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Marc Joly est sociologue, chercheur au CNRS, et il a récemment publié un ouvrage fascinant : La pensée perverse au pouvoir.Quand Anne-Clotilde Ziegler, que vous avez déjà entendue sur VLAN dans un épisode consacré à la perversion narcissique, m'a recommandé de discuter avec Marc, je n'ai pas hésité une seconde. Il faut dire que le sujet me travaille depuis un moment, surtout à l'aune des comportements politiques qu'on observe aujourd'hui. J'avais envie d'aller au-delà de l'indignation ou du jugement hâtif, pour vraiment comprendre ce qui se joue dans ces dynamiques de pouvoir si troublantes.Dans cet épisode, j'ai eu le plaisir – et l'honnêteté, parfois l'inconfort – de plonger avec Marc dans les rouages de la perversion narcissique. Mais pas seulement dans le cadre intime : on parle ici de pouvoir, de politique, d'Emmanuel Macron bien sûr, mais aussi de Donald Trump, de ce que ces figures révèlent de nos sociétés. Marc est passionnant. Il a une rigueur intellectuelle rare, mais il sait aussi écouter, douter, nuancer.On a parlé de son parcours, de ce qui l'a mené à enquêter sur la violence psychologique, sur la manière dont un terme comme "pervers narcissique" a quitté le domaine de la psychanalyse pour s'inscrire dans nos vies quotidiennes, dans nos discussions, et maintenant dans notre compréhension du pouvoir. J'ai voulu comprendre si Emmanuel Macron, dans ses actions et dans ses discours, pouvait incarner cette figure toxique, si décriée dans les relations personnelles. Et je vous le dis franchement : certaines réponses font froid dans le dos.Nous avons aussi abordé le rôle de Brigitte Macron dans cette construction identitaire et politique, la manière dont leur relation – hors normes – a été instrumentalisée dans un récit médiatique. Et puis il y a cette comparaison troublante avec Trump, où le déni devient une stratégie de gouvernement, où le narcissisme n'est plus une tare mais une posture de conquête.J'ai questionné Marc sur l'avenir, sur l'écologie, sur le désintérêt des élites pour le bien commun. C'est un épisode dense, intense, mais nécessaire. Parce que les élections approchent, parce que le choix de nos dirigeants ne peut plus être pris à la légère, parce qu'on a besoin de comprendre ce qu'on vit pour pouvoir y faire face.Merci Marc pour ta clarté, ton engagement, et ta capacité à mettre des mots justes sur des phénomènes complexes.5 citations marquantes« Ce n'est pas le pouvoir qui pervertit, ce sont les pervers qui sont attirés par le pouvoir. »« Macron fait exactement l'inverse de tout ce qu'il dit. »« La pensée perverse au pouvoir, c'est une stratégie de domination fondée sur le déni. »« Le pervers narcissique séduit pour mieux dominer. »« Ce n'est pas un président, c'est un imposteur habillé d'empathie. »10 questions structurées posées dans l'interviewPourquoi avoir choisi d'étudier la perversion narcissique ?Comment passe-t-on de cette étude à un livre sur le pouvoir ?Qu'est-ce que la perversion narcissique selon la définition psychanalytique ?Pourquoi ce terme est-il souvent mal utilisé aujourd'hui ?Macron incarne-t-il cette pensée perverse ?Quelle est la différence entre Macron et Trump dans leur rapport au pouvoir ?Le pouvoir pervertit-il ou attire-t-il les pervers ?Peut-on diagnostiquer quelqu'un à distance ?Quel rôle joue Brigitte Macron dans cette dynamique ?Le système politique français favorise-t-il l'émergence de tels profils ?Timestamps clés pour YouTube00:00 Introduction par Grégory Pouy02:25 Début de l'interview avec Marc Joly04:00 De la perversion narcissique à la pensée au pouvoir07:00 Définition de la perversion narcissique13:00 Le pouvoir attire-t-il les pervers ?20:00 Emmanuel Macron : manipulation et disqualification30:00 Parallèle entre Macron et les relations toxiques45:00 Trump et le narcissisme grandiose56:00 Déni pervers et politique actuelle01:03:00 Le rôle du couple Brigitte-Emmanuel Macron Suggestion d'autres épisodes à écouter : #333 Tout comprendre sur l'emprise et les pervers narcissiques avec Anne-Clotilde Ziegler (https://audmns.com/AGugdzB) #314 Sortir du chaos et comprendre ce qui se joue en politique (partie 2) avec Raphael Llorca (https://audmns.com/PrcRrZy) #186 Quel nouveau modèle pour la France avec David Djaiz (https://audmns.com/GSOSydk)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Marc Joly est sociologue, chercheur au CNRS, et il a récemment publié un ouvrage fascinant : La pensée perverse au pouvoir.Quand Anne-Clotilde Ziegler, que vous avez déjà entendue sur VLAN dans un épisode consacré à la perversion narcissique, m'a recommandé de discuter avec Marc, je n'ai pas hésité une seconde. Il faut dire que le sujet me travaille depuis un moment, surtout à l'aune des comportements politiques qu'on observe aujourd'hui. J'avais envie d'aller au-delà de l'indignation ou du jugement hâtif, pour vraiment comprendre ce qui se joue dans ces dynamiques de pouvoir si troublantes.Dans cet épisode, j'ai eu le plaisir – et l'honnêteté, parfois l'inconfort – de plonger avec Marc dans les rouages de la perversion narcissique. Mais pas seulement dans le cadre intime : on parle ici de pouvoir, de politique, d'Emmanuel Macron bien sûr, mais aussi de Donald Trump, de ce que ces figures révèlent de nos sociétés. Marc est passionnant. Il a une rigueur intellectuelle rare, mais il sait aussi écouter, douter, nuancer.On a parlé de son parcours, de ce qui l'a mené à enquêter sur la violence psychologique, sur la manière dont un terme comme "pervers narcissique" a quitté le domaine de la psychanalyse pour s'inscrire dans nos vies quotidiennes, dans nos discussions, et maintenant dans notre compréhension du pouvoir. J'ai voulu comprendre si Emmanuel Macron, dans ses actions et dans ses discours, pouvait incarner cette figure toxique, si décriée dans les relations personnelles. Et je vous le dis franchement : certaines réponses font froid dans le dos.Nous avons aussi abordé le rôle de Brigitte Macron dans cette construction identitaire et politique, la manière dont leur relation – hors normes – a été instrumentalisée dans un récit médiatique. Et puis il y a cette comparaison troublante avec Trump, où le déni devient une stratégie de gouvernement, où le narcissisme n'est plus une tare mais une posture de conquête.J'ai questionné Marc sur l'avenir, sur l'écologie, sur le désintérêt des élites pour le bien commun. C'est un épisode dense, intense, mais nécessaire. Parce que les élections approchent, parce que le choix de nos dirigeants ne peut plus être pris à la légère, parce qu'on a besoin de comprendre ce qu'on vit pour pouvoir y faire face.Merci Marc pour ta clarté, ton engagement, et ta capacité à mettre des mots justes sur des phénomènes complexes.5 citations marquantes« Ce n'est pas le pouvoir qui pervertit, ce sont les pervers qui sont attirés par le pouvoir. »« Macron fait exactement l'inverse de tout ce qu'il dit. »« La pensée perverse au pouvoir, c'est une stratégie de domination fondée sur le déni. »« Le pervers narcissique séduit pour mieux dominer. »« Ce n'est pas un président, c'est un imposteur habillé d'empathie. »10 questions structurées posées dans l'interviewPourquoi avoir choisi d'étudier la perversion narcissique ?Comment passe-t-on de cette étude à un livre sur le pouvoir ?Qu'est-ce que la perversion narcissique selon la définition psychanalytique ?Pourquoi ce terme est-il souvent mal utilisé aujourd'hui ?Macron incarne-t-il cette pensée perverse ?Quelle est la différence entre Macron et Trump dans leur rapport au pouvoir ?Le pouvoir pervertit-il ou attire-t-il les pervers ?Peut-on diagnostiquer quelqu'un à distance ?Quel rôle joue Brigitte Macron dans cette dynamique ?Le système politique français favorise-t-il l'émergence de tels profils ?Timestamps clés pour YouTube00:00 Introduction par Grégory Pouy02:25 Début de l'interview avec Marc Joly04:00 De la perversion narcissique à la pensée au pouvoir07:00 Définition de la perversion narcissique13:00 Le pouvoir attire-t-il les pervers ?20:00 Emmanuel Macron : manipulation et disqualification30:00 Parallèle entre Macron et les relations toxiques45:00 Trump et le narcissisme grandiose56:00 Déni pervers et politique actuelle01:03:00 Le rôle du couple Brigitte-Emmanuel MacronDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'Union des Entreprises de Proximité le 25 mai 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Les défis liés aux Frères musulmans, au narcotrafic, à l'immigration et à l'insécurité peuvent-ils être sérieusement relevés ou sont-ils condamnés à former la base de slogans électoraux ?Narcotrafic, insécurité, immigration, Frères musulmans, les défis ne manquent pas d'alimenter le débat public en France. Quasi-consensuelle, la proposition de loi visant à lutter contre le trafic de drogues a été définitivement adoptée par le Parlement, le 29 avril. Un succès pour le gouvernement, dont le projet a obtenu un large soutien des députés. Seuls quelques élus de gauche ont voté contre cette loi qui prévoit notamment un régime de détention strict pour les narcotrafiquants, l'anonymisation des agents pénitentiaires et la création en janvier 2026 d'un parquet national anti criminalité organisée, compétent sur les dossiers les plus graves et complexes sur le modèle du parquet national antiterroriste.Suscitant au contraire la controverse, l'ancien ministre de l'Intérieur adressé un tableau très noir de l'insécurité en France. Selon lui, « il n'y a plus de lieux safe » dans le pays : quartiers, centres-villes, périphéries urbaines, villages, lieux de culte, écoles, transports en commun, terrains de sport, une violence exacerbée et décomplexée touche l'ensemble de notre pays, en dépit des multiples lois votées sur la sécurité depuis vingt ans.Sur le défi de l'immigration, devenu une des questions centrales du débat national, l'essayiste Hakim El Karoui vient de réaliser un rapport pour Terra Nova intitulé « Les travailleurs immigrés. Avec ou sans eux ? » soulignant que « dans un contexte de vieillissement démographique » et avec les enjeux de renouvellement de la population active qui lui sont associés, « le recours à la main-d'œuvre étrangère sera décisif dans les années et qui viennent ». Réfutant la note de Terra Nova, le directeur de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie assure dans le Figaro que la France n'a pas besoin de plus d'immigration.Autre défi, « Les Frères musulmans et l'islamisme politique en France », ont fait l'objet un rapport présenté mercredi lors d'un Conseil de défense à l'Élysée. Réalisé au premier semestre 2024 par un diplomate et un préfet, il décrit « un important réseau d'implantations », listant « 139 lieux de cultes affiliés aux Musulmans de France » et 55 proches de cette fédération, soit « 7% des 2.800 lieux de culte musulmans répertoriés sur le sol national », accueillant « en moyenne 91.000 fidèles le vendredi ». Pour les auteurs, « le danger d'un islamisme municipal, composite au plan idéologique mais très militant, avec des effets croissants dans l'espace public et le jeu politique local, apparaît bien réel ». Depuis sa publication, le document alimente un vif débat. Si l'anthropologue Florence Bergeaud-Blacker, chargée de recherche au CNRS, se félicite d'une « prise de conscience » salutaire, d'autres spécialistes dénoncent un usage politique du rapport et décrivent un mouvement en déclin, aussi bien à l'extérieur de nos frontières qu'à l'intérieur.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 02:00:05 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Cette semaine, dans les Matins du samedi, on s'intéresse au nouveau projet d'élevage de primates du CNRS et aux violences en cuisine. On se balade aussi dans la rétrospective de Gabriele Münter au Musée d'Art Moderne. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Lauren Malka Journaliste et autrice; Nora Bouazzouni Journaliste; Hélène Leroy Conservatrice responsable des collections au Musée d'Art Moderne de Paris
durée : 00:59:04 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - La fraternité et la sororité sont des mots métaphores, qui désignent le plus souvent ce qui excède le cadre de la famille. Universelle ou choisie, cette solidarité horizontale occupe une place fondamentale dans l'histoire militante et littéraire contemporaine. - réalisation : Thomas Beau - invités : Alexandre de Vitry Maître de conférences en littérature française du XXe et du XXIe siècles à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université; Florence Rochefort Chercheuse au CNRS, spécialiste d'histoire des féminismes, des femmes et du genre
Dans « Mille histoires diraient la mienne », Malika Rahal revisite à la première personne son chemin de vie. Un récit émancipateur, en toute impudeur, où sont convoqués celles et ceux qui ont fait ce qu'elle est devenue : une historienne du temps présent. Sur ce chemin reparcouru, on croise Malika enfant et sa famille improbable, on croise Malika étudiante et ses chers professeurs Pierre Vidal Naquet et Benjamin Stora, on croise Malika en écriture de ses livres, l'enquête sur l'assassinat de l'avocat Ali Boumendjel et l'histoire populaire de l'indépendance de l'Algérie en 62, et on croise aussi Malika en Algérie à la recherche des familles des disparus de la guerre coloniale. Des émotions, des réflexions, des interrogations et des chansons pour comprendre comment Malika Rahal est devenue historienne de l'Algérie !Livres :Mille Histoires diraient la mienne, aux éditions EHESSAlgérie 1962 - Malika Rahal - Éditions La DécouverteMalika Rahal, historienne, chargée de recherche au CNRS, est spécialiste de l'histoire contemporaine de l'Algérie. Elle dirige, depuis 2022, l'Institut d'histoire du temps présent (IHTP). Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages, notamment d'une biographie d'Ali Boumendjel, avocat et militant nationaliste assassiné en 1957 (Belles Lettres, 2011 ; réed. poche : La Découverte, 2022) et d'Algérie 1962. Une histoire populaire (La Découverte, 2022).Ali Boumendjel : Une affaire française, une histoire algérienne. Sites internet : - Le site de Malika Rahal et Fabrice Riceputi sur les enlevés, détenus clandestinement, torturés et parfois assassinés par l'armée française en Algérie - Le site de Benjamin Stora- Le site de Mohamed Rebah, rescapé de la bataille d'Alger, historien. Programmation musicale :- Cheb Khaled / Bakhta- Robert Johnson / Terraplane blues- Hachemedi Guerouabi / Houz Malta.
durée : 02:30:00 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sébastien Tank-Storper Directeur de recherche au CNRS, membre du laboratoire CéSor, sociologue et anthropologue du religieux, spécialiste du monde juif; Monique Lévi-Strauss Historienne et anthropologue française; Hélène Lebon Avocate spécialiste de la protection des données personnelles
durée : 00:59:02 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Cette semaine, Emmanuel Macron a accueilli en grandes pompes les dirigeants d'entreprises étrangères lors du sommet "Choose France" dans lequel près de 40 milliards d'investissements ont été annoncés. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Nadine Levratto Économiste et directrice de recherches au CNRS; François Geerolf Économiste à l'OFCE, chercheur et professeur associé à Sciences Po Paris; Solène Davesne Cheffe du service Economie à l'Usine Nouvelle
Une étude internationale récente, soutenue par le CNRS et publiée en avril 2025 dans Scientific Reports, a révélé que les femmes entendent en moyenne mieux que les hommes. Cette recherche, menée par le Centre de recherche sur la biodiversité et l'environnement (CRBE) à Toulouse en collaboration avec l'Université de Bath, a évalué la sensibilité cochléaire de 448 adultes âgés de 18 à 55 ans, répartis dans 13 populations à travers le monde, notamment en Équateur, en Angleterre, au Gabon, en Afrique du Sud et en Ouzbékistan.Les chercheurs ont utilisé une technique appelée émissions otoacoustiques transitoires (TEOAE) pour mesurer la sensibilité de l'oreille interne. Cette méthode consiste à envoyer des sons brefs dans l'oreille et à enregistrer les réponses acoustiques produites par la cochlée, fournissant ainsi une mesure objective de la sensibilité auditive sans nécessiter de réponse active du participant.Différence entre les sexes : Les femmes ont montré une sensibilité auditive supérieure de 2 décibels en moyenne par rapport aux hommes, et ce, dans toutes les populations étudiées. Facteurs influents : Le sexe est apparu comme le facteur le plus déterminant dans la variabilité de l'audition humaine, suivi par l'environnement, puis l'âge et enfin la latéralité (oreille gauche ou droite). Influence de l'environnement : Les personnes vivant en milieu urbain présentaient une sensibilité accrue aux hautes fréquences, probablement en raison du bruit ambiant constant des villes. En revanche, celles vivant en forêt tropicale avaient une meilleure sensibilité auditive globale, tandis que les populations en haute altitude montraient une sensibilité réduite, possiblement liée à des adaptations physiologiques à l'altitude. Les chercheurs suggèrent que cette différence entre les sexes pourrait être due à des facteurs biologiques tels que l'exposition hormonale pendant le développement embryonnaire ou à des différences structurelles dans l'anatomie cochléaire. De plus, les femmes ont également obtenu de meilleurs résultats dans des tests de perception de la parole, indiquant une capacité accrue à traiter les informations auditives. Bien qu'une meilleure sensibilité auditive puisse sembler avantageuse, elle pourrait également rendre les femmes plus susceptibles aux effets négatifs du bruit environnemental, tels que les troubles du sommeil ou les maladies cardiovasculaires. Cette étude souligne l'importance de considérer à la fois les facteurs biologiques et environnementaux dans la compréhension de l'audition humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les signataires d'une tribune au Mali pour « la sauvegarde des libertés et des droits fondamentaux » et sur le rapport commandé par l'Etat français sur l'influence des Frères musulmans. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. RDC : l'opposant et ex-Premier ministre Matata Ponyo condamné La Cour constitutionnelle a condamné l'opposant et ancien Premier ministre Matata Ponyo à 10 ans de travaux forcés pour détournement de fonds. Sur quoi se basent les avocats de la défense pour dénoncer un procès politique ? Matata Ponyo bénéficie encore de son immunité de député, sa peine sera-t-elle immédiatement appliquée, ou doit-on attendre la fin de son mandat ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI Mali : une tribune « pour la préservation de la République » Près de trente personnalités ont signé une tribune pour « la sauvegarde des libertés et des droits fondamentaux » au Mali. Que sait-on des signataires ? Ont-ils un projet politique ? La junte militaire ayant dissous tous les partis politiques et interdit leurs activités, que risquent ces personnes ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI France : ce que dénonce le rapport sur les Frères musulmans Le rapport sur les Frères musulmans en France alerte sur une «menace pour la cohésion nationale». Sur quels éléments s'appuie ce document pour dénoncer l'influence croissante des Frères musulmans ? Le mouvement pourrait-il être classé " «organisation terroriste» sur le sol français comme c'est déjà le cas dans plusieurs pays? Avec Vincent Geisser, chargé de recherche (CNRS) à l'Institut de recherches et d'études sur les mondes arabes et musulmans (IREMAM-AMU) d'Aix-en-Provence Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, Jessica revient sur la façon dont, à chacune de ses apparitions publiques, le président camerounais Paul Biya est scruté par les internautes.
durée : 00:12:45 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Le 18 juillet 1994 au matin, une explosion détruit l'immeuble de l'Amia, la première association juive en Argentine. Alors que le pays compte la plus grande communauté juive d'Amérique latine, avec 300.000 membres, l'attentat a mis en lumière la stigmatisation dont elle était victime. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sébastien Tank-Storper Directeur de recherche au CNRS, membre du laboratoire CéSor, sociologue et anthropologue du religieux, spécialiste du monde juif
durée : 00:59:11 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Comment les mouvements conservateurs français et britanniques se recomposent-ils dans les années 1980 ? En quoi les enjeux économiques, et notamment le néolibéralisme, deviennent-ils centraux dans leur idéologie ? De Thatcher à Reagan en passant par Chirac, plongée dans la droite des années 1980. - réalisation : Thomas Beau - invités : Laure Quennouëlle-Corre Historienne, directrice de recherche au CNRS, rattachée au Centre de recherches historiques de l'EHESS; Agnès Alexandre-Collier Professeur en civilisation britannique à l'Université de Bourgogne
durée : 00:59:24 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - W.S. Jevons est un économiste anglais de l'époque victorienne, connu pour avoir établi le concept d'utilité marginale et la théorie économique qui en découle. Il a également marqué la littérature par ses travaux précurseurs sur les conséquences de l'épuisement des ressources fossiles en Angleterre. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Antoine Missemer Economiste, chargé de recherche CNRS, membre du Centre International de Recherche sur l'Environnement et le Développement (CIRED); Nicolas Chaigneau Professeur d'économie à l'Université Lumière Lyon II
durée : 00:09:21 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Le chercheur Raphaël Rodriguez était l'invité de France Inter ce jeudi. Avec son équipe, il vient de découvrir une molécule qui pourrait éliminer les cellules métastatiques. - invités : Raphael RODRIGUEZ - Raphaël Rodriguez : Chimiste, Directeur de recherche au CNRS, chef de l'équipe chimie et biologie du cancer de l'Institut Curie.
durée : 00:59:26 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon - "L'art pour l'art", nom donné à toute une tendance poétique française du 19e siècle, mérite d'être examiné. Car refuser l'œuvre immédiatement "utile", est-ce vraiment abolir tous les enjeux politiques attachés à la création artistique ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Martine Lavaud Professeure de littérature française à l'université d'Artois, spécialiste du romantisme, de Théophile Gautier, des rapports entre sciences et Littérature au XIXe siècle; Jean-Marc Hovasse Professeur de littérature française à Sorbonne Université et directeur de recherches au CNRS
Après d'autres patrons, l'homme le plus riche de France, Bernard Arnault, est auditionné ce mercredi par la Commission d'enquête du Sénat sur les aides publiques accordées aux grandes entreprises. Le PDG de LVMH qui avait fait une sortie remarquée en début d'année à propos du montant des impôts sur les sociétés, dénonçant une « taxe sur le made in France » qui « pousse à la délocalisation ». À quel point est-il difficile de lancer son activité en France ? Le salariat est-il favorisé par rapport à l'entrepreneuriat ? Cette culture peut-elle évoluer ? Pour en débattre :- Nadine Levratto, économiste et directrice de recherches au CNRS à l'Université Paris Nanterre- Philippe Mutricy, économiste, directeur des Études de Bpifrance.- Paul Grédigui, entrepreneur de 27 ans. Il a créé en octobre 2022 avec Martin Besnier une start-up, Holis, une société spécialisée dans le développement de solutions logicielles dédiées à l'analyse de cycle de vie (ACV). Grâce à une plateforme interactive, il mesure l'impact des produits sur l'environnement. Ils sont actuellement 18 salariés qui forment une équipe pluridisciplinaire composée d'ingénieurs en ACV, de développeurs full-stack, de data scientists et de spécialistes en réglementation environnementale.
durée : 00:58:24 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - Malgré ses réticences initiales à s'engager dans ce mouvement, Victor Hugo deviendra le chef de file du romantisme à la fin des années 1820. Comment sa poésie et son théâtre participent-ils à la révolution romantique ? Et quelles sont les spécificités de son romantisme ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Florence Naugrette Professeur de littérature française à Sorbonne Université; Jean-Marc Hovasse Professeur de littérature française à Sorbonne Université et directeur de recherches au CNRS
durée : 00:58:16 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 19 avril 2025, le tribunal de Tunis a prononcé des peines allant jusqu'à 66 ans de prison à l'encontre de 40 individus pour "complot contre la sureté de l'État". Un procès qui illustre la politique de répression de l'opposition menée par le président Kaïs Saïed depuis son coup de force en 2021. - réalisation : Vivian Lecuivre, Cassandre Puel - invités : Vincent Geisser Chargé de recherche (CNRS) à l'Institut de recherches et d'études sur les mondes arabes et musulmans (IREMAM-AMU) d'Aix-en-Provence; Hatem Nafti Essayiste, chercheur auprès de Noria Research; Rihab Boukhayatia Journaliste au média tunisien Nawaat, spécialiste des questions relatives aux droits et libertés
durée : 00:38:14 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - En Roumanie et en Pologne, les présidentielles de 2025 confirment l'ancrage des droites radicales, dopées par les réseaux sociaux et la défiance envers les élites. Pourtant, ce sont deux libéraux qui arrivent en tête. Un sursaut fragile dans des démocraties sous tension, internes comme externes ? - réalisation : François Richer - invités : Catherine Durandin Historienne spécialiste de la Roumanie, professeur émérite à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO); Georges Mink Directeur de Recherche émérite au CNRS, directeur d'études et responsable du programme d'études interdisciplinaires européennes au Collège d'Europe (campus de Natolin, Pologne)
durée : 00:58:47 - Être et savoir - par : Louise Tourret - Que recouvre le budget de l'Éducation Nationale, est-il à la hauteur et peut-on mieux l'utiliser ? - réalisation : Peire Legras - invités : Clémence Cardon-Quint Historienne, Maîtresse de conférences Habilitée à Diriger des Recherches en Histoire (INSPE/Université de Bordeaux); Julien Grenet Économiste, directeur de recherche au CNRS, professeur associé à l'École d'économie de Paris
durée : 00:42:25 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - Alors que paraît l'essai "Pourquoi les intellectuels se trompent" aux éditions de l'Observatoire. Le journaliste Samuel Fitoussi et la chercheuse Stéphanie Roza interrogent les mécanismes sociaux et cognitifs qui peuvent conduire à l'aveuglement. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Samuel Fitoussi Journaliste.; Stéphanie Roza Chargée de recherches au CNRS, spécialiste des Lumières et de la Révolution française.
durée : 00:22:57 - Orthodoxie - par : Alexis Chryssostalis - Le monastère des Amalfitains au Mont Athos est une institution latine qui a existé au cœur même du monachisme byzantin pendant plusieurs siècles. On en parle avec Olivier Delouis, spécialiste du monachisme byzantin au CNRS. - réalisation : François Caunac - invités : Olivier Delouis Byzantiniste, chargé de recherche au CNRS
durée : 02:30:47 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Dionigi Albera Anthropologue, directeur de recherche émérite au CNRS; Barbara Cassin Philosophe, philologue, académicienne et directrice de recherche au CNRS; Camille Bloomfield Poétesse et performeuse; Olivier Rolin Écrivain
durée : 00:35:28 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Barbara Cassin et Olivier Rollin sont nos invités ce matin pour une émission dont les manettes ont été confiées au grand poète grec du VIII siècle av. J.-C : Homère. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Barbara Cassin Philosophe, philologue, académicienne et directrice de recherche au CNRS; Olivier Rolin Écrivain
durée : 00:11:29 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - C'est une plaque rocheuse d'une poignée de kilomètres au milieu des eaux siciliennes, libyennes et tunisiennes : l'île de Lampedusa cristallise les tragédies migratoires de ceux qui tentent d'atteindre les frontières de l'Europe, bravant les mers et les tempêtes. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Dionigi Albera Anthropologue, directeur de recherche émérite au CNRS
Il y a un an, le 13 mai 2024, la Nouvelle-Calédonie s'embrasait. Ce territoire français d'Outre-mer a été secoué, des semaines durant, par des violences liées à une réforme électorale contestée qui ont fait 14 morts, des centaines de blessés et deux milliards d'euros de dégâts. Aujourd'hui, si la situation est calme, en apparence, « les braises sont encore brûlantes et le feu pourrait repartir à la moindre étincelle », comme l'écrit Benoît Trépied dans son livre Décoloniser la Kanaky-Nouvelle-Calédonie (éditions Anacharsis). Aucune solution politique n'a été trouvée. Un an après, où en est cette crise politique et sociale sur le territoire ? Pourquoi le dialogue n'avance pas ? Avec : - Mikaa Blugeon-Mered, chargé d'enseignement en géopolitique des Outre-mer à Sciences Po Paris- Benoit Trépied, anthropologue au CNRS, spécialiste de la Nouvelle-Calédonie, auteur de l'ouvrage Décoloniser la Kanaky-Nouvelle Calédonie (Anacharsis).
durée : 00:58:15 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - À l'automne 2024, la Martinique a été secouée pendant 6 semaines par des manifestations contre la vie chère, un problème récurrent et structurel aux Antilles. En réponse, Manuel Valls a annoncé en mars un projet de loi visant à s'attaquer "à tous les facteurs expliquant la cherté de la vie". - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Fred Constant Haut fonctionnaire, professeur en science politique; Pierre Odin Maître de conférences en sciences politiques à l'Université des Antilles ; Malcom Ferdinand Chercheur martiniquais au CNRS (laboratoire IRISSO de Paris-Dauphine) en science politique et philosophie
durée : 00:59:17 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - En 2022, le nombre de jours de tournage sur le sol français atteignait 5 055 jours, en hausse de 22,2 % par rapport à l'année précédente. Des studios aux espaces naturels, les tournages se font aussi le lieu de dynamiques économiques : comment les territoires plantent-ils le décor ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Gwenaële Rot Professeure des universités à Sciences Po Paris, membre du Centre de sociologie des organisations (CNRS), autrice de Planter le décor. Une sociologie des tournages, Paris, Presses de Sciences Po, 2019; Manon Châtel Chercheuse associée au laboratoire CERGAM (Centre d'Etudes et de Recherche en Gestion d'Aix-Marseille) d'Aix-Marseille Université
Comment le cerveau appréhende les mots ? Comment les bébés apprennent-ils le sens des mots ? Interrogations ouvertes par le chercheur Xavier Alario dans un essai percutant : l'esprit des mots pour une nouvelle neuroscience du langage (Éditions Odile Jacob). Demandons-nous comment nous nous parlons et comment nous nous entendons ? Comment notre cerveau appréhende-t-il les mots ? Question vertigineuse car derrière notre utilisation quotidienne du langage, se cache toute une série de processus cognitifs et mentaux étudiés par notre invité, le chercheur en sciences cognitives Xavier Alario. Il explore le fonctionnement du langage et de ses mécanismes neuropsychologiques au sein de l'équipe interdisciplinaire qu'il dirige au centre de recherche en psychologie et neuroscience d'Aix-Marseille Université. Xavier Alario partage ses recherches et ses découvertes, mais aussi ses interrogations sur la manière dont nous parlons, depuis l'apprentissage de la parole chez les bébés jusqu'au traitement verbal des machines en passant par le choix de nos mots...Avec Xavier Alario, chercheur CNRS en Sciences cognitives au Centre de Recherche en Psychologie et Neuroscience affilié à Aix-Marseille Université pour son ouvrage L'esprit des mots pour une nouvelle neuroscience du langage chez Odile Jacob.
Comment le cerveau appréhende les mots ? Comment les bébés apprennent-ils le sens des mots ? Interrogations ouvertes par le chercheur Xavier Alario dans un essai percutant : l'esprit des mots pour une nouvelle neuroscience du langage (Éditions Odile Jacob). Demandons-nous comment nous nous parlons et comment nous nous entendons ? Comment notre cerveau appréhende-t-il les mots ? Question vertigineuse car derrière notre utilisation quotidienne du langage, se cache toute une série de processus cognitifs et mentaux étudiés par notre invité, le chercheur en sciences cognitives Xavier Alario. Il explore le fonctionnement du langage et de ses mécanismes neuropsychologiques au sein de l'équipe interdisciplinaire qu'il dirige au centre de recherche en psychologie et neuroscience d'Aix-Marseille Université. Xavier Alario partage ses recherches et ses découvertes, mais aussi ses interrogations sur la manière dont nous parlons, depuis l'apprentissage de la parole chez les bébés jusqu'au traitement verbal des machines en passant par le choix de nos mots...Avec Xavier Alario, chercheur CNRS en Sciences cognitives au Centre de Recherche en Psychologie et Neuroscience affilié à Aix-Marseille Université pour son ouvrage L'esprit des mots pour une nouvelle neuroscience du langage chez Odile Jacob.
durée : 00:58:15 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 8 mai, le ministre des outre-mer Manuel Valls a quitté la Nouvelle-Calédonie sans être parvenu à trouver un accord politique avec les indépendantistes. Un échec qui annonce une nouvelle période d'instabilité dans l'archipel, un an après les émeutes de 2024 ayant coûté la vie à 14 personnes. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Benoît Trépied Anthropologue au CNRS; Benoît Carteron Anthropologue membre du laboratoire espace et société de l'université d'Angers
durée : 01:34:56 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Par Jacques Le Goff - Avec Raymond Bloch, Jean Nougayrol et Jacques Maître (CNRS) - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:03:00 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Je t'aime, un peu beaucoup, passionnément, à la folie… Georgio pose une question importante pour le jeu d'effeuiller la marguerite. Le biologiste François Parcy lui apporte une réponse scientifique très étonnante. - invités : Francois Parcy - François Parcy : Généticien, directeur de recherche CNRS au Laboratoire de Physiologie cellulaire et végétale à Grenoble - réalisé par : Stéphanie TEXIER
durée : 00:59:57 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Éric Hazan, directeur de la maison d'édition La Fabrique, propose en 2009 une nouvelle édition du récit de Victor Hugo "Histoire d'un crime". Il explique ce projet dans l'émission "L'Atelier littéraire". - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Eric Hazan Éditeur et auteur; Pierre-Marc De Biasi Directeur de recherche émérite au CNRS, à l'ENS de Paris; Alain Nicolas
durée : 00:23:49 - L'invité de 8h20 - Aujourd'hui à 8h20, nous recevons Jean Jouzel, climatologue, directeur émérite de recherches au CEA, médaille d'Or du CNRS en 2002, co-auteur de “Les orphelins de la planète” (Grasset, 14/05/25), Président de “Météo et Climat” qui ouvrira son colloque le 15 mai.
durée : 00:09:24 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Alors que la ministre de la Culture émettait des inquiétudes quant à la restriction du bassin d'auditeurs touchés par l'offre radiophonique de l'audiovisuel public ces dernières années, que disent les dernières enquêtes à ce sujet ? Qui sont les auditeurs des différentes stations radio ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Hervé Glevarec Directeur de recherche au CNRS, sociologue de la culture et des médias, notamment de la radio
durée : 00:58:23 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Alors que le pape François est en visite à Marseille, retour aux origines de la papauté afin de comprendre comment la façon de concevoir et d'exercer l'autorité pontificale a évolué au cours des siècles. - réalisation : Thomas Beau - invités : Dominique Iogna-Prat Médiéviste, directeur de recherche émérite au CNRS et directeur d'études émérite à l'EHESS; Céline Béraud Sociologue, directrice d'études à l'EHESS et membre du Centre d'études en sciences sociales du religieux
La recherche se trouve dans la ligne de mire de Donald Trump. En à peine plus de cent jours le Président américain a multiplié les coupes : plus de 5 milliards de dollars en moins dans le budget du NIH (principal financeur de la recherche médicale aux Etats-Unis), 2000 emplois supprimés à l'université Johns-Hopkins, leader dans la recherche médicale. Pour ne citer que ces cas-là. Face à cela l'Europe se mobilise et vient de décider le déblocage de plusieurs millions d'euros pour faire venir les chercheurs américains menacés.Les 27 ont-ils les moyens d'une telle ambition ? L'Europe peut-elle devenir la référence mondiale de la recherche ? Pour en débattre Claire Mathieu, directrice de recherche au CNRS au sein de l'Institut de recherche en informatique fondamentale, membre de l'académie des sciencesThéo Besson, maître de conférences en psychologie sociale à l'université Paris CitéBoris Gralak, Secrétaire Général du syndicat national de la recherche scientifique, SNCS-FSU
durée : 00:59:31 - Toute une vie - par : Virginie Bloch-Lainé - Lorsque Chris Marker est mort en juillet 2012, à l'âge de 91 ans, c'est à son film "La Jetée" que l'on a pensé. - réalisation : Christine Diger - invités : Arnaud Lambert Cinéaste, auteur de "Also Known as Chris Marker"; Edouard Waintrop Critique de cinéma, directeur de la Quinzaine des réalisateurs; Régis Debray Philosophe et écrivain.; Claude Lanzmann Journaliste, écrivain et cinéaste français; Bruno Muel Réalisateur; Raymond Bellour Directeur de recherches au CNRS, historien du cinéma, romancier; Eric Marty Écrivain et universitaire
La Cour internationale de justice (CIJ) rejette la plainte du Soudan, qui accusait les Émirats arabes unis de complicité de génocide pour leur soutien militaire aux rebelles des Forces de soutien rapide (FSR). Mais est-ce que cela veut dire qu'il n'y a pas eu, l'an dernier, une tentative de génocide de la part des FSR contre la communauté masalit du Darfour occidental ? Marc Lavergne a été le coordinateur du groupe d'experts du Conseil de sécurité de l'ONU pour le Soudan. Aujourd'hui, il est directeur de recherches émérite au CNRS et a publié en mars 2025, dans le numéro 196 de la revue Hérodote Géopolitique de la Mer Rouge. RFI : Comment réagissez-vous au rejet de la plainte du Soudan contre les Émirats ? Marc Lavergne : Ce rejet était un petit peu attendu. Je pense que la Cour reste dans son champ de compétence en émettant évidemment quelques considérations humanitaires qui ne sont pas directement de son ressort. Mais elle est extrêmement prudente. Elle manque d'éléments très factuels. Mais également, l'enjeu est important puisqu'il s'agit d'incriminer les Émirats arabes unis dans leur soutien, plus ou moins avéré quand même, aux Forces de soutien rapide (FSR) qui affrontent l'armée soudanaise.Est-ce qu'on peut parler d'une victoire diplomatique des rebelles des FSR contre l'armée soudanaise ? Oui, c'est un petit peu un soulagement. Mais enfin, les FSR en question, elles ont sur le terrain, effectivement, des moyens d'affronter l'armée. Elles ne s'avouent pas vaincues, même si elles ont perdu la capitale. Mais elles sont soutenues par la plupart des pays africains qui entourent le Soudan et surtout par les Émirats arabes unis qui sont mus par l'intérêt qu'ils trouvent à exploiter les richesses aurifères du Soudan.Alors la Cour s'est déclarée incompétente pour des raisons juridiques, parce que, lorsque les Émirats ont adhéré en 2005 à la Convention sur le génocide, ils ont précisé qu'ils ne reconnaîtraient pas à la Cour le droit d'arbitrer un différend entre deux États…Oui, c'est-à-dire que finalement, ils ont signé, mais ils ne se sont engagés à rien.Mais malgré cette déclaration d'incompétence, la Cour précise qu'elle est profondément préoccupée par la tragédie humaine qui se déroule notamment dans le Darfour occidental…Oui, nous le sommes tous, j'imagine, mais je ne pense pas que ça ait un effet pratique, ni même des conséquences juridiques. Il faut pour ça qu'il y ait des preuves qui soient amenées par des experts sur place pour qualifier de « génocide » les exactions qui se déroulent au Darfour occidental, la région qu'habitent les Massalits à la frontière du Tchad, et qui provoquent des centaines de milliers de déplacés au Tchad même.Est-ce que cette plainte du Soudan n'a quand même pas eu le mérite de mettre en lumière les massacres de Massalits à el-Geneina, il y a un an, par les FSR ? Oui en effet, c'est une pierre de plus à apporter à l'édifice. Mais je pense que les FSR sont parfaitement identifiées comme étant des prédateurs, des pillards, des gens qui ne cherchent pas à fonder ou à remplacer un gouvernement, mais juste à se payer sur la bête. Parce que ce sont des gens qui sont eux-mêmes victimes de changement climatique, de problèmes de toutes sortes, qui font que, comme dans tout le Sahel, il y a une descente de ces nomades au détriment des sédentaires.Est-ce qu'on peut parler de nettoyage ethnique de la part des FSR contre les Massalits dans l'ouest du Darfour ? Oui, très clairement. C'est un nettoyage ethnique qui a une raison d'être. C'est-à-dire de s'approprier les terres de ces cultivateurs que sont les Massalits pour se sédentariser et trouver des sources finalement de survie autre que l'élevage des chameaux en périphérie du désert.Et est-ce qu'on peut parler du coup de tentative de génocide ? Oui, mais ce n'est pas un génocide, je dirais, sur une base de différences religieuses ou de différences idéologiques. Il s'agit d'un génocide, vraiment pour s'approprier des terres. Il n'y a pas de haine particulière des Rizeigat en particulier, qui sont à la manœuvre avec les FSR, contre les Massalits qui sont installés là en tant que sultanats partagés entre le Tchad et le Soudan.Deux ans après le début du conflit, est-ce que vous en voyez une issue ? Non, par épuisement d'un des deux combattants éventuellement. Mais on voit qu'il y a des soutiens de chaque côté. Le soutien des Émirats arabes unis n'est pas le soutien de tous les pays arabes. L'Égypte soutient l'armée. D'autres pays riverains du Soudan, pour des raisons très diverses, soutiennent les FSR. On pense à l'Éthiopie par son animosité à l'égard de l'Égypte autour du grand barrage de la Renaissance sur le Nil. Et les pays comme le Kenya, l'Ouganda, le Tchad soutiennent également de façon plus ou moins directe les FSR. Ce qui est assez paradoxal puisque ce sont des gens qui n'ont pas de projet d'État. Et quant à la population elle-même, elle a beaucoup de mal à choisir entre la peste et le choléra que sont l'armée et les FSR.Est-ce que vous croyez encore à une solution politique entre les deux belligérants ? Je crois à une solution politique à partir du moment où les robinets qui alimentent ces deux belligérants seraient coupés. Il faudrait que la communauté internationale intervienne de façon vraiment déterminée et efficace là-dessus. Alors le combat s'arrêterait. C'est-à-dire qu'il faudrait que le Soudan revienne à une transition démocratique soutenue effectivement et efficacement par les pays occidentaux. On est loin du compte.
De l'emblématique Sahara aux déserts polaires en passant par Gobi ou Atacama... Voyage au cœur des écosystèmes les plus grandioses et les plus fragiles de notre planète. Comment vivre dans ces milieux extrêmes ? Partons pour un voyage fascinant au cœur des milieux désertiques de la planète. De l'emblématique Sahara aux déserts polaires en passant par Gobi ou Atacama, les déserts qu'ils soient de sable de pierre de sel ou de glace, sont présents sur tous les continents. Ils recouvrent plus d'un tiers des terres émergés ce sont les écosystèmes les plus grandioses et les plus fragiles de la planète. Ils nourrissent notre imaginaire mais aussi malgré leur aridité , de nombreux vivants (humains animaux végétaux) adaptés a ces milieux extrêmes. Vous avez dit désert mais pour qui ? Et de quoi parle t6on ?Émission sur l'exposition Déserts qui se tient au Muséum national d'histoire naturelle jusqu'au 30 novembre. Avec : Anthony Herrel, directeur de recherche CNRS, spécialiste en anatomie comparée, morphologie fonctionnelle et biologie de l'évolution (au Muséum) Denis Larpin, responsable scientifique des collections végétales tropicales des jardins botaniques du Muséum Vincent Battesti, chercheur CNRS en anthropologie sociale, ethnoécologue (au Muséum)Musiques diffusée dans l'émission : Tinariwen – Amoss IdjrawMari Boine – Vuoi Vuoi MuÀ écouter aussiQuand le Sahara n'était pas un désert, les secrets d'un paradis perdu
De l'emblématique Sahara aux déserts polaires en passant par Gobi ou Atacama... Voyage au cœur des écosystèmes les plus grandioses et les plus fragiles de notre planète. Comment vivre dans ces milieux extrêmes ? Partons pour un voyage fascinant au cœur des milieux désertiques de la planète. De l'emblématique Sahara aux déserts polaires en passant par Gobi ou Atacama, les déserts qu'ils soient de sable de pierre de sel ou de glace, sont présents sur tous les continents. Ils recouvrent plus d'un tiers des terres émergés ce sont les écosystèmes les plus grandioses et les plus fragiles de la planète. Ils nourrissent notre imaginaire mais aussi malgré leur aridité , de nombreux vivants (humains animaux végétaux) adaptés a ces milieux extrêmes. Vous avez dit désert mais pour qui ? Et de quoi parle t6on ?Émission sur l'exposition Déserts qui se tient au Muséum national d'histoire naturelle jusqu'au 30 novembre. Avec : Anthony Herrel, directeur de recherche CNRS, spécialiste en anatomie comparée, morphologie fonctionnelle et biologie de l'évolution (au Muséum) Denis Larpin, responsable scientifique des collections végétales tropicales des jardins botaniques du Muséum Vincent Battesti, chercheur CNRS en anthropologie sociale, ethnoécologue (au Muséum)Musiques diffusée dans l'émission : Tinariwen – Amoss IdjrawMari Boine – Vuoi Vuoi MuÀ écouter aussiQuand le Sahara n'était pas un désert, les secrets d'un paradis perdu
durée : 00:08:42 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Fin avril, le groupe sidérurgique ArcelorMittal a annoncé la suppression de plus de 600 postes en France sur sept sites, dans un plan visant à faire face à la crise qui frappe l'industrie de l'acier en Europe. Les syndicats et la gauche réclament une nationalisation de l'entreprise en France. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Nadine Levratto Économiste et directrice de recherches au CNRS
durée : 02:29:45 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Frédéric Encel Géopolitologue.; Nadine Levratto Économiste et directrice de recherches au CNRS; David Colon Enseignant et chercheur à Sciences Po
durée : 02:00:14 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Cette semaine, on s'intéresse aux sexualités des jeunes, à la Nouvelle-Calédonie un an après l'embrasement de mai 2024 et nous recevons Claire Berest pour son dernier livre "La chair des autres" sur le procès des viols de Mazan. - réalisation : Camille Mati - invités : Benoît Trépied Anthropologue, chargé de recherche au CNRS, spécialiste de la Nouvelle-Calédonie; Claire Berest Écrivaine
C dans l'air du 3 mai 2025 - Panne d'électricité géante : qui est responsable ?Deux pays entièrement plongés dans le noir. Une panne massive d'électricité a touché l'Espagne et le Portugal il y a quelques jours, et l'heure est à la recherche de responsables. Si le gouvernement portugais a écarté l'hypothèse d'une cyberattaque, rien ne permet de conclure sur ce qu'il s'est produit à ce stade. La situation électrique particulière de l'Espagne est toutefois pointée du doigt, avec beaucoup de renouvelables et une faible interconnexion au continent européen.Les répercussions ont elles été internationales. Le trafic aérien a été perturbé, comme les transports publics et les soins dans les hôpitaux. La panne a été telle que d'autres pays en ont subi les conséquences. Au Maroc les services internet d'Orange ont été perturbés ; au Groenland, les moyens de communication (téléphone, SMS, internet) ont été coupés, le secteur étant en partie géré depuis l'Espagne.Selon l'avis des experts, une telle coupure n'aurait pas pu se produire en France, le paysage étant différent, avec des interconnexions importantes avec nos voisins européens. Mais le blackout subi dans la péninsule ibérique rouvre le débat sur les centrales nucléaires alors que Madrid prône leur fermeture. Emmmanuel Macron a lui choisi de relancer le secteur : Flamanville s'apprête à redémarrer (malgré de nombreux retards et le gouffre financier qui va avec) et la filière des petits réacteurs (SMR) est encouragée. La hausse des prix est toutefois le risque, elle ne cesse d'alimenter le débat politique.Pendant ce temps, certains villages se battent en France contre l'installation de nouvelles éoliennes sur leur territoire. À Chenevelle, dans la Vienne, 80% de la population s'est dite contre mais l'entreprise Volkswind porte un recours contre ce résultat. C dans l'air est allé sur place. Alors, quelle est la cause de l 'énorme panne qui a touché l'Espagne et le Portugal ? Où en est-on du nucléaire en France ? Le secteur de l'éolien s'assoit-il sur la volonté des populations locales ? LES EXPERTS : Elie COHEN - Économiste, directeur de recherche au CNRS, auteur de Souveraineté industrielle Sharon WAJSBROT - Cheffe du service industrie aux Echos Emmanuelle GALICHET - Enseignante-Chercheure en sciences et technologies nucléaires au CNAM Nicolas GOLDBERG - Associé au cabinet Colombus Consulting, responsable énergie chez Terra Nova Marti BLANCHO ( en duplex d'Espagne) - Journaliste, correspondant à BarcelonePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 3 mai 2025 - Panne d'électricité géante : qui est responsable ?LES EXPERTS : Elie COHEN - Économiste, directeur de recherche au CNRS, auteur de Souveraineté industrielle Sharon WAJSBROT - Cheffe du service industrie aux Echos Emmanuelle GALICHET - Enseignante-Chercheure en sciences et technologies nucléaires au CNAM Nicolas GOLDBERG - Associé au cabinet Colombus Consulting, responsable énergie chez Terra Nova Marti BLANCHO ( en duplex d'Espagne) - Journaliste, correspondant à Barcelone
durée : 00:58:49 - Le Souffle de la pensée - par : Géraldine Mosna-Savoye - Le sociologue Bernard Lahire nous parle d'un monument : Karl Marx. Lu, relu, cité, récupéré, adoré ou détesté, le philosophe-historien-économiste a le pouvoir, 140 ans après sa mort, de continuer de déclencher passions et vocations. Et de résumer les fondements de la sociologie en quelques phrases ! - réalisation : Nicolas Berger - invités : Bernard Lahire Professeur de sociologie à l'École normale supérieure de Lyon, détaché au CNRS
durée : 00:58:01 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Frédéric Métézeau qui rentre de Gaza ; suivi d'une table-ronde sur la stratégie américaine contre les houthistes au Yémen. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Frédéric Métézeau Journaliste français; Laurent Bonnefoy Politiste, spécialiste de la péninsule arabique. Chargé de recherche au CNRS, affecté au CERI - Sciences Po ; Quentin Müller Journaliste spécialisé sur le Yémen
durée : 00:58:32 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - Né en Martinique, étudiant à Lyon, psychiatre en Algérie, exilé à Tunis, ambassadeur au Ghana... Comment Fanon a-t-il pensé le lien entre ses différentes identités ? Quels sont leurs potentiels révolutionnaires ? Et quelle pensée du panafricanisme a-t-il développée ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Norman Ajari Philosophe, professeur à l'université Villanova de Philadelphie; Amzat Boukari-Yabara Docteur du Centre d'études africaines de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste du panafricanisme; Myriam Cottias Historienne du fait colonial, directrice de recherche au CNRS, directrice du Centre International de Recherches sur les esclavages et post-esclavages (CIRESC)