Podcasts about Parti

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Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere
VQ – De réfugié à président du Conseil municipal de la Ville de Genève

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere

Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 5:42


Nouvelle diffusion du 13 septembre 2025 Ahmed Jama préside le Conseil municipal de Genève depuis juin 2025. D'origine somalienne, il a fui la guerre civile et est arrivé en Suisse à lʹâge de 13 ans. Sa famille a reçu une admission provisoire (permis F). Après des études et une naturalisation, il sʹest lancé dans la politique locale au Parti socialiste. Portrait dʹun homme déterminé qui a gravi tous les échelons pour devenir le premier citoyen de la ville de Genève. Par Isabelle Fiaux.

Fr. Paul Adrien, L'Amour Vaincra !
Évangile du jour & commentaire • C'est mal parti pour nous ;-)

Fr. Paul Adrien, L'Amour Vaincra !

Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 3:27


COMMENTAIRE DE L'EVANGILE DU JOUR Saint Luc 1,26-38Au sixième mois d'Élisabeth, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. » Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d'homme ? » L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait la femme stérile. Car rien n'est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m'advienne selon ta parole. » Alors l'ange la quitta.

Reportage International
La guerre des pâtes: les Italiens face à la menace de droits de douanes américains

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 2:38


C'est une enquête du département américain du Commerce sur la concurrence déloyale qui aurait poussé l'administration Trump à frapper dur sur la pasta, une icône de l'art de vie des Italiens qui se raconte même en chansons. Des producteurs de grandes marques comme Barilla ou Garofalo auraient vendu leurs produits à un prix inférieur à celui du marché national. Les droits de douane sur les pâtes pourraient donc augmenter de 91,74% à partir de 2026, en plus des 15% déjà appliqués. Or les États-Unis sont le deuxième pays d'importation derrière l'Allemagne. Pour l'Italie, cela représente 281 000 tonnes de pâtes destinées aux USA et un chiffre d'affaires de 671 millions d'euros en 2024. À Rome, on oscille entre espoir et colère. De notre correspondante à Rome, Député du Parti démocrate, Andrea Rossi n'affiche pas le même optimisme. Il s'inquiète beaucoup pour sa région, l'Émilie-Romagne. Un temple historique de la filière des pâtes. À titre d'exemple, le groupe Barilla, qui destine un quart de ses produits au pays de l'Oncle Sam, est implanté à Parme depuis 1877. « Actuellement, l'Émilie-Romagne exporte la valeur d'un milliard d'euros de produits agroalimentaires aux États-Unis, soit 10% de ses exportations vers ce pays. Une augmentation de plus de 90% des droits de douane sur les pâtes serait évidemment délétère pour la filière dans notre région. Mais à ce jour, l'Italie n'a pas eu la capacité diplomatique nécessaire pour négocier cette taxe supplémentaire avec l'administration Trump. » La surtaxe ferait passer le prix de 500g de pâtes, exportées par un fabricant italien aux États-Unis, de 4 à 10 euros, environ. En Italie, 500g de rigatoni ou de spaghetti de bonne qualité sont vendus, en moyenne, à 1,60 euro. Mais nos cousins transalpins ne sont pas à l'abri d'une hausse sensible. Explications de Gabriele Melluso, président de l'association de protection des consommateurs Assoutenti. « Si les producteurs de pâtes ne parvenaient pas à compenser la majoration des droits de douane avec les exportations en dehors des États-Unis, cela provoquerait une flambée des prix dans nos rayons. On pourrait parler de crime ! ». Un différend qui doit être résolu La pimpante retraitée Alessandra Cardelli lui fait écho : pas question de toucher à un aliment aussi sacré ! « Pour les Italiens, une augmentation du prix de la pasta est inconcevable ! C'est la base de notre alimentation. Tout le monde, riche ou pauvre, mange des pâtes. Ce problème entre l'Italie et les États-Unis doit être résolu . » Filippo Schiavone est producteur de blé dur – la matière première des pâtes italiennes, mais aussi dirigeant de Confagricoltura, la principale organisation représentant les agriculteurs en Italie. Il considère que le gouvernement Meloni a tous les atouts pour obtenir un allègement des droits de douane : « Le blé dur est la première culture en Italie, plus de 1,3 million d'hectares. C'est peu ou prou comme Fiat à Turin dans ses belles années. Toutefois le secteur des pâtes traverse une crise, principalement à cause des changements climatiques. Mais nous avons totalement confiance dans notre gouvernement et espérons donc que les négociations au niveau international sur la surtaxe de pâtes donneront des résultats. »  Alors, attendons de voir si Donald Trump sera, pour une fois, une bonne pâte. À lire aussiL'Europe toujours aussi divisée face à l'accord commercial avec le Mercosur

Dans mon siège auto
C'est parti pour un quizz

Dans mon siège auto

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 3:48


La route est encore longue ? Pas de panique. Sandra, alias Moscaïa, s'occupe de tout. 1, 2, 3 roulons... heu jouons !Un podcast de Sandra Barabinot, produit et mixé par Francine Thomas. Générique de Jean-Christophe Villain.Habillage musical de Damien Talavera. Merci à Nine, Aubane, Yoan, Hugo, Olympe, Anouk, Fleur et Clémentine pour leurs interventions si mignonnes Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage international
La guerre des pâtes: les Italiens face à la menace de droits de douanes américains

Reportage international

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 2:38


C'est une enquête du département américain du Commerce sur la concurrence déloyale qui aurait poussé l'administration Trump à frapper dur sur la pasta, une icône de l'art de vie des Italiens qui se raconte même en chansons. Des producteurs de grandes marques comme Barilla ou Garofalo auraient vendu leurs produits à un prix inférieur à celui du marché national. Les droits de douane sur les pâtes pourraient donc augmenter de 91,74% à partir de 2026, en plus des 15% déjà appliqués. Or les États-Unis sont le deuxième pays d'importation derrière l'Allemagne. Pour l'Italie, cela représente 281 000 tonnes de pâtes destinées aux USA et un chiffre d'affaires de 671 millions d'euros en 2024. À Rome, on oscille entre espoir et colère. De notre correspondante à Rome, Député du Parti démocrate, Andrea Rossi n'affiche pas le même optimisme. Il s'inquiète beaucoup pour sa région, l'Émilie-Romagne. Un temple historique de la filière des pâtes. À titre d'exemple, le groupe Barilla, qui destine un quart de ses produits au pays de l'Oncle Sam, est implanté à Parme depuis 1877. « Actuellement, l'Émilie-Romagne exporte la valeur d'un milliard d'euros de produits agroalimentaires aux États-Unis, soit 10% de ses exportations vers ce pays. Une augmentation de plus de 90% des droits de douane sur les pâtes serait évidemment délétère pour la filière dans notre région. Mais à ce jour, l'Italie n'a pas eu la capacité diplomatique nécessaire pour négocier cette taxe supplémentaire avec l'administration Trump. » La surtaxe ferait passer le prix de 500g de pâtes, exportées par un fabricant italien aux États-Unis, de 4 à 10 euros, environ. En Italie, 500g de rigatoni ou de spaghetti de bonne qualité sont vendus, en moyenne, à 1,60 euro. Mais nos cousins transalpins ne sont pas à l'abri d'une hausse sensible. Explications de Gabriele Melluso, président de l'association de protection des consommateurs Assoutenti. « Si les producteurs de pâtes ne parvenaient pas à compenser la majoration des droits de douane avec les exportations en dehors des États-Unis, cela provoquerait une flambée des prix dans nos rayons. On pourrait parler de crime ! ». Un différend qui doit être résolu La pimpante retraitée Alessandra Cardelli lui fait écho : pas question de toucher à un aliment aussi sacré ! « Pour les Italiens, une augmentation du prix de la pasta est inconcevable ! C'est la base de notre alimentation. Tout le monde, riche ou pauvre, mange des pâtes. Ce problème entre l'Italie et les États-Unis doit être résolu . » Filippo Schiavone est producteur de blé dur – la matière première des pâtes italiennes, mais aussi dirigeant de Confagricoltura, la principale organisation représentant les agriculteurs en Italie. Il considère que le gouvernement Meloni a tous les atouts pour obtenir un allègement des droits de douane : « Le blé dur est la première culture en Italie, plus de 1,3 million d'hectares. C'est peu ou prou comme Fiat à Turin dans ses belles années. Toutefois le secteur des pâtes traverse une crise, principalement à cause des changements climatiques. Mais nous avons totalement confiance dans notre gouvernement et espérons donc que les négociations au niveau international sur la surtaxe de pâtes donneront des résultats. »  Alors, attendons de voir si Donald Trump sera, pour une fois, une bonne pâte. À lire aussiL'Europe toujours aussi divisée face à l'accord commercial avec le Mercosur

Journal d'Haïti et des Amériques
Équateur : la famille du président soupçonnée de trafic de cocaïne

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 30:00


En Équateur, plusieurs membres de la famille de Daniel Noboa, dont son père, sont accusés d'être impliqués dans le trafic de drogue. Si le pays n'est pas producteur de cocaïne, il est, en revanche, le premier exportateur mondial de cette substance, ainsi que de bananes. Or, bien souvent, la cocaïne est cachée dans les conteneurs transportant ces fruits. Ces dernières semaines, plusieurs enquêtes journalistiques, dont une publiée au début du mois, ont mis en lumière des liens entre l'entreprise familiale du président conservateur au pouvoir depuis 2023 et ce trafic illégal. 700 kilos de cocaïne auraient été saisis dans des chargements de Noboa Trading, depuis 2020. Le président et ses proches nient toute responsabilité. Mais l'affaire révèle les contradictions entre les ambitions en matière de sécurité affichées par le dirigeant équatorien et les intérêts économiques de l'entreprise familiale. C'est un dossier de Melissa Barra de la rédaction en espagnol de RFI, avec Justine Fontaine.   En Haïti, la fin du CPT provoque des remous Comme tous les jeudis, nous faisons le point sur l'actualité haïtienne avec notre confrère Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Le Conseil présidentiel de transition a présenté ses vœux de fin d'année hier (mercredi 17 décembre 2025) devant les diplomates en poste à Port-au-Prince. Si le président du Conseil a loué l'action accomplie ces derniers mois, affirmant qu'elle avait permis de maintenir l'administration publique debout, l'ambassadeur du Canada a appelé à faire plus, et souligné que le statu quo n'était pas une option. Le diplomate a également rappelé que le mandat du CPT devrait se terminer le 7 février 2026, comme prévu. «Il n'est pas le seul à le dire ces derniers temps», précise Frantz Duval. «À chaque fois, les membres du Conseil présidentiel de transition s'offusquent. Mais cette indignation n'a aucune suite», fait remarquer le journaliste. Les attaques des gangs restent quotidiennes. Ces dernières heures, ils ont incendié des camions à l'entrée de la commune d'Arcahaie. «C'est une façon de dire qu'ils contrôlent les routes et qu'ils ont la mainmise sur ce qui circule dans le pays», décrypte Frantz Duval (Le Nouvelliste). Dernière actualité en Haïti, après la soupe joumou ou le konpa qui ont fait leur entrée au patrimoine mondial de l'Unesco, les autorités veulent mettre en valeur les «vèvè», ces «dessins mystiques et religieux» qui sont vraiment très importants dans le pays, explique Frantz Duval. «C'est une très vieille tradition qui remonte aux premiers habitants de l'île», précise le journaliste. Les vèvè sont des «signes très puissants» qui «figurent même sur le maillot de l'équipe de football d'Haïti».   Quand Jair Bolsonaro va-t-il sortir de prison ? Mercredi (17 décembre 2025), le Congrès brésilien a adopté une proposition de loi visant à réduire la peine de prison de l'ancien président. C'est un «pas crucial vers la révision de sa condamnation», estime le quotidien argentin Infobae. Mais il reste encore du chemin à parcourir : le président brésilien peut opposer son veto à ce texte qui «permet des réductions de peine et un passage plus rapide à un régime carcéral moins strict», comme le détaille le journal. Et c'est bien ce qu'il compte faire, selon Folha de Sao  Paulo. Mais ce veto, il peut, à son tour, être annulé par le Congrès. Et une fois promulguée, cette loi peut encore faire l'objet de recours devant le Tribunal suprême fédéral, la plus haute instance du pouvoir judiciaire du pays, précise Infobae. Selon O'Globo, Jair Bolsonaro sortira de prison au plus tard début 2029. Mais tous les journaux ne font pas le même calcul. Jair Bolsonaro a été condamné à 27 ans de prison en septembre 2025, pour tentative de coup d'État. Une peine qu'il ne purgera pas dans sa totalité. Avec les remises de peine, il devrait faire environ six ans de prison, selon O'Globo. Maintenant, si cette loi est appliquée, il ne ferait que deux à quatre ans de prison. Calcul difficile à faire car cela dépend de la manière dont la loi sera interprétée. La législation brésilienne prévoit également que le temps consacré aux études, au travail et même à la lecture permet de raccourcir la sentence. O'Globo nous apprend que lire un livre, c'est quatre jours de prison en moins, à condition quand même d'avoir fait une fiche de lecture. Après des mois de tractations, les partisans de Jair Bolsonaro ont réussi leur pari. Enfin pas tout à fait car ils voulaient obtenir l'amnistie totale pour tous les émeutiers du 8 janvier 2023, afin de «pacifier et de réconcilier la nation», explique Folha. Ils ont, donc, dû revoir leurs ambitions à la baisse. Jair Bolsonaro et ses acolytes ne verront «que» leurs peines réduites. «Le Congrès a corrigé les excès du pouvoir judiciaire», s'est tout de même réjoui Tereza Cristina, la cheffe du Parti populaire au Sénat, rapporte le journal.   Au Chili, des frictions entre l'ancien et le nouveau président Au Chili désormais, La Tercera nous apprend que le nouveau président commence déjà à énerver la gauche. «Lundi (15 décembre 2025), lors d'une réunion avec les partis de sa coalition, Gabriel Boric a reconnu que la droite avait réussi à imposer le récit selon lequel son gouvernement a mal géré les questions de sécurité» et cela le contrarie, raconte le quotidien chilien. Il s'efforce, donc, de rétablir sa vérité, à savoir que sous son mandat, la situation a été «stabilisée». Pas besoin d'un «gouvernement d'urgence», comme l'annonce le nouveau président, José Antonio Kast. Des élus de gauche montent au créneau pour faire passer le message. Dans les colonnes du journal, plusieurs d'entre eux affirment ainsi que le Chili va bien, qu'il a retrouvé «la stabilité démocratique, économique et sociale» ou bien encore que José Antonio Kast, avec son futur gouvernement d'urgence, commence déjà à menacer les institutions et la démocratie. Bref, au Chili, le camp Boric se prépare déjà à être dans l'opposition. José Antonio Kast, lui aussi, s'active. Il dévoilera la liste des membres de son gouvernement le 15 janvier 2026, indique La Tercera.   Le journal de la 1ère 16.000, c'est le nombre d'airbags Takata qui seraient encore en circulation en Guadeloupe.

À la une
Démission de Pablo Rodriguez

À la une

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 22:58


Moins de six mois après son arrivée à la tête du Parti libéral du Québec, Pablo Rodriguez a remis sa démission à son caucus hier.

Ian & Frank
Pablo OUT & Duhaime monte dans les SONDAGES !

Ian & Frank

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 43:48


Aujourd'hui dans le podcast, on revient rapidement sur la démission d'hier de Pablo Rodriguez comme chef du Parti libéral du Québec, pour ensuite analyser en détail le dernier sondage Léger Marketing sur les intentions de vote provinciales au Québec, où le Parti québécois perd des plumes au profit du Parti conservateur du Québec, qui enregistre son meilleur score depuis l'arrivée d'Éric Duhaime comme chef.DANS LA PARTIE PATREON, on commence avec un long segment en réponse à une publication de David Descoteaux affirmant que les podcasts politiques à succès au Québec comme Ian et Frank et Radio Pirate dépendraient uniquement du contenu des médias traditionnels pour produire leur contenu. Ensuite, on réagit à deux extraits de Candace Owens à l'émission de Piers Morgan, où elle se contredit elle-même et double down sur l'affaire Brigitte Macron. On termine avec Joey, qui nous a préparé un montage des meilleurs moments du passage d'Éric Duhaime au podcast d'Hugo Girard.0:00 Intro3:26 Pablo Rodriguez démissionne12:08 Publication de Charles Milliard17:29 Nouveau sondage Léger Marketing35:07 Les projections des sièges 42:06 À venir dans le podcast

L'essentiel de Paul Arcand
Le PLQ n'a le plus droit à l'erreur, meilleure garantie sur les électros et un Doc coupable d'avoir empoisonné 30 patients

L'essentiel de Paul Arcand

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 23:18


À l'occasion de sa revue de presse, jeudi, Paul Arcand réagit à la démission du chef du Parti libéral du Québec, Pablo Rodriguez. Il en a fait l'annonce à son caucus mercredi après-midi. Monsieur Rodriguez a convoqué la presse jeudi matin à 10h30. Son départ entraînera probablement une autre course à la chefferie qui, cette fois, devrait durer de quatre à six semaines. Autres sujets abordés Qui sera le prochain chef du PLQ? Les libéraux n’ont plus droit à l’erreur; Un comité refuse d’assouplir la loi pour hospitaliser de force une personne en crise; Une meilleure garantie sur les électroménagers et les appareils électroniques; En France, un médecin coupable d’avoir empoisonné 30 patients. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 8h du 17/12/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 9:20


Dans cette édition :Le gouvernement promet de nouvelles vaccinations et un déblocage de fonds pour apaiser la colère des agriculteurs qui maintiennent leurs blocages en Occitanie, notamment contre l'accord Mercosur.Une vidéo générée par intelligence artificielle annonçant un coup d'État en France devient virale sur les réseaux sociaux, malgré les efforts du président Macron pour la faire retirer.Le ministère de l'Intérieur est victime d'une cyberattaque, les hackers affirmant avoir récupéré des millions de données issues des fichiers de la police.Le chef cuisinier Nicolas Sale donne des conseils pour bien préparer le chapon, un incontournable du réveillon de Noël.Le débat sur la neutralité de l'audiovisuel public reprend à l'Assemblée nationale, avec l'audition de figures de France Inter accusées de collusion avec le Parti socialiste.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 6h du 17/12/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 7:47


Dans cette édition :Le gouvernement annonce un fonds de soutien de 10 millions d'euros et la vaccination généralisée de 750 000 bovins dans le Sud-Ouest pour tenter de désamorcer la crise agricole, mais les éleveurs restent mobilisés et prévoient de durcir leurs actions.La Commission européenne repousse de 5 ans l'interdiction de vendre des voitures thermiques neuves, une décision saluée par les constructeurs européens mais qui soulève des doutes sur la capacité de l'industrie automobile à se transformer à temps.L'épidémie de grippe gagne en intensité en France avec l'apparition d'un nouveau variant plus robuste, le variant K, qui pourrait devenir majoritaire dans les prochaines semaines, malgré la campagne de vaccination.La commission d'enquête sur l'audiovisuel public auditionne aujourd'hui Sibyle Veil, patronne de Radio France, et demain Patrick Cohen et Thomas Legrand, journalistes politiques accusés de collusion avec le Parti socialiste.L'Assemblée nationale adopte définitivement le budget de la sécurité sociale, premier texte budgétaire validé par le 49.3 depuis l'absence de majorité absolue du gouvernement.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

À la une
Pablo Rodriguez sous pression

À la une

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 22:58


La pression est de plus en plus forte sur le chef du Parti libéral du Québec, Pablo Rodriguez. Les membres du caucus libéral doivent se réunir aujourd'hui.

Le journal - Europe 1
Le journal de 6h du 17/12/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 7:47


Dans cette édition :Le gouvernement annonce un fonds de soutien de 10 millions d'euros et la vaccination généralisée de 750 000 bovins dans le Sud-Ouest pour tenter de désamorcer la crise agricole, mais les éleveurs restent mobilisés et prévoient de durcir leurs actions.La Commission européenne repousse de 5 ans l'interdiction de vendre des voitures thermiques neuves, une décision saluée par les constructeurs européens mais qui soulève des doutes sur la capacité de l'industrie automobile à se transformer à temps.L'épidémie de grippe gagne en intensité en France avec l'apparition d'un nouveau variant plus robuste, le variant K, qui pourrait devenir majoritaire dans les prochaines semaines, malgré la campagne de vaccination.La commission d'enquête sur l'audiovisuel public auditionne aujourd'hui Sibyle Veil, patronne de Radio France, et demain Patrick Cohen et Thomas Legrand, journalistes politiques accusés de collusion avec le Parti socialiste.L'Assemblée nationale adopte définitivement le budget de la sécurité sociale, premier texte budgétaire validé par le 49.3 depuis l'absence de majorité absolue du gouvernement.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 8h du 17/12/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 9:20


Dans cette édition :Le gouvernement promet de nouvelles vaccinations et un déblocage de fonds pour apaiser la colère des agriculteurs qui maintiennent leurs blocages en Occitanie, notamment contre l'accord Mercosur.Une vidéo générée par intelligence artificielle annonçant un coup d'État en France devient virale sur les réseaux sociaux, malgré les efforts du président Macron pour la faire retirer.Le ministère de l'Intérieur est victime d'une cyberattaque, les hackers affirmant avoir récupéré des millions de données issues des fichiers de la police.Le chef cuisinier Nicolas Sale donne des conseils pour bien préparer le chapon, un incontournable du réveillon de Noël.Le débat sur la neutralité de l'audiovisuel public reprend à l'Assemblée nationale, avec l'audition de figures de France Inter accusées de collusion avec le Parti socialiste.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'essentiel de Paul Arcand
Pablo Rodriguez pense à quitter, la butte de neige et la bêtise et le cerveau de Trump

L'essentiel de Paul Arcand

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 23:24


À l'occasion de sa revue de presse, mercredi, Paul Arcand fait le point sur les rumeurs entourant la possible démission de Pablo Rodriguez. Selon ce qu'a appris La Presse, le chef du Parti libéral du Québec (PLQ) a multiplié les appels à des proches mardi, étant parfois en pleurs. Une importante réunion de son caucus, qui était prévue à 8h30 mercredi matin, a également été déplacée en après-midi, alimentant ainsi la machine à rumeurs. Rappelons qu'une autre tuile est tombée hier sur la tête de Pablo Rodriguez alors que le Journal de Montréal a révélé qu'un homme d'affaires aurait versé 500$ à certains de ses employés pour rembourser leur don fait pendant la course à la chefferie lors d'une soirée. Autres sujets abordés La butte de neige et la bêtise des adultes; La grippe: les hôpitaux pour enfants débordent; Qu’est-ce qui se passe dans le cerveau de Donald? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

La Commission Normandeau-Ferrandez
Pablo Rodriguez: «La situation était vraiment devenue intenable» -André Pratte

La Commission Normandeau-Ferrandez

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 63:58


Écoutez le meilleur de l'émission La commission du mercrdi 17 décembre 2025: «Le sens de mon message, c'est de travailler davantage ensemble» Une course ou une nomination pour le Parti libéral? Nouveau phénomène: des clients commencent à payer leur coupe de cheveux en plusieurs versements Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Radio Wnet
Warzecha: Morawiecki może wyjść z PiS i zbudować nową partię

Radio Wnet

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 17:03


 W Poranku Radia Wnet Łukasz Warzecha, dziennikarz i publicysta „Do Rzeczy”, zwrócił uwagę nie tylko na brutalizację języka w debacie publicznej, ale przede wszystkim na coraz bardziej otwarty konflikt wewnątrz Prawa i Sprawiedliwości. Jego zdaniem obecna sytuacja w partii Jarosława Kaczyńskiego jest bezprecedensowa i może prowadzić do trwałego pęknięcia.Dziennikarz odnosił się do usuniętego już wpisu byłego prezesa TVP Jacka Kurskiego uderzającego w byłego premiera Mateusza Morawieckiego. Warzecha nie miał wątpliwości, że sam fakt usunięcia wpisu niewiele zmienia.Nawet jeżeli ten wpis został usunięty, to nie ma to większego znaczenia. Wisiał wystarczająco długo, żeby wszyscy zainteresowani go przeczytali. Kto miał zobaczyć, ten zobaczył– wskazał.Komentując zapewnienia byłego premiera o jedności w partii, publicysta sięgnął po literackie porównanie.Im bardziej Mateusz Morawiecki zapewnia, że wszyscy jesteśmy jednością w PiS-ie i że nie grozi nam żaden rozłam, tym bardziej ta jedność wydaje się fikcją. Przypomina mi się cytat z Kubusia Puchatka: im bardziej Puchatek zaglądał do środka, tym bardziej Prosiaczka tam nie było– mówił.Warzecha podkreślał, że konflikty frakcyjne w PiS istniały od lat, szczególnie na linii Morawiecki-Ziobro, jednak wcześniej były one „tłumione” i rzadko wychodziły na światło dzienne w tak otwartej formie. Dziś, jak zauważył, sytuacja wygląda zupełnie inaczej.Teraz mamy do czynienia z czymś bezprecedensowym: publiczną kłótnią polityków Prawa i Sprawiedliwości. To już nie są pojedyncze przecieki czy zakulisowe zagrania, ale otwarte złośliwości w mediach społecznościowych– zaznaczał gość Jaśminy Nowak.Jako przykład podał ironiczny wpis europosła Waldemara Budy, uderzający w Jacka Kurskiego. Zdaniem Warzechy to sygnał, że konflikt wymknął się spod kontroli, a Jarosław Kaczyński nie panuje już w pełni nad partią.Jeżeli takie rzeczy dzieją się publicznie, to znaczy, że przekroczone zostały wszystkie dotychczasowe granice. W połączeniu ze słabnącymi sondażami ma to fatalny wpływ na wizerunek PiS i jego atrakcyjność dla wyborców– ocenił.Dziennikarz rozważał kilka możliwych scenariuszy rozwoju sytuacji. Jednym z nich jest chwilowe wyciszenie konfliktu, które jednak nie rozwiąże problemu.Drugi scenariusz, jego zdaniem coraz bardziej realny, to poważne przesilenie, połączone z dalszą utratą kontroli przez Jarosława Kaczyńskiego. W tym kontekście Warzecha nie wyklucza ruchu ze strony Mateusza Morawieckiego.Jestem w stanie wyobrazić sobie sytuację, w której Mateusz Morawiecki, widząc okazję, wykona manewr podobny do tego, jaki kiedyś wykonał Zbigniew Ziobro – wychodzi z PiS, zabiera część ludzi i buduje nowe ugrupowanie– dodaje.Nowa formacja – jak zaznaczył – mogłaby być bardziej centrowa i „europejska”, potencjalnie sprzymierzona z PiS, ale funkcjonująca jako odrębny byt polityczny. Co istotne, Warzecha podkreślił, że im bardziej Morawiecki zaprzecza takiemu scenariuszowi, tym większe ma on wątpliwości co do szczerości tych deklaracji.W dalszej części rozmowy publicysta odniósł się również do spekulacji o możliwych przyspieszonych wyborach, o których mówił we wtorek na antenie Radia Wnet poseł Jarosław Sachajko. Warzecha ocenił ten scenariusz jako mało prawdopodobny.Przyspieszone wybory latem przyszłego roku oznaczałyby ich przeprowadzenie niewiele ponad rok przed normalnym terminem. Takich rzeczy się raczej nie robi, zwłaszcza gdy sondaże nie dają obecnej koalicji stabilnej większości– ocenił.Jego zdaniem obecny obóz rządzący nie ma ani politycznej, ani sondażowej motywacji do skracania kadencji Sejmu, a napięcia po prawej stronie sceny politycznej wynikają przede wszystkim z kryzysu przywództwa w PiS./fa

Ian & Frank
EXCLUSIF : 177K $ pour le BIDON BLEU !

Ian & Frank

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 39:04


Aujourd'hui dans le podcast, à la suite d'une demande d'accès à l'information, on apprend que la nouvelle application gouvernementale «Prix Essence Québec» de type « GasBuddy », commandée par le ministre Samuel Poulin, coûtera au total 177 000 $ aux contribuables, alors que des applications similaires provenant du secteur privé existent déjà et sont disponibles et gratuites pour les citoyens. On décortique les documents gouvernementaux afin de comprendre pourquoi un tel projet engendre des coûts aussi élevés.DANS LA PARTIE PATREON, on commence avec Frank qui transmet plusieurs messages d'intérêt général aux membres Patreon, suivis d'une breaking news : Pablo Rodriguez va démissionner de son poste de chef du Parti libéral du Québec. On revient ensuite sur la nouvelle de l'attentat à Sydney, en Australie, avant d'écouter une vidéo humoristique de Guillaume Play qui interviewe Nicolas Sarkozy. On termine en abordant le sujet des nouvelles réglementations concernant les buttes de neige dans les cours d'école. On écoute la réaction de Jérôme Blanchet-Gravel ainsi que le reportage de Radio-Canada à ce sujet.0:00 Intro4:25 177 000$ pour un GasBuddy gouvernemental12:56 Des personnes-ressources, l'équipe et les comités17:29 l'organigramme de la Régie de l'Énergie21:55 Tout ça vient de Samuel Poulin28:29 Le Geloso Tree32:19 D'énormes pertes d'argents37:41 À venir dans le Patreon

HORIZONS TECH by ENI
#064 : Frédérick Barbier - Comment les PME peuvent tirer parti de l'IA et du digital

HORIZONS TECH by ENI

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 27:24


Dans ce nouvel épisode d'Horizons Tech by ENI, Frédérick Barbier revient sur les enjeux de la transformation technologique pour les PME. Aux côtés d'Estelle, il décrypte le rôle stratégique des consultants, l'impact de l'innovation sur la performance et les opportunités offertes par l'intelligence artificielle. Un échange riche pour mieux comprendre comment les PME peuvent rester agiles et compétitives dans un environnement numérique en constante évolution.LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/frederick-barbier/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ian & Frank
Le Bilan 2025 du PCQ avec ÉRIC DUHAIME ! ⚜️

Ian & Frank

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 73:02


Aujourd'hui dans le podcast, on reçoit en entrevue Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, qui vient nous parler de son bilan de la dernière session parlementaire de l'année 2025 ainsi que de la suite des choses en vue de l'année électorale 2026.DANS LA PARTIE PATREON, on commence en parlant des nouveaux développements dans la saga qui touche le Parti libéral du Québec et son chef Pablo Rodriguez, suivi de la lecture par Frank d'un article du journal La Presse qui a interviewé des baby-boomers québécois pro-Trump en Floride. On termine avec Joey qui nous présente une vidéo de l'analyste politique Rafael Jacob sur l'obsession des Québécois envers Donald Trump, ainsi qu'une vidéo de l'ancienne ministre péquiste et ex-présidente de l'Assemblée nationale, Louise Harel, qui vient défendre les centrales syndicales face au projet de loi du ministre du Travail, Jean Boulet.0:00 Intro0:43 Légiférer sur les bancs de neige4:36 On attaque le plaisir des enfants7:26 L'autorité parentale challengée10:38 La lutte PQ versus PCQ14:01 L'enjeu de l'élection de 202621:45 Éric, futur capitaine Canada ?24:34 Diviser pour mieux gagner29:05 Relations entre le PCQ et le PCC32:34 Comment aller chercher les 65 ans et plus ?40:19 Le CHSLD ou l'aide médicale à mourir ?43:54 Il faut ramener la vie !52:57 La natalité est devenue taboue55:51 Arrêtez de brainwasher nos enfants1:01:18 Les candidats du PCQ à venir1:05:15 Le parti a grandi depuis 4 ans1:10:06 Fin de l'entrevue

Tech&Co
IRobot : Roomba, petit robot parti trop tot ? – 15/12

Tech&Co

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 27:02


Lundi 15 décembre, François Sorel a reçu Damien Douani, responsable de l'innovation de l'école Narratiiv et fondateur de Topos, Augustin Sayer, cofondateur d'Ovni, et Frédéric Simottel, journaliste BFM Business. Ils se sont penchés sur le passage d'IRobot sous pavillon chinois, et les dix ans de collaboration entre STMicro et Starlink, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.

Journal d'Haïti et des Amériques
Le «triomphe» de José Antonio Kast au Chili

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 30:00


Pour la première fois depuis la fin de la dictature d'Augusto Pinochet, en 1990, et le retour de la démocratie, le Chili a choisi l'extrême-droite pour diriger le pays. José Antonio Kast a remporté la présidentielle hier (dimanche 14 décembre), avec 58% des voix, loin devant sa rivale de gauche.  C'est le président le plus largement élu de l'histoire du Chili «en raison notamment du vote qui était obligatoire sous peine d'amende », précise la correspondante de RFI au Chili, Naïla Derroisné. Mais « même sans cela, José Antonio Kast aurait gagné », analyse Damien Larrouqué, maître de conférences en sciences politiques à l'université de Cergy. «Ce n'est pas une victoire étriquée, mais bien un triomphe », poursuit l'universitaire, qui rappelle que le Chili est un pays conservateur. «Son centre a toujours penché à droite. Sous Augusto Pinochet, le Chili a été un véritable laboratoire néolibéral. Aujourd'hui, la société reste marquée par les logiques individualistes et conservatrices.» José Antonio Kast « a promis d'en finir avec l'insécurité, le narcotrafic ou encore l'immigration illégale. C'est sur ces sujets qu'il a été élu », abonde Naïla Derroisné. «Mais dès hier, dans un discours de près d'une heure qu'il a tenu devant une foule venue l'acclamer, il prévenait déjà que les résultats de son programme « ne se verraient pas du jour au lendemain ».  « Le plus dur reste à venir pour le nouveau président qui prendra, à la mi-mars, la tête d'un pays polarisé. «Au premier tour de la présidentielle, il avait récolté 24 % des voix. Un vote que l'on pourrait qualifier « d'adhésion ». Mais hier il a surtout bénéficié des voix de ceux qui voulaient faire barrage à la candidate de la gauche, issue du Parti communiste, ainsi que celles des mécontents de l'actuelle administration », détaille la journaliste de RFI. Pour Damien Larrouqué, on assiste surtout à un rejet de la classe politique traditionnelle en général depuis le soulèvement de 2019, les référendums sur la nouvelle constitution qui ont échoué et le Covid. «Pendant la pandémie, les gens se sont vraiment sentis abandonnés », explique-t-il. Désormais, José Antonio Kast va devoir s'allier avec la coalition «Chile Vamos », de la droite traditionnelle, son parti « Républicain » n'ayant pas obtenu de majorité au parlement. Il devra également négocier avec le libertarien Johannes Kaiser, arrivé 4ᵉ au premier tour et qui avait immédiatement soutenu Kast pour le second. Les deux hommes se connaissent bien même si Kaiser est considéré comme plus extrême que Kast, notamment sur les questions de société comme l'avortement. Des questions que José Antonio Kast avait mises de côté dernièrement pour lisser son image. Le nouveau président est également un nostalgique d'Augusto Pinochet tout comme certains Chiliens qui pensent que la dictature a provoqué le «miracle économique du du pays » pendant les années 90, explique Damien Larrouqué. Hier, certains partisans de José Antonio Kast brandissaient des drapeaux à l'effigie de Miguel Krassnoff, un militaire condamné pour de nombreuses atteintes aux droits humains pendant la dictature. Interrogé sur une possible grâce de ce détenu, José Antonio Kast n'a jamais clairement répondu. En Colombie, l'ELN décrète un « confinement ». La guérilla colombienne a demandé aux gens vivant dans les zones qu'elle contrôle, essentiellement des régions de production de cocaïne, de ne pas sortir pendant trois jours. En cause : une possible intervention militaire américaine, a indiqué l'ELN. Le mouvement a démarré dimanche 14 décembre et les conséquences de cette « grève armée », comme l'appelle El Espectador, se sont fait sentir dès hier matin dans quatre régions du pays : banderoles de revendications, routes coupées par des barrages, des arbres, des véhicules ou bien encore des engins explosifs, détaille le journal. Et déjà une victime à déplorer : le conducteur d'une ambulance tué lors d'une attaque contre le commissariat de Puerto Santander, dans le nord du pays. « Cette histoire, nous la connaissons déjà », regrette El Espectador dans un éditorial. Chaque mois de décembre, c'est pareil. « L'ELN terrorise certaines régions du pays, assassine des gens et menace les forces de l'ordre. Gustavo Petro «pensait pouvoir signer un accord de paix avec cette guérilla en quelques mois », poursuit le quotidien. Mais même si les autorités ont durci le ton, même si des renforts militaires ont été envoyés sur place, l'ELN reste influente dans les zones où elle était présente historiquement et aujourd'hui, la situation sécuritaire se détériore. Tout cela laisse une «sensation amère », se désole El Espectador. Les fêtes de fin d'année se dérouleront sur fond de menace, alors que la promesse de «paix totale » de Gustavo Petro s'efface, constate encore le journal qui s'interroge « Comment pouvons-nous lutter contre le terrorisme ? » Question à laquelle El Espectador n'a pas de réponse. Le IXᵉ congrès du Parti communiste cubain n'aura pas lieu en avril prochain L'annonce a été faite ce week-end lors d'une réunion plénière du Comité central du parti. Raison officielle de ce report : la situation économique de l'île. Mais «faute de solutions concrètes à la crise, le discours officiel a labouré le terrain sur lequel les autorités se sentent le plus à l'aise : celui de la confrontation symbolique », raconte 14yMedio. Il a été question d'« unité, de résistance, de discipline et de bataille idéologique », « le vieux scénario de la soi-disant révolution », ironise le site Cibercuba. Les problèmes que connaît Cuba ont été évoqués : les coupures de courant, les épidémies de dengue et de chikungunya, les sanctions américaines, le manque de devises, la pénurie de combustibles, la faible productivité de l'économie… Mais pour ce qui est des solutions, rien ne va changer, se désole 14yMedio. Les autorités comptent « corriger les distorsions sans s'attaquer à la racine de ces distorsions : le modèle lui-même ». Il n'y aura « ni ouverture politique, ni libéralisation économique réelle, ni autonomie totale pour les entreprises, ni respect des droits civiques. Une nouvelle fois, le Parti se proclame arbitre absolu de l'avenir du pays et garant d'une unité qu'il exige, mais qu'il ne construit pas sur la base de la pluralité », conclut 14yMedio. Une unité qui est en réalité un « ordre de soumission » de la part d'un pouvoir qui cherche juste à se perpétuer, insiste Cibercuba.   Le journal de la 1ère Le centre pénitentiaire de Baie-Mahault, en Guadeloupe, est au bord de l'implosion.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Mercosur, ce monstre imaginaire", "Il y a (aussi) une France qui va bien" et "Chili : l'ombre de Pinochet"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 21:07


Derrière la révolte des agriculteurs, on reparle à nouveau du fameux Mercosur. Selon Géraldine Woessner, effectivement, cet accord n'est pas le monstre que l'on décrit. Il présente même quelques avantages. C'est la raison pour laquelle la commission le pousse avec d'autant plus de rigueur. L'explosion des départs de vacances de Noël, le taux d'épargne record, le marché des aliments, y compris de luxe, pour les animaux domestiques qui a une croissance folle… Pascal Perri se dit que selon ces indicateurs il y a aussi une France qui va bien, et même très bien. José Antonio Kast du Parti républicain a été élu président du Chili avec 58 % des voix. Abnousse Shalmani ne pense pas qu'il y a un effet “Pinochet est de retour, tous aux abris”. C'est une normalisation des idées d'une droite qui n'a plus honte de ses idées. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

TOCSIN PODCAST
La Matinale 15/12 : 11 décembre en Ariège : retour sur le jour où l'Etat a déclaré la guerre au peuple

TOCSIN PODCAST

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 129:44


Au menu :00:02:30 Les Fours de Massérac, une association lancée par les habitants de la ville de Massérac suite à la fermeture d'une boulangerie

SBS French - SBS en français
Retour sur l'année politique en Australie

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 18:08


En politique australienne, l'année 2025 a été marquée par des mesures prévisibles et des résultats surprenants. Parmi ces surprises, on peut citer les élections de mai dernier qui ont vu le Parti travailliste remporter une victoire écrasante et la défaite de deux chefs de partis d'opposition, Peter Dutton et Adam Bandt, qui ont perdu leur siège.

Stan po Burzy
Kaczyński traci kontrolę nad partią. Braun atakuje Morawieckiego. Glapiński spiskuje z rządem Tuska #OnetAudio

Stan po Burzy

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 26:39


Twórcy słuchowiska politycznego „Stan Wyjątkowy" Andrzej Stankiewicz i Jacek Gądek zazwyczaj starają się być taktowni i dyplomatyczni. Ale tym razem muszą być dosadni: oto Mateusz Morawiecki pokazał Jarosławowi Kaczyńskiemu wała. Gdy prezes zwołał komitet centralny PiS, żeby specyfikować walczące coraz brutalniej frakcje, Morawiecki po prostu nie przyjechał — choć dostał wezwanie. Zastosował wybieg — pojechał na spotkanie z wyborcami na Podkarpaciu. Ale to tym bardziej widowiskowe upokorzenie prezesa, bo Kaczyński, wiedząc o spotkaniu, nakazał Morawieckiemu stawiennictwo. Cała ta sytuacja pokazuje, że Kaczyński przestaje panować nad wojną, którą Morawieckiemu wypowiedziała frakcja „maślarzy", czyli Przemysław Czarnek, Jacek Sasin, Tobiasz Bocheński i Patryk Jaki. Morawiecki czuje się upokarzany i sekowany wewnątrz PiS, dlatego — jak słyszymy — jego ludzie zaczęli poufne spotkania z liderami innych partii. Z jednej strony wiemy o tym, że Morawiecki wysyła emisariuszy do PSL. Z drugiej słyszymy, że utrzymuje dobre relacje z ministrą od unijnych funduszy Katarzyną Pełczyńską-Nałęcz, która ma największe szanse na przejęcie władzy w Polsce 2050. Tak się składa, że i PSL i Polska 2050 myślą o tym, z kim się związać, żeby w wyborach za 2 lata przekroczyć próg wyborczy. Morawiecki też zaczyna o tym myśleć — widać wyraźnie, że PiS skręca na prawo i przygotowuje się do koalicji z Konfederacją lub Braunem. A dla Konfederacji i dla Brauna rządy Morawieckiego to czas kataklizmu. Braun wydał właśnie oświadczenie, w którym zaatakował Morawieckiego i pochwalił PiS za to, że go marginalizuje. Tak, coś w PiS pękło, coś się skończyło.

Reportages par SBS French - Reportages par SBS French
Retour sur l'année politique en Australie

Reportages par SBS French - Reportages par SBS French

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 18:08


En politique australienne, l'année 2025 a été marquée par des mesures prévisibles et des résultats surprenants. Parmi ces surprises, on peut citer les élections de mai dernier qui ont vu le Parti travailliste remporter une victoire écrasante et la défaite de deux chefs de partis d'opposition, Peter Dutton et Adam Bandt, qui ont perdu leur siège.

Gość Radia ZET
Wiceszef MON: Polska gotowa przekazać Ukrainie pierwszą partię MIG-ów

Gość Radia ZET

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025


Paweł Zalewski o amerykańskich żołnierzach w Polsce, o piłeczce po stronie Ukraińców ws. MIG-ów, kiepskich notowaniach Polski 2050, nowy mszefie partii i strategii wyborczej

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi l'histoire du président américain James Garfield est-elle fascinante ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 2:59


James Garfield est sans doute l'un des présidents les plus étonnants et les moins connus de l'histoire américaine. Son parcours ressemble à une ascension miraculeuse : né en 1831 dans une cabane en rondins dans l'Ohio, orphelin de père à deux ans, il commence sa vie comme garçon de ferme et conducteur de bateau sur un canal. Rien — absolument rien — ne le prédestinait à la Maison-Blanche.Garfield possède pourtant un don rare : une intelligence fulgurante. Il apprend le latin en quelques semaines, le grec ancien en quelques mois, au point de pouvoir écrire simultanément un texte en grec d'une main et en latin de l'autre. Brillant orateur, autodidacte infatigable, il devient professeur, puis président d'université avant même ses 30 ans.Quand éclate la guerre de Sécession, Garfield s'engage comme simple officier mais gravit les échelons grâce à son sens tactique et son sang-froid. À 31 ans, il est déjà général. Après la guerre, il entame une carrière politique impressionnante : élu au Congrès pendant 17 ans, il devient l'une des figures intellectuelles majeures du Parti républicain.Mais son accession à la présidence en 1880 tient presque du hasard. Garfield ne voulait même pas être candidat ; il venait pour soutenir un autre prétendant. Pourtant, lors de la convention républicaine, après 36 tours de scrutin chaotiques, les délégués se tournent soudain vers lui comme compromis providentiel. Il devient président malgré lui.Et c'est tragiquement là que commence la seconde partie de son histoire — celle qui a marqué la médecine moderne. Le 2 juillet 1881, seulement quatre mois après son investiture, Garfield est victime d'un attentat : un déséquilibré, Charles Guiteau, lui tire dessus dans une gare de Washington. La balle n'est pas immédiatement mortelle… mais les médecins, en sondant la plaie avec des doigts non désinfectés, provoquent une infection massive. Alexander Graham Bell lui-même tente de localiser la balle avec un détecteur métallique expérimental — un des tout premiers de l'histoire — mais l'échec tient à un détail tragique : le lit du président est en métal.Garfield agonise pendant 79 jours, dans ce qui deviendra l'un des premiers grands cas médicaux médiatisés du pays. Sa mort, en septembre 1881, bouleverse les États-Unis et accélère des réformes cruciales, notamment l'assainissement des pratiques médicales et la lutte contre le système des nominations politiques corrompues.Ainsi, Garfield reste l'un des présidents les plus brillants… et l'un des plus tragiques. Un génie autodidacte, un héros de guerre, un président par accident, et une victime de la médecine d'avant l'hygiène moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Cultures monde
Les voies de la laïcité : Au Vietnam, religions et croyances sous le contrôle du Parti

Cultures monde

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 58:52


durée : 00:58:52 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Les religions et croyances sont autorisées, mais strictement contrôlées par l'État vietnamien. Ce dernier est inquiet de l'influence qu'elles peuvent avoir sur la société et de leur capacité à concurrencer le Parti communiste et ses objectifs. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Pascal Bourdeaux maître de conférences à l'École Pratique des Hautes Études (EPHE) et chercheur au GSRL, le Groupe Sociétés, Religions, Laïcités ; Vincent Goossaert historien des religions chinoises et en particulier du taoïsme, directeur d'études à l'EPHE

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Gronde de certains militants, électorat dérouté, brouillage idéologique : alors que l'écart se creuse au niveau national entre le Parti socialiste et La France insoumise après le vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les responsables locaux peinent à recoller les morceaux. Un article de Sarah Benhaïda et Mathieu Dejean, publié le 10 décembre 2025 sur Mediapart, lu par Jérémy Zylberberg. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

À la une
Enquête de l'UPAC au PLQ

À la une

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 22:58


L'Unité permanente anticorruption déclenche une enquête criminelle sur les allégations qui pèsent contre le Parti libéral du Québec.

C dans l'air
Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droite - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 64:39


C dans l'air du 10 décembre 2025 - Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droiteÀ 13 voix près, le budget de la Sécurité sociale a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout, l'issue du vote semblait incertaine. Finalement, la stratégie adoptée par le Premier ministre s'est, sur ce texte, révélée payante : Sébastien Lecornu a tenu son engagement de ne pas utiliser l'article 49-3 et d'obtenir le soutien ou la neutralité des groupes d'opposition socialistes et écologistes, à coups de concessions accordées jusqu'au dernier moment. Nommé il y a trois mois à Matignon, le Premier ministre sort provisoirement renforcé de ce scrutin à haut risque qui a révélé une Assemblée nationale profondément éclatée, où les alliances habituelles se sont brouillées.Si les groupes Renaissance et MoDem ont serré les rangs, les LR ont majoritairement choisi l'abstention, suivant la ligne de Laurent Wauquiez. Du côté du Parti socialiste, où 63 députés sur 69 ont voté pour ce budget de la Sécurité sociale, on assume une volonté « d'être utile » et l'on défend des victoires : suspension de la réforme des retraites, pas de gel des pensions ni de doublement des franchises médicales, ou encore rehaussement de l'enveloppe allouée à l'Ondam à 3 %.La France insoumise, de son côté, dénonce un « changement d'alliance » des socialistes et une trahison. Les députés du groupe présidé par Mathilde Panot ont unanimement rejeté le PLFSS, pointant « une aberration budgétaire ». Même unanimité du côté du RN, qui jugeait très probable un rejet du texte et appelait depuis plusieurs jours à une nouvelle dissolution.Et maintenant ? Le budget de la Sécu va repartir au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale en vue d'une dernière lecture qui pourrait intervenir le 16 décembre. Après cette étape décisive pour le budget de la Sécurité sociale, le budget de l'État pour 2026 va de nouveau faire l'objet de toutes les attentions. Sébastien Lecornu a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres que son « objectif » était « de doter la France d'un budget de l'État d'ici au 31 décembre », jugeant que c'était « possible », a rapporté la porte-parole du gouvernement. Mais « si un accord est impossible entre l'Assemblée nationale et le Sénat », qui doivent se réunir en « commission mixte paritaire » le 19 décembre, « nous poursuivrons probablement ces discussions en janvier », a déclaré Maud Bregeon sur France 2. Aussi, pour éviter un blocage des finances publiques, Matignon et Bercy ont déjà commencé à préparer une « loi spéciale », comme l'a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, lors d'une réunion au Sénat.Alors que l'examen des textes budgétaires pour l'an prochain va continuer à animer les discussions parlementaires, un rapport publié ce lundi 8 décembre pour le think tank Terra Nova, intitulé « Comptes publics : en finir avec le n'importe quoi (qu'il en coûte) », fait parler de lui. Dans ce document, l'économiste Guillaume Hannezo préconise deux mesures pour enrayer l'élargissement de la dette : réduire le taux d'épargne des retraités et relever la taxe sur la valeur ajoutée. Il a accordé une interview à nos journalistes.Alors, quelles sont les principales mesures du PLFSS pour 2026 ? Quelles sont les leçons de ce vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale ? Enfin, que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d'un prisonnier ?Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point

C dans l'air
Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droite - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 64:39


C dans l'air du 10 décembre 2025 - Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droiteÀ 13 voix près, le budget de la Sécurité sociale a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout, l'issue du vote semblait incertaine. Finalement, la stratégie adoptée par le Premier ministre s'est, sur ce texte, révélée payante : Sébastien Lecornu a tenu son engagement de ne pas utiliser l'article 49-3 et d'obtenir le soutien ou la neutralité des groupes d'opposition socialistes et écologistes, à coups de concessions accordées jusqu'au dernier moment. Nommé il y a trois mois à Matignon, le Premier ministre sort provisoirement renforcé de ce scrutin à haut risque qui a révélé une Assemblée nationale profondément éclatée, où les alliances habituelles se sont brouillées.Si les groupes Renaissance et MoDem ont serré les rangs, les LR ont majoritairement choisi l'abstention, suivant la ligne de Laurent Wauquiez. Du côté du Parti socialiste, où 63 députés sur 69 ont voté pour ce budget de la Sécurité sociale, on assume une volonté « d'être utile » et l'on défend des victoires : suspension de la réforme des retraites, pas de gel des pensions ni de doublement des franchises médicales, ou encore rehaussement de l'enveloppe allouée à l'Ondam à 3 %.La France insoumise, de son côté, dénonce un « changement d'alliance » des socialistes et une trahison. Les députés du groupe présidé par Mathilde Panot ont unanimement rejeté le PLFSS, pointant « une aberration budgétaire ». Même unanimité du côté du RN, qui jugeait très probable un rejet du texte et appelait depuis plusieurs jours à une nouvelle dissolution.Et maintenant ? Le budget de la Sécu va repartir au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale en vue d'une dernière lecture qui pourrait intervenir le 16 décembre. Après cette étape décisive pour le budget de la Sécurité sociale, le budget de l'État pour 2026 va de nouveau faire l'objet de toutes les attentions. Sébastien Lecornu a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres que son « objectif » était « de doter la France d'un budget de l'État d'ici au 31 décembre », jugeant que c'était « possible », a rapporté la porte-parole du gouvernement. Mais « si un accord est impossible entre l'Assemblée nationale et le Sénat », qui doivent se réunir en « commission mixte paritaire » le 19 décembre, « nous poursuivrons probablement ces discussions en janvier », a déclaré Maud Bregeon sur France 2. Aussi, pour éviter un blocage des finances publiques, Matignon et Bercy ont déjà commencé à préparer une « loi spéciale », comme l'a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, lors d'une réunion au Sénat.Alors que l'examen des textes budgétaires pour l'an prochain va continuer à animer les discussions parlementaires, un rapport publié ce lundi 8 décembre pour le think tank Terra Nova, intitulé « Comptes publics : en finir avec le n'importe quoi (qu'il en coûte) », fait parler de lui. Dans ce document, l'économiste Guillaume Hannezo préconise deux mesures pour enrayer l'élargissement de la dette : réduire le taux d'épargne des retraités et relever la taxe sur la valeur ajoutée. Il a accordé une interview à nos journalistes.Alors, quelles sont les principales mesures du PLFSS pour 2026 ? Quelles sont les leçons de ce vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale ? Enfin, que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d'un prisonnier ?Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point 

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : des renforts pour la Force de lutte contre les gangs

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 30:00


En Haïti, 230 policiers sont arrivés hier (lundi 8 décembre 2025) pour aider les forces de l'ordre à ramener la sécurité dans le pays. Ils rejoignent les rangs de la Force de lutte contre les gangs (GSF). 100 autres policiers ont quitté le pays. «Le président du Conseil présidentiel de transition, Laurent Saint-Cyr, était présent à l'aéroport pour accueillir les nouveaux et remercier ceux qui ont achevé leur mission pour leur contribution «significative» aux efforts de stabilisation», précise Gotson Pierre, directeur de l'agence haïtienne Alterpresse. La nouvelle force de lutte contre les gangs sera évoquée ce lundi, à New-York, par le Premier ministre haïtien lors d'une conférence des pays donateurs. «Alix Didier Fils-Aimé va lancer un nouvel appel à la solidarité internationale», précise Gotson Pierre. Alterpresse nous apprend également que l'Unité de lutte contre la corruption demande des poursuites judiciaires contre l'ancien président Michel Martelly. «Elle lui reproche de graves irrégularités dans sa déclaration de patrimoine, notamment des dates incohérentes, des retards importants ainsi que des omissions et contradictions relatives à ses informations bancaires», détaille Gotson Pierre.   En Argentine, les procédures de justice transitionnelles remises en cause par Javier Milei Il y a 40 ans, l'Argentine jugeait les principaux dirigeants des juntes militaires de la dictature pour leurs crimes entre 1976 et 1983. Le plus tristement célèbre d'entre eux, Rafael Videla, était condamné à la prison à perpétuité. Un verdict historique qui a ouvert la voie à un processus de justice transitionnel depuis cité en exemple, avec plus de 1 200 militaires condamnés pour crimes contre l'humanité. Ce processus est pourtant aujourd'hui ouvertement questionné dans l'espace public, et jusqu'au plus haut niveau de l'État argentin. C'est un dossier signé Théo Conscience.   À Cuba, la perpétuité pour un ancien ministre de l'Économie Le verdict de la Cour suprême a été rendu public hier (lundi 8 décembre 2025), dans un communiqué publié par les journaux d'État et «truffé de références à «la trahison de la patrie» et à une prétendue «dégradation éthique, morale et politique» d'Alejandro Gil, explique 14yMedio. L'ancien ministre a écopé de la perpétuité pour une affaire d'espionnage. Il a également été condamné à 20 ans de prison pour corruption, nous apprend le site Cubanet. Si la plus haute juridiction du pays a détaillé de quoi Alejandro Gil, 61 ans, a été reconnu coupable (falsification de documents publics, subornation de fonctionnaires, trafic d'influence, évasion fiscale entre autres), elle n'a en revanche pas donné d'informations sur les faits eux-mêmes : rien sur «le montant des pots-de-vin supposés et sur les pertes économiques» qu'aurait subies Cuba par la faute d'Alejandro Gil, rien «sur les «entreprises étrangères» qui l'auraient payé, ce qui limite la possibilité d'évaluer de manière indépendante l'ampleur réelle de cette affaire», regrette Cubanet. Pas de détails non plus sur le déroulé des procès qui s'est tenu à huis-clos, ni sur «la participation de la défense» ou «l'accès aux preuves», poursuit le site d'informations. Une opacité habituelle dès qu'il s'agit de procès hautement politiques et qui permet aux autorités d'imposer leur narratif, souligne 14yMedio. Et ce conte de l'ennemi infiltré au sein de l'appareil d'État est un classique à Cuba, sauf que là, il y a une «contradiction évidente» selon le site d'informations. «Pendant des années, le gouvernement lui-même a présenté Alejandro Gil comme l'architecte des réformes monétaires, le défenseur de la «résistance économique» et le visage rénovateur du gouvernement», souligne 14yMedio. Le héros est devenu un méchant en à peine quelques mois, ironise le média, parce que le régime veut éviter tout questionnement sur l'échec de sa politique économique et a besoin d'un bouc-émissaire, d'un fusible. Une nouvelle fois, le pouvoir transforme «des problèmes structurels en responsabilités individuelles», analyse le média cubain.   Inquiétudes autour du sort d'opposants politiques vénézuéliens On ne sait toujours pas si l'opposante vénézuélienne Maria Corina Machado sera présente à Oslo pour recevoir son prix Nobel de la paix. La conférence de presse qu'elle devait donner ce mardi midi (9 décembre), a été repoussé. On ne sait pas quand elle aura lieu. En attendant, au Venezuela, le sort d'opposants politiques inquiète. Samedi, Alfredo Diaz, ancien gouverneur de l'État de Nueva Esparta, arrêté en novembre 2024, est mort en détention. Sur instagram, sa fille Daliannys Díaz s'en est pris aux autorités qui ne l'ont pas soigné, dit-elle. «Ils l'ont tué lentement» en un an, dénonce la jeune femme. Aujourd'hui, d'autres familles lancent des cris d'alarme. C'est le cas notamment des proches de Juan Pablo Guanipa, collaborateur de Maria Corina Machado, arrêté en mai 2025, rapporte le journal. Depuis, sa famille n'a pas de nouvelles et s'inquiète pour sa santé. Toujours dans Tal Cual, on apprend que de nombreux transferts de prisonniers de Caracas vers le reste du pays ont eu lieu récemment. Le Comité pour la liberté des prisonniers politiques dénonce ces changements de prisons qui mettent en danger la vie des détenus.   La «mauvaise campagne» de Salvador Nasralla Le Honduras attend toujours les résultats définitifs de la présidentielle. Pour l'instant, Nasry Asfura, homme d'affaires soutenu par Donald Trump, est en tête. Son rival, Salvador Nasralla, n'a pas fait une bonne campagne, estiment plusieurs experts. Il s'est trop reposé sur sa popularité, surtout auprès des jeunes urbains, et a négligé la base traditionnelle du Parti libéral, estime l'historien Juan Ramon Martinez, dans les colonnes de La Prensa. Il ne s'est pas inscrit dans la continuité du parti. Du coup, dans son camp, certains ont pensé que ce n'était pas un vrai conservateur, poursuit l'analyste qui juge également qu'il a trop mis sa femme en avant. Or, certains électeurs du Parti libéral ne veulent plus de femmes en politique. Quant à Nasry Asfura, il a pu compter sur les capacités de mobilisation du Parti national, implanté partout dans le pays. Selon l'économiste Edgar Aguilar, «sa structure lui permet de solliciter les électeurs maison par maison et d'adapter le message aux besoins des ruraux, ce qui s'est traduit par une participation plus importante dans ses bastions historiques».   Le journal de la 1ère Les avions de la compagnie régionale Air Antilles sont cloués au sol depuis lundi soir. (8 décembre 2025)

Les matins du samedi
"Parti de l'étranger" : du judéo-bolchevisme à l'islamo-gauchisme

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later Dec 6, 2025 4:45


durée : 00:04:45 - À la source - par : Mattéo Caranta - C'est un motif récurrent de l'histoire politique française. Le spectre du "parti de l'étranger" semble avoir fait son retour depuis le début des travaux de la commission d'enquête parlementaire sur les liens existants entre les partis politiques et les réseaux terroristes et islamistes.

The Partially Examined Life Philosophy Podcast
PEL Presents NEM#243: Corey Ledet's Eclectic Zydeco

The Partially Examined Life Philosophy Podcast

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 66:30


Corey has released many of zydeco music since 2004, and mixes his dedication to tradition (even recording a recent album in Louisiana Creole) with his love of many types of music. We discuss "J'ai Parti dans la Campagne" (and listen at the end to "Outro") from his new release, Live in Alaska; "That Girl Wanna Dance" from the Grammy nominated Nothin' But the Best (2012); and "Way Back Home," a Jazz Crusaders (Wilton Felder) cover recorded for 3 Years 2 Late (2003). Intro: "Boudin Man (Remix)" from Destiny (2013). More at coreyledet.com. Hear more Nakedly Examined Music at nakedlyexaminedmusic.com. Support us at patreon.com/nakedlyexaminedmusic. Sponsor: Rula patients typically pay $15 per session when using insurance; connect with quality therapists and mental health experts who specialize in you at rula.com/nem.

À la une
Une autre députée exclue du caucus libéral

À la une

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 22:57


Pablo Rodriguez exclut la députée Sona Lakhoyan Olivier du caucus du Parti libéral du Québec (PLQ), le temps d'une enquête de la commissaire à l'éthique de l'Assemblée nationale du Québec.

C dans l'air
Budget: c'est maintenant que tout se joue! - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 65:46


C dans l'air du 2 décembre 2025 - Budget: c'est maintenant que tout se joue!Alors que les débats sur la fiscalité font rage au Parlement, un rapport publié ce lundi par le Conseil des prélèvements obligatoires, un organisme indépendant rattaché à la Cour des comptes, jette un nouveau pavé dans la mare de la taxation du patrimoine.Dès son préambule, les experts du CPO partent d'un constat déjà largement documenté par les études économiques : le patrimoine progresse plus rapidement que les revenus, et il se concentre entre les mains de peu d'individus. Ainsi, les 10 % les plus riches détiennent 60 % du patrimoine total. Surtout, 1 % de la population détient 27 % de la richesse nationale.En réponse, ils défendent la nécessité d'une refonte globale de l'imposition du patrimoine, dont le montant total a atteint 113,2 milliards d'euros en 2024, l'un des plus élevés des pays membres de l'OCDE. Pour cela, ils mettent sur la table deux scénarios pour taxer les plus hauts patrimoines. Ces derniers proposent notamment de taxer les holdings et les liquidités qui s'y trouvent lorsqu'elles sont restées longtemps intouchées, les biens professionnels au moment de la transmission, une refonte du pacte Dutreil ou encore la création d'un impôt différentiel sur la fortune personnelle, s'inspirant du principe de l'impôt plancher défendu par Gabriel Zucman. Par ailleurs, les hauts patrimoines ne seraient pas les seuls concernés. Selon les Sages de la rue Cambon, l'épargne réglementée, c'est-à-dire les Livrets A ou les livrets de développement durable et solidaire (LDDS), devrait être réduite. Ils préconisent aussi « un rapprochement plus marqué de l'imposition des locations meublées et non meublées », ainsi qu'une « diminution des droits de mutation à titre onéreux », aussi appelés frais de notaire.Autant de pistes préconisées par le Conseil des prélèvements obligatoires qui pourraient raviver les débats alors que les discussions sur le projet de loi de financement de la Sécu recommencent ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée, pour une seconde lecture. Le Premier ministre a reçu lundi, à Matignon, les responsables socialistes. À l'orée de dix jours cruciaux, chacun fait monter la pression sur l'autre. Le patron d'Horizons, Édouard Philippe, ce mardi matin, a ouvert la voie à un vote contre ou une abstention lors du bureau politique de sa formation.En décembre 2024, c'est sur le budget de la Sécu que Michel Barnier était tombé. Un an après, un vote en bonne et due forme, semble extrêmement complexe et certains commencent à évoquer l'idée d'un éventuel recours au 49.3. Mais le Premier ministre, Sébastien Lecornu, l'avait annoncé début octobre, répondant à une exigence du Parti socialiste : il n'utilisera pas l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer les textes budgétaires à l'Assemblée nationale.Alors, le gouvernement pourrait-il finalement avoir recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter l'un de ses textes budgétaires ? Que se passe-t-il si l'Assemblée nationale n'adopte pas le budget ? Quelles conséquences pour les finances publiques et les entreprises ? La construction du budget 2026 inquiète nombre de chefs d'entreprise, dont certains sont confrontés à d'importants problèmes de trésorerie du fait des retards de paiement dans le secteur public, notamment du côté des collectivités territoriales. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs d'entre eux.Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point  - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Le Figaro- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po

C dans l'air
Budget: c'est maintenant que tout se joue! - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 65:46


C dans l'air du 2 décembre 2025 - Budget: c'est maintenant que tout se joue!Alors que les débats sur la fiscalité font rage au Parlement, un rapport publié ce lundi par le Conseil des prélèvements obligatoires, un organisme indépendant rattaché à la Cour des comptes, jette un nouveau pavé dans la mare de la taxation du patrimoine.Dès son préambule, les experts du CPO partent d'un constat déjà largement documenté par les études économiques : le patrimoine progresse plus rapidement que les revenus, et il se concentre entre les mains de peu d'individus. Ainsi, les 10 % les plus riches détiennent 60 % du patrimoine total. Surtout, 1 % de la population détient 27 % de la richesse nationale.En réponse, ils défendent la nécessité d'une refonte globale de l'imposition du patrimoine, dont le montant total a atteint 113,2 milliards d'euros en 2024, l'un des plus élevés des pays membres de l'OCDE. Pour cela, ils mettent sur la table deux scénarios pour taxer les plus hauts patrimoines. Ces derniers proposent notamment de taxer les holdings et les liquidités qui s'y trouvent lorsqu'elles sont restées longtemps intouchées, les biens professionnels au moment de la transmission, une refonte du pacte Dutreil ou encore la création d'un impôt différentiel sur la fortune personnelle, s'inspirant du principe de l'impôt plancher défendu par Gabriel Zucman. Par ailleurs, les hauts patrimoines ne seraient pas les seuls concernés. Selon les Sages de la rue Cambon, l'épargne réglementée, c'est-à-dire les Livrets A ou les livrets de développement durable et solidaire (LDDS), devrait être réduite. Ils préconisent aussi « un rapprochement plus marqué de l'imposition des locations meublées et non meublées », ainsi qu'une « diminution des droits de mutation à titre onéreux », aussi appelés frais de notaire.Autant de pistes préconisées par le Conseil des prélèvements obligatoires qui pourraient raviver les débats alors que les discussions sur le projet de loi de financement de la Sécu recommencent ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée, pour une seconde lecture. Le Premier ministre a reçu lundi, à Matignon, les responsables socialistes. À l'orée de dix jours cruciaux, chacun fait monter la pression sur l'autre. Le patron d'Horizons, Édouard Philippe, ce mardi matin, a ouvert la voie à un vote contre ou une abstention lors du bureau politique de sa formation.En décembre 2024, c'est sur le budget de la Sécu que Michel Barnier était tombé. Un an après, un vote en bonne et due forme, semble extrêmement complexe et certains commencent à évoquer l'idée d'un éventuel recours au 49.3. Mais le Premier ministre, Sébastien Lecornu, l'avait annoncé début octobre, répondant à une exigence du Parti socialiste : il n'utilisera pas l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer les textes budgétaires à l'Assemblée nationale.Alors, le gouvernement pourrait-il finalement avoir recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter l'un de ses textes budgétaires ? Que se passe-t-il si l'Assemblée nationale n'adopte pas le budget ? Quelles conséquences pour les finances publiques et les entreprises ? La construction du budget 2026 inquiète nombre de chefs d'entreprise, dont certains sont confrontés à d'importants problèmes de trésorerie du fait des retards de paiement dans le secteur public, notamment du côté des collectivités territoriales. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs d'entre eux.Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Le Figaro- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po

Keluar Sekejap
EP181 Analisis PRN-17 Sabah, Dominasi GRS,Warisan Kukuh,DAP Tumpas,Parti Pusat Semakin Lemah

Keluar Sekejap

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 85:17


Keluar Sekejap Episod 181 membedah keputusan penuh PRN-17 Sabah bersama hos jemputan, Ong Kian Ming yang kembali untuk mengupas angka-angka pilihan raya dan perubahan besar dalam landskap politik negeri Sabah. Episod dibuka analisis angka—siapa yang benar-benar menang, siapa yang tenggelam, dan bagaimana GRS berjaya menguasai medan.Episod ini turut menampilkan tetamu jemputan Philip Golingai, Senior News Editor Star Media Group, yang menawarkan perspektif orang Sabah tentang kejatuhan DAP, kemerosotan UMNO, ketahanan Warisan, gelombang undi Cina serta dinamik KDM. Perbincangan turut merangkumi prospek Kabinet Sabah, kemungkinan peralihan Ketua Menteri dan implikasi nasional terhadap PH, BN dan PRU yang akan datang.Saksikan analisis paling lengkap dan kritikal pasca PRN-17 Sabah hanya di Keluar Sekejap.Ingin jenama anda dikenali oleh ribuan pendengar? Taja episod Keluar Sekejap 2025!Hubungi +6011-1919 1783 atau emel commercial@ksmedia.my00:00 Intro01:18 Topline Numbers - Keputusan Rasmi PRN-17 Sabah10:00 Winners & Losers Narrative14:11 Cabaran Utama Kekalahan DAP19:46 Swing Voters Berpihak Kepada Warisan28:14 Tetamu Jemputan : Philip Golingai, Penganalisis Politik dan Senior Editor Star Media Group45:28 Masa Depan UMNO & BN Di Sabah58:06 Percaturan Barisan Kabinet Negeri Sabah01:01:21 Peralihan Kuasa Ketua Menteri Sabah01:05:18 Rasional KJ Memilih Kawasan Kempen di Sabah01:16:36 Menjelang Rombakan Kabinet PMX01:18:17 Refleksi Ong Kian Ming

Revue de presse Afrique
À la Une: violences et suspicions en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 4:12


Avec tout d'abord cette vague de répression orchestrée par le nouveau pouvoir militaire. Samedi, rapporte Afrik.com, « des hommes armés ont fait irruption dans plusieurs sièges de partis politiques à Bissau, dont celui du PAIGC ainsi que celui du PRS, le Parti de la rénovation sociale, dont Fernando Dias était le candidat à la présidence. Les assaillants ont chassé les employés et dévasté les bureaux. L'opposant a été contraint de se cacher, tandis que l'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, leader du PAIGC, demeure détenu au ministère de l'Intérieur. Au quartier de Hafia, toujours dans la capitale, note encore Afrik.com, des jeunes manifestants ont été arrêtés de manière violente alors qu'ils protestaient contre la situation politique.  » Et puis, il y a ce soupçon de coup d'État monté de toute pièce. L'opposition dénonce une manœuvre du président Umaro Sissoco Embalo qui, voyant le pouvoir lui échapper par les urnes, aurait fait intervenir l'armée. Pour Maître Saïd Larifou, avocat de Domingos Simoes Pereira, dont les propositions sont rapportées par Afrik.com , « la Cédéao doit intervenir pour exiger la libération des opposants. Le président sortant a manigancé ce coup d'État électoral et est protégé, tandis que ceux qui revendiquent la victoire sont persécutés. Cette situation est une agression grave qui exige une réponse internationale immédiate. » Des proximités suspectes entre Embalo et le nouvel homme fort du pays D'autres voix et non des moindres s'élèvent aussi hors des frontières pour dénoncer une mascarade, à commencer par celle d'Ousmane Sonko, le Premier ministre sénégalais qui parle de « combiner. » Et la presse dakaroise n'est pas en reste. WalfQuotidien note que « presque tous les ministres de la nouvelle équipe dirigeante nommés par les militaires sont des proches de l'ex-chef de l'État. C'est ce qu'on appelle faire du neuf avec du vieux. (…) Umaro Sissoco Embalo a lui-même fait le service après-vente (…). » Exemple, relève le quotidien sénégalais : « le nouveau Premier ministre, Ilidio Té Vieira, était le directeur de campagne d'Embalo lors des élections présidentielles et législatives. » Et puis il y a aussi la proximité entre Embalo et le nouvel homme fort du pays, remarque notamment le Monde Afrique. « Le général Horta N'Tam, auteur d'un étrange coup d'État », titre le journal qui constate que « les deux hommes se connaissent bien. En septembre 2023, le chef de l'État l'avait nommé chef d'état-major particulier. Avant d'en faire, quelques mois plus tard, le chef d'état-major de l'armée de terre. Pour plusieurs opposants donc, constate également Le Monde Afrique, ces liens entre Embalo et le général N'Tam accréditeraient l'hypothèse que ce coup d'État serait une manœuvre du clan présidentiel pour empêcher la victoire dans les urnes de l'opposant Fernando Dias – qui vit caché depuis le putsch. » Que peut la Cédéao ? Pour sa part, relève WakatSéra à Ouagadougou, « la délégation de la Cédéao, qui se rend en principe ce lundi à Bissau pour y rencontrer les nouveaux maîtres militaires, ne s'attend certainement pas à une partie de plaisir. Face au général Horta N'Tam, le président sierra-léonais et président en exercice de la Cédéao, Julius Maada Bio, et ses pairs du Sénégal, du Togo et du Cap-Vert, exigent un retour immédiat à l'ordre constitutionnel. » Mais, s'interroge le site burkinabé, « le coup est-il jouable alors que les résultats des élections n'ont pas été publiés et que les deux candidats, l'un en fuite et l'autre caché, revendiquent toujours la victoire ? » Et « pendant ce temps, soupire le Pays, Embalo, réfugié à bonne distance au Congo-Brazzaville, apparaît tel un marionnettiste ayant quitté la scène sans renoncer tout à fait à tirer les ficelles. Sans doute espère-t-il revenir rapidement à Bissau, porté par une transition qui lui doit tout et a priori ne lui refusera rien. La Guinée-Bissau, déjà marquée par les cicatrices d'un passé politique douloureux, marche désormais sur une ligne de crête, suspendue au-dessus du vide, pointe encore Le Pays. Et ce ne sont ni les injonctions, ni les menaces de la Cédéao ou de l'Union africaine qui suffiront à restaurer la confiance entre les acteurs politiques d'un pays plusieurs fois mordu par l'Histoire. »

Vacarme - La 1ere
États-Unis 1/5 - "Fight Club"

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 26:10


Le politologue new-yorkais Daniel Warner, proche du Parti démocrate, n'aime pas Donald Trump. Mais il comprend ses références culturelles, son fonctionnement et son désir de gagner à tout prix. À l'Université de Saint-Gall, fonctionnaires fédéraux et cadres de l'industrie assistent à son cours, intitulé "Comment négocier avec un Américain". A Dorigny, l'équipe universitaire de football américain "Lausanne Owls" voit dans ce sport le meilleur des valeurs américaines. Reportages de Mathieu Truffer Réalisation : Sandro Lisci Production : Raphaële Bouchet

Aposto! Altı Otuz
CHP'nin parti programı, Rusya'nın talebi | 29 Kasım 2025

Aposto! Altı Otuz

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 7:00


CHP, 39. Olağan Kurultay maratonunun ilk gününde 17 yıl sonra değiştirilen yeni parti programını açıkladı. Vladimir Putin silah bırakma için Ukrayna birliklerinin Moskova'nın hak iddia ettiği topraklardan çekilmesi şartını öne sürdü.Bu bölüm Dr. Savon hakkında reklam içermektedir. Dr. Savon, kişiselleştirilmiş ürünleriyle size eşsiz bir saç bakım deneyimi sunuyor. Paraben, sülfat ve tuz gibi kimyasallar içermeyen, bireysel ihtiyaçlara özel tasarlanan formüller birçok problemi aynı anda çözüyor. Dr. Savon ürünlerini buradan inceleyebilirsiniz.

C dans l'air
Plan de paix : Poutine a-t-il déjà gagné ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 65:51


C dans l'air du 28 novembre 2025 - Plan de paix : Poutine a-t-il déjà gagné ? Encore une nuit de frappes sur l'Ukraine. Missiles et drones ne laissent que peu de répit aux habitants, alors que les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie se poursuivent. Jeudi, Vladimir Poutine a déclaré que les grandes lignes de ce plan pourraient servir de base à de « futurs accords » visant à mettre fin au conflit, tout en excluant de signer un document avec les autorités de Kiev, qu'il juge toujours « illégitimes ». Inflexible sur le fond, le président russe a réaffirmé que Moscou mettra fin à son offensive que si les forces ukrainiennes « se retirent des territoires qu'elles occupent » − sans préciser lesquels. « Dans le cas contraire, nous atteindrons nos objectifs militaires », a-t-il menacé.La cession par Kiev à Moscou des régions de Donetsk et de Lougansk figurait dans le plan originel en 28 points présenté la semaine dernière par les États-Unis, plan qui a été perçu par beaucoup à Kiev, en Europe mais aussi outre-Atlantique, comme une capitulation. Le texte a depuis été remanié après des consultations avec l'Ukraine et les Européens. Mais aux États-Unis, le débat sur l'origine réelle de ce plan se poursuit et a mis le feu au Parti républicain, depuis la révélation par le média Bloomberg de conversations entre Steve Witkoff et des proches de Vladimir Poutine, dans lesquelles l'envoyé spécial de Donald Trump apparaît aligné sur la posture russe.Sur le continent, les dirigeants de l'Union européenne tentent de se dresser unis contre la Russie et défendent un plan de paix respectueux de la souveraineté ukrainienne. Pour autant, le Premier ministre hongrois détonne. Viktor Orbán a promis, lors d'une rencontre avec le président Vladimir Poutine ce vendredi au Kremlin, de poursuivre les importations d'hydrocarbures russes dont son pays continue de dépendre. Le président russe, de son côté, s'est dit « très heureux » de la poursuite des relations entre les deux pays, basées selon lui sur le « pragmatisme ».Parallèlement, les autorités anticorruption ukrainiennes ont mené ce vendredi des perquisitions au domicile d'Andriy Iermak, chef de cabinet du président Zelensky. Une nouvelle qui fragilise le président ukrainien, à un moment où il poursuit sa quête d'appuis financiers et militaires en Europe, et alors que Kiev mène des pourparlers très difficiles sur le plan de paix. Andriy Iermak est le négociateur clé dans ce processus.Que contient le plan de paix en discussion ? Que sait-on des perquisitions en cours et de l'affaire de corruption qui secoue l'Ukraine depuis des mois ? Enfin, comment les pays baltes se préparent-ils face à la menace russe ? Nos journalistes se sont rendus à la frontière entre la Lituanie et la Russie.Nos experts :- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de L'Ukraine se lève - MARYSE BURGOT - Grand reporter – France Télévisions- ALAIN PIROT - Journaliste, spécialiste des questions de défense

C dans l'air
Plan de paix : Poutine a-t-il déjà gagné ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 65:51


C dans l'air du 28 novembre 2025 - Plan de paix : Poutine a-t-il déjà gagné ? Encore une nuit de frappes sur l'Ukraine. Missiles et drones ne laissent que peu de répit aux habitants, alors que les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie se poursuivent. Jeudi, Vladimir Poutine a déclaré que les grandes lignes de ce plan pourraient servir de base à de « futurs accords » visant à mettre fin au conflit, tout en excluant de signer un document avec les autorités de Kiev, qu'il juge toujours « illégitimes ». Inflexible sur le fond, le président russe a réaffirmé que Moscou mettra fin à son offensive que si les forces ukrainiennes « se retirent des territoires qu'elles occupent » − sans préciser lesquels. « Dans le cas contraire, nous atteindrons nos objectifs militaires », a-t-il menacé.La cession par Kiev à Moscou des régions de Donetsk et de Lougansk figurait dans le plan originel en 28 points présenté la semaine dernière par les États-Unis, plan qui a été perçu par beaucoup à Kiev, en Europe mais aussi outre-Atlantique, comme une capitulation. Le texte a depuis été remanié après des consultations avec l'Ukraine et les Européens. Mais aux États-Unis, le débat sur l'origine réelle de ce plan se poursuit et a mis le feu au Parti républicain, depuis la révélation par le média Bloomberg de conversations entre Steve Witkoff et des proches de Vladimir Poutine, dans lesquelles l'envoyé spécial de Donald Trump apparaît aligné sur la posture russe.Sur le continent, les dirigeants de l'Union européenne tentent de se dresser unis contre la Russie et défendent un plan de paix respectueux de la souveraineté ukrainienne. Pour autant, le Premier ministre hongrois détonne. Viktor Orbán a promis, lors d'une rencontre avec le président Vladimir Poutine ce vendredi au Kremlin, de poursuivre les importations d'hydrocarbures russes dont son pays continue de dépendre. Le président russe, de son côté, s'est dit « très heureux » de la poursuite des relations entre les deux pays, basées selon lui sur le « pragmatisme ».Parallèlement, les autorités anticorruption ukrainiennes ont mené ce vendredi des perquisitions au domicile d'Andriy Iermak, chef de cabinet du président Zelensky. Une nouvelle qui fragilise le président ukrainien, à un moment où il poursuit sa quête d'appuis financiers et militaires en Europe, et alors que Kiev mène des pourparlers très difficiles sur le plan de paix. Andriy Iermak est le négociateur clé dans ce processus.Que contient le plan de paix en discussion ? Que sait-on des perquisitions en cours et de l'affaire de corruption qui secoue l'Ukraine depuis des mois ? Enfin, comment les pays baltes se préparent-ils face à la menace russe ? Nos journalistes se sont rendus à la frontière entre la Lituanie et la Russie.Nos experts :- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de L'Ukraine se lève - MARYSE BURGOT - Grand reporter – France Télévisions- ALAIN PIROT - Journaliste, spécialiste des questions de défense

C dans l'air
Russie, affaire Epstein: les liaisons dangereuses de Trump - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 65:26


C dans l'air du 26 novembre 2025 - Russie, affaire Epstein: les liaisons dangereuses de TrumpAprès un week-end de pourparlers à Genève sur le plan de paix de Donald Trump, Ukrainiens et Américains se seraient mis d'accord sur un document remanié. Donald Trump a estimé mardi soir qu'il ne restait que « quelques points de désaccord » à régler pour mettre un terme à la guerre en Ukraine. L'émissaire spécial américain Steve Witkoff doit se rendre en Russie pour discuter directement avec Vladimir Poutine de ce plan, réécrit ce week-end avec les Européens. Le Kremlin a confirmé ce mercredi la rencontre la « semaine prochaine », tout en soulignant qu'il est « encore trop tôt » pour parler d'un accord de paix.Parallèlement, aux États-Unis, le média Bloomberg a révélé cette nuit — retranscription téléphonique à l'appui — que Steve Witkoff avait donné des conseils, en octobre dernier, à un conseiller de Vladimir Poutine sur la meilleure manière de présenter au président américain un plan de règlement du conflit en Ukraine. De quoi relancer outre-Atlantique les débats sur l'origine réelle de ce plan de paix qui, même s'il a été amendé ces derniers jours, a mis le feu au Parti républicain.Des sénateurs républicains, dont Roger Wicker et Mike Rounds, dénoncent un plan de paix qu'ils jugent contraire à la tradition américaine de fermeté face à la Russie et l'accusent de légitimer l'agression de Vladimir Poutine. À la Chambre des représentants, d'autres élus, comme Don Bacon, fustigent un texte perçu comme une capitulation imposée à l'Ukraine et affirment qu'il expose Kiev à de nouvelles menaces. Une fronde qui révèle une fracture idéologique majeure au sein du camp Trump, déjà fragilisé par le dossier Epstein. Des divisions au sein du camp présidentiel sont apparues sur fond de cette affaire, au point que Donald Trump a même publiquement rompu avec l'une des figures du mouvement « Make America Great Again », Marjorie Taylor Greene.Alors, quel est le contenu de l'accord de paix en discussion ? Quelles sont les relations entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Le président américain est-il en train de vivre la première crise politique de son second mandat ? Que sait-on également des liens entre Donald Trump et Jeffrey Epstein ? Qu'est-ce que Jmail, la copie de la boîte mail de Jeffrey Epstein consultable en ligne ?À l'approche de Thanksgiving, si le président américain continue de faire le show, d'insulter ses adversaires politiques et de se moquer de journalistes, il semble aller de contrariété en contrariété, y compris devant les tribunaux. La dernière en date a une connotation toute personnelle : les inculpations de deux de ses adversaires politiques honnis, la procureure de New York, Letitia James, et l'ancien patron du FBI, James Comey, ont été annulées lundi 24 novembre pour vice de procédure. Un revers majeur pour le département de la Justice.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de Requiem pour le monde libre- Régis GENTE - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Notre homme à Washington- Richard WERLY - Éditorialiste international - Blick.ch, auteur de Cette Amérique qui nous déteste

C dans l'air
Russie, affaire Epstein: les liaisons dangereuses de Trump - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 65:26


C dans l'air du 26 novembre 2025 - Russie, affaire Epstein: les liaisons dangereuses de TrumpAprès un week-end de pourparlers à Genève sur le plan de paix de Donald Trump, Ukrainiens et Américains se seraient mis d'accord sur un document remanié. Donald Trump a estimé mardi soir qu'il ne restait que « quelques points de désaccord » à régler pour mettre un terme à la guerre en Ukraine. L'émissaire spécial américain Steve Witkoff doit se rendre en Russie pour discuter directement avec Vladimir Poutine de ce plan, réécrit ce week-end avec les Européens. Le Kremlin a confirmé ce mercredi la rencontre la « semaine prochaine », tout en soulignant qu'il est « encore trop tôt » pour parler d'un accord de paix.Parallèlement, aux États-Unis, le média Bloomberg a révélé cette nuit — retranscription téléphonique à l'appui — que Steve Witkoff avait donné des conseils, en octobre dernier, à un conseiller de Vladimir Poutine sur la meilleure manière de présenter au président américain un plan de règlement du conflit en Ukraine. De quoi relancer outre-Atlantique les débats sur l'origine réelle de ce plan de paix qui, même s'il a été amendé ces derniers jours, a mis le feu au Parti républicain.Des sénateurs républicains, dont Roger Wicker et Mike Rounds, dénoncent un plan de paix qu'ils jugent contraire à la tradition américaine de fermeté face à la Russie et l'accusent de légitimer l'agression de Vladimir Poutine. À la Chambre des représentants, d'autres élus, comme Don Bacon, fustigent un texte perçu comme une capitulation imposée à l'Ukraine et affirment qu'il expose Kiev à de nouvelles menaces. Une fronde qui révèle une fracture idéologique majeure au sein du camp Trump, déjà fragilisé par le dossier Epstein. Des divisions au sein du camp présidentiel sont apparues sur fond de cette affaire, au point que Donald Trump a même publiquement rompu avec l'une des figures du mouvement « Make America Great Again », Marjorie Taylor Greene.Alors, quel est le contenu de l'accord de paix en discussion ? Quelles sont les relations entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Le président américain est-il en train de vivre la première crise politique de son second mandat ? Que sait-on également des liens entre Donald Trump et Jeffrey Epstein ? Qu'est-ce que Jmail, la copie de la boîte mail de Jeffrey Epstein consultable en ligne ?À l'approche de Thanksgiving, si le président américain continue de faire le show, d'insulter ses adversaires politiques et de se moquer de journalistes, il semble aller de contrariété en contrariété, y compris devant les tribunaux. La dernière en date a une connotation toute personnelle : les inculpations de deux de ses adversaires politiques honnis, la procureure de New York, Letitia James, et l'ancien patron du FBI, James Comey, ont été annulées lundi 24 novembre pour vice de procédure. Un revers majeur pour le département de la Justice.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de Requiem pour le monde libre- Régis GENTE - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Notre homme à Washington- Richard WERLY - Éditorialiste international - Blick.ch, auteur de Cette Amérique qui nous déteste

Affaires sensibles
Aimé Césaire et le Parti communiste, un divorce dans le fracas des mots

Affaires sensibles

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 49:15


durée : 00:49:15 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd'hui dans Affaires sensibles : Aimé Césaire et le Parti communiste, un divorce dans le fracas des mots. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Nouvel Esprit Public
Y a-t-il en France une gauche de gouvernement ? / L'Algérie et la France : entente impossible, rupture improbable

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 64:29


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 novembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Y A-T-IL EN FRANCE UNE GAUCHE DE GOUVERNEMENT ?Le 16 octobre, le choix du Parti socialiste de ne pas censurer Sébastien Lecornu a réinterrogé les alliances au sein du bloc non mélenchoniste. Ce vote a profondément divisé la gauche. Une partie de ce camp, incarnée par les socialistes, a décidé de jouer le jeu du compromis avec l'exécutif, obtenant la promesse d'une suspension de la réforme des retraites et un abandon du 49.3. Une victoire sur les retraites accueillie favorablement par la direction de la CFDT perçue comme un jalon dans le rétablissement de liens, aujourd'hui ténus, avec le mouvement social-réformateur. Pour L'historien Mathieu Fulla, ce choix de la non-censure par le Parti socialiste s'inscrit dans « une mémoire partisane qui associe socialisme et défense de la République ». Les socialistes considèrent qu'il vaut mieux faire des concessions, contre quelques victoires. Une autre partie de la gauche, celle emmenée par La France Insoumise mais composée d'une écrasante majorité des députés écologistes et communistes, n'a pas souhaité épargner le gouvernement et entend voter la censure. Les Insoumis, avec leur héritage de la gauche radicale, estiment que tout compromis est un « piège ».Dimanche dernier, à Pontoise dans le Val-d'Oise, l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve organisait un rassemblement, présenté comme « inédit », des « différentes composantes de la gauche réformiste », avec un casting qui ne manquait pas de présidentiables, à dix-huit mois de l'échéance. Outre le président du mouvement la Convention, fondé en 2022 après sa rupture avec le Parti socialiste, on comptait l'ancien président de la République François Hollande, la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga, et le député européen et coprésident de Place publique, Raphaël Glucksmann. Une étude publiée par l'IFOP pour L'Opinion et Sud Radio, le 30 septembre, sur le premier tour de l'élection présidentielle de 2027 donne pour la première fois, une longueur d'avance à Raphaël Glucksmann par rapport à Jean-Luc Mélenchon et, dans certains scénarios, place l'eurodéputé au second tour du scrutin face à l'extrême droite. Les participants de ce rassemblement de la gauche réformiste partagent un même refus obstiné de l'alliance avec La France Insoumise. Ici, la culture du compromis continue de tenir lieu de boussole, en opposition à ce qu'ils nomment la « gauche de l'outrance ».Quoiqu'invité au rassemblement de Pontoise, le premier secrétaire du PS a privilégié, la veille, une autre rencontre. Celle qui réunissait à Trappes dans les Yvelines la gauche dite « unitaire », qui prépare l'organisation d'une primaire afin de désigner un candidat commun en 2027 : PS, Écologistes, Génération.s, L'Après, parti de Clémentine Autain, et Debout, de François Ruffin, autour de l'ex-première ministrable du Nouveau Front populaire, Lucie Castets. Mais, d'une primaire, tous les participants au raout social-démocrate de dimanche n'en veulent pas. À dix-huit mois de la présidentielle, la gauche avance toujours en ordre dispersé.L'ALGÉRIE ET LA FRANCE : ENTENTE IMPOSSIBLE, RUPTURE IMPROBABLEEntre embellies et tensions, la relation entre la France et l'Algérie oscille sans cesse. Après une série de différends entre les deux pays, le 31 juillet 2024 allait marquer un tournant majeur : à la surprise générale, le président français est sorti de sa traditionnelle neutralité sur le dossier ultrasensible du Sahara occidental en reconnaissant la souveraineté marocaine sur ce territoire disputé par Rabat et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger. Ce revirement spectaculaire provoqua la colère de l'Algérie, qui rappela son ambassadeur et suspendit la coopération entre les deux pays, notamment en matière de politique migratoire, de sécurité et d'accords économiques. Ce fut le début d'une des crises diplomatiques les plus graves depuis l'indépendance en 1962.Après plus d'un an de cette crise émaillée par l'arrestation à Alger en novembre 2024 de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié le 12 novembre dernier et de retour en France, le nouveau ministre français de l'Intérieur, Laurent Nuñez, multiplie les déclarations exprimant sa volonté de renouer « le dialogue » avec l'Algérie. Il se démarque ainsi de son prédécesseur, Bruno Retailleau et assume d'engager une politique de détente avec l'Algérie pour reprendre la coopération sécuritaire sur les questions de terrorisme et de narcotrafic. Il compte aussi sur Alger pour faciliter les expulsions d'Algériens en situation irrégulière.Le Premier ministre français a regretté le vote par l'Assemblée nationale, le 30 octobre, pour la première fois de la Vème République, d'un texte du Rassemblement national, en faveur de la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968 – qui régit les règles du séjour des Algériens en France. Sébastien Lecornu s'est toutefois dit favorable à une renégociation de l'accord, que deux rapports parlementaires de 2025 ont jugé trop favorable aux Algériens et ne se justifiant plus, soixante-trois ans après l'indépendance. Les immigrés algériens en France représentent la plus importante communauté immigrée dans le pays, avec près de 900.000 personnes.Si l'heure semble à la décrispation, cependant, l'historien Benjamin Stora estime que « la crise entre l'Algérie et la France a été très dure et très profonde. D'un côté comme de l'autre, elle va laisser des traces. » Il pointe les écueils qui demeurent : à commencer par l'incarcération du journaliste français Christophe Gleizes, arrêté en mai 2024 alors qu'il réalisait des reportages sur le football en Kabylie, mais aussi la position de Paris sur le Sahara-Occidental, la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF), les questions sécuritaires dans le Sahel et les questions migratoires.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.