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Le directeur du Bateau-Lune met en scène Noël à Gaza, une pièce qui sʹinscrit clairement dans la forme dʹun théâtre citoyen. Contrairement à ce que laisse penser le titre, il ne sʹagit pas dʹun spectacle léger de fin dʹannée. Jean Chollet fait le choix de présenter cette œuvre afin de mettre en lumière un conflit qui perdure, au cœur dʹun huis clos familial. La pièce est soutenue par Amnesty International.
Ancien commando marine, Louis Saillans a fondé Askalon Industries pour répondre à un enjeu devenu central : la détection des drones. Sa start-up mise sur l'acoustique et l'intelligence artificielle pour proposer une solution passive, discrète et abordable, pensée avant tout pour les usages civils.Interview : Louis Saillans, cofondateur d'Askalon IndustriesEn quoi consiste votre système anti-drone ?L'équipement que nous avons mis au point repose sur l'acoustique. C'est une technologie ancienne mais qui redevient extrêmement pertinente grâce aux progrès de l'intelligence artificielle. Avec des capteurs acoustiques couplés à des modèles d'IA entraînés en interne chez Askalon Industries, on est capable de détecter tous les drones, quel que soit leur type ou leur mode de guidage. L'équipement que nous avons mis au point embarque sa propre IA et fonctionne de manière autonome, parfois même sans aucune transmission de données, ce qui est essentiel pour des sites sensibles comme les centrales nucléaires. A qui s'adresse cette solution ? Cette approche intéresse des aéroports, des stades, des prisons, des raffineries, des data centers ou encore des sites industriels critiques. L'objectif n'est pas de surveiller, mais de garantir qu'aucun drone ne pénètre dans une zone sans que l'exploitant n'en soit informé, à la manière d'un système de vidéosurveillance, mais sans caméra. Les drones actuels volent lentement, souvent bien en dessous de la vitesse de propagation du son. Résultat : on peut les entendre avant qu'ils n'atteignent une zone sensible. Contrairement aux avions, ils émettent du bruit en permanence. Votre solution permet-elle d'intercepter des drones ? Non. Intercepter un drone, c'est entrer dans le monde des systèmes d'armes, avec toute la réglementation qui va avec. Ce n'est pas notre positionnement. Dans le civil, faire tomber un drone au-dessus d'un stade ou d'un centre-ville crée un risque de dégâts collatéraux évident. Nous faisons le choix de fournir une information fiable et certaine, pour permettre aux exploitants de prendre les bonnes décisions : interruption d'un trafic aérien, sécurisation d'un site, alerte des autorités compétentes. C'est une logique de prévention, pas de destruction.Comment passe-t-on des forces spéciales à l'entreprenariat ?Dans les unités des forces spéciales, on est en permanence dans l'innovation. On teste du matériel, on le pousse dans ses retranchements, on prototype et on fait des retours extrêmement exigeants aux industriels. Cette culture du test en conditions réelles et du “ça doit fonctionner quoi qu'il arrive” m'a beaucoup marqué. L'entrepreneuriat est une continuité naturelle de cet état d'esprit. La différence, c'est que dans une start-up, le stress est moins violent qu'en opération, mais il est quotidien, avec des décisions à prendre tous les jours.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
Quoi de neuf en contentieux de l'urbanisme ? Décryptage des modifications apportées par la loi de simplification du droit de l'urbanisme et du logement - Avec Pierre-Philippe Sechi, avocat associé chez Vilôme Avocats. ▶️ Regarder sur You Tube▶️ Lire la synthèse et l'article sur notre sitePubliée au Journal officiel le 27 novembre 2025, la loi de simplification du droit de l'urbanisme et du logement introduit de nouvelles dispositions en matière de contentieux de l'urbanisme. Ces nouvelles dispositions s'inscrivent dans une dynamique ancienne de régulation du procès administratif en matière d'urbanisme. Cette volonté de régulation s'explique tout d'abord par les spécificités propres au contentieux de l'urbanisme et plus particulièrement à celui des autorisations d'urbanisme (permis de construire, permis d'aménager, déclaration préalable, etc.). Contrairement au contentieux administratif classique, qui oppose généralement un administré à l'administration, le contentieux des autorisations d'urbanisme présente une configuration tripartite : un requérant conteste le permis délivré par l'administration à son voisin. Le titulaire du permis et l'administration doivent donc se défendre contre ce requérant. Face à cette configuration spécifique, il est nécessaire de réguler l'accès au prétoire, pour limiter le nombre de requérants potentiels. La volonté de régulation du contentieux de l'urbanisme s'explique également par le poids économique du secteur de la construction. Représentant 5 % du PIB, le secteur compte 440.000 entreprises et rassemble 1.749.000 actifs, avec un chiffre d'affaires de 208 milliards d'euros . Compte tenu de l'importance de ce secteur, le législateur, comme le pouvoir réglementaire, ont souhaité sécuriser les permis de construire et éviter les annulations, tout en accélérant les délais de jugement. Lire la suite sur notre site internet ondesdelimmo.com Une interview de Anne-Sandrine Di Girolamo.Une émission animée par Anne-Sandrine Di Girolamo.
C'est une affaire qui secoue tout l'écosystème des cryptomonnaies et relance un débat explosif : où s'arrête la protection de la vie privée, et où commence la complicité criminelle ? Aux États-Unis, Keonne Rodriguez, développeur du portefeuille Bitcoin Samourai Wallet, vient d'être condamné à cinq ans de prison. Son crime ? Avoir conçu et exploité un outil jugé trop efficace pour garantir l'anonymat des transactions.Lancé en 2015, Samourai Wallet se présentait comme un portefeuille Bitcoin open source destiné à préserver la confidentialité financière de ses utilisateurs. En pratique, il reposait notamment sur une technique de « coin mixing », qui consiste à mélanger les transactions de plusieurs utilisateurs afin de rendre leur traçage extrêmement difficile. Un principe défendu par de nombreux militants de la vie privée… mais perçu par les autorités comme un facilitateur de criminalité. En avril 2024, les agents du FBI interpellent Rodriguez à son domicile. Le United States Department of Justice l'accuse d'exploitation d'un service de transfert monétaire non autorisé et de blanchiment d'argent. Selon l'enquête, plus de 237 millions de dollars de fonds criminels — issus de trafics de drogue, de fraudes, de marchés du darknet ou encore de contenus pédocriminels — auraient transité par l'infrastructure Samourai.La défense, elle, plaide la neutralité technologique. Rodriguez affirme n'avoir fait qu'écrire du code, sans contrôler l'usage qui en était fait. Mais les juges ont retenu plusieurs éléments aggravants : Samourai n'était pas un simple logiciel décentralisé. L'équipe opérait des serveurs indispensables au fonctionnement du service, prélevait des commissions sur chaque opération — environ 4,5 millions de dollars au total — et certains messages publics ou documents marketing visaient explicitement des acteurs des marchés « gris » ou illégaux. C'est là que la frontière se brouille. Contrairement à des outils comme Tor ou Signal, Samourai combinait centralisation, modèle économique et communication provocatrice. Pour le tribunal, l'intention ne faisait plus de doute. Le cofondateur et directeur technique William Hill a écopé de quatre ans de prison. L'affaire pourrait toutefois rebondir : Donald Trump a récemment évoqué la possibilité d'un réexamen du dossier en vue d'une grâce présidentielle. Quoi qu'il en soit, l'affaire Samourai Wallet fera date. Elle rappelle une leçon brutale : défendre la vie privée financière est une chose. Exploiter une infrastructure centralisée, rémunérée, et assumant d'attirer des usages criminels en est une autre. Dans l'Amérique actuelle, la ligne rouge est désormais très claire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une première mondiale qui pourrait bien rebattre les cartes du stockage d'énergie. Des chercheurs viennent de mettre au point le tout premier gel métallique jamais observé, un matériau hybride aux propriétés étonnantes, à mi-chemin entre le solide et le liquide, capable de résister à des températures extrêmes.À l'origine de cette découverte, un mélange peu commun : du cuivre et du tantale, un métal gris bleuté reconnu pour sa conductivité électrique et sa robustesse thermique. Chauffé à haute température, le cuivre fond, tandis que le tantale reste solide et se structure en un réseau interne ultrafin, composé de cavités microscopiques. Ce squelette agit comme une gaine interne qui piège le métal liquide. Le résultat est une substance à la consistance gélatineuse, fluide comme un liquide, mais mécaniquement stable. Contrairement aux gels classiques, comme ceux utilisés dans les produits désinfectants, ce gel métallique conserve ses propriétés jusqu'à 1 000 degrés Celsius.Cette prouesse pourrait résoudre l'un des principaux verrous des batteries à métal liquide. Ces batteries sont très prometteuses : elles stockent de grandes quantités d'énergie, supportent un grand nombre de cycles de charge et vieillissent mieux que les batteries lithium-ion. Mais jusqu'ici, elles restaient cantonnées à des usages stationnaires. En mouvement, le métal liquide a tendance à se déplacer, provoquant des courts-circuits et des pertes de puissance. Pour tester leur matériau, les chercheurs ont fabriqué une batterie expérimentale utilisant le gel métallique comme électrode. Plongée dans un sel fondu, la batterie a produit de l'électricité de manière stable, démontrant que le gel joue efficacement son rôle de stabilisateur. Le métal reste en place, même dans des conditions thermiques extrêmes. Cette avancée ouvre la voie à des applications jusque-là hors de portée. Des batteries à métal liquide pourraient alimenter des navires de grande taille, des équipements industriels lourds, voire des véhicules hypersoniques, dont les contraintes thermiques sont incompatibles avec les technologies actuelles. À plus long terme, ce gel métallique pourrait transformer le stockage d'énergie de forte puissance, en rendant mobiles des systèmes jusqu'ici condamnés à rester immobiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'heure des bilans technologiques, Patrice Duboé décrypte les grandes ruptures de 2025 et trace les lignes de force de 2026, entre IA générative, robots industriels, enjeux énergétiques, cybersécurité et transformation profonde des entreprises mondiales.En partenariat avec CapgeminiInterview : Patrice Duboé, directeur de l'Innovation pour l'Europe du Sud chez CapgeminiQuelles grandes tendances technologiques retenez-vous de l'année 2025 ?2025 a été une année extrêmement riche. Impossible de ne pas parler de l'IA générative et surtout de l'arrivée concrète des agents. Ils sont désormais déployés à grande échelle, avec des cas d'usage très opérationnels. Dans les centres de support, par exemple, on utilise des agents capables d'analyser des décennies de tickets pour identifier instantanément les causes probables d'un problème, en s'appuyant sur des technologies issues de l'IA générative telles que celles développées par des acteurs comme OpenAI ou intégrées dans des solutions d'entreprise. Résultat : jusqu'à 25 % de gains de productivité. On n'est plus dans l'expérimentation, mais clairement dans l'industrialisation.L'informatique quantique progresse aussi. Où en est-on réellement ?Le quantique reste encore très orienté recherche, mais ses promesses sont majeures. On le voit déjà dans la météorologie, où l'on parvient à allonger les prévisions grâce à des modèles toujours plus complexes, développés notamment par des instituts de recherche et des industriels comme IBM Quantum. Demain, cela va transformer la recherche médicale, en particulier sur le cancer. Mais il y a aussi un enjeu critique en cybersécurité : le jour où les ordinateurs quantiques pourront casser nos clés de chiffrement actuelles. C'est pour cela que les entreprises travaillent dès maintenant sur la cryptographie post-quantique, par exemple à travers les recommandations du NIST.Robots, humanoïdes, “dark factories” : que faut-il attendre de 2026 ?2026 sera clairement une année d'accélération. Les robots et les humanoïdes vont encore gagner du terrain, portés par l'IA. On voit émerger en Chine les premières dark factories, des usines entièrement automatisées, inspirées des modèles déployés par des groupes industriels comme Xiaomi ou dans l'automobile électrique. Ces sites fonctionnent sans éclairage ni présence humaine, 24h/24, et consomment moins d'énergie. Ils répondent aussi à une pénurie mondiale de main-d'œuvre. Contrairement aux craintes habituelles, il ne s'agit pas seulement de supprimer des emplois, mais de transformer le travail et de créer de nouveaux métiers, notamment autour de l'ingénierie et de la supervision des systèmes.Faut-il craindre une bulle de l'IA ?Je distinguerais la bulle financière de la bulle technologique. Il y a sans doute une surévaluation financière, notamment autour des fabricants de puces comme NVIDIA, dont les technologies sont devenues centrales pour l'IA, et un ajustement est probable fin 2026. En revanche, sur le plan technologique, l'IA n'est pas une bulle. Les gains sont réels, mesurables et déjà intégrés dans les usages. Contrairement à d'autres concepts comme le métaverse, l'IA va transformer durablement notre façon de travailler, d'apprendre et de produire.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
durée : 00:58:40 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Anne-Toscane Viudes - Dans la deuxième moitié du 18ᵉ siècle, l'Europe découvre un étrange instrument : l'harmonica de verre. Contrairement à l'inventeur de cette "machine musicale", le diplomate et physicien Benjamin Franklin, son interprète, Mary Ann Davies, n'est pas retenue par l'histoire de la musique. - réalisation : Margot Page - invités : Mélanie Traversier Historienne
L'annonce remonte à octobre 2023, mais elle mérite clairement qu'on s'y attarde à nouveau. Des chercheurs du Lawrence Berkeley National Laboratory et de l'Université de Californie à Berkeley ont présenté une technologie de refroidissement radicalement nouvelle, capable de bouleverser un secteur aujourd'hui sous pression climatique. En ligne de mire : les hydrofluorocarbures, ces gaz réfrigérants ultra-polluants encore largement utilisés dans la climatisation et la réfrigération.Le principe exploité est à la fois simple et élégant. Lorsqu'un matériau change d'état — solide, liquide ou gazeux — il absorbe ou libère de la chaleur. La glace qui fond refroidit son environnement : tout le monde l'a déjà constaté. Les chercheurs sont partis d'un autre phénomène bien connu : l'ajout d'ions peut modifier le point de fusion d'une substance sans en augmenter la température. C'est exactement ce qui se passe lorsque l'on sale les routes en hiver pour empêcher la formation de glace.L'équipe californienne a transposé ce mécanisme dans un système de refroidissement inédit, baptisé cycle ionocalorique. En appliquant un très faible courant électrique, inférieur à un volt, les chercheurs déplacent des ions à l'intérieur du dispositif. Ce mouvement modifie le point de fusion du matériau utilisé, provoquant une variation de température spectaculaire. Lors des tests, un mélange de sel iodé et sodique a permis de faire fondre du carbonate d'éthylène — un solvant courant dans les batteries lithium-ion — avec un écart thermique atteignant 25 degrés Celsius. Une performance inédite pour ce type de technologie. « Personne n'avait jusqu'ici développé une solution qui soit à la fois efficace, sûre et respectueuse de l'environnement », souligne Drew Lilley, ingénieur en mécanique au laboratoire de Berkeley. Contrairement aux systèmes classiques, basés sur la compression et l'évaporation de fluides frigorigènes très polluants, ce procédé se passe totalement d'hydrofluorocarbures. Un enjeu crucial, alors que l'amendement de Kigali impose une réduction de 80 % de leur usage d'ici 2048.Autre atout majeur : le carbonate d'éthylène utilisé peut être produit à partir de dioxyde de carbone, ouvrant la voie à un système au potentiel climatique nul, voire négatif. Pour Ravi Prasher, autre chercheur du projet, l'équation repose sur trois critères clés : impact climatique, efficacité énergétique et coût. Et, pour la première fois, les résultats préliminaires semblent satisfaisants sur les trois fronts. Les travaux, publiés dans la revue Science, montrent même que cette technologie pourrait rivaliser avec, voire dépasser, les systèmes actuels. Le défi désormais est industriel : passer du laboratoire à des applications à grande échelle. De nouvelles équipes testent déjà d'autres sels, notamment à base de nitrates recyclables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que la justice française doit se prononcer sur une possible suspension de Shein, le débat sur les marketplaces low-cost s'intensifie en Europe. Pendant ce temps, sur un autre continent, le e-commerce suit une trajectoire bien différente. En Afrique, un acteur s'impose comme le leader du secteur: Jumia, souvent qualifié d'« Amazon africain ». Contrairement aux marchés européens, déjà matures et fortement concurrentiels, le e-commerce africain demeure un secteur en phase de structuration. Dans de nombreux pays, acheter en ligne n'est pas encore un réflexe généralisé. Les obstacles sont concrets : absence d'adresses officielles dans certaines villes, infrastructures logistiques insuffisantes, réseaux de distribution fragmentés. Pourtant, le marché affiche une dynamique impressionnante. Le commerce en ligne en Afrique progresse à un rythme compris entre 12 % et 14 % par an, bien supérieur à celui observé en Europe ou en Amérique du Nord. En 2025, il devrait représenter près de 280 milliards de dollars. Cette croissance est portée par une population jeune, majoritairement urbaine, largement équipée en smartphones et de plus en plus connectée à Internet. Mais sur le terrain, le développement du e-commerce reste prudent, contraint par les réalités économiques et logistiques. Jumia, l'ambition d'un Amazon africain C'est dans ce contexte que Jumia a vu le jour en 2012. La plateforme s'est donné pour mission de révolutionner les habitudes de consommation de plus d'un milliard d'Africains, avec une ambition claire : créer un Amazon ou un Alibaba adapté au continent. Séduits par le slogan « 100 % Afrique, 100 % Internet », les investisseurs internationaux ont injecté près de 800 millions de dollars avant l'entrée en Bourse de l'entreprise à New York, en 2019. Mais l'euphorie est de courte durée. Dès son introduction en Bourse, le cours de l'action chute. Dans le même temps, Jumia poursuit une expansion rapide, s'implantant jusqu'à 14 pays. Une stratégie qui se révèle trop coûteuse. Les pertes s'accumulent, la logistique peine à suivre et le modèle montre ses limites. L'entreprise est alors contrainte de revoir en profondeur sa stratégie et son périmètre d'activité. Recentrage stratégique et concurrence accrue Aujourd'hui, Jumia existe toujours, mais sous une forme plus resserrée. La plateforme a réduit la voilure et concentre désormais ses activités dans neuf pays, qui représentent néanmoins près de 60 % du PIB africain. Pour s'adapter aux spécificités locales, elle a développé des solutions sur mesure : points de retrait dans les villages et les quartiers périphériques, recours au paiement à la livraison pour rassurer des consommateurs encore méfiants à l'égard du paiement en ligne, multiplication des partenariats régionaux et internationaux pour mieux gérer les stocks et limiter les ruptures. Ce repositionnement intervient dans un contexte de concurrence accrue. L'Américain Amazon et les plateformes chinoises Temu ou Shein s'intéressent elles aussi au marché africain. Mais ces acteurs avancent prudemment, confrontés à des réalités qu'ils maîtrisent encore imparfaitement. Amazon, par exemple, s'est implanté en Égypte puis en Afrique du Sud, deux des marchés les plus mûrs du continent. La force de Jumia réside aujourd'hui dans sa connaissance fine du terrain et dans la fidélité d'une clientèle locale. L'entreprise affiche un objectif clair : atteindre la rentabilité d'ici à 2027. Selon plusieurs cabinets spécialisés, ses chances d'y parvenir sont désormais estimées à 70 %, contre une probabilité quasi nulle il y a encore quelques années. D'autres plateformes, comme Konga au Nigeria ou Takealot en Afrique du Sud, tentent elles aussi de tirer leur épingle du jeu à plus petite échelle. En Afrique, le succès du e-commerce ne passe pas par le copier-coller des modèles occidentaux, mais par une adaptation constante aux réalités locales.
Une grande partie de nos pensées est une question d'habitude. Si nous pensons régulièrement à Dieu et à des choses positives, les bonnes pensées deviennent naturelles pour nous. Chaque jour des milliers de pensées nous traversent l'esprit. Nous pouvons avoir l'impression de ne pas les contrôler, mais ce n'est pas vrai. Contrairement aux mauvaises pensées qui nous viennent sans effort, nous devons déployer beaucoup d'énergie pour avoir de bonnes pensées, surtout lorsque nous cherchons à acquérir de nouvelles habitudes et à les renouveler. Dieu nous a donné la capacité de décider– de préférer les bonnes pensées aux mauvaises. Mais une fois que nous avons fait ce choix, nous devons persévérer. Ce n'est pas une décision que l'on prend une fois pour toutes, mais elle devient de plus en plus facile avec l'habitude. Plus nous consacrons de temps dans notre vie à la lecture de la Bible, la prière, la louange et la communion fraternelle, plus il est facile pour nous de choisir des pensées reconnaissantes, pleines de foi et agréables à Dieu. Père, bien que de nombreuses pensées me traversent l'esprit chaque jour, je suis reconnaissant de pouvoir décider sur lesquelles m'arrêter. Aujourd'hui, avec ton aide, je prends la décision de choisir d'avoir de bonnes pensées. Merci parce que ce choix deviendra de plus en plus facile pour moi avec le temps. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
Dire que la Lune possède une « queue » peut sembler étrange, voire poétique. Pourtant, ce n'est pas une métaphore : la Lune a bien une sorte de traîne, invisible à l'œil nu, mais bien réelle d'un point de vue scientifique.Cette « queue » est liée à un phénomène appelé l'exosphère lunaire. Contrairement à la Terre, la Lune ne possède pas de véritable atmosphère. Sa gravité est trop faible pour retenir durablement des gaz. Mais elle est entourée d'une enveloppe extrêmement ténue de particules — sodium, potassium, argon ou encore hélium — arrachées à sa surface par différents mécanismes.L'un de ces mécanismes est le bombardement constant du vent solaire. Le Soleil émet en permanence un flux de particules chargées qui frappe la Lune. En percutant le sol lunaire, ces particules éjectent des atomes dans l'espace. D'autres atomes sont libérés par les micrométéorites ou par le rayonnement ultraviolet solaire. Ces gaz forment une exosphère si diffuse qu'on la qualifierait presque de vide… mais elle existe.Et c'est là qu'apparaît la fameuse « queue ». Sous l'effet combiné du vent solaire et de la pression du rayonnement solaire, une partie de ces particules est entraînée loin de la Lune, dans la direction opposée au Soleil. Il se forme alors une longue traîne de sodium, parfois longue de plusieurs centaines de milliers de kilomètres. On parle alors de queue lunaire, par analogie avec la queue d'une comète.Cette queue est totalement invisible à l'œil nu, mais elle peut être détectée grâce à des instruments sensibles, notamment lors de la nouvelle Lune. À ce moment précis, la Terre traverse parfois cette traîne, ce qui permet aux astronomes d'en observer la structure et la composition. Des observations ont confirmé que cette queue peut s'étendre bien au-delà de l'orbite terrestre.Il est important de souligner que cette « queue » n'est ni solide, ni continue, ni permanente. Elle est changeante, influencée par l'activité solaire. Lors des tempêtes solaires, elle peut devenir plus dense ou plus étendue. À l'inverse, elle peut presque disparaître lorsque les conditions sont calmes.En résumé, la Lune possède une « queue » non pas parce qu'elle se déplace comme une comète, mais parce qu'elle perd continuellement des atomes, balayés par le Soleil. Ce phénomène discret rappelle que même les corps célestes qui semblent immuables sont en réalité en interaction permanente avec leur environnement spatial.Une preuve supplémentaire que l'espace, même autour de notre satellite familier, est loin d'être vide ou immobile. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que plusieurs milliers d'agriculteurs manifestent à Bruxelles contre l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur, le traité est à l'ordre du jour du Conseil européen ce jeudi et demain. Très critiqué sur le plan agricole, il est pourtant défendu avec insistance par la Commission européenne. Pour quelles raisons Bruxelles tient-elle tant à le signer ? La détermination de la Commission européenne à faire aboutir l'accord UE-Mercosur s'inscrit d'abord dans une lecture globale des rapports de force économiques actuels. Pour Bruxelles, ce traité est conçu pour générer plusieurs milliards d'euros de bénéfices chaque année. L'exécutif européen avance le chiffre de 4 milliards d'euros d'économies annuelles pour les exportateurs européens, grâce à la réduction des droits de douane. Concrètement, l'accord vise à supprimer environ 90 % des droits de douane entre l'Union européenne et les pays du Mercosur. Une mesure qui permettrait à la production européenne de mieux s'exporter et de gagner en compétitivité sur ces marchés. Bruxelles y voit également une diversification stratégique de ses partenaires commerciaux, dans un contexte mondial de plus en plus tendu. Le Mercosur représente en effet un marché de 270 millions de consommateurs, pour un PIB cumulé d'environ 2 700 milliards d'euros. Sur le papier, il s'agit donc d'un marché à fort potentiel pour les entreprises européennes. Une asymétrie assumée, mais encadrée Sur le papier seulement, car l'accord est souvent résumé par une formule devenue célèbre : « Des voitures européennes contre des vaches sud-américaines ». Une image qui illustre l'asymétrie du traité, entre exportations industrielles européennes et importations agricoles sud-américaines. La Commission européenne assume pleinement cette asymétrie. Selon elle, les gains industriels et macroéconomiques pour l'Europe excéderaient largement les pertes sectorielles agricoles, d'autant plus que ces dernières seraient limitées par des quotas, des périodes de transition et des mécanismes de sauvegarde prévus dans le texte. Pour Bruxelles, l'accord ne constitue donc pas une ouverture brutale et incontrôlée des marchés, mais un compromis encadré, pensé pour préserver les secteurs les plus sensibles tout en favorisant la compétitivité globale de l'économie européenne. À lire aussiAccord UE-Mercosur: le ton se durcit entre Paris et Bruxelles, la France demande un report du vote Un enjeu géopolitique et stratégique majeur Au-delà de l'aspect commercial, la Commission européenne insiste surtout sur la dimension géopolitique de l'accord. L'Union cherche à réduire ses dépendances stratégiques, notamment vis-à-vis de la Chine. Les pays du Mercosur disposent de ressources naturelles et minières essentielles à la transition énergétique et numérique, ce qui renforce leur intérêt stratégique pour l'Europe. Le traité est aussi présenté comme une réponse au retour du protectionnisme sur la scène internationale. En scellant une alliance commerciale avec plusieurs États sud-américains, l'Union européenne espère compenser d'éventuelles pertes d'accès aux marchés américain et chinois. Refuser l'accord, selon la Commission, reviendrait à fragiliser volontairement la position de l'Europe dans la mondialisation. Bruxelles s'appuie enfin sur le bilan des accords déjà conclus. L'Union européenne a signé 44 accords de libre-échange avec près de 80 pays, faisant de cette politique un levier central de son influence. En 2024, le commerce entre l'UE et ses partenaires liés par des accords atteignait 2 300 milliards d'euros, pour un excédent commercial global de près de 270 milliards d'euros. Contrairement aux idées reçues, même les secteurs sensibles en ont bénéficié: à l'échelle européenne, l'agroalimentaire dégage aujourd'hui un excédent d'environ 40 milliards d'euros, en hausse continue depuis dix ans. Cette lecture macroéconomique dresse donc un bilan globalement positif. Mais la Commission reconnaît aussi que, en analysant pays par pays et secteur par secteur, la réalité est plus contrastée : ce qui bénéficie à certains peut pénaliser d'autres. Finalement, l'accord UE-Mercosur pose une question plus large que le seul commerce. Quelle place l'Europe veut-elle occuper dans le monde, et quelle vision porte-t-elle pour l'avenir de sa construction politique et économique ? À lire aussiL'Europe toujours aussi divisée face à l'accord commercial avec le Mercosur
Imaginez-vous allongé sur une chaise, les yeux fermés. Une voix calme vous guide, vous invite à vous détendre. Peu à peu, les bruits autour de vous s'estompent. Vous pensez être conscient, mais en réalité vous êtes en état hypnotique. Contrairement aux idées reçues, l'hypnose n'a rien à voir avec le sommeil ou la perte de contrôle. L'Institut Français de l'hypnose nous explique que scientifiquement, l'état hypnotique est bien réel. Mais, l'hypnose thérapeutique n'a rien à voir avec certains spectacles. Qu'est-ce que l'état hypnotique ? Comment notre cerveau réagit-il sous hypnose ? Pourquoi l'hypnose est-elle de plus en plus utilisée en médecine ? Pourquoi tout le monde n'est pas réceptif à l'hypnose ? Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Ludivine Morales. À écouter ensuite : Peut-on vraiment se faire hypnotiser ? Comment repérer un thérapeute charlatan ? Thérapie psychédélique : pourra-t-on soigner avec des hallucinogènes ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
« Contrairement à ce qu'on peut penser, Feydeau c'est une écriture très fine et très aigüe, avec des mécaniques de précisions incroyables. C'est un très bon exercice pour le metteur en scène de se confronter à ces structures implacables, qui vous obligent à travailler différemment et à revenir à la compréhension de la narration d'une histoire. Avant de faire rire, Feydeau raconte des histoires. » L'Hôtel du Libre-Échange, c'est une nuit de quiproquos, de rendez-vous ratés, d'amours escamotés et d'infidélités consommées... Vingt ans après avoir mis en scène La Puce à l'oreille, Stanislas Nordey retrouve l'univers de Georges Feydeau avec l'une de ses œuvres majeures. Cette production réunit sur la scène du Théâtre de l'Odéon à Paris une troupe de quatorze comédiens et comédiennes hors pair - un nombre important et apprécié - dont Hélène Alexandridis, Marie Cariès, Claude Duparfait ou encore Cyril Bothore. Invité : Stanislas Nordey, comédien et metteur en scène. « L'Hôtel du libre-échange » est à voir au Théâtre de l'Odéon jusqu'au 13 juin 2025. ► Pour approfondir les thèmes abordés dans la pièce, un séminaire intitulé « Genre, sexualité et vaudeville » est organisé le mercredi 21 mai 2025 à 18h00 au Salon Roger Blin de l'Odéon. Ce séminaire, en partenariat avec Sorbonne Université, réunira des experts pour discuter des questions de genre et de sexualité dans le contexte de la pièce. ► Pour en savoir plus sur le parcours de Stanislas Nordey, un livre d'entretiens avec Frédéric Vosier : Stanislas Nordey, Locataire de la parole, publié aux Solitaires intempestifs. La programmation musicale : ♦ «Clair de Lune», Pierre Kwenders ft Pierre Lapointe & NegoO.
« Contrairement à ce qu'on peut penser, Feydeau c'est une écriture très fine et très aigüe, avec des mécaniques de précisions incroyables. C'est un très bon exercice pour le metteur en scène de se confronter à ces structures implacables, qui vous obligent à travailler différemment et à revenir à la compréhension de la narration d'une histoire. Avant de faire rire, Feydeau raconte des histoires. » L'Hôtel du Libre-Échange, c'est une nuit de quiproquos, de rendez-vous ratés, d'amours escamotés et d'infidélités consommées... Vingt ans après avoir mis en scène La Puce à l'oreille, Stanislas Nordey retrouve l'univers de Georges Feydeau avec l'une de ses œuvres majeures. Cette production réunit sur la scène du Théâtre de l'Odéon à Paris une troupe de quatorze comédiens et comédiennes hors pair - un nombre important et apprécié - dont Hélène Alexandridis, Marie Cariès, Claude Duparfait ou encore Cyril Bothore. Invité : Stanislas Nordey, comédien et metteur en scène. « L'Hôtel du libre-échange » est à voir au Théâtre de l'Odéon jusqu'au 13 juin 2025. ► Pour approfondir les thèmes abordés dans la pièce, un séminaire intitulé « Genre, sexualité et vaudeville » est organisé le mercredi 21 mai 2025 à 18h00 au Salon Roger Blin de l'Odéon. Ce séminaire, en partenariat avec Sorbonne Université, réunira des experts pour discuter des questions de genre et de sexualité dans le contexte de la pièce. ► Pour en savoir plus sur le parcours de Stanislas Nordey, un livre d'entretiens avec Frédéric Vosier : Stanislas Nordey, Locataire de la parole, publié aux Solitaires intempestifs. La programmation musicale : ♦ «Clair de Lune», Pierre Kwenders ft Pierre Lapointe & NegoO.
Pour écouter cette série complète de Mécaniques du Vivant : https://bit.ly/France-Culture-MDV.NB : la totalité des 8 séries n'est dispo que sur l'appli Radio France._______Pour la deuxième saison de la collection de podcasts "Mécaniques du Vivant", Marc Mortelmans vous raconte la place fondamentale qu'occupent les requins dans notre écosystème. Un podcast original France Culture en 4 épisodes, disponible sur l'appli et le site Radio France.Il y a 540 espèces de Requins connues. Les deux tiers sont menacées. Contrairement aux cétacés dont l'homme se sent instinctivement plus proche, les Requins sont massacrés et surpêchés dans l'indifférence... sans parler de la pêche accessoire et du finning (aileronnage), cette pratique qui consiste à leur couper les ailerons à vif, puis à les rejeter vivant à l'eau où ils vont agoniser pendant des plombes.Marc explique en détail les nombreuses menaces qui pèsent sur les requins, et nous alerte sur la façon dont leur disparition bouleverse toute la biodiversité d'un récif, d'un herbier marin... et même le climat.Aux côtés du biologiste et vétérinaire Eric Clua, basé au laboratoire CRIOBE de Moorea en Polynésie et qui travaille depuis 2005 sur les requins, Marc Mortelmans nous embarque dans les mystères des fonds marins.___
Fausses promotions, produits non conformes, polémiques sur la protection des données ou encore accusations liées à des articles au design jugé problématique : ces dernières semaines, Shein a multiplié les controverses. Et pourtant, le 5 novembre dernier, le géant chinois de la fast-fashion a franchi une étape symbolique en ouvrant son premier magasin physique au monde, en plein cœur de Paris, au BHV Marais. Une implantation qui tombe à point nommé à l'approche des fêtes… et qui relance une question centrale : quel est réellement le coût carbone d'un achat Shein ?Le cabinet français Greenly, spécialiste de l'empreinte carbone, s'est penché sur la question. Son analyse se concentre uniquement sur le transport des colis, sans même intégrer les émissions liées à la fabrication des vêtements — pourtant loin d'être neutres. À titre d'exemple, produire un kilo de coton génère environ 16,4 kg de CO₂, et jusqu'à 21,1 kg pour certaines fibres synthétiques très présentes chez Shein.Premier enseignement : selon le mode de livraison, l'empreinte carbone d'un colis peut être multipliée par plus de douze. Pour une commande standard de 7 à 8 articles, soit environ 2 kilos, les émissions varient de 1,01 à 12,96 kg de CO₂ équivalent. Le scénario le plus polluant reste sans surprise le transport aérien : camion depuis l'entrepôt chinois, vol long-courrier jusqu'à Paris, puis nouvelle livraison routière. À l'inverse, la solution la plus vertueuse consiste à expédier les commandes par bateau vers des entrepôts européens, notamment en Belgique ou en Espagne. Dans ce cas, l'empreinte tombe à 1,01 kg de CO₂, retours et emballages compris. Une différence considérable.Et qu'en est-il des achats en boutique ? Contrairement aux idées reçues, acheter directement au BHV Marais n'est pas forcément plus écologique. Certes, les marchandises arrivent elles aussi par bateau. Mais il faut ajouter l'impact énergétique du magasin — chauffage, éclairage — ainsi que les déplacements des clients. Résultat : 2,11 kg de CO₂ si vous venez en métro… et jusqu'à 4,84 kg si vous utilisez la voiture. Soit parfois plus du quadruple d'une livraison depuis un entrepôt européen. À l'échelle individuelle, l'écart peut sembler modeste. Mais rapporté aux 29 millions de colis Shein livrés chaque année en France, l'impact devient massif. Transportés par avion, ils représenteraient l'équivalent des émissions annuelles de 64 000 Français. Greenly recommande donc plusieurs leviers simples : regrouper ses achats, éviter la livraison express, privilégier des transports peu émetteurs pour se rendre en magasin… et surtout, résister à la logique de la fast-fashion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les fêtes approchent et, sur beaucoup de tables, le plateau de fromages occupe une place de choix. En Belgique, selon l'observatoire de la consommation de l'Apaq-W, on consomme en moyenne près de 14 kilos de fromage par personne et par an, preuve que ce plaisir fait partie intégrante de nos habitudes. Mais au-delà de la gourmandise, le fromage peut aussi être un choix engagé, surtout lorsqu'il est produit localement. Selon un sondage d'ailleurs, 36% des Wallons savent où se procurer un fromage wallon près de chez eux et 36% disent en consommer au moins une fois par semaine. Besoin d'inspiration ? En voici trois : Premier arrêt dans le Condroz namurois, à la Fromagerie du Gros Chêne, pour découvrir le Calendroz. Ce fromage à pâte molle et croûte fleurie est élaboré à partir de lait cru bio. Jeune, il est doux et délicat ; plus affiné, il gagne en caractère. Derrière ce fromage, un artisan passionné, Daniel Cloots, qui travaille exclusivement avec des laits de vache, de chèvre ou de brebis issus d'élevages respectueux des animaux et des sols.Direction ensuite le plateau de Herve, mais loin des clichés du fromage à l'odeur redoutée. Ici, place à la Meule du Plateau Réserve, un fromage pressé à pâte cuite, affiné pendant un an et demi. Inspiré des fromages d'alpage, il est produit à partir de lait de vaches nourries au foin. Un fromage de garde, complexe et élégant, qui démontre que le terroir belge peut rivaliser avec les grandes traditions fromagères européennes.Troisième découverte : le Bailli Fermier, une pâte pressée non cuite produite à la Ferme du Bailli à Soignies. Facile à découper, accessible à tous les palais, il se déguste aussi bien sur une tartine qu'en cubes à l'apéritif. Plus savoureux qu'un fromage industriel, mais sans excès, il incarne parfaitement l'équilibre entre plaisir et simplicité.Ces trois fromages ont un point commun essentiel : ils sont locaux. Choisir un fromage de chez nous, c'est soutenir des producteurs passionnés, valoriser une agriculture à taille humaine et réduire l'impact environnemental lié au transport. C'est aussi redécouvrir des goûts authentiques, loin de l'uniformisation industrielle.Contrairement à une idée reçue, le fromage artisanal n'est pas forcément plus cher. Comme le rappelle Pascal Fauville, sacré meilleur fromager de Belgique en 2010, "à qualité égale, le prix que vous trouvez en fromagerie est pareil que des produits que vous trouvez en supermaché. A la place d'avoir un prix à la barquette, le public voit un prix au kg, ce qui change la perception et ce qui lui donne l'impression que c'est plus cher." Ce que le consommateur paie, c'est la qualité du lait, le temps d'affinage et le travail humain. Et surtout, derrière chaque fromage, il y a un visage, une ferme, une histoire.À l'approche des fêtes, composer un plateau de fromages belges, c'est donc bien plus qu'un choix gourmand : c'est un geste concret pour le goût, le terroir et l'économie locale.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
Contrairement à la croyance populaire qui attribue ce phénomène à la malchance, l'atterrissage fréquent du pain grillé côté beurre est une question de physique de la rotation, mise en évidence par le physicien britannique Robert Matthews. Ce n'est pas une loi universelle absolue (la probabilité n'est pas de $100%$), mais une forte tendance dictée par deux facteurs principaux : la hauteur de la table et le temps de chute... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Commission européenne présente, ce mardi 16 décembre, un plan aussi attendu que redouté sur l'avenir de la voiture thermique en Europe. Officiellement, l'objectif reste l'interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs à partir de 2035. Mais le report de cette annonce, initialement prévue la semaine dernière, en dit long sur les tensions politiques, industrielles et économiques qui entourent ce dossier explosif. Tout commence il y a un peu plus de deux ans. En 2023, la Commission européenne décide d'interdire la vente de voitures neuves thermiques à partir de 2035. L'objectif est alors clair : aligner le secteur automobile sur la neutralité carbone visée pour 2050. Bruxelles assume une ligne sans ambiguïté, celle du tout électrique. Mais deux ans plus tard, cette clarté s'est largement dissipée. Le consensus européen, déjà fragile à l'époque, s'est fissuré pour de bon. Pour filer la métaphore, le projet avance désormais dans un épais brouillard. Et si la Commission a choisi de repousser la présentation de son plan, c'est parce que les tensions autour de cette trajectoire sont devenues difficiles à contenir. À lire aussiPourquoi les constructeurs automobiles retombent amoureux de l'essence? Une industrie automobile européenne en pleine tempête L'une des principales raisons de ce flou tient à l'état de l'industrie automobile européenne. Contrairement aux prévisions, la transition vers l'électrique ne s'est pas faite au rythme espéré. Certes, les ventes progressent, mais trop lentement. Les prix des voitures électriques restent élevés, l'autonomie des véhicules demeure un frein pour de nombreux consommateurs et les infrastructures de recharge ne sont pas encore suffisamment déployées sur l'ensemble des territoires. Résultat : le consommateur européen hésite, et ce sont les constructeurs européens qui en paient le prix fort. Pris en étau, ils doivent à la fois respecter des objectifs climatiques contraignants et affronter une concurrence chinoise féroce, avec des véhicules souvent moins chers et parfois plus performants. Pour beaucoup d'industriels, le calendrier de 2035 apparaît désormais comme difficilement tenable, voire comme une menace directe pour le secteur. L'Allemagne au cœur des divisions européennes Le nœud du problème est aussi politique, et il se situe clairement en Allemagne. Cœur automobile de l'Europe, le pays abrite des géants comme Volkswagen, BMW ou Mercedes. De l'ingénierie à la production, l'automobile y représente des centaines de milliers d'emplois et constitue un pilier économique majeur. On comprend dès lors les fortes réticences de Berlin face à la fin programmée du thermique. D'autant que l'Allemagne n'échappe pas, bien au contraire, aux difficultés actuelles du secteur. Dans le même temps, plusieurs pays d'Europe centrale, producteurs de véhicules thermiques, redoutent, eux aussi, une désindustrialisation accélérée. À l'inverse, certains États membres, comme la France ou l'Espagne, souhaitent maintenir le cap de 2035. La raison est simple : ces pays ont massivement investi dans l'électrique, dans les batteries et dans les chaînes de valeur associées. Revenir en arrière marquerait un échec stratégique et, d'un point de vue plus géopolitique, sanctionnerait ceux qui ont joué le jeu européen depuis plusieurs années. À lire aussiStellantis, symbole d'une Europe automobile fragilisée par la Chine et la transition énergétique Un exercice d'équilibriste pour Bruxelles C'est pour toutes ces raisons que la Commission européenne avance avec une extrême prudence. À cela s'ajoute un lobbying intense, aussi bien de la part des constructeurs historiquement tournés vers le thermique que de ceux qui ont misé sur l'électrique. Le cocktail rend la situation particulièrement explosive. Selon plusieurs sources, le plan présenté ce mardi ne sera ni une capitulation totale, ni un maintien pur et simple de l'interdiction du thermique en 2035. Bruxelles devra arbitrer entre coût politique, coût économique et coût environnemental. Avec un risque majeur : à force de retarder, d'assouplir, de négocier et de renégocier, celui de brouiller le message envoyé aux industriels comme aux consommateurs européens.
Et voici qu'en matière d'IA, les rôles s'inversent.C'est l'intelligence artificielle qui désormais vous pose les questions. Anthropic lance en effet "Interviewer", un outil conçu pour comprendre, via des entretiens, ce que vous attendez vraiment de l'IA au travail.Un chatbot capable de mener des entretiens qualitatifsTout d'abord, le concept. Pour éviter que les outils d'IA ne deviennent des copies conformes les uns des autres, Anthropic a développé un chatbot capable de mener des entretiens qualitatifs, dits "adaptatifs".Contrairement à un sondage classique, cet outil mène une véritable conversation de 10 à 15 minutes en temps réel.Il pose des questions, rebondit sur vos réponses et vérifie même s'il a bien compris vos objectifs. Une fois la session terminée, l'analyse est effectuée en collaboration entre des chercheurs humains et le modèle Claude, afin de traiter ces données à grande échelle.Creuser des sujets spécifiquesEnsuite, parlons de l'expérience utilisateur et de la méthode. Le processus se déroule en trois étapes.D'abord la planification du cadre de recherche, puis l'interview elle-même et enfin l'analyse.Et pour mieux vous en parler, j'ai essayé le processus proposé par Anthropic. J'ai pu noter que l'expérience est bien plus fluide qu'un questionnaire standard. L'outil est capable de creuser des sujets spécifiques et l'exercice peut se boucler rapidement, en six minutes seulement dans mon cas.Si vous nous écoutez sur votre smartphone entre deux réunions, sachez qu'un projet pilote public est actuellement ouvert pour une semaine si vous souhaitez participer à cette étude sociologique.Enfin, les premiers résultats.90 % des sondés estiment que l'IA leur fait gagner du tempsAvant ce lancement public, Anthropic a testé l'outil sur 1250 professionnels et les chiffres sont éclairants. Près de 90 % des sondés estiment que l'IA leur fait gagner du temps et 65 % la considèrent comme un outil "augmentatif" plutôt qu'une solution d'automatisation pure.Toutefois, l'inquiétude persiste. 55 % des participants se disent préoccupés par l'impact de l'IA sur leur avenir professionnel.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avant le mètre, avant les règles graduées identiques partout dans le monde, mesurer était une affaire… de corps humain. Parmi ces anciennes unités, l'une des plus célèbres en France est le « pied du roi ». Mais à quoi servait-il exactement ?Le pied du roi était une unité de longueur officielle, utilisée en France jusqu'à la Révolution. Contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, il ne correspondait pas au pied d'un roi en particulier, mais à une valeur standardisée par le pouvoir royal. Sa longueur était fixée à 32,48 centimètres.Ce pied servait de base à tout un système de mesures. Un pied était divisé en 12 pouces, chaque pouce en 12 lignes. Ce découpage en multiples de 12 pouvait sembler complexe, mais il avait un avantage pratique : il facilitait les divisions, bien plus que notre système décimal dans certaines situations concrètes.Le pied du roi était utilisé dans de nombreux domaines. En architecture, il permettait de concevoir bâtiments, ponts et cathédrales avec des proportions cohérentes. En artisanat, il servait aux menuisiers, tailleurs de pierre ou charpentiers pour fabriquer des pièces compatibles entre elles. En arpentage, il aidait à mesurer les terrains, même si d'autres unités, comme la toise, étaient aussi employées.Pourquoi “du roi” ? Parce que la mesure était garantie par l'autorité royale. À une époque où chaque région pouvait avoir ses propres unités, le pied du roi incarnait une tentative de centralisation et d'unification. Des étalons officiels — des règles en métal ou en pierre — étaient conservés dans des lieux de référence afin d'éviter les fraudes et les erreurs.Malgré cela, les confusions restaient nombreuses. Le pied variait selon les pays, parfois même selon les villes. Le pied anglais, par exemple, n'avait pas exactement la même longueur que le pied du roi français. Résultat : le commerce international devenait un véritable casse-tête.C'est précisément pour mettre fin à ce chaos que la Révolution française introduit le système métrique à la fin du XVIIIᵉ siècle. Le mètre, défini à partir de la Terre elle-même, devait être universel, rationnel et égal pour tous. En 1799, le pied du roi est officiellement abandonné.Pourtant, son héritage demeure. Les notions de pied et de pouce existent encore dans certains pays, et de nombreux bâtiments anciens portent la trace de ces mesures anciennes.Le pied du roi nous rappelle une chose essentielle : mesurer, ce n'est pas seulement une affaire de chiffres. C'est aussi une question de pouvoir, d'organisation sociale et de vision du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Métier de Sourcier : Une Connexion entre l’Eau et l’Homme La recherche d'eau par un sourcier est une pratique ancienne, mais toujours d’actualité, qui repose sur une connexion entre l’humain et la nature. Emmanuel Baret, sourcier-géobiologue basé à Frozes dans la Vienne, utilise des techniques comme la radiesthésie pour localiser les veines d’eau souterraines. Ce savoir-faire, qui peut sembler mystérieux, combine intuition et outils spécifiques comme le pendule et les baguettes. Recherche d'Eau sur Plan : Quand le Sourcier Travaille à Distance Une des premières étapes dans la recherche d’eau est la possibilité de réaliser un diagnostic à distance, à l’aide d’un plan ou même d’une simple photo. Emmanuel Baret nous montre comment, en utilisant un pendule, il peut déterminer la présence d’eau sur des parcelles sans avoir à se déplacer. Ce procédé de radiesthésie fonctionne en posant mentalement des questions et en interprétant les mouvements du pendule. Ce dernier, en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, indique la présence d’une veine d’eau. À l’inverse, un mouvement contraire signifie l’absence d’eau. Recherche d'Eau sur le Terrain : Vérification des Résultats Bien que la recherche d'eau sur plan soit efficace, rien ne remplace une vérification sur le terrain. Lors de notre visite, Emmanuel a utilisé une baguette simple pour confirmer ses découvertes. Cette baguette, en plastique et bois, permet de localiser précisément le point de forage, là où l'eau est la plus abondante. Contrairement au pendule qui donne une vision d'ensemble, la baguette fournit des résultats plus précis, détectant les zones où l’eau affleure ou circule en surface. Recherche d’eau sur un terrain – une des baguettes de sourcier en plastique avec un embout en bois. Le Rôle des Guides et de l’Intuition dans la Recherche d'Eau La radiesthésie ne repose pas seulement sur des outils physiques ; elle implique également une forme de communication avec des « guides ». Selon Emmanuel Baret, ces guides sont des entités spirituelles qui orientent le sourcier dans sa recherche. Il explique que chacun d’entre nous possède ces guides, mais que leur influence est souvent ignorée dans une société axée sur le tangible. Pour le sourcier, ces guides sont essentiels pour poser les bonnes questions et recevoir les bonnes réponses par le biais du pendule ou de la baguette. L’Utilisation de l'Antenne de Lécher pour un Diagnostic Plus Précis Une autre technique essentielle dans le métier de sourcier est l'utilisation de l'antenne de Lécher. Cet outil permet d’affiner la recherche en déterminant les rives et le croisement exact des veines d'eau. Contrairement à la baguette, qui détecte simplement l'eau, l'antenne de Lécher aide à définir le meilleur point de forage, minimisant ainsi les risques d'erreurs coûteuses pour les clients. l’Antenne de Lécher, l’outil indispensable du géobiologue Les Défis de la Recherche d'Eau : Veines Sèches et Nappes Phréatiques Tous les points d’eau ne sont pas équivalents. Certaines veines peuvent être sèches pendant une partie de l'année, comme nous l’avons constaté lors de notre expérience. Emmanuel Baret a découvert une veine d'eau qui ne se recharge qu'en hiver, rendant un forage inutile pour les besoins estivaux. Cela montre l’importance de choisir des veines actives et de ne pas pomper dans les nappes phréatiques, un acte qui, selon Emmanuel, n’est ni durable ni éthique. Recherche d’eau par un sourcier sur un terrain La Recherche d'Eau et Ses Applications : Pas Seulement pour les Puits Le travail de sourcier ne se limite pas à la recherche de puits pour des particuliers. De plus en plus de viticulteurs, par exemple, font appel à des géobiologues pour optimiser l’emplacement de leurs cuves à vin. Certaines cuves, placées sur des zones où l’énergie circule mal, produisent un vin de moindre qualité. Cette application de la géobiologie montre à quel point la localisation de l'eau et des énergies souterraines peut avoir un impact sur des secteurs variés. Conclusion : Une Expertise Précieuse pour Trouver l'Eau La recherche d'eau par un sourcier, qu’elle soit réalisée à distance ou sur le terrain, est un processus à la fois technique et intuitif. Grâce à des outils comme le pendule, la baguette et l'antenne de Lécher, Emmanuel Baret peut non seulement localiser l'eau, mais aussi conseiller ses clients sur le meilleur point de forage. Cette pratique, enrichie par une connexion avec des guides spirituels, offre des solutions durables et éthiques pour répondre à des besoins variés, de la création de puits à l'optimisation de l’emplacement de cuves viticoles. — Vers l'interview complète d'Emmanuel Baret Emmanuel Baret est Sourcier, Géobiologue et Paysagiste : son site internet — Vidéo : — Dans cet article : radiesthésie, baguette de sourcier, antenne de Lécher, veine d’eau, croisement de veines, nappe phréatique, recherche d’eau sur plan, guides spirituels, pendule de sourcier, recherche d’eau, sourcier, géobiologue
Plongeons au cœur d'une nouvelle étude publiée dans la revue Science, qui révèle comment les chatbots parviennent à manipuler nos opinions, parfois au détriment de la vérité.Convictions perméablesTout d'abord, il faut souligner l'ampleur inédite de cette étude. Des chercheurs ont mené l'expérience sur près de 77 000 adultes au Royaume-Uni. Ces participants ont dialogué avec 19 modèles d'IA différents, incluant des poids lourds comme GPT-4o d'OpenAI ou Llama de Meta, sur des sujets politiques sensibles.Et le résultat est sans appel. Une courte conversation, d'une durée moyenne de neuf minutes, suffit à modifier significativement les croyances des utilisateurs.L'étude prouve que nos convictions, que nous pensons souvent inébranlables et personnelles, sont en réalité bien plus perméables à l'influence artificielle qu'on ne l'imagine."Post-entraînement à la persuasion" et densité d'informationEnsuite, l'étude met en lumière la mécanique précise de cette persuasion.Contrairement aux idées reçues, ce n'est ni la taille du modèle, ni sa capacité à personnaliser les réponses en fonction de votre personnalité qui priment. Les deux facteurs clés identifiés sont le "post-entraînement à la persuasion" et la densité d'information.Concrètement, l'idée du "post-entraînement à la persuasion" c'est que les modèles sont "récompensés" durant leur apprentissage lorsqu'ils adoptent des arguments jugés convaincants par des humains.Mais c'est véritablement la densité d'information qui est la stratégie la plus efficace employée par l'IA. Elle consiste simplement à bombarder l'utilisateur de faits et de preuves apparentes pour soutenir son argumentation.Corrélation inquiétante entre persuasion et hallucinationEnfin, il existe un véritable danger, surtout si vous consultez ces outils sur votre smartphone pour vous informer. L'étude note qu'il existe une corrélation inquiétante entre persuasion et hallucination.Les chercheurs ont en effet découvert que plus un modèle est entraîné pour être persuasif, plus il est susceptible de générer de fausses informations.En clair, pour convaincre à tout prix, l'IA a tendance à inventer des faits ou à déformer la réalité. Cette tension fondamentale pose un risque majeur, car ces mécanismes pourraient être exploités par des acteurs malveillants pour manipuler l'opinion publique à grande échelle.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sébastien Stormacq d'AWS explique comment une nouvelle génération d'agents IA marque un tournant pour les développeurs. Contrairement aux outils d'appoint sur un poste local, ces agents tournent en continu dans le cloud, conservent une mémoire de long terme et orchestrent des tâches complexes grâce au raisonnement des modèles. Ils analysent des systèmes en production, déclenchent des actions, consultent des API externes et collaborent comme un essaim coordonné. Pour les développeurs, le changement est net : moins de logique à coder, plus d'efficacité, mais aussi une nouvelle discipline autour des garde-fous et des politiques métier.
Conseils Marketing - Des conseils concrets pour prospecter et fidéliser !
Pourquoi (encore) écrire un livre en 2025, et quels sont les bénéfices ? Voici un résumé des idées clés et des conseils pratiques tirés de cet échange avec Chloé Schiltz (Responsable éditoriale chez Vuibert) : 1. La pertinence du livre papier en 2025 Malgré la saturation des écrans et la baisse de l'attention, le livre reste un format incontournable pour plusieurs raisons : Profondeur vs Rapidité : Les formats courts (réseaux sociaux) donnent de l'information volatile. Le livre (ou le podcast long) permet de développer une pensée complexe, une méthodologie complète et de créer un lien fort. Apprentissage actif : Contrairement à l'écoute passive d'un audio, la lecture papier incite à souligner, annoter et résumer, ce qui favorise la mémorisation et le passage à l'action. Crédibilité : Le livre confère une légitimité d'expert qui ouvre des portes (conférences, nouveaux clients) que le contenu web seul ne permet pas toujours. 2. L'Intelligence Artificielle (IA) : Un outil, pas un remplaçant La discussion aborde longuement la place de l'IA dans la création de contenu et l'écriture : L'IA comme "Sparring Partner" : Il ne faut pas laisser l'IA rédiger à votre place (le résultat est fade, générique et sans "âme"). Il faut l'utiliser pour challenger ses idées, structurer un plan ou vérifier des oublis. La méthode Socratique : Fred conseille de demander à l'IA de nous poser des questions pour extraire notre propre expertise, plutôt que de lui demander de générer du texte ex nihilo. Le filtre humain indispensable : L'IA peut halluciner ou donner des conseils inapplicables (exemple de la formation emailing). L'expert humain doit toujours filtrer et contextualiser grâce à son expérience terrain. 3. Pourquoi écrire un livre quand on est entrepreneur ? Au-delà de la notoriété, l'écriture a une vertu interne puissante : Structuration de la pensée : Écrire oblige à modéliser sa pratique, à clarifier sa méthode et à prendre de la hauteur. Cela améliore la qualité des services ou produits vendus par la suite. Autorité : C'est un accélérateur de carrière qui transforme un expert en référence sur son marché. 4. Présentaiton de l'initiative "Réveil Business" Un auteur ne peut plus se contenter d'écrire ; il doit promouvoir son œuvre. Pour pallier la solitude de l'auteur et la difficulté de la promo, Chloé lance "Le Réveil Business" chez Vuibert. Le concept : Créer une communauté et du lien entre auteurs et lecteurs, au-delà de la simple vente de livres. Les formats proposés : Newsletter (Substack/LinkedIn) : Un "shot d'idées" et un outil pratique ("Le déclic business") chaque mois. Podcast : Des interviews longues pour aller dans les coulisses des livres. Webinaire : Des sessions de questions-réponses directes entre lecteurs et auteurs. Groupe WhatsApp (Auteurs) : Pour l'entraide et le réseautage entre experts. Le reveil matin va aborder les sujets suivants IA et productivité : Avec Sam Lebrin (Booster votre business avec l'IA). Visibilité et Storytelling : Avec Steve Ponou (comment devenir visible quand on est invisible). Psychologie de l'argent : Avec Sandrine Richy (comprendre son rapport à l'argent pour mieux gérer son business). Marketing petit budget : S'inspirer des grandes marques (Dior, Apple) pour les appliquer aux petites entreprises sans budget. Le conseil final : Pour réussir sa promotion et son apprentissage aujourd'hui, il faut miser sur le réseau et l'interaction humaine, car l'IA ne remplacera pas la créativité née de la connexion entre des idées et des personnes différentes.
Parmi les signaux inattendus que les économistes scrutent pour prendre la température d'un pays, il en existe un particulièrement étonnant : la vente de slips et de caleçons masculins. Derrière son apparence anecdotique, cet indicateur repose pourtant sur une logique comportementale simple et révélatrice.L'idée a été popularisée par Alan Greenspan, l'ancien président de la Réserve fédérale américaine. Selon lui, la consommation de sous-vêtements masculins évolue très lentement… sauf en période de tension économique. Pourquoi ? Parce que, pour beaucoup d'hommes, l'achat de slips n'est pas une priorité. Contrairement à des produits visibles comme les chaussures ou les vêtements de dessus, personne ne remarque vraiment si vos sous-vêtements sont neufs ou un peu usés. En temps normal, les achats se font à un rythme stable. Mais lorsque l'économie se dégrade, ces dépenses jugées secondaires sont les premières à être repoussées. Autrement dit : si les hommes conservent plus longtemps leurs vieux sous-vêtements, c'est souvent que le portefeuille se serre.Ce comportement fait des ventes de slips une sorte de baromètre discret, un indicateur avancé de ralentissement économique. À la différence d'autres grandeurs macroéconomiques — chômage, PIB, inflation — qui bougent avec inertie, les dépenses du quotidien réagissent immédiatement au moral des ménages. Dès que la confiance baisse, même légèrement, les achats non essentiels sont reportés. Les sous-vêtements masculins, avec leur cycle de renouvellement très régulier, deviennent alors un marqueur sensible de cette prudence accrue.Ce principe s'applique d'ailleurs à d'autres consommations “banalisées”. La fréquentation des restaurants, ou des salons de coiffure, recule souvent avant que les statistiques officielles ne signalent une crise. Et parfois, certains produits deviennent presque des thermomètres économiques traditionnels. À New York, par exemple, le célèbre restaurant Gray's Papaya propose depuis des décennies un menu surnommé sans détour le “Recession Special” : un repas bon marché qui voit ses ventes bondir chaque fois que l'économie vacille. Lorsque les clients affluent vers ces offres à bas prix, c'est généralement que la population commence à ajuster son budget.Ainsi, derrière l'humour apparent de l'“indice du slip”, se cache une observation sérieuse : dans l'économie, les petits arbitrages du quotidien disent souvent plus que les grandes statistiques. Suivre la consommation de biens anodins permet de capter très tôt les changements d'humeur des ménages. Et parfois, un simple slip raconte beaucoup sur l'état d'un pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Moins connue que la ménopause, l'andropause est une période au cours de laquelle la sécrétion de testostérone diminue chez l'homme. Contrairement à la ménopause qui touche toutes les femmes, l'andropause n'affecte qu'une faible proportion d'hommes âgés. Comment définir simplement l'andropause ? Quels sont les principaux symptômes associés à ce changement hormonal ? Est-ce toujours tabou ? Pr François Desgrandchamps, chef du service d'Urologie de l'Hôpital Saint-Louis de Paris, et professeur d'Urologie, à l'Université Paris Cité Retrouvez l'émission en entier ici : L'andropause : peut-on parler d'une ménopause au masculin ?
Moins connue que la ménopause, l'andropause est une période au cours de laquelle la sécrétion de testostérone diminue chez l'homme. Baisse de la libido, fatigue, augmentation du risque cardiovasculaire, irritabilité, augmentation du tour de taille… Les symptômes de l'andropause sont nombreux. Contrairement à la ménopause qui touche toutes les femmes, l'andropause n'affecte qu'une faible proportion d'hommes âgés. Comment se fait le diagnostic ? Quelle prise en charge existe ? Si, du côté des femmes, les effets et ressentis associés à la ménopause sont abordés plus ouvertement qu'il y a quelques années, chez les hommes, l'andropause reste encore largement méconnue et rarement évoquée publiquement. Pourtant, les changements hormonaux liés au vieillissement impliquent un certain nombre de conséquences pour la santé et le bien-être des hommes. La baisse du taux de testostérone peut entraîner de multiples symptômes. Andropause : ménopause au masculin ? Certains spécialistes (urologue, endocrinologue, andrologue...) peuvent orienter le patient vers des analyses pour évaluer le taux de testostérone sanguin. La chute des androgènes peut provoquer une série de symptômes tels que des troubles de la fonction érectile, une baisse de la libido, une prise de poids, des troubles de l'humeur et du sommeil… Alors si certains symptômes se retrouvent chez l'homme et la femme, passé un certain âge, ménopause et andropause se distinguent par un simple fait : son caractère systématique chez la femme, autour de la cinquantaine (avec l'arrêt des règles, qui annonce la fin de la fonction reproductrice), quand, chez l'homme, ce déficit d'hormones sexuelles mâles lié à l'âge n'est pas systématique. En finir avec le non-dit La prise en charge de l'andropause repose sur des mesures hygiéno-diététiques : activité physique, alimentation équilibrée, baisse de la consommation d'alcool... Pour certains hommes, une supplémentation en testostérone pourra être prescrite, associée à un suivi médical. D'où l'importance de dépasser le tabou : oser en parler, pour trouver, si besoin, des solutions auprès d'un spécialiste. Avec : Pr François Desgrandchamps, chef du service d'Urologie de l'Hôpital Saint-Louis de Paris, et professeur d'Urologie, à l'Université Paris Cité. Dr Oumar Gaye, urologue-andrologue au Centre Hospitalier National Dalal Jamm, à Dakar, au Sénégal. Un reportage de Raphaëlle Constant. ► En fin d'émission, nous faisons un point sur l'étude de l'Inserm à Paris, publiée dans The Journal of the American College of Cardiology qui fait état du fardeau que représente l'hypertension artérielle en Afrique subsaharienne. Interview du Dr Aboubakari Nambiema, chercheur en Santé publique à l'Inserm au Centre de recherche cardiovasculaire de Paris et au sein de l'Unité de Recherche en Santé des Populations (URESAP) à Lomé au Togo. Programmation musicale : ► Olivia Dean - Man I need ► Lëk Sèn - Shine.
Moins connue que la ménopause, l'andropause est une période au cours de laquelle la sécrétion de testostérone diminue chez l'homme. Baisse de la libido, fatigue, augmentation du risque cardiovasculaire, irritabilité, augmentation du tour de taille… Les symptômes de l'andropause sont nombreux. Contrairement à la ménopause qui touche toutes les femmes, l'andropause n'affecte qu'une faible proportion d'hommes âgés. Comment se fait le diagnostic ? Quelle prise en charge existe ? Si, du côté des femmes, les effets et ressentis associés à la ménopause sont abordés plus ouvertement qu'il y a quelques années, chez les hommes, l'andropause reste encore largement méconnue et rarement évoquée publiquement. Pourtant, les changements hormonaux liés au vieillissement impliquent un certain nombre de conséquences pour la santé et le bien-être des hommes. La baisse du taux de testostérone peut entraîner de multiples symptômes. Andropause : ménopause au masculin ? Certains spécialistes (urologue, endocrinologue, andrologue...) peuvent orienter le patient vers des analyses pour évaluer le taux de testostérone sanguin. La chute des androgènes peut provoquer une série de symptômes tels que des troubles de la fonction érectile, une baisse de la libido, une prise de poids, des troubles de l'humeur et du sommeil… Alors si certains symptômes se retrouvent chez l'homme et la femme, passé un certain âge, ménopause et andropause se distinguent par un simple fait : son caractère systématique chez la femme, autour de la cinquantaine (avec l'arrêt des règles, qui annonce la fin de la fonction reproductrice), quand, chez l'homme, ce déficit d'hormones sexuelles mâles lié à l'âge n'est pas systématique. En finir avec le non-dit La prise en charge de l'andropause repose sur des mesures hygiéno-diététiques : activité physique, alimentation équilibrée, baisse de la consommation d'alcool... Pour certains hommes, une supplémentation en testostérone pourra être prescrite, associée à un suivi médical. D'où l'importance de dépasser le tabou : oser en parler, pour trouver, si besoin, des solutions auprès d'un spécialiste. Avec : Pr François Desgrandchamps, chef du service d'Urologie de l'Hôpital Saint-Louis de Paris, et professeur d'Urologie, à l'Université Paris Cité. Dr Oumar Gaye, urologue-andrologue au Centre Hospitalier National Dalal Jamm, à Dakar, au Sénégal. Un reportage de Raphaëlle Constant. ► En fin d'émission, nous faisons un point sur l'étude de l'Inserm à Paris, publiée dans The Journal of the American College of Cardiology qui fait état du fardeau que représente l'hypertension artérielle en Afrique subsaharienne. Interview du Dr Aboubakari Nambiema, chercheur en Santé publique à l'Inserm au Centre de recherche cardiovasculaire de Paris et au sein de l'Unité de Recherche en Santé des Populations (URESAP) à Lomé au Togo. Programmation musicale : ► Olivia Dean - Man I need ► Lëk Sèn - Shine.
Lorsque l'on parle de « brûler » des graisses, l'image qui nous vient souvent en tête est celle d'un glaçon qui fond. En réalité, la biologie raconte une histoire bien plus surprenante : lorsque nous perdons de la graisse après un effort physique, la majorité de cette graisse quitte notre corps… par la respiration.Tout commence dans nos cellules. Lorsqu'elles ont besoin d'énergie — pendant une séance de sport, une marche rapide ou même une simple montée d'escaliers — elles vont puiser dans leurs réserves : les triglycérides. Ces molécules sont stockées dans les adipocytes, nos cellules graisseuses. Leur rôle est d'emmagasiner de l'énergie sous une forme compacte et stable, en attendant un moment de besoin. Quand l'organisme réclame du carburant, ces triglycérides sont démontés en acides gras et en glycérol.C'est dans les mitochondries que la véritable « combustion » a lieu. Grâce à l'oxygène que nous respirons, ces acides gras sont métabolisés. Et c'est là que survient la révélation : la graisse ne disparaît pas, elle se transforme. Son produit final n'est pas de la chaleur ni de la sueur, mais principalement du dioxyde de carbone (CO₂) et de l'eau.Pour donner une idée concrète : si vous perdez 100 g de graisse, environ 84 g seront transformés en CO₂. À un rythme respiratoire normal, cela représente plusieurs dizaines de litres de CO₂ expirés au fil des heures. La dépense énergétique d'une séance de sport d'intensité modérée peut mobiliser 50 à 150 g de graisse, ce qui signifie que l'on expire littéralement des dizaines de grammes de graisse sous forme de CO₂ après un seul entraînement.Les 16 % restants de la masse initiale sont transformés en eau, éliminée par la sueur, l'urine et même la vapeur d'eau expirée. Contrairement aux idées reçues, la transpiration n'est pas la preuve que nous « brûlons » de la graisse : elle sert surtout à refroidir le corps.Cette découverte — popularisée après une étude publiée en 2014 dans BMJ — a renversé nombre d'idées que l'on croyait acquises : maigrir est avant tout un processus respiratoire. Chaque mouvement accélère la transformation des triglycérides en CO₂, et c'est en expirant que nous perdons réellement du poids.En résumé : pour perdre de la graisse, il faut bouger… et respirer. L'oxygène que nous inspirons, et surtout le CO₂ que nous expirons, portent la signature chimique de notre perte de poids. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Contrairement aux idées reçues, il n'est pas nécessaire de faire un bilan de santé annuel si l'on est en bonne santé. On en parle avec Omar Kherad, médecin-chef du service de médecine interne à l'Hôpital de la Tour à Genève et membre de l'assemblé "smarter medicine", organisation à but non lucratif contre les traitements médicaux excessifs ou inappropriés. Journaliste: Juliane Roncoroni Réalisation: Ludovic Labra Pour aller plus loin: - Le tableau des recommandations EviPrev, sur Unisanté.ch - Comment réduire sa prime maladie?, Point J du 25 septembre 2025 (en ligne) Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
L'émission 28 minutes du 26/11/2025 Impasse au Parlement : la France risque-t-elle de se retrouver sans budget en 2026 ?La semaine dernière, le volet “recettes” du projet de loi de finances (PLF) a été rejeté par l'ensemble des députés, à l'exception d'une seule voix. Ce fait est inédit sous la Ve République. Le texte initial a donc été renvoyé le 24 novembre au Sénat. Contrairement à l'Assemblée nationale, il y a une majorité claire au Sénat, ce qui devrait faciliter le vote prévu le 15 décembre sur le PLF. Ensuite, un compromis devra être trouvé en commission mixte paritaire pour soumettre à nouveau le texte aux deux chambres, une ultime fois, et cela avant le 23 décembre, date butoir. Le PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale) est, quant à lui, voté ce mercredi 26 novembre par le Sénat, et devrait atterrir en commission mixte paritaire dès ce soir. Pour comprendre ce blocage politique, nous recevons le constitutionnaliste Benjamin Morel. Retour du service militaire : les Français prêts à faire face à la menace de guerre ?Le service militaire pourrait-il faire son retour en France ? Emmanuel Macron se rendra jeudi 27 novembre sur le site de l'armée de terre à Varces, en Isère, où il devrait prononcer un discours réaffirmant “l'importance de la préparation de la Nation, et de ses forces morales, face aux menaces croissantes”, selon l'Elysée. La semaine dernière, le chef d'état-major des armées, Fabien Mandon, avait déclaré, lors du congrès des maires de France, que notre pays devait être prêt à “accepter de perdre ses enfants” face à la menace russe. Ce renouveau du service militaire pourrait prendre la forme d'un service national volontaire. 2 000 à 3 000 personnes seraient concernées dans un premier temps pour une durée d'engagement de 10 mois, d'après plusieurs sources. On en débat avec Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, Alexandra Saviana, reporter à “L'Express” et Nicolas Offenstadt, historien, professeur à l'Université Paris 1.Xavier Mauduit revient sur la grève nationale de trois jours en Belgique contre la “casse sociale” du gouvernement pour nous raconter la première grève générale belge qui date de 1893. Marie Bonnisseau nous raconte une nouvelle diplomatie, celle du sushi, sur fond de tensions entre le Japon et la Chine. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 novembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Dans ce nouveau roman, l'autrice islandaise Audur Ava Ólafsdóttir brosse le portrait d'une femme transgenre arrivée dans la soixantaine. Les noms islandais sont toujours un peu longs, car ils ont la particularité de marquer le genre ! À la naissance, elle est née homme et s'appelle V … comme son père. Adulte, elle devient biochimiste, spécialisée dans les cellules, les plus petits éléments du corps humain. Elle a 61 ans, s'est toujours sentie femme, mais elle est née dans un corps d'homme. Elle s'est mariée avec Sonja, est devenue père alors qu'elle voulait devenir père. Mais elle ne veut pas mourir dans ce corps d'homme. Elle va demander à s'appeler Logn, un terme qui n'existe pas en français, qui signifie «le calme plat entre deux tempêtes, l'immobilité de l'air» en islandais. Ce temps suspendu, c'est le temps perdu de sa vie. Son surnom «Bambi» n'est pas anodin. Formé à partir de l'italien «bambino, enfant». C'est aussi le nom choisi par sa grand-mère et son frère, d'après une référence à Disney, mais surtout au roman de Felix Salten publié en 1923 qui fut brûlé une dizaine d'années plus tard par les Nazis qui le considéraient comme une allégorie du sort des Juifs. Contrairement au long métrage de 1942, Bambi est seul, comme le personnage du livre, car toute sa vie, elle a dû essuyer les insultes, la culpabilité et un grand sentiment de solitude et pense même à se suicider. Mais ce n'est pas un roman sur la mort, c'est un roman sur la survie, sur la guérison, sur la réparation, la renaissance. L'idée de ce roman lui est venue d'après une amie, une femme transgenre qui lui a demandé si elle pouvait écrire sur elle et sur la transidentité. En Islande, la loi de juin 2019 sur l'autonomie de genre, facilite les procédures de transition. Aujourd'hui, le pays reconnaît un genre neutre sur les passeports et les documents officiels, prenant en compte les personnes non-binaires. L'islandais est une langue qui comporte trois langues : le masculin, le féminin, le neutre. Invitée : Auður Ava Ólafsdóttir, née en 1958 à Reykjavik, est une autrice, poétesse et dramaturge islandaise. Formée à l'histoire de l'art, La Sorbonne, elle a longtemps enseigné cette discipline à l'Université d'Islande. Elle s'est imposée sur la scène littéraire avec ses romans Rose candida, Hotel silence ou encore Miss Islande. DJ Bambi, son dernier roman est paru aux éditions Zulma. Programmation musicale : L'artiste Joseph Marchand avec le titre Au début du soleil et son nouvel album Treize miniatures.
Dans ce nouveau roman, l'autrice islandaise Audur Ava Ólafsdóttir brosse le portrait d'une femme transgenre arrivée dans la soixantaine. Les noms islandais sont toujours un peu longs, car ils ont la particularité de marquer le genre ! À la naissance, elle est née homme et s'appelle V … comme son père. Adulte, elle devient biochimiste, spécialisée dans les cellules, les plus petits éléments du corps humain. Elle a 61 ans, s'est toujours sentie femme, mais elle est née dans un corps d'homme. Elle s'est mariée avec Sonja, est devenue père alors qu'elle voulait devenir père. Mais elle ne veut pas mourir dans ce corps d'homme. Elle va demander à s'appeler Logn, un terme qui n'existe pas en français, qui signifie «le calme plat entre deux tempêtes, l'immobilité de l'air» en islandais. Ce temps suspendu, c'est le temps perdu de sa vie. Son surnom «Bambi» n'est pas anodin. Formé à partir de l'italien «bambino, enfant». C'est aussi le nom choisi par sa grand-mère et son frère, d'après une référence à Disney, mais surtout au roman de Felix Salten publié en 1923 qui fut brûlé une dizaine d'années plus tard par les Nazis qui le considéraient comme une allégorie du sort des Juifs. Contrairement au long métrage de 1942, Bambi est seul, comme le personnage du livre, car toute sa vie, elle a dû essuyer les insultes, la culpabilité et un grand sentiment de solitude et pense même à se suicider. Mais ce n'est pas un roman sur la mort, c'est un roman sur la survie, sur la guérison, sur la réparation, la renaissance. L'idée de ce roman lui est venue d'après une amie, une femme transgenre qui lui a demandé si elle pouvait écrire sur elle et sur la transidentité. En Islande, la loi de juin 2019 sur l'autonomie de genre, facilite les procédures de transition. Aujourd'hui, le pays reconnaît un genre neutre sur les passeports et les documents officiels, prenant en compte les personnes non-binaires. L'islandais est une langue qui comporte trois langues : le masculin, le féminin, le neutre. Invitée : Auður Ava Ólafsdóttir, née en 1958 à Reykjavik, est une autrice, poétesse et dramaturge islandaise. Formée à l'histoire de l'art, La Sorbonne, elle a longtemps enseigné cette discipline à l'Université d'Islande. Elle s'est imposée sur la scène littéraire avec ses romans Rose candida, Hotel silence ou encore Miss Islande. DJ Bambi, son dernier roman est paru aux éditions Zulma. Programmation musicale : L'artiste Joseph Marchand avec le titre Au début du soleil et son nouvel album Treize miniatures.
Chaque semaine, un regard croisée sur l'actualité numérique, entre Paris et Montréal.Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)OVHcloud au sommetLe OVHcloud Summit 2025 s'est tenu à Paris à la Maison de la Mutualité. Moment fort de l'événement : le retour du fondateur Octave Klaba, accueilli comme une rockstar. Il reprend les rênes de l'entreprise avec une vision résolument axée sur l'intelligence artificielle et la souveraineté numérique. L'objectif est clair : positionner OVH non plus comme un acteur français, mais comme un champion européen du cloud, à contre-courant des géants américains. L'accueil enthousiaste du public montre que le message passe.Gemini 3 Pro : Google frappe fort en IALancé discrètement, Gemini 3 Pro, le nouveau modèle de Google, impressionne. Nous saluons ses performances, sa vitesse de génération d'images et sa capacité à produire du code avec une fluidité bluffante. Contrairement au lancement très orchestré de GPT-5, Google a surpris par son efficacité sans fanfare. Gemini 3 Pro s'annonce comme un sérieux rival dans le domaine de l'intelligence artificielle grand public et professionnelle.Cloudflare fait vaciller InternetUne panne de Cloudflare a entraîné l'indisponibilité de près de 20 % du web mondial pendant plusieurs heures. L'incident rappelle à quel point l'infrastructure Internet reste fragile, malgré sa complexité. Pourtant, la réaction globale a été étonnamment calme, comme si une forme de résilience collective s'était installée face à ces aléas devenus presque banals.L'Europe veut réformer sa régulation numériqueBruno et Jérôme abordent également le projet d'« omnibus numérique », un texte en préparation à Bruxelles. Objectif : simplifier le millefeuille réglementaire européen – RGPD, AI Act, ePrivacy, etc. – et alléger certaines contraintes, notamment autour des bannières cookies. Mais la crainte d'un détricotage des protections fondamentales demeure, et les soupçons de lobbying américain planent sur cette volonté de réforme.Windows fête ses 40 ansPetit clin d'œil historique : Windows a 40 ans. L'occasion pour les deux chroniqueurs de se remémorer les débuts de l'interface graphique sur PC, quand il fallait encore taper des commandes en ligne de code pour la lancer. Une nostalgie assumée.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
À première vue, on pourrait croire à une référence à Jules César, à l'Empire romain ou à une volonté de donner un caractère solennel au plus grand prix du cinéma français. Mais la réalité est beaucoup plus artistique… et beaucoup plus contemporaine.Tout commence dans les années 1970. À cette époque, la France cherche à créer une cérémonie équivalente aux Oscars américains pour célébrer ses films, ses acteurs et ses techniciens. Le producteur Georges Cravenne, déjà à l'origine de la création des Victoires de la musique, imagine alors une grande fête annuelle du cinéma. Encore faut-il trouver un trophée emblématique, une sculpture reconnaissable au premier coup d'œil. Cravenne se tourne alors vers un ami : le sculpteur César Baldaccini, plus connu simplement sous le nom de César.César est l'une des figures majeures du Nouveau Réalisme. Il est célèbre pour ses “compressions” — ces blocs spectaculaires de voitures compressées — mais aussi pour ses “expansions” de résine et de métal. En 1975, Cravenne lui demande de créer un trophée original. L'artiste accepte : ce prix portera son nom et deviendra « le César ». Contrairement à une idée répandue, c'est bien l'artiste qui a donné son nom au trophée, et non le trophée qui lui rend hommage. Le César n'est donc pas une référence historique, mais un clin d'œil direct à l'un des plus grands sculpteurs français du XXᵉ siècle.Pour la première cérémonie des Césars, en 1976, César réalise une sculpture en bronze inspirée de ses œuvres compressées. Il s'agit d'un bloc irrégulier, presque abstrait, aux lignes plissées et chaotiques. Un trophée atypique, loin des silhouettes lisses et figuratives des Oscars. Mais c'est justement cette singularité qui en fait un symbole immédiatement identifiable.Au fil des années, la cérémonie prend de l'ampleur. Les Césars deviennent le rendez-vous majeur du cinéma français, diffusé en direct, suivi par des millions de téléspectateurs. Le trophée, lui, reste fidèle à l'esprit de César : massif, brut, presque brutalisé. Une œuvre qui symbolise la création, la matière et le geste artistique.En résumé, si les plus prestigieux trophées du cinéma français s'appellent les « Césars », c'est tout simplement parce qu'ils ont été créés par César Baldaccini, dont le style unique a façonné l'identité visuelle de cette récompense devenue une institution. Un hommage vivant au lien profond entre le cinéma et les arts plastiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après deux semaines de négociations et à quelques heures de la clôture, nous faisons le bilan de cette 30ème conférence des Nations Unies sur le climat. Sortie des énergies fossiles, engagements financiers vers les pays du Sud, accélération de l'action : nos invités vont tout décrypter ! Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém en direct du Centre de presse de la COP30 qui doit officiellement se terminer ce soir… (21 novembre 2025) Depuis le 10 novembre, les représentants de 194 pays sont réunis ici pour faire avancer la lutte contre le changement climatique qui réchauffe notre planète et menace déjà la vie de millions de personnes. Contrairement aux prévisions, il y a eu une grande affluence à cette COP : plus de 30 000 participants quotidiens, 2 500 journalistes. Une série de textes a été publiée, qui rappellent l'objectif : Reconnaissant que limiter le réchauffement climatique à 1,5°C sans dépassement ou avec un dépassement limité nécessite des réductions profondes, rapides et soutenues des émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43% d'ici 2030 et de 60% d'ici 2035 par rapport au niveau de 2019, et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Reconnaissant aussi que «cet objectif se réduit rapidement». Mais comment y parvenir, est-ce que cette COP va donner l'impulsion dont l'humanité a besoin pour lui garantir un avenir désirable ? Nous allons dresser un premier bilan avec nos invités : - Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org - Romain Ioualalen, directeur de campagne chez Oil Change International - Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et climatique - Tosi Mpanu Mpanu, conseiller du président de la RDC pour l'environnement, la mobilité et le tourisme. Musiques diffusées pendant l'émission Walder Wolf – Nosso Planeta (O Pará Tá no Clima) Yuri Carvalho - Amazône-se 2'16.
Benoît Galy est l'invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, le fondateur de Green-Acres revient sur 20 ans d'expertise autour de “l'achat immobilier plaisir”, un segment qui regroupe trois profils : les étrangers qui achètent en France, les Français qui achètent à l'étranger et ceux qui recherchent une résidence secondaire dans une région différente de leur lieu de vie.Green-Acres se distingue par une approche inédite : la recherche par envies. « On n'entre pas un code postal, on entre ce qu'on aime », résume-t-il. Culture, golf, calme, montagne, proximité TGV, faible densité… le portail cartographie les zones idéales en fonction des préférences de chacun, permettant de dénicher des destinations auxquelles les acheteurs n'auraient jamais pensé.Il dévoile ensuite les résultats de ses études exclusives. Contrairement au marché global, en baisse de 10 % en 2024, les acheteurs étrangers n'ont reculé que de 1 % en volume et progressé de 0,4 % en valeur. Les Belges, Suisses, Allemands, Britanniques et Américains restent les premières clientèles, tandis que des hausses spectaculaires apparaissent en provenance de la Pologne et des pays limitrophes de la Russie. Autre enseignement fort : les étrangers achètent en moyenne 63 % plus cher, car ils ciblent des biens plus grands, plus désirables ou situés dans des zones prisées.Du côté des Français qui achètent à l'étranger, l'Espagne repasse en tête devant le Portugal, suivie de la Grèce, de l'Italie (Toscane, Pouilles) et d'un retour remarqué du Maroc. Ces destinations permettent d'accéder, avec un pouvoir d'achat français, à des biens qualitatifs à un coût inférieur à celui d'une résidence secondaire en France.Pour les professionnels de l'immobilier, les datas Green-Acres deviennent un outil stratégique : insights marché, contenus, visibilité, leads qualifiés. Dans certaines régions, rappelle Benoît Galy, ne pas être présent sur Green-Acres, c'est passer à côté de mandats.Animé par Ariane Artinian, journaliste et fondatrice du média MySweetImmo
Depuis plus de 4 000 ans, le bronze est le métal préféré des sculpteurs. Des dieux grecs aux figures contemporaines, il traverse les siècles sans prendre une ride. Mais pourquoi ce matériau, né à l'aube de la civilisation, reste-t-il encore aujourd'hui la référence absolue de la sculpture ?Le bronze est un alliage de cuivre et d'étain. Dès l'Antiquité, les artisans ont découvert que cette combinaison produisait un métal à la fois résistant, malléable et durable. Contrairement au fer, qui rouille, ou à la pierre, qui casse, le bronze supporte le temps, les intempéries et les manipulations sans se dégrader. Il ne se fissure pas, ne se corrode que très lentement et peut même être poli pour briller comme de l'or.Mais la vraie révolution du bronze, c'est sa souplesse artistique. Lorsqu'il est chauffé, il devient liquide et peut être coulé dans des moules très précis. Cette technique, appelée “cire perdue”, consiste à sculpter d'abord le modèle en cire, à le recouvrir d'un moule en argile, puis à faire fondre la cire pour y verser le métal fondu. Résultat : le bronze reproduit fidèlement les moindres détails du modèle original — muscles, plis du tissu, expression du visage. C'est grâce à cela que les artistes de la Grèce antique ou de la Renaissance ont pu donner vie à des œuvres d'un réalisme saisissant.Le bronze possède aussi une valeur symbolique. Par sa couleur chaude et sa brillance, il évoque la noblesse, la force et la permanence. De nombreux peuples l'ont utilisé pour représenter leurs dieux, leurs héros ou leurs souverains, précisément parce qu'il résiste à l'usure du temps. Une statue en bronze, c'est un message de puissance et d'éternité.Un autre atout du bronze est sa stabilité physique : en refroidissant, il se contracte légèrement, ce qui facilite le démoulage et réduit le risque de cassure. De plus, il peut être fondu et refondu sans perdre ses qualités, permettant de corriger, réparer ou même recycler les œuvres.Aujourd'hui encore, les sculpteurs contemporains continuent de choisir ce métal millénaire, autant pour ses qualités techniques que pour son héritage artistique. Le bronze allie la solidité du métal à la finesse du geste humain — un mariage parfait entre science et art.En somme, si les statues sont souvent en bronze, c'est parce que nul autre matériau ne conjugue aussi bien beauté, précision et immortalité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsqu'on mange un plat épicé, la principale responsable s'appelle la capsaïcine. C'est la molécule contenue dans le piment qui provoque cette sensation de brûlure. Contrairement à une idée reçue, elle ne chauffe pas réellement : elle trompe les récepteurs thermiques situés dans la bouche et le nez. Ces récepteurs, appelés TRPV1, détectent normalement la chaleur. Mais la capsaïcine les active artificiellement, comme si ta bouche était en feu. Ton cerveau interprète alors ce signal comme une agression thermique, et déclenche une série de réactions de défense.Par réflexe, ton organisme cherche à se protéger et à se refroidir. D'abord, les vaisseaux sanguins des muqueuses se dilatent. Ensuite, les glandes situées dans le nez et les sinus se mettent à produire davantage de mucus. Ce mucus, ou écoulement nasal, a pour but d'évacuer les substances irritantes — ici, la capsaïcine — et de calmer l'inflammation locale. C'est ce qu'on appelle une rhinorrhée gustative, un mot savant pour désigner ce nez qui coule lorsqu'on mange épicé.Ce réflexe est proche de celui déclenché par un rhume, mais les causes sont différentes. Dans un rhume, le nez coule à cause d'une infection virale : le système immunitaire libère des médiateurs chimiques pour combattre le virus. Ici, aucune infection : seulement une irritation chimique. C'est une réaction nerveuse et réflexe, pas immunitaire.Certaines personnes sont plus sensibles que d'autres à cette réaction. L'âge, la génétique ou la fréquence de consommation d'aliments épicés peuvent influencer la réponse du corps. Chez les amateurs de piment, une forme de tolérance se développe : leurs récepteurs TRPV1 deviennent moins sensibles, et le nez coule moins avec le temps.Enfin, ce phénomène n'est pas nuisible, bien au contraire. En stimulant les glandes salivaires et les muqueuses, la capsaïcine favorise la sécrétion de mucus, ce qui aide à nettoyer les voies respiratoires. En somme, si ton nez coule après un repas épicé, ce n'est pas un bug du corps, mais une réaction de protection parfaitement naturelle, héritée de millions d'années d'évolution pour nous défendre… des plats trop ardents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le patron français de la recherche en IA de Meta sur le départ, cyberattaque pilotée par une IA, microprocesseur souverain : encore un épisode bourré de tech et d'IA !
Un Français sur dix est asthmatique. Contrairement aux idées reçues, cette maladie n'est pas incompatible avec la pratique sportive. Il est même conseillé de faire du sport.Écoutez RTL Matin avec Thomas Sotto du 12 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dernière ligne droite au Chili avant le premier tour de la présidentielle qui aura lieu ce dimanche. Selon les sondages, se trouve en tête de cette élection polarisée, la candidate du bloc de gauche, Jeannette Jara, suivie de trois candidats de droite et d'extrême droite. Aucun des huit candidats en lice ne remporterait le scrutin dès dimanche ; il y aurait, donc, un second tour en décembre. À quelques jours du vote, chacun jette ses dernières forces dans la bataille. Hier soir, (10 novembre 2025) avait lieu le dernier débat à la télévision. Naïla Derroisné, notre correspondante à Santiago, l'a suivi. La « carcel del encuentro », prison de haute sécurité en Équateur En Équateur, une nouvelle prison de haute sécurité est entrée en service hier, dans la province de Santa Elena, dans l'ouest du pays. Trois cents prisonniers, parmi les plus dangereux que compte le pays, y sont désormais détenus. Il n'y a pas eu d'inauguration officielle de la « carcel del encuentro », souligne le site Primicias. Le gouvernement a décidé d'accélérer le mouvement suite aux affrontements qui ont lieu dimanche dans la prison de Machala, dans le sud-ouest du pays. Affrontements qui ont fait 31 morts et qui ont éclaté en réaction justement aux futurs transferts dans cette nouvelle prison, explique El Universo. Cette prison qui est gérée et surveillée par la police et l'armée, pas par l'administration pénitentiaire, comme le souligne El Mercurio, est une copie du Cecot, l'établissement pénitentiaire de haute sécurité, construit au Salvador et critiqué en raison de violations des droits humains, explique Primicias. La « carcel del encuentro » compte 800 places. Elle est protégée par six miradors de 9,50 m de haut, un mur de 9 mètres, et des brouilleurs d'internet et de téléphone, y compris satellitaire. C'est simple, les détenus n'auront aucun contact avec l'extérieur. Aucun contact entre eux non plus. La prison dispose d'un système de vidéosurveillance qui surveille en permanence, avec l'intelligence artificielle, le comportement des prisonniers, précise le journal Metro. À Cuba, le procès de l'ex-ministre de l'Économie commence aujourd'hui C'est à travers un bref communiqué de la Cour suprême lu pendant le journal de Canal Caribe hier midi que l'information a été dévoilée. Une annonce, la veille de l'ouverture du procès, alors qu'Alejandro Gil, ministre de l'Économie et de la planification de 2018 à 2024, accusé notamment d'espionnage et de corruption, est le plus haut fonctionnaire jamais traduit en justice à Cuba au cours de ces dernières décennies, s'étonne 14ymedio. Sa famille n'était pas au courant et ne sait pas si elle pourra assister à l'audience, ajoute le site qui s'est entretenu avec sa sœur. Contrairement à ce qu'avaient demandé les proches d'Alejandro Gil, le procès aura lieu à huis clos, souligne 14ymedio. La Cour suprême n'a pas spécifié combien de temps il durerait, ni si l'ancien ministre sera jugé pour l'ensemble des faits qui lui sont reprochés. Pas plus de précisions sur les preuves dont elle dispose, insiste le site indépendant qui rappelle que ce manque de transparence dans les affaires judiciaires, c'est la norme à Cuba. À La Havane, un hommage à Celia Cruz, la reine de la salsa Cette soirée, qui devait avoir lieu initialement le 19 octobre pour le centenaire de la naissance de la chanteuse, mais qui a été interdite par le régime, s'est finalement déroulée dimanche soir. C'était « spectaculaire », selon Reinaldo Escobar, le journaliste de 14ymedio, qui y était et semble avoir été emporté comme tout le public. « On a dansé, on a applaudi, on en a profité », écrit-il. Celia Cruz « symbolise la part la plus optimiste, sensuelle et festive de l'âme cubaine, tellement maltraitée par des décennies de sévérité feinte et de discours publics qui exaltent la rancœur et la haine de l'autre », poursuit le journaliste. Pour certains des participants, cette soirée était exceptionnelle parce que c'était la première fois qu'ils écoutaient des chansons de Celia Cruz hors de chez eux. Cette soirée avait un petit goût de « rébellion, de quelque chose que l'on fait même si les chiens de la censure aboient tout près, vraiment tout près », poursuit 14ymedio. Et quant aux répercussions, aux conséquences pour les organisateurs de cette soirée, on va reprendre les mots d'une femme qui a dansé toute la nuit : « On verra bien demain ». Haïti : reprise des connexions entre Miami et Les Cayes Comme chaque mardi, Anne Cantener est en ligne avec Gotson Pierre, directeur de l'agence haïtienne Alterpresse. Avec lui, elle évoque la reprise des vols internationaux aux Cayes, dans le sud d'Haïti, la situation à Tabarre où un « calme relatif » règne après une opération policière, et les promesses d'aide financière et logistique du Qatar. De retour, le président du Conseil, président de transition, s'est entretenu avec la presse haïtienne hier. Selon lui, le Qatar va débourser 44 millions de dollars pour soutenir la Force de lutte contre les gangs, la santé, le logement, l'entrepreneuriat et l'organisation d'élections en 2026. Dans un article à la Une de son site, Alterpresse se penche d'ailleurs sur ce futur scrutin tant attendu. Les forêts du Panama Alors que la COP 30 commence difficilement et sans grandes ambitions au Brésil, notre dossier du jour nous emmène dans les forêts du Panama. Elles représentent plus de la moitié du territoire et sont presque toutes protégées. Il existe, par exemple, un label sur la gestion durable des forêts délivré par l'ONG Forest Stewardship Council. Elle vient de tenir une assemblée générale et notre correspondant Grégoire Pourtier y était. Le journal de la 1ère Le patron de l'Office national anti-stupéfiants est en Martinique.
Aujourd'hui, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, Mourad Boudjellal, éditeur de BD, et Patrick Sébastien, chanteur, imitateur et animateur à la personnalité singulière, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:02:19 - Le vrai ou faux - Une affiche diffusée par plusieurs élus du Rassemblement national affirme que la gauche veut interdire le vin. En réalité, il s'agit d'une proposition bien plus limitée : un député du groupe écologiste Emmanuel Duplessy souhaite bannir l'alcool à la buvette de l'Assemblée nationale, au nom de l'exemplarité des élus. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Danny Rolling, 52 ans, accusé de crimes obscènes et terrifiants. Au point son parcours a fini par inspirer le scénario du film d'horreur Scream, décliné en plusieurs suites, devenu un blockbuster mondial. Contrairement au tueur du film, lui agissait sans masque. Il pouvait ainsi lire l'épouvante dans les yeux de ses victimes, car il était animé par le Diable. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Danny Rolling, 52 ans, accusé de crimes obscènes et terrifiants. Au point son parcours a fini par inspirer le scénario du film d'horreur Scream, décliné en plusieurs suites, devenu un blockbuster mondial. Contrairement au tueur du film, lui agissait sans masque. Il pouvait ainsi lire l'épouvante dans les yeux de ses victimes, car il était animé par le Diable. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous est-il déjà arrivé de ne plus supporter un aliment après une mauvaise expérience ? Un jour, un plat vous rend malade, et dès lors, rien que son odeur vous soulève le cœur. Ce phénomène, à la fois étrange et universel, s'appelle l'effet Garcia, du nom du psychologue américain John Garcia qui le découvrit presque par hasard dans les années 1950.À l'époque, Garcia étudiait les effets des radiations sur les rats. Il leur donnait à boire de l'eau aromatisée avant de les exposer à une dose de rayonnement qui leur causait des nausées. Très vite, il observa un comportement inattendu : les rats refusaient ensuite obstinément de boire cette même eau, même si elle ne contenait rien de dangereux. Leur cerveau avait associé la saveur à la sensation de malaise, comme s'il avait identifié une menace. L'animal, pour se protéger, apprenait à éviter tout ce qui ressemblait à la cause supposée de son mal.Ce réflexe, que l'on appelle aversion gustative conditionnée, existe aussi chez l'être humain. Il s'agit d'un mécanisme de survie profondément inscrit dans notre biologie. Dans la nature, manger une baie toxique pouvait être mortel ; mieux valait donc retenir à jamais l'odeur, la couleur ou le goût de ce poison. C'est pourquoi une seule expérience désagréable suffit à créer un rejet durable. Contrairement à d'autres apprentissages, cet effet ne nécessite qu'une seule exposition : le cerveau retient le lien entre un goût et une nausée, même si celle-ci survient plusieurs heures plus tard.Sur le plan neurologique, l'effet Garcia mobilise des zones du cerveau liées à la mémoire émotionnelle : l'amygdale, qui gère les réactions de peur et de dégoût, et l'hippocampe, qui enregistre le contexte sensoriel. Ensemble, elles codent ce goût comme un signal de danger. Ainsi, des années plus tard, il suffit parfois d'un parfum ou d'une image pour raviver cette répulsion.Mais ce réflexe protecteur peut devenir envahissant : certaines personnes développent de véritables phobies alimentaires après une intoxication, ou ne supportent plus des plats pourtant inoffensifs. Ce mécanisme archaïque, utile chez nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, agit aujourd'hui de manière parfois excessive dans un monde où les risques d'empoisonnement sont rares.L'effet Garcia rappelle donc une vérité fascinante : notre cerveau n'oublie jamais ce qui l'a fait souffrir. Et si la raison nous dit qu'un aliment est sans danger, notre instinct, lui, préfère ne pas tenter le diable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La question peut sembler provocante, mais elle en dit long sur nos fantasmes modernes : l'absence de relations sexuelles est-elle dangereuse pour la santé, voire mortelle ? La réponse est non… mais avec des nuances intéressantes.Sur le plan strictement biologique, on ne meurt pas d'abstinence sexuelle. Contrairement à la nourriture ou au sommeil, le sexe n'est pas une fonction vitale. Le corps humain s'adapte très bien à l'absence de rapports. D'un point de vue médical, il n'existe aucune pathologie mortelle liée au manque de relations sexuelles. Les spermatozoïdes non libérés sont naturellement réabsorbés, et l'organisme continue à fonctionner parfaitement.Mais si l'abstinence ne tue pas le corps, elle peut affecter le moral, le stress et le système immunitaire. Des études menées à l'université de Göttingen, en Allemagne, ou à l'université d'Oxford ont montré que les personnes ayant une vie sexuelle régulière libèrent davantage d'endorphines et d'ocytocine, deux hormones qui favorisent la détente, le bien-être et le lien social. Le sexe joue donc un rôle indirect sur la santé, en réduisant la pression artérielle et en améliorant la qualité du sommeil.À l'inverse, une longue abstinence peut parfois provoquer des troubles psychologiques : frustration, anxiété, baisse de l'estime de soi. Mais ces effets dépendent fortement du contexte : certaines personnes vivent très bien sans sexualité, notamment les personnes asexuelles ou celles qui trouvent d'autres formes d'épanouissement émotionnel. Ce n'est donc pas le manque d'activité sexuelle en soi qui pose problème, mais le ressenti de manque.En revanche, les études montrent un lien entre une vie sexuelle épanouie et la longévité. Une recherche publiée dans The British Medical Journal dès 1997 indiquait que les hommes ayant des orgasmes fréquents avaient un taux de mortalité réduit de moitié par rapport à ceux qui en avaient rarement. Non pas parce que le sexe protège directement, mais parce qu'il reflète une bonne santé physique, psychologique et relationnelle.Autrement dit, on ne meurt pas de ne pas faire l'amour, mais on vit souvent mieux quand on le fait. Le sexe n'est pas vital, il est vitalisant. Et s'il n'est pas indispensable à la survie, il contribue indéniablement à une vie plus sereine, plus équilibrée… et parfois, plus longue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.