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Vous avez à cœur d'être là pour les autres mais vous savez aussi que vous ne pouvez pas donner à l'infini sans finir totalement vidée. Pourtant…Vous ressentez une grande résistance à l'idée de vous faire passer en premier — comme si ça faisait de vous quelqu'un d'égoïste, comme si vous manquiez à vos responsabilités envers les autres.Dans cet épisode, je vous parle de ce dilemme intérieur que vivent tant de femmes, et de l'image puissante qui a émergé chez l'une de nos clientes en session de coaching — une image qui lui a permis de sortir de cette impasse douloureuse, et de repenser la place qu'elle occupe dans sa famille et dans sa vie. ✨ Si vous voulez reprendre votre place dans votre vie, sans rogner sur vos valeurs profondes, ni devenir quelqu'un d'autre, nous sommes là pour vous aider. Découvrez notre accompagnement en détail sur : https://changemavie.com/coaching/
Boîtes en plastique et émancipation féminine en milieu capitaliste On ne pensait pas associer un jour boîtes en plastique et révolution. Et pourtant : à partir des années 1960, des milliers de Françaises sont sorties du carcan du foyer en devenant représentantes de l'enseigne américaine Tupperware, connue pour ses fameuses « réunions », jusqu'à sa mise en faillite toute récente annoncé à l'automne 2024.Mais comment vendre des petites boîtes en plastique à des gens qui n'en ont pas besoin ? Josette a 82 ans. Josiane, 74. La première vit entre Paris et le plateau lunaire de l'Aubrac, l'autre en pleine campagne picarde. Elles ne se connaissent pas, mais leur histoire est la même : encore très jeunes filles, elles ont conquis leur liberté et amassé un sacré petit pactole en vendant des Tupperware à domicile.Tupperware, c'est la splendeur des arts ménagers sauce après-guerre : simplicité, hygiène, couleurs, pétrole. Mais c'est surtout un système. La marque, lancée en 1946 aux États-Unis par le chimiste Earl Tupper, a révolutionné le monde du commerce en créant un réseau planétaire de vendeuses à domicile. Des femmes qui organisaient chez d'autres femmes des démonstrations dans l'espoir de remplir leur carnets de commandes certes, mais surtout de recruter de nouvelles vendeuses qui leur verseront ensuite un pourcentage sur chacune de leurs recettes.En fait, un modèle de vente sans salariés ni boutiques, redoutablement lucratif pour ses créateurs, auquel des générations entières ont consacré leur vie pour finir, la plupart du temps, sans vraie protection sociale ni retraite. Un monde parallèle néolibéral avec ses rituels et son jargon, dans lequel certaines femmes comme Josiane et Josette ont trouvé une forme d'émancipation… sans jamais être tout à fait dupes du cynisme de cette exploitation.Tupperware, c'est donc l'enfant mutant du féminisme et du capitalisme : selon le point de vue, c'est un rêve ou un cauchemar. Pour Josette et Josiane, c'était les deux. Et après une carrière de plus de 40 ans, elles n'ont pas peur de raconter pourquoi. Décryptage de l'intérieur du modèle Tupperware, qui a libéré des générations de femmes au foyer… tout en posant les bases d'une nouvelle forme d'exploitation.Remerciements :Merci à Josette, Josiane, leurs proches et leurs clientes mais aussi à Delphine Naudier, Catherine Achin et Marie-Pierre Pouly. Enregistrements mai et novembre 2024 Réalisation Charlie Marcelet Illustration Jeanne Guérard Production ARTE Radio
Ce lundi 26 mai 2025 marque le jour de mobilisation le plus important de cette grève des taxis, qui sévit depuis une semaine déjà à travers la France. Parmi les manières de se faire entendre : de nombreuses "opérations escargots". Mais à quoi cela correspond-il exactement et depuis quand existent ces opérations ? Cette saison dans "RTL Matin", Florian Gazan répond aux questions pas si bêtes qui nous passent par la tête. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez un monde il y a plus de 4 000 ans. Les premières grandes sociétés humaines sont en plein essor. En Mésopotamie, dans la plaine entre le Tigre et l'Euphrate, les cultures irriguent les champs. En Égypte, les villages s'organisent le long du Nil. En Iran, en Anatolie, dans la vallée de l'Indus, des peuples sédentaires développent l'agriculture, bâtissent des maisons, inventent des rituels.Et puis soudain, le climat bascule.Autour de l'an 2200 avant notre ère, la pluie cesse de tomber, les rivières se tarissent, les sols s'assèchent. Les arbres meurent, les récoltes s'effondrent. En quelques décennies à peine, ce qui ressemblait à un progrès irrésistible se transforme en crise globale. Cet événement climatique, longtemps ignoré, est aujourd'hui reconnu comme l'un des premiers grands cataclysmes écologiques de l'histoire humaine.Un dérèglement planétaireLes scientifiques qui étudient les cendres des volcans, les couches de sédiments au fond des lacs ou les bulles d'air prisonnières dans les glaces de l'Arctique ont mis en évidence une période de refroidissement rapide, accompagnée d'une aridification brutale. Ce phénomène ne s'est pas limité à une région : du Moyen-Orient à l'Asie centrale, de l'Afrique du Nord jusqu'à la Chine, les signes sont concordants.Pour les sociétés humaines de l'époque, encore jeunes, encore fragiles, cela représente un choc terrible. Leur survie dépend d'une chose : l'eau. Sans elle, pas de moisson, pas de bétail, pas de pain.Un monde qui s'effondre en silenceCe que l'on observe ensuite, c'est une série d'abandons, de migrations, de transformations radicales. En Mésopotamie, la civilisation d'Obeïd décline brusquement. Dans la vallée de l'Indus, les villages se vident. En Égypte, les populations nomades du désert fuient vers les rives du Nil, où naîtra, quelques siècles plus tard, la civilisation pharaonique.Il n'y a pas de bataille décisive, pas d'ennemi venu du nord. Le responsable, c'est le ciel. C'est l'air devenu sec, les saisons devenues imprévisibles. C'est le climat, ce maître invisible mais implacable, qui dicte la chute comme il avait permis l'essor. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:28:59 - Le Feuilleton - Après la mort de Moreau, tué par le puma échappé du laboratoire, Prendick et Montgomery se retrouvent aux prises avec les créatures de l'île. Elles ne sont pas les seules à régresser : Montgomery, qui a perdu son maître en la personne de Moreau, devient de plus en plus encombrant pour Prendick.
durée : 00:28:54 - Le Feuilleton - Horrifié par ce qu'il a vu dans le laboratoire de Moreau, Prendick se réfugie dans la jungle. Il y rencontre un Homme-Singe qui le mène aux huttes, où vivent les créatures façonnées par Moreau. Elles exhortent Prendick à réciter avec elles une litanie de lois.
C dans l'air du 23 mai 2025 : "Dôme d'or" : Trump relance la guerre des étoilesUn "dôme d'or", reposant sur un réseau de satellites capables d'intercepter des missiles jusque dans l'espace : tel est le projet titanesque porté par Donald Trump pour renforcer la défense des États-Unis d'ici la fin de son mandat."Une fois opérationnel, le Golden dome pourra intercepter des missiles, même s'ils sont tirés depuis l'autre bout de la planète ou depuis l'espace", a déclaré le président des Etats-Unis mardi, lors d'un briefing médiatisé depuis le Bureau ovale.Le secrétaire à la Défense a ensuite précisé que le système visait à protéger le territoire américain contre toute attaque de missiles – qu'ils soient de croisière, balistiques, hypersoniques – ainsi que de drones, qu'ils soient armés de charges conventionnelles ou nucléaires.Ces annonces marquent un tournant dans la militarisation de l'espace, longtemps considérée comme un tabou. Elles suscitent scepticisme et inquiétudes. Les experts jugent le calendrier irréaliste, et le budget annoncé – 175 milliards de dollars – largement sous-estimé. Certains spécialistes estiment que le coût réel pourrait être multiplié par dix, vingt, voire trente. Certains redoutent déjà que ce Dôme d'or ne se transforme en "passoire dorée".L'Amérique se dirige-t-elle vers un "Dôme de fer" à l'image d'Israël ? Que recouvre précisément ce dôme d'or voulu par Trump ?Le projet rappelle le programme avorté de "guerre des étoiles" de l'ancien président Ronald Reagan, en 1983, à savoir le bouclier spatial qui devait détecter les missiles balistiques russes, et qui n'a jamais été mis au point. Mais les Soviétiques n'avaient pas pu suivre, à l'époque, cette course à l'armement, et cela avait marqué le début de la fin pour l'URSS. Surtout, le point commun entre les projets de Donald Trump et de Ronald Reagan, c'est une démonstration de force qui relance la course aux armements, impliquant cette fois une militarisation de l'espace et, potentiellement, la fin de la dissuasion nucléaire.Un "Dome d'or" qui symbolise aussi un recentrage des États-Unis sur eux-mêmes, alors que les négociations sur la guerre en Ukraine peinent à aboutir. Lors d'un appel avec des dirigeants européens, Donald Trump a admis que Vladimir Poutine ne cherchait pas la paix, convaincu de pouvoir encore remporter le conflit. Il a toutefois écarté toute nouvelle sanction contre Moscou.Dans le même temps, Donald Trump a pris ses distances avec Benjamin Netanyahu, en pleine tourmente internationale et confronté à une contestation grandissante en Israël.Ce vendredi, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé a appelé l'État hébreu à mettre un terme aux opérations militaires à Gaza, avertissant que plus de deux millions de personnes y sont "en danger de mort imminente".LES EXPERTS :- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Anne BAUER - Grand Reporter, en charge des questions spatiales et de défense – Les Echos - Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme Amériques de l'IFRI, Institut Français des Relations Internationales- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Caroline BRUNEAU ( en duplex) – Journaliste Industrie – Aérospatium
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 23 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons de l'anémie, véritable problème de santé publique chez les femmes en Afrique subsaharienne. Cette maladie se caractérise par un nombre de globules rouges inférieur à la normale et peut avoir de nombreuses conséquences sur la santé. Quels sont les symptômes de l'anémie ? Quels sont les aliments à privilégier ou à éviter pour les personnes anémiées ? Pr Awa Oumar Touré, hématologue au Laboratoire de l'Université Cheick Anta Diop et enseignante en Hématologie à la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie de l'Université Cheick Anta Diop de Dakar. Auteure de l'ouvrage Elles étaient là, les pionnières de la santé !,aux éditions Nara La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Aya Nakamura, Stormzy - Plus Jamais ► Victor Solf – Que le coeur.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons de l'anémie, véritable problème de santé publique chez les femmes en Afrique subsaharienne. Cette maladie se caractérise par un nombre de globules rouges inférieur à la normale et peut avoir de nombreuses conséquences sur la santé. Quels sont les symptômes de l'anémie ? Quels sont les aliments à privilégier ou à éviter pour les personnes anémiées ? Pr Awa Oumar Touré, hématologue au Laboratoire de l'Université Cheick Anta Diop et enseignante en Hématologie à la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie de l'Université Cheick Anta Diop de Dakar. Auteure de l'ouvrage Elles étaient là, les pionnières de la santé !,aux éditions Nara La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Aya Nakamura, Stormzy - Plus Jamais ► Victor Solf – Que le coeur.
La curiosité, c'est une de mes valeurs phares, et je pense d'ailleurs qu'on ne peut pas être curieux et malheureux. Mais c'est aussi une énergie qu'on peut avoir du mal à canaliser, et même qu'on peut perdre, quand on se met trop la pression.Pour parler de ce sujet sur le podcast, j'ai invité quelqu'un qui incarne cette curiosité vivante et joyeuse : Alexandre Dana.Il est multi-entrepreneur, créatif, incroyablement touche-à-tout. Et il vient de créer avec sa maison d'édition, 23h59, un carnet très particulier, pensé pour accompagner notre curiosité : https://www.23heures59editions.com/products/carnet-de-la-curiositeÉcoutez l'épisode Nourrir sa curiosité sans s'éparpiller pour :
Toutes les réponses à tes questions ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La police anglaise les surnomme les "Playboy Murders", les meurtres du club Playboy. Tout simplement parce que la première victime était une des Bunnies, une des serveuses, qui officiait dans les années 70 dans ce club londonien. En quatre ans, trois femmes et une adolescente sont assassinées dans la capitale britannique. Quatre meurtres qui défrayent alors la chronique criminelle, font les gros titres des tabloïds tant les attaques sont brutales et cruelles. Elles rappellent presque celles de Jack L'Eventreur, un siècle plus tôt. Aucun témoin et peu d'indices. Si ce n'est une connotation sexuelle qui ne fait guère de doute. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La police anglaise les surnomme les "Playboy Murders", les meurtres du club Playboy. Tout simplement parce que la première victime était une des Bunnies, une des serveuses, qui officiait dans les années 70 dans ce club londonien. En quatre ans, trois femmes et une adolescente sont assassinées dans la capitale britannique. Quatre meurtres qui défrayent alors la chronique criminelle, font les gros titres des tabloïds tant les attaques sont brutales et cruelles. Elles rappellent presque celles de Jack L'Eventreur, un siècle plus tôt. Aucun témoin et peu d'indices. Si ce n'est une connotation sexuelle qui ne fait guère de doute. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:09:07 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Dans quelques jours sera prononcé le verdict du procès du chirurgien Le Scouarnec, jugé pour des agressions pédocriminelles et le procès a révélé de nombreuses défaillances au niveau institutionnel. Comment expliquer l'inertie de l'administration hospitalière et de l'Ordre des médecins ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : François Meuret Médecin généraliste retraité, membre du Syndicat de la Médecine Générale (SMG)
Aujourd'hui, Élina Dumont, Didier Giraud et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Élina Dumont, Didier Giraud et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:02:11 - Le vrai ou faux - Le ministère de l'Intérieur a dévoilé les chiffres des violences que subissent les élus, alors que les démissions des maires sont de plus en plus fréquentes ces dernières années. Y a-t-il un lien entre les deux phénomènes ?
Quand on pense à la Rome antique, un mot revient souvent… orgie.Dans l'imaginaire collectif, c'est une Rome décadente, peuplée de sénateurs lubriques, de festins sans fin, de fontaines de vin, et de corps dénudés sur des lits de banquet.Mais est-ce que les Romains pratiquaient vraiment des orgies ?Et surtout… de quoi parle-t-on exactement ?D'abord, remettons les choses à leur place.Le mot orgie vient du grec "orgia", qui désignait à l'origine des rites religieux secrets liés aux cultes de Dionysos, le dieu du vin et de l'extase.Ces cérémonies comportaient des danses, de la musique, du vin… et parfois, oui, des excès physiques ou sexuels.Mais à Rome, le mot a changé de sens.L'orgie devient synonyme de festin extravagant, où nourriture, vin et sensualité se mélangent.Alors, les Romains pratiquaient-ils de tels excès ?La réponse est : certains, oui… mais pas tous.Les orgies n'étaient ni la norme, ni le passe-temps habituel du citoyen romain.Elles étaient plutôt le privilège de l'élite, et parfois même de l'élite la plus corrompue.Prenons l'exemple de l'empereur Néron. Les sources antiques nous parlent de banquets qui duraient toute la nuit, de mets rares, de concours de boisson, de jeux érotiques…Le poète Juvénal, quant à lui, raille la décadence des nobles qui organisent des repas où l'on mange du paon farci au miel… avant de finir dans la chambre à coucher collective.Mais attention : ces descriptions sont souvent exagérées.Les historiens romains, comme Suétone ou Tacite, avaient un penchant pour le scandale.Accuser un empereur de mener une vie de débauche, c'était un moyen politique de le discréditer.Dans la réalité, les orgies existaient, mais elles étaient relativement rares, et réservées à une minorité.Les grands banquets aristocratiques pouvaient inclure des éléments sexuels, notamment avec la présence d'esclaves ou de courtisanes.Mais l'idée d'un peuple romain entier livré à la luxure tous les week-ends… relève plutôt du fantasme moderne que du fait historique.En somme, oui, des orgies ont existé dans la Rome antique, mais dans un cadre bien précis : celui du pouvoir, de la richesse… et parfois, de la propagande.La légende des orgies romaines en dit peut-être moins sur Rome… que sur notre propre fascination pour l'excès et la transgression. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes le 24 juin 1912, ouvrons notre journal « La Meuse », fondé, à Liège, cinquante-six ans plus tôt, durant la nuit de la Saint-Sylvestre, par les industriels Gérard Nagelmackers, Félix Capitaine et les chevaliers Léon et Charles de Thier, on peut lire dans le quotidien : « À cette heure incomparable [8 heures], toute débordante de soleil, de joie et d'affairement intenses, le marché est animé d'une effervescence sans égale, d'un tumulte hétéroclite et exalté fait de tous les bruits, de tous les cris, de toutes les voix. Les aboiement entêtés et puissants des grands chiens d'attelage dominent à intervalles égaux le chœur aigu et assourdissant des voix de femmes qui se croisent, se mêlent, ripostent, offrent, appellent, marchandent, discutent et crient sans merci. Une foule mouvementée et pittoresque des acheteuses circule lentement entre la double haie des marchandes. Le trousseau de clefs, le porte-monnaie et le filet à provisions dans la même main, elles avancent lentement d'un pas hésitant et traînard, entre les tas de légumes, de fleurs et de fruits qui s'amoncellent généreusement sur le pavé. Elles toisent les marchandises d'un regard qui se défie, d'instinct leur lèvre garde toute prête la moue qui déprécie, expression initiale des marchandages interminables. » Revenons, aujourd'hui, sur la destinée des légumes, du potager à l'assiette des Belges. Avec nous : Pierre Leclercq, historien de l'alimentation, collaborateur scientifique à l'ULG, responsable du Petit Lancelot qui nous propose des repas-conférences où la gastronomie se mêle à la découverte culturelle. Sujets traités potager, belge, Gérard Nagelmackers, Félix Capitaine, marchands, provisions, légumes, fleurs, fruits , Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Elles sont hématologue, planétologue, géologue ou spécialiste du numérique. Ces chercheuses d'exception partagent leur parcours depuis le lycée de jeunes filles Kennedy à Dakar et en public. L'occasion de s'interroger sur l'art et la manière de susciter des vocations scientifiques sur le continent... Retrouvons-nous pour une émission spatiale et spéciale enregistrée au Lycée JF Kennedy, une institution dans le quartier Coloban de Dakar.Face aux lycéennes des classes scientifiques de ce prestigieux Lycée public de jeunes filles, quatre femmes de sciences pionnières et stars dans leurs domaines : l'hématologie, la géologie, la planétologie et la tech. Ces scientifiques sont venues partager leur parcours, histoire d'inspirer par l'exemple et de susciter des vocations scientifiques au féminin sur le continent, et plus particulièrement ici, au Sénégal où nous sommes...Avec Dr. Hasna CHENNAOUI, spécialiste dans les météorites, les sciences planétaires et la géochimie. Professeur au Département de Géologie de l'Université Hassan II de Casablanca, Faculté des Sciences Ain-Chock, directrice du Laboratoire « Gaia » précédemment et coordinatrice du Centre de recherche sur les géo-ressources et l'environnement. Elle a été la première femme à obtenir un diplôme en sciences des météorites et planétologie au Maroc et dans les pays arabes. Un astéroïde du système solaire porte son nom Dr. Rokhaya Samba DIENE, directrice générale du Service Géologique national du Sénégal, est docteur-ingénieur en Géologie appliquée de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) après avoir fréquenté l'Institut des Sciences de la Terre de Dakar actuel ENSMG, d'où elle est sortie en 1993 en tant qu'ingénieur géologue de conception. Dr Diène a occupé successivement différents postes au Ministère chargé des Mines : directeur de la Géologie, directeur de la Prospection et de la Promotion Minière, chef du Centre de Documentation et du Cadastre Minier du Département des Mines et de la Géologie, chef de la Division des Mines et des Carrières, chef du Service Régional des Mines et de la Géologie de Dakar Mme Rosso Kane DIENG NDOYE, directrice de la Planification, du Partenariat et du Développement à l'Agence Sénégalaise d'Études Spatiales (ASES), avec près de 20 ans d'expérience dans les domaines de la technologie numérique, spatiale et de l'éducation. Animée par une passion pour l'innovation au service du développement, elle a bâti une solide carrière au sein de leaders mondiaux comme Microsoft et Oracle, où elle a conçu et piloté des stratégies développement au service des gouvernements et du progrès social en Afrique Dr. Fatou Samba NDIAYE, est un professeur Titulaire des Universités du CAMES, spécialiste en Hématologie clinique, à la Faculté de médecine, pharmacie et d'odonto-stomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Chef de service Hématologie clinique du Centre Hospitalier National Dalal Jamm. Elle est la première femme hématologue clinicien, au Sénégal et est la présidente de l'Association des femmes médecins du Sénégal, membre du Conseil National du Don et de la Transplantation (CNDT). Elle vient de réaliser la première greffe de moelle osseuse au Sénégal et dans la sous-région ouest-africaine contribuant ainsi à la souveraineté sanitaire du Sénégal. MUSIQUES DIFFUSÉESYoussou Ndour – Merci enseignantsFatou Guewel – Jigeen gni nio ko yor.
Elles sont hématologue, planétologue, géologue ou spécialiste du numérique. Ces chercheuses d'exception partagent leur parcours depuis le lycée de jeunes filles Kennedy à Dakar et en public. L'occasion de s'interroger sur l'art et la manière de susciter des vocations scientifiques sur le continent... Retrouvons-nous pour une émission spatiale et spéciale enregistrée au Lycée JF Kennedy, une institution dans le quartier Coloban de Dakar.Face aux lycéennes des classes scientifiques de ce prestigieux Lycée public de jeunes filles, quatre femmes de sciences pionnières et stars dans leurs domaines : l'hématologie, la géologie, la planétologie et la tech. Ces scientifiques sont venues partager leur parcours, histoire d'inspirer par l'exemple et de susciter des vocations scientifiques au féminin sur le continent, et plus particulièrement ici, au Sénégal où nous sommes...Avec Dr. Hasna CHENNAOUI, spécialiste dans les météorites, les sciences planétaires et la géochimie. Professeur au Département de Géologie de l'Université Hassan II de Casablanca, Faculté des Sciences Ain-Chock, directrice du Laboratoire « Gaia » précédemment et coordinatrice du Centre de recherche sur les géo-ressources et l'environnement. Elle a été la première femme à obtenir un diplôme en sciences des météorites et planétologie au Maroc et dans les pays arabes. Un astéroïde du système solaire porte son nom Dr. Rokhaya Samba DIENE, directrice générale du Service Géologique national du Sénégal, est docteur-ingénieur en Géologie appliquée de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) après avoir fréquenté l'Institut des Sciences de la Terre de Dakar actuel ENSMG, d'où elle est sortie en 1993 en tant qu'ingénieur géologue de conception. Dr Diène a occupé successivement différents postes au Ministère chargé des Mines : directeur de la Géologie, directeur de la Prospection et de la Promotion Minière, chef du Centre de Documentation et du Cadastre Minier du Département des Mines et de la Géologie, chef de la Division des Mines et des Carrières, chef du Service Régional des Mines et de la Géologie de Dakar Mme Rosso Kane DIENG NDOYE, directrice de la Planification, du Partenariat et du Développement à l'Agence Sénégalaise d'Études Spatiales (ASES), avec près de 20 ans d'expérience dans les domaines de la technologie numérique, spatiale et de l'éducation. Animée par une passion pour l'innovation au service du développement, elle a bâti une solide carrière au sein de leaders mondiaux comme Microsoft et Oracle, où elle a conçu et piloté des stratégies développement au service des gouvernements et du progrès social en Afrique Dr. Fatou Samba NDIAYE, est un professeur Titulaire des Universités du CAMES, spécialiste en Hématologie clinique, à la Faculté de médecine, pharmacie et d'odonto-stomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Chef de service Hématologie clinique du Centre Hospitalier National Dalal Jamm. Elle est la première femme hématologue clinicien, au Sénégal et est la présidente de l'Association des femmes médecins du Sénégal, membre du Conseil National du Don et de la Transplantation (CNDT). Elle vient de réaliser la première greffe de moelle osseuse au Sénégal et dans la sous-région ouest-africaine contribuant ainsi à la souveraineté sanitaire du Sénégal. MUSIQUES DIFFUSÉESYoussou Ndour – Merci enseignantsFatou Guewel – Jigeen gni nio ko yor.
durée : 00:59:24 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Parmi les contributeurs de l'impôt sur le revenu, beaucoup sont considérés comme trop aisés pour percevoir certaines prestations sociales et ont le sentiment de perdre au jeu de la redistribution. Comment évaluer le niveau de la redistribution ? Qui est lésé par le système socio-fiscal français ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Pierre Madec Économiste à l'Office Français des Conjonctures Économiques (OFCE); Lisa Thomas-Darbois Directrice adjointe des études France de l'Institut Montaigne
Au Soudan, il y a un mois, les Forces de soutien rapide (FSR) des paramilitaires en guerre contre l'armée soudanaise prenaient le camp de déplacés de Zamzam. À quelques kilomètres de la ville d'El Fasher, Zamzam était le plus important camp du Darfour, immense région de l'Ouest soudanais. Plus de 400 000 personnes y avaient trouvé refuge. Elles sont aujourd'hui éparpillées dans le désert. Selon l'ONU, la guerre au Soudan est la plus importante crise humanitaire du moment. Antoine Gérard est le coordinateur humanitaire adjoint des Nations unies pour le Darfour. Il revient d'une mission sur place et répond aux questions de Gaëlle Laleix. RFI : Vous revenez du Darfour. Est-ce que vous pouvez nous raconter ce que vous y avez vu ? Antoine Gérard : Effectivement, j'ai passé une quinzaine de jours dans le nord du Darfour, pas très loin d'un site qui est assez connu malheureusement, par les événements récents : le camp de Zamzam. Et la raison de notre mission, c'est que le camp est devenu une base militaire des Forces de soutien rapide (FSR) et beaucoup de gens 500 000 ou 600 000 personnes ont fui. On a essayé, puisqu'on était à 30 ou 40 kilomètres de Zamzam, d'y avoir accès. Malheureusement, pour des raisons de sécurité mais aussi de négociation, on n'a pas pu le faire. Et ce n'était pas que les Nations unies. On a discuté avec d'autres ONG internationales qui n'ont pas plus non plus avoir accès à Zamzam. Ce qu'on a entendu, c'est qu'il ne reste plus que 8 000, 10 000 personnes, des gens relativement vulnérables qui n'ont pas pu partir. Et aujourd'hui, l'assistance que l'on aurait pu mener est pour ainsi dire impossible, ce qui est dû à ces problèmes de sécurité et d'accès sur le camp de Zamzam. Et donc, on travaille en périphérie, essentiellement à Tawila qui est une ville qui n'était pas prête pour accueillir 200 000, 300 000 personnes sur une période de quinze jours, trois semaines.Où sont passés et que sont devenus les 500 000 déplacés de Zamzam, aujourd'hui ? Donc, certains sont à Tawila, d'autres ont préféré aller sur la ville d'el-Fasher qui est une ville où il y avait déjà à peu près 1,5 million de personnes. Et ces nouveaux déplacés dans la ville vivent dans la rue. D'après les témoignages que l'on a reçus des ONG nationales qui sont encore sur place, d'autres ont décidé d'aller au-delà de cette ville de Tawila et de prendre la route même de l'exil à travers l'ouest du Soudan, à travers le Darfour. Certains deviendront des réfugiés au Tchad, là où nous avons déjà à peu près 600 000 réfugiés, si ce n'est plus, dû à ce conflit qui perdure depuis deux ans.Comment se déplacent les gens. Combien de kilomètres y a-t-il entre Zamzam et le Tchad ? Quand on est au Darfour, on compte plutôt en moyens de locomotion plutôt que kilomètres. Parce que les kilomètres ça ne veut pas dire grand-chose parce que ça dépend de ce que vous avez comme moyen. Certaines familles, au début, avaient encore les moyens de pouvoir être sur des camions. Les camions, en fait de l'assistance humanitaire qui repartaient à vide, repartaient avec des familles. D'autres ont des ânes. Un voyage en camion, ça va prendre trois-quatre jours jusqu'à la frontière tchadienne. Mais avec des ânes, ça prendra deux ou trois semaines et d'autres sont à pied à côté des ânes. Donc, c'est un mois de voyage avec, pour nous, un dilemme : c'est-à-dire, comment apporter un soutien humanitaire à des personnes en déplacement ?Et ces routes sont-elles sûres ? Ce ne sont pas des routes sûres. C'est-à-dire que les gens qui sont sortis du camp de Zamzam sont partis la nuit. Ils ont essayé de fuir les combats, mais aussi pour certains et pour certaines, ils ont subi des violences, que ce soient des violences sexuelles ou d'autres. Il y a des recrutements forcés de jeunes garçons par les Forces de soutien rapide et du coup, il y a des stratégies qui sont mis en place pour essayer d'éviter de tomber dans les checkpoints de ces forces. Une des stratégies, c'était de déguiser les jeunes garçons en filles. Mais, maintenant, malheureusement, les forces ou ceux qui sont affiliés aux forces déshabillent les uns et les autres sur la route. On a eu des témoignages à Tawila qui sont assez dramatiques sur la façon dont les gens ont fui les combats, sont arrivés à Tawila ou plus à l'intérieur de Djebel Marra.Aujourd'hui, pour les acteurs humanitaires, quels sont les défis ? Ils sont nombreux. D'abord, répondre aussi rapidement à ce mouvement massif de population. Sur Tawila, de 250 000, 300 000 personnes, et sur d'autres localités, ce n'est pas évident d'avoir toutes les capacités. Il y a des problèmes de financement de ces ONG nationales et internationales. Ça se passe dans le contexte de diminution drastique de la part des Américains, mais également d'autres bailleurs de fonds, de leur contribution à l'assistance humanitaire. Et puis des questions de capacité. C'est-à-dire que les gens qui étaient là étaient sur des programmes un petit peu plus établis sur les déplacés qu'il y avait depuis deux ans ou d'autres depuis plus longtemps. Et subitement, il faut redoubler de capacité devant un nombre incroyable de personnes qui sont arrivées assez rapidement sur cette ville.À lire aussiSoudan: les FSR revendiquent la prise du camp de ZamZam au Darfour, «tuant de nombreux civils» À lire aussiSoudan: au moins 14 morts dans des frappes paramilitaires sur un camp de déplacés
La parole s'est ouverte autour des menstruations ces cinq dernières années en Suisse. Des avancées politiques et sociales ont été réalisées, mais des freins persistent encore, notamment la crainte de certaines discriminations. Tour d'horizon avec Aline Boeuf, assistante-doctorante à l'Institut d'études sociologiques de l'Université de Genève et autrice du livre "Briser le tabou des règles" en 2022 aux éditions 44. Journaliste: Jessica Vial Réalisation: Luana Biadici >> Pour aller plus loin: - Aline Boeuf, "Briser le tabou des règles", éditions 44, 2022 - Elise Thiébaud, "Ceci est mon sang: petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font", éditions La Découverte, 2017 Episodes du Point J à (ré)écouter: - "C'est vraiment une bonne idée le congé menstruel ?" - "Pourquoi les règles sont si taboues ?" - "C'est quoi l'endométriose ?" Nous écrire ou nous proposer des questions: pointj@rts.ch ou +41 79 134 34 70 (Whatsapp)
En Guinée, des dizaines de sociétés ont perdu leur permis d'exploitation et de recherche, des sociétés guinéennes pour une grande majorité d'entre elles. Victimes du grand ménage de la junte dans le cadastre minier. Elles travaillent dans la bauxite, les diamants, l'or ou dans les latérites. Ces entreprises, bien souvent, ne développaient pas vraiment les concessions qui leur avaient été attribuées. Elles ne respectaient pas leurs engagements. C'est « une opération classique », pour Amadou Bah, directeur de l'ONG Action Mines Guinée. « Cela vise à assainir le cadastre minier et à libérer des places pour permettre aux investisseurs sérieux qui veulent mettre de l'argent avec de l'engagement d'exploiter les différentes ressources de notre pays. »Permis miniers octroyés sans garantieAucune explication officielle n'a été donnée par les autorités, mais la volonté de reprendre en main le secteur minier a été maintes fois répétée par le général Mamadi Doumbouya. Ces retraits interrogent tout de même sur les conditions d'octroi des permis. Ces entreprises avaient-elles les capacités techniques et financières, se demande Oumar Barry Totiya de l'Observatoire des mines et métaux en Guinée ? : « Plusieurs permis ont été octroyés à des entreprises minières qui, après plusieurs années, continuent à détenir ces permis sans mener des activités concrètes sur le terrain. Donc, ce qui amène à des interrogations sur le respect de toutes les procédures légales et réglementaires liées au processus d'octroi des permis miniers en République de Guinée. »À écouter aussiSimandou: miracle ou mirage pour l'économie guinéenne?Conflits d'intérêts avec le pouvoir ?C'est la Commission nationale des mines qui décide de l'octroi ou non d'un permis minier. Certains en Guinée pointent des failles dans les conditions d'attribution. Si on regarde d'un peu plus près, on s'aperçoit que de nombreux promoteurs proches du régime d'Alpha Condé, président avant le coup d'État de 2021, ont été radiés. C'est le cas par exemple de Kebo Energy présente dans la bauxite du côté de Bofa. La crainte, c'est que les entreprises qui remporteront les appels d'offres pour ces permis désormais libres soient des proches du CNRD, aujourd'hui au pouvoir. « Il faut qu'on sache à qui on donne les titres. Quelles sont les personnes physiques qui sont derrière les entreprises ?, insiste Amadou Bah. C'est pour éviter que des personnes proches des différents régimes ne puissent en fait souscrire pour l'obtention des titres miniers. Cette exigence est un garde-fou que les États doivent utiliser pour pouvoir éviter des connivences, pour pouvoir éviter des conflits d'intérêts. »Une reprise en main du secteur qui peut aussi être vue comme un énième coup de pression sur certaines sociétés étrangères. Accusées par la junte de ne pas respecter leurs engagements sur la transformation locale du minerai. À lire aussiLa Guinée retire les permis de recherches de plusieurs dizaines de sociétés minières
Mercure, la planète la plus proche du Soleil, est aussi la plus petite du système solaire. Mais ce que l'on sait moins, c'est qu'elle rétrécit depuis des milliards d'années. Ce phénomène étonnant s'explique par des processus géologiques profonds, liés à la structure interne de la planète.Mercure, comme la Terre, possède un noyau métallique, probablement composé principalement de fer, qui représentait à l'origine près de 85 % du volume de la planète. Lors de sa formation, il y a environ 4,6 milliards d'années, Mercure était beaucoup plus chaude. Depuis, elle a progressivement perdu de la chaleur, ce qui a entraîné une contraction de son noyau.En effet, lorsque les matériaux internes d'une planète se refroidissent, ils ont tendance à se rétracter. Sur Mercure, cette rétraction est particulièrement marquée en raison de la proportion exceptionnellement élevée de métal dans sa composition. En se contractant, le noyau exerce une force vers l'intérieur, ce qui fait se froisser la croûte à la surface. Ce phénomène est comparable à la manière dont la peau d'un fruit sec se plisse lorsqu'il se dessèche.Ce rétrécissement s'observe directement à travers les falaises d'escarpement (ou "lobate scarps") visibles à la surface de Mercure. Ces formations rocheuses, longues parfois de plusieurs centaines de kilomètres et hautes de plus de 3 000 mètres, sont le résultat de la compression tectonique de la croûte. Elles témoignent d'une contraction globale du diamètre de la planète.Selon les données recueillies par la sonde MESSENGER de la NASA, qui a orbité autour de Mercure de 2011 à 2015, Mercure aurait vu son diamètre diminuer d'environ 7 kilomètres depuis sa formation. Cette contraction est encore en cours, bien que très lente : la planète continue à perdre de la chaleur interne, ce qui engendre encore des mouvements tectoniques mineurs.Fait remarquable, Mercure est la seule planète tellurique (avec peut-être Mars) à présenter des signes aussi évidents d'une contraction globale de son volume. Sur Terre, ce processus est masqué par la tectonique des plaques, qui redistribue les contraintes de manière différente.Autre point intéressant : le noyau de Mercure pourrait encore être partiellement liquide, ce qui permettrait d'expliquer pourquoi la planète génère encore un faible champ magnétique, bien que très faible comparé à celui de la Terre.En résumé, Mercure rétrécit parce que son cœur métallique refroidit. Ce refroidissement entraîne une contraction, provoquant des plis à la surface. Ce phénomène fait de Mercure une planète unique en son genre, encore active géologiquement malgré sa petite taille et sa proximité avec le Soleil. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'était il y a 77 ans : la création de l'État d'Israël. Joie et fierté pour les juifs qui voient leur rêve d'État se concrétiser. Accablement pour les populations arabes sur place. La semaine dernière, les Palestiniens commémoraient ce qu'ils appellent la « Nakba », la « catastrophe » en français, en référence à l'exode et à l'expulsion de plus de 800 000 Palestiniens de leurs terres après la création de l'État d'Israël. Ce fut le cas hier, notamment dans le camp de réfugiés d'Askar aux abords de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Pour les Palestiniens rencontrés sur place par RFI, la situation à Gaza est une continuation de cette histoire tragique. De notre envoyée spéciale à Naplouse,Jusqu'à la dernière minute, un doute planait sur la tenue des commémorations de la Nakba. Le matin même, les forces spéciales israéliennes ont investi le camp de réfugiés voisin de Balata. Elles viennent de se retirer. La fanfare démarre. Des centaines de personnes défilent dans les rues du camp d'Askar. Parmi eux, de nombreux enfants et de jeunes habillés en tenue d'époque. « On est habillés comme nos ancêtres qui ont été déracinés en 1948 pendant la Nakba. Quand on les a fait sortir de leurs terres, ils étaient habillés comme ça. Mes grands-parents vivaient leurs vies normalement dans la ville de Lod quand des milices sionistes leur ont demandé de partir trois jours seulement. Ils avaient promis de les faire revenir. Mes grands-parents sont partis et, 77 ans plus tard, ils ne sont toujours pas rentrés », témoigne Jamil, un grand adolescent qui arbore une longue jellaba et un keffieh. Un petit train arrive plein à craquer. « Ce train symbolise la Nakba et le fait qu'on veut rentrer chez nous. C'est aussi pour que les enfants puissent s'amuser et qu'ils n'oublient pas nos villes, Jaffa et Haïfa. On ne doit pas les oublier. Mes grands-parents m'ont raconté que ce sont de belles villes et qu'on a une maison là-bas. J'espère qu'on pourra y retourner un jour », explique Qacem, 15 ans. Jaffa et Haïfa se situent désormais en Israël. Dans la foule, certains enfants brandissent aussi des armes ou des clefs en cartons. Le message est clair et assumé ici : le « droit au retour » se fera coûte que coûte. Pour Samer Al Jamal, qui supervise les programmes scolaires au ministère palestinien de l'Éducation nationale, transmettre la mémoire de la Nakba est crucial. « Au sein du ministère de l'Éducation nationale, nous faisons en sorte que le récit palestinien des événements soit présent dans les programmes scolaires. On organise aussi des évènements dans nos écoles. Des activités, des festivals, tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces élèves continuent d'être attachés à cette terre. Les Israéliens ont cru que les anciens allaient mourir et que les plus jeunes allaient oublier. Cette génération n'oubliera pas la terre de ses grands-parents et de ses ancêtres. Chaque génération se passera le flambeau du souvenir », estime-t-il.Sur les banderoles ou dans les discours, une phrase revient sans cesse : la « Nakba continue ». Ghassan Daghlas, gouverneur de Naplouse en explique la signification : « La Nakba continue, oui. Tant que l'occupation perdure, la Nakba continue. Tant que l'injustice se maintient vis-à-vis du peuple palestinien, alors la Nakba continue. On espère que cette injustice cessera et que le peuple palestinien pourra accéder à son rêve d'État indépendant avec Jérusalem comme capitale. » Quelques heures après cette cérémonie, on apprenait qu'Israël lançait sa vaste offensive terrestre sur Gaza. À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la mémoire de la Nakba perpétuée
I det här avsnittet går podd-duon Sofia Fahrman Engelbert och Tove Norström igenom ELLEs juni-nummer. De pratar bland annat om sommarens dofter, festivalmode och Brilliant minds. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Cela peut surprendre, mais l'air que vous respirez dans une salle d'escalade pourrait être aussi pollué – voire plus – que celui d'une route très fréquentée. C'est la conclusion alarmante d'une étude menée par des chercheurs suisses de l'EPFL et autrichiens de l'Université de Vienne, qui se sont penchés sur un élément inattendu : les semelles des chaussures d'escalade.Ces chaussures, conçues pour offrir une adhérence maximale, sont fabriquées à partir de caoutchoucs très techniques, similaires à ceux utilisés dans les pneus automobiles. Cette similarité n'est pas anodine : comme les pneus, ces semelles contiennent des additifs chimiques leur conférant durabilité et résistance. Problème : lorsque les grimpeurs évoluent sur les murs, les semelles s'usent, libérant des microparticules dans l'air confiné des salles.L'analyse de l'air intérieur dans plusieurs salles d'escalade a révélé des niveaux de pollution parmi les plus élevés jamais enregistrés dans des environnements clos. Selon Thilo Hofmann, vice-directeur du CeMESS à l'Université de Vienne, ces concentrations sont comparables à celles observées sur les axes routiers très fréquentés des grandes villes.Parmi les substances identifiées, on retrouve notamment le 6PPD (N-(1,3-diméthylbutyl)-N'-phényl-p-phénylènediamine), un stabilisateur de caoutchouc utilisé pour retarder l'usure. Ce composé, déjà impliqué dans la mortalité massive de saumons dans certaines rivières nord-américaines, devient un toxique environnemental reconnu lorsqu'il est libéré sous forme de particules fines.Dans une salle d'escalade, l'accumulation de ces microdébris en suspension, couplée à un renouvellement d'air parfois insuffisant, crée un cocktail potentiellement nocif. Bien que ces résultats soient préoccupants, les chercheurs ne recommandent pas d'abandonner l'escalade pour autant. Au contraire, ils appellent à une meilleure aération des locaux, à fréquenter les salles aux heures creuses, et surtout à sensibiliser les fabricants afin qu'ils remplacent les composés chimiques dangereux par des alternatives plus sûres.Cette étude met en lumière un paradoxe : une activité perçue comme saine et proche de la nature peut, en intérieur, exposer à des niveaux de pollution inattendus. C'est un appel à la vigilance, non à la peur, pour que sport et santé restent compatibles – jusque dans les moindres recoins des salles d'escalade. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Van onze Correspondent is een serie van de makers van podcast De Dag. Iedere zaterdag maken we kennis met een van de correspondenten van de NOS, het land waar ze wonen, en de verhalen die wat hen betreft meer aandacht verdienen. Vandaag: Afrika-correspondent Elles van Gelder. Elles, opgegroeid in een klein dorp in Gelderland, vertelt in deze podcast hoe ze al van jongs af aan wist dat ze naar een plek 'ver weg' wilde. Die plek werd Zuid-Afrika, waar ze al ruim 15 jaar woont en van waaruit ze ook al zes jaar voor de NOS de rest van het continent bereist. Ze is een 'rouwdouwer' en werkt altijd door, ook al is het gevaarlijk, of zijn haar persoonlijke omstandigheden zwaar. In 2020 werd ze behandeld voor een agressieve vorm van borstkanker en verscheen ze ook toen haar haar uitviel op de televisie. 'Dat vond ik belangrijk,' zegt ze daarover, al kan ze naar beelden van zichzelf uit die tijd niet goed meer kijken. Elles is op veel 'rotplekken' in Afrika geweest, plekken waar ze getuigenissen optekende van gruwelijkheden, etnisch geweld en genocide. Ze vindt het onbegrijpelijk dat de wereld weg lijkt te kijken van dit soort verhalen en het sterkt haar in haar motivatie om juist naar die plekken toe te blijven gaan. Werken in Afrika is zeer complex. '70 procent van mijn werk is logistiek.' Om toegang te krijgen tot landen moet je toestemming hebben, maar soms is er geen officiële regering meer en moet je onderhandelen met rebellen om ergens heen te mogen. De cultuurtip van Elles: Kletsrym (rap) uit Kaapstad, in het bijzonder Nooit genoeg van Matt Levai Presentatie en montage: Elisabeth Steinz Redactie: Judith van de Hulsbeek
durée : 00:05:12 - Philosophie - par : Thibaut de Saint-Maurice - Peut-on dire qu'une cuisine est meilleure qu'une autre ? Santé, goût, raffinement… Thibaut de Saint Maurice explore cette question en convoquant Levi-Strauss et démonte l'illusion des hiérarchies culturelles : en cuisine comme ailleurs, la richesse vient du partage.
durée : 00:58:39 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Anne-Toscane Viudes - Pavillonnaires ou parsemées de grands ensembles, les banlieues sont des territoires pluriels, souvent victimes de préjugés et de mépris. Elles ont pourtant été à l'avant-garde de politiques d'aménagement révolutionnaires, autant que le creuset d'une riche avant-garde culturelle et artistique. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Emmanuel Bellanger Historien; Antonin Gay-Dupuy Historien; Horya Makhlouf Historienne de l'art et critique d'art
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Depuis plusieurs mois, les cryptomonnaies sont au cœur de faits divers inquiétants : dirigeants de start-up enlevés, proches séquestrés, tentatives de racket... Autant d'affaires qui révèlent l'envers d'un secteur à la croissance fulgurante, mais qui attire aussi les convoitises les plus violentes. Décryptage. Un peu de pédagogie ne fait jamais de mal. Une cryptomonnaie, c'est est une monnaie 100% virtuelle. Elle n'existe pas sous forme de pièces ou de billets, mais sous forme de jetons numériques, protégés par un système de cryptographie. Pour y accéder, il faut un portefeuille numérique, sécurisé par une « clé privée », une sorte de mot de passe unique connu de son seul propriétaire. Ce modèle repose sur un principe simple : permettre des échanges fiables, transparents et sans passer par une banque ou une autorité centrale. C'est cette promesse de liberté, combinée à la valeur que peuvent atteindre ces actifs, qui attire les criminels.Valorisation record, accès rapide : un terrain favorable pour les malfratsSi ces cryptomonnaies attirent tant, c'est parce que leur valeur peut être colossale. Un seul Bitcoin vaut aujourd'hui près de 100 000 dollars. Et contrairement à un coffre-fort ou un compte bancaire, les fonds peuvent être transférés en quelques secondes, depuis un simple téléphone. Mais tout n'est pas si simple pour les cyber-délinquants. La plupart des transactions passent aujourd'hui par des plateformes d'échange régulées, notamment en France et en Europe. Ces plateformes imposent une vérification d'identité stricte, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d'argent. Chaque transaction laisse une trace, comparable à un virement bancaire. Contrairement à un billet de banque dont on ignore l'historique, une cryptomonnaie est traçable de bout en bout. Chaque jeton possède une « carte d'identité » numérique : on peut savoir par quelles adresses il est passé, dans quel ordre, et parfois même à qui il appartenait. Cette transparence rend le blanchiment ou la revente illicite bien plus complexe.À lire aussiDonald Trump et les cryptomonnaies: quand le business est aussi politiqueUn système sécurisé, mais pas à l'abri des dérivesMais il existe une faille. Toutes les cryptomonnaies ne transitent pas par ces plateformes. Certains experts préfèrent gérer leurs fonds de manière autonome, via des portefeuilles hors ligne, sans intermédiaire. Ce sont souvent ces profils qui sont ciblés par les malfrats : ils détiennent parfois des fortunes numériques et sont en mesure d'effectuer des transactions discrètes. S'ils cèdent à la pression ou aux violences, que se passe-t-il ensuite? Les criminels se retrouvent avec des actifs certes volés, mais traçables. Ils doivent trouver des acheteurs ou des moyens de convertir ces cryptos en monnaie classique. Et c'est là que les choses se compliquent. Car sans plateforme, difficile de trouver preneur, et les plateformes sérieuses exigent de connaître l'origine des fonds. Cette traçabilité, si souvent critiquée par les puristes du « crypto-anonymat », devient donc une alliée précieuse pour les enquêteurs. Elle permet de suivre le fil des transactions, d'identifier des réseaux, voire de retrouver les auteurs d'un vol numérique.À lire aussi«Gain maximal, prise de risque minimale»: pourquoi les cryptomonnaies attirent les malfaiteurs?
Et si Sébastien Thoen et Valérie Mairesse prenaient des cours auprès de François Alu ? Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 15 mai 2025 : Bétharram : 5h30 sur le grill... Bayrou s'expliqueUne audition longue et sous tension. Pendant plus de cinq heures, François Bayrou, accusé depuis plusieurs semaines d'avoir fermé les yeux sur les violences commises pendant des décennies à Notre-Dame de Bétharram, alors qu'il était à des positions de pouvoir dans la région, s'est expliqué hier devant la commission d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires de l'Assemblée nationale. Interrogé par les rapporteurs Paul Vannier (la France insoumise, LFI) et Violette Spillebout (Renaissance), l'élu béarnais n'a cessé d'écarter toute responsabilité politique, a réfuté avoir menti et être intervenu auprès de la justice et a dénoncé une cabale politique. Une séquence tendue de questions - réponses qui s'est prolongée tard dans la soirée et a souvent viré à l'affrontement.À la sortie, si François Bayrou s'est montré satisfait évoquant pour lui un "moment libérateur", la présidente de la commission a peu apprécié la tonalité du Premier ministre. "Nous avons mené nos travaux aussi sereinement que d'habitude, avec la même méthodologie que l'on utilise depuis plus de deux mois et nous avons auditionné plus de cent personnes", a expliqué la députée socialiste de Seine-Saint-Denis, Fatiha Keloua Hachi. "Je l'ai trouvé confus, parfois même agressif et grossier à notre égard (…) Nous devons relire les procès-verbaux" et "revisionner" les cinq heures trente d'audition", a fait valoir la présidente de la commission, avant de promettre de prendre "les mesures qu'il faudra (…) en temps voulu".Le chef du gouvernement s'en est régulièrement pris au corapporteur LFI, Paul Vannier, l'accusant de "malhonnêteté", de "manipulation" et de faire de cette commission un procès politique. Mais pour l'insoumise Sarah Legrain, il faut inverser les accusations. "François Bayrou a décidé d'en faire une guerre politique, là où tout le monde l'attendait sur la question de ses responsabilités politiques." "Il met en cause la commission. Il met en cause un des rapporteurs. Il accable l'enseignante qui a servi de lanceur d'alerte, prétend que deux militaires haut gradés de la gendarmerie sont des menteurs. Il se victimise et il refuse de voir la réalité. Pour moi, c'est assez accablant, c'est un véritable naufrage", a réagi la socialiste Colette Capdevielle.Plusieurs députés, du centre à l'extrême droite, se sont en revanche indignés de la manière dont François Bayrou a été interrogé sur sa connaissance des faits, évoquant une "indécence totale", un "procès stalinien" ou encore une "exploitation assez indigne". Sur Radio J, le chef des députés Modem, Marc Fesneau, très proche de François Bayrou, s'en est pris à M. Vannier, jugeant "cette façon de traiter les gens assez dégueulasse". "C'est du stalinisme", a-t-il estimé, évoquant "un procès à charge". "Il faut qu'on arrête avec les commissions d'enquête" à l'Assemblée nationale "parce qu'on en fait des objets politiques permanents", où "il ne s'agit pas de combattre, il s'agit d'accuser l'autre".Les travaux de la commission d'enquête sur le contrôle par l'Etat des violences à l'école ont débuté en mars dernier avec l'écoute des victimes, puis l'audition des administrations de l'Etat, des institutions religieuses, de chercheurs. Elles vont se poursuivre avec l'audition des responsables politiques, ministres actuels et passés. Ses conclusions seront rendues à la fin du mois de juin.Que retenir des cinq heures d'audition de François Bayrou ? Quel est le rôle d'une commission d'enquête parlementaire ? Comment fonctionne-t-elle ? Enfin l'affaire Pelicot aurait-elle pu être évitée ? Dans son nouveau livre, "Fétiche45 : les autres vies" de Dominique Pelicot, le grand reporter au magazine Marianne Laurent Valdiguié évoque de nombreux dysfonctionnement. Il en a parlé à nos journalistes.LES EXPERTS :- Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine- Marion SOLLETTY - Grand reporter - Politico- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Le Nouvel Obs- Jean GARRIGUES - Historien, président de la commission internationale d'histoire des assembléesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Nous sommes vers 481 à Tournai. Childéric, roi des Francs saliens, premier de la dynastie des Mérovingiens, père de Clovis, meurt âgé d'une bonne quarantaine d'années. En tant que païen, il est inhumé avec ses chevaux, à la manière germanique, mais aussi vêtu d'un manteau de pourpre tenu par une fibule d'or à la manière romaine. Il porte au doigt un anneau servant à sceller les actes officiels sur lequel on peut lire la formule : « Childéricus rex » (Childéric roi). Mais ce n'est pas tout, pour l'accompagner dans son dernier voyage, on dépose, dans sa sépulture, des armes, des bijoux et trois cents abeilles faites d'or et de pierres fines rouges : des grenats. Quelques siècles plus tard, en 1653, à l'occasion d'un chantier de construction près de l'Eglise Saint-Brice, un travailleur découvre le fabuleux trésor. Trouvaille inestimable qui va susciter toutes les convoitises. Commence alors un périple qui va emmener les curieux de Tournai à Paris, de Bruxelles à Vienne. Les abeilles du trésor, car elles sont les pièces les plus attirantes, vont passer sous l'œil des plus fameux monarques d'Europe : Louis XIV, Napoléon, Pierre le Grand. Elles vont exciter l'avidité d'une comtesse en affaire avec le célèbre Vidocq. L'affaire sera rocambolesque. Mais que reste-t-il du trésor de Childéric ? Invitée : Nathalie Stalmans, docteure en histoire, chercheuse au FNRS, autrice de « D'or et de grenat » ; éd. Samsa. Sujets traités : Childéric, roi, Francs, Mérovingiens, dynastie, Clovis, trésor, abeilles Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
" Au royaume de Mirlevent, le roi Hector-le-Bouillonnant a sept enfants. À chaque fête des Rouflaquettes, tous remportent un concours. Voilà qui le rend fier ! Justinien est champion de boxe, Mélissande fait des coiffures incroyables, Antonia plonge comme un requin, Albéric fait des bulles de savon géantes, Ursuline est imbattable en galipettes et Clodomir est le roi de la pâte à modeler. Mais… cela ne fait que six…" Pépin, graine de champion, une histoire lue par Rémi, écrite par Aude Le Morzadec, illustrée par Jean-François Biguet, publiée dans le magazine Pomme d'Api n°712. Le magazine Pomme d'Api propose chaque mois une histoire à écouter en famille. Un podcast plein de tendresse, d'humour et de douceur, dont vous pouvez retrouver le texte original dans le magazine du mois.La grande histoire, ce sont des histoires écrites par des auteurs jeunesse et des journalistes spécialistes de l'enfance. Elles sont lues par de vrais parents ou grands-parents, tontons et tatas, baby-sitters, grands-frères, grandes-sœurs, nounous, cousines, cousins... Ce podcast est préparé et animé par Bayard Jeunesse. Réalisation : Rémi Chaurand, Musique : E. Viau. Habillage sonore et mixage : Gabriel Fadavi. Création visuelle : Marianne Vilcoq . Production : Hélène Loiseau. Voix : Aude Loyer-Hascoet et Rémi.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ten episodes. A whole lot of healing.In this final episode of Work Club, we're looking back on the wild, beautiful journey of unpacking our pain, facing fears, and letting God reshape how we do relationships. From shame to identity, family wounds to freedom—we didn't hold back.Here's what stuck with us. What surprised us. What changed us.God didn't just show up—He flipped the script.Don't forget to subscribe so you never miss an episode!=============================⏰ Timecodes ⏰=============================(0:00) - Intro(1:38) - Biggest Breakthroughs from WorkClub(1:49) - Sam: Fear of Success (3:40) - Erin: Getting Rid of Fear (6:00) - Cliff Jumping(7:38) - Daniel Opens Up(11:00) - Sam's Fear Encounter(13:20) - Elles & Hard Convos(15:35) - Daniel & Changing the Narrative(21:20) - Ingram & Graduating from Shame(25:40) - God Sees Us as His Children(28:00) - Final Thoughts(28:10) - Compassion & Connection & CS Lewis(30:19) - Hindsight Brings Clarity=============================Miss the first episode of the Work Club? Catch episode 1 here.=============================Connect with us:➡︎ YouTube: https://www.youtube.com/@MoralRevolutionInc➡︎ IG: https://www.instagram.com/moralrevolution/ ➡︎ TikTok: https://www.tiktok.com/@moralrev➡︎ Website: http://www.moralrevolution.com
Episode 2/2 Les journalistes Sophie Stadler à la plume et Sophie Rodriguez à la photo ont suivi pendant 18 mois les policiers du Raid... Elles en ont fait un livre aux Editions de la Martinière. Elles sont venues raconter ce reportage au long court dans le podcast La Story des Echos. Avec comme temps fort : les JO 2024 à Paris.« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en mai 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitées : Sophie Stadler (Journaliste) et Sophie Rodriguez (Photojournaliste) pour leur livre « 18 mois avec le RAID » aux Editions de la Martinière. Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : DR. Sons : INA, Police nationale, Europe1, AFP, Publicité Raid, Extrait «30 millions d'amis», Ministère de l'Intérieur, Cérémonie d'ouverture des JO.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au menu de la troisième heure des GG du mardi 13 mai 2025 : "Gaspillage, nos baguettes sont-elles trop grosses ?" avec Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Bruno Poncet, cheminot, et Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie.
Les protéines sont des nutriments essentiels au bon fonctionnement de l'organisme. Elles interviennent dans la réparation des tissus, la digestion, le transport de l'oxygène via l'hémoglobine, et participent activement à la défense immunitaire. On les retrouve dans une grande variété d'aliments : produits laitiers, viandes, œufs, poissons, légumineuses, céréales… Pourtant, consommer trop de protéines, notamment via les régimes hyperprotéinés ou les produits enrichis (barres, poudres, yaourts), peut présenter des risques réels pour la santé.C'est ce qu'alerte l'Observatoire de la Prévention de l'Institut de cardiologie de Montréal. Dans un article de 2024, il met en garde contre le surdosage protéique, notamment issu des sources animales, qui pourrait augmenter le risque d'accidents cardiovasculaires (AVC). Cette alerte repose sur une étude américaine récente, menée à la fois sur des humains et des souris, qui s'est intéressée aux effets de la leucine, un acide aminé abondant dans la viande, les œufs et les produits laitiers.Les chercheurs ont observé que la leucine stimule une voie biologique appelée complexe mTOR, qui, en s'activant dans certaines cellules immunitaires (les macrophages), favorise la formation de plaques d'athérosclérose. Ces plaques peuvent obstruer les artères et augmenter significativement le risque d'AVC ou de crise cardiaque. Ainsi, consommer un repas très riche en protéines animales (plus de 25 g en une seule fois) serait un facteur aggravant, notamment chez les personnes à risque cardiovasculaire.En France, l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation) recommande 0,8 g de protéines par kilo de poids corporel et par jour, soit environ 50 à 60 g pour une personne de 70 kg. Or, les données montrent que 85 % de la population dépasse cette dose, et près de 25 % consomment le double. Les chercheurs montréalais conseillent de ne pas excéder 1,4 à 1,5 g/kg/jour, soit 100 g maximum pour un adulte de 70 kg.Il est également essentiel de répartir les apports protéiques au cours de la journée : un excès ponctuel à un seul repas est plus nocif qu'une consommation modérée étalée. Par exemple, un petit-déjeuner avec un peu de fromage, un déjeuner avec une portion de viande, et un dîner végétarien à base de légumineuses permet un équilibre plus sain.En conclusion, si les protéines sont indispensables à la santé, leur excès, surtout d'origine animale, peut nuire aux artères et au cœur. Comme souvent en nutrition, l'équilibre reste la clé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après le 8 octobre 2023 et l'offensive lancée par le Hezbollah - en solidarité avec le Hamas à Gaza -, 60 000 personnes ont été priées d'évacuer les villages et communautés frontalières au Liban. En mars, le gouvernement israélien a décrété que le retour était possible, mais toutes ne sont pas revenues. Dans le nord d'Israël, le Kibboutz de Kfar Blum, lui, se trouvait juste en dehors de la zone d'évacuation. Trop loin pour que les habitants puissent bénéficier d'une aide gouvernementale pour se réinstaller ailleurs, mais suffisamment proche du Liban pour constituer une cible de choix pour le Hezbollah. Jeux d'enfants dans l'école élémentaire de Kfar Blum. Loin des sons de la guerre qui rythmaient le quotidien l'an dernier.« Ça, c'est une roquette qui part ! Ah, là, elle est tombée. Ils ont tout appris, les enfants, souligne-t-elle en riant. Ils sont très intelligents. Ils se sont habitués à la situation, et je pense que, le soir, ils devaient regarder les informations ! »Limor Dadon et Shani Saar sont deux enseignantes. Elles habitent ailleurs, mais n'ont jamais quitté leur poste, même quand les sirènes hurlaient et les roquettes tombaient. « Certains enfants ont quand même développé de l'anxiété. J'ai un élève qui malheureusement s'est fait pipi dessus en entendant le son des sirènes d'alerte. Il faut s'occuper de quinze enfants qui demandent en panique "mon Dieu qu'est-ce-qui se passe ?". Mais il faut aussi s'occuper de ce garçon qui a peur, et qui a honte de ce qui s'est passé. En tant qu'enseignante, il faut montrer de la force, montrer qu'on contrôle la situation. C'est le plus important. »« En fait, instaurer une routine les aide à rester sains d'esprit. Il faut leur dire "OK, il y a tout ça autour de nous, mais ça va aller". »À lire aussiGuerre au Liban: le cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël a débutéKfar Blum ne sera plus jamais pareil« On a commencé à travailler sans clients, et sans travailleur. On n'avait pas de clients, pas de visiteurs, on n'avait rien. » Elyse est une cadre de l'hôtel Pastoral. Elle décrit la réalité pendant la guerre dans ce lodge de luxe depuis janvier. Après d'immenses efforts de la direction, la main d'œuvre est presque entièrement revenue. « 80 % et on attend, on attend jusqu'à ce que tous les gens retournent avec les enfants. L'année prochaine, j'espère qu'on aura tous nos travailleurs ici. »« Quand tous les habitants seront rentrés, que trouveront-ils ? Quelques maisons partiellement abimées, à réparer sans l'aide du gouvernement puisque les autorités n'ont pas évacué le village », s'exclame Masha. La vieille dame habite Kfar Blum depuis 1955. Pour elle, une chose plus importante encore s'est brisée à Kfar Blum. « Ici, ça ne sera plus jamais comme avant. On ne parle même plus des sujets qui fâchent entre nous. Ça part en hurlements. Ce n'est pas comme en ville où tout le monde s'exprime. On n'est pas ennemis pourtant, on est tous Israéliens. Mais si vous n'êtes pas avec ce gouvernement, Bibi et les autres, on vous déteste et c'est cela qu'ils cherchent. »« Ils », ce sont les soldats du Hezbollah de l'autre côté de la frontière. Dans le nord d'Israël, nombreux sont ceux qui pensent que la menace n'a pas disparu. Des familles avec enfants attendent la fin de l'année scolaire pour se décider éventuellement à retourner à Kfar Blum. Sur les 60 000 personnes évacuées des localités du nord, la moitié seulement seraient rentrées.À lire aussiLiban: la confiance entre le Hezbollah et les nouvelles autorités libanaises se fissure
Ce lundi 12 mai est débattue la loi sur la fin de vie à l'Assemblée nationale. L'occasion pour Florian Gazan de vous expliquer pourquoi trois femmes ont révolutionné la fin de vie. Trois femmes nées en Europe et dont le nom ne vous dit sans doute rien : Jeanne Garnier, Cicely Saunders et Elizabeth Kübler-Ross. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:00 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Je t'aime, un peu beaucoup, passionnément, à la folie… Georgio pose une question importante pour le jeu d'effeuiller la marguerite. Le biologiste François Parcy lui apporte une réponse scientifique très étonnante. - invités : Francois Parcy - François Parcy : Généticien, directeur de recherche CNRS au Laboratoire de Physiologie cellulaire et végétale à Grenoble - réalisé par : Stéphanie TEXIER
durée : 00:29:01 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Timothée de Rauglaudre - Solène et Soazig ont grandi au sein de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, une communauté catholique intégriste où les femmes doivent obéissance et soumission aux hommes. Elles se sont enfuies après avoir subi des violences physiques et psychologiques. Récits parallèles d'une quête de la liberté. - réalisation : Yaël Mandelbaum
Pendant longtemps, j'ai vu ma sensibilité comme une faiblesse. J'avais cette croyance insidieuse, profondément ancrée : « Je ne suis pas quelqu'un de fort émotionnellement ». Avec elle venait la peur d'être submergée dans des situations difficiles, de ne pas avoir la force de faire face.Et puis un jour, j'ai compris que je m'étais raconté la mauvaise histoire sur ma sensibilité, et ça a totalement transformé le regard que je porte sur moi et ce dont je suis capable. Cette semaine, je vous raconte cette prise de conscience et comment j'ai retourné ma croyance comme une chaussette.Si vous vous êtes déjà jugé·e parce que vous ressentez tout très fort et très intensément… si vous vous êtes déjà sentie inadapté·e ou incompris·e dans vos ressentis, cet épisode est pour vous.C'est une invitation à vous réconcilier avec votre sensibilité, à questionner les histoires que vous vous racontez sur vous-même, et à ouvrir de nouveaux chemins de pensée – qui vous donneront de l'élan et de la confiance pour avancer.
Quand on imagine un Viking en plein combat, on pense immédiatement à une grande hache tranchante brandie avec rage. Et ce n'est pas un cliché : les Vikings utilisaient bel et bien majoritairement des haches au combat, bien plus que des épées. Mais pourquoi ce choix ? Était-ce une question de stratégie, de tradition… ou tout simplement de budget ? Plongeons dans les coulisses de l'armement viking.La hache : un outil devenu armeD'abord, la hache était un outil courant dans la vie quotidienne des Scandinaves. Qu'il s'agisse de couper du bois, de construire des bateaux ou d'abattre des arbres, chaque foyer possédait une ou plusieurs haches. Résultat : c'était une arme familière, robuste et polyvalente. En temps de guerre, il suffisait de renforcer le manche ou d'affûter la lame pour transformer cet objet domestique en arme redoutable.Les archéologues ont retrouvé de nombreuses haches de guerre spécifiques, notamment la célèbre "hache danoise", longue et à lame large, utilisée à deux mains. D'autres modèles étaient plus compacts, légers et rapides, parfaits pour les raids éclairs.L'épée : un luxe réservé à l'éliteL'épée, elle, n'était pas à la portée de tous. Fabriquée en fer, souvent décorée, équilibrée et nécessitant un savoir-faire de forgeron très avancé, elle coûtait extrêmement cher. Pour un Viking ordinaire, l'épée représentait un symbole de richesse et de prestige.Certaines épées, comme les fameuses Ulfberht, étaient si bien conçues qu'on les considère comme les Rolls-Royce de l'époque. Elles étaient souvent transmises de génération en génération, accompagnées de rituels funéraires. Mais dans un combat de masse ou un raid, peu de guerriers en possédaient réellement.Efficacité et brutalitéLa hache n'avait pas seulement l'avantage du coût : elle était aussi terriblement efficace. Grâce à son poids décalé, elle permettait des frappes puissantes capables de briser des boucliers, d'éventrer des armures légères ou de désarmer un adversaire. Certaines étaient dotées de crochets, permettant d'agripper un bouclier ou de tirer un ennemi au sol.De plus, dans la tradition viking, le combat rapproché, brutal et direct était valorisé. La hache incarnait cette philosophie du guerrier sans fioritures, efficace et sans peur.Une arme identitaireEnfin, la hache était aussi un marqueur culturel. Elle symbolisait l'identité scandinave, à tel point qu'on la retrouve gravée sur des pierres runiques, des pendentifs, et même dans les mythes — le dieu Thor lui-même manie une arme lourde, le marteau Mjöllnir, qui partage une parenté symbolique avec la hache.En résumé, les Vikings se battaient avec des haches parce que c'était pratique, économique, redoutable… et profondément enraciné dans leur culture. Une arme à la fois populaire et mythique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.