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Attention, dans cet épisode, nous allons parler de scènes violentes qui pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes ! Bienvenue dans les Fabuleux Destin, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, découvrez une toute nouvelle saison sur l'un des plus grands mystères de l'histoire du crime. Vous connaissez très certainement Jack l'Éventreur, l'un des tueurs les plus sanguinaires jamais retrouvé. Mais connaissez-vous réellement les dessous de l'enquête ? Dans cette saison, plongez au cœur du quartier de Whitechapel à Londres et suivez l'investigation journalistique autour de l'affaire Jack l'Éventreur, vous découvrirez peut-être le véritable coupable. L'énigmatique lettre du tueur La lettre reçut de ce mystérieux Jack l'éventreur auprès de Scotland Yard remet en question les premières intuitions de la police. Thomas en prend connaissance, il est intrigué par le début de la lettre : « Cher patron »… Se pourrait-il que l'assassin fasse partie de la police ? Cela expliquerait comment le meurtrier arrive toujours à s'échapper. Thomas sent bien que ce Jack l'éventreur pourrait prendre tout le monde de court. Pour lui, cette lettre n'arrive certainement pas par hasard. Le tueur a pris confiance, se pense invulnérable et insaisissable. Thomas sent bien que les tueries sont loin de s'arrêter… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues [SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul [SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale [SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique Un podcast Bababam Originals Ecriture : Mary-Lou Oeconomou Production : Bababam (montage Julien Roussel) Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Nous partons pour Vienne, en Autriche, où on pense la ville de demain. L'un des plus grands projets de développement urbain d'Europe est en train de sortir de terre dans le quartier d'Aspern Seestadt. Véritable laboratoire de la ville du futur, à l'heure du réchauffement climatique, ce quartier devrait accueillir, d'ici dix à quinze ans, 25 000 habitants et 20 000 travailleurs. Notre correspondante Isaure Hiace s'y est rendue. Reportage. De notre correspondante à Vienne, À 25 minutes en métro du centre historique de Vienne et à deux pas du Danube, se dresse le quartier d'Aspern Seestadt. Sur ce site de 240 hectares, les immeubles sont ultramodernes et les chantiers encore nombreux. Car c'est là que, depuis plus de dix ans, se construit la ville de demain. Déjà 12 000 personnes y vivent. D'ici dix à quinze ans, ce sera 25 000, et 20 000 autres devraient y travailler. Véritable laboratoire de la ville du futur au temps du réchauffement climatique, Seestadt se veut un modèle notamment dans le domaine énergétique, explique Gerhard Schuster, président de la société de développement du projet : « Nous construisons une enveloppe de bâtiments de très haute qualité avec des matériaux qui, dans la mesure du possible, produisent ou émettent peu de CO2 : du bois, des briques spéciales ou des fabrications spéciales en béton. Et puis, dans tous les bâtiments, nous produisons autant d'énergie durable que possible. Cela peut être de l'énergie solaire, grâce à des panneaux photovoltaïques, mais aussi de l'électricité produite par des pompes à chaleur à partir de la nappe phréatique. » Si certains estiment que davantage d'énergie renouvelable, notamment le photovoltaïque, pourrait être utilisée, Gerhard Schuster insiste sur un autre aspect important : la mobilité. Transports publics, système de location de vélos gratuit : à Seestadt, tout est fait pour réduire l'usage de la voiture. Ici, on compte seulement 250 voitures pour 1 000 habitants. Seestadt a été pensée comme « une ville des trajets courts ». C'est ce qui a décidé Tina à y emménager avec son compagnon Tobias il y a deux ans. À lire aussiL'Autriche, pays modèle en Europe pour la renaissance du train de nuit « Nous avons besoin d'un environnement accessible car je suis en fauteuil roulant. J'étais donc très heureuse de trouver cette "ville 15 minutes", comme on l'appelle. Cela signifie que tous les besoins de la vie quotidienne sont accessibles en quinze minutes à pied : les supermarchés, les médecins, les coiffeurs. Ça fonctionne très bien », raconte Tina. Leur logement, à 14 euros le mètre carré, est à loyer modéré ; deux tiers de l'ensemble des logements construits à Seestadt le seront. Et le jeune couple affirme n'avoir besoin de chauffer que six jours par an. Un aspect économique qui était important pour eux, tout comme l'aspect écologique. Mais, comme d'autres habitants, Tobias trouve que Seestadt n'est pas assez verte : « Si on regarde l'image satellite d'en haut, la ville est très verte, mais c'est en fait une question de perspective. Car sur les chemins que j'emprunte au quotidien, il n'y a pas de verdure. Celle-ci a été oubliée dans la première phase de construction. Il y a eu des discussions publiques et des premières mesures ont été prises. Près de 1 000 mètres carrés vont ainsi être réaménagés ». Cette ville du futur devrait être achevée d'ici dix à quinze ans. À lire aussiAutriche: le projet de tunnel privé de la famille Porsche fait débat
Le 12 octobre prochain, les Camerounais sont appelés aux urnes pour l'élection présidentielle dans un climat toujours marqué par une insécurité persistante et les incertitudes entourant la succession du président Paul Biya, au pouvoir depuis plus de quatre décennies. Dans ce contexte, l'International Crisis Group (ICG) vient de publier un rapport qui alerte sur les risques de violences avant et après le vote. Enrica Picco, la directrice Afrique centrale du centre de recherche international et qui anime le podcast Afrique 360° pour ICG, est l'invitée de Liza Fabbian. RFI : Comment qualifier l'élection qui aura lieu le 12 octobre prochain au Cameroun ? Enrica Picco : L'élection présidentielle d'octobre sera sans doute un scrutin historique pour deux raisons principales : l'exclusion du candidat de l'opposition Maurice Kamto, par décision du Conseil constitutionnel au début du mois d'août. Mais aussi les appels à ce que le président Paul Biya passe finalement la main après 42 ans au pouvoir et avec son âge déjà très avancé. Pour la première fois, ces appels ne viennent pas seulement de l'opposition ou de la société civile, mais viennent aussi de personnalités très importantes du parti au pouvoir, le RDPC, et aussi d'une partie de l'Église catholique. Donc, ça, ce sont les deux éléments qui nous font parler d'une élection différente du scrutin de 2018. Il y a un certain tabou autour de la succession de Paul Biya. Pourquoi est-ce problématique ? Le président Paul Biya n'a jamais voulu toucher au sujet de sa succession. Il y a eu l'hypothèse que son fils Franck Biya puisse le remplacer, hypothèse qui a été mise de côté. Le président a toujours, avec un système de répression ou de cooptation, calmé toutes les velléités d'autres membres du parti au pouvoir de prendre sa place. Donc, le sujet, évidemment, est resté très important, surtout parce que durant les derniers mandats, il a délégué de plus en plus à son cercle restreint au gouvernement et à la présidence. Donc, ça a aussi créé des tensions très fortes qui créent des luttes de pouvoir en interne, qui, finalement, empêchent la gestion des affaires de l'État et, en général, le développement économique, les réformes dont le pays aurait besoin. Vous évoquez aussi dans votre rapport les nombreux remaniements au sein de l'armée camerounaise ces derniers temps. Dans quel objectif cela a été fait, selon l'International Crisis Group ? Le coup d'État au Gabon en août 2023 était sans doute un signal que le président Biya a pris en considération de manière très évidente parce que tout de suite après, il a commencé à faire des remaniements au sein de l'armée pour casser tout type de réseaux de connexions qui pourraient mettre des officiers, des hauts gradés de l'armée, dans des conditions d'organiser quelque forme de résistance au pouvoir. Et ça montre que le président Biya est bien déterminé à empêcher que tout type de mécontentement au sein de l'armée puisse se transformer en quelque chose de plus dangereux pour le pays. Concernant les élections à venir elles-mêmes et l'organisation du scrutin, quelles sont les principales failles, les principaux risques identifiés par l'ICG ? Le premier point, c'est sans doute l'indépendance des institutions électorales : je me réfère surtout à Elecam, Elections Cameroon, mais aussi au Conseil constitutionnel, dont les membres sont, dans la plupart des cas, nommés par le président et sont ou ont été membres du parti présidentiel ou très proches de l'entourage présidentiel. L'autre sujet, c'est le bulletin électoral. Maintenant, chaque candidat a un bulletin séparé et une réforme vers un bulletin unique où tous les candidats sont listés sur le même papier, n'a pas été mise en place depuis les scrutins de 2018. Cela aurait évité des fraudes et aurait aussi évité les problèmes de ne pas trouver le bulletin du candidat qu'on cherche dans les centres de vote le jour des élections. Après, il y a aussi évidemment les problèmes de dépouillements qui donnent également lieu a tout type de recours dans un temps très, très limité : 72 heures, ce temps, n'est pas suffisant pour vérifier la situation et pour récolter des preuves sur le dépouillement des votes en province et dans les autres régions du pays. Le scrutin a lieu dans seulement deux mois au Cameroun. Quelle est la priorité ? Évidemment, le temps d'ici au scrutin n'est plus suffisant pour réformer le système électoral. Mais il y a encore assez de temps pour des gestes politiques qui pourraient montrer une volonté de transparence et de crédibilité. Une mesure, ce serait la libération des prisonniers politiques de l'opposition qui sont en prison à Yaoundé depuis le scrutin de 2018 et l'adoption d'un code de bonne conduite pour essayer de mettre un frein aux discours haineux et ne pas faire monter des tensions autour des élections qui pourraient amener à des protestations violentes et des manifestations avant ou après les scrutins. Les séparatistes anglophones ont annoncé déjà qu'ils feront des opérations de ville-morte qui feront tout ce qui est dans leur pouvoir pour empêcher les votes dans les zones qu'ils contrôlent. Donc, pour nous, la priorité, c'est vraiment la protection des civils : empêcher que la population anglophone, mais aussi les fonctionnaires qui travaillent pour les institutions électorales dans ces zones, ne soient pas exposés aux violences d'un côté ou de l'autre. Dans ces régions, pour la cessation des hostilités, c'est la seule manière de protéger les civils et de leur permettre d'aller voter s'ils veulent, mais surtout de ne pas avoir de victimes civiles pendant la semaine électorale.
Partir en vacances en toute discrétion. La pratique du “quiet vacationing” fait de plus en plus d'adeptes ! Elle consiste à prendre quelques jours pour soi, sans prévenir ses proches, ses collègues, et encore moins son patron… Cette tendance est un dérivé du "quiet quitting", autrement appelé la démission silencieuse, qui consiste à faire le minimum au travail. L'objectif est de déconnecter complètement. Les adeptes de cette pratique considèrent qu'ils n'ont pas assez jours de congés, et font le choix de prendre eux-mêmes du repos, en faisant semblant de travailler. Cela vient des États-Unis ou "le quiet vacationing" est beaucoup plus présent. La RTBF explique que : « La plupart des Américains ne bénéficient que de quinze jours de congé par an. Et rares sont ceux à tous les prendre. Beaucoup ne posent que quelques jours par-ci par-là, par peur de passer pour des tire-au-flanc. » Quel est l'intérêt du “quiet vacationing” ? Quelles sont les stratégies pour faire semblant de travailler ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Quels ont été les prénoms refusés par l'état civil ces dernières années ? Peut-on vraiment bronzer sans danger ? Les hommes politiques sont-ils vraiment assez protégés ? Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 12/08/2022 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On se sent malheureux, ou mal à l'aise avec notre vie telle qu'elle est. On voudrait changer. Et on n'y arrive pas, ça bloque. Comment ça se fait, et comment dépasser ces blocages ? On en parle avec Thomas d'Ansembourg. Le livre de Thomas : https://www.lisez.com/livres/etre-heureux-ce-nest-pas-necessairement-confortable/9782266181259 Mon site : https://www.fabricemidal.comFacebook Fabrice Midal : https://www.facebook.com/FabriceMidalFacebook du podcast Dialogues : https://www.facebook.com/dialogues.fmInstagram Fabrice Midal : https://www.instagram.com/fabricemidalInstagram du podcast Dialogues : https://www.instagram.com/fabricemidal_dialogues/Tiktok : https://www.tiktok.com/@fabricemidal Mes trois chaînes YouTube :Mes vidéos : https://www.youtube.com/@fabricemidal1Les Dialogues : https://www.youtube.com/@dialoguesfmLes méditations guidées : https://www.youtube.com/@mediteravecfabricemidal Reso, mon école de méditation :https://www.reso.cohttps://www.facebook.com/reso.meditationhttps://www.instagram.com/reso_meditation Mots clé : Non, être heureux n'est pas nécessaire à notre épanouissement. Cela peut même être, paradoxalement, un frein à notre véritable bonheur. Loin des discours formatés, et du diktat du " pour être heureux, soyez heureux ", cet ouvrage vous indique comment éviter les pièges antibonheur. Une méthode pratique pour prendre conscience des difficultés de la vie, analyser leurs mécanismes, et les surmonter. Thomas d'ANSEMBOURG s'est toujours intéressé aux relations humaines. Animateur au sein d'une association pour jeunes en difficulté, il s'est rapidement tourné vers la psychothérapie et enseigne la communication non violente.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans Petit Poisson Deviendra Podcast nous parlons de la famille d'une des plus célèbres têtes de Linotte : Dory, la copine de Némo.Au delà de la blague, ce personnage véhicule l'idée fausse que les poissons sont des teubés à la mémoire de Poisson-rouge.Dommage qu'un film aussi mondial véhicule une idée aussi fausse et dommageable pour le Vivant. Cela perpétue à bas bruit l'idée que les poissons sont des trucs protéinés pas chers et rectangulaires et qu'on peut continuer à vider les océans ad vitam. Les Poissons-Chirurgiens forment, avec les Poissons-Licornes (ou Nasons) la famille des Acanthuridae (du grec acantha, épine et ouros, queue). Les 82 espèces sont munies d'éperons tranchants sur le pédoncule caudal (les fameux scalpels qui expliquent leur nom de Chirurgien !). Ces épines, mobiles chez la plupart des chirurgiens, sont fixes chez les Nasons. En plus d'être très coupantes, elles sont enduites d'un mucus toxique. Lorsqu'un danger menace, ils n'hésitent pas à donner de violents coups de queue. Les éperons tranchants servent surtout aux combats inter-espèces entre mâles. Cependant, des cas de blessures peuvent survenir si des pêcheurs imprudents décrochent un poisson-chirurgien stressé de leur hameçon. Les blessures peuvent être profondes et s'infecter facilement.___
L'armée de terre française a reçu pour mission de se préparer à la guerre de haute intensité. Le conflit ukrainien a changé la donne pour les soldats français et les ordres se modifient et c'est toute une stratégie qui se durcit, avec l'ambition du commandement par l'intention. Entretien avec Pierre Schill, chef d'état-major de l'Armée de Terre. Rediffusion du 20 avril 2024 Le commandement par l'intention n'a rien d'une formule creuse, dit le général Pierre Schill, chef d'état-major de l'armée de Terre. Le commandement par l'intention est au cœur de la réforme à l'œuvre pour le modèle d'armée de terre de combat 2025 : « Mon ordre principal, c'est, penser opération, penser effets opérationnels. D'où cette injonction vers l'armée de terre d'ajuster son style de commandement, ses méthodes de commandement, vers ce commandement par l'intention. C'est-à-dire donner le sens, laisser le pari de l'intelligence et puis être au rendez-vous sur l'objectif. » Le commandement par l'intention à tous les niveaux L'intention est de dire les choses de manière claire et courte pour donner le cadre de l'action, mais chaque subordonné conserve une prise d'initiative possible pour atteindre l'effet majeur de son chef. « C'est clair que c'est une méthode qui doit s'appliquer à tous les niveaux. Cette notion de sens à donner, la façon dont on attend que tout soldat, quel que soit son niveau, puisse inscrire son action dans une action plus large, plus ample, qui est l'atteinte de l'intention de son niveau supérieur. Cela me semble primordial. C'est clairement une façon de gagner de la vitesse. C'est surtout une façon de gagner de l'adaptabilité, de prendre acte du fait que dans la complexité de la bataille, le plan peut difficilement être posé définitivement d'emblée et qu'il sera important que chaque niveau puisse exercer son intelligence, son initiative. De façon à contribuer à l'atteinte de l'objectif collectif en ayant compris l'intention, le pourquoi de l'action et de la mission qu'il a reçu. » À lire aussiL'arrivée rapide des drones de combat au sein de l'armée de terre française Un état-major ne sera jamais omniscient Les ruptures technologiques, la multiplication des capteurs ne permettront jamais aux états-majors d'être omniscient, estime Pierre Schill. Face au déluge de feu d'un conflit moderne, les troupes auront toujours l'absolue nécessité de se disperser : « Il pourrait y avoir une illusion qu'un jour, on aura des systèmes de commandement tellement puissants qu'on saura en permanence où se trouve chacun, et qu'un commandement tout à fait central pourrait donner des ordres à chacun des soldats sur le champ de bataille, un peu comme on le ferait dans une équipe cycliste. Je pense que c'est une illusion fondamentale. C'est une illusion parce que les unités militaires, et surtout dans les guerres qui sont potentiellement celles auxquelles nous aurons à faire face, appellent des unités de plus en plus nombreuses. Ce paradoxe va plus loin, le brouillard de la guerre, la rugosité du terrain, de l'adversité, de la peur, de la pluie, des tranchées font qu'on ne pourra jamais diriger et avoir la totalité de la perception des sentiments de chacun. Et donc des échelons de responsabilité de commandement intermédiaire devront continuer à exister : le régiment, la compagnie, la section, les brigades et cetera. » Pour emporter la victoire : le dernier des soldats, comme le premier des généraux, doit avoir la compréhension de la mission de l'échelon supérieur, l'initiative individuelle, insiste le général Pierre Schill, passe donc par le commandement par l'intention. À lire aussiLa révolution robotique de l'armée de Terre
Après l'échec du pari Deshaun Watson, Cleveland doit à nouveau repartir de zéro. Cela commence avec le poste de quarterback, et l'arrivée très médiatique de Shedeur Sanders. Mais il n'est pas le seul sur la ligne de départ.Heureusement pour les Browns, la défense reste une grande force.Grégory Richard et Victor Roullier sont au micro.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
De Stokely Carmichael, figure des luttes noires du XXème siècle, on connaît surtout le combat aux États-Unis, comme dirigeant des Black Panther. On sait moins qu'en 1968, Carmichael a rejoint la Guinée avec son épouse, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Il est alors devenu un proche collaborateur du président ghanéen en exil Kwame Nkrumah et s'est engagé aux côtés de la révolution guinéenne. Bokar Ture, fils de Stokely Carmichael, a accordé un entretien à RFI : il raconte les années africaines de la vie de son père. RFI : Votre père a été un acteur important des luttes noires du XXème siècle. Aux États-Unis, où il a été l'un des responsables des Black Panther… mais aussi dans son parcours transatlantique puisqu'il vient s'installer en 1968 en Guinée. Parlez-nous d'abord de lui. D'où vient-il ? Comment est née cette conscience militante noire ? Bokar Ture : Kwame Ture est né Stokely Carmichael à Trinidad et Tobago, connu aussi en français comme Trinité-et-Tobago, en 1941. Il immigre plus tard aux États-Unis pour retrouver sa mère -donc ma grand-mère- qui y était déjà installée quelques années plus tôt. Elle avait pu avoir sa nationalité américaine parce qu'elle était née à Panama. Comment a commencé cette conscience ? Déjà, il avait un penchant politique très tôt. Il y a une de ses tantes qui racontait une anecdote : quand il était jeune, il la poussait à aller voter pour un syndicaliste à l'île de Trinidad. Et au lycée, aux États-Unis, il fréquentait déjà des groupes gauchistes. Un de ses amis de classe était le fils du président du Parti communiste américain dans les années 1952. Et donc, très tôt, il a pu découvrir les discours marxistes. Et bien sûr, il vivait au sud du Bronx, à côté de Harlem. Et la 125e rue de Harlem est une rue reconnue pour des discours politiques de tout genre, de différents groupes. Il a été l'un de ceux qui ont travaillé l'idée de Black Power. Il a même coécrit, en 1967 avec Charles Hamilton, un ouvrage qui le théorise, intitulé Black Power, the politics of Liberation in America. Effectivement, le concept de Black Power existait avant. Il y avait un livre qui s'appelait Black Power par Richard Wright, qui a été écrit pendant les années 1950 et qui était un ouvrage dédié à Kwame Nkrumah. Mais personne n'a rendu l'idée de Black Power aussi populaire que Kwame Ture - Stokely Carmichael à l'époque. Notamment durant une marche contre la peur au sud des États-Unis, aux côtés de Martin Luther King, où il disait, plus ou moins : « On est fatigué de mendier notre liberté, comme on l'a fait ces dernières années dans les droits civiques. Maintenant, ce qu'on va faire, c'est de demander le Black Power », le pouvoir noir, qui était un appel à une autodétermination en termes de structures politiques et économiques pour les personnes noires descendantes d'africains aux États-Unis. En 1968, votre père épouse une première femme, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Au-delà de la relation amoureuse qui s'est nouée entre eux, cette union reflète-t-elle aussi une pensée de votre père, de plus en plus tournée vers l'Afrique et vers le panafricanisme à cette époque ? Ce n'est pas un tournant, c'est une continuité. Kwame Ture a toujours été Africain dans l'âme. Il vient d'un milieu où l'Afrique est centrale dans l'identité noire. Bien avant qu'il ne se marie avec Miriam Makeba. On le voit dans des photos au début des années 1960 avec ses camarades où il est en tenue africaine. Il se sentait toujours africain. Pour lui, être noir et africain, il ne voyait pas de distinction et toute sa vie était ainsi. Quand il a marié Tantie Miriam, comme je l'appelle, c'était juste une continuité. Après aussi, ma mère, Marlyatou Barry, qui était aussi une Guinéenne. C'était juste une continuité de sa façon de vivre. Comment se fait concrètement la connexion entre votre père et le premier responsable guinéen, Ahmed Sékou Touré ? Stokely Carmichael, à l'époque, faisait une tournée mondiale et il a rencontré Shirley Graham Du Bois, qui était la veuve de W.E.B Du Bois, qui est aussi une légende de l'histoire de la lutte antiraciste et du développement du panafricanisme. Elle a invité Stokely Carmichael à venir en Guinée pour une conférence du Parti démocratique de Guinée pour rencontrer Kwame Nkrumah et Sékou Touré. Quand il est venu, il a rencontré les deux présidents. Il avait déjà beaucoup entendu parler de Kwame Nkrumah, parce que mon grand-père a travaillé dans un bateau un moment. Il est parti au Ghana et quand il est revenu à New York, il expliquait que c'était la première fois qu'il avait vu une nation noire, indépendante, avec sa propre armée, un président, etc. et il expliquait ceci à un jeune Stokely Carmichael. Cela a vraiment marqué sa pensée. Quelques années plus tard, ils se voient face à face avec Kwame Nkrumah. Après la conférence, en quittant la Guinée, il part dire au revoir à Sékou Touré, qui lui dit : « Écoute, mon fils. Ici, c'est chez toi, tu peux revenir quand tu veux. C'est ta maison. » Il part voir Kwame Nkrumah qui lui dit « Écoute, moi, je cherche un secrétaire politique, donc si ça t'intéresse, tu es toujours le bienvenu. » Un an et demi plus tard, deux ans pratiquement, il était de retour avec sa nouvelle épouse, Miriam Makeba. Qu'est ce qui fait qu'il vient s'installer à Conakry à cette époque ? Pour lui, c'était le coin le plus révolutionnaire en Afrique. Lumumba a été assassiné très tôt donc il n'y avait plus le Congo. Après, il y a eu le coup d'État contre Kwame Nkrumah en 1966. Modibo Keïta en 1968. Quand lui est arrivé, le seul autre pays, c'était la Tanzanie, mais qui était beaucoup moins radicale. Donc il a choisi la Guinée. C'était le pays qui s'alignait le plus avec sa pensée du pouvoir noir à l'échelle mondiale. Il est aussi menacé aux États-Unis. C'est aussi pour cela qu'il quitte les États-Unis ? De toute façon, mon père était prêt à se martyriser. Il a vu Malcolm X tué, il a vu Martin Luther King tué et les agences voulaient sa tête. Il a échappé à pas mal d'attentats. Mais ce n'était pas la raison centrale. Déjà, il y avait l'invitation. Ensuite, il ne voyait pas les États-Unis comme le centre de cette lutte à laquelle il a dédié sa vie. Il voyait l'Afrique comme étant une partie essentielle. Pour lui, en venant en Guinée, il rejoignait l'Afrique, il rejoignait la révolution africaine qui pouvait donner la dignité à tout le peuple noir à travers le monde. Diriez-vous qu'il y a un vrai projet politique international derrière cette volonté de s'installer en Guinée ? Il a toujours eu ce projet. Quand il parlait de Black Power, déjà, dans le livre dont vous avez parlé, il parlait aussi des colonies en Afrique. Dans Black Power, lui et Charles Hamilton faisaient le parallèle entre la situation que vivaient les Afro-Américains aux États-Unis et la situation que vivaient les Africains en Afrique et aux Caraïbes aussi. Il faisait ce parallèle. Dans sa tête, c'était quelque chose qui était un combat international dès le début. Quelles sont les idées sur lesquelles votre père, Stokely Carmichael – Kwame Ture, une fois qu'il change de nom – et Ahmed Sékou Touré se retrouvaient ? On parle de personnes qui avaient la même vision d'une Afrique unie, une Afrique libre où il n'y a pas d'inégalités. Ils étaient tous deux penchés vers des idées socialistes. Ils étaient totalement alignés idéologiquement. Sékou Touré était un de ses mentors, une de ces personnes qui l'ont formé dans cette idéologie. Ils se retrouvent dans l'idée, qui est défendue par Ahmed Sékou Touré à l'époque, d'authenticité africaine ? À 100 %. Et il s'intègre à 100 %. Je peux vous dire que moi, par exemple, j'ai très peu de souvenirs de mon père en habit occidental. Il s'habillait en tenue africaine, cousue en Afrique. Il s'est enraciné dans la population africaine. Ce qui était quand même unique parce que tout le monde était tourné vers une façon de vivre occidentale. Et lui non, il voulait se réapproprier son héritage culturel. Et la volonté de promouvoir les cultures africaines, de leur donner leur vraie place ? C'est exactement cela, revaloriser la culture africaine, la culture noire, se réapproprier celle-ci. Et ne pas avoir de complexes vis-à-vis des cultures européennes, dominantes et autres. Depuis le début de cet entretien, on joue avec deux noms pour parler de votre père, Stokely Carmichael, Kwame Ture. À un moment donné de sa vie, il décide de passer du nom de Stokely Carmichael à celui de Kwame Ture. C'est une démarche qui dit aussi beaucoup de choses sur le lien qu'il a avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré. Effectivement. Il y avait un précédent aux États-Unis. Il y avait pas mal d'Afro-Américains, notamment dans son milieu révolutionnaire, qui changeaient de nom. Notamment Malcolm X, Mohamed Ali. Bien sûr, le nom est inspiré de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. L'anecdote, c'est qu'il était en Tanzanie lors d'un entretien radio. Après l'entretien, apparemment, un vieil homme venu à pied d'un village lointain est venu le voir et lui a dit : « Écoute mon fils, j'ai vraiment aimé ton entretien. Mais il y a une chose : ton nom sonne un peu bizarre, un peu féminin, il faut le changer ». Il a alors pris le nom de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. Lorsqu'il venait l'annoncer à Sékou Touré et lui dire : « J'ai pris le prénom de Kwame », Sékou Touré lui a répondu : « C'est bien, parce qu'à chaque fois que nous avons des débats, tu prends toujours son parti. » Il lui a répondu : « Mais j'ai pris le nom Touré comme nom de famille. ». Ce qui était approprié, car c'étaient ses deux mentors. À lire aussiKwame Ture, le destin hors du commun d'un Black Panther parti s'installer en Guinée [1/2] Comment est-ce que vous décririez les liens qu'il entretenait avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré ? En Kwame Nkrumah, il voyait un symbole de cette lutte. Il était prêt à le suivre. Il a mené quelques opérations au Ghana pour essayer de voir s'il pouvait réinstaurer Kwame Nkrumah au pouvoir. Il était très proche de lui. Et Sékou Touré était comme un père pour lui. En 1970, votre père vit l'un des moments charnières de l'histoire de la Première République guinéenne, à savoir l'attaque contre Conakry du 22 novembre 1970. Savez-vous comment il a vécu ces journées ? Je sais qu'il était un participant dans l'action de repousser les troupes portugaises. Il était armé ce jour et a dû utiliser son arme. Selon ce que j'ai appris, il était un des premiers à alerter les autorités, y compris le président, du fait qu'il y avait une attaque qui venait. Ca tirait sur sa case, donc il devait quitter sa maison. Lui et Miriam Makeba ont dû se réfugier quelque part d'autre où il l'a laissée et lui est ressorti pour aider à défendre la ville. Cette opération conjointe de militaires portugais et de rebelles guinéens a conduit à la plus grande vague d'arrestations en Guinée de toute la Première République. La vie du pays va être rythmée pendant de longs mois par des confessions publiques de personnes présentées comme les complices d'un « complot impérialiste » aux ramifications tentaculaires. Comment est-ce que votre père se positionnait par rapport à cette thèse du complot permanent contre la Guinée ? Et plus généralement, quel regard portait-il sur l'État policier qu'était aussi devenu la Guinée de cette époque ? C'est quelque chose de très complexe et malheureusement, la Guinée ne s'est toujours pas réconciliée avec ce passé et les positions sont assez ancrées. Maintenant, si on parle de Kwame Ture précisément, pour lui, c'était un régime panafricaniste, le seul régime panafricaniste radical. Et malgré toutes ses erreurs, c'était celui qui pouvait tenir jusqu'au bout cette conviction qu'il avait lui-même. Il était totalement d'accord avec le fait qu'il fallait conserver ce régime pour qu'il ne bascule pas dans un régime néocolonialiste. À tout prix ? À tout prix. En 1974, il y a un autre évènement important pour l'Afrique et plus généralement pour le monde noir, c'est le combat en Afrique, à Kinshasa, entre Mohamed Ali et George Foreman. Dans un livre de mémoires, votre père indique qu'il a été invité par Mohamed Ali lui-même à venir à Kinshasa pour le combat. Est-ce que vous savez ce que représentait cet affrontement pour votre père ? Mohamed Ali était son ami. Il y avait ce symbole de Mohamed Ali qui représentait l'Africain fier et George Foreman qui était un peu l'opposé de cela. Mais après, il a rencontré George Foreman et il disait que George Foreman l'avait séduit avec son charme, l'a embrassé et tout. Je pense qu'au-delà du symbolique, mon père était beaucoup plus intéressé par ce qui se passait au Congo démocratique, c'est-à-dire le Zaïre à l'époque, et le fait que c'était sous le régime de Mobutu Sese Seko, auquel il était farouchement opposé par ce qu'il représentait en termes de corruption et d'alignement avec les puissances coloniales. Qui sont de manière générale les acteurs politiques qui fréquentaient le salon de votre père dans ces années 1970 et au début des années 1980, pendant la Première République en Guinée ? On parle d'un melting pot qui ne dit pas son nom. Que ce soit des artistes - Miriam Makeba et Nina Simone, qui était une de ses amies très proches - ou des activistes de partout dans le monde. Qui venaient à Conakry et qui venaient le rencontrer ? Qui venaient à Conakry ou qui y vivaient. Parce que vous savez qu'à une époque, Conakry était un centre du monde noir où on conciliait l'art, les mouvements de libération, etc. Il y avait un grand nombre de personnes qui y vivaient, comme Amilcar Cabral, comme Kwame Nkrumahn, avant même il y avait Félix-Roland Moumié du Cameroun, pour ce qui est de la politique. Concernant les arts et la littérature, il y avait Ousmane Sembène qui y vivait, il y avait Maryse Condé qui y vivait. C'était vraiment un centre… et il se retrouve chez lui avec toutes ces personnes, plus ou moins de différentes sphères. Moi, je peux raconter avoir vu des activistes exilés sud-africains, Tsietsi Mashinini, qui a commencé la révolte estudiantine de Soweto, qui était parmi d'autres exilés sud-africains. Il y avait beaucoup d'Afro-Américains, bien sûr, des Black Panthers exilés. Il y avait la diplomatie guinéenne, des diplomates de pays gauchistes et souverainistes, il y avait tout un monde. Mais aussi, il faut savoir que Kwame Ture était vraiment penché vers la masse, la masse populaire. Donc autour de tout ça, on voit un chef villageois qui est assis ou on voit la personne déshéritée du quartier qui est là, assise, qui peut recevoir un repas. Parce que notre maison était comme un centre communautaire pour la jeunesse du quartier. Il amenait tous les enfants du quartier à la plage chaque dimanche. Puis se retrouvait peut-être un mardi à saluer un chef d'État. Puis avait une conférence avec un groupe communautaire. Moi, j'ai vu tout cela dans cette maison. C'était quelque chose de magique. Il recevait où, justement ? Dans son salon, dans son bureau ? Y avait-il un rituel autour de la réception de ses amis politiques ? Déjà, il avait une véranda où il était assis… parce que c'était un bibliophile. Il lisait beaucoup, il écrivait beaucoup. Il ne lisait pas pour le plaisir, mais il lisait pour ses conférences. Après, il y a des gens qui venaient pour le rencontrer. Je sais qu'il y a eu Charles Taylor qui était venu de nulle part pour le rencontrer. C'était vraiment un melting pot. À cette époque, votre père continue aussi ses voyages et ses tournées, il n'est pas tout le temps à Conakry ? Il était très organisé. Sur toutes ses photos, il écrivait les dates et les lieux. On se demande comment il pouvait parcourir toutes ces distances en si peu de temps. Un jour, on le voit au Connecticut. Le lendemain, on le voit à Paris, banni, chassé. En Angleterre, peut-être, d'où il est banni et chassé. Parce que c'était très compliqué pour lui d'avoir accès a beaucoup de pays. Après, on le voit en Californie... Il était partout. Sékou Touré disparaît en 1984. Mais votre père continue, lui, son engagement pour ses idées au sein du Parti démocratique de Guinée. Qu'est-ce qui a marqué ces années de militantisme politique sous Lansana Conté ? Le contexte a vraiment changé ! Et c'est là que l'on voit vraiment les convictions de l'homme. Parce que, du jour au lendemain, tout a changé. Il a été arrêté par le régime de Lansana Conté. Donc, il a perdu les privilèges qu'il avait, bien sûr, où il connaissait le président et était sous sa tutelle. Mais malgré cela, il a décidé de rester en Guinée. La moitié de sa vie guinéenne, quinze ans, s'est passée ainsi. Il a décidé malgré tout de rester en Guinée, d'être actif dans la vie politique guinéenne et la vie sociale de la Guinée. … Et de rester fidèle à ses convictions. Exactement. Vous êtes à l'époque enfant. Quel souvenir est-ce que vous gardez de ces années, de votre maison à Conakry, de ceux qui y passaient ? Quelle était l'ambiance ? Vous disiez tout à l'heure que tout le quartier se retrouvait chez vous… C'est cela. Mon père était d'une gentillesse rare, d'un altruisme qu'on ne retrouve pas très souvent. Donc effectivement, c'était pour moi quelque chose de très formateur. Comment quelqu'un peut traiter un chef d'État avec le même respect qu'il traite la personne la plus déshéritée du quartier. Et toutes ces personnes pouvaient se retrouver chez lui, devant lui, avec le même respect, ou peut-être même le déshérité avec un peu plus d'amour. Vous appelez régulièrement les Guinéens à se souvenir de votre père, Stokely Carmichael / Kwame Ture. Avez-vous le sentiment que son histoire a été oubliée en Guinée ? Je parle de manière générale. Il y a une politique de mémoire en Guinée qui doit être améliorée. Stokely Carmichael est un pont unique entre l'Afrique et l'Amérique. On parle d'un personnage qui a passé la moitié de sa vie en Guinée. À ce stade, l'État guinéen n'a pas fait une seule initiative pour se réapproprier de l'héritage de cette personnalité. Donc il y a un vrai chantier ? Il y a un chantier. Une dernière question plus personnelle. Quel père a été Stokely Carmichael ? Quelle image retenez-vous de lui ? Un père adorable, d'une gentillesse rarissime, qui m'a beaucoup appris, que j'ai profondément aimé. Quelqu'un qui était attaché à tout ce qui est beau dans le monde, à commencer par les enfants. ►A lire pour aller plus loin : BERTHO Elara, Un couple panafricain, Editions Rot-Bo-Krik, 2025 À (ré)écouterElara Bertho: «Replacer Conakry au centre des imaginaires, c'était un peu l'idée de cet ouvrage»
US markets closed higher Friday as investors reacted to Trump's Fed nomination and fresh tariffs. All three major indexes posted weekly gains, with the Nasdaq setting back-to-back record closes.➡️ Stocks Quickie is the premium format of Capital Markets Quickie – offering deeper insights into company earnings and fundamentals. Hosted by fund manager Endrit Cela, this exclusive content is available only on Spotify. Click to subscribe and take your market knowledge to the next level:https://creators.spotify.com/pod/profile/endrit-cela/subscribeJust a quick reminder, Capital Markets Quickie is brought to you by AMF Capital AG, Asset Management Frankfurt, your leading provider for individual investment solutions and mutual funds. Visit https://www.amf-capital.de for more information.>>> Make sure to check out my newsletter "Cela's Weekly Insights":https://endritcela.com/newsletter/>>> You can subscribe here to our YouTube Channel “MVP – Main Value Partners”:https://www.youtube.com/@MainValue>>> Visit my website for more information:http://www.endritcela.com>>> Follow me on LinkedIn:https://www.linkedin.com/in/endrit-cela/>>> Follow me on Instagram:https://www.instagram.com/endritcela_official/Disclaimer for "Capital Markets Quickie" Podcast:The views and opinions expressed on this podcast are based on information available at the time of recording and reflect the personal perspectives of the host. They do not represent the viewpoints of any other projects, cooperations, or affiliations the host may be involved in. "Capital Markets Quickie" does not offer financial advice. Before making any financial decisions, please conduct your own due diligence and consult with a financial advisor.
Le Liban commémore cette année 50 ans du début de la guerre civile. Mais une guerre en chasse une autre dans ce petit pays de 4 millions d'habitants qui compte presque autant de Libanais que de réfugiés syriens et palestiniens. Et malgré toutes ces catastrophes, la créativité libanaise est à son apogée. Beyrouth fourmille d'expositions, pièces de théâtre, festivals de toutes sortes, cinéma, musique et le public est au rendez-vous. On vous propose de vous emmener dans cette vitalité tous les dimanches de ce mois d'août. Liban : la culture malgré tout. Nous visitons Beit Beyrouth ou la maison de Beyrouth, c'est le nom donné à un immeuble, l'un des rares vestiges de la guerre civile, conservée comme un lieu de mémoire. « À l'entrée du bâtiment, il n'y a pas de plafond, c'est assez exceptionnel. Cela a été voulu par l'architecte. Toutes les salles de Beit Beyrouth de l'immeuble Barakat sont liées à la ville, ce qui a permis aux snipers, entre autres, d'avoir une vue à 180° de la rue. » Delphine Abi-Rached, coordinatrice de l'exposition à Beit Beyrouth intitulé aussi la maison jaune qui se situe au cœur vibrant de la ville. D'un côté la rue de Damas qui borde Beyrouth ouest et les quartiers musulmans. De l'autre, la rue du Liban qui nous emmène au cœur d'Ashrafieh, le quartier chrétien bourgeois. Une position stratégique donc occupée par les francs-tireurs durant la guerre civile. L'immeuble est ouvert au public aujourd'hui après une longue lutte menée par la militante Mona Hallak pour le sauvegarder et en faire un lieu de mémoire. Youssef Haidar architecte l'a consolidé. « Je n'ai jamais considéré ce bâtiment-là comme un bâtiment. J'ai toujours considéré comme un être vivant. Pour moi, c'est un Libanais, c'est une personne qui a 90 ans d'âge. Et pour moi, il n'était pas du tout question de faire un lifting. C'est que d'un coup, on efface toutes les traces du temps et de la mémoire et que ça devienne une jeune personne. Non, c'est une vieille personne et qui garde dans son corps tous les stigmates du temps et de la guerre, toutes ses blessures qui étaient là. » L'exposition qui revisite la guerre civile À présent, Beit Beyrouth invite le visiteur à s'immerger dans le passé pour ne pas recommencer les mêmes erreurs ou simplement évacuer les traumatismes. « Donc ici vous allez vous apercevoir donc un mur qui a été construit par les snipers, un mur de brique et on aperçoit trois meurtrières. Et donc l'expérience des visiteurs, c'est de se mettre à la place des snipers et de voir les passants passer », explique Delphine Abi-Rached. Et malheureusement au Liban une guerre en chasse une autre. L'exposition qui revisite la guerre civile dans Beit Beyrouth se termine par un volet sur la dernière guerre entre Israël et le Hezbollah en octobre dernier. « Ici, on a le symbole de la clé qui est souvent en fait lié aux Palestiniens et à cette idée du droit du retour, de retourner dans leur maison. Les libanais du Sud et de la Bekaa cette fois-ci, quand ils sont partis de chez eux, ils ne savaient pas s'ils allaient pouvoir revenir. Donc le symbole de la clé a été très fort. Et ici, les clés qu'on voit, ce sont des clés de maison qui ont été démolies et détruites par les attaques israéliennes », raconte la coordinatrice de l'exposition. « Le lieu est ouvert comme un lieu public » Beit Beyrouth est aussi un lieu qui se veut vivant et non pas juste tourné vers le passé. « Ça, c'est un bon exemple de ce qu'on veut pour Beit Beyrouth. C'est un groupe de personnes qui trouve Beit Beyrouth maintenant comme un lieu de rassemblement parce que le lieu est ouvert comme un lieu public », souligne Delphine Abi-Rached. Ainsi, durant notre visite, un groupe de personnes constitué en association pour la paix s'était réuni. « Nous sommes un groupe de personnes qui travaillons sur la paix au Liban. Car après toutes les destructions et les drames que nous avons vécus, nous nous demandons quels changements nous pouvons apporter pour être plus constructifs », explique Soha Fleifel. Beit Beyrouth un lieu cathartique et citoyen unique au Liban, accueille le public gratuitement. À lire aussiLiban, la culture malgré tout: visite du Musée national de Beyrouth
Avant d'être parents, nous sommes des êtres humains. Ca parait banal ce que je dis, sauf qu'on oublie très souvent de prêter attention à cet être humain, c'est à dire nous.Revenir à soi, s'écouter pour pouvoir vivre dans la joie et mieux entendre les besoins des autres, c'est la mission que s'est donnée Thomas D'Ansembourg.Thomas D'Ansembourg est une figure incontournable de la Communication Non Violente dans le monde francophone.Depuis 30 ans maintenant, il a aidé des milliers et des milliers de personnes à vivre plus apaisé et plus confiant dans ce monde un brin chaotique.Et aujourd'hui vous pourrez, peut-être, être la prochaine personne à réussir à transformer sa vie grâce à cet épisode. Parce qu'en écoutant, vous en apprendrez à mieux gérer vos émotions et notamment la colère, vous saurez faire la distinction entre les émotions agréables et désagréables. Et surtout vous comprendrez pourquoi la non violence est une véritable discipline de paix qui demande de l'entraînement.Thomas nous invite pendant une heure à ralentir, à observer, à ressentir, pour mieux vivre avec nous-mêmes et ceux qui nous entourent.Je vous souhaite une très bonne écouteLIENS UTILES :Les formations de Thomas D'AnsembourgLa paix ça s'apprend ! : guérir de la violence et de la terreur, Thomas D'Ansembourg, David Van ReybrouckÊtre heureux ce n'est pas nécessairement confortable, Thomas D'AnsembourgNotre façon d'être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? Thomas D'Ansembourg
Le président américain a dégoupillé une nouvelle grenade dans le jeu électoral, en voulant exclure les résidents sans-papiers du décompte de la population américaine. Une mesure a priori illégale. «Les personnes qui vivent illégalement dans notre pays ne seront plus comptés dans le recensement», a lâché Donald Trump sur son réseau Truth Social, jeudi soir (7 août 2025). Une déclaration qui a fait l'effet d'une bombe, car, selon la Constitution américaine, ce recensement décennal doit dénombrer tous les résidents, en situation légale ou pas, afin d'allouer correctement les fonds publics locaux. Mais cela n'arrête pas Donald Trump: lors de son premier mandat, il avait déjà signé un décret pour imposer cette réforme, relève le médias en ligne The Hill. Ce dernier avait toutefois été contesté devant la justice et finalement retiré par son successeur, Joe Biden. Cette nouvelle déclaration n'a pas forcément été faite pour des gains électoraux directs : cette réforme réduirait certes le nombre de députés en Californie, qui est démocrate, mais aussi au Texas et en Floride, qui sont des bastions républicains, note Politico. «C'est une stratégie de communication, et elle est ingénieuse», explique un républicain cité par The Hill : l'objectif serait de faire comprendre à la base électorale de Donald Trump où se trouvent les clandestins, et comment la présence de cette population ferait gonfler les chiffres de la population en faveur des démocrates. Tout ceci pour faire mieux accepter les opérations actuelles de redécoupage, au Texas ou en Arizona. Une opération de communication à plusieurs bandes, donc. Apple accusé d'affaiblir la démocratie «Apple pourrait envoyer la démocratie dans les courriers indésirables», alerte une tribune du Washington Post. À partir de septembre, le nouveau système d'exploitation des IPhone permettra en effet d'écarter tous les SMS de numéros inconnus, pour les placer dans un dossier séparé. «Les victimes collatérales de ce système seront les sondeurs d'opinion ou de santé publique», prévient l'auteur, qui est co-fondateur d'une société d'analyses. Aujourd'hui, moins de 1% des sollicitations font l'objet de réponse, et ce chiffre pourrait sombrer. Or «sans mesure d'opinion de qualité, il est difficile de demander des comptes aux élus», prévient le chroniqueur. Ce risque est surestimé, tempère le média spécialisé Fast Company, qui dévoile que ce filtre de SMS indésirables est déjà présent depuis plusieurs années sur les IPhone, mais qu'il change juste de format. Selon Fast Company, dans le nouvel OS 26 « Apple devrait même rendre ces messages indésirables plus visibles ». En Haïti, prise de fonction du nouveau président de la transition Dans son discours d'investiture, le jeudi 7 août, Laurent Saint Cyr est revenu sur la violence des gangs, qui «force les élèves à quitter les écoles et brise les familles». Il dit vouloir rétablir l'autorité de l'État et appelle la communauté internationale à renforcer son soutien à Haïti, rapporte Alterpresse. Une urgence évidente : quelques heures avant son discours, des attaques ont été menées sur la route du siège du gouvernement. Et deux blindés des forces kényanes de sécurité ont été incendiés. Dans son éditorial, Le Nouvelliste est pessimiste quant à cette nouvelle présidence : «il nous faut un Big bang, une révolution, mais nous n'avons qu'une cacophonie», déplore l'éditorialiste. «Face à l'échec de nos dirigeants, il faut maintenant craindre le pire et espérer le moindre mal.» La présidence de transition accusée de corruption. Entretien avec Widlore Mérancourt, rédacteur en chef d'Ayibopost, et co-auteur d'une enquête sur des accusations de corruption, lancées par les Etats-Unis, et visant des membres du Conseil présidentiel de transition. En Argentine, le président contre-attaque Cela fait des semaines que Javier Milei fait face à des manifestations de retraités pour la revalorisation de leur pension. Une révolte compréhensible, reconnait le journal conservateur la Nacion, car, selon un récent sondage, le niveau de pauvreté des retraités est 50% plus élevé qu'il y a huit ans. Mais pour contrer cette contestation, le président descend à son tour dans la rue, où il attaque ses opposants de la famille Kirchner. Javier Milei clame que ce clan ne doit pas revenir au pouvoir, et lance le slogan «Nunca mas», «Plus jamais», inscrit sur sa banderole. Un message controversé, rapporte Pagina 12, qui rappelle que ce «Plus Jamais» a été utilisé depuis 40 ans pour s'opposer au retour de la dictature militaire. «Cette opération brutalise le consensus démocratique et diabolise la force politique qui a milité pour les droits humains», écrit le journal. Une énorme arnaque aux billets d'avion En Argentine, plus de 200 personnes auraient été escroquées par une femme qui vendait des billets pour l'Europe. Si beaucoup d'Argentins ont pu voyager sans problèmes, plusieurs dizaines de personnes se sont retrouvées bloquées en Espagne début juillet 2025. Marine de La Moissonnière a mené l'enquête et parlé à des victimes. Au Chili, reportage sur le trafic de drogue En deux semaines, deux affaires de trafics de drogue ont été révélées, impliquant des militaires. Cela s'est déroulé dans le nord du pays, une région frontalière avec le Pérou, l'Argentine et la Bolivie, qui est considérée comme «la porte d'entrée» du crime organisé international au Chili. Cela a alerté les autorités et choqué la population. À Santiago, reportage de la correspondante de RFI, Naïla Derroisné. Le journal de la 1ère En Martinique, Benoît Ferrand, une aide financière «exceptionnelle» a été débloquée pour venir en aide aux entreprises affectées par les émeutes de l'an dernier (2024).
Imaginez un patron qui demande à son équipe d'augmenter les ventes de 50 %. Les employés comprennent l'objectif et souhaitent l'atteindre. On peut même imaginer qu'ils ont le talent pour y parvenir. Pourtant, rien ne se passe. La pression se fait sentir, mais elle ne génère pas de résultats. On dit qu'un objectif clair est essentiel pour obtenir des résultats. C'est vrai. Mais ce n'est pas suffisant. Il faut aussi définir un comportement précis en lien direct avec cet objectif. Le patron gagnerait à parler un peu moins des conséquences de l'échec et un peu plus du comportement attendu. Dans cet exemple, il pourrait associer l'objectif à un comportement concret : cibler certains prospects avec une approche particulière. Du moins, il pourrait accompagner son équipe pour faire ce lien. Cela semble simple, mais c'est un art. Le livre The 4 Disciplines of Execution présente quatre principes essentiels pour passer de la stratégie à l'exécution. Mais comme le mot « discipline » l'indique, il faut de la rigueur pour que cela fonctionne. Discipline 1 : Établir une cible viscéralement importante (un seul objectif si possible). Discipline 2 : Définir un indicateur de comportement, directement lié à l'atteinte de l'objectif de la discipline 1. Discipline 3 : Tenir un tableau de bord engageant, reflétant la progression vers la cible. Discipline 4 : Instaurer une cadence de responsabilisation par des échanges réguliers. J'ai choisi de traiter ce sujet, car dans ma pratique de coaching, je constate que certaines règles méritent non seulement d'être connues, mais surtout appliquées. Ordre du jour 0m23: Introduction 7m49: Présentation du livre 13m23: La méthode des 4 disciplines 43m33: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Actualités :La Malline, 18 trésors des créations les plus marquantes de Pierre MarcoliniLe coffret des 20 petits bonheursLe coffret des 8 macaronsSoutenir Tatousenti :· Faire un don pour soutenir et encourager Tatousenti à continuer, cliquez ici· Site : www.tatousenti.com· Instagram : https://www.instagram.com/bettinaaykroyd/Production : Bettina Aykroyd Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser plein d'étoiles et un commentaire sur la plateforme Apple Podcasts et surtout à vous abonner grâce à votre application de podcasts préférée ! Cela m'aide énormément à faire découvrir Tatousenti à de nouveaux auditeurs et de nouvelles auditrices.Plan de l'épisode 0,06 : Intro générale1,27 : pourquoi faire un don à Tatousenti2,26 : actualités de mon invité, de Pierre Marcolini5,14 : début de l'épisodeTatousenti, le podcast qui agite le parfum Tatousenti podcast explore le monde du parfum dans tous ses sens. Le sens de l'innovation, de la créativité et de l'audace. Chaque semaine, Bettina donne la parole à celles et ceux qui créent et imaginent le parfum de demain. On y parle parfum, saveurs, ingrédient, odeur, émotion, développement durable avec les parfumeurs et des chefs d'entreprise, des chocolatiers, des chefs cuisiniers à titre d'exemple.Bettina Aykroyd, franco-britannique et expert odeur, parfum et saveurs. Mon motto : pour bien sentir, il faut se sentir bien.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Markets held steady Thursday despite a new wave of tariffs, mixed earnings, and jobless claims. Apple soared, Eli Lilly sank, and Trump teased chip tariff carveouts.➡️ Stocks Quickie is the premium format of Capital Markets Quickie – offering deeper insights into company earnings and fundamentals. Hosted by fund manager Endrit Cela, this exclusive content is available only on Spotify. Click to subscribe and take your market knowledge to the next level:https://creators.spotify.com/pod/profile/endrit-cela/subscribeJust a quick reminder, Capital Markets Quickie is brought to you by AMF Capital AG, Asset Management Frankfurt, your leading provider for individual investment solutions and mutual funds. Visit https://www.amf-capital.de for more information.>>> Make sure to check out my newsletter "Cela's Weekly Insights":https://endritcela.com/newsletter/>>> You can subscribe here to our YouTube Channel “MVP – Main Value Partners”:https://www.youtube.com/@MainValue>>> Visit my website for more information:http://www.endritcela.com>>> Follow me on LinkedIn:https://www.linkedin.com/in/endrit-cela/>>> Follow me on Instagram:https://www.instagram.com/endritcela_official/Disclaimer for "Capital Markets Quickie" Podcast:The views and opinions expressed on this podcast are based on information available at the time of recording and reflect the personal perspectives of the host. They do not represent the viewpoints of any other projects, cooperations, or affiliations the host may be involved in. "Capital Markets Quickie" does not offer financial advice. Before making any financial decisions, please conduct your own due diligence and consult with a financial advisor.
C dans l'air du 7 août 2025 : Rencontre Trump-Poutine : le Kremlin va-t-il céder ?Émission présentée par Salhia BrakhliaDonald Trump et Vladimir Poutine vont se rencontrer dans les prochains jours. C'est le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, qui l'a annoncé ce matin. Cela fait suite à la visite de l'émissaire américain à Moscou, Steve Witkoff, ces derniers jours. Dans un communiqué, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est félicité des dernières avancées, ajoutant que l'Europe devait participer aux négociations de paix : "La guerre se déroule en Europe et l'Ukraine fait partie intégrante de l'Europe (…). L'Europe doit donc participer au processus » en vue de mettre fin à la guerre". Ce développement majeur intervient alors que Donald Trump avait imposé fin juillet un ultimatum à la Russie pour un cessez-le-feu en Ukraine. Vladimir Poutine a-t-il cédé à la pression ou est-ce une manière pour le maître du Kremlin de jouer la montre ? La menace s'était fait plus précise depuis hier, avec la signature par Donald Trump d'un décret infligeant à New Delhi 25 % de droits de douane supplémentaires, en guise de sanction pour avoir acheté son pétrole à la Russie.Longtemps unie derrière son leader, l'Ukraine s'est récemment fracturée après la signature par Zelensky fin juillet d'un décret réduisant l'indépendance des deux principales agences anticorruption du pays. Même si le Parlement a depuis fait marche arrière, l'annonce a poussé des milliers de jeunes dans la rue, dans un pays miné de longue date par la corruption. Selon le dernier rapport de Transparency international sur le sujet, l'Ukraine se classe 105e sur 180 pays évalués. "Les résultats actuels suggèrent que de nombreuses réformes ne sont mises en œuvre", pointe l'ONG. Ces derniers mois, les affaires de corruption se sont multipliés dans le paysage politique. Le 2 août, quatre personnes ont été arrêtées dans une affaire de détournement de fond publics destinés aux besoins de l'armée et impliquant un député et des membres de la garde nationale. Le président Zelensky, qui affichait fin avril une cote de confiance de 67 % dans son pays pourrait bien voir son image entachée.Pendant ce temps, l'Union européenne observe de près les échanges entre les Etats-Unis et la Russie. Dans une interview accordée au magazine The Economist, le chef d'état-major des armées Thierry Burkhard a déclaré que la Russie se réarme pour devenir une "menace réelle" pour l'Europe d'ici 2030. À cette date, "la Russie disposera à nouveau des moyens nécessaires pour constituer une menace militaire pour les pays occidentaux, et en particulier pour les pays européens". Face au désengagement des Etats-Unis dans l'Otan et à la menace russe, les européens ont renforcé leurs budgets militaires et multiplient les exercices militaires conjoints. Depuis 2019 et la signature d'un partenariat stratégique binational, les armées française et belge s'entraînent à travailler ensemble, et avec le même matériel. L'objectif ? Rendre les deux armées de terre interopérables.Qu'attendre de la prochaine rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Les sanctions économiques américaines sur les alliés de la Russie peuvent-elles pousser le maître du Kremlin à un cessez-le-feu en Ukraine ? Pourquoi la côte de popularité du président ukrainien s'est-elle érodé ? Et comment la France se prépare à la menace russe ?LES EXPERTS :- Nicolas TENZER - Enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiques- Sonia DRIDI - Correspondante à Washington pour France 24 et la RTBF- Paul GOGO - Journaliste, correspondant à Moscou- Annie DAUBENTON - Journaliste, essayiste, spécialiste de l'Ukraine
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es ». C'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde. Ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction la Tunisie où l'on joue à la chkobba. Ce jeu de cartes, originaire de la migration sicilienne dans le pays au XIXe siècle, est le jeu favori des cafés tunisiens qui vendent d'ailleurs le jeu de cartes sur le menu, à côté du thé et du café. Jeu stratégique et populaire par excellence, la chkobba est aussi symbolique du patrimoine tuniso-italien dans le pays. De notre envoyée spéciale à Nabeul, Sur la route de Nabeul dans le Cap-Bon, en pleine chaleur, alors que beaucoup font encore la sieste, Zouhair, retraité, fait une partie de chkobba avec ses amis au café. « On joue toujours ensemble, celui qui perd paye la consommation des autres. Ou alors, chacun paye sa part, cela dépend. Le plus important, c'est qu'on s'amuse et que le meilleur gagne », raconte-t-il. Chaque jour, c'est le même rendez-vous : un café, une craie et une ardoise pour noter le score et les exclamations des joueurs qui s'entendent jusque dans la rue. Ce jeu se joue à deux ou quatre, le gagnant est celui qui récupère le plus de cartes à la fin de la manche. Mais sur le jeu de 40 cartes, chacune à sa valeur et chaque prise rapporte des points différents, comme l'explique Mohamed, le gérant du café : « Une carte en fonction de sa valeur permet de prendre ou de manger, comme on dit chez nous, les cartes qui sont sur le plateau, et d'effectuer ainsi une prise. Et à la fin de la manche, on compte les points. Le point dit "dinari" récompense celui qui a le plus de carreaux dans son jeu par exemple. » Il y a « chkobba » lorsqu'un joueur arrive à manger toutes les cartes sur le plateau en un seul coup. Le jeu se déroule très rapidement et requiert de la stratégie, mais aussi une gestuelle faciale pour communiquer entre partenaires sur le jeu de chacun. « Normalement, on a le droit de communiquer avec son partenaire juste lorsqu'on a le sept de carreau, la carte la plus importante. En tapant du poing sur la table, les autres grimaces sont interdites. Si on se fait prendre, on peut perdre des points, donc moi, je ne prends pas le risque », précise Zouhair. « Bien sûr qu'il existe une grimace sûre ou un geste subtil pour chaque type de carte. Mais les bons joueurs sont surtout ceux qui arrivent à suivre les cartes qui ont été mangées au fur et à mesure du jeu et à anticiper celles qui restent pour mieux faire leur prise ou empêcher un joueur de faire une chkobba. Ça, ce sont les vrais pros, ceux qui, à la fin de la partie, sont capables de te dire quelles cartes il reste dans la dernière manche », assure Mohamed, selon qui les plus habiles connaissent au moins une douzaine de mimiques en fonction des cartes. Convivial et stratégique, la chkobba est très populaire depuis deux siècles, souligne Alfonso Campisi, professeur universitaire sicilien et tunisien. Installé dans le pays depuis une trentaine d'années, il s'est intéressé à l'histoire du jeu. « Il naît en Espagne, importé par la domination arabe en Espagne. On pense aussi à travers les Mamelouks d'Égypte. Après, depuis l'Espagne, il s'est propagé un peu dans toute la Méditerranée et notamment les ports de la Méditerranée », détaille-t-il. Le jeu se joue quasi à l'identique en Tunisie et en Sicile, même pour les mimiques supposées interdites. « Rien ne change. Cela veut dire que si un Sicilien, qui ne parle même pas arabe ou français, vient jouer dans un café tunisien, il est dans son bain. C'est ça qui est beau et qui lie encore plus ces deux régions de la Méditerranée », explique l'universitaire. Jeu populaire et culturel, la chkobba rassemble de nombreux adeptes en Tunisie, même si les plus jeunes lui préfèrent le rami, une variante du poker à la tunisienne. À lire aussiLes délices du continent: en Tunisie, le mleoui est une institution de la street food [4/10]
L'entrée en vigueur de la plupart des nouveaux droits de douane imposés par les États-Unis à leurs partenaires commerciaux, c'est aujourd'hui, jeudi 7 août 2025. Quel est l'impact de ces surtaxes pour le continent africain ? Y a-t-il des pays qui risquent d'entrer en récession ? « Oui », répond l'économiste Lionel Zinsou, qui a été Premier ministre du Bénin. Aujourd'hui, avec le grand banquier rwandais Donald Kaberuka, Lionel Zinsou est le patron de « South Bridge », en français, « Le Pont du Sud », une société de conseil financier. Il livre son expertise au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que ces surtaxes américaines risquent de ralentir la croissance du continent africain ? Lionel Zinsou : Très faiblement, en fait. En revanche, ça va impacter quelques pays et spectaculairement l'Afrique du Sud. Mais ça ne concerne pas tout le continent. 25 pays africains devraient être touchés par ces augmentations de taxes. Quelles sont à vos yeux les pays qui vont être le plus impactés ? L'Afrique du Sud d'abord, c'est ça ? Oui, L'Afrique du Sud… Certains pays qui avaient vraiment orienté leur commerce extérieur avec une grande confiance vers les États-Unis, comme le petit Lesotho. Au fond, tous ceux qui sont un peu plus industrialisés que les autres et qui avaient à exporter des produits d'une grande valeur, par exemple les exportations automobiles de l'Afrique du Sud, ça, ce sont des exportations à très forte valeur ajoutée, et c'est ça qui va être le plus impacté. Plus vous êtes industrialisé, plus vous allez en souffrir. On se souvient de la rencontre glaciale à la Maison Blanche entre Donald Trump et Cyril Ramaphosa. Est-ce que les mesures douanières contre l'Afrique du Sud n'ont pas un caractère politique ? Si, certainement. Derrière la sanction de 30 % de droits de douane, alors que pour les autres pays, c'est ou 10% ou 15%, il y a eu une fixation politique à l'évidence sur l'Afrique du Sud, très probablement liée à des sujets non-africains. Par exemple, le fait que l'Afrique du Sud ait traîné Israël devant la Cour pénale internationale avec un assez grand succès diplomatique. C'est probablement une rétorsion, un petit peu dans la même logique que pour le Brésil. Mais en Afrique du Sud, cela va avoir un impact. C'est un des pays qui ont malheureusement une croissance faible. Donc, ça risque effectivement de les mettre en récession. Cela étant, il y a des remèdes quand même à cette situation, parce que vous avez sans doute vu la réaction de la Chine. La Chine, aujourd'hui, elle importe surtout de l'Afrique, non pas des biens à forte valeur ajoutée et manufacturés, mais vraiment des matières premières. Et les Chinois ont une opportunité de commencer à acquérir des produits à valeur ajoutée venant d'Afrique. L'autre remède, c'est la zone de libre-échange continentale. On est en train de négocier, de faire tomber toutes les barrières douanières à l'intérieur du continent. Et donc les Africains commerçant avec les Africains, ça, ça va être à la fois un facteur de croissance significative et un remplacement pour les pays les plus industrialisés. Donc l'Afrique du Sud, qui est déjà un grand fournisseur du reste de l'Afrique, va l'être encore un peu plus. Parmi les pays les plus touchés par les mesures de Washington, il y a les producteurs d'acier et d'aluminium. Est-ce que l'Algérie et l'Égypte ne risquent pas d'être très impactées ? Alors, comme vous l'avez souligné, c'est quand même essentiellement un mouvement politique et vous savez que l'Égypte est un peu exonérée. Donc, avec l'Égypte, pour des raisons géopolitiques, c'est probablement plus confortable qu'avec l'Algérie. Mais si vous prenez un pays comme le mien qui va être taxé à 10 %... Le Bénin… Oui. Sur le textile. Alors c'est important parce que, après tout ce qui est produit de matières premières brutes, le textile, en fait, c'est ce qui avait fait le plus de progrès dans les échanges entre l'Afrique et les États-Unis. À raison de l'Éthiopie, mais aussi aujourd'hui de pays comme le Togo, le Bénin, qui ont de plus en plus de valeur ajoutée sur le textile. Mais vous voyez, quand vous achetez un polo de luxe à 100 € ou 100 $, il est sorti d'usine et monté sur un bateau à Cotonou à 10 $. Quand on va mettre 10 %, ça veut dire que ça va augmenter d'un dollar sur votre facture à vous, client, de 100 $. Parce que, en réalité, une très grande partie de la valeur ajoutée est faite dans le pays d'accueil. Et donc c'est aux États-Unis, les frais de marketing, les taxes américaines. Il y a aussi tous les intermédiaires, les transports, etc. Donc, il faut faire un tout petit peu attention. Ça ne va pas complètement désorganiser les marchés. Mais si vous exportez une voiture haut de gamme, japonaise ou allemande, qui vient des usines d'Afrique du Sud, c'est une tout autre affaire. Parce que là, pour le coup, la valeur ajoutée, elle vient d'Afrique. Ce ne sont pas les intermédiaires qui en prennent la plus grande partie. Et là, vous allez avoir un arrêt de la production, du chômage, etc. Mais il y a bien pire, évidemment. Le fait que les Américains, qu'ils aient supprimé l'aide alimentaire et sanitaire, ça, c'est encore plus grave. Parce que la fermeture de l'aide publique de l'USAID, notamment humanitaire, là, il y a mort d'homme. Ce qui est un peu différent des droits de douane. Et donc, politiquement, on voit bien qu'il va y avoir un coût politique pour les États-Unis.
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Markets climbed as Apple announced a huge new investment in U.S. manufacturing and Uber posted double-digit growth across the board. Meanwhile, tariff tensions intensified ahead of Trump's looming deadline.➡️ Stocks Quickie is the premium format of Capital Markets Quickie – offering deeper insights into company earnings and fundamentals. Hosted by fund manager Endrit Cela, this exclusive content is available only on Spotify. Click to subscribe and take your market knowledge to the next level:https://creators.spotify.com/pod/profile/endrit-cela/subscribeJust a quick reminder, Capital Markets Quickie is brought to you by AMF Capital AG, Asset Management Frankfurt, your leading provider for individual investment solutions and mutual funds. Visit https://www.amf-capital.de for more information.>>> Make sure to check out my newsletter "Cela's Weekly Insights":https://endritcela.com/newsletter/>>> You can subscribe here to our YouTube Channel “MVP – Main Value Partners”:https://www.youtube.com/@MainValue>>> Visit my website for more information:http://www.endritcela.com>>> Follow me on LinkedIn:https://www.linkedin.com/in/endrit-cela/>>> Follow me on Instagram:https://www.instagram.com/endritcela_official/Disclaimer for "Capital Markets Quickie" Podcast:The views and opinions expressed on this podcast are based on information available at the time of recording and reflect the personal perspectives of the host. They do not represent the viewpoints of any other projects, cooperations, or affiliations the host may be involved in. "Capital Markets Quickie" does not offer financial advice. Before making any financial decisions, please conduct your own due diligence and consult with a financial advisor.
Le Maroc est le plus important producteur de cannabis au monde. Problème : une grande partie de cette filière échappe aujourd'hui à tout contrôle. En 2021, une loi a permis la légalisation de la production à des fins industrielles et médicales. Agriculteurs, coopératives de transformation, exportateurs... Un nouveau secteur se déploie autour du cannabis licite. Avec notre envoyé spécial dans les montagnes du Rif, À flanc de montagnes, dans le nord du Maroc, dans le Rif, les champs de marijuana s'étendent à perte de vue. « La plante que vous voyez ici, elle va servir à fabriquer des médicaments. On ne va plus la vendre aux trafiquants. Elle sera vendue à une coopérative, de manière officielle, sous la supervision de l'État », se réjouit Najib, 38 ans. Il cultive du cannabis légal depuis 2022. « Tu sais ce que tu vas gagner désormais. C'est un travail officiel, sûr. Ce n'est pas comme avant. On avait affaire à des gens qu'on ne connaissait pas, explique-t-il. On était à leur merci, ils pouvaient nous voler la récolte, le fruit d'une année de travail, et à qui pouvait-on se plaindre ? » La filière légale profite d'un réel engouement. En 2024, plus de 3 000 autorisations ont été délivrées par l'Anrac aux agriculteurs marocains, contre seulement 430 l'année précédente. L'Anrac, pour Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis, est le garde-fou du secteur. « Les prix sont fixés par contrat au départ. Donc l'agriculteur sait très bien ce qu'il va toucher. Il y a des avantages économiques, des subventions, des aides, un accompagnement de l'État. Être un agriculteur avec des documents, avec une carte, avec la possibilité d'aller chez le médecin... Tout change ! L'agriculteur, il existe. Alors qu'avant, il n'existait pas », détaille Jaber El Hababi, cofondateur de la coopérative de transformation Biocannat. Selon le ministère de l'Intérieur, le cannabis illégal fait vivre 400 000 personnes au Maroc. Les cultivateurs sont loin d'être tous passés au légal : « Il y a ce qu'il y a depuis des décennies. On ne peut pas non plus venir et changer tout d'un seul coup. Cela ne changera jamais d'un seul coup. Il faut du temps. Ce qui est difficile dans ce secteur, c'est la logistique. Comment pénétrer un marché ? Comment arriver à un marché ? Mais le Maroc a un avantage indéniable, c'est le produit roi dans le monde. » Quatre ans après la légalisation de la culture du cannabis au Maroc, le secteur en est encore à ses débuts. Les autorités voient en lui la base d'un nouveau modèle de développement pour cette région marquée par un sentiment persistant de marginalisation. À lire aussiMaroc: des températures qui dépassent les 40 degrés, le pays frappé par une vague de chaleur
REDIFF - Le mari d'Anne-Laure a 25 ans de plus qu'elle. Ils sont mariés depuis 13 ans. Le caractère du mari d'Anne-Laure devient de plus en plus difficile à supporter. Cela l'épuise. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Markets dipped Tuesday as weak services data and new tariff threats weighed on sentiment. Palantir surged on a billion-dollar quarter, while Amgen posted strong results despite pressure on key drugs.Just a quick reminder, Capital Markets Quickie is brought to you by AMF Capital AG, Asset Management Frankfurt, your leading provider for individual investment solutions and mutual funds. Visit https://www.amf-capital.de for more information.>>> Make sure to check out my newsletter "Cela's Weekly Insights":https://endritcela.com/newsletter/>>> You can subscribe here to our YouTube Channel “MVP – Main Value Partners”:https://www.youtube.com/@MainValue>>> Visit my website for more information:http://www.endritcela.com>>> Follow me on LinkedIn:https://www.linkedin.com/in/endrit-cela/>>> Follow me on Instagram:https://www.instagram.com/endritcela_official/Disclaimer for "Capital Markets Quickie" Podcast:The views and opinions expressed on this podcast are based on information available at the time of recording and reflect the personal perspectives of the host. They do not represent the viewpoints of any other projects, cooperations, or affiliations the host may be involved in. "Capital Markets Quickie" does not offer financial advice. Before making any financial decisions, please conduct your own due diligence and consult with a financial advisor.
La confiance… vaste concept, pourtant si important dans la vie d'un être humain.Vous avez peut-être toujours manqué de confiance en vous parce qu'on vous a répété quand vous étiez petite que vous étiez nulle, que vous ne saviez pas faire que vous n'y arriverez jamais que le monde extérieur est dangereux. Vous avez donc peut-être grandi avec des lunettes de la peur et non de la confiance.Pas facile dans ces cas là d'être parents et de réussir à donner ce sentiment de confiance à nos enfants. Une des définition donnée par le Larousse est : Sentiment de sécurité d'une personne qui se fie à elle-même.Cette notion de sécurité est primordiale. La confiance naît par le biais de la relation parents/enfants ou en tout cas via la personne qui prend soin de l'enfant.Elle peut aussi être donnée par l'entourage et notamment à travers l'école.Vous l'avez compris, ce sont nous les adultes qui aidons nos enfants à ressentir de la confiance en eux dans leurs premières années de vie.Dans cet épisode, je vous partage 3 choses que vous pouvez faire pour favoriser la confiance de votre / vos enfant·s.N'hésitez pas à partager vos tips pour encourager vos enfants à avoir confiance en eux.
Dans cette série de petites histoires de développement personnel, je te présente aujourd'hui "L'inondation - Qu'attends-tu ?".Ce récit est une invitation à la réflexion sur notre attitude face aux défis de la vie et notre rôle actif dans la recherche de solutions.Cela nous pousse à réaliser l'importance de saisir les opportunités, plutôt que d'attendre passivement des miracles.Cette histoire est comme un signal d'alarme bienveillant, nous rappelant que nous avons le pouvoir et la responsabilité de prendre notre destin en main.
Au Brésil, les sanctions contre Jair Bolsonaro se renforcent : l'ancien président, en procès pour tentative de coup d'État, vient d'être assigné à résidence par le tribunal suprême. Son tort est de s'être exprimé sur les réseaux sociaux, ce qui lui était formellement interdit. «Bolsonaro pourra-t-il rencontrer sa femme ? Parler au téléphone ? Aller chez le médecin ?» Le grand journal O Globo décortique le nouveau quotidien de l'ancien homme fort du Brésil, dont les gestes sont de plus en plus limités. Jair Bolsonaro pourra voir sa femme Michelle, sa fille et belle-fille, rassure O Globo, car elles vivent avec lui. Mais ses autres enfants devront demander une autorisation, qui sera certainement refusée dans le cas de son fils Eduardo, accusé également dans ce procès. Jair Bolsonaro pourra sortir chez le médecin, mais pas utiliser de téléphone, ni s'entretenir avec des responsables étrangers, ce qui est compréhensible étant donné l'énorme pression exercée par Washington dans ce dossier. Les nombreux juristes interrogés par O Globo estiment que cette sanction est logique, car Jair Bolsonaro a ouvertement violé les règles édictées par la justice. Et il pourrait rester assigné à résidence jusqu'à la fin de son procès, voire emprisonné dans un bâtiment militaire s'il ne respecte pas cette nouvelle sanction. D'autres médias brésiliens sont plus exaspérés. «Nous vivons sous la dictature d'une Cour suprême, où un juge peut décider ce qu'il veut sans aucune limite, tonne un éditorialiste dans le Folha de Sao Paolo. Loin d'être un adorateur de Bolsonaro, cet économiste assure que «la place d'un putschiste comme lui est bien en prison» mais que le juge Moraes va trop loin. «Il est à la fois victime, enquêteur et juge. Et punit sévèrement ceux qui lui désobéissent», dénonce-t-il. Le zèle du juge était nécessaire pour contrer la dérive autoritaire de Bolsonaro, quand il était au pouvoir, mais il doit maintenant s'arrêter. Sauf que la puissance est devenue une drogue pour le juge : «Le problème des pouvoirs exceptionnels est qu'une fois passée la menace qui justifiait leur utilisation, ils ont tendance à se maintenir», s'inquiète l'éditorialiste brésilien. En Argentine, veto pour empêcher l'augmentation des retraites Le président ultralibéral Javier Milei refuse cette réforme pour la 2è fois, et empêche donc la promulgation de la loi qui permettait cette augmentation. Une décision cruelle pour les intéressés. «Le niveau des retraites est très bas, rapporte la syndicaliste argentine Sandra Zapatero . Il est en-dessous du niveau de la pauvreté, et l'augmentation prévue est minime. Les retraités pourraient peut-être s'acheter 3 kilos de pain en plus… c'est rien ! Les retraités vivent leur pire moment de l'histoire. » Cela n'émeut pas le président argentin, qui a promis de redresser les comptes publics de manière drastique. Avec une efficacité comptable, car ces comptes ont terminé la dernière année fiscale en excédent, pour la 1ère fois depuis 14 ans, grâce à une baisse de 27% des dépenses de l'État. Pour Javier Milei, accepter ces augmentations des retraites ferait donc «couler l'Argentine au fond de la rivière», illustre une éditorialiste du quotidien La Nacion. Pour le président, «ce veto n'est donc pas cruel, mais responsable. Et le président est prêt à en payer le coût politique». Toutefois, cette posture est affaiblie par un autre dossier : la présidence vient d'octroyer d'importants allégements fiscaux aux entreprises de la Terre de feu, au sud du pays. «Pourquoi ce gouvernement libertarien qui dérégule et se désengage vient soudainement en soutien à ces entrepreneurs?», s'interroge cette chroniqueuse. En Amérique latine, les entrepreneuses peinent à recevoir des financements Ces femmes d'affaires dirigent de petites et moyennes entreprises d'Amérique latine, créent des emplois, mais manquent de soutien: leurs entreprises ne reçoivent que 1% des aides publiques ou des crédits, révèle El Pais. Mais cela change doucement : le correspondant régional rapporte qu'en Colombie et au Paraguay, des grands groupes cherchent à diversifier leurs fournisseurs, et aident les sociétés dirigées par des femmes, entre autres, car elles sont perçues comme plus résilientes financièrement. Des formations sont aussi offertes à ces entrepreneuses pour qu'elles améliorent leur réseau, et sortent de leur marginalisation traditionnelle. L'égalité est encore loin, mais quand les entreprises voient des avantages économiques à favoriser les femmes, on peut considérer qu'on est sur une bonne voie. En Haïti, l'aide aux déplacés est insuffisante 1,3 million de personnes sont déplacées par les violences en Haïti, selon l'ONU. L'État distribue des chèques de 100 000 gourdes (720 euros) à ces personnes pour les aider à se reloger, mais cette somme est dérisoire par rapport aux prix des loyers, et du reste, beaucoup ne peuvent pas rentrer à cause de la fermeture des routes nationales par les bandits. Reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Sur la trace des bouteilles en plastique qui polluent nos côtes Ce mardi s'ouvre, à Genève, les négociations finales pour aboutir à un accord international pour lutter contre la pollution plastique. Des chercheurs de l'Université de Barcelone, en collaboration avec l'Université catholique du nord du Chili, ont réalisé une enquête inédite sur l'origine des bouteilles en plastique. Ils ont analysé plus de 12 000 kilomètres de côtes dans dix pays d'Amérique latine. Nemo Lecoq-Jammes s'est entretenu avec l'un d'eux. Miquel Canals est directeur du groupe de recherche en géosciences marines de la Faculté des sciences de la Terre de l'Université de Barcelone. Entretien.
Poser des frontières, barrières (et non des murs hein) avec les autres que ce soit dans la vie personnelle comme professionnelle se veut parfois être plus difficile que ce que ca en a l'air. Cela nous ramène a plusieurs peurs, mais cela nous fige aussi où l'onse se trouve alors comment arriver a le faire de manière saine et sereine? Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stocks bounced back as Big Tech rallied and traders bet big on a September rate cut. Palantir's surprise earnings capped off a packed Monday.Just a quick reminder, Capital Markets Quickie is brought to you by AMF Capital AG, Asset Management Frankfurt, your leading provider for individual investment solutions and mutual funds. Visit https://www.amf-capital.de for more information.>>> Make sure to check out my newsletter "Cela's Weekly Insights":https://endritcela.com/newsletter/>>> You can subscribe here to our YouTube Channel “MVP – Main Value Partners”:https://www.youtube.com/@MainValue>>> Visit my website for more information:http://www.endritcela.com>>> Follow me on LinkedIn:https://www.linkedin.com/in/endrit-cela/>>> Follow me on Instagram:https://www.instagram.com/endritcela_official/Disclaimer for "Capital Markets Quickie" Podcast:The views and opinions expressed on this podcast are based on information available at the time of recording and reflect the personal perspectives of the host. They do not represent the viewpoints of any other projects, cooperations, or affiliations the host may be involved in. "Capital Markets Quickie" does not offer financial advice. Before making any financial decisions, please conduct your own due diligence and consult with a financial advisor.
Apple avait fait sensation en juin dernier en dévoilant Apple Intelligence, sa grande offensive dans l'intelligence artificielle. Une annonce forte, mais avec un grand absent : aucun chatbot maison. La firme de Cupertino semblait vouloir laisser cette tâche à ChatGPT, discrètement intégré à Siri pour répondre aux requêtes générales. À l'époque, Apple jugeait l'intérêt du public limité pour ce genre d'outil, et certains de ses propres ingénieurs en IA se montraient sceptiques.Mais les lignes ont bougé. Face au succès grandissant de ChatGPT, Claude ou encore Gemini, Apple semble revoir sa copie. Selon les révélations du journaliste spécialisé Mark Gurman, un projet d'envergure serait en cours dans les coulisses. Son nom : Answers, Knowledge and Information, ou AKI. L'objectif ? Développer un chatbot capable d'explorer le web et de fournir des réponses précises, à la manière de ses concurrents. Le chantier est mené par Robby Walker, un vétéran de Siri, et pourrait aboutir à une nouvelle application autonome, mais aussi à des intégrations profondes dans Siri, Spotlight et Safari. Apple recrute d'ailleurs activement des spécialistes en recherche algorithmique. Et un possible rachat stratégique dans le secteur de l'IA ne serait pas à exclure dans les mois à venir.Ce virage n'est pas seulement technologique, il est aussi stratégique. Apple reste très dépendante de Google, qui lui verse chaque année près de 20 milliards de dollars pour rester le moteur de recherche par défaut. Mais si la justice américaine impose une renégociation de cet accord, c'est toute une part de croissance qui pourrait vaciller. En clair, développer son propre moteur IA, c'est pour Apple une question de souveraineté. Cela permettrait non seulement de maîtriser sa chaîne de recherche, mais aussi de renforcer ses engagements en matière de confidentialité. Dans un marché de la recherche bousculé par l'IA générative, attendre n'est plus une option. Reste à savoir si la pomme parviendra à rattraper son léger retard… et à imposer sa propre voix intelligente. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Major earnings reports from Palantir, AMD, McDonald's, and Disney set the tone this week. Meanwhile, economic data and Fed remarks could move the needle on rate cut expectations.Just a quick reminder, Capital Markets Quickie is brought to you by AMF Capital AG, Asset Management Frankfurt, your leading provider for individual investment solutions and mutual funds. Visit https://www.amf-capital.de for more information.>>> Make sure to check out my newsletter "Cela's Weekly Insights":https://endritcela.com/newsletter/>>> You can subscribe here to our YouTube Channel “MVP – Main Value Partners”:https://www.youtube.com/@MainValue>>> Visit my website for more information:http://www.endritcela.com>>> Follow me on LinkedIn:https://www.linkedin.com/in/endrit-cela/>>> Follow me on Instagram:https://www.instagram.com/endritcela_official/Disclaimer for "Capital Markets Quickie" Podcast:The views and opinions expressed on this podcast are based on information available at the time of recording and reflect the personal perspectives of the host. They do not represent the viewpoints of any other projects, cooperations, or affiliations the host may be involved in. "Capital Markets Quickie" does not offer financial advice. Before making any financial decisions, please conduct your own due diligence and consult with a financial advisor.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Argentine, où les crimes de la dictature peinent à être punis même si les anciens militaires ont été condamnés. En deuxième partie, direction le Brésil, où l'addiction aux paris en ligne est un véritable fléau qui endette bien souvent les familles les plus modestes. (Rediffusion) En Argentine, le démantèlement silencieux de la mémoire de la dictature En Argentine, les crimes de la dictature militaire continuent à hanter une partie de la société. Cela fait plus de 50 ans que ce régime a pris fin, mais tous les ans, de nouvelles familles, séparées de force à l'époque sont réunies… Et des anciens militaires sont condamnés. Or, ce travail de justice et de réparation est aujourd'hui entravé : le nouveau président Javier Milei coupe les budgets des centres d'archives et des associations de victimes. Sous couvert d'une réduction des dépenses publiques, c'est tout un travail de mémoire qui est menacé. Un Grand reportage de Théo Conscience qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Brésil: la fièvre des jeux en ligne 3 milliards d'euros, c'est ce que dépensent chaque mois les Brésiliens dans les paris en ligne, on commence par miser sur un score d'un match de football sur son téléphone et rapidement, ce jeu devient une drogue qui engloutit les économies des plus modestes et fait sombrer des familles entières dans la précarité. Pendant des années, le gouvernement brésilien a fermé les yeux sur ce fléau avant d'imposer enfin, cette année, une taxe sur ses plateformes de paris. Toutefois, rien n'est fait pour limiter les publicités omniprésentes et la population continue donc de s'endetter. Un Grand reportage de Sarah Cozzolino qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Certains d'entre nous sont en froid avec la climatisation car ils ressentent de petits désagréments avec l'air conditionné. Car si la climatisation refroidit l'air, elle l'assèche aussi. Et l'air froid et sec dessèche les muqueuses du nez et de la gorge. Cela les rend plus vulnérables aux microbes. Par conséquent, on peut plus facilement attraper un rhume. Tomber malade avec la climatisation n'est donc pas une légende. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Markets sank as weak job numbers and Trump's sweeping tariffs fueled investor worries. Amazon and Apple earnings added to the tension heading into the weekend.Just a quick reminder, Capital Markets Quickie is brought to you by AMF Capital AG, Asset Management Frankfurt, your leading provider for individual investment solutions and mutual funds. Visit https://www.amf-capital.de for more information.>>> Make sure to check out my newsletter "Cela's Weekly Insights":https://endritcela.com/newsletter/>>> You can subscribe here to our YouTube Channel “MVP – Main Value Partners”:https://www.youtube.com/@MainValue>>> Visit my website for more information:http://www.endritcela.com>>> Follow me on LinkedIn:https://www.linkedin.com/in/endrit-cela/>>> Follow me on Instagram:https://www.instagram.com/endritcela_official/Disclaimer for "Capital Markets Quickie" Podcast:The views and opinions expressed on this podcast are based on information available at the time of recording and reflect the personal perspectives of the host. They do not represent the viewpoints of any other projects, cooperations, or affiliations the host may be involved in. "Capital Markets Quickie" does not offer financial advice. Before making any financial decisions, please conduct your own due diligence and consult with a financial advisor.
Dans la première partie de l'émission, Dominique et moi allons parler de l'actualité. Notre premier débat portera sur l'accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne. Cet accord est-il équitable ? L'Union européenne a-t-elle été intimidée par le président américain ? Nous discuterons ensuite de l'un des événements les plus tragiques qui se déroulent actuellement sur notre planète : la famine à Gaza. Le conflit qui continue à Gaza divise les Israéliens. Cela va-t-il apporter un changement ? Notre section scientifique sera consacrée à une étude qui traite de la désinformation climatique sur les réseaux sociaux. Et nous conclurons la première partie de l'émission par un hommage à Ozzy Osbourne, le légendaire leader de Black Sabbath et figure emblématique du heavy metal, qui vient de décéder à l'âge de 76 ans. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. La leçon de grammaire portera sur les pronoms relatifs complexes : lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, duquel, de laquelle, desquels, desquelles, auquel, à laquelle, auxquels et auxquelles. Nous discuterons du bilan à long terme des JO de Paris 2024 un an après les Jeux. Nous verrons ce qui a changé en France au-delà de l'enthousiasme suscité par cet évènement mondial. Nous terminerons avec l'expression Faire avancer le schmilblick. Nous évoquerons le débat qui entoure la nouvelle loi Duplomb. Deux millions de personnes viennent de signer une pétition qui réclame son abrogation. Quelle décision prendra le gouvernement ? - Les responsables européens sont critiqués pour avoir cédé aux pressions américaines sur les droits de douane - Les Israéliens protestent contre la guerre à Gaza - Sur les réseaux sociaux, les fausses informations se propagent plus rapidement que les alertes météo - Ozzy Osbourne, l'icône du hard rock et le chanteur du groupe Black Sabbath, décède à l'âge de 76 ans - Un an après Paris 2024, quel est le bilan des Jeux ? - La pétition contre la loi Duplomb récolte deux millions de signatures
C'est la rentrée !Bienvenue pour une nouvelle saison de la Matrescence ! J'ai hâte qu'on chemine ensemble. Élever des enfants veut parfois dire se confronter à de grosses difficultés.Que faire face à un enfant qui crie, tape, n'écoute rien, nous pousse dans nos retranchements ?Comment éviter de péter les plombs et de faire redescendre la tension ?Ces enfants dits difficiles, insupportables, viennent appuyer là où ça fait mal.Dr Anne Raynaud, médecin psychiatre fondatrice des Instituts de la parentalité et autrice, revient pour la 4e fois dans le podcast.Anne nous embarque dans le monde merveilleux de la théorie de l'attachement pour nous donner des clés essentielles pour apaiser nos relations à nos enfants qui sont intenses.Oui ces enfants sont épuisants, sont challengeants, mais Anne vous aide à travers cet épisode à trouver des solutions efficaces.Surtout n'hésitez pas à faire passer cet épisode autour de vous.Je vous souhaite une très bonne écoute
« L'Afrique entre pragmatisme et malaise démocratique » : c'est le titre choisi par Afrik.com. « Deux jours après l'annonce de la candidature d'Alassane Ouattara à un quatrième mandat présidentiel, nous dit le site d'information, l'Afrique peine à masquer son embarras. Entre soutiens de façade des institutions continentales et critiques feutrées des chancelleries, la décision du président ivoirien révèle les contradictions d'un continent tiraillé entre ambitions démocratiques et réflexes autoritaires ». Afrik.com évoque ainsi le « silence gêné des capitales », alors que « dans les couloirs de l'Union africaine à Addis-Abeba », « les diplomates africains expriment en privé leurs réserves ». « Le continent, qui s'efforce de promouvoir la bonne gouvernance et l'alternance démocratique, se retrouve une nouvelle fois confronté à ses propres contradictions », remarque encore Afrik.com, qui pointe également les mots d'ordre lancés sur les réseaux sociaux, comme « #OuattaraDégage » ou « #ConstitutionRespectée ». Ces mots-clé, nous dit-on, « témoignent d'une jeunesse africaine de plus en plus allergique aux dérives autoritaires, qu'elles viennent de militaires ou de civils ». À lire aussi[Vos questions] Alassane Ouattara entre officiellement dans la course présidentielle Le procès de Joseph Kabila en République Démocratique du Congo. Le journal de Kinshasa a suivi l'audience de jeudi devant la Haute Cour militaire, une audience qu'il qualifie de « décisive », dans le procès intenté à l'ancien président pour « participation à un mouvement insurrectionnel et crimes contre la paix », entre autres. Cela alors que « trois parties civiles du Nord Kivu, du Sud Kivu et de l'Ituri, se sont constituées ». « Des preuves vidéo ont été dévoilées à l'audience », poursuit le Journal de Kinshasa, dont l'une montre Kibaya Bin Karubi, ex-conseiller de Joseph Kabila, déclarant que « les objectifs de la rébellion sont les mêmes que ceux du président Kabila ». Une autre vidéo montre Joseph Kabila lui-même affirmant « chacun doit jouer sa partition, je m'engage à faire la guerre ». « Le procès Joseph Kabila ne fait que commencer, souligne le Journal de Kinshasa. Mais les éléments versés au dossier pourraient peser lourd (…) Les Congolais suivent de près cette affaire, qui pourrait redéfinir les rapports entre justice, pouvoir, et responsabilité. » À lire aussiRDC: projection par la Haute Cour militaire des éléments à charge contre l'ex-président Joseph Kabila Au Mali, l'ancien premier ministre Moussa Mara de nouveau auditionné C'est à la Une de Malijet qui précise que l'ancien chef du gouvernement a été auditionné « par le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité ». « Un long interrogatoire », au sujet « d'un message publié sur un réseau social, le 4 juillet dernier », dans lequel il déclarait notamment « vouloir se battre par tous les moyens ». Selon son avocat, « Moussa Mara a maintenu une ligne de défense invariable, répondant avec rigueur et calme aux diverses interrogations soulevées ». « Les enquêteurs auraient démontré civilité et compétence, ajoute Malijet. L'ancien chef du gouvernement a pu rentrer à son domicile en fin d'après-midi, sans qu'aucune accusation ne soit formulée à son égard ». À la mi-juillet, Moussa Mara avait déjà été auditionné avant de ressortir libre du tribunal. À lire aussiMali: l'ancien Premier ministre Moussa Mara à nouveau convoqué par la Justice L'Afrobasket féminin 2025 C'est à la Une de Sénégo : « le Sénégal élimine la Côte d'Ivoire et file en demi-finale ». Les Lionnes ont battu la Côte d'Ivoire, 66-60. « Menées pendant une bonne partie de la rencontre, dans un quart de finale disputée dans une ambiance électrique face au pays hôte, les Sénégalaises ont su renverser la situation dans un quatrième quart-temps très serré, raconte Sénégo. Grâce à une défense solide et à des choix offensifs mieux maîtrisés, elles ont pris l'avantage en fin de match. » « Les Lionnes du basket n'ont pas tremblé, estime de son côté le Soleil. Poussées dans leurs derniers retranchements par une sélection ivoirienne survoltée à domicile, Yacine Diop et ses coéquipières ont sorti le bleu de chauffe pour valider leur qualification en demi-finale. » À lire aussiAfrobasket féminin 2025: Abidjan déroule le tapis rouge aux reines du basket africain
durée : 00:22:19 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - La climatologue Françoise Vimeux et l'hyrdologue Vazken Andréassian étaient les invités de France Inter ce vendredi. D'après l'Observatoire européen de la sécheresse, 52% des sols en Europe et sur le pourtour méditerranéen étaient affectés par la sécheresse au début du mois de juillet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:22:19 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - La climatologue Françoise Vimeux et l'hyrdologue Vazken Andréassian étaient les invités de France Inter ce vendredi. D'après l'Observatoire européen de la sécheresse, 52% des sols en Europe et sur le pourtour méditerranéen étaient affectés par la sécheresse au début du mois de juillet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Cet été, nous vous proposons de (re)découvrir les épisodes des derniers mois que vous avez le plus appréciés !"On va éviter de rassurer. Ça peut paraître complètement contre-productif mais ce n'est pas ça qui va être franchement aidant."Dans ce 2ème épisode de notre hors-série spécial Neuroatypie, nous explorons le monde complexe du Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH), avec la perspective éclairée de Myriam, psychologue spécialisée et experte des neuroatypies. Elle nous dévoile, entre autres, 2 règles d'or pour accompagner l'enfant TDAH :
En Argentine, les crimes de la dictature militaire continuent à hanter une partie de la société. Cela fait plus de 50 ans que ce régime a pris fin, mais tous les ans, de nouvelles familles, séparées de force à l'époque sont réunies… Et des anciens militaires sont condamnés. Or, ce travail de justice et de réparation est aujourd'hui entravé : le nouveau président Javier Milei coupe les budgets des centres d'archives et des associations de victimes. Sous couvert d'une réduction des dépenses publiques, c'est tout un travail de mémoire qui est menacé. (Rediffusion) En Argentine, le démantèlement silencieux de la mémoire de la dictature, un Grand reportage de Théo Conscience.
Tibz - Nation Jean-Louis Aubert - Les Plages Marguerite - Les Filles, Les Meufs Charlotte Cardin - Feel Good Dolly - Je n'veux pas rester sage Lamomali & M & Yamê - Totem Indochine - L'amour Fou Alain Souchon - La Ballade de Jim Zaz - Sains Et Saufs Vanessa Paradis - Tandem Simple Plan ; Marie-Mai - Jet Lag Eskobar & Emma Daumas - You Got Me Gérald De Palmas - J'en rêve encore Gauvain Sers - Dans Mes Poches Les Rita Mitsouko - Marcia Baila Mans Zelmerlow - Should've Gone Home Laurent Voulzy - Le Reve Du Pecheur Adrien Gallo & Billie - Sarah Sahara Pierre Garnier - Nous on sait Mickey 3D - Respire Hoshi - Nouveau Jour Patrick Coutin - J'aime regarder les filles Helena - Mauvais Garçon Marie-Flore - Promis Jure Louise Attaque - Léa Justin Nozuka Feat Zaho - Heartless Kaolin - Partons Vite Zazie - Zen Superbus - Strong And Beautiful Céphaz - Toi tu pars Raphaël - Cela nous aurait suffi si tu nous avais appris Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ceci est un extrait de l'épisode 243 - Quand la vie t'oblige à te regarder en face, prise de poids, anxiété : les déclics d'Alison Cavaillé.Ici Alison nous partage ce qui l'a poussé à se reprendre en main et quels ont été les premiers pas de changement, voici la description complète et le programme de l'interview : On a toutes et tous grandi avec un rapport au corps différent et aujourd'hui j'avais envie que vous puissiez entendre le témoignage puissant d'Alison Cavaillé qui après des années à lutter contre son corps, a découvert le chemin de la force, a découvert le chemin de la puissance de son corps.J'ai rencontré Alison il y a bientôt 6 ans, alors que sa marque TajineBanane commençait à se faire un nom.Je l'ai vu évoluer, gérer 3 enfants dont un tout petit, un allaitement long, une boite en pleine expansion, j'ai vu son stress et les premiers signes sur son corps.La prise de poids d'abord, au fil des ans, qui est venue masquer sa sédentarité et les difficultés. Et puis j'ai assisté à sa renaissance. A ses multiples déclics.J'ai vu cette femme incroyable reprendre le pouvoir et tomber d'amour pour le sport.Cet épisode est émouvant, drôle, intense, inspirant… bref il est à l'image d'Alison et j'espère qu'il vous aidera à vous lancer si vous hésitez.Nous avons enregistré au Club Med de Serre Chevalier lors du Podcast Club, pendant un moment privilégié, axé autour du sport justement !
La production de cocaïne continue de battre des records en Colombie, portée par l'extension rapide des cultures illicites de coca. En un an, elle a bondi de près de 34%, selon les derniers chiffres officiels. Dans le Putumayo, les plantations de coca sont omniprésentes. Il s'agit du premier département producteur de coca de Colombie, avec plus de 50 000 hectares consacrés à cette culture illicite, contrôlés par les groupes armés. Mais une petite baie amazonienne, l'açaï, suscite ici de nouveaux espoirs économiques et écologiques. De notre envoyée spéciale à Puerto Asis, Darío est venu chercher son dû à l'entreprise et ONG Amapuri - CorpoCampo qui achète ses fruits. À plus de 70 ans, ce paysan du Putumayo a été l'un des premiers à croire en l'açaï comme alternative à la coca. Pour lui, cela a tout changé. « Avant, je gagnais ma vie avec la coca. Puis j'ai réalisé que la coca était de toute façon un gros problème. Alors, on a commencé à planter de l'açaï. Cela bien marché pour nous : on n'a plus de problèmes avec personne. L'açaï est un produit qui rapporte de l'argent et apporte du bien-être. Avec cela, j'ai complètement arrêté la coca », raconte-t-il. Comme Darío, près de 1 400 familles du Putumayo se sont tournées vers ce « super aliment » avec l'aide de Corpocampo. Julio, par exemple, y voit un moyen de vivre dignement. « Je pense que l'açaï, c'est ma retraite. C'est l'espoir que les choses s'amélioreront à un moment. Car de l'açaï, on peut sortir beaucoup de produits dérivés, donc il n'y a pas de problème », explique-t-il. Depuis le début des années 2000, les programmes de substitution de la coca se succèdent dans le département, sans grand succès. Mais l'açaï pourrait offrir un avenir plus stable. C'est dans cet objectif qu'a été créé Amapuri - CorpoCampo, comme l'explique Yimy, l'un des fondateurs. « Malheureusement, depuis plus de 40 ans dans le Putumayo, toute une génération a été élevée avec la coca. Il y a des jeunes qui ne savent rien faire d'autre que de vivre de la coca, de la culture, de la transformation, parfois du transport. Cela conduit certains d'entre eux à s'impliquer dans des groupes armés, ce qui génère de la violence. Avec l'açaï, nous cherchons à changer cet esprit et à faire en sorte que les gens commencent à se rendre compte qu'il existe un modèle économique légal », détaille-t-il. Mais cette aubaine n'est pas sans risques : le boom annoncé de l'açaï pourrait bien, comme au Brésil, favoriser la monoculture et menacer la forêt. Ici, le pari est donc différent et repose sur l'agroforesterie, comme l'explique Mauricio, un technicien agronome venu cet après-midi, malgré les trombes d'eau, conseiller les paysans sur la santé de leurs palmiers. « L'idée est de rétablir la biodiversité perdue en Amazonie à la suite de l'abattage des forêts pour l'économie illicite. Dans le Putumayo, nous mettons en place des systèmes agroforestiers, dans lesquels le palmier d'açaï est associé à d'autres espèces, y compris des cultures natives de la région », affirme-t-il. Un enjeu de taille pour que, demain, les enfants du Putumayo puissent grandir loin de la coca et préserver un bout d'Amazonie. À lire aussiLes descendants d'esclaves africains, gardiens de la forêt amazonienne
Vous travaillez dur, mais votre business ne décolle pas ? Vous avez l'impression de ne jamais en faire assez ?Et si au contraire le blocage ne venait pas de ce que vous ne faites pas... mais au contraire de ce que vous faites, chaque jour ?Dans cet épisode, on met les pieds dans le plat et on décortique les 8 habitudes quotidiennes qui sabotent la croissance d'un business. Même quand on ne s'en rend pas compte. Même quand on a l'impression de "tout faire comme il faut".Bonne écoute
À 25 ans, comment les jeunes voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Comment se projettent-ils dans l'avenir ? RFI est allé aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leur quotidien. Aujourd'hui, direction l'Estonie à la rencontre de Mihkel, ingénieur dans une startup de la défense. De notre envoyé spécial à Tallinn, Mikhel nous guide dans les locaux de sa start-up installée dans un grand bâtiment en lisière de forêt. La façade de l'immeuble est en bois. À l'étage, au-dessus de ses bureaux, une cuisine partagée et un sauna. « Le sauna, c'est vrai, c'est un peu cliché », s'en amuse-t-il. Travailler dans une start-up pourrait aussi relever du cliché tant elles sont nombreuses ici. L'Estonie est le pays d'Europe qui compte le plus de start-ups par habitants, plus d'un millier pour 1,4 million d'habitants. « Ici, beaucoup de jeunes étudient les nouvelles technologies très tôt. Dès le lycée ou la fac, on nous enseigne cette culture de l'entrepreneuriat. Cela fait maintenant deux ans que je travaille dans différentes start-ups. Le vrai boom, c'était surtout il y a cinq ans. Les choses ont un peu changé depuis le Covid, il y a moins de levées de fonds et trouver de l'argent devient un peu plus difficile », explique-t-il. Mais Mihkel ne se plaint pas. Sa start-up, Wayren, est spécialisée dans la cybersécurité. « Je suis ingénieur informatique, je dessine des composants électroniques. Aujourd'hui, les start-ups qui ont le vent en poupe, c'est dans la défense. C'est notre domaine, on est en pleine expansion », confie-t-il. Car en Estonie, l'invasion de l'Ukraine en février 2022 a ravivé les craintes d'une agression du grand voisin russe et rappelé l'urgence d'investir dans l'industrie militaire. L'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5 % de son PIB à sa défense. « La Russie n'a jamais été très amicale avec ses voisins. Ils ont occupé l'Estonie. Maintenant, vous avez Vladimir Poutine au pouvoir qui cherche à reconstruire l'empire russe. On verra bien ce qui arrivera, redoute le jeune homme, qui avoue néanmoins réussir à mener la vie assez normale d'un jeune homme de 25 ans. Je joue aux vidéos, je sors avec des amis, on va randonner. » Une vie normale, ou presque. « J'ai fait mon service militaire juste après le lycée, je suis réserviste. J'ai rejoint ensuite la Ligue de défense estonienne qui est une force de civil destinée à venir en aide à l'armée estonienne si besoin. Moi, je suis rattaché à la section cybersécurité. De grands exercices sont organisés, on appelle cela des hackathons. On se retrouve pour simuler des attaques numériques et y répondre. » Et si Mikhel ne croit pas à une guerre avec la Russie, il considère que cette option existe. « Nous devons donc être prêts », estime-t-il. À lire aussiL'Estonie, qui renforce sa défense face à la menace russe, reçoit le soutien des États-Unis
Cela fait quelques mois que le journaliste sportif parle de son mariage avec sa compagne Nathalie, mais au plus le temps passe, au moins ses compairs y croient... Fous rires, réponses inattendues, nouvelles rencontres, cet été redécouvrez les meilleurs moments de cette saison 2024-2025 ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.