Podcasts about quand

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Grand bien vous fasse !
Quand est-on prêt à être parent ?

Grand bien vous fasse !

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 6:23


durée : 00:06:23 - Ma vie de parent - A la question de savoir s'il faut ou pas faire des enfants, Julien Bisson préfère botter en touche.

Les matins
"Chêne de vie, l'amour aux temps du cancer", quand les réseaux sociaux deviennent un exutoire salutaire

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 3:08


durée : 00:03:08 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Depuis trois ans le réalisateur Nicolas Bourgouin documente sa vie de malade d'un cancer sur les réseaux sociaux. Un espace de partage qui apporte soutien et réconfort. Ce récit appelé "Chêne de vie" est devenu un documentaire co-réalisé avec sa femme Céline Destève.

Home(icides)
INÉDIT - L'affaire Marinescu, un drame familial longtemps insoupçonné : le père serait-il le meurtrier ? (3/4)

Home(icides)

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 14:38


Découvrez l'une des affaires criminelles les plus mystérieuses de la région iséroise : le double meurtre de Saussenage. Le 7 janvier 1993, Michèle Marinescu et sa fille Christine sont retrouvées mortes dans leur pavillon de Sassenage, une commune tranquille au nord de Grenoble. Pendant des années, aucune des pistes explorées n'a pu élucider ces meurtres… Jusqu'au jour où le dossier a connu un revirement spectaculaire. Le journaliste Thibaut Solano, spécialiste de l'affaire, sera l'invité de Caroline Nogueras dans le dernier épisode. Le père serait-il le meurtrier ? Des gendarmes sonnent à la porte d'un petit pavillon de la banlieue de Grenoble. Quelques minutes plus tard, un homme âgé leur ouvre en pyjama. Il a l'air dans le brouillard et vient manifestement de se réveiller. Quand les militaires annoncent à Marian Marinescu son placement en garde à vue, il tombe des nues. Vingt-huit ans après la mort de sa femme et de sa fille, de nouvelles expertises génétiques indiquent qu'ils pourraient être le meurtrier... Découvrez la saison précédente en intégralité : La tuerie de Louveciennes ou l'adolescent tueur Un podcast Bababam Originals Voix : Caroline Nogueras Ecriture : Manon Gauthier-Faure En partenariat avec upday.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Le Super Daily
Le personal branding des CEO : pourquoi c'est devenu incontournable ?

Le Super Daily

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 17:10


Épisode 1258 : Le personal branding des dirigeants, ce n'est plus une option. C'est un levier stratégique. Aujourd'hui, un CEO doit être visible, incarné, inspirant. Pourquoi ? Parce que les consommateurs ne suivent plus seulement des marques, ils suivent des visages, des histoires, des convictions.—Un CEO incarné, c'est une entreprise qui inspire confianceLes consommateurs ont changé. La défiance envers les grandes entreprises n'a jamais été aussi forte. Selon une étude Edelman Trust Barometer 2024, 63 % des consommateurs font davantage confiance à une entreprise dont le dirigeant prend la parole publiquement.—Exemple : Alexandre Bompard, le patron de Carrefour.Depuis quelques mois il développe une prise de parole décomplexée et très humaine sur Instagram. (11k abonnés) —LinkedIn, le terrain de jeu des CEOLinkedIn, c'est devenu LA plateforme des patrons. Un espace où l'on ne parle pas que de business, mais aussi de convictions. Certains y ont construit une audience massive et deviennent de véritables leaders d'opinion.Exemple : Emmanuel Faber, ex-CEO de Danone, qui a incarné un capitalisme responsable. Son engagement pour une économie plus durable a propulsé l'image de Danone. Sur Linkedin Emmanuel Faber c'est une communauté de 317k abonnés. On peut quasiment parler de marque à part entière. Quand il a été évincé, l'entreprise a subi une véritable crise d'image.—Personal branding et marque employeur : un combo gagnantUn CEO qui communique bien, c'est aussi un atout pour recruter et fidéliser les talents. Pourquoi ? Parce que ça donne du sens. Un patron qui partage ses valeurs, qui raconte son parcours, ça motive. Les employés se sentent plus proches, plus engagés.Exemple : Loïc Soubeyrand, fondateur et CEO de Swile, utilise efficacement le personal branding pour promouvoir les valeurs de son entreprise. Ca se passe sur Linkedin où il rassemble presque 40k abonnés. Ces angles sont simples : Esprit d'équipe, Equilibre vie pro/vie perso, l'innovatioon et rester soi-même.—Les CEO influenceurs, un levier businessAu-delà du branding, il y a aussi un vrai enjeu business. Un CEO qui prend la parole, c'est un dirigeant qui génère de la visibilité et, potentiellement, des opportunités.Personal branding = parler de soi ?C'est la grande peur des CEO en général quand il s'agit de personal branding. Parler de son histoire personnelle ? Raconter sa vie… Jamais de la vie !Si on regarde Loic Soubeyrand, ou Alexandre Bompard. Aucun n'a eu besoin d'étaler sa vie privée pour imposer son image. Pourtant, ils ont réussi à incarner leur marque et à fédérer. Leur secret ? Prendre la parole avec leur propre style et une vraie valeur ajoutée.Alors, d'où vient cette idée qu'il faut se mettre à nu pour engager des clients ? Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La Matrescence
Comment trouver son identité quand on est adopté ? Camille Aumont-Carnel

La Matrescence

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 10:50


Extrait de l'épisode 214 publié le 15 novembre 2024Pour l'écouter en entier, cliquez ici

Les pieds sur terre
Fratries : quand tu cries je ris aussi

Les pieds sur terre

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 29:07


durée : 00:29:07 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Delphine Gleize - Delphine, Anne-Laure et Andrés ont grandi avec un frère ou une sœur atteint d'une Infirmité Motrice Cérébrale (IMC). Ils racontent comment le handicap d'une sœur ou d'un frère écrit l'enfance de “celui qui va bien”, entre les crises insoutenables et les moments de joie. - réalisation : Anne-Laure Chanel

Laurent Gerra
ARCHIVE - Quand Nicolas Sarkozy anticipe les prochaines élections présidentielles

Laurent Gerra

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 2:18


En mars 2013, perdant des élections, Nicolas Sarkozy annonçait déjà vouloir se présenter pour les présidentielles de 2017. Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.

Mères
#129 - Être mère quand on est née avec une différence, avec Céline Steyer, du podcast Nouvelles Héroïnes

Mères

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 32:45


« À 5 ans, on me traitait de sorcière. Aujourd'hui, je veux changer le regard des enfants sur les autres et sur eux-mêmes. Je suis née avec une agénésie de la main gauche.En d'autres termes, ma main ne s'est pas développée dans le ventre de ma mère et ne grandira jamais. Petite, j'ai eu la grande chance de grandir sans prêter attention au regard des autres. Sans trop entendre les moqueries. Pourtant, à 5 ans, on me traitait de sorcière. A 20 ans, on me comparait au Capitaine Crochet. Je ne vais pas vous mentir : ça m'a marquée. Puis, j'ai appris à rêver, à avancer, à croire. » C'est ainsi que Céline Steyer se présente dans le cadre de la promotion de son livre « Nouvelles Héroïnes » (éditions Larousse), un album jeunesse qui s'inspire du podcast du même nom, lancé il y a deux ans, pour proposer aux enfants de nouveaux modèles pour trouver leur confiance en eux-mêmes. Je la reçois aujourd'hui pour aborder un sujet rare : le handicap quand on devient maman. Une conversation positive et réjouissante dédiée à tous les parents porteurs de handicap et à tous ceux qui accueillent dans leur vie un enfant différent.Découvrir le podcast Nouvelles Héroïnes.Suivre Céline sur Instagram : @celine_steyer et @nouvellesheroines.podcastVous nous écoutez chaque semaine ?Partagez avec nous votre commentaire avec 5 étoiles sur votre appli podcast : votre avis aide le podcast à remonter dans le classement, à vivre et à s'enrichir de nouveaux épisodes.Pour proposer un sujet ou un témoignage, écrivez à Marine sur contact@leslouves.com.

Distorsion
#133 - Alistair Wilson: Quand la mort frappe à la porte

Distorsion

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025


Imaginez une soirée froide et ordinaire de novembre dans un paisible village écossais. En quelques instants, la tranquillité est brisée : un visiteur inattendu sonne à la porte et déclenche une tragédie inexplicable. Alistair Wilson, père de famille sans histoire, échange quelques mots avec cet inconnu. Quelques minutes plus tard, il s'effondre, abattu devant sa maison. Une enveloppe bleue vide, trois coups de feu, un mystérieux pistolet de collection... Autant d'indices au cœur de l'une des plus grandes énigmes d'Écosse. Nos Commanditaires Offre exclusive Obtenez 20% de rabais sur votre première commande avec le code DISTORSION20 sur http://dosejuice.com

Les p't**s bateaux
Pourquoi quand ma grand-mère a commencé à travailler, son argent allait sur le compte de son papa ?

Les p't**s bateaux

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 3:23


durée : 00:03:23 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Floriane s'interroge : pourquoi dans le passé, les femmes ne disposaient-elles pas de leurs revenus lorsqu'elles entraient dans la vie active ? L'économiste Esther Duflo lui répond. - invités : Esther Duflo - Esther Duflo : Économiste franco-américaine et professeure, prix Nobel d'économie 2019 - réalisé par : Stéphanie TEXIER

Priorité santé
Prendre soin de sa santé, quand on est en situation de handicap

Priorité santé

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 48:30


Alors que les besoins sont plus importants pour les personnes en situation de handicap, un certain nombre de questions de prévention ou de suivis de pathologies chroniques sont négligés, car leur santé est souvent évaluée sous le seul prisme du handicap ponctuel. Les prises en charge peuvent aussi être freinées par des problèmes d'accessibilité, le fait que certains professionnels ne soient pas formés aux troubles du neurodéveloppement, à du matériel inadapté aux différents types de handicap… Ces obstacles à l'accès aux soins sont nombreux et peuvent entraîner le découragement des personnes en situation de handicap, qui renoncent alors à se faire soigner. Pr François Genêt, chef de service de l'Unité Parasport-santé à l'Hôpital Raymond Poincaré de Garches et président de l'Institut de Santé Parasport Connecté (ISPC) et professeur à l'Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines Jacky Vagnoni, président de la Fédération Paralysie Cérébrale France Hawa Drame, fondatrice et présidente de la Fondation Internationale Tierno et Mariam (FITIMA) qui intervient en faveur des enfants souffrant de handicap et la promotion des droits des femmes, en Guinée et au Burkina Faso depuis 2003 Reportage de Raphaëlle Constant à l'institut de réadaptation visuelle. Programmation musicale :►  Myra – Des fleurs ► Straiker - M'badjo.

Parlons-Nous
INÉDIT - "Parlons Encore" : Quand le lien parent-enfant est rompu

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 25:01


Quand un désaccord survient dans la relation entre des parents et leur enfant, il faut faire attention à ne pas cristalliser la situation. Dans ce podcast, découvrez une partie des coulisses de l'émission "Parlons-Nous" du 04 février 2025. En compagnie de Caroline Dublanche, Paul Delair revient sur les témoignages et autres moments qui ont marqué le direct. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr

Priorité santé
Prendre soin de sa santé, quand on est en situation de handicap

Priorité santé

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 48:30


Alors que les besoins sont plus importants pour les personnes en situation de handicap, un certain nombre de questions de prévention ou de suivis de pathologies chroniques sont négligés, car leur santé est souvent évaluée sous le seul prisme du handicap ponctuel. Les prises en charge peuvent aussi être freinées par des problèmes d'accessibilité, le fait que certains professionnels ne soient pas formés aux troubles du neurodéveloppement, à du matériel inadapté aux différents types de handicap… Ces obstacles à l'accès aux soins sont nombreux et peuvent entraîner le découragement des personnes en situation de handicap, qui renoncent alors à se faire soigner. Pr François Genêt, chef de service de l'Unité Parasport-santé à l'Hôpital Raymond Poincaré de Garches et président de l'Institut de Santé Parasport Connecté (ISPC) et professeur à l'Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines Jacky Vagnoni, président de la Fédération Paralysie Cérébrale France Hawa Drame, fondatrice et présidente de la Fondation Internationale Tierno et Mariam (FITIMA) qui intervient en faveur des enfants souffrant de handicap et la promotion des droits des femmes, en Guinée et au Burkina Faso depuis 2003 Reportage de Raphaëlle Constant à l'institut de réadaptation visuelle. Programmation musicale :►  Myra – Des fleurs ► Straiker - M'badjo.

Les Grosses Têtes
BLAGUE - L'histoire drôle du lundi 3 février 2025

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 0:31


Quand 3 mères juives se retrouvent, les discussions portent toutes sur un seul et même sujet... Une blague de Jean-Marie Bigard. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.

Les pieds sur terre
Dernières nouvelles du sexe : 20 ans d'évolution des sexualités 12/13 : Sexe et alcool : quand on boit pour faire du sexe

Les pieds sur terre

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 30:07


durée : 00:30:07 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Pauline Verduzier - Par Pauline Verduzier. Louis boit pour faire taire son anxiété de performance. Jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il passe à côté de son désir. La sexualité de Charlotte semble indissociable de sa consommation d'alcool. Jusqu'à ce qu'elle rencontre une femme qui l'aide à sortir de son addiction. - réalisation : Eric Lancien

Le Cours de l'histoire
Drogues, une histoire sous influence 1/4 : Hallucinante Antiquité ! Quand la Pythie vient en planant

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 59:07


durée : 00:59:07 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Anne-Toscane Viudes - Dans les mondes antiques gréco-romains, certaines sources textuelles recensent des psychotropes. Quels étaient les usages des boissons alcoolisées et des plantes aux pouvoirs hallucinogènes ? - réalisation : Thomas Beau, Riyad Cairat - invités : Adeline Grand-Clément Professeure d'histoire grecque à l'université de Toulouse-Jean Jaurès; Pierre-Henri Ortiz Maître de conférences en histoire romaine à l'Université d'Angers, membre du laboratoire TEMOS

L'éclairage éco - Nicolas Barré
Quand les entrepreneurs feront la grève

L'éclairage éco - Nicolas Barré

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 2:43


Olivier Babaud revient sur les récentes prises de parole de chefs d'entreprise, comme Bernard Arnault, qui mettent en garde contre les difficultés du contexte économique français. Ils pointent notamment la hausse des impôts sur les entreprises et les risques de délocalisation. Leurs critiques soulèvent des réactions mitigées, entre compréhension des enjeux économiques et accusations de manque de patriotisme. Une analyse nuancée des défis auxquels font face les entreprises en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Les Grandes Gueules
Marc Lavoine face aux GG - 03/02

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 21:10


Aujourd'hui, c'est au tour de Marc Lavoine, auteur de "Quand arrivent les chevaux", de faire face aux GG. - L'émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi.

Invité Afrique
Présidence de l'Union africaine: «Je ne suis pas un candidat de salon», dit Richard Randriamandrato

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 12:47


Qui sera le prochain président de la Commission de l'Union africaine ? Trois candidats briguent la succession du tchadien Moussa Faki Mahamat : l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, l'actuel ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, et l'ancien ministre malgache des Affaires étrangères, Richard Randriamandrato. C'est le 15 février 2025 que les 55 chefs d'État de l'Union africaine trancheront, lors du sommet annuel de l'UA à Addis-Abeba, en Éthiopie. En attendant, RFI donne la parole, bien sûr, aux trois candidats. Il y a une semaine, vous avez entendu le candidat de Djibouti. Voici ce matin celui de Madagascar, l'ancien ministre Richard Randriamandrato répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Si vous êtes élu le 15 février prochain, quels seront vos deux priorités ?Richard Randriamandrato : Tout d'abord, il faut de manière urgente mener à terme ces réformes qui ont été entamées depuis 2016, avec des propositions parfois douloureuses, mais il faut passer par là, pour que l'Union africaine, pas seulement la Commission, mais tous les organes de l'Union africaine, soient moins bureaucratiques, plus efficaces, avec moins de réunionite et surtout un état d'esprit de cohésion entre les organes. Donc ça, c'est le premier volet. Le deuxième volet, c'est comment faire mieux avec moins. Maintenant, le budget de l'Union africaine a été réduit, donc il va falloir faire avec. Et donc je me propose de mettre en place un plan stratégique pour 3 à 4 ans. Et j'espère que les instances dirigeantes de l'Union africaine vont adopter cette démarche.Quand la guerre fait rage en Afrique comme en ce moment dans l'est du Congo-Kinshasa, c'est le Conseil de sécurité de l'ONU qui s'en occupe et pas le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, est-ce que vous ne le regrettez pas ?De prime abord, on peut dire que les crises sur tous les continents devraient revenir évidemment à des instances continentales telles que l'Union africaine ou le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine. Tout cela est possible, mais, voyez-vous, le Conseil de sécurité des Nations unies, il faut le reconnaître, c'est l'instance planétaire qui résout les problèmes de cette envergure. Donc, je ne m'en offusque pas pour autant. Je pense que l'Union africaine doit être présente dans les prises de décisions au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU. J'espère que l'Union africaine ne sera pas écartée de la résolution de la crise dans l'immédiat.Dans la guerre au Nord-Kivu, tout le monde désigne le Rwanda comme complice, sauf l'Union africaine et les trois pays qui représentent l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU, pourquoi cette retenue ?Disons que l'Union africaine est la maison commune qui rassemble tous les Etats membres de cette Union. Je pense que l'Union africaine se doit de rester solidaire aussi bien avec les versions et les arguments avancés par Kigali, autant que les arguments défendus par Kinshasa. Ce n'est pas facile, mais c'est un exercice qui doit être exécuté afin de garder la solidarité entre les pays africains. Et donc il faut vraiment que ce processus de Nairobi et aussi le processus de Luanda aboutissent à des accords qui rassurent les uns et les autres.Face à vous, il y a deux candidats, le kényan Raila Odinga et le djiboutien Mahmoud Ali Youssouf. Qu'est-ce qui vous distingue de ces deux autres candidats ?Je pense que le fait de ne pas être un chef de parti politique est un avantage. Je ne prétends pas avoir passé une vingtaine d'années à faire de la diplomatie caméléon, à écrire des notes verbales et à faire des discours ici et là. Non, je suis un homme de terrain. J'ai beaucoup travaillé dans les ONG au COMESA, qui est une organisation régionale en l'Afrique de l'Est. J'ai travaillé pour les Nations unies au sein du PNUD et à la Banque mondiale. Et puis j'ai été ministre de l'Economie et des Finances de Madagascar. J'ai négocié beaucoup de financements de projets pour mon pays. Donc, je ne suis pas un candidat de salon et je pense que c'est un avantage. Et puis, je ne cherche pas à être le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est ce que j'ai entendu d'un de mes concurrents. Je veux rester un candidat réaliste, un candidat pragmatique et je pense que je peux répondre aux attentes de notre organisation.Alors le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, qui est favori dans cette bataille parce qu'il a été Premier ministre justement, et parce qu'il est soutenu par un pays influent, le Kenya. Qu'est-ce que vous répondez ?Tout le monde est favori jusqu'au jour du vote. Quelle sera donc l'image que l'Union africaine va projeter à la communauté internationale ? Est-ce que c'est une Union africaine de plus en plus politisée, plus orientée vers les combats politiques ? Est-ce une Afrique qui est plus orientée vers l'économie, l'éducation des jeunes et ainsi de suite ? C'est ce que je veux incarner d'ailleurs. Je veux mettre en place une architecture économique et financière avec la Banque africaine de développement et les institutions. C'est ce que je sais faire. J'ai été ministre de l'Economie et des Finances et je sais comment négocier avec ces instances de la finance internationale. Et c'est ce qui est important.Si vous êtes élu, quelles seront vos priorités dans l'Océan Indien, au regard, par exemple, de la situation de certains territoires comme l'archipel des Chagos, comme Mayotte, comme les îles Éparses au large de Madagascar ?La question de la souveraineté des États dans cette partie de l'Océan Indien et ailleurs ne doit pas être remise en cause. Je pense qu'il faut défendre les avancées réalisées avec les négociations qui sont en cours. Le cas des Chagos est déjà assez explicite. Il faut en tenir compte. Je pense qu'il appartient aux Etats de continuer à défendre ce principe de la souveraineté. Ce n'est pas chose facile puisque ce sont des hommes et des femmes qui sont derrière chaque État concerné.Vous pensez que l'accord de l'année dernière entre la Grande-Bretagne et l'île Maurice sur l'archipel des Chagos est un bon accord ou un mauvais accord ?Je pense qu'il y a encore des points d'achoppement, si j'ai bien compris, qui restent à être résolus dans l'immédiat. Mais c'est un accord qui permet d'avancer. En tout cas, il y a l'esprit de cet accord qui doit être maintenant respecté, à savoir que la restitution de ce territoire doit se faire avec un accord mutuel sur le contenu même de cet accord. Donc moi, je pense que c'est l'esprit qu'il faut garder en tête et il faut attendre que les négociations aboutissent à leur terme.Et concernant les autres territoires, je pense à Mayotte et aux îles Éparses ?Pour ce qui concerne Mayotte, je crois que c'est entre la France et les Comores dans un premier temps. Mais bien entendu, les Comores étant un membre à part entière de l'Union africaine, le principe même du respect de la souveraineté de ces Etats doit être le principe directeur. Et je laisserai le soin, bien entendu, à ceux qui sont directement concernés dans les négociations de faire aboutir les points qui vont rassurer les uns et les autres. Je ne vais pas m'aventurer à dire ce que je ne peux pas, en tant que candidat, avancer pour des questions bilatérales. Je crois qu'il revient à la France et aux Comores de trouver l'accord qui rassure les uns et les autres.Et concernant les îles Éparses, au large de Madagascar ?Le principe est le même. Je pense qu'il y a des résolutions, depuis 1972, qui sont au niveau des Nations unies et nous continuons à échanger nos points de vue pour que nous puissions trouver la meilleure formule pour que, une fois de plus, la souveraineté soit rassurante pour les uns et les autres. Et puis en même temps, il y a la question environnementale et la question liée aussi aux richesses dans ces zones, donc le plateau de ces îles Éparses. Tout cela n'est pas facile, donc il faut rester optimiste et nous espérons que le comité qui a été mis en place et qui, malheureusement pour diverses raisons, a connu un report dans ses travaux, nous espérons que nous puissions reprendre ces travaux très prochainement. Madagascar va accueillir le sommet de la Commission de l'Océan Indien, je ne sais pas si c'est l'occasion d'évoquer ce sujet bilatéral, mais en tout cas, nous continuons à espérer que la diplomatie va gagner en termes d'efficacité et que tout le monde soit rassuré au final.Oui, car derrière la question des îles Éparses, il y a celle de l'espace maritime et de son exploitation, soit par Madagascar, soit par la France. C'est ça ?Tout à fait. C'est une question délicate puisque ça touche donc à une dimension plus économique. Et bien entendu, ce n'est pas une simple question de souveraineté politique et d'identité, mais c'est aussi cet aspect économique qui est tout aussi important.

Histoires d'Argent
EXTRAIT // “On est pauvres?” : la phrase choc des enfants de Sarah quand elle a annoncé des revenus plus aussi stables

Histoires d'Argent

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 2:11


Les Grosses Têtes
MOMENT CULTE - Quand Sébastien Thoen présente l'équipe à Patrick Chanfray

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 1:05


Quand Sébastien Thoen présente l'équipe des Grosses Têtes, il n'hésite pas à les clasher une par une ! Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.

Le Cours de l'histoire
Enluminures, BD, mangas, quand le dessin raconte 3/4 : Bande dessinée, case départ ! Aux prémices du récit illustré

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 58:54


durée : 00:58:54 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Dans les années 1830-1840, un Genevois nommé Rodolphe Töpffer dessine une dizaine d'"histoires en estampes", drôles et variées. Il vient d'inventer la bande dessinée. Qui sont les précurseurs de la bande dessinée en Europe ? Comment ce genre nouveau naît-il au 19e siècle ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Thierry Groensteen Historien et théoricien de la bande dessinée

TDActu NFL Podcast
[Flashback] Quand Patrick Mahomes terrassait les Eagles au Super Bowl

TDActu NFL Podcast

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 49:04


Le Super Bowl LIX sera une revanche. Il y a deux ans, en 2023, les Chiefs et Eagles se sont déjà affrontés dans le dernier match de la saison NFL.À l'époque, Philadelphie avait dominé le début de match, avant de voir Patrick Mahomes revenir sur eux et passer devant dans les dernières secondes.À une semaine de l'évènement, on vous propose de vous replonger dans les archives de l'époque. Become a member at https://plus.acast.com/s/touchdown-actu-nfl-podcast. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Kalidou Sy: «Avec mon documentaire, j'espère que cet engouement va rester pour Yambo Ouologuem»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 7:01


Le film Yambo Ouologuem, la blessure, du journaliste Kalidou Sy, est sélectionné dans deux catégories de la 29e édition du Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, au Burkina Faso (du 22 février au 1er mars prochain). Ce documentaire d'une heure et quart, tourné en France, au Mali, aux États-Unis et au Canada, revient sur la vie du Malien Yambo Ouologuem, premier auteur africain à recevoir le prestigieux prix littéraire Renaudot en 1968. Trois ans plus tard, il est accusé d'avoir plagié de grands auteurs occidentaux, une affaire jamais résolue car il n'y a jamais eu de procès. Mais la polémique entraîne la chute de Yambo Ouologuem, qui passe alors en quelques mois de star de la littérature francophone à l'anonymat le plus complet. Kalidou Sy s'est rendu sur ses traces l'an dernier, dans le centre du Mali. Il est l'invité de Kaourou Magassa. RFI : Vous êtes d'origine sénégalaise, vous avez été correspondant au Sahel pour la chaine d'information France 24 basé au Burkina Faso. Qu'est-ce qui vous a amené, vous, jeune journaliste à vous intéresser à l'auteur malien Yambo Ouologuel né en 1940 et décédé en 2017 ?Kalidou Sy : Tout est parti de l'écriture d'un ouvrage collectif sur la Françafrique intitulé « La Françafrique, l'Empire qui ne veut pas mourir », aux éditions du Seuil. C'était en 2020. C'est un ouvrage collectif et moi j'étais chargé, avec ma consœur Fanny Pigeaud, du chapitre intellectuel et africain contre la Françafrique et dans mes recherches, j'ai découvert des auteurs africains que je connaissais déjà comme Amadou Hampaté Ba, Ahmadou Kourouma, Med Hondo, Ousmane Sembène et il y avait un nom, Yambo Ouologuem, dont je n'avais jamais entendu parler. J'ai fait des recherches, j'ai vu un destin incroyable, une histoire incroyable et je me suis dit à la fin de l'écriture de ce chapitre que je ne pouvais pas en rester là et qu'il fallait absolument en faire un documentaire, car j'avais remarqué que de nombreuses personnes ne connaissaient pas Yambo Ouologuem et son œuvre.Yambo Ouologuem est le premier africain à recevoir le Prix Renaudot en 1968. Auteur du Devoir de violence, il reçoit les éloges du Tout-Paris littéraire. Pourtant son livre est très mal reçu en Afrique. Pouvez-vous nous en expliquer les raisons ?Il faut se replacer dans le contexte. On revient en 1960 où il y a une vingtaine de pays africains qui se libèrent d'une domination et de la colonisation européenne. Et à cette époque, la tendance était plutôt de magnifier et valoriser l'Afrique et Yambo Ouologuem arrive avec le Devoir de violence, qui est un véritable brûlot à l'époque, parce que dans son livre, il dit que bien avant la colonisation européenne en Afrique, il existait de l'esclavage interafricain des guerres interafricaines, de l'esclavage arabo-africain et à cette époque ça a été très mal perçu en 1968. Il faut savoir aussi que des écrivains par exemple, le président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, qui était aussi un poète ont violemment critiqué Yambo Ouologuem. Léopold Sédar Senghor parlait selon l'un des témoignages de votre film de trahison : les mots sont très durs à l'encontre de l'écrivain malien….Oui, les mots sont très durs. Il a qualifié le livre d'affligeant et il a accusé Yambo Ouologuem de nier ses ancêtres. Il faut savoir qu'il y a eu une passe d'armes entre Yambo Ouologuem et Senghor, une passe d'armes qui ne dit pas ses mots. Je peux vous citer un épisode où Yambo Ouologuem lors d'une interview à la télévision française a eu cette phrase où il disait, « la négraille a profité du colonialisme pour s'abreuver de culture blanche et pour mieux s'élever parmi les Noirs ». Quand il parle de « négraille », il parle surtout de négritude. Je pense que Senghor l'a pris pour lui-même et c'est pour ça qu'il a une virulence dans ses propos envers Yambo Ouologuem. Il faut savoir aussi qu'à l'époque, il n'y a pas beaucoup d'auteurs africains qui ont salué l'œuvre de Yambo Ouologuem.L'année 1972 est un point de bascule pour Yambo Ouologuem. Il est accusé de plagiat, il est vilipendé, conspué sans que sa défense ne soit entendue. Il retourne au Mali dans la ville de Sévaré. Vous y êtes allé l'an dernier en quête des témoignages de sa famille. Racontez-nous ce que vous avez découvert sur lui ? Et comment a-t-il vécu ?Tout d'abord, j'ai décidé d'aller à Sévaré parce que dans mes recherches, il n'y avait pas beaucoup de traces de Yambo Ouologuem du Mali. On connaissait beaucoup le Yambo Ouologuem français, l'écrivain provocateur, mais lorsqu'il est rentré au Mali, on a perdu sa trace. Il y avait Christopher Wise, un universitaire américain, qui est parti le voir en 1997, qui a écrit un livre À la recherche de Yambo Ouologuem, mais on n'avait pas trop trace de Yambo Ouologuem au Mali. Donc je suis parti à Sévaré. Alors ce que j'ai découvert, c'est qu'en 1974, il fait un premier retour au Mali et les gens l'ont décrit comme une personne malade. Il était enflé d'après leurs dires et même certains disaient empoisonnés, mais ça reste à prouver. En 1976 Yambo Ouologuem tente de revenir en France pour, « faire la paix » avec son éditeur le Seuil afin de repartir sur un nouveau pied, mais le Seuil n'a pas voulu, donc il est rentré définitivement au Mali. Et au Mali, Yambo Ouologuem s'est retiré et a vécu reclus, il passait ses journées, d'après les témoignages de ses proches, à la mosquée, il est devenu très croyant. Il jeûnait de nombreux jours dans l'année et sa relation avec ses enfants, c'était une relation aimante, mais il ne voulait pas que ses enfants découvrent son passé français. Son fils, Ambibé, m'a témoigné que, par exemple, Yambo Ouologuem leur interdisait d'aller à l'école française, il préférait qu'il aille dans une école arabophone. Donc Il passait son temps à la mosquée, il changeait souvent de mosquée, il n'avait pas beaucoup d'amis. Il voulait vivre seul et très certainement que la blessure était tellement forte qu'il voulait oublier ce qui s'était passé en Europe et en France. Justement, ce retour au Mali était pour Yambo Ouologuem une blessure, vous l'avez rappelé, et c'est d'ailleurs le titre de votre documentaire. Pensez-vous qu'il aurait été autant honni s'il n'avait pas été africain ?Jean-Pierre Cordier, qui était son camarade au lycée Chaptal à Paris, il a vécu ça comme du racisme. Il dit qu'il y a beaucoup d'auteurs qui ont été accusés de plagiat qui ont eu un procès et qui ont pu réécrire. Jean-Pierre Orban, qui a fait une longue recherche sur le cas Yambo Ouologuem, lui aussi dit dans le documentaire que très certainement, il y avait du racisme. À l'époque lorsque Yambo Ouologuem a été accusé de plagiat, beaucoup de journalistes français remettaient en cause tout d'un coup le fait qu'un Africain ait pu écrire une telle œuvre, d'une telle qualité. Les mêmes qui l'avaient encensé lorsqu'il a eu le prix Renaudot l'ont lâché. Donc très certainement qu'il y a eu une part de racisme…Par ses soutiens et ses admirateurs Yambo Ouologuem est considéré comme un génie littéraire. L'auteur Mohamed Mbougar Sarr lui a consacré en 2021 un roman victorieux du prix Goncourt. Vous réalisez, vous, un documentaire sur sa vie. Selon vous, assiste-t-on à une forme de réhabilitation posthume de l'auteur malien ?La réhabilitation n'a pas commencé avec mon documentaire. En 2002, l'éditeur Pierre Astier a décidé de rééditer Le devoir de violence aux éditions Serpent à Plumes avec l'accord de sa famille en France. Ensuite, en 2015, Jean-Pierre Orban et Sami Tchak ont décidé de rééditer Les mille et une bibles du sexe, l'un des livres de Yambo Ouologuem. C'est un livre qui ne parle pas du tout d'Afrique, c'est un livre érotique à la limite de la pornographie qui se moque de la sexualité de la bourgeoisie parisienne et de province. C'est ça tout le génie de Yambo Ouologuem. Il peut écrire un livre sur un empire africain, et aussi un livre sur la sexualité blanche ; un livre à la manière d'un Sade ! Et puis arrive Mohamed Mbougar Sarr en 2021 avec son roman La plus secrète mémoire des hommes qui obtient, clin d'œil du destin, le prix Goncourt. Donc c'est vrai qu'il y a une certaine réhabilitation du Yambo Ouologuem mais malheureusement, à chaque fois qu'il y a un engouement, c'est retombé. Avec mon documentaire, j'espère que cet engouement va rester pour Yambo Ouologuem et j'espère que Yambo Ouloguem restera dans le débat parce qu'il mérite d'être dans le débat et qu'il s'installe sur la table des plus grands auteurs africains. 

L'heure du crime
L'INTÉGRALE - Affaire Jean-Paul Daussy : les diaboliques d'Urcel

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 41:47


Jean-Paul Daussy avait quarante ans, marié, deux enfants, des collègues de travail qui l'estimaient. Quand il a trouvé la mort au volant de sa voiture, une nuit brumeuse de l'hiver 1987 sur une petite route l'Aisne, tout le monde l'a pleuré. La faute à pas de chance. Une vitesse excessive alors qu'il se dépêchait de rentrer chez lui. Prisonnier d'une automobile en flammes. Pourtant, à regarder de plus près cet amas de tôles pliées et carbonisées, plusieurs choses clochent dans le décor. De petits détails qui vont entraîner une enquête discrète et pointilleuse au cœur même de la famille Daussy, plongée dans un deuil sincère. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 31 janvier 2025.

L'heure du crime
L'ENQUÊTE - Affaire Jean-Paul Daussy : un scénario criminel machiavélique

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 13:38


Jean-Paul Daussy avait quarante ans, marié, deux enfants, des collègues de travail qui l'estimaient. Quand il a trouvé la mort au volant de sa voiture, une nuit brumeuse de l'hiver 1987 sur une petite route l'Aisne, tout le monde l'a pleuré. La faute à pas de chance. Une vitesse excessive alors qu'il se dépêchait de rentrer chez lui. Prisonnier d'une automobile en flammes. Pourtant, à regarder de plus près cet amas de tôles pliées et carbonisées, plusieurs choses clochent dans le décor. De petits détails qui vont entraîner une enquête discrète et pointilleuse au cœur même de la famille Daussy, plongée dans un deuil sincère. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 31 janvier 2025.

Grand bien vous fasse !
Quand ma tasse me dit "Bonjour connasse" : la fashion insulte

Grand bien vous fasse !

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 4:14


durée : 00:04:14 - Avec la langue - par : Julie Neveux - Ce vendredi, Julie Neveux s'interroge sur un étrange effet de mode... les insultes sur les objets !

Les Nuits de France Culture
G. Beaumont : "Quand on me parle de la maladie du roman moi j'ai envie de rire, le roman s'est toujours très bien porté"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 49:53


durée : 00:49:53 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Au micro de Roger Vrigny, Germaine Beaumont, romancière, femme de radio (on lui doit les célèbres "Maîtres du mystère) se confie sur toute une vie consacrée à la littérature. "Le métier d'écrivain : Propos de Germaine Beaumont" 2/2 une émission diffusée pour la première fois janvier 1964. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Germaine Beaumont Romancière, journaliste, productrice radio de la série "Les Maîtres du mystère"

Les Grandes Gueules
Le coup de gueule d''Emmanuel de Villiers : "Ce n'est pas une lutte contre le tabac, mais contre la liberté. On a quand même le droit de choisir la manière dont on vit" - 31/01

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 0:37


Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Bruno Poncet, Eléonore Lemaire et Mourad Boudjellal débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les Grandes Gueules
Mourad Boudjellal - "Mon garçon, t'es quand même dans la m*rde. Stupéfiants et chauffeur de bus scolaire ça fait un peu oxymore" - 31/01

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 1:20


Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Bruno Poncet, Eléonore Lemaire et Mourad Boudjellal débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les Grosses Têtes
BLAGUE - L'histoire drôle du jeudi 30 janvier 2025

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 1:27


Quand une femme découvre l'infidélité de son mari, tout peut très bien se passer. Tout dépend de comment la nouvelle est annoncée... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.

Lenglet-Co
LES SECRETS DE LA CONSO - Quand les clients arnaquent les grands sites internet !

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 3:11


Ecoutez Olivier Dauvers : Les secrets de la conso du 30 janvier 2025.

7 milliards de voisins
Environnement : comment les luttes collectives peuvent l'emporter ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 48:29


Selon les Nations unies, le nombre d'affaires judiciaires liées au climat a plus que doublé en l'espace de 5 ans. Autour du globe, on pouvait recenser 2 180 contentieux en 2022 contre 884 en 2017. Des mobilisations locales contre des projets de barrages, de golf ou d'extension de sites industriels, des recours juridiques contre des usines polluantes, ou des géants de l'agroalimentaire... Les citoyens s'engagent davantage pour préserver leur environnement et leurs actions peuvent réussir. À l'échelle de la France, on compte, par exemple, 250 victoires écologistes depuis 1971. Des succès qui ont permis de sauver des milliards d'hectares de terres agricoles ou de forêts et économiser des milliards d'euros en investissements publics. Blocage, occupation, réunion publique, action en justice... Comment les citoyens s'organisent pour obtenir gain de cause ? Et pourquoi certaines actions peinent à aboutir malgré les preuves d'impacts négatifs sur la santé et l'environnement ?  Avec :• Gaëtan Renaud, chargé d'enquêtes socio-économiques et environnementales. Rédacteur et auteur de l'étude Quand la lutte l'emporte - une décennie de victoires contre des projets imposés et polluants commanditée par l'association Terres de Luttes et la revue Silence• Grégoire Osoha, journaliste, réalisateur de documentaires et de podcasts. Auteur de Atome 33 – histoire d'une lutte collective contre une pollution industrielle, au Québec (Marchialy, sortie le 12 février 2025)• Abderrahmane Sissako, cinéaste, président de l'Association Mauritanienne pour l'Environnement (AME). L'association organise Une «Marche Bleue» pour la préservation des zones humides en Mauritanie, du 1er au 9 février 2025. La « Marche Bleue » suivra un itinéraire de marche longeant 60 km en bord de mer en direction du sud et prendra fin à la zone humide de Tambass-Lobodou.En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. • Chamsou-Dine Baguiri, blogueur béninois, nous présente l'aquaponie, un système innovant qui allie élevage de poissons et culture de plantes pour une agriculture plus durable. • Le blogueur guinéen Alpha Oumar Baldé analyse avec autodérision le rapport des Guinéens au temps, entre retard chronique et flexibilité horaire. • Marina Tem, blogueuse du Cameroun, partage une introspection sur l'écriture comme acte de résistance et d'affirmation, concluant par un poème bouleversant.  Programmation musicale : ► Oil United vs Green Team - Xuman & Keyti & Defty► Who's Bad - Arma Jackson.

Les Grandes Gueules
Barbara Lefebvre : "Quand tu sors avec un couteau, c'est que tu as l'intention de t'en servir. On devrait inscrire dans la loi que toute personne avec un couteau a une intention délictuelle ou criminelle" - 30/01

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 2:11


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Étienne Liebig et Camille Fournil débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Bruno dans la radio
La Secret Colo du 30 janvier - Quand Pino chante en anglais

Bruno dans la radio

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 3:16


Tout ce que vous n'entendez pas à la radio, enregistré par Max notre Community Manager !

Grand reportage
Sur la piste des derniers jaguars d'Argentine

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 19:30


Alors que la COP 16 sur la diversité biologique s'ouvre ce lundi (21 octobre 2024) à Cali en Colombie, RFI vous emmène sur la trace du jaguar. Le plus grand félin d'Amérique a perdu 50% du territoire qu'il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse. (Rediffusion) Ce recul illustre le déclin de la biodiversité en Amérique latine, où la taille moyenne des populations d'animaux sauvages a diminué de 95% en 50 ans, selon le Fonds mondial pour la nature, plus que n'importe quelle autre région du monde.Situé au sommet de la chaîne alimentaire, le jaguar joue un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes. En Argentine, l'espèce a été déclarée monument naturel en 2001, mais est aujourd'hui au bord de l'extinction, avec moins de 250 individus. De notre envoyé spécial en Argentine, Il faut s'armer de machette et de patience pour progresser à travers les arbustes, les ronces et les épines du Gran Chaco.« Ce n'est pas un paysage accueillant », concède Lucero Corrales. À 28 ans, cette garde forestière est membre du Proyecto Yaguareté, un projet du Ceiba et du Conicet, l'Institut de recherche scientifique national argentin.Nous sommes dans le nord de l'Argentine, la frontière avec le Paraguay est à une centaine de kilomètres. La province de Formosa où nous nous trouvons est au cœur du Gran Chaco. Cette immense région à cheval sur quatre pays abrite la deuxième plus grande forêt d'Amérique latine. Chaque mois, Lucero Corrales s'aventure à travers la végétation dense et sèche de cette forêt baptisée l'Impénétrable.L'inhospitalité de cet écosystème en fait un sanctuaire pour le jaguar, qui y trouve l'un de ses derniers refuges. En Argentine, le plus grand félin d'Amérique du Sud a perdu 95% de son territoire qui s'étendait autrefois jusqu'à la Patagonie.Mis à part l'homme, le jaguar n'a pas de prédateur. Il culmine au sommet de la chaîne alimentaire, et joue à ce titre un rôle essentiel de régulateur dans l'écosystème du Gran Chaco, où cohabitent plus de 700 espèces d'oiseaux, de mammifères, et de reptiles au milieu d'une flore composée de plus de 3 400 espèces de plantes. Une biodiversité foisonnante, actuellement menacée par la déforestation silencieuse à l'œuvre dans le Chaco qui a perdu plus de 8 millions d'hectares, au cours des 20 dernières années.Lorsque l'on traverse la forêt, le « Monte » comme on l'appelle ici, la vue encombrée par la végétation se dégage parfois subitement. On débouche alors sur un large corridor débroussaillé au bulldozer qui coupe la forêt en deux.La déforestation réduit et fragmente le territoire du jaguar et de ses proies. Selon les estimations du proyecto Yaguareté, il reste à peine une vingtaine d'individus dans la forêt chaqueña. Le travail de Lucero consiste en partie à essayer de les recenser et de cartographier leur territoire.Pour remonter la trace du jaguar, Lucero Corrales s'appuie sur ceux qui vivent et traversent la forêt au quotidien. Professeurs ruraux, policiers, agriculteurs, guides, ils sont plus de 350 à lui faire remonter des informations sur la présence du jaguar. Un réseau que la garde forestière construit et entretient patiemment au fur et à mesure de ses visites sur le terrain.Samuel Peralta, 15 ans, est l'un de ses collaborateurs. Employé agricole, il veille sur les bêtes d'un propriétaire terrien, seul au milieu de la forêt. Quelques jours auparavant, il a repéré sur le sol une empreinte qui pourrait bien appartenir à un jaguar.À notre arrivée sur place, l'empreinte a été effacée par la pluie, mais elle était non loin d'un piège photographique que Lucero Corrales a installé quelques mois auparavant.Lucero détache un boitier couleur camouflage fixé sur un arbre à une trentaine de centimètres du sol pour récupérer la carte mémoire du piège photographique.Elle contient 85 photos qu'elle révisera plus tard, dans l'espoir de voir apparaître sur l'une d'entre elles le jaguar qui a laissé l'empreinte repérée par Samuel. Chaque fois que la présence d'un jaguar est vérifiée, Lucero note les coordonnées géographiques de la photo et l'envoie à l'équipe de chercheurs du Proyecto Yaguareté. Mais la collecte de données pour la recherche scientifique n'est qu'une partie du travail de Lucero Corrales. Le Proyecto Yaguareté est également un projet de conservation et de sensibilisation auprès des populations qui vivent au contact de l'animal.Si le contact avec la population est si important, c'est parce que la déforestation n'est pas la seule menace qui pèse sur le jaguar. Bien qu'interdite, la chasse reste la première cause de mortalité pour le félin. Fin juillet 2024, un jaguar a été abattu dans la province de Formosa et ses braconniers arrêtés.Dans le Chaco, ceux qui s'en prennent au jaguar le font le plus souvent par peur. Une peur ancestrale, souvent infondée, qui se transmet de génération en génération. Le travail de Lucero Corrales consiste bien souvent à démystifier le jaguar.Aureliano Zorrilla est éleveur. Il vit avec sa famille au milieu de la forêt, dans une maison sans eau courante ni électricité. Comme beaucoup de chaquenos, il parle du tigre pour désigner le jaguar.Dans le Chaco, les histoires et les rumeurs sur les attaques de jaguar vont bon train. Ces récits sont le plus souvent faux, ou vieux de plusieurs décennies. Il arrive en revanche que le félin s'en prenne au bétail.Quand elle est prévenue d'un conflit entre le jaguar et des éleveurs, Lucero Corrales tente de se rendre sur place le plus vite possible pour désamorcer la situation, et éviter que les éleveurs ne cherchent à tuer l'animal. C'est aussi souvent le point de départ d'une relation.Pour Lucero Corrales, les pièges photographiques sont aussi une excuse pour venir rendre visite aux habitants du Chaco, établir un lien de confiance avec eux, les impliquer dans la conservation de l'espèce. Mais changer leur perception du jaguar requiert de la patience et de l'empathie.La tâche est compliquée, mais pas impossible. Au fur et à mesure de ses visites et de ses missions sur le terrain, Lucero a réussi à transformer certains habitants du Chaco en véritables alliés dans la conservation du jaguar.Don Pica Jaime est l'un de ces octogénaires qui ont passé toute leur vie dans le monte chaqueño. Lui aussi a craint le jaguar pendant de longues années.Don Pica est le propriétaire de l'exploitation où nous sommes allés relever un piège photographique avec Samuel Peralta en début de reportage. Il a laissé ses jeunes années de déforestation derrière lui pour faire de ses terres une sorte de réserve naturelle pour « son » jaguar.  Lucero Corrales ne le reconnaitra pas au micro, mais Don Pica fait partie de ses chouchous au sein du groupe de collaborateurs, car il incarne mieux que personne la réussite de ce projet.Le lien presque affectif entre Don Pica et le jaguar est l'objectif final de la stratégie de conservation du Proyecto Yaguareté. Et c'est aussi à cela que servent les pièges photographiques : faire connaitre l'animal à ceux qui le côtoient. D'autant que chaque individu est reconnaissable aux taches de son pelage, qui lui sont propres comme des empreintes digitales. Chaque fois qu'elle rend visite à quelqu'un, Lucero Corrales montre les clichés du jaguar qui vit dans la zone.Lorsque Lucero Corrales arrive devant l'école de la colonie Union Escuela, une nuée d'enfants en blouse blanche se rue dans ses bras.La garde forestière est déjà venue réaliser des activités d'éducation environnementale dans cette école à plusieurs reprises. La dernière en date avait à voir avec son projet de donner un nom au jaguar qui vit dans la zone.Après cinq jours de porte à porte au milieu de la forêt pour faire voter plus de 127 personnes, le moment est venu d'annoncer le résultat du scrutin et le nom du jaguar.En tout, les enfants avaient fait six propositions de nom :Pavao, en référence à la rivière dans laquelle se désaltère le jaguar qui vit dans la zone. Tucha, qui signifie « grand » en guarani. Chirete, qui veut dire enfant dans la même langue. AMB Guardian, pour gardien de la forêt. Yenu, qui signifie Ami en langue Pilaga, et enfin, le grand gagnant. Capicua, un mot espagnol qui désigne un palindrome numérique, en référence à l'une des taches caractéristiques du jaguar de la zone, qui dessine le nombre 808.La journée continue ensuite avec des activités de sensibilisation environnementale pour les enfants.Pour l'aider à organiser et animer les ateliers, Lucero Corrales a fait venir une autre garde forestière, Mermela Martinez, qui fait un volontariat pour le Proyecto Yaguareté.Des ateliers sur la biodiversité donc, sur la faune et la flore de la forêt, et bien sûr, sur le jaguar.Griselda Gamarra, institutrice, se félicite de l'enthousiasme que génère le félin chez les enfants.Autant de concepts que les enfants vont pouvoir intégrer dès le plus jeune âge, et qu'ils vont également pouvoir transmettre à leurs parents en rentrant chez eux, estime l'institutrice.Lucero Corrales espère elle aussi que les enfants pourront être une courroie de transmission, une manière de faire arriver son message jusque dans les familles qu'elle ne peut pas aller rencontrer. Selon elle, commencer l'éducation environnementale dès le plus jeune âge est essentiel.Mais même avec les enfants, les peurs et les croyances sont difficiles à déconstruire. Lucero Corrales se réjouit du chemin parcouru depuis la première fois qu'elle est venue les voir pour leur parler du jaguar.La journée se termine, et les enfants rentrent chez eux avec un cahier de coloriage sur les animaux qui vivent dans le Gran Chaco. Sur les rotules, Lucero Corrales peut enfin souffler, épuisée mais satisfaite. «Sur la piste des derniers jaguars d'Argentine», un Grand reportage de Théo Conscience, réalisation : Ewa Piedel.

Bruno dans la radio
LES ENFANTS SONT FORMIDABLES du 22 janvier - Quand tu skies avec un enfant de 4 ans qui a faim

Bruno dans la radio

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 3:36


Karina vous dévoile les meilleurs enfants sur les réseaux sociaux cette semaine.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - À quand le réarmement démographique de la France ?

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 13:51


Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'inquiétude quant au taux de natalité en France et des prévisions pour les années à venir.

Chronique de Mamane
L'Est du Gondwana perd le Nord

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 2:44


Quand l'Est du Gondwana perd le Nord, tout le monde est à l'Ouest…

Les p't**s bateaux
Pourquoi nos yeux pleurent-ils quand on est triste ?

Les p't**s bateaux

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 4:06


durée : 00:04:06 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Madeleine se demande pourquoi nous secrétons des larmes quand nous éprouvons de la tristesse. Une question pour le moins complexe d'un point de vue médical auquel le Docteur Antoine Brézin, Chef de service et ophtalmologiste à l'Hôpital Cochin, tente de répondre. - invités : Antoine Brézin - Antoine Brézin : - réalisé par : Stéphanie TEXIER

L'heure bleue
Marc Lavoine : "J'étais un punk de carnaval"

L'heure bleue

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 48:22


durée : 00:48:22 - La 20e heure - par : Eva Bester - Le chanteur Marc Lavoine vient de publier son roman onirique "Quand arrivent les chevaux" aux éditions Fayard, dans lequel un fils se tient au chevet de sa mère en train de vivre ses derniers jours. Chevauchée poétique dans ces mots miroirs.

Le téléphone sonne
La lutte contre les narcotrafics est-elle vaine ?

Le téléphone sonne

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 37:40


durée : 00:37:40 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Le narcotrafic est en perpétuelle mutation. Quand mesures de répression sont mises en place, le commerce clandestin de produits illicites s'adapte, se transforme et prospère. Alors que le nombre de perquisitions augmente, celui des consommateurs grimpe également. Comment lutter contre ce fléau ?

Ma vie d'ado
Moi... sur les réseaux sociaux !

Ma vie d'ado

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 8:27


Toi et les réseaux sociaux... C'est un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout ? Quand tu es là-bas, tu scrolles quoi et comment ?Ma Vie d'ado, c'est le podcast du magazine Okapi. Ici, des collégiens parlent d'eux-mêmes, de leurs amis, de leurs familles et de leurs profs. Ils évoquent leur vie intime, au collège, en famille, seuls ou entre potes. Amour, amitié, délires... ils partagent aussi leurs colères, leurs coups de coeur, leurs angoisses et... leurs espoirs.  Ma Vie d'ado, c'est intime, c'est joyeux, c'est drôle, c'est triste, c'est mouvementé… C'est bouleversant comme une vie d'ado !Ma Vie d'ado, un podcast du magazine Okapi, à retrouver tous les quinze jours, dès le 1 er septembre, en même temps que le magazine !Crédits.Ce podcast est préparé et animé par le magazine Okapi (Bayard Jeunesse)  Un épisode réalisé avec la participation des classes des collèges George Pompidou à Champtoceaux (49), Camille Claudel, François Villon et Jean-Baptiste Clément, à Paris (75), Jules Verne à Vittel (88) et les collégiens Conseillers/Délégués départementaux du Gard à Nîmes (30) , René Cassin à Grand-Pontouvre (16), Gilles Gahinet à Arradon (56), Voix : Julie Pialot. Conception, réalisation, mixage : Emmanuel Viau. Montage : Yann Bonicatto. Musique  : Fixxions. Animation éditoriale : J-Y Dana / E. Viau./H.Devannes .  Production :  E.Viau. Un podcast de Bayard Jeunesse 2024- Droits réservés Le premier podcast des collégiens !https://www.okapi.fr/Le premier podcast des collégiens !https://www.okapi.fr/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Christophe Lutundula (RDC): «Kagame veut obliger le président Tshisekedi à négocier avec ses protégés, le M23»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 8:39


Goma au cœur des combats… Douze ans après le premier assaut de novembre 2012, pourquoi le M23 et les soldats rwandais s'en prennent-ils à nouveau à la grande cité de l'Est de la République démocratique du Congo ? Pourquoi l'Union africaine réagit-elle avec mollesse ? Y a-t-il une issue à cette nouvelle guerre meurtrière ? Pendant trois ans, de 2021 à 2024, Christophe Lutundula a été le vice-Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères du Congo-Kinshasa. Aujourd'hui, il est sénateur et préside la Commission des relations extérieures de la Chambre Haute. RFI : Christophe Lutundula, bonjour,Christophe Lutundula : bonjour.Pourquoi le M23 et le Rwanda ont-ils décidé d'attaquer Goma à la fin de ce mois de janvier ?Je pense qu'il y a les raisons suivantes. La première, c'est que Goma, c'est une plaque tournante économique, particulièrement en ce qui concerne le commerce de produits miniers. Mais il y a une autre raison, une raison politique, c'est la soif d'hégémonie du président [Paul] Kagame. Il veut démontrer à la communauté internationale qu'il est le seul interlocuteur valable avec lequel il faut traiter en ce qui concerne les questions de sécurité, de paix et même les questions de coopération avec la région des Grands Lacs. C'est comme qui dirait qu'il veut devenir le successeur du président Mobutu Sese Seko qui a joué le même rôle pendant la période de la guerre froide.Toujours sur le plan politique, en fait, il veut humilier le peuple congolais, en obligeant le président [Félix] Tshisekedi de négocier avec ses protégés qui constituent son cheval de Troie, les M23.Cette attaque survient en effet cinq semaines après l'échec de la rencontre de Luanda, où Paul Kagame avait exigé que Félix Tshisekedi ouvre un dialogue avec les rebelles du M23. Le président congolais avait refusé, est-ce qu'aujourd'hui Paul Kagame cherche à imposer ce dialogue par la force ?Mais il ne s'en est jamais caché, il a toujours dit qu'il n'y aura pas de solution s'il n'y a pas de négociations directes avec les M23. Mais là, je crois qu'il se trompe. Le président Tshisekedi, il a des fondamentaux. Quand il dit que c'est la ligne rouge, je crois que, j'ai travaillé avec lui pendant trois ans, ce sont des lignes, pas seulement le dialogue, il y a l'intégrité territoriale, la souveraineté. Je ne crois pas du tout que le président Tshisekedi va accepter. Il est vraiment catégorique et c'est toujours le fils de son père.Vous pensez que Félix Tshisekedi va refuser ce dialogue direct avec les M23. Mais ce qui frappe les observateurs depuis trois jours, Christophe Lutundula, c'est le refus de l'Union africaine et des trois pays qui représentent l'Afrique au Conseil de sécurité, l'Algérie, la Sierra Léone, la Somalie, de nommer le Rwanda comme pays solidaire des rebelles du M23 dans l'attaque sur Goma. Comment expliquez-vous cette bienveillance à l'égard du président Kagame ?Mais c'est très simple, ce sont des modus operandi, je n'ose pas dire l'ADN de l'Union africaine. Nous, nous en avons l'expérience. Nous avons connu une crise politique grave du temps du président Mobutu, de la Conférence nationale et ainsi de suite, l'Union africaine n'a rien fait. Il y a le grand barrage de la Renaissance qui oppose l'Éthiopie, le Soudan et l'Égypte, l'Union africaine s'est mise à l'écart. Donc ce n'est pas une surprise.De toute façon, l'Afrique a un problème à assumer sa souveraineté. Être souverain, c'est être capable de résoudre ses problèmes par soi-même. Donc, il y a des intérêts économiques, les connexions avec les multinationales et les États qui soutiennent le président Kagame et qui profitent du pillage des ressources naturelles de la RDC. Donc des pays africains évitent de bousculer, d'indisposer ces États tutélaires.En Afrique centrale, l'armée rwandaise est redoutée. Est-ce qu'elle fait peur à certains pays qui, du coup, n'osent pas se fâcher avec Kigali ?On sait aujourd'hui que l'armée rwandaise est présente dans certains pays où elle protège justement certains intérêts. Je ne veux pas énerver la susceptibilité diplomatique de ces pays-là, il y a le Mozambique, où elle protège ce que vous savez, il y a la Centrafrique. Au Bénin, le Rwanda forme l'armée et on peut continuer la série ! Donc effectivement, c'est un élément qui intervient en conjugaison avec le fait d'éviter d'énerver la susceptibilité des tuteurs.Je crois que, dans les circonstances actuelles, on doit être un peu plus ferme au niveau des décideurs. Et je crois que, dans ce sens-là, tous les mécanismes de vérification qui ont été mis en place ne valent pas la peine. Il faut les remplacer, à mon avis, par un dispositif de garanties mutuelles. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Si on peut déployer le long de la frontière entre la RDC et le Rwanda une force internationale tampon, garantie par le Conseil de sécurité, l'Union européenne et peut-être l'Afrique avec le Conseil paix et sécurité, cela pourra permettre que les Rwandais sortent et que cette force garantisse qu'il n'y aura pas d'incursions.Parce que le Rwanda parle des FDLR. Que de notre côté, le Rwanda va sortir, le M23 va se replier, rentrer dans ses positions d'antan, et cette force va créer les conditions du dialogue avec le Rwanda. Il faut ouvrir cette perspective-là, me semble-t-il.Christophe Lutundula, merci. À lire aussiRDC: des tirs entendus dans Goma, le M23 et ses alliés rwandais présents dans des quartiersÀ lire aussiÀ l'ONU, la RDC réclame des sanctions contre le Rwanda alors que les combats font rage autour de Goma

C dans l'air
Pierre Botton - Prisons: Quand les détenus font la loi

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 10:16


C dans l'air l'invitée du 25 janvier avec Pierre Botton est un ancien homme d'affaires, ancien détenu, auteur de "Quand les détenus font la loi", aux éditions Robert Lafont.Jeudi, Gérald Darmanin, ministre de la Justice et garde des Sceaux, a annoncé la création d'une prison de haute sécurité avec les 100 plus gros trafiquants de France, qui serait opérationnelle "dès le 31 juillet". L'objectif est de rendre les prisons plus hermétiques, et de lutter contre les phénomènes de narcobanditisme en prison, avec des détenus qui continuent de gérer des trafics depuis leurs cellules. "On va montrer que quand on est en prison et qu'on est un narcotrafiquant on ne peut pas téléphoner et on ne peut pas avoir une vie agréable", avait expliqué Gérald Darmanin, le 12 janvier sur LCI.Si les moyens de communication entrent en prison, c'est en raison de complicités. C'est ce qu'illustre l'affaire de corruption révélée par le Parisien cette semaine, concernant la prison d'Osny, dans le Val d'Oise. Jeudi, cinq agents pénitentiaires dans le Val d'Oise ont été mis en examen, soupçonnés d'avoir fait entrer dans cette prison du matériel à chicha, des téléphones, des consoles de jeux vidéos et du matériel électronique.Pierre Botton, ancien détenu, auteur de "Quand les détenus font la loi", aux éditions Robert Lafont, est notre invité. Il nous racontera comment les prisons ont changé, entre sa première incarcération dans les années 90, et 30 ans plus tard, dans les années 2020, lorsqu'il est retourné en prison. Les téléphones portables, le trafic de drogues, la promiscuité...Il nous expliquera comment on vit la prison de l'intérieur, et nous donnera ses recommandations pour mieux adapter les peines de prison aux individus, et surtout mieux préparer la réinsertion.

Grand reportage
Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 19:30


C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. De notre envoyé spécial à Auschwitz, C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle.La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. »Bâtiments en ruinesEn ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen.Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. »Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmesLa Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. »Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. »Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. ​​​​​​​» Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. »  Effets personnelsAux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann.À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. »Transmettre la mémoireFace aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. »La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. »Transmettre, un poids ou un défi ?Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ».À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. »Ginette Kolinka, passeuse de mémoireQuelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée.Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »