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Stéphane Ricoul s'attaque à une question cruciale : l'intelligence artificielle crée-t-elle ou compresse-t-elle la valeur des entreprises ? Lorsque des tâches passent de 100 heures à 40 grâce à l'IA, comment redistribuer le gain : au client, au fournisseur ou à un acteur tiers ?
UN MARIAGE EN 3 CEREMONIES Katleen & Alexis ont organisé 3 cérémonies pour leur mariage, civil, religieux et laïque. Ils nous racontent l'organisation de leur mariage et le déroulé de ces 3 cérémonies. Lorsque le marié tient absolument à son mariage à l'église, mais que la mariée est plus emballée par la liberté qu'offre une cérémonie laïque … il faut bien trouver un compromis pour satisfaire tout le monde et surtout n'avoir aucun regret. Alors on discute, on pèse le pour et le contre. Et généralement, les mariés finissent par choisir entre la cérémonie religieuse et la cérémonie laïque, en fonction de ce qui fait le plus sens pour eux, pour leur histoire de couple. Même si on a déjà eu plusieurs exemples dans le podcast de mariages avec 3 cérémonies, c'est vrai que c'est toute une organisation et le timing de la journée peut vite être très serré. Pour Katleen & Alexis, ça a été une vraie décision et il a fallu s'accrocher pour réussir à faire entrer 3 cérémonies de mariage dans le planning du weekend ! Mais tu te doutes bien, si les mariés sont là aujourd'hui pour raconter leur histoire à mon micro, c'est que cette histoire finit bien … ils ont réussi à aller jusqu'au bout de leur envie de se dire OUI en 3 cérémonies ! ******* Bienvenue DANS LA CONFIDENCE ! le podcast mariage qui aide les futures mariées tout au long de leurs préparatifs !Je suis Laurène, jeune mariée du 15 Juillet 2021, j'ai profité de l'année de report de mon mariage pour lancer ce podcast dédié aux futures mariées. Chaque Mercredi matin, je te donne RDV pour un nouvel épisode inédit ! Je reçois des jeunes mariées qui nous racontent tous leurs préparatifs jusqu'au déroulé de leur jour J. Et j'interviewe des professionnels du mariage pour décrypter au mieux les coulisses de leurs métiers et te faire découvrir des prestataires passionnés.Ce podcast mariage, c'est le meilleur moyen de faire le plein de conseils pratiques, de bons plans et de recommandations de prestataires ! Bref, tout ce dont on a besoin quand on prépare un mariage !******* Pour me contacter par mail : danslaconfidence.podcast@gmail.comRetrouvez toutes les infos de cet épisode sur le compte instagram du podcast !Montage de cet épisode : Laurène GOLVAN Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un des effets de la paralysie de l'administration américaine : la publication de statistiques publiques sur les marchés agricoles américains et mondiaux s'est arrêtée. Ces statistiques mensuelles et hebdomadaires font référence dans le monde entier et leur disparition temporaire plonge les acteurs du secteur agricole dans le brouillard. Ces statistiques sont généralement attendues avec fébrilité à l'approche de leur publication. Même si elles comportent leur lot d'erreurs et sont parfois contestées, elles restent une boussole pour tous ceux qui font de la veille. Ces chiffres donnent des informations sur les grandes cultures américaines telles que le soja et le maïs (récolte, importation, exportation, stock) mais aussi sur les productions hors des États-Unis. En résumé, il est difficile de trouver un autre organisme qui rende accessible une telle somme de données actualisées. Mais le shutdown est passé par là : le site web de l'USDA ne sera plus mis à jour, jusqu'à nouvel ordre, c'est écrit en rouge sur la page d'accueil du ministère. Le rapport mensuel d'octobre sur les cultures n'est donc pas sorti et rien ne dit que celui de novembre sera disponible. Le blocage touche aussi la publication des chiffres hebdomadaires des ventes agricoles. Le seul indicateur qui permet d'avoir une idée des exportations américaines aujourd'hui est le chiffre communiqué chaque semaine par les services de l'inspection, au moment de l'embarquement des récoltes. Un chiffre qui reflète donc uniquement les volumes vendus qui sont chargés dans les ports, mais pas les contrats signés pour une vente ultérieure. Manque de visibilité Ceux qui suivent les marchés agricoles sont désormais plongés dans le « brouillard », confie Damien Vercambre, du cabinet Inter-courtage. L'USDA n'est évidemment pas le seul canal d'information des cabinets d'analyse ou des traders, ils ont généralement un réseau d'informateurs de terrain, mais cela ne suffit pas toujours. Sans ces données publiques américaines, les opérateurs, « doivent se débrouiller avec des analyses privées ou se fier aux bruits du marché », explique Gautier Le Molgat, président d'Argus Media France. Quel impact sur les cours ? Cette absence de transparence comporte un risque : celui d'un marché faussé, où les prévisions sont moins étayées. Lorsque la publication des rapports hebdomadaires et mensuels reprendra, une correction des prix n'est pas à exclure, à la baisse ou brutalement à la hausse « si par exemple les données de production sur le maïs annoncées records s'avéraient plus basses », explique l'expert d'Argus Media France. Un porte-parole de l'USDA assurait il y a quelques jours à l'agence Reuters que les réductions d'effectifs qui ont eu lieu avant le shutdown, n'avaient pas eu d'impact « sur la capacité du ministère à fournir des données actualisées, précises et utiles au service de l'agriculture américaine ». L'avenir dira si l'USDA, amputé de 10 % de ses effectifs, soit 15 000 employés, restera le pourvoyeur de données mondiales de référence qu'il était jusque-là.
COMMENTAIRE DE L'ÉVANGILE DU JOUR Lc 13, 22-30 En ce temps-là, tandis qu'il faisait route vers Jérusalem, Jésus traversait villes et villages en enseignant. Quelqu'un lui demanda : « Seigneur, n'y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n'y parviendront pas. Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous”, il vous répondra : “Je ne sais pas d'où vous êtes.” Alors vous vous mettrez à dire : “Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.” Il vous répondra : “Je ne sais pas d'où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l'injustice.” Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »
À première vue, le Soleil semble être une boule de feu parfaitement uniforme. Mais observé de près, à l'aide de filtres spéciaux, sa surface révèle des zones sombres : les taches solaires. Ces marques, visibles depuis la Terre depuis plus de quatre siècles, intriguent encore les astrophysiciens. Elles ne sont pas des “trous” dans le Soleil, mais les symptômes spectaculaires de son activité magnétique.Des zones plus froides, donc plus sombresLe Soleil est une immense sphère de gaz en fusion, animée de mouvements de convection : la matière chaude remonte, la froide redescend. Ces mouvements génèrent des champs magnétiques puissants, qui peuvent se tordre et s'entremêler. Lorsque ces champs deviennent trop intenses, ils perturbent la circulation de la chaleur à la surface, dans la région appelée photosphère.Résultat : certaines zones se refroidissent légèrement, passant d'environ 5 800 °C à 3 800 °C. Cette différence de température suffit à les rendre visiblement plus sombres que leur environnement. C'est ce contraste thermique qui crée l'illusion d'une “tache noire”, même si ces régions continuent à émettre énormément de lumière et d'énergie.Un phénomène magnétique cycliqueLes taches solaires n'apparaissent pas au hasard. Elles suivent un cycle de 11 ans, au cours duquel l'activité magnétique du Soleil croît puis décroît. Au maximum solaire, des dizaines, voire des centaines de taches peuvent parsemer sa surface ; au minimum, elles disparaissent presque totalement.Ce cycle s'accompagne d'autres manifestations spectaculaires : éruptions solaires et éjections de masse coronale, capables de projeter dans l'espace des milliards de tonnes de particules. Ces événements, liés aux zones où les champs magnétiques se reconnectent, peuvent perturber les communications, les satellites et même les réseaux électriques sur Terre.Un miroir de la santé du SoleilLes taches solaires servent aujourd'hui d'indicateurs précieux pour les scientifiques. En les observant, on mesure l'évolution du champ magnétique solaire, la rotation différentielle de l'étoile et la dynamique de son plasma interne.Historiquement, leur étude a aussi permis de grandes découvertes : dès le XVIIe siècle, Galilée les utilisait pour prouver que le Soleil tournait sur lui-même. Aujourd'hui, grâce aux sondes spatiales comme Solar Orbiter ou Parker Solar Probe, les chercheurs cartographient leur structure en trois dimensions.En somme, les taches solaires sont les pulsations visibles du cœur magnétique du Soleil — des fenêtres sur les forces colossales qui animent notre étoile et rythment la vie de tout le système solaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Voici l'Évangile du mercredi 29 octobre 2025 : « On viendra de l'orient et de l'occident, prendre place au festin dans le royaume de Dieu » (Lc 13, 22-30) En ce temps-là, tandis qu'il faisait route vers Jérusalem, Jésus traversait villes et villages en enseignant. Quelqu'un lui demanda : « Seigneur, n'y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n'y parviendront pas. Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous”, il vous répondra : “Je ne sais pas d'où vous êtes.” Alors vous vous mettrez à dire : “Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.” Il vous répondra : “Je ne sais pas d'où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l'injustice.” Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Lorsque la Guerre civile prend fin en 1939, les nationalistes, mené par Franco, emportent la victoire. La Deuxième Guerre mondiale commence alors et l'Espagne reste neutre. La dictature s'installe au pouvoir et modèle la société espagnole selon ses valeurs, ses lois et sa version de l'histoire. On découvre L'Espagne des premières années de la dictature avec l'historien Sébastien Farré, directeur exécutif de la Maison de l'Histoire à Genève et spécialiste de l'Espagne contemporaine. Son livre : La Suisse et l'Espagne de Franco. De la Guerre civile à la mort du dictateur (Lausanne, Antipodes, 2006)
Si l'on regarde un jeu de cartes, tout semble logique : le « K » pour le roi, le « Q » pour la reine… mais pourquoi donc un « J » pour le valet ? La réponse se trouve dans l'histoire du jeu de cartes, et surtout dans la façon dont il a voyagé d'Europe en Europe, changeant de langue et de symboles au fil des siècles.À l'origine, les jeux de cartes médiévaux venus d'Orient au XIVᵉ siècle ne comportaient pas de lettres du tout. Les figures étaient simplement illustrées : un roi, un chevalier et un valet (ou « serviteur »), souvent représenté à pied, tenant l'épée ou le blason de son maître. En France, cette figure s'appelait naturellement le valet, mot issu du vieux français vaslet, signifiant « jeune homme au service d'un seigneur ». Lorsque les cartes furent imprimées en série à partir du XVe siècle, le valet devint l'une des trois têtes – avec la dame et le roi – mais sans symbole écrit.Ce n'est qu'au XIXᵉ siècle, avec la diffusion mondiale du jeu de cartes anglo-saxon, que la lettre « J » fit son apparition. En Angleterre, les imprimeurs, notamment la firme Goodall and Son à Londres, adoptèrent des lettres pour simplifier la lecture : « K » pour King, « Q » pour Queen, et… « Kn » pour Knight, le chevalier, qui remplaçait le valet français. Mais cette abréviation « Kn » prêtait souvent à confusion avec le « K » du roi. Pour éviter les erreurs, les fabricants décidèrent de substituer au chevalier un personnage plus simple, le “Jack”, terme populaire désignant un jeune homme ou un domestique — exactement le rôle du valet français.Le mot Jack n'avait rien de noble : c'était même une appellation familière, parfois péjorative, pour un homme du peuple. Mais le succès du jeu anglo-américain, notamment au poker et au bridge, imposa cette notation. Dès la fin du XIXᵉ siècle, le « J » de Jack s'était définitivement installé dans les cartes anglaises, puis dans le monde entier.Ironie de l'histoire : dans le vocabulaire français, le valet a conservé son nom d'origine, mais a hérité d'une lettre étrangère. Le « J » n'a donc rien de “jacobin” : il est le vestige linguistique d'un compromis typographique entre le King et la Queen, né dans les imprimeries anglaises. Aujourd'hui encore, chaque fois qu'on pose un « J » sur le tapis, on tient entre ses doigts un petit morceau d'histoire de la langue et de l'imprimerie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
«"Mon livre vert", c'est un tableau de mes souvenirs.» Lorsque sa mère lui a offert son livre de chansons, Guylaine Tanguay a replongé dans les classiques qui ont bercé sa jeunesse. ANIMATRICE: Sarahmée REALISATRICE: Carpentier Anne-Sophie INVITÉS: Guylaine Tremblay PRODUCTION : FAB Sherbrooke (Télé-Québec)See omnystudio.com/listener for privacy information.
Êtes-vous conscient que l'absence de BUT peut transformer une activité ludique en une tâche ENNUYEUSE pour votre enfant ? Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï explore la PERSÉVÉRANCE chez les enfants et nous guide à travers les défis que rencontrent les parents lorsqu'il s'agit de MOTIVER leurs petits.Erreur n°2 Forcer des activités non aimées (sans but clair) Comment donner un sens à l'EFFORT ? Comment faire en sorte que chaque activité soit une occasion d'apprentissage et de joie ? Xénia met en lumière l'importance de RELIER les actions des enfants à des OBJECTIFS CLairs. Lorsque les enfants comprennent pourquoi ils font quelque chose, leur ENGAGEMENT grandit. Elle partage des SCÉNARIOS PRATIQUES qui permettent aux parents de guider leurs enfants à travers des activités qu'ils n'apprécient pas, tout en leur permettant de choisir des OBJECTIFS SIGNIFICATIFS. Avec des outils simples et efficaces, vous pourrez transformer la façon dont votre enfant perçoit les tâches quotidiennes. De plus, Xénia souligne la nécessité d'ÉVALUER régulièrement les activités. Sont-elles bénéfiques ? Sont-elles adaptées à l'âge et aux intérêts de votre enfant ? Ces questions sont essentielles pour s'assurer que l'apprentissage reste une expérience positive. Elle encourage les parents à poser des questions CRUCIALES avant d'imposer des activités, afin de garantir que l'engagement de l'enfant soit un CHOIX et non une OBLIGATION. En conclusion, cet épisode de Princesse Montessori met en avant l'importance de créer un CADRE MOTIVANT où chaque progrès est célébré. Rester FLEXIBLE dans les choix d'activités permet de maintenir l'intérêt et de développer la persévérance. La PERSÉVÉRANCE ne doit pas être une contrainte, mais une aventure partagée entre parents et enfants. Écoutez cet épisode inspirant et découvrez comment transformer les défis en opportunités d'apprentissage enrichissantes ! Ne manquez pas cette occasion de redéfinir l'engagement de votre enfant dans l'apprentissage. Rejoignez-nous dans cet épisode et laissez-vous inspirer par les conseils experts de Xénia pour faire de chaque activité un moment de joie et de découverte.
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le narratif derrière la montée du prix de l’or depuis le début de l’année reste bien présent, malgré le coup de frein encaissé cette semaine. Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, soutient que la hausse récente du prix de l’or est portée par trois vents favorables. «Le premier vent, c’est la perspective de baisse des taux des banques centrales. Le deuxième, c’est le relâchement des taux réels alors que le troisième est lié à la ‘dédollarisation’, c'est-à-dire les achats massifs d'or par les banques centrales émergentes pour réduire leur dépendance au dollar américain», explique-t-il. Il précise que lorsqu’il parle des taux réels, il s’agit des taux d’intérêt moins l’inflation. «Par exemple, si le bond du trésor américain à un an offre 4,1% d'intérêt et que l'inflation est à 2,9%, vous avez un taux réel qui est à 1,2%. Ce taux réel influence directement l'or qui, lui, ne verse aucun intérêt», dit-il. Lorsque les taux réels diminuent, il devient donc plus attrayant de détenir de l'or. «Mais cette semaine, les taux réels ont remonté, ce qui a fait perdre un peu d'éclat au métal jaune», explique-t-il. Il ajoute que la remontée est attribuable aux données américaines sur l'emploi et l'inflation qui ont été plus fortes que prévu, ce qui pourrait repousser les baisses attendues du taux directeur. L’or reste en hausse de 56% depuis janvier Malgré la correction subie cette semaine, le prix de l’once d’or reste en hausse de 56% depuis le début de 2025. «La hausse est soutenue par des facteurs structurels. Les banques centrales des pays émergents, comme la Chine, la Turquie et l'Inde achètent de l'or pour diversifier leurs réserves et aussi réduire leur dépendance au dollar américain. Ce sont des acheteurs qui sont constants, qui sont souvent même insensibles aux soubresauts des prix à court terme», dit-il. Luc Girard constate que le recul du prix de l’or a touché durement le secteur des ressources naturelles à la Bourse de Toronto, même si ce dernier reste aussi en forte hausse depuis janvier. «Quand le prix du métal grimpe, les marges des producteurs augmentent et les actions suivent le mouvement de façon parfois même décuplée. Toutefois, l'effet inverse est vrai aussi. Une petite baisse du prix de l'or peut entraîner un recul beaucoup plus marqué des titres des producteurs aurifères. Le secteur canadien des ressources naturelles est d'ailleurs un des grands gagnants de 2025 jusqu'à présent. C'est logique parce que l'or représente 74% de la valeur marchande de ce secteur», constate le gestionnaire de portefeuille. Il raconte que les investisseurs ont divers moyens d’investir dans l’or, estimant que la stratégie variera selon les objectifs recherchés. «Si votre objectif est une protection macroéconomique qui est pure, il va falloir privilégier l'or physique ou les FNB adossés au précieux métal. Si vous cherchez un effet de levier sur le cycle économique, à ce moment-là, vous pouvez aller vers les FNB de minières. Si vous êtes dans la logique de la sélection des titres, il faut absolument regarder chacune des sociétés avec leurs coûts de production, la qualité des actifs et surtout leur discipline financière», affirme-t-il. Encore le temps d’acheter l’or? Luc Girard soutient que les investisseurs qui songent à investir dans l’or ne doivent pas perdre de vue qu’il s’agit d’une valeur refuge. Selon lui, il faut donc éviter de vouloir se servir de l’or comme d’un pari spéculatif.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
En Côte d'Ivoire, l'élection présidentielle se tient samedi 25 octobre. Cinq candidats sont en lice, dont Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat. RFI donne la parole à chaque candidat. Ce matin, dernier entretien, avec Simone Ehivet, l'ex-épouse de Laurent Gbagbo, qui a créé son parti en août 2022, le Mouvement des générations capables (MGC). Cette figure de l'opposition met l'accent sur la souveraineté économique et sur la réconciliation nationale. Elle répond aux questions de notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne. RFI : Simone Ehivet, votre principal thème de campagne porte sur la réconciliation nationale. Qu'est-ce que vous voulez faire de plus par rapport à l'administration sortante dans ce domaine ? Simone Ehivet : ce pays a vécu une crise très profonde, une grande déchirure du tissu social, et on peut dire que des choses ont été faites. Moi-même, j'ai bénéficié d'une loi d'amnistie pour sortir de prison, donc des actes ont été posés. Mais le plus grand de ce chantier-là attend encore d'être réalisé. Il faut rendre hommage à ces morts-là pour que l'esprit repose en paix. Il faut organiser le pardon au-delà de ceux qui ont perdu leurs vies, il y a ceux qui ont perdu leurs biens. Il va être nécessaire de traiter la question et de faire les dédommagements. Vous dites que rien n'a été fait. Pourtant, entre temps, il y a eu des dédommagements. Il y a eu la restitution des corps des victimes de la crise à Duekoué, à Toulépleu. On ne peut pas dire que rien n'a été fait ? Moi, je souhaiterais qu'on rende hommage aux morts. Beaucoup de personnes ont perdu leur emploi, ont perdu leur travail, ont perdu leur commerce. Mais du coup, quinze ans plus tard, qu'est-ce que vous comptez faire ? Mais quinze ans plus tard, il faut faire le point de cela. Il faut pouvoir mettre ensemble les populations pour qu'elles acceptent de pardonner, parce que tout le monde n'a pas accepté de pardonner, aujourd'hui encore. Lorsque vous avez tenu le lead au sein de la Côte d'Ivoire, vous avez mené un combat pour que le dialogue politique puisse avoir lieu, pour que la révision de la liste puisse avoir lieu, pour que la Commission électorale indépendante puisse être réformée. Toutes ces conditions sont toujours là. Qu'est-ce qui vous garantit une participation à cette élection de manière transparente ? Mais nous n'avons aucune garantie de rien du tout. Nous avons écrit trois fois au président de la République pour obtenir la convocation du dialogue. Nous sommes persuadés qu'aller à ces élections-là, telles que les choses se présentent, ça va être une participation très difficile à ces élections. Mais je dis, nous avons également convenu, ayant tiré les leçons du passé, qu'il vaut mieux encore aller à ces élections-là dans des conditions difficiles que pas du tout. C'est-à-dire que pour vous aujourd'hui, le boycott n'est pas du tout envisageable ? Non, faire du boycott aujourd'hui, c'est offrir des résultats au premier tour à Monsieur Alassane Ouattara. Mais alors du coup, si les résultats après ne vous conviennent pas, cela veut dire que vous n'aurez pas aussi la latitude de les contester ou de les critiquer. Si les choses se sont passées et que des gens ont pu observer que, la situation étant difficile, les élections ont eu lieu et que mes électeurs ont pu voter, que je n'ai pas gagné, je n'ai pas gagné. Car quand on va à des élections, on peut gagner comme on peut perdre. Alassane lui-même, il est candidat. Mais qu'est-ce qui garantit qu'il va gagner ? En lice dans cette compétition, il y a aussi Ahoua Don Mello. Pourquoi est-ce que c'était si difficile finalement d'obtenir une candidature unique entre tous les candidats, entre guillemets, issus de la gauche ivoirienne ? Il n'y a pas eu au niveau de l'opposition, ni au niveau de la gauche un débat pour une candidature unique. Mais l'objectif qui était poursuivi, c'était d'obtenir une réforme du système électoral lui-même. Et donc, il était question que chacun fasse ses propres analyses et prenne ses propres décisions. Il y a deux femmes candidates à cette élection présidentielle. Vous-même, vous avez été opposante, vous avez été première dame, vous êtes passée par la case prison, vous avez perdu votre parti, vous en avez recréé un autre. Avec du recul, quel regard vous portez sur votre trajectoire ? Moi, je continue le travail que j'ai fait depuis très longtemps, qui est de poser toutes les actions possibles pour obtenir, dans ce pays-là, la réalisation de la vision que j'ai de la Côte d'Ivoire. Ce que je souhaite pour la Côte d'Ivoire, c'est que ce soit une nation prospère, une nation souveraine, une nation forte, une nation où les hommes qui sont aguerris, qui sont capables de prendre des initiatives, de créer pour le changement. Ce travail-là, il n'est pas achevé et c'est la raison pour laquelle je suis encore dans la course. À lire aussiPrésidentielle en Côte d'Ivoire: la vie chère, l'emploi et la sécurité au cœur du scrutin
Cours audio MP3 de 32 minutes donné par Rav Yihya TEBOUL.
Parce que… c'est l'épisode 0x649! Shameless plug 4 et 5 novembre 2025 - FAIRCON 2025 8 et 9 novembre 2025 - DEATHcon 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2026 Description Comprendre les différences et faire les bons choix Dans cet épisode du podcast Polysécure, l'animateur reçoit Cyndie Feltz, Nicolas Milot et Dominique Derrier pour démystifier deux concepts souvent confondus dans le domaine de la cybersécurité : les balayages de vulnérabilités et les tests d'intrusion. Cette discussion s'avère particulièrement pertinente pour les petites et moyennes entreprises qui doivent naviguer dans un environnement où les exigences de sécurité se multiplient, que ce soit pour obtenir une cyberassurance, répondre à des normes réglementaires ou rassurer des clients. La confusion sur le marché Le podcast débute en soulignant un problème majeur : les entreprises se font souvent imposer des tests de sécurité sans nécessairement comprendre ce qu'elles achètent réellement. Cette pression peut provenir d'une cyberassurance, d'un cadre normatif ou d'un client exigeant. Lorsque ces tests ne sont pas budgétés, les entreprises cherchent naturellement à minimiser les coûts, mais le marché offre toutes les saveurs possibles, et les écarts de prix peuvent atteindre un facteur de dix entre différentes offres. Cette variation crée naturellement de la confusion et des inquiétudes chez les clients. Deux outils complémentaires, mais distincts Les experts s'entendent d'abord sur un point fondamental : ni le balayage de vulnérabilités ni le test d'intrusion ne sont intrinsèquement mauvais. Ce sont simplement deux outils différents qui répondent à des besoins distincts. Le problème survient lorsqu'un vendeur présente l'un comme l'autre, ou inversement, créant ainsi des attentes qui ne seront pas comblées. Un balayage de vulnérabilités est essentiellement un processus automatique. Un outil informatique analyse une application web, un serveur interne ou une adresse IP pour identifier des failles potentielles. Sa mission consiste à générer le maximum de données possibles. L'entreprise paie littéralement pour obtenir une quantité importante d'informations, qu'elle devra ensuite filtrer et prioriser elle-même. Ces scans permettent de détecter des vulnérabilités connues, des CVE et des exploits déjà répertoriés. Le test d'intrusion, quant à lui, implique une intervention humaine. Un expert en sécurité effectue manuellement des tests sur les actifs de l'entreprise en utilisant son expertise et son cerveau pour comprendre le contexte spécifique de l'organisation. Contrairement au scanner automatique, le testeur d'intrusion peut évaluer la logique métier, comprendre où appuyer pour faire mal et exploiter réellement les vulnérabilités découvertes. L'analogie du gardiennage et du cambrioleur Dominique propose une excellente analogie pour illustrer cette différence : un balayage de vulnérabilités ressemble à quelqu'un qui fait le tour d'un bâtiment pour vérifier si les portes sont verrouillées et noter où se trouvent les caméras. Un test d'intrusion, en revanche, correspond à une personne qui tente activement de pénétrer dans le bâtiment en crochetant les serrures, en contournant les systèmes d'alarme et en testant toutes les entrées possibles. Cette dernière approche requiert des compétences beaucoup plus pointues et justifie naturellement des coûts plus élevés, tout en offrant un bénéfice supérieur puisqu'elle vérifie l'efficacité réelle des mesures de sécurité. Quand utiliser chaque approche La première question à se poser n'est pas de savoir s'il faut un scan ou un test d'intrusion, mais plutôt : quel est le besoin réel ? S'agit-il d'une exigence normative qui impose spécifiquement un test d'intrusion ? L'entreprise souhaite-t-elle simplement valider la sécurité de son application ou de son infrastructure ? Pour un produit SaaS exposé sur Internet, les balayages de vulnérabilités sont particulièrement appropriés et peuvent être effectués régulièrement, voire de manière automatisée. Ils permettent de détecter rapidement l'apparition de nouvelles vulnérabilités connues. Pour les entreprises de taille moyenne avec plus de 150 à 200 employés disposant d'une infrastructure interne complexe, incluant par exemple un Active Directory, les scans servent à détecter les CVE et les exploits connus. Cependant, un scan de vulnérabilités ne tentera jamais de compromettre un Active Directory pour devenir administrateur de domaine, contrairement à ce que devrait faire un véritable test d'intrusion interne. La question de la récurrence et de la valeur Les balayages de vulnérabilités présentent l'avantage de pouvoir être effectués fréquemment, mensuellement ou même hebdomadairement. Les entreprises peuvent acheter leur propre licence et administrer ces scans en interne. Si elles font appel à une firme externe, la vraie valeur ajoutée ne réside pas dans le rapport brut, mais dans l'aide apportée pour filtrer et prioriser les résultats. Un fournisseur de services de sécurité managés (MSSP) devrait intégrer ces analyses automatiques dans son offre globale et les mettre en adéquation avec les autres outils de sécurité déjà en place. Recommandations pour les PME Les experts insistent sur plusieurs points essentiels. Premièrement, toutes les entreprises n'ont pas besoin d'un test d'intrusion. Une société de quinze à vingt personnes utilisant Google Workspace et WordPress bénéficierait davantage d'investir dans des révisions de configuration que dans un coûteux test d'intrusion, qui avoisine souvent les cinq chiffres. Deuxièmement, il est crucial de maintenir une bonne gouvernance en s'assurant que l'entité qui gère la sécurité quotidienne ne soit pas celle qui effectue les tests d'intrusion. Cette séparation garantit l'objectivité de l'évaluation, tout comme on ne demanderait pas à son agence comptable de réaliser son propre audit financier. Troisièmement, réduire l'empreinte numérique résout souvent davantage de problèmes qu'un simple test de sécurité. Limiter le nombre d'outils et de services utilisés, bien configurer ceux qui restent, et former adéquatement les équipes constituent des mesures préventives plus rentables qu'un test d'intrusion coûteux qui viendrait simplement confirmer des failles évidentes. Enfin, les experts encouragent les entreprises à considérer leurs mesures de cybersécurité non pas uniquement comme une dépense, mais comme un investissement qui peut devenir un argument de vente. Former les équipes commerciales sur les pratiques de sécurité mises en place permet de transformer cette démarche en avantage concurrentiel, même en l'absence de certification formelle. Conclusion Ce podcast clarifie efficacement un sujet souvent source de confusion pour les PME. La distinction entre balayages de vulnérabilités et tests d'intrusion repose essentiellement sur l'automatisation versus l'intervention humaine, la quantité versus la qualité contextuelle, et la détection versus l'exploitation réelle. Le choix entre ces deux approches doit toujours découler d'une analyse rigoureuse des besoins spécifiques de l'entreprise, de son budget et de ses obligations réglementaires, tout en gardant à l'esprit que la meilleure sécurité commence par des pratiques de base solides et une empreinte numérique maîtrisée. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Cyndie Feltz Nicholas Milot Dominique Derrier Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm
La province est la région du continent où la consommation fait le plus de morts. Trafic, consommation, les ravages de la drogue ne diminuent pas Lorsque l'on évoque le trafic de drogue en Europe, Belgique, Espagne et Pays-Bas viennent tout de suite à l'esprit : ce sont les pays qui concentrent l'essentiel des saisies de stupéfiants. Côté consommation, c'est l'Espagne encore, mais aussi l'Écosse : elle est la région d'Europe qui déplore le plus de morts. L'an dernier, rapporté à la population écossaise, 19 personnes sur 100.000 sont mortes d'overdose ou de mélange de substances (contre moins de une pour un million en France). Les zones les plus pauvres sont les plus touchées. Reportage à Glasgow de Thomas Harms. En Turquie, la police nationale a publié, il y a quelques jours, son rapport annuel sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Et c'est panorama toujours utile, car ce pays apparaît au carrefour des itinéraires de la drogue à travers la planète. Le rapport met notamment en lumière le rôle croissant de la Turquie dans l'acheminement de la cocaïne vers l'Europe et le Moyen-Orient, mais aussi dans le trafic mondial de la méthamphétamine. Les précisions d'Anne Andlauer. À la recherche de mon frère, orphelin de Tchernobyl Sergei est un enfant de Tchernobyl... né dans les retombées radioactives, orphelin de père. Chaque été, jusqu'à l'âge de 17 ans, il est accueilli par la famille d'Aliénor dans le nord de la France, dans le cadre d'un programme humanitaire local. Puis, un jour, plus de nouvelles. Sergei ne répond plus aux lettres. Il a perdu l'adresse d'Aliénor à une époque où internet était balbutiant mais la jeune fille ne le sait pas. Devenue adulte, journaliste et documentariste, Aliénor Carrière cherche, pendant plus de 10 ans, celui qui était devenu son frère. Elle le retrouve, vivant, en sursis dans un pays en guerre. Entretien. L'intégralité de cette aventure d'Aliénor Carrière est publié dans le numéro 9 de la revue Kometa. Environnement : pour ou contre le stockage des émissions de CO2 ? Capter et enfouir le dioxyde de carbone pour lutter contre le réchauffement du climat est-il un mirage ou une réelle solution, le débat fait rage. La technologie peut aider à se rapprocher des objectifs des accords de Paris en matière de neutralité carbone, mais elle ne sauvera pas la planète et ses détracteurs lui reprochent des coûts pharamineux et des résultats lents et limités. La Suède en tout cas parie sur cette technologie et prend de l'avance : la compagnie d'énergie Stockholm Exergi construit actuellement l'un des plus grands sites de captage de CO2 au monde. 13 milliards de couronnes soit 1 milliard 200 mille euros ont été investis dans le projet. Reportage, Ottilia Ferey.
La province est la région du continent où la consommation fait le plus de morts. Trafic, consommation, les ravages de la drogue ne diminuent pas Lorsque l'on évoque le trafic de drogue en Europe, Belgique, Espagne et Pays-Bas viennent tout de suite à l'esprit : ce sont les pays qui concentrent l'essentiel des saisies de stupéfiants. Côté consommation, c'est l'Espagne encore, mais aussi l'Écosse : elle est la région d'Europe qui déplore le plus de morts. L'an dernier, rapporté à la population écossaise, 19 personnes sur 100.000 sont mortes d'overdose ou de mélange de substances (contre moins de une pour un million en France). Les zones les plus pauvres sont les plus touchées. Reportage à Glasgow de Thomas Harms. En Turquie, la police nationale a publié, il y a quelques jours, son rapport annuel sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Et c'est panorama toujours utile, car ce pays apparaît au carrefour des itinéraires de la drogue à travers la planète. Le rapport met notamment en lumière le rôle croissant de la Turquie dans l'acheminement de la cocaïne vers l'Europe et le Moyen-Orient, mais aussi dans le trafic mondial de la méthamphétamine. Les précisions d'Anne Andlauer. À la recherche de mon frère, orphelin de Tchernobyl Sergei est un enfant de Tchernobyl... né dans les retombées radioactives, orphelin de père. Chaque été, jusqu'à l'âge de 17 ans, il est accueilli par la famille d'Aliénor dans le nord de la France, dans le cadre d'un programme humanitaire local. Puis, un jour, plus de nouvelles. Sergei ne répond plus aux lettres. Il a perdu l'adresse d'Aliénor à une époque où internet était balbutiant mais la jeune fille ne le sait pas. Devenue adulte, journaliste et documentariste, Aliénor Carrière cherche, pendant plus de 10 ans, celui qui était devenu son frère. Elle le retrouve, vivant, en sursis dans un pays en guerre. Entretien. L'intégralité de cette aventure d'Aliénor Carrière est publié dans le numéro 9 de la revue Kometa. Environnement : pour ou contre le stockage des émissions de CO2 ? Capter et enfouir le dioxyde de carbone pour lutter contre le réchauffement du climat est-il un mirage ou une réelle solution, le débat fait rage. La technologie peut aider à se rapprocher des objectifs des accords de Paris en matière de neutralité carbone, mais elle ne sauvera pas la planète et ses détracteurs lui reprochent des coûts pharamineux et des résultats lents et limités. La Suède en tout cas parie sur cette technologie et prend de l'avance : la compagnie d'énergie Stockholm Exergi construit actuellement l'un des plus grands sites de captage de CO2 au monde. 13 milliards de couronnes soit 1 milliard 200 mille euros ont été investis dans le projet. Reportage, Ottilia Ferey.
Depuis 2022, Maurine Mercier est correspondante en Ukraine. Pour la RTS, radio publique suisse francophone, elle produit un podcast nommé Carnets d'Ukraine. Le 11 octobre 2025, un de ses reportages a été récompensé au prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Maurine Mercier est l'invitée de L'atelier des médias. Lauréate du 1er prix radio au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre 2025 pour son reportage « Pokrovsk de fleurs dans les ruines », Maurine Mercier a exprimé sa surprise. « Je ne pensais pas que le jury de Bayeux serait assez punk pour récompenser ce reportage » dans lequel deux Ukrainiennens racontent qu'elles « redécouvrent leur plaisir sexuel dans une ville qui se fait envahir », a-t-elle expliqué sur scène. Correspondante en Ukraine depuis 2022, Maurine Mercier explique que les récompenses comme celle-ci – c'est la 3e fois en quatre ans qu'elle reçoit le 1er prix à Bayeux – l'aident à défendre devant sa hiérarchie l'importance de couvrir les conflits qui durent, malgré la « news fatigue ». Elle met en garde contre le risque que l'Ukraine devienne un « trou noir » médiatique. De Salgado au rejet de l'envoyé spécial Née à Lausanne en 1981, Maurine Mercier se souvient avoit été marquée à l'âge de six ans par une exposition du photographe brésilien Sebastião Salgado : un « déclic » pour « aller voir le monde ». Elle se souvient de la leçon que Salgado lui a donnée lors d'une interview : « Tu ne regardes pas assez bien. » Après avoir appris son métier à la télévision locale TVRL, elle entre à la RTS en 2012. Mais le rôle d'envoyée spéciale ne luit convient pas. Elle préfère « rester des années dans un pays pour être sûre de dire le moins de bêtises possible ». Aussi, en 2016, elle part s'installer à Tunis pour couvrir l'Afrique du Nord, principalement la Libye. Elle y restera six ans. Carnets d'Ukraine : le format « note vocale » Lorsque l'invasion à grande échelle de l'Ukraine éclate en 2022, Maurine Mercier est en Tunisie. Sa première expérience de zone de guerre remonte à 2014, lorsqu'elle s'était « autoprojetée » à Donetsk. Elle livre un « bras de fer » pour convaincre la RTS de l'envoyer en Ukraine, où elle s'installe durablement en août 2022. En février 2024, elle lance Carnets d'Ukraine, diffusé d'abord en radio sur la RTS. Avec une « écriture podcast » basée sur des pastilles au format « note vocale », afin de créer de la proximité avec les auditeurs. Pour la première fois, elle s'autorise l'emploi du « je » pour décrire ses émotions, car « mon je, en fait, c'est vous ». Être une femme journaliste en zone de conflit Être une femme est « toujours un avantage » sur le terrain, affirme Maurine Mercier. Elle prend l'exemple de la Libye, où les reporters masculins, ne pouvant entrer dans les maisons, sont privés d'échange avec la moitié de la population. En Ukraine, cela permet des « dialogues » plus profonds avec les soldats, car elle leur rappelle leurs proches. Maurine Mercier mentionne aussi Artem, son ami et fixeur, et avec qui l'humour est leur « médicament antidouleur ». Honnêteté et nécessité d'être à la hauteur Sa frustration professionnelle est de ne couvrir la guerre russe en Ukraine que depuis un seul côté car elle n'obtient pas de réponse à ses demandes pour aller dans les territoires ukrainiens occupés. Elle soutient qu'une guerre « ça se couvre de toutes parts », car c'est une manière de rétablir le dialogue et de dénoncer l'absurdité de la propagande. L'honnêteté est fondamentale pour le pacte de confiance avec le public, rappelle Maurine Mercier pour qui il est essentiel de montrer que l'Ukraine est complexe, ne pas omettre la corruption et les divisions. Elle conclut son intervention en espérant que ses reportages « puissent permettre à des jeunes [...] de faire quelque chose pour bâtir la paix, la démocratie », soulignant que les Européens doivent être « à la hauteur de ce qu'[ils] prétend[ent] défendre ».
Il est triste de penser que pour certaines personnes, la vie chrétienne se résume à aller à l'église le dimanche. Certes, nous y apprenons à mieux connaître Dieu, mais notre vie en Christ est davantage qu'une visite à l'église une fois par semaine. Être chrétien, ce n'est pas simplement faire partie d'une église. C'est vivre une relation personnelle avec Dieu par Jésus-Christ. Pour vraiment connaître le Seigneur, nous devons aspirer au type de connaissance qui ne peut venir que d'une révélation de Dieu lui-même – une révélation qu'il nous transmet d'une manière personnelle et intime au travers de sa Parole et de son Esprit Saint. La révélation va au-delà de ce que nous pensons, voyons ou ressentons. C'est une connaissance intérieure de Dieu que personne ne peut nous enlever. Lorsque nous avons cette connaissance intérieure de Dieu, nous pouvons être reconnaissants et confiants, sachant que rien d'extérieur ne pourra nous détourner de notre foi en Dieu. Je suis reconnaissant, Père, de ce que je peux avoir une relation personnelle, intime, avec toi. Aujourd'hui, je veux être attentif à ta voix et obéir à tes instructions. Merci pour ta révélation dans ma vie. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
Dans cet épisode, je t'invite à explorer un thème profond et souvent tabou : celui des enfants oubliés dans nos arbres familiaux — ceux dont on ne parle plus, qu'ils aient été non reconnus, perdus, avortés, adoptés ou exclus.À travers ma compréhension des dynamiques transgénérationnelles, j'éclaire comment le silence et l'oubli laissent une empreinte dans le système familial, et comment ces absences invisibles peuvent se rejouer dans nos vies.➡️ Tu comprendras pourquoi il arrive qu'une personne porte inconsciemment la mémoire d'un enfant oublié, à travers un sentiment diffus de vide, de culpabilité ou de difficulté à prendre sa place.➡️ Tu découvriras aussi comment restaurer l'équilibre de ton arbre, grâce à des gestes symboliques simples, un changement de regard ou l'accompagnement d'une constellation familiale.Cet épisode est une invitation à la réconciliation et à la paix intérieure, pour que chaque être — présent ou oublié — retrouve enfin sa juste place.
Dominique Urbino propose une spéciale sur le thème «la folie en musiques», qui revient notamment sur les carrières de Kanye West, Lil Nas X, Nina Simone ou encore Diams et Stromae. Dans la séquence des nouveautés, Jahman X-Press, King Serenity, Jyeuhair, Alborosie et Lycinaïs Jean. Et dans la séquence Génération Consciente, Olguine Dépard, présidente de l'association Prom'Vie. Le 25 octobre 2025 à Sarcelles, l'association invite à une soirée placée sous le thème «Un ruban qui nous unit tous» dans le cadre d'Octobre Rose, dédié à la lutte contre le concert. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jessy Matador - Décalé Gwada King Serenity feat Locko, Sergio Alejandro, Jango Jack - Pom pom pom Jahman X-Press feat Souleymane Faye, Soda Mama & Kine Lam - Arva Jyeuhair - Ah bon Alborosie - Trench Town legend Lycinaïs Jean - Attirée Nina Simone - Don't let me be misunderstood Stromae - L'enfer Diam's - Si c'était le dernier Rema x Selena Gomez - Calm down Louka Kanza - Plus vivant Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Dominique Urbino propose une spéciale sur le thème «la folie en musiques», qui revient notamment sur les carrières de Kanye West, Lil Nas X, Nina Simone ou encore Diams et Stromae. Dans la séquence des nouveautés, Jahman X-Press, King Serenity, Jyeuhair, Alborosie et Lycinaïs Jean. Et dans la séquence Génération Consciente, Olguine Dépard, présidente de l'association Prom'Vie. Le 25 octobre 2025 à Sarcelles, l'association invite à une soirée placée sous le thème «Un ruban qui nous unit tous» dans le cadre d'Octobre Rose, dédié à la lutte contre le concert. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jessy Matador - Décalé Gwada King Serenity feat Locko, Sergio Alejandro, Jango Jack - Pom pom pom Jahman X-Press feat Souleymane Faye, Soda Mama & Kine Lam - Arva Jyeuhair - Ah bon Alborosie - Trench Town legend Lycinaïs Jean - Attirée Nina Simone - Don't let me be misunderstood Stromae - L'enfer Diam's - Si c'était le dernier Rema x Selena Gomez - Calm down Louka Kanza - Plus vivant Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Le Jardin d'Émerveille (Parc de la Poudrerie) et le Maquis d'Émerveille (butte Montmartre) ont un « rituel » similaire : le public est accueilli dehors avant d'entrer. Les portes du Jardin sont fermées. Toutefois, elles laissent passer de la musique et des bribes de ce qui se passe à l'intérieur. Ce moment est aussi important que la séance, car il permet aux enfants de rêver, de mûrir le désir d'entrer, ils construisent ainsi un imaginaire. Lorsque les portes s'ouvrent, l'émerveillement est possible parce que les enfants sont habités par des rêves. L'émerveillement est fondamental car c'est ce qui fonde notre relation au monde. Vincent rapporte les mots d'une penseuse de l'écosophie : « Le monde ne tient que par des relations d'amour » ; c'est le souci d'autrui qui fait que les êtres sont liés les uns aux autres. Pour Vincent, notre société contemporaine est régie par une culture de domination éminemment toxique. Il faudrait revenir à ce que nous sommes fondamentalement : des êtres d'amour. Un enfant ne peut pas grandir sans amour. Ce que l'on doit réactiver c'est une culture du soin et de la relation.
durée : 00:02:34 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Bientôt, ce sera une intelligence artificielle, qui présentera la matinale. Vous serez réveillés par ChatGPT. La mauvaise nouvelle, c'est que votre travail aussi aura disparu. La bonne, c'est que vous aurez tout le temps d'écouter la radio. - réalisation : Félicie Faugère
À la fin du XIXᵉ siècle, les États-Unis ont connu une situation monétaire paradoxale : un pays riche… mais à court de petite monnaie. La guerre de Sécession (1861-1865) avait provoqué une pénurie de métaux précieux. Les Américains, inquiets, thésaurisaient leurs pièces d'or et d'argent. Résultat : plus de monnaie pour rendre la monnaie. Pour y remédier, le gouvernement eut une idée étonnante : imprimer des billets fractionnaires, des coupures de papier valant moins d'un dollar.Ces billets, officiellement appelés Fractional Currency, furent émis entre 1862 et 1876 par le Trésor américain. Ils remplaçaient temporairement les pièces métalliques devenues rares. Leur valeur allait de 3 à 50 cents, avec des coupures intermédiaires de 5, 10, 15 et 25 cents. Ils mesuraient à peine quelques centimètres — certains à peine plus grands qu'un timbre postal — et étaient imprimés sur un papier renforcé pour limiter la contrefaçon.L'idée venait du secrétaire au Trésor Salmon P. Chase, qui proposa ces billets pour faciliter le commerce quotidien. Sans eux, acheter un journal, un repas ou un billet de tramway devenait presque impossible. Les premières séries, surnommées Postage Currency, portaient même l'image de timbres-poste, pour rappeler leur petite valeur et encourager la confiance du public.Au fil des années, cinq séries différentes furent imprimées, avec des portraits de figures historiques américaines comme George Washington, Spencer Clark ou William Meredith. Mais leur petite taille et leur fragilité en firent aussi un cauchemar pour les utilisateurs : ils se froissaient, se déchiraient et se perdaient facilement.Lorsque la production de pièces reprit dans les années 1870, les billets fractionnaires furent retirés de la circulation. Mais juridiquement, ils n'ont jamais été démonétisés. Autrement dit, ils ont encore cours légal aujourd'hui — même si leur valeur réelle dépasse largement leur valeur faciale. Un billet de 25 cents peut valoir plusieurs centaines de dollars chez les collectionneurs.Ces billets racontent une page étonnante de l'histoire économique américaine : un moment où le pays dut remplacer le métal par du papier, et où chaque centime comptait. Symbole d'un pragmatisme typiquement américain, ils témoignent aussi de la confiance que les citoyens étaient prêts à accorder à une promesse imprimée : celle du Trésor des États-Unis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:24:39 - La Série fiction - "Lorsque le commissaire Ytterberg chargé de l'enquête m'appela pour me dire qu'ils avaient trouvé un cadavre carbonisé, je décidai de le rejoindre sur le champ à l'institut médico-légal pour essayer d'en savoir plus. "
durée : 00:24:39 - La Série fiction - "Lorsque le commissaire Ytterberg chargé de l'enquête m'appela pour me dire qu'ils avaient trouvé un cadavre carbonisé, je décidai de le rejoindre sur le champ à l'institut médico-légal pour essayer d'en savoir plus. "
C'est un renversement historique. Pour la première fois depuis la Révolution des Œillets de 1974, le Portugal enchaîne les excédents budgétaires. En 2025, son gouvernement prévoit un surplus de 0,3 % du PIB, après un premier record en 2024. Une prouesse rare en Europe, encore plus remarquable quand on sait que Lisbonne compte simultanément augmenter les retraites et alléger la fiscalité.De la crise à la rigueurIl y a quinze ans, le pays était pourtant au bord du gouffre. En 2010, son déficit public atteignait 9 % du PIB. La troïka (FMI, BCE, Commission européenne) imposa alors un plan de sauvetage assorti d'une cure d'austérité radicale : hausse des impôts, privatisations et réduction drastique du nombre de fonctionnaires.Lorsque la gauche revient au pouvoir en 2015, elle maintient la discipline budgétaire tout en la rééquilibrant : taxes sur les plus fortunés, soutien au pouvoir d'achat des ménages modestes et relance de la demande intérieure. Cette combinaison entre rigueur et croissance devient la marque du « modèle portugais ».L'économie redressée par l'attractivitéÀ partir de 2017, le pays vit un véritable « miracle économique ». Les investissements étrangers affluent, séduits par la stabilité retrouvée, les incitations fiscales et un coût du travail parmi les plus bas d'Europe de l'Ouest (1 015 € de salaire minimum, contre 1 802 € en France). Les fonds européens et le boom touristique post-pandémie dopent l'activité. Résultat : la croissance dépasse 2 % par an et le chômage recule vers 6 %.Les entreprises françaises, notamment Somfy ou Decathlon, s'y implantent massivement ; 750 sociétés tricolores emploient aujourd'hui 60 000 personnes. Même les retraités français affluent, profitant d'avantages fiscaux — désormais réduits.Le revers du succèsMais la réussite portugaise a un prix. L'afflux de capitaux et de nouveaux résidents a fait exploser le marché immobilier : +124 % depuis 2015, bien au-delà de la moyenne européenne. Les jeunes Portugais, incapables d'accéder au logement, continuent de partir : un tiers des 15-39 ans vit à l'étranger.Cette tension sociale nourrit aussi la montée du parti d'extrême droite Chega, désormais deuxième force politique du pays.Une leçon pour l'EuropeAvec une dette en baisse (87,8 % du PIB prévue en 2026) et un État qui dépense moins qu'il ne gagne, le Portugal montre qu'une stratégie mêlant discipline et attractivité peut réussir. Mais il rappelle aussi qu'un excédent budgétaire n'est pas toujours synonyme de prospérité partagée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec le Docteur Pascal Lafrogne et Nathalie Gadea
Parmi les grandes figures de la Résistance française, Émilienne Moreau tient une place à part. Son destin fut incroyable parce qu'il traversa deux guerres mondiales, chacune la révélant comme une femme d'exception.L'histoire commence en 1915, pendant la Première Guerre mondiale. Émilienne a seulement 17 ans. Elle vit à Loos-en-Gohelle, près de Lens, une ville occupée par les troupes allemandes. Lorsque les combats éclatent autour de son quartier, elle décide de transformer la maison familiale en poste de secours improvisé. Elle soigne les blessés, abrite des soldats britanniques et, lorsque les Allemands tentent d'entrer, elle n'hésite pas à prendre les armes. À coups de grenades et de fusil, la jeune fille repousse plusieurs assauts, protégeant ainsi les soldats alliés. Son courage impressionne tant qu'elle est décorée par la France, le Royaume-Uni et même par la Russie. À 17 ans, elle devient l'une des héroïnes les plus célèbres de la guerre.Après 1918, Émilienne épouse un officier, fonde une famille et mène une vie plus discrète. Mais son incroyable destin ne s'arrête pas là. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, elle a la quarantaine. Fidèle à son tempérament, elle refuse la soumission. Très vite, elle s'engage dans la Résistance, notamment au sein du mouvement Combat. Elle organise des filières d'évasion, diffuse des tracts clandestins, participe aux réseaux d'information. Arrêtée par la Gestapo, elle échappe de justesse à la déportation, mais continue malgré tout ses activités.Ses actions lui valent d'être à nouveau décorée à la Libération. Devenue figure de proue de la Résistance féminine, elle incarne le courage et la détermination d'une génération qui n'a jamais accepté la tyrannie.Ce qui rend le destin d'Émilienne Moreau si remarquable, c'est sa double carrière héroïque : adolescente téméraire dans les tranchées de 1915, puis résistante aguerrie face aux nazis trente ans plus tard. Peu de figures de l'histoire de France ont ainsi incarné, à deux époques différentes, la même force de caractère et le même engagement.Émilienne Moreau s'éteint en 1971, couverte de décorations, mais son nom reste trop peu connu du grand public. Pourtant, son parcours illustre à la fois le courage individuel, la place des femmes dans les conflits et cette incroyable capacité à se lever deux fois contre l'oppression.En somme, si son destin fut exceptionnel, c'est parce qu'il relie deux guerres mondiales à travers une seule vie, celle d'une femme qui, deux fois, choisit la liberté au prix du danger. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:47 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - La Sécurité sociale fête cette année ses 80 ans. Mais qu'en est-il du coût de la santé ? Lorsque l'idée d'un régime public de soins aux malades et aux personnes âgées émerge, l'une des promesses est celle de la gratuité, pour permettre à chaque citoyen de se soigner.
La peur est partout, et ce n'est pas forcément une mauvaise chose, au contraire ! Dans cet épisode des "Minutes Legend Ladies" j'ai choisi de vous partager 3 clés concrètes pour avancer malgré la peur. Si je réfléchi:
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Même les plus belles histoires d'amitié, d'amour ou les collaborations au travail les plus fructueuses peuvent connaître une fin. Lorsque la séparation est devenue inévitable, et même si cela est difficile, il est indispensable de gérer ce moment pour éviter qu'il n'évolue vers une crise : être patient pour favoriser la reconstruction après cette épreuve génératrice de souffrance et la déstabilisation. Comment expliquer que certaines séparations, même voulues, entraînent une période de crise, de détresse émotionnelle ? Y a-t-il des méthodes de réparation ou de prévention pour mieux vivre une séparation choisie ? Dr Marie-Claude Gavard, médecin psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste à Paris, Auteure de Mais qu'est-ce qui se passe dans ma tête ? chez Marabout Retrouvez l'émission en entier ici : La séparation
Même les plus belles histoires d'amitié, d'amour ou les collaborations au travail les plus fructueuses peuvent connaître une fin. Lorsque la séparation est devenue inévitable, et même si cela est difficile, il est indispensable de gérer ce moment pour éviter qu'il n'évolue vers une crise : être patient pour favoriser la reconstruction après cette épreuve génératrice de souffrance et la déstabilisation. Une rupture amicale fait-elle davantage souffrir qu'une rupture amoureuse ? Comment dire à l'autre qu'on ne l'aime plus ? Comment surmonter cette douleur ? Le dialogue reste-t-il possible ? Dr Marie-Claude Gavard, médecin psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste à Paris. Auteure de Mais qu'est-ce qui se passe dans ma tête ? chez Marabout. Programmation musicale : ► Yebba – Distance ► Amadou & Mariam - Sonfo (feat. Fally Ipupa).
Même les plus belles histoires d'amitié, d'amour ou les collaborations au travail les plus fructueuses peuvent connaître une fin. Lorsque la séparation est devenue inévitable, et même si cela est difficile, il est indispensable de gérer ce moment pour éviter qu'il n'évolue vers une crise : être patient pour favoriser la reconstruction après cette épreuve génératrice de souffrance et la déstabilisation. Une rupture amicale fait-elle davantage souffrir qu'une rupture amoureuse ? Comment dire à l'autre qu'on ne l'aime plus ? Comment surmonter cette douleur ? Le dialogue reste-t-il possible ? Dr Marie-Claude Gavard, médecin psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste à Paris. Auteure de Mais qu'est-ce qui se passe dans ma tête ? chez Marabout. Programmation musicale : ► Yebba – Distance ► Amadou & Mariam - Sonfo (feat. Fally Ipupa).
Lorsque les cheveux apparaissent chez un nourrisson, leur couleur n'est pas toujours définitive. Beaucoup d'enfants naissent blonds ou châtains clairs, puis leurs cheveux s'assombrissent au fil des années. Ce phénomène repose sur la biologie de la pigmentation et sur des changements hormonaux liés à la croissance.La couleur des cheveux est déterminée par la présence et la proportion de deux types de pigments produits par des cellules spécialisées, les mélanocytes. Ces pigments appartiennent à la famille des mélanines. D'un côté, l'eumélanine, de couleur brune à noire ; de l'autre, la phéomélanine, de couleur jaunâtre à rousse. La combinaison et la densité de ces pigments dans la tige du cheveu créent la palette de couleurs capillaires observées dans la population.Chez le nouveau-né, l'activité des mélanocytes est encore relativement faible et instable. La production de mélanine est limitée, ce qui donne souvent des cheveux plus clairs. Avec la croissance, l'organisme connaît une maturation hormonale, notamment par l'augmentation progressive des hormones stéroïdes (comme les androgènes). Ces hormones stimulent la différenciation et l'activité des mélanocytes dans les follicules pileux. Résultat : la production d'eumélanine augmente, ce qui fonce progressivement la couleur des cheveux.Un autre facteur joue un rôle : la densité des pigments déposés dans chaque cheveu. Dans l'enfance, les cheveux contiennent moins de mélanine par unité de volume. Avec l'âge, les mélanocytes deviennent plus efficaces et déposent une quantité plus importante de pigments. La concentration accrue d'eumélanine rend alors la chevelure visiblement plus sombre.La génétique intervient également. Les gènes impliqués dans la régulation de la mélanogenèse (la fabrication de mélanine) ne s'expriment pas de façon constante tout au long de la vie. Certains gènes, comme MC1R (associé à la couleur rousse) ou OCA2 et SLC45A2 (associés à la pigmentation brune et noire), peuvent voir leur activité s'intensifier avec l'âge, influençant directement la teinte des cheveux.Il est aussi intéressant de noter que le même mécanisme se retrouve, inversé, plus tard dans la vie : en vieillissant, les mélanocytes s'épuisent progressivement. Leur nombre diminue et leur capacité à produire de la mélanine s'affaiblit. C'est ce qui entraîne, à l'opposé, l'apparition des cheveux blancs ou gris.En résumé, si les cheveux foncent en grandissant, c'est parce que la maturation hormonale et génétique stimule l'activité des mélanocytes, augmentant la production et la concentration de mélanine, en particulier l'eumélanine. Ce processus naturel, inscrit dans notre développement, explique pourquoi la couleur des cheveux d'un enfant peut évoluer de façon notable jusqu'à l'adolescence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsque l'on parle de couple, on parle d'une véritable transformation dans le mode de vie des personnes. Et en France, selon une étude de l'Institut national des études démographiques, c'est plus de 15 millions de personnes qui ont décidé de partager leur vie avec quelqu'un d'autre. Et parmi les hauts et les bas de cette étape de vie, un sujet revient tout le temps : l'engagement. Souvent, l'un des deux veut emménager avec son ou sa partenaire, se marier, avoir des enfants et l'autre pas. C'est pour cela que l'engagement est source de conflit au sein des couples. Pour certains, la peur de l'engagement n'est rien d'autre qu'une manière de gagner du temps. Pour d'autres, c'est une véritable peur panique qui les inonde. On appelle cette peur la gamophobie. Ça vient d'où la gamophobie ? Qui est davantage concerné par la gamophobie ? Comment améliorer la situation ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : juin 2024. À écouter aussi : Sommes-nous plus amoureux lorsqu'il fait froid ? Le “célicouple” serait-il la clé d'une relation saine ? La météo a-t-elle vraiment un impact sur notre moral ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Lorsque l'on évoque Samson, c'est immédiatement Dalila qui vient à l'esprit. Mais l'histoire de Samson ne se résume pas à la luxure et au manque de sagesse d'un homme fort de la Bible. Il s'agit aussi des dangers du manque de repos. Écoutez Joseph Prince partager les révélations de cette...
En RDC, à la frontière avec la Zambie, environ 700 femmes de Kasumbalesa assurent le transport manuel des marchandises des petits commerçants. On les appelle les femmes « wowo ». Si leur travail est vital pour l'économie locale, il se fait dans la précarité et sous la menace permanente de violences. De notre correspondante de retour de Kasumbalesa, Dès le matin, les femmes « wowo », chargées de sacs de farine, de packs de biscuits, de lots de boissons sucrées pesant parfois de plus de 30 kilos, sont dans le couloir piétonnier de Kasumbalesa et dans la zone neutre. Un sac sur sa tête, Anto vient de braver les différentes barrières du couloir : « Il y a trois barrières. À la sortie de la Zambie, je paye 500 francs congolais. Au couloir, je donne 1 000 francs congolais et un peu plus loin, je débourse encore 1 000 francs congolais. Une fois en dehors du couloir, d'autres agents des services publics nous attendent. Des fois, je négocie avec eux et ils me laissent passer. » Des attouchements et des humiliations Au-delà de ces tracasseries, certaines femmes subissent des violences verbales de la part des agents publics. Jacquie, jeune femme veuve, rencontrée à la sortie du couloir piétonnier, témoigne : « On m'insulte souvent. Ces agents me disent. Pourquoi es-tu ici ? Où est ton mari ? Est-il incapable de te nourrir ? Bon, je n'en ai rien à faire, on supporte parce qu'ils ne connaissent pas ma situation. » D'autres subissent même des agressions sexuelles, déclare Régine Mbuyi, une autre femme « wowo » : « Lorsqu'un agent m'interpelle parfois, il me demande des faveurs sexuelles pour laisser passer la marchandise. Il arrive également que pendant la fouille, ces agents se permettent des attouchements jusque sur les parties intimes. C'est humiliant… » Les femmes « wowo » de Kasumbalesa n'ont aucune protection sociale ni de recours légal. L'Association des femmes actives dans le commerce transfrontalier (AFACT) dénonce une situation alarmante. Solange Masengo est la présidente : « Dans la zone de la Comesa, le Marché commun de l'Afrique orientale et australe, nous voyons les femmes assurer le transport transfrontalier sans problème. Mais ici, chez nous, ces femmes discriminées, elles sont chassées. Il y a des filles qui ont été humiliées et déshabillées, et nous avons des preuves. On a aussi des femmes qui ont été fouettées publiquement. Lorsque l'association veut intervenir, on nous demande de laisser la situation comme ça. Pourquoi la femme ne peut pas faire un travail de son choix ? » Pour l'heure, nous n'avons pas réussi à avoir la réaction du maire de Kasumbalesa et même du sous-directeur de la douane. Les femmes « wowo » quant à elles, continuent de porter le commerce frontalier sur leurs épaules malgré la fatigue et les humiliations. À lire aussiFemmes «wowo», ces forces invisibles du commerce transfrontalier entre la RDC et la Zambie [1/2]
Ecoutez Ça va beaucoup mieux avec Jimmy Mohamed du 26 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On dit parfois que la vie commence par une étincelle. Cette image poétique correspond en réalité à un phénomène scientifique bien réel, observé chez plusieurs mammifères, dont l'être humain : lors de la fécondation, l'ovocyte libère une minuscule « explosion » d'ions zinc, produisant une réaction qui s'apparente à un flash lumineux.Tout commence au moment où le spermatozoïde parvient à pénétrer l'ovocyte. Ce contact déclenche une série d'événements biochimiques destinés à activer l'œuf et à lancer le développement embryonnaire. L'un des plus spectaculaires est la libération massive d'ions zinc. Dans l'ovocyte, le zinc est stocké dans de petites vésicules situées juste sous la membrane. Lorsque la fécondation survient, ces vésicules s'ouvrent et projettent leur contenu vers l'extérieur. Cette éjection rapide, combinée aux interactions avec d'autres molécules environnantes, crée une réaction d'oxydoréduction extrêmement brève, qui émet une minuscule étincelle.Ce phénomène a été mis en évidence grâce à des techniques d'imagerie très sensibles, capables de détecter le signal lumineux associé à cette libération de zinc. À l'œil nu, il n'est pas visible : il s'agit d'un flash biochimique, mesurable uniquement en laboratoire. Pourtant, il revêt une grande importance symbolique et biologique.D'abord, il marque l'instant précis où l'ovocyte passe du statut de cellule « en attente » à celui d'embryon en devenir. L'étincelle de zinc signale que l'activation cellulaire a réussi, et qu'un programme de divisions et de différenciations s'apprête à se dérouler.Ensuite, cette réaction joue un rôle protecteur. La libération de zinc contribue à modifier la membrane de l'ovocyte, empêchant d'autres spermatozoïdes de pénétrer. Sans ce mécanisme, plusieurs gamètes pourraient féconder le même ovocyte, conduisant à des anomalies génétiques graves.Enfin, les chercheurs pensent que l'intensité du flash pourrait renseigner sur la « qualité » de l'embryon. Certains travaux ont montré que les ovocytes produisant les étincelles les plus fortes avaient davantage de chances de se développer correctement. Cela ouvre la voie à des applications en médecine reproductive, comme le choix des embryons les plus viables lors d'une fécondation in vitro.En résumé, l'étincelle qui accompagne la fécondation n'est pas une métaphore : c'est une réaction biochimique réelle, liée à la libération d'ions zinc par l'ovocyte. Invisible à l'œil humain, mais mesurable, elle symbolise à la perfection le passage du néant biologique à la vie en devenir. Une minuscule étincelle qui, littéralement, marque le commencement de notre existence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le soleil, on le redoute souvent pour ses effets néfastes : coups de soleil, vieillissement de la peau, voire cancers cutanés en cas d'abus. Mais s'exposer modérément à la lumière solaire est en réalité essentiel pour notre santé. Et ce, pour plusieurs raisons précises.La première concerne la vitamine D. Lorsque notre peau est exposée aux rayons ultraviolets B (les fameux UVB), elle déclenche une réaction chimique qui aboutit à la synthèse de cette vitamine indispensable. La vitamine D joue un rôle clé dans la fixation du calcium sur les os, prévenant ainsi l'ostéoporose. Elle participe aussi au bon fonctionnement du système immunitaire, à la santé musculaire et même à la régulation de l'humeur. On estime qu'une quinzaine de minutes d'exposition quotidienne des bras et du visage, en dehors des heures de fort ensoleillement, suffit généralement à couvrir nos besoins.Deuxième effet bénéfique : la lumière du soleil influence directement notre horloge biologique. Elle régule la sécrétion de mélatonine, l'hormone du sommeil. En d'autres termes, s'exposer à la lumière naturelle le matin ou en journée aide notre organisme à rester synchronisé avec le cycle jour-nuit, favorisant un sommeil réparateur et une meilleure vigilance dans la journée. C'est pourquoi le manque de lumière hivernal peut provoquer des troubles du sommeil ou une fatigue persistante.Troisième point : l'impact sur l'humeur. La lumière stimule la production de sérotonine, parfois surnommée « hormone du bonheur ». C'est un neurotransmetteur qui améliore le moral et agit comme un antidépresseur naturel. On comprend ainsi pourquoi, dans certaines régions peu ensoleillées, on observe plus de dépressions saisonnières en hiver.Enfin, plusieurs recherches suggèrent que l'exposition solaire, à petites doses, pourrait contribuer à réduire certains risques cardiovasculaires en dilatant légèrement les vaisseaux sanguins, ce qui fait baisser la tension artérielle.La bonne dose de soleil ? En moyenne, 15 minutes par jour, bras et visage découverts, suffisent pour la plupart d'entre nous. Si la peau est plus foncée, on vise plutôt 30 minutes. Et on évite toujours le créneau dangereux de 12h à 16h. L'hiver, sous nos latitudes, les UVB sont trop faibles : dans ce cas, la vitamine D vient surtout de l'alimentation… ou d'une supplémentation si nécessaire. En résumé, le soleil est un véritable allié santé… à condition de le consommer comme un médicament : à petite dose, régulièrement, et jamais en excès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bien traiter l'environnement dans les médias, c'est le titre d'un livre publié en France à destination des journalistes. Car si les enjeux écologiques prennent davantage de place dans l'actualité qu'il y a quelques années, il reste encore du travail. L'atelier des médias reçoit les deux auteurs de ce manuel pour faire le point et trouver des pistes pour mieux informer sur ces questions qui nous concernent toutes et tous. Béatrice Héraud et Valéry Laramée de Tannenberg, co-auteurs de Bien traiter l'environnement dans les médias, paru en juillet 2025 chez ÉdiSens, dressent un bilan mitigé du traitement de l'urgence écologique par les rédactions. Ce qu'ils qualifient de « défi principal du XXIe siècle » est largement « sous-traité et maltraité par les médias ». Un traitement « extrêmement inégal » et hors sol Pour Béatrice Héraud, journaliste spécialisée sur ces questions depuis quinze ans, le traitement de l'environnement est « extrêmement inégal selon les supports ». Elle observe que lors des débats politiques, en particulier durant les campagnes électorales, il y a « extrêmement peu de questions sur l'environnement ». Lorsque ces sujets sont abordés, c'est presque « quasiment exclusivement sous le prisme de l'énergie ». Valéry Laramée de Tannenberg, qui entre autres casquettes est président de l'Association des journalistes de l'environnement (AJE), note que, malgré une augmentation du nombre de sujets, « on a sacrifié la qualité ». Il insiste sur la nécessité que tous les journalistes se saisissent des enjeux écologiques, au-delà des rubriques spécialisées. Par exemple, il qualifie d' « hors sol » les journalistes économiques qui n'interrogent pas les patrons sur l'impact climatique de leurs activités. La peur d'être considéré comme militant et la complexité scientifique L'un des freins majeurs est le manque de formation. Valéry Laramée de Tannenberg rappelle que l'écologie « c'est de la biologie, c'est de la physique, c'est de la thermodynamique, c'est plein de choses très compliquées », ce qui nécessite de s'y plonger « pleinement et de façon ardue » afin de créer un socle de compétences commun. Béatrice Héraud confirme que la difficulté principale soulevée par les professionnels qu'elle rencontre lors des formations qu'elle dispense, c'est la crainte « d'apparaître comme militant ». Or, comme le rappelle Steven Jambot, le paradoxe est que l'« on se retrouve à être accusé d'être militant alors même que l'on est du côté de la science ». Face à l'écoanxiété – qui touche aussi les journalistes –, Béatrice Héraud suggère que les médias proposent des sujets « plus orientés solution », permettant aux journalistes de « sortir la tête de l'eau ». Valéry Laramée de Tannenberg cite en exemples deux quotidiens britanniques, le Financial Times et le Guardian, qui considèrent le climat comme un sujet transversal, devant « être traité par tout le monde ». Il conclut que la défense de l'environnement est « un projet de société » qui doit être porté par l'ensemble des composantes du débat public, dont les médias.
Lorsque l'on observe un singe sautant de branche en branche ou un chien remuant joyeusement l'arrière-train, une question s'impose : pourquoi nous, humains, avons-nous perdu la queue, alors qu'elle reste si utile chez beaucoup d'animaux ? La réponse n'est pas seulement une curiosité anatomique : elle raconte une partie de notre histoire évolutive.Une relique dans notre corpsChez l'embryon humain, une petite queue apparaît bel et bien. Vers la quatrième semaine de développement, un bourgeon caudal se forme, constitué de plusieurs vertèbres. Mais très vite, ce prolongement régresse et disparaît presque complètement. À la naissance, il ne reste qu'un vestige : le coccyx, situé tout en bas de la colonne vertébrale. Comme le souligne Jean-François Bodart, professeur de biologie cellulaire et du développement à l'université de Lille, « le coccyx est un témoin discret mais indiscutable de notre passé : il atteste que nous descendons bien d'ancêtres pourvus d'une queue ».Une question d'évolutionLa queue a longtemps joué un rôle majeur dans l'équilibre et la locomotion de nos ancêtres. Mais à partir du moment où les hominidés ont adopté une posture bipède, il y a environ 20 millions d'années, son utilité a progressivement disparu. En marchant debout, les humains ont trouvé un nouvel équilibre centré sur le bassin. « La sélection naturelle n'a pas conservé la queue chez nos ancêtres car elle ne représentait plus un avantage fonctionnel », explique Jean-François Bodart.Quand la génétique s'en mêleRécemment, les chercheurs ont identifié des mutations génétiques qui auraient contribué à cette perte. Un gène appelé TBXT (ou T-box transcription factor T) est particulièrement suspecté. Présent chez de nombreux vertébrés, il joue un rôle clé dans la formation de la colonne et du bourgeon caudal. Des variations dans son expression auraient pu conduire, chez les primates supérieurs, à une régression de la queue. Pour Bodart, « il ne s'agit pas d'un événement unique, mais d'un processus progressif au cours duquel plusieurs modifications génétiques se sont accumulées ».Une fonction remplacéeSans queue, avons-nous perdu quelque chose ? Pas vraiment. Le coccyx, loin d'être inutile, sert de point d'ancrage à plusieurs muscles et ligaments essentiels pour la posture assise et la continence. En un sens, il s'agit d'une transformation plutôt qu'une disparition. « L'évolution recycle en permanence ce qui existe déjà, rappelle Bodart. Le coccyx est devenu une pièce de charpente interne adaptée à notre mode de vie bipède. »Une histoire d'adaptationEn définitive, si nous n'avons plus de queue, c'est parce que nous n'en avions plus besoin. Notre évolution a privilégié la station debout et la libération des mains, au détriment d'un appendice devenu superflu. Ce petit vestige osseux que nous sentons parfois en tombant sur les fesses est la preuve silencieuse de millions d'années d'adaptations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On imagine souvent les arbres des villes comme fragiles, souffrant de la pollution, du manque d'espace ou de l'asphalte qui les entoure. Pourtant, une découverte récente menée par un chercheur québécois vient bousculer cette idée reçue. En étudiant la résistance des érables à Montréal, il a constaté que ceux plantés le long des rues semblaient… mieux résister à la sécheresse que leurs congénères installés dans les parcs et espaces verts. Une conclusion pour le moins surprenante, mais qui s'explique par des mécanismes biologiques subtils.L'expérience montréalaiseL'objectif de l'étude était clair : comprendre comment les arbres réagissent aux épisodes de sécheresse, qui se multiplient avec le réchauffement climatique. Pour cela, le chercheur a comparé les érables qui bordent les rues de Montréal avec ceux des grands espaces verts de la ville. En mesurant différents paramètres physiologiques, comme l'ouverture des stomates (ces minuscules pores qui régulent l'entrée et la sortie de l'air et de l'eau), il a observé une différence notable entre les deux groupes.Le paradoxe des arbres de rueLes résultats ont montré que les arbres urbains, pourtant soumis à un environnement a priori plus hostile — chaleur accrue, sols compactés, pollution —, développaient une meilleure tolérance à la sécheresse. Comment est-ce possible ? L'explication réside dans un phénomène d'adaptation : exposés en permanence à des conditions difficiles, ces arbres finissent par “entraîner” leur physiologie pour mieux gérer le stress hydrique.Une gestion plus stricte de l'eauConcrètement, les érables de rue ont appris à fermer plus rapidement leurs stomates pour éviter la perte d'eau, et à optimiser leur système racinaire pour puiser l'humidité disponible. Cette stratégie leur permet de survivre plus facilement aux périodes de manque d'eau. À l'inverse, les arbres des parcs, qui bénéficient d'un sol plus favorable et d'une relative abondance en eau, ne développent pas les mêmes mécanismes de défense. Lorsque survient une sécheresse, ils y sont paradoxalement plus vulnérables.Des leçons pour l'avenirCette découverte n'est pas qu'une curiosité scientifique : elle apporte des enseignements précieux pour l'aménagement urbain. Elle montre que les arbres ne sont pas seulement des victimes passives de la ville, mais qu'ils peuvent s'y adapter de manière surprenante. À l'heure où les épisodes de chaleur et de sécheresse s'intensifient, comprendre ces mécanismes d'adaptation pourrait aider les urbanistes à mieux choisir les espèces à planter, ou à développer des techniques favorisant la résilience des espaces verts.Une vision renouvelée des arbres urbainsAu final, cette étude québécoise rappelle que les arbres des villes ne sont pas que des décorations de trottoir : ce sont de véritables athlètes de la survie, capables de transformer les contraintes en avantages adaptatifs. Loin d'être condamnés, ils pourraient bien devenir nos alliés les plus résistants face aux défis climatiques à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsque l'on pense à la Révolution d'Octobre 1917, on imagine d'abord la prise du pouvoir par les bolcheviks, la chute du tsar et les bouleversements politiques. Mais un autre champ de bataille a émergé à cette époque : celui de la vie intime. Et certains en sont venus à se demander si, dans cette Russie révolutionnaire, le polyamour avait été encouragé.Au lendemain de la révolution, les bolcheviks veulent détruire la vieille société « bourgeoise », et avec elle ses institutions jugées oppressives. La famille traditionnelle, fondée sur le mariage religieux et la fidélité, est perçue comme un outil de domination. En 1918, un nouveau code du mariage est adopté : divorce facilité, unions civiles reconnues, égalité accrue entre hommes et femmes. C'est une véritable révolution des mœurs.Dans ce contexte, des figures comme Alexandra Kollontaï, commissaire du peuple à l'Assistance publique et ardente féministe, défendent l'idée d'un amour libéré. Selon elle, les relations amoureuses et sexuelles ne devraient pas être enfermées dans les contraintes du mariage, mais vécues librement, « comme on boit un verre d'eau » disait-elle. Son discours, très radical pour l'époque, valorise des unions multiples, successives, choisies selon le désir, ce qui ressemble fortement à une forme de polyamour.Pendant quelques années, cette libéralisation suscite un climat d'expérimentation. Les jeunes urbains s'essayent à l'« amour libre », les divorces explosent, les couples se forment et se défont rapidement. Dans la presse et les cercles militants, on débat de la fin de la monogamie. On pourrait croire que l'État soviétique encourage ce mouvement. Mais en réalité, il s'agit surtout d'un courant intellectuel et social, pas d'une politique officielle.Très vite, les autorités comprennent que cette effervescence a un coût. La multiplication des divorces et des séparations entraîne une hausse dramatique du nombre d'enfants abandonnés. Les familles deviennent instables, la société désorientée. Dès le milieu des années 1920, le pouvoir cherche à rétablir l'ordre. Puis, dans les années 1930, avec Staline, le virage est brutal : la famille traditionnelle est réhabilitée, le mariage glorifié, la fidélité encouragée. L'État a désormais besoin de stabilité sociale et de natalité forte.En résumé, dans les premières années après 1917, le polyamour a bien été discuté, théorisé et parfois pratiqué, surtout sous l'influence de Kollontaï. Mais il n'a jamais été officiellement promu par l'URSS. La révolution sexuelle des débuts s'est rapidement heurtée au retour du conservatisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsque l'on pense à la Révolution d'Octobre 1917, on imagine d'abord la prise du pouvoir par les bolcheviks, la chute du tsar et les bouleversements politiques. Mais un autre champ de bataille a émergé à cette époque : celui de la vie intime. Et certains en sont venus à se demander si, dans cette Russie révolutionnaire, le polyamour avait été encouragé.Au lendemain de la révolution, les bolcheviks veulent détruire la vieille société « bourgeoise », et avec elle ses institutions jugées oppressives. La famille traditionnelle, fondée sur le mariage religieux et la fidélité, est perçue comme un outil de domination. En 1918, un nouveau code du mariage est adopté : divorce facilité, unions civiles reconnues, égalité accrue entre hommes et femmes. C'est une véritable révolution des mœurs.Dans ce contexte, des figures comme Alexandra Kollontaï, commissaire du peuple à l'Assistance publique et ardente féministe, défendent l'idée d'un amour libéré. Selon elle, les relations amoureuses et sexuelles ne devraient pas être enfermées dans les contraintes du mariage, mais vécues librement, « comme on boit un verre d'eau » disait-elle. Son discours, très radical pour l'époque, valorise des unions multiples, successives, choisies selon le désir, ce qui ressemble fortement à une forme de polyamour.Pendant quelques années, cette libéralisation suscite un climat d'expérimentation. Les jeunes urbains s'essayent à l'« amour libre », les divorces explosent, les couples se forment et se défont rapidement. Dans la presse et les cercles militants, on débat de la fin de la monogamie. On pourrait croire que l'État soviétique encourage ce mouvement. Mais en réalité, il s'agit surtout d'un courant intellectuel et social, pas d'une politique officielle.Très vite, les autorités comprennent que cette effervescence a un coût. La multiplication des divorces et des séparations entraîne une hausse dramatique du nombre d'enfants abandonnés. Les familles deviennent instables, la société désorientée. Dès le milieu des années 1920, le pouvoir cherche à rétablir l'ordre. Puis, dans les années 1930, avec Staline, le virage est brutal : la famille traditionnelle est réhabilitée, le mariage glorifié, la fidélité encouragée. L'État a désormais besoin de stabilité sociale et de natalité forte.En résumé, dans les premières années après 1917, le polyamour a bien été discuté, théorisé et parfois pratiqué, surtout sous l'influence de Kollontaï. Mais il n'a jamais été officiellement promu par l'URSS. La révolution sexuelle des débuts s'est rapidement heurtée au retour du conservatisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une question que beaucoup se posent : quand une pile “s'use”, devient-elle plus légère ? Intuitivement, on pourrait croire que oui, puisque l'énergie qu'elle contenait a été “consommée”. Mais la réponse est surprenante : non, une pile vide ne pèse pas moins lourd qu'une pile neuve.Pour comprendre pourquoi, il faut rappeler comment fonctionne une pile. Une pile n'est pas un petit réservoir d'énergie comme une gourde qu'on vide. C'est en réalité un système chimique. À l'intérieur, deux électrodes — une anode et une cathode — baignent dans un électrolyte. Lorsque vous branchez la pile à un circuit, des réactions chimiques se produisent : des électrons circulent de l'anode vers la cathode à travers le circuit, et c'est ce flux qui alimente vos appareils.Ces réactions ne font pas “disparaître” de la matière. Elles transforment simplement certains composés chimiques en d'autres. Par exemple, dans une pile alcaline classique, le zinc de l'anode se transforme progressivement en oxyde de zinc, tandis que le dioxyde de manganèse de la cathode se réduit. Résultat : la pile perd sa capacité à fournir du courant, mais la masse totale des substances reste la même. Rien ne s'évapore, rien ne s'échappe.Et l'énergie consommée ? Là encore, elle ne “pèse” pas. L'énergie qui alimente votre télécommande ou votre lampe de poche correspond au mouvement d'électrons, à des transformations chimiques, mais pas à une perte de masse mesurable.En théorie, la fameuse équation d'Einstein, E = mc², nous dit que l'énergie et la masse sont équivalentes. Donc, si une pile délivre de l'énergie, elle perd effectivement une infime fraction de sa masse. Mais cette perte est tellement minuscule qu'elle est impossible à mesurer avec une balance. Pour vous donner un ordre d'idée : vider complètement une pile AA libère environ 10 000 joules d'énergie. Selon E = mc², cela correspond à une perte de masse de l'ordre de 10⁻¹³ kilogramme, soit un milliardième de milliardième de gramme. Autrement dit : rien du tout à notre échelle.En résumé : une pile “vide” ne pèse pas moins lourd qu'une pile neuve. Elle a simplement changé sa chimie interne, rendant la réaction électrique impossible. Sa masse reste la même, sauf pour une perte infinitésimale, théorique, liée à l'équivalence masse-énergie, mais qui n'a aucune importance pratique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Régente, Irène gouverne l'empire de Byzance pour le compte de son fils Constantin VI. Lorsque celui-ci atteint la majorité, elle affiche son intention de se maintenir au pouvoir et de régner sans partage, ce qui provoquera la rébellion d'une partie de l'armée. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Comme chaque été, l'équipe du Coin du Crime prend un petit mois de pause pour recharger les batteries et vous préparer une rentrée encore plus riche en histoires captivantes.On part en vacances juste après l'épisode de ce dimanche, et on se retrouve le 15 septembre.Mais… pas de panique ! Pendant ce mois d'août, vous pourrez découvrir nos épisodes les plus marquants, les plus écoutés, les plus aimés… Bref, de quoi patienter sans trop sentir le temps passer."Vilnius, été 2003. Dans une chambre d'hôtel lituanienne, une actrice française adorée du public s'effondre, inconsciente. Quelques heures plus tôt, elle échangeait encore des mots passionnés et tendus avec son compagnon, une figure sulfureuse du rock français. Lorsque les secours arrivent, il est trop tard : Marie Trintignant ne se réveillera jamais. Le scandale éclate : derrière les projecteurs, se cache un drame intime, brutal… et irrémédiable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.