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    Le Nouvel Esprit Public
    Si vous l'avez manqué : les pays Baltes, avec Yves Plasseraud (thématique)

    Le Nouvel Esprit Public

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 57:22


    Émission originellement diffusée en juillet 2023.Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 9 juin 2023.Avec cette semaine :- Yves Plasseraud, juriste et spécialiste des États baltes.- Nicolas Baverez, essayiste et avocat.- François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.- Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef du mensuel Philosophie Magazine.LES PAYS BALTESYves Plasseraud, vous êtes juriste et présidez depuis 1996 le Groupement pour le droit des minorités, ONG qui bénéficie d'un statut consultatif auprès des Nations unies, de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe. Vous êtes un spécialiste des pays baltes et avez récemment publié deux ouvrages sur cette région du monde, qui regroupe l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Dans Les pays baltiques - Le pluriculturalisme en héritage, paru en 2020, vous montrez comment l'histoire de ces pays est marquée par la menace constante de puissances impériales comme l'Allemagne ou la Russie, ainsi que par la diversité de leurs peuples et de leurs cultures. Vous avez également consacré, en 2022, un ouvrage aux peuples Germano-Baltes, nés au XIII° siècle des migrations de colons allemands à Riga, l'actuelle capitale de la Lettonie.Les pays baltes regroupent aujourd'hui plus de 6 millions d'habitants et représentent un PIB d'approximativement 120 Mds€. Bordés par la mer Baltique à l'ouest, ils s'étendent sur 175 000 km2 et partagent leurs frontières avec la Russie, la Biélorussie et la Pologne. A mi-chemin entre la Russie et l'Europe de l'Ouest, ils constituent une interface stratégique entre l'Orient et l'Occident, au cœur des enjeux géopolitiques et militaires contemporains.L'héritage soviétique pèse lourd dans ces anciennes Républiques socialistes soviétiques, territoire convoité par la Russie depuis Pierre le Grand pour son ouverture sur la mer Baltique. Avant l'invasion de l'Ukraine, la Fédération de Russie était l'un des principaux partenaires commerciaux de la région. Il lui fournissait également l'essentiel de son approvisionnement en gaz naturel, à hauteur de 42% en Lituanie, de 93% en Estonie et 100% en Lettonie. Les russophones constituent une importante minorité au sein des Pays Baltes et représentent jusqu'à 30% de la population en Lettonie. La mémoire de l'annexion russe, enfin, reste problématique, comme l'illustre la récente loi sur la destruction des monuments soviétiques promulguées par l'Estonie en début d'année.Pour se prémunir des menaces russes, les pays baltes ont choisi l'ancrage à l'Ouest. Ils ont adhéré à l'Union européenne en 2004, marquant la réussite de la transition démocratique et économique accomplie depuis 1991. La même année, les États baltes rejoignent l'OTAN. L'Alliance implante dès 2008 son centre de cyberdéfense à Tallin, à la suite de la cyberattaque de l'Estonie dirigée par le Kremlin une année auparavant. A la suite du sommet de 2016, à Varsovie, des troupes permanentes sont déployées par l'OTAN dans les Pays baltes dès 2017, ainsi que des forces navales et aériennes en mer Baltique.L'invasion de l'Ukraine par la Russie projette les Pays Baltes au cœur des enjeux de défense du monde occidental. Ces États, qui ont mis en garde l'UE contre la menace russe dès 2004, s'inquiètent d'être les prochaines cibles de Vladimir Poutine. Le corridor de Suwalki, qui permet aux Russes de desservir leur enclave européenne de Kaliningrad par la Biélorussie et comporte depuis 2016 des batteries de missile à capacité nucléaire, est au centre des tensions. Une crise avait même éclaté en juin 2022, à la suite de la décision de la Lituanie de restreindre le transit de marchandises par voie ferrée vers l'enclave russe, en accord avec les sanctions européennes. Dans ce contexte explosif, le prochain sommet de l'OTAN se tiendra en juillet à Vilnius, capitale de la Lituanie. Il y sera notamment question de la mise en place de nouveaux plans de défense pour la région baltique, mais aussi de l'adhésion de la Suède, candidate fortement soutenue par les Etats baltes.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Maintenant, vous savez
    D'où viennent les noms de famille ?

    Maintenant, vous savez

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 4:31


    Marqueur unique de notre identité, et surtout de notre histoire familiale, notre nom de famille nous suit tout au long de notre vie. En France, il en existe plus de 1,4 million. Mais saviez-vous que nos noms de famille n'ont pas été choisis par hasard ? Ils ont presque tous une signification. C'est un héritage bien particulier, une véritable fenêtre sur la vie de nos ancêtres. Mais quels sont les noms de famille les plus courants ? Comment interpréter la composition des noms de famille actuels ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Pourquoi autant de Français décident-ils de changer de nom de famille ? Sommes-nous condamnés à reproduire les schémas amoureux de nos parents ? Congé de naissance : enfin une égalité entre les parents ? Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Revue de presse française
    À la Une des hebdomadaires français: une rétrospective en images pour raconter l'année 2025

    Revue de presse française

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 4:54


    À la une aujourd'hui : douze photographies marquantes, choisies avec soin par la rédaction de Courrier International. Des images signées des photographes des agences AFP et Reuters, mais aussi du New York Times. La première, celle d'une « jeunesse en colère » prise dans les rues de la capitale du Népal, Katmandou, c'était le 8 septembre dernier. Une jeune femme, cheveux bruns, manifeste les yeux dans l'objectif, un regard en colère et un drapeau népalais derrière le dos. Selon Courrier International, cette photo « symbolise à elle seule la révolte de la génération Z, qui aura marqué les esprits dans de très nombreux pays en 2025 (...) »  Donald Trump aura également marqué l'année 2025. Courrier International a choisi de publier une photo prise la veille de son investiture, le 19 janvier. On y voit le milliardaire républicain rejoindre sur scène le groupe Village People pour une danse pour le moins surprenante. « Depuis, le très disco “YMCA”, longtemps hymne de la communauté gay (même si le groupe s'en défend aujourd'hui), est devenu la bande-son officielle de toutes les sorties de Donald Trump. » explique la légende de la photo. Beaucoup de conflits représentés La guerre en Ukraine a aussi marqué l'année avec une photographie prise à Soumy, ville du nord-est du pays, le 13 avril 2025. « L'Ukraine sous pression » peut-on lire en titre. On y voit un soldat ukrainien épuisé, assis sur des débris, la main tenant sa tête changée à jamais par la guerre. « Le dimanche des Rameaux, deux missiles balistiques ont frappé le centre de Soumy, faisant 34 morts et 80 blessé » explique la légende. C'est l'une des attaques russes les plus meurtrières de l'année. « Gaza, un champ de ruines » est le titre donné à un autre cliché. Sur la photographie on voit un ciel bleu qui contraste avec des bâtiments gris et abîmés. L'un d'eux est en train de tomber, disparaître… avalé par une fumée noire et une poussière opaque. La scène se passe en septembre dernier, dans « le quartier de Tel Al-Hawa, dans le sud-est de la ville de Gaza, (...) après un nouveau bombardement israélien. » explique la légende. « Depuis, les armes se sont tues dans l'enclave palestinienne, mais la trêve reste fragile en attendant le lancement de la phase 2 du plan de Trump, qui prévoit notamment le désarmement du Hamas et le retrait de [l'armée israélienne]. » Le Soudan aussi est représenté par une photo marquante : celle d'un Khartoum défiguré. Sur ce cliché pris le 28 mars 2025, on y voit un soldat soudanais faisant sa prière devant un véhicule blindé incendié. « Cette guerre qui échappe aux radars de l'actualité et qui oppose, depuis avril 2023, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemeti », aux forces armées soudanaises (FAS), dirigées par le général Abdel Fattah Al-Burhan ». La légende de la photo rappelle que c'est « une guerre qui « provoque “la pire crise humanitaire et de déplacement au monde”, selon l'ONU. Près de 13 millions de personnes ont été déplacées, les maladies se propagent et la famine, confirmée dans dix régions, s'étend. »  Une autre photo, sélectionnée par Courrier international : deux femmes au regard épuisé, les mains autour de leurs enfants dans un bus pour fuir Goma – capitale du Nord Kivu dans l'Est de la RDC. Le cliché est pris « À la frontière, entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, le 19 mai 2025. » Ce bus est « affrété par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés [et] rapatrie des civils rwandais qui fuient les combats autour de Goma, où les rebelles du M23, soutenus par Kigali, font régner la terreur. » Courrier International recontextualise dans la légende : le 4 décembre, le président congolais, Félix Tshisekedi, et son homologue rwandais, Paul Kagame, ont signé à Washington un accord de paix très fragile. Et de fait, moins d'une semaine après, Uvira, deuxième grande ville du Sud-Kivu, tombe face à la pression du M23.  « Au moins 10 000 réfugiés affluent vers le Burundi pour fuir les combats, selon le site burundais “Iwacu”. » Haïti, les manifestations de l'opposition en Turquie sont aussi représentées dans la sélection de photos 2025 de Courrier international. Sur une note un peu plus légère et sportive, on retrouvera aussi du bleu, du blanc, du rouge sur les Champs-Élysées… C'était le 1er juin 2025 avec « le sacre européen des joueurs du Paris Saint-Germain, qui défilent en bus pour présenter leur trophée à leurs supporteurs. La veille, les joueurs de Luis Enrique ont écrasé l'Inter de Milan en finale de la Ligue des champions (5-0), à Munich. Un titre après lequel le club de la capitale courait depuis des années. »  Paris, capitale des espions ? Cette semaine dans l'Express on nous explique pourquoi Paris est surnommée la « capitale des espions ». Il faut dire que le folklore et la culture parisiennes ont été parfaitement intégrés par les services de renseignements du monde entier. On parle par exemple « de la diplomatie des grands hôtels ». Ces palaces parisiens où se déroulent souvent des discussions secrètes, notamment sur la guerre à Gaza. « Les services de renseignements ont intégré les charmes de Paris dans leur programme : tant à la DGSE qu'à la DGSI. (…) Le bateau-mouche, un « grand classique » sourit un ex-agent secret. » La cuisine française plaît aussi beaucoup aux agents des renseignements. Interrogé par l'Express, un ex-patron de la DST confie : « Les espions sont comme tout le monde, ils aiment la gastronomie. Ils ont souvent une préférence pour la cuisine française à l'ancienne. Après ça ils coopèrent tous. » Sur le plan pratique, certaines stations de métro comme La Motte-Picquet Grenell, dans le 15e arrondissement, sont particulièrement appréciées, car elles possèdent beaucoup d'entrées et de sorties, c'est qui est plus simple pour disparaître quand on est suivi, raconte un ancien agent de la CIA. Rivalisation avec d'autres capitales Comment expliquer cet attrait pour Paris chez les espions ? Parmi les raisons exposées, il y a la position géographique de la capitale. Paris est un lieu de choix pour les rendez-vous clandestins : « Si vos sources sont au Moyen-Orient ou en Afrique, leur connexion naturelle vers le reste du monde passe toujours par la France », peut-on lire. Paris rivaliserait à la fois « avec Vienne pour le fortement entre l'Ouest et l'Est, avec Genève pour les tractations dans les palaces, avec Bruxelles pour le renseignement politique et même avec New York L'Unesco est « une couverture de rêve », raconte L'Express. Le magazine explique que l'organisation internationale culturelle basée à Paris abrite de nombreux agents secrets opérant au nez et à la barbe du contre-espionnage français. Toutes les institutions internationales connaissent ce phénomène d'espionnage car « elles facilitent des procédures d'accréditation spécifique. » Par ailleurs, la culture « ça permet d'aller partout, personne ne vérifie ce que vous faites, vous avez du temps libre » raconte un ancien coordonnateur adjoint du renseignement de l'Élysée.  Tout ça est digne d'un roman d'espionnage.

    Si loin si proche
    Hekla, la reine des volcans d'Islande

    Si loin si proche

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 48:29


    Sur cette île de glace et de feu truffée de volcans, le Mont Hekla tient une place à part. Il est un mythe puissant mais aussi une présence singulière, familière pour ceux qui vivent à ses pieds. Dans les Hautes Terres du Sud islandais, parmi la roche basaltique et de vastes étendues de landes rases, recouvertes de neige à l'hiver, le volcan Hekla règne en majesté. Culminant à 1 488 mètres d'altitude, ce stratovolcan a connu vingt éruptions depuis l'an 874, ce qui en fait l'un des volcans les plus actifs de l'île. Dans les légendes locales ou sur les gravures anciennes, il n'est pas rare de retrouver Hekla, une montagne de feu que l'on dit impétueuse, dangereuse, car imprévisible. On l'a surnommée jadis « la porte de l'enfer », une image colportée, dit-on, par des moines cisterciens au Moyen Âge. Située sur la dorsale médio-Atlantique, l'Islande est à la frontière des plaques tectoniques, eurasienne et nord-américaine, mais aussi à la verticale du plus important point chaud de la planète. Ce qui explique l'intense activité volcanique de l'île, qui doit justement son apparition, son émergence à l'accumulation progressive de coulées de lave, en plein milieu de l'océan. Là-bas, on peut alors entendre et voir le cœur de la planète battre, avec ces innombrables geysers, volcans, champs de lave, sources chaudes ou plages de sable noir. Sur les 130 volcans que compte l'Islande, plus d'une trentaine sont actifs.  Imprégnant les imaginaires comme le quotidien des Islandais, ces géants de lave font bien plus que partie du paysage. Ils sont le socle d'une culture et d'un rapport au monde singulier, plus résilient, poétique aussi. S'adapter, vivre en paix avec l'incertitude, la violence des éléments, mais aussi leurs beautés, c'est ce que nous enseigne ce peuple qui vit au rythme des éruptions et parfois au pied des volcans. Un peuple pour qui Hekla demeure la Reine. Un reportage de Brice Andlauer, au pied du Mont Hekla, dans le sud de l'Islande, initialement diffusé en février 2025.   En savoir plus : - Sur le volcan Hekla, surnommé la Porte de l'Enfer - Sur les différentes éruptions en Islande et un guide complet des volcans là-bas   - Sur Éruption, amour et autres cataclysmes, le livre de l'autrice islandaise Sigridur Hagalin Björnsdottir. En français aux Éditions Gaïa - Sur Les volcans et les hommes » d'Arnaud Guérin, un beau livre de l'Etna à Java en passant par l'Islande. Éditions Glénat & Arte Éditions. Arnaud Guérin est également l'auteur de Les deux saisons de l'Islande. - Sur Hekla et Laki, un très bel album jeunesse de Marine Schneider paru aux Éditions Albin Michel.

    Si loin si proche
    Hekla, la reine des volcans d'Islande

    Si loin si proche

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 48:29


    Sur cette île de glace et de feu truffée de volcans, le Mont Hekla tient une place à part. Il est un mythe puissant mais aussi une présence singulière, familière pour ceux qui vivent à ses pieds. Dans les Hautes Terres du Sud islandais, parmi la roche basaltique et de vastes étendues de landes rases, recouvertes de neige à l'hiver, le volcan Hekla règne en majesté. Culminant à 1 488 mètres d'altitude, ce stratovolcan a connu vingt éruptions depuis l'an 874, ce qui en fait l'un des volcans les plus actifs de l'île. Dans les légendes locales ou sur les gravures anciennes, il n'est pas rare de retrouver Hekla, une montagne de feu que l'on dit impétueuse, dangereuse, car imprévisible. On l'a surnommée jadis « la porte de l'enfer », une image colportée, dit-on, par des moines cisterciens au Moyen Âge. Située sur la dorsale médio-Atlantique, l'Islande est à la frontière des plaques tectoniques, eurasienne et nord-américaine, mais aussi à la verticale du plus important point chaud de la planète. Ce qui explique l'intense activité volcanique de l'île, qui doit justement son apparition, son émergence à l'accumulation progressive de coulées de lave, en plein milieu de l'océan. Là-bas, on peut alors entendre et voir le cœur de la planète battre, avec ces innombrables geysers, volcans, champs de lave, sources chaudes ou plages de sable noir. Sur les 130 volcans que compte l'Islande, plus d'une trentaine sont actifs.  Imprégnant les imaginaires comme le quotidien des Islandais, ces géants de lave font bien plus que partie du paysage. Ils sont le socle d'une culture et d'un rapport au monde singulier, plus résilient, poétique aussi. S'adapter, vivre en paix avec l'incertitude, la violence des éléments, mais aussi leurs beautés, c'est ce que nous enseigne ce peuple qui vit au rythme des éruptions et parfois au pied des volcans. Un peuple pour qui Hekla demeure la Reine. Un reportage de Brice Andlauer, au pied du Mont Hekla, dans le sud de l'Islande, initialement diffusé en février 2025.   En savoir plus : - Sur le volcan Hekla, surnommé la Porte de l'Enfer - Sur les différentes éruptions en Islande et un guide complet des volcans là-bas   - Sur Éruption, amour et autres cataclysmes, le livre de l'autrice islandaise Sigridur Hagalin Björnsdottir. En français aux Éditions Gaïa - Sur Les volcans et les hommes » d'Arnaud Guérin, un beau livre de l'Etna à Java en passant par l'Islande. Éditions Glénat & Arte Éditions. Arnaud Guérin est également l'auteur de Les deux saisons de l'Islande. - Sur Hekla et Laki, un très bel album jeunesse de Marine Schneider paru aux Éditions Albin Michel.

    Monsieur Jardinier - La 1ere
    Les arbres plantés trop près

    Monsieur Jardinier - La 1ere

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 8:01


    Inspiré par ses promenades de la semaine aux alentours de chez lui, Emile Galand s'exprime au nom des arbres souvent oubliés, jusqu'à ce qu'ils posent problème : les arbres plantés trop près. Ils sont de toute essence, en ville ou en campagne, prenant leur forme contre des constructions ou en s'imbriquant dans d'autres arbres. Et s'ils sont plantés ainsi, c'est souvent à cause de l'inexistence de règlement communal ou du non-sens d'un règlement existant.

    Lignes de défense
    La dissuasion nucléaire russe à l'épreuve de la guerre en Ukraine

    Lignes de défense

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 16:07


    Dès le lancement de son « opération militaire spéciale » (SVO) contre l'Ukraine, le 24 février 2022, le Kremlin, qui dispose de l'un des plus vastes arsenaux nucléaires au monde, a adopté des mesures de dissuasion agressives et une rhétorique résolument menaçante. Décryptage d'un possible emploi de l'arme nucléaire par Moscou, avec Dimitri Minic, chercheur à l'Institut français des Relations internationales (Ifri). [Rediffusion] RFI : Dès les premiers jours de la guerre, Moscou adopte une rhétorique nucléaire agressive. Quelle est sa stratégie ? Dimitri Minic : Le 24 février 2022, sa stratégie, c'est de prendre Kiev en quelques heures et au pire quelques jours, et de soumettre politiquement l'Ukraine. Quand Vladimir Poutine fait son discours sur l'opération militaire spéciale le 24 février, qui annonce son déclenchement, il fait une allusion à un emploi possible de l'arme nucléaire, face à ceux qui voudraient s'impliquer directement dans ce conflit pour aider l'Ukraine. Ce qui, au fond, a permis à la Russie d'éviter effectivement une escalade de la guerre locale en guerre régionale, impliquant d'autres pays, d'autres puissances, mais qui n'a pas suffi non seulement à dissuader effectivement l'Ukraine de résister, mais surtout qui n'a pas permis d'éviter le début d'un flux d'aide militaire à l'Ukraine. Et par ailleurs, ces menaces nucléaires russes n'ont pas permis d'empêcher l'instauration de sanctions économiques très importantes de l'Occident contre la Russie. Donc, c'est un succès relatif de la stratégie nucléaire russe, mais qui, en réalité, ne permet pas à la Russie d'isoler l'Ukraine de l'Occident, ce qui était son principal objectif. Mais il y a quand même une véritable inquiétude qui plane en Occident, puisque le nucléaire tactique fait partie de l'arsenal russe. Le nucléaire a été étendu à la guerre conventionnelle, en quelque sorte ? Oui, absolument. En fait, à la chute de l'Union soviétique, les élites militaires russes héritent d'une doctrine de non-emploi en premier. Et progressivement, elles se rendent compte que la théorie de la dissuasion et ses mécanismes étaient peu développés par rapport à ce qui existait en Occident. Dans les années 90, vous avez une grande période d'élaboration conceptuelle, de théorisation qui conduit l'armée russe, au plan théorique et doctrinal, à effectivement étendre la dissuasion nucléaire aux guerres conventionnelles de toute ampleur, locales, régionales et à grande échelle. Il y a un emploi possible de l'arme nucléaire, un emploi démonstratif, limité, censé mettre fin aux combats dans des conditions favorables à la Russie. On aurait pu se dire, puisque l'opération militaire spéciale est un échec pour la Russie, il est possible que ces concepts soient appliqués. Mais en réalité, cette doctrine exigerait des conditions qui ne sont pas du tout réunies dans la guerre en Ukraine. Pour que Moscou prenne des mesures de dissuasion nucléaire très claires, il faudrait par exemple un transfert des têtes nucléaires depuis les entrepôts centraux vers les unités, vers les bases. Un transfert démonstratif médiatisé qui montrerait que la Russie commence à penser sérieusement à employer l'arme nucléaire ou un essai nucléaire réel, ou d'autres types de mesures qui montreraient qu'elle a vraiment la volonté de le faire. Mais il faudrait qu'elle se trouve dans des conditions extrêmement graves. Il faudrait qu'elle soit en passe de perdre de manière irrémédiable face à un ennemi conventionnel, aidé par des États d'ailleurs dotés de l'arme nucléaire, qui non seulement aient envie de conquérir des territoires russes ou bien aient envie de changer le régime russe. À lire aussiRussie: Vladimir Poutine annonce une révision de la doctrine nucléaire et menace les Occidentaux On le voit au début de la guerre, les Américains vont sonder les Russes afin de savoir dans quelles conditions ils pourraient utiliser l'arme nucléaire. Absolument. Et à l'époque, Valeri Guerassimov répond qu'il y a trois conditions : l'utilisation d'armes de destruction massive contre la Russie, une volonté, une tentative de changer le régime, une déstabilisation profonde du régime provoqué par un État étranger. Et la troisième condition serait des pertes catastrophiques sur le champ de bataille. Et c'est intéressant parce que, à l'époque, à l'automne 2022, la Russie subit des pertes et surtout des revers militaires importants en Ukraine, dans le Donbass. Valeri Guerassimov, à ce moment-là, en évoquant ces trois conditions, abuse de son interlocuteur parce qu'il est évident que la Russie aurait pu compenser ses pertes assez rapidement et qu'elle a de telles réserves matérielles et humaines qu'il est très peu probable qu'elle recourt au nucléaire dans ce type de conditions loin d'être inacceptable ou en tout cas catastrophique pour elle. Vous identifiez trois failles théoriques et pratiques révélées par cette guerre en Ukraine de la doctrine nucléaire russe. Et l'une d'elles, c'est la limite de la dissuasion stratégique conventionnelle, avec les fameux missiles Kalibr,  Kinjal, dont l'usage n'a pas produit l'effet escompté… Non, non, ça n'a pas fonctionné. Effectivement, la Russie débute la guerre en Ukraine avec une conception de la dissuasion qui est une conception très agressive, offensive, mais surtout inter-domaines. C'est à dire que la Russie ne conçoit pas la dissuasion comme quelque chose d'exclusivement nucléaire. La dissuasion russe concerne à la fois les domaines non militaires et subversifs, le domaine conventionnel, donc les forces conventionnelles et les armes conventionnelles et les forces nucléaires. Donc, la Russie n'a pas une vision exclusivement défensive de la dissuasion. Car, pour le dire rapidement, la Russie ne conçoit sa sécurité qu'à travers l'insécurité de ses voisins. Donc, cette situation stratégique échoue effectivement à trois niveaux. C'est d'abord l'échec du concept de contournement, pour permettre à l'État russe de gagner une guerre avant la guerre. En fait, il n'était pas question de déclencher une guerre à grande échelle, de longue durée et très meurtrière, mais plutôt de soumettre l'ennemi sans combat, ou en tout cas sans combat de grande ampleur. C'est aussi un échec des moyens et des méthodes psychologiques ou informationnelles, comme disent les Russes, puisqu'ils pensaient les Ukrainiens et les élites ukrainiennes complètement soumises, rendues apathiques par la Russie et ses manœuvres. Ça n'a pas été le cas. Ils pensaient que les Occidentaux avaient été anesthésiés par cette pratique psychologique ou informationnelle, qui vise non seulement à modifier la psyché des individus et des sociétés, mais en fait à transformer les individus et la société. Et donc surtout, ce que j'observe dans cette étude, c'est que la phase conventionnelle, a subi un échec important. Pourquoi : parce que les élites militaires russes et les élites politiques russes ont surestimé pendant 35 ans l'efficacité de ces moyens conventionnels. Parmi ces moyens conventionnels, effectivement, on a d'abord les forces générales, les exercices, les déploiements de forces aux frontières. Bon, ça n'a pas produit l'effet désiré. Ça n'a pas forcé l'Ukraine à capituler. Mais surtout, les armes modernes duales, donc, qui peuvent être à la fois équipées soit d'une tête nucléaire, soit d'une tête conventionnelle. Ces armes, le Kinjal, le Kalibr, l'Iskander, ont été utilisées sur le champ de bataille. On se rappelle le Kinjal, une arme hypersonique utilisée à un moment qui était censé être décisif pour la Russie, puisque c'était le moment des premières négociations entre l'Ukraine et la Russie en mars 2022, au moment où les Ukrainiens sont très réticents à accepter un accord très favorable à la Russie. Et la Russie emploie dans l'intervalle, au moment de ces discussions ultimes, le Kinjal sur le champ de bataille. C'était sa première utilisation opérationnelle, puis un deuxième deux jours plus tard, avant de se retirer du nord et de l'est de l'Ukraine. L'utilisation de ces missiles conventionnels confirmait en fait des vulnérabilités qui étaient identifiées par les militaires russes depuis les années 90 ! Il faut bien comprendre que la défense antimissile présente en Ukraine, d'origine occidentale notamment, a été efficace et a plutôt montré la surestimation que les élites militaires, russes et politiques russes avaient de l'efficacité de l'emploi de ces missiles contre des cibles stratégiques comme des bases aériennes, etc. Non seulement en termes d'ampleur, de nombre indispensable pour détruire une cible stratégique, mais en plus la vulnérabilité des vecteurs. On voit bien que la Russie a fait face à un ISR, c'est à dire un renseignement occidental qui a été puissant et efficace. Cette double vulnérabilité, à la fois la difficulté à détruire des cibles stratégiques avec ces missiles modernes et en même temps la difficulté à protéger leur plateforme de lancement, ça tend à remettre en question, même partiellement, cette stratégie de frappes nucléaires limitées dont je parlais tout à l'heure, avec un missile unique. Donc, on voit bien que d'un point de vue technique, c'est un affaiblissement. Et les excès rhétoriques de Dmitri Medvedev (vice-président du Conseil de Sécurité de Russie au discours violemment anti-occidental, NDLR), de Ramzan Kadyrov (président de la République de Tchétchénie, un proche de Vladimir Poutine, NDLR) également, ont abîmé la dissuasion nucléaire russe ? À force de crier au loup et à menacer d'hiver nucléaire, l'Occident, ça ne prend plus ? Absolument. Parce que la Russie, dès qu'elle entre dans le conflit, produit une rhétorique nucléaire extrêmement agressive, mais dans les faits, les mesures qu'elle prend concrètement pour accompagner cette rhétorique nucléaire sont très modérées. Donc, vous avez un décalage très fort entre ce que la Russie dit, et ce que la Russie fait vraiment. Ça n'est pas une nouveauté en Russie. Sur quoi s'appuie cette pratique, ce décalage ? Il est dû à une culture stratégique, c'est à dire que la Russie considère que l'Occident est faible, lâche et déliquescent et qu'il est sensible aux menaces, qu'il a peur du nucléaire et qu'il cédera en réalité. Ils estiment qu'une frappe nucléaire unique, démonstrative, limitée sur le théâtre, obligera, forcera finalement les Occidentaux à rentrer chez eux et à demander pardon. Ils ne sont pas vraiment revenus de ça. Effectivement, ce décalage au bout d'un moment pose un problème. Vous ne pouvez pas hurler dans tous les médias que vous avez au moins dix lignes rouges et ne rien faire. Des officiers supérieurs généraux de l'armée russe ont expliqué en 2023-2024, ils ont eu un mot que je trouve très drôle, « Les lignes rouges russes ont rougi de honte », ajoutant « Les Occidentaux nous ont devancés de 8 à 10 pas dans l'escalade et nous, on les regarde ». Dans l'armée russe, il y a une forme d'incompréhension de l'attitude de la Russie. C'est à dire qu'ils sont tous d'accord pour maintenir cette rhétorique agressive, mais ils veulent qu'elle soit accompagnée de mesures pratiques, concrètes. Donc ce décalage a affaibli la crédibilité de la dissuasion nucléaire russe et ça a conduit les Occidentaux à poursuivre leur aide à l'Ukraine et même à l'intensifier. Aujourd'hui, la dissuasion nucléaire russe commence à s'adapter en entreprenant des actions beaucoup plus concrètes. On a évidemment la décision de transférer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie. On a beaucoup d'autres actions de ce type. Il y a aussi la publication de la nouvelle doctrine nucléaire russe en novembre 2024, qui est une mesure de dissuasion en réalité. Il faut bien le comprendre, ça aussi. RFI : Et quel est le nouveau message adressé à l'Ouest, à l'Europe et à l'OTAN ? C'est de faire des démonstrations de force sérieuses. Un général russe important propose de rejouer le scénario cubain (crise des missiles de Cuba 1962, NDLR). Donc il y a une volonté de faire une démonstration claire de la force militaire nucléaire. Et à chaque fois qu'une ligne rouge est franchie, d'avoir une réponse nucléaire ou conventionnelle. Les militaires russes pensent aussi que les réponses conventionnelles doivent être beaucoup plus violentes, beaucoup plus fortes. Et cette dissuasion conventionnelle, en fait, ils en ont fait la démonstration avec le tir de missiles balistiques à portée intermédiaire. Ce tir d'Orechnik (Le 9M729-Orechnik, littéralement « noisetier », est un missile balistique russe à portée intermédiaire, NDLR) fait suite à la publication de la nouvelle doctrine nucléaire, qui elle-même s'inscrit dans ce que la Russie perçoit en 2024 comme une logique d'escalade continue. C'est aussi une réponse au discours d'Emmanuel Macron sur de possibles troupes au sol en Ukraine. Et n'oubliez pas, le plus important, en 2024 commence la levée de toutes les interdictions de l'administration Biden sur l'utilisation par l'Ukraine d'armes de fabrication américaine, non seulement à la frontière russe, mais en fait progressivement sur tout le territoire russe. Puis une autre séquence s'ouvre puisque Donald Trump arrive au pouvoir. À lire aussiRoyaume-Uni: les bonnes intentions envers l'Ukraine lors de la «coalition des volontaires» RFI : Qu'est-ce que change l'arrivée de Donald Trump pour la dissuasion nucléaire russe ? On a l'impression d'avoir changé de monde parce qu'avec l'ancienne administration, vous aviez une escalade très maîtrisée à laquelle la Russie a eu beaucoup de mal à répondre parce que tout est venu de façon séquencée. Envisager l'utilisation de l'arme nucléaire en cas de menace à l'existence même de l'État russe, ça devenait complètement obsolète pour ses officiers supérieurs et généraux. Parce que cette doctrine nous montre aussi que la Russie a peur que ses tentatives d'agression contre ses voisins suscitent l'aide de pays dotés d'armes nucléaires. En fait, elle a peur que le scénario ukrainien se reproduise. Et donc cette nouvelle doctrine est censée couvrir ces scénarios aussi. Elle élargit les conditions d'emploi et elle abaisse le seuil déclaré d'emploi de l'arme nucléaire. RFI : L'élection de Donald Trump a-t-elle permis de faire baisser la tension ? Plus tôt. Ça très clairement, c'est à dire que Trump et son indifférence relative à l'Ukraine et à l'Europe y participe, la collusion idéologique qui existe entre la Russie et les États-Unis aujourd'hui, le peu d'intérêt qu'il a pour l'Otan et l'Europe orientale le permette. Ce qui ne veut pas dire que la rhétorique agressive de la Russie s'arrête. Au contraire, on voit bien que la rhétorique nucléaire agressive de la Russie se déclenche dès que le président américain envisage sérieusement, en tout cas rhétoriquement, de fournir des armes offensives et à longue portée à l'Ukraine. Ce qui s'éloigne, c'est la perspective d'un emploi. Il était déjà très faible depuis le début de la guerre en Ukraine. Avec l'élection de Donald Trump, il est encore plus faible. Donc autant dire, très peu probable. En revanche, les ambiguïtés de Washington, les hésitations de l'Europe à l'égard de la défense du continent, à l'égard de la défense de l'Ukraine, alimentent l'agressivité de la Russie. Et donc ça augmente la probabilité d'actions déstabilisatrices conventionnelles russes. À lire aussiLa pérennisation de l'aide à l'Ukraine au menu d'un nouveau sommet européen à Bruxelles

    Des histoires en musique d'Elodie Fondacci
    Babouchka – Collection des contes de Noël

    Des histoires en musique d'Elodie Fondacci

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 14:00


    Auteur : conte russe adapté par Elodie FondacciŒuvre : Les saisonsCompositeur : Piotr TchaïkovskiÂge : 4 ansPar une froide nuit d'hiver, Baboucha est tranquillement installée devant le feu dans son isba, quand on frappe à sa porte. Trois hommes sont sur le seuil. Trois Rois venus d'Orient qui suivent une étoile à la recherche d'un petit prince qui vient de naître. Ils proposent à la viielle femme de les suivre. Un conte de Noël plein de grâce sur la musique de Tchaïkovski.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Reportage International
    Aux États-Unis, le tourisme des Canadiens en berne depuis le retour au pouvoir de Donald Trump

    Reportage International

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 2:24


    Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a entraîné une diminution du nombre de Canadiens se rendant en vacances en Floride. Les raisons sont nombreuses : l'opposition à ses valeurs, l'augmentation des droits de douane, mais également son hostilité manifeste envers le Canada. Donald Trump ayant argué que le Canada devrait devenir un État américain. De quoi toucher la Floride, qui voit d'habitude chaque année des Canadiens affluer à la saison hivernale pour échapper au froid et pour profiter du soleil, surnommés les « snowbirds » (les oiseaux migrateurs, en français). Le long du rivage, dans la ville balnéaire de Fort Lauderdale en Floride, les touristes se promènent et profitent de la plage. De l'autre côté de la rue, les hôtels de luxe sont alignés pour offrir une vue imprenable sur l'océan Atlantique. Des conditions de séjour a priori idéales et prisées par les voyageurs. Pourtant l'hôtel The Atlantic a vu récemment son taux d'occupation baisser de 4,9 %. Une chute directement imputée au marché canadien, selon la directrice des ventes, Amy Faulkner. « Même si une baisse de 4,9 % ne semble pas beaucoup, elle l'est pour notre hôtel. C'est d'autant plus important pour nous car, quand les Canadiens voyagent ici restent pour une longue durée. Ils peuvent rester jusqu'à six mois, donc cela touche réellement notre hôtel », déplore-t-elle. Cette diminution du tourisme s'ajoute à un contexte économique déjà difficile aux États-Unis, explique-t-elle. « Je le ressens un peu comme l'année du Covid. Pas aussi difficile que le covid, mais l'année a été très dure », soupire-t-elle. Les hôteliers font les comptes Son collègue Don Ciarlillo, courtier dans l'immobilier, affirme qu'il est néanmoins trop tôt pour connaître les conséquences dans le secteur immobilier, dans lequel les Canadiens investissaient également. « Je ne l'ai pas vu du côté de l'immobilier. Je préfère regarder comment va la saison. Je regarderai à la fin du mois d'avril, vers début mai. Quand la saison touristique de l'hiver se calmera, on aura les chiffres », temporise-t-il. À l'entrée du Motel de Richard, le néon indique qu'il reste des chambres disponibles, tandis qu'une fleur de lys souhaite la bienvenue aux touristes québécois. Le propriétaire Richard Clavet dit percevoir un changement depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche pour un second mandat. « L'année passée, l'hiver avait bien commencé. Trump est arrivé au pouvoir en janvier et là les politiques se sont mises en place. Ce qui fait qu'en février, on a commencé à noter une baisse pour mars. Puis la baisse, elle était quand même forte pour mars et avril. Je peux pas dire de chiffres exacts, mais ça avait été assez important », détaille-t-il. Certains ont ouvertement justifié ces annulations à cause de la personnalité politique de Donald Trump. Tel ce client prêt à perdre 1 000 dollars déjà payés, se souvient Richard Clavet : « Il a tout simplement traité Trump de dictateur et a choisi de prendre ses vacances à Cuba plutôt qu'ici. Alors, moi je lui ai dit : "Tu salueras de notre part les dictateurs de Cuba." » À lire aussiL'économie mondiale retient son souffle : rétrospective de l'année 2025

    Musiques du monde
    Playlist festive de Sophian Fanen

    Musiques du monde

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 48:30


    De Rosalia à Little Simz, en passant par Bad Bunny, Sophian Fanen balaye son année 2025. En cette fin d'année, Sophian vous fait plaisir et sélectionne ses obsessions favorites. Rosalía, Berghain, tiré de l'album Lux (Columbia Records, 2025) Bad Bunny, Weltita (feat. Chuwi), tiré de l'album Debí Tirar Más Fotos (Rimas Entertainment)  Theodora, Ils me rient tous au nez, tiré de l'album Mega BBL (Boss Lady, 2025)  Tarta Relena, Si veriash a la rana, tiré de l'album És pregunta (Latency, 2024) Ale hop & Titi Bakorta, Bonne année, tiré de l'album Mapambazuko (Nyege Nyege Tapes, 2025)  Andrea Laszlo de Simone, Quando, tiré de l'album Una Lunghissima Ombra (Ekler/Hamburger Records, 2025)  Blaiz Fayah, Maureen et DJ Glad, Money Pull Up, tiré de l'album Shatta Ting (Creepy Music, 2025)  Little Simz, Lion (feat. Obongjayar), tiré de l'album Lotus (Awal, 2025)  Miki, Jtm encore, tiré de l'album Industry Plant (Structure, 2025)  Xania Monet, How Was I Supposed to Know?, tiré de l'album Unfolded (TMJ/Hallwood, 2025) 

    Musiques du monde
    Playlist festive de Sophian Fanen

    Musiques du monde

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 48:30


    De Rosalia à Little Simz, en passant par Bad Bunny, Sophian Fanen balaye son année 2025. En cette fin d'année, Sophian vous fait plaisir et sélectionne ses obsessions favorites. Rosalía, Berghain, tiré de l'album Lux (Columbia Records, 2025) Bad Bunny, Weltita (feat. Chuwi), tiré de l'album Debí Tirar Más Fotos (Rimas Entertainment)  Theodora, Ils me rient tous au nez, tiré de l'album Mega BBL (Boss Lady, 2025)  Tarta Relena, Si veriash a la rana, tiré de l'album És pregunta (Latency, 2024) Ale hop & Titi Bakorta, Bonne année, tiré de l'album Mapambazuko (Nyege Nyege Tapes, 2025)  Andrea Laszlo de Simone, Quando, tiré de l'album Una Lunghissima Ombra (Ekler/Hamburger Records, 2025)  Blaiz Fayah, Maureen et DJ Glad, Money Pull Up, tiré de l'album Shatta Ting (Creepy Music, 2025)  Little Simz, Lion (feat. Obongjayar), tiré de l'album Lotus (Awal, 2025)  Miki, Jtm encore, tiré de l'album Industry Plant (Structure, 2025)  Xania Monet, How Was I Supposed to Know?, tiré de l'album Unfolded (TMJ/Hallwood, 2025) 

    Reportage Afrique
    Au Ghana, l'upcycling au service de la mode

    Reportage Afrique

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 2:20


    Au Ghana, quelles solutions face au fléau des déchets textiles ? Étant l'un des plus gros importateurs de vêtements de seconde main au monde, le pays peine à écouler les dizaines de millions d'habits qui arrivent toutes les semaines depuis le Nord global, dont une grande partie se retrouve jetée dans des décharges en plein air faute d'infrastructures adéquates. Pour pallier en partie ce problème, des Ghanéens et Ghanéennes toujours plus nombreux se lancent dans l'aventure de l'upcycling, le « surcyclage » en français, ou l'art de transformer des vêtements bons pour la poubelle en de véritables pièces de mode. Reportage à Accra lors d'une formation destinée à ces créateurs vertueux, par notre correspondant.  De notre correspondant au Ghana, Cet après-midi, l'atelier de la fondation Or vit au rythme mécanique des machines à coudre qui tournent à plein régime. Au milieu du bourdonnement, une vingtaine de créateurs de mode s'activent sans relâche. Parmi eux, Mike Daakye Baah, 28 ans. « Je travaille sur une veste de costume, une veste de couleur marron que j'ai trouvée au marché de Kantamanto, à laquelle je vais ajouter une base de rideau que des gens ont jetée par terre. Je vais l'utiliser pour créer un nouveau et bel habit », explique-t-il. Chiner des vêtements usagés, voire des déchets textiles pour ensuite les assembler en une nouvelle pièce, Mike Daakye Baah le fait depuis plusieurs années déjà. Mais ce n'est que récemment qu'il a su mettre un nom sur son activité : l'upcycling. « Un ami m'a présenté à la fondation Or. Ils nous ont entraînés, fait participer à des programmes et c'est ça qui m'a fait comprendre mon rôle dans l'industrie de la mode en tant qu'upcycler », raconte-t-il. Installée depuis 2011 au Ghana, la fondation Or aide au quotidien les travailleurs de Kantamanto, l'un des plus grands marchés de vêtements de seconde main au monde. Dans le cadre de son combat contre les travers de l'industrie de la fast-fashion, l'organisation s'est également lancée depuis trois ans dans la formation d'upcyclers. À lire aussiGhana: un rapport pointe un faible nombre de déchets dans les vêtements de seconde main importés Un apprentissage à la fois technique, créatif et écologique, qu'Erica Appiah Amankwah, créatrice de mode de 25 ans, a transformé en mission. « Le Ghana est le meilleur pays pour l'upcycling. En tant qu'upcylcer, on aide d'une façon ou d'une autre à rendre notre environnement plus beau. C'est pour cette raison que j'ai décidé de me lancer », affirme-t-elle. Erica Appiah Amankwah a depuis, comme d'autres, lancé sa marque de vêtements. Mais au-delà d'un renouveau dans l'art de faire de la mode, les upcyclers de Kantamanto cherchent à adresser un message au monde entier. Fred Nabi Yankey, responsable « refabrication » à la fondation Or, précise : « Quand on parle de la pollution générée par la fast-fashion dans notre environnement, nous voulons faire connaître au Nord et au Sud global qu'il y a toujours une voie pour les vêtements, que si nous voulons transformer la chaîne de valeur de la fast-fashion en quelque chose de plus circulaire, l'upcycling est la voie à suivre. » À lire aussiLe Ghana devenu la décharge de la fast fashion d'Europe

    Livre international
    «Le Monde après Gaza» de l'écrivain indo-britannique Pankaj Mishra

    Livre international

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 4:32


    L'essai Le Monde après Gaza de l'écrivain indo-britannique Pankaj Mishra s'ouvre sur les derniers jours de l'insurrection dans le ghetto de Varsovie en 1943, réprimée dans le sang par les nazis. Comparant l'extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale à l'anéantissement de Gaza par Israël sous le regard complice des puissances démocratiques occidentales, Mishra pointe du doigt la radicalisation de la société israélienne et s'inquiète de l'effondrement moral généralisé. Puisant sa réflexion aussi bien chez Primo Levi, Hannah Arendt, Edward Said que James Baldwin, ce livre relit l'histoire contemporaine à travers une grille morale et invite ses lecteurs à construire le monde d'après en s'appuyant sur une nouvelle conscience politique et éthique.    RFI : C'est le sentiment de découragement face à l'effondrement moral généralisé qui vous a conduit à vous lancer dans l'écriture du Monde après Gaza. J'aimerais que vous nous expliquiez les raisons de votre découragement ? Pankaj Mishra : Je me suis retrouvé dans la situation de nombreuses personnes complètement déconcertées par la réaction d'Israël au 7-Octobre. Nous avons vécu des mois d'extermination de masse diffusés en direct, quelque chose de sans précédent dans l'histoire de l'humanité. En même temps, ce qui a été également inédit ces derniers mois, c'est de voir les démocraties occidentales qui prétendent défendre un ordre international fondé sur des règles, qui prétendent se battre pour la démocratie et les droits humains, appuyer Israël en lui apportant leur soutien tant diplomatique, militaire que moral. En conséquence, tout un système de normes, tout un système de lois, toute une manière de comprendre le monde, notre place en son sein, notre perception de nous-mêmes, de nos possibilités, et de ce que nos sociétés pourraient être à l'avenir, désormais tout cela est remis en cause. C'est de cela que je parle quand je vous dis que nous assistons à un effondrement moral généralisé. Je suis étonné de votre réaction. Vous semblez avoir oublié les violences des guerres coloniales, les atrocités commises en Corée et au Vietnam, la mauvaise foi qui a conduit à la guerre en Irak… Je pense que les gens de ma génération n'ont pas oublié les longues guerres et les atrocités de l'impérialisme. Je n'avais pas vraiment beaucoup d'illusions sur la nature de la démocratie occidentale ni sur cette rhétorique des droits de l'homme. Mais je dois admettre que, même pour des personnes comme moi, formées à l'histoire mondiale, les événements de Gaza - au cours desquels on a vu les gens abandonner leurs principes pour se ranger du côté des auteurs d'un génocide - ont été un choc immense. À quand situez-vous la corrosion morale dans la société israélienne que vous pointez et que vous n'êtes d'ailleurs pas le seul à évoquer ? Pour la plupart des observateurs, cette corrosion morale commence avec l'endoctrinement de la population israélienne et la construction d'une identité nationale fondée sur la Shoah et l'expérience juive en Europe. Pendant les premières années de l'existence d'Israël, la Shoah ne faisait pas partie de l'image que ce pays se faisait de lui-même. Les premiers dirigeants israéliens méprisaient les survivants de l'Holocauste : ils les voyaient comme des êtres faibles qui déshonoraient le pays parce qu'ils étaient allés à la mort sans résistance. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1960, que le récit de la Shoah a été redécouvert et élaboré afin d'imposer une identité nationale cohérente. Ainsi, plusieurs générations d'Israéliens ont été endoctrinées avec ce message très dangereux selon lequel le monde qui les entoure serait rempli de gens cherchant à les tuer et à les éradiquer. Dans votre ouvrage, vous revenez longuement sur les mises en garde lancées en leur temps par d'éminents philosophes tels que Hannah Arendt et Primo Lévi contre cet endoctrinement. Pourquoi n'ont-ils pas été écoutés? C'est parce que le récit de l'Holocauste a d'abord été confisqué par l'État d'Israël, puis perverti pour servir les intérêts d'un État violent et expansionniste. Des penseurs comme Hannah Arendt, qui avaient vu en Europe les pires excès du nationalisme, étaient très conscients du risque de voir ressurgir ces dangers dans un nouvel État-nation tenté par le fascisme, le suprémacisme ethnique et racial. C'est pourquoi elle s'est farouchement opposée à l'idée du sionisme comme doctrine constitutive de l'Etat d'Israël. Primo Levi, lui, qui croyait en l'idée d'un Israël socialiste, fut totalement horrifié en découvrant les preuves des atrocités israéliennes commises contre les Libanais et les Palestiniens. Ces penseurs ne pouvaient concevoir que la Shoah serve de fondement à la légitimité d'Israël. Pour eux, cette légitimité ne pouvait reposer que sur le comportement éthique d'Israël dans l'ici et maintenant. C'est pourquoi je crois qu'il est de notre devoir, d'une certaine manière, de sauver la mémoire de la Shoah des mains de ceux qui l'ont tant instrumentalisée en Israël. Ne me méprenez pas : il n'est nullement question d'oublier la Shoah, mais il est seulement question de la délivrer de l'emprise de l'État d'Israël. Comment voyez-vous le monde après Gaza, qui est le titre de votre essai ? Vous savez, lorsque je songe à l'avenir, ce qui m'inspire véritablement de l'espoir, c'est la façon dont la jeunesse a su incarner à travers le monde une forme rare d'empathie et de compassion envers les victimes de la violence à Gaza. Ils l'ont fait en se levant, en se mobilisant, en donnant voix à leur indignation, et, ce faisant, ils nous ont renvoyé à nos propres manquements — nous, les aînés, ceux qui détenons le pouvoir, dans la politique, les affaires ou les médias. Ils nous ont rappelé, parfois avec sévérité, combien nous nous étions compromis, soit en tolérant ce génocide, soit en gardant le silence face à lui. Ces jeunes manifestants, ces étudiants sont descendus dans la rue, ils ont dénoncé les atrocités, nous poussant à écouter davantage la voix de notre conscience. J'espère qu'à mesure qu'ils vieilliront, accédant à leur tour à des positions d'influence et de responsabilité, ils se souviendront des positions profondément morales qu'ils ont su adopter dans ces temps sombres que nous venons de vivre. Et j'espère qu'ils trouveront le moyen de perpétuer ces valeurs de compassion et de solidarité qu'ils ont su si magnifiquement incarner au cours de ces 15 derniers mois marqués par la brutalité et la souffrance. Oui, on peut dire qu'il y a de l'espoir. Le Monde après Gaza, par Pankaj Mishra. Essai traduit de l'anglais par David Fauquemberg. Editions Zulma, 304 pages, 22,50€

    Fr. Paul Adrien, L'Amour Vaincra !
    Évangile du jour & commentaire • Ephèse

    Fr. Paul Adrien, L'Amour Vaincra !

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 4:15


    COMMENTAIRE DE L'EVANGILE DU JOUR Saint Jean 20,12-8Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a déposé. » Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s'aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n'entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.

    ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
    Microsoft évincé d'une administration entière, 100 millions d'e-mails migrés vers des outils libres avec succès

    ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 3:09


    Ce sujet vous a particulièrement captivé cette année, sans doute parce qu'il touche au cœur même de l'indépendance technologique.Alors, si pendant les fêtes vous vous retrouvez à devoir expliquer à votre famille pourquoi il existe des alternatives aux géants américains du numérique, ou si l'on vous demande de dépanner le PC familial, vous pourrez désormais citer cet exemple frappant.Direction l'Allemagne, où une administration entière a prouvé qu'il était possible de couper le cordon avec Microsoft.Un chantier informatique colossalConcrètement, nous parlons ici du Land du Schleswig-Holstein. Cette région allemande a finalisé cette année un chantier informatique colossal en abandonnant totalement ses systèmes de messagerie et d'agenda propriétaires.Ils ont remplacé le couple bien connu Microsoft Exchange et Outlook par des solutions Open Source, à savoir Open-Xchange et Mozilla Thunderbird.Ce n'est pas une simple expérimentation de laboratoire. La bascule concerne l'ensemble de l'appareil d'État, de la chancellerie aux ministères, en passant par la police et la justice. L'objectif affiché est sans équivoque. Il faut garantir la souveraineté numérique et ne plus dépendre des décisions d'une seule grande entreprise technologique.Pour bien saisir la prouesse technique, il faut se pencher sur les chiffres, car ils donnent le vertige.La migration a duré six mois et a impliqué le transfert de plus de 40 000 boîtes aux lettres électroniquesLa migration a duré six mois et a impliqué le transfert de plus de 40 000 boîtes aux lettres électroniques. Au total, ce sont plus de 100 millions de messages et d'entrées d'agenda qui ont été migrés vers ce nouvel environnement libre.Les autorités locales qualifient elles-mêmes ce projet de pionnier, affirmant qu'il existe très peu de précédents de cette ampleur dans le monde. C'est d'ailleurs la suite logique d'une stratégie entamée l'année précédente avec le déploiement de LibreOffice pour remplacer la suite bureautique traditionnelle.Le logiciel libre est désormais une alternative crédible et robusteAu-delà de l'exploit technique, l'impact pour les décideurs informatiques et les administrations européennes est majeur. Le Schleswig-Holstein se positionne désormais comme un modèle exportable, prêt à partager son expertise, de l'analyse des données à la surveillance des centres de données.Ce mouvement s'inscrit dans une tendance de fond en Europe, rejoignant des initiatives similaires observées dans l'armée autrichienne ou, plus près de nous, dans la ville de Lyon.Pour les DSI, la leçon est claire : le logiciel libre est désormais une alternative crédible et robuste pour réduire les dépendances monopolistiques et garder la maîtrise réelle des données citoyens et entreprises.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Reportage international
    Aux États-Unis, le tourisme des Canadiens en berne depuis le retour au pouvoir de Donald Trump

    Reportage international

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 2:24


    Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a entraîné une diminution du nombre de Canadiens se rendant en vacances en Floride. Les raisons sont nombreuses : l'opposition à ses valeurs, l'augmentation des droits de douane, mais également son hostilité manifeste envers le Canada. Donald Trump ayant argué que le Canada devrait devenir un État américain. De quoi toucher la Floride, qui voit d'habitude chaque année des Canadiens affluer à la saison hivernale pour échapper au froid et pour profiter du soleil, surnommés les « snowbirds » (les oiseaux migrateurs, en français). Le long du rivage, dans la ville balnéaire de Fort Lauderdale en Floride, les touristes se promènent et profitent de la plage. De l'autre côté de la rue, les hôtels de luxe sont alignés pour offrir une vue imprenable sur l'océan Atlantique. Des conditions de séjour a priori idéales et prisées par les voyageurs. Pourtant l'hôtel The Atlantic a vu récemment son taux d'occupation baisser de 4,9 %. Une chute directement imputée au marché canadien, selon la directrice des ventes, Amy Faulkner. « Même si une baisse de 4,9 % ne semble pas beaucoup, elle l'est pour notre hôtel. C'est d'autant plus important pour nous car, quand les Canadiens voyagent ici restent pour une longue durée. Ils peuvent rester jusqu'à six mois, donc cela touche réellement notre hôtel », déplore-t-elle. Cette diminution du tourisme s'ajoute à un contexte économique déjà difficile aux États-Unis, explique-t-elle. « Je le ressens un peu comme l'année du Covid. Pas aussi difficile que le covid, mais l'année a été très dure », soupire-t-elle. Les hôteliers font les comptes Son collègue Don Ciarlillo, courtier dans l'immobilier, affirme qu'il est néanmoins trop tôt pour connaître les conséquences dans le secteur immobilier, dans lequel les Canadiens investissaient également. « Je ne l'ai pas vu du côté de l'immobilier. Je préfère regarder comment va la saison. Je regarderai à la fin du mois d'avril, vers début mai. Quand la saison touristique de l'hiver se calmera, on aura les chiffres », temporise-t-il. À l'entrée du Motel de Richard, le néon indique qu'il reste des chambres disponibles, tandis qu'une fleur de lys souhaite la bienvenue aux touristes québécois. Le propriétaire Richard Clavet dit percevoir un changement depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche pour un second mandat. « L'année passée, l'hiver avait bien commencé. Trump est arrivé au pouvoir en janvier et là les politiques se sont mises en place. Ce qui fait qu'en février, on a commencé à noter une baisse pour mars. Puis la baisse, elle était quand même forte pour mars et avril. Je peux pas dire de chiffres exacts, mais ça avait été assez important », détaille-t-il. Certains ont ouvertement justifié ces annulations à cause de la personnalité politique de Donald Trump. Tel ce client prêt à perdre 1 000 dollars déjà payés, se souvient Richard Clavet : « Il a tout simplement traité Trump de dictateur et a choisi de prendre ses vacances à Cuba plutôt qu'ici. Alors, moi je lui ai dit : "Tu salueras de notre part les dictateurs de Cuba." » À lire aussiL'économie mondiale retient son souffle : rétrospective de l'année 2025

    Livre international
    «Le Monde après Gaza» de l'écrivain indo-britannique Pankaj Mishra

    Livre international

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 4:32


    L'essai Le Monde après Gaza de l'écrivain indo-britannique Pankaj Mishra s'ouvre sur les derniers jours de l'insurrection dans le ghetto de Varsovie en 1943, réprimée dans le sang par les nazis. Comparant l'extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale à l'anéantissement de Gaza par Israël sous le regard complice des puissances démocratiques occidentales, Mishra pointe du doigt la radicalisation de la société israélienne et s'inquiète de l'effondrement moral généralisé. Puisant sa réflexion aussi bien chez Primo Levi, Hannah Arendt, Edward Said que James Baldwin, ce livre relit l'histoire contemporaine à travers une grille morale et invite ses lecteurs à construire le monde d'après en s'appuyant sur une nouvelle conscience politique et éthique.    RFI : C'est le sentiment de découragement face à l'effondrement moral généralisé qui vous a conduit à vous lancer dans l'écriture du Monde après Gaza. J'aimerais que vous nous expliquiez les raisons de votre découragement ? Pankaj Mishra : Je me suis retrouvé dans la situation de nombreuses personnes complètement déconcertées par la réaction d'Israël au 7-Octobre. Nous avons vécu des mois d'extermination de masse diffusés en direct, quelque chose de sans précédent dans l'histoire de l'humanité. En même temps, ce qui a été également inédit ces derniers mois, c'est de voir les démocraties occidentales qui prétendent défendre un ordre international fondé sur des règles, qui prétendent se battre pour la démocratie et les droits humains, appuyer Israël en lui apportant leur soutien tant diplomatique, militaire que moral. En conséquence, tout un système de normes, tout un système de lois, toute une manière de comprendre le monde, notre place en son sein, notre perception de nous-mêmes, de nos possibilités, et de ce que nos sociétés pourraient être à l'avenir, désormais tout cela est remis en cause. C'est de cela que je parle quand je vous dis que nous assistons à un effondrement moral généralisé. Je suis étonné de votre réaction. Vous semblez avoir oublié les violences des guerres coloniales, les atrocités commises en Corée et au Vietnam, la mauvaise foi qui a conduit à la guerre en Irak… Je pense que les gens de ma génération n'ont pas oublié les longues guerres et les atrocités de l'impérialisme. Je n'avais pas vraiment beaucoup d'illusions sur la nature de la démocratie occidentale ni sur cette rhétorique des droits de l'homme. Mais je dois admettre que, même pour des personnes comme moi, formées à l'histoire mondiale, les événements de Gaza - au cours desquels on a vu les gens abandonner leurs principes pour se ranger du côté des auteurs d'un génocide - ont été un choc immense. À quand situez-vous la corrosion morale dans la société israélienne que vous pointez et que vous n'êtes d'ailleurs pas le seul à évoquer ? Pour la plupart des observateurs, cette corrosion morale commence avec l'endoctrinement de la population israélienne et la construction d'une identité nationale fondée sur la Shoah et l'expérience juive en Europe. Pendant les premières années de l'existence d'Israël, la Shoah ne faisait pas partie de l'image que ce pays se faisait de lui-même. Les premiers dirigeants israéliens méprisaient les survivants de l'Holocauste : ils les voyaient comme des êtres faibles qui déshonoraient le pays parce qu'ils étaient allés à la mort sans résistance. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1960, que le récit de la Shoah a été redécouvert et élaboré afin d'imposer une identité nationale cohérente. Ainsi, plusieurs générations d'Israéliens ont été endoctrinées avec ce message très dangereux selon lequel le monde qui les entoure serait rempli de gens cherchant à les tuer et à les éradiquer. Dans votre ouvrage, vous revenez longuement sur les mises en garde lancées en leur temps par d'éminents philosophes tels que Hannah Arendt et Primo Lévi contre cet endoctrinement. Pourquoi n'ont-ils pas été écoutés? C'est parce que le récit de l'Holocauste a d'abord été confisqué par l'État d'Israël, puis perverti pour servir les intérêts d'un État violent et expansionniste. Des penseurs comme Hannah Arendt, qui avaient vu en Europe les pires excès du nationalisme, étaient très conscients du risque de voir ressurgir ces dangers dans un nouvel État-nation tenté par le fascisme, le suprémacisme ethnique et racial. C'est pourquoi elle s'est farouchement opposée à l'idée du sionisme comme doctrine constitutive de l'Etat d'Israël. Primo Levi, lui, qui croyait en l'idée d'un Israël socialiste, fut totalement horrifié en découvrant les preuves des atrocités israéliennes commises contre les Libanais et les Palestiniens. Ces penseurs ne pouvaient concevoir que la Shoah serve de fondement à la légitimité d'Israël. Pour eux, cette légitimité ne pouvait reposer que sur le comportement éthique d'Israël dans l'ici et maintenant. C'est pourquoi je crois qu'il est de notre devoir, d'une certaine manière, de sauver la mémoire de la Shoah des mains de ceux qui l'ont tant instrumentalisée en Israël. Ne me méprenez pas : il n'est nullement question d'oublier la Shoah, mais il est seulement question de la délivrer de l'emprise de l'État d'Israël. Comment voyez-vous le monde après Gaza, qui est le titre de votre essai ? Vous savez, lorsque je songe à l'avenir, ce qui m'inspire véritablement de l'espoir, c'est la façon dont la jeunesse a su incarner à travers le monde une forme rare d'empathie et de compassion envers les victimes de la violence à Gaza. Ils l'ont fait en se levant, en se mobilisant, en donnant voix à leur indignation, et, ce faisant, ils nous ont renvoyé à nos propres manquements — nous, les aînés, ceux qui détenons le pouvoir, dans la politique, les affaires ou les médias. Ils nous ont rappelé, parfois avec sévérité, combien nous nous étions compromis, soit en tolérant ce génocide, soit en gardant le silence face à lui. Ces jeunes manifestants, ces étudiants sont descendus dans la rue, ils ont dénoncé les atrocités, nous poussant à écouter davantage la voix de notre conscience. J'espère qu'à mesure qu'ils vieilliront, accédant à leur tour à des positions d'influence et de responsabilité, ils se souviendront des positions profondément morales qu'ils ont su adopter dans ces temps sombres que nous venons de vivre. Et j'espère qu'ils trouveront le moyen de perpétuer ces valeurs de compassion et de solidarité qu'ils ont su si magnifiquement incarner au cours de ces 15 derniers mois marqués par la brutalité et la souffrance. Oui, on peut dire qu'il y a de l'espoir. Le Monde après Gaza, par Pankaj Mishra. Essai traduit de l'anglais par David Fauquemberg. Editions Zulma, 304 pages, 22,50€

    Pronostics hippiques
    Les pronostics Quinté du 27/12/2025 à Vincennes

    Pronostics hippiques

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 1:36


    Le pronostic de Thierry Léger pour le Quinté de cet après midi à Vincennes : 6-11-7-9-12-10-15-2 Les no 6 KILLIAM FROMENTRO, 11 ELEGANCE KRONOS et 7 CHARRON sont les trois seuls trotteurs âgés de cinq ans au départ de ce Quinté, et à oser défier leurs ainés. Ils possèdent à l'évidence une réelle chance, jugés sur leurs performances. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience
    Comprendre et sortir du brouillard mental avec le psychiatre Pr Philip

    Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 33:13


    Série Routines & Rituels : “Une santé mentale au top !” avec le Pr Pierre Philip, psychiatre et expert international du sommeil. Comment faire la différence entre brouillard mental, somnolence, surmenage ou début de dépression ? Pourquoi notre cerveau sature-t-il parfois, même quand le corps semble tenir le coup ? Et surtout, comment retrouver de la netteté mentale dans un quotidien surchargé ? Le psychiatre Pierre Philip partage avec nous des clés concrètes, des gestes simples et des rituels efficaces pour redonner de la clarté à notre esprit et préserver notre énergie cognitive.Bienvenue dans la série de [ROUTINES & RITUELS] avec le Pr Pierre Philip. Pendant 4 semaines, le Pr Pierre Philip et Anne Ghesquière explorent, chaque vendredi, des conseils concrets et des routines simples pour nourrir et protéger sa santé mentale. Ils abordent le sommeil, l'alimentation, le stress, les écrans, les thérapies, le brouillard mental… autant de thèmes essentiels pour retrouver clarté, énergie et équilibre au quotidien. Il est l'auteur des best-sellers : Antidéprime et Réapprendre à dormir (Albin Michel).ATTENTION : ces informations ne remplacent en aucun cas une consultation chez le médecin.Une citation avec le Pr Pierre Philip : "Un des déterminants majeurs de la clarté mentale, c'est la distance par rapport à la gestion des événements."À réécouter :Sommeil & santé mentale : insomnie, heures de sommeil, se coucher avant minuit ?La guérison mentale passe par le corpsComment bien muscler sa santé mentale ?Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreDécouvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox / YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphoseThèmes abordés lors du podcast avec le Pr Pierre Philip : 00:00Introduction03:10Définition du brouillard mental09:20Quand s'inquiéter ?11:38Brouillard mental et covid long12:41Que faire en cas de brouillard mental ?15:54Le handicap : un curseur16:50L'importance de s'écouter19:04Déterminants de la clarté mentale21:40Le multitasking : un danger ?26:22L'impact des bouleversements hormonaux29:20Les bienfaits de la psychonutrition30:56Qui consulter ?Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Photo DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Encore une histoire
    Pierrot et Poupouche - nouveau podcast disponible partout

    Encore une histoire

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 8:45


    Retrouvez Pierrot et Poupouche sur toutes les plateformes de podcast ici : https://pod.link/1854418839Pierrot et Poupouche sont frère et sœur. Ils vivent avec leurs parents et leur chien Max.Dans ce podcast destiné aux enfants de 2 à 6 ans, on découvre leurs aventures du quotidien : des jeux, des blagues, des bêtises, et ces soirées où... on n'a pas du tout envie d'aller se coucher !Un podcast tendre et drôle, parfait pour apaiser les enfants tout en évoquant avec eux les petits moments de la vie de tous les jours — les colères, les rires, les disputes, et les grandes découvertes.Ce podcast est imaginé et réalisé par l'équipe d'Encore une histoire.Écriture et interprétation : Céline KallmannProduction : Benjamin MullerRéalisation et musiques : Alexandre FerreiraCe podcast est interprété par Céline Kallmann, réalisé par Alexandre Ferreira et produit par Benjamin Muller.Retrouvez-nous sur Instagram

    Invité Afrique
    Benjamin Stora: le texte adopté par l'Algérie est la «mise en œuvre d'un rapport de force symbolique»

    Invité Afrique

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 13:10


    « La nouvelle loi algérienne qui criminalise la colonisation française a plus une portée symbolique qu'un impact juridique ou financier », affirme l'historien français Benjamin Stora. Ce mercredi, à Alger, les députés algériens ont voté à l'unanimité une loi réclamant « des excuses officielles » de la part de la France. Ils ont même précisé que ces excuses étaient le préalable à toute réconciliation mémorielle. Benjamin Stora, qui co-préside une commission mixte d'historiens français et algériens, et qui vient de publier avec Thomas Snégaroff France / Algérie - Anatomie d'une déchirure aux éditions Les Arènes, répond aux questions de Christophe Boisbouvier.  RFI : Sur le plan politique, l'Algérie demande aujourd'hui à la France des excuses officielles. Est-ce que vous voyez Emmanuel Macron présenter des excuses ? Benjamin Stora : Maintenant non. La question des excuses devait être l'aboutissement d'un travail mémoriel qui a commencé, fondamentalement, depuis quelques années, notamment à partir de mon rapport de 2021. Il s'agissait de la mise en œuvre d'un chantier mémoriel qui visait précisément, pourquoi pas, à aboutir à des excuses. Mais ce chantier mémoriel s'est brusquement interrompu depuis maintenant presque deux ans. Donc la question des excuses devait être un aboutissement à, disons, une connaissance beaucoup plus grande de ce qui s'était passé dans toute cette histoire qui a duré 132 ans. Or, aujourd'hui, je vois mal la question des excuses se poser à nouveau du côté français. Notamment avec la montée de l'extrême droite française. Non ? Tout à fait. C'est-à-dire que l'extrême droite ne reconnaît absolument pas les exactions commises, les massacres, etc. Fondamentalement par anti-gaullisme, d'ailleurs. Il y a dans cette montée en puissance de l'extrême droite française la volonté de désigner l'Algérie comme un pays avec lequel on ne peut décidément pas s'entendre. Sur le plan juridique, la nouvelle loi algérienne affirme que les crimes de la colonisation sont imprescriptibles. Est-ce que ce n'est pas contradictoire avec les accords d'Évian de 1962 ? Oui, il y a effectivement un problème. Ces accords ont été signés par les deux parties. La partie française, bien sûr, mais aussi par la partie algérienne. Les accords d'Évian stipulaient de manière très claire qu'aucune poursuite pénale ne devait être engagée contre les exactions commises pendant la guerre d'Algérie. Alors maintenant, bien entendu, le texte adopté par les Algériens est bien plus une volonté de démonstration symbolique et politique plutôt qu'une concrétisation sur le plan juridique. Le texte voté mercredi 24 décembre ? Bien sûr. Le texte qui a été voté est, pour moi, une mise en œuvre d'un rapport de force symbolique, plutôt qu'une stricte application sur le plan juridique. Alors, vous dites que ce nouveau texte est en grande partie symbolique, mais sur le plan financier, les députés algériens demandent « une indemnisation complète et équitable » pour tous les dommages commis par la France. Est-ce qu'un tribunal international pourrait se déclarer compétent ? Pas à ma connaissance. Il s'agit là d'une revendication qui n'avait jamais été exprimée auparavant par les Algériens. La question de la réparation financière, c'est une nouveauté qui est apparue dans ce texte. C'est effectivement une revendication, une demande, dont on se demande quel peut être le « chiffrage » entre guillemets. Encore une fois, je pense qu'il s'agit essentiellement d'une mesure à caractère politique et symbolique. Sur le plan militaire, l'Algérie demande les cartes précises des essais nucléaires réalisés par la France au Sahara dans les années 60, afin de pouvoir décontaminer ces territoires. Est-ce que la France peut faire un geste dans ce sens ? Des experts français, qui travaillent sur la question des essais nucléaires, ont demandé plusieurs fois à se rendre sur place. Ils demandent qu'une commission internationale puisse vérifier, et se rendre compte sur place, des effets néfastes de ces essais nucléaires sur les populations civiles. Or, à ma connaissance, pour l'instant, il n'y a pas eu de délégation d'experts internationaux qui ont pu se rendre dans le désert saharien pour voir les effets des contamination sur les populations civiles. Dans la nouvelle loi algérienne, il est dit que le préalable à toute réconciliation mémorielle sont des excuses officielles de la France. Peut-on dire que, si la France ne s'excuse pas, la commission mixte franco-algérienne que vous présidez avec votre homologue algérien, Mohamed Lahcen Zeghidi, va disparaître ? Je ne sais pas. Je ne sais pas quel sera l'avenir de cette commission. Ce que je peux dire, c'est que la collaboration réelle et le partage du savoir et des connaissances ne pourront pas s'interrompre. Et c'est pour moi quelque chose d'essentiel, parce que les jeunes générations d'aujourd'hui, en France et en Algérie, ont une soif de connaissance et de savoir très grande sur cette histoire. Donc la mise en partage, la mise en circulation des savoirs et des connaissances ne pourra pas s'interrompre. Enfin, c'est tout du mins ce que j'espère pour l'avenir : que les choses pourront se poursuivre à ce niveau-là. Quelle est la dernière fois que vous avez vu votre homologue Mohamed Lahcen Zeghidi ? Quelle est la dernière fois que votre commission mixte s'est réunie ? Elle s'est réunie la dernière fois en mai 2024. Deux mois avant la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France ? Tout à fait.   À lire aussiBenjamin Stora: «Il faut commencer à procéder à des restitutions des archives algériennes»  

    Revue de presse Afrique
    À la Une: la Somalie au lendemain des premières élections locales à Mogadiscio depuis près de 60 ans

    Revue de presse Afrique

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 4:20


    « Les impossibles élections au suffrage universel », titre Le Monde Afrique. Dans une crise politique et sécuritaire, le pays essaye de renouer avec ce mode de scrutin abandonné il y a plus de cinquante ans, à l'occasion de ces élections locales organisées jeudi. Près de 400 000 électeurs inscrits étaient attendus aux urnes, selon la commission électorale. Ils devaient départager 1 600 candidats pour 390 sièges locaux. Ce suffrage universel est « une réforme ambitieuse mais semée d'embûches », commente Le Monde Afrique. Et, pour comprendre pourquoi, il convient de faire un point sur l'histoire de la Somalie. En 1969, le coup d'État de Siad Barré a aboli le vote direct et mis en place un système électoral indirect pour les élections législatives et présidentielles qui est fondé sur la représentation des chefs de clan. En 2024, le président Hassan Cheikh Mohamoud a promis d'abandonner ce système d'ici mai 2026, date de la prochaine élection présidentielle à laquelle il est candidat, « mais la transition s'annonce périlleuse », analyse Le Monde Afrique. Le retour au suffrage direct est qualifié par certains de stratégie du président pour prolonger son règne. Les principaux partis d'opposition ont boycotté le scrutin, accusant le gouvernement fédéral de « processus électoraux unilatéraux ». « Sous couvert de démocratisation, la réforme institutionnalise un régime présidentiel », analyse pour sa part le chercheur Mohamed Daud Ismail dans le journal. « Le président pourra notamment évincer son vice-président, une disposition susceptible de rompre l'équilibre clanique actuel – [parce que] traditionnellement, le chef de l'État et le Premier ministre doivent appartenir à des clans différents. » Mustafa Osman Farah, chercheur à l'institut somalien Balqiis souligne : « Le processus n'est pas inclusif ; tout se décide à Mogadiscio, sans en aviser les autres régions. » En raison de ce scrutin contesté, le risque de partition du pays augmente. Le suffrage universel est par ailleurs déjà en place dans la région séparatiste du Somaliland, qui a déclaré son indépendance en 1991 mais n'a jamais été reconnue au niveau international, rappelle Courrier International, qui mentionne au passage l'AFP. À lire aussiSomalie: le scrutin local historique, au suffrage universel direct, s'est déroulé dans le calme   En Guinée-Bissau, des libérations « sélectives » ? La Guinée-Bissau fait aussi parler ce matin. Dans le pays, six opposants ont été remis en liberté mardi, après le coup d'État qui a eu lieu le 26 novembre, veille de la proclamation attendue des résultats provisoires des élections présidentielle et législatives. Des militaires ont renversé le mois dernier le président Umaro Sissoco Embalo, au pouvoir depuis 2020. Le processus électoral a été interrompu. « Depuis lors, la situation politique demeure tendue dans ce pays lusophone d'Afrique de l'Ouest », explique Sahel Intelligence. « La junte libère six détenus mais maintient en prison les leaders de l'opposition », commente Afrik.com. « Une stratégie qui conforte la thèse d'une manœuvre orchestrée pour confisquer la victoire électorale au profit du clan Embalo. » Juste avant ces libérations, une délégation sénégalaise conduite par le ministre des Affaires étrangères était venue plaider pour la libération des prisonniers. Les libérations ont par la suite fait l'objet d'« une annonce » présentée comme « un signe de bonne foi » mais qui sent « la combine diplomatique », explique Afrik.com. Les principales figures de l'opposition demeurent sous les verrous. Domingos Simões Pereira, leader historique du PAIGC, reste incarcéré. Fernando Dias, candidat indépendant qui revendique la victoire à la présidentielle du 23 novembre, est toujours retranché à l'ambassade du Nigeria où il a obtenu l'asile. Des libérations sélectives qui renforcent les soupçons de connivence entre les putschistes et l'ancien pouvoir. « Les éléments troublants s'accumulent depuis le 26 novembre. Le général Horta N'Tam, investi président de transition, était le directeur de cabinet et chef d'état-major promu par Embalo lui-même. Le nouveau chef des armées, le général Tomas Djassi, occupait également un poste clé auprès du président déchu. » Par ailleurs, le timing du putsch interrogeait aussi dès le départ car il est survenu la veille de l'annonce des résultats provisoires, alors que les estimations donnaient Fernando Dias vainqueur. À lire aussiGuinée-Bissau: des prisonniers du coup d'État relâchés, les principaux opposants restent en prison En Centrafrique, les élections de dimanche « sous haute influence des paramilitaires russes » Alors qu'en Centrafrique des élections sont prévues ce dimanche, « les paramilitaires russes, héritiers du groupe Wagner, s'affichent comme garants de la sécurité du scrutin et pilier du régime Touadéra, entre stabilisation et dépendance accrue à Moscou », souligne Afrik.com. Moscou revendique le désarmement de quelque 2 000 rebelles depuis le début de l'année « et reçoit des marques publiques de gratitude de la part de certaines populations ». Un constat à bien nuancer, appuie Afrik.com : « Malgré une stabilisation relative depuis les accords de paix de Khartoum en 2019, des poches de violence persistent notamment dans l'Est et le Nord-Ouest du territoire ». À l'approche des élections présidentielles, législatives, municipales et régionales, « cette présence massive, loin de dissiper toutes les inquiétudes, interroge sur la dépendance croissante de Bangui vis-à-vis de Moscou, et sur les conditions dans lesquelles se déroule ce scrutin crucial pour l'avenir politique du pays ».

    Journal d'Haïti et des Amériques
    En Équateur, la lutte contre les grossesses adolescentes

    Journal d'Haïti et des Amériques

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 30:00


    Plus d'1,6 million d'adolescentes accouchent chaque année en Amérique latine, une toutes les 20 secondes. L'Équateur est durement touché par ce phénomène, avec 88 accouchements de mineures par jour. La vice-présidente María José Pinto a demandé au président Noboa d'être chargée de réduire le phénomène des grossesses chez les jeunes filles et les adolescentes.   La jeune Afroéquatorienne Susana Sánchez a eu sa fille à 16 ans et son fils peu après. Elle vit aujourd'hui tranquillement à Nuevo Rocafuerte, mais n'oublie pas une enfance difficile après la mort de sa mère.  “J'avais 15 ans quand j'ai connu le père de ma fille. C'était une porte de sortie", explique-t-elle. Ce schéma se répète dans les régions d'Amazonie. “Les chiffres sont terrifiants. 4 gamines entre 10 et 14 ans accouchent chaque jour en Équateur et 84 adolescentes entre 14 et 19 ans”, s'inquiète la vice-présidente María José Pinto. C'est le reportage de notre correspondant en Équateur, Eric Samson, dans la région amazonienne de Nuevo Rocafuerte, tout près de la frontière péruvienne. Au Mexique, l'essor de la lucha extrema Au Mexique, berceau de la lucha libre, sorte de catch théâtral et particulièrement apprécié des Mexicains, une nouvelle déclinaison de ce sport est apparue dans les zones défavorisées des alentours de Mexico, la lucha extrema, une forme ultraviolente de lucha libre, où la traditionnelle « fausse » bagarre est remplacée par de vrais coups. Plus le sang coule, plus le spectacle est réussi. Un reportage de Marine Lebègue, correspondante de RFI à Mexico. Nicolás Maduro libère 99 prisonniers vénézuéliens Au Venezuela, 99 personnes emprisonnées après la présidentielle de 2024 ont été libérées. Le média vénézuélien d'opposition El Nacional publie sur son site la liste des prisonniers libérés déjà identifiés : il en compte 33. Parmi eux, des hommes, des femmes et des adolescents.  Le quotidien colombien El Espectador rappelle le contexte de leur incarcération : leur lien présumé avec les manifestations de 2024. Après la réélection controversée de Nicolás Maduro, les opposants au président réélu évoquaient des fraudes. À ce moment-là, plus de 2400 personnes avaient été arrêtées par le régime. De nombreux médias font le lien entre ces libérations et les tensions avec les États-Unis. L'édition sud-américaine du quotidien El Pais souligne "un geste calculé du régime pour alléger la pression, sans pour autant manifester de faiblesse ni de magnanimité excessive".  Le média nuance donc l'ampleur de ces libérations et rappelle que près de 1000 prisonniers vénézuéliens sont toujours incarcérés. El Pais l'assure, cette annonce n'est pas le signe d'une politique de détente avec l'opposition. C'est même le contraire, "la pression de Washington fournit au gouvernement Maduro des arguments supplémentaires pour radicaliser sa politique de répression des opposants". Frappes de Washington contre l'État islamique au Nigéria  Le New York Times rappelle qu'en novembre dernier, le président américain avait déjà menacé l'organisation terroriste de frappes si elle ne cessait pas les attaques sur les chrétiens nigérians. Donald Trump n'avait alors pas précisé à quelles attaques il faisait référence, selon le quotidien new-yorkais. Le média AXIOS, lui, revient sur les violences au Nigéria, le pays le plus peuplé d'Afrique où plus de 12 000 personnes ont été tuées par divers groupes cette année. Le média en ligne POLITICO rappelle que le Nigeria a déjà déclaré que les chrétiens n'étaient pas persécutés dans le pays et cite un chercheur de l'Institut d'études de sécurité Afrique : « La crise est bien plus complexe qu'une simple analyse religieuse ne le laisse entendre. » En Californie, des fêtes de Noël cauchemardesques La Californie, déjà marquée par des incendies, des pluies et des vents forts ces derniers mois, est touchée depuis quelques jours par des pluies torrentielles. Signe de la gravité de l'évènement, l'état d'urgence a été décrété par le gouverneur Gavin Newsom. Une image dans le Los Angeles Times permet de comprendre l'ampleur des pluies. On y voit Misty Cheng, une comptable de 49 ans dans sa cuisine à Wrightwood, au nord de Los Angeles. Le regard triste, elle se tient accroupie sur une gigantesque coulée de boue, qui a envahi sa maison, une maison qu'elle était en train de rénover. L'intérieur est complètement recouvert par un amas de pierres et de terre, on voit à peine sa gazinière, le dossier d'une chaise dépasse des débris. La faute à un glissement de terrain qui s'est produit le 24 décembre dans une zone déjà ravagée par des incendies au début de l'année 2025. Le Los Angeles Times rappelle le bilan de la semaine : trois personnes sont mortes dans les inondations et les glissements de terrain en Californie. En Haïti, les marchés de Noël ont fait carton plein.  Ayibopost revient sur les évènements qui se sont tenus cette année aux Gonaïves, au Cap-Haïtien et à Anse-à-Pitre. Des marchés qui ont réuni des centaines d'exposants, d'artisans locaux et qui ont attiré beaucoup de visiteurs.  Ils étaient plus de 15 000 aux Gonaïves.   Le média haïtien rappelle que les artisans rencontrent de plus en plus de difficultés à vendre leurs produits en raison de l'absence quasi totale de touristes étrangers. Dans ce contexte, les marchés de Noël offrent un espace qui permet de renouer avec un public local et, selon les organisateurs, de susciter chez les jeunes Haïtiens l'envie de se lancer dans l'entrepreneuriat.

    Aujourd'hui l'économie
    Comment l'intelligence artificielle menace la production mondiale de smartphones en 2026

    Aujourd'hui l'économie

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 2:56


    Objet du quotidien par excellence, le smartphone pourrait voir son avenir proche sérieusement contrarié. Selon une étude récente du cabinet Counterpoint Research, l'année 2026 pourrait être marquée par une baisse de la production mondiale de téléphones portables. En cause, une pénurie de puces mémoire largement alimentée par l'essor fulgurant de l'intelligence artificielle. Le smartphone est partout. Ou presque. Pourtant, derrière cet objet devenu indispensable se cache un marché qui n'est plus en forte croissance. Après des années d'expansion à grande vitesse, le secteur est entré dans une phase de maturité. Concrètement, les consommateurs renouvellent leurs appareils moins souvent. Les innovations sont jugées moins spectaculaires qu'auparavant, et les marges sont de plus en plus sous pression, en particulier sur les produits d'entrée et de milieu de gamme. Le constat est donc posé : le contexte est déjà tendu pour les fabricants, et les perspectives ne sont pas très rassurantes. Une pénurie de puces mémoire au cœur du problème Les prévisions pour 2026 ont récemment été revues à la baisse. Les livraisons mondiales de smartphones pourraient reculer jusqu'à 2%. La principale raison n'est pas un désintérêt des consommateurs, mais le manque de composants essentiels à la fabrication des appareils. Le secteur devrait en effet être confronté à une pénurie de puces mémoire, celles qui permettent à nos smartphones de disposer de mémoire vive. Ces composants sont indispensables. Ils permettent de lancer les applications rapidement, de passer d'une tâche à l'autre et d'assurer la fluidité globale du système. Depuis plusieurs années, les fabricants mettent en avant cette mémoire pour justifier des appareils toujours plus performants. Mais cette ressource est désormais convoitée par un autre acteur de poids : l'intelligence artificielle. Quand l'IA capte les ressources les plus rentables Le problème pour les géants du smartphone, c'est que l'intelligence artificielle est aujourd'hui bien plus rentable pour les producteurs de puces. Pour entraîner et faire fonctionner les modèles d'IA, il faut des infrastructures gigantesques. Les centres de données reposent sur des processeurs extrêmement gourmands en mémoire. OpenAI, Google, Meta ou encore Microsoft sont prêts à payer très cher pour sécuriser ces composants stratégiques. Face à cette demande explosive, les fabricants de puces mémoire font un choix rationnel d'un point de vue économique : ils réservent leur production aux plus offrants et privilégient les marchés liés à l'IA, bien plus rentables que l'électronique grand public. Produire davantage de puces serait possible, mais pas immédiatement. Trois entreprises seulement produisent plus de 90% des puces mémoire dans le monde. Construire de nouvelles usines ou augmenter les capacités existantes demande du temps, beaucoup d'argent et surtout une visibilité à long terme sur la demande, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. La conséquence est directe pour les fabricants de smartphones. À une demande forte et une offre limitée correspond une situation de rareté, et la rareté fait monter les prix. Résultat : une pénurie, mais aussi une explosion des coûts. Concrètement, les smartphones neufs devraient coûter plus cher, tout comme les ordinateurs. Certains produits pourraient également se révéler moins innovants que prévu. Bref, mieux vaut peut-être prendre soin de son smartphone actuel, avant que les prix ne flambent et que ces appareils ne se fassent plus rares. À lire aussiGoogle prend l'avantage dans la course à l'IA grâce à ses puces maison

    Grand angle
    "C'est hyper marrant, j'ai adoré" : au Paname, le public rit aux tests de blagues des humoristes

    Grand angle

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 1:43


    durée : 00:01:43 - France Inter sur le terrain - Ils poussent partout en France depuis plusieurs années. Les comedy clubs connaissent un grand succès. On y va pendant une heure pour découvrir plusieurs humoristes. Au Paname, comedy club parisien, chacun a une petite dizaine de minutes sur scène pour convaincre le public. Et ça passe ou ça casse. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Une semaine en France
    Ils redynamisent le cœur de nos campagnes !

    Une semaine en France

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 42:11


    durée : 00:42:11 - Une semaine en France - par : Eric Delvaux - Rencontre avec ceux qui redynamisent le cœur des campagnes, grâce à diverses actions. Pour lutter contre la désertification rurale, certaines organisations aident à rouvrir certains commerces et lancer des projets dans les communes rurales de la France. - réalisé par : Stéphane COSME Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Mon Podcast Immo
    Pauline Feld et Eric Calosci (PBA) : « Nous sommes un peu l'agence matrimoniale de la Proptech »

    Mon Podcast Immo

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 7:52 Transcription Available


    Au micro d'Ariane Artinian, Pauline Feld et Eric Calosci, fondateurs de PBA – Property Business Accelerator, racontent leur métier : connecter les startups de la Proptech aux bons interlocuteurs, booster leur développement commercial et les aider à se structurer pour passer un cap — en France comme à l'international.Ils expliquent :• comment PBA accompagne depuis 10 ans startups, réseaux, portails et grands groupes,• pourquoi beaucoup d'innovations peinent encore à comprendre les codes du marché immobilier,• comment ils retravaillent un business model, un positionnement ou une stratégie commerciale,• leur rôle d'intermédiaires terrain au RENT,• leurs missions internationales (implantation aux USA, en France, études de marché, marque blanche…),• et leur engagement au sein de Trampoleen l'association historique de la Proptech française.Un épisode qui dévoile les coulisses du secteur, de la mise en relation à la structuration des jeunes pousses… toujours dans la bonne humeur.Animé par Ariane Artinian, journaliste et fondatrice du média MySweetImmo

    La Martingale
    #297 - Ce que La Martingale vous prépare pour 2026 - Matthieu Stefani

    La Martingale

    Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 49:11


    Le sujet :Bitcoin à 100 000€ puis rechute, startups qui ferment, IA qui débarque partout : 2025 a été une année de turbulences. Matthieu décrypte ce qui s'est vraiment passé cette année et livre sa vision pour 2026 entre opportunités massives et habitudes à adopter dès maintenant.Au programme : Les gadins et les bons investissements de Matthieu en 2025Crypto : que retenir de la baisse en dents de scie du BTC et de l'ETH ?Immobilier parisien : à quoi peut-on s'attendre l'année prochaine ?Défense, cyber, spatial, IA : les secteurs à suivre de très près en 2026Faut-il investir dans les valeurs chinoises ?Ils citent les références suivantes :Allô La Martingale !L'épisode de GDIY avec Octave Klaba (OVH Cloud)L'épisode de GDIY avec Dylan Fournier (Arcads)Studio 71OVNI CapitalAinsi que d'anciens épisodes de La Martingale :#197 - Louer son salon 500€ par jour pour un team building : l'affaire de l'année ?#294 - Spatial, quantique, nucléaire : les secteurs qui vont exploserOn vous souhaite une très bonne écoute ! C'est par ici si vous préférez Apple Podcasts, ou ici si vous préférez Spotify.Et pour recevoir toutes les actus et des recommandations exclusives, abonnez-vous à la newsletter, c'est par ici.La Martingale est un podcast du label Orso Media.Merci à notre partenaire Enky de soutenir le podcast.Bénéficiez de 100€ à 300€ crédités selon le montant investi en cliquant sur ce lienHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Papatriarcat
    #160 - Être parents et psychologues - Mathilde et Loïc

    Papatriarcat

    Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 71:10


    Peut-on être psychologue, expert en santé mentale, et pourtant se retrouver démuni face à la violence du post-partum ? Dans cet épisode "Pépite" de Papatriarcat, on brise le mythe du parent sachant. Cédric reçoit Mathilde Besset et Loïc Crobu, couple de psychologues cliniciens (TCC et neuropsychologie). Ils livrent un témoignage bouleversant sur leur entrée dans la parentalité : de l'errance médicale face aux difficultés d'allaitement jusqu'à l'impensable signalement à la protection de l'enfance pour "défaut de réponse" à un SMS.Un échange sans filtre qui dénonce les dysfonctionnements du système de soin et la solitude des jeunes parents. Au programme de cet épisode :Psychologie scientifique (TCC) vs Psychanalyse : comprendre les approches fondées sur les preuves.Post-partum et isolement : quand le savoir théorique ne protège pas de la tempête émotionnelle.Errance médicale : freins restrictifs, courbes de poids et pression sur l'allaitement.Le choc du signalement : récit d'une injustice administrative et de ses conséquences traumatiques sur la famille.Couple et résilience : comment faire équipe et s'affirmer face aux injonctions éducatives et familiales ?Questions clés abordées :Comment réagir quand le corps médical remet en cause votre éducation non violente ?Pourquoi le statut de "psy" ne protège-t-il pas des jugements ?Comment se reconstruire après une intrusion injustifiée des services sociaux ?Salutations adelphes et solidaires ✊

    Le vrai du faux
    Bracelets antidouleur, bagues "anti-ronflement" : que dit la science à leur propos ?

    Le vrai du faux

    Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 2:10


    durée : 00:02:10 - Le vrai ou faux - En cette période de fêtes de fin d'année, franceinfo se penche sur les infox liées à la santé. Aujourd'hui, on s'intéresse à ces bracelets et bagues qui promettent de vous soulager sans médicament. Ils sont censés faire disparaître la douleur ou les ronflements. Mais que dit la science ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Le sept neuf
    "Une bataille après l'autre", "La Petite Dernière"... le top 2025 du cinéma de Corinne Pélissier et Laurent Delmas

    Le sept neuf

    Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 10:03


    durée : 00:10:03 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - Corinne Pélissier, journaliste au service culture et écrans de France Inter, et Laurent Delmas, journaliste et critique cinéma sur France Inter, font le bilan de l'année sur grand écran. Ils nous dévoilent leur top 2025. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Les interviews d'Inter
    "Une bataille après l'autre", "La Petite Dernière"... le top 2025 du cinéma de Corinne Pélissier et Laurent Delmas

    Les interviews d'Inter

    Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 10:03


    durée : 00:10:03 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - Corinne Pélissier, journaliste au service culture et écrans de France Inter, et Laurent Delmas, journaliste et critique cinéma sur France Inter, font le bilan de l'année sur grand écran. Ils nous dévoilent leur top 2025. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Code source
    [REDIFF] Déménagement de la Joconde : retour sur la folle histoire d'un tableau légendaire

    Code source

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 25:47


    Voir la Joconde de Léonard de Vinci reste un passage obligé pour les touristes qui visitent Paris. Ils sont pourtant souvent déçus de ne pas pouvoir mieux l'observer, en raison de sa petite taille et de l'amas d'observateurs se prenant en selfie devant le tableau. Le 28 janvier, le Musée du Louvre et le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, ont annoncé un vaste plan de rénovation pour améliorer l'accueil des 9 millions de visiteurs qui se rendent au Louvre chaque année. Le chantier prévoit une nouvelle entrée, et le déménagement de la Joconde dans une salle qui lui sera entièrement dédiée.Code source revient sur l'histoire du célèbre tableau de Léonard de Vinci avec Yves Jaeglé, journaliste au service culture du Parisien.Cet épisode a été diffusé pour la première fois le 17 février 2025.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Pénélope Gualchierotti, Clara Garnier-Amouroux et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Un air d'amérique
    "Nous gardons la foi" : les Chrétiens de Gaza ont commencé à célébrer Noël

    Un air d'amérique

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 1:40


    Ils sont environ 600 fidèles dans la paroisse de la Sainte-Famille. Avant la guerre, la population chrétienne comptait un millier de personnes dont 120 catholiques. Écoutez RTL autour du monde du 24 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Radio foot internationale
    CAN 2025 - Les groupes E et F lancent leur parcours

    Radio foot internationale

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 48:29


    Dans votre émission 100% CAN 2025 : - L'entrée en lice de la Cote d'Ivoire ; - Le Burkina Faso ambitieux pour cette édition marocaine ; - L'Algérie et Mahrez en quête de renouveau après plusieurs désillusions ? ; - Focus sur les débuts réussis de la Tunisie face à l'Ouganda. Au sommaire de votre émission : - Les groupes E et F dans les starting blocks ! Ils tenteront de conserver leur couronne. Les Éléphants vont-ils réussir leur entame à Marrakech ? Dans un groupe F très relevé, déjà un test majeur pour les Oranges face aux Mozambicains de Chiquinho Conde. Pépé, Adingra et Haller ne sont pas du voyage marocain. Une certitude, la bonne assise défensive de la formation d'Emerse Faé. Les Mambas, qui n'ont jamais passé le 1er tour en 5 participations, n'ont pas la même profondeur de banc que leurs adversaires, mais joueront sans pression. - 1er tour de piste pour les Étalons. Et 1er match de la journée. Les Burkinabè vont-ils lâcher les chevaux ? Ils comptent faire mieux que les 8es de finale lors du tournoi ivoirien. Attention aux Équato-Guinéens, les coéquipiers d'Emilio Nsue nagent souvent à contre-courant des pronostics ! - Un bon départ est crucial dans un groupe où l'Algérie va se lancer face au Soudan. Les Fennecs de l'éternel Riyad Mahrez en quête de renouveau après plusieurs désillusions. Les Faucons de Jediane, coachés par le Ghanéen James Appiah, pourront-ils les contrarier sur la pelouse de Rabat ? - Les Tunisiens bien lancés par Ellyes et Elias ! Skhiri et Achouri (doublé), les Aigles se sont imposés contre l'Ouganda, et prennent la tête de la poule C devant le Nigeria, autre vainqueur (de la Tanzanie) hier. Les joueurs de Sami Trabelsi retrouveront les Super Eagles samedi soir à Fès. Cédric De Oliveira, Martin Guez et Joseph-Antoine Bell aux commentaires des intégrales, Éric Mamruth à Casablanca, et aussi dans Radio Foot.   Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara, Philippe Doucet et Nicolas Vilas Technique/Réalisation : Laurent Salerno, David Fintzel et Pierre Guérin

    Radio Foot Internationale
    CAN 2025 - Les groupes E et F lancent leur parcours

    Radio Foot Internationale

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 48:29


    Dans votre émission 100% CAN 2025 : - L'entrée en lice de la Cote d'Ivoire ; - Le Burkina Faso ambitieux pour cette édition marocaine ; - L'Algérie et Mahrez en quête de renouveau après plusieurs désillusions ? ; - Focus sur les débuts réussis de la Tunisie face à l'Ouganda. Au sommaire de votre émission : - Les groupes E et F dans les starting blocks ! Ils tenteront de conserver leur couronne. Les Éléphants vont-ils réussir leur entame à Marrakech ? Dans un groupe F très relevé, déjà un test majeur pour les Oranges face aux Mozambicains de Chiquinho Conde. Pépé, Adingra et Haller ne sont pas du voyage marocain. Une certitude, la bonne assise défensive de la formation d'Emerse Faé. Les Mambas, qui n'ont jamais passé le 1er tour en 5 participations, n'ont pas la même profondeur de banc que leurs adversaires, mais joueront sans pression. - 1er tour de piste pour les Étalons. Et 1er match de la journée. Les Burkinabè vont-ils lâcher les chevaux ? Ils comptent faire mieux que les 8es de finale lors du tournoi ivoirien. Attention aux Équato-Guinéens, les coéquipiers d'Emilio Nsue nagent souvent à contre-courant des pronostics ! - Un bon départ est crucial dans un groupe où l'Algérie va se lancer face au Soudan. Les Fennecs de l'éternel Riyad Mahrez en quête de renouveau après plusieurs désillusions. Les Faucons de Jediane, coachés par le Ghanéen James Appiah, pourront-ils les contrarier sur la pelouse de Rabat ? - Les Tunisiens bien lancés par Ellyes et Elias ! Skhiri et Achouri (doublé), les Aigles se sont imposés contre l'Ouganda, et prennent la tête de la poule C devant le Nigeria, autre vainqueur (de la Tanzanie) hier. Les joueurs de Sami Trabelsi retrouveront les Super Eagles samedi soir à Fès. Cédric De Oliveira, Martin Guez et Joseph-Antoine Bell aux commentaires des intégrales, Éric Mamruth à Casablanca, et aussi dans Radio Foot.   Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara, Philippe Doucet et Nicolas Vilas Technique/Réalisation : Laurent Salerno, David Fintzel et Pierre Guérin

    Home(icides)
    L'affaire Méchinaud ou les disparus de Noël (3/4) : va-t-on un jour retrouver les corps ?

    Home(icides)

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 16:22


    Rediffusion. Que sont devenus Jacques, Pierrette Méchinaud et leur deux fils Eric et Bruno disparus dans la nuit du 24 au 25 décembre 1972 près de Cognac ? Cette question reste depuis cinquante ans sans réponse. L'affaire Méchinaud est un mystère sans corps, sans indice, sans aucune piste. Dans le dernier épisode, Caroline Nogueras reçoit Ismaël Karroum, rédacteur en chef adjoint de la Charente Libre, pour parler de ce cold case à la française. Va-t-on un jour retrouver les corps ? Jacques, Pierrette, Bruno et Eric Méchinaud ont été vus pour la dernière fois le 25 décembre 1972. Depuis, les enquêteurs n'ont rien trouvé. Ils n'ont aucune piste, aucun début d'indice. À Boutiers, la famille disparue n'est jamais tombée dans l'oubli. Ce fait divers s'est inscrit dans la mémoire locale comme une légende. Les habitants espèrent sans trop y croire un dénouement. Sauf qu'en 2011, l'affaire rebondit. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Virginie Guedj Voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    RTL Matin
    Cyberattaque contre La Poste : des hackers appartenant au groupe NoName ont revendiqué l'attaque, qui sont-ils ?

    RTL Matin

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 1:13


    Certains Français n'ont toujours pas réussi à récupérer les cadeaux qu'ils ont commandés pour leurs proches. Cela en raison de d'une attaque informatique dont La Poste est victime depuis le début de la semaine. Cette attaque qui se poursuit, même si elle a baissé en intensité. Elle a été revendiquée, mardi 23 décembre, par un groupe qui se fait appeler NoName. Il s'agit de hackers pro-russes connus des autorités. Le parquet de Paris a confirmé que l'attaque informatique est revendiquée au nom de ce groupe de hackers pro-Kremlin, connus pour avoir mené ces dernières années des actions contre plusieurs institutions françaises et européennes. Ils ont toujours recours au même mode opératoire : en ciblant le site de distribution de la Poste ces jours-ci, ces hackers ont saturé la plateforme de millions de demandes de connexions simultanées.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    L'info en intégrale - Europe 1
    Les agriculteurs lèvent le pied pour Noël mais promettent de revenir bloquer le pays dès la rentrée de janvier

    L'info en intégrale - Europe 1

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 1:36


    La mobilisation des agriculteurs faiblit partout en France, mais elle se maintient, notamment dans le Sud-Ouest. Ils dénoncent la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse touchant les bovins et s'opposent au traité de libre-échange avec le MercosurHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Journal d'Haïti et des Amériques
    En Colombie, les LGBTQI+ victimes des groupes armés

    Journal d'Haïti et des Amériques

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 30:00


    Les accords de paix signés en 2016 entre le gouvernement colombien et les FARC ont ouvert une nouvelle phase du conflit armé. Aujourd'hui encore, il y a des groupes armés actifs dans le pays. Ils constituent une menace directe pour les populations LGBTQI+, déjà durement éprouvées avant le processus de paix par des décennies de violences sexuelles, de menaces, de disparitions forcées et d'assassinats ciblés. Un dossier de Sarah Krakovitch.   Les groupes armés imposent des normes de genre strictes dans les territoires qu'ils contrôlent et font des personnes LGBTQI+ des cibles privilégiées de la violence. Selon l'International Crisis Group, les guérillas exploitent la vulnérabilité des minorités de genre pour asseoir leur domination territoriale, multipliant agressions, menaces et violences marquées par des préjugés transphobes. Depuis les accords de paix de 2016, la fragmentation des groupes armés a accru l'insécurité : les règles changent selon les zones et les chefs locaux, rendant toute stratégie de protection quasi impossible pour les populations LGBTQI+. Cette insécurité est palpable grâce au témoignage de Gabriela, une militante transgenre colombienne contrainte de déménager à plusieurs reprises après avoir reçu des menaces liées à son engagement. Selon l'ONG Caribe Afirmativo, 164 personnes LGBTQI+ ont été assassinées en Colombie en 2024, soit presque une tous les deux jours depuis 2023. Comment partager l'eau entre les Etats-Unis et le Mexique ? C'est l'histoire de deux voisins. D'un côté le Mexique, de l'autre les Etats-Unis. Pour arroser leurs jardins respectifs, ils se partagent des tuyaux depuis 80 ans. Mais depuis, des sécheresses sont passés par là...  les débit se sont réduits... Et le partage n'est plus équitable...Ce qui a poussé Donald Trump à dépoussiérer ce vieux traité de 1944 sur le partage de l'eau. Il reproche à México de ne plus en respecter les obligations. Depuis le Mexique s'est engagé à verser 246 millions de mètre cubes d'eau de l'autre côté de la frontière. Mais en est-il vraiment capable ? D'ailleurs est-il vraiment coupable de cette situation ? Le nouvel accord signé le 13 décembre dernier sera-t-il durable ? Joris Zylberman en parle avec le spécialiste de l'Amérique latine Jean-Louis Martin, chercheur à l'Institut français des relations internationales. Arrestations de plus en plus filmés, l'offensive médiatique de l'ICE L'ICE, l'agence fédérale chargée de l'immigration, s'est lancée dans une véritable offensive médiatique. Les vidéos montrant des arrestations musclées de migrants se multiplient sur les réseaux sociaux. Et c'est une stratégie pleinement assumée, selon le Washington Post, qui a eu accès à des milliers de messages internes de l'agence. Ces échanges montrent comment l'ICE produit et diffuse massivement ces clips, souvent filmés de manière spectaculaire, afin de répondre aux attentes de la Maison-Blanche. L'objectif est clair : montrer une action musclée, valoriser les expulsions et présenter la politique migratoire comme une bataille pour protéger le mode de vie américain. Le reportage révèle la transformation profonde du service de communication de l'ICE, devenu, sous le second mandat de Donald Trump, une véritable machine médiatique. Les vidéos sont soigneusement mises en scène : choix des images, du vocabulaire, de la musique, tout est pensé pour maximiser le partage et la viralité. Les échanges internes révèlent aussi des propos moqueurs, parfois déshumanisants, et une logique assumée de propagande, en rupture avec la communication plus neutre des administrations précédentes. Mais malgré cette offensive numérique sans précédent, le Washington Post souligne que l'impact sur l'opinion publique reste limité : une majorité d'Américains continue de voir l'immigration comme une richesse et désapprouve la gestion de Donald Trump. Journal d'Outre-mer la 1ère La compagnie aérienne Corsair a reçu le feu vert de la Commission européenne pour son plan de restructuration.

    Journal de l'Afrique
    Succès du Sénégal face au Botswana : entrée tranquille pour l'un des favoris de la CAN 2025

    Journal de l'Afrique

    Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 12:21


    Les Lions de la Teranga ont fait une entrée fracassante dans la compétition. Les Sénégalais ont battu le Botswana 3 but à 0. Les coéquipiers de Sadio Mané ont fait une belle impression, sous les yeux de leurs fans mobilisés et dans une ambiance survoltée. Ils n'ont pas raté une miette de ce premier match.

    Le 13/14
    Astrig Siranossian raconte "Comme ils disent" de Charles Aznavour

    Le 13/14

    Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 5:16


    durée : 00:05:16 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - Semaine spéciale Charles Aznavour ! Aujourd'hui, nous réécoutons l'entretien de Frédéric Pommier avec la violoncelliste Astrig Siranossian, qui avait choisi d'évoquer "Comme ils disent", une chanson qu'elle a très souvent entendue dans son enfance. (Rediffusion de l'émission du 19/04/2023.) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    La chronique de Benaouda Abdeddaïm
    Le monde qui bouge - L'Interview : La culture du pavot a chuté en Afghanistan - 23/12

    La chronique de Benaouda Abdeddaïm

    Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 6:53


    Ce mardi 23 décembre, Sébastien Abis, directeur du Club Déméter et chercheur associé à l'Iris, était l'invité d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Ils sont revenus sur la baisse de la culture du pavot en Afghanistan . Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

    Invité Afrique
    Thierry Vircoulon: «Il y aurait 3000 ou 4000 Africains dans les rangs de l'armée russe»

    Invité Afrique

    Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 4:35


    « La politique russe de recrutement de combattants et d'ouvrières en Afrique subsaharienne », c'est le sujet de la note publiée jeudi dernier par Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'Institut français des relations internationales. Le premier Africain tué sur le front russo-ukrainien, en 2022, était un étudiant zambien intégré au groupe Wagner. Depuis, plusieurs milliers d'Africains, des hommes mais aussi des femmes, ont été recrutés par Moscou. Au moment de partir, la plupart pensent aller travailler dans le domaine civil et ignorent complètement ce qui les attend. Comment ces recrutements se déroulent-ils ? Quel sort est réservé à ces recrues africaines ? Et, comment réagissent les gouvernements africains concernés ? Thierry Vircoulon est le grand invité Afrique de ce jour. RFI : Pour commencer, disposez-vous d'un chiffre sur le nombre de ces hommes et femmes d'Afrique subsaharienne recrutés par la Russie pour soutenir la guerre contre l'Ukraine ? Thierry Vircoulon : Les autorités ukrainiennes estiment qu'il y a probablement entre 18 000 et 20 000 combattants étrangers dans les rangs de l'armée russe. Sur ce nombre, il y aurait 3 000 ou 4 000 Africains. On a trouvé beaucoup de nationalités différentes, de Sierra-Léonais, de Centrafricains, de Camerounais, d'Africains du Sud, de Kényans, de Sénégalais, donc un peu tous les pays africains. Ce recrutement s'adresse, écrivez-vous, à une jeunesse urbaine pauvre avec des motivations strictement économiques, qui envisagerait la guerre en Ukraine comme une solution plus accessible que l'émigration clandestine en Europe… Ce n'est pas qu'elle envisage la guerre en Ukraine comme une immigration plus facile, c'est qu'elle émigre pour ses motifs habituels, c'est-à-dire chercher de nouvelles opportunités de travail mieux rémunérées. Et, elle se retrouve prise au piège de ce conflit. Beaucoup sont recrutés de manière trompeuse. Ils sont abusés et se retrouvent enrôlés à leur arrivée en Russie, piégés dans cette armée russe. Est-ce qu'il y a aussi une motivation idéologique chez ces jeunes recrues africaines ? La Russie a le vent en poupe dans certains pays. Pour une petite minorité, oui, il y a une adhésion au discours géopolitique russe, mais c'est vraiment pour une toute petite minorité. La majorité sont des gens qui ne pensaient pas combattre dans cette guerre. Vous parlez d'offres d'emploi ou de formation « mensongères ». De quel type ? Très souvent, ils répondent à des propositions d'emploi dans le secteur civil ou parfois dans le secteur militaire, mais dans des domaines logistiques, ou [pour être, ndlr] cuisiniers, etc. Or une fois qu'ils arrivent en Russie, ils sont rapidement enrôlés de force, formés de manière tout à fait expéditive et ils sont ensuite envoyés en première ligne, dans des unités qui sont les plus exposées sur le front. Bref, ils sont à la fois dans les zones les plus risquées et ce ne sont pas de vrais combattants. À lire aussi«Les maisons russes en Afrique servent de centres de recrutement industriel et militaire» Est-ce qu'on a une idée du nombre d'Africains tués sur le front russe ou ukrainien ? Non, c'est très difficile d'avoir le nombre des morts. Il est extrêmement rare que les autorités russes informent les familles de ceux qui sont morts au combat. C'est donc très compliqué d'avoir des chiffres. On apprend dans votre étude que le recrutement russe cible aussi les femmes africaines, qui deviennent des ouvrières pour l'industrie d'armement. Cette fois de manière officielle, mais tout aussi trompeuse… Tout à fait. Et, là, c'est pour la zone économique spéciale d'Alabouga, au Tatarstan. Là-bas, il y a une usine de montage de drones pour laquelle les autorités [russes, ndlr] recrutent un peu partout dans le monde et recrutent uniquement des jeunes femmes. On a décompté à peu près une trentaine de nationalités africaines dans cette usine. Là, c'est en effet un recrutement tout à fait ouvert qu'on trouve sur les réseaux sociaux en Afrique, qu'on a même trouvé sur des sites de ministères de l'Éducation en Afrique, qu'on retrouve aussi sur les sites des ambassades russes en Afrique et qui est présenté comme une coopération pour la formation professionnelle de ces jeunes femmes. Sans préciser que, évidemment, il s'agit de monter des drones. Est-ce que les gouvernements africains des pays concernés, qui sont au courant, qui ont reçu des témoignages, des plaintes, réagissent ? Jusqu'à cet automne, ils n'avaient pas réagi. Mais là, il y a eu un certain nombre de scandales qui les ont forcés à réagir, notamment au Kenya, en Afrique du Sud et plus récemment au Botswana. Les autorités de ces trois pays ont dû reconnaître qu'ils avaient des citoyens qui combattaient dans cette guerre parce qu'ils ont maintenant un certain nombre de ces citoyens qui ont appelé à l'aide leurs familles parce qu'ils veulent s'enfuir et rentrer chez eux. Ils ont donc appelé leur famille qui a contacté les médias de ces pays et ça s'est transformé en scandale. Maintenant, ces trois gouvernements enquêtent sur ces filières de recrutement et ont demandé à Moscou le rapatriement de leurs concitoyens. À lire aussiAu Kenya, des diplomates s'inquiètent de recrutements forcés pour l'armée russe On a longuement parlé du recrutement russe en Afrique, objet de votre étude. Du côté ukrainien, est-ce qu'il y a des pratiques similaires ? Non, il y a des recrutements d'étrangers, mais qui viennent pour combattre effectivement. Il n'y a donc pas de recrutement avec de fausses propositions d'emploi. Les étrangers qui viennent combattre dans ce qu'on appelle la Légion internationale pour la défense de l'Ukraine le font volontairement et en toute connaissance de cause. ►Pour en savoir plus

    LOVECARE, le podcast de l'amour durable.
    #39 Anna vit un amour à distance : 600km les séparent...

    LOVECARE, le podcast de l'amour durable.

    Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 45:15


    Anna, 39 ans, vit un amour à distance : 600 km les séparent ! Ils ne peuvent se voir qu'un week-end sur deux, car ils ont chacun des enfants d'une précédente union en garde alternée, et chacun vit différemment cette situation...Abonnez-vous ou mettez un avis 5 étoiles si cette consultation vous a aidé !Découvrez toutes mes ressources et mes propositions sur mon site : www.theresehargot.comSuivez-moi sur mes réseaux : InstagramYoutubeTik TokFacebookLinkedInA très bientôt pour une nouvelle consultation !ThérèseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Les journaux de France Culture
    En Roumanie, des manifestations contre la corruption de la justice

    Les journaux de France Culture

    Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 13:30


    durée : 00:13:30 - Journal de 7 h - En Roumanie, une enquête télévisée sur la corruption de la justice a jeté des milliers d'habitants dans la rue. Ils réclament une vaste réforme anti-corruption.

    RTL Matin
    Mort d'Émile : pourquoi les enquêteurs se sont rendus au Haut-Vernet à deux reprises

    RTL Matin

    Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 1:06


    Plus de deux ans après la mystérieuse disparition du petit Émile au Haut Vernet, les investigations semblent avancer. Des enquêteurs se sont rendus deux fois. Les gendarmes de la section de recherches de Marseille sont revenus à deux reprises dans le hameau ces derniers jours. Ils ont saisi plusieurs objets sans que l'on sache exactement de quoi il s'agit. Les enquêteurs continuent de tester des hypothèses et ferment des portes. Étant donné qu'il est certain que le corps d'Émile a été déplacé, avant d'être retrouvé. Les enquêteurs et experts analysent régulièrement l'environnement en différent lieux du Haut-Vernet où aurait pu séjourner le corps avant d'être déposé dans la forêt. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Learn French with daily podcasts
    Listening Practice - Une découverte paléontologique

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    Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 2:35


    On fait le point sur une découverte paléontologique assez incroyable dans les Alpes italiennes. We're taking stock of a quite incredible paleontological discovery in the Italian Alps.Alors, imaginez un peu. So, just imagine.Juste à côté du futur site des Jeux Olympiques d'hiver de 2026, des chercheurs ont trouvé un champ d'empreintes de dinosaures. Right next to the future site of the 2026 Winter Olympics, researchers found a field of dinosaur footprints.On parle de l'un des plus importants au monde, vieux de plus de 200 millions d'années. We are talking about one of the most important in the world, more than 200 million years old.Alors, qu'est-ce qu'il faut retenir? So, what should we remember?Premièrement, c'est l'ampleur de la trouvaille. Firstly, it is the scale of the find.Le site se trouve dans le Parc National du Stelvio et il s'étend sur des centaines de mètres. The site is located in the Stelvio National Park and stretches over hundreds of meters.C'est un photographe qui l'a repéré sur une paroi rocheuse super abrupte. It was a photographer who spotted it on a very steep rock face.On parle de traces qui ont 210 millions d'années. We're talking about traces that are 210 million years old.C'est juste énorme. It's just huge.Deuxièmement, les dinosaures qu'on a identifiés. Secondly, the dinosaurs that have been identified.La majorité des empreintes, qui peuvent atteindre 40 centimètres quand même, et bien elles appartiennent à des Prosaauropodes. The majority of the footprints, which can still reach 40 centimeters, well, they belong to Prosauropods.Ils se déplaçaient sur deux pattes et avec de sacrées griffes. They moved on two legs and had serious claws.Selon le paléontologue Cristiano Dal Sasso, l'organisation des traces n'est pas du tout un hasard. According to the paleontologist Cristiano Dal Sasso, the organization of the traces is not at all a coincidence.On voit des empreintes parallèles, ce qui suggère des troupeaux se déplaçant de manière synchronisée. We see parallel footprints, which suggests herds moving in a synchronized manner.En bref, cette découverte c'est bien plus que de simples fossiles, c'est une véritable fenêtre sur la vie sociale de ces dinosaures. In short, this discovery is much more than simple fossils, it is a real window into the social life of these dinosaurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.