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Les inquiétudes autour de l'eau du robinet se multiplient, notamment depuis le scandale des PFAS. Dans un même tems, vous êtes nombreuses et nombreux à vouloir arrêter les bouteilles en plastique à cause de la pollution qu'elles génèrent… et des nanoplastiques qu'on y retrouve. Entre santé, écologie et confusion, difficile de s'y retrouver. C'est dans ce contexte qu'Éric Delfosse, un Belge passionné par le sujet, s'est mis en quête d'une solution réellement fiable.Il examine pendant des années les purificateurs disponibles sur le marché : filtres classiques, carafes, charbon actif… Rien ne lui semble assez performant. Il finit par se tourner vers une usine italienne spécialisée dans la nanofiltration et crée avec elle My Water, une micro-station d'épuration domestique fondée sur l'osmose inverse. Grâce à une membrane ultra-fine, seuls les molécules d'eau passent : les bactéries, les PFAS, les métaux lourds, le sel, les pesticides ou encore les résidus médicamenteux restent de l'autre côté. Là où une carafe filtre à un micron, My Water filtre à l'échelle nanométrique : 10 000 fois plus fin.L'autre atout est que l'eau reste minéralisée : entre 20 et 45 mg/L, comme une eau de source type Spa. Et on peut même ajuster son goût : plus doux ou plus marqué, selon ses envies. Particularité réjouissante : la majorité des installateurs sont… des installatrices, souvent issues du monde de la santé ou de la thérapie. Elles sont formées pendant six mois pour pouvoir expliquer, informer et sensibiliser.Car leur rôle va bien au-delà de l'installation technique. Elles décodent aussi ce qui se trouve sous notre évier : produits ménagers irritants ou polluants, alternatives plus saines (savon noir, bicarbonate, vinaigre blanc), mais aussi impact écologique de nos consommations. Elles parlent de l'eau comme ressource rare, rappellent par exemple la quantité d'eau nécessaire pour produire un jean ou un kilo de viande, et sensibilisent sans culpabiliser.L'abonnement coûte environ 33 € par mois, auquel s'ajoutent 99 à 149 € pour l'installation selon la configuration du logement. La solution est disponible en Belgique, mais aussi en France, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Déjà 1500 ménages belges sont équipés. Et l'intérêt est particulier pour les jeunes enfants et les femmes enceintes : avant 5 ans, les organes — dont le cerveau — ne sont pas totalement formés, et une eau débarrassée de perturbateurs endocriniens est un vrai plus.Toutes les informations pratiques sont disponibles sur nostalgie.be.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.
Dans les salles d'opération ou chez le dentiste, il y a une chose que l'on remarque sans toujours y penser : les lampes ne projettent pas d'ombre. Pourtant, elles éclairent intensément. Ce miracle d'ingénierie lumineuse a un nom : la lumière scialytique — du grec skia (ombre) et lytikos (qui dissout). Autrement dit, une lumière “qui supprime les ombres”.Les lampes scialytiques ont été conçues pour un besoin vital : offrir aux chirurgiens un champ visuel parfait, sans zones obscures. Dans une opération, la moindre ombre portée peut masquer un vaisseau, une lésion ou une aiguille, avec des conséquences graves. Le défi était donc de créer une lumière à la fois puissante, uniforme et sans ombre, ce qu'aucune ampoule ordinaire ne permet.Le secret réside dans leur architecture optique. Une lampe scialytique n'est pas une source unique, mais un ensemble de dizaines de petits faisceaux lumineux, orientés sous des angles légèrement différents. Chacun éclaire la zone opératoire depuis un point distinct. Ainsi, lorsqu'un obstacle — la main du chirurgien, un instrument, ou la tête d'un assistant — intercepte un faisceau, les autres prennent immédiatement le relais et comblent la zone d'ombre. Résultat : aucune ombre nette ne se forme, même en mouvement. C'est ce qu'on appelle la superposition des lumières.De plus, ces lampes utilisent une lumière blanche froide, reproduisant fidèlement les couleurs naturelles des tissus humains. Cela permet de distinguer précisément les structures anatomiques, ce qui serait impossible avec une lumière trop jaune ou trop bleue. Cette neutralité chromatique est obtenue grâce à un spectre lumineux continu, proche de celui du soleil, mais sans chaleur excessive — pour ne pas dessécher les tissus ou gêner les praticiens.La plupart des scialytiques modernes reposent aujourd'hui sur la technologie LED. Ces diodes, très efficaces, consomment peu, chauffent moins que les halogènes et offrent une longévité remarquable. Surtout, elles permettent d'ajuster la température de couleur et l'intensité lumineuse selon le type d'intervention.En résumé, si les lampes d'hôpital ne créent pas d'ombre, c'est parce qu'elles ne se comportent pas comme une simple ampoule, mais comme une constellation de mini-soleils. Chaque faisceau compense les autres, formant un éclairage parfaitement homogène. Ce dispositif ingénieux transforme la lumière en alliée invisible des chirurgiens — un outil aussi essentiel que le bistouri lui-même. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3 milliards d'euros, c'est ce que représente le marché funéraire, en France. Car oui, au-delà de la tristesse de perdre un proche, la mort rapporte et coûte de l'argent. En moyenne, les frais d'obsèques s'élèvent à 3 350 euros pour une inhumation et à 3 609 euros pour une crémation, selon un rapport de la Cour des comptes de 2019. Une dépense conséquente pour de nombreuses familles, même si les chiffres datent un peu. Choix des pompes funèbres, du cercueil, du capiton, chambre funéraire ou non, cérémonie, ... l'organisation des obsèques implique de multiples décisions qui coûtent plus ou moins chères selon les options choisies. Alors que les familles sont endeuillées, le moment n'est pas propice aux choix rationnels et aux comparaisons de prix, pour autant, le passage devant les pompes funèbres est obligatoire. En France, deux acteurs privés dominent le marché funéraire. Quelles sont leurs pratiques ? Quelles connaissances a-t-on réellement sur les obsèques avant d'y être confronté ? Finalement, la mort peut-elle être un secteur économique comme un autre ? Avec : • Brianne Huguerre-Cousin, journaliste, co-autrice du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) • Matthieu Slisse, journaliste à Médiacités, co-auteur du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025). Un reportage de Tom Malki qui a visité une coopérative funéraire à Nantes, dans l'ouest de la France. C'est une initiative qui nous vient du Canada. Les coopératives funéraires commencent à s'implanter dans certains pays comme en France. Elles se présentent comme des organisations citoyennes qui ne feraient pas de bénéfices sur le dos des défunts et des familles endeuillées. Une initiative qui fait forcément du bruit alors que les prix des obsèques ont augmenté de 24% en quatre ans en France. Soit deux fois plus vite que l'inflation, selon une étude publiée en 2024. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, elle nous parle de la rivalité qui s'amplifie sur les réseaux sociaux entre des internautes afro-américains et africains. Une montée des tensions liée au climat tendu entre immigrés aux États-Unis, attisé par la présidence Trump, conservatrice et toujours aussi clivante. Programmation musicale : ► SAD! - XXXTentacion ►Ce monde est fou - Daddy Mory & Tiwony.
3 milliards d'euros, c'est ce que représente le marché funéraire, en France. Car oui, au-delà de la tristesse de perdre un proche, la mort rapporte et coûte de l'argent. En moyenne, les frais d'obsèques s'élèvent à 3 350 euros pour une inhumation et à 3 609 euros pour une crémation, selon un rapport de la cour des comptes de 2019. Une dépense conséquente pour de nombreuses familles, même si les chiffres datent un peu. Choix des pompes funèbres, du cercueil, du capiton, chambre funéraire ou non, cérémonie, ... l'organisation des obsèques implique de multiples décisions qui coûtent plus ou moins chères selon les options choisies. Alors que les familles sont endeuillées, le moment n'est pas propice aux choix rationnels et aux comparaisons de prix, pour autant, le passage devant les pompes funèbres est obligatoire. En France, deux acteurs privés dominent le marché funéraire. Quelles sont leurs pratiques ? Quelles connaissances a-t-on réellement sur les obsèques avant d'y être confronté ? Finalement, la mort peut-elle être un secteur économique comme un autre ? Avec : • Brianne Huguerre-Cousin, journaliste , co-autrice du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) • Matthieu Slisse, journaliste à Médiacités, co-auteur du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) Un reportage de Tom Malki qui a visité une coopérative funéraire à Nantes, dans l'ouest de la France. C'est une initiative qui nous vient du Canada. Les coopératives funéraires commencent à s'implanter dans certains pays comme en France. Elles se présentent comme des organisations citoyennes qui ne feraient pas de bénéfices sur le dos des défunts et des familles endeuillées. Une initiative qui fait forcément du bruit alors que les prix des obsèques ont augmenté de 24% en quatre ans en France. Soit deux fois plus vite que l'inflation selon une étude publiée en 2024 En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, Elle nous parle de la rivalité qui s'amplifie sur les réseaux sociaux entre des internautes afro-américains et africains. Une montée des tensions liée au climat tendu entre immigrés aux États-Unis, attisé par la présidence Trump, conservatrice et toujours aussi clivante. Programmation musicale : ► SAD! - XXXTentacion ►Ce monde est fou - Daddy Mory & Tiwony
Recherché depuis 13 ans, un fugitif américain a été retrouvé en Alsace. Michael Wiseman, poursuivi pour pédocriminalité, vivait depuis un an à Kilstett, près de Strasbourg, sous un faux nom. Il était l'un des criminels les plus recherchés de l'Arizona, en Alsace, il se faisait appeler Robert Danilewski. Selon l'AFP, l'homme de 51 ans était recherché depuis 2012 après s'être enfui pendant une période de libération conditionnelle. Selon le communiqué de la police de Scottsdale, il aurait commis de nouveaux actes d'abus sexuels sur mineur de moins de 15 ans, potentiellement en France sur un des enfants qu'il aurait adopté. Il est actuellement détenu en France pour ses crimes commis sur le sol français avant d'être extradé aux Etats-Unis. Libérés après plus de trois ans de détention en Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris débutent leur reconstruction mais toujours loin de leurs proches. Ils sont pour le moment toujours confinés dans l'enceinte de l'ambassade de France à Téhéran. Selon leurs proches et les informations de nos confrères des DNA, Cécile profite du parc de la résidence, lit de nouveau et a déjà retranscrit les 74 poèmes qu'elle avait composés en détention. Le couple vit dans un studio, au sein de l'ambassade, entouré d'une équipe du Quai d'Orsay pour leur accompagnement. La France de son côté continue de travailler à leur retour dans les meilleurs délais. A l'occasion de la 14ème semaine de l'industrie, l'association “Elles bougent” ouvre les portes des entreprises à plus de 5500 jeunes filles partout en France. L'objectif : leur faire découvrir les métiers de ce secteur, grâce à des ateliers, des visites et des rencontres avec des ingénieurs et des techniciennes. En Alsace, cinq événements sont organisés à partir d'aujourd'hui et jusqu'à vendredi pour immerger les collégiennes, lycéennes et étudiantes. Le programme complet est à retrouver sur le site internet ellesbougent.com. Grave accident de la route dans le Haut-Rhin. Hier, vers 2 heures du matin, un véhicule circulant entre Rustenhart et Dessenheim a fait une sortie de route avant de percuter un arbre. Quatre adolescents, trois mineurs et un majeur, étaient à bord. Une jeune femme qui était passagère à l'arrière est décédée sur le coup. Les trois autres, dont le conducteur âgé de 17 ans, ont été évacués à l'hôpital. Deux d'entre eux, le passager avant et le deuxième passager arrière, étaient dans un état grave et ont dû être désincarcérés. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident. Un policier rattrape en courant un livreur de stupéfiants. A Colmar ce samedi aux alentours de 16h, un adolescent circulait à trottinette électrique et a pris la fuite pour échapper à un contrôle de police. Les agents ont d'abord tenté de le rattraper en voiture et l'un deux est ensuite descendu du véhicule pour lui courir après. En possession d'une quarantaine de grammes d'héroïne, de trois ou quatre grammes de cocaïne et d'une centaine d'euros, l'adolesent de 17 ans a reconnu qu'il transportait ces produits pour les livrer. Il était hier soir toujours en garde à vue.A Strasbourg, un conducteur de bus a été agressé. Cela s'est déroulé vendredi soir à l'arrêt carpe Haute sur la ligne C1 dans le quartier de la Robertsau. Le passager a roué de coup le chauffeur alors que ce dernier lui demandait de descendre. Il a été transporté à l'hôpital et une enquête a été ouverte. L'agresseur est pour le moment toujours recherché. Et on termine ce journal par un mot de sport. En handball, le SAHB a accueilli vendredi soir Chambéry au Centre Sportif Intercommunal de Sélestat. Les deux équipes se sont quittées dos à dos, 33 à 33.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis plus de 4 000 ans, le bronze est le métal préféré des sculpteurs. Des dieux grecs aux figures contemporaines, il traverse les siècles sans prendre une ride. Mais pourquoi ce matériau, né à l'aube de la civilisation, reste-t-il encore aujourd'hui la référence absolue de la sculpture ?Le bronze est un alliage de cuivre et d'étain. Dès l'Antiquité, les artisans ont découvert que cette combinaison produisait un métal à la fois résistant, malléable et durable. Contrairement au fer, qui rouille, ou à la pierre, qui casse, le bronze supporte le temps, les intempéries et les manipulations sans se dégrader. Il ne se fissure pas, ne se corrode que très lentement et peut même être poli pour briller comme de l'or.Mais la vraie révolution du bronze, c'est sa souplesse artistique. Lorsqu'il est chauffé, il devient liquide et peut être coulé dans des moules très précis. Cette technique, appelée “cire perdue”, consiste à sculpter d'abord le modèle en cire, à le recouvrir d'un moule en argile, puis à faire fondre la cire pour y verser le métal fondu. Résultat : le bronze reproduit fidèlement les moindres détails du modèle original — muscles, plis du tissu, expression du visage. C'est grâce à cela que les artistes de la Grèce antique ou de la Renaissance ont pu donner vie à des œuvres d'un réalisme saisissant.Le bronze possède aussi une valeur symbolique. Par sa couleur chaude et sa brillance, il évoque la noblesse, la force et la permanence. De nombreux peuples l'ont utilisé pour représenter leurs dieux, leurs héros ou leurs souverains, précisément parce qu'il résiste à l'usure du temps. Une statue en bronze, c'est un message de puissance et d'éternité.Un autre atout du bronze est sa stabilité physique : en refroidissant, il se contracte légèrement, ce qui facilite le démoulage et réduit le risque de cassure. De plus, il peut être fondu et refondu sans perdre ses qualités, permettant de corriger, réparer ou même recycler les œuvres.Aujourd'hui encore, les sculpteurs contemporains continuent de choisir ce métal millénaire, autant pour ses qualités techniques que pour son héritage artistique. Le bronze allie la solidité du métal à la finesse du geste humain — un mariage parfait entre science et art.En somme, si les statues sont souvent en bronze, c'est parce que nul autre matériau ne conjugue aussi bien beauté, précision et immortalité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On le constate souvent, l'odorat influence nos goûts. Un bon vin ne serait pas aussi savoureux si nous ne pouvions pas sentir ses arômes avant de le goûter. Mais l'odorat a bien d'autres effets plus inconscients, il est d'ailleurs de plus en plus exploité par les équipes marketing des entreprises. Cela porte même un nom : le marketing olfactif ! Les odeurs jouent énormément dans la perception des produits et des marques. Elles ont le pouvoir de susciter des émotions, de déclencher des souvenirs et donc d'influencer nos comportements d'achat de manière subtile. Quel type de décision les odeurs influencent-elles ? Et comment est-ce que ça fonctionne exactement ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Laura Taouchanov Première diffusion : mars 2025 À écouter ensuite : Pourquoi nos goûts alimentaires changent-ils avec l'âge ? Qu'est-ce que le syndrome de l'odeur fantôme ? Comment la couleur des assiettes modifie-t-elle le goût des aliments ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Santé". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cet épisode de Happy Work, je partage avec vous les cinq habitudes clés que tout manager devrait adopter pour un environnement de travail bienveillant et efficace
Les stocks de pétrole s'accumulent sur les mers et les océans en cette fin d'année 2025. Il y a aujourd'hui 1,3 milliard de barils chargés sur des pétroliers, soit l'équivalent de presque deux semaines de consommation. C'est un record depuis 2020. On peut trouver en mer du pétrole déjà vendu, en cours d'acheminement, et du pétrole en attente d'être acheté, qui est stocké. Sur leurs écrans, les sociétés de suivi maritime savent repérer ces pétroliers qui sont immobiles plusieurs jours et qui constituent des stocks flottants. Depuis le mois de septembre, on est passé de 1,1 à 1,3 milliard de barils en mer, selon les derniers chiffres du cabinet de suivi maritime Kpler, et 30 % de cette hausse représente du pétrole sous sanction. L'augmentation des volumes de pétrole en mer mobilise un nombre plus grand de navires et a fait grimper les taux de fret pour les pétroliers ces dernières semaines. Hausse notable depuis septembre Depuis le mois de septembre, 200 millions de barils sont venus s'ajouter aux volumes déjà chargés et sur l'eau. Certaines raffineries privées chinoises ont épuisé leur quota annuel d'importation et ont dû interrompre temporairement leurs achats? C'est une première explication. Il y a aussi les sanctions américaines prises mi-octobre sur le terminal pétrolier chinois de Rizhao – qui représente 10% des importations de pétrole en Chine. Elles ont augmenté la congestion sur l'eau, explique Homayoun Falakshahi chef analyste pétrole chez Kpler. L'augmentation des volumes en mer illustre aussi le refus de certains importateurs de décharger des cargaisons de pétrole russe suite aux dernières sanctions occidentales, même si les flux vers l'Inde n'ont pour l'instant pas cessé. Autre raison : les pétroles indexés sur les références européennes (brent) et américaines (WTI) affichent, depuis octobre, un prix plus bas que le brut de la région du Golfe (référence Dubaï). Cet avantage de prix a séduit les acheteurs asiatiques, qui ont commandé plus. Les trajets des pays d'origine concernés, vers l'Asie, sont plus longs, ce qui contribue à augmenter le nombre de navires sur l'eau. Baisse sur les prix, mais pas trop Cette quantité de pétrole sur l'eau est susceptible de faire baisser les prix, mais cette hausse est à relativiser : dans ces volumes, il y a une proportion importante de pétrole sous sanction, qui n'est destinée qu'à un nombre limité d'acheteurs. Les prix sur ce marché « parallèle » n'ont que peu d'impact sur les cours mondiaux. « Plus la part de pétrole sous sanction est importante dans ces volumes sur l'eau, moins cela a d'impact sur le marché général », précise l'expert de Kpler.
Il vous est sûrement déjà arrivé d'écouter de la musique et de l'apprécier à un tel point que vous vous sentez étrangement bien et avez la chair de poule le temps d'un instant. Et c'est normal, et surtout, scientifiquement prouvé. Peu importe le style que vous préférez, la musique n'adoucit pas seulement les mœurs, elle a un véritable impact sur notre corps, qui est même capable de donner physiquement son appréciation d'une chanson. Que disent ces études ? Qu'est-ce qui provoque les frissons ? Pourquoi parfois, on a aussi la chair de poule lorsqu'un son nous déplaît ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : octobre 2024 À écouter aussi : La musique nous rend-t-elle vraiment plus productifs ? Est-il vraiment dangereux de s'endormir avec de la musique ? Comment savoir si on écoute la musique trop fort ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Des poupées pédopornographiques et des armes de catégorie A ont été retrouvées sur plusieurs plateformes en ligne. Elles risquent une suspension en France. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet episode, Camille Fournel s'entretient avec Gabrielle Thiboutot, co-présidente de l'AQAADI, pour discuter de l'accès limité à l'aide juridique et de l'impact direct que cela a sur le parcours d'installation des personnes nouvellement arrivées. Elles explorent les barrières structurelles, les réalités de celles et ceux qui restent en marge des services essentiels, et le rôle du projet de loi C-2 dans ce paysage déjà complexe.
C'est une page sombre de l'histoire irlandaise. Jusqu'à la fin des années 1970, des milliers d'enfants, pauvres ou orphelins, étaient placés par les tribunaux, sous la tutelle de religieuses, dans des institutions censées les éduquer. Or, ces « écoles » dites industrielles furent souvent le théâtre de violences – physiques, psychologiques et sexuelles –, infligées à des générations d'enfants. Quatre survivants, trois femmes et un homme, ont vécu pendant près de deux mois dans la rue, devant le Parlement de Dublin. Emmitouflée dans plusieurs pulls, Miriam se tient devant la tente qu'elle a partagée avec trois autres survivants durant 52 jours. Placée bébé à l'école industrielle de Tralee, dans l'ouest de l'Irlande, elle raconte, à 68 ans aujourd'hui, l'enfer que les religieuses faisaient subir aux enfants « La première chose que les Sœurs faisaient, c'est te voler ton nom pour t'attribuer un numéro : le mien, c'était 1-0-6-1. Elles t'arrachaient ta personnalité, ta dignité, ta voix… Nous n'allions jamais nulle part, nous n'avions ni dentifrice, ni savon, et jamais d'eau chaude. Nos journées se résumaient à coudre, à travailler, pour des gens de dehors. Et pour cela, nous n'avons jamais été payés », témoigne-t-elle. En plus du travail forcé, les religieuses – dont la « charité » n'avaient que le nom – infligeaient aux enfants violences et humiliations. « Elles t'attachaient nue à un lit, l'une d'elles comptait, et elles te frappaient cent fois. Et elles forçaient tes frères et sœurs, et tes amis, à regarder… », se souvient-elle avec effroi. Ces écoles industrielles font partie de ces institutions gérées conjointement par l'État irlandais et l'Église, tout au long du XXe siècle. L'un des plus grands scandales du pays, au même titre que les couvents de la Madeleine, où plus de 30 000 femmes – considérées impures – étaient condamnées à travailler sans relâche, exploitées par les nonnes. Selon James Gallen, professeur et spécialiste des institutions religieuses à la Dublin City University (DCU), après huit siècles de domination britannique, l'Église catholique a su profiter à cette époque de la fragilité d'un État tout juste sorti de la guerre civile pour étendre son emprise. « L'Irlande nouvellement indépendante était en proie à une profonde insécurité sur son identité. On craignait de découvrir que les Irlandais étaient incapables de se gouverner eux-mêmes, que notre idéal d'une Irlande sainte et catholique n'était qu'une illusion. C'est pourquoi les autorités étaient très déterminées à présenter l'Irlande comme un pays moralement pur », explique-t-il. Depuis presque deux mois, les quatre survivants affirmaient ne vivre que d'eau et de café. Et pourtant, rien n'a entamé la force du groupe, selon Miriam : « Je pense que c'est parce que nous avons souffert enfants : nous sommes des survivants, et c'est pour ça que nous sommes plus forts qu'ils ne le pensent. Ils commencent seulement à comprendre la résilience et la détermination que nous avons. Nous resterons ici jusqu'à ce que nous obtenions ce que le gouvernement nous a promis. » Et c'est enfin chose faite ! Mardi, le Premier ministre irlandais, Micheál Martin, les a appelés à mettre fin à leur mouvement. Les grévistes de la faim devraient désormais bénéficier de soins médicaux gratuits, ainsi que d'un soutien financier. Le soulagement pour Miriam, qui dit s'être battue non seulement pour elle, mais aussi pour les 4 000 autres survivants des écoles industrielles irlandaises. À lire aussiIrlande: exhumation de 796 bébés d'un foyer religieux, «nous pensions que ce jour n'arriverait jamais»
Certaines femmes font le choix de vivre seules et l'assument pleinement. Ce n'est pas toujours facile à comprendre dans une société où le couple, la famille ou la vie partagée sont souvent considérés comme des repères essentiels. Pourtant, pour ces femmes, la solitude n'est ni une souffrance ni un isolement, mais une manière de se retrouver, de se construire, de respirer. Elles refusent les injonctions à être en couple, à se conformer à une norme sociale, et revendiquent une autre façon de vivre leur liberté. Ce choix soulève des questions profondes sur leur rapport à l'amour, à l'indépendance et au regard des autres. Pourquoi la solitude féminine est-elle encore si mal perçue ? Est-ce un acte de résistance ou simplement une manière de se protéger ? Et que nous dit-elle de notre société et de ses attentes envers les femmes ? Avec : • Marie-France Hirigoyen, psychiatre, autrice de l'ouvrage Les nouvelles solitudes (Editions La Découverte) • Charlotte Debest, sociologue à l'Université Rennes II et autrice du livre Elles vont finir seules avec leurs chats (Les éditions La Meute). En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Figa de Guiné - Mariana Froes ► Blue Velvet - Princess Nokia.
Selon des révélations de l'agence Reuters, Meta tirerait une part considérable de ses revenus de publicités frauduleuses – arnaques financières, casinos illégaux ou produits interdits. Des documents internes montrent que le groupe assume ce modèle économique et anticipe même le coût des sanctions qui en découle. Selon nos confrères de Reuters, Meta - le groupe qui détient les réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp - gagnerait chaque année des milliards de dollars grâce aux publicités frauduleuses. Arnaques, casinos illégaux, produits interdits, ces annonces, dont les utilisateurs sont régulièrement exposés, font partie d'une économie bien réelle. En vous connectant récemment sur votre compte Facebook, vous êtes sans doute tombés sur des publicités promettant un enrichissement rapide, de fausses interviews de célébrités ou des produits miracles pour maigrir. Ces contenus sont payés par ceux qui les conçoivent pour apparaître sur les écrans des utilisateurs. Selon Reuters, 10 % du chiffre d'affaires 2024 de Meta, soit près de 16 milliards de dollars, proviendraient de ces publicités douteuses. Et ce qui surprend, c'est que cela fait pleinement partie du business model (« modèle d'entreprise », en anglais) du groupe. Meta assume le risque et fait payer davantage les annonceurs suspects Les documents internes montrent que Meta a parfaitement conscience de ce modèle. L'entreprise anticipe même le risque judiciaire. Elle s'attend à un milliard de dollars d'amendes, un montant qu'elle juge acceptable au regard des revenus générés. Autrement dit, mieux vaut payer pour les sanctions que perdre des parts de marché. Et malgré l'existence d'un système de modération, celui-ci atteint vite ses limites. Un annonceur n'est bloqué que si les algorithmes estiment à 95 % qu'il commet une fraude. En dessous de ce seuil, Meta ne suspend pas le compte. Elle lui fait payer plus cher ses publicités. C'est ce que le groupe décrit comme une « pénalité économique ». Les annonceurs suspects paient davantage, mais leurs messages continuent de circuler. Les algorithmes, eux, aggravent encore le phénomène. Les publicités étant personnalisées, un seul clic sur une annonce douteuse suffit à en générer d'autres dans les heures et jours suivants. L'algorithme amplifie donc la fraude… et chaque clic reste rentable pour Meta. Victimes, annonceurs et confiance fragilisés D'abord pour les victimes, qui perdent parfois des sommes importantes. Pour les annonceurs honnêtes, qui subissent une concurrence déloyale dans les enchères publicitaires. Et surtout pour les utilisateurs, dont la confiance s'érode : à force de croiser de fausses publicités, beaucoup finissent par se méfier même des marques légitimes. Au-delà de Meta, cette affaire pose une question de fond : comment réguler un marché publicitaire mondial où les plateformes sont juges et parties ? Elles hébergent, diffusent et profitent parfois des fraudes qu'elles prétendent combattre. Avec plus de trois milliards d'utilisateurs, 120 milliards de dollars de chiffre d'affaires et un pouvoir colossal sur la publicité mondiale, Meta occupe une place centrale dans cet écosystème. En réalité, cette affaire interroge la soutenabilité du modèle publicitaire numérique : tant que la fraude rapportera plus qu'elle ne coûte, les géants du numérique auront peu d'intérêt à l'éradiquer. Et dans cette équation, la régulation mondiale semble encore loin derrière l'innovation. À lire aussiLe groupe Meta met fin aux publicités politiques dans l'Union européenne
Certaines femmes font le choix de vivre seules et l'assument pleinement. Ce n'est pas toujours facile à comprendre dans une société où le couple, la famille ou la vie partagée sont souvent considérés comme des repères essentiels. Pourtant, pour ces femmes, la solitude n'est ni une souffrance ni un isolement, mais une manière de se retrouver, de se construire, de respirer. Elles refusent les injonctions à être en couple, à se conformer à une norme sociale, et revendiquent une autre façon de vivre leur liberté. Ce choix soulève des questions profondes sur leur rapport à l'amour, à l'indépendance et au regard des autres. Pourquoi la solitude féminine est-elle encore si mal perçue ? Est-ce un acte de résistance ou simplement une manière de se protéger ? Et que nous dit-elle de notre société et de ses attentes envers les femmes ? Avec : • Marie-France Hirigoyen, psychiatre, autrice de l'ouvrage Les nouvelles solitudes (Editions La Découverte) • Charlotte Debest, sociologue à l'Université Rennes II et autrice du livre Elles vont finir seules avec leurs chats (Les éditions La Meute). En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Figa de Guiné - Mariana Froes ► Blue Velvet - Princess Nokia.
Cet épisode du Podcast fait partie d'un ensemble de réflexions regroupées sous le thème« Madoka & Compagnie » qui forment un tout que vous pouvez consulter depuis ce lien. Elles sont prévues pour être lues dans l'ordre et sont à destination de fan connaissant très bien la série. Elles sont par nature truffées de spoilers…vous voilà prévenus
Partie 2 :Comment une formation énergétique peut-elle véritablement transformer votre vie, votre pratique spirituelle et votre relation à l'énergie ?Dans cet épisode spécial, plongez au cœur des témoignages inspirants des participantes de la cinquième édition de la formation énergétique.Julie, Estelle et Hélène partagent leurs parcours uniques, leurs prises de conscience et les transformations profondes qu'elles ont vécues au fil de cette expérience.À travers leurs mots, découvrez comment travailler avec l'énergie peut ouvrir la voie à une guérison intérieure, à une reconnexion à soi et à une évolution spirituelle durable.Cet épisode est une source d'inspiration et de motivation pour toutes celles et ceux qui souhaitent approfondir leur pratique spirituelle, mieux comprendre leurs énergies et évoluer sur le plan personnel et vibratoire.Écoutez dès maintenant et laissez-vous inspirer par ces histoires de transformation énergétique.Contactez les énergéticiennes !Julie : https://www.instagram.com/julie_ugs/Estelle : https://www.instagram.com/estelle.energyspace/**********************************************Je suis Amba, énergéticienne, formatrice en énergétique, en cartomancie, et en médiumnité. J'accompagne depuis plusieurs années celles et ceux qui veulent intégrer la spiritualité dans leur vie, à travers mes formations professionnelles, mes accompagnements individuels et ce podcast qui rassemble aujourd'hui des centaines de contenus disponibles gratuitement !
durée : 00:46:40 - Interception - par : Antoine Giniaux - Une histoire de bandes dans ce numéro d'Interception : bande de filles d'abord, qui veulent rester entre elles… Et bande de jeunes, ou moins jeunes, qui adorent jouer à ce qu'ils ne sont pas, les fans de jeux de rôles. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ecoutez La télé et vous avec Laurent Marsick du 14 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une page sombre de l'histoire irlandaise. Jusqu'à la fin des années 1970, des milliers d'enfants, pauvres ou orphelins, étaient placés par les tribunaux, sous la tutelle de religieuses, dans des institutions censées les éduquer. Or, ces « écoles » dites industrielles furent souvent le théâtre de violences – physiques, psychologiques et sexuelles –, infligées à des générations d'enfants. Quatre survivants, trois femmes et un homme, ont vécu pendant près de deux mois dans la rue, devant le Parlement de Dublin. Emmitouflée dans plusieurs pulls, Miriam se tient devant la tente qu'elle a partagée avec trois autres survivants durant 52 jours. Placée bébé à l'école industrielle de Tralee, dans l'ouest de l'Irlande, elle raconte, à 68 ans aujourd'hui, l'enfer que les religieuses faisaient subir aux enfants « La première chose que les Sœurs faisaient, c'est te voler ton nom pour t'attribuer un numéro : le mien, c'était 1-0-6-1. Elles t'arrachaient ta personnalité, ta dignité, ta voix… Nous n'allions jamais nulle part, nous n'avions ni dentifrice, ni savon, et jamais d'eau chaude. Nos journées se résumaient à coudre, à travailler, pour des gens de dehors. Et pour cela, nous n'avons jamais été payés », témoigne-t-elle. En plus du travail forcé, les religieuses – dont la « charité » n'avaient que le nom – infligeaient aux enfants violences et humiliations. « Elles t'attachaient nue à un lit, l'une d'elles comptait, et elles te frappaient cent fois. Et elles forçaient tes frères et sœurs, et tes amis, à regarder… », se souvient-elle avec effroi. Ces écoles industrielles font partie de ces institutions gérées conjointement par l'État irlandais et l'Église, tout au long du XXe siècle. L'un des plus grands scandales du pays, au même titre que les couvents de la Madeleine, où plus de 30 000 femmes – considérées impures – étaient condamnées à travailler sans relâche, exploitées par les nonnes. Selon James Gallen, professeur et spécialiste des institutions religieuses à la Dublin City University (DCU), après huit siècles de domination britannique, l'Église catholique a su profiter à cette époque de la fragilité d'un État tout juste sorti de la guerre civile pour étendre son emprise. « L'Irlande nouvellement indépendante était en proie à une profonde insécurité sur son identité. On craignait de découvrir que les Irlandais étaient incapables de se gouverner eux-mêmes, que notre idéal d'une Irlande sainte et catholique n'était qu'une illusion. C'est pourquoi les autorités étaient très déterminées à présenter l'Irlande comme un pays moralement pur », explique-t-il. Depuis presque deux mois, les quatre survivants affirmaient ne vivre que d'eau et de café. Et pourtant, rien n'a entamé la force du groupe, selon Miriam : « Je pense que c'est parce que nous avons souffert enfants : nous sommes des survivants, et c'est pour ça que nous sommes plus forts qu'ils ne le pensent. Ils commencent seulement à comprendre la résilience et la détermination que nous avons. Nous resterons ici jusqu'à ce que nous obtenions ce que le gouvernement nous a promis. » Et c'est enfin chose faite ! Mardi, le Premier ministre irlandais, Micheál Martin, les a appelés à mettre fin à leur mouvement. Les grévistes de la faim devraient désormais bénéficier de soins médicaux gratuits, ainsi que d'un soutien financier. Le soulagement pour Miriam, qui dit s'être battue non seulement pour elle, mais aussi pour les 4 000 autres survivants des écoles industrielles irlandaises. À lire aussiIrlande: exhumation de 796 bébés d'un foyer religieux, «nous pensions que ce jour n'arriverait jamais»
Les relations karmiques fascinent autant qu'elles bousculent. Elles ne sont ni de simples histoires d'amour ni de simples rencontres : ce sont des liens chargés d'une mémoire ancienne, une énergie qui dépasse le présent. On dit souvent qu'une relation karmique est reconnaissable immédiatement : une intensité soudaine, une impression de “déjà-vu”, une attraction irrésistible… comme si l'autre activait quelque chose de familier au plus profond de nous.Ces relations portent en elles des leçons, des réparations, parfois des blessures à revisiter. Elles reviennent frapper à la porte de notre vie pour éclairer ce que l'on n'a pas compris, pour libérer un schéma, ou pour permettre une évolution intérieure. Elles peuvent être passionnées, instables, bouleversantes, mais toujours transformatrices.Comprendre une relation karmique nécessite de l'observer avec lucidité :Qu'est-ce qu'elle réveille en moi ?Qu'est-ce qu'elle répète ?Qu'est-ce qu'elle cherche à guérir ?Ce type de lien n'est pas forcément destiné à durer. Parfois, il vient simplement clore un cycle, rendre une âme à son chemin ou libérer une mémoire émotionnelle. Mais lorsqu'une relation karmique est comprise, elle cesse d'être un vertige et devient un passage : un appel à grandir, à s'ancrer et à reprendre son pouvoir intérieur.
Depuis la loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance, tout jeune de 16 à 18 ans a l'obligation de se trouver dans une situation de formation, d'emploi ou d'accompagnement vers l'insertion. Cette mesure vise à prévenir le décrochage scolaire et à garantir que chaque adolescent puisse construire un projet professionnel, quel que soit son parcours antérieur.Concrètement, cette obligation ne se limite pas à une scolarisation classique. Elle englobe plusieurs possibilités : poursuivre des études dans un lycée ou un CFA, suivre une formation professionnelle, occuper un emploi ou un service civique, ou encore bénéficier d'un accompagnement personnalisé pour élaborer un projet d'avenir. L'objectif est clair : éviter que des jeunes sortent du système éducatif sans diplôme ni perspective.Le rôle clé des Missions localesLes Missions locales jouent un rôle central dans la mise en œuvre de cette obligation. Présentes sur tout le territoire, elles accueillent les jeunes sortis du système scolaire sans solution et les accompagnent vers une insertion sociale et professionnelle durable. Après un entretien personnalisé, un conseiller aide le jeune à définir un projet adapté à ses envies, ses compétences et ses besoins. Cela peut passer par une reprise de formation, un contrat d'apprentissage, un emploi aidé ou encore des actions de remobilisation.Les Missions locales travaillent en lien étroit avec les établissements scolaires, les CFA, Pôle emploi et les collectivités locales. Elles assurent ainsi un véritable filet de sécurité pour éviter que les jeunes de 16 à 18 ans ne se retrouvent isolés ou sans accompagnement.Un enjeu de sociétéL'obligation de formation n'est pas une sanction, mais un droit à l'accompagnement. Elle traduit la volonté de l'État d'assurer à chaque jeune la possibilité de construire son avenir, même après un parcours difficile. Les familles ont également un rôle à jouer : en restant attentives, elles peuvent orienter leur enfant vers une Mission locale ou un établissement d'accueil pour qu'il bénéficie de cet accompagnement gratuit et personnalisé.Merci Olivier Gaillet pour vos explicationsℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/ (vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)
Libe Podcast - Finances Personnelles, Bourse, Entreprenariat, Immobilier et Profiter de la vie
Aujourd'hui on reçoit Camille & Chloé, les voix derrière Start Up Podcast. Elles reviennent sur leur rencontre improbable (une chaise de camping au salon de coiffure!), la première job à 14 ans, puis la montée jusqu'à 100+ épisodes écoutés par des milliers d'entrepreneurs.On parle franchement de:Acheter vs démarrer une entreprise (cashflow, réputation, courbe d'apprentissage).Les vraies difficultés: sacrifices, syndrome de l'imposteur, identité et croissance d'équipe.La recette derrière leur succès: constance + authenticité + rigueur (sans “clickbait”).Le leadership au quotidien: culture, rétention, et ne plus sous-investir l'administratif.Leurs coups de cœur d'entrevues (de Pierre-Yves McSween à Georges Karam).Les projets en cours: le lancement de la station HUITC à Griffintown et la saison produite par Studio SF.Un épisode ultra concret pour quiconque hésite entre reprendre une business ou partir de zéro, et pour tous ceux qui veulent bâtir durablement sans se perdre en chemin.
Elles Ottens, Amsterdam-based fashion model and clinical hypnotherapist, joins us this week to explore how redefining your inner narrative can completely change how you experience life.After over a decade in the modeling industry — working with brands like Vogue, Dolce & Gabbana, and Elle Magazine — Elles realized that external success didn't equate to inner fulfillment. Her journey of self-discovery led her back to her roots in psychology, eventually becoming a Rapid Transformational Therapist helping others heal through the subconscious mind.Together, we unpack what it means to detach self-worth from achievements, navigate uncertainty with grace, and build a sense of inner safety in an often chaotic world. We also discuss the science and spirituality behind hypnotherapy, the fear of rejection, and why belonging begins with truly knowing yourself.
Nous sommes en novembre 1812, lors de la campagne de Russie, menée par Napoléon. Commencée en juin, elle va s'achever mi-décembre par la défaite de la Grande Armée, l'armée impériale. Le comte de Langeron, un noble français émigré à Moscou, devenu général d'infanterie dans l'armée russe, condamne fortement ce qu'il considère comme étant des « fléaux des armées ». Il parle de celles que l'on nomme les suiveuses de guerres. Selon lui, elles « encombrent » les troupes ennemies. Il rapporte : « Ce qui chez eux, entraîne surtout une multitude d'embarras et d'abus, ce sont des femmes, blanchisseuses et vendeuses d'eau de vie… dont chaque compagnie doit entraîner au moins six ou huit avec elles ; les malheureux maris ou les plus malheureux amants de ces dames leur tiennent ordinairement compagnie dans leurs chariots (car chacune a sa voiture). » L'année suivante, pendant la campagne en Prusse, près de Reichenbach, alors qu'il combat avec les Prussiens toujours contre les Français, le général insiste sur ces charriots remplis de femmes. Il note encore : « (…) chacun s'arrêtait dans la grande place, au milieu de la ville, au moins un quart d'heure, devant la maison d'un fabricant d'eau de vie, chez lequel toutes ces misérables créatures faisaient leurs provisions pour la marche ; et pour leur en donner le temps, on risquait de perdre 800 à 900 canons … ». Qui sont ces suiveuses de guerres ou auxiliaires de services, dirait-on aujourd'hui ? Ce sont des oubliées de l'histoire. On les a réduites au rang de « catins » de l'armée, accusées de désordres, d'entraîner les soldats et leurs supérieurs dans la débauche. Les cantinières, les blanchisseuses, mais aussi les épouses. Elles ont été essentielles pour le ravitaillement, le moral et le soin des troupes. Elles ont partagé les peines, la violence, les blessures et la captivité aux côtés des hommes. Elles montrent à quel point l'armée, dans l'Ancien Régime et sous l'Empire, a pu être un monde mixte. Avec nous : Marion Trévisi, professeure d'histoire moderne à l'université de Picardie Jules-Verne. « Suiveuses de guerre – De l'Ancien Régime à l'Empire » ; PUF. Sujets traités : Guerre, Russie, femmes, blanchisseuses , vendeuses, cantinières, catins, Ancien Régime , Empire Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
D'après l'étude annuelle du géant de la chimie BASF, en 2025 près de trois quarts des véhicules vendus dans le monde sont blancs, noirs ou gris. Dans les années 70 et 80 pourtant, les constructeurs n'hésitaient pas à se démarquer avec des modèles colorés et qui dénotaient. Mais depuis quand les propriétaires de voitures font preuve de si peu de fantaisie ? Et quelles sont les raisons de cette uniformisation ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Fanny Sauveplane. À écouter ensuite : Pourquoi les voitures ne sont-elles pas déjà autonomes ? Les voitures électriques sont-elles vraiment plus écologiques ? Les couleurs ont-elles une signification ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le sel de la vie… et des protéinesLes algues contiennent jusqu'à 40 % de protéines — plus que le soja (25 %), sans déforestation, sans engrais, sans eau douce.
durée : 00:58:30 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Lors de la Grande Guerre, si les lésions physiques et les mutilations sont fréquentes, les blessures psychiques le sont tout autant. Elles sont néanmoins mal comprises et souvent critiquées. Comment les soldats, l'armée et les psychiatres réagissent-ils face aux traumatismes psychiques ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Marie Derrien Historienne, maîtresse de conférences à l'Université de Lille; Paul Marquis Docteur en histoire contemporaine, chercheur à l'Institut de Recherches historiques du Septentrion
Ce mercredi 12 novembre, Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie de l'Ifri, était l'invitée d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Elles sont revenues sur la résistance de l'Ukraine face à la Russie. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Pourquoi les femmes sont-elles plus souvent touchées par la dépression ? Depuis des décennies, les chercheurs observent une réalité constante : les femmes présentent deux fois plus de risques que les hommes de souffrir d'un épisode dépressif au cours de leur vie. Longtemps, on a attribué cette disparité à des facteurs sociaux, hormonaux ou psychologiques. Mais une vaste étude internationale vient bouleverser notre compréhension du phénomène : la différence serait aussi génétique.Publiée en octobre dans la revue Nature Communications, cette recherche a été menée par le QIMR Berghofer Medical Research Institute en Australie. Elle a mobilisé les données génétiques de plus de 1,3 million de personnes, issues de plusieurs cohortes internationales, ce qui en fait l'une des plus grandes études jamais réalisées sur la dépression. Les scientifiques ont analysé les variations du génome pour identifier les régions associées au risque de développer la maladie.Résultat : les femmes porteraient un fardeau génétique plus lourd que les hommes face à la dépression. Concrètement, cela signifie que les gènes impliqués dans les troubles de l'humeur exercent chez elles une influence plus forte. Les chercheurs ont notamment découvert plus de 90 zones génétiques liées à la dépression, dont plusieurs présentent des effets marqués dans le génome féminin.Cette différence pourrait s'expliquer par des interactions complexes entre gènes et hormones. Les œstrogènes, par exemple, modulent la production de neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la dopamine, qui jouent un rôle central dans la régulation de l'humeur. Lorsque l'équilibre hormonal est perturbé — comme après un accouchement, à la ménopause ou pendant le cycle menstruel —, les femmes génétiquement prédisposées deviennent plus vulnérables à un épisode dépressif.Les chercheurs du QIMR insistent cependant sur un point : cette vulnérabilité n'est pas une fatalité. Si la génétique explique une part du risque, l'environnement, le stress, les traumatismes et les facteurs sociaux restent déterminants. Mais cette découverte ouvre la voie à une médecine plus personnalisée : en identifiant les signatures génétiques spécifiques aux femmes, il sera peut-être possible de développer à terme des traitements mieux ciblés, adaptés à leur profil biologique.En somme, cette étude confirme que la dépression n'est pas une faiblesse mais une maladie à composante biologique complexe — et qu'en matière de génétique, les femmes portent effectivement un poids un peu plus lourd à combattre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ces images ont fait le tour des écrans du monde entier au petit matin du 14 novembre 2015. On y voit des dizaines de personnes s'échappant d'une sortie de secours, dans une petite ruelle, en courant, en rampant. D'autres sont au sol et ne peuvent plus bouger. Une, enfin, est suspendue à une fenêtre du premier étage et crie à qui veut bien l'entendre qu'elle est enceinte et qu'elle va bientôt lâcher prise. Ces images, ce sont celles des spectateurs du Bataclan tentant de fuir les terroristes qui ont ouvert le feu dans la foule, le 13 novembre 2015, aux alentours de 21 h 40. Elles ont été filmées par Daniel Psenny, alors journaliste au Monde et habitant de cette ruelle parisienne, le passage Saint-Pierre-Amelot, dans laquelle donnent les sorties de secours de la salle de spectacle.Dix ans plus tard, il a retrouvé et interviewé une partie des personnes qui apparaissent dans cette vidéo. Il en a tiré un documentaire,Vendredi noir, réalisé avec Franck Zahler et diffusé sur LCP. Dans cet épisode, vous entendrez deux d'entre eux : Charlotte, la femme enceinte suspendue dans le vide, et Sébastien, l'homme qui lui a tendu la main. Vous entendrez également Daniel Psenny raconter son 13 novembre 2015. Celui d'un journaliste témoin des attentats, qui ont fait 132 morts et des centaines de blessés à Paris et Saint-Denis. Mais aussi celui d'un rescapé, puisqu'il a lui-même été touché par balle en tentant de secourir un blessé.Un épisode d'Adélaïde Tenaglia. Réalisation : Amandine Robillard. Rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Dans cet épisode : extraits de la vidéo de Daniel Psenny filmée le 13 novembre 2015 ; d'une interview vidéo de Jérôme Fenoglio, directeur du Monde, diffusée sur Lemonde.fr le 11 novembre 2016 ; de l'édition spéciale de France 2, le 13 novembre 2015.Cet épisode a été diffusé le 12 novembre 2025---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Partie 1 : Comment une formation énergétique peut-elle véritablement transformer votre vie, votre pratique spirituelle et votre relation à l'énergie ?Dans cet épisode spécial, plongez au cœur des témoignages inspirants des participantes de la cinquième édition de la formation énergétique.Nathalie, Clara et Déborah partagent leurs parcours uniques, leurs prises de conscience et les transformations profondes qu'elles ont vécues au fil de cette expérience.À travers leurs mots, découvrez comment travailler avec l'énergie peut ouvrir la voie à une guérison intérieure, à une reconnexion à soi et à une évolution spirituelle durable.Cet épisode est une source d'inspiration et de motivation pour toutes celles et ceux qui souhaitent approfondir leur pratique spirituelle, mieux comprendre leurs énergies et évoluer sur le plan personnel et vibratoire.Écoutez dès maintenant et laissez-vous inspirer par ces histoires de transformation énergétique.Contactez les énergéticiennes !Nathalie : dubouilhn@gmail.comClara : https://www.instagram.com/eveila_psy/Déborah : https://www.instagram.com/harmonieuses_energies/**********************************************Je suis Amba, énergéticienne, formatrice en énergétique, en cartomancie, et en médiumnité. J'accompagne depuis plusieurs années celles et ceux qui veulent intégrer la spiritualité dans leur vie, à travers mes formations professionnelles, mes accompagnements individuels et ce podcast qui rassemble aujourd'hui des centaines de contenus disponibles gratuitement !
Il y a 10 ans, le vendredi 13 novembre 2015, Paris a été frappé en plein cœur par une série d'attentats simultanés : autour du Stade de France, sur des terrasses de bars et de restaurants, et pendant un concert au Bataclan... Je vous raconte le récit de ces attaques qui ont fait 130 morts et plus de 400 blessés. Cet épisode de Pépites d'Histoire est dédié à toutes les victimes et à leurs proches.
Le 27 octobre 2025, une étude publiée dans la revue Nature Communications a remis en question l'utilité réelle des télévisions ultra haute définition. Des chercheurs de l'Université de Cambridge et du laboratoire Meta Reality Labs ont voulu répondre à une question simple : notre œil humain perçoit-il vraiment la différence entre une image en 4K, 8K ou une résolution plus basse ? Leur conclusion est sans appel : au-delà d'un certain point, notre vision ne peut tout simplement plus distinguer les détails supplémentaires.Les écrans ultra HD se vantent d'afficher des millions de pixels supplémentaires – 8 millions pour la 4K, plus de 33 millions pour la 8K. En théorie, plus il y a de pixels, plus l'image semble nette. Mais en pratique, notre œil a une limite de résolution, mesurée en « pixels par degré de vision » (PPD). Cela représente combien de détails l'œil peut discerner dans un angle d'un degré. Dans leurs expériences, les chercheurs ont exposé des volontaires à des images aux contrastes et couleurs variables, et ont mesuré le point où la netteté cessait d'être perçue comme améliorée. Résultat : le seuil moyen était d'environ 90 PPD. Au-delà, les différences deviennent imperceptibles, même si l'écran affiche beaucoup plus d'informations.Prenons un exemple concret. Dans un salon typique, si vous êtes assis à 2,5 mètres d'un téléviseur de 110 centimètres de diagonale (environ 44 pouces), vous ne ferez pas la différence entre une image en 4K et en 8K. L'œil humain ne peut pas discerner autant de détails à cette distance. Pour vraiment profiter de la 8K, il faudrait soit un écran gigantesque, soit s'asseoir à moins d'un mètre – ce qui est peu réaliste pour regarder un film confortablement.Ces résultats soulignent une réalité simple : les gains de résolution vendus par les fabricants dépassent désormais les capacités biologiques de notre vision. Autrement dit, nous avons atteint un plafond perceptif. Acheter une TV 8K pour remplacer une 4K revient un peu à utiliser une loupe pour lire un panneau routier à un mètre de distance : la différence existe techniquement, mais votre œil ne la voit pas.Les chercheurs estiment qu'il serait plus utile d'améliorer d'autres aspects de l'image, comme la luminosité, le contraste, la fidélité des couleurs ou la fluidité des mouvements. Ces paramètres influencent beaucoup plus notre perception de la qualité qu'une hausse du nombre de pixels. En clair, la course à la résolution touche à sa fin : la vraie révolution de l'image ne viendra plus du nombre de points, mais de la manière dont ils sont rendus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dernière ligne droite au Chili avant le premier tour de la présidentielle qui aura lieu ce dimanche. Selon les sondages, se trouve en tête de cette élection polarisée, la candidate du bloc de gauche, Jeannette Jara, suivie de trois candidats de droite et d'extrême droite. Aucun des huit candidats en lice ne remporterait le scrutin dès dimanche ; il y aurait, donc, un second tour en décembre. À quelques jours du vote, chacun jette ses dernières forces dans la bataille. Hier soir, (10 novembre 2025) avait lieu le dernier débat à la télévision. Naïla Derroisné, notre correspondante à Santiago, l'a suivi. La « carcel del encuentro », prison de haute sécurité en Équateur En Équateur, une nouvelle prison de haute sécurité est entrée en service hier, dans la province de Santa Elena, dans l'ouest du pays. Trois cents prisonniers, parmi les plus dangereux que compte le pays, y sont désormais détenus. Il n'y a pas eu d'inauguration officielle de la « carcel del encuentro », souligne le site Primicias. Le gouvernement a décidé d'accélérer le mouvement suite aux affrontements qui ont lieu dimanche dans la prison de Machala, dans le sud-ouest du pays. Affrontements qui ont fait 31 morts et qui ont éclaté en réaction justement aux futurs transferts dans cette nouvelle prison, explique El Universo. Cette prison qui est gérée et surveillée par la police et l'armée, pas par l'administration pénitentiaire, comme le souligne El Mercurio, est une copie du Cecot, l'établissement pénitentiaire de haute sécurité, construit au Salvador et critiqué en raison de violations des droits humains, explique Primicias. La « carcel del encuentro » compte 800 places. Elle est protégée par six miradors de 9,50 m de haut, un mur de 9 mètres, et des brouilleurs d'internet et de téléphone, y compris satellitaire. C'est simple, les détenus n'auront aucun contact avec l'extérieur. Aucun contact entre eux non plus. La prison dispose d'un système de vidéosurveillance qui surveille en permanence, avec l'intelligence artificielle, le comportement des prisonniers, précise le journal Metro. À Cuba, le procès de l'ex-ministre de l'Économie commence aujourd'hui C'est à travers un bref communiqué de la Cour suprême lu pendant le journal de Canal Caribe hier midi que l'information a été dévoilée. Une annonce, la veille de l'ouverture du procès, alors qu'Alejandro Gil, ministre de l'Économie et de la planification de 2018 à 2024, accusé notamment d'espionnage et de corruption, est le plus haut fonctionnaire jamais traduit en justice à Cuba au cours de ces dernières décennies, s'étonne 14ymedio. Sa famille n'était pas au courant et ne sait pas si elle pourra assister à l'audience, ajoute le site qui s'est entretenu avec sa sœur. Contrairement à ce qu'avaient demandé les proches d'Alejandro Gil, le procès aura lieu à huis clos, souligne 14ymedio. La Cour suprême n'a pas spécifié combien de temps il durerait, ni si l'ancien ministre sera jugé pour l'ensemble des faits qui lui sont reprochés. Pas plus de précisions sur les preuves dont elle dispose, insiste le site indépendant qui rappelle que ce manque de transparence dans les affaires judiciaires, c'est la norme à Cuba. À La Havane, un hommage à Celia Cruz, la reine de la salsa Cette soirée, qui devait avoir lieu initialement le 19 octobre pour le centenaire de la naissance de la chanteuse, mais qui a été interdite par le régime, s'est finalement déroulée dimanche soir. C'était « spectaculaire », selon Reinaldo Escobar, le journaliste de 14ymedio, qui y était et semble avoir été emporté comme tout le public. « On a dansé, on a applaudi, on en a profité », écrit-il. Celia Cruz « symbolise la part la plus optimiste, sensuelle et festive de l'âme cubaine, tellement maltraitée par des décennies de sévérité feinte et de discours publics qui exaltent la rancœur et la haine de l'autre », poursuit le journaliste. Pour certains des participants, cette soirée était exceptionnelle parce que c'était la première fois qu'ils écoutaient des chansons de Celia Cruz hors de chez eux. Cette soirée avait un petit goût de « rébellion, de quelque chose que l'on fait même si les chiens de la censure aboient tout près, vraiment tout près », poursuit 14ymedio. Et quant aux répercussions, aux conséquences pour les organisateurs de cette soirée, on va reprendre les mots d'une femme qui a dansé toute la nuit : « On verra bien demain ». Haïti : reprise des connexions entre Miami et Les Cayes Comme chaque mardi, Anne Cantener est en ligne avec Gotson Pierre, directeur de l'agence haïtienne Alterpresse. Avec lui, elle évoque la reprise des vols internationaux aux Cayes, dans le sud d'Haïti, la situation à Tabarre où un « calme relatif » règne après une opération policière, et les promesses d'aide financière et logistique du Qatar. De retour, le président du Conseil, président de transition, s'est entretenu avec la presse haïtienne hier. Selon lui, le Qatar va débourser 44 millions de dollars pour soutenir la Force de lutte contre les gangs, la santé, le logement, l'entrepreneuriat et l'organisation d'élections en 2026. Dans un article à la Une de son site, Alterpresse se penche d'ailleurs sur ce futur scrutin tant attendu. Les forêts du Panama Alors que la COP 30 commence difficilement et sans grandes ambitions au Brésil, notre dossier du jour nous emmène dans les forêts du Panama. Elles représentent plus de la moitié du territoire et sont presque toutes protégées. Il existe, par exemple, un label sur la gestion durable des forêts délivré par l'ONG Forest Stewardship Council. Elle vient de tenir une assemblée générale et notre correspondant Grégoire Pourtier y était. Le journal de la 1ère Le patron de l'Office national anti-stupéfiants est en Martinique.
Au Ve siècle avant notre ère, la Grèce antique n'était pas un pays unifié, mais une mosaïque de cités-États — les polis — jalouses de leur indépendance. Parmi elles, deux dominaient par leur puissance et leur prestige : Athènes, cité maritime et démocratique, et Sparte, cité militaire et oligarchique. Leur affrontement, connu sous le nom de guerre du Péloponnèse, allait bouleverser le monde grec.Après les guerres médiques contre les Perses (490–479 av. J.-C.), Athènes émergea comme la grande puissance navale du monde grec. Elle mit sur pied la Ligue de Délos, une alliance censée protéger les cités grecques contre un retour des Perses. En réalité, Athènes transforma peu à peu cette ligue en empire maritime, imposant son autorité, exigeant des tributs et plaçant des garnisons dans les cités alliées. Cette expansion, vécue comme une domination, inquiéta profondément Sparte et ses alliés du Péloponnèse.Sparte, société austère et militarisée, dirigeait de son côté la Ligue du Péloponnèse, une coalition de cités conservatrices. Là où Athènes incarnait le mouvement, la culture, la démocratie et la mer, Sparte représentait la stabilité, la discipline, la tradition et la terre. Deux visions du monde s'opposaient : celle d'une cité commerçante ouverte sur l'extérieur, et celle d'un État guerrier refermé sur lui-même. La tension idéologique devint politique, puis militaire.Les premières frictions éclatèrent dès le milieu du Ve siècle. Des incidents en Béotie, en Mégaride et à Corinthe mirent le feu aux poudres. En 431 av. J.-C., la guerre fut officiellement déclarée : Sparte contre Athènes, dans un conflit total qui allait durer près de trente ans. Les Spartiates dominaient sur terre, les Athéniens régnaient sur mer. Mais la guerre ne se joua pas seulement sur le champ de bataille : Athènes fut frappée par une terrible peste qui décima sa population, dont son stratège Périclès.En 404 av. J.-C., affaiblie par la guerre, la famine et les divisions internes, Athènes capitula. Sparte imposa un régime oligarchique, mettant fin à la démocratie athénienne pendant un temps.Mais cette victoire fut illusoire : la Grèce sortit épuisée, divisée, incapable de résister à la montée en puissance d'un nouvel acteur — la Macédoine. Ainsi, l'affrontement entre Athènes et Sparte ne fut pas seulement une guerre entre deux cités, mais le début du déclin du monde grec classique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, prof d'histoire-géo, Laura Warton Martinez, sophrologue, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
À l'occasion du début de la COP30 à Belém au Brésil, nous revenons sur le cas d'Haïti. Patrick Saint-Pré, de l'ONG Haïti Climat, explique les multiples vulnérabilités de son pays face au dérèglement climatique. Une interview par Peterson Luxama. « Je n'attends pas qu'on fasse de la charité à Haïti, mais plutôt l'équité », affirme Patrick Saint-Pré, de l'ONG Haïti Climat. Pour lui, les pays développés doivent enfin passer des promesses à l'action, en ce qui concerne le soutien financier obligatoire aux pays les plus vulnérables. Il plaide pour un triplement du financement de l'adaptation, un véritable transfert de technologies et un renforcement des capacités des États comme Haïti, « sans se contenter de simples gestes de bonne volonté ». Belém, insiste-t-il, doit prouver que la solidarité climatique n'est pas un slogan. Selon Patrick Saint-Pré, Haïti est aujourd'hui le troisième pays le plus vulnérable au monde face au changement climatique, et subit une accumulation de chocs : ouragans, inondations, glissements de terrain, sécheresses. Des catastrophes amplifiées par une fragilité structurelle : institutions faibles, pauvreté, infrastructures délabrées. À cette vulnérabilité, s'ajoute l'emprise croissante des gangs, qui freine toute capacité de réponse. L'insécurité détourne les ressources publiques vers un « budget de guerre », au détriment de l'adaptation climatique. Les zones agricoles, comme la vallée de l'Artibonite, sont paralysées, la gouvernance s'affaiblit et les catastrophes naturelles deviennent encore plus dévastatrices faute de secours possibles. Les déplacements internes de populations, fuyant la violence, aggravent encore la dégradation environnementale : habitats informels, déforestation, urbanisation anarchique. Un cercle vicieux où insécurité et dérèglement climatique se nourrissent mutuellement. Coca-Cola provoque des pénuries d'eau au Mexique Autre exemple des conséquences du dérèglement climatique, ce sont des pénuries d'eau. Il y en a notamment dans la région du Chiapas au Mexique, mais le réchauffement climatique n'est pas le seul responsable. La pénurie est aggravée par la présence d'une usine Coca-Cola qui pompe toute l'eau de la ville de San Cristobal. C'est un reportage de notre correspondante Marine Lebègue. USA : les arrestations d'élèves immigrés dans les écoles suscitent de l'indignation C'est à lire dans le Boston Globe. Plusieurs arrestations d'élèves immigrés dans le Massachusetts ont suscité une vive inquiétude. Deux lycéens ont été interpellés après une bagarre à l'école et aussitôt placés en détention par l'agence fédérale de l'immigration ICE, tout comme le père de l'un d'eux. Les associations dénoncent la facilité avec laquelle l'ICE accède aux données biométriques des mineurs, transmises automatiquement via la base de données du FBI dès qu'un élève est arrêté. Elles réclament une loi d'État pour protéger les jeunes sans-papiers et éviter que leurs empreintes digitales ne soient partagées. Ces arrestations provoquent un climat de peur, ce qui a des effets dévastateurs sur le climat scolaire, entraînant stress, décrochage et perte de confiance envers les institutions locales. Les autorités municipales affirment ne pas collaborer avec l'ICE, mais reconnaissent qu'elles ne peuvent pas interférer avec ses opérations. L'Argentine est devenue une terre d'asile pour les Russes qui fuient la répression anti-LGBT du président Poutine C'est un reportage à lire dans Folha de Sao Paulo. Le journal décrit le contraste saisissant entre la liberté affichée lors de la dernière Gay Pride de Buenos Aires et la peur permanente vécue en Russie. Pour des jeunes comme Marat Murzakhanov ou Anton Floretskii, participer à un défilé arc-en-ciel dans les rues de la capitale argentine relève presque du rêve. Depuis le début de la guerre en Ukraine, plus de 120 000 Russes ont immigré en Argentine, parmi eux une minorité de personnes LGBTQIA+ cherchant à vivre sans persécution. Et même si le président Javier Milei est un farouche opposant à ce qu'il appelle l'idéologie du genre, et que la politique d'austérité pèsent sur les programmes destinés aux personnes LGBTQIA+, les réfugiés russes disent redécouvrir une normalité perdue : aller chez le coiffeur, aimer librement, marcher main dans la main. « Le seul regret, confie une exilée, c'est d'avoir dû traverser la planète pour obtenir des droits élémentaires que notre pays nous refuse. » Journal de la 1ère En Guyane, le trafic de bois illégal inquiète les autorités.
Et si la valeur pour les patients devenait le véritable moteur de notre système de santé ? Le modèle du Value-Based Healthcare, centré sur les résultats réels pour les patients, transforme profondément les pratiques médicales et industrielles. Chez Takeda, cette approche est devenue un pilier stratégique, portée par Tania Aydenian, Directrice du département Value Based Partnership.Aux côtés d'Anne Schweighofer, fondatrice de l'Agence Patient Conseil, Tania partage une vision audacieuse de la co-construction avec les associations de patients, les défis de la mesure d'impact et les leviers d'un changement durable.
durée : 00:03:26 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - C'est la question que se pose Yaël, quatre ans. C'est le spécialiste des insectes François Lasserre qui lui répond et donne les secrets de cette précieuse réserve et du travail collectif remarquable qui se cache derrière chaque pot de miel. - invités : François LASSERRE - François Lasserre : Entomologiste et vice-président de l'Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE). - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Selon plusieurs études relayées sur le site anxiété.com, environ 10% de la population mondiale développe au moins une phobie spécifique au cours de sa vie. Elles peuvent se montrer très handicapantes au quotidien, surtout quand il s'agit de la peur de prendre des décisions, aussi appelée “décidophopbie”. Quels sont les symptômes de la décidophobie ? Quelles en sont les causes ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : octobre 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que la haptophobie, cette peur qui nous paralyse en société ? Quelles sont les phobies les plus courantes ? Qu'est-ce que la tocophobie, cette peur qui touche les femmes ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Comment sensibiliser à l'agriculture durable ? En Côte d'Ivoire, où le secteur agricole occupe plus de la moitié de la population active, Stéphane Kobena est un pionnier du domaine. Avec sa société, le Potager du Futur, il forme les enfants et les plus grands aux bonnes pratiques. Et ça commence dès le plus jeune âge. Avec notre correspondante à Abidjan, Marine Jeannin La Pépinière porte bien son nom. Aux fenêtres de ses salles de classes, sont alignés des pots en plastique remplis de jeunes pousses d'épinards, de roquette ou de laitue. Dans cette école primaire de Cocody, les tout petits apprennent à cultiver leur propre potager. « Donc on avait des graines au départ, explique une maîtresse devant les enfants enthousiastes. Avec de l'eau. On a mis des graines en terre, et après, qu'est-ce qui s'est passé ? Elles ont poussé ! Mais elles n'ont plus d'espace, donc on va les repiquer. Et elles vont grandir, comme vous ! » Les ateliers, animés par Stéphane Kobena, visent à sensibiliser à l'agriculture durable et à l'économie circulaire. En complément, explique-t-il, un compost a même été installé à côté de la cantine : « L'objectif est de transformer en compost tous les déchets organiques de la cuisine de la cantine, les feuilles sèches tondues par le jardinier et la sciure de bois du menuisier, pour pouvoir ensuite le réutiliser dans les potagers de l'école. Donc l'objectif est d'apprendre aux enfants à avoir les mains dans la terre, à faire du compostage, à aimer la plante, et aussi leur montrer que c'est possible de s'occuper des plantes sans utiliser de pesticides. » Et ça marche, se félicite la directrice pédagogique de l'école, Hélène Denis. « Ils sont très demandeurs ! Ils nous demandent même de créer de petits composts-poubelles dans la cour de récréation, pour jeter les restes de leurs goûters. Pour ne pas mettre ça à la poubelle, parce qu'ils disent : ''Mais c'est pas la même poubelle !'' Et ils ont raison. » Stéphane Kobena poursuit sa journée dans la banlieue est d'Abidjan, à Bingerville, où il anime cette fois un atelier pour les futurs agriculteurs qui souhaitent se former aux pratiques durables. Une nécessité, explique l'un d'eux, Marc-Olivier Kouamé, face à l'appauvrissement des sols induit par les pesticides. « [À l'origine], on était plus dans l'agriculture [intensive] où on utilisait beaucoup de pesticides et autres produits… On a épuisé toutes les ressources des sols. Donc on était obligé de quitter ces sols pour aller chercher d'autres parcelles. Alors qu'avec l'agriculture durable, tu peux continuer d'utiliser la même parcelle. On a fait le constat que maintenant, nos terres sont devenues arides. Donc on est obligés de chercher d'autres méthodes. » L'agriculture durable est encore embryonnaire en Côte d'Ivoire, en particulier dans le secteur vivrier. Mais les professionnels espèrent mettre en place un label, SPG, à horizon 2028.
durée : 00:28:24 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Élise Andrieu - Le premier jour, les premiers instants. A quel point la naissance de Nathalie et de Florence a-t-elle déterminé le reste de leur vie ? Elles racontent. - réalisation : Milena Aellig
En première partie, le refrain de Donald Trump contre les immigrés. Officiellement contre les immigrants illégaux, en fait plus d'un migrant tout à fait en règle est pris dans les filets de la police de l'immigration et expulsé. ... Musique en seconde partie d'émission, musique un peu particulière, au Mexique. Elle glorifie les trafiquants de drogue. Les corridos sont très envoûtants, très populaires, mais ils risquent l'interdiction. Migrants aux États-Unis, leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump ? Le mercredi 5 novembre 2025 marque l'anniversaire de la réélection de Donald Trump. Un an notamment de lutte effrénée contre l'immigration. Une promesse de campagne. Officiellement, le gouvernement veut expulser les illégaux, les criminels, les membres de gangs. Mais, depuis janvier 2025, ce sont 2 millions de sans-papiers qui ont été chassés, 400 000 expulsés, le reste fuyant un flot de pressions et de haine et quittant le pays. La police de l'immigration ICE a mené des opérations spectaculaires, parfois au-delà de la légalité. Le rêve américain a ainsi viré au cauchemar pour les communautés d'immigrés. Un Grand reportage de Edward Maille qui s'entretient avec Jacques Allix. Les corridos, ces chansons prohibées que le Mexique adore Les corridos sont des ballades chantées au Mexique. Fruits de la musique régionale mexicaine. Mais il en existe de toutes sortes : les classiques, originaires du Nord, et les belliqueux, va-t-en guerre, ou «tumbado» qu'on appelle parfois «narco». Leurs paroles racontent des histoires entre fiction et réalité. Dans le contexte de la violence qui sévit au Mexique, celles qui font des allusions au crime organisé dérangent. Elles sont accusées de romantiser la violence, la drogue et le narcotrafic, ces chansons sont au cœur d'une controverse. Des autorités gouvernementales tentent de les interdire, alors que ce genre typiquement mexicain a de plus en plus de succès auprès du public. Un Grand reportage de Gwendolina Duval s'entretient avec Jacques Allix.
POUR COMMANDER MON LIVRE : Sur Amazon : https://amzn.to/3ZMm4CY Sur Fnac.com : https://tidd.ly/4dWJZ8OBlaise Pascal appelait demi-habiles ceux qui s'arrêtent à mi-chemin de la pensée : ils ont assez d'esprit pour initier une réflexion, mais pas assez pour aller jusqu'au bout. En philosophie, certaines affirmations relèvent de cette posture. Elles traduisent une perspicacité de surface qui fait obstacle à la compréhension. Penser véritablement, c'est remettre en question ces grandes phrases toutes faites. SOMMAIRE : 00:00 Introduction 02:19 Penser par soi-même, ça ne veut rien dire 06:59 La liberté n'existe pas 14:05 Il faut que je vous parle de quelque chose 14:55 Le mérite n'existe pas 16:00 Tout est politique 20:21 Tout ce qu'on fait, on le fait par égoïsme---Envie d'aller plus loin ? Rejoignez-moi sur Patreon pour accéder à tout mon contenu supplémentaire.
Nous sommes en octobre 1946, à Moscou, dans les locaux de la revue littéraire « Novy Mir » (Nouveau Monde). Olga Ivinskaïa y travaille comme éditrice et c'est dans ces lieux qu'elle va rencontrer Boris Pasternak, un auteur renommé mais aussi suspecté d'écrits subversifs. Pasternak, âgé de 56 ans, est très impressionné par la jeune femme qui en a 34. Il lui confie voir en elle un "don du ciel". Olga sera sa dernière muse. C'est en effet elle qui inspirera au poète le personnage de Lara dans son roman « Le Docteur Jivago ». Olga devient la "femme de confiance" et participe à la naissance du manuscrit dont la publication à l'étranger, en 1957, déclenche l'"Affaire Jivago", exposant l'inhumanité du régime soviétique. Un an plus tard, Pasternak sera contraint de refuser le prix Nobel qui lui est décerné pour protéger sa famille et ses proches. Olga Ivinskaïa sera dépeinte, par le régime soviétique, comme une "femme fatale" manipulatrice. Après la mort de Pasternak en mai 1960, la répression s'abat : Olga et sa fille Irina sont arrêtées par le KGB. Elles sont condamnées à plusieurs années de camp et sont déportées en Sibérie. Leur histoire, celle de leurs proches, parents, conjoints et enfants, retrace celle d'individus unis par les traumatismes et l'exil face à la répression soviétique. C'est aussi celle d'un amour absolu et d'une confiance inébranlable dans les pouvoirs de la littérature. Revenons sur le parcours d'Olga Ivinskaïa et des siens en compagnie de son petit-fils … Avec nous : Andreï Kozovoï, professeur d'histoire russe et soviétique à l'Université de Lille. « Les exilé – Pasternak et les miens » ; Grasset. Sujets traités : famille, russe, Docteur Jivago, Moscou,Olga Ivinskaïa, Boris Pasternak, Nobel, KGB, Andreï Kozovoï, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le patriarcat, dans son sens littéral, signifie “le commandement du père”. Des pères, de la paternité, il en sera question dans les prochains épisodes des Couilles sur la table. En France, près de 70 % des hommes adultes ont des enfants. Qui sont-ils, que font-ils ? Qu'est-ce que ça veut dire, être père ? Quels sont les liens entre la paternité et les masculinités ?Victoire Tuaillon reçoit Myriam Chatot, docteure en sociologie, qui vient de soutenir sa thèse sur les pères au foyer. Elles s'interrogent sur cette impression selon laquelle les pères d'aujourd'hui seraient beaucoup plus impliqués, aimants et tendres, que les pères des générations précédentes. Et sur le poncif des pères qui ne demandent qu'à en faire plus, mais qui en sont empêchés par les institutions de la petite enfance, l'État et les mères possessives. La révolution de la paternité a-t-elle déjà eu lieu ? Comment s'exerce la paternité aujourd'hui ? Ceux qu'on surnomme “les nouveaux pères” existent-ils vraiment ?Un épisode initialement diffusé le 24 septembre 2020.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/a-la-recherche-des-nouveaux-peresCRÉDITS Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 2 septembre 2020 à Binge Audio (Paris 19e). Prise de son : Quentin Bresson. Réalisation et mixage : Solène Moulin. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée de production : Camille Regache. Chargée d'édition : Naomi Titti. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.