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Nous commencerons notre émission par une discussion sur l'application des sanctions sur les pétroliers russes qui naviguent dans la mer Baltique. Ensuite, nous parlerons des évènements organisés en France à l'occasion de la sortie de l'épopée hollywoodienne Napoléon. Notre sujet de discussion scientifique de la semaine portera ensuite sur une étude qui révèle que les magiciens sont moins sujets aux troubles de la personnalité que les autres artistes. Et pour conclure cette première partie de l'émission, nous parlerons du Beaujolais Nouveau 2023 qui est disponible dans le monde entier. Nous parlerons des lauréats d'un prix un peu spécial : celui de la France moche. Le but n'est pas de critiquer ces lieux, mais de montrer ce qui ne va pas dans leurs paysages urbains et d'encourager des améliorations. Et pour finir, nous discuterons de la réédition de l'album « Random access memories » des Daft Punk à l'occasion de son dixième anniversaire, dans une version sans percussions. - Le Danemark va-t-il être chargé de bloquer les exportations maritimes de pétrole russe ? - Un film hollywoodien sur Napoléon ravive le débat sur son héritage - Les magiciens seraient moins sujets aux troubles mentaux que les autres artistes - Le Beaujolais nouveau 2023 est arrivé dans le monde entier - L'association Paysages de France dévoile le palmarès 2023 de la « France moche » - Daft Punk réédite une version sans percussions de « Random access memories »
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Même s'ils font rêver les enfants, les vols dans l'espace ne sont pas des voyages d'agrément. Dans ce milieu particulier, les cosmonautes, aussi bien entraînés soient-ils, sont en effet exposés à de multiples dangers. Il peut ainsi se produire un incendie ou une dépressurisation de la cabine. On ne peut pas exclure non plus qu'un problème survienne lors d'une sortie dans l'espace ou que, tout simplement, un astronaute tombe gravement malade. Les missions spatiales exposent donc les cosmonautes à bien des périls, dont certains peuvent leur coûter la vie. Or, que doit-on faire du corps d'un astronaute décédé dans l'espace ? Des protocoles particuliers Les agences spatiales, dont la NASA, ont déjà réfléchi à cette question. Dans tous les cas, un spationaute décédé ne peut rester dans la même pièce que ses camarades en vie. D'abord pour des raisons psychologiques bien compréhensibles. Ensuite pour éviter la contamination du vaisseau par les bactéries qui pourraient se trouver sur le cadavre. Si le cosmonaute a succombé durant une sortie hors du module spatial, il pourra être laissé dans sa combinaison. On le placera alors dans une pièce dont les conditions de température et d'humidité sont propres à assurer la conservation du corps. Des conditions aisées à maintenir, en principe, à bord d'un vaisseau spatial. La Nasa a envisagé une autre solution, pour le cas où l'astronaute mourrait dans le vaisseau même. Il s'agirait alors de mettre le corps dans un sac hermétique, et de le congeler en l'exposant à la température extérieure. Par vibration, il serait ensuite réduit en plusieurs morceaux. Le rapatriement de la dépouille étant impossible dans le cas d'une mission sur Mars, bien trop éloigné de la Terre, il faudrait se garder d'enterrer le cadavre, à cause d'une contamination toujours possible. L'incinération serait alors la meilleure solution. Quant à laisser le corps dériver dans l'espace, c'est là une pratique strictement interdite par la règlementation internationale en la matière. Pour des raisons tenant au respect de la dignité humaine, mais aussi pour éviter que la dépouille ne heurte un satellite ou un autre objet spatial. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cet épisode, James Parkyn et François Doyon La Rochelle commenceront par discuter les stratégies de planification fiscale de fin d'année pour les investisseurs. Ensuite, ils accueilleront Raymond Kerzerho, chercheur principal chez PWL Capital, pour discuter de son dernier blogue sur les principaux régimes de retraite du Canada. Lien à partager : #56 : Planification des retraits d'un REEE et Le biais des investisseurs vers leur marché domestique — Sujet Capital Par James Parkyn & François Doyon La Rochelle Épisode #52 : Le nouveau compte d'épargne libre - d'impôt pour l'achat d'une première propriété. — Sujet Capital Par James Parkyn & François Doyon La Rochelle Douze observations sur les grands gestionnaires de fonds de pension canadiens et huit points à retenir pour les investisseurs individuels - PWL Capital Par Raymond Kerzérho
L'apprentissage en ligne a un impact majeur sur l'éducation à plusieurs niveaux. Tout d'abord, il offre une plus grande accessibilité à l'éducation. Les plateformes d'apprentissage en ligne permettent aux étudiants d'accéder à des cours et à du matériel pédagogique à tout moment et de n'importe où. Cela élimine les contraintes géographiques et temporelles, permettant aux personnes vivant dans des régions éloignées ou ayant des horaires chargés de poursuivre leurs études. Ensuite, l'apprentissage en ligne offre une grande flexibilité. Les étudiants peuvent travailler à leur propre rythme, réviser les concepts difficiles autant de fois qu'ils le souhaitent et organiser leur emploi du temps en fonction de leurs autres engagements. Cela permet une personnalisation de l'apprentissage, adaptée aux besoins et aux préférences individuelles. De plus, l'apprentissage en ligne favorise l'utilisation des nouvelles technologies et des ressources en ligne. Les étudiants ont accès à une multitude de ressources éducatives, telles que des vidéos, des articles, des livres électroniques, des forums de discussion, etc. Cela enrichit leur expérience d'apprentissage et leur permet d'explorer différents sujets et perspectives. En outre, l'apprentissage en ligne favorise le développement de compétences numériques. Les étudiants apprennent à utiliser des outils en ligne, à naviguer sur Internet, à communiquer efficacement en ligne et à travailler en collaboration virtuelle. Ces compétences sont de plus en plus demandées sur le marché du travail moderne, où la technologie joue un rôle de plus en plus important. Cependant, il est important de noter que l'apprentissage en ligne présente également des défis. Certains étudiants peuvent avoir du mal à rester motivés et disciplinés sans la structure et l'interaction en personne d'un environnement d'apprentissage traditionnel. De plus, l'accès à Internet et aux technologies peut être limité pour certains étudiants, créant ainsi une inégalité d'accès à l'éducation en ligne. En conclusion, l'apprentissage en ligne a un impact positif sur l'éducation en offrant une plus grande accessibilité, une flexibilité accrue, l'utilisation de nouvelles technologies et le développement de compétences numériques. Cependant, il est important de relever les défis liés à la motivation et à l'accès équitable à l'éducation en ligne. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/chatgpt20/message
L'économie circulaire est un modèle économique qui vise à rompre avec le modèle linéaire traditionnel de production et de consommation, basé sur l'extraction des ressources, la production de biens et la génération de déchets. Au contraire, l'économie circulaire cherche à réduire les pertes de matières premières, à optimiser l'utilisation des ressources et à minimiser les déchets en favorisant leur réutilisation, leur réparation, leur recyclage et leur valorisation. Les enjeux de l'économie circulaire sont multiples. Tout d'abord, il s'agit de préserver les ressources naturelles et de limiter l'impact environnemental de nos activités économiques. En effet, l'extraction des matières premières, leur transformation et leur élimination génèrent de nombreux problèmes environnementaux tels que la déforestation, la pollution de l'air et de l'eau, et le changement climatique. Ensuite, l'économie circulaire permet de réduire la dépendance aux ressources non renouvelables et de diversifier les sources d'approvisionnement. En favorisant le recyclage et la réutilisation des matériaux, on limite la demande de nouvelles matières premières et on réduit les risques liés à leur extraction (conflits, instabilité des prix, etc.). Enfin, l'économie circulaire présente des opportunités économiques importantes. Elle favorise l'innovation technologique et la création de nouvelles activités économiques, notamment dans les secteurs de la réparation, du recyclage, de la valorisation des déchets et de l'économie de la fonctionnalité. Elle permet également de créer des emplois locaux et durables, en favorisant le développement de filières de recyclage et de réutilisation. Pour mettre en œuvre une économie circulaire, il est nécessaire de repenser nos modes de production et de consommation, mais également de mettre en place des politiques publiques favorables, telles que des incitations fiscales, des réglementations environnementales et des mesures d'accompagnement des entreprises. Il est également important d'impliquer l'ensemble des acteurs de la société, des entreprises aux consommateurs, en passant par les collectivités locales et les associations, dans une démarche collective de transition vers une économie plus durable et circulaire. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/chatgpt20/message
L'intelligence artificielle (IA) est devenue une partie intégrante de notre quotidien, que ce soit à travers nos smartphones, nos ordinateurs ou nos appareils domestiques. Elle présente de nombreux avantages, mais soulève également certaines préoccupations. Tout d'abord, l'IA facilite de nombreuses tâches quotidiennes. Par exemple, les assistants vocaux tels que Siri ou Alexa peuvent répondre à nos questions, planifier nos rendez-vous et même contrôler nos appareils connectés. Cela nous permet de gagner du temps et de simplifier nos interactions avec la technologie. De plus, l'IA est utilisée dans de nombreux secteurs pour améliorer les performances et l'efficacité. Dans le domaine de la santé, par exemple, l'IA peut aider à diagnostiquer des maladies, à analyser des radiographies ou à prédire des épidémies. Dans le domaine des transports, elle peut optimiser les trajets et réduire les accidents. Dans le domaine de la finance, elle peut analyser de grandes quantités de données pour détecter des fraudes ou prédire des tendances économiques. Cependant, l'IA soulève également certaines préoccupations. Tout d'abord, il y a la question de l'emploi. Certaines tâches autrefois effectuées par des humains sont maintenant automatisées grâce à l'IA, ce qui peut entraîner des pertes d'emplois. Il est donc nécessaire de repenser notre modèle économique et de former les travailleurs pour qu'ils puissent s'adapter à cette évolution. Ensuite, il y a la question de la confidentialité et de la sécurité des données. L'IA fonctionne en analysant de grandes quantités de données, ce qui soulève des inquiétudes quant à la protection de la vie privée. Il est important de mettre en place des réglementations et des mesures de sécurité appropriées pour garantir que nos informations personnelles ne soient pas utilisées de manière abusive. Enfin, il y a la question de l'éthique. L'IA peut prendre des décisions autonomes, ce qui soulève des questions sur la responsabilité en cas d'erreur ou de conséquences négatives. Il est nécessaire de mettre en place des cadres éthiques solides pour guider le développement et l'utilisation de l'IA. En conclusion, l'intelligence artificielle présente de nombreux avantages dans notre quotidien, en simplifiant nos tâches et en améliorant les performances dans de nombreux secteurs. Cependant, il est important de prendre en compte les préoccupations liées à l'emploi, à la confidentialité des données et à l'éthique pour garantir un développement responsable de cette technologie. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/chatgpt20/message
Les sports extrêmes sont des activités physiques qui se caractérisent par un haut niveau de danger, d'adrénaline et de sensations fortes. Ces sports sont souvent pratiqués dans des environnements naturels et peuvent impliquer des risques importants pour la sécurité des participants. Les sensations fortes que procurent les sports extrêmes sont multiples. Tout d'abord, la vitesse est un élément clé dans de nombreux sports extrêmes tels que le snowboard, le ski alpin, le skateboard ou encore le motocross. La sensation de glisser à grande vitesse sur une pente enneigée ou de dévaler une rampe en skateboard est extrêmement excitante et procure une montée d'adrénaline incomparable. Ensuite, la hauteur est un autre aspect important des sports extrêmes. Les sports tels que l'escalade, le base jump, le parachutisme ou le saut à l'élastique impliquent souvent de se trouver à des altitudes élevées, ce qui crée une sensation de vertige et d'excitation intense. En outre, les sports extrêmes peuvent également offrir des sensations fortes liées au danger et à la prise de risque. Les sports tels que le surf, le kitesurf, le parapente ou le rafting en eau vive nécessitent une maîtrise technique et physique, ainsi qu'une capacité à gérer les situations imprévues. La sensation de défier les éléments naturels et de se surpasser procure une montée d'adrénaline et une satisfaction personnelle. Enfin, les sports extrêmes offrent souvent des sensations de liberté et de connexion avec la nature. La pratique du ski freeride, du VTT en montagne ou du surf de gros permet de se retrouver au cœur de paysages magnifiques et de vivre des moments uniques en communion avec la nature. Malgré les risques inhérents à la pratique des sports extrêmes, de nombreux amateurs recherchent ces sensations fortes pour l'excitation et le sentiment d'accomplissement qu'ils procurent. Ces activités permettent de sortir de sa zone de confort, de repousser ses limites et de vivre des expériences uniques et mémorables. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/chatgpt20/message
L'analyse des politiques fiscales et de leur effet sur la croissance économique est un sujet complexe qui a fait l'objet de nombreux débats et études. Les politiques fiscales désignent les décisions prises par les gouvernements en matière de recettes et de dépenses publiques, notamment en ce qui concerne les impôts et les dépenses publiques. Il existe différents types de politiques fiscales, mais elles peuvent être généralement regroupées en deux catégories principales : les politiques fiscales expansionnistes et les politiques fiscales restrictives. Les politiques fiscales expansionnistes sont caractérisées par une augmentation des dépenses publiques et/ou une réduction des impôts. Ces mesures visent à stimuler la demande agrégée et à favoriser la croissance économique. Par exemple, en réduisant les impôts sur le revenu des ménages, les gouvernements peuvent augmenter le revenu disponible des individus, ce qui peut stimuler la consommation et l'investissement. Les politiques fiscales restrictives, quant à elles, se caractérisent par une réduction des dépenses publiques et/ou une augmentation des impôts. Ces mesures visent à réduire le déficit budgétaire et à stabiliser l'économie. Par exemple, en augmentant les impôts sur le revenu des ménages, les gouvernements peuvent réduire la demande agrégée, ce qui peut contribuer à freiner l'inflation. L'effet des politiques fiscales sur la croissance économique dépend de plusieurs facteurs. Tout d'abord, il est important de prendre en compte le contexte économique dans lequel ces politiques sont mises en œuvre. Par exemple, dans une économie en récession, les politiques fiscales expansionnistes peuvent être plus efficaces pour stimuler la croissance que dans une économie en surchauffe. Ensuite, il est également important d'analyser les effets à court et à long terme des politiques fiscales. Les effets à court terme peuvent être plus immédiats, avec une stimulation de la demande et de la croissance économique. Cependant, à long terme, les politiques fiscales peuvent également avoir des effets sur la productivité, l'investissement et l'innovation, qui sont des facteurs importants pour la croissance économique. Enfin, il convient de noter que l'effet des politiques fiscales sur la croissance économique peut varier en fonction des différents secteurs de l'économie. Par exemple, certaines politiques fiscales peuvent favoriser certains secteurs spécifiques, tandis que d'autres peuvent avoir un impact négatif sur d'autres secteurs. En résumé, l'analyse des politiques fiscales et de leur effet sur la croissance économique est un sujet complexe qui nécessite une évaluation attentive des différents facteurs et contextes économiques. Il est important de prendre en compte les effets à court et à long terme ainsi que les spécificités sectorielles pour comprendre pleinement l'impact de ces politiques sur la croissance économique. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/chatgpt20/message
Le droit à l'avortement est un acquis très ancien pour les Russes : l'Union soviétique a été le premier pays au monde à l'autoriser en 1920. Ensuite interdit pendant un temps, il est très largement aujourd'hui considéré comme un acquis, mais avec désormais des remises en question. Dans un pays travaillé jusqu'au sommet du pouvoir par le déclin démographique, certains font le lien entre la possibilité d'avorter et la natalité en berne. « Russie : quand le ventre des femmes devient l'affaire de l'État », un Grand reportage d'Anissa El Jabri.
Dans La Matinale de ce jour, animée par Emilie Finck, nous accueillons Maëlle Noir, de l'association #NousToutes. Dans un échange mené par Elodie Reynaud, elle nous parle des manifestations qui ont lieu dans toute la France le 25 novembre, dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Ensuite, dans une première interview Zoom, Constantin reçoit le duo Renard-Tortue, pour la sortie de leur single "Bombe", et pour leur concert au Point Ephémère le 14 décembre ! Dans une seconde interview Zoom, Anna Harel reçoit La Très Neuve Compagnie, pour leur pièce "Bâtards", représentée au Théâtre de L'Atalante le 21, 22 et 23 novembre ! Une heure d'émission agrémentée de deux chroniques, réalisées par Esteban Miralles et Simon Marry Présentation : Emilie Finck / Interview : Elodie Reynaud / Zooms : Constantin et Anna Harel /Chroniques : Esteban Miralles et Simon Marry / Réalisation : Victor / Coordination : Héloïse Robert
Mayotte n'en finit plus d'avoir soif. Le département fait face à une sécheresse historique depuis un an, qui s'ajoute à des problèmes de gestion de l'eau par les autorités. Résultat, elle ne coule plus au robinet que quelques heures tous les trois jours. Alors où trouver de l'eau ? Des bouteilles viennent par bateau de la Réunion, l'île Maurice et de France métropolitaine. De l'eau est également rendue potable sur place à Mayotte pour les urgences. De notre envoyée spéciale,Un soleil de plomb, une chaleur étouffante et plusieurs rivières à sec. La sécheresse frappe particulièrement durement Mayotte.Heureusement, l'eau coule encore dans la rivière Coconi. C'est pour cela que la quarantaine de militaires de l'armée de terre arrivés de métropole l'ont choisi pour produire de l'eau potable. Le commandant Luc dirige l'équipe. « Aujourd'hui, dans les rivières à Mayotte, il y a de moins en moins d'eau. La rivière Coconi ne fait pas exception. Mais pour l'instant, on a toujours la ressource suffisante pour pouvoir produire 200 mètre cube par jour, ça doit faire 130 000 bouteilles à peu près. »L'eau trouble de la rivière est pompée par de gros tuyaux, jusqu'à des cuves à ciel ouvert pour une première décantation. « Elle va nous permettre de faire tomber les particules les plus lourdes, avant de pouvoir les passer après dans les machines, afin qu'elles soient complètement traitées et rendues potables », explique le commandant.C'est le caporal Sami qui est en charge de l'ultra filtration. « C'est neuf membranes qui filtrent à 0,1 micron. Enfin, elles vont passer par une lampe UV qui va venir stériliser l'eau pour enlever tout le restant de bactéries. Ensuite, elles vont être chlorées. Le chlore va assurer la désinfection de l'eau, et l'eau sera consommable. »Une production trop faibleChaque jour, l'eau est testée en laboratoire pour s'assurer qu'elle respecte les standards fixés par l'Agence régionale de santé. Malgré cela, les premières distributions dans un collège ont été rejetées par les élèves. Une simple question de pédagogie selon Gilles Cantal, préfet de l'eau à Mayotte. « C'est apparu comme un nouveau système, quelque chose qui n'était pas expliqué – "c'est quoi de l'eau potable", "on n'y croit pas"... On a agi vite, et quand on met en place une stratégie nouvelle, il faut faire adhérer. Il y a un temps pour la communication et l'explication. »La production de l'unité du commandant Luc reste de toute façon bien faible, au regard des besoins de l'île. Elle ne doit servir qu'en cas d'urgence. « Cette production peut être ciblée sur les populations les plus fragiles, ou dans le cadre d'une rupture d'une alimentation dans un village, par exemple, on est en mesure d'apporter de l'eau à ce village. »Seuls cinq pays au sein de l'Union européenne sont équipés pour produire ainsi de l'eau potable. L'unité française aujourd'hui déployée à Mayotte l'a aussi été à Madagascar après un cyclone, à Haïti après un tremblement de terre, ou récemment à Derna en Libye après les inondations dévastatrices de septembre dernier. À chaque fois, des catastrophes exceptionnelles.À écouter aussiLoin de l'Hexagone, Mayotte a soif
Tout d'abord, nous commenterons la récente marche contre l'antisémitisme organisée à Paris et dans plusieurs autres villes de France à laquelle ont participé plusieurs grands partis politiques. Ensuite, nous discuterons du style et de la signification du discours qu'a prononcé l'ancien président Donald Trump à l'occasion de la Journée des anciens combattants. Dans la partie consacrée à la science, nous aborderons une étude publiée le 10 novembre dans l'European Heart Journal, qui a permis de découvrir que remplacer la position assise par toute autre forme d'activité, même dormir, peut avoir des effets bénéfiques considérables sur la santé. Enfin, nous évoquerons le départ des pandas géants du zoo de Washington, qui symbolise la fin de la diplomatie du panda. Cette semaine, nous parlerons d'une opération lancée par le musée du Louvre le 7 novembre pour faire l'acquisition d'un chef-d'œuvre de la peinture. Nous discuterons pour finir de l'éventuelle disparition du « collège unique », système qui permet actuellement à tous les adolescents de France de suivre le même cursus scolaire. - Marche contre l'antisémitisme en France : l'extrême droite se joint au mouvement, tandis que l'extrême gauche s'y refuse - La rhétorique politique de Donald Trump fait écho à celle des dictateurs - Réduire le temps où on est en position assise, même en dormant plus, améliore la santé - Le départ des pandas géants du zoo de Washington marque la fin de la diplomatie du panda - Le musée du Louvre lance une opération « Tous mécènes ! » pour faire l'acquisition d'un tableau - Le collège unique va-t-il disparaître ?
Cette semaine à Histoire de passer le temps, Basile nous transporte en 1876 où la première brasserie japonaise sur l'île d'Hokkaido dans la ville de Sapporo est créée. Cette première expérience dans la fabrication de bière viendra s'installer rapidement dans les habitudes de consommations de la population en faisant aujourd'hui le breuvage alcoolisé le plus consommer par les Japonais. Ensuite, Joël nous parle de ces pirates rendus célèbres par des œuvres populaires telles que Pirates des Caraïbes, Assassins's Creed ou bien One Piece. Ils sont en fait des personnages bien plus diversifiés que nous le pensons. Pirates, corsaires, flibustiers, boucaniers, qui sont-ils ? Enfin, Julie Mermet conclus l'émission en nous parlant du Palais Idéal de Ferdinand Cheval. Ce facteur qui a passé tous ses soirs et nuit à bâtir de ses mains ce ''Palais Idéal''.
durée : 00:13:29 - Carnets de campagne - par : Dorothée Barba - Pour notre dernier jour en Charente, promenons-nous au milieu des fleurs. D'abord, des crocus sativus, dont est issu le safran, précieuse épice liée à l'histoire de la région d'Angoulême. Ensuite, les fleurs du "jardin de la mère Cucu", un jardin ouvert au public qui "cultive l'art du dérisoire".
La maîtrise de la langue française est très souvent mentionnée quand il est question d'immigration, avec un projet de loi qui prévoit d'en durcir les critères. Le contrat d'intégration républicaine impose déjà une formation de premier niveau, dit « A1 ». Ensuite, pour l'instant, les diplômes de niveaux plus élevés sont facultatifs, mais permettent une régularisation plus longue. Pour apprendre le français avec RFI«Le français facile avec RFI», un nouveau site pour apprendre le français avec l'actualité internationale
Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, est venu dans les 4 vérités pour donner des nouvelles du secteur du nord de la France durement touché par les inondations. Des nouvelles qui dépendent beaucoup des alertes météo, dont on redoute qu'elles annoncent que l'eau tombe encore en abondance, ce qui signifierait voir de nouvelles habitations évacuées. Actuellement, 200 000 personnes ont vu leur vie impactée par cette catastrophe naturelle. Dans cette épreuve physique et psychologique, les habitants vivent dans l'incertitude. Vont-ils pouvoir retourner chez eux ? « La réponse est oui. Mais il faut aussi répondre à l'angoisse des enfants. (…) C'est pour ça que la question qui se pose est la reconstruction et la prévention », assure l'homme politique, ajoutant que « l'enjeu clé » est que les assurances « jouent le jeu à fond ». Que faut-il exiger d'elles ? Xavier Bertrand s'est entretenu mardi 14 novembre avec Florence Lustman, la présidente de France Assurance. Il a sollicité, d'abord, l'ouverture d'un sinistre pour inondation, avec une avance de quelques milliers d'euros qui puissent être débloqués « dans les huit jours » pour les sinistrés. Ensuite, le renfort d'experts de toute la France afin de parvenir à évaluer plus rapidement le sinistre. Enfin, la prise en charge par l'État de la franchise de 380€ pour tous les sinistrés. Ces trois points attendent encore d'être confirmés. Mardi 14 novembre, Emmanuel Macron a rendu visite aux habitants de Saint-Omer, ville gravement touchée par les inondations. Cette rencontre a été la bienvenue, non seulement car elle est une preuve de soutien, mais aussi car elle est une garantie officielle qui n'y aura pas « d'oubliés ». Le président de la République a notamment attesté de son soutien aux agriculteurs. Il a aussi, selon Xavier Bertrand, compris que les assurances étaient « un des sujets clés ». Concernant les institutions, collèges et écoles, elles rouvriront dès le jeudi 16 novembre. N'est-ce pas trop tôt ? L'ancien agent d'assurance précise que ces réouvertures interviennent là où les écoles sont hors risque d'eau. « Nous parlons plusieurs fois par jour avec le Préfet pour s'assurer que les questions de sécurité sont respectées. (…) S'il y avait le moindre risque, on ne rouvrirait pas. » Xavier Bertrand considère les rencontres politiques de Sait Denis comme une « occasion de faire entendre sa voix » Éric Ciotti, président du parti Les Républicains, a décliné l'invitation d'Emmanuel Macron aux rencontres de Saint Denis. Xavier Bertrand n'adhère pas à cette politique de la chaise vide et « estime en plus qu'il faut saisir les occasions de dialoguer ». À propos du président de son parti, il parle d'une certaine incohérence au sein d'une même famille politique. « On ne peut pas avoir, d'un côté, Gérard Larcher qui y va, et d'un autre, Éric Ciotti, qui n'y va pas. Franchement, nos électeurs sont désarçonnés », regrette-t-il. De plus, cette rencontre était, selon Xavier Bertrand, également l'occasion pour les différents partis présents de faire entendre leur voix, notamment sur « l'islamisme radical ». À propos du conflit qui oppose le Hamas et Israël, l'ancien secrétaire général de l'UMP défend une « éradication totale du Hamas » et parle d'une opération « très difficile ». Mardi 14 novembre, l'imam de la Grande mosquée de Paris Abdelali Mamoum a mis en doute la réalité de l'explosion des actes antisémites en France depuis le 7 octobre. « Où sont ces 1200 actes antisémites en France ? », a-t-il déclaré sur RMC. Le président LR de la région Hauts-de-France parle d'« une forme de nausée » quant à ces propos. « En être aujourd'hui à nier l'antisémitisme, à ne pas considérer le Hamas pour ce qu'il est grave. (…) Si l'on veut lutter contre le Hamas, il ne doit pas y avoir d'équivoque. » La Grande mosquée de Paris doit selon lui sanctionner cet imam.
Dans La Matinale de ce jour, animée par Constance Mousseaux, nous accueillons Esther, secrétaire fédérale de Solidaires Etudiant.e.s, pour nous parler de l'actualité autour des étudiant.e.s expulsé.e.s de leurs logements pour les Jeux Olympiques. Ensuite, dans une première interview Zoom, Denzel reçoit le chanteur Roberto Cigogna, pour son nouveau single "Solo in un Caffé", et son futur album qui arrivera en janvier ! Dans une seconde interview Zoom, Gauthier reçoit Célestin, pour son single "Ma Mère", et son nouvel album "Deuxième Acte" ! Une heure d'émission agrémentée de deux chroniques, réalisées par Gauthier et Fabien Présentation : Constance Mousseaux / Interview : Constance et Quentin/ Zooms : Denzel et Gauthier /Chroniques : Gauthier et Fabien / Réalisation : Joey / Coordination : Héloïse Robert
Bonjour et bienvenue dans le 134ème épisode de ce podcast ! Aujourd'hui, nous allons parler d'un programme de l'aéroclub de France : les cadets de l'Air. Nos invités du jour sont Adrien, Lucie et Valentin. Tout d'abord, Valentin nous présentera l'aéroclub de France et en particulier son histoire extrêmement riche datant des tout débuts de l'aviation. Ensuite, nous irons en détail sur le programme des cadets de l'air. Nous commencerons par discuter des critères d'éligibilité ainsi que les sélections pour cette échange. Nos trois invités nous raconterons leurs sélection ainsi que la préparation associée. Nous continuerons la discussion avec le récit des échanges de chacun des invités dans des pays tels que l'Allemagne et la Belgique. Ils nous raconterons les expériences aéronautiques dont ils ont pu bénéficier avec notamment des vols en NH90, en Stearman et en planeur. Pour conclure, Valentin nous présentera les prochaines sélections des cadets de l'air qui ouvrent peu de temps après la publication de cet épisode ainsi que les pays dans lesquels seront envoyés les participants. Conclusion Ainsi se conclut donc le 134ème épisode. J'espère qu'il vous a plu et je vous invite à vous abonner sur votre application de podcast favoris. Également, n'hésitez pas à laisser un avis 5 étoiles sur iTunes ce qui permettra à d'autres personnes de découvrir ce podcast. Si vous avez des questions, des remarques ou des suggestions, n'hésitez pas à utiliser le formulaire de contact. Si vous voulez recevoir des notifications lors de la sortie des nouveaux épisodes, vous pouvez m'envoyer directement un email via la page de contact. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter sur @ParlonsAviation et sur Facebook sur notre page « Parlons Aviation. »
durée : 00:12:02 - Carnets de campagne - par : Dorothée Barba - Mettons nos sens en éveil, avec deux initiatives en Charente. D'abord avec une association qui fabrique des savons et organise des ateliers avec des enfants et des personnes âgées. Ensuite avec un maitre verrier qui conçoit des vitraux : le vitrail est de retour dans la décoration d'intérieur.
durée : 00:25:44 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - L'émission "Le goût des livres" avait invité l'écrivain Georges Perec, alors qu'il venait de recevoir le Prix Renaudot pour "Les Choses". L'émission construite sous forme de commentaires et de lectures de l'ouvrage, s'achevait par un entretien avec Georges Perec qui analysait son livre. Dans cette émission "Le goût des livres - Georges Perec", diffusée pour la première fois le 7 décembre 1965, Etienne Lalou effectuait une comparaison entre Georges Perec qui venait de se voir attribuer le Prix Renaudot pour son livre Les Choses et Jacques Borel auteur du roman L''Adoration prix Goncourt de la même année. * Selon Etienne Lalou : Seul des deux L'Adoration se présente officiellement comme un roman tandis que Les Choses porte en sous-titre Une histoire des années soixante. Jacques Borel parle de lui, Georges Perec nous parle de nous-mêmes, c'est sans doute là la plus grande différence. L'émission se présentait comme une suite de commentaires et de lectures d'extraits des Choses, elle s'achevait avec un entretien de Georges Perec qui analysait son propre travail d'écriture dans Les Choses , ainsi que la genèse de l'oeuvre : Je voulais écrire, comme tout le monde, un livre de 800 pages, comme L'Education sentimentale ou bien Le Comte de Monte-Cristo ou Moby Dick [...] J'ai commencé une espèce de roman d'aventures et petit à petit ce livre s'est mis à tourner autour d'un certain nombre de choses impossibles, par exemple j'ai ressenti l'impossibilité d'écrire un dialogue. Ensuite une espèce d'impossibilité de créer des personnages, des types sociaux, comme chez Balzac ou Stendhal. Puis mon projet est devenu plus clair. J'ai voulu écrire un livre sur l'argent, enfin sur le bonheur, sur la publicité, sur le monde moderne, sur les rues. Ce n'était pas un sujet littéraire alors j'ai conçu ce livre, d'une part comme une étude de milieu, plutôt que de personnes, et comme la relation que des personnages peuvent entretenir avec des choses. C'est comme un roman d'avant l'existence. Je tends vers une espèce d'autobiographie continuelle qui est l'écriture elle-même, je tends vers une espèce d'exploration, mais j'avais besoin d'abord, avant de faire vivre des personnages, [...] il fallait que je décrive cette terre inconnue qui me semble être certains aspects du monde contemporain. Par Etienne Lalou Lecture Pierre Leproux Le goût des livres - Georges Perec - 1ère diffusion : 07/12/1965 Indexation : Sandrine England, Documentation sonore de Radio France Archive Ina-Radio France
Dans son livre « Les têtes brûlées », Catherine Dorion revient sur les obstacles qu'elle a rencontrés durant son mandat de quatre ans comme députée et sur sa relation particulièrement tendue avec GND. Les réactions dans le milieu politique sont nombreuses. Dans cet épisode intégral du 13 novembre en entrevue : Marie-Carmen, chanteuse québécoise. Frédéric Lacroix, chercheur indépendant, chroniqueur et essayiste. Une production QUB Radio Novembre 2023Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
C'est un coup de génie que vient de réaliser Luke Miani. En effet, le vidéaste américain a tout simplement transformé une vieille Nintendo Wii, dont les premières unités sont quand même sortis en 2006, en un ordinateur, plus précisément un Mac Mini ! Une sacré reconversion pour une console extrêmement populaire et vendue à plus de 100 millions d'exemplaires. Préparez-vous, vous risquez d'avoir un coup de vieux dans 5 secondes puisque la Wii souffle en décembre 2023 sa 17e bougie ! Mais si l'on en parle aujourd'hui, c'est parce que Luke Miani a tout simplement transformer cette console en un Mac M1 Mini… Non sans mal, mais le résultat fonctionne ! Il lui aura quand même fallu s'armer de ses meilleurs outils pour désosser les deux appareils et réaliser l'opération. Dans le détail, le Youtubeur a d'abord été contraint de découper la coque de sa Nintendo Wii afin d'y insérer les composants du Mac Mini. Bien que les dimensions des deux appareils soient assez proches, les deux boîtiers présentent malgré tout des différences de taille. Ensuite, cet expert en opérations électroniques a été confronté à un nouvel obstacle : la consommation énergétique. Car si le voltage de la Nintendo Wii suffisait à faire tourner le Mac Mini, ce dernier avait néanmoins besoin de plus de jus pour pouvoir fonctionner de façon optimale. Luke Miani s'est alors emparé d'un chargeur de Microsoft Surface pour adapter le voltage du port d'alimentation de la Wii. Et au final, l'opération a été un succès. On notera tout de même que le ventilateur du Mac Mini n'a pas été intégré à la Wii, tout simplement parce qu'il était trop gros. Dans la vidéo postée sur sa chaîne youtube, Luke montre même qu'il est possible de lancer des parties de Mario Kart Wii en 4K grâce au meilleur des émulateurs Wii/GameCube : le Dolphin. Pour les curieux, le lien vers la vidéo est évidemment dans la description de cet épisode, mais étant donné qu'il s'agit d'un youtuber américain, la vidéo est en anglais, vous voilà prévenu. Video : https://youtu.be/4qOCjH2T7HQ Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cet épisode, nous avons le plaisir de recevoir Léo Bernard, un recruteur RH spécialisé dans le domaine de la technologie. Léo, qui est également un créateur de contenu indépendant depuis un an et demi. Il nous partage son parcours, y compris comment il a commencé après des vacances bien méritées et comment il a collaboré avec Élise sur un projet à deux. Ensuite, Léo aborde le sujet du recrutement dans le secteur technologique en 2023, en soulignant les effets de la crise sur ce domaine. Il met en lumière les défis et les opportunités de la tech, tout en insistant sur l'importance de comprendre le contexte et les enjeux business lors du processus de recrutement, ainsi que l'usage du jargon. Nous donnons également des conseils aux candidat·es pour se démarquer lors de leurs candidatures. Par la suite, nous discutons de l'évolution du marché de l'emploi dans la tech depuis 2018 et des conséquences de la crise actuelle. Léo souligne la nécessité d'une rémunération plus équitable ainsi que la valorisation des métiers essentiels. Nous évoquons également les incohérences au sein des start-ups qui ont levé des fonds sans rémunérer correctement leurs employé·es. Enfin, nous abordons la recette du bonheur en préparant un burger végétarien. Nous soulignons l'importance de trouver un bon pain chez un boulanger local et d'ajouter des ingrédients sains pour prendre soin de soi. Nous mettons également en avant l'importance d'explorer de nouvelles expériences et d'être bien entouré. En conclusion, nous vous encourageons à croire en vos chances et à être optimistes ! N'hésitez pas à nous faire un retour sur cet épisode
À Rome, la première manifestation nationale contre le gouvernement Meloni lancée par la secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein depuis qu'elle a succédé à Enrico Letta en février 2023, a rassemblé près de 50 0000 de personnes sur la Piazza del Popolo (Place du Peuple). Une manifestation intitulée « Pour un avenir plus juste, il existe une alternative » et soutenue par le Mouvement 5 étoiles et l'Alliance Verts Gauche. Acclamée par les dizaines de milliers de participants, la dirigeante du Parti démocrate Elly Schlein, 38 ans, a fustigé le gouvernement de droite et d'extrême droite en ces termes : « Ça suffit avec ce gouvernement qui s'en prend aux plus vulnérables et fait la guerre contre les pauvres et non contre la pauvreté. Elles peuvent se déguiser comme elles le veulent, mais les droites sont toujours les mêmes. Nous ne laisserons pas ces droites démanteler le pays et l'enfermer dans l'égoïsme et le nationalisme ! »Laura, assistante maternelle à Florence en Toscane, et son mari retraité, Giacinto, ont raconté leurs difficultés quotidiennes : « Pour un simple examen comme une échographie, avant le délai d'attente était de 20 jours. Maintenant il faut au moins trois mois d'attente. Et il y a aussi des coupes dans le budget pour les écoles. Tout a empiré ! », explique Laura. « Moi j'ai une retraite de 800 euros par mois. Heureusement que mon épouse travaille, on arrive à 2 000 euros. Mais on a deux enfants à charge. L'avenir nous fait peur car le gouvernement Meloni peut nous mener à la pauvreté », ajoute son mari.Anna, 25 ans, conseillère communale à Imola, en Emilie - Romagne, s'est montrée tout aussi inquiète : « On dit souvent que les jeunes n'ont pas envie de travailler ce qui est faux. Nous avons cette envie mais ne sommes plus disposés à être payés trois euros de l'heure. Nous avons aussi le problème des loyers très chers. À Bologne, louer une simple chambre coûte entre 500 et 600 euros par mois. À Milan, presque 1000 euros. Le gouvernement Meloni n'a aucune vision de l'intégration. »Opposition forteAprès avoir écouté, tout sourire, un groupe de manifestants chantant Bella Ciao, le secrétaire régional du Parti démocrate en Ligurie, Davide Natale, a tenu à pointer les sujets de discorde parmi les plus importants, selon lui, entre le gouvernement Meloni et les partis de centre gauche. « Le point fondamental est celui de la défense de l'État social. Ensuite, il faut une loi sur le salaire minimum. Il y a aussi la question de la transition écologique et de la transition énergétique que je veux souligner. Ce gouvernement voit l'avenir avec le regard du passé. Alors que nous, nous voulons appliquer les meilleures pratiques réalisées en Europe. »D'après les derniers sondages sur les intentions de vote, le Parti démocrate ne dépasse pas 19% contre 29% pour Fratelli d'Italia de Giorgia Meloni. Mais Elly Schlein espère en une relance déterminante, après le succès indéniable de la manifestation, afin de rendre l'opposition plus forte, à quelques mois des élections européennes.À lire aussiItalie: la pauvreté extrême augmente de façon significative
Ecoutez Christophe Hondelatte décrypter la personnalité de Davy Tarsi, un père de famille de 38 ans qui a commis des actes barbares. Il a violé puis éviscéré sa femme au couteau de cuisine… Ensuite, il a tué sa fille de 15 mois… et violé sa fille ainée. Il reconnait le massacre, mais à son avocat, Frédéric Berna, il confie que ses actes lui ont été soufflé par le diable.
Ecoutez Christophe Hondelatte décrypter la personnalité de Davy Tarsi, un père de famille de 38 ans qui a commis des actes barbares. Il a violé puis éviscéré sa femme au couteau de cuisine… Ensuite, il a tué sa fille de 15 mois… et violé sa fille ainée. Il reconnait le massacre, mais à son avocat, Frédéric Berna, il confie que ses actes lui ont été soufflé par le diable.
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Nous commencerons notre programme en examinant quelques-uns des principaux sujets d'actualité de la semaine. Tout d'abord, nous commenterons la position de l'Union européenne sur l'avenir de Gaza, telle qu'elle a été exposée le 6 novembre par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Ensuite, nous tenterons d'expliquer pourquoi l'armée ukrainienne a si peu progressé ces derniers mois malgré les contre-offensives menées. Dans la partie scientifique de notre programme, nous parlerons d'une étude qui a été publiée dans la revue Journal of Personality and Social Psychology par des chercheurs de l'université A&M du Texas. Elle indique que la colère pourrait améliorer notre capacité à atteindre un objectif dans des situations difficiles. Enfin, nous nous intéresserons au premier championnat du monde de raclette qui s'est tenu la semaine dernière dans le village de Morgins, dans les Alpes suisses. Cette semaine, nous discuterons du point de vue des Français sur la vie après la mort d'après une étude récente. Nous commenterons pour finir la candidature de la France pour l'organisation des Jeux olympiques d'hiver en 2030. - L'UE expose sa position sur l'avenir de Gaza - La faible progression de l'armée ukrainienne soulève des interrogations sur le soutien occidental - La colère aide à traiter les tâches difficiles - Le premier championnat du monde de raclette organisé dans les Alpes suisses - Fête de la Toussaint : un Français sur trois croit qu'il y a une vie après la mort - Les Alpes françaises candidates pour l'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2030
Dans cet épisode de Happy Work, je parle de renforcer la confiance en soi au travail.
Ahmed Newton Barry, journaliste et ex-président de la Commission électorale burkinabè, fait partie - avec d'autres personnalités : journalistes, syndicats, représentants d'organisation de la société civile - de ceux qui sont dans le collimateur du pouvoir à Ouagadougou du fait de ses prises de positions et critiques à l'encontre du régime en place. Le dernier épisode en date dans le bras de fer entre le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration et ses détracteurs : la dizaine de convocations militaires que le pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré a envoyées à ceux qui ont critiqué sa gestion et voulu organiser un meeting le 31 octobre dernier. Est-ce que vous êtes étonné du bras de fer qui se joue en ce moment entre le gouvernement de transition et de nombreux acteurs de la société civile burkinabè ? Ahmed Newton Barry : Non, parce que ça a commencé petitement. Ils ont essayé sur les marginaux depuis mars, c'est-à-dire un certain nombre de personnes qui ne représentaient pas forcément grand-chose au sein de la société. Ils se sont rendu compte qu'il n'y avait pas de réaction. Donc naturellement, aujourd'hui, ils s'attaquent à ceux que les militaires pourraient dire les cibles dures. « Les cibles dures », c'est le Balai citoyen, la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), le Mouvement des droits de l'homme… Oui, absolument. Tous ceux que, jusqu'à présent, on a considéré comme des personnes inattaquables, en tout cas intouchables, qui sont donc au niveau des syndicats. Vous savez dans notre histoire politique, les syndicats ont été les éléments quand même extrêmement respectés. Dans le cas de la société burkinabè, c'est vrai par le passé, il y a eu des répressions. Mais tous les régimes qui ont fait ça l'ont payé cash. Donc, ce qui fait qu'il y a beaucoup de respect pour les syndicats. Et jusqu'à présent aussi, curieusement, je pense que c'est ça aussi ce que les uns et les autres paient parce qu'on a laissé faire. Aujourd'hui, ils s'attaquent comme je le dis vraiment aux cibles dures, c'est-à-dire les responsables syndicaux, les responsables d'OSC [organismes de la société civile] et puis des journalistes qui sont critiques vis-à-vis du régime. L'une de ces entités symboliques s'il en est, c'est le Balai citoyen qui en 2014, on le sait, a été un acteur majeur de la chute de Blaise Compaoré. Que l'autorité en place actuelle s'en prenne au Balai citoyen, qu'est-ce que ça dit du pays ? Cela veut dire que progressivement, le régime est en train de visser toutes les possibilités d'expression, c'est-à-dire toutes les structures, qui représentent quelque chose et qui sont en capacité de porter la contradiction au régime, sont évidemment dans le collimateur et doivent se taire. Moi, je le disais en décembre l'année dernière, lorsque pour la première fois ils s'en sont pris à RFI, avec la suspension de RFI en décembre, j'étais l'un des rares journalistes à dire : attention, ça commence comme ça et après ça va museler en interne, et ainsi de suite. Donc, progressivement, on a grignoté les libertés. On en est aujourd'hui à une situation qui effraie tout le monde et tout le monde se sent aujourd'hui en danger. Au pays de Norbert Zongo [journaliste assassiné en 1998, qui dénonçait les malversations du régime Compaoré, la corruption, les détournements de fonds, mais aussi les atteintes aux libertés], comment se fait-il qu'on ne puisse plus s'exprimer aussi librement que par le passé ? C'est ce qui est paradoxal, parce qu'on avait pensé deux choses, c'est-à-dire qu'on pensait qu'au Burkina-Faso, il y a un certain nombre de choses qui sont considérées comme acquises et pour toujours. Ensuite, nous avons affaire quand même à Ibrahim Traoré qui est un jeune, qui a donc participé à la lutte du collectif, et puis également qui est imprégné des idées de liberté et de démocratie. Il se trouve que c'est à la fois lui qui s'en prend à ce qui est considéré comme le totem burkinabè, le droit à la parole, pour laquelle Norbert Zongo s'est sacrifié et pour laquelle vraiment, depuis 1960, l'ensemble des générations successives ont considéré que c'était réellement la ligne rouge. C'est très très grave. Maintenant, le vrai problème, c'est qu'on avait avant une démocratie sans démocrates, et maintenant on n'a plus de démocratie. On est aujourd'hui à la croisée des chemins. On a vu un florilège de réquisitions militaires fleurir depuis le 31 octobre, ce fameux meeting qui n'a finalement pas eu lieu. Est-ce que vous êtes vous-même concerné ? C'est ce que j'entends. J'avoue que jusqu'à présent, je n'ai pas été notifié, mais je ne suis pas surpris. Comme je vous dis, depuis longtemps, toutes les voix discordantes sont dans le collimateur du pouvoir et sont vouées à se taire. Il ne faut pas mettre ça sous l'angle de la réquisition militaire. Il faut le mettre sous l'angle de la répression de la liberté et de la liberté d'expression. C'est-à-dire que c'est un régime qui en fait est irritable vraiment sur les questions de la contradiction. Malheureusement, c'est devenu aujourd'hui une sorte de punition pour ceux qui ne sont pas d'accord avec le régime. En fait, une sorte de camp de rééducation à la nouvelle morale politique instituée par le régime du capitaine [Ibrahim Traoré].
Dégustation à l'aveugle : 10 techniques simples à maîtriser (Leçon n°231) --------- Vous le savez sans doute : Déguster à l'aveugle, c'est avant tout une école d'humilité. Mais c'est aussi un exercice extrêmement formateur, et simple à mettre en place. Voici ce qu'il vous faut pour démarrer : Quelques amis épicuriens, ce qui, si vous êtes comme moi, n'est pas trop compliqué à rassembler. Entre 3 et 8 bouteilles de vin, apportées par vous-même et par lesdits amis. Des caches-bouteilles pour dissimuler les étiquettes (un peu de papier aluminium fait l'affaire). Ensuite ? Servez chaque vin, et prenez quelques minutes pour rédiger une fiche de dégustation succincte. L'objectif est de glaner des indices sur chaque vin. Gardez le silence pendant cette phase d'analyse pour que chacun puisse se concentrer. Si l'idée de chercher des indices vous semble mission impossible, alors la suite va vous plaire ! Je vous dévoile dans cette nouvelle vidéo, 10 techniques simples et efficaces pour vous améliorer dans l'art de la dégustation à l'aveugle. Ici, je vous invite avant tout à chercher tous les indices possibles sur le vin : de sa vinification à son vieillissement, en passant par son élevage ou son climat, terroir. Prêt à relever le défi ? Recevez votre kit du dégustateur : https://www.lecoam.eu/kit Rejoignez gratuitement la lettre du dégustateur, et formez-vous au vin chaque semaine : https://www.lecoam.eu/lp-newsletter/ Formez-vous au vin sur http://www.lecoam.eu Recevez la 1ère BOX pour se former au vin ici : https://www.masterclass-degustation.com Retrouvez tous mes articles et podcasts ici : https://www.le-vin-pas-a-pas.com/
Il y a quatorze ans, Paulette Missambo, ancienne proche collaboratrice d'Omar Bongo claquait la porte du PDG, l'ancien parti au pouvoir. Elle était devenue l'une des farouches opposantes au régime défunt. Elle été nommée présidente du Sénat par les autorités de la transition et lundi dernier, elle a ouvert la première session du Sénat de transition. A-t-elle renoncé à son rêve de devenir présidente de la République ? Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition, peut-il briguer le fauteuil présidentiel ? Quelle est la durée de la transition ou encore le Gabon doit-il aussi chasser les militaires français ? Paulette Missambo répond à notre correspondant Yves-Laurent Goma. RFI : Paulette Missambo, il y a une semaine, vous avez prononcé le discours inaugural du Sénat de la transition. Sur le podium, à ce moment-là, à qui ou à quoi pensiez-vous ? Paulette Missambo : C'était un moment d'intense émotion. J'ai d'abord pensé à tous ceux qui ont mené ce combat de la liberté avec moi, et qui nous ont quitté trop tôt. Ensuite, j'ai pensé au peuple gabonais, qui a bien accueilli le « coup de liberté », comme le dit le président de la transition, et j'ai réalisé l'importance de ma mission, le poids de la responsabilité pour que nous fassions de cette transition une réussite.Le général Brice Clotaire Oligui Nguema promet des élections libres, mais il ne dit pas quand. Est-ce que cela ne vous inquiète pas ? Non, cela ne m'inquiète pas, parce qu'il a en même temps affirmé qu'il laissait la possibilité de l'organisation d'un dialogue national, et que c'est ce dialogue national qui devrait mettre en place les conditions d'organisation des élections. L'important pour moi, c'est de contribuer à la mise en place des conditions d'organisation d'élections libres, transparentes et crédibles.Parmi les grandes zones d'ombre qui restent de l'ancien régime d'Ali Bongo, il y a la répression meurtrière qui a suivi la présidentielle de 2016. Certains parlent même de 300 morts. La transition actuelle peut-elle être l'occasion de connaître la vérité ? D'abord, c'est un souvenir très douloureux. S'il y a une justice transitionnelle à mettre en place, je pense qu'il n'y a que le dialogue national qui peut créer les contours de cette justice, mettre en place une commission vérité et réconciliation. Je pense qu'il n'y a que le président élu après la période de la transition qui pourra mettre en œuvre les décisions que pourraient suggérer le dialogue national.Selon la charte de la transition, tous les dirigeants de la transition ne peuvent être candidat à l'élection présidentielle qui sera organisée pour mettre fin à cette même transition. Doit-on croire que vous, vous avez accepté de mettre un terme à votre rêve de devenir présidente de la République du Gabon ? D'abord, être présidente n'a jamais été une obsession pour moi. J'ai fait le choix, moi, de m'engager pour qu'au cours de cette transition, on crée les conditions d'organisation d'élections libres, transparentes, et crédibles. Et compte tenu des combats que j'ai menés avec tous ceux qui ont souffert pendant des années d'élections tronquées – et le cas de 2023 est encore plus parlant, parce que là, c'était vraiment un braquage honteux –, en ce sens, j'ai estimé que c'était le moment.Le général Oligui Nguema semble ne pas être concerné par cette restriction. Qu'en pensez-vous ? Le sentiment que j'ai eu en rencontrant le président de la transition, à chaque fois, c'est qu'il est volontaire et décidé à faire de la place aux politiques, à toutes les forces vives de la nation, pour qu'on décide ensemble de l'avenir de notre pays, donc je lui fais confiance.On parle d'un projet de dialogue national. Vous l'avez d'ailleurs dit. À votre avis, quelles seront les principales thématiques qui devront être débattues durant cette rencontre ? Déjà, il y a le problème de la Constitution. Et puis, il y a tout ce qui a trait à la question électorale. Nous avions d'ailleurs à l'époque présenté un mémorandum au gouvernement sortant, et ils n'en ont pas tenu compte.Quelle est la durée que vous souhaitez ? Deux ans ? Trois ans ? Ou cinq ans au pouvoir, des militaires ? Une transition ne peut pas égaler la durée d'un mandat. Donc, il appartiendra au dialogue national et au président de la transition de faire le point et de trouver la moyenne mesure.Depuis deux ans, les militaires français ont été chassés de trois pays africains. Le Gabon, votre pays, doit-il suivre cet exemple ? D'abord, il faut noter que les pays concernés vivent une situation de crise sécuritaire liée au terrorisme. Et donc, ce n'est pas du tout la situation du Gabon. Je voudrais également souligner que les accords de défense sont du domaine réservé du chef de l'État, et donc je pense que c'est à lui qu'il faudrait poser la question. Mais en tant que citoyenne, je voudrais simplement souligner et recommander à la France d'entendre les peuples africains, d'entendre ceux qui rêvent d'un mieux-être, qui rêvent de liberté.
Aujourd'hui dans Argent Conté, l'argent et le salaire. L'argent et le salaire sont un paradoxe, récompense on ne peut plus concrète du travail, indéniable de la réussite, raison numéro une pour laquelle la France se lève le matin, l'argent vaut indiscutablement son pesant d'or dans nos vies professionnelles et personnelles. Pourtant le sujet est tabou. Plus que tout, plus que le sexe. La faute à une accumulation d'héritage culturel, paysan, catholique, marxiste, qui ont fait de la France le pays le plus timide sur le sujet. Aujourd'hui il reste que parler d'argent au bureau est la langue du bégaiement. Il donne les mêmes sueurs froides que l'on se retrouve d'un côté ou d'un autre du bureau. Alors que plutôt que de vous laisser en parler 10 minutes en fin d'entretien annuel, j'ai invité Caroline Pailloux, la dirigeante d'Ignition Program pour un épisode spécial sur ce grand tabou. En expliquant d'abord que ce tabou, il coûte cher, à tous les travailleurs, surtout aux femmes, mais aussi à notre psychologie, notre égo, nos relations sociales. Ensuite en montrant qu'on peut se foutre un peu la paix grâce à des conseils d'experts, des témoignages et des pratiques alternatives, comme le fait de fixer son propre salaire. Soufflez, vous allez enfin avoir la clé pour faire sauter le coffre du secret le mieux gardé de l'histoire du travail moderne. Bonne écoute !
Si la rupture amoureuse est une épreuve difficile que beaucoup d'entre nous connaissent, nous ignorons souvent ce qui cause cette détresse psychologique inhérente à la fin d'une relation amoureuse. Or, comprendre les mécanismes cérébraux à l'œuvre peut permettre de mieux vivre un échec sentimental, en ciblant les bonnes conduites à adopter pour éviter de sombrer dans la dépression. La première étape après une rupture amoureuse Lorsqu'une relation sentimentale se termine, le choc émotionnel se traduit de deux façons au niveau du cerveau. D'abord, notre organisme va assimiler la rupture à une situation menaçante ou stressante, et libérer du cortisol. Cette hormone du stress est censée nous permettre de fuir ou de combattre notre adversaire. Sa hausse induit l'augmentation du rythme cardiaque, de la respiration, mais également des troubles de la digestion. Plus la rupture est difficile, plus le corps sera en alerte générale et produira de cortisol. Ensuite, le système nerveux sympathique se met en fonctionnement. Dans le même but de se préparer à la lutte ou à la fuite, il provoque la dilatation des pupilles et la hausse de la pression artérielle. La personne qui vient de se séparer peut se sentir complètement aculée, et tendue comme si un danger perpétuel planait au-dessus d'elle. La douleur psychologique est semblable à celle d'un drogué Une étude menée par la neuroscientifique Lucy Brown a cherché à identifier les réponses cérébrales induites par une rupture. L'équipe de chercheurs a sélectionné une quinzaine de participants ayant vécu une rupture récente, et leur a montré des photos de leur ex-partenaire. Lors de cette étude, les parties du cerveau liées à la récompense et à la motivation ont libéré de grandes quantités de dopamine à la vue de la photo de l'ex-partenaire. Lucy Brown explique que cette réaction est similaire à celle d'un drogué qui tenterait de se sevrer. Les personnes qui viennent de vivre une rupture doivent vivre un servage de dopamine équivalent, qui peut occasionner une grande souffrance psychologique. L'étude américaine montre aussi que le cerveau des personnes quittées par leur ex dispose d'une zone particulièrement active, le cortex insulaire. Celui-ci est impliqué dans la réaction de détresse à la douleur. La rupture amoureuse produit ainsi une souffrance aussi bien psychique et physique. Les individus qui somatisent la fin de la relation connaissent même parfois des maux de tête, des nausées et d'autres symptômes bien réels. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Nous commencerons notre programme en examinant quelques-uns des principaux sujets d'actualité de la semaine. Nous nous pencherons d'abord sur la possibilité que des crimes de guerre soient perpétrés en Israël et à Gaza et sur les lois internationales qui s'appliquent, alors que l'ONU s'inquiète des violations du droit humanitaire. Ensuite, nous aborderons les procédures judiciaires en cours visant à empêcher Donald Trump de se présenter aux prochaines élections présidentielles, six électeurs du Colorado estimant qu'il est inéligible en vertu d'un article du 14ème amendement. Dans la partie consacrée à la science, nous parlerons d'une étude récente qui montre que les coqs sont capables de reconnaître leur reflet dans le miroir, un signe d'intelligence inattendu. Ces travaux de recherche ont été menés par des scientifiques de l'université de Bonn en Allemagne et publiés le 25 octobre dans la revue PLOS One. Enfin, nous commenterons l'annonce récente de la ministre française déléguée aux PME et au Commerce, Olivia Grégoire : les restaurants français auront peut-être bientôt l'obligation d'utiliser le label « Fait maison » mis en place en 2014, afin que leurs clients sachent si les plats proposés ont été préparés ailleurs et surgelés. Cette semaine, nous parlerons du nouvel album d'Astérix, L'Iris blanc, qui explore les dérives de la pensée positive. Nous discuterons pour finir de l'inauguration de la cité internationale de la langue française, installée dans le château de Villers-Cotterêts. - Quelles lois internationales s'appliquent aux crimes de guerre commis en Israël et à Gaza ? - Des affaires visant à déclarer Donald Trump inéligible vont être jugées par des tribunaux - Selon une nouvelle étude, les coqs seraient capables de reconnaître leur reflet dans un miroir - Les restaurants français qui servent des plats préparés et surgelés vont être obligés de le signaler - Les restaurants français qui servent des plats préparés et surgelés vont être obligés de le signaler - Inauguration de la Cité internationale de la langue française
Parution en 1990 des Champs d'honneur qui obtient le prix Goncourt. Suivent quatre livres qui constituent, avec le premier, le cycle du « Livre des morts ». Comédie d'automne termine le troisième cycle, intitulé « La vie poétique », qui retrace un parcours entièrement tourné vers l'écriture et son ancrage dans un moment donné de son histoire. Parallèlement, l'auteur a développé un autre cycle qu'il intitule « La pensée magique », qui mêle réflexion et récit. « Comédie d'automne constitue le sixième et dernier épisode de « La vie poétique ». Je travaillais au kiosque quand « le tournant de la rigueur » nous a précipités dans une course à l'argent. Parmi les habitués, se trouvait un homme d'une soixantaine d'années, Albert, dont j'appris au fil du temps qu'il était rentier, d'où son intérêt pour la seconde édition du Monde et des cours de la Bourse. Spécialiste de Stendhal, il sera mon premier lecteur, et un conseiller avisé. Il est un des trois personnages centraux du livre. Avec ma mère qui ne vit pas d'un bon œil la parution des Champs d'honneur, et encore moins l'attribution à son fils du prix Goncourt. Ce qui nous amène à cette « comédie d'automne ». On pourrait croire que le prix récompense le seul mérite d'un livre. Ô naïveté, les arcanes de l'édition ne fonctionnent pas sur des critères aussi élémentaires. C'est oublier les intérêts économiques, les rivalités, les ambitions, de sorte que les jurés du prix, dont la probité aux yeux de la presse était sujette à caution, furent très contents de pouvoir l'attribuer à un innocent n'ayant rien à voir avec le milieu, qui plus est auteur d'un livre paru aux très austères et vertueuses Éditions de Minuit. L'entreprise de blanchiment était parfaite. Le troisième personnage crucial, car c'est par lui que le livre existe, c'est l'éditeur. Moins détaché qu'il n'y paraît. Et le narrateur ? Tout d'abord spectateur, venant d'une époque où ce genre de prix était discrédité, il assiste depuis son kiosque à cet étrange ballet de journalistes, de curieux, de rumeurs, de caméras de télévision, sans se sentir vraiment concerné. Le moment venu, ce ne sera pas aussi simple. Mais c'est bien grâce à ce livre qu'il fit la connaissance de deux hommes merveilleux : Bernard Rapp et Robert Doisneau. Ensuite, ce n'est plus la même histoire. »J.R.Site de l'écrivain.BONUSÀ lire également : « Le Paris des Goncourt », de Robert Kopp."Ayant hérité de quelques rentes, Edmond et Jules de Goncout décident « de ne rien faire » et entrent en littérature par le journalisme. Dans L'éclair et Paris, ils veulent « chaque matin éveiller Paris » avec quelques nouvelles fraîches sur la vie des théâtres, des caf'conc, des restaurants courus. Faire le portrait des silhouettes à la mode, de la lorette, de la partageuse, de la lionne, de la grisette. Rapporter la rumeur de la rue. Ils parcourent sans cesse les rues de ce Paris qu'Haussmann transforme sous leurs yeux, pour prendre des notes. Ils font des portraits au vitriol de la bourgeoisie louis-philipparde, de la bohème littéraire du Second Empire, des lupanars… Et, tout au long de leur vie, ils tiendront un Journal, qui est à la République des lettres ce que sont les Mémoires de Saint-Simon à la cour de Versailles : une dénonciation d'une rare méchanceté des intrigues de la ménagerie humaine, préfigurant les batailles du Prix qu'ils ont fondé." (Présentation des éditions Alexandrines)À lire également : "120 ans de Prix Goncourt" de Catherine Valenti et Jean-Yves Le Naour"L'année 2023 marque le 120e anniversaire du prix littéraire créé par Edmond de Goncourt par voie de testament : le premier prix Goncourt a en effet été attribué le 21 décembre 1903 à John-Antoine Nau pour son roman Force ennemie. Il paraissait donc pertinent de célébrer cet anniversaire par un ouvrage s'attachant à retracer l'histoire de ce prix qui s'est rapidement imposé comme le plus prestigieux et le plus convoité des prix littéraires français." (Présentation des éditions Omnibus/Perrin)
Le Mondial 2034 devrait selon toute vraisemblance se disputer en Arabie Saoudite. Le Royaume est le seul postulant à avoir déposé son dossier de candidature dans les temps auprès de la FIFA et se retrouve seul en lice après le retrait de l'Australie. Après son offensive sur le football européen, à grands renforts de millions d'euros et de salaires pharaoniques, l'Arabie Saoudite poursuit donc sa stratégie très offensive dans le domaine du sport. Ce sera l'objet du décrassage de l'émission. Ensuite, il sera question de Manchester United dans la causerie. Les joueurs d'Erik Ten Hag ont essuyé une cinglante défaite 0-3 à domicile contre Newcastle, en 8e de finale de la Carabao Cup. Quelques jours après un autre revers d'envergure contre Manchester City en Premier League, les Red Devils semblent déjà en grande difficulté dans cette saison 2023-2024. Se dirigent-ils vers une saison galère ? Quelle responsabilité pour Erik Ten Hag ? Le coach néerlandais est-il le principal responsable des mauvais résultats de son équipe ? Quelle part de responsabilité pour les joueurs ? Ces derniers sont-ils au niveau de l'exigence d'un tel club ? Dans la dernière partie de l'émission, place au terrain et à l'autre déception de ces 8e de finale de Carabao Cup, Arsenal, sèchement sorti par West Ham (1-3). Les Gunners sont toujours invaincus en championnat mais ce revers ne met-il pas en lumière certaines limites en termes de profondeur d'effectif ? Arsenal peut-il décemment ambitionner de jouer sur tous les tableaux ?
Il y a dix ans, ce 2 novembre, que nos collègues de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été assassinés à Kidal, dans le nord du Mali. Ils étaient en reportage lorsqu'un commando d'Al-Qaïda au Maghreb islamique les a enlevés avant de les exécuter, moins d'une heure plus tard, aux portes de la ville. Aujourd'hui, l'enquête judiciaire est toujours en cours en France. Des avancées ont été réalisées, des certitudes acquises, mais des zones d'ombre demeurent. Pour faire le point sur la procédure, Marie-Pierre Olphand et David Baché ont interrogé maître Marie Dosé, l'avocate de l'Association des amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon. RFI : Dix ans après l'assassinat de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon, l'enquête est toujours en cours. Vous vous attendiez à ce que le combat pour établir la vérité soit si long ?Maître Marie Dosé : Ce sont des dossiers qui prennent nécessairement énormément de temps et parfois même, ils aboutissent à beaucoup moins d'informations mises en lumière que dans ce dossier précisément. Les membres du commando sont identifiés. Nous savons qui ils sont, c'est déjà beaucoup ! Moi, j'ai l'habitude, et je ne veux pas faire de parallèle avec des dossiers précis, mais on sait combien il est difficile dans ces pays de mener des investigations, d'obtenir de vraies coopérations judiciaires. En tout état de cause, là au moins, ce qui s'est passé est délimité. Et ceux qui ont enlevé et tué Ghislaine Dupont et Claude Verlon sont identifiés.David Baché : Le juge d'instruction en charge de l'affaire a rencontré les parties civiles la semaine dernière. Vous avez participé à cette réunion. Jean-Marc Herbaut a-t-il fait état d'avancées particulières, notables ?Il y a eu des avancées sur lesquelles il est revenu et notamment des exploitations téléphoniques qui ont permis de mettre en exergue le fait que Ghislaine et Claude étaient surveillés et que d'autres complicités doivent pouvoir être travaillées, parce que ça ne s'est pas arrêté au simple commando. Il y a eu d'autres complicités extérieures. Ça, c'est le premier point. Ensuite, la dernière requête en déclassification auprès du ministère de la Défense a été plutôt fructueuse. Il [le juge d'instruction, NDLR] a obtenu des renseignements précis sur ceux qui portent la responsabilité de ces enlèvements et de ces deux assassinats.D.B. : Des éléments de biographie ?Des éléments d'identification et de biographie, mais des éléments suffisamment précis pour pouvoir être exploités. Par contre, ce qui ressort de cette audition de parties civiles, mais nous le savions, c'est qu'il n'y a plus aucune coopération judiciaire entre la France et le Mali, et que là nécessairement, cette instruction va être gelée, ou en tout cas, pendant des mois, peut-être des années, elle va être extrêmement difficile à poursuivre puisque, tout simplement, il n'y a plus de travail possible au Mali aujourd'hui.M.P.O. : Est-ce que cela veut dire qu'il n'y a plus d'échanges du tout avec le juge malien en charge de l'instruction ?Mais c'est pire que ça, il n'y a plus de juge malien en charge de l'instruction ! Il a existé, ils ont pu travailler [les juges français et malien, NDLR]. Il a aidé notamment s'agissant de la récupération de certaines données qui permettent aujourd'hui d'avancer dans la manifestation de la vérité. Mais là, il n'y a plus d'interlocuteur, donc il n'y a plus de coopération. C'est fini.D.B. : Vous avez parlé de l'exploitation des données téléphoniques. Aujourd'hui, ces données téléphoniques permettent d'établir qu'il y a eu un réseau de complicité plus large qu'imaginé au départ ? C'est sur cela que portent les investigations actuellement ?Je pense que les magistrats instructeurs n'imaginent rien. Ils ouvrent des portes, puis ils les ferment. Là, en l'occurrence, les exploitations téléphoniques ont montré que depuis leur arrivée à Kidal, il semblerait que Ghislaine et Claude étaient surveillés. Donc, en tout état de cause, il y a eu des complicités extérieures aux membres du commando.À lire aussiAssassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon: dix ans après, des certitudes et des doutesM.P.O. : Est-ce qu'on sait si ces complicités concernent des personnalités encore vivantes aujourd'hui ?Il est tout à fait possible que certaines personnes encore vivantes soient actuellement à Kidal et puissent avoir été complices de cette opération. Mais je dis bien qu'il est « tout à fait possible », je ne peux pas vous l'affirmer avec précision aujourd'hui.D.B. : Cela fait quatre années que le juge d'instruction demande des documents aux Nations unies, notamment des photos qui ont été prises à Kidal par des Casques bleus, peu avant l'enlèvement de Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Où en est-on de cette demande ?Alors, j'avoue que je comprends très mal ce qui se passe avec l'ONU parce que, dans ce dossier, l'ONU a été très ferme sur le Secret Défense et a d'ailleurs vilipendé la France en expliquant que le Secret Défense freinait la manifestation de la vérité. Mais force est de constater que depuis quatre années maintenant, nous attendons des photographies qui ne viennent pas. Le magistrat instructeur n'a tout simplement aucune réponse ! L'Association des amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon s'est adressée directement à l'ONU. J'ai écrit ! J'ai écrit au nom de l'association directement à l'ONU en leur demandant de transmettre ces photographies. Et nous n'avons aucune réponse. Il semblerait que l'ONU ait adressé une réponse qui serait sur le bureau du ministère des Affaires étrangères, et toujours pas transmise au juge d'instruction en indiquant qu'aucune photographie n'avait été prise. Ce qui est absolument impossible. Évidemment que des photographies existent et je ne comprends pas cette réticence, en tout cas ces quatre années où strictement rien ne s'est passé s'agissant de cette coopération.M.P.O. : Pourquoi ces photos sont-elles importantes pour vous ?Les photographies sont toujours importantes, notamment parce que trois, quatre jours avant leur enlèvement, il y a eu une manifestation où, peut-être que des complices étaient présents. Peut-être même des membres du commando ? Les photographies doivent toujours être dans les dossiers d'instruction pour pouvoir être exploitées et comparées au fur et à mesure des investigations menées. Donc, c'est toujours extrêmement important.D.B. : Le juge d'instruction a récemment auditionné Olivier Dubois, journaliste et ex-otage au Mali d'Al-Qaïda, libéré en mars dernier. Olivier Dubois s'est retrouvé face à Seidane Ag Hitta, l'un des principaux chefs du Jnim lié à al-Qaïda, et qui avait personnellement commandité l'enlèvement de Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Est-ce que cette audition a apporté de nouveaux éléments ?Elle a d'abord permis de confirmer une chose : c'est que c'est bien ce véhicule qui était en panne et qui a empêché les ravisseurs de poursuivre leur route, et qui a fait que la voiture s'arrête et que donc, tout le monde descend. Ensuite, ce qu'il a pu préciser, c'est que ce n'est pas lui qui avait ordonné l'assassinat. Cela n'a pas empêché évidemment la revendication. Mais ce n'est pas lui qui l'avait ordonné, ça a été une décision des membres du commando au moment où justement ils ont été obligés de prendre la fuite, ce qui d'ailleurs ne semblait pas avoir surpris ce témoin en expliquant que de toute façon, les jihadistes expliquent qu'à un moment donné lorsque l'on fuit et que les otages refusent de fuir, ils sont exécutés. Je ne sais pas si Ghislaine et Claude ont refusé de fuir. Leurs amis, leurs proches indiquent aujourd'hui, eu égard à ce qu'ils étaient et à leur expérience, que c'est absolument impossible. Là, on ne va pas pouvoir, de toute façon, tisser exactement le scénario de ce qui s'est passé. Mais au moins, cette audition aura permis de confirmer que la voiture s'est arrêtée, qu'ils n'ont pas pu poursuivre leur trajet et qu'à partir de là, tout le monde est descendu et les otages ont été assassinés.À lire aussiLe journaliste Olivier Dubois présent lors d'un hommage rendu à Ghislaine Dupont et Claude Verlon à ParisM.P.O. : Un seul des quatre ravisseurs présumés est toujours vivant. Peut-on envisager qu'il soit appréhendé, interrogé dans le contexte actuel des relations entre la France et le Mali ?Dans le contexte actuel, non. Absolument pas. Mais il ne faut jamais clôturer vite un dossier comme celui-là. Il faut attendre, il faut persévérer. Il faut essayer malgré tout de travailler. Et puis surtout, il faut espérer que dans un an, deux ans, trois ans, une coopération puisse de nouveau être effective entre les deux pays. Il n'est jamais trop tard, jamais.
C dans l'air, l'invité du 1er novembre 2023 - Fabian de Lacaze, directeur de la communication de PFG "Pompes funèbres générales") Le 1er novembre correspond à la fête catholique de la Toussaint. En France, comme dans plusieurs pays européens, c'est un jour férié. Cette journée précède celle des défunts, qui a lieu le 2 novembre et qui, elle, n'est pas fériée. C'est la raison pour laquelle les Français vont traditionnellement au cimetière le 1er plutôt que le 2 novembre. La Toussaint est célébrée en l'honneur, comme son nom l'indique, de tous les saints “connus et inconnus” de l'Église catholique latine. Depuis plusieurs années, PFG (pompes funèbres générales), 1er réseau de services funéraires en France, constate une forte évolution des pratiques funéraires. Les Français sont de plus en plus nombreux à souhaiter des alternatives aux obsèques traditionnelles et à concevoir ce moment comme une célébration de la vie du défunt. Une étude PFG réalisée par YouGov propose un décryptage sur trois tendances du secteur. D'abord, la tendance de la couleur pour le choix d'un cercueil est plébiscitée par 20 % des Français qui souhaiteraient un cercueil de couleur pour leurs obsèques. Ensuite, de plus en plus de Français souhaitent personnaliser leurs obsèques avec de la musique diffusée lors des cérémonies. Enfin, d'autres attentes émergent pour les animaux de compagnie. Fabian de Lacaze est directeur de la communication de Pompes funèbres générales. Il reviendra sur l'étude PFG réalisée par YouGov qui propose un décryptage sur trois tendances du secteur qui désacralisent la cérémonie d'enterrement.
Ce nouveau numéro du Mag est consacré à la technique. C'est quoi une belle technique ? Quel Pays forme les plus beaux joueurs ? Est-ce indispensable pour être efficace ? Roger Federer est-il le dernier beau joueur ? En 2023 peut-on encore gagner "beau" ? L'équipe fait également son top 3 des meilleures et des pires techniques de joueur. Dans la 2e partie de l'émission Julien Varlet vous présente dans sa VAR les spécificités de l'indoor. Ensuite, retour sur les performances de la semaine via un top / flop. Qui a impressionné ? Qui a déçu ? Retour également sur les sacres de Jannik Sinner à Vienne et la renaissance de Félix Auger-Aliassime à Bâle. Enfin, pronostics sur les premiers tours du Masters 1000 de Bercy sans oublier un point sur le WTA Finals. Débats, tactiques et pronostics avec Marie, Benoit Maylin, Julien Varlet et Service Volée !
L'armée israélienne a commencé son opération terrestre et elle vise en particulier le réseau souterrain du Hamas, une vraie ville sous la ville, un labyrinthe de tunnels quasi impénétrables. Ce sont des réseaux complémentaires qui sont utilisés et qui sont intégrés dans une stratégie des groupes terroristes depuis longtemps. Ils cherchent de plus en plus à les exploiter pour faire avancer leurs objectifs stratégiques. Un réseau qui aveugle les efforts d'Israël à glaner des informations. Entretien avec Daphné Richemond-Barak, spécialiste des conflits en milieu urbain, professeure à l'Institut international du contre-terrorisme à l'université Reichman à Tel-Aviv. RFI : Vous êtes l'auteure de La guerre souterraine, vous avez pu vous rendre dans certains tunnels construits par le Hamas ?Daphné Richemond-Barak : J'étais dans les tunnels qui sont à la frontière entre Gaza et Israël, du côté israélien, ceux qui sont passés sous la frontière. Et j'ai été aussi dans les tunnels qui ont été creusés par le Hezbollah. Donc encore une fois à la frontière sur le territoire israélien. Les tunnels du Hamas, ça fait 20 ans que le Hamas y travaille, donc ce n'est pas non plus une très grande surprise pour Israël et ça ne devrait pas non plus être une surprise pour le monde entier, car c'est un travail de longue haleine que le Hamas a mené pour construire un réseau souterrain extrêmement complexe, extrêmement sophistiqué, qui rend en fait le Hamas quasiment impénétrable.Par ailleurs, ils permettent au Hamas d'opérer loin des yeux technologiques de l'État d'Israël et de l'armée israélienne qui est pourtant une des armées les plus performantes du monde. Le but principal de ces tunnels, c'est justement de réduire cet avantage stratégique qu'a Israël par rapport à un groupe terroriste comme le Hamas et de complètement neutraliser tout son avantage, tout ce qui peut y avoir d'asymétrique entre un État avec une armée performante et de l'autre côté un groupe terroriste. À quoi ressemblent ces tunnels ? Vous rentrez dans un tunnel du Hamas, il fait tout noir. Vous ne voyez rien, ça paraît infini. Vous ne savez pas s'il y a des artères qui partent à droite ou à gauche, s'il y a des échelles, s'il y a des escaliers, mais il y en a certainement. Vous ne les voyez pas. Il peut y avoir aussi des gens dans ces tunnels, mais vous ne les voyez pas non plus. Immédiatement, quand vous rentrez dans le tunnel, vous perdez tout sens de direction, vous n'avez plus la moindre idée de ce qu'il se passe. Est-ce que vous partez en direction de Gaza ? Est-ce que vous partez en direction de l'Égypte ? Vous perdez complètement vos points de repère. Vous perdez tout sens d'orientation, vous êtes désorienté. C'est claustrophobie. Cela fait extrêmement peur et c'est un peu comme un cauchemar : une fois qu'on rentre, on ne sait pas trop comment on va sortir. Vous évoquez la différence entre les différents tunnels. Y a-t-il une typologie de tunnels qui ont été construits et développés par le Hamas ? Très souvent, on fait une distinction entre des tunnels utilisés pour des raisons offensives et des raisons défensives. Je refuse cette « typologie ». Pourquoi ? Parce que pour moi, un tunnel est un tunnel. C'est-à-dire que du point de vue stratégique, un tunnel peut être utilisé pour toute une série de raisons. Il peut être utilisé pour commettre une attaque, pour faire une embuscade, pour kidnapper des civils ou des soldats, pour orchestrer du trafic. En revanche, tous les tunnels ne sont pas pareils et la façon de les combattre, la façon de les détecter, la façon de les éliminer n'est pas forcément la même non plus. Les tunnels dans Gaza, le réseau souterrain créé par le Hamas, fait aujourd'hui l'objet de l'offensive israélienne. Il y a les tunnels à la frontière entre Gaza et Israël dont on a beaucoup parlé, dont celui d'Ein Hashlosha en 2013, mais il y en a aussi qui ont été découverts pendant l'Opération bordure protectrice, par exemple en 2014. Il y a ceux qui sont sur le territoire sud-libanais, on les appelle les réserves naturelles. Ils sont là depuis très longtemps, donc encore une fois ce n'est pas quelque chose de nouveau dans cette région du Moyen-Orient, mais chaque réseau a ses spécificités. Enfin, il y a ceux qui sont construits par le Hamas aussi et qui vont en Égypte, ceux-là, ils sont entre la bande de Gaza et l'Égypte et ils ont été utilisés principalement pour faire passer des armes. L'Égypte a tenté de les éliminer, mais sans grand succès. Et aujourd'hui, la probabilité est que ces tunnels entre Gaza et l'Égypte, donc un autre type de tunnels, aient été utilisés pour approvisionner le Hamas en armes avant l'attaque du 7 octobre. Quelle est l'ampleur de ce réseau ? L'ampleur est immense. La bande de Gaza, c'est un territoire assez restreint. Mais ces tunnels ne sont pas construits de façon linéaire, ils sont en zigzag. Ils sont sur plusieurs niveaux. D'ailleurs, les otages qui ont été dans ces tunnels disent qu'ils ont marché des kilomètres, c'est parce qu'il y a des kilomètres de tunnels et ces tunnels ne datent pas d'hier, c'est-à-dire si vous comparez avec ce qui s'est passé avec Daech en Syrie et en Irak, ils étaient dans les tunnels, mais des tunnels utilisés pendant peut-être quelques semaines, quelques mois. Ce qui se passe à Gaza, c'est d'un tout autre niveau. C'est beaucoup plus sophistiqué, c'est moderne. Eh oui, ça ressemble en effet à ce qu'on montre sur ces films que l'armée israélienne a publiés.À lire aussiFace à la pression militaire israélienne, le Hamas dispose d'avantages stratégiques à GazaQuelle est leur envergure ? Comment sont-ils constitués ? Il y a des artères, il y a des chambres, il y a des salles, il y a des portes, de l'électricité, il y a des endroits où le Hamas vit - sous terre. C'est une vraie base militaire. C'est une base militaire sous une population civile, ce qui est en soi en soit déjà un crime de guerre, mais surtout ça met en danger la population de Gaza. Cette base militaire sous leurs pieds, ça les expose à des explosions, des effondrements. Ça les expose à des attaques militaires de la part de l'armée israélienne, ce sont les premières victimes de cette guerre souterraine. La plupart des passages souterrains ne sont pas très larges.Mais il faut savoir que s'il y a une influence de l'Iran, peut-être que ça a un petit peu changé. Impossible d'en être certain aujourd'hui, mais on pourrait voir des choses du type Corée du Nord ou Iran, c'est-à-dire des passages plus larges, où l'on pourrait passer avec une moto, éventuellement avec un camion. Ce n'est pas confirmé, mais c'est possible. Il est possible qu'il y ait des endroits où l'on fabrique des armes, où on les stocke. Un effort militaire digne d'un État. Comment se fait-il qu'Israël en sache si peu sur les activités du Hamas ? C'est justement à cause des tunnels, Israël est aveuglé par ces tunnels qui lui empêchent de savoir ce que prévoit le Hamas, on l'a bien vu. Une des raisons pour lesquelles Israël n'a pas vu ce qui s'est passé le 7 octobre, c'est parce que ça a été planifié sous la terre et que là, il est très difficile d'avoir des réseaux de communication. L'information est très limitée.Si Israël ne sait pas vraiment ce qu'elle va détruire et quelle est la méthode à appliquer, comment détruire tout ce réseau ? Il s'agit sur le plan opérationnel d'une mission extrêmement compliquée. Pourquoi ? Parce qu'il y a un triple défi. Avant tout, on est dans un terrain urbain où il y a de la population. Même si on a demandé l'évacuation, il en reste certainement, c'est un terrain urbain avec des maisons, avec des mosquées, etc. Ensuite, la guerre souterraine est en elle-même extrêmement compliquée, on peut le voir parce que les États ont toujours déployé leurs armes les plus performantes contre des tunnels, que ce soit au Vietnam ou que ce soit pendant la Première Guerre mondiale ou même pendant la Seconde Guerre mondiale.Enfin, il faut ajouter un défi supplémentaire, les otages, qui eux sont dans les tunnels. Il y a des priorités à prendre en compte, entre la vie des otages, la vie des civils innocents qui sont dans la bande de Gaza, le risque auquel les militaires se sont soumis dans ces tunnels qui ont été préparés par le Hamas. Il s'agit de trouver un équilibre entre ces différentes priorités qui sont en fait complètement exclusives l'une de l'autre et d'essayer de percer militairement ce défi. Ce triple défi, c'est ça qu'Israël doit réussir à faire, et c'est quasiment insurmontable du point de vue militaire. À lire aussiLa stratégie de l'armée israélienne «est de détruire définitivement le Hamas»Tout cela pourrait déterminer l'issue de la guerre ? On parle ici de voisins qui sont à quelques mètres de la frontière. On parle du fait que ces « voisins » opèrent en coordination, pas toujours sur la même longueur d'onde, mais en coordination avec ce qui se passe en Cisjordanie, au Liban et en Iran. Donc, c'est un effort qui est régional et je pense pour Israël, c'est une guerre existentielle. À ce stade, il n'est pas question de perdre la guerre, il n'est pas question d'un cessez-le-feu non plus parce que c'est une question de droit à la légitime défense. C'est embarrassant, c'est lent. Il y aura des pertes, il y aura des pertes de civils et des pertes de soldats. C'est et c'est laborieux et c'est tragique. Ces tunnels à Gaza, aux frontières, au Liban, en Égypte... Peuvent-ils être éradiqués ? Pour pouvoir les éradiquer complètement, il faut tous les connaître. Il faut tous les détecter. Il faut savoir où ils vont, d'où ils partent exactement… C'est un travail énorme. Mais il y a des stratégies qui peuvent être mises en place, par exemple du contrôle constant de la frontière pour voir s'il y a des camions qui transportent de la terre, pour voir s'il y a des hangars qui sont créés pour pouvoir justement cacher un peu cette activité de construction de tunnels. Les tunnels sont de plus en plus profonds. Le Hamas bénéficie de tout ce savoir-faire qui a été obtenu en Syrie, en Irak. Il faut savoir qu'il peut y avoir une influence de l'Iran aussi. On n'est pas forcément au bout de nos surprises et même si Israël a amélioré ses capacités dans ce domaine, il faut savoir que de l'autre côté, le Hamas a aussi appris et investi. C'est la réalité d'une course entre les deux parties.