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After Hate is back ! On y parle de ligaments croisés, Daniel y parle de Cannes 2025 (où son favori a reçu la palme d’or et évoque ses autres coups de coeur). Du coup, plein de films sont évoqués. Ensuite on a basculé dans une discussion sur The Last of US 1&2, et on y est arrivé SANS SPOILERS. Hé oui. ERRATUM: Antony, c’est sur le RER B. Les recommandations (0:50:00) Daniel : le jeu Fantasy Life Benjamin: 13 Sentinels : Aegis Rim, et Split Fiction Montage: Baptiste Bertrand Et on remercie comme toujours chaleureusement nos généreux Patreotes !
Nous sommes au cœur de la Rome antique. Esculape est le dieu de la médecine. Lorsqu'il en ressent le besoin, le patient se rend au temple et se soumet à une cure qui consiste à boire une eau réputée susciter des rêves. Il s'endort. Esculape lui apparaît alors et lui fait ses recommandations. Plusieurs témoignages nous assurent de la guérison du malade. Ainsi celui-ci : « En ces jours, le dieu révéla à Gaius, un homme aveugle, qu'il devait aller à la base sacrée, et s'y prosterner. Ensuite, il devait retourner de droite vers la gauche, placer ses cinq doigts sur la base, lever sa main et la placer sur les yeux. Et il put, à nouveau, voir clairement, alors que le peuple, qui se trouvait à côté, se réjouissait que des événements glorieux se produisent à nouveau sous notre Empereur Antonin. A Lucius, qui souffrait de pleurésie et avait perdu tout espoir chez les hommes, le dieu révéla qu'il devait aller et prendre des cendres du triple autel et les mélanger avec du vin et les placer sur son flanc. Et il fut sauvé (…) A Julianos, qui crachait du sang, et avait été abandonné par tous les hommes, le dieu révéla qu'il devait aller prendre sur le triple autel des fruits d'un cône de pin, et les manger pendant trois jours avec du miel. Et il fut sauvé, revint et offrit publiquement ses remerciements en face du peuple. » Comment les Romains pratiquent-ils leur religion au quotidien ? De quelle manière vénèrent-ils leurs dieux ? Quelle place pour la magie ? Comment accompagnent-ils leurs morts ? Avec nous : John Scheid, de l'Institut de France. « Les Romains et leurs religions – La piété au quotidien » ; éd. du Cerf. Sujets traités : Rome, romains, religion, temple, Dieu, Gaius, Antonin, magie, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l'actualité. Ce soir, il reçoit le journaliste et écrivain, auteur de La gauche et l'antisémitisme (Ed. de l'Observatoire, paru le 7 mai dernier), Philippe Val.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les poulpes ont-ils vraiment neuf cerveaux ? Comment sont-ils capables de résoudre des problèmes complexes ? Gros plan sur les plus perspicaces des animaux invertébrés. C'est une expérience, réalisée par le commandant Cousteau, qui a révolutionné la compréhension des céphalopodes et suscité le plus grand intérêt pour cette famille de mollusques à laquelle appartiennent les poulpes, les sèches ou les calamars. Un poulpe est placé devant un bocal dans lequel est enfermé un crabe. « Que fait le poulpe ? Non seulement il voit qu'il y a un crabe – très bonne vision. Ensuite, il arrive à comprendre qu'il y a un couvercle. Et il arrive à trouver les moyens, avec ses bras munis de ventouses, d'ouvrir le bocal, c'est-à-dire de tourner le couvercle, raconte Laure Bonnaud-Ponticelli, professeure au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris. Quand les scientifiques se sont aperçus de cela, ils se sont dit : "Ah, mais en fait, ces bêtes ont un cerveau qui pourrait correspondre au nôtre". Et comme nous sommes intelligents, on s'est dit : "Ils sont donc intelligents." »Les poulpes ou les pieuvres (ce sont les mêmes animaux, le mot pieuvre ayant été inventé par Victor Hugo) sont les invertébrés les plus intelligents. En regardant un tuto sur une vidéo, un poulpe avait ensuite été capable de résoudre le problème auquel il était confronté. En revanche, contrairement à une idée reçue, ces céphalopodes n'ont pas neuf cerveaux. « Ils ont un gros cerveau, précise Laure Bonnaud-Ponticelli. Et puis ils ont des espèces de petits amas de cellules nerveuses à la base de chacun de leurs huit bras. Il semblerait qu'il y ait malgré tout une certaine autonomie de ces mini-centrales nerveuses qui pourraient commander les bras indépendamment. »Paul le poulpeC'est aussi ce cerveau qui commande l'incroyable capacité des poulpes à changer de forme, de texture et de couleur, pour se fondre dans le paysage, en un millième de secondes. « Ils ont dans leur peau un très grand nombre de cellules qui sont responsables de ces changements. Quand un ordre est donné par le cerveau à la vitesse de l'influx nerveux, si rapide qu'on ne le voit pas à l'œil nu, tout est interconnecté. Ce qui fait que l'animal va complètement disparaître aux yeux des prédateurs, également aux yeux des proies », explique Laure Bonnaud-Ponticelli.Un poulpe avait défrayé la chronique pendant la Coupe du monde de football en 2010. Le célèbre Paul le poulpe, une pieuvre enfermée dans un aquarium en Allemagne. Un champion des pronostics qui désignait presque toujours le drapeau du futur vainqueur. Mais ici pas d'intelligence ni de compétence sportive. C'était juste le hasard, les poulpes ne voyant pas les couleurs.La question de la semaine
Comme toujours, nous commencerons notre émission par un tour d'horizon de l'actualité. Tout d'abord, nous parlerons de l'élection historique du premier pape américain. Ensuite, nous analyserons la possibilité qui s'offre aux pays européens de faire venir des scientifiques américains dont les travaux sont menacés par les coupes budgétaires de Trump dans le domaine de la recherche. Dans notre section scientifique, nous nous intéresserons à une étude fascinante sur les liens sociaux proches de l'amitié entre humains qui unissent les choucadors superbes, des étourneaux africains. Enfin, nous examinerons le dilemme auquel est confrontée une ville ukrainienne qui tente de concilier son héritage multiculturel avec une nouvelle loi de « décolonisation » visant à supprimer les symboles de l'impérialisme russe. La deuxième partie de l'émission d'aujourd'hui sera consacrée à la langue et à la culture françaises. Notre premier dialogue contiendra de nombreux exemples illustrant le point de grammaire d'aujourd'hui : The Imperative Mood. Et nous conclurons l'épisode avec une conversation qui montrera comment utiliser l'expression du jour : avoir un poil dans la main. - Léon XIV sera le premier pape américain - L'Europe accueille les scientifiques américains menacés par les coupes budgétaires de Trump dans le domaine de la recherche - Les choucadors superbes nouent des relations qui ressemblent à de l'amitié - La ville ukrainienne d'Odessa se débat contre son passé impérial russe et soviétique - Le coming-out psychiatrique du journaliste Nicolas Demorand suscite beaucoup d'émotions - Le mot « sérendipité » fait son entrée dans le dictionnaire
Cet épisode est une présentation de Eros et Compagnie Code promo RAIS15 pour 15% de rabaishttps://www.erosetcompagnie.com/?code=rais15///ON A UN NOUVEL AMI YOUPPI YOUPPI!Épisode classique en mode trio cette semaine avec Julien Bernatchez, Murphy Cooper et Mathieu Niquette.Comme d'habitude, on dit bien de la sauce en intro: Murphy remercie Murphy, Niquette se rebaptise King Cringe, on reparle des sondes de Julien.On revient sur la domination du Des si et des rais verse dans le domaine de la publicité alors que Maxime, Linda et Niquette sont en grosse rotations dans les annonces de la télé québécoise. Et on en profite bien sûr pour taquiner Maxime sur son étrange et cryptique pub de Rybelsus. Murphy en profite pour annoncer qu'il joint lui aussi l'écurie de LOL LOL LOL, donc on le verra peut-être lui aussi prochainement au petit écran!Ensuite, dans les chroniques, Julien nous propose des diss-track à propos des autres podcasts et ça brasse en tabarouette! Puis Niquette nous révèle un pan de l'algorithme un peu brisé de la page Instagram de Des si et des rais!Et dans le segment Eros qui est pour le moins mémorable, Julien nous construit un ami qui pourra rester avec nous pour encore un bon moment!Des si et des rais: Quand personne ne veut jouer avec nous, on s'invente de nouveaux amis!Avec: Julien Bernatchez, Murphy Cooper et Mathieu NiquetteCaptation / Montage / Réalisation : Jonathan BarbeDate d'enregistrement: 12 avril 2025Date de diffusion: 15 mai 2025///Abonnez-vous à nos réseaux sociaux via le LinkTreeYouTubePatreonFacebookDiscordTikTokInstagramSpeakPipe
Un influenceur masculiniste, AD Laurent, dont la ministre à l'égalité Aurore Bergé a obtenu la suspension du compte. Une commission d'enquête sur les ravages de la plateforme auprès des adolescents. Et une sanction attendue de la Commission européenne. TikTok, le réseau social chinois, est dans le collimateur de nombreuses institutions en raison des dégâts qu'il cause sur la santé mentale des adolescents. Jeudi 15 mai, à l'Assemblée nationale, devant une commission d'enquête présidée par Arthur Delaporte, une mère a expliqué la manière dont son fils collégien était entré dans « une spirale mortifère ». Notamment en passant beaucoup trop de temps devant son écran par jour, alors que le risque d'anxiété triple chez les jeunes au-delà de quatre heures de réseaux sociaux par jour. Mais surtout, en consultant sur TikTok des contenus extrêmement dangereux comme des chansons exaltant les scarifications ou glorifiant le suicide. Certes, TikTok n'est pas le seul réseau social à diffuser ce type de contenus. Mais tandis qu'une loi en Chine empêche de rendre les mineurs dépendant aux réseaux sociaux, TikTok est pointé du doigt en Europe pour deux raisons. D'abord, la puissance addictive de son algorithme qui cible les profils et rend la fonction « pour toi » deux fois plus virale. Ensuite, sa consommation massive par les plus jeunes qui se laissent facilement happer par les incitations au scrolling. On voit de plus en plus des ados se désocialiser, s'enfermer dans leur bulle, pour regarder des contenus d'hypersexualisation, par exemple, chez les garçons ou anxiogène, tirant vers l'anorexie, chez les filles.Si la Commission européenne prépare une sanction contre TikTok, c'est à la fois pour son manque de transparence sur ses publicités, sur son ciblage, mais aussi pour son rôle dans la diffusion de contenus jugés dangereux pour la santé ou le débat public, comme on l'a vu lors élections en Roumanie.Emmanuel Macron s'est dit favorable mardi à une interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans. La ministre du Numérique Clara Chappaz s'est donnée trois mois pour mobiliser les autres pays européens afin d'interdire les plateformes avant 15 ans et les obliger à vérifier l'âge des utilisateurs. Car cette permissivité a un coût social et politique dont témoigne la série Adolescence de Netflix. En France, on voit des influenceurs comme AD Laurent. Au Royaume-Uni ou aux États-Unis, son équivalent s'appelle Andrew Tate, dit le « roi de la masculinité toxique ». Il est accusé de viols et a été banni des réseaux sociaux, mais ses contenus continuent de circuler sur TikTok via ses fans et il a été rétabli sur X par Elon Musk.À lire aussiProtection des données européennes: TikTok écope d'une amende de 530 millions
Peut-on répondre au téléphone de son ou sa partenaire? La juge Favron lance le débat et ça chauffe! Patrick, Anaïs et Isabelle dévoilent leurs opinions franches sur la confiance, la jalousie et même un scénario de District 31! L’équipe partage aussi ses terrasses coups de cœur, du centre-ville aux joyaux cachés en région. Spritz, huîtres ou bières artisanales, vous risquez d’y prendre goût. Ensuite, discussion sur l’amour : connexion intellectuelle ou attirance physique, qu’est-ce qui l’emporte? Enfin, en direct de Cannes, Catherine Beauchamp nous plonge dans l’univers de Tom Cruise et des nouvelles règles controversées du tapis rouge.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Une simple blague pendant un match de hockey devient un moment marquant entre Patrick et son fils, qui l'interroge sur le vieillissement et la transformation de ses proches. Une discussion touchante, chargée d’émotion. Ensuite, débat animé dans la cour de la juge Racicot : Anaïs plaide pour dormir collée à ses chiens, Patrick s’y oppose avec ferveur. Rires garantis! Puis, retour sur les accusations fracassantes visant Puff Daddy : agressions, manipulation et scandales à grande échelle. Enfin, un débat étonnant sur une contravention donnée au service au volant! Les animateurs démystifient les zones floues du Code de la route.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Alexis est Head of Design chez Finary.A la base, Alexis est basketteur professionnel. Mais, alors qu'il souhaite continuer son parcours sportif aux Etats-Unis, sa bourse lui est refusée, mettant fin à ses rêves sportifs. Comme à côté il code, il décide de se professionnaliser dans le design.Il commence son parcours académique en faisant une licence d'arts plastiques, alors qu'il n'a aucune base en arts.Après sa licence, il estime avoir fait le tour du sujet et à fortement envie de travailler sur du produit. Mais il se dirige vers un master en direction artistique. C'est alors qu'il monte en compétence sur le UI Design, le packaging, le design industriel… Tout en faisant du freelancing en parallèle de ses études.A la fin de ses études, Alexis rejoint Skyrock pour travailler sur les Skyblog . Il devait travailler sur la partie marketing, mais très rapidement il bascule sur la création de l'application iOS Skyblog, qui est un véritable succès.Ensuite, Alexis rejoint Lagardère qui souhaite créer des communautés des marques du groupe. Alexis travaille alors sur les communautés Doctissimo et Psychologie. Puis il va travailler sur une application pour accompagner les femmes durant leur période de grossesse. Alexis revient sur ce projet et nous explique comment il l'a mené en partant de 0.En travaillant sur ce projet, il se rend compte que certaines étapes sont trop manuelles : comme rentrer son poids il entre alors en discussion avec Withings. Qu'il va rapidement rejoindre après avoir tenté de créer une application de suivi de calories.Chez Withings, il va d'abord travailler sur l'application Health Mate avant de travailler sur l'interface des produits physiques de la marque et de récupérer la direction de l'équipe Product Design. L'occasion pour Alexis de nous expliquer comment il est passé de solo designer à lead d'une équipe de 15 designers.Après un passage éclair chez Renault, Alexis rejoint Plume Labs qui conçoit un outil d'analyse de l'air. Cette fois, il travaille à la conception du produit physique, ainsi qu'à son pendant numérique. Lorsque l'entreprise se fait racheter, Alexis décide de rejoindre Doctolib en tant que Directeur du Product Design.Au même moment, un ami commence à investir dans des start-ups, mais il ne sait pas vraiment comment faire. Lorsqu'Alexis qu'il faudrait qu'une app puisse l'aider, Finary le contacte.Il rejoint alors l'entreprise pour les aider sur le design. Cet épisode est l'occasion de revenir sur son arrivée dans l'entreprise, ce qu'il y a mis en place, de l'équipe qu'il a monté et de sa manière de travailler au quotidien sur le produit. Les ressources de l'épisodeFinaryValidating Product Ideas, Tomer SharonFluid PersonaLes autres épisode de Design Journeys#9 Mickaël David, Design Director @ Doctolib#37 Lucas Lengagne, Head of Design @ Agorapulse Pour contacter AlexisLinkedInHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode du balado animé par Patrick Marsolais, Anaïs Favron et Isabelle Racicot, l’équipe des Lève-tôt s’attaque avec humour et sensibilité à plusieurs sujets qui touchent la vie quotidienne et familiale. D’abord, une discussion animée sur la pertinence d’apporter un cadeau d’hôtesse chez un proche soulève des divergences : Isabelle y voit de la politesse, Anaïs de l’exagération. Ensuite, les animateurs décortiquent les 7 points communs des couples durables selon une thérapeute, avec des anecdotes personnelles à l’appui. Ils s’attardent aussi à un phénomène discret mais révélateur : notre façon de cuisiner (ou non) quand on est seul. Enfin, un sujet aussi délicat que fréquent est abordé sans détour : celui des enfants préférés. Témoignages et confidences nourrissent cette réflexion sur l’amour parental. Un épisode riche, drôle et parfois touchant, qui explore sans tabou les dynamiques familiales et de couple avec humanité.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Bruno Guglielminetti et Jérôme Colombain discutent de l'interdiction prochaine des téléphones intelligents dans les écoles secondaires au Québec et en France. La mesure, bien accueillie par certains, provoque une levée de boucliers chez les élèves québécois. Ensuite, ils commentent la possible intégration de moteurs de recherche alternatifs à Google dans Safari, dont Perplexity et Gemini, une manière pour Apple de renforcer sa stratégie en IA. Jérôme présente aussi un robot d'Amazon sensible au toucher et un reportage de TF1 utilisant l'IA pour raconter la fin de la Seconde Guerre mondiale.
À l'occasion de la Journée mondiale des espèces menacées, le 11 mai, BSG rediffuse cette série consacrées aux 5 grandes extinctions de masse connues par la Terre.Avant d'évoquer les grandes extinctions de masse, de les décrire, nous avons d'abord souhaité vous donner une idée des temps géologiques, une idée des différents âges de la Terre, des conventions certes scientifiques qui ont leur logique et leur pertinence.Dans cet épisode, nous allons parler des 4 éons, l'Hadéen, l'Archéen, le Protérozoïque, et enfin le Phanérozoïque. En clair, nous allons parcourir l'album photo de notre Planète Bleue.L'Hadéen (du nom grec des Enfers), c'est la Terre de sa naissance, il y a -4.6 milliards d'années, quand ce bébé planète était une boule de magma infernal, à l'apparition de la vie, voici 4 milliards d'années. L'éon suivant est l'Archéen (du mot grec "commencement"). Il s'étend de l'apparition de la vie vers -4 milliards d'années à la Grande Oxygénation, il y 2.5 milliards d'années. La Terre est alors une ado aquatique et boutonneuse, remplie de cyanobactéries, ces algues bleues qui produisent un déchet très particulier, très liant: l'oxygène. Cet O2 remplace petit à petit le CO2 initial. Ce processus s'appelle la Grande Oxygénation.Ensuite, c'est le Protérozoïque (du grec avant les animaux) qui dure presque 2 milliards d'années, de cette grande oxygénation de -2,5 milliards à -541 millions d'années. La fin du Protérozoïque correspond à l'explosion de vie du Cambrien, une explosion de vie sous-marine, sans précédent et sans équivalent depuis.Ces trois premiers éons forment le fameux Précambrien : tout ce qui s'est passé avant 541 millions d'années, avant l'explosion de la vie sur Terre.Enfin commence le dernier éon, celui dans lequel nous sommes jusqu'à aujourd'hui, le Phanérozoïque, du grec "animaux apparents", l'âge des fossiles visibles en clair._______
Alex nous parle de Shanghai Blues, un screwball de Tsui Hark de 1984. Ensuite, on plonge dans les BUMS! Yannick tombe en amour avec les petits malfrats de Dead End (1937). Les Voyeurs s'attaquent au drame d'action policier Havoc (2025). La petite bum la plus iconique du cinéma québecois se dévoile à nous dans Les Bons Débarras (1980) et on termine notre programme avec les bums débauchés de Fear And Loathing in Las Vegas (1998).
Nous commencerons notre émission du jour en évoquant quelques faits d'actualité. Nous parlerons tout d'abord de l'Allemagne, où le parti AfD a été officiellement classé « mouvement extrémiste de droite ». L'Office fédéral pour la protection de la Constitution explique que ce classement a été actée en raison des positions xénophobes du parti. Nous poursuivrons avec une analyse de l'état actuel du mouvement populiste. Donald Trump était censé incarner la chute des partis traditionnels, porté par une révolte populiste mondiale contre le wokeism. Mais son second mandat, particulièrement imprévisible, pourrait bien avoir l'effet inverse. Ensuite, nous nous intéresserons aux résultats d'une étude publiée la semaine dernière au sujet de « l'épanouissement humain ». Le dernier sujet de cette partie consacrée à l'actualité portera sur la tenue vestimentaire jugée appropriée pour les dirigeants du monde. Le président américain Donald Trump a récemment été critiqué pour avoir enfreint le protocole lors des funérailles papales. Le reste de l'émission sera consacré à la langue et à la culture françaises. Le dialogue grammatical contiendra de nombreux exemples de la leçon The Future Simple Part III Verbs of the Third Group (Lesson 2): Verbs with the root “voir”. Et notre dernier dialogue montrera comment s'utilise l'expression française « avoir d'autres chats à fouetter ». - L'Allemagne classe l'AfD comme « mouvement extrémiste de droite » - La politique de Trump est-elle en train de provoquer un recul du populisme à l'échelle mondiale ? - Une étude sur « l'épanouissement humain » dans le monde aboutit à un classement inattendu - Trump critiqué pour avoir enfreint les règles de bienséance lors des funérailles du Pape - Des crèches d'un nouveau genre ouvriront leurs portes dès cet automne - Emily in Paris restera-t-elle à Paris ?
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Si les effets de la chaleur sur le corps humain sont bien connus — déshydratation, épuisement, insolation — ses répercussions sur la santé mentale le sont beaucoup moins. Pourtant, plusieurs études scientifiques, dont une très récente publiée en avril 2025 dans Nature Climate Change par une équipe de l'Université de Sydney, confirment que le réchauffement climatique ne menace pas uniquement notre environnement, mais aussi notre équilibre psychique.Cette étude australienne a analysé les données de plus de 2 millions de personnes sur une période de 15 ans, croisant les épisodes de fortes chaleurs avec les statistiques hospitalières liées aux troubles mentaux. Résultat : à chaque hausse anormale de la température, les admissions pour crises d'angoisse, troubles de l'humeur, insomnies sévères ou épisodes psychotiques augmentent significativement — jusqu'à 14 % dans certaines régions exposées aux canicules prolongées.Comment expliquer ce phénomène ? D'abord, la chaleur perturbe notre sommeil, ce qui joue un rôle central dans la stabilité émotionnelle. L'élévation de la température corporelle empêche l'endormissement et rend les nuits fragmentées. Or, le manque de sommeil favorise l'irritabilité, les troubles anxieux et les troubles dépressifs.Ensuite, la chaleur affecte directement le fonctionnement du cerveau. L'hypothalamus, qui régule la température corporelle, entre en tension lorsqu'il fait très chaud. Cela influence la libération de neurotransmetteurs comme la sérotonine ou la dopamine, essentiels à la régulation de l'humeur. Une altération de ces substances peut aggraver des pathologies psychiatriques préexistantes ou en déclencher chez des personnes vulnérables.Par ailleurs, les périodes de chaleur extrême sont souvent associées à une augmentation des comportements impulsifs ou violents. Une étude de 2013 par l'université de Berkeley avait déjà montré que les conflits interpersonnels (disputes, agressions, violences domestiques) augmentaient avec la température. Cette tendance pourrait s'expliquer par une baisse du seuil de tolérance au stress, combinée à l'inconfort thermique.Le stress thermique, enfin, agit comme un facteur chronique d'anxiété. Lorsqu'il devient récurrent, il peut accentuer un sentiment de perte de contrôle ou d'insécurité, d'autant plus chez les personnes déjà fragilisées (personnes âgées, précaires, malades chroniques). Ce stress est aussi alimenté par une éco-anxiété croissante, liée aux inquiétudes face au changement climatique et à ses conséquences futures.En somme, la chaleur ne se contente pas d'échauffer nos corps : elle fragilise nos esprits. Le lien entre température et santé mentale devrait devenir une priorité de santé publique, surtout dans un monde qui se réchauffe. Prévoir des espaces climatisés accessibles, repenser l'urbanisme ou intégrer ces enjeux dans la psychiatrie sont autant de pistes cruciales pour faire face à cette menace invisible mais bien réelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comme toujours, nous parlerons de l'actualité dans la première partie de l'émission. Nous commencerons par discuter des élections fédérales canadiennes qui ont eu lieu lundi. La guerre commerciale menée par le président Trump et ses menaces sur une potentielle annexion du Canada ont dominé le débat électoral. Ensuite, nous parlerons de la hausse record des dépenses militaires en Europe, qui est principalement due aux menaces de la Russie et au possible retrait des États-Unis de l'OTAN. Dans notre section scientifique, nous aborderons une nouvelle étude qui révèle que les requins mordent principalement pour se défendre face aux humains. Pour terminer, nous féliciterons l'Université du Maryland qui a très bien choisi l'orateur de sa cérémonie de remise des diplômes de cette année : Kermit la Grenouille. Notre rubrique grammaticale comprendra de nombreux exemples sur le point de grammaire du jour: The Future Simple. Part III The Verbs of the Third Group (Lesson 1): Verbs of the 3rd group that form the future tense from the infinitive. Et notre dernière partie sera consacrée à l'expression française : Avoir du pain sur la planche. - Les libéraux se maintiennent au pouvoir au Canada face aux droits de douane et à la rhétorique de Trump - L'Europe augmente ses dépenses de défense dans un contexte d'inquiétude mondiale pour la sécurité - Une étude révèle que les requins mordent pour se défendre - Kermit la grenouille prononcera le discours d'ouverture de la cérémonie de remise des diplômes de l'université du Maryland - Un nouveau système de recrutement des professeurs apparaîtra en France dès l'année prochaine - La France se prépare pour ses prochains Jeux olympiques
Un mot cette semaine: la panne. D'abord celle de l'économie française, car trois moteurs sur quatre ne fonctionnent plus: la consommation, l'investissement et les exportations. Ensuite celle de l'objectif de retour au plein emploi. 25.000 demandeurs d'emploi de catégorie A supplémentaires. Et puis, l'éternelle panne dans la maîtrise des dépenses. François Bayrou a tapé du poing sur la table après avoir constaté la dérive de la masse salariale de l'État. C'est votre Doze bonus de la semaine.
Il a grandi en Centrafrique, traversé les guerres, et choisi de répondre par la créativité. Teddy Kossoko, 30 ans, utilise les jeux vidéo pour raconter l'Afrique autrement. Mais créer ne suffit plus. L'entrepreneur installé à Toulouse poursuit désormais un objectif plus vaste : bâtir un marché du jeu vidéo africain. Pour lui, il faut aussi pouvoir vendre, localement. Portrait d'un entrepreneur engagé. La mission de Teddy Kossoko : reconnecter les Africains à leur histoire et casser les clichés. Une ambition qui le pousse à créer Masseka Game Studio en 2018. « "Masseka" dans ma langue natale, Sango, veut dire "jeune, jeunesse". Pour moi Masseka, c'est un moyen de raconter l'Afrique. D'abord aux Africains, car la plupart des Africains ne connaissent pas le continent africain. Ensuite raconter l'Afrique au reste du monde, pour que les gens puissent connaître l'Afrique au-delà de la colonisation et de l'esclavage. Qui colle aujourd'hui à la peau des Africains, on n'est pas que cela », raconte-t-il.Ses jeux s'inspirent des cultures africaines. Kissoro, par exemple, revisite l'awalé, ce jeu de stratégie traditionnel, pour en faire un outil de paix. « C'est un jeu avec des pions et des cases. À l'époque, je voulais promouvoir la paix entre deux royaumes », se souvient-il. La Centrafrique à l'époque est en guerre, et Teddy Kossoko choisit la créativité comme arme politique. Le succès est au rendez-vous : plus de 50 000 téléchargements. Puis vient La Légende de Mulu, un jeu d'aventure pédagogique, mais un problème persiste. Ses jeux se vendent partout sauf en Afrique.Les grandes plateformes comme Google imposent des cartes bancaires et empêchent les créateurs africains de vendre localement. Pour contourner ces blocages, Teddy Kossoko lance Gara, une boutique en ligne pensée pour l'Afrique. Elle centralise les contenus et utilise le mobile money pour simplifier l'achat. « L'idée, c'est : j'arrive, j'ai 100 francs CFA, je paie avec mon mobile money et j'accède aux contenus. Ça aide les créateurs à générer des revenus », explique-t-il.Mais pour lui, l'enjeu dépasse l'économie. « J'ai vécu deux guerres. La première guerre que j'ai vécue, j'ai vu d'enfants soldats venir chez nous et tout casser. Je me suis posé la question : pourquoi sont-ils devenus des enfants soldats ?, s'interroge-t-il. Quand tu travailles et que tu as un emploi, tu ne vas pas prendre les armes. Il faut qu'on arrive à avoir suffisamment des chaînes de valeur pour que les jeunes eux-mêmes génèrent des revenus et vivent de ça. »Derrière ses jeux, Teddy Kossoko défend un combat : bâtir une industrie capable de créer des emplois. Car stabiliser les sociétés passe aussi par là.À écouter aussiGabino Guerengomba pour «IST» et Teddy Kossoko pour «Masseka Game Studio»
Non, ce n'est pas un scénario de science-fiction. Et pourtant, en 2025, une start-up américaine de génie génétique, Colossal Biosciences, affirme avoir réussi l'impensable : ressusciter une créature disparue depuis des millénaires, le loup terrible ou Canis dirus. Ce prédateur emblématique de l'Amérique du Nord, plus massif que le loup gris et rendu célèbre par la série Game of Thrones, a disparu il y a plus de 10.000 ans. Mais trois petits louveteaux blancs, prénommés Remus, Romulus et Khaleesi, viennent tout juste de voir le jour en laboratoire. Alors… miracle ou manipulation ?Tout commence par une dent vieille de 13.000 ans et un fragment de crâne datant de 72.000 ans. Grâce à ces fossiles, les scientifiques ont pu extraire de l'ADN ancien, un exploit en soi. En comparant ce patrimoine génétique à celui du loup gris actuel, les chercheurs ont identifié les différences clés qui caractérisaient le loup terrible. Résultat : 20 modifications génétiques ont été apportées dans 14 gènes du loup gris. Ensuite, les cellules modifiées ont été clonées, puis implantées dans des ovules de chiens domestiques. Et ça a marché.Mais attention, ces animaux ne sont pas des copies exactes du Canis dirus. Comme le souligne la paléontologue Julie Meachen, ce sont des créatures nouvelles, génétiquement proches, mais pas identiques. L'objectif de Colossal n'est pas de recréer des espèces à 100 %, mais de produire des individus « fonctionnels », c'est-à-dire ressemblants, capables d'évoluer dans un environnement donné.Pourquoi faire cela ? Selon Colossal, il s'agit de repousser les limites de la biologie pour mieux préserver la biodiversité. En ressuscitant des espèces éteintes, ils espèrent aussi sauver celles qui sont en voie de disparition. Par exemple, ils ont déjà cloné quatre loups rouges, une espèce menacée. Et ils ambitionnent désormais de ramener à la vie le mammouth laineux d'ici 2028, ainsi que le dodo ou le tigre de Tasmanie.Mais ce projet fascine autant qu'il inquiète. Quel rôle joueraient ces nouveaux animaux dans nos écosystèmes ? Seront-ils vraiment utiles ? Ou risquent-ils de perturber des équilibres fragiles ? Le professeur Christopher Preston, spécialiste de philosophie environnementale, met en garde : « Il est difficile d'imaginer que des loups géants soient relâchés un jour dans la nature. »Finalement, la science montre ici qu'elle en est capable. Mais la grande question demeure : faut-il vraiment ressusciter le passé ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Actualité. Gros plan. Nous évoquerons d'abord un shérif célebre et il était slovaque ! C'était en 1920, a Cleveland, en Ohio. Ensuite, nous parlerons de Karol Duchon, le Elvis Presley slovaque.
Dans cet épisode, je m'attaque à un sujet d'une importance capitale : la prévention du burn-out.
Le Barreau des arts fête ses cinq ans. Cette association française fondée par de jeunes avocats apporte une aide bénévole aux artistes précaires et notamment aux artistes étrangers. Droit d'auteur, droit à l'image, droits voisins, les artistes sont souvent démunis face aux acteurs de l'industrie culturelle. Le Barreau des arts leur offre des analyses et des conseils gratuitement. Avijit Gosh est un peintre indien. Il vit dans un petit studio du 13e arrondissement de Paris. L'an dernier, il a fait appel aux avocats du Barreau des arts, alors qu'un imprimeur prétendait avoir des droits sur ses peintures. « Pour moi, c'est vraiment une bonne expérience. Quelqu'un, une société, une organisation m'a écouté », se réjouit-il.Les avocats du Barreau des arts ont étudié son dossier, puis ont adressé une lettre à l'imprimeur qui a abandonné ses demandes infondées. L'association gère ainsi une centaine de dossiers par an. Musiciens, plasticiens, comédiens, écrivains, tous les domaines artistiques sont concernés. « Nous allons prendre en compte deux critères : le fait que ce soit du droit d'auteur, et que cela réponde aux critères de l'aide juridictionnelle, puisque l'on va aider des artistes en situation de précarité. Ensuite, on va transmettre le dossier à un étudiant bénévole qui va travailler dessus, appeler l'artiste, réunir des pièces complémentaires. Puis, à un avocat qui va prendre le temps de conseiller de manière personnalisée l'artiste sur sa problématique », détaille Corentin Schimel, juriste et photographe, l'un des cofondateurs de l'association. Être en position de négocier pour l'artiste Le Barreau des arts intervient sur les questions de droits d'auteurs uniquement, les contrats, leurs déséquilibres possibles, les questions de plagiat et de contrefaçon. « Je pense que ce que l'on fait, c'est donner des outils pour que l'artiste se sente en mesure de négocier face, parfois, à une institution ou un partenaire plus fort entre guillemets ou qui est accompagné juridiquement. Et donc d'être dans une position pour négocier », estime Lucie Tréguier, cofondatrice et présidente du Barreau des arts. L'idée générale est d'éviter d'aller jusqu'au procès. La plupart des cas se résolvent par la négociation. « Ce sera du règlement amiable du dossier, donc on va aiguiller la personne en lui disant : "Voilà, on te conseille de faire valoir tes droits de telle manière, de revendiquer tel fondement", et puis d'aller discuter avec la personne pour essayer de s'arranger. Surtout dans le domaine de la musique qui s'y prête beaucoup », constate Aurélie Leroy, avocate.Soixante-quinze avocats collaborent avec le Barreau des arts. Tous le font pro bono, c'est-à-dire bénévolement. « Je pense que c'est une bonne balance avec notre métier d'avocat. Ce que l'on propose dans le cadre du barreau des arts, c'est vraiment d'aider les plus précaires qui n'auraient pas accès au droit. Et dans ma vision du métier, c'est quelque chose qui est important », confie Lucie Tréguier. Dans les rares cas où l'artiste est obligé de faire appel aux tribunaux pour trancher un litige, le Barreau des arts peut faire jouer le droit de suite et obtenir une prise en charge des frais d'avocat de leur bénéficiaire.À lire aussiFrance: rapport accablant d'une commission d'enquête sur les violences dans le milieu artistique
L'indépendance d'Haïti, proclamée en 1804, fut une victoire historique contre l'esclavage et le colonialisme. Mais cette liberté conquise au prix du sang a été alourdie par une double dette. D'abord, la dette financière : en 1825, sous la menace d'une nouvelle invasion, Haïti accepta de verser 150 millions de francs-or à la France pour "compenser" les pertes des anciens colons. Cette somme colossale a saigné l'économie haïtienne pendant plus d'un siècle. Ensuite, la dette symbolique et morale : celle d'un peuple libre accusé d'avoir défié l'ordre établi, isolé par les puissances esclavagistes et puni pour avoir osé rêver de dignité. Cette double dette continue de peser sur la mémoire collective et les défis contemporains d'Haïti.
L'indépendance d'Haïti, proclamée en 1804, fut une victoire historique contre l'esclavage et le colonialisme. Mais cette liberté conquise au prix du sang a été alourdie par une double dette. D'abord, la dette financière : en 1825, sous la menace d'une nouvelle invasion, Haïti accepta de verser 150 millions de francs-or à la France pour "compenser" les pertes des anciens colons. Cette somme colossale a saigné l'économie haïtienne pendant plus d'un siècle. Ensuite, la dette symbolique et morale : celle d'un peuple libre accusé d'avoir défié l'ordre établi, isolé par les puissances esclavagistes et puni pour avoir osé rêver de dignité. Cette double dette continue de peser sur la mémoire collective et les défis contemporains d'Haïti.
Nous savons tous que mal dormir nous rend fatigués, irritables, moins concentrés. Mais les effets du manque de sommeil vont bien au-delà : il perturbe en profondeur notre système immunitaire. En clair, moins vous dormez, plus vous tombez malade.Le lien entre sommeil et immunité est aujourd'hui solidement établi par la science. Une étude emblématique menée en 2009 par le Dr Aric Prather, chercheur à l'Université de Californie à San Francisco, l'a prouvé de façon spectaculaire. L'équipe a suivi 164 volontaires en bonne santé, dont elle a surveillé la durée de sommeil pendant une semaine. Ensuite, ces personnes ont été délibérément exposées au virus du rhume. Résultat ? Ceux qui dormaient moins de 6 heures par nuit étaient quatre fois plus susceptibles d'attraper le virus que ceux qui dormaient plus de 7 heures. Et ce, indépendamment de leur âge, de leur poids, ou de leurs habitudes de vie.Mais pourquoi ce lien aussi fort ? Le sommeil joue un rôle clé dans la régulation des cytokines, ces protéines qui orchestrent les réponses immunitaires. Certaines cytokines sont pro-inflammatoires (elles déclenchent la réponse face à un pathogène), d'autres sont anti-inflammatoires (elles apaisent le système une fois le danger passé). Le manque de sommeil déséquilibre cette régulation : il réduit la production de cytokines protectrices et augmente l'inflammation chronique, ce qui affaiblit la réponse face aux infections.Autre impact majeur : le sommeil influence directement l'activité des lymphocytes T, ces cellules immunitaires chargées de repérer et de détruire les cellules infectées. Des travaux publiés en 2019 dans Journal of Experimental Medicine ont montré que pendant le sommeil, les récepteurs d'adhésion des lymphocytes T sont plus actifs, ce qui leur permet de mieux se fixer aux cellules infectées. En privant l'organisme de sommeil, on réduit donc son efficacité à combattre les virus.Enfin, la privation chronique de sommeil dérègle aussi la production de mélatonine (hormone du sommeil), qui joue un rôle indirect mais réel dans la modulation immunitaire. Résultat : un organisme fatigué devient un terrain vulnérable aux maladies, aux infections, et même à certaines inflammations chroniques.En résumé, bien dormir n'est pas un luxe, c'est une stratégie de défense naturelle. Le sommeil renforce nos défenses, répare notre corps, et garde notre système immunitaire en alerte. Veiller trop tard, accumuler les nuits courtes ou sacrifier son repos a donc un prix… parfois payé en jours de fièvre ou en rhumes à répétition. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Charles Consigny et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
À l'occasion de la Journée de la Terre, Maintenant vous savez vous propose un épisode spécial. Aujourd'hui, près d'un adulte sur trois en France est allergique au pollen. Et ce chiffre ne cesse d'augmenter : selon l'Anses, les allergies respiratoires ont été multipliées par trois en 30 ans. En 2050, la moitié de la population mondiale pourrait être concernée, d'après l'OMS. Il y a deux phénomènes majeurs en jeu : d'abord, l'augmentation du CO₂ liée à la pollution booste la production de pollen par les plantes. Ensuite, les saisons sont plus longues, plus floues, avec un printemps qui arrive de plus en plus tôt — résultat, les périodes de pollinisation s'étirent. Selon une étude américaine, entre 1990 et 2018, la quantité de pollen dans l'air a augmenté de 21 %. Mais peut-on vraiment se protéger efficacement ? Est-ce que l'on peut prévenir plutôt que subir ? Et quelles sont les habitudes à adopter pour limiter l'exposition au pollen ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Pierre Collas À écouter ensuite : Que faire si un astéroïde se dirige sur la Terre ? Comment lutter contre l'éco-anxiété ? Les voitures électriques sont-elles vraiment plus écologiques ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le “problème de la secrétaire”, aussi appelé problème du mariage ou problème du choix optimal, est un casse-tête mathématique fascinant qui illustre comment prendre la meilleure décision quand on n'a pas toutes les informations dès le départ. Il s'agit d'un exemple classique en théorie des probabilités et en prise de décision sous incertitude.Voici le scénario : vous devez embaucher une secrétaire (ou choisir un partenaire, un appartement, etc.). Vous interviewez un nombre connu de candidats, disons 100, un par un, dans un ordre aléatoire. Après chaque entretien, vous devez immédiatement décider oui ou non. Si vous refusez un candidat, vous ne pouvez pas revenir en arrière. L'objectif est de sélectionner le meilleur candidat parmi les 100.Comment maximiser vos chances de réussir ? La solution peut sembler contre-intuitive, mais elle a été prouvée mathématiquement.La stratégie optimaleLa méthode repose sur une règle simple appelée la règle des 37 %. Elle dit ceci :Commencez par rejeter automatiquement les 37 premiers candidats (environ 37 % de 100), sans en choisir aucun.Pendant cette phase, vous observez et mémorisez le meilleur candidat rencontré.Ensuite, continuez à interviewer les autres.Dès que vous tombez sur un candidat meilleur que tous ceux vus jusque-là, vous l'embauchez immédiatement.Cette stratégie vous donne environ 37 % de chances de choisir le meilleur candidat — ce qui est étonnamment élevé dans un processus basé sur le hasard. Ce résultat est tiré de calculs mathématiques précis, où la probabilité maximale d'obtenir le meilleur choix converge vers 1/e, soit environ 0,368, d'où la fameuse règle des 37 %.Pourquoi cela fonctionne-t-il ?Cette méthode crée un équilibre entre observation (pour établir un standard de qualité) et action (pour ne pas manquer une bonne opportunité). Rejeter les premiers candidats permet de calibrer votre jugement, de comprendre ce qu'est un “bon” candidat dans le contexte. Ensuite, dès qu'un profil dépasse ce standard, vous vous engagez, car statistiquement, vos chances de tomber sur mieux deviennent de plus en plus faibles.Une leçon plus largeCe problème a des applications bien au-delà des ressources humaines : choisir un appartement, un partenaire amoureux, une offre d'achat… Il s'applique chaque fois qu'il faut prendre une décision irréversible avec des options successives. La science nous montre ici qu'il y a une méthode rationnelle pour décider dans l'incertitude, même si cela reste probabiliste, et non une garantie absolue.Ainsi, derrière ce problème se cache une profonde leçon sur l'art de choisir : observer d'abord, puis agir vite — une stratégie aussi élégante que puissante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Andre Agassi est le dernier Américain à avoir remporté un titre sur terre battue dans un tournoi supérieur à un 250. C'était à Rome en 2002... Que manque-t-il aux Américains pour dompter cette surface et briller dans les plus grands évènements ? Ben Shelton peut-il devenir un excellent joueur de terre ? Quel américain a le plus grand potentiel sur cette surface si exigeante ? Dans la 2e partie du Mag, on fait le bilan de la semaine. L'équipe revient notamment sur le sacre de Holger Rune vs Carlos Alcaraz à Barcelone sans oublier celui d'Alexander Zverev à Munich. Ensuite, analyse de la finale de Stuttgart entre Aryna Sabalenka et Jelena Ostapenko.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Mickael Dorian et ses invités débattent suite au décès du pape François de ce qui va suivre dans les prochains jusqu'au conclave.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Partie 2 : Méditation Osho, Méditation Vipassana.La méditation Osho et la méditation Vipassana sont particulièrement présentes dans les milieux de la spiritualité contemporaine. Je vous raconte l'histoire de ces deux mouvements planétaires.Vous découvrirez d'abord comment Rajneesh, un jeune intellectuel indien ayant connu l'illumination, a entrepris de s'opposer aux religions et aux partis politiques en fondant son propre mouvement de libération de l'être humain. Au menu : sexualité débridée, collection de Rolls-Royce et démêlés avec la justice.Ensuite, je vous parlerai de S.N. Goenka, jeune et colérique industriel birman, qui a trouvé la tranquillité d'esprit grâce à la méditation bouddhiste, et a voué son existence à partager une adaptation laïque et gratuite avec le reste du monde. Le mouvement Vipassana est-il aussi irréprochable qu'il y paraît ?•• SOUTENIR ••Méta de Choc est gratuit, indépendant et sans publicité. Vous pouvez vous aussi le soutenir en faisant un don ponctuel ou mensuel : https://soutenir.metadechoc.fr/.•• RESSOURCES ••Toutes les références en lien avec cette émission sont sur le site Méta de Choc : https://metadechoc.fr/podcast/la-meditation/.•• SUIVRE ••Facebook, Instagram, LinkedIn, TikTok, Bluesky, Mastodon, Threads, PeerTube, YouTube. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pendant des siècles, l'image que l'on s'est faite du copiste médiéval est celle d'un moine penché sur son pupitre, dans la pénombre d'un scriptorium monastique. Mais cette vision masculine et cloîtrée est aujourd'hui sérieusement remise en question par des chercheurs norvégiens. Grâce à une analyse minutieuse de près de 24 000 colophons, ces notes personnelles glissées à la fin des manuscrits, des chercheurs norvégiens révèlent une vérité restée dans l'ombre : les femmes ont joué un rôle bien plus important dans la production de manuscrits médiévaux qu'on ne le pensait.Les colophons, archives intimes des copistesLe colophon, souvent relégué à la dernière page d'un manuscrit, est bien plus qu'une simple formule de clôture. Il s'agit parfois d'un véritable instantané de vie, où le copiste note la date de fin de copie, ses conditions de travail, ses sentiments… et parfois, son nom. C'est en épluchant ces milliers de colophons, issus de manuscrits dispersés dans les bibliothèques européennes, que les chercheurs ont commencé à identifier des signatures féminines, souvent discrètes mais indéniables.Parmi elles, des nonnes copistes, travaillant dans des couvents où la culture du livre tenait une place centrale, mais aussi des femmes laïques, parfois membres de confréries lettrées ou même artisanes indépendantes. Leurs œuvres couvrent une grande variété de textes : traités religieux, livres de prières, romans, ouvrages scientifiques, manuels médicaux…Une production massive et longtemps ignoréeSelon l'estimation des chercheurs, plus de 110 000 manuscrits du Moyen Âge pourraient avoir été copiés par des femmes, un chiffre impressionnant qui vient ébranler l'idée d'un monopole masculin sur le savoir médiéval.Comment expliquer alors ce long silence autour de ces scribes ? D'abord, beaucoup de femmes signaient peu ou pas leurs travaux, par humilité religieuse ou parce que leur signature n'était pas jugée digne d'intérêt. Ensuite, les historiens eux-mêmes ont longtemps négligé les sources qui permettaient d'identifier ces actrices de l'ombre.Enfin, les colophons féminins, quand ils existent, sont parfois cryptiques : prénoms tronqués, formulations effacées, ou usages de noms religieux flous. Il faut donc une enquête philologique et historique minutieuse pour leur redonner une voix.Un nouvel éclairage sur le Moyen ÂgeCes découvertes obligent à repenser le rôle des femmes dans la transmission du savoir et la culture de l'écrit. Elles montrent que, loin d'être passives, de nombreuses femmes ont été des actrices discrètes mais fondamentales de la vie intellectuelle médiévale.Grâce aux colophons, ces "mains silencieuses" reprennent enfin la parole. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
S'il est désormais facile de trouver des légumes issus de l'agriculture locale ou de connaitre les conditions d'élevage d'une volaille, qu'en est-il des poissons qui atterrissent dans nos assiettes ? Depuis 2013, Charles Guirriec veille à mettre les consommateurs en lien direct avec des pêcheurs français respectueux de la mer et des océans. Après avoir travaillé au Ministère de l'Agriculture à la direction des pêches, cet ingénieur de formation a fondé Poiscaille, la « version marine du panier de légumes ». Chaque semaine (ou deux fois par mois selon son abonnement), on peut commander un « casier de la mer » rempli de poissons frais et vidés, prêts à passer au four ainsi que des coquillages d'exception. Ensuite, on n'a plus qu'à aller le chercher dans l'un des commerces partenaires de Poiscaille. Le concept a déjà séduit près de trente mille abonnés. Lili Barbery avait envie que Charles lui raconte son parcours mais aussi qu'il explique quels poissons sont à privilégier lorsqu'on fait ses courses. Comment encourager la pêche artisanale ? Faut-il arrêter de manger du poisson pour protéger les océans ou bien découvrir des variétés oubliées ? Comment sortir du trio cabillaud/saumon/crevettes ? Dans cet épisode, vous comprendrez pourquoi le poisson est si coûteux et vous ne regarderez plus jamais un bateau de pêcheurs de la même façon. Un podcast précédé d'une méditation qui devrait vous embarquer… au bord de l'eau !Merci à l'équipe des Podcasteurs pour la production de ce nouvel épisode.Pour s'abonner à Poiscaille : https://poiscaille.fr/Pour suivre Poiscaille sur Instagram : https://www.instagram.com/poiscaillefr/Pour suivre l'actualité de Bloom : https://www.instagram.com/bloom_association/La post de Pénélope Bagieu sur la pêche au chalut : https://www.penelope-jolicoeur.com/2013/11/prends-cinq-minutes-et-signe-copain-.htmlPour s'abonner à ma newsletter : https://lilibarbery.substack.com/Pour me suivre sur Instagram : https://www.instagram.com/lilibarbery/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tu peux en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify !Thomas Vidal est Head of Design chez Thiga, en mission dans le groupe Accor.Après son bac, Thomas passe une licence en informatique. A la sortie de l'iPhone, souhaite se réorienter dans l'UX Design, dans la création d'interface homme-machine (IHM). Étant basé à Toulouse, il rentre à l'école nationale d'aviation civile pour faire une master d'ergonomie IHM.Pour son stage de fin d'études, il travaille sur un écran tactile à destination des pilotes et des co-pilotes d'avion pour simplifier les interactions dans le cockpit.Par peur de faire les mêmes choses pendant 40 ans, Thomas décide de rejoindre le cabinet Exakis, à la fin de son stage, afin de travailler sur différents projets dans le temps. Il y travaille pour des entreprises comme Airbus ou Total. Cependant, il se voit confronter à un problème d'agence : il répond à un brief, prototype énormément, discute avec de nombreux utilisateurs, livre des maquettes qui, au final, ne seront jamais développées par le client.Thomas travaille, via Exakis, à l'uniformisation de la plateforme des SAMU de France en tant que Designer. En travaillant sur ce projet, il vient souvent à Paris et doit travailler avec des Product Managers du cabinet Thiga. Cabinet qu'il rejoint à la fin de sa mission, en tant Product Designer.Sa première mission sera au sein de l'incubateur d'AXA : l'Accélérateur. Où, pendant 1 an, il fait toutes les semaines un Design Sprint pour tester de nouveaux projets au sein de l'assureur. Même si l'exercice est intellectuellement stimulant, il est extrêmement intense, ce qui fait que Thomas change de mission au bout d'un an.Il passe ensuite chez Splio, en tant que Lead Product Designer. Une mission “classique” de Product Designer au cours de laquelle Thomas commence à manager une équipe et à monter en compétence sur ces sujets. Une montée qui est également suivie et mise en place du côté de Thiga.Par la suite, Thomas rejoint Doctolib en tant que Design System Manager. Il nous explique comment il fait pour mettre en place un Design System dans une structure de plus de 30 designers où la cohérence graphique commençait à manquer.Ensuite, Thomas occupe le rôle de Head of Design chez Leetchi, puis VP Digital Design chez Décathlon, puis Head of Product Design chez Accor. Dans cet épisode, on revient sur ces 3 aventures, afin de comprendre comment bien structurer une équipe et s'assurer qu'elle va dans la bonne direction. Pour ça, Thomas à 3 piliers sur lesquels il revient :Création d'une vision designMise à plat de l'organisation et de l'équipe designVéhiculée une culture design dans les équipes et l'entrepriseIl nous explique comment il a mis en place ces 3 piliers dans les entreprises dans lesquelles il y a travaillé et comment n'importe quelle entreprise ou même équipe design peut s'en saisir pour l'adapter à son contexte et ses besoins.Les ressources de l'épisodeThigaPour contacter ThomasLinkedInHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Fabriquer une arme nucléaire, ce n'est pas simplement assembler des composants explosifs. C'est une des entreprises technologiques, scientifiques et industrielles les plus complexes jamais réalisées par l'être humain.La première grande difficulté, c'est la matière fissile. Deux substances peuvent être utilisées dans une bombe : l'uranium hautement enrichi (à plus de 90 % d'uranium 235) ou le plutonium 239. Or, dans la nature, l'uranium est présent à plus de 99 % sous forme d'uranium 238, inutile pour une bombe. Enrichir l'uranium, c'est donc séparer les isotopes, ce qui est extrêmement difficile.Les techniques d'enrichissement, comme la centrifugation gazeuse, demandent des infrastructures gigantesques, un contrôle précis, des matériaux résistants à des contraintes extrêmes, et surtout… du temps. C'est pourquoi la plupart des pays ne peuvent tout simplement pas le faire en secret.Deuxième option : le plutonium. Lui n'existe presque pas à l'état naturel. Il faut le produire dans un réacteur nucléaire spécifique, puis le séparer chimiquement du combustible irradié. Là encore, c'est une technologie très avancée, nécessitant des installations industrielles rares et surveillées.Ensuite vient le défi de l'implosion. Une bombe nucléaire ne se contente pas de faire exploser la matière fissile : il faut la comprimer de manière quasi parfaite, avec des explosifs classiques disposés autour du noyau fissile pour provoquer une réaction en chaîne. Ce système, appelé "détonateur à implosion", doit fonctionner à la microseconde près. Le moindre défaut, et l'arme ne fonctionne pas.Autre obstacle : la miniaturisation. Si une bombe nucléaire pèse plusieurs tonnes et ne peut pas être transportée efficacement, elle perd tout intérêt militaire. Les véritables puissances nucléaires maîtrisent la miniaturisation de leurs têtes nucléaires pour les placer sur des missiles balistiques. Cela nécessite une maîtrise avancée des matériaux, du design et des simulations nucléaires complexes.Enfin, il y a le secret et la non-prolifération. Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) limite très strictement l'accès aux technologies sensibles. De plus, les agences de renseignement internationales, comme l'AIEA, surveillent en permanence les installations suspectes.Bref, fabriquer une arme nucléaire, c'est réunir des compétences en physique nucléaire, en chimie, en ingénierie de précision, en explosifs, en logistique industrielle… tout en échappant à la surveillance internationale. C'est un véritable casse-tête technologique et politique. Et c'est précisément cette difficulté qui a permis, jusqu'à présent, de limiter le nombre de puissances nucléaires dans le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les États-Unis taxent désormais à hauteur de 145% tous les produits chinois importés sur leur sol, sauf les produits issus de la tech, exemptés mais pas complètement. Si l'on en croit l'administration américaine, ça devrait encore changer. Pour comprendre comment fonctionne ces droits de douane et les mécanismes qui s'appliquent, suivons le parcours d'une machine à café. La cafetière, à l'heure du petit-déjeuner, est un élément essentiel. Pratiquement tous les foyers américains en sont équipés. En 2024, il s'en est vendu entre 27 et 30 millions sur le sol des États-Unis, d'après l'Observatoire de la complexité économique. Et si on prend cet exemple, c'est parce que c'est un produit du quotidien, courant, qui est fabriqué intégralement ou en partie en Chine. À lire aussiLes petits producteurs chinois, grands perdants des mesures de Donald TrumpPour comprendre ce qui est en jeu, suivons le parcours de cette machine à café depuis le sol chinois où sa production est sous-traitée, dans des usines très loin des États-Unis donc. Un atelier va fabriquer le réservoir, un autre la carafe, et sans être exhaustif, un troisième va produire la plaque chauffante. Mais il y a une particularité : les fournisseurs ne sont pas tous nécessairement chinois, ils peuvent être d'autres pays asiatiques. Ensuite, toutes ces pièces détachées qui composent notre cafetière vont être regroupées ensemble sur un site d'assemblage en Chine. Coût de production et taxes De ce site chinois va donc sortir la machine à café intégralement construite. À partir de là, quand on additionne toutes ces étapes, on sait combien a coûté la fabrication du produit. On appelle ça son coût de production. Pour en avoir une estimation, regardons le site en ligne Ali Express. Le prix sec de cette cafetière y est de 30 dollars. Elle va maintenant prendre le bateau, direction un port américain. Ajoutons 4 dollars de frais de port. Prix total, 34 dollars. À lire aussiComment Apple tente d'esquiver les droits de douane de Donald TrumpEt c'est là qu'interviennent les mesures douanières américaines. Car pour quitter le port de Shanghai, arriver à Baltimore, et que la cafetière sorte du cargo, l'importateur doit s'acquitter des 145% de droits de douane. Et cela, même si les pièces viennent d'un peu partout : on le disait, le produit est chinois, étant donné qu'il a été assemblé en Chine. Un petit calcul nous permet à présent de déterminer le prix de cette machine à café. On l'a vu, sa valeur est de 34 dollars, avec une taxe à 145%. Son prix grimpe donc de 34 à 83 dollars ! À la fin, qui paie ? Ça ne s'arrête pas là. On peut ajouter les frais de logistique, de stockage, de transport, et la marge du vendeur. On atteint ainsi facilement plus de 100 / 120 dollars. On est loin de la cafetière assemblée pour 30 dollars dans une usine chinoise. L'impact est donc réel pour le consommateur américain. Car si techniquement, on l'a dit, c'est l'importateur qui paie les droits de douane, dans les faits, c'est le consommateur qui absorbe ce coût. Mais au-delà de l'exemple de la machine à café, ce mécanisme s'applique pour bon nombre de produits du quotidien consommés aux États-Unis. On peut penser à l'iPhone évidemment, aux jouets et jeux, mais aussi à tout un tas de matériel électroménager dont les Américains sont ultra-dépendants. Car les tarifs douaniers jouent un rôle clé dans la détermination du prix que l'on paie !
“Pour réussir, il faut aimer résoudre des problèmes”Vidéo disponible ici Camille, ex-VC (Venture Capital) et maintenant CEO d'Assistant Renov, connaît bien le jeu. Son truc ? Transformer les contraintes en opportunités. À la tête de cette filiale du groupe Effy, elle aide les particuliers à rénover leur logement dans un secteur où tout peut basculer au gré des régulations.Elle a monté sa première boîte dans le sport en entreprise… avant de la revendre.Ensuite elle est passée par le VC, pour finalement devenir intrapreneure.L'entrepreneuriat, elle l'a vécu sous toutes ses formes, et ça se sent.C'est quoi, être un CEO ? Comment garder le cap quand le cadre législatif peut tout changer du jour au lendemain ? C'est quoi la différence entre entrepreneuriat et intrapreneuriat ?C'est quoi la date d'expiration ?Ah et son conjoint est aussi entrepreneur ... Quand vont-ils monter une boite ensemble ?Réponse dans l'épisode :)Envie de partager ton histoire ou proposer un invité ? Contactez-moi directement ici : Yacine
Disneyland Paris fête ses 33 ans, et pour l'occasion DEUX événements ont été organisés. Déjà, une belle conférence avec TOUTES les nouveautés à venir pour le resort. On fait le point sur ce qui se passe pour le futur des parcs, avec une NOUVELLE ATTRACTION ! Est-ce qu'il y a des raisons de faire s'envoler dans le ciel nos attentes ?Ensuite, plusieurs fans ont été invités à visiter les chantiers en cours au parc Walt Disney Studios, futur Disney Adventure World ! Max (de DLP Welcome) et nagla ont ainsi pu découvrir l'intérieur de World Premiere, le nouveau Studio 1, mais surtout Adventure Bay et Adventure Way , donc tout le lac, et même le futur land Frozen ! Et ça change TOUT pour le parc ! Merci à nos invités, Max de DLP Welcome et Scarabetty, qu'on retrouve sur Chiptune et le vendredi soir pour les React d'y penser ! Découvrez tout ce que notre association a à offrir et soutenez-nous sur Patreon ! TOUS les podcasts Élabète en UN SEUL podcast, c'est possible en cherchant "Élabète" dans votre appli préférée ! Ou sur http://elabete.lepodcast.fr
DEMAIN, je reçois Camille, ex-VC (Venture Capital) et maintenant CEO d'Assistant Renov.Son truc ? Transformer les contraintes en opportunités. À la tête de cette filiale du groupe Effy, elle aide les particuliers à rénover leur logement dans un secteur où tout peut basculer au gré des régulations.Elle a monté sa première boîte dans le sport en entreprise… avant de la revendre. Ensuite elle est passée par le VC, pour finalement devenir intrapreneure.Bref, l'entrepreneuriat, elle l'a vécu sous toutes ses formes, et ça se sent.La suite demain :)Envie de partager ton histoire ou proposer un invité ? Contactez-moi directement ici : Yacine
« Arrêtons de jouer aux sapeurs-pompiers, il faut réinventer la ville de Kinshasa », déclare l'urbaniste congolais Gulain Amani, après les inondations du week-end dernier qui, selon un dernier bilan officiel, ont causé la mort de 43 personnes dans la capitale de la République démocratique du Congo. Mais lorsque les gens construisent dans le lit d'une rivière, comment leur expliquer qu'il faut démolir leur maison si on ne peut pas les reloger ? Le professeur Gulain Amani enseigne à l'Institut d'Architecture et d'Urbanisme de Kinshasa. RFI : En 2022, des pluies torrentielles avaient déjà provoqué 120 morts à la suite d'inondations et de glissements de terrain. Qu'a-t-on fait depuis trois ans ?Gulain Amani : Le problème, il faut le dire, c'est qu'en matière de gouvernance urbaine à Kinshasa, on joue trop souvent les sapeurs-pompiers. À chaque catastrophe, lorsqu'il y a des pertes en vies humaines, on se souvient tout à coup qu'on ne peut pas construire d'abord et réfléchir ensuite. On agit toujours dans l'urgence, après coup, et c'est ça qui est irresponsable. Tout ce qu'on fait, ce sont des mesures de saupoudrage, pour sauver la face. Mais ces actions sont souvent dérisoires, et elles ne permettent pas de répondre durablement au problème.Vous dites que l'un des principaux problèmes, c'est que les voies d'évacuation des eaux sont bouchées par des constructions anarchiques. Mais dans une ville de 17 millions d'habitants, les gens doivent bien se loger quelque part. Comment les empêcher de construire là où il reste encore un peu de place ?Justement, on ne peut pas blâmer les habitants. Il faut comprendre qu'on doit leur offrir des options sûres et abordables, ce qui n'est pas le cas actuellement à Kinshasa. L'absence de planification, de maîtrise et de contrôle du développement urbain ne peut que mener à ce genre de situation. Les habitants doivent se loger, c'est un besoin fondamental, et faute d'alternative, ils s'installent là où ils peuvent. Il faut le reconnaître : acquérir une parcelle à Kinshasa, ce n'est pas donné à tout le monde. Le pouvoir public ne s'occupe pas suffisamment de cette problématique. C'est pourquoi les habitants se débrouillent à leur manière pour répondre à leurs besoins élémentaires.Quand le président Tshisekedi est allé voir les sinistrés au stade Tata Raphaël, lundi dernier, il a été chahuté, puis il a promis la tenue prochaine d'une réunion de crise qu'il présidera. Qu'attendez-vous de cette réunion ?C'est déjà une bonne approche, parce que lorsqu'on est malade, il faut d'abord reconnaître la maladie. Ensuite, il faut poser un vrai diagnostic. Et ce diagnostic ne peut pas s'improviser. C'est une question plus technique que politique. Il faut que les décideurs s'appuient sur les techniciens : les urbanistes, les architectes, les ingénieurs… tous les experts nécessaires pour identifier les causes profondes de ces catastrophes récurrentes. Il ne faut pas que Kinshasa devienne la ville la plus vulnérable du continent, où à chaque pluie, on compte des morts. Après avoir analysé ces causes, il faudra proposer des solutions appropriées, de long terme. Il faut rendre Kinshasa résiliente, capable de s'adapter à la nature et d'anticiper les crises. Nous pouvons réinventer Kinshasa, mais pour ça il faut du courage, de la volonté, une vraie coordination. Et cela ne se fera pas sans les citoyens. Il faut les impliquer, car certaines solutions passent par la sensibilisation, par l'éducation à la gestion des déchets, à l'aménagement de la ville.Vous parlez de participation citoyenne, c'est-à-dire convaincre les gens de ne pas jeter leurs poubelles partout, etc. Mais pour les gens qui habitent dans des constructions anarchiques, dans le lit des rivières, comment leur expliquer qu'on va démolir leur maison si on n'arrive pas à les reloger ?Sans alternative, on ne pourra pas trouver de solutions pérennes. Je reste convaincu qu'une opération « à la Haussmannienne » n'est pas une évidence aujourd'hui.La destruction de certains quartiers de Paris il y a près de 200 ans ! Voilà. Mais certains quartiers doivent être interdits à la construction, car ils présentent un risque élevé : les lits de rivières, les ravins très actifs, les bas-fonds... Ce sont des questions de sécurité publique. Et face à la vie humaine, il faut mettre les moyens nécessaires. Cela implique un accompagnement social, des relocalisations dans la dignité et des alternatives viables pour tous les habitants. Il faut du courage. On est aujourd'hui dans des démocraties où les citoyens ont leur place. On ne peut rien faire sans eux. Toutes ces mesures doivent donc être prises en proposant une vraie alternative.
Pour écouter mon podcast Le fil IA:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-fil-ia/id1797244733Spotify:https://open.spotify.com/show/7DLZgY60IARypRmVGAlBM0?si=bacee66244884d27-----------------------------À la fin du Xe siècle, des colons vikings venus d'Islande, menés par Érik le Rouge, s'installent sur la côte sud-ouest du Groenland. Pendant plusieurs siècles, ils y vivent, élèvent du bétail, bâtissent des églises, commercent avec l'Europe… puis, au XVe siècle, ils disparaissent. Mais pourquoi ? Pourquoi ces colonies scandinaves ont-elles été abandonnées ?Plusieurs facteurs, combinés, expliquent ce retrait.D'abord, le climat. Au moment de l'installation des Vikings, l'Atlantique Nord connaît un réchauffement appelé l'optimum climatique médiéval. Les températures sont relativement clémentes, permettant la culture de l'orge et l'élevage de vaches et de moutons. Mais à partir du XIIIe siècle, le climat change. Un épisode plus froid et humide s'installe : c'est le début du petit âge glaciaire. Les hivers deviennent plus longs, les mers se couvrent de glace, et les pâturages disparaissent sous le pergélisol. Les rendements agricoles chutent, et la population commence à souffrir de malnutrition.Ensuite, l'isolement croissant. Le Groenland viking dépendait des échanges avec la Norvège pour obtenir du fer, du bois, du goudron et d'autres produits essentiels. Or, au XIVe siècle, les expéditions deviennent plus rares, en partie à cause du refroidissement des mers, mais aussi à cause de crises politiques et économiques en Europe. La peste noire, qui frappe le continent à partir de 1347, affaiblit davantage les réseaux commerciaux.Le commerce du morse joue également un rôle. Les Vikings exportaient de l'ivoire de morse vers l'Europe, où il était très recherché pour la sculpture. Mais à partir du XIIIe siècle, l'ivoire africain devient plus accessible et moins cher. Le produit vedette des Groenlandais perd de sa valeur, affaiblissant l'économie locale.La rigidité culturelle a aussi pesé. Les colons groenlandais ont tenté de reproduire leur mode de vie européen dans un environnement beaucoup plus rude. Ils ont préféré garder leurs habitudes d'élevage plutôt que de s'adapter à un régime plus marin, comme le faisaient les Inuits, pourtant bien mieux adaptés à l'environnement local. Il n'y a aucune trace d'assimilation ni de coopération durable entre Vikings et Inuits.Finalement, les dernières traces écrites datent du début des années 1400. Les églises sont abandonnées, les maisons vides, les ossements montrent des signes de famine.En somme, le départ des Vikings du Groenland n'est pas dû à une seule cause spectaculaire, mais à une lente agonie, faite de climat de plus en plus rude, d'isolement économique, de rigidité culturelle… et peut-être, d'un dernier bateau qui n'est jamais revenu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Acheter un logement en France devient de plus en plus difficile, notamment dans les grandes villes où les prix explosent. Face à cette situation, une solution innovante séduit de plus en plus de particuliers : le Bail Réel Solidaire, ou BRS. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Et pourquoi attire-t-il autant d'acheteurs ?Le BRS repose sur une idée simple mais puissante : dissocier le foncier du bâti. Concrètement, l'acheteur devient propriétaire des murs de son logement, mais pas du terrain sur lequel il est construit. Le terrain, lui, reste la propriété d'un organisme sans but lucratif, appelé Organisme de Foncier Solidaire (OFS). En contrepartie, l'acheteur paie une redevance modeste pour l'occupation du terrain, souvent quelques euros par mois.Ce montage permet de réduire considérablement le prix d'achat, parfois jusqu'à 30 à 50 % par rapport aux prix du marché libre. Car en enlevant la valeur du terrain, souvent très élevée, on allège mécaniquement le coût global du logement.Mais attention, le BRS n'est pas un bail classique : il s'adresse à des ménages modestes, sous conditions de ressources. Il est conçu pour favoriser l'accession à la propriété dans une logique sociale et durable. L'objectif est clair : permettre à des familles aux revenus moyens ou modestes de rester en ville, là où les prix les auraient exclus.Autre particularité : le logement reste dans le circuit social. En cas de revente, le prix est plafonné, pour que le futur acquéreur puisse aussi bénéficier d'un tarif abordable. Résultat : le logement reste accessible, génération après génération, à d'autres ménages éligibles. C'est un cercle vertueux.Alors pourquoi un tel engouement aujourd'hui ? D'abord, parce que les prix de l'immobilier atteignent des sommets, et que le BRS permet de devenir propriétaire là où c'était devenu impensable. Ensuite, parce que les collectivités locales soutiennent activement ce dispositif, pour éviter la gentrification et maintenir une diversité sociale dans les centres urbains.Enfin, c'est une forme d'accession à la propriété sécurisée, car les projets en BRS sont souvent neufs, encadrés, et accompagnés par des acteurs publics. Une vraie réponse à la crise du logement.En résumé, le Bail Réel Solidaire, c'est une manière nouvelle, intelligente et solidaire de devenir propriétaire sans se ruiner. Et si l'avenir de l'immobilier passait par là ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 2021, la France s'est dotée d'un service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères : Viginum. Pour le présenter, discuter de ses missions et de son impact, L'atelier des médias reçoit sa directrice adjointe, Anne-Sophie Dhiver. Créé le 13 juillet 2021, Viginum a pour mission d'analyser les potentielles opérations numériques coordonnées ciblant les intérêts de la nation sur le territoire français. Ce service est rattaché au secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), un organisme interministériel placé sous l'autorité du Premier ministre.Au micro de L'atelier des médias de RFI, sa cheffe de service adjointe, Anne-Sophie Dhiver, commence par expliquer le contexte dans lequel Viginum a été créé. Ensuite, elle qualifie les ingérences numériques étrangères.Anne-Sophie Dhiver rappelle les 4 critères d'analyse de ces ingérences : 1/ un contenu faux ou inexact ; 2/ une diffusion massive ; 3/ la présence d'un acteur étranger ; 4/ une menace pour l'intérêt fondamental de la nation.Elle explicite en quoi « Viginum n'est pas un ministère de la vérité » et précise que sa vocation est purement défensive. Elle donne quelques exemples de modes opératoires : le typosquatting, l'astroturfing, le recours à des influenceurs, la génération de contenus grâce à l'IA, la décontextualisation de vidéos.Anne-Sophie Dhiver mentionne aussi plusieurs initiatives de Viginum : - Viginum partage du code sur Github pour équiper la société civile- une fiche Educ' Arte et Viginum pour accompagner les enseignants- le podcast Le débrief de Clara et Raphaël conçu avec le Clémi et produit par Wave.audio
Nous parlerons tout d'abord de l'actualité. Le premier sujet de discussion portera sur les tensions croissantes entre les États-Unis et leurs alliés, en raison des politiques et déclarations récentes de l'administration Trump. Ensuite, nous analyserons les actions menées par les États-Unis pour supprimer les programmes en faveur de la diversité en Europe. La lutte contre les discriminations et les inégalités fait partie de nos valeurs fondamentales, et la France, la Belgique et l'Espagne s'opposent à l'orientation américaine. Dans l'article scientifique de la semaine, nous parlerons d'un produit qui ressemble au foie gras, mais qui évite toute souffrance animale. Enfin, dans notre dernier sujet d'actualité, nous nous intéresserons aux prescriptions de visites de musées pour traiter les problèmes de santé mentale. Comme toujours, la deuxième partie de l'émission sera consacrée à la langue et à la culture françaises. Notre dialogue grammatical sera rempli d'exemples sur la leçon d'aujourd'hui : The Passé Composé with the auxiliary “être”. Et notre dernier dialogue illustrera l'utilisation de l'expression française « casser les pieds de quelqu'un/ être casse-pieds ». - Les politiques de Trump ont des répercussions dans le monde entier - L'Europe continue à soutenir les programmes de lutte contre les discriminations malgré l'opposition des États-Unis - Des physiciens mettent au point une technique pour fabriquer du foie gras qui évite le gavage des canards et des oies - Santé mentale : des médecins suisses peuvent désormais prescrire des tickets de musées - Une exposition célèbre les artistes afrodescendants méconnus - Les Français font-ils plus la grève que les autres ?
Cet épisode est tiré de ma newsletter (à laquelle vous pouvez vous abonner ici bien sur et est disponible intégralement en vidéo sur la chaine Youtube :)La semaine dernière, je discutais avec un ami de longue date, père de deux garçons adolescents. La voix incertaine, il m'a confié : "Je ne sais plus quoi leur dire. Comment être un homme aujourd'hui ? Quels conseils leur donner quand moi-même je n'y comprends plus rien ?" Son désarroi m'a profondément touché, car il résonne avec une question que je me pose depuis l'adolescence : qu'est-ce qu'être un homme dans notre société ?Est-il encore possible d'incarner une masculinité qui ne soit ni toxique ni effacée ? Comment naviguer entre les attentes contradictoires qui bombardent les hommes quotidiennement ? Et surtout, pourquoi est-il devenu si difficile de simplement être soi-même ? Est-ce que cela signifie même quelque chose ?La confusion règne partout. La bouleversante série "Adolescence" sur Netflix nous plonge dans la réalité de jeunes garçons perdus, tiraillés entre les modèles masculinistes qui prolifèrent sur les réseaux sociaux et une société qui condamne - à juste titre - les comportements toxiques. Pendant ce temps, l'affaire Gérard Depardieu révèle nos incohérences collectives : comment comprendre qu'un comportement de prédateur puisse encore être défendu au nom du "génie artistique", y compris par des figures féminines respectées ? De manière anecdotique, j'écris cette newsletter alors que simultanément j'observe de jeunes adolescents simuler une bagarre et jouer à la loi du plus fort.Dans ma propre histoire, des femmes m'ont parfois qualifié de "trop sensible" ou "tellement fragile" pour avoir simplement exprimé mes ressentis avec vivacité. Ces expériences m'ont amené à m'interroger profondément : notre société sait-elle ce qu'elle attend des hommes ? Savons-nous, en tant qu'hommes, ce que nous voulons être ?Cette confusion n'est pas seulement théorique - elle se manifeste dans nos comportements quotidiens, dans nos relations, dans notre façon d'élever nos enfants. Elle a des conséquences réelles sur la santé mentale des hommes, sur les dynamiques de couple, sur l'éducation des garçons qui tentent désespérément de trouver des repères dans ce brouillard identitaire. Les modèles masculins manquent cruellement : les pères sont souvent absents, les films & séries sont caricaturaux et les algorithmes des réseaux sociaux avantagent les avis extrêmes.J'observe des hommes qui, comme des caméléons, changent de personnalité selon qu'ils cherchent à séduire, à impressionner leurs pairs masculins, ou à répondre aux attentes contradictoires de la société.La masculinité est devenue un champ de mines - un pas trop appuyé vers la virilité et vous êtes un dinosaure toxique; un pas trop léger et vous êtes invisible, insignifiant. Ce numéro d'équilibriste épuise des générations entières d'hommes qui ne savent plus qui ils sont censés être.Aujourd'hui, je plonge sans retenue dans cette question explosive : qu'est-ce qu'être un homme au XXIe siècle, quand personne – ni les hommes, ni les femmes, ni la société – ne semble capable de formuler une réponse cohérente ?Mon histoire d'homme un peu perduParadoxalement, pour un homme, parler de masculinité reste compliqué. On craint de dire une bêtise, de ne pas être légitime. J'avais d'ailleurs expliqué à Angelo Foley cette « peur d'être un homme » sur son podcast il y a quelques années. Mais aujourd'hui, je me sens plus légitime que jamais pour mettre les deux pieds dans le plat.Mon histoire personnelle offre peut-être quelques clés de compréhension. Enfant, j'avais un père pompier de Paris, musclé et "viril" – une sorte de super-héros. Mais un super-héros chroniquement absent, qui ne prenait pas de temps pour ses enfants. Commercial avec le Maghreb, il était souvent en voyage et par ailleurs, il ne nous a pas beaucoup accompagné, pas appris à faire du vélo, pas joué avec nous. Il était un excellent bricoleur mais chaque fois qu'on essayait de l'aider et d'être curieux, il nous rejetait en nous disant que nous étions des incapables…Ce n'était pas nécessairement méchant mais juste réaliste, on lui faisait perdre du temps, très basique.Si je partage cela, c'est parce que je ne crois pas être le seul homme à avoir eu un père absent et donc un manque d'amour inconscient et surtout un père aimant et gentil mais loin de la paternité idéale.Il nous a quitté il y a 9 ans et je n'ai pas eu l'occasion de parler de cela avec lui malheureusement.Il y a d'autres sujets que j'ai abordé avec lui, j'y reviendrais peut-être.En parallèle, ma mère avait arrêté de travailler pour s'occuper de mon frère et moi. J'ai passé de très nombreuses journées dans le jardin de la cité, à écouter les conversations de ma mère et ses amies pendant des années.C'est peut-être de là que vient mon appétence pour les femmes, les conversations profondes, et ma facilité à m'entendre avec elles.J'ai grandi avec une bande de garçons et adolescent, nous trainions et faisions les 400 coups et beaucoup de skateboard. Mais mon caractère s'est véritablement ancré vers 13-14 ans, quand je me suis lié d'amitié avec Émilie. Ma première meilleure amie.Nous nous écrivions, nous nous appelions jusqu'à rendre fous nos parents respectifs.Quand ils en avaient assez, j'allais dans la cabine téléphonique du quartier (ceux qui savent, savent…) pour poursuivre nos échanges. Cette relation – parfaitement platonique puisqu'elle était la petite amie de mon meilleur ami – avait une profondeur incomparable avec les discussions entre garçons. Elle a nourri en moi une sensibilité qui ne demandait qu'à éclore.Depuis lors, mes amitiés sont très majoritairement féminines. Elles représentent sans doute 90% de mon entourage proche.On qualifie la sensibilité, l'écoute, et la vulnérabilité de valeurs féminines, pourtant, elles ne sont pas des qualités genrées – elles sont simplement humaines. Marque de notre société, et de manière très curieuse, même aujourd'hui, je ressens le besoin de préciser que j'ai toujours été attiré sexuellement par les femmes. Comme si une petite voix m'imposait cette clarification, de peur que vous ne fassiez d'autres suppositions. Preuve que les préjugés ont la peau dure, même à l'intérieur de moi-même.J'ai conscience que c'est idiot mais j'ai choisi de vous partager de manière sincère ce que je ressens.En 2 mots, ma vie s'est construite sur des amitiés homme-femme authentiques. Contrairement à ceux qui doutent de leur possibilité, je trace une ligne claire dans mon esprit entre mes « amies » et mes « intérêts romantiques potentiels ». Cette sensibilité est peut-être la raison pour laquelle vous êtes majoritairement des femmes à suivre cette newsletter et mon podcast par ailleurs. La quête d'une masculinité authentiqueComme je l'ai décrit dans ma dernière newsletter, ces dernières années, j'ai travaillé sur ma «gentillesse » parfois excessive pour renforcer ce que l'on pourrait nommer ma « colonne masculine» : plus décisif, plus ancré, plus fort.Et d'ailleurs, je ne peux que constater que depuis que je vis à Lisbonne, je me suis lié d'amitié avec des hommes avec lesquels j'adore échanger. J'ai même créé un cercle d'hommes dans mon salon pour libérer une parole authentique entre nous – car, en vérité, les hommes se parlent rarement de cœur à cœur.Alors, parlons-nous franchement : c'est extrêmement compliqué d'être un homme aujourd'hui (je ne prétends pas que c'est simple d'être une femme, loin de là). En vérité, nous dansons tous ensemble une chorégraphie complexe de genre et d'identité. Mais cette réflexion se concentre spécifiquement sur la masculinité contemporaine.Je ne l'ai pas dit dans ma dernière newsletter mais ma « gentillesse » et mon côté « débonnaire» viennent partiellement d'un rejet du modèle masculin que j'observais autour de moi : mon grand-père, mes oncles, mon père….Mais ce faisant, comme pour beaucoup d'hommes, ma masculinité s'est construite en creux – par opposition plutôt que par affirmation.Mon ami Jerry Hyde que j'ai reçu sur Vlan avec sa femme Mai Hua, l'a judicieusement noté : une certaine masculinité misogyne a parfaitement compris la frustration des jeunes hommes d'aujourd'hui. L'absence de modèles masculins positifs a créé un vide facilement exploitable. On leur a fait croire que le féminisme les avait privés de leur héritage légitime, que les hommes étaient naturellement destinés à dominer, et qu'il fallait revenir aux anciennes normes.Cette rhétorique toxique, combinée au fait que dans les classes populaires, les jeunes femmes réussissent souvent mieux à l'école et trouvent des emplois mieux rémunérés, a privé de nombreux hommes de leur rôle traditionnel de « pourvoyeurs ». Résultat : de nombreux jeunes hommes adhèrent massivement à cette vision régressive.Plus inquiétant encore : certaines femmes adhèrent aussi à cette vision. Pourquoi ? Parce qu'au fond, elles non plus ne veulent pas d'un homme perçu comme faible, insipide, fade, glissant, trop conciliant ou constamment dans l'excuse.Il faut admettre que ce n'est pas très sexy. La misogynie est culturelle et ne dépend pas du genre – les femmes absorbent ces mêmes messages toxiques. Encore aujourd'hui, beaucoup de femmes se construisent aussi, entre autres, avec l'idée que l'homme doit pouvoir subvenir seul au besoin d'un foyer et doit « protéger », créant par là même une dépendance financière et donc une relation de pouvoir à l'avantage des hommes.Nous sommes loin de cette masculinité en creux.Et en comparaison, l'image de l'homme misogyne paraît claire et séduisante pour certaines : puissant, identifiable, riche, entouré de belles femmes, propriétaire de belles voitures etc…Pour des jeunes désorientés, anxieux, perdus, ou pour des personnes plus âgées élevées dans des visions dépassées, cette masculinité toxique devient malheureusement une option attractive. Nature ou culture : au-delà des clichésPour démêler ces questions complexes, j'ai voulu remonter à la source – au moment où la culture pesait moins lourd sur nos comportements. La préhistoire humaine s'étale sur 2,5 millions d'années et représente 99,8% de notre histoire, elle est donc constituée de multiples phases.Mais pour faire court, quand on interroge les experts, il leur est impossible de définir clairement des rôles genrés à cette époque. Les femmes chassaient vraisemblablement autant que les hommes. Et nos ancêtres n'avaient pas établi le rôle de l'homme dans la reproduction, ce qui empêchait tout système patriarcal structuré puisque l'homme n'avait, pour eux, aucun rôle dans la procréation.La sédentarité des femmes est en réalité apparue avec la fin du nomadisme et l'invention de l'agriculture, il y a seulement 10-15 000 ans. Quant à l'imagerie de la femme préhistorique restant dans la grotte et tirée par les cheveux par un homme des cavernes – elle a été créée au 19ème siècle et ne représente aucunement une réalité historique. Il s'agit simplement d'une projection d'une époque sur une autre.Pour aller plus loin, j'ai eu l'immense plaisir de recevoir l'un des primatologues les plus respectés au monde, Frans de Waal. Car au final, tout autant que nous sommes plus proches des humains préhistoriques qu'on aimerait le croire, nous sommes également tous des primates, très proches des grands singes. Ses conclusions sont éclairantes : la distinction entre sexe biologique et identité de genre est cruciale. Si une identité biologique existe, l'identité de genre est largement formée par l'imitation et l'apprentissage social. Les enfants observent et reproduisent les comportements associés à leur genre, ce qui active les centres de récompense du cerveau.Les différences physiologiques sont indéniables – cycles menstruels, gestation, allaitement sont exclusivement féminins. La conséquence principale est que les mâles ont tendance à considérer leur corps comme moins important. Mais la différence semble s'arrêter là.Contrairement aux idées reçues, « l'instinct maternel » tel qu'il est souvent conçu n'existe pas vraiment. Il y a une attirance des femelles vers les bébés, mais les compétences maternelles s'apprennent par l'observation. Quand une mère meurt, ce n'est pas une autre femelle qui prend le relai avec les bébés mais un mâle, qui développe alors dans son cerveau les même éléments qu'une femelle et qui ont trait au soin.A la naissance, les males sont un peu plus turbulents et plus actifs que les femelles mais encore une fois une partie de ce comportement est aussi généré par du mimétisme social pour répondre aux exigences du centre de récompenses de notre cerveau. De même, l'idée qu'un mâle cherche nécessairement de nombreux partenaires tandis qu'une femelle serait sélective est fausse. De Waal explique que les femelles primates sont également entreprenantes sexuellement et recherchent souvent de multiples partenaires.L'idée de la protection des femelles par les mâles est également une construction sociale. Bien que les mâles soient généralement plus grands chez de nombreuses espèces, cette différence est souvent liée à la compétition entre mâles plutôt qu'à la préférence des femelles. D'ailleurs, De Waal note que le dimorphisme sexuel (différence de taille) est relativement faible chez les humains, les chimpanzés et les bonobos comparativement à d'autres mammifères.Enfin, concernant les émotions, De Waal suggère que si leur intensité peut être similaire entre mâles et femelles, leur expression est fortement influencée par des règles culturelles. Les mâles, dans un contexte de compétition, cachent souvent leur vulnérabilité – non par nature, mais par construction sociale.Nous cherchons donc à opposer une réalité physiologique (les hommes et les femmes sont bien plus semblables qu'on veut nous le faire croire) à une réalité sociale – des millénaires de patriarcat. Mais dans le même temps, il est illusoire de penser que l'on puisse s'abstraire totalement de son contexte social.Les 3 grandes religions ont joué également un rôle dans la structuration du patriarcat évidemment mais je ne vais pas descendre dans l'histoire « récente » ici.Je ne crois pas aux hommes parfaitement déconstruits mais très souvent les femmes ne le sont pas plus.Au mieux, je crois que l'on peut s'éduquer sur le sujet et que nous pouvons observer le patriarcat dans nos pensées et développer suffisamment de conscience de soi pour prendre du recul.Et parfois, ça sort j'avoue, je dis une bêtise, ça m'échappe et je m'excuse.Une preuve simple si les expressions « ne fait pas ta meuf » ou « soit un mec » résonnent ou si quand vous pensez à un « care giver » vous pensez automatiquement à une femme ne serait-ce que 1 seconde dans votre cerveau, vous savez exactement ce à quoi je fais référence. Vers une masculinité réinventéeFace au retour en force d'une masculinité toxique (coucou Trump, Vance, Tate, Zuck, Bezos ou Musk…) et à la dérive de certains espaces (comme les communautés de musculation sur les réseaux sociaux qui glissent vers le masculinisme), il est essentiel de proposer une alternative.Comme me le faisait justement remarquer mon amie Mai Hua, également co-autrice avec Jerry du documentaire « make me a man » , en m'envoyant un réel Instagram, les hommes « gentils » utilisent parfois cette masculinité toxique à leur avantage : « je vais te défendre contre ces hommes ». Mais cette masculinité en creux n'est pas une solution viable, car elle suppose le masculinisme pour exister. Ces hommes restent, d'une certaine manière, passifs et complices.D'ailleurs, ils montent rarement au créneau quand ils en ont l'occasion.Il faut reconnaître qu'une société qui vénère la compétition, la domination et l'accumulation (de biens, de pouvoir, de notoriété) est fondamentalement patriarcale. Ensuite, il est crucial de comprendre qu'il existe des masculinités et des féminités plurielles – il n'y a pas une seule "bonne manière" d'être au monde. Personne n'a besoin de s'enfermer dans un carré minuscule défini par des stéréotypes étroits.La série « Adolescence » sur Netflix montre bien comment les hommes souffrent aussi du patriarcat. Aucune place n'est laissée à la vulnérabilité, considérée comme une faiblesse, ce qui entraîne une atrophie de la capacité à exprimer ses émotions. J'ai même observé que certains hommes n'arrivent pas à décrire ce qu'ils ressentent intérieurement – leur vocabulaire émotionnel se limitant souvent à la joie, la frustration et la colère.Ma conclusion personnelle est qu'on peut développer une masculinité posée et ancrée, qui ne soit ni toxique ni effacée. Cette masculinité équilibrée implique une intelligence émotionnelle développée, l'assurance de ses envies et points de vue, une évolution constante en tant qu'être humain (notamment en matière de sexualité, où l'homme croit devoir « savoir » et « dominer », alors que personne ne sait vraiment puisque seul le porno nous « éduque »), la capacité à reconnaître ses torts et à poser des limites claires.Comme le résume parfaitement Jerry : il s'agit simplement d'être un adulte. Cela implique de dialoguer avec d'autres hommes qui ont développé cette maturité émotionnelle (qui n'est malheureusement pas une question d'âge).Finalement, comme pour tout être humain, la tendresse est au fondement d'une masculinité saine. Être un homme suppose d'intégrer toutes les parties de soi – force et vulnérabilité, courage et sensibilité, indépendance et connexion.Pour revenir à la question initiale, le rôle du père n'est pas de faire de son fils un homme mais un être humain entier.D'ailleurs, la théoricienne féministe bell hooks nous offre ici une boussole précieuse.Dans son œuvre "La volonté de changer: Hommes, Masculinité, et Amour", elle soutient que le patriarcat blesse profondément les hommes en les privant de leur pleine humanité émotionnelle. Selon elle, les hommes souffrent d'une "blessure de l'âme" en étant conditionnés à réprimer leurs émotions et à éviter la vulnérabilité.Si je devais traduire ses théories en conseils pratiques pour mes semblables masculins, voici ce que je retiendrais :1. Reconnaître que notre capacité à aimer a été diminuée par le patriarcat - non pas pour nous victimiser, mais pour comprendre ce qui nous empêche d'être pleinement présents dans nos relations.2. Développer une conscience critique de la manière dont les médias et la culture façonnent nos idées de la masculinité, et oser questionner ces messages.3. Pratiquer activement la vulnérabilité - non comme une faiblesse, mais comme la plus grande force qui soit. Comme l'écrit hooks, "l'amour ne peut pas fleurir dans une culture de domination".4. Créer des espaces entre hommes où l'on peut partager ouvertement ses peurs, ses doutes et ses émotions sans jugement.5. Embrasser ce que hooks appelle une "éthique de l'amour" qui valorise la connexion, le soin des autres et la croissance personnelle au-delà des performances de virilité.Cette masculinité réinventée n'est pas un retour en arrière vers des archétypes dépassés, ni une négation de ce qui fait la spécificité masculine. C'est une proposition d'avenir, un équilibre dynamique qui répond aux besoins profonds des hommes tout en s'inscrivant dans une société qui aspire à l'égalité.Le temps est venu de dessiner ensemble ce que pourrait être cette masculinité du XXIe siècle – ni lavette, ni macho, mais pleinement humaine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Turquie, plus de 300 manifestants sont toujours détenus après les arrestations massives qui ont suivi l'incarcération d'Ekrem Imamoğlu. Ces étudiants encourent, pour la plupart, jusqu'à trois années de prison pour participation à des manifestations non autorisées. Leurs proches et leurs avocats dénoncent leurs conditions de détention et demandent leur libération immédiate. De nos envoyés spéciaux à Istanbul,Nafia a les traits tirés malgré le maquillage : depuis dix jours et l'arrestation de son frère, cette jeune comédienne n'a cessé de se battre pour lui venir en aide. « Après l'incarcération d'Ekrem Imamoğlu, mon frère a rejoint les manifestants. Ensuite, nous n'avons pas eu de nouvelles de lui pendant deux jours. Nous avons pensé aux pires des scénarios. Nous l'avons cherché partout, en allant dans les commissariats. Et finalement, nous l'avons trouvé à la fin du deuxième jour. On ne s'attendait pas du tout à ce qu'il soit arrêté, nous avons donc été très choqués », raconte-t-elle.Le jeune homme n'avait jamais participé à une manifestation de sa vie et il risque désormais de six mois à trois années de prison. Sa vie a basculé, comme celle de plus de 300 personnes arrêtées durant les manifestations ces derniers jours en Turquie. L'avocate Bedia Büyükgebiz dénonce un abus de pouvoir et une procédure entachée d'illégalité : « Ils ont été arrêtés pour avoir refusé de se disperser à l'issue d'une manifestation non autorisée. Mais d'après la loi, ils ne devraient pas être incarcérés jusqu'à leur procès. Pour nous, il s'agit d'arrestations illégales. La réalité, c'est que le gouvernement a peur des manifestations et ne veut pas qu'elles continuent. Il veut effrayer les étudiants et leurs parents en leur disant : ne sortez pas de chez vous, n'allez pas dans la rue, sinon on vous arrêtera. »Une peur alimentée par les récits des mauvais traitements subis en détention : coups, insultes, humiliations. Une peur nourrie également par les arrestations au petit matin, aux domiciles des manifestants. Cette étudiante nous confie se réveiller tous les jours avec cette angoisse : voir débarquer les policiers à son domicile. « Comment la police trouve-t-elle les adresses ? Ils doivent scanner les images filmées pendant les manifs avec la reconnaissance faciale. Nous, pour éviter cela, nous avons trouvé la solution : porter des masques », explique-t-elle.Dans ce parc d'Istanbul, à l'écart des caméras, une poignée d'étudiants débat de la conduite à tenir en cas d'interpellation. Ils échangent des conseils, des contacts d'avocat ou de proche à prévenir en cas d'arrestation. « Oui, nous avons tous peur, en particulier les femmes, parce que nous avons vu et entendu que la police était particulièrement dure avec les femmes. Cela me fait peur, mais cela ne m'a pas empêché de rejoindre les manifestations. Je n'aurais pas pu rester chez moi à la maison, sans rien faire. Il fallait nous battre pour notre avenir et contre l'injustice », affirme-t-elle. Car il n'est pas question d'abandonner la contestation. D'ailleurs, à la libération d'Ekrem Imamoğlu, s'ajoute désormais une autre revendication : la remise en liberté des 300 personnes arrêtées durant les manifestations.À lire aussiTurquie: l'opposition appelle au boycott et à une journée sans achats en soutien aux manifestants détenus
Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Nous aborderons tout d'abord la fermeture d'organisations comme Voice of America, qui défend la liberté à travers le monde depuis plus de 80 ans. Ensuite, nous commenterons l'annulation des voyages touristiques aux États-Unis en raison des inquiétudes suscitées par les politiques commerciales et les propos du président Trump. Notre article scientifique sera consacré à une étude qui affirme que les arbres représentés dans des œuvres d'art célèbres suivent les mêmes principes mathématiques, en particulier ceux de la géométrie fractale, que les arbres réels. Et notre dernière discussion de la première partie de l'émission portera sur le regain d'intérêt pour La Prophétie de saint Malachie, un livre du 12ème siècle qui prédirait soi-disant la succession des papes. La deuxième partie de notre émission sera consacrée à la langue et à la culture françaises. Notre premier dialogue sera rempli d'exemples tirés de la leçon de grammaire d'aujourd'hui : The Passé Composé with the Auxiliary “avoir” (Part 3): Verbs of the Third Group (Lesson 4): Verbs ending in “oire”, “ire” and verbs with no specific pattern or rule. Et notre dernier dialogue illustrera l'utilisation de l'expression française « être sur la même longueur d'onde ». - L'administration Trump réduit au silence des organes de presse qui luttaient contre la dictature - Le tourisme aux États-Unis est en baisse comme lors du premier mandat de Trump - Les arbres dans l'art suivent les mêmes règles mathématiques que dans la vie réelle - La maladie du pape François ravive l'intérêt pour une prophétie apocalyptique qui date de 900 ans - 2025 marque une petite révolution pour la gymnastique féminine en France - Il y a 5 ans, la France se confinait face au Covid