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Le “problème de la secrétaire”, aussi appelé problème du mariage ou problème du choix optimal, est un casse-tête mathématique fascinant qui illustre comment prendre la meilleure décision quand on n'a pas toutes les informations dès le départ. Il s'agit d'un exemple classique en théorie des probabilités et en prise de décision sous incertitude.Voici le scénario : vous devez embaucher une secrétaire (ou choisir un partenaire, un appartement, etc.). Vous interviewez un nombre connu de candidats, disons 100, un par un, dans un ordre aléatoire. Après chaque entretien, vous devez immédiatement décider oui ou non. Si vous refusez un candidat, vous ne pouvez pas revenir en arrière. L'objectif est de sélectionner le meilleur candidat parmi les 100.Comment maximiser vos chances de réussir ? La solution peut sembler contre-intuitive, mais elle a été prouvée mathématiquement.La stratégie optimaleLa méthode repose sur une règle simple appelée la règle des 37 %. Elle dit ceci :Commencez par rejeter automatiquement les 37 premiers candidats (environ 37 % de 100), sans en choisir aucun.Pendant cette phase, vous observez et mémorisez le meilleur candidat rencontré.Ensuite, continuez à interviewer les autres.Dès que vous tombez sur un candidat meilleur que tous ceux vus jusque-là, vous l'embauchez immédiatement.Cette stratégie vous donne environ 37 % de chances de choisir le meilleur candidat — ce qui est étonnamment élevé dans un processus basé sur le hasard. Ce résultat est tiré de calculs mathématiques précis, où la probabilité maximale d'obtenir le meilleur choix converge vers 1/e, soit environ 0,368, d'où la fameuse règle des 37 %.Pourquoi cela fonctionne-t-il ?Cette méthode crée un équilibre entre observation (pour établir un standard de qualité) et action (pour ne pas manquer une bonne opportunité). Rejeter les premiers candidats permet de calibrer votre jugement, de comprendre ce qu'est un “bon” candidat dans le contexte. Ensuite, dès qu'un profil dépasse ce standard, vous vous engagez, car statistiquement, vos chances de tomber sur mieux deviennent de plus en plus faibles.Une leçon plus largeCe problème a des applications bien au-delà des ressources humaines : choisir un appartement, un partenaire amoureux, une offre d'achat… Il s'applique chaque fois qu'il faut prendre une décision irréversible avec des options successives. La science nous montre ici qu'il y a une méthode rationnelle pour décider dans l'incertitude, même si cela reste probabiliste, et non une garantie absolue.Ainsi, derrière ce problème se cache une profonde leçon sur l'art de choisir : observer d'abord, puis agir vite — une stratégie aussi élégante que puissante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Andre Agassi est le dernier Américain à avoir remporté un titre sur terre battue dans un tournoi supérieur à un 250. C'était à Rome en 2002... Que manque-t-il aux Américains pour dompter cette surface et briller dans les plus grands évènements ? Ben Shelton peut-il devenir un excellent joueur de terre ? Quel américain a le plus grand potentiel sur cette surface si exigeante ? Dans la 2e partie du Mag, on fait le bilan de la semaine. L'équipe revient notamment sur le sacre de Holger Rune vs Carlos Alcaraz à Barcelone sans oublier celui d'Alexander Zverev à Munich. Ensuite, analyse de la finale de Stuttgart entre Aryna Sabalenka et Jelena Ostapenko.
Partie 2 : Méditation Osho, Méditation Vipassana.La méditation Osho et la méditation Vipassana sont particulièrement présentes dans les milieux de la spiritualité contemporaine. Je vous raconte l'histoire de ces deux mouvements planétaires.Vous découvrirez d'abord comment Rajneesh, un jeune intellectuel indien ayant connu l'illumination, a entrepris de s'opposer aux religions et aux partis politiques en fondant son propre mouvement de libération de l'être humain. Au menu : sexualité débridée, collection de Rolls-Royce et démêlés avec la justice.Ensuite, je vous parlerai de S.N. Goenka, jeune et colérique industriel birman, qui a trouvé la tranquillité d'esprit grâce à la méditation bouddhiste, et a voué son existence à partager une adaptation laïque et gratuite avec le reste du monde. Le mouvement Vipassana est-il aussi irréprochable qu'il y paraît ?•• SOUTENIR ••Méta de Choc est gratuit, indépendant et sans publicité. Vous pouvez vous aussi le soutenir en faisant un don ponctuel ou mensuel : https://soutenir.metadechoc.fr/.•• RESSOURCES ••Toutes les références en lien avec cette émission sont sur le site Méta de Choc : https://metadechoc.fr/podcast/la-meditation/.•• SUIVRE ••Facebook, Instagram, LinkedIn, TikTok, Bluesky, Mastodon, Threads, PeerTube, YouTube. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Mali, la crise diplomatique avec l'Algérie s'enlise. Les relations entre les voisins se sont dégradées après la destruction d'un drone malien par l'armée algérienne à Tinzaouatène, dans la nuit du 31 mars au 1ᵉʳ avril. Dans ce contexte, de nombreuses infox circulent sur les réseaux, notamment à propos des capacités militaires des deux pays. La dernière rumeur affirme, à tort, que l'armée malienne aurait reçu des avions de combat ultra-modernes fabriqués en Russie et aux États-Unis. À en croire des dizaines de vidéos mensongères sur TikTok, l'armée malienne viendrait de « recevoir plusieurs modèles du célèbre F-35 américain ». Cet avion de combat furtif multirôle de 5ᵉ génération figure aujourd'hui parmi les chasseurs les plus performants au monde. En réalité, l'armée malienne ne dispose pas de ce type d'appareils.Cette fausse information repose sur une vidéo de deux minutes montrant un convoi militaire filmé à la sortie d'une autoroute. Les visages d'Assimi Goïta et de Vladimir Poutine sont apposés sur ces images. Rapidement, on constate plusieurs incohérences. D'abord, le F-35 est un avion de fabrication américaine, et non russe, comme le suppose l'auteur de cette publication. Ensuite, le convoi ne comporte que des véhicules terrestres, notamment des blindés de reconnaissance de type Fennek. De plus, l'environnement, la végétation et les panneaux de circulation ne correspondent pas au paysage malien.Un convoi filmé en AllemagneGrâce à une recherche par image inversée (voir ici comment faire), on sait que ces images ont été filmées en Allemagne et diffusées sur YouTube en novembre dernier.La légende parle du 8ᵉ bataillon de reconnaissance de Freyung sur la route vers le centre d'entraînement de Colbitz, dans le nord-est du pays. Ce que nous avons pu vérifier en géolocalisant précisément la scène grâce à des outils de cartographie satellite comme Google Maps ou Yandex Maps.Des Soukhoï-35 à Bamako ?D'autres rumeurs évoquent aussi « l'arrivée au Mali de chasseurs russes Soukhoï-35 ». C'est ce qu'affirment, une nouvelle fois à tort, plusieurs vidéos vues des centaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux. Le mode opératoire est cette fois différent puisque l'infox repose ici sur le détournement de journaux de médias reconnus.Visuellement, la vidéo est coupée en deux. Sur la partie haute, des images d'un chasseur présenté comme un Soukhoï-35, mais qui est en fait un Eurofighter Typhoon, défile. Sur la partie basse, on y voit une journaliste en train de présenter un journal télévisé. Le tout est accompagné d'une voix générée par intelligence artificielle.Cette voix synthétique prétend reprendre les propos des journalistes visibles à l'image. Sauf qu'en réalité, les extraits utilisés n'ont aucun rapport avec le Mali ou des avions de combats. L'identité de France 24 et d'Africa 24 ont ainsi été usurpées dans le but de crédibiliser l'infox. Sur le fond, le Mali ne dispose ni de F35 ni de Soukhoï-35.Des comptes influents à la manœuvreÀ l'origine de cette désinformation, on retrouve différents comptes influents sur TikTok qui désinforment régulièrement sur les capacités militaires des pays du Sahel. Certaines de leurs vidéos atteignent des millions de vues, notamment dans le contexte actuel tendu avec l'Algérie. Leurs publications sont constamment reprises par des dizaines de comptes qui propagent ensuite l'infox sur d'autres plateformes, principalement Facebook et WhatsApp.
Pendant des siècles, l'image que l'on s'est faite du copiste médiéval est celle d'un moine penché sur son pupitre, dans la pénombre d'un scriptorium monastique. Mais cette vision masculine et cloîtrée est aujourd'hui sérieusement remise en question par des chercheurs norvégiens. Grâce à une analyse minutieuse de près de 24 000 colophons, ces notes personnelles glissées à la fin des manuscrits, des chercheurs norvégiens révèlent une vérité restée dans l'ombre : les femmes ont joué un rôle bien plus important dans la production de manuscrits médiévaux qu'on ne le pensait.Les colophons, archives intimes des copistesLe colophon, souvent relégué à la dernière page d'un manuscrit, est bien plus qu'une simple formule de clôture. Il s'agit parfois d'un véritable instantané de vie, où le copiste note la date de fin de copie, ses conditions de travail, ses sentiments… et parfois, son nom. C'est en épluchant ces milliers de colophons, issus de manuscrits dispersés dans les bibliothèques européennes, que les chercheurs ont commencé à identifier des signatures féminines, souvent discrètes mais indéniables.Parmi elles, des nonnes copistes, travaillant dans des couvents où la culture du livre tenait une place centrale, mais aussi des femmes laïques, parfois membres de confréries lettrées ou même artisanes indépendantes. Leurs œuvres couvrent une grande variété de textes : traités religieux, livres de prières, romans, ouvrages scientifiques, manuels médicaux…Une production massive et longtemps ignoréeSelon l'estimation des chercheurs, plus de 110 000 manuscrits du Moyen Âge pourraient avoir été copiés par des femmes, un chiffre impressionnant qui vient ébranler l'idée d'un monopole masculin sur le savoir médiéval.Comment expliquer alors ce long silence autour de ces scribes ? D'abord, beaucoup de femmes signaient peu ou pas leurs travaux, par humilité religieuse ou parce que leur signature n'était pas jugée digne d'intérêt. Ensuite, les historiens eux-mêmes ont longtemps négligé les sources qui permettaient d'identifier ces actrices de l'ombre.Enfin, les colophons féminins, quand ils existent, sont parfois cryptiques : prénoms tronqués, formulations effacées, ou usages de noms religieux flous. Il faut donc une enquête philologique et historique minutieuse pour leur redonner une voix.Un nouvel éclairage sur le Moyen ÂgeCes découvertes obligent à repenser le rôle des femmes dans la transmission du savoir et la culture de l'écrit. Elles montrent que, loin d'être passives, de nombreuses femmes ont été des actrices discrètes mais fondamentales de la vie intellectuelle médiévale.Grâce aux colophons, ces "mains silencieuses" reprennent enfin la parole. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tu peux en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify !Thomas Vidal est Head of Design chez Thiga, en mission dans le groupe Accor.Après son bac, Thomas passe une licence en informatique. A la sortie de l'iPhone, souhaite se réorienter dans l'UX Design, dans la création d'interface homme-machine (IHM). Étant basé à Toulouse, il rentre à l'école nationale d'aviation civile pour faire une master d'ergonomie IHM.Pour son stage de fin d'études, il travaille sur un écran tactile à destination des pilotes et des co-pilotes d'avion pour simplifier les interactions dans le cockpit.Par peur de faire les mêmes choses pendant 40 ans, Thomas décide de rejoindre le cabinet Exakis, à la fin de son stage, afin de travailler sur différents projets dans le temps. Il y travaille pour des entreprises comme Airbus ou Total. Cependant, il se voit confronter à un problème d'agence : il répond à un brief, prototype énormément, discute avec de nombreux utilisateurs, livre des maquettes qui, au final, ne seront jamais développées par le client.Thomas travaille, via Exakis, à l'uniformisation de la plateforme des SAMU de France en tant que Designer. En travaillant sur ce projet, il vient souvent à Paris et doit travailler avec des Product Managers du cabinet Thiga. Cabinet qu'il rejoint à la fin de sa mission, en tant Product Designer.Sa première mission sera au sein de l'incubateur d'AXA : l'Accélérateur. Où, pendant 1 an, il fait toutes les semaines un Design Sprint pour tester de nouveaux projets au sein de l'assureur. Même si l'exercice est intellectuellement stimulant, il est extrêmement intense, ce qui fait que Thomas change de mission au bout d'un an.Il passe ensuite chez Splio, en tant que Lead Product Designer. Une mission “classique” de Product Designer au cours de laquelle Thomas commence à manager une équipe et à monter en compétence sur ces sujets. Une montée qui est également suivie et mise en place du côté de Thiga.Par la suite, Thomas rejoint Doctolib en tant que Design System Manager. Il nous explique comment il fait pour mettre en place un Design System dans une structure de plus de 30 designers où la cohérence graphique commençait à manquer.Ensuite, Thomas occupe le rôle de Head of Design chez Leetchi, puis VP Digital Design chez Décathlon, puis Head of Product Design chez Accor. Dans cet épisode, on revient sur ces 3 aventures, afin de comprendre comment bien structurer une équipe et s'assurer qu'elle va dans la bonne direction. Pour ça, Thomas à 3 piliers sur lesquels il revient :Création d'une vision designMise à plat de l'organisation et de l'équipe designVéhiculée une culture design dans les équipes et l'entrepriseIl nous explique comment il a mis en place ces 3 piliers dans les entreprises dans lesquelles il y a travaillé et comment n'importe quelle entreprise ou même équipe design peut s'en saisir pour l'adapter à son contexte et ses besoins.Les ressources de l'épisodeThigaPour contacter ThomasLinkedInHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Send us a textSamuel est un athlète déterminé. Il ne fait pas les choses à moitié.Après avoir vu son film sur son tour du la Saint-Jean à la course à pied, d'une traite: je l'ai contacté pour lui en parlé.Un super bon film que je recommande chaudement, en passant.Il a toujours été sportif, mais il s'est lancé plus sérieusement dans la course à pied avec la pandémie.Son premier 50km au Trail de la Clinique du coureur à Beauport en 2022.Sans savoir dans quoi il s'embarquait, vraiment. Ensuite le 65km de l'Uthc et le ‘feu' 50km du Grand Duc.En 2023, il a décidé d'allonger les distances avec le 80km du Qmt. Sa meilleure course à vie: super gestion d'effort et tout.Ensuite pour aboutir au 100km du Utfs.Une course qu'il a trouvé tough, mais il a passé au travers.C'est au mois d'octobre, par une fin de semaine pluvieuse qu'il s'est lancé dans le tour du Lac St-Jean avec son équipe de soutien. Son père et sa conjointe.Son film est super bon.Tinté d'humour, de vulnérabilité et surtout d'authenticité.Une super discussion avec un vrai passionné!Bonne écoute!Lien pour son film:https://youtu.be/Ajg6MlroXDQ?si=qI94u6MNC3wHteHs
Fabriquer une arme nucléaire, ce n'est pas simplement assembler des composants explosifs. C'est une des entreprises technologiques, scientifiques et industrielles les plus complexes jamais réalisées par l'être humain.La première grande difficulté, c'est la matière fissile. Deux substances peuvent être utilisées dans une bombe : l'uranium hautement enrichi (à plus de 90 % d'uranium 235) ou le plutonium 239. Or, dans la nature, l'uranium est présent à plus de 99 % sous forme d'uranium 238, inutile pour une bombe. Enrichir l'uranium, c'est donc séparer les isotopes, ce qui est extrêmement difficile.Les techniques d'enrichissement, comme la centrifugation gazeuse, demandent des infrastructures gigantesques, un contrôle précis, des matériaux résistants à des contraintes extrêmes, et surtout… du temps. C'est pourquoi la plupart des pays ne peuvent tout simplement pas le faire en secret.Deuxième option : le plutonium. Lui n'existe presque pas à l'état naturel. Il faut le produire dans un réacteur nucléaire spécifique, puis le séparer chimiquement du combustible irradié. Là encore, c'est une technologie très avancée, nécessitant des installations industrielles rares et surveillées.Ensuite vient le défi de l'implosion. Une bombe nucléaire ne se contente pas de faire exploser la matière fissile : il faut la comprimer de manière quasi parfaite, avec des explosifs classiques disposés autour du noyau fissile pour provoquer une réaction en chaîne. Ce système, appelé "détonateur à implosion", doit fonctionner à la microseconde près. Le moindre défaut, et l'arme ne fonctionne pas.Autre obstacle : la miniaturisation. Si une bombe nucléaire pèse plusieurs tonnes et ne peut pas être transportée efficacement, elle perd tout intérêt militaire. Les véritables puissances nucléaires maîtrisent la miniaturisation de leurs têtes nucléaires pour les placer sur des missiles balistiques. Cela nécessite une maîtrise avancée des matériaux, du design et des simulations nucléaires complexes.Enfin, il y a le secret et la non-prolifération. Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) limite très strictement l'accès aux technologies sensibles. De plus, les agences de renseignement internationales, comme l'AIEA, surveillent en permanence les installations suspectes.Bref, fabriquer une arme nucléaire, c'est réunir des compétences en physique nucléaire, en chimie, en ingénierie de précision, en explosifs, en logistique industrielle… tout en échappant à la surveillance internationale. C'est un véritable casse-tête technologique et politique. Et c'est précisément cette difficulté qui a permis, jusqu'à présent, de limiter le nombre de puissances nucléaires dans le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Pour réussir, il faut aimer résoudre des problèmes”Vidéo disponible ici Camille, ex-VC (Venture Capital) et maintenant CEO d'Assistant Renov, connaît bien le jeu. Son truc ? Transformer les contraintes en opportunités. À la tête de cette filiale du groupe Effy, elle aide les particuliers à rénover leur logement dans un secteur où tout peut basculer au gré des régulations.Elle a monté sa première boîte dans le sport en entreprise… avant de la revendre.Ensuite elle est passée par le VC, pour finalement devenir intrapreneure.L'entrepreneuriat, elle l'a vécu sous toutes ses formes, et ça se sent.C'est quoi, être un CEO ? Comment garder le cap quand le cadre législatif peut tout changer du jour au lendemain ? C'est quoi la différence entre entrepreneuriat et intrapreneuriat ?C'est quoi la date d'expiration ?Ah et son conjoint est aussi entrepreneur ... Quand vont-ils monter une boite ensemble ?Réponse dans l'épisode :)Envie de partager ton histoire ou proposer un invité ? Contactez-moi directement ici : Yacine
Les États-Unis taxent désormais à hauteur de 145% tous les produits chinois importés sur leur sol, sauf les produits issus de la tech, exemptés mais pas complètement. Si l'on en croit l'administration américaine, ça devrait encore changer. Pour comprendre comment fonctionne ces droits de douane et les mécanismes qui s'appliquent, suivons le parcours d'une machine à café. La cafetière, à l'heure du petit-déjeuner, est un élément essentiel. Pratiquement tous les foyers américains en sont équipés. En 2024, il s'en est vendu entre 27 et 30 millions sur le sol des États-Unis, d'après l'Observatoire de la complexité économique. Et si on prend cet exemple, c'est parce que c'est un produit du quotidien, courant, qui est fabriqué intégralement ou en partie en Chine. À lire aussiLes petits producteurs chinois, grands perdants des mesures de Donald TrumpPour comprendre ce qui est en jeu, suivons le parcours de cette machine à café depuis le sol chinois où sa production est sous-traitée, dans des usines très loin des États-Unis donc. Un atelier va fabriquer le réservoir, un autre la carafe, et sans être exhaustif, un troisième va produire la plaque chauffante. Mais il y a une particularité : les fournisseurs ne sont pas tous nécessairement chinois, ils peuvent être d'autres pays asiatiques. Ensuite, toutes ces pièces détachées qui composent notre cafetière vont être regroupées ensemble sur un site d'assemblage en Chine. Coût de production et taxes De ce site chinois va donc sortir la machine à café intégralement construite. À partir de là, quand on additionne toutes ces étapes, on sait combien a coûté la fabrication du produit. On appelle ça son coût de production. Pour en avoir une estimation, regardons le site en ligne Ali Express. Le prix sec de cette cafetière y est de 30 dollars. Elle va maintenant prendre le bateau, direction un port américain. Ajoutons 4 dollars de frais de port. Prix total, 34 dollars. À lire aussiComment Apple tente d'esquiver les droits de douane de Donald TrumpEt c'est là qu'interviennent les mesures douanières américaines. Car pour quitter le port de Shanghai, arriver à Baltimore, et que la cafetière sorte du cargo, l'importateur doit s'acquitter des 145% de droits de douane. Et cela, même si les pièces viennent d'un peu partout : on le disait, le produit est chinois, étant donné qu'il a été assemblé en Chine. Un petit calcul nous permet à présent de déterminer le prix de cette machine à café. On l'a vu, sa valeur est de 34 dollars, avec une taxe à 145%. Son prix grimpe donc de 34 à 83 dollars ! À la fin, qui paie ? Ça ne s'arrête pas là. On peut ajouter les frais de logistique, de stockage, de transport, et la marge du vendeur. On atteint ainsi facilement plus de 100 / 120 dollars. On est loin de la cafetière assemblée pour 30 dollars dans une usine chinoise. L'impact est donc réel pour le consommateur américain. Car si techniquement, on l'a dit, c'est l'importateur qui paie les droits de douane, dans les faits, c'est le consommateur qui absorbe ce coût. Mais au-delà de l'exemple de la machine à café, ce mécanisme s'applique pour bon nombre de produits du quotidien consommés aux États-Unis. On peut penser à l'iPhone évidemment, aux jouets et jeux, mais aussi à tout un tas de matériel électroménager dont les Américains sont ultra-dépendants. Car les tarifs douaniers jouent un rôle clé dans la détermination du prix que l'on paie !
Disneyland Paris fête ses 33 ans, et pour l'occasion DEUX événements ont été organisés. Déjà, une belle conférence avec TOUTES les nouveautés à venir pour le resort. On fait le point sur ce qui se passe pour le futur des parcs, avec une NOUVELLE ATTRACTION ! Est-ce qu'il y a des raisons de faire s'envoler dans le ciel nos attentes ?Ensuite, plusieurs fans ont été invités à visiter les chantiers en cours au parc Walt Disney Studios, futur Disney Adventure World ! Max (de DLP Welcome) et nagla ont ainsi pu découvrir l'intérieur de World Premiere, le nouveau Studio 1, mais surtout Adventure Bay et Adventure Way , donc tout le lac, et même le futur land Frozen ! Et ça change TOUT pour le parc ! Merci à nos invités, Max de DLP Welcome et Scarabetty, qu'on retrouve sur Chiptune et le vendredi soir pour les React d'y penser ! Découvrez tout ce que notre association a à offrir et soutenez-nous sur Patreon ! TOUS les podcasts Élabète en UN SEUL podcast, c'est possible en cherchant "Élabète" dans votre appli préférée ! Ou sur http://elabete.lepodcast.fr
Toute l'actu des sélections nationales et des championnats anglais, espagnol, italien et allemand avec nos légendaires "Drôles de Dames" : Julien Laurens, Fred Hermel, Polo Breitner et Johann Crochet.
DEMAIN, je reçois Camille, ex-VC (Venture Capital) et maintenant CEO d'Assistant Renov.Son truc ? Transformer les contraintes en opportunités. À la tête de cette filiale du groupe Effy, elle aide les particuliers à rénover leur logement dans un secteur où tout peut basculer au gré des régulations.Elle a monté sa première boîte dans le sport en entreprise… avant de la revendre. Ensuite elle est passée par le VC, pour finalement devenir intrapreneure.Bref, l'entrepreneuriat, elle l'a vécu sous toutes ses formes, et ça se sent.La suite demain :)Envie de partager ton histoire ou proposer un invité ? Contactez-moi directement ici : Yacine
L'Argentine fait face à sa troisième grève générale depuis l'accession au pouvoir du président Javier Milei, qui assume une forme de trumpisation face aux médias. On a tous en tête la tronçonneuse de Javier Milei, symbole de coupes sombres dans les dépenses publiques. Cette tronçonneuse a été offerte à Elon Musk, qui n'a pas manqué de la brandir à son tour. Entre Donald Trump et Javier Milei, il y a plus que des affinités idéologiques. Même volonté de dérégulation, même tendance anti-« woke » et climatosceptique, même défiance envers les organismes internationaux et les consensus scientifiques comme le prouve la sortie des deux pays de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).Depuis l'investiture de son homologue à Washington, où il était présent, l'Argentin multiplie les signes de soutien. Il dit même comprendre le relèvement des tarifs douaniers que l'Argentine va pourtant subir, car elle est membre du bloc du Mercosur. Et s'il n'a pas arrêté le financement de Voice of America, décision d'ailleurs suspendue par la justice américaine cette semaine, il a fermé Télam, l'agence de presse nationale.Reporters sans frontières a émis un droit d'alerte sur l'ArgentineL'ONG Reporters sans frontières a certes émis un droit d'alerte, mais le pays ne semble pas être une priorité pour l'organisation. Sur son ranking sur la liberté de la presse, l'Argentine est le 66ème pays sur 180 et la liberté de la presse y est à peu près respectée, notamment quand il s'agit de couvrir de grandes manifestations ou des grèves générales.Mais il y a des signes inquiétants, d'autant que l'Argentine était à la quarantième place en 2023, juste avant l'élection de Javier Milei. D'abord, comme Donald Trump, le chef d'État argentin a tendance à insulter et à stigmatiser les journalistes ou à les traiter d'« ennemis ». Ce qui favorise l'agressivité de la police. Ensuite, il a levé les dernières barrières anti-concentration qui s'imposaient aux grands groupes médias qui peuvent désormais acquérir autant de licences de télé ou de radios qu'ils souhaitent. Une mesure qui ne peut que renforcer la propriété autour de groupes comme Clarin ou la chaîne Telefe.Les médias publics aussi dans le collimateurEn revoyant les dépenses des médias publics à la baisse, ils sont aussi dans le collimateur du président argentin. Mais cela se traduit par des licenciements et des budgets de programmes décimés, comme on a pu le voir sur Canal 7 ou Radio Nacional.Et il y a ce qui ne relève pas que du symbolique, comme la destruction de ce monument en Patagonie à la gloire du journaliste anarchiste Osvaldo Bayer. Il était connu pour avoir enquêté sur les mouvements sociaux et la répression de 2 000 travailleurs pendant la dictature de 1976 à 1983.Cette destruction s'accompagne d'un révisionnisme de Milei censé lutter contre une hégémonie culturelle de la gauche. Pour lui, il n'y a pas eu 30 000 disparus durant la dictature, mais quatre fois moins. Une réécriture de l'histoire qui signe une filiation avec l'extrême droite. À lire aussiArgentine: grève générale de 24h pour protester la politique d'austérité du gouvernement Milei
« Arrêtons de jouer aux sapeurs-pompiers, il faut réinventer la ville de Kinshasa », déclare l'urbaniste congolais Gulain Amani, après les inondations du week-end dernier qui, selon un dernier bilan officiel, ont causé la mort de 43 personnes dans la capitale de la République démocratique du Congo. Mais lorsque les gens construisent dans le lit d'une rivière, comment leur expliquer qu'il faut démolir leur maison si on ne peut pas les reloger ? Le professeur Gulain Amani enseigne à l'Institut d'Architecture et d'Urbanisme de Kinshasa. RFI : En 2022, des pluies torrentielles avaient déjà provoqué 120 morts à la suite d'inondations et de glissements de terrain. Qu'a-t-on fait depuis trois ans ?Gulain Amani : Le problème, il faut le dire, c'est qu'en matière de gouvernance urbaine à Kinshasa, on joue trop souvent les sapeurs-pompiers. À chaque catastrophe, lorsqu'il y a des pertes en vies humaines, on se souvient tout à coup qu'on ne peut pas construire d'abord et réfléchir ensuite. On agit toujours dans l'urgence, après coup, et c'est ça qui est irresponsable. Tout ce qu'on fait, ce sont des mesures de saupoudrage, pour sauver la face. Mais ces actions sont souvent dérisoires, et elles ne permettent pas de répondre durablement au problème.Vous dites que l'un des principaux problèmes, c'est que les voies d'évacuation des eaux sont bouchées par des constructions anarchiques. Mais dans une ville de 17 millions d'habitants, les gens doivent bien se loger quelque part. Comment les empêcher de construire là où il reste encore un peu de place ?Justement, on ne peut pas blâmer les habitants. Il faut comprendre qu'on doit leur offrir des options sûres et abordables, ce qui n'est pas le cas actuellement à Kinshasa. L'absence de planification, de maîtrise et de contrôle du développement urbain ne peut que mener à ce genre de situation. Les habitants doivent se loger, c'est un besoin fondamental, et faute d'alternative, ils s'installent là où ils peuvent. Il faut le reconnaître : acquérir une parcelle à Kinshasa, ce n'est pas donné à tout le monde. Le pouvoir public ne s'occupe pas suffisamment de cette problématique. C'est pourquoi les habitants se débrouillent à leur manière pour répondre à leurs besoins élémentaires.Quand le président Tshisekedi est allé voir les sinistrés au stade Tata Raphaël, lundi dernier, il a été chahuté, puis il a promis la tenue prochaine d'une réunion de crise qu'il présidera. Qu'attendez-vous de cette réunion ?C'est déjà une bonne approche, parce que lorsqu'on est malade, il faut d'abord reconnaître la maladie. Ensuite, il faut poser un vrai diagnostic. Et ce diagnostic ne peut pas s'improviser. C'est une question plus technique que politique. Il faut que les décideurs s'appuient sur les techniciens : les urbanistes, les architectes, les ingénieurs… tous les experts nécessaires pour identifier les causes profondes de ces catastrophes récurrentes. Il ne faut pas que Kinshasa devienne la ville la plus vulnérable du continent, où à chaque pluie, on compte des morts. Après avoir analysé ces causes, il faudra proposer des solutions appropriées, de long terme. Il faut rendre Kinshasa résiliente, capable de s'adapter à la nature et d'anticiper les crises. Nous pouvons réinventer Kinshasa, mais pour ça il faut du courage, de la volonté, une vraie coordination. Et cela ne se fera pas sans les citoyens. Il faut les impliquer, car certaines solutions passent par la sensibilisation, par l'éducation à la gestion des déchets, à l'aménagement de la ville.Vous parlez de participation citoyenne, c'est-à-dire convaincre les gens de ne pas jeter leurs poubelles partout, etc. Mais pour les gens qui habitent dans des constructions anarchiques, dans le lit des rivières, comment leur expliquer qu'on va démolir leur maison si on n'arrive pas à les reloger ?Sans alternative, on ne pourra pas trouver de solutions pérennes. Je reste convaincu qu'une opération « à la Haussmannienne » n'est pas une évidence aujourd'hui.La destruction de certains quartiers de Paris il y a près de 200 ans ! Voilà. Mais certains quartiers doivent être interdits à la construction, car ils présentent un risque élevé : les lits de rivières, les ravins très actifs, les bas-fonds... Ce sont des questions de sécurité publique. Et face à la vie humaine, il faut mettre les moyens nécessaires. Cela implique un accompagnement social, des relocalisations dans la dignité et des alternatives viables pour tous les habitants. Il faut du courage. On est aujourd'hui dans des démocraties où les citoyens ont leur place. On ne peut rien faire sans eux. Toutes ces mesures doivent donc être prises en proposant une vraie alternative.
Pour écouter mon podcast Le fil IA:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-fil-ia/id1797244733Spotify:https://open.spotify.com/show/7DLZgY60IARypRmVGAlBM0?si=bacee66244884d27-----------------------------À la fin du Xe siècle, des colons vikings venus d'Islande, menés par Érik le Rouge, s'installent sur la côte sud-ouest du Groenland. Pendant plusieurs siècles, ils y vivent, élèvent du bétail, bâtissent des églises, commercent avec l'Europe… puis, au XVe siècle, ils disparaissent. Mais pourquoi ? Pourquoi ces colonies scandinaves ont-elles été abandonnées ?Plusieurs facteurs, combinés, expliquent ce retrait.D'abord, le climat. Au moment de l'installation des Vikings, l'Atlantique Nord connaît un réchauffement appelé l'optimum climatique médiéval. Les températures sont relativement clémentes, permettant la culture de l'orge et l'élevage de vaches et de moutons. Mais à partir du XIIIe siècle, le climat change. Un épisode plus froid et humide s'installe : c'est le début du petit âge glaciaire. Les hivers deviennent plus longs, les mers se couvrent de glace, et les pâturages disparaissent sous le pergélisol. Les rendements agricoles chutent, et la population commence à souffrir de malnutrition.Ensuite, l'isolement croissant. Le Groenland viking dépendait des échanges avec la Norvège pour obtenir du fer, du bois, du goudron et d'autres produits essentiels. Or, au XIVe siècle, les expéditions deviennent plus rares, en partie à cause du refroidissement des mers, mais aussi à cause de crises politiques et économiques en Europe. La peste noire, qui frappe le continent à partir de 1347, affaiblit davantage les réseaux commerciaux.Le commerce du morse joue également un rôle. Les Vikings exportaient de l'ivoire de morse vers l'Europe, où il était très recherché pour la sculpture. Mais à partir du XIIIe siècle, l'ivoire africain devient plus accessible et moins cher. Le produit vedette des Groenlandais perd de sa valeur, affaiblissant l'économie locale.La rigidité culturelle a aussi pesé. Les colons groenlandais ont tenté de reproduire leur mode de vie européen dans un environnement beaucoup plus rude. Ils ont préféré garder leurs habitudes d'élevage plutôt que de s'adapter à un régime plus marin, comme le faisaient les Inuits, pourtant bien mieux adaptés à l'environnement local. Il n'y a aucune trace d'assimilation ni de coopération durable entre Vikings et Inuits.Finalement, les dernières traces écrites datent du début des années 1400. Les églises sont abandonnées, les maisons vides, les ossements montrent des signes de famine.En somme, le départ des Vikings du Groenland n'est pas dû à une seule cause spectaculaire, mais à une lente agonie, faite de climat de plus en plus rude, d'isolement économique, de rigidité culturelle… et peut-être, d'un dernier bateau qui n'est jamais revenu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Acheter un logement en France devient de plus en plus difficile, notamment dans les grandes villes où les prix explosent. Face à cette situation, une solution innovante séduit de plus en plus de particuliers : le Bail Réel Solidaire, ou BRS. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Et pourquoi attire-t-il autant d'acheteurs ?Le BRS repose sur une idée simple mais puissante : dissocier le foncier du bâti. Concrètement, l'acheteur devient propriétaire des murs de son logement, mais pas du terrain sur lequel il est construit. Le terrain, lui, reste la propriété d'un organisme sans but lucratif, appelé Organisme de Foncier Solidaire (OFS). En contrepartie, l'acheteur paie une redevance modeste pour l'occupation du terrain, souvent quelques euros par mois.Ce montage permet de réduire considérablement le prix d'achat, parfois jusqu'à 30 à 50 % par rapport aux prix du marché libre. Car en enlevant la valeur du terrain, souvent très élevée, on allège mécaniquement le coût global du logement.Mais attention, le BRS n'est pas un bail classique : il s'adresse à des ménages modestes, sous conditions de ressources. Il est conçu pour favoriser l'accession à la propriété dans une logique sociale et durable. L'objectif est clair : permettre à des familles aux revenus moyens ou modestes de rester en ville, là où les prix les auraient exclus.Autre particularité : le logement reste dans le circuit social. En cas de revente, le prix est plafonné, pour que le futur acquéreur puisse aussi bénéficier d'un tarif abordable. Résultat : le logement reste accessible, génération après génération, à d'autres ménages éligibles. C'est un cercle vertueux.Alors pourquoi un tel engouement aujourd'hui ? D'abord, parce que les prix de l'immobilier atteignent des sommets, et que le BRS permet de devenir propriétaire là où c'était devenu impensable. Ensuite, parce que les collectivités locales soutiennent activement ce dispositif, pour éviter la gentrification et maintenir une diversité sociale dans les centres urbains.Enfin, c'est une forme d'accession à la propriété sécurisée, car les projets en BRS sont souvent neufs, encadrés, et accompagnés par des acteurs publics. Une vraie réponse à la crise du logement.En résumé, le Bail Réel Solidaire, c'est une manière nouvelle, intelligente et solidaire de devenir propriétaire sans se ruiner. Et si l'avenir de l'immobilier passait par là ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans le podcast, on commente avec la nouvelle déclarée hier par des responsables de la sécurité informatique pour le gouvernement du Canada que le gouvernement communiste chinois a fait de l'ingérence étrangère en faisant la promotion de Mark Carney via des influenceurs sur le réseau social WeChat, un réseau utilisé principalement par les gens d'origine chinoise. On réagit également au commentaire de Mark Carney sur la première ministre albertaine Danielle Smith suivie d'une analyse de sa dernière promesse électorale de vouloir acheter le vote des aînés avec davantage d'argent.DANS LA PARTIE PATREON, on commence en parlant longuement des agissements des derniers jours d'Elon Musk qui semble vouloir que l'administration Trump mette fin à sa politique de tarifs actuelle. Ensuite, Frank et Ian lancent un appel au vote de la part des générations plus jeunes et encore actives. On termine avec Joey qui nous présente un short d'un vox pop sur le 51e État réalisé en 1963 à Montréal, suivi d'une vidéo du dernier rassemblement de Pierre Poilievre à Edmonton ainsi que plusieurs graphiques boursiers présentés par Ian.
En 2021, la France s'est dotée d'un service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères : Viginum. Pour le présenter, discuter de ses missions et de son impact, L'atelier des médias reçoit sa directrice adjointe, Anne-Sophie Dhiver. Créé le 13 juillet 2021, Viginum a pour mission d'analyser les potentielles opérations numériques coordonnées ciblant les intérêts de la nation sur le territoire français. Ce service est rattaché au secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), un organisme interministériel placé sous l'autorité du Premier ministre.Au micro de L'atelier des médias de RFI, sa cheffe de service adjointe, Anne-Sophie Dhiver, commence par expliquer le contexte dans lequel Viginum a été créé. Ensuite, elle qualifie les ingérences numériques étrangères.Anne-Sophie Dhiver rappelle les 4 critères d'analyse de ces ingérences : 1/ un contenu faux ou inexact ; 2/ une diffusion massive ; 3/ la présence d'un acteur étranger ; 4/ une menace pour l'intérêt fondamental de la nation.Elle explicite en quoi « Viginum n'est pas un ministère de la vérité » et précise que sa vocation est purement défensive. Elle donne quelques exemples de modes opératoires : le typosquatting, l'astroturfing, le recours à des influenceurs, la génération de contenus grâce à l'IA, la décontextualisation de vidéos.Anne-Sophie Dhiver mentionne aussi plusieurs initiatives de Viginum : - Viginum partage du code sur Github pour équiper la société civile- une fiche Educ' Arte et Viginum pour accompagner les enseignants- le podcast Le débrief de Clara et Raphaël conçu avec le Clémi et produit par Wave.audio
Nous parlerons tout d'abord de l'actualité. Le premier sujet de discussion portera sur les tensions croissantes entre les États-Unis et leurs alliés, en raison des politiques et déclarations récentes de l'administration Trump. Ensuite, nous analyserons les actions menées par les États-Unis pour supprimer les programmes en faveur de la diversité en Europe. La lutte contre les discriminations et les inégalités fait partie de nos valeurs fondamentales, et la France, la Belgique et l'Espagne s'opposent à l'orientation américaine. Dans l'article scientifique de la semaine, nous parlerons d'un produit qui ressemble au foie gras, mais qui évite toute souffrance animale. Enfin, dans notre dernier sujet d'actualité, nous nous intéresserons aux prescriptions de visites de musées pour traiter les problèmes de santé mentale. Comme toujours, la deuxième partie de l'émission sera consacrée à la langue et à la culture françaises. Notre dialogue grammatical sera rempli d'exemples sur la leçon d'aujourd'hui : The Passé Composé with the auxiliary “être”. Et notre dernier dialogue illustrera l'utilisation de l'expression française « casser les pieds de quelqu'un/ être casse-pieds ». - Les politiques de Trump ont des répercussions dans le monde entier - L'Europe continue à soutenir les programmes de lutte contre les discriminations malgré l'opposition des États-Unis - Des physiciens mettent au point une technique pour fabriquer du foie gras qui évite le gavage des canards et des oies - Santé mentale : des médecins suisses peuvent désormais prescrire des tickets de musées - Une exposition célèbre les artistes afrodescendants méconnus - Les Français font-ils plus la grève que les autres ?
Cet épisode est tiré de ma newsletter (à laquelle vous pouvez vous abonner ici bien sur et est disponible intégralement en vidéo sur la chaine Youtube :)La semaine dernière, je discutais avec un ami de longue date, père de deux garçons adolescents. La voix incertaine, il m'a confié : "Je ne sais plus quoi leur dire. Comment être un homme aujourd'hui ? Quels conseils leur donner quand moi-même je n'y comprends plus rien ?" Son désarroi m'a profondément touché, car il résonne avec une question que je me pose depuis l'adolescence : qu'est-ce qu'être un homme dans notre société ?Est-il encore possible d'incarner une masculinité qui ne soit ni toxique ni effacée ? Comment naviguer entre les attentes contradictoires qui bombardent les hommes quotidiennement ? Et surtout, pourquoi est-il devenu si difficile de simplement être soi-même ? Est-ce que cela signifie même quelque chose ?La confusion règne partout. La bouleversante série "Adolescence" sur Netflix nous plonge dans la réalité de jeunes garçons perdus, tiraillés entre les modèles masculinistes qui prolifèrent sur les réseaux sociaux et une société qui condamne - à juste titre - les comportements toxiques. Pendant ce temps, l'affaire Gérard Depardieu révèle nos incohérences collectives : comment comprendre qu'un comportement de prédateur puisse encore être défendu au nom du "génie artistique", y compris par des figures féminines respectées ? De manière anecdotique, j'écris cette newsletter alors que simultanément j'observe de jeunes adolescents simuler une bagarre et jouer à la loi du plus fort.Dans ma propre histoire, des femmes m'ont parfois qualifié de "trop sensible" ou "tellement fragile" pour avoir simplement exprimé mes ressentis avec vivacité. Ces expériences m'ont amené à m'interroger profondément : notre société sait-elle ce qu'elle attend des hommes ? Savons-nous, en tant qu'hommes, ce que nous voulons être ?Cette confusion n'est pas seulement théorique - elle se manifeste dans nos comportements quotidiens, dans nos relations, dans notre façon d'élever nos enfants. Elle a des conséquences réelles sur la santé mentale des hommes, sur les dynamiques de couple, sur l'éducation des garçons qui tentent désespérément de trouver des repères dans ce brouillard identitaire. Les modèles masculins manquent cruellement : les pères sont souvent absents, les films & séries sont caricaturaux et les algorithmes des réseaux sociaux avantagent les avis extrêmes.J'observe des hommes qui, comme des caméléons, changent de personnalité selon qu'ils cherchent à séduire, à impressionner leurs pairs masculins, ou à répondre aux attentes contradictoires de la société.La masculinité est devenue un champ de mines - un pas trop appuyé vers la virilité et vous êtes un dinosaure toxique; un pas trop léger et vous êtes invisible, insignifiant. Ce numéro d'équilibriste épuise des générations entières d'hommes qui ne savent plus qui ils sont censés être.Aujourd'hui, je plonge sans retenue dans cette question explosive : qu'est-ce qu'être un homme au XXIe siècle, quand personne – ni les hommes, ni les femmes, ni la société – ne semble capable de formuler une réponse cohérente ?Mon histoire d'homme un peu perduParadoxalement, pour un homme, parler de masculinité reste compliqué. On craint de dire une bêtise, de ne pas être légitime. J'avais d'ailleurs expliqué à Angelo Foley cette « peur d'être un homme » sur son podcast il y a quelques années. Mais aujourd'hui, je me sens plus légitime que jamais pour mettre les deux pieds dans le plat.Mon histoire personnelle offre peut-être quelques clés de compréhension. Enfant, j'avais un père pompier de Paris, musclé et "viril" – une sorte de super-héros. Mais un super-héros chroniquement absent, qui ne prenait pas de temps pour ses enfants. Commercial avec le Maghreb, il était souvent en voyage et par ailleurs, il ne nous a pas beaucoup accompagné, pas appris à faire du vélo, pas joué avec nous. Il était un excellent bricoleur mais chaque fois qu'on essayait de l'aider et d'être curieux, il nous rejetait en nous disant que nous étions des incapables…Ce n'était pas nécessairement méchant mais juste réaliste, on lui faisait perdre du temps, très basique.Si je partage cela, c'est parce que je ne crois pas être le seul homme à avoir eu un père absent et donc un manque d'amour inconscient et surtout un père aimant et gentil mais loin de la paternité idéale.Il nous a quitté il y a 9 ans et je n'ai pas eu l'occasion de parler de cela avec lui malheureusement.Il y a d'autres sujets que j'ai abordé avec lui, j'y reviendrais peut-être.En parallèle, ma mère avait arrêté de travailler pour s'occuper de mon frère et moi. J'ai passé de très nombreuses journées dans le jardin de la cité, à écouter les conversations de ma mère et ses amies pendant des années.C'est peut-être de là que vient mon appétence pour les femmes, les conversations profondes, et ma facilité à m'entendre avec elles.J'ai grandi avec une bande de garçons et adolescent, nous trainions et faisions les 400 coups et beaucoup de skateboard. Mais mon caractère s'est véritablement ancré vers 13-14 ans, quand je me suis lié d'amitié avec Émilie. Ma première meilleure amie.Nous nous écrivions, nous nous appelions jusqu'à rendre fous nos parents respectifs.Quand ils en avaient assez, j'allais dans la cabine téléphonique du quartier (ceux qui savent, savent…) pour poursuivre nos échanges. Cette relation – parfaitement platonique puisqu'elle était la petite amie de mon meilleur ami – avait une profondeur incomparable avec les discussions entre garçons. Elle a nourri en moi une sensibilité qui ne demandait qu'à éclore.Depuis lors, mes amitiés sont très majoritairement féminines. Elles représentent sans doute 90% de mon entourage proche.On qualifie la sensibilité, l'écoute, et la vulnérabilité de valeurs féminines, pourtant, elles ne sont pas des qualités genrées – elles sont simplement humaines. Marque de notre société, et de manière très curieuse, même aujourd'hui, je ressens le besoin de préciser que j'ai toujours été attiré sexuellement par les femmes. Comme si une petite voix m'imposait cette clarification, de peur que vous ne fassiez d'autres suppositions. Preuve que les préjugés ont la peau dure, même à l'intérieur de moi-même.J'ai conscience que c'est idiot mais j'ai choisi de vous partager de manière sincère ce que je ressens.En 2 mots, ma vie s'est construite sur des amitiés homme-femme authentiques. Contrairement à ceux qui doutent de leur possibilité, je trace une ligne claire dans mon esprit entre mes « amies » et mes « intérêts romantiques potentiels ». Cette sensibilité est peut-être la raison pour laquelle vous êtes majoritairement des femmes à suivre cette newsletter et mon podcast par ailleurs. La quête d'une masculinité authentiqueComme je l'ai décrit dans ma dernière newsletter, ces dernières années, j'ai travaillé sur ma «gentillesse » parfois excessive pour renforcer ce que l'on pourrait nommer ma « colonne masculine» : plus décisif, plus ancré, plus fort.Et d'ailleurs, je ne peux que constater que depuis que je vis à Lisbonne, je me suis lié d'amitié avec des hommes avec lesquels j'adore échanger. J'ai même créé un cercle d'hommes dans mon salon pour libérer une parole authentique entre nous – car, en vérité, les hommes se parlent rarement de cœur à cœur.Alors, parlons-nous franchement : c'est extrêmement compliqué d'être un homme aujourd'hui (je ne prétends pas que c'est simple d'être une femme, loin de là). En vérité, nous dansons tous ensemble une chorégraphie complexe de genre et d'identité. Mais cette réflexion se concentre spécifiquement sur la masculinité contemporaine.Je ne l'ai pas dit dans ma dernière newsletter mais ma « gentillesse » et mon côté « débonnaire» viennent partiellement d'un rejet du modèle masculin que j'observais autour de moi : mon grand-père, mes oncles, mon père….Mais ce faisant, comme pour beaucoup d'hommes, ma masculinité s'est construite en creux – par opposition plutôt que par affirmation.Mon ami Jerry Hyde que j'ai reçu sur Vlan avec sa femme Mai Hua, l'a judicieusement noté : une certaine masculinité misogyne a parfaitement compris la frustration des jeunes hommes d'aujourd'hui. L'absence de modèles masculins positifs a créé un vide facilement exploitable. On leur a fait croire que le féminisme les avait privés de leur héritage légitime, que les hommes étaient naturellement destinés à dominer, et qu'il fallait revenir aux anciennes normes.Cette rhétorique toxique, combinée au fait que dans les classes populaires, les jeunes femmes réussissent souvent mieux à l'école et trouvent des emplois mieux rémunérés, a privé de nombreux hommes de leur rôle traditionnel de « pourvoyeurs ». Résultat : de nombreux jeunes hommes adhèrent massivement à cette vision régressive.Plus inquiétant encore : certaines femmes adhèrent aussi à cette vision. Pourquoi ? Parce qu'au fond, elles non plus ne veulent pas d'un homme perçu comme faible, insipide, fade, glissant, trop conciliant ou constamment dans l'excuse.Il faut admettre que ce n'est pas très sexy. La misogynie est culturelle et ne dépend pas du genre – les femmes absorbent ces mêmes messages toxiques. Encore aujourd'hui, beaucoup de femmes se construisent aussi, entre autres, avec l'idée que l'homme doit pouvoir subvenir seul au besoin d'un foyer et doit « protéger », créant par là même une dépendance financière et donc une relation de pouvoir à l'avantage des hommes.Nous sommes loin de cette masculinité en creux.Et en comparaison, l'image de l'homme misogyne paraît claire et séduisante pour certaines : puissant, identifiable, riche, entouré de belles femmes, propriétaire de belles voitures etc…Pour des jeunes désorientés, anxieux, perdus, ou pour des personnes plus âgées élevées dans des visions dépassées, cette masculinité toxique devient malheureusement une option attractive. Nature ou culture : au-delà des clichésPour démêler ces questions complexes, j'ai voulu remonter à la source – au moment où la culture pesait moins lourd sur nos comportements. La préhistoire humaine s'étale sur 2,5 millions d'années et représente 99,8% de notre histoire, elle est donc constituée de multiples phases.Mais pour faire court, quand on interroge les experts, il leur est impossible de définir clairement des rôles genrés à cette époque. Les femmes chassaient vraisemblablement autant que les hommes. Et nos ancêtres n'avaient pas établi le rôle de l'homme dans la reproduction, ce qui empêchait tout système patriarcal structuré puisque l'homme n'avait, pour eux, aucun rôle dans la procréation.La sédentarité des femmes est en réalité apparue avec la fin du nomadisme et l'invention de l'agriculture, il y a seulement 10-15 000 ans. Quant à l'imagerie de la femme préhistorique restant dans la grotte et tirée par les cheveux par un homme des cavernes – elle a été créée au 19ème siècle et ne représente aucunement une réalité historique. Il s'agit simplement d'une projection d'une époque sur une autre.Pour aller plus loin, j'ai eu l'immense plaisir de recevoir l'un des primatologues les plus respectés au monde, Frans de Waal. Car au final, tout autant que nous sommes plus proches des humains préhistoriques qu'on aimerait le croire, nous sommes également tous des primates, très proches des grands singes. Ses conclusions sont éclairantes : la distinction entre sexe biologique et identité de genre est cruciale. Si une identité biologique existe, l'identité de genre est largement formée par l'imitation et l'apprentissage social. Les enfants observent et reproduisent les comportements associés à leur genre, ce qui active les centres de récompense du cerveau.Les différences physiologiques sont indéniables – cycles menstruels, gestation, allaitement sont exclusivement féminins. La conséquence principale est que les mâles ont tendance à considérer leur corps comme moins important. Mais la différence semble s'arrêter là.Contrairement aux idées reçues, « l'instinct maternel » tel qu'il est souvent conçu n'existe pas vraiment. Il y a une attirance des femelles vers les bébés, mais les compétences maternelles s'apprennent par l'observation. Quand une mère meurt, ce n'est pas une autre femelle qui prend le relai avec les bébés mais un mâle, qui développe alors dans son cerveau les même éléments qu'une femelle et qui ont trait au soin.A la naissance, les males sont un peu plus turbulents et plus actifs que les femelles mais encore une fois une partie de ce comportement est aussi généré par du mimétisme social pour répondre aux exigences du centre de récompenses de notre cerveau. De même, l'idée qu'un mâle cherche nécessairement de nombreux partenaires tandis qu'une femelle serait sélective est fausse. De Waal explique que les femelles primates sont également entreprenantes sexuellement et recherchent souvent de multiples partenaires.L'idée de la protection des femelles par les mâles est également une construction sociale. Bien que les mâles soient généralement plus grands chez de nombreuses espèces, cette différence est souvent liée à la compétition entre mâles plutôt qu'à la préférence des femelles. D'ailleurs, De Waal note que le dimorphisme sexuel (différence de taille) est relativement faible chez les humains, les chimpanzés et les bonobos comparativement à d'autres mammifères.Enfin, concernant les émotions, De Waal suggère que si leur intensité peut être similaire entre mâles et femelles, leur expression est fortement influencée par des règles culturelles. Les mâles, dans un contexte de compétition, cachent souvent leur vulnérabilité – non par nature, mais par construction sociale.Nous cherchons donc à opposer une réalité physiologique (les hommes et les femmes sont bien plus semblables qu'on veut nous le faire croire) à une réalité sociale – des millénaires de patriarcat. Mais dans le même temps, il est illusoire de penser que l'on puisse s'abstraire totalement de son contexte social.Les 3 grandes religions ont joué également un rôle dans la structuration du patriarcat évidemment mais je ne vais pas descendre dans l'histoire « récente » ici.Je ne crois pas aux hommes parfaitement déconstruits mais très souvent les femmes ne le sont pas plus.Au mieux, je crois que l'on peut s'éduquer sur le sujet et que nous pouvons observer le patriarcat dans nos pensées et développer suffisamment de conscience de soi pour prendre du recul.Et parfois, ça sort j'avoue, je dis une bêtise, ça m'échappe et je m'excuse.Une preuve simple si les expressions « ne fait pas ta meuf » ou « soit un mec » résonnent ou si quand vous pensez à un « care giver » vous pensez automatiquement à une femme ne serait-ce que 1 seconde dans votre cerveau, vous savez exactement ce à quoi je fais référence. Vers une masculinité réinventéeFace au retour en force d'une masculinité toxique (coucou Trump, Vance, Tate, Zuck, Bezos ou Musk…) et à la dérive de certains espaces (comme les communautés de musculation sur les réseaux sociaux qui glissent vers le masculinisme), il est essentiel de proposer une alternative.Comme me le faisait justement remarquer mon amie Mai Hua, également co-autrice avec Jerry du documentaire « make me a man » , en m'envoyant un réel Instagram, les hommes « gentils » utilisent parfois cette masculinité toxique à leur avantage : « je vais te défendre contre ces hommes ». Mais cette masculinité en creux n'est pas une solution viable, car elle suppose le masculinisme pour exister. Ces hommes restent, d'une certaine manière, passifs et complices.D'ailleurs, ils montent rarement au créneau quand ils en ont l'occasion.Il faut reconnaître qu'une société qui vénère la compétition, la domination et l'accumulation (de biens, de pouvoir, de notoriété) est fondamentalement patriarcale. Ensuite, il est crucial de comprendre qu'il existe des masculinités et des féminités plurielles – il n'y a pas une seule "bonne manière" d'être au monde. Personne n'a besoin de s'enfermer dans un carré minuscule défini par des stéréotypes étroits.La série « Adolescence » sur Netflix montre bien comment les hommes souffrent aussi du patriarcat. Aucune place n'est laissée à la vulnérabilité, considérée comme une faiblesse, ce qui entraîne une atrophie de la capacité à exprimer ses émotions. J'ai même observé que certains hommes n'arrivent pas à décrire ce qu'ils ressentent intérieurement – leur vocabulaire émotionnel se limitant souvent à la joie, la frustration et la colère.Ma conclusion personnelle est qu'on peut développer une masculinité posée et ancrée, qui ne soit ni toxique ni effacée. Cette masculinité équilibrée implique une intelligence émotionnelle développée, l'assurance de ses envies et points de vue, une évolution constante en tant qu'être humain (notamment en matière de sexualité, où l'homme croit devoir « savoir » et « dominer », alors que personne ne sait vraiment puisque seul le porno nous « éduque »), la capacité à reconnaître ses torts et à poser des limites claires.Comme le résume parfaitement Jerry : il s'agit simplement d'être un adulte. Cela implique de dialoguer avec d'autres hommes qui ont développé cette maturité émotionnelle (qui n'est malheureusement pas une question d'âge).Finalement, comme pour tout être humain, la tendresse est au fondement d'une masculinité saine. Être un homme suppose d'intégrer toutes les parties de soi – force et vulnérabilité, courage et sensibilité, indépendance et connexion.Pour revenir à la question initiale, le rôle du père n'est pas de faire de son fils un homme mais un être humain entier.D'ailleurs, la théoricienne féministe bell hooks nous offre ici une boussole précieuse.Dans son œuvre "La volonté de changer: Hommes, Masculinité, et Amour", elle soutient que le patriarcat blesse profondément les hommes en les privant de leur pleine humanité émotionnelle. Selon elle, les hommes souffrent d'une "blessure de l'âme" en étant conditionnés à réprimer leurs émotions et à éviter la vulnérabilité.Si je devais traduire ses théories en conseils pratiques pour mes semblables masculins, voici ce que je retiendrais :1. Reconnaître que notre capacité à aimer a été diminuée par le patriarcat - non pas pour nous victimiser, mais pour comprendre ce qui nous empêche d'être pleinement présents dans nos relations.2. Développer une conscience critique de la manière dont les médias et la culture façonnent nos idées de la masculinité, et oser questionner ces messages.3. Pratiquer activement la vulnérabilité - non comme une faiblesse, mais comme la plus grande force qui soit. Comme l'écrit hooks, "l'amour ne peut pas fleurir dans une culture de domination".4. Créer des espaces entre hommes où l'on peut partager ouvertement ses peurs, ses doutes et ses émotions sans jugement.5. Embrasser ce que hooks appelle une "éthique de l'amour" qui valorise la connexion, le soin des autres et la croissance personnelle au-delà des performances de virilité.Cette masculinité réinventée n'est pas un retour en arrière vers des archétypes dépassés, ni une négation de ce qui fait la spécificité masculine. C'est une proposition d'avenir, un équilibre dynamique qui répond aux besoins profonds des hommes tout en s'inscrivant dans une société qui aspire à l'égalité.Le temps est venu de dessiner ensemble ce que pourrait être cette masculinité du XXIe siècle – ni lavette, ni macho, mais pleinement humaine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Turquie, plus de 300 manifestants sont toujours détenus après les arrestations massives qui ont suivi l'incarcération d'Ekrem Imamoğlu. Ces étudiants encourent, pour la plupart, jusqu'à trois années de prison pour participation à des manifestations non autorisées. Leurs proches et leurs avocats dénoncent leurs conditions de détention et demandent leur libération immédiate. De nos envoyés spéciaux à Istanbul,Nafia a les traits tirés malgré le maquillage : depuis dix jours et l'arrestation de son frère, cette jeune comédienne n'a cessé de se battre pour lui venir en aide. « Après l'incarcération d'Ekrem Imamoğlu, mon frère a rejoint les manifestants. Ensuite, nous n'avons pas eu de nouvelles de lui pendant deux jours. Nous avons pensé aux pires des scénarios. Nous l'avons cherché partout, en allant dans les commissariats. Et finalement, nous l'avons trouvé à la fin du deuxième jour. On ne s'attendait pas du tout à ce qu'il soit arrêté, nous avons donc été très choqués », raconte-t-elle.Le jeune homme n'avait jamais participé à une manifestation de sa vie et il risque désormais de six mois à trois années de prison. Sa vie a basculé, comme celle de plus de 300 personnes arrêtées durant les manifestations ces derniers jours en Turquie. L'avocate Bedia Büyükgebiz dénonce un abus de pouvoir et une procédure entachée d'illégalité : « Ils ont été arrêtés pour avoir refusé de se disperser à l'issue d'une manifestation non autorisée. Mais d'après la loi, ils ne devraient pas être incarcérés jusqu'à leur procès. Pour nous, il s'agit d'arrestations illégales. La réalité, c'est que le gouvernement a peur des manifestations et ne veut pas qu'elles continuent. Il veut effrayer les étudiants et leurs parents en leur disant : ne sortez pas de chez vous, n'allez pas dans la rue, sinon on vous arrêtera. »Une peur alimentée par les récits des mauvais traitements subis en détention : coups, insultes, humiliations. Une peur nourrie également par les arrestations au petit matin, aux domiciles des manifestants. Cette étudiante nous confie se réveiller tous les jours avec cette angoisse : voir débarquer les policiers à son domicile. « Comment la police trouve-t-elle les adresses ? Ils doivent scanner les images filmées pendant les manifs avec la reconnaissance faciale. Nous, pour éviter cela, nous avons trouvé la solution : porter des masques », explique-t-elle.Dans ce parc d'Istanbul, à l'écart des caméras, une poignée d'étudiants débat de la conduite à tenir en cas d'interpellation. Ils échangent des conseils, des contacts d'avocat ou de proche à prévenir en cas d'arrestation. « Oui, nous avons tous peur, en particulier les femmes, parce que nous avons vu et entendu que la police était particulièrement dure avec les femmes. Cela me fait peur, mais cela ne m'a pas empêché de rejoindre les manifestations. Je n'aurais pas pu rester chez moi à la maison, sans rien faire. Il fallait nous battre pour notre avenir et contre l'injustice », affirme-t-elle. Car il n'est pas question d'abandonner la contestation. D'ailleurs, à la libération d'Ekrem Imamoğlu, s'ajoute désormais une autre revendication : la remise en liberté des 300 personnes arrêtées durant les manifestations.À lire aussiTurquie: l'opposition appelle au boycott et à une journée sans achats en soutien aux manifestants détenus
Il y a deux mois, Goma, plus grande ville de l'est de la République démocratique du Congo, était prise par l'AFC/M23 soutenu par le Rwanda, après de violents affrontements qui s'étaient déroulés jusque dans le centre-ville de la capitale de la province du Nord-Kivu. Retour sur ces violences d'une grande ampleur (qui ont alors secoué la ville) et leurs conséquences jusqu'à ce jour, avec notre Grande invitée Afrique ce matin : Myriam Favier, cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge à Goma, est interrogée par Esdras Ndikumana. RFI : Vous êtes à Goma, une ville qui est passée sous contrôle de l'AFC/M23 depuis fin janvier. Est-ce que la situation humanitaire qui prévaut aujourd'hui est toujours aussi alarmante que lors de la prise de cette ville ?Myriam Favier : Fin janvier, à Goma et aux alentours, il y a eu une escalade de la violence, y compris en zone urbaine avec une utilisation d'artillerie en zone peuplée. Ça voulait dire, effectivement, beaucoup de blessés. Pas d'électricité pendant quasiment une semaine, donc pas d'eau car c'est directement lié. Des corps qui jonchaient le sol, tous les hôpitaux et les structures de santé en suroccupation. Donc, la situation humanitaire était terrible. Je pense que, aujourd'hui, la situation s'est stabilisée. Pour le CICR, ça veut dire que le point crucial en ce moment, c'est de répondre aux besoins essentiels des gens en réduisant les risques auxquels on fait face.Vous l'avez évoqué, ces affrontements ont fait de nombreuses victimes civiles. Combien en avez-vous recensé au CICR ? On a, avec la Croix-Rouge de la RDC, ramassé des corps, donné à ces corps une sépulture digne. C'étaient plus de 900 corps qui ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR. Bien sûr, il y a d'autres victimes. Les victimes sont également les blessés. Nos structures de santé CICR étaient à plus de 400 % de suroccupation à un moment. Il y a eu plus de 1 900 patients soignés depuis le mois de janvier, c'est trois fois plus que ce qu'on a pu avoir sur les années précédentes. Par exemple, en 2022, il y avait environ 600 blessés de guerre.Que disent donc ces chiffres par rapport à l'intensité des combats ? On voit que ces chiffres démontrent des affrontements qui ont été très intenses et évidemment des conséquences humanitaires importantes sur la population, sur les femmes, sur les enfants. Il y a des blessures par balles, des blessures par engins explosifs, énormément de traumas crâniens qui ont été mentionnés. Quand il s'agit d'engins explosifs, ça veut dire des amputations multiples, que ce soit sur des adultes ou des enfants. Des enfants dont l'éducation est certainement ensuite suspendue pour qu'ils puissent se soigner. Donc, le CICR a par exemple réouvert trois maisons d'écoute dans le but de soutenir la population civile par rapport à l'utilisation d'artillerie et du trauma que les gens ont vécu en ville et dans les alentours.Certaines ONG ont dénoncé, l'arrestation de plus d'une centaine de blessés ou de gardes malades dans des hôpitaux à Goma. Qu'est-ce qui s'est passé réellement ? Quelle est la situation de ces gens ? Est-ce que vous savez où ils sont ? Ce qu'on peut dire, c'est que les autorités sont en mesure de rentrer dans les structures hospitalières. Elles doivent simplement respecter le droit international humanitaire et donc ne pas rentrer armées et respecter, en fait, l'avis médical du personnel, c'est-à-dire ne pas entraver le parcours de soins des patients présents dans les hôpitaux.Après la destruction des camps de déplacés à Goma, où sont allés les centaines de milliers de déplacés qui s'y trouvaient et est-ce qu'ils ont encore accès à l'aide ?Il y a effectivement beaucoup de personnes qui ont quitté les camps des déplacés qui étaient à Goma pour aller dans leurs zones d'origine, leurs zones de retour, que ce soit le territoire de Rutshuru ou celui du Masisi par exemple. Et les équipes tentent de faire des évaluations afin de mieux comprendre la situation, les besoins et de pouvoir répondre à ces besoins. Pour la plupart en fait, les gens retrouvent des maisons qu'ils doivent rénover, voire reconstruire. Ce sont souvent des maisons en planches, ce qui veut dire que le bois a parfois été utilisé par les gens qui étaient restés pour se chauffer et ont servi de brancards dans des situations d'urgence pour évacuer les blessés. Donc ça, c'est un premier point. Ensuite, les affrontements ont été parfois tellement intenses que ça a détruit les lignes d'électricité, ça a détruit le réseau d'eau et c'est important pour nous, CICR, actuellement, de se focaliser là-dessus et d'essayer de remettre en place ces besoins essentiels. Là, ce qu'on est déjà en train de faire à Sake, par exemple, qui est une ville d'environ 100 000 habitants.
Dans ce 8ième épisode de la saison 2025, Alain Usereau et Marc Griffin survolent tout d'abord l'actualité chez les Blue Jays de Toronto. Évidemment, la contreverse par rapport au bâton «Torpedo» utilisé chez les Yankees est notre deuxième sujet de discussion. Ensuite, Marc nous partage les propos échangés avec Édouard Julien des Twins du Minnesota, alors que l'on voit l'arrivée d'une nouvelle façon scientifique d'évaluer les frappeurs.Pour regarder la version vidéo de cet épisode, consultez le lien suivant: https://www.youtube.com/watch?v=xDsnFaNMpnUNe ratez pas les segments «La carte de baseball de la semaine» et «Au cercle d'attente». Nous vous invitons à répondre à La question de la semaine sur notre page Facebook:
Se marier serait-il un facteur de risque pour la prise de poids ? Selon une étude récente présentée au Congrès européen sur l'obésité à Malaga, les hommes mariés ont 3,2 fois plus de risques d'être en situation d'obésité que les célibataires. Pour le surpoids, le risque augmente de 62 % chez les hommes contre 39 % chez les femmes. Curieusement, l'effet n'est pas aussi marqué chez ces dernières.Ce phénomène peut s'expliquer par plusieurs facteurs. D'abord, la routine alimentaire change souvent après le mariage. Les sorties au restaurant deviennent plus fréquentes, les repas sont souvent plus copieux et pris à deux, ce qui peut inciter à manger plus. Le partage des repas peut également influencer les habitudes alimentaires : les hommes adoptent parfois un mode d'alimentation plus riche, notamment si leur conjointe cuisine des plats plus élaborés ou plus gras que ce qu'ils mangeaient seuls.Ensuite, l'activité physique a tendance à diminuer. Avant le mariage, la volonté de séduire pousse souvent à entretenir son apparence. Mais une fois en couple, la pression sociale diminue, et la motivation à faire du sport peut s'affaiblir. Le temps passé en famille, les obligations domestiques et professionnelles prennent le dessus sur les séances de sport, entraînant un mode de vie plus sédentaire.D'autres aspects psychologiques entrent aussi en jeu. Le mariage est souvent associé à un sentiment de stabilité et de confort, ce qui peut entraîner une certaine complaisance vis-à-vis de son poids. Le stress conjugal peut également jouer un rôle : certaines personnes réagissent au stress en mangeant davantage, ce qui peut favoriser la prise de poids.L'absence d'un effet similaire chez les femmes reste une question ouverte. Il est possible qu'elles soient plus attentives à leur poids pour des raisons de pression sociale, ou qu'elles maintiennent des habitudes alimentaires plus équilibrées après le mariage.En somme, le mariage entraîne des changements de mode de vie qui favorisent la prise de poids, surtout chez les hommes. Une alimentation plus riche, une diminution de l'activité physique et une attitude plus détendue vis-à-vis de l'apparence contribuent à cette tendance. Heureusement, en adoptant de bonnes habitudes et en maintenant une activité physique régulière, il est tout à fait possible d'éviter cet effet « kilos du mariage ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cinq ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars (environ 3 500 euros) une condamnation pour avoir « franchi la ligne rouge », résume Algérie 360, une « conséquence directe des prises de position de l'écrivain franco-algérien et de ses actes jugés contraires aux intérêts du pays », répète encore le site d'information, qui y voit la « fin d'un feuilleton judiciaire qui avait débuté en novembre » : Boualem est condamné, circulez, il n'y a plus rien à voir.De l'huile sur le feuAu contraire, la condamnation de l'écrivain au terme d'un procès « express » (20 minutes en tout et pour tout) il y a une semaine, est « la goutte d'eau qui pourrait faire déborder le vase », parce qu'elle vient compléter la liste des tensions entre Paris et Alger que dresse le journal burkinabé Le Pays, après entre autres : « la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental dans la bouche d'Emmanuel Macron, et la liste d'Algériens « dangereux » à expulser du territoire français » adressée par son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.Un levier pour Paris et Alger« Tout porte à croire que Boualem Sansal paye moins pour la faute qu'il aurait commise, que pour le soutien politique que lui apporte la France », analyse le média, qui va jusqu'à se demander si l'écrivain ne serait pas « le mouton de sacrifice du Ramadan ». « Ce qui laisse penser », poursuit Le Pays, « qu'un éventuel réchauffement des relations entre Paris et Alger, pourrait profiter au prisonnier Boualem », qui pourrait tout aussi bien « bénéficier d'une grâce présidentielle » de la part d'Abdelmadjid Tebboune. L'optimisme est donc permis, puisque les « deux parties sont conscientes qu'elles ont plus à perdre qu'à gagner en laissant perdurer leurs animosités ».La fin de la spirale des tensions ?La préparation d'une visite en Algérie de Jean-Nöel Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, est perçue comme « un pas vers l'apaisement après huit mois de crise », souligne Afrik.com. « Les dernières déclarations du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé à un retour au dialogue avec Emmanuel Macron tranchent avec la surenchère de certains responsables français ». Balle perdue pour Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur ; « décrié pour ses "immixtions dans les dossiers diplomatiques" » pointe le site d'information et « accusé de faire de la crise algérienne un tremplin électoral avant 2027 » – date des présidentielles de l'Hexagone. « La volonté de pacification », conclut-il ; l'emporte sur les tentations de surenchère politique et pourrait signer la fin de « la spirale des tensions ».Vers une grâce présidentielle ?La grâce de l'écrivain Boualem Sansal pourrait même être un levier de « décrispation » des relations entre Paris et Alger. C'est en tout cas l'hypothèse qu'avance Le Point Afrique qui préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide. D'abord : la peine dont hérite Boualem Sansal est moitié moins lourde que ce qu'avait requis le procureur la semaine dernière. Ensuite, « la requalification des faits qui lui sont reprochés en délit plutôt qu'en crime, pourrait être une marque d'apaisement »d'aprèsle bâtonnier d'Alger Mohammed Baghdadi, dont l'hebdomadaire relaie les propos. « L'idée qui circule à Alger », rapporte un autre avocat algérois, toujours dans les pages du Point Afrique, « est de faire vite condamner Sansal pour ouvrir la voie à une grâce présidentielle », à condition que ni le parquet ni le condamné ne fassent appel. Un traitement rapide par rapport aux autres dissidentsMême analyse dans les colonnes du Matin d'Algérie : « Ce procès organisé à la va vite constitue une porte de sortie pour le pouvoir », qui « sans doute, ne s'attendait pas à une telle levée de boucliers depuis l'arrestation de cet écrivain », estime le site d'information d'opposition. « La rapidité du traitement du cas Sansal », est plutôt une bonne nouvelle, en comparaison à d'autres militants dont la détention provisoire s'éternise et qui voient leur procès sans cesse ajourner.Le quotidien rappelle d'ailleurs en Une ce vendredi les noms de « militants, journalistes et activistes » qui ont été arrêtés, « emprisonnés, voire condamnés pour des faits aussi insignifiants que l'expression de leur opinion sur les réseaux sociaux ou la participation à des manifestations pacifiques ». La colère qu'on sent jaillir de la plume de la rédaction tient en une phrase : « L'Algérie est devenue la risée du monde ». L'attention portée aux « cas de répression » de ces voix dissidentes, est « plus que jamais nécessaire ».
Cette semaine, Didier est accompagné par Marc-André afin de discuter des actualités de la NFL dont la mise sous contrat de Russell Wilson par les Giants. Ensuite, ils analysent les meilleurs espoirs chez les receveurs et ailiers rapprochés en vue du repêchage de la NFL. Didier s'entretient avec le boxeur et ancien footballeur Patrice Volny. Marc-André termine l'épisode en beauté avec sa chronique Fantasy Football. (00:00:00) Intro (00:00:56) Actualités NFL (00:23:35) Repêchage NFL : Les meilleurs espoirs receveurs & ailiers rapprochés (01:02:38) Entrevue avec Patrice Volny (01:23:01) NFL Fantasy - Statistiques surprenantes de 2024
Pour développer nos compétences, la présence des autres est essentielle. Toutefois, même si nos interlocuteurs sont compétents et bien intentionnés, cela ne garantit pas que leur soutien sera réellement efficace. Le codéveloppement s'avère un outil précieux, car il fournit une structure qui favorise l'apprentissage et assure l'atteinte des objectifs. Non seulement la personne coachée en retire des bénéfices, mais les collègues qui jouent le rôle de coachs en profitent également. Dans l'épisode 69, j'avais déjà abordé ce sujet de manière plus théorique avec Nathalie Sabourin. Cette fois, j'ai voulu expérimenter le codéveloppement en pratique en me plaçant dans la position du coaché lors d'une séance complète avec des collègues consultants-coachs. Mon objectif ? Travailler ma compétence en prospection. Pour structurer cet épisode, nous avons d'abord enregistré une séance de préparation, appelée aussi l'étape 0, avec Nathalie. Ensuite, nous avons réalisé une séance de codéveloppement, animée par Nathalie, où j'ai pris le rôle du coaché aux côtés de trois collègues coachs : Ghislaine Demers, Marie-Michèle Dugas et Julie Lajoie. Enfin, dans un second temps, Nathalie a sélectionné plusieurs extraits de ces enregistrements, que nous commentons ensemble dans le présent épisode en nous appuyant sur le livre Codevelopment Action Learning for Business, dont elle est l'une des co-auteures. Ordre du jour 0m23: Introduction 4m58: Présentation du livre et invités 11m56: Séance de préparation / étape 0 21m59: Séance de codéveloppement 53m56: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
En Afrique du Sud, la ville du Cap abrite le plus grand constructeur de bateaux du pays, Robertson and Caine, premier fabricant de catamarans de croisière de l'hémisphère sud. Depuis quelques années, l'entreprise appartient au groupe PPF, une société internationale d'investissement basée en République tchèque. L'ambition est de continuer à exporter dans le monde entier, tout en restant basé au Cap — qui offre de nombreux avantages. De notre envoyé spécial de retour du Cap,C'est une succession de gigantesques hangars. Les outils résonnent et l'air sent la peinture. « Une fois que la forme du bateau est dessinée, on la façonne ici », explique Stuart Forrest, ingénieur en chef. Face à nous, un moule immense, si grand qu'il faut monter plusieurs marches pour voir l'intérieur. « Ensuite, il faut retirer le moule et sortir cette grande pièce principale pour passer aux étapes suivantes. »Une ville dans la villeAprès 34 ans d'activité, Robertson and Cain fêtera bientôt la sortie de son 3000ᵉ bateau. Il est là, quelque part, au milieu de la quinzaine de catamarans alignés les uns derrière les autres. Nous sommes dans le hangar d'assemblage du produit phare de Robertson and Caine : le Leopard 53 PC. « La ligne de production évolue, on ajuste les procédures de construction pour trouver l'enchaînement le plus efficace. Avec un séquençage. » « Ici, on intègre le moteur, complète Nassief qui supervise l'étape 3. On installe les sièges, la moquette et on s'occupe du plafond aussi. »L'entreprise est attachée au fait main, avec un travail collectif qui rassemble plus de 2 000 personnes. Ici, c'est comme une ville dans la ville, avec de grandes allées et du monde partout. Il faut trois mois pour construire ces gigantesques catamarans à moteur, d'une valeur de plus d'un million d'euros. « Là, nous sommes presque au bout de la chaîne, reprend Stuart Forrest, qui nous fait visiter une des cabines. Ici, vous avez la chambre. Ce bateau va quitter l'usine la semaine prochaine. Ensuite, on fera tous les tests de vérification au port. Et il sera prêt à être affrété vers un autre pays. »À lire aussi«Energy Observer», le catamaran qui fonctionne uniquement avec des énergies propresContinuer d'exporter malgré le protectionnisme américainLa production est exportée à 99 %, principalement vers les États-Unis et vers l'Europe. Au Cap, il y a une excellente articulation de l'industrie maritime, avec de nombreux fournisseurs, pour les moteurs par exemple, se félicite Theo Loock, qui a pris les rênes de l'entreprise en 2021. « C'est un port stratégique pour importer les produits dont nous manquons et exporter ceux que nous fabriquons. Nous avons aussi la chance d'avoir une municipalité qui nous soutient en favorisant de bonnes infrastructures, ajoute-t-il. Et puis, parce que nous sommes au bord de la mer, la population se passionne pour les bateaux et veut se former dans ce domaine. Ce sont tous ces éléments qui nous permettent de fabriquer nos bateaux au Cap. »Depuis le retour de Donald Trump et de sa politique protectionniste aux États-Unis, Robertson and Caine agit activement pour encourager les accords commerciaux entre les deux pays et faire en sorte que les exportations ne faiblissent pas.À lire aussiFace aux défis géopolitiques, l'Afrique du Sud se questionne sur son avenir diplomatique
Depuis la chute du régime de Bachar Al-Assad, des dizaines d'usines de production de captagon ont été découvertes à travers la Syrie. D'abord aux mains de groupes armés, puis du régime et de ses alliés du Hezbollah, le pays est devenu, en dix ans, l'une des principales plates-formes de production de cette amphétamine, revendu à travers le Moyen-Orient. Le régime de Bachar Al-Assad en avait fait sa principale source de revenu, au point de devenir un « narco-État ». Depuis sa prise de pouvoir, le président par intérim, Ahmed Al-Charaa, a promis de combattre ce commerce illicite. Dès l'entrée du hangar, l'odeur des produits chimiques prend au nez. À terre traînent encore des dizaines de gants en plastique, des masques et lunettes de protection, une balance rouillée, sur laquelle repose des plaquettes de haschich, des sachets de captagon. Dans la zone, les usines de production ont été récupérées début février des mains des milices chiites du Hezbollah au terme de violents combats.« À l'intérieur de l'usine, on a bien sûr trouvé du captagon, toute sorte de pilules, et de drogues, mais aussi beaucoup d'armes, des armes à feu », explique Zakarya Mahmoud Abdelkader.À lire aussiCaptagon en Syrie: avec la chute de Bachar el-Assad, un «narco-État» mis au jour« Chaque bâtiment que vous voyez autour de vous était une usine de production »Depuis, Zakarya Mahmoud Abdelkader et son unité, des soldats rattachés à l'administration en charge des frontières, ont repris le contrôle de la zone. Wadi Hana, c'est son nom, quelques kilomètres de territoire coincés dans un mouchoir de poche à la frontière libanaise. Les milices chiites du Hezbollah y travaillaient de concert avec le régime de Bachar Al-Assad pour y produire du captagon.« Chaque bâtiment que vous voyez autour de vous était une usine de production. Nous avons tout fermé ainsi que les points de passage à la frontière. C'est plus compliqué désormais de faire du trafic », développe Zakarya Mahmoud Abdelkader.Dans les villages alentours, les habitants sont encore terrorisés, témoigne une habitante, qui a souhaité rester anonyme. « On veut que le nouveau gouvernement nous protège. Les milices continuent de nous menacer. Ils nous appellent, nous envoient des messages, nous disent qu'ils vont nous tuer et nous égorger si nous parlons », témoigne une habitante.« Nous avons essayé de vous prévenir, mais vous n'avez pas l'air de comprendre : celui qui parle, je lui marcherai sur le cou sur la place du village », laisse entendre un message vocal.À lire aussiCaptagon connexion (1/4): deux croissants de lune sur un compriméBaisse du trafic et sensibilisation des habitantsDans le sud de Damas, le quartier de Rukn ad-Din était l'un des plus touchés par le trafic. Des centaines de jeunes ont été poussés à la consommation, jusqu'à sombrer dans l'addiction. Le régime les utilisait ensuite pour cibler l'arrestation de certains opposants, explique un commerçant du quartier.« Parfois, quand le régime cherchait à arrêter quelqu'un en particulier, il lui fouillait tout simplement les poches et mettait du captagon à l'intérieur. Ensuite, il l'emmenait au poste. Dans le quartier, les gens devenaient fous à cause de cela », raconte le commerçant.Avec les années, la violence a fini par gangréner ce quartier. Le Hezbollah, qui appuyait le régime dans ses combats contre les zones rebelles, venait y chercher de nouvelles recrues. Ce même commerçant a fait partie d'une de ces milices durant deux ans.« Le Hezbollah avait l'habitude de donner à ses soldats une certaine quantité de captagon dans un petit sac. Le mot d'ordre était "consommez, puis combattez ! ". Les pilules qui n'étaient pas consommées étaient conservées puis revendues ici, dans le quartier », précise le commerçant.Des rondes sont désormais organisées dans les ruelles de Rukn ad-Din par le service de sécurité générale du nouveau gouvernement. Difficile de totalement l'arrêter, mais le trafic a largement diminué, explique Ahmed Jiya Touboush, en charge de la sécurité. « Les trafiquants n'ont plus autant de pilules à disposition qu'avant, c'est donc devenu plus difficile de vendre. Les policiers essaient également de sensibiliser les habitants sur le danger de ce trafic. »Au plus fort de sa production, en 2021, le marché du captagon en Syrie était estimé à plus de 10 milliards de dollars.À lire aussiSyrie: les nouvelles autorités mettent en scène la destruction de captagon
Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Nous aborderons tout d'abord la fermeture d'organisations comme Voice of America, qui défend la liberté à travers le monde depuis plus de 80 ans. Ensuite, nous commenterons l'annulation des voyages touristiques aux États-Unis en raison des inquiétudes suscitées par les politiques commerciales et les propos du président Trump. Notre article scientifique sera consacré à une étude qui affirme que les arbres représentés dans des œuvres d'art célèbres suivent les mêmes principes mathématiques, en particulier ceux de la géométrie fractale, que les arbres réels. Et notre dernière discussion de la première partie de l'émission portera sur le regain d'intérêt pour La Prophétie de saint Malachie, un livre du 12ème siècle qui prédirait soi-disant la succession des papes. La deuxième partie de notre émission sera consacrée à la langue et à la culture françaises. Notre premier dialogue sera rempli d'exemples tirés de la leçon de grammaire d'aujourd'hui : The Passé Composé with the Auxiliary “avoir” (Part 3): Verbs of the Third Group (Lesson 4): Verbs ending in “oire”, “ire” and verbs with no specific pattern or rule. Et notre dernier dialogue illustrera l'utilisation de l'expression française « être sur la même longueur d'onde ». - L'administration Trump réduit au silence des organes de presse qui luttaient contre la dictature - Le tourisme aux États-Unis est en baisse comme lors du premier mandat de Trump - Les arbres dans l'art suivent les mêmes règles mathématiques que dans la vie réelle - La maladie du pape François ravive l'intérêt pour une prophétie apocalyptique qui date de 900 ans - 2025 marque une petite révolution pour la gymnastique féminine en France - Il y a 5 ans, la France se confinait face au Covid
Nous rencontrons James Cohen, co-fondateur de Dentego, un réseau de centres dentaires privés avec plus de 100 implantations en France. Dantego propose un modèle innovant où les praticiens se concentrent uniquement sur les soins, facilitant l'installation dans les zones sous-dotées.Ensuite, nous découvrons WeDiagnostiX, une start-up fondée par Didier Ernenwein, chirurgien maxillo-facial. Sa solution d'intelligence artificielle analyse les radiographies dentaires avec précision, améliorant les diagnostics. Malgré les défis réglementaires, Didier mise sur des partenariats pour commercialiser sa solution.L'émission présente également Marie-Georges d'Accenture, qui parle des enjeux de l'innovation médicale, et Awa Lopes da rosa, fondatrice de Le Tube, une marque de dentifrice et fil dentaire française.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pascal Praud rassure les auditeurs de la Côte d'Azur après un séisme de magnitude 4.1 et sa réplique de 3.7, précisant que cela n'a aucun lien avec le kit de survie de l'Élysée. Il enchaîne sur le débat du voile islamique dans le sport, suite aux propos de François Bayrou. Ensuite, il évoque le nouveau film Blanche-Neige, critiqué pour s'éloigner de l'original. Enfin, il aborde l'audition à huis clos de plusieurs acteurs sur le mouvement MeToo, soulignant les propos de Gilles Lelouch.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'enregistrer cet épisode dans un cadre particulier, celui du One to One Retail e-commerce à Monaco. Vous connaissez bien sûr cet événement incontournable du secteur, un véritable laboratoire des grandes tendances du commerce.Et justement, parmi les évolutions majeures du moment, il y a la transformation des comportements d'achat. Entre la pression sur le pouvoir d'achat, la montée en puissance de la seconde main et une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux, le e-commerce est à un tournant.Pour en parler, j'ai le plaisir d'accueillir Cédric Dufour, CEO de Rakuten France depuis juillet 2024. À la tête d'un acteur clé du commerce en ligne en France, pionnier du modèle marketplace et engagé en faveur d'une économie plus circulaire et inclusive, il pilote la plateforme dans un contexte de mutation du marché.Avec lui, nous abordons trois grands axes de discussion :
Clara Arnaud est voyageuse et auteure. À 16 ans, elle traverse l'Europe en train, à 17 ans, elle parcourt le Québec puis à 18, l'Irlande à vélo.Ensuite, changement de braquet, ou plutôt de monture : Clara traverse la Chine puis le Caucase à cheval, en autonomie. À partir de 2011, elle travaille dans le domaine de la coopération, pour l'Agence Française de Développement (AFD). Elle séjourne en RDC et d'autres pays africains, puis au Honduras.En 2010, elle publie son premier récit de voyage, Sur les chemins de Chine.En 2015, L'Orage, premier roman, dont l'action se déroule à Kinshasa (RDC).En 2017, 2e récit de voyage, Au détour du Caucase.En 2021, La Verticale du fleuve. Ce 2e roman s'inspire de l'histoire d'une activiste écologiste assassinée en 2016, Berta Cacérès. L'action du roman se déroule dans une vallée d'Amérique centrale, où une militante s'oppose à la construction d'un barrage. En 2023, son 3e roman Et vous passerez comme des vents fous chez Actes Sud remporte de nombreux prix, dont le Prix du roman d'écologie 2024. L'histoire se déroule dans le Couserans, une région sauvage des Pyrénées où vit la majorité de la centaine d'ours français… et Clara, où je suis allé la rencontrer._______
Clara Arnaud est voyageuse et auteure. À 16 ans, elle traverse l'Europe en train, à 17 ans, elle parcourt le Québec puis à 18, l'Irlande à vélo.Ensuite, changement de braquet, ou plutôt de monture : Clara traverse la Chine puis le Caucase à cheval, en autonomie. À partir de 2011, elle travaille dans le domaine de la coopération, pour l'Agence Française de Développement (AFD). Elle séjourne en RDC et d'autres pays africains, puis au Honduras.En 2010, elle publie son premier récit de voyage, Sur les chemins de Chine.En 2015, L'Orage, premier roman, dont l'action se déroule à Kinshasa (RDC).En 2017, 2e récit de voyage, Au détour du Caucase.En 2021, La Verticale du fleuve. Ce 2e roman s'inspire de l'histoire d'une activiste écologiste assassinée en 2016, Berta Cacérès. L'action du roman se déroule dans une vallée d'Amérique centrale, où une militante s'oppose à la construction d'un barrage. En 2023, son 3e roman Et vous passerez comme des vents fous chez Actes Sud remporte de nombreux prix, dont le Prix du roman d'écologie 2024. L'histoire se déroule dans le Couserans, une région sauvage des Pyrénées où vit la majorité de la centaine d'ours français… et Clara, où je suis allé la rencontrer._______
Clara Arnaud est voyageuse et auteure. À 16 ans, elle traverse l'Europe en train, à 17 ans, elle parcourt le Québec puis à 18, l'Irlande à vélo.Ensuite, changement de braquet, ou plutôt de monture : Clara traverse la Chine puis le Caucase à cheval, en autonomie. À partir de 2011, elle travaille dans le domaine de la coopération, pour l'Agence Française de Développement (AFD). Elle séjourne en RDC et d'autres pays africains, puis au Honduras.En 2010, elle publie son premier récit de voyage, Sur les chemins de Chine.En 2015, L'Orage, premier roman, dont l'action se déroule à Kinshasa (RDC).En 2017, 2e récit de voyage, Au détour du Caucase.En 2021, La Verticale du fleuve. Ce 2e roman s'inspire de l'histoire d'une activiste écologiste assassinée en 2016, Berta Cacérès. L'action du roman se déroule dans une vallée d'Amérique centrale, où une militante s'oppose à la construction d'un barrage. En 2023, son 3e roman Et vous passerez comme des vents fous chez Actes Sud remporte de nombreux prix, dont le Prix du roman d'écologie 2024. L'histoire se déroule dans le Couserans, une région sauvage des Pyrénées où vit la majorité de la centaine d'ours français… et Clara, où je suis allé la rencontrer._______
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui nous sommes le vendredi 14 mars de la première semaine de Carême. A l'occasion du Carême : Prie en Chemin propose le parcours mettre de l'ordre dans sa vie à la Lumière des Ecritures. Depuis mercredi des Cendres, c'est sur notre lien à Dieu que nous avons réfléchi à travers des témoignages, topos, ainsi que la parole du Pape François. Aujourd'hui, en plus de la méditation quotidienne, nous vous proposons une relecture de ces 10 derniers jours sur l'application Prie en Chemin.Faire davantage attention à Dieu, faire davantage attention à nos frères… Est-ce que ce ne sont pas les deux faces inséparables d'une seule médaille? Pour mieux écouter la parole de Dieu je me représente Jésus sur une colline, entouré d'auditeurs attentifs. Je me place parmi eux. Je demande au Seigneur de faire croître mon amour pour Lui et pour tous mes frères... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Sarabande from English Suite No2 BWV 807 de Johann Sebastian Bach interprété par Daniel Estrem - J.S. Bach on 8-string guitar, vol. 1 © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes ; La mesure d'aimer de Monastère Notre-Dame de Beaufort interprété par Monastère Notre-Dame de Beaufort - Entrez dans l'allegresse © Monastère de Beaufort.
Bienvenue dans le tout nouveau format d'InPower : ENQUÊTE.Chaque mois, on analyse un sujet de société avec des expert.e.s pour nous aider à mieux l'appréhender. Je suis ravie de vous présenter la toute première série sur le sujet de la Fabrique de la Violence, ou comment nos représentations culturelles façonnent notre rapport à l'amour ?Depuis des siècles, la domination masculine s'est construite à travers des récits, des mythes et des images qui ont conditionné notre rapport au corps, au désir et au consentement. Des sorcières brûlées sur le bûcher parce qu'elles sortaient des cadres établis aux actrices hypersexualisées et réduites au silence dans l'industrie du cinéma, l'histoire nous montre comment la violence a été non seulement permise, mais normalisée à travers les représentations culturelles. Les imaginaires conditionnent nos rapports de pouvoir et influencent notre tolérance collective face aux violences sexistes et sexuelles.Dans cette enquête, nous allons démonter les rouages de cette fabrique de la violence en quatre épisodes :D'abord, avec Judith Godrèche, nous mettrons en lumière les violences systémiques et l'omerta qui les entourent, à travers son témoignage et son engagement.Ensuite, avec Chloé Thibaud, nous explorerons comment la pop culture façonne nos perceptions et contribue à la banalisation des violences sexistes.Puis, avec Ovidie, nous interrogerons l'impact de ces représentations sur la sexualité et les pistes pour construire un imaginaire libéré du prisme patriarcal.Enfin, nous synthétiserons ces échanges pour dégager des clés de compréhension et d'action.Ce premier épisode avec Judith Godrèche est un choc nécessaire. Actrice révélée dès son adolescence, elle a été propulsée comme une icône avant de devenir l'une des figures majeures du mouvement #MeToo en France. Son témoignage est puissant, bouleversant, et essentiel pour comprendre comment le silence a été imposé aux femmes pendant des décennies. Comment déconstruit-on l'objectification ? Comment brise-t-on le cycle de la soumission au regard masculin ? Comment reprendre le pouvoir ?C'est ce que l'on aborde, dans ce nouvel épisode d'InPower.Pour suivre les aventures du podcast : https://www.instagram.com/inpowerpodcast/Pour découvrir la saison 2 de "Des gens bien ordinaires" : https://www.canalplus.com/series/des-gens-bien-ordinaires/h/18902416_50001Pour suivre Judith sur les réseaux : https://www.instagram.com/judithgodreche1/Et n'hésitez pas à nous partager vos retours sur ce nouveau format !xx Louise Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Découvrez ma formation en ligne sur les fondamentaux de l'accueil !1️⃣ Présentation de l'invitée :Delphine Jaouen dirige une collection d'hôtels français, dont le dernier-né, Les Lumières, est à Versailles.C'est d'ailleurs là qu'elle me reçoit. Plongeon au sein de 2L Collection !Elle a grandi en Bretagne, où elle a beaucoup pratiqué la voile en compétition. Ensuite, elle a évolué chez Accor et Louvre Hôtels pendant 18 ans, principalement dans des fonctions d'audit, de m&a. Avant de rejoindre 2L Collection, elle a dirigé Esprit de France (épisode 67).La collection compte cinq maisons et sa mission est de prendre soin du corps, de l'esprit et du cœur de ses clients et de ses collaborateurs.Comment définir sa mission et sa plateforme de marque ?Comment insuffler cette mission dans l'expérience client et collaborateur ?Comment s'engager pleinement dans une démarche de responsabilité sociale et environnementale ?Pourquoi la maternité n'est pas toujours synonyme de "mise au placard" ?Quelle est sa définition de la confiance en soi et comment la trouver ?Comment incarner une posture de leader ?Toutes les réponses dans notre échange !2️⃣ Notes et références :▶️ Toutes les notes et références de l'épisode sont à retrouver ici.Cet épisode est produit en partenariat avec 2L Collection. Un grand merci aux équipes pour leur collaboration et leur professionnalisme.3️⃣ Le partenaire de l'épisode :FERRANDI Paris, Campus de BordeauxPrendre contact avec l'équipe dédiée au partenariat avec les entreprisesDites que vous venez d'Hospitality Insiders !4️⃣ Chapitrage : 00:00:00 - Introduction00:02:00 - Parcours de Delphine00:13:00 - Confiance en soi et développement personnel00:25:00 - 2L Collection00:32:00 - Expériences et initiatives chez 2L Collection00:40:00 - Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) et luxe00:52:00 - Vision pour l'avenir de 2L Collection00:60:00 - Questions signaturesSi cet épisode vous a passionné, rejoignez-moi sur :L'Hebdo d'Hospitality Insiders, pour ne rien raterL'Académie Hospitality Insiders, pour vous former aux fondamentaux de l'accueilLinkedin, pour poursuivre la discussionInstagram, pour découvrir les coulissesLa bibliothèque des invités du podcastMerci de votre fidélité et à bientôt !
Clara Arnaud est voyageuse et auteure. À 16 ans, elle traverse l'Europe en train, à 17 ans, elle parcourt le Québec puis à 18, l'Irlande à vélo.Ensuite, changement de braquet, ou plutôt de monture : Clara traverse la Chine puis le Caucase à cheval, en autonomie. À partir de 2011, elle travaille dans le domaine de la coopération, pour l'Agence Française de Développement (AFD). Elle séjourne en RDC et d'autres pays africains, puis au Honduras.En 2010, elle publie son premier récit de voyage, Sur les chemins de Chine.En 2015, L'Orage, premier roman, dont l'action se déroule à Kinshasa (RDC).En 2017, 2e récit de voyage, Au détour du Caucase.En 2021, La Verticale du fleuve. Ce 2e roman s'inspire de l'histoire d'une activiste écologiste assassinée en 2016, Berta Cacérès. L'action du roman se déroule dans une vallée d'Amérique centrale, où une militante s'oppose à la construction d'un barrage. En 2023, son 3e roman Et vous passerez comme des vents fous chez Actes Sud remporte de nombreux prix, dont le Prix du roman d'écologie 2024. L'histoire se déroule dans le Couserans, une région sauvage des Pyrénées où vit la majorité de la centaine d'ours français… et Clara, où je suis allé la rencontrer._______
Saviez-vous que le nombre de logements vacants en France a bondi de 60 % en 30 ans ? Une partie de cette hausse est due aux indivisions successorales qui s'enlisent dans des conflits familiaux ou des procédures interminables. Mais une nouvelle loi, adoptée le 6 mars par l'Assemblée nationale, pourrait bien changer la donne en accélérant la sortie de ces situations complexes. Décryptage !Le problème des successions bloquéesLorsqu'un bien est hérité par plusieurs personnes – frères, sœurs, cousins – il entre en indivision. Cela signifie que chaque héritier détient une part du bien, mais qu'aucun ne peut le vendre sans l'accord des autres. Et c'est là que les choses se compliquent.Dans de nombreux cas, les héritiers ne parviennent pas à se mettre d'accord : certains veulent vendre, d'autres préfèrent garder le bien, et parfois, certains sont tout simplement injoignables. Résultat : le bien reste inoccupé, mal entretenu, et devient un logement vacant parmi des centaines de milliers d'autres en France.Une loi pour accélérer la sortie d'indivisionFace à ce problème, l'Assemblée nationale a voté une nouvelle loi le 6 mars dernier. Son objectif : faciliter la vente de ces biens bloqués en permettant à une majorité d'héritiers de trancher, même en cas de désaccord d'une minorité.Concrètement, voici ce que cela change :Moins d'unanimité requise : Jusqu'à présent, il fallait l'accord de tous les héritiers pour vendre un bien en indivision. Désormais, une majorité renforcée suffira.Facilitation des procédures judiciaires : La loi prévoit des mécanismes simplifiés pour désigner un administrateur chargé de gérer la succession et de vendre le bien si nécessaire.Un marché immobilier plus fluide : En libérant ces biens bloqués, cette loi pourrait remettre sur le marché des milliers de logements vacants, notamment dans les zones où la demande est forte.Un impact positif sur l'immobilierCette réforme pourrait avoir plusieurs effets bénéfiques. D'abord, elle permettra à de nombreuses familles de sortir d'une impasse et de récupérer enfin leur part d'héritage. Ensuite, elle contribuera à réduire le nombre de logements vacants en France, un enjeu majeur alors que la crise du logement s'intensifie.Mais tout n'est pas parfait : certains craignent que cette loi ne facilite la vente de biens à des prix bradés ou qu'elle génère des tensions familiales. Reste à voir comment elle sera appliquée dans les faits ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je vous parle de rencontres authentiques : j'explique en quoi ça consiste, et pourquoi ça m'intéresse. Ensuite, je vous raconte deux événements auxquels j'ai récemment participé.Enfin, je vous partage ce que ces échanges m'ont inspiré.
Ce samedi 8 mars, comme tous les ans, c'est la journée internationale des droits des femmes. Dans ce contexte, focus sur un sujet très important dans l'indépendance et l'émancipation des femmes, à savoir la détention d'un compte bancaire. Décryptage. C'est un enjeu essentiel. Rien qu'en France, cela fera 60 ans en juillet que les femmes ont obtenu le droit de détenir un compte en banque à leur nom. Dans d'autres pays, il faut parfois toujours l'autorisation du mari pour faire cette démarche. Bref, toutes les femmes de tous les pays ne sont pas logées à la même enseigne sur ce sujet. Car gérer son propre argent en toute autonomie, c'est un puissant levier d'émancipation.Pourtant, d'après le Fonds monétaire international, à l'échelle du globe, plus d'un milliard de femmes dans le monde n'ont toujours pas accès aux services financiers formels. Seulement deux tiers des femmes possèdent un compte bancaire, contre pratiquement quatre hommes sur cinq. Plusieurs régions sont plus concernées que d'autres, comme par exemple en Afrique subsaharienne où seulement 37% des femmes ont un compte en banque contre 48% des hommes. Une tendance qui reflète les obstacles sociaux, économiques, culturels et technologiques auxquels les femmes continuent de se heurter dans l'accès aux services financiers ! Des pistes pour changer les choses Cette situation a de multiples conséquences. La première d'entre elle, c'est la dépendance au conjoint ou aux parents. Sans compte personnel, impossible de tout simplement gérer son budget, ses revenus, sa consommation, son épargne et de contracter un crédit. Difficile aussi de se protéger financièrement en cas de séparation, de divorce ou de perte d'emploi. Il y a plusieurs explications à cette situation. D'abord, l'écart de rémunération entre femmes et hommes qui joue sur la capacité d'épargne et d'investissement. Concrètement, moins vous gagnez, moins vous avez de chance d'obtenir un prêt. Ensuite, des freins culturels existent dans certains pays pour l'accès aux services bancaires. À lire aussiLes inégalités entre les femmes et les hommes dans le travail toujours fortes dans le mondePour faire bouger les lignes, on peut par exemple penser à l'accès à l'éducation financière. Plusieurs structures et entreprises se mobilisent sur le sujet, comme le géant français L'Oréal qui a signé une charte l'été dernier pour que les femmes aient plus facilement accès à ce type de formations et d'apprentissage dès le plus jeune âge, mais aussi encourager l'entreprenariat féminin, avec des aides et des financements dédiés. On peut aussi noter la promotion de l'égalité salariale et donc lutter contre toute forme de discrimination. Bref, pour que les femmes reprennent, ou prennent, c'est selon, le pouvoir sur l'argent !
La Suède fait face à une flambée de violences liée aux guerres des gangs. Face à cette explosion de la criminalité à laquelle de plus en plus de très jeunes adolescents participent de gré ou de force, le gouvernement tente de trouver des moyens d'inverser cette tendance. De notre correspondante à Stockholm, Avec quasiment une fusillade par jour ces dernières années, le royaume est l'État européen le plus touché par les règlements de compte et, en un an, le nombre de jeunes de moins de 15 ans soupçonnés de meurtre, de complicité de meurtre ou de tentative de meurtre a quasiment triplé en Suède. On les appelle les enfants soldats. Ils n'ont parfois que dix ou onze ans et sont engagés comme tueurs à gages parce qu'ils n'ont pas atteint l'âge de responsabilité pénale fixé à quinze ans. Une aubaine pour les gangs qui vivent du narcotrafic.« Je n'ai pas vraiment recruté, mais j'ai bien demandé à des adolescents de faire des trucs pour moi, comme détruire des preuves ou faire exploser des entrées de bâtiments, témoigne Victor, 25 ans, ancien membre d'un gang à Stockholm. Mais le plus souvent, c'étaient des ados qui venaient me voir d'eux-mêmes. La principale raison pour s'engager dans les gangs, c'est l'argent, bien sûr. L'argent et une forme de statut. Moi, je sais ce que je recherchais, c'était d'être respecté. » Des choses que Jonas Soderlund, coordinateur local, reconnaît dans les enfants qu'il rencontre dans les écoles, dans la rue ou les centres de jeunesse. Son métier consiste à empêcher les enfants de se tourner vers la criminalité. « Aujourd'hui, je m'occupe des enfants dès l'âge de six ans. Ça peut commencer comme ça : par exemple, l'enfant se fait prêter un beau bonnet de marque par quelqu'un, explique-t-il. Le lendemain, la personne dit qu'elle veut le récupérer et lui dit qu'il y a une tache dessus. Maintenant, tu me dois 300 €. Ensuite, il y a des menaces, des pressions et puis on est coincé. » À lire aussiUnion européenne: un rapport sur la violence extrême des gangs de la drogue« C'est tragique qu'on en soit arrivé au point de réfléchir à ce genre de loi » Face à l'explosion de la criminalité chez les mineurs, le gouvernement de droite, soutenu par l'extrême droite, veut autoriser la police à surveiller secrètement les appels téléphoniques et les communications électroniques des jeunes de moins de quinze ans. Il est aussi question d'imposer à titre préventif le port du bracelet électronique à certains dès l'âge de quinze ans.Des mesures controversées qui questionnent les valeurs fondamentales des Suédois. « C'est tragique qu'on en soit arrivé au point de réfléchir à ce genre de loi, regrette Robert, père d'une adolescente de quinze ans. De manière générale, je suis contre tout ce qui peut violer l'intégrité des personnes, surtout quand il s'agit de mineurs. Mais la criminalité s'est tellement répandue que je comprends le besoin. Il faut que les choses changent. » « Les enfants qui risquent de se tourner vers la criminalité, ce dont ils ont besoin, c'est d'aide, défend Germay Woldu, responsable d'une association qui s'occupe de réintégrer d'anciens détenus et de faire de la prévention auprès des jeunes. Leur mettre un bracelet électronique au pied tout en les laissant dans le même milieu, ça ne les empêchera pas d'avoir des activités criminelles. » Le gouvernement étudie actuellement la possibilité de rabaisser l'âge de responsabilité légale à quatorze ans et de permettre à la police de supprimer immédiatement des contenus illégaux sur les réseaux sociaux. Les autorités passent clairement à l'offensive et tentent de conjuguer répression, surveillance et prévention, au risque d'empiéter sur les libertés individuelles.À écouter dans Le tour des correspondantsSuède, Québec, Afrique du Sud: des adolescents de plus en plus jeunes recrutés par des gangs
Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Ce lundi a marqué un anniversaire tragique : les trois ans de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Nous verrons comment, même après trois ans de guerre sanglante, les pays débattent toujours de l'origine de cette agression. Ensuite, nous parlerons des élections qui ont eu lieu dimanche dernier en Allemagne. Dans notre article scientifique, nous parlerons de la possibilité qu'un astéroïde entre en collision avec la Terre en 2032. Et nous conclurons la première partie de l'émission par un bilan de l'impact que le premier mois de la présidence de Trump a eu sur la culture. Nous poursuivrons nos discussions dans la deuxième partie de l'émission. Notre premier dialogue contiendra des exemples du sujet de grammaire de la semaine The Passé Composé with the Auxiliary “avoir” (Part 3): Verbs of the Third Group (Lesson 1): Verbs ending in “ir”. Et le deuxième dialogue illustrera l'utilisation de l'expression française « ménager la chèvre et le chou ». - L'Occident commémore l'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie - L'extrême droite allemande obtient ses meilleurs résultats électoraux depuis la Seconde Guerre mondiale - La probabilité d'une collision entre un astéroïde et la Terre en 2032 ne cesse d'augmenter - Les conséquences du premier mois de la présidence de Trump sur la culture - Le Louvre expose un chef d'œuvre du 13ème siècle retrouvé chez une dame âgée - Un tourisme plus écologique est-il possible?
On pourrait penser que l'anglais est la langue officielle des États-Unis, étant donné qu'elle est parlée par la grande majorité de la population et utilisée dans toutes les institutions. Pourtant, il n'en est rien : les États-Unis n'ont pas de langue officielle au niveau fédéral. Comment expliquer cette situation surprenante ?D'abord, il faut revenir aux origines du pays. À la fondation des États-Unis en 1776, le pays est déjà un mélange de cultures et de langues. Outre l'anglais, on y parle couramment l'allemand, le néerlandais, le français et même des langues autochtones. Lors de la rédaction de la Constitution en 1787, les Pères fondateurs choisissent de ne pas établir de langue officielle, préférant une approche inclusive qui reflète la diversité du jeune pays.Un mythe persistant raconte que l'anglais a failli perdre face à l'allemand lors d'un vote officiel, mais cette anecdote est fausse. En réalité, une pétition pour publier des lois en allemand a été rejetée en 1795, mais il ne s'agissait pas de choisir une langue nationale.Ensuite, un autre facteur important entre en jeu : la philosophie américaine sur la liberté individuelle. Imposer une langue officielle aurait pu être perçu comme une atteinte aux libertés des citoyens et aux droits des États fédérés. D'ailleurs, certains États ont adopté l'anglais comme langue officielle, mais au niveau fédéral, aucun texte de loi ne l'impose.Cependant, cette absence de statut officiel n'empêche pas l'anglais de dominer largement. Toutes les lois, les décisions judiciaires et les procédures administratives sont en anglais. De plus, l'anglais est requis pour obtenir la citoyenneté américaine.Enfin, l'immigration a joué un rôle clé dans le maintien de cette situation. Les États-Unis ont accueilli des vagues successives d'immigrants parlant espagnol, chinois, italien, ou encore polonais. Adopter une langue officielle aurait pu être perçu comme un rejet de cette diversité linguistique.En somme, l'anglais est de facto la langue dominante aux États-Unis, mais son absence de statut officiel est le résultat d'une histoire marquée par la diversité culturelle et une forte volonté de préserver les libertés individuelles. Une situation qui illustre bien l'identité unique du pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Notre discussion sur l'actualité portera tout d'abord sur une attaque du vice-président J. D. Vance contre la démocratie qui a déstabilisé les dirigeants européens lors de la Conférence de Munich sur la sécurité. Ensuite, nous parlerons des manifestations organisées devant les concessionnaires Tesla aux États-Unis en réponse à l'implication d'Elon Musk dans la réduction des dépenses publiques. Puis, nous nous éloignerons des sujets politiques. Notre article scientifique sera consacré au bonheur. Une étude montre que les sentiments de bonheur, de satisfaction et de motivation des personnes âgées de plus de 50 ans au Royaume-Uni ont retrouvé leur niveau d'avant la pandémie. Et nous conclurons cette première partie de l'émission en nous intéressant à l'histoire des architectes qui ont inspiré le personnage fictif de László Tóth dans le film nommé aux Oscars The Brutalist. La deuxième partie de l'émission porte sur la langue et la culture françaises. Le premier dialogue contiendra de nombreux exemples du point de grammaire de cette semaine : The Passé Composé with the Auxiliary “avoir” Part 2: Verbs of the second group. Et le dernier dialogue de l'émission illustrera des utilisations de l'expression française « faire machine arrière ». - Le discours de J. D. Vance à la Conférence de Munich sur la sécurité met en évidence un clivage entre les États-Unis et l'Europe - Des manifestations contre Elon Musk dans les showrooms de Tesla - Le moral des personnes âgées de plus de 50 ans au Royaume-Uni a retrouvé son niveau d'avant la pandémie - The Brutalist, le film nommé aux Oscars qui s'inspire de la vie d'architectes - Quel est l'avenir des stations de ski françaises ? - L'époque du télétravail est-elle révolue ?
Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Nous parlerons tout d'abord de la difficulté pour l'Europe d'assurer sa sécurité à court et long termes face aux menaces de la Russie. Ensuite, nous parlerons des avancées réalisées par une coalition de 38 nations dans la mise en place d'un tribunal spécial qui vise à tenir les dirigeants russes responsables du crime d'agression contre l'Ukraine. Notre article scientifique sera consacré à une étude qui affirme que notre santé mentale et notre bien-être fluctuent tout au long de la journée. Et nous conclurons cette première partie de l'émission en commentant le Super Bowl LIX. Notre dialogue grammatical contiendra de nombreux exemples de verbes du premier groupe au passé composé avec l'auxiliaire « avoir ». Et notre dernier dialogue sera rempli d'exemples de l'expression de la semaine : « n'avoir ni queue ni tête ». - L'UE envisage d'augmenter ses dépenses de défense pour contrer la menace russe - Les sanctions de Trump contre la cour pénale internationale menacent les perspectives d'un tribunal sur les crimes de guerre en Ukraine - Sommes-nous en meilleure santé mentale le lundi matin que le dimanche soir ? - Super Bowl LIX : du sport, des paillettes, des polémiques et des publicités ennuyeuses - Une première « nuit de la psychiatrie » a été organisée dans 7 villes - La grande année du cinéma français