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Les noms de famille n'ont pas toujours existé. Pendant des siècles, dans la plupart des sociétés, on se contentait d'un seul prénom. Mais quand les populations ont commencé à croître, il est devenu difficile de distinguer tous les “Jean” ou “Pierre” d'un même village. C'est alors qu'ont commencé à apparaître, dès le Moyen Âge, les noms de famille, d'abord en Europe, pour préciser l'identité d'une personne. Et la plupart de ces noms viennent de quatre grandes origines : le métier, le lieu, la filiation et une caractéristique physique ou morale.1. Les noms issus du métierC'est l'une des sources les plus courantes. On désignait les gens par ce qu'ils faisaient : Jean le Boulanger, Pierre le Charpentier, Jacques le Berger. Avec le temps, ces surnoms sont devenus des noms de famille transmis à leurs enfants. En France, on retrouve par exemple Boulanger, Marchand, Charpentier, ou Berger. En anglais, cela a donné Smith (forgeron), Baker (boulanger) ou Taylor (tailleur).2. Les noms liés à un lieuD'autres personnes étaient identifiées par leur origine géographique. On disait Marie de Lyon ou Guillaume du Bois. Ces mentions sont devenues des noms de famille : Delacroix, Dupont, Dubois, Deschamps. En Italie, on trouve Da Vinci (“de Vinci”, le village natal de Léonard). Ces noms reflètent souvent l'endroit où vivait l'ancêtre — un pont, un champ, une rivière — et servent encore aujourd'hui de témoins de l'histoire locale.3. Les noms patronymiquesCertains noms viennent directement du prénom du père. En France, cela a donné Martin, Henry, ou Laurent. Mais dans d'autres langues, on l'exprime plus clairement : en anglais, Johnson signifie “fils de John”, Anderson “fils d'Andrew”. En Russie, Ivanov veut dire “fils d'Ivan”, et en Islande, ce système est encore vivant : le fils d'un homme nommé Olaf s'appellera Olafsson, et sa fille Olafsdóttir.4. Les noms descriptifs ou surnomsEnfin, beaucoup de noms de famille venaient d'un trait physique ou de caractère. Petit, Legrand, Lenoir, Leblanc, Fort, ou Lemoine décrivaient une particularité, parfois flatteuse, parfois moqueuse. En Allemagne, Klein signifie “petit”, et en Espagne, Delgado veut dire “mince”.Peu à peu, ces surnoms se sont transmis d'une génération à l'autre, devenant héréditaires à partir du XIVᵉ siècle environ. Ainsi, les noms de famille sont de véritables fossiles linguistiques : ils racontent l'origine, le métier ou le caractère de nos ancêtres, et forment une mémoire vivante de notre histoire collective. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'occasion de sa revue de presse, mercredi, Paul Arcand commente le budget fédéral qui a été dévoilé mardi par le ministre des Finances François-Philippe Champagne. Le déficit projeté pour 2025-2026 est de 78,3 milliards de dollars. Le gouvernement Carney compte investir des sommes importantes dans le logement, la défense et les infrastructures. Le budget a été présenté comme un plan pour permettre au Canada de traverser la crise actuelle et d'en sortir plus fort. Peu de mesures vont toutefois avoir un impact direct sur le portefeuille des Canadiens. Autres sujets abordés New York: un nouveau maire démocrate et musulman de 34 ans qui propose un virage à gauche; La grève à la STM continue de faire vivre un cauchemar à plusieurs usagers; La querelle entre Québec et les médecins ne se calme pas... Est-il temps de tasser le ministre de la Santé Christian Dubé? Une députée caquiste expulsée du caucus; Les Hells au cimetière: avant Saint-Basile-le-Grand, il y a eu Sorel. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
« Mamdani remporte la victoire au terme d'un incroyable parcours » : un grand titre qui barre la Une du New York Times. Le démocrate socialiste, comme le qualifient les médias américains, a été élu maire de New York avec 50,4% des voix. « Son ascension fulgurante est tout simplement stupéfiante, relève le New York Times. Au début de l'année, Zohran Mamdani était crédité de 1% des intentions de vote (…). Peu de New-Yorkais connaissaient son nom et son équipe de campagne estimait ses chances de victoire à seulement 3%. À 34 ans, il sera le plus jeune maire de New York depuis plus d'un siècle, au milieu d'une série de premières historiques : le premier maire musulman, le premier d'origine asiatique et sans doute le démocrate socialiste le plus influent du pays. » Carton plein pour les démocrates Et ce n'est pas tout… Les démocrates remportent une « victoire écrasante » dans le New Jersey et en Virginie, pointe le Washington Post, « infligeant ainsi un désaveu pour Donald Trump et renforçant les espoirs du parti avant les élections de mi-mandat. » Il s'agissait en l'occurrence d'élections pour le poste de gouverneur. Pour le Wall Street Journal, « les démocrates amorcent leur retour. Le président Trump avait remporté la présidentielle l'année dernière en promettant de réduire l'inflation et de rendre la vie plus abordable pour la classe moyenne. Les résultats des élections d'hier constituent donc un avertissement pour les républicains : les démocrates sont en train de renverser la situation (…). » Toutefois, note le Wall Street Journal, « les deux gouverneurs démocrates élus sont des centristes, plutôt prudents. Alors, les électeurs des primaires démocrates l'année prochaine pour les élections de mi-mandat plébisciteront-ils des personnalités similaires ? Ou bien la base du parti sera-t-elle séduite par des radicaux comme Zohran Mamdani, maire de New York ? » Trouver une ligne commune… En effet, complète Libération à Paris, « l'irruption fulgurante de Zohran Mamdani sur la scène politique américaine a profondément bousculé le camp des progressistes. Après un an de mort cérébrale, d'incapacité à réagir concrètement aux coups de boutoir de Donald Trump contre la démocratie américaine, voici l'establishment du parti démocrate, en quête d'un nouveau souffle, dépassé par sa gauche. Et au lieu d'y voir un espoir, un nouveau levier de mobilisation, beaucoup de cadors semblent y voir une menace. Certains, contraints et forcés, l'ont soutenu avec des pincettes. (…) Ce qui annonce, estime Libération, une véritable bataille à venir pour le leadership de l'opposition à Trump. (…) Il faudra désormais canaliser cette envie de changement, et trouver une ligne commune d'ici l'an prochain si le camp progressiste veut arrêter l'agenda destructeur de l'ancien magnat de l'immobilier, qui traite les Etats-Unis comme un vieil immeuble à démolir. » En attendant, constate Newsweek, « Donald Trump est finalement moins effrayant qu'il ne le croit : il avait menacé de couper les fonds à la ville de New York, de suspendre les allocations alimentaires et de pénaliser les fonctionnaires fédéraux mis en congé forcé, le tout pour intimider les États démocrates avant l'élection. Résultat : une victoire écrasante des démocrates. » Cécile Kohler et Jacques Paris libres ! A la Une également, la libération des deux otages français en Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris… « La professeure de lettres de 41 ans et son compagnon de 72 ans, “otages d'Etat“, selon la France », sont désormais en sécurité à l'ambassade de France à Téhéran, mais « restent interdits de sortie du territoire iranien », pointe Le Monde. Alors, des « tractations discrètes » seraient toujours en cours d'après le journal. « Officiellement, la France se refuse à toute négociation. Officieusement, on discute en coulisse. » Les autorités iraniennes avaient laissé entendre en septembre dernier que les deux Français pourraient être échangés contre une ressortissante iranienne emprisonnée en France pour apologie du terrorisme. Et, ça n'est sans doute pas un hasard, celle-ci a été libérée le 22 octobre dernier, et placée sous contrôle judiciaire avant son procès qui doit avoir lieu en janvier. Le Figaro confirme : « la libération définitive de Cécile Kohler et Jacques Paris semble obéir à un séquençage patiemment mis au point entre Paris et Téhéran en vue d'un échange de prisonniers. Les derniers détails autour de la libération définitive de deux Français pourraient concerner la date de leur retour en France. » Et Le Figaro de s'interroger : « ce retour sera-t-il lié à celui en Iran de la ressortissante iranienne ? »
En ce moment, si vous voulez attirer l'attention des investisseurs, le meilleur moyen c'est de signer un deal quelconque dans le domaine de l'Intelligence Artificielle. Peu importe le contenu du deal, peu importe l'objectif de ce dernier. Le plus important c'est que le deal en question se chiffre en milliards (idéalement en DIZAINES de milliards) … Continued
Tandis que Chenit rentre de vacances et s'informe des affaires courantes, une femme attend depuis des heures d'être entendue uniquement par le commissaire. Hélène le Royer lui raconte qu'elle a très peur de Georges, son mari à qui elle refuse le divorce malgré leur séparation depuis deux ans. Le mari a fait - d'après elle - deux tentatives de meurtre envers elle. Peu de temps après, le téléphone réveille le commissaire en pleine nuit. Il y a eu un meurtre chez Hélène Le Royer, or la victime n'est pas elle... mais Georges. Légitime défense ou machination ?***Fiction radiophonique diffusée dans l'émission «Les maîtres du mystère" de Germaine Beaumont et Pierre Billard – « Dernière tentative » – Réalisation Pierre Billard – Musique originale André Popp - Première diffusion le 20/07/1964 sur la Chaîne Inter Variété de l'ORTF – Avec : Bernadette Lange, Gérard Dourmel, Charles Maitre et Henri Crémieux – Un podcast INA.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Réécoutez FG mix invite l'hôtel Régina de Paris avec Belle Boutique du lundi 3 novembre 2025 Situé en face du Musée du Louvre et surplombant le jardin des Tuileries, l'hôtel Regina Louvre est à proximité des principaux monuments parisiens : la tour Eiffel, le Palais Garnier, le Grand Palais, le Trocadéro, les Invalides, le Musée d'Orsay… Il se trouve en plein cœur de Paris, dans le quartier de la mode, du shopping et des musées. Les magasins de luxe de la rue St Honoré témoignent de l'esprit de créativité qui souffle tous les jours sur ce quartier de la capitale française. Chaque chambre a été soigneusement rénovée pour retrouver la splendeur du 19e siècle, alliant l'élégance traditionnelle et le confort moderne avec subtilité. Une partie des chambres donne sur une cour fleurie très calme ; l'autre donne sur le jardin des Tuileries et le Louvre. Peu d'hôtels parisiens offrent une vue aussi spectaculaire sur le musée d'Orsay, le musée du Louvre, le dôme des Invalides, la Tour Eiffel ou la verrière du Grand Palais.https://www.regina-hotel.com/Instagram : www.instagram.com/belleboutiqueeditsSoundcloud : @belleboutiqueFacebook : www.facebook.com/BelleBoutique.frYoutube : www.youtube.com/@BELLEBOUTIQUEPARIS
durée : 00:02:33 - C'est mon boulot - Dans les années 1960, tout le monde pensait que les emplois "peu qualifiés" allaient progressivement disparaître. Cela n'a pas été le cas. Ils existent toujours, ils se sont simplement transformés (selon une étude du Centre d'études et de recherche sur les qualifications). Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En Haute-Guinée, région frontalière du Mali, l'exploitation artisanale de l'or est la principale activité économique, et emploie une grande part de la population. Mais cette activité n'est pas sans risques. De notre correspondant à Conakry, Dimanche 26 octobre, deux éboulements se sont produits sur deux sites miniers de la sous-préfecture de Kintinian, dans la préfecture de Siguiri, faisant huit morts. M'Bemba Baye est le président de la Croix-Rouge dans la préfecture de Siguiri. Il s'est rendu sur place dès qu'il a appris la nouvelle. « Il y a eu l'effondrement d'une partie, qui a glissé sur les travailleurs, sur le premier site. Sous les décombres, six personnes sur place ont perdu la vie. Les six personnes ont été évacuées à l'hôpital préfectoral de Siguiri. Le lendemain, un a succombé à ses blessures. Le total fait sept morts, le même jour. Sur le deuxième site, il y a eu un autre d'éboulement, un glissement, il y a eu un cas de mort aussi. Ce corps a été extrait des décombres par les volontaires de la Croix-Rouge de la place », raconte-t-il. Ce ne sont pas des galeries qui se sont écroulées, mais, sur le premier site, une excavation, ce gros trou creusé par les orpailleurs avec l'aide de pelles mécaniques. Sur le deuxième site, c'est un terril qui s'est écroulé : une petite montagne de déchets miniers d'une entreprise industrielle dans lequel des orpailleurs cherchent de la poussière d'or. Depuis une dizaine d'années, les mineurs artisanaux utilisent de plus en plus de machines, mais leur usage mal maîtrisé les met en danger, comme l'explique Anna Dessertine de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) : « Les pratiques sont très diverses puisque certains creusent à la pioche, d'autres utilisent des engins comme des concasseurs ou des pelles hydrauliques. Un des éboulements de dimanche, ce serait produit sur un site déjà fragilisé par les pelles hydrauliques, avant que des orpailleurs ne viennent à la pioche. La mécanisation pose question. Elle investit les sols différemment, elle crée des instabilités qui n'existaient pas forcément quand l'exploitation était seulement artisanale, bien que l'exploitation artisanale de toute façon comporte aussi des risques. Peu de gardes fous sont mis en place pour assurer la sécurité des orpailleurs qui travaillent de façon très rudimentaire. » Pour Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire guinéen des mines et des métaux (OGMM), il faut mieux réglementer l'orpaillage artisanal. Le chercheur plaide pour que l'État s'implique davantage : « L'État doit faire un travail d'identification de toutes les zones qui portent des risques d'éboulement. Donc délimiter les sites et mettre les orpailleurs sur des zones qui portent moins de risques. Et les zones à risques, les surveiller et les protéger contre toute intrusion de personnes non autorisées. » En attendant, les orpailleurs continuent de creuser partout dans la préfecture de Siguiri, parfois au péril de leur vie, donc, pour nourrir leurs familles. Une grande partie de la population de la Haute-Guinée vit directement ou indirectement des revenus de l'orpaillage artisanal. À lire aussiGuinée: 60 personnes inculpées après une émeute meurtrière sur un site minier
durée : 00:05:31 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Avant la météorite du Yucatán, les dinosaures étaient-ils déjà sur le déclin ? En datant à nouveau des couches fossiles du Nouveau-Mexique, une nouvelle étude révèle que de nombreuses espèces prospéraient encore jusqu'à 500 000 ans avant l'impact, ce qui ne soutient pas un déclin global. - invités : Jean Le Loeuff Paléontologue, directeur du Musée des Dinosaures à Espéraza
Ce n'est pas un simple épisode de podcast horreur. C'est un dossier classé interdit, rédigé par une entité qui ne craint rien ni personne : la Mort elle-même. Podcast Horreur Dans l'Ombre des Légendes par Chandleyr s'affirme ici comme bien plus qu'un programme audio : c'est une expérience, un miroir sans retour, un thread horreur qui consume ceux qui l'écoutent. La Mort, fascinée par ce qu'elle entend, rédige le rapport 666-A, une étude sur un podcast horreurfrançais au nom presque inoffensif : Dans l'Ombre des Légendes. Mais ce que la Mort découvre au fil de ses écoutes dépasse toutes les légendes urbaines. Ici, pas de simples récits : ce sont des rituels, des aveux, des miroirs tordus où chacun peut voir sa propre abîme.Le plus inquiétant ? Ce ne sont pas les histoires, mais la réaction des auditeurs : ils aiment ça, ils réclament toujours plus, ils cherchent à être secoués, bouleversés, dévorés par l'ombre. Ce podcast horreur ne tue pas – il transforme. Il ne vous éteint pas : il vous contamine, vous change. Les épisodes se succèdent comme des incantations. Les secrets chuchotés par Chandleyr percent la surface du réel, traversent les barrières du rationnel pour s'immiscer dans la psyché de chacun. Peu à peu, une légende urbaine moderne naît : celle d'un podcast qui ne se contente plus d'effrayer, mais façonne des auditeurs à son image.C'est là le vrai danger : ce podcast dans l'ombre des légendes, cette voix de Chandleyr, ces histoires de thread horreur, n'ont plus besoin de tuer. Une fois que vous les avez écoutées, quelque chose change. La Mort elle-même l'admet : “Je n'ai pas reconnu l'ombre que j'ai trouvée ici. Ce podcast n'éteint pas la vie : il la réécrit.” Un jour, l'un des auditeurs deviendra plus qu'un spectateur : il répondra à l'appel, il propagera la légende, il deviendra lui-même l'épisode zéro.Dans l'ombre, le podcast continue, murmure, transforme. À vous de voir jusqu'où vous irez.
durée : 00:03:49 - Le sauvetage de lions et d'une lionne à Champéon - En juillet 2024, neuf lions et lionnes ont été déposés dans une remorque par des professionnels du cirque devant les grilles du Repère, à Champéon, dans le Nord-Mayenne. Plus d'un an après, les bénévoles de ce refuge pour animaux maltraités nous racontent leur histoire ce jeudi matin. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Vu sur Hommage à Serge Doussin 2 – Le syndicalisme et la fragmentation du salariat AlterNantes Fm rend hommage à Serge Doussin, ancien secrétaire départemental de l'Union départementale CGT. Peu de temps avant son décès en mai 2015, il s'était confié au Centre d'histoire du travail. Dans ce second entretien, il revient sur les difficultés rencontrés par le syndicalisme pour affronter la fragmentation du salariat… https://www.cht-nantes.org/ https://www.alternantesfm.net/magazine-redaction/sante-au-travail-interview-de-jean-luc-chagnolleau-et-de-serge-doussin-en-2011/ https://www.alternantesfm.net/magazine-redaction/rien-a-voir-hommage-a-serge-doussin/ Cet article provient de Radio AlterNantes FM
Vu sur Hommage à Serge Doussin 1 – Une vie militante AlterNantes Fm rend hommage à Serge Doussin, ancien secrétaire départemental de l'Union départementale CGT. Peu de temps avant son décès en mai 2015, il s'était confié au Centre d'histoire du travail. Dans ce premier entretien, il revient sur son parcours militant… https://www.cht-nantes.org/ https://www.alternantesfm.net/magazine-redaction/rien-a-voir-hommage-a-serge-doussin/ https://www.alternantesfm.net/magazine-redaction/sante-au-travail-interview-de-jean-luc-chagnolleau-et-de-serge-doussin-en-2011/ Cet article provient de Radio AlterNantes FM
Coincidiendo con el primer aniversario de la DANA que en 2024 afectó gravemente a la provincia de Valencia, el espacio A Peu de Bancal de Radio Dénia SER abordó esta semana cómo el campo puede convertirse en una herramienta esencial frente a las lluvias torrenciales que cada vez afectan con mayor frecuencia al litoral mediterráneo.
Louise, 27 ans, crée du contenu en live et géolocalise souvent ses sorties. Peu à peu, un même inconnu réapparaît en arrière-plan, puis des messages ultra précis la visent, comme s'il était toujours à quelques mètres. Elle tente de casser sa routine et de poster en décalé, mais les signes se rapprochent de chez elle. Un soir, elle décide de reprendre la main… et de vérifier jusqu'où “en ligne” peut s'inviter dans la vraie vie. Nicolas, 32 ans, commercial sur la route, roule de nuit pour rentrer voir son fils. Un poids lourd le suit, appels de phares, klaxons, manœuvres incompréhensibles. Sur une aire, le camion se gare tout près : le chauffeur descend et s'avance. Nicolas doit décider en une seconde s'il fuit, s'il affronte… ou s'il écoute ce que l'autre essaie de lui dire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Peu connu du grand public, l'ancien préfet de police de Paris n'a pas eu le temps de chômer depuis qu'il a pris ses fonctions le 12 octobre dernier. Son agenda est bien chargé et face aux polémiques à gérer, il n'adopte pas la même rhétorique que son prédécesseur, Bruno Retailleau. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
S'il y a un secteur qui résiste farouchement à l'innovation, c'est bien celui de l'art contemporain.Pourtant ce marché est en pleine expansion, des milliers d'artistes émergent chaque année et les oeuvres se vendent de plus en plus chères. Mais derrière les projecteurs et ces ventes records, vous allez découvrir un monde opaque où quelques milliardaires ont mis la main sur la poule aux œufs d'or. Dans ce théâtre bien huilé, un français a décidé de hacker le système.Son nom : Arnaud Dubois.Il est le cofondateur de MATIS, une société d'investissement qui révolutionne le marché de l'art avec une promesse simple : plus de transparence, plus d'accessibilité… et surtout, plus de rentabilité.Loin de la Tech, je vous embarque aujourd'hui dans les coulisses de l'art contemporain. Peu importe que vous aimiez ou pas, que vous trouviez ça moche ou inutile vous allez découvrir que comme pour les startups il s'agit avant tout d'argent. ===========================
durée : 00:28:12 - Les Midis de Culture - par : Marie Sorbier - L'écrivain suisse revient avec un roman singulier. Dans "Le Monde est fatigué" on croise des sirènes et des riches qui ne savent plus très bien que faire de leur argent. Derrière l'humour, apparait une critique caustique du capitalisme et de ses ravages. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Joseph Incardona Écrivain, scénariste et réalisateur
Qu'est-ce qu'un ennemi? Au-delà de notre appel à aimer nos ennemis selon l'Évangile, est-ce possible d'offrir cet amour sans exception? Comment pouvons-nous déterminer qui sont ces ennemis dans notre monde polarisé? Dans cet épisode, Joan et Stéphane réfléchissent sur la notion d'ennemis et essaient de comprendre pourquoi nous réagissons si fortement envers certaines personnes. Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réforme: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Chris Henry, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, doit-on aimer tous nos ennemis? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. Bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Parfois nos ennemis sont plus proches que l'on croit [Joan] J'aime bien le fait qu'on ose aborder cette thématique des ennemis et de l'amour des ennemis, parce que je pense que c'est vraiment une thématique un peu taboue, dans le sens où on est toujours capable de faire de grandes déclarations quand on prêche ou bien dans nos prières. Et puis, il y a un peu concrètement, qu'est-ce que ça veut dire dans notre vie? Et ça me fait penser à une petite anecdote. J'avais sur Facebook un de mes contacts, un pasteur, qui n'est pas Suisse, qui vient d'ailleurs, donc pas l'un de mes collègues actuels, ni d'ailleurs des années passées, avec qui régulièrement on débattait, on n'était vraiment pas d'accord sur la question de l'égalité des droits pour le mariage. Ça m'a occupé un certain nombre d'années, comme vous aurez fini, auditrice, auditeur, par le comprendre. En fait, il en venait à être un petit peu obsessionnel à mon sujet, c'est-à-dire qu'il allait commenter partout, même sur des trucs qui ne concernaient pas le sujet. Il s'intéressait un peu à tout ce que je faisais en annexe, par exemple professionnellement, en dehors de cette question. Il aimait bien un petit peu me faire sentir qu'il me surveillait. Puis je racontais ça à une copine qui m'a dit : « Écoute, avec des ennemis comme ça, pas besoin d'amis! Si tu n'es pas bien, tu fais un malaise, il sera mieux que tes amis où tu te trouves! » L'obligation d'aimer nos ennemis [Stéphane] C'est vrai que c'est un enjeu difficile. Même lorsqu'on a discuté de ce thème-là, on a eu une conversation par messagerie parce que c'était de bien définir la question. Parce qu'au début, la question était « faut-il aimer tous nos ennemis? » Moi, j'ai amené « Doit-on aimer tous nos ennemis? » Et c'était plus qu'une question de jouer sur les mots, parce que pour moi, il faut... c'est une invitation, c'est un rêve, par exemple. Il faut que je perde 15 kilos. Bon, oui, ce serait bien, mais fort probablement, ça n'arrivera pas. Doit-on? Là, il y a une obligation. Là, il y a quelque chose de plus sérieux. On doit prendre telle médication lorsqu'on est malade? Ben oui, là, il faut. Cette question « doit-on », est-ce une obligation dans tous les cas? Parce que ça va, comme tu as dit, au-delà des bonnes intentions. Jésus nous a dit qu'il faut aimer nos ennemis. Oui, bon, c'est bien. On entend ça le dimanche matin. Mais lorsqu'on est justement confronté à cette réalité-là, ouf! Là, c'est difficile et ça nous emmène dans des zones très inconfortables. Nos ennemis sont-ils déterminés par nos relations? [Joan] Il m'est arrivé autre chose sur les médias sociaux, il y a aussi un paquet d'années. Maintenant, je suis beaucoup moins sur Facebook. Enfin, je n'y suis plus, pour ainsi dire. Et puis Instagram, je fais comme tout le monde, je partage quelques photos, limite de chatons mignons. J'ai eu ma période plus politisée. Là, maintenant, j'ai une période plus pastorale, disons presque de rue, en tout cas de proximité. Et c'est OK, il y a plusieurs saisons dans la vie. Et un jour, j'ai eu un désaccord super fort avec un ami Facebook, qui en plus était un peu un compagnon de lutte, un collègue, un pasteur, aussi pas en Suisse, puisqu'à ce moment-là, je n'exerçais pas en Suisse. Et en fait, il avait affiché mon père, c'est-à-dire qu'il était allé regarder qui avait liké le profil de tel ou tel homme politique. Et il se trouve que mon père, pour des raisons qui lui appartiennent, avait suivi je ne sais quel homme politique un peu controversé de ce moment-là, la grande famille gauchiste, et il avait fait une capture d'écran, ce collègue, et il avait affiché mon père et d'autres. Il avait écrit « Les amis de mes amis sont-ils mes amis? Car là, ce sont mes ennemis. Du coup, si mon ami est ami avec mes ennemis, deviennent-ils mes amis ou mon ami devient-il un ennemi? » Et là, ça pose plein de questions, c'est-à-dire est-ce que mon amitié se base sur ce que toi tu aimes et tu préfères seulement, sur tes goûts, sur tes choix politiques ou de follower quelqu'un sur des médias sociaux. Ça pose des questions assez profondes. Sur quoi est-ce que je base mon amitié ? Et du coup, sur quoi est-ce que je base mon inimitié aussi ? Et du coup, ça pose la question de qui est mon ennemi ? Et ça, ce sont des questions qu'on n'ose pas trop souvent se poser. Et pourtant, c'est des questions qui intéressent Jésus. Les ennemis à l'époque de Charlie Kirk [Stéphane] C'est vrai que c'est une bonne question. Qu'est-ce qu'un ennemi? Tout le monde le sait (toi, moi, les gens de notre écoute), on vit dans un monde tellement polarisé. Tu es d'accord avec moi, tu es mon ami. Tu as un désaccord avec moi, tu es un ennemi. J'ai l'impression qu'on jette ça un peu à la légère, dans le sens où on ne réfléchit pas avant de déclarer quelqu'un notre ennemi, mais en même temps, c'est très lourd de dire que cette personne est un ennemi. On aborde ce sujet-là dans un moment très stressant en Amérique du Nord, probablement dans le reste du monde, parce qu'aux États-Unis il y a eu l'assassinat de Charlie Kirk il n'y a pas si longtemps (au moment où ce qu'on enregistre). Et on voit là les appels de la classe politique à l'élimination de l'opposition. Les mots sont chargés, c'est exacerbé. Il y a quelques jours, un animateur de talk-show assez célèbre a perdu son émission, du jour au lendemain, à cause des pressions politiques, parce qu'il avait fait un commentaire un peu limite, mais rien vraiment de très grave. Et c'est ça. Soit on rentre dans le rang, on est les bonnes personnes, si on ne rentre pas dans le rang, on est dans la case de l'ennemi, on est dans ce qu'il faut abolir, ce qu'il faut éliminer, on n'a aucune valeur intéressante. C'est très difficile et c'est très stressant parce qu'on peut décider de dire : « bon moi j'y vais au minimum, je ne m'exprime pas, en tout cas pas en public ». Mais lorsqu'on a un peu de courage, lorsqu'on a un peu de conviction, lorsqu'on veut changer les choses, on se met un peu la tête sur le billot, on ne sait jamais comment ça va revirer la décision d'un, la décision de l'autre. Donc toute cette notion d'ennemi est tellement chargée dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui. L'importance d'être en désaccord de Paul Ricoeur [Joan] Je pense aux modalités pour être de bons ennemis. J'ai réfléchi à ça. Je me suis dit en fait, on nous enseigne souvent à être de bons amis depuis qu'on est petit. Fais-toi des amis. Traite bien tes amis. Elle, c'est ton amie. Lui, c'est ton ami. On est de meilleurs amis. On parle des besties maintenant. Mais je me dis, il y a peut-être des modalités pour être de bons ennemis. Puis, je me suis un peu tournée vers Paul Ricoeur. Alors voilà, Paul Ricoeur, je suis comme tout le monde. Moi, je lis des extraits, je lis des résumés, j'écoute des podcasts. Je lis rarement ses bouquins de A à Z. Je rassure tout le monde. Ça reste une écriture fine, nuancée, et parfois on en a besoin. Paul Ricoeur rappelle souvent, c'est que dans la question du dialogue, il y a la question de l'interprétation. Et souvent, nos conflits sont liés à des interprétations de textes, de symboles, de l'autre. C'est pour ça qu'il prend une distance, Ricoeur, en disant que ces conflits doivent être traités par l'herméneutique, c'est-à-dire justement par l'interprétation, mais consciente, la médiation, la traduction, la compréhension. La meilleure façon d'avoir de bons ennemis, d'entretenir quand même de bons rapports avec ses ennemis, c'est d'éviter l'imposition. L'imposition en disant à l'autre : « mais non, tu devrais penser ça ». C'est vrai que c'est un petit peu quelque chose qui me frappe dans ces temps de polarisation, en ces temps où il y a un génocide qui est documenté en direct. Maintenant, l'ONU a déclaré que quatre des cinq critères sont réunis pour déclarer un génocide. Je trouve que quand il y a des outils d'analyse, c'est important de les prendre en compte et de les respecter. Ce génocide est documenté en direct. Il y a d'autres génocides en cours. Il y a le Soudan… On va faire la liste, on va être déprimés. Celui-ci est documenté en direct, et on a l'impression qu'on peut agir nous aussi en direct, puisque finalement, c'est documenté en direct. Mais en fait, non. En fait, on ne peut pas faire grand-chose. Souvent les conflits nous échappent à nous en tant qu'individus. Si le gouvernement de certains pays n'a pas bougé avant, c'est sûrement pour des raisons qui nous échappent aussi. Et comme ce conflit est documenté en direct, on demande aux gens, on leur impose maintenant lorsqu'il y a des tables rondes, lorsqu'il y a des débats, de faire un statement, de faire une déclaration sur Gaza. Ça va tout à fait à l'encontre de tout ce que nous offre Paul Ricoeur comme outil d'analyse pour être des bons ennemis, pour être en désaccord. Ce qu'il propose, Ricoeur, c'est de laisser une place à l'autre, de le reconnaître comme un humain inhumain qui a peut-être tort et qui pense peut-être des choses qui ne sont pas correctes, mais qui a néanmoins le droit, lui aussi, de ne pas être réduit à une caricature. Ce n'est pas parce qu'un tel ou une telle chef d'orchestre je ne sais où ne fait pas une déclaration sur le génocide de Gaza, que c'est foncièrement quelqu'un de génocidaire. C'est peut-être quelqu'un qui est paumé, qui ne sait pas trop quoi dire, qui a peur pour sa famille ailleurs, pour des raisons politiques. On n'a pas accès aux vies intérieures des gens, on n'a pas les détails sur leur vie. Et donc, quand on réduit l'autre à une caricature, à un monstre, à une abstraction, comme certains l'ont fait avec Kirk, certains ont dit que c'était juste un horrible monstre. Là, c'est pareil, on déshumanise et ce n'est pas OK. Et ce que nous dit Paul Ricoeur, c'est qu'il faut maintenir l'idée qu'il existe une part commune de dignité, de vulnérabilité. Et un jour, j'avais lu un texte trop beau sur trucs et astuces pour faire du dialogue interreligieux. Alors, il y avait des trucs sérieux. Il y en a un autre que je vais garder toute ma vie qui est « Portez les bébés des uns des autres ». Prenez dans les bras les bébés des uns des autres. À partir du moment où tu as apporté le bébé de je ne sais qui, tel imam, tel rabbin, telle rabbine, tu n'auras plus jamais le même rapport avec cette personne parce que tu auras apporté ce qu'il ou elle a de plus précieux au monde et tu te seras émerveillé sur la création. Et puis, Paul Ricoeur rappelle aussi que l'ennemi d'aujourd'hui peut être l'allié ou le voisin de demain. Et ça, c'est une donnée qui, je trouve, est importante à garder dans notre vie parce que les autres changent et puis moi aussi. Un jour, peut-être quelqu'un avec qui je suis en profond désaccord maintenant et moi, on va être d'un seul coup aligné sur une cause supérieure. Et c'est important que je garde ça en tête. La difficulté de dialoguer avec ses ennemis [Stéphane] Sur l'idée de porter le bébé, ça me fait penser... Lorsqu'il y a eu les négociations entre l'Irlande du Nord et la Grande-Bretagne pour essayer de trouver un cessez-de-feu, un des négociateurs est arrivé à la table, première rencontre, et la première chose qu'il a faite, il a sorti les photos de ses petits-enfants. Et c'est la première chose qu'il a faite, là. Il se présente, sort la photo de ses petits-enfants et commence à parler de ça. Et là, la discussion est partie sur leurs petits-enfants. Ils ont comme créé un lien que non, on n'est pas des monstres, on a des familles, on est des êtres humains, on peut se parler. Et cet appel au dialogue, oui, c'est très bon. Mais je rencontre un problème lorsque je suis confronté à des gens radicalisés. Comment peut-on discuter avec quelqu'un qui est convaincu qu'il, elle ou iel a raison à 100%? Je pense à la pandémie. Il y a des gens qui affirmaient dur comme fer que les vaccins, c'était pour injecter quelque chose dans notre sang, pour faire la promotion du G5. Il y a des gens qui croient dur comme fer que la terre est plate, et on peut présenter tous les faits à cette personne-là, non, il n'y a rien qui va changer. À la limite, lorsqu'on a une conversation au café comme ça, bon, ce n'est pas trop pire, mais comme tu as dit, devant des régimes fascistes, devant des situations radicalisation. Oui, essayer de dialoguer, c'est bien. C'est encouragé. Mais qu'est-ce qu'on fait quand l'autre ne veut pas vraiment dialoguer, veut imposer, comme tu as dit, sa vision, sa façon de faire? Là, ça devient difficile d'aimer son ennemi. Les ennemis comme miroir de notre personne [Joan] Oui, c'est vrai. Mais en même temps, pourquoi est-ce que c'est si difficile d'aimer son prochain comme ennemi? C'est aussi parce que l'ennemi, c'est un peu mon miroir. C'est un petit peu qui je suis quand je suis bornée, quand je ne veux pas écouter, quand j'ai une idée à arrêter. L'ennemi, ça me renvoie aussi l'image de moi-même qui ait des ennemis. C'est hyper rare de ne pas avoir quelqu'un qui est notre ennemi, même si on n'est pas trop au courant. Moi, je suis féministe, alors je sais que pas mal de gens que je ne connais pas n'aiment pas ce que je représente. Puis je suis une femme pasteure, donc là aussi, j'ai des ennemis. Je ne me suis même pas levée le matin qu'il y a déjà des gens qui ne sont pas contents que j'existe. Et donc ça, je me dis, finalement, souvent, un adversaire, quelqu'un avec qui on n'est vraiment pas d'accord nous renvoie à nos propres contradictions, à nos injustices, à nos fragilités. Par exemple, moi, en tant que féministe, c'est vrai que quand j'entends des discours des trad wives, qui disent que pour respecter et la Bible et une construction saine de la société, c'est important que les femmes restent à la maison pour s'occuper de leurs enfants. Dans un sens, c'est vrai, elles ont un peu raison. Enfin, je veux dire, tout est tellement plus simple quand il y a des femmes qui s'occupent de plein de choses. Pourquoi les Églises ont tourné si bien jusqu'à maintenant et elles sont en chute libre maintenant? C'est parce qu'il y a beaucoup moins de femmes à la maison qui s'occupent des autres. Donc d'un côté, oui, elles ont raison, les femmes. On est particulièrement bonnes pour le care, pour le tissage communautaire, pour donner du temps, pour prendre soin des uns, des unes, des autres. Et donc d'un côté, elles m'énervent. Elles m'énervent parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais. Mais ce n'est pas parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais que ce qu'elles proposent comme projet de société, je suis OK avec. Qu'est-ce que le conflit avec cet ennemi m'apprend sur moi, sur ma communauté, sur mes valeurs et sur mes ambivalences, sur mes frustrations? C'est aussi ça un peu l'aimer. En fait, voilà. Pour moi, aimer mon ennemi, c'est aussi avoir cette espèce de retour critique sur moi-même. Qu'est-ce que l'autre provoque en moi? Et qu'est-ce que je peux apprendre de ça? La parabole du Bon Samaritain [Stéphane] C'est vrai que ça peut être très confrontant lorsqu'une personne qu'on n'aime pas, qu'on n'ait à peu près rien en commun, semble défendre le même point de vue que nous. Ça me fait un peu penser à la parabole du Samaritain, parce qu'il y a quelqu'un qui est blessé. Une première personne passe, la deuxième personne passe, la troisième, celle qui fait la bonne chose, n'est pas nécessairement l'amie des Juifs, n'est pas considérée nécessairement comme une bonne personne. Aujourd'hui, on le traiterait d'ennemi. Peut-être, à cette époque-là, c'était ceux qu'on n'aime pas trop; qu'on tolère. Et c'est la personne qui fait la bonne chose, qui sauve la personne en danger. Je pense que Jésus avait ce message. Oui, c'est bien! Il faut aimer tout le monde, il y a le message de la Bible, tout le monde est écrit à l'image de Dieu, oui, oui. Mais je pense que Jésus amène aussi cette notion de « Hey, les amis, soyez attentifs parce que c'est peut-être vos ennemis qui vont être plus proches du royaume que vous pensez. » Il y a quelque chose de très provocateur là-dedans que j'aime bien. Oui, on peut être d'accord et en désaccord en même temps. C'est d'essayer de faire la part des choses, de pas nécessairement mettre toute notre attention sur ce qu'on n'aime pas, mais d'essayer de voir ça, ce n'est pas pour moi; ça a de la valeur, ou en tout cas, je m'y retrouve. Qu'est-ce qu'aimer une personne? [Joan] Et finalement, on revient à cette idée d'aimer. Parce que là, les ennemis, on a un petit peu vu qui étaient nos bons ennemis, qui étaient nos ennemis tout court. Qu'est-ce que les ennemis provoquent parfois en nous? Puis cette notion d'aimer, ça recouvre quoi, aimer quelqu'un? Je sais bien que c'est l'affaire de toute une vie, de comprendre ce que c'est qu'aimer. Mais moi, il se trouve que dans ma définition d'aimer quelqu'un, il n'y a pas être d'accord avec la personne. En fait, moi, je suis souvent en désaccord avec mon mari, je suis souvent en désaccord avec mes filles, je suis souvent en désaccord avec mes parents. D'ailleurs, pour leur plus grand malheur, j'ai remarqué que mes parents, souvent, c'était les plus malheureux dans cette affaire. Je ne suis souvent pas d'accord avec les gens, mais ça ne m'empêche pas du tout de les aimer. Et c'est là que ça se complique, dans la société actuelle qu'on est en train de ne pas réussir à éviter, c'est qu'on est trop polarisé. Donc quand tu n'es pas d'accord avec quelqu'un, ça voudrait dire que tu ne l'aimes pas. Et moi, c'est tout à fait l'inverse en fait. Et j'apprécie, des fois j'en ai marre si on vient sur mon Facebook m'allumer à longueur de journée en me disant que je dis n'importe quoi. Bon, des fois j'en ai un peu marre. Mais globalement, moi j'apprécie d'avoir des avis qui sont différents du mien. La notion d'amour inconditionnel [Stéphane] Très bonne question. Qu'est-ce qu'aimer? Qu'est-ce que ça veut dire? J'avais une paroissienne avant que notre fils rentre dans notre vie. C'était imminent. Elle m'a dit : « Tu vas voir Stéphane, ta compréhension de l'amour inconditionnel de Dieu va changer quand tu auras ton enfant dans tes bras. » C'est vrai, il y a un amour inconditionnel pour cet enfant. Et j'en parlais avec deux Français et j'ai dit ça. Et là, ils ont eu une réaction épidermique. « Oh là là! Non, mais c'est vrai! Non, tu ne peux pas dire ça! Tout n'est pas permis! Il faut punir! Blablabla! » Malheureusement, ils ne m'ont jamais laissé la place pour continuer à répondre. Aimer, c'est mettre des balises. Aimer, c'est enseigner des limites, enseigner qu'il y a des conséquences à nos gestes, à nos mots. Aimer, c'est outiller une personne pour bien se conduire dans une société. Et aimer inconditionnellement, c'est de mettre des conséquences. Parfois, c'est de punir, pas nécessairement pour être méchant, mais pour dire que c'est dangereux et qu'il ne faut pas que tu le fasses. S'il faut qu'il y ait une conséquence et que tu es privé de sortie, si c'est ça que ça prend pour que tu apprennes, c'est important. À travers tout ça, ce n'est pas parce que je, un peu comme tu disais, je me fritte un peu avec mon fils parce que, encore une fois, il a oublié son ordinateur à la maison, il faut que j'aille prendre mon ordinateur, le reconduire à l'école, puis ça fait trois fois cette semaine que c'est arrivé, puis ça me tombe sur les nerfs. Je ne l'aime pas moins. Ça n'affecte pas cet amour que j'ai pour mon fils. Je dis fils, mais il y a plein d'autres exemples. Donc, aimer, ce n'est pas nécessairement un peu comme on a dit, être toujours d'accord, que c'est toujours gambader dans le champ, heureux, main dans la main. C'est reconnaître qu'il y a cet amour-là. Parfois, c'est plus facile. Parfois, c'est plus difficile. Mais qu'au-delà des gestes, au-delà des mots, il y a un lien fort qu'on a réussi à développer et aimer son ennemi, c'est peut-être aller au-delà du mot, peut-être aller au-delà du geste de reconnaître qu'il y a quand même un être humain derrière ça. Humaniser l'autre [Joan] Moi, je comprends cette aimer nos ennemis comme humaniser les toujours et encore. C'est vrai qu'on dit toujours que pour aimer les autres, il faut s'aimer soi-même. Ça, c'est clair. Et finalement, pour aimer les autres, il faut s'humaniser soi-même. Alors, s'humaniser les uns les autres. Puis ça rejoint un peu le Ubuntu est-africain, cette idée de je suis parce que tu es, je suis parce que tu es, ben c'est ça. En quelque sorte, on est ennemis sur des lignes idéologiques, mais on s'aime en tant qu'humain. C'est très, très compliqué de différencier les deux. Les évangéliques aiment beaucoup dire qu'ils détestent le péché, mais pas le pécheur. Moi, ça ne me parle pas. Voilà, parce que détester d'abord, c'est trop fort. Je déteste par mes ennemis. Je crois que je n'arriverai pas à dire ça pour beaucoup de personnes, puis même d'une façon générale, je ne crois pas que j'arriverai à le tenir sur la durée. C'est un sentiment très fort, détester, qui prend beaucoup d'énergie et je peux comprendre qu'il puisse faire tenir debout des gens. Ce n'est pas ce type d'énergie dont j'ai besoin, en tout cas pas dans ma situation de vie. Et du coup, je me dis, aimer mes ennemis, c'est aussi leur prêter ce bénéfice du doute qu'ils ou elles ont quelque chose à m'enseigner et qu'avec il ou elle, un jour peut-être, j'aurai quelque chose à vivre. Laisser cette porte ouverte sur le futur, sur cette espérance de ce que notre relation pourrait devenir. Ça va même plus loin. C'est presque comme si je disais j'aime notre relation pour ce qu'elle peut devenir. Est-ce que Jésus serait d'accord avec ça, Stéphane? Le message radical de Jésus [Stéphane] Je pense que Jésus nous appelle à quelque chose d'assez radical. Souvent, on perçoit aimer son ennemi comme quelqu'un qui ne veut pas faire d'histoire, on est un peu une carpette, on se met à plat ventre, on ne veut pas faire de vague, on va aimer tout le monde. Mais Jésus n'était pas un monsieur gentil. Jésus était un provocateur. Il disait, aimer ses ennemis, ça commence par soi. Tu l'as très bien dit tout au long de cet épisode. Et ça prend une force incroyable, ça prend une conviction incroyable de dire, peu importe ce que tu vas faire, peu importe ce que tu vas dire, je vais t'offrir de l'amour quand même. Pas nécessairement parce que je suis obligé, pas parce que je suis naïf, parce que, comme on a dit, je reconnais que tu es un être humain. Je reconnais qu'on est tous et toutes dans le même bateau, cette humanité collective. D'avoir cette force, ça peut être presque déconcertant… de pouvoir dire, oui, cette personne-là, je vais prier pour elle. Cette personne-là fait des choses horribles, mais je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité de changement. Je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité d'illumination. Je reconnais que c'est un être humain qui mérite quand même un minimum de dignité. C'est un message fort, c'est un message presque à contre-courant, je pourrais dire. Surtout, comme on dit, dans le climat polarisé dans lequel on est. Peu importe qui est cette personne, je crois qu'il y a une once de bonté quelque part. Peut-être qu'elle s'est perdue. Peut-être que les circonstances font que je ne les vois pas. Mais il y a encore de l'espoir dans cette personne-là. Mais ça, ça vient de nous. Ce n'est pas à l'autre de nous convaincre. C'est nous de croire que l'être humain en face de nous, peu importe qu'il y ait un potentiel de bonté dans cette personne-là, ça part de nous. Conclusion [Joan] Là, dis donc, tu es en train de nous faire un boulevard pour le prochain épisode, qui sera sur la thématique du pardon, parce que voilà, on est dans notre quatrième saison, donc on commence à faire des résonances d'un épisode à l'autre. Alors, merci beaucoup, Stéphane, d'avoir fait cette introduction boulevard pour l'épisode de la semaine prochaine. [Stéphane] Merci, Joan, et on continue à travailler très fort pour être là, pour être pertinent pour vous. C'est un peu pour nous, mais c'est aussi pour vous. Donc, si vous avez des questions, si vous voulez nous faire des suggestions, n'hésitez pas, questiondecroire@gmail.com. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui nous permet de faire ce podcast et de le diffuser sur plein de plateformes. D'ailleurs, peu importe la plateforme que vous écoutez, n'oubliez pas de faire un like, de partager, de laisser un commentaire, laissez une évaluation, c'est toujours très bon. Merci beaucoup, tous et toutes, et merci, Joan pour la conversation. À la semaine prochaine!
« Le triathlon, c'est pas qu'un sport, c'est des rencontres qui te font aller plus loin que la ligne d'arrivée. »
Réécoutez FG mix invite l'hôtel Régina de Paris avec Belle Boutique du lundi 27 octobre 2025 Situé en face du Musée du Louvre et surplombant le jardin des Tuileries, l'hôtel Regina Louvre est à proximité des principaux monuments parisiens : la tour Eiffel, le Palais Garnier, le Grand Palais, le Trocadéro, les Invalides, le Musée d'Orsay… Il se trouve en plein cœur de Paris, dans le quartier de la mode, du shopping et des musées. Les magasins de luxe de la rue St Honoré témoignent de l'esprit de créativité qui souffle tous les jours sur ce quartier de la capitale française. Chaque chambre a été soigneusement rénovée pour retrouver la splendeur du 19e siècle, alliant l'élégance traditionnelle et le confort moderne avec subtilité. Une partie des chambres donne sur une cour fleurie très calme ; l'autre donne sur le jardin des Tuileries et le Louvre. Peu d'hôtels parisiens offrent une vue aussi spectaculaire sur le musée d'Orsay, le musée du Louvre, le dôme des Invalides, la Tour Eiffel ou la verrière du Grand Palais.https://www.regina-hotel.com/Instagram : www.instagram.com/belleboutiqueeditsSoundcloud : @belleboutiqueFacebook : www.facebook.com/BelleBoutique.frYoutube : www.youtube.com/@BELLEBOUTIQUEPARIS
« Le triathlon, c'est pas qu'un sport, c'est des rencontres qui te font aller plus loin que la ligne d'arrivée. »
durée : 00:09:04 - Le Masque et la Plume - Cette fois-ci, l'auteure nous emporte dans sa généalogie, du côté paternel en Bretagne. Nos critiques sont plutôt mitigés face à un récit qu'ils trouvent globalement "superficiel", "dénué de style", "trop centré sur Paris"... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Vendredi 13 octobre, des hommes d'armes frappent aux portes de tout le royaume de France et arrêtent les Templiers. Peu parviennent à s'enfuir. Le pape Clément V est stupéfait : ces arrestations relèvent normalement de sa juridiction, et non de celle du roi Philippe le Bel."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Vincent Mottez.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Johanna Lalonde Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Rediffusion. A l'été 2013, on apprenait la disparition d'une mère et sa fille à Perpignan : Allison et Marie-Josée Benitez. Peu de temps après, Francisco Benitez, le mari et père des deux disparues se donne la mort sur son lieu de travail, la caserne Joffre de Perpignan. Le légionnaire d'origine espagnole a-t-il tué son enfant et sa femme ? Qui était-il vraiment ? Dans le dernier épisode, Caroline Nogueras reçoit la journaliste Pauline Lallement, journaliste à Paris Match, qui a rencontré Francisco Benitez juste avant sa mort. Le scénario du double crime L'enquête sur la disparition d'Allison Benitez et de sa mère, Marie-Josée, avance vite. L'analyse des données GPS des téléphones des deux femmes disparues démontre qu'elles n'ont en fait jamais quitté Perpignan. Le 14 juillet 2013, un peu après 18 heures, le portable d'Allison est localisé au domicile familial, soit une heure après son supposé départ avec sa mère pour Toulouse. Celui de Marie-Josée est localisé le lendemain matin près de la caserne où travaillait Francisco Benitez. Les deux femmes seraient donc parties sans leur téléphone portable, ni leur passeport ? Rien ne colle... Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Caroline Nogueras Première diffusion : novembre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Octobre rose est un évènement important pour la santé publique car le cancer du sein est le plus répandu en France. Selon l'Assurance maladie, c'est plus 60 000 cas qui sont diagnostiqués chaque année. L'immense majorité sont des femmes mais ce cancer peut également toucher les hommes. Peu de gens le savent mais chaque année environ 500 hommes sont diagnostiqués. Comme il est rare et méconnu, il est souvent diagnostiqué tardivement. D'après l'institut national du cancer, il est le souvent diagnostiqué chez les patients de plus de 60 ans. Il est important que les hommes soient au courant de cette maladie pour ne pas en négliger les symptômes. Quels sont les symptômes du cancer du sein chez l'homme ? Quels sont les facteurs de risques ? Et comment le diagnostiquer ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. Première diffusion : octobre 2024 À écouter aussi : Octobre Rose : peut-on soigner un cancer du sein ? Octobre Rose : comment s'autopalper ? D'où vient l'événement Octobre Rose ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La tontine est sans doute l'un des placements les plus originaux — et les plus intrigants — de l'histoire financière. Imaginée au XVIIᵉ siècle, elle repose sur un principe aussi simple que déroutant : gagner de l'argent en survivant plus longtemps que les autres.Son invention revient à Lorenzo Tonti, un banquier napolitain installé en France, qui propose en 1653 au cardinal Mazarin un système destiné à financer le royaume sans recourir à de nouveaux impôts. Le principe : plusieurs investisseurs versent une somme dans un fonds commun, que l'État fait fructifier. Chaque année, les intérêts sont répartis entre les souscripteurs encore en vie. À mesure que les participants décèdent, leurs parts sont redistribuées aux survivants. Le dernier en vie hérite donc de la totalité des revenus.Ce mécanisme, entre placement collectif et pari sur la longévité, séduit immédiatement. À l'époque, c'est une manière innovante d'assurer sa retraite ou de transmettre un capital — tout en ajoutant une touche de suspense presque macabre. Les tontines royales rencontrent un grand succès, notamment sous Louis XIV, car elles combinent sécurité (le capital est garanti par l'État) et potentiel de gain élevé.Mais cette forme d'épargne a aussi ses zones d'ombre. Elle favorise une spéculation morbide : certains misent sur des groupes de vieillards en espérant des rendements rapides. D'autres trichent sur leur âge ou leur état de santé. Peu à peu, la complexité de la gestion et le risque de fraude font perdre à la tontine son prestige. Au XIXᵉ siècle, elle est supplantée par l'assurance-vie moderne, jugée plus éthique et plus transparente.Pourtant, le mot « tontine » n'a pas disparu. Dans de nombreux pays africains et asiatiques, il désigne aujourd'hui une forme d'épargne communautaire : plusieurs personnes versent régulièrement une somme dans un pot commun, attribué à tour de rôle à chaque membre du groupe. Ici, plus de pari sur la mort, mais une logique de solidarité et de confiance mutuelle.La tontine est donc un placement surprenant parce qu'elle mêle économie, hasard et humanité. Elle illustre à quel point la finance, loin d'être une invention moderne, a toujours cherché à concilier le profit individuel, le temps… et parfois même le destin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Martin se lance dans le BTP. Le chantier est bien lancé, mais il a un petit problème de toilettes. Peu importe, il décide d''installer des toilettes amovibles… dans la boulangerie d'à côté ! Bon, l boulangère apprécie moyennement l''idée
durée : 00:43:26 - La 20e heure - par : Eva Bester - Après la sortie du livre "Déserts" en juin dernier aux Éditions de la Fondation Cartier pour l'art contemporain qui rassemble des clichés en noir et blanc, une rétrospective cinématographique rend hommage à Raymond Depardon et Claudine Nougaret a lieu au Festival Cinemed de Montpellier. - invités : Raymond Depardon - Raymond Depardon : Photographe, réalisateur, producteur, scénariste, journaliste français - réalisé par : Lola COSTANTINI Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Rediffusion. A l'été 2013, on apprenait la disparition d'une mère et sa fille à Perpignan : Allison et Marie-Josée Benitez. Peu de temps après, Francisco Benitez, le mari et père des deux disparues se donne la mort sur son lieu de travail, la caserne Joffre de Perpignan. Le légionnaire d'origine espagnole a-t-il tué son enfant et sa femme ? Qui était-il vraiment ? Dans le dernier épisode, Caroline Nogueras reçoit la journaliste Pauline Lallement, journaliste à Paris Match, qui a rencontré Francisco Benitez juste avant sa mort. La relance d'un vieux cold case A Perpignan, l'espoir de retrouver Allison et sa mère vivante n'est plus. Les enquêteurs cherchent à présent des corps. La vidéo du père de famille, Francisco Benitez, juste avant qu'il se donne la mort dans sa caserne passe en boucle sur toutes les chaînes d'informations. Et elle va relancer un cold case vieux de 9 ans… Quel est le vrai visage de Francisco Benitez ? Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Caroline Nogueras Première diffusion : novembre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Combien de produits peuvent se targuer d'avoir une région dans leur nom, comme une association indéfectible ? Peu. La quiche lorraine en est un. Et quand vous en cherchez l'origine, il faut regarder loin dans les livres d'histoire... Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 21 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rediffusion. A l'été 2013, on apprenait la disparition d'une mère et sa fille à Perpignan : Allison et Marie-Josée Benitez. Peu de temps après, Francisco Benitez, le mari et père des deux disparues se donne la mort sur son lieu de travail, la caserne Joffre de Perpignan. Le légionnaire d'origine espagnole a-t-il tué son enfant et sa femme ? Qui était-il vraiment ? Dans le dernier épisode, Caroline Nogueras reçoit la journaliste Pauline Lallement, journaliste à Paris Match, qui a rencontré Francisco Benitez juste avant sa mort. Un suicide mis en scène 5 août 2013, à Perpignan, la canicule est retombée, laissant la place aux orages d'été. 35 jours sans nouvelle d'Allison et de Marie-Josée. La disparition des deux femmes est de toutes les discussions quand l'affaire va à nouveau faire la Une des journaux télévisés avec un rebondissement auquel personne ne s'attendait : Francisco Benitez a mis en scène sa mort. Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Caroline Nogueras Première diffusion : novembre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
TRIGGER WARNING : nous allons parler de violences sexuelles et plus précisément de viol conjugal, donc si le sujet vous touche particulièrement, je vous invite soit à quitter l'épisode, soit à être conscient de ce qu'on va aborder aujourd'hui.Ce témoignage retrace l'histoire d'une jeune femme, Alice, prise au piège d'une relation amoureuse marquée par la manipulation, le contrôle et la violence. Derrière la passion initiale se cachent la soumission, la coercition et la perte de confiance en soi. Peu à peu, elle trouve la force de se libérer et de se reconstruire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Combien de produits peuvent se targuer d'avoir une région dans leur nom, comme une association indéfectible ? Peu. La quiche lorraine en est un. Et quand vous en cherchez l'origine, il faut regarder loin dans les livres d'histoire... Ou demander à Olivier Dauvers. Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans «Peu Importe», Robin Ormond, adapte la pièce du dramaturge allemand Marius von Mayenburg, dans laquelle les fragilités d'un couple «comme les autres» sont analysées... «Peu importe» : le titre interroge. Qu'est-ce qui est sans importance ? Et d'ailleurs : est-ce vraiment sans importance ? Que se passe-t-il lorsque toute tentative d'affection et d'intimité s'enferme dans un cycle infini de conflits et de ressentiment ? Une femme, Simone, ingénieure dans l'industrie automobile, revient d'une semaine de voyage avec un cadeau pour son mari, Erik, éditeur et traducteur en télétravail. Mais, «voilà», cet évènement banal va révéler les inégalités du couple et mettre le feu aux poudres, dans ce foyer... Mais tout va se retourner. Plusieurs fois. C'est l'histoire de deux personnes qui essaient de se dire à quel point ils s'aiment sans parvenir à le formuler. Ils n'ont pas le temps de leur propre histoire d'amour, nous dit Assane Timbo qui joue le rôle d'Erik. Ce texte fait partie d'un corpus de textes écrits pendant le confinement et dans lesquels le dramaturge Marius von Mayenburg s'emploie à interroger jusqu'à l'absurde tout ce qui semble pouvoir cimenter un couple : l'égalité, l'écoute, le dialogue. En nous donnant cette vision de la famille un peu tordue, Marius von Mayenburg, nous replace aussi face à ce qu'on prétend être une nouvelle norme, précise Robin Ormond, traducteur et metteur en scène de la pièce Peu Importe. Invités : Assane Timbo, comédien, metteur en scène, traducteur. Il joue le rôle d'Erik dans la pièce. Formé au Conservatoire et aux Cours Florent, il a joué sous la direction de nombreux metteurs.ses en scène tels que Anne-Laure Liégeois, Célie Pauthe, Stéphane Braunschweig, Simon Stone, Jean Boillot, François Rancillac, Jean-Michel Ribes, Johanny Bert, mais aussi dans ses propres travaux de mise en scène. Au sein de sa compagnie, La Surface de Réparation, il met en scène un théâtre du corps, à travers Molière, Claudel, Pinter, Dagerman, Akakpo et deux textes originaux. Il a aussi tourné pour le cinéma… Artiste du mouvement et de la parole, il est professeur d'art dramatique aux Cours Florent, et a enseigné à l'ESJ Paris. Il a cotraduit «Générations» de Debbie Tucker Green pour la Maison Antoine Vitez. Robin Ormond, traducteur et metteur en scène de la pièce de Marius von Mayenburg Peu importe. Né en 1993, il a grandi à Strasbourg où il a étudié le jeu auprès de la troupe du Théâtre National de Strasbourg. Il a ensuite étudié à Sciences Po Paris. Parallèlement à ses études, il monte ses premières productions, dont «Tourista» de Marius von Mayenburg au Théâtre de la Manufacture à Nancy - Lorraine (2013). Il est enseignant à Sciences Po Paris et a été metteur en scène-dramaturge à l'académie de la Comédie-Française pour la saison 2022-2023. Au cours de la saison 2024-2025, il a effectué des mises en scène à la Scala Provence et Paris, au Burgtheater de Vienne, au Nationaltheater de Weimaret à la Comédie-Française. À propos du dramaturge : Marius von Mayenburg est un dramaturge et metteur en scène allemand né en 1972 à Berlin. Il est également traducteur et dramaturge pour la Schaubühne. Auteur des pièces Le moche ou Visage de feu des pièces dans lesquelles il s'empare de sujets de société. «Peu importe» à voir à la Scala jusqu'au 4 janvier 2026. Le texte «Peu importe» à retrouver aux éditions de l'Arche. Programmation musicale : Les artistes Malik Djoudi avec Alka Balbir qui reprennent le titre «L'été indien» de Joe Dassin.
Dans «Peu Importe», Robin Ormond, adapte la pièce du dramaturge allemand Marius von Mayenburg, dans laquelle les fragilités d'un couple «comme les autres» sont analysées... «Peu importe» : le titre interroge. Qu'est-ce qui est sans importance ? Et d'ailleurs : est-ce vraiment sans importance ? Que se passe-t-il lorsque toute tentative d'affection et d'intimité s'enferme dans un cycle infini de conflits et de ressentiment ? Une femme, Simone, ingénieure dans l'industrie automobile, revient d'une semaine de voyage avec un cadeau pour son mari, Erik, éditeur et traducteur en télétravail. Mais, «voilà», cet évènement banal va révéler les inégalités du couple et mettre le feu aux poudres, dans ce foyer... Mais tout va se retourner. Plusieurs fois. C'est l'histoire de deux personnes qui essaient de se dire à quel point ils s'aiment sans parvenir à le formuler. Ils n'ont pas le temps de leur propre histoire d'amour, nous dit Assane Timbo qui joue le rôle d'Erik. Ce texte fait partie d'un corpus de textes écrits pendant le confinement et dans lesquels le dramaturge Marius von Mayenburg s'emploie à interroger jusqu'à l'absurde tout ce qui semble pouvoir cimenter un couple : l'égalité, l'écoute, le dialogue. En nous donnant cette vision de la famille un peu tordue, Marius von Mayenburg, nous replace aussi face à ce qu'on prétend être une nouvelle norme, précise Robin Ormond, traducteur et metteur en scène de la pièce Peu Importe. Invités : Assane Timbo, comédien, metteur en scène, traducteur. Il joue le rôle d'Erik dans la pièce. Formé au Conservatoire et aux Cours Florent, il a joué sous la direction de nombreux metteurs.ses en scène tels que Anne-Laure Liégeois, Célie Pauthe, Stéphane Braunschweig, Simon Stone, Jean Boillot, François Rancillac, Jean-Michel Ribes, Johanny Bert, mais aussi dans ses propres travaux de mise en scène. Au sein de sa compagnie, La Surface de Réparation, il met en scène un théâtre du corps, à travers Molière, Claudel, Pinter, Dagerman, Akakpo et deux textes originaux. Il a aussi tourné pour le cinéma… Artiste du mouvement et de la parole, il est professeur d'art dramatique aux Cours Florent, et a enseigné à l'ESJ Paris. Il a cotraduit «Générations» de Debbie Tucker Green pour la Maison Antoine Vitez. Robin Ormond, traducteur et metteur en scène de la pièce de Marius von Mayenburg Peu importe. Né en 1993, il a grandi à Strasbourg où il a étudié le jeu auprès de la troupe du Théâtre National de Strasbourg. Il a ensuite étudié à Sciences Po Paris. Parallèlement à ses études, il monte ses premières productions, dont «Tourista» de Marius von Mayenburg au Théâtre de la Manufacture à Nancy - Lorraine (2013). Il est enseignant à Sciences Po Paris et a été metteur en scène-dramaturge à l'académie de la Comédie-Française pour la saison 2022-2023. Au cours de la saison 2024-2025, il a effectué des mises en scène à la Scala Provence et Paris, au Burgtheater de Vienne, au Nationaltheater de Weimaret à la Comédie-Française. À propos du dramaturge : Marius von Mayenburg est un dramaturge et metteur en scène allemand né en 1972 à Berlin. Il est également traducteur et dramaturge pour la Schaubühne. Auteur des pièces Le moche ou Visage de feu des pièces dans lesquelles il s'empare de sujets de société. «Peu importe» à voir à la Scala jusqu'au 4 janvier 2026. Le texte «Peu importe» à retrouver aux éditions de l'Arche. Programmation musicale : Les artistes Malik Djoudi avec Alka Balbir qui reprennent le titre «L'été indien» de Joe Dassin.
Rediffusion. A l'été 2013, on apprenait la disparition d'une mère et sa fille à Perpignan : Allison et Marie-Josée Benitez. Peu de temps après, Francisco Benitez, le mari et père des deux disparues se donne la mort sur son lieu de travail, la caserne Joffre de Perpignan. Le légionnaire d'origine espagnole a-t-il tué son enfant et sa femme ? Qui était-il vraiment ? Dans le dernier épisode, Caroline Nogueras reçoit la journaliste Pauline Lallement, journaliste à Paris Match, qui a rencontré Francisco Benitez juste avant sa mort. Deux disparitions mystérieuses Été 2013, les Français suffoquent. C'est la canicule. A Perpignan, comme ailleurs, les habitants se barricadent derrière les volets de leur maison pour éviter les coups de chaud. La France vit au ralenti. Sur les écrans de télévision tournent en boucle les beaux visages de deux femmes portées disparues depuis quelques jours : Allison Benitez, et sa mère Marie-Josée. D'intenses recherches sont menées, c'est le début d'un long feuilleton judiciaire dont la fin n'est pas encore écrite. Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Caroline Nogueras Première diffusion : novembre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
À la fin du 19e siècle, dans le comté de Greenbrier en Virginie-Occidentale, Zona Heaster est tombée amoureuse d'un homme mystérieux nommé Trout Shue. Peu de temps après leur mariage, Zona est retrouvée morte. Le coroner a rapidement conclut qu'il s'agissait d'une mort naturelle, mais la mère de Zona, Mary Jane, doutait profondément de cette version. Le comportement étrange de Trout pedant les funérailles a renforcer ses soupçons.Quelques jours plus tard, Mary Jane aurait reçu la visite du fantôme de sa fille pendant quatre nuits consécutives. C'est au cours de ces apparitions qu'elle aurait appris que la mort de Zona n'avait rien de naturel et que Trout Shue en était responsable.Ce témoignage mènera au seul procès criminel aux États-Unis où les paroles d'un fantôme auraient contribué à la condamnation d'un meurtrier.AFTER SHOW & AUTRE CONTENU BONUSpatreon.com/user?u=74511634FICHE DE DISPARITION DE MICHAEL SCANDIFFIO https://www.sq.gouv.qc.ca/disparus/michaelscandiffio/POUR NOUS ENVOYER VOS HISTOIRESlespetitesfrousses@gmail.comNOS RÉSEAUX SOCIAUXhttps://linktr.ee/Lespetitesfrousses.podSupport this podcast at — https://redcircle.com/les-petites-frousses/donationsAdvertising Inquiries: https://redcircle.com/brandsPrivacy & Opt-Out: https://redcircle.com/privacy
Bientôt, redécouvrez l'affaire du légionnaire Paco dans Home(icides). A l'été 2013, on apprenait la disparition d'une mère et sa fille à Perpignan : Allison et Marie-Josée Benitez. Peu de temps après, Francisco Benitez, le mari et père des deux disparues se donne la mort sur son lieu de travail, la caserne Joffre de Perpignan. Le légionnaire d'origine espagnole a-t-il tué son enfant et sa femme ? Qui était-il vraiment ? Dans le dernier épisode, Caroline Nogueras reçoit la journaliste Pauline Lallement, journaliste à Paris Match, qui a rencontré Francisco Benitez juste avant sa mort. Rendez-vous sur toutes les plateformes d'écoute ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:04:21 - Comme personne - Passionnée d'escalade depuis trois ans, Nathalie Rabusseau a créé Climbing Bitches, une communauté basée sur l'inclusion. Pour aller plus loin, elle a fondé la déclinaison associative en 2024. Avec Haut Delà Des Murs, elle organise des sorties pour les publics fragilisés. Portrait.
C'est l'un des plus grands écrivains d'Irlande, Oscar Wilde est mis à l'honneur dans son pays, à l'occasion des 125 ans de sa mort. Plus d'un siècle après sa disparition, le festival Oscariana célèbre le dandy sulfureux dans sa ville natale, Dublin, où son héritage continue de vibrer. De notre correspondante à Dublin, « Voici sa statue parlante'', qui donne vie à Oscar Wilde, grâce à la voix de l'acteur irlandais Andrew Scott, dans un style très flamboyant, typique de l'écrivain ! » Mary Phelan, guide touristique, se trouve devant la statue d'Oscar Wilde. À son image : Wilde est allongé avec sa légendaire nonchalance, sourire en coin. Gravées tout autour, quelques-unes de ses citations les plus célèbres : « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles… » « Je peux résister à tout, sauf à la tentation ! » « Ce suspense est terrible. J'espère qu'il va durer… » Juste en face, nous retrouvons Martin Burns, qui est à l'origine du festival Oscariana : « Bienvenue à la maison d'Oscar Wilde ! » C'est ici qu'a grandi l'écrivain. « Il a compris ce qu'était le culte de la célébrité avant tout le monde ! Le mouvement esthétique était tourné en ridicule dans les journaux, mais Oscar a commencé à s'habiller comme les caricatures qui se moquaient de lui. Alors que d'autres artistes fuyaient cela parce qu'ils étaient raillés, Oscar a compris qu'il vaut mieux qu'on parle de vous, même en mal, que pas du tout ! » Érigé en martyr Et son chef-d'œuvre, « Le portrait de Dorian Gray », suscita l'indignation dès sa parution. Le roman raconte l'histoire d'un homme, qui reste éternellement jeune, tandis que son portrait se défigure. Jarlath Killeen, directeur du département d'anglais à l'université Trinity, explique : « Le tableau commence à vieillir à sa place, tandis qu'il conserve sa beauté extraordinaire pendant des années, et à cause de cela, il pense pouvoir faire tout ce qu'il veut ! Il peut céder à toutes ses passions et à toutes les tentations. Cela déclenche de violentes campagnes de lettres de protestation, dans lesquelles on accuse Oscar Wilde de dépravation et d'immoralité. » Peu de temps après, Oscar Wilde est condamné à deux ans de prison pour « indécence grossière ». « Essentiellement, la prison l'a tué. Elle a brisé sa carrière, et il est décédé trois ans après sa libération. Longtemps après sa mort, le nom d'Oscar Wilde resta imprononçable, synonyme de scandale. Mais peu à peu, Wilde devint une figure utile au mouvement des premiers droits homosexuels. Comme il avait été emprisonné pour sa vie sexuelle, il fut érigé en martyr. » Derrière les barreaux, Oscar Wilde écrivit une lettre à l'homme de sa vie, À l'occasion du festival, ses mots résonnent à nouveau interprétés avec force par des artistes LGBTQ+. À lire aussiOscar Wilde, raconté par son petit-fils Merlin Holland et l'acteur Rupert Everett
durée : 00:27:50 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Aujourd'hui, dans notre débat critique, on se consacre à la jeunesse avec l'album "Hansel et Gretel" le conte revisité par Stephen King et Maurice Sendak, "Un petit peu malheureusement" le roman jeunesse de Claire Castillon & le film d'animation "Le Secret des Mésanges" d'Antoine Lanciaux - réalisation : Laurence Malonda - invités : Mathilde Wagman Chroniqueuse et programmatrice du "Book club"; Victor Macé de Lépinay Rédacteur en chef adjoint du Pèlerin
durée : 00:16:50 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Dans "Le Secret des mésanges", Antoine Lanciaux tisse un conte d'enfance et de mémoire où une fillette découvre un secret familial oublié. Dans "Un petit peu malheureusement", Claire Castillon plonge le lecteur adolescent dans les pensées tumultueuses d'un jeune garçon, Omer. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Mathilde Wagman Chroniqueuse et programmatrice du "Book club"; Victor Macé de Lépinay Rédacteur en chef adjoint du Pèlerin
Oui, cette histoire est tout à fait vraie, et elle illustre à merveille les mœurs étonnantes — et souvent cruelles — de la justice d'Ancien Régime. Jusqu'au XVIIIe siècle, la France connaissait une institution pour le moins singulière : les tribunaux d'impuissance, chargés de juger si un mari était, ou non, capable de “remplir son devoir conjugal”. Ces procès, souvent spectaculaires, mêlaient droit, médecine, religion… et humiliation publique. Et c'est un noble français, le marquis de Langey, qui, bien malgré lui, mit fin à cette pratique absurde.L'affaire éclate en 1659. Le marquis de Langey, jeune aristocrate d'une vingtaine d'années, épouse Mademoiselle de Saint-Simon de Courtemer. Mais très vite, leur union tourne court : l'épouse, frustrée, l'accuse d'impuissance, c'est-à-dire d'incapacité physique à consommer le mariage. À cette époque, cette accusation n'est pas anodine : un mariage non consommé peut être annulé, privant l'époux de son honneur et de ses droits. La femme dépose donc plainte, et l'affaire est portée devant le Parlement de Paris.Ce qui suit confine au cauchemar. Le marquis est sommé de se soumettre à une “épreuve de virilité” : une inspection médicale complète, menée devant médecins, sages-femmes et témoins. Puis vient la fameuse “épreuve du congrès”, une procédure officielle au cours de laquelle l'accusé devait, en présence d'experts, tenter d'accomplir l'acte sexuel avec son épouse. Les contemporains décrivent cette scène avec un mélange d'effroi et de curiosité. Évidemment, sous la pression, le marquis échoue. Il est déclaré impuissant et, par conséquent, incapable de mariage. Le verdict est rendu public : humiliation totale.Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Peu après, le marquis quitte Paris et se réfugie en Italie, où il se remarie. Cette fois, miracle : il a plusieurs enfants. La nouvelle fait scandale et ridiculise la justice française. Comment un homme officiellement reconnu “impuissant à jamais” peut-il devenir père ailleurs ? Le Parlement, embarrassé, annule la décision précédente, et le tribunal du congrès est définitivement supprimé en 1677 par le roi Louis XIV lui-même, sur avis de ses juristes.Cette affaire du marquis de Langey mit ainsi un terme à une procédure qui relevait plus du théâtre que du droit. Elle révèle aussi combien la sexualité, au XVIIe siècle, était perçue comme une affaire publique, surveillée et jugée — jusqu'à ce qu'un homme humilié prouve, au fond, que la justice pouvait être bien plus impuissante que lui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pendant des décennies, on a cru qu'en multipliant les compliments, on aidait les enfants à s'épanouir. « Tu es le meilleur ! », « Tu es génial ! » — autant de phrases censées nourrir la confiance. Mais selon une recherche conjointe de l'Université d'État de l'Ohio et de l'Université d'Amsterdam, publiée dans la revue PNAS, ces compliments exagérés sont en réalité un piège. Loin de renforcer l'estime de soi, ils peuvent créer des enfants égocentriques, voire manipulateurs, incapables plus tard de relations équilibrées.Tout commence souvent avec de bonnes intentions. Un parent veut encourager son enfant, surtout s'il le sent fragile ou timide. Alors il multiplie les louanges. Mais lorsqu'elles deviennent disproportionnées — quand on félicite non pas l'effort, mais la personne elle-même, en la présentant comme exceptionnelle —, le cerveau de l'enfant apprend une leçon bien différente : pour être aimé, il faut être extraordinaire. Ce n'est plus la curiosité ni la persévérance qui comptent, mais l'image que l'on renvoie.Les chercheurs ont observé que ces enfants finissent par éviter les situations où ils risquent d'échouer. L'échec, pour eux, n'est pas une étape normale de l'apprentissage, mais une menace pour l'identité flatteuse qu'on leur a imposée. Ils préfèrent donc ne pas essayer plutôt que de risquer d'être « démasqués ». Et pour continuer à mériter l'admiration, ils développent des stratégies sociales subtiles : séduire, manipuler, attirer l'attention, parfois rabaisser les autres pour se sentir supérieurs.Peu à peu, l'enfant devient dépendant du regard extérieur. Il mesure sa valeur à travers l'approbation d'autrui. Dans ce processus, une chose s'étiole : l'empathie. S'il se vit comme le centre du monde, les besoins des autres perdent de l'importance. Il ne cherche plus à comprendre, mais à convaincre ; plus à échanger, mais à briller. Ce type d'éducation, en apparence bienveillante, prépare sans le vouloir des adultes narcissiques, fragiles sous leur assurance, et incapables de tisser des liens sincères.Les chercheurs insistent : la clé n'est pas de bannir les compliments, mais de les orienter autrement. Il faut cesser de dire « Tu es incroyable » et apprendre à dire « Tu as bien travaillé ». Féliciter l'effort plutôt que le talent, reconnaître les progrès plutôt que la perfection. C'est ainsi que l'enfant apprend que la valeur ne se joue pas dans le regard des autres, mais dans l'action, la persévérance et la relation à autrui. En somme, c'est en apprenant à échouer qu'on apprend aussi à aimer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Près d'un sénior sur cinq déclare avoir des trous de mémoire de façon récurrente selon le Centre hospitalier universitaire vaudois. Peu importe notre âge, notre mémoire est à surveiller, car elle peut être le signe d'un déclin cognitif, d'autant plus important avec l'âge. En revanche, pas besoin de paniquer au moindre trou de mémoire ! Ils nous arrivent à tous d'en avoir. La mémoire peut parfois nous jouer des tours et c'est normal. Déjà, comment fonctionne un trou de mémoire ? Que se passe-t-il lorsqu'on a un trou de mémoire ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : septembre 2024. À écouter aussi : Comment la junk food agit-elle sur notre santé mentale ? Comment la canicule pèse-t-elle sur notre santé mentale ? Qu'est-ce que la règle 3-30-300, qui améliorerait notre santé mentale ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Si l'on entend par “italique” la typographie inclinée que l'on utilise aujourd'hui pour souligner un mot, l'invention naît à Venise, autour de 1500, chez l'imprimeur humaniste Alde Manuce (Aldus Manutius) et son graveur de poinçons, Francesco Griffo (dit “de Bologne”). Leur objectif est double : imiter la belle cursive humaniste alors en vogue dans les chancelleries italiennes, et réduire l'encombrement des pages pour éditer des “livres de poche” bon marché. En 1501, l'italique de Griffo fait ses débuts dans l'édition aldine des “Œuvres de Virgile” au format in-octavo. À la différence de notre usage moderne, l'italique ne sert pas d'abord à l'emphase : il compose tout le texte. On gagne de la place – les lettres sont plus étroites, plus “liées” – et le lecteur retrouve le rythme manuscrit prisé par les lettrés.Mais cette italique imprimée n'est pas née ex nihilo. Elle s'inspire d'une écriture manuscrite italienne du XVe siècle : la cancellaresca corsiva (la “chancelière”), une cursive élégante utilisée par les secrétaires et copistes des cours princières et de la Chancellerie pontificale. Parmi ses artisans, le lettré florentin Niccolò de' Niccoli (†1437) popularise une cursive humaniste rapide et inclinée ; plus tard, des maîtres-écrivains la codifient. Au XVIe siècle, Ludovico degli Arrighi publie à Rome (1522) La Operina, premier manuel imprimé pour apprendre la chancelière ; Giovanni Antonio Tagliente (1524) et Giovan Battista Palatino (1540) diffusent à leur tour des modèles. Autrement dit : la main (l'écriture manuscrite) précède la fonte (le caractère), et l'atelier aldine “fige” cet idéal calligraphique en métal.Après Manuce et Griffo, l'italique se répand partout en Europe. À Paris et Lyon, Claude Garamond et Robert Granjon taillent des italiques qui deviendront des canons stylistiques. Peu à peu, l'usage se transforme : au lieu de composer des livres entiers en italique, les imprimeurs associent un “romain” droit pour le corps du texte et une italique pour des valeurs sémantiques nouvelles : mots étrangers, titres d'œuvres, voix intérieure, emphase. Au XVIIe siècle, cette répartition devient la norme occidentale.Alors, qui l'a inventée ? Pour la typographie italique, la paternité revient à Alde Manuce et Francesco Griffo (Venise, 1501). Pour l'écriture italique manuscrite qui l'inspire, il faut saluer la tradition humaniste italienne : Niccolò de' Niccoli comme initiateur, puis les maîtres-écrivains Arrighi, Tagliente et Palatino, qui en fixent les règles. L'italique moderne est donc une passerelle : de la plume du scribe au poinçon du graveur, puis à nos claviers — une invention à la fois pratique, esthétique et résolument italienne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'arrestation en Belgique de Michel Fourniret, le 26 juin 2003 après la tentative d'enlèvement d'une adolescente, a des répercussions jusque dans l'Yonne. Il plaide “l'accident”, mais sa femme, Monique Olivier, finit par livrer des noms de victimes. Parmi elles, Isabelle Laville, la lycéenne disparue depuis décembre 1987 près d'Auxerre. À l'époque, l'affaire avait fait grand bruit, mais l'enquête s'était vite enlisée sur la mauvaise piste, celle d'Émile Louis. Peu curieuse, la justice avait classé le dossier après seulement quelques semaines de vaines recherches…“La conspiration du silence, saison 2” est un podcast d'Initial Studio, adapté d'une série originale écrite et réalisée par Thierry Fournet et Vincent Hérissé, produite par Guillaume Blanc d'AMDA Production, en coproduction avec France 3 Bourgogne-Franche-Comté. Illustration sonore : Studio Label 42 – Marseille et musique originale de Sylvain Mazens.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Production exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic, Astrid Verdun et Marie AgassantMontage : Camille LegrasAvec la voix d'Alix Martineau Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
L'arrestation en Belgique de Michel Fourniret, le 26 juin 2003 après la tentative d'enlèvement d'une adolescente, a des répercussions jusque dans l'Yonne. Il plaide “l'accident”, mais sa femme, Monique Olivier, finit par livrer des noms de victimes. Parmi elles, Isabelle Laville, la lycéenne disparue depuis décembre 1987 près d'Auxerre. À l'époque, l'affaire avait fait grand bruit, mais l'enquête s'était vite enlisée sur la mauvaise piste, celle d'Émile Louis. Peu curieuse, la justice avait classé le dossier après seulement quelques semaines de vaines recherches…“La conspiration du silence, saison 2” est un podcast d'Initial Studio, adapté d'une série originale écrite et réalisée par Thierry Fournet et Vincent Hérissé, produite par Guillaume Blanc d'AMDA Production, en coproduction avec France 3 Bourgogne-Franche-Comté. Illustration sonore : Studio Label 42 – Marseille et musique originale de Sylvain Mazens.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Production exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic, Astrid Verdun et Marie AgassantMontage : Camille LegrasAvec la voix d'Alix Martineau Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Parmi les grandes figures de la Résistance française, Émilienne Moreau tient une place à part. Son destin fut incroyable parce qu'il traversa deux guerres mondiales, chacune la révélant comme une femme d'exception.L'histoire commence en 1915, pendant la Première Guerre mondiale. Émilienne a seulement 17 ans. Elle vit à Loos-en-Gohelle, près de Lens, une ville occupée par les troupes allemandes. Lorsque les combats éclatent autour de son quartier, elle décide de transformer la maison familiale en poste de secours improvisé. Elle soigne les blessés, abrite des soldats britanniques et, lorsque les Allemands tentent d'entrer, elle n'hésite pas à prendre les armes. À coups de grenades et de fusil, la jeune fille repousse plusieurs assauts, protégeant ainsi les soldats alliés. Son courage impressionne tant qu'elle est décorée par la France, le Royaume-Uni et même par la Russie. À 17 ans, elle devient l'une des héroïnes les plus célèbres de la guerre.Après 1918, Émilienne épouse un officier, fonde une famille et mène une vie plus discrète. Mais son incroyable destin ne s'arrête pas là. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, elle a la quarantaine. Fidèle à son tempérament, elle refuse la soumission. Très vite, elle s'engage dans la Résistance, notamment au sein du mouvement Combat. Elle organise des filières d'évasion, diffuse des tracts clandestins, participe aux réseaux d'information. Arrêtée par la Gestapo, elle échappe de justesse à la déportation, mais continue malgré tout ses activités.Ses actions lui valent d'être à nouveau décorée à la Libération. Devenue figure de proue de la Résistance féminine, elle incarne le courage et la détermination d'une génération qui n'a jamais accepté la tyrannie.Ce qui rend le destin d'Émilienne Moreau si remarquable, c'est sa double carrière héroïque : adolescente téméraire dans les tranchées de 1915, puis résistante aguerrie face aux nazis trente ans plus tard. Peu de figures de l'histoire de France ont ainsi incarné, à deux époques différentes, la même force de caractère et le même engagement.Émilienne Moreau s'éteint en 1971, couverte de décorations, mais son nom reste trop peu connu du grand public. Pourtant, son parcours illustre à la fois le courage individuel, la place des femmes dans les conflits et cette incroyable capacité à se lever deux fois contre l'oppression.En somme, si son destin fut exceptionnel, c'est parce qu'il relie deux guerres mondiales à travers une seule vie, celle d'une femme qui, deux fois, choisit la liberté au prix du danger. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.