Podcasts about Quants

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B-Schooled
Improving your quantitative profile: B-Schooled episode 254

B-Schooled

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 28:33


In this new episode, our host Erika and fellow SBC admissions consultant (and former Kellogg adcom) Caryn have a discussion that covers: Multiple tactics applicants can use to raise their quantitative profiles, especially if they don't work in finance- or numbers-heavy roles  Insight into who might want to consider the GRE or EA instead of the GMAT for their admissions test How to use the Additional Info field/essay to address any quantitative weaknesses in your candidacy

InvestOrama - Separate Investment Facts from Financial Fiction
Diary of a Quant Hedge Fund - Dr Richard Saldanha

InvestOrama - Separate Investment Facts from Financial Fiction

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 18:15


A deep dive into the inner workings of hedge funds and quantitative investing, with Dr. Richard Saldanha, a seasoned quant, former hedge fund manager, and now an academic and consultant.Richard shares stories from his career, including cautionary tales of fraud, and offers a contrarian take on the democratization of finance. Learn why adaptability, skepticism, and data quality are more important than ever in today's markets.Watch it on Substack or listen on your preferred podcast app.Key Takeaways:* Data quality and access are critical—and often underestimated—challenges in finance.* Market inefficiencies persist, and quants thrive by exploiting them, but adaptability is key.* Many hedge fund strategies have become commoditized; true innovation is rare and valuable.* The democratization of investing is driven by ETFs, not hedge funds or private equity.* Due diligence is essential—fraud and misrepresentation still occur at the highest levels.Related episodes:* Previous episode with Dr. Richard Saldanha on AI * Marco Aboav: Quant Trading from Data to Alpha* Jim Simons, Renaissance Technologies & The Quant Revolution | Greg ZuckermanResources Mentioned:* Renaissance Technologies* AQR Capital ManagementConnect with Dr. Richard Saldanha:* On LinkedIn* Oxquant (Richard's consultancy)Timestamps & Topics:[00:00] - Introduction to Dr. Richard Saldanha - an insider's look at hedge funds.[00:36] - The Importance of Financial Data[01:55] - Quantitative Trading and Market Inefficiencies[03:34] - Challenges in Hedge Fund Strategies[05:20] - Renaissance Technologies: Ahead of the Game[07:55] - The Evolution and Challenges of Hedge Funds[09:41] - The Democratization of Investments[13:38] - Private Equity vs. Hedge Funds[18:18] - Cautionary Tales: Fraud in Hedge FundsAbout the Show:Investology is a podcast hosted by George Aliferis, CAIA, dedicated to rethinking investment management and uncovering new ways to deliver better outcomes for investors. Listen on every podcast platform, or watch on YouTube.Thanks for reading Investology: re-think investment management! Subscribe for free to receive new posts and support my work.My Investing & Investment Management channelsInvestorama - Separating Investment Facts from Financial Fiction (YouTube)Investology - Re-Think Investment Management (YouTube)Investology in Audio versionFor B2B Brands, Marketers & PodcastersOrama (my business): helps brands grow with podcasts & videos - DM if you need help with a brand podcast or YouTube channelNewsletter about B2B marketing and podcasting: on Substack This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit investorama.substack.com

Pack de Potes Rugby Podcast
Ep. 160 : Les Mains Vides ! Tournée d'été France / NZ, Les Lions Britanniques, et Coupe du Monde U20

Pack de Potes Rugby Podcast

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 47:23


Ep. 160 : Les Mains Vides ! Tournée d'été France / NZ, Les Lions Britanniques, et Coupe du Monde U20À l'autre bout du monde, nos petits Bleus n'ont pas su se remettre la tête à l'endroit et ont subi la loi des intraitables All Blacks, pour la 3ᵉ fois en trois matchs ! En dépit de quelques belles promesses, les Bleus – privés de plusieurs cadres – n'ont pas été ridicules, loin de là… mais ont cédé face à plus forts qu'eux, tout simplement.Triste fin également pour les Bleuets, défaits par des Argentins impressionnants qui n'ont clairement pas volé leur troisième place lors de cette Coupe du Monde U20.Les Lions, de leur côté, ont croqué les Wallabies lors du premier test match, avec une belle performance de notre chouchou Finn Russell ! Tiendront-ils la distance sur cette tournée d'été ? Affaire à suivre…Quant au Pack, il prend quelques vacances et vous retrouvera dès le 27 août, pour débriefer ensemble le début de la Coupe du Monde féminine de rugby 2025 !Bonne écoute!Voici l'autre podcast de TK --> L'Année Sobre, un an sans alcool ! https://podcast.ausha.co/un-peu-plus-leger/playlist/l-annee-sobre-saison-3-de-un-peu-plus-leger-podcastHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Invité Afrique
Patrimoine soudanais: «C'est un pillage en règle pour détruire l'identité du Soudan»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 5:26


L'Unesco s'est alarmée à plusieurs reprises d'un « niveau sans précédent » des « menaces sur la culture » au Soudan, s'appuyant sur les rapports de « pillages de musées, de sites patrimoniaux et archéologiques et de collections privées ». On en parle avec notre grande invitée Afrique ce samedi : Ikhlas Abdel Latif, directrice des musées à l'Autorité nationale des antiquités du Soudan, présente à Paris fin juin, pour participer à une réunion sur les vestiges historiques pillés ou menacés dans certains pays comme le Soudan, le Yémen ou la Libye. Ikhlas Abdel Latif affirme que tous les musées nationaux et privés dans les zones contrôlées par les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont été pillés. Selon elle, il s'agit d'un « pillage organisé ».  RFI : Pourriez-vous nous mettre au courant de la destruction qui a touché le secteur des musées et du patrimoine au Soudan ? Ikhlas Abdel Latif : Il est certain que les infractions, la destruction et le pillage qui ont affecté les sites archéologiques et historiques tout comme les musées ont été une pratique répandue à grande échelle. À Khartoum il y a 13 musées qui dépendent de l'Autorité générale des antiquités et des musées du Soudan. Mais il y a d'autres musées, comme le Musée militaire, le Musée du Palais présidentiel, le Musée d'Histoire naturelle… Ils sont rattachés à nous, car nous avons une responsabilité technique et artistique sur tout le secteur des musées au Soudan. L'Autorité générale pour les antiquités et les musées est officiellement responsable de tous les musées au Soudan. Et donc, tous ces musées à Khartoum ont été vandalisés ? Tous les musées qui ont été sous contrôle de la milice des Forces de soutien rapide ont été pillés, y compris celui d'histoire naturelle, qui abritait des animaux rares vivants. Il a été détruit. Ce qui a entrainé la mort de ces animaux. De même pour le musée de la Guerre où une grande partie des chars historiques a été détruite. Celui du Palais républicain a également été dévasté. Tous ces musées sont situés dans la région de Khartoum. Parmi les musées affiliés officiellement à l'Autorité générale des antiquités et des musées, il y a celui de l'Ethnographie, qui représentait les tribus et l'identité du Soudan dans sa diversité, tout en mettant en valeur l'unité à travers cette diversité. Il a été entièrement ravagé. Quant au Musée du Khalife Abdulah al-Taachi d'Omdurman, qui retrace une partie de la colonisation ottomane, et jusqu'à la libération, il a été partiellement détruit.  Le musée national de Khartoum n'a pas non plus échappé à ce sort, des trésors inestimables, 100 000 pièces ont disparu ? Le Musée national soudanais à Khartoum est le plus grand du pays et l'un des plus importants. Il a été totalement pillé et vandalisé. Il abrite le plus grand entrepôt d'antiquités soudanaises. Le contenu du musée ainsi que l'entrepôt ont été pillés. Les objets n'étaient pas en exposition, mais emballés et disposés dans des caisses en raison des travaux en cours avant la guerre pour réhabiliter le lieu. Ce qui a facilité le pillage des pièces habituellement exposées. Quant au dépôt, il s'agit du plus grand des antiquités du Soudan. Malheureusement, les salles de stockage, également pillées, contenaient la plus grande quantité d'or du Royaume de Koshe. Tout cet or a été volé. Parmi les musées les plus importants également touchés, il y a celui de Nyala, au Darfour, le plus important de la région ? À Khartoum et sa région, nous avons des équipes qui travaillent à évaluer les pertes, mais en ce qui concerne les musées de Nyala et d'el-Geneina, ils sont toujours sous contrôle de la milice des FSR, tout ce que l'on sait, c'est que toutes les pièces du patrimoine qui se trouvaient à el-Geneina, ainsi qu'au musée privé du Sultan Bahr Eddine appartenant à la tribu Massalit, une tribu menacée par la milice, ont été entièrement pillées. Leur propre résidence l'a été également et les effets personnels de la famille du Sultan Bahr Eddine ont été emportés. Le musée de Nyala est considéré comme un musée national à l'échelle de la région du Darfour. Même les vitrines d'exposition ont été pillées et la milice y réside toujours. Il y a encore des musées que les Forces de soutien rapide utilisent comme résidence pour leurs hommes armés, ce qui expose les lieux et leur contenu à des dommages irréparables ? Oui, en effet, c'est bien ce que j'ai mentionné, le musée de Nyala est considéré comme leur siège. Le musée est au Darfour qui n'est pas encore libéré de leur présence. Les FSR sont une milice primitive qui ne comprend rien à la valeur de ces vestiges, à l'archéologie et à l'histoire. Alors oui, ils volent ces antiquités de manière systématique et étudiée : seules les antiquités distinctives et de très grande valeur ont été volées. Qui voulez-vous accuser ? Ceux qui financent les FSR et qui sont derrière eux. Je n'en dirai pas plus. Vous avez formé un comité pour récupérer et suivre les vestiges pillés ? J'ai formé ce comité en tant que présidente de la direction des musées, et la présidente de l'unité de suivi des vestiges pillés. Il y a un directeur sur le terrain à Khartoum. Ce comité s'occupe de tous les musées libérés dans la zone de Khartoum, et travaille sur l'évaluation des dommages. Il dresse l'inventaire de ce qui a été pillé et de ce qui reste. En même temps, il s'occupe aussi de la protection de ce qui reste. Espérez-vous récupérer ces objets pillés ? Nous y travaillons d'arrache-pied. Nous faisons tout notre possible. Depuis août 2023, nous avons pris rapidement des mesures pour surveiller ce qui se passe. L'Autorité générale des antiquités et des musées travaille main dans la main avec le gouvernement comme avec le procureur général, l'antenne locale d'Interpol, la police, la justice et le ministère des Affaires étrangères. Nous œuvrons tous à ce que la communauté internationale sache ce qui se passe à ce niveau. Nos partenaires à l'étranger ont proposé effectivement leur aide. Ils ont tous manifesté leur intérêt à l'échelle mondiale. Est-il vrai que l'on trouve ces vestiges en vente en ligne sur certains sites ? Je tiens à préciser que nos antiquités, jusqu'à maintenant n'ont pas fait leur apparition en ligne ou dans les maisons de ventes aux enchères. Ce qui indique le contrôle du gouvernement du Soudan, sur l'acheminement de ces objets volés. Nous considérons que c'est un pillage en règle pour détruire l'identité du Soudan. Ces vestiges ne sont pas uniquement un héritage soudanais, mais c'est aussi un legs international et humain. Le Soudan regorge de pièces qui portent non seulement l'histoire de la civilisation au Soudan, mais qui font également partie de l'héritage de l'humanité. Ces vestiges sont notre héritage et montrent notre union, nos liens et notre identité. Au Soudan nous avons plus de sept pays voisins, c'est l'un des plus grands pays d'Afrique et il faut savoir que la multiplicité des tribus chez nous fait partie d'un seul moule, celui de notre civilisation ancienne, la civilisation Koushite qui nous lie tous. Il s'agit donc d'une guerre systématique contre l'identité du peuple soudanais. Y a-t-il un mot pour conclure ? Oui, j'aimerais juste lancer un appel à la communauté internationale. Tous nos partenaires mondiaux sont à nos côtés, mais je réitère mon appel à cette communauté, aux Nations unies, à l'Unesco, pour qu'ils rappellent une nouvelle fois l'interdiction de faire commerce de toute œuvre du patrimoine historique du peuple soudanais. Et de multiplier la lutte contre le trafic illicite de ces vestiges.

Finscale
# 301 - Julien Lescs (Kimpa) - Régénérer plutôt qu'accumuler

Finscale

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 46:01


Dans cet épisode, Julien Lescs (Kimpa) me fait le plaisir de me rejoindre en studio pour un échange profond autour de la transformation des familles entrepreneuriales et de leur gouvernance. Il y introduit le concept de Family Office 2.0, une approche qui dépasse la seule préservation du patrimoine. Ce nouveau modèle vise à rendre les familles plus résilientes, plus conscientes et plus en phase avec leur temps.Le Family Office 2.0 se construit autour de trois objectifs majeurs : rendre le patrimoine interdépendant (et non plus dépendant de l'entreprise), encourager une orientation entrepreneuriale continue dans chaque génération, et intégrer un prisme à trois dimensions dans l'évaluation du patrimoine : rendement, risque et impact. Ce modèle permet d'éviter la triple charge qui pèse trop souvent sur l'entreprise familiale : innover, verser des dividendes et assurer la transmission.Julien revient aussi sur les quatre capitaux essentiels à toute famille entrepreneuriale : le capital financier (évidemment), mais aussi le capital humain, le capital réputationnel (souvent sous-estimé) et le capital sociétal (qui regroupe l'impact social et environnemental). Il démontre comment ces dimensions, si elles sont pleinement assumées, permettent d'aligner gouvernance, stratégie patrimoniale et projet de vie familial.L'épisode aborde également les dynamiques émotionnelles à l'œuvre dans les familles : Julien partage son approche issue de la psychogénéalogie, et introduit des figures clés comme le Chief Emotional Officer, rôle souvent informel mais décisif dans la cohésion intergénérationnelle. Il met en lumière les loyautés invisibles, les tensions récurrentes entre les cercles « entreprise / actionnaires / famille », et l'importance de la charte familiale comme socle non juridique mais fondateur.Enfin, Julien insiste sur la nécessité de structurer un récit familial clair, partagé, et porteur de sens. Ce récit – distinct de l'histoire de l'entreprise – est un outil puissant de transmission. Il ancre les valeurs, crée une colonne vertébrale pour les générations futures, et nourrit l'ambition de faire évoluer le capital entrepreneurial tout en honorant l'âme fondatrice.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Darrers podcast - Ràdio Celrà
Coblejant del 19/7/2025: 446 - Quant has de pagar de drets d'autor per una activitat sardanista

Darrers podcast - Ràdio Celrà

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 60:00


Coblejant és un magazine de música de cobla i sardanes que fusiona la part més tradicional de la cultura popular amb el dinamisme d'una producció jove. Un programa presentat per Queralt Pedemonte que t'informa de tot allò que és notícia al món immens de la sardana i la cobla, novetats relacionades amb el món de la cobla i fem reportatges de les activitats coblístiques d'arreu del país. La nostra proposta es complementa amb les nostres xarxes socials i generem molt de contingut setmanal. podcast recorded with enacast.com

Revue de presse Afrique
A la Une, élections municipales sous tension ce jeudi au Togo

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 4:30


Les Togolais sont appelés à renouveler leurs 1527 conseillers municipaux ce jeudi, mais l'attention est surtout concentrée sur le désormais nommé « Mouvement du 6-Juin » : il a appelé à la mobilisation, aujourd'hui et demain. C'est le dernier rendez-vous en date, rappelle Le Monde Afrique, d'un « mouvement de contestation qui, depuis début juin, défie le pouvoir de Faure Gnassingbé, » articulé autour du rappeur Aamron devenu « la figure de proue » de ce phénomène après avoir appelé à manifester puis avoir été interpellé dans la foulée. Désormais, détaille le Monde, les manifestants « dénoncent pêle-mêle l'arrestation du rappeur et d'autres personnalités critiques, la hausse du coût de la vie (en particulier de l'électricité), et surtout, la récente réforme constitutionnelle » grâce à laquelle Faure Gnassingbé, en lieu et place de président de la République, est devenu président du conseil… « la nouvelle plus haute fonction exécutive du pays, cette fois sans limite de mandats. » Cela fait vingt ans que le chef d'État est au pouvoir – et avant cela, son père, Gnassingbé Eyadema, a dirigé le Togo de 1967 à 2005. Le pays est donc « ballotté depuis presque 60 ans par un régime de terreur de père en fils, » calcule Ici Lomé, selon qui « les différents scrutins, présidentiels, législatifs et autres, ne furent jusqu'à ce jour que de pures mascarades. » Quant aux partis d'opposition, nés dans les années 1990, poursuit le titre, ils « n'ont connu que répressions faites d'arrestations arbitraires (…) dont les auteurs (…) courent toujours. » Pour le site togolais, il n'y a donc pas d'autre issue : « il faut une révolution de grande envergure, comme des jeunes Togolais nous en donnent l'exemple aujourd'hui, pour faire partir ce régime. »  À lire aussiManifestations contre Faure Gnassingbé au Togo: le gouvernement crie à la «tentative de déstabilisation» Il faut dire que les précédentes journées de mobilisation ont été marquées par des violences et les autorités se sont montrées, « impitoyables, » « comme à leur habitude, » estime Le Monde : « la société civile, rappelle le titre, accuse [les forces de l'ordre] d'être responsables de la mort de sept personnes » alors que les autorités évoquent « cinq décès "par noyade" et dénonce[nt] des "tentatives de récupération malheureuses." » Ici Lomé, de son côté, va même jusqu'à parler d'une répression « sauvage. »  On craint donc, dans le pays, que les manifestations des deux prochains jours ne soient encore entachées de sang. Togo Presse note que « le gouvernement, dans ses sorties, rassure la population » avec « des dispositions prises pour garantir des élections paisibles », par exemple la fermeture des frontières. Quant au ministre de la Fonction publique Gilbert Bawara, démissionnaire, mais en charge des Affaires courantes, il défend le gouvernement de toute action disproportionnée dans les colonnes du Point Afrique : « dans un État de droit, l'ordre public doit être préservé, » martèle-t-il, et il faut « préserver absolument cet acquis, » avec « rigueur et fermeté, » tout autant qu'avec « discernement et responsabilité. » Et le ministre appelle chacun à « respecte[r] les règle du jeu démocratique. »  À lire aussiTogo: au moins trois morts et des dizaines de blessés dans les manifestations contre le pouvoir Un mouvement flambant neuf  Et notamment par sa « structure, sans véritable organigramme » qui, selon Le Monde Afrique, « rend ce mouvement plus difficilement contrôlable. »  C'est peut-être d'ailleurs ce que lui reproche le ministre Gilbert Bawara, selon qui « ce ne sont pas des manifestations » et qui assure qu'il y a toujours « de nombreuses activités politiques » dans le pays mais « dans un esprit de respect de cadre réglementaire. » Avec des campagnes sur les réseaux sociaux, des vidéos sur différentes plateformes, et un ton plus radical, le mouvement réussit à faire ce que les partis ne faisaient plus : « mobiliser une jeunesse souvent désabusée par les acteurs politiques traditionnels, » écrit Le Monde Afrique.  Ces derniers n'ont donc plus qu'à s'y faire et « tenter de trouver leur place. » Même point de vue pour Ici Lomé qui constate que cette révolution née sur le numérique est « venue prendre de court une opposition togolaise divisée, vivant au jour le jour, et dont chaque leader essaie de tirer la couverture de son côté. »  Un opposant interrogé par Le Monde l'assure : « si nous convergeons vers le même objectif, alors c'est tant mieux, » et qu'importe qu' « ils [aient] leur stratégie et nous la nôtre. » Mais Ici Lomé n'y croit pas vraiment : « pour l'opposition traditionnelle, (…) il n'est pas question que des opposants invisibles, ‘non professionnels,' (…) puissent lui damer le pion, en réussissant à mobiliser. » Il faudra bien pourtant, grimace le journal, que chacun y mette du sien pour, enfin, « remettre chacun et chaque institution à sa place, pour que le Togo renaisse pour de bon. » À lire aussiManifestations contre Faure Ganssingbé au Togo: le gouvernement lance des mandats d'arrêt contre le M66

Finscale
[EXTRAIT] Julien Lescs (Kimpa) - Régénérer plutôt qu'accumuler

Finscale

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 6:00


Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec l'un des fondateurs de Kimpa : Julien Lescs.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Les histoires de 28 Minutes
Terrenoire, un duo engagé / Ukraine : Trump est-il prêt à punir Poutine ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 45:34


L'émission 28 minutes du 16/07/2025 Le duo Terrenoire, composé des frères Raphaël et Théo Herrerias, puise son nom dans leur ville d'origine de Saint-Étienne, symbole du passé charbonnier. Révélés en 2022 aux Victoires de la Musique, ils ont, depuis, enchaîné 120 concerts avant de faire une pause pour concevoir leur deuxième album, “Protégé.e”. Ce disque intime et engagé aborde l'amour, la maladie, la mort et l'écologie, avec cette volonté constante qui leur est propre de créer du lien. Fidèles à une démarche artistique ancrée dans le social, les deux frères multiplient les échanges avec leur public lors de leurs tournées. Lundi 14 juillet, Donald Trump a lancé un nouvel ultimatum : il donne 50 jours à Vladimir Poutine pour conclure un cessez-le-feu en Ukraine. Faute de quoi la Russie serait frappée par une hausse de 100 % des droits de douane et Kiev bénéficierait d'un soutien militaire renforcé. Mais la crédibilité de Trump interroge, tant ses positions sur l'Ukraine ont été fluctuantes. Quant aux sanctions commerciales, leur impact reste limité : les importations russes aux États-Unis sont passées de 29 à 2 milliards de dollars depuis 2022. Le délai de 50 jours, critiqué par l'UE, pourrait permettre à la Russie de poursuivre son offensive estivale, alors que les frappes sur les civils ukrainiens s'intensifient. Ces annonces américaines peuvent-elles réellement freiner Poutine, ou l'Ukraine risque-t-elle de perdre du terrain, voire la guerre ?Enfin, Théophile Cossa nous parle de la nouvelle application pour vérifier en ligne l'âge des internautes et Marjorie Adelson nous emmène à Portofino, commune la plus riche d'Italie, qui a décidé d'interdire la mendicité. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Revue de presse Afrique
A la Une, élections municipales sous tension ce jeudi au Togo

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 4:30


Les Togolais sont appelés à renouveler leurs 1527 conseillers municipaux ce jeudi, mais l'attention est surtout concentrée sur le désormais nommé « Mouvement du 6-Juin » : il a appelé à la mobilisation, aujourd'hui et demain. C'est le dernier rendez-vous en date, rappelle Le Monde Afrique, d'un « mouvement de contestation qui, depuis début juin, défie le pouvoir de Faure Gnassingbé, » articulé autour du rappeur Aamron devenu « la figure de proue » de ce phénomène après avoir appelé à manifester puis avoir été interpellé dans la foulée. Désormais, détaille le Monde, les manifestants « dénoncent pêle-mêle l'arrestation du rappeur et d'autres personnalités critiques, la hausse du coût de la vie (en particulier de l'électricité), et surtout, la récente réforme constitutionnelle » grâce à laquelle Faure Gnassingbé, en lieu et place de président de la République, est devenu président du conseil… « la nouvelle plus haute fonction exécutive du pays, cette fois sans limite de mandats. » Cela fait vingt ans que le chef d'État est au pouvoir – et avant cela, son père, Gnassingbé Eyadema, a dirigé le Togo de 1967 à 2005. Le pays est donc « ballotté depuis presque 60 ans par un régime de terreur de père en fils, » calcule Ici Lomé, selon qui « les différents scrutins, présidentiels, législatifs et autres, ne furent jusqu'à ce jour que de pures mascarades. » Quant aux partis d'opposition, nés dans les années 1990, poursuit le titre, ils « n'ont connu que répressions faites d'arrestations arbitraires (…) dont les auteurs (…) courent toujours. » Pour le site togolais, il n'y a donc pas d'autre issue : « il faut une révolution de grande envergure, comme des jeunes Togolais nous en donnent l'exemple aujourd'hui, pour faire partir ce régime. »  À lire aussiManifestations contre Faure Gnassingbé au Togo: le gouvernement crie à la «tentative de déstabilisation» Il faut dire que les précédentes journées de mobilisation ont été marquées par des violences et les autorités se sont montrées, « impitoyables, » « comme à leur habitude, » estime Le Monde : « la société civile, rappelle le titre, accuse [les forces de l'ordre] d'être responsables de la mort de sept personnes » alors que les autorités évoquent « cinq décès "par noyade" et dénonce[nt] des "tentatives de récupération malheureuses." » Ici Lomé, de son côté, va même jusqu'à parler d'une répression « sauvage. »  On craint donc, dans le pays, que les manifestations des deux prochains jours ne soient encore entachées de sang. Togo Presse note que « le gouvernement, dans ses sorties, rassure la population » avec « des dispositions prises pour garantir des élections paisibles », par exemple la fermeture des frontières. Quant au ministre de la Fonction publique Gilbert Bawara, démissionnaire, mais en charge des Affaires courantes, il défend le gouvernement de toute action disproportionnée dans les colonnes du Point Afrique : « dans un État de droit, l'ordre public doit être préservé, » martèle-t-il, et il faut « préserver absolument cet acquis, » avec « rigueur et fermeté, » tout autant qu'avec « discernement et responsabilité. » Et le ministre appelle chacun à « respecte[r] les règle du jeu démocratique. »  À lire aussiTogo: au moins trois morts et des dizaines de blessés dans les manifestations contre le pouvoir Un mouvement flambant neuf  Et notamment par sa « structure, sans véritable organigramme » qui, selon Le Monde Afrique, « rend ce mouvement plus difficilement contrôlable. »  C'est peut-être d'ailleurs ce que lui reproche le ministre Gilbert Bawara, selon qui « ce ne sont pas des manifestations » et qui assure qu'il y a toujours « de nombreuses activités politiques » dans le pays mais « dans un esprit de respect de cadre réglementaire. » Avec des campagnes sur les réseaux sociaux, des vidéos sur différentes plateformes, et un ton plus radical, le mouvement réussit à faire ce que les partis ne faisaient plus : « mobiliser une jeunesse souvent désabusée par les acteurs politiques traditionnels, » écrit Le Monde Afrique.  Ces derniers n'ont donc plus qu'à s'y faire et « tenter de trouver leur place. » Même point de vue pour Ici Lomé qui constate que cette révolution née sur le numérique est « venue prendre de court une opposition togolaise divisée, vivant au jour le jour, et dont chaque leader essaie de tirer la couverture de son côté. »  Un opposant interrogé par Le Monde l'assure : « si nous convergeons vers le même objectif, alors c'est tant mieux, » et qu'importe qu' « ils [aient] leur stratégie et nous la nôtre. » Mais Ici Lomé n'y croit pas vraiment : « pour l'opposition traditionnelle, (…) il n'est pas question que des opposants invisibles, ‘non professionnels,' (…) puissent lui damer le pion, en réussissant à mobiliser. » Il faudra bien pourtant, grimace le journal, que chacun y mette du sien pour, enfin, « remettre chacun et chaque institution à sa place, pour que le Togo renaisse pour de bon. » À lire aussiManifestations contre Faure Ganssingbé au Togo: le gouvernement lance des mandats d'arrêt contre le M66

Finscale
#300 - Axel Cateland (Kulipa) & Itamar Lesuisse (Ready) - Le moment Kodak des FinTechs

Finscale

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 32:54


Dans cette discussion avec les co-fondateurs de Kulipa et Ready (form. Argent) : Axel Cateland et Itamar Lesuisse, nous plongeons dans les coulisses d'un partenariat qui permet aujourd'hui d'utiliser ses cryptos au quotidien, via une carte connectée à un wallet "self-custody". Ready (anciennement Argent) simplifie radicalement l'accès à la crypto pour le grand public, en masquant toute la complexité technique. De son côté, Kullipa apporte l'infrastructure réglementaire et technique qui permet d'interfacer la blockchain avec les rails traditionnels du paiement.On parle de stablecoins comme nouvelle plateforme d'innovation, de la montée en puissance des néo-banques crypto-native, et de la vitesse avec laquelle ce modèle s'impose dans des zones comme l'Amérique latine ou l'Afrique - là où les infrastructures bancaires classiques montrent leurs limites. Itamar partage aussi sa vision d'une néo-banque construite sur les rails de la blockchain, qui pourrait surpasser en efficacité les systèmes actuels. Nous abordons les défis réglementaires en Europe, le rôle des régulateurs et les efforts d'éducation menés pour faire reconnaître des cas d'usage encore mal compris.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Mission Money
Quant-Stratege: So schlägt man langfristig wirklich den Markt

Mission Money

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 65:36


Heute mal ein etwas anderer Deep-Dive in die Welt der Daten und der Quant-Strategien an den Finanzmärkten. Wie sprechen mit Erhard Radatz, als Global Head of Portfolio Management bei Invesco oberster Quant-Stratege, über die großen Mogelpackungen beim Investieren. Der vielen als Allheilmittel gepriesene MSCI World? Hat langfristig Schwächen. Klassische Smart-Beta-Modelle, oft als Wunder-ETFs gepriesen? Brauch eigentlich kein Privatanleger. Die KI? Wird im Portfolio-Management absolut überschätzt. Wir klären, wie es Erhard und sein Team schaffen, über viele Jahre die großen Indizes zu schlagen, wie richtige Diversifikation aussieht und warum sich Privatanleger so viel genauer damit beschäftigen sollte. Kurz: Weil sie der einzige Free Lunch an der Börse ist.

Fr. Paul Adrien, L'Amour Vaincra !
Évangile du jour & commentaire • samedi 12 juillet : C'est une claque...

Fr. Paul Adrien, L'Amour Vaincra !

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 2:21


Commentaire de L'Évangile du jour Matthieu 10, 24-33 En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Le disciple n'est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n'est voilé qui ne sera dévoilé, rien n'est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l'oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l'âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu'une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. » L'Amour Vaincra ! Fr. Paul Adrien d'Hardemare (op)  Et l'aventure continue ! retrouvez : les vidéos sur

L'Évangile du jour
Évangile du 12 juillet : « Ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père » (Mt 10, 16-23)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 1:32


Voici l'Évangile du samedi 12 juillet 2025 : « Ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père » (Mt 10, 16-23) En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Le disciple n'est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n'est voilé qui ne sera dévoilé, rien n'est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l'oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l'âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu'une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

Finscale
[EXTRAIT] Axel Cateland (Kulipa) & Itamar Lesuisse (Ready) - Le moment Kodak des FinTechs

Finscale

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 3:58


Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec les co-fondateurs de Kulipa et Ready (form. Argent) : Axel Cateland et Itamar Lesuisse.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Activer l'économie circulaire
Débrief 16 - Réglementation européenne : Un frein ou un levier pour l'économie circulaire ?

Activer l'économie circulaire

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 16:13


Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd'hui, Justine et Brieuc nous invitent à plonger au cœur des paradoxes de la réglementation européenne !Pourquoi des initiatives cruciales comme la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) sont actuellement "torpillées", malgré leur adoption même en Chine et leur rôle essentiel dans l'approche de pérennité des entreprises ? Comment cette situation pousse les entreprises éclairées à voir l'économie circulaire non plus comme une contrainte, mais comme une stratégie de pérennité ?Quant au Passeport Produit Digital (DPP), levier stratégique énorme pour l'avenir de la réparation, du réemploi et du remanufacturing, ce nouvel outil offre un potentiel incroyable pour les produits neufs et reconditionnés, en fournissant une "fiche d'identité commune" accessible.Nous abordons ensemble tous ces sujets :Comment les entreprises ayant déjà investi dans la CSRD continuent leurs démarches, car un retour en arrière leur coûterait désormais trop cher.Pourquoi le DPP, qui est purement économique et technique, pourrait devenir un outil stratégique puissant pour l'alignement des chaînes de valeur, la relocalisation et la prévention des actions néfastes.Le lien direct entre le DPP et le Product Data Sheet (PCDS), un standard qui vise à rendre l'information sur les produits plus accessible et à soutenir l'économie circulaire.La tension entre la vision purement écologique et l'aspect économique de l'économie circulaire, et comment les standards internationaux comme les normes ISO sur l'économie circulaire peuvent aider à unifier le langage et les objectifs.Les enjeux économiques et environnementaux qui façonnent l'avenir de l'économie circulaire sont très challengés actuellement. Le contexte géopolitique, à la fois "flippant et enthousiasmant", redéfinit la manière dont les entreprises abordent la durabilité.Pour aller plus loin : Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ; Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ; Inscrivez-vous à notre newsletter ; Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sur le fil
Dans le nord de la France, le pari du chameau

Sur le fil

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 10:19


Au pays du maroilles, l'emblématique fromage de la région des Hauts-de-France dans le nord de l'hexagone, un éleveur a décidé de se lancer dans la production de lait de chamelle.Julien Job a 80 bêtes dans son exploitation située dans le département du Nord : une exploitation unique en France, mais pas si incongrue, étant donné la croissance de la demande. Le lait de chamelle est en effet considéré comme un super aliment, aux multiples qualités.Quant aux chameaux et dromadaires, bien plus économes que les vaches, ils ont eux aussi des vertus écologiques.Pour autant, sont-ils l'avenir de l'élevage ?Dans cet épisode, Sur le Fil vous emmène à Feignies, près de Maubeuge, tout près de la frontière belge, dans un élevage pas comme les autres, dans les pas des journalistes du bureau de l'AFP à Lille.Réalisation : Maxime MametSur le terrain : Béatrice Joannis et Pierre BeauvillainSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Talking Tuesdays with Fancy Quant
Quant Community - Season 8 Intro

Talking Tuesdays with Fancy Quant

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 3:34


Welcome to Season 8 of Talking Tuesdays with Fancy Quant! This season I will bring in more guest speakers from the quantitative finance community to talk about data, business, math, stats, and their journey's through life.OVVO Labs is a proud sponsor of Talking Tuesday with Fancy Quant!www.OVVOLabs.comSupport the show

Finscale
#299 - Firmin Zocchetto (PayFit) - Dix ans de PayFit : la vérité du build, pas du buzz

Finscale

Play Episode Listen Later Jul 5, 2025 41:54


Cette semaine, j'échange avec Firmin Zocchetto, cofondateur et CEO de PayFit, à l'occasion des 10 ans de la boîte. Nous revenons ensemble sur les débuts : comment l'idée est née, pourquoi ils ont créé leur propre langage et comment ils ont bâti un produit sans contact client initial… avant que le bouche-à-oreille ne fasse décoller la machine.Nous parlons aussi des choix structurants : rester concentré sur les TPE/PME malgré la tentation des grands groupes, élargir l'offre tout en gardant un cap clair, et faire le pari de l'international avec prudence.Firmin revient en toute transparence sur des décisions difficiles, comme le retrait du secteur de la métallurgie pour préserver la cohérence long terme.On aborde aussi l'intégration de l'IA dans le produit et dans les process internes et la façon dont PayFit anticipe les mutations du travail sans céder à la hype.Enfin, Firmin partage ce que ces 10 ans lui ont appris : sur la clarté stratégique, le rôle du CEO dans la durée, et la tension permanente entre ambition, alignement et responsabilité.On parle un peu de sport quand même :)***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Journal d'Haïti et des Amériques
L'enquête de Forbidden Stories et Ayibopost sur l'assassinat de journalistes haïtiens

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 30:00


RFI reçoit Eloïse Layan de Forbidden Stories et Wethzer Piercin d'Ayibopost qui signent une longue enquête très documentée sur l'assassinat de deux journalistes haïtiens. Néhémie Joseph est mort le 10 octobre 2019, à Mirebalais, alors qu'il travaillait sur la contrebande à la frontière entre Haïti et la République dominicaine. Gary Tess, lui, dénonçait sur les ondes les mauvaises pratiques des hommes politiques haïtiens. Néhémie Joseph était un journaliste engagé, «un battant», raconte Eloïse Layan. Il se savait menacé. Il l'avait d'ailleurs écrit sur les réseaux sociaux une dizaine de jours avant sa mort, se disant la cible d'un complot ourdi, entre autres, par l'ancien sénateur Rony Célestin. «Il a trouvé la mort par des sbires du pouvoir en place», dénonce sa famille. Néhémie Joseph travaillait sur des sujets sensibles, notamment sur la situation de chauffeurs routiers rackettés par les gangs et obligés de transporter des armes. Un trafic dans lequel Rony Célestin était vraisemblablement impliqué. Forbidden Stories a décidé de poursuivre ses investigations. Eloïse Layan s'est rendue en Haïti et a marché dans les pas du journaliste haïtien à la frontière, à Belladère. Elle a recueilli de nombreux témoignages anonymes. Certains mettent en cause les agents de douane qui ne vérifient pas correctement les chargements, raconte la journaliste. Le nom de Rony Célestin revient également régulièrement. «Même les rapports d'experts des Nations disent que c'est un contrebandier qui a des liens avec les groupes criminels», précise Eloïse Layan. «C'est l'homme le plus puissant du département du Plateau central. Mais son influence s'étend jusqu'à Port-au-Prince.» Gary Tess, 39 ans, animait une émission sur une radio des Cayes dans laquelle il épinglait la classe politique haïtienne. Il a été tué le 18 octobre 2022. Le principal suspect est l'ancien procureur Ronald Richemond. Le journaliste l'accusait de voler des terres. Lui nie les accusations. Mais «il est mis en cause par de nombreuses personnes, dont certains de ses anciens collaborateurs», raconte Wethzer Piercin. «Même si Ronald Richemond est inculpé, le dossier traîne. Il y a une véritable omerta car les gens ont peur de parler. On ne sait pas si la justice va pouvoir mener son enquête jusqu'au bout», complète Eloïse Layan. Le travail d'Eloïse Fayan et Wethzer Pierin est à lire sur les sites de Forbidden Stories, du Monde et d'Ayibopost.   Donald Trump a-t-il vraiment gagné en faisant voter sa loi budgétaire ? Aux États-Unis, la presse revient sur la loi budgétaire que Donald Trump a réussi à faire voter par le Congrès hier (3 juillet 2025) et se demandent s'il s'agit vraiment d'une victoire. Le Washington Post se fait l'écho des inquiétudes de certains républicains. Le sénateur de Caroline du nord, Thom Tillis, a mis en garde Donald Trump, le week-end dernier. «Vous faites une bêtise», lui a-t-il dit au téléphone, raconte le journal. Selon ce sénateur, les coupes dans Medicaid prévues par la loi Budgétaire, vont coûter cher au parti : elles vont lui faire perdre la majorité à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat, en 2026. Donald Trump a renié l'une de ses promesses de campagne, écrit le Washington Post, qui était de ne pas toucher au système de santé. Pour Josh Hawley, sénateur du Missouri, cité par le New York Times : «Nous ne pouvons pas être le parti des travailleurs si on supprime aux travailleurs leur sécurité sociale». Un argument que balaie du revers de la main le camp Trump. Pour le président et ses alliés, c'est une bonne chose que cette loi ait été votée bien avant les élections de mi-mandat. Les effets économiques seront visibles avant le scrutin, se réjouissent-ils, raconte Politico. En avril 2025, six mois avant les élections, quand ils rempliront leurs déclarations d'impôts, les Américains verront l'impact de la suppression des taxes sur les pourboires et sur la sécurité sociale. Quant à Medicaid, le camp Trump a prévu la parade : ils comptent «vendre les coupes dans le programme d'assurance maladie pour les Américains à faibles revenus comme une lutte contre le gaspillage, les fraudes et les abus», écrit encore le site d'information en ligne.   Les États-Unis et la Colombie au bord de la rupture diplomatique En Colombie, la presse revient sur la détérioration des relations entre Bogota et Washington. Hier, les deux pays ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs. Cela fait plusieurs mois que la crise couvait. El Espectador dresse la liste de tous les points de crispation qui ont jalonné cette escalade. Il y a tout d'abord eu le refus de Bogota d'accepter le retour de Colombiens entrés illégalement aux États-Unis, puis la question des droits de douane, les remontrances de Washington qui trouve que Gustavo Petro n'en fait pas assez en matière de lutte contre le trafic de drogue et, en réponse, le refus de la Colombie d'extrader vers les États-Unis des responsables de groupes armés. Et puis, il y a eu «la goutte d'eau qui a fait déborder le vase», termine El Espectador : Gustavo «Petro a accusé de membres du Congrès américain d'avoir participé à la préparation d'un coup d'État afin de le renverser». Cette dispute intervient au pire moment, explique El Espectador. La ministre des Affaires étrangères colombienne a démissionné hier. Or, «le président et son entourage ne savent pas mener à bien des négociations sensibles. Ils sont trop dogmatiques», estime Lawrence Gumbiner, ancien diplomate américain. Et dans 15 jours, se termine la pause sur les tarifs douaniers décrétée par Donald Trump. Dans les colonnes de la Semana, l'ancien ministre de la Défense et ancien ambassadeur à Washington, Juan Carlos Pinzón demande au gouvernement colombien de «faire preuve de bon sens et de faire passer les intérêts nationaux avant ses intérêts partisans, politiques et électoraux».   Le journal de la 1ère En Guyane, le principal d'un collège s'est donné la mort.

Les digital doers - ceux qui font le e-commerce
[ Revue de Presse Hebdo | Retail - E-commerce ] 4 juillet 2025

Les digital doers - ceux qui font le e-commerce

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 32:51


Bonjour et bienvenue dans la revue de presse hebdo et audio du secteur retail / e-commerce en France proposée par Les Digital Doers en partenariat avec le One to One Expérience Client de Biarritz.

Finscale
[EXTRAIT] Firmin Zocchetto (PayFit) - Dix ans de PayFit : la vérité du build, pas du buzz

Finscale

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 4:45


Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec Firmin Zocchetto, co-fondateur et CEO de PayFit.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Aujourd'hui l'économie
Euro féminin 2025: un tournant économique pour le football au féminin

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 2:52


À quelques heures du coup d'envoi de l'Euro féminin 2025 en Suisse (du 2 au 27 juillet), l'économie du football féminin affiche une dynamique inédite. Sponsoring, droits TV, salaires, tour d'horizon d'un secteur en pleine mutation, mais encore loin d'égaler son pendant masculin. Le football féminin connaît une expansion économique impressionnante. Selon le cabinet Deloitte, le marché mondial du sport féminin professionnel devrait atteindre 2,35 milliards de dollars en 2025. Le football, bien qu'il ne représente qu'un tiers de cette dynamique, en est l'un des moteurs principaux, attirant investisseurs et grandes marques. L'Euro 2025 en est un symbole fort. Le budget de l'événement atteint 128 millions d'euros, contre seulement 12 millions en 2017. Quant à la dotation financière pour l'équipe gagnante, elle a été multipliée par cinq, passant de 8 à 41 millions d'euros. Des chiffres qui illustrent l'explosion du secteur et la diversification de ses revenus : désormais, le sponsoring et les partenariats génèrent la majorité des recettes, loin devant les droits télévisés qui ne représentent qu'un quart. Des inégalités persistantes avec le football masculin Malgré cette croissance, l'écart avec le football masculin reste colossal. En France, la meilleure joueuse perçoit en moyenne 19 fois moins que son homologue masculin. Et les compétitions illustrent aussi cette dynamique. Quand l'Euro féminin génère 65 millions d'euros de revenus, l'Euro masculin dépasse le milliard. L'UEFA entend néanmoins faire évoluer les choses. Elle prévoit d'investir un milliard d'euros dans le football féminin d'ici la fin de la décennie, avec l'objectif de créer 5000 emplois de footballeuses professionnelles. Les clubs féminins se structurent, les joueuses sont mieux formées et mieux rémunérées, et la qualité du jeu attire de plus en plus de spectateurs et de sponsors. Marques et audiences : les voyants sont au vert Les grandes marques l'ont bien compris. Adidas, Coca-Cola, Heineken, Lidl… les sponsors sont de plus en plus nombreux à s'associer à des compétitions féminines. Cet engouement s'explique notamment par l'augmentation des audiences : pour cette édition 2025, les revenus liés aux médias ont quasiment doublé par rapport à 2022. Tous les indicateurs semblent donc au vert pour le football au féminin. Mais le principal défi reste à venir, celui de bâtir un modèle économique pérenne. Car si la croissance est bien là, le secteur n'a pas encore atteint sa maturité. Les années à venir seront décisives.

Finscale
[PARTENARIAT] #298 - Béatrice Collot et Ana Catalina Macaya Vargas - Capter le "Mid", maitriser les flux, le move B2B de La Banque Postale

Finscale

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 46:22


Dans cet épisode "Partenaire", je reçois Béatrice Collot, Directrice Générale de La Banque Postale Leasing & Factoring, et Ana Catalina Macaya Vargas, Directrice Transaction Banking chez La Banque Postale et CEO d'eZyness. Ensemble, elles décryptent la stratégie B2B du Groupe, son positionnement sur le segment entreprises, et les nouvelles solutions mises en œuvre pour répondre aux besoins croissants en gestion des flux et en affacturage.Nous explorons :L'ADN B2B de La Banque Postale, son ancrage PME/ETI et sa trajectoire de développement sur le segment entreprises.Les leviers de différenciation : approche RSE dans l'affacturage, offres transactionnelles enrichies, accompagnement sur-mesure.Le reverse factoring à impact, un outil financier structurant, pensé pour soutenir la chaîne fournisseurs.L'intégration de partenaires tech comme Easyness ou Docapost, et l'importance croissante de la cybersécurité dans la relation entreprise-banque.Une vision claire pour les mois à venir, entre transformation digitale, croissance responsable et conquête du mid-market.Un échange dense et incarné, pour comprendre comment une grande banque publique transforme sa promesse B2B - au service du réel, des flux et de l'impact.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Revue de presse française
À la Une: les enfants volés d'Ukraine

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 5:15


Eclipsée par la situation au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine a presque disparu des colonnes des journaux et des hebdomadaires français. Toutefois, l'Express publie donc cet article intitulé : « Comment Poutine enlève et russifie les enfants ukrainiens ». « Plusieurs dizaines de milliers de jeunes Ukrainiens ont été volés par la Russie, depuis le début du conflit, en violation complète du droit international », explique l'hebdomadaire. Qui nous raconte l'histoire d'Oleksander, 12 ans… Le jeune garçon habitait Marioupol, avec sa mère, depuis portée disparue. Il a été conduit dans un camp dit « de filtration » à Donetsk, en territoire occupé. Un mois plus tard, raconte l'Express, « sa grand-mère Lioudmila qui cherchait partout sa fille et son petit-fils, reçoit un appel : « Mamie, viens me chercher, implore une petite voix dans le combiné. C'est Oleksander ».   Tous deux réussiront à regagner « l'Ukraine libre ». Mais ce cas « reste exceptionnel », prévient l'Express qui précise : « depuis 2022, les autorités russes organisent le transfert forcé de milliers d'enfants ukrainiens des territoires occupés, vers la Russie ». Dans quel but ? « Les Ukrainiens », explique l'Express, « estiment que cette campagne de rééducation et d'adoption sert à créer une réserve d'hommes pour l'armée. De nombreux garçons, n'étaient encore que des enfants lorsque la Russie a occupé la Crimée en 2014. (…) Onze ans plus tard, certains d'entre eux ont rejoint l'armée russe de force, mais aussi volontairement, convaincus par la propagande russe ». Soyons nombreux Et l'Express publie un appel « à sauver les enfants volés d'Ukraine ». Appel signé du philosophe Bernard-Henri Lévy, de l'écrivain Salman Rushdie, ou encore du chanteur Sting. « Des milliers d'enfants ont été arrachés à leur famille et à leur terre » disent-ils. « Ce ne sont pas des enfants perdus. Ce sont des enfants volés, kidnappés par les forces d'occupation russes, enlevés à leurs parents, à leurs écoles, à leur langue, à leur vie ». Les signataires disent vouloir s'adresser avant tout « aux parents ». « À tous ceux qui imaginent ce que peut signifier le kidnapping d'un enfant qui ne reviendra peut-être jamais. Soyons nombreux, très nombreux (…) à le dire d'une même voix, clairement et sans trembler : les enfants d'Ukraine ne sont pas négociables. Il faut exiger leur retour. Maintenant ». Un appel que l'on peut signer sur le site lexpress.fr Qui pour remplacer les mollahs ? Le Nouvel Obs de son côté, s'interroge sur la situation en Iran. « Le régime des mollahs peut-il tomber ? » se demande l'hebdomadaire, qui remarque : « Frappée par les Américains, pilonnée et infiltrée par Israël, la République islamique est plus que jamais affaiblie, à l'intérieur et à l'extérieur de ses frontières (…) le 7 octobre a fait plonger les alliés régionaux de l'Iran (Hamas, Hezbollah, Houtis…) le plaçant dans sa position la plus vulnérable depuis des décennies ». Cela augure-t-il de la fin du régime des mollahs ? Pas forcément : pour le Nouvel Obs, « la République islamique est loin d'être à terre ». Interrogé, l'historien Philippe Droz-Vincent parle « d'un état structuré, avec une élite issue du clergé et des réseaux sécuritaires relativement cohérents. Pour que le régime tombe, il faut désorganiser tout ça », estime-t-il. Quant à savoir qui pourrait remplacer les mollahs, la question est pour le moment sans réponse, selon le Nouvel Obs, qui estime « qu'aucune opposition, ni à l'intérieur ni à l'extérieur du pays, ne semble en mesure de proposer une alternative viable et crédible ». L'hebdomadaire estime que « seul le mouvement Femme, Vie, Liberté pourrait jouer un rôle ». Mais souligne qu'il a été tellement réprimé qu'il n'a pas pu s'organiser. Le politologue Karim Emile Bitar, redoute, lui, « une situation chaotique, avec un pouvoir diffus et une population fragmentée ». « Le vide, après la destruction », conclut le Nouvel Obs. Prisonniers politiques et otages Le Point s'intéresse également à l'Iran, et s'interroge sur la prison d'Evin, prison de sinistre réputation où sont incarcérés opposants et otages occidentaux. Une prison visée par l'armée israélienne, le 23 juin, frappe qui a fait 71 morts, annonce ce matin Téhéran. Pourquoi viser cette prison, qui n'a rien à voir avec les capacités nucléaires de l'Iran ? Le Point cite « une source diplomatique israélienne », selon laquelle « Israël a fait comprendre au régime mais aussi aux iraniens qu'il est temps que quelque chose soit fait, pour ouvrir la porte de la prison des détenus politiques iraniens et des otages occidentaux ». Des otages occidentaux dont les familles sont inquiètes, c'est le cas de celles des deux Français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis plus de trois ans. Certes, les autorités françaises « ont reçu l'assurance de Téhéran que les deux prisonniers, qu'elles considèrent comme des otages d'État, n'ont pas été blessés ». Mais les familles s'inquiètent « de n'avoir aucun signe de vie et aucun moyen d'entrer en contact avec eux ». Le Point a par ailleurs reçu une lettre envoyée depuis l'intérieur de la prison évoquant « l'existence de blessés », « que les autorités pénitentiaires refusent de transférer à l'extérieur, les laissant ainsi sans soin ni assistance ». Une information qui donne une idée de ce qui a pu se passer dans la prison d'Evin.

Finscale
#297 - Townley Le Guénédal (Skarlett) - Trop vieux pour réorganiser sa pension ?

Finscale

Play Episode Listen Later Jun 28, 2025 41:39


Je m'intéresse comme beaucoup à la question de la retraite. Pas seulement comme horizon personnel, mais comme enjeu stratégique. Comment mieux vivre ces décennies post-60 ans, quand le pouvoir d'achat diminue mais que les projets, eux, ne faiblissent pas ? Dans cet épisode, je reçois Townley Le Guénédal,cofondateur de Skarlett, une start-up française qui repense radicalement la manière dont les seniors peuvent mobiliser leur patrimoine et leurs droits pour continuer à avancer.Skarlett, c'est une plateforme conçue pour les "jeunes de plus de 60 ans", qui mêle expertise financière, Tech' et marketing pour simplifier l'accès à des solutions complexes : viager occupé ou libre, vente en nue-propriété, prêt viager hypothécaire, prêt à la consommation, mutuelles santé, optique et hospitalisation. L'objectif est clair : redonner aux seniors les moyens d'optimiser leur retraite, de transmettre plus intelligemment et de vivre avec plus de sérénité.Townley revient sur la genèse du projet, les premiers constats autour d'un marché mal adressé par les banques et les assureurs traditionnels et l'ambition de créer un écosystème complet centré sur les besoins réels des retraités. Il partage aussi la vision de Skarlett comme marque réflexe : celle à laquelle on pense dès que l'on passe à la retraite, pour organiser, financer, ajuster.Un échange passionnant, riche en données, en convictions, et en perspectives sur la silver economy - un marché immense, sous-exploité, et en pleine bascule.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Many Minds
Science, AI, and illusions of understanding

Many Minds

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 59:47


AI will fundamentally transform science. It will supercharge the research process, making it faster and more efficient and broader in scope. It will make scientists themselves vastly more productive, more objective, maybe more creative. It will make many human participants—and probably some human scientists—obsolete… Or at least these are some of the claims we are hearing these days. There is no question that various AI tools could radically reshape how science is done, and how much science is done. What we stand to gain in all this is pretty clear. What we stand to lose is less obvious, but no less important. My guest today is Dr. Molly Crockett. Molly is a Professor in the Department of Psychology and the University Center for Human Values at Princeton University. In a recent widely-discussed article, Molly and the anthropologist Dr. Lisa Messeri presented a framework for thinking about the different roles that are being imagined for AI in science. And they argue that, when we adopt AI in these ways, we become vulnerable to certain illusions. Here, Molly and I talk about four visions of AI in science that are currently circulating: AI as an Oracle, as a Surrogate, as a Quant, and as an Arbiter. We talk about the very real problems in the scientific process that AI promises to help us solve. We consider the ethics and challenges of using Large Language Models as experimental subjects. We talk about three illusions of understanding the crop up when we uncritically adopt AI into the research pipeline—an illusion that we understand more than we actually do; an illusion that we're covering a larger swath of a research space than we actually are; and the illusion that AI makes our work more objective. We also talk about how ideas from Science and Technology Studies (or STS) can help us make sense of this AI-driven transformation that, like it or no, is already upon us. Along the way Molly and I touch on: AI therapists and AI tutors, anthropomorphism, the culture and ideology of Silicon Valley, Amazon's Mechanical Turk, fMRI, objectivity, quantification, Molly's mid-career crisis, monocultures, and the squishy parts of human experience. Without further ado, on to my conversation with Dr. Molly Crockett. Enjoy!   A transcript of this episode will be posted soon.   Notes and links 5:00 – For more on LLMs—and the question of whether we understand how they work—see our earlier episode with Murray Shanahan. 9:00 – For the paper by Dr. Crockett and colleagues about the social/behavioral sciences and the COVID-19 pandemic, see here.  11:30 – For Dr. Crockett and colleagues' work on outrage on social media, see this recent paper.  18:00 – For a recent exchange on the prospects of using LLMs in scientific peer review, see here. 20:30 – Donna Haraway's essay, 'Situated Knowledges: The Science Question in Feminism and the Privilege of Partial Perspective', is here. See also Dr. Haraway's book, Primate Visions. 22:00 – For the recent essay by Henry Farrell and others on AI as a cultural technology, see here. 23:00 – For a recent report on chatbots driving people to mental health crises, see here. 25:30 – For the already-classic “stochastic parrots” article, see here. 33:00 – For the study by Ryan Carlson and Dr. Crockett on using crowd-workers to study altruism, see here. 34:00 – For more on the “illusion of explanatory depth,” see our episode with Tania Lombrozo. 53:00 – For the more about Ohio State's plans to incorporate AI in the classroom, see here. For a recent essay by Dr. Crockett on the idea of “techno-optimism,” see here.   Recommendations More Everything Forever, by Adam Becker Transformative Experience, by L. A. Paul Epistemic Injustice, by Miranda Fricker   Many Minds is a project of the Diverse Intelligences Summer Institute, which is made possible by a generous grant from the John Templeton Foundation to Indiana University. The show is hosted and produced by Kensy Cooperrider, with help from Assistant Producer Urte Laukaityte and with creative support from DISI Directors Erica Cartmill and Jacob Foster. Our artwork is by Ben Oldroyd. Our transcripts are created by Sarah Dopierala. Subscribe to Many Minds on Apple, Stitcher, Spotify, Pocket Casts, Google Play, or wherever you listen to podcasts. You can also now subscribe to the Many Minds newsletter here! We welcome your comments, questions, and suggestions. Feel free to email us at: manymindspodcast@gmail.com.  For updates about the show, visit our website or follow us on Twitter (@ManyMindsPod) or Bluesky (@manymindspod.bsky.social).

Finscale
[EXTRAIT] Townley Le Guénédal (Skarlett) - Trop vieux pour réorganiser sa pension ?

Finscale

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 5:09


Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec Townley Le Guénédal, co-fondateur de Skarlett.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Revue de presse Afrique
À la Une : Alassane Ouattara fait durer le suspense

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 4:22


Ira ? Ira pas ? Les spéculations vont bon train en Côte d'Ivoire quant à la volonté du président Ouattara, 83 ans, de briguer un 4e mandat. « Le parti présidentiel, le RHDP, a tenu le week-end dernier son 2ᵉ congrès ordinaire, constate le site Presse Côte d'Ivoire. Congrès au cours duquel les congressistes ont demandé avec insistance que le président du parti, Alassane Ouattara soit leur porte-flambeau à l'élection présidentielle d'octobre de cette année. Pour la cérémonie de clôture tenue avant-hier dimanche au stade olympique Alassane Ouattara d'Ebimpé, le discours du président était très attendu par les militants qui espéraient qu'il répondrait favorablement à cette requête. Mais au finish, ils sont restés sur leur faim. » Fraternité Matin, notamment, rapporte les propos d'Alassane Ouattara : « s'agissant de ma candidature à l'élection présidentielle, je vous ai écoutés et compris. Je prendrai, dans les prochains jours, une décision après mûre réflexion. » Flou calculé Ce qui fait dire au site ivoirien Le Point Sur que « Ouattara entretient le flou sur un 4e mandat contesté. » En effet, précise-t-il, « cette stratégie de flou calculé, Ouattara l'avait déjà employée en 2020. Après avoir affirmé qu'il ne se représenterait pas, il avait finalement annoncé sa candidature, invoquant des circonstances exceptionnelles. Cette fois encore, relève Le Point Sur, l'opinion publique soupçonne une manœuvre orchestrée, destinée à créer l'illusion d'une décision attendue ou réclamée par les bases du RHDP. Mais le climat sociopolitique a changé. Ce qui pouvait passer en 2020 ne semble plus audible en 2025. La lassitude est palpable, l'économie souffre, le chômage progresse, et les tensions sociales persistent. Dans les quartiers populaires comme dans les cercles intellectuels, le mot d'ordre est le même : non à un quatrième mandat. » L'opposition en ordre dispersé... Alassane Ouattara fait donc durer le suspense dans un contexte politique tendu. En effet, relève Le Monde Afrique, « face au parti au pouvoir, la scène politique a été purgée de tout opposant sérieux. L'ancien président Laurent Gbagbo est inéligible à cause de condamnations, comme son ex-ministre, Charles Blé Goudé. L'ancien rebelle Guillaume Soro s'est exilé, sous peine sinon de se retrouver derrière les barreaux en Côte d'Ivoire où l'attend une peine de prison à vie. Quant au candidat du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, l'ancien patron du Crédit suisse, Tidjane Thiam, il ne peut se présenter à la présidentielle, car il a renoncé trop tardivement à sa nationalité française – le code électoral exclut les binationaux. » Résultat, constate Le Point Afrique, « l'action de l'opposition reste entravée par l'inéligibilité de la plupart de ses candidats. Après avoir entretenu le doute sur la qualité de leur relation, le président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, et le leader du PPA-CI, Laurent Gbagbo, ont fini par se rencontrer à Bruxelles. De cet échange a découlé un accord, officialisant la naissance d'un front commun entre ces deux partis aux réserves de voix non négligeables. » Mais, souligne encore Le Point Afrique, « l'avènement de cette nouvelle formule vient quelque peu marcher sur les plates-bandes de la CAP-CI ; coalition de l'opposition née quelques mois auparavant. » Bref, une opposition amoindrie et divisée… … ou en ordre de bataille ? Non, estime pour sa part le site Afrik.com : « l'opposition ivoirienne s'organise. Le récent accord politique entre le PPA-CI de Laurent Gbagbo et le PDCI de Tidjane Thiam a redéfini le paysage électoral, en créant une force d'alternance crédible pour la présidentielle de cette année. » En effet, renchérit Le Pays au Burkina Faso, « c'est connu, la stratégie du vide est une terre fertile pour ceux qui cherchent à occuper l'espace, et l'attente prolongée de la réponse du président Ouattara à la requête de son parti d'être candidat, pourrait offrir un boulevard à l'opposition en mal de structuration pour se poser désormais en véritable alternative à quelques mois de l'une des élections les plus ouvertes de l'histoire du pays. » En tout cas, l'horloge tourne, souligne encore Afrik.com : « le calendrier électoral ajoute à la pression : la collecte officielle des parrainages démarre le 1er juillet et les candidats ont jusqu'au 26 août pour déposer leur dossier. Si Alassane Ouattara veut se présenter, il doit se conformer (rapidement) aux exigences de la Commission électorale indépendante, à moins d'un éventuel assouplissement ou réinterprétation des délais. »

Quantcast – a Risk.net Cutting Edge podcast
Dario Villani and Kharen Musaelian, 19/06/2025

Quantcast – a Risk.net Cutting Edge podcast

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 71:45


Quant finance

Investing Experts
Steven Cress' top 10 stocks for H2 2025

Investing Experts

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 56:26


Steven Cress, Seeking Alpha's VP of Quantitative Strategy, on this very volatile year (1:15). Strategies employed in quant; top 10 picks' track record (14:00). Why Barclays is a Strong Buy (31:15). Pick #2, Prudential out of Asia (34:00). FinVolution, pick #3 (36:55). Power Solutions, pick #4 (38:40). Picks 5&6: New Gold and Gold Fields (42:10). Picks #7-10 (45:20). This is an excerpt from Top Stocks For H2 2025.Get 20% off Alpha Picks and PRO Quant Portfolio!Show Notes:Steven Cress' Top 2025 StocksMacro Outlook For H2 2025 With Dr. David KellySix Barbell Picks For A Turbulent MarketEpisode transcriptFor full access to analyst ratings, stock quant scores and dividend grades, subscribe to Seeking Alpha Premium at seekingalpha.com/subscriptions

Reportage Afrique
Rugby: 30 ans après, les Sud-Africains se souviennent de la victoire de la Coupe du monde 1995 [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 2:22


C'était un 24 juin, il y a 30 ans tout pile. C'était jour de finale à Johannesburg, où l'Afrique du Sud gagnait sa première Coupe du monde de rugby. Un tournant dans l'histoire du pays, avec l'implication directe du nouveau président élu, Nelson Mandela, et son projet de nation arc-en-ciel, après l'apartheid. Ce 24 juin 1995 voit les Springboks soulever la coupe Webb Ellis et le pays entier vibrer. C'est l'éclosion de cette fierté d'une nation unie par le sport, prête à se réconcilier. RFI est retourné sur les lieux de cette finale historique, au stade Ellis Park, accompagné d'un de ceux qui ont foulé la pelouse le 24 juin 1995.  De notre correspondant à Johannesburg, Nous avançons dans un long couloir chargé d'histoire. Il relie les vestiaires à la pelouse. Trente ans plus tôt, le 24 juin 1995, le jour de la finale du Mondial de rugby, Rudolf Streauli l'empruntait en tant que joueur : « J'étais impatient d'arriver au bout de ce couloir. » À l'époque, il entre sur le terrain avec le numéro 19 dans le dos. « Le président était assis là. Nous, on sentait le stade vibrer », se souvient-il. Devenu un temps entraîneur des Springboks, l'ancien joueur de près de 2 mètres dirige aujourd'hui le club de Johannesburg, les Lions, basé à Ellis Park. Le stade de la finale de 1995 est donc devenu son bureau : « Après avoir soulevé la coupe, je voulais jouer un plus grand rôle. Je suis fier de m'occuper du stade et de vous montrer notre musée aujourd'hui. » Un musée qui retrace l'histoire du rugby sud-africain. Avec, évidemment, des photos de Nelson Mandela, l'ancien président qui a fait de cette première victoire en Coupe du monde un tournant pour l'Afrique du Sud. « Quand il est arrivé avec le maillot numéro 6, c'était une surprise. On était tous nerveux, mais positivement », se remémore-t-il. Sam Nyaniso est salarié du club et nous accompagne le temps de la visite. Et même si ce fan de rugby travaille avec le champion du monde depuis des années, il n'est jamais à court de questions. « Rudolf, sans Mandela, tu penses que vous auriez gagné ? », interroge-t-il. Et le joueur de lui répondre que Madiba avait « joué un rôle central. Son projet pour le pays nous a évidemment motivé ». « Moi, j'avais 11 ans, j'ai regardé la finale sur une petite télévision. Les gens sont sortis dans la rue, ils klaxonnaient. Blancs et Noirs se prenaient dans les bras, témoigne Sam Nyaniso. Et quelques années plus tard, quand Rudolf est devenu coach, mon père a été recruté pour travailler avec lui. C'est lui sur cette photo. » « Le rugby, c'est un sport qui peut changer une société », estime Rudolf Streauli. Quant à Sam Nyaniso, il mesure la force et l'impact du rugby sur sa propre trajectoire : « Pour un gars comme moi, cela a ouvert tellement de portes. Je n'oublierai jamais cette finale ! » Trente plus tard, l'Afrique du Sud reste un pays fracturé et particulièrement inégal. Rudolf Streauli, fidèle à la mentalité de 1995, continue donc d'utiliser le rugby comme un vecteur d'unité et d'espoir pour les Sud-Africains.  À lire aussiAfrique du Sud: avant l'apartheid, l'histoire étroite entre le rugby et la communauté noire [1/3]

Reportage Afrique
Afrique du Sud: l'histoire étroite entre rugby et communautés noires existait bien avant la fin de l'apartheid

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 2:29


Cette semaine, RFI consacre une série de Reportage Afrique aux 30 ans de la Coupe du monde de rugby de 1995 en Afrique du Sud. Un événement sportif, mais surtout politique, puisque Nelson Mandela s'en est servi comme d'un outil pour prôner la réconciliation dans le pays. Auparavant, le régime d'apartheid tenait à ce que la ségrégation soit aussi appliquée dans le sport, et les joueurs noirs étaient exclus de l'équipe nationale des Springboks, alors symbole de la culture afrikaner et cible de boycott à l'international. Cependant, les communautés noires et métisses ont une histoire avec le rugby qui remonte bien avant 1995. Les chercheurs s'emploient à la documenter. De notre correspondante à Johannesburg, Dans ce labyrinthe de rayonnages, tout au bout d'une allée, se trouve une section consacrée à l'histoire des formes de résistances face à la ségrégation dans le sport. Parmi les trésors rassemblés, Ajit Gandabhai exhume d'anciens documents sur de vieux clubs de rugby qui existaient dans les communautés noires et métisses. « Ici, on a une brochure commémorative du club de rugby des Newtonians, qui a été formé en 1948. Il y a également des compte-rendus de réunions qui se sont tenues », montre-t-il. Ajit Gandabhai et son équipe ont récolté des archives auprès d'anciens joueurs ou directeurs de clubs. Car afin de sauver cette histoire de l'oubli, il a fallu aller au-delà des sources traditionnelles, qui passaient volontairement sous silence les pratiques sportives multiraciales. « La presse officielle ne couvrait pas le sport non ségrégué. Mais cette histoire doit être racontée, et plus uniquement à partir de 1995 », clame-t-il. Arrivé en Afrique du Sud par le port du Cap, avec les colons britanniques, le rugby s'est propagé au sein des communautés noires via les missionnaires et leurs écoles au XIXe siècle. La passion de la balle ovale s'est particulièrement emparée de la province du Cap-Oriental, au sud du pays. Un mot, en langue xhosa, a donné son titre à l'un des ouvrages co-écrits par le chercheur Buntu Siwisa. « Le terme "umbhoxo" signifie la forme hexagone, pour désigner le ballon qui n'est pas rond. Le fait qu'on ait décrit cette forme en xhosa permet une déconstruction décoloniale de qui peut s'approprier le rugby. C'est aussi notre sport », explique le chercheur. Ces clubs de rugby jouaient aussi un rôle dans le mouvement de résistance contre l'apartheid, selon l'enseignant de l'université de Johannesburg : « Déjà à l'époque, c'était beaucoup plus que du sport. C'était un outil de mobilisation politique. Par exemple, les militants frappés d'interdictions, qui ne pouvaient pas être vus dans des rassemblements, se servaient des clubs comme de lieux où ils pouvaient se retrouver, planifier des actions. Et les stades dans lesquels on jouait au rugby pouvaient être utilisés pour d'immenses funérailles politiques. » Quant aux spectateurs noirs et métis qui suivaient les matchs internationaux, ils supportaient bien souvent d'autres équipes ennemies des Springboks, et notamment les Néo-Zélandais, qui avaient un effectif plus mixte. Ce qui fait qu'encore aujourd'hui, on peut trouver nombre de fans des All Blacks dans les stades sud-africains. À lire aussiRugby: en Afrique du Sud, au coeur de la fabrique à Springboks des lycées

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DYNASTIES CRIMINELLES | L'énigme von Bülow (4/4) : la contre-enquête

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Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 15:46


L'affaire von Bülow a fasciné l'Amérique des années 1980. C'est un drame qui a tout du crime parfait, et qui, au terme de deux procès, n'a pas encore livré tous ses secrets. Un vrai roman policier. La victime, c'est Sunny von Bülow, une riche héritière mystérieusement tombée dans le coma en décembre 1980. Elle y est restée pendant 28 ans, jusqu'à sa mort. Quant au coupable, tout semble indiquer que c'est son mari, Claus von Bülow, qui l'a empoisonnée. Un homme étrange, infidèle et au train de vie princier… La contre-enquête Claus Von Bülow doit absolument obtenir un procès en appel. Mais, pour cela il faut convaincre la Cour suprême de Rhode Island qu'il existe de nouveaux éléments de preuve. Il recrute alors le meilleur avocat spécialiste des appels : Alan Dershowitz. Ensemble, ils sont bien décidés à imposer un nouveau récit pour expliquer le coma irréversible de Sunny… quitte à salir la famille de Claus et la mémoire d'une femme coincée entre la vie et la mort. Découvrez la dernière saison : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠L'affaire Cottrez, l'octuple infanticide⁠ Un podcast Bababam Originals Ecriture : Martin Quenehen Voix : Clément Prévaux En partenariat avec upday.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

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DYNASTIES CRIMINELLES | L'énigme von Bülow (3/4) : au-delà du doute raisonnable

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Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 13:13


L'affaire von Bülow a fasciné l'Amérique des années 1980. C'est un drame qui a tout du crime parfait, et qui, au terme de deux procès, n'a pas encore livré tous ses secrets. Un vrai roman policier. La victime, c'est Sunny von Bülow, une riche héritière mystérieusement tombée dans le coma en décembre 1980. Elle y est restée pendant 28 ans, jusqu'à sa mort. Quant au coupable, tout semble indiquer que c'est son mari, Claus von Bülow, qui l'a empoisonnée. Un homme étrange, infidèle et au train de vie princier… Au-delà du doute raisonnable Pour se défendre, Claus von Bulow a changé de stratégie. Fini le temps où il disait n'avoir pas besoin d'un avocat pour répondre aux questions des policiers. Il a recruté un ténor du barreau, Herald Fahringer, connu notamment pour avoir défendu une femme… qui avait tué son amant. Découvrez la dernière saison : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠L'affaire Cottrez, l'octuple infanticide⁠ Un podcast Bababam Originals Ecriture : Martin Quenehen Voix : Clément Prévaux En partenariat avec upday.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

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DYNASTIES CRIMINELLES | L'énigme von Bülow (1/4) : un double coma

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Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 15:04


L'affaire von Bülow a fasciné l'Amérique des années 1980. C'est un drame qui a tout du crime parfait, et qui, au terme de deux procès, n'a pas encore livré tous ses secrets. Un vrai roman policier. La victime, c'est Sunny von Bülow, une riche héritière mystérieusement tombée dans le coma en décembre 1980. Elle y est restée pendant 28 ans, jusqu'à sa mort. Quant au coupable, tout semble indiquer que c'est son mari, Claus von Bülow, qui l'a empoisonnée. Un homme étrange, infidèle et au train de vie princier… Un double coma Newport, le 21 décembre 1980. À l'approche de Noël, la famille von Bülow prépare le réveillon dans sa maison de Newport. Newport est l'une des stations balnéaires les plus huppées des États-Unis. Une petite bourgade, située sur l'île de Rhode Island, au sud de Boston. Elle abrite les plus grandes dynasties d'Amérique. Mais ce 21 décembre 1980, c'est tendu entre Claus et Sunny. Il y a du divorce dans l'air... Découvrez la dernière saison : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠L'affaire Cottrez, l'octuple infanticide Un podcast Bababam Originals Ecriture : Martin Quenehen Voix : Clément Prévaux En partenariat avec upday.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

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DYNASTIES CRIMINELLES | L'énigme von Bülow (2/4) : une famille qui se déchire

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Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 14:13


L'affaire von Bülow a fasciné l'Amérique des années 1980. C'est un drame qui a tout du crime parfait, et qui, au terme de deux procès, n'a pas encore livré tous ses secrets. Un vrai roman policier. La victime, c'est Sunny von Bülow, une riche héritière mystérieusement tombée dans le coma en décembre 1980. Elle y est restée pendant 28 ans, jusqu'à sa mort. Quant au coupable, tout semble indiquer que c'est son mari, Claus von Bülow, qui l'a empoisonnée. Un homme étrange, infidèle et au train de vie princier… Une famille qui se déchire Alors que Sunny est à l'hôpital, maintenue entre la vie et la mort, Claus demande à ce qu'on la “débranche”... Devant ses enfants, il dit qu'il ne supporte pas de la voir souffrir. Mais Ala, Alexander et Cosima refusent de laisser partir leur mère. Pourquoi Claus est-il si pressé de laisser Sunny s'en aller ? Découvrez la dernière saison : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠L'affaire Cottrez, l'octuple infanticide⁠ Un podcast Bababam Originals Ecriture : Martin Quenehen Voix : Clément Prévaux En partenariat avec upday.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

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Les Grandes Gueules
Le doute du jour - Barbara Lefebvre : "C'est une émission qui nous explique que nous avons tous des préjugés. C'est une explication de la construction des stéréotypes. Je suis dubitative quant au fait de tirer cela vers le racisme&qu

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 1:48


Aujourd'hui, Didier Giraud, Barbara Lefebvre et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi dit-on que la cuisson au barbecue est nocive pour la santé ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 2:20


L'arrivée des beaux jours rime souvent avec barbecue. Mais derrière ce plaisir convivial se cachent des risques pour la santé, bien documentés par la recherche médicale.Le principal danger réside dans la formation de composés chimiques toxiques lors de la cuisson à haute température. Lorsque les graisses de la viande fondent et tombent sur les braises, elles génèrent de la fumée. Cette fumée contient des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), substances classées cancérogènes probables par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC). Ces HAP se déposent ensuite sur les aliments.De plus, la cuisson de la viande à des températures élevées entraîne la formation de amines hétérocycliques (AHC). Ces molécules se créent lors de la réaction entre les acides aminés et les sucres présents dans la viande. Elles sont elles aussi considérées comme cancérogènes.Mais ce n'est pas qu'une théorie. Une étude majeure publiée en 2005 dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention par le Dr Kristin Anderson, épidémiologiste à l'université du Minnesota, a suivi plus de 62 000 femmes. Résultat : celles qui consommaient régulièrement de la viande bien cuite au barbecue avaient un risque de cancer du sein augmenté de 54 % par rapport aux femmes qui en consommaient peu ou pas.Les risques concernent aussi d'autres cancers : colorectal, pancréas, prostate… Plusieurs études épidémiologiques ont montré une corrélation entre une consommation fréquente de viande grillée et une augmentation de ces cancers.Autre point préoccupant : les HAP ne se contentent pas d'augmenter le risque de cancer. Ils peuvent aussi avoir des effets sur le système cardiovasculaire et entraîner des inflammations chroniques. Quant aux AHC, ils peuvent endommager l'ADN des cellules, un mécanisme clé dans le développement tumoral.Faut-il pour autant bannir le barbecue ? Pas nécessairement. Il est possible de réduire ces risques en adoptant quelques précautions :éviter de carboniser les aliments,cuire à une température plus modérée,mariner la viande, ce qui réduit la formation d'AHC,privilégier les légumes grillés, beaucoup moins concernés par ces composés toxiques.En résumé, la cuisson au barbecue expose à des substances cancérogènes connues. La recherche médicale, comme l'étude de l'université du Minnesota, démontre que leur consommation répétée augmente significativement le risque de cancer. En adaptant ses pratiques, on peut cependant continuer à profiter de ces moments en limitant les dangers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi Burke et Hare furent-ils des serial killers originaux ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 2:25


Au cœur de l'Édimbourg du début du XIXe siècle, l'université de médecine connaît un essor fulgurant. Les étudiants affluent pour suivre les cours des plus grands anatomistes. Mais il y a un problème : la loi écossaise autorise seulement l'utilisation des cadavres de condamnés à mort pour les dissections. Bien trop peu pour répondre à la demande grandissante des écoles de médecine. C'est dans ce contexte que s'installe un marché noir macabre : le trafic de cadavres.C'est là qu'entrent en scène William Burke et William Hare. Les deux hommes se rencontrent en 1827 à Édimbourg. Hare tient une modeste pension de famille. Un jour, un de ses pensionnaires meurt brutalement, laissant une dette impayée. Plutôt que d'alerter les autorités, Burke et Hare décident de vendre le corps à un certain docteur Robert Knox, éminent professeur d'anatomie. Knox leur offre une belle somme pour ce cadavre tout frais. L'idée fait son chemin : pourquoi attendre les morts naturelles quand on peut... provoquer la mort ?Le duo sombre alors dans une spirale criminelle. Leur méthode est simple et redoutablement efficace : attirer des victimes isolées, souvent des mendiants ou des prostituées, dans la pension, les enivrer, puis les étouffer — une technique baptisée plus tard le "Burking", qui ne laisse pas de traces visibles. Ensuite, les corps sont vendus à Knox, qui ferme volontairement les yeux sur l'origine douteuse de ses précieuses fournitures.En moins d'un an, Burke et Hare assassinent au moins 16 personnes. Mais leur série macabre finit par éveiller les soupçons. En novembre 1828, le corps d'une de leurs victimes, Margaret Docherty, est découvert dissimulé dans la pension. La police intervient.Lors du procès retentissant, Hare passe un accord : il témoigne contre son complice en échange de l'immunité. Burke, lui, est condamné à mort. Il est pendu en janvier 1829 devant une foule immense. Ironie du sort : son propre corps est ensuite... disséqué publiquement par les médecins d'Édimbourg.Quant au docteur Knox, bien qu'il ne soit jamais poursuivi, sa réputation est irrémédiablement ternie. L'affaire provoque un tollé en Écosse et en Grande-Bretagne. En 1832, une nouvelle loi sur l'anatomie est votée : désormais, les hôpitaux peuvent utiliser les corps non réclamés des pauvres, mettant fin au sinistre commerce des "résurrectionnistes".Ainsi se clôt l'histoire glaçante de Burke et Hare — deux hommes ordinaires devenus serial killers par appât du gain, dans une ville fascinée... par la science du corps humain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'heure du crime
L'ENQUÊTE - Robert Spangler : un tueur en série familial ?

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 13:48


Robert Spangler était un homme joyeux, sympathique, animateur dans des radios locales, sportif émérite et randonneur hors pair. L'ancien journaliste attirait toutefois la malchance. En 1994, sa troisième épouse fait une chute mortelle dans le paysage majestueux du Grand Canyon. Presque vingt ans plus tôt, sa première femme s'est suicidée en emportant avec elle leurs deux enfants. Un drame dont il ne parlait jamais tant il était toujours bouleversé. Quant à la deuxième épouse, elle aussi s'est donnée la mort. Elle était dépressive et désespérée. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'heure du crime
L'INTÉGRALE - Robert Spangler : le tueur d'épouses du Colorado

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 39:41


Robert Spangler était un homme joyeux, sympathique, animateur dans des radios locales, sportif émérite et randonneur hors pair. L'ancien journaliste attirait toutefois la malchance. En 1994, sa troisième épouse fait une chute mortelle dans le paysage majestueux du Grand Canyon. Presque vingt ans plus tôt, sa première femme s'est suicidée en emportant avec elle leurs deux enfants. Un drame dont il ne parlait jamais tant il était toujours bouleversé. Quant à la deuxième épouse, elle aussi s'est donnée la mort. Elle était dépressive et désespérée. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

What's On Your Mind
Professor Ashish Bhatia on Never Spoken About Stories & Advice for Adolescents: Don't Make Your Decisions Based on This One Thing

What's On Your Mind

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 60:54


Hi Guys!! Welcome back. Today, I sat down with Professor Ashish Bhatia. Ashish Bhatia is a Clinical Associate Professor of Management & Entrepreneurship at NYU Stern, where he's pioneering a bold new vision for entrepreneurial education. He's been featured in Harvard Business Review, TechCrunch, and has shared insights on major platforms like MSNBC and Bloomberg. Beyond the headlines, Professor Bhatia is also the founding force behind one of NYU's most innovative academic programs — the Business, Technology, and Entrepreneurship degree, or BTE. Under his leadership, BTE became the most selective program at Stern in just three years, thanks to a unique, four-year curriculum that blends action and reflection, creativity and strategy — the art and science of building ventures that matter. In 2022, his commitment to teaching earned him a spot on Poets & Quants' list of the Top 50 Business School Professors. hisprogram, along with lessons he learned by living with an entrepreneur (his wife!). Enjoy!! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Reportage International
En Russie, le pouvoir accroît les efforts pour sa reprise en main «patriotique» dans la culture

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 2:45


En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade.  Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences

Excess Returns
Inside a Top Quant's Playbook | Joe Gubler on the Hidden Drivers of Alpha

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Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 67:40


Macro Hive Conversations With Bilal Hafeez
Ep. 311: Ralph Sueppel on Quant Trading Macro the Right Way

Macro Hive Conversations With Bilal Hafeez

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 48:11


Ralph Sueppel is Managing Director for Research and Trading Strategies at Macrosynergy. Previously, he was an Executive Member and Portfolio Manager at Graham Capital. During his tenure there, he created the Systemic Risk and Systematic Value Project (now Macrosynergy Research), a non-profit project dedicated to educating the broader financial community on the merits of socially responsible macro trading strategies. Before Graham, Ralph was head of quant macro and algorithmic strategies at UBS and worked as Senior Strategist and Portfolio Manager at BlueCrest Capital. Ralph began his career at J.P. Morgan in 1993. In this podcast we discuss the difference between academic and real-world quant, what ‘quantamental' is, typical quantitative macro strategies vs quantamental stratgies, and much more.    Follow us here for more amazing insights: https://macrohive.com/home-prime/ https://twitter.com/Macro_Hive https://www.linkedin.com/company/macro-hive