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Entre 50 et 160 kilomètres au-dessus de nos têtes s'étend une région méconnue de l'atmosphère. Les scientifiques l'appellent l'ignorosphère, un surnom qui traduit bien l'état actuel de nos connaissances : presque rien. Cette zone, située entre la stratosphère et l'espace, reste l'un des grands angles morts de la recherche atmosphérique.Trop haute pour les avions, trop basse pour les satellitesPourquoi l'ignorosphère est-elle si mal connue ? Parce qu'elle occupe un territoire inaccessible. Les avions commerciaux plafonnent autour de 12 kilomètres d'altitude, les avions de chasse peuvent monter un peu plus haut, mais aucun ne peut atteindre durablement les 80 ou 100 kilomètres où commence cette zone. Quant aux satellites, ils évoluent beaucoup plus haut, à plusieurs centaines de kilomètres. Résultat : cette tranche de l'atmosphère est coincée entre deux mondes, trop éloignée pour nos moyens classiques d'exploration.Un rôle pourtant crucialCe n'est pas parce qu'elle est ignorée que cette zone est sans importance. L'ignorosphère influence directement les phénomènes météorologiques et climatiques à la surface de la Terre. C'est là que se forment certaines ondes atmosphériques qui transportent de l'énergie sur de longues distances. C'est aussi une région clef pour comprendre les interactions entre le rayonnement solaire et notre planète. Autrement dit, percer ses secrets pourrait améliorer nos modèles climatiques, affiner les prévisions météorologiques et mieux anticiper l'impact du Soleil sur nos systèmes de communication.Une découverte qui change la donneRécemment, des chercheurs de l'université Harvard ont proposé une idée révolutionnaire pour explorer l'ignorosphère. Ils ont mis au point des membranes ultra-légères capables de s'élever dans les airs grâce à une seule source d'énergie : la lumière du Soleil. Ces structures, parfois comparées à des voiles solaires miniatures, exploitent le flux lumineux pour générer une portance suffisante et atteindre des altitudes inaccessibles jusqu'ici.Vers une exploration inéditeSi cette technologie tient ses promesses, elle ouvrirait une voie totalement nouvelle. Ces membranes pourraient emporter des instruments de mesure, cartographier l'ignorosphère et enregistrer ses variations en temps réel. Contrairement aux fusées-sondes, qui offrent seulement des fenêtres d'observation de quelques minutes, elles permettraient un suivi continu. Ce serait une avancée majeure pour percer les mystères de cette zone restée dans l'ombre.Le chaînon manquant entre ciel et espaceEn somme, l'ignorosphère n'est pas seulement un vide entre deux altitudes : c'est un territoire scientifique encore vierge, mais essentiel. La possibilité de l'explorer grâce à la simple énergie solaire ouvre un champ d'investigation inédit. Peut-être découvrirons-nous que cette région recèle des dynamiques encore insoupçonnées, capables d'influencer le climat terrestre ou même nos technologies de communication.Longtemps inaccessible, l'ignorosphère pourrait bien devenir, grâce à la lumière du Soleil, le prochain grand terrain d'exploration de l'humanité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
D'abord petit rappel, le cap de Bonne-Espérance est l'un des passages maritimes les plus célèbres du monde. Il est situé à la pointe sud-ouest de l'Afrique. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il ne marque pas la véritable extrémité sud du continent – c'est le cap des Aiguilles – mais il fut longtemps le symbole de la frontière entre l'Atlantique et l'océan Indien. Pour les navigateurs du XVe siècle, c'était surtout une zone terrifiante : vents violents, vagues gigantesques, brouillard soudain. On raconte que de nombreux navires y firent naufrage.Bartolomeu Dias, l'homme du capL'histoire du nom commence en 1488. L'explorateur portugais Bartolomeu Dias, mandaté par le roi Jean II du Portugal, cherche une route maritime vers les Indes en contournant l'Afrique. Après des semaines de navigation éprouvante, il est pris dans une tempête qui le pousse plus au sud qu'il ne l'imagine. Lorsqu'il retrouve la côte et mouille à Mossel Bay, il comprend qu'il a franchi le cap qui ouvre la route de l'océan Indien.Dias baptise d'abord ce promontoire cap des Tempêtes (Cabo das Tormentas) en mémoire des vents qui ont failli lui coûter la vie.Un roi qui voit plus loinMais à Lisbonne, le roi Jean II voit les choses autrement. Pour lui, ce cap marque la possibilité d'une nouvelle route commerciale vers les épices d'Asie, évitant les intermédiaires arabes et vénitiens. C'est une promesse d'enrichissement et de puissance. Alors, il décide de renommer le lieu cap de Bonne-Espérance (Cabo da Boa Esperança). Une manière de transformer une terre de danger en symbole d'avenir radieux.Une appellation qui traverse les sièclesLe nom s'impose et restera. Au fil du temps, le cap de Bonne-Espérance devient une escale stratégique pour les navigateurs européens. Au XVIIe siècle, les Hollandais y établissent une colonie, Le Cap, qui deviendra plus tard la capitale parlementaire de l'Afrique du Sud.ConclusionAinsi, ce nom n'est pas une simple description géographique, mais un message d'optimisme : malgré les tempêtes, ce promontoire représentait l'espoir d'un monde nouveau. Et cinq siècles plus tard, le cap de Bonne-Espérance reste un symbole universel : celui d'un passage difficile, mais porteur de promesses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Elles illuminent parfois le ciel d'aurores spectaculaires… mais elles représentent aussi une menace invisible pour nos satellites. Les tempêtes solaires, ou géomagnétiques, sont déclenchées par d'immenses éjections de particules chargées en provenance du Soleil. Lorsqu'elles frappent la haute atmosphère terrestre, elles modifient sa densité, perturbant vitesse, altitude et durée de vie des engins en orbite.Mais avec le réchauffement climatique, un nouveau facteur s'invite dans l'équation. Contrairement à la basse atmosphère, qui se réchauffe sous l'effet du dioxyde de carbone, la haute atmosphère se refroidit. Cela entraîne une diminution progressive de sa densité. Alors, une question se pose : les tempêtes solaires pourraient-elles devenir plus destructrices pour les satellites dans les décennies à venir ?C'est ce qu'ont étudié des chercheurs du Centre national de recherche atmosphérique (NCAR) aux États-Unis, en collaboration avec l'université de Kyushu au Japon. Leur modèle s'est appuyé sur la super-tempête des 10 et 11 mai 2024, provoquée par d'énormes éjections de masse coronale. Les scientifiques ont simulé cette même tempête à différents moments : en 2016, puis en 2040, 2061 et enfin en 2084. Le tout grâce à un supercalculateur capable de reproduire l'atmosphère terrestre jusqu'à 700 kilomètres d'altitude.Résultat : d'ici la fin du siècle, la haute atmosphère pourrait être 20 à 50 % moins dense au pic d'une tempête solaire, en raison de l'augmentation du CO₂. Et ce n'est pas une bonne nouvelle. Car si l'air y devient plus rare, les variations provoquées par une tempête seront proportionnellement plus violentes. Là où une tempête double aujourd'hui la densité au maximum de son intensité, elle pourrait presque la tripler dans le futur. Concrètement, cela signifie davantage de contraintes pour les satellites, mais aussi pour les débris spatiaux qui menacent déjà la sécurité en orbite. Les auteurs appellent à de nouvelles recherches, afin de mieux anticiper ces évolutions de la météo spatiale et leurs effets sur nos infrastructures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ciudad Juarez au Mexique est considérée comme l'une des villes les plus violentes au monde. Plus de 10 000 assassinats y ont été recensés entre 2007 et 2011. Cela signifie qu'une génération d'enfants, souvent livrés à eux-mêmes, sans aucun repère ni perspectives, n'ont connu que la violence. Un reportage de Louise Kim. Ciudad Juárez s'est développée autour des maquiladoras, des usines à bas coût, qui ont attiré des milliers de travailleurs logés dans de petits appartements sans infrastructures sociales : ni écoles, ni parcs, ni hôpitaux. Les enfants grandissent souvent sans cadre parental, encadrés par des adultes extérieurs à leur famille, ce qui les expose très tôt au tabac, à l'alcool et aux stupéfiants. La combinaison de longues heures de travail pour les parents et de l'absence de protection conduit de nombreux adolescents à entrer en contact avec le crime organisé, où ils se sentent valorisés et intégrés, mais souvent au prix de la violence et de la criminalité. La situation se complique avec la violence sexuelle, qui touche des centaines d'enfants chaque année, souvent dans un climat d'impunité et de complicité institutionnelle. Selon les experts, les enfants qui dénoncent ces abus doivent surmonter une autre difficulté : être pris en charge les autorités. Pour ceux qui sortent des centres de détention, les perspectives de réinsertion sont quasi nulles. Ciudad Juárez, bien qu'emblématique par son histoire et l'apparition du terme « féminicide », illustre une problématique bien plus large où la négligence des institutions et la violence sociale alimentent un cycle de vulnérabilisation des enfants. Le projet d'une nouvelle force de sécurité capable de lutter contre les gangs en Haïti commenté par la presse américaine « C'est un espoir pour Haïti », estime le Washington Post. Contrairement à la force de sécurité actuelle menée par le Kenya, surtout composée de policiers, la force antigang proposée serait plus large, dotée du pouvoir d'arrêter et mandatée pour agir de façon indépendante, sans la police haïtienne. Mais au-delà des raisons humanitaires, rétablir l'ordre, contenir la violence des gangs et éviter l'effondrement de l'État est un enjeu vital pour les États-Unis. Les gangs haïtiens sont passés de groupes locaux à des organisations criminelles transnationales, acheminant drogue vers les États-Unis et ramenant des armes en Haïti, souligne le Washington Post. Le Miami Herald de son côté pointe une contradiction dans le projet américain. Alors que Washington affiche son intention de stabiliser Haïti, il cherche aussi à réduire des milliards de dollars d'aide étrangère, y compris des millions destinés aux missions de maintien de la paix de l'ONU. Les observateurs s'interrogent donc : les États-Unis sont-ils vraiment prêts à s'engager pour stabiliser Haïti ? Brésil : en attendant le verdict dans le procès de Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État Les juges de la Cour suprême commencent à voter à partir de ce mardi, pour condamner ou acquitter l'ancien dirigeant d'extrême droite. Selon Folha de São Paulo, l'entourage de Jair Bolsonaro estime qu'une condamnation est probable et que la stratégie consiste désormais à éviter qu'il purge sa peine en prison. Parallèlement, Carta Capital s'intéresse à Michelle Bolsonaro, l'ex-première dame, que certains médias brésiliens voient déjà comme une possible candidate à la succession de son mari. Ce qui distingue Michelle Bolsonaro, explique le journal, n'est pas le degré d'extrémisme mais le style : alors que l'ex-président affichait brutalité et cruauté explicites, défendant la torture et se moquant des victimes du Covid, Michelle incarne la femme pieuse et compatissante, guidée par de profondes convictions religieuses. Elle alterne entre le ton plaintif de la victime et un discours enflammé mais adouci de prédicatrice. Sa violence, estime Carta Capital, ne se trouve pas dans la forme mais dans le contenu : pour elle, ses adversaires ont conclu « un pacte avec le démon », et la politique est une guerre spirituelle entre le bien et le mal absolus. Le journal conclut qu'il est difficile d'imaginer quelque chose de plus autoritaire et intolérant — de quoi faire pâlir d'envie les talibans. Le Nicaragua veut coopérer avec les régions ukrainiennes occupées par la Russie Le régime nicaraguayen renforce les pouvoirs de Laureano Ortega Murillo, fils du couple présidentiel Daniel Ortega et Rosario Murillo. Selon La Prensa, un décret présidentiel lui confère la capacité de signer des « accords de coopération commerciale et économique » avec les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia, territoires reconnus en juillet par le Nicaragua comme faisant partie de la Russie. Cette décision a provoqué l'ire de l'Ukraine et constitue, selon le journal, une violation flagrante du droit international et des résolutions de l'ONU, qui interdisent la reconnaissance de territoires acquis par la force et protègent l'intégrité territoriale des États. Journal de la 1ère Colère des agriculteurs en Guadeloupe : la filière banane perd 500 000 euros de subventions par an au profit de la diversification agricole en Martinique.
Entre la fuite en avant et le principe de précaution, notre invitée, érudite, Catherine Van Offelen propose une voie médiane, subtile et audacieuse : celle de la phronesis, cette prudence antique qui n'a rien de timorée. Dans son essai Risquer la prudence, elle exhume une vertu oubliée, à la fois pratique et courageuse, capable de guider l'action humaine dans l'incertitude. Catherine Van Offelen en parle avec une précision rare dans ce nouveau numéro d'Idées au micro de Pierre-Édouard Deldique. Contrairement à l'idée moderne de prudence – souvent associée à l'immobilisme ou à la peur du risque – cette jeune intellectuelle nous rappelle que la phronesis aristotélicienne est une forme de sagesse active. Elle ne consiste pas à éviter le danger, mais à l'évaluer avec justesse, à décider malgré l'ambiguïté, et à agir avec discernement. C'est une prudence qui ose, qui tranche. L'auteure critique le règne du principe de précaution, devenu selon elle un dogme paralysant. Elle plaide pour une réhabilitation de la décision humaine, fondée sur l'expérience, le jugement et une forme de courage intellectuel. Catherine Van Offelen, aux multiples références, puise dans les textes d'Aristote, mais aussi dans les traditions stoïcienne et chrétienne, pour montrer que la prudence n'est pas une faiblesse, mais une force. Elle est la vertu du capitaine dans la tempête, du médecin face à l'incertitude, du citoyen dans un monde complexe. Dans un style limpide et rigoureux, elle tisse des liens entre philosophie antique et enjeux contemporains : écologie, politique, éthique médicale, intelligence artificielle. Partout, la phronesis apparaît comme une boussole précieuse. Risquer la prudence est plus qu'un essai philosophique : c'est une invitation à penser autrement notre rapport au risque, à l'action et à la responsabilité. En réhabilitant cette vertu oubliée, Catherine Van Offelen nous offre une clé pour naviguer dans l'incertitude sans renoncer à agir. Son enthousiasme est roboratif. Il nous invite à être prudent, mais pas trop… ► Catherine Van Offelen, Risquer la prudence – Une pratique de la sagesse antique (Gallimard)
C'est une idée qui semble tirée d'un roman d'anticipation, et pourtant : vos relevés bancaires pourraient bientôt devenir un outil de dépistage précoce de la maladie d'Alzheimer. C'est ce que révèle une étonnante étude publiée dans la revue JAMA Network Open. Selon les chercheurs, les tout premiers signes de déclin cognitif pourraient être visibles dans vos habitudes de dépenses… jusqu'à 10 ans avant qu'un diagnostic formel ne soit posé.Mais comment est-ce possible ?L'équipe de chercheurs s'est appuyée sur les données anonymisées de plus de 80 000 comptes bancaires de personnes âgées aux États-Unis, dont certaines avaient par la suite reçu un diagnostic de démence ou de maladie d'Alzheimer. En croisant ces données avec les dossiers médicaux, ils ont identifié des modifications subtiles mais constantes dans les comportements financiers des futurs patients, bien avant l'apparition des symptômes cliniques.Parmi ces signaux faibles : Une baisse de 9,6 points dans les dépenses liées aux voyages, cinq ans avant la mise sous procuration.Moins de dépenses en loisirs comme le jardinage.Moins de connexions aux comptes bancaires en ligne.Davantage de réinitialisations de code PIN, de cartes perdues ou de plaintes pour fraude.En parallèle, une augmentation des dépenses domestiques (factures, alimentation…) trahit un repli progressif de la personne sur son environnement immédiat.Ces signes ne sont pas forcément spectaculaires, mais c'est justement leur régularité sur plusieurs années qui attire l'attention.Ce qui rend cette découverte si prometteuse, c'est qu'elle s'appuie sur des données déjà disponibles. Contrairement aux tests médicaux lourds ou coûteux, comme l'imagerie cérébrale ou les analyses biologiques, le suivi des habitudes financières pourrait offrir un outil de détection précoce non invasif, discret et potentiellement automatisable.Bien sûr, les chercheurs insistent : il ne s'agit pas de poser un diagnostic à partir d'un simple relevé bancaire. Mais combiné à d'autres indicateurs — comme des tests de mémoire, des antécédents familiaux ou des changements de comportement — cet outil pourrait alerter bien plus tôt les médecins, les proches… et les patients eux-mêmes.Dans un monde où la population vieillit rapidement et où chaque année gagnée dans la détection de la maladie peut faire une énorme différence sur la qualité de vie, cette approche ouvre des perspectives inédites. Elle interroge aussi : sommes-nous prêts à ce que notre santé mentale soit surveillée… à travers notre carte bleue ?Une chose est sûre : cette découverte pourrait marquer une nouvelle ère dans la prévention de la maladie d'Alzheimer. Et si, un jour, votre banque devenait votre premier allié en santé ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le monde du sport et du culturisme, le riz est bien plus qu'un simple accompagnement : c'est une véritable arme nutritionnelle. Si tant d'athlètes en consomment avant l'effort, ce n'est pas un hasard, mais le fruit d'une stratégie alimentaire pensée pour optimiser la performance. Alors, pourquoi le riz est-il si populaire dans les assiettes des sportifs ? Tout commence avec un mot-clé : les glucides.Le riz, en particulier le riz blanc, est une source riche en glucides complexes. Ces glucides sont transformés par l'organisme en glucose, qui constitue le principal carburant des muscles pendant l'effort. Une fois dans le sang, le glucose est stocké dans les muscles et le foie sous forme de glycogène. C'est ce stock que le corps puise dès les premières minutes d'une activité physique intense.Manger du riz avant l'entraînement permet donc de recharger les réserves de glycogène, ce qui aide à maintenir l'intensité de l'effort plus longtemps. Cela se traduit par une meilleure endurance, un risque réduit de fatigue prématurée, et une meilleure récupération.Pourquoi ne pas choisir plutôt un autre féculent ? Le riz blanc présente un avantage supplémentaire : il est facile à digérer. Contrairement à des aliments plus riches en fibres comme les légumes secs ou certains pains complets, il ne cause généralement pas de troubles digestifs pendant l'exercice. C'est essentiel, surtout quand on soulève des charges lourdes ou que l'on s'entraîne à haute intensité.Mais attention : tous les types de riz ne sont pas égaux. Le riz blanc est le plus couramment utilisé en pré-entraînement, justement pour sa digestibilité rapide. À l'inverse, le riz complet, plus riche en fibres, sera plutôt réservé aux repas plus éloignés de l'effort, ou consommé après, pour une libération d'énergie plus lente et une meilleure récupération.Autre atout du riz : il est peu allergène, neutre en goût, bon marché, et facile à intégrer dans des plats simples avec des protéines comme le poulet ou le poisson. Un combo parfait pour les culturistes qui cherchent à construire du muscle tout en contrôlant leur alimentation.En résumé, les athlètes mangent du riz avant l'effort pour charger leurs batteries musculaires, éviter les troubles digestifs et assurer des performances optimales. C'est un aliment simple, efficace, et scientifiquement validé. Comme quoi, parfois, les meilleurs alliés de notre santé et de nos performances sont aussi les plus modestes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Entre la fuite en avant et le principe de précaution, notre invitée, érudite, Catherine Van Offelen propose une voie médiane, subtile et audacieuse : celle de la phronesis, cette prudence antique qui n'a rien de timorée. Dans son essai Risquer la prudence, elle exhume une vertu oubliée, à la fois pratique et courageuse, capable de guider l'action humaine dans l'incertitude. Catherine Van Offelen en parle avec une précision rare dans ce nouveau numéro d'Idées au micro de Pierre-Édouard Deldique. Contrairement à l'idée moderne de prudence – souvent associée à l'immobilisme ou à la peur du risque – cette jeune intellectuelle nous rappelle que la phronesis aristotélicienne est une forme de sagesse active. Elle ne consiste pas à éviter le danger, mais à l'évaluer avec justesse, à décider malgré l'ambiguïté, et à agir avec discernement. C'est une prudence qui ose, qui tranche. L'auteure critique le règne du principe de précaution, devenu selon elle un dogme paralysant. Elle plaide pour une réhabilitation de la décision humaine, fondée sur l'expérience, le jugement et une forme de courage intellectuel. Catherine Van Offelen, aux multiples références, puise dans les textes d'Aristote, mais aussi dans les traditions stoïcienne et chrétienne, pour montrer que la prudence n'est pas une faiblesse, mais une force. Elle est la vertu du capitaine dans la tempête, du médecin face à l'incertitude, du citoyen dans un monde complexe. Dans un style limpide et rigoureux, elle tisse des liens entre philosophie antique et enjeux contemporains : écologie, politique, éthique médicale, intelligence artificielle. Partout, la phronesis apparaît comme une boussole précieuse. Risquer la prudence est plus qu'un essai philosophique : c'est une invitation à penser autrement notre rapport au risque, à l'action et à la responsabilité. En réhabilitant cette vertu oubliée, Catherine Van Offelen nous offre une clé pour naviguer dans l'incertitude sans renoncer à agir. Son enthousiasme est roboratif. Il nous invite à être prudent, mais pas trop… ► Catherine Van Offelen, Risquer la prudence – Une pratique de la sagesse antique (Gallimard)
Honda Prelude 2026 : Le Retour d'un Coupé Sport HYBRIDE?TORQ - Épisode 455Le retour tant attendu de la Honda Prelude en 2026 marque le début d'une nouvelle ère! Après plus de deux décennies d'absence, le coupé sport emblématique revient, non pas comme un simple fantôme du passé, mais comme une véritable révolution hybride. Est-ce que ce coupé sport HYBRIDE est le successeur que les passionnés attendaient? Dans cette vidéo, nous explorons en détail le design, les spécifications techniques et les performances du nouveau "Grand Tourer" de Honda.Découvrez comment la nouvelle Honda Prelude 2026 fusionne son riche héritage Prelude avec des technologies de pointe pour se forger une place unique sur le marché.La Honda Prelude 2026 est propulsée par un moteur hybride 2.0L à deux moteurs qui produit 200 chevaux et un couple de 232 lb-pi. Contrairement à ses concurrents comme la Toyota GR86 et la Subaru BRZ, elle est à traction avant (FWD) et mise sur une efficacité remarquable, avec une cote de consommation estimée à 44 mpg combinée. Pour les puristes, c'est l'absence de boîte manuelle qui fait débat, mais le nouveau système Honda S+ Shift simule des changements de vitesse avec palettes au volant et des "rev-matched downshifts" pour une expérience de conduite engagée. Côté châssis, la Prelude hérite de composants majeurs de la Honda Civic Type R, incluant sa suspension avant à double pivot, ses voies élargies et ses freins avec rotors de 13,8 pouces. Cela assure une maniabilité et un contrôle dignes des voitures de sport les plus réputées. L'intérieur ne déçoit pas non plus, avec un design moderne inspiré de la Civic et des technologies comme l'écran tactile de 9,0 pouces avec Google intégré et le système audio Bose à 8 haut-parleurs. Le coupé est également équipé de la suite de sécurité Honda Sensing, renforçant son attrait pour les conducteurs à la recherche d'un équilibre entre plaisir et sécurité. Avec un prix qui devrait se situer autour de 42 000 $ US, la Prelude 2026 est positionnée entre le Civic Sport Touring hybride et le Type R, ce qui en fait un choix unique sur le marché actuel. Est-ce que son positionnement de coupé sport efficace et pratique (grâce à son hayon) lui permettra de relancer la catégorie?Dites-nous ce que vous en pensez dans les commentaires!Aimez cette vidéo, abonnez-vous pour plus de critiques et de nouveautés automobiles, et activez la cloche pour ne rien manquer!YOUTUBE Membres VIP :https://www.youtube.com/channel/UCbha0iHrKImRyDXbDNO-EJw/joinSpotify Membres VIP :https://podcasters.spotify.com/pod/show/torqpodcast/subscribeTORQ MEDIASite Web : https://torqmedia.ca FAST WHEELS https://fastco.ca/Fast-Wheels/HomeONEBONE Site Web : https://onebonebrand.com/jultorqCode : JULTORQ ( - 15% Rabais )Suivez-Nous sur Instagram :@JulTorq : https://www.instagram.com/jultorq/@EveTorq : https://www.instagram.com/evetorq/#HondaPrelude #Honda #HondaCivic
« Un goût du thé amer », le second roman de l'écrivain Mohammed Alnaas, récemment traduit en français et édité chez « Le bruit du monde », revient à l'époque du slogan : « le pouvoir aux mains du peuple » et décrit une situation ubuesque et des querelles permanentes entre les habitants d'un village, Géhenne, dans la Libye des années 1990, du temps de la Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste de Mouammar Kadhafi. Quant au narrateur, dans cette fable moderne et audacieuse, il s'adresse à son lecteur tout en prenant un plaisir à se jouer de lui. Mohammed Alnaas joint par Houda Ibrahim. Vos romans s'attaquent à des sujets qui décrivent les spécificités de la société libyenne, une société restée longtemps fermée aux autres. L'écriture est-elle pour vous est un acte d'auscultation de cette société afin de la raconter, de l'exposer ? La société libyenne est restée méconnue des étrangers pendant un certain temps, et peut-être même est-elle restée méconnue d'elle-même. En dehors du sujet politique, il existe un manque de connaissances sur la Libye et le peuple libyen lui-même, que ce soit sous le régime de Mouammar Kadhafi ou même pendant la guerre civile qui a suivi la révolution de février 2011. L'enjeu ici, est que moi, en tant qu'individu, je me comprends mieux que je ne comprends la société libyenne, mais mon histoire personnelle est aussi l'histoire de la société, et en comprenant la société, je me comprends moi-même. Il est vrai que la société libyenne a ses spécificités, comme toutes les sociétés, mais l'idée est de toujours chercher, ce que cette spécificité a de commun avec les sociétés arabes, voire des sociétés de plus grande ampleur. Afin d'écrire sur l'être humain et son histoire, tout en écrivant sur le Libyen et en essayant de le comprendre. Dans votre second roman, Un goût de thé amer, à travers l'histoire d'un village, Géhenne, symbolisez-vous la guerre sans fin qui se déroule en Libye ainsi que le déchirement social ? Personnellement, je n'aime pas que le texte lui-même soit le reflet de la réalité. Le lecteur a certes le droit de percevoir ces intersections entre la réalité et le roman. Or, elles sont nombreuses. L'auteur pose les règles du jeu dès le début, indiquant que l'histoire n'est pas symbolique, mais vraie. Ce qui incite le lecteur à y croire. Il existe bel et bien des intersections entre les combats qui se déroulent dans le village de Géhenne et la guerre civile libyenne. Il semble que le point commun entre l'imaginaire et le réel réside dans une certaine absurdité de la scène elle-même. À lire aussiLa Libye lance le premier appel d'offres pétrolier depuis 17 ans La satire est-elle pour vous le meilleur moyen de raconter cette société ? J'ai débuté dans l'écriture par la satire. Il y a toujours une touche d'humour noir dans mes écrits, que ce soit dans mon précédant roman « Du pain sur la table de l'oncle Milad », ou dans ce roman même. Et auparavant aussi dans le recueil de nouvelles que j'avais écrit sur la guerre civile, la plupart de ces nouvelles avaient un ton dramatique ou sombre. Concernant ce projet, parfois, il n'y a pas de meilleure façon de décrire ce qui se passe, que la satire. Vous dédiez votre roman au fameux écrivain et penseur libyen Sadek alyhoum, quelle valeur représente-t-il pour vous ? Le roman est bien sûr dédié à El-Sadek, je le dédie également à d'autres auteurs et artistes satiriques qui m'ont personnellement influencé, comme Mohammed Al-Zawawi, le plus grand illustrateur de caricature libyen. Le roman lui-même a été initialement écrit dans le style de Mohammed Al-Zawawi, ainsi que celui de Mohammed Tamliya, l'écrivain satirique jordanien, et d'Ibrahim Hmaydan, l'écrivain satirique libyen. Tous ont influencé ma compréhension du rôle de la satire, de la comédie. Contrairement à beaucoup de Libyens qui admiraient les idées et les écrits critiques d'El-Sadek Al-Nayhoum, j'admirais moi sa satire, en particulier son recueil Histoires pour enfants. Il m'a profondément influencé par son style satirique et par sa façon de dessiner certains personnages libyens considérés comme stéréotypés. Ce stéréotype est déjà présent dans les dessins de Mohammed Al-Zawawi. Dans mon roman, un personnage comme Hajja Mabrouka, ressemble à ceux de Mohammed Al-Zawawi, d'El-Sadek Al-Nayhoum et même d'Ibrahim Hmaydan. Ces personnages ne sont pas nés de nulle part ; ils sont une sorte d'accumulation résultant de mes lectures et de mes observations sur la manière dont les Libyens qui m'ont précédé ont abordé la comédie. À lire aussiAu pays des hommes, un chef-d'œuvre de la littérature contemporaine Dans Un goût de thé amer, vous dénoncez également, un système économique installé par le régime Kadhafi et qui réduit en quelque sorte l'être humain à un être dépendant, sans aucune initiative, vous dénoncez cette volonté du pouvoir d'écraser l'être libyen ? Les politiques du régime Kadhafi ont transformé la Libye depuis la proclamation de l'Autorité populaire. Car le colonel souhaitait créer une nouvelle société. L'ironie est que l'objectif de cette nouvelle société était de susciter un esprit d'initiative en toutes choses. Dans toutes ses idées, par exemple, il affirme dans le Livre vert : « L'école est servie par ses élèves », ce qui signifie que l'école n'a pas besoin de personnel d'entretien ni d'employés, mais que ce sont les élèves qui s'en chargent… D'où le concept « des partenaires, et non pas d'employés ». Le régime repose fondamentalement sur l'initiative populaire pour prendre le pouvoir. Soit le peuple ne voulait pas prendre le pouvoir, soit Kadhafi n'a utilisé ces idées que pour accroître son emprise sur le peuple. L'ironie est que le peuple libyen a refusé de prendre l'initiative ou n'a pas trouvé le moyen de le faire. Le régime a véritablement influencé la formation de l'homme libyen. Toutes les politiques adoptées par le colonel Kadhafi et les fonctionnaires travaillant sous ses ordres ont conduit à la création d'une société déformée qui ne se connaît pas elle-même et qui est incapable de trouver des solutions aux problèmes auxquels elle est confrontée. La liberté d'expression en Libye est toujours entravée, même au niveau de la littérature, comment relevez-vous ce défi ? Aujourd'hui, les restrictions imposées aux écrivains libyens se multiplient. Elles sont sociales, religieuses, politiques et sécuritaires. Les restrictions se multiplient et sont pour la plupart inconnues. L'écrivain se retrouve à nager dans un puits dont il ignore le fond. Ceux qui aiment nager explorent eux-mêmes à ce moment-là les dangers, et je suis de ceux qui aiment nager. Nous explorons des idées en cours de route et je relis toujours la scène, mais c'est surtout pour des raisons de sécurité personnelle. Lorsque j'écris, je ne reconnais pas ces restrictions et je les ignore également lorsque je publie. Je ne les regarde pas.
On croit souvent que pleurer, c'est un signe de faiblesse. En réalité, c'est un mécanisme naturel de régulation du corps et de l'esprit. Les larmes sont bien plus qu'une réaction émotionnelle : elles participent à notre équilibre intérieur.Les bienfaits physiologiques des larmesPleurer active le nerf vague, ce qui ralentit le rythme cardiaque, détend les muscles et ramène le corps en mode repos. Après une crise de larmes, on respire mieux, on se sent plus léger, parfois même apaisé.Sur le plan biologique, les larmes émotionnelles contiennent du cortisol, l'hormone du stress. Pleurer, c'est donc éliminer une partie de ce trop-plein. En parallèle, le corps libère des endorphines (anti-douleur naturels) et de l'ocytocine, l'hormone du réconfort. C'est ce mélange qui explique la sensation paradoxale de fatigue et de soulagement après avoir pleuré.Contrairement à une idée reçue, les larmes s'arrêtent d'elles-mêmes une fois la charge émotionnelle évacuée. Le vrai risque est plutôt de les retenir, car bloquer ses pleurs revient à bloquer la digestion émotionnelle. À long terme, cela peut entraîner insomnies, migraines ou tensions chroniques.Retrouver l'intelligence émotionnelle de l'enfantLes enfants pleurent spontanément : c'est leur langage premier, à la fois pour demander de l'aide et réguler leurs émotions. Cinq minutes après une chute, ils pleurent, puis repartent jouer. Leur système nerveux sait naturellement se rééquilibrer grâce aux larmes.À l'inverse, lorsqu'on leur dit “Arrête de pleurer”, on les prive de ce mécanisme d'auto-guérison. Devenus adultes, beaucoup continuent à enfouir leurs larmes, au détriment de leur santé émotionnelle. Pleurer, c'est donc se reconnecter à cette intelligence intérieure, à cet enfant en nous qui sait libérer ses tensions et guérir.Comment s'autoriser à pleurer ?Créer un espace sécurisant, écouter une musique émotive, respirer profondément ou écrire en même temps peut aider à laisser couler les larmes. Les signes que vous en retenez trop ? Maux de tête récurrents, gorge serrée, fatigue chronique ou irritabilité inexpliquée.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'effet Veblen est un phénomène économique et sociologique qui décrit un comportement paradoxal : plus un produit est cher, plus certaines personnes ont envie de l'acheter. Contrairement à la logique classique selon laquelle une hausse des prix diminue la demande, l'effet Veblen montre qu'un prix élevé peut, au contraire, attirer les consommateurs… précisément parce qu'il est élevé.Ce concept porte le nom de Thorstein Veblen, un économiste et sociologue américain du XIXe siècle, qui a introduit la notion de consommation ostentatoire. Dans son ouvrage La Théorie de la classe de loisir (1899), Veblen observe que certaines personnes achètent des biens non pour leur utilité, mais pour montrer leur statut social. Dépenser beaucoup devient alors une stratégie de distinction.Prenons un exemple : une montre vendue 20 euros donne l'heure aussi bien qu'une montre à 10 000 euros. Pourtant, la seconde séduit certains consommateurs justement parce qu'elle coûte 10 000 euros. Elle signale au monde extérieur : « Je peux me le permettre », « J'appartiens à un certain milieu ». Le produit devient un symbole, pas seulement un objet.Mais l'effet Veblen ne touche pas uniquement les très riches. Il peut aussi influencer des personnes prêtes à se mettre en difficulté financière pour acquérir des produits de luxe ou des marques prestigieuses. Pourquoi ? Parce que dans un monde de plus en plus saturé de signes, le prix devient un raccourci pour juger de la valeur. On croit, parfois inconsciemment, que « cher = mieux », ou « cher = rare = désirable ».Le marketing joue à fond sur ce ressort psychologique. Les marques de luxe ne cherchent pas à être accessibles, au contraire : elles cultivent la rareté, l'exclusivité, et l'élitisme. Certaines montent artificiellement les prix, limitent la production, voire refusent de vendre à certains clients pour entretenir l'illusion d'un club fermé. Résultat : plus c'est difficile d'accès, plus c'est convoité.Ce mécanisme n'est pas toujours irrationnel. Dans certains contextes, dépenser beaucoup peut rapporter : une voiture haut de gamme peut ouvrir des opportunités professionnelles, des vêtements de luxe peuvent favoriser l'influence ou l'image. Mais l'effet Veblen devient problématique quand il pousse à acheter pour acheter, sans besoin réel, ni satisfaction durable — juste pour impressionner ou appartenir.En résumé, l'effet Veblen explique pourquoi des gens achètent des choses très chères non pour leur qualité, mais pour ce qu'elles représentent socialement. Et dans une société où l'image compte parfois plus que le fond, cet effet peut nous faire acheter… n'importe quoi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce secret interdit va révolutionner votre vie : la vérité sur la discipline. Description:
Elles traînent dans nos tiroirs depuis les années 60 : les piles alcalines jetables. Pratiques, certes, mais désastreuses pour l'environnement. Et si leur règne touchait à sa fin ? Une entreprise française, au nom digne d'un roman fantastique – Dracula Technologies – veut changer la donne avec une innovation qui pourrait bouleverser notre rapport à l'énergie du quotidien.Le pari de la société drômoise repose sur les modules photovoltaïques organiques, appelés OPV. Ces petites surfaces souples captent la lumière ambiante pour la transformer en électricité. Contrairement aux panneaux solaires traditionnels, pas de métaux rares ni toxiques ici : les OPV sont fabriqués à partir de matériaux organiques, recyclables et non nocifs. Une technologie qui fonctionne même sous faible luminosité et qui affiche une durée de vie de plus de dix ans. Dix années de recherche ont été nécessaires pour aboutir à ce résultat. Aujourd'hui, Dracula Technologies dispose de la plus grande usine de production de modules OPV en Europe, la Green MicroPower Factory, capable de produire 150 millions de centimètres carrés par an. Une prouesse industrielle qui place la France à l'avant-garde de cette transition énergétique.Ces modules trouvent déjà des applications très concrètes : capteurs connectés, domotique, étiquettes électroniques… autant d'objets qui, jusque-là, dépendaient de piles à usage unique. Avec les OPV, plus besoin de maintenance régulière ni de remplacements fastidieux. Résultat : des économies, moins de déchets, et une empreinte carbone réduite. Pour son PDG, Brice Cruchon, le message est clair : « Nos modules sont recyclables et durables, ils offrent une alternative écologique et économique aux piles jetables. » Alors, est-ce la fin annoncée de la pile alcaline ? Peut-être pas du jour au lendemain, mais cette technologie française ouvre une perspective enthousiasmante : celle d'un monde où nos objets connectés fonctionneraient durablement, sans que chaque clic, chaque capteur, ne laisse derrière lui une montagne de déchets toxiques. Une petite révolution verte… qui démarre chez nous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certaines entreprises réussissent à capter l'attention de leurs clients dès le premier coup d'œil, tandis que d'autres peinent à se démarquer ?Aujourd'hui, Laurie vous dévoile les secrets d'une proposition de valeur percutante, un élément clé, mais souvent mal maîtrisé en marketing et dans l'art de vendre.Dans cet épisode, Laurie partage les résultats d'un sondage LinkedIn révélant que près de 60% des marketeurs trouvent la proposition de valeur plus difficile à clarifier que l'audience cible ou le positionnement. Pourquoi tant de confusion autour de ce concept pourtant crucial ? Laurie vous guide à travers les différences entre proposition de valeur et positionnement, et vous explique comment une proposition de valeur bien définie peut transformer votre stratégie marketing.Découvrez des exemples concrets et des étapes pratiques pour formuler une proposition de valeur qui non seulement attire l'attention de vos prospects, mais les convainc aussi que votre solution est la meilleure pour répondre à leurs besoins et vendre plus facilement.Que vous soyez dirigeant, marketeur ou entrepreneur, cet épisode vous donnera les clés pour clarifier et affiner votre message central.Vous aimeriez aussi : Construire un positionnement impactant en 5 étapes
Pour la plupart d'entre nous, la musique est un refuge, un plaisir immédiat, un déclencheur d'émotions. Mais pour une minorité de personnes, écouter un morceau, même un classique universellement apprécié, ne provoque… rien. Ce phénomène porte un nom : l'anhédonie musicale.Des chercheurs de l'Université de Barcelone viennent de publier une étude qui éclaire ce trouble étonnant. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il ne s'agit pas d'un problème d'audition ni d'un cerveau incapable d'éprouver du plaisir. L'explication se trouve ailleurs : une faible connectivité entre les zones auditives et le circuit de la récompense. En clair, le cerveau entend la musique, mais le message ne déclenche pas la réaction de plaisir.Le neurologue Josep Marco-Pallarés, co-auteur de l'étude avec Ernest Mas-Herrero et Robert J. Zatorre, souligne que ces personnes réagissent parfaitement à d'autres formes de gratification. Un gain d'argent, par exemple, active normalement leur système de récompense. C'est donc bien une indifférence sélective, et non une incapacité globale à ressentir des émotions positives. Les images cérébrales confirment ce constat. Chez les mélomanes, le noyau accumbens — véritable centre du plaisir — s'illumine à l'écoute d'une musique agréable. Chez les personnes atteintes d'anhédonie musicale, cette activation reste limitée, tandis que leur réponse à d'autres stimuli gratifiants demeure normale.Pour mieux identifier ces profils, les chercheurs ont mis au point un outil inédit : le Barcelona Music Reward Questionnaire. Ce test explore cinq dimensions de notre rapport à la musique : l'émotion, la régulation de l'humeur, la sociabilité, l'envie de bouger et la recherche de nouveauté. Résultat : les individus insensibles à la musique affichent des scores très faibles sur toute la ligne. Si les causes exactes du phénomène restent encore floues, l'étude avance plusieurs pistes : facteurs génétiques, environnementaux, ou même conséquences de certains traumatismes cérébraux. En tout cas, elle ouvre une nouvelle fenêtre sur la complexité du cerveau humain et sur la manière singulière dont chacun de nous vit la musique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'érection du matin n'est pas due à des rêves érotiques. Elle n'est pas non plus liée à un besoin d'uriner, comme on le lit parfois. L'érection du pénis non stimulé par des caresses, est un réflexe physiologique en lien avec le sommeil. Les femmes ont elles aussi un afflux sanguin vers le clitoris pendant la nuit. En moyenne, les érections nocturnes ou tumescences péniennes ont lieu deux à trois fois par nuit. Elles surviennent lors des phases de sommeil dit paradoxal, soit pendant 20 % du temps de sommeil. Qu'est-ce que le sommeil paradoxal ? Est-ce que l'érection matinale fonctionne comme un réflexe ? Faut-il s'inquiéter lorsque ces érections matinales n'ont pas ou plus lieu ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Première diffusion : 2 juin 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que le furtivage, cette pratique reconnue comme une agression sexuelle ? D'où viennent les troubles de l'érection ? Les femmes sont-elles vraiment plus émotives que les hommes ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
As-tu déjà été mis à l'écart, rejeté ? Dans ce message, Daniel Décary te dit que peu importe qui tu es, la vie que tu mènes en ce moment, si tu décides d'ouvrir ton cœur à Jésus et de venir à lui, Il est prêt à t'accueillir à bras ouverts. Contrairement à certains humains, Lui, Il ne te rejettera jamais.
Lionel, créateur du podcast Impolyglot, partage ses meilleurs conseils. Dans cet épisode, Hugo reçoit Lionel du podcast Impolyglot. Contrairement aux autres polyglottes, son objectif n'est pas d'apprendre le plus de langues possibles mais d'en maîtriser trois : le français, l'anglais et l'espagnol. Il a donc testé de nombreuses techniques pour surmonter les obstacles que tous les apprenants rencontrent avant d'atteindre un niveau avancé. Comment s'organiser quand on a un travail et une famille ? Faut-il utiliser des flashcards ? Comment créer des habitudes durables ? Et surtout, comment continuer à progresser quand on a l'impression de tourner en rond ? Le site de Lionel : https://www.impolyglot.com/ Retrouvez la transcription de cet épisode ici : https://innerfrench.com/e178-depasser-le-plateau-intermediaire-avec-impolyglot/ Découvrez nos cours pour améliorer votre niveau de français : https://courses.innerfrench.com/mes-cours/
Vos hormones influencent bien plus que vos cycles. Fatigue, acné, règles douloureuses, variations d'humeur : et si la cause venait de carences en minéraux ? Dans cet épisode de Peause Podcast, je discute avec Emanuelle Haudegond, spécialiste de l'équilibre hormonal et du soin de la peau, pour comprendre comment minéraux et hormones interagissent. Un éclairage essentiel pour toutes les femmes qui souhaitent mieux écouter leur corps et retrouver un équilibre durable.Compte insta d'Emmanuelle Haudegond: https://www.instagram.com/beaute_pure_skin/Son site : https://www.beaute-pure.com/Le blog : https://www.beaute-pure.com/acne/La Maison de l'épigénétique : https://www.maisonepigenetic.com/Tests mentionnés :Le DUTCH, ou Test d'Hormones Urinaires Séchées pour les Hormones Complètes, offre une analyse approfondie des hormones bien plus détaillée qu'un simple bilan sanguin hormonal. Ce test consiste à collecter l'urine sur une période de 24 heures, permettant de mesurer divers métabolites d'œstrogène, leur détoxification par les phases de désintoxication hépatique, ainsi que les métabolites androgéniques tels que la testostérone, la DHEA et la DHT. Il évalue également l'activité des enzymes impliquées dans les conversions hormonales, les métabolites de la progestérone, le cortisol et la cortisone sur 24 heures, la mélatonine et fournit même des indications sur la fonction thyroïdienne.HTMA testLe HTMA, ou l'Analyse des Minéraux dans les Cheveux, est un moyen précieux pour comprendre les niveaux de minéraux à l'intérieur de notre corps. Contrairement à une simple prise de sang, qui donne une image instantanée, l'analyse des cheveux offre une vue sur 3 à 4 mois. De plus, le sang ne reflète pas toujours la situation réelle, car il peut contenir des minéraux qui ne pénètrent pas effectivement dans nos cellules. Le HTMA examine 35 éléments, y compris les minéraux essentiels et les métaux lourds, et les ratios entre eux peuvent révéler beaucoup sur notre santé globale, comme la fonction thyroïdienne, la santé des glandes surrénales, et la régulation hormonale.--
Après une saison de misère à Los Angeles, le Québécois Pierre-Luc Dubois a relancé sa carrière avec les Capitals de Washington avec une saison de 66 points, dont 20 buts. L’attaquant discute notamment de la chasse au record de Wayne Gretzky par Alexander Ovechkin. Dubois y va même de son évaluation des Canadiens de Montréal. Selon lui, «Les Canadiens, c'est une équipe excitante. Leur plus grand défi: passer au prochain niveau.» Contrairement à la hausse de 42 % du prix moyen des maisons à Montréal en cinq ans, la valeur imposable du Centre Bell (Canadiens de Montréal) et du Stade Saputo (CF Montréal) a fortement chuté depuis 2016, réduisant de beaucoup les comptes de taxes municipales des deux organisations. Selon ce qu’explique Martin Leclerc, de Radio-Canada Sports, la valeur foncière du Centre Bell est passée de 256 millions de dollars, en 2011, à 150 millions de dollars, en 2025. L'acquittement des cinq membres d'Équipe Canada junior 2018 lors de leur procès pour viol il y a quelques semaines pourrait-il mener à une guerre entre l'Association des joueurs de la LNH et la LNH? Malgré l'acquittement, la LNH refuse leur réintégration immédiate. Alexandre Pratt, de La Presse, brosse le portrait de la situation et se questionne : même si on leur permettait de revenir, quelle équipe serait prête à embaucher un joueur qui pourrait nuire à sa réputation? Nous sommes aux portes de la nouvelle saison de football de la NFL. Plusieurs dossiers ont fait couler beaucoup d’encre depuis les camps d’entraînement, selon le descripteur et animateur football à RDS, Renaud Bourbonnais. Il aborde notamment le conflit contractuel entre Micah Parsons et Jerry Jones, le propriétaire des Cowboys de Dallas. Il explique aussi, la fameuse règle de l’étiquette de joueur de concession, des nouveaux contrats de Terry McLaurin (Commanders) et de Trey Hendrickson (Bengals) et de la situation des Browns de Cleveland avec quatre quarts-arrières. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
21 janvier,4 h 55 45. – Ma Sainte Mère et Moi utilisons et créons toutes sortes de nouveaux moyens pour rejoindre tous les cœurs du monde « Mon tout-petit, entre plus profondément dans Mon Amour, car Je suis toujours là à t'attendre, les bras bien ouverts pour t'accueillir, te prendre dans Mes bras, serrer ton cœur contre Le Mien, afin qu'un jour, c'est-à-dire très bientôt, il n'y ait plus de différence entre les deux, ton cœur sera comme Le Mien, brûlant d'Amour. Laisse-toi aimer. J'éprouve tant de Joie à rencontrer un cœur qui se laisse aimer que Je ne cesse de le combler et de déverser en lui le trop-plein de Mon Amour. Prends le temps de l'accueillir, de le goûter. Par ton accueil, Je peux pénétrer dans une multitude de cœurs à travers le monde. Ce que Je fais en toi et à travers toi en ce moment, Je le ferai en toute personne, et à travers celle qui lira ces lignes et qui me donnera son consentement. J'en fais la promesse : elle recevra le même Amour que Je déverse en toi en ce moment. Le temps presse. Ma Sainte Mère et Moi, accompagnés des Saints Anges, de tous les Saints et Saintes du Paradis avec l'Esprit Saint, sous les directives, Je devrais dire, sous les demandes insistantes du Père, nous utilisons et créons toutes sortes de nouveaux moyens pour rejoindre tous les cœurs du monde. Nous nous faisons mendiants pour déverser Notre Amour. Nous utilisons au maximum ceux et celles qui se laissent maîtriser par l'Amour. Très bientôt, vous serez témoins d'événements qui vous feront comprendre pourquoi Nous agissons ainsi et aussi rapidement. Nous vous voyons sur le bord du gouffre et Nous voulons utiliser tous les moyens dont Nous disposons pour vous sauver. Tous les moyens Nous sont permis, sauf celui d'agir sans votre consentement, d'où la grande nécessité d'obtenir des “oui”, toujours des “oui” et sous toutes les formes, afin de couper tous les liens, toutes les attaches que l'Ennemi a suscitées afin de vous attirer avec lui dans le fond du gouffre. Il Nous faut votre consentement pour couper chacune de ces attaches qui sont légions. Il Nous faut aussi votre consentement pour vous placer bien en sécurité dans Nos Deux Saints Cœurs. Contrairement à l'Ennemi qui ne cherche qu'à attacher, pour Nous, la grande liberté prévaut toujours. Même le cœur bien en sécurité dans Nos Deux Cœurs a l'entière liberté d'en sortir. Il y demeure uniquement parce qu'il le veut bien. Le grand combat est bien réel et il est fortement engagé, mais les armes que nous utilisons sont bien différentes. Elles semblent insignifiantes par rapport aux armes qu'utilise l'Ennemi, mais elles conduiront à la victoire. Souviens-toi de l'arme insignifiante de David ; en plus d'avoir l'allure d'un enfant, il est confronté aux armes puissantes et à la force du géant Goliath ; il sort vainqueur du combat. Nous serons les gagnants, mais le nombre des sauvés dépend des consentements donnés ou refusés par ceux et celles qui sont dans la lumière présentement. Merci pour tes consentements sans condition et en toutes circonstances. Merci de te faire tout petit pour écrire dans la foi. En acceptant Mon Amour, tu deviens l'Amour. Comme Je t'aime, mon tout-petit. Tendrement Je t'aime. » Pour visionner ce RDV du dimanche, rendez-vous sur notre site web.
durée : 00:01:49 - France Inter sur le terrain - Contrairement à certaines entreprises, les tribunaux ne ferment pas pendant les vacances. Ils doivent continuer à rendre justice malgré un manque d'effectifs lié aux congés d'été. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
1) Lʹhydre à deux têtes nʹest pas quʹun mythe L'hydre est une petite espèce aquatique d'eau douce. Cet animal fascine les scientifiques par sa capacité à régénérer sa tête ou son pied, lorsqu'ils sont sectionnés. Contrairement à sa cousine mythologique, l'hydre ne possède qu'une tête. Une équipe de l'Université de Genève (UNIGE) démontre cependant qu'il est possible d'obtenir des hydres à deux têtes en exerçant une simple pression sur leur corps. Cette étude révèle l'interaction entre génétique et mécanique des tissus dans le développement des organismes. Sarah Dirren reçoit Aurélien Roux dernier auteur de l'étude et professeur ordinaire au Département de biochimie de la Faculté des Sciences de l'UNIGE. 2) La santé sexuelle positive La santé sexuelle est définie par lʹOMS comme un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité, ce nʹest pas seulement lʹabsence de maladie, de dysfonctionnement ou dʹinfirmité. CQFD explore les différentes facettes de la santé sexuelle. Jacqueline Fellay-Jordan, co-présidente de Santé Sexuelle Suisse et Alain Léo Pfammatter, conseiller en santé sexuelle à la fondation Profa, sont les invités de Bastien Confino. 3) Les papillons ont-ils des souvenirs de leur jeunesse? Pourquoi les papillons ne devraient avoir aucun souvenir de leurs jeunesses en tant que chenille alors quʹelles ont une mémoire! Puisque cette question existentielle vous tarabusque, Anne Baecher tente de résoudre le mystère. Une rediffusion du 26 janvier 2025
À l'été 2024, le Garma festival, plus grand rassemblement autochtone d'Australie, s'est tenu en Terre d'Arnhem. Une occasion rare de s'immerger dans le monde aborigène Yolngu. Au nord du pays, depuis Darwin, pour accéder au Festival Garma, il faut soit faire 1 200 km de routes sur des pistes en terre rouge, muni de permis spécifiques, soit survoler les 700 km qui séparent la capitale du Territoire du Nord et Nhulunbuy, une ville construite dans les années 70 pour desservir une mine de Bauxite. Dans les deux cas, en arrivant, vous êtes dans l'un des coins les plus reculés d'Australie, mais surtout dans des terres de réserves très réglementées, soumises à autorisation spéciale pour les non-autochtones. Le Garma, lui, permet cet accès, au cœur d'un rassemblement unique en son genre, initié par le peuple Yolngu et placé dans une vaste clairière cernée de forêts tropicales truffées d'eucalyptus, située sur une falaise surplombant la mer et des rivages escarpés et sauvages. Ici, c'est donc la terre ancestrale des Yolngu, un groupe aborigène qui, jusqu'au début du XXè siècle, vivait de manière relativement autonome, à l'écart de la brutale colonisation britannique. On parle d'une présence des Yolngu depuis plus de 60 000 ans. Contrairement à d'autres groupes aborigènes, les Yolngu n'ont pas été déplacés, arrachés à ce lien si puissant qui les relie à la terre et au fait de la parcourir. Ce qui fait la force de leur culture, de leur langue et dialectes, de leurs chants et de leurs danses qu'ils ont su maintenir à travers les millénaires et qui s'expriment pendant quatre jours au Garma. Véritables pionniers de la lutte pour les droits fonciers autochtones aborigènes, les Yolngu ont également su faire de cet évènement une tribune où se pressent désormais les hommes politiques australiens de tous bords. En 2024, près de 3 000 visiteurs, dont la moitié non-aborigènes, se sont immergés dans ce monde peuplé de rêves, d'ancêtres créateurs, d'abeilles, de grues brolga ou de serpents arc-en-ciel ; au son du Yidaki ou Didjeridoo qui est né au nord-est de la Terre d'Arnhem. Un festival pour dire la fierté noire et autochtone, celle d'un peuple debout et maître chez lui. Un voyage sonore de Sophie Ansel initialement diffusé en octobre 2024. En savoir plus : - Sur le Garma Festival et la Yothu Hindi Foundation - Sur les Yolngu en images et en sons: le projet visuel Twelve canoes - Sur les Yolngu, le site du Musée National Australien.
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode ! Je suis Val, holistique Val, et aujourd'hui nous allons explorer ensemble une vérité qui va peut-être bouleverser votre compréhension de la création de réalité.
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », c'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde. Ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction Madagascar avec le fanorona. Un jeu de stratégie ancestral créé sur la Grande Île, qui se joue en duel. Ses règles devaient être parfaitement maîtrisées par tous les héritiers de la royauté merina afin d'accroître leurs chances de remporter les batailles contre les autres royaumes. Le fanorona a depuis conquis tout le territoire, mais a perdu de son prestige au sein de la société, faute d'enseignement adéquat. Quelques irréductibles passionnés, convaincus de ses bienfaits sur la concentration et l'agilité cérébrale qu'il développe, s'efforcent aujourd'hui de le remettre au goût du jour. De notre correspondante à Antananarivo, Sur les tables en béton érigées au pied des immeubles de la cité Analamahitsy, les pions rouges et bleus semblent comme danser sous les doigts des joueurs de fanorona. Sous le regard des badauds, Fetra Andriamampianina, dit Karana, l'actuel président de la fédération de fanorona de la région Analamanga, affronte son élève Jean-Marie Andriatsarafara, dit Zamabe, triple champion de Madagascar. « Le fanorona est apparu pour la première fois au 16ᵉ siècle, sur les Hautes-Terres, dans la ville royale de Merimanjaka. Puis le jeu s'est répandu à l'extérieur du palais, et plus tard dans la rue et c'est comme ça que dans toute l'île, tout le monde s'est mis à jouer », explique Fetra Andriamampianina. Un jeu aux origines royales, donc, confirment les historiens. En témoignant d'ailleurs, les pierres à quadrillage que l'on retrouve encore aujourd'hui sur chacun des sites princiers répertoriés en Imerina. À l'époque, exceller au fanorona, c'était s'assurer d'être un bon stratège, y compris sur le champ de bataille. Le champion Zamabe, lui, n'est pas un descendant royal. Toutefois, confie-t-il, ce jeu a totalement façonné sa vie : « Les chrétiens, ils ont la Bible. Les musulmans, ils ont le Coran, et nous les malgaches, on a le fanorona. Le fanorona, c'est notre livre divin. Parce que ça nous permet d'anticiper le futur, et le futur du futur. Ce jeu nous permet de tirer des leçons de vie, parce que contrairement aux autres jeux, quand tu comprends qu'un coup te détruit au fanorona, tu essaies de ne plus le refaire et tu t'obliges à prendre un autre chemin à l'avenir ». À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Argentine: le truco Contrairement aux échecs, le fanorona autorise plusieurs mouvements en un seul tour : « La plus belle chose que ça m'ait apportée, c'est de savoir analyser et prévoir. Être trop gourmand en voulant éliminer le plus vite possible les pions adverses, par exemple, ça peut te détruire. C'est comme dans la vraie vie. Et c'est pour ça que nous, joueurs de fanorona, on ne joue jamais aux jeux d'argent. On est capable de bien gérer notre salaire, notre nourriture, de penser au futur. C'est sûr que les principes de ce jeu pourraient être utilisés en politique parce que c'est beaucoup de stratégie. Mais je crois qu'aujourd'hui, non, personne ne s'en sert en ce moment... » Comme chaque dimanche midi, Sariaka Razanamparany, fondatrice de l'association Pi Lalao, propose aux clients d'un restaurant tananarivien de redécouvrir des jeux, malgaches ou non. À cette table, cette grande famille a choisi le fanorona : « Ce sont des jeux qui ont été oubliés quelque part. Et ce qui fait que moi, dans mon métier, je vais vers les gens et je leur propose de jouer aux jeux traditionnels comme le fanorona. En réintroduisant ce jeu aussi, ça réintroduit le lien social finalement et entre les générations comme c'est le cas aujourd'hui où c'est un papa et son fils qui jouent ensemble et il n'y a vraiment pas d'âge et c'est ça qui est très intéressant. C'est universel ». Bien plus qu'un simple jeu, le fanorona incarne une part de l'identité malgache. Héritage royal devenu outil d'éveil stratégique, il permet aujourd'hui à une nouvelle génération de se reconnecter à ses racines. Se réapproprier ce savoir, c'est renouer avec une mémoire collective, tout en s'aiguisant l'esprit, à la manière des ancêtres malagasy. À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Chine: le xiangqi, «Ça fait partie de notre culture traditionnelle»
Grâce à la signature d'un décret imposant des surtaxes à plusieurs dizaines de pays, Donald Trump s'affiche en vainqueur d'une guerre commerciale qu'il a lui-même déclenchée. Mais derrière cette démonstration de force, les effets réels restent à nuancer, notamment pour les Américains eux-mêmes. Donald Trump a de nouveau frappé fort. Le président américain a signé, le 1er août, un décret imposant de nouveaux droits de douane sur les exportations de dizaines de pays vers les États-Unis. Parmi les plus touchés : l'Union européenne et le Japon, avec une surtaxe de 15%, le Canada avec 35% et même jusqu'à 39% pour la Suisse. Cette victoire a été préparée depuis janvier dernier, lorsque Trump évoquait des hausses de droits allant jusqu'à 60%. Une stratégie de rapport de force assumée : menacer fort pour mieux obtenir un accord – et surtout, à l'avantage des États-Unis. Résultat : les principaux partenaires commerciaux ont cédé, signant des engagements économiques massifs, comme 750 milliards de dollars d'achats d'hydrocarbures par l'Union européenne ou des commandes militaires japonaises. À lire aussiQuels pays ont trouvé un accord avec Donald Trump sur les droits de douane? Des marchés rassurés, des alliés résignés Malgré la brutalité apparente de cette annonce, les marchés ont bien réagi. À Tokyo, la Bourse est restée stable. Signe que ces nouveaux droits de douane ont été accueillis comme un moindre mal, un compromis acceptable au regard de ce qui aurait pu être une guerre commerciale ouverte. Et c'est aussi ce que revendique la Maison Blanche : « Restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains ». Mais au-delà de la communication politique, cette nouvelle donne fragilise durablement les équilibres commerciaux internationaux, et consacre un virage vers un protectionnisme assumé par Washington. À lire aussiDroits de douane, barrières non tarifaires, mesures de rétorsion: les mots du protectionnisme Une victoire économique en trompe-l'œil ? À court terme, ces taxes douanières représentent une manne fiscale importante pour les États-Unis. Elles remplissent les caisses de l'État et renforcent l'image d'un président défenseur des intérêts nationaux. Mais sur le moyen et long terme, le tableau s'assombrit. Des études montrent que les consommateurs américains paieront l'addition : les produits importés deviendront mécaniquement plus chers, alimentant une inflation déjà tendue. Contrairement aux affirmations de Trump, ce ne sont pas les exportateurs étrangers qui paient, mais bien les ménages américains, qui verront leurs dépenses augmenter. Les économistes évoquent déjà un effet boomerang possible, tant sur l'inflation que sur la croissance. La victoire affichée aujourd'hui pourrait bien se transformer, dans quelques mois, en revers économique. À lire aussiDroits de douane: Donald Trump annonce 25% sur les produits indiens à compter du 1er août
On les appelle dumb phone. Vos grands-parents en ont très certainement, ce sont des téléphones à touches ou à clapet ! On n'en croisait plus beaucoup sur le marché, mais le dumb phone revient à la mode, et pas chez les seniors ! Il semble avoir séduit une toute nouvelle clientèle : la génération Z, soit les personnes nées entre 1997 et 2010. Contrairement aux smartphones, les téléphones dits intelligents, le dumb phone, par traduction, le téléphone idiot, ne peut que passer des coups de fils ou envoyer des SMS. On connaît tous le côté addictif de notre téléphone. Revenir à un appareil plus simple, permet de s'en détacher. À quoi ça sert ? Pourquoi cela séduit spécifiquement la génération Z ? Et alors, quels sont ces effets ? Est-ce que ça peut faire concurrence aux smartphones ? Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : 26 février 2024 À écouter aussi : Acétamipride : pourquoi ce pesticide est-il controversé ? Que faut-il manger quand il fait chaud ? Quels sont les effets du stress sur notre santé ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 octobre 2022.Avec cette semaine :Anna Colin Lebedev, chercheuse spécialiste des questions post-soviétiques, maîtresse de conférences à l'université Paris-Naterre.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.JAMAIS FRÈRES ? UKRAINE ET RUSSIE : UNE TRAGÉDIE POSTSOVIÉTIQUESix mois après l'invasion russe en Ukraine, Anna Colin Lebedev, chercheuse française « d'origine soviétique », comme vous aimez à vous présenter, maîtresse de conférences à l'université Paris-Nanterre et spécialiste des sociétés post-soviétiques, dans votre ouvrage « Jamais frères ? (Le d'interrogation est important) Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique », vous vous attachez à déconstruire le mythe des « frères » slaves. Vous décryptez les similarités entre les sociétés russe et ukrainienne, le poids des traumatismes du XXe siècle et les trajectoires de plus en plus divergentes que les deux pays ont suivies depuis 1991.À l'époque de l'Union soviétique, vous rappelez-vous, la Russie était le centre, et l'Ukraine une périphérie. L'homogénéisation s'est faite en écrasant un certain nombre de différences, l'histoire commune avait été écrite en gommant certains aspects gênants qui ne rentraient pas dans le récit officiel. Les trajectoires contraires suivies par les sociétés russe et ukrainienne ne sont pas un argument suffisant pour expliquer la guerre entre les deux pays, observez-vous. Mais un certain nombre de sujets aident à comprendre ce qui se joue aujourd'hui. Sujets que vous passez au crible : rapport à l'histoire soviétique, construction d'une mémoire de la grande famine et de la Seconde Guerre mondiale, place des communautés juives et de la mémoire de la Shoah, rapport au pouvoir politique, rapport à la violence, place des langues. Votre livre décrit également la fracture entre les deux sociétés, lorsque Russes et Ukrainiens ont cessé, en 2014, de partager la même vision de ce qui se joue entre les deux pays, en Crimée et dans le Donbass. En 2022, la fracture s'est transformée en rupture.Ce qu'on présentait comme une fraternité, disent les Ukrainiens, s'est révélé un rapt. Côté russe, l'Ukraine serait une Russie transformée en anti-Russie par l'Occident hostile. La ligne de fracture que dessinent les deux discours montre bien, soulignez-vous, la nature existentielle d'une guerre qu'on ne peut réduire à une volonté de conquête territoriale ou d'accès à des ressources naturelles ou économiques. Existentielle, car pour l'Ukraine : soit elle parvient à vaincre la Russie - ce qui veut dire que Moscou renonce à toute prétention territoriale et d'influence sur l'Etat ukrainien - soit elle cesse d'exister. Contrairement à la société ukrainienne, la société russe, en grande partie aveugle à cette guerre conduite en son nom, n'a pas l'expérience de protestations qui auraient réussi. Vous dressez le portrait d'une société russe convaincue de son impuissance et soutenant sans enthousiasme une guerre qu'elle ne peut pas ou peu critiquer et qui ne réalise pas encore la profondeur de la déchirure, qui est pourtant entérinée du côté de l'agressé, l'Ukraine. Pour les Ukrainiens, désormais, tout ce qu'il pourrait y avoir de commun avec les Russes – la langue, les références culturelles partagées, la mixité, les souvenirs de l'époque soviétique - n'est plus vu que comme l'effet d'une domination ou d'une oppression. On avait pensé, à tort, les comptes de l'Union soviétique soldés lorsqu'elle s'était dissoute sans conflictualité majeure en 1991 écrivez-vous, le vrai prix à payer nous est donné aujourd'hui.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le huit février 1587, il est dix heures du matin au château de Fotheringhay, dans l'est de l'Angleterre. Après dix-neuf ans d'emprisonnement, une femme en robe rouge se présente à son bourreau. Contrairement à la tradition, elle refuse de se dénuder totalement pour accueillir la mort. Elle se dit martyre catholique : on la juge pour haute trahison. On dit que l'homme qui doit lui trancher le cou est si maladroit, ou si saoul, qu'il devra s'y reprendre à trois fois. Arrivé à ses fins, il se saisit de la tête pour la présenter au public, mais il ne récolte que la perruque, la tête tombant sur le sol : la tête de Marie Stuart. Avec Monique Weiss, historienne ULB Sujets traités : Marie Stuart, reine, Écosse,martyre, meurtrière, trahison Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En amour comme en amitié, certaines personnes sont attirées par des gens en souffrance et endossent, sans le vouloir, le rôle du sauveur. Il s'agit d'un trouble psychologique, qui n'est cependant pas répertorié dans le manuel de diagnostics et de statistiques des troubles mentaux. Contrairement au syndrome de l'infirmière, ces derniers sont en recherche constante de reconnaissance afin de pallier leur manque de confiance en eux, et cela passe par une empathie et un besoin de sacrifice pour les autres. Ce syndrome est également qualifié de “co-dépendance”. Pourquoi devient-on “sauveur” ? Y a-t-il différents types de sauveurs ? Qu'est-ce que triangle de Karpman ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que le syndrome de l'infirmière ? Qu'est-ce que le syndrome du colocataire ? Qu'est-ce que le syndrome du Truman Show ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 31/08/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Anabelle Nicoud, rédactrice Tech à San Francisco, partage son expérience avec Comet, le nouveau navigateur de Perplexity. Contrairement aux fureteurs traditionnels, Comet agit comme un assistant intelligent, capable de planifier un restaurant, écrire des courriels ou remplir un panier Amazon en tenant compte du contexte personnel. Si l'outil impressionne par sa fluidité et son potentiel, Anabelle souligne des limites techniques, une confiance encore partielle et des préoccupations sur la confidentialité des données.
durée : 00:58:38 - Les Grandes Traversées - Winston Churchill occupe une place centrale dans l'imaginaire britannique. Symbole de résistance pour certains, figure controversée pour d'autres, son image évolue au rythme des débats mémoriels et des mutations de la société britannique contemporaine. Des décennies après la Seconde Guerre mondiale, l'ancien Premier ministre britannique demeure une figure à la fois complexe et fascinante. Son portrait se dessine en nuances : chef de guerre visionnaire, homme ancré dans le XIXe siècle, mythe vivant, voire personnage de roman. Un hommage national devenu universel L'émission s'ouvre sur la solennité de la mémoire française : Winston Churchill y est salué comme un artisan majeur de la libération de la France et de l'Europe. À travers une anecdote touchante, "un télégramme signé Churchill reçu dans un village français en 1949". Le récit montre combien son nom résonne avec un prestige presque sacré. Ce souvenir personnel devient le symbole d'un hommage collectif qui traverse les générations. Un fait troublant est évoqué : certains jeunes doutent de l'existence réelle de ce dernier. Ce décalage générationnel souligne le glissement de l'homme vers la légende. Il devient une figure héroïque, incarnation de la résistance, de l'unité alliée et du soutien à Charles De Gaulle. Cette aura quasi mythologique brouille la frontière entre l'histoire et la fiction, transformant Churchill en icône culturelle presque détachée du réel. "Churchill est à la fois un mythe national et une figure profondément clivante" Winston Churchill, héros incontestable de 1940, est aussi un homme de paradoxes. Visionnaire durant la guerre, il reste profondément marqué par le colonialisme et une nostalgie de l'Empire britannique. Pourtant, il initie des réformes sociales majeures : journée de huit heures, salaire minimum et allocations chômage. Conservateur aux idées tranchées, il est aussi un modernisateur pragmatique. Son portrait historique est tout sauf lisse : c'est celui d'un homme tiraillé entre le XIXe et le XXe siècle. Le philosophe Jean-Claude Monod le souligne : "Churchill est à la fois un mythe national et une figure profondément clivante". Au fil des interventions, se dessine un Churchill plus humain, parfois fantasque. Son élégance étudiée, ses fameux cigares — fumés jusqu'à sept par jour — et son perroquet au langage fleuri sont autant d'éléments qui participent à la construction d'un personnage haut en couleur. Ces détails révèlent un homme profondément attaché aux rituels et à une certaine forme d'aristocratie britannique. Cette dimension intime le rend paradoxalement plus proche, plus accessible. Churchill, vu depuis la France : une mémoire active Si Churchill reste une icône nationale au Royaume-Uni, il semble susciter un intérêt tout particulier en France. À Londres, la bibliothèque de l'Institut français accorde une place plus grande à De Gaulle, mais les Français, eux, continuent de s'interroger avec admiration sur Churchill. Contrairement au général français statufié, Churchill demeure un personnage “vivant” : imparfait, vibrant, incarnant une certaine idée de l'Angleterre.
Au Japon, les élections sénatoriales prévues dimanche 20 juillet s'annoncent périlleuses pour la coalition au pouvoir, les sondages prédisant une forte progression des petits partis ultra-conservateurs, nationalistes et populistes. Tout au long de la campagne, ces formations ont pris les étrangers pour cible, ont tenu des propos xénophobes et ont diffusé sur les réseaux sociaux des contre-vérités concernant les immigrés. De notre correspondant à Tokyo, L'archipel ne compte que 3% d'immigrés, soit moins de 4 millions de personnes, pour 120 millions de Japonais. Pourtant, ils sont devenus les boucs émissaires de la campagne électorale. Dans les meetings, on les a accusés de tous les maux et, en boucle, en réclamant la préférence nationale : « Les Japonais étant des êtres supérieurs, ils n'ont plus à passer au second plan par rapport aux étrangers », « Les Japonais d'abord ! Il faut d'urgence mettre fin à ce traitement préférentiel dont les immigrés ont toujours bénéficié », ou encore « Regardez ce qui se passe en Europe. Ce continent est complètement à la dérive en raison d'une immigration incontrôlée ». Des propos sévères, mais « ce n'est pas faire preuve de xénophobie ou de populisme que d'exiger que les immigrés respectent nos règles et que nous, les Japonais, bénéficiions d'une discrimination positive par rapport à eux. Cela paraît la moindre des choses », a-t-on pu entendre notamment lors de ces événements politiques au Japon. Face à cette vague populiste, les électeurs japonais sont partagés. « On ne se sent plus chez nous avec autant d'étrangers. Et beaucoup se comportent mal, en plus. C'est vraiment la double peine », estime une jeune femme. « Enfin des politiciens qui disent la vérité et sortent du politiquement correct, de ce prêchi-prêcha assommant sur ''le vivre ensemble" », abonde une autre, croisée dans les rues de Tokyo. « À mon sens, un pays se grandit en acceptant la diversité qui figure en son sein et en veillant à la coexistence harmonieuse au-delà des différences culturelles », estime à l'inverse un électeur. « Les partis traditionnels ayant tellement déçu, menti et magouillé, les gens optent pour une alternative et se tournent vers des formations populistes. Une telle dérive, c'était couru d'avance », regrette celui-ci. Beaucoup d'immigrés ont mal vécu cette campagne qui, de bout en bout, a stigmatisé les étrangers. « Tous les jours, on me fait comprendre que ma place n'est pas ici, mais dans mon pays. C'est dur, se désole Aung, qui est née en Birmanie. Mais je m'accroche, je serre les dents. Au boulot, je veille à être une employée modèle pour que mon titre de séjour soit renouvelé chaque année, et donc que je puisse continuer à aider mes parents, qui sont toujours en Birmanie. Car mon soutien financier leur est vital. » Contrairement à ce qui a été dit et répété dans les meetings, le Japon n'est pas « submergé par une vague de sans-papiers » : on en dénombre un quart de moins qu'il y a 20 ans. Un étranger sur trois ne vit pas « au crochet de l'assistance publique » : on ne compte que 3% d'immigrés parmi les bénéficiaires d'une allocation de subsistance. S'agissant des incivilités et des infractions commises par les étrangers, on en déplore un peu plus qu'avant. Mais, selon les experts, c'est mathématique, automatique, dû à l'envolée du nombre d'immigrés ces dernières années. Pour autant, le gouvernement a promis un tour de vis répressif envers les résidents étrangers qui n'auraient pas un comportement irréprochable. Et, à en croire un récent sondage, près de 80% des Japonais s'en félicitent. À lire aussiAu Japon, les populistes ciblent les immigrés à l'approche des élections
De la rencontre à la vie de couple, il y a souvent bien plus qu'un pas ! Contrairement aux comédies romantiques faites de coups de foudre où tout n'est qu'évidence, faire connaissance avec la personne qui risque de partager le reste de notre vie soulève beaucoup de questions et nous oblige à affronter nos peurs. Vision du couple, fidélité, désir d'enfant…les premières tensions ne tardent pas à apparaître alors qui de mieux pour conclure cette première saison, que celui qui partage la vie de Juliette, son mec ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Matières premières et énergie nucléaire au sommaire de ce supplément. Dans la première partie, les gisements de fer des monts du Simandou pourraient marquer un tournant décisif pour l'économie guinéenne. En deuxième partie, direction la France, avec Pauline Gleize qui nous expliquera comment on démantèle une centrale nucléaire, celle de Fessenheim, un chantier titanesque. (Rediffusion) Simandou : miracle ou mirage pour l'économie guinéenne ? L'exploitation des immenses réserves de fer des monts du Simandou pourrait marquer un tournant décisif pour l'économie guinéenne. Estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, ces réserves font l'objet de discussions depuis trois décennies. Les autorités prévoient une entrée en production pour la fin de l'année 2025, présentant ce projet comme la vitrine de leur ambition économique. Face au manque de transparence, la population guinéenne, qui a connu les désillusions de l'exploitation de bauxite, oscille entre espoir et scepticisme. Un Grand reportage de Alexis Bédu qui s'entretient avec Jacques Allix. Fessenheim : comment démanteler une centrale nucléaire ? Fessenheim… en Alsace, à la frontière avec l'Allemagne. Un village surtout connu en France pour sa centrale nucléaire. Ses deux réacteurs ont été arrêtés en 2020, promesse de campagne des présidents François Hollande, puis Emmanuel Macron, avant que ce dernier ne décide en 2022 de relancer l'atome. Contrairement à d'autres réacteurs du parc, qui en compte 57, la centrale de Fessenheim n'a pas eu de sursis. Elle était la plus vieille en activité. Elle a été fermée. L'histoire nucléaire de ce village alsacien n'en est pour autant pas terminée. Le démantèlement ne devrait pas être finalisé avant 2041. Un Grand reportage de Pauline Gleize qui s'entretient avec Jacques Allix.
Confrontés quotidiennement à la démocratisation de l'intelligence artificielle générative, et à la régression des moyens de modération employés par les grandes plateformes numériques, la communauté des fact-checkers tente de trouver la parade. Rassemblés fin juin 2025 à Rio de Janeiro au Brésil, dans le cadre du 12ème Global fact summit, ces journalistes venus du monde entier ont partagé leurs expériences et esquissé des solutions. Les attaques contre les fact-checkers accusés de censure quand ils tentent de contrecarrer la propagation des fausses nouvelles, la faiblesse des moyens employés par les grandes plateformes pour modérer les contenus trompeurs, haineux et dangereux, la difficulté que pose la démocratisation des IA génératives, tout cela était au cœur des discussions de Rio dans le cadre du 12è sommet Global fact. Notre invité Harouna Drabo y était. Il est journaliste, en projet de recherche à l'Institut français de Géopolitique, spécialiste des stratégies d'influence informationnelles en Afrique francophone. « Contrairement à ce que disent les oligarques de la Silicon Valley, la lutte contre la désinformation n'est pas une menace contre la liberté d'expression. Par contre, ce qui menace la démocratie, c'est le fait que l'on ne travaille pas à prendre soin de nos espaces communs d'information. Il faut répéter ce message-clé à l'adresse des plateformes numériques. Elles doivent prendre leurs responsabilités face à l'humanité. » « Les plateformes numériques aujourd'hui démantèlent nos sociétés, remettent en cause nos modèles de coexistence. C'est un cancer pour le corps social. » À lire aussiLe récit anti(néo)colonial au cœur de la stratégie d'influence russe La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI: Togo: la désinformation ajoute à la confusion avant l'élection. La chronique de Quang Pham des Obs de France 24: une campagne de désinformation avec usurpation d'identité vise la France et l'Arménie.
Fessenheim… en Alsace, à la frontière avec l'Allemagne. Un village surtout connu en France pour sa centrale nucléaire. Ses deux réacteurs ont été arrêtés en 2020, promesse de campagne des présidents François Hollande, puis Emmanuel Macron, avant que ce dernier ne décide en 2022 de relancer l'atome. Contrairement à d'autres réacteurs du parc, qui en compte 57, la centrale de Fessenheim n'a pas eu de sursis. Elle était la plus vieille en activité. Elle a été fermée. L'histoire nucléaire de ce village alsacien n'en est pour autant pas terminée. Le démantèlement ne devrait pas être finalisé avant 2041. (Rediffusion) « Fessenheim : comment démanteler une centrale nucléaire ? » Un Grand reportage de Pauline Gleize. À écouter aussiArrêt sur Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire de France ferme
Ces propos, ils viennent de Paul O'Brien, directeur exécutif d'Amnesty International USA. Avec lui, nous faisons un bilan des premiers six mois de la présidence Trump sur le plan de la politique des droits humains. L'administration Trump a adopté une stratégie de confrontation directe contre les droits humains, les minorités et les contre-pouvoirs, selon Paul O'Brien. Les universités, la société civile et même certaines institutions religieuses sont ciblées, notamment si elles ne se conforment pas à une idéologie nationaliste chrétienne. En six mois, Donald Trump a signé plus de décrets que n'importe quel président, mais sans les faire adopter par le Congrès, contournant ainsi le débat démocratique. Contrairement à son premier mandat, il s'est entouré de loyalistes autoritaires pour mieux imposer son agenda. L'exemple de l'utilisation de l'armée contre des manifestants pacifiques à Los Angeles illustre, selon Paul O'Brien, une dérive extrêmement préoccupante. Il alerte sur le précédent que cela crée : que se passera-t-il si des étudiants, des syndicats ou des groupes antiracistes descendent à nouveau dans la rue ? Le fait que des militaires armés puissent viser des citoyens américains pour des actions démocratiques et non violentes marque un tournant inquiétant pour les libertés publiques aux États-Unis. Enfin, l'affaire de Mahmoud Khalil, étudiant à Columbia, ayant perdu sa carte de résident pour avoir manifesté, incarne selon Amnesty une stratégie délibérée de dissuasion. En une seule décision, l'administration Trump envoie plusieurs messages menaçants : aux étudiants, aux universités, aux résidents permanents, et à ceux qui soutiennent les droits des Palestiniens. Face à ce climat de peur, Amnesty affirme qu'une action classique auprès des responsables politiques, une sensibilisation à travers d'un dialogue, est inutile. L'organisation veut mobiliser la population américaine et internationale, pour dénoncer ces dérives et faire pression sur le gouvernement américain afin qu'il respecte les droits humains. Quatre ans après l'assassinat de Jovenel Moïse, des zones d'ombre demeurent Quatre ans après l'assassinat du président haïtien Jovenel Moïse, l'affaire demeure entourée de nombreuses zones d'ombre. Nous en parlons avec Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse. Il relate l'interview avec l'ancien conseiller de Jovenel Moïse, Guichard Doré. Ce dernier insiste sur la nécessité de mener trois enquêtes complémentaires – judiciaire, institutionnelle et sociale – pour comprendre les circonstances du crime. Il déplore la lenteur de la procédure en Haïti, où aucune décision définitive n'a été rendue malgré l'incarcération de plus de 40 suspects. Pendant ce temps, aux États-Unis, plusieurs condamnations ont déjà été prononcées, mais la coopération judiciaire entre les deux pays reste insuffisante. Guichard Doré s'interroge également sur les motivations profondes de l'assassinat, notamment le financement de l'opération et la manière dont les institutions haïtiennes ont été contournées. Il évoque une possible « conspiration institutionnelle » impliquant des organes de l'État qui auraient contribué à affaiblir Jovenel Moïse. Il appelle à une enquête institutionnelle pour éclaircir ces complicités internes, ainsi qu'à une enquête sociale sur le traitement médiatique et politique réservé au président, avant et après sa mort. Au-delà du crime lui-même, l'ancien conseiller dresse un constat alarmant de la déliquescence de l'État haïtien : institutions paralysées, sécurité effondrée, territoire contrôlé à 80% par des gangs. Il lance un appel à un sursaut des élites haïtiennes – intellectuels, secteur privé, presse, artistes – pour qu'elles sortent de leur passivité et participent activement à la refondation du pays. Selon lui, seule une mobilisation collective permettra de sortir Haïti de cette spirale de violence et de reconstruire un État légitime et fonctionnel. Au Texas, les victimes commencent à être identifiées et la presse relate leur histoire El Pais revient par exemple sur le destin tragique de Brooke et Blair Harber, deux sœurs de 11 et 13 ans, originaires de Dallas, retrouvées main dans la main dans un grenier. Peu avant leur mort, l'une d'elles avait envoyé un message à leur famille disant simplement : « Je vous aime ». Autre victime évoquée : Dick Eastland, propriétaire d'un camp de vacances touché par les inondations. Il a perdu la vie en tentant de sauver des enfants, souligne le journal. Son petit-fils, George, évoque un homme pieux, dévoué : « S'il ne devait pas mourir de causes naturelles, il fallait que ce soit en sauvant les filles qu'il chérissait. » Donald Trump évite la polémique sur les responsabilités de la catastrophe Lorsqu'un ouragan avait frappé la Caroline du Nord l'an dernie (2024)r, Donald Trump avait affirmé — sans preuve — que l'administration Biden refusait d'aider les habitants des zones républicaines. Quand des incendies ont ravagé Los Angeles en début d'année, il avait accusé les démocrates locaux et de l'État, avançant des critiques infondées sur la gestion de l'eau. Mais après les inondations catastrophiques qui ont dévasté le Texas, Donald Trump a appelé à ne pas chercher de coupables. Peut-être aussi parce que la Maison Blanche est sur la défensive, selon le New York Times. Les efforts du président pour réduire la bureaucratie fédérale ont laissé des traces : plusieurs postes-clé du Service national de météorologie, notamment dans les bureaux locaux, étaient vacants au moment où les inondations ont frappé. Et puis, l'ampleur de la réponse fédérale sur le terrain reste floue. Les autorités affirment avoir activé la FEMA, l'agence fédérale de gestion des urgences, mais sans préciser combien de personnes ont été déployées, ni quels moyens sont mobilisés. Rappelons que Donald Trump a plusieurs fois exprimé son intention de démanteler cette agence. La presse se penche sur l'impact des raids anti-migrants aux États-Unis Dans un long reportage The New Yorker s'interroge sur la solidité du soutien hispanique à Donald Trump dans le sud du Texas, près de la frontière mexicaine. Longtemps bastion démocrate, la vallée du Rio Grande avait pourtant basculé en 2024. Mais la politique de l'immigration de Donald Trump, notamment les raids, font que même les républicains se détournent de leur président. Début juin 2025, des descentes massives de la police fédérale de l'immigration ont frappé la région, semant la panique dans les commerces, les restaurants et les entreprises. « C'est comme si une bombe avait explosé sur notre économie locale », témoigne un restaurateur dans le New Yorker. Face à l'ampleur du choc, certains élus républicains locaux osent critiquer Donald Trump Javier Villalobos, maire de McAllen, ancien démocrate devenu républicain, affirme : « On peut soutenir la loi, mais pas quand elle détruit nos familles et notre économie. » Dans les réunions publiques, la colère monte. Le New Yorker évoque une ambiance tendue, voire explosive : « Les électeurs qui avaient voté pour Donald Trump pour des raisons économiques ne veulent pas payer le prix de cette politique migratoire brutale. » Journal de la 1ère Le moucheron piqueur fait des dégâts dans les Caraïbes et en Amérique du Sud.
Josephine Care est une solution québécoise de télésurveillance fondée par Sleiman Chahwan, qui mise sur l'intelligence artificielle pour prévenir les chutes et détecter des signes précoces de détresse chez les aînés. Contrairement aux dispositifs classiques, elle fonctionne sans caméra, micro ni bracelet, préservant ainsi la vie privée. Des capteurs discrets analysent les habitudes de vie pour alerter en cas de comportements anormaux. L'objectif est de rassurer les familles et de permettre aux personnes âgées de rester plus longtemps à domicile.
Bilal est un ancien du canapé: il y a sa place et ses habitudes. Nouveauté 2025 : il vit en coloc dans un appart en enfilade, il tombe amoureux une fois par heure et son transit est lent. Contrairement à la précédente édition, SML a osé demander à sa mère et manager de monter sur scène pour raconter combien de fois ils ont déménagé et scoop : maman adore SML. Bon épisode les loulzPour venir assister à un enregistrement cliquez super fort sur ce lienCalme toi :Laura Laarman : productionLéa Jourdan : communicationLucie Meslien : illustration animation Caroline Bérault : illustrations Manon Carrour : vignette Joanna & Gaspar : générique Alexandre Duarte et Corentin Cohignac : programmationAnaïs Reinhardt : son Doriane Hugues : scenoDoriane Bossu : ass. déco Thibault Iacono : ass. déco Salomé Brussieux : stylisme Merci Agnès b studio paillettes et Levi'sTali Grandin -Mendzylewski: make up Esteban Decarvalho : montageMk2 : Isis Hobéniche : directrice de projetEmma Moschkowitz : directrice de production événementielleEtienne Rouillon : directeur de production audiovisuelleLou Poincheval : chargée de production audiovisuelle Vincent Desormeaux : directeur mk2 BibliothèqueJoao Carta : régisseur Philippe Leroy : régisseurMenad Mahiou : régisseur Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Directeur général de Linagora, Michel-Marie Maudet défend une approche éthique et responsable de l'entraînement des IA, illustrée par le développement du modèle français Lucie. Contrairement aux grands modèles génératifs souvent opaques, Lucie a été conçu avec des données auditées, respectueuses du droit d'auteur et de la vie privée. Ce travail, exigeant en temps et en ressources, vise à démontrer qu'une alternative souveraine et conforme aux valeurs européennes est possible. Michel-Marie milite pour que ces modèles fondation deviennent des biens communs soutenus par des fondations ou des États.
Marie-Thérèse s'investit corps et âme dans son rôle de cheffe d'État. Contrairement à ses prédécesseurs, elle compte bien imposer son style et ses idées, et ne pas se contenter d'être une simple souveraine d'apparat. Et ce ne sont pas ses seize grossesses qui vont l'empêcher d'être sur tous les fronts."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Claire Benhaim.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg assistées de Marine BoudalierMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
DALF C1 : 5 erreurs à éviter dans ta préparation pour réussir l'examenTu prépares le DALF C1 ? Contrairement à ce que beaucoup pensent, la grammaire et l'orthographe ne sont pas les compétences les plus importantes pour réussir le DALF C1.Avant de te lancer dans des dizaines de productions écrites ou orales sans aucune stratégie, écoute cet épisode pour éviter de perdre du temps, de l'énergie et de l'argent. Dans ce podcast, je t'explique sur quoi te concentrer pendant ta préparation à l'examen.2:48 Comment marquer plus de points sur la forme: respect de la consigne, structure du texte et présence d'une problématique
Quand on observe le plan de Paris, la succession des vingt arrondissements trace une spirale compacte, si parfaite qu'on la surnomme « l'escargot ». Contrairement à la légende, cet enroulement n'a rien d'esthétique : il résulte de deux opérations de découpage que la capitale a connues, d'abord sous la Révolution française, puis sous Napoléon III, chacune répondant à des impératifs très prosaïques.Le 11 octobre 1795, la Convention thermidorienne supprime les anciennes paroisses héritées de l'Ancien Régime et répartit Paris en douze arrondissements. Le principe retenu est celui d'une lecture « en zigzag » : on commence au Palais-Royal, on longe la Seine vers l'ouest, puis on remonte vers le nord jusqu'aux Buttes-Montmartre, avant de redescendre vers l'est. Ce système, calqué sur la façon dont on tourne les pages d'un livre, suffisait tant que la ville restait contenue à l'intérieur du mur des Fermiers généraux.Or, à partir de 1852, Napoléon III engage le préfet Haussmann dans un vaste projet d'embellissement. Pour aérer la ville, il faut annexer les faubourgs qui se sont densifiés de l'autre côté des fortifications de Thiers. Le décret du 1ᵉʳ janvier 1860 agrandit Paris et absorbe onze communes voisines : Passy, Auteuil, Belleville, La Villette, entre autres. En conséquence, la capitale passe de douze à vingt arrondissements ; il devient impossible de garder la vieille numérotation sans bouleverser des milliers d'adresses déjà gravées dans la pierre.Haussmann se met donc en quête d'un schéma qui limite les changements. Avec l'ingénieur Alphand, il décide de prendre le Louvre comme point de départ, symbole central du pouvoir, puis d'attribuer les numéros en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre : on balaye la rive droite jusqu'à la barrière d'Ivry, on traverse la Seine au Jardin des Plantes, et l'on achève la boucle sur la rive gauche pour revenir vers Passy. Ce mouvement continu forme une spirale, maintient presque intacte la numérotation du centre et immortalise, par le simple dessin d'une coquille, les priorités sociales et la hiérarchie spatiale voulues par le Second Empire.Rapidement, Charivari et Le Monde illustré repèrent cette forme et la baptisent « l'escargot parisien ». Le surnom reste : il suffit de suivre la coquille pour se repérer, du Louvre (1ᵉʳ) à Belleville (20ᵉ). La logique est si ancrée qu'en 2020, lors des débats sur la fusion administrative des quatre premiers arrondissements, la Ville a préservé la numérotation historique pour ne pas briser la spirale. Ainsi, si les arrondissements de Paris forment un escargot, c'est parce que la capitale a cherché, en 1860, le compromis le plus efficace : économiser les plaques, ménager les riches, intégrer de nouveaux quartiers et offrir au promeneur l'un des plans urbains les plus reconnaissables du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'expression "être médusé" est aujourd'hui utilisée pour désigner un état de stupéfaction intense, un moment où l'on reste bouche bée, figé, incapable de réagir. Mais derrière cette formule familière se cache une origine fascinante, puisée dans la mythologie grecque.Tout commence avec Méduse, une des trois Gorgones, ces créatures monstrueuses aux cheveux faits de serpents et au regard pétrifiant. Contrairement à ses sœurs, Méduse n'était pas immortelle. Selon la version la plus répandue du mythe, elle était à l'origine une belle jeune femme, prêtresse d'Athéna. Mais après avoir été séduite — ou violée, selon les récits — par Poséidon dans le temple même de la déesse, Athéna, furieuse, la punit en la transformant en monstre. Son regard devint si redoutable qu'il changeait en pierre quiconque croisait ses yeux.C'est ce pouvoir terrifiant qui donne naissance à notre expression. Être "médusé", c'est littéralement être figé, paralysé par la stupeur, tout comme les victimes de Méduse étaient pétrifiées sur place. Cette paralysie n'est pas physique aujourd'hui, mais psychologique : surprise, choc, incompréhension, émerveillement… Tous ces états où l'esprit s'arrête un instant sont "médusants".Le mythe va plus loin encore. Méduse est finalement tuée par Persée, grâce à un stratagème ingénieux. Pour éviter de croiser son regard, il utilise un bouclier poli comme un miroir, observe son reflet et la décapite sans la regarder directement. La tête de Méduse devient alors une arme puissante, capable de pétrifier les ennemis même après sa mort. Elle est fixée sur le bouclier d'Athéna, la fameuse égide, devenant un symbole de pouvoir et de protection.C'est à partir du XIXe siècle que l'expression "être médusé" entre vraiment dans la langue française, dans le sens figuré que nous lui connaissons. Elle évoque toujours cette même idée d'un choc si soudain, si intense, qu'il nous laisse figés, sans voix.Ainsi, chaque fois que nous disons être médusés par une nouvelle, un spectacle ou un événement, nous faisons sans le savoir appel à une image vieille de plusieurs millénaires : celle d'une femme maudite, aux cheveux de serpents, dont le regard figeait la vie elle-même.Et c'est peut-être là, dans cette légende aussi troublante que puissante, que réside toute la beauté de la langue : faire survivre les mythes dans nos mots du quotidien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Même si le JRPG n'a plus la place qu'il avait dans les années 80 et 90, il nous reste de cette époque de nombreux jeux plus ou moins cultes, plus ou moins chers à nos coeurs. Parmi eux se trouve Suikoden 2, qui se démarque des clichés du genre en mettant la narration en premier plan ainsi qu'un casting de personnages, les 108 étoiles de la destinée. Contrairement à de nombreux jeux, le héros de Suikoden 2 ne peut pas vaincre le mal seul ou avec son groupe d'amis et doit donc s'entourer afin d'y parvenir. Il est question de guerre, d'amitié, des visions irréconciliables et de nombreux autres sujets tantôt grave, tantôt drôle. Rejouer à Suikoden 2 des années après permet de mettre en lumière ses spécificités, son modernisme même dans sa manière de mettre le gameplay au service de la narration. Pour parler de tout ça nous recevons deux invités, Antoine Herren et Cassim Montilla.Merci à nos patreotes qui financent l'émission sur https://www.patreon.com/findugameRejoignez le club de lecture sur Discord : https://discord.gg/YTGbSkNSi vous réalisez un achat sur Top Achat, vous pouvez entrer le code créateur FINDUGAME pour soutenir l'émission. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce geste universellement compris — lever le majeur en repliant les autres doigts — est aujourd'hui un symbole grossier et insultant. Mais quelle est son origine ? À quand remonte-t-il vraiment ? Pour le savoir, il faut remonter… très loin.Les historiens s'accordent à dire que le doigt d'honneur est l'un des gestes obscènes les plus anciens de l'histoire. On en retrouve des traces dans l'Antiquité. Chez les Grecs déjà, au IVe siècle avant notre ère, le philosophe Diogène de Sinope l'utilisait pour se moquer ou provoquer ses interlocuteurs. Le geste, appelé katapygon, visait clairement à représenter un symbole phallique. Le majeur dressé était vu comme la représentation d'un sexe masculin tendu, les doigts repliés suggérant les testicules. Une manière directe et visuelle d'insulter.Les Romains ont hérité de cette coutume. Chez eux, le geste était connu sous le nom de digitus impudicus — littéralement, le "doigt sans pudeur". Il avait la même connotation sexuelle et servait à marquer le mépris ou à offenser quelqu'un. On le retrouve mentionné dans plusieurs textes latins, preuve de sa large diffusion.Et après l'Antiquité ? Le geste n'a jamais complètement disparu. Il a traversé les siècles, souvent associé aux classes populaires et aux comportements jugés vulgaires. Mais son retour en force dans la culture contemporaine est plus récent.Contrairement à une légende tenace, le doigt d'honneur ne vient pas des archers anglais de la guerre de Cent Ans. Cette histoire raconte que les archers anglais faisaient le geste pour narguer les Français, qui leur coupaient l'index et le majeur s'ils étaient capturés. Mais cette anecdote est largement apocryphe : aucun document médiéval sérieux ne la confirme.Le doigt d'honneur tel qu'on le connaît aujourd'hui s'est surtout popularisé au XXe siècle, avec l'émergence de la culture de masse. Dès les années 1920-30, on retrouve des clichés de boxeurs ou de gangsters américains utilisant le geste. Puis, avec le rock'n'roll, le cinéma et la télévision, il devient un signe de rébellion et de provocation universellement compris.En résumé : le doigt d'honneur est un geste vieux de plus de deux millénaires. Né dans la Grèce antique, codifié chez les Romains, il a survécu à travers les âges pour devenir ce symbole de défiance que l'on retrouve aujourd'hui sur tous les continents. Un simple doigt levé… mais chargé de 2 400 ans d'histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le colibri, ce minuscule oiseau aux reflets irisés, fascine les biologistes autant que les amoureux de la nature. Et pour cause : c'est le seul oiseau capable de voler en marche arrière. Mais comment un tel exploit est-il possible ? Et pourquoi lui seul en est capable ?Tout commence par une particularité de son anatomie. Contrairement aux autres oiseaux, le colibri possède des muscles pectoraux hyperdéveloppés : ils représentent près de 30 % de son poids total. Mais surtout, la structure de ses ailes est unique. Chez la majorité des oiseaux, l'articulation de l'épaule permet surtout un battement vers le bas, qui génère la portance nécessaire pour rester en l'air. En revanche, le colibri peut faire pivoter ses ailes à 180 degrés, réalisant un mouvement en forme de “8” horizontal.C'est ce battement si particulier qui lui permet de générer de la portance aussi bien vers l'avant que vers l'arrière. Lorsque le colibri veut reculer, il inverse simplement l'angle de ses ailes, modifiant l'orientation des forces aérodynamiques. Le résultat : il peut se déplacer en marche arrière avec une précision incroyable — un atout essentiel pour naviguer autour des fleurs.Mais ce vol à reculons n'est pas qu'un tour de magie. Il répond à un besoin vital. Le colibri se nourrit presque exclusivement de nectar de fleurs. Or, lorsqu'il plonge son long bec dans une corolle étroite, il doit pouvoir se dégager sans heurter la fleur ou perdre du temps. Le vol en marche arrière lui permet de reculer en douceur, prêt à passer à la fleur suivante. On estime qu'un colibri visite jusqu'à 1000 à 2000 fleurs par jour pour satisfaire ses besoins énergétiques énormes — il doit consommer l'équivalent de son poids en nectar toutes les 24 heures !Des études menées par l'Université de Californie à Berkeley ont filmé les colibris en vol ralenti et mesuré la dynamique de leurs ailes. Résultat : le vol en marche arrière est aussi stable et économe en énergie que le vol en avant — un exploit que même les drones modernes peinent à égaler.Pourquoi les autres oiseaux ne le font-ils pas ? Parce qu'ils n'en ont pas besoin. Leur style de vol est optimisé pour planer, battre des ailes en ligne droite ou se poser rapidement. Mais pour le colibri, maître du vol stationnaire et des manœuvres précises, reculer est un impératif évolutif.Ainsi, ce minuscule acrobate des airs rappelle que parfois, la nature avance… en reculant ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.