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Vous avez appris à retenir vos soupirs, à cacher vos bâillements, à ravaler vos larmes ? On vous a dit que ça faisait mauvaise impression, que c'était un signe de faiblesse ou d'ennui ?En réalité, ces réflexes naturels sont trois moyens puissants de réguler votre système nerveux. Dans cet épisode, je vous explique pourquoi on vous a appris à les réprimer et comment les réhabiliter pour mieux gérer votre stress, et retrouver plus de sérénité au quotidien.Ce que vous allez découvrir : • Pourquoi soupirer n'est pas se plaindre mais libérer une pression intérieure • Comment le bâillement agit comme un reset physiologique • En quoi les larmes sont un outil de régulation émotionnelle unique • Comment vous réapproprier ces pratiques dans une société qui les réprimeCes pratiques sont simples, gratuites, et toujours à votre portée. Elles peuvent transformer la façon dont vous vivez le stress et la pression au quotidien.N'oubliez pas de :
Depuis le 27 septembre, le Maroc assiste à la naissance d'un mouvement de contestation porté par sa jeunesse sous le nom « GenZ 212 ». Un mouvement horizontal, démocratique, porté par des étudiantes et étudiants principalement issus des classes moyennes qui s'indignent contre les inégalités, la corruption et réclament « une réforme du système éducatif et des services de santé publique ».Fin septembre, l'annonce du décès de huit femmes enceintes dans un hôpital public d'Agadir a mis le feu aux poudres. Les premières manifestations ont eu lieu à l'appel d'organisateurs anonymes réunis sur la plateforme Discord. Elles réunissent des jeunes désabusés, qui ne parviennent plus à s'imaginer un avenir dans un pays où le taux de chômage des 15-24 ans frôle les 40 %. Récit, dans cet épisode de Code Source, avec Vincent Mongaillard, journaliste au Parisien et envoyé spécial à Rabat.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Pénélope Gualchierotti, Clara Grouzis, Anaïs Godard et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Etenne Contestabile - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TV5Monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au cœur de l'Amérique industrielle naissante, trois femmes, Lucy Parsons, Voltairine de Cleyre et Emma Goldman, ont mené un combat acharné contre l'exploitation salariale, pour l'éducation et pour la liberté des corps. Elles ont créé des ponts entre l'anarchisme et les luttes féministes. Les engagements de ces trois militantes se sont confrontés à la violence d'État et à l'incarcération. Retour sur le parcours de ces femmes en colère avec Léa Gauthier. Sujets traités : Amérique, Lucy Parsons, Voltairine de Clayre, Emma Goldman, éducation, liberté, anarchisme, féminisme, politique, patriarcat, Léa Gauthier Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi est-il si difficile de raconter son histoire, quand on est asiatique en France ?Dans cet épisode solo, je vous parle à cœur ouvert de ce qui m'a bloquée pendant des mois. Ce n'est pas un manque d'idées. Ni du à mon perfectionnisme (un peu, mais pas que). Il y avait autre chose. Qui vous touche peut-être aussi. J'ai eu un déclic. Et j'ai voulu vous partager mes batailles intérieures, les mécanismes qui nous empêchent, souvent, de prendre la parole, et les réponses que j'ai trouvées récemment.Dans cet épisode, je vous parle de :ce qui m'a empêchée de publier des épisodes sur ce podcastdu mythe de la minorité modèle et de ses effets sur nos parcoursde l'exigence de perfection héritée de notre éducation et de notre culturede la légitimité à raconter nos histoires dites "ordinaires"de la violence de l'invisibilisation des récits asiatiquesde ce que signifie "reprendre la parole" dans un contexte de sous-représentationet de comment j'ai décidé de relancer Asiattitudes avec moins de blocagesC'est un bout de journal intime qui j'espère, résonnera chez certain•es d'entre vous. C'est ma manière de me rappeler, et de nous rappeler à tous•tes, par la même occasion, que nos histoires méritent d'exister. Même quand elles ne sont pas spectaculaires. Parce que ces histoires nous appartiennent. Elles ne seront racontées par personne d'autre que nous. Et qu'elles sont le seul moyen de transformer les représentations.Bonne écoute !Mélanie***Références citées dans l'épisode :Podcast : Comment écrire de nouveaux récits - Renverser la table, avec Alice ZeniterComprendre l'histoire des immigrations est et sud-est asiatiques - Asiattitudes, avec Simeng WangSuivre Asiattitudes :✨ Abonnez-vous au podcast sur votre application d'écoute ✨ Partagez les épisodes qui vous ont interrogé, qui ont résonné en vous✨ Suivez Asiattitudes sur les réseaux : Instagram, Linkedin✨ Abonnez-vous à la newsletter AsiattitudesCrédits :Ecriture, animation, réalisation : Mélanie Hong.Générique : Hongli Wang.Graphisme : Mélanie Hong.Email : asiattitudes (at) gmail.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:26:14 - Le Mag de la vie quotidienne - par : Ali Rebeihi - Qu'on les aime ou qu'on les déteste, les mathématiques se retrouvent dans chaque dimension de notre vie de tous les jours : en préparant une pizza, en payant par carte bancaire ou même en écoutant une chanson des Beatles. Alors comment les voir et s'en amuser ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Au XVIIIᵉ siècle, Venise est la capitale de la fête, du mystère et des intrigues. Ses bals masqués et ses salons mondains attirent l'Europe entière. Parmi les multiples accessoires de cette société raffinée, un objet insolite se distingue : la moretta, un masque destiné aux femmes, qui a la particularité de les condamner… au silence.La moretta est un petit masque ovale, généralement en velours noir, qui recouvre entièrement le visage. Contrairement aux autres masques vénitiens, elle ne s'attache pas avec un ruban. Pour la maintenir, la femme devait serrer entre ses dents un bouton ou un petit bâtonnet placé à l'intérieur. Résultat : impossible de parler sans faire tomber le masque. Par essence, la moretta réduisait donc celle qui la portait au rôle d'observatrice muette.Mais pourquoi un tel objet a-t-il vu le jour ? L'usage de la moretta n'était pas seulement esthétique. Dans les salons et les fêtes, elle donnait aux femmes un air de mystère, de retenue, accentuant le pouvoir de séduction par l'absence de parole. Le silence forcé devenait un langage en soi, laissant place aux regards, aux gestes, aux attitudes. Elle protégeait aussi l'anonymat, permettant de circuler dans la haute société sans révéler son identité.Pourtant, cette fonction séductrice avait un revers. La moretta illustre aussi le statut des femmes dans la société vénitienne de l'époque : tenues d'être belles, intrigantes, mais surtout discrètes. En leur interdisant de parler, le masque les réduisait à un rôle d'apparence, d'énigme silencieuse, dans un univers dominé par les hommes.L'objet fascina les observateurs étrangers. Dans ses récits, Jean-Jacques Rousseau mentionne ces « femmes muettes » cachées derrière un masque noir, mystérieuses et frustrantes à la fois. Des gravures du XVIIIᵉ siècle montrent la moretta comme un accessoire à la mode, adopté par les dames de la noblesse, mais aussi par certaines courtisanes qui s'en servaient pour intriguer davantage.Avec le déclin de la République de Venise à la fin du XVIIIᵉ siècle et la fin progressive des grandes mascarades, la moretta disparaît peu à peu des usages. Elle reste toutefois dans l'histoire comme un symbole à double face : un accessoire de séduction raffiné, mais aussi un outil qui matérialisait la mise au silence des femmes dans une société hiérarchisée et codifiée.Aujourd'hui, on retrouve des morette dans les musées ou lors des reconstitutions du carnaval de Venise. Elles rappellent à quel point un simple masque peut révéler, mieux que de longs discours, les rapports de pouvoir d'une époque. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une étude conjointe des universités de Berkeley, Stanford et Harvard révèle un écart frappant : les femmes utilisent les outils d'IA environ 25 % de moins que les hommes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue sur Avant j'étais prof, le podcast des enseignants en reconversion.Dans cet épisode qui signe le retour du format "table ronde", j'ai le plaisir d'accueillir Pauline et Laura : 2 profs reconverties suite au bilan de compétences pour enseignants de ma partenaire Caroline.Ensemble, elles reviennent sur ce qui les a menées à se tourner vers un bilan de compétences, ainsi que sur la façon dont elles ont vécu ces quelques mois d'accompagnement. Elles se souviennent des difficultés, des réussites, des déclics, et de toutes les étapes qui ont jalonné leur parcours.Aujourd'hui, Pauline est secrétaire générale dans un collège et Laura est responsable d'un projet associatif de jumelage de classes qui favorise la mixité sociale.Cet épisode parle de confiance en soi, d'état d'esprit, de peurs financières, d'investissement personnel et de santé mentale (entre autres).Bonne écoute,_____
Pour en débattre - Thibaud Voïta, docteur en Science politique, conseiller à l'Institut Jacques-Delors et directeur de master à l'EM Lyon - Anna Creti, professeur d'Économie à l'Université de Paris Dauphine-PSL, directrice scientifique de la Chaire Économie du Gaz et de la Chaire Économie du Climat - Thierry Bros, spécialiste des questions d'énergie, professeur à Sciences Po Paris et Senior Energy Expert à l'Energy Delta Institute. Coauteur du livre Géopolitique du gaz russe, éditions L'inventaire.
Les signaux d'alerte de multiplient : le recours aux énergies fossiles se généralise. Hier lundi l'administration du président américain Donald Trump a annoncé vouloir ouvrir des millions d'hectares fédéraux à l'extraction de charbon. Selon un récent rapport international les principaux pays producteurs d'hydrocarbures prévoient de mettre sur le marché, d'ici à 2030, plus du double de la quantité de combustibles fossiles compatible avec l'accord de Paris. Pourquoi cette dynamique ? Peut-on l'enrayer afin d'atteindre les objectifs climatiques ? Pour en débattre - Thibaud Voïta, docteur en Science politique, conseiller à l'Institut Jacques-Delors et directeur de master à l'EM Lyon - Anna Creti, professeur d'Économie à l'Université de Paris Dauphine-PSL, directrice scientifique de la Chaire Économie du Gaz et de la Chaire Économie du Climat - Thierry Bros, spécialiste des questions d'énergie, professeur à Sciences Po Paris et Senior Energy Expert à l'Energy Delta Institute. Coauteur du livre Géopolitique du gaz russe, éditions L'inventaire.
Ce mercredi 1er octobre, c'est la rentrée scolaire pour les écoliers, collégiens, lycéens et étudiants au Tchad. Mais certains n'ont pas eu droit aux vacances : ce sont les élèves des écoles coraniques, appelés Mouhadjirines dans le pays. Souvent, ils viennent de très loin, quittent leur famille et rejoignent une école coranique. La plupart ont recours à la mendicité pour payer l'accès à cette école. Pour offrir un meilleur encadrement et une meilleure intégration à ces Mouhadjirines, ainsi que des perspectives, le Secours islamique France (SIF) a lancé le programme pilote « Tawde ». Il est présent dans l'ouest du pays, dans la région du lac, mais aussi à Ndjamena, dans sept écoles coraniques. C'est l'heure de la pause pour Yacoub et ses camarades. Il n'a que 15 ans, mais il étudie dans cette école coranique depuis ses deux ans : « Tôt le matin, on a le cours coranique, et vers 8 heures, on passe au cours séculier. Mais je suis encore obligé de mendier. Ça me permet de me nourrir, sinon je ne trouve pas toujours de quoi manger. Et tous les vendredis, je verse 100 FCFA à l'école coranique. » Plus tard, Yacoub rêve de trouver un travail. Il aimerait intégrer un bureau de l'administration tchadienne. Pour les accompagner dans leurs projets, plusieurs professeurs du SIF enseignent le français, par exemple, mais des activités créatives et ludiques sont aussi prévues. Elles sont assurées par Djibril Hissène Mouhammad, l'animateur communautaire : « Les enfants aussi ont besoin de temps pour s'amuser. On a tous été à l'école. Et on a été à l'école coranique. Moi, j'ai fait la mendicité pendant trois ans, avant de regagner l'école. Et aujourd'hui, je travaille. Et il y a tant de milliers d'exemples dans le pays. » À écouter aussiTchad: comment améliorer la prise en charge des enfants des écoles coraniques? Tous les jours, au moment des cours séculiers, des repas et des encas sont distribués : « On a mis des intrants alimentaires à leur disposition pour qu'ils aient de quoi se nourrir. Au lieu de mendier, ils apprennent ici et, en même temps, ils ont de quoi à manger. » Impliquer la communauté pour mieux intégrer les enfants Autre élément pris en compte par le SIF : l'intégration au sein de la communauté du quartier. Lassine Doumbia, coordinateur programme au sein du SIF : « Le programme a mis en place pas mal de petits comités communautaires. Ouvrir la gestion de l'école à la communauté d'accueil facilite l'acceptation de l'école et l'acceptation des enfants. Dans la majeure partie des cas, l'exclusion de ces enfants est liée au fait que les gens ne comprennent pas trop leur mode de vie pour se nourrir – généralement, la mendicité. Tout ceci, on y travaille par des sensibilisations qu'on donne au prorata à des personnes qui sont de la communauté. » Le programme « Tawde » est encore un projet pilote, mais déjà plus 2 000 enfants en bénéficient. Objectif : réussir à intégrer les écoles coraniques dans le système éducatif formel. À écouter aussiLe Tchad face au fléau des enfants mendiants
Dans ce nouvel épisode d'Insight, nous recevons Charles Rapine, Responsable du développement chez Carburant. Avec lui, on explore l'univers des fandoms : ces communautés de fans capables de transformer une série, une marque ou même une paire de sneakers en phénomène mondial. Comment distinguer fans et super fans ? Faut-il créer sa propre communauté ou rejoindre celles qui existent déjà ? Quels sont les pièges à éviter pour ne pas apparaître trop commercial ? Et surtout, comment ces communautés peuvent devenir de véritables leviers d'engagement, d'innovation et même de business ? Charles nous partage son expertise sur le sujet.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les théories du complot ont toujours fasciné : de l'assassinat de Kennedy aux supposés secrets cachés sur la Lune, elles attirent l'attention et s'enracinent dans l'opinion publique. Mais pourquoi notre cerveau semble-t-il si réceptif à ces récits parallèles ? Les neurosciences offrent plusieurs pistes pour comprendre ce phénomène.D'abord, notre cerveau est une formidable machine à détecter des schémas. Évolutivement, il valait mieux repérer trop de liens que pas assez : mieux vaut imaginer un prédateur caché dans les fourrés que de l'ignorer. Ce biais, appelé apophénie, pousse à voir des connexions et des intentions là où il n'y en a pas forcément. Les théories du complot exploitent cette tendance : elles donnent une cohérence apparente à des événements chaotiques.Ensuite, la dimension émotionnelle joue un rôle clé. Face à une catastrophe, comme un attentat ou une pandémie, accepter le hasard ou l'incompétence est psychologiquement difficile. Les théories du complot apportent une explication plus “satisfaisante” : si quelqu'un contrôle la situation, alors le monde reste prévisible. Cela réduit l'angoisse liée à l'incertitude, même si l'explication est fausse. Des études en imagerie cérébrale montrent que l'incertitude active l'amygdale, centre de la peur et de l'anxiété, tandis que les récits complotistes activent le cortex préfrontal, impliqué dans la recherche de sens et la rationalisation.De plus, croire aux complots répond à un besoin identitaire. Se sentir détenteur d'un savoir “caché” procure un sentiment de supériorité et d'appartenance à une communauté éclairée, contre la masse des “naïfs”. Sur le plan neurologique, cela stimule les circuits de la récompense dopaminergiques, semblables à ceux activés par les réseaux sociaux : notre cerveau aime se sentir unique et valorisé.Une étude publiée en 2019 dans Nature Human Behaviour par Roland Imhoff et Martin Bruder montre que l'adhésion aux théories du complot est fortement liée au besoin de certitude et de singularité. Les chercheurs soulignent que plus une personne ressent un manque de contrôle, plus elle est susceptible d'accepter des récits complotistes qui rétablissent une illusion d'ordre.En somme, notre attirance pour les théories du complot n'est pas due à un défaut d'intelligence, mais à la manière dont notre cerveau traite l'incertitude, l'anxiété et le besoin de sens. Elles exploitent des mécanismes neuronaux anciens : la détection de schémas, la gestion de la peur, et la recherche de reconnaissance sociale. Autrement dit, le complotisme est une réponse naturelle de notre cerveau… mais pas forcément une réponse rationnelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une récente méta-analyse menée par l'Université de Singapour soulève une alerte sérieuse : consommer une seule boisson énergisante par mois pourrait déjà accroître le risque de pensées suicidaires ou même de tentatives de suicide.Ce que dit l'étudeLes chercheurs ont examiné 17 études totalisant plus de 1,5 million de participants. Leur but : explorer le lien entre la consommation de café ou de boissons énergisantes et les risques de pensées suicidaires ou de tentatives de suicide. Leur résultat le plus frappant : même une dose minimale — une canette par mois — est associée à une augmentation significative du risque. Plus la consommation augmente, plus le risque semble croître. En parallèle, la consommation de café, lorsqu'elle reste modérée, paraît au contraire associée à une diminution du risque.Pourquoi une telle différence entre café et boissons énergisantes ?Plusieurs explications sont avancées. D'abord, la composition : les boissons énergisantes contiennent non seulement de la caféine, parfois en grandes quantités, mais aussi d'autres stimulants comme la taurine ou le guarana, souvent combinés à du sucre. Ce cocktail peut accentuer anxiété, nervosité ou troubles de l'humeur. Ensuite, l'impact sur le sommeil : même consommées occasionnellement, ces boissons peuvent perturber l'endormissement et la qualité du repos, deux facteurs cruciaux pour la santé mentale. Enfin, le contexte psychosocial joue un rôle : les consommateurs de boissons énergisantes présentent souvent d'autres habitudes de vie qui peuvent renforcer leur vulnérabilité psychologique.Limites et précautionsIl est important de rappeler qu'il s'agit d'études d'observation. Elles montrent une corrélation, mais pas nécessairement une causalité directe. On ne peut pas affirmer que la boisson énergétique provoque les pensées suicidaires, mais l'association statistique est suffisamment forte pour alerter. De plus, les effets varient selon les profils : âge, sexe, état de santé mentale préexistant, rythme de vie. Les jeunes adultes et les hommes semblent particulièrement exposés.Que retenir ?Même un usage rare de boissons énergisantes n'est pas sans conséquences potentielles sur la santé mentale. Il est donc conseillé de surveiller sa consommation, de prêter attention aux effets ressentis sur le sommeil et l'humeur, et d'envisager des alternatives plus sûres pour retrouver de l'énergie, comme l'activité physique, l'hydratation ou un sommeil suffisant.ConclusionL'étude de Singapour invite à la prudence. Une boisson énergisante “occasionnelle” pourrait ne pas être aussi inoffensive qu'on le pense. Face à une problématique aussi sensible que la santé mentale, mieux vaut limiter, voire éviter, ces produits afin de réduire les risques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ruth Elkrief est choquée par l'affiche qui vante les mérites de la ville de Strasbourg. Selon elle, la femme souriante qui y figure est définie par sa voile. C'est une réduction de la reconnaissance que l'on doit à ces femmes françaises musulmanes. Elles ont bien d'autres qualités. Pour la première fois, la balance commerciale du secteur agricole est négative. Pascal Perri dit que l'agriculture, c'est l'autre renoncement des Français. Il faut se souvenir que le premier renoncement des Français, c'est l'industrie. La vérité est finalement dévoilée sur la fameuse affaire de têtes de cochon. Onze personnes ont été arrêtées en Serbie pour des raisons similaires. Une douzième personne est en fuite, probablement la plus impliquée. Abnousse Shamanie estime que c'est aussi cette même personne qui avait commandité l'opération “des mains rouges”. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La plupart des routes sont faites d'enrobé bitumineux, c'est-à-dire un mélange de granulats (graviers, sable, cailloux) liés par du bitume. Or, le bitume, issu du pétrole, est naturellement noir. C'est lui qui donne aux routes leur couleur sombre caractéristique. On pourrait imaginer remplacer ce liant par une résine claire, ou peindre les routes en blanc, mais ce choix aurait des conséquences techniques et économiques considérables.D'abord, la thermodynamique explique une partie du problème. La couleur noire absorbe davantage de rayonnement solaire que le blanc. Une chaussée noire chauffe donc beaucoup plus vite : jusqu'à 60 °C en surface lors d'un été caniculaire, alors qu'une surface claire resterait autour de 40 °C. Cet échauffement accélère le séchage de l'eau après la pluie et contribue à maintenir une bonne adhérence, réduisant les risques d'aquaplanage. De plus, un bitume chaud reste légèrement plus souple, ce qui permet à la route de mieux encaisser le passage répété de véhicules lourds.Ensuite, il y a la question de la visibilité. Des routes noires permettent un contraste très net avec les marquages peints en blanc ou en jaune. Ce contraste est essentiel pour la sécurité routière, notamment de nuit : la rétroréflexion de la peinture rend les lignes visibles grâce aux phares. Si la chaussée était blanche, ce contraste disparaîtrait, rendant les marquages bien plus difficiles à distinguer.Sur le plan des coûts, l'argument est décisif. Le bitume noir est un sous-produit abondant et relativement peu cher du raffinage du pétrole. En revanche, fabriquer des routes blanches nécessiterait soit des liants synthétiques spécifiques, soit l'ajout massif de pigments clairs comme l'oxyde de titane. Résultat : une route claire coûterait 2 à 3 fois plus cher à produire et à entretenir. Or, le réseau routier français représente près de 1 million de kilomètres ; changer de matériau impliquerait des dépenses colossales.Enfin, il existe un revers écologique. Certains chercheurs avancent que des routes claires réfléchiraient davantage la lumière du soleil et pourraient contribuer à réduire l'effet d'îlot de chaleur urbain. Aux États-Unis, des expérimentations à Los Angeles ont montré qu'un revêtement clair permettait de baisser la température au sol de 10 à 12 °C. Mais ces solutions restent marginales, car elles posent d'autres problèmes : éblouissement, durabilité moindre, et coûts prohibitifs.En résumé, si nos routes sont noires, c'est avant tout parce que le bitume l'est naturellement, qu'il offre de bonnes performances mécaniques et de sécurité, et qu'il est peu coûteux. Les alternatives blanches existent mais restent limitées à des cas expérimentaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:18 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Le jeune Adrien se demande pourquoi les sorcières voyagent-elles sur un balai et pas sur autre chose... Bernadette Bricout, chercheuse et professeure de littérature orale lui répond. - invités : Bernadette BRICOUT - Bernadette Bricout : Chercheuse et professeure française de littérature - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Voilà près de deux ans que Gaza est sous le feu de l'armée israélienne. La guerre continue. La vie aussi. À Ramallah, ville de Cisjordanie occupée, connue pour ses lieux de sorties, ses cafés design et ses belles voitures, les Palestiniens semblent partagés entre l'envie de vivre malgré tout et la conscience que « Gaza brûle », pour reprendre l'expression du ministre de la Défense israélien Israël Katz. Gaza n'est effectivement qu'à quelques dizaines de kilomètres de là et omniprésente dans les esprits. Alors comment continuer à danser, chanter, rire et vivre dans ces conditions ? C'est la question qu'a posé notre correspondante à des Palestiniens de Ramallah. De notre correspondante en Cisjordanie, Un anniversaire à Ramallah. Dans le jardin d'un restaurant très en vue, un grand-père danse et chante avec ses enfants et petits-enfants. Plats très soignés, décoration moderne et serveurs aux petits soins, ce restaurant, très instagrammable, a ouvert ses portes cet été. Le propriétaire préfère rester anonyme. Il dit recevoir des commentaires interloqués d'internautes choqués par cette ambiance festive alors que Gaza est sous les bombes : « Certaines personnes sont gênées de voir qu'on fait des publications pour mettre en valeur les plats. Elles laissent des messages pour dire qu'il y a la famine à Gaza et tout ça. C'est blessant. J'aimerais beaucoup demander à ces personnes ce qu'elles aimeraient que je fasse. Est-ce qu'il faut que je ferme mon restaurant et que je prive 70 personnes de revenus ? Personnellement, je trouve qu'être là, c'est une preuve d'espoir. Je pourrais très bien m'asseoir et juste regarder les infos toute la journée et tomber en dépression. Mais moi, je trouve qu'avoir un objectif, ça donne de l'espoir. » Alors, peut-on continuer à vivre normalement à Ramallah, alors que « Gaza brûle » ? Cette question torture Moatassem Abu Hasan, metteur en scène. Ce soir se joue à Ramallah, l'une de ses pièces. Elle raconte les rêves d'une jeune diplômée palestinienne sous l'occupation. Une œuvre engagée. Et pourtant, cela ne suffit pas à atténuer le malaise de Moatassem à l'idée de se préoccuper de théâtre alors que son peuple meurt à Gaza : « C'est compliqué. On vit avec ce combat intérieur tous les jours. Littéralement, tous les jours. On essaye d'être joyeux, mais c'est impossible. » Ressent-il un sentiment de culpabilité ? « Mais oui, bien sûr, et ce sentiment ne peut se dissoudre. Là, au moment même où je te parle, je culpabilise de pouvoir avoir accès à la presse. C'est un privilège. À Gaza, personne ne les écoute, eux », répond Moatassem Abu Hasan. Gaza sous les bombes. Et la Cisjordanie occupée secouée par les exactions des soldats et des colons israéliens au quotidien. Dans ce contexte, les Palestiniens éprouvent une incapacité à se projeter. Un phénomène qui interroge en même temps qu'il fascine Razzan Quran, psychologue : « Le fait que les Palestiniens soient capables de s'ancrer dans le présent est une posture très très importante. C'est une façon de vouloir habiter et savourer le présent. Mais il ne faut pas romantiser cette posture parce qu'elle a un coût. C'est très douloureux. Moi et mon mari par exemple, on essaye de fonder une famille, mais on se demande toujours, qu'est-ce qui garantit que notre maison ne sera pas détruite ? Qu'est-ce qui garantit qu'on ne fera pas de mal à notre fils ? Il n'y a aucune garantie, mais malgré ça, je choisis de vivre. » À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la colonie de Sa-Nur enterre un peu plus l'idée d'un État palestinien
Elles n'ont pas appris à nager dans leur pays d'origine, que ce soit l'Afghanistan, l'Érythrée, le Soudan ou la Turquie. Sur leur chemin d'exil vers la Suisse, ces femmes et leur famille ont frôlé la noyade en passant clandestinement les frontières maritimes ou fluviales. Aujourd'hui, elles dépassent leur peur de l'eau dans un cours de natation réservé aux femmes organisé à Puidoux par Diversi'team, un projet d'intégration par le sport. Reportages : Jonas Pool Réalisation : Jean-Daniel Mottet Production : Raphaële Bouchet
Philippe Dautais nous propose une nouvelle méditation, après celles de la Semaine sainte de cette année. Ici, il a souhaité nous présenter les spiritualités de deux grands saints dont le rayonnement ne faiblit pas depuis le début du XXème siècle. Les proximités sont effectivement nombreuses, entre Saint Silouane de l'Athos (1866-1938) et Sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897). Il y a déjà les dates de leurs fêtes respectives : le 24 septembre pour le moine russe, le 1er octobre pour la carmélite française, d'où l'idée de cet épisode diffusé à partir du 28 septembre, exactement entre ces deux fêtes. Philippe Dautais nous présente « deux grands témoins de l'unité », deux grandes figures dont les enseignements convergent dans les aspects les plus essentiels de la vie chrétienne. Issus de traditions, d'histoires, de contextes très différents, ils se rejoignent dans le même message, la mise en évidence de l'action de la miséricorde divine sans laquelle on ne peut rien faire. Ils révèlent cette même pédagogie divine du cœur de Dieu, qui est tourné vers ceux qui souffrent. Les entrailles de sa miséricorde vibrent. Elles portent en elles le pardon, la compassion, le mouvement d'amour, le tressaillement intérieur dans l'amour. Tous les deux, Thérèse et Silouane nous révèlent ce Dieu qui n'est ni le gendarme, ni le punisseur qui peut condamner à l'enfer. Les grands saints vénérés par deux des grandes Églises chrétiennes nous débarrassent du faux Dieu dont les caricatures ont trop longtemps envahi les milieux chrétiens. Ils nous invitent à revenir à l'Évangile, c'est-à-dire à l'origine même du message divin qui nous a été transmis par le Christ. Dans son amour, sa présence et son attente constante, il veut notre bien à tout instant. Philippe Dautais conclue sa profonde méditation par une réflexion porteuse de lumière, de force et d'espérance sur l'épreuve, sur la mort et l'au-delà. La puissance divine est infinie. Cela signifie qu'elle rejoint tous les hommes et toutes les femmes. Même jusqu'aux cœurs des enfers, croit-il, où l'éternité usera tous ceux qui résistent au rayonnement de l'amour de Dieu. -------------- Pour lire La voie du coeur, l'un des ouvrages écrits par Philippe Dautais, cliquer ici. Pour découvrir le Centre Sainte-Croix, créé et animé par Philippe et Élianthe Dautais, cliquer ici. L'AVENTURE DE ZETEO Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Vivre l'aventure d'un podcast comme Zeteo, c'est vivre des expériences extraordinaires à un rythme extraordinaire. Puisqu'il n'y a pas une semaine sans qu'elle soit marquée pour moi par au moins une rencontre merveilleuse. Voire deux, voire plus parfois, comme ce fut le cas au cours de celle qui s'achève. C'est ainsi que, chaque semaine, se renouvelle la dynamique qui s'est créée avec ce podcast, et qui fait circuler une merveilleuse énergie entre ses invités, ses auditeurs, ses bienfaiteurs. Elle est merveilleuse, parce qu'elle transforme tout ce qui est ordinaire en extraordinaire, comme l'aurait si bien dit la petite Thérèse, l'une des deux grandes figures de la méditation de Philippe Dautais qui est diffusée dès aujourd'hui. Le rayonnement de cette énergie lumineuse est profondément transformateur. Il nous change tous. Il illumine à jamais la pépite d'Or qui est en chacun. C'est ainsi que vit cette si belle « fraternité, cette communion des cavaliers de l'invisible » qui nous rassemble. Cette magnifique expression, elle vient de l'invitée d'un prochain épisode. La fraternité et la communion sont tellement précieuses. Nous avons besoin les uns des autres. La bienveillance, la prière, la protection que nous nous apportons les uns aux autres sont des feux qui nous réchauffent, qui nous guérissent et qui nous annoncent la lumière même au cœur de la nuit. Sinon, les temps difficiles que nous traversons, dans notre vie collective comme dans nos vies respectives, le seraient encore plus. Je tiens ici à dire mon immense gratitude pour tant de frères et de soeurs en communion ! L'aventure de la vie, comme celle de Zeteo qui nous relie ici, est tellement belle ! La plus belle expression de cette beauté, c'est la joie. Pour finir ce message, me vient le chant que le génie de Jean-Sébastien Bach a élevé comme l'une des prières les plus belles : Jésus, que ma joie demeure. Belle semaine à tous, Pour soutenir l'effort de Zeteo, podcast sans publicité et d'accès entièrement gratuit, vous pouvez faire un don. Il suffit pour cela de cliquer sur l'un des deux boutons ci-dessous, pour le paiement de dons en ligne au profit de l'association Telio qui gère Zeteo. Cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
Des chili mexicains, aux falafels, ou autres riz sauce pois haïtien : les légumineuses sont de toutes les cuisines du monde. Bonnes pour la planète, pour la santé, savoureuses, belles, malines, alliées des petits budgets, les légumineuses sont des trésors injustement snobés au Nord. Haricots, lentilles, fèves, pois cassés, chiches, pois d'Angole ou lentilles beluga, leur inventaire est local et infini, et les manières de les préparer multiples et variées, en friture, en purée, en galettes ! Elles sont aussi vectrices de symboles, de rites : prenez, par exemple, ces lentilles cuisinées et partagées au Nouvel an en se souhaitant santé et prospérité, pour dons, par vœux, pour les mariages. Elles ont un caractère sacré, identitaire, elles se préparent à plusieurs, réunissent et sèment dans les plats de la couleur. Il est même dit des fèves qu'elles sont l'âme des Égyptiens… Avec Zohra Levacher, cheffe et fondatrice de SONAT, rue 5, rue Bourdaloue à Paris, autrice de Chiche, osez les légumineuses aux éditions Ülmer, et «So nat, des légumes et du goût», toujours chez Ulmer Zohra est sur instagram. Les gourmandes et très belles photos de Chiche !, sont de Franck Juery Emma Anquez fait fermenter ses pois chiches et haricots rouges avant de les transformer en pâtes à tartiner. La fermentation les rend plus digestes et leur donne ce petit goût inimitable : elle a créé les frimeuses, et remporté le Prix innovation nutrition à Écotrophélia en 2022. Sur instagram. Dans l'émission, on s'assied chez Jabiru café, le restaurant africain de Gilles Dolatabadi, à Strasbourg, dans le quartier de Krütenau. C'est Marie, sa mère qui est en cuisine. Chaque mois, au menu, une suggestion : un plat en lien avec un événement ayant eu lieu, le mois en cours. Une suggestion fouillée, réfléchie et expliquée par le fondateur passionné du Jabiru. Pour ce mois de septembre 2025, la suggestion est le yêke-yêke, un plat de festival Guin et Mina célébré au Togo. Pour vous léguminer : - Cuisine végétarienne, d'Estérelle Payany, aux éditions Flammarion - La cuisine libanaise de Beyrouth à Paris, d'Andrée Maalouf et Karim Haïdar, aux éditions Albin Michel - Les épices Shira - Les pois chiches Desi découverts par Zohra, lors de la rédaction de son livre - Je mange pour le futur, la page instagram est le reflet des travaux de la chaire Anca Agroparitech pour sensibiliser à l'alimentation durable. En images Programmation musicale : El Juego, de Lorenda Blume et Lido Pimienta.
durée : 00:08:56 - Comment la technologie permet-elle de transformer la voix humaine ? - par : Nicolas Lafitte - Pour clore notre série sur la voix, plongeons dans un univers où la technologie façonne, transforme… et parfois réinvente la voix humaine ! - réalisé par : Sophie Pichon Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:40 - C'est mon boulot - D'ici 9 mois, la majorité des entreprises devront appliquer la directive européenne sur la transparence des salaires, qui vise à mieux lutter contre les inégalités. Elles auront probablement à répondre à de nombreuses questions de salariés. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Invité : - Pierre Jouvet, secrétaire général du PS Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cathy et Orianne Robert Du Camp D'Orgas se penchent sur les défis d'apprendre le français en Suisse.Elles explorent les complexités du multilinguisme en Suisse: diversité culturelle et stéréotypes mais aussi les défis de l'enseignement des langues à l'école et la place de plus en plus importante de l'anglais. Elles parlent sans filtre des difficultés et discriminations rencontrées par les immigrants faisant face à la barrière des langues et des tests de niveau requis pour obtenir les visas. Oriane et Cathy partagent leur point de vue sur les limites des examens type DELF, DALF, TCF, TEF, Fide pour évaluer le niveau réel et leur utilité pour les apprenants qui souhaitent évoluer professionnellement.Sommaire00:00 Le multilinguisme suisse02:10 Un si petit pays avec 4 langues officielles!05:04 Différences culturelles : Suisse romande francophone vs Suisse alémanique germanophone07:14 C'est quoi l'accent suisse?10:39 Les défis de l'enseignement des langues en Suisse face à l'hégémonie internationale de l'anglais14:41 Les défis de l'apprentissage des langues pour les immigrés19:24 Les tests de langue sont-ils réellement utiles?23:19 Le rôle d'un coach linguistique selon Orianne et CathyTranscription disponible: https://francais.mypolyglotlife.com/2025/09/26/coach-de-francais-en-suisse-pour-vous-accompagner/Devenez membre Patreon pour accéder à la fiche de vocabulaire de l'épisode et enrichir votre lexique: https://www.patreon.com/c/cathyintro
Policières, fantastiques, judiciaires, médicales, historiques, humoristiques, dramatiques... Dans tous les styles, les séries inondent nos écrans. Accessibles à tout moment via les plateformes de streaming, certaines connaissent un retentissement mondial. Et si elles font désormais partie de nos quotidiens, les séries s'inspirent aussi du réel, elles prennent le pouls de la société pour imaginer leur scénario. Depuis les années 2000, la place des femmes dans les séries a notamment évolué. Elles sont de plus en plus nombreuses à sortir du foyer et ne concentrent pas toutes leurs conversations autour des garçons. On parle par exemple d'un effet «Scully» en référence au personnage de Dana Scully dans X-Files. Selon une étude du Geena Davis Institute on Gender in Media –une organisation à but non lucratif qui étudie la représentation des sexes dans les médias, les femmes ayant regardé la série ont 50% plus de chance de travailler dans le domaine des sciences, des technologies, de l'ingénierie et des mathématiques. Un personnage féminin de série pourrait donc avoir une influence sur le choix de carrière des femmes. La représentation des femmes, leur rôle, les sujets abordés dans les séries ne sont donc pas si anodins. Du stéréotype de la femme au foyer à la super héroïne tueuse de zombies, quelle place pour les femmes sur le petit écran ? Au-delà des rôles, les femmes ont-elles autant la parole que les hommes ? Et que se passe-t-il derrière la caméra ? Combien de femmes réalisatrices, scénaristes ou productrices de séries ? Avec : • Anaïs Bordages, journaliste spécialisée dans les questions de société et de représentation des femmes. Présentatrice des podcasts AMIES, Anaïs se fait des films et Peak TV, produits par Slate. Co-autrice de Petit éloge des anti-héroïnes de séries dont une édition augmentée sortira en octobre 2025 aux éditions Les Pérégrines • Audrey Haensler, maîtresse de conférences en Civilisation américaine à l'Université Bourgogne Europe. Autrice de Long Live Sex and the City. Héritages de la série culte (le cherche Midi 2025) • Pamella Nze Asseko, actrice dans la série béninoise Apparences coproduite par A+Benin et Marodi TV dont la saison 1 a été diffusée sur A+ Benin. La saison 2 est en cours de tournage. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Echo – Lubiana ► Scatter– Lila Iké.
durée : 00:04:26 - Le Grand reportage de France Inter - La France compte 85.000 détenus en prison, mais davantage de condamnés font l'objet d'un suivi en milieu ouvert, ils sont 180.000. Comment leurs peines sont-elles aménagées ? Plongée exceptionnelle dans la machine judiciaire. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Invités : - Gaëlle James, secrétaire générale de Synergie Officiers. - Louis de Raguenel, journaliste politique. - Maître Vincent de la Morandière, avocat. - Olivier Benkemoun, journaliste politique. - Karima Brikh, journaliste. - François Pupponi, ancien député. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Brésil est le pays qui emploie le plus de travailleuses domestiques au monde. Femmes de ménage, nourrices, cuisinières… Elles seraient six millions au total dans ce pays d'Amérique latine, d'après les chiffres officiels. La majorité de ces femmes, victimes d'esclavage moderne, sont payées à la journée et ne bénéficient ni de contrat de travail, ni de couverture sociale. Certaines finissent par tomber dans des réseaux de prostitution aux mains de proxénètes. Reportage de Fanny Lothaire, Marine Resse et Mathieu Lemé.
Policières, fantastiques, judiciaires, médicales, historiques, humoristiques, dramatiques... Dans tous les styles, les séries inondent nos écrans. Accessibles à tout moment via les plateformes de streaming, certaines connaissent un retentissement mondial. Et si elles font désormais partie de nos quotidiens, les séries s'inspirent aussi du réel, elles prennent le pouls de la société pour imaginer leur scénario. Depuis les années 2000, la place des femmes dans les séries a notamment évolué. Elles sont de plus en plus nombreuses à sortir du foyer et ne concentrent pas toutes leurs conversations autour des garçons. On parle par exemple d'un effet «Scully» en référence au personnage de Dana Scully dans X-Files. Selon une étude du Geena Davis Institute on Gender in Media –une organisation à but non lucratif qui étudie la représentation des sexes dans les médias, les femmes ayant regardé la série ont 50% plus de chance de travailler dans le domaine des sciences, des technologies, de l'ingénierie et des mathématiques. Un personnage féminin de série pourrait donc avoir une influence sur le choix de carrière des femmes. La représentation des femmes, leur rôle, les sujets abordés dans les séries ne sont donc pas si anodins. Du stéréotype de la femme au foyer à la super héroïne tueuse de zombies, quelle place pour les femmes sur le petit écran ? Au-delà des rôles, les femmes ont-elles autant la parole que les hommes ? Et que se passe-t-il derrière la caméra ? Combien de femmes réalisatrices, scénaristes ou productrices de séries ? Avec : • Anaïs Bordages, journaliste spécialisée dans les questions de société et de représentation des femmes. Présentatrice des podcasts AMIES, Anaïs se fait des films et Peak TV, produits par Slate. Co-autrice de Petit éloge des anti-héroïnes de séries dont une édition augmentée sortira en octobre 2025 aux éditions Les Pérégrines • Audrey Haensler, maîtresse de conférences en Civilisation américaine à l'Université Bourgogne Europe. Autrice de Long Live Sex and the City. Héritages de la série culte (le cherche Midi 2025) • Pamella Nze Asseko, actrice dans la série béninoise Apparences coproduite par A+Benin et Marodi TV dont la saison 1 a été diffusée sur A+ Benin. La saison 2 est en cours de tournage. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Echo – Lubiana ► Scatter– Lila Iké.
Conférence du Vendredi 12 Septembre 2025 La littérature soufie a gardé la mémoire de locutions étranges, paradoxales, prononcées par des grands soufis des premiers siècles comme Abû Yazîd Bastâmî ou Husayn al-Hallâj. Elles furent appelées shatahât (débordements) et souvent identifiées à des états d'extase incontrôlées. Le présent exposé entend montrer que ces locutions obéissent au contraire à des expériences profondes, lucides, en cohérence avec les fondements de la foi. Elles posent la question du sujet face à Dieu : qui prie, qui aime ? Elles conduisent à s'interroger sur l'essence de la vie mystique en islam. Pierre Lory est directeur d'études émérite à l'EPHE, où il occupait la chaire de Mystique musulmane. Spécialiste de la mystique et des traditions ésotériques musulmanes, il est auteur de nombreux ouvrages, notamment : « Alchimie et mystique en terre d'islam » (Verdier, 1989), « La Science des lettres en islam » (Dervy, 2004) et « Le Rêve et ses interprétations en Islam » (Albin Michel, 2003 repris en Spiritualités vivantes en 2015), « La dignité de l'homme face aux anges, aux animaux et aux djinns » (Albin Michel 2018), et le dernier « Oublie le chemin, tu parviendras à Dieu » (Cerf 2023). Pour plus d'information visitez notre site: https://consciencesoufie.com/
Les baleines sont de plus en plus nombreuses dans la baie de New York. Leur retour a commencé il y a une dizaine d'années, mais il surprend encore les scientifiques. Ce sont surtout des baleines à bosse qui dévient de leur route estivale, vers le Grand Nord. En 2011, elles étaient cinq, aujourd'hui près de 500 ont été identifiés. Elles font le bonheur des touristes et des habitants de la région, qui peuvent partir en mer les observer. Les naturalistes de l'association Gotham Whale, qui étudient, répertorient et protègent les baleines et les dauphins de la baie, sont tous les jours à bord de l'American Princess, au départ de Brooklyn. De notre correspondante aux États-Unis, Après une heure de navigation, la joie éclate : une baleine plonge et fait claquer ses nageoires tachetées de blanc à quelques mètres de l'American Princess. C'est la deuxième excursion pour Reysonia Owens qui vit à 200 km de New-York. L'assistante dentaire confirme, le phénomène est encore peu connu : « J'en parle à tout le monde ! Quand je demande à mes patients : "devinez où je suis allée observer les baleines", ils répondent : "Alaska ? Maine ?". Et quand je leur dis : "eh non, Brooklyn, New York", ils n'en reviennent pas ! » Les baleines de l'Atlantique nord passent l'hiver dans les eaux tropicales et l'été dans les eaux froides. Mais comme sur toute la planète, leurs migrations sont en train de changer, explique le jeune naturaliste Chris St Lawrence, de l'association Gotham Whale : « Avant, ces baleines allaient directement dans le Maine sans passer par New York. Mais à présent, certaines s'arrêtent pour se nourrir. Surtout des jeunes. Parfois, elles ne vont pas plus loin et passent tout l'été avec nous ici, où elles se nourrissent du poisson, appât local, une sorte de petit hareng. » Le changement du climat est l'un des facteurs en jeu, selon le naturaliste : « Le golfe du Maine se réchauffe relativement plus vite que le reste de l'océan. Et ça influence la répartition des proies préférée des baleines. » À lire aussiÉtats-Unis: les baleines à bosse de retour dans la baie de New York Mais sans eaux propres, pas de poissons. La loi sur la protection de l'eau de 1972 a donc joué un rôle essentiel à New York, explique le photographe animalier Jason Denesevitch : « Avec une eau plus propre, on a davantage de poissons appâts, qui attirent à leur tour les grands animaux comme les baleines. Depuis vingt ans, les pêcheurs voient revenir des espèces plus variées, comme les ombrines et les sars, qui avaient disparu tellement l'eau était polluée. Aujourd'hui, en juin et juillet, on voit même des esturgeons ! » Gotham Whale a identifié 463 baleines à bosse dans la baie de New York, dont certaines sont devenues familières des naturalistes. Mais des espèces plus rares font parfois leur apparition. « L'an dernier, on a repéré un regroupement de plus de cinquante baleines noires dans le canyon de l'Hudson, à environ 160 km de New York. Et on a pu alerter les autorités compétentes pour assurer leur protection », raconte Chris St Lawrence. À bord de l'American Princess, les naturalistes sensibilisent le grand public : sur treize espèces de baleines, six sont menacées. Or ces mammifères régulent l'ensemble de l'écosystème marin, et piègent de grandes quantités de CO2. Baptisées ingénieurs des océans, les baleines sont essentielles à la santé de la planète. À lire aussiLa chasse à la baleine, histoire d'une surexploitation mondiale
Pour ou contre les CROCS ? Saviez-vous que les crocs, ces fameuses chaussures, ont une histoire fascinante ? Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Script: Françoise Dulong Montage: Diane Artémis Production | artemisproduction.framer.website 00:00:00 - Introduction 00:01:19 - Création de la compagnie Création Foam 00:02:09 - Achat du brevet par des hommes d'affaires du Colorado 00:03:28 - Fermeture de l'usine de Québec 00:04:05 - Critiques et succès continu 00:04:26 - Les Crocs pendant la pandémie 00:05:31 - Chiffre d'affaires des Crocs 00:05:47 - Conclusion Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Les Crocs, des sandales d'origine québécoise qui ont beaucoup voyagé | Radio-Canada https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1971387/crocs-chaussure-invention-consommation-economie-archives Crocs https://fr.wikipedia.org/wiki/Crocs CROCS, DE LA CRÉATION DE LA SANDALE À SON SUCCÈS PLANÉTAIRE, UNE CHAUSSURE AVEC UN DESTIN INÉDIT Posté par SoMy76ersFr | Juin 16, 2023 | Sneakers https://lachasubledebasket.fr/histoire-marque-crocs/ La petite histoire. Des crocs Des couloirs d'hôpitaux aux défilés de couture : le « glow up » du siècle. Par Pauline Allione https://urbania.ca/article/la-petite-histoire-des-crocs Inventées à Québec, les sandales Crocs deviennent un culte MATHIEU PERREAULT, Mis à jour le 25 juill. 2007 https://www.lapresse.ca/affaires/economie/200901/06/01-676909-inventees-a-quebec-les-sandales-crocs-deviennent-un-culte.php L'histoire des Crocs Affreuses ou stylées ? Elles ont réussi à conquérir le monde médical et celui de la mode. Voici l'histoire des Crocs. 18/04/2022 Avec Kitesy Martin pendant la Fashion Week https://www.brut.media/fr/videos/culture-lifestyle/mode/l-histoire-des-crocs ACCRO À LA CROCS Par Clément Laré https://www.stylist.fr/la-crocs-l-histoire-de-la-chaussure-mode-la-plus-clivante,313212.asp DEUX CRÉATEURS RACONTENT LEUR HISTOIRE AVEC CROCS 7/14/2022, Eve + Micah laissent leur personnalité briller https://www.littleburgundyshoes.com/fr/blog/deux-createurs-racontent-leur-histoire-avec-crocs Crocs Jibbitz https://www.crocs.fr/c/clips-jibbitz Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #crocs #jibbitz #croccharms #shoes
Rejoins Maxim Lapierre et Pascal Leclaire en compagnie de Dr.Stats pour un tout nouveau segment rempli de statistiques croustillantes sur ton équipe préférée! Cette semaine, on se demande : les séquences vont-elles se poursuivre? Dis-nous en commentaire ce que tu penses et abonne-toi pour ne rien manquer des prochains segments et analyses!-- Pour collaborations ou toutes questions : info@lapochebleue.comAbonne-toi pour ne rien manquer! Facebook: https://www.facebook.com/lapochebleueqc/ Instagram: https://www.instagram.com/lapochebleue TikTok: https://www.tiktok.com/@lapochebleue Twitter: https://twitter.com/lapochebleue Youtube : https://www.youtube.com/@LaPocheBleueNos podcasts sont disponibles sur toutes les plateformes : https://linktr.ee/lapochebleue Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode, on aborde un phénomène trop peu discuté mais pourtant central dans l'apprentissage du français et des langues étrangères : la fossilisation des erreurs.Depuis quelques années, un nouveau type de difficulté se fait entendre : les fautes de grammaire à l'oral. Elles ne sont pas de simples erreurs de débutant, mais des erreurs répétées, qui finissent par s'installer durablement dans la langue de l'apprenant… au point de devenir très difficiles à corriger.Les causes sont multiples :➡️La consommation excessive de contenus gratuits, sans suivi personnalisé➡️Le manque de correction régulière➡️Des enseignants peu formés ou trop peu expérimentésLe problème est que, lorsqu'une erreur se fossilise, le cerveau la considère comme correcte. Et la désapprendre demande beaucoup plus d'efforts. Un exemple concret : une élève prononce “alcool” [alku] au lieu de [alkool]. Malgré plusieurs corrections, son cerveau continue à revenir vers la mauvaise version.Alors, comment éviter ce piège ? La solution est simple, mais exigeante : travailler avec un professeur expérimenté. Lui seul peut repérer tes erreurs récurrentes, te corriger au bon moment et t'aider à désapprendre ce qui s'est enraciné dans ton français.Apprendre seul(e), sans cadre ni correction, peut sembler tentant, mais mène souvent à :➡️Trop de ressources dispersées➡️Manque de structure➡️Procrastination➡️Absence de progression mesurableBref, apprendre le français seul(e) est rarement efficace. L'accompagnement personnalisé fait toute la différence.Et toi, as-tu remarqué des erreurs fossilisées dans ton apprentissage du français ?Lien :Épisode 124 : Comment devenir polyglotte ? Avec Luca Lampariello“Le Français avec Yasmine” existe grâce au soutien des membres et élèves payants. 1️⃣ Le Club de Yasmine Le Club privé du podcast qui donne accès à toutes les transcriptions des épisodes, à 6 épisodes secrets par an, la newsletter privée en français et l'accès à la communauté des élèves et membres sur Discord. https://lefrancaisavecyasmine.com/club 2️⃣ Les livres du podcast Les transcriptions du podcast sont disponibles dans les livres sur Amazon : http://amazon.com/author/yasminelesire 3️⃣ Les cours de français avec YasmineRendez-vous sur le site de mon école pour découvrir le catalogue des cours disponibles : www.ilearnfrench.eu ➡️ Les réseaux sociaux Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ ➡️ Crédit musique La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam. Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode 274, au côté de Xavier Mathieu, nous vous invitons à plonger au cœur de ces blessures du passé. Celles-ci, parfois à notre insu, influencent nos façons d'aimer, de nous attacher, de nous défendre ou de nous éloigner. Blessures d'enfance, trahisons, humiliations… Elles laissent des traces invisibles et souvent bien vivantes. Alors Bonne nouvelle : ce n'est pas une fatalité ! Comment les reconnaître ? Les apprivoiser ? les accueillir ? Et surtout : comment ne pas les faire porter à l'autre ? Nous en parlons ensemble, surtout avec douceur … et Xavier Mathieu nous propose des pistes concrètes pour nous libérer et aimer plus librement.Xavier Mathieu auteur de "Un psy à vos côtés" aux éditions First (lien affilié Amazon)**********Retrouvez le texte de l'épisode sur notre blog.En vous abonnant sur Itunes pour recevoir les notifications et en nous laissant un avis, vous nous envoyez des bulles de bonheur !En suivant notre actu sur FB @2minutesdebonheur et sur insta @2minutesdebonheur, vous profiterez gratuitement de pleins de trucs, d'astuces et de mises en pratique liés au podcast de la semaine.Inscrivez-vous à la newsletter, vous serez ainsi notifié de nos nouveaux épisodes et vous recevrez un bon de réduction de 5% sur notre site.Et surtout, partagez nos épisodes à tous ceux qui veulent prendre le temps d'être heureux !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'image est familière : en été, des mouches s'acharnent autour des yeux des chevaux. Ce n'est pas un simple hasard, mais le résultat d'une combinaison de facteurs biologiques, biochimiques et écologiques bien étudiés.1. Des sécrétions lacrymales nutritivesLes larmes des chevaux ne sont pas de l'eau pure. Elles contiennent des protéines (notamment des lysozymes et des lactoferrines), des lipides, des sels minéraux et une fraction glucidique. Pour des mouches dites lacryphages (Musca autumnalis, Musca domestica ou Fannia spp.), ces sécrétions représentent une ressource énergétique et azotée de haute valeur. Une étude publiée dans Veterinary Parasitology (2007) a montré que la composition chimique des larmes attire spécifiquement les mouches des étables (Musca autumnalis), qui sont parmi les principaux nuisibles oculaires chez les équidés.2. Des signaux chimiques et thermiques attractifsLes mouches possèdent des récepteurs olfactifs très sensibles aux composés volatils. Or, les yeux et les zones périoculaires émettent des molécules organiques volatiles (acides gras, ammoniac, acide lactique) qui constituent de puissants attractifs. De plus, la température superficielle des yeux (environ 34–35 °C chez le cheval) fournit un gradient thermique qui guide les insectes vers cette zone riche en humidité.3. Des vecteurs de pathogènesCe comportement a des implications sanitaires importantes. Les mouches oculaires sont des vecteurs mécaniques : elles transmettent agents infectieux et parasites en passant d'un individu à l'autre.Elles propagent notamment la bactérie Moraxella bovis, responsable de la kératoconjonctivite infectieuse.Elles participent aussi à la transmission de la thélaziose oculaire, une parasitose causée par des nématodes du genre Thelazia, retrouvés dans les conjonctives.Une étude menée en Suisse (Kaufmann et al., Parasitology Research, 2013) a montré que la prévalence de Thelazia chez les chevaux pouvait atteindre 11 % dans des régions fortement infestées par les mouches.4. Un comportement écologique adaptéPour la mouche, le choix de l'œil est rationnel : la disponibilité constante de liquide, l'incapacité relative du cheval à s'en débarrasser efficacement, et le fait que ces insectes ne disposent pas de pièces buccales perforantes. Elles ne peuvent donc pas aspirer le sang comme les taons, mais dépendent de sécrétions corporelles accessibles, dont les larmes.ConclusionSi les mouches s'attroupent autour des yeux des chevaux, c'est à la fois pour des raisons nutritionnelles (accès à des sécrétions riches), chimiques (molécules attractives), écologiques (zone accessible) et pathologiques (transmission d'agents infectieux). Ce n'est pas une simple nuisance estivale : il s'agit d'un exemple concret d'interaction hôte–parasite–vecteur étudié en parasitologie vétérinaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
EXCLU PODCAST – Aujourd'hui, autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot : Zohra Bitan, Charles Consigny et Antoine Diers.
Épisode 1364 : Le monde de la beauté traverse une crise silencieuse.Celle de la sur-sollicitation, de la pression à innover et de l'épuisement généralisé face aux tendances.C'est le beauty burnout.Un phénomène qui redéfinit en profondeur la manière dont les marques de beauté et cosmétique prennent la parole sur les réseaux sociaux.L'hyperactivité des trends épuise les consosTikTok a accéléré la cadence.42% des consos Gen Z y découvrent leurs produits beauté.Et 71% attendent des lancements réguliers. Toutes les 4 à 6 semaines.Résultat : un modèle marketing instable, basé uniquement sur la nouveauté. Les marques n'ont plus le temps de construire. Elles sont prises dans une logique : lancer ou mourir. (Launch or die)La conséquence est sévère : la surabondance de contenus et de produits entraîne une chute de l'attention. La fatigue des tendances devient un obstacle à l'engagement.—En juin on a même vu émerger un mouvement anti trends.« propagandas I'm not falling for ». Des milliers de tiktokeurs à travers le monde se mettent à publier des vidéo dans lesquelles ils listent toutes les tendances qu'ils ne supportent plus sur le réseau.Beauty fatigue : les signaux faibles deviennent visiblesConcrètement, le beauty burnout (ou Beauty Fatigue) se manifeste de plusieurs manières :Saturation face aux contenus de marques.Paralysie du choix devant la multitude d'options.Sentiment d'obligation à la perfection.Un signal clair est à trouver du côté des contenus beauté en ligne.Les vidéos GRWM (Get Ready With Me).Pilier de l'influence beauté, et format star.—L'émergence d'un nouveau modèle : La Slow BeautyFace à l'overdose et au burnout, on voit apparaitre de nouveaux modèles.Les recherches pour "skincare minimaliste" ont bondi de 125% sur Zalando, tandis que le hashtag #3steproutine gagne en popularité.Les marques s'adaptent et changent de cap.Elles adoptent une posture plus sobre. Elle réduisent leurs gammes, misent sur la performance et la transparence des compositions.—Le phénomène du de-influencing constitue un nouveau défi pour les marques BeautéDes créateurs expliquent pourquoi ils ne recommandent plus certains produits. Une forme de désintoxication marketing.Le phénomène du de-influencing est en passe de devenir un mouvement contre-culturel important. Il remet en question la consommation influencée par les réseaux sociaux. Fini la perfection, place à l'esthétique unpolishedDans ce contexte de de-influencing et de rejet de la perfection, plusieurs marques de beauté ont effectivement pivoté vers une esthétique unpolished.Pores visibles.Peau réelle.Sourcils naturels.Autre axe de transformation pour les marques, une beauté plus consciente74% des gens estiment que leur peau reflète leur état mental.. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:29:00 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Clémence Allezard - En Dordogne, Florence, Josette, Rhiannon et Barbara habitent à l'année dans un petit camping qu'elles aiment, mais qui ne veut plus d'elles. Elles se battent pour rester là, ou trouver une solution pérenne pour se loger pas loin, car leur vie est là. - réalisation : Eric Lancien
C'est une question qui intrigue, parfois dérange : où s'arrête la religion et où commence la secte ? Les deux semblent partager beaucoup de points communs : des croyances, des rituels, des chefs spirituels, des fidèles. Pourtant, dans notre imaginaire collectif, la religion est perçue comme respectable, intégrée, presque « normale », tandis que la secte inspire méfiance, voire peur.Historiquement, le mot « secte » n'avait rien de péjoratif. Dans la Rome antique, il désignait simplement un « courant » ou une « école de pensée ». Les stoïciens, les épicuriens, c'étaient des sectes philosophiques. Mais au fil du temps, le terme a pris une connotation négative, notamment avec l'essor du christianisme. Les premières communautés chrétiennes étaient elles-mêmes vues comme une secte par les Romains ! Ce qui montre bien que la frontière est mouvante et dépend du regard social.Alors, qu'est-ce qui fait la différence aujourd'hui ?La religion, au sens classique, rassemble un grand nombre d'adeptes sur une longue durée. Elle s'institutionnalise : elle a une organisation, une hiérarchie, un corpus de textes et surtout une reconnaissance sociale et culturelle. Le christianisme, l'islam, le bouddhisme… toutes ces religions sont ancrées dans l'histoire et reconnues par les États. Elles se transmettent de génération en génération.La secte, elle, est perçue comme marginale et fermée. Souvent centrée autour d'un gourou charismatique, elle fonctionne sur un rapport d'autorité très fort et peut exercer un contrôle sur la vie intime de ses membres : choix de vie, relations familiales, argent. Ce n'est pas tant le contenu des croyances qui la distingue, mais la manière dont elles sont imposées. En France, par exemple, une commission parlementaire a défini des critères : manipulation mentale, isolement social, rupture avec l'entourage, dérives financières ou sexuelles. Ce sont ces pratiques qui font basculer un groupe spirituel dans la catégorie « secte ».Mais la ligne reste floue. Car une religion universellement reconnue aujourd'hui a pu être qualifiée de secte hier. Et certains défenseurs de petites communautés spirituelles dénoncent une stigmatisation injuste. Finalement, la différence n'est pas seulement théologique ou organisationnelle, elle est aussi politique et sociale : une religion est une secte qui a « réussi », disent certains sociologues.Alors, religion ou secte ? La réponse dépend souvent du point de vue, du contexte historique et de la reconnaissance institutionnelle. Une chose est sûre : cette frontière, instable, révèle surtout combien la croyance est un phénomène humain, toujours en mouvement, oscillant entre quête de sens et besoin d'encadrement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Didier Giraud, agriculteur, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, et Yves Camdeborde, chef restaurateur, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Épisode 1363 : Aujourd'hui, on s'attaque à un sujet brûlant.Les fameuses vidéos UGC générées par IA.Mes feeds Instagram et Facebook se remplissent chaque jour un peu plus de ses vidéos de témoignages façon blackmirror.Ces vidéos générées par Ia elles font couler beaucoup d'encre.Pour certains, c'est l'avenir de la publicité en ligne. Peu-être même du storytelling de marque. Elles permettent de résoudre le difficile problème de l'incarnation en vidéo. Plus besoin de trouver des vrais clients ou collaborateurs, j'ai un avatar IA.D'autres estiment qu'on est encore loin du compte. Les vidéos UGC générées par IA seraient une abomination. Synchronisation des lèvres hasardeuse, visages artificiels, manque de créativité…Ce matin, on essaye de faire la part des choses. On a testé pour vous 3 outils de génération de vidéos UGC par IA.Et on décrypte tout ça ensemble.. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Hello, everyone, and welcome to a fresh edition of TVP Reloaded, featuring my top picks for September 2025. New music from Jason Grey, Liam Bailey (UK), Allen Watts, Mark Sherry, Nico Hart, Jody 6, Davey Asprey, Sequence Six, Dan Cooper, Tai Woffinden, 0Gravity, Elucidus, Myself and more…Full Tracklist below, and is available on all digital streaming platforms. –––– 1. Fictivision vs. C-Quence - Symbols (Mirage Extended Remix) 2. Renegade System - In Between The Lines (Extended Mix) 3. M.I.K.E. - Strange World 2006 (M.I.K.E.s Rework 2006 Remix) 4. Robin McIlmoyle & G Summers- Celestial Awakening (Extended mix) 5. Daniel Kandi M42 - Stay (Extended Mix) 6. Elucidus - Alba (Extended Mix) 7. Jason Gray - In My Mind (Extended Mix) 8. Davey Asprey - No Dawn Remains (Extended Mix) 9. Mauro Picotto Ruben de Ronde & NRG2000 - Check This Out (Extended Mix) 10. Dan Cooper - Gondwana (Extended Mix) 11. Starry Major - Samsara Dream (Sequence Six Remix) (Extended Mix) 12. Tai Woffinden & Saltwater - The Legacy (Extended Mix) 13. 0Gravity - When The Sun Goes Down (Extended Mix) 14. OverTime - Distant Shores (Extended Mix) 15. Allen Watts - Perceverance (UnK) 16. Dual Lipa -Illusion (EllezRia ReFeel) 17. DJ T.H. & Dan Iwan & Sharon Valerona - Beautiful Energy (Extended Mix) 18. Bryan Kearney - I Need Your Love (Original Mix) 19. Kaeno - Semper-Fi (Extended Mix) 20. Laucco - Zirakzigil (Extended Mix) 21. Liam Bailey (UK) - Never Lose Faith (Extended Mix) 22. Edu Bravo - Galaxy Storm (Extended Mix) 23. Christian Lau - Underground 24. Rene Ablaze & Steve Dekay - Deep Inside (Extended Mix) 25. Georgio Safo - Night Forest (Extended Mix) 26. Stoneface & Terminal - Flash And Bang (Extended Mix) 27. JAN DE VICE Inoblivion & MAESTRO DABICI - Can You Feel It (Extended Mix) 28. Allen Watts Presents AWaken - Nemesis (Extended Mix) 29. Mark Sherry - Bass Face (Extended Mix) 30. Forehand, Bouras, Veenmol - Techno on My Mind 31. Nico Hartt & Jody 6 - Parachute 32. Markus Schulz featuring Soundland - Facedown (Lostly Remix) 33. Filterheads - In Your Eyes (Red Mix) 34. John O'Callaghan - The Forging of Steel (Original Mix) 35. Made of Dreams David Forbes (Extended Remix) 36. Elles de Graaf - Tears from the moon (R.E.L.O.A.D. Rework) 37. Mekk vs. John O'Callaghan - Save Your Soul Find Yourself (Kaeno Konstruction)
Si l'Histoire a caché les reines égyptiennes derrière la figure des pharaons, elles ont pourtant eu un rôle non négligeable dans l'histoire égyptienne. En 3000 ans, la civilisation pharaonique a connu des centaines de souveraines, "grandes épouses royales", régentes. Néfertiti, Hatshepsout, Néfertari… Cinq reines ont finalement réussi à tutoyer les sommets. Les reines égyptiennes avaient-elles un rôle qui dépassait celui du symbolique et du religieux ? Étaient-elles définies uniquement par leur relation au roi ? A-t-on des traces d'une action politique menée par une femme de la famille royale ? L'historienne Virginie Girod reçoit Florence Quentin, égyptologue et auteure de "Les grandes souveraines d'Egypte" (Perrin). (rediffusion)Au cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Écriture et présentation : Virginie Girod - Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Communication : Kelly Decroix - Diffusion et rédaction : Romain Vintillas, Clara Leger et Clara Ménard- Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis des siècles, l'acier de Damas fascine. On raconte qu'une lame forgée avec ce métal pouvait trancher un foulard de soie en plein vol, ou encore couper en deux une plume ou une armure. Mais qu'est-ce qui se cache derrière cette réputation presque mythique ?Une origine mystérieuseContrairement à ce que son nom laisse penser, l'acier de Damas n'a pas forcément été inventé à Damas, en Syrie. Le terme désigne plutôt des lames produites entre le IIIᵉ et le XVIIᵉ siècle au Moyen-Orient, réputées pour leur résistance et leur tranchant exceptionnels. Elles étaient forgées à partir d'un acier venu d'Inde et du Sri Lanka, appelé wootz. Ce matériau contenait une quantité élevée de carbone, ce qui conférait à la lame une dureté remarquable.Des motifs uniquesL'une des caractéristiques les plus célèbres de ces lames, ce sont les motifs en surface, semblables à des vagues ou à des arabesques. Ils apparaissaient naturellement lors du travail du métal, en raison de la microstructure de l'acier, faite de bandes de carbures de fer. Ces motifs n'étaient pas qu'esthétiques : ils signalaient une organisation interne du métal qui contribuait à ses qualités mécaniques.Le secret perduMais comment exactement ces forgerons parvenaient-ils à obtenir un tel acier ? Le mystère reste entier. Dès le XVIIIᵉ siècle, la filière indienne du wootz s'est éteinte, et avec elle le savoir-faire. Les tentatives européennes de reproduction n'ont jamais donné un résultat équivalent.Au XXᵉ siècle, des analyses microscopiques modernes ont révélé que l'acier de Damas contenait parfois des nanotubes de carbone et des structures à l'échelle nanométrique, formées accidentellement lors de la forge. Ces structures renforçaient la solidité et la flexibilité de la lame. Or, les forgerons médiévaux ignoraient évidemment la nanotechnologie ! Ils suivaient simplement des recettes empiriques très précises : températures de chauffe, vitesse de refroidissement, proportion d'impuretés… Un savoir transmis oralement, et perdu avec le temps.Mythe et renaissanceAujourd'hui, de nombreux couteliers fabriquent ce qu'on appelle de « l'acier damassé ». Mais il s'agit souvent d'une autre technique : souder et replier des couches d'acier de qualité différente pour obtenir un beau motif. Résultat : l'esthétique rappelle l'acier de Damas, mais ce n'est pas la même chose.En conclusionL'acier de Damas reste une énigme partiellement résolue. On sait qu'il devait sa supériorité à la composition particulière du wootz indien et à des procédés de forge complexes. Mais l'alchimie exacte, celle qui donnait à ces lames leur réputation presque magique, demeure insaisissable. Et c'est peut-être cela qui fait tout son charme : un mélange de science, d'art et de légende. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pourquoi les éoliennes produisent-elles plus d'électricité quand il fait froid ? La réponse tient à la fois à la physique de l'air et au fonctionnement même des turbines.La densité de l'air : un facteur cléL'électricité produite par une éolienne dépend principalement de la vitesse du vent et de la densité de l'air. La formule de base est la suivante :Puissance = ½ × ρ × S × v³ × Cpoù ρ est la densité de l'air, S la surface balayée par les pales, v la vitesse du vent et Cp le rendement aérodynamique.Or, la densité de l'air varie avec la température. À 0 °C, l'air est environ 10 % plus dense qu'à 30 °C. Concrètement, 1 m³ d'air pèse environ 1,29 kg à 0 °C contre 1,16 kg à 30 °C. Cette différence, qui peut sembler faible, a un effet direct sur la puissance récupérée : plus l'air est lourd, plus il contient d'énergie cinétique pour une même vitesse de vent.Exemple chiffréPrenons une éolienne terrestre de 2 MW, avec un vent de 12 m/s. À 30 °C, elle produira environ 1,7 MW. À 0 °C, dans les mêmes conditions de vent, elle peut monter à 1,9 MW. Le gain est donc de plus de 10 % simplement dû au froid.Les régimes de vent en hiverÀ cela s'ajoute un autre facteur : en hiver, dans beaucoup de régions tempérées, les vents sont plus soutenus et plus réguliers. En Europe par exemple, les parcs éoliens atteignent souvent des facteurs de charge (le rapport entre production réelle et production théorique maximale) de 35 à 40 % en hiver, contre seulement 20 à 25 % en été. Cela signifie que non seulement chaque tour de pale produit davantage d'énergie, mais qu'en plus, les éoliennes tournent plus longtemps à des vitesses optimales.Attention aux extrêmesIl existe toutefois une limite. Les éoliennes sont conçues pour fonctionner entre environ -20 °C et +40 °C. En dessous, la glace peut se former sur les pales, modifiant leur aérodynamique et diminuant la production. C'est pourquoi certaines machines sont équipées de systèmes de dégivrage.En résuméLes éoliennes produisent plus d'électricité par temps froid, d'abord parce que l'air est plus dense et contient donc plus d'énergie, ensuite parce que les régimes de vent hivernaux sont plus favorables. C'est ce double effet qui explique que, dans des pays comme la France, l'Allemagne ou le Danemark, les records de production éolienne se situent presque toujours en hiver. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Carolina Martinez Tolosa y Héctor Tabares Rodríguez son dos diseñadores colombianos que crearon Diseño detonante. En esta entrevista nos cuentan qué hacen desde este colectivo de diseño. Nos contaron sobre un mural, una exposición y un corto documental. Hablamos sobre bibliotecas participativas que funcionan como burbujas de autonomía y de procesos participativos que invitan a la diversidad. Y de sancochos, guisos donde se mezclan muchas cosas diferentes. Una entrevista en formato de artículo para Techniques journal sobre el trabajo de Diseño detonante. Un ensayo visual hecho junto con Aura Cruz Aburto. Un documental hecho para la revista La Tadeo . Un escrito sobre Diseño detonante. Elles nos recomiendan: La estrategia del caracol- película colombiana. Bob Vylan- Una banda de músicaEdson Velandia- un músico colombianoVive tu vida- una canción de Pestilencia. Esta entrevista es parte de las listas: Bibliotecas y diseño, Colombia y diseño, Perú y diseño, Espacios habitables, Niñez y diseño.
C'est pas facile, car les punaises détestent la lumière. Elles vivent cachées dans des recoins sombres, dans les sommiers, les matelas, les plinthes, sous le parquet ou la moquette. Elles ne sortent que la nuit pour aller manger. Elles se nourrissent de notre sang. Ces petits vampires ressemblent à des pépins de pomme aplati. Mais c'est rare d'en voir en tout début d'infestation. On n'en voit que lorsqu'elles finissent par être nombreuses. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À première vue, le langage humain semble foisonnant, foisonnant au point d'être chaotique. Chaque langue possède ses milliers de mots, ses tournures, ses exceptions et ses bizarreries. Pourtant, derrière cette apparente complexité, se cachent des règles d'une rigueur étonnamment… mathématique. L'une des plus fascinantes a été mise en lumière dans les années 1930 par le linguiste américain George Zipf : la loi d'abréviation.Une loi simple mais puissanteFormulée par Zipf, cette règle décrit une tendance universelle : plus un mot est fréquemment utilisé, plus il tend à être court. Prenons un exemple en français : “et”, “de”, “à” ou “je”. Ces mots ultra-fréquents ne comptent qu'une ou deux lettres. À l'inverse, les termes plus rares – “chlorophylle”, “hétérozygote” ou “incommensurable” – sont plus longs. En d'autres termes, notre cerveau, en quête permanente d'efficacité, réserve la brièveté aux mots du quotidien et accepte la longueur pour les mots occasionnels.L'efficacité comme moteurCette loi n'a rien d'un hasard : elle illustre ce que Zipf appelait le principe du moindre effort. Quand nous communiquons, nous cherchons naturellement à transmettre un maximum d'informations avec un minimum d'effort. Les mots courts, faciles à prononcer et rapides à écrire, remplissent ce rôle pour les idées que nous utilisons le plus souvent. Cette logique contribue à rendre les échanges plus fluides et à limiter la fatigue cognitive, aussi bien pour celui qui parle que pour celui qui écoute.Une règle universelle ?Ce qui intrigue les chercheurs, c'est que cette loi ne semble pas se limiter aux langues humaines. Des travaux récents en bioacoustique ont montré que certains oiseaux suivent exactement la même tendance. Les sons les plus fréquents qu'ils utilisent – pour marquer un territoire, avertir d'un danger ou attirer un partenaire – sont plus courts que leurs vocalisations plus rares. Autrement dit, les oiseaux appliquent eux aussi, sans le savoir, la loi d'abréviation de Zipf.Quand l'évolution rejoint les mathématiquesPourquoi cette convergence entre humains et oiseaux ? Les scientifiques avancent que cette règle pourrait refléter un principe fondamental de toute communication efficace. Que l'on manipule des mots ou des chants, l'économie d'énergie et de temps favorise la survie. Les individus capables de transmettre rapidement l'essentiel de l'information disposent d'un avantage, qu'il s'agisse de fuir un prédateur ou de collaborer en groupe.Un langage moins chaotique qu'il n'y paraîtAu fond, ce que révèle Zipf, c'est que nos langues, si diverses soient-elles, obéissent à des forces universelles. Elles ne sont pas des constructions aléatoires, mais des systèmes façonnés par la recherche d'efficacité. Et lorsque nous découvrons que les oiseaux – et peut-être d'autres espèces encore – obéissent à la même loi, cela suggère que les mathématiques ne se contentent pas de décrire le monde physique : elles gouvernent aussi la manière dont nous échangeons des idées et des émotions.Ainsi, derrière nos conversations quotidiennes, se cache une règle mathématique discrète mais incontournable, qui relie l'homme… aux oiseaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.