Podcasts about pennsylvanie

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Revue de presse internationale
À la Une: scepticisme général avant les pourparlers d'Istanbul

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 16, 2025 3:53


« L'absence de Poutine aux négociations d'Istanbul anéantit les espoirs d'avancée en Ukraine », titre le Times qui ajoute : « Volodymyr Zelensky accuse le dirigeant russe de ne pas vouloir parvenir à un accord avec l'Ukraine ». Les propos du président ukrainien sont repris tel quels : « nous ne pouvons pas courir le monde à la recherche de Poutine. C'est un manque de respect de la part de la Russie. Pas de rendez-vous, pas d'ordre du jour, pas de délégation de haut niveau. C'est un manque de respect ». À Bruxelles, le Soir constate également que « les pourparlers de paix n'ont toujours pas commencé » et que « Vladimir Poutine n'a pas daigné se rendre en Turquie et s'abaisser à rencontrer Volodymyr Zelensky. » El Païs, de son côté, met Poutine et Trump dans le même panier, et les accuse tous deux de « torpiller les négociations à Istanbul ». « Le paradoxe », remarque le quotidien espagnol, « est que c'est le président russe qui a proposé la réunion d'Istanbul, (…) mais l'autocrate a fini par compromettre le retour à la table des négociations, en envoyant des représentants de second ordre ». Aux États-Unis, l'optimisme n'est pas non plus de mise. Le New York Times regrette que « les négociations de paix aient dégénéré en fanfaronnades et en confusion, hier ». Le président Trump a classé l'affaire, ajoute le journal, en déclarant : « rien ne se passera tant que Poutine et moi ne nous seront pas rencontrés ».Au mauvais endroit, au mauvais momentEn France, le journal Libération fait sa Une sur Boualem Sansal. « Six mois de détention, les coulisses du scandale Sansal » titre le quotidien. « Coupé du monde depuis son arrestation le 16 novembre, et condamné à cinq ans de prison à l'issue d'un simulacre de procès, l'écrivain franco-algérien est pris au piège de la guerre diplomatique entre Paris et Alger », précise le quotidien français, selon lequel, « l'écrivain naturalisé français, malade du cancer et soumis à l'isolement, a failli être libéré début avril, avant de subir à nouveau l'intense crise entre Paris et Alger ». C'est ce que Libération appelle « un piège mortifère. Boualem Sansal est  l'otage d'un inextricable jeu de pouvoir entre Paris et Alger, pris dans la relation complexe entre les présidents Tebboune et Macron, l'interminable conflit franco-algérien qui s'embrase aujourd'hui à un degré inouï ». « Le drame de Boualem Sansal », estime Alexandra Schwarzbrod dans son éditorial, « c'est qu'il s'est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment ». L'espoir est mince. « Comment faire pour qu'aucun des deux présidents ne perde la face ? » interroge Alexandra Schwarzbrod. « Tout doit être entrepris à tous les niveaux, pour libérer cet homme qui déclarait n'avoir jamais cessé d'aimer son pays ».Thérapie génique personnaliséeEnfin, cette très bonne nouvelle, venue des États-Unis, mais c'est le quotidien suisse Le Temps qui s'en fait l'écho. Il s'agit d'une découverte scientifique pleine de promesses, incarnée par un bébé de six mois, qui s'appelle KJ Muldoon, dont les parents Nicole et Kyle vivent en Pennsylvanie. Or, leur enfant, qui est « atteint d'une maladie génétique rare affectant l'élimination de l'ammoniac », a reçu la « première thérapie génique personnalisée au monde » et il affiche aujourd'hui une forme qui fait plaisir à voir, sur la photo publiée par le Temps. « Certes l'enfant n'est pas considéré comme guéri », explique le journal, il devra être suivi sur le long terme, il faudra vérifier que « le changement escompté a bien eu lieu dans son ADN », mais il semble bien que « les chercheurs américains aient réussi à corriger une mutation délétère chez le nourrisson ». « Cette innovation médicale majeure », ajoute le Temps, « offre l'espoir d'un traitement pour les 30 millions d'Américains  atteints de maladies génétiques rares ». Et on l'espère, pour les autres malades qui vivent ailleurs dans le monde...

Brut.Podcast
Louis Sarkozy raconte tout : son père, son école militaire, la politique, les controverses...

Brut.Podcast

Play Episode Listen Later May 2, 2025 79:46


Fils de Nicolas Sarkozy et Cécilia Attias, Louis Sarkozy a passé l'essentiel de sa vie aux États-Unis. Il a notamment suivi des cours à la Valley Forge Academy, une école militaire en Pennsylvanie, de ses 14 à ses 18 ans. De retour en France depuis peu, il est aujourd'hui chroniqueur pour LCI et Valeurs Actuelles et vient de publier, à seulement 28 ans, un ouvrage historique intitulé "Napoléon Bonaparte - L'Empire des livres" (publié aux éditions Passés Composés).L'occasion pour moi de discuter avec lui pendant plus d'1h20 afin d'en savoir davantage sur son parcours, son rapport avec ses parents, son goût pour l'Histoire et ses idées politiques. Une conversation au cours de laquelle il répondra à toutes les questions, sans langue de bois.J'espère que cette discussion vous intéressera. N'hésitez pas à m'indiquer ce que vous en avez pensé. Et si vous avez des questions, j'y répondrai avec joie pour peu que le ton dans les commentaires reste cordial et respectueux.Aymeric"L'interview Brut. des gens connus" est un podcast produit par Brut.Journaliste : Aymeric GoetschyCoordination éditoriale : Annabel MoraDirection éditoriale : Laurent Lucas Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Droits et libertés | Deutsche Welle
La colère des universitaires américains contre Donald Trump

Droits et libertés | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 12:30


Interview avec Gnaka Lagoke, de la Lincoln University, en Pennsylvanie, sur la contestation des enseignants et chercheurs du supérieur de la politique menée par le président des Etats-Unis.

Choses à Savoir TECH
Être payé pour ne plus utiliser Google ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 2:08


Quitter Google : on en parle souvent, mais dans les faits, rares sont ceux qui passent à l'acte. Un document de recherche, récemment publié, révèle pourtant des pistes inattendues pour bousculer la suprématie du géant californien.Menée par des économistes de Stanford, du MIT et de l'Université de Pennsylvanie, cette étude, parue en janvier 2025, s'est penchée sur les raisons du quasi-monopole de Google dans la recherche web. Près de 2 500 internautes américains ont participé à cette enquête. L'objectif : déterminer si Google domine par la qualité de ses résultats ou simplement par défaut, faute d'exposition à d'autres moteurs comme Bing. Les chercheurs ont testé plusieurs scénarios : imposer un choix actif du moteur de recherche, changer le moteur par défaut, ou encore payer les utilisateurs pour essayer Bing pendant deux semaines. Résultat ? Forcer un choix actif ne bouge presque rien : seulement +1,1 point pour Bing. Une preuve que l'écran de choix, comme celui imposé par l'Union européenne, a peu d'impact.En revanche, dès qu'une rémunération entre en jeu, tout change. Avec 1 dollar offert pour utiliser Bing, sa part de marché grimpe à 32 %. Avec 10 dollars, elle atteint 64 %. Au-delà, la progression ralentit : 74 % pour 25 dollars. Mais attention : une fois l'argent retiré, beaucoup d'utilisateurs sont revenus à Google. Pourtant, environ 22 % ont choisi de rester sur Bing plusieurs semaines après l'expérience. Preuve qu'une exposition plus longue peut réellement modifier les habitudes. Pourquoi Google tient-il si fort sa position ? Parce qu'il s'impose partout, en particulier via des accords massifs. Il verse par exemple 18 milliards de dollars par an à Apple pour rester le moteur par défaut de Safari. Les autorités américaines, engagées dans une procédure judiciaire contre Google pour pratiques anticoncurrentielles, s'inspirent de ces résultats. Selon le Washington Post, elles envisagent non seulement des mesures radicales – comme forcer la revente de Chrome – mais aussi des campagnes d'incitation pour pousser les internautes à tester d'autres moteurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs La guerre commerciale avec la Chine pourrait frapper de plein fouet une base électorale jusqu'ici restée fidèle à Donald Trump : les agriculteurs. En Pennsylvanie, grand État clef du nord-est des États-Unis, certains ne cachent plus leur malaise. Un article de Patricia Neves, paru sur Mediapart le 20 avril 2025, lu par Jérémy Zylberberg. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dans Le Noir | Creepypasta
Box Demon - Fait Divers Horreur aux USA

Dans Le Noir | Creepypasta

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 4:42


Bienvenue dans Dans Le Noir, le podcast qui vous entraîne là où l'étrange rôde, où l'inexplicable dérange… et parfois, où le bizarre fait tout simplement lever un sourcil. Aujourd'hui, direction les États-Unis, plus précisément le comté de York, en Pennsylvanie. Une affaire toute récente, aussi insolite que déroutante : celle du Box Demon.Oui, vous avez bien entendu. Le démon de la boîte. Rien que le nom donne envie de rallumer la lumière.Tout commence début mars 2025, lorsqu'un résident de la ville installe une caméra de surveillance Ring devant son domicile. Jusque-là, rien de plus normal. Mais au petit matin, il découvre une séquence étrange : un individu apparaît dans le champ de la caméra, vêtu d'un manteau sombre, avec une posture presque mécanique, figée. Mais ce qui attire immédiatement l'attention, c'est le masque.Source : https://eu.usatoday.com/story/news/nation/2025/03/12/masked-box-demon-rings-doorbell-york-pennsylvania/82305191007/Pour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Un monde de livres
Adrien Bosc pour son livre « L'invention de Tristan » aux éditions Stock

Un monde de livres

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025


ESSENTIEL, UN MONDE DE LIVRES Josyane Savigneau reçoit Adrien Bosc pour son livre « L'invention de Tristan » aux éditions Stock. À propos du livre : « L'invention de Tristan » paru aux éditions Stock « Un conte moderne : il était une fois un écrivain américain sans le sou, trimballant un manuscrit refusé par tout ce que la côte Est compte d'éditeurs, qui trouve attache à Paris. Il rencontre une jeune femme dont il tombe amoureux. Elle est la fille d'un écrivain français dont il ne connaît ni les livres ni l'importance. Un jour, le père tombe sur le manuscrit du jeune homme, le transmet à son propre éditeur, et contre toute attente l'évidence littéraire écarte les doutes. Le livre est traduit. Ironie du sort, ceux-là mêmes qui l'avaient refusé dans son pays se l'arrachent. » Voici la légende que Zachary, Américain en vadrouille à Paris, ignore jusqu'au jour où il tombe par hasard sur un exemplaire du Seigneur des porcheries de Tristan Egolf. Comment écrire le portrait d'un écrivain filant comme un météore ? De Paris à Lancaster, Pennsylvanie, des couloirs labyrinthiques d'une maison d'édition aux blocs venteux d'Alphabet City, d'une souffrance d'être né à une souffrance de vivre, Zachary s'improvise détective littéraire et reconstitue un destin où tout est vrai mais tout est roman. Adrien Bosc est écrivain et éditeur. Il est l'auteur, chez Stock, de Constellation (2014, Grand Prix du roman de l'Académie française), Capitaine (2018), et Colonne (2022).

Choses à Savoir
Pourquoi un homme a-t-il découpé sa propre jambe ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 2:05


En juillet 1993, Donald Wyman, un bûcheron de 37 ans, travaille seul dans une forêt de Pennsylvanie, abattant des arbres comme à son habitude. Mais soudain, un terrible accident se produit : un tronc d'arbre de 1 300 kilos s'écrase violemment sur lui, lui broyant la jambe droite. Il est coincé, seul, sans téléphone, loin de toute aide. Il tente désespérément de dégager son membre, creuse la terre avec ses mains, essaye de soulever l'arbre avec ses outils. Rien n'y fait. La douleur est insoutenable. Il comprend alors une chose terrifiante : s'il reste là, il va mourir.Une décision impensable : s'amputer pour survivreLe temps passe et l'hémorragie menace. Il n'a plus le choix. Avec un sang-froid hors du commun, Wyman saisit son couteau de poche et commence à découper sa propre jambe, juste sous le genou. La douleur est atroce, mais il sait que s'il hésite, il n'en réchappera pas. Il tranche à travers la peau, les muscles, les tendons… Lorsqu'il atteint l'os, il utilise sa tronçonneuse pour le briser net.Une course contre la mortDélivré, mais à bout de forces, il doit absolument stopper l'hémorragie et trouver de l'aide. Il arrache un bout de son jean et s'en fait un garrot de fortune, puis rampe sur des dizaines de mètres jusqu'à son tracteur. Il parvient miraculeusement à le démarrer et roule, en état de choc, sur près de deux kilomètres avant d'atteindre une route. Là, une voiture passe enfin. Les occupants, horrifiés, alertent immédiatement les secours.Un miracle : les pompiers retrouvent sa jambe et les chirurgiens la réimplantent !Alors que les ambulanciers s'occupent de stabiliser Wyman, les pompiers retournent sur le site de l'accident et retrouvent sa jambe sectionnée. Grâce à une conservation rapide et une prise en charge immédiate, ils l'apportent aux chirurgiens de l'hôpital de Pittsburgh, qui tentent une opération délicate : la réimplantation du membre.Contre toute attente, la chirurgie est un succès. Après plusieurs interventions et une rééducation intensive, Donald Wyman retrouve l'usage partiel de sa jambe, un exploit médical et une preuve extraordinaire de sa volonté de survivre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les dessous de l'infox, la chronique
Ukraine: Volodymyr Zelensky dans l'œil de la désinformation pro-russe

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 3:04


Une semaine après l'altercation entre Donald Trump, JD Vance et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, le contexte informationnel autour des relations entre les deux pays s'est particulièrement tendu. Énormément de fausses informations circulent sur les réseaux sociaux. Cible prioritaire de cette campagne de désinformation, le président ukrainien est attaqué de toutes parts, à tel point qu'il est difficile de distinguer le vrai du faux. Le dernier exemple de cette campagne de dénigrement est une vidéo montrant Volodymyr Zelensky dans une usine d'armement aux États-Unis. Accompagné de Josh Shapiro, le gouverneur de l'État de Pennsylvanie, on le voit signer le corps d'un obus de 155 mm. En commentaire, les utilisateurs qui partagent ces images écrivent : « avant d'avoir de la sympathie pour Zelensky, n'oubliez pas qu'il a signé, avec le sourire, des bombes destinées à être larguées sur des enfants dans la bande de Gaza ». Au total, ce récit a été vu plusieurs millions de fois ces derniers jours.Vérification faîte, ces images n'ont rien à voir avec la bande de Gaza. Ces obus signés par Volodymyr Zelensky étaient en réalité destinés à l'armée ukrainienne et non aux soldats israéliens. En effectuant une recherche avec les mots clés « Volodymyr Zelensky », « Josh Shapiro » et « Pennsylvanie », on retrouve cette vidéo publiée sur la chaine YouTube de l'Agence France Presse, le 23 septembre 2024.Le président ukrainien était en déplacement en Pennsylvanie où il a visité l'usine de munitions de l'armée de Terre de Scranton qui a fourni l'Ukraine en obus de 155 mm. Un compte-rendu détaillé de sa visite est disponible sur le site internet de la présidence ukrainienne.Volodymyr Zelensky en costume ?Largement commentée lors de sa visite à la Maison Blanche, la tenue du président ukrainien fait aussi l'objet de nombreuses rumeurs. Si Volodymyr Zelensky s'est engagé à ne plus porter de costume avant la fin de la guerre, certains affirment, photo à l'appui, qu'il aurait récemment dérogé à la règle lors d'une rencontre avec Klaus Schwab, le fondateur du Forum de Davos. « Voilà ce qui se passe quand on rencontre son vrai patron », commentent plusieurs utilisateurs adeptes des théories complotistes et de la propagande pro-russe.Sauf que là encore, cette image est sortie de son contexte. Une recherche par image inversée permet de retrouver l'origine de ce cliché. Il a été pris le 22 janvier 2020 lors de la 50ᵉ édition du forum économique. L'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie n'avait pas commencé, ce qui explique le costume porté par Volodymyr Zelensky.La propagande par l'humourAu-delà de ces infox, certains se servent aussi de l'humour pour dénigrer l'image du président ukrainien. Ces derniers jours, les vidéos de Volodymyr Zelensky, modifiées grâce à l'intelligence artificielle, se sont multipliées sur les réseaux sociaux. On peut le voir sur Fox News en train d'évoquer son addiction à la cocaïne, ou encore face à Donald Trump en train de proposer des actes sexuels contre de l'argent pour son pays.Si ces contenus sont pris au second degré, le message de fond, lui, n'a pas été choisi au hasard. Le narratif est toujours aligné sur ce que diffusent les propagandistes russes depuis maintenant plus de trois ans. L'analyse de la propagation de ces vidéos artificielles montre d'ailleurs l'implication directe d'acteurs déjà maintes fois identifiés comme des relais de la propagande du Kremlin.

Home(icides)
SPÉCIAL SPORT | L'affaire Sally McNeil, le massacre de la Saint Valentin : l'itinéraire d'une enfant maudite (2/4)

Home(icides)

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 12:52


La Saint Valentin n'est pas toujours synonyme d'amour fou... A cette occasion, découvrez un nouveau hors-série de Home(icides), sur un drame meurtrier au sein de la grande famille du sport. L'affaire Sally McNeil semble tout droit sortie d'un film. Son personnage principal est une bodybuildeuse. L'arme du crime est un fusil à pompe. Et la scène se passe en Californie… un soir de Saint Valentin ! Une tragédie à l'américaine, pleine de bruit et de fureur… L'itinéraire d'une enfant maudite  Sally est née en 1960 à Allentown, Pennsylvanie, autrement dit : au mauvais endroit, au mauvais moment.. Allentown est en effet une ville moyenne du Nord-est des Etats-Unis, qui a été frappée de plein fouet par la mort de l'industrie. La région, qui produisait jadis avec fierté l'acier américain, est devenue la Rust Belt, la « ceinture de rouille ». Les jobs se sont envolés. Et, à la maison, c'est Sally qui dérouille. Elle grandit dans un foyer violent, avec un père alcoolique qui battait sa femme.  Découvrez la saison précédente en intégralité : L'affaire Eric Bruyas Un podcast Bababam Originals Voix : François Hatt Ecriture : Martin Quenehen En partenariat avec upday.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Com d'Archi
S6#38

Com d'Archi

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 36:29


Gaston Tolila et Nicholas Gilliland se rencontrent en 2003 autour d'un concours d'architecture humanitaire qu'ils remportent. Ce projet de dispensaire nomade est exposé au Centre Pompidou en 2005. En 2011, ils créent l'atelier d'architecture Tolila+Gilliland autour de la volonté commune de concevoir des projets, de les accompagner au bout de leur réalisation en explorant les relations entre usages et matériaux. La reconnaissance arrive rapidement : prix d'Architecture du Moniteur pour la Première Œuvre en 2012, puis parmi les 40 UNDER 40 en 2014 et le Prix de l'Equerre d'Argent dans la catégorie Lieux d'Activité en 2023, et de même en 2024 dans la catégorie Habitat.L'atelier interroge les méthodes constructives comme premier levier dans la réduction de l'impact environnemental des constructions, en privilégiant les matériaux naturels, bio et géo-sourcés. Il en résulte une architecture simple et belle, une manière de construire le tissu ordinaire, qui devrait faire l'unanimité aujourd'hui. Et c'est un américain qui, entre autre, porte ces valeurs en France, comme un beau message d'espoir.En effet, dans ce numéro de Com d'Archi, nous recevons Nicholas Gilliland, l'associé américain de l'agence. Nicholas raconte la génèse de son activité d'architecte, les projets avec une attention très grande portée aux détails, le travail des échelles, le projet de rêve, la vie d'un américain à Paris en passant par la Tanzanie et la Pennsylvanie. Sur la même ligne éditoriale que d'habitude, nous vous offrons ici un nouveau numéro, pourtant bien singulier, plein d'informations précieuses.Image © Nicholas GillilandIngénierie son : Bastien Michel____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pour retrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichir votre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Un jour dans le monde
Trump is back : Regard sur la société américaine

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 34:43


durée : 00:34:43 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Dans une petite ville de Pennsylvanie, une commission scolaire doit élire de nouveaux représentants qui décideront notamment de l'interdiction de certains livres. Dans son documentaire, Auberi Edler explore ces élections américaines rarement mises en lumière. - réalisé par : Thomas Lenglain

InterNational
Trump is back : Regard sur la société américaine

InterNational

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 34:43


durée : 00:34:43 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Dans une petite ville de Pennsylvanie, une commission scolaire doit élire de nouveaux représentants qui décideront notamment de l'interdiction de certains livres. Dans son documentaire, Auberi Edler explore ces élections américaines rarement mises en lumière. - réalisé par : Thomas Lenglain

Fifty States — un Podcast Quotidien
Abraham Lincoln : le plus grand président américain

Fifty States — un Podcast Quotidien

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 23:03


Instagram : @50states_podcastDonald Trump le répète en boucle :c'est lui le meilleur, le plus grand et le plus extraordinaire président des ÉTATS-UNISTous les autres avant lui ? Des gros nazes.A part peut-être un homme : Donald Trump accepte en effet d'être comparé à Abraham Lincoln Dans cet épisode, on va s'intéresser au 13eme président des ÉTATS-UNISL'homme qui a mis fin à la guerre de Sécession et à l'esclavage.Un épisode qui nous emmènera du Kentucky à l'Illinois en passant par la Pennsylvanie et une ville qui compte dans l'histoire américaine : Gettysburg !Voix : Guillaume Hennette.Réalisation : Guillaume Hennette & Pierre-Yves Pietri. Cover & Visuel : Playground Paris.Chefs monteurs : Tiphaine Cardelin & Thibaut Pilette.Une production Bangumi.contact : pierreyvespietri@bangumi.fr

Tous les cinémas du monde
Sharon Stone, la revanche d'une blonde

Tous les cinémas du monde

Play Episode Listen Later Jan 11, 2025 48:30


De Basic Instinct à Casino, retour sur la trajectoire de battante de Sharon Stone, actrice prolifique qui s'est imposée dans un monde d'hommes. Dans Sharon Stone, l'instinct de survie, un documentaire éclairant, raconté par Julie Gayet, Nathalie Labarthe revient sur la vie et la filmographie de l'actrice devenue célèbre grâce à sa prestation explosive dans Basic Instinct. Notre invitée, cette semaine, est Nathalie Labarthe.  Sharon Stone est inscrite à jamais dans l'inconscient collectif comme un sex-symbol. Mais derrière cette image encombrante se révèle une actrice brillante au caractère bien trempé. La réduire à une femme fatale à la filmographie inégale, passant du délectable Broken Flowers à l'improbable Sliver, revient ainsi à passer à côté du mystère de cette comédienne devenue iconique. Adolescente déterminée à s'arracher à un milieu modeste et violent, elle quitte tôt la campagne de Pennsylvanie pour rejoindre New York, où elle cumule petits boulots et étude des beaux-arts. Pour lancer sa carrière, elle accepte d'incarner le stéréotype de la blonde un peu sotte avant de décrocher plusieurs grands rôles qui lui permettent de décoller, dont le mythique Casino, aux côtés de Robert De Niro et Joe Pesci. Au-delà du jeu, elle s'invente un personnage public bourré d'humour, qui ne manque pas de repartie.S'imposer dans un monde d'hommes a été le combat de sa vie. Que ce soit à Hollywood, sur les plateaux de télévision ou dans son intimité, Sharon Stone a fait face, tout au long de sa carrière, à une misogynie décomplexée, qu'elle évoque notamment dans l'émission d'Oprah Winfrey Super Soul Sunday en 2021, à la suite du mouvement #MeToo. Parce qu'elle les défie en réclamant l'égalité salariale, les patrons des studios iront jusqu'à la surnommer « les plus grosses couilles de Hollywood ». Tissant des images d'archives et des interviews dans lesquelles elle se raconte avec un humour ravageur, ce documentaire retrace la carrière d'une star batailleuse et résiliente face aux traumatismes de l'enfance, à la maltraitance médiatique et au machisme insondable des studios hollywoodiens.► Sharon Stone, l'instinct de survie à voir sur Arte.tv

C dans l'air
Trump, le terrible incendie et les menaces - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 65:16


C dans l'air du 9 janvier 2025 - Trump, le terrible incendie et les menacesC'est l'incendie le plus destructeur de l'histoire de Los Angeles. Il a déjà ravagé les alentours et plusieurs quartiers de la deuxième ville des Etats-Unis, attisé par des rafales de vent à 160 kilomètres heure sur des sols très secs. Au moins cinq personnes ont perdu la vie et des dizaines de milliers d'habitants ont dû être évacués, y compris à Hollywood. Entre 1 000 et 1 500 bâtiments, principalement des habitations, ont été détruits. Un bilan qui pourrait encore s'alourdir, selon les autorités. Los Angeles est balayée par "des vents de la force d'un ouragan combinés à des conditions de sécheresse extrême", a résumé la maire Karen Bass, lors d'un point presse mercredi soir. Face à l'ampleur de la catastrophe, Joe Biden a annulé son déplacement en Italie pour se concentrer sur la gestion des incendies. "Nous faisons tout ce qu'il faut pour contenir ces incendies et assurer un retour à la normale", a déclaré le président américain mercredi depuis une caserne de pompiers à Los Angeles. La veille, il avait débloqué des aides fédérales pour faciliter le combat contre les flammes.Pendant ce temps, sur sa plateforme Truth social, Donald Trump a estimé que ces incendies "pourraient devenir, en termes de dollars, les pires de l'histoire de notre pays" et a pointé du doigt celui qu'il estime être le responsable : le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, l'une de ses bêtes noires. Le milliardaire qui ne fait jamais dans la dentelle a commencé son post en renommant Gavin Newsom, écrivant "Gavin Newscum". "Scum" en anglais peut être traduit en français par l'insulte "ordure". Il l'a ensuite accusé d'avoir "refusé de signer la déclaration de restauration de l'eau qui lui avait été soumise" pour "protéger un poisson sans intérêt appelé hypomesus transpacificus".Problème, ont répondu les services de Gavin Newsom sur X : "Il n'existe pas de document tel que la déclaration de restauration des eaux – c'est de la pure fiction." Et le démocrate d'ajouter : "Le gouverneur se concentre sur la protection des personnes, sans faire de politique, et s'assure que les pompiers disposent de toutes les ressources dont ils ont besoin". De son côté Elon Musk a partagé une vidéo apocalyptique des incendies qui ravagent Los Angeles sur X. Le patron de X qui multiplie les ingérences en Europe, apportant son soutien aux partis d'extrême droite, est au centre d'une nouvelle polémique en Italie et dans l'UE depuis que dans la foulée de la visite éclair de la Première ministre italienne Giorgia Meloni samedi au président Donald Trump en Floride, des médias italiens ont affirmé que le gouvernement était en pourparlers avancés avec SpaceX pour un contrat de 1,5 milliard d'euros visant à doter la présidence du Conseil et le ministère de la Défense d'un système de communication satellitaire sophistiqué."Si 1,5 milliard d'euros de l'argent des Italiens pour utiliser les satellites du milliardaire américain dans notre pays est le prix à payer pour son amitié, nous ne sommes pas d'accord", a dénoncé la cheffe du Parti démocrate, Elly Schlein. Ces discussions ont également fait bondir l'ancien vice-ministre des Finances Antonio Misiani, qui a qualifié ce contrat de "trahison inacceptable de la souveraineté nationale". Le contrat indigne bien au-delà des frontières italiennes. "La sécurité européenne est en jeu !", a notamment déclaré Alexandra Geese, députée européenne des Verts allemands, sur BlueSky. Cet accord "remet le gouvernement italien, la défense et la communication militaire à un proto-fasciste imprévisible… ", a-t-elle ajouté.Ce dimanche, l'agence Bloomberg a indiqué que les négociations entre Rome et Space X pour acheter des services de communication sécurisés étaient en phase finale. Puis dans un message publié ce lundi sur son réseau X, Elon Musk s'est dit « prêt à fournir à l'Italie les connexions les plus perfectionnées et les plus sûres". Pour autant, dans un communiqué publié lundi, le gouvernement italien a démenti "que des contrats aient été signés ou que des accords aient été conclus". De son côté Giorgia Meloni a nié ce jeudi avoir parlé avec Elon Musk d'un contrat de cybersécurité tout en reconnaissant que "SpaceX a présenté au gouvernement une technologie permettant de communiquer en sécurité au niveau national mais surtout au niveau planétaire, ce qui pour nous signifie surtout garantir des communications en sécurité avec nos représentations diplomatiques et, par exemple, nos contingents militaires à l'étranger".Alors le gouvernement de Giorgia Meloni est-il en pourparlers avec SpaceX d'Elon Musk ? Quelles conséquences un tel contrat aurait-il pour l'Europe ? Et que se passe-t-il à Los Angeles ? Enfin quelle sera la politique énergétique de l'Amérique de Trump ? Climatosceptique, Donald Trump a promis de faire de nouveau sortir les Etats-Unis de l'accord de Paris, et de démanteler les mesures favorables au climat. Il a également nommé comme ministre de l'Energie Chris Wright, patron d'une entreprise spécialisée dans la fracturation hydraulique, le "fracking", une méthode d'extraction d'hydrocarbures très polluante, notamment pour les eaux, qui permet d'extraire les gaz de schiste du sous-sol. Nos nous sommes rendus en Pennsylvanie où l'industrie du gaz de schiste est omniprésente.Les experts : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter à France Télévisions- Vincent JOLLY - Grand reporter au Figaro Magazine - Tara VARMA - Chercheure spécialiste en relations internationales invitée à la Brookings Institution à Washington

C dans l'air
Trump, le terrible incendie et les menaces - vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 8:23


C dans l'air du 9 janvier 2025 - Trump, le terrible incendie et les menacesC'est l'incendie le plus destructeur de l'histoire de Los Angeles. Il a déjà ravagé les alentours et plusieurs quartiers de la deuxième ville des Etats-Unis, attisé par des rafales de vent à 160 kilomètres heure sur des sols très secs. Au moins cinq personnes ont perdu la vie et des dizaines de milliers d'habitants ont dû être évacués, y compris à Hollywood. Entre 1 000 et 1 500 bâtiments, principalement des habitations, ont été détruits. Un bilan qui pourrait encore s'alourdir, selon les autorités. Los Angeles est balayée par "des vents de la force d'un ouragan combinés à des conditions de sécheresse extrême", a résumé la maire Karen Bass, lors d'un point presse mercredi soir. Face à l'ampleur de la catastrophe, Joe Biden a annulé son déplacement en Italie pour se concentrer sur la gestion des incendies. "Nous faisons tout ce qu'il faut pour contenir ces incendies et assurer un retour à la normale", a déclaré le président américain mercredi depuis une caserne de pompiers à Los Angeles. La veille, il avait débloqué des aides fédérales pour faciliter le combat contre les flammes.Pendant ce temps, sur sa plateforme Truth social, Donald Trump a estimé que ces incendies "pourraient devenir, en termes de dollars, les pires de l'histoire de notre pays" et a pointé du doigt celui qu'il estime être le responsable : le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, l'une de ses bêtes noires. Le milliardaire qui ne fait jamais dans la dentelle a commencé son post en renommant Gavin Newsom, écrivant "Gavin Newscum". "Scum" en anglais peut être traduit en français par l'insulte "ordure". Il l'a ensuite accusé d'avoir "refusé de signer la déclaration de restauration de l'eau qui lui avait été soumise" pour "protéger un poisson sans intérêt appelé hypomesus transpacificus".Problème, ont répondu les services de Gavin Newsom sur X : "Il n'existe pas de document tel que la déclaration de restauration des eaux – c'est de la pure fiction." Et le démocrate d'ajouter : "Le gouverneur se concentre sur la protection des personnes, sans faire de politique, et s'assure que les pompiers disposent de toutes les ressources dont ils ont besoin". De son côté Elon Musk a partagé une vidéo apocalyptique des incendies qui ravagent Los Angeles sur X. Le patron de X qui multiplie les ingérences en Europe, apportant son soutien aux partis d'extrême droite, est au centre d'une nouvelle polémique en Italie et dans l'UE depuis que dans la foulée de la visite éclair de la Première ministre italienne Giorgia Meloni samedi au président Donald Trump en Floride, des médias italiens ont affirmé que le gouvernement était en pourparlers avancés avec SpaceX pour un contrat de 1,5 milliard d'euros visant à doter la présidence du Conseil et le ministère de la Défense d'un système de communication satellitaire sophistiqué."Si 1,5 milliard d'euros de l'argent des Italiens pour utiliser les satellites du milliardaire américain dans notre pays est le prix à payer pour son amitié, nous ne sommes pas d'accord", a dénoncé la cheffe du Parti démocrate, Elly Schlein. Ces discussions ont également fait bondir l'ancien vice-ministre des Finances Antonio Misiani, qui a qualifié ce contrat de "trahison inacceptable de la souveraineté nationale". Le contrat indigne bien au-delà des frontières italiennes. "La sécurité européenne est en jeu !", a notamment déclaré Alexandra Geese, députée européenne des Verts allemands, sur BlueSky. Cet accord "remet le gouvernement italien, la défense et la communication militaire à un proto-fasciste imprévisible… ", a-t-elle ajouté.Ce dimanche, l'agence Bloomberg a indiqué que les négociations entre Rome et Space X pour acheter des services de communication sécurisés étaient en phase finale. Puis dans un message publié ce lundi sur son réseau X, Elon Musk s'est dit « prêt à fournir à l'Italie les connexions les plus perfectionnées et les plus sûres". Pour autant, dans un communiqué publié lundi, le gouvernement italien a démenti "que des contrats aient été signés ou que des accords aient été conclus". De son côté Giorgia Meloni a nié ce jeudi avoir parlé avec Elon Musk d'un contrat de cybersécurité tout en reconnaissant que "SpaceX a présenté au gouvernement une technologie permettant de communiquer en sécurité au niveau national mais surtout au niveau planétaire, ce qui pour nous signifie surtout garantir des communications en sécurité avec nos représentations diplomatiques et, par exemple, nos contingents militaires à l'étranger".Alors le gouvernement de Giorgia Meloni est-il en pourparlers avec SpaceX d'Elon Musk ? Quelles conséquences un tel contrat aurait-il pour l'Europe ? Et que se passe-t-il à Los Angeles ? Enfin quelle sera la politique énergétique de l'Amérique de Trump ? Climatosceptique, Donald Trump a promis de faire de nouveau sortir les Etats-Unis de l'accord de Paris, et de démanteler les mesures favorables au climat. Il a également nommé comme ministre de l'Energie Chris Wright, patron d'une entreprise spécialisée dans la fracturation hydraulique, le "fracking", une méthode d'extraction d'hydrocarbures très polluante, notamment pour les eaux, qui permet d'extraire les gaz de schiste du sous-sol. Nos nous sommes rendus en Pennsylvanie où l'industrie du gaz de schiste est omniprésente.Les experts : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter à France Télévisions- Vincent JOLLY - Grand reporter au Figaro Magazine - Tara VARMA - Chercheure spécialiste en relations internationales invitée à la Brookings Institution à Washington

Le Média
En prison pour le meurtre d'un patron : pourquoi l'Amérique célèbre Luigi Mangione | Nicolas Framont

Le Média

Play Episode Listen Later Dec 23, 2024 46:16


Luigi Mangione, 26 ans, ingénieur brillant et issu d'une famille aisée, est devenu malgré lui le visage d'un débat brûlant aux États-Unis. Diplômé de l'Université de Pennsylvanie, ce jeune homme charismatique, passionné par l'IA, la santé mentale et l'agriculture cellulaire, a été arrêté pour le meurtre de Brian Thompson, puissant patron d'un groupe d'assurance. Cet acte a déclenché un tsunami médiatique : pour certains, Mangione est un justicier, voire un héros, dénonçant un système qui broie les vies. Pour d'autres, c'est un criminel que rien ne saurait excuser. Le contexte donne une profondeur particulière à l'affaire : Brian Thompson incarne la brutalité du système de santé américain, où les plus vulnérables sont souvent sacrifiés au nom du profit. En parallèle, l'affaire McKinsey resurgit, révélant que le cabinet a échappé à un procès pénal dans le scandale des opiacés en payant 650 millions de dollars. Une impunité révoltante, surtout face aux 800 000 morts causés par cette crise depuis 1999. Dans ce climat, le geste de Mangione soulève des questions troublantes : qui décide de la valeur d'une vie ? Quels crimes méritent d'être punis ? Nicolas Framont, rédacteur en chef de Frustration Magazine, explore dans son article “Peut-on faire de Luigi Mangione un héros ?” les implications politiques et morales de cette affaire. Il établit des parallèles avec les assassinats politiques de l'extrême gauche des années 70-80 et analyse les signaux laissés par Mangione...

Feu de camp
Collection "Lieux Hantés" - Le manoir maudit

Feu de camp

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 12:58


À Pittsburgh, en Pennsylvanie, on raconte souvent l'histoire d'une maison au passé si sombre qu'on dit que c'est le diable en personne qui l'a construite. Depuis sa construction jusqu'à ses derniers habitants, elle n'a été le théâtre que d'atrocités — réelles ou rapportées — et glace encore le sang de ceux qui passent à côté. Ce grand manoir victorie est l'illustration parfaite de la maison hantée par excellence. Et quand on sait ce qui s'y est déroulé en 1871, lorsqu'elle abritait encore ses tout premiers habitants… il y a de quoi croire aux malédictions.

The Truth Central with Dr. Jerome Corsi
Ukraine Launches ATACMS Missiles on Russia, Putin Lowers Nuclear Strike Threshold

The Truth Central with Dr. Jerome Corsi

Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 34:52


It is looking more like the Democrats are doing the best they can to make serious problems within the U.S. and around the world before Donald Trump is officially sworn in as president. This includes potentially instigating a nuclear confrontation after Ukraine launched Biden Administration-provided ATACMS missiles (with the president's permission) on Russia. In turn and predictably, Putin lowered his threshold for a nuclear response. Why is the Deep State playing such games? Dr. Jerome Corsi delves into what's happening on The Truth CentralIf you like what we are doing, please support our Sponsors:Get RX Meds Now: https://www.getrxmedsnow.comMyVitalC https://www.thetruthcentral.com/myvitalc-ess60-in-organic-olive-oil/Swiss America: https://www.swissamerica.com/offer/CorsiRMP.phpGet Dr. Corsi's new book, The Assassination of President John F. Kennedy: The Final Analysis: Forensic Analysis of the JFK Autopsy X-Rays Proves Two Headshots from the Right Front and One from the Rear, here: https://www.amazon.com/Assassination-President-John-Kennedy-Headshots/dp/B0CXLN1PX1/ref=sr_1_1?crid=20W8UDU55IGJJ&dib=eyJ2IjoiMSJ9.ymVX8y9V--_ztRoswluApKEN-WlqxoqrowcQP34CE3HdXRudvQJnTLmYKMMfv0gMYwaTTk_Ne3ssid8YroEAFg.e8i1TLonh9QRzDTIJSmDqJHrmMTVKBhCL7iTARroSzQ&dib_tag=se&keywords=jerome+r.+corsi+%2B+jfk&qid=1710126183&sprefix=%2Caps%2C275&sr=8-1Join Dr. Jerome Corsi on Substack: https://jeromecorsiphd.substack.com/Visit The Truth Central website: https://www.thetruthcentral.comGet your FREE copy of Dr. Corsi's new book with Swiss America CEO Dean Heskin, How the Coming Global Crash Will Create a Historic Gold Rush by calling: 800-519-6268Follow Dr. Jerome Corsi on X: @corsijerome1Become a supporter of this podcast: https://www.spreaker.com/podcast/the-truth-central-with-dr-jerome-corsi--5810661/support.

Fifty States — un Podcast Quotidien
Le Secret Service : les hommes du président

Fifty States — un Podcast Quotidien

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 22:26


Pour le premier épisode de la saison 2 de Fifty States, bienvenue au coeur du Secret Service !Vous pourrez croiser des hommes, des femmes, des costumes noirs et des oreillettes.Dans cet épisode, on ira à en Pennsylvanie, dans le Maryland, dans le Texas, on parlera d'Abraham Lincoln, de John Fitzgerald Kennedy, de Donald Trump et de tous les autres présidents qui se sont fait tirer dessus !Voix : Guillaume HennetteRéalisation : Guillaume Hennette & Pierre-Yves Pietri. Cover & Visuel : Valentin Adam.Chefs monteurs : Tiphaine Cardelin & Thibaut Pilette.Une production Bangumi.contact : pierreyvespietri@bangumi.fr

Une lettre d'Amérique
2 MINUTES POUR COMPRENDRE - Ce qui a conduit à la victoire de Donald Trump

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2024 2:22


Quelles sont les raisons de la victoire écrasante de Donald Trump ? Le futur président obtient un score jusqu'à présent de 276 grands électeurs, raflant très vite deux des États clés les plus disputés : la Caroline du Nord et la Pennsylvanie. Écoutez 2 minutes pour comprendre avec Bénédicte Tassart du 07 novembre 2024.

Un air d'amérique
2 MINUTES POUR COMPRENDRE - Ce qui a conduit à la victoire de Donald Trump

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2024 2:22


Quelles sont les raisons de la victoire écrasante de Donald Trump ? Le futur président obtient un score jusqu'à présent de 276 grands électeurs, raflant très vite deux des États clés les plus disputés : la Caroline du Nord et la Pennsylvanie. Écoutez 2 minutes pour comprendre avec Bénédicte Tassart du 07 novembre 2024.

RTL Matin
2 MINUTES POUR COMPRENDRE - Ce qui a conduit à la victoire de Donald Trump

RTL Matin

Play Episode Listen Later Nov 7, 2024 2:22


Quelles sont les raisons de la victoire écrasante de Donald Trump ? Le futur président obtient un score jusqu'à présent de 276 grands électeurs, raflant très vite deux des États clés les plus disputés : la Caroline du Nord et la Pennsylvanie. Écoutez 2 minutes pour comprendre avec Bénédicte Tassart du 07 novembre 2024.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 7h du 06/11/2024

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 6, 2024 8:43


Dans cette édition : Donald Trump en position de force dans la course à la Maison Blanche, avec des victoires dans des États-clés comme la Géorgie et la Pennsylvanie.Kamala Harris peine à rattraper son retard, le directeur de sa campagne lui demandant de ne pas s'exprimer ce soir.Accusations de fraude électorale de la part de Donald Trump, notamment à Philadelphie et en Géorgie.Accord de réadmission entre la France et le Kazakhstan pour faciliter l'expulsion de migrants, notamment d'Afghans.Suppressions massives d'emplois chez Michelin et Auchan, suscitant la colère des salariés.Lille tient tête à la Juventus en Ligue des Champions, tandis que Monaco s'impose à Bologne.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

C dans l'air
Trump/Harris : l'heure de vérité - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 5, 2024 65:26


C dans l'air du 5 novembre - Trump/Harris : l'heure de véritéCe mardi 5 novembre est le jour final pour le vote à l'élection présidentielle américaine. Les bureaux de vote ont ouvert partout aux Etats-Unis et des millions de personnes vont ajouter leurs voix aux plus de 80 millions de bulletins déjà déposés de manière anticipée ou envoyés par voie postale. Qui de Kamala Harris ou Donald Trump sera le 47e président ? Les sondages sont incapables de le dire à la fin de cette campagne d'une tension inouïe, indécise jusqu'à la dernière minute.Alors dans les dernières heures, les deux candidats ont maintenu un rythme frénétique et tenus leurs derniers meetings dans les États clés. Pour Kamala Harris à Philadelphie en Pennsylvanie. Devant des milliers de partisans, la démocrate a battu le rappel. "Ceci pourrait être une des élections les plus serrées de l'histoire. La moindre voix compte", a averti Kamala Harris. Un peu avant, Lady Gaga était montée sur la scène pour appeler les électrices à voter pour la vice-présidente. "Pendant plus de la moitié de l'histoire de ce pays, les femmes n'avaient pas de voix […] mais demain, les femmes participeront à la prise de cette décision", a déclaré au piano la chanteuse sous les applaudissements de nombreux jeunes et de nombreuses femmes notamment. Deux électorats que les démocrates ont séduit dans cette campagne très genrée où il fut beaucoup question du droit à l'IVG et d'immigration.Les intentions de vote des Américains révèlent en effet un écart inédit entre hommes et femmes dans le scrutin présidentiel. Une majorité d'hommes voterait Trump et une majorité de femmes voterait Kamala Harris. Nous sommes allés à la rencontre de la communauté des mormons de l'Arizona qui représente 7 % de l'électorat de l'État. Des voix traditionnellement acquises au parti républicain, mais cette année une partie d'entre elles ont décidé de se tourner vers Kamala Harris, dégoûtées par les outrances de Donald Trump. Le républicain de son côté veut sa revanche après la défaite de 2020. Il a donc décidé de terminer sa campagne au même endroit qu'en 2016, quand il avait été élu. Donald Trump était à Grand Rapids dans le Michigan, un autre État clé où pour ses supporteurs il n'y pas de doute possible : la Maison Blanche est à portée de main et tout autre résultat ne sera que douteux. Des partisans de Donald Trump qui n'ont pas accepté la victoire de Joe Biden en 2020 et agitent des soupçons de fraudes sur le scrutin.Alors dans les bureaux de vote, les assesseurs sont sous pression et les inquiétudes sont vives. Signe que la situation est tendue, des boutons d'alerte ont été installés dans les bureaux et à certains endroits des tireurs d'élite vont surveiller le siège électoral d'un des comtés d'Arizona. Le comptage des voix sera également particulièrement scruté et protégé. D'autant que si les résultats sont aussi serrés que le prédisent les sondages, le vainqueur ne sera pas forcément connu dans 24 heures.Les experts :- Loïc de la MORNAIS - Grand reporter – Envoyé spécial - France 2, ancien correspondant à Washington- Olivier PITON - Avocat, essayiste – Auteur de Kamala Harris, la conquérante - Amy GREENE - Politologue – Auteure de L'Amérique face à ses fractures- Maurin PICARD - Correspondant à New York – Le Soir - Roger COHEN (en duplex du Colorado) - Editorialiste – New York Times- Claire MEYNIAL (en duplex de Pennsylvanie) - Grand reporter – Le Point, auteure de "La guerre des Amériques"

Democracy ! Démocratie ! - RTS
Donald Trump élu, une leçon à digérer - le vocal de Jordan EP24

Democracy ! Démocratie ! - RTS

Play Episode Listen Later Nov 5, 2024 5:46


C'est un Jordan fatigué par des heures d'antenne, qui nous envoie son premier vocal post élection de Trump.Le candidat républicain a gagné mardi l'élection présidentielle américaine. Il a notamment remporté les Etats-clés de Pennsylvanie, de Géorgie, du Wisconsin et de Caroline du Nord. Comment comprendre ce succès ? Qu'est-ce que Kamala Harris a, elle, loupé ? Premières analyses à chaud, avant un somme bien mérité. Pour ne rater aucun épisode, n'hésitez pas à activer vos notifications sur votre app d'écoute préférée ! Stay Tuned ! Un vocal de Jordan Davis Réalisateur: Mathieu Ballmer Productrice: Magali Philip

Journal d'Haïti et des Amériques
Présidentielle aux États-Unis, le jour J

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 5, 2024 30:00


Après une dernière journée de campagne, Donald Trump et Kamala Harris ont rejoint leurs quartiers généraux, alors que le scrutin a commencé, il y a plusieurs semaines, pour les plus de 80 millions de personnes qui ont voté par anticipation. Avec Julien Toureille, chercheur en résidence à l'Observatoire sur les États-Unis de la chaire Raoul-Dandurand à l'Université du Québec, à Montréal, retour d'abord sur une campagne marquée par son lot de surprises, du désistement de Joe Biden aux tentatives d'assassinat visant Donald Trump.Et plongée dans le processus de traitement des bulletins de vote anticipé, qu'ils soient postaux ou validés en personne dans les bureaux : vérification de la légalité des votes par courrier à travers les dates d'envoi des plis postaux, un processus sensible et placé sous haute surveillance, puisque Donald Trump en avait fait un sujet brûlant lors du scrutin de 2020. Cette année encore, en Pennsylvanie, souligne Julien Toureille, « les républicains aimeraient faire annuler un nombre assez significatif de ces bulletins transmis par voie postale ».La période d'incertitude la plus cruciale va s'ouvrir ce soir ou dans la nuit et s'achever le 11 décembre, date limite à laquelle les autorités doivent certifier les votes dans chaque État avant le vote symbolique des grands électeurs le 17 décembre. La peur des Haïtiens de Springfield, dans l'OhioReportage de notre envoyé spécial Achim Lippold à Springfield, dans l'Ohio, à la rencontre d'une communauté haïtienne en émoi. Depuis les accusations mensongères proférées par le candidat républicain et son colistier JD Vance, selon lesquels les Haïtiens mangeraient les chats et les chiens des habitants de la ville, un climat de peur s'est installé, et bon nombre des résidents haïtiens de Springfield envisagent désormais de quitter les lieux. « Beaucoup d'Haïtiens commencent à quitter Springfield, ils ont peur, relate Philomène Philostin, une commerçante d'origine haïtienne et citoyenne américaine depuis 20 ans. Cette histoire a bouleversé les gens, surtout les enfants. Mes propres filles m'ont demandé si j'avais déjà mangé des chiens ! À l'église, certains enfants me racontent qu'ils sont harcelés à l'école »Philomène Philostin, qui soutient depuis toujours le Parti démocrate, s'apprête à voter pour Kamala Harris, dans l'espoir qu'une femme parvienne au pouvoir aux États-Unis. « Une possible victoire de Donald Trump nous inquiète beaucoup, car on ne sait vraiment pas ce qui pourrait arriver. »À écouter aussiPrésidentielle américaine: après Springfield, les Haïtiens de Charleroi en Pennsylvanie dans le collimateur des républicains  Sénat, Chambre des représentants, quels enjeux ?Deux scrutins dans l'ombre de la présidentielle, le renouvellement d'un tiers du Sénat et de la totalité de la Chambre des représentants. Ces élections s'annoncent au moins aussi serrées que le duel entre Donald Trump et Kamala Harris et l'on pourrait assister, observe Julien Toureille, à un évènement rarissime dans l'histoire politique américaine : un changement de majorité dans les deux chambres du Congrès, à l'occasion de la même élection.« Les républicains ont une très faible majorité à la Chambre (220 sièges pour une majorité à 218 sièges) et les démocrates ont bon espoir, grâce au redécoupage partisan de certaines circonscriptions, en particulier dans l'État de New York, de pouvoir reprendre la majorité aux Républicains. Au Sénat, c'est l'inverse, il y a 34 postes à renouveler, 23 étaient aux mains de démocrates, y compris dans des zones à domination républicaine, et les républicains n'ont besoin que d'un gain net de deux sièges pour en reprendre le contrôle. On se dirige très probablement vers une forme de cohabitation avec un président, quel qu'il soit, qui aura en face de lui au moins l'une des deux chambres du Congrès qui ne devrait pas être de son parti. Un Donald Trump confronté à une Chambre des représentants démocrate lui poserait le problème de l'adoption des budgets, car c'est cette chambre qui initie le processus d'examen de toutes les lois budgétaires, et évidemment si les démocrates y sont majoritaires, ils ne feront aucune faveur à Donald Trump et aux républicains. Ils veilleront par exemple à ce que la réforme de la Santé (l'Obamacare), qui a des dimensions financières, ne soit pas abrogée.Dans le cas d'une Kamala Harris élue à la présidence avec un Sénat sous contrôle républicain, elle aurait des difficultés à faire confirmer ses nominations, et dans un premier temps, peut-être du mal à constituer son cabinet, l'équivalent de son Conseil des ministres, car elle devrait donner des gages aux républicains. Et à plus long terme, des difficultés à faire confirmer ses nominations dans le champ judiciaire et l'on sait que le pouvoir de nomination des juges au cours d'une présidence est un sujet très sensible. »Julien Toureille, chercheur en résidence à l'Observatoire sur les États-Unis de la chaire Raoul-Dandurand à l'Université du Québec, à Montréal, interrogé par Anne Cantener, entretien à réécouter dans son intégralité dans le Journal d'Haïti et des Amériques de ce jour.À lire aussiLa présidentielle américaine scrutée de près par les Européens, de tous bords 

Reportage International
En Pennsylvanie, ces régions industrielles qui ont tourné le dos aux démocrates

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 4, 2024 2:29


L'élection présidentielle aux États-Unis pourrait se jouer en Pennsylvanie, cet État industriel du Midwest. C'est le plus important des swing states, avec 19 grands électeurs en jeu. Voilà pourquoi Kamala Harris et Donald Trump multiplient les déplacements dans cet État que Joe Biden avait remporté de justesse en 2020. La région industrielle autour de Pittsburgh, autrefois bastion démocrate, est désormais tournée vers les républicains. De notre envoyé spécial à West Mifflin, Au bord de l'autoroute qui mène de Pittsburgh à West Mifflin, Natalie et son mari tiennent un stand permanent de produits dérivés de Donald Trump.On y trouve des T-shirts, des casquettes, des mugs et d'autres accessoires « MAGA » (« Make America Great Again », le slogan de la campagne de Donald Trump). La tentative d'assassinat contre le candidat républicain en juillet dernier a dopé leurs affaires, explique Natalie, qui soutient Donald Trump depuis 2016. « Le lendemain de l'attentat, lorsque nous avons ouvert notre stand, il y avait déjà une queue d'environ 50 mètres. Elle n'a pas diminué de toute la journée ! Nous avons dû fermer plus tôt parce que nous avions tout vendu. » Et à quelques jours de l'élection, le stand attire toujours du monde. Mike, un ancien militaire, vient acheter une pancarte portant le slogan « Les vétérans pour Trump ». L'espoir d'un retour de TrumpMike ne rêve que d'une chose : le retour de Donald Trump. Comme beaucoup de ses partisans, il affirme qu'il vivait mieux sous sa présidence de 2016 à 2020. Il reproche à l'administration Biden d'avoir laissé entrer trop de migrants illégaux, dont la moitié, selon lui, « seraient des terroristes potentiels ». Une rhétorique typiquement trumpiste.Mais ce n'est pas seulement l'immigration qui préoccupe ce vétéran. L'inflation, il l'impute entièrement à l'administration Biden. Tout a augmenté, dit-il : le prix de l'essence, les impôts, les taux d'intérêt, sans parler des produits alimentaires. « Il y a quatre ans, 12 œufs coûtaient environ un dollar. Aujourd'hui, c'est le triple ! » Mike estime que si Donald Trump ne revient pas au pouvoir, « on finira comme un des pays socialistes en Europe ».Quel avenir pour l'industrie sidérurgique ?Mais justement, comment relancer l'économie locale dans cette région où battait autrefois le cœur de l'industrie sidérurgique américaine ? Les syndicats soutiennent le rachat du groupe sidérurgique US Steel par le géant japonais Nippon Steel, espérant ainsi protéger des emplois.Mais ce projet est devenu un sujet électoral brûlant, car les deux candidats à la présidence s'y opposent. Ils refusent que cette compagnie passe sous contrôle étranger. Une décision incompréhensible pour Chris Kelly, le maire de West Mifflin. Ce fils d'ouvrier, né à Homestead, a vu la grandeur et le déclin de la sidérurgie dans la région. Il se bat aujourd'hui pour préserver les emplois dans sa ville, qui est le siège d'une usine de transformation d'acier d'US Steel qui compte environ 900 employés. Selon le maire, « la fusion pourrait attirer 10 000 à 15 000 ouvriers qui auront besoin de se loger, de manger. Cela créerait des emplois ! » L'inquiétude d'être licenciés si la fusion ne se fait pas est grande chez les employés d'US Steel. « Ce sont surtout les femmes qui m'appellent. Elles me demandent : comment je vais faire pour payer le crédit de la maison et les frais scolaires ? », explique Chris Kelly.Un sentiment d'abandon  Chris Kelly ne sait pas comment le conflit autour de la fusion influencera le vote. Il y a quatre ans, sa ville de West Mifflin avait préféré Joe Biden à Donald Trump, mais le candidat républicain s'était imposé dans l'ensemble du comté de Washington voisin, notamment grâce au soutien d'électeurs comme Jason White.Ancien ouvrier du charbon, Jason s'est reconverti dans l'agriculture. Autrefois fervent démocrate, il se sent aujourd'hui abandonné par son parti. « Notre gouverneur vient d'annoncer un investissement de 600 millions de dollars pour Pittsburgh. Et que fait-on pour la région ? En fait, ils ignorent les besoins des gens et de l'industrie ici. » Jason White ne peut plus voter pour les démocrates : « Ce parti est devenu trop extrême sur des questions d'identité sexuelle », dit-il.Des sympathisants de Trump partagésDans ce comté, il est rare de voir des pancartes pro-Harris devant les maisons. La plupart des habitants affichent ouvertement leur soutien à Donald Trump.Cependant, certains républicains ont décidé de voter pour Kamala Harris. C'est le cas d'Augusta Doll, surnommée « Queen », originaire du Nigeria. Propriétaire d'une épicerie à Charleroi, le Queen's Market, elle reproche à Donald Trump son discours anti-immigration. « La plupart de mes clients sont des Haïtiens, j'emploie des Haïtiens, ils travaillent très bien. Si Trump veut tous les expulser, je peux fermer mon magasin », explique-t-elle. « Avant l'arrivée des immigrants, Charleroi était une ville fantôme, ils l'ont revitalisée », confie une habitante sous anonymat, car, selon elle, « ma position n'est pas majoritaire à Charleroi ».Assis devant un bar à cigares près de Charleroi, nous rencontrons Frederick, ancien officier de police et fervent partisan de Donald Trump. « Si Kamala Harris gagne l'élection, on est foutus », affirme-t-il. Le jour du vote, il compte se rendre aux urnes vêtu d'un sac-poubelle, en réponse à Joe Biden qui avait qualifié les partisans de Trump d'« ordures ».À lire aussiÉtats-Unis: sept questions pour comprendre le système électoral américain

Sur le fil
Au coeur des “Swing States” : nos journalistes témoignent

Sur le fil

Play Episode Listen Later Nov 4, 2024 11:36


D'ici demain, le 5 novembre, quelque 244 millions d'Américains pourront voter, lors d'une élection présidentielle aux enjeux nationaux et internationaux majeurs.Mais le mode de scrutin indirect propre aux Etats-Unis fait que tout va se jouer dans les fameux "Swing States" ou “Etats pivot”, ces Etats qui changent de camp d'une élection à l'autre et peuvent donc faire pencher la balance pour l'un ou l'autre candidat.Ces dernières semaines, des journalistes de l'AFP ont sillonné ces Etats cruciaux – l'Arizona, la Caroline du Nord, la Géorgie, le Michigan, le Nevada, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Cecilia Sanchez, Romain Fonsegrives et Camille Camdessus nous racontent ce qui les a frappé, ce qui se joue dans ces Etats et ce qui préoccupent ces américains qui peuvent faire basculer l'élection. Réalisation : Camille KauffmannSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
La mort de Quincy Jones, géant de la musique

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 4, 2024 30:00


Le Journal d'Haïti et des Amériques revient sur la mort de celui que le magazine Rolling Stone appelle « le producteur inégalable ». Au programme aussi, à la veille du vote, la présidentielle américaine, vue entre autres par les envoyés spéciaux de RFI - alors que selon les sondages Donald Trump sont toujours au coude-à-coude. Ce week-end, une enquête donnait la candidate démocrate en tête dans le très républicain État de l'Iowa, mais dans les fameux « swing states », l'écart est tellement faible qu'il se trouve parfois dans la marge d'erreur des sondages.Parmi ces États clés, il y en a qui compte tout particulièrement : la Pennsylvanie, avec 19 grands électeurs en jeu. Les deux candidats seront donc ce lundi soir (4 novembre 2024) à Pittsburgh, explique Achim Lippold, un des envoyés spéciaux de RFI. Le candidat républicain tiendra son rassemblement dans un stade en centre-ville, tandis que sa rivale a choisi un ancien site sidérurgique : Kamala Harris cherche en effet à séduire les ouvriers, les fameux « blue collars », mais aussi les républicains modérés et les femmes. L'ancien président, qui n'est pas particulièrement populaire dans ce bastion démocrate, espère de son côté rallier les habitants de la « ceinture de rouille », ces banlieues autour de Pittsburgh où le vote pourrait basculer par rapport à 2020 - année où Joe Biden a remporté cet État de justesse.Une autre envoyée spéciale de RFI, Aabla Jounaïdi, se trouve elle à Messa, dans la banlieue de Phoenix, en Arizona - l'un des États où le refus des pro-Trump de reconnaître la défaite de 2020 est allé le plus loin. Les autorités locales font donc tout pour rassurer la population à l'approche des élections. Dans lecomté de Maricopa, qui concentre le plus grand nombre d'électeurs dans l'État, le bâtiment qui abrite les opérations de dépouillement est cerné de barrières, hérissés de caméras, en attendant les snipers annoncés sur les toits en cas de nécessité, disent les autorités. Objectif : empêcher que des groupes d'extrême-droite ne viennent tenter d'occuper les lieux pour faire entendre leurs voix, comme en 2020. Bolivie : grève de la faim d'Evo MoralesEn Bolivie, les blocages d'axes routier se poursuivent, organisés par les partisans d'Evo Morales, qui craignent que l'ancien président ne soit arrêté. Correo del Sur parle d'une « escalade du conflit », alors que les blocages de routes continuent, particulièrement dans les régions de Cochabamba et Santa Cruz, où les manifestations « génèrent des pertes qui se comptent en millions de dollars ». 91 policiers ont été blessés, nombre de « bloqueurs » ont été arrêtés. Et c'est dans ce contexte qu'Evo Morales a entamé une grève de la faim.« Avant-hier, j'ai publiquement appelé à une grève de la faim pour éviter un bain de sang », explique-t-il : « j'ai demandé à mes camarades un dialogue immédiat et la création de deux groupes de travail : économique et politique. Et la réponse du gouvernement a été d'arrêter 56 camarades et de les emmener à La Paz. »Los Tiempos revient de son côté sur les 200 militaires boliviens retenus en otage depuis samedi par des partisans d'Evo Morales - ils ont pris trois casernes d'assaut dans le département de Cochabamba. Le ministère de la Défense, écrit Los Tiempos, a condamné « la prise armée et violente » d'unités militaires, parlant de « délits graves contre la démocratie, la sécurité et la stabilité de l'État ». La grève de la faim d'Evo Morales elle-même a pour objectif de déstabiliser le gouvernement, affirme le ministre des Relations extérieures de la Bolivie. Risque d'inondations à Cuba « Tout le pays retient son souffle devant la possible formation d'un ouragan », titre Granma : car il y a 80% de risques que se forme une dépression tropicale qui se transformerait ensuite en ouragan en avançant vers le nord des Caraïbes, écrit Juventud Rebelde, et elle pourrait affecter Cuba. La Défense civile a donc donné l'ordre d'évacuer quatre municipalités de Guantanamo, rapporte 14 y medio, qui précise : « Les sols saturés par les pluies et les réservoirs et rivières au maximum de leur capacité augmentent le risque d'inondation à Maisí, Imías, San Antonio del Sur et Baracoa, où l'effet de deux autres phénomènes météorologiques se formant dans la mer des Caraïbes a déjà commencé à se faire sentir. » Mort d'un géantCe lundi (4 novembre 2024), a été annoncée la mort de l'immense musicien et producteur américain Quincy Jones, à l'âge de 91 ans. Et la presse n'a pas assez de qualificatifs dans ses titres pour parler de Quincy Jones : « L'icône de la musique et le gagnant de 28 Grammy Awards » pour Deadline, le « géant de la musique américaine » pour le New York Times, « le producteur inégalable derrière Thriller », rappelle Rolling Stone. Rolling Stone qui rappelle que le musicien est derrière de remarquables albums de jazz, de soul, de funk et aussi derrière les plus grands disques de pop du siècle – la trilogie Jacksonienne Off the Wall, Thriller et Bad, entre autres.Mais Rolling Stone rappelle que lorsqu'il a travaillé avec Michael Jackson, Quincy Jones « avait déjà taillé sa route à travers le jazz et la pop bubblegum du début des années 60 ainsi que de nombreuses BO de films, étudié avec la célèbre compositrice classique Nadia Boulanger, fait l'arrangement de disques de Ray Charles et conduit l'orchestre de Frank Sinatra. » Variety rappelle qu'il fut aussi le producteur de « We are the world », le disque destiné à lever des fonds contre la famine sur le continent africain. Il a aussi été le premier Africain-Américain à écrire la BO d'un film majeur, en 1964, « The Pawnbroker ». Autant de morceaux cités par le New York Times dans ses « 14 chansons essentielles » produites, arrangées ou enregistrées par Quincy Jones : cela va du jazz, « Evening in Paris », enregistré en 1957 avec des pointures comme Charlie Mingus, à « I'll be good to you », avec Ray Charles et Chaka Khan, en 1989, sur l'album Back on the block qui lui vaudra six Grammy Awards. Sans oublier, évidemment, Soul Bossa Nova, sa version « audacieuse et ludique » de la musique brésilienne, écrit le New York Times.En 2017, dans une interview accordée à Rolling Stone, Quincy Jones présentait son agitation créative comme « l'engagement d'une vie à apprendre autant de musique qu'il le pouvait : ‘vous devez espérer avoir la possibilité de faire toutes les erreurs possibles pour apprendre. Et j'ai fait toutes les erreurs. Toutes…' » Le journal de la PremièreEn Martinique, élus et socio-professionnels conviés ce lundi matin à une « conférence territoriale » consacrée à la vie chère…

Géopolitique, le débat
États-Unis, un pays fracturé

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Nov 2, 2024 50:00


La course à la Maison Blanche se présente toujours comme très serrée entre Kamala Harris et Donald Trump. Le véritable enjeu repose sur les Swing States. Ils sont sept États dont les sondages ne peuvent prédire le vainqueur. Pennsylvanie, Wisconsin, Géorgie, Nevada, Arizona, Caroline du Nord et Michigan. Du côté du Congrès, les républicains semblent en mesure de gagner le contrôle du Sénat. Alors que la course pour la Chambre des représentants est probablement la plus serrée de l'histoire moderne des États-Unis. Le rapport de force entre Donald Trump et Kamala Harris n'est pas seulement un affrontement personnel, mais aussi un reflet des défis auxquels le pays est confronté. Que sont les États-Unis aujourd'hui ?Invitée : Amy Greene, Franco-Américaine, spécialiste de la politique des États-Unis et enseignante à Sciences Po. L'Amérique face à ses fractures. Que reste-t-il du rêve américain ?, éditions Tallandier.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 7h - 02/11/2024

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 2, 2024 9:21


Dans cette édition :Les recherches se poursuivent en Espagne pour retrouver des survivants ou de nouvelles victimes après les inondations monstres qui ont fait plus de 200 morts dans le sud-est du pays, notamment dans la région de Valence.En France, la guerre des gangs sur fond de trafic de drogue inquiète les autorités, avec une multiplication des fusillades dans plusieurs villes comme Rennes, Poitiers et Grenoble, faisant plusieurs blessés dont un adolescent de 15 ans dans un état critique.À trois jours de l'élection présidentielle américaine, le suspense reste entier entre Kamala Harris et Donald Trump, ce dernier évoquant déjà des risques de tricherie, notamment en Pennsylvanie, un État pivot très convoité.Le Grand Prix de Formule 1 du Brésil se profile avec une course sprint cet après-midi qui pourrait rebattre les cartes dans la lutte pour les titres pilote et constructeur, Ferrari étant en forme avec deux victoires récentes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

L'info en intégrale - Europe 1
Présidentielle américaine : en Pennsylvanie, le plus convoité des États, la campagne se joue au porte-à-porte

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 1, 2024 1:13


À quatre jours de la présidentielle américaine, les candidats, au coude-à-coude dans les sondages, multiplient les coups médiatiques. En Pennsylvanie, les militants continuent jusqu'au bout de faire du porte-à-porte pour tenter de convaincre les derniers indécis.

Le débat
Présidentielle américaine : Kamala Harris dans le Nevada, Donald Trump en Arizona

Le débat

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 42:29


Cinq jours avant l'élection présidentielle américaine, les sondages sont toujours aussi serrés et la bataille redouble d'intensité dans les "Swing States" : Michigan, Wisconsin, Pennsylvanie, sans oublier la Géorgie, la Caroline du Nord, l'Arizona, le Nevada. Donald Trump prévoit un entretien avec l'ancien présentateur de Fox News, Tucker Carlson, en Arizona. Kamala Harris fait appel à des stars comme Jennifer Lopez ou le groupe mexicain "Tigres del Norte" pour mobiliser les Hispaniques.

Les matins
Gaz de schiste en Pennsylvanie, l'envers d'un miracle économique

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 30, 2024 4:44


durée : 00:04:44 - Le Reportage de la rédaction - En Pennsylvanie, État-clé du scrutin et grand producteur de gaz de schiste, Donald Trump joue une grande partie de sa campagne autour de l'exploitation du gaz de schiste. Il accuse faussement sa rivale démocrate de vouloir interdire la technique contestée de la fracturation hydraulique.

Un jour dans le monde
En direct de Philadelphie, Pennsylvanie : émission spéciale élection américaine

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 30, 2024 81:10


durée : 01:21:10 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Émission spéciale - Élection américaine : à moins d'une semaine de l'élection présidentielle américaine, rendez-vous dans l'un de ces états clés qui vont faire pencher le sort des Américains - et peut-être du monde - pour les quatre années à venir. - invités : Julien Suaudeau, Siri HUSTVEDT, Franck MATHEVON, Sophie Degat, Claire Finkelstein - Julien Suaudeau : Romancier, Siri Hustvedt : Écrivaine et essayiste, Franck Mathevon : Directeur de la Rédaction internationale de Radio France, Sophie Degat : Professeure de français à l'Université de Pennsylvanie, Claire Finkelstein : Professeure de droit et de philosophie à la faculté de droit de l'Université de Pennsylvanie - réalisé par : Thomas Lenglain

InterNational
En direct de Philadelphie, Pennsylvanie : émission spéciale élection américaine

InterNational

Play Episode Listen Later Oct 30, 2024 81:10


durée : 01:21:10 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Émission spéciale - Élection américaine : à moins d'une semaine de l'élection présidentielle américaine, rendez-vous dans l'un de ces états clés qui vont faire pencher le sort des Américains - et peut-être du monde - pour les quatre années à venir. - invités : Julien Suaudeau, Siri HUSTVEDT, Franck MATHEVON, Sophie Degat, Claire Finkelstein - Julien Suaudeau : Romancier, Siri Hustvedt : Écrivaine et essayiste, Franck Mathevon : Directeur de la Rédaction internationale de Radio France, Sophie Degat : Professeure de français à l'Université de Pennsylvanie, Claire Finkelstein : Professeure de droit et de philosophie à la faculté de droit de l'Université de Pennsylvanie - réalisé par : Thomas Lenglain

C dans l'air
Melissa Bell - J-9: Trump ou Harris?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 11:01


C dans l'air l'invitée du 28 octobre avec Melissa Bell, grand reporter et correspondante de CNN à Paris.Tous les sondages racontent la même histoire : la vice-présidente démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump sont au coude-à-coude dans les sept États qui détermineront le résultat du scrutin, tenu au suffrage indirect. Il faudra peut-être attendre plusieurs jours après le 5 novembre pour que les bulletins soient comptés, et pour que s'ouvre une période de transition potentiellement chaotique, voire violente. Rien, jusqu'ici, n'a fait bouger le curseur de manière significative dans une Amérique politiquement coupée en deux, où quelques milliers d'électeurs indécis, en Pennsylvanie ou en Caroline du Nord, au Michigan ou en Arizona, détiennent les clés de l'élection.A quelques jours du vote du 5 novembre pour le départager de Kamala Harris dans la course vers la Maison-Blanche, Donald Trump a choisi dimanche une salle mythique pour faire pencher la balance en sa faveur. Dans un meeting au Madison Square Garden de New York, l'ancien président en a surtout profité pour assener une nouvelle fois à ses partisans sa rhétorique contre l'immigration, avec à la clef de nombreux dérapages."Vous avez détruit le pays […] Kamala, tu es virée, va-t'en !", a également lancé le candidat républicain, qui comptait sur "l'arène la plus célèbre du monde", d'une capacité de 20.000 places, pour faire une démonstration de sa popularité au cœur de New York, bastion démocrate et progressiste.Les Américains n'ont plus qu'une semaine pour choisir.

C dans l'air
Trump / Harris : hors de contrôle... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 64:20


C dans l'air du 29 octobre - Trump / Harris : hors de contrôle...Un point d'écart dans les Etats-clés. À une semaine du scrutin décisif, la course à la Maison-Blanche est toujours aussi indécise outre-Atlantique. Les sondages ne parviennent pas à départager Donald Trump et Kamala Harris dans cette dernière ligne droite d'une campagne folle, très serrée mais aussi très genrée, qui voit plus que jamais deux Amériques s'opposer.Impossible aujourd'hui de dire qui de Donald Trump ou Kamala Harris l'emportera le 5 novembre prochain. Pourtant chaque camp dépense sans compter et rend coup pour coup. Le bras de fer se durcit et la campagne se radicalise. Dans un climat de veille de guerre civile, Donald Trump a ainsi tenu un grand rassemblement dimanche soir à New York au Madison Square Garden, où il a repris ses menaces contre les "ennemis de l'intérieur" et ses promesses d'expulser des millions de personnes après sa victoire. Insultes, propos racistes et sexistes se sont succédé lors de ce meeting mais c'est surtout les mots injurieux de l'humoriste Tony Hinchcliffe envers les Latinos, qualifiant notamment Porto Rico "d'île flottante de déchets" qui ont provoqué un tollé. L'équipe républicaine s'est empressé d'expliquer que "cette blague ne reflète pas les opinions du président Trump", les réactions depuis se multiplient.Ainsi le musicien portoricain Bad Bunny, superstar du reggaeton, vient d'apporter son soutien à Kamala Harris. Un renfort de poids pour la candidate démocrate, alors que le vote latino ( 1/5ème du corps électoral ) pourrait s'avérer déterminant notamment en Pennsylvanie, Etat qui offre le plus de grands électeurs et où la candidate démocrate effectuait lundi sa vingtième visite. Ce ralliement constitue donc une belle prise de guerre pour Kamala Harris qui enchaîne ces derniers jours les évènements de campagne accompagnée par des célébrités influentes telles que Beyoncé, Bruce Springsteen, les époux Obama ou encore l'acteur Samuel L. Jackson, avant de prononcer ce mardi soir son réquisitoire final contre Donald Trump lors d'un meeting organisé juste à côté de la Maison-Blanche. C'est là que le 6 janvier 2021, Donald Trump avait prononcé son discours avant les évènements du Capitole. De son côté, l'ex-président répondra à ce discours depuis Mar-a-Lago, avant de filer en Pennsylvanie, État labouré également depuis des semaines par l'un de ses principaux soutiens : Elon Musk. En quelques mois le milliardaire, propriétaire de X, patron de Tesla et Starlink, est devenu l'un de ses plus fervents supporteurs. L'homme le plus riche du monde ne se contente plus de financer le candidat républicain, il est devenu un rouage à part entière de sa campagne avec des méthodes qui questionnent. Ainsi il multiplie les rassemblements et a lancé une loterie quotidienne dotée de 1 million de dollars pour inciter les gens à s'inscrire sur les listes électorales. Un procédé litigieux sur le plan juridique qui pourrait s'apparenter à l'achat de voix. Le procureur du district de Philadelphie, principale ville de l'État de Pennsylvanie, a annoncé dans un communiqué avoir engagé une action au civil pour obtenir l'arrêt de cette "loterie illégale".Alors comment se déroulent les derniers jours de campagne aux Etats-Unis ? Quel est le véritable rôle d'Elon Musk auprès de Donald Trump ? Quel est l'intérêt de l'homme le plus riche du monde à s'impliquer autant dans la course à la Maison-Blanche ? La présidentielle américaine va-t-elle se jouer sur la question du genre ? Quel est le poids des questions économiques dans la campagne ? Nos journalistes se sont rendus à Middletown, une ville dans le Connecticut, dont est originaire J.D. Vance, le colistier républicain de Donald Trump.Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine - Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L'art de trumper - Sonia DRIDI - Correspondante aux Etats-UnisDIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
Trump, la stratégie de la surenchère - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 62:58


C dans l'air du 22 octobre - Trump, la stratégie de la surenchèreCe week-end, Donald Trump s'est mis dans la peau d'un serveur au McDonald, accusant Kamala Harris d'avoir menti sur son passé d'employée de l'enseigne. Pour devancer la candidate démocrate dans les urnes, son rival républicain mise sur le vote des hommes. Il s'est ainsi affiché dans une soirée d'UFC dans le New-Jersey, et se met régulièrement en scène dans son avion sur la chanson "It's a Man's Man's Man's World", interprétée par James Brown et Luciano Pavarotti. "Si vous voulez, appelez ça de la masculinité toxique, allez-y. Nous, on appelle ça de la virilité", avait déclaré en ouverture d'un meeting républicain son représentant en Floride. Et tant pis si Trump dérape, comme lorsqu'il s'est permis samedi de commenter les parties génitales du golfeur décédé Arnold Palmer, à qui il rendait hommage en marge d'un meeting. Pour l'instant, cette stratégie semble fonctionner. Donald Trump a pris une légère avance dans quatre des sept swing states, comme en Pennsylvanie ou le camp républicain a massivement investi dans les campagnes de publicité. Pour cela, Donald Trump peut compter sur le soutien indéfectible du milliardaire Elon Musk qui a déjà donné 75 millions de dollars à un comité d'action politique dédié à sa campagne.Au sud du Texas, la vallée du Rio Grande est devenue ces dernières années l'épicentre de l'immigration illégale venue du Mexique et dénoncée par Donald Trump. La ville de McAllen est devenue le principal point d'entrée des migrants clandestins aux États-Unis. Ici, le candidat républicain devance Kamala Harris de près de 7% dans les sondages nationaux. Et il n'a pas de soucis à se faire : depuis 1976, cet État du sud des Etats-Unis n'a élu que des présidents républicains. Les Démocrates ne se déplacent quasiment plus dans ce territoire acquis aux valeurs conservatrices et patriotes. Une équipe de C dans l'air est notamment allée rencontrer Keith Allen, commercial mais aussi présentateur d'un podcast où il mêle religion et politique. Un grand classique des évangélistes chrétiens pour qui Dieu doit être partout, dans un monde où les valeurs de l'Amérique seraient menacées par les impies. Les Démocrates auraient des arguments à faire valoir au Texas, notamment dans le domaine de la santé. Au Texas, près d'un Américain sur six n'a pas souscrit à une assurance santé, la faute au manque de moyens. Pour bénéficier d'une couverture santé, deux options : avoir un employeur qui propose une assurance, ou alors en trouver une sur le marché privé, mais elles sont souvent hors de prix. La classe moyenne, qui ne bénéficie pas du programme Medicare, se retrouve donc coincée. Et en mauvaise santé, dans un pays où l'obésité est légion et où 38 millions de personnes sont atteintes du diabète. À Dallas, certaines pharmacies ont d'ailleurs décidé de distribuer gratuitement des médicaments pour venir en aide à cette population.Pourquoi Donald Trump a-t-il raison de miser sur les hommes pour remporter la présidentielle ? Pourquoi le Texas est-il acquis au camp républicains depuis 40 ans ? Et qui sont ces Américains qui n'arrivent pas à se soigner correctement ?Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Laurence NARDON - Chercheuse - Responsable du programme États-Unis de l'IFRI- Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter, ancien correspondant aux USA - France Télévisions- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de "L'art de trumper"

Un jour dans le monde
Saad, de Bagdad à la Pennsylvanie, le rêve américain à l'épreuve des urnes

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 5:23


durée : 00:05:23 - Hélène au pays des 50 états - par : Hélène CHEVALIER - Cette semaine direction le garage de Saad au Nord-Ouest de la Pennsylvanie. Accueilli par les Etats-Unis il y a plus de 30 ans alors qu'il fuyait l'Irak, ce chef d'entreprise dit encore hésiter sur le bulletin qu'il mettra dans l'urne pour l'élection présidentielle

C dans l'air
Trump : le retour en force ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 63:49


C dans l'air du 16 octobre - Trump : le retour en force ?À trois semaines des élections américaines, la tension est à son comble entre Kamala Harris et Donald Trump, et tous les coups sont permis alors que les sondages sont très resserrés. Après l'avance prise par la vice-présidente lorsqu'elle a remplacé Joe Biden dans la course à la Maison Blanche, la dynamique semble désormais en faveur de l'ancien président qui vient de combler son retard si l'on en croit les dernières enquêtes. Le républicain et la démocrate sont ainsi à égalité parfaite dans un sondage national publié par NBC News dimanche 13 octobre : 48 % chacun… avec une marge d'erreur de trois points.L'avance de la candidate démocrate dans certains États-clés, comme la Pennsylvanie, le Wisconsin ou le Michigan, a par ailleurs fondu, avec seulement plus qu'un point d'avance sur Donald Trump. Plus inquiétant encore pour Kamala Harris, celle-ci peine à faire le plein de voix parmi les électeurs noirs et latino-américains. Jeudi dernier, l'ex-président Barack Obama avait tancé ses "frères" noirs, selon lui réticents à élire une femme pour la première fois dans l'histoire américaine. Donald Trump s'est lui réjoui lundi en Pennsylvanie de sondages qui ont "crevé le plafond". "J'adore ça" a lancé le milliardaire républicain qui parvient à marquer des points en flattant sa base électorale. Fort de l'appui affiché d'Elon Musk, Donald Trump mène campagne en polarisant toujours plus le débat contre l'immigration et l'"ennemi de l'intérieur" qui représenterait selon lui "le plus grand danger". Il multiplie également les attaques contre son adversaire et n'a pas hésité à partager en septembre dernier une fausse image de Kamala Harris avec le rappeur Sean Combs, plus connu sous le nom de "Puff Daddy", accusé d'avoir organisé des soirées débauchées où des agressions sexuelles et des viols auraient été commis. Une affaire qui scandalise les États-Unis au point de venir perturber la campagne présidentielle.En riposte à cette attaque, les soutiens de la vice-présidente ont diffusé plusieurs images montrant Donald Trump en compagnie de P. Diddy et rappelé les propos de l'ancien président, qui avait publiquement qualifié le rappeur de "bon gars" et d'"ami" en 2012. Parallèlement Kamala Harris n'hésite plus à lâcher ses coups contre Donald Trump et questionne l'état de santé de son adversaire après un étrange épisode musical. "J'espère qu'il va bien", a-t-elle déclaré, ce mardi, après que son rival a écourté lundi soir une séance publique de questions-réponses avec des électeurs, restant longuement sur scène à écouter ses chansons préférées. "Donald Trump semble perdu, confus et comme figé sur scène", a commenté l'équipe de campagne de la démocrate, en diffusant une vidéo de l'incident. "Pourquoi son équipe agit-elle ainsi ?", a également interrogé la démocrate lundi lors d'un meeting en Pennsylvanie, alors que le républicain se refuse catégoriquement à rendre public un bilan médical détaillé. "Peut-être pensent-ils qu'il n'est pas prêt. En mauvaise condition physique et instable", avait répondu celle qui fêtera ses 60 ans le 20 octobre, tandis que son adversaire politique a eu 78 ans le 14 juin. Pour convaincre les indécis et élargir sa base, la candidate démocrate a également décidé de prendre des risques. Ce mercredi 16 octobre, elle est attendue pour une interview sur la chaîne ultra-conservatrice et ouvertement pro-Trump, FoxNews. Il se pourrait qu'on l'entende aussi d'ici le 5 novembre chez Joe Rogan, podcasteur star écouté à 80 % par des hommes. Dans cette dernière ligne droite, Kamala Harris veut notamment s'adresser aux républicains anti-Trump qui sont encore nombreux à s'interroger. Nous avons rencontré plusieurs d'entre eux. Certains ont fait leur choix, cette fois ils voteront pour la démocrate le 5 novembre prochain.Les experts :- James ANDRÉ, grand reporter à France 24- Laurence HAÏM - Journaliste pour l'émission L'heure américaine sur Franceinfo TV- Nicole BACHARAN - politologue et historienne, éditorialiste à Ouest France- Laurence NARDON - Chercheure, responsable du programme Amériques de l'IFRI, autrice de "Géopolitique de la puissance américaine" chez PUF

Un air d'amérique
250. Elon Musk, complotisme, Trump Force One... Au cœur du meeting de Donald Trump à Butler

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 19:24


PODCAST - Arnaud Tousch nous raconte le meeting de Donald Trump à Butler, en Pennsylvanie. C'est ici, que le 13 juillet dernier, on avait attenté à la vie du candidat républicain. Au programme : survol de Trump Force One, théorie du complot et un invité très spécial : Elon Musk. Chaque semaine, le mardi, Arnaud Tousch nous adresse une Lettre d'Amérique. Un podcast sous forme de courrier audio, posté depuis Manhattan, à New York. Une carte postale sonore pour nous aider à mieux comprendre cette Amérique à la fois si familière et parfois totalement déconcertante.

Une lettre d'Amérique
250. Elon Musk, complotisme, Trump Force One... Au cœur du meeting de Donald Trump à Butler

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 19:24


PODCAST - Arnaud Tousch nous raconte le meeting de Donald Trump à Butler, en Pennsylvanie. C'est ici, que le 13 juillet dernier, on avait attenté à la vie du candidat républicain. Au programme : survol de Trump Force One, théorie du complot et un invité très spécial : Elon Musk. Chaque semaine, le mardi, Arnaud Tousch nous adresse une Lettre d'Amérique. Un podcast sous forme de courrier audio, posté depuis Manhattan, à New York. Une carte postale sonore pour nous aider à mieux comprendre cette Amérique à la fois si familière et parfois totalement déconcertante.

Grand reportage
« Le supplément du samedi » du 5 octobre 2024

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 5, 2024 48:30


Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène aux États-Unis, dans le Michigan, un des États-clés pour l'élection présidentielle. En deuxième partie, nous partons au Mexique, pays premier producteur mondial d'avocats. Michigan, l'inflation au cœur du vote ouvrierAux États-Unis, le Michigan dans le nord-est du pays, fait partie des États-clés pour l'élection présidentielle de novembre 2024. Comme en Pennsylvanie, dans le Wisconsin, la Géorgie, le Nevada et l'Arizona, l'élection y est incertaine et l'État peut facilement basculer d'un camp à un autre. Le vote y sera donc crucial, en particulier, celui de la classe moyenne et des ouvriers car le Michigan se situe dans la Rust Belt, la « ceinture de la rouille », surnom donné à la région industrielle du nord-est des États-Unis. Une classe moyenne désabusée qui souffre d'un contexte économique miné depuis quelques années par l'inflation.Un Grand reportage d'Anne Verdaguer qui s'entretient avec Jacques Allix. La face cachée de la culture d'avocats au MexiqueLe Mexique est de loin le premier producteur mondial d'avocats. Chaque année, il envoie la moitié de ses fruits à l'étranger, tant la demande internationale est immense. Principalement les États-Unis, voisin à l'appétit insatiable qui en achète l'équivalent de 3 milliards de dollars. Il s'agit d'un commerce lucratif, mais ses conséquences sont dévastatrices. La culture intensive de l'avocat détruit les forêts et attire l'avarice des groupes criminels.L'État du Michoacan, situé à l'ouest du plateau central mexicain, concentre la majorité de la production. Là-bas, le secteur contrôle tout et impose ses lois et sème la terreur en toute impunité. Un Grand reportage de Gwendolina Duval qui s'entretient avec Jacques Allix.  

Democracy ! Démocratie ! - RTS
Trump, idole de l'Amerique ouvrière ?

Democracy ! Démocratie ! - RTS

Play Episode Listen Later Oct 3, 2024 19:15


Qu'est-ce qui pousse une partie de la classe ouvrière blanche américaine à voter Donald Trump ? Dans ce 62e épisode, Jordan Davis nous emmène au cœur du comté de Luzerne en Pennsylvanie, une zone post-industrielle ayant récemment basculé vers le camp républicain. Entre l'incarnation du rêve américain et les promesses avortées d'abondance économique, les facteurs qui influencent le vote dans cet État américain sont complexes. Un podcast de Jordan Davis Réalisateur : Mathieu Ballmer Productrice : Magali Philip Attachée de production : Cindy Saugy

La petite voix
La professeure de bonheur qui nous fait kiffer la vie - Florence Servan-Schreiber

La petite voix

Play Episode Listen Later Oct 1, 2024 42:12


Aujourd'hui, j'accueille Florence Servan-Schreiber, pour un épisode qui je l'espère, va vous faire kiffer !Avec ses livres “3 kifs par jour” ou “Power patate” et plein d'autres activités dont on va parler ensemble dans cet épisode, Florence a fait du bonheur son terrain d'expérimentation.A l'occasion de la Semaine de la Santé Mentale, nous allons voir de ce qui se cache derrière ces moments de bonheur. Parce que parfois, avant d'en arriver aux kiffs, il y a aussi des tempêtes à traverser. Nous allons découvrir son parcours entre son exil forcé en Californie à 19 ans, sa découverte de la psychologie transpersonnelle et son parcours en entreprise. Un parcours atypique qui n'a qu'un seul moteur : l'envie de défricher, de découvrir le nouveau - même en psychologie - et de le transmettre.Bienvenue dans un épisode à la fois lumineux, inspirant et intimiste.Aujourd'hui, avec Florence, nous allons parler de l'art de se faire un prénom, de ridologie (et ce n'est peut-être pas ce que vous pensez!) et de cultiver la fantaisie au quotidien.Quelques notes sur l'épisode :Le site de Florence : www.florenceservanschreiber.comLivre : “Mange Prie Aime” de Elizabeth GilbertRituel : méditer dès le réveil au litRETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC FLORENCE SERVAN-SCHREIBER00:02:14 Bonjour Florence, merci de me recevoir chez vous à Paris. Bonjour tout le monde. Merci d'être là dans La Petite Voix. J'ai souhaité vous rencontrer pour une occasion particulière, puisque c'est la semaine de la santé mentale, et il me sembla que vous étiez la parfaite interlocutrice pour en parler. Je vous explique un peu ma démarche. En fait, pour moi, vous avez deux casquettes qui sont intéressantes par rapport à ce sujet-là. C'est que d'un côté, vous avez une formation en psychologie transpersonnelle, en PNL, en psychologie positive, donc quelque chose pour moi. D'académique, mais en même temps, et c'est ce que j'aime chez vous, et c'est pour ça que je vous suis, c'est que vous avez une approche très décomplexante par rapport à ça. Plutôt fun, puisque vous êtes la mère des trois kiffes par jour, du power patate.00:02:56 Et donc, vous savez, nous amener ces sujets-là de santé mentale de manière assez fun. Donc voilà, voilà pourquoi je suis contente de vous recevoir aujourd'hui. Du coup, je suis obligée de commencer par cette question-là. Florence, c'était quoi votre dernier kiff ? Mon dernier kiff, quelque chose pour lequel je me souviens, j'ai ressenti beaucoup de choses, c'est la sortie d'une série qui s'appelle La Maison sur Apple TV+, qui a été produite par mon mari. Il y a des kiffes transitifs, c'est-à-dire que quelqu'un peut vivre quelque chose, et ça nous fait de l'effet, ça m'a fait beaucoup d'effet pour lui, pour tous ces gens qui ont travaillé là-dessus. J'aime la création, j'aime cet homme aussi, je vois la difficulté qu'il a traversée. J'éprouve beaucoup de gratitude parce que la série, le produit est magnifique, donc ça m'épathe.00:03:42 Ah, c'est beau. On va parler de vous, Florence, et de votre parcours. J'ai lu qu'à seulement 19 ans, vous avez eu envie de partir. Il y a deux choses intéressantes. Non seulement vous êtes partie en Californie, mais pour y faire des études de psychologie. Pourquoi ces deux choix-là ? Vous voulez la vérité ? S'il vous plaît, on est là entre nous. J'ai été exilée par mes parents. J'étais une adolescente bien trop turbulente et tourmentée, il n'en pouvait plus. Donc ils ont décidé de m'expédier en Californie. Je suis partie pour faire des études de cinéma, parce que ça, ça m'intéressait, ça avait l'air vivant, c'était un métier debout, c'était de l'image de la création. Et arrivée en Californie, je suis tombée sur et dans tout le mouvement du développement personnel, de la connaissance de soi, de ce vocabulaire qu'ont les Californiens pour décrire ce qui se passe à l'intérieur d'eux, décrire ce qui se passe autour d'eux.00:04:38 Et c'était en fait l'univers qui m'attendait. C'est-à-dire que c'est ça dont j'avais besoin probablement à titre personnel. J'ai trouvé ça fantastique, et étant une adolescente tourmentée, parce que c'est ce que j'étais, de me dire : 'Ah, mais en fait, ça peut s'arranger.' Et si seulement j'avais su ça plus tôt. Voilà, et c'est comme ça que j'ai changé complètement la direction de mes études, et que depuis, je me consacre à ça. Donc le départ était un peu forcé, mais finalement, c'était un cadeau que vos parents vous ont fait. Le départ était accidentel. Si on regarde, beaucoup de nos départs sont accidentels. Enfin, on tombe sur des gens, on croise des choses. Je suis persuadée que nous avons toutes et tous un radar, qui est notre radar, et qui va fonctionner où que l'on nous mette.00:05:26 Je suis obligée de revenir sur ce moment où vous me dites que vous étiez une adolescente tourmentée. Qu'est-ce qui tourmentait l'adolescente que vous étiez ? Absolument tout. La définition de moi-même, la séparation de mes parents, les exigences familiales, la difficulté à savoir ce que je voulais faire dans la vie, comment on se fait des petits copains, tout, je ne sais pas. L'adolescence ? La vie, les études, mon Dieu, les études. Vraiment, je n'aimais pas l'école. Passer son bac, ce n'est pas facile. C'est un moment vraiment de mue qui est plein de problèmes. Et vous soulignez aussi un point, vous le survolez, mais j'imagine que ça faisait partie des sujets. Vous venez d'une illustre famille. Et avec un nom très beau, mais peut-être parfois difficile à porter quand on est cette adolescente et qu'il faut prendre la relève de votre père, de vos oncles, de vos tantes.00:06:18 Vous savez, c'est comme si vous dites à un poisson « Mais comment tu fais pour nager dans l'eau ? » Le poisson, il vit dans l'eau. Mais si vous voulez savoir, en effet, dans une famille comme la mienne, l'enjeu est plutôt de maintenir son prénom. Donc, ça a des avantages et ça a des inconvénients. Bien sûr. Au collège, c'est horrible. C'est horrible quand tout le monde connaît votre nom parce qu'il y a tout le monde se moque de vous pour des raisons complètement extérieures à vous-même. Et puis ensuite, si je prends, comme j'ai depuis écrit des livres, c'est vrai que dans ma famille, c'est pas tant « Est-ce que tu vas écrire un livre ? » mais c'est « Sur quoi vas-tu écrire un livre ? ». C'est ça.00:06:57 Mais chez les cordonniers, ce sera les réparations de chaussures. Donc, il y a des avantages et des inconvénients, mais absolument comme dans toutes les familles, sauf que ça se voit un petit peu de l'extérieur. Il faut se faire un prénom, en fait, puisque le nom est déjà bien installé. Il ne faut rien, mais c'est le job possible. Donc, c'est ce que vous avez commencé à faire à 19 ans en Californie. Soudain, le fonctionnement de l'être humain, j'ai trouvé ça incroyable. J'ai trouvé passionnant de voir comment un enfant devient un adolescent, devient un adulte, comment on meurt. Parce que j'ai fait des études de psychologie transpersonnelle. Donc, on alliait de la spiritualité, avec la psychologie clinique. Donc, on traitait absolument de tous les sujets, de deuil, de la mort.00:07:45 Ce n'était vraiment pas très classique. Je ne me destinais pas non plus à être thérapeute, mais je suis intéressée, je reste profondément, profondément intéressée par nos mécanismes. Combien de temps ont duré ces études en Californie ? Ça dure quatre ans ? Non, vraiment, la chance a voulu que, en effet, je rencontre tout ça. Et puis, c'est un moment, c'est un endroit du monde qui m'inspire profondément. Nous y avons vécu en famille lorsque j'avais sept ans. Et je crois qu'il y a quelque chose. Donc, j'éprouve là-bas une liberté que je ne ressens pas ici. Et donc, quand je l'ai retrouvé en partant faire ces études, par ailleurs, il y avait aussi cet univers totalement contemporain de la psychologie. Et c'est ça qui m'a plu.00:08:30 J'ai une bêtise si je dis que c'est tout le mouvement Palo Alto qui vient de Californie ? Alors, Palo Alto, c'était plutôt dans les années 60. Mais en effet, vous parliez de Palo Alto, de PNL tout à l'heure. Je me suis formée à la PNL à Palo Alto en étant l'esclave d'une femme qui s'appelait Ginny Laborde et qui était formatrice en PNL, qui elle-même avait été formée par Grinder, John Grinder, qui était le fondateur, l'inventeur et Bandler, qui étaient les deux fondateurs de la PNL. Donc, oui, c'est géographiquement à Palo Alto. Mais l'école de Palo Alto, c'est quelque chose de très précis que j'ai plutôt appris à l'université. C'est vraiment comme un creuset là-bas. Et il y a encore, j'en reviens, j'y étais cet été, il y a encore cet esprit très particulier.00:09:19 C'est comme si on s'occupait de son âme, en fait. Donc, il y a quand même effectivement cette dimension très spirituelle à laquelle on est peu habitué en psychologie classique, j'ai envie de dire. Spirituelle et pragmatique. Joli mariage. Les Américains sont très pragmatiques. C'est pour ça qu'ils parlent beaucoup plus facilement de leurs mécaniques intérieures et de leurs émotions que nous ne savons le faire dans notre culture qui est très tenue, et j'appartiens à cette culture très tenue. Donc, quand je vais là-bas, ça me permet d'ouvrir des petits portillons qui font que l'air est plus chaud et que ça passe mieux. Il y a comme une partie de vous qui vit là-bas. C'est ce que j'entends, la manière dont vous l'abordez. Il y a absolument une partie de moi qui se définit là-bas.00:10:02 Tout à fait. De toute façon, je suis plein de gens à l'intérieur de moi. Mais la flow californienne, clairement, est très, très présente chez moi. Et là, malgré tout, je reviens à vos études. Au terme des quatre années d'études, vous avez votre diplôme en psychologie transpersonnelle. La PNL, c'est à la même époque, je crois ? Oui, parce que pendant mes études, je travaille pour Ginny Laborde. Donc, si on résume l'affaire, quand même, peu de ce dont je me sers dans ma vie professionnelle a été appris à l'école. C'est sur le terrain, c'est dans cette expérience avec Ginny Laborde que j'ai vraiment fait l'expérience de la PNL. Que j'ai fait l'expérience de la formation, que j'ai découvert ce plaisir énorme que j'ai à transmettre les choses et à manier des pédagogies.00:10:46 Personne ne m'a appris ça à l'école ou à l'université. Première question, pourquoi vous faites le choix de rentrer en France au bout des quatre années ? Parce que j'avais un petit copain à Paris. Ah, c'est une excellente raison. Donc, vous rentrez et là, vous ne faites pas le choix de vous lancer comme thérapeute. Pas du tout. Quand je rentre à Paris, la PNL n'existe quasiment pas et donc je commence par créer des premiers séminaires de PNL pour un institut de formation et puis, en fait, être thérapeute, pour moi, n'est pas du tout une valeur ajoutée que je peux apporter. Pour plein de raisons, je mémorise très, très mal les choses. Donc, l'idée de ne pas me souvenir du nom du chat ou de la sœur ou de la mère d'un patient, ça me terrifie avant même d'avoir commencé.00:11:34 Et l'autre chose, c'est que je sais maintenant que j'ai un trouble de l'attention assez manifeste et ça demande beaucoup d'attention et ça demande beaucoup de présence physique. C'est-à-dire que pour moi, il y a deux métiers qui sont vraiment géographiques. C'est tenir une boutique et être thérapeute. On est dans le même endroit et ça ne m'est pas accessible parce que j'ai trop la bougeotte. D'ailleurs, je trouve que ça vous définit bien cette notion de bougeotte parce que quand j'ai voulu préparer notre entretien, j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'étiquette. On ne peut pas vous mettre d'étiquette. Donc, on le voit dans votre parcours. Vous faites ces études-là en psychologie, mais finalement, assez vite, vous allez être très présente dans le monde de l'entreprise. Alors, comme vous l'expliquez à travers de la transmission, de la PNL, etc.00:12:19 Mais vous êtes aussi beaucoup dans ce monde-là de l'entreprise. Je fais vraiment mes premières armes professionnelles en travaillant avec les auteurs d'un livre. Tout ça, c'était dans les années 80. Les années 80, c'était La Gagne, c'était Bernard Tapie, etc. Donc, c'est à ce moment-là que je suis rentrée en France. Je travaillais sur, je faisais de la formation à la qualité de service, c'est-à-dire que c'est vraiment le moment où Darty a développé son service après-vente. Enfin, toutes les marques commençaient à parler de ça. Et donc, nous faisions pareil, mes associés rentraient également des États-Unis. Donc, nous étions empreints de cette culture du client dont on s'occupe. Et c'était assez nouveau dans la fin des années 80. Et donc, j'ai fait ça et j'ai fait ça pendant une petite dizaine d'années.00:13:00 Donc, je connais très, très, très bien le monde de l'entreprise. Vous étiez heureuse dans ce monde de l'entreprise, justement. Oui, parce que j'enseignais un sujet qui était nouveau. Ce que je retrouve, cette image de la Californie, en fait, me va très bien parce que c'est le Far West. Et je n'aime que le Far West, c'est-à-dire que je n'aime que les idées qui ne sont pas encore complètement intégrées, parce que je les débusque, parce qu'elles m'intéressent, parce qu'elles me plaisent. Et comme je suis assez joyeux, les bons tuyaux, si j'ai découvert quelque chose, je vais vous dire. Mais est-ce que tu sais que et toute mon histoire, franchement, si je regarde maintenant, parce que maintenant, je peux regarder derrière, j'ai passé suffisamment de temps à vivre pour voir que c'est vraiment le moteur de tout ce que je fais.00:13:48 C'est... Et trois petits points... À ce moment-là, je vais vous raconter la dernière chose que j'ai apprise. Donc, je passe mon temps à aller apprendre des choses pour pouvoir vous dire, est-ce que tu sais que ? Et puis, et c'est comme ça que je partage ça. C'est ça, parce que du coup, il y a la notion d'innovation. Effectivement, que je m'étais noté à essayer de défricher, en fait, des nouveaux terrains. Mais derrière ça, vous avez ce besoin de transmettre, en fait. Une fois que j'ai découvert quelque chose, c'est en effet le premier réflexe qui me vient. Je ne sais pas si vous avez vu que dans un moment, dans ma vie professionnelle, j'ai été ridologue. Alors, ridologue, c'est non pas spécialiste des rides, mais spécialiste des rideaux.00:14:28 J'ai dû apprendre à faire des rideaux parce que je m'installais et que j'avais des fenêtres sans rideaux et qu'on n'arrivait pas à dormir. Donc, je suis allée apprendre à faire des rideaux. C'était dans un moment professionnel de burn-out total. C'est juste après cette période de qualité de service. Vous l'avez terminé sur un burn-out ? Je l'ai terminé sur un burn-out, un baby blues et un deuxième enfant. Ça commence à faire beaucoup, pour la même personne. C'était concomitant. C'était l'enfant de ma fille, qui est mon deuxième enfant. Je me suis rendu compte qu'elle était une fille, je ne savais pas quelle valeur féminine j'allais pouvoir lui transmettre. Donc, votre aîné était un garçon. Oui, c'était OK. La question, la question ne s'est pas posée. J'étais alors là, la naissance d'Arthur a rebattu énormément de cartes.00:15:18 J'en ai même fait un livre qui s'appelle Avant, je n'étais que moi parce qu'il n'y a pas plus grand séisme dans la définition de qui on est, de comment on fait. Il n'y a rien de plus grand que ça. Donc ça, c'est Arthur. Arthur a ouvert la voie. C'est comme le pisteur avec ses explosifs. Il fait exploser le truc. L'aventure se déclenche, mais je continue comme ça à travailler. Et puis, quand enceinte de Pénélope, quand même, mine de rien, la maternité d'Arthur a ébréché énormément de choses chez moi. Et c'est au moment où je suis enceinte de Pénélope que je commence à paniquer. Jusqu'à là, j'ai essayé de tenir le truc à peu près. Et surtout, vraiment avec cette histoire, il y a vraiment cette sorte de féminité, d'identité féminine qui était importante à ce moment-là.00:16:03 Pour moi, je travaillais avec des mecs dans cet univers de l'entreprise extrêmement masculin. Mes parents m'ont élevée de façon féministe. En me disant les garçons et les filles, c'est pareil. Et puis, quand même, avec mon Arthur et puis bientôt ma Pénélope. Non, les garçons et les filles, c'est pas pareil. Et je ne savais pas dire en quoi ce n'était pas pareil, mais je voyais bien que ce n'était pas pareil. Et j'avais besoin de comprendre. Enfin, je ne savais pas. Bref, de toute façon, je ne comprenais rien. J'étais au plus mal et j'étais au fond du seau. On appelle ça des burn-out, mais à cette époque-là, ça s'appelait encore une dépression. C'est ça. D'accord, une gentille dépression et que je soigne et donc que je soigne par des médicaments, par des thérapies, enfin par tout ce type de thérapie.00:16:42 Vous avez une psychothérapie très classique. Et à partir de là, c'est là qu'arrivent les rideaux. Puisque j'ai besoin de rideaux, j'apprends à faire des rideaux et je suis totalement emballée par ce que je viens d'apprendre, mais totalement. Et en fait, j'ai plein d'idées que je ne vois pas dans le commerce. En fait, des têtes de rideaux, des formes de rideaux, des compositions de rideaux. Assez rapidement, je deviens rideologue, c'est-à-dire que j'organise des ateliers chez moi où les gens viennent fabriquer leur paire de rideaux. Donc, on arrive le samedi matin, j'ai des rouleaux de tissu et j'avais une batterie comme ça de machine à coudre et on repartait le dimanche soir avec sa paire de rideaux. Et en fait, ce qu'on venait faire là, c'était ce truc, cette phrase que j'adore, que j'adore, que j'adore, qui est c'est moi qui l'ai fait.00:17:32 Et donc, sous couvert de faire un rideau, il y avait quelque chose, c'était un travail manuel, collectif, sympathique. On faisait ça ensemble. Et surtout, ça provoque de la fierté, ça provoque de la surprise. Ça, c'était en fait un atelier de développement personnel. Oui, voilà, j'allais y venir. Qui passait par un loisir créatif. C'est ça, la réideologie. Vous êtes sorti de cette dépression et de ce burn-out à l'époque. OK. Sauf que vous n'avez pas cru. Plus que ça, puisque vous êtes reparti en entreprise. Ah non, ça a duré. C'est quand même une affaire qui a duré six ans. Ah pardon, OK. Non, non, c'était une vraie, une vraie phase dans ma vie. Mais ce qui s'est passé pendant ce temps-là, c'est que tout ça m'a amené à 1999 où est arrivé Internet.00:18:21 Et pour quelqu'un comme moi, c'est irrésistible, évidemment. Et d'abord avoir d'ailleurs travaillé avec ces rideaux, de réfléchir en deux dimensions, etc., j'avais quand même besoin au bout de toutes ces années de retrouver un métier un peu plus intellectuel parce que j'avais complètement basculé dans un travail manuel. Et quand aujourd'hui je me dis j'avais une quête de ma féminité, ce n'était pas ma féminité que je cherchais tant que ma frivolité. Et j'avais besoin d'exprimer ma fantaisie dans mes histoires de qualité de service. Alors, c'est quand même moi qui arrivais, mais je me déguisais encore. J'avais des tailleurs. J'étais habillée comme on était habillé dans les années 80 pour aller dans les entreprises. J'avais besoin de libérer tout ça. Je vis dans un monde intérieur qui est extrêmement coloré et j'ai appris à le libérer.00:19:16 Chaque décennie m'a permis de libérer un peu plus encore ce monde intérieur. C'est beau, mais par contre, vous le dites, l'appel irrésistible de ce phénomène qui était génial à vivre à la fin des années 90, c'est Internet. C'était surtout ce qu'on peut faire avec Internet. Je suis néophile. Les nouveautés me plaisent. Je suis née dans les années 60. C'était une décennie de nouveautés absolues. La décennie où on a marché sur la Lune, on a été réveillé enfant. J'ai vu ce moment-là, donc je pense que c'est un fusée aussi. Donc, quand Internet est arrivé, je n'ai pas pu résister. Et puis, surtout, c'était un moment où on pouvait se déclarer absolument n'importe quoi. Et ça, c'est ma spécialité. Donc, quand on m'a demandé, parce que tout le monde voulait créer des sites Internet et personne n'a été formé puisque personne n'y avait travaillé.00:20:07 Donc, on m'a dit, on m'a demandé : est-ce que tu peux être rédactrice en chef d'un site Internet ? J'ai dit absolument. Je n'avais pas la moindre idée de ce que j'était en train de faire, mais les gens avec lesquels je travaillais non plus. Alors, c'est un site qui est né et puis qui est mort assez rapidement parce que c'était pas du tout au niveau. Mais c'était ce moment-là, c'était ce moment d'effervescence. C'était cette espèce de ruée vers l'aube. On prenait son seau et puis on partait, on faisait son trou. Et vraiment, voilà, il n'y avait pas de loi. Il n'y avait pas encore de spécialistes. Il y avait du culot, il y avait de la créativité. Il y avait des rencontres, il y avait de l'argent qui coulait à flot parce que tout le monde voulait prendre un bout de ça.00:20:47 Donc, si on croisait quelqu'un qui disait oui, moi, je veux bien essayer. Et vous étiez quoi ? Consultante ? Oui, on venait pour le contenu parce que ce que je sais faire, c'est raconter des histoires ou concevoir des expériences. Comme je n'étais pas technique, je ne savais pas développer. Ça, ce n'est pas la partie qui m'intéressait, donc c'est évidemment la partie visible, les maquettes. Quel aspect ça a ? Donc, j'ai totalement inventé de nouveau un peu de ça. Il y a quand même chez moi quelque chose de l'ordre de l'autodidacte. Comme je vous ai dit, je n'ai pas appris grand chose à l'école. Donc, ce que j'apprends, je suis en immersion permanente. J'ai trouvé le terme cet été en Californie. C'est du full body experience.00:21:30 C'est-à-dire que tout ce que je fais, tout ce que je cuisine, tout ce que je découvre, ce n'est pas tant ce que je lis, c'est ce que je fais, ce que je vis, là où je vais, etc. va me donner une information dont je vais me servir. Il y a vraiment cette notion d'action qui vous habite complètement. Et on l'entend dans votre parcours. Mais cette aventure du digital, elle va durer un petit moment, si je ne dis pas de bêtises. Mais oui, ça dure une bonne dizaine d'années. Puis, il se passe ce qui se passe à peu près toujours dans mes expériences professionnelles. C'est que un jour, les spécialistes arrivent. Et quand les spécialistes arrivent, il se passe deux choses. Mon système devient totalement obsolète parce que ça ne m'intéresse pas de me mettre à niveau.00:22:13 Je ne me mets pas à niveau d'un jeune diplômé d'HEC qui sort avec une spécialité en digital. Jamais de la vie. Mais non, oui, vous n'êtes pas du tout sur le même terrain. Oui, ils arrivent comme un troupeau galopant. Et Internet aussi a beaucoup évolué. Donc, il y a maintenant des codes et dans ces cas-là, ce n'est plus ma place. Je flaire quelque chose. Je n'ai pas flairé Internet. Tout le monde s'en est rendu compte. C'est comme si je flairais l'odeur du pain qui cuit avant qu'il soit complètement cuit. C'est ça. Et c'est ça qui me réveille. Et ça vous a porté pendant dix ans. Vous avez notamment été rédactrice en chef pour Psychologie Magazine. Alors, j'étais chargée des innovations, très exactement. Des innovations du digital de Psychologie Magazine.00:22:56 Il y avait une rédactrice en chef, il y avait une équipe en place. Mais moi, j'étais chargée de créer d'autres sites Internet et de réfléchir à comment utiliser l'interactivité, même à l'intérieur de ces sites, pour la connaissance de soi. Donc, dix années. On entend ce qui va faire que vous allez tourner cette page-là. Je l'ai tournée. Il faut savoir que les pages se tournent violemment. J'ai pris vraiment en pleine face le fait que je n'étais plus du tout au niveau, que les organisations étaient différentes, que ça ne m'intéressait pas, que je ne les intéressais pas. Enfin, c'était. Tout un mélange. La psychologie a été vendue à un grand groupe. Et j'ai dit à ce grand groupe : ce n'est pas la peine de me licencier immédiatement, parce que je ne veux pas faire d'Internet chez vous.00:23:36 Et là, je me suis posé la question du développement durable en me disant : peut-être je peux maintenant réfléchir à des choses plus collectives. Me voilà repartie en Californie pour apprendre le développement durable, puisqu'il y a des universités à San Francisco qui sont entièrement consacrées à ça. Pardon, je me permets de vous interrompre pour remettre dans le contexte. On est au début des années 2010, si je n'ai pas de bêtises. Non, c'est en 2005. Ah oui, donc on parlait très peu de ces sujets-là. Là encore, vous aviez senti le pain chaud. On commençait à parler du RSE, du RSE. On parlait un peu de l'obligation qu'auraient les entreprises à l'avenir. C'est ça, mais à l'époque, ça nous paraissait encore très lointain.00:24:15 Ah oui, non seulement c'était lointain, mais en tout cas, l'entreprise pour laquelle je travaillais n'en avait absolument rien à faire. C'est ça qui était génial. Donc, bref, je pars, je vais apprendre ça et je leur dis : Laissez-moi réfléchir à la responsabilité sociale et environnementale d'un groupe de presse, parce que c'est intéressant quand même. Et puis, alors là, ça a été le fiasco total pour plein de raisons. D'abord, aller travailler dans une très grosse boîte, c'était la première fois de ma vie et la seule. Ça, ça n'est pas mon équation ni mon biotope du tout. Ce n'était pas un endroit pour moi. Et puis surtout, ça ne les intéressait pas. Et en plus de ça, ça nous a mené jusqu'en 2008, où il y a eu une crise économique très importante.00:24:54 Et les premiers budgets, les premiers budgets qui sautent dans ces cas-là sont des budgets de publicité. Les groupes de presse vivent de la publicité. Donc, ils ont perdu 75% de leurs recettes en un trimestre. Donc, le développement durable, c'est peu de dire que ce n'était pas du tout leur délire. Au fond du tiroir, oui, bien sûr. Et donc, mon emploi me quitte. Donc, de nouveau, recrise, parce que me voilà au chômage. Et puis, à chaque fois, l'inconvénient de mon système de fonctionnement, c'est que pour m'emballer pour quelque chose, il faut d'abord que je rencontre quelque chose. Et oui, c'est ça. Et donc, il n'y a rien à se mettre sur le plan. Qu'est-ce qu'il y a là-dedans ? Il y a des plages de recherche et de désespoir. De dépression encore ?00:25:32 On se dit, je ne sais pas si c'est de la dépression, mais c'est énormément d'angoisse. C'est comme quand on attend de tomber amoureux. On ne sait pas, on ne peut pas savoir. Donc, on se dit, mais c'est quand ? C'est dans 35 ans ou c'est dans deux semaines ? Ou est-ce que c'est au coin de la rue ? On ne sait pas. Donc, ça me met comme ça dans des moments de recherche. Mais alors que je m'ennuyais ferme dans ce job précédent, où franchement, je faisais très peu de choses utiles, je m'étais inscrite au cours de psychologie positive. Donc, le premier cours qui était proposé en ligne par Tom Benchard, par l'intermédiaire de l'Université de Pennsylvanie. Donc, je faisais ça entre deux. Je faisais ça à mon bureau, ça ne se voyait pas.00:26:11 Et puis, tout à coup, n'étant plus tenue d'aller au bureau, j'ai eu plus de temps pour pouvoir m'y consacrer. Et je m'y suis engouffrée. C'était passionnant. C'était vivant. J'étais le sujet. C'était le sujet d'études, puisque les devoirs que nous avons à faire en psychologie positive, comme il ne s'agit pas d'une pathologie, de traiter quoi que ce soit comme pathologie, c'est simplement la vie à laquelle on s'adresse. Donc, nous étions nos propres cobayes. Et c'était les devoirs qui étaient exigés de nous. Je ne sais plus combien on était, 500, je crois, dans ce cours, dans le monde entier. Et c'est comme ça que j'ai rencontré tout ça. Et c'est à la suite de ça, toujours au chômage d'ailleurs, que j'ai eu envie de raconter.00:26:52 J'ai trouvé ça tellement chouette que j'ai eu envie de raconter ce que j'avais appris et ce que ça m'avait permis d'appliquer ou de comprendre. Et c'est comme ça que j'ai écrit 'Trois kiffes par jour'. Donc, là, en fait, quand vous l'écrivez, évidemment, vous n'imaginez pas la résonance que ça va avoir et la bascule que vous allez faire. D'autant que pendant ce temps-là, Hachette m'avait offert un bilan de compétences. Alors, j'ai passé des heures et des heures et des heures avec une dame. Et à la fin de tous les jours, de tous les bilans, d'avoir fait des listes, d'interroger des gens, etc. Elle me dit « Écoutez, Flan, ça va être un peu plus long avec vous. Il va falloir revenir ». Et donc, j'ai dit « Non, mais ça suffit maintenant ».00:27:35 Mais elle m'avait quand même dit, je l'ai retrouvé il n'y a pas très longtemps, ce bilan de compétences. Et elle avait dit quelque chose d'extraordinairement juste. Elle avait dit qu'il fallait que je trouve un sujet différent de ce que j'avais vécu jusqu'à présent pour le présenter à l'extérieur, et inventer les outils qui permettaient de le transmettre. Et quand j'ai lu cette phrase, je me suis dit « Ça ne veut rien dire. » J'avais l'impression de lire l'horoscope. C'était tellement abstrait. C'est quand même exactement ce que j'ai fait. Mais sauf que la réalité, rétrospectivement, c'est ça que je devais faire, et c'est ça que j'avais à faire, et c'est ça, en fait, que j'ai fait. Et que vous faites encore aujourd'hui.00:28:11 Donc, c'est là que vous avez écrit ce livre, 'Les trois kiffs par jour', qui a tout de suite été hyper intéressant. Alors, 'Trois kiffs par jour' paraît. J'arrive à la fin de mes deux ans de chômage. Et pendant ce temps-là, quand même, j'avais fait un peu de télévision. J'ai animé une première chronique dans une émission de cuisine. Parce que c'est un autre sujet qui m'intéresse. Aussi, très initié à tout ça par mon cousin David, serveur Schreiber, qui était psychiatre et donc atteint d'une tumeur au cerveau. Il a dû complètement réformer son mode de vie et son alimentation. Donc, nous avons tous modifié notre alimentation pour que David, tout simplement, puisse venir à la maison. David, pardon, je fais une parole.00:28:50 (En parenthèse, c'est lui qui a écrit « Guérir », donc, livre hyper connu, où justement, il nous a initiés aussi, à travers ce livre, à la méditation, etc. Je crois, le MDR aussi, si je ne dis pas de bêtises. Le MDR, la cohérence cardiaque. C'est ça. Et la psychologie positive. C'est là que j'ai lu, pour la première fois de ma vie, le terme « psychologie positive ». Je voulais faire juste cette parenthèse pour le resituer. Et donc, vous, évidemment, là, vous avez dit. Alors, comme j'étais vraiment, voilà, il fallait, comme je vous dis, je suis quelqu'un qui cherche, enfin, qui cherche.) Donc, il y a ce sujet-là de l'alimentation, à la fois santé et sexy, parce que c'est toujours pareil.00:29:27 Si on vous dit « il ne faut pas manger, il ne faut pas manger, il ne faut pas manger », c'est différent de dire « voilà, des recettes géniales ». J'avais, comme ça, tenu une chronique à la télévision, sur Cuisine TV. Par la suite, j'ai eu ma propre émission, qui s'appelait « Des recettes qui font du bien ». Et on a fait quatre saisons. Ça, c'était comme d'aller à la récré, quoi. J'avais un décor. On m'avait demandé ce que je voulais, comme cuisine. J'avais vraiment décrit mon décor idéal. Ils avaient créé le décor idéal. Du coup, l'intérieur de ma tête était devant moi. C'était génial. Et donc, en effet, on cuisinait. Alors, on me maquillait, on me coiffait. Enfin, j'ai adoré.00:30:03 Et donc, vraiment, j'arrive à la fin de cette période de chômage et de temps en temps, comme ça, des tournages d'émissions. Mais ce n'est pas de ça dont je vais vivre. Donc, je m'apprête à retourner à Pôle emploi. Sauf que « Trois kiffes par jour » commence à se vendre. Et « Trois kiffes par jour » commence à se vendre très vite. Et surtout, il y a eu comme ça, parce que ça s'appelait « Trois kiffes par jour », je crois, il y a eu une traction dans les médias. Et donc, je me suis retrouvée au Grand Journal de Canal+. Oui, c'était le grand rendez-vous de début de soirée. J'ai jamais eu aussi peur de ma vie. J'étais tellement stressée. J'étais très intimidée parce que c'est une émission que moi, je regardais avec ferveur.00:30:43 Donc, j'avais l'impression d'être dans la cour des grands. J'ai eu exactement 3 minutes 30 à l'antenne. Mais ça a été 3 minutes 30 formidables parce que d'abord, le sujet est passé. On a commencé, c'était Mouloud Achour qui était en face de moi et qui commence à faire des gestes comme s'il était en train de fumer un joint en disant » Moi aussi, je fume trois cigarettes par jour. Et il y avait à côté de moi Leïla Bekhti, qui est une actrice formidable. Et c'est elle qui l'a repris en lui disant « Mais non, c'est pas du tout ça. Je vais te dire un truc. J'ai eu mon frère au téléphone tout à l'heure et j'adore mon frère. Eh bien, c'est un cliché. Et quand je parle à mon frère, je ressens des choses formidables.00:31:20 » Elle l'a illustré parfaitement, c'est ça. Elle l'a expliqué avec ses mots. Et à partir de là, parce que c'est un peu organisé comme ça en France, les médias se suivent les uns les autres, le fait d'être passée à cette émission m'a ouvert les portes de tout un tas d'autres choses. Eh bien oui. Il y a eu comme ça du buzz autour du livre. Mais il faut reconnaître, c'était il y a presque 15 ans maintenant, le livre se vend toujours. Et le livre se vend toujours toutes les semaines. Donc, ce n'est pas que le buzz d'il y a 15 ans. C'était vraiment, c'est vraiment quelque chose. Je crois que le contenu du livre fait aussi partie de ces contenus qui sont accessibles, identifiables. On s'y reconnaît.00:31:56 Ces transitions de vie, parce que c'est quand même un livre qui raconte plein de transitions de vie, se présentent à n'importe quel moment dans la vie des uns, des autres, se représentent dans ma mienne. Une fois que « Trois kiffs par jour » est sorti, je commence à me demander de donner des conférences. Et ça, c'est un métier que j'avais complètement mis sous le tapis pendant 20 ans puisque c'était mon premier métier. En formation de PNL ? Oui, formation de PNL et à la qualité de service surtout. C'est ce que je faisais. Et j'ai retrouvé ce métier qui est ma vocation. C'est quand même celui-là. En résumant tout, c'est de venir raconter, de venir raconter, de venir raconter sous toutes les formes.00:32:37 Donc, depuis « Trois kiffs par jour », ça a été sous la forme, évidemment, de conférences. Ça, c'est vraiment ma vie professionnelle dans la journée. Je vais dans des entreprises et je donne des conférences. J'organise des choses dans des théâtres pour le grand public. Donc, quand j'ai une nouvelle conférence, j'en fais presque un spectacle. J'ai également créé un vrai spectacle qui s'est appelé « La fabrique à kiff ». Alors ça, vous étiez en scène. En scène, absolument. Ce n'était pas ça votre rêve d'enfant, d'ailleurs. Je n'ai pas lu ça. C'était l'un de mes rêves d'enfant. C'est Julie Androuz ? Oui, Julie Androuz, tout à fait. Pour la resituer, c'est Marie Poppins ou comment elle s'appelle ? C'est Maria dans « La mélodie du bonheur ». Maria dans « La mélodie du bonheur ».00:33:16 Donc là, quand vous faites « La fabrique à kiff », vous êtes sur scène auprès de deux amis, c'est ça ? Alors, deux femmes que j'ai rencontrées à cette occasion qui sont devenues des amies, qui étaient thérapeutes. Et on incarnait nos propres rôles. C'est-à-dire que j'étais Florence Servan-Schreiber, prof de bonheur, et elle était thérapeute. Et donc, on a écrit un spectacle hilarant. Évidemment, on s'est fait aider par des gens qui nous ont mis en scène, qui nous ont aidés dans l'écriture. C'était aussi de pénétrer un autre univers qui est celui du théâtre. On a tourné pendant trois ans avec ce spectacle incroyable où, le lundi soir, on allait jouer comme ça dans toute la France. Et puis, le reste de la semaine, on faisait notre métier comme d'habitude.00:33:56 Dites-moi si je me trompe, mais j'ai l'impression que depuis « Les trois kiffes par jour », vous avez tiré ce fil-là de vulgariser le bonheur, de le rendre accessible simplement. Il n'y a pas ce côté un peu prise de tête qu'on peut parfois ressentir dans le développement perso. Ce que vous nous offrez, c'est la psychologie positive que vous nous rendez accessible à travers des outils simples. Là, on a pas mal parlé de cet exercice des « trois kiffes par jour », mais vous parlez aussi d'écriture, de cohérence cardiaque, etc. Est-ce que c'est ça, aujourd'hui, votre activité ? Mon activité, c'est de faire des choses, de ne parler que de sujets sérieux sans me prendre au sérieux. Oui, c'est ça. Donc, tout ce dont je vous parle est fondé, vient de quelque part.00:34:40 Ce dont je me rends compte aujourd'hui, c'est que les trois kiffes par jour est un autre fondement qui me permet d'appuyer des choses que je viens raconter. C'est mon expérience. C'est-à-dire qu'à mon âge, on ne peut plus faire l'économie de son expérience. Je ne peux pas raconter mon parcours comme une étudiante qui travaille depuis 10 ans ou depuis 20 ans. J'ai la totalité d'une vie derrière moi. Donc, c'est aussi la base de tous ces apprentissages. Donc, il y a vraiment cette notion de transmission qui va prendre plein de formes, que ce soit à travers vos livres, à travers les conférences que vous donnez, ce que vous faites sur scène. Je crois que vous avez aussi sur Internet des programmes. Il y a une académie en ligne.00:35:18 Donc, ça va être par l'écriture, par la parole, par du digital. Je viens vous raconter ce que je sais. Et en effet, l'écriture, par exemple, est un des sujets sur lesquels j'ai également travaillé. J'ai publié un livre qui s'appelle Écrire pour s'épanouir et kiffer. Après avoir été chercher toutes les recherches qui ont été faites sur le pouvoir de l'économie et de l'écriture sur notre psychisme et vie psychologique. Donc, à la fois les traumatismes en thérapie, mais aussi l'épanouissement, la créativité, la façon dont on peut vraiment se développer grâce à ça. Là, je vous écoute et je me dis vraiment, c'est super de parler avec vous pour cette semaine de la santé mentale parce que souvent, on résume la santé mentale au trauma. Et puis là, en fait, vous, vous reliez ça beaucoup à une clé d'épanouissement.00:36:08 En fait, on n'est pas obligé de parler du noir tout le temps et des choses négatives. On est obligé de parler du noir au contraire, on va cultiver avec vous, on cultive le positif. Le trauma sera là, quoi qu'il arrive. Alors il, il prend toute la place, il fait tout ce qu'il veut, c'est lui qui règne. Donc, si on veut le contrebalancer, en fait, il faut en prendre la décision, c'est-à-dire qu'on apprend énormément de choses sur le trauma. Ce que je sais, c'est qu'on peut aussi apprendre énormément de choses sur l'épanouissement. Et mon job à moi, c'est ça, puisque le trauma. Alors je ne sais pas si vous savez ça, mais je suis par ailleurs présidente de l'école qu'avait créée David qui s'appelle l'Institut français de l'EMDR.00:36:49 Et donc, nous formons chaque année des centaines de thérapeutes à l'EMDR. Et l'EMDR, c'est vraiment pour le traumatisme. Donc, je suis dans mon fort intérieur, dans la partie de moi qui aime aider, celle qui est au service. J'ai les deux extrémités de l'éventail, c'est-à-dire que le traumatisme est couvert par des gens. Moi, je ne pourrais pas vous enseigner ça parce que vraiment, ce sont des gens qui sont complètement confinés, qui font ça. Et de l'autre côté, je viens nous rappeler que malgré et en plus de notre main, il y a des choses que nous pouvons faire avec légèreté. Pour moi, une journée est une composition de moments. Ce n'est pas une journée. Il y a différents instants, il peut y avoir différentes couleurs, différents goûts, différentes saveurs dans la journée.00:37:32 Avant de passer aux questions rituelles, j'aimerais savoir ce que vous aimeriez dire à cette Florence qui a 19 ans, qui n'est pas hyper bien dans sa peau, si je comprends bien, qui est sur le point de s'envoler pour la Californie. La femme que vous êtes aujourd'hui. La seule chose que j'ai à lui dire, c'est ça va aller. Et quoi qu'il arrive, ça va aller. Et c'est vrai. Et c'est aller dans énormément de directions, vers le haut, vers le bas, vers la droite, vers la gauche. Mais ça va aller. Nos ressources sont incroyables et nous avons chacune et chacun notre façon de faire. Et ce dont on se rend compte vraiment, décennie après décennie, parce que là, maintenant, j'en ai plein dans les pattes des décennies, c'est qu'en tout cas, chez moi, chacune va être traitée d'une certaine façon et permet à l'autre de se consolider et de construire dessus et qu'on n'arrête jamais cette construction.00:38:27 Heureusement. C'est fatigant, mais c'est fantastique. C'est tout ça à la fois, c'est vrai. Allez, mais quelques questions rituelles pour terminer. J'aimerais savoir, vous, Florence, si vous êtes à l'écoute de votre petite voix au quotidien. Nous sommes sept. Ça fait du monde. À l'intérieur. À l'intérieur de moi. Donc, je suis sans arrêt en dialogue avec quelque chose qui est à l'intérieur de moi. Si vous faites référence à l'intuition, au fait d'avoir pris de mauvaises décisions, bien sûr, je prends de mauvaises décisions, malgré le fait que je n'écoute pas toujours. Il y a des choses que je me dis et puis il y a des choses que je ne me dis pas, très franchement, que je découvre en marchant. Mais oui, j'ai beaucoup, beaucoup de dialogue intérieur et je suis très, très sensible à cette partie-là.00:39:09 Et j'ai, j'ai, j'aimerais qu'elle prenne encore plus de place. J'aimerais qu'elle mène la danse, en fait. Ça me ferait des vacances. Je pense qu'on en est tous là, mais que le mental prend de la place. C'est ça. Est-ce qu'il y a un livre qui a particulièrement éclairé votre chemin de vie ? Quand j'ai lu Manche Première d'Elisabeth Gilbert, ça a ouvert quelque chose de très important pour la suite, qui était, elle écrivait ce livre à la première personne et c'est au moment où je m'attaquais à Trois Kifs par Jour, c'est quelqu'un qui m'a dit « Ah, mais tu as lu Manche Première et non ? » Donc, je l'ai acheté et j'ai découvert qu'en parlant à la première personne, je m'identifiais complètement à elle et ça m'a autorisée à écrire Trois Kifs par Jour comme ça.00:39:49 Et ça a complètement libéré quelque chose dans mon écriture depuis parce que c'est là que mon écriture, ce n'était pas le premier livre, mais c'est vraiment à partir de là que j'écris quasiment tous les jours. Je ne parle même plus au singulier, je parle au pluriel, c'est-à-dire c'est nous. Je considère que tout ce qui m'arrive, tout ce qui vous arrive, m'arrive aussi. Donc, ça nous arrive. Donc, ce livre-là a ouvert ça pour moi. Est-ce que vous avez un rituel bien-être quotidien ? Le matin au réveil, la première chose que nous faisons, Alex, Marie et moi, c'est que nous méditons. OK. Au lit, alors couché, pas du tout dans les positions zen, etc. Oui. Mais nous méditons au lit. OK, d'accord. Bon, et Florence, est-ce que vous êtes heureuse ?00:40:32 À cet instant précis, oui, mais je ne sais répondre que dans l'instant. Je suis vraiment comme les dorades, c'est-à-dire que je suis vraiment que je vois là où je suis. Je peux vous le dire là maintenant. Rien ne me dit que dans un quart d'heure, je ne serais pas effondrée par un blocage. Je ne sais pas, quelque chose qui se présente là. Je suis incapable de vous dire oui, je suis heureuse. Mais là, tout de suite, maintenant ? Là, tout de suite, oui. Chouette. Vous savez quoi, Florence ? Ça a été un vrai kiff pour moi, cet entretien. Donc, je vous remercie beaucoup. Je repars avec un grand sourire. Et moi aussi. Merci beaucoup.______________________________________Semaine de la Santé Mentale • Psychologie positive • 3 kifs par jour • PNL (Programmation Neuro-Linguistique) • épanouissement personnel • psychologie transpersonnelle______________________________________Vous aimerez cet épisode si vous aimez : Métamorphose, éveille ta conscience ! (Anne Ghesquière) • Le podcast de Pauline Laigneau • Comment tu fais (Laury Thilleman) • Psychologie Positive Et Hypersensibilité (Laurie Zed) • podcast Emotions................................................La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.

Grand reportage
Michigan, l'inflation au cœur du vote ouvrier

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 30, 2024 19:30


Aux États-Unis, le Michigan dans le nord-est du pays, fait partie des États-clés pour l'élection présidentielle de novembre 2024. Comme en Pennsylvanie, dans le Wisconsin, la Géorgie, le Nevada et l'Arizona, l'élection y est incertaine et l'État peut facilement basculer d'un camp à un autre.  Le vote y sera donc crucial, en particulier, celui de la classe moyenne et des ouvriers car le Michigan se situe dans la Rust Belt, la « ceinture de la rouille », surnom donné à la région industrielle du nord-est des États-Unis. Une classe moyenne désabusée qui souffre d'un contexte économique miné depuis quelques années par l'inflation.«Michigan, l'inflation au cœur du vote ouvrier», un Grand Reportage signé Anne Verdaguer, réalisation : Pauline Leduc.