Documents d'accompagnement pour les enseignants souhaitant aborder le domaine des arts en classe.
Cette conférence de Nicole Morin présente l'enseignement de l'histoire des arts en relation avec la pratique d'atelier dans le cadre d'un parcours culturel cohérent en référence aux textes officiels récents (périodes historiques, domaines artistiques, liste de référence) avec comme support de documentation les ouvrages de la collection Arts visuels &... aux éditions SCEREN. Nicole Morin est actuellement directrice et co-auteur de la collection Arst visuels &... aux éditions Scéren.
Avec un minimum de moyens, l’artiste Laurent Le Deunff livre un ensemble de sculptures en carton pâte conçu pour l’exposition, qui évoque immédiatement le vivant : trompes d’éléphant, coquillages et galeries de taupes. Disposées au sol, au mur ou sur un socle, ces œuvres récentes aux formes brutes envahissent les lieux et font penser tour à tour à des fossiles, à des objets archéologiques ou à des traces extraterrestres. La boutique de souvenirs de bord de mer, avec ses coquillages déclinés à l’envi et ses tableaux de nœuds marins, ont inspiré l’artiste pour cette exposition, tirant parti de ce détournement de la nature. Ces formes naturelles sont un prétexte pour créer des sculptures qui échappent à toute classification ou définition pragmatique.
Julien Prévieux fait dévier les protocoles dont nous sommes tous des acteurs plus ou moins conscients. Dans son projet le plus connu, celui des Lettres de non-motivation, il démonte la procédure de recrutement en répondant négativement à des offres d’emploi, retournant contre elles-mêmes les méthodes d’embauche des entreprises et leur logique machinique. Cette manière de faire, proche de l’absurde, est visible dans l’exposition présentée au FRAC Basse-Normandie. Ainsi, Menace 2(2010), rejoue une expérience fondatrice de l’intelligence artificielle des années 60 dans laquelle un meuble, doté de quelques 304 tiroirs, apprend à jouer au morpion. Le spectateur est convié à confronter ses connaissances à ce qu’il voit. Dans un esprit ludique, l’artiste interroge le savoir en défaisant les évidences.
Le FRAC Basse-Normandie accueille Amy O'Neill, dont les oeuvres s'inspirent de la culture populaire américaine - notamment celle de Pennsylvanie où elle a grandi -, ses marges et ses contradictions. Amy O'Neill a, par exemple, imaginé un Cimetière des chars de parade, hommage à ces « monuments temporaires de la culture populaire », que l'on peut voir dans les défilés aux Etats-Unis. Dans Forest Park Forest Zoo, c'est un parc d'attractions en ruine, souvenir de son enfance, qui devient le sujet d'un ensemble d'oeuvres - sculptures, photographies et film. Contrairement aux artistes du Pop art, qui utilisaient les formes de la culture de masse pour en critiquer le langage, elle utilise ces formes pour questionner ce qui est oublié et perdu. La reprise des formes de la culture populaire est un moyen pour l'artiste de souligner l'ambiguïté des sentiments lorsqu'il est question de l'identité citoyenne, de sa construction et de sa transmission.
Dans les salles d’exposition du FRAC Basse-Normandie, Valérie Jouve présente des photographies produites pour l’occasion, mêlées à d’autres plus anciennes. L’artiste met en tension des mondes qui se résistent. Il s’agit autant de confronter des notions - telles qu’ « ordre/désordre », « rigidité/souplesse » - que des lieux. Les figures présentes dans ses photographies, Les Personnages comme elle les appelle, se font les passeurs de ces problématiques. Ainsi, des images de lieux normés côtoient des Personnages revendiquant leur singularité, les villes arabes très paysagères côtoient la rigidité de l’urbanisme occidental, etc. Elle construit un monde à la fois fragile (ruine, figures solitaires, regards dans le vague) et en résistance (piliers, regard soutenu, homme qui avance).
Au Frac Basse-Normandie, l’artiste présente des peintures et de nouvelles oeuvres produites pour cette exposition. Dans l’une des salles, Flouid make up, Les alus et Paysage de neige mais en été sont gardés par un chien en polystyrène blanc, Chien purement inventé bien sûr. Ces peintures sont «gonflées» et dessinent des excroissances au statut indéfinissable entre peinture, objet et sculpture. À proximité, un Tableau utilitaire, sur lequel on peut s’asseoir au risque de ne plus voir le tableau, jouxte des Tableaux inudéfendables qui n’auraient pas d’autres fonctions que de remplir les murs. À l’étage, créés pour l’occasion, sont présentés deux grandes toiles et un personnage fixé au mur qui tient en laisse un chien empaillé. Dans cette dernière oeuvre, ce n’est pas tant la question de la mort que celle des faux-semblants et du mensonge qui intéresse Bernard Quesniaux. Le chien fait le lien entre les deux salles d’exposition, il est en même temps un ersatz de figure humaine et de spectateur donnant l’échelle des oeuvres. Dans un esprit ludique, l’artiste interroge une possible usurpation : il serait peintre mais n’en est pas vraiment sûr. L’exposition montre la cohérence de son oeuvre, pleine de contradictions comme le rappelle le titre de l’exposition Mais...
Ce film propose une double lecture de l'oeuvre de Georges Seurat "Port-en-Bessin, avant port" peinte en 1888. Le point de vue plastique montre comment l'artiste cherche à échapper à la synthèse soustractive en utilisant le pointillisme, les contrastes colorés et le mélange optique. Ces recherches inspireront le système de la quadrichromie. Le point de vue scientifique revient sur la synthèse additive et le fonctionnement du téléviseur qui utilise le pointillisme et le mélange optique.
Le film revient sur la résidence de l'artiste George Dupin au lycée Allende d'Hérouville-Saint-Clair en 2009.
Portrait de Coco Téxèdre, artiste travaillant sur la notion de livre objet.passionnée par les écrits anciens et par toutes les formes d’écriture, cette « écrit-peintre » déroule depuis des années un journal intime dont les mots couvrent inlassablement toiles, dessins, sculptures, livres-objets, installations
Portrait de Serge Delaune, artiste travaillant sur la notion de mémolivre. L’artiste cherche à créer des liens entre le temps, la mémoire et la transparence.