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La confiance, c’est quoi au juste ? Nous approfondissons cette question avec les conseillères conjugales et familiales du Cabinet Raphaël, Sophie Passot et Emmanuelle Bosvet. Nous nous enchons avec elles sur les questions suivantes : On naît avec ou on naît sans ? On peut la travailler ? Confiance en soi et confiance en l’autre sont-elles intimement liées ? Comment cultiver la confiance et l'éspérance en mon enfant, mon ado ? Comment faire crédit à la promesse d’avenir qu’il porte en lui ? Quelques pistes : l’écoute (le questionner sur ses goûts, ses besoins et écouter !), l’autoriser à être différent, lui montrer qu’il est digne de confiance, qu’il se sente aimé inconditionnellement. Comment cultiver la confiance dans le couple ? Un couple qui ne sera pas basé sur la confiance ne peut pas durer. Ce qui abîme le plus la confiance dans un couple, c’est le mensonge et bien-sûr l’infidélité. Peut-on s’en remettre ? Pardonner n’est pas oublier. Pardonner n’est pas passer un coup d’éponge. Pardonner, c’est prendre acte de l’obstacle, nommer l’échec, reconnaître ses conséquences dans notre histoire et refuser de nous laisser enfermer dans ses conséquences. Ensuite, il sera peut-être possible d’accueillir un potentiel nouveau qui change notre regard, ravive nos forces, nous apaise, nous aide à poursuivre la route. La confiance se reçoit, s'apprend et se cultive tout au long de la vie.
"La joie de l’amour", c’est la traduction d’Amoris Laetitia, titre de la lettre du pape François sur l’amour dans la famille. Comment cette exhortation peut-elle rejoindre les couples et les familles? C’est la question que nous nous posons avec des conseillères conjugales et familiales du Cabinet Raphaël, Sophie Passot et Frédérique Veyron-Lacroix. Aujourd’hui les attentes sont souvent trop élevées par rapport à la vie conjugale. Lorsque l’on découvre la réalité plus limitée et difficile, la solution n’est pas de penser à la séparation mais d’assumer le mariage comme un chemin de maturation où chacun des conjoints est un instrument de Dieu pour faire grandir l’autre. Il faut donc sortir de l’idéalisation du couple pour revenir au réel. Les crises dans un couple sont normales. Croire qu’il est possible de vivre un amour dans la durée sans crises est tout à fait utopique. Non seulement les crises sont inévitables, mais la bonne nouvelle et qu’elles sont normales et nécessaires. Elles peuvent conduire un amour plus grand. Une crise surmontée conduit à améliorer, affermir et mûrir la relation de couple. Tous fragiles est blessés, nous avons tous du mal à aimer. La présence de la douleur, du mal et de la violence brise la vie de famille et son intime communion de vie et d’amour. Il est normal d’avoir du mal à aimer parce que nous sommes tous blessés par notre propre histoire avec des fragilités qui se révèlent au fil du temps dans la vie conjugale et la vie familiale. Le pardon est indispensable quand on a été offensé ou déçu. Le pardon est possible et souhaitable mais personne ne dit qu’il est facile. Le pardon se fonde sur une attitude positive qui essaye de comprendre la faiblesse d’autrui et cherche à trouver des excuses à l’autre personne. Impossible de durer en couple si on apprend pas le langage du pardon, un vrai langage de l’amour. Il est bon de s’entraîner à pardonner les petites choses afin de pouvoir, s'il y a lieu, pardonner des choses graves. En se mariant les époux deviennent protagonistes, maîtres de leur histoire et créateurs d’un projet qu’il faut mener à bien ensemble. Lorsque le regard sur le conjoint est constamment critique, cela signifie qu’on a pas assumé le mariage comme un projet à construire ensemble avec patience, compréhension, tolérance et générosité. Chaque crise implique un apprentissage qui permet d’accroître l’intensité de la vie partagée ou au moins de trouver un nouveau sens à l’expérience conjugale. Chaque crise est une bonne nouvelle qu’il faut savoir écouter en affinant l'ouïe du cœur.
"Des mécanismes de défense, pour quoi faire ?", c'est le thème que nous abordons avec Sophie Passot et Inès Saint Georges, conseillères conjugales et familiales du Cabinet Raphaël. C’est un sujet plus simple qu’il n’y paraît en réalité. Nous sommes TOUS concernés car nous utilisons tous des mécanismes de défense, la plupart du temps de manière appropriée, parfois de manière excessive. Ils font en tout cas partie du fonctionnement humain. Nous allons découvrir ce qu'est un mécanisme de défense et les nommer car ils sont nombreux. Découvrir aussi que certains nous sont bénéfiques, que d’autres le sont moins, voire même nocifs ou utilisés de manière inconsciente, à nos dépens. Qu’est-ce qu’un mécanisme de défense? C’est Freud qui a théorisé ce sujet, suivi par sa fille Anna Freud dont le livre « Le moi et les mécanismes de défense » est un classique de la littérature psychanalytique. Peu à peu, le thème des mécanismes de défense est devenu banal dans le jargon psychologique puis est passé aussi dans le langage courant. Même si vous ne connaissez pas, ou peu le terme de « mécanisme de défense », vous avez probablement entendu parler de refoulement, d’anticipation ou de sublimation. Ce sont des mécanismes de défense et il y en a beaucoup d’autres. Nous parlerons de mécanismes de défenses matures et d’autres qu’on pourrait qualifier d’immatures. Ceux que l’on nomme comme matures sont ceux qui nous protègent de manière adaptée à notre anxiété. Les mécanismes de défense immatures sont ceux qui sont souvent nuisibles, car non appropriés à la situation ou utilisés de manière excessive, répétitive, voire compulsive. Pour conclure nous invitons nos auditeurs à repérer un peu mieux les mécanismes de défense qu’ils utilisent. Et de s’intéresser à observer ceux qui fonctionnent positivement ainsi que ceux qui ne sont finalement peut-être pas la meilleure défense face aux agressions. C’est passionnant de mieux se connaitre. S’autoriser en se faisant accompagner à comprendre un peu mieux son fonctionnement. Cela permet de repérer certains automatismes qui nous mettent mal à l’aise pour aller vers un meilleur fonctionnement et un mieux-être profond.
La bonté est une qualité qui n'est plus assez mise en avant dans notre société actuelle, ce mot a même une image négative, connoté, pour désigner une personne un peu mièvre. Comment définir la bonté? La bonté est la caractéristique d'une personne qui est bienveillante et qui fait ce qu'il a à faire. La joie intérieure est nécessaire pour ce type de qualité. Sophie Passot nous guide sur les chemins de la bonté et de la générosité.
On appelle la base 1 le perfectionniste, d’autres auteurs le nomment le réformateur, un auteur l’appelle le bâtisseur de l’ordre Comme pour toutes ses chroniques, Sophie Passot nous propose de repartir d’une blessure de base qui a été à l’origine de cette dominante de comportement. L'enfance et son influence Enfant, le perfectionniste a été valorisé en étant quelqu’un de bien, de fiable, sérieux, honnête, rigoureux. Nous ne sommes pas accepté pour ce que nous sommes mais pour ce que nous faisons de bien et si possible de très bien. Il faut que les personnes qui entourent les perfectionnistes sentent qu'ils peuvent compter sur eux. Un fort esprit critique les habite, une forte exigence aussi et la recherche de la perfection les rassure. L'exigence au sommet C’est ce qui complique fort la vie du perfectionniste, c'est le fait qui trouve normal d’être exigeant, de travailler beaucoup de vouloir dans tous les domaines de sa vie s’améliorer et progresser, sinon il ne trouve aucun intérêt à la vie. Et il imagine que c’est pareil pour tout le monde.
Toute la semaine, Sophie Passot nous emmène sur les chemins de la séduction, de la perception que nous pouvons nous en faire et comment chacun gère cette séduction?