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Le Nouvel Esprit Public
Le projet de budget de Lecornu / La sécurité européenne face aux menaces russes après Copenhague

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Oct 5, 2025 64:14


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi un masque vénitien imposait-il le silence aux femmes ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 2:28


Au XVIIIᵉ siècle, Venise est la capitale de la fête, du mystère et des intrigues. Ses bals masqués et ses salons mondains attirent l'Europe entière. Parmi les multiples accessoires de cette société raffinée, un objet insolite se distingue : la moretta, un masque destiné aux femmes, qui a la particularité de les condamner… au silence.La moretta est un petit masque ovale, généralement en velours noir, qui recouvre entièrement le visage. Contrairement aux autres masques vénitiens, elle ne s'attache pas avec un ruban. Pour la maintenir, la femme devait serrer entre ses dents un bouton ou un petit bâtonnet placé à l'intérieur. Résultat : impossible de parler sans faire tomber le masque. Par essence, la moretta réduisait donc celle qui la portait au rôle d'observatrice muette.Mais pourquoi un tel objet a-t-il vu le jour ? L'usage de la moretta n'était pas seulement esthétique. Dans les salons et les fêtes, elle donnait aux femmes un air de mystère, de retenue, accentuant le pouvoir de séduction par l'absence de parole. Le silence forcé devenait un langage en soi, laissant place aux regards, aux gestes, aux attitudes. Elle protégeait aussi l'anonymat, permettant de circuler dans la haute société sans révéler son identité.Pourtant, cette fonction séductrice avait un revers. La moretta illustre aussi le statut des femmes dans la société vénitienne de l'époque : tenues d'être belles, intrigantes, mais surtout discrètes. En leur interdisant de parler, le masque les réduisait à un rôle d'apparence, d'énigme silencieuse, dans un univers dominé par les hommes.L'objet fascina les observateurs étrangers. Dans ses récits, Jean-Jacques Rousseau mentionne ces « femmes muettes » cachées derrière un masque noir, mystérieuses et frustrantes à la fois. Des gravures du XVIIIᵉ siècle montrent la moretta comme un accessoire à la mode, adopté par les dames de la noblesse, mais aussi par certaines courtisanes qui s'en servaient pour intriguer davantage.Avec le déclin de la République de Venise à la fin du XVIIIᵉ siècle et la fin progressive des grandes mascarades, la moretta disparaît peu à peu des usages. Elle reste toutefois dans l'histoire comme un symbole à double face : un accessoire de séduction raffiné, mais aussi un outil qui matérialisait la mise au silence des femmes dans une société hiérarchisée et codifiée.Aujourd'hui, on retrouve des morette dans les musées ou lors des reconstitutions du carnaval de Venise. Elles rappellent à quel point un simple masque peut révéler, mieux que de longs discours, les rapports de pouvoir d'une époque. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Maintenant, vous savez
Les légumes frais sont-ils vraiment meilleurs pour la santé que les légumes congelés ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 4:42


Juste après la récolte, les légumes frais contiennent un maximum de vitamines et de minéraux utiles à notre organisme. Plus les jours vont passer, plus ils vont perdre de leurs bienfaits... Mais alors mieux vaut-il ne pas directement acheter des légumes congelés ? Contrairement aux préjugés qui consistent à dire que tout ce qui est frais est meilleur, dans le cas des légumes il n'y a pas une seule bonne réponse. Cela dépend du mode de conservation, du temps de transport et de la manière dont vous les cuisinez. Dans les deux cas, les légumes frais et surgelés ont des avantages et des inconvénients. Quels sont les avantages des légumes congelés ? Et ceux des légumes frais ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Laura Taouchanov. Première diffusion : mars 2025. À écouter ensuite : Est-ce vraiment dangereux de manger des aliments moisis ? Faut-il vraiment éviter de manger des féculents le soir ? Comment manger sain sans se ruiner ? Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Choses à Savoir HISTOIRE
Comment un moine a-t-il inventé la clémentine ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 1:57


L'histoire de la clémentine ressemble à un conte fruité, né au croisement de la science, du hasard et de la passion botanique. Elle commence en 1902, dans un orphelinat agricole tenu par les Frères de l'Annonciation, près d'Oran, en Algérie alors française. Le responsable des lieux, le frère Clément Rodier, moine d'origine alsacienne, s'intéresse depuis longtemps à l'agriculture et à l'amélioration des cultures fruitières. Curieux, il multiplie les expérimentations dans le verger de l'orphelinat.Un jour, en observant des plants d'agrumes, il découvre un arbre étrange. Celui-ci, issu vraisemblablement d'un croisement naturel entre un mandarinier et un oranger doux, porte des fruits petits, ronds, à la peau fine et à la chair sucrée. Contrairement aux mandarines classiques, ils sont presque sans pépins. Le frère Clément comprend vite qu'il tient là une découverte précieuse, facile à cultiver et surtout très appréciée des enfants de l'orphelinat. On baptise ce nouveau fruit « clémentine », en hommage à son découvreur.L'innovation tombe à point nommé. À l'époque, la mandarine, bien que populaire, est jugée trop acide et pleine de graines, ce qui limite sa consommation. La clémentine, elle, se pèle facilement, ne laisse pas de jus collant sur les doigts et plaît aux plus jeunes comme aux adultes. Sa douceur et sa praticité la rendent rapidement irrésistible.Dès les années 1920, la culture de la clémentine se répand dans toute l'Algérie, puis en Corse, au Maroc et en Espagne. Après la Seconde Guerre mondiale, elle conquiert la France métropolitaine, devenant un fruit d'hiver emblématique. Dans les années 1960, la Corse en fait même une spécialité locale, donnant naissance à l'appellation « clémentine de Corse », très recherchée pour sa qualité.Aujourd'hui, la clémentine est produite sur tous les continents, des vergers méditerranéens aux plantations de Californie et d'Afrique du Sud. Mais son origine reste profondément franco-algérienne, née de l'observation attentive d'un moine qui voulait nourrir au mieux les enfants d'un orphelinat.Ce qui frappe dans cette histoire, c'est la rencontre entre le hasard biologique et la curiosité humaine. Sans le regard passionné du frère Clément, ce croisement naturel aurait pu passer inaperçu. Sa découverte illustre la manière dont l'agriculture, parfois, se réinvente grâce à des figures modestes, éloignées des laboratoires mais proches de la terre.La clémentine n'est donc pas seulement un fruit d'hiver que l'on déguste à Noël. Elle est le symbole discret d'une invention née dans un coin de verger algérien, devenue en un siècle un véritable patrimoine mondial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Média
Instant Porcher | Ce rapport choc qui met à mal le medef et la politique Lecornu-Macron

Le Média

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 20:59


Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les grandes entreprises qui portent l'emploi en France.▶ Le Média lance le plan "Riposte"

Santé-vous mieux!
E96 : L'environnement obésogène, la véritable raison pour laquelle nous prenons du poids

Santé-vous mieux!

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 34:43


L'environnement moderne, qualifié d'obésogène, joue un rôle clé dans l'épidémie d'obésité. Contrairement à la croyance que la prise de poids est simplement une question de volonté, les données montrent que l'obésité résulte principalement d'un environnement social, culturel et alimentaire qui favorise la surcharge pondérale. Historiquement, jusqu'aux années 1970, la majorité des personnes avaient un mode de vie beaucoup plus actif avec peu d'aliments ultra-transformés et des portions modérées. Aujourd'hui, la consommation caloriques a plus que doublé, en raison de portions énormes, de la disponibilité constante d'aliments riches en calories, et de la prédominance des produits ultra-transformés, riches en graisses, sucres et additifs. Les régions des États-Unis illustrent parfaitement cette influence environnementale : par exemple, le sud-est avec ses régimes riches en friture et en boissons sucrées affiche des taux d'obésité très élevés, alors que la Californie, privilégiant une alimentation locale et peu transformée, enregistre des taux bien plus faibles. La modélisation sociale et l'effet groupe jouent aussi un rôle majeur. Des études montrent que l'obésité peut se propager comme une maladie contagieuse, par imitation ou influence des comportements des proches. La perception selon laquelle l'obésité dépend uniquement du contrôle individuel est une erreur. La société, la disponibilité de produits ultra-transformés, et les normes sociales façonnent nos habitudes. L'augmentation de la fréquence des repas quotidiens, la consommation de snacks, et la publicité pour des aliments pauvres en nutriments contribuent à cette crise. La dépendance alimentaire et la commercialisation de produits peu sains exacerbent la situation, notamment chez les jeunes, avec plus d'enfants obèses que sous-alimentés à l'échelle mondiale. Pour lutter contre ce problème systémique, il faut agir sur l'environnement social et alimentaire, en construisant des communautés solidaires et en modifiant les normes sociales. S'entourer de personnes partageant des objectifs sains, participer à des groupes ou des programmes comme Transforma ou Notre Espace Membre permet de renforcer la motivation. La clef réside donc dans la reconnaissance du rôle majeur de l'environnement pour adopter des habitudes durables et préserver la santé à long terme.Les messages clés de l'épisode sont : L'obésité ne repose pas uniquement sur la volonté individuelle, mais est largement influencée par l'environnement social, culturel et alimentaire. Les normes sociales, la disponibilité des aliments ultra-transformés et les habitudes sociales ont un impact majeur sur nos comportements alimentaires et notre poids. L'effet social fonctionne aussi dans le sens positif : s'entourer d'un groupe motivé et solidaire facilite la mise en place de comportements sains durables. Pour changer ses habitudes et maintenir un mode de vie sain, il est essentiel de prendre conscience de l'impact de l'environnement et de favoriser les liens avec des personnes partageant vos objectifs.Transforma : www.transforma.fit Notre Espace membre : https://plateforme.solutions-sante.ca/subscription/notre-espace-membreHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi les kangourous sautent-ils ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 2:27


La question paraît simple, mais elle touche à des mécanismes scientifiques fascinants, mêlant biomécanique, énergie et évolution.Contrairement à la plupart des mammifères terrestres, les kangourous se déplacent presque exclusivement en sautant. Ce mode locomoteur, appelé saltation, peut sembler énergivore, mais en réalité il s'avère extrêmement efficace. Une étude pionnière menée par le chercheur australien Terence J. Dawson dans les années 1970 a montré que le saut permet aux kangourous d'économiser de l'énergie à vitesse élevée.Le secret réside dans leurs tendons d'Achille surdimensionnés, qui fonctionnent comme des ressorts. Lors d'un saut, l'animal emmagasine de l'énergie élastique dans ses tendons. Cette énergie est ensuite restituée lors de l'impulsion suivante, réduisant considérablement l'effort musculaire. Selon une étude publiée dans Nature en 1977 par Dawson et R. Taylor, à partir d'environ 10 km/h, le coût énergétique du saut reste pratiquement constant, alors qu'il augmente chez la plupart des animaux qui courent. Autrement dit, un kangourou qui double sa vitesse ne consomme pas plus d'énergie. C'est une adaptation exceptionnelle.Ce mécanisme est encore renforcé par un second avantage : la respiration couplée au saut. Une étude de R. Carrier (1987) a montré que le mouvement de l'abdomen et du diaphragme pendant le bond facilite l'inspiration et l'expiration. Ainsi, plus le kangourou saute vite, plus il ventile efficacement ses poumons, sans effort supplémentaire.Mais pourquoi cette évolution ? Les scientifiques avancent plusieurs hypothèses. D'abord, l'environnement australien a joué un rôle clé. Les kangourous vivent dans des zones arides où la nourriture est rare et dispersée. Le saut leur permet de parcourir de longues distances à faible coût énergétique. C'est donc un avantage évolutif majeur pour survivre dans un milieu contraignant.De plus, la posture verticale adoptée lors du saut réduit la surface corporelle exposée au soleil, ce qui aide à limiter la surchauffe dans des environnements très chauds.Enfin, le saut offre aussi un avantage défensif. À vitesse maximale, un grand kangourou peut atteindre près de 60 km/h et franchir des bonds de 9 mètres. Cette mobilité impressionnante leur permet d'échapper rapidement aux prédateurs.En résumé, les kangourous sautent non pas par hasard, mais parce que cette stratégie combine trois atouts majeurs : une locomotion économe en énergie, une respiration optimisée et une adaptation aux vastes espaces australiens. Les recherches biomécaniques menées depuis un demi-siècle montrent que le saut est bien plus qu'un simple moyen de déplacement : c'est une réussite évolutive unique dans le règne animal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi la BCE conseille-t-elle de garder des espèces ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 2:04


Dans toutes les situations exceptionnelles, de type coupure électrique de grande ampleur, ou conflit géopolitique, les paiements électroniques peuvent devenir inutilisables. Que reste-t-il alors ? Le bon vieux billet. Contrairement aux cartes et aux applications, l'argent liquide ne dépend d'aucune infrastructure numérique. C'est ce qui en fait, selon la Banque centrale européenne, une véritable roue de secours.Les exemples historiques ne manquent pas. Lors de la pandémie de Covid-19, de la crise de la dette grecque ou encore des blackouts qui ont frappé l'Espagne, le cash a joué un rôle de bouée de sauvetage. Il permet d'acheter immédiatement ce dont on a besoin, sans attendre qu'un système reparte en ligne. Et il rassure : en période de stress, les gens préfèrent avoir des billets tangibles entre les mains plutôt que de simples chiffres sur un écran.Au-delà du confort psychologique, il existe aussi un enjeu collectif. Les spécialistes parlent de « redondance essentielle » : si chaque ménage garde une petite réserve, cela forme un maillage invisible qui soutient l'économie en cas de choc. C'est un filet de sécurité distribué dans toute la société. Le cash joue aussi un rôle démocratique. Il limite la dépendance aux acteurs privés – banques, applications, opérateurs – et garantit une certaine liberté dans nos transactions, y compris la confidentialité, chose que les paiements numériques n'offrent pas toujours.Mais combien faut-il conserver ? Les autorités n'encouragent pas à remplir son matelas de billets. Dans plusieurs pays européens, comme les Pays-Bas, l'Autriche ou la Finlande, on recommande entre 70 et 100 euros par personne, l'équivalent de quoi tenir environ 72 heures en cas d'urgence. Suffisamment pour faire quelques courses ou acheter de l'essence, mais pas de quoi déclencher la panique des voleurs. La Finlande va même plus loin en réfléchissant à des distributeurs automatiques spécialement conçus pour fonctionner lors de pannes massives.La BCE insiste sur un autre point : l'offre doit suivre la demande. Lors des crises, la ruée vers le cash peut être brutale. Mieux vaut donc prévoir en amont des stocks suffisants et des circuits de distribution robustes pour que personne ne se retrouve sans solution.En somme, garder un peu d'argent liquide chez soi, ce n'est pas un réflexe dépassé, c'est une forme d'assurance moderne. Une façon simple de se préparer à l'imprévu – au même titre qu'avoir des bougies ou de l'eau en réserve. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La Story Nostalgie
Le génie du pianiste, Michel Berger (Ep.3)

La Story Nostalgie

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 8:10


Juin 1963, si les Britanniques commencent à se méconduire quand elles voient leurs nouvelles idoles, les Beatles ne sont pas encore arrivés en France. La jeunesse parisienne vit encore à l'heure américaine grâce à Johnny Hallyday, Eddy Mitchell et Dick Rivers. On les appelle les Yéyés et il en pousse quinze nouveaux par mois dont presque tous disparaissent aussitôt qu'ils sont arrivés. Il faut dire que les firmes de disques signent tout ce qui passe, enregistrent et abandonnent aussi sec si le premier single, pressé à 200 exemplaires, ne marche pas.Heureusement pour Michel Berger, 16 ans, son disque est le « Chouchou de la semaine » de l'émission Salut les Copains sur Europe 1. Michel a donc droit à un passage au début et à la fin de l'émission, écoutée par un million de paires d'oreilles, au moins, et article dans le magazine pour lequel Jean-Marie Périer fait le déplacement jusqu'à la maison de vacances de la nouvelle vedette. Pour l'occasion, la jeune Première Marlène Jobert pose avec lui sur les photos du reportage. Elle n'est pas là par hasard : Marlène est une amie de sa sœur aînée, Franka, et elle est aussi courtisée par son frère Bernard.Contrairement à Eddy, Johnny et Dick, Michel ne change rien à son quotidien qui se résume en dehors de la promotion et des galas, aux cours et aux devoirs. L'argent ne change rien puisqu'il n'en a jamais manqué à la maison. Bien sûr qu'il a le trac lors de sa première télé. Il ne remarque d'ailleurs pas une débutante comme lui qui vient y chanter son premier tube. Oui, à part quelques mauvaises expériences comme la huée du public de l'Olympia alors qu'il assure la première partie des Kinks (c'était pas vraiment une bonne idée, pas le même public), Michel Berger est un Yéyé à succès. Les sept disques qu'il publie ont plutôt bien marché, sans casser la baraque, hein, et même si pour s'en défendre, Michel dira plus tard : ça ne veut rien dire, tout marchait à l'époque. Une politesse de plus car cela est faux, bien évidemment.Et pourtant, alors que le 12 avril 1966, il pose avec tous les Copains yéyés pour ce qu'on appellera un jour la photo du siècle, devant l'objectif de Jean-Marie Périer, Michel Berger décide d'arrêter les frais. En effet, en cette année où les Américains et surtout les Anglais comme les Beatles, Rolling Stones et Bob Dylan publient chef d'œuvre sur chef d'œuvre, Michel dit qu'ils ont pris trop d'avance : les Français ne peuvent plus les suivre sur leur terrain. Michel arrête la chanson, passe son bac et rentre à la Fac. Oui, après un bac philo, il entame une maîtrise de Philosophie, dit-il, parce son voisin est un passionné, ce dont Jacques Attali, le voisin, c'était lui, a eu l'occasion depuis de démentir : Michel était modeste, il avait de solides bases en philo, et pas que. D'ailleurs les examinateurs de sa maîtrise ne sont pas près d'en oublier le thème : L'esthétique de la musique pop, dans laquelle il se lance dans l'exégèse de deux albums de Jimi Hendrix.Car si Michel a quitté le monde de la chanson en tant qu'interprète, il a accepté de sa maison de disques un rôle de directeur artistique. Alors qu'il est toujours étudiant, vous le croyez ça. Bon, on est dans les années 60, alors c'est vrai, pour tous ces gars qui gèrent la carrière d'Edith Piaf ou des Compagnons de la Chanson, qui mieux qu'un Yéyé de bonne famille pour dénicher et s'occuper d'autres yéyés.

AZIMUT
Mettre une dimension internationale dans les études avant le bac ➿

AZIMUT

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 6:01


Contrairement aux idées reçues, il est parfaitement envisageable d'intégrer une expérience d'études à l'étranger, même pendant la période de lycée ou de collège.✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :Programmes d'échange scolaire et bourses pour lycées français à l'étranger Possibilités offertes par les programmes Erasmus + et les échanges scolaires. Bourses octroyées par l'Éducation Nationale pour des lycées français à Dublin, Madrid, Barcelone, Munich ou Vienne. Considérations sur les exigences académiques et sociales pour ces opportunités. Organisations privées et séjours linguistiques Variété des offres pour développer les compétences linguistiques et interculturelles. Recommandations pour vérifier la crédibilité des organismes privés proposant ces expériences. Dispositifs spécifiques au sein du système éducatif français Présentation des sections européennes ou de langues orientales (SELO) au lycée général et technologique. Description des conditions et des bénéfices de ces sections, notamment l'accent sur l'oral et les activités culturelles. Notion que la participation à ces programmes ne garantit pas automatiquement des séjours à l'étranger.

Les Grandes Gueules
Le tacle du jour - Flora Ghebali : "Moi j'ai terminé mon master de droit, contrairement à Monsieur Lecornu. J'ai trop de diplômes pour être Premier ministre" - 26/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 1:33


Aujourd'hui, Charles Consigny, Emmanuel de Villiers et Flora Ghebali débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Princesse Montessori
Démystifions la PÉDAGOGIE MONTESSORI : 7 Idées Reçues à écarter pour comprendre Maria Montessori !

Princesse Montessori

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 20:05 Transcription Available


Saviez-vous que des idées fausses sur la méthode Montessori persistent encore aujourd'hui ? Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï s'attaque à sept MYTHES courants qui entourent cette pédagogie révolutionnaire et sa fondatrice, Maria Montessori. Ces idées reçues, souvent véhiculées par des générations, peuvent freiner l'adoption de cette approche éducative si enrichissante. Xénia déboulonne des croyances telles que l'idée que Montessori aurait abandonné son fils pour se consacrer à sa carrière. En réalité, Maria Montessori était une MÈRE engagée qui a toujours cherché à équilibrer sa vie personnelle et professionnelle. Elle a consacré sa vie à l'éducation des enfants, en particulier ceux qui avaient des besoins spécifiques, mais aussi les enfants ordinaires. La méthode Montessori n'est pas seulement pour les enfants en difficulté ; elle est conçue pour tous les enfants, leur permettant de s'épanouir à leur propre rythme. Au fil de l'épisode, Xénia met en lumière la pertinence de la méthode Montessori aujourd'hui, soutenue par des RECHERCHES NEUROSCIENTIFIQUES récentes. Ces études montrent que les principes de Montessori favorisent le développement cognitif et émotionnel des enfants, tout en leur inculquant des valeurs de RESPONSABILITÉ et d'AUTONOMIE. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la pédagogie Montessori ne signifie pas permissivité. Elle repose sur un cadre STRUCTURÉ qui aide les enfants à explorer et à apprendre dans un environnement respectueux et stimulant. Xénia insiste sur l'importance d'une approche AUTHENTIQUE de la méthode Montessori. Pour que cette pédagogie soit efficace, il est essentiel que les ADULTES créent un environnement d'apprentissage qui respecte les RYTHMES de chaque enfant. Cela implique de comprendre les besoins individuels et de les soutenir de manière appropriée. En écoutant cet épisode de Princesse Montessori, vous découvrirez comment déconstruire ces mythes et appliquer les principes Montessori de manière efficace dans votre propre vie et celle de vos enfants. Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui vous donnera les outils nécessaires pour mieux comprendre et appliquer la méthode Montessori. Ne laissez pas les idées reçues freiner le potentiel de votre enfant ! Écoutez dès maintenant Princesse Montessori et plongez dans l'univers fascinant de cette pédagogie innovante.

Maintenant, vous savez
Les chiens voient-ils vraiment en noir et blanc ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 4:56


Contrairement à une idée répandue, les chiens ne perçoivent pas seulement des nuances de gris ; ils sont capables de discerner certaines couleurs. Leur perception diffère considérablement de la nôtre. Alors que les humains peuvent voir toute la gamme des couleurs, nos amis à quatre pattes ont un spectre de vision beaucoup plus restreint. Dans notre rétine, il y a des photorécepteurs, ce sont des types de cellules qui permettent de capter la lumière, et donc les couleurs. Les bâtonnets réagissent à l'intensité lumineuse tandis que les cônes sont responsables de la vision des couleurs. Contrairement à nous, le chien a relativement peu de cônes.  Comment fonctionne l'œil du chien ? Est-ce qu'ils peuvent voir dans la nuit ? Ont-ils aussi des problèmes de vue ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez ". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : octobre 2023 À écouter aussi : ⁠Qu'est-ce qu'une maison des parents ?⁠ ⁠Comment l'éducation sexuelle permet-elle d'améliorer la santé mentale des jeunes ?⁠ ⁠Qu'est-ce que la pédagogie Steiner, cette méthode d'éducation qui fait polémique ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Choses à Savoir SANTE
Est-il vraiment possible d'avaler sa langue par accident ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 1:09


On entend souvent l'expression « avaler sa langue », surtout dans les films ou lors de récits de malaise. Mais en réalité, il est anatomiquement impossible d'avaler sa langue au sens strict. La langue est un muscle ancré au plancher de la bouche, notamment par le frein lingual. Elle ne peut donc pas se détacher et descendre dans la gorge comme un aliment.Alors, d'où vient cette idée ?En fait, ce qui peut arriver, surtout lors d'une perte de conscience, c'est que la langue se relâche. Normalement, en position éveillée, nos muscles maintiennent la langue vers l'avant. Mais en cas de malaise, de traumatisme crânien ou de crise d'épilepsie, la langue se détend et tombe en arrière, vers le pharynx. Elle peut alors obstruer partiellement ou totalement les voies respiratoires. C'est cette obstruction qui donne l'impression que la personne est en train « d'avaler sa langue ».Ce phénomène est particulièrement redouté chez les sportifs. Dans le football, par exemple, plusieurs joueurs ont vu leur langue obstruer leur respiration après un choc violent et une perte de connaissance. Dans ces cas, chaque seconde compte : l'air ne passe plus, et un arrêt respiratoire peut survenir.Contrairement à une idée reçue, il ne faut jamais essayer d'attraper la langue avec les doigts d'une personne inconsciente : on risque de provoquer des blessures ou d'être mordu en cas de convulsions. Le geste recommandé est beaucoup plus simple :Placer la personne en position latérale de sécurité (PLS), ce qui permet à la langue de retomber sur le côté et libère le passage de l'air.Vérifier la respiration et, si nécessaire, pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire.Les secouristes savent que la clé, c'est de maintenir les voies respiratoires dégagées. D'ailleurs, les canules utilisées en médecine d'urgence servent précisément à empêcher la langue de basculer vers l'arrière.En résumé : on ne peut pas « avaler sa langue » comme on avale un morceau de pain. Mais il est vrai que, lors d'une perte de conscience, la langue peut obstruer la gorge et bloquer la respiration. C'est un risque sérieux, mais il est bien connu et les gestes de premiers secours permettent d'y remédier efficacement.Conclusion : avaler sa langue, non. S'étouffer parce qu'elle bloque le passage de l'air, oui, et c'est pour cela que savoir mettre quelqu'un en PLS peut sauver une vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Radio JAB
#81 - Designer l'échec : l'art de perdre pour mieux gagner

Radio JAB

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 20:00


STOP. L'échec n'est pas magique. Il n'a aucune vertu transformatrice en lui-même.Contrairement aux citations Instagram qui te vendent du rêve, échouer beaucoup sans apprendre ne te mènera nulle part. L'échec n'est qu'un outil - et comme tout outil, il faut savoir s'en servir.Dans cet épisode, tu découvriras :Pourquoi la FOPO (Fear of People's Opinion) sabote tes projets avant même que tu commencesComment organiser l'échec pour construire ta résilience (sans tomber dans le masochisme)La science brutale : comment ton cerveau se reconfigure réellement après un échecPourquoi "se préparer uniquement à gagner" est la stratégie des perdantsL'échec arrive. Point. La vraie question : vas-tu le subir ou l'instrumentaliser ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Podcast Femme Entrepreneur
8 outils d'IA incroyables pour booster son business de coaching

Le Podcast Femme Entrepreneur

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 15:21


Sur quelles tâches as-tu déjà pris l'habitude de te faire aider par des outils de l'IA ? Depuis quelques années, elle s'est imposée dans notre quotidien et dans nos business.Certains entrepreneurs savent déjà en tirer parti pour obtenir d'excellents résultats. Et toi, est-ce que tu maîtrises l'IA ? Te permet-elle de gagner du temps, donc de l'argent… mais surtout, d'attirer plus de clients ?Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les différents outils de l'IA ne sont pas juste un effet de mode : c'est un véritable atout, à condition de savoir l'utiliser intelligemment.Dans cet épisode, je te partage les outils d'IA que j'utilise, et comment je les intègre à chaque étape du parcours client.Voici la liste : ChatGPT (https://chatgpt.com/) Happyscribe (https://www.happyscribe.com/fr)Opus Clip (https://www.opus.pro)HeyGen (https://app.heygen.com)Go High Level (https://www.gohighlevel.com/ai-chatbot)Fireflies.ai (https://fireflies.ai/)ClickUp Brain (https://app.clickup.com)Zoom AI Companion (https://www.zoom.com/fr/products/ai-assistant/) Après avoir écouté ce podcast, tu seras capable d'analyser ce que tu peux améliorer dans ton business, grâce à l'IA. Tu peux travailler moins, mais MIEUX, et gagner plus.

Choses à Savoir CERVEAU
Pourquoi certaines personnes voient la musique en couleur ?

Choses à Savoir CERVEAU

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:07


Imaginez écouter une symphonie, et soudain, chaque note fait jaillir une couleur précise. Un do aigu devient un jaune éclatant, un sol grave se teinte de bleu profond. Pour certaines personnes, cette expérience n'est pas une métaphore poétique mais une réalité neurologique : elles vivent ce que l'on appelle la synesthésie, et plus précisément la chromesthésie, c'est-à-dire la capacité à “voir” la musique en couleur.Ce phénomène intrigant a fasciné aussi bien les artistes que les scientifiques. Contrairement à une simple association d'idées, il s'agit d'une perception automatique et stable dans le temps. Un synesthète qui associe le piano à une lueur dorée percevra cette nuance encore et encore, chaque fois que l'instrument résonnera. Mais pourquoi ce câblage particulier du cerveau existe-t-il chez certaines personnes et pas chez d'autres ?Les neurosciences avancent deux grandes explications. La première est celle de l'hyper-connectivité. Normalement, pendant l'enfance, les connexions neuronales “en trop” entre les différentes aires sensorielles s'élaguent progressivement. Chez les synesthètes, certaines de ces passerelles persistent, notamment entre les zones auditives et la fameuse aire V4, spécialisée dans la perception des couleurs. Résultat : une note de musique active non seulement le cortex auditif, mais déclenche aussi une réponse visuelle colorée. La seconde hypothèse repose sur un mécanisme de rétroaction désinhibée : ici, des régions dites multimodales, qui intègrent plusieurs sens, enverraient un signal visuel à partir d'un stimulus sonore, donnant naissance à ces visions colorées.Une étude emblématique, menée par Ward, Huckstep et Tsakanikos en 2006, a mis ce phénomène à l'épreuve. Les chercheurs ont recruté des personnes synesthètes et les ont comparées à un groupe contrôle. Résultat : quand on leur présentait des sons purs, les synesthètes associaient toujours les mêmes teintes, avec une cohérence remarquable. Mieux encore, leurs couleurs n'étaient pas de simples inventions volontaires : lors de tests de type Stroop, où l'on compare la rapidité de reconnaissance entre couleurs congruentes ou non, leurs réponses montraient que ces perceptions étaient automatiques et pouvaient interférer avec leur attention. Autrement dit, leur cerveau “voit” vraiment la musique.Cette expérience révèle aussi quelque chose d'universel : même les non-synesthètes ont tendance à associer sons aigus et couleurs claires, sons graves et teintes sombres. La différence, c'est que chez la majorité, cette correspondance reste implicite, presque inconsciente, alors que chez les synesthètes elle devient une perception consciente et constante.Ainsi, voir la musique en couleur n'est pas une fantaisie d'artiste, mais le fruit d'un câblage particulier du cerveau. Un croisement sensoriel qui transforme chaque mélodie en une fresque lumineuse, rappelant que notre perception du monde n'est pas figée mais peut varier de façon spectaculaire d'un individu à l'autre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi toutes les fourmis n'ont-elles pas la même espérance de vie ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 2:41


Quand on observe une colonie de fourmis, difficile d'imaginer que ces insectes minuscules obéissent à des règles de longévité radicalement différentes selon leur rôle. Certaines ne survivent que quelques semaines ou quelques mois, tandis que d'autres atteignent des records de longévité pour des insectes, vivant plusieurs années, parfois plus d'une décennie. Pourquoi un tel écart ?La première explication réside dans la répartition des tâches. Les fourmis ouvrières, par définition, sont en première ligne. Elles sortent du nid pour chercher de la nourriture, défendent la colonie et assurent son entretien. Ces activités les exposent aux prédateurs, aux accidents et aux aléas climatiques. Leur vie est donc courte, parfois seulement quelques mois. À l'inverse, la reine, dont la fonction principale est la reproduction, reste protégée au cœur du nid. Moins exposée aux dangers extérieurs, elle bénéficie d'une existence beaucoup plus longue. Chez certaines espèces, une reine peut dépasser les 15 ans, un chiffre exceptionnel pour un insecte.Mais la différence n'est pas qu'une affaire de risques. Elle est aussi physiologique. La reine possède un métabolisme particulier : son corps est optimisé pour pondre des milliers, parfois des millions d'œufs. Son organisme produit davantage d'antioxydants et bénéficie d'une régulation hormonale qui ralentit le vieillissement. Les ouvrières, en revanche, ont un métabolisme orienté vers l'action, consommant rapidement leurs ressources énergétiques, ce qui contribue à réduire leur durée de vie.Le repos joue également un rôle. Contrairement à nous, les fourmis ne dorment pas d'un seul bloc. Elles connaissent des micro-siestes répétées, sortes d'états végétatifs durant quelques minutes, plusieurs dizaines de fois par jour. Cependant, la durée totale de repos diffère selon le rôle social. Les ouvrières, notamment chez les fourmis de feu, ne s'accordent qu'environ 4 heures cumulées par jour, ce qui limite leur longévité à quelques mois. La reine, elle, bénéficie d'environ 9 heures de repos quotidien, favorisant une meilleure récupération et une survie prolongée.Enfin, il faut évoquer la plasticité sociale des fourmis. Dans certaines espèces, si une colonie perd sa reine, certaines ouvrières peuvent modifier leur physiologie et vivre bien plus longtemps qu'à l'ordinaire, assumant temporairement une fonction reproductive. Ce phénomène illustre à quel point l'espérance de vie des fourmis n'est pas fixée uniquement par la biologie, mais aussi par l'organisation sociale.En résumé, l'espérance de vie des fourmis dépend de trois grands facteurs : leur rôle dans la colonie, leur métabolisme et la quantité de repos qu'elles s'octroient. La reine, protégée, mieux reposée et dotée d'un organisme orienté vers la longévité, vit des années. Les ouvrières, elles, payent le prix de leur labeur incessant et de leur exposition aux dangers, leur vie étant brève mais essentielle à la survie du groupe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Santé-vous mieux!
E94 : Pourquoi le sucre nous fait manger plus

Santé-vous mieux!

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 23:38


L'épisode explore pourquoi les aliments à indice glycémique élevé, riches en sucres ou en glucides rapides comme les céréales sucrées, le pain blanc ou le riz blanc, favorisent la faim et la suralimentation. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, un repas de même valeur calorique peut avoir des effets très différents selon l'indice glycémique des aliments qui le composent. Ex : un déjeuner à IG élevé entraîne une augmentation de 81 % de la consommation calorique plus tard dans la journée par rapport à un déjeuner à IG faible.Au Québec, les déjeuners sont souvent composés de pain, bagels, céréales sucrées, gruau ou muffins, des aliments qui élèvent rapidement la glycémie. Cette habitude contraste avec d'autres pays où le déjeuner n'est pas un repas distinct et peut être identique aux repas principaux. Les croyances anciennes selon lesquelles les œufs augmentent le cholestérol ont contribué à marginaliser les repas protéinés le matin, alors qu'en réalité ils procurent une meilleure satiété.L'indice glycémique (IG) classe les aliments selon leur capacité à élever la glycémie : élevé pour le pain blanc ou les pommes de terre, faible pour les légumes verts, lentilles ou petits fruits. Toutefois, l'IG ne dit pas tout, car il ignore la charge glucidique. Une tasse de riz blanc (IG élevé) et une tasse d'avoine à cuisson lente (IG faible) contiennent toutes deux une trentaine de grammes de glucides nets, ce qui entraîne une sécrétion d'insuline similaire. Ainsi, au-delà de l'IG, la quantité totale de glucides et l'effet sur l'insuline sont essentiels pour comprendre l'impact métabolique.Une étude pionnière menée en 1999 par David Ludwig sur des adolescents obèses a montré que, malgré des repas isocaloriques, ceux à IG élevé provoquaient une hausse massive de l'insuline, une chute du glucagon et un retour rapide de la faim. Les participants consommaient 81 % de calories supplémentaires après un petit déjeuner à IG élevé, et 53 % de plus qu'après un déjeuner à IG moyen. Ces repas réduisaient aussi la disponibilité des acides gras circulants, privant le corps d'une source d'énergie alternative, et augmentaient les signaux de faim mesurés subjectivement. L'effet global de la glycémie expliquait plus de la moitié de la variabilité de l'apport calorique ultérieur.Le mécanisme est clair : absorption rapide du glucose → pic d'insuline → chute rapide de la glycémie → état perçu de déficit énergétique → activation d'hormones contre-régulatrices (adrénaline, hormone de croissance) → faim accrue et risque de suralimentation. Cela explique pourquoi les régimes faibles en gras, riches en glucides transformés, ont échoué à enrayer l'obésité.Le message central est que toutes les calories ne sont pas équivalentes : 400 cal. de gruau sucré n'agissent pas comme 400 cal. d'omelette. Pour maintenir la satiété et réduire les risques de suralimentation, il est préférable de privilégier des repas à IG bas et faibles en glucides. Les auteurs rappellent aussi l'importance de sensibiliser les enfants à des déjeuners non sucrés et proposent des alternatives comme l'omelette, le yogourt grec nature avec noix, un smoothie protéiné ou un pudding de chia.Les messages clés : L'indice glycémique permet de savoir comment un aliment va affecter la glycémie. C'est un outil utile mais incomplet.La teneur en glucides des aliments, peu importe leur indice glycémique, est tout aussi importante car c'est elle qui va déterminer la quantité totale d'insuline qui sera sécrétée. L'insuline est l'hormone maîtresse du stockage des graisses. Manger un déjeuner à indice glycémique élevé peut donner faim plus rapidement en matinée et peut nous faire consommer beaucoup plus de calories pendant le reste de la journée. 

Choses à Savoir TECH VERTE
Japon : l'eau salé se transforme en électricité ?

Choses à Savoir TECH VERTE

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 2:23


Le Japon vient de franchir une étape symbolique dans la course aux énergies renouvelables. Le 5 août dernier, la ville de Fukuoka, au sud-ouest de l'archipel, a inauguré la toute première centrale osmotique du pays. C'est seulement la deuxième installation de ce type au monde, après celle ouverte au Danemark en 2023. Cette centrale devrait produire près de 880 000 kilowattheures par an, assez pour alimenter environ 220 foyers japonais, mais surtout pour faire tourner une usine de dessalement qui fournit en eau douce la ville et les communes voisines, selon le site Interesting Engineering.L'énergie osmotique, ou « énergie bleue », repose sur un principe simple : exploiter la différence de salinité entre l'eau douce d'un fleuve et l'eau salée de la mer. Une membrane semi-perméable sépare ces deux masses d'eau. L'eau douce migre naturellement vers l'eau salée, créant une surpression capable d'actionner une turbine et de produire de l'électricité. Contrairement au solaire ou à l'éolien, cette ressource fonctionne en continu, de jour comme de nuit, et ne dépend pas de la météo. « Une source d'énergie renouvelable de nouvelle génération, sans CO₂ et disponible 24 heures sur 24 », vante l'Agence des eaux de Fukuoka.Mais transformer ce potentiel en réalité industrielle reste un défi. Le rendement global de l'osmose est souvent limité par des pertes d'énergie liées au pompage ou au frottement dans les membranes. « Bien que l'eau salée libère de l'énergie en se mélangeant à l'eau douce, une grande partie est perdue avant d'arriver à la turbine », rappelle Sandra Kentish, professeure à l'Université de Melbourne, dans les colonnes du Guardian.Pour contourner ces obstacles, la centrale japonaise mise sur une astuce : utiliser la saumure issue du dessalement, beaucoup plus concentrée en sel que l'eau de mer classique. Ce gradient accentué augmente l'efficacité du système et améliore la quantité d'énergie produite. Pour l'heure, Fukuoka reste un projet pilote, mais il suscite déjà des espoirs. Des chercheurs australiens envisagent de tester la même approche sur leurs lacs salés, avec l'idée que cette « électricité bleue » pourrait, demain, compléter le bouquet des énergies propres. Une technologie encore balbutiante, mais qui illustre bien l'inventivité déployée pour réduire la dépendance mondiale aux énergies fossiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi l'ignorosphère est-elle une zone mystérieuse ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 2:05


Entre 50 et 160 kilomètres au-dessus de nos têtes s'étend une région méconnue de l'atmosphère. Les scientifiques l'appellent l'ignorosphère, un surnom qui traduit bien l'état actuel de nos connaissances : presque rien. Cette zone, située entre la stratosphère et l'espace, reste l'un des grands angles morts de la recherche atmosphérique.Trop haute pour les avions, trop basse pour les satellitesPourquoi l'ignorosphère est-elle si mal connue ? Parce qu'elle occupe un territoire inaccessible. Les avions commerciaux plafonnent autour de 12 kilomètres d'altitude, les avions de chasse peuvent monter un peu plus haut, mais aucun ne peut atteindre durablement les 80 ou 100 kilomètres où commence cette zone. Quant aux satellites, ils évoluent beaucoup plus haut, à plusieurs centaines de kilomètres. Résultat : cette tranche de l'atmosphère est coincée entre deux mondes, trop éloignée pour nos moyens classiques d'exploration.Un rôle pourtant crucialCe n'est pas parce qu'elle est ignorée que cette zone est sans importance. L'ignorosphère influence directement les phénomènes météorologiques et climatiques à la surface de la Terre. C'est là que se forment certaines ondes atmosphériques qui transportent de l'énergie sur de longues distances. C'est aussi une région clef pour comprendre les interactions entre le rayonnement solaire et notre planète. Autrement dit, percer ses secrets pourrait améliorer nos modèles climatiques, affiner les prévisions météorologiques et mieux anticiper l'impact du Soleil sur nos systèmes de communication.Une découverte qui change la donneRécemment, des chercheurs de l'université Harvard ont proposé une idée révolutionnaire pour explorer l'ignorosphère. Ils ont mis au point des membranes ultra-légères capables de s'élever dans les airs grâce à une seule source d'énergie : la lumière du Soleil. Ces structures, parfois comparées à des voiles solaires miniatures, exploitent le flux lumineux pour générer une portance suffisante et atteindre des altitudes inaccessibles jusqu'ici.Vers une exploration inéditeSi cette technologie tient ses promesses, elle ouvrirait une voie totalement nouvelle. Ces membranes pourraient emporter des instruments de mesure, cartographier l'ignorosphère et enregistrer ses variations en temps réel. Contrairement aux fusées-sondes, qui offrent seulement des fenêtres d'observation de quelques minutes, elles permettraient un suivi continu. Ce serait une avancée majeure pour percer les mystères de cette zone restée dans l'ombre.Le chaînon manquant entre ciel et espaceEn somme, l'ignorosphère n'est pas seulement un vide entre deux altitudes : c'est un territoire scientifique encore vierge, mais essentiel. La possibilité de l'explorer grâce à la simple énergie solaire ouvre un champ d'investigation inédit. Peut-être découvrirons-nous que cette région recèle des dynamiques encore insoupçonnées, capables d'influencer le climat terrestre ou même nos technologies de communication.Longtemps inaccessible, l'ignorosphère pourrait bien devenir, grâce à la lumière du Soleil, le prochain grand terrain d'exploration de l'humanité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Maintenant, vous savez
Le “célicouple” serait-il la clé d'une relation saine ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 4:48


Être en couple, sans partager le même espace. Cela paraît inconcevable pour certains, et pourtant, de plus en plus de personnes font le choix d'être en “célicouple”. Vous l'avez compris, c'est la contraction des termes “célibataire” et “couple”, et cela signifie que même en étant engagé dans une relation amoureuse avec son partenaire, chaque personne fait le choix de préserver sa vie intime.  Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas une tendance dominante chez les jeunes, mais plutôt chez les 45-65 ans. Selon l'Institut National d'Étude Démographique, ils sont 22% à déclarer avec moins envie de s'installer avec leur conjoint. Au contraire, les 26-40 sont près de 70% à vouloir se mettre en ménage. Est-ce si répandu que ça ? À quoi ça sert ? Est-ce que ce mode de fonctionnement ne risque pas de mener à des désaccords ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : ⁠Pourquoi le prix du kebab explose-t-il ?⁠ ⁠Qu'est-ce que le micro-flirting ?⁠ ⁠Quelle est la signification des heures miroirs ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Première diffusion le 22 mai 2024. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Radio Monaco - Feel Good
Porridge du matin : atout nutrition ou piège caché ?

Radio Monaco - Feel Good

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 2:35


L'avoine et ses antinutriments : faut-il s'inquiéter ?Les flocons d'avoine contiennent effectivement de l'acide phytique, une molécule qui peut réduire l'absorption du fer, du zinc ou encore du magnésium. Mais rien d'exceptionnel : on en retrouve aussi dans les noix, les légumineuses et la plupart des végétaux. Dans une alimentation équilibrée et variée, cet effet reste minime.Des bénéfices largement prouvésAu contraire, l'avoine coche de nombreuses cases santé. Les études montrent que sa consommation régulière s'associe à une baisse du risque cardiovasculaire et métabolique.Parmi ses trésors nutritionnels :Les bêta-glucanes, fibres solubles qui réduisent le mauvais cholestérol et régulent la glycémie.Les avenanthramides, antioxydants puissants aux propriétés anti-inflammatoires.Un effet prébiotique, qui nourrit le microbiote et favorise la digestion.Trempage ou cuisson : ça change quoi ?Contrairement à d'autres graines, tremper ses flocons d'avoine n'a que peu d'impact sur la teneur en antinutriments, car l'avoine contient peu de phytase, l'enzyme capable de neutraliser l'acide phytique. Le trempage peut améliorer la texture pour un overnight porridge, mais il n'augmente pas vraiment la biodisponibilité des minéraux.

Reportage Afrique
De la censure à la restauration: l'histoire du film «Lettre paysanne» de la Sénégalaise Safi Faye

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 2:25


Cinquante ans après avoir été tourné, « Kaddu Beykat » - « Lettre paysanne » en français -, le film de la réalisatrice sénégalaise Safi Faye décédée en 2023, est en cours de restauration. L'événement est d'importance, ses films étant introuvables ou alors dans un très mauvais état de conservation. Uniquement diffusées dans le circuit des festivals, les œuvres de Safi Faye demeurent largement inconnues du grand public bien qu'elle fût la première femme d'Afrique subsaharienne à réaliser un long métrage. « J'ai choisi le monde paysan parce que je suis paysanne, parce que mon père a été un peu à l'école, et ma mère jamais. Ce sont des paysans. Ils sont venus en ville pour travailler et j'ai voulu mettre l'accent sur ce monde qui, à lui seul, peut sauver l'Afrique et le mener à son autosuffisance alimentaire. On n'a pas d'industrie, on n'a pas de pétrole, donc il faut cultiver pour que les enfants qui naissent puissent manger à leur faim », raconte Safi Faye, en 2010. Elle évoque alors sa conception du cinéma après avoir filmé l'Afrique au plus près de sa réalité. Son film « Lettre paysanne » a été tourné avec les habitants de son village natal.  « Safi est une réalisatrice ancrée dans sa réalité. Contrairement à ses compatriotes cinéastes qui filmaient la ville, elle, elle a préféré le rural, tous ses films parlent de la ruralité. On n'oublie pas que Safi est ethnologue, rappelle la critique de cinéma Fatou Kiné. "Lettre paysanne" a permis à Safi de s'intéresser à ce qui se passe dans son terroir, cette filmographie qui, aujourd'hui, nous sert beaucoup pour mieux connaître la société rurale, et qui reste d'actualité. »  À lire aussiJean Rouch, maître sage, maître fou En 1975, le film de Safi Faye, surnommée « la mère du cinéma africain»», a été projeté au festival de Berlin. Il y remporte un grand succès, mais sera interdit lors de sa sortie au Sénégal.  Baba Diop, critique de cinéma, explique : « On était à l'époque de Senghor et ce dont il parlait - notamment le saupoudrage au DTT des paysans qui n'arrivaient pas à payer leurs impôts - était téméraire, il fallait le faire. Le film a donc surtout circulé en Europe, dans le milieu underground, les cinéclubs et les cinémas alternatifs. Quand j'étais étudiant en France, on l'a effectivement beaucoup regardé, étudié et partagé. C'est un cinéma du terroir. [Safi Faye] était une personne très engagée dans la cause paysanne et, malheureusement, son film a été censuré à sa sortie au Sénégal, tout comme "Lambaaye" de Johnson Traoré, qui parlait de la corruption ».  En 2023, le festival des Trois continents, à Nantes, en France, a rendu hommage à Safi Faye en projetant neuf de ses films, dont « Kaddu Beykat ». Dans un article publié à l'occasion, il est écrit : « Ce monde paysan déborde jusque dans le destin des personnages, jusque dans les jeux des enfants, jusque dans la ville où errent les hommes. Venue elle-même de l'ethnologie, Safi Faye renverse le regard habituellement distancié du cinéma ethnographique en posant sur ses images, fermement et discrètement, sa propre voix, celle d'une fille de paysans qui nous dit : "Regardez chez moi comment on travaille, comment on vit". »  À lire aussiFocus sur le festival des 3 continents à Nantes

Choses à Savoir
Pourquoi le cap de Bonne-Espérance s'appelle-t-il ainsi ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 2:12


D'abord petit rappel, le cap de Bonne-Espérance est l'un des passages maritimes les plus célèbres du monde. Il est situé à la pointe sud-ouest de l'Afrique. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il ne marque pas la véritable extrémité sud du continent – c'est le cap des Aiguilles – mais il fut longtemps le symbole de la frontière entre l'Atlantique et l'océan Indien. Pour les navigateurs du XVe siècle, c'était surtout une zone terrifiante : vents violents, vagues gigantesques, brouillard soudain. On raconte que de nombreux navires y firent naufrage.Bartolomeu Dias, l'homme du capL'histoire du nom commence en 1488. L'explorateur portugais Bartolomeu Dias, mandaté par le roi Jean II du Portugal, cherche une route maritime vers les Indes en contournant l'Afrique. Après des semaines de navigation éprouvante, il est pris dans une tempête qui le pousse plus au sud qu'il ne l'imagine. Lorsqu'il retrouve la côte et mouille à Mossel Bay, il comprend qu'il a franchi le cap qui ouvre la route de l'océan Indien.Dias baptise d'abord ce promontoire cap des Tempêtes (Cabo das Tormentas) en mémoire des vents qui ont failli lui coûter la vie.Un roi qui voit plus loinMais à Lisbonne, le roi Jean II voit les choses autrement. Pour lui, ce cap marque la possibilité d'une nouvelle route commerciale vers les épices d'Asie, évitant les intermédiaires arabes et vénitiens. C'est une promesse d'enrichissement et de puissance. Alors, il décide de renommer le lieu cap de Bonne-Espérance (Cabo da Boa Esperança). Une manière de transformer une terre de danger en symbole d'avenir radieux.Une appellation qui traverse les sièclesLe nom s'impose et restera. Au fil du temps, le cap de Bonne-Espérance devient une escale stratégique pour les navigateurs européens. Au XVIIe siècle, les Hollandais y établissent une colonie, Le Cap, qui deviendra plus tard la capitale parlementaire de l'Afrique du Sud.ConclusionAinsi, ce nom n'est pas une simple description géographique, mais un message d'optimisme : malgré les tempêtes, ce promontoire représentait l'espoir d'un monde nouveau. Et cinq siècles plus tard, le cap de Bonne-Espérance reste un symbole universel : celui d'un passage difficile, mais porteur de promesses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mon Carnet, l'actu numérique
{RÉFLEXION} - L'arrivée des agents intelligents

Mon Carnet, l'actu numérique

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 8:14


Stéphane Ricoul explore la montée en puissance des agents intelligents, une nouvelle génération de systèmes capables de prendre des initiatives et d'agir de manière autonome. Contrairement aux outils actuels, ils peuvent enchaîner plusieurs tâches et interagir plus naturellement avec les humains. Ces agents pourraient transformer radicalement notre façon d'utiliser la technologie au quotidien. Un jalon important dans l'évolution de l'intelligence artificielle.

Journal d'Haïti et des Amériques
Grandir dans un climat de violence : les enfants de Ciudad Juarez

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 30:00


Ciudad Juarez au Mexique est considérée comme l'une des villes les plus violentes au monde. Plus de 10 000 assassinats y ont été recensés entre 2007 et 2011. Cela signifie qu'une génération d'enfants, souvent livrés à eux-mêmes, sans aucun repère ni perspectives, n'ont connu que la violence. Un reportage de Louise Kim. Ciudad Juárez s'est développée autour des maquiladoras, des usines à bas coût, qui ont attiré des milliers de travailleurs logés dans de petits appartements sans infrastructures sociales : ni écoles, ni parcs, ni hôpitaux. Les enfants grandissent souvent sans cadre parental, encadrés par des adultes extérieurs à leur famille, ce qui les expose très tôt au tabac, à l'alcool et aux stupéfiants. La combinaison de longues heures de travail pour les parents et de l'absence de protection conduit de nombreux adolescents à entrer en contact avec le crime organisé, où ils se sentent valorisés et intégrés, mais souvent au prix de la violence et de la criminalité. La situation se complique avec la violence sexuelle, qui touche des centaines d'enfants chaque année, souvent dans un climat d'impunité et de complicité institutionnelle. Selon les experts, les enfants qui dénoncent ces abus doivent surmonter une autre difficulté : être pris en charge les autorités. Pour ceux qui sortent des centres de détention, les perspectives de réinsertion sont quasi nulles. Ciudad Juárez, bien qu'emblématique par son histoire et l'apparition du terme « féminicide », illustre une problématique bien plus large où la négligence des institutions et la violence sociale alimentent un cycle de vulnérabilisation des enfants. Le projet d'une nouvelle force de sécurité capable de lutter contre les gangs en Haïti commenté par la presse américaine « C'est un espoir pour Haïti », estime le Washington Post. Contrairement à la force de sécurité actuelle menée par le Kenya, surtout composée de policiers, la force antigang proposée serait plus large, dotée du pouvoir d'arrêter et mandatée pour agir de façon indépendante, sans la police haïtienne. Mais au-delà des raisons humanitaires, rétablir l'ordre, contenir la violence des gangs et éviter l'effondrement de l'État est un enjeu vital pour les États-Unis. Les gangs haïtiens sont passés de groupes locaux à des organisations criminelles transnationales, acheminant drogue vers les États-Unis et ramenant des armes en Haïti, souligne le Washington Post. Le Miami Herald de son côté pointe une contradiction dans le projet américain. Alors que Washington affiche son intention de stabiliser Haïti, il cherche aussi à réduire des milliards de dollars d'aide étrangère, y compris des millions destinés aux missions de maintien de la paix de l'ONU. Les observateurs s'interrogent donc : les États-Unis sont-ils vraiment prêts à s'engager pour stabiliser Haïti ? Brésil : en attendant le verdict dans le procès de Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État Les juges de la Cour suprême commencent à voter à partir de ce mardi, pour condamner ou acquitter l'ancien dirigeant d'extrême droite. Selon Folha de São Paulo, l'entourage de Jair Bolsonaro estime qu'une condamnation est probable et que la stratégie consiste désormais à éviter qu'il purge sa peine en prison. Parallèlement, Carta Capital s'intéresse à Michelle Bolsonaro, l'ex-première dame, que certains médias brésiliens voient déjà comme une possible candidate à la succession de son mari. Ce qui distingue Michelle Bolsonaro, explique le journal, n'est pas le degré d'extrémisme mais le style : alors que l'ex-président affichait brutalité et cruauté explicites, défendant la torture et se moquant des victimes du Covid, Michelle incarne la femme pieuse et compatissante, guidée par de profondes convictions religieuses. Elle alterne entre le ton plaintif de la victime et un discours enflammé mais adouci de prédicatrice. Sa violence, estime Carta Capital, ne se trouve pas dans la forme mais dans le contenu : pour elle, ses adversaires ont conclu « un pacte avec le démon », et la politique est une guerre spirituelle entre le bien et le mal absolus. Le journal conclut qu'il est difficile d'imaginer quelque chose de plus autoritaire et intolérant — de quoi faire pâlir d'envie les talibans.   Le Nicaragua veut coopérer avec les régions ukrainiennes occupées par la Russie Le régime nicaraguayen renforce les pouvoirs de Laureano Ortega Murillo, fils du couple présidentiel Daniel Ortega et Rosario Murillo. Selon La Prensa, un décret présidentiel lui confère la capacité de signer des « accords de coopération commerciale et économique » avec les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia, territoires reconnus en juillet par le Nicaragua comme faisant partie de la Russie. Cette décision a provoqué l'ire de l'Ukraine et constitue, selon le journal, une violation flagrante du droit international et des résolutions de l'ONU, qui interdisent la reconnaissance de territoires acquis par la force et protègent l'intégrité territoriale des États.   Journal de la 1ère Colère des agriculteurs en Guadeloupe : la filière banane perd 500 000 euros de subventions par an au profit de la diversification agricole en Martinique.

Idées
La prudence n'est pas ce que vous croyez

Idées

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 43:03


Entre la fuite en avant et le principe de précaution, notre invitée, érudite, Catherine Van Offelen propose une voie médiane, subtile et audacieuse : celle de la phronesis, cette prudence antique qui n'a rien de timorée. Dans son essai Risquer la prudence, elle exhume une vertu oubliée, à la fois pratique et courageuse, capable de guider l'action humaine dans l'incertitude. Catherine Van Offelen en parle avec une précision rare dans ce nouveau numéro d'Idées au micro de Pierre-Édouard Deldique. Contrairement à l'idée moderne de prudence – souvent associée à l'immobilisme ou à la peur du risque – cette jeune intellectuelle nous rappelle que la phronesis aristotélicienne est une forme de sagesse active. Elle ne consiste pas à éviter le danger, mais à l'évaluer avec justesse, à décider malgré l'ambiguïté, et à agir avec discernement. C'est une prudence qui ose, qui tranche. L'auteure critique le règne du principe de précaution, devenu selon elle un dogme paralysant. Elle plaide pour une réhabilitation de la décision humaine, fondée sur l'expérience, le jugement et une forme de courage intellectuel. Catherine Van Offelen, aux multiples références, puise dans les textes d'Aristote, mais aussi dans les traditions stoïcienne et chrétienne, pour montrer que la prudence n'est pas une faiblesse, mais une force. Elle est la vertu du capitaine dans la tempête, du médecin face à l'incertitude, du citoyen dans un monde complexe. Dans un style limpide et rigoureux, elle tisse des liens entre philosophie antique et enjeux contemporains : écologie, politique, éthique médicale, intelligence artificielle. Partout, la phronesis apparaît comme une boussole précieuse. Risquer la prudence est plus qu'un essai philosophique : c'est une invitation à penser autrement notre rapport au risque, à l'action et à la responsabilité. En réhabilitant cette vertu oubliée, Catherine Van Offelen nous offre une clé pour naviguer dans l'incertitude sans renoncer à agir. Son enthousiasme est roboratif. Il nous invite à être prudent, mais pas trop… ► Catherine Van Offelen, Risquer la prudence – Une pratique de la sagesse antique (Gallimard)

Choses à Savoir SCIENCES
Un relevé bancaire peut-il prédire la maladie d'Alzheimer ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 2:20


C'est une idée qui semble tirée d'un roman d'anticipation, et pourtant : vos relevés bancaires pourraient bientôt devenir un outil de dépistage précoce de la maladie d'Alzheimer. C'est ce que révèle une étonnante étude publiée dans la revue JAMA Network Open. Selon les chercheurs, les tout premiers signes de déclin cognitif pourraient être visibles dans vos habitudes de dépenses… jusqu'à 10 ans avant qu'un diagnostic formel ne soit posé.Mais comment est-ce possible ?L'équipe de chercheurs s'est appuyée sur les données anonymisées de plus de 80 000 comptes bancaires de personnes âgées aux États-Unis, dont certaines avaient par la suite reçu un diagnostic de démence ou de maladie d'Alzheimer. En croisant ces données avec les dossiers médicaux, ils ont identifié des modifications subtiles mais constantes dans les comportements financiers des futurs patients, bien avant l'apparition des symptômes cliniques.Parmi ces signaux faibles : Une baisse de 9,6 points dans les dépenses liées aux voyages, cinq ans avant la mise sous procuration.Moins de dépenses en loisirs comme le jardinage.Moins de connexions aux comptes bancaires en ligne.Davantage de réinitialisations de code PIN, de cartes perdues ou de plaintes pour fraude.En parallèle, une augmentation des dépenses domestiques (factures, alimentation…) trahit un repli progressif de la personne sur son environnement immédiat.Ces signes ne sont pas forcément spectaculaires, mais c'est justement leur régularité sur plusieurs années qui attire l'attention.Ce qui rend cette découverte si prometteuse, c'est qu'elle s'appuie sur des données déjà disponibles. Contrairement aux tests médicaux lourds ou coûteux, comme l'imagerie cérébrale ou les analyses biologiques, le suivi des habitudes financières pourrait offrir un outil de détection précoce non invasif, discret et potentiellement automatisable.Bien sûr, les chercheurs insistent : il ne s'agit pas de poser un diagnostic à partir d'un simple relevé bancaire. Mais combiné à d'autres indicateurs — comme des tests de mémoire, des antécédents familiaux ou des changements de comportement — cet outil pourrait alerter bien plus tôt les médecins, les proches… et les patients eux-mêmes.Dans un monde où la population vieillit rapidement et où chaque année gagnée dans la détection de la maladie peut faire une énorme différence sur la qualité de vie, cette approche ouvre des perspectives inédites. Elle interroge aussi : sommes-nous prêts à ce que notre santé mentale soit surveillée… à travers notre carte bleue ?Une chose est sûre : cette découverte pourrait marquer une nouvelle ère dans la prévention de la maladie d'Alzheimer. Et si, un jour, votre banque devenait votre premier allié en santé ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi les athlètes mangent-ils du riz avant le sport ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 1:43


Dans le monde du sport et du culturisme, le riz est bien plus qu'un simple accompagnement : c'est une véritable arme nutritionnelle. Si tant d'athlètes en consomment avant l'effort, ce n'est pas un hasard, mais le fruit d'une stratégie alimentaire pensée pour optimiser la performance. Alors, pourquoi le riz est-il si populaire dans les assiettes des sportifs ? Tout commence avec un mot-clé : les glucides.Le riz, en particulier le riz blanc, est une source riche en glucides complexes. Ces glucides sont transformés par l'organisme en glucose, qui constitue le principal carburant des muscles pendant l'effort. Une fois dans le sang, le glucose est stocké dans les muscles et le foie sous forme de glycogène. C'est ce stock que le corps puise dès les premières minutes d'une activité physique intense.Manger du riz avant l'entraînement permet donc de recharger les réserves de glycogène, ce qui aide à maintenir l'intensité de l'effort plus longtemps. Cela se traduit par une meilleure endurance, un risque réduit de fatigue prématurée, et une meilleure récupération.Pourquoi ne pas choisir plutôt un autre féculent ? Le riz blanc présente un avantage supplémentaire : il est facile à digérer. Contrairement à des aliments plus riches en fibres comme les légumes secs ou certains pains complets, il ne cause généralement pas de troubles digestifs pendant l'exercice. C'est essentiel, surtout quand on soulève des charges lourdes ou que l'on s'entraîne à haute intensité.Mais attention : tous les types de riz ne sont pas égaux. Le riz blanc est le plus couramment utilisé en pré-entraînement, justement pour sa digestibilité rapide. À l'inverse, le riz complet, plus riche en fibres, sera plutôt réservé aux repas plus éloignés de l'effort, ou consommé après, pour une libération d'énergie plus lente et une meilleure récupération.Autre atout du riz : il est peu allergène, neutre en goût, bon marché, et facile à intégrer dans des plats simples avec des protéines comme le poulet ou le poisson. Un combo parfait pour les culturistes qui cherchent à construire du muscle tout en contrôlant leur alimentation.En résumé, les athlètes mangent du riz avant l'effort pour charger leurs batteries musculaires, éviter les troubles digestifs et assurer des performances optimales. C'est un aliment simple, efficace, et scientifiquement validé. Comme quoi, parfois, les meilleurs alliés de notre santé et de nos performances sont aussi les plus modestes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Idées
La prudence n'est pas ce que vous croyez

Idées

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 43:03


Entre la fuite en avant et le principe de précaution, notre invitée, érudite, Catherine Van Offelen propose une voie médiane, subtile et audacieuse : celle de la phronesis, cette prudence antique qui n'a rien de timorée. Dans son essai Risquer la prudence, elle exhume une vertu oubliée, à la fois pratique et courageuse, capable de guider l'action humaine dans l'incertitude. Catherine Van Offelen en parle avec une précision rare dans ce nouveau numéro d'Idées au micro de Pierre-Édouard Deldique. Contrairement à l'idée moderne de prudence – souvent associée à l'immobilisme ou à la peur du risque – cette jeune intellectuelle nous rappelle que la phronesis aristotélicienne est une forme de sagesse active. Elle ne consiste pas à éviter le danger, mais à l'évaluer avec justesse, à décider malgré l'ambiguïté, et à agir avec discernement. C'est une prudence qui ose, qui tranche. L'auteure critique le règne du principe de précaution, devenu selon elle un dogme paralysant. Elle plaide pour une réhabilitation de la décision humaine, fondée sur l'expérience, le jugement et une forme de courage intellectuel. Catherine Van Offelen, aux multiples références, puise dans les textes d'Aristote, mais aussi dans les traditions stoïcienne et chrétienne, pour montrer que la prudence n'est pas une faiblesse, mais une force. Elle est la vertu du capitaine dans la tempête, du médecin face à l'incertitude, du citoyen dans un monde complexe. Dans un style limpide et rigoureux, elle tisse des liens entre philosophie antique et enjeux contemporains : écologie, politique, éthique médicale, intelligence artificielle. Partout, la phronesis apparaît comme une boussole précieuse. Risquer la prudence est plus qu'un essai philosophique : c'est une invitation à penser autrement notre rapport au risque, à l'action et à la responsabilité. En réhabilitant cette vertu oubliée, Catherine Van Offelen nous offre une clé pour naviguer dans l'incertitude sans renoncer à agir. Son enthousiasme est roboratif. Il nous invite à être prudent, mais pas trop… ► Catherine Van Offelen, Risquer la prudence – Une pratique de la sagesse antique (Gallimard)

Invité Afrique
L'écrivain libyen Mohammed Alnaas «cherche ce que la spécificité libyenne a de commun avec les sociétés arabes»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 6:26


« Un goût du thé amer », le second roman de l'écrivain Mohammed Alnaas, récemment traduit en français et édité chez « Le bruit du monde », revient à l'époque du slogan : « le pouvoir aux mains du peuple » et décrit une situation ubuesque et des querelles permanentes entre les habitants d'un village, Géhenne, dans la Libye des années 1990, du temps de la Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste de Mouammar Kadhafi. Quant au narrateur, dans cette fable moderne et audacieuse, il s'adresse à son lecteur tout en prenant un plaisir à se jouer de lui. Mohammed Alnaas joint par Houda Ibrahim.    Vos romans s'attaquent à des sujets qui décrivent les spécificités de la société libyenne, une société restée longtemps fermée aux autres. L'écriture est-elle pour vous est un acte d'auscultation de cette société afin de la raconter, de l'exposer ? La société libyenne est restée méconnue des étrangers pendant un certain temps, et peut-être même est-elle restée méconnue d'elle-même. En dehors du sujet politique, il existe un manque de connaissances sur la Libye et le peuple libyen lui-même, que ce soit sous le régime de Mouammar Kadhafi ou même pendant la guerre civile qui a suivi la révolution de février 2011. L'enjeu ici, est que moi, en tant qu'individu, je me comprends mieux que je ne comprends la société libyenne, mais mon histoire personnelle est aussi l'histoire de la société, et en comprenant la société, je me comprends moi-même. Il est vrai que la société libyenne a ses spécificités, comme toutes les sociétés, mais l'idée est de toujours chercher, ce que cette spécificité a de commun avec les sociétés arabes, voire des sociétés de plus grande ampleur. Afin d'écrire sur l'être humain et son histoire, tout en écrivant sur le Libyen et en essayant de le comprendre. Dans votre second roman, Un goût de thé amer, à travers l'histoire d'un village, Géhenne, symbolisez-vous la guerre sans fin qui se déroule en Libye ainsi que le déchirement social ? Personnellement, je n'aime pas que le texte lui-même soit le reflet de la réalité. Le lecteur a certes le droit de percevoir ces intersections entre la réalité et le roman. Or, elles sont nombreuses. L'auteur pose les règles du jeu dès le début, indiquant que l'histoire n'est pas symbolique, mais vraie. Ce qui incite le lecteur à y croire. Il existe bel et bien des intersections entre les combats qui se déroulent dans le village de Géhenne et la guerre civile libyenne. Il semble que le point commun entre l'imaginaire et le réel réside dans une certaine absurdité de la scène elle-même. À lire aussiLa Libye lance le premier appel d'offres pétrolier depuis 17 ans La satire est-elle pour vous le meilleur moyen de raconter cette société ? J'ai débuté dans l'écriture par la satire. Il y a toujours une touche d'humour noir dans mes écrits, que ce soit dans mon précédant roman « Du pain sur la table de l'oncle Milad », ou dans ce roman même. Et auparavant aussi dans le recueil de nouvelles que j'avais écrit sur la guerre civile, la plupart de ces nouvelles avaient un ton dramatique ou sombre. Concernant ce projet, parfois, il n'y a pas de meilleure façon de décrire ce qui se passe, que la satire. Vous dédiez votre roman au fameux écrivain et penseur libyen Sadek alyhoum, quelle valeur représente-t-il pour vous ? Le roman est bien sûr dédié à El-Sadek, je le dédie également à d'autres auteurs et artistes satiriques qui m'ont personnellement influencé, comme Mohammed Al-Zawawi, le plus grand illustrateur de caricature libyen. Le roman lui-même a été initialement écrit dans le style de Mohammed Al-Zawawi, ainsi que celui de Mohammed Tamliya, l'écrivain satirique jordanien, et d'Ibrahim Hmaydan, l'écrivain satirique libyen. Tous ont influencé ma compréhension du rôle de la satire, de la comédie. Contrairement à beaucoup de Libyens qui admiraient les idées et les écrits critiques d'El-Sadek Al-Nayhoum, j'admirais moi sa satire, en particulier son recueil Histoires pour enfants. Il m'a profondément influencé par son style satirique et par sa façon de dessiner certains personnages libyens considérés comme stéréotypés. Ce stéréotype est déjà présent dans les dessins de Mohammed Al-Zawawi. Dans mon roman, un personnage comme Hajja Mabrouka, ressemble à ceux de Mohammed Al-Zawawi, d'El-Sadek Al-Nayhoum et même d'Ibrahim Hmaydan. Ces personnages ne sont pas nés de nulle part ; ils sont une sorte d'accumulation résultant de mes lectures et de mes observations sur la manière dont les Libyens qui m'ont précédé ont abordé la comédie. À lire aussiAu pays des hommes, un chef-d'œuvre de la littérature contemporaine Dans Un goût de thé amer, vous dénoncez également, un système économique installé par le régime Kadhafi et qui réduit en quelque sorte l'être humain à un être dépendant, sans aucune initiative, vous dénoncez cette volonté du pouvoir d'écraser l'être libyen ? Les politiques du régime Kadhafi ont transformé la Libye depuis la proclamation de l'Autorité populaire. Car le colonel souhaitait créer une nouvelle société. L'ironie est que l'objectif de cette nouvelle société était de susciter un esprit d'initiative en toutes choses. Dans toutes ses idées, par exemple, il affirme dans le Livre vert : « L'école est servie par ses élèves », ce qui signifie que l'école n'a pas besoin de personnel d'entretien ni d'employés, mais que ce sont les élèves qui s'en chargent… D'où le concept « des partenaires, et non pas d'employés ». Le régime repose fondamentalement sur l'initiative populaire pour prendre le pouvoir. Soit le peuple ne voulait pas prendre le pouvoir, soit Kadhafi n'a utilisé ces idées que pour accroître son emprise sur le peuple. L'ironie est que le peuple libyen a refusé de prendre l'initiative ou n'a pas trouvé le moyen de le faire. Le régime a véritablement influencé la formation de l'homme libyen. Toutes les politiques adoptées par le colonel Kadhafi et les fonctionnaires travaillant sous ses ordres ont conduit à la création d'une société déformée qui ne se connaît pas elle-même et qui est incapable de trouver des solutions aux problèmes auxquels elle est confrontée. La liberté d'expression en Libye est toujours entravée, même au niveau de la littérature, comment relevez-vous ce défi ? Aujourd'hui, les restrictions imposées aux écrivains libyens se multiplient. Elles sont sociales, religieuses, politiques et sécuritaires. Les restrictions se multiplient et sont pour la plupart inconnues. L'écrivain se retrouve à nager dans un puits dont il ignore le fond. Ceux qui aiment nager explorent eux-mêmes à ce moment-là les dangers, et je suis de ceux qui aiment nager. Nous explorons des idées en cours de route et je relis toujours la scène, mais c'est surtout pour des raisons de sécurité personnelle. Lorsque j'écris, je ne reconnais pas ces restrictions et je les ignore également lorsque je publie. Je ne les regarde pas.

Choses à Savoir
Pourquoi l'effet Veblen vous fait-il acheter n'importe quoi ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 2:06


L'effet Veblen est un phénomène économique et sociologique qui décrit un comportement paradoxal : plus un produit est cher, plus certaines personnes ont envie de l'acheter. Contrairement à la logique classique selon laquelle une hausse des prix diminue la demande, l'effet Veblen montre qu'un prix élevé peut, au contraire, attirer les consommateurs… précisément parce qu'il est élevé.Ce concept porte le nom de Thorstein Veblen, un économiste et sociologue américain du XIXe siècle, qui a introduit la notion de consommation ostentatoire. Dans son ouvrage La Théorie de la classe de loisir (1899), Veblen observe que certaines personnes achètent des biens non pour leur utilité, mais pour montrer leur statut social. Dépenser beaucoup devient alors une stratégie de distinction.Prenons un exemple : une montre vendue 20 euros donne l'heure aussi bien qu'une montre à 10 000 euros. Pourtant, la seconde séduit certains consommateurs justement parce qu'elle coûte 10 000 euros. Elle signale au monde extérieur : « Je peux me le permettre », « J'appartiens à un certain milieu ». Le produit devient un symbole, pas seulement un objet.Mais l'effet Veblen ne touche pas uniquement les très riches. Il peut aussi influencer des personnes prêtes à se mettre en difficulté financière pour acquérir des produits de luxe ou des marques prestigieuses. Pourquoi ? Parce que dans un monde de plus en plus saturé de signes, le prix devient un raccourci pour juger de la valeur. On croit, parfois inconsciemment, que « cher = mieux », ou « cher = rare = désirable ».Le marketing joue à fond sur ce ressort psychologique. Les marques de luxe ne cherchent pas à être accessibles, au contraire : elles cultivent la rareté, l'exclusivité, et l'élitisme. Certaines montent artificiellement les prix, limitent la production, voire refusent de vendre à certains clients pour entretenir l'illusion d'un club fermé. Résultat : plus c'est difficile d'accès, plus c'est convoité.Ce mécanisme n'est pas toujours irrationnel. Dans certains contextes, dépenser beaucoup peut rapporter : une voiture haut de gamme peut ouvrir des opportunités professionnelles, des vêtements de luxe peuvent favoriser l'influence ou l'image. Mais l'effet Veblen devient problématique quand il pousse à acheter pour acheter, sans besoin réel, ni satisfaction durable — juste pour impressionner ou appartenir.En résumé, l'effet Veblen explique pourquoi des gens achètent des choses très chères non pour leur qualité, mais pour ce qu'elles représentent socialement. Et dans une société où l'image compte parfois plus que le fond, cet effet peut nous faire acheter… n'importe quoi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir TECH
Vous n'aimez pas écouter de la musique ? La science a une réponse.

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 2:09


Pour la plupart d'entre nous, la musique est un refuge, un plaisir immédiat, un déclencheur d'émotions. Mais pour une minorité de personnes, écouter un morceau, même un classique universellement apprécié, ne provoque… rien. Ce phénomène porte un nom : l'anhédonie musicale.Des chercheurs de l'Université de Barcelone viennent de publier une étude qui éclaire ce trouble étonnant. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il ne s'agit pas d'un problème d'audition ni d'un cerveau incapable d'éprouver du plaisir. L'explication se trouve ailleurs : une faible connectivité entre les zones auditives et le circuit de la récompense. En clair, le cerveau entend la musique, mais le message ne déclenche pas la réaction de plaisir.Le neurologue Josep Marco-Pallarés, co-auteur de l'étude avec Ernest Mas-Herrero et Robert J. Zatorre, souligne que ces personnes réagissent parfaitement à d'autres formes de gratification. Un gain d'argent, par exemple, active normalement leur système de récompense. C'est donc bien une indifférence sélective, et non une incapacité globale à ressentir des émotions positives. Les images cérébrales confirment ce constat. Chez les mélomanes, le noyau accumbens — véritable centre du plaisir — s'illumine à l'écoute d'une musique agréable. Chez les personnes atteintes d'anhédonie musicale, cette activation reste limitée, tandis que leur réponse à d'autres stimuli gratifiants demeure normale.Pour mieux identifier ces profils, les chercheurs ont mis au point un outil inédit : le Barcelona Music Reward Questionnaire. Ce test explore cinq dimensions de notre rapport à la musique : l'émotion, la régulation de l'humeur, la sociabilité, l'envie de bouger et la recherche de nouveauté. Résultat : les individus insensibles à la musique affichent des scores très faibles sur toute la ligne. Si les causes exactes du phénomène restent encore floues, l'étude avance plusieurs pistes : facteurs génétiques, environnementaux, ou même conséquences de certains traumatismes cérébraux. En tout cas, elle ouvre une nouvelle fenêtre sur la complexité du cerveau humain et sur la manière singulière dont chacun de nous vit la musique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Maintenant, vous savez
Pourquoi les hommes ont-ils une érection le matin ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 4:50


Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'érection du matin n'est pas due à des rêves érotiques. Elle n'est pas non plus liée à un besoin d'uriner, comme on le lit parfois. L'érection du pénis non stimulé par des caresses, est un réflexe physiologique en lien avec le sommeil. Les femmes ont elles aussi un afflux sanguin vers le clitoris pendant la nuit.  En moyenne, les érections nocturnes ou tumescences péniennes ont lieu deux à trois fois par nuit. Elles surviennent lors des phases de sommeil dit paradoxal, soit pendant 20 % du temps de sommeil.  Qu'est-ce que le sommeil paradoxal ? Est-ce que l'érection matinale fonctionne comme un réflexe ? Faut-il s'inquiéter lorsque ces érections matinales n'ont pas ou plus lieu ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Première diffusion : 2 juin 2023 À écouter aussi : ⁠Qu'est-ce que le furtivage, cette pratique reconnue comme une agression sexuelle ?⁠ ⁠D'où viennent les troubles de l'érection ?⁠ ⁠Les femmes sont-elles vraiment plus émotives que les hommes ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

la Chapelle
Jamais rejeté | Daniel Décary

la Chapelle

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 36:43


As-tu déjà été mis à l'écart, rejeté ? Dans ce message, Daniel Décary te dit que peu importe qui tu es, la vie que tu mènes en ce moment, si tu décides d'ouvrir ton cœur à Jésus et de venir à lui, Il est prêt à t'accueillir à bras ouverts. Contrairement à certains humains, Lui, Il ne te rejettera jamais.

InnerFrench
E178 Dépasser le plateau intermédiaire avec Impolyglot

InnerFrench

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 37:52


Lionel, créateur du podcast Impolyglot, partage ses meilleurs conseils. Dans cet épisode, Hugo reçoit Lionel du podcast Impolyglot. Contrairement aux autres polyglottes, son objectif n'est pas d'apprendre le plus de langues possibles mais d'en maîtriser trois : le français, l'anglais et l'espagnol. Il a donc testé de nombreuses techniques pour surmonter les obstacles que tous les apprenants rencontrent avant d'atteindre un niveau avancé. Comment s'organiser quand on a un travail et une famille ? Faut-il utiliser des flashcards ? Comment créer des habitudes durables ? Et surtout, comment continuer à progresser quand on a l'impression de tourner en rond ? Le site de Lionel : https://www.impolyglot.com/ Retrouvez la transcription de cet épisode ici : https://innerfrench.com/e178-depasser-le-plateau-intermediaire-avec-impolyglot/ Découvrez nos cours pour améliorer votre niveau de français : https://courses.innerfrench.com/mes-cours/  

Grand angle
"On peut difficilement parler de déconnexion" : le tribunal du Havre continue de tourner malgré les vacances

Grand angle

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 1:49


durée : 00:01:49 - France Inter sur le terrain - Contrairement à certaines entreprises, les tribunaux ne ferment pas pendant les vacances. Ils doivent continuer à rendre justice malgré un manque d'effectifs lié aux congés d'été. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

CQFD - La 1ere
Des hydres, la santé sexuelle et les souvenirs des papillons

CQFD - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 17, 2025 56:23


1) Lʹhydre à deux têtes nʹest pas quʹun mythe L'hydre est une petite espèce aquatique d'eau douce. Cet animal fascine les scientifiques par sa capacité à régénérer sa tête ou son pied, lorsqu'ils sont sectionnés. Contrairement à sa cousine mythologique, l'hydre ne possède qu'une tête. Une équipe de l'Université de Genève (UNIGE) démontre cependant qu'il est possible d'obtenir des hydres à deux têtes en exerçant une simple pression sur leur corps. Cette étude révèle l'interaction entre génétique et mécanique des tissus dans le développement des organismes. Sarah Dirren reçoit Aurélien Roux dernier auteur de l'étude et professeur ordinaire au Département de biochimie de la Faculté des Sciences de l'UNIGE. 2) La santé sexuelle positive La santé sexuelle est définie par lʹOMS comme un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité, ce nʹest pas seulement lʹabsence de maladie, de dysfonctionnement ou dʹinfirmité. CQFD explore les différentes facettes de la santé sexuelle. Jacqueline Fellay-Jordan, co-présidente de Santé Sexuelle Suisse et Alain Léo Pfammatter, conseiller en santé sexuelle à la fondation Profa, sont les invités de Bastien Confino. 3) Les papillons ont-ils des souvenirs de leur jeunesse? Pourquoi les papillons ne devraient avoir aucun souvenir de leurs jeunesses en tant que chenille alors quʹelles ont une mémoire! Puisque cette question existentielle vous tarabusque, Anne Baecher tente de résoudre le mystère. Une rediffusion du 26 janvier 2025

Si loin si proche
Le souffle des Yolngu: voyage aux confins des terres australiennes

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Aug 17, 2025 48:30


À l'été 2024, le Garma festival, plus grand rassemblement autochtone d'Australie, s'est tenu en Terre d'Arnhem. Une occasion rare de s'immerger dans le monde aborigène Yolngu. Au nord du pays, depuis Darwin, pour accéder au Festival Garma, il faut soit faire 1 200 km de routes sur des pistes en terre rouge, muni de permis spécifiques, soit survoler les 700 km qui séparent la capitale du Territoire du Nord et Nhulunbuy, une ville construite dans les années 70 pour desservir une mine de Bauxite. Dans les deux cas, en arrivant, vous êtes dans l'un des coins les plus reculés d'Australie, mais surtout dans des terres de réserves très réglementées, soumises à autorisation spéciale pour les non-autochtones. Le Garma, lui, permet cet accès, au cœur d'un rassemblement unique en son genre, initié par le peuple Yolngu et placé dans une vaste clairière cernée de forêts tropicales truffées d'eucalyptus, située sur une falaise surplombant la mer et des rivages escarpés et sauvages. Ici, c'est donc la terre ancestrale des Yolngu, un groupe aborigène qui, jusqu'au début du XXè siècle, vivait de manière relativement autonome, à l'écart de la brutale colonisation britannique. On parle d'une présence des Yolngu depuis plus de 60 000 ans. Contrairement à d'autres groupes aborigènes, les Yolngu n'ont pas été déplacés, arrachés à ce lien si puissant qui les relie à la terre et au fait de la parcourir. Ce qui fait la force de leur culture, de leur langue et dialectes, de leurs chants et de leurs danses qu'ils ont su maintenir à travers les millénaires et qui s'expriment pendant quatre jours au Garma. Véritables pionniers de la lutte pour les droits fonciers autochtones aborigènes, les Yolngu ont également su faire de cet évènement une tribune où se pressent désormais les hommes politiques australiens de tous bords.   En 2024, près de 3 000 visiteurs, dont la moitié non-aborigènes, se sont immergés dans ce monde peuplé de rêves, d'ancêtres créateurs, d'abeilles, de grues brolga ou de serpents arc-en-ciel ; au son du Yidaki ou Didjeridoo qui est né au nord-est de la Terre d'Arnhem. Un festival pour dire la fierté noire et autochtone, celle d'un peuple debout et maître chez lui. Un voyage sonore de Sophie Ansel initialement diffusé en octobre 2024.   En savoir plus : - Sur le Garma Festival et la Yothu Hindi Foundation - Sur les Yolngu en images et en sons: le projet visuel Twelve canoes - Sur les Yolngu, le site du Musée National Australien.  

Reportage International
«Dis-moi à quel jeu tu joues» à Madagascar: le fanorona

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 3:16


« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », c'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde. Ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction Madagascar avec le fanorona. Un jeu de stratégie ancestral créé sur la Grande Île, qui se joue en duel. Ses règles devaient être parfaitement maîtrisées par tous les héritiers de la royauté merina afin d'accroître leurs chances de remporter les batailles contre les autres royaumes. Le fanorona a depuis conquis tout le territoire, mais a perdu de son prestige au sein de la société, faute d'enseignement adéquat. Quelques irréductibles passionnés, convaincus de ses bienfaits sur la concentration et l'agilité cérébrale qu'il développe, s'efforcent aujourd'hui de le remettre au goût du jour. De notre correspondante à Antananarivo,  Sur les tables en béton érigées au pied des immeubles de la cité Analamahitsy, les pions rouges et bleus semblent comme danser sous les doigts des joueurs de fanorona. Sous le regard des badauds, Fetra Andriamampianina, dit Karana, l'actuel président de la fédération de fanorona de la région Analamanga, affronte son élève Jean-Marie Andriatsarafara, dit Zamabe, triple champion de Madagascar. « Le fanorona est apparu pour la première fois au 16ᵉ siècle, sur les Hautes-Terres, dans la ville royale de Merimanjaka. Puis le jeu s'est répandu à l'extérieur du palais, et plus tard dans la rue et c'est comme ça que dans toute l'île, tout le monde s'est mis à jouer », explique Fetra Andriamampianina.  Un jeu aux origines royales, donc, confirment les historiens. En témoignant d'ailleurs, les pierres à quadrillage que l'on retrouve encore aujourd'hui sur chacun des sites princiers répertoriés en Imerina. À l'époque, exceller au fanorona, c'était s'assurer d'être un bon stratège, y compris sur le champ de bataille. Le champion Zamabe, lui, n'est pas un descendant royal. Toutefois, confie-t-il, ce jeu a totalement façonné sa vie : « Les chrétiens, ils ont la Bible. Les musulmans, ils ont le Coran, et nous les malgaches, on a le fanorona. Le fanorona, c'est notre livre divin. Parce que ça nous permet d'anticiper le futur, et le futur du futur. Ce jeu nous permet de tirer des leçons de vie, parce que contrairement aux autres jeux, quand tu comprends qu'un coup te détruit au fanorona, tu essaies de ne plus le refaire et tu t'obliges à prendre un autre chemin à l'avenir ». À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Argentine: le truco Contrairement aux échecs, le fanorona autorise plusieurs mouvements en un seul tour : « La plus belle chose que ça m'ait apportée, c'est de savoir analyser et prévoir. Être trop gourmand en voulant éliminer le plus vite possible les pions adverses, par exemple, ça peut te détruire. C'est comme dans la vraie vie. Et c'est pour ça que nous, joueurs de fanorona, on ne joue jamais aux jeux d'argent. On est capable de bien gérer notre salaire, notre nourriture, de penser au futur. C'est sûr que les principes de ce jeu pourraient être utilisés en politique parce que c'est beaucoup de stratégie. Mais je crois qu'aujourd'hui, non, personne ne s'en sert en ce moment... » Comme chaque dimanche midi, Sariaka Razanamparany, fondatrice de l'association Pi Lalao, propose aux clients d'un restaurant tananarivien de redécouvrir des jeux, malgaches ou non. À cette table, cette grande famille a choisi le fanorona : « Ce sont des jeux qui ont été oubliés quelque part. Et ce qui fait que moi, dans mon métier, je vais vers les gens et je leur propose de jouer aux jeux traditionnels comme le fanorona. En réintroduisant ce jeu aussi, ça réintroduit le lien social finalement et entre les générations comme c'est le cas aujourd'hui où c'est un papa et son fils qui jouent ensemble et il n'y a vraiment pas d'âge et c'est ça qui est très intéressant. C'est universel ». Bien plus qu'un simple jeu, le fanorona incarne une part de l'identité malgache. Héritage royal devenu outil d'éveil stratégique, il permet aujourd'hui à une nouvelle génération de se reconnecter à ses racines. Se réapproprier ce savoir, c'est renouer avec une mémoire collective, tout en s'aiguisant l'esprit, à la manière des ancêtres malagasy. À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Chine: le xiangqi, «Ça fait partie de notre culture traditionnelle»

Aujourd'hui l'économie
Droits de douane: Donald Trump gagne-t-il vraiment la guerre commerciale?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 2:56


Grâce à la signature d'un décret imposant des surtaxes à plusieurs dizaines de pays, Donald Trump s'affiche en vainqueur d'une guerre commerciale qu'il a lui-même déclenchée. Mais derrière cette démonstration de force, les effets réels restent à nuancer, notamment pour les Américains eux-mêmes. Donald Trump a de nouveau frappé fort. Le président américain a signé, le 1er août, un décret imposant de nouveaux droits de douane sur les exportations de dizaines de pays vers les États-Unis. Parmi les plus touchés : l'Union européenne et le Japon, avec une surtaxe de 15%, le Canada avec 35% et même jusqu'à 39% pour la Suisse. Cette victoire a été préparée depuis janvier dernier, lorsque Trump évoquait des hausses de droits allant jusqu'à 60%. Une stratégie de rapport de force assumée : menacer fort pour mieux obtenir un accord – et surtout, à l'avantage des États-Unis. Résultat : les principaux partenaires commerciaux ont cédé, signant des engagements économiques massifs, comme 750 milliards de dollars d'achats d'hydrocarbures par l'Union européenne ou des commandes militaires japonaises. À lire aussiQuels pays ont trouvé un accord avec Donald Trump sur les droits de douane? Des marchés rassurés, des alliés résignés Malgré la brutalité apparente de cette annonce, les marchés ont bien réagi. À Tokyo, la Bourse est restée stable. Signe que ces nouveaux droits de douane ont été accueillis comme un moindre mal, un compromis acceptable au regard de ce qui aurait pu être une guerre commerciale ouverte. Et c'est aussi ce que revendique la Maison Blanche : « Restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains ». Mais au-delà de la communication politique, cette nouvelle donne fragilise durablement les équilibres commerciaux internationaux, et consacre un virage vers un protectionnisme assumé par Washington. À lire aussiDroits de douane, barrières non tarifaires, mesures de rétorsion: les mots du protectionnisme Une victoire économique en trompe-l'œil ? À court terme, ces taxes douanières représentent une manne fiscale importante pour les États-Unis. Elles remplissent les caisses de l'État et renforcent l'image d'un président défenseur des intérêts nationaux. Mais sur le moyen et long terme, le tableau s'assombrit. Des études montrent que les consommateurs américains paieront l'addition : les produits importés deviendront mécaniquement plus chers, alimentant une inflation déjà tendue. Contrairement aux affirmations de Trump, ce ne sont pas les exportateurs étrangers qui paient, mais bien les ménages américains, qui verront leurs dépenses augmenter. Les économistes évoquent déjà un effet boomerang possible, tant sur l'inflation que sur la croissance. La victoire affichée aujourd'hui pourrait bien se transformer, dans quelques mois, en revers économique. À lire aussiDroits de douane: Donald Trump annonce 25% sur les produits indiens à compter du 1er août

Maintenant, vous savez
Pourquoi les jeunes retournent-ils vers les téléphones à clapets ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 5:06


On les appelle dumb phone. Vos grands-parents en ont très certainement, ce sont des téléphones à touches ou à clapet ! On n'en croisait plus beaucoup sur le marché, mais le dumb phone revient à la mode, et pas chez les seniors ! Il semble avoir séduit une toute nouvelle clientèle : la génération Z, soit les personnes nées entre 1997 et 2010. Contrairement aux smartphones, les téléphones dits intelligents, le dumb phone, par traduction, le téléphone idiot, ne peut que passer des coups de fils ou envoyer des SMS. On connaît tous le côté addictif de notre téléphone. Revenir à un appareil plus simple, permet de s'en détacher. À quoi ça sert ? Pourquoi cela séduit spécifiquement la génération Z ? Et alors, quels sont ces effets ? Est-ce que ça peut faire concurrence aux smartphones ?  Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : 26 février 2024 À écouter aussi : Acétamipride : pourquoi ce pesticide est-il controversé ? Que faut-il manger quand il fait chaud ? Quels sont les effets du stress sur notre santé ? Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Le Nouvel Esprit Public
Si vous l'avez manquée : « Jamais frères », Ukraine - Russie, une tragédie post-soviétique (thématique)

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 61:29


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 octobre 2022.Avec cette semaine :Anna Colin Lebedev, chercheuse spécialiste des questions post-soviétiques, maîtresse de conférences à l'université Paris-Naterre.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.JAMAIS FRÈRES ? UKRAINE ET RUSSIE : UNE TRAGÉDIE POSTSOVIÉTIQUESix mois après l'invasion russe en Ukraine, Anna Colin Lebedev, chercheuse française « d'origine soviétique », comme vous aimez à vous présenter, maîtresse de conférences à l'université Paris-Nanterre et spécialiste des sociétés post-soviétiques, dans votre ouvrage « Jamais frères ? (Le d'interrogation est important) Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique », vous vous attachez à déconstruire le mythe des « frères » slaves. Vous décryptez les similarités entre les sociétés russe et ukrainienne, le poids des traumatismes du XXe siècle et les trajectoires de plus en plus divergentes que les deux pays ont suivies depuis 1991.À l'époque de l'Union soviétique, vous rappelez-vous, la Russie était le centre, et l'Ukraine une périphérie. L'homogénéisation s'est faite en écrasant un certain nombre de différences, l'histoire commune avait été écrite en gommant certains aspects gênants qui ne rentraient pas dans le récit officiel. Les trajectoires contraires suivies par les sociétés russe et ukrainienne ne sont pas un argument suffisant pour expliquer la guerre entre les deux pays, observez-vous. Mais un certain nombre de sujets aident à comprendre ce qui se joue aujourd'hui. Sujets que vous passez au crible : rapport à l'histoire soviétique, construction d'une mémoire de la grande famine et de la Seconde Guerre mondiale, place des communautés juives et de la mémoire de la Shoah, rapport au pouvoir politique, rapport à la violence, place des langues. Votre livre décrit également la fracture entre les deux sociétés, lorsque Russes et Ukrainiens ont cessé, en 2014, de partager la même vision de ce qui se joue entre les deux pays, en Crimée et dans le Donbass. En 2022, la fracture s'est transformée en rupture.Ce qu'on présentait comme une fraternité, disent les Ukrainiens, s'est révélé un rapt. Côté russe, l'Ukraine serait une Russie transformée en anti-Russie par l'Occident hostile. La ligne de fracture que dessinent les deux discours montre bien, soulignez-vous, la nature existentielle d'une guerre qu'on ne peut réduire à une volonté de conquête territoriale ou d'accès à des ressources naturelles ou économiques. Existentielle, car pour l'Ukraine : soit elle parvient à vaincre la Russie - ce qui veut dire que Moscou renonce à toute prétention territoriale et d'influence sur l'Etat ukrainien - soit elle cesse d'exister. Contrairement à la société ukrainienne, la société russe, en grande partie aveugle à cette guerre conduite en son nom, n'a pas l'expérience de protestations qui auraient réussi. Vous dressez le portrait d'une société russe convaincue de son impuissance et soutenant sans enthousiasme une guerre qu'elle ne peut pas ou peu critiquer et qui ne réalise pas encore la profondeur de la déchirure, qui est pourtant entérinée du côté de l'agressé, l'Ukraine. Pour les Ukrainiens, désormais, tout ce qu'il pourrait y avoir de commun avec les Russes – la langue, les références culturelles partagées, la mixité, les souvenirs de l'époque soviétique - n'est plus vu que comme l'effet d'une domination ou d'une oppression. On avait pensé, à tort, les comptes de l'Union soviétique soldés lorsqu'elle s'était dissoute sans conflictualité majeure en 1991 écrivez-vous, le vrai prix à payer nous est donné aujourd'hui.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Marie Stuart, reine d'Écosse

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 27:06


Nous sommes le huit février 1587, il est dix heures du matin au château de Fotheringhay, dans l'est de l'Angleterre. Après dix-neuf ans d'emprisonnement, une femme en robe rouge se présente à son bourreau. Contrairement à la tradition, elle refuse de se dénuder totalement pour accueillir la mort. Elle se dit martyre catholique : on la juge pour haute trahison. On dit que l'homme qui doit lui trancher le cou est si maladroit, ou si saoul, qu'il devra s'y reprendre à trois fois. Arrivé à ses fins, il se saisit de la tête pour la présenter au public, mais il ne récolte que la perruque, la tête tombant sur le sol : la tête de Marie Stuart. Avec Monique Weiss, historienne ULB Sujets traités : Marie Stuart, reine, Écosse,martyre, meurtrière, trahison Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Maintenant, vous savez
Qu'est-ce que le syndrome du sauveur ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 4:39


En amour comme en amitié, certaines personnes sont attirées par des gens en souffrance et endossent, sans le vouloir, le rôle du sauveur. Il s'agit d'un trouble psychologique, qui n'est cependant pas répertorié dans le manuel de diagnostics et de statistiques des troubles mentaux. Contrairement au syndrome de l'infirmière, ces derniers sont en recherche constante de reconnaissance afin de pallier leur manque de confiance en eux, et cela passe par une empathie et un besoin de sacrifice pour les autres. Ce syndrome est également qualifié de “co-dépendance”. Pourquoi devient-on “sauveur” ? Y a-t-il différents types de sauveurs ? Qu'est-ce que triangle de Karpman ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : ⁠Qu'est-ce que le syndrome de l'infirmière ?⁠ ⁠Qu'est-ce que le syndrome du colocataire ?⁠ ⁠Qu'est-ce que le syndrome du Truman Show ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 31/08/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Toute une vie
La grande traversée Winston Churchill

Toute une vie

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 58:38


durée : 00:58:38 - Les Grandes Traversées - Winston Churchill occupe une place centrale dans l'imaginaire britannique. Symbole de résistance pour certains, figure controversée pour d'autres, son image évolue au rythme des débats mémoriels et des mutations de la société britannique contemporaine. Des décennies après la Seconde Guerre mondiale, l'ancien Premier ministre britannique demeure une figure à la fois complexe et fascinante. Son portrait se dessine en nuances : chef de guerre visionnaire, homme ancré dans le XIXe siècle, mythe vivant, voire personnage de roman. Un hommage national devenu universel L'émission s'ouvre sur la solennité de la mémoire française : Winston Churchill y est salué comme un artisan majeur de la libération de la France et de l'Europe. À travers une anecdote touchante, "un télégramme signé Churchill reçu dans un village français en 1949". Le récit montre combien son nom résonne avec un prestige presque sacré. Ce souvenir personnel devient le symbole d'un hommage collectif qui traverse les générations. Un fait troublant est évoqué : certains jeunes doutent de l'existence réelle de ce dernier. Ce décalage générationnel souligne le glissement de l'homme vers la légende. Il devient une figure héroïque, incarnation de la résistance, de l'unité alliée et du soutien à Charles De Gaulle. Cette aura quasi mythologique brouille la frontière entre l'histoire et la fiction, transformant Churchill en icône culturelle presque détachée du réel. "Churchill est à la fois un mythe national et une figure profondément clivante" Winston Churchill, héros incontestable de 1940, est aussi un homme de paradoxes. Visionnaire durant la guerre, il reste profondément marqué par le colonialisme et une nostalgie de l'Empire britannique. Pourtant, il initie des réformes sociales majeures : journée de huit heures, salaire minimum et allocations chômage. Conservateur aux idées tranchées, il est aussi un modernisateur pragmatique. Son portrait historique est tout sauf lisse : c'est celui d'un homme tiraillé entre le XIXe et le XXe siècle. Le philosophe Jean-Claude Monod le souligne : "Churchill est à la fois un mythe national et une figure profondément clivante". Au fil des interventions, se dessine un Churchill plus humain, parfois fantasque. Son élégance étudiée, ses fameux cigares — fumés jusqu'à sept par jour — et son perroquet au langage fleuri sont autant d'éléments qui participent à la construction d'un personnage haut en couleur. Ces détails révèlent un homme profondément attaché aux rituels et à une certaine forme d'aristocratie britannique. Cette dimension intime le rend paradoxalement plus proche, plus accessible. Churchill, vu depuis la France : une mémoire active Si Churchill reste une icône nationale au Royaume-Uni, il semble susciter un intérêt tout particulier en France. À Londres, la bibliothèque de l'Institut français accorde une place plus grande à De Gaulle, mais les Français, eux, continuent de s'interroger avec admiration sur Churchill. Contrairement au général français statufié, Churchill demeure un personnage “vivant” : imparfait, vibrant, incarnant une certaine idée de l'Angleterre.

Reportage International
Japon: vague de xénophobie, poussée par des partis ultra-conservateurs, avant les sénatoriales

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 2:34


Au Japon, les élections sénatoriales prévues dimanche 20 juillet s'annoncent périlleuses pour la coalition au pouvoir, les sondages prédisant une forte progression des petits partis ultra-conservateurs, nationalistes et populistes. Tout au long de la campagne, ces formations ont pris les étrangers pour cible, ont tenu des propos xénophobes et ont diffusé sur les réseaux sociaux des contre-vérités concernant les immigrés. De notre correspondant à Tokyo, L'archipel ne compte que 3% d'immigrés, soit moins de 4 millions de personnes, pour 120 millions de Japonais. Pourtant, ils sont devenus les boucs émissaires de la campagne électorale. Dans les meetings, on les a accusés de tous les maux et, en boucle, en réclamant la préférence nationale : « Les Japonais étant des êtres supérieurs, ils n'ont plus à passer au second plan par rapport aux étrangers », « Les Japonais d'abord ! Il faut d'urgence mettre fin à ce traitement préférentiel dont les immigrés ont toujours bénéficié », ou encore « Regardez ce qui se passe en Europe. Ce continent est complètement à la dérive en raison d'une immigration incontrôlée ».  Des propos sévères, mais « ce n'est pas faire preuve de xénophobie ou de populisme que d'exiger que les immigrés respectent nos règles et que nous, les Japonais, bénéficiions d'une discrimination positive par rapport à eux. Cela paraît la moindre des choses », a-t-on pu entendre notamment lors de ces événements politiques au Japon. Face à cette vague populiste, les électeurs japonais sont partagés. « ​​​​​​​On ne se sent plus chez nous avec autant d'étrangers. Et beaucoup se comportent mal, en plus. C'est vraiment la double peine », estime une jeune femme. « Enfin des politiciens qui disent la vérité et sortent du politiquement correct, de ce prêchi-prêcha assommant sur ''le vivre ensemble" », abonde une autre, croisée dans les rues de Tokyo. « ​​​​​​​À mon sens, un pays se grandit en acceptant la diversité qui figure en son sein et en veillant à la coexistence harmonieuse au-delà des différences culturelles », estime à l'inverse un électeur. « ​​​​​​​Les partis traditionnels ayant tellement déçu, menti et magouillé, les gens optent pour une alternative et se tournent vers des formations populistes. Une telle dérive, c'était couru d'avance », regrette celui-ci.  Beaucoup d'immigrés ont mal vécu cette campagne qui, de bout en bout, a stigmatisé les étrangers. « Tous les jours, on me fait comprendre que ma place n'est pas ici, mais dans mon pays. C'est dur, se désole Aung, qui est née en Birmanie. Mais je m'accroche, je serre les dents. Au boulot, je veille à être une employée modèle pour que mon titre de séjour soit renouvelé chaque année, et donc que je puisse continuer à aider mes parents, qui sont toujours en Birmanie. Car mon soutien financier leur est vital. » Contrairement à ce qui a été dit et répété dans les meetings, le Japon n'est pas « ​​​​​​​submergé par une vague de sans-papiers » : on en dénombre un quart de moins qu'il y a 20 ans. Un étranger sur trois ne vit pas « ​​​​​​​au crochet de l'assistance publique » : on ne compte que 3% d'immigrés parmi les bénéficiaires d'une allocation de subsistance. S'agissant des incivilités et des infractions commises par les étrangers, on en déplore un peu plus qu'avant. Mais, selon les experts, c'est mathématique, automatique, dû à l'envolée du nombre d'immigrés ces dernières années. Pour autant, le gouvernement a promis un tour de vis répressif envers les résidents étrangers qui n'auraient pas un comportement irréprochable. Et, à en croire un récent sondage, près de 80% des Japonais s'en félicitent. À lire aussiAu Japon, les populistes ciblent les immigrés à l'approche des élections

A bientôt de te revoir
#145 Bilal Hassani :"Ma mère fait signer des contrats à mes conquêtes"

A bientôt de te revoir

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 46:38


Bilal est un ancien du canapé: il y a sa place et ses habitudes. Nouveauté 2025 : il vit en coloc dans un appart en enfilade, il tombe amoureux une fois par heure et son transit est lent. Contrairement à la précédente édition, SML a osé demander à sa mère et manager de monter sur scène pour raconter combien de fois ils ont déménagé et scoop : maman adore SML. Bon épisode les loulzPour venir assister à un enregistrement cliquez super fort sur ce lienCalme toi :Laura Laarman : productionLéa Jourdan : communicationLucie Meslien : illustration animation Caroline Bérault : illustrations Manon Carrour : vignette Joanna & Gaspar : générique Alexandre Duarte et Corentin Cohignac : programmationAnaïs Reinhardt : son Doriane Hugues : scenoDoriane Bossu : ass. déco Thibault Iacono : ass. déco Salomé Brussieux : stylisme Merci Agnès b studio paillettes et Levi'sTali Grandin -Mendzylewski: make up Esteban Decarvalho : montageMk2 : Isis Hobéniche : directrice de projetEmma Moschkowitz : directrice de production événementielleEtienne Rouillon : directeur de production audiovisuelleLou Poincheval : chargée de production audiovisuelle Vincent Desormeaux : directeur mk2 BibliothèqueJoao Carta : régisseur Philippe Leroy : régisseurMenad Mahiou : régisseur Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.