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Revue de presse Afrique
À la Une: Félix Tshisekedi sort de son silence

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 4:11


« La première prise de parole publique du président de la RDC se faisait attendre », pointe Le Monde Afrique, depuis l'offensive sur Goma du M23, au côté de troupes rwandaises. « Après avoir annulé une réunion de crise avec le président rwandais Paul Kagame, le chef de l'État congolais s'est enfin exprimé, hier, dans une allocution retransmise en direct à la télévision. “Une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains est en cours“, a affirmé Félix Tshisekedi. “L'est de notre pays, en particulier les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l'Ituri, fait face à une aggravation sans précédent de la situation sécuritaire“, a-t-il ajouté. Selon lui, les violences risquent de conduire “tout droit à une escalade“ dans la région des Grands-Lacs ».Et de fait, les rebelles du M23 ne semblent pas se contenter de Goma. Ils se dirigeraient maintenant vers le Sud-Kivu et sa capitale Bukavu.En fait, analyse Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « acculé militairement et diplomatiquement, Félix Tshisekedi essaie de ne pas perdre la main politiquement, et de gagner les cœurs des Congolais. Le président a essentiellement surfé sur la fibre patriotique et de l'unité nationale. “Unissons nos efforts, a-t-dit (…) Mobilisons-nous (…) Nous gagnerons cette guerre par notre unité (…) Je ne vous abandonnerai jamais, j'en fais le serment“ ».« Loin d'être rassurant… »Toutefois, c'est un peu tard… s'exclame WakatSéra au Burkina Faso : « le ver est déjà bien dans le fruit. (…) Incompréhensible et inquiétant : c'est seulement maintenant que Félix Tshisekedi dénonce la torpeur de la communauté internationale et appelle son peuple à la résistance ! »« Tshisekedi loin d'être rassurant », renchérit Ledjely. « Le plus étonnant dans ce discours à la Nation, pointe le site d'information guinéen, c'est l'invitation qu'il lance en faveur de la réduction du niveau de vie des institutions pour soutenir l'effort de guerre. Pourquoi n'y a-t-il pas pensé plus tôt ? », s'interroge Ledjely. « N'est-ce pas là une des causes de la défaite d'aujourd'hui ? En effet, l'autre mal de la RDC, ce sont des institutions et une élite qui dévorent le budget sur le dos des populations pauvres. Si les troupes congolaises, mal équipées et pas du tout motivées, ont capitulé devant l'ennemi, c'est aussi l'explication. Mais curieusement, conclut le site guinéen, le président congolais ne s'en est souvenu qu'au lendemain de la défaite de son camp. Hélas ! »Et on revient à Afrikarabia qui donne des chiffres : « sur un budget de 16 milliards de dollars, le train de vie des institutions congolaises en consomme, en effet, plus de 67%. Une hérésie dans un pays qui manque de tout. Il aura donc fallu attendre la généralisation de la guerre à l'Est et la perte d'un quart du Nord-Kivu pour rendre l'État plus sobre… dans le cas où cette mesure serait réellement appliquée ».Kagame : des visions expansionnistes ?Quant au président rwandais, Paul Kagame, il montre son vrai visage, pointe L'Observateur Paalga. « Après avoir nié pendant longtemps, c'est à visage découvert que les Rwandais agissent désormais. La preuve : la déclaration de l'ambassadeur (rwandais) itinérant pour la région des Grands Lacs, Vincent Karega, qui a affirmé que la progression du M23 continuerait vers le Sud-Kivu. Les choses sont désormais claires. Est-ce Kagame qui a parlé par la bouche de Karega ? On doute fort qu'il prenne certaines libertés sans l'accord tacite du filiforme homme de Kigali ». Et L'Observateur Paalga de s'interroger : « le Rwanda, qui avait aidé les rebelles de Laurent Désiré Kabila à marcher sur Kinshasa pour chasser Mobutu Sese Seko, le Rwanda ambitionne-t-il d'entreprendre la même action avec toujours comme cheval de Troie une rébellion qu'il soutient à bout de bras ? »Le départ des mercenaires occidentauxEnfin, Jeune Afrique nous révèle les coulisses de l'évacuation des mercenaires roumains qui combattaient à Goma aux côtés des Forces armées congolaises… « Ces mercenaires de la société Congo protection avaient d'abord assuré des missions de formation et d'aide à l'artillerie, avant de participer eux-mêmes à des combats sur le terrain ». Notamment« pour repousser le M23 lors de sa première offensive sur Saké, en mars 2023. (…) Lundi, alors que le M23 pénétrait dans Goma, les hommes de Congo Protection avaient rapidement abandonné le combat, affirme Jeune Afrique. Des négociations ont été ouvertes avec les rebelles afin de négocier leur reddition et leur évacuation vers la Roumanie, via Kigali ».Quant aux mercenaires français de la société Agemira, qui combattaient également aux côtés des Forces armées congolaises, on ne connait pas leur sort…

Investing Experts
Steven Cress' top 10 dividend stocks for 2025

Investing Experts

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 25:05


Steven Cress talks to Kim Khan about his top dividend picks for the year. How dividend stocks may fare in 2025 (1:25). Highlighting Quant dividend grades (5:05). Why NewLake Capital Partners is a hold but still recommended (7:20). John Wiley & Sons' great safety grade; Clorox's diversification and profitability (8:45). CareTrust REIT's strong valuation (11:45). Northrop Grumman's record backlog (13:30). Philip Morris for diversified yields, comparing it to Altria (16:10). VICI Properties' great profitability (20:30).Show Notes:Top Dividend Stocks For 2025Read our transcriptsFor full access to analyst ratings, stock quant scores and dividend grades, subscribe to Seeking Alpha Premium at seekingalpha.com/subscriptions

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite des combats à Goma…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 4:22


En l'absence d'informations de sources indépendantes sur place, il est toujours aussi difficile de distinguer le vrai du faux entre les déclarations des deux parties, rwandaises et congolaises.Le New Times à Kigali rapporte le communiqué des rebelles de l'AFC/M23 selon lequel Goma est tombé hier entre leurs mains. Le New York Times qui affirme que « les rebelles réclament des négociations de paix directes avec le gouvernement congolais, qui, lui, a exclu toute possibilité de dialogue, les qualifiant de mouvement terroriste. Les initiatives régionales n'ont pas réussi à mettre fin à la guerre sur le plan politique, le gouvernement congolais recherchant une solution militaire. »Le quotidien rwandais affirme également que « le conflit en cours dans l'est de la RDC, et en particulier autour de Goma, a été déclenché par des violations constantes du cessez-le-feu par les forces armées congolaises, en coalition avec la milice génocidaire FDLR sanctionnée par l'ONU, des mercenaires européens, des milices ethniques (les Wazalendo), les forces armées burundaises, et les forces internationales du SAM-RDC et de la MONUSCO. »Qui contrôle la ville ?Côté congolais, autre interprétation des événements… autres déclarations… Le site Actualité CD affirme que « la situation reste encore confuse à Goma après l'entrée hier matin des éléments du M23/AFC appuyés par l'armée rwandaise. » Actualité CD qui rapporte les propos de Vital Kamerhe, le président de l'Assemblée nationale, selon lequel « les FARDC et les volontaires Wazalendo contrôlent encore certaines positions dans la ville. » « À Goma, des tirs sporadiques résonnaient encore hier soir dans plusieurs secteurs, croit savoir le site congolais, notamment autour de l'aéroport. La confusion règne dans le centre-ville, tandis que la situation humanitaire continue de se dégrader. Goma est plongée dans l'obscurité, sans électricité, ni eau, ni Internet depuis des jours. »En fait, affirme Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « les rebelles du M23 sont bien entrés en ville, mais ils ne la contrôlent pas. Les FARDC et les milices Wazalendo sont également présentes, même si certains soldats ont décidé de déposer les armes à la Monusco ou de traverser la frontière, vers le Rwanda voisin. L'armée congolaise a également repris le contrôle de la radio-télévision nationale (la RTNC). L'électricité et l'eau ont été coupées dans certains quartiers. La population redoute un black-out dans les prochaines heures. Des milliers de déplacés se sont réfugiés dans les multiples camps installés dans les faubourgs de Goma. Ils seraient désormais un million, vivants dans des conditions humanitaires et sécuritaires catastrophiques. »Une diplomatie en berne…En tout cas, pointe Le Monde Afrique, « l'inquiétude internationale est grande, devant une situation humanitaire alarmante et un contexte diplomatique bloqué. (…) L'entrée du M23 dans Goma est un tournant, note le journal, alors que la rébellion a relancé la guerre avec la RDC en novembre 2021. En trois ans, les cessez-le-feu n'ont jamais tenu et les solutions diplomatiques ont toutes échoué, jusqu'à celle tentée par l'Angola, officiellement médiatrice, qui n'est pas parvenue à réunir le président rwandais, Paul Kagame, et son homologue congolais, Félix Tshisekedi, autour d'une table mi-décembre. (…) L'enlisement de ce conflit doit aussi au manque de fermeté de la communauté internationale en général, relève encore Le Monde Afrique, qui a oscillé entre désintérêt pour une crise vieille de trente ans et volonté de ne pas froisser le Rwanda, dont le président a mis en place avec succès une stratégie d'influence sur la scène internationale. »« L'impossible désescalade », soupire pour sa part Ledjely en Guinée. « Le sort des Gomatraciens est d'autant plus désespéré que ni le sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine de ce mardi, ni celui annoncé pour demain mercredi par le président kenyan, n'offrent de réelles perspectives de résolution de la crise. Quant au processus de Luanda, tout le monde semble l'avoir soudainement oublié, relève encore Ledjely. C'est dire que dans cette nouvelle flambée de violences à l'est de la RD Congo, la désescalade est encore loin. Malheureusement pour les populations congolaises, éternellement sacrifiées sur l'autel d'intérêts sordides. »Des mercenaires ?Enfin, Jeune Afrique s'interroge sur le sort des combattants de deux sociétés militaires privées qui œuvrent depuis plus de deux ans aux côtés des FARDC. A savoir, Congo Protection et Agemira qui compte dans ses rangs plusieurs Français. Des combattants qualifiés de « mercenaires » par Kigali. Une bonne partie de ces hommes auraient décidé de se replier vers Bukavu plus au sud, croit savoir Jeune Afrique. D'autres auraient rejoint les bases de la MONUSCO où « ils auraient été désarmés et cantonnés sur place. »

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «La complexité de la situation impose à l'UA d'avancer à pas comptés»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 20:11


C'est le 15 février prochain que les 55 chefs d'État de l'Union africaine éliront le nouveau président de la Commission de l'UA pour un mandat de quatre ans. Trois candidats briguent la succession du Tchadien Moussa Faki Mahamat : le ministre djiboutien des Affaires étrangères Mahmoud Ali Youssouf, l'ex-Premier ministre kenyan Raila Odinga et l'ex-ministre malgache des Affaires étrangères Richard Randriamandrato. RFI offre son antenne, bien sûr, aux trois candidats. Place ce matin au ministre djiboutien des Affaires étrangères. Au micro de Christophe Boisbouvier, il s'exprime d'abord sur la guerre meurtrière en RDC. RFI : Mahmoud Ali Youssouf, bonjour. La guerre fait rage dans l'est du Congo. La ville de Goma est menacée par les assaillants. Le Congo vient de rompre ses relations diplomatiques avec le Rwanda. Que doit faire l'Union africaine face à cette situation ?Mahmoud Ali Youssouf : Bonjour. Je dois rappeler d'abord que c'est une crise chronique qui sévit dans cette région de la RDC depuis plusieurs décennies. Ce conflit, d'abord, est un petit peu le reflet de ce qui se passe dans toute la région et d'une certaine histoire. Mais je crois que l'Union africaine a un rôle à jouer et ce rôle, il est déjà assumé par le président João Lourenço de l'Angola qui, je le rappelle, est le champion pour la paix et la stabilité sur le continent. C'est comme ça, ce sont les chefs d'État qui assument certaines questions. On les appelle les champions, il y en a pour l'éducation, pour la santé et le président João Lourenço est le champion de l'Afrique pour la paix et la stabilité. Il est déjà engagé depuis plus de deux ans pratiquement sur ce dossier. Il y a tout un processus qu'on appelle le processus de Nairobi et celui de Luanda. Il a déjà organisé plusieurs réunions au plus haut niveau entre les deux chefs d'État de la RDC et du Rwanda. Et il faut, je crois, que l'Union africaine continue à soutenir les efforts du président João Lourenço, appeler à la désescalade entre la RDC et le Rwanda, et travailler surtout au désarmement des mouvements armés à l'Est du Congo. Comme vous le savez, il y a le M23, mais il n'y a pas que le M23, il y a d'autres mouvements armés tels que les FDLR, la Codeco et les ADF. Donc, il y a une prolifération de mouvements armés dans cette région. Il est très important que les efforts que mène l'Union africaine à travers donc la médiation du président João Lourenço, ces efforts doivent être maintenant plus intenses et éviter surtout plus d'escalade entre le Rwanda et la RDC. Et je crois que l'Afrique doit systématiquement et impérativement éviter un conflit ouvert entre ces deux pays, je crois que c'est toute la région des Grands Lacs qui risque d'être déstabilisée.Alors vous appelez à la désescalade entre la RDC et le Rwanda. Vous savez que si Kinshasa vient de rompre ses relations diplomatiques avec Kigali, c'est parce que la RDC accuse son voisin rwandais de soutenir les rebelles du M23. L'Organisation des Nations unies et l'Union européenne disent la même chose, mais pas l'Union africaine qui s'est contentée ces derniers jours de réclamer, « la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties ». Qu'est-ce que vous pensez de ce refus de l'Union africaine de désigner nommément le Rwanda comme l'un des protagonistes de ce conflit ?Je crois que la complexité de la situation sur le terrain impose à l'Union africaine d'avancer à pas comptés et surtout de faire en sorte que toutes les chances d'une désescalade rapide restent encore entre ses mains. Je crois que c'est l'objet de la médiation du président João Lourenço qui, lui, essaie donc de passer outre ces accusations et de ramener les parties prenantes autour de la table des négociations. Il y a eu déjà plusieurs réunions. Je pense qu'avec cette histoire de rupture des relations diplomatiques, le président João Lourenço va certainement prendre des mesures encore plus importantes afin d'amener les deux parties autour de la table. Il n'y a pas de baguette magique ou de recette magique. Cela fait des années que les Nations unies sont à l'est du Congo, mais ce n'est pas ça qui a réglé le problème. Je crois que l'objectif principal, c'est de neutraliser ces mouvements armés, de les désarmer et pour cela, il faut des efforts collectifs. Il faut que l'Union africaine s'implique davantage et c'est la seule chose qui compte je crois, au-delà des allégations et des accusations qui viennent de la part des uns et des autres.Oui, mais vous savez que cette façon de l'Union africaine de marcher à pas comptés, comme vous dites, face au Rwanda, à la différence de l'ONU ou de l'Union européenne, cela agace énormément le président Félix Tshisekedi ?Je crois que nos chefs d'État, qu'ils soient du Congo ou du Rwanda, ou le président João Lourenço s'efforcent de toute manière de rétablir la paix. L'instabilité et l'absence de paix dans la région n'est profitable pour personne et je pense qu'il est très important de pouvoir se donner les moyens d'agir. Et ce n'est pas en jetant l'anathème sur x ou y qu'on arrivera à résoudre les problèmes.Est-ce que dans les moyens d'agir peuvent être envisagés des sanctions internationales contre le Rwanda ?Je crois que l'Afrique a, à travers son acte constitutif, certaines dispositions qui peuvent aider à la résolution des problèmes et je ne voudrais pas m'avancer sur ce terrain-là. Je ne suis pas encore élu et je ne peux pas avoir une position, je dirais, tranchée et je pense que l'acte constitutif, les textes qui nous gouvernent doivent être un petit peu au centre de ce que nous pouvons apporter comme solution dans les crises africaines.Mahmoud Ali Youssouf, vous êtes le candidat de Djibouti au poste stratégique de président de la Commission de l'Union africaine. Si vous êtes élu le 15 février prochain, quelles seront vos deux priorités ?Ce qui est important, c'est d'abord poursuivre la mise en œuvre des réformes qui ont déjà été enclenchées depuis quelques années. Et parmi ces réformes, il y a un travail à faire au niveau de la Commission. Dans l'organisation interne de la Commission, sa gestion financière, la gestion de son personnel. Il y a tout un travail qui a déjà été entamé, notamment dans le cadre d'un processus qu'on appelle le processus de Lusaka, les promotions internes, éviter les doublons, mettre en place les règles d'or en matière de gestion, tout un travail de coordination à faire entre les différentes commissions. Éviter que ces commissions travaillent en solo et surtout faire en sorte de créer une certaine synergie, une meilleure coordination également entre les organes décisionnels que nous connaissons tous. L'Assemblée des chefs d'État, le Conseil exécutif, le Comité des représentants et la Commission. Un travail de pédagogie est également à mener. Je crois qu'on ne réinvente pas la roue ici, on a beaucoup de difficultés à surmonter. De nombreux défis également, et je commencerai d'abord par mettre de l'ordre dans la Commission. Cela, c'est un premier élément.L'une des autres priorités qui me tient à cœur, c'est justement la paix et la sécurité sur le continent. On vient de parler de la question de la RDC. Il n'y a pas que la RDC aujourd'hui, malheureusement, même si c'est un sujet aujourd'hui brûlant, nous avons la crise au Soudan qui est une guerre ouverte ou des milliers et des milliers de gens sont morts, des millions de déplacés. Nous sommes également dans des situations difficiles à gérer dans le Sahel. La Libye également n'est pas encore sortie de cette période de turbulences. Il y a de nombreux sujets relatifs à la paix, la sécurité et je crois que la nouvelle Commission qui arrivera et son président à sa tête auront beaucoup à faire en matière de paix et de sécurité.La troisième priorité qui me tient à cœur, c'est vraiment d'accélérer le processus d'intégration à travers la Zlecaf. La Zlecaf qui est la zone de libre-échange continental. Vous savez qu'on l'a adoptée, le traité a été ratifié, mais la mise en œuvre de certains mécanismes clés reste encore en souffrance. Notamment la Chambre de compensation qui n'est pas encore mise en place. Nous allons travailler avec le secrétariat de la Zlecaf qui se trouve au Ghana, pour faire en sorte que ces mécanismes soient rendus opérationnels et travailler surtout sur la levée d'un certain nombre de barrières. Il y en a beaucoup, hein, les barrières douanières. Mais il existe surtout des barrières non douanières. Faire en sorte que la circulation des biens et des personnes soit vraiment une réalité et pour cela, il faut mettre en place le passeport africain qui a déjà été lancé en 2017. Mais il y a beaucoup de réticences encore et de résistance pour qu'il soit rendu opérationnel par tous les États membres. Donc, un certain nombre de priorités en matière d'intégration. Surtout faire en sorte que la Zlecaf, qui est la zone de libre-échange continentale, puisse fonctionner proprement. Permettre que ce commerce intra africain qui aujourd'hui n'est que de 18 %, puisse arriver vraiment à des niveaux qui soient acceptables pour tous. En tout cas pour la nouvelle Commission, des niveaux acceptables, ce serait avoir au moins entre 60 % et 70 % de commerce intra africain et le reste avec le monde extérieur.Alors, dans la lettre confidentielle que le président sortant de la Commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a écrite en septembre dernier aux chefs d'État africains et que Jeune Afrique vient de révéler, le président sortant regrette les limites de ses pouvoirs et de ceux de la Commission de l'Union africaine. Est-ce que vous partagez son diagnostic ?Je crois que l'acte constitutif de l'Union africaine définit clairement les prérogatives, les rôles et les responsabilités des uns et des autres. Pour ce qui est de la Commission, il faut garder à l'esprit qu'il s'agit d'un organe d'exécution. Les organes décisionnels sont l'Assemblée des chefs d'État, le Conseil exécutif et le Comité des représentants. Le Président de la Commission défend les intérêts du continent à l'international, a également des prérogatives d'orientation, il est vrai, de conseil, il est vrai, également de soutien aux organes décisionnels. Mais il ne faut pas confondre un petit peu les rôles. Je crois que le président Moussa a fait beaucoup de travail durant ses deux mandats. Il a mené à terme cette adoption du traité de la Zlecaf, il ne faut pas l'oublier. Il est vrai également que le niveau d'exécution du premier plan décennal, vous savez que l'Agenda 2063 de l'Union africaine est basé sur cinq plans décennaux. Le taux d'exécution du premier plan décennal est vraiment bas. Il est de l'ordre de 37 %. La plupart des indicateurs sur différents secteurs ne sont pas encore sortis du rouge. Très peu de ces indicateurs sont au vert. Il y a beaucoup, beaucoup de travail à faire, mais je crois qu'il n'est pas facile de mener plusieurs combats de front, surtout lorsque la Commission a des difficultés financières. Sur les 600 millions de dollars de budget 2025 prévus pour l'Union africaine ou la Commission, en tout cas, plus de 300 millions sont fournis par les partenaires pour financer les projets de développement sur le continent. Et vous vous imaginez un petit peu cette dépendance qui certainement limite l'action de la Commission. Il y a également le fait que les États membres, sur un certain nombre de sujets, gardent beaucoup des prérogatives, et ne concèdent rien ou très peu de choses à la Commission. Il y a un travail à faire, surtout de rétablissement de la confiance et un travail à faire de coordination pour que réellement la Commission puisse jouer un rôle non pas central, mais un rôle vraiment de précurseur sur un certain nombre de sujets. Un rôle pionnier. Et en cela la Commission a besoin et des États membres, et des communautés économiques régionales. Je crois qu'un engagement plus fort des États membres pourra nous permettre d'arriver donc à des contrats de performance plus intéressants, dans le 2e plan décennal qui a commencé, je le rappelle, en 2024.Il faut redéfinir les missions confiées au Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, dit le président Moussa. Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ?Je crois que le Conseil de paix et de sécurité est l'organe permanent qui est chargé de la paix, de la stabilité, de la sécurité sur le continent, à l'instar un peu du Conseil de sécurité des Nations unies. Le Conseil prend des décisions régulièrement sur ces conflits et ces crises. Mais ce qui fait défaut, c'est la mise en œuvre de ces décisions qui sont prises par ce Conseil de paix et de sécurité. Donc il faudra travailler sur le comment améliorer la performance du Conseil de paix et de sécurité dans le cadre de la mise en œuvre des décisions qu'il prend. C'est la demande, surtout pour que le mécanisme qui est mis en place dans l'architecture de paix et de sécurité de l'Union africaine, notamment celui de la prévention, soit renforcé. Et on appelle ça le mécanisme d'alerte rapide.Pour ce qui est de l'opérationnalisation des forces en attente, chaque région de ce continent est supposée avoir une force en attente. Elle doit être rendue opérationnelle. Le comité des sages qui sont là également pour pouvoir résoudre les conflits, voire même les prévenir, là aussi, ce comité a besoin de moyens. Et enfin, ce qui est très important, ce sont les ressources financières. Il y a ce qu'on appelle un fond de la paix dans lequel il y a à peu près 400 millions de dollars. Jusqu'à présent, les mécanismes pour pouvoir mettre ces fonds à la disposition des missions de la paix sur le continent africain, ces mécanismes ne sont pas en place et on n'arrive pas à travailler sur le déboursement de ces montants, ce sera l'un des rôles de la nouvelle Commission de convaincre les États membres, pour que le CPS, le Conseil de paix et de sécurité, puisse être efficace, il faut qu'il se donne les moyens et pour se donner les moyens, tous ces éléments que je viens d'évoquer doivent être vraiment pris en considération.Donc, il y a 400 millions de dollars qui dorment dans les caisses d'Addis-Abeba et qui ne servent à rien...On utilise un petit peu les intérêts qu'ils produisent, mais ces fonds doivent servir aux missions de la paix sur le continent. Et Dieu sait que beaucoup, beaucoup de régions ont besoin justement de ce type de financement pour gérer les situations de conflit ou de crises qui sévissent dans ces régions-là.Face à vous, Mahmoud Ali Youssouf, il y a deux candidats : le Kényan Raila Odinga et le Malgache Richard Randriamandrato, qu'est-ce qui vous distingue de ces deux autres candidats ?Le fait que je sois un diplomate de carrière, d'abord, avec 33 ans d'expérience en matière de diplomatie multilatérale, je suis toujours ministre des Affaires étrangères depuis 20 ans, donc je fréquente très régulièrement les arcanes de l'Union africaine, donc c'est une organisation que je connais très bien. Je suis, je viens d'un petit pays, certes, mais un pays carrefour entre les trois continents, un pays qui est un creuset culturel. Aujourd'hui, le monde arabe et l'Afrique se rejoignent à Djibouti. Djibouti est un pays stable qui fait des efforts colossaux en matière de sécurisation de la navigation maritime dans le détroit de Babel-el-Mandeb.Mon pays a démontré déjà par le passé qu'il était un grand contributeur à la lutte contre la piraterie et le terrorisme. Nous avons des forces qui sont présentes en Somalie sous la bannière de l'Union africaine, en Centrafrique, en RDC, donc un petit pays qui quand même a une contribution louable en matière de paix, de sécurité et je suis un homme qui a cette expérience à mettre au service du continent. Je pense que le temps est venu pour moi de partager cela avec le continent et de me mettre au service de ce continent.Mais tout de même, Mahmoud Ali Youssouf, le fait que le candidat mauricien se soit désisté en faveur du candidat kenyan, Raila Odinga. Le fait que ce dernier revendique, du moins son ministère des Affaires étrangères, le soutien dès le mois de septembre dernier de quelque 19 pays africains, est-ce que tout cela ne vous inquiète pas ?Pas du tout, parce que d'abord le vote est secret. Un, deuxièmement, les mêmes promesses de soutien nous sont données également chaque fois que nous rencontrons les leaders africains. Et donc vous voyez un petit peu que les jeux sont ouverts. Mais je crois que j'ai des avantages comparatifs qui me donnent justement cette avance sur les autres candidats. Et je crois que le dernier débat le 13 décembre à l'Union africaine sur ces grandes questions de l'Union a démontré un petit peu le profil des uns et des autres et je reste confiant.Alors justement, lors de ce débat du 13 décembre, vous avez été le seul des trois à vous exprimer alternativement en français, en anglais, en arabe. Est-ce que c'était une façon de montrer que vous avez un petit avantage linguistique sur vos deux adversaires ?C'est très important. Je me présente comme un candidat qui est capable de créer des passerelles à travers cette capacité de communication avec toutes les cultures. Je m'exprime dans trois langues sur les six langues de travail de l'Union africaine, et je crois que cela me donne certainement un avantage comparatif par rapport aux autres candidats.Et Djibouti est membre de la Ligue arabe, c'est ça ?Pareillement, oui, et nous, Djibouti, sommes également le siège de l'Igad, qui est la Communauté économique régionale que vous connaissez aussi.Mais quand même, l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, c'est un poids lourd non ?C'est un poids lourd dans son pays et peut-être pas forcément sur le continent.Alors Mahmoud Ali Youssouf, vous avez évoqué les autres crises que traverse le continent africain, à commencer par le Sahel. Quelles sont, à votre avis, les solutions pour mettre fin à la guerre civile dans le nord des trois pays, Mali, Niger, Burkina Faso ?Il ne faut surtout pas baisser les bras quand il s'agit de lutter contre les mouvements terroristes. Et on le fait ici, dans la Corne de l'Afrique, en Somalie. Il est très important de continuer cette action collective. Ils ont créé une force, je crois, de 5 000 hommes pour lutter contre ces mouvements dans le Nord et il faut les soutenir. Quant au retour à l'ordre constitutionnel qui est exigé par l'Union africaine, nous allons accompagner ces pays-là à mettre en place les conditions de la transition. Certains ont déjà adopté des constitutions, je crois que l'Union africaine, même si elle les a suspendus de la participation dans ses réunions, je crois que nous allons soutenir les efforts de la Cédéao et nous allons accompagner si nous sommes élus à la tête de la Commission, accompagner ces États-là à revenir à l'ordre constitutionnel à travers des élections qui seront organisées à l'issue de la période de transition. Voilà un peu les leviers qui sont disponibles à nos yeux pour l'instant.Et la présence de miliciens russes du groupe Wagner, qu'en pensez-vous ?Je crois que toute ingérence dans les affaires des États africains n'est pas la bienvenue. Et de toute manière s'il y a des forces étrangères qui créent le chaos ou je dirais l'instabilité, ce sont des choses que nous n'apprécions pas. Mais les États sont encore des États souverains quand il s'agit de créer des accords de partenariat, l'Union africaine n'a rien à dire sur ce sujet-là. Ce sont des questions souveraines, chaque pays a le droit d'avoir un partenariat, des accords de stratégie militaire avec d'autres pays, mais tout ce qui déstabilise le continent est bien entendu rejeté par l'Union africaine et ça sera le cas si nous sommes élus à la tête de la Commission.Vous avez parlé de la Libye, est ce que vous craignez une partition du pays entre l'Est et l'Ouest ?Pour l'instant, la Libye est un pays qui est divisé malheureusement en zone d'influence de pouvoir et il faudrait que nous poursuivions les efforts. Récemment, le Secrétaire général des Nations unies a nommé un envoyé spécial. Ce poste était vacant pendant, je dirais après la démission de monsieur Abdoulaye Bathily, pendant longtemps. L'Union africaine fait ses propres efforts, il y a un comité des chefs d'État dirigé par le président Sassou Nguesso pour essayer d'aider la Libye, mais les efforts doivent se poursuivre et ce qu'il faut surtout éviter, c'est justement la dislocation du pays et surtout ce type de sécession des régions n'est pas la bienvenue sur le continent.L'une des guerres civiles les plus meurtrières actuellement sur le continent, c'est celle du Soudan. On n'en est bientôt à deux ans de conflit, comment trouver une solution dans cette guerre qui n'en finit pas ?Là aussi, diplomatiquement, on essaie de le faire. Il y a une plateforme Union africaine- Igad pour essayer de remettre le processus politique sur les rails, parce que la solution au Soudan n'est pas militaire. Il faut que les parties prenantes s'asseyent autour de la table des négociations et qu'on puisse revenir à un processus politique. C'est ce que nous essayons de pousser. D'abord, qu'on parvienne à un cessez-le-feu. Il y a déjà des plans qui ont été avancés et par l'Igad et par l'Union africaine, et la priorité dans le cadre de ces plans, c'est le cessez le feu. Les Nations unies ont aussi à ouvrir des corridors humanitaires, ce n'est pas suffisant à Adré et au Nord aussi, mais il faut continuer.Je crois que nous avons à Djibouti organisé plusieurs retraites sous l'égide des Nations unies sur le Soudan. La dernière a été organisée en Mauritanie. Il y a un travail diplomatique qui est fait, ce n'est pas suffisant, mais je pense qu'on doit continuer à le faire. Et je rappelle aussi que le Soudan reste sous sanctions de l'Union africaine parce que, dès qu'il y a un changement anticonstitutionnel de gouvernement, la sanction tombe. Ce sont les dispositions de l'acte constitutif. Mais le rôle de l'Union africaine est de poursuivre ses efforts, même si ces pays sont sous sanctions, nous n'arrêterons pas d'essayer donc de trouver une solution pacifique à toutes les crises qui se déclenchent dans les États membres.Une dernière question, votre pays Djibouti est frontalier de la Somalie et de sa province séparatiste du Somaliland, qui est soutenue par l'Éthiopie, autre voisin de votre pays. Quelle est votre position dans ce conflit ?Elle a été toujours cohérente depuis, je dirais plus de 30 ans. Djibouti a toujours soutenu l'unité de la Somalie. Cette unité, je crois, elle est remise en question, peut-être même à l'interne maintenant. Certaines régions démontrent un petit peu une certaine dissidence, mais nous sommes aux côtés du président Hassan Sheikh Mohamoud, nous le soutenons. Le gouvernement central doit mener des efforts politiques avec toutes les régions pour justement éviter cette dislocation du pays. Et c'est un peu ce que je disais par rapport à la Libye, la dislocation d'un pays, l'implosion créé plus de problèmes qu'elle n'en résout, aussi bien pour les pays en question que pour les pays voisins. Donc la priorité pour Djibouti a toujours été de soutenir l'unité de la Somalie et de son intégrité territoriale.Mais est-ce que le soutien de l'Éthiopie aux séparatistes du Somaliland ne change pas la donne ?Ça, c'est une question qu'il faudra poser aux Éthiopiens.En tout cas, vous n'êtes pas d'accord avec leur politique sur ce sujet ?C'est une question qui concerne les Éthiopiens, et pas les Djiboutiens. Voilà ce que je peux dire.Monsieur le ministre Mahmoud Ali Youssouf, je vous remercie.C'est moi qui vous remercie et bonne journée.À lire aussiUnion africaine: quels sont les enjeux du grand débat des candidats à la présidence de la Commission? 

Insightful Investor
#54 - Cliff Asness: Quant Investing, Market Inefficiency

Insightful Investor

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 81:51


Cliff is a Founder, Managing Principal and CIO at AQR Capital Management. As a pioneering quantitative investor, he provides listeners with a unique blend of academic rigor and practical wisdom about understanding modern investment challenges and explores a counterintuitive thesis that markets are becoming less efficient over time.

InvestOrama - Separate Investment Facts from Financial Fiction
The End of ESG - with Alex Edmans (author of Grow The Pie & May Contain Lies)

InvestOrama - Separate Investment Facts from Financial Fiction

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 8:09


Welcome to the podcast that's now called Investology. This new name reflects the changes that I felet were needed for 2025 onwards. A new year that feels like a new era in the investment world based on the news this January probably not the era we want, but we can learn to adapt and thrive. Many investment podcasts, that talk about macro, micro or predictions. This is not one of them. Here we think about investment management and what goes on behind the curtain of financial markets. With my guests, we will talk about tech and innovation but also the history, the narratives, the principles. And there's no better guest to start this year with than Alex Edmans, a professor of finance author and expert in how we use and misuse data and evidence. We discuss his excellent book May contain lies in the previous episode. Alex is also a sustainability specialist and author of grow the pie How Great Companies Deliver Both Purpose and Profit and also wrote a recent paper called The End of ESG and they will be the subject of this conversation that helped me think about sustainable investind and I hope it helps you too. I wish you a great year in your personal, professional and your invetsing life! ABSTRACT from The End of ESG by Alex Edmans ESG is both extremely important and nothing special. It's extremely important because it's critical to long-term value, and so any academic or practitioner should take it seriously, not just those with “ESG” in their research interests or job title. Thus, ESG doesn't need a specialized term, as that implies it's niche – considering long-term factors isn't ESG investing; it's investing. It's nothing special since it's no better or worse than other intangible assets that create long-term financial and social returns, such as management quality, corporate culture, and innovative capability. Companies shouldn't be praised more for improving their ESG performance than these other intangibles; investor engagement on ESG factors shouldn't be put on a pedestal compared to engagement on other value drivers. We want great companies, not just companies that are great at ESG. ABOUT ALEX EDMANS Alex's website: https://alexedmans.com/ Alex Edmans is Professor of Finance at London Business School. His TED talk ‘What to Trust in a Post-Truth World' has been viewed 2 million times and he has spoken at Davos and in the UK House of Commons. In 2013 he was awarded tenure at The Wharton School and in 2021 he was named MBA Professor of the Year by Poets and Quants. Edmans writes regularly for the Wall Street Journal, Financial Times and Harvard Business Review. His first book, Grow the Pie, was a Financial Times Book of the Year. He is a Fellow of the Academy of Social Sciences. USEFUL LINKS

Paisa Vaisa
Momentum Investing Secrets with Karthik Kumar of Axis quant fund

Paisa Vaisa

Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 34:45


In this episode, Anupam Gupta sits down with Karthik Kumar, Fund Manager of Axis Quant Fund, to explore the fascinating world of momentum investing. They dive into how data-driven strategies and advanced algorithms are revolutionizing investment decisions, the principles behind momentum-based investing, and how this approach can help investors capitalize on market trends. Karthik shares actionable insights on building a robust quant fund, managing risk, and spotting opportunities in volatile markets. Don’t miss out!Get in touch with our host Anupam Gupta on social media: Twitter: ( https://twitter.com/b50 ) Instagram: ( https://www.instagram.com/b_50/ ) LinkedIn: (https://www.linkedin.com/in/anupam9gupta/ ) You can listen to this show and other awesome shows on the IVM Podcasts website at https://www.ivmpodcasts.com/ You can watch the full video episodes of PaisaVaisapodcast on the YouTube channel. Do follow IVM Podcasts on social media. We are @ivmpodcasts on Facebook, Twitter, & InstagramSee omnystudio.com/listener for privacy information.

Revue de presse française
À la Une: le retour de Donald Trump à la Maison Blanche

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 19, 2025 5:18


Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche inspire la presse française, prolixe, mais dans l'ensemble plutôt méfiante et critique vis-à-vis du nouveau président qui prêtera serment lundi 20 janvier. La Tribune Dimanche nous annonce une « rupture », un « nouveau désordre mondial », fait « d'autoritarisme, de nationalisme religieux, de souverainisme économique, et de populisme exacerbé ».  Alors que, précise le journal, « le Trump d'aujourd'hui est bien plus préparé qu'il y a huit ans, bien plus puissant aussi. Il a dans sa poche tout ce qui pourrait jouer le rôle de contre-pouvoir dans son pays : la Cour suprême, le Congrès, le monde des affaires. »Le Nouvel Obs n'est guère plus optimiste, et met en Une Donald Trump et Elon Musk, avec ce titre : « Le nouvel impérialisme », et ce sous-titre : « Le duo de milliardaires ouvre une nouvelle ère dangereuse des relations internationales, dans laquelle la Maison Blanche assume une volonté hégémonique décomplexée ».  « Le monde pénètre en terra incognita », annonce de son côté l'Express, « non seulement personne ou presque ne peut freiner Trump (…) mais de plus il s'est adjoint un vice-roi en la personne d'Elon Musk, qui lui aussi rêve de pulvériser les règles établies ».« Egos boursouflés »Le duo Donald Trump-Elon Musk, a l'avenir incertain. C'est du moins le point de vue du Nouvel Obs, qui se demande si « les egos boursouflés de Musk et Trump s'accorderont durablement. » Certains « riant sous cape », parlent du « président Elon Musk ». Ce qui n'inquiète pas Donald Trump outre mesure : « Je suis tranquille, dit-il. Vous savez pourquoi ? Il ne peut pas être président, il n'est pas né dans ce pays ». Manière de rappeler qu'Elon Musk a vu le jour en Afrique du Sud et qu'il ne sous-estime pas ses ambitions.Quant à la nouvelle administration Trump, « elle ressemble à un bric-à-brac d'idéologies contradictoires », poursuit le Nouvel Obs : « populistes et ploutocrates, conservateurs traditionnels, francs-tireurs de la nouvelle droite et transfuges démocrates, tenants du protectionnisme et représentants d'industries aux intérêts supranationaux ». « Ma raison d'espérer, explique le politologue Lee Drutman, c'est qu'ils soient submergés par les luttes intestines entre les grandes fortunes et la faction populiste ».Imprévisibilité trumpienneLa presse hebdomadaire s'attarde aussi sur les ambitions internationales de Donald Trump. L'Express, qui compare Donald Trump à un « dynamiteur », revient sur ce qu'il appelle « le feu d'artifice de provocations à l'égard de ses alliés ». « Lors d'une conférence de presse à Mar-a-Lago en Floride, le président élu a asséné qu'il n'excluait rien. Ni d'attaquer le Panama pour reprendre le contrôle du canal interocéanique cédé à ce pays fin 1999, ni de s'emparer du Groenland – partie intégrante du Danemark depuis deux siècles, ni de faire pression sur le Canada pour en faire le 51ème état américain. » « On croyait le 47ème président isolationniste », ajoute l'Express, « on le découvre impérialiste ». « Il croit obtenir davantage par l'agression que par la coopération. En cela, il ressemble à Vladimir Poutine ».Une perspective qui fait peur à l'Europe : « l'imprévisibilité trumpienne met les acteurs européens dans un état de stress qu'ils n'avaient pas connu depuis… le précédent mandat du républicain », remarque l'Express. Alors que pour le Nouvel Obs, « cette soudaine brutalité des relations internationales, vise particulièrement l'Europe, qui a le front de vouloir réguler les géants de la tech, et qui fait pièce à Poutine en soutenant l'Ukraine. » L'hebdomadaire lance en quelque sorte un appel : « il faut impérativement qu'après l'investiture de Trump, l'Union européenne se ressaisisse et accepte de s'affirmer comme la seule entité géopolitique à même de faire face à l'Amérique qui se dessine ».Vent de libertéCertains journaux français apportent toutefois leur soutien à Donald Trump. C'est le cas du Journal du Dimanche qui s'enthousiasme à l'idée de la trace que Donald Trump laissera dans l'histoire. « Jamais il n'aura été aussi près du but qu'il s'est fixé depuis ses premiers pas à la Maison Blanche : transmettre sa vision de l'Amérique, et sa façon de diriger en héritage. Faire avec le pays ce qu'il a fait avec le Parti républicain en réconciliant classes populaires et classes dirigeantes. » Le JDD salut particulièrement les projets de Donald Trump en matière d'immigration, alors qu'il bénéficie du soutien « de la plupart des exécutifs locaux, des forces de l'ordre et surtout de l'opinion publique, lassée par quatre ans d'incurie ». « Bonne chance aux droits de l'Homme ! », s'exclame, avec ironie, le JDD qui ajoute : « Sous Biden, 7,5 millions de migrants ont franchi la frontière sans documents. »Le Journal du Dimanche a aussi interrogé Sarah Knafo, eurodéputée d'extrême droite, qui avec son compagnon, l'ex-candidat à la présidentielle Éric Zemmour, est invitée à l'investiture de Donald Trump. « Comment interprète-t-elle cette invitation ? » lui demande le JDD. « Un vent de liberté souffle sur l'Occident, répond-elle, ce mouvement monte aux États-Unis, en Italie, en Grande-Bretagne. Je pense, sans prétention, que nous en sommes les représentants français ». Donald Trump a donc bien choisi ses invités.

Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
S04E21 Par monts, par Veaux et par Génisses

Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)

Play Episode Listen Later Jan 19, 2025 9:38


Dans cet épisode, place au Veau et à la Génisse, bien distincte de la Vache. Car on désigne comme une Génisse la Vache qui n'a pas encore vêlé (c'est-à-dire qui n'a pas encore mis bas). Cette jeune Vache tire donc son nom du latin juvenis qui exprime cette notion d'immaturité. Quant au Veau, deux mots latins le désignent : vitullus ou vitellus. Afin de mieux nous y retrouver entre toutes ces appellations, Pierre et Martin nous éclairent._______

From The Green Notebook
The Science of Better Conversations with Alison Wood Brooks

From The Green Notebook

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 67:32


Send us a textThe FTGN Merch Store is Live!! Help Support the site with official FTGN Gear!In this episode, Joe welcomes Harvard professor and author Alison Wood Brooks to discuss her groundbreaking book, Talk: The Science and Art of Being Ourselves. Together, they explore the science behind conversations and how they shape our personal and professional lives.Alison introduces her TALK framework—Topics, Asking, Levity, Kindness—providing actionable strategies to improve communication. She shares why talking can feel so cognitively demanding, the myth of natural charisma, and how intentional choices can lead to deeper, more meaningful connections.Joe and Alison discuss practical tools like navigating the "topic pyramid," creating psychological safety in group settings, and the surprising power of levity. They also highlight the art of mastering conversations in both everyday life and professional environments.Whether you're a leader, a friend, or simply someone wanting to communicate better, this episode offers invaluable insights for connecting with others and being authentically yourself.Dr. Alison Wood Brooks is the O'Brien Associate Professor of Business Administration and Hellman Faculty Fellow at the Harvard Business School, where she created and teaches a course called TALK. As a behavioral scientist, she is a leading expert on the science of conversation. Her award-winning research has been published in top academic journals and is regularly cited in media outlets such as The New York Times, The Wall Street Journal, Harvard Business Review, and NPR. Her research was referenced in two of the top ten most-viewed TED talks of all time and depicted in Pixar's Inside Out 2. In 2021, she was named a Best 40 Under 40 Business School Professor by Poets & Quants. "TALK: The Science of Conversation and the Art of Being Ourselves" is her first book.A special thanks to this week's sponsors!Veteran-founded Adyton. Step into the next generation of equipment management with Log-E by Adyton. Whether you are doing monthly inventories or preparing for deployment, Log-E is your pocket property book, giving real-time visibility into equipment status and mission readiness. Learn more about how Log-E can revolutionize your property tracking process here!Exray a veteran-owned apparel brand elevating the custom gear experience. Exray provides free design services and creates dedicated web stores for units.Onebrief, the transformative software platform redefining operational planning and military staff workflows

Choses à Savoir TECH
TikTok US racheté 40 milliards par Elon Musk ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 2:07


La guerre des réseaux sociaux pourrait prendre une tournure inattendue : Elon Musk, le magnat de la tech, envisagerait de racheter TikTok, la plateforme de vidéos courtes prisée des jeunes. Menacé d'interdiction aux États-Unis, TikTok fait face à une pression croissante des autorités américaines, inquiètes de possibles ingérences liées à son propriétaire chinois, ByteDance.La Cour suprême pourrait valider une loi forçant ByteDance à vendre ses opérations américaines. Une aubaine pour Musk, qui pourrait ajouter TikTok à son empire médiatique, déjà renforcé par le rachat de Twitter – désormais « X ». Avec plus de 170 millions d'utilisateurs actifs aux États-Unis, TikTok représente une mine d'or publicitaire et un réservoir de données inestimable, des atouts qui pourraient justifier un investissement colossal de 40 milliards de dollars.Cette acquisition stratégique aurait plusieurs avantages. En passant sous pavillon américain, TikTok éviterait l'interdiction sur le territoire, tout en offrant à Musk un puissant levier pour son entreprise xAI. Les données variées des utilisateurs de TikTok pourraient accélérer le développement de modèles d'intelligence artificielle encore plus performants. Quant à son algorithme réputé, il serait une pièce maîtresse pour Musk, à la fois pour X et pour ses ambitions technologiques.Si ce rachat se concrétise, il pourrait redessiner l'écosystème des réseaux sociaux. Elon Musk deviendrait un rival de poids pour Mark Zuckerberg, maître incontesté de Facebook, Instagram et WhatsApp. Pourtant, de nombreux obstacles subsistent. Pékin et ByteDance ne se laisseront pas facilement déposséder de leur joyau. L'avenir de TikTok US reste incertain, mais une chose est sûre : l'intérêt de Musk pour la plateforme pourrait déclencher une nouvelle ère dans la bataille des géants de la tech. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Chronique des Matières Premières
Maroc: la sécheresse historique fait flamber les prix de l'huile d'olive

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 1:49


À cause d'une sécheresse qui dure depuis près de sept ans dans le royaume, associée à de forts pics de chaleur l'an dernier, les prix de l'huile d'olive ont atteint des sommets ces derniers mois pour les Marocains. Sur les marchés mondiaux en revanche, l'amélioration de la production chez d'importants pays exportateurs comme l'Espagne devrait permettre de renflouer les stocks et faire baisser les prix. Les Marocains doivent acheter entre 80 et 105 dirhams leur huile d'olive en janvier 2025 (7,70 à 10,10€) environ, près de deux fois plus qu'il y a deux ans. En cause, une récolte particulièrement mauvaise cette saison, moitié moins importante qu'une année normale. La cueillette, commencée en octobre, se poursuit jusqu'à la fin du mois de janvier et le Maroc pourrait ainsi voir chuter sa production d'huile d'olive à 80 000 tonnes, estime l'Interprofession marocaine de l'olive. Des niveaux « très bas », pointe son président, Rachid Benali.Certains oliviers n'ont « pas du tout fleuri »Cette faible production est une conséquence directe de la sécheresse qui touche le Maroc depuis près de sept ans. Les parcelles irriguées auraient dû être arrosées plus longtemps dans l'année, ce qui a été impossible l'an dernier vu l'état des réserves en eau. Quant aux 80% d'oliveraies qui ne sont pas irriguées habituellement, elles n'ont pas reçu assez de pluie.La faiblesse de la récolte s'explique aussi par le fait que la sécheresse a été combinée à des pics de chaleur très importants en 2024, y compris hors saison. De fortes chaleurs ont ainsi coïncidé avec la période de floraison de la variété la plus répandue dans le pays, la picholine marocaine. Certains arbres n'ont « pas du tout fleuri » ou bien leurs olives ont séché sur l'arbre avant d'arriver à maturité. Une situation d'une ampleur « inédite », s'alarme Rachid Benali.À lire aussi«J'ai investi pour rien!»: au Maroc, les agriculteurs tentent de faire face à la sécheresseDes importations pour répondre à la demande nationalePour freiner la hausse des prix et répondre à la consommation nationale, le gouvernement marocain a établi des quotas d'importation, jusqu'à 20 000 tonnes d'huile pour 2025, ce qui devrait permettre de stabiliser les prix, estime l'interprofession. Pour une éventuelle baisse, il faudra attendre, au mieux, la prochaine récolte.Sur le marché mondial, une baisse des prix attendue en 2025La situation marocaine ne devrait toutefois pas perturber le marché mondial. Après deux années difficiles, liées là aussi à la sécheresse (qui a touché durement la Grèce par exemple), la production à l'échelle de la planète va augmenter de près de 30% cette saison 2024-2025, anticipe le Conseil oléicole international (COI), pour revenir à des niveaux moyens. Car la récolte a été meilleure en Europe, et en particulier en Espagne, pays prescripteur de prix en tant que premier producteur et exportateur mondial.Hors du Maroc, les prix de l'huile d'olive devraient ainsi baisser pour les consommateurs. L'huile pourrait même s'échanger à « environ 4 euros le kilo en vrac en moyenne » contre 8 euros encore en septembre dernier, ajoute Abdellatif Ghedira, l'ancien président du Conseil oléicole international. De quoi faire revenir des consommateurs qui s'étaient tournés vers d'autres huiles végétales, moins chères. De quoi également renflouer — au moins en partie — les stocks, qui étaient au plus bas après ces deux années de faible production et de prix élevés sur les marchés mondiaux.À écouter dans Carrefour du MaghrebLe Maroc face à la crise de l'eau

Un possible lien
Un possible lien, Saison 2 - Ep.1 Le temps contre la monstre

Un possible lien

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 51:08


Tout commence par la fin, imminente, pressante, injuste. À 42 ans, combien de temps reste t'il à une femme pour se décider à faire un enfant, jouer les prolongations, le "money time" comme on dit dans le sport. Surtout quand, dans une même lignée maternelle, on engendre de la monstruosité, quelle qu'elle soit. Voilà pour le contenu. Quant au processus durant cette séance, on fera l'expérience de différents modes de "contacter" : l'introjection, la rétroflexion, la déflexion. Quelle chance d'avoir une invitée Gestaltiste pour en faire la démonstration... Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Investing Experts
Steven Cress' top 2025 stocks

Investing Experts

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 13:12


Quant titan Steven Cress shares his top stocks for 2025, beginning with Celestica (0:45). Intapp's very strong liquidity and balance sheet (3:00). Why Credo Technology Group Holdings is his number 1 pick (5:15). PEG and why not all metrics are created equal (9:30). Watch the full video here with slides.Show Notes:Top 10 Stocks For 2025The Top AI Stocks For 2025Read the transcriptsFor full access to analyst ratings, stock quant scores and dividend grades, subscribe to Seeking Alpha Premium at seekingalpha.com/subscriptions

Bons baisers de partout
[L'Opération Psychose-toujours ] E38/46 - Du sable dans l'engrenage

Bons baisers de partout

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 9:12


Quant à eux, les frères Raphaël et Jules Fauderche alias B12 et B14 accomplissent leur mission auprès du Général Baron.*** Fiction radiophonique de Pierre Dac et Louis Rognoni - Producteur : Jean Bardin - Réalisation : Jean Wilfrid Garrett - Avec : Roger Carel, Maurice Chevit, Pierre Dac, Claude Dasset, Robert Maufras, Paul Préboist, Alain Rolland et Jean Servais - Première diffusion : 05/05/1966 sur France Inter - Un podcast INA.

CNBC’s “Money Movers”
One of Wall Street's Top Quant Funds, GSK CEO on New Acquisition, SoCal Power Provider on Wildfire Latest 1/13/25

CNBC’s “Money Movers”

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 42:52


One of Wall Street's most successful quant fund managers, AQR Founder & CIO Cliff Asness joins Money Movers with his outlook for the markets, how he's thinking about value versus growth and what another Trump administration means for stocks. Then the CEO of drugmaker GSK is live from the JPMorgan Healthcare Conference in San Francisco, in her first interview since announcing a billion dollar plus deal in the cancer space. And the CEO of Edison International, the parent company of one of California's biggest utilities joins the show with more details on what's being done to contain the LA wildfires and how the blazes are impacting the future of the company.

Revue de presse Afrique
À la Une: la crise franco-algérienne

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 4:15


Rien ne va plus entre Paris et Alger… « Sujettes à de récurrentes perturbations, les relations franco-algérienne ont rarement connu un niveau de dégradation que celui observé ces derniers jours, constate Le Matin d'Algérie, en raison de l'accumulation de tensions qui se sont exacerbées depuis la fin de l'année dernière. Les déclarations polémiques au vitriol échangées entre les présidents des deux pays autour de l'incarcération de l'écrivain Boualem Sansal sont les signes d'une montée en cadence dans l'escalade verbale d'un degré jamais égalé. Le refus de l'Algérie d'accueillir sur son sol Boualem Naman, “l'influenceur“ algérien de 59 ans expulsé de France jeudi dernier, vient de donner une tournure imprévisible aux relations bilatérales entre l'Algérie et l'ex-puissance coloniale. (…) Visiblement, relève encore Le Matin d'Algérie, le conflit a atteint un point de non-retour. Reste à savoir quelle suite connaîtra cette affaire dans un proche avenir. Les deux capitales s'en tiendront-elles aux mots ou iront-elles jusqu'à la rupture des relations diplomatiques ? »Vers une guerre des visas ?Dernier épisode de ce bras-de-fer franco-algérien : « dans un contexte où les intérêts diplomatiques, économiques et migratoires se chevauchent, Paris semble vouloir utiliser l'attribution des visas comme levier de pression sur Alger », pointe le site ObservAlgérie. En effet précise le site, « la France envisagerait de revoir à la baisse le nombre de visas accordés aux Algériens, tout en conditionnant son aide au développement à des engagements clairs de la part d'Alger. (…) En Algérie, ces déclarations ont été perçues comme une tentative de chantage, constate le site algérien. Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une campagne de “désinformation“ et de “manipulation“. Les médias et l'opinion publique algériens n'ont pas manqué de réagir. Beaucoup dénoncent une politique néocoloniale de la part de Paris, visant à maintenir une forme de dépendance ou d'influence sur l'Algérie. L'Algérie qui, souligne ObservAlgérie, forte de son rôle stratégique en Afrique du Nord et de sa position dans le marché gazier, semble de moins en moins disposée à se plier aux exigences de Paris, encore moins au chantage aux visas. Elle revendique une relation d'égal à égal, loin des pressions et des politiques paternalistes ».La France accusée…El Watan, proche du pouvoir algérien, s'en prend directement au président français : « Emanuel Macron, qui se noie dans la gouvernance, croit “sauver sa peau“ en surfant sur la vague extrémiste qui déferle sur son pays. Il n'a pas hésité à employer des mots immatures qui déshonorent la stature d'un vrai Président. Dans cette cavale française, il se trouve qu'un Boualem en cache un autre, poursuit El Watan. Après Sansal, l'écrivain fraîchement naturalisé, vient le tour de l'influenceur Naman Boualem propulsé par les mêmes milieux haineux pour maintenir la pression négative sur notre pays ».Le Quotidien d'Oran renchérit : « la France est dans une mauvaise passe, et ses responsables, à défaut de trouver des solutions aux problèmes qui se posent avec acuité tant sur le plan politique qu'économique, tentent de focaliser l'attention de l'opinion sur le bouc émissaire, l'émigré, particulièrement, algérien, ainsi que sur ces pays africains qu'on ne trouve plus assez dociles pour accepter le néocolonialisme ».La question du Sahara occidental : effet déclencheur…À l'origine de la crise, relève pour sa part Le Monde Afrique, il y a le dossier du Sahara occidental… À savoir, la reconnaissance l'été dernier de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. « Si le changement de pied français sur ce dossier a permis la réconciliation avec le Maroc, il a en revanche précipité le divorce avec Alger. La rupture a été d'autant plus violente que le président Tebboune, qui avait noué une relation de confiance avec Emmanuel Macron, s'est de facto senti trahi ».Résultat, poursuit Le Monde Afrique, « du Sahara occidental à l'affaire Boualem Sansal, sur fond de crispation répressive en Algérie et de diffusion d'un discours hostile à l'Algérie dans les médias français proches de l'extrême droite, la crise semble s'emballer inexorablement. Alger a “retiré“ son ambassadeur à Paris fin juillet 2024 tandis que l'ambassadeur français en poste à Alger, Stéphane Romatet, est privé sur place de tout contact politique. La coopération sécuritaire est à l'arrêt. Les échanges autour de la réconciliation mémorielle sont “suspendus“ (…). Quant aux relations économiques, elles sont de plus en plus fragilisées par des mesures de rétorsion prises par Alger ».Et Le Monde Afrique de conclure : « l'éclaircie d'après-orage n'est assurément pas pour demain ».

Vet'o micro
Épisode #95 : Delphine Deubel - Made in Normandie

Vet'o micro

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 60:31


Delphine Deubel, vétérinaire entrepreneure et manager (ENVA, 1999) au

Revue de presse Afrique
À la Une: la crise franco-algérienne

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 4:15


Rien ne va plus entre Paris et Alger… « Sujettes à de récurrentes perturbations, les relations franco-algérienne ont rarement connu un niveau de dégradation que celui observé ces derniers jours, constate Le Matin d'Algérie, en raison de l'accumulation de tensions qui se sont exacerbées depuis la fin de l'année dernière. Les déclarations polémiques au vitriol échangées entre les présidents des deux pays autour de l'incarcération de l'écrivain Boualem Sansal sont les signes d'une montée en cadence dans l'escalade verbale d'un degré jamais égalé. Le refus de l'Algérie d'accueillir sur son sol Boualem Naman, “l'influenceur“ algérien de 59 ans expulsé de France jeudi dernier, vient de donner une tournure imprévisible aux relations bilatérales entre l'Algérie et l'ex-puissance coloniale. (…) Visiblement, relève encore Le Matin d'Algérie, le conflit a atteint un point de non-retour. Reste à savoir quelle suite connaîtra cette affaire dans un proche avenir. Les deux capitales s'en tiendront-elles aux mots ou iront-elles jusqu'à la rupture des relations diplomatiques ? »Vers une guerre des visas ?Dernier épisode de ce bras-de-fer franco-algérien : « dans un contexte où les intérêts diplomatiques, économiques et migratoires se chevauchent, Paris semble vouloir utiliser l'attribution des visas comme levier de pression sur Alger », pointe le site ObservAlgérie. En effet précise le site, « la France envisagerait de revoir à la baisse le nombre de visas accordés aux Algériens, tout en conditionnant son aide au développement à des engagements clairs de la part d'Alger. (…) En Algérie, ces déclarations ont été perçues comme une tentative de chantage, constate le site algérien. Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une campagne de “désinformation“ et de “manipulation“. Les médias et l'opinion publique algériens n'ont pas manqué de réagir. Beaucoup dénoncent une politique néocoloniale de la part de Paris, visant à maintenir une forme de dépendance ou d'influence sur l'Algérie. L'Algérie qui, souligne ObservAlgérie, forte de son rôle stratégique en Afrique du Nord et de sa position dans le marché gazier, semble de moins en moins disposée à se plier aux exigences de Paris, encore moins au chantage aux visas. Elle revendique une relation d'égal à égal, loin des pressions et des politiques paternalistes ».La France accusée…El Watan, proche du pouvoir algérien, s'en prend directement au président français : « Emanuel Macron, qui se noie dans la gouvernance, croit “sauver sa peau“ en surfant sur la vague extrémiste qui déferle sur son pays. Il n'a pas hésité à employer des mots immatures qui déshonorent la stature d'un vrai Président. Dans cette cavale française, il se trouve qu'un Boualem en cache un autre, poursuit El Watan. Après Sansal, l'écrivain fraîchement naturalisé, vient le tour de l'influenceur Naman Boualem propulsé par les mêmes milieux haineux pour maintenir la pression négative sur notre pays ».Le Quotidien d'Oran renchérit : « la France est dans une mauvaise passe, et ses responsables, à défaut de trouver des solutions aux problèmes qui se posent avec acuité tant sur le plan politique qu'économique, tentent de focaliser l'attention de l'opinion sur le bouc émissaire, l'émigré, particulièrement, algérien, ainsi que sur ces pays africains qu'on ne trouve plus assez dociles pour accepter le néocolonialisme ».La question du Sahara occidental : effet déclencheur…À l'origine de la crise, relève pour sa part Le Monde Afrique, il y a le dossier du Sahara occidental… À savoir, la reconnaissance l'été dernier de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. « Si le changement de pied français sur ce dossier a permis la réconciliation avec le Maroc, il a en revanche précipité le divorce avec Alger. La rupture a été d'autant plus violente que le président Tebboune, qui avait noué une relation de confiance avec Emmanuel Macron, s'est de facto senti trahi ».Résultat, poursuit Le Monde Afrique, « du Sahara occidental à l'affaire Boualem Sansal, sur fond de crispation répressive en Algérie et de diffusion d'un discours hostile à l'Algérie dans les médias français proches de l'extrême droite, la crise semble s'emballer inexorablement. Alger a “retiré“ son ambassadeur à Paris fin juillet 2024 tandis que l'ambassadeur français en poste à Alger, Stéphane Romatet, est privé sur place de tout contact politique. La coopération sécuritaire est à l'arrêt. Les échanges autour de la réconciliation mémorielle sont “suspendus“ (…). Quant aux relations économiques, elles sont de plus en plus fragilisées par des mesures de rétorsion prises par Alger ».Et Le Monde Afrique de conclure : « l'éclaircie d'après-orage n'est assurément pas pour demain ».

Choses à Savoir CERVEAU
Quelle est l'influence de l'IA sur la taille du cerveau ?

Choses à Savoir CERVEAU

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 2:13


L'influence de l'intelligence artificielle (IA) sur la taille du cerveau humain est un sujet émergent et complexe. En tant que technologie, l'IA ne modifie pas directement la taille physique du cerveau humain, mais son utilisation croissante soulève des questions sur l'évolution de nos capacités cognitives et leur impact sur le cerveau. Une étude clé publiée en 2021 dans *Nature Communications* par Kodipelli et al. a exploré les effets de la délégation cognitive à l'IA sur le développement neuronal. Les chercheurs ont examiné l'interaction entre les tâches déléguées à des algorithmes d'IA et l'activité cérébrale associée à des compétences spécifiques comme la mémoire et la prise de décision. Ils ont conclu que l'usage intensif de l'IA pour simplifier des tâches complexes, telles que la navigation ou la planification, pourrait réduire l'activité dans certaines régions du cerveau à long terme, comme le cortex préfrontal. Le cerveau humain fonctionne selon un principe d'efficacité adaptative. Lorsque des outils technologiques remplacent certaines fonctions cognitives, le cerveau tend à investir moins d'énergie dans ces domaines, ce qui peut théoriquement entraîner une réduction de la densité neuronale dans les régions concernées. Ce phénomène rappelle les transformations historiques liées à l'invention de l'écriture et à la démocratisation de la lecture, qui ont modifié la manière dont l'information est mémorisée et traitée. Cependant, l'étude met également en lumière des effets positifs. L'IA peut libérer des ressources cognitives pour des activités de haut niveau, comme la créativité et l'analyse critique. Ces stimulations favorisent l'activité dans d'autres zones cérébrales, comme le cortex associatif. Cela montre que l'impact de l'IA n'est pas uniforme : il dépend de la manière dont elle est intégrée dans nos vies. Quant à la taille physique du cerveau, l'évolution humaine a montré que celle-ci ne dépend pas uniquement des technologies utilisées. Les pressions environnementales, la nutrition et d'autres facteurs jouent également un rôle central. Ainsi, il est peu probable que l'IA provoque une modification significative de la taille du cerveau humain à court terme. En conclusion, bien que l'IA influence nos fonctions cognitives et nos habitudes, son impact direct sur la taille du cerveau reste hypothétique et nécessite davantage d'études longitudinales pour être pleinement compris. L'essentiel réside dans une utilisation équilibrée de l'IA, où elle complète nos capacités sans les remplacer totalement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Si può fare
La neve che non c'è

Si può fare

Play Episode Listen Later Jan 11, 2025


Quant'è cambiata la quota neve negli ultimi decenni? Siamo partiti da questa domanda per esplorare la situazione delle nostre montagne, tra impianti sciistici in disuso e adattamento climatico.Gli ospiti di oggi:Franco Borgogno, divulgatore scientifico e guida escursionisticaMichele Freppaz, Professore Ordinario di Pedologia e Nivologia all'Università di TorinoElisa Palazzi, Climatologa, docente di fisica del clima all'università di TorinoSimona Colombo, coordinatrice del progetto Beyond SnowFederico Taddia, autore televisivo, saggista, conduttore televisivo, giornalista, conduttore radiofonico e divulgatoreSi può fare - Storie dal socialeVite in movimentoCapita ancora troppo spesso che le persone con disabilità restino escluse dal mondo del lavoro. Talvolta a dominare è il pregiudizio. Quella che raccontiamo qui invece è la storia di un progetto lavorativo che coinvolge le persone con disabilità a partire dall'ultimo anni di scuola per approdare a un impiego reale, retribuito e capace di dare movimento a esistenze spesso bloccate dai tabù di altri.

Théâtre
"Le premier homme" d'Albert Camus 4/10 : Retour à Bône

Théâtre

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 19:51


durée : 00:19:51 - Lectures du soir - Jacques retourne à Bône dans l'espoir d'obtenir des informations sur son père, mais il se heurte au silence et à l'oubli. Quant à sa mère, qui parle peu, elle ne l'évoque qu'avec réticence.

Stanford Psychology Podcast
144 - Sandra Matz: AI, Social Media, And Data Privacy

Stanford Psychology Podcast

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 54:23


Eric chats with Sandra Matz, Associate Professor of Business at Columbia Business School. Sandra is a renowned computational social scientist, using AI and big data to study human behavior and preferences. Sandra was named as one of the Poets & Quants 40 under 40 Business School Professors in 2021.In this episode, Eric and Sandra discuss Sandra's new book “Mindmasters” on how companies and academics are using AI to predict and shape people's personalities. They discuss how to align AI with human preferences, how social media is harnessing our attention, how to protect our privacy as AI is becoming more and more powerful, and whether to use or avoid AI friends and therapists.JOIN OUR SUBSTACK! Stay up to date with the pod and become part of the ever-growing community :) https://stanfordpsypod.substack.com/If you found this episode interesting at all, consider leaving us a good rating! It just takes a second but will allow us to reach more people and make them excited about psychology.Links:Sandra's new book MindmastersSandra's websiteSandra's Google ScholarEric's websiteEric's X @EricNeumannPsyPodcast X @StanfordPsyPodPodcast Substack https://stanfordpsypod.substack.com/Let us know what you think of this episode, or of the podcast! stanfordpsychpodcast@gmail.com

Le Point J - RTS
Dynastie Le Pen: pourquoi ce succès ?

Le Point J - RTS

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 10:51


Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, est décédé le 7 janvier à l'âge de 96 ans. Habitué des polémiques, il a remis l'extrême-droite au centre du jeu politique français dès les années 70. Quant à sa fille, Marine Le Pen, elle poursuit son héritage politique tout en prenant ses distances et n'a jamais été aussi populaire qu'actuellement. Comment et pourquoi la dynastie Le Pen a-t-elle marqué la politique française et européenne ? Analyse dans Le Point J avec Abel Mestre, chef adjoint au service politique du Monde. Journaliste: Jessica Vial Réalisation: Antoine Weissenbach > Pour aller plus loin: - Philippe Collin, "Jean-Marie Le Pen, l'obsession nationale", podcast de France Inter (sur les plateformes) Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch

Ràdio Maricel de Sitges
Aquesta setmana comencen les obres de l'escola de música. En parlem amb Jaume Monasterio, i hi afegim uns quants apunts de mobilitat

Ràdio Maricel de Sitges

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025


Aquesta setmana han de començar les obres de la nova escola de música, que estarà situada just darrera de l'actual edifici de l'espai jove, amb el qual compartirà alguns serveis. Si tot va segons la planificació prevista, abans no finalitzi l'any l'obra estarà acabada. Amb el regidor Jaume Monasterio n'hem parlat i, aprofitant l'avinantesa, ens hem referit a alguns dels projectes de mobilitat per aquest 2025, entre ells la nova parada de busos al parc de Can Robert, que substituirà a l'actual, les noves zones de càrrega i descàrrega, la reordenació del trànsit a l'Avinguda Artur Carbonell -amb un únic sentit de circulació en direcció a la plaça de l'estació-, la futura Zona de Baixes Emissions o la mobilitat del servei de taxi. En aquest sentit el regidor ha volgut reiterar que, si estan fent un servei adreçat a persones d'edat o amb dificultats de salut de qualsevol mena, els taxis poden entrar a qualsevol carrer de Sitges sense restricció, i si no és així demana als veïns afectats que ho facin saber a l'Ajuntament. L'entrada Aquesta setmana comencen les obres de l’escola de música. En parlem amb Jaume Monasterio, i hi afegim uns quants apunts de mobilitat ha aparegut primer a Radio Maricel.

Meikles & Dimes
179: Living In a Digital Village Monitored by AI | Sandra Matz, Columbia Business School Professor

Meikles & Dimes

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 17:11


Sandra Matz, Professor at Columbia Business School, is a computational social scientist who studies human behavior using Big Data analytics. She was named a Poets & Quants 40 under 40 Business School Professor, and her new book, Mindmasters, explores how algorithms penetrate the most intimate aspects of our psychology. In this episode we discuss the following: We now live in a digital village, where AI can learn so much more about us than we realize. And naturally, this ability can be used to influence us for good or bad.   Pay attention to AI progress. Look out for ways it can help us. But also be on the lookout for how it can harm us.    Connect on Social Media: X: https://twitter.com/nate_meikle LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/natemeikle/ Instagram: https://www.instagram.com/nate_meikle/ Youtube: https://www.youtube.com/@nate.meikle  

InvestOrama - Separate Investment Facts from Financial Fiction
Investing in a Post Truth World - Alex Edmans (May Contain Lies)

InvestOrama - Separate Investment Facts from Financial Fiction

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 14:27


How stories, statistics and studies exploit our biases as investors — and what we can do about it. Tune in for an enlightening discussion with Alex Edmans, on enhancing your critical thinking skills applied to investing. Alex's website: https://maycontainlies.com/ Alex Edmans is Professor of Finance at London Business School. His TED talk ‘What to Trust in a Post-Truth World' has been viewed 2 million times and he has spoken at Davos and in the UK House of Commons. In 2013 he was awarded tenure at The Wharton School and in 2021 he was named MBA Professor of the Year by Poets and Quants. Edmans writes regularly for the Wall Street Journal, Financial Times and Harvard Business Review. His first book, Grow the Pie, was a Financial Times Book of the Year. He is a Fellow of the Academy of Social Sciences. GO FURTHER

Talking Tuesdays with Fancy Quant
Immigration and H1B - Quant View

Talking Tuesdays with Fancy Quant

Play Episode Listen Later Jan 5, 2025 21:06


As there has been some discussion around H1Bs and immigration, and a subscriber asked me to talk about it, here is my perspective.A few high points:- Immigration is a key part of America.- Great people should be allowed to immigrate and not just whoever decides they want to come.- The H1B system needs to match the number of people coming as well as a clear and simpler path to a green card.Support the show

Revue de presse française
À la Une: le dixième anniversaire des attentats de «Charlie Hebdo»

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 5, 2025 5:16


« Déjà 10 ans ! » s'exclame Marianne. Dix ans que l'équipe du journal satirique a été décimée par les frères Kouachi, auteurs de cet attentat islamiste. Un « anniversaire » que les hebdomadaires commémorent chacun à leur manière. Marianne a cherché à savoir comment les survivants ont surmonté cette épreuve et comment ils vivent aujourd'hui. « À l'ombre des portiques de sécurité », nous dit l'hebdomadaire, « Charlie Hebdo continue de jongler entre le poids des drames passés et l'insolence joyeuse du quotidien ». Rédacteur en chef, Gérard Biard s'exprime ainsi : « la rédaction doit être un sanctuaire, mais non un mausolée : ils sont toujours vivants », dit-il en évoquant ses amis tombés le 7 janvier 2015. « Le drame n'habite pas nos journées, par pudeur autant que par volonté d'aller au-delà de ce qui s'est passé », explique de son côté, Laure Daussy, reportrice à Charlie hebdo. Le journal qui doit aussi faire face aux réalités de 2025, comme l'explique Gérard Biard : « il y a aujourd'hui 50 % de dessins en moins dans la presse par rapport à il y a 10 ans ».Il faudrait taire la véritéL'Express consacre également un long article à Charlie Hebdo. « Dix ans après, que dirions-nous à ceux qui sont tombés ? » interroge l'hebdomadaire. « Où en sommes-nous une décennie plus tard ? Hélas, le constat ne peut qu'être sombre », déplore l'Express, qui questionne encore : « que dirions-nous aux morts de Charlie Hebdo ? Que la liberté d'expression a triomphé ? Il faudrait leur taire la vérité : Samuel Paty, décapité à la sortie de son collège, pour avoir donné un cours sur la liberté d'expression à ses élèves de 4ème, et ce faisant, montré deux caricatures de Mahomet, publiées par Charlie ». « Dirions-nous que la République tient ferme face à l'islamisme ? » interroge encore l'Express, « que l'antisémitisme a reculé ? alors que depuis le 7 octobre 2023, il a flambé comme jamais depuis des décennies ». « Cet anniversaire n'est pas seulement triste parce qu'il commémore des attentats qui ont meurtri la France », conclut l'Express. « Il l'est aussi parce que, dix ans plus tard, on ne peut s'empêcher de tirer un sombre bilan ».  Constat que fait également la Tribune Dimanche. Pour le journal, « l'attentat de la Nouvelle-Orléans nous montre que la victoire contre le terrorisme et l'islamisme n'est jamais définitivement acquise ».Ni joie ni peineÀ la Une de la presse hebdomadaire également : la Syrie, après la chute de Bachar el-Assad. L'envoyée spéciale du Nouvel Obs a « visité la prison de Saidnaya, avec un ancien détenu ». Il s'appelle Yaseen. « Il nous a confié l'indicible », explique l'hebdomadaire. « Les tortures des hommes du régime, de celles qui te tuent lentement et te rendent comme un mort-vivant ». « Il nous a dit qu'au fond de lui, il ne ressentait ni joie ni peine, qu'il n'était plus un homme, juste un corps tordu de souffrances ». Mais Yaseen veut témoigner, et il veut que son témoignage « serve de preuve des crimes de Bachar ». Il décrit « l'enfer ». « L'enfer », explique le Nouvel Obs, « c'est une petite porte qui descend au sous-sol. Il n'y a pas là un rai de lumière, alors on se repère aux chuchotements horrifiés de quelques silhouettes qui cherchent, à la lumière de leur téléphone, une trace de ceux qui ne sont jamais revenus ». « Au bout du couloir », poursuit le Nouvel Obs, « derrière des grilles, Yaseen nous montre une bassine rouge encore remplie d'eau glacée, dans laquelle les gardiens plongeaient la tête des prisonniers jusqu'à les laisser inconscients. Les réveillaient avec un coup de matraque, et recommençaient ». Et ce n'est pas tout, les tortionnaires du régime de Damas faisaient preuve d'une imagination sans bornes dans la cruauté, à tel point que c'en est, comme dit le Nouvel Obs, « indicible ».ImprévisibleÀ lire également cette semaine, un article du Point sur Elon Musk. « Jusqu'où ira l'extravagant Monsieur Musk ? » se demande le Point, précisant que le « serial entrepreneur (Tesla, SpaceX, Grok, X …) s'apprête à prendre une responsabilité de poids, auprès de Donald Trump ». Comment le décrire ? « C'est une personnalité hors du commun qui détonne par ses idées extraterrestres, un caractère imprévisible, et un sens militaire de l'exécution », estime le Point, qui se demande encore « Qui arrêtera la fusée Musk ? ». L'hebdomadaire ne cache pas son admiration, et « observe une cohérence dans ses mille projets. Si Elon Musk a fait ricaner certains cadres d'Arianespace, son développement de fusées réutilisables fait aujourd'hui l'unanimité ». « Il permet aux combattants ukrainiens », ajoute le Point, « d'être connectés à Internet, grâce à l'envoi de satellites Starlink, dont il tapisse le ciel au rythme de 300 par mois ». L'hebdomadaire regrette toutefois « chez cet amoureux des sciences, la tentation de partager des messages incongrus, voire complotistes ». « Trop souvent, Musk dit des choses qui ne sont pas vraies », renchérit Reid Hoffman, le co-créateur de LinkedIn. Quant à d'éventuelles ambitions présidentielles, Donald Trump s'est lui-même rassuré, en disant que Musk ne pouvait pas avoir cette ambition, « car il n'est pas né aux États-Unis. » Le milliardaire a en effet vu le jour en Afrique du Sud, et n'est arrivé aux États-Unis qu'à l'âge de 24 ans. « Or », précise le Point, « la Constitution américaine impose que le dirigeant du pays soit « né citoyen américain ».

Maintenant, vous savez
Pourquoi cache-t-on une fève dans la galette des rois ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jan 5, 2025 3:42


Le 6 janvier, les chrétiens célèbrent L'Épiphanie. Une fête devenue culturelle et qui s'accompagne, en France, de la galette des rois. Comme vous le savez, on partage la galette et une fève se trouve à l'intérieur, celui ou celle qui la trouve est couronné(e) roi ou reine. Tout simplement parce que, à l'origine, c'est un haricot que l'on cachait dans la galette. Le haricot est remplacé au XIXè siècle par de la porcelaine pour éviter que le roi ou la reine ne s'étouffe en ingurgitant la fève. Au cours de l'histoire, les plus aisés ont parfois remplacé le haricot par une pièce d'or ou d'argent. Quant à la fève en porcelaine, elle est d'abord fabriquée en Saxe, en Allemagne, puis, après la première guerre mondiale, la production devient française à Limoges. Pourquoi on appelle ça une fève ? Depuis quand tire-t-on les rois ? Est-il vrai qu'il n'y a pas de fève dans les galettes de l'Elysée ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo.  Qu'est-ce que l'effet Tiffany ? Qu'est-ce que le Fika, cette tradition suédoise pour traverser l'hiver ? Qu'est-ce que la théorie du pot de yaourt dans un couple ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion : 31 décembre 2022 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Littérature sans frontières
«Kaïdara» d'Amadou Hampâté Bâ illustrée par l'artiste Omar Ba

Littérature sans frontières

Play Episode Listen Later Jan 3, 2025 29:00


Écrivain et diplomate, Amadou Hampâté Bâ, né aux alentours de 1901, dans une famille noble à Bandiagara (Soudan français et actuel Mali), aimait consigner les histoires, contes, proverbes et paroles de sagesse qui l'ont abreuvé jusqu'à la fin de sa vie en 1991. Un patrimoine où figure le conte initiatique Kaïdara qui aujourd'hui parait dans une nouvelle version illustrée par l'artiste sénégalais Omar Ba aux éditions Diane de Selliers. Le récit iniatique de Kaïdara illustré par Omar Ba, artiste peul contemporain aux éditions Diane De SelliersLong poème allégorique en vers libres, le conte Kaïdara fait le récit du voyage de trois hommes sur le chemin de la connaissance de soi et du monde. Guidés par une voix puissante et omnisciente, Hammadi, Hamtoudo et Dembourou se rendent au pays des génies-nains, où ils rencontreront le dieu Kaïdara. Des apparitions mystérieuses — animaux, plantes, êtres polymorphes — rythment leur voyage : onze figures s'adressent à eux dans des discours énigmatiques, ponctués de la même ritournelle :Je suis le symbole du pays des génies-nainset mon secret appartient à Kaïdara,le lointain, le bien proche Kaïdara…Quant à toi, fils d'Adam, va ton chemin.vers 124-127N'ayant pas la moindre idée du but de leur voyage, souffrant de faim et de soif, les voyageurs cheminent à travers d'épaisses forêts, des vallées infinies et des plaines arides :Ils marchèrent le jour, ils marchèrent la nuit, ils marchèrentsans chercher à savoir où la route voulait les conduire.Ils se trouvaient attirés par une force invisible et puissante.Sans volonté aucune, ils étaient aspirés, possédés.vers 752-755Au terme de ce périple initiatique, les trois compagnons rencontrent Kaïdara, dieu de l'or et de la connaissance dont le conte porte le nom.Un siège en or pur fut disposésur lequel trônait un être humainà sept têtes, douze bras, et en outre pourvude trente pieds dénombrables.Qui était-ce ? Kaïdara le surnaturelqui change de forme à volonté et dont chaque forme est unique.vers 803-808Métaphore du cosmos, Kaïdara est une émanation de Guéno, dieu tout-puissant du panthéon peul. Sans dévoiler aux voyageurs les significations secrètes des mystères qu'ils ont rencontrés, Kaïdara offre à chacun trois bœufs chargés d'or, leur recommandant d'en faire bon usage. Les hommes retournent alors vers la surface de la terre. « Je consacrerai tout mon or à quérir le pouvoir », dit Dembourou. « Je ferai de mon or un bien meilleur usage… j'accroîtrai mes biens en quantités abondantes », réplique Hamtoudo, qui ne rêve que de richesse matérielle. Hammadi, quant à lui, n'aspire qu'au savoir :Je forme le vœu de consacrer mon orà quêter le sens des symboles observés.Hormis cela, je n'ai point d'autres rêves en tête.Certains croiront que mon souhait est folie.D'autres l'estimeront bien modeste ambition.Pour moi-même cependant, il n'est de plus grand butque puisse s'assigner un homme sur cette terre.vers 881-887Présentation deséditions Diane de Selliers.

Reportage International
Les Romains exaspérés par les travaux en amont du Jubilé 2025

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 29, 2024 2:28


À l'occasion du Jubilé 2025, proclamé par le pape François, des centaines de chantiers ont été lancés à Rome depuis deux ans, grâce à 4,3 milliards d'euros de financements. L'objectif est de restituer son prestige à la Ville éternelle et de la rendre plus durable. Mais les Romains sont exaspérés par les travaux qui perturbent leur vie quotidienne. En outre, ils redoutent l'arrivée de hordes de pèlerins. Environ 32 millions de fidèles sont attendus dans la capitale qui souffre déjà du surtourisme. De notre correspondante à Rome,La Ville éternelle, aussi chaotique que la scène du grand embouteillage dans le film « Roma » de Federico Fellini, sorti en 1972, c'est l'impression qui se dégage des deux côtés du Tibre. La directrice de la surintendance spéciale de Rome, Daniela Porro, rappelle que qui dit Jubilé, depuis le premier lancé en 1300 par le pape Boniface VIII, dit grands travaux : « La ville de Rome est aussi le reflet de toutes les opérations de rénovation et de modernisation réalisées à l'occasion des Années Saintes », affirme-t-elle.Mais sur les 205 chantiers prioritaires, seuls 64 sont achevés. Parmi ces derniers, la réfection de stations de métro ou encore la restauration de monuments. Antonella, avocate qui vit près du Panthéon, a un regard courroucé. « Aux difficultés de gestion des transports en commun s'ajoutent tant de travaux qui créent des désagréments. Et puis il y a des problèmes récurrents à Rome, comme la saleté, s'exaspère-t-elle. Tout un tas d'activités de restauration rapide ont été ouvertes, mais il n'existe aucun espace adapté à la consommation ».À lire aussiItalie: fermée pour des travaux, la fontaine de Trévi à Rome rouvre avec un accès limitéFuir Rome ou trouver des astuces pour slalomer entre les touristesRomain d'adoption, le Britannique James songe à prendre la poudre d'escampette. « Tout devient très compliqué. Même l'accès aux toilettes publiques… Vous comprenez ? Moi, je pense m'échapper à la campagne », rit-il.Pour Alessandra, vaillante octogénaire, sillonner à pied le cœur de Rome est un parcours du combattant. « J'ai accroché à ma canne une sonnette de vélo pour demander l'autorisation de passer, explique-t-elle, parce qu'il n'y a pas de place pour marcher. Il y a trop de touristes ! »Quant à Attilio, enseignant rencontré sur la piazza Navona, libérée des échafaudages, il déplore les rénovations tape-à-l'œil. « Tout a été concentré sur le maquillage du centre-ville. Je suis choqué par la fontaine des Quatre-Fleuves du Bernin, s'exclame-t-il. Elle est d'une blancheur immaculée ! Mais, à mes yeux, ces types de fontaines doivent avoir une patine pour préserver le sens de l'Histoire ».Les Romains sont donc loin de jubiler. D'autant que dans les zones touristiques, les prix montent en flèche. Celui du traditionnel « espresso » au bar atteint jusqu'à 4 euros contre 1,50 euro en moyenne.À lire aussiItalie: Rome, musée à ciel ouvert, souffre du tourisme de masse

Maintenant, vous savez
[RETOUR SUR 2024] Dissolution : quel est vraiment le rôle du Premier ministre ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Dec 26, 2024 5:03


Pour conclure 2024, "Maintenant vous savez" vous propose une rétrospective des nouveaux termes et temps forts qui ont marqué l'année. À travers une sélection de nos meilleurs épisodes, revivez les faits marquants qui ont façonné l'actualité. Une manière de mieux comprendre cette année avant d'accueillir 2025 ! Elisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier et maintenant François Bayrou … À Matignon, on a vu défiler bon nombre de premiers ministres en 2024. Depuis que le président Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l'Assemblée nationale dimanche 9 juin 2024, la France est en pleine crise politique. Selon le Monde, la Constitution attribue au Premier ministre la responsabilité de diriger "l'action du gouvernement", il est donc chargé de déterminer et de conduire "la politique de la nation". Quant au Président, son rôle est défini comme celui d'un gardien des institutions et de la continuité de l'État, assurant son "arbitrage".  Quels sont les pouvoirs du Premier ministre par rapport au président de la République ? Qu'est-ce qu'une cohabitation ? Le président a-t-il le droit de refuser un premier ministre ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Qu'est-ce que le syndrome de l'anus sans repos ? Qu'est-ce que le phénomène de la “lazy girl job” ? Qu'est-ce que le glacier de l'apocalypse ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion : 17 juin 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

ADAPT 2030 | Mini Ice Age Conversations
(Civilization Cycle Podcast #530) Prophecies, Quakes & New Digital Economy

ADAPT 2030 | Mini Ice Age Conversations

Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 31:11


Seismic activity in New Madrid and California might fulfill prophecies of East Coast flooding at the same time a global economic meltdown could usher in CBDCs, requiring supercomputers for carbon tokenization and digital rationing cards. This would involve rapid settlement and RWA tokenization, possibly using Quant or Hashgraph. Meanwhile, a 32% rise in vegetable oil prices due to weather shows supply chain fragility. ☕ Support Civilization Cycle Podcast Buy As a Double Espresso

C dans l'air
Bayrou : ça se complique... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 64:52


C dans l'air du 20 décembre - Bayrou : ça se complique...Un gouvernement avant Noël ? C'est la promesse faite par François Bayrou hier soir sur France 2 après ses consultations groupées dans l'après-midi. Ses interlocuteurs ont jusqu'à la mi-journée pour lui répondre et dire s'ils acceptent de rentrer au gouvernement. Qui pourrait en faire partie ? Le Premier ministre a cité le nom de Bruno Retailleau qui a montré, selon ses mots, qu'il "avait trouvé des décisions et des orientations qui répondaient à une partie de ce que l'opinion demande". Et ce alors que son maintien au ministère de l'Intérieur est une ligne rouge pour les écologistes et les socialistes à qui le chef du gouvernement assure offrir une ouverture sur la réforme des retraites adoptée en 2023. Pas d'abrogation, ni de gel mais une reprise des discussions. "On reprend mais on ne suspend pas parce que lorsque l'on suspend évidement on ne reprend jamais" a affirmé le chef du gouvernement.Des propos qui sont loin d'avoir convaincus à gauche. À la sortie de la réunion hier, le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, a déclaré que son parti n'a "pas trouvé de raison de ne pas censurer" le Premier ministre nommé il y a six jours. "Nous sommes consternés par la pauvreté de ce qui nous est proposé", a-t-il ajouté. "Nous ne participerons pas à ce gouvernement", a redit Olivier Faure. "Il faut vraiment que le Premier ministre se réveille et prenne conscience de ce qui se joue maintenant". Les écologistes sont également en colère. "On a dû hausser le ton en fin de réunion (...) On a eu l'impression qu'on se moquait de nous [sur le budget]", a déploré la patronne d'EELV, Marine Tondelier. "Nous lui avons demandé de ne pas recourir au 49.3, ce qu'il refuse", a regretté de son côté le député communiste Stéphane Peu.Le Premier ministre a expliqué hier soir qu'il n'utilisera pas le 49.3 "sauf s'il y a blocage absolu sur le budget". Un budget 2025 qu'il espère faire aboutir mi-février. Quant à la reconstruction de Mayotte, dévastée depuis le passage du cyclone Chido, François Bayrou a dit espérer qu'elle puisse se faire dans des délais "brefs", "peut-être deux ans", pendant qu'Emmanuel Macron, sur place, mesurait le désespoir et la colère de la population. Au terme de sa première journée dans l'archipel français, le chef de l'Etat a été pris à partie et hué à plusieurs reprises, hier soir, par une foule de personnes qui criaient "Macron démission" et demandaient de l'eau, de la nourriture. Accusé de ne pas avoir suffisamment anticipé les conséquences du passage du cyclone, le chef de l'Etat s'est défendu en évoquant les alertes émises et a promis aux Mahorais d'accélérer les choses avec notamment une loi spéciale, avant de lancer : "N'opposez pas les gens ! Si vous opposez les gens on est foutu, parce que vous êtes contents d'être en France. Parce que si ce n'était pas la France vous seriez 10 000 fois plus dans la merde !", s'est époumoné le président.Des propos qui ont été vivement dénoncés ce vendredi par les partis d'opposition, notamment à gauche également indignés par une enquête publiée cette semaine dans Le Monde. D'après le quotidien, le chef de l'Etat aurait notamment dit, en 2023, devant son ministre de la Santé Aurélien Rousseau, que "le problème des urgences dans ce pays, c'est que c'est rempli de Mamadou". L'Élysée a démenti "fermement ces propos rapportés qui n'ont fait l'objet d'aucune vérification auprès de la présidence avant publication".Emmanuel Macron est également interpellé depuis la condamnation définitive de Nicolas Sarkozy mercredi par la Cour de cassation sur la question du retrait de sa légion d'honneur. L'ex-président a écopé d'une peine de trois ans d'emprisonnement dont deux ans avec sursis et un an sous bracelet électronique pour corruption et trafic d'influence. L'intéressé a dénoncé une "injustice" et a annoncé son intention de faire un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH). Ce recours n'est toutefois pas suspensif. Nicolas Sarkozy devrait être convoqué – en principe dans un délai inférieur à un mois – devant un juge d'application des peines (JAP), qui fixera les modalités de son bracelet, posé ultérieurement. En pratique, sa pose lui imposera de demeurer à domicile à certaines heures de la journée, généralement la nuit.Les experts : - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - MATHILDE SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point

Choses à Savoir
Pourquoi la dinde s'appelle-t-elle ainsi ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 1:28


La dinde est un incontournable des tables de fête, mais son nom suscite souvent une question : pourquoi cet oiseau s'appelle-t-il ainsi ? Pour répondre, il faut remonter au XVIᵉ siècle, à une époque où les découvertes géographiques et les échanges commerciaux ont considérablement élargi les horizons des Européens. Un oiseau qui vient de loin… ou presqueLa dinde, ou Meleagris gallopavo, est une espèce originaire d'Amérique du Nord. Elle était élevée et consommée par les populations indigènes bien avant l'arrivée des Européens. Lorsque les Espagnols découvrent cet oiseau au Mexique au début du XVIᵉ siècle, ils le ramènent en Europe, où il rencontre un succès rapide grâce à sa chair savoureuse. Mais alors, pourquoi l'appelle-t-on "dinde" et non "mexicaine" ? Cela tient à une confusion géographique courante à l'époque.