POPULARITY
Categories
C'est du moins ce qu'affirme l'opposant Issa Tchiroma Bakary, dont les propos sont rapportés notamment par le Journal du Cameroun. « Issa Tchiroma Bakary mentionne l'existence d'un "président élu par le peuple camerounais", c'est-à-dire lui-même, et "un président nommé par le Conseil constitutionnel", c'est-à-dire Paul Biya ». Reste que dans le même temps, pointe le Journal du Cameroun, « les institutions préparent l'investiture de Paul Biya. (Ce sera ce jeudi à midi). Ce vent contraire qui souffle sur les déclarations de l'opposant, qui continue (donc) de contester les résultats officiels du scrutin, pousse à se demander jusqu'où il pourra aller. Lui qui, pressentant son arrestation prochaine, est annoncé avoir pris ses quartiers dans un pays voisin, affirme le site camerounais. Et dont certains soutiens, en particulier les avocats Me Michèle Ndoki et Me Felix Agbor Balla, ont aussi préféré s'exiler pour éviter le sort réservé à certains leaders comme Anicet Ekane, Djeukam Tchameni, le Pr Aba'a Oyono et bien d'autres soutiens de l'opposant qui sont en détention depuis quelques jours ». Issa Tchiroma Bakary au Nigeria ? Issa Tchiroma Bakary serait donc à l'étranger, en l'occurrence au Nigeria. C'est ce que croient savoir plusieurs sites d'information, notamment Actu Cameroun qui publie une lettre du cinéaste camerounais Jean-Pierre Bekolo. Une lettre adressée au président nigérian, Bola Tinubu, et dans laquelle il lui demande de ne pas livrer Issa Tchiroma Bakary au régime de Yaoundé. En voici un extrait : « ne cédez pas à une demande d'extradition qui livrerait non pas un homme à ses bourreaux, mais, en mépris de la justice et de la conscience humaine, tout un peuple camerounais qui a voté pour lui. Lorsque le régime de Yaoundé viendra invoquer le droit, rappelez-lui ses propres violations du droit international et des droits fondamentaux ». Tensions et répression « Malgré le calme précaire observé à Yaoundé, le pays reste traversé par les tensions nées de la contestation des résultats de la présidentielle du 12 octobre. C'est ce que constate Jeune Afrique. Les vidéos montrant des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre continuent d'affluer sur les réseaux sociaux. Hier, la plupart des grandes villes du pays ont vécu leur troisième journée "ville morte", à la suite de l'appel lancé en fin de semaine dernière par Tchiroma Bakary, dont il est difficile de quantifier le suivi ». Le site Actu Cameroun donne des chiffres : plus de 2000 personnes auraient interpellées et seraient gardées à vue dans les prisons camerounaises. C'est ce rapporte Me Alain Ndam, coordonnateur du Collectif de défense des régions du Centre et du Sud, un collectif d'avocats. D'après lui, nombre de personnes arrêtées seraient blessés et un tiers d'entre elles seraient des mineurs. Biya « imperturbable » En tout cas, ce jeudi donc, « Paul Biya va prêter serment comme président du Cameroun pour la neuvième fois », relève le Journal du Cameroun. « Cela fait déjà 43 ans que le rituel se répète dans des contextes différents. D'abord pour succéder au président démissionnaire, puis pour avoir la légitimité populaire après la succession de 1982, plus tard pour confirmer son leadership dans un espace pluraliste après 1990 et enfin pour consolider sa domination sur la scène politique nationale depuis les années 2000. (…) Et cette année, les violences post-électorales viennent installer de nouveaux défis sociopolitiques ainsi qu'économiques à l'entame du huitième mandat ». Paul Biya qui reste « imperturbable », pointe Le Pays au Burkina Faso. « Il n'a jamais été aussi proche, à 92 ans et après plus de quatre décennies de règne, de réaliser son rêve de mourir au pouvoir et de bénéficier d'obsèques nationales. Quant au renouveau générationnel, il pourra toujours attendre au Cameroun, où le peuple est dans la résignation au point de s'en remettre à l'œuvre de Dame nature pour espérer voir arriver l'alternance ». Défis majeurs… « Et chaque jour davantage, relève Le Monde Afrique, jusque dans les rangs du pouvoir, on doute de la capacité de Paul Biya de pouvoir répondre aux multiples défis du pays. Des défis pourtant majeurs et pas seulement socio-économiques. Les régions anglophones et séparatistes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest affichent un calme trompeur, imposé par la force publique. L'Extrême-Nord reste vulnérable aux intrusions des groupes islamistes basés au Nigeria voisin. C'est l'unité même du pays qui est en jeu. Une unité menacée dont le président rabâche pourtant à longueur de slogans qu'il en est le meilleur garant ».
C'est du moins ce qu'affirme l'opposant Issa Tchiroma Bakary, dont les propos sont rapportés notamment par le Journal du Cameroun. « Issa Tchiroma Bakary mentionne l'existence d'un "président élu par le peuple camerounais", c'est-à-dire lui-même, et "un président nommé par le Conseil constitutionnel", c'est-à-dire Paul Biya ». Reste que dans le même temps, pointe le Journal du Cameroun, « les institutions préparent l'investiture de Paul Biya. (Ce sera ce jeudi à midi). Ce vent contraire qui souffle sur les déclarations de l'opposant, qui continue (donc) de contester les résultats officiels du scrutin, pousse à se demander jusqu'où il pourra aller. Lui qui, pressentant son arrestation prochaine, est annoncé avoir pris ses quartiers dans un pays voisin, affirme le site camerounais. Et dont certains soutiens, en particulier les avocats Me Michèle Ndoki et Me Felix Agbor Balla, ont aussi préféré s'exiler pour éviter le sort réservé à certains leaders comme Anicet Ekane, Djeukam Tchameni, le Pr Aba'a Oyono et bien d'autres soutiens de l'opposant qui sont en détention depuis quelques jours ». Issa Tchiroma Bakary au Nigeria ? Issa Tchiroma Bakary serait donc à l'étranger, en l'occurrence au Nigeria. C'est ce que croient savoir plusieurs sites d'information, notamment Actu Cameroun qui publie une lettre du cinéaste camerounais Jean-Pierre Bekolo. Une lettre adressée au président nigérian, Bola Tinubu, et dans laquelle il lui demande de ne pas livrer Issa Tchiroma Bakary au régime de Yaoundé. En voici un extrait : « ne cédez pas à une demande d'extradition qui livrerait non pas un homme à ses bourreaux, mais, en mépris de la justice et de la conscience humaine, tout un peuple camerounais qui a voté pour lui. Lorsque le régime de Yaoundé viendra invoquer le droit, rappelez-lui ses propres violations du droit international et des droits fondamentaux ». Tensions et répression « Malgré le calme précaire observé à Yaoundé, le pays reste traversé par les tensions nées de la contestation des résultats de la présidentielle du 12 octobre. C'est ce que constate Jeune Afrique. Les vidéos montrant des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre continuent d'affluer sur les réseaux sociaux. Hier, la plupart des grandes villes du pays ont vécu leur troisième journée "ville morte", à la suite de l'appel lancé en fin de semaine dernière par Tchiroma Bakary, dont il est difficile de quantifier le suivi ». Le site Actu Cameroun donne des chiffres : plus de 2000 personnes auraient interpellées et seraient gardées à vue dans les prisons camerounaises. C'est ce rapporte Me Alain Ndam, coordonnateur du Collectif de défense des régions du Centre et du Sud, un collectif d'avocats. D'après lui, nombre de personnes arrêtées seraient blessés et un tiers d'entre elles seraient des mineurs. Biya « imperturbable » En tout cas, ce jeudi donc, « Paul Biya va prêter serment comme président du Cameroun pour la neuvième fois », relève le Journal du Cameroun. « Cela fait déjà 43 ans que le rituel se répète dans des contextes différents. D'abord pour succéder au président démissionnaire, puis pour avoir la légitimité populaire après la succession de 1982, plus tard pour confirmer son leadership dans un espace pluraliste après 1990 et enfin pour consolider sa domination sur la scène politique nationale depuis les années 2000. (…) Et cette année, les violences post-électorales viennent installer de nouveaux défis sociopolitiques ainsi qu'économiques à l'entame du huitième mandat ». Paul Biya qui reste « imperturbable », pointe Le Pays au Burkina Faso. « Il n'a jamais été aussi proche, à 92 ans et après plus de quatre décennies de règne, de réaliser son rêve de mourir au pouvoir et de bénéficier d'obsèques nationales. Quant au renouveau générationnel, il pourra toujours attendre au Cameroun, où le peuple est dans la résignation au point de s'en remettre à l'œuvre de Dame nature pour espérer voir arriver l'alternance ». Défis majeurs… « Et chaque jour davantage, relève Le Monde Afrique, jusque dans les rangs du pouvoir, on doute de la capacité de Paul Biya de pouvoir répondre aux multiples défis du pays. Des défis pourtant majeurs et pas seulement socio-économiques. Les régions anglophones et séparatistes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest affichent un calme trompeur, imposé par la force publique. L'Extrême-Nord reste vulnérable aux intrusions des groupes islamistes basés au Nigeria voisin. C'est l'unité même du pays qui est en jeu. Une unité menacée dont le président rabâche pourtant à longueur de slogans qu'il en est le meilleur garant ».
durée : 00:45:05 - La 20e heure - par : Eva Bester - L'écrivain, professeur américain Percival Everett, dont les écrits se situent à la frontière de plusieurs genres littéraires, vient nous parler de son livre "James" sorti aux Éditions de l'Olivier pour lequel il fut lauréat du prix Pulitzer de la fiction cette année. - invités : Percival EVERETT - Percival Everett : romancier américain - réalisé par : Lola COSTANTINI Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Lorsque vous connaissez les vérités spirituelles ci-dessous, vous ne pouvez qu'être reconnaissant… Nous sommes de nouvelles créatures en Christ, les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles. Nous pouvons oublier les erreurs passées et tendre vers la perfection. Nous savons que Dieu nous aime d'un amour éternel, inconditionnel, et que sa miséricorde dure à jamais. Nous avons l'assurance que toutes choses sont possibles avec Dieu et que nous pouvons tout par Christ qui nous fortifie. Nous savons que Dieu ne nous envoie jamais d'épreuve au-delà de nos forces, mais qu'il nous donne toujours le moyen d'en sortir, un abri sûr où nous réfugier. Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu et qui sont appelés selon son dessein, et que si l'ennemi cherche à nous faire du mal, Dieu le tourne en bien. Nous savons qu'il est notre Défenseur, notre Rédempteur et Celui qui nous restaure. Il fait toutes choses nouvelles ! Père, je prie que ces paroles ne soient pas simplement des mots couchés sur une page, mais qu'elles s'enracinent au plus profond de mon cœur. Merci pour tes promesses. Je crois en elles et choisis de vivre par elles aujourd'hui et chaque jour. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
Lorsque l'on a créé ce média, la mission que l'on s'était fixée était assez simple : mettre en lumière ce sport, notre sport. Celui qui depuis toujours nous anime, celui qui nous fait rêver, celui qui donne un sens à nos vies personnelles mais aussi professionnelles. Bien sûr, la majorité de nos invités sont des cavaliers, ceux que l'on admire dans les championnats, que l'on observe pendant des heures au paddock, ceux qui nous semblent avoir atteint un niveau d'excellence que nous aspirons à décrypter. Mais les entrepreneuses et communicantes que nous sommes sont aussi avides de rencontres un peu différentes, de plongées dans des univers de marque, dans des histoires entrepreneuriales, dans les coulisses de notre industrie. Forestier fait partie de ce cercle restreint de marques qui ont, elles aussi, marqué l'Histoire de notre sport. Comme nous le rappelle Barbara dans cet épisode, on a tous et toutes ou presque commencé à monter à cheval dans une Forestier. Je me revois encore dans la cour du centre équestre que gérait mon père, avec dans la main droite, la longe de mon poney Vagabond -prononcé Vadabond par la petite fille de 3 ans que j'étais alors- et sur le bras gauche une petite selle Forestier, avec des petits étriers de sécurité en acier, avec un plancher blanc et des élastiques marrons. J'avais même un casque blanc, quelle drôle d'idée. Tout depuis cette image, depuis ce souvenir a changé. Ma démarche, ma monture, mes équipements. A l'exception d'une chose peut-être : ma selle Forestier.Le Groupe Voltaire a réussi ce pari : faire revivre la marque Forestier, lui redonner du sens et une place pour continuer sa mission. La semaine dernière, à Equita'lyon, on a pris le temps de rencontrer la directrice de la marque Forestier. Ensemble on a parlé d'innovation, de sens, de vie d'entreprise et croyez-moi, cet épisode est passionnant. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Maintenant Vous Savez, c'est aussi Maintenant Vous Savez - Santé et Maintenant Vous Savez - Culture. Vous faites bientôt partie de la grande famille des végétariens ? Ou peut-être êtes-vous déjà conquis et avez encore quelques difficultés à équilibrer votre alimentation… Lorsque l'on suit un régime sans viande, consommer uniquement des fruits et légumes ne peut en effet pas fonctionner... Il existe d'autres alternatives. Les protéines végétales sont-elles suffisantes pour ne pas être en carence ? Quels sont les aliments recommandés ? Et que penser des légumes secs, souvent difficiles à digérer ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Un podcast écrit et réalisé par Emilie Drugeon Première diffusion : avril 2022 A écouter aussi : Pourquoi les steaks végétaux ne peuvent-ils plus s'appeler des "steaks" ? Pourquoi le cerveau des végétariens fonctionne-t-il différemment ? Faut-il devenir végétarien pour sauver la planète ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Santé". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Savério Tomasella est l'invité du 214ème épisode du podcast C'est quoi le bonheur pour vous?
Lorsque vous connaissez les vérités spirituelles ci-dessous, vous ne pouvez qu'être reconnaissant. Nous savons que nous sommes enfants de Dieu, appelés, oints, et que Dieu a prévu de grandes choses pour nous. Nous sommes destinés à le glorifier et à être façonnés à la ressemblance de Jésus-Christ. Nous avons (au présent et non au futur) la justice, la paix et la joie dans l'Esprit Saint. Nous avons reçu le pardon de tous nos péchés – même ceux que nous n'avons pas encore commis – et nos noms sont inscrits dans le livre de vie de l'Agneau. Jésus nous a précédés pour nous préparer une place, afin que là où il est nous soyons aussi. Nous savons que dans l'attente du jour où il reviendra nous chercher, il a envoyé son Saint-Esprit comme gage de choses encore plus grandes à venir. Nous avons l'assurance d'un héritage que Jésus nous a acquis par son sang. Nous sommes participants d'une alliance nouvelle et invités à une nouvelle manière de vivre. Je te remercie aujourd'hui, Père, pour ces promesses que je peux proclamer avec l'autorité de ta Parole. Je sais que je t'appartiens et que rien ni personne ne pourra jamais me séparer de ton amour. Merci pour cette assurance. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
"C'est qui sa mère ?" #babyclashépisode 2 - MatildaUn podcast de Claire Balerdi, montage et mixage Guisane HumeauDe janvier à juin 2024, je suis allée à la rencontre de jeunes mères en post-partum à Toulouse. Ensemble, nous avons partagé des moments, comme des bulles dans nos quotidiens, durant lesquels chacune a pu se déposer et raconter toute sa palette d'émotions autour du « devenir mère ». Lorsque nous nous sommes rencontrées, il y a 2 ans, nous étions toutes en couple avec un ou plusieurs enfants, sauf une. Aujourd'hui, seule une est encore avec le père de ses enfants.C'est ça que nous allons vous raconter au travers d'une série d'épisodes consacrée au baby-clash.
Bienvenue dans ce nouvel épisode de Toutes Puissantes ! ✨Et si votre tendance à éviter les conflits et à repousser les conversations inconfortables était en réalité un mécanisme de survie inconscient ?
Stéphane Ricoul s'attaque à une question cruciale : l'intelligence artificielle crée-t-elle ou compresse-t-elle la valeur des entreprises ? Lorsque des tâches passent de 100 heures à 40 grâce à l'IA, comment redistribuer le gain : au client, au fournisseur ou à un acteur tiers ?
UN MARIAGE EN 3 CEREMONIES Katleen & Alexis ont organisé 3 cérémonies pour leur mariage, civil, religieux et laïque. Ils nous racontent l'organisation de leur mariage et le déroulé de ces 3 cérémonies. Lorsque le marié tient absolument à son mariage à l'église, mais que la mariée est plus emballée par la liberté qu'offre une cérémonie laïque … il faut bien trouver un compromis pour satisfaire tout le monde et surtout n'avoir aucun regret. Alors on discute, on pèse le pour et le contre. Et généralement, les mariés finissent par choisir entre la cérémonie religieuse et la cérémonie laïque, en fonction de ce qui fait le plus sens pour eux, pour leur histoire de couple. Même si on a déjà eu plusieurs exemples dans le podcast de mariages avec 3 cérémonies, c'est vrai que c'est toute une organisation et le timing de la journée peut vite être très serré. Pour Katleen & Alexis, ça a été une vraie décision et il a fallu s'accrocher pour réussir à faire entrer 3 cérémonies de mariage dans le planning du weekend ! Mais tu te doutes bien, si les mariés sont là aujourd'hui pour raconter leur histoire à mon micro, c'est que cette histoire finit bien … ils ont réussi à aller jusqu'au bout de leur envie de se dire OUI en 3 cérémonies ! ******* Bienvenue DANS LA CONFIDENCE ! le podcast mariage qui aide les futures mariées tout au long de leurs préparatifs !Je suis Laurène, jeune mariée du 15 Juillet 2021, j'ai profité de l'année de report de mon mariage pour lancer ce podcast dédié aux futures mariées. Chaque Mercredi matin, je te donne RDV pour un nouvel épisode inédit ! Je reçois des jeunes mariées qui nous racontent tous leurs préparatifs jusqu'au déroulé de leur jour J. Et j'interviewe des professionnels du mariage pour décrypter au mieux les coulisses de leurs métiers et te faire découvrir des prestataires passionnés.Ce podcast mariage, c'est le meilleur moyen de faire le plein de conseils pratiques, de bons plans et de recommandations de prestataires ! Bref, tout ce dont on a besoin quand on prépare un mariage !******* Pour me contacter par mail : danslaconfidence.podcast@gmail.comRetrouvez toutes les infos de cet épisode sur le compte instagram du podcast !Montage de cet épisode : Laurène GOLVAN Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un des effets de la paralysie de l'administration américaine : la publication de statistiques publiques sur les marchés agricoles américains et mondiaux s'est arrêtée. Ces statistiques mensuelles et hebdomadaires font référence dans le monde entier et leur disparition temporaire plonge les acteurs du secteur agricole dans le brouillard. Ces statistiques sont généralement attendues avec fébrilité à l'approche de leur publication. Même si elles comportent leur lot d'erreurs et sont parfois contestées, elles restent une boussole pour tous ceux qui font de la veille. Ces chiffres donnent des informations sur les grandes cultures américaines telles que le soja et le maïs (récolte, importation, exportation, stock) mais aussi sur les productions hors des États-Unis. En résumé, il est difficile de trouver un autre organisme qui rende accessible une telle somme de données actualisées. Mais le shutdown est passé par là : le site web de l'USDA ne sera plus mis à jour, jusqu'à nouvel ordre, c'est écrit en rouge sur la page d'accueil du ministère. Le rapport mensuel d'octobre sur les cultures n'est donc pas sorti et rien ne dit que celui de novembre sera disponible. Le blocage touche aussi la publication des chiffres hebdomadaires des ventes agricoles. Le seul indicateur qui permet d'avoir une idée des exportations américaines aujourd'hui est le chiffre communiqué chaque semaine par les services de l'inspection, au moment de l'embarquement des récoltes. Un chiffre qui reflète donc uniquement les volumes vendus qui sont chargés dans les ports, mais pas les contrats signés pour une vente ultérieure. Manque de visibilité Ceux qui suivent les marchés agricoles sont désormais plongés dans le « brouillard », confie Damien Vercambre, du cabinet Inter-courtage. L'USDA n'est évidemment pas le seul canal d'information des cabinets d'analyse ou des traders, ils ont généralement un réseau d'informateurs de terrain, mais cela ne suffit pas toujours. Sans ces données publiques américaines, les opérateurs, « doivent se débrouiller avec des analyses privées ou se fier aux bruits du marché », explique Gautier Le Molgat, président d'Argus Media France. Quel impact sur les cours ? Cette absence de transparence comporte un risque : celui d'un marché faussé, où les prévisions sont moins étayées. Lorsque la publication des rapports hebdomadaires et mensuels reprendra, une correction des prix n'est pas à exclure, à la baisse ou brutalement à la hausse « si par exemple les données de production sur le maïs annoncées records s'avéraient plus basses », explique l'expert d'Argus Media France. Un porte-parole de l'USDA assurait il y a quelques jours à l'agence Reuters que les réductions d'effectifs qui ont eu lieu avant le shutdown, n'avaient pas eu d'impact « sur la capacité du ministère à fournir des données actualisées, précises et utiles au service de l'agriculture américaine ». L'avenir dira si l'USDA, amputé de 10 % de ses effectifs, soit 15 000 employés, restera le pourvoyeur de données mondiales de référence qu'il était jusque-là.
COMMENTAIRE DE L'ÉVANGILE DU JOUR Lc 13, 22-30 En ce temps-là, tandis qu'il faisait route vers Jérusalem, Jésus traversait villes et villages en enseignant. Quelqu'un lui demanda : « Seigneur, n'y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n'y parviendront pas. Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous”, il vous répondra : “Je ne sais pas d'où vous êtes.” Alors vous vous mettrez à dire : “Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.” Il vous répondra : “Je ne sais pas d'où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l'injustice.” Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »
À première vue, le Soleil semble être une boule de feu parfaitement uniforme. Mais observé de près, à l'aide de filtres spéciaux, sa surface révèle des zones sombres : les taches solaires. Ces marques, visibles depuis la Terre depuis plus de quatre siècles, intriguent encore les astrophysiciens. Elles ne sont pas des “trous” dans le Soleil, mais les symptômes spectaculaires de son activité magnétique.Des zones plus froides, donc plus sombresLe Soleil est une immense sphère de gaz en fusion, animée de mouvements de convection : la matière chaude remonte, la froide redescend. Ces mouvements génèrent des champs magnétiques puissants, qui peuvent se tordre et s'entremêler. Lorsque ces champs deviennent trop intenses, ils perturbent la circulation de la chaleur à la surface, dans la région appelée photosphère.Résultat : certaines zones se refroidissent légèrement, passant d'environ 5 800 °C à 3 800 °C. Cette différence de température suffit à les rendre visiblement plus sombres que leur environnement. C'est ce contraste thermique qui crée l'illusion d'une “tache noire”, même si ces régions continuent à émettre énormément de lumière et d'énergie.Un phénomène magnétique cycliqueLes taches solaires n'apparaissent pas au hasard. Elles suivent un cycle de 11 ans, au cours duquel l'activité magnétique du Soleil croît puis décroît. Au maximum solaire, des dizaines, voire des centaines de taches peuvent parsemer sa surface ; au minimum, elles disparaissent presque totalement.Ce cycle s'accompagne d'autres manifestations spectaculaires : éruptions solaires et éjections de masse coronale, capables de projeter dans l'espace des milliards de tonnes de particules. Ces événements, liés aux zones où les champs magnétiques se reconnectent, peuvent perturber les communications, les satellites et même les réseaux électriques sur Terre.Un miroir de la santé du SoleilLes taches solaires servent aujourd'hui d'indicateurs précieux pour les scientifiques. En les observant, on mesure l'évolution du champ magnétique solaire, la rotation différentielle de l'étoile et la dynamique de son plasma interne.Historiquement, leur étude a aussi permis de grandes découvertes : dès le XVIIe siècle, Galilée les utilisait pour prouver que le Soleil tournait sur lui-même. Aujourd'hui, grâce aux sondes spatiales comme Solar Orbiter ou Parker Solar Probe, les chercheurs cartographient leur structure en trois dimensions.En somme, les taches solaires sont les pulsations visibles du cœur magnétique du Soleil — des fenêtres sur les forces colossales qui animent notre étoile et rythment la vie de tout le système solaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Voici l'Évangile du mercredi 29 octobre 2025 : « On viendra de l'orient et de l'occident, prendre place au festin dans le royaume de Dieu » (Lc 13, 22-30) En ce temps-là, tandis qu'il faisait route vers Jérusalem, Jésus traversait villes et villages en enseignant. Quelqu'un lui demanda : « Seigneur, n'y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n'y parviendront pas. Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous”, il vous répondra : “Je ne sais pas d'où vous êtes.” Alors vous vous mettrez à dire : “Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.” Il vous répondra : “Je ne sais pas d'où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l'injustice.” Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Lorsque la Guerre civile prend fin en 1939, les nationalistes, mené par Franco, emportent la victoire. La Deuxième Guerre mondiale commence alors et l'Espagne reste neutre. La dictature s'installe au pouvoir et modèle la société espagnole selon ses valeurs, ses lois et sa version de l'histoire. On découvre L'Espagne des premières années de la dictature avec l'historien Sébastien Farré, directeur exécutif de la Maison de l'Histoire à Genève et spécialiste de l'Espagne contemporaine. Son livre : La Suisse et l'Espagne de Franco. De la Guerre civile à la mort du dictateur (Lausanne, Antipodes, 2006)
Si l'on regarde un jeu de cartes, tout semble logique : le « K » pour le roi, le « Q » pour la reine… mais pourquoi donc un « J » pour le valet ? La réponse se trouve dans l'histoire du jeu de cartes, et surtout dans la façon dont il a voyagé d'Europe en Europe, changeant de langue et de symboles au fil des siècles.À l'origine, les jeux de cartes médiévaux venus d'Orient au XIVᵉ siècle ne comportaient pas de lettres du tout. Les figures étaient simplement illustrées : un roi, un chevalier et un valet (ou « serviteur »), souvent représenté à pied, tenant l'épée ou le blason de son maître. En France, cette figure s'appelait naturellement le valet, mot issu du vieux français vaslet, signifiant « jeune homme au service d'un seigneur ». Lorsque les cartes furent imprimées en série à partir du XVe siècle, le valet devint l'une des trois têtes – avec la dame et le roi – mais sans symbole écrit.Ce n'est qu'au XIXᵉ siècle, avec la diffusion mondiale du jeu de cartes anglo-saxon, que la lettre « J » fit son apparition. En Angleterre, les imprimeurs, notamment la firme Goodall and Son à Londres, adoptèrent des lettres pour simplifier la lecture : « K » pour King, « Q » pour Queen, et… « Kn » pour Knight, le chevalier, qui remplaçait le valet français. Mais cette abréviation « Kn » prêtait souvent à confusion avec le « K » du roi. Pour éviter les erreurs, les fabricants décidèrent de substituer au chevalier un personnage plus simple, le “Jack”, terme populaire désignant un jeune homme ou un domestique — exactement le rôle du valet français.Le mot Jack n'avait rien de noble : c'était même une appellation familière, parfois péjorative, pour un homme du peuple. Mais le succès du jeu anglo-américain, notamment au poker et au bridge, imposa cette notation. Dès la fin du XIXᵉ siècle, le « J » de Jack s'était définitivement installé dans les cartes anglaises, puis dans le monde entier.Ironie de l'histoire : dans le vocabulaire français, le valet a conservé son nom d'origine, mais a hérité d'une lettre étrangère. Le « J » n'a donc rien de “jacobin” : il est le vestige linguistique d'un compromis typographique entre le King et la Queen, né dans les imprimeries anglaises. Aujourd'hui encore, chaque fois qu'on pose un « J » sur le tapis, on tient entre ses doigts un petit morceau d'histoire de la langue et de l'imprimerie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
«"Mon livre vert", c'est un tableau de mes souvenirs.» Lorsque sa mère lui a offert son livre de chansons, Guylaine Tanguay a replongé dans les classiques qui ont bercé sa jeunesse. ANIMATRICE: Sarahmée REALISATRICE: Carpentier Anne-Sophie INVITÉS: Guylaine Tremblay PRODUCTION : FAB Sherbrooke (Télé-Québec)See omnystudio.com/listener for privacy information.
Êtes-vous conscient que l'absence de BUT peut transformer une activité ludique en une tâche ENNUYEUSE pour votre enfant ? Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï explore la PERSÉVÉRANCE chez les enfants et nous guide à travers les défis que rencontrent les parents lorsqu'il s'agit de MOTIVER leurs petits.Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but clair) Comment donner un sens à l'EFFORT ? Comment faire en sorte que chaque activité soit une occasion d'apprentissage et de joie ? Xénia met en lumière l'importance de RELIER les actions des enfants à des OBJECTIFS CLairs. Lorsque les enfants comprennent pourquoi ils font quelque chose, leur ENGAGEMENT grandit. Elle partage des SCÉNARIOS PRATIQUES qui permettent aux parents de guider leurs enfants à travers des activités qu'ils n'apprécient pas, tout en leur permettant de choisir des OBJECTIFS SIGNIFICATIFS. Avec des outils simples et efficaces, vous pourrez transformer la façon dont votre enfant perçoit les tâches quotidiennes. De plus, Xénia souligne la nécessité d'ÉVALUER régulièrement les activités. Sont-elles bénéfiques ? Sont-elles adaptées à l'âge et aux intérêts de votre enfant ? Ces questions sont essentielles pour s'assurer que l'apprentissage reste une expérience positive. Elle encourage les parents à poser des questions CRUCIALES avant d'imposer des activités, afin de garantir que l'engagement de l'enfant soit un CHOIX et non une OBLIGATION. En conclusion, cet épisode de Princesse Montessori met en avant l'importance de créer un CADRE MOTIVANT où chaque progrès est célébré. Rester FLEXIBLE dans les choix d'activités permet de maintenir l'intérêt et de développer la persévérance. La PERSÉVÉRANCE ne doit pas être une contrainte, mais une aventure partagée entre parents et enfants. Écoutez cet épisode inspirant et découvrez comment transformer les défis en opportunités d'apprentissage enrichissantes ! Ne manquez pas cette occasion de redéfinir l'engagement de votre enfant dans l'apprentissage. Rejoignez-nous dans cet épisode et laissez-vous inspirer par les conseils experts de Xénia pour faire de chaque activité un moment de joie et de découverte.
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le narratif derrière la montée du prix de l’or depuis le début de l’année reste bien présent, malgré le coup de frein encaissé cette semaine. Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, soutient que la hausse récente du prix de l’or est portée par trois vents favorables. «Le premier vent, c’est la perspective de baisse des taux des banques centrales. Le deuxième, c’est le relâchement des taux réels alors que le troisième est lié à la ‘dédollarisation’, c'est-à-dire les achats massifs d'or par les banques centrales émergentes pour réduire leur dépendance au dollar américain», explique-t-il. Il précise que lorsqu’il parle des taux réels, il s’agit des taux d’intérêt moins l’inflation. «Par exemple, si le bond du trésor américain à un an offre 4,1% d'intérêt et que l'inflation est à 2,9%, vous avez un taux réel qui est à 1,2%. Ce taux réel influence directement l'or qui, lui, ne verse aucun intérêt», dit-il. Lorsque les taux réels diminuent, il devient donc plus attrayant de détenir de l'or. «Mais cette semaine, les taux réels ont remonté, ce qui a fait perdre un peu d'éclat au métal jaune», explique-t-il. Il ajoute que la remontée est attribuable aux données américaines sur l'emploi et l'inflation qui ont été plus fortes que prévu, ce qui pourrait repousser les baisses attendues du taux directeur. L’or reste en hausse de 56% depuis janvier Malgré la correction subie cette semaine, le prix de l’once d’or reste en hausse de 56% depuis le début de 2025. «La hausse est soutenue par des facteurs structurels. Les banques centrales des pays émergents, comme la Chine, la Turquie et l'Inde achètent de l'or pour diversifier leurs réserves et aussi réduire leur dépendance au dollar américain. Ce sont des acheteurs qui sont constants, qui sont souvent même insensibles aux soubresauts des prix à court terme», dit-il. Luc Girard constate que le recul du prix de l’or a touché durement le secteur des ressources naturelles à la Bourse de Toronto, même si ce dernier reste aussi en forte hausse depuis janvier. «Quand le prix du métal grimpe, les marges des producteurs augmentent et les actions suivent le mouvement de façon parfois même décuplée. Toutefois, l'effet inverse est vrai aussi. Une petite baisse du prix de l'or peut entraîner un recul beaucoup plus marqué des titres des producteurs aurifères. Le secteur canadien des ressources naturelles est d'ailleurs un des grands gagnants de 2025 jusqu'à présent. C'est logique parce que l'or représente 74% de la valeur marchande de ce secteur», constate le gestionnaire de portefeuille. Il raconte que les investisseurs ont divers moyens d’investir dans l’or, estimant que la stratégie variera selon les objectifs recherchés. «Si votre objectif est une protection macroéconomique qui est pure, il va falloir privilégier l'or physique ou les FNB adossés au précieux métal. Si vous cherchez un effet de levier sur le cycle économique, à ce moment-là, vous pouvez aller vers les FNB de minières. Si vous êtes dans la logique de la sélection des titres, il faut absolument regarder chacune des sociétés avec leurs coûts de production, la qualité des actifs et surtout leur discipline financière», affirme-t-il. Encore le temps d’acheter l’or? Luc Girard soutient que les investisseurs qui songent à investir dans l’or ne doivent pas perdre de vue qu’il s’agit d’une valeur refuge. Selon lui, il faut donc éviter de vouloir se servir de l’or comme d’un pari spéculatif.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
En Côte d'Ivoire, l'élection présidentielle se tient samedi 25 octobre. Cinq candidats sont en lice, dont Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat. RFI donne la parole à chaque candidat. Ce matin, dernier entretien, avec Simone Ehivet, l'ex-épouse de Laurent Gbagbo, qui a créé son parti en août 2022, le Mouvement des générations capables (MGC). Cette figure de l'opposition met l'accent sur la souveraineté économique et sur la réconciliation nationale. Elle répond aux questions de notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne. RFI : Simone Ehivet, votre principal thème de campagne porte sur la réconciliation nationale. Qu'est-ce que vous voulez faire de plus par rapport à l'administration sortante dans ce domaine ? Simone Ehivet : ce pays a vécu une crise très profonde, une grande déchirure du tissu social, et on peut dire que des choses ont été faites. Moi-même, j'ai bénéficié d'une loi d'amnistie pour sortir de prison, donc des actes ont été posés. Mais le plus grand de ce chantier-là attend encore d'être réalisé. Il faut rendre hommage à ces morts-là pour que l'esprit repose en paix. Il faut organiser le pardon au-delà de ceux qui ont perdu leurs vies, il y a ceux qui ont perdu leurs biens. Il va être nécessaire de traiter la question et de faire les dédommagements. Vous dites que rien n'a été fait. Pourtant, entre temps, il y a eu des dédommagements. Il y a eu la restitution des corps des victimes de la crise à Duekoué, à Toulépleu. On ne peut pas dire que rien n'a été fait ? Moi, je souhaiterais qu'on rende hommage aux morts. Beaucoup de personnes ont perdu leur emploi, ont perdu leur travail, ont perdu leur commerce. Mais du coup, quinze ans plus tard, qu'est-ce que vous comptez faire ? Mais quinze ans plus tard, il faut faire le point de cela. Il faut pouvoir mettre ensemble les populations pour qu'elles acceptent de pardonner, parce que tout le monde n'a pas accepté de pardonner, aujourd'hui encore. Lorsque vous avez tenu le lead au sein de la Côte d'Ivoire, vous avez mené un combat pour que le dialogue politique puisse avoir lieu, pour que la révision de la liste puisse avoir lieu, pour que la Commission électorale indépendante puisse être réformée. Toutes ces conditions sont toujours là. Qu'est-ce qui vous garantit une participation à cette élection de manière transparente ? Mais nous n'avons aucune garantie de rien du tout. Nous avons écrit trois fois au président de la République pour obtenir la convocation du dialogue. Nous sommes persuadés qu'aller à ces élections-là, telles que les choses se présentent, ça va être une participation très difficile à ces élections. Mais je dis, nous avons également convenu, ayant tiré les leçons du passé, qu'il vaut mieux encore aller à ces élections-là dans des conditions difficiles que pas du tout. C'est-à-dire que pour vous aujourd'hui, le boycott n'est pas du tout envisageable ? Non, faire du boycott aujourd'hui, c'est offrir des résultats au premier tour à Monsieur Alassane Ouattara. Mais alors du coup, si les résultats après ne vous conviennent pas, cela veut dire que vous n'aurez pas aussi la latitude de les contester ou de les critiquer. Si les choses se sont passées et que des gens ont pu observer que, la situation étant difficile, les élections ont eu lieu et que mes électeurs ont pu voter, que je n'ai pas gagné, je n'ai pas gagné. Car quand on va à des élections, on peut gagner comme on peut perdre. Alassane lui-même, il est candidat. Mais qu'est-ce qui garantit qu'il va gagner ? En lice dans cette compétition, il y a aussi Ahoua Don Mello. Pourquoi est-ce que c'était si difficile finalement d'obtenir une candidature unique entre tous les candidats, entre guillemets, issus de la gauche ivoirienne ? Il n'y a pas eu au niveau de l'opposition, ni au niveau de la gauche un débat pour une candidature unique. Mais l'objectif qui était poursuivi, c'était d'obtenir une réforme du système électoral lui-même. Et donc, il était question que chacun fasse ses propres analyses et prenne ses propres décisions. Il y a deux femmes candidates à cette élection présidentielle. Vous-même, vous avez été opposante, vous avez été première dame, vous êtes passée par la case prison, vous avez perdu votre parti, vous en avez recréé un autre. Avec du recul, quel regard vous portez sur votre trajectoire ? Moi, je continue le travail que j'ai fait depuis très longtemps, qui est de poser toutes les actions possibles pour obtenir, dans ce pays-là, la réalisation de la vision que j'ai de la Côte d'Ivoire. Ce que je souhaite pour la Côte d'Ivoire, c'est que ce soit une nation prospère, une nation souveraine, une nation forte, une nation où les hommes qui sont aguerris, qui sont capables de prendre des initiatives, de créer pour le changement. Ce travail-là, il n'est pas achevé et c'est la raison pour laquelle je suis encore dans la course. À lire aussiPrésidentielle en Côte d'Ivoire: la vie chère, l'emploi et la sécurité au cœur du scrutin
Cours audio MP3 de 32 minutes donné par Rav Yihya TEBOUL.
La province est la région du continent où la consommation fait le plus de morts. Trafic, consommation, les ravages de la drogue ne diminuent pas Lorsque l'on évoque le trafic de drogue en Europe, Belgique, Espagne et Pays-Bas viennent tout de suite à l'esprit : ce sont les pays qui concentrent l'essentiel des saisies de stupéfiants. Côté consommation, c'est l'Espagne encore, mais aussi l'Écosse : elle est la région d'Europe qui déplore le plus de morts. L'an dernier, rapporté à la population écossaise, 19 personnes sur 100.000 sont mortes d'overdose ou de mélange de substances (contre moins de une pour un million en France). Les zones les plus pauvres sont les plus touchées. Reportage à Glasgow de Thomas Harms. En Turquie, la police nationale a publié, il y a quelques jours, son rapport annuel sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Et c'est panorama toujours utile, car ce pays apparaît au carrefour des itinéraires de la drogue à travers la planète. Le rapport met notamment en lumière le rôle croissant de la Turquie dans l'acheminement de la cocaïne vers l'Europe et le Moyen-Orient, mais aussi dans le trafic mondial de la méthamphétamine. Les précisions d'Anne Andlauer. À la recherche de mon frère, orphelin de Tchernobyl Sergei est un enfant de Tchernobyl... né dans les retombées radioactives, orphelin de père. Chaque été, jusqu'à l'âge de 17 ans, il est accueilli par la famille d'Aliénor dans le nord de la France, dans le cadre d'un programme humanitaire local. Puis, un jour, plus de nouvelles. Sergei ne répond plus aux lettres. Il a perdu l'adresse d'Aliénor à une époque où internet était balbutiant mais la jeune fille ne le sait pas. Devenue adulte, journaliste et documentariste, Aliénor Carrière cherche, pendant plus de 10 ans, celui qui était devenu son frère. Elle le retrouve, vivant, en sursis dans un pays en guerre. Entretien. L'intégralité de cette aventure d'Aliénor Carrière est publié dans le numéro 9 de la revue Kometa. Environnement : pour ou contre le stockage des émissions de CO2 ? Capter et enfouir le dioxyde de carbone pour lutter contre le réchauffement du climat est-il un mirage ou une réelle solution, le débat fait rage. La technologie peut aider à se rapprocher des objectifs des accords de Paris en matière de neutralité carbone, mais elle ne sauvera pas la planète et ses détracteurs lui reprochent des coûts pharamineux et des résultats lents et limités. La Suède en tout cas parie sur cette technologie et prend de l'avance : la compagnie d'énergie Stockholm Exergi construit actuellement l'un des plus grands sites de captage de CO2 au monde. 13 milliards de couronnes soit 1 milliard 200 mille euros ont été investis dans le projet. Reportage, Ottilia Ferey.
La province est la région du continent où la consommation fait le plus de morts. Trafic, consommation, les ravages de la drogue ne diminuent pas Lorsque l'on évoque le trafic de drogue en Europe, Belgique, Espagne et Pays-Bas viennent tout de suite à l'esprit : ce sont les pays qui concentrent l'essentiel des saisies de stupéfiants. Côté consommation, c'est l'Espagne encore, mais aussi l'Écosse : elle est la région d'Europe qui déplore le plus de morts. L'an dernier, rapporté à la population écossaise, 19 personnes sur 100.000 sont mortes d'overdose ou de mélange de substances (contre moins de une pour un million en France). Les zones les plus pauvres sont les plus touchées. Reportage à Glasgow de Thomas Harms. En Turquie, la police nationale a publié, il y a quelques jours, son rapport annuel sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Et c'est panorama toujours utile, car ce pays apparaît au carrefour des itinéraires de la drogue à travers la planète. Le rapport met notamment en lumière le rôle croissant de la Turquie dans l'acheminement de la cocaïne vers l'Europe et le Moyen-Orient, mais aussi dans le trafic mondial de la méthamphétamine. Les précisions d'Anne Andlauer. À la recherche de mon frère, orphelin de Tchernobyl Sergei est un enfant de Tchernobyl... né dans les retombées radioactives, orphelin de père. Chaque été, jusqu'à l'âge de 17 ans, il est accueilli par la famille d'Aliénor dans le nord de la France, dans le cadre d'un programme humanitaire local. Puis, un jour, plus de nouvelles. Sergei ne répond plus aux lettres. Il a perdu l'adresse d'Aliénor à une époque où internet était balbutiant mais la jeune fille ne le sait pas. Devenue adulte, journaliste et documentariste, Aliénor Carrière cherche, pendant plus de 10 ans, celui qui était devenu son frère. Elle le retrouve, vivant, en sursis dans un pays en guerre. Entretien. L'intégralité de cette aventure d'Aliénor Carrière est publié dans le numéro 9 de la revue Kometa. Environnement : pour ou contre le stockage des émissions de CO2 ? Capter et enfouir le dioxyde de carbone pour lutter contre le réchauffement du climat est-il un mirage ou une réelle solution, le débat fait rage. La technologie peut aider à se rapprocher des objectifs des accords de Paris en matière de neutralité carbone, mais elle ne sauvera pas la planète et ses détracteurs lui reprochent des coûts pharamineux et des résultats lents et limités. La Suède en tout cas parie sur cette technologie et prend de l'avance : la compagnie d'énergie Stockholm Exergi construit actuellement l'un des plus grands sites de captage de CO2 au monde. 13 milliards de couronnes soit 1 milliard 200 mille euros ont été investis dans le projet. Reportage, Ottilia Ferey.
Depuis 2022, Maurine Mercier est correspondante en Ukraine. Pour la RTS, radio publique suisse francophone, elle produit un podcast nommé Carnets d'Ukraine. Le 11 octobre 2025, un de ses reportages a été récompensé au prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Maurine Mercier est l'invitée de L'atelier des médias. Lauréate du 1er prix radio au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre 2025 pour son reportage « Pokrovsk de fleurs dans les ruines », Maurine Mercier a exprimé sa surprise. « Je ne pensais pas que le jury de Bayeux serait assez punk pour récompenser ce reportage » dans lequel deux Ukrainiennens racontent qu'elles « redécouvrent leur plaisir sexuel dans une ville qui se fait envahir », a-t-elle expliqué sur scène. Correspondante en Ukraine depuis 2022, Maurine Mercier explique que les récompenses comme celle-ci – c'est la 3e fois en quatre ans qu'elle reçoit le 1er prix à Bayeux – l'aident à défendre devant sa hiérarchie l'importance de couvrir les conflits qui durent, malgré la « news fatigue ». Elle met en garde contre le risque que l'Ukraine devienne un « trou noir » médiatique. De Salgado au rejet de l'envoyé spécial Née à Lausanne en 1981, Maurine Mercier se souvient avoit été marquée à l'âge de six ans par une exposition du photographe brésilien Sebastião Salgado : un « déclic » pour « aller voir le monde ». Elle se souvient de la leçon que Salgado lui a donnée lors d'une interview : « Tu ne regardes pas assez bien. » Après avoir appris son métier à la télévision locale TVRL, elle entre à la RTS en 2012. Mais le rôle d'envoyée spéciale ne luit convient pas. Elle préfère « rester des années dans un pays pour être sûre de dire le moins de bêtises possible ». Aussi, en 2016, elle part s'installer à Tunis pour couvrir l'Afrique du Nord, principalement la Libye. Elle y restera six ans. Carnets d'Ukraine : le format « note vocale » Lorsque l'invasion à grande échelle de l'Ukraine éclate en 2022, Maurine Mercier est en Tunisie. Sa première expérience de zone de guerre remonte à 2014, lorsqu'elle s'était « autoprojetée » à Donetsk. Elle livre un « bras de fer » pour convaincre la RTS de l'envoyer en Ukraine, où elle s'installe durablement en août 2022. En février 2024, elle lance Carnets d'Ukraine, diffusé d'abord en radio sur la RTS. Avec une « écriture podcast » basée sur des pastilles au format « note vocale », afin de créer de la proximité avec les auditeurs. Pour la première fois, elle s'autorise l'emploi du « je » pour décrire ses émotions, car « mon je, en fait, c'est vous ». Être une femme journaliste en zone de conflit Être une femme est « toujours un avantage » sur le terrain, affirme Maurine Mercier. Elle prend l'exemple de la Libye, où les reporters masculins, ne pouvant entrer dans les maisons, sont privés d'échange avec la moitié de la population. En Ukraine, cela permet des « dialogues » plus profonds avec les soldats, car elle leur rappelle leurs proches. Maurine Mercier mentionne aussi Artem, son ami et fixeur, et avec qui l'humour est leur « médicament antidouleur ». Honnêteté et nécessité d'être à la hauteur Sa frustration professionnelle est de ne couvrir la guerre russe en Ukraine que depuis un seul côté car elle n'obtient pas de réponse à ses demandes pour aller dans les territoires ukrainiens occupés. Elle soutient qu'une guerre « ça se couvre de toutes parts », car c'est une manière de rétablir le dialogue et de dénoncer l'absurdité de la propagande. L'honnêteté est fondamentale pour le pacte de confiance avec le public, rappelle Maurine Mercier pour qui il est essentiel de montrer que l'Ukraine est complexe, ne pas omettre la corruption et les divisions. Elle conclut son intervention en espérant que ses reportages « puissent permettre à des jeunes [...] de faire quelque chose pour bâtir la paix, la démocratie », soulignant que les Européens doivent être « à la hauteur de ce qu'[ils] prétend[ent] défendre ».
Dominique Urbino propose une spéciale sur le thème «la folie en musiques», qui revient notamment sur les carrières de Kanye West, Lil Nas X, Nina Simone ou encore Diams et Stromae. Dans la séquence des nouveautés, Jahman X-Press, King Serenity, Jyeuhair, Alborosie et Lycinaïs Jean. Et dans la séquence Génération Consciente, Olguine Dépard, présidente de l'association Prom'Vie. Le 25 octobre 2025 à Sarcelles, l'association invite à une soirée placée sous le thème «Un ruban qui nous unit tous» dans le cadre d'Octobre Rose, dédié à la lutte contre le concert. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jessy Matador - Décalé Gwada King Serenity feat Locko, Sergio Alejandro, Jango Jack - Pom pom pom Jahman X-Press feat Souleymane Faye, Soda Mama & Kine Lam - Arva Jyeuhair - Ah bon Alborosie - Trench Town legend Lycinaïs Jean - Attirée Nina Simone - Don't let me be misunderstood Stromae - L'enfer Diam's - Si c'était le dernier Rema x Selena Gomez - Calm down Louka Kanza - Plus vivant Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Dominique Urbino propose une spéciale sur le thème «la folie en musiques», qui revient notamment sur les carrières de Kanye West, Lil Nas X, Nina Simone ou encore Diams et Stromae. Dans la séquence des nouveautés, Jahman X-Press, King Serenity, Jyeuhair, Alborosie et Lycinaïs Jean. Et dans la séquence Génération Consciente, Olguine Dépard, présidente de l'association Prom'Vie. Le 25 octobre 2025 à Sarcelles, l'association invite à une soirée placée sous le thème «Un ruban qui nous unit tous» dans le cadre d'Octobre Rose, dédié à la lutte contre le concert. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jessy Matador - Décalé Gwada King Serenity feat Locko, Sergio Alejandro, Jango Jack - Pom pom pom Jahman X-Press feat Souleymane Faye, Soda Mama & Kine Lam - Arva Jyeuhair - Ah bon Alborosie - Trench Town legend Lycinaïs Jean - Attirée Nina Simone - Don't let me be misunderstood Stromae - L'enfer Diam's - Si c'était le dernier Rema x Selena Gomez - Calm down Louka Kanza - Plus vivant Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
À la fin du XIXᵉ siècle, les États-Unis ont connu une situation monétaire paradoxale : un pays riche… mais à court de petite monnaie. La guerre de Sécession (1861-1865) avait provoqué une pénurie de métaux précieux. Les Américains, inquiets, thésaurisaient leurs pièces d'or et d'argent. Résultat : plus de monnaie pour rendre la monnaie. Pour y remédier, le gouvernement eut une idée étonnante : imprimer des billets fractionnaires, des coupures de papier valant moins d'un dollar.Ces billets, officiellement appelés Fractional Currency, furent émis entre 1862 et 1876 par le Trésor américain. Ils remplaçaient temporairement les pièces métalliques devenues rares. Leur valeur allait de 3 à 50 cents, avec des coupures intermédiaires de 5, 10, 15 et 25 cents. Ils mesuraient à peine quelques centimètres — certains à peine plus grands qu'un timbre postal — et étaient imprimés sur un papier renforcé pour limiter la contrefaçon.L'idée venait du secrétaire au Trésor Salmon P. Chase, qui proposa ces billets pour faciliter le commerce quotidien. Sans eux, acheter un journal, un repas ou un billet de tramway devenait presque impossible. Les premières séries, surnommées Postage Currency, portaient même l'image de timbres-poste, pour rappeler leur petite valeur et encourager la confiance du public.Au fil des années, cinq séries différentes furent imprimées, avec des portraits de figures historiques américaines comme George Washington, Spencer Clark ou William Meredith. Mais leur petite taille et leur fragilité en firent aussi un cauchemar pour les utilisateurs : ils se froissaient, se déchiraient et se perdaient facilement.Lorsque la production de pièces reprit dans les années 1870, les billets fractionnaires furent retirés de la circulation. Mais juridiquement, ils n'ont jamais été démonétisés. Autrement dit, ils ont encore cours légal aujourd'hui — même si leur valeur réelle dépasse largement leur valeur faciale. Un billet de 25 cents peut valoir plusieurs centaines de dollars chez les collectionneurs.Ces billets racontent une page étonnante de l'histoire économique américaine : un moment où le pays dut remplacer le métal par du papier, et où chaque centime comptait. Symbole d'un pragmatisme typiquement américain, ils témoignent aussi de la confiance que les citoyens étaient prêts à accorder à une promesse imprimée : celle du Trésor des États-Unis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:24:39 - La Série fiction - "Lorsque le commissaire Ytterberg chargé de l'enquête m'appela pour me dire qu'ils avaient trouvé un cadavre carbonisé, je décidai de le rejoindre sur le champ à l'institut médico-légal pour essayer d'en savoir plus. "
durée : 00:24:39 - La Série fiction - "Lorsque le commissaire Ytterberg chargé de l'enquête m'appela pour me dire qu'ils avaient trouvé un cadavre carbonisé, je décidai de le rejoindre sur le champ à l'institut médico-légal pour essayer d'en savoir plus. "
C'est un renversement historique. Pour la première fois depuis la Révolution des Œillets de 1974, le Portugal enchaîne les excédents budgétaires. En 2025, son gouvernement prévoit un surplus de 0,3 % du PIB, après un premier record en 2024. Une prouesse rare en Europe, encore plus remarquable quand on sait que Lisbonne compte simultanément augmenter les retraites et alléger la fiscalité.De la crise à la rigueurIl y a quinze ans, le pays était pourtant au bord du gouffre. En 2010, son déficit public atteignait 9 % du PIB. La troïka (FMI, BCE, Commission européenne) imposa alors un plan de sauvetage assorti d'une cure d'austérité radicale : hausse des impôts, privatisations et réduction drastique du nombre de fonctionnaires.Lorsque la gauche revient au pouvoir en 2015, elle maintient la discipline budgétaire tout en la rééquilibrant : taxes sur les plus fortunés, soutien au pouvoir d'achat des ménages modestes et relance de la demande intérieure. Cette combinaison entre rigueur et croissance devient la marque du « modèle portugais ».L'économie redressée par l'attractivitéÀ partir de 2017, le pays vit un véritable « miracle économique ». Les investissements étrangers affluent, séduits par la stabilité retrouvée, les incitations fiscales et un coût du travail parmi les plus bas d'Europe de l'Ouest (1 015 € de salaire minimum, contre 1 802 € en France). Les fonds européens et le boom touristique post-pandémie dopent l'activité. Résultat : la croissance dépasse 2 % par an et le chômage recule vers 6 %.Les entreprises françaises, notamment Somfy ou Decathlon, s'y implantent massivement ; 750 sociétés tricolores emploient aujourd'hui 60 000 personnes. Même les retraités français affluent, profitant d'avantages fiscaux — désormais réduits.Le revers du succèsMais la réussite portugaise a un prix. L'afflux de capitaux et de nouveaux résidents a fait exploser le marché immobilier : +124 % depuis 2015, bien au-delà de la moyenne européenne. Les jeunes Portugais, incapables d'accéder au logement, continuent de partir : un tiers des 15-39 ans vit à l'étranger.Cette tension sociale nourrit aussi la montée du parti d'extrême droite Chega, désormais deuxième force politique du pays.Une leçon pour l'EuropeAvec une dette en baisse (87,8 % du PIB prévue en 2026) et un État qui dépense moins qu'il ne gagne, le Portugal montre qu'une stratégie mêlant discipline et attractivité peut réussir. Mais il rappelle aussi qu'un excédent budgétaire n'est pas toujours synonyme de prospérité partagée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec le Docteur Pascal Lafrogne et Nathalie Gadea
Parmi les grandes figures de la Résistance française, Émilienne Moreau tient une place à part. Son destin fut incroyable parce qu'il traversa deux guerres mondiales, chacune la révélant comme une femme d'exception.L'histoire commence en 1915, pendant la Première Guerre mondiale. Émilienne a seulement 17 ans. Elle vit à Loos-en-Gohelle, près de Lens, une ville occupée par les troupes allemandes. Lorsque les combats éclatent autour de son quartier, elle décide de transformer la maison familiale en poste de secours improvisé. Elle soigne les blessés, abrite des soldats britanniques et, lorsque les Allemands tentent d'entrer, elle n'hésite pas à prendre les armes. À coups de grenades et de fusil, la jeune fille repousse plusieurs assauts, protégeant ainsi les soldats alliés. Son courage impressionne tant qu'elle est décorée par la France, le Royaume-Uni et même par la Russie. À 17 ans, elle devient l'une des héroïnes les plus célèbres de la guerre.Après 1918, Émilienne épouse un officier, fonde une famille et mène une vie plus discrète. Mais son incroyable destin ne s'arrête pas là. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, elle a la quarantaine. Fidèle à son tempérament, elle refuse la soumission. Très vite, elle s'engage dans la Résistance, notamment au sein du mouvement Combat. Elle organise des filières d'évasion, diffuse des tracts clandestins, participe aux réseaux d'information. Arrêtée par la Gestapo, elle échappe de justesse à la déportation, mais continue malgré tout ses activités.Ses actions lui valent d'être à nouveau décorée à la Libération. Devenue figure de proue de la Résistance féminine, elle incarne le courage et la détermination d'une génération qui n'a jamais accepté la tyrannie.Ce qui rend le destin d'Émilienne Moreau si remarquable, c'est sa double carrière héroïque : adolescente téméraire dans les tranchées de 1915, puis résistante aguerrie face aux nazis trente ans plus tard. Peu de figures de l'histoire de France ont ainsi incarné, à deux époques différentes, la même force de caractère et le même engagement.Émilienne Moreau s'éteint en 1971, couverte de décorations, mais son nom reste trop peu connu du grand public. Pourtant, son parcours illustre à la fois le courage individuel, la place des femmes dans les conflits et cette incroyable capacité à se lever deux fois contre l'oppression.En somme, si son destin fut exceptionnel, c'est parce qu'il relie deux guerres mondiales à travers une seule vie, celle d'une femme qui, deux fois, choisit la liberté au prix du danger. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:47 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - La Sécurité sociale fête cette année ses 80 ans. Mais qu'en est-il du coût de la santé ? Lorsque l'idée d'un régime public de soins aux malades et aux personnes âgées émerge, l'une des promesses est celle de la gratuité, pour permettre à chaque citoyen de se soigner.
La peur est partout, et ce n'est pas forcément une mauvaise chose, au contraire ! Dans cet épisode des "Minutes Legend Ladies" j'ai choisi de vous partager 3 clés concrètes pour avancer malgré la peur. Si je réfléchi:
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Même les plus belles histoires d'amitié, d'amour ou les collaborations au travail les plus fructueuses peuvent connaître une fin. Lorsque la séparation est devenue inévitable, et même si cela est difficile, il est indispensable de gérer ce moment pour éviter qu'il n'évolue vers une crise : être patient pour favoriser la reconstruction après cette épreuve génératrice de souffrance et la déstabilisation. Une rupture amicale fait-elle davantage souffrir qu'une rupture amoureuse ? Comment dire à l'autre qu'on ne l'aime plus ? Comment surmonter cette douleur ? Le dialogue reste-t-il possible ? Dr Marie-Claude Gavard, médecin psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste à Paris. Auteure de Mais qu'est-ce qui se passe dans ma tête ? chez Marabout. Programmation musicale : ► Yebba – Distance ► Amadou & Mariam - Sonfo (feat. Fally Ipupa).
Même les plus belles histoires d'amitié, d'amour ou les collaborations au travail les plus fructueuses peuvent connaître une fin. Lorsque la séparation est devenue inévitable, et même si cela est difficile, il est indispensable de gérer ce moment pour éviter qu'il n'évolue vers une crise : être patient pour favoriser la reconstruction après cette épreuve génératrice de souffrance et la déstabilisation. Une rupture amicale fait-elle davantage souffrir qu'une rupture amoureuse ? Comment dire à l'autre qu'on ne l'aime plus ? Comment surmonter cette douleur ? Le dialogue reste-t-il possible ? Dr Marie-Claude Gavard, médecin psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste à Paris. Auteure de Mais qu'est-ce qui se passe dans ma tête ? chez Marabout. Programmation musicale : ► Yebba – Distance ► Amadou & Mariam - Sonfo (feat. Fally Ipupa).
Lorsque les cheveux apparaissent chez un nourrisson, leur couleur n'est pas toujours définitive. Beaucoup d'enfants naissent blonds ou châtains clairs, puis leurs cheveux s'assombrissent au fil des années. Ce phénomène repose sur la biologie de la pigmentation et sur des changements hormonaux liés à la croissance.La couleur des cheveux est déterminée par la présence et la proportion de deux types de pigments produits par des cellules spécialisées, les mélanocytes. Ces pigments appartiennent à la famille des mélanines. D'un côté, l'eumélanine, de couleur brune à noire ; de l'autre, la phéomélanine, de couleur jaunâtre à rousse. La combinaison et la densité de ces pigments dans la tige du cheveu créent la palette de couleurs capillaires observées dans la population.Chez le nouveau-né, l'activité des mélanocytes est encore relativement faible et instable. La production de mélanine est limitée, ce qui donne souvent des cheveux plus clairs. Avec la croissance, l'organisme connaît une maturation hormonale, notamment par l'augmentation progressive des hormones stéroïdes (comme les androgènes). Ces hormones stimulent la différenciation et l'activité des mélanocytes dans les follicules pileux. Résultat : la production d'eumélanine augmente, ce qui fonce progressivement la couleur des cheveux.Un autre facteur joue un rôle : la densité des pigments déposés dans chaque cheveu. Dans l'enfance, les cheveux contiennent moins de mélanine par unité de volume. Avec l'âge, les mélanocytes deviennent plus efficaces et déposent une quantité plus importante de pigments. La concentration accrue d'eumélanine rend alors la chevelure visiblement plus sombre.La génétique intervient également. Les gènes impliqués dans la régulation de la mélanogenèse (la fabrication de mélanine) ne s'expriment pas de façon constante tout au long de la vie. Certains gènes, comme MC1R (associé à la couleur rousse) ou OCA2 et SLC45A2 (associés à la pigmentation brune et noire), peuvent voir leur activité s'intensifier avec l'âge, influençant directement la teinte des cheveux.Il est aussi intéressant de noter que le même mécanisme se retrouve, inversé, plus tard dans la vie : en vieillissant, les mélanocytes s'épuisent progressivement. Leur nombre diminue et leur capacité à produire de la mélanine s'affaiblit. C'est ce qui entraîne, à l'opposé, l'apparition des cheveux blancs ou gris.En résumé, si les cheveux foncent en grandissant, c'est parce que la maturation hormonale et génétique stimule l'activité des mélanocytes, augmentant la production et la concentration de mélanine, en particulier l'eumélanine. Ce processus naturel, inscrit dans notre développement, explique pourquoi la couleur des cheveux d'un enfant peut évoluer de façon notable jusqu'à l'adolescence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsque l'on parle de couple, on parle d'une véritable transformation dans le mode de vie des personnes. Et en France, selon une étude de l'Institut national des études démographiques, c'est plus de 15 millions de personnes qui ont décidé de partager leur vie avec quelqu'un d'autre. Et parmi les hauts et les bas de cette étape de vie, un sujet revient tout le temps : l'engagement. Souvent, l'un des deux veut emménager avec son ou sa partenaire, se marier, avoir des enfants et l'autre pas. C'est pour cela que l'engagement est source de conflit au sein des couples. Pour certains, la peur de l'engagement n'est rien d'autre qu'une manière de gagner du temps. Pour d'autres, c'est une véritable peur panique qui les inonde. On appelle cette peur la gamophobie. Ça vient d'où la gamophobie ? Qui est davantage concerné par la gamophobie ? Comment améliorer la situation ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : juin 2024. À écouter aussi : Sommes-nous plus amoureux lorsqu'il fait froid ? Le “célicouple” serait-il la clé d'une relation saine ? La météo a-t-elle vraiment un impact sur notre moral ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Lorsque l'on évoque Samson, c'est immédiatement Dalila qui vient à l'esprit. Mais l'histoire de Samson ne se résume pas à la luxure et au manque de sagesse d'un homme fort de la Bible. Il s'agit aussi des dangers du manque de repos. Écoutez Joseph Prince partager les révélations de cette...
En RDC, à la frontière avec la Zambie, environ 700 femmes de Kasumbalesa assurent le transport manuel des marchandises des petits commerçants. On les appelle les femmes « wowo ». Si leur travail est vital pour l'économie locale, il se fait dans la précarité et sous la menace permanente de violences. De notre correspondante de retour de Kasumbalesa, Dès le matin, les femmes « wowo », chargées de sacs de farine, de packs de biscuits, de lots de boissons sucrées pesant parfois de plus de 30 kilos, sont dans le couloir piétonnier de Kasumbalesa et dans la zone neutre. Un sac sur sa tête, Anto vient de braver les différentes barrières du couloir : « Il y a trois barrières. À la sortie de la Zambie, je paye 500 francs congolais. Au couloir, je donne 1 000 francs congolais et un peu plus loin, je débourse encore 1 000 francs congolais. Une fois en dehors du couloir, d'autres agents des services publics nous attendent. Des fois, je négocie avec eux et ils me laissent passer. » Des attouchements et des humiliations Au-delà de ces tracasseries, certaines femmes subissent des violences verbales de la part des agents publics. Jacquie, jeune femme veuve, rencontrée à la sortie du couloir piétonnier, témoigne : « On m'insulte souvent. Ces agents me disent. Pourquoi es-tu ici ? Où est ton mari ? Est-il incapable de te nourrir ? Bon, je n'en ai rien à faire, on supporte parce qu'ils ne connaissent pas ma situation. » D'autres subissent même des agressions sexuelles, déclare Régine Mbuyi, une autre femme « wowo » : « Lorsqu'un agent m'interpelle parfois, il me demande des faveurs sexuelles pour laisser passer la marchandise. Il arrive également que pendant la fouille, ces agents se permettent des attouchements jusque sur les parties intimes. C'est humiliant… » Les femmes « wowo » de Kasumbalesa n'ont aucune protection sociale ni de recours légal. L'Association des femmes actives dans le commerce transfrontalier (AFACT) dénonce une situation alarmante. Solange Masengo est la présidente : « Dans la zone de la Comesa, le Marché commun de l'Afrique orientale et australe, nous voyons les femmes assurer le transport transfrontalier sans problème. Mais ici, chez nous, ces femmes discriminées, elles sont chassées. Il y a des filles qui ont été humiliées et déshabillées, et nous avons des preuves. On a aussi des femmes qui ont été fouettées publiquement. Lorsque l'association veut intervenir, on nous demande de laisser la situation comme ça. Pourquoi la femme ne peut pas faire un travail de son choix ? » Pour l'heure, nous n'avons pas réussi à avoir la réaction du maire de Kasumbalesa et même du sous-directeur de la douane. Les femmes « wowo » quant à elles, continuent de porter le commerce frontalier sur leurs épaules malgré la fatigue et les humiliations. À lire aussiFemmes «wowo», ces forces invisibles du commerce transfrontalier entre la RDC et la Zambie [1/2]
Ecoutez Ça va beaucoup mieux avec Jimmy Mohamed du 26 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On dit parfois que la vie commence par une étincelle. Cette image poétique correspond en réalité à un phénomène scientifique bien réel, observé chez plusieurs mammifères, dont l'être humain : lors de la fécondation, l'ovocyte libère une minuscule « explosion » d'ions zinc, produisant une réaction qui s'apparente à un flash lumineux.Tout commence au moment où le spermatozoïde parvient à pénétrer l'ovocyte. Ce contact déclenche une série d'événements biochimiques destinés à activer l'œuf et à lancer le développement embryonnaire. L'un des plus spectaculaires est la libération massive d'ions zinc. Dans l'ovocyte, le zinc est stocké dans de petites vésicules situées juste sous la membrane. Lorsque la fécondation survient, ces vésicules s'ouvrent et projettent leur contenu vers l'extérieur. Cette éjection rapide, combinée aux interactions avec d'autres molécules environnantes, crée une réaction d'oxydoréduction extrêmement brève, qui émet une minuscule étincelle.Ce phénomène a été mis en évidence grâce à des techniques d'imagerie très sensibles, capables de détecter le signal lumineux associé à cette libération de zinc. À l'œil nu, il n'est pas visible : il s'agit d'un flash biochimique, mesurable uniquement en laboratoire. Pourtant, il revêt une grande importance symbolique et biologique.D'abord, il marque l'instant précis où l'ovocyte passe du statut de cellule « en attente » à celui d'embryon en devenir. L'étincelle de zinc signale que l'activation cellulaire a réussi, et qu'un programme de divisions et de différenciations s'apprête à se dérouler.Ensuite, cette réaction joue un rôle protecteur. La libération de zinc contribue à modifier la membrane de l'ovocyte, empêchant d'autres spermatozoïdes de pénétrer. Sans ce mécanisme, plusieurs gamètes pourraient féconder le même ovocyte, conduisant à des anomalies génétiques graves.Enfin, les chercheurs pensent que l'intensité du flash pourrait renseigner sur la « qualité » de l'embryon. Certains travaux ont montré que les ovocytes produisant les étincelles les plus fortes avaient davantage de chances de se développer correctement. Cela ouvre la voie à des applications en médecine reproductive, comme le choix des embryons les plus viables lors d'une fécondation in vitro.En résumé, l'étincelle qui accompagne la fécondation n'est pas une métaphore : c'est une réaction biochimique réelle, liée à la libération d'ions zinc par l'ovocyte. Invisible à l'œil humain, mais mesurable, elle symbolise à la perfection le passage du néant biologique à la vie en devenir. Une minuscule étincelle qui, littéralement, marque le commencement de notre existence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsque l'on observe un singe sautant de branche en branche ou un chien remuant joyeusement l'arrière-train, une question s'impose : pourquoi nous, humains, avons-nous perdu la queue, alors qu'elle reste si utile chez beaucoup d'animaux ? La réponse n'est pas seulement une curiosité anatomique : elle raconte une partie de notre histoire évolutive.Une relique dans notre corpsChez l'embryon humain, une petite queue apparaît bel et bien. Vers la quatrième semaine de développement, un bourgeon caudal se forme, constitué de plusieurs vertèbres. Mais très vite, ce prolongement régresse et disparaît presque complètement. À la naissance, il ne reste qu'un vestige : le coccyx, situé tout en bas de la colonne vertébrale. Comme le souligne Jean-François Bodart, professeur de biologie cellulaire et du développement à l'université de Lille, « le coccyx est un témoin discret mais indiscutable de notre passé : il atteste que nous descendons bien d'ancêtres pourvus d'une queue ».Une question d'évolutionLa queue a longtemps joué un rôle majeur dans l'équilibre et la locomotion de nos ancêtres. Mais à partir du moment où les hominidés ont adopté une posture bipède, il y a environ 20 millions d'années, son utilité a progressivement disparu. En marchant debout, les humains ont trouvé un nouvel équilibre centré sur le bassin. « La sélection naturelle n'a pas conservé la queue chez nos ancêtres car elle ne représentait plus un avantage fonctionnel », explique Jean-François Bodart.Quand la génétique s'en mêleRécemment, les chercheurs ont identifié des mutations génétiques qui auraient contribué à cette perte. Un gène appelé TBXT (ou T-box transcription factor T) est particulièrement suspecté. Présent chez de nombreux vertébrés, il joue un rôle clé dans la formation de la colonne et du bourgeon caudal. Des variations dans son expression auraient pu conduire, chez les primates supérieurs, à une régression de la queue. Pour Bodart, « il ne s'agit pas d'un événement unique, mais d'un processus progressif au cours duquel plusieurs modifications génétiques se sont accumulées ».Une fonction remplacéeSans queue, avons-nous perdu quelque chose ? Pas vraiment. Le coccyx, loin d'être inutile, sert de point d'ancrage à plusieurs muscles et ligaments essentiels pour la posture assise et la continence. En un sens, il s'agit d'une transformation plutôt qu'une disparition. « L'évolution recycle en permanence ce qui existe déjà, rappelle Bodart. Le coccyx est devenu une pièce de charpente interne adaptée à notre mode de vie bipède. »Une histoire d'adaptationEn définitive, si nous n'avons plus de queue, c'est parce que nous n'en avions plus besoin. Notre évolution a privilégié la station debout et la libération des mains, au détriment d'un appendice devenu superflu. Ce petit vestige osseux que nous sentons parfois en tombant sur les fesses est la preuve silencieuse de millions d'années d'adaptations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On imagine souvent les arbres des villes comme fragiles, souffrant de la pollution, du manque d'espace ou de l'asphalte qui les entoure. Pourtant, une découverte récente menée par un chercheur québécois vient bousculer cette idée reçue. En étudiant la résistance des érables à Montréal, il a constaté que ceux plantés le long des rues semblaient… mieux résister à la sécheresse que leurs congénères installés dans les parcs et espaces verts. Une conclusion pour le moins surprenante, mais qui s'explique par des mécanismes biologiques subtils.L'expérience montréalaiseL'objectif de l'étude était clair : comprendre comment les arbres réagissent aux épisodes de sécheresse, qui se multiplient avec le réchauffement climatique. Pour cela, le chercheur a comparé les érables qui bordent les rues de Montréal avec ceux des grands espaces verts de la ville. En mesurant différents paramètres physiologiques, comme l'ouverture des stomates (ces minuscules pores qui régulent l'entrée et la sortie de l'air et de l'eau), il a observé une différence notable entre les deux groupes.Le paradoxe des arbres de rueLes résultats ont montré que les arbres urbains, pourtant soumis à un environnement a priori plus hostile — chaleur accrue, sols compactés, pollution —, développaient une meilleure tolérance à la sécheresse. Comment est-ce possible ? L'explication réside dans un phénomène d'adaptation : exposés en permanence à des conditions difficiles, ces arbres finissent par “entraîner” leur physiologie pour mieux gérer le stress hydrique.Une gestion plus stricte de l'eauConcrètement, les érables de rue ont appris à fermer plus rapidement leurs stomates pour éviter la perte d'eau, et à optimiser leur système racinaire pour puiser l'humidité disponible. Cette stratégie leur permet de survivre plus facilement aux périodes de manque d'eau. À l'inverse, les arbres des parcs, qui bénéficient d'un sol plus favorable et d'une relative abondance en eau, ne développent pas les mêmes mécanismes de défense. Lorsque survient une sécheresse, ils y sont paradoxalement plus vulnérables.Des leçons pour l'avenirCette découverte n'est pas qu'une curiosité scientifique : elle apporte des enseignements précieux pour l'aménagement urbain. Elle montre que les arbres ne sont pas seulement des victimes passives de la ville, mais qu'ils peuvent s'y adapter de manière surprenante. À l'heure où les épisodes de chaleur et de sécheresse s'intensifient, comprendre ces mécanismes d'adaptation pourrait aider les urbanistes à mieux choisir les espèces à planter, ou à développer des techniques favorisant la résilience des espaces verts.Une vision renouvelée des arbres urbainsAu final, cette étude québécoise rappelle que les arbres des villes ne sont pas que des décorations de trottoir : ce sont de véritables athlètes de la survie, capables de transformer les contraintes en avantages adaptatifs. Loin d'être condamnés, ils pourraient bien devenir nos alliés les plus résistants face aux défis climatiques à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsque l'on pense à la Révolution d'Octobre 1917, on imagine d'abord la prise du pouvoir par les bolcheviks, la chute du tsar et les bouleversements politiques. Mais un autre champ de bataille a émergé à cette époque : celui de la vie intime. Et certains en sont venus à se demander si, dans cette Russie révolutionnaire, le polyamour avait été encouragé.Au lendemain de la révolution, les bolcheviks veulent détruire la vieille société « bourgeoise », et avec elle ses institutions jugées oppressives. La famille traditionnelle, fondée sur le mariage religieux et la fidélité, est perçue comme un outil de domination. En 1918, un nouveau code du mariage est adopté : divorce facilité, unions civiles reconnues, égalité accrue entre hommes et femmes. C'est une véritable révolution des mœurs.Dans ce contexte, des figures comme Alexandra Kollontaï, commissaire du peuple à l'Assistance publique et ardente féministe, défendent l'idée d'un amour libéré. Selon elle, les relations amoureuses et sexuelles ne devraient pas être enfermées dans les contraintes du mariage, mais vécues librement, « comme on boit un verre d'eau » disait-elle. Son discours, très radical pour l'époque, valorise des unions multiples, successives, choisies selon le désir, ce qui ressemble fortement à une forme de polyamour.Pendant quelques années, cette libéralisation suscite un climat d'expérimentation. Les jeunes urbains s'essayent à l'« amour libre », les divorces explosent, les couples se forment et se défont rapidement. Dans la presse et les cercles militants, on débat de la fin de la monogamie. On pourrait croire que l'État soviétique encourage ce mouvement. Mais en réalité, il s'agit surtout d'un courant intellectuel et social, pas d'une politique officielle.Très vite, les autorités comprennent que cette effervescence a un coût. La multiplication des divorces et des séparations entraîne une hausse dramatique du nombre d'enfants abandonnés. Les familles deviennent instables, la société désorientée. Dès le milieu des années 1920, le pouvoir cherche à rétablir l'ordre. Puis, dans les années 1930, avec Staline, le virage est brutal : la famille traditionnelle est réhabilitée, le mariage glorifié, la fidélité encouragée. L'État a désormais besoin de stabilité sociale et de natalité forte.En résumé, dans les premières années après 1917, le polyamour a bien été discuté, théorisé et parfois pratiqué, surtout sous l'influence de Kollontaï. Mais il n'a jamais été officiellement promu par l'URSS. La révolution sexuelle des débuts s'est rapidement heurtée au retour du conservatisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsque l'on pense à la Révolution d'Octobre 1917, on imagine d'abord la prise du pouvoir par les bolcheviks, la chute du tsar et les bouleversements politiques. Mais un autre champ de bataille a émergé à cette époque : celui de la vie intime. Et certains en sont venus à se demander si, dans cette Russie révolutionnaire, le polyamour avait été encouragé.Au lendemain de la révolution, les bolcheviks veulent détruire la vieille société « bourgeoise », et avec elle ses institutions jugées oppressives. La famille traditionnelle, fondée sur le mariage religieux et la fidélité, est perçue comme un outil de domination. En 1918, un nouveau code du mariage est adopté : divorce facilité, unions civiles reconnues, égalité accrue entre hommes et femmes. C'est une véritable révolution des mœurs.Dans ce contexte, des figures comme Alexandra Kollontaï, commissaire du peuple à l'Assistance publique et ardente féministe, défendent l'idée d'un amour libéré. Selon elle, les relations amoureuses et sexuelles ne devraient pas être enfermées dans les contraintes du mariage, mais vécues librement, « comme on boit un verre d'eau » disait-elle. Son discours, très radical pour l'époque, valorise des unions multiples, successives, choisies selon le désir, ce qui ressemble fortement à une forme de polyamour.Pendant quelques années, cette libéralisation suscite un climat d'expérimentation. Les jeunes urbains s'essayent à l'« amour libre », les divorces explosent, les couples se forment et se défont rapidement. Dans la presse et les cercles militants, on débat de la fin de la monogamie. On pourrait croire que l'État soviétique encourage ce mouvement. Mais en réalité, il s'agit surtout d'un courant intellectuel et social, pas d'une politique officielle.Très vite, les autorités comprennent que cette effervescence a un coût. La multiplication des divorces et des séparations entraîne une hausse dramatique du nombre d'enfants abandonnés. Les familles deviennent instables, la société désorientée. Dès le milieu des années 1920, le pouvoir cherche à rétablir l'ordre. Puis, dans les années 1930, avec Staline, le virage est brutal : la famille traditionnelle est réhabilitée, le mariage glorifié, la fidélité encouragée. L'État a désormais besoin de stabilité sociale et de natalité forte.En résumé, dans les premières années après 1917, le polyamour a bien été discuté, théorisé et parfois pratiqué, surtout sous l'influence de Kollontaï. Mais il n'a jamais été officiellement promu par l'URSS. La révolution sexuelle des débuts s'est rapidement heurtée au retour du conservatisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Régente, Irène gouverne l'empire de Byzance pour le compte de son fils Constantin VI. Lorsque celui-ci atteint la majorité, elle affiche son intention de se maintenir au pouvoir et de régner sans partage, ce qui provoquera la rébellion d'une partie de l'armée. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.