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    Le Conseil Santé
    Migraines : comment les distinguer de simples maux de tête ?

    Le Conseil Santé

    Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 2:02


    La migraine est une forme particulière de mal de tête, déclenchée par l'activation d'un mécanisme dans les profondeurs du cerveau, qui provoque la libération de substances inflammatoires. Cela engendre une forte douleur autour des nerfs et des vaisseaux sanguins de la tête. Très invalidante, la crise migraineuse est un phénomène neuro-vasculaire handicapant, récurrent, qui sévit souvent toute la vie et se caractérise par des crises. Comment distinguer une migraine d'un simple mal de tête ? Dr Carole Séréni, neurologue, ancien chef de clinique des hôpitaux de Paris et ancien chef de service de l'hôpital Léopold Bellan. Co-responsable de la consultation multidisciplinaire de la douleur chronique de l'hôpital Saint-Joseph à Paris. Auteure de l'ouvrage Les mots de la migraine aux éditions du Cerf  Retrouvez l'émission en entier ici : Les migraines

    Reportage International
    Avoir 25 ans à Garoua, le coton comme horizon

    Reportage International

    Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 2:36


    25 ans, le travail et moi. Garoua, la capitale du Nord Cameroun, est également la capitale de la région cotonnière du pays. Ici, cette activité draine un grand nombre d'emplois et de ressources. Les autorités estiment que plus de deux millions de personnes vivent dans la région grâce au coton. Portrait d'Amadi Babil, jeune cotonculteur. Rassemblement de cotonculteurs d'une coopérative à Pitoa, localité située à une quinzaine de kilomètres de Garoua, au nord du Cameroun. Babil Amadi a répondu présent. À 25 ans, il possède une petite parcelle qu'il cultive lui-même. Une activité transmise de génération en génération. « Ce sont mes parents qui m'ont appris à cultiver le coton, explique-t-il. Cela fait environ six ans que je m'y suis mis. J'ai mon propre champ au pied de la montagne. » Le jeune homme est très timide. Il n'ose pas s'exprimer en français et préfère l'aide de quelqu'un pour traduire ses propos. Un professeur est présent et offre ses services. Amadi Babil a quitté l'école de manière précoce, comme beaucoup dans cette région rurale et chez les cultivateurs. « Je suis allée à l'école, mais j'ai dû arrêter, car ma famille n'avait plus les moyens », regrette-t-il. En plus du coton, il cultive des oignons, du maïs ou encore des arachides. « Mais la base, c'est le coton », insiste-t-il. Des rêves d'évolution Des passe-temps, il n'en a pas vraiment. « En dehors du champ, je fais aussi de la maçonnerie et d'autres petites activités pour subvenir aux besoins de ma famille », détaille Amadi Babil. Le jeune homme s'est marié il y a peu et a deux enfants. Il a construit sa maison lui-même et en est très fier. Malgré les difficultés qui entourent la culture du coton, Amadi Babil y trouve des avantages. « Ce qui me plaît avec cette culture, lors de la récolte, tu es payé cash et en une fois pour toute ta récolte », met-il en avant. À 25 ans, quand certains jeunes rêvent de notoriété, de carrière sportive ou de voyages, Babil Amadi a lui pour horizon le coton et sa société cotonnière, la Sodecoton : « Je rêve de devenir cadre à la Sodecoton, avoir un grand poste. Parce que je vois que les gens de la Sodecoton s'épanouissent et ça me fait envie ». Une activité qu'il espère transmettre à ses enfants. « Je veux que tous mes enfants apprennent et grandissent dans la culture du coton, puisque c'est très bénéfique. » Dans cette zone de l'extrême nord du pays, enclavée entre le Nigeria et le Tchad, fortement touchée par le chômage, il est difficile de rêver d'autre chose que de coton. À lire aussiLe coton camerounais sous pression malgré des bons rendements   À écouter aussiGrand reportage: Cameroun, nuages sur l'or blanc À lire aussiCameroun: à Garoua, la réhabilitation du port fluvial vivement souhaitée

    Priorité santé
    Les migraines

    Priorité santé

    Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 48:29


    La migraine est une forme particulière de mal de tête, déclenchée par l'activation d'un mécanisme dans les profondeurs du cerveau, qui provoque la libération de substances inflammatoires. Cela engendre une forte douleur autour des nerfs et des vaisseaux sanguins de la tête. Très invalidante, la crise migraineuse est un phénomène neuro-vasculaire handicapant, récurrent, qui sévit souvent toute la vie et se caractérise par des crises. Quels sont les facteurs déclenchants ? Les facteurs aggravants ? Existe-t-il des traitements ? Quels sont les remèdes ? Qui et quand doit-on consulter ?  Dr Carole Séréni, neurologue, ancien chef de clinique des hôpitaux de Paris et ancien chef de service de l'hôpital Léopold Bellan. Co-responsable de la consultation multidisciplinaire de la douleur chronique de l'hôpital Saint-Joseph à Paris. Auteure de l'ouvrage Les mots de la migraine, aux éditions du Cerf.  Dr Benjamin Tchaleu, neurologue au centre médical de Bonanjo à Douala, au Cameroun.  ► En fin d'émission, nous parlons de santé mentale au Soudan du Sud. À Mundri, ville à l'ouest du pays, l'ONG Amref Health Africa, en collaboration avec le ministère de la Santé et l'ONG catholique Caritas, a mis en place les premiers soins de santé mentale dans une région où les troubles psychiques sont largement stigmatisés. Un reportage de Florence Miettaux, correspondante de RFI au Soudan du Sud.  Programmation musicale : ► Oumou Sangare - Bi furu  ► Little Simz, Obongjayar – Lion

    Priorité santé
    Les migraines

    Priorité santé

    Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 48:29


    La migraine est une forme particulière de mal de tête, déclenchée par l'activation d'un mécanisme dans les profondeurs du cerveau, qui provoque la libération de substances inflammatoires. Cela engendre une forte douleur autour des nerfs et des vaisseaux sanguins de la tête. Très invalidante, la crise migraineuse est un phénomène neuro-vasculaire handicapant, récurrent, qui sévit souvent toute la vie et se caractérise par des crises. Quels sont les facteurs déclenchants ? Les facteurs aggravants ? Existe-t-il des traitements ? Quels sont les remèdes ? Qui et quand doit-on consulter ?  Dr Carole Séréni, neurologue, ancien chef de clinique des hôpitaux de Paris et ancien chef de service de l'hôpital Léopold Bellan. Co-responsable de la consultation multidisciplinaire de la douleur chronique de l'hôpital Saint-Joseph à Paris. Auteure de l'ouvrage Les mots de la migraine, aux éditions du Cerf.  Dr Benjamin Tchaleu, neurologue au centre médical de Bonanjo à Douala, au Cameroun.  ► En fin d'émission, nous parlons de santé mentale au Soudan du Sud. À Mundri, ville à l'ouest du pays, l'ONG Amref Health Africa, en collaboration avec le ministère de la Santé et l'ONG catholique Caritas, a mis en place les premiers soins de santé mentale dans une région où les troubles psychiques sont largement stigmatisés. Un reportage de Florence Miettaux, correspondante de RFI au Soudan du Sud.  Programmation musicale : ► Oumou Sangare - Bi furu  ► Little Simz, Obongjayar – Lion

    Reportage Afrique
    Sports traditionnels: en Côte d'Ivoire, les courses de pirogue d'Adiaké, la fierté villageoise comme trophée [3/10]

    Reportage Afrique

    Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 2:14


    Tous les ans, des dizaines d'équipes convergent à Adiaké, à 100 km d'Abidjan, dans le sud-est de la Côte d'Ivoire. Objectif : devenir les champions lors du festival Êlê, une compétition disputée sur la lagune Aby juste avant la saison des pluies. Plus qu'un sport, c'est une question de fierté villageoise pour les participants. De notre envoyé spécial à Adiaké, Huit pirogues turquoise s'élancent. À grands coups de pagaie, les équipages fendent l'eau. Leur but : terminer premier à l'issue de deux allers-retours, 1 200 mètres. Une course en ligne d'aviron, en beaucoup plus physique. Au bout, les Anges de Kakoukro s'imposent. Les cinq rameurs en maillot orange s'écroulent sur le rivage. Eric le capitaine est aussi heureux qu'à bout de souffle. « Ce n'est pas un jeu. C'est un très bon sport. Cela fait du bien, c'est un niveau sportif comme le foot, c'est aussi bon, j'aime cela », confie-t-il, en reprenant haleine. Il y a de quoi. En Côte d'Ivoire, les courses d'Adiaké attirent jusqu'à 20 000 spectateurs pour les finales. Ce succès populaire prend ses racines chez les Agnis. « C'est une vieille tradition. Elle intervient au moment de l'année où on arrête la pêche pour pouvoir permettre aux poissons de se reproduire. Pour ne pas laisser les pêcheurs oisifs, on organise des courses de pirogue. Cela permet de resserrer les liens entre les différents villages et nous permet également de régler les problèmes des différentes communautés », explique Tahi Kassi, l'un des chefs de cette communauté de pêcheurs. La course de pirogue représente plus que du sport pour les concurrents. Une question d'orgueil, notamment pour Tahi Kassi : « C'est un honneur, parce que traditionnellement les villages sont célébrés pendant toute une année jusqu'à la prochaine trêve. » « Cette année, on doit rentrer à la mairie de Grand-Bassam avec le trophée. C'est très important, car on a fait un long voyage [60 kilomètres, NDLR] pour venir à Adiaké. Ce n'est pas la ville d'Adiaké qui nous plaît, ce n'est pas la lagune qui nous plaît, nous sommes venus ici pour prendre le trophée. Cela va changer beaucoup de choses, cela va nous donner l'honneur », témoigne Joël, marin. Lui et son équipe sont venus de Bassam pour gagner. Pour l'emporter, certains s'entraînent donc toute l'année. Mais plus que la compétition, c'est surtout une identité qui est préservée pour Tahi Kassi : « Cela redonne de la vigueur à la culture. C'est très important pour la communauté Agni. » Cette année, le trophée est revenu aux Anges de Kakoukro pour la sixième fois. Les terreurs de la lagune Aby sont champions jusqu'à la prochaine édition du festival Êlé. À lire aussiAfrobasket féminine 2025: avec le retour de Kariata Diaby, la Côte d'Ivoire rêve plus grand

    Reportage International
    Avoir 25 ans au Mexique: Luis, travailleur illégal à la frontière texane

    Reportage International

    Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 2:41


    Avoir 25 ans en 2025. Comment les jeunes nés autour de l'an 2000 voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Et comment se projettent-ils dans l'avenir ? Pour ce deuxième épisode, direction Ciudad Juarez, à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Rencontre avec Luis, un jeune Mexicain qui la traverse illégalement toutes les semaines pour aller travailler au Texas.   Ce n'est pas son vrai nom, mais pour préserver son anonymat, nous l'appellerons Luis. Nous le rencontrons au domicile de ses parents à Ciudad Juarez. De l'autre côté du fleuve Rio Grande, il y a El Paso, le Texas et le pays du dollar. Les deux villes-frontières sont reliées par le pont des Amériques. Luis connaît parfaitement le chemin : « Je traverse la frontière tous les week-ends pour aller travailler dans un genre de casino à El Paso, une salle de poker. Je m'occupe de l'argent, parfois je distribue les cartes. Je travaille trois jours : du jeudi au samedi ou du vendredi au dimanche. Et puis, je rentre au Mexique. Cela me permet d'aider mes parents à payer les factures. »  « Chaque travailleur sans papiers a sa propre technique » Luis n'a pas pourtant pas de permis l'autorisant à travailler aux États-Unis. « Chaque travailleur sans papiers a sa propre technique. Moi, j'ai l'avantage d'avoir de la famille à El Paso, donc c'était facile de trouver un travail, d'avoir un endroit où dormir. Je traverse avec de la famille ou des amis, vers midi ou en début d'après-midi plutôt que tôt le matin. Donc, j'ai l'air de venir pour faire du tourisme ou du shopping. Traverser le week-end ? C'est très facile, ils ne soupçonnent rien. » Luis assure n'avoir jamais été interrogé en deux ans, pas même depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.  « J'aime bien Donald Trump, même si lui ne m'aime pas » Le président américain d'ailleurs, Luis l'apprécie plutôt : « Je sais que c'est bizarre, mais si vous me demandez si j'aime Trump : oui, je l'aime bien. L'économie se porte mieux quand il est au pouvoir. Je sais qu'il ne veut pas qu'on vienne travailler aux États-Unis, mais ce sont les immigrés qui font tourner son pays. Donc oui, je l'aime bien. Même si lui ne m'aime pas. » Mais n'allez pas croire qu'il rêve pour autant de s'installer aux États-Unis : « Je n'aime pas leur mode de vie. C'est travail, travail, travail. Ils ont tout ce qu'ils veulent, mais au final, ils ne font que travailler. Je me vois faire un ou deux ans de plus comme ça. Et puis, j'ouvrirai un business ici au Mexique, un food truck peut-être. » À lire aussiDe part et d'autre de la frontière, la vie chamboulée des Mexicains et des Américains

    TheBBoost : Le podcast qui booste les entrepreneurs
    333. Créer une marque de bijoux à 18 ans : l'histoire de Méora

    TheBBoost : Le podcast qui booste les entrepreneurs

    Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 45:25


    Lancer sa marque de bijoux à 18 ans et cartonner 7 ans plus tard... C'est le pari réussi de Victoire, qui réalise aujourd'hui plus de 250K € de chiffre d'affaires.Se lancer sur Etsy, créer un univers de marque fort, vendre en B2B, faire preuve d'audace et même être publiée dans les plus grands magazines : découvrez les coulisses de Méora et les stratégies mises en place pour bâtir un business rentable dans un secteur ultra-concurrentiel.En résumé, vous saurez exactement comment :➡️ Lancer votre marque de produits physiques avec des bases solides (ateliers, image, identité).➡️ Multiplier les canaux de vente dès le départ (Etsy, Insta, presse, influence, B2B…).➡️ Vous démarquer, même sans gros budget pub.Bonne écoute

    Invité Afrique
    Jacquemain Shabani: «La RDC est en train de s'engager pour que ce cycle de violences ne se répète plus»

    Invité Afrique

    Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 4:24


    Deux jours après la signature de la déclaration de principes entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 à Doha, sous la médiation du Qatar, place désormais à la mise en œuvre. Quel état d'esprit anime les deux parties ? Sont-elles prêtes à respecter les engagements pris ? Et concrètement, comment suivre ce processus de désescalade sur le terrain ?Jacquemain Shabani, vice-Premier ministre congolais, en charge de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, a suivi les discussions à Doha pour le compte du gouvernement. Il est l'invité de RFI ce matin. Il répond aux questions de Patient Ligodi. RFI : Pourquoi parle-t-on d'un cessez-le-feu permanent et non pas d'un cessez-le-feu immédiat ? À partir de quand ce cessez-le-feu permanent est-il censé être entré en vigueur ? Jacquemain Shabani : Il est entré en vigueur depuis le communiqué du 23 avril. La déclaration des principes est revenue là-dessus pour insister et réaffirmer la volonté des parties sur ce principe-là. Et à quelle date est prévue la mise en place du mécanisme conjoint de vérification entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 ? Est-ce que la Monusco et le Qatar seront associés à ce mécanisme ? Ils seront nécessairement associés à ce mécanisme-là. Et tout cela va être explicité et décliné dans le communiqué de paix qui va bientôt être signé encore une fois à Doha. Dix jours à dater de la signature de la déclaration de principes, les équipes vont se retrouver pour la rédaction et la signature du prochain document qui est le communiqué de paix. Que se passera-t-il si l'une ou l'autre des parties ne respecte pas les dispositions de la déclaration de principes ? Depuis le communiqué du 23 avril, il y a autour de la médiation qatarie, un mécanisme d'observation et de vérification de l'état des lieux de la zone en conflit. Et il y a des rapports quotidiens qui se font, qui permettent aussi à cette médiation d'interpeller d'une certaine manière les différentes parties. Et à ce propos, les textes mentionnent que les parties s'engagent à faire en sorte que toutes les forces impliquées respectent le cessez-le-feu. Cela signifie-t-il que vous allez également influencer les Wazalendo et autres groupes armés qui combattent à vos côtés ? Nécessairement. Ici, il faut intégrer le fait que nous avons ce souci-là de stabilité, de la quiétude de nos populations qui vivent dans ces zones. Il est de notre devoir de l'influencer dans ce sens-là, et c'est le rôle que nous jouons au quotidien. Si vous suivez les activités des gouverneurs de province, c'est le rôle qu'ils sont en train de jouer. Dans la déclaration de principes, il est aussi question de la libération des prisonniers. L'AFC/M23 évoque plus de 700 détenus issus de ses rangs. Quand auront lieu les premières libérations ? Alors, cette question a été indiquée effectivement comme étant un des principes qui fera l'objet des échanges et des discussions pour la rédaction de l'accord de paix. Donc, il faut attendre encore quelques jours pour voir la signature de ce document final qui va définir et déterminer les conditions dans lesquelles les différents prisonniers, de part et d'autre, pourront être libérés. Cette question va être discutée et résolue dans l'accord de paix ou bien avant l'accord de paix ? Dans l'accord de paix. Si un accord global est signé effectivement d'ici au 17 août, quel avenir voyez-vous pour l'AFC/M23 ? Bon, je ne saurais moi-même ici aujourd'hui définir un avenir clair pour cette organisation, mais je crois que ça va faire l'objet des différentes discussions. Nous avons aussi identifié comme principe la nécessité d'un dialogue politique, donc nous verrons, entre autres, dans les différentes discussions. Mais c'est à eux aussi de s'exprimer et d'intégrer le processus dans lequel la République démocratique du Congo est en train de s'engager pour que, enfin, ce cycle de violences, de guerres et d'interventions de forces étrangères dans la déstabilisation de la République démocratique du Congo, ne se répète plus. Et de réaliser qu'il y a eu déjà auparavant un pacte républicain mis en place, arriver à l'intégrer, et à eux aussi en toute responsabilité de faire un choix pour le bonheur du peuple congolais et pour la stabilité de la République démocratique du Congo.

    Tatousenti
    Replay Eté 2025 avec Aurélien Guichard

    Tatousenti

    Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 35:06


    L'été est là…. Tout s'arrête ou presque… Sur tatousenti, le podcast qui agite le parfum, je vous propose une série de replaysDes replays, différents de ce qui se fait…. Dès l'introduction, vous retrouvez toute l'actualité de mon invité…. Je ne vous en dis pas plus....Soutenir Tatousenti :· Faire un don pour soutenir et encourager Tatousenti à continuer, cliquez ici· Site : www.tatousenti.com· Instagram : https://www.instagram.com/bettinaaykroyd/Production : Bettina Aykroyd Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser plein d'étoiles et un commentaire sur la plateforme Apple Podcasts et surtout à vous abonner grâce à votre application de podcasts préférée ! Cela m'aide énormément à faire découvrir Tatousenti à de nouveaux auditeurs et de nouvelles auditrices.Plan de l'épisode :· 1.28 : Intro Tatousenti, le podcast qui agite le parfum Tatousenti podcast explore le monde du parfum dans tous ses sens. Le sens de l'innovation, de la créativité et de l'audace. Chaque semaine, Bettina donne la parole à celles et ceux qui créent et imaginent le parfum de demain. On y parle parfum, saveurs, ingrédient, odeur, émotion, développement durable avec les parfumeurs et des chefs d'entreprise, des chocolatiers, des chefs cuisiniers à titre d'exemple.Bettina Aykroyd, franco-britannique et expert odeur, parfum et saveurs. Mon motto : pour bien sentir, il faut se sentir bien.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Maintenant, vous savez
    Qu'est-ce que le “syndrome du paradis”, qui nous rend malades en vacances ?

    Maintenant, vous savez

    Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 4:47


    Rien de pire que de tomber malade en vacances… Vous attendez cette période toute l'année, et une fois sur place, impossible de profiter tant vous êtes souffrant. Ce n'est pas un hasard, si à chaque fois que vous prenez des congés, vous tombez malades, vous êtes peut-être touché par ce qu'on appelle le syndrome du paradis. On l'appelle aussi la maladie des loisirs. Cela a été théorisé par un psychologue néerlandais au début des années 2000 qui avait observé qu'il tombait malade à chaque début de vacances. Et ce n'est pas un cas isolé, cela toucherait 3% des adultes selon une étude néerlandaise ! Qu'est-ce que c'est ? Est-ce seulement psychologique ? Comment l'éviter ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : ⁠Quels ont été les prénoms refusés par l'état civil ces dernières années ?⁠ ⁠Peut-on vraiment bronzer sans danger ?⁠ ⁠Les hommes politiques sont-ils vraiment assez protégés ?⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Reportage Afrique
    Sports traditionnels: en Ouganda, le «soft ground wrestling», la lutte sur terre molle [1/10]

    Reportage Afrique

    Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 2:28


    En Ouganda, un nouveau type de catch local gagne en popularité ces dernières années, devenant même une sensation virale sur internet. Le catch ou lutte, non pas dans une salle, sur des mousses de protection ou une toile, mais dans un ring de terre et de boue. Une discipline et un sport développés au niveau local, le « soft ground wrestling » (« lutte sur sol mou »). Reportage dans le centre d'entraînement à Mukono, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Kampala. De notre envoyée spéciale à Mukono, Quelques centaines de spectateurs sont autour d'un ring de boue installé au milieu d'un champ. La présentatrice annonce les premiers combattants. Parmi eux, George Wamala, 23 ans. Son nom de scène : « Bullet » (« balle » en anglais). « On s'entraîne tout le temps : des pompes, des squats, pour avoir la force de soulever nos adversaires. On s'entraîne aussi pour la sécurité, pour apprendre comment rouler ou comment exécuter les mouvements sans blesser l'adversaire », confie « Bullet ». Prises aériennes depuis la corde ou le coin du ring, sauts périlleux, projections, etc. Sous les cris du public, en quelques instants, les catcheurs sont recouverts de la terre abondamment arrosée avant le début du match. « Être dans la boue, ça nous donne encore plus d'énergie. C'est incroyable de commencer en étant tout propre sur soi et de finir par ne faire qu'un avec cette boue. Cela montre qu'on a apprécié à la fois le match, mais aussi notre terre », explique Justin Omadi, le « Géant de l'Est », est l'un des principaux combattants du centre d'entraînement. Le « soft ground wrestling » est un sport, mais aussi un spectacle de plus en plus populaire en Ouganda et ailleurs, avec plusieurs centaines de milliers d'abonnés sur les réseaux sociaux et plusieurs millions de vues cumulées. Un engouement partagé par les combattants. « On vient de cette terre (boue), et on s'entraîne sur cette terre. C'est pour ça que j'adore ce sport, et c'est aussi en même temps une promotion de notre pays. Il y a une réponse positive qui nous donne de la force, parce qu'à chaque fois que je rentre dans le ring, j'entends le public crier. Et ça nous rappelle que cette boue n'est pas juste dédiée à la culture, mais qu'il y a tellement d'autres choses qu'on peut développer grâce à cette terre », estime le « Géant de l'Est ». Un catch ougandais porté par le fondateur et directeur du centre d'entraînement, Daniel Bumba, ancien traducteur en luganda des championnats de catchs américains. « Nous croyons que le catch va conquérir l'Ouganda dans les prochaines années. Les Ougandais adorent ça parce qu'avant tout, c'est très divertissant, et ça ne trahit pas leur culture et leurs valeurs. Nous utilisons simplement ce que nous avons ici, et ils croient en nous pour devenir les principaux catcheurs de toute l'Afrique. Et nous conserverons notre boue, car c'est notre identité », affirme-t-il. À chaque match, des équipes de cameramen capturent les combats les plus impressionnants pour exporter ce catch à l'ougandaise qui a reçu la visite de Mason Madden de plusieurs catcheurs professionnels américains. À lire aussiDe la lutte au MMA, la nouvelle aventure de Zarco, star de la lutte sénégalaise

    Afrique Économie
    Dotation aux communautés: la Cour des comptes épingle 37 sociétés minières en RDC

    Afrique Économie

    Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 2:29


    La Cour des comptes de RDC a, dans un récent rapport, révélé que 37 entreprises minières ont minoré leur dotation aux communautés, occasionnant un manque à gagner de 97 millions de dollars. Selon le Code minier, chaque société doit verser à la communauté impactée par l'activité minière 0,3 % de son chiffre d'affaires pour des projets de développement. Le ministère des Mines exige des entreprises qu'elles rendent des comptes sous peine de sanctions. À Lubumbashi, par exemple, la société Ruashi Mining n'a versé que 22% du montant attendu. De notre correspondante à Lubumbashi,  L'hôpital militaire de la Ruashi, à Lubumbashi, connaît des déficits en énergie électrique. Pourtant, depuis un an, il est doté d'une centrale photovoltaïque de 10 kilowatts, un projet financé par la dotation de la société Ruashi Mining. Mais cette centrale n'est pas opérationnelle car elle ne dispose pas des batteries nécessaires. « Il n'y a pas de financement. Notre partenaire Ruashi Mining n'a pas encore répondu à notre demande. Il nous doit plus de 5 millions. Comme vous le voyez, ils n'ont pas d'énergie électrique et [la centrale] ne peut pas fonctionner, les batteries ne répondent pas », regrette Christophe Kabwit, membre de la société civile locale. À quelques mètres de là, au centre social Ruashi 2, un bâtiment peint en blanc a été construit avec les mêmes fonds. Il doit abriter des ateliers équipés de 200 machines à coudre et de matériel informatique. Là aussi, les travaux sont à l'arrêt. Zacharie Kapenda, le directeur du centre social, est un peu déçu : « Il y avait de l'espoir parce que les travaux devaient prendre fin dans un délai de trois mois. Et on devait nous amener des machines pour la couture, l'informatique et la cuisine. » Une erreur de calcul ? En 2024, quatre projets ont été lancés dans la commune de Ruashi, à Lubumbashi. Il s'agit de la construction d'une école technique, d'ateliers du centre social et du montage des centrales photovoltaïques dans deux hôpitaux publics. Tous ces projets sont à ce jour inachevés. En plus de minorer la dotation de 0,3 % de son chiffre d'affaires, la société Ruashi Mining n'a décaissé que près de 22% du montant attendu, soit 1 201 000 $. Justin Nyembo est membre de l'organisme chargé de la gestion de la dotation. Il fait les comptes : « De 2018 à 2023, cela représente un montant de 6 130 000 $ que l'entreprise doit verser comme dotation. Aujourd'hui, nous réclamons à l'entreprise 5 111 000 $ pour que nous puissions achever les projets que nous avons amorcés. » Pour sa part, l'observatoire d'études et d'appui à la responsabilité sociale fait le suivi du respect du Code minier par les entreprises minières. « Du point de vue légal, il est de la responsabilité ou du devoir de l'entreprise de payer normalement pour être en ordre avec les lois du pays. Cela n'est pas discutable », affirme Freddy Kasongo, le directeur de l'observatoire. La société Ruashi Mining, quant à elle, rejette les allégations sur la minoration de ses déclarations sur le 0,3% de son chiffre d'affaires. Elle affirme qu'il s'agit d'une erreur de calcul. De son côté, le ministère des Mines, en charge du recouvrement de ces dotations, a dans une lettre récente menacé de sanctions si les montants dus ne sont pas acquittés. À lire aussiLa RDC signe un accord de principe avec l'entreprise américaine KoBold Metals sur l'exploration minière

    Chronique des Matières Premières
    Les semi-conducteurs asséchés par le changement climatique

    Chronique des Matières Premières

    Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 1:47


    Alors que l'intelligence artificielle continue de croître à une vitesse fulgurante, elle pourrait bien fragiliser les bases même sur lesquelles elle repose. Car les semi-conducteurs, essentiels à sa fabrication, sont de plus en plus menacés par les pénuries d'eau, lesquelles sont amplifiées par le réchauffement climatique... auquel contribue de plus en plus l'intelligence artificielle. L'intelligence artificielle (IA) n'est pas sans conséquences environnementales. Son déploiement s'appuie sur des infrastructures énergivores, et surtout hydrovores. Les semi-conducteurs en sont le cœur technologique et nécessitent en effet d'importantes quantités de cuivre, métal dont l'extraction requiert jusqu'à 85 litres d'eau par kilo produit. Or, 28 millions de tonnes sont consommées chaque année à l'échelle mondiale, selon l'Association internationale des producteurs de cuivre. Une industrie au bord de la surchauffe Avec la multiplication des épisodes de sécheresse, les chaînes d'approvisionnement se fragilisent. Le Chili, premier producteur mondial de cuivre, est déjà classé à haut risque hydrique, impactant 7% de la production actuelle de semi-conducteurs. Selon un rapport du cabinet PwC, cette proportion pourrait grimper à 32% d'ici à 2035, avec des effets en cascade sur d'autres pays clés comme la Chine, la Corée du Sud, le Japon ou encore les États-Unis. Cela arrive alors que le marché des semi-conducteurs s'apprête, selon la filière, à franchir les 1 000 milliards de dollars de valeur d'ici à cinq ans. Dans ce contexte, chaque menace pesant sur la chaîne de production prend une dimension stratégique. Les semi-conducteurs sont qualifiés par PwC d'« élément vital » de la technologie moderne. Ils sont présents partout : télécommunications, intelligence artificielle, véhicules électriques, défense... Des réponses encore limitées Pour faire face à ces tensions, il y a plusieurs leviers d'action. Le premier – et plus important – est cependant le moins utilisé par les acteurs du domaine : la réduction des émissions par les activités humaines de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique, pour s'attaquer à la racine du problème. La filière opte en revanche pour des approches plus techniques : des techniques d'extraction moins consommatrices d'eau sont en cours de développement, et certains projets misent sur la désalinisation de l'eau de mer. Cette solution reste pourtant controversée en raison de ses impacts écologiques non négligeables. Pour les semi-conducteurs, la recherche se penche sur des matériaux alternatifs au cuivre. Mais l'un des leviers les plus concrets reste le recyclage : en 2022, un tiers du cuivre consommé provenait déjà de sources recyclées, et ce chiffre pourrait encore augmenter. Car contrairement à d'autres matériaux, le cuivre peut être recyclé sans perte de performance. À lire aussiL'intelligence artificielle fait grimper la facture d'électricité des Américains

    Le Podcast De L'Antre
    Episode 432: L'Antre, L'Emission du 16 Juillet 2025 - La der de la saison 27

    Le Podcast De L'Antre

    Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 121:07


    Il fallait bien que ça arrive... Pleure pas Jeannette, mais il y a toujours fin quand il y a un début ! Et ben, la dernière de la saison 27, c'est pour aujourd'hui ! Et franchement, la playlist de cette semaine nous permet de terminer en toute beauté ! Bien sûr, on ne vous laisse pas en croix comma ça les amis, on balance les infos de la semaine, sorties et on revient sur nos 6, oui, j'ai bien dit 6, festivals partenaires qui seront là dans la seconde partie de 2025, voire en 2026 pour le petit dernier ! En vrac, retrouvez LOUDBLAST, DEAD7, NARAKA, DEFTONES, FILTER,  IMPUREZA, PARADISE LOST, TEN56., NOT ENOUGH SPACE, SCARS ON BROADWAY, SETH, BORN OF OSIRIS, et MAWIZA en autres ! C'est là-dessus qu'on clôt la saison 27, et on part en repos pour un mois et demi ! Les podcasts seront là pour vous accompagner, durant tout ce temps. Cela ne veut pas dire que l'on sera totalement absent de la toile, stay tuned !LE FINANCEMENT PARTICIPATIF DE RADIO Z : https://lc.cx/xCM9k6Retrouvez la dernière AntreView : https://youtu.be/GqcUrz2A6mw?feature=sharedAbonnez-vous à notre chaine YouTube pour ne rien rater : https://www.youtube.com/@antremetal @Fatlab Studio @Skull strings @Asso We Rock @Actu-METAL Toulouse @Radio Transparence @Metal Invasion Radio/Podcast @poulettessisters #lesexplosdepit--------------------------------- It had to happen... Don't cry, Jeannette, but there's always an end where there's a beginning ! Well, the last of season 27 is today ! And frankly, this week's playlist gives us the chance to end on a high note ! Of course, we won't leave you in the lurch like that, folks, so we're throwing out the week's news, releases and a look back at our 6 - yes, I did say 6 - partner festivals that will be here in the second half of 2025, or even 2026 for the latest ! Listen to LOUDBLAST, DEAD7, NARAKA, DEFTONES, FILTER, IMPUREZA, PARADISE LOST, TEN56, NOT ENOUGH SPACE, SCARS ON BROADWAY, SETH, BORN OF OSIRIS, MAWIZA and more ! That's the end of season 27, and we're off for a month and a half ! Podcasts will be with you all the way. That doesn't mean we'll be totally absent from the web, so stay tuned ! THE RADIO Z CROWDFUNDING : https://lc.cx/xCM9k6 !

    Roads Uncharted
    S6 E21: A Matter of Trust

    Roads Uncharted

    Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 45:18


    A lantern illuminates the cell and reveals to Trix and Talbain that Faerlin is alive and well. It seems he's come to escort Trix to their “proper chambers”, all the while shifting their eyes to the ceiling. Trix catches on to Faerlin's hints and the pair agree to bring Talbain on as “another servant” so that Talbain can escape too. Faerlin escorts Trix and Talbain out of the cell through a hidden door in the floor, but they make a point to pull Talbain aside. He threatens Talbain with execution if Trix is harmed, but Talbain doesn't seem bothered. When Faerlin assures the pair that The Dragon is not monitoring the tunnel, Trix brings Talbain up to speed.In the treasure vault, Rou sets Cela on a nearby chest before heading over to the pile of gear. He begins to change out of the borrowed clothes and notices Mongo holding a black furred pelt. It doesn't take him long to realize that it's his pelt, treated and prepared to be used as a rug. While Rou is absorbed in his thoughts, Eight learns something new about magic from Cela. They then set their sights on the orb and take it gently in hand just as Trix and Talbain arrive through a hidden door, escorted by Faerlin.Follow Dax @gmdax, Kappa @TheKappaChris, Sebastian @sebastianyue, WallE @walle132 and Wren @ThornyDryad EPISODE CREDITS: Produced by DaxOpening theme music, editing and mixing by WrenLogo Artwork design by JessieCharacter Artwork design by RiyuskiSegment music and sound effects licensed through Epidemic SoundLINKS:Be sure to follow and tag Roads Uncharted on Bluesky!

    Le Précepteur
    Rediff' • PASCAL - Le pari

    Le Précepteur

    Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 36:58


    POUR COMMANDER MON LIVRE : Sur Amazon : https://amzn.to/3ZMm4CY Sur Fnac.com : https://tidd.ly/4dWJZ8OLe pari de Pascal est un argument philosophique qui vise à convaincre les sceptiques de croire en Dieu. Il s'énonce ainsi : "Pariez que Dieu existe : si vous gagnez, vous gagnez tout, si vous perdez, vous ne perdez rien". Que faut-il penser de cet argument ? Éléments de réponse dans cet épisode.Vous pouvez me soutenir :★En devenant contributeur sur Patreon : https://www.patreon.com/leprecepteurpodcast Vous pourrez ainsi accéder au podcast sans pub et en avant-première et surtout à mon contenu inédit ! ★Ou en faisant un don ponctuel sur PayPal : http://paypal.me/leprecepteurpodcast Pensez à laisser une note et un avis sur la plateforme de podcast où vous m'écoutez. Cela prend quelques secondes, et c'est un geste très utile pour le référencement du podcast ! Et bien sûr, continuez à partager les émissions que vous préférez sur vos réseaux sociaux.Le Précepteur Podcast a été créé pour vous et continuera d'exister grâce à vous.(Pour toute demande : leprecepteurpodcast@gmail.com)---Envie d'aller plus loin ? Rejoignez-moi sur Patreon pour accéder à tout mon contenu supplémentaire.

    Reportage International
    Japon: vague de xénophobie, poussée par des partis ultra-conservateurs, avant les sénatoriales

    Reportage International

    Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 2:34


    Au Japon, les élections sénatoriales prévues dimanche 20 juillet s'annoncent périlleuses pour la coalition au pouvoir, les sondages prédisant une forte progression des petits partis ultra-conservateurs, nationalistes et populistes. Tout au long de la campagne, ces formations ont pris les étrangers pour cible, ont tenu des propos xénophobes et ont diffusé sur les réseaux sociaux des contre-vérités concernant les immigrés. De notre correspondant à Tokyo, L'archipel ne compte que 3% d'immigrés, soit moins de 4 millions de personnes, pour 120 millions de Japonais. Pourtant, ils sont devenus les boucs émissaires de la campagne électorale. Dans les meetings, on les a accusés de tous les maux et, en boucle, en réclamant la préférence nationale : « Les Japonais étant des êtres supérieurs, ils n'ont plus à passer au second plan par rapport aux étrangers », « Les Japonais d'abord ! Il faut d'urgence mettre fin à ce traitement préférentiel dont les immigrés ont toujours bénéficié », ou encore « Regardez ce qui se passe en Europe. Ce continent est complètement à la dérive en raison d'une immigration incontrôlée ».  Des propos sévères, mais « ce n'est pas faire preuve de xénophobie ou de populisme que d'exiger que les immigrés respectent nos règles et que nous, les Japonais, bénéficiions d'une discrimination positive par rapport à eux. Cela paraît la moindre des choses », a-t-on pu entendre notamment lors de ces événements politiques au Japon. Face à cette vague populiste, les électeurs japonais sont partagés. « ​​​​​​​On ne se sent plus chez nous avec autant d'étrangers. Et beaucoup se comportent mal, en plus. C'est vraiment la double peine », estime une jeune femme. « Enfin des politiciens qui disent la vérité et sortent du politiquement correct, de ce prêchi-prêcha assommant sur ''le vivre ensemble" », abonde une autre, croisée dans les rues de Tokyo. « ​​​​​​​À mon sens, un pays se grandit en acceptant la diversité qui figure en son sein et en veillant à la coexistence harmonieuse au-delà des différences culturelles », estime à l'inverse un électeur. « ​​​​​​​Les partis traditionnels ayant tellement déçu, menti et magouillé, les gens optent pour une alternative et se tournent vers des formations populistes. Une telle dérive, c'était couru d'avance », regrette celui-ci.  Beaucoup d'immigrés ont mal vécu cette campagne qui, de bout en bout, a stigmatisé les étrangers. « Tous les jours, on me fait comprendre que ma place n'est pas ici, mais dans mon pays. C'est dur, se désole Aung, qui est née en Birmanie. Mais je m'accroche, je serre les dents. Au boulot, je veille à être une employée modèle pour que mon titre de séjour soit renouvelé chaque année, et donc que je puisse continuer à aider mes parents, qui sont toujours en Birmanie. Car mon soutien financier leur est vital. » Contrairement à ce qui a été dit et répété dans les meetings, le Japon n'est pas « ​​​​​​​submergé par une vague de sans-papiers » : on en dénombre un quart de moins qu'il y a 20 ans. Un étranger sur trois ne vit pas « ​​​​​​​au crochet de l'assistance publique » : on ne compte que 3% d'immigrés parmi les bénéficiaires d'une allocation de subsistance. S'agissant des incivilités et des infractions commises par les étrangers, on en déplore un peu plus qu'avant. Mais, selon les experts, c'est mathématique, automatique, dû à l'envolée du nombre d'immigrés ces dernières années. Pour autant, le gouvernement a promis un tour de vis répressif envers les résidents étrangers qui n'auraient pas un comportement irréprochable. Et, à en croire un récent sondage, près de 80% des Japonais s'en félicitent. À lire aussiAu Japon, les populistes ciblent les immigrés à l'approche des élections

    Capital Markets Quickie
    [165-25] Capital Markets Quickie: Netflix Beats Big, Markets Hit Fresh Highs Despite Trump-Powell Drama

    Capital Markets Quickie

    Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 3:18


    Stocks climbed to new records Thursday as strong earnings, upbeat data, and a Netflix blowout kept investors focused. Powell firing rumors faded into the background, but Trump's pressure on the Fed hasn't eased.Just a quick reminder, Capital Markets Quickie is brought to you by AMF Capital AG, Asset Management Frankfurt, your leading provider for individual investment solutions and mutual funds. Visit https://www.amf-capital.de for more information.>>> Make sure to check out my newsletter "Cela's Weekly Insights":https://endritcela.com/newsletter/>>> You can subscribe here to our YouTube Channel “MVP – Main Value Partners”:https://www.youtube.com/@MainValue>>> Visit my website for more information:http://www.endritcela.com>>> Follow me on LinkedIn:https://www.linkedin.com/in/endrit-cela/>>> Follow me on Instagram:https://www.instagram.com/endritcela_official/Disclaimer for "Capital Markets Quickie" Podcast:The views and opinions expressed on this podcast are based on information available at the time of recording and reflect the personal perspectives of the host. They do not represent the viewpoints of any other projects, cooperations, or affiliations the host may be involved in. "Capital Markets Quickie" does not offer financial advice. Before making any financial decisions, please conduct your own due diligence and consult with a financial advisor.

    Les adultes de demain
    BEST-OF / Pourquoi le modèle éducatif traditionnel est-il dépassé ? - David Dutarte - #226

    Les adultes de demain

    Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 45:41


    Cet été, nous vous proposons de (re)découvrir les épisodes des derniers mois que vous avez le plus appréciés !« L'enfant est un être social, un être tourné vers les autres, un être d'empathie dès la naissance. »Pourquoi la compréhension des compétences innées des enfants est-elle essentielle dans notre approche éducative ?Aujourd'hui j'ai la chance d'accueillir David, expert en éducation depuis 25 ans. Il nous invite à explorer les valeurs de respect, de confiance, et de qualité relationnelle pour changer notre regard sur les enfants.David est un spécialiste reconnu de l'approche de Jesper Juul, thérapeute danois influent en Europe sur les dynamiques éducatives. Formé directement par lui en Scandinavie, David a traduit plusieurs de ses ouvrages, et continue de diffuser son message à travers le réseau Family Lab France, qui propose ateliers et conférences pour aider à faire émerger le meilleur en chaque famille. Son livre récent, « De l'équidignité, cultiver cette présence qui fait grandir » aux éditions Faber, explore la nécessité d'une reconnexion à notre enfant intérieur.Au cours de l'épisode, nous plongeons dans des thématiques essentielles telles que le changement de paradigme de l'obéissance à la responsabilité, l'importance de la relation équitable entre adultes et enfants, et l'idée de se reconnecter à notre enfant intérieur : on naît compétent, équipé pour oser, ressentir et s'exprimer, comment reconnecter avec ces aptitudes innées naturelles et petit à petit retrouver contact avec cette paix intérieure qui est là en chacun d'entre nous ?Les sujets abordés :→ Présentation de David & l'approche Juul (02:14-03:56)→ La résistance culturelle française à l'approche de Jesper Juul (03:56-09:22)→ Les enfants sont compétents : réviser nos idées préconçues (09:22-14:18)→ Relation adulte-enfant : dépasser les modèles autoritaires (14:18-19:16)→ L'équidignité, une valeur novatrice pour l'éducation (19:16-30:19)→ Leadership parental bienveillant (30:19-37:06)→ Se reconnecter à notre enfance pour mieux comprendre et guider nos enfants (37:48-44:25)Ressources :- « De l'équidignité, cultiver cette présence qui fait grandir » par David Dutarte aux éditions Faber- Family Lab France : Réseau pour l'éducation respectueuse et empathiqueUn épisode qui nous invite à repenser notre modèle éducatif français, à changer notre regard sur l'enfant, en prenant soin des besoins de chacun, adultes et enfants, pour établir des relations harmonieuses.

    Aujourd'hui l'économie
    Pourquoi les économies émergentes résistent mieux à la politique monétaire américaine

    Aujourd'hui l'économie

    Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 2:50


    Longtemps vulnérables aux décisions de la banque centrale américaine, les pays émergents semblent désormais mieux armés face aux variations de la politique monétaire américaine. Une transformation en profondeur analysée par BNP Paribas dans sa dernière étude. Il faut remonter à 2013 pour comprendre le changement. Cette année-là, la Réserve fédérale américaine (FED) annonce un ralentissement de son soutien monétaire. Résultat : les marchés émergents plongent dans la panique. Les capitaux fuient, les monnaies s'effondrent, et plusieurs économies frôlent la crise. Le phénomène, surnommé le « taper tantrum », révèle au grand jour la vulnérabilité de ces économies aux décisions de la FED. Depuis, les pays émergents ont tiré les leçons de cette période agitée. Douze ans plus tard, ils affichent une bien meilleure résistance. Entre mars 2022 et juillet 2023, la FED a pourtant opéré l'un des plus rapides cycles de hausse de taux de son histoire, passant de 0,25 % à 5,5 %. Malgré un retrait de 60 milliards d'euros des marchés émergents, les conséquences ont été bien moins sévères qu'en 2013. Des banques centrales plus solides et mieux préparées La différence ? Une meilleure préparation. Les banques centrales des pays émergents, de l'Inde au Brésil, en passant par la Pologne ou l'Indonésie, ont renforcé leurs réserves de change. Ces fonds servent de véritable bouclier en cas de retrait de capitaux étrangers, permettant de défendre la monnaie nationale et de rassurer les investisseurs. Autre facteur de stabilité : la diversification des sources de financement. Ces économies dépendent moins des investisseurs américains, ce qui réduit leur exposition aux turbulences venues de Washington. Une transformation structurelle vers plus d'autonomie Le changement est également structurel. La part de la dette publique des pays émergents détenue par des créanciers étrangers est passée de 25 % en 2015 à seulement 15 % aujourd'hui. Ce recul, en apparence modeste, représente en réalité des centaines de milliards de dollars moins exposés aux marchés internationaux. Par ailleurs, les investisseurs locaux, publics et institutionnels occupent une place croissante sur les marchés de la dette émergente. Cela limite considérablement l'effet de propagation des décisions de la FED. En somme, ces économies deviennent moins sensibles aux soubresauts monétaires américains, signe qu'elles ne sont peut-être plus si « émergentes » que cela.

    Reportage Afrique
    Objets de pouvoir: les tenues en Kente de Kwame Nkrumah [10/10]

    Reportage Afrique

    Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 2:16


    Suite et fin de notre série consacrée aux objets de pouvoir du continent. Le dernier épisode ce matin nous emmène au Ghana, premier pays d'Afrique subsaharienne à avoir déclaré son indépendance, en 1957. À sa tête à l'époque : le premier président Kwame Nkrumah, figure du panafricanisme. Il s'est servi du Kente, le pagne traditionnel ghanéen, afin d'envoyer au monde entier un message d'unité, d'indépendance et de liberté du continent africain. De notre correspondant à Accra, Sur le cliché en noir et blanc disposé dans la bibliothèque de Samia Nkrumah, deux hommes sourient à l'objectif : son père, Osagyefo Kwame Nkrumah, premier président du Ghana, et Ahmed Sékou Touré, son ami et homologue guinéen. Quand ce dernier arbore sur la photo veste de costume, chemise et cravate, Kwame Nkrumah, lui, porte le Kente, un des pagnes tissés traditionnel ghanéen. Pour Samia Nkrumah, le Kente porté par son père revêtait aussi une signification éminemment politique, à destination de ses homologues occidentaux. Un message anticolonialiste, assumé à même le corps par le biais du pagne tissé que Kwame Nkrumah portait lors de ses déplacements internationaux.  « C'est parce qu'il pensait qu'il n'y avait rien de plus important que de se montrer avec. Cela dit au monde qui nous sommes, notre style, nos systèmes de connaissances autochtones, notre terre, détaille la fille du premier président ghanéen. C'était naturel pour nous de porter le Kente lors de certaines occasions. Mais le porter en dehors du Ghana, dans ces arènes internationales, c'était presque révolutionnaire, radical. Ainsi, il prenait position : l'Afrique indépendante est en train de se soulever, et que nous souhaitons faire des partenariats sur un pied d'égalité, à armes égales. » À lire aussiKwame Nkrumah: le vrai panafricanisme se vit Porté au Ghana depuis au moins quatre siècles, le Kente est un tissu chargé de sens. Alors, pour sa première venue au siège des Nations unies en 1960, Kwame Nkrumah a décidé d'emmener avec lui un Kente nommé « Tikro Nnko Adjina », que l'on peut traduire par « deux cerveaux valent toujours mieux qu'un seul ». Un pagne bleu aux motifs dorés, rouges et verts, dont la confection a été confié au maître tisserand Andrew Asare. Une fierté racontée aujourd'hui par son fils, Kwasi Asare : « Le Kente est un habit si puissant. Celui qu'Osagyefo Kwame Nkrumah a présenté portait ce message : l'indépendance du Ghana ne signifie rien sans l'indépendance de tout le continent africain, d'où cette signification "deux têtes valent mieux qu'une". D'une certaine manière, il cherchait également à dire que par l'ONU, tous les États doivent s'unir pour ne faire plus qu'un. » Un message sous forme de Kente, qui est resté exposé pendant plusieurs décennies dans le hall du siège de l'ONU, aux yeux du monde entier. À lire aussiGhana: l'héritage politique de Kwame Nkrumah source de débat au Parlement

    Capital Markets Quickie
    [164-25] Capital Markets Quickie: Trump Eases Powell Firing Rumors, Markets Bounce Back

    Capital Markets Quickie

    Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 3:11


    Stocks clawed back gains Wednesday after Trump denied plans to fire Fed Chair Jerome Powell. Solid bank earnings and cooler wholesale inflation also helped lift sentiment.Just a quick reminder, Capital Markets Quickie is brought to you by AMF Capital AG, Asset Management Frankfurt, your leading provider for individual investment solutions and mutual funds. Visit https://www.amf-capital.de for more information.>>> Make sure to check out my newsletter "Cela's Weekly Insights":https://endritcela.com/newsletter/>>> You can subscribe here to our YouTube Channel “MVP – Main Value Partners”:https://www.youtube.com/@MainValue>>> Visit my website for more information:http://www.endritcela.com>>> Follow me on LinkedIn:https://www.linkedin.com/in/endrit-cela/>>> Follow me on Instagram:https://www.instagram.com/endritcela_official/Disclaimer for "Capital Markets Quickie" Podcast:The views and opinions expressed on this podcast are based on information available at the time of recording and reflect the personal perspectives of the host. They do not represent the viewpoints of any other projects, cooperations, or affiliations the host may be involved in. "Capital Markets Quickie" does not offer financial advice. Before making any financial decisions, please conduct your own due diligence and consult with a financial advisor.

    Grand reportage
    Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

    Grand reportage

    Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


    C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse.   De notre envoyé spécial à Auschwitz,  C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. »     Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »  

    Revue de presse Afrique
    A la Une, élections municipales sous tension ce jeudi au Togo

    Revue de presse Afrique

    Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 4:30


    Les Togolais sont appelés à renouveler leurs 1527 conseillers municipaux ce jeudi, mais l'attention est surtout concentrée sur le désormais nommé « Mouvement du 6-Juin » : il a appelé à la mobilisation, aujourd'hui et demain. C'est le dernier rendez-vous en date, rappelle Le Monde Afrique, d'un « mouvement de contestation qui, depuis début juin, défie le pouvoir de Faure Gnassingbé, » articulé autour du rappeur Aamron devenu « la figure de proue » de ce phénomène après avoir appelé à manifester puis avoir été interpellé dans la foulée. Désormais, détaille le Monde, les manifestants « dénoncent pêle-mêle l'arrestation du rappeur et d'autres personnalités critiques, la hausse du coût de la vie (en particulier de l'électricité), et surtout, la récente réforme constitutionnelle » grâce à laquelle Faure Gnassingbé, en lieu et place de président de la République, est devenu président du conseil… « la nouvelle plus haute fonction exécutive du pays, cette fois sans limite de mandats. » Cela fait vingt ans que le chef d'État est au pouvoir – et avant cela, son père, Gnassingbé Eyadema, a dirigé le Togo de 1967 à 2005. Le pays est donc « ballotté depuis presque 60 ans par un régime de terreur de père en fils, » calcule Ici Lomé, selon qui « les différents scrutins, présidentiels, législatifs et autres, ne furent jusqu'à ce jour que de pures mascarades. » Quant aux partis d'opposition, nés dans les années 1990, poursuit le titre, ils « n'ont connu que répressions faites d'arrestations arbitraires (…) dont les auteurs (…) courent toujours. » Pour le site togolais, il n'y a donc pas d'autre issue : « il faut une révolution de grande envergure, comme des jeunes Togolais nous en donnent l'exemple aujourd'hui, pour faire partir ce régime. »  À lire aussiManifestations contre Faure Gnassingbé au Togo: le gouvernement crie à la «tentative de déstabilisation» Il faut dire que les précédentes journées de mobilisation ont été marquées par des violences et les autorités se sont montrées, « impitoyables, » « comme à leur habitude, » estime Le Monde : « la société civile, rappelle le titre, accuse [les forces de l'ordre] d'être responsables de la mort de sept personnes » alors que les autorités évoquent « cinq décès "par noyade" et dénonce[nt] des "tentatives de récupération malheureuses." » Ici Lomé, de son côté, va même jusqu'à parler d'une répression « sauvage. »  On craint donc, dans le pays, que les manifestations des deux prochains jours ne soient encore entachées de sang. Togo Presse note que « le gouvernement, dans ses sorties, rassure la population » avec « des dispositions prises pour garantir des élections paisibles », par exemple la fermeture des frontières. Quant au ministre de la Fonction publique Gilbert Bawara, démissionnaire, mais en charge des Affaires courantes, il défend le gouvernement de toute action disproportionnée dans les colonnes du Point Afrique : « dans un État de droit, l'ordre public doit être préservé, » martèle-t-il, et il faut « préserver absolument cet acquis, » avec « rigueur et fermeté, » tout autant qu'avec « discernement et responsabilité. » Et le ministre appelle chacun à « respecte[r] les règle du jeu démocratique. »  À lire aussiTogo: au moins trois morts et des dizaines de blessés dans les manifestations contre le pouvoir Un mouvement flambant neuf  Et notamment par sa « structure, sans véritable organigramme » qui, selon Le Monde Afrique, « rend ce mouvement plus difficilement contrôlable. »  C'est peut-être d'ailleurs ce que lui reproche le ministre Gilbert Bawara, selon qui « ce ne sont pas des manifestations » et qui assure qu'il y a toujours « de nombreuses activités politiques » dans le pays mais « dans un esprit de respect de cadre réglementaire. » Avec des campagnes sur les réseaux sociaux, des vidéos sur différentes plateformes, et un ton plus radical, le mouvement réussit à faire ce que les partis ne faisaient plus : « mobiliser une jeunesse souvent désabusée par les acteurs politiques traditionnels, » écrit Le Monde Afrique.  Ces derniers n'ont donc plus qu'à s'y faire et « tenter de trouver leur place. » Même point de vue pour Ici Lomé qui constate que cette révolution née sur le numérique est « venue prendre de court une opposition togolaise divisée, vivant au jour le jour, et dont chaque leader essaie de tirer la couverture de son côté. »  Un opposant interrogé par Le Monde l'assure : « si nous convergeons vers le même objectif, alors c'est tant mieux, » et qu'importe qu' « ils [aient] leur stratégie et nous la nôtre. » Mais Ici Lomé n'y croit pas vraiment : « pour l'opposition traditionnelle, (…) il n'est pas question que des opposants invisibles, ‘non professionnels,' (…) puissent lui damer le pion, en réussissant à mobiliser. » Il faudra bien pourtant, grimace le journal, que chacun y mette du sien pour, enfin, « remettre chacun et chaque institution à sa place, pour que le Togo renaisse pour de bon. » À lire aussiManifestations contre Faure Ganssingbé au Togo: le gouvernement lance des mandats d'arrêt contre le M66

    Accents d'Europe
    La pression de Washington sur l'Europe ne se relâche pas

    Accents d'Europe

    Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


    Droits de douane, politiques sociales des entreprises, réseaux sociaux des étudiants… l'administration des États-Unis cherche à exercer un contrôle multiforme sur les pays de l'UE. En Allemagne, comme dans le reste de l'UE, les entreprises qui ne répondent pas aux exigences politiques de Donald Trump sont dans le viseur - par exemple celles qui favorisent la diversité sociale, ou encore défendent les droits LGBT. À Berlin, la communauté organise le 26 juillet une des plus grandes gay pride d'Europe, comme tous les ans. Mais cette année, ses organisateurs ont du mal à boucler le budget car de nombreux sponsors ont fait faux bond. Sur cette bataille culturelle, le reportage de Salomé Hénon-Cohin. En Irlande, des étudiants s'interrogent : aux États-Unis, la liberté d'expression - qui est un fondement de la démocratie américaine - est-elle encore garantie ? Les jeunes Irlandais qui souhaitent traverser l'Atlantique pour un job d'été ou pour s'inscrire à l'université sont désormais soumis à un contrôle approfondi de leurs activités sur les réseaux sociaux. De ce contrôle, dépend leur droit à entrer sur le territoire. Et même si Washington a repris l'examen des demandes de visas étudiants, après la suspension de fin juin, ces jeunes sont de plus en plus nombreux à renoncer à leur voyage. À Dublin, les explications de Clémence Pénard.   La recrudescence des IST inquiète. En Europe, elles sont devenues une préoccupation de santé publique : début 2025, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies alertait sur leur rapide augmentation avec dans certains cas des hausses de 30 à 45% sur un an. À Vienne, la capitale autrichienne, une exposition se propose de sensibiliser la population à la question. Cela se passe au musée d'Histoire naturelle qui profite de ses anciennes collections médicales, âmes sensibles s'abstenir...  Le reportage de Céline Béal.   L'écrivain russe Boris Akounine condamné par contumace lundi à 14 ans de prison par un tribunal militaire. Critique du pouvoir, opposé à l'invasion de l'Ukraine, le romancier qui vit en exil depuis plus de 10 ans, est notamment accusé de justifier le terrorisme. Les explications de Denis Strelkov de la rédaction russe de RFI.

    Accents d'Europe
    La pression de Washington sur l'Europe ne se relâche pas

    Accents d'Europe

    Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


    Droits de douane, politiques sociales des entreprises, réseaux sociaux des étudiants… l'administration des États-Unis cherche à exercer un contrôle multiforme sur les pays de l'UE. En Allemagne, comme dans le reste de l'UE, les entreprises qui ne répondent pas aux exigences politiques de Donald Trump sont dans le viseur - par exemple celles qui favorisent la diversité sociale, ou encore défendent les droits LGBT. À Berlin, la communauté organise le 26 juillet une des plus grandes gay pride d'Europe, comme tous les ans. Mais cette année, ses organisateurs ont du mal à boucler le budget car de nombreux sponsors ont fait faux bond. Sur cette bataille culturelle, le reportage de Salomé Hénon-Cohin. En Irlande, des étudiants s'interrogent : aux États-Unis, la liberté d'expression - qui est un fondement de la démocratie américaine - est-elle encore garantie ? Les jeunes Irlandais qui souhaitent traverser l'Atlantique pour un job d'été ou pour s'inscrire à l'université sont désormais soumis à un contrôle approfondi de leurs activités sur les réseaux sociaux. De ce contrôle, dépend leur droit à entrer sur le territoire. Et même si Washington a repris l'examen des demandes de visas étudiants, après la suspension de fin juin, ces jeunes sont de plus en plus nombreux à renoncer à leur voyage. À Dublin, les explications de Clémence Pénard.   La recrudescence des IST inquiète. En Europe, elles sont devenues une préoccupation de santé publique : début 2025, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies alertait sur leur rapide augmentation avec dans certains cas des hausses de 30 à 45% sur un an. À Vienne, la capitale autrichienne, une exposition se propose de sensibiliser la population à la question. Cela se passe au musée d'Histoire naturelle qui profite de ses anciennes collections médicales, âmes sensibles s'abstenir...  Le reportage de Céline Béal.   L'écrivain russe Boris Akounine condamné par contumace lundi à 14 ans de prison par un tribunal militaire. Critique du pouvoir, opposé à l'invasion de l'Ukraine, le romancier qui vit en exil depuis plus de 10 ans, est notamment accusé de justifier le terrorisme. Les explications de Denis Strelkov de la rédaction russe de RFI.

    Self Love Project : Le Podcast
    #248 - Parole de coachée - Ouvrir les yeux pour mieux aimer : le chemin de Sonia

    Self Love Project : Le Podcast

    Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 52:45


    Dans cet épisode, j'accueille Sonia, ancienne participante de mon coaching collectif Rencontre(s).Elle nous raconte son parcours amoureux : de ses premiers flirts à son mariage avec un homme rencontré sur une app.Avant de rejoindre le coaching, Sonia avait du mal à voir quand un homme s'intéressait à elle, et avait tendance à s'attacher à des partenaires insécures ou indisponibles.Dans Rencontre(s), elle a appris à ouvrir les yeux : sur ce qu'elle mérite, sur ses propres schémas, et sur la possibilité d'une relation simple, saine et profonde.Aujourd'hui, elle vit un amour engagé, respectueux et conscient… exactement ce qu'elle s'était souhaitée.Un épisode inspirant pour celles et ceux qui veulent croire qu'un autre lien est possible et que ça peut commencer par un petit déclic intérieur.Si tu as apprécié cet épisode, n'hésite pas à laisser une note et un commentaire sur iTunes, Apple Podcast ou ta plateforme d'écoute ! Cela aide d'autres personnes qui ont, comme toi, à vivre des relations plus en conscience ; à découvrir le podcast.—————————————Si tu souhaites en apprendre plus sur nous, tu peux :  

    Capital Markets Quickie
    [163-25] Capital Markets Quickie: Inflation Ticks Up, Nvidia Pops, and Tariff Tensions Simmer

    Capital Markets Quickie

    Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 2:28


    Markets ended mixed Tuesday as inflation came in hot, banks kicked off earnings, and Nvidia got a boost from easing trade restrictions with China. Tariffs and Fed policy stayed front and center.Just a quick reminder, Capital Markets Quickie is brought to you by AMF Capital AG, Asset Management Frankfurt, your leading provider for individual investment solutions and mutual funds. Visit https://www.amf-capital.de for more information.>>> Make sure to check out my newsletter "Cela's Weekly Insights":https://endritcela.com/newsletter/>>> You can subscribe here to our YouTube Channel “MVP – Main Value Partners”:https://www.youtube.com/@MainValue>>> Visit my website for more information:http://www.endritcela.com>>> Follow me on LinkedIn:https://www.linkedin.com/in/endrit-cela/>>> Follow me on Instagram:https://www.instagram.com/endritcela_official/Disclaimer for "Capital Markets Quickie" Podcast:The views and opinions expressed on this podcast are based on information available at the time of recording and reflect the personal perspectives of the host. They do not represent the viewpoints of any other projects, cooperations, or affiliations the host may be involved in. "Capital Markets Quickie" does not offer financial advice. Before making any financial decisions, please conduct your own due diligence and consult with a financial advisor.

    Afrique Économie
    Après la levée du dernier embargo, quel avenir pour le Processus de Kimberley?

    Afrique Économie

    Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 2:26


    Le Processus de Kimberley (PK), adossé à l'ONU, a été créé en mai 2000 du constat de conflits importants sur le continent africain liés ou alimentés par la production du diamant. À l'époque, particulièrement en Angola et en Sierra Leone. Près de 25 ans plus tard, le dernier embargo sur la vente de diamants qui était imposé à la Centrafrique est levé. Dans un récent rapport, the International Peace Information Service (IPIS) s'interroge sur l'avenir de ce Processus. L'IPIS est très critique quant aux résultats obtenus par l'embargo en Centrafrique. Pour le chercheur Hans Merket rédacteur du rapport, sa levée pose en plus la question de son avenir. « On peut se demander aujourd'hui quelle est encore la responsabilité du Processus de Kimberley, s'il n'a pas été capable d'avoir un impact positif dans le seul pays où elle reconnaît encore des diamants de conflit ? Qu'est-ce qu'on peut encore attendre du PK dans d'autres circonstances ? », se questionne le chercheur. « Pour le PK, la levée de l'embargo veut aussi dire que, aujourd'hui, il ne reconnaît pas de diamants de conflits ailleurs au monde. Et donc ça reste un système assez coûteux, assez intensif. On a des réunions deux fois par an pour une semaine, avec deux cents représentants des différents pays. Mais pour discuter quoi encore ? Donc, je pense que ça, c'est vraiment une question qu'on doit se poser, quelle est encore la pertinence et le futur de ce système et de ce Processus de Kimberley ? », s'interroge Hans Merket. Le Processus de Kimberley réunit les représentants des États, de l'industrie du diamant et de la société civile. Jimmy Hamuli est le point focal Afrique centrale de la Coalition de la société civile du Processus de Kimberley : « Aujourd'hui, on peut dire que le PK a contribué à réduire les financements des groupes armés par les diamants. Mais on ne peut pas dire complètement que le PK a éradiqué tous les conflits dans le secteur du diamant ». À lire aussiCentrafrique: malgré la levée de l'embargo, le diamant peine à briller Élargir la définition du PK ?  Pour la société civile, le processus de Kimberley a encore toute sa raison d'être si les définitions et critères du PK sont élargis. La coalition a d'ailleurs fait des propositions en ce sens. « Nous voulons que la définition ne se limite pas seulement aux diamants de conflit, mais qu'elle aille plus loin, qu'elle considère toutes les questions liées aux acteurs et aux actes qui sont posés par ces acteurs dans le secteur du diamant. Nous avons tous les types d'acteurs armés et non armés, étatiques et non étatiques. Cela ne permet pas d'être sûr que les diamants issus des zones où ces acteurs sont présents ne sont pas entachés par des conflits », détaille Jimmy Hamuli.   « Le Processus de Kimberley, je pense, devrait jouer ce rôle de prévention. En dehors des guerres, il y a toutes formes de violations des droits humains, des tueries, des violations des droits environnementaux des communautés qui doivent être en tout cas prises en compte dans la nouvelle définition », estime le représentant de la coalition. À Rio, les Brics ont réaffirmé leur soutien au Processus de Kimberley. Ils affirment vouloir poursuivre leur examen de mécanismes pour promouvoir le développement durable du commerce de diamants, mais également de « métaux précieux ». À lire aussiLe secteur du diamant s'unit pour redorer l'image des pierres naturelles

    Les adultes de demain
    BEST-OF / L'attachement : clé de l'autonomie et de la confiance - Pause éducative - Sylvie d'Esclaibes

    Les adultes de demain

    Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 11:16


    Cet été, nous vous proposons de (re)découvrir les épisodes des derniers mois que vous avez le plus appréciés !

    Invité Afrique
    Sites africains inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco: «Cela va changer beaucoup de choses pour les communautés locales»

    Invité Afrique

    Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 4:29


    Réuni depuis le 7 juillet à Paris, le comité du patrimoine mondial de l'Unesco a décidé en fin de semaine d'inscrire 26 nouveaux sites sur la liste du patrimoine mondial. Cinq sont africains. Avec pour la première fois, l'inscription d'un lieu bissau-guinéen : l'archipel des Bijagos. Ce site avait déposé sa première candidature en 2012. Pourquoi a-t-il été choisi maintenant ? Les explications de Lazare Eloundou, le directeur du patrimoine mondial de l'Unesco.  RFI : Cinq sites africains ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Il y a le paysage culturel du Mont Mulanje au Malawi, les sites archéologiques Diy Gid Biy des monts Mandara au Cameroun, le parc national de Maputo à la frontière entre le Mozambique et l'Afrique du Sud et il y a également ces deux sites bissau-guinéens et sierra-léonais. Est-ce que vous pourriez, rapidement, nous les présenter ? Lazare Eloundou: Oui, tout à fait. Celui de la Sierra Leone est un complexe d'une île de Tiwai et d'une forêt pluviale de Gola. Et la Sierra Leone célèbre son tout premier site sur la liste du patrimoine mondial. Ensuite, il y a le site de la Guinée-Bissau qui est un important écosystème marin de l'archipel des Bijagos, un hotspot tellement important de la biodiversité marine qu'il a aussi rejoint la liste du patrimoine mondial. On doit notamment l'inscription de l'île de Tiwai en Sierra Leone au combat acharné d'un activiste. Est-ce que vous pourriez nous en dire un petit peu plus ? Tommy Garnett est plus qu'un activiste. Il est vraiment un défenseur du patrimoine. Ce combat a commencé il y a plusieurs années après la guerre où il s'est engagé à tout faire pour sauver l'île de Tiwai qui avait été détruite par la guerre. Un travail important s'est fait avec les communautés et plus tard aussi avec le soutien des autorités de Sierra Leone.  Pour l'archipel des Bijagos en Guinée-Bissau, ça aura été une longue attente. Le pays avait déposé sa première candidature en 2012... Le travail pour préparer une candidature pour la liste du patrimoine mondial est un travail très sérieux où il faut des données très concrètes. Il se trouve que la Guinée-Bissau a pris un peu de temps déjà parce qu'il lui fallait de l'expertise. Et c'était ça, effectivement, l'une des choses importantes qu'Audrey Azoulay, la directrice générale de l'Unesco, a voulu en faisant de l'Afrique sa priorité depuis 2018. C'est l'expertise : renforcer l'expertise des professionnels africains. C'est ce qui s'est fait en formant des experts de la Guinée-Bissau qui ont pu contribuer à la préparation de ce dossier. Et qui ont pu démontrer que ce lieu important, cet archipel deltaïque actif, le seul de la côte Atlantique africaine, est aussi un lieu important, une halte migratoire la plus importante de l'Afrique de l'Ouest et un lieu de nidification majeur des tortues marines. Ils ont pu le démontrer dans ce dossier. Que vont changer concrètement ces inscriptions pour ces différents sites ? Elles vont changer beaucoup de choses pour les communautés locales. Elles vont certainement contribuer à l'amélioration de leurs conditions de vie, ce qui est important. Mais elles vont aussi permettre à l'Unesco de continuer à former des experts, à fournir de l'assistance internationale, à encourager le tourisme local, mais aussi culturel autour de ces sites. Cela va également contribuer au développement socio-économique de tous ces pays et promouvoir la riche histoire culturelle de tous ces pays. À côté de ces nominations, trois sites africains ont été retirés du patrimoine en péril. C'est le cas notamment de l'ancienne ville de Ghadamès en Libye et des forêts humides de l'Atsinanana à Madagascar. Qu'est-ce qui vous a poussé à faire ces choix ? Il y a un grand travail qui s'est fait. C'est le cas des forêts de l'Atsinanana à Madagascar. Pendant près de quinze ans, l'Unesco et tous les experts ont travaillé pour accompagner les autorités malgaches. Il y a eu des investissements énormes pour lutter contre la déforestation qui avait été observée. Beaucoup d'autres activités qui ont été menées ont fait que l'on peut dire que sur les six composantes qui constituent ces forêts, quatre d'entre elles sont aujourd'hui suffisamment préservées. Les deux autres sont aussi en train de le faire. C'est très encourageant et le Comité du patrimoine mondial a pris tout cela en compte et a considéré que les efforts du gouvernement malgache méritaient que ces sites soient retirés de la liste en péril. Et en plus, nous avons un plan d'action pour les années à venir afin de renforcer ce travail qui a déjà commencé et rendre durable cette décision du patrimoine mondial. À lire aussiSierra Leone: l'île de Tiwai classée par l'Unesco pour sa biodiversité exceptionnelle À lire aussiGuinée-Bissau: l'archipel des Bijagós entre au patrimoine mondial de l'humanité À lire aussiPatrimoine mondial: l'Unesco accélère pour combler le retard de l'Afrique

    Capital Markets Quickie
    [162-25] Capital Markets Quickie: Nasdaq Keeps Climbing, Crypto Pops, Tariff Risks Simmer

    Capital Markets Quickie

    Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 2:31


    Wall Street kicked off the week mostly higher, with the Nasdaq hitting fresh records. Bitcoin flirted with new highs while Trump reignited tariff threats on the EU, Mexico, and Russia.Just a quick reminder, Capital Markets Quickie is brought to you by AMF Capital AG, Asset Management Frankfurt, your leading provider for individual investment solutions and mutual funds. Visit https://www.amf-capital.de for more information.>>> Make sure to check out my newsletter "Cela's Weekly Insights":https://endritcela.com/newsletter/>>> You can subscribe here to our YouTube Channel “MVP – Main Value Partners”:https://www.youtube.com/@MainValue>>> Visit my website for more information:http://www.endritcela.com>>> Follow me on LinkedIn:https://www.linkedin.com/in/endrit-cela/>>> Follow me on Instagram:https://www.instagram.com/endritcela_official/Disclaimer for "Capital Markets Quickie" Podcast:The views and opinions expressed on this podcast are based on information available at the time of recording and reflect the personal perspectives of the host. They do not represent the viewpoints of any other projects, cooperations, or affiliations the host may be involved in. "Capital Markets Quickie" does not offer financial advice. Before making any financial decisions, please conduct your own due diligence and consult with a financial advisor.

    Géopolitique
    L'Indonésie sur les Champs-Élysées : un 14 juillet qui regarde vers l'Indo-Pacifique

    Géopolitique

    Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 3:04


    durée : 00:03:04 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - L'Indonésie est le pays invité d'honneur du 14 juillet. Cela peut peut paraître étonnant, et pourtant c'est un pays auquel on aurait tort de ne pas s'intéresser. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    TheBBoost : Le podcast qui booste les entrepreneurs
    332. 11 leçons apprises en 11 ans d'entrepreneuriat

    TheBBoost : Le podcast qui booste les entrepreneurs

    Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 31:57 Transcription Available


    Ce que j'aurais aimé savoir quand j'ai lancé mon business.11 ans d'entrepreneuriat - 11 leçons : certaines m'ont propulsée, d'autres m'ont freinée, mais toutes m'ont transforméeQue vous soyez en train de lancer votre activité ou déjà bien installé·e, ces leçons sont un concentré d'expérience terrain : erreurs, réussites, croyances à déconstruire, stratégies qui payent… et réalités parfois moins glamour.En résumé, vous saurez exactement comment :➡️ Poser les bases d'un business solide grâce à un bon positionnement, une offre phare et une communication impactante.➡️ Gérer les périodes de down et faire évoluer vos croyances➡️ Séparer votre identité de celle de votre entreprise pour éviter le burnout (spoiler : c'est crucial). 

    InterNational
    L'Indonésie sur les Champs-Élysées : un 14 juillet qui regarde vers l'Indo-Pacifique

    InterNational

    Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 3:04


    durée : 00:03:04 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - L'Indonésie est le pays invité d'honneur du 14 juillet. Cela peut peut paraître étonnant, et pourtant c'est un pays auquel on aurait tort de ne pas s'intéresser. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Capital Markets Quickie
    [161-25] Capital Markets Quickie: Earnings, Inflation, and the Fed: A Packed Week Ahead

    Capital Markets Quickie

    Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 2:42


    Big banks, big tech, and big questions about inflation. This week's earnings and economic data could shape the next move for markets and the Fed.Just a quick reminder, Capital Markets Quickie is brought to you by AMF Capital AG, Asset Management Frankfurt, your leading provider for individual investment solutions and mutual funds. Visit https://www.amf-capital.de for more information.>>> Make sure to check out my newsletter "Cela's Weekly Insights":https://endritcela.com/newsletter/>>> You can subscribe here to our YouTube Channel “MVP – Main Value Partners”:https://www.youtube.com/@MainValue>>> Visit my website for more information:http://www.endritcela.com>>> Follow me on LinkedIn:https://www.linkedin.com/in/endrit-cela/>>> Follow me on Instagram:https://www.instagram.com/endritcela_official/Disclaimer for "Capital Markets Quickie" Podcast:The views and opinions expressed on this podcast are based on information available at the time of recording and reflect the personal perspectives of the host. They do not represent the viewpoints of any other projects, cooperations, or affiliations the host may be involved in. "Capital Markets Quickie" does not offer financial advice. Before making any financial decisions, please conduct your own due diligence and consult with a financial advisor.

    Le Conseil Santé
    Petite enfance en Guinée: une attention particulière lors de la période des 1000 premiers jours

    Le Conseil Santé

    Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 2:04


    Dans la région de Kindia, à 140 km de Conakry, le suivi de la santé infantile constitue un défi majeur. Difficultés d'accès aux services de soins, manque de structures de santé et de personnel formé, pauvreté et pratiques néfastes, sont autant d'obstacles à l'épanouissement des enfants de 0 à 3 ans. Pour répondre à ces problématiques, le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) soutient un programme local de développement de la petite enfance : prévention de la malnutrition chronique, sensibilisation à l'importance de l'allaitement maternel et de la vaccination, lutte contre le paludisme et les maladies infantiles liées à l'eau, mais également préapprentissage par le jeu et stimulation intellectuelle et motrice des petits… Si cette initiative est une réussite, c'est notamment parce que l'éducation parentale s'appuie sur la dynamique communautaire. Les activités sont mises en place par des groupements de femmes et des relais communautaires sous la supervision des agents de santé. Cela passe par un soutien contre la malnutrition, mais aussi par des activités d'éveil, en particulier pendant la période critique des 1000 premiers jours, comme l'explique Dr Théophile Bansimba, chef nutrition du Fonds des Nations unies pour l'enfance Guinée : « De la conception à l'âge de 2, voire 3 ans, lorsque l'enfant est bien nourri, bien soigné, bien stimulé, ça nourrit le cerveau, ça facilite les connexions synaptiques, qui coordonnent le bien-être, la motricité, la sociabilité, le langage. »

    Afrique Économie
    Tunisie: des filtres sur les canalisations face au risque d'inondations urbaines

    Afrique Économie

    Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 2:28


    En Tunisie, l'insuffisance des infrastructures provoque souvent des inondations dans les villes en cas de pluies abondantes. Une startup a eu l'idée d'installer des filtres métalliques dans les bouches d'égouts pour atténuer ce risque. Une solution adoptée par de plus en plus de municipalités. Dans le quartier de Megrine en banlieue sud de Tunis, l'équipe Zigofiltre et des agents municipaux installent dans le regard de l'égout une cage en acier, renforcée à chaud. « Là, les agents de terrain vont essayer d'enlever le tampon qui est le couvercle du regard, détaille Mohamed Rammeh, le co-fondateur de la startup. On va ensuite nettoyer un peu le regard et les réseaux pour installer les filtres sur un regard propre et ensuite installer le filtre qui aura comme rôle la rétention des déchets, la capture des déchets, ce qui va aussi laisser passer l'eau, sans déchets. » Limiter la pollution des sources d'eau Un procédé qui réduit le risque d'inondations, mais pas seulement. « Cela va réduire aussi la pollution des réseaux, qui peut entraîner aussi la pollution des ressources marines avoisinantes, poursuit Mohamed Rammeh. Donc, s'il y a des lacs, s'il y a des rivières, on va éliminer la pollution qui va rentrer dans ces sources d'eau, et le filtre a une très grande durabilité, dans les quinze ans. » Fondée en 2020, la startup Wayout et son concept Zigofiltre a été créée par quatre ingénieurs tunisiens qui ont voulu agir face au changement climatique. Ils se sont inspirés d'un modèle australien avec des filets. « L'infrastructure est un peu déchue, observe Mohamed Rammeh, mais aujourd'hui, il s'agit de l'améliorer pour la rendre plus résiliente. Le mot résilience est le mot clef parce que finalement nous, avec le changement climatique, on ne peut pas prévoir les inondations, on ne peut pas prévoir les fortes pluies, autant avoir une infrastructure qui est préparée. » Dans 25 municipalités Et pour les agents municipaux, le filtre est le bienvenu. « De toute façon, actuellement, on n'avait rien, donc ça ne peut pas être pire, confie Mahjoub Awachi. « Il faudrait aussi que les services publics comme l'ONAS, qui s'occupe de l'assainissement, fassent plus de suivi. » Pour financer les filtres, la startup noue des partenariats avec des entreprises qui acceptent de payer l'achat, l'installation et le suivi dans le cadre de leur responsabilité sociétale et environnementale. Une quinzaine de filtres coûtent environ 6 000 dinars soit environ 1 800 euros. Les techniciens de Zigofiltre ont pour l'heure équipé 25 municipalités, sur les 350 en Tunisie.

    Roads Uncharted
    S6 E20: More Flies with Honey

    Roads Uncharted

    Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 53:36


    A younger Rou is leaving the office where he has been hired to perform some clerical work and off in the distance sees a familiar face among the market-goers. A tall, athletically built dark-skinned person with round glasses is bribing a vendor with some cinnamon buns. The person spots Rou and immediately rushes over, hastily grabbing their purchase before doing so. Rou tries his best to disappear into the crowd but can't escape Talbain's excited greeting. After a short banter, Talbain steers Rou toward the nearest bar in an overly friendly gesture of camaraderie. Back in the present day, Rou shakes off that memory and is greeted, briefly, by the smell of fresh cinnamon buns, sandalwood and lily. He tries to use his heightened senses to help find an exit but is unsuccessful, and the group quickly realizes the trap they're set in when they hear stone beginning to shift. Rou notices that the tunnel is shifting and insists they run. Slowed from carrying Cela, Rou and Eight do their best to meander through the changing pathway and for a short time are separated from Mongo. Meanwhile, Trix looks around their dark cell and realizes that the breathing is coming from someone who calls themself Talbain. Talbain has been chained up by his ankles, his wrists tied to those chains and he has been left to dangle from the ceiling. Trix successfully picks the locks and Talbain is freed, but they're not as successful in fixing their mechanical arm. Once Talbain's arm has been adjusted, he convinces Trix to escape their cell. Before the pair can plan their escape, a familiar voice is heard in the dark.      Follow Dax @gmdax, Kappa @TheKappaChris, Sebastian @sebastianyue, WallE @walle132 and Wren @ThornyDryad EPISODE CREDITS: Produced by DaxOpening theme music, editing and mixing by WrenLogo Artwork design by JessieCharacter Artwork design by RiyuskiSegment music and sound effects licensed through Epidemic SoundLINKS:Be sure to follow and tag Roads Uncharted on Bluesky!

    La Matrescence
    EP260 - Moins de fatigue, plus d'énergie : tout commence dans l'assiette, Agathe Sage-Femme

    La Matrescence

    Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 54:55


    Vous êtes tout le temps épuisée, vos cheveux tombent, vous avez d'énormes sautes d'humeurs ? Et si c'était des carences nutritives ?Être fatiguée pendant la grossesse ou le postpartum peut paraître normal mais en réalité, il y a souvent des carences qui se cachent derrière notre fatigue intense.Cela fait 3 ans que j'ai accouché de ma dernière fille et pourtant mes analyses de sang montrent que je suis encore carencée à de multiples niveaux. Avec Agathe, sage femme, co-fondatrice de la marque Holimama et spécialiste en micronutrition on a longuement parlé de l'impact de la nourriture sur notre santé.En quoi une carence en fer, en zinc ou en magnésium impact notre corps de maman ? En quoi notre alimentation peut jouer un rôle majeur dans notre bonne santé ?Comment remédier à nos carences, faut-il prendre des compléments alimentaires ? Si oui, comment ?Toutes ces questions qui sont primordiales pour la bonne santé de maman et du bébé, alors filez écouter cet épisode passionnant et INONDEZ vos groupes whatsapp pour que ce savoir soit partagé.LIENS UTILESHoli mama, Programmes wellness en ligne 100% dédiés au fémininPimpe ton post-partum ! Agathe Verhack, Justine Legume

    Ça va Beaucoup Mieux
    VACANCES - La déconnexion totale en congés, c'est bon pour le cerveau !

    Ça va Beaucoup Mieux

    Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 3:15


    Dans "Ca va beaucoup mieux" ce matin, notre journaliste Santé Agathe Landais nous parle de l'importance de bien déconnecter du travail pendant ses vacances. Cela permet de reposer son cerveau, et de préserver sa santé mentale. Ecoutez Ça va beaucoup mieux avec Agathe Landais du 11 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Invité Afrique
    Cameroun: «C'est le moment pour Paul Biya de prendre sa retraite et d'être respecté»

    Invité Afrique

    Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 11:37


    Candidat ou pas ? Au Cameroun, l'avenir du président Biya provoque de multiples débats depuis que le porte-parole du gouvernement et celui du parti au pouvoir ont affiché publiquement leur désaccord. C'était au début de la semaine sur RFI. Ce vendredi, voici la réaction de Christopher Fomunyoh. Mais comme le grand essayiste camerounais est aussi le directeur Afrique du National Democratic Institute, un think tank américain proche du Parti démocrate, il s'exprime d'abord sur le sommet organisé mercredi par Donald Trump. En ligne de Washington, Christopher Fomunyoh répond à C. Boisbouvier.  RFI : « Plus de commerce, moins d'aide », a dit en substance Donald Trump aux cinq chefs d'État africains qu'il a reçus ce mercredi à la Maison Blanche. Qu'est-ce que vous pensez de cette nouvelle approche des États-Unis avec l'Afrique ?  Christopher Fomunyoh : Effectivement, je pense que peut-être, compte tenu des richesses naturelles existant sur le continent, ça va ouvrir de nouvelles perspectives. Et nous l'avons ressenti parce que, mercredi, les cinq chefs d'États à tour de rôle, chacun parlait des richesses naturelles de son pays. Et il est envisagé un autre sommet, peut-être au mois de septembre à New York, et peut-être que ça va changer le paradigme.  Les contrats miniers, c'est l'un des arguments que les États-Unis mettent à présent sur la table. Est-ce qu'après 25 ans d'échec dans les Grands Lacs, cette stratégie pourrait réussir ?  Peut-être que les deux États du Congo et du Rwanda, voyant un intérêt commun dans la possibilité de nouvelles richesses dans l'exploitation des minerais, pourront s'entendre à régler leurs conflits par des voies de négociations. Donc c'est à encourager si ça peut calmer les choses et éviter la perte en vies humaines qu'a connu le Congo à l'est de son territoire, c'est vraiment à saluer.  Alors à propos de ces matières premières, pour l'instant, c'est la Chine qui exploite le plus de terres rares en Afrique. Est-ce que les États-Unis ont raison ou pas de vouloir entrer en compétition avec la Chine sur le terrain africain ?  Effectivement, la compétition avec la Chine, je ne serais pas surpris si cela était entré dans le calcul par rapport même à l'invitation des cinq pays dont les chefs d'États se trouvent à Washington en ce moment.  Donc, a priori, Washington a pris soin d'inviter cinq chefs d'États qui résistent à la force d'attraction de la Chine ? Je ne sais pas si c'est cela, l'indicateur qui a motivé le choix de ces cinq pays, mais c'est quand même des pays qui, à divers degrés, contiennent des ressources qui peuvent attirer le secteur privé américain.  Sur RFI et France 24, au mois de mars dernier, le nouveau président du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, a révélé que les Chinois avaient souhaité installer une base militaire sur les côtes gabonaises, mais que le Gabon avait décliné la proposition. Est-ce que vous pensez que c'est l'une des raisons pour lesquelles ce président était invité à la Maison Blanche ce mercredi ? Effectivement, ça se voit que, depuis la transition au Gabon, le Gabon essaie de peser aussi dans les conversations diplomatiques avec Washington. On l'a ressenti aussi mercredi lorsque le nouveau président gabonais a fait étalage de son ouverture.  Vous êtes Camerounais et vous suivez avec beaucoup d'attention le début de la campagne pour la présidentielle d'octobre prochain. Cette semaine, on a entendu le porte-parole du gouvernement nous dire que la candidature de Paul Biya à un huitième mandat n'était sûre qu'à 50%. Puis le porte-parole du parti au pouvoir RDPC nous dire que cette candidature était sûre à 100%. Comment vous réagissez ?  Cela ne me surprend pas du tout. Tout au contraire, ça démontre ce que nous avons toujours décrié avec le régime en place, parce que nous avons vu le ministre René Sadi, par exemple, qui semble prendre la mesure de l'angoisse dans laquelle vivent les populations camerounaises quant à l'effectivité de la gouvernance et de la gestion du pouvoir par le président Paul Biya. Il a essayé d'être rationnel et même de rassurer dans une certaine mesure ces populations-là. Mais quelques heures après, nous avons été très surpris que le ministre Fame Ndongo sorte en se lançant dans un sophisme exacerbé, qui prête à confusion non seulement pour les Camerounais, mais aussi pour tous les Africains qui regardent avec curiosité ce qui se passe au Cameroun.  Si Paul Biya vous demandait conseil aujourd'hui, qu'est-ce que vous lui diriez ?  Je lui dirais clairement d'aller se reposer parce que, si je voulais être cynique, je dirais comme certains que la candidature de Paul Biya serait un cadeau. Le plus beau cadeau que le parti au pouvoir pourrait rendre à l'opposition. Parce que ce serait très facile de le battre dans une campagne où il ne pourra pas battre campagne, où il ne pourra pas faire des tournées dans les dix régions du pays, où il ne pourra pas interagir avec les journalistes et les populations. Mais je ne suis pas cynique à ce point. Je suis optimiste de nature et je lui dirais carrément : « en tant que grand-père, en tant qu'arrière-grand-père, c'est le moment de prendre votre retraite et d'être respecté par les Camerounais et par les Africains et par le monde entier ».

    Journal d'Haïti et des Amériques
    États-Unis: le planning familial victime de la nouvelle loi budgétaire

    Journal d'Haïti et des Amériques

    Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 30:00


    Le nouveau budget américain, adopté le jeudi 3 juillet 2025, prévoit de suspendre pour un an tous les fonds fédéraux attribués au planning familial et à sa principale organisation, Planned Parenthood. Un choix idéologique nataliste, symbolique de cette administration. Planned Parenthood est une association et la principale fédération en faveur du planning familial aux États-Unis. Elle facilite ainsi l'essentiel des procédures d'avortement et se trouve donc dans le viseur de l'administration de Donald Trump, ouvertement hostile à l'avortement. L'une des dispositions de la nouvelle loi budgétaire américaine, votée par les parlementaires le 3 juillet, est de suspendre son financement pendant un an. Cela est une menace existentielle pour ce service essentiel aux femmes : « 40% des fonds de Planned Parenthood viennent de l'État fédéral, rappelle Ludivine Gili, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord à la Fondation Jean-Jaurès, auteure de « La révolution conservatrice aux États-Unis. De l'avortement au droit de vote, la démocratie pervertie » (éditions de L'Aube). Si ces fonds sont suspendus, cela provoquera beaucoup de dégâts en termes d'accès à l'avortement ». Planned Parenthood a attaqué l'administration en justice ce lundi 7 juillet, considérant que le retrait de ce financement était « inconstitutionnel » et la Cour a suspendu cette provision en attendant une décision sur le fond. Malgré cela, pour Ludivine Gili, le combat sera difficile face à une justice de moins en moins favorable dans ce domaine, surtout depuis le retrait du droit fédéral à l'avortement par la Cour suprême, en juin 2022. Après cette décision, les républicains affirmaient que c'était maintenant à chaque Etat fédéré de décider librement de leur politique. « Mais depuis, l'administration fédérale essaie de bloquer ce droit par le biais financier, même dans les États qui ont inscrit le droit à l'avortement dans leur constitution », explique la chercheuse.  « La lutte contre l'avortement est idéologique, conclut Ludivine Gili. Il était inscrit dans le projet 2025 de la Heritage Foundation, qui présente le rôle de la femme comme concentré sur la famille ». Dans cette vision nataliste, « la femme ne doit pas faire carrière, car sinon elle aura moins d'enfants ».    Menace de nouveaux droits de douane contre le Canada Le président américain a prévenu qu'il imposerait d'importants tarifs, le 1er août 2025, à tous les pays qui ne négocient pas avec lui. Et le dernier visé est le Canada, menacé de 35% de droits supplémentaires. Le journal québécois La Presse publie l'intégralité de la lettre de Donald Trump envoyée au Premier ministre Mark Carney le 10 juillet. L'Américain lui reproche d'avoir répliqué à la première salve de tarifs et relevé les droits de douane canadiens sur les motos, les vêtements ou l'alcool venant des États-Unis. Un juriste, Mark Warner, constate l'échec des récentes concessions canadiennes : « la décision du gouvernement Carney d'abandonner la taxe sur les services numériques au Canada à la fin juin ne semble pas avoir rassasié l'administration Trump », dit il. La menace de Trump est inquiétante, car 76% des exportations canadiennes partent aux États-Unis, mais ce juriste reste optimiste : « Il y a encore du temps pour négocier, c'est une manière pour l'administration Trump de dire : donnez-nous quelque chose en plus ».  Le moment est délicat, surtout que l'attaque est combinée. Au 1er août, Washington devrait en effet imposer en plus des taxes de 50% sur le cuivre mondial. Or, rappelle le journal Le Devoir, le Canada est le 12è producteur mondial de ce minerai et le Québec en raffine beaucoup, avec plus de 3 000 emplois à la clé dans la filière. Compromis ou pas, les Canadiens, eux, boudent déjà leurs voisins : La Presse rapporte ainsi que le nombre de touristes canadiens se rendant aux États-Unis en voiture a chuté de 33% en juin, 6è mois consécutif de baisse. « Les Canadiens sont fâchés, et ils font une croix sur les États-Unis », conclut un professeur de marketing.   En Argentine, défaite majeure pour le président Javier Milei Les sénateurs ont voté jeudi 10 juillet, à l'unanimité, une hausse de 7.2% des retraites. Cette proposition, déjà approuvée par les députés, est combattue bec et ongles par le président argentin, qui veut sabrer dans toutes les dépenses publiques «C'est la raclée», titre le journal argentin de gauche Pagina 12, qui raconte l'épique combat parlementaire: Javier Milei a menacé les sénateurs, parlé de « coup d'état institutionnel », le système électronique de la Chambre est tombé bizarrement en panne avant le vote, forçant à un scrutin à main levée, mais la loi est passée malgré tout. Cela fait des semaines que les retraités protestent, car les pensions minimales sont en dessous du niveau de pauvreté, mais le président ne veut rien savoir: et il assure maintenant qu'il opposera son veto à cette loi, pour la 2è fois. Dans le quotidien La Nacion, plus conservateur, on s'inquiète d'un gouvernement aux bonnes intentions financières, mais qui s'isole car il traite mal ses partenaires. le croquis du journal est parlant : il montre un Javier Milei enragé, monté sur le Sénat tel un King Kong, qui essaie en vain d'abattre des avions ennemis. Épique.   En Haïti, « le chaos érigé en business » Le quotidien Alterpresse revient sur l'annonce de l'ONU, qui a déclaré que les gangs avaient un «contrôle quasi total» de la capitale. L'économiste et politique Camille Chalmers réfute ce constat dans une interview. Pour lui, cette déclaration « relève d'un alarmisme calculé, qui vise à préparer le terrain à une nouvelle intervention militaire internationale ». Il n'empêche, le chaos s'installe, et il est même devenu «un business», affirme Michel Gros dans une tribune d'Alterpresse. «Pendant des années, la bureaucratie onusienne, à travers ses missions et ses projets dits humanitaires, a prospéré sur le dos de la crise haïtienne, soutient cet analyste. et de conclure : Haïti doit reconquérir sa souveraineté pour empêcher que ses malheurs ne deviennent un fonds de commerce.»

    C dans l'air
    Noémie Schulz - Émile, 2 ans après...les dernières pistes

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 13:04


    C dans l'air l'invitée du 8 juillet 2025 : Noémie Schulz, grand reporter au service police-justice de France Télévisions.Le 8 juillet 2023, il y a tout juste deux ans, disparaissait Emile, deux ans, dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence. "Rien ne nous aura été épargné" depuis la disparition tragique d'Emile, ont déploré mardi ses parents, dénonçant le rôle des "médias" et des "réseaux" dans une rare prise de parole."Cela fait deux ans que la disparition d'Emile a déchiré nos vies, que le sol s'est dérobé sous nos pieds et que nous avons été noyés dans l'angoisse", écrivent Marie et Colomban Soleil, dans un communiqué transmis aujourd'hui par leur avocat. "Nous avons vu étalés et décryptés nos visages, notre passé, nos parcours, nos opinions politiques réelles ou fantasmées, notre foi catholique, nos habitudes, nos qualités, nos défauts, ceux de nos chères familles, de nos amis", déplorent-ils. Emile était arrivé la veille de sa disparition pour les vacances chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du Haut-Vernet, un hameau perché à 1.200 m d'altitude dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pendant neuf mois, et malgré plusieurs jours de battues et ratissages, l'enquête sur sa disparition ne donne rien de concret, jusqu'à la découverte fortuite, le 30 mars 2024 par une promeneuse, du crâne et de dents de l'enfant, à environ 1,7 km du hameau. Lors de sa dernière conférence de presse le 27 mars dernier, le procureur avait révélé qu'Emile avait été victime d'un "traumatisme facial violent", évoquant "la probable intervention d'un tiers". Il avait également précisé que la piste familiale n'était "pas refermée".Noémie Schulz, grand reporter au service police-justice de France Télévisions, fera avec nous le point sur l'enquête sur la mort d'Emile, et reviendra sur le déroulé des investigations.

    Invité Afrique
    Disparition de Foniké Menguè et Billo Bah en Guinée: «Nous voulons garder l'espoir de surtout les retrouver en vie»

    Invité Afrique

    Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 8:24


    Le 9 juillet 2024, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, les deux leaders de la société civile guinéenne, ont été arrêtés à Conakry par des hommes en armes et en uniformes. Sont-ils toujours en vie ? Depuis un an, on est sans nouvelles d'eux. « Pour nous, cette incertitude est insoutenable », disent leurs épouses et leurs proches. Un an après, la FIDH, la Fédération internationale pour les droits humains, appelle les États de la Cédéao à « se réveiller » pour faire libérer ces deux disparus. Maître Drissa Traoré est le secrétaire général de la FIDH. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous gardez l'espoir que Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah sont vivants ? Maître Drissa Traoré : Oui, nous voulons garder l'espoir de surtout les retrouver en vie, ces deux militants des droits humains et de la société civile. Parce que, en l'état actuel, on n'a aucun élément qui puisse nous amener à croire qu'ils ne sont plus en vie. Et donc pour nous, l'espoir est toujours là et vivace. Est-ce qu'il y a eu des signes de vie depuis un an ? Non, nous n'avons pas de signes de vie, en dehors de quelques rumeurs, et de l'autre côté également, on n'a pas des éléments pouvant nous laisser croire qu'ils sont morts. Donc ce qui nous permet de garder de l'espoir jusqu'à ce moment précis. Le 9 janvier dernier, sur RFI, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a déclaré que le ministre de la Justice ou le procureur général ferait bientôt un point de situation pour donner plus ample information sur l'évolution de l'enquête… Nous l'avons cru, nous l'avons espéré et malheureusement, depuis plusieurs mois, nous attendons ces déclarations. Nous attendons ce point-là, et rien ne vient. Et nous pensons que c'est le lieu d'interpeller le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'homme, je précise, et le Procureur général, pour qu'ils puissent nous situer sur l'état de progression et d'avancement de cette enquête-là. Parce que leur silence, ce lourd silence, devient de plus en plus insupportable pour nous. Alors, depuis un an, il y a une mobilisation internationale en faveur des deux disparus, notamment de la part des États-Unis. La Commission africaine des droits de l'homme et des peuples et le Groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées ont publié un communiqué commun, c'était en octobre dernier, dans lequel ils ont fait part de leurs craintes grandissantes sur les risques de tortures et même d'exécutions concernant ces deux disparus. Est-ce que la communauté internationale se mobilise assez à vos yeux ? Non. Au départ, nous avons vu beaucoup de mobilisation. Mais au fur et à mesure que le temps passe, cette mobilisation s'affaiblit. Cela nous inquiète et nous voulons interpeller la communauté internationale, surtout les organisations sous-régionales, pour que la question de ces deux disparus et des autres disparus puisse être à l'ordre du jour et que le gouvernement guinéen continue d'être interpellé, afin qu'au moins, on puisse savoir ce qui s'est passé, ce qui leur est arrivé, où ils sont, s'ils sont en vie ou non. Et nous pensons que cette mobilisation internationale doit être ravivée par l'ensemble des responsables de ces organisations-là et de ces pays-là. Est-ce que vous pensez, comme Me Brengarth, l'un des avocats français des familles des deux disparus, que « le pouvoir guinéen est dans une guerre d'usure, dans l'attente que les choses se tassent et que plus personne n'en parle » ? Oui, je pense que c'est la stratégie du gouvernement guinéen. Mais nous, de notre côté, nous n'allons jamais cesser notre mobilisation. Nous n'allons jamais cesser notre engagement tant que la lumière ne sera pas faite et notre mobilisation sera également, je pense, à la hauteur du silence du gouvernement guinéen. Pensez-vous que la France a joué un rôle dans la réintégration de la Guinée au sein de la grande famille francophone ? C'était au mois de septembre dernier… Non, nous ne le savons pas. Mais nous regrettons surtout que la Guinée puisse être réintégrée dans l'OIF alors que la transition n'a pas pris fin, alors que les violations des droits humains continuent de se perpétrer et surtout alors qu'il y a des enlèvements et des tortures en Guinée ces derniers temps. Et pensez-vous que la France a peur de perdre un quatrième allié en Afrique de l'Ouest si elle fait trop de démarches sur les droits de l'homme en Guinée-Conakry ? Une lecture de la situation en Afrique de l'Ouest, en tout cas, peut laisser penser que la France aujourd'hui marche sur des œufs, qu'elle ne veut pas faire les erreurs qu'elle a pu faire avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger et qu'elle veut tout faire pour maintenir ses relations avec la Guinée. Et cela est inquiétant en ce qui concerne la situation des droits de l'homme dans ce pays. Et qu'en est-il du silence de la Cédéao, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest ? Je peux dire que c'est enrageant pour nous, parce que, depuis plusieurs années, les autorités de la Cédéao ont indiqué construire la Cédéao des peuples, et nous pensons que la Cédéao des peuples, c'est la Cédéao de la protection des droits humains, c'est la Cédéao où on protège les populations. Et donc cette Cédéao des peuples ne peut pas se taire, ne peut pas être indifférente à l'enlèvement de ces acteurs qui se battent pour la démocratie, qui se battent pour les droits humains en Guinée. Pour nous, c'est incompréhensible et nous souhaitons que la Cédéao se réveille et que la Cédéao également puisse interpeller les autorités guinéennes afin que la lumière soit faite sur ces événements. À lire aussiUn an après leur enlèvement, la Guinée toujours sans nouvelle de Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah

    C dans l'air
    Anne-Elisabeth Moutet: Macron à Windsor: La France avant l'Amérique?

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 13:06


    C dans l'air l'invitée du 7 juillet 2025 : Anne-Elisabeth Moutet, éditorialiste pour le Daily Telegraph.Le président Emmanuel Macron effectue, en compagnie de son épouse, une visite d'État au Royaume-Uni du mardi 8 au jeudi 10 juillet. Après les années de tension liées au Brexit, les relations entre les deux pays se sont améliorées ces dernières années et elles se sont particulièrement renforcées avec l'arrivée au pouvoir en juillet 2024 du travailliste Keir Starmer. Jeudi, les deux dirigeants participeront au sommet franco-britannique à Downing Street et présideront une réunion des pays "volontaires" pour un renforcement des capacités de défense de l'Ukraine face à la Russie. L'immigration, et la question des traversées de la Manche, sera certainement un des grands dossiers de cette visite d'Emmanuel Macron. Cela fait partie des choses que le gouvernement Starmer veut absolument essayer de régler.Emmanuel Macron sera accueilli en grande pompe, par le roi Charles III, et s'adressera au parlement britannique demain. Anne-Elisabeth Moutet, éditorialiste pour le Daily Telegraph, fera le point avec nous sur l'état de la relation franco-britannique, et les grands chantiers de discussion en cours entre Emmanuel Macron et Keir Starmer.

    C dans l'air
    Budget : attention, ça va faire mal... - L'intégrale -

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 65:31


    C dans l'air du 8 juillet 2025 : Budget : attention, ça va faire mal...François Bayrou s'est rendu à Chartres ce mardi pour présenter la nouvelle réforme de l'administration territoriale de l'État. L'idée est d'octroyer davantage de pouvoir aux 133 préfets de l'Hexagone, leur conférant ainsi une autorité plus importante que celle des agences de l'État et des directions générales publiques, afin de simplifier l'action des pouvoirs publics, dans l'espoir de faire des économies. "Les préfets ont pour responsabilité de faire travailler ensemble ceux qui travaillent pour l'État", a expliqué le Premier ministre. "C'est une légitimité nouvelle donnée à la décentralisation. Les élus n'auront plus qu'un seul interlocuteur. C'est un moyen de rendre la dépense publique plus efficace. Cette nouvelle organisation de l'action publique est une manière de rendre plus efficace l'utilisation de l'argent", a ajouté le chef du gouvernement, qui alerte depuis des semaines sur la nécessité de redresser les finances publiques.François Bayrou a d'ailleurs insisté sur le fait que la France "est en danger mortel. Cela va demander des efforts à tout le monde", a-t-il une nouvelle fois reconnu à huit jours de dévoiler les grandes lignes du budget 2026.Après avoir consulté pendant des semaines, Bercy a rendu sa copie. Il revient désormais au Premier ministre d'effectuer les derniers arbitrages pour dégager 40 milliards d'euros d'économies. Année blanche, instauration d'une TVA sociale, baisse des dépenses de la Sécurité sociale, création d'une "taxe Zucman", rabotage des niches fiscales et crédits d'impôt… Plusieurs pistes ont déjà été lancées.Alors, que va décider François Bayrou ? Où trouver les 40 milliards d'euros ? Certains, à droite et à l'extrême droite, appellent à prendre exemple sur les politiques mises en œuvre par Javier Milei en Argentine et Giorgia Meloni en Italie. Mais quel est le bilan de la "politique de la tronçonneuse" de Javier Milei ? Comment l'Italie a-t-elle redressé ses comptes publics ? Depuis vendredi 4 juillet, "la France emprunte à des taux plus élevés que l'Italie", a glissé le ministre de l'Économie Eric Lombard afin d'alerter les Français sur le remboursement de la dette de l'Etat.LES EXPERTS :- Dominique Seux - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos- François Ecalle - Ancien magistrat à la Cour des comptes et président du site spécialisé dans la gestion des finances publiques Fipeco - Anne de Guigné - Journaliste au service économie - Le Figaro- Thomas Porcher - Économiste, professeur à la Paris School of Business

    Grand reportage
    Simandou: miracle ou mirage pour l'économie guinéenne?

    Grand reportage

    Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 19:30


    L'exploitation des immenses réserves de fer des monts du Simandou pourrait marquer un tournant décisif pour l'économie guinéenne. Estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, ces réserves font l'objet de discussions depuis trois décennies. Les autorités prévoient une entrée en production pour la fin de l'année 2025, présentant ce projet comme la vitrine de leur ambition économique. (Rediffusion) Face au manque de transparence, la population guinéenne, qui a connu les désillusions de l'exploitation de bauxite, oscille entre espoir et scepticisme. Sur le chantier du chemin de fer, la poussière et les boues envahissent les champs, rendant impossible toute culture. Mamoudou Youla, habitant du village de Sounganyia marche sur la terre craquelée qui a envahi sa rizière. « Tout ça, là, c'est le lieu de travail. Depuis que les sociétés minières sont arrivées il y a cinq ans, on ne travaille pas ici, rien, tout est gâté. », se lamente-t-il. Les dédommagements promis par les miniers ne suffisent pas à compenser les pertes subies par les agriculteurs. Mamaseta Camara, une autre habitante, exprime son désenchantement face aux promesses non tenues. « Quand les entreprises sont arrivées ici, j'étais contente, je me suis dit que c'était une opportunité pour nous. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. On subit de nombreux impacts. » Tout se fissure. Les murs des maisons, comme la confiance des habitants envers les sociétés. Il n'y aurait pas eu assez d'emploi pour les jeunes de Soungayah. La corruption autour du chantier est un autre sujet de préoccupation. « Quand vous allez sur le chantier pour du travail, il y a des intermédiaires qui vous demandent de l'argent. Environ 1 million et demi de francs guinéens », témoigne anonymement ce jeune homme. Il a le verbe haut et une profonde colère en lui. « À Conakry, on dit que nous sommes les boss. Qu'il y a un grand projet chez nous, le grand port de la Guinée, et donc qu'on est les rois, mais les gens ne savent pas ce qui se passe réellement ici. Pas d'emploi, pas d'eau, pas d'hôpital. J'en veux aux autorités guinéennes. Parce que depuis que le projet a commencé ici, personne ne s'est déplacé pour voir ce que nous traversons ici. Ils s'en foutent de nous ». Plus de 33 000 emplois ont déjà été créés sur le corridor, avançait Mamadi Doumbouya, le président de la transition, lors de ses derniers vœux à la nation. Des retombées XXL espérées pour l'économie guinéenne Initié en 1997, le projet Simandou a connu de nombreux rebondissements. D'abord attribués à Rio Tinto, les blocs 1 et 2 ont ensuite été confiés à BSGR, avant d'être réattribués à Winning Consortium Simandou en 2019, un partenariat sino-singapourien avec une participation guinéenne. Après le coup d'État en 2021, les travaux ont été interrompus par la junte. Puis, le géant de l'acier Baowu Steel a investi 6 milliards de dollars dans le projet, renforçant l'engagement de la Chine. Les espoirs sont énormes. Les autorités guinéennes misent sur des retombées économiques annuelles de 600 à 700 millions de dollars via des taxes et redevances. « Les ressources générées par les mines du projet Simandou et la transformation locale des minerais par la construction des raffineries nous ouvrent des perspectives heureuses d'avenir. », se réjouissait Mamadi Doumbouya. La construction d'une aciérie permettrait également de transformer une partie du fer sur place. « Nous osons espérer que cela soit la bonne cette fois, explique l'économiste Mohammed Camara. Pour un projet minier, l'important, c'est qu'est-ce qu'on en tire comme fiscalité, quels sont les impôts et taxes que ce projet va payer à l'État ? Il faut voir le projet sur du long terme et s'assurer de l'utilisation efficace des ressources. Le peu que l'on gagne, il faut l'investir où on peut impacter le plus. » Le « pont vers la prospérité » vanté par les autorités guinéennes n'est pas garanti. « Les autorités comptent beaucoup sur le Simandou parce que c'est un projet qui va doubler le produit intérieur brut du pays, mais attention, il ne faut pas croire que cela va régler tous les problèmes d'un seul coup », poursuit Mohammed Camara. Des contrats miniers toujours secrets D'autant qu'un doute subsiste sur les retombées économiques réelles. Les contrats signés entre l'État et les sociétés minières n'ont en effet pas été publiés. Ces trois conventions minières, ferroviaires et portuaires finalisées en 2023 ne sont connues que de quelques-uns dans le pays. « On se demande bien qui les a vues, c'est l'omerta la plus totale », témoigne un ancien proche du ministère des Mines. La publication des contrats est obligatoire selon le code minier guinéen. Or, ces conventions validées par la Cour suprême adoptées par le CNT – l'Assemblée nationale guinéenne – en février 2024 sont introuvables. Manque de transparence flagrant pour certains acteurs de la société civile. Incompréhension pour Oumar Totiya Barry de l'Observatoire des mines et métaux : « Officiellement, le Premier ministre parle de contrat stratégique, donc de secret d'État. Le ministre des Mines évoque le fait que le processus de négociation n'est pas terminé. Mais on sait quand même que ces documents sont passés au niveau du CNT et donc, que le processus est à son terme. On ne comprend pas pourquoi la Guinée ne rend pas encore public ces contrats. Cela aiderait aujourd'hui à améliorer le niveau de compréhension. » À lire aussiGuinée: de Sekou Touré à Mamadi Doumbouya, l'incroyable histoire du gisement de fer de Simandou Même du côté des sociétés minières, on peine à comprendre ce manque de transparence. Mais le gouvernement reste droit dans ses bottes sur cette question. « Quand on négocie avec quelqu'un, il y a toujours des clauses de confidentialité, explique le ministre du plan Ismaël Nabé. Nous sommes en train de discuter avec les partenaires industriels et on publiera au temps opportun. On renégocie parce que la Guinée était perdante. Nous sommes avec des partenaires et on doit avoir un commun accord, et respecter ce que l'on s'est dit. Si on est d'accord, ça sera publié. » Les éléments juridiques des conventions signées ont déjà été publiés dans un numéro spécial du Journal officiel qui n'a pas été rendu public, mais que RFI a pu se procurer. Certains y voient la preuve que tout est déjà négocié et que les autorités n'ont pas envie de dévoiler des contrats qui seraient défavorables à la Guinée. Un des négociateurs nous informe que la plupart des contrats de revente par lesquels les clients achètent le minerai produit ne sont pas encore signés. Le prix de revente du fer de Simandou – élément clé pour le calcul des recettes de l'État – ne serait pas fixé. Djiba Diakité, le président du comité stratégique de Simandou, a récemment expliqué dans une interview à Forbes Afrique que « si on mettait bout à bout tous les documents contractuels de Simandou... ça ferait 14 kilomètres ». Un train pour le minerai et pour les passagers ? La Guinée veut croire à la renaissance de son réseau ferroviaire grâce au gigantesque projet minier. Le gisement de fer, l'un des plus riches au monde, doit être relié au port de Moribayah par une ligne de chemin de fer de 650 kilomètres. Une infrastructure qui cristallise les espoirs de désenclavement de la Haute et Moyenne-Guinée. Pensée comme une double voie, cette ligne doit permettre non seulement l'acheminement du minerai vers la côte, mais aussi, à terme, le transport de marchandises et de passagers. « Le chemin de fer est multi-utilisateur. Une partie va servir aux miniers, une autre aux marchandises, mais aussi aux personnes. L'objectif est de développer plus de 2 000 km de voie ferrée dans le pays », déclare Ismaël Nabé, ministre du Plan à RFI. Cette ambition de désenclaver les régions agricoles, comme la zone de Kankan ou de N'zérékoré, suscite l'enthousiasme. Certains imaginent déjà des trains chargés d'ignames ou de bananes rejoindre plus facilement les marchés urbains. Mais sur le terrain, les observateurs sont plus prudents. « L'idée d'un train passager est séduisante, mais peu réaliste dans l'état actuel du tracé », estime Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire des mines et métaux. Selon lui, la ligne évite les grands centres urbains. « Il y a bien une quinzaine de gares prévues, mais elles sont souvent à des dizaines de kilomètres des villes. Madina Oula, par exemple, se trouve à plus de 80 km de Kindia. Pour Mamou, c'est le même problème avec la gare de Farenta. » En cause, une logique de tracé prioritairement industrielle. Le chemin de fer suit le chemin le plus court et le moins coûteux entre la mine et le port, au détriment d'une intégration fine au territoire. « Le mariage entre aménagement du territoire et conception du chemin de fer n'a pas suffisamment fonctionné », regrette Oumar Totiya Barry. À Kaloum, cœur battant de Conakry, certains commerçants restent sceptiques. Marqués par les promesses non tenues des précédents projets miniers, ils redoutent que Simandou ne soit qu'un mirage de plus. Dans les zones d'exploitation de la bauxite, comme à Boké, l'exploitation a certes rapporté des devises, mais elle a aussi laissé des séquelles : pollution de l'air, raréfaction de l'eau potable, routes dégradées. « Simandou, c'est du vent », tranche un commerçant, dénonçant une richesse qui ne profite toujours pas à la population. En attendant, Simandou creuse son sillon, porté par de grandes ambitions.  

    Un Jour dans l'Histoire
    Venise , Art et renaissance ½

    Un Jour dans l'Histoire

    Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 31:59


    Nous sommes en 1548. Dans son ouvrage « Dialogo della Pintura », le peintre et écrivain Paolo Pino défend la supériorité de la peinture vénitienne sur la peinture florentine. Il en veut pour preuve, notamment le travail d'un artiste qu'il nomme Giorgione, surnom qui signifie « Grand Georges ». On ignore le véritable patronyme du peintre mais ses contemporains l'appelaient Zorzi. Dans son célèbre recueil biographique « Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes », qui paraît au milieu du XVIe siècle, Giorgio Vasari nous en dit un peu plus. Il écrit : « Pendant que Florence acquérait tant de gloire par les travaux de Vinci, Venise de son côté s'illustrait par le talent de l'un de ses citoyens, qui laissait bien loin de lui les Bellini, si estimés de leurs compatriotes, et tous les artistes qui l'avaient précédé dans cette ville. Cet homme fut Giorgio, né à Castelfranco, dans l'état de Trévise, l'an 1478, sous le dogat de Giovan Mozzenico, frère du doge Piero. Giorgio fut plus tard surnommé Giorgione, à cause tout à la fois de sa haute stature et de son grand mérite. Élevé à Venise, il montra toujours, malgré son humble extraction, les manières les plus élégantes et les plus distinguées. Adonné aux aventures amoureuses, passionné pour la musique, ses chants et son luth le faisaient rechercher pour les concerts et les parties de plaisir de la noblesse vénitienne. » Mais, Giorgione, aussi célèbre soit-il dans cette Venise de la Renaissance, n'est pas le seul représentant de cette riche et féconde page de l'histoire de l'art. En quoi la République de Venise est-elle inoubliable en la matière ? Cela valait bien une émission en deux parties avec Anne Hustache, historienne de l'art Sujets traités : Venise , art, renaissance, peinture, vénitienne, florentine, Paolo Pino, Giorgio Vasari, Giovan Mozzenico Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.