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durée : 00:04:26 - Le Biais de Lionel Naccache - par : Lionel Naccache - L'imagerie cérébrale fonctionnelle, aidée par des algorithmes, peut prédire la pensée basique (visage ou mot) d'un individu légèrement mieux que le hasard. Peut-on pour autant en conclure que la machine lit dans nos pensées ?
De nombreuses religions, comme l'islam ou le judaïsme, imposent des interdits alimentaires à leurs fidèles. Ce type de prescriptions semble moins répandu dans le christianisme. Elles existent cependant, du moins jusqu'à la fin de la période médiévale. Ainsi, des textes normatifs et des conciles proscrivent la viande non saignée. Un tel interdit n'est pas seulement destiné à ménager les juifs convertis, il s'impose par lui-même aux chrétiens. Dans les débuts du christianisme, et jusqu'au Moyen-Age, le chrétien doit respecter d'autres interdits alimentaires. Ainsi doit-il s'abstenir de consommer la viande d'un animal non tué par l'homme ou sacrifié sur un autel païen. De même, il est interdit, du moins en principe, de manger des aliments souillés par des animaux. Certains d'entre eux sont d'ailleurs considérés, pour des raisons variées, comme impurs. Il s'agit par exemple de la corneille, du castor ou encore de la cigogne, dont un chrétien ne saurait consommer la chair sans désobéir aux autorités religieuses. Le rôle de l'abstinence alimentaire Ce qui frappe cependant, dans le rapport du christianisme à la nourriture, ce n'est pas tant l'édiction de stricts interdits alimentaires que la surveillance de la quantité de nourriture absorbée. En effet, l'Église assimile la gourmandise, et plus encore la goinfrerie, à des péchés majeurs. Ce plaisir des sens est associé à la volupté et à la luxure. Aussi le chrétien doit-il lutter contre ces déviations et faire triompher l'esprit sur la chair. Pour y parvenir, il doit s'imposer des périodes d'abstinence et de jeûne. L'Église leur réserve ainsi certains moments dans l'année, comme le Carême ou l'Avent, ou dans la semaine, le vendredi étant considéré comme un jour d'abstinence alimentaire. Dans la période contemporaine, et notamment depuis le concile Vatican II (1962-1965), ces règles se sont beaucoup assouplies. Ainsi, l'obligation de l'abstinence du vendredi a-t-elle été levée, en 1966, par une décision du Pape. De même, les chrétiens sont invités aujourd'hui à respecter un jeûne plus rigoureux, durant le Carême, seulement à deux occasions, le mercredi des Cendres, qui en marque le début, et le Vendredi saint. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:04:41 - La tech la première - Pour la tech la première du jeudi 28 septembre 2023, on fait le pont entre Marie-Ange Nardi et Mark Zuckerberg. Ce qui nous amène en Chine, où des animatrices de téléachat 100% générées par de l'intelligence artificielle gagnent mieux leur vie que nous.
Aujourd'hui dans 'Punchline', Laurence Ferrari et ses invités débattent de la baisse de la natalité en France.
durée : 00:35:18 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Elles sont nombreuses, très nombreuses. De Netflix à Disney+, de Prime Vidéo à Canal+ : les plateformes de streaming se multiplient, et sont de plus en plus chères. Leur contenu semble infini, mais leurs abonnées, eux, ne le sont pas autant.
Les chercheurs Français ont trouvé comment font certaines plantes pour survivre. Jean-Benoît Morel, directeur de recherches à l'INRAE était au téléphone des Grosses Têtes ce 27 septembre pour vous en dire plus. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
durée : 00:08:49 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Objectif : produire un million de pompes à chaleur par an d'ici à 2027. C'est ce qu'a annoncé Emmanuel Macron lundi lors de la présentation de la planification écologique. Comment fonctionnent ces pompes et sont-elles des outils efficaces de décarbonation ? - invités : Vincent Legrand Directeur général de Dorémi
Retrouvez AMIES, comme vous ne l'avez jamais vu, en live et en public le samedi 30 septembre à la médiathèque Marguerite Duras (Paris, XXe). Au programme: la projection du film Sexe Intentions, une rencontre avec le public, et une séance de dédicaces de leur premier ouvrage, Petit éloge des anti-héroïnes de séries.
durée : 00:03:40 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - Qu'est-ce donc une idéologie ? Pourquoi les idéologies sont-elles des dangers ? Comment faut-il s'orienter par rapport à elles ?
durée : 00:03:31 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - "La femme n'est pas l'égale de l'homme, elle est d'un autre genre". Dans son pamphlet "L'homme-femme" daté de 1872, l'antiféminisme de Dumas-fils est sans équivoque. Selon l'historienne Odile Krakovitch se sont "les pires injures jamais proférées contre les femmes".
Durant le week-end de la toussaint 2004, deux jeunes femmes disparaissent. La 1ère s'appelle Katia Lherbier et la 2ème, Géraldine Giraud, est la fille du comédien Roland Giraud. Elles sont en couple depuis deux semaines à peine.
Léa Thomassin est la co-fondatrice et présidente d'HelloAsso, première solution de paiement pour les associations. Alors que de nombreuses associations comme la Croix-Rouge et les Restos du Cœur tirent la sonnette d'alarme en cette rentrée, on fait le point sur les forces et faiblesses du secteur, capital pour soutenir l'engagement citoyen. HelloAsso est une plateforme numérique qui permet de financer les associations via des dons. Depuis sa création, elle a récolté plus d'un milliard d'euros auprès de 9 millions de personnes. Elle est sans conteste le pionnier du numérique à impact en France. Depuis 14 ans, HelloAsso accompagne les associations dans leur développement, et leur propose des outils numériques gratuitement. HelloAsso publie aussi des baromètres pour décrypter l'engagement des Français et les chiffres sont impressionnants : un Français sur deux se déclare engagé dans une ou plusieurs activités collectives. L'environnement fait une percée significative avec de plus en plus de jeunes qui veulent s'engager dans cette voie. « Sur l'urgence écologique, il y a un sursaut citoyen chez les jeunes et cela se diffuse dans l'ensemble de la population, ce qui est très positif ! Cela fait partie des causes les plus recherchées sur HelloAsso ». Léa Thomassin parle non pas d'une Génération Climat” mais plutôt d'une “Génération engagée”. Selon elle, cela doit appeler une réponse de la part des acteurs de l'intérêt général, associations, fondations et institutions, « pour offrir aux jeunes des formats et modes d'actions en ligne avec leurs attentes ». On a aussi beaucoup parlé du rôle des associations après les émeutes du mois de juin dans le pays. Il y a 1,5 million d'associations en France, soit autant de fabriques de lien social sur le territoire, ce qui est une exception mondiale. « Elles créent des dynamiques de rencontre, de solidarité et d'entraide. C'est de cela dont on a besoin, explique la présidente d'HelloAsso. Les Français sentent que la société est de moins en moins soudée. En accompagnant la jeunesse, en appuyant ces acteurs associatifs, on a la capacité de renforcer cette création de lien».
durée : 00:58:53 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Qui vote pour qui, et pour quel programme politique ? Quels facteurs socio-économiques, mais aussi géographiques, influencent le choix des électeurs français depuis 1789 ? - invités : Julia Cagé Économiste, spécialiste de l'économie des médias; Thomas Piketty Economiste
Durant le week-end de la toussaint 2004, deux jeunes femmes disparaissent. La 1ère s'appelle Katia Lherbier et la 2ème, Géraldine Giraud, est la fille du comédien Roland Giraud. Elles sont en couple depuis deux semaines à peine.
Peter Pan n'est pas le seul à avoir créé un pays imaginaire. Les géographes actuels en ont fait autant, mais, à la différence du personnage de J.-M. Barrie, ils ne pourraient s'y rendre, même en rêve. En effet, ils ont inventé une île dont vous n'avez aucune chance de fouler le sol. Et pour cause, elle n'existe pas ! Cette île imaginaire s'appelle "Null Island". Elle a été créée, en 2011, par une base de données, "Narural Earth". Si l'on en croit les cartes, elle est située dans le golfe de Guinée, à l'intersection de l'équateur et du premier méridien. Ses coordonnées géographiques suffiraient à semer le doute dans l'esprit du voyageur. En effet, on est censé trouver cette île à 0°N et 0°E ! Malgré tout, on a dessiné une carte pour "Null Island", inspirée d'un jeu vidéo. Sa population fictive aurait même fondé une République, pourvue d'un drapeau officiel. Les curieux trouveront tous ces renseignements, et d'autres informations, sur le site de l'île. Une aide pour les géocodeurs Pourquoi avoir créé cette île imaginaire ? Il s'agissait en fait d'aider les géocodeurs à repérer leurs erreurs. Le géocodage consiste à convertir des adresses en données géographiques, qui servent de base à l'établissement de cartes. Ainsi, les géographes modernes n'ont plus besoin d'aller sur place pour dresser leurs cartes. Ce qui ne les empêche pas de commettre des erreurs. Dans ce cas, le programme informatique les renvoie vers ces coordonnées "0°, 0°", en affichant en plus le mot "null". Comme son nom le laisse supposer, ce mot signifie que l'élément trouvé n'a aucune valeur. La création, à cet endroit particulier, d'une île imaginaire, permet donc aux codeurs de mieux localiser leurs erreurs. Ce qui ne veut pas dire, pourtant, qu'on ne trouve rien à l'emplacement supposé de "Null Island". Le voyageur qui aurait la curiosité de se rendre sur place découvrirait une minuscule station météorologique, composée, pour l'essentiel, d'une bouée et d'un matériel spécifique. Elle rassemble des données sur le climat et les océans, qui sont ensuite exploitées par les scientifiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C dans l'air l'invitée du 19 septembre avec Charlotte Caubel, secrétaire d'État chargée de l'Enfance. C'est une rentrée chargée pour la secrétaire d'Etat chargée de l'enfance, Charlotte Caubel. Le corps sans vie en partie congelé de Imran, 7 ans, a été retrouvé jeudi dernier chez lui dans résidence HLM de Perpignan. Il présentait d'importantes traces de violences, tout comme ses deux jeunes sœurs âgées de 4 et 5 ans qui sont hospitalisées. Elles ont été conduites aux urgences de l'hôpital de Perpignan par leur oncle. Présent sur les lieux, le père de famille, connu de la justice, a été immédiatement interpellé et placé en garde à vue. L'oncle et la grand-mère paternelle ont aussi été mis en examen pour non dénonciation de crime et ont été placés sous contrôle judiciaire. Dans le même temps de ce drame, une nouvelle campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles sur les enfants va être lancée et sera diffusée ce jeudi pendant la Coupe du monde de rugby, à la mi-temps de la rencontre France-Namibie, au stade Vélodrome à Marseille. L'un des objectifs de cette opération est de "susciter l'attention et la responsabilité de tous, et inciter à repérer, écouter et signaler" ces violences sexuelles faites aux enfants. Elle s'appuie sur les chiffres révélés par la CIIVISE et les associations de protection de l'enfance : "160 000 enfants subiraient des violences sexuelles chaque année. Un enfant est victime d'inceste, de viol ou d'agression sexuelle toutes les trois minutes". Cette campagne voit le jour alors que l'avenir de la Ciivise (Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) plane. Créée en janvier 2021, la commission mettra fin à ses travaux en décembre. Contrairement aux associations, cette commission est un espace public. En 2 ans, elle a recueilli 27 000 témoignages. Dans une tribune au Monde, un collectif d'une soixantaine de personnalités (dont Emmanuelle Béart, Anna Mouglalis, Neige Sinno ou Vanessa Springora) exhorte Emmanuel Macron à maintenir durablement la Ciivise. Charlotte Caubel, secrétaire d'État chargée de l'Enfance, reviendra sur la nouvelle campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles faites aux enfants, sur le drame de Perpignan et sur la lettre du rectorat qui fait scandale, envoyée à la famille de Nicolas, victime de harcèlement scolaire.
Écoutez la journaliste Lauren Bastide en conversation avec Marie Vingtras, autrice de « Blizzard », son premier roman publié aux Éditions de l'Olivier en 2021. Ensemble, elles reviennent sur son goût pour la littérature étrangère et sur l'origine de son pseudonyme. Elles échangent également à propos du long processus d'écriture de ce livre et le nouvel éclairage que lui apportent ses lecteurs.En marge des Rendez-vous littéraires rue Cambon, le podcast « les Rencontres » met en lumière l'acte de naissance d'une écrivaine dans une série imaginée par CHANEL et Charlotte Casiraghi, ambassadrice et porte-parole de la Maison.Écoutez maintenant sur chanel.comBlizzard, Marie Vingtras, © Éditions de l'Olivier, 2021, Points, 2023. © Le Prix des Libraires. © Apostrophes. Jean Giono, Le hussard sur le toit, © Gallimard, 1951. © Maison de la poésie. © La Grande Librairie.
durée : 00:38:33 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - La Première ministre reçoit les chefs de parti sur la planification écologique. Un dossier délicat tant les solutions à mettre en œuvre pour réduire le réchauffement climatique demandent de repenser les modes de production traditionnels. Quelle place reste-t-il aux humains dans un vivant repensé ? - invités : Alexandra Bidet Sociologue, chargée de recherche au CNRS, membre du Centre Maurice Halbwachs; Patrice Maniglier Philosophe, maître de conférences à l'Université Paris-Nanterre; Cécile Renouard Religieuse de l'Assomption, économiste et philosophe, cofondatrice et présidente du Campus de la Transition
Si vous aimez les fruits, vous devez rechercher les bonbons qui en imitent le goût. Bien sûr, ce n'est pas tout à fait le même. En effet, la saveur de ces bonbons, recréée en laboratoire, ne peut se comparer tout à fait à celle des fruits. C'est le cas des fameux bonbons Haribo à la banane. Ils ont bien un parfum de banane, mais ce n'est pas vraiment celui du fruit acheté sur le marché. Il n'était d'ailleurs pas toujours facile de comparer, car la banane fut longtemps un fruit cher et assez rare. Le bonbon permettait donc de se faire une idée de la saveur du fruit. Il s'agissait pourtant, nous l'avons vu, d'un goût artificiel, les premiers arômes de banane ayant été créés dès la fin du XIXe siècle. Mais si le bonbon diffère du fruit, c'est encore pour une autre raison. Une banane disparue Même s'il a été élaboré en laboratoire, le goût de cette confiserie imitait pourtant de près celui d'une vraie banane. Seulement voilà, vous ne la trouverez pas chez votre fruitier. Et pour cause. La banane "Gros Michel", c'est son nom, a en effet disparu des étals des marchés. On l'en a retirée dans les années 1960. Et pourtant, cette banane, venue de Martinique, et dont les bonbons imitaient le goût, se vendait bien. En effet, sa taille et sa peau épaisse en rendaient l'exportation commode. Quant à sa saveur, elle avait du succès auprès des consommateurs. Cette banane était en effet plus sucrée que la plupart des fruits vendus aujourd'hui. En ce sens, le bonbon Haribo, qui s'en inspire, est le témoin de saveurs disparues. Si vous ne trouvez plus de bananes Gros Michel, c'est qu'elle a été attaquée, dans les années 1950, par des champignons qui ont dévasté les plantations. La banane étant souvent exploitée sous forme de monoculture, les maladies lui causent des ravages irréparables. La Cavendish qui, pour l'essentiel, a remplacé la banane Gros Michel, a d'ailleurs déjà été touchée par des champignons qui ont causé de gros dégâts. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ecoutez Christophe Hondelatte dévoiler la personnalité d'Elisabeth SILVA et sa mère Marie-Josée. En novembre 2015, mère et fille ont tenté de se suicider en incendiant leur appartement. Dans ce suicide collectif elles voulaient emporter la petite fille, Elsa. Elles ont imaginé ce plan fou à cause d'un délire paranoïaque… Elles pensaient que le père de la petite ELSA était pédophile…Vous voulez écouter les autres épisodes de ce podcast ? >> Retrouvez-les sur notre site Europe1.fr ainsi que sur vos plateformes d'écoute habituelles.
Journée spéciale sur les salaires en France sur RTL. Martial You a souvent réclamé que les entreprises prennent le relais de l'État et augmentent les salaires en raison de l'inflation. Elles l'ont fait.
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durée : 00:02:40 - Le vrai ou faux - Le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée estime dans Le Figaro que le gouvernement applique la loi trop "mollement" et n'exécute pas assez des obligations de quitter le territoire français (OQTF) qui ont été prononcées.
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« Ce soir, Zoé rentre de l'école les bras chargés, avec son sac à dos, ses dessins, son goûter… Elle s'arrête un instant. Viens, mon Gribouille, dit-elle à son doudou, installe-toi dans ma poche, tu seras moins serré ! » Elle lui fait un baiser et attrape la main de sa nounou. Tout en racontant sa journée, Zoé trottine gaiement. Mais elle sautille tant et tant que Gribouille se met à pencher dangereusement. Et alors que Zoé saute par-dessus le petit ruisseau du caniveau, plouf ! Gribouille dégringole et plonge la tête la première dans l'eau… » Opération Doudou, une histoire lue par Laureline, écrite par Alexandra Garibal et publiée dans le magazine Pomme d'Api n°692. Le magazine Pomme d'Api propose chaque mois une histoire à écouter en famille. Un podcast plein de tendresse, d'humour et de douceur, dont vous pouvez retrouver le texte original dans le magazine du mois. La grande histoire,ce sont des histoires écrites par des auteurs jeunesse et des journalistes spécialistes de l'enfance. Elles sont lues par de vrais parents ou grands-parents, tontons et tatas, baby-sitters, grands-frères, grandes-sœurs, nounous, cousines, cousins... Ce podcast est préparé et animé par Bayard Jeunesse. Réalisation : Helene Devannes, Musique: E. Viau. Habillage sonore et mixage : Gabriel Fadavi. Création visuelle : France Rapp. Production : Hélène Devannes. Voix : Aude Loyer-Hascoet et Laureline. Un podcast de Bayard Jeunesse – Octobre 2023 Le magazine Pomme d'Api c'est aussi une radio et de nombreux podcasts pour les enfants : https://www.pommedapi.com/radio-et-podcasts
L'inhumation d'un mort est très différente de la simple protection d'un cadavre, enterré là où il est décédé, pour le préserver des bêtes sauvages. Cette pratique culturelle, qui s'accompagne d'une certaine ritualisation, suppose une véritable réflexion sur le sens des pratiques funéraires. Les tombes les plus anciennes que les paléontologues aient découvertes dataient, du moins jusqu'ici, d'environ 100.000 ans. Donc bien avant l'ère néolithique, qui a vu la découverte de l'agriculture et la sédentarisation des hommes. On les a trouvées au Proche-Orient. Les hommes de cette époque ne sachant pas écrire (l'écriture sera inventée voilà environ 3.500 ans), ces sépultures ne présentent aucune épitaphe ou inscription. Il n'y a pas non plus de pierre tombale. Certains indices suggèrent que les tombes ont été préparées avec soin. Des objets sont parfois placés dans la sépulture. Est-ce seulement parce que le défunt les affectionnait, ou devaient-ils l'accompagner dans un autre monde, au-delà de cette vie ? Ce sont pour l'instant des questions sans réponse. Des inhumations encore plus précoces ? Mais de récentes trouvailles, par le paléontologue américain Lee Berger, pourraient faire reculer d'au moins 100.000 ans la date de ces premières inhumations. Elles ont été faites en Afrique du Sud et concernent une espèce d'hominidés éteinte, l'homme de Naledi, découvert par Lee Berger en 2015. Si cet homme de petite taille se rattache plutôt aux australopithèques, certains de ses traits le rapprochent tout de même du genre "Homo". Cet homme de Naledi aurait vécu entre moins 335.000 ans et moins 241.000 ans. Or, le paléontologue et son équipe ont découvert, sur un site d'Afrique du Sud, des sortes de chambres, d'un accès difficile. Ils y ont retrouvé les squelettes de personnes soigneusement placées là, en position fœtale. Des trous, creusés dans le sol, ont été retrouvés dans ces chambres, sans qu'on sache s'ils devaient servir de sépultures. On peut également se demander si les gravures peintes sur les parois et les charbons brûlés, retrouvés sur place, ont un rapport avec d'éventuels rituels funéraires. Si c'était le cas, cela montrerait que ces hominidés avaient déjà de véritables capacités cérébrales. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Aujourd'hui dans Graine de Métamorphose Alexandre Dana reçoit Loury Lag, explorateur professionnel spécialisé dans les expéditions extrêmes en solitaire. Traverser le désert en fauteuil roulant ? Grimper un mont enneigé en état de tétraplégie ? Voilà une idée qui semble paradoxale rien qu'à l'énoncer. Qui semble déjà broyer de nombreuses croyances et limites, tant physiques que psychiques. Qui semblerait avant tout difficile à réaliser seul.e. Cette idée, c'est le fou défi lancé par Loury Lag et Martin Petit. Aujourd'hui, le duo de choc, aux personnalités et sensibilités opposées mais à l'objectif commun au cours du projet, nous livre un témoignage propre à questionner nos limites et notre résilience. Épisode #60Quelques-unes des questions à Loury Lag : Comment est né le projet Résilience ?Comment t'est venue l'idée de réunir ces deux univers apparemment très étrangers l'un à l'autre que celui de l'aventure et celui du handicap ?Quelles sont les étapes de la résillience et comment les avez-vous vécues avec Martin Petit ?Quelle était la portée symbolique de votre troisième et dernière mission en mer ?C'est quoi pour toi le risque ?Est-on sans limites ?Qui est mon invité du jour Loury Lag : Loury Lag est explorateur professionnel. Après une enfance difficile, se battre pour survivre est devenu le mot d'ordre de la vie de Loury, aujourd'hui spécialisé dans les expéditions extrêmes en solitaire, après avoir quitté ses fonctions de chef d'entreprise. Il est l'auteur du projet Résilience, qui s'illustre aujourd'hui dans un livre au titre éponyme aux éditions E/P/A, collection Epaventure.Quelques citations de l'épisode avec Loury Lag : "J'ai besoin d'être sollicité, de relever des défis et de me prouver à moi-même que je suis une bonne personne.""Profondément, nous ne sommes personne face à la nature.""Nos émotions sont un moteur ou un handicap incroyable. Elles régissent notre capacité à fournir des efforts physiquement.""La seule manière de connaître ses limites c'est de les toucher." Retrouvez Graine de Métamorphose Podcast sur InstaInscrivez-vous à la Newsletter ici : https://www.metamorphosepodcast.com/Découvrez gratuitement La Roue Métamorphose et les 9 piliers de votre vie !Soutenez la Tribu Métamorphose, devenez actifs !Retrouvez Graine de Métamorphose sur Apple Podcast / Spotify / Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Photo DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Wie zwart is in Darfur, is z'n leven niet zeker. Sinds in april in Sudan een oorlog uitbrak, trekken Arabische milities plunderend en moordend door deze regio, waar twintig jaar geleden een genocide plaatsvond. Nu zijn dezelfde Arabische milities terug om hun karwei af te maken, vertellen getuigen aan correspondent Elles van Gelder. Zij maakte een bijzonder aangrijpende reis naar een plek waar maar weinig buitenlanders komen, op een paar kilometer afstand van waar de gruwelijkheden plaatsvinden. In deze podcast vertelt Elles over haar reis en laat ze de getuigenissen van mensen die zij sprak horen. Die verhalen zijn schokkend, en daarom vooraf een luister-waarschuwing. Toch vinden de slachtoffers het belangrijk dat zoveel mogelijk mensen hiervan horen, in de hoop dat er internationaal ingegrepen wordt om een tweede genocide in Darfur te voorkomen. Reageren? Mail dedag@radio1.nl
Elles battent des records dans les ventes aux enchères mais aussi dans les statistiques des vols à l'arraché. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et Virginie Jacoberger-Lavoué expliquent pourquoi le marché des montres de luxe s'est emballé.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en septembre 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitée : Virginie Jacoberger-Lavoué (journaliste spécialiste du luxe aux « Echos »). Réalisation : Nicolas Jean. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : iStock. Sons : Laurie Brookins, « L'Avare » (1979), Ina, TF1, « Les Visiteurs 2 : Les couloirs du temps » (1998), « Mission : Impossible » (1966), RTS. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En France, les églises reçoivent parfois des noms différents, sans qu'on en comprenne toujours la signification. C'est notamment le cas : ...Des cathédrales Ce sont souvent des églises imposantes, mais pas forcément. Ce qui explique la suprématie de ces églises sur les autres, c'est qu'il s'agit de celle où siège l'évêque. Rappelons que ce prélat est à la tête du diocèse. Dans le chœur de l'église, l'évêque s'assoit dans une chaise haute, la cathèdre, où il est le seul à pouvoir prendre place. C'est cette chaise qui a donné son nom à l'église. La cathédrale est souvent une église imposante, mais ce n'est pas nécessairement la plus grande du diocèse. ...des collégiales Ces églises tirent leur nom de l'habitude qu'avaient les chanoines de se réunir en un collège, qui porte aussi le nom de chapitre. On trouvait ces chanoines dans les cathédrales, mais la collégiale, où ne siège pas l'évêque, est vraiment leur église. Chacun d'entre eux a en effet son siège dans le chœur de l'église. Les chanoines peuvent être des clercs séculiers, le plus souvent des prêtres, ou des clercs réguliers qui, comme les moines, vivent en commun, selon une règle. Les chanoines étaient les conseillers de l'évêque et administraient le diocèse durant les vacances du siège épiscopal. Mais ils ont également des fonctions liturgiques. ...Des basiliques Ce qui distingue les basiliques des cathédrales, c'est, si l'on peut dire, leur caractère honorifique. Elles reçoivent en effet cette qualité de la part du pape parce qu'elles abritent de précieuses reliques, le tombeau d'un saint ou qu'elles sont un lieu de pèlerinage célèbre. C'est ainsi que l'église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem, a reçu le titre de basilique parce qu'elle s'élève sur le lieu supposé de la crucifixion du Christ. De même, l'église Saint-Paul-hors-les-Murs, qui fait partie des quatre basiliques majeures de Rome, abriterait le tombeau de l'apôtre Paul. Certaines cathédrales sont des basiliques, comme la basilique Saint-Denis, ou la basilique Sainte-Cécile, à Albi. D'autres cathédrales n'ont pas droit à ce titre. Enfin, de simples églises peuvent être également des basiliques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
À Calgary, à l'ouest du Canada, le constructeur aéronautique De Havilland reprend le flambeau de Bombardier pour relancer le programme Canadair, ces avions citernes qui permettent d'éteindre des incendies en y larguant de l'eau. En plus de la réparation des anciens avions, le constructeur se prépare à lancer la production d'un nouveau modèle, le DHC-515 De notre envoyé spécial à Calgary,Le bâtiment est discret, non loin de l'aéroport international, dans la zone industrielle de Calgary, une ville de la province canadienne de l'Alberta. À l'intérieur, des couloirs et des portes entrouvertes sur des bureaux : on y aperçoit quelques ingénieurs qui travaillent sur des schémas en noir et blanc complexes de moteurs et d'avions.D'ici à quelques mois, cet immeuble du constructeur aéronautique canadien De Havilland va connaître un regain d'activité. Des centaines de travailleurs viendront participer et veiller à la production du tout nouveau Canadair, le DHC-515. Le Canadair, c'est un modèle d'avion citerne, le plus célèbre du genre, capable de recharger ses cuves de 6 100 litres en 15 secondes et sans se poser, en effleurant à 160 km/h un plan d'eau. L'eau jetée est souvent d'une couleur rouge, un colorant naturel pour pouvoir déterminer du ciel les zones déjà arrosées.Un avion flambant neufLe premier avion citerne sera produit plus de dix ans après le dernier DHC-415, en 2015. Faute de commande, le programme de production avait été arrêté par Bombardier, mais avec le dérèglement climatique, les feux de forêt et le rachat du projet en 2016 par De Havilland, tout a été relancé. Les clients sont plutôt situés en Europe. Une grande partie des pièces du DHC-515 sont produites à Victoria, dans la province limitrophe de la Colombie-Britannique. Elles seront ensuite assemblées dès la fin d'année prochaine dans un immense hangar blanc, adjacent au bâtiment De Havilland de Calgary. La visite guidée est assurée par Gerry Kelly, vice-président en charge de la production, qui ne peut être cité dans les médias. Le hangar est divisé en deux zones : à droite, les ailes de l'avion seront assemblées à la main, soutenues par d'immenses grues et structures déjà présentes en ce milieu d'année 2023. Des couches de métal composeront un mille-feuille rigide et léger, pour assurer la résistance des ailes, même lorsqu'elles seront très sollicitées, lors des manœuvres des pilotes au-dessus des brasiers. L'espace de gauche est consacré au fuselage, et le tout sera ensuite assemblé dans la foulée, « comme des Legos », s'amuse un responsable sur place.De l'extérieur, les différences avec le DHC-415 seront minimes. C'est à l'intérieur, pour les pilotes, que tout change. « Les principales améliorations se concentrent principalement sur le cockpit, avec un nouveau système électronique [...], sur un air climatisé performant, une grosse demande des clients, et sur des revêtements anti-corrosion plus efficaces », décrit Jean-Philippe Côté, vice-président du groupe De Havilland.Dans le hangar, une grande grille d'évacuation permettra de tester en direct le largage des eaux contenues dans les cuves de 6 100 litres, la même capacité que le DHC-415.Réparer de vieux coucousL'un des gros avantages de relancer la production d'un nouveau Canadair, c'est que les 160 actuellement en vol dans le monde, certains depuis plus de 50 ans, pourront profiter de ses pièces détachées. « On en parle souvent avec nos clients. Grâce à la remise en route de toute la chaîne de production du DHC-515, on pourra prolonger la durée de vie de nos appareils, c'est quelque chose auquel on tient beaucoup », affirme le vice-président.Les hangars de réparations et de rénovation des anciens modèles sont situés à quelques kilomètres du lieu de production du nouveau Canadair. Sur site, un immense DHC-215 est en train d'être transformé de fond en comble pour devenir un DHC-215-T : on change les deux moteurs et l'électronique, on fait de la maintenance… une dizaine d'ouvriers s'affairent en sifflotant par-dessus de la musique crachée par une petite enceinte portable et ponctuée par le bruit des visseuses.Comme pour une grande partie de la production du DHC-515, les rénovations sont effectuées à la main : les dizaines de milliers de petits rivets, ces vis très rigides, sont fixées un à un par les ouvriers. La rénovation est longue, confirme Jean-Philippe Côté : « C'est très intense en travail, typiquement, on prend plus d'un an de travail pour faire la conversion. Énormément d'heures sont investies, parce qu'on doit d'un enlever beaucoup de composants à remettre à jour, les changer et refermer l'avion. » Un travail d'orfèvre qui a un coût : le prix d'un Canadair est estimé entre 30 et 60 millions de dollars américains, selon les options.D'ici à début 2027, quand l'usine de production aura atteint tout son potentiel, le constructeur De Havilland espère pouvoir produire une dizaine d'avions par an, pour répondre à une demande grandissante.À lire aussiCanada: les incendies en Europe font chauffer les commandes de Canadair
Au sommaire de Radio foot internationale, 2è émission à 21h10 TU : Retour sur les rencontres éliminatoires du jour. Elles opposaient la France et l'Irlande, les Pays-Bas et la Grèce dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2024 (groupe B), mais il y avait aussi des matches comptant pour la dernière journée de qualification pour la CAN ivoirienne, et notamment le dénouement dans le groupe E avec Ghana/RCA et Angola/Madagascar. Annie Gasnier accueille Patrick Juillard et Naïm Moniolle.
durée : 00:58:56 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Hausse des coûts de production et augmentation des défaillances d'entreprises d'un côté, baisse des impôts et amélioration des taux de marge de l'autre : quelles perspectives pour les entreprises françaises ? - invités : Nadine Levratto Économiste et directrice de recherches au CNRS; Mathieu Plane Economiste, directeur adjoint du département analyse et prévision de l'OFCE; Alexandre Montay Délégué général du METI (Mouvement des entreprises de taille intermédiaire)
Tout commence au printemps 2022 quand Bérangère Lepetit et Elsa Marnette, journalistes au Parisien, reçoivent le mail affolé d'un papa, estimant que la vie de son fils a été mise en danger dans une micro-crèche privée de Poissy (Yvelines), gérée par l'entreprise Babybulle. Dans la foulée, elles recueillent les témoignages d'autres parents qui dénoncent eux aussi des dysfonctionnements dans certaines de ces crèches privées, notamment des soupçons de maltraitance. S'ensuivent dix-huit mois d'enquête durant lesquels elles vont rencontrer plusieurs parents de bébés victimes de maltraitances, ou encore des employés de crèches privées qui dénoncent le manque de personnel qualifié et les cadences infernales. Certains poids lourds du secteur sont accusés de privilégier la rentabilité au détriment du bien-être des enfants. Elsa Marnette et Bérangère Lepetit publient le 7 septembre « Babyzness » (Robert Laffont). Elles racontent leur enquête dans Code source.Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Raphaël Pueyo et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : INA, TF1, Europe1, BFMTV. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 3 mai 1936, le Front populaire, une coalition regroupant les socialistes, les communistes et les radicaux, remporte les élections législatives. Devenu Président du Conseil quelques jours plus tard, le 4 juin, le socialiste Léon Blum s'apprête à prendre des mesures très attendues, prévues par le programme de la coalition. Mais le calendrier s'accélère, en raison des grèves massives qui, dès le lendemain des élections, font bientôt descendre 3 millions de personnes dans la rue. Elles entendent faire pression sur le gouvernement pour obtenir des avancées encore plus significatives. Et, de fait, elles le sont. En effet, les accords Matignon, conclus avec les syndicats dans la nuit du 7 au 8 juin, prévoient une augmentation substantielle des salaires, la mise en place de conventions collectives et l'élection de délégués du personnel. Par ailleurs, la semaine de travail est abaissée à 40 heures. Mais la mesure peut-être la plus emblématique est peut-être l'octroi de 14 jours de congés payés. Et pourtant, elle ne faisait pas partie du programme de la coalition. C'est sans doute l'élan populaire manifesté par les grandes grèves du printemps 1936 qui décida Léon Blum et son gouvernement à franchir le pas. Certaines catégories de travailleurs, comme les fonctionnaires, les ouvriers du Livre ou encore les électriciens et les gaziers avaient déjà droit à quelques jours de vacances payées. Mais, contrairement à ce qui se passait en Allemagne, par exemple, l'ensemble de la population n'en bénéficiait pas. Pour permettre aux Français de mieux profiter de ces nouveaux congés payés, le sous-secrétariat aux Loisirs et au Sport, un nouveau département ministériel, favorise la création des auberges de jeunesse et propose des billets de train à tarif réduit. 600.000 Français partent ainsi en vacances dès l'été 1936. Contrairement à ce que l'on écrit parfois, la majorité d'entre eux ne part pas très loin, rendant souvent visite à leur famille. L'année suivante, ils seront près de 2 millions à profiter de leurs congés. Ils passeront à 3 semaines en 1956, puis à 4 à 1968, la 5e semaine de congés payés étant obtenue en 1982. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Au sommaire de Radio foot internationale, 2è émission à 21h10 TU : Retour sur les rencontres éliminatoires du jour. Elles opposaient la France et l'Irlande, les Pays-Bas et la Grèce dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2024 (groupe B), mais il y avait aussi des matches comptant pour la dernière journée de qualification pour la CAN ivoirienne, et notamment le dénouement dans le groupe E avec Ghana/RCA et Angola/Madagascar. Annie Gasnier accueille Patrick Juillard et Naïm Moniolle.
La Serbie est souvent présentée comme le cheval de Troie de la Chine en Europe. Il faut dire que depuis l'arrivée d'Aleksandar Vucic à la tête de l'État serbe en 2012, les relations avec Pékin se sont intensifiées, notamment dans le domaine économique, mais pas seulement. En 2019, les autorités serbes ont ainsi opté pour le modèle de surveillance « à la chinoise » en installant des milliers de caméras à reconnaissance faciale à Belgrade. Des choix dénoncés par les associations de défense des libertés individuelles qui déplorent le manque de transparence et l'absence de débats démocratiques sur ces sujets. Il faut dire que pour le très autoritaire président Vucic, expert dans son numéro d'équilibriste entre est et ouest, la Chine de Xi Jinping est aussi une source d'inspiration en matière de gouvernance. De notre correspondant à Belgrade,Elles sont désormais visibles sur tous les boulevards et les places de Belgrade. À chaque coin de rue, plusieurs types de caméras scrutent et enregistrent les déplacements des citoyens. C'est notamment le cas devant l'université où étudie Stéphane, 22 ans. « Je ne suis pas contre ce système de caméra en général. Ce système est bon dans les sociétés normales. Mais il ne l'est pas du tout dans une société malade comme la nôtre parce que ces caméras ne font qu'aider la dictature d'un seul homme et de son entourage. » Les caméras qui ont envahi les rues de la capitale serbe ces dernières années sont toutes fabriquées par Huawei, le géant chinois des nouvelles technologies. Pendant l'hiver 2019, le pouvoir du président Aleksandar Vucic était ébranlé par d'importantes manifestations. Quelques mois après, son gouvernement a annoncé l'adoption du programme « Safe City », le système de surveillance à reconnaissance faciale développé par Huawei, officiellement pour assurer la sécurité des citoyens.« On parle déjà de plusieurs milliers de caméras installées à Belgrade. Elles ne sont pas seulement fixées sur des poteaux, on en trouve également sur les véhicules de police. Elles peuvent être aussi entre les mains des policiers. Le plan général, c'est d'installer plus de 8 000 appareils de surveillance biométrique du fabricant Huawei à Belgrade. Un chiffre qui est évidemment à la fois très important et très inquiétant », pointe Andrei Petrovski, le directeur technique de la fondation Share, une organisation de défense des droits numériques.« Désastreux pour la démocratie »Face aux critiques des organisations de la société civile, mais aussi des députés européens, le gouvernement serbe a assuré que le logiciel de reconnaissance faciale intégré aux caméras n'était pas encore actif. Avec d'autres associations, la fondation Share mène une bataille législative pour garantir les droits des citoyens et encadrer l'usage de ces technologies capables de reconnaître le moindre visage et de déceler des comportements jugés suspects. « Le problème, ce n'est pas l'importation d'une certaine technologie chinoise, mais si c'est le modèle chinois de contrôle social qui est importé, alors là, c'est un vrai problème, affirme Andrei Petrovski. Si l'on pense par exemple aux manifestations qui ont lieu en ce moment chaque semaine, on peut craindre qu'avec ces technologies, les gens aient peur d'aller manifester, ce qui serait désastreux pour la démocratie. » À lire aussiSerbie : les manifestations contre la violence s'étendent à dix villes de provinceAlors que grâce à ses partenariats stratégiques avec Pékin, les autorités rêvent de faire de la Serbie une puissance régionale de la 4e révolution industrielle, les défenseurs des droits humains s'inquiètent des nouvelles coopérations annoncées dans les domaines de l'intelligence artificielle et des biotechnologies. ► Reportage à Belgrade de Louis Seiller à retrouver en intégralité dans Accents d'Europe.
Comme l'eau, la forêt, c'est la vie. Ces joyaux verts couvrent 31% des terres émergées de la planète et abritent plus de 80% de la biodiversité terrestre mondiale, selon l'ONU. Les forêts jouent un rôle essentiel pour le climat puisqu'elles absorbent et stockent des milliards de tonnes de CO2. Déforestation, sécheresse et méga-feux, les forêts sont de plus en plus menacées, par les activités humaines et les effets du changement climatique. Pourtant, ces écosystèmes sont essentiels pour ralentir le réchauffement de notre planète. Ce nouvel épisode de Sur la Terre, le podcast de l'AFP en partenariat avec The Conversation consacré à la transition écologique, vous transporte sous les arbres pour discuter des solutions pour protéger les forêts. Nous serons en compagnie d'Olivia Gay, violoncelliste à l'origine d'une initiative pour alerter sur la préservation des forêts, du botaniste Francis Hallé, qui a passé sa vie à étudier les forêts tropicales et d'Alain Karsenty, économiste spécialiste de l'environnement pour le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). Réalisation : Antoine Boyer Rédaction en chef : Michaëla Cancela-Kieffer Composition musicale : Nicolas Vair avec Irma Cabrero-Abanto et Sebastian Villanueva.Nous serions ravis d'avoir vos retours sur cet épisode et de savoir quels autres sujets vous souhaiteriez explorer. Alors, laissez-nous une note vocale ou un message sur Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45, nous serons très heureux de vous écouter ! Et abonnez-vous à Ici la Terre, la newsletter de The Conversation qui sélectionne une série d'articles pour suivre et comprendre l'actualité environnementale.Pour aller plus loin, vous pouvez aussi lire ce "cinq choses à savoir" sur les forêts et obtenir plus de détails sur la liste rouge mondiale des espèces menacées de l'UICN, l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature.Sur la Terre est une série de podcasts et de textes financée par le Centre européen de journalisme dans le cadre du projet Journalisme de solutions, soutenu par la fondation Bill & Melinda Gates. L'AFP et The Conversation ont conservé leur indépendance éditoriale à chaque étape du projet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Débat entre Séverine Graff, conseillère communale PS lausannoise, autrice de "Tenues à l'école: luttons contre la stigmatisation des filles", Patrizia Mori, conseillère communale UDC lausannoise, Gregory Durand, président de la Société pédagogique vaudoise, et Ingrid Jorissen, directrice de l'établissement primaire et cecondaire CF Ramuz de Lausanne.
durée : 00:03:32 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - Individuellement ou collectivement, lorsque nous sommes traversés par des émotions de joie ou de peur, nous sommes dans un entre deux. Nous avons envie de chercher comment fonctionne cet étrange mécanisme des émotions qui semble réguler nos vies et nos relations.
Elles traversent la planète par avion ou en porte-conteneurs, avant de proliférer et devenir une menace pour l'environnement. Ces espèces envahissantes sont parfois charmantes en apparence, comme ces lapins britanniques qui ont ravagé l'Australie, ou l'ambroisie, une plante américaine implantée en France et très allergisante. Mais leur installation dans un nouvel environnement les rend nocives. Et elles sont en cause dans 60% des extinctions d'animaux et de végétaux selon un rapport des Nations Unies publié cette semaine. Sans compter le coût évalué à 392 milliards d'euros par an, c'est environ le PIB de la Thaïlande. Mais le combat n'est pas perdu d'avance à condition que des mesures soient prises. Information, prévention et endiguement, c'est la méthode préconisée par les experts.Décryptage avec Helen Roy, co-autrice du dernier rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité (IPBES) sur les espèces invasives, Arnaud Albert, spécialiste des espèces envahissantes à l'Office français de la biodiversité, Samuel Monnier, ingénieur au sein du Réseau national français de surveillance aérobiologique (RNSA) et André Coppard, vice-président de la chambre d'agriculture de l'Isère en France.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:38:12 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Érosion côtière, incendies, ou encore sécheresse... nos régions et leur patrimoine historique doivent s'adapter au changement climatique. De quelle manière vont-elles garder leurs spécificités dans les décennies à venir ? - invités : Christine Bouisset Géographe, professeure à l'université de Pau, membre du réseau régional de recherche sur le changement climatique Futurs-Act; Romain Pasquier Politologue, directeur de recherche au CNRS et titulaire de la chaire Territoires et mutations de l'action publique à Sciences Po Rennes; Hubert Dejean de la Batie Maire de Sainte-Adresse (Seine-Maritime), Vice-Président de la Région Normandie, Président du Conservatoire du Littoral
Aujourd'hui, je reçois 4 des 16 membres de l'emblématique groupe de house féminin Paradox-sal : Anais, Allauné, Nadeeya et Valentina. Elles vont groover à La Villette du 23 au 25 Novembre dans la dernière création d'Ousmane Sy dit « Baba » : One shot. Elles racontent 10 ans d'énergie house, l'héritage inspirant laissé par Ousmane Sy, leur façon de faire groupe et de rêver la suite. On les écoute avec joie, Cet épisode a été réalisé en partenariat avec La Villette.
C dans l'air du 5 septembre - Abayas, uniformes: Le style Macron LES EXPERTS : - Christophe BARBIER, éditorialiste politique, conseiller éditorial de la rédaction de Franc-tireur - Nathalie SCHUCK, grand reporter pour le magazine Le Point - Ève ROGER, journaliste, spécialiste des questions de société et d'éducation - Frédéric DABI, directeur général Opinion de l'Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture, publié aux Arènes Lundi, quelque 12 millions d'élèves ont retrouvé les bancs de l'école partout en France. Un jour de rentrée, marqué par l'entrée en vigueur de l'interdiction de l'abaya et de son pendant masculin le qamis dans les établissements scolaires. Une décision prise la semaine dernière, par le nouveau ministre de l'Education nationale, au nom de la laïcité. Ces vêtements traditionnels dans les pays musulmans du Moyen-Orient sont prohibés au titre de la loi de 2004 sur le port de "signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics". D'après le ministère de l'Education nationale, 298 élèves se sont présentées hier vêtues d'une abaya et 67 ont refusé de l'enlever. "Elles sont rentrées chez elles", a-t-il expliqué, conformément aux nouvelles règles mises en place. Néanmoins, Gabriel Attal a précisé qu'une lettre à "destination des familles" leur a été remise. Il a par ailleurs rappelé que "la grande priorité était au dialogue et à la pédagogie" en cette semaine de rentrée et de mise en application de cette décision. Après des mois de débats dans les établissements, le nouveau ministre de l'Education nationale a tranché. "Il a été clair et je l'en félicite" a affirmé lundi soir le président de la République, lors d'une longue interview accordée à Hugo Décrypte. "Il n'y a pas la place pour les signes religieux" à l'école. "Il faut discuter, expliquer" a affirmé le chef de l'Etat qui a ajouté que "l'école doit rester ce lieu neutre". Aujourd'hui "on ne peut pas faire comme si on vivait dans un pays où la question était apaisée. Si on n'est pas clair au niveau national, ce sont les enseignants et les directeurs d'établissement qui sont renvoyés avec la pression sur le terrain". "Nous vivons aussi dans notre société avec une minorité, des gens qui, détournant une religion, viennent défier la République et la laïcité (…) Ça a parfois donné le pire. On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas eu d'attentat terroriste et Samuel Paty", a-t-il dit, en référence à l'enseignant assassiné le 16 octobre 2020, quelques jours après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet. Des propos qui ont fait bondir à gauche. De nombreux élus de la Nupes y ont vu un amalgame entre le port de l'abaya et le terrorisme. "Pour Emmanuel Macron, les jeunes filles qui portent l'abaya sont suspectes de vouloir décapiter leurs profs, c'est ça ? Que cherche-t-il ? Provoquer les pires conflits ?", s'est par exemple insurgé le député insoumis Jérôme Legavre. Chez les socialistes, le premier secrétaire Olivier Faure a, de son côté, dénoncé une "dérive aussi inquiétante que dangereuse". Des élus du PS mais aussi du PCF qui néanmoins approuvent l'interdiction de l'abaya dans les établissements scolaires au nom du principe de la laïcité tandis que LFI dénonce une décision islamophobe et que les écologistes parlent d'une "stigmatisation". Une interdiction qui divise une partie de la classe politique, mais peu les Français, selon dernier un sondage Ifop pour Charlie Hebdo diffusé mardi. Dans cette enquête, les sondés approuvent la décision du ministre à 81 %, et ce soutien vaut quelle que soit la couleur politique des personnes interrogées. Ainsi, 58 % des sympathisants de La France insoumise y sont favorables, de même que 81% des communistes, 73 % des socialistes et 79 % des écologistes. Dans les établissements scolaires où l'on demandait à l'exécutif une clarification, la note adressée par le ministère est un "soulagement". "On nous demandait, à nous chefs d'établissement, de déterminer si la tenue était religieuse ou non, et il y avait un traitement différent en fonction des établissements. Là, maintenant, on a une position claire qui vient du ministère et qui va nous permettre de faire appliquer la loi", a salué Carole Zerbib, cheffe d'établissement à Paris et membre de l'Observatoire de la laïcité du SNPDEN-UNSA. En 2022, plus de 4700 plaintes pour infraction à la laïcité, c'est-à-dire à la stricte séparation de l'Eglise et de l'Etat, ont été enregistrées. Une augmentation de 120 % par rapport à l'année précédente. En cause principalement : les abayas. Le Conseil d'Etat se penchera à partir de ce mardi 15h00 sur le référé-liberté, une procédure d'urgence, déposée vendredi dernier au nom de l'association Action Droits des Musulmans (ADM) pour obtenir la suspension de cette interdiction. Les Sages ont 48 heures pour se prononcer. Interrogé hier soir également sur la question du port de l'uniforme à l'école, qui enflamme aussi les débats d'un bout à l'autre de l'échiquier politique, le chef de l'Etat s'est dit favorable à des "expérimentations" et une "évaluation", en se prononçant plutôt pour une "tenue unique", "beaucoup plus acceptable pour les adolescents". "Sans avoir un uniforme, on peut dire : 'vous vous mettez en jeans, T-shirt et veste'", a-t-il fait valoir. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Les enfants vont bien: homoparentalité et autres schémas familiaux
Lorsque l'on prend la décision de choisir un donneur connu, le point essentiel a ne pas sous estimer dans la relation avec lui est la confiance. La confiance doit être réciproque pour que l'association fonctionne en toute sérénité. Lors de notre recherche, souvent nous nous retrouvons devant un champ des possibles assez large pour trouver la perle rare: forum, site internet, ami, connaissance, etc. Marion et Maeva on eu une démarche très réfléchie, elles savaient ce qu'elles recherchaient et surtout elles comptaient sur la cooptation de leurs amis pour établir cette relation de confiance. Elles ont pris le temps de la réflexion, pris leur courage à deux mains et ont écrit un e-mail à leur proches pour leur expliquer leur démarches et ainsi recueillir leurs recommandations. Ce qui distingue Marion et Maeva est la sérénité avec laquelle elles ont abordé ce parcours. Incontestablement le métier de Marion qui est Doula ainsi que sa formation ont joué sur la hauteur qu'elles ont pu prendre dans leurs réflexions et dans la réalisation de cette grossesse. Nous l'avons d'ailleurs abordé ce métier encore trop peu connu en France, ce métier d'accompagnement du couple dans la maternité, ce métier qui prend soin du couple avant pendant et après l'arrivée de bébé. C'est un métier de savoir, et surtout de transmission du savoir auprès des jeunes parents. Chaque couple est unique, chaque couple a ses particularités, le vocabulaire employé dans l'accompagnement de ces moments si singuliers et si sensibles à son importance, et les Doulas sont ouvertes et même formées pour certaines a l'ouverture. Elles peuvent alors accompagner nos familles aussi respectueusement que des familles plus traditionnelles. Je vous laisse découvrir cette famille si inspirante et vous souhaite une bonne écoute Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/lesenfantsvontbien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Premier épisode de notre série « Les nouvelles routes de la soie, 10 ans après ». C'est au Kazakhstan que Xi Jinping lançait il y a exactement une décennie ce que Pékin appelle son « projet du siècle ». Le poids lourd des cinq républiques de l'Asie centrale, a-t-il su en profiter ? L'ex-république soviétique reste aujourd'hui sous influence de son mentor historique russe. Mais la guerre en Ukraine pousse le Kazakhstan davantage dans les bras de la Chine qui convoite ses hydrocarbures et sa position géostratégique. Sur un parking, des dizaines de voitures chinoises rutilantes sont garées l'une à côté de l'autre, en attendant d'être chargées sur des trains de fret. Elles traverseront le Kazakhstan sur des milliers de kilomètres pour arriver, neuf jours plus tard, à leur destination finale : Duisbourg en Allemagne. Nous sommes dans la zone économique spéciale (ZES) de Khorgos, un vaste parc industriel planté au beau milieu de la steppe kazakhe. C'est ici, à la frontière entre la Chine et le Kazakhstan, que les deux pays ont créé un nœud ferroviaire et routier, destiné à devenir un carrefour du commerce mondial, trait d'union entre la Chine et l'Europe.« Jusqu'en 2014, il n'y avait que des dunes ici, affirme Serguali Seitkazine, habillé d'un gilet orange, casque de chantier vissé sur la tête. Depuis, nous avons aplani le terrain et installé l'eau, les canalisations et l'électricité. » Un producteur de couches pour bébé, un fabricant de nourriture pour bétail et dix autres usines sont déjà implantées et 30 autres doivent suivre, indique le directeur des relations avec les investisseurs. À l'avenir, confie-t-il les yeux brillants, un aéroport international verra le jour, et le géant chinois du commerce en ligne Alibaba livrera ses marchandises dans le monde entier à partir d'un nouvel et immense entrepôt de distribution.La mer est à 2 500 kilomètresPourtant, rien ne s'y prête. L'endroit est situé près du point eurasiatique de non-accessibilité : la mer la plus proche se trouve à plus de 2 500 kilomètres d'ici. La Chine pouvait difficilement choisir une région moins accueillante pour réaliser ce que le président Xi Jinping appelle « le projet du siècle » : les « nouvelles routes de la soie ». L'objectif : désenclaver l'Ouest chinois pour exporter les produits fabriqués dans l'usine du monde vers les marchés internationaux.Dix ans après l'annonce par Xi Jinping des « nouvelles routes de la soie », Khorgos peine à attirer les multinationales. Seuls 700 sur les 4500 hectares sont occupés, et cela malgré les réductions d'impôts et les terrains mis à disposition gratuitement aux investisseurs. Mais Hicham Belmaachi y croit : « Quand Khorgos est sorti de terre, beaucoup de professionnels du monde de la logistique n'étaient pas convaincus, affirmant que c'était un projet fou ; mais aujourd'hui, il a son utilité primordiale pour desservir cette région, soutient cet homme d'affaires franco-marocain, envoyé au Kazakhstan en 2015 par son entreprise Dubaï DP World, troisième opérateur portuaire mondial. C'est un projet qui restera dans les livres d'histoire et ce n'est que le début : on va créer une véritable ville très dynamique aux portes de la Chine. »Cette ville nouvelle s'appelle Nurkent, entourée de vastes plaines de sables, fouettée par des vents de sables en été et des températures qui descendent à moins 20 dégrées en hiver. Avec ses aires de jeux envahies d'herbes folles et ses façades en plâtre déjà défraichies, le triste ensemble de barres d'immeubles ne donne guère envie d'y vivre. À terme, 100 0000 personnes doivent y habiter. Mais jusqu'à présent, seuls 4 000 ouvriers du rail et des douaniers ont élu domicile ici. Parmi eux, Aïmane et sa famille, venue de l'est du Kazakhstan, attirée par les salaires stables et des logements mis à disposition par l'employeur : « Nous travaillons pour la société nationale des chemins de fer. Nous sommes très heureux, parce que nous gagnons bien mieux notre vie ici que chez nous. » Seule attraction dans ce coin perdu pour Aïmane et ses voisins : le grand centre commercial « Duty free » transfrontalier, une immense zone franche sino-kazakhe où l'on peut acheter des produits hors taxe, pour la plus grande partie de fabrication chinoise.Le lait de chamelle kazakh côtoie des sacs Armani Après avoir passé quatre postes de contrôles et la zone militaire clôturée et équipée d'une myriade de caméras de vidéosurveillance, le visiteur est projeté dans un univers bien étrange et décidément chinois. Des écrans géants diffusent des publicités pour des rouges à lèvres aux couleurs criantes. Dans les boutiques climatisées, du lait de chamelle en poudre côtoie des sacs Armani. Tous les prix sont affichés en yuan, la monnaie chinoise. La grande carafe en cristal Baccarat de cognac Louis XIII coûte 240 000 yuans, soit 30 000 euros.À l'horizon, du côté chinois de la frontière, des gratte-ciels d'une trentaine d'étages frappent le regard, comme si Pékin était déterminé à bâtir ici, dans ce désert, une mégapole à l'image de Shenzhen ou de Shanghai.Un vrai corridor pour relier la Chine et l'EuropeDifficile de s'imaginer les caravanes de chameaux passer par cet endroit à l'époque des anciennes Routes de la soie. Mais, aujourd'hui, des siècles plus tard, ce point sur la carte a la même importance stratégique cruciale pour la Chine. « Khorgos est située sur la frontière chinoise : c'est le point d'entrée vers l'Asie centrale, et l'idée de la Chine était d'établir un vrai corridor pour relier la Chine et l'Europe, explique Hicham Belmaachi. Quand je suis arrivé ici en 2015, le volume de conteneurs était à 150 000 unités. Aujourd'hui, nous en sommes à 600 000 conteneurs. »Dans la gare d'Altinkhol avec ses bâtiments massifs de style vaguement romain qui ne voient jamais de passagers, des dizaines de conteneurs sont alignés sur la voie ferrée, bourrés de produits « made in China ». China Shipping, Cosco ou encore Maersk, les grands noms du transport mondial ne manquent pas. Le transport par train entre la Chine et l'Europe coûte bien plus cher que le bateau, mais il ne met que deux semaines là où la voie maritime prend deux mois. Les trains partent pleins, mais dix ans après la promesse par le numéro un chinois Xi Jinping de « nouvelles routes de la Soie » bénéfiques pour tous, une partie des trains revient toujours à vide.Dans le port sec de Khorgos, l'un des plus grands au monde, des ouvriers du rail s'activent sur d'immenses portiques. Tout ici ressemble à un port, sauf que tout autour, il n'y a ni la mer ni un fleuve. Juste une vaste plaine où, de temps en temps, apparaît un cavalier en train de faire brouter son cheval. C'est ici que les trains chinois sont déchargés et transbordés vers le rail kazakh, plus large. Pour un train classique de 50 conteneurs, cette opération prend environ une heure. « Nous déchargeons 16 voire 17 trains par jour ici, explique Serguali Seitkazine. C'est quatre fois plus qu'avant la pandémie de Covid-19. La Chine avait fermé la frontière, seul le passage des trains était autorisé. Le chemin de fer a donc fait ses preuves. »La pandémie a donné un coup d'accélérateur à ce port sec détenu à 49% par le géant chinois du transport maritime Cosco et une autre société chinoise. « Le commerce en ligne a vécu un boom, confirme Hicham Belmaachi. Les navires ayant atteint leur capacité maximale, il a donc fallu se rabattre sur d'autres voies, et le ferroviaire a connu une croissance fulgurante. » La guerre en Ukraine rebat les cartes La guerre en Ukraine a, elle aussi, redistribué les cartes en Asie centrale et permis à la Chine de s'engouffrer dans la brèche laissée par une Russie affaiblie. « Depuis la guerre, beaucoup d'entreprises internationales se sont retirées de la Russie, et les grandes compagnies maritimes y ont interrompu leur escale, confirme Hicham Belmaachi. Donc il a fallu redessiner complètement la logistique dans cette région du monde, et depuis, les Kazakhs, les Ouzbeks et les Kirghizes se sont tournés directement vers la Chine. »La Russie demeure le premier fournisseur du Kazakhstan, et lorsqu'en 2022, des émeutes ont secoué le pays, le président Kassym-Jomart Tokaëv a appelé son allié historique Moscou à l'aide. Mais depuis la guerre en Ukraine, les choses évoluent en faveur de la Chine qui étend son influence en Asie centrale.En 2022, le commerce entre la Chine et le Kazakhstan a augmenté de 34%, c'est plus que pendant les 30 dernières années. De plus en plus de transports de marchandises contournent d'ailleurs déjà la Russie, via la mer Caspienne vers l'Azerbaïdjan et la Turquie. Sur cette voie, la Trans-Caspian International Transport Route (TITR), les exportations ont quasiment triplé depuis début 2023. Une manière pour le Kazakhstan de se détourner de son allié historique, la Russie. Mais cela prendra du temps. « La Russie a encore des moyens de pression sur le Kazakhstan. Nos exportations de pétrole transitent toujours par le territoire russe, analyse le politologue Dossym Satpaïev, directeur du Risk Assessment Group, une organisation non gouvernementale de conseil. Une partie du territoire du Kazakhstan dépend de l'approvisionnement en électricité de la Russie, et nous recevons du gaz de la Russie. » Mais pour ce consultant en affaires internationales, il est en effet crucial pour son pays de se trouver un contrepoids géopolitique, en exploitant au mieux sa proximité avec ses deux grands voisins et en gardant de bonnes relations avec la Turquie, l'Union européenne et les États-Unis.Comme beaucoup de ses compatriotes, Abzal Dostiyar voit le rapprochement entre son pays et la Chine d'un mauvais œil. L'opposant au régime du président Kassym-Jomart Tokaëv a organisé plusieurs manifestations contre les investissements chinois. Il a été arrêté et emprisonné à maintes reprises. Il craint de voir son pays passer sous emprise chinoise après avoir vécu sous la tutelle soviétique : « Le Kazakhstan compte bien peu à leurs yeux. Le projet des "nouvelles routes de la soie" n'a été bénéfique que pour les Chinois, et nous, on accumule les dettes. Pour gérer les 56 usines construites par la Chine, ils sont venus avec leurs propres ouvriers. Et pour financer une nouvelle avenue dans la capitale Astana, le prêt n'a été disponible que pour des sociétés chinoises. » Si l'on en croit les statistiques officielles, l'Etat ne croule pas sous des dettes chinoises qui ne s'élèveraient qu'à 2% du PIB. Mais selon le centre de réflexion américain AidData, le Kazakhstan serait en réalité endetté à plus de 10% de son produit intérieur brut vis-à-vis de la Chine, au même niveau que la République démocratique du Congo, le Laos ou le Mozambique.Pour réduire ses propres risques et garantir ses investissements, Pékin mise d'ailleurs sur ce que l'on appelle « le modèle angolais ». Cela signifie que le jour où le Kazakhstan ne peut plus rembourser en espèces, il doit rembourser ses dettes avec des ressources naturelles en donnant accès à son gaz, son pétrole ou encore son uranium. La Chine s'appuie sur nos régimes corrompus pour gagner en influence.Lorsqu'en mai dernier, Xi Jinping a accueilli les dirigeants de l'Asie centrale en grande pompe à Xi'an pour leur promettre de nouveaux investissements et les inviter « à monter à bord du train express de son développement pour bâtir ensemble un avenir meilleur », certains ont pris peur. À l'instar d'Aïna Shormanbaeva, présidente de l'ONG International Legal Initiative : « Nous assistons à une pression de plus en plus forte sur la société civile au Kazakhstan, au Kirghizistan et dans les autres républiques d'Asie centrale, estime cette militante des droits de l'homme. Le projet des "nouvelles routes de la soie" ne fait que renforcer l'influence de la Chine qui s'appuie sur les régimes corrompus dans nos pays afin de gagner en influence. » Mieux vaut alors se méfier des ogres qui convoitent l'uranium, le gaz et le pétrole du Kazakhstan, mais aussi sa position géostratégique. « En prenant nos distances avec l'ours russe, il ne faut pas tomber dans les griffes du dragon chinois », avertit Dossym Satpaïev. Si l'on en croit cet universitaire, le Kazakhstan a quelques atouts dans ce grand jeu des puissances : c'est particulièrement vrai depuis la guerre en Ukraine, mais aussi à cause de la tension qui croît de jour en jour dans le détroit de Taïwan, voie maritime majeure pour le commerce mondial.« La Chine sait très bien que s'il y a un conflit militaire autour de Taïwan, alors la route terrestre qui passe par le Kazakhstan doit pouvoir remplacer la voie maritime qui sera bloquée », assure Dossym Satpaïev. Il en est convaincu : le Kazakhstan a toutes les cartes en main pour tenir tête à l'ours russe comme au dragon chinois.À lire aussiRetrouvez l'intégralité de notre dossier sur les «nouvelles routes de la soie»
INTERVIEW - Depuis son indépendance en 1821, la Grèce demande au Royaume-Uni la restitution des frises du Parthénon, qui sont exposées et conservées au British Museum, à Londres. De son côté, le gouvernement britannique ne souhaite pas rendre ses frises. Pour décrypter ce sujet sensible, l'historienne Virginie Girod reçoit l'archéologue François Queyrel. 'La demande de restitution est évidente aux yeux des Grecs : le Parthénon représente la période faste de l'Histoire de la Grèce', insiste cet expert. Mais quelle est l'histoire de cet édifice ? Comment est-il tombé dans les mains des Britanniques ? Quels sont les arguments des deux pays pour démontrer leur légitimité ? 'Au cœur de l'Histoire' est une production Europe 1 Studio.Sujets abordés : Grèce - British Museum - Royaume-Uni - Parthénon - Frise - Archéologie - Restitution - Grèce antique Au cœur de l'histoire' est un podcast Europe 1 Studio. Écriture et présentation : Virginie Girod - Production : Europe 1 Studio- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Communication : Kelly Decroix - Diffusion et rédaction : Eloise Bertil - Visuel : Sidonie Mangin
[French version of MAKC, the English version of this episode is available here] Dans cet épisode, nous parlons à Inemesit Richardson et Wendlassida Simporé du Centre Thomas Sankara pour la libération et l'unité africaine. Elles sont les deux des membres du Parti Révolutionnaire de Tous Les Peuples Africains. Le Centre Thomas Sankara pour la libération et l'unité africaine est une bibliothèque panafricaine et un centre de l'éducation politique à Ouagadougou au Burkina Faso. Le centre est une bibliothèque de prêt, gratuite au public, qui fournit des livres sur le panafricanisme, le socialisme et la libération du Tiers-monde. Le centre organise et présente des séances de cinéma, des débats, et d'autres événements gratuits au public. Le centre dirige un programme de garde parascolaire des « Jeunes Pionniers » pour les enfants des âges 8 à 14 et organise également un cercle d'études-travail des adultes qui se réunit fréquemment pour étudier de façon critique des livres révolutionnaires et pour mettre en pratique la théorie dans la communauté. Nos invitées discutent des actualités dans la région, y compris le coup d'état récent au Niger. Elles discutent des dernières nouvelles par rapport aux leaders actuels du Burkina Faso, de cette tendance des coups d'états anticoloniaux, de la relation entre la région et la Russie, et du rôle du franc CFA dans le système néocolonial français dans la région. Nous avons enregistré cet épisode le 10 août, et depuis cette date, plusieurs événements ont eu lieu. Nous allons mettre des articles supplémentaires dans les shows notes. Il faut bien noter que notre discussion d'une invasion éventuelle de la Cédéao est en ce moment spéculative et qu'une invasion ne s'est pas encore passée. Cependant, la Cédéao a déjà imposé des sanctions et d'autres pénalités, et la Cédéao menace les leaders nigériens d'une intervention militaire pour renverser le gouvernement. Les pays voisins, le Mali et le Burkina Faso, s'opposent aux menaces de la Cédéao et font front commun pour défendre les militaires nigériens. Il y a un débat en cours sur l'établissement d'une fédération régionale. Nous allons inclure un lien où vous pouvez aider le Centre Thomas Sankara au Burkina Faso. Dans cette version française, vous écouterez Inemesit qui traduit les questions en français. Vous trouverez les réponses en français d'Inemesit et de Wendlassida. Il y a aussi une version anglaise de cet épisode. Afficher les notes et l'introduction traduites par Jacob Dennis Links: Le Centre Thomas Sankara pour la libération et l'unité africaine Burkina Faso & Mali vow to defend Niger's new leadership with force The People of Niger Want to Shatter Resignation Africa's Last Colonial Currency - The CFA Franc Story