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Objet du quotidien par excellence, le smartphone pourrait voir son avenir proche sérieusement contrarié. Selon une étude récente du cabinet Counterpoint Research, l'année 2026 pourrait être marquée par une baisse de la production mondiale de téléphones portables. En cause, une pénurie de puces mémoire largement alimentée par l'essor fulgurant de l'intelligence artificielle. Le smartphone est partout. Ou presque. Pourtant, derrière cet objet devenu indispensable se cache un marché qui n'est plus en forte croissance. Après des années d'expansion à grande vitesse, le secteur est entré dans une phase de maturité. Concrètement, les consommateurs renouvellent leurs appareils moins souvent. Les innovations sont jugées moins spectaculaires qu'auparavant, et les marges sont de plus en plus sous pression, en particulier sur les produits d'entrée et de milieu de gamme. Le constat est donc posé : le contexte est déjà tendu pour les fabricants, et les perspectives ne sont pas très rassurantes. Une pénurie de puces mémoire au cœur du problème Les prévisions pour 2026 ont récemment été revues à la baisse. Les livraisons mondiales de smartphones pourraient reculer jusqu'à 2%. La principale raison n'est pas un désintérêt des consommateurs, mais le manque de composants essentiels à la fabrication des appareils. Le secteur devrait en effet être confronté à une pénurie de puces mémoire, celles qui permettent à nos smartphones de disposer de mémoire vive. Ces composants sont indispensables. Ils permettent de lancer les applications rapidement, de passer d'une tâche à l'autre et d'assurer la fluidité globale du système. Depuis plusieurs années, les fabricants mettent en avant cette mémoire pour justifier des appareils toujours plus performants. Mais cette ressource est désormais convoitée par un autre acteur de poids : l'intelligence artificielle. Quand l'IA capte les ressources les plus rentables Le problème pour les géants du smartphone, c'est que l'intelligence artificielle est aujourd'hui bien plus rentable pour les producteurs de puces. Pour entraîner et faire fonctionner les modèles d'IA, il faut des infrastructures gigantesques. Les centres de données reposent sur des processeurs extrêmement gourmands en mémoire. OpenAI, Google, Meta ou encore Microsoft sont prêts à payer très cher pour sécuriser ces composants stratégiques. Face à cette demande explosive, les fabricants de puces mémoire font un choix rationnel d'un point de vue économique : ils réservent leur production aux plus offrants et privilégient les marchés liés à l'IA, bien plus rentables que l'électronique grand public. Produire davantage de puces serait possible, mais pas immédiatement. Trois entreprises seulement produisent plus de 90% des puces mémoire dans le monde. Construire de nouvelles usines ou augmenter les capacités existantes demande du temps, beaucoup d'argent et surtout une visibilité à long terme sur la demande, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. La conséquence est directe pour les fabricants de smartphones. À une demande forte et une offre limitée correspond une situation de rareté, et la rareté fait monter les prix. Résultat : une pénurie, mais aussi une explosion des coûts. Concrètement, les smartphones neufs devraient coûter plus cher, tout comme les ordinateurs. Certains produits pourraient également se révéler moins innovants que prévu. Bref, mieux vaut peut-être prendre soin de son smartphone actuel, avant que les prix ne flambent et que ces appareils ne se fassent plus rares. À lire aussiGoogle prend l'avantage dans la course à l'IA grâce à ses puces maison
Le sujet :Bitcoin à 100 000€ puis rechute, startups qui ferment, IA qui débarque partout : 2025 a été une année de turbulences. Matthieu décrypte ce qui s'est vraiment passé cette année et livre sa vision pour 2026 entre opportunités massives et habitudes à adopter dès maintenant.Au programme : Les gadins et les bons investissements de Matthieu en 2025Crypto : que retenir de la baisse en dents de scie du BTC et de l'ETH ?Immobilier parisien : à quoi peut-on s'attendre l'année prochaine ?Défense, cyber, spatial, IA : les secteurs à suivre de très près en 2026Faut-il investir dans les valeurs chinoises ?Ils citent les références suivantes :Allô La Martingale !L'épisode de GDIY avec Octave Klaba (OVH Cloud)L'épisode de GDIY avec Dylan Fournier (Arcads)Studio 71OVNI CapitalAinsi que d'anciens épisodes de La Martingale :#197 - Louer son salon 500€ par jour pour un team building : l'affaire de l'année ?#294 - Spatial, quantique, nucléaire : les secteurs qui vont exploserOn vous souhaite une très bonne écoute ! C'est par ici si vous préférez Apple Podcasts, ou ici si vous préférez Spotify.Et pour recevoir toutes les actus et des recommandations exclusives, abonnez-vous à la newsletter, c'est par ici.La Martingale est un podcast du label Orso Media.Merci à notre partenaire Enky de soutenir le podcast.Bénéficiez de 100€ à 300€ crédités selon le montant investi en cliquant sur ce lienHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le courage est une qualité indispensable si vous voulez accomplir de grandes choses pour Dieu. Les leaders ne sont pas toujours les gens les plus doués, mais ils ont du courage. Ils sont reconnaissants pour toutes les portes qui s'ouvrent et ils vont de l'avant, quand la peur en fait reculer d'autres. Ils franchissent des pas de foi courageux. Il peut arriver qu'ils se trompent, mais le nombre de fois où ils voient juste rend leurs échecs sans importance. Dieu veut que nous progressions, que nous soyons féconds et productifs (voir Genèse 1:28). Il admire le courage ; en fait, il l'exige de ceux qui travaillent à ses côtés. Il avait dit à Josué que c'était lui qui prendrait la succession de Moïse et ferait entrer les Israélites en Terre Promise, mais à une condition : il devait être fort et courageux. L'Éternel était avec Josué pour lui donner le courage nécessaire – et il est aussi avec vous. Père, quand je me trouve dans une situation qui me dépasse, je te remercie de que tu m'as déjà donné le courage dont j'ai besoin. Merci parce que tu es avec moi et que je n'ai rien à craindre. Merci parce que je peux être fort et courageux. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
Ils sont environ 600 fidèles dans la paroisse de la Sainte-Famille. Avant la guerre, la population chrétienne comptait un millier de personnes dont 120 catholiques. Écoutez RTL autour du monde du 24 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans votre émission 100% CAN 2025 : - L'entrée en lice de la Cote d'Ivoire ; - Le Burkina Faso ambitieux pour cette édition marocaine ; - L'Algérie et Mahrez en quête de renouveau après plusieurs désillusions ? ; - Focus sur les débuts réussis de la Tunisie face à l'Ouganda. Au sommaire de votre émission : - Les groupes E et F dans les starting blocks ! Ils tenteront de conserver leur couronne. Les Éléphants vont-ils réussir leur entame à Marrakech ? Dans un groupe F très relevé, déjà un test majeur pour les Oranges face aux Mozambicains de Chiquinho Conde. Pépé, Adingra et Haller ne sont pas du voyage marocain. Une certitude, la bonne assise défensive de la formation d'Emerse Faé. Les Mambas, qui n'ont jamais passé le 1er tour en 5 participations, n'ont pas la même profondeur de banc que leurs adversaires, mais joueront sans pression. - 1er tour de piste pour les Étalons. Et 1er match de la journée. Les Burkinabè vont-ils lâcher les chevaux ? Ils comptent faire mieux que les 8es de finale lors du tournoi ivoirien. Attention aux Équato-Guinéens, les coéquipiers d'Emilio Nsue nagent souvent à contre-courant des pronostics ! - Un bon départ est crucial dans un groupe où l'Algérie va se lancer face au Soudan. Les Fennecs de l'éternel Riyad Mahrez en quête de renouveau après plusieurs désillusions. Les Faucons de Jediane, coachés par le Ghanéen James Appiah, pourront-ils les contrarier sur la pelouse de Rabat ? - Les Tunisiens bien lancés par Ellyes et Elias ! Skhiri et Achouri (doublé), les Aigles se sont imposés contre l'Ouganda, et prennent la tête de la poule C devant le Nigeria, autre vainqueur (de la Tanzanie) hier. Les joueurs de Sami Trabelsi retrouveront les Super Eagles samedi soir à Fès. Cédric De Oliveira, Martin Guez et Joseph-Antoine Bell aux commentaires des intégrales, Éric Mamruth à Casablanca, et aussi dans Radio Foot. Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara, Philippe Doucet et Nicolas Vilas Technique/Réalisation : Laurent Salerno, David Fintzel et Pierre Guérin
Certains Français n'ont toujours pas réussi à récupérer les cadeaux qu'ils ont commandés pour leurs proches. Cela en raison de d'une attaque informatique dont La Poste est victime depuis le début de la semaine. Cette attaque qui se poursuit, même si elle a baissé en intensité. Elle a été revendiquée, mardi 23 décembre, par un groupe qui se fait appeler NoName. Il s'agit de hackers pro-russes connus des autorités. Le parquet de Paris a confirmé que l'attaque informatique est revendiquée au nom de ce groupe de hackers pro-Kremlin, connus pour avoir mené ces dernières années des actions contre plusieurs institutions françaises et européennes. Ils ont toujours recours au même mode opératoire : en ciblant le site de distribution de la Poste ces jours-ci, ces hackers ont saturé la plateforme de millions de demandes de connexions simultanées.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La mobilisation des agriculteurs faiblit partout en France, mais elle se maintient, notamment dans le Sud-Ouest. Ils dénoncent la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse touchant les bovins et s'opposent au traité de libre-échange avec le MercosurHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ambassadeur de la culture palestinienne, le Trio Joubran, virtuose de l'oud, sillonne le monde à travers une musique entre tradition et innovation. Ces trois frères nés à Nazareth ont conquis les plus grandes salles de concert — du Carnegie Hall à l'Olympia, où ils étaient les premiers Palestiniens à se produire en 2013. Pour la tournée des « Vingt printemps » du trio, Samir, Wissam et Adnan Joubran revisitent leur répertoire en compagnie d'un ensemble de cordes et de percussions. Ils rajoutent deux nouveaux titres particulièrement engagés pour la cause palestinienne : « Alternative Silence » et « At Dawn ». Rencontre avec Adnan Joubran, 39 ans, lors du concert à la Philharmonie de Paris. (Rediffusion du 13 décembre 2024) À écouter, notre podcast par Guilhem Delteil« Palestiniens » en 5 épisodes
La mobilisation des agriculteurs faiblit partout en France, mais elle se maintient, notamment dans le Sud-Ouest. Ils dénoncent la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse touchant les bovins et s'opposent au traité de libre-échange avec le MercosurHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le colonel de Guerlasse et l'adjudant Tifrice localisent enfin le contre-bouton permettant de neutraliser le climat polaire artificiel qui règne sur la base. Ils rétablissent un climat normal. De retour auprès de Nicolas Leroidec, ils constatent qu'il est passé de l'âge adulte à l'adolescence.*** Fiction radiophonique de Pierre Dac et Louis Rognoni - Producteur : Jean Bardin - Réalisation : Jean Wilfrid Garrett - Avec : Pierre Dac, José Artur, Claude Dasset, Jacqueline Devissy, Jean Patrick, Alain Rolland et Maurice Biraud - Première diffusion : 24/09/1971 sur France Inter - Un podcast INA
Le colonel de Guerlasse a retrouvé le Biglotron, mais celui-ci est trop affaibli pour fonctionner à cause d'un dérèglement climatique. Ils partent à la recherche du contre-bouton permettant de rétablir le climat. Pendant ce temps, le docteur et les autres tentent de sauver Leroidec, toujours pris dans un bloc de glace.*** Fiction radiophonique de Pierre Dac et Louis Rognoni - Producteur : Jean Bardin - Réalisation : Jean Wilfrid Garrett - Avec : Pierre Dac, José Artur, Claude Dasset, Jacqueline Devissy, Jean Patrick, Alain Rolland et Maurice Biraud - Première diffusion : 23/09/1971 sur France Inter - Un podcast INA
Le colonel de Guerlasse et l'adjudant Tifrice explorent un long couloir souterrain secret menant au complexe Biglotronique. Ils suspectent que le couloir est un piège destiné à désorienter d'éventuels intrus. Soudain, une mystérieuse voix se fait entendre.*** Fiction radiophonique de Pierre Dac et Louis Rognoni - Producteur : Jean Bardin - Réalisation : Jean Wilfrid Garrett - Avec : Pierre Dac, José Artur, Claude Dasset et Alain Rolland - Première diffusion : 21/09/1971 sur France Inter - Un podcast INA
Ok, mais s'il ne fait pas le travail ?? Vous êtes énormément à me poser cette question : "Ok je veux bien faire le job sur moi, mais s'il ne le fait pas, c'est inutile non ?". Oui, c'est utile. C'est toujours utile. Raphaël a fait deux séances de kiné dans sa vie, et la plupart du temps, il ne sait pas de quoi je parle… Son passé aurait pu créer des blessures : parents divorcés, une maman qui a pris son courage à deux mains pour prendre soin de son frère et de lui. Et tu sais quoi ? C'est l'homme le plus sain que je connaisse. Mais avant lui ? J'attirais des immatures émotionnels. Par immatures, je veux dire : Ils avaient peur. Ils n'osaient pas dire ce qu'ils désiraient. Ils ne prenaient pas leurs responsabilités. Donc oui, certains auront besoin de "travailler sur eux". Et d'autres vont comprendre d'eux-mêmes. C'est difficile à admettre pour nous qui baignons dans le chaudron du développement personnel depuis des années, parce qu'on a le sentiment d'avoir passé des heures — et dépensé des sommes astronomiques — pour atteindre cette maturité émotionnelle. Et notre cerveau bug. Il pense que nous devons toutes et tous passer par là pour devenir matures émotionnellement. Alors qu'en réalité, certains y arrivent autrement. (Ok, le truc, c'est que momentanément, ça nous remet dans l'ego : "Quoi ??? Pourquoi moi j'ai dû faire tout ça !? Et pas lui ??") C'est comme ça. Tout comme toi, tu excelles dans un domaine dans lequel les autres galèrent. On a tous notre propre pouvoir magique. Ce truc que tu fais naturellement et que les autres admirent. (Cherche un peu plus
durée : 00:05:16 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - Semaine spéciale Charles Aznavour ! Aujourd'hui, nous réécoutons l'entretien de Frédéric Pommier avec la violoncelliste Astrig Siranossian, qui avait choisi d'évoquer "Comme ils disent", une chanson qu'elle a très souvent entendue dans son enfance. (Rediffusion de l'émission du 19/04/2023.) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« La politique russe de recrutement de combattants et d'ouvrières en Afrique subsaharienne », c'est le sujet de la note publiée jeudi dernier par Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'Institut français des relations internationales. Le premier Africain tué sur le front russo-ukrainien, en 2022, était un étudiant zambien intégré au groupe Wagner. Depuis, plusieurs milliers d'Africains, des hommes mais aussi des femmes, ont été recrutés par Moscou. Au moment de partir, la plupart pensent aller travailler dans le domaine civil et ignorent complètement ce qui les attend. Comment ces recrutements se déroulent-ils ? Quel sort est réservé à ces recrues africaines ? Et, comment réagissent les gouvernements africains concernés ? Thierry Vircoulon est le grand invité Afrique de ce jour. RFI : Pour commencer, disposez-vous d'un chiffre sur le nombre de ces hommes et femmes d'Afrique subsaharienne recrutés par la Russie pour soutenir la guerre contre l'Ukraine ? Thierry Vircoulon : Les autorités ukrainiennes estiment qu'il y a probablement entre 18 000 et 20 000 combattants étrangers dans les rangs de l'armée russe. Sur ce nombre, il y aurait 3 000 ou 4 000 Africains. On a trouvé beaucoup de nationalités différentes, de Sierra-Léonais, de Centrafricains, de Camerounais, d'Africains du Sud, de Kényans, de Sénégalais, donc un peu tous les pays africains. Ce recrutement s'adresse, écrivez-vous, à une jeunesse urbaine pauvre avec des motivations strictement économiques, qui envisagerait la guerre en Ukraine comme une solution plus accessible que l'émigration clandestine en Europe… Ce n'est pas qu'elle envisage la guerre en Ukraine comme une immigration plus facile, c'est qu'elle émigre pour ses motifs habituels, c'est-à-dire chercher de nouvelles opportunités de travail mieux rémunérées. Et, elle se retrouve prise au piège de ce conflit. Beaucoup sont recrutés de manière trompeuse. Ils sont abusés et se retrouvent enrôlés à leur arrivée en Russie, piégés dans cette armée russe. Est-ce qu'il y a aussi une motivation idéologique chez ces jeunes recrues africaines ? La Russie a le vent en poupe dans certains pays. Pour une petite minorité, oui, il y a une adhésion au discours géopolitique russe, mais c'est vraiment pour une toute petite minorité. La majorité sont des gens qui ne pensaient pas combattre dans cette guerre. Vous parlez d'offres d'emploi ou de formation « mensongères ». De quel type ? Très souvent, ils répondent à des propositions d'emploi dans le secteur civil ou parfois dans le secteur militaire, mais dans des domaines logistiques, ou [pour être, ndlr] cuisiniers, etc. Or une fois qu'ils arrivent en Russie, ils sont rapidement enrôlés de force, formés de manière tout à fait expéditive et ils sont ensuite envoyés en première ligne, dans des unités qui sont les plus exposées sur le front. Bref, ils sont à la fois dans les zones les plus risquées et ce ne sont pas de vrais combattants. À lire aussi«Les maisons russes en Afrique servent de centres de recrutement industriel et militaire» Est-ce qu'on a une idée du nombre d'Africains tués sur le front russe ou ukrainien ? Non, c'est très difficile d'avoir le nombre des morts. Il est extrêmement rare que les autorités russes informent les familles de ceux qui sont morts au combat. C'est donc très compliqué d'avoir des chiffres. On apprend dans votre étude que le recrutement russe cible aussi les femmes africaines, qui deviennent des ouvrières pour l'industrie d'armement. Cette fois de manière officielle, mais tout aussi trompeuse… Tout à fait. Et, là, c'est pour la zone économique spéciale d'Alabouga, au Tatarstan. Là-bas, il y a une usine de montage de drones pour laquelle les autorités [russes, ndlr] recrutent un peu partout dans le monde et recrutent uniquement des jeunes femmes. On a décompté à peu près une trentaine de nationalités africaines dans cette usine. Là, c'est en effet un recrutement tout à fait ouvert qu'on trouve sur les réseaux sociaux en Afrique, qu'on a même trouvé sur des sites de ministères de l'Éducation en Afrique, qu'on retrouve aussi sur les sites des ambassades russes en Afrique et qui est présenté comme une coopération pour la formation professionnelle de ces jeunes femmes. Sans préciser que, évidemment, il s'agit de monter des drones. Est-ce que les gouvernements africains des pays concernés, qui sont au courant, qui ont reçu des témoignages, des plaintes, réagissent ? Jusqu'à cet automne, ils n'avaient pas réagi. Mais là, il y a eu un certain nombre de scandales qui les ont forcés à réagir, notamment au Kenya, en Afrique du Sud et plus récemment au Botswana. Les autorités de ces trois pays ont dû reconnaître qu'ils avaient des citoyens qui combattaient dans cette guerre parce qu'ils ont maintenant un certain nombre de ces citoyens qui ont appelé à l'aide leurs familles parce qu'ils veulent s'enfuir et rentrer chez eux. Ils ont donc appelé leur famille qui a contacté les médias de ces pays et ça s'est transformé en scandale. Maintenant, ces trois gouvernements enquêtent sur ces filières de recrutement et ont demandé à Moscou le rapatriement de leurs concitoyens. À lire aussiAu Kenya, des diplomates s'inquiètent de recrutements forcés pour l'armée russe On a longuement parlé du recrutement russe en Afrique, objet de votre étude. Du côté ukrainien, est-ce qu'il y a des pratiques similaires ? Non, il y a des recrutements d'étrangers, mais qui viennent pour combattre effectivement. Il n'y a donc pas de recrutement avec de fausses propositions d'emploi. Les étrangers qui viennent combattre dans ce qu'on appelle la Légion internationale pour la défense de l'Ukraine le font volontairement et en toute connaissance de cause. ►Pour en savoir plus
Anna, 39 ans, vit un amour à distance : 600 km les séparent ! Ils ne peuvent se voir qu'un week-end sur deux, car ils ont chacun des enfants d'une précédente union en garde alternée, et chacun vit différemment cette situation...Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plus de deux ans après la mystérieuse disparition du petit Émile au Haut Vernet, les investigations semblent avancer. Des enquêteurs se sont rendus deux fois. Les gendarmes de la section de recherches de Marseille sont revenus à deux reprises dans le hameau ces derniers jours. Ils ont saisi plusieurs objets sans que l'on sache exactement de quoi il s'agit. Les enquêteurs continuent de tester des hypothèses et ferment des portes. Étant donné qu'il est certain que le corps d'Émile a été déplacé, avant d'être retrouvé. Les enquêteurs et experts analysent régulièrement l'environnement en différent lieux du Haut-Vernet où aurait pu séjourner le corps avant d'être déposé dans la forêt. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Longtemps cantonnée à son rôle d'opérateur ferroviaire national, la compagnie italienne Trenitalia a changé de dimension. Forte d'un plan d'investissement massif et déjà bien implantée en France, elle affiche désormais une ambition claire : devenir un acteur central du rail européen à grande vitesse. Si Trenitalia attire aujourd'hui l'attention, c'est d'abord par l'ampleur de ses moyens. La compagnie ferroviaire italienne prévoit un plan d'investissement de 100 milliards d'euros d'ici à 2030, un montant qui doit même doubler à l'horizon 2040. Une enveloppe spectaculaire, destinée en priorité à la modernisation du réseau italien, mais qui poursuit aussi un objectif plus large : préparer l'expansion européenne du groupe. Les dirigeants de Trenitalia ne s'en cachent d'ailleurs pas. Ils répètent régulièrement qu'ils considèrent désormais l'Europe comme leur marché intérieur. Derrière cette déclaration se dessine un projet ambitieux : la construction d'un « métro européen à grande vitesse », avec des trains rouges vifs ornés du drapeau italien, appelés à circuler à travers tout le continent. Plusieurs liaisons emblématiques ont déjà été annoncées comme Rome–Munich ou Milan–Munich. Mais le projet le plus symbolique reste celui d'un Paris–Londres, en concurrence directe avec Eurostar, envisagé à l'horizon 2030. À lire aussiTrain à grande vitesse: l'Europe met 500 milliards sur la table pour relier toutes ses capitales d'ici 2040 La France, vitrine et terrain d'essai grandeur nature de la stratégie Trenitalia Cette ambition européenne n'est pas théorique. Des trains italiens circulent déjà en France entre Paris, Lyon et Marseille depuis maintenant quatre ans. C'est même dans l'Hexagone que la stratégie européenne de Trenitalia est la plus visible. Son arrivée a eu des effets immédiats sur le marché : baisse des prix pouvant atteindre 30 %, augmentation des fréquences et pour l'opérateur historique SNCF, une obligation de réajuster son modèle, ses services et son offre sur ces axes très fréquentés. Pour autant, cette implantation a un coût. Trenitalia perd de l'argent en France avec près de 150 millions d'euros de pertes cumulées depuis son arrivée. La raison est simple : faire rouler des trains dans l'Hexagone est particulièrement cher, notamment en raison des péages ferroviaires payés à l'opérateur d'infrastructure. La direction assume pleinement cette situation. La rentabilité n'est pas attendue avant plusieurs années. L'objectif est clair : s'installer durablement sur le marché, quitte à accepter des pertes à court terme. La logique est celle d'un investissement de long terme. À lire aussiLa compagnie italienne Trenitalia lance son offre sur la ligne Paris-Marseille pour concurrencer la SNCF Frecciarossa, entre coopération, compétition et pari européen L'image de cet investissement, c'est le Frecciarossa, le TGV italien reconnaissable à sa livrée rouge, dont le nom signifie « flèche rouge ». Ce train de nouvelle génération a été conçu pour circuler sur plusieurs réseaux européens, un avantage stratégique majeur. Car en Europe, chaque pays dispose de ses propres normes techniques et systèmes de signalisation. Pouvoir franchir les frontières sans changer de train ni d'équipage permet de réduire les coûts, de simplifier l'exploitation et d'accélérer l'expansion internationale. Sur le papier, la stratégie est solide. Mais à l'échelle européenne, Trenitalia ne peut pas avancer seule. Faire circuler ses trains dans d'autres pays revient à concurrencer directement les opérateurs nationaux en place. La réponse tient en un mot : la « coopétition ». Ce mot-valise, contraction de coopération et compétition, résume la philosophie du groupe : coopérer avec les autres opérateurs pour harmoniser les normes et partager certaines infrastructures, tout en restant concurrents sur les prix et les services. Cette approche s'inscrit pleinement dans le grand projet de la Commission européenne, qui ambitionne de relier toutes les capitales du continent d'ici à 2040 grâce à un vaste réseau ferroviaire à grande vitesse. Un projet que Trenitalia semble avoir anticipé et sur lequel la compagnie italienne paraît déjà avoir un train d'avance. À lire aussiQuel avenir pour le train à grande vitesse en Afrique?
À l'approche des élections générales prévues le 28 décembre prochain, le pays se prépare à un rendez-vous politique majeur, qui coïncide avec les fêtes de fin d'année. Mais cette double actualité n'est pas sans conséquences sur le quotidien des populations. Depuis plusieurs semaines, les Centrafricains font face à une hausse significative des prix des produits de première nécessité. Une inflation alimentée notamment par le retour massif des Centrafricains de la diaspora et l'arrivée d'observateurs internationaux, exerçant une forte pression sur le logement, le transport et l'alimentation. De notre correspondant à Bangui, Au marché du PK5 de Bangui, la capitale de Centrafrique, les étals sont bien garnis et les clients nombreux. Pourtant, les visages se ferment au moment de payer. Ici, le sac de riz a pris plusieurs milliers de francs. L'huile, le sucre, les oignons, tout semble coûter plus cher. Une hausse des prix qui coïncide avec la période électorale et les fêtes de fin d'année selon Frédérica, une commerçante : « Le commerce ne fonctionne pas bien. Tout est devenu cher chez les grossistes. Beaucoup de clients pensent que nous augmentons les prix par plaisir, or ce n'est pas notre faute. Le transport devient plus cher à cause de la crise du carburant, parfois de l'insécurité ou des contrôles renforcés pendant les élections. On s'en sort difficilement. » Depuis une semaine, Bangui voit revenir de nombreux Centrafricains de la diaspora. Certains sont rentrés pour voter, d'autres pour observer ou accompagner le processus électoral. À eux s'ajoutent des délégations étrangères, observateurs internationaux, ONG et journalistes. « Pendant les fêtes de fin d'année, il y a des commerces qu'on appelle des commerces saisonniers. Les importateurs trouvent en cette circonstance un moment pour se faire de l'argent. Ils quittent leur segment traditionnel et ils se versent dans ces segments qui rapportent beaucoup d'argent en très peu de temps. Ce commerce saisonnier vient bouleverser le cycle de fonctionnement de notre pays, ce qui fait que nous connaissons les flambées des prix de première nécessité à chaque fête », explique l'économiste Lorenzo Ganazoui. « Je suis obligé de me contenter du strict minimum » Pour les commerçants, c'est une question d'équilibre. Pour les ménages locaux, en revanche, la situation devient préoccupante. Barnabé, père de famille, ne sait pas comment joindre les deux bouts : « Les prix des denrées alimentaires ont énormément augmenté sur tous les marchés. Je voudrais offrir un bon repas à mes enfants et des cadeaux pendant cette période de fête, mais c'est très compliqué. Je suis obligé de me contenter du strict minimum. » Cette inflation temporaire, liée aux dynamiques migratoires et au contexte politique, révèle une fragilité structurelle du pouvoir d'achat dans le pays, selon Lorenzo Ganazoui. Celui-ci propose des pistes de solutions : « Il va falloir travailler de manière que nous puissions commencer à produire, pour ne pas dire surproduire localement, de manière à palier à nos besoins d'abord localement, suggère-t-il. Ce sont les besoins qui auront manqué dans la production locale, qu'on pourra apporter ça de l'étranger. » À Bangui, chacun espère que cette flambée des prix ne durera pas. En attendant, faire ses courses est devenu un exercice de calcul et de résilience. À lire aussiCentrafrique: la campagne s'accélère et la pression monte à une semaine de la présidentielle
Dernière ligne droite pour les candidats à la présidentielle en Guinée. Ils ont commencé à regagner Conakry après plusieurs semaines à sillonner le pays. Ils sont huit candidats à se présenter contre le chef de la transition, Mamadi Doumbouya. Les Guinéens devront aller les départager ce dimanche.
Ce lundi 22 décembre, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste à BFM Business, Thomas Serval, PDG de Baracoda, et Jérôme Marin, fondateur de cafetech.fr. Ils sont revenus sur la personnalité de Mark Zuckerberg, la perception de la plateforme Meta, ainsi que la consécration de Starlink, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Ce lundi 22 décembre, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Thomas Serval, PDG de Baracoda, et Jérôme Marin, fondateur de cafetech.fr. Ils sont revenus sur les innovations avec les lunettes connectées, les défis sociaux auxquels elles font face, ainsi que la fin du leadership de Tesla, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Ce lundi 22 décembre, François Sorel a reçu Jérôme Marin, fondateur de cafetech.fr, Thomas Serval, PDG de Baracoda, et Frédéric Simottel, journaliste BFM Business. Ils se sont penchés sur l'interrogation sur une bulle de l'intelligence artificielle, les puces avec Nvidia comme maître du jeu, et la fragilisation d'OpenAI en tant que leader de l'IA, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
De l'emblématique Sahara aux déserts polaires en passant par Gobi ou Atacama... Voyage au cœur des écosystèmes les plus grandioses et les plus fragiles de notre planète. Comment vivre dans ces milieux extrêmes ? (Rediffusion du 6 mai 2025) Partons pour un voyage fascinant au cœur des milieux désertiques de la planète. De l'emblématique Sahara aux déserts polaires en passant par Gobi ou Atacama, les déserts qu'ils soient de sable de pierre de sel ou de glace, sont présents sur tous les continents. Ils recouvrent plus d'un tiers des terres émergés ce sont les écosystèmes les plus grandioses et les plus fragiles de la planète. Ils nourrissent notre imaginaire mais aussi malgré leur aridité , de nombreux vivants (humains animaux végétaux) adaptés a ces milieux extrêmes. Vous avez dit désert mais pour qui ? Et de quoi parle t6on ? Émission sur l'exposition Déserts qui se tient au Muséum national d'histoire naturelle jusqu'au 19 avril Avec : Anthony Herrel, directeur de recherche CNRS, spécialiste en anatomie comparée, morphologie fonctionnelle et biologie de l'évolution (au Muséum) Denis Larpin, responsable scientifique des collections végétales tropicales des jardins botaniques du Muséum Vincent Battesti, chercheur CNRS en anthropologie sociale, ethnoécologue (au Muséum) Musiques diffusée dans l'émission : Tinariwen – Amoss Idjraw Mari Boine – Vuoi Vuoi Mu À écouter aussiQuand le Sahara n'était pas un désert, les secrets d'un paradis perdu
De l'emblématique Sahara aux déserts polaires en passant par Gobi ou Atacama... Voyage au cœur des écosystèmes les plus grandioses et les plus fragiles de notre planète. Comment vivre dans ces milieux extrêmes ? (Rediffusion du 6 mai 2025) Partons pour un voyage fascinant au cœur des milieux désertiques de la planète. De l'emblématique Sahara aux déserts polaires en passant par Gobi ou Atacama, les déserts qu'ils soient de sable de pierre de sel ou de glace, sont présents sur tous les continents. Ils recouvrent plus d'un tiers des terres émergés ce sont les écosystèmes les plus grandioses et les plus fragiles de la planète. Ils nourrissent notre imaginaire mais aussi malgré leur aridité , de nombreux vivants (humains animaux végétaux) adaptés a ces milieux extrêmes. Vous avez dit désert mais pour qui ? Et de quoi parle t6on ? Émission sur l'exposition Déserts qui se tient au Muséum national d'histoire naturelle jusqu'au 19 avril Avec : Anthony Herrel, directeur de recherche CNRS, spécialiste en anatomie comparée, morphologie fonctionnelle et biologie de l'évolution (au Muséum) Denis Larpin, responsable scientifique des collections végétales tropicales des jardins botaniques du Muséum Vincent Battesti, chercheur CNRS en anthropologie sociale, ethnoécologue (au Muséum) Musiques diffusée dans l'émission : Tinariwen – Amoss Idjraw Mari Boine – Vuoi Vuoi Mu À écouter aussiQuand le Sahara n'était pas un désert, les secrets d'un paradis perdu
En décembre 2022, l'Ademe a publié un rapport sur les fêtes de fin d'année, ce qui englobe Noel et le jour de l'an.Outre le fait de collecter les chiffres clés, l'objectif de l'Ademe était d'évaluer les impacts environnementaux des consommations liées aux fêtes de fin d'année mais aussi identifier des tendances de consommation responsable.Ils ont passé au crible les différents postes : cadeaux, transports, décoration, alimentation et les déchets.Alors que faut-il retenir de cette étude ?
Loïc a un ami : Robert Levaillant, de 50 ans son aîné. Ils se sont rencontrés sur un quai de métro, Robert avait des confettis sur son costume. Leur amitié a duré des années, Loïc a même créé une association pour permettre à Robert de continuer à vivre chez lui ...
Pour les fêtes de fin d'année, nous vous proposons de (re)découvrir quelques épisodes marquants de ces derniers mois. Nous vous donnons rendez-vous à la rentrée pour des nouveaux épisodes inédits !Nous sommes aujourd'hui avec Sandrine et Florian Favario, de l'Auberge de Montmin. Tous les gastronomes (ou presque) connaissent leur "maison de cuisine" doublement étoilée et nichée sur les hauteurs du somptueux lac d'Annecy. Ils y proposent une expérience gastronomique de haut vol où le sens du service de Sandrine sublime la cuisine instinctive et maîtrisée de Florian. Pour co-animer cet épisode de Business of Bouffe, Philibert est accompagné de Pierre Marcolin, le co-fondateur du restaurant Bloomer à Annecy.À travers ce podcast, nous cherchons à mieux connaître ce couple très réservé, mais terriblement talentueux et inspiré, qui rebat les cartes de la haute gastronomie avec beaucoup de sincérité et de bon sens.Pour cela, on fait doucement connaissance avec Sandrine et Florian. On brise la glace et on découvre les débuts de ces deux passionnés de restauration. Après des études dans le tourisme, Sandrine prend les commandes d'une brasserie parisienne à seulement 20 ans ! C'est la révélation : elle adore recevoir et s'occuper des clients. De son côté, Florian troque le sport-études pour les fourneaux dès 14 ans, poussé par le goût de l'effort et du dépassement. Ils excellent tous les deux dans leurs arts - la cuisine et la salle - et commencent à rêver, chacun de leur côté, qu'un jour ils ouvriront leur propre maison.C'est chez Thierry Marx que leurs chemins se croisent enfin. Un coup de foudre professionnel et personnel. Florian enchaîne les grandes maisons à travers le monde, Sandrine affine son sens du service sur le terrain, toujours au plus près du client. De cette rencontre naît un lien nourri d'admiration partagée.Puis, Sandrine et Florian nous racontent le projet de leur vie : l'Auberge de Montmin. Ensemble, on évoque ainsi la création et le développement de leur "maison de cuisine", cette auberge gastronomique d'un nouveau genre où la salle et la cuisine dialoguent sans barrière. Florian peut enfin exprimer tous ses talents et sublimer avec audace son terroir savoyard en s'inspirant notamment de ses riches expériences aux quatre coins du monde. Sandrine, quant à elle, revisite le métier de maîtresse de maison et accueille ses convives avec exigence mais dans une ambiance conviviale, décontractée et quasi familiale. Et si c'était ça, la haute gastronomie de demain ?Cet épisode a été enregistré avec la participation exceptionnelle de Mercotte, François-Régis Gaudry, Eric Frechon et Philippe Héritier (Domaine des Orchis). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pendant qu'à Miami les États-Unis tiennent depuis trois jours des pourparlers séparément avec les délégations ukrainienne et russe, dans l'espoir de mettre un fin au conflit en Ukraine, sur le front, la situation est toujours aussi difficile. Les pertes des deux côtés ne sont pas communiquées mais elles semblent lourdes. Plusieurs centaines de milliers de soldats tués depuis le début de la guerre. Côté ukrainien, chaque homme entre 25 et 60 ans peut être mobilisé. Il peut l'être de force. Dans tout le pays, la police ukrainienne fait la chasse aux potentiels soldats qui ne sont pas en règle ou qui n'ont pas répondu à leur ordre de mobilisation. Alors pour échapper au front et à la mort, beaucoup d'hommes se cachent. Probablement des dizaines de milliers. Pour RFI, notre correspondant a rencontré l'un d'entre eux. Alexandre, c'est le prénom qu'il s'est choisi pour cette interview, nous a donné rendez-vous quelque part en Ukraine, au fin fond d'un tout petit village. Routes en terre, toits en tôle, maisons en bois. C'est ici qu'il a décidé de se cacher. « La dernière fois que je suis sorti d'ici, c'était le 7 mars. Exactement, il y a neuf mois. Neuf mois que je ne suis pas allé une seule fois en ville. Quand j'y étais, je ne sortais presque pas dehors. Seulement pour aller au magasin. Sans nécessité je ne sortais pas du tout, explique Alexandre. À n'importe quel moment, quand tu marches dehors, tu peux être enlevé et mobilisé par des militaires ou par la police.» Quand on lui demande les raisons pour lesquelles il fuit l'armée et la mobilisation, il répond : « Je ne veux pas aller à la guerre. Parce que j'ai peur de mourir ». Il soupire et ajoute : « Pour moi, la vie, c'est plus important que…Je ne sais pas ». « Mais pour moi c'est plus important que de "défendre", défendre "leurs intérêts" », poursuit-il, après un rire gêné. « C'est toujours mieux que le front » Pour vivre, Alexandre s'est trouvé un télétravail. Pour le reste, il vit normalement. « Ici, je ne me cache pas vraiment des militaires. Ils ne passent jamais par là. Je peux sortir dehors. Dans le jardin. Dans le quartier. Il n'y a personne. Je peux aussi aller sans peur dans le village voisin pour acheter quelque chose. Ici, il n'y a pas de problème. Maman vient en voiture. Elle achète tout. Elle apporte tout. Et elle cuisine pour moi. Même si bon ! C'est vrai que je pourrais cuisiner moi-même sans sortir d'ici. Donc, voilà comment je vis », dit-il en riant. La fin de la guerre, Alexandre l'attend. Mais il craint de nombreux problèmes après avoir fui les combats. Des problèmes qui disparaîtront selon lui avec le temps. « C'est toujours mieux que le front », souffle l'Ukrainien, qui risque d'ores et déjà la prison pour s'être caché. À lire aussiUkraine: une vaste opération policière lancée contre des réfractaires à la mobilisation À lire aussiUkraine: la société civile se soulève contre la criminalisation des soldats
À Noël, Com d'Archi choisit de ralentir.De s'éloigner du commentaire immédiat, de la performance, du bruit.Et de revenir à ce qui demeure : le rite, la table, la présence des corps et des voix dans l'espace domestique.Cet épisode s'ouvre sur des témoignages d'architectes (Laurent Pinon, Toby Witte, Maël de Quelen, Dario Latrofa, Fabienne Bulle), recueillis comme autant de fragments de vie. Ils parlent de traditions mêlées, de cuisines qui prennent la journée entière, de tables qui durent, de familles éloignées ou retrouvées. Ils parlent aussi de tensions, de renoncements, de ce que l'on porte quand on revient, année après année, s'asseoir autour d'un même repas.Ces voix contemporaines dessinent un paysage sensible, où la nourriture devient mémoire, où la table devient lieu de rassemblement, de récit et parfois de réparation.Puis, dans un second mouvement, l'épisode opère un déplacement.Un pas de côté.Un retour vers l'architecture domestique de l'Antiquité tardive en Occident.Entre le IVᵉ et le Vᵉ siècle, certaines grandes demeures — villas rurales ou maisons urbaines — intègrent des salles de réception singulières, conçues pour accueillir le banquet, recevoir des invités choisis et affirmer un rang social. Leur forme, leur décor, leur organisation intérieure ne relèvent ni du hasard ni de l'ornement gratuit. Elles traduisent une manière de penser le pouvoir, la représentation et la convivialité.À partir des recherches rigoureuses de l'historien Éric Morvillez, cet épisode explore ces espaces sans les surinterpréter, avec prudence, en tenant compte des limites de l'archéologie et de la diversité des situations. Il montre comment l'architecture peut être, à la fois, fonctionnelle, symbolique et profondément sociale.Ce Com d'Archi de Noël ne propose ni morale, ni nostalgie.Il met en regard des tables anciennes et des tables contemporaines.Il interroge ce qui, à travers les siècles, persiste : le besoin de se réunir, de partager un temps long, de donner forme au lien.Un épisode hors de l'actualité immédiate.Ou peut-être trop proche de nous.Audio comdarchipodcastImage teaser DR © Ron Dale____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pour retrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichir votre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bruno Guglielminetti et Jérôme Colombain dressent un bilan dense de l'année tech 2025, largement dominée par l'intelligence artificielle, ses modèles en compétition, ses investissements massifs et son intégration encore inégale dans les entreprises. Ils reviennent sur les enjeux d'emploi, la transformation du journalisme, la montée des cyberattaques et les grandes pannes qui ont rappelé notre dépendance au numérique. La discussion aborde aussi la régulation, la souveraineté numérique en Europe et au Canada, ainsi que les tensions géopolitiques autour des infrastructures et des données. En fin de parcours, place aux produits marquants, aux lunettes connectées, à la traduction en temps réel et aux premiers pas, encore très imparfaits, de la robotique humanoïde.
On fait le point sur une découverte paléontologique assez incroyable dans les Alpes italiennes. We're taking stock of a quite incredible paleontological discovery in the Italian Alps.Alors, imaginez un peu. So, just imagine.Juste à côté du futur site des Jeux Olympiques d'hiver de 2026, des chercheurs ont trouvé un champ d'empreintes de dinosaures. Right next to the future site of the 2026 Winter Olympics, researchers found a field of dinosaur footprints.On parle de l'un des plus importants au monde, vieux de plus de 200 millions d'années. We are talking about one of the most important in the world, more than 200 million years old.Alors, qu'est-ce qu'il faut retenir? So, what should we remember?Premièrement, c'est l'ampleur de la trouvaille. Firstly, it is the scale of the find.Le site se trouve dans le Parc National du Stelvio et il s'étend sur des centaines de mètres. The site is located in the Stelvio National Park and stretches over hundreds of meters.C'est un photographe qui l'a repéré sur une paroi rocheuse super abrupte. It was a photographer who spotted it on a very steep rock face.On parle de traces qui ont 210 millions d'années. We're talking about traces that are 210 million years old.C'est juste énorme. It's just huge.Deuxièmement, les dinosaures qu'on a identifiés. Secondly, the dinosaurs that have been identified.La majorité des empreintes, qui peuvent atteindre 40 centimètres quand même, et bien elles appartiennent à des Prosaauropodes. The majority of the footprints, which can still reach 40 centimeters, well, they belong to Prosauropods.Ils se déplaçaient sur deux pattes et avec de sacrées griffes. They moved on two legs and had serious claws.Selon le paléontologue Cristiano Dal Sasso, l'organisation des traces n'est pas du tout un hasard. According to the paleontologist Cristiano Dal Sasso, the organization of the traces is not at all a coincidence.On voit des empreintes parallèles, ce qui suggère des troupeaux se déplaçant de manière synchronisée. We see parallel footprints, which suggests herds moving in a synchronized manner.En bref, cette découverte c'est bien plus que de simples fossiles, c'est une véritable fenêtre sur la vie sociale de ces dinosaures. In short, this discovery is much more than simple fossils, it is a real window into the social life of these dinosaurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:28:58 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Jérôme Sandlarz - Reportage à Aubervilliers, auprès des membres de la chorale des séniors "La clef des champs" d'Aubervilliers. Ils sont réunis aujourd'hui pour un goûter de Noël. Par Jérôme Sandlarz. - réalisation : Laurent Paulré, Doria Zénine
Pour la presse, ils étaient "les éventreurs de Chicago". Mauvaise appellation, parce qu'ils ne faisaient pas qu'éventrer leurs victimes. Ils découpaient aussi les seins des femmes en vue de cérémonies sataniques.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour la presse, ils étaient "les éventreurs de Chicago". Mauvaise appellation, parce qu'ils ne faisaient pas qu'éventrer leurs victimes. Ils découpaient aussi les seins des femmes en vue de cérémonies sataniques.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Maroc est un pays de football et, dans le royaume, on aime regarder les matchs avec d'autres supporters. Les cafés et les bars s'attendent aujourd'hui à une affluence record. À quelques heures de l'ouverture de la CAN, c'est le temps des derniers préparatifs. Reportage dans l'un des lieux emblématiques du centre de Casablanca. Au Guérin, une brasserie centenaire, on regarde les matchs de la CAN depuis toujours. De notre correspondant à Casablanca, Un immense comptoir qui fait toute la longueur de la salle et quelques tables. Chez Mme Guérin, ce n'est pas très grand. 79 printemps et 35 CAN, Hamid Sebbar est un fidèle client. Il vient ici depuis 55 ans. « Ce café, il existe depuis les années 1920. Il y avait beaucoup de sportifs qui regardaient des matchs à la télévision, il y avait beaucoup de monde. C'était un endroit agréable pour eux », précise-t-il. Avec son chapeau en tweed et son écharpe bleue, Hamid cultive une élégance surannée. « Il y avait un autre groupe, des gens cultivés : des poètes, des écrivains, etc. Ils fréquentaient ce café. Je voyais des gens regarder des matchs ici avec folie. Ils adoraient tous le football », poursuit-il. Qu'importe la Coupe, qu'importe le championnat, chez Madame Guérin, il y a toujours un match qui est diffusé. « Avant, c'était des télévisions en noir et blanc. Avant, ça n'était que la radio. Après, maintenant, on parle de 4K, des écrans de 75 pouces, trois écrans. Cela veut dire que, où que tu t'installes à Guérin, tu peux voir le match tranquillement. Il y a des télés partout. Il y a une sonorisation adaptée au match », explique Hamid Sebbar. À lire aussiCAN 2025 : le Maroc, nouvel Eldorado du foot ! Et voici Madame Guérin, alias Youssef Abbassi, c'est le nouveau gérant. Il a repris l'endroit, il y a trois ans. « Il y a plusieurs générations qui ont géré cet endroit emblématique. Pour moi, Guérin, c'est une famille », affirme-t-il. Une famille qui va se réunir encore une fois pour assister ensemble à la CAN. Youssef espère que ces retrouvailles seront grandioses. « La vérité, je ne peux pas me prononcer sur le gagnant, mais j'aimerais bien que cela soit le Maroc. C'est le but, que l'on célèbre ici notre trophée à domicile, à Guérin. Ça serait vraiment génial », s'exclame Youssef Abbassi. Le mot de la fin pour Hamid Sebbar : « Tout le monde attend que l'équipe marocaine crée la surprise cette année. Nous avons beaucoup d'espoir de gagner cette Coupe cette année, chez nous. » Et comme à chaque CAN, depuis la première, chez Madame Guérin, on va scruter, analyser, décortiquer le football. Il y aura de la joie ou bien de la déception. De la matière en tout cas pour écrire une nouvelle ligne de l'histoire de ce lieu liée au foot marocain. À lire aussiMaroc: à la médina de Rabat, les supporters s'affichent prêts pour le début de la CAN
L'Institut Giacometti à Paris aime confronter les œuvres d'artistes contemporains avec celles du sculpteur auquel le musée est dédié. En ce moment, les peintures de l'artiste syrien Marwan, décédé en 1972, dialoguent avec les sculptures du Suisse Alberto Giacometti. Les artistes partagent une même obsession pour la figure humaine qu'on retrouve dans les œuvres. Une exposition qui prend place dans le très bel hôtel particulier où s'est établi le musée entre art nouveau et art déco. L'exposition Giacometti / Marwan Obsessions, c'est au musée Giacometti jusqu'au 25 janvier 2026. Dès l'entrée de l'exposition, on est accueilli par trois peintures grand format de Marwan représentant des figures. Elles font face à des têtes et bustes de Giacometti. « Ce qui a suscité notre envie, c'étaient les grandes têtes de la fin de l'œuvre de Marwan, qui, bien sûr, évoquaient un certain écho avec la façon dont Giacometti, lui aussi, faisait des bustes, des têtes et s'est attaché à la figure humaine pendant une très très grande partie de sa carrière », explique Françoise Cohen, co-commissaire de l'exposition. Marwan met en avant dans sa peinture des humains anti-héros. Des êtres fragiles, silhouettes androgynes, se tenant parfois dans un coin du tableau, délaissant la place centrale. Ils font ainsi naturellement pendant aux sculptures diaphanes toutes en longueur de Giacometti. Les deux artistes sont reliés aussi par leur rapport à la matière. « Giacometti est connu pour utiliser le plâtre de façon complètement personnelle, un peu comme de la terre. C'est-à-dire, qu'il va ajouter des parcelles de plâtre. Quand on est proche, on voit bien la trace de ses doigts. Dans l'oeuvre de Marwan, les tableaux sont souvent des huiles sur toile. Avec une certaine transparence, on a comme ça une construction de touches, les unes au-dessus des autres. Sans que la matière soit très très épaisse, mais qui montre une construction dans le temps », raconte Françoise Cohen. Et si Marwan a fait toute sa carrière à Berlin où il s'est établi, il est toujours en lien avec son pays. Il peint les intellectuels syriens, mais aussi son ami le poète irakien Badr Chaker el Sayyab. Quant à sa ville Damas, c'est une source continuelle d'inspiration, notamment dans les visages-paysages où l'abstraction est un leurre. « Le visage est étalé comme un paysage, dans lequel il incite le spectateur à rentrer. Pour lui, il s'exprime en disant, que toutes les bosses, les volumes qui apparaissent pour rendre les cheveux, le front, etc, sont en fait les reliefs, les collines de la ville de Damas, sa ville d'origine », précise la co-commissaire de l'exposition. Une peinture puissante qui nous happe et qui dialogue avec beaucoup de justesse avec les sculptures de Giacometti. Les deux artistes ayant en partage une quête constante de la condition humaine, vulnérable et fragile.
Série Routines & Rituels : “Une santé mentale au top !” avec le Pr Pierre Philip, psychiatre et expert international du sommeil. Quels sont les signes concrets d'une bonne hygiène psychique ? Comment “muscler” sa santé mentale ? Comment installer de nouvelles routines mentales ou comportementales ? Le Pr Pierre Philip nous montre comment devenir des architectes de notre équilibre psychique.Bienvenue dans la série de [ROUTINES & RITUELS] avec le Pr Pierre Philip. Pendant 4 semaines, le Pr Pierre Philip et Anne Ghesquière explorent, chaque vendredi, des conseils concrets et des routines simples pour nourrir et protéger sa santé mentale. Ils abordent le sommeil, l'alimentation, le stress, les écrans, les thérapies, le brouillard mental… autant de thèmes essentiels pour retrouver clarté, énergie et équilibre au quotidien. Il est l'auteur des best-sellers : Antidéprime et Réapprendre à dormir (Albin Michel).ATTENTION : ces informations ne remplacent en aucun cas une consultation chez le médecin.Une citation avec le Pr Pierre Philip : "Une bonne santé mentale, c'est une santé mentale adaptative."À réécouter :Sommeil & santé mentale : insomnie, heures de sommeil, se coucher avant minuit ?La guérison mentale passe par le corpsRecevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreDécouvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox / YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphoseThèmes abordés lors du podcast avec le Pr Pierre Philip : 00:00Introduction02:55Signes d'une bonne santé psychique04:26Y a-t-il une explosion des pathologies mentales ?08:57Peut-on muscler sa santé mentale ?12:40Comment instaurer de bonnes habitudes ?17:38L'importance du lien social18:38Les thérapies les plus efficaces25:40Construire son propre bonheurAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Photo DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À une semaine de Noël, moment fort pour les chrétiens, les Haïtiens comptent bien pouvoir célébrer l'événement. À Port-au-Prince notamment, les chrétiens n'abandonnent pas la pratique de leur religion et continuent de se rendre au temple, y compris dans les zones contrôlées par les gangs. Certaines communautés trouvent des solutions pour continuer à se rassembler. C'est le cas de l'église adventiste Horeb qui se situe sur la route des Dalles, dans un quartier sous le joug du gang Tilapli. Là-bas, les fidèles trouvent toujours un moyen de venir prier. Mais pour d'autres, c'est plus compliqué. Ainsi, des églises catholiques ont dû suspendre leurs messes ou se réorganiser dans d'autres lieux. Reportage de notre correspondant en Haïti, Peterson Luxama. En Argentine, la réforme du travail de J. Milei prend du retard Des milliers de personnes ont manifesté hier (jeudi 18 décembre) à Buenos Aires pour rejeter la réforme du travail voulue par le président qui prévoit une extension de la journée de travail de 8 à 12 heures par accord mutuel ou bien encore des restrictions au droit de grève. C'est une nouvelle «cruauté législative» imaginée par Javier Milei, juge Pagina 12. Mais, pour l'instant, son parcours législatif est retardé, se réjouit le quotidien de gauche. Le gouvernement voulait que le Sénat se prononce sur son projet de loi avant la fin de l'année. Mais il a dû tout repousser au 10 février 2026. C'est, donc, un revers pour Javier Milei, qui a pourtant remporté les législatives d'octobre 2025, mais sans majorité absolue. En réalité, hier, le président a enregistré deux défaites liées l'une à l'autre. «Une stratégie inopportune à la Chambre des députés a déclenché un ouragan au Sénat», explique le journal Clarin qui poursuit sur un ton moqueur : c'est «l'effet papillon libertarien». En effet, hier, alors qu'une commission du Sénat commençait à examiner la réforme du travail, les députés, eux, se penchaient sur le Budget 2026. Comme le raconte Clarin, l'obstination du gouvernement à vouloir faire approuver, contre l'avis du Congrès, un article réduisant les financements aux universités et les aides aux personnes porteuses d'un handicap, a braqué ses alliés potentiels qui ont décidé de bloquer sa réforme du travail au Sénat. Tout cela est inquiétant, juge, pour sa part, La Nacion car cela a créé des tensions au sein du camp de Javier Milei. «L'incapacité de satisfaire les désirs maximalistes du président (ses caprices, diront certains) a créé un terrain fertile pour raviver des conflits non résolus et rouvrir de vieilles blessures liées à des projets avortés», explique le quotidien qui pointe du doigt deux personnes, en particulier, dans l'entourage du président : sa «soeurissime» - c'est ainsi que La Nacion appelle Karina Milei - et son «super conseiller», Santiago Caputo. Entre eux, «l'animosité demeure», prévient le journal. L'armée vénézuélienne toujours unie derrière Nicolas Maduro Dans l'océan Pacifique, une nouvelle frappe américaine a fait cinq morts jeudi (18 décembre 2025). Au moins, 104 personnes présentées comme des trafiquants de drogue par Washington, ont été tuées depuis le mois de septembre 2025. Washington qui ne relâche pas la pression sur le Venezuela dans l'espoir de faire tomber le président Nicolas Maduro. Mais, pour l'instant, l'armée continue de le soutenir, analyse le quotidien colombien El Tiempo qui s'est entretenu avec des soldats. Cette cohésion devrait perdurer au sommet de l'appareil militaire car les généraux et les amiraux «occupent des ministères et contrôlent certains secteurs de l'économie», ce qui leur permet de s'enrichir depuis des années. Si le pouvoir tombe, alors ils tombent aussi. Et ce qui les attend, ce sont «des procès à La Haye ou devant des tribunaux étasuniens» pour violations des droits humains, explique El Tiempo. Quant aux échelons intermédiaires, poursuit le quotidien colombien, ils ne se rebellent pas car ils ont peur que Nicolas Maduro les jette en prison. «Certains capitaines et lieutenants qui ont obéi aux ordres et participé à la répression, craignent d'être sacrifiés en cas de négociations», d'être les grands perdants en cas d'accord entre les élites politiques, écrit El Tiempo. Ils «font donc pression sur Nicolas Maduro pour qu'il n'abandonne pas le pouvoir sans une amnistie générale», explique une source anonyme au journal. Reste le gros de la troupe, les soldats tout en bas de l'échelle : eux, ils restent loyaux à Nicolas Maduro «par discipline». L'armée pourrait-elle finir par lâcher le président vénézuélien ? Selon El Tiempo, cela dépendra de ce qu'on lui offre. Une intervention américaine n'aurait aucun effet, juge le journal. Mais une amnistie et la garantie de poursuivre leur carrière, cela pourrait convaincre les échelons intermédiaires de soutenir un changement de régime. Or, ce sont eux qui «contrôlent les troupes et maintiennent une certaine stabilité dans le pays», fait remarquer le quotidien. Les hauts gradés, eux, sont trop mouillés dans les crimes de la dictature chaviste. Mère à 15 ans en Guyane En Guyane, les jeunes filles mineures sont 10 fois plus nombreuses à tomber enceintes que dans le reste du pays. À l'échelle de l'Amérique du Sud, c'est même le territoire où les grossesses adolescentes sont les plus répandues. Ces filles, parfois très jeunes, âgées de moins de 15 ans pour certaines, sont en général soutenues par leur famille mais souvent stigmatisées à l'école, contraintes de choisir entre la casquette de maman et celle de lycéenne. Reportage à Cayenne d'Amélie Beaucour. Le journal de la 1ère Sous le coup d'une enquête pour escroquerie et abus de position dominante, le Groupe Bernard Hayot (GBH) se défend.
Aujourd'hui, je vous présente Charlotte, photographe et maman de deux grands garçons. C'est son fils Tom, 25 ans, qui lui a proposé ce voyage un peu fou : six mois de road trip de Paris jusqu'au Cap en Afrique du Sud, un projet qu'il a imaginé et organisé du début à la fin.Ils ont traversé l'Europe et l'Afrique, pays après pays : Espagne, Maroc, Mauritanie, Sénégal, Guinée, Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Nigeria, Cameroun, Congo, Angola, Namibie… jusqu'à l'Afrique du Sud .Un récit de voyage marqué par des nuits sous la tente, des rencontres spontanées, un passage de frontière tendu à cause d'un drone, et cette scène digne d'un western quand deux silhouettes se sont approchées d'eux au Maroc pour leur dire qu'ils ne pouvaient pas camper là .Ce voyage en famille a resserré leur lien, six mois côte à côte, souvent à l'aventure, parfois dans l'inconnu.Si l'idée de suivre une route qui change tout vous parle, vous serez sûrement curieux d'entendre leur histoire.-----------Si l'épisode vous a plu, laissez-moi une note 5 ⭐️ou un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify
Le sujet :La plupart des Français laissent leur argent dormir sur des comptes peu rémunérés ou font des choix d'investissement désordonnés. Apprenez à construire votre pyramide patrimoniale étape par étape, que vous partiez de zéro ou que vous ayez déjà commencé à investir.L'invité du jour :Mounir Laggoune est le CEO de Finary, une application de gestion de patrimoine. Au micro de Matthieu Stefani, il nous dit tout sur la pyramide patrimoniale.Découvrez :Les 3 niveaux de la pyramide patrimonialeCombien mettre de côté avant d'investir ?PEA, assurance vie, compte-titres : quel support choisir ?Faut-il investir dans l'immobilier ou acheter sa résidence principale ?Quelle est la place des cryptomonnaies dans cette stratégie ?Avantages :Bonne nouvelle ! Nous avons négocié pour vous un avantage exclusif. Avec le code LAMARTINGALE, obtenez 20 % de réduction sur votre abonnement Finary. Rendez-vous ici pour en profiter.Ils citent d'anciens épisodes de La Martingale :Le premier passage de Mounir dans La Martingale (épisode 70)L'épisode 237 sur l'assurance vie luxembourgeoiseL'épisode 160 sur la société holdingOn vous souhaite une très bonne écoute ! C'est par ici si vous préférez Apple Podcasts, ou ici si vous préférez Spotify.Et pour recevoir toutes les actus et des recommandations exclusives, abonnez-vous à la newsletter, c'est par ici.La Martingale est un podcast du label Orso Media.Merci à notre partenaire Enky de soutenir le podcast.Bénéficiez de 100€ à 300€ crédités selon le montant investi en cliquant sur ce lienHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, l'équipe d''Extraterrien pose ses valises dans la région de Bordeaux pour rencontrer Florence et Daniel Cathiard, propriétaire du château Smith Haut Lafitte. Ils dévoilent les coulisses de leur parcours de vie hors norme, entre le sport de haut niveau, l'entrepreneuriat avec Go Sport, et aujourd'hui l'art de faire des grands vins. Transmission familiale, secrets d'excellence, revers et victoires, découvrez une conversation inspirante sur le succès, l'audace, la convivialité et l'amour du terroir. Un épisode riche d'anecdotes qui vous donnera peut-être envie de vivre à votre tour plusieurs vies.#gosport #entrepreneur #cathiard_Chapitrage_00:00 Présentation & accueil au Château Smith Haut Lafitte00:48 Les débuts sportifs et souvenirs d'enfance04:52 Le rêve du haut niveau et les ambitions olympiques10:02 Fin du ski : entreprises familiales et raisons du virage15:04 Les qualités forgées par le sport et l'impact sur la vie professionnelle20:27 Naissance du couple et anecdotes sur leur rencontre22:01 L'entrée dans le business & les défis de la grande distribution28:30 Le développement fulgurant et les choix stratégiques avec Go Sport34:14 Erreurs, apprentissages et recette du succès en magasin37:52 La décision de vendre Go Sport et la transition vers le vin44:10 La genèse du projet viticole et l'acquisition du Château47:36 Apprendre le métier de vigneron et la gestion du domaine52:04 Secrets d'excellence, routines et transmission à la famille58:57 Vision pour l'avenir du Château Smith Haut Lafitte et de Napa01:00:27 Cours express sur le secret d'un grand cru classé01:03:12 Où acheter une bouteille, ordres de prix et conseils01:05:06 Routines, gestion de l'énergie et cohérence écologique01:07:00 Passage de flambeau : recommandations d'invités01:08:26 Conclusion, remerciements et invitation à découvrir le château⚔️ Notre Programme Rox Evolution : https://bit.ly/roxevolution-podcast
En Afghanistan, le changement climatique est désormais la première cause de déplacement interne. Le pays compte plus de 500 000 déplacés liés aux crues et à la sécheresse, et près de dix millions de personnes sont impactées par le réchauffement climatique, ce qui aggrave la crise humanitaire, déjà très profonde. Les causes sont à la fois des catastrophes ponctuelles, mais aussi l'effet à long terme de la sécheresse. Lorsqu'ils sont arrivés au pouvoir en 2021, les talibans ont relancé l'ambitieux chantier du canal de Qosh Tepa, destiné à irriguer les provinces du nord. Mais certains villages, comme celui de Bulaku dans la province de Balkh, en sont exclus. De notre envoyée spéciale à Bulaku, Les petites maisons de terre se dressent au loin et se confondent avec la terre ocre et aride. Quelques ânes demeurent çà et là, épars. Afin d'abreuver leurs animaux, les villageois ont creusé des réservoirs dans la roche. Un petit groupe d'hommes s'est rassemblé autour. Les femmes se chargent de récupérer l'eau quand il y en a. Le système fonctionne comme un puits. Muhammad, l'un des paysans du village, producteur de blé, commente les difficultés auxquelles il doit faire face : « Depuis 10-15 ans, le climat change et la situation ne fait qu'empirer. Ces dernières années, la sécheresse ne fait que s'aggraver, et nous n'avons pas d'eau. Disons que nous avons de l'eau la moitié de l'année, au maximum. Le reste de l'année, nous n'en avons pas. Ça devient très difficile de s'approvisionner en eau, il faut aller la chercher très loin, et les routes sont vétustes. Elles sont poussiéreuses et cahoteuses, donc rapporter de l'eau n'est pas aisé. » Pour les habitants de Bulaku, récupérer de l'eau implique de marcher plusieurs heures sous le soleil harassant. La mission dure toute une journée. Le manque d'eau affecte aussi les récoltes et entraîne appauvrissement et insécurité alimentaire : « Comme l'eau, nos récoltes nous permettent de survivre six mois. Les six mois de l'année restants, nous sommes obligés de quitter le village, d'aller dans les villes, d'essayer de trouver un autre travail, au moins pour pouvoir manger jusqu'à l'année suivante, déplore Muhammad. Nous sommes autosuffisants pour six mois, ensuite il faut trouver une autre manière de se nourrir. » À lire aussiL'Afghanistan en proie à une sécheresse sans précédent À la recherche d'eau et de meilleures cultures En conséquence, nombreux sont les habitants à avoir tenté leur chance ailleurs. « Beaucoup de gens sont partis à la recherche d'eau et de meilleures cultures. Ils se sont installés dans d'autres localités, voire dans d'autres pays. Environ 150 familles sont parties d'ici, constate Muhammad. Chaque famille compte entre cinq et sept personnes. La majorité des personnes sont parties parce que c'est impossible, c'est vraiment trop difficile de vivre ici. Dans le village, on voit que les maisons sont partiellement détruites parce que plus personne ne vit ici. Abdul s'est installé dans un autre village, Sitchtemal : « J'ai tout essayé pour nourrir ma famille : j'ai travaillé dans les champs, comme ouvrier sur des chantiers. J'ai fait tout ce que je pouvais, mais l'expérience s'est mal terminée. Nous n'avions pas d'endroit pour vivre, donc nous sommes revenus ici, il y a deux ans. Mais nous souffrons toujours. Il ne pleut jamais. J'essaie de trouver des boulots journaliers. » Pour survivre financièrement, Abdul a fini par marier l'une de ses filles. Elle avait huit ans. À lire aussiAfghanistan: faits marquants de quatre années de régime taliban
Jeudi 18 décembre, Frédéric Simottel a reçu Cédric Ingrand, directeur général de Heavyweight Studio. Fanny Bouton,directrice du quantique chez OVHcloud, et Tristan Nitot, directeur associé Communs Numériques et Anthropocène chez OCTO Technology. Ils se sont penchés sur le catalogue d'applications disponible dans ChatGPT, la loi pour protéger le droit d'auteur IA en France, et le test de la traduction automatique par l'IA des romans d'Harlequin dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Ce jeudi 18 décembre, Frédéric Simottel a reçu Cédric Ingrand, directeur général de Heavyweight Studio, Fanny Bouton, directrice du quantique chez OVHcloud, et Tristan Nitot, directeur associé Communs Numériques et Anthropocène chez OCTO Technology. Ils se sont penchés sur le lancement du projet Manhattan de la Chine, la diffusion exclusive des Oscars sur YouTube à partir de 2029, ainsi que le bilan de l'année 2025, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Richard Orlinski, Adil Rami, Christophe Beaugrand... Ils sont passés par le Fort Boyard avec Olivier Minne, et n'en gardent pas tous de très bons souvenirs. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Camille Jaccoux est né avec des skis aux pieds.Fils de guide de haute montagne il grandit à Chamonix et se prend très vite d'une passion dévorante pour la glisse.Au point qu'il n'a jamais imaginé faire autre chose de sa vie.Camille commence par le ski de bosse avant de prendre un virage radical vers le Freeride (ski hors-piste) au milieu des années 90.S'en suivent 10 ans d'une carrière pro exceptionnelle à explorer les montagnes du monde entier sur le fameux "Freeride World Tour".À 32 ans, il met fin à sa carrière et se libère enfin du temps pour un projet qu'il a en tête depuis plusieurs années : créer une marque de skis qui pourrait bousculer les "majors", les marques dominantes de l'industrie.Avec 2 amis et associés, il lance Black Crows en 2006 à Chamonix, là où tout a commencé.Ils misent sur des skis techniques mais accessibles, adaptés à toutes les neiges et surtout sur un design hors des codes de l'époque pensé par le talentueux Yorgo Tloupas.Poussée par l'explosion du freeride, la marque devient rapidement un symbole que les skieurs s'arrachent et envahit les pistes — et les hors-pistes — du monde entier.Camille est un vieux briscard qui a traversé toutes les époques, les modes et les tendances de la montagne depuis 30 ans et s'en est servi pour créer un intemporel.Entrez dans les coulisses d'une véritable “love brand” devenue icône de la culture ski à la française.Vous pouvez contacter Camille sur LinkedIn et le suivre sur Instagram.TIMELINE:00:00:00 : La montagne dans le sang00:16:28 : Flairer la puissance de la création de contenu avant tout le monde00:23:03 : Les meilleurs spots de ski du monde00:28:36 : Bousculer les majors00:39:11 : Le jour 1 de Black Crows00:45:19 : Créer une marque qui résonne bien au-delà du ski00:56:43 : Chamonix, la capitale des sports outdoors01:05:30 : Le hack marketing que toutes les marques devraient connaître01:12:50 : La collaboration iconique de Black Crows avec Colette Paris01:27:43 : Comment faire des US son premier marché01:37:51 : Utiliser les réseaux sociaux comme aucune autre marque de ski01:43:56 : “Les gens pensaient qu'on était 70, on était 14”01:49:36 : Le passage risqué de l'outdoor au lifestyle01:59:12 : Téhéran, Maroc, Japon : les endroits les plus dingues où Camille a skiéLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #509 - Nicolas Mermoud - HOKA - Retourner le marché du running avec des semelles "grotesques”#496 - Sébastien Kopp - VEJA - Faire du business autrement[Hors-Série Red Bull] - Luc Reversade - La Folie Douce - "On est les seuls à avoir un chef étoilé qui fait danser sur les tables à 2500m d'altitude”Nous avons parlé de :Claude Jaccoux, le père de CamilleBlack CrowsBruno CompagnetGlen Plake, un des précurseurs du freeskiBruno Gouvi qui descend l'aiguille des Drus en snowOscar MandinKristofer Turdell, champion du monde de Freeride en Black CrowsJackson Hole dans le WyomingJulien RegnierRabbit on the RoofYorgo Tloupas, le designer de génie derrière Black CrowsAYAQLes recommandations de lecture :Kolkhoze - Emmanuel CarrèreL'usure d'un monde : Une traversée de l'Iran - François-Henri DésérableL'invitation à l'altitude - Claude JaccouxUn grand MERCI à nos sponsors : SquareSpace : squarespace.com/doitQonto: https://qonto.com/r/2i7tk9 Brevo: brevo.com/doit eToro: https://bit.ly/3GTSh0k Payfit: payfit.com Club Med : clubmed.frCuure : https://cuure.com/product-onelyVous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 17 décembre 2025 - L'affaire Epstein continue de secouer les États-Unis. Dix-neuf photos ont été mises en ligne vendredi dernier par des élus démocrates. On y voit, en compagnie du prédateur sexuel, Donald Trump, Bill Clinton, Ghislaine Maxwell (aujourd'hui incarcérée), Bill Gates, Steve Bannon ou encore Andrew Mountbatten-Windsor. Ces nouvelles images, publiées par les législateurs démocrates de la commission de surveillance de la Chambre des représentants, ne sont qu'une petite partie des plus de 95 000 photos qu'ils ont reçues de la succession d'Epstein, qui s'est suicidé dans une cellule d'une prison new-yorkaise en 2019 alors qu'il attendait d'être jugé pour des accusations de trafic sexuel.Elles sont surtout distinctes des dossiers que le ministère de la Justice est désormais contraint de publier. Mais l'impatience grandit alors que l'administration Trump fait face à la date limite du 19 décembre pour produire les dossiers Epstein, mais aussi à de nouvelles révélations explosives.Mardi 16 décembre, le magazine américain Vanity Fair a publié une enquête basée notamment sur une dizaine d'entretiens avec Susie Wiles, la secrétaire générale de la Maison-Blanche. L'ancienne directrice de campagne du milliardaire républicain estime par exemple que l'ex-magnat de l'immobilier, marqué par la mort de son frère alcoolique, « a une personnalité d'alcoolique » — elle-même est fille d'un homme alcoolique. Il « fonctionne avec la conviction que rien ne lui est impossible. Absolument rien ». « Les alcooliques fonctionnels, ou les alcooliques en général, ont une personnalité exacerbée lorsqu'ils boivent », a-t-elle ajouté. La conseillère âgée de 68 ans égratigne aussi le vice-président, estimant qu'il est « adepte des théories complotistes depuis une décennie », ou encore Elon Musk, un temps à la tête du département de l'Efficacité gouvernementale (Doge), qualifié de destructeur…Sous pression, le camp Trump s'exprime et tente de désamorcer. Très discrète habituellement, Susie Wiles a dénoncé un article « malhonnête ». « Elle voulait dire que je… Voyez-vous, je ne bois pas d'alcool. Tout le monde le sait, mais j'ai souvent dit que si je buvais, j'aurais de fortes chances de devenir alcoolique. Je l'ai dit à maintes reprises », a déclaré de son côté Donald Trump. Quelques heures plus tard, le président des États-Unis a annoncé sur son réseau Truth Social que les États-Unis mettaient en place un blocus au Venezuela contre « les pétroliers sous sanctions », une nouvelle escalade dans la crise entre les deux pays. Accusé de faire diversion par ses opposants, le président des États-Unis doit s'exprimer une nouvelle fois ce soir.En face, ses adversaires surenchérissent. Ils affirment avoir d'autres clichés encore plus troublants alors que l'heure de vérité approche. Les autorités ont désormais moins de deux jours pour publier l'intégralité des documents non classifiés liés aux enquêtes portant sur Jeffrey Epstein, sur sa complice Ghislaine Maxwell et sur toute personne en lien avec les faits qui leur sont reprochés. Une affaire qui obsède depuis des années l'opinion publique américaine et a inspiré de multiples théories du complot.Alors que sait-on des liens entre Donald Trump et Jeffrey Epstein ? Cette affaire peut-elle provoquer la chute du président des États-Unis ? Pourquoi le mouvement MAGA se déchire-t-il ?Nos experts :- Laurence HAÏM - Journaliste spécialiste des Etats-Unis, autrice de Ghislaine Maxwell, une femme amoureuse, publié chez Robert Laffont- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France, autrice du livre Requiem pour le monde libre, publié aux éditions de l'Observatoire- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Vincent JOLLY - Grand reporter pour Le Figaro Magazine
C dans l'air du 17 décembre 2025 - L'affaire Epstein continue de secouer les États-Unis. Dix-neuf photos ont été mises en ligne vendredi dernier par des élus démocrates. On y voit, en compagnie du prédateur sexuel, Donald Trump, Bill Clinton, Ghislaine Maxwell (aujourd'hui incarcérée), Bill Gates, Steve Bannon ou encore Andrew Mountbatten-Windsor. Ces nouvelles images, publiées par les législateurs démocrates de la commission de surveillance de la Chambre des représentants, ne sont qu'une petite partie des plus de 95 000 photos qu'ils ont reçues de la succession d'Epstein, qui s'est suicidé dans une cellule d'une prison new-yorkaise en 2019 alors qu'il attendait d'être jugé pour des accusations de trafic sexuel.Elles sont surtout distinctes des dossiers que le ministère de la Justice est désormais contraint de publier. Mais l'impatience grandit alors que l'administration Trump fait face à la date limite du 19 décembre pour produire les dossiers Epstein, mais aussi à de nouvelles révélations explosives.Mardi 16 décembre, le magazine américain Vanity Fair a publié une enquête basée notamment sur une dizaine d'entretiens avec Susie Wiles, la secrétaire générale de la Maison-Blanche. L'ancienne directrice de campagne du milliardaire républicain estime par exemple que l'ex-magnat de l'immobilier, marqué par la mort de son frère alcoolique, « a une personnalité d'alcoolique » — elle-même est fille d'un homme alcoolique. Il « fonctionne avec la conviction que rien ne lui est impossible. Absolument rien ». « Les alcooliques fonctionnels, ou les alcooliques en général, ont une personnalité exacerbée lorsqu'ils boivent », a-t-elle ajouté. La conseillère âgée de 68 ans égratigne aussi le vice-président, estimant qu'il est « adepte des théories complotistes depuis une décennie », ou encore Elon Musk, un temps à la tête du département de l'Efficacité gouvernementale (Doge), qualifié de destructeur…Sous pression, le camp Trump s'exprime et tente de désamorcer. Très discrète habituellement, Susie Wiles a dénoncé un article « malhonnête ». « Elle voulait dire que je… Voyez-vous, je ne bois pas d'alcool. Tout le monde le sait, mais j'ai souvent dit que si je buvais, j'aurais de fortes chances de devenir alcoolique. Je l'ai dit à maintes reprises », a déclaré de son côté Donald Trump. Quelques heures plus tard, le président des États-Unis a annoncé sur son réseau Truth Social que les États-Unis mettaient en place un blocus au Venezuela contre « les pétroliers sous sanctions », une nouvelle escalade dans la crise entre les deux pays. Accusé de faire diversion par ses opposants, le président des États-Unis doit s'exprimer une nouvelle fois ce soir.En face, ses adversaires surenchérissent. Ils affirment avoir d'autres clichés encore plus troublants alors que l'heure de vérité approche. Les autorités ont désormais moins de deux jours pour publier l'intégralité des documents non classifiés liés aux enquêtes portant sur Jeffrey Epstein, sur sa complice Ghislaine Maxwell et sur toute personne en lien avec les faits qui leur sont reprochés. Une affaire qui obsède depuis des années l'opinion publique américaine et a inspiré de multiples théories du complot.Alors que sait-on des liens entre Donald Trump et Jeffrey Epstein ? Cette affaire peut-elle provoquer la chute du président des États-Unis ? Pourquoi le mouvement MAGA se déchire-t-il ?Nos experts :- Laurence HAÏM - Journaliste spécialiste des Etats-Unis, autrice de Ghislaine Maxwell, une femme amoureuse, publié chez Robert Laffont- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France, autrice du livre Requiem pour le monde libre, publié aux éditions de l'Observatoire- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Vincent JOLLY - Grand reporter pour Le Figaro Magazine
Dans cet épisode, l'équipe d''Extraterrien pose ses valises dans la région de Bordeaux pour rencontrer Florence et Daniel Cathiard, propriétaire du château Smith Haut Lafitte. Ils dévoilent les coulisses de leur parcours de vie hors norme, entre le sport de haut niveau, l'entrepreneuriat avec Go Sport, et aujourd'hui l'art de faire des grands vins. Transmission familiale, secrets d'excellence, revers et victoires, découvrez une conversation inspirante sur le succès, l'audace, la convivialité et l'amour du terroir. Un épisode riche d'anecdotes qui vous donnera peut-être envie de vivre à votre tour plusieurs vies.Épisode disponible sur YouTube !À propos du podcast Extraterrien