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Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, et Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:37:24 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Dans son essai "Ceux qui reviennent" (Payot, 2025), Pauline Rochart s'intéresse à celles et ceux qui, après être "montés" à Paris ou à la métropole du coin, ont décidé de retourner dans leur territoire d'origine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:38:31 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Hier, le mouvement “Bloquons tout” s'est concrétisé dans plusieurs villes de France. Selon De nombreuses interpellations ont eu lieu. Au-delà du bilan immédiat de cette journée de mobilisation, que nous révèle ce mouvement né sur les réseaux sociaux de l'état de notre démocratie ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Pierre Rosanvallon Historien et sociologue, directeur d'études de l'EHESS en histoire et philosophie du politique
Dans ce nouveau format, on revient avec vous sur les plus gros scandales d'État français. Ceux qui ont secoué le pays. Au programme aujourd'hui : l'affaire du sang contaminé, ou quand le gouvernement de Laurent Fabius a laissé les Centres de transfusion sanguine distribuer du sang contaminé par le SIDA a des milliers de Français, alors même qu'il avait connaissance de la dangerosité du virus.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le jeudi 11 septembre.Nous écoutons Jésus dans la suite des Béatitudes, chez Luc. Me voici, disponible et à l'écoute. Je demande la grâce d'accueillir la part scandaleuse de la Bonne Nouvelle, avec l'esprit de discernement qui convient. Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. AmenNous écoutons le chant en latin “Jubilate Deo” chanté par l'Académie Musicale de Liesse.R/ Jubilate Deo, jubilate deo (ter) 1. Jubilate Deo, omnis terra; servite Domino in laetitia.Introite in conspectu ejus in exsultatione. (ter)2. Quoniam suavis est Dominus: in aeternum misericordia ejus, et usque in generationem et generationem veritas ejus.Traduction :1. Peuples de toute la terre réjouissez-vous en Dieu,servez le Seigneur avec allégresse.Fidèles, présentez-vous avec allégresse devant sa face. 2. Car l'Éternel est bon ; sa bonté dure toujours, et sa fidélité de génération en génération.La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l'Evangile selon saint Luc, versets 27 à 38.En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu'on leur rende l'équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et on vous donnera : c'est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. » Textes liturgiques © AELF, Paris1. J'imagine l'expression qui se lit sur les visages. Cette assemblée vient de recevoir les Béatitudes, en même temps qu'une série d'imprécations : Malheureux, vous les riches, les repus, les ricaneurs et les vaniteux. Voici maintenant le Christ qui leur demande d'aimer leurs ennemis. J'imagine l'ambiance. 2. « Quelle reconnaissance méritez-vous ? » Je reçois cette question pour moi : de quelle reconnaissance suis-je en attente ? Quelque validation ? Quelque autorisation ? J'interroge le Christ : quelle reconnaissance promet-il ?3. « Aimer nos ennemis » : comment Jésus lui-même a-t-il mis en pratique cette parole ? Comment s'est-il fait des ennemis ? Comment a-t-il aimé les pharisiens ? Comment a-t-il aimé les marchands du temple ? Je mesure le paradoxe.Je réécoute ce texte. Je demande l'esprit de discernement. L'invitation du Christ est moins une injonction pour la réconciliation inconditionnelle et automatique, qu'un appel à lutter contre l'esprit du monde : une soif de reconnaissance, un honneur à défendre, une réputation à sauver. Cette parole est rude, elle porte une violence. Comme un ami parle à un ami, j'ose une conversation franche avec le Christ. Je lui confie ce qui monte de mon cœur : les incompréhensions comme les questions. Je lui dis combien j'attends sa réponse. Âme du Christ, sanctifie-moi. Corps du Christ, sauve-moi. Sang du Christ, enivre-moi. Eau du côté du Christ, lave-moi. Passion du Christ, fortifie-moi. Ô bon Jésus, exauce-moi. Dans tes blessures, cache-moi. Ne permets pas que je sois séparé de toi. De l'ennemi perfide, défends-moi. À l'heure de ma mort, appelle-moi. Ordonne-moi de venir à toi, pour qu'avec tes Saints je te loue, toi, dans les siècles des siècles. AmenAu Nom du Père, du Fils et du... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : my heart yearns for you de Joseph Nimoh interprété par Joseph Nimoh - Reflections © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes ; Jubilate Deo de Peter Anglea interprété par Académie Musicale de Liesse - Pas d'album © Creative Commons Youtube Audio Library.
Au terme d'une intense journée politique et sociale… avec d'un côté la passation de pouvoir à Matignon entre François BAYROU et Sébastien LECORNU, un fidèle du président ; et de l'autre des blocages et des tensions un peu partout en France… Alors que nous racontent ces deux images qui viennent se percuter ? Comment sortir du blocage, à tous les sens du terme ? On en débat avec nos invités : ▶︎Michaël FŒSSEL Philosophe, auteur de « Une étrange victoire : l'extrême droite contre le politique » aux éditions du Seuil (18.10.24)▶︎Julien JEANNENEY Professeur de droit public à l'Université de Strasbourg, auteur de « Contre la proportionnelle » aux éditions Gallimard, collection Tracts (21.11.24)▶︎Blanche LERIDON Directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, chargée d'enseignement à Sciences Po, essayiste▶︎Jean GARRIGUES Historien, président de la Commission internationale d'histoire des assemblées, auteur de « Les Avocats de la République. Ceux qui l'ont construite, ceux qui la défendent » aux éditions Odile Jacob (10.09.25)▶︎Eléonore CAROIT Députée Renaissance de la 2e circonscription des Français établis hors de France
Aujourd'hui, Fatima Aït Bounoua, Didier Giraud et Bruno Poncet, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
« On a décidé depuis la Covid que ceux qui challengent le gouvernement sont des coucous! » Jeff Fillion et Gerry définissent ce qu'est vraiment selon eux un « coucou » via #RadioPirate #polqc
Depuis l'arrivée en 2017 d'Alexandre Bompard (ancien PDG de la Fnac et d'Europe 1) à la tête du groupe Carrefour, une stratégie d'entreprise très contestée a été mise en place : le passage en « location-gérance » d'un grand nombre de magasins.A travers ce système, des supermarchés et hypermarchés sortent du giron du groupe Carrefour et leur exploitation est confiée à des locataires gérants, qui louent les murs et rémunèrent directement les salariés. De l'extérieur pourtant, aucune différence : les magasins sont toujours estampillés Carrefour en échange d'une redevance versée au groupe par l'exploitant pour l'utilisation de la marque.Une opération transparente et invisible pour le consommateur mais qui a de lourdes conséquences pour les 27 000 salariés des 344 magasins sortis du groupe. Ceux-ci perdent souvent leurs primes et avantages et voient leurs conditions de travail se dégrader.La CFDT parle d'un plan social déguisé permettant à Carrefour d'alléger ses effectifs et a saisi la justice. La direction du groupe répond que, contrairement à d'autres groupes de la grande distribution, cette stratégie leur permet de sauver les magasins et donc des emplois.Comment en est-on arrivé là à Carrefour ? Qu'est ce système de location-gérance et qu'implique-t-il pour le groupe et ses salariés ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Aline Leclerc, journaliste au service économie du Monde, explique les arcanes de la location-gérance dans la grande distribution.Un épisode de Cyrielle Bedu, réalisé par Quentin Tenaud et Florentin Baume. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : sonore d'une salariée de Carrefour, extrait de l'intervention d'Alexandre Bompard auprès de la commission d'enquête sur l'utilisation des aides publiques aux grandes entreprises le 31 mars 2025 ; archive INA de l'ouverture du supermarché Carrefour de Villeurbane en 1964.Cet épisode a été publié le 10 septembre 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.frAssistez à l'enregistrement d'un épisode de L'Heure du Monde en live le jeudi 18 septembre : festival.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Avec : Pierre Rondeau, économiste. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Jacques Legros, ancien présentateur emblématique du 13H de TF1. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
“Le podcast où les scientifiques d'aujourd'hui parlent à ceux de demain."Bien que les sciences m'ont toujours attirée, au lycée et à la fac, il était compliqué de comprendre ce qu'on pouvait bien y faire … De la recherche, de l'entreprenariat, de l'enseignement ?Et franchement, quel diplôme obtenir ? Alors si tu es étudiant, en quête de ton futur ou juste curieux de comprendre comment se retrouve-on à contribuer aux avancées scientifiques à travers divers parcours et métiers tout aussi variés, vient découvrir la nouvelle saison de recherche et vous disponible sur l'ensemble des plateformes d'écoute un mercredi par mois dès la semaine prochaine (Spotify, Apple podcast ou encore directement via Acast)! À travers ce podcast, je vous propose de partir à la rencontre de celles et ceux qui font avancer la science, au quotidien. Chercheur·e·s, ingénieur·e·s, communicant·e·s… tous jouent un rôle essentiel, que ce soit derrière une paillasse ou dans des missions parfois plus discrètes, mais tout aussi précieuses.__Comment me contacter ? Social Media : BasiologyLinkedin : Perrine BURDEYRONEmail : basiologysciences@gmail.com__Un podcast original : BasiologyHost : Perrine BURDEYRONMontage et production artistique : Perrine BURDEYRONMusique : EnergyMinning - BlueBerrytreeÉpisode diffusé le : 10 Septembre 2025__Vous avez aimé le podcast, voulez soutenir Recherche et vous ? Notez-le sur votre plateforme d'écoute (Apple podcast, Spotify, Audible…) cela m'aide beaucoup !Et si tu connaît des jeunes avar de sciences et en recherche de leurs futurs, n'hésite pas à leur partager le podcast ;)Hébergé par Acast . Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:59:54 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Le traumatisme de la Shoah raconté par les descendants. Ceux dont les parents ou grands-parents l'ont vécu...l'écrivain Raphaël Sigal et le comédien Eric Feldman sont avec nous. Ils signent en cette rentrée un récit pour l'un, un seul en scène pour l'autre bouleversants Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Pourquoi certains entrepreneurs avancent vite et construisent un business durable, alors que d'autres stagnent malgré tous leurs efforts ?Dans cet épisode, je partage les comportements que j'observe systématiquement chez les entrepreneurs qui réussissent vraiment. Ce ne sont pas des théories, mais des pratiques concrètes que tu peux appliquer dès aujourd'hui pour transformer ta manière de travailler et de développer ton business.Si tu sens que tu bosses dur mais que les résultats ne suivent pas, cet épisode va t'apporter de la clarté clarté sur ce qui fait réellement la différence.Les candidatures pour Bold Business 3 sont encore ouvertes jusqu'au 9 septembre 2025. Postule ici : https://forms.gle/vZEr754ytcZJ3sjj8
Ceux qui ont connu une star de la pop ou du cinéma sur les bancs de l'école ont tous dit la même chose : on n'aurait jamais cru. Oui, qui peut affirmer : « J'ai toujours su que Mick deviendrait une star. John ? On était tous d'accord au lycée : un jour, on le verrait passer à la télé. »Non, bien sûr. Les profs et les camarades de classe ont tous été étonnés du destin d'un Michel Polnareff ou d'un Paul McCartney. Mais alors puisqu'il n'y a pas d'école de stars où elles grandissent toutes ensemble, qu'est-ce qui fait qu'un jour Michael devient Mick Jagger ou un Farokh Boulsara, Freddie Mercury ?Et bien, le plus souvent, un drame, une fêlure, un manque, bref un gros problème non résolu qui poussent ces enfants à développer un talent dans lequel ils vont tout donner, s'engouffrer, et qui va un jour être reconnu par tous car, oui, on n'a jamais vu ou entendu un truc pareil. Et en 1962, à Windlesham, une petite ville de la campagne londonienne près du fameux champ de course hippique d'Ascot, le jeune Roger Hodgson vit un drame avec le divorce de ses parents. Avant de quitter la maison familiale, son père lui fait un incroyable cadeau : une guitare électrique. A cette époque, je peux vous dire que des guitares électriques, on n'en voit pas beaucoup. D'ailleurs pourquoi deviendrait-on guitariste ? Les membres de l'orchestre sont toujours dans l'ombre, regardez, derrière Elvis Presley ou Frank Sinatra. Ce sont les Beatles qui dans quelques mois vont devenir les premiers premiers musiciens superstars et envoyer des milliers d'adolescents britanniques dans les magasins d'instruments, créant une génération de surdoués. Voilà donc notre jeune Roger replié sur sa guitare électrique. Il est tellement attaché à ce cadeau de son père que, pour combler le vide, se protéger du complexe d'être désormais un enfant de divorcé, il se rend à l'école avec elle. Et surprise, il ne se fait pas montrer du doigt en classe, miuex, son instituteur lui apprend à jouer les trois accords principaux.Rodger fusionne alors avec sa guitare. Un an plus tard, il donne déjà un concert dans son école en duo avec un autre élève avec qui il interprète neuf chansons qu'il a lui-même composées. La musique et lui font désormais UN. Rodger apprend aussi à jouer de nombreux instruments, rien ne lui résiste.Au sortir de l'école, en 1969, Rodger Hodgson enregistre déjà un disque pour le label Island qui avant de produire Bob Marley et U2, publie alors Steve Winwood et Eric Clapton. Il faut dire que Rodger a croisé le chemin d'un autre surdoué nommé Reginald Dwight avec qui il chante sous le nom de Argosy. Malheureusement après un premier 45 tours, Reginald le quitte avec le batteur et l'autre guitariste pour faire une carrière solo sous le nom de Elton John. Se retrouvant seul, Roger Hodgson répond alors à la petite annonce d'un certain Rick Davies : cherche guitariste. Le jour de l'audition, ils sont une petite centaine à faire la file. Pourtant, immédiatement, Rick dira : C'est lui ! Quel talent ! Je n'ai jamais entendu un truc pareil.
C dans l'air l'invité du 6 septembre 2025 : Damien Delseny, rédacteur en chef adjoint du Parisien, chef du service police-justice. A Vendin-le-Vieil cette semaine, dans le nouveau quartier de haute sécurité promu par le ministre de la justice Gérald Darmanin regroupant 88 détenus considérés comme parmi les plus dangereux de France, une vingtaine à une trentaine d'entre eux ont inondé leurs cellules et entamé une grève de la faim. Ils se sont même coordonnés pour publier un communiqué signé au nom du « super cartel de Vendin-le-Vieil ». Ceux-ci dénoncent des conditions de détention très strictes, qu'ils jugent indignes (parloirs hygiaphones, fouilles à nu systématiques, isolement sensoriel et social). L'avocat de Mohamed Amra, Benoît David, s'est exprimé pour C dans l'Air l'invité et juge ce système carcéral contre-productif : il s'étonne par ailleurs de voir des détenus condamnés dans un même dossier loger sur la même coursive.Alors que des recours pour conditions inhumaines ont déjà été déposés, notamment contre la lumière dans les cellules lors des rondes de nuit, la cour d'appel de Douai a rendu lundi un arrêt réfutant l'existence de conditions indignes. En parallèle, le porte-parole du ministère de la justice a réaffirmé que « Ce n'est pas aux détenus de définir leurs conditions de détention ». Damien Delseny viendra décrypter le fonctionnement de ce quartier de haute sécurité et analyser les événements survenus cette semaine.
Il y a ceux pour qui tout semble couler de source… et ceux qui avancent, un pas après l'autre, à la force du travail. Ceux qui ne rentrent pas dans les cases, mais qui finissent par redessiner les contours de leur art.Cédric Andrieux fait partie de ceux-là.Dans ce premier épisode d'un diptyque exceptionnel, Les Sens de la Danse vous emmène à la rencontre d'un danseur au parcours aussi exigeant que passionnant — entre Bretagne, New York et Lyon, entre admiration et transmission, entre rigueur et intuition.Formé au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Cédric Andrieux rejoint à 21 ans l'une des compagnies les plus mythiques de l'histoire de la danse contemporaine : celle de Merce Cunningham. Dix années d'un travail rigoureux, abstrait, épuré — à l'image du chorégraphe américain qui a bouleversé la relation entre la musique et le mouvement, séparé les disciplines pour en faire surgir de nouveaux possibles.
La revue " Lancet Planet Health " vient de publier une étude qui alerte sur les maladies transmises par les moustiques tigres. Ceux-ci commençant à sʹinstaller confortablement dans nos régions, de multiples questions se posent sur les éventuelles traitements et vaccins. Vous pouvez annoncer la présence de ce moustique tigre sur le site www.moustiques-suisse.ch
« Un goût du thé amer », le second roman de l'écrivain Mohammed Alnaas, récemment traduit en français et édité chez « Le bruit du monde », revient à l'époque du slogan : « le pouvoir aux mains du peuple » et décrit une situation ubuesque et des querelles permanentes entre les habitants d'un village, Géhenne, dans la Libye des années 1990, du temps de la Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste de Mouammar Kadhafi. Quant au narrateur, dans cette fable moderne et audacieuse, il s'adresse à son lecteur tout en prenant un plaisir à se jouer de lui. Mohammed Alnaas joint par Houda Ibrahim. Vos romans s'attaquent à des sujets qui décrivent les spécificités de la société libyenne, une société restée longtemps fermée aux autres. L'écriture est-elle pour vous est un acte d'auscultation de cette société afin de la raconter, de l'exposer ? La société libyenne est restée méconnue des étrangers pendant un certain temps, et peut-être même est-elle restée méconnue d'elle-même. En dehors du sujet politique, il existe un manque de connaissances sur la Libye et le peuple libyen lui-même, que ce soit sous le régime de Mouammar Kadhafi ou même pendant la guerre civile qui a suivi la révolution de février 2011. L'enjeu ici, est que moi, en tant qu'individu, je me comprends mieux que je ne comprends la société libyenne, mais mon histoire personnelle est aussi l'histoire de la société, et en comprenant la société, je me comprends moi-même. Il est vrai que la société libyenne a ses spécificités, comme toutes les sociétés, mais l'idée est de toujours chercher, ce que cette spécificité a de commun avec les sociétés arabes, voire des sociétés de plus grande ampleur. Afin d'écrire sur l'être humain et son histoire, tout en écrivant sur le Libyen et en essayant de le comprendre. Dans votre second roman, Un goût de thé amer, à travers l'histoire d'un village, Géhenne, symbolisez-vous la guerre sans fin qui se déroule en Libye ainsi que le déchirement social ? Personnellement, je n'aime pas que le texte lui-même soit le reflet de la réalité. Le lecteur a certes le droit de percevoir ces intersections entre la réalité et le roman. Or, elles sont nombreuses. L'auteur pose les règles du jeu dès le début, indiquant que l'histoire n'est pas symbolique, mais vraie. Ce qui incite le lecteur à y croire. Il existe bel et bien des intersections entre les combats qui se déroulent dans le village de Géhenne et la guerre civile libyenne. Il semble que le point commun entre l'imaginaire et le réel réside dans une certaine absurdité de la scène elle-même. À lire aussiLa Libye lance le premier appel d'offres pétrolier depuis 17 ans La satire est-elle pour vous le meilleur moyen de raconter cette société ? J'ai débuté dans l'écriture par la satire. Il y a toujours une touche d'humour noir dans mes écrits, que ce soit dans mon précédant roman « Du pain sur la table de l'oncle Milad », ou dans ce roman même. Et auparavant aussi dans le recueil de nouvelles que j'avais écrit sur la guerre civile, la plupart de ces nouvelles avaient un ton dramatique ou sombre. Concernant ce projet, parfois, il n'y a pas de meilleure façon de décrire ce qui se passe, que la satire. Vous dédiez votre roman au fameux écrivain et penseur libyen Sadek alyhoum, quelle valeur représente-t-il pour vous ? Le roman est bien sûr dédié à El-Sadek, je le dédie également à d'autres auteurs et artistes satiriques qui m'ont personnellement influencé, comme Mohammed Al-Zawawi, le plus grand illustrateur de caricature libyen. Le roman lui-même a été initialement écrit dans le style de Mohammed Al-Zawawi, ainsi que celui de Mohammed Tamliya, l'écrivain satirique jordanien, et d'Ibrahim Hmaydan, l'écrivain satirique libyen. Tous ont influencé ma compréhension du rôle de la satire, de la comédie. Contrairement à beaucoup de Libyens qui admiraient les idées et les écrits critiques d'El-Sadek Al-Nayhoum, j'admirais moi sa satire, en particulier son recueil Histoires pour enfants. Il m'a profondément influencé par son style satirique et par sa façon de dessiner certains personnages libyens considérés comme stéréotypés. Ce stéréotype est déjà présent dans les dessins de Mohammed Al-Zawawi. Dans mon roman, un personnage comme Hajja Mabrouka, ressemble à ceux de Mohammed Al-Zawawi, d'El-Sadek Al-Nayhoum et même d'Ibrahim Hmaydan. Ces personnages ne sont pas nés de nulle part ; ils sont une sorte d'accumulation résultant de mes lectures et de mes observations sur la manière dont les Libyens qui m'ont précédé ont abordé la comédie. À lire aussiAu pays des hommes, un chef-d'œuvre de la littérature contemporaine Dans Un goût de thé amer, vous dénoncez également, un système économique installé par le régime Kadhafi et qui réduit en quelque sorte l'être humain à un être dépendant, sans aucune initiative, vous dénoncez cette volonté du pouvoir d'écraser l'être libyen ? Les politiques du régime Kadhafi ont transformé la Libye depuis la proclamation de l'Autorité populaire. Car le colonel souhaitait créer une nouvelle société. L'ironie est que l'objectif de cette nouvelle société était de susciter un esprit d'initiative en toutes choses. Dans toutes ses idées, par exemple, il affirme dans le Livre vert : « L'école est servie par ses élèves », ce qui signifie que l'école n'a pas besoin de personnel d'entretien ni d'employés, mais que ce sont les élèves qui s'en chargent… D'où le concept « des partenaires, et non pas d'employés ». Le régime repose fondamentalement sur l'initiative populaire pour prendre le pouvoir. Soit le peuple ne voulait pas prendre le pouvoir, soit Kadhafi n'a utilisé ces idées que pour accroître son emprise sur le peuple. L'ironie est que le peuple libyen a refusé de prendre l'initiative ou n'a pas trouvé le moyen de le faire. Le régime a véritablement influencé la formation de l'homme libyen. Toutes les politiques adoptées par le colonel Kadhafi et les fonctionnaires travaillant sous ses ordres ont conduit à la création d'une société déformée qui ne se connaît pas elle-même et qui est incapable de trouver des solutions aux problèmes auxquels elle est confrontée. La liberté d'expression en Libye est toujours entravée, même au niveau de la littérature, comment relevez-vous ce défi ? Aujourd'hui, les restrictions imposées aux écrivains libyens se multiplient. Elles sont sociales, religieuses, politiques et sécuritaires. Les restrictions se multiplient et sont pour la plupart inconnues. L'écrivain se retrouve à nager dans un puits dont il ignore le fond. Ceux qui aiment nager explorent eux-mêmes à ce moment-là les dangers, et je suis de ceux qui aiment nager. Nous explorons des idées en cours de route et je relis toujours la scène, mais c'est surtout pour des raisons de sécurité personnelle. Lorsque j'écris, je ne reconnais pas ces restrictions et je les ignore également lorsque je publie. Je ne les regarde pas.
Ceux de la semaine du 2 septembre 2025
Commentaire de L'Évangile du jour Luc 5, 1-11 En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu'il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s'écarter un peu du rivage. Puis il s'assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l'ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ils firent signe à leurs compagnons de l'autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu'elles enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » En effet, un grand effroi l'avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu'ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. L'Amour Vaincra ! Fr. Paul Adrien d'Hardemare (op) Et l'aventure continue ! retrouvez : les vidéos sur
Invité : -Éric Ciotti, président de l'Union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici l'Évangile du jeudi 4 septembre 2025 : « Laissant tout, ils le suivirent » (Lc 5, 1-11) En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu'il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s'écarter un peu du rivage. Puis il s'assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l'ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ils firent signe à leurs compagnons de l'autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu'elles enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » En effet, un grand effroi l'avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu'ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Ruth Elkrief s'est intéressée à l'histoire d'amour qui a tourné au vinaigre entre le PDG de Nestlé et l'une de ses salariées. En rappelant des cas similaires qui ont eu lieu aux États-Unis, elle s'est lancée dans un plaidoyer dans cette affaire qui l'a beaucoup contrariée. Pour elle, c'est un plaidoyer pour la séparation entre vie privée et vie publique. Sous prétexte du féminisme, elle constate qu'il y a des principes archaïques de moralisme qui reviennent et qui politisent l'intime, et cela la dérange. Qui détient dans ses mains la dette française ? François Lenglet rappelle que 54% de nos dettes négociables sont détenues par des étrangers, pour beaucoup des fonds de pension. Ces non-résidents sont des Occidentaux (Américains et Européens). Le reste se trouve entre les mains des investisseurs nationaux, des banques, des compagnies d'assurances, de la Banque de France ou des particuliers. Et selon lui, cette proportion varie selon les époques. Il estime que cette situation nous fragilise tout en affirmant que la bonne façon de gérer la dette, ce n'est pas de la nationaliser, mais plutôt de diminuer le déficit. Abnousse Shalmani est revenue sur un événement passé un peu inaperçu en Suisse. Des émeutes ont eu lieu en Lausanne la semaine dernière, suite à la mort de Marvin, un adolescent de 17 ans d'origine congolaise. Depuis, les comparaisons avec la France n'ont pas cessé. À part d'autres facteurs comme la crise identitaire, par exemple, Abnousse Shalmani estime que l'explosion démographique qu'a connu le pays ces dernières années a énormément joué dans ces événements. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour dans l'Heure des pros, Pascal Praud livre son édito sur l'actualité du moment. Aujourd'hui, il revient sur les déclarations de François Bayrou qui se dédouane de toutes responsabilités, pointant du doigt les demandes des Français. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : - Patrick Kanner, sénateur Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pascale Rossler, ancienne responsable politique déléguée à la biodiversité, est coach, et conférencière. Formée aux Sciences de l'Environnement, elle accompagne aujourd'hui les transitions écologiques, pour des structures collectives comme pour des personnes privées. Pascale Rossler vient de publier un livre, Révélez votre nature !, qu'elle présente comme un « guide de l'écologie intérieure et relationnelle pour monde meilleur ». L'originalité de son approche, c'est la largeur en même temps que la profondeur de son regard : Largeur dans sa prise en considération des immenses défis écologiques qui se dressent devant nous ; profondeur dans sa vision d'une transformation personnelle par « l'écopsychologie » et aussi la spiritualité. C'est ainsi, selon elle, que nous pouvons réellement contribuer à l'avènement d'une meilleure manière d'habiter la Terre ensemble. Face à nos enjeux actuels, ceux de la perte de nos repères, la crise écologique, le délitement de la solidarité, toutes les déstabilisations individuelles et collectives que nous subissons, il est possible de redonner à nos vies des trajectoires personnelles épanouissantes. Avec son talent, son énergie et sa sérénité, Pascale Rossler offre un témoignage puissant et convaincant. Chez elle, l'amour de la nature et la passion du vivant composent une belle symphonie, portée par une joie rayonnante. Grâce à des acteurs engagés comme elle, le monde meilleur que nous espérons pour demain est déjà en marche, dès aujourd'hui. Pour lire Révélez votre nature !, le livre de Pascale Rossler, cliquer ici. Pour découvrir les activités de Pascale Rossler, cliquer ici. LES PREUX ET LES GUEUX ? Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Lorsque j'écrivais ma lettre hebdomadaire, envoyée dimanche dernier, le 24 août, je n'avais pas imaginé qu'elle susciterait tant d'émouvantes réactions… Au moment où j'écris cette nouvelle lettre, je continue de recevoir des messages de soutien et d'encouragements dont certains m'ont bouleversé par leur contenu, leur profondeur et leur délicatesse. Déjà, j'aurais aimé avoir le temps de répondre à chaque message. En attendant, j'ai retranscrit une sélection d'entre eux sur le site de Zeteo. Vous pourrez les lire en cliquant ici. Vous découvrirez des lignes et des mots qui m'ont tous particulièrement touché, et qui devraient vous toucher aussi. Mieux que tout ce que j'aurais pu dire, ils confirment ce qu'est le parcours de Zeteo depuis son lancement jusqu'à ce jour : une belle et fragile aventure, initiée par un homme de bonne volonté qui suit les intuitions de son cœur, et le fil des rencontres qui se nouent les unes après les autres. Zeteo n'est ni adossé ni soutenu par aucune structure ou Église. Ce podcast libre et indépendant est davantage le fruit d'une curiosité, d'un élan intérieur et du désir de partager au plus grand nombre ce qui fait du bien, qui réchauffe, qui console, qui guérit, qui aime et qui est beau. Avec toujours dans les yeux, dans le cœur et dans l'esprit, cette présence si douce, si intime, si aimante du Christ. C'est une belle et fragile aventure, et la fragilité a aussi une beauté. Comme la fragilité de Jésus, comme celle de tous ceux qui le suivaient sur les terres souvent arides et poussiéreuses de Palestine. La semaine passée, j'avais fait part des reproches de certains. Ils regrettaient que Zeteo ne suivait pas ou plus, selon eux, certaines règles de l'Église catholique. Je tiens ici à rassurer certains auditeurs qui se sont inquiétés. De tels reproches, il n'y en a pas eu beaucoup. Depuis le début de l'été, pas même eu de quoi former tous les doigts d'une seule main. Il est normal que Zeteo ne fasse pas l'unanimité. N'y a t-il pas plusieurs demeures dans la maison du Père ? Il est impossible que la bienveillance divine infinie ne vive seulement que dans une ou deux de ses maisons, et qu'elle abandonne toutes les autres. Zeteo n'est pas une de ces grandes maisons du Seigneur. Juste un petit couloir peut-être, ce qui serait déjà tellement bien. Ou encore, mieux qu'un couloir, un petit chemin parmi tous ceux qui, en traversant le coeur d'une immense et merveilleuse forêt, mèneraient vers une montagne où brille toujours le soleil. Sinon, que penser des messages d'auditeurs, reçus cette semaine, comme de tous ceux qui les ont précédés ? Ceux qui témoignent des bienfaits qu'ils ont reçu des invités entendus sur Zeteo, se trompent-ils ? Mentent-ils ? Ou, simplement, sont-ils dans l'illusion ? Ces témoignages valent-ils moins que ceux qui confessent un attachement plus direct à une Église, qu'elle soit catholique, protestante ou orthodoxe, voire à une religion non chrétienne ? Y aurait-it des témoins plus valables que d'autres ? D'un côté les preux, de l'autre les gueux ? Il n'y a pas d'un côté les bons et de l'autre les méchants. Ni les preux à droite et les gueux à gauche. Le bien et le mal, la division, la dualité, la vie et la mort sont en chacun de nous. C'est en chacun de nous que se livre le combat. Et nous ne sommes pas seuls pour le gagner. Il y a celui qui l'a déjà gagné pour nous, pour toujours. Celui qui nous attend tout le temps. Celui qui inspire, guide et accompagne d'innombrables hommes et femmes de bien sur cette terre et qui, à leur tour, libèrent, éveillent, guérissent les uns et les autres. Comme le dit si bien Fadila Semaï au micro de Zeteo, Jésus n'appartient pas aux catholiques. Le Christ appartient à toute l'humanité. N'oublions jamais l'attachement de Jésus, tranchant résolument sur les pratiques religieuses de son temps. Il allait parler à tous et à toutes. Il est celui qui « attire à lui tous les hommes » (Jn 12, 32). L'évangélisation, elle est pour tout le monde. Elle n'est pas conditionnée par des principes, des vérités et parfois des dogmes qui comptent pour certaines populations, selon la géographie, la culture ou la société. La moisson recouvre toute la Terre, et la tâche est immense. D'où peut-être, modestement, cette mission de Zeteo d'essayer d'aller toujours au plus grand nombre. Et de tenter de révéler ce qui nous rapproche tous, pas ce qui nous divise. Comme le révèle justement Philippe Dautais lors d'une de ses participations à Zeteo, il est frappant de voir à quel point toutes les spiritualités se rapprochent, depuis celles des peuples premiers. Il les comparait aux religions. Celles-ci sont des organisations humaines, et même si elles peuvent être inspirées et guidées divinement, elles peuvent tomber dans les pièges des divisions. Philippe Dautais est un religieux lui-même, il est une très belle figure de l'Église orthodoxe. Mais je crois qu'il est avant tout, comme de nombreux mystiques, un spirituel. Il est à l'écoute de l'Esprit qui souffle et qui anime, d'abord dans nos esprits et dans nos coeurs. L'Esprit divin souffle où il veut. Zeteo n'est pas au centre du monde. Ce podcast n'a pas la prétention de détenir une vérité immuable et infaillible. Mais il n'est pas vrai que l'Esprit ne souffle que d'un côté. La meilleure illustration, qui est en même temps notre meilleur soutien, ce sont ces témoignages d'auditeurs que je citais plus haut. N'est-il pas frappant, en lisant les Évangiles, de voir l'attitude du Christ dans presque tous ses échanges directs avec ceux qu'il rencontre ? Jésus est doux et aimant. Parfois, il ne parle pas. Ou il pose une, ou deux questions. En l'interrogeant, il invite toujours son interlocuteur vers son intériorité. Il l'invite à chercher, avec cette confiante certitude que c'est à l'intérieur de soi que l'on trouve le bon, le beau, le vrai et l'amour. C'est tout le sens du va-vers-soi de notre si chère Annick de Souzenelle. Alors que nos institutions et nos sociétés semblent au bord de craquer, que notre modèle civilisationnel est à bout de souffle, il est temps de réinviter l'homme à son intériorité et à sa liberté. Cela n'est pas en s'arc-boutant sur des principes dépassés, en se repliant et en se protégeant des autres que l'on sauvera le monde. C'est en faisant confiance en ce qui est le meilleur en chacun d'entre nous. Infiniment, je remercie ceux qui ont écrit un message d'encouragement cette semaine. Je remercie les auditeurs pour leur écoute et leur fidélité. Je remercie les donateurs, ceux qui ont fait un geste cette semaine, comme ceux qui le feront à leur tour un autre jour, ou dès aujourd'hui ? Beau dimanche, belle semaine à venir, belle rentrée à tous, et à bientôt pour la suite de nos aventures, si telle est la volonté divine, Fraternellement, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). 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Ce matin Vanessa vous nous emmenez à Deauville qui à partir du we prochain va être sous le feu des projecteurs comme à chaque rentrée avec son Festival du cinéma américain, mais vous nous faites découvrir une autre facette. On oublie que le reste de l'année et en particulier en ce moment, ce ne sont pas des talons aiguilles qui défilent sur les planches le long de la plage mais des sabots. Ceux des chevaux des équipes de Polo. Chaque matin, chaque soir, c'est un rituel : les petiseros, leurs dresseurs, traversent la ville et les emmènent se dégourdir au bord de l'eau : tout un spectacle ! Tout ça pour vous rappeler que Deauville est avant tout une station balnéaire de sports, sports équestres. D'ailleurs son hippodrome a été construit avant son église en 1864. le Polo club, lui en 1907. Et si je vous en parle ce matin c'est que ce week-end va être particulièrement équestre. Demain c'est la finale de la coupe d'or Barrière Deauville Polo cup et aujourd'hui le grand prix de clôture du Meeting qui a eu lieu tout l'été ! Et contrairement à ce qu'on pourrait penser c'est accessible à toutes les bourses L'accès à l'hippodrome est à 5 euros. On peut y pique-niquer, il y a des tables, Et pendant le meeting, et ça jusqu'au 16 novembre, France Galop organise des animations gratuites comme Les départs aux stalles pour voir voir de près les chevaux rentrer dans ces compartiments et s'élancer Vous serez au côté des starters : ceux qui les rassurent, les guident avant. Et puis il y a des Animations familles 100% gratuites pour les enfants de moins de -12 ans : ils peuvent découvrir l'hippodrome à travers une jeu de piste de 45 minutes, à l'aide d'un livret. Accompagner les jockeys dans le rond de présentation, faire des balades à poney, monter sur un carrousel, Et si après le Meeting vous avez envie d'une piqure équestre supplémentaire : allez voir mon coup de coeur les photos d'Alain Schroeder et les courses d'enfants jockey qui ont lieu sur l'ile de Sumbawa en Indonésie. C'est l'une des expos du 1er festival Deauville sports et images qui a investi toute la ville Un hébergement accessible ? You are Deauville, un nouvel hôtel hybride : des chambres dortoirs au 4 étoiles. Et puis si vous ne pouvez pas aller découvrir le monde des courses à Deauville, rendez-vous Place de la Concorde vendredi et samedi prochain pour la 1ère édition des ‘Chevaux dans la ville' gratuit et ouvert à tous. Fiche Pratique Meeting Deauville et animations 2025: Meeting de Deauville Barrière | France Galop Live Deauville Sports Images Festival https://www.indeauville.fr/festival/deauville-sport-images-festival/ Hôtel : You are Deauville Nouvel événement équestre à Paris : Les Chevaux dans la Ville à Paris les vendredi 5 et samedi 6 septembre, de 10H à 20H : accès libre et gratuit Les poivrons Recette 1 : poivrons confits Placer les poivrons sous le grill du four et laisser bruler la peau, elle se décollera facilement. Recette 2 : crème de poivron rouge et framboises Ôter la peau de 3 poivrons rouges et les tailler en brunoise / ajouter une c à s de sucre et faire confire avec un peu d'huile d'olives (30 min) / mixer / disposer au fonde l'assiette et poser des framboises / décorer avec quelques petites feuilles de basilic. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:51 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - "Je voudrais savoir pourquoi les volcans de France sont éteints ?" demande Louise, 5 ans. Le volcanologue Patrick Allard répond : tous les volcans ne sont pas éteints, il s'agit de ceux hors de France métropolitaine, comme dans l'océan indien. Ceux d'Auvergne sont effectivement éteints. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En Inde, la coalition d'opposition affirme que les dernières élections ont été truquées. Le Parti du Congrès dit avoir identifié de nombreuses anomalies sur les listes électorales, avec de faux électeurs ajoutés pour faire pencher les scrutins en faveur du parti nationaliste hindou du Premier ministre Narendra Modi. L'opposition mène depuis dix jours une grande marche à travers l'État du Bihar pour mettre en garde les électeurs. Sous la moiteur de la mousson, des milliers de paysans en turban et de femmes en sari sont venus écouter Rahul Gandhi, le leader de l'opposition. Il harangue la foule au lancement d'une marche de 14 jours à travers le Bihar, qui compte 130 millions d'habitants : « Mes amis, dans toute l'Inde, les élections vous sont volées. Les listes électorales sont trafiquées : des électeurs fantômes y sont inscrits, d'autres en sont exclus. Le peuple du Bihar ne se laissera pas faire ! » Dans cet État, un des plus pauvres de l'Inde, les électeurs sont appelés aux urnes en octobre. Or, ici aussi, l'opposition redoute des fraudes, alors que le pouvoir central a décidé de mettre à jour les listes électorales du Bihar. Rupam Yadav, professeure dans la capitale Patna, est venue saluer le cortège de l'opposition : « Des travailleurs pauvres, des migrants qui vivent ailleurs mais votent ici, sont radiés des listes électorales en priorité. Pourquoi ? Parce que le pouvoir sait que les plus démunis ne peuvent faire valoir leurs droits et soutiennent en majorité l'opposition. » Ceux qui s'estiment injustement radiés ont jusqu'au 1er septembre pour se signaler. C'est trop peu, juge l'opposition, alors que 30% des habitants du Bihar sont analphabètes. Sur le chemin de la marche, certains nous font part de leur fatalisme, comme ce vendeur de 84 ans : « Oui, les élections sont manipulées par le pouvoir. Mais beaucoup de partis, une fois élus, se sont livrés à des fraudes. » À lire aussiInde: le Parti du Congrès présente des «preuves» du trucage des élections D'autres, comme cet agriculteur, sont préoccupés par la situation économique : « Le problème du Bihar, c'est le chômage. À cause de cela, nos jeunes quittent la région. La priorité est d'ouvrir des usines ! » Le défi est pour l'opposition de convaincre une population parfois résignée face aux fraudes politiques. Achala Singh, ex-candidate du Parti du Congrès au Bihar, se dit optimiste : « C'est justement pour convaincre les électeurs défavorisés que Rahul Gandhi a choisi de marcher dans le Bihar. Et les foules qui viennent voir ses discours montrent qu'ils se sentent concernés par son message de défense de la démocratie. » La Commission électorale, de son côté, assure que les élections en Inde sont équitables et transparentes. Son incapacité à fournir des réponses précises aux accusations de l'opposition nourrit cependant le succès de la marche, qui prendra fin le 1er septembre. À lire aussiInde: enquête ouverte pour blanchiment d'argent contre Sonia et Rahul Gandhi
Et si les activistes guinéens Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah étaient toujours en vie ? Plus d'un an après leur enlèvement par des militaires à Conakry - c'était le 9 juillet 2024 - un ancien député guinéen proche du régime du général Mamadi Doumbouya affirme qu'ils se portent bien, mais qu'ils restent gardés au secret. Réaction aujourd'hui d'un autre leader de la société civile guinéenne : Abdoul Sakho, Coordinateur national du Forum des Forces Sociales de Guinée, a été enlevé lui aussi par des militaires, a subi de terribles sévices, mais a eu la chance d'être relâché. Aujourd'hui, il vit en exil et témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Le 18 février dernier au soir, vous dites avoir été enlevé à votre domicile de Conakry par des hommes en treillis lourdement armés, venus à bord d'une dizaine de véhicules non immatriculés. Qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? Abdoul Sakho : D'abord, ce n'est pas une question de dire, c'est une question de fait. Effectivement, j'ai été enlevé la nuit du mardi 18 février. Ça a été un moment de cauchemar, un moment de terrorisme, de traumatisme, aussi bien pour moi mais aussi pour ma famille. Ils n'ont pas pu passer par la porte, ils sont passés par le toit et ont menacé ma pauvre maman qui a été jetée d'ailleurs de la cuisine. Ils ont sommé ma fille, qui n'avait pas onze ans d'ailleurs, à se coucher sur le ventre, ma petite sœur également. Ils m'ont giflé, avec six personnes qui sont tombées du plafond, lourdement armées, qui m'ont molesté devant ma famille, m'ont sorti de la maison. Il faut noter qu'ils étaient cagoulés. Et de là, destination inconnue. Et quand vous avez été mis dans ce véhicule, vous avez été transporté jusqu'où ? Ils ont dit dès le départ qu'ils ont « le colis », ils communiquaient avec quelqu'un à distance. Et j'ai été conduit dans trois lieux différents. Je sais que c'est à Conakry, parce que de la maison à là où l'on me conduisait, ça n'était pas aussi loin que ça. Et dans les trois lieux différents, c'était les séances de torture, des séances d'interrogatoire, des séances d'évanouissement, des séances de réanimation. Avez-vous été violemment torturé ? C'est hors de l'imagination. C'est hors de description. De mon corps, tout, tout… Le dos, les mains, torturé avec la technique de l'eau. Quand on m'a attaché les mains au dos, totalement ligoté, on me faisait coucher sur le dos. Je me rappelle de cela à chaque fois, quand je m'étouffe, je m'évanouis. Et en cours de route, quelqu'un a dit « maintenant, c'est fini pour toi ». Et quelqu'un a dit « lui, il ne s'agit pas de le présenter à un juge ou de mettre à une prison. C'est fini pour lui ». Est-ce que vous pensez que des pressions internationales vous ont permis de rester en vie ? Absolument, absolument. Il faut saluer la promptitude des partenaires de façon générale, le courage aussi à ne pas parler avec des mots entre les lignes. Il faut le saluer, notamment celui de l'ambassade des Etats-Unis et tous les partenaires d'ailleurs. Et c'est cette chaîne de solidarité locale et internationale, avec la grâce de Dieu, qui m'a permis aujourd'hui d'avoir la vie sauve. Parce que mon cas est une illustration parfaite de cette conjugaison des efforts. Vous n'êtes pas le seul Guinéen à avoir été kidnappé ces quinze derniers mois à Conakry. Quels sont aujourd'hui vos camarades pour lesquels vous êtes le plus inquiet ? Honnêtement parlant, malgré la douleur dans ma chair, malgré le traumatisme que ma famille a vécu, quand je vois cet exemple sur mon cas, je me demande aujourd'hui… Ceux qui détiennent les camarades, je veux parler de Foniké Menguè, de Mamadou Billo Bah, de Habib Marouane Camara le journaliste, de Sadou Nimaga, un expert minier, je veux parler même d'un parolier, un simple parolier qu'on appelle Djéliman Kouyaté, et d'autres anonymes encore... Je me demande si ceux qui les détiennent, ceux qui nous enlèvent, ceux qui menacent, je me demande si ces gens-là sont des pères de famille. Est-ce que ces gens-là ont des mamans ? Est-ce qu'ils pensent à la douleur que les familles de ceux-ci vivent aujourd'hui ? C'est extraordinaire. Honnêtement parlant, l'illusion du coup d'Etat [du 5 septembre 2021] pour plus de liberté s'est transformée en prison à ciel ouvert pour tous les Guinéens aujourd'hui. C'est pour cela, pour les familles de nos collègues-là, sans parler de tout ce que moi j'ai subi en termes de techniques de tortures, en termes de menaces de mort… C'est pour cela que j'imagine aujourd'hui dans quelles conditions ces collègues sont. C'est pour cela qu'il faut davantage que le monde libre, le monde des libertés conjugue les efforts pour la dignité humaine dans le respect des lois. Alors, il y a quelques jours, un ancien député pro Alpha Condé, Taliby Dabo, qui est aujourd'hui rallié aux militaires du CNRD, a affirmé face caméra que vos camarades Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah étaient toujours vivants, se portaient bien, mais restaient gardés au secret pour des raisons de sécurité nationale. Qu'est-ce que vous pensez de ce témoignage ? D'abord, c'est la bonne nouvelle, déjà. Je trouve cela comme un ouf de soulagement qu'on nous dise qu'ils vivent bien. Mais au-delà de cela, je pense que c'est une piste sérieuse qu'il ne faut pas négliger. Parce que ce n'est pas n'importe qui, c'est quelqu'un qui peut être dans le secret des autorités de la transition. Oui, mais cet ancien député Taliby Dabo, ce n'est pas un militaire du CNRD lui-même... Absolument. Il ne s'agit pas d'un militaire. Mais je me demande s'il peut s'évertuer de dire cela comme ça, sans pour autant avoir des raisons solides, sans pour autant avoir des informations assez soutenues. Donc il soutient ces allégations.
"Vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes"Médiation de l'évangile (Mt 23, 27-32) par Sle Père Nicolas de BoccardChant Final : "Mon secours est en toi (Acoustic Version)" par le groupe IMPACTRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Halte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Dans mon Chinatown », c'est une série d'été de RFI qui vous emmène dans les quartiers chinois des grandes villes du monde sur tous les continents. On s'arrête aujourd'hui en Afrique du Sud, pays qui compte la plus importante communauté chinoise du continent. Les premiers migrants sont arrivés dès le XVIIᵉ siècle, envoyés au Cap par les autorités coloniales en tant que prisonniers ou esclaves. Après plusieurs vagues de migration, on estime aujourd'hui que cette communauté compte entre 250 000 et 350 000 personnes. À Johannesburg, deux Chinatown distincts retracent leur histoire. De notre correspondante à Johannesburg, Sur la rue Commissioner, le magasin Sui Hing Hong est une institution. Malgré le déclin et la dégradation du vieux centre-ville, il continue vaillamment à rappeler à tous que se trouvait ici, le premier Chinatown de Johannesburg. C'est la mère de Gloria Pon qui a ouvert cette boutique dans les années 1940. « Elle disait qu'elle voulait établir un endroit où il y aurait tous les produits chinois dont on avait besoin : nos médicaments, notre nourriture, des bols et des baguettes », se souvient sa fille. La communauté chinoise sud-africaine est le fruit de vagues successives de migration. À Johannesburg, des travailleurs sous contrats ont été envoyés dès la création de la ville, suite à la découverte d'or à la fin du XIXᵉ siècle. Mais la majorité de ces mineurs sont ensuite rentrés au pays. Ceux arrivés plus tard, pour faire fortune, de la région de Canton par exemple – comme la famille de Gloria Pon –, ont été interdits de licence minière en raison de leur couleur de peau et se sont tournés vers le commerce. Ils ont alors développé tout un petit écosystème au niveau de cette rue. Le frère de Gloria, Walter, est surnommé le « maire » de Chinatown, en raison de sa passion pour l'histoire de la communauté. « Voici un autre bâtiment très ancien, des années 1900. C'est la propriété du club chinois. En ces temps-là, lorsque les Chinois arrivaient en Afrique du Sud, ils n'avaient pas de famille. Donc ils étaient accueillis ici, jusqu'à ce qu'ils trouvent un travail. Et lorsqu'ils mourraient, qui les enterraient ? Le club », explique-t-il. L'octogénaire se souvient notamment de la vie sous apartheid et des discriminations subies : « Quand on voulait s'asseoir dans un train, il fallait aller dans la zone réservée aux Noirs, une zone qui était sale, détériorée. La zone des Blancs était toute propre, mais on ne pouvait pas y accéder. » À lire aussiAfrique du Sud: l'August House, la grande colocation d'artistes en plein centre de Johannesburg Aujourd'hui, ne reste que quelques restaurants, témoins de cette histoire, ainsi que la boutique de feux d'artifices tenue par un autre frère de la famille Pon. Il faut se rendre à une poignée de kilomètres de là, dans l'ancienne banlieue juive de Cyrildene, pour découvrir le deuxième Chinatown de Johannesburg. Ce sont d'autres flux de migration qui lui ont donné naissance : d'abord des Taïwanais, encouragés à venir dans les années 1980 par le gouvernement de l'apartheid qui entretenait des liens avec Taipei. Puis, il y a eu de nouvelles arrivées du centre de la Chine, lorsque la démocratie sud-africaine s'est rapprochée de Pékin. Evonne Chen, 22 ans, est serveuse dans un petit café situé au pied de l'immense arche colorée qui marque l'entrée du quartier. Dans sa famille, elle est la première génération née sur place : « Je travaille à mi-temps ici, car j'étudie également les ressources humaines. Ce sont mes grands-parents qui sont venus ici, vers 1992-1993. Nous n'avons pas l'intention de rentrer, puisque ici, c'est un très beau pays. Moi, je parle taïwanais et mandarin, car mes grands-parents ne parlent pas anglais. » Nous retrouvons à l'extérieur Ufrieda Ho, qui a beaucoup écrit sur le sujet, et notamment sur sa propre famille. Ces lieux sont finalement, pour elle, à l'image de la communauté : divers et composites. « Ce n'est pas un groupe homogène, il y a beaucoup de nuances et de différents contextes. Je pense que c'est pour ça que ces deux Chinatown sont distincts : cela raconte les différentes formes de migrations et leur interaction avec la politique sud-africaine de l'époque », explique-t-elle. Malgré de forts liens entre Pékin et Pretoria, deux membres des Brics, les conditions économiques ont rendu l'Afrique du Sud moins attractive, ces dernières années, pour les nouveaux migrants chinois.
Quelle relation les chrétiens ont-ils avec les religions des ancêtres, pour lesquelles le monde des vivants est lié au monde des morts ? C'est cette interaction qu'explore dans son livre Paulin Bataïrwa, prêtre congolais de RDC qui a vécu plus de 25 ans en Asie, aujourd'hui (depuis 5 ans) sous-secrétaire du Dicastère pour le dialogue interreligieux au Vatican (l'équivalent d'un ministère). « La religion des ancêtres, on pense que c'est un phénomène africain, mais non, elle est partout. La religion des ancêtres a survécu partout parce qu'elle a une capacité d'accueil et d'hospitalité. Elle a accueilli l'islam, le christianisme, le bouddhisme… C'est une religion capable d'accueillir toutes les autres religions, sans leur faire concurrence, elle trouvera sa place et elle laissera la place aux autres religions qui arrivent. Les problématiques qui se poseront sont par exemple : "Est-ce qu'on peut être croyant, pratiquant des religions des ancêtres et être chrétien ?" . Ceux qui sont venus et qui se sont posés ces questions, les missionnaires, les ethnologues et anthropologues, diront : "Comment se fait-il ? Ces gens sont chrétiens de jour et païens la nuit, il y a un antagonisme." Tandis que pour d'autres qui pratiquent, ceux-là diront : "Non, ça ne pose pas de problème". Entretien avec Paulin Batairwa Kubuya, prêtre missionnaire xavérien originaire de la République démocratique du Congo, qui a vécu aux Philippines, en Chine, à Taïwan, où il a œuvré dans le dialogue interreligieux. Il vient de publier Les chrétiens face aux religions des ancêtres (Éditions Karthala, 2025).
Sandrine Chenivesse est écrivaine et psychanalyste. Elle a publié il y a quelques mois La Forteresse des âmes mortes, un livre qui rencontre un succès auquel elle ne s'attendait pas, mais qu'elle s'explique par l'engouement légitime pour la psychanalyse trangénérationnelle qu'elle pratique, sujet amplement abordé dans cet ouvrage. Ce livre-évènement marque à la fois le talent d'écriture de Sandrine Chenivesse, sa grande connaissance des anciennes traditions spirituelles et culturelles chinoises, et son étonnante capacité à nous reconnecter à nos propres sagesses et à nos pratiques traditionnelles, aujourd'hui enfouies et oubliées, consacrées aux rituels funéraires, à l'accompagnement de nos défunts, particulièrement ceux qui ont été victime d'une « male mort ». Une première participation de Sandrine Chenivesse à Zeteo l'hiver dernier, nous avait permis d'explorer avec elle La Forteresse des âmes mortes. Au cours de cette nouvelle rencontre, qui c'est cette fois déroulée chez elle, non loin d'Uzès, nous avons exploré les enjeux de la psychanalyse transgénérationnelle. Ils sont immenses. Rares sont les familles qui ne sont pas empoisonnées par le venin de secrets de famille. Ils finissent par se transformer en véritables « trous noirs », qui nous aspirent insconsciemment vers des loyautés, des injonctions, des fausses croyances. Sandrine Chenivesse évoque nos « fantômes psychiques », qui proviennent des lacunes créées en nous par le secret d'un autre, souvent disparu, oublié ou même ignoré dans l'histoire familiale. En allant à la découverte du « tissu vibratoire transgénérationnel » qui est inhérent en chacun de nous, Sandrine Chenivesse montre la voie vers la libération pour tant de destins brisés par les secrets de famille. Cette libération, elle n'est pas le fruit d'une réparation d'un roman familial pour le répéter inconsciemment, mais bien de la transformation de celui-ci. Sandrine Chenivesse évoque l'importance des rituels, qui sont des actes de séparation notamment de nos défunts, pour nous reconnecter à eux sur un autre mode. Sandrine Chenivesse nous parle aussi de l'origine sacrée de l'écriture. Dans la mythologie chinoise, comme la parole, elle est liée au souffle divin. La dimension prophétique, symbolique et même talismanique de l'écriture, dont la première fonction est divinatoire, n'est pas sans nous faire penser à l'écriture hébraïque dont nous avait notamment parlé Annick de Souzenelle. L'écriture elle aussi est vibration, même notre écriture latine dénuée de symbolique. Elle permet non seulement de chasser les démons, elle est avant tout « déchiffreuse du monde ». « Imprégnée de la puissance du cosmos », si proche de la parole divine qui est créatrice de toutes choses, l'écriture « nous met en prise avec l'invisible », elle nous rapproche de ce qui nous échappe. Avec Sandrine Chenivesse, nous pénétrons un univers d'une vastitude et d'une profondeur qui sont fascinantes, sans être terrifiantes. Bien au contraire. Bien-sûr, aux détours de chacune de nos vies, les risques et les peurs ne manquent pas. Comme ceux qu'elle a vécu elle-même, au cours de l'exceptionnelle expérience de l'invisible racontée dans La Forteresse. Si les découvertes de Sandrine Chenivesse sont fascinantes, c'est parce qu'elles nous dévoilent les mystères d'une sagesse et d'une spiritualité chinoise qui est l'une des plus anciennes au monde. En nous révélant à quel point toutes les sagesses et toutes les spiritualités humaines sont reliées. Pour éclairer, notamment par la psychanalyse transgénérationnelle, toutes les ombres et les souffrances, et pour illuminer toutes les beautés de notre humanité blessée mais irrésistiblement en chemin vers la guérison, l'amour et la vie éternelle. Pour lire La forteresse des âmes mortes, le livre de Sandrine Chenivesse, cliquer ici. Pour découvrir les activités de Sandrine Chenivesse, cliquer ici. UNE BELLE ET FRAGILE LIBERTÉ Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Comme vous avez été nombreux à écouter et apprécier l'enchaînement des épisodes récents de Zeteo, celui que nous diffusons dès aujourd'hui touchera probablement beaucoup d'entre vous. Quelques mois après sa première participation si marquante, l'hiver dernier, nous sommes allés retrouver Sandrine Chenivesse. Cette fois, nous étions chez elle, pas loin d'Uzès. Pas loin non plus de la maison de son ami Jean-Philippe de Tonnac, que nous venions de quitter. Cette année, avec des invités comme Sandrine Chenivesse, Jean-Philippe de Tonnac, Carole Iniguès, Patrice Van Eersel, Éric de Kermel, Hervé Leprêtre, Marie de Hennezel, Olivier Clerc, etc…, nous avons conscience que la recherche de sens du podcast Zeteo n'a cessé de s'approfondir et de s'élargir en même temps. Les lumières qu'apportent nos témoins fraient un chemin qui nous éclaire. Avec passion, ils nous parlent de paix, de joie, de guérison et d'espérance. Ils parlent à nos souffrances, nos blessures, nos doutes et nos ombres. Ils nous font vivre mieux. Nos témoins sont des chercheurs de sens. En ces temps agités, alors que leurs messages ne sont pas reliés à l'actualité brûlante, ils apportent un autre feu. Il est bien plus grand, bien plus ardent, et bien plus fort que celui qui menace notre temps présent. C'est le feu divin des prophètes. Comme les flammes du buisson ardent, il est souvent inattendu et déroutant. Il arrive qu'il brusque les certitudes, notamment de ceux qui préfèrent la sécurité de vérités établies, d'institutions humaines voulues comme les garantes d'un ordre social ou religieux qui, pas qu'en Occident, est pourtant à bout de souffle. Zeteo est un podcast qui cherche pour trouver, ce qui est la signification même du mot Zeteo, issu du grec ancien. Quand nos témoins touchent vos cœurs, quand ils apportent la lumière, le réconfort, la joie, la beauté et l'amour, c'est quand ils ont réussi à transmettre une part de ce feu divin qui les anime, mais qu'ils ne détiennent pas. Le grand Augustin d'Hippone n'a-t-il pas dit : « Cherchons comme cherchent ceux qui doivent trouver et trouvons comme trouvent ceux qui doivent chercher encore. Car il est écrit : celui qui est arrivé au terme ne fait que commencer » ? Zeteo n'est pas un podcast pour ceux qui pensent avoir déjà trouvé au point qu'ils n'auraient plus besoin de chercher. Ceux pour qui les grandes vérités sont déjà établies, parfois cadenassées à la force de dogmes, voire même d'infaillibilité. Zeteo cherche en allant au cœur des hommes et des spiritualités, ces grands courants de sagesse humaine nourris depuis les origines par le souffle divin. Zeteo se nourrit de l'amour et de la lumière du Christ, qui est notre effigie depuis notre création. Son incarnation, il y a deux mille ans, est sans aucun doute le plus grand évènement de l'histoire de l'humanité depuis sa création. Comme nous l'avait si bien dit le poète-reporter Stéphane Bataillon, il y a quelques mois, la double identité de Jésus, divine et humaine, est un grand mystère. Mais c'est certainement dans ce mystère, nous le croyons, que se résout l'extraordinaire aventure humaine. C'est le plus grand encouragement de toute l'histoire des hommes, celui qui nous montre la voie vers la résurrection de la mort, de l'amour absolu, et de la vie éternelle. Nous avons une pensée pour certains auditeurs, qui ont choisi de ne plus suivre notre podcast parce que, selon eux, il ne serait plus conforme aux règles dictées par l'Église catholique. Déjà, nous avons accueilli des témoins venus parler de la différence de leur identité sexuelle. Nous avons accueilli de nombreuses femmes venues parler du rôle majeur de la femme que tant d'institutions religieuses ont encore tant de mal à accepter. Nous venons d'accueillir des personnes qui parlent de chamanisme ou de guérisseuses. Pour certains, c'est le signe que nous sommes tombés dans le new-age, le syncrétisme (mot fourre-tout souvent employé un peu vite, facilement, ou à tort et à travers), si ce n'est dans la manipulation du malin. Les prêtres, prophètes, chamanes ou guérisseurs sont tous des hommes et des femmes, faillibles et corruptibles. Il y a les bons, il y a les charlatans et les mauvais, les élus et les déchus. Plutôt que de se laisser guider par un prêt-à-penser infantilisant, sclérosé et nécrosé provenant parfois d'autorités pyramidales qui ressemblent si peu à l'Église appelée par le Christ, Zeteo préfère une Église où la liberté, la curiosité et l'audace ont leur place, le discernement personnel, et la responsabilité personnelle aussi. Une Église où nous ne sommes pas des spectateurs passifs, mais des acteurs engagés. Nous sommes tous appelés. C'est pourquoi, comme le martelait Annick de Souzenelle, nous croyons vraiment qu'il est devenu urgent de reconstruire nos églises intérieures. Elles sont celles qui sont en train de renouveler nos Églises et nos religions, chrétiennes et non chrétiennes. Cela se passe à l'intérieur de nos sociétés, de nos cultures, entre nous. Pas à l'extérieur, pas ailleurs, pas dans des melting-pots confus. De même, Zeteo fait confiance en ses auditeurs. Ils sont assez mûrs pour faire leurs choix, pour discerner, pour choisir même leur religion s'ils y tiennent, pour aller vers ce qui apaise, allège et réjouit le cœur, et se détourner du reste. J'ai une pensée particulière pour Alexandre et Sophie qui m'ont écrit cette semaine les raisons pour lesquelles ils ne suivront plus Zeteo. Je les remercie pour le bout de chemin que nous avons parcouru ensemble. Avec peine, je respecte leur choix, même si je ne partage pas leurs points de vues. Ils les ont exprimés avec plus ou moins de douceur et, surtout, une méconnaissance de certains invités qu'ils n'ont probablement pas bien écoutés. Peut-être revendront-ils un jour ? C'est vraiment mon souhait. Cette peine s'estompe heureusement lorsque je la mets en balance avec les si nombreux messages reçus ces derniers jours aussi. Ils me confirment que la mission de Zeteo a du sens, qu'elle ne se fourvoie pas dans l'erreur, ou dans la trahison de l'Église ou du Christ, dans la fidélité et l'attachement à son message de pardon et d'amour - jusqu'aux plus petits - mais aussi de responsabilité personnelle et de liberté. Telle est la beauté, sans doute, et la fragilité de la mission de Zeteo. Elle repose sur une toute petite équipe, sur quelques intuitions, et sur la confiance merveilleuse de tant de témoins, d'auditeurs et de donateurs. Zeteo est un podcast forcément faillible, qui ne repose ni sur la perfection d'une personne achevée, ni sur la détention d'une vérité absolue. Zeteo est en quête de l'ineffable et de l'insondable… de ce qui est à la fois merveilleusement intime à chacun, et mystérieusement inconnu. N'est-il est pas tellement mieux que le divin dépasse l'humain ? Si vous appréciez Zeteo, si vous souhaitez que notre mission belle et fragile continue, nous avons besoin de votre soutien. Autant en messages, en suggestions et en remarques (où la bienveillance reste de mise), qu'en dons. La valeur de notre liberté a un prix. C'est vous qui nous portez, qui nous protégez même parfois, en payant ce prix par vos dons. Nous achevons la traversée de l'été. Nous préparons la rentrée, avec d'autres défis, d'autres invitations, d'autres témoins à découvrir, d'autres lumières à partager. Les pistes, les idées sont nombreuses. Quasiment chaque jour, nous en recevons de nouvelles de votre part, au point qu'il nous est de plus en plus difficile de répondre à toutes. C'est un des signes du foisonnement spirituel et humain actuel. Il est réconfortant et immense, très divers, avec des initiatives innombrables qui sont à l'image de l'imagination, la créativité et l'adaptabilité de l'homme, cette créature qui sait aussi se révéler merveilleuse et généreuse. Conscients de notre fragilité, et surtout des beautés et des lumières que nous partageons ensemble chaque semaine, nous adressons cet appel au soutien à tous ceux qui pourront y répondre. Ce message est dans doute plus grave que les précédents. Parce que s'ils sont heureusement rarissimes, les messages de défiance comme ceux de cette semaine révèlent, selon nous, les réflexes sécuritaires et identitaires de ceux qui se laissent dominer par les peurs. Ces peurs circulent, de plus en plus nombreuses. Qu'elles n'atteignent pas notre mission belle et fragile. Soyons tous sous la protection des puissances célestes, les anges et les archanges, et particulièrement Michel que nous allons bientôt fêter, Fraternellement, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. 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« Après une semaine passée en garde à vue, l'ancien chef du gouvernement, Choguel Maïga a été présenté, hier, au parquet général de la Cour suprême, relate MaliActu. Au terme de son audition, un mandat de dépôt a été émis à son encontre pour des accusations d'atteinte aux biens publics. Cette incarcération fait suite aux conclusions d'un audit de sa gestion, diligenté par les services de l'État après son départ de la Primature en novembre 2024. » Pour rappel, poursuit MaliActu, « Choguel Maïga s'était d'abord fait connaître en tant que figure de proue d'un mouvement d'opposition qui a lutté contre la mauvaise gouvernance du régime précédent. Son engagement avait abouti à sa nomination au poste de Premier ministre, qu'il a occupé pendant près de trois ans et demi. Son mandat avait été marqué par une brève interruption pour raison de santé, avant sa destitution, amorçant une série d'investigations qui ont mis en lumière des dysfonctionnements dans la gestion des finances publiques. » Manœuvre politique ? Qu'est-ce que la justice malienne lui reproche exactement ? « “Atteinte aux biens publics, faux et usage de faux“, relève Afrik.com. Les accusations portées contre l'ancien Premier ministre sont très pesantes et pourraient lui valoir une peine conséquemment lourde. Il est question de gestion de biens publics et de faits présumés de falsification de documents officiels. Mais, aucune précision n'a pour l'instant été donnée sur les affaires concrètes concernées. (…) Pour ses partisans, poursuit Afrik.com, il s'agit d'une manœuvre politique visant à museler une voix devenue dérangeante pour la junte. Des membres du M5-RFP, mouvement politique qui avait porté Choguel Maïga à la primature, dénoncent une “instrumentalisation de la justice“ et alertent sur une dérive autoritaire des militaires. Du côté des autorités, le discours est tout autre, relève encore le site panafricain. Des proches du pouvoir assurent que “nul n'est au-dessus de la loi“ et que la lutte contre la corruption et les malversations financières doit concerner “toutes les personnalités, quel que soit leur rang passé“. » L'arroseur arrosé ? En tout cas, pour une bonne partie de la presse malienne, le sort en est jeté. « Du verbe haut aux barreaux froids », titre Sahel Tribune à Bamako. En effet, relate le site bamakois, « l'homme qui se rêvait en incorruptible héraut du souverainisme malien vient de tomber dans les filets d'une justice qu'il appelait autrefois de ses vœux. Choguel Maïga aimait se présenter comme l'homme des principes, le tribun inflexible qui dénonçait tour à tour les dérives des régimes passés, l'ingérence occidentale et les compromissions de ses adversaires. Mais voilà que son nom se retrouve associé aux mêmes maux qu'il prétendait combattre : gestion douteuse des deniers publics, favoritisme, manque de transparence. Ceux qui l'érigeaient en modèle découvrent aujourd'hui un paradoxe cruel, relève encore Sahel Tribune : l'apôtre de la souveraineté nationale éclaboussé par des soupçons de prédation. L'ironie n'échappera à personne. Chef du M5-RFP, Choguel avait incarné la contestation acharnée contre (le président) Ibrahim Boubacar Keïta avant d'embrasser, avec un zèle soudain, la Transition militaire […]. Premier ministre improvisé, il s'était mué en porte-parole d'un souverainisme enflammé, n'hésitant pas à vitupérer contre la France, la Cédéao ou les "ennemis de l'intérieur". Ses discours martiaux faisaient vibrer les foules, mais, pointe encore Sahel Tribune, sa pratique du pouvoir ressemblait trop à celle qu'il dénonçait : exclusion des contradicteurs, gestion opaque et culte de la personnalité. » Espérer que l'histoire ne se répète pas « Choguel Maïga : une chute qui devrait servir de leçon », lance Ledjely en Guinée. « L'histoire de Choguel Maïga démontre que l'on ne triomphe pas en foulant aux pieds les principes, tonne le site conakryka, et que même en politique, abuser de la ruse et de la duplicité peut finir par se retourner contre soi. Cette leçon vaut avant tout pour la jeunesse des pays de l'AES (Mali, Niger, Burkina Faso) aujourd'hui soudée aux juntes de leurs pays respectifs, comme l'était, il y a une soixantaine d'années, la jeunesse africaine mobilisée derrière les leaders indépendantistes. Avec la même passion, la même insouciance. Mais beaucoup de ces jeunes d'hier se sont retrouvés, hélas, victimes des régimes qui avaient remplacé les colons après les indépendances. Il faut espérer que l'histoire ne se répète pas, conclut Ledjely. Mais pour cela, il faut qu'elle guide les choix présents et futurs. »
« Tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce » (Mt 22, 1-14)Méditation de l'Évangile par le père Sébastien AntoniChant Final : "Invités aux noces de l'agneau" par le Groupe de prière AbbaRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Halte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Emmanuel de Villiers et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
☀️ Basium en mode été !L'équipe est en vacances, et on en profite pour lever un peu le pied… mais pas question de vous laisser sans matière à penser, à ressentir, à explorer.Tout au long de l'été, on vous propose une (re)découverte des épisodes qui vous ont le plus marqué·es cette saison. Ceux qui ont été les plus écoutés, partagés, commentés — bref, ceux qui ont laissé une trace.L'occasion de les écouter si vous les aviez manqués… ou de les réécouter, peut-être, avec une oreille un peu différente, depuis votre transat ou entre deux siestes estivales.Bel été à vous, et merci d'être là.
« Dans mon Chinatown », c'est le nom de notre série d'été sur RFI. On vous emmène explorer les quartiers chinois des grandes villes du monde. Aujourd'hui, direction le Chinatown de New York, l'un des plus vieux au monde. Situé dans le sud de Manhattan, il fait face de nos jours à de nombreux défis. Entre les aléas de la politique internationale des États-Unis et les projets de développement locaux, ses habitants tentent malgré tout de préserver leur communauté. Arriver à Chinatown le matin, c'est arriver dans un quartier qui se réveille en douceur. Dans une ville où tout va vite, ce quartier semble parfois suspendu dans le temps. « Là, on est devant le tout premier immeuble d'appartements de New York, vieux de plus de 200 ans. » Grace Young connaît Chinatown comme personne. Celle que les médias ont surnommée la « reine du wok », pour son expertise de la cuisine chinoise, nous a donné rendez-vous sur Mott Street, là où tout a commencé : « Les premiers à avoir vécu ici étaient les immigrés irlandais, puis les Italiens, et ensuite les juifs. Et ce n'est probablement qu'à la fin des années 1800 que les premiers Chinois sont arrivés. » À New York, Chinatown a toujours été l'une des destinations les plus prisées des touristes. Mais marcher dans les rues aujourd'hui révèle une autre histoire. « On tourne à gauche sur Canal Street. Au loin, vous voyez Lung Moon Bakery, qui a fermé durant la pandémie de Covid-19. Là, il y avait un marché et maintenant, c'est un horrible magasin de souvenirs ''I Love New York'', qui n'apporte absolument rien au quartier », raconte Grace Young. Durant la pandémie de Covid, l'économie de Chinatown a été durement touchée. Des dizaines de commerces ont fermé. Ceux qui existent encore font face à de nombreux défis. « Nous entrons dans Grand Tea Imports », indique Karen Liu. Ses parents ont ouvert ce magasin il y a plus de 20 ans. Elle ajoute : « Vous remarquerez que les étagères sont pleines à craquer. On a du thé, des théières, des tasses mais aussi de l'encens et des objets traditionnels qu'on importe de Chine. » À lire aussiDroits de douane: les États-Unis prolongent de 90 jours la détente avec la Chine Ces derniers mois, ils n'ont qu'une chose en tête : comment survivre aux taxes douanières imposées par les États-Unis ? Karen Liu confie : « Chinatown ne peut pas exister sans les importations chinoises. On est aussi un quartier populaire, donc on essaie de garder nos prix abordables. Donc, même 30% de droits de douane, cela pèse énormément sur nos marges qui sont déjà très très faibles. » En plus de la guerre commerciale, Chinatown doit faire face à la gentrification qui ne cesse de faire flamber les loyers. La famille d'Alice Choi-Barrick possède une société de distribution de fruits et légumes. Après 40 ans dans le quartier, ils ont dû abandonner leurs locaux. « La pandémie a évidemment tout changé. Quand les autres commerces qu'on fournit en produits ont fermé, on a perdu des clients. Et cela nous a mis dans une situation financière délicate. Nous n'avons pas eu le choix et nous avons déménagé dans un entrepôt dans le Queens », explique-t-elle. Comme Alice et sa famille, ils sont nombreux à s'installer dans les Chinatown du Queens ou de Brooklyn. Le Chinatown de Manhattan, lui, compte désormais moins de 30 000 habitants d'origine chinoise. Une réalité contre laquelle se bat Grace Young, qui espère préserver ces quartiers historiques : « Ces quartiers nous lient à notre passé. S'ils disparaissent, on perd une part de nous-mêmes. » À lire aussiDans mon Chinatown: Lagos, une ville d'opportunités pour les ressortissants chinois
L'Espagne fait toujours face à une vague d'incendies qui touchent une bonne partie de son territoire, surtout au nord-ouest. Dans ces régions réputées pour leurs paysages verts et leurs villages, les habitants, notamment les agriculteurs, tentent de sauver les hameaux où les secours ne peuvent arriver. Depuis le début de la vague d'incendies incontrôlables qui frappe l'Espagne cet été, les petits villages de zones rurales du nord-ouest du pays sont particulièrement touchés. Entourés de végétations, à flanc de collines, certains habitants de hameaux défendent eux-mêmes leurs habitations comme à Montederramo, en Galice. Raquel Fernández, l'une d'elle, confie : « Tous les jours, de nouveaux feux apparaissent.. Les incendies sont tellement grands qu'ils finissent par se rejoindre, s'unir. Tout ça, c'est de la montagne, et il n'y a pas de moyens suffisants pour être partout ! Ceux qui nous sauvent, ici, ce sont les éleveurs de la zone avec leurs tracteurs et citernes . » Partout dans la région, les mêmes scènes se répètent : les agriculteurs tentent de sauver les maisons les plus isolées, qui sont souvent les leurs. À Guimarei, au sud d'Ourense, alors que les flammes s'approchent dangereusement, Martín Pérez remplit sa citerne : « Ma ferme a brûlé il y a deux jours, là-bas. Une ferme de veaux. Et là, j'essaie de sauver ma maison. Hier, on a sauvé la ferme de ma sœur, et ça fait des jours qu'on y est. C'est un enfer. C'est un putain d'enfer. Je suis abattu, absolument abattu. Mais il faut continuer à se battre, c'est comme ça. » À lire aussiEspagne: polémique entre le gouvernement et l'opposition sur la responsabilité des incendies À Mogainza, Eloi Fernández, éleveur, lutte contre les flammes depuis une semaine. Il se dit en colère contre les autorités qui ne laissent plus les agriculteurs nettoyer les forêts, ce qui, selon lui, aurait pu freiner la propagation des feux : « Ils interdisent tout ! Ils interdisent de faire des nouveaux chemins, du brûlage dirigé, de couper du bois pour se chauffer en hiver... Tout, tout est interdit ! Ils appellent ça ''réseau nature'', ''réseau nature'', mais qu'elle nature il nous reste ?! Comment il la protège ?! Ça n'a aucun sens, ils ne savent pas ce qu'ils font. » Il craint surtout pour le futur de ces hameaux qui souffrent déjà de dépeuplement : « Tout ça va finir par mourir ! Nous, dans les hameaux, on est foutus, ça va être abandonné [les hameaux]. On est plus que 3-4 jeunes déjà, et on ne prend que des coups durs... » Malgré les risques, tous continuent de lutter sans relâche contre ces feux, tandis que les autorités annoncent débloquer des aides pour les agriculteurs qui ont tout perdu. À lire aussiEspagne: une quinzaine d'incendies incontrôlables, le nord-ouest du pays ravagé
C'est une enquête de Jeune Afrique sur la vague d'arrestations de ces derniers jours qui a frappé plusieurs hauts-gradés. Une cinquantaine d'officiers, dont au moins deux généraux, ont été mis aux arrêts pour tentative de déstabilisation. Les autorités militaires du pays n'ont donné aucune explication. Silence radio total. Alors, s'interroge le site panafricain : « que se passe-t-il dans les rangs des Forces armées maliennes ? Une division interne secoue-t-elle l'équilibre des cinq colonels putschistes ? Ceux-là mêmes qui se sont toujours affichés soudés depuis le putsch du 18 août 2020 ? » En fait, affirme Jeune Afrique, tout serait parti d'une « réunion dans la nuit du 25 au 26 juillet au camp militaire de Kati entre une dizaine de hauts-gradés et le chef de la junte ». Contestations et récriminations… Réunion au cours de laquelle, « la générale de brigade Nema Sagara ainsi que le général Abass Dembélé, le colonel Famouké Camara, et d'autres officiers auraient contesté certains choix stratégiques pris par la junte. Ils se seraient plaints auprès d'Assimi Goïta du manque de reconnaissance envers les soldats tombés sur le champ de bataille qui ne reçoivent pas les honneurs nationaux, et dont la mort est passée sous silence. S'ils sont d'accord avec la guerre de communication menée par Bamako, précise encore Jeune Afrique, de plus en plus d'officiers estimeraient que les mensonges autour des pertes réelles de l'armée portent atteinte au moral des troupes, qui ont le sentiment de se sacrifier pour rien ». Le site panafricain poursuit : « après cette réunion, percevant un risque de mutinerie, le patron des renseignements, le général Modibo Koné, aurait suggéré au président Goïta d'étouffer dans l'œuf toute velléité contestataire, afin de ne pas laisser place à l'organisation d'un coup d'État. Le président, conscient du risque, aurait déclenché quelques jours plus tard une purge préventive dans les rangs des officiers critiques. En concentrant ses efforts sur l'entourage des généraux Nema Sagara et Abass Dembélé ». Lignes de fractures… Il faut dire aussi, rajoute Jeune Afrique, que « depuis plusieurs mois déjà, une certaine fébrilité parcourt les rangs de l'armée malienne. Promu président de la République par une loi qu'il a lui-même promulguée le 10 juillet, lui conférant un mandat de cinq ans renouvelable “autant de fois que nécessaire“ et sans élection, le chef de la junte malienne s'est offert un règne sans partage. De quoi échauder une partie de ses soutiens au sein des forces armées, qui voient dans cette décision une dérive autoritaire éloignant la transition de ses promesses ». Et « une ligne de fracture se dessine au sein de l'armée, pointe encore le site panafricain, entre les soutiens du chef de la junte, Assimi Goïta, et ceux du ministre de la Défense, Sadio Camara. Ces derniers mois, le fossé s'est considérablement creusé entre les deux hommes au point qu'ils ne se consultent presque plus. Alors que certains le surnommaient “le président bis“ ou bien “le cerveau de la transition“, le pouvoir de Sadio Camara s'est réduit à mesure que la transition avançait ». Eswatini : un règne sans partage… À lire également, cette fois dans Le Point Afrique, cette enquête sur le dernier monarque absolu du continent… Le roi Mswati III qui règne sans partage sur l'Eswatini, l'ex-Swaziland, petit pays enclavé en Afrique du Sud. « Les sujets ont pour ordre de vénérer leur roi, assimilé à un dieu vivant, écrit Le Point Afrique, et d'oublier leurs malheurs, pourtant accablants. 60 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, autrement dit avec moins de 2 dollars par jour. Le chômage des jeunes dépasse les 45 %, l'un des taux les plus élevés d'Afrique australe. Le sida frappe 27 % des adultes, le taux le plus élevé au monde ». Et pendant ce temps, le roi Mswati III mène grand train : « en poursuivant à sa guise la spoliation du pays, constate Le Point Afrique. La holding royale baptisée Tibiyo, indépendante du budget, contrôlerait 60 % de l'économie, dont l'essentiel des revenus issus de la production de cannes à sucre. Soit des centaines de millions de dollars destinés à financer le train de vie fastueux du monarque, propriétaire de 19 Rolls-Royce et de 120 BMW, ainsi que celui de ses 16 femmes et de ses 36 enfants ».
Le sénateur aux ambitions présidentielles, victime d'une attaque lors d'un meeting électoral en juin, a succombé à ses blessures lundi matin (11 août 2025). La photo de l'homme politique de 39 ans est en Une de tous les journaux du pays. Miguel Uribe Turbay, sénateur et candidat déclaré à la prochaine présidentielle a reçu une balle à la tête le 7 juin 2025, en plein meeting électoral. «C'est l'assassinat du sénateur le mieux élu du pays», titre El Espectador, dans une série d'articles rassemblés dans un carré au fond noir, en forme de deuil. Les réactions pleuvent, en Colombie, où le maire de Bogota, où a eu lieu l'attaque, demande à ce que les commanditaires paient enfin. Mais aussi des États-Unis, qui exprime sa solidarité. Le journal El Tiempo, qui arbore aussi un bandeau de deuil en Une, offre un portrait de Miguel Uribe Turbay, au titre évocateur; «un homme qui a passé sa vie à lutter pour un pays sans violence». Il aura finalement succombé à cette même violence qu'il combattait. Une semaine décisive commence en Bolivie, avant les élections du 17 août. «Le pays se prépare à un changement de gouvernement», titre le quotidien La Razon. Les derniers sondages, publiés dimanche soir (10 août 2025), prévoient en effet une défaite historique pour la gauche, au pouvoir depuis 20 ans, lors du scrutin présidentiel du 17 août, qui sera combiné avec les élections des parlementaires et gouverneurs. Le candidat de gauche terminerait en troisième place avec seulement 9% des suffrages, alors que ses adversaires de la droite et du centre droit pourraient rafler plus de 40% des voix à eux deux, et se disputer la présidence lors d'un second tour. Cette hécatombe de la gauche s'explique par la division du parti présidentiel entre deux factions, bien sûr. Mais au Pérou voisin, le journal El Comercio y voit surtout l'échec de la politique économique d'Evo Molares, basée sur le contrôle des prix et les subventions, et un étouffement des investissements privés. Aujourd'hui, la dette publique atteint 95% du PIB et l'inflation annuelle est de 25%. « L'économie n'est pas une science, mais elle a des règles strictes », conclut El Comercio. En Bolivie, cette possible alternance en réjouit déjà certains «Ceux qui, comme moi, croient au système démocratique sont à la fête», lance, réjoui, un chroniqueur du quotidien bolivien Los Tiempos. Pour cet entrepreneur, «la gauche du parti MAS, qui accaparé le pouvoir pendant presque tout ce siècle, ne croit pas en la démocratie.» Et le chroniqueur d'appeler à des changements radicaux pour renforcer la justice, réduire la corruption et baisser les subventions. Et il se permet une liste de souhaits personnels: mettre fin au service militaire obligatoire, rétablir les relations diplomatiques avec le Chili, partenaire commercial majeur, et enfin, autoriser l'importation de véhicules d'occasion, pour aider les plus pauvres à en acheter. Aux États-Unis, l'opposition démocrate dénonce les nouvelles lois sur les cryptomonnaies La sénatrice Elizabeth Warren résume cette position en une phrase, dimanche sur la chaine MSNBC. «Il nous faut une loi sur les cryptomonnaies, mais pas une loi écrite pas les industriels des cryptomonnaies», dit l'élue démocrate. Sur le site spécialisé Decrypt, un analyste du secteur acquiesce : le marché est encore miné par la corruption et les pratiques illégales, et la nouvelle loi n'a fait que protéger les industriels. Et si le plus grand lobbyiste des cryptomonnaies était le président lui même ? Le média The Intercept révèle cet énorme conflit d'intérêt : «Près de 73% de la richesse de Donald Trump provient de fonds en cryptomonnaies, qu'il a gagnés en un temps record en abusant de ses pouvoirs», dit il en citant une étude de Accountable US. Ce chiffre fluctue aussi rapidement que la valeur de ces monnaies, mais il est certain que, dès son retour au pouvoir, Donald Trump a lancé ses propres cryptomonnaies et milite depuis pour leur inclusion dans le système bancaire américain. Or les investisseurs de ces monnaies sont souvent étrangers et anonymes, ce qui effraie les spécialistes cités par The Intercept, qui considèrent que cette dépendance du président envers les cryptomonnaies est devenu un problème de sécurité nationale Haïti frappé par la suspension du soutien américain aux Nations unies C'est une décision lourde de conséquences. En janvier 2025, Donald Trump a annoncé la suspension du financement de l'aide américaine aux différentes agences des Nations unies, dont l'OCHA, l'agence de coordination de l'aide humanitaire. En Haïti, l'OCHA vient en aide à des milliers de personnes, mais elle est maintenant obligée de réduire ses programmes. Interview d'Ulrika Richardson, coordonnatrice résidente et humanitaire de l'agence OCHA en Haïti, par Alice Froussard Au Brésil, retour sur un Oscar historique Le récent film «Ainda estou aqui», ou «Je suis toujours là», est un long-métrage sur la période de la dictature militaire. Ce film du réalisateur Walter Salles n'a pas seulement passionné les Brésiliens, il a aussi profondément ému un public international – à commencer par l'Académie des Oscars à Hollywood. Retour sur ce moment magique du 7e art brésilien, avec Achim Lippold. Journal de la 1ere Pour la première fois en quinze ans, la campagne sucrière s'est achevée au début du mois d'août en Martinique, au grand regret des agriculteurs et des industriels.
« Longtemps précautionneux avec l'Algérie, Emmanuel Macron change de ton, constate Le Figaro à Paris. Dans une lettre qu'il a transmise hier au Premier ministre, (et qui a été publiée par Le Figaro), il charge le gouvernement de "prendre des décisions supplémentaires pour agir avec plus de fermeté et de détermination" ». « Parmi les mesures demandées au gouvernement, relève Le Monde, le chef de l'État appelle à suspendre "formellement" l'accord de 2013 avec Alger "concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques". (…) Pour justifier ce tour de vis, Emmanuel Macron mentionne en premier lieu les emprisonnements de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison ferme notamment pour "atteinte à l'unité nationale", et du journaliste français Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie pour "apologie du terrorisme". Il fait également référence au "non-respect par l'Algérie de ses obligations" en matière migratoire, ainsi que "la cessation de la coopération des dix-huit consulats algériens présents sur notre sol avec les services de l'État" ». « Revers terrible » Commentaire du Figaro : c'est une « quasi-rupture diplomatique ». Et « pour un proche du sérail algérien, note le journal, cette lettre d'Emmanuel Macron sonne comme un "revers terrible" pour le président algérien. Depuis des mois, Abdelmadjid Tebboune s'évertue (en effet) à distinguer Emmanuel Macron de "la minorité extrémiste" française qu'il accuse de faire de l'Algérie "une obsession" ». Désormais, pointe Le Figaro, « cette lettre sera inévitablement lue comme un alignement d'Emmanuel Macron sur la ligne dure défendue par son ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et le chef de l'État algérien pourrait y voir un reniement personnel ». Macron : « tête à claques » Dans la presse algérienne, les réactions sont vives. « Emmanuel Macron opte pour l'escalade », s'exclame le site TSA. « Visas officiels et diplomatiques : la France prend une décision radicale face à l'Algérie », soupire Observ'Algérie. Pour Le Matin d'Algérie, on observe « un durcissement de ton de la part d'Emmanuel Macron qui va ainsi dans le sens de Bruno Retailleau, tenant d'une ligne dure vis-à-vis d'Alger ». Le site Algérie Patriotique hausse le ton et traite le président français de « tête à claques » : « quelle "approche de plus grande fermeté" reste-t-il à ce bluffeur, écrit le site algérien, pour forcer l'Algérie à ressembler à son docile protectorat marocain ? Aucune, affirme Algérie Patriotique, sinon l'esbroufe d'un président battu par sa femme, la vitupération des "experts" sur les putrides plateaux de télévision français et les aboiements de Bruno Retailleau, Eric Ciotti, Eric Zemmour et autre Arnaud Benedetti ». Cameroun : vers une alliance au sein de l'opposition ? À la Une également, le Cameroun, avec des manœuvres en coulisses en vue de la prochaine présidentielle… Manœuvres dévoilées par Jeune Afrique : « l'exclusion définitive de Maurice Kamto de la course à la présidentielle fait désormais de Bello Bouba Maïgari, qui brigue la magistrature suprême sous la bannière de l'UNDP, l'un des candidats de poids au sein de l'opposition. Ces dernières semaines, il a multiplié les rencontres avec les représentants de ses différentes composantes. Mais aussi, de manière plus surprenante, avec des émissaires de la présidence ». Ceux-ci auraient « tenté, croit savoir Jeune Afrique, de convaincre le candidat de l'UNDP de lisser son discours et de s'abstenir de propos trop virulents à l'égard du chef de l'État sortant, Paul Biya, candidat à un huitième mandat ». Le mois dernier, précise encore le site panafricain, Bello Bouba Maïgari aurait donc rencontré également plusieurs leaders de l'opposition, dont Maurice Kamto, « d'autant plus courtisé au sein de l'opposition depuis l'exclusion définitive de sa candidature à la présidentielle ». Objectif, pointe Jeune Afrique : conclure « un éventuel accord politique au sein de l'opposition, dans la perspective d'une alliance avant la convocation du corps électoral. (…) Bello Bouba Maïgari et Maurice Kamto, doivent se rencontrer à nouveau d'ici à demain vendredi. L'UNDP a annoncé qu'une conférence de presse "importante" se tiendrait ce jour-là ». Pour annoncer quoi ? une alliance de l'opposition avec un candidat unique ? Pour l'instant, on n'en est pas là…
Aujourd'hui nous avons l'immense privilège de recevoir Édith Lemay @pleinleursyeux. Édith et Sébastien ont quatre enfants. Ceux-ci sont encore petits lorsqu'un diagnostic vient tout changer : trois d'entre eux sont atteints de rétinite pigmentaire, une maladie génétique dégénérative de la rétine. Ils perdront graduellement la vue. Pronostic sans appel. À défaut de pouvoir leur offrir un traitement ou des solutions aux défis à venir, les spécialistes suggèrent aux parents de remplir la mémoire visuelle de leurs enfants. Il n'en fallait pas plus pour les mettre en mouvement. Avant que la noirceur s'installe, ils devaient montrer toute la beauté du monde à Mia, Léo, Colin et Laurent. Ensemble, la famille entreprend un périple un peu fou autour du globe : Namibie, Zambie, Tanzanie, Turquie, Mongolie, Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Cambodge, Laos, Népal, Égypte, Colombie, Amazonie... De la Namibie aux vastes steppes de Mongolie, des plages paradisiaques de Bali aux sommets majestueux du Népal, Edith nous emmène dans une odyssée qui dépasse le simple périple autour du monde. C'est l'histoire d'une mère qui refuse l'inaction face à l'inévitable, d'un père qui accompagne ses enfants dans cette aventure unique, et surtout de quatre jeunes explorateurs qui nous donnent une incroyable leçon de vie.Cette pétillante canadienne nous raconte, avec beaucoup d'émotions, comment ils ont réussi à transformer cette épreuve en une expérience qui les a unit plus que jamais. Pendant plus d'un an, l'aventure se mélange au grandiose, aux paysages et aux sourires. Tout pour en mettre plein leurs yeux !De ce voyage extraordinaire est né un livre, un documentaire, et surtout, une leçon universelle sur la façon dont nous pouvons tous choisir de faire face à l'adversité.On a adoré ce moment avec Edith, on espère qu'il vous plaira tout autant !Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Il faut aller à la palabre africaine », disent les évêques de Côte d'Ivoire, après l'exclusion de plusieurs personnalités de l'opposition de la présidentielle du 25 octobre prochain. Dans une lettre pastorale publiée il y a une semaine, la Conférence des évêques de Côte d'Ivoire appelle à une élection « juste et inclusive », à laquelle, outre le président sortant Alassane Ouattara, qui a déclaré sa candidature ce 29 juillet, ses principaux opposants pourraient, eux aussi, se présenter. Mgr Jacques Ahiwa répond aux questions de Christophe Boisbouvier depuis son archevêché de Bouaké. RFI : À trois mois de l'élection présidentielle, vous venez de publier une lettre pastorale dans laquelle vous ne cachez pas votre inquiétude. Pourquoi ? Mgr Jacques Ahiwa : Parce que nous sommes des pasteurs. Nous avons les quinze diocèses de Côte d'Ivoire. Nous sommes au contact des populations. Et ce sont un peu les craintes de ces populations que nous avons essayé d'analyser, de prendre en compte non seulement dans nos prières, mais aussi dans nos analyses pour apporter quelques éléments de réponse et surtout de propositions pour apaiser, aider à apaiser ces craintes-là. Et quelles sont ces craintes ? Les craintes, c'est la peur d'une élection émaillée de violence. Nous savons depuis un certain temps que chaque fois que, les élections sont annoncées, les populations ont la peur au ventre. Et donc ça nous remonte. Tout le monde nous dit "priez, priez pour nous, faites quelque chose". Et ce que nous pouvons faire, effectivement, en tant que pasteur, c'est de prier et puis d'apporter notre contribution à la construction, à la préservation de la paix. Monseigneur Jacques Ahiwa, dans votre lettre pastorale, il y a une semaine, vous appelez à une élection « juste et inclusive », est-ce à dire que pour l'instant ces deux conditions ne vous paraissent pas réunies ? De ce qui revient des différents états-majors, je parle des groupements politiques de la société ivoirienne, nous constatons que, jusqu'à présent, il y a des dinosaures, comme on dit, de la politique ivoirienne qui ne figurent pas sur la liste électorale. Et cela crée beaucoup de tensions. Chacun fait valoir ses arguments et cela crée beaucoup de crispations dans la population. Donc en termes d'inclusion, pour l'instant, je pense que nous n'y sommes pas encore arrivés. Il y a encore du travail à faire pour que cette élection soit la plus large possible. Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Charles Blé Goudé… Plusieurs dinosaures, comme vous dites, n'ont pas le droit de se présenter, car les autorités affirment qu'elles ne sont pas éligibles au regard de la loi ivoirienne. Quelle est la position de la conférence épiscopale à ce sujet ? La position de la conférence, elle porte sur la loi, sur la loi fondamentale. Nous avons fait notre analyse sur la base de la loi, mais aussi de l'environnement. Ceux qui estiment qu'ils ne sont pas éligibles ont les éléments pour argumenter. Mais nous, en tant qu'acteur aussi de la vie sociale, en regardant ce qui se passe, en analysant les crispations, parce que chacun fait valoir ses arguments, on aurait souhaité que les discussions se poursuivent pour voir dans quelle mesure cette exclusion ou bien ce manque qui pourrait permettre à ces candidats de compétir puisse trouver des solutions. Concernant l'éligibilité de ces opposants, et c'est toujours dans votre lettre épiscopale, vous appelez à concilier le respect du droit et le bon sens politique. Qu'est-ce que vous voulez dire par là ? Nous voulons dire que, quand les lois ne permettent pas de préserver la cohésion, il faut peut-être aller à la palabre africaine. La palabre africaine, c'est quand il y a un problème presque insoluble, on active des leviers, des mécanismes pour entendre tout le monde et résoudre la question. D'autant plus que, depuis un certain temps, depuis 2010, la Côte d'Ivoire a quelques fois eu recours à ce genre de procédé. Et nous le disons très bien dans notre lettre que ce n'est pas nouveau que les acteurs de la vie politique puissent s'asseoir autour de la même table au niveau de l'élection présidentielle pour trouver des solutions. On parle même d'arrangements politiques. C'est ce que nous appelons le bon sens politique au regard des crispations, au regard de toutes les plaintes et de tout ce qui est susceptible de créer des désordres jusqu'à mort d'homme. Vous le savez très bien, les dernières élections étaient émaillées de pas mal de violence. Pour éviter tout cela, nous en appelons au bon sens politique qui consiste à s'asseoir autour de la même table et à trouver les solutions pour résoudre définitivement cette question de l'éligibilité. Est-ce que vous faites référence à l'accord politique conclu sous l'égide du président sud-africain, Thabo Mbeki, afin que Monsieur Alassane Ouattara puisse être candidat en 2010 ? Oui, nous l'avons dit dans la lettre aussi, c'est très clairement signifié. Nous parlons des accords issus des négociations de la crise de 2002, qui ont permis à tous les candidats de se présenter, au point qu'en 2010, les élections ont connu quand même un engouement assez fort. Quand il y a contradiction entre le respect du droit et le bon sens politique, qu'est-ce qui doit primer à vos yeux ? C'est la sagesse africaine, la préservation de la paix. Il n'y a pas de sacrifice de trop pour préserver la paix. Si vraiment il faut mettre entre parenthèses, dans un premier temps, le droit pour sauver les vies humaines, je pense que le choix est clair. Il faut sauver d'abord les vies humaines et après trouver vraiment les meilleurs mécanismes pour écrire des lois consensuelles qui pourront être acceptées par tous. Alors ce que disent les autorités ivoiriennes, c'est que, si elles n'appliquent pas le droit de façon stricte et rigoureuse, elles risqueront ensuite d'être accusées d'autoriser les passe-droits. Oui, ça, c'est vrai. C'est ce qu'on a toujours dit. Mais vous le savez très bien, depuis toujours, la loi, elle a été la loi et c'est face à la rigueur de la loi qu'on a toujours sollicité des médiations hors loi pour régler des crises. Il se trouve que nous sommes pratiquement dans les mêmes situations de crise qu'auparavant. Alors, je pense qu'il vaut mieux, pour sauver des vies. Nous, notre objectif, c'est cela : comment préserver la paix ? Comment faire en sorte que chaque ivoirien, chaque habitant de ce pays puisse aller et venir sans crainte en temps d'élection comme en temps de non élection. Que chacun puisse vaquer normalement à ses occupations et que les élections ne soient pas sources de crainte, de peur et surtout de violence en Côte d'Ivoire. La vie de l'homme est plus que tout. La vie est sacrée et nous, évêques de Côte d'Ivoire, nous sommes au service de la vie. Et nous sommes les veilleurs pour que tout soit mis en œuvre, même s'il faut mettre entre parenthèses pour un moment la loi pour que la vie soit sauvée, il faut le faire. Ce ne sera pas la première fois et ce ne sera pas le premier cas de figure dans le monde entier. Et puis, dans votre lettre pastorale, Mgr Jacques Ahiwa, vous dénoncez, je cite, l'amateurisme de l'administration électorale. Faut-il à vos yeux remplacer la CEI, la Commission électorale indépendante, par autre chose ? La CEI dans sa configuration actuelle est assez critiquée par les différents acteurs de la vie politique et sociale en Côte d'Ivoire. Il y a donc un travail à faire pour avoir une CEI, d'autant plus qu'elle est permanente, une CEI qui puisse être acceptée par tous pour que les règles qu'elle dicte soient reçues et bien mises en œuvre. Je pense qu'on va y arriver, mais pour l'instant, telles que les choses se présentent, la CEI, quand on la regarde, elle est un peu déséquilibrée. Et donc, il y a ce travail d'équilibrage pour qu'elle soit la plus consensuelle possible.
En Syrie, la situation humanitaire s'est dégradée dans le sud du pays suite aux violents affrontements qui ont opposé les factions armées druzes, les clans bédouins et la sécurité générale du gouvernement. Les combats ont repris, dans la nuit du dimanche 3 août 2025, tuant deux personnes, et ce, malgré le cessez-le-feu du 20 juillet. Deux semaines après sa signature, la ville de Soueïda, fief de la communauté druze, vit comme assiégée et connaît de lourdes pénuries. Près de 173 000 personnes, en majorité bédouine, ont fui la ville pour trouver refuge dans la province voisine, à Deraa. Notre correspondante en Syrie, Manon Chapelain, les a rencontrées dans la ville d'Izra. De notre envoyée spéciale à Deraa, L'école d'Izra a été transformée en refuge. À terre, des dizaines de matelas ont été disposés entre des sacs de vêtements. Çà et là, quelques jouets d'enfants. Quatre-vingts familles du village de Sharbaa, tous des Bédouins, ont été déplacés là. De sa famille, Khitam, 18 ans, elle, n'a plus que son père. Les autres membres de la famille ont été tués par des milices druzes lors des derniers affrontements sectaires : « Ils nous ont tous tirés dessus. J'ai mis mes mains sur mon visage, pour me cacher. L'un d'eux a dit " Cette fille n'est pas morte ". Ils allaient me tirer dessus pour m'achever, mais un autre a répondu " laissez-la, laissez-la saigner, elle va mourir toute seule". » « Regardez, j'ai été blessée ici par balle, j'ai une fracture. J'ai aussi des éclats d'obus, dans la main et dans la jambe. » Coincé dans un fauteuil roulant, Khitam montre ses blessures recouvertes de pansements. Son père tente de la rassurer, mais au fond, dit-il, c'est peut-être moi le plus inquiet.« Ils ont déplacé tous les Bédouins, ceux qui étaient impliqués dans les combats comme ceux qui ne l'étaient pas. Notre seul tort aujourd'hui, c'est d'être sunnite. Désormais, ils ne veulent que des Druzes à Soueïda. La coexistence, je crois, est impossible avec la présence des factions d'Al-Hijri. » À lire aussiSyrie-Liban: les Druzes face à un tournant historique Dans la salle d'à côté, un homme allongé à terre, la jambe immobilisée, fait défiler des vidéos des exactions des semaines passées : « Regardez la tête de l'enfant. Regardez jusqu'où elle a volé. » Ici, un petit garçon, la tête arrachée par une déflagration. Là, une jeune fille, les yeux cernés, victime d'un traumatisme crânien après avoir été violemment frappée. Elle a été transférée à l'hôpital de Damas. L'un des hommes veut de ses nouvelles, passe un appel : « Nous avons appris qu'elle était décédée. Est-ce exact ? Dieu merci, comment va-t-elle ? » Une femme lui a répondu qu'elle était en vie. Un groupe de volontaires entre dans la petite école, prend les noms, distribue un à un de maigres dons. De la nourriture, de l'argent, quelques savons. C'est bien, mais pas suffisant, soupire Mouna, 60 ans : « Sans vouloir vous offenser. On se sent humilié ici. À Soueïda, notre ville natale, nous avions une vie digne. Nous étions honorés et respectés. » À son tour, la vieille dame raconte. À Soueïda, j'avais des champs, dit-elle, des tracteurs, une grande maison. Ici, nous sommes réduits à attendre l'arrivée des dons : « Ils nous ont donné des matelas et nous apportent de la nourriture. Mais malheureusement, cela ne répond pas à tous nos besoins. Nous sommes des humains, pas du bétail. » Nous ne sommes pas du bétail, répète-t-elle. Mais peut-être vaut-il mieux cela que de vivre dans l'insécurité ou pire, être tué. À lire aussiSyrie: «J'essaye de puiser la force de réagir», assure l'épouse d'un Franco-Syrien tué à Soueïda