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Il déclare n'avoir jamais voulu être designer.Il déclare aussi que ce métier peut vouloir dire tout et son contraire.Pourtant il a été élu designer de l'année 2024 et fait partie des rares créateurs français exposés au MoMA, au Centre Pompidou ou encore au Musée des Arts Décoratifs.Mais c'est surtout avec un objet, la Vasque Olympique de Paris 2024, que Mathieu Lehanneur a touché des millions de personnes à travers le monde.Il raconte dans cet épisode l'envers d'un projet classé secret, guidé uniquement par l'intuition, et ce moment suspendu où sa vasque s'est envolée pour la première fois, offrant une émotion à des millions de personnes.Mathieu revient sur :L'importance de comprendre les objets qui nous entourent et l'impact qu'ils peuvent avoir sur le mondePourquoi le plan B n'est pas une optionL'avant - après Paris 2024Plongez dans l'univers d'un créatif sans limites pour comprendre le monde et les objets qui nous entourent.TIMELINE:00:00:00 : Prendre goût au travail00:12:52 : Comprendre les objets, c'est comprendre le monde00:21:57 : Le design est d'abord une question de sensations00:30:23 : Comment Ikea a changé notre rapport aux objets00:40:33 : Apprendre à vendre avant de savoir créer00:47:19 : L'art de convaincre00:54:55 : L'ambition vaut plus qu'un budget01:09:31 : Peut-on refuser les Jeux Olympiques ?01:15:33 : L'importance de se construire un double imaginaire01:24:35 : Le pire ennemi de la créativité01:36:56 : Créer pour toucher et transmettre des émotions01:44:35 : Le public choisit ce qui restera des JO de Paris 202401:57:44 : La vraie fonction d'un objet inutile02:07:12 : La réalité sur l'avant - après Paris 202402:18:13 : L'objet parfait existe-t-il ?02:31:26 : Comment aiguiser son œil artistique et sa créativitéLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #312 - Thierry Reboul - Directeur exécutif de Paris 2024 - Orchestrer l'événement du siècle : récit d'un créatif rebelleNous avons parlé de :Hôtel du Palais de BiarritzQu'est-ce que le surréalisme ?Greg LeMond au Tour de France 1989THX 1138 - Le premier filmLe cœur de l'église de Saint-Hilaire par Matthieu LehanneurLe design de la flèche de Notre-Dame de ParisLa Chambre claire, de Roland BarthesLes recommandations de lecture :Manifestes du surréalisme, de André BretonLa Chambre claire, de Roland BarthesVous pouvez contacter Mathieu sur Instagram.Un grand MERCI à nos sponsors : - SquareSpace : squarespace.com/doit- Qonto: https://qonto.com/r/2i7tk9 - Brevo: brevo.com/doit - eToro: https://bit.ly/3GTSh0k - Payfit: payfit.com - Club Med : clubmed.frVous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode solo, j'aborde un sujet qui me touche personnellement : le phénomène de l'imposteur. Il est tiré d'une de mes newsletters (abonnez-vous ici) les plus intimes et les plus partagées, dans laquelle je me suis livré sans filtre sur ce sentiment tenace de ne jamais se sentir à la hauteur, même quand tout semble prouver le contraire.Je ne compte plus les fois où j'ai douté de ma légitimité, où j'ai eu l'impression d'avoir trompé mon entourage, où j'ai attribué mes réussites à la chance plutôt qu'à mes compétences. Peut-être que vous aussi, vous connaissez cette petite voix qui minimise tout.Dans cet épisode, je déconstruis le fameux “syndrome de l'imposteur” — ou plutôt, je vous explique pourquoi il ne s'agit ni d'un syndrome, ni d'un bug psychologique. Je vous partage mes recherches, mes réflexions personnelles, mais aussi les mécanismes systémiques, sociaux et culturels qui alimentent ce doute.J'explique pourquoi les personnes les plus compétentes sont souvent celles qui doutent le plus, comment nos schémas familiaux et notre éducation jouent un rôle, et pourquoi, selon moi, se libérer de ce sentiment relève d'un acte politique.Ce n'est pas un épisode de développement personnel “positif toxique”. Ce n'est pas une incitation à “prendre confiance” à la légère. C'est une invitation à comprendre profondément ce qui se joue derrière ce phénomène, pour enfin retrouver sa légitimité et cesser de s'excuser d'exister.5 citations marquantes« Ce ne sont pas les imposteurs qui se sentent imposteurs. Ce sont les vrais experts. »« Le doute est rentable. Pour l'entreprise. Pas pour vous. »« Vous n'êtes pas un imposteur déguisé en expert. Vous êtes un expert déguisé en imposteur. »« Le phénomène de l'imposteur n'est pas un bug individuel – c'est une caractéristique systémique. »« Vous êtes compétent. Vous avez appris à douter de vos compétences. »10 questions structurées posées dans l'interview/newsletterEt si ce doute n'était pas un bug personnel, mais une fonctionnalité du système ?Pourquoi les personnes les plus compétentes doutent-elles le plus ?D'où vient réellement ce sentiment d'imposture ?Pourquoi appelle-t-on cela à tort un “syndrome” ?En quoi les femmes sont-elles particulièrement concernées ?Quelles croyances nourrissent le sentiment d'imposture ?Quels sont les impacts du mindset fixe sur notre perception de nous-mêmes ?Comment notre histoire familiale influence-t-elle ce sentiment ?Quelles structures sociales renforcent ce phénomène ?Comment transformer le doute en moteur plutôt qu'en frein ?Timestamps clés optimisés pour YouTube00:00 – Introduction : Confession personnelle sur le sentiment d'imposture02:30 – Démystification : Le syndrome de l'imposteur n'existe pas06:45 – Trois piliers du doute selon la psychologie12:50 – Mécanismes internes : mindset fixe vs mindset de croissance17:30 – Origines familiales du phénomène21:40 – Enjeux sociaux et stéréotypes27:00 – Culture d'entreprise et exploitation du doute31:15 – Doute : fardeau ou qualité ?35:00 – Stratégies concrètes pour se libérer42:10 – Le doute comme acte politique47:00 – Conclusion : “Vous n'avez jamais été un imposteur” Suggestion d'autres épisodes à écouter : [SOLO] Gâcher du temps est un acte de résistance (https://audmns.com/YGGCTKa) [SOLO] L'amitié homme-femme : le tabou qui révèle nos hypocrisies sociales (https://audmns.com/lmcvaZu) [SOLO] Qu'est-ce qu'une bonne vie et autres questions métaphysiques de rentrée (https://audmns.com/DHiQJnu)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À quoi ressemblerait une littérature qui se confronte vraiment au monde et à ses violences ? Après plus de 10 ans passés à écrire et lire tous les jours, Édouard Louis s'est forgé une conviction : outre les rares transfuges de classe, la littérature reste largement produite et lue par les plus privilégié·es, déconnectée des vies des plus démuni·es. Pour lui, il est temps de renouveler cet art millénaire et renverser ses canons obsolètes.Comment écrire sans reproduire les vieux codes masculins et bourgeois qui dominent encore la littérature ? Comment faire de la littérature un outil de transformation sociale et politique ? Peut-elle devenir, elle aussi, un espace de révolte ?Dans la quatrième et dernière partie de ce grand entretien, Naomi Titti poursuit son échange avec l'écrivain Édouard Louis autour de son nouvel essai Que faire de la littérature ? (éd. Flammarion, 2025). En mêlant réflexions politiques et relecture des classiques, il propose une traversée de l'histoire littéraire et pointe tous ses angles morts pour laisser place à de nouveaux récits, en s'inspirant du cinéma, de la musique et des soulèvements populaires. Un véritable manifeste pour une littérature révolutionnaire.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode à la page : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/grand-entretien-avec-edouard-louis[Pour vous abonner au Binge Club : https://m.audiomeans.fr/s/S-kzLXJFUU]CRÉDITSLes Couilles sur la table est un podcast créé par Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Ces entretiens ont été préparés, menés et montés par Naomi Titti et enregistrés les mardi 2 et mercredi 3 septembre 2025 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux et Jude Rigaud. Supervision éditoriale et de production : Naomi Titti. Production et édition : Marie Foulon. Crédits photo : Chloé Vollmer-Lo. Communication : Lise Niederkorn. Rédacteur en chef : Thomas Rozec. Direction de production : Albane Fily. Responsable administrative et financière : Adrienne Marino. Musique originale : Théo Boulenger. Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bilan personnel et intellectuel d'une décennie de réflexion sur nos trajectoires. Peurs, doutes, effondrement, anarchie, révolution, vivant, entraide et sérénité... Partie 2/2Biologiste de formation, chercheur indépendant et auteur majeur de la pensée écologique contemporaine, Pablo Servigne revient dix ans après Comment tout peut s'effondrer pour faire le point :Qu'est-ce que l'effondrement voulait dire — et que veut-il encore dire aujourd'hui ?Pourquoi nos sociétés semblent conscientes mais inertes ?Et comment rester humain, lucide et vivant dans une époque en perte de sens ?Un premier dialogue coupé en deux parties pour que ce soit plus digesteDans cet épisode, on parle de :Ce que signifie vraiment “l'effondrement”La collapsologie, dix ans aprèsPourquoi les alertes n'ont pas changé nos trajectoiresLa peur comme moteur ou comme piègeLe désenchantement collectif et la fatigue des alertesLa montée des autoritarismes et la crise de la démocratieLe rôle des émotions dans la pensée politiqueComment vivre avec lucidité sans désespoirCe que Pablo a appris sur lui-même, sur nous, et sur notre époqueÉpisode enregistré le 14/10/2025---Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.
Bilan personnel et intellectuel d'une décennie de réflexion sur nos trajectoires. Peurs, doutes, effondrement, anarchie, révolution, vivant, entraide et sérénité...Biologiste de formation, chercheur indépendant et auteur majeur de la pensée écologique contemporaine, Pablo Servigne revient dix ans après Comment tout peut s'effondrer pour faire le point :Qu'est-ce que l'effondrement voulait dire — et que veut-il encore dire aujourd'hui ?Pourquoi nos sociétés semblent conscientes mais inertes ?Et comment rester humain, lucide et vivant dans une époque en perte de sens ?Un premier dialogue coupé en deux parties pour que ce soit plus digesteDans cet épisode, on parle de :Ce que signifie vraiment “l'effondrement”La collapsologie, dix ans aprèsPourquoi les alertes n'ont pas changé nos trajectoiresLa peur comme moteur ou comme piègeLe désenchantement collectif et la fatigue des alertesLa montée des autoritarismes et la crise de la démocratieLe rôle des émotions dans la pensée politiqueComment vivre avec lucidité sans désespoirCe que Pablo a appris sur lui-même, sur nous, et sur notre époqueÉpisode enregistré le 14/10/2025---Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.
durée : 00:25:51 - Le Mag de la vie quotidienne - par : Ali Rebeihi - Soigner et prévenir les maladies de manière naturelle : mais qu'est-ce qu'exactement la naturopathie ? Comment sont formés les naturopathes ? Sont-ils encadrés ? Quelle est la réelle efficacité de cette pratique et quels sont les dangers et les dérives d'une naturopathie dévoyée ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:02 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Avec la suspension annoncée de la réforme des retraites, le Parti socialiste revendique une victoire. Trop vite.
À la fin du XIXᵉ siècle, les États-Unis ont connu une situation monétaire paradoxale : un pays riche… mais à court de petite monnaie. La guerre de Sécession (1861-1865) avait provoqué une pénurie de métaux précieux. Les Américains, inquiets, thésaurisaient leurs pièces d'or et d'argent. Résultat : plus de monnaie pour rendre la monnaie. Pour y remédier, le gouvernement eut une idée étonnante : imprimer des billets fractionnaires, des coupures de papier valant moins d'un dollar.Ces billets, officiellement appelés Fractional Currency, furent émis entre 1862 et 1876 par le Trésor américain. Ils remplaçaient temporairement les pièces métalliques devenues rares. Leur valeur allait de 3 à 50 cents, avec des coupures intermédiaires de 5, 10, 15 et 25 cents. Ils mesuraient à peine quelques centimètres — certains à peine plus grands qu'un timbre postal — et étaient imprimés sur un papier renforcé pour limiter la contrefaçon.L'idée venait du secrétaire au Trésor Salmon P. Chase, qui proposa ces billets pour faciliter le commerce quotidien. Sans eux, acheter un journal, un repas ou un billet de tramway devenait presque impossible. Les premières séries, surnommées Postage Currency, portaient même l'image de timbres-poste, pour rappeler leur petite valeur et encourager la confiance du public.Au fil des années, cinq séries différentes furent imprimées, avec des portraits de figures historiques américaines comme George Washington, Spencer Clark ou William Meredith. Mais leur petite taille et leur fragilité en firent aussi un cauchemar pour les utilisateurs : ils se froissaient, se déchiraient et se perdaient facilement.Lorsque la production de pièces reprit dans les années 1870, les billets fractionnaires furent retirés de la circulation. Mais juridiquement, ils n'ont jamais été démonétisés. Autrement dit, ils ont encore cours légal aujourd'hui — même si leur valeur réelle dépasse largement leur valeur faciale. Un billet de 25 cents peut valoir plusieurs centaines de dollars chez les collectionneurs.Ces billets racontent une page étonnante de l'histoire économique américaine : un moment où le pays dut remplacer le métal par du papier, et où chaque centime comptait. Symbole d'un pragmatisme typiquement américain, ils témoignent aussi de la confiance que les citoyens étaient prêts à accorder à une promesse imprimée : celle du Trésor des États-Unis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La religion a-t-elle sa place à l'école en France ? En dépit de la loi de 2004 sur l'interdiction des signes religieux à l'école, cette question émerge régulièrement dans le débat public. Les assassinats de deux professeurs Samuel Paty en 2020 et Dominique Bernard en 2023, lors d'attaques terroristes ont profondément marqué la communauté éducative. Leurs morts violentes ont, en effet, démontré le fossé grandissant entre des enseignants, chargés de transmettre les principes de la laïcité républicaine, et des familles, qui considèrent qu'il n'est pas possible de questionner les religions. Les enseignants sont-ils suffisamment accompagnés et formés par l'institution scolaire pour défendre la liberté d'expression et aborder ces sujets de plus en sensibles ? La laïcité à l'école peut-elle protéger les élèves de l'antisémitisme et de l'islamophobie ? Émission réalisée 5 ans après l'assassinat de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine, en région parisienne, tué le 16 octobre 2020, lors d'une attaque terroriste. Avec : • Delphine Girard, enseignante, professeur agrégée de Lettres classiques et membre du Conseil des sages de la laïcité et des valeurs de la République. Elle publie « Madame, vous n'avez pas le droit ! » (J.-C. Lattès, 2025) • Marie-Anne Valfort, économiste au sein de la Division des politiques sociales de l'OCDE. Elle a mené une étude sur l'Arbre à défis, un jeu créé par l'association Enquête et déployé dans des établissements scolaires en France. En première partie de l'émission, l'école autour du Monde. Direction la Colombie avec notre correspondante Najet Benrabaa. Dans de nombreuses régions, les enseignants et élèves sont confrontés à la violence car ils vivent dans des zones de conflit armé. En fin d'émission : Le Monde des enfants, de Charlie Dupiot : Nous voici à Paris, dans l'une des classes de CM2 de l'École Manin, dans le 19ème arrondissement. Aujourd'hui, Armelle, Vitali, Saadi, Naelia, Wassim et Eva nous parlent de la responsabilité. La chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Aujourd'hui, il répond à la question de Mariam au Niger qui souhaite créer une complicité avec sa fille «rebelle» de 10 ans. Programmation musicale : ► Mon Amour - Naaman ► Mama Anashindwaje - Harmonize.
Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.
Un supporter interpelle directement un membre de la Dream Team
C'est l'histoire de Laetitia Perrais, une jeune femme de 18 ans, enlevée et tuée en janvier 2011 dans la région de Pornic. Le profil de son agresseur est vite identifié : un récidiviste dangereux. L'affaire aurait pu s'arrêter là mais une révélation fracassante, à laquelle personne ne s'attendait, vient s'ajouter à cette affaire hors norme. Dans le dernier épisode, Caroline Nogueras recevra maître Cécile de Oliveira, avocate de Jessica Perrais, la sœur jumelle de Laetitia, partie civile dans cette affaire. Deux criminels Le 18 janvier 2011, Laetitia a été séduite par Tony. Il a 14 ans de plus qu'elle, il est un peu bad boy, plutôt charismatique. Pourquoi Laetitia a suivi cet homme ? Peut-être par défi personnel, peut-être par peur de dire non, parce qu'elle se retrouvait un peu en lui ou bien justement parce qu'il était si différent d'elle… Un podcast Bababam Originals Ecriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:38:10 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Le 10 octobre dernier, Mélania Trump affirmait à la Maison Blanche avoir ouvert un canal de discussion avec Vladimir Poutine sur le sort des enfants ukrainiens enlevés par la Russie. Vendredi, le président américain Donald Trump s'apprête à recevoir Volodymyr Zelensky. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:38:10 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Le 10 octobre dernier, Mélania Trump affirmait à la Maison Blanche avoir ouvert un canal de discussion avec Vladimir Poutine sur le sort des enfants ukrainiens enlevés par la Russie. Vendredi, le président américain Donald Trump s'apprête à recevoir Volodymyr Zelensky. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Oui, en très très démocratique République les choses vont tellement vite qu'il est urgent d'installer des radars et des dos d'âne pour ralentir cette course folle.
Après six journées de Championnat, les Palois sont en tête du Top 14, à égalité de points avec Toulouse et le Stade Français. Comment expliquer cette réussite béarnaise ? La Section peut-elle enfin se qualifier pour les phases finales ? Réponses dans «Crunch». Un podcast présenté par Léa Leostic avec Adrien Corée, Elio Bono et Jean-François Paturaud. Enregistrement : Marie-Amélie Motte. Montage : Léa Leostic.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:25:08 - Esa Pekka Salonen, chef d'orchestre et compositeur (1/5) - par : Judith Chaine - Directeur musical du prestigieux Orchestre Symphonique de San Francisco, Esa-Pekka Salonen est également acclamé pour ses compositions qu'il destine la plupart du temps au grand orchestre symphonique. Portrait de ce compositeur audacieux et virtuose de la baguette au micro de Judith Chaine. - réalisé par : Françoise Cordey Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
À l'occasion de cette seconde émission enregistrée à Marseille, nous abordons précisément l'actualité de la médecine tropicale : les flambées qui, ces derniers mois, ont mobilisé infectiologues, virologues, parasitologues et épidémiologiste. Mpox, dengue et Ebola... Quelle prise en charge pour la population ? Peut-on évaluer les conséquences aujourd'hui, sur le plan de la santé tropicale, de la baisse des financements internationaux dans le domaine de la santé et de la remise en cause, dans la parole publique, du savoir scientifique, en particulier dans le domaine de la vaccinologie ? Émission délocalisée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », les rencontres francophones de médecine et de santé publique tropicales, à l'Hôpital de la Timone. - Réalisation : Tiffanie Menta - Pr Christophe Rapp, infectiologue à l'Hôpital Américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société Française de médecine des voyages Pr Marie-Lise Gougeon, immunologiste et Professeur à l'Institut Pasteur Dr Catherine Bertrand-Ferrandis, Vétérinaire, Spécialisée en communication des risques et gestion d'infodémie Dr Cheick Oumar Doumbia, médecin épidémiologiste, Référent en épidémiologie et recherche opérationnelle, MSF WaCA (Abidjan). Programmation musicale : ► Hope Tala – Phoenix ► James BKS – Wetin U Go Choose ⇒ Pour aller plus loin : Les rapports de gestion d'infodémie de l'AIRA (Alliance africaine de lutte contre l'infodémie) [lien en anglais] Le collectif femmes de santé
Une semaine après avoir volé en éclat en seulement quelques heures, un nouveau gouvernement a été annoncé dans la soirée de dimanche. À sa tête, Sébastien Lecornu, fraichement renommé par le président Emmanuel Macron. Mais cette équipe est déjà menacée par deux motions de censure, à la veille du discours de politique générale du Premier ministre. Quels sont les enseignements du nouveau gouvernement ? Comment peut-il tenir ? Quelle issue à la crise politique ? Pour en débattre : Émilie Zapalski, spécialiste de communication politique, fondatrice de l'agence Émilie conseils. Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI. Philippe Moreau Chevrolet, spécialiste en communication politique, président de MCBG Conseil et professeur à Sciences Po.
À l'occasion de cette seconde émission enregistrée à Marseille, nous abordons précisément l'actualité de la médecine tropicale : les flambées qui, ces derniers mois, ont mobilisé infectiologues, virologues, parasitologues et épidémiologiste. Mpox, dengue et Ebola... Quelle prise en charge pour la population ? Peut-on évaluer les conséquences aujourd'hui, sur le plan de la santé tropicale, de la baisse des financements internationaux dans le domaine de la santé et de la remise en cause, dans la parole publique, du savoir scientifique, en particulier dans le domaine de la vaccinologie ? Émission délocalisée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », les rencontres francophones de médecine et de santé publique tropicale, à l'Hôpital de la Timone. - Réalisation : Tiffanie Menta - Pr Christophe Rapp, infectiologue à l'Hôpital Américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société française de médecine des voyages. Pr Marie-Lise Gougeon, immunologiste et professeur à l'Institut Pasteur. Dr Catherine Bertrand-Ferrandis, vétérinaire, spécialisée en communication des risques et gestion d'infodémie. Dr Cheick Oumar Doumbia, médecin épidémiologiste, référent en épidémiologie et recherche opérationnelle, MSF WaCA (Abidjan). Programmation musicale : ► Hope Tala – Phoenix ► James BKS – Wetin U Go Choose ⇒ Pour aller plus loin : Les rapports de gestion d'infodémie de l'AIRA (Alliance africaine de lutte contre l'infodémie) [lien en anglais] Le collectif femmes de santé
Arnaud Malrin est le cofondateur de ANODLorsqu'Arnaud a découvert grâce à son père qu'il y avait une alternative sérieuse à la traditionnelle batterie lithium pour faire avancer un vélo à assistance électrique, il ne lui a pas fallu longtemps pour quitter son job confortable de marchand d'art et monter avec lui Anod pour développer cette technologie et l'intégrer dans des vélos.Car Arnaud est un passionné de vélo avant tout.Passé par le dirt et vtt et en BMX, il fait partie de la garde rapprochée d'un certain Antoine Bizet et a comme on dit « poncé » les meilleurs spots du Monde comme à Whistler, la mecque du VTT.Même si il s'est depuis rangé des pratiques aggressives pour se consacrer à Anod et qu'il ambitionne de chatouiller les géants de la motorisation comme Bosch, Arnaud a gardé en lui une capacité à fournir un engagement total dans ses projets et en tant qu'entrepreneur, il est en train de réaliser quelque chose que beaucoup jugent encore comme étant beaucoup trop ambitieux.Dans cet episode, attendez-vous à découvrir:- Comment Arnaud entend challenger les mastodontes de la motorisation avec la technologie qu'il a développé.- Le problème qu'il a identifié avec les batteries Lithium et sa solution pour réduire les risques d'incendies.- La différence cruciale mais souvent mal comprise entre capacité de batterie et autonomie.- Pourquoi il a décidé de développer son propre moteur en plus de ses batteries et comment il est parvenu à augmenter son rendement de 50% par rapport aux références du marché- Sa solution pour intégrer enfin un système de récupération d'énergie sur un vélo.- Quels arguments il a utilisé pour convaincre le fonds de Xavier Niel d'investir dans sa boite.- Son analyse de l'échec de Vanmoof et ce qu'il en a retenu pour péréniser l'avenir d'Anod- Comment il s'y prend pour inspirer confiance auprès des acheteurs quand on est une startup.- Et pleins d'autres choses.-Les chapitres de la vidéo:00:00 Teaser04:25 Peut-on révolutionner les batteries?05:20 Différences entre batteries et supercondensateurs08:34 Le "problème" avec les batteries11:12 Moins de capacité = moins d'autonomie?15:03 Comment il est arrivé dans le vélo33:23 Sa carrière en tant que marchand d'art52:30 Pourquoi créer une entreprise dans le vélo?55:13 Pourquoi les supercondensateurs?59:39 L'état de l'art en matière de stockage d'énergie01:01:59 Comment Anod est née01:05:40 La récupération d'énergie au freinage01:13:12 La fabrication du moteur01:22:14 L'objection de la capacité de la batterie01:37:35 Comment inspire confiance en tant que startup01:42:47 La plus grosse erreur de Vanmoof01:49:34 Les difficultés de lever des fonds après Vanmoof01:56:40 Anod, encore là dans 10 ans?02:01:28 Que lui souhaiter pour la suite02:03:11 Un mot pour finir02:03:50 Un prochain invité?02:05:40 mon mot de la fin02:09:33 Merci à vous
En 1952, le philosophe et écrivain britannique Bertrand Russell publie un article resté célèbre dans lequel il imagine un objet improbable : une petite théière en porcelaine qui flotterait quelque part dans l'espace, en orbite autour du Soleil, entre la Terre et Mars. Invisible aux télescopes les plus puissants, cette théière serait indétectable. Et pourtant, explique Russell, si quelqu'un affirmait son existence sans pouvoir la démontrer, ce ne serait pas à ses contradicteurs de prouver qu'elle n'existe pas. C'est bien à celui qui avance une affirmation extraordinaire qu'il revient d'en apporter la preuve.Cette image, connue sous le nom de « théière de Russell », est devenue un argument philosophique majeur dans le débat entre croyance et scepticisme. Ce que Russell cherchait à illustrer, c'est le renversement du fardeau de la preuve. Trop souvent, dit-il, on demande aux sceptiques de démontrer que Dieu n'existe pas. Or, selon lui, c'est l'inverse qui devrait être exigé : à ceux qui affirment l'existence d'une divinité de fournir les preuves de ce qu'ils avancent. Sa théière spatiale sert donc de métaphore ironique : absurde mais logique, elle met en évidence la difficulté de réfuter une affirmation invérifiable.La portée de cette parabole va bien au-delà de la théologie. Elle s'applique à de nombreux domaines : les pseudo-sciences, les théories du complot, ou encore les affirmations extraordinaires dans les débats publics. Chaque fois qu'une idée invérifiable est présentée comme une vérité, on peut se rappeler l'enseignement de Russell : l'absence de preuve ne constitue pas une preuve d'existence.La comparaison a également marqué la culture populaire et la vulgarisation scientifique. On retrouve la théière de Russell évoquée dans des discussions sur l'agnosticisme, l'athéisme ou encore dans des manuels de logique. Elle est parfois rapprochée du fameux rasoir d'Occam, ce principe qui recommande de préférer l'explication la plus simple quand plusieurs hypothèses sont possibles.En résumé, la « théière de Russell » est une métaphore provocatrice qui rappelle une règle essentielle du raisonnement critique : ce n'est pas à celui qui doute de prouver son doute, mais à celui qui affirme de justifier son affirmation. Une petite théière imaginaire, lancée dans le vide spatial, pour rappeler que la charge de la preuve n'est pas un détail, mais le cœur même de toute démarche rationnelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:58 - Ma vie au boulot - Emma a 27 ans, elle voudrait passer son permis voiture pour aller travailler. Mais c'est cher, écrit-elle. Peut-elle entièrement le financer via son compte personnel de formation ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Chrétiens protestants, catholiques, orthodoxes et toutes les dénominations qui leur sont propres: n'ont-ils pas une foi commune? un seul Dieu et Seigneur? L'œcuménisme ne serait-il pas la solution aux divisions qui marquent le christianisme? Les chrétiens ne pourraient-ils pas s'unir une fois pour toutes sous une même bannière? Florent nous donne sa perspective.
Peut-on vraiment dialoguer avec ses parents quand on ne parle pas la même langue ?Et si la barrière n'était pas que linguistique, mais plus profonde, plus invisible ?Dans cet épisode hors-série proposé par les membres de l'association Asiattitudes, Jean-Baptiste Phou, artiste multidisciplinaire asio-descendant, partage sa tentative de lien avec sa mère cambodgienne.Un récit intime autour de son œuvre La langue de ma mère, qui interroge ce que signifie hériter, transmettre, comprendre, dialoguer…Dans cet épisode, Mélanie Hong interroge Jean-Baptiste Phou sur :la difficulté de communication entre parents immigrés et enfants nés en Francela quête d'identité en tant qu'enfant de la diaspora asiatiquele rôle de la langue maternelle dans la transmission culturellel'impact des traumatismes (exil, génocide, silence) sur le lien familialle poids de l'héritage quand il n'est pas nommél'apprentissage du khmer comme tentative de réconciliationles gestes du quotidien comme langage d'amourla place de l'art pour réparer ce qui n'a pas pu être ditUn épisode pour celleux qui n'ont jamais su comment parler à leurs parents. Mais aussi à toustes celleux qui se sentent entre plusieurs langues, cultures, et générations***Cet épisode a été enregistré en public lors de l'évènement “Festival du Printemps” co-organisé par le collectif d'associations Village 13 en octobre 2023. C'est un hors série réalisé par l'équipe Podcast de l'association Asiattitudes Family : Kim Huynh (présentation de l'épisode), Mélanie Hong (interview), Mai Nguyen (réalisation et montage sonore). Générique : Hongli Wang.Pour suivre les actualités de l'association, rendez-vous sur Instagram.Pour rejoindre l'association, rendez-vous sur Hello Asso.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un questionnement qui a donné lieu à de multiples rebondissements au procès de Cédric Jubillar cette semaine: pourquoi le téléphone de l'amant de Delphine a-t-il borné près de son domicile au moment de sa disparition? Une question soulevée par la défense mais très vite infirmée par un gendarme qui a reconnu une erreur de copier-coller dans une base de données. Alors le bornage téléphonique est-il faillible? Peut-il profiter à la défense? Maître Romain Ruiz, avocat pénaliste, répond aux questions de Pauline Revenaz et de Charlotte Lesage dans Affaire suivante, le podcast inédit.
Ce vendredi 10 octobre, les chances de Donald Trump pour gagner le prix Nobel de la paix ont été abordés par Laura Cambaud dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Google, Meta et OpenAI ont tous dégainé leurs modèles vidéo : Veo 3, Vibes et Sora 2. Trois applis et un même objectif : transformer nos feeds en un flux infini d'images générées par l'IA. On va revenir sur ces lancements, parce que derrière ces modèles, c'est une nouvelle ère qui s'annonce : celle des réseaux sociaux auto-générés. On va aussi décrypter la mécanique des cameos, ces clones numériques capables de reproduire ton visage et ta voix. On parlera des prouesses créatives, mais aussi des dérives possibles. Et puis, on va se projeter : à quoi ressemble un monde où l'actualité, les émotions et même nos souvenirs seraient générés par l'intelligence artificielle ?Bref, un épisode passionnant.Les amigos, nous sommes peut-être à l'aube d'une bascule historique : celle où la réalité n'a plus besoin d'être filmée, mais générée par l'intelligence artificielle.===============================
Louise : Euh, t'es au courant que t'es pas obligé de prendre des douches aussi brûlantes ?Julien : J'y peux rien, j'adore quand l'eau est bien chaude, ça me détend. Et puis je vois pas pourquoi ça te dérange…Louise : Bah à chaque fois que je débarque après toi, j'oublie de baisser la température et je me fais brûler ! C'est pas cool.Julien : Ok, j'avoue que je pourrais au moins y penser à la fin de la douche ! Ou alors faut que tu t'y mettes aussi ! Peut-être que tu vas kiffer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Toutes les réponses à tes questions ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invités : -Gauthier Le Bret, journaliste politique CNews -Catherine Nay, éditorialiste politique Europe 1 -Louis de Raguenel, journaliste politique Europe 1 -Laetitia Guinand, journaliste politique -Jean-Sébastien Ferjou, journaliste -Eric Naulleau, journaliste et écrivain Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:35 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - Juger les intentions derrière un acte n'a rien d'évident. On croit souvent pouvoir les deviner, mais les intentions se cachent, se transforment, se mêlent à nos propres projections. Comment, alors, les juger justement ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud
Oxmo Puccino, poète et rappeur incontournable de la scène française, et Samah Karaki, neuroscientifique et autrice du livre Le talent est une fiction, sont mes invités pour un échange aussi puissant qu'intime sur le thème du talent. Ils ne se connaissaient pas avant cette rencontre mais ce sont 2 amis que je connais depuis longtemps pour Oxmo et plus récemment pour Samah.Cet épisode est réalisé en partenariat avec Breakbuild (merci mille fois Amaury)Ensemble, nous avons décidé de faire dialoguer deux personnes qui ne se connaissaient pas encore, mais que je connais profondément. L'idée ? Croiser deux regards – artistique et scientifique – sur une notion qui structure nos vies : le talent.Dans cet épisode, nous parlons du mythe du génie solitaire, des conditions matérielles invisibles qui rendent possible (ou non) l'expression du talent, du soft power des artistes, et de la pression sociale exercée sur ceux qui ont « réussi ». J'ai questionné Samah sur l'origine de son livre, sur l'illusion méritocratique, sur les biais sociaux qui invisibilisent tant de trajectoires. Et j'ai demandé à Oxmo comment il s'est construit en tant qu'artiste, comment il pense la création, la beauté, la transmission, et sa liberté vis-à-vis des injonctions économiques du monde de l'art.On parle aussi de Mozart, de Picasso, des pyramides d'Égypte, de l'enfance et de cette capacité incroyable que nous avons à nous émerveiller… ou à nous habituer. Une conversation sensible, posée, sans posture. Merci à Samah et Oxmo pour leur justesse, leur douceur, leur intelligence vive. C'est un épisode rare, comme je les aime.5 citations marquantes« Le talent est une promesse. » – Oxmo Puccino« Ce que nous sommes est en grande, grande partie fait de circonstances. » – Samah Karaki« Le talent est fait pour être gâché. Beaucoup moins le travail. » – Oxmo Puccino« Comprendre ne tue pas l'émerveillement. » – Samah Karaki« On ne crée pas pour vendre. On partage une émotion. » – Oxmo Puccino10 questions structurées posées dans l'interviewPourquoi as-tu écrit un livre sur le talent ?Comment t'es-tu construit en tant qu'artiste ?Qu'est-ce que le talent signifie pour toi ?Que penses-tu de la notion de mérite ?En quoi les conditions sociales influencent-elles l'émergence du talent ?Peut-on séparer la personne de son œuvre ?Comment abordes-tu ton processus créatif ?Penses-tu que la création artistique doit être rentable ?Que reste-t-il de la beauté universelle aujourd'hui ?Comment la stabilité affective influence-t-elle un parcours ?Timestamps clés pour YouTube00:00 – Introduction de l'épisode et rencontre des invités01:00 – Samah explique la genèse de son livre sur le talent03:00 – Oxmo raconte sa construction artistique06:00 – Débat sur la notion de talent comme construction sociale10:00 – L'influence des conditions socio-économiques15:00 – Le népotisme et la complexité de l'héritage familial20:00 – La beauté, le mystère et le rôle de l'émerveillement30:00 – Le talent face à la norme et aux attentes du public40:00 – Le processus créatif : émotion ou stratégie ?50:00 – Peut-on encore créer librement ?1:02:00 – Clôture, gratitude et réflexions finales Suggestion d'autres épisodes à écouter : #358 Raphaël Quenard & Charles Pépin : la solitude comme force vitale - confidences croisées (https://audmns.com/vZzkTNd) #337 Le piège de l'empathie avec Samah Karaki (https://audmns.com/CVkTKJQ) #206 Comment développer l'esprit critique chez les enfants? Avec Samah Karaki (https://audmns.com/dFSogCP)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hello les besties nouvel épisode sur l'amour !! Est-ce que c'est possible de "trop" aimer ? Aimer c'est beau. Mais vous avez déjà remarqué que pleins d'expressions parfois négatives y sont associées, voulant pourtant dire "aimer très fort" ?"Aimer à la folie", qui veut dire qu'on aime à s'en rendre fou. "Aimer à perdre la raison", pareil. "L'amour rend aveugle", qui veut dire qu'on est aveuglé par ses sentiments et qu'on ignore les red flags. Et la pire d'entre toutes : "Je t'aime à en mourir"Est-ce possible d'aimer trop ? De trop aimer quelqu'un ?
Paul Delair et Caroline Dublanche explorent le concept de crise sous un angle inattendu. Peut-elle être une opportunité déguisée ? À travers cette discussion, ils décortiquent les dimensions psychologiques et culturelles de la crise, soulignant comment ces moments de bouleversement peuvent mener à des transformations positives. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:33 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Quels sont les choix d'Emmanuel Macron? Deux anciens Premier Ministre estiment que le président doit clarifier sa vision. Peut-il encore rester à l'Elysée? va t'il devoir organiser une nouvelle élection ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode de Hotline JAB, on bouscule un mythe : pour vendre, il ne faut pas créer de l'émotion, il faut donner du sens au changement. Tu verras comment garder la main face à des interlocuteurs fermés, rationnels ou blasés ... sans tomber dans la recherche d'approbation.Ce que tu vas apprendre :
Anne Ghesquière reçoit le Dr Cloé Brami, médecin cancérologue experte en médecine intégrative et le psychiatre Christophe André qui a lui-même vécu l'épreuve du cancer. Comment traverser l'épreuve du cancer ? Cette épreuve peut-elle être féconde ? Quels soutiens trouver auprès des soignants et de l'entourage ? Peut-on porter un autre regard sur la maladie ? Les Dr Cloé Brami et Chrisotphe André nous offrent des repères, des ressources et des conseils. Ils nous proposent une autre manière de penser la médecine : plus globale, plus empathique et plus vivante, autour du Care et de la santé intégrative. Avec le dr Violaine Forissier, ils signent Vivre avec, vivre après - trois médecins nous parlent de la traversée du cancer aux ed. L'Iconoclaste. Épisode #629Quelques citations du podcast avec Cloé Brami et Christophe André :Chloé Brami : "C'est un des vrais sujets presque politique de ramener de la beauté, de la poésie et du sensible dans la prise en charge."Christophe André : "Quand on soigne un cancer on ne soigne pas juste une tumeur, on soigne une personne."Chloé Brami : "Vivre c'est intégrer notre naissance et notre mort."Christophe André : "La seule vertu du cancer, c'est de nous rappeler qu'on est mortel."Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreDécouvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox / YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphoseThèmes abordés lors du podcast avec Cloé Brami et Christophe André :00:00Introduction02:00Présentation invités03:28La rencontre entre les 3 auteurs05:20Oncologue : une spécialité plurielle07:02Être médecin-ancien patient08:30De l'information au partage de ressentis09:07L'importance du sensible dans la prise en charge10:16L'Empereur de toutes les maladies13:49Ressenti et diagnostic17:48Mécanisme du cancer20:44Encens et cancer du poumon21:25Causes23:39Maladie d'époque29:45Le stress, facteur aggravant37:35Fusion avec la maladie40:58Rôle des soignants42:18Se nourrir de la vitalité51:36Soins alternatifs, complémentaires ou intégratifs ?54:39L'impact de la méditation57:39L'alimentation si fondamentale01:01:17La maladie redonne-t-elle du sens ?01:03:40Le tabou de la mort01:12:50Guérison / rémission01:14:51Cancérologie et risque de burn out01:17:50Messages d'espoir01:24:28La révolution de l'immunothérapieAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Photo DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Otan est fragilisée par les bouleversements géopolitiques survenus depuis la guerre en Ukraine et ses fondements sont mis à l'épreuve par le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invité Sylvain Kahn reviennent sur les défis vitaux de l'Alliance Atlantique alors que les Etats-Unis ne veulent plus protéger l'Europe sans contreparties.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Sylvain Kahn (professeur agrégé à Sciences Po, expert associé à la fondation Jean Jaurés et auteur de « L'atlantisme est mort ? Vive l'Europe ! » aux éditions de L'Aube). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Thomas SAMSON / AFP. Sons : Euronews, Lexin_Music « Europe Travel » et « Cinematic Time Lapse », Radio-Canada Archives, Franceinfo, The White House. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À peine nommé, déjà défait… Moins de 24h après la formation d'un gouvernement, celui-ci a volé en éclats et le Premier ministre Sébastien Lecornu a présenté sa démission. Ce dernier vient d'être chargé par le président français de mener «d'ultimes négociations» d'ici «mercredi soir». À quoi faut-il s'attendre ? Emmanuel Macron peut-il sortir de la crise politique ? Pour en débattre - Frédéric Sawicki, professeur de Science politique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne - Olivier Rouquan, politologue, enseignant-chercheur en Sciences politiques et chercheur associé au Centre d'Études et de Recherches de Sciences Administratives et Politiques (CERSA) - Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.
Pour retrouver ma masterclass : https://masterclass.fabienbizet.com/BienvenuePour me contacter : fabiendekosmos@outlook.frMon site internet : https://fabiendekosmos.comSuivez-moi... - sur Spotify : https://open.spotify.com/show/1LeWBMv5bIU1j0MYunVzTH- sur Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/3764157- sur Apple podcast : https://podcasts.apple.com/us/podcast/kosmos/id1633661531ou encore en cliquant sur le lien suivant : https://shows.acast.com/kosmosFacebook : https://www.facebook.com/Kosmos-106641762029199Instagram : https://www.instagram.com/fabien_de_kosmos/?hl=frX (Twitter) : https://x.com/FabiendeKosmosPour soutenir la chaîne : https://fr.tipeee.com/kosmos/ou sur Paypal : https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=M6H9Z8U3GXGYJMerci à tous pour vos messages de soutien qui me font toujours si chaud au coeur ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Louise : Alors, ça y est, tu as testé ton nouveau matelas, verdict ? Tu as pu passer une nuit excellente comme les pubs te l'ont vendu ?Julien : Ah mais carrément ! J'ai pas bougé de la nuit, j'ai dormi comme un bébé, ça faisait longtemps que ça m'était pas arrivé !Louise : Ça change la vie quand même, de pas se réveiller cassé en deux. Peut-être que ton quotidien va s'améliorer grâce à ça !Julien : Grave, je regrette juste de pas avoir changé avant, à cause du prix d'une très très bonne literie ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 1952, le philosophe et écrivain britannique Bertrand Russell publie un article resté célèbre dans lequel il imagine un objet improbable : une petite théière en porcelaine qui flotterait quelque part dans l'espace, en orbite autour du Soleil, entre la Terre et Mars. Invisible aux télescopes les plus puissants, cette théière serait indétectable. Et pourtant, explique Russell, si quelqu'un affirmait son existence sans pouvoir la démontrer, ce ne serait pas à ses contradicteurs de prouver qu'elle n'existe pas. C'est bien à celui qui avance une affirmation extraordinaire qu'il revient d'en apporter la preuve.Cette image, connue sous le nom de « théière de Russell », est devenue un argument philosophique majeur dans le débat entre croyance et scepticisme. Ce que Russell cherchait à illustrer, c'est le renversement du fardeau de la preuve. Trop souvent, dit-il, on demande aux sceptiques de démontrer que Dieu n'existe pas. Or, selon lui, c'est l'inverse qui devrait être exigé : à ceux qui affirment l'existence d'une divinité de fournir les preuves de ce qu'ils avancent. Sa théière spatiale sert donc de métaphore ironique : absurde mais logique, elle met en évidence la difficulté de réfuter une affirmation invérifiable.La portée de cette parabole va bien au-delà de la théologie. Elle s'applique à de nombreux domaines : les pseudo-sciences, les théories du complot, ou encore les affirmations extraordinaires dans les débats publics. Chaque fois qu'une idée invérifiable est présentée comme une vérité, on peut se rappeler l'enseignement de Russell : l'absence de preuve ne constitue pas une preuve d'existence.La comparaison a également marqué la culture populaire et la vulgarisation scientifique. On retrouve la théière de Russell évoquée dans des discussions sur l'agnosticisme, l'athéisme ou encore dans des manuels de logique. Elle est parfois rapprochée du fameux rasoir d'Occam, ce principe qui recommande de préférer l'explication la plus simple quand plusieurs hypothèses sont possibles.En résumé, la « théière de Russell » est une métaphore provocatrice qui rappelle une règle essentielle du raisonnement critique : ce n'est pas à celui qui doute de prouver son doute, mais à celui qui affirme de justifier son affirmation. Une petite théière imaginaire, lancée dans le vide spatial, pour rappeler que la charge de la preuve n'est pas un détail, mais le cœur même de toute démarche rationnelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:47 - Ma vie au boulot - Ce matin, Sandrine Foulon revient sur l'amende de 100 000 euros infligée à un grand magasin parisien qui avait dissimulé un système de vidéosurveillance. Pourquoi la Commission nationale informatique et liberté, la Cnil, s'est-elle montrée aussi sévère dans cette affaire ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En 2019, à la foire d'art contemporain Art Basel Miami, un objet pour le moins surprenant attire les foules : une banane, fixée au mur avec un simple morceau de ruban adhésif gris. L'œuvre, baptisée Comedian, est signée par l'artiste italien Maurizio Cattelan, déjà connu pour son humour grinçant et ses provocations. Son prix ? Entre 120 000 et 150 000 dollars l'exemplaire. Trois versions de cette banane ont été vendues en quelques jours. Mais comment un fruit périssable, scotché à la va-vite, peut-il être considéré comme de l'art – et surtout, valoir une telle somme ?La clé réside dans la nature même de l'art contemporain. Depuis Marcel Duchamp et son urinoir (Fontaine, 1917), l'art ne se limite plus à la virtuosité technique ou à la beauté esthétique. Il peut être une idée, une provocation, un geste qui bouscule nos certitudes. Cattelan s'inscrit dans cette lignée : en choisissant un objet banal, universel, il met en lumière l'absurdité et parfois l'excentricité du marché de l'art. Ce n'est pas la banane qui a de la valeur en soi, mais le concept qu'elle incarne et la signature de l'artiste.La banane devient ainsi un symbole. Elle parle de consommation, d'éphémère (puisqu'elle pourrit), mais aussi du rôle de l'artiste dans une société où tout peut devenir œuvre d'art si le contexte l'y autorise. Acheter Comedian, ce n'est pas acheter un fruit et du scotch, c'est acheter l'idée, accompagnée d'un certificat d'authenticité. Si la banane noircit, il suffit d'en remplacer une autre : ce qui compte, c'est le geste de la scotcher, selon les instructions de Cattelan.L'événement a aussi généré un énorme buzz médiatique. La banane a été prise en photo par des milliers de visiteurs, reprise dans la presse mondiale, et même… mangée par un performeur, David Datuna, qui a baptisé son acte “Hungry Artist”. Cet épisode n'a fait qu'accroître la notoriété et la valeur symbolique de l'œuvre.En somme, Comedian illustre parfaitement la logique de l'art contemporain : provoquer, questionner, jouer avec les codes. Son prix astronomique n'est pas lié au coût des matériaux, mais à la puissance de l'idée, au nom de l'artiste, et à la frénésie spéculative du marché. Une banane scotchée au mur devient donc une œuvre d'art, parce qu'elle nous oblige à nous demander : qu'est-ce que l'art ? Et rien que pour cela, elle a déjà rempli sa mission. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L'Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary). Un livre d'enquête d'intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l'on préfère souvent taire : l'État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d'euros d'aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.J'ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique. Une somme colossale d'argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l'intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l'efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j'ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d'impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d'euros d'aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d'euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d'impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l'absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public. Caroline souligne que « ce qu'on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c'est là tout le nœud du problème : l'ignorance collective autour d'un sujet pourtant fondamental. Il ne s'agit pas ici d'être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n'y en a plus, de redonner du sens à l'utilisation de l'argent public.Nous avons aussi discuté de la politique de l'offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n'a jamais eu lieu, des effets pervers d'un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s'appauvrissent. Le taux d'épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l'on connaît aujourd'hui.Mais cet épisode, comme le livre, n'est pas seulement un constat accablant. C'est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu'en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.Ce que je retiens de notre échange, c'est cette invitation à la lucidité et à l'action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L'argent public n'est pas abstrait. C'est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l'économie française.5 citations marquantes« On ne peut pas discuter ce qu'on ne nomme pas. »« Optimiser, c'est légal. Mais est-ce pour autant légitime ? »« La politique de l'offre n'a pas ruisselé. Elle a enrichi ceux qui n'en avaient pas besoin. »« Ce n'est pas aux entreprises qu'il faut en vouloir, c'est aux décideurs publics. »« Le débat public, le projet collectif, c'est notre seule porte de sortie. »10 questions structurées posées pendant l'interviewPourquoi ce chiffre de 270 milliards d'aides publiques n'est-il pas un scandale d'État ?Comment expliquer le silence des médias et des politiques sur ce sujet ?Quelles ont été les conclusions de la commission d'enquête sénatoriale ?Pourquoi les aides ne sont-elles pas conditionnées à des résultats économiques ou sociaux ?Comment se fait-il que des entreprises comme STMicro payent si peu d'impôts en France ?Est-ce qu'un remboursement des aides par les entreprises bénéficiaires est envisageable ?Comment d'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne gèrent-ils ce type d'aide ?Pourquoi la politique de l'offre n'a-t-elle pas fonctionné ?Que répondre à l'argument de l'exil fiscal des ultra-riches ?Comment réindustrialiser la France avec une vraie vision politique ?Timestamps clés optimisés pour YouTube (jusqu'à 40'24)00:00 – Introduction de la seconde partie et rappel du contexte01:00 – La commission d'enquête et ses résultats02:50 – Pourquoi ce sujet reste tabou politiquement04:30 – Le discours manichéen sur les aides aux entreprises08:55 – Cas STMicroelectronics : aides massives, impôts dérisoires11:00 – Peut-on demander aux entreprises de rembourser ?12:50 – L'exemple de la commande publique comme levier économique14:32 – Aides aux multinationales vs tissu local : un débat d'efficacité17:30 – L'exemple Sanofi et la question d'indépendance industrielle20:00 – L'origine du capitalisme et l'échec du ruissellement22:15 – Explosion de la pauvreté malgré la baisse du chômage24:00 – Injustice fiscale et optimisation des ultra-riches26:30 – Exil fiscal : un faux problème ?30:00 – La dépense publique, un moteur économique33:00 – LVMH, luxe et dépendance à la consommation locale36:00 – L'échec de la modération salariale et de la désindustrialisation38:10 – L'illusion d'une industrie propre et technologique40:00 – Pourquoi la réindustrialisation nécessite une vision politiqueHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L'Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary). Un livre d'enquête d'intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l'on préfère souvent taire : l'État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d'euros d'aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.J'ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique. Une somme colossale d'argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l'intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l'efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j'ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d'impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d'euros d'aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d'euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d'impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l'absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public. Caroline souligne que « ce qu'on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c'est là tout le nœud du problème : l'ignorance collective autour d'un sujet pourtant fondamental. Il ne s'agit pas ici d'être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n'y en a plus, de redonner du sens à l'utilisation de l'argent public.Nous avons aussi discuté de la politique de l'offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n'a jamais eu lieu, des effets pervers d'un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s'appauvrissent. Le taux d'épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l'on connaît aujourd'hui.Mais cet épisode, comme le livre, n'est pas seulement un constat accablant. C'est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu'en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.Ce que je retiens de notre échange, c'est cette invitation à la lucidité et à l'action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L'argent public n'est pas abstrait. C'est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l'économie française.5 citations marquantes« On ne peut pas discuter ce qu'on ne nomme pas. »« Optimiser, c'est légal. Mais est-ce pour autant légitime ? »« La politique de l'offre n'a pas ruisselé. Elle a enrichi ceux qui n'en avaient pas besoin. »« Ce n'est pas aux entreprises qu'il faut en vouloir, c'est aux décideurs publics. »« Le débat public, le projet collectif, c'est notre seule porte de sortie. »10 questions structurées posées pendant l'interviewPourquoi ce chiffre de 270 milliards d'aides publiques n'est-il pas un scandale d'État ?Comment expliquer le silence des médias et des politiques sur ce sujet ?Quelles ont été les conclusions de la commission d'enquête sénatoriale ?Pourquoi les aides ne sont-elles pas conditionnées à des résultats économiques ou sociaux ?Comment se fait-il que des entreprises comme STMicro payent si peu d'impôts en France ?Est-ce qu'un remboursement des aides par les entreprises bénéficiaires est envisageable ?Comment d'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne gèrent-ils ce type d'aide ?Pourquoi la politique de l'offre n'a-t-elle pas fonctionné ?Que répondre à l'argument de l'exil fiscal des ultra-riches ?Comment réindustrialiser la France avec une vraie vision politique ?Timestamps clés optimisés pour YouTube (jusqu'à 40'24)00:00 – Introduction de la seconde partie et rappel du contexte01:00 – La commission d'enquête et ses résultats02:50 – Pourquoi ce sujet reste tabou politiquement04:30 – Le discours manichéen sur les aides aux entreprises08:55 – Cas STMicroelectronics : aides massives, impôts dérisoires11:00 – Peut-on demander aux entreprises de rembourser ?12:50 – L'exemple de la commande publique comme levier économique14:32 – Aides aux multinationales vs tissu local : un débat d'efficacité17:30 – L'exemple Sanofi et la question d'indépendance industrielle20:00 – L'origine du capitalisme et l'échec du ruissellement22:15 – Explosion de la pauvreté malgré la baisse du chômage24:00 – Injustice fiscale et optimisation des ultra-riches26:30 – Exil fiscal : un faux problème ?30:00 – La dépense publique, un moteur économique33:00 – LVMH, luxe et dépendance à la consommation locale36:00 – L'échec de la modération salariale et de la désindustrialisation38:10 – L'illusion d'une industrie propre et technologique40:00 – Pourquoi la réindustrialisation nécessite une vision politique Suggestion d'autres épisodes à écouter : #363 La France dans le chaos mondial avec David Baverez (partie 1) (https://audmns.com/xuhWtBm) #351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 1) avec Antoine Foucher (https://audmns.com/chQnSYy) #281 Comprendre l'effondrement des classes moyennes et populaires avec Esther Duflo (https://audmns.com/WthucwC)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:26:29 - Le Mag de la vie quotidienne - par : Ali Rebeihi - Les intelligences artificielles génératives peuvent-elles remplacer un psy ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.