room for personal hygiene activities, such as showering
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Quand on pense aux châteaux forts médiévaux, on imagine tout de suite des murailles épaisses, des ponts-levis et des tours de guet. Mais un détail, souvent oublié, intrigue les visiteurs : ces petites excroissances en pierre, perchées au-dessus du vide, parfois à plusieurs mètres de hauteur. Ce sont les latrines suspendues, ou garde-robes, un élément aussi essentiel qu'ingénieux de la vie quotidienne au Moyen Âge.Pourquoi donc construire les toilettes… à l'extérieur des murs ? La réponse tient à un subtil mélange de praticité, d'hygiène et de défense.D'abord, la question de l'évacuation. Les châteaux abritaient parfois des centaines de personnes : seigneurs, soldats, domestiques. Il fallait bien gérer les besoins naturels sans transformer les salles en cloaques insupportables. En plaçant les latrines en encorbellement au-dessus des fossés ou de la pente extérieure, les déchets étaient directement rejetés à l'extérieur du bâtiment. Un seau ou un simple conduit permettait d'évacuer tout cela par gravité. Pas très élégant, mais rudement efficace.Ensuite, l'hygiène relative. Les conceptions médicales de l'époque n'avaient rien de moderne, mais on comprenait que les miasmes — les mauvaises odeurs — pouvaient rendre malade. Mettre les latrines hors des murs limitait les nuisances et les risques de contamination. Certaines forteresses utilisaient même les fossés remplis d'eau pour entraîner les déchets, créant une forme primitive d'égout.Enfin, l'architecture défensive n'était jamais loin. Dans certains cas, les conduits des latrines donnaient directement sur les fossés, ajoutant aux eaux stagnantes une couche supplémentaire de répulsion pour l'ennemi. Et il arrivait que les assaillants tentent d'utiliser ces ouvertures pour s'infiltrer : d'où la présence de grilles ou de pierres escamotables, preuve que même les toilettes faisaient partie de la stratégie militaire.Bien sûr, le confort restait sommaire. Les sièges étaient en bois, percés d'un simple trou, parfois partagés. Les nobles pouvaient bénéficier de latrines privées attenantes à leur chambre, mais les soldats et les serviteurs se contentaient d'espaces collectifs. Le mot garde-robe lui-même vient de cette habitude d'y suspendre les vêtements : les odeurs fortes repoussaient naturellement les mites et autres parasites du tissu.En somme, ces latrines suspendues sont un symbole du pragmatisme médiéval. Ni luxe, ni raffinement, mais une réponse concrète aux défis d'hygiène et de logistique posés par la vie en autarcie derrière les murailles. La prochaine fois que vous verrez ces petites tourelles en surplomb, rappelez-vous : elles étaient le signe d'une architecture qui pensait autant à l'ennemi qu'aux besoins les plus quotidiens de ses habitants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plusieurs réflexes peuvent améliorer votre transit. Déjà une bonne hydratation est indispensable pour ramollir les selles et ainsi faciliter le transit. Donc je vous conseille de prendre un grand verre d'eau le matin ca peut aider. Ensuite comme je l'expliquais juste avant, le transit se fait grâce à des contractions musculaires. On devine alors que l'activité physique participe à améliorer le transit. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En introduction, Dom présente les bières collaboratives de Retro MTL. Ensuite, JF prend les rênes du spectacle et revient sur ses vacances ontariennes, remplies d'arcades et de casinos, ainsi que sur quelques gros achats pour sa collection. Il enchaîne ensuite avec la critique de Earthion, le nouveau shmup 16-bit dont la trame sonore est signée par le légendaire Yuzo Koshiro. Enfin, aux questions du public, nous discuterons entre autres de collection, de cartoons et de hockey.
Aujourd'hui dans le podcast, on lance une série d'entrevues réalisées avec différents candidats à la mairie de Québec et de Lévis. Pour cette première, on reçoit Jackie Smith, cheffe de Transition Québec et candidate à la mairie de Québec. Avec elle, on discute de la crise du logement, de l'itinérance, de la sécurité, ainsi que du projet de tramway et de la guerre à l'auto. DANS LA PARTIE PATREON, on commence en revenant sur l'entrevue avec la cheffe de Transition Québec, Jackie Smith, avant d'aborder le concept de la fenêtre d'Overton et la nouvelle acceptabilité du discours de droite dans l'espacepublic. Ensuite, Frank nous lit un texte de sa nouvelle chroniqueuse préférée, Émilise Lessard-Therrien, sur sa peur de Donald Trump. On termine avec Joey qui nous fait écouter le passage de l'ex-sexologue Jocelyne Robert à l'émission de Stéphane Bureau à Télé-Québec.0:00 Intro0:55 La difficulté de rejoindre les jeunes3:54 Votre objectif pour 2025 9:15 Les 3 paliers sur la question du logement13:20 Les délais des permis de construction18:51 Vers une règle du 20-20-20 à Qc ?21:01 L'itinérance et la sécurité des quartiers25:22 Donner du gaz au pyromane ?33:20 La question de la mobilité et de ses coûts44:07 Le tramway, encore l'enjeu de l'élection ?48:05 Jackie fait-elle la guerre à l'auto ?54:36 Le réflexe de la sécurité57:18 Rien n'est acquis dans cette élection59:28 Conclusion de l'entrevue
'Vers la même époque, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques membres de l'Eglise. Il fit tuer par l'épée Jacques, le frère de Jean. Quand il s'aperçut que cela plaisait aux Juifs, il fit aussi arrêter Pierre. C'était pendant les jours des « Pains sans levain ». Lorsqu'on eut arrêté Pierre, il le fit mettre en prison et le plaça sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune. Il voulait le faire comparaître devant le peuple après la Pâque. Pierre était donc sous bonne garde dans la prison. Mais l'Eglise priait ardemment Dieu en sa faveur. Or, la nuit qui précédait le jour où Hérode allait le faire comparaître, Pierre, attaché par deux chaînes, dormait entre deux soldats, et devant la porte de la prison, des sentinelles montaient la garde. Tout à coup, un ange du Seigneur apparut, et la cellule fut inondée de lumière. L'ange toucha Pierre au côté pour le réveiller : Lève-toi vite ! lui dit-il. Au même instant, les chaînes lui tombèrent des poignets. – Allons, poursuivit l'ange, mets ta ceinture et attache tes sandales ! Pierre obéit. – Maintenant, ajouta l'ange, mets ton manteau et suis-moi. Pierre le suivit et sortit, sans se rendre compte que tout ce que l'ange faisait était réel : il croyait avoir une vision. Ils passèrent ainsi devant le premier poste de garde, puis devant le second et arrivèrent devant la porte de fer qui donnait sur la ville. Celle-ci s'ouvrit toute seule. Ils sortirent et s'avancèrent dans une rue. Et soudain, l'ange le quitta. Alors seulement, Pierre reprit ses esprits et se dit : « Ah, maintenant je le vois bien, c'est vrai : le Seigneur a envoyé son ange et m'a délivré des mains d'Hérode et de tout le mal que voulait me faire le peuple juif. » Après réflexion, il se rendit à la maison de Marie, la mère de Jean appelé aussi Marc . Un assez grand nombre de frères s'y étaient réunis pour prier. Il frappa au battant de la porte. Une jeune servante, appelée Rhode, s'approcha et demanda qui était là. Elle reconnut la voix de Pierre et, dans sa joie, au lieu d'ouvrir, elle se précipita pour annoncer : C'est Pierre ! Il est là, dehors, devant la porte. – Tu es folle, lui dirent-ils. Mais elle n'en démordait pas. – Alors, c'est son ange, dirent-ils. Pendant ce temps, Pierre continuait à frapper. Ils ouvrirent, le virent et en restèrent tout étonnés. D'un geste de la main, Pierre leur fit signe de se taire, et il leur raconta comment le Seigneur l'avait fait sortir de prison. Il ajouta : Faites savoir tout cela à Jacques et aux autres frères. Ensuite, il repartit et se rendit ailleurs. Quand le jour se leva, il y eut un grand émoi parmi les soldats : Où donc était passé Pierre ? Hérode le fit rechercher, mais on ne le trouva nulle part. Alors, après avoir fait interroger les gardes, il ordonna leur exécution. Ensuite, il quitta la Judée pour se rendre à Césarée où il passa quelque temps. ' Actes 12:1-19
Le matcha, ce thé vert en poudre très concentré, est souvent présenté comme une super-boisson grâce à ses antioxydants et ses composés bénéfiques. Mais est-il dangereux pour la santé ? Les études scientifiques permettent d'apporter une réponse nuancée.Les bienfaits avérésPlusieurs recherches mettent en avant des effets positifs. Une revue critique publiée dans Frontiers in Nutrition décrit que le matcha améliore le métabolisme du glucose, réduit l'inflammation, favorise la perte de graisse et pourrait avoir un effet protecteur sur la cognition. Une étude randomisée publiée dans Nutrients a montré qu'il pouvait influencer favorablement le microbiote intestinal. Enfin, une synthèse publiée dans Food Research International souligne sa richesse en EGCG, un puissant antioxydant, ainsi que son potentiel effet bénéfique sur la santé cardiovasculaire et le stress oxydatif.Les risques potentielsCependant, la consommation de matcha n'est pas exempte de précautions. Le premier point concerne sa teneur en caféine. Plus concentré que le thé vert classique, le matcha peut provoquer nervosité, insomnie ou palpitations chez les personnes sensibles. Ensuite, les catéchines et tanins qu'il contient réduisent l'absorption du fer non héminique. Des nutritionnistes rappellent que cela peut poser problème chez les femmes en âge de procréer, les végétariens ou toute personne à risque de carence en fer.Autre limite : les effets sur le foie. Des cas de perturbations hépatiques ont été rapportés avec des compléments à base de thé vert très concentré. Même si les doses de matcha en boisson restent généralement bien en dessous, cela incite à la prudence pour ceux qui en consomment de grandes quantités ou présentent des fragilités hépatiques. Enfin, comme tout produit végétal, la qualité est déterminante : des analyses ont mis en avant le risque potentiel de contamination par des métaux lourds ou pesticides si le matcha n'est pas produit correctement.ConclusionLe matcha n'est pas dangereux lorsqu'il est consommé avec modération. Ses bénéfices – antioxydants, soutien métabolique et possible protection cognitive – sont bien documentés. Mais des excès ou une consommation inadaptée peuvent poser problème, surtout en cas de sensibilité à la caféine, de carence en fer ou de troubles hépatiques. Les experts recommandent de ne pas dépasser une à deux tasses par jour, de le consommer loin des repas riches en fer et de privilégier des produits de qualité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Êtes-vous sûre de faire les bons choix dans vos relations amoureuses ? Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï vous révèle les trois principales erreurs que les femmes commettent souvent avec les hommes. Ces erreurs peuvent non seulement affecter votre bonheur, mais aussi la qualité de vos relations. Ne laissez pas ces pièges vous retenir ! Xénia commence par aborder l'importance CRUCIALE de choisir le bon PARTENAIRE. Si vous ressentez le besoin de travailler constamment sur votre relation, cela pourrait être un SINAL que vous avez fait un mauvais choix. Un PARTENAIRE égoïste ou peu scrupuleux peut engendrer des conflits DÉSTRUCTEURS. Pourquoi perdre votre temps avec quelqu'un qui ne vous respecte pas ? Ensuite, elle met en lumière une autre tendance fréquente : se placer au-dessus de l'homme. Ce déséquilibre peut créer une DYNAMIQUE NOCIVE dans votre couple. Une femme qui se positionne comme la maîtresse de maison, en dévalorisant son PARTENAIRE, risque de nuire à l'harmonie de leur relation. Souvenez-vous, une relation doit être basée sur le RESPECT MUTUEL et l'ÉGALITÉ. Enfin, Xénia met en garde contre l'idée de "s'acheter" l'amour par la complaisance. Sacrifier vos propres intérêts pour plaire à votre homme peut entraîner une perte de RESPECT et d'INTÉRÊT. L'amour ne devrait jamais être une transaction. Il doit être un ÉCHANGE équilibré, où chacun se sent valorisé et écouté. En conclusion, cet épisode de Princesse Montessori vous invite à réfléchir sur ces erreurs et à prendre des mesures pour améliorer vos relations. N'attendez pas que les choses s'aggravent ! Travaillez sur une dynamique plus équilibrée et respectueuse. Vous méritez une relation épanouissante et harmonieuse. Écoutez cet épisode pour découvrir comment éviter ces pièges et bâtir des relations solides. N'oubliez pas, le chemin vers une vie amoureuse épanouissante commence par des choix CONSCIENTS et RESPECTUEUX.
Les théories du complot ont toujours fasciné : de l'assassinat de Kennedy aux supposés secrets cachés sur la Lune, elles attirent l'attention et s'enracinent dans l'opinion publique. Mais pourquoi notre cerveau semble-t-il si réceptif à ces récits parallèles ? Les neurosciences offrent plusieurs pistes pour comprendre ce phénomène.D'abord, notre cerveau est une formidable machine à détecter des schémas. Évolutivement, il valait mieux repérer trop de liens que pas assez : mieux vaut imaginer un prédateur caché dans les fourrés que de l'ignorer. Ce biais, appelé apophénie, pousse à voir des connexions et des intentions là où il n'y en a pas forcément. Les théories du complot exploitent cette tendance : elles donnent une cohérence apparente à des événements chaotiques.Ensuite, la dimension émotionnelle joue un rôle clé. Face à une catastrophe, comme un attentat ou une pandémie, accepter le hasard ou l'incompétence est psychologiquement difficile. Les théories du complot apportent une explication plus “satisfaisante” : si quelqu'un contrôle la situation, alors le monde reste prévisible. Cela réduit l'angoisse liée à l'incertitude, même si l'explication est fausse. Des études en imagerie cérébrale montrent que l'incertitude active l'amygdale, centre de la peur et de l'anxiété, tandis que les récits complotistes activent le cortex préfrontal, impliqué dans la recherche de sens et la rationalisation.De plus, croire aux complots répond à un besoin identitaire. Se sentir détenteur d'un savoir “caché” procure un sentiment de supériorité et d'appartenance à une communauté éclairée, contre la masse des “naïfs”. Sur le plan neurologique, cela stimule les circuits de la récompense dopaminergiques, semblables à ceux activés par les réseaux sociaux : notre cerveau aime se sentir unique et valorisé.Une étude publiée en 2019 dans Nature Human Behaviour par Roland Imhoff et Martin Bruder montre que l'adhésion aux théories du complot est fortement liée au besoin de certitude et de singularité. Les chercheurs soulignent que plus une personne ressent un manque de contrôle, plus elle est susceptible d'accepter des récits complotistes qui rétablissent une illusion d'ordre.En somme, notre attirance pour les théories du complot n'est pas due à un défaut d'intelligence, mais à la manière dont notre cerveau traite l'incertitude, l'anxiété et le besoin de sens. Elles exploitent des mécanismes neuronaux anciens : la détection de schémas, la gestion de la peur, et la recherche de reconnaissance sociale. Autrement dit, le complotisme est une réponse naturelle de notre cerveau… mais pas forcément une réponse rationnelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une récente méta-analyse menée par l'Université de Singapour soulève une alerte sérieuse : consommer une seule boisson énergisante par mois pourrait déjà accroître le risque de pensées suicidaires ou même de tentatives de suicide.Ce que dit l'étudeLes chercheurs ont examiné 17 études totalisant plus de 1,5 million de participants. Leur but : explorer le lien entre la consommation de café ou de boissons énergisantes et les risques de pensées suicidaires ou de tentatives de suicide. Leur résultat le plus frappant : même une dose minimale — une canette par mois — est associée à une augmentation significative du risque. Plus la consommation augmente, plus le risque semble croître. En parallèle, la consommation de café, lorsqu'elle reste modérée, paraît au contraire associée à une diminution du risque.Pourquoi une telle différence entre café et boissons énergisantes ?Plusieurs explications sont avancées. D'abord, la composition : les boissons énergisantes contiennent non seulement de la caféine, parfois en grandes quantités, mais aussi d'autres stimulants comme la taurine ou le guarana, souvent combinés à du sucre. Ce cocktail peut accentuer anxiété, nervosité ou troubles de l'humeur. Ensuite, l'impact sur le sommeil : même consommées occasionnellement, ces boissons peuvent perturber l'endormissement et la qualité du repos, deux facteurs cruciaux pour la santé mentale. Enfin, le contexte psychosocial joue un rôle : les consommateurs de boissons énergisantes présentent souvent d'autres habitudes de vie qui peuvent renforcer leur vulnérabilité psychologique.Limites et précautionsIl est important de rappeler qu'il s'agit d'études d'observation. Elles montrent une corrélation, mais pas nécessairement une causalité directe. On ne peut pas affirmer que la boisson énergétique provoque les pensées suicidaires, mais l'association statistique est suffisamment forte pour alerter. De plus, les effets varient selon les profils : âge, sexe, état de santé mentale préexistant, rythme de vie. Les jeunes adultes et les hommes semblent particulièrement exposés.Que retenir ?Même un usage rare de boissons énergisantes n'est pas sans conséquences potentielles sur la santé mentale. Il est donc conseillé de surveiller sa consommation, de prêter attention aux effets ressentis sur le sommeil et l'humeur, et d'envisager des alternatives plus sûres pour retrouver de l'énergie, comme l'activité physique, l'hydratation ou un sommeil suffisant.ConclusionL'étude de Singapour invite à la prudence. Une boisson énergisante “occasionnelle” pourrait ne pas être aussi inoffensive qu'on le pense. Face à une problématique aussi sensible que la santé mentale, mieux vaut limiter, voire éviter, ces produits afin de réduire les risques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Auditeurs : - Joëlle a rencontré un homme pervers narcissique, qu'elle a ensuite épousé. - Mauricette a trouvé un arrangement avec sa fille, qui souhaite lui racheter son bien. - Chantale a emménagé dans un appartement auparavant occupé par des toxicomanes. - Jennifer a perdu son père et n'arrive pas à faire son deuil. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Recycler, c'est transformer un déchet en ressource. Mais des chercheurs de l'université de Copenhague ont décidé d'aller plus loin : utiliser le plastique non seulement pour limiter la pollution, mais aussi pour lutter contre le réchauffement climatique. Leur découverte, publiée dans Science Advances, ouvre une piste inattendue.Le plastique en question, c'est le PET, omniprésent dans nos vies : bouteilles, emballages alimentaires, cartes bancaires, voire prothèses médicales. Problème, il finit trop souvent en décharge, où il se décompose en microplastiques qui polluent sols, rivières et atmosphère. Les chimistes danois, eux, ont mis au point une technique utilisant l'éthylènediamine, une molécule déjà connue pour capter le dioxyde de carbone. Résultat : le PET est décomposé en un nouveau matériau, baptisé BAETA, qui se révèle au moins aussi efficace que les technologies actuelles pour piéger le CO₂.Concrètement, quand les fumées industrielles passent par un filtre rempli de BAETA, le CO₂ est capturé. Une fois le matériau saturé, un simple chauffage suffit pour libérer le gaz, qui peut alors être concentré, stocké ou réutilisé. L'efficacité du BAETA est ainsi régénérée, et le cycle peut recommencer. Atout supplémentaire : cette technologie ne concurrence pas le recyclage classique. Elle s'appuie sur le PET le plus difficile à traiter, comme les plastiques colorés, mélangés ou dégradés… y compris ceux qui flottent dans les océans. Le procédé présente deux autres avantages majeurs. D'abord, il fonctionne à température ambiante, là où d'autres matériaux de captage du CO₂ nécessitent des conditions beaucoup plus énergivores. Ensuite, il reste performant sur une large plage de températures, de l'air ambiant jusqu'à 150 °C, ce qui permet de l'installer directement en sortie d'usine.Les chercheurs assurent que leur technologie peut passer à l'échelle industrielle. Reste à convaincre des investisseurs. Car au-delà de l'innovation scientifique, c'est une opportunité économique : transformer un déchet encombrant en ressource stratégique pour dépolluer l'air et les océans. « Les problèmes environnementaux ne sont pas isolés, et les solutions ne doivent pas l'être non plus », résume Jiwoong Lee, professeur de chimie à Copenhague. Le plastique, ennemi de la planète, pourrait bien devenir un allié contre le changement climatique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
LIVRE DE FRANKAujourd'hui dans le podcast, on réagit au discours du premier ministre du Québec François Legault lors du congrès de la dernière chance de la CAQ qui s'est tenu en fin de semaine à Gatineau. Comparaisons avec René Lévesque et Rocky Balboa, prestation low energy : assiste-t-on au début de la fin pour la Coalition Avenir Québec ?DANS LA PARTIE PATREON, on commence avec Joey qui nous fait écouter de nombreux extraits audio de l'entrevue de Mario Dumont à QUB Radio avec la présidente de la FTQ, Magalie Picard, au sujet des cotisations syndicales facultatives pour le financement d'activités politiques. Ensuite, on discute de la création du mouvement LGB International, un regroupement de lesbiennes, gays et bisexuels qui se dissocient du mouvement LGBTQ2+ qu'ils estiment ne plus les représenter et même nuire à leur image. On termine avec Frank qui nous lit le dernier segment de Derrière la porte du journal La Presse.0:00 Intro0:36 Livre de Frank et nos commanditaires3:01 Congres de la CAQ13:28 Un discours low energy19:02 La CAQ à la droite dure…24:48 L'interdiction des véhicules à essence changée27:58 Un narratif du retour de l'ADQ35:21 À venir dans le Patreon
La théorie de Darwin dit que toutes les espèces vivantes descendent d'ancêtres communs. Or, dans chaque génération, apparaissent des variations individuelles. Certaines de ces différences offrent un avantage — par exemple une meilleure adaptation au milieu — et augmentent les chances de survie et de reproduction. Progressivement, ces traits bénéfiques se répandent dans la population : c'est la sélection naturelle. Au fil du temps, ce mécanisme produit des transformations profondes, jusqu'à l'apparition de nouvelles espèces. Darwin avait déjà réuni l'essentiel de ses observations et réflexions sur l'évolution dès les années 1830, à son retour du voyage du Beagle. Pourtant, il garda sa théorie dans ses tiroirs pendant plus de vingt ans. Pourquoi une telle hésitation ?D'abord, pour des raisons scientifiques. Darwin savait que sa thèse — l'idée que les espèces se transforment par sélection naturelle — allait à l'encontre du paradigme dominant de l'époque : la fixité des espèces, soutenue par la majorité des naturalistes et par l'Église. Il voulait donc accumuler des preuves irréfutables. Il passa des années à étudier la botanique, l'élevage de pigeons, la géologie ou encore la distribution des espèces pour consolider son argumentaire.Ensuite, pour des raisons personnelles et sociales. Darwin était conscient que sa théorie allait heurter les croyances religieuses profondes de la société victorienne. Lui-même, issu d'une famille anglicane, redoutait de choquer son entourage, notamment son épouse Emma, très croyante. Publier une telle idée risquait aussi de ternir sa réputation et d'entraîner des polémiques violentes.Un autre facteur est lié à son tempérament. Darwin était méthodique, perfectionniste et souvent hésitant. Il réécrivait sans cesse ses notes, cherchant à rendre son raisonnement inattaquable. Il parlait de sa théorie comme d'un “crime” à confesser.Ce n'est qu'en 1858, lorsqu'il reçut un manuscrit d'Alfred Russel Wallace — jeune naturaliste qui, de son côté, avait abouti à la même idée de sélection naturelle — que Darwin fut contraint d'agir. Ne voulant pas être devancé, il accepta de publier ses travaux en même temps que ceux de Wallace lors d'une présentation commune à la Société linnéenne de Londres.L'année suivante, en 1859, Darwin fit paraître L'Origine des espèces. L'ouvrage connut un immense retentissement, déclenchant débats, controverses et enthousiasmes.En résumé, Darwin n'a pas tant hésité par manque de conviction que par prudence. Il voulait à la fois renforcer la solidité scientifique de sa théorie et se protéger des tempêtes sociales et religieuses qu'il pressentait. Wallace, en quelque sorte, fut l'élément déclencheur qui le poussa à franchir le pas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La plupart des routes sont faites d'enrobé bitumineux, c'est-à-dire un mélange de granulats (graviers, sable, cailloux) liés par du bitume. Or, le bitume, issu du pétrole, est naturellement noir. C'est lui qui donne aux routes leur couleur sombre caractéristique. On pourrait imaginer remplacer ce liant par une résine claire, ou peindre les routes en blanc, mais ce choix aurait des conséquences techniques et économiques considérables.D'abord, la thermodynamique explique une partie du problème. La couleur noire absorbe davantage de rayonnement solaire que le blanc. Une chaussée noire chauffe donc beaucoup plus vite : jusqu'à 60 °C en surface lors d'un été caniculaire, alors qu'une surface claire resterait autour de 40 °C. Cet échauffement accélère le séchage de l'eau après la pluie et contribue à maintenir une bonne adhérence, réduisant les risques d'aquaplanage. De plus, un bitume chaud reste légèrement plus souple, ce qui permet à la route de mieux encaisser le passage répété de véhicules lourds.Ensuite, il y a la question de la visibilité. Des routes noires permettent un contraste très net avec les marquages peints en blanc ou en jaune. Ce contraste est essentiel pour la sécurité routière, notamment de nuit : la rétroréflexion de la peinture rend les lignes visibles grâce aux phares. Si la chaussée était blanche, ce contraste disparaîtrait, rendant les marquages bien plus difficiles à distinguer.Sur le plan des coûts, l'argument est décisif. Le bitume noir est un sous-produit abondant et relativement peu cher du raffinage du pétrole. En revanche, fabriquer des routes blanches nécessiterait soit des liants synthétiques spécifiques, soit l'ajout massif de pigments clairs comme l'oxyde de titane. Résultat : une route claire coûterait 2 à 3 fois plus cher à produire et à entretenir. Or, le réseau routier français représente près de 1 million de kilomètres ; changer de matériau impliquerait des dépenses colossales.Enfin, il existe un revers écologique. Certains chercheurs avancent que des routes claires réfléchiraient davantage la lumière du soleil et pourraient contribuer à réduire l'effet d'îlot de chaleur urbain. Aux États-Unis, des expérimentations à Los Angeles ont montré qu'un revêtement clair permettait de baisser la température au sol de 10 à 12 °C. Mais ces solutions restent marginales, car elles posent d'autres problèmes : éblouissement, durabilité moindre, et coûts prohibitifs.En résumé, si nos routes sont noires, c'est avant tout parce que le bitume l'est naturellement, qu'il offre de bonnes performances mécaniques et de sécurité, et qu'il est peu coûteux. Les alternatives blanches existent mais restent limitées à des cas expérimentaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors, voici un rapide aperçu des déclarations, disons non scientifiques, de Donald Trump sur le paracétamol, l'autisme et les vaccins.So, here's a quick overview of Donald Trump's, let's say, non-scientific statements about paracetamol, autism, and vaccines.Tout ça vient de déclarations où Trump affirmait vouloir révéler les causes de l'autisme.This all comes from statements where Trump claimed he wanted to reveal the causes of autism.Un sujet aussi brassé par Robert F. Kennedy Junior qui lui parle carrément d'épidémie d'autisme.A subject also stirred up by Robert F. Kennedy Jr. who, for his part, outright speaks of an autism epidemic.Pendant ce temps, la science, elle explique la hausse des diagnostics par un meilleur dépistage, tout simplement.Meanwhile, science explains the rise in diagnoses simply by better screening.Voyons les points clés de cette affaire.Let's look at the key points of this matter.D'abord, Trump a fait un lien sans aucune preuve d'ailleurs entre prendre du paracétamol pendant la grossesse et l'autisme.First, Trump made a link, without any proof by the way, between taking paracetamol during pregnancy and autism.Il a carrément conseillé aux femmes enceintes de l'éviter autant que possible.He outright advised pregnant women to avoid it as much as possible.Alors que bon, c'est justement le médicament qu'on recommande pendant la grossesse.Whereas, well, it's precisely the medication that is recommended during pregnancy.Il a même poussé pour que la FDA, l'agence américaine du médicament, ajoute un avertissement sur les boîtes.He even pushed for the FDA, the American drug agency, to add a warning to the boxes.Ensuite, et bien, le monde médical a réagi, et assez vivement.Then, the medical world reacted, and quite strongly.Le Collège américain des obstétriciens et gynécologues a trouvé ça, je cite, irresponsable et dangereux.The American College of Obstetricians and Gynecologists found it, and I quote, irresponsible and dangerous.Même le fabricant du Tylenol a défendu son produit, en soulignant les dangers d'une fièvre qu'on ne traiterait pas chez une femme enceinte.Even the manufacturer of Tylenol defended its product, by highlighting the dangers of a fever that would not be treated in a pregnant woman.Et enfin, Trump a remis sur le tapis de vieilles théories du complot, celles qui lient vaccins et autisme.And finally, Trump brought up old conspiracy theories again, those that link vaccines and autism.Il a prétendu, là encore sans fondement, que certains groupes non vaccinés, ou même des pays comme Cuba, n'avaient pas d'autisme.He claimed, again without basis, that certain unvaccinated groups, or even countries like Cuba, did not have autism.Il a aussi critiqué le calendrier des vaccins, suggérant de retarder celui contre l'hépatite B, en se fiant, dit-il, à son "bon sens" plutôt qu'aux médecins.He also criticized the vaccination schedule, suggesting delaying the one for hepatitis B, by relying, he said, on his "common sense" rather than on doctors. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Dans le vaste Empire colonial français, l'Algérie avait une place un peu à part. Et c'est justement ça que je vous propose de découvrir aujourd'hui : quand on dit “Algérie française”, concrètement, de quoi on parle ? Comment était organisée la colonie ? Qui y vivait ? Comment se déroulait la vie quotidienne ? Comment fonctionnait le système colonial sur place, et combien de temps il s'est maintenu ? Beaucoup de questions sur un sujet complexe, que je vais essayer de vous expliquer sans que ça soit trop scolaire. À mon sens, on peut comprendre ce qu'est l'Algérie française à travers trois grands points. D'abord la domination politique du pays : qui dirige, et comment. Ensuite, le façonnement du territoire : les villes, les campagnes, les villes nouvelles. Et enfin, la sociologie : est-ce que tout ça, ce mélange de populations et de croyances, donne naissance à une “culture algérienne” à part ? Un vaste programme, alors c'est parti !Bonne écoute !
Invités : - Jules Torres, journaliste politique au JDD. - Vincent Roy, journaliste et essayiste. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pendant longtemps, les manuels de biologie affirmaient qu'un cerveau humain contenait environ 100 milliards de neurones. Ce chiffre est resté gravé dans les esprits comme une vérité incontestable. Pourtant, la science n'aime pas les approximations trop simples, et des chercheurs ont voulu recompter plus sérieusement. C'est ce qu'a fait en 2009 la neuroscientifique brésilienne Suzana Herculano-Houzel avec une méthode innovante appelée la “méthode du bouillon de cellules”.Plutôt que de compter les neurones un par un au microscope – tâche évidemment impossible – son équipe a dissous des tissus cérébraux de cerveaux post-mortem dans une solution spéciale. Ce “bouillon” homogène permettait ensuite de mesurer la densité de noyaux cellulaires et, par extrapolation, d'estimer avec une précision bien meilleure le nombre total de neurones. Résultat : le cerveau humain contient en moyenne 86 milliards de neurones, et non 100 milliards comme on le croyait auparavant.Mais ce chiffre cache une répartition inégale. Environ 69 milliards de ces neurones se trouvent dans le cervelet, la structure située à l'arrière du crâne, longtemps considérée comme surtout impliquée dans la coordination motrice. Le cortex cérébral, siège des fonctions cognitives les plus sophistiquées – langage, mémoire, raisonnement – en contient “seulement” 16 milliards. Cela signifie que la majorité des neurones humains n'est pas dans la zone associée à la pensée consciente, mais dans une région qui règle nos mouvements avec une précision extraordinaire.Cette découverte a plusieurs implications fascinantes. D'abord, elle permet de comparer notre cerveau à celui des autres espèces. Par exemple, certains grands singes possèdent un nombre global de neurones inférieur, mais une densité neuronale similaire dans le cortex. Ce qui semble nous distinguer, ce n'est pas seulement le nombre total de neurones, mais le fait que nous avons réussi à concentrer beaucoup de neurones corticaux dans une taille de cerveau relativement contenue, optimisant ainsi l'efficacité énergétique.Ensuite, ce chiffre relativise l'idée que “plus de neurones = plus d'intelligence”. Le rapport entre les neurones corticaux et la masse corporelle semble plus pertinent pour comprendre nos capacités cognitives uniques. Chez l'humain, ce rapport est exceptionnellement favorable : malgré un corps de taille moyenne, nous disposons d'un cortex riche en neurones spécialisés.En conclusion, le cerveau humain compte environ 86 milliards de neurones, organisés en réseaux d'une complexité vertigineuse. Ce chiffre, corrigé par la science récente, montre que nous ne possédons pas forcément “le plus grand” cerveau du règne animal, mais sans doute l'un des plus ingénieusement câblés, capable de générer langage, culture et conscience. Une preuve supplémentaire que la qualité des connexions importe parfois plus que la quantité brute. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode du balado Les Lève-tôt, Patrick Marsolais, Isabelle Racicot et Chloée Deblois plongent dans plusieurs univers fascinants et parfois déroutants de la vie quotidienne. D’abord, ils explorent des dilemmes improbables — troisième oreille, lit simple ou king — qui révèlent des réflexions surprenantes sur l’amour, l’hygiène et la proximité, mêlant humour et authenticité. Ensuite, ils abordent le sujet des micro-tromperies : ces gestes quotidiens, critiques ou secrets, qui peuvent fragiliser une relation. Fantasmes, interactions en ligne et intentions sont discutés avec sérieux, invitant l’auditeur à réfléchir à ses propres limites. L’astrologue Laurie Lévesque vient ensuite analyser la dynamique de l’équipe sous le signe de la Balance, dévoilant les traits distinctifs de chaque animateur — intensité, empathie, discipline — et leur impact sur la cohésion et la communication. Enfin, Chloée partage son histoire d’amour éclair, entre coup de foudre et décisions audacieuses, questionnant les jugements sociaux sur la rapidité des relations et soulignant l’importance du feeling et de l’intensité émotionnelle. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Le 3 octobre prochain auront lieu des élections législatives cruciales en République Tchèque. Elles pourraient marquer le retour au pouvoir de l'homme d'affaires eurosceptique Andrej Babis, et la défaite du premier ministre libéral Petr Fiala. Mais c'est un troisième homme qui jouera un rôle crucial dans ce scrutin : le dirigeant du parti d'extrême-droite SPD, Tomio Okamura. Un homme d'affaires, lui aussi, mais au parcours détonnant sur la scène politique tchèque. Hostile aux migrants, à l'aide à l'Ukraine, au « Pacte vert » et à l'UE, il coche toutes les cases ou presque de l'extrême-droite européenne. Mais son parcours et sa biographie tranche singulièrement avec ceux de Marine Le Pen, de Georgia Meloni ou de Geert Wilders. D'origine japonaise, il a passé une partie de son enfance dans un orphelinat praguois où il fut victime de brimades en raison de ses origines mêlées… Et ses deux frères, engagés, eux aussi, en politique, mais au centre et à gauche de l'échiquier politique, lui reprochent amèrement son virage ultraconservateur. « C'est un grand paradoxe de voir que le principal dirigeant d'extrême-droite tchèque, grand défenseur de l'identité tchèque, de la protection face aux migrations et aux influences extérieures se nomme Tomio Okamura, de mère tchèque et de père japonais, note Jacques Rupnik, professeur à Sciences-Po et fin connaisseur de l'Europe centrale, il a d'ailleurs tenté sa chance au Japon, mais il y a découvert que là-bas aussi, il pouvait souffrir de xénophobie ». Peluches et télé-réalité Parti au Japon à 18 ans, Tomio Okamura multiplie les petits boulots : chauffeur de taxi, vendeur de pop-corn, éboueur… Et finit par jeter l'éponge. À son retour à Prague, il se lance dans le secteur du tourisme avec des idées parfois étonnantes. « Il a cofondé une agence de voyages qui proposait d'envoyer votre peluche ou votre jouet à l'autre bout du monde pour y être photographié », s'amuse le politologue Michel Perottino, qui enseigne à l'Université Charles de Prague. « Il a aussi participé à une émission de télé-réalité sur l'entrepreneuriat et il est devenu vice-président de l'Association tchèque des agences de voyage ! », ajoute-t-il. Aujourd'hui âgé de 53 ans, l'homme d'affaires présente volontiers son parcours comme une « success story » digne d'Hollywood. Son bagout et son charisme indéniables lui permettent en tout cas de rapidement s'imposer sur la scène politique. Eurosceptique et anti-islam En 2015, il fonde le parti d'extrême droite SPD (Liberté et démocratie directe) et il engrange très vite de premiers succès électoraux puisqu'il remporte un peu plus de 10 % des voix aux élections législatives de 2017. Tomio Okamura se réclame de Marine Le Pen et de Donald Trump, milite pour une sortie de l'Union européenne et fustige le « diktat écologique » de Bruxelles. Sur l'islam, son discours particulièrement virulent le rapproche de Geert Wilders, le dirigeant de l'extrême droite néerlandaise. À partir de 2022 et de l'invasion générale de l'Ukraine par la Russie, il tient un discours très hostile aux réfugiés ukrainiens et dénonce l'aide militaire apportée à Kiev. « Le point de départ, et c'est ça qui peut être le plus important pour son électorat, c'est la très forte présence de réfugiés ukrainiens, principalement de femmes et d'enfants qu'il faut aider et qui obtiennent des allocations, pointe Michel Perottino, de l'université Charles de Prague. Ensuite, il y a un positionnement pro-russe, et un discours qui consiste à dire "faisons la paix à tout prix, et coupons les livraisons d'armes et de munitions aux Ukrainiens". Ce serait une décision très importante dans la mesure où la République tchèque a joué et joue encore un rôle crucial dans les livraisons de munitions à l'Ukraine ». Un « tournant » pour toute la région À la faveur du vent conservateur qui souffle sur l'Europe, Tomio Okamura peut ambitionner, désormais, sinon d'entrer au gouvernement, en tout cas de devenir le « faiseur de rois » du prochain scrutin. Grand favori des élections législatives qui auront lieu les 3 et 4 octobre prochain, l'ancien Premier ministre Andrej Babis est crédité de 30 % des voix et aura besoin d'un partenaire. Ce partenaire pourrait être le SPD de Tomio Okamura, crédité de 12 % des voix selon les derniers sondages. Un scénario qui serait un tournant pour le pays bien sûr, mais aussi pour toute l'Europe centrale. « Il y a actuellement un équilibre entre les quatre pays qui forment le groupe de Visegrad : d'un côté la Pologne et la République tchèque, dirigées par des gouvernements modérés, libéraux, pro-européens, décrypte le chercheur Jacques Rupnik. Et de l'autre, la Hongrie d'Orban et la Slovaquie de Robert Fico, qui sont sur une ligne nationale-populiste. Si Babis remporte l'élection et s'il forme un gouvernement avec le soutien de Tomio Okamura, il y aura alors un glissement vers Orban et Fico. Cela crée, en Europe centrale, un pôle national souverainiste fort et très hostile au soutien à l'Ukraine. Bref, cela recompose totalement le paysage politique de la région ». En attendant les résultats de ce scrutin décisif pour sa formation, une inconnue judiciaire de taille se dresse sur la route de l'homme d'affaires tchéco-japonais. Le SPD de Tomio Okamura est en effet poursuivi pour des affiches électorales ayant appelé à la haine – l'une d'entre elles montrant à un homme à la peau foncée, un couteau ensanglanté entre les dents. Selon la presse tchèque, le chef de file de l'extrême droite tchèque a déjà anticipé une éventuelle condamnation avec la fondation d'un nouveau parti qui pourrait succéder au SPD – une formation appelée, en toute modestie, Parti des soutiens de la démocratie et de Tomio Okamura.
Dans cet épisode, je plonge dans un sujet aussi drôle que riche en vocabulaire : la connerie, les cons et les connards.Tout part d'une petite histoire personnelle qui m'a inspiré cette réflexion.Ensuite, je t'aide à explorer les nuances de sens entre ces mots familiers du français et leur usage au quotidien.Enfin, je partage l'analyse d'un universitaire qui propose une définition précise (et surprenante !) de ce qu'est un connard.Un épisode à la fois linguistique, culturel et plein d'humour, parfait pour enrichir ton français authentique.Si tu veux mieux comprendre le français parlé, ses subtilités et ses expressions populaires, cet épisode est fait pour toi !Le magazine que j'ai mentionné est : Psychologie de la connerie Bonne écoute,Virginie d'ehoui!------------------------------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Tu veux enfin passer à la vitesse supérieure ? Prends des cours particuliers avec moi, c'est ici.Le club de lecture de roman policier, c'est ici.Un dollar fait la différence pour sauver les chiens et chats errants au Mexique, fais un don
Dans cet épisode, je m'attaque à un sujet d'une importance capitale : la prévention du burn-out.
Nouveau livre de FrankAujourd'hui dans le podcast, on commente la controverse révélée initialement par le National Post concernant la politique de l'interdiction des armes d'assaut et le programme de rachat d'armes à feu par le gouvernement fédéral. Un enregistrement à l'insu du ministre fédéral de la Sécurité publique le montre affirmant que cette politique est inefficace et n'existe qu'à des fins de gains électoraux au Québec. Les conservateurs de Pierre Poilievre ont immédiatement saisi l'occasion à la Chambre des communes.DANS LA PARTIE PATREON, on commence en terminant l'écoute du segment de Pierre Paul-Hus à l'émission de Mario Dumont, suivie de l'écoute de la première déclaration colorée en chambre du député conservateur Jacques Gourde. Ensuite, on lit la publication de l'ancienne co-porte-parole de Québec solidaire Émilise Lessard-Terrien qui défend l'écriture inclusive. On termine avec Frank qui nous lit une large partie de la constitution initiale préparée par l'équipe de Jacques Parizeau en vue du référendum de 1995.0:00 Intro0:23 Nouveau livre de Frank2:23 Nos commanditaires3:21 Le rachat d'armes d'assaut tourne au vinaigre10:55 Carney garde cette politique à cause du Québec18:36 Le vrai problème des armes à feu23:13 Échanges à la Chambre des communes29:12 Pierre Paul-Hus à Mario Dumont35:08 À venir dans le Patreon
La taxe Zucman a mis la Tech française à feu et à sang. Pour en parler, j'ai réuni un plateau unique avec trois panels d'entrepreneurs, d'investisseurs et de figures fortes de la French Tech.D'un côté, ceux qui dénoncent une taxe qu'ils jugent absurde, de l'autre, ceux qui en appellent à la morale sociale et à la solidarité nationale.Vous allez assister à trois débats :- D'abord, avec Maya Noël, Guillaume Moubeche et Thierry Vandewalle, on se demande pourquoi la grande majorité de la Tech rejette cette taxe.- Ensuite, avec Pierre Gaubil, Arnaud Touati et Mehdi Medjaoui, on analyse ce que cette taxe dit de la France et de son rapport compliqué avec ses entrepreneurs et leur réussite.- Enfin, Armand Thiberge, qui a signé une tribune POUR la taxe aux côtés de JB Rudelle et d'autres stars de la French Tech, viendra défendre sa position face à Christophe Raynaud.Merci à tous mes invités d'avoir choisi le premier Talk Show Tech de France pour débattre. Installez vous confortablement, prenez vos pop-corns, je vous préviens, çà va piquer !!===============================
“Treaty is powerful. It's not just a document or an agreement of the past. It's a living agreement,” says Cree lawyer and advocate Deanne Kasokeo. For nearly 150 years, Treaty 5 has shaped the lives of Cree and Anishinaabe communities across northern Manitoba and Saskatchewan—and its story is far from settled. Also called the Winnipeg Treaty, it included more First Nation communities than any other in Canada and promised land, tools, education, and health care. In practice, those agreements have been unevenly realized, and communities continue to navigate their impacts today. In this episode, Kasokeo shares how her family history and her grandmother's teachings drive her to defend treaty rights and reconnect communities with their heritage. Then, Chief Maureen Brown of Opaskwayak Cree Nation reflects on the long-term effects of colonial policies, the importance of passing knowledge to the next generation, and why she remains hopeful for the future.To read the episode transcripts in French and English, and to learn more about historic Canadian milestones, please visit thewalrus.ca/canadianheritage.This podcast receives funding from The Government of Canada and is produced by The Walrus Lab.Check out the French counterpart podcast, Voyages dans l'histoire canadienne.--Aussi longtemps que coulera la rivière : L'héritage du Traité numéro 5« Le Traité numéro 5 est un outil puissant. Ce n'est pas simplement un document ou un accord du passé. C'est un document vivant, » affirmait l'avocate et défenseure des droits des peuples cris, Deanne Kasokeo. Depuis 150 ans, il façonne la vie des peuples cris et anichinabés du nord du Manitoba et de la Saskatchewan, et cette question demeure loin d'être résolue. Également connu sous le nom de Traité de Winnipeg, il a impliqué le plus grand nombre de communautés des Premières Nations au Canada, offrant des promesses de terres, d'outils, d'éducation et de soins de santé. Cependant, ces engagements ont été mis en œuvre de manière inégale. Les communautés des Premières Nations continuent de subir les conséquences au quotidien. Dans cet épisode, Deanne Kasokeo nous parle de l'histoire de sa famille et de l'impact des enseignements de sa grand-mère sur son engagement à défendre les droits issus des traités, tout en œuvrant pour reconnecter les communautés à leur héritage. Ensuite, la cheffe Maureen Brown de la Nation crie d'Opaskwayak partage ses réflexions sur les effets à long terme des politiques coloniales, l'importance de la transmission des savoirs aux nouvelles générations et les raisons qui nourrissent son optimisme pour l'avenir.Pour lire les transcriptions des épisodes en français et en anglais, et pour en savoir plus sur les jalons historiques canadiens, veuillez visiter le site thewalrus.ca/canadianheritage.Ce balado reçoit des fonds du gouvernement du Canada et est produit par The Walrus Lab.Découvrez le balado en français, Voyages dans l'histoire canadienne. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
ACHETER LE NOUVEAU LIVRE DE FRANK Aujourd'hui dans le podcast, on fait le tour de trois projets de loi fédéraux actuellement à l'étude à la Chambre des communes. D'abord, le projet de loi C-9, qui vise à légiférer contre les discours haineux. Ensuite, le projet de loi C-2 qui, selon David Proulx, président de Bullseye AI, semble tout droit sorti de l'œuvre 1984 de George Orwell. Enfin, le projet de loi S-203, qui cherche à interdire la promotion des boissons alcoolisées.DANS LA PARTIE PATREON, on commence avec Frank qui donne un avant-goût de la constitution initiale préparée par l'équipe de Jacques Parizeau en vue du référendum de 1995. Ensuite, Ian annonce aux auditeurs la création d'émissions d'entrevues spéciales avec plusieurs élus municipaux de Québec et de Lévis en prévision des élections municipales. On termine avec Joey qui nous fait finalement écouter sa vidéo sur la nose ring theory (la théorie de l'anneau dans le nez).0:00 Intro0:16 Les ventes du livre de Frank vont bien4:45 Le projet de loi C-912:00 Lourd débat philosophique17:22 Le projet de loi C-2, c'est 198431:57 Qu'en penses Grok et ChatGPT ?36:15 Le projet de loi S-20337:54 Nos commanditaires39:19 À venir dans le Patreon
Et si la légitimité était un discours bullshit qu'on n'a trop bien intégré pour éviter de trop briller? Je vous emmène sur ce chemin dans la bulle du jour et vous lance plusieurs appels: d'abord, si cet épisode suscite des questions, je serais ravie de pouvoir les traiter, car je sais que ce que je vous dis ici ne fait de loin pas le tour du sujet épineux du fameux et trop célèbre "Syndrome d'imposture". Et puis je vous partage ma dernière Lettre du Dimanche qui parle aussi de ce sujet. Ensuite, je vous invite à rejoindre le programme de dix jours de la légitimité pour déconstruire ce discours et vous donner la vraie place que vous souhaitez. Enfin, si vous souhaitez aller plus loin, nous reparlerons de tout ceci dans La Méthode Neuf 3/4: les inscriptions sont ouvertes. Bienvenue dans Les Bulles de Flo(w), un défi (un peu) fou : 100 bulles audio en 100 jours, entre confidences intimes, réflexions sensibles et outils concrets.Je suis Florence Hügi, Facilitatrice des impossibles, et chaque jour, je vous propose une bulle pour souffler, questionner, transformer.Pas de perfection ici — juste des histoires, des ratés, des déclics.
On dit parfois que la vie commence par une étincelle. Cette image poétique correspond en réalité à un phénomène scientifique bien réel, observé chez plusieurs mammifères, dont l'être humain : lors de la fécondation, l'ovocyte libère une minuscule « explosion » d'ions zinc, produisant une réaction qui s'apparente à un flash lumineux.Tout commence au moment où le spermatozoïde parvient à pénétrer l'ovocyte. Ce contact déclenche une série d'événements biochimiques destinés à activer l'œuf et à lancer le développement embryonnaire. L'un des plus spectaculaires est la libération massive d'ions zinc. Dans l'ovocyte, le zinc est stocké dans de petites vésicules situées juste sous la membrane. Lorsque la fécondation survient, ces vésicules s'ouvrent et projettent leur contenu vers l'extérieur. Cette éjection rapide, combinée aux interactions avec d'autres molécules environnantes, crée une réaction d'oxydoréduction extrêmement brève, qui émet une minuscule étincelle.Ce phénomène a été mis en évidence grâce à des techniques d'imagerie très sensibles, capables de détecter le signal lumineux associé à cette libération de zinc. À l'œil nu, il n'est pas visible : il s'agit d'un flash biochimique, mesurable uniquement en laboratoire. Pourtant, il revêt une grande importance symbolique et biologique.D'abord, il marque l'instant précis où l'ovocyte passe du statut de cellule « en attente » à celui d'embryon en devenir. L'étincelle de zinc signale que l'activation cellulaire a réussi, et qu'un programme de divisions et de différenciations s'apprête à se dérouler.Ensuite, cette réaction joue un rôle protecteur. La libération de zinc contribue à modifier la membrane de l'ovocyte, empêchant d'autres spermatozoïdes de pénétrer. Sans ce mécanisme, plusieurs gamètes pourraient féconder le même ovocyte, conduisant à des anomalies génétiques graves.Enfin, les chercheurs pensent que l'intensité du flash pourrait renseigner sur la « qualité » de l'embryon. Certains travaux ont montré que les ovocytes produisant les étincelles les plus fortes avaient davantage de chances de se développer correctement. Cela ouvre la voie à des applications en médecine reproductive, comme le choix des embryons les plus viables lors d'une fécondation in vitro.En résumé, l'étincelle qui accompagne la fécondation n'est pas une métaphore : c'est une réaction biochimique réelle, liée à la libération d'ions zinc par l'ovocyte. Invisible à l'œil humain, mais mesurable, elle symbolise à la perfection le passage du néant biologique à la vie en devenir. Une minuscule étincelle qui, littéralement, marque le commencement de notre existence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mag exceptionnel ce lundi dans le Winamax FC ! En marge de l'élection du Ballon d'Or 2025 prévue le soir même, le WFC va lui aussi désigner son lauréat pour la prestigieuse récompense individuelle. Qui de Lamine Yamal, Ousmane Dembélé, Mohamed Salah, Raphinha ou encore Achraf Hakimi sera élu ? Les membres du WFC auront-ils la même vision que les membres du jury officiel ? Ensuite, place à la disasterclass du week-end et ce report du Classique entre l'OM et le PSG. Prévu initialement dimanche soir en prime time, le match se jouera finalement ce lundi soir (20h) en même temps que la cérémonie du Ballon d'Or. Comprenez-vous cette décision ? Y avait-il d'autres choix ? Le WFC reviendra enfin sur les temps forts du week-end foot ; d'abord le match nul entre Manchester City et Arsenal (1-1) dans l'affiche, puis un peu partout sur les terrains européens dans la Manita.
Nous sommes le 10 mai 1953, à Saint-Etienne, à 60 km, au sud-ouest de Lyon. Dans une allocution qu'il prononce à la bourse du travail, le futur prix Nobel de littérature, auteur de « La Peste » ou de « L'Etranger, Albert Camus déclare : « Si quelqu'un vous retire votre pain, il supprime en même temps votre liberté. Mais si quelqu'un vous ravit votre liberté, soyez tranquille, votre pain est menacé, car il ne dépend plus de vous et de votre lutte, mais du bon plaisir d'un maître. La misère croît à mesure que la liberté recule dans le monde et inversement. » Gage de stabilité politique au cours des siècles, la pain, lorsqu'il vient à manquer, devient le combustible des révolutions. Un peu moins de deux siècles plus tôt, en 1770, dans ses « Dialogues sur le commerce des blés », l'abbé Galiani, économiste italien, écrit : « Le blé peut être regardé comme une production du sol, et sous cette vue, il appartient au commerce et à la législation économique. Ensuite, il peut et doit être, en même temps, regardé comme la matière de première nécessité et le premier soin de l'ordre civil des sociétés, et sous ce point de vue, il appartient à la politique et à la raison d'Etat ». Invités : Coline Arnaud et Denis Saillard, chercheuse et chercheur au Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines, à l'université de Versailles. « Pain et liberté – Une histoire politique du pain, du Moyen Âge au XXIe siècle » paru aux éd. Textuel. Sujets traités : pain, politique, liberté, Albert Camus, misère, blé Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous allons commencer notre émission par une discussion sur l'actualité. La nouvelle de l'assassinat de Charlie Kirk a choqué de nombreuses personnes aux États-Unis et au-delà. Est-ce que cette nouvelle va mener à une revanche ou, au contraire, à une réconciliation ? Rien n'indique, pour l'instant, que les États-Unis se dirigent vers la réconciliation. Ensuite, nous aborderons les exigences de Trump selon lesquelles tous les pays de l'OTAN doivent cesser d'acheter du pétrole russe avant qu'il n'impose des sanctions à la Russie. Qu'est-ce qui se cache derrière cette exigence ? S'agit-il d'un moyen d'éviter les sanctions américaines contre la Russie ? Notre section scientifique sera consacrée à une étude révélant que 44 % des personnes atteintes de diabète ne sont pas diagnostiquées. Fait particulièrement alarmant : seulement 20 % des jeunes adultes de moins de 35 ans sont conscients de leur état. Et enfin, nous parlerons d'une loi adoptée en Ouzbékistan qui permet aux prisonniers de réduire leur peine de 1 à 30 jours par an en lisant les livres d'une liste prédéfinie. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Cette semaine, nous continuerons à travailler l'imparfait. Notre leçon sera The Imperfect Tense The Verbs of the 3rd Group (Lesson 4): The verbs conjugating like: sentir, connaître, construire, and faire. Nous parlerons d'une invention originale qui a fait parler d'elle lors de la Foire de Châlons qui a lieu chaque année en France pendant la première semaine de septembre. Nous terminerons avec l'expression de la semaine, Ce n'est pas la mer à boire. De plus en plus de municipalités décident de rendre les transports en commun gratuits pour les usagers. Mais cette mesure populaire est-elle vraiment une bonne idée ? - Après l'assassinat de Charlie Kirk les États-Unis choisiront-ils la vengeance ou la réconciliation ? - Trump exige que tous les pays de l'OTAN arrêtent d'acheter du pétrole russe avant qu'il impose des sanctions - Près de la moitié des personnes diabétiques ne sont pas diagnostiquées - En Ouzbékistan, les détenus qui lisent des livres peuvent réduire leur peine de prison - Une invention originale attire l'attention du public lors de la Foire de Châlons. - Les transports en commun gratuits, une bonne idée ?
Avez-vous déjà remarqué que certaines personnes semblent obtenir plus facilement un emploi, une augmentation ou même de la sympathie… simplement parce qu'elles sont considérées comme belles ? Ce phénomène porte un nom : le pretty privilege, littéralement le privilège accordé à la beauté. Et ce n'est pas qu'une impression : la science le mesure, chiffres à l'appui.Le pretty privilege, c'est l'ensemble des avantages sociaux, professionnels ou personnels que reçoivent les individus jugés physiquement attirants. Il repose sur deux grands mécanismes psychologiques :D'abord le stéréotype de l'attractivité, ou l'idée que “beau = bon”.Ensuite, l'effet de halo : une caractéristique positive – ici la beauté – influence l'évaluation d'autres traits comme l'intelligence, la sociabilité ou la compétence.Concrètement, ces biais ont des effets très tangibles. Une étude menée sur plus de 43 000 diplômés de MBA a montré que les personnes considérées comme les plus attirantes touchaient en moyenne 2,4 % de plus par an, soit environ 2 500 dollars. Pour les 10 % les plus beaux, le bonus atteignait 11 %, soit plus de 5 500 dollars annuels.Une autre enquête menée aux États-Unis révèle que ceux qui se jugent “extrêmement attirants” déclarent gagner près de 20 000 dollars de plus par an que les personnes perçues comme peu attirantes. On parle là d'un salaire moyen de 64 000 dollars contre 44 000.Mais le phénomène ne s'arrête pas au monde du travail. À l'école déjà, les élèves jugés beaux sont perçus comme plus intelligents et bénéficient de la bienveillance des enseignants. Et même devant un tribunal, la beauté peut influencer : plusieurs recherches ont montré que les accusés séduisants reçoivent parfois des peines plus légères… sauf si leur délit est directement lié à leur charme, comme une escroquerie sentimentale.Dans la vie quotidienne, être perçu comme attirant facilite aussi les relations. Des études montrent que les visages considérés comme beaux sont plus “centrés” dans les réseaux sociaux : ils ont plus d'amis, plus de soutien, et bénéficient d'une meilleure estime d'eux-mêmes. À l'inverse, les personnes jugées peu attirantes déclarent plus souvent souffrir de détresse psychologique ou de dépression.Attention cependant : ce privilège a un revers. Maintenir certains standards de beauté coûte du temps, de l'argent, et peut nuire à la santé mentale. De plus, les personnes séduisantes peuvent aussi être victimes d'objectification ou de jalousie.Alors, le pretty privilege existe bel et bien, et la science le confirme : la beauté agit comme une monnaie sociale, capable d'influencer nos salaires, nos relations, voire la justice. Mais ce pouvoir n'est pas sans ambiguïtés. Finalement, c'est peut-être notre regard collectif, et nos biais inconscients, qui donnent tant de valeur à la beauté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Abel Boyi, Barbara Lefebvre et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, nous allons parler d'une décision importante : l'agence américaine Fitch a dégradé la note souveraine de la France, qui passe de AA- à A+. Mais qu'est-ce que cela signifie réellement et pourquoi cela arrive-t-il maintenant ?Le 12 septembre 2025, Fitch Ratings a annoncé cette révision à la baisse, tout en maintenant une perspective stable. Cette note n'est pas un simple détail technique : elle reflète la confiance des investisseurs dans la capacité d'un pays à rembourser sa dette. Plus la note est élevée, plus l'État peut emprunter à des taux intéressants. À l'inverse, une dégradation rend l'emprunt plus coûteux.Pourquoi Fitch a-t-elle pris cette décision ? Trois raisons principales. D'abord, la dette publique française reste très élevée, dépassant 110 % du PIB, et elle continue de croître. Ensuite, les déficits budgétaires persistent et la trajectoire de réduction annoncée par le gouvernement est jugée peu crédible. Enfin, le contexte politique complique les choses : majorité fragile, difficultés à faire passer des réformes, et instabilité institutionnelle qui pèse sur la confiance.Concrètement, quels impacts attendre ? D'abord, un coût de financement potentiellement plus élevé pour l'État français. Si les marchés estiment que le risque a augmenté, ils exigeront des taux d'intérêt plus importants pour prêter. Ensuite, une atteinte à l'image de la France : elle perd une marche dans l'échelle du « double A », ce qui peut envoyer un mauvais signal aux investisseurs internationaux. Enfin, une pression accrue sur le gouvernement. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, nouvellement en poste, devra présenter un budget crédible et rétablir la confiance, dans un climat parlementaire déjà tendu.Et maintenant ? Trois leviers sont sur la table : réduire les dépenses publiques de manière plus significative, renforcer la crédibilité des trajectoires budgétaires avec des mesures concrètes, et enfin restaurer une stabilité politique qui rassure les marchés.En conclusion, cette décision de Fitch n'est pas une catastrophe immédiate, mais c'est un avertissement clair. Elle montre que la France ne peut pas continuer indéfiniment à accumuler dette et déficits sans conséquences. Pour le gouvernement, c'est un rappel à l'ordre : il faudra convaincre, réformer et rassurer, sous peine de voir les finances publiques se fragiliser encore davantage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans son enfance, la grand-mère artiste de Vincent Barué, le stimule à peindre de belles demeures et des châteaux dans sa région du Limousin. Ensuite, avant même d'intégrer l'Ecole d'Architecture, Vincent gagne son premier concours en 2000, à l'âge de 17 ans, avec un projet de stade pour les jeux olympiques de Paris 2008. Aujourd'hui avec ses associés, Julien Barbier et Nicolas Boutté, ils prouvent que l'imaginaire bâtisseur pensé il y a des siècles, ainsi que tout projet d'architecture non construit, ont un potentiel incroyable dans le monde virtuel. Fin janvier 2024, ils lancent, via leur société NADK.io, un jeu sur Léonard de Vinci. Quel a été le chemin parcouru par Vincent pour passer de la réalité du projet construit à l'imaginaire bâtisseur dans le monde virtuel ? Quel peut être le véritable rôle de l'architecte dans cet univers artificiel ?Dans ce numéro de Com d'Archi, Vincent Barué témoigne sur son parcours pionnier et particulièrement agile en tant qu'architecte dans l'univers du numérique et parle d'avenir.Un numéro qui intéressera un public large, des férus de jeux vidéo à l'architecte fraîchement diplômé, jusqu'à tout esprit de tout âge en questionnement sur l'avenir, en passant par l'architecte qui aimerait donner suite à son catalogue de concours perdus (80% des projets d'architecture sont non construits) . Un numéro passionnant à découvrir absolument qui montre très précisément comment s'articulent aujourd'hui l'architecture et le monde virtuel !Image teaser DR © NADKIngénierie son : Julien Rebours____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pour retrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichir votre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bordée par une demi-douzaine de communes, la baie espagnole d'Algésiras, qui fait face à la colonie britannique de Gibraltar, est devenue l'un des lieux privilégiés des narcotrafiquants pour acheminer en Europe le haschisch produit au Maroc. Dans la partie la plus étroite du détroit, le littoral du royaume ne se trouve qu'à 14 kilomètres de là... De notre envoyé spécial dans la région d'Algésiras, Nous sommes sur la plage de Palmones, une jolie bourgade d'où l'on peut embrasser toute la baie d'Algésiras et le rocher de Gibraltar. À côté de nous, Lisardo Capote, le chef du service de vigilance douanière de la région. Il est l'un des meilleurs connaisseurs des circuits par lesquels le haschich arrive sur le littoral espagnol. On est sur la plage principale et Lisardo demande d'imaginer la scène, ici même. Elle se déroule au petit matin. Un speed boat vient d'accoster. Le dispositif est en place pour décharger des centaines de kilos de drogue. « Il y a comme un cordon de sécurité assuré par des adolescents munis d'un téléphone portable en cas de problème. Ensuite, il y a un groupe de gens qu'on appelle les "collas" qui déchargent l'embarcation et mettent sa cargaison dans des véhicules. En général, ce sont des voitures tout terrain qui permettent de transporter de grandes quantités de marchandises vers un lieu protégé », raconte Lisardo Capote. Ce genre de scène est presque courante, ici. L'opération est si bien organisée qu'une fois de plus, elle se déroule au nez et à la barbe des douaniers, de la police nationale et de la Garde Civile. D'autant plus que depuis 2010, les narcotrafiquants disposent de hors-bord semi-rigides dotés d'au moins trois moteurs de 300 chevaux chacun qui leur permettent de monter jusqu'à 120 km/heure, une vitesse bien plus rapide que celle des embarcations des policiers. Comme le confirme Luis Baltar, membre d'un syndicat de douaniers : « Nos moyens sont totalement insuffisants. Il faut une bien plus grande capacité pour pouvoir agir, plus de moyens humains et matériels. » À lire aussiEspagne: démantèlement d'un trafic de haschich par hélicoptères en provenance du Maroc Pour les policiers, affronter des narcotrafiquants aussi bien organisés, aussi puissants, c'est aussi, forcément, s'exposer au danger. Il s'agit de l'équivalent d'une course de Formule 1 en haute mer, selon un expert. En février 2024, deux gardes civiles audacieux avaient péri, écrasés par le speed boat de trafiquants. Un autre a été grièvement blessé en mars dernier. Mais le narcotrafic, ce n'est pas non plus qu'une question d'affrontements : la drogue n'est pas qu'une substance de passage, qui file vers le reste du pays et de l'Europe. Elle laisse aussi des traces, elle a des conséquences. Francisco Mena est le président de Coordinadora Alternativas, un collectif qui lutte contre les ravages du haschisch. « Le pire ravage que provoque la drogue, c'est la détérioration sociale qu'elle crée dans certains quartiers. Pas en raison de la consommation de la drogue, mais du mode de vie. Le trafic de drogue s'alimente du chômage, de la pauvreté, de l'exclusion sociale, et de l'absence d'opportunité. Elle capte donc avec facilité des jeunes qui, avec leur faible formation, sont exclus du marché du travail », confie-t-il. Récemment, dans le quartier de la Atunara, deux patrouilles de gardes ont été caillassés par 250 jeunes. « Sortez de là ! », criaient ces jeunes qui vivent presque essentiellement du haschich. Preuve que le fléau est très enraciné. À lire aussiEspagne: des trafiquants de drogue utilisaient des drones sous-marins dans le détroit de Gibraltar
Acheter un logement en France relève souvent du parcours du combattant. Avec des prix qui ne cessent de grimper et des ménages dont le budget est sous pression, une tendance s'impose : pour accéder à la propriété, il faut aujourd'hui s'endetter beaucoup plus longtemps qu'avant.Le règne des prêts longue duréeLes chiffres de l'Observatoire Crédit Logement-CSA sont clairs : en 2025, le crédit immobilier sur 25 ans est devenu la norme. En août, plus de 67 % des prêts accordés s'étalent sur cette durée, contre moins de 47 % en 2019. À l'inverse, les prêts de 20 ans ne représentent plus que 18,7 % des dossiers, alors qu'ils comptaient encore pour près d'un tiers il y a six ans. Autrement dit, la durée des crédits atteint désormais des records historiques.Pourquoi les Français s'endettent plus longtempsCe basculement s'explique par un double effet. D'abord, la hausse continue des prix de l'immobilier oblige les ménages à emprunter des montants plus élevés. Ensuite, les taux d'intérêt, bien que revenus autour de 3 %, ne suffisent pas à alléger la facture mensuelle. Résultat : les banques allongent les durées pour rendre les mensualités supportables.En août 2025, la durée moyenne d'un crédit immobilier s'élève à environ 22 ans. Pour l'achat d'un logement neuf, elle atteint 263 mois, quasiment le même chiffre que pour l'ancien (262 mois). L'idée est d'« amortir » le choc du prix d'achat en étalant les remboursements, comme le souligne le rapport de l'Observatoire : cette stratégie permet « d'atténuer les conséquences de la remontée du coût des opérations financées » qui pèse lourdement sur la capacité d'achat.Un écart de taux qui pousse au long termeAutre raison du succès des prêts très longs : l'écart de taux entre 15, 20 ou 25 ans est minime. En septembre, un crédit sur 15 ans se négociait à 3,01 %, contre 3,08 % pour un prêt sur 25 ans. Face à une différence aussi faible, beaucoup de ménages préfèrent choisir la durée la plus longue, afin de réduire la pression mensuelle et de pouvoir viser un bien plus grand ou mieux situé.Un phénomène appelé à durer ?Les experts estiment que cette tendance pourrait s'installer durablement. Car si les prix ne redescendent pas, les banques n'ont guère d'autre solution que d'allonger encore les durées pour maintenir le marché solvable. Reste que s'endetter sur un quart de siècle n'est pas sans conséquence : cela signifie des intérêts plus élevés et une liberté financière plus réduite à long terme. Mais pour beaucoup de Français, c'est aujourd'hui le seul ticket d'entrée vers la propriété. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode, on est de nouveau avec Louis pour parler d'organisation : ce qui marche pour nous, ce qui ne marche pas du tout, et toutes les méthodes qu'on a testées avec plus ou moins de succès. On partage nos routines, nos astuces (comme la méthode Pomodoro ou les to-do lists), nos contradictions, et notre besoin de rester souples. En bonus, on vous raconte la routine (très) matinale d'Amélie Nothomb et le joli projet musical que Louis a mené grâce à sa régularité. Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Open the Interactive Transcript (https://play.easyfrench.fm/episodes/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0) Download transcript as HTML (https://www.dropbox.com/scl/fi/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0/easyfrenchpodcast159_transcript.html?rlkey=3d7rl31ursev1xdiag5gkie1y&st=wufmm5ms&dl=1) Download transcript as PDF (https://www.dropbox.com/scl/fi/occmnsjfhjkgohy96o1hz/easyfrenchpodcast159_transcript.pdf?rlkey=j0yi2z4t0waopxxe8oottp0et&st=avjm00hv&dl=1) Download vocab as text file (https://www.dropbox.com/scl/fi/9mee6vzp7tnnxf5xaetp8/easyfrenchpodcast159_vocab.txt?rlkey=a7fj7fxio0r3c7w3vk74z6e52&st=xtdde15b&dl=1) Download vocab as text file with semicolons (https://www.dropbox.com/scl/fi/eoobsqyzij8yf0i8jwd7t/easyfrenchpodcast159_vocab-semicolon.txt?rlkey=5qa57wwhb5jbywb30xdwwk96u&st=v5ro6xc6&dl=1) (for flashcard apps) Subscribe using your private RSS feed to see the transcript and vocabulary helper right in your podcast app while you listen. Show Notes
L'idée amuse souvent les enfants : si l'on creusait un trou très profond dans son jardin, pourrait-on déboucher de l'autre côté de la planète ? En théorie, cela semble simple. En pratique, c'est absolument impossible. Et les raisons sont à la fois physiques, géologiques et techniques.D'abord, il faut rappeler que la Terre n'est pas faite d'un seul bloc homogène. Elle est composée de couches successives. Sous la croûte terrestre, relativement fine – entre 5 et 70 kilomètres d'épaisseur – s'étend le manteau, qui descend jusqu'à 2 900 kilomètres. En dessous se trouve le noyau externe, liquide et métallique, puis le noyau interne, solide, essentiellement constitué de fer et de nickel. Pour atteindre l'autre côté de la Terre, il faudrait donc traverser environ 6 371 kilomètres, soit le rayon moyen de notre planète.Le premier obstacle est la chaleur. Plus on descend, plus la température augmente : en moyenne de 25 °C par kilomètre dans la croûte. À seulement 100 kilomètres de profondeur, on dépasse déjà 2 000 °C. Dans le noyau terrestre, les estimations atteignent près de 5 500 °C, soit l'équivalent de la surface du Soleil. Impossible d'imaginer des matériaux capables de résister à de telles températures.Ensuite vient la pression. À chaque kilomètre supplémentaire, la masse des couches supérieures écrase davantage ce qui est en dessous. À 3 000 kilomètres de profondeur, la pression équivaut à plusieurs millions de fois celle de l'air que nous respirons. Même les foreuses les plus résistantes seraient instantanément broyées.Troisième difficulté : les limites technologiques. L'être humain n'a jamais creusé bien profond. Le record est détenu par le forage de Kola, en Russie, commencé dans les années 1970. Il a atteint un peu plus de 12 kilomètres, soit… à peine 0,2 % du rayon terrestre ! À cette profondeur, la chaleur et la fragilité des roches rendaient déjà les travaux insoutenables.Enfin, il y a un problème pratique : même si, par miracle, on parvenait à creuser un tel tunnel, la gravité poserait une énigme. En tombant dedans, on serait d'abord accéléré, mais arrivé au centre de la Terre, la gravité s'exercerait de manière égale dans toutes les directions. Résultat : on resterait coincé au milieu, incapable de continuer.En résumé, la chaleur extrême, la pression colossale, la structure interne de la Terre et nos limites technologiques rendent cette idée totalement irréalisable. Creuser un trou jusqu'à l'autre bout du monde restera donc, à jamais, un rêve d'enfant… ou un scénario de science-fiction. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est le grand final de la série Sur les sentiers de Chamonix! Dans cette 5e partie, je vous propose un mix d'entrevues inédites et de réflexions personnelles sur mon expérience à l'UTMB. Vous entendrez d'abord six conversations exclusives enregistrées directement sur place : avec la Canadienne Jazmine Lowther, qui a décroché un top 10 à l'OCC, le Français Gautier Airiau, 2e de la TDS au lendemain de sa performance, Steve Brammar, directeur du Hong Kong 100 et figure centrale des World Trail Majors, Camille Bruyas, traileuse française rencontrée quelques jours avant sa 2e place sur l'UTMB, ainsi qu'Elisa Morin et Julie Lesage, qui nous partagent respectivement leur expérience marquante à l'OCC et à la CCC. Ensuite, je prends le micro en solo pour revenir sur ce que j'ai vécu comme coureur, comme média et comme fan de trail. Je vous parle de mes plus beaux moments sur le parcours, de la jungle médiatique de Chamonix, mais aussi de la dualité qu'on peut ressentir face à la grosse machine qu'est l'UTMB. Un épisode qui clôt en beauté la série, avec autant d'histoires inspirantes que de réflexions bien personnelles.La série Sur les sentiers de Chamonix est rendu possible grâce à On, Näak, La Clinique du Coureur, l'Équipe Simpson Multi-Prêts Hypothèques et les UltraNomades. Crédits Design graphique : David Hébert Thème musical : Frédérick Desroches Idée originale, production, recherche et animation : Yannick Vézina © Pas sorti du bois 2025
Dans cet épisode je te parle de burn-out, de décisions radicales, de bien être mental et de la suite des évènements ces prochains mois ! Pour réserver ton appel découverte, c'est ici : https://zcal.co/juliedanet/beyondyourself Une seule place de coaching ouverte jusqu'à la fin de l'année ⚠️
Après avoir parlé de la prise en charge multiple de Malohan autour des freins restrictifs buccaux dans les précédents épisodes, un petit point route s'impose.C'est loin d'être la première fois qu'on parle des freins restrictifs buccaux dans ce podcast, que ce soit au fil des témoignages ou dans les épisodes experts, ce thème a souvent été abordé. Et pour cause, ils sont une origine de troubles de la succion et sont donc parfois incriminés dans vos problématiques d'allaitement.Aujourd'hui, je reçois donc le docteur Bourgeois, il est chirurgien-dentiste et prend en charge les patients, petits et grands, présentant cette problématique.Avec lui on va revenir sur la façon dont on peut de façon pluridisciplinaire suspecter une ankyloglossie. Puis voir quelle est la conduite à tenir quand on en repère une, vers qui se tourner et quelles sont les étapes à suivre selon les recommandations actuelles.Ensuite on va revenir sur les différents types de chirurgies et se poser les questions suivantes :- Quel risque prend-on vraiment à faire sectionner le frein de langue de son enfant ?- Est-ce bien une « petit opération » comme on la décrit souvent ?- Quels sont les effet secondaires / indésirables auxquels je m'expose ?- Quel risque je prends si je ne souhaite pas le faire ?On parlera aussi des chirurgies faites à la maternité dans les premiers jours de vie et ce qu'il faut savoir à ce sujet.Bref, on va reparler en long en large et en travers de cette chirurgie pour qu'elle n'ait plus trop de secret pour vous, et que vous puissiez avec les soignants qui vous accompagnent peser ensemble les bénéfices et les risques de cette prise ne charge : meilleure façon de prendre une décision éclairée et adaptée pour votre bébé.Belle écoute, Charlotte Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Yves Camdeborde, chef restaurateur, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, et Mourad Boudjellal, éditeur de BD, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Quand nous sommes rentrés après notre séjour en Italie, j'ai réalisé que le dépaysement nous avait beaucoup donné : de belles rencontres, de la belle musique, de beaux paysages, de belles histoires et nous avait fait beaucoup de bien. Mais le re-paysement était bien aussi. Dans cet épisode, je vous raconte mon « repaysement » version produits de beauté. Dans les notes qui accompagnent le transcript, je vous donnerai les noms des produits que j'utilise. Ensuite, ce sera l'occasion pour vous de mener votre routine beauté en français grâce à une série de phrases pratiques à utiliser devant le miroir.
Quand nous sommes rentrés après notre séjour en Italie, j'ai réalisé que le dépaysement nous avait beaucoup donné : de belles rencontres, de la belle musique, de beaux paysages, de belles histoires et nous avait fait beaucoup de bien. Mais le re-paysement était bien aussi. Dans cet épisode, je vous raconte mon « repaysement » version produits de beauté. Dans les notes qui accompagnent le transcript, je vous donnerai les noms des produits que j'utilise. Ensuite, ce sera l'occasion pour vous de mener votre routine beauté en français grâce à une série de phrases pratiques à utiliser devant le miroir. Vous pouvez vous abonner sur www.cultivateyourfrench.com L'abonnement est à 4 euros par mois, les textes et leurs notes vous sont envoyés par email à chaque fois qu'un épisode est mis en ligne. Si suivre ce podcast est facile pour vous, je vous invitte à écouter One Thing In A French Day ! Mon podcast « à vitesse normale ». Je vais vous lire l'épisode d'aujourd'hui une première fois lentement et ensuite à vitesse normale. C'est parti !
En Sierra Leone, le conseil municipal de Freetown est à l'initiative d'un important projet de reforestation urbaine. Baptisé « Freetown the Treetown » – « Freetown la ville des arbres » en français –, il vise la plantation de cinq millions d'arbres dans la capitale sierra-léonaise d'ici 2030, avec l'aide de ses habitants. La grande innovation de ce projet est le suivi numérique de chaque plante enregistrée dans une base de données, avec l'objectif de faciliter, à l'avenir, leur monétisation sur le marché international des crédits carbone. De notre envoyée spéciale à Freetown, Une dizaine de « trackers » courbés au-dessus de la vase prennent en photos les pieds de mangrove qui poussent face à la communauté pauvre de Congo Town. Depuis ce quartier informel bâti sur des remblais de terre et d'ordures, Saibatu Nabie Sandy surveille leur travail de loin : « Nous avons planté cette mangrove en 2022, explique-t-il. D'abord, nous avons planté 40 000 arbustes, puis de nouveau 40 000, donc presque 80 000 arbres ! Les huîtres ou les poissons aiment les mangroves, mais tout avait disparu. Maintenant, comme la mangrove a grandi, on commence juste à les voir revenir ». Porté par le conseil municipal de la capitale sierra-léonaise, le projet de reforestation urbaine de Freetown met l'accent sur le suivi de chaque arbre. Car planter ne suffit pas : il faut savoir combien de plantes survivent.« D'abord, on doit télécharger l'application Treetracker. Chaque arbre a un numéro spécifique pour l'envoi des informations à nos analystes, ce qui permet au conseil municipal de suivre l'évolution des mangroves », poursuit Saibatu Nabie Sandy. 1,2 million d'arbres ont été plantés jusqu'à présent à Freetown : des arbres fruitiers et forestiers, des plantes médicinales et des mangroves. Chacun est géolocalisé et suivi sur plusieurs années par les « trackers », grâce à la collecte de données numériques. À lire aussiComment convaincre les jeunes Africains de se lancer dans l'agriculture ? « Chaque arbre est représenté » Dans les locaux du conseil municipal, Bineta Binia fait partie de l'équipe chargée de vérifier et de valider les données qui remontent du terrain : « On utilise la plateforme Greenstand pour tout enregistrer. Les données sont transférées directement dès qu'un arbre a été tracké dans l'application mobile. Moi, je vérifie les arbres un par un. Il faut que la photo soit nette, qu'on voit les racines dans le sol. Et si ce sont de jeunes pousses, on doit voir leur numéro d'identification. On doit aussi avoir des infos sur le type d'arbre dont il s'agit ». Cette base de données rend le processus transparent et traçable et donc plus attractif pour de potentiels investisseurs sur le marché international des crédits carbone. « Déjà, ces informations servent à instruire les citoyens sur ce projet, expose Ibrahim Kamara, analyste pour « Freetown the Treetown ». Ensuite, cela nous renseigne sur le taux de survie des arbres : c'est important pour pouvoir monétiser tout ça sur le marché des crédits carbone. Les investisseurs auront besoin de connaître la densité de cette forêt urbaine. Sur cette carte interactive, chaque arbre est représenté. » L'objectif de « Freetown the Treetown » est de séquestrer 100 000 tonnes de carbone d'ici à 2030 en restaurant 5 000 hectares, soit environ cinq millions d'arbres plantés. À lire aussiSierra Leone : « Freetown the Treetown », reboiser contre les catastrophes climatiques [1/2]
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La première partie de l'émission d'aujourd'hui sera consacrée à l'actualité. Nous commencerons par évoquer une rencontre très attendue entre les présidents russe et américain. La réunion aura lieu demain en Alaska, mais elle fait déjà beaucoup parler. Trump va-t-il se laisser manipuler par Poutine… une fois de plus ? Prend-il le risque de devenir un Neville Chamberlain face à un Poutine version Hitler ? Ensuite, direction le Moyen-Orient. À ce jour, 147 pays reconnaissent l'État de Palestine. Et pourtant, cette reconnaissance arrive bien trop tard, et reste largement insuffisante. Dans notre section science et technologie, nous évoquerons une étude alarmante sur le nombre croissant d'articles scientifiques frauduleux. Et pour conclure cette première partie de l'émission, nous analyserons une récente enquête de Gallup qui révèle une tendance mondiale encourageante : le bien-être est en hausse. Jamais autant de personnes ne se sont senties aussi épanouies dans leur vie. Sur 142 pays, la part de ceux qui se disent épanouis n'a cessé de croître ces dix dernières années, tandis que celle des personnes en souffrance est tombée à seulement 7 %. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. La leçon de grammaire portera sur The imperfect tense - the verbs of the first group. Cette semaine nous parlerons du petit village de Coulonces en Normandie qui reçoit périodiquement une visite insolite : un chevalier en armure y apparaît et disparaît depuis deux ans. Nous terminerons avec l'expression Avoir le bras long. Elle nous permettra d'évoquer une page intéressante de l'histoire de France avec le destin contrarié de Nicolas Fouquet, le surintendant des Finances de Louis XIV. - Les relations entre Trump et Poutine : un remake du pacte Chamberlain/Hitler ? - Les intentions récentes de reconnaître la Palestine sont jugées insuffisantes - Une étude alerte sur le nombre énorme de fausses publications scientifiques - Le bien-être au niveau mondial est en hausse, sauf dans les pays occidentaux les plus riches - Un petit village de Normandie reçoit de nouveau la visite d'un chevalier en armure - L'histoire de Nicolas Fouquet, le ministre des Finances de Louis XIV