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(Deuxième et dernier épisode) À l'été 2004, dans l'arrière pays cannois gagné par les chaleurs du mois de juillet, Nicole Rossi donne discrètement rencard à des gendarmes dans une église. La quinquagénaire craint pour sa vie. Elle veut dénoncer les crimes, abominables selon elle, de son conjoint Michel Lambin. Certes, ce berger est déjà passé par la case prison avant les années 1980 pour quelques larcins, mais il s'était depuis rangé. Nicolas Rossi parle pourtant d'un odieux meurtrier en série, cannibale de surcroît, qui a sévi dans l'ombre pendant des années…Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert et Anaïs Godard - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation. Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes, ainsi que dans celles de Nice Matin et l'Express. Nous nous sommes également appuyés sur un numéro du magazine de France 2 « Au bout de l'enquête » consacré à cette affaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ces derniers jours, les socialistes ont désigné leur nouveau secrétaire national : Olivier Faure, réélu pour un quatrième mandat. Réuni à Nancy, le PS a tenté de fixer la ligne du parti pour les mois à venir. Un congrès passé quelque peu inaperçu et pourtant très important pour la gauche. Car depuis la fin du XIXe siècle, les congrès des socialistes ont souvent marqué la politique française. Cette semaine, La Loupe revient sur quatre grandes dates, avec l'historien Gilles Candar et Mattias Corrasco, journaliste au service Politique de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules Krot et Sébastien SalisCrédits : PS, Le Parisien, Public Sénat, INA Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:57:33 - Fictions / Théâtre et Cie - Première et deuxième journée
durée : 01:57:33 - Fictions / Théâtre et Cie - Première et deuxième journée
(Deuxième et dernier épisode) Août 1983. Comme chaque année à cette période, le festival d'Avignon bat son plein. Lucien André, Geneviève Dupont et leurs enfants font escale au Sofitel de la ville. Dans la nuit, les petits sont réveillés par des cris. Les policiers arrivent sur place et découvrent un massacre. Sept morts, parmi lesquels des clients et des employés de l'hôtel. Ils aperçoivent aussi un homme, qui tente de s'enfuir par l'arrière du bâtiment…Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibaults Lambert, Clara Grouzis et Anaïs Godard - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : Audio Network.Documentation. Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes, ainsi que dans les journaux du Monde, du Dauphiné Libéré et dans l'émission « L'heure du crime » sur RTL. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:57:37 - Samedi fiction - À la recherche d'un chez-soi quelque part en Europe. - réalisation : Laurence Courtois
durée : 00:57:37 - Samedi fiction - À la recherche d'un chez-soi quelque part en Europe. - réalisation : Laurence Courtois
durée : 00:14:55 - Journal de 12h30 - Deuxième jour de guerre ouverte après l'attaque aérienne massive d'Israël, baptisée "Rising Lion", notamment contre les installations nucléaires et militaires iraniennes. - invités : Clément Therme Chargé d'enseignement à l'Université Paul Valéry de Montpellier
J'ai l'intime conviction qu'une société qui va bien est une société qui prend particulièrement bien soin des mères.Je sais que la France a encore un long chemin devant elle avant d'arrêter d'être maltraitante envers les mères. En attendant, nous avons la chance d'avoir des femmes qui se battent pour mettre en lumière les enjeux de santé mentale. C'est ce que fait Elise Marcende, la directrice de l'association Maman Blues, qui est une bouée de sauvetage pour les mères en détresse.Avant de venir en aide aux autres, Élise a elle-même traversé l'enfer d'un accouchement émotionnel violent il y a 15 ans. Sa maternité ne s'est pas faite dans la joie ni dans la douceur, mais à travers une dépression anténatale et une dépression post-partum sévères, qui l'ont menée jusqu'à l'hospitalisation.Dans cet épisode, Élise nous raconte sans détour son entrée fracassante dans la maternité, le lien d'attachement briséavec sa fille à la naissance, et comment elle a peu à peu reconstruit sa vie. Ensemble, nous avons parlé de santé mentale périnatale, de solitude, de tabous encore trop présents… mais aussi de résilience et d'engagement.Aujourd'hui, à travers Maman Blues, Élise met toute son énergie pour que d'autres mères ne se sentent plus jamais seules face à leur souffrance. Un épisode fort, authentique, et porteur d'espoir.Lien utile : Maman Blues
Chaque mois, Luc Julia, co-inventeur de Siri et directeur scientifique de Renault, partage son analyse sans filtre de l'actualité tech dans Monde Numérique.À l'occasion de la sortie de son nouveau livre « IA générative, pas créative » (Éd. Cherche Midi), Luc revient sur les confusions sémantiques qui entourent l'intelligence artificielle. Pour lui, parler d'« IA créative » est une erreur fondamentale : ces outils ne font que régurgiter des données passées, sans jamais sortir du modèle qui les encadre. « Une IA ne crée pas, elle remâche ».Deuxième mise au point : le mythe de l'intelligence artificielle générale (AGI), que certains annoncent comme imminente. Luc Julia n'y croit pas une seconde. Reproduire une intelligence humaine alors qu'on en ignore encore la définition ? Un pur fantasme selon lui, alimenté par le storytelling de la Silicon Valley.Enfin, Luc alerte sur ce qu'il considère comme le vrai danger des IA : leur impact environnemental. Une requête ChatGPT, c'est l'équivalent de centaines de requêtes classiques, avec une consommation énergétique et hydrique vertigineuse. Il plaide pour une prise de conscience collective… et l'abandon progressif des modèles géants au profit d'outils plus légers, plus spécialisés, et donc plus sobres.-----------
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. Au programme aujourd'hui: 1. Médecin à domicile: à quel prix? 2. Deuxième service 3. Guichet: le barbecue, avec Benjamin Deschamps et Christophe Sifferlin
FATAL ERROR est une expérience sonore animée par Charlotte du Collectif Toute Seule. Entendable de minuit à mi-nouïe, de l'un dit à l'une dit. Sonorités entre reportages ou élucubrations sur-irréalistes. Deuxième partie de la pourchasse de l’artiste M Popp et de son buffet garni. « Jamais sans ma quiche « . Après l’accrossage vient le vernissage où […] L'article À la poursuite de l’artiste – « Jamais sans ma quiche » est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
Espérons plus de succès et une meilleur communication du plan
Nous avons parfois l'impression que le climat actuel est anxiogène. Les crises se succèdent et nous ne savons plus comment y répondre. Dans cette épisode, Joan et Stéphane prennent le temps de réfléchisse sur l'état de notre monde et explorent différentes avenues qui nous sont offertes pour demeurer sain d'esprit. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Sander Sammy, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, comment survivre dans le climat actuel? La tentation d'offrir des trucs pour survivre aux crises actuelles Un jour, quand mes trois enfants étaient toutes petites, la période la plus épuisante de ma vie, (et d'ailleurs je fais un clin d'œil à toutes celles et ceux qui se retrouvent dans cette situation maintenant), je m'en étais ouverte à un prof de la fac de théologie que je connaissais. Il était du côté catholique, mais on était ensemble dans plusieurs projets de réflexion théologique œcuménique. Il m'avait donné un précieux conseil. Écoute bien Stéphane, ça peut te servir. Il était allé en retraite spirituelle dans je ne sais quel monastère formidable, sûrement avec une très belle vue et puis régulièrement des offices. Il m'avait expliqué qu'il était un peu pressé par les différentes tâches académiques et les problèmes liés à sa paroisse, parce qu'il était aussi prêtre en paroisse. Et puis, tiens-toi bien, une de ces personnes consacrées dans la vie du monastère lui avait donné le truc et astuce suivant : « quand je mange, je mange, quand je marche, je marche, quand je lis, je lis ». Il lui avait donc conseillé de ne faire qu'une chose à la fois et de la faire bien et en pleine conscience. Alors, un peu épatée, j'avais regardé ce monsieur de plus de 45 ans, célibataire, prêtre, prof de fac, qui me disait ça à moi. Et j'avais dit, écoute : quand je mange, je donne à manger à quelqu'un. Quand je marche, je pousse une poussette et je tiens quelqu'un d'autre par la main. Quand je parle au téléphone, une autre personne m'interrompt tout le temps et me parle constamment. Et quand je dors, quelqu'un décide de ne pas dormir et donc je ne dors plus. C'est un petit peu la même chose maintenant; il y a un climat particulièrement difficile et des fois quand je scrolle sur Instagram ou autre et que je vois des tas d'astuces : mettre les jambes contre le mur, faire de la méditation et tout, je repense à ces bons conseils qu'on peut donner aux gens pour aller bien, alors que c'est le chaos total autour d'eux. Les crises qui prennent trop de place dans nos vies Oui, je trouve qu'il y a une certaine sagesse dans le conseil que tu as donné dans le sens d'essayer de ne pas trop se faire envahir et que le contexte actuel prenne toute la place dans nos vies. Mais en réalité, c'est difficile parce que le climat actuel a des répercussions partout dans tout ce qu'on fait. Au moment où on enregistre cet épisode, nous sommes au Canada dans cette crise avec les tarifs d'importation exportation avec les États-Unis. Les États-Unis sont quand même le premier partenaire commercial du Canada. On peut dire, bon, c'est une crise, les marchés fluctuent et tout et tout, mais ça a des répercussions à l'épicerie. Il y a des gens qui sont soit à la retraite ou qui planifient leur retraite. Toutes ces variations de marché, ça a un impact réel. Il y a des gens qui perdent leur emploi. Donc, c'est facile de dire ah, j'élimine ça dans ma tête, je me concentre sur moi-même et ma petite chose. Mais c'est difficile de dire ça à quelqu'un qui a peur de perdre son emploi, qui se demande comment il-elle va faire pour nourrir ses trois enfants. Ça peut être très envahissant, ça peut être très angoissant. Et on en parle un peu, mais on a très peu de choses à offrir pour aider ces personnes-là. Que peut faire l'Église dans le climat actuel Finalement, nous, d'un point de vue de l'Église, d'un point de vue des religions, comme tu dis, qu'est-ce qu'on a à offrir ? C'est vrai que j'étais assez surprise la première fois qu'une stagiaire avec laquelle j'ai parlé il y a quelques années, une stagiaire que j'avais dans mon staff dans une Église à Strasbourg, m'a parlé très franchement de ses problèmes de santé mentale. Et c'était un peu la première fois dans un contexte d'Église en France; elle venait un petit peu de l'extérieur puisqu'elle faisait un stage plutôt orienté, je ne me rappelle plus très bien, mais c'était un peu secrétariat ou quelque chose comme ça. Elle en parlait super librement, là où finalement c'était très, très, très rare dans mon milieu d'Église d'origine qu'on parle de santé mentale. D'ailleurs, on a consacré tout un épisode avec l'ami Olivier sur ces questions-là. D'un autre côté, ces derniers temps, je me suis rendu compte qu'il y a beaucoup de bon dans le fait de pouvoir poser des diagnostics, quelque chose qui permet aux gens de comprendre certaines de leurs réactions, certaines de leurs pseudo-inadéquations avec les situations. En même temps, je me demande si, par certains aspects, ça ne nous rajoute pas un poids supplémentaire, dans le sens où on se dit « bon, moi j'ai eu le diagnostic de ci ou ça, ou bien moi je me sens comme ceci, et donc je n'arriverai pas à faire ça, ou ce n'est pas pour les gens comme moi, ou alors si on aménage, je ne sais pas, je n'y arriverai pas ». Avant, on avait un peu cette espèce d'utopie qu'avec un peu de bonne volonté, on arrivait à tout faire. Et maintenant, on est presque parti dans l'autre sens, on se dit que tout est devenu si compliqué qu'on ne va probablement pas réussir à le faire. Et ça, c'est quelque chose qui m'inquiète aussi par bout. Du coup, en Église, je trouve que ce qui pourrait devenir de plus en plus notre force, c'est d'être accessible à tous et à toutes, d'avoir des activités qui peuvent parler à un maximum de personnes, avoir des lieux où tu peux choisir ou de parler ou de te taire, de t'asseoir sur un banc ou de t'allonger sur un banc. On pourrait finalement développer encore plus le fait qu'on peut être des lieux de refuge, qu'on peut être des sanctuaires dans lesquels peuvent se vivre un certain nombre de choses et d'interactions, peu importe finalement nos besoins, nos spécificités, nos diagnostics. J'espère que comme ça, on arrivera à contribuer à quelque chose d'un peu plus sain dans le climat actuel. Je me rappelle que finalement, Jésus avait des fois un petit comportement autistique, si on y pense un peu. Après, je ne veux pas faire un diagnostic sauvage sur Jésus, mais quand d'un seul coup il disait aux uns et aux autres « j'en peux plus, je suis sursaturé d'informations, je vais me mettre là-bas, là-bas, où on me fout la paix ». Quand il prend cette décision ultra radicale d'aller au désert, on sent vraiment qu'il est en surstimulation et qu'il a besoin qu'on lui foute la paix, qu'on lui laisse un grand espace devant lui. Dans nos sociétés, on a de plus en plus de mal à couper. Je suis la première à être sur les réseaux sociaux, je suis la première à m'intéresser à plein de choses. Récemment, j'ai vu un documentaire qui rapportait que certains jeunes passent jusqu'à 12 heures par jour sur les réseaux sociaux; 12 heures ! Peut-être que mes filles en font un peu partie, j'espère que non. Alors bien sûr, il y a aussi les gamers qui font quand même aussi des trucs d'interaction sociale. Ce n'est pas juste scroller. Il y a toutes sortes de façons d'être sur Internet ou les réseaux sociaux. Il n'y en a pas qui sont meilleures ou moins bonnes, il y a juste différentes façons d'y être. Et quelles sont nos possibilités de nous couper un peu de toute cette agitation du monde? Moi, j'ai tendance à espérer que dans les Églises, on cultive ce genre de choses. J'ai beaucoup d'admiration pour mes collègues qui partent trois, quatre, dix heures en forêt avec des enfants, avec des jeunes, avec des adultes et qui leur proposent de couper. Il me semble que c'est ce qu'on a à offrir. Prendre soin de soi Certaines personnes s'attendent à ce que les Églises soient ce lieu de résistance au climat actuel. Oui, peut-être. Mais en même temps, un peu comme tu l'as soulevé, il faut prendre soin de soi. L'exemple que j'utilise souvent, c'est ce qu'on appelle ici les aidants naturels; ces personnes qui prennent soin de parents âgés ou d'enfants qui ont des problèmes spécifiques, ce qu'ils font par amour, mais ça demande beaucoup de temps, ça demande beaucoup d'énergie. Et on leur dit : si vous vous épuisez, on n'aura pas seulement entre guillemets un problème, mais deux problèmes. On va avoir une personne en perte d'autonomie et une autre personne en épuisement. Donc, il faut faire attention à soi pour ne pas se brûler. Et c'est vrai qu'on est constamment confronté à des problèmes qui semblent immenses, qui semblent trop gros pour nous, ça peut être décourageant. On peut se demander, mais moi, je ne suis qu'une seule personne. Comment puis-je changer la façon dont les systèmes internationaux fonctionnent? Peut-être une façon, c'est de revenir à soi, un peu comme tu dis. J'ai arrêté d'écouter les téléjournaux parce que c'était trop difficile émotivement, et arrêté d'avoir des conversations avec des gens qui ne sont pas là pour échanger, mais pour débattre et gagner un argument, des gens, ce que j'appelle, endoctrinés. Souvent on dit, ah, il faut garder les canaux de communication ouverts avec les gens différents. Peut-être, mais est-ce qu'on est vraiment obligé d'être en contact avec des gens nocifs, des gens toxiques, des gens qui ne veulent rien savoir de nos points de vue qui sont juste là pour régurgiter la propagande, régurgiter ce qu'ils croient être parole d'évangile et qu'il ne l'est pas? Donc, il faut prendre soin de soi, il faut faire attention à soi et ce n'est pas se désengager, c'est juste de dire : il y a des moments où il faut être dans la bataille et il y a des moments où il faut se protéger. Connaître ses limites Il n'y a pas longtemps, l'une de mes filles a vécu un événement un peu fort dans sa vie. Elle m'appelle et me dit « Maman, je ne vais vraiment pas bien, je ne sais pas quoi faire aujourd'hui pour aller bien ». Je lui ai dit « Écoute, je te suggère de faire une liste de choses qui te font du bien, des choses qui sont réalistes, que tu peux faire là tout de suite, des choses pour lesquelles il faut que tu t'organises un petit peu.» C'est toujours pareil, le court, le moyen, le long terme. Et puis des listes de choses qu'on pourrait imaginer ensemble, où il faut un peu de budget, un peu de temps, un peu d'organisation. Alors elle a fait cette liste, et de temps en autre, je lui rappelle de se référer à cette liste. Je me fais aussi cette liste mentale. Par exemple j'ai besoin d'aller régulièrement au spa. J'adore les bains, les bulles, le hammam, le sauna, mes copines… passer du temps avec mes copines, elles me racontent leurs histoires, du temps dans le jardin avec mon mari, la louange et la prière. Clairement, ce sont des moments où j'oublie un peu tout ce qui m'habite et où je vis cet instant présent, où je me marre, où je profite, où j'admire la nature. D'un seul coup, je suis juste dans ce moment-là qui me rend heureuse et en vie. Et parfois aussi, je m'autorise à regarder en face les pressions. Voilà, les pressions, soit que j'assume, soit que je subis. Et parfois aussi, je le dis aux gens. D'ailleurs, je le dis ces derniers temps, je le dis un peu plus aux gens. Je leur dis, écoutez, je suis au maximum de mes compétences. J'ai changé de pays, j'ai changé d'Église, j'ai changé un peu de métier, parce que je ne suis plus pasteur de paroisse, je ne suis plus ministre en paroisse. Et je suis arrivée au maximum de mes possibilités de surcompensation, d'adaptation. Je déçois probablement, on estime que je devrais faire plus, et ça je l'entends, mais je n'y arrive pas. Si je vais plus loin, c'est ma santé mentale qui va devoir prendre le relais, ou en tout cas je vais devoir chercher quelque part où ce n'est pas bon d'aller chercher. Donc je regrette de décevoir, moi je ne peux pas en faire plus parce que je connais mes limites. Les gens sont souvent frappés que l'on connaisse ses limites, ça c'est quelque chose qui me saute aux yeux quand je dis aux gens, par exemple, écoutez, moi je fais toujours une sieste au milieu du jour et c'est comme ça que je m'en sors. Je fais toujours un goûter vers 4-5 heures et c'est comme ça que je peux bosser le soir. J'explique un peu que j'ai mis en place une certaine hygiène de vie pour pouvoir continuer à travailler dans l'Église, à bosser le soir, le week-end, les jours fériés. Ça m'a demandé de mettre en place une hygiène de vie particulière, adaptée à ce que ma vocation demande en termes d'emploi du temps. Et j'encourage chacun et chacune à oser dire ce genre de choses, non pas pour dire « je suis plus spéciale que toi, j'ai tel ou tel besoin », mais pour dire en fait « je sais que pour pouvoir mener à bien le moins imparfaitement possible ma mission, je mets en place un certain nombre de choses et ça m'amène des fois à dire non ou ce n'est pas possible ou à dire plus tard, et c'est comme ça que je m'en sors. Remettre les crises dans le long terme Une autre chose qu'on peut faire, c'est prendre un pas de recul et retourner dans notre tradition en tant que croyante, en tant que croyant. Par exemple, dans la première lettre de Jean, chapitre 2, verset 17, on dit « Et le monde passe, et sa convoitise aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » Les choses passent et Dieu demeure. On a cette chance, en tant que chrétien, d'avoir une histoire sur le long terme. Dans le Premier Testament, on a tous ces prophètes qui font face à des crises terribles et quelque part, le peuple de Dieu continue à survivre. Ce n'est pas facile, ce n'est pas plaisant, mais d'être capable de mettre ça dans du long terme, de dire que ça fait partie de l'expérience humaine, ça fait partie de l'expérience du peuple de Dieu, de faire face à de grands défis. Les gens ont su conserver une certaine forme d'espoir. Les croyants ont conservé la foi malgré toutes les épreuves. Malgré tout, on n'est pas seul dans tout ça. Ce n'est pas juste notre génération qui est attaquée. On a toute cette communion des saints, si je peux utiliser du langage théologique, toutes ces personnes-là qui sont avec nous. Tous les croyants à travers le monde sont avec nous et Dieu demeure avec nous. Ça peut aider, pendant quelques secondes, de se rappeler de tout ça et de se dire que peut-être ça va bien aller dans le fond, sur le long terme. Se souvenir de ceux et celles qui nous ont précédés Pour moi, c'est vraiment exactement ça, c'est totalement réconfortant de penser à la nuée des témoins. Certains vont associer la nuée des témoins à nos contemporains, d'autres vont partir dans des choses un peu plus mémorielles. Du côté réformé, on est moins à l'aise sur des questions comme ça, mémorielles. Du côté luthérien, on pratique plutôt une forme de tolérance ou de compréhension. Du côté catholique on est totalement à l'aise, décomplexé, pas de problème. Mais néanmoins, moi, c'est le souvenir de ce pour quoi une grande partie de mes ancêtres proches, les générations les plus proches ont lutté. Je me rappelle quand même cette grand-mère, grand-mère Madeleine, qui a perdu une jambe dans la Résistance, dans la Deuxième Guerre mondiale. Je l'ai toujours connue unijambiste, alors qu'en fait, c'était une gamine qui ne savait pas trop où aller et qui a vu un endroit où il y avait de la soupe si on filait un coup de main. Maintenant, on appelle ça de la grande résistance. Mais enfin, quand même, elle était résistante. Elle a résisté. Et bien sûr, penser aussi au côté espagnol, celles et ceux qui ont voulu résister à la dictature avec plus ou moins de succès. Se rappeler qu'en fait, ils ont lutté, ils ont eu des vicissitudes. Il ne faut pas comparer, chaque génération est différente. Des choses ont quand même touché leur chair. Mais ils ont lutté pour que moi, je puisse continuer à exercer une forme de liberté d'expression, d'autodétermination. Le soin des plus vulnérables, c'est quelque chose qui est très présent dans mes lignées paternelles et maternelles. Je me rappelle ma grand-mère qui me parlait de son grand-père, donc ça fait loin en arrière, et qui disait, tu sais, mon grand-père, c'était celui du village qui ne battait pas les enfants. Et ça, ça l'a guidée toute sa vie, d'avoir un grand-père qui pensait que ce n'était pas normal de battre les enfants, en tout cas qui ne battait pas les chiens, ni ses petits-enfants. Parfois, on a des ancêtres dont on peut être à la fois fière et puis aussi dont on se dit, j'ai une parole à porter et j'ai une spécificité à apporter et je peux m'appuyer là-dessus, sur cet héritage. Ensuite, il y a des héritages symboliques. Quand on n'est pas tout à fait à l'aise avec son arbre généalogique, ça peut arriver aussi, on n'en est pas responsable. On peut aussi s'inscrire dans des lignées symboliques, des courants de pensée forts qui nous structurent et qui nous permettent de trouver là des idées saines. Ça, c'est quand les idées sont saines. C'est vrai qu'il y a aussi tout plein d'idées malsaines et on ne peut pas toujours évacuer le fait qu'elles aient parfois de la popularité. Conserver sa dignité pendant les crises Tu parles de la Deuxième Guerre mondiale. Mon premier diplôme universitaire, c'est en histoire. Et je me souviens, j'ai lu des trucs sur la Shoah, sur l'Holocauste. Encore une fois, je ne compare pas ce qui s'est passé là avec notre climat actuel. Le lien que je fais, c'est une des grandes questions, pourquoi les Juifs n'ont pas résisté à la solution finale? Et bon, il y a eu des actes de résistance. Oh oui. Dans les forêts polonaises, il y a eu plein de petits îlots, mais pas quelque chose de généralisé, quoi. Un des arguments que je n'avais pas vu venir, c'était que peut-être une des grandes résistances, c'est la survie. C'est vrai. Et je fais toujours aussi le lien avec la bande dessinée Maus, une très grande bande dessinée où l'auteur raconte l'histoire de l'Holocauste à travers son père. Et cette scène que j'ai trouvée troublante et puissante à la fois où son père est dans les camps de la mort et il va se laver dans la rivière. Les autres disent « Mais qu'est-ce que tu fais là? » Et moi, j'ai vu ça comme un acte de dignité. « Je suis un être humain, j'ai le droit d'être propre. » Ça n'a rien changé, malheureusement, dans le grand ordre des choses. Mais cette résistance-là, dans un mouvement qui essaie de déshumaniser des êtres humains, de dire « Je suis un être humain, et rien de ce que vous pouvez faire va changer le fait que je suis un être humain tant ou si longtemps que je vais vivre. C'est d'une puissance magistrale et ça inspire. Ne pas se couper des réalités actuelles Avant, on parlait de rester déconnecté à certains moments, d'essayer de se protéger aussi de tout ça. Mais c'est compliqué parce qu'une partie de la vie sociale se passe maintenant sur les réseaux sociaux. Et donc, du coup, on est tous et toutes en train d'essayer de gérer notre lien aux réseaux sociaux, d'y être quand même assez pour être informé. Moi, par exemple, je travaille beaucoup avec la jeunesse, donc je ne voudrais pas me couper d'un certain nombre de choses. En même temps de ne pas y être trop, pour ne pas d'abord s'épuiser les yeux, la tête, puis pour ne pas voir trop de choses terribles. Mais par contre, ce qui nous prend par le revers, et je crois que tu as vu toi aussi les chiffres, c'est ce regain de religiosité auprès des jeunes. Des jeunes qui finalement trouvent sur les réseaux sociaux un certain nombre de choses qui les attirent concernant la religion, et qui finissent dans leur vingtaine par retourner à l'Église, tant et si bien qu'il y a plus de pratiques auprès des vingtenaires qu'auprès de leurs parents. C'est épatant, hein? Oui, j'ai vu il y a quelques jours. Vous qui écoutez, ce sera peut-être de vieilles nouvelles, mais c'est la société biblique en Grande-Bretagne qui publie un article expliquant une augmentation de la présence au culte de 50% au cours des six dernières années. Certaines gens ont dit : est-ce que ce sont des gens qui déclarent aller à l'Église ou des gens qui sont vraiment à l'Église? Parce qu'il y a toujours cette nuance-là dans les enquêtes. Lorsqu'on creuse un peu, c'est une augmentation réelle, surtout chez les jeunes hommes de moins de 35 ans. Et lorsqu'on est sur les médias sociaux, on comprend aussi ce que ça veut dire. Parfois, on peut faire des liens. Ces jeunes hommes sont souvent beaucoup plus conservateurs moralement. Ils sont souvent adeptes d'une certaine masculinité toxique, à la Andrew Tate, ce qu'on appelle ici « bro » masculinistes. Si on regarde ça statistiquement, on se dit « Ah, c'est merveilleux, on a enfin des jeunes qui viennent à l'Église, enfin de jeunes hommes qui viennent à l'Église ». Mais si on comprend ce qui se passe sur ces médias sociaux là, comment ce sont des vecteurs de radicalisation, de masculinité toxique, et que ces jeunes hommes-là viennent à l'Église pour une espèce de modèle d'homme qui domine la famille, une espèce d'image d'un patriarcat d'une autre époque, on se pose des questions. Et c'est ça que je disais plus tôt : il faut se protéger, mais il faut rester aussi informé. Moi j'ai un fils de 15 ans, je ne suis pas au-dessus de son épaule, mais plusieurs fois je lui demande ce qu'il consomme sur Internet. C'est vrai. Parce que je sais que ça existe. Je ne veux pas nier cette existence-là. Je ne veux pas dire, moi, je n'aime pas ça, ça n'existe pas. Non, il faut être au courant pour justement dire aux personnes autour de nous, il y a un problème là. Ce n'est pas banal, mais encore une fois, on s'expose à du contenu toxique et comment peut-on s'informer sans se laisser affecter? C'est toujours un jeu d'équilibre très difficile. Prendre le temps de se poser Comme on a dit que c'était trop facile, les petits trucs et astuces, je vais terminer avec un truc et astuce. On a dit en début d'émission que c'était vraiment la voie de la facilité, donc il y aura un peu d'autodérision. La première astuce : j'ai lu quelque part que Jean-Sébastien Bach, avant de commencer toute chose, toute partition, toute création, commençait par dire « Jésus vient-moi en aide ». Et il écrivait en haut de sa partition « Jésus sauve ». Donc se poser, se dire « Jésus viens-moi en aide », et puis « Jésus sauve ». Se rappeler qu'en fait, on a été sauvés. On a été sauvés par grâce, on vit de la grâce. C'est vrai qu'on aimerait faire de grandes œuvres. On aimerait que nos projets réussissent, on aimerait bien que les gens nous aiment bien en plus. Plein de trucs compliqués à la fois. Que notre podcast soit très populaire. Puis gagner un peu de sous de temps en temps aussi. Bon bref, pour pouvoir aller au spa justement. Bref. Et puis, à la fin, quand Bach avait terminé, il ne savait jamais trop, finalement, si ça allait plaire. On ne sait pas trop, je n'en sais rien, moi je n'ai jamais composé d'œuvres, mais il doit y avoir un énorme moment de doute, terrible. Il notait aussi Solo dei gloria, SDG. Ça, c'est une discipline que je commence à m'appliquer un peu, parce que ça me permet de me poser et de me rappeler ce pourquoi je suis là. Deuxième astuce : j'ai un collègue qui travaille dans le milieu des aumôneries, qui aussi est manager d'équipe. Il nous a expliqué en réunion de managers d'Église que trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque, et que depuis qu'il fait ça, il se sent beaucoup plus relax. Avant, il sentait sa tension monter. Maintenant, trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque. Je me dis : finalement, les pressions ne vont pas baisser, en tout cas pour la plupart d'entre nous. Les pressions mondiales non plus. Comme tu dis, il y a le climat politique, il y a les masculinistes, l'inflation, que sais-je encore. Mais nous, notre corps, la façon dont on traite notre corps, les respirations qu'on prend, la façon dont on regarde vers Jésus dans les moments de notre journée. On a ça pour le moment, on en a encore le contrôle. C'est un recentrage qui permet ensuite de donner au reste du monde. Alors voilà, j'ai terminé sur une note d'autodérision avec deux astuces. Et toi, est-ce que tu as des trucs et astuces ? Tout simplement, ne rien faire. Parfois, c'est un acte de résistance parce qu'il faut être productif, il faut faire plus, et tout, et tout, et tout… Parfois, ouvrir la télévision. Oui, je sais, je suis de ma génération, j'écoute encore la télévision. Et écouter un film stupide, et ne rien en tirer, mais juste être là et ne pas trop penser et accepter que je viens de perdre deux heures d'un point de vue productif, mais j'ai peut-être gagné deux heures de santé mentale quelque part. Ouais, c'est excellent. J'adore. Conclusion Merci, Joan. J'espère que ce podcast a été un moment où vous avez pu décrocher un peu. Merci pour la conversation, Joan. Merci, Stéphane. Et on vous rappelle que vous pouvez nous écrire si jamais vous avez le goût d'entrer en communication avec nous pour échanger, pour des sujets, pour des suggestions, parce que vous n'êtes pas d'accord, surtout si vous n'êtes pas d'accord, on veut vous entendre : questiondecroire@gmail.com Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui a un site Internet moncredo.org, qui explore aussi des questions de foi et de spiritualité. À très bientôt, Joan. À très bientôt.
Jelly Roll Morton a tout appris à Storyville, le quartier des plaisirs de la Nouvelle-Orléans : le piano, mais aussi le billard, les jeux d'argent, les cartes et les arnaques en tout genre. Sans oublier les femmes. Car à force de fréquenter les prostituées de Storyville, Jelly Roll a acquis ses galons de souteneur. Il est désormais un parfait escroc, avec son col en fourrure et un diamant sur sa dent de devant. Sans oublier le calibre .38 pour protéger ses économies. Mais vers 1917 son destin bascule. Lorsqu'on ferme Storyville, l'inventeur du jazz est contraint de prendre la route, direction Chicago !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous deviez bâtir une franchise NBA autour d'un meneur star, qui choisiriez-vous ? Shai Gilgeous-Alexander, leader des Thunder et MVP en puissance, ou Tyrese Haliburton, maestro des Pacers et maître du collectif ? Analyse des profils, comparaison des styles, impact sur leurs équipes respectives…
Deuxième soirée Planète Rap de Genezio ! Avec MIG, JKSN, Saamou...
Comment préparer l'aîné à ce bouleversement ? Quels comportements peuvent émerger et comment les gérer ? Dans ce podcast, découvrez une partie des coulisses de l'émission "Parlons-Nous" du 09 juin 2025. En compagnie de Caroline Dublanche, Paul Delair revient sur les témoignages et autres moments qui ont marqué le direct. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Summary of Pride and Prejudice in English and French.English Version. By Jane AustenPublished: 1813 Genre: Romance, Social CommentarySet in early 19th-century England, Pride and Prejudice follows Elizabeth Bennet, a witty and independent young woman, as she navigates issues of class, marriage, and morality. Elizabeth is the second of five daughters in a middle-class family with little wealth and no male heir, making marriage a practical necessity for financial security.When the wealthy and reserved Mr. Darcy enters her social circle, Elizabeth initially finds him proud and disagreeable. Their relationship is marked by mutual misunderstandings and social pressures. However, as both characters confront their own flaws—Elizabeth's prejudice and Darcy's pride—they grow and change, ultimately realizing their deep love and respect for one another.Austen uses sharp dialogue and keen social observation to critique the rigid class structure of her time. The novel champions individual merit and personal integrity over social status and wealth.French Version.Résumé de Orgueil et Préjugés Par Jane AustenPublié en : 1813 Genre : Roman d'amour, satire socialeSitué dans l'Angleterre du début du XIXe siècle, Orgueil et Préjugés suit Elizabeth Bennet, une jeune femme vive et indépendante, confrontée aux enjeux du mariage, des classes sociales et de la morale. Deuxième d'une fratrie de cinq filles dans une famille de la petite noblesse sans héritier mâle, Elizabeth vit dans un contexte où le mariage est souvent le seul moyen d'assurer sa sécurité financière.Elle fait la connaissance de M. Darcy, un homme riche, réservé et apparemment hautain. Dès leur première rencontre, Elizabeth le juge orgueilleux, tandis que lui la considère peu convenable selon les normes sociales de son rang. Leur relation est marquée par des malentendus et des jugements erronés. Cependant, chacun finit par reconnaître ses propres erreurs : Elizabeth son préjugé, et Darcy son orgueil. Grâce à cette évolution personnelle, ils apprennent à s'estimer mutuellement et tombent amoureux.À travers un style plein d'esprit et une observation fine des mœurs de son époque, Jane Austen critique la rigidité des classes sociales et valorise l'amour sincère, le respect et l'intégrité personnelle plutôt que la richesse ou le statut.This was a LitBits Podcast for Tale Teller Club Publishing www.taletellerclub.com
(Deuxième et dernier épisode) Le jeudi 28 janvier 1988, Michel Morandin et Claude Aiazzi, deux policiers, se rendent dans un hôtel de Toulon (Var) pour une opération de routine. Ils enquêtent sur un règlement de compte entre proxénètes.Alors qu'ils se dirigent vers une chambre, ils sont tout à coup touchés par plusieurs balles. Le tireur sort dans le couloir, abat Michel Morandin avec froideur puis s'enfuit. À Toulon comme à Marseille, des centaines de policiers se mettent à la recherche du fugitif à l'aide d'une simple photo et d'un surnom, « Dédé ». Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Pénélope Gualchierotti et Orianne Gendreau - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio NetworkDocumentation. Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes, ainsi que dans les journaux du Monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
De l'Afrique aux Amériques en passant par la Caraïbe, les œuvres de 150 artistes noirs sont montrées en 2025 au Centre Pompidou à Paris. L'exposition s'appelle Paris Noir, circulation artistique et luttes anticoloniales et l'onde de choc qu'elle suscite n'a d'égal que son succès public. Un public renouvelé, curieux de découvrir des artistes des années 50 aux années 2000... dont les œuvres ont rarement été diffusées en France. Une exposition mais aussi un salon de lecture auxquels RFI et la Bibliothèque-archives Bernard Binlin Dadié se sont associés en écho à Paris Noir. En complicité avec Franck Hermann Ekra, critique d'art et curateur, nous recevons la scénariste Marguerite Abouet, le plasticien Hamedine Kane, l'écrivain Mohamed Mbougar Sarr, le comédien Sidiki Bakaba, le metteur en scène Koffi Kwahulé et la réalisatrice Bintou Diarra.Dès l'entrée de l'exposition, la première image inscrit l'exposition dans l'histoire des luttes anticoloniales dont Paris est l'un des carrefours. En référence à la capacité d'agir des Africains dans la capitale de l'A.O.F et A.E.F (Afrique occidentale Française et Afrique équatoriale française), dans l'après Deuxième Guerre mondiale. Sous la forme d'un immense collage, des couvertures emblématiques des livres de la maison d'édition Présence Africaine fondée par Alioune Diop… que ce soit le Docker noir de Sembene Ousmane, Nation nègre et culture de Cheikh Anta Diopou encore Un nègre à Paris de Bernard Dadié. Expression d'une conscience africaine multiforme, l'œuvre de Bernard Dadié est une œuvre émancipatrice, un contre-récit dont les écrits de prison sont un véritable journal de bord de la lutte pour la liberté et la dignité en Côte d'Ivoire, dès la fin des années 40, puisque Dadié a été arrêté en 1949 avec ses camarades militants dont Matthieu Ekra, le grand-père de Franck Hermann Ekra, initiateur de ce salon de lecture.Tous nos remerciements à Alicia Knock, commissaire de l'exposition Paris Noir, circulation artistique et luttes anticoloniales ainsi qu'aux équipes du Centre Pompidou et aux équipes du Centre Wallonie Bruxelles.Découvrir l'expositionÉcoutez le premier épisode proposé par RFI et la Bibliothèque-archives Bernard Binlin Dadié
Avec le soutien d'UniversCiné, la plateforme de streaming éclectique et 100 % française. Retrouvez des nouveautés à la demande, des classiques et des exclusivités dans l'abonnement UniversCiné, ainsi que la sélection de films de CAPTURE MAG. Rendez-vous sur UniversCiné : https://bit.ly/CmXUcCAPTURE MAG - LE PODCAST : ÉPISODE 42, deuxième partie sur DAVID LYNCH : Notre vaillante équipe composée de Rafik Djoumi, Julien Dupuy, Érich Vogel et Stéphane Moïssakis se réunissent pour continuer d'explorer la carrière de David Lynch, de 1987 à 1993. Cette fois, prudence est de mise, ils ont conscience d'entrée de jeu qu'ils ne vont traiter que trois pans de la carrière du cinéaste, mais pas des moindres : BLUE VELVET, la Palme d'Or SAILOR ET LULA et le phénomène télévisuel TWIN PEAKS, et le film TWIN PEAKS - LES 7 DERNIERS JOURS DE LAURA PALMER. Et rien que ça, ça les occupe pendant trois bonnes heures !Retrouvez toutes nos émissions sur http://www.capturemag.frPour nous soutenir, il y a deux adresses :PATREON : https://www.patreon.com/capturemagTIPEEE : https://www.tipeee.com/capture-magLISEZ CAPTURE MAG !Toutes nos revues sont disponibles dans les librairies, les magasins de produits culturels et sites marchands.Akileos : https://bit.ly/AkilsCMCapture Mag est sur LETTERBOXD : https://letterboxd.com/CaptureMag/00:00 BLUE VELVET56:52 SAILOR & LULA1:33:50 TWIN PEAKSEn MP3 sur Acast : https://bit.ly/3v6ee7sSur SPOTIFY : https://spoti.fi/3PJYnF3Sur DEEZER : https://bit.ly/2wtDauUSur APPLE podcasts : https://apple.co/2UW3AyO#twinpeaks #redroom #nicolascage Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. Au programme aujourd'hui: 1. Echange maison pour vacances pas cher 2. Deuxième service 3. Guichet cuisine: les tomates, avec Gaël Brandy et Jérémy Blondin
La vie sociale, les activités, la gastronomie et les codes sociaux, Camille nous raconte tout. Deuxième épisode.
« Les entreprises françaises sont trop frileuses en Afrique, elles doivent se réengager sur le continent », déclare Étienne Giros, le patron des opérateurs français en Afrique, qui publie 54 nuances d'Afrique aux éditions Télémaque. Étienne Giros a travaillé 23 ans dans le groupe Bolloré. Depuis onze ans, il préside le CIAN, l'association professionnelle qui regroupe les entreprises françaises opérant en Afrique. Il salue la résilience des quelque 5 000 opérateurs français qui travaillent toujours en Afrique et qui emploient 700 000 personnes. Mais il les invite à plus d'audace. Étienne Giros est le Grand invité Afrique de Christophe Boisbouvier. RFI : Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ne sont pas d'accord sur tout, comme chacun le sait, mais ils sont d'accord pour dire que les entreprises françaises en Afrique profitent trop d'une situation de rente et qu'elles n'innovent pas assez. Pourquoi cela vous met-il en colère ?Étienne Giros : Cela m'agace parce que cela ne correspond pas à la réalité. Qu'est-ce que c'est qu'une rente ? Une rente, c'est bénéficier d'une situation de monopole qu'on va créer soi-même pour obtenir des tarifs élevés et ne pas développer des progrès techniques, etc. Les grands groupes français et les entreprises de taille moyenne, qui sont en France, ont peut-être eu des situations de rente en Afrique il y a cinquante ou soixante ans. Maintenant, rien n'est plus faux que cela. Les entreprises françaises sont soumises à la concurrence. Je prends un exemple d'un groupe que je connais bien : l'ancien groupe Bolloré qui maintenant s'appelle en Afrique AGL. Il est en concurrence avec des opérateurs chinois, dubaïotes et originaires d'autres régions du monde sur les ports. Le groupe Orange, qui est très important en Afrique dans la téléphonie, est en concurrence avec sept ou huit opérateurs mondiaux. S'il ne performe pas en qualité et s'il n'a pas les bons prix, je peux vous dire qu'il sera battu. C'est donc une erreur de croire que nous sommes en position de monopole.Est-ce que la compagnie Air France ne profite pas de sa position de monopole sur certaines lignes pour imposer des billets d'avion très très chers ?J'avoue que cela peut arriver et que les billets sont chers. C'est une question souvent de permis et d'autorisation de slots [les créneaux horaires donnés à une compagnie aérienne, NDLR] qui doivent être donnés par les autorités africaines. On appelle de nos vœux l'ouverture de ces marchés, car la communication entre les pays africains est très importante et effectivement c'est trop cher.Vous dites que les entreprises françaises restent très présentes en Afrique. Elles sont plus de 5 000, elles emploient 700 000 Africains pour un chiffre d'affaires de combien ?Cent milliards d'euros, ce qui est beaucoup plus que tout le volume d'affaires que nous faisons avec les États-Unis ou la Chine.Mais vous dites aussi, que depuis le Covid-19 de 2020, vous voyez des chefs d'entreprise français qui préfèrent renoncer à leurs projets en Afrique. Pourquoi ?Ils renoncent ou ralentissent parce qu'ils sont confrontés à un ressenti du risque africain qui est élevé. Le départ de la France dans des conditions compliquées, on va dire cela comme ça, du Sahel, les affaires de conformité avec le risque réputationnel ou le risque d'être traîné devant les tribunaux, les questions de la corruption qui perdurent et la petitesse des marchés…Tout cela fait que les entreprises françaises y réfléchissent à deux fois avant d'aller sur place. Notre travail, c'est de faire baisser le ressenti du risque en disant : « Non, l'Afrique n'est pas plus risquée qu'ailleurs ». Deuxièmement, en disant « Petit marché deviendra grand, une classe moyenne en Afrique arrive, la croissance démographique est là et ce continent est ouvert sur le monde ».Vous racontez dans votre livre l'histoire d'une entreprise française implantée en Afrique qui réclamait son argent. Le ministre des Finances de l'État concerné lui a répondu : « Je vous paye si vous me donnez 10% en dessous de la table ». C'est ce qu'on appelle du chantage. Comment cette entreprise française s'en est-elle tirée ?Elle s'en est tirée parce que c'était un grand groupe qui avait les reins solides. Elle a attendu. Elle a discuté avec les bailleurs de fonds. Elle a rendu public, non pas dans la presse mais à certaines personnalités, cet état de fait. Finalement au bout d'un an, un an et demi, ça a été réglé. Mais une entreprise de taille moyenne qui ne peut pas tenir un an, un an et demi et qui a les emplois en cause, va quelquefois, soit être obligée de partir, soit être obligée de céder. Tout ça pour dire que je sais que peut-être certains ne vont pas être d'accord avec ce que je vais dire. Et je pense que les entreprises dans les affaires de corruption sont davantage victimes qu'opératrices.Un groupe français bien connu, le groupe Bolloré, pour lequel vous avez travaillé, est visé par la justice française qui le soupçonne d'avoir acquis frauduleusement la gestion des ports de Lomé et de Conakry. Est-ce que le groupe est plutôt victime ou plutôt coupable ?Je ne vais pas prendre parti sur ce dossier d'autant que la justice n'a pas encore rendu ses conclusions. Je ne peux pas répondre à votre question.Cette affaire judiciaire n'est-elle pas la raison pour laquelle Vincent Bolloré a vendu toutes ses activités africaines en 2022 à l'armateur italo-suisse MSC ?Je ne suis pas mandaté pour expliquer les motivations du groupe pour son départ d'Afrique dans les domaines du transport. Je ne crois pas que cela soit la raison. Je crois que c'est simplement un arbitrage d'actifs. Et ce groupe, qui est un groupe puissant, qui évolue beaucoup, a décidé d'orienter sa stratégie de manière différente et de quitter les transports, puisqu'il a vendu, certes, ses activités de transport en Afrique à MSC, mais il a aussi vendu ses activités de transport monde à CMA CGM. Ce n'est pas l'Afrique qui était visée. Je pense que c'était simplement une réorientation stratégique. D'ailleurs, ce groupe conserve sa présence en Afrique dans le domaine des médias. Canal+, qui appartient à ce groupe, est en cours d'acquisition du grand opérateur de télévision payant sud-africain qui s'appelle Multichoice, une énorme acquisition sur toute l'Afrique australe. Deuxièmement, il déploie la fibre dans une dizaine de pays. Je pense donc que ce n'est pas un signe de désintérêt de l'Afrique, c'est plutôt une réorientation stratégique.
Deuxième finale de son histoire pour Indiana, qui n'a encore jamais été sacré champion NBA. Oklahoma City va disputer sa 5e finale... avec pour l'heure 3 défaites, et 1 sacre en 1979, alors que la franchise s'appelait encore SuperSonics Seattle. Les Pacers peuvent-ils embêter le Thunder qui semble largement favori dans cette finale ?
New York et Minnesota sortent en finale de Conférence. Les deux équipes ont encore échoué à rallier les finales NBA. Que leur manque-t-il pour enfin franchir le cap ?
Deuxième finale de son histoire pour Indiana, qui n'a encore jamais été sacré champion NBA. Oklahoma City va disputer sa 5e finale... avec pour l'heure 3 défaites, et 1 sacre en 1979, alors que la franchise s'appelait encore SuperSonics Seattle. Les Pacers peuvent-ils embêter le Thunder qui semble largement favori dans cette finale ? Présentation complète des finales NBA avec Pierre Dorian, Fred Weis, Stephen Brun et Félix Gabory
Deuxième soirée Planète Rap pour Fresh La Douille. Avec une grosse session live à la fin...
durée : 00:23:00 - Orthodoxie - par : Alexis Chryssostalis - Deux émissions consacrées à Grigol Péradzé, prêtre et érudit géorgien, mort à Auschwitz en 1942. Deuxième émission : professeur en Pologne, martyr à Auschwitz. - réalisation : François Caunac
(Deuxième et dernier épisode) L'après-midi du mardi 12 avril 1960, Jean-Pierre Peugeot, président des usines automobiles du même nom, joue au golf à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), un lieu fréquenté par la haute bourgeoisie parisienne. Ses deux petits-fils, Jean-Philippe, 7 ans, et Eric, 4 ans, s'amusent juste à côté, dans le jardin d'enfants rattaché.Vers 17 heures, Jean-Pierre Peugeot s'aperçoit qu'Eric est introuvable. Deux hommes l'ont enlevé sous les yeux des autres enfants. Les adultes, eux, n'ont rien vu. En guise de rançon, les kidnappeurs exigent 50 millions de francs, soit près d'un million d'euros.Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Pénélope Gualchierotti et Orianne Gendreau - Réalisation et mixage : Théo Albaric - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation. Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes, ainsi que dans les journaux du Monde et de Paris Match. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 30 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:03:37 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - C'est le "monde d'après" qu'explore ce 24e et dernier épisode de la série de Gilbert Pilleul sur la Deuxième Guerre mondiale diffusé en 1983. Une après-guerre dans lequel se dessine un nouvel ordre mondial, entre prémisses de la Guerre froide, début de la décolonisation et reconstruction. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Jean-Pierre Rioux Historien et responsable de l'Université Populaire du Mouvement Démocrate
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 30 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. Au programme aujourd'hui: 1. Comment acheter un billet de festival sans se faire arnaquer? 2. Deuxième service 3. Guichet: le sel en cuisine, avec Laura Rod et Florent Guillet
durée : 01:03:35 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Entre 1940 et 1944, des Français et étrangers furent captifs de l'Allemagne nazie avec l'aide du régime de Vichy. C'est aux requis pour le travail obligatoire, prisonniers de guerre et déportés qu'est consacré en 1983 ce 23e épisode de la série sur la Deuxième Guerre mondiale. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 01:02:35 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Des premiers gestes spontanés, isolés, désarmés de 1940, jusqu'au soulèvement général du printemps 1944 qui accompagnait le Débarquement, c'est à un survol de l'histoire de la Résistance que nous convie ce 22e épisode de la série sur la Deuxième Guerre mondiale, diffusé en 1983. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
Aujourd'hui, la Cédéao, la Communauté des États d'Afrique de l'Ouest, fête ses cinquante bougies dans la division, avec un bilan plutôt positif en étant l'une des régions africaines à forte croissance avec l'EAC, selon Pape Ibrahima Kane, spécialiste des organisations régionales africaines, qui revient sur les nombreux problèmes qui ont handicapé son développement depuis sa création à nos jours. Il répond à Esdras Ndikumana. RFI : Quel bilan peut-on dresser pour la Cédéao après un demi-siècle d'existence positif ou négatif ? Pape Ibrahima Kane : Cette organisation a été créée par le Nigeria pour se réconcilier après la fin de la guerre civile au Nigeria avec les pays francophones d'Afrique. Sous cet angle-là, c'est un bilan largement positif. Et bon, elle connaît des hauts et des bas et surtout une gouvernance plus ou moins difficile. Mais ça, ce n'est pas le propre de la Cédéao, c'est presque toutes les organisations qui vivent la même situation.Mais cette organisation connait également beaucoup de problèmes ? D'abord, à l'origine, c'est des problèmes liés à la manière dont la décolonisation s'est faite. N'oubliez pas que, un des traits caractéristiques de cette région, c'est le fait que la France voulait à tout prix casser le Nigeria pour assurer une certaine continuité entre l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale où elle avait eu le plus grand nombre de territoires. Ça n'a pas marché. Dans les quelques années qui ont suivi, elle a été confrontée à beaucoup de difficultés. Vous avez eu deux guerres civiles, mais vraiment d'une intensité inouïe.En Sierra Leone et au Libéria, vous avez la crise du Sahel et vous avez le fait que c'est la région la plus pauvre du monde. Un dernier point que je soulignerai, qui me paraît aussi fondamental le Nigéria, c'est naturellement le leader de la région et le Nigéria depuis plus d'une quinzaine d'années, mais vit une situation intérieure catastrophique. Il n'y a pas de leadership. Chaque fois que le leadership a été au Nigeria, ça a permis à la Cédéao de faire des progrès, notamment dans les années 90, sous la présidence du président Obasanjo.Quels sont les bénéfices - je parle d'avantages concrets- que les populations des pays membres tirent aujourd'hui de cette organisation ? D'abord, le fait qu'il y a une libre circulation des personnes et des biens. C'est la seule région africaine où depuis 2014, on n'a pas besoin de carte de séjour pour résider dans l'un des pays membres. Deuxièmement, c'est la région qui a inventé le concept de citoyenneté régionale. Troisième élément important, c'est une région où on a la Cour de justice de la Cédéao qui protège les droits de la personne humaine, même si on sait que ces trois-là sont vraiment chahutées. Si on prend et qu'on compare avec ce qui se passe dans les autres régions du monde, on peut vraiment dire que la Cédéao a fait des pas importants dans la bonne direction.Mais de l'autre côté, il y a le départ des trois pays de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. Est-ce que ce départ a affaibli la Cédéao ? Dans quelle mesure ? Nécessairement que ça va affaiblir la Cédéao. D'abord parce que la Cédéao perd la moitié de son territoire. Ensuite, parce que la Cédéao perd une population importante près de 20 % de sa population. Et ensuite, parce que c'est une région qui est en crise sécuritaire, euh, sociétale et autres. Cette crise-là, si elle n'est pas résolue, ne peut pas permettre à la Cédéao de régler ses problèmes pour vous.Est-ce qu'on peut parler d'un faux départ ou alors c'est une rupture déjà consommée ? Je ne pense pas que la rupture soit consommée. On a tellement de choses qu'on partage, notamment au plan sécuritaire, au plan économique, que on ne peut pas se séparer de cette manière-là. Il y a eu des malentendus, mais tôt ou tard, ces trois pays reviendront à la maison mère et la Cédéao pourra peut-être donner plus de gages à ces pays-là pour revenir plus rapidement à la maison mère.Un argument des pays de l'AES est que la Cédéao est contre les coups d'État militaires mais permettent des coups d'État institutionnels comme les changements de Constitution en vue de se maintenir au pouvoir. Est-ce que la Cédéao peut réellement faire son mea culpa sur ce point ? Mais bien sûr, la Cédéao devra faire son mea culpa sur beaucoup, beaucoup de questions importantes. Ce n'est pas seulement eu cette attitude de complaisance vis-à-vis de dirigeants qui changent facilement les constitutions, mais c'est aussi dans la manière dont les élections sont organisées, dans la manière dont les dirigeants traitent leurs populations. J'espère que ce cinquantenaire-là va permettre à la Cédéao de faire un bilan de manière à tirer des leçons pour que, dans le futur, de pareils travers ne puissent se répéter au sein de l'organisation.À lire aussiCinquante ans après sa création, quel bilan pour la Cédéao?
Pour découvrir le podcast Le Précepteur:https://open.spotify.com/show/4Lc8Fp7QAVsILrKZ41Mtbu?si=w28n3PRPSIuguRE4SQVMlQ-----------------------------La sexualité des adolescents français est en pleine mutation. C'est ce que révèlent trois études majeures publiées récemment : EnCLASS, CSF-2023 et Vavisa. Ensemble, elles dessinent le portrait d'une jeunesse à la fois plus prudente, plus diverse dans ses orientations, mais aussi plus exposée aux violences sexuelles.Premier constat frappant : les adolescents sont aujourd'hui moins nombreux à avoir des rapports sexuels qu'il y a dix ou vingt ans. En 2010, près de 18 % des collégiens déclaraient avoir eu un rapport sexuel ; ils ne sont plus que 8,8 % en 2022. En terminale, la proportion a chuté à 46,3 %, contre plus de 54 % en 2018. La parole des garçons reste plus affirmative sur ce point que celle des filles, comme dans les enquêtes précédentes. Ce recul pourrait traduire une forme de prise de distance vis-à-vis de la norme de performance sexuelle ou un environnement plus ouvert à d'autres formes d'intimité.Deuxième tendance marquante : la diversité des attirances s'affirme davantage. De plus en plus de jeunes osent se dire attirés par des personnes du même sexe ou par les deux sexes. Chez les garçons, ils sont passés de 1,6 % à 3,9 % entre 2018 et 2022. Chez les filles, la hausse est encore plus nette : de 4,1 % à 9,4 %. Cette évolution peut être liée à un climat social plus inclusif et à une plus grande liberté de parole sur les questions d'orientation sexuelle.Mais ces évolutions positives sont contrebalancées par des signaux préoccupants, notamment en matière de prévention et de violences sexuelles. Le recours au préservatif est en baisse, y compris lors des premiers rapports. Plus inquiétant : les lycéennes l'utilisent moins que les collégiennes. Seules une sur deux déclare se protéger avec un nouveau partenaire. La pilule est également en recul, souvent remplacée par d'autres moyens comme le stérilet.Enfin, le plus alarmant reste la fréquence des violences sexuelles et du non-consentement. Un tiers des jeunes – et quatre fois plus de filles que de garçons – disent avoir eu une relation sexuelle sans en avoir envie. Selon l'étude Vavisa, 80 % des victimes connaissaient leur agresseur, et 20 % n'en ont parlé à personne. À cela s'ajoutent les cyberviolences : diffusion d'images sexuelles non sollicitées, propos déplacés, ou visionnage de films pornographiques dès le plus jeune âge.En résumé, la sexualité des adolescents devient plus libre et diverse, mais elle reste marquée par des risques importants et une insuffisante prévention. Face à ces constats, la parole, l'éducation et l'écoute apparaissent plus que jamais comme des outils indispensables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Trente-deux ans après Limoges, Monaco n'a pas réédité l'exploit et échoué en finale de l'Euroligue, dimanche à Abu Dhabi contre Fenerbahçe (70-81). La Roca Team aura malgré tout livré un parcours flamboyant dans la compétition, qu'elle quitte la tête haute. Exploit ou déception ?
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durée : 01:03:23 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration" annonçait Philippe Pétain en octobre 1940. En 1983, ce 21e épisode d'une série sur la Deuxième Guerre mondiale évoque les différents aspects que la Collaboration avec l'Allemagne nazie prend en France durant les quatre années d'Occupation. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Pascal Ory Historien, Académicien, spécialiste d'histoire culturelle sous l'Occupation
durée : 01:02:50 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - De 1940 à 1944, Paris, capitale de la France est occupée par les nazis. Cette période est analysée dans le vingtième volet de la série sur la Deuxième Guerre mondiale enregistrée en 1983. L'historien Henri Michel nous raconte ces quatre années dans une émission illustrées de lectures et d'archives. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Henri Michel Historien
durée : 01:03:12 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Sous quel uniforme continuer le combat après juin 1940 ? Celui de la France libre, de l'armée de Vichy ou de IIIe Reich ? Et quel combat mener ? En 1983, ce 19e épisode de la série sur la Deuxième Guerre mondiale raconte le choix que certains ont fait. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
(Deuxième et dernier épisode) Le jeudi 20 août 1981, Pascal Sergent, un jeune homme de 20 ans qui effectue son service militaire à Mourmelon-le-Grand dans la Marne, décide de faire de l'auto-stop pour rejoindre sa famille pour le week-end. Ne le voyant pas arriver, ses parents s'inquiètent.Quatre jours plus tard, la gendarmerie leur fait savoir que leur fils est désormais considéré comme déserteur, ayant quitté l'armée sans autorisation. Sa mère ne croit pas à cette piste, sachant son fils très épanoui. Les années suivantes, sept autres hommes disparaissent dans les mêmes conditions.Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, le chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Pénélope Gualchierotti, Clémentine Spiler et Clara Grouzis - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA, Faites entrer l'accusé.Documentation.Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien et du Parisien Magazine, avec l'aide de nos documentalistes, ainsi que celles de Libération et de l'émission « Au bout de l'enquête » sur France 2. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:02:21 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Il a fallu l'arme atomique pour que le Japon accepte en 1945 de capituler. En 1983, le 17e épisode de la série consacrée à la Deuxième Guerre mondiale raconte comment les États-Unis, après avoir imposé leur supériorité dans le Pacifique, ont acculé l'empire nippon à la capitulation inconditionnelle. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Philippe Masson
Les désirs guerriers de la modernité, épisode 2: l'héritage du 20e siècle Comment comprendre l'ambivalence de notre rapport à la guerre, quand elle semble si lointaine dans le temps et l'espace? Comment saisir les racines historique des guerres les liens qu'elles entretiennent entre elles et avec notre présent? Comment comprendre les silences de la mémoire et l'amnésie qui encouragent les puissances à réumprunter si aisément les sentiers de la guerre? Deuxième épisode de la série consacrée aux Désirs guerriers de la modernité titre du livre signé aux éditions du Seuil par la philosophe Deborah Brosteaux, membre du Centre de recherche sur l'Expérience de la Guerre à l'ULB . Après avoir décrit l'art subtil de la distanciation mis en place par les puissances occidentales, Nicolas Bogaerts poursuit avec son invitée l'enquête sur notre rapport à la puissance, à la mémoire, au réel. Retour sur les ruines de la seconde guerre mondiale, prestement effacées au profit d'une reconstruction et d'une réorganisation urbanistique. Et si cette réorganisation avait aussi été celle de notre mémoire et de nos silences? Sujets traités : désirs, guerriers, modernité, héritage, mémoire, Deborah Brosteaux, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retour sur l'actualite sportive de ces derniers jours avec du cyclisme, du football et de la boxe.