'y a pas d'exonération sur les taxes minières. Dans le cas de Simfer, les impôts sur les sociétés sont remplacés par le pilier deux de l'OCDE pour que, dès les premières années de profits, il y a 15 % de profits qui sont partagés avec l'État. À la fin de la période de l'impôt minimum forfaitaire de l'OCDE, on passera au droit commun qui est de 30 %. Dans combien de temps atteindra-t-on la production de 120 millions de tonnes de fer ? Dans les accords, c'est trois ans. Mais avec l'avance qui a été prise par les partenaires industriels dans la réalisation du projet, nous atteindrons ces 120 millions de tonnes au bout de deux ans. Simandou en phase d'exploitation représente environ combien d'emplois directs et indirects ? En phase de construction, c'est plus de 50 000 emplois. En phase d'exploitation, c'est entre 10 000 et 15 000 emplois directs, sans compter tous les emplois indirects. Quand vous mettez tout ça ensemble, cela sera au moins plus de 20 000 emplois. On est en train de passer de la phase de construction de la mine à la phase d'exploitation. Ces prochains mois, on va vers une perte de 30 000 emplois à peu près. Justement, dans le cadre du comité stratégique du projet Simandou, on a une task force qui s'appelle la « Task force de mobilisation » afin d'éviter que les 50 000 personnes qui travaillent sur ce projet ne se retrouvent pas au chômage. C'est pour cela que nous travaillons pour créer de nouveaux projets dans le cadre du programme Simandou 2040. Dans le secteur minier, on a un projet de raffinerie qu'on a lancé au mois de mars dernier, qui va absorber une partie de ces employés. D'ici à la fin de l'année, on va lancer un nouveau projet de raffinerie de transformation de bauxite en alumine. Tous ces projets que nous allons lancer permettront d'absorber, dans le cadre de la remobilisation des démobilisés du projet, ces 50 000 personnes et leur trouver des perspectives. Ce qui va permettre de réduire la pauvreté dans le pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023 sous le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Qu'est-ce qui a changé à la suite de ces renégociations ? Au niveau fiscal, on a amélioré substantiellement les revenus attendus par l'État dans le projet de plus de 20 % par rapport aux conventions initiales. Mais aussi, chose extrêmement importante, les infrastructures telles que renégociées vont faire du transport marchandises, passagers et minerais. Il y aura un train de passagers par jour dans chaque direction et trois trains marchandises par semaine, ce qui permettra d'augmenter encore plus l'impact économique du projet pour l'ensemble du pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023. Une partie des résultats de ces négociations ont été publiés, mais pas tout. Notamment, la convention de codéveloppement, qui crée la Compagnie du Transguinéen (CTG) et qui encadre la gestion des infrastructures du projet, n'a pas été publiée. Certains observateurs estiment que c'est un manque de transparence. Quand est-ce que cette convention sera publiée ? Il faut se rendre compte que c'est un projet complexe. Il entre en production aujourd'hui, mais il y avait quelques documents qui étaient en cours d'ajustement. Après la construction des infrastructures, il faut six mois de mise en service pour s'assurer que l'ensemble de l'infrastructure est robuste. C'est après tout cela que l'on peut entrer dans les questions de publication des documents. On ne va pas publier quelque chose alors qu'on a six mois de mise en service. À la fin de la mise en service, c'est validé par les certificateurs indépendants internationaux qui sont recrutés, qui disent : « Tout est ok. Voici le coût des investissements. Le chemin de fer fonctionne bien, la signalisation fonctionne bien. Les boucles ferroviaires, etc. » C'est à la fin de tout cela que l'on pourra publier. Mais une fois que la mise en service du projet est finalisée, c'est-à-dire pas avant six mois, vers juin 2026. Puisque cette convention, pour l'heure, n'est pas publiée, on a peu de précisions encore sur la CTG qui sera l'opérateur des infrastructures. Quel est le statut de cette entreprise ? Les entreprises minières vont-elles, par exemple, devoir payer une redevance pour utiliser les infrastructures ? Qu'est-ce que va rapporter à l'État guinéen ? C'est une société anonyme, privée, de droit guinéen, qui est propriétaire des infrastructures et qui est opérateur de ces infrastructures pour les 35 prochaines années. Le modèle économique du projet, c'est que les principaux clients de la CTG, ce sont les mines. Les mines vont faire transporter leurs minerais sur le chemin de fer et l'exporter via le port. Ce n'est pas gratuit, ils vont payer des redevances d'utilisation de l'infrastructure. Ce sont ces redevances qui permettent à la CTG de fonctionner, mais également de rembourser les dettes contractées pour le financement de la réalisation de l'infrastructure. Certains responsables guinéens ont affirmé à plusieurs reprises que les entreprises minières construisaient un port en eau profonde pour accueillir les minéraliers, qui sont les bateaux servant à exporter le fer. Pourtant, sur les sites Internet de Simfer et de Winning Consortium Simandou, il est indiqué qu'ils construisent des ports de barges qui, elles, iront en haute mer pour déposer le fer sur des minéraliers. Finalement, quel type de ports aura-t-on pour ce projet ? À la fin de l'atteinte des 120 millions de tonnes, au bout de deux ou trois ans, on va engager les études de faisabilité pour l'extension de la capacité du port, pour passer à un port en eau profonde. Il faut d'abord faire les études de faisabilité qui nous diront combien de temps prendra la construction de l'infrastructure. Les conventions prévoient que les entreprises fassent une étude de faisabilité dans les deux ans, soit pour une aciérie d'une capacité de 500 000 tonnes par an, soit d'une usine de pellets - un produit intermédiaire entre le fer et l'acier - d'une capacité de deux millions de tonnes par an. En Guinée, l'un des problèmes majeurs pour l'industrialisation, c'est le manque d'énergie. Avec quelles solutions énergétiques peut-on construire de telles usines en Guinée ? Déjà, il y a une capacité aujourd'hui hydroélectrique qui permet de fournir de l'énergie à ce projet d'aciérie ou d'usines de pellets de 2 millions de tonnes. Il y a un barrage en construction de 300 mégawatts, qui est à plus de 45 % terminé. Il y a d'autres projets thermiques qui sont également en construction. Il y a une planification énergétique aujourd'hui du pays pour aligner les besoins énergétiques et industriels du pays avec le développement de nouveaux projets. Ce projet Simandou, avec les flux de revenus que cela va générer pour l'État, permettra également d'avoir plus de capacités de financement pour de nouvelles capacités énergétiques. En Guinée, il y a un autre grand gisement de fer, c'est la mine de fer du mont Nimba, qui n'est pas très loin de Simandou d'ailleurs. Ce projet reste bloqué parce que jusque là, les entreprises privilégiaient de faire sortir le minerai par le Liberia qui est plus proche, alors que l'État guinéen privilégiait une sortie par un port guinéen. Aujourd'hui, l'option que vous privilégiez, c'est de faire un raccordement entre le chemin de fer de Simandou et le mont Nimba ? La volonté du gouvernement, c'est de faire une boucle ferroviaire sur l'ensemble du pays. Le gisement du mont Nimba est à 130 kilomètres du chemin de fer de Simandou, ce n'est pas très loin. La question de capacité ne se pose pas, car il y a une capacité disponible sur l'infrastructure ferroviaire. Cela augmente aussi la viabilité du projet de Nimba, du fait de la disponibilité de l'infrastructure du Simandou. Il y a d'autres projets miniers de moindre envergure qui sont aussi en souffrance depuis un moment. Notamment la bauxite à Dabola-Tougué et le fer à Kalia, dans la région de Faranah. Envisagez-vous aussi de faire des raccordement de chemin de fer pour relancer ces projets miniers ? Tout le mérite de ce projet Simandou tel qu'il est pensé, conçu et réalisé, c'est d'être une infrastructure multi utilisateurs. Cela veut dire qu'il y a un droit d'accès des tiers qui sont le long du corridor. Vous avez parlé du projet de bauxite de Dabola-Tougué, du projet de minerai de fer de Kalia, et on vient de parler du mont Nimba. Tous ces projets négocieront des accords d'accès ferroviaire pour pouvoir transporter leurs minerais vers les ports qui se trouvent sur la côte. L'avantage du co-développement, c'est que ça permet d'avoir une infrastructure qui est économiquement viable parce que ça réduit les dépenses d'investissement de capital (Capex) pour tous les investisseurs. Cela permet aussi aux mines de pouvoir transporter leurs minerais à des prix compétitifs et devenir beaucoup plus viables. Le minerai de Kalia, s'il n'y avait pas la disponibilité de cette infrastructure, est difficile à sortir, car il est piégé dans l'arrière-pays. Mais du fait de la disponibilité de cette infrastructure et du droit d'accès qu'elle offre, avec des principes tarifaires extrêmement transparents pour tous les utilisateurs, c'est une chance pour tous les projets qui se trouvent le long du corridor d'être sur le marché. Une chance aussi pour la Guinée d'avoir à réaliser ces infrastructures conformément à cette vision. Sinon, on allait se retrouver avec une infrastructure dédiée uniquement au minerai de fer de Simandou, ce qui n'avait aucun sens. Malheureusement, sur les chantiers, il y a eu un certain nombre d'accidents et de morts. Winning Consortium a déclaré en octobre qu'il y avait eu deux morts chez eux. Nos confrères de Reuters ont publié en mars une enquête dévoilant qu'il y avait eu une dizaine de morts chez Winning Consortium. Au mois d'août, il y a eu un mort chez Rio Tinto. Quel est votre bilan du nombre de morts sur les chantiers ? Je ne commente pas les chiffres, mais ce que je peux vous dire que pour tous ces accidents, on a recruté des firmes indépendantes pour des enquêtes. Les résultats de ces enquêtes vont être révélés. Mais votre bilan, combien y a-t-il eu de morts sur la phase de construction en tout ? Comme je vous ai dit, il y a des enquêtes qui sont en cours. Quelqu'un peut aller au travail et il rentre le soir, il a la malaria, il meurt. On va déterminer si c'est à cause de son travail ou non. C'est pour cela que l'on met en place des enquêtes indépendantes. Il y a des firmes internationales qui ont été recrutées, qui font ces enquêtes dont les résultats seront communiquées ultérieurement. Les questions d'accident et de santé-sécurité pour les travailleurs du secteur minier sont un sujet extrêmement important pour nous. Nous travaillons avec tous les partenaires internationaux afin de prendre des mesures afin que ce type d'accident ne puisse se reproduire. Dans les conventions, il est prévu que 5 % des revenus induits par le projet Simandou aillent dans l'éducation. Pourriez-vous préciser ce projet ? 5 % des revenus de chacune des mines, en termes d'impôts et taxes, que l'État guinéen va percevoir, vont être affectés au financement du système éducatif à l'intérieur du pays. Construire des écoles, des bibliothèques, des enseignants pour augmenter le niveau de l'éducation, le niveau d'alphabétisation. Ensuite 20 % des impôts et taxes que l'État va percevoir provenant de la CTG pour amener aux meilleurs lycéens guinéens, des 33 préfectures du pays pendant les 35 prochaines années, des bourses d'études en France, aux États-Unis, en Chine, au Japon, dans le monde entier pour former les générations futures. L'argent pour les générations futures, c'est l'investissement sur le capital humain. Avec les 5 % de revenus induits par Simandou et les 20 % de la CTG, combien tablez-vous pour le budget de ce programme ? Pas moins de 200 à 300 millions de dollars par an. Il faut préciser que toutes ces bourses seront pour les filières scientifiques et techniques, parce que il faut former plus de gens pour la production que pour la gestion. Ce qui ferait à peu près combien de bourses d'études par an ? Je ne peux pas vous dire aujourd'hui avec certitude combien de personnes on pourrait envoyer, mais c'est des milliers de jeunes qui vont en profiter. 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Alors que la COP30 a démarré lundi 10 novembre, cap sur le sud-ouest de la République centrafricaine. Niché dans l'immense bassin du Congo, le parc de Dzanga-Sangha incarne l'espoir et la réussite d'une conservation harmonieuse entre la nature et l'humanité. Véritable sanctuaire de biodiversité, cette réserve abrite des espèces emblématiques et menacées : éléphants de forêt, gorilles, léopards, girafes, lions et beaucoup d'autres. Grâce à un modèle de gestion partagée entre le gouvernement centrafricain, l'ONG WWF et les populations locales, le parc prouve qu'il est possible d'allier conservation, développement durable et valorisation des savoirs autochtones. Une vingtaine d'éléphants de forêt s'avancent lentement vers la saline de Zangaba, vaste espace dégagé où la terre, gorgée de minéraux, attire chaque jour des centaines d'animaux. À quelques mètres, un jeune mâle joue avec sa trompe dans l'eau. Puis, les femelles forment un cercle protecteur autour des éléphanteaux, tout en arrachant de longues herbes humides qu'elles mâchent lentement. Yoann Galleran, le directeur de l'aire protégée de Dzanga Sangha, nous sert de guide. « Tous les jours, une centaine d'éléphants se rassemblent régulièrement dans cette saline. Les éléphants de forêt, le pangolin et les gorilles sont les espèces emblématiques de notre parc. Le bassin du Congo regorge d'espèces de poissons, d'insectes, de champignons, de végétaux, de produits forestiers non ligneux. La gestion de ces ressources est très importante et elle doit être directement opérée par les communautés locales elles-mêmes. La gestion de la chasse durable, de la cueillette durable sont des questions clés pour le futur des aires protégées de Dzanga Sangha », nous apprend Yoann Galleran. Le parc de Dzanga-Sangha, en Centrafrique, n'est pas seulement un refuge pour les animaux. C'est aussi le berceau d'un peuple autochtone : les Ba'Aka, gardiens de la forêt. Leur connaissance intime des plantes et des pistes invisibles fait d'eux les véritables maîtres des lieux. Firmin est l'un d'eux. « Depuis toujours, nous vivons en lien étroit avec la terre, l'eau et les forêts. Pour nous, la nature n'est pas une ressource à exploiter, mais une partie de notre famille. Quand la Terre souffre, nous souffrons aussi. Les anciens nous enseignent que chaque décision doit être prise en pensant aux sept prochaines générations », explique-t-il. Grâce à son modèle de conservation participative, où la protection de la faune et la flore rime avec le développement des communautés locales, Dzanga Sangha est en phase d'atteindre tous ses objectifs, selon Firmin : « La gestion se déroule de façon participative, avec une implication totale de notre part en tant qu'autochtones. Il existe une véritable prise de conscience collective quant aux méthodes de gestion durable des ressources naturelles. Des formations régulières nous sont dispensées sur l'importance de la préservation des ressources. Nous avons mis en place une zone de chasse communautaire que nous respectons scrupuleusement. » Plusieurs projets sont également conçus pour garantir une conservation durable, selon Yoann Galleran : « L'important, c'est de continuer à faire de Dzanga Sangha une destination d'écotourisme qui va bénéficier aux communautés locales. C'est également de promouvoir les nouvelles techniques d'agriculture responsable. C'est de maintenir un équilibre entre conservation et développement sans que l'un prenne le dessus sur l'autre, tout en s'assurant que les communautés locales puissent continuer de bénéficier d'opportunités économiques qui sont liées directement à la préservation de l'environnement. » Cependant, les responsables du parc ont identifié plusieurs menaces potentielles pour la faune et la flore, telles que l'exploitation illégale des ressources forestières, le trafic d'armes et surtout le braconnage visant les éléphants, les gorilles et les pangolins. Ces risques doivent être pris au sérieux, disent-ils, pour assurer la protection du bassin du Congo. À lire aussiCentrafrique: comment les pygmées Ba'Akas préservent et valorisent leur mode de vie traditionnel
Imaginez : créer une marque avec sa meilleure amie, la voir devenir un phénomène mondial, puis devoir la reprendre en main pour lui redonner vie.C'est exactement l'histoire de Sharon Krief, cofondatrice de Ba&sh, une marque devenue emblématique du luxe accessible français.Avec son associée et amie Barbara Boccara, Sharon a bâti une aventure entrepreneuriale rare, faite d'intuition, d'audace et d'une fidélité inébranlable à leurs valeurs.Mais derrière le succès, il y a aussi les doutes, les virages et les décisions difficiles.Dans cet épisode, Sharon raconte sans détour les hauts et les bas de Ba&sh : la croissance fulgurante, les erreurs de rationalisation, le retour aux fondamentaux et surtout la reconquête de leur liberté créative.C'est une histoire de résilience, de leadership féminin, et de confiance retrouvéeL'histoire d'une femme qui prouve que la simplicité et l'instinct peuvent sauver même les plus grandes marques.Bonne écoute !Notes et références de l'épisode :Pour retrouver Sharon Krief :Sur LinkedinPour retrouver ba&sh : Sur leur siteSur InstagramSur LinkedInSur FacebookSur PinterestPour retrouver les livres recommandés par Sharon Krief : Le confident d'Hélène GrémillonL'Idiot de DostoïevskiBel Ami de Guy De Maupassant(liens affiliés Fnac)⏱ Chapitrage :00:00 – Introduction02:46 – Les débuts de ba&sh : une aventure d'amitié et d'intuition05:20 – Trouver sa place entre luxe et accessibilité09:30 – Grandir, déléguer et garder le contrôle14:00 – Créer un style unique 18:50 – La croissance internationale et ses défis22:40 – Quand tout s'emballe : la perte de confiance et de repères26:10 – Le retour aux sources : le “New Beginning” de ba&sh31:30 – Reprendre les rênes et rallumer la flamme37:00 – L'art de diriger avec le cœur et l'intuition43:00 – Trouver l'équilibre : sport, famille et leadership48:50 – Le crible du Podcast57:20 – Les livres recommandés par Sharon Krief#SharonKrief #Bash #ModeFrancaise #EntrepreneuriatFeminin #LeadershipFeminin #SuccessStory #PaulineLaigneau #PodcastBusiness #FashionBusiness #Resilience #LuxeAccessible #Inspiration #MarqueFrancaise #Creation #BusinessLifestyleVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Anne Ghesquière reçoit Didier Van Cauwelaert, écrivain et essayiste. Et si l'intelligence la plus prodigieuse n'était pas celle des machines, mais celle du vivant ? L'intelligence artificielle promet de nous dépasser, mais à quel prix ? Sommes-nous en train d'oublier la conscience, la créativité et la sensibilité qui nous relient à la nature ? Où se cache la véritable intelligence ? Didier Van Cauwelaert nous entraîne dans une minutieuse enquête et exploration poétique et scientifique du vivant, à la croisée de la science, de la spiritualité et du merveilleux et nous invite à redécouvrir les pouvoirs extraordinaires de l'intelligence naturelle dont les végétaux et les animaux, eux, n'ont jamais perdu l'usage. Son livre, L'intelligence naturelle. Quand le génie du vivant surpasse l'IA est paru aux Éditions Fayard. Épisode #639Quelques citations du podcast avec Didier Van Cauwelaert :"C'est la loi du moindre effort qui gouverne la nature y compris notre fonctionnement mental.""Plus une IA est perfectionnée moins elle est fiable et moins elle est contrôlable.""L'être humain et l'intelligence humaine sont là pour résister comme l'intelligence végétale."Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreDécouvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox / YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphoseThèmes abordés lors du podcast avec Didier Van Cauwelaert :00:00Introduction02:00Présentation invité06:01Les dangers de l'utilisation de l'IA12:10Pourquoi faire appel à l'IA ?14:30L'IA : intelligence ou espionnage ?16:42L'illusion de l'immortalité18:45Les témoignages de décédés22:57Qu'est-ce que l'inspiration ?24:22Qu'est-ce que l'intelligence naturelle ?26:31IA et empathie simulée28:54L'IA fiable : des inventions à la sénilité33:03Les failles de l'IA Lucie en France35:20Les manipulations de l'IA38:00Les dangers de l'eugénisme sous-jacent39:48Exemple de l'intelligence naturelle44:00Les chiens et la télépathie45:54Le perroquet d'Irene Pepperberg50:13L'intelligence des plantes56:36L'intelligence sans cerveau59:11L'incroyable tardigrade !01:01:34La réponse au message du radiotélescope d'Arecibo01:07:22Ovnis et centrales nucléaires01:11:26Les miracles de Saint Charbel01:14:52L'incroyable histoire d'Yvonne-Aimée de MalestroitAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Photo DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Depuis quelques années, les défis extrêmes explosent : ultra-trails, Ironman, courses de 200 kilomètres ou en conditions polaires. Ces exploits fascinent, inspirent… mais soulèvent aussi une question : jusqu'où peut-on repousser les limites de son corps sans se mettre en danger ?Derrière les sourires à l'arrivée, les blessures, les dérèglements hormonaux, la fatigue chronique ou la perte de sens sont parfois bien réels. Pourquoi certains coureurs vont-ils jusqu'à flirter avec la souffrance ? La frontière entre passion, addiction et mise en péril est-elle en train de s'effacer ?Dans cet épisode, nos journalistes d'investigation Cléo Henin et Emilie Roussey, partent à la rencontre de scientifiques, de médecins du sport et d'ultra-coureurs pour comprendre les mécanismes physiques et psychologiques de cette quête d'extrême.Entre fascination du dépassement et signaux d'alerte du corps, une plongée au cœur d'un paradoxe moderne : celui d'un sport qui soigne… et qui peut parfois détruire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.