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Des chercheurs du CNRS viennent de publier la deuxième édition du Dictionnaire comparé du droit du patrimoine culturel. Mille pages pour comprendre les nuances de ce vocabulaire évolutif et mobile pour comprendre comment on définit le patrimoine. Les conflits tuent les civils. On en parle moins, mais ils détruisent aussi les patrimoines culturels, des monuments parfois plurimillénaires. Mais comment définir le patrimoine culturel ? Quels sont les autres termes utilisés dans les autres pays ? Quelle est la différence entre bien culturel et patrimoine culturel ? Que veut dire «restitution». C'est en 1954 avec la signature de la Convention de la Haye qu'on a commencé à parler de protection des biens culturels en cas de conflit armé. En effet, de nombreux biens ont été détruits durant la Seconde Guerre mondiale. Avec ce dictionnaire, l'idée est de montrer que chaque mot pèse, que la précision du vocabulaire est essentielle. Les conceptions sont très différentes entre les États. On va observer des variations de vocabulaire qui vont dire des choses : la façon dont on conçoit le patrimoine. Les mots disent des choses : la façon de désigner va renseigner sur la conception développée. Marie Cornu Invitée : Marie Cornu, directrice de recherche CNRS, ISP (ENS Paris-Saclay, Université Paris Nanterre). Elle a codirigé le dictionnaire comparé du droit du patrimoine culturel (CNRS Éditions, 2025). Et Fabrice Virgili nous parlera du site Gaza Histoire qui répertorie le patrimoine de Gaza. Depuis un peu plus d'une année, un groupe de chercheuses et chercheurs en sciences humaines fait un inventaire du patrimoine bombardé de Gaza, car c'est une terre d'une richesse méconnue dont les sites témoignent de 4 000 ans d'histoire. Renseigner chacun de ces lieux est indispensable pour empêcher leur disparition et contribuer, le moment venu, à leur reconstruction. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Niamey, au Niger, où Bachir Gentil artiste, slameur, fondateur de l'association Arts et Racines nous présentera la troisième édition du Festival International Slam Ecolo (FISE) qui aura lieu dans la capitale nigérienne du 17 au 21 juin 2025. Cet événement allie art, slam et écologie et rassemble depuis trois ans des artistes et activistes de plusieurs pays autour des enjeux environnementaux. Le festival proposera trois grands concerts, deux compétitions : Slam Vert pour les artistes professionnels et un Kid Slam for Climate pour les enfants, mais aussi des conférences, un panel, quatre jours d'ateliers en techniques de récupération artistique. Les activités auront lieu à la Galerie Tawaydo, au Centre de Conférence Mahatma Gandhi, à l'Université Abdou Moumouni, au Rônier, au CCN, et dans plusieurs quartiers de Niamey. Programmation musicale : L'artiste Krisy avec le titre Jolie Niar.
durée : 00:03:07 - L'info d'ici, ici Gascogne
durée : 00:03:00 - Course à pied - La Corrida de la Vierge dorée à Albert, un rendez-vous sportif et culturel
La Finlande a restitué le 13 mai dernier au Bénin un siège royal tripode nommé Kataklè. Un moment marquant que vous avez pu suivre sur les antennes de RFI. Ce que l'on sait moins, c'est que ce pays nordique dispose dans le pays d'un institut culturel, le seul sur le continent. Villa Karo, c'est son nom, est située en bord d'océan à Grand-Popo, à deux heures de route de Cotonou, juste à côté de la frontière togolaise. Cet institut fête en ce mois de mai 2025 ses 25 ans. Le lieu a su se faire une place. Il est aujourd'hui très apprécié des habitants. C'est un lieu à part que nous fait visiter en ce mercredi de mai, Kristiina Utriainen, une jeune finlandaise en stage ici depuis janvier : « On accueille des résidents du secteur de la culture et aussi des chercheurs. »Villa Karo, c'est d'abord une résidence pour artistes en recherche d'inspiration. Le projet est né il y a 25 ans, porté par un écrivain finlandais passionné par le voyage, Juha Vakkuri. Julia Ojanen est la directrice exécutive de l'institut : « Il est vraiment tombé amoureux de ce lieu. La paix, les cultures vaudoues qui sont très inspirantes. Il s'est dit "c'est ici que je vais rester pour le reste de mes jours et je vais emmener les autres écrivains ici à Grand-Popo et on va rester ensemble et on va faire notre travail". »La résidence est baptisée Karo en mémoire du fils du fondateur, disparu tragiquement. Au fil du temps, le lieu évolue pour se transformer en un grand centre culturel, financé aujourd'hui à 55 % par l'état finlandais : « On fait beaucoup de services, par exemple des ateliers aux enfants, une dizaine de concerts par an, on a deux musées, un ethnographique et un second d'art contemporain. On a 14 000 visiteurs par an, à peu près. »Des visiteurs qui viennent également assister à la projection de films ou participer à la création de spectacles. Des ateliers de lecture sont également proposés aux enfants et aux adolescents. Georgette Singbé est manager culturelle à la Villa : « Beaucoup n'ont pas accès aux manuels et au programme. La Villa Karo les achète et invite les encadrants de lecture à venir les aider à mieux comprendre les livres au programme. »Les enfants sont également initiés à la création : « À chaque fois que je viens ici, il y a toujours une répétition avec les enfants de Grand-Popo. Je suis sûre que beaucoup d'artistes vont émerger d'ici. »Sika da Silveira a noué un lien particulier avec ce lieu. Cette artiste plasticienne béninoise expose en ce moment dans un des musées : « Quand je suis là, je n'ai pas envie de partir parce que c'est inspirant. Il y a tout ce qu'il faut pour travailler sur place. La nature, le calme pour se ressourcer. »La résidence, elle, existe toujours. Elle s'ouvre désormais aux artistes ouest-africains. Objectif à terme, selon la directrice : accueillir autant d'artistes de Finlande qu'en provenance d'Afrique de l'Ouest.À lire aussiBénin : le «kataklè», 27e pièce du trésor royal d'Abomey, de retour 133 ans après avoir été pillé
Vendredi dernier, Donald Trump a brandi la menace de réimposer des droits de douane de 50 % sur plusieurs produits européens, à compter du 9 juillet prochain. Résultat : Ursula von der Leyen, jusqu'alors en retrait des négociations, a décroché son téléphone en moins de 48 heures. Trump a compris quelque chose de fondamental : l'Union européenne est lente, tandis que lui, avec une simple signature, peut bouleverser la donne du jour au lendemain — quitte à contourner la légalité alors que l'Europe, elle, respecte les règles. Il ne s'agit pas seulement d'un affrontement commercial, mais aussi d'un choc culturel. L'Europe croit encore à la diplomatie, à la réciprocité, au droit international. Elle construit des mécanismes, alors que Trump fabrique des rapports de force. Il ne cherche pas à négocier, il cherche à imposer. Mais il y a une vérité que Trump feint d'ignorer : malgré ses lenteurs, l'Europe reste le plus grand marché économique du monde. Une telle guerre commerciale serait une guerre fratricide. Les tarifs douaniers frapperaient des partenaires économiques étroitement imbriqués. Et si les Européens étaient si faibles, pourquoi Trump s'acharnerait-il autant à les faire plier ? Peut-être parce qu'il sait que, derrière une lenteur apparente, l'Europe sait encore résister — à sa manière. Mots-clés : Mars, Venus, Financial Times, construction, laborieux, bureaucratie, système, légalité, illégalité, loi, urgence économique, sanction, section 232, sécurité nationale, voiture européenne, honneur, faiblesse, mépris, tribunal, négociation, bras de fer, coût, cycle, représailles, rebalancement, ajustement, levier, inflation, croissance, élections de mi-mandat, Républicain --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Tu joues ou tu joues pas ?" de Greg Carette : L'attente très instrumentalisée autour de la sortie de GTA 6 (Grand Theft Auto), véritable phénomène culturel. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Maxime Aké, originaire de Côte d'Ivoire, partage son parcours d'immigration au Canada, depuis son expérience étudiante à Trois-Rivières jusqu'à la création de sa plateforme de e-commerce culturel. Il nous parle de ses premiers pas dans un nouveau pays, de ses intégrations académique et sociale, des défis de l'adaptation, du soutien familial, mais aussi de l'importance du réseau et de la persévérance.Au programme :Pourquoi Maxime a choisi le Canada après le MarocPourquoi Maxime a choisi le Canada après le MarocSon expérience à l'UQTR et son engagement associatif récompenséL'importance de sortir de sa zone de confort pour s'intégrerLa réalité du marché de l'emploi et le passage vers la résidence permanenteSon saut vers l'entrepreneuriat et la création de "Toutça" : une plateforme pour les produits culturels d'ici et d'ailleurs✨ Conseil clé : "Ta différence est ta force. Ose aller vers les autres, c'est comme ça qu'on s'intègre."Decouvrez la plateforme que Maxime a créé: Thoots, Plateforme de marché en ligne multivendeurs et transactionnelle, Thoots est un espace numérique de découverte dédié à la valorisation des produits agroalimentaires et artistiques provenant du Québec et de cultures diverses ayant élu domicile au Québec.✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨En tant que consultante Réglementée en Immigration Canadienne, Vous pouvez me retrouver aussi:Sur InstagramPar email: hello@movelaimmigration.caDurant une consultation strategiqueLes renseignements fournis dans ce podcast ne constituent pas et ne visent pas à constituer des conseils juridiques ; au contraire, tous les renseignements, le contenu et les documents disponibles dans les épisodes sont à des fins d'information générale seulement.Seul votre représentant légal peut vous donner l'assurance que les renseignements contenus dans les présentes – et votre interprétation de ceux-ci – sont applicables ou appropriés à votre situation particulière. L'utilisation et l'accès à ce podcast ou à l'un des liens ou ressources contenus dans le site ne créent pas de relation consultant-client entre l'auditeur, l'utilisateur ou le navigateur et les auteurs, contributeurs Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Interview avec Lola Bertrand de l'Orée 85 pour parler de la programmation et notamment de la deuxième édition du festival Raï de Femmes qui aura lieu le 23/24/25 mai.Réalisé en direct sur RBS le 15/05/25 avec Pierre Liermann
Partir vivre à l'étranger à 16 ans, qui plus est dans un pays à la culture totalement différente, ça donne quoi ? Chloé en a fait l'expérience en partant à Taïwan avec le Rotary club, plus précisément avec le Youth Exchange Program : Chloé a été accueillie dans une famille taïwanaise et ses parents ont accueilli un(e) jeune d'un autre pays que la France. Direction donc Taïwan après son année de terminale pour un véritable voyage culturel ! Pas stressée avant le départ, Chloé découvre rapidement les différences culturelles avec son pays d'origine : le bruit, les odeurs, les habitudes... Le plus dur pour elle ? la nourriture ! Mais elle ne se laisse pas abattre. Elle profite de son année pour découvrir le pays en long, en large et en travers : aussi bien les paysages que la vie au lycée. Et malgré les hauts, les bas et le choc culturel, elle en prend plein les yeux et crée des amitiés solides. Dans cet épisode Chloé nous raconte son quotidien à Taïwan, son immersion culturelle et ce que partir à 16 ans lui a apporté. On parle notamment de : - Rotary club : le fonctionnement- Gros choc culturel : France vs Taïwan- La vie quotidienne à Taïwan- Partir à 16 ans vs à 26 ans : quelles différences ? Bonne écoute ! Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :) Infos utiles :Le rotary club : https://www.rotary.org/frPour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcastDisponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partirEt sur YoutubeSi cet épisode t'a plu, tu devrais aussi aimer :https://podcast.ausha.co/partir/slovaquie-1-an-d-immersion-en-campagne-slovaque-joannaHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, on explore les relations complexes entre santé mentale et multiculturalité. Comment la double culture influence-t-elle notre rapport aux soins psychiques ? Comment naviguer entre différentes visions du monde quand il s'agit de santé mentale ?Pour répondre à ces questions passionnantes, on accueille Josy et Raphaël, qui partagent leurs expériences personnelles en tant que personnes d'origines togolaises et indiennes.On aborde sans détour les défis spécifiques auxquels font face les personnes issues de cultures extra-européennes : les tabous familiaux, les différences de perception, mais aussi les ressources et les solutions qui émergent. De l'ethnopsychiatrie aux thérapies de groupe, en passant par l'art-thérapie, on explore les multiples chemins qui permettent de construire un rapport apaisé à sa santé mentale, tout en honorant ses racines culturelles.Bonne écoute !__________Un podcast écrit et réalisé par Anna Klarsfeld et Sylvain PinotMusique originale composée par Blasé en collaboration avec MickaëlProduit par La Maison PerchéeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
⚡️Caio Rosa est une voix montante de la photographie contemporaine brésilienne.À travers une approche artistique profondément engagée, il offre une perspective singulière sur les identités afro-brésiliennes et les héritages culturels.Son travail mêle techniques photographiques traditionnelles et éléments graphiques – dessins, écrits, cartes affectives – pour inventer de nouvelles formes de représentation du corps et de la culture noire. Chaque image devient un espace de résistance et de réinvention, où l'intime dialogue avec le politique.Issu du quartier de Praça Seca à Rio de Janeiro, Caio puise dans son environnement et son héritage une matière vive, traversée de spiritualité. Il interroge les classifications imposées par les récits occidentaux, et tisse des liens entre mémoire, territoire et imagination.Artiste pluriel, il explore aussi la musique en tant que DJ, en particulier les rythmes sud-africains Gqom et Amapiano, prolongeant ainsi sa recherche esthétique dans le champ sonore.Caio est né à Rio de Janeiro. Il vit au Brésil.( Émission en anglais )⚡️Caio Rosa é uma voz emergente da fotografia contemporânea brasileira.Com uma abordagem artística profundamente comprometida, ele oferece uma perspectiva única sobre as identidades afro-brasileiras e os legados culturais.Seu trabalho combina técnicas fotográficas tradicionais com elementos gráficos — desenhos, textos, mapas afetivos — para inventar novas formas de representação do corpo e da cultura negra. Cada imagem se torna um espaço de resistência e reinvenção, onde o íntimo dialoga com o político.Nascido no bairro de Praça Seca, no Rio de Janeiro, Caio extrai de seu ambiente e de sua herança uma matéria viva, atravessada pela espiritualidade. Ele questiona as classificações impostas pelas narrativas ocidentais e entrelaça memória, território e imaginação.Artista plural, também explora a música como DJ, especialmente os ritmos sul-africanos Gqom e Amapiano, ampliando sua pesquisa estética para o campo sonoro.Caio nasceu no Rio de Janeiro. Vive e trabalha no Brasil.⚡️ Caio Rosa is a rising voice in contemporary Brazilian photography.Through a deeply committed artistic approach, he offers a unique perspective on Afro-Brazilian identities and cultural legacies.His work blends traditional photographic techniques with graphic elements—drawings, writings, affective maps—to invent new forms of representation for the Black body and culture. Each image becomes a space of resistance and reinvention, where the intimate dialogues with the political.Born in the neighborhood of Praça Seca in Rio de Janeiro, Caio draws from his surroundings and heritage a living material, imbued with spirituality. He questions the classifications imposed by Western narratives and weaves connections between memory, territory, and imagination.A multifaceted artist, he also explores music as a DJ, particularly the South African rhythms of Gqom and Amapiano, extending his aesthetic research into the sonic realm.Caio was born in Rio de Janeiro. He lives and works in Brazil.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Où il est entre autres question de : [00:00:00] Retrouvailles et reprise de quête annexe [00:26:12] Fausse arnaque téléphonique [00:49:36] Clair Obscur : Expedition 33 [02:09:00] Fantasy, de Yoann Kavege [02:22:52] Block Fortress 2 [02:38:16] Remerciements La page Patreon du Cosy Corner : https://www.patreon.com/lecosycorner -- Playlist -- - Via Luna - If You Can't Vibe Witch The Peter Criss Jazz, You Must Be Dead - Ezra Furman - Grand Mal - Deerhoof - Super Duper Rescue Heads ! - Lorien Testard - Sirène - Tisser la Beauté (Clair Obscur : Expedition 33 OST) - Mariah Carey - Fantasy - ALB - Thanks Obscur (Cosy Corner 162 Special Thanks)
Myriam Winkler, adjointe au maire en charge de la Culture à Dambach-la-Ville, nous présente les prochaines représentations proposées au sein de la commune. Le dimanche 11 mai, un concert autour de l'orgue Merklin sera proposé par Thibaut Metz, qui interprétera un programme varié. De la musique sera encore au rendez-vous le samedi 24 mai, avec l'Odyssée de Loupiot : un concert de chœur doublé d'un conte pour petits et grands. La saison culturelle du Foyer Culturel Georges Meyer s'achèvera finalement la semaine suivante, le samedi 31 mai. Lors de cette dernière date, le public pourra participer à la retransmission de l'opéra "Le Barbier de Séville". Retrouvez le programme complet du Foyer Culturel Georges Meyer sur le site internet dambach-la-ville.fr.Les interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, on reçoit Pascal Leblanc, journaliste à La Presse, passionné de rap et de culture hip-hop. On discute de son parcours, de son amour pour le Wu-Tang, de son rôle dans la mise en lumière du rap québécois dans les médias traditionnels, et de son podcast 10/10 avec DJ White Socks.Une conversation riche sur l'évolution des médias, les scènes locales, les enjeux de représentation, et la nécessité de soutenir les artistes d'ici.
A l'origine, conçue pour les hommes, sous la forme d'un pantacourt, la culotte a depuis rejoint le vestiaire féminin. Portée pour des raisons d'hygiène, sa fonction, sa forme, sa matière, sa couleur ont aussi largement évolué. En coton, en dentelle, gainante, sans couture, menstruelle, string, le choix varie selon les besoins de confort, les complexes et l'image que les femmes veulent renvoyer d'elles-mêmes. “Porter la culotte” n'a donc rien d'anodin ni même de futile pour les femmes qui font face à de nombreuses injonctions. Celles d'être féminine mais féministe, sportive mais gracieuse, mère mais femme aussi. Finalement qui choisit la culotte ? Celle qui la porte ou la société dans laquelle elle vit ? Avec :• Laetitia Gillard, autrice du livre Les Dessous de la culotte - Une autre histoire de notre intimité (Editions les Insolentes, 2025) illustré par Eloïse Gillard• Vanessa Causse, prévisionniste des tendances pour Eurovet, responsable du marketing créatif, de la prévision des tendances de la lingerie et du maillot de bain En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Ines Emprin Programmation musicale :► Spirits In The Material World - Groundation ► On sera là - Roseline Layo et Angélique Kidjo
À l'origine, conçue pour les hommes, sous la forme d'un pantacourt, la culotte a depuis rejoint le vestiaire féminin. Portée pour des raisons d'hygiène, sa fonction, sa forme, sa matière, sa couleur ont aussi largement évolué. En coton, en dentelle, gainante, sans couture, menstruelle, string, le choix varie selon les besoins de confort, les complexes et l'image que les femmes veulent renvoyer d'elles-mêmes. «Porter la culotte» n'a donc rien d'anodin ni même de futile pour les femmes qui font face à de nombreuses injonctions. Celles d'être féminine mais féministe, sportive mais gracieuse, mère mais femme aussi. Finalement qui choisit la culotte ? Celle qui la porte ou la société dans laquelle elle vit ? Avec :• Laetitia Gillard, autrice du livre Les Dessous de la culotte - Une autre histoire de notre intimité (Editions les Insolentes, 2025) illustré par Eloïse Gillard• Vanessa Causse, prévisionniste des tendances pour Eurovet, responsable du marketing créatif, de la prévision des tendances de la lingerie et du maillot de bain. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Ines Emprin. Programmation musicale :► Spirits In The Material World - Groundation ► On sera là - Roseline Layo et Angélique Kidjo.
Vacances au Québec : est-ce que les différentes villes de la province réussissent à attirer les Québécois à l’aide du tourisme culturel ? Entrevue avec Geneviève Cantin, présidente-directrice générale de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec. Abonnez-vous à QUB télé via https://www.tvaplus.ca/qub ou écoutez ce segment en balado via https://www.qub.ca/radio/balado/mario-dumont Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
"Un édito aiguisé d'Arthur Chevallier, chaque matin à 7h10. Un parti-pris assumé sur une question d'actualité. D'accord ou pas, vous ne resterez pas indifférent. La chronique qui permet de réfléchir et aide à forger son opinion chaque matin du lundi au vendredi sur RMC et RMC Story."
Tous les jours, du lundi au jeudi, la France bouge retrace une belle histoire entrepreneuriale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À première vue, Mehdi Bentahila est photographe. Et entrepreneur. Il capte des regards, des lumières, des paysages. Il cofonde des lieux, lance des idées, accompagne d'autres à faire naître les leurs. Mais ce serait réducteur.Mehdi est un tisseur de liens, il ne sépare jamais le sensible de l'engagement. Il crée pour relier, il entreprend pour rapprocher.Quand certains cherchent la lumière. D'autres la fabriquent. Mehdi Bentahila est de ceux-là.Dans cet épisode on parle de trajectoire, d'intuition et de conviction. On parle de transmission, de vulnérabilité, d'ancrage dans un territoire et de la nécessité de bâtir des projets qui ont du sens.On y parle surtout de ce qui ne se délègue pas. Le feu intérieur.Un épisode pour celles et ceux qui savent que créer, ce n'est pas montrer. C'est révéler.Mixage par le studio Revolver.Animateur et producteur Boris Pierre.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours, du lundi au jeudi, la France bouge retrace une belle histoire entrepreneuriale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'adoption de l'IA commence discrètement, par des usages ciblés, avant de transformer profondément les habitudes de travail. Ce n'est pas la technologie elle-même qui change les organisations, mais la manière dont elle reconfigure nos réflexes, nos standards, et nos modes de collaboration. La véritable valeur ne vient pas des modèles, mais de la mémoire d'entreprise qu'on leur transmet. Dans ce contexte, structurer, formaliser et partager le savoir devient un avantage stratégique décisif. Car sans contexte propre, l'automatisation ne clarifie rien — elle efface.Become a supporter of this podcast: https://www.spreaker.com/podcast/frenchweb-business--3299227/support.
Varusha Pirappu : « Nou pé attan enn kado l'anné », l'appel de Darsen Gungadoo au gouvernement pour le retour du terrain culturel
Interview avec une partie de l'équipe du Wagon Souk pour parler de l'histoire du lieu et de son actualité.Réalisé en direct sur RBS le 10/04/25 avec Pierre Liermann
durée : 00:10:21 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Les députés Sandrine Rousseau et Erwan Balanant, présidente et rapporteur de la commission d'enquête sur les violences dans le secteur de la culture, étaient les invités de France Inter ce mercredi, à l'occasion de la présentation de leur rapport. - invités : Sandrine Rousseau, Erwan Balanant - Sandrine Rousseau : Économiste et femme politique française, Erwan Balanant : Député Modem du Finistère
durée : 00:10:21 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Les députés Sandrine Rousseau et Erwan Balanant, présidente et rapporteur de la commission d'enquête sur les violences dans le secteur de la culture, étaient les invités de France Inter ce mercredi, à l'occasion de la présentation de leur rapport. - invités : Sandrine Rousseau, Erwan Balanant - Sandrine Rousseau : Économiste et femme politique française, Erwan Balanant : Député Modem du Finistère
30ème émission de TOKIO radio, toujours et encore des rencontres fabuleuses, des conversations qui s'étirent jusqu'aux étoiles
Ce nouveau numéro de ce podcast de la culture de ACTUALITÉ.CD vous amène à l'académie des beaux-arts de Kinshasa, au sein de son département de conservation et restauration des œuvres d'art. La cheffe de ce département jeune et nouveau, Francine Mava, est l'invitée de Kuzamba Mbuangu.Au cours de cet entretien, elle évoque le fonctionnement de cette filière, les matières abordées, les opportunités et défis des conservateurs et restaurateurs dans la sphère artistique. Avec environ une centaine d'étudiants formés en près de 5 ans, Francine Mava estime que le métier a de l'avenir comparativement à certaines vieilles sciences qui n'intéressent pas les jeunes.Les spécialistes issus de cette filière sont dotés de compétences pointues en chimie, en physique, en histoire de l'art et en techniques artistiques, et sont capables d'identifier les matériaux constitutifs des œuvres, de comprendre les mécanismes de dégradation et de mettre en œuvre des traitements adaptés.Francine Mava raconte les méandres de son département au micro de Kuzamba Mbuangu. Vous pouvez le suivre ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des revenus généralement bas et de l'emploi morcelé, une part importante d'indépendants, des réalités très distinctes d'un secteur à l'autre : voici quelques enseignements du premier cadastre de l'emploi culturel. Un portrait économique et social de ce que pèse la culture en Fédération Wallonie-Bruxelles. Alain Lallemand du pôle culture est passé en studio pour mettre quelques mots sur beaucoup de chiffres.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Des revenus généralement bas et de l'emploi morcelé, une part importante d'indépendants, des réalités très distinctes d'un secteur à l'autre : voici quelques enseignements du premier cadastre de l'emploi culturel. Un portrait économique et social de ce que pèse la culture en Fédération Wallonie-Bruxelles. Alain Lallemand du pôle culture est passé en studio pour mettre quelques mots sur beaucoup de chiffres.
durée : 00:13:42 - L'humoriste Laura Calu le 12 avril à 20h30 au Centre Culturel M. Manet à Bergerac
Partagez votre opinion avec la rédactionDécouvrez notre entretien avec l'ambassadeur de France en Chine lors du Museum Summit 2025 à Hong Kong. Bertrand Lortholary partage sa vision des échanges culturels franco-chinois, notamment au West Kowloon Cultural District et l'exposition Picasso. Il aborde les défis post-pandémie, les succès sportifs français et le développement économique dans des secteurs clés comme l'aéronautique et la transition écologique. Un aperçu concis des relations entre la France et la Chine aujourd'hui.Support the show
Dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, ils sont des symboles parmi les plus connus de la tradition yacouba. Quatre ponts de liane suspendus au-dessus du fleuve Cavally et qui attirent les visiteurs de toute la région. Mais ces structures réputées « magiques » sont menacées par la déforestation. Pour préserver cet héritage, la direction régionale du tourisme veut lancer des pépinières d'arbres à liane. RFI s'est rendu dans le village de Lieupleu pour tenter la traversée. À trois mètres au-dessus du fleuve, les aventuriers n'en mènent pas larges, sur l'enchevêtrement de branches qui grincent. Florence est institutrice, elle est venue avec sa famille jouer les Indiana Jones. « Ça fait peur, mais il y a beaucoup d'émotions. C'est émouvant de voir ce pont qui existe on ne sait pas comment », s'émerveille-t-elle.Lieupleu fait partie des quatre ponts de liane historiques de la région de Tonkpi, en Côte d'Ivoire. Les villageois les traversaient pour aller aux champs. Aujourd'hui, les touristes visitent chaque jour ces passerelles éphémères. « Quand le pont est emporté, les initiés appellent le griot qui nous dit d'aller chercher les lianes. », raconte Valère Gbah, l'un des guides locaux. Une puissance magique construirait ensuite les ponts en une nuit. Il est interdit de marcher dessus avec ses chaussures ou de mâcher un chewing-gum quand on traverse. Problème : les lianes sont de moins en moins disponibles, selon Valère Gbah. « Pas facile de chercher les lianes aujourd'hui. On a planté du café et du cacao », selon lui.Pour trouver les arbres à lianes, il faut faire 100 km jusque dans les pays voisins. « La déforestation est réelle. Elle est liée à la déforestation générale que connaît la Côte d'Ivoire. S'il n'y a pas de plante, il n'y a pas de pont, même avec de la bonne volonté », estime le docteur Doudjo Ouattara, biologiste forestier. Ce chercheur à l'université Nangui Abrogoua d'Abidjan veut sauvegarder les arbres à liane. « Il faut déjà faire l'inventaire des arbres utilisés par ces communautés, puis les introduire dans la nature et installer des pépinières », détaille-t-il. Un projet soutenu par la direction du tourisme de la région du Tonkpi.À lire aussiCôte d'Ivoire: la langue sokya sauvée par des missionnaires traducteurs [1/4]
Tu veux partir vivre à Séoul ou tu es tout simplement curieux(se) de la vraie vie là-bas ? Dans cette vidéo, je te raconte tout ce que j'aurais aimé savoir avant de partir en Corée du Sud :
Nouvelle semaine, nouveau sketch. Le choc culturel ? Elle connaît bien. Faites du bruit pour Sarah Lélé !Et pour ne pas manquer les prochains épisodes de Montreux Comedy Edition Audio, abonnez-vous sur vos plateformes de podcasts préférées !Envie d'assister au Montreux Comedy Festival 2025 ?
durée : 00:58:15 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Au bout de trois ans d'invasion russe à grande échelle, le monde culturel en Ukraine se transforme à grande vitesse, multiplie les collaborations internationales et fait le point sur les actions entreprises pour lutter contre l'effacement culturel que promeut le Kremlin. - réalisation : Annie Brault - invités : Krista Pikkat Directrice de l'Entité Culture et Situations d'urgence, au sein du secteur de la culture à l'UNESCO
durée : 00:42:48 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - Du geste d'Elon Musk et de son soutien à l'extrême droite aux commémorations des quatre-vingt ans de la libération du camp d'Auschwitz en passant par Gaza : réflexion sur les enjeux et l'utilité de la mémoire collective. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Simone Rodan-Benzaquen Directrice de l'American Jewish Committee en Europe et géopolitologue ; Catherine Chalier Philosophe, traductrice.
Le milieu des affaires prône un filet social pour les artistes. Entrevue avec Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Bienvenue dans un épisode Moment d'Expat, où je partage avec vous un extrait marquant d'un épisode passé. Aujourd'hui, je vous propose un extrait de mon échange avec Lucie, partie seule pour la première fois au Ghana. Dans cet épisode immersif, on entend dans un premier temps des vocaux envoyés lorsqu'elle était sur place et ensuite on échange ensemble sur un sujet précis alors que son expérience d'expatriation est sur le point de prendre fin. Le sujet que l'on vous propose c'est sur le Choc culturel lorsque l'on arrive à l'étranger. Ce moment de vie qui suit généralement la période que l'on appel Lune de miel. J'espère que cette thématique vous parlera et éveillera votre curiosité par aller écouter l'intégralité de cet épisode dont voici le lien : Les étapes émotionnelles de l'expatriation#chocculture #etapesemotionnelles #expatriation #afrique #ghana
Au Japon, les réveillons sont particulièrement festifs et arrosés en cette année 2024 grâce à l'Unesco, qui vient d'intégrer le processus traditionnel de fabrication du saké, l'alcool de riz, à sa liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Cette décision consacre une tradition qui remonte à l'ère impériale Muromachi – entre le XIVe et le XVIe siècle – et s'est transmise de générations en générations. Cette reconnaissance internationale est une bouée d'oxygène pour un secteur qui peine. Dans un pays où plus de 40% des moins de 30 ans ne boivent jamais d'alcool ou très rarement, on ne compte plus désormais que 700 petits producteurs de saké, cinq fois moins que dans les années 60. « Kanpaîîî !! » (« Santé !! » en japonais). Dans les bars à saké du centre-ville de Tokyo, la décision de l'Unesco d'intégrer le saké au patrimoine culturel immatériel de l'humanité met tout le monde en joie : « Cette consécration internationale est une si belle reconnaissance pour nos petits producteurs. Ça va les motiver comme jamais », souligne cet homme. « Le monde entier va découvrir nos si bons produits du terroir. C'est vraiment super », avance une Japonaise. « Je viens de Kôchi, une région réputée pour son saké. Cela me ferait trop plaisir s'il avait aussi du succès à l'étranger. Moi, en tout cas, pour sûr, je ne compte pas m'en priver », lâche-t-elle.« Moi, je suis originaire d'Okinawa, l'archipel tropical situé à 2 000 kilomètres d'ici. Quand j'ai le mal du pays, il suffit d'une coupe de notre saké local, l'awamori, pour avoir l'impression d'être de retour là-bas », confie une monsieur originaire de cette île au climat tropical.« Il n'y a pas un saké, en fait, il y en a des dizaines. Chacun a sa particularité et un goût singulier en fonction de la région dont il provient et du type de riz utilisé. Cette diversité est absolument passionnante », précise cette femme.Le saké tarde à conquérir les jeunes JaponaisShuso Imada dirige l'association regroupant les producteurs de saké. Il se frotte les mains : « En 2013, la tradition culinaire nippone a été inscrite dans la liste du patrimoine immatériel de l'humanité. Cette consécration a eu un effet spectaculaire. Aujourd'hui, à l'étranger, on dénombre trois fois plus de restaurants japonais qu'il y a dix ans, et depuis, les exportations de saké ont quadruplé. On peut donc vraiment dire que, tout comme notre patrimoine gastronomique, cette boisson a conquis le monde entier. Et ce nouveau coup de pouce de l'Unesco va sans doute encore accélérer cette tendance. »Pour autant, malgré ce succès à l'international, l'industrie du saké va mal : « Les Japonais en consomment quatre fois moins qu'il y a 50 ans, notamment parce que nos jeunes ne s'intéressent plus au saké. Pour eux, c'est un produit suranné, destiné surtout aux personnes âgées. Et puis, ce qu'ils adorent, ce sont les boissons légèrement alcoolisées. Or, le saké est assez fort, précise Shuso Imada. Malgré cette belle initiative de l'Unesco, l'avenir s'annonce assez sombre. Pour changer les choses, en fait, il faudrait un sursaut civique des Japonais eux-mêmes : une immense vague de fierté envers leur alcool national, qui est devenu si populaire à l'étranger. »Les professionnels du secteur demandent au gouvernement de mener des campagnes de promotion du saké, mais les autorités marchent sur des œufs. Il y a deux ans, affolé par la chute des recettes fiscales provenant des ventes d'alcool, le ministère des Finances avait lancé « Saké Viva », une campagne tonitruante qui avait tourné court, en raison d'un tollé d'anthologie de la part des addictologues notamment, car elle incitait les jeunes à s'enivrer davantage.À lire aussiUnesco: le «Nouvel an chinois» inscrit sur la liste du patrimoine culturel de l'humanité
Rencontre avec Raphael Coulhon, le nouvel attaché culturel à l'ambassade de France en Australie. Il nous parle des projets qu'il veut mettre en place.
Le henné vient d'intégrer la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. La candidature du henné était portée par 16 pays arabes, du Moyen-Orient à l'Afrique du Nord. Parmi eux, le Maroc, où la tradition est toujours très forte. De notre correspondant à Casablanca,En périphérie de Casablanca, dans un quartier populaire, une famille célèbre aujourd'hui la circoncision de Souleymane, un bébé d'un an. « Là, je suis en train de préparer la table et l'endroit où on va faire le henné au petit. La circoncision a ses propres rituels », explique Khamissa. Elle est ce qu'on appelle une nekacha, littéralement une dessinatrice de henné. « Pour cette cérémonie, on fait simple. On met un peu de henné dans la paume de la main, on teint aussi les pieds, décrit la dessinatrice. C'est la même chose qu'on faisait avant pour le marié. Le henné, ce n'est pas réservé aux femmes pour le mariage. Même les hommes peuvent en mettre. C'est un symbole de joie pour tout le monde. »Les chants et les youyous emplissent le salon. Souleymane est un peu impressionné. Zakaria, son père, est lui-même un adepte du henné. Il a demandé à Khamissa de lui faire deux gros points sur les mains. Il laisse la pâte sécher longtemps pour obtenir la couleur la plus intense possible. « Mon fils, le pauvre, a mis le henné, du coup, je fais comme lui ! Il y en a qui n'aiment pas, mais à moi, cela me plaît, confie Zakaria. On continue à suivre les traditions. » « Le henné est toujours avec nous » Au Maroc, le henné accompagne toutes les étapes importantes de la vie. « De la naissance à la mort, s'exclame Khamissa. Dans certaines régions, quand il y a un décès, trois jours après l'enterrement, chaque personne met un peu de henné pour chasser la tristesse et permettre à la vie de poursuivre son cours. Le henné est toujours avec nous. »Alors cette inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité est une excellente nouvelle. « Je suis très fière que cette pratique soit arrivée jusqu'à l'Unesco, se réjouit la dessinatrice. C'est quelque chose que j'espérais depuis longtemps. »Le henné est réputé pour ses vertus médicinales, antiseptiques et apaisantes pour la peau. Ce serait aussi une plante un peu magique. « Et voilà, Souleymane s'est calmé, remarque Khamissa. On lui a mis le henné et il a arrêté de pleurer. » À lire aussiLe henné intègre le patrimoine immatériel de l'UnescoÀ lire aussiNEWSLETTER RFI CULTURE : Ne manquez pas les meilleurs reportages et idées d'une actualité culturelle internationale qui n'oublie pas l'Afrique.
Ancien président du Centre des monuments nationaux de 2012 à 2023, aujourd'hui conseiller culture d'Emmanuel Macron à l'Elysée, Philippe Belaval publie "Notre-Dame de Paris, de la première pierre à la reconstruction" aux Presses de la Cité. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Vincent Parizot et Isabelle Choquet du 06 décembre 2024.
durée : 00:03:31 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux
Valentine Sabouraud célèbre une victoire belge très sérieuse, puisqu'elle porte sur l'inscription de sa bière au patrimoine culturel et immatériel de l'humanité. Un grand jour, raconté avec les archives de l'Institut national de l'audiovisuel et d'Euronews.
durée : 02:29:24 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Vincent Négri, chercheur à l'Institut de Sciences sociales du Politique au CNRS / Amine Benyamina, psychiatre-addictologue / Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférences à Paris Nanterre, et Guillaume Lasconjarias, historien militaire, professeur associé à Sorbonne Université - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:10:47 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Un sommet extraordinaire s'est tenu hier à l'UNESCO pour débattre de la protection du patrimoine culturel et archéologique au Liban, gravement menacé par l'intensité des frappes israéliennes. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Vincent Négri Juriste, chercheur associé au CNRS, membre du groupe de recherches internationales sur le droit du patrimoine culturel et le droit de l'art.
durée : 00:03:18 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux
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