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Axel Kahn était à la Fondation brocher, dont il est le "parrain", le samedi 13 octobre pour donner la conférence finale du cycle "Les Pionniers & l'Ethique médicale".
Le double jeu de la créativité des robots Conférence par Laurence Devillers, professeur à l'université Paris-Sorbonne, chercheur au Limsi du CNRS et membre de la CERNA, commission de réflexion sur l'Ethique de la recherche en sciences et technologies du Numérique d'Allistène Le visiteur de l’exposition, confronté à ces œuvres fascinantes, se demande ce qu’il regarde. Comment perçoit-il ces créations issues d'une collaboration entre artistes et logiciels ? Comment réagit-il à l'interactivité qu'elles requièrent ? Quelles émotions développe-t-il devant les capacités « artistiques » de l'Intelligence artificielle ? Laurence Devillers, spécialiste des dimensions affectives et sociales dans les interactions humain-machines, explore nos relations avec les robots.
Hervé Chneiweiss, médecin neurologue en activité à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), directeur de recherche du laboratoire Neurosciences Paris Seine et Président du comité d'éthique de l'Inserm a donné une conférence lors du cycle de la Fondation Brocher "Les Pionniers & L'Ethique médicale"
Conférence de lancement du cycle de la Fondation Brocher : "les Pionniers & l'Ethique". Une conférence de René Frydman, à la Fondation Brocher.
4 minutes pour aborder les plus grandes répliques du cinéma, vous êtes bien dans Ma ligne de chance, sur Radio Campus Paris. Ma ligne de chance se tourne aujourd’hui vers un dessin animé qui a marqué des générations d’enfants depuis 1967 : Le Livre de la Jungle. Nous allons redécouvrir ensemble la célèbre chanson de Baloo : "Il en faut peu pour être heureux" ! https://www.youtube.com/watch?v=teKygneXkX8 « Il en faut peu pour être heureux. » La chanson de Baloo, et en particulier cette phrase qui la commence, nous a donné à penser, et voici notre interprétation, subjective bien sûr, de cette trouvaille des multiples scénaristes ayant adapté les romans de Rudyard Kipling. On a souvent interprété la chanson de Baloo comme épicurienne. En effet, elle nous incite à restreindre nos désirs au naturel et au nécessaire. De plus, elle fait du bonheur un état de plaisir, c'est-à-dire d'absence d'angoisse. Cela se rapproche de l'idéal épicurien de l'ataraxie et de l'aponie. Mais est-ce pertinent ? En disant que Baloo est épicurien, on oublie deux choses. Premièrement, Épicure est un matérialiste, c'est-à-dire un anti-finaliste : la nature n'agit pas pour lui en vue d'une fin. C'est pourtant ce que pense Baloo. Pour l'ours, « toutes les abeilles de la forêt butinent pour moi ». Deuxièmement, Baloo a un idéal d'animal (un « ours bien léché »). Au contraire, Épicure parle pour des hommes. Cela conduit Baloo à nier la dimension de souffrance constitutive de toute existence humaine. Venez découvrir cette analyse et bien plus encore dans notre podcast ! Les références de l'émission: Pour aller plus loin: Sur une autre interprétation de la notion d'ataraxie, consulter la philosophie stoïcienne. A propos de la critique du finalisme, aller jeter un oeil à l'appendice du livre I de l'Ethique de Spinoza. Quant à la distinction entre animal et homme pour la philosophie classique, lire la cinquième partie du Discours de la méthode de Descartes.
Les Français sont-ils à prendre en considération l'approche du PACTE qui désire créer de nouveaux liens politiques entre toutes les formes de vie, mettant en relation les espèces et les individus selon la philosophie antispéciste ? Écoutez Christophe Leprêtre, responsable de l'association Animavie, et fondateur du Parti Antispéciste Citoyen pour la Transparence et l'Ethique.