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Dans l'épisode de la semaine dernière, nous avons parlé des problèmes que vous n'avez plus, des problèmes résolus. Dans l'épisode de cette semaine, je partage avec vous comment résoudre les problèmes que vous avez encore. Ceux qui sont avec vous depuis des années et desquels vous n'arrivez pas à vous dépêtrer. Écoutez l'épisode 276 pour :
durée : 00:19:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Roland Dorgelès, écrivain, amoureux passionné de Montmartre, initiateur en 1910 du canular mettant en scène l'âne Lolo (peintre du "Couché de soleil sur l'Adriatique") racontait, en 1966, ses souvenirs, en 6 épisodes. Diffusion du 2ème volet. L 5 octobre 1966, dans le deuxième volet d'une série de six entretiens diffusés sur France Culture, Roland Dorgelès racontait à Jacques Meyer sa vie, son oeuvre, ses souvenirs, notamment de Montmartre. * J'ai passionnément aimé Montmartre et je plains ceux qui ne l'ont pas connu à la belle époque. C'était véritablement un village, ce n'était pas du tout un quartier de Paris, ce n'était pas non plus un faux village folklorique installé pour les touristes, c'était vraiment un village qui était oublié là, on ne sait pourquoi, sans doute parce que Haussmann n'avait pas eu le courage de monter la côte. J'ai l'impression que c'est mon pays natal. Il se souvenait de sa première vision de Montmartre : J'étais émerveillé je découvrais un village comme je n'en ai jamais vu d'aussi parfait, avec ses moulins, (...) il y avait des tonnelles, des chants d'oiseau on était transporté dans un autre monde, un siècle en arrière. Devant le Sacré Coeur j'ai vu faucher les foins ! Ecouter le 1er épisode, le 3ème, le 4ème, le 5ème, le 6ème. Par Jacques Meyer Entretiens avec Roland Dorgelès 2/6 (1ère diffusion : 05/10/1966) Indexation web : Sandrine England, Documentation Sonore de Radio France Archive Ina-Radio France
Pour s'abonner, rien de plus simple, le lien est juste là : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Histoire du tourisme - #3 Dans le dernier tiers du XVIIIe siècle, de nouvelles manières de voyager se mettent en place. Malgré l'image d'un pays en pleine décadence, autant politique que culturelle, l'Italie continue d'attirer de nombreux visiteurs. Ceux-ci sont, à partir des années 1760, nettement plus nombreux qu'auparavant. Et pour cause : aux jeunes gens de l'élite se joignent les rejetons de la bourgeoisie, les artistes, les poètes, les militaires et les scientifiques. Cela en fait du monde sur les routes de la péninsule italienne ! L'Italie demeure une étape de prédilection du Grand Tour, musée, terre des prêtres et des arts. A défaut de contrée lointaine et inconnue restant à découvrir, les archéologues amateurs et les naturalistes trouvent en Italie un formidable terrain d'observation. Car tout le monde ne vient pas découvrir la même Italie : tandis que les artistes et les poètes viennent chercher la patrie des Romains, de Virgile et de Dante, les scientifiques leur préfèrent une Italie physique, matérielle, avec ses rochers, ses rivières et ses plantes. A une terre idéalisée, faite de clichés et de préjugés, s'oppose une terre concrète, véritable, à la richesse insoupçonnée. Autre duel : celui qui voit s'affronter l'Italie antique, celle des Romains, et l'Italie contemporaine, celle d'une multitude de royaumes et de peuples, pleinement tournés vers l'avenir, et aspirant à un pays uni. Toutefois, un changement d'attitude s'opère chez les voyageurs de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Ils se montrent beaucoup plus intéressés par les paysages naturels, et commencent à s'attarder dans les endroits qui n'ont pas encore été domestiqués par l'homme. Le voyage se spécialise : il ne s'agit plus uniquement d'une expédition à but éducatif, il se transforme en une véritable enquête, à la fois naturaliste, économique et historique, caractéristique de l'époque des Lumières. Les guides aussi évoluent. On passe d'un savoir encyclopédique, très dense et plutôt assommant, à une approche brève et globale des lieux visités. C'est que, maintenant, le visiteur ne passe plus deux ans en Italie, mais seulement deux ou trois mois : c'est court pour tout voir ! Alors, on se hâte et on n'accorde plus qu'un regard furtif à ce qu'il y a tout autour de soi. Ces déambulations fournissent les bases du tourisme moderne.
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Mises à l'écart depuis trop longtemps, les communautés noires, indigènes et à faibles revenus sont aujourd'hui les plus vulnérables face aux événements climatiques. Ceux qui souffrent le plus de l'injustice, de la pauvreté et de la violence sont aussi ceux qui pourraient être les plus impactés par les changements à venir. Comment concevoir des politiques environnementales justes et inclusives ? Comment intégrer l'expérience de l'ensemble des populations aux prises de décisions ?[Ce podcast a été produit en partenariat avec l'Ambassade des États-Unis d'Amérique en France]Intervenant·e·s :Charles Lee, conseiller au bureau de la justice environnementale de l'EPA (Agence américaine de protection de l'environnement)Matthew Tejada, directeur du bureau de la justice environnementale de l'EPA (Agence américaine de protection de l'environnement)Nancy Fraser, professeur à la New School for Social Research de New YorkCRÉDITS : Adapt or What? est un podcast Binge Audio, un hors-série Programme B produit en partenariat avec l'Ambassade des États-Unis d'Amérique en France. Présenté par Thomas Rozec. Prise de son et réalisation : Quentin Bresson. Production et édition : Albane Fily, Lorraine Besse et Charlotte Baix. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon. Communication : Jeanne Longhini et Lise Niederkorn. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'hydromel est une boisson historique et frappée d'un imaginaire collectif fort, un peu comme la cervoise ou le sanglier à la broche. Mais qu'est ce que c'est exactement, de l'hydromel ? Ceux qui pensent que c'est une boisson alcoolisée à base de miel ont raison.On se souvient tous que pour avoir de l'alcool, il faut du sucre. Et bien, dans ce cas, le sucre qui permettra de faire cette fermentation alcoolique vient du miel. A ce miel vient s'ajouter de l'eau et des levures, présentes naturellement dans les ingrédients ou ajoutées artificiellement suivant les recettes et les terroirs. Hydromel a d'ailleurs une étymologie assez transparente. Hydro, qui veut dire l'eau, comme dans hydrophobe ou hydratation et meli, qui veut dire miel comme dans des fleurs mellifère ou encore melliflu, qui est l'adjectif se rapportant au miel est sans doute un de mes mots préférés. Donc le mot est en même temps sa recette, c'est très satisfaisant. L'hydromel est une boisson fermentée et est un des tous premiers alcools fabriqués par l'homme. On en a retrouvé des traces datant de 5000 à 7000 ans avant notre ère, difficile d'être ultra précis. D'autant que certains historiens pensent qu'il est né il y a 20 000 à 40 000 ans lorsque les tribus buvaient le liquide créé par les abeilles qui ont élu domicile dans des troncs d'arbres évidés. La boissons est si vieille qu'on en retrouve partout historiquement car elle a voyagé dans tout le monde antique, de la Chine à l'Espagne, de la Scandinavie à l'Egypte. Au niveau du goût, le nom peut laisser supposer une boisson sucrée comme un soda mais au palais, l'hydromel ressemble plus à du vin doux genre monbazillac. L'hydromel peut être extra brut, doux, sec, exactement comme le pinard. Il existe aussi des hydromels pétillants, comme le vin mousseux et des hydromels aux fruits, comme les vins de fruits. A déguster frais à l'apéritif avec de la charcuterie, du fromage ou des huîtres afin que le côté doux de la boisson complimente le côté salin de la nourriture. L'hydromel peut aussi se déguster en digestif. Après la cervoise et l'hydromel, nous devons parler de l'hypocras, moins connue aujourd'hui mais très présente dans notre histoire, mais ça, c'est pour une autre fois. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le moins qu'on puisse dire est qu'il y a un décalage visuel entre ce que vous allez manger et ce que vous pensiez avoir commandé. Parceque lorsque l'on voit la publicité ou l'image de présentation, tout est parfait. La salade croquante et fraîche, maculée de micro gouttelettes d'eau. Une viande grillée à la perfection. La sauce, parfaitement répartie et qui ne relâche pas d'huile à cause de la chaleur, même l'angle du coin de fromage est sixtinien. Alors, on ne va pas tirer sur l'ambulance, ce qu'on reçoit dans la boîte reste correcte, mais le burger de la photo, lui, est juste parfait. Comment expliquer ce passage direct entre le paradis et la réalité quotidienne ? Ceux qui diront burger en plastique n'auront pas tort mais n'auront pas non plus raison. Lorsqu'on veut vendre un produit, on se veut de le rendre le plus attractif possible. Si vous revendez votre voiture, vous allez la nettoyer. Si vous lancez une campagne marketing pour vendre des sauces en bocal, par exemple, vous allez allécher le client en montrant votre sauce dans une mise en scène appétissante. Et ici je parle du visuel, mais un autre profil de client sera peut-être plus séduit par la composition ou les différents label de qualité, comme du bio, empreinte carbone neutre ou autre. C'est donc ça l'idée derrière cette imagerie parfaite, on met un produit en valeur pour vous donner envie de l'acheter. On pourrait débattre des semaines sur la valeur morale. Certains diront que ça nous rend superficiels, d'autres disent que c'est parce que nous sommes superficiels que ça marche aussi bien. Alors le titre pointait les burgers, mais absolument tout ce qui se vend passe par ce filtre. Chocolat, yaourt sont en tête de ce cliché mais pas que, basiquement tout ce qui se mange, en fait, tout ce qui se vend passe par ce filtre. Et ne pensez pas en être immunisé. Car c'est pas parce que vous êtes résistant à la trend façon tictoc, diamants, Dubaï que vous n'allez pas succomber à une publicité plus axée famille, rando, nature. Ce n'est qu'une question de ciblage. Voilà donc le pourquoi. La semaine prochaine, nous allons parler du comment et je vous livrerai quelques trucs et astuces pour rendre votre nourriture plus sexy à l'image. La vraie question est pourquoi la plupart des publicités montrent de la nourriture qui vole ou qui tombe au ralenti sur des aplats de couleurs pastel. Personnellement, la nourriture qui, même au ralenti, est tombée au sol, ben je la jette. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour découvrir l'épisode en entier tapez " #308 - Martin Solveig - Alma Studio - Faire danser les foules et émerveiller les enfants : la double vie d'un DJ superstar " sur votre plateforme d'écoute.
durée : 00:30:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Eddie Constantine : "Je bois 240 whiskies par film, les coups qu'on donne c'est déjà fatiguant, mais ceux qu'on reçoit... 50, 60 par bobine ça compte à la fin de la journée"
durée : 00:15:06 - Retraites : Emmanuel Macron défend sa réforme auprès de "ceux qui travaillent tôt"
A l'exception des années 1990, le Viêt Nam n'aura jamais véritablement connu la paix durant la seconde moitié du XXe siècle. Les guerres successives ont causé des millions de victimes et la douleur a été telle qu'on parle d'une culture née de la mémoire de la guerre. Aujourd'hui, la République socialiste du Viêt Nam fait tout pour donner une autre image du pays en s'affirmant, avec un certain succès, comme puissance régionale et en souhaitant jouer un rôle pacificateur. Laurent Huguenin-Elie reçoit Benoît de Tréglodé, historien, directeur de recherche à l'IRSEM, (Institut de recherche stratégique de l'École militaire en France), auteur de "Vietnamiens - Lignes de vie d'un peuple", (Ateliers Henry Dougier, 2021) et de "Histoire du Viêt Nam de la colonisation à nos jours", publié aux Editions de la Sorbonne sous sa direction. Photo: enfants à l'orphelinat de Ba Vi, 60 kilomètres au nord-ouest de Hanoï (Viêt Nam), juillet 2009. L'orphelinat accueille plus de 140 enfants, la plupart souffrant de graves handicaps mentaux ou physiques. Ceux-ci seraient dûs à l'utilisation de l'agent orange, un défoliant pulvérisé par l'armée américaine. Un grand nombre de Vietnamiens ont été exposés à ce produit chimique lorsque les forces américaines l'ont pulvérisé sur les jungles, pour empêcher les troupes communistes d'y trouver refuge. Le Viêt Nam affirme que quatre millions de ses citoyens souffrent de maladies liées à l'agent orange. (© Julian Abram Wainwright/EPA/Keystone)
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Comment trouver la force d'avancer quand personne ne nous soutient dans notre rêve ? Comment réussir à ne pas se laisser influencer par le bruit extérieur et écouter nos tripes ? Dans cet épisode, j'interviewe Séan Garnier, premier champion du monde de freestyle de football. Sean a dédié sa vie à l'entraînement pour atteindre ce niveau de maîtrise dans ce sport peu connu. Cependant, son parcours n'a pas été facile. Il a dû faire face à des doutes, des critiques et à un manque de soutien de la part de ceux qui l'entouraient. Dans cette vidéo, Sean nous parle de sa détermination à réaliser son rêve, malgré tous les obstacles qui se sont dressés sur son chemin. Il explique comment il a trouvé la force d'avancer sans le soutien de personne et comment il a réussi à ne pas se laisser influencer par les commentaires négatifs, ce qui lui a permis de gagner la coupe du monde de freestyle en 2008. En écoutant les conseils de Sean, tu découvriras comment trouver ta propre force intérieure pour poursuivre tes rêves, même si personne ne te soutient. Tu découvriras également comment écouter ton intuition, sans te laisser influencer par le bruit extérieur. Cet épisode est un véritable message d'espoir pour ceux qui cherchent à réaliser leurs rêves, malgré les obstacles. Cet épisode fait sens pour toi ? Alors partage-le à quelqu'un qui en a besoin ! Si tu veux accomplir tes rêves et devenir la personne que tu veux vraiment être, alors inscris-toi à ma conférence en ligne ici : https://laroche.com/dlfr-itw-seangarnierp1-pd Si tu es inspiré par notre message, et que tu cherches à te dépasser ? → Rejoins l'aventure en postulant ici : https://paradox.me/onrecrute-ytdfd
Pour s'abonner, rien de plus simple, le lien est juste là : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Entre le milieu du XVIIIe et le début du XIXe siècles, les raisons qui poussent les voyageurs à aller en Italie sont diverses et variées. Ceux qui nous ont laissé une trace écrite laissent supposer qu'elles étaient surtout d'ordre intellectuel. Ils nous fournissent des informations sur ce qu'ils attendaient du voyage et sur le pays visité. Il ne s'agit plus uniquement d'érudits, de savants ou de diplomates. Même les individus de condition modeste se lancent dans l'aventure. Malgré la diversification des destinations des voyageurs à partir des années 1770, l'Italie continue d'occuper une place importante dans le processus d'éducation promu par le Grand Tour. La péninsule demeure, jusqu'à la période révolutionnaire, et même au-delà, le centre de la chrétienté, la patrie des arts et le lieu idéal des souvenirs de l'Antiquité romaine. L'intérêt pour les paysages pittoresques s'ajoute à celui engendré par les vestiges antiques et les villes ensevelies par le Vésuve. Le regard sur l'Antiquité se renouvelle. Tout au long du siècle, le voyage en Europe conserve son caractère éducatif des jeunes appartenant aux hautes classes. Les traités, les guides pratiques et les discours académiques prennent la forme d'un argumentaire sur l'utilité des voyages, en s'enrichissant de certaines leçons oubliées de l'humanisme et fait la somme des arts de voyager du XVIe et du XVIIe siècle. Au même moment sont publiés abondamment des guides synthétiques, d'utilisation commode. Ces derniers sont destinés à un nouveau public, qui souhaite passer moins de temps que les gens du Grand Tour à déambuler et à découvrir, désirant engranger un maximum de curiosités les plus remarquables de chaque nation européenne en un temps limité. Se laisse alors entrevoir les prémices du tourisme moderne. Dans ce deuxième épisode, nous verrons ce qu'est devenu ce grand Tour au XVIIIè siècle, comment étaient les guides, qui partaient et comment, et enfin, à quoi ressemblait cette Italie à l'époque !
Les amateurs de séries policières sont habitués à cette scène, devenue familière. Quand les acteurs incarnant des policiers arrêtent un suspect, ils ne manquent jamais de les avertir qu'ils ont le droit de "garder le silence" et que tout ce qu'ils diront pourra "être retenu contre eux". Ces éléments de langage sont obligatoires et leur emploi remonte au début des années 1960. En 1963, un certain Ernesto Miranda est arrêté par la police de Phoenix, en Arizona. Il est soupçonné d'avoir agressé et violé des jeunes filles. Ce qu'il avoue lors de l'interrogatoire mené par la police. Et ses aveux seront retenus contre lui au cours du procès qui, en 1965, se termine par sa condamnation. Mais l'avocat de Miranda conteste le verdict. Il sait à quel point un suspect non averti peut craquer au cours d'un interrogatoire et faire, dès lors, des aveux compromettants. L'affaire est donc portée devant la Cour suprême des États-Unis. L'argumentation de l'avocat d'Ernesto Miranda, qui s'est adjoint l'aide d'un collègue, s'appuie sur deux amendements de la "Déclaration des droits", ou "United States Bill of Rights". Ce document regroupe les dix premiers amendements à la Constitution américaine. Ceux visés par la défense de Miranda sont les 5e et 6e amendements. Le 5e amendement précisant que "nul ne peut être forcé de témoigner contre lui-même", les avocats en déduisent que, pour éviter ce danger, un suspect doit être autorisé à garder le silence durant la garde à vue précédant l'interrogatoire mené par un magistrat. Ils se fondent ensuite sur le 6e amendement, qui stipule que "tout accusé a droit à un avocat", pour réclamer que le suspect puisse demander l'assistance d'un avocat, qui resterait à ses côtés tout au long de l'interrogatoire. Dans un arrêt du 13 juin 1966, la Cour suprême fait droit à ces demandes. Désormais, une personne arrêtée est informée qu'elle peut garder le silence durant la garde à vue et qu'elle a le droit de consulter un avocat. De ce fait, les aveux d'Ernesto Miranda seront annulés en tant qu'éléments de preuve. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Merci à Hervé pour son témoignage !Son podcast est sur : La Balado de PauchonLes épisodes dont on parle :Ceux qui m'aiment prendront le trainLéonard passe un concours
durée : 00:28:04 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - Camille, Patrick et Jean-Jacques ont tous les trois croisé un ours. Trois rencontres, provoquées ou survenues par hasard, qui ont profondément et durablement marqué ceux qui les ont faites.
durée : 00:09:31 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - Au lendemain du troisième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, Françoise Fressoz, éditorialiste au journal Le Monde et Édouard Lecerf, politologue directeur adjoint BVA, sont les invités du 7h50. Ils analysent l'état de l'opinion et les premières journées de débat à l'Assemblée.
Ce lundi 6 février, les certitudes et les incertitudes concernant l'inflation pour cette année 2023 et Bruno Le Maire qui est à Washington en quête de concessions pour l'industrie verte, a été abordé par Emmanuel Combe, professeur à la Skema Business School, président de la Société d'Économie Politique, Sylvie Matherat, économiste, senior advisor du cabinet de conseil et d'audit Mazars, ainsi que Christian Parisot, économiste, conseiller auprès d'Aurel BGC, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
"Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau étaient sauvés" Méditation de l'évangile (Mc 6, 53-56) par le père Sébastien Antoni Chant final: "Venez à moi, vous qui portez un fardeau" par la communauté de l'Emmanuel
Au Japon, le gouvernement vient de décréter la mobilisation générale contre la dénatalité. Moins de 800 000 bébés sont nés en 2022. Aussi peu, c'est du jamais-vu. Pour le Premier ministre, Fumio Kishida, si l'archipel ne redresse pas la barre en la matière, à terme, il « sera dans l'incapacité de pouvoir continuer à fonctionner en tant que société » et la sécurité sociale tombera en faillite dans le pays qui compte 86 500 centenaires. De notre correspondant à Tokyo, Seuls 2 % du Produit intérieur brut japonais sont dévolus aux politiques et aux mesures en faveur des familles. Contre plus de 3 % dans les autres grands pays industrialisés. Ces deux jeunes mamans en témoignent : il faut avoir les moyens pour mettre des enfants au monde et les élever... « Être enceinte et accoucher m'a coûté 600 000 yens [plus de 4 000 euros, NDLR], qui ont été entièrement à ma charge puisque la Sécu considérant que la grossesse n'est pas une maladie, elle ne rembourse rien. Je ne peux pas me permettre une telle dépense une seconde fois », dit la première. Et la seconde d'ajouter : « Je ne touche que 10 000 yens d'allocations familiales par mois pour mon petit garçon [70 euros environ, NDLR]. Heureusement que je n'ai pas spécialement envie d'un deuxième enfant : je n'y arriverais pas avec mon petit salaire, le coût de la vie et, en plus, l'inflation... » ► À lire aussi : Les Japonais incités à se marier pour lutter contre la baisse des naissances Quand le monde du travail prend le dessus sur la vie privée Le monde du travail japonais s'est précarisé : 40 % des salariés n'ont qu'un emploi précaire, sous-statutaire ou irrégulier. S'ajoute à cela une culture d'entreprise archaïque et souvent inhumaine. De quoi dissuader beaucoup de gens de faire des enfants... « Mon copain et moi, on est intérimaires et rémunérés à la journée. Donc, contrairement aux salariés statutaires, on n'aurait pas droit à un congé maternité ou paternité payé. Du coup, on y réfléchit à deux fois avant de faire un bébé... », argumente une Japonaise. « Avoir un enfant supposerait que je m'absente du travail pendant plusieurs mois. Ce serait sans doute fatal à ma carrière. C'est très difficile pour les femmes de se faire une place dans ce milieu professionnel dominé par les hommes... », rappelle une autre salariée. ► À lire aussi : Un ministre en congé paternité pour la première fois au Japon « J'ai pu me marier et avoir un enfant, car mon employeur – une société américaine – m'autorise à télétravailler après 18 heures, ce qui me permet de donner un coup de main à ma femme, mais rares sont les salariés japonais qui ont ce privilège », prévient un salarié qui a fondé une famille. « Or, ça ne doit pas être d'office facile d'avoir une vie de couple épanouie et de fonder une famille quand on rentre du boulot à 23 heures... » Ceux qui préfèrent le célibat Et puis, de plus en plus de jeunes revendiquent le droit au célibat, à l'image de ces Tokyoïtes : « Je ne suis pas certaine que ce soit très responsable de mettre un enfant au monde dans un pays qui va aussi mal et sur une planète qui souffre autant... », pense une Japonaise. « J'ai déjà, à la fois, peu d'argent et peu de loisirs. Marié et père de famille, j'en aurais encore moins. Non merci, sans façon... », avance un autre Japonais. « Me marier et fonder une famille me semblent encore plus stressants qu'être célibataire, donc, ça ne m'a jamais fait rêver... », explique une Tokyoïte. Pas de mariage ni d'enfants : c'est le souhait d'un trentenaire nippon sur quatre, selon les instituts de sondages et de près de 20 % des Japonais âgés de 17 à 19 ans.
REPORTAGE - C'est le plus prestigieux concours de cuisine au monde. Le Bocuse d'or, créé par Paul Bocuse en 1987, est une véritable coupe du monde de la gastronomie. Les 22 et 23 janvier 2023, 24 équipes venues du monde entier, se sont affrontées, en public devant 2.000 personnes, sous l'œil d'un jury de grands chefs pour 5h30 de concours. Dans une ambiance digne d'une grande compétition sportive, le Danemark a succédé à la France en remportant la finale. La Team France était emmenée par un "bébé chef", Naïs Pirollet, 25 ans. Elle était la seule femme en compétition, et la plus jeune des candidats. "Immersions" est le podcast des meilleurs reportages de RTL. Ceux qui font la richesse de notre antenne, qu'ils soient tournés au bout du monde ou au coin de la rue.
Triplement étoilé et sacré meilleur restaurant du monde, le restaurant Noma (à Copenhague) vient d'annoncer fermer ses portes fin 2024 afin de se consacrer à de nouveaux projets d'expérimentations culinaires. « Ce modèle de haute gastronomie ne marche tout simplement pas », a expliqué le chef René Redzépi, « il n'est soutenable, ni financièrement, ni émotionnellement, ni en tant qu'employeur, ni en tant qu'être humain ». Car si le Noma a pu fonctionner jusqu'à présent, c'est notamment parce que son chef a fait travailler des stagiaires sans les rémunérer, rappellent certaines voix qui reproche à René Redzépi d'avoir beau jeu de partir en grand prince après avoir utilisé le travail gratuit des autres comme marche-pied. Très commentée, cette actualité remet une pièce dans la machine d'une vieille question restée sans réponse, dans le secteur : comment un restaurant peut-il à la fois être rentable et bien payer son personnel ? En France, un certain nombre de restaurateurs et restauratrices aimeraient augmenter leur masse salariale mais racontent être dans l'impossibilité de le faire. Pour discuter travail en coupure, charges sociales et rôle de l'État, Émilie Laystary a tendu le micro à Rebecca Beaufour, cheffe au restaurant Dante, Camille Guillaud du restaurant Candide et Louis Privat, hommes d'affaire à la tête des Grands Buffets, à Narbonne.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide de Diane Lesieur.Montage et mixage par Laurie Galligani.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Arrivé aux affaires en 2020, Jean-Yves Ravier n'imaginait pas alors en décembre 2022 devoir gérer les effets d'une pandémie mondiale, d'une guerre sur le sol européen et encore moins de devoir éteindre la lumière dans la majorité des quartiers de sa ville pour économiser de l'argent. À quoi ressemble le quotidien d'un maire ? À quelles difficultés doit faire face un élu ? Pour Immersions, Valentin Boissais, grand reporter à RTL, a rencontré Jean-Yves Ravier, maire de la commune à Lons-le-Saunier, une petite commune du Jura. "Immersions" est le podcast des meilleurs reportages de RTL. Ceux qui font la richesse de notre antenne, qu'ils soient tournés au bout du monde ou au coin de la rue.
durée : 00:23:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - François Ruffin, député LFI-Nupes de la Somme, est l'invité du Grand entretien. Il revient sur la réforme des retraites et sur les journées de mobilisation déjà passées, ou celles qui sont prévues dans les jours à venir.
L'un des plus grands écrivains de tous les temps, William Shakespeare, est-il vraiment l'auteur de ses pièces ? Pour certains, la question n'est pas aussi incongrue qu'elle peut le paraître. Elle se pose en tous cas depuis près de deux siècles. Ceux qui réfutent à Shakespeare la paternité de ses œuvres mettent en avant un certain nombre d'arguments. Le premier d'entre eux est la quasi absence de documents attestant la rédaction de ces pièces par Shakespeare. Ainsi, il n'existe pas de manuscrits ou de brouillons de ces pièces, ni de notes prises par cet écrivain. Par ailleurs, les sceptiques doutent qu'un homme d'une aussi modeste origine ait pu acquérir les connaissances nécessaires à la rédaction de ses œuvres. Ils se demandent où ce fils de gantier, né en 1564, dans la petite ville de Stratford-upon-Avon, aurait été chercher les informations qui lui ont permis de décrire, avec une grande précision parfois, les règnes de Richard III ou d'Henry V ou comment il aurait acquis les notions juridiques qui apparaissent dans ses pièces. Mais pour nombre de spécialistes et d'universitaires, il n'existe aucune preuve sérieuse d'une telle supercherie littéraire. On a plutôt des raisons de croire que Shakespeare fut bien l'auteur de ses pièces et de ses sonnets. On possède en effet des copies imprimées de certaines pièces de Shakespeare, sur lesquelles figure son nom. Il existe également, au sein de la compagnie théâtrale dont il faisait partie, des traces de son activité d'acteur. Par ailleurs, les détracteurs de Shakespeare n'ont pu se mettre d'accord pour attribuer ses écrits à un autre écrivain. Le très grand nombre d'auteurs auxquels on a pu attribuer l'écriture des pièces de Shakespeare, dont Francis Bacon ou le dramaturge Christopher Marlowe, montre bien, pour ses partisans, la légèreté d'une hypothèse étayée par aucun élément solide. Ils rappellent enfin que le candidat jugé le plus sérieux, Edward de Vere, comte d'Oxford, est mort en 1604, soit des années avant la publication de certains chefs-d'œuvre de Shakespeare, comme "Le Roi Lear" ou "Macbeth". À l'heure actuelle, le débat reste donc ouvert. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La guerre en Ukraine a mis des mots, des images, mais aussi du concret sur une crainte bien plus ancienne. Celle d'un voisin décrit ici comme menaçant. Pays limitrophe au géant russe, l'Estonie s'arme et se prépare à la guerre en organisant des exercices d'alerte militaires et civils en cas d'invasion imminente. Pour Immersions, Julien Fautrat, grand reporter à RTL, a sillonné le pays pour rencontrer les Estoniens et comprendre comment ils s'organisent face à un voisin si menaçant. Et comment, dans ce contexte, travaillent les forces de l'OTAN sur place pour tenter de contenir ce voisin si belliqueux. "Immersions" est le podcast des meilleurs reportages de RTL. Ceux qui font la richesse de notre antenne, qu'ils soient tournés au bout du monde ou au coin de la rue.
La Chine et une partie de l'Asie célèbrent ce samedi 21 janvier l'entrée dans la Nouvelle année lunaire. Pour la première fois depuis 3 ans, des centaines de millions de Chinois ont pu rejoindre cette année leur famille à la campagne, sans barrières sanitaires. Malgré cette liberté retrouvée, certains restent travailler dans les mégalopoles chinoises. De notre correspondant à Pékin, avec Louise May du bureau de Pékin, Des palettes de colis tirés dans des camions, des employés qui surveillent les robots chargés de dispatcher les commandes en fonction des zones à distribuer – le Grand Pékin et sa région et jusqu'en Mongolie intérieure –, nous sommes à la périphérie de la capitale chinoise, dans les entrepôts de Jingdong, l'un des géants du commerce en ligne en Chine. Ici, les travailleurs ne chôment pas pendant les vacances de la fête du printemps, souligne Wang Yuahuan, du département international de JD.com. « Cette année, nous voulons promouvoir l'idée que les gens peuvent rentrer chez eux les mains vides pour le Nouvel An chinois. Vous commandez des produits de la fête du printemps via notre plateforme et vous pouvez partir tranquille, sans avoir à trimballer d'énormes sacs pendant le voyage. La livraison arrivera dans votre village. » Des colis à livrer alors que le pouls des mégalopoles s'arrête de battre pendant ces grandes vacances chinoises. Une grosse semaine, parfois dix jours quand l'employeur est conciliant. Du travail en plus pour les chauffeurs de taxi Par la fenêtre du taxi : des commerces et des institutions fermés et des clients qui trépignent dans le froid en attendant une voiture. La plupart des chauffeurs de taxis et de VTC sont rentrés, mais pas celui que nous avons rencontré. « En ce moment, il y a beaucoup de commandes et ce sont les chauffeurs qui choisissent », explique le chauffeur. « On avait des passagers avant qui annulaient les courses, car on n'arrivait pas assez vite. Aujourd'hui, c'est nous qui faisons défiler les clients sur le téléphone et on décide qui on prend. Vous voyez les gens au bord de la route. S'ils tapent du pied, s'ils se frottent les mains, c'est qu'ils attendent depuis plus de 20 minutes. » Pour la première fois cette année, il est possible de rentrer dans sa province pour passer les fêtes en Chine sans avoir à faire de quarantaine en arrivant et surtout en revenant à Pékin. Malgré cela, ce jeune livreur n'est pas parti, fatigué de la pesanteur des traditions familiales, dit-il. « Rentrer à la maison à un âge comme le mien, c'est juste pas possible ! Cela ne peut que mal tourner », redoute le livreur. « Vous avez 10 parents qui vous entourent et vous bombardent de questions : “Tu veux qu'on te présente quelqu'un ? Comment va le travail ? Combien tu gagnes ? Il faut te marier voyons !” Non vraiment, pour moi, c'est trop fatigant. » Des primes d'activité qui ne compensent pas la solitude Se marier ou rester travailler en ville, avec un bonus. « Nos livraisons couvrent 366 villes et plus de 1 700 districts et comtés à travers le pays. L'épidémie ne nous arrête pas », assure Wang Yuahuan, du département international de JD.com. « À Pékin par exemple, le pic des contaminations, c'était mi-décembre, on a eu recours à plus de 1 000 de nos coursiers venus d'autres provinces. C'est sur la base du volontariat et d'incitations internes. » Des primes qui consolent, mais ne compensent pas la solitude d'une partie de ces forçats de la route sans vacances. « Je travaille depuis cinq mois », nous a confié un de ces jeunes livreurs. Seuls ceux qui travaillent à la livraison des tours de bureaux peuvent faire une pause le week-end.
"Jésus appela ceux qu'il voulait pour qu'ils soient avec lui" Méditation de l'évangile (Mc 3, 13-19) par le père Michel Quesnel Chant final: "Je veux te donner ma vie" par le groupe Praise
REPORTAGE - Le 8 décembre 2022, un prototype de Peugeot 3008 autonome a parcouru 400 kilomètres entre Paris et Le Mans. Une petite prouesse. Peu à peu, cette technologie très prometteuse commence à se concrétiser. L'essai s'est déroulé sur autoroute : 400 kilomètres avalés sans toucher le volant, ni les pédales, c'est-à-dire sans les pieds, ni les mains ! Le test s'est parfaitement déroulé. "Immersions" est le podcast des meilleurs reportages de RTL. Ceux qui font la richesse de notre antenne, qu'ils soient tournés au bout du monde ou au coin de la rue.
REPORTAGE - Benoît XVI est mort à l'âge de 95 ans, le 31 décembre 2022. Élu 265ᵉ pape en 2005, il avait renoncé à sa charge en 2013, pour des raisons de santé. Celui qu'on surnommait le pape émérite, une distinction unique, s'était retiré dans le monastère des jardins du Vatican, et ses sorties publiques étaient devenues très rares. Des dizaines de milliers de fidèles sont venus lui rendre hommage, à Rome. Quel héritage Benoît XVI laisse-t-il à l'Église catholique ? Pour le podcast Immersion, Marie Guerrier, journaliste spécialiste éducation et religion à RTL, s'est rendue à Rome, dès l'annonce du décès du pape émérite allemand. "Immersions" est le podcast des meilleurs reportages de RTL. Ceux qui font la richesse de notre antenne, qu'ils soient tournés au bout du monde ou au coin de la rue.
durée : 00:01:53 - Le vrai du faux - D'après le secrétaire national du PCF, cette baisse de pouvoir d'achat est due notamment à la hausse de la CSG et la stagnation des pensions.
REPORTAGE - Pendant 7 mois, des milliers d'habitants ukrainiens de la région de Kherson, ont vécu sous occupation russe, jusqu'à la libération, il y a quelques semaines. 7 mois de guerre, de combats, d'occupation, de survie. "Immersions" nous plonge aujourd'hui en Ukraine, au cœur des villages occupés par l'armée russe dans le sud de l'Ukraine. Émilie Baujard et Jonathan Griveau sont allés à la rencontre de ses habitants, à peine sortis de l'horreur. "Immersions" est le podcast des meilleurs reportages de RTL. Ceux qui font la richesse de notre antenne, qu'ils soient tournés au bout du monde ou au coin de la rue.
Les compagnies pharmaceutiques sont mobilisées face à l'épidémie en Chine. Les autorités centrales et provinciales ont demandé aux usines de médicaments de garantir l'approvisionnement pour les vacances du Nouvel An lunaire. Et avec Louise May, du bureau de Pékin L'épaisse pâte blanche tourne derrière les vitres d'un malaxeur mécanique, avant de ressortir plus loin sous forme de comprimés. « Ici on fabrique des gélules et des cachets qui seront ensuite emballés sur nos lignes de production pour être expédiés au plus vite », explique un employé de Youcare-Yuekang en blouse blanche. Comme d'autres compagnies pharmaceutiques à Pékin, l'entreprise a dû mettre les bouchées doubles pour assurer l'approvisionnement en médicaments de la capitale et sa région et aujourd'hui, bien au-delà. Personnel mobilisé 24h sur 24 L'urgence donne la cadence, car cela fait maintenant plus d'un mois que la Chine est submergée par la vague Omicron. Comme en 2020 pour les masques et les équipements médicaux, le gouvernement central a sonné la mobilisation générale. Il aura fallu quelques semaines seulement pour que l'appareil industriel réoriente sa production sur les médicaments contre le Covid. Depuis fin décembre, les médias d'État ont sorti les trompettes pour annoncer la bonne nouvelle. La production d'ibuprofène et de paracétamol a été multipliée par quatre le mois dernier, celle des kits de tests Covid a augmenté de plus de 80%. « Comme vous pouvez le voir, notre personnel est mobilisé 24 h sur 24 jusqu'au Nouvel An lunaire, explique monsieur Zhang. Nous avons aussi demandé aux employés de ne pas prendre de vacances. Ceux qui l'acceptent verront leur salaire tripler, nous devons tout faire pour garantir l'approvisionnement », assure le directeur général de Yuekang. Le Parti communiste chinois a l'habitude d'aligner les kilomètres de nouvelles routes et de lignes de TGV dans ses bilans. Cette fois, ce sont des centaines de millions de comprimés produits par jour qui sont brandis face à l'épidémie. Une manière de tenter d'effacer les jours de souffrance de celles et ceux qui ont pris la vague Covid sans pouvoir trouver d'antidouleur en pharmacie, même en cas de rage de dents, pendant les premières semaines de pénurie. Soutien aux hôpitaux ruraux Le 10 décembre dernier, trois jours après l'abandon de la politique de prévention et de contrôle de l'épidémie qui a précédé la flambée des contaminations, le gouvernement de Pékin a réuni treize compagnies pharmaceutiques pour soutenir la production. Mieux vaut tard que jamais. Les pharmacies manquaient alors de tout, aujourd'hui le pic de l'épidémie est passé à Pékin, comme dans la plupart des mégalopoles chinoises. Mais les urgences continuent de recevoir un grand nombre de patients âgés en état critique. Des responsables de la santé ont également affirmé cette semaine craindre de nouvelles contaminations dans les campagnes pendant les vacances de la « fête de printemps ». C'est vers ces hôpitaux ruraux notamment que se déploie l'effort du moment. « Nous coordonnons le déploiement des fournitures médicales en fonction de la situation épidémique dans les régions, explique Zhou Jian, directeur adjoint du département de l'industrie des biens de consommation au sein du ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information. Notre priorité étant de fournir les hôpitaux, les maisons de retraite et les orphelinats ». Pour cela, il a fallu faire un état des lieux et réorienter certaines lignes de production. « Nous avons cartographié de manière exhaustive la situation des fabricants du secteur et envoyé des commissaires dans les entreprises clés pour garantir la production, ajoute encore cet officiel. De l'emploi de la main d'œuvre et des matériaux à la logistique, nous avons fortement soutenu les compagnies pharmaceutiques pour qu'elles arrivent rapidement à leurs pleines capacités productives. » Vidéoconférences pour rassurer les employés malades Un peu plus d'un mois après le début de l'explosion des contaminations à Pékin et dans la province du Hebei, les ouvriers remis du virus sont revenus sur leurs postes de travail. « Nous n'avions jamais connu de cas de Covid dans l'entreprise, raconte Yu Weishi. Mais le 29 novembre dernier, l'un de nos employés, monsieur Liu Fuli qui travaille dans la logistique, a été testé positif », poursuit le président de Yuekang Pharmaceutical Industry. Fièvre, maux de gorge, courbatures : le malade va rapidement se rétablir, grâce aux médicaments produits par un groupe pharmaceutique dont le best-seller est une injection de Gingko Bilboa produit en partenariat avec une société française. Cette fois, ce sont les comprimés au paracétamol de la marque qui ont été utilisés, associés à un remède de médecine traditionnel maison. Quand l'épidémie a éclaté dans l'entreprise, des téléconsultations en visio ont été organisées avec le personnel. « Nous avons commencé avec quelques dizaines de personnes et, au plus haut [des contaminations, NDLR] nous avions 200 personnes par jour qui assistaient à ces vidéoconférences », se souvient monsieur Yu. Il n'y a pas eu d'hospitalisation, la plupart des cadres et des travailleurs seraient revenus au travail dans les trois jours qui ont suivi l'infection :« Nous avons expliqué que nous avions les médicaments nécessaires pour se soigner, ce qui a permis de calmer les inquiétudes et de pouvoir reprendre rapidement la production afin de garantir l'approvisionnement ». Traitements contre le Covid Les ouvriers sont à leurs postes, la production tourne à plein régime, c'est le moment pour les autorités d'organiser une visite chez les fabricants de médicaments à Pékin. Les grands bus gris des voyages officiels ont fait la tournée des usines cette semaine dans la capitale. Signe que la page zéro-Covid est définitivement tournée, on retire les masques pour les photos officielles. Des serial tousseurs se bousculent aux conférences de presse et des poignées de mains sont engagées entre les plus souriants. Quant aux journalistes, ils peuvent poser toutes les questions qu'ils veulent sans avoir à les soumettre à l'avance. Les intervenants esquivent les plus sensibles, notamment celle du retard à l'allumage de cette mobilisation qui arrive après que la plupart des Chinois ont déjà été infectés. Après les antipyrétiques et les antidouleurs le mois dernier, l'effort est fait désormais sur les traitements contre le Covid et notamment l'Azivudine, premier médicament oral made in China contre les symptômes sévères de la pneumonie virale. Développé par Fosun Pharma et Henan Genuine Biotech, d'autres entreprises dont CR Double crane – Shuanghe Pharmaceutical Co. Ltd ont été appelées à contribuer à la production. Cet autre géant chinois du médicament dispose de 20 parcs industriels dans le pays, dont le plus grand en banlieue de Pékin. « Nous sommes une entreprise d'État et le gouvernement central nous a demandé de garantir la production de ce nouveau médicament », confie Guo Meili. La directrice de la production de ce campus de 15 hectares, qui compte 1200 employés, souligne que la compagnie vient d'acheter de nouveaux équipements étrangers. Elle table sur une production de 12 millions de comprimés par jour le mois prochain. « Depuis le 5 janvier dernier, nous avons mis à disposition nos lignes de production, explique-t-elle. On continue de produire d'autres médicaments, mais on se concentre surtout sur ce nouveau traitement. » Antidiarrhéiques et oxymètres Après le Paxlovid de Pfizer et l'Azivudine de Henan Genuine Biotech, le Molnupiravir de Merck a fait son entrée sur le marché chinois vendredi. La Chine continentale dispose donc désormais de trois antiviraux contre le Covid, mais toujours pas de vaccins ARNm. Plusieurs laboratoires chinois y travaillent. « Des essais cliniques sont en cours, mais on ne peut pas avancer de date de mise sur le marché », fait savoir le directeur de la recherche et développement de Yuekang. Les rares Chinois qui n'ont pas encore été contaminés doivent aller jusqu'à Hong Kong s'ils veulent un vaccin étranger. Ce tourisme vaccinal n'est pas à la portée de toutes les bourses. Et pour obtenir une dose de rappel BioNTech, il faut passer par une réservation via l'application de Shanghai Fosun Pharmaceutical. En attendant, certains médicaments chinois contre la fièvre et la douleur sont de nouveau disponibles dans les pharmacies de la capitale. Ce qui est surtout demandé ces derniers temps, ce sont les antidiarrhéiques à cause du sous variant XBB.1.5 américain, lance une pharmacienne. Autre best-seller du moment : lesoxymètres de pouls via le doigt pour mesurer le taux de saturation en oxygène dans le sang.
durée : 00:03:53 - La chronique de Frederick Sigrist - Steven Spielberg vient d'être récompensé aux Golden Globes 2023 pour son film quasi autobiographique : "The Fabelmans" qui sort en février prochain en France. Mais pour Frédérick Sigrist, ce n'est pas la première fois que le réalisateur parle du divorce de ses parents.
A l'instar du cinéma et du musée, le restaurant est un lieu culturel. Culturel car il s'y joue à chaque service l'expression d'une créativité, la représentation d'un monde à travers un langage codifié et la transmission sensible de partis pris. Mais être un lieu culturel n'empêche pas au restaurant d'être également un lieu de transactions économiques sous haute tension. Et c'est bien en cela que le restaurant est aussi, un grand décor à maintenir en place, un environnement soumis à une grande pression, pour celles et ceux qui travaillent en coulisses.Dans des lieux souvent exigus où une mise en place en chasse une autre, les services se succèdent, au rythme du coup de feu et de la brigade, le tout en horaires décalés et dans des conditions physiques difficiles. Pour couronner le tout, comme on a pu le voir dans le premier épisode : la starification des chefs dans un secteur historiquement majoritairement masculin renforce un système patriarcal dans lequel règne encore une ambiance viriliste et tyrannique. Ces violences en cuisine ont longtemps été présentées comme un horizon indépassable dans le métier. Mais de cet état d'esprit “c'est comme ça et pas autrement”, une jeune garde de cuisiniers et cuisinières n'en veut plus. Pour en savoir plus, Émilie Laystary a tendu le micro à Justine Pruvot, cheffe indépendante qui fait partie de Bondir.e, une association de femmes cheffes qui œuvre à faire du secteur de la restauration un environnement plus sain, ainsi qu'à Camille Guillaud, restauratrice qui a ouvert, avec son compagnon Alessandro Candido, le restaurant Candide (Paris), qui a choisi de réduire son nombre de services pour améliorer la qualité de vie au travail de ses équipes.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide de Diane Lesieur.Montage et mixage par Laurie Galligani.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Les thèmes :1. Un PSG qui tarde à reprendre son rythme de croisière ?- Trois performances collectives qui interrogent- Les points qui nous ont plu et pas plu2. Les performances individuelles depuis la reprise- Ceux qui ont marqué des points et ceux qui en ont perdu- Petit tour d'horizon sur les jeuneshttps://www.tipeee.com/culturepsg Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
AU FIL DES PAGES, mardi et vendredi à 10h et 16h. Cette semaine, Valère-Marie Marchand nous parle des livres "Morituri" de Patrick Rambaud chez Grasset & "Que reviennent ceux qui sont loin" de Pierre Adrian chez Gallimard.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
durée : 00:05:02 - La chronique de Christophe André - par : Christophe André - Beaucoup de mes patients consultent car ils ont l'impression de ne rien réussir alors qu'ils se donnent du mal. Ils sont insatisfaits de leur performance. Oui parfois notre estime de soi est capricieuse, tantôt confortable et tantôt vacillante. Cela a tout avoir avec le mérite.
En raison de l'explosion des coûts, 60% des Britanniques doivent restreindre leur chauffage, et un sur cinq ne peut même pas l'allumer. Alors, des « banques de chaleur » fleurissent à travers le pays : des lieux publics ouverts à tous pour venir se réchauffer. Visite de l'une d'elles à Birmingham, la ville la plus affectée par la pauvreté énergétique. De notre correspondante à Londres, Tous les vendredis, ils sont une dizaine à se rassembler au centre communautaire de Nechells, au nord-est de Birmingham. Autour d'une table, on discute, on boit un thé… Entre ses deux petits boulots, Yunfang vient régulièrement, au lieu de rester seule chez elle dans la journée. « Ici, il fait plus chaud que chez moi. Il fait trop froid dans ma maison. Quand mon mari travaille, que les enfants sont à l'école, je ne vais pas allumer le chauffage pour moi toute seule… », dit-elle. À côté de la jeune femme, Bea grignote un biscuit. Cette quadragénaire a cessé de travailler après un AVC. Elle vient profiter d'un peu de compagnie ici et du chauffage. « J'ai une minuterie sur ma chaudière, elle s'éteint automatiquement dans la matinée et ne se rallume que le soir. Pour la même durée, mes factures ont doublé ! C'est difficile », déplore-t-elle. ► À lire aussi : Royaume-Uni: avec la crise, les banques alimentaires de plus en plus sollicitées 4 000 lieux recensés Dans la région de Birmingham, près de la moitié des habitants n'ont pas les moyens de se chauffer correctement. Beth Bailey, la gérante du Nechells Pod, est bien consciente des défis auxquels fait face le quartier. « Les gens que nous accueillons ici sont vraiment très affectés par ce problème », explique Beth Bailey. « Ceux qui travaillent travaillent pour des plateformes, comme Uber, ou ont des contrats précaires, et n'ont pas de revenus stables ni élevés. Ici, notre assistante sociale est conseillère en énergie, elle peut les aider dans les démarches pour obtenir des aides. » Cet hiver, plusieurs plateformes ont été lancées pour recenser 4 000 warm spaces, des églises, des gymnases chauffés ouverts au public. Ce n'est pas une première pour le Nechells. « C'est quelque chose que nous avons toujours fait, la seule différence, c'est que ça a un nom cette année et qu'on a pu avoir un peu d'argent pour couvrir les factures », ajoute Beth Bailey. « On est toujours ouverts dans la journée, n'importe qui peut venir, se faire une tasse de thé, se réchauffer, charger son téléphone… Tout ce qui peut poser problème à la maison. » ► À lire aussi : Crise énergétique au Royaume-Uni: des actions organisées jusqu'au British Museum Éviter la pérennisation du mouvement Les subventions viennent des associations, mais le conseil municipal n'a pas encore participé. Les politiques saluent l'élan de solidarité, mais les mouvements de lutte contre la pauvreté énergétique craignent que la nécessité des warm banks ne devienne permanente, dit Alexandra Considine, de Fuel Poverty Action. Des banques de chaleur, ça ne devrait pas exister. Nous savons que beaucoup de gens s'engagent, font en sorte d'aider leurs voisins à ne pas avoir froid. Mais nous estimons que ce n'est pas tenable. Nous ne pouvons pas continuer ainsi. Nous aurions dû investir dans le renouvelable il y a bien longtemps, nous devrions mettre en place un tarif de l'énergie progressif, pour que vous et moi n'ayons pas à payer aussi cher l'unité que le propriétaire d'une villa ou d'une piscine. Une nouvelle hausse des prix de l'énergie est attendue au printemps.
Raphaël Buyse est prêtre attaché au diocèse de Lille, où il est membre la « Fraternité diocésaine des parvis », une communauté qui rassemble des hommes et des femmes de tous horizons qui cherchent à vivre dans la trace spirituelle et missionnaire de Madeleine Delbrêl. Nourri par sa foi dans le Christ, Raphaël Buyse offre un regard rempli d'espérance, rafraîchissant sans être froid, à la fois lucide et confiant, sur les failles et les merveilles du cœur humain autant que les fragilités et les miracles de l'Église. Une sagesse humaine, réconfortante, abordable et sereine, puisée dans la formidable humanité d'un Christ qui est proche de chacun d'entre nous. Avec l'éclair parfois de notes d'humour qui permettent une écoute ou une lecture aussi profonde que joyeuse. Raphaël Buyse est l'auteur de livres comme comme Autrement Dieu, qui a remporté le prix du livre de spiritualité, ou Croisière dans un bénitier... et autres petits récits à partir de la vie, comme encore La cendre avant le feu : Méditations sur le chemin de Pâques. Il est aussi l'auteur de Lueurs de Noël, des contes inspirés de l'évangile. En 2022, il a publié un petit livre décapant : Il n'y a que les fous pour être sages. Essayiste et poétesse, Madeleine Delbrêl – souvent citée au cours de cet épisode - a laissé une importante œuvre littéraire. Très engagée dans le scoutisme, elle a développé une vision de la dimension sociale du travail et de l'entraide, elle s'est également fait connaître pour son sens de l'ouverture et du dialogue. Elle a été proclamée vénérable par l'Église. Pour écouter ce 190ème épisode avec Raphaël Buyse, il suffit de cliquer sur le bouton en haut de ce texte, ou de cliquer ici pour l'écouter sur le site de Zeteo, ou encore de cliquer ici pour l'écouter sur Spotify, Deezer et toutes les bonnes applications de podcasts. -------------- BELLE ET BONNE ANNÉE 2023 !Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Entamée au coeur de l'hiver, quand les vents froids et l'obscurité pénètrent la nature environnante, cette nouvelle année est porteuse de lumière et d'espérance. C'est le miracle de la vie, qui nous anime tous, et des infinies possibilités qu'elle nous offre. Telle est notre prière et notre souhait, pour chacun d'entre vous : que 2023 soit une belle et bonne année pour vous, avec de nombreux jours d'amour, de paix et de joie, et beaucoup de réconfort pour ceux qui en ont le plus besoin. Au moment où Zeteo entame sa quatrième année, nous souhaitons remercier avec la plus grande joie au cœur tous ceux d'entre vous qui ont permis que notre aventure continue, en répondant à nos appels aux dons ! L'heure est aussi venue pour rendre grâce pour les trois premières années d'une activité intense qui viennent de s'achever, remplies de rencontres extraordinaires avec tous nos invités qui ont témoigné du Christ dans leur vie d'aujourd'hui, auprès d'auditeurs de plus en plus nombreux, de plus en plus fidèles et attachés à Zeteo. Zeteo, c'est près de 200 épisodes déjà, sans compter les 60 épisodes de nos autres podcasts – Bethesda, Telio et Canopée. Zeteo, c'est une moyenne maintenant de 50.000 auditeurs qui écoutent au moins 100.000 épisodes par mois. Zeteo, c'est encore 10.000 abonnés qui nous suivent sur tous nos canaux – le site de Zeteo, les applications de podcasts, YouTube, Spotify, Deezer… Zeteo, ce sont de très nombreux messages que nous recevons d'auditeurs de tous horizons, et de pays répartis sur tous les continents. Ce sont de vraies pépites : des témoignages, des demandes, des suggestions auxquelles nous sommes toujours très attentifs. Aujourd'hui, c'est avec étonnement et gratitude que nous réalisons que Zeteo est devenu un média chrétien à part entière. Un média qui joue un rôle réel : celui d'aller au cœur, de délivrer des témoignages authentiques et intimes, avec toujours le Christ au coeur. Et avec aussi un désir de prendre une part, humble mais passionnée, à l'ouverture et au dialogue indispensables au renouveau du christianisme et de l'Église. Oui, nous croyons que Zeteo peut continuer de jouer ce rôle original parmi les médias chrétiens actuels. Notre liberté et notre indépendance sont possibles grâce à l'appui des invités, des auditeurs et des donateurs qui nous font confiance. Cette liberté et cette indépendance sont aussi une fragilité. Nous ne sommes attachés à aucune structure, nous dépendons intégralement des dons. En ce début d'année 2023, il n'est jamais trop tard de nous apporter votre soutien, notamment pour ceux qui n'ont pas lu ou entendu nos appels précédents, comme à ceux qui ont remis à plus tard ou même à ceux qui y ont pensé, avant d'oublier. Ceux qui peuvent aider permettent non seulement la continuité de notre mission. Ils permettent également à ceux qui ne le peuvent pas, de continuer à écouter nos podcasts gratuitement. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. 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À l'occasion des élections législatives du 8 janvier 2023 au Bénin, entretien avec Paul Hounkpè, secrétaire exécutif du parti d'opposition Forces Cauris pour un Bénin émergent (FCBE). En mai 2021, il est devenu chef de file de l'opposition. Un statut qui lui coûte des procès en légitimité par les autres partis qui l'accusent de faire valoir. RFI : Monsieur Paul Hounkpè, bonjour. Vous êtes le secrétaire exécutif du parti d'opposition FCBE. Les élections législatives se tiennent le 8 janvier prochain. Comment se déroule la campagne et quel niveau de mobilisation vous constatez sur le terrain ? Paul Hounkpè : La population en général est partagée entre les fêtes de fin d'année et les débats politiques. Ça n'a pas été un bon choix de placer la campagne en fin d'année où il y a deux fêtes majeures et l'engouement est partiel et donc la population se trouve un peu dispersée. Qu'est-ce que vous voulez changer et qu'est-ce que vous reprochez au Parlement sortant ? Depuis 2016, il y a une soumission des institutions et nous avons constaté que le Parlement qui a été mis en place n'a pas du tout joué son rôle en se faisant passer pour une suite du pouvoir exécutif. Et donc notre intention, c'est de restaurer notre démocratie en assurant la séparation des pouvoirs. Qu'est-ce que les populations vous réclament et vous demandent ? Il y a plusieurs lois à polémiques. Il y en a véritablement qui dérangent, telle que la restriction des libertés et surtout le droit de grève. Il ne s'agira pas de dire une remise en cause systématique. Mais c'est de relire, d'assouplir, de revoir et de recadrer. Avez-vous, lors de cette campagne, une pensée pour Joël Aïvo et Reckya Madougou, est-ce que vous demandez leur libération ? Nous voulons véritablement que ces personnes soient libérées au plus tôt. Si le peuple nous accordait la majorité des députés, c'est d'aller à une loi d'amnistie et de pouvoir les libérer. Je crois que ce sont des choses qui sont possibles. Sur la participation du parti Les Démocrates à ces élections. Vous dites : vive le retour de la démocratie ? Pour nous, c'est assez positif et d'ailleurs ça fait qu'aujourd'hui, les campagnes se déroulent dans l'ambiance et la paix. C'est une grande satisfaction que de ne pas voir les engins de guerre circuler au cours donc de cette période. C'est une avancée notable, et nous ne pouvons que souhaiter ça. En mai 2021, vous avez été fait chef de file de l'opposition. Beaucoup de partis d'opposition vous font un procès en légitimité. En clair, ces partis, ne vous reconnaissent pas comme tel. Qu'est-ce que vous répondez ? Nous, nous avons participé à une élection et nous avons eu des résultats. C'est au vu des résultats que le chef de file de l'opposition a été désigné. Et conformément à la loi, c'est FCBE la principale force de l'opposition. Qu'est-ce qui vous permet de dire ça ? Justement parce que nous sommes représentés partout, nous avons des élus, nous avons des maires. Vous étiez seuls ? Nous étions seuls, mais nous n'avons empêché personne. On ne peut que juger, et ce, sur ce qui est factuel. Vous ne pouvez pas faire des extrapolations et penser que quelqu'un qui n'a jamais participé à une élection peut se permettre de dire qu'il est la principale force, ce n'est pas possible. Tout ne suffit pas d'être un ancien président pour se prévaloir d'être une force politique importante du pays. Est-ce que vous redoutez que les Démocrates fassent mieux que vous à ces élections ? Ceux qui ont été obligés d'avoir des accointances avec le pouvoir - avant de sortir, d'émerger de l'eau – eh bien ils ne peuvent pas se dire véritablement autonomes, capables donc de surgir sans un coup de pouce du pouvoir. Nous n'avons peur d'aucune force. Vous accusez les Démocrates d'avoir négocié avec le pouvoir, c'est ce que vous dites ? Je n'accuse pas, mais je constate. Et pourtant c'est vous qu'on accuse de faire-valoir du pouvoir. Vous êtes faire-valoir du président Talon, oui ou non ? La question fait mal, quand j'explique, vous revenez chaque fois là-dessus ! Nous n'avons aucune relation avec le pouvoir. Est-ce que vous serez candidat en 2026 à l'élection présidentielle ? Personne ne peut penser aux élections de 2026 sans d'abord réussir les élections de 2023. Avez-vous un doute sur le départ du chef de l'État ? Il a répété plusieurs fois qu'il ne se présenterait plus. Non, mais s'il y a une qualité que je reconnais au chef de l'État, c'est d'être direct. Si jusqu'ici il n'a fait aucune autre déclaration que celle qu'il partirait en 2026, il n'y a pas de raison d'avoir de doute. Vous êtes prêt à l'union sacrée pour la lutte contre l'insécurité et contre le terrorisme dans le nord du Bénin ? Lorsqu'il s'agit, n'est-ce pas, de notre pays, aucun sacrifice ne sera de trop et nous devons nous mettre ensemble pour combattre ces forces extérieures. Ça, là-dessus, il n'y a pas opposition. Monsieur Paul Hounkpè, merci. Merci beaucoup. ► À écouter aussi : Saliou Akadiri (LD): au Bénin, «le peuple se reconnait dans notre parti comme celui de l'opposition» Abdoulaye Bio Tchané (BR): «Notre objectif est de sortir des élections en tant que premier parti du Bénin» Orden Alladatin (UPR): au Bénin, «les électeurs nous demandent d'être leur meilleur porte-parole»
Les Béninois sont appelés aux urnes le 8 janvier pour des élections législatives. L'Assemblée nationale sortante est uniquement composée de partis de la mouvance présidentielle. Sept partis politiques sont cette fois en compétition, dont les Démocrates, parti de l'ancien président Thomas Boni Yayi. Entretien avec Abdoulaye Bio Tchané, secrétaire général national du parti Bloc Républicain (BR). RFI : Abdoulaye Bio Tchané, bonjour ! Abdoulaye Bio Tchané : Bonjour, Madame Lagrange. Sept partis - dont trois se réclament de l'opposition - sont en lice pour les législatives du 8 janvier. Aux dernières élections législatives, en 2019, l'opposition n'avait pas pu se présenter. Est-ce que, cette fois, une élection plus ouverte, c'est une bonne chose ? Oui, bien sûr. C'est une bonne chose pour le pays dans son ensemble, pour notre système démocratique, et c'est une bonne chose aussi pour ces partis qui participent aujourd'hui. Un match plus ouvert, c'est aussi un match plus dur. Abordez-vous cette élection différemment ? Bien sûr, l'élection est plus compétitive. Mais pour nous, ça ne change pas grand-chose en termes d'objectifs. Notre objectif est clair : c'est de sortir de ces élections en tant que premier parti politique du Bénin. Et donc, c'est pour nous effectivement un bon test. En 2019, la participation avait été inférieure à 30 %, en raison justement de la non-participation de l'opposition aux élections législatives. Est-ce que cette fois, vous pensez que ce scrutin peut faire revenir les électeurs aux urnes ? Forcément, par rapport à 2019. Mais je veux rappeler qu'il y a eu des élections entretemps où la participation a été meilleure. Aujourd'hui, avec sept partis en compétition, nous espérons que la participation sera meilleure, et on verra bien. Il y avait eu des tensions aussi, lors des derniers scrutins. Vous vous attendez à des élections plus apaisées ? Oui, forcément. Ceux qui ont pensé qu'en troublant la paix dans le pays, ils pouvaient imposer leur démarche au pays, participent aujourd'hui. Je pense donc qu'ils n'ont pas de raison de s'engager dans des troubles à nouveau. Le parti les Démocrates participe à ce scrutin, mais l'opposante Reckya Madougou, condamnée à 20 ans de prison, est toujours en détention. Le groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire réclame sa libération. Joël Aïvo est en prison également. Après ces élections, un geste envers eux est-il envisageable ? Il ne m'appartient pas de juger de cela, ils ont été jugés et condamnés. Je veux rappeler que dans des cas de ce genre, il n'y a que deux voies : la voie de l'amnistie, et la voie de la grâce présidentielle. Aujourd'hui, il est prématuré de dire ce qui va être fait. Encore faudrait-il que, dans leur position, on sente une volonté aussi de participer à cet apaisement. Là, on est quand même dans un climat plus apaisé. Oui, il y a un climat plus apaisé, et on a besoin de consolider ce climat, et il faut que tout le monde y participe. Est-ce que, malgré la menace jihadiste dans certaines zones frontalières au nord du Bénin, vous pouvez faire campagne partout ? Moi, je suis au Nord où je fais campagne. J'ai déjà circulé dans quelques circonscriptions du nord du pays. De ce que je vois, le gouvernement a pris des mesures de sécurité très importantes qui nous assurent que les élections auront lieu dans tous les arrondissements, et dans toutes les communes de notre pays. On peut acheminer le matériel électoral actuellement partout, sur tout le territoire béninois ? Je pense. Je vois les gens circuler un peu partout, et donc il n'y a pas de raison que ce matériel n'y arrive pas. L'un des autres sujets de préoccupation pour les Béninois, c'est le coût de la vie. Ces derniers mois, il y a eu plusieurs manifestations de syndicats contre la vie chère. Que vous demandent les électeurs à ce sujet, qu'est ce que vous pouvez faire pour ça ? Le gouvernement du président Patrice Talon a pris des mesures. D'abord, subventionner massivement un certain nombre de produits de consommation courante. Ensuite, le gouvernement a pris des mesures d'accroissement des salaires des fonctionnaires de l'État. Et donc c'est dans cette direction que nous entendons poursuivre avec le gouvernement. Il y a eu ces mesures, effectivement, mais certains entrepreneurs se plaignent du poids des impôts. L'impôt est d'abord une obligation. Mais ensuite, c'est avec l'impôt qu'un pays comme le Bénin peut se construire. Nous ne sommes pas un pays avec des ressources minières infinies comme d'autres. Et donc, notre économie est assise essentiellement sur la perception des impôts. Donc oui, il peut y avoir des raisons de se plaindre, mais c'est aussi vrai que dans l'ensemble, l'économie béninoise n'est pas suffisamment fiscalisée. Il y a des plaintes également sur les restrictions du droit de grève. Qu'est-ce que vous répondez aux personnes qui disent que le Bénin recule dans ses libertés sociales ? Nous avons besoin, dans un pays comme le Bénin, que les travailleurs soient au travail. Nous avons engrangé des résultats incroyables, aussi bien dans le secteur de la santé que dans le secteur de l'éducation, justement parce que nous n'avons pas connu de grèves depuis trois ans. Donc, même si certains peuvent se plaindre théoriquement de ce que le droit de grève a été restreint, au Bloc Républicain nous sommes en soutien à ces mesures, parce que nous en voyons les résultats. Ces législatives vous préparent aussi pour la présidentielle de 2026. Le président Patrice Talon ne sera pas candidat ? Il l'a dit plusieurs fois, je crois qu'il faut se référer à ce qu'il a dit. Je n'en dirai pas plus. Et donc, il faut préparer sa succession. Vous le faites au Bloc Républicain ? Notre ambition est de prendre et d'exercer le pouvoir, mais il est prématuré de parler de l'élection présidentielle de 2026, alors même que nous sommes au milieu d'une élection qui est très, très importante pour le parti, et pour les autres partis, d'ailleurs. ► À écouter aussi : Invité Afrique - Orden Alladatin (UPR): au Bénin, «les électeurs nous demandent d'être leur meilleur porte-parole»
Le Père Paul Habsburg pose cette question, au cours de cette méditation qu'il nous propose pour cet épisode, diffusé à partir du jour de Noël : avons-nous vraiment besoin d'un sauveur ? Quel besoin d'un sauveur pour un homme qui croit pouvoir se sauver lui-même ? Quand l'homme se croit tellement fort, lui qui est capable de découvrir d'autres planètes ou tenté de modifier sa propre nature. Ou quand l'homme se croit tellement faible, trop seul, parce que l'amour idéal est impossible, que la souffrance et la mort finissent toujours par gagner ? Cette méditation du Père Paul est une invitation à l'humilité et à la pauvreté : celle de ce Dieu qui ne se manifeste pas à nous dans l'éclat et la puissance d'un roi, mais qui rejoint au plus près nos conditions particulières, nos vies, nos espérances et nos attentes tellement limitées par nos fragilités, nos souffrances, nos peurs et nos manques d'amour. Elle est une invitation au recueillement et la contemplation de la pauvreté et de la fragilité de Jésus, né dans une crèche ouverte aux quatre vents. Une invitation à vivre notre vrai salut, celui que le Christ nous donne quand il se donne à nous et nous transmet, tout au long de sa vie, la seule chose qui compte vraiment : il nous apprend à aimer. Il nous sauve du plus grand danger qui nous menace tous, celui d'aimer trop peu. Il vient, il reste, il aime avec nous. Pour écouter ce 189ème épisode avec le Père Paul Habsburg, il suffit de cliquer sur le bouton en haut de ce texte, ou de cliquer ici pour l'écouter sur le site de Zeteo, ou encore de cliquer ici pour l'écouter sur Spotify, Deezer et toutes les bonnes applications de podcasts. -------------- TRÈS JOYEUX NOËL À TOUS !À chacun d'entre vous, la petite équipe de Zeteo souhaite un Noël joyeux, apaisé, en espérant que vous êtes entourés de vos proches ! Nous avons une pensée particulière pour ceux qui sont partis cette année, pour ceux qui souffrent du deuil, de la maladie, de la séparation, de la solitude, de toutes les souffrances et de toutes les guerres. Que la tendresse du nouveau né divin nous touche et nous console tous : Depuis l'illumination de cette nuit, nous célébrons la venue de Celui qui est avec nous, au coeur de chacun d'entre nous, pour toujours ! DES PÉPITES POUR VOS DONS !Nous tenons à remercier très chaleureusement tous ceux d'entre vous qui ont entendu nos derniers appels aux dons, et qui nous ont apporté leur soutien ! Cette année si étrange s'achève probablement dans la difficulté pour beaucoup d'entre vous : l'augmentation des inquiétudes pour notre monde et notre avenir va de paire avec celle du coût de la vie, qui pèse davantage sur de nombreux foyers. Nous ressentons à notre tour cette difficulté : à ce jour, notre récolte de dons risque d'être inférieure à celle de la fin 2022… Alors qu'entre temps, notre audience multipliée par 6 devrait nous permettre de lui être nettement supérieure. Avec cette augmentation si spectaculaire de nos audiences, c'est aussi le nombre de plus en plus important de messages que nous recevons de certains d'entre vous. Mieux que tout le reste, ils disent le bienfait de notre mission, qui contribue pour sa modeste part à apporter de la présence à ceux qui sont seuls, du réconfort à ceux qui souffrent, de la lumière à ceux qui doutent, et cette espérance si indispensable en ces temps agités. Ces messages sont des vraies pépites, parmi lesquelles : Wyleme : « Merci pour ce bon podcast qui m'a bien accompagné pendant un long séjour à l'hôpital ♥️
durée : 00:58:34 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - La tératologie, qui est la science des monstres, intéresse les philosophes d'Aristote à Canguilhem. Ceux qui sont désignés comme des monstres peuvent-ils être intégrés à notre connaissance de la nature ou demeurent-ils en marge de celle-ci ?
A la fin de cet épisode, vous saurez enfin ce qu'est ce fameux lait de poule, mais mieux encore, vous pourrez en faire chez vous. Ceux qui pensent qu'il s'agit d'une crème anglaise ne sont pas loin de la vérité. Le lait de poule se sert traditionnellement en période des fêtes de fin d'année mais bien sûr, vous en consommez quand vous voulez. Il n'est a priori pas à base d'alcool et peut s'acheter tout fait. Néanmoins, il est plus traditionnel de le faire soi-même et de taper de la gnole dedans. Les alcools qu'on y ajoute sont assez classiques pour un cocktail lacté, rhum, Bourbon, Brandy, whisky moins classique mais tout aussi savoureux, on peut penser à l'amaretto, le baileys ou à la mandarine Napoléon. Au niveau des épices, c'est au goût mais la vanille, la cannelle ou la muscade sont en tête de classement. Ça se boit pur mais en analysant la recette, on se rend compte que le lait de poule peut servir à imbiber des pains perdus ou servir dans un pudding de pain par exemple. Mais du coup, quelle est cette recette ? Historiquement, il s'agissait d'un mélange sans cuisson d'œufs, de lait de crème de sucre, d'épices, principalement de la muscade et beaucoup d'alcool. C'est la quantité incroyable d'alcool qu'il contenait qui lui permettait de se conserver jusqu'à une semaine malgré que le mélange était cru. Aujourd'hui, un lait de poulet se prépare en cuisant à la nappe un ruban blanchi dans un lait chaud aromatisé à la vanille ou à la cannelle. Suivant les régions, soit on y incorporera les blancs en neige à la fin, soit on battra le ruban avec des œufs entiers. Donc, dans un langage moins technique, vous fouettez des jaunes d'oeufs et du sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Cette base s'appelle un ruban et comme vous l'avez blanchi, c'est un ruban blanchi. Vous chauffez du lait et l'infusez à la vanille ou à la cannelle ou à la muscade ou la combinaison de votre choix. Vous versez un tiers du lait dans le ruban, donc dans les jaunes d'oeufs sucré, vous mélangez bien et vous remettez le tout dans la casserole qui contient encore les ⅔ de lait restant. Et là, vous cuisez à la nappe, c'est-à-dire à feux doux en remuant en permanence, en fait, le but est de ne jamais dépasser 85 degrés, températures à laquelle les œufs vont coaguler et nous ne voulons pas ça. On cuit quelques minutes jusqu'à ce que la préparation nappe votre spatule. d'où le nom “cuire à la nappe”. Techniquement, vous avez là une crème anglaise. Une fois fait, deux école, la première école estime que c'est prêt, l'autre va ajouter les blanc d'oeufs en neige pour un peut enrichir le tout. Je vous laisse juger par vous même. N'oubliez pas la troisième école qui aura battu les œufs entiers avec le sucre au tout début. Et enfin, à la toute fin, on ajoute le tord boyaux, la quantité variant suivant l'ambiance désirée de la soirée. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
مدرسهٔ آنلاین نزدیکتر حمایت من در سایت حامی باش کانال یوتوب من برای آموزش زبان ترجمه شفاهی : مصطفی شالچی Dany Brillant - Quand je vois tes yeux 45. Alors Alors je prends mon stylo pour dire que je l'aime, qu'elle a les plus longs cheveux du monde et que ma vie s'y noie, et si tu trouves ça ridicule pauvre de toi, ses yeux sont pour moi, elle est moi, je suis elle, et quand elle crie je crie aussi et tout ce que je ferai jamais sera pour elle, toujours, toujours je lui donnerai tout et jusqu'à ma mort il n'y aura pas un matin où je me lèverai pour autre chose que pour elle et lui donner envie de m'aimer et embrasser encore et encore ses poignets, ses épaules, ses seins et alors je me suis rendu compte que quand on est amoureux on écrit des phrases qui n'ont pas de fin, on n'a plus le temps de mettre des points, il faut continuer à écrire, écrire, courir plus loin que son cœur, et la phrase ne veut pas s'arrêter, l'amour n'a pas de ponctuation, et des larmes de passion dégoulinent, quand on aime on finit toujours par écrire des choses interminables, quand on aime on finit toujours par se prendre pour Albert Cohen, Alice est venue, Alice a quitté Antoine, elle est partie, enfin, enfin, et nous nous sommes envolés, mentalement et physiquement, nous avons pris le premier avion pour Rome, bien sûr, où d'autre aller, Hôtel d'Angleterre, Piazza Navona, Fontaine de Trevi, vœux éternels, balades en Vespa, quand nous avons demandé des casques le loueur de scooters a tout compris il a répondu il fait trop chaud, amour, amour ininterrompu, trois, quatre, cinq fois par jour, mal à la bite, jamais vous n'avez autant joui, tout recommence, vous n'êtes plus seuls, le ciel est rose, sans toi je n'étais rien, enfin je respire, nous marchons au-dessus des pavés, quelques centimètres plus haut que le sol, personne ne le voit sauf nous, nous sommes sur coussins d'air, nous sourions sans raison aux Romains qui nous prennent pour des mongoliens, des membres d'une secte, la secte de Ceux qui Sourient en Lévitation, tout est devenu si facile maintenant, on met un pas devant l'autre et c'est le bonheur l'amour la vie les tomates-mozarella noyées dans l'huile d'olive les pasta au parmesan, on ne finit jamais les assiettes, trop occupés à se regarder dans les yeux se caresser les mains bander, je crois que nous n'avons pas dormi depuis dix jours, dix mois, dix ans, dix siècles, le soleil sur la plage de Fregene on prend des Polaroid comme celui qu'Anne a trouvé dans son sac à Rio, il suffit de respirer et de te regarder, c'est pour toujours, pour toujours et à jamais, c'est invraisemblable, époustouflant comme la joie de vivre nous étouffe, je n'ai jamais vécu ça, est-ce que tu ressens ce que je ressens ? tu ne pourras jamais m'aimer autant que je t'aime, non c'est moi qui t'aime plus que toi, non c'est moi, non c'est moi, bon c'est nous, c'est si merveilleux de devenir complètement débile, à courir vers la mer, tu étais faite pour moi, comment exprimer quelque chose d'aussi beau avec des mots, c'est comme si, comme si on avait quitté la nuit noire pour entrer dans une lumière éblouissante, comme une montée d'ecstasy qui ne s'arrêterait jamais, comme un mal de ventre qui disparaît, comme la première bouffée d'air que tu inspires après t'être retenu de respirer sous l'eau, comme une réponse unique à toutes les questions, les journées passent comme des minutes, on oublie tout, on naît à chaque seconde, on ne pense à rien de laid, on est dans un présent perpétuel, sensuel, sexuel, adorable, invincible, rien ne peut nous atteindre, on est conscient que la force de cet amour sauvera le monde, oh nous sommes effroyablement heureux, tu montes dans la chambre, attends-moi dans le hall, je reviens tout de suite, et quand tu as pris l'ascenseur j'ai grimpé par l'escalier quatre à quatre, en sortant de l'ascenseur c'est moi qui t'ai ouvert la porte, oh nous avions les larmes aux yeux d'avoir été séparés trois minutes, lorsque tu as croqué dans une pêche bien mûre le jus de fruit dégoulinait sur tes cuisses bronzées oh putain j'ai envie de toi tout le temps, encore et encore, regarde comme je sperme sur ton visage, oh Marc, oh Alice, j'ai un orgasme, c'est looong, c'est fooort, on n'a visité aucun monument de cette ville, ça y est elle est prise d'un fou rire, qu'est-ce que j'ai dit pour que tu ries comme ça, c'est nerveux, j'ai joui si fort je t'adore, mon amour, quel jour sommes-nous ?
The Sound Chaser Progressive Rock Podcast is on the air. On this edition, we go ramblin' with Jukka Tolonen, seek out the Flying Dutchman with Jethro Tull, and visit the Cinema Show with Genesis. We also have new music from Sudler's Row. All that, plus news of tours and releases on Sound Chaser.Playlist1. Brand X - Algon (Where an Ordinary Cup of Drinking Chocolate Costs £8,000,000,000) , from Product2. Trees - Lady Margaret, from The Garden of Jane Delawney3. Marcenaria - ...Mas No Final..., from Marcenaria4. Jukka Tolonen Ramblin' Jazz Band - Ramblin', from Jazz Liisa 035. 10cc - The Wall Street Shuffle, from Alive: The Classic Hits Tour6. Gentle Giant - It's Not Imagination, from Civilian7. Sudler's Row - Touch the Sky, from When the Dragon Ate the Sun8. Mahavishnu Orchestra - Can't Stand Your Funk, from Visions of the Emerald Beyond9. Area - Geontocrazia, from Anto / Logicamente10. Dewa Budjana - Dalem Waturenggong, from Surya NamaskarTHE SYMPHONIC ZONE11. Kaipa - Urskog, from Urskog12. Mike Dickson - Vaughan Williams: Fantasia on Greensleeves, from Mellotronworks II13. Shingetsu - Fragments of the Dawn, from Shingetsu14. Our Virtual Kansas - The Pinnacle, from https://www.youtube.com/watch?v=pHm28YtmOHA 15. The Black Codex - What Dreams May Come, from The Black Codex Episodes 40-5216. Foxtrot - Warhero, from A Shadow of the Past17. Anthony Phillips - Finale (Atmospheric Studios Version), from Invisible Men [Esoteric Recordings bonus disc]18. Jethro Tull - Flying Dutchman, from Stormwatch19. Genesis - The Cinema Show, from Selling England by the Pound20. Genesis - Aisle of Plenty, from Selling England by the PoundLEAVING THE SYMPHONIC ZONE21. Univers Zero - La Musique D'Erich Zann, from Ceux du Dehors22. Trans-Millenia Consort - Symphonic Industry, from Plot Zero23. Vangelis - El Greco Movements VI-X, from El Greco24. Drifting Sun - Cascading Tears, from Singled Out