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En mars 2025, une étude publiée dans la revue Cerebral Cortex par l'Université de Gand (Belgique) a exploré une question troublante : pourquoi continuons-nous à obéir à des ordres immoraux ? Pour le comprendre, les chercheurs ont analysé les réactions cérébrales et comportementales de participants confrontés à des décisions moralement discutables, données sous l'autorité d'un supérieur.Les résultats révèlent trois mécanismes principaux qui expliquent cette obéissance. D'abord, le cerveau réduit le sentiment de responsabilité personnelle. Ce phénomène, appelé “sens d'agency”, désigne la conscience d'être l'auteur de ses actes. Sous ordre, les participants avaient tendance à percevoir un délai plus long entre leur action (appuyer sur un bouton pour infliger une douleur simulée) et la conséquence. Ce simple allongement du temps perçu traduit un affaiblissement de la conscience morale : on se sent moins responsable parce qu'on exécute, on n'ordonne pas.Deuxième mécanisme : une diminution du conflit interne. En situation d'autorité, notre cerveau semble “court-circuiter” la dissonance morale. Normalement, lorsque nous faisons quelque chose de contraire à nos valeurs, nous ressentons une tension psychique. Or, dans l'expérience, cette tension diminuait nettement sous ordre. Autrement dit, obéir devient un moyen de se libérer du poids du dilemme : la responsabilité est transférée à celui qui commande.Enfin, les chercheurs ont observé une atténuation des réponses empathiques. Les zones cérébrales liées à la compassion et à la culpabilité s'activent beaucoup moins quand une action immorale est ordonnée par autrui. Cela signifie que la perception de la souffrance de la victime est atténuée, comme si le cerveau se protégeait du malaise moral en désactivant partiellement l'empathie.L'expérience a été menée sur des civils comme sur des militaires, et les résultats sont similaires dans les deux groupes : l'obéissance à l'autorité semble être un réflexe humain fondamental, profondément ancré dans notre fonctionnement cérébral.Ces travaux offrent un éclairage nouveau sur des phénomènes longtemps étudiés en psychologie, depuis les expériences de Milgram dans les années 1960. Ils montrent que la soumission à l'autorité ne relève pas seulement du contexte social, mais aussi d'un mécanisme neuropsychologique : l'autorité modifie notre rapport à la responsabilité et à l'empathie.En somme, nous obéissons parfois à des ordres immoraux non parce que nous sommes dénués de conscience, mais parce que notre cerveau, sous la pression d'une figure d'autorité, réorganise littéralement sa manière de percevoir le bien et le mal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 1948, les premières rentes de l'AVS sont versées à leurs bénéficiaires. Un tournant historique, dans la prise en charge de la vieillesse. Un premier pas vers le système des Trois Piliers bientôt inscrit dans la Constitution. Cette métaphore des Trois Piliers, c'est la marque de fabrique du système suisse. Elle incarne l'extension des fonds de pension et de l'épargne retraite, avec, à la clé, d'importants profits. Dans cet épisode, on s'intéresse au Deuxième pilier et on se rafraichit la mémoire sur le fonctionnement de ce système des Trois Piliers pour bien comprendre leur histoire. Avec Matthieu Leimgruber, Professeur d'histoire économique et sociale à l'Université de Zurich.
Qu'est-ce qui peut rassembler des personnes qui, à priori, n'auraient jamais dû se rencontrer ? Pour l'association liégeoise Interra, la réponse tient en un mot : la cuisine. Cette asbl créée il y a 6 ans lance des ponts entre des personnes migrantes fraîchement arrivées en Belgique et des habitants locaux. Et tout est né d'un double constat : d'un côté, une image souvent négative de la migration dans notre société ; de l'autre, un profond sentiment d'isolement chez celles et ceux qui posent leurs valises chez nous.Interra veut renverser la vapeur. Comment ? En multipliant les occasions de rencontre, de partage et de découverte. Première formule : des duos, formés pour six mois, où une personne migrante et une personne locale se voient régulièrement, explorent la ville, apprennent l'une de l'autre et tissent un réseau. Une petite action, mais un immense impact : briser l'isolement, casser les idées reçues, humaniser les histoires de chacun.Deuxième formule, plus collective : les ateliers, près de 400 par an ! Théâtre, danse, yoga… Mais l'un des vecteurs les plus puissants reste la cuisine. Car cuisiner ensemble, c'est beaucoup plus que préparer un repas : c'est raconter une enfance, transmettre un geste, offrir une madeleine de Proust. Les ateliers peuvent être animés par une personne locale ou une personne migrante, peu importe : la magie opère toujours, à partir du moment où les mains s'activent et où les odeurs s'élèvent. On échange, on goûte, on rit, on se découvre.Et Interra va encore plus loin avec un superbe ouvrage : “Une histoire dans l'assiette”. Un livre qui compile 60 recettes venues du Vietnam, du Maroc, du Bénin, de Pologne et d'ailleurs, mais aussi les récits de celles et ceux qui les cuisinent. On y croise un bun thit bo so vietnamien transmis par Hong et Kim, un tajine au citron confit préparé par Assia du Maroc, des talé-talé à la banane proposés par Francine du Bénin, ou un borscht réconfortant venu de Pologne. Chaque plat est une porte ouverte sur une vie, un souvenir, un pays, un voyage intérieur.Ce livre, vendu 25 €, permet de financer l'association. Il n'est pas encore en librairie mais peut être commandé via le site d'Interra, avec une livraison prévue en décembre. Une belle idée pour les fêtes : offrir un voyage culinaire, tout en soutenant un projet profondément humain.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.
Résumé. (Deuxième et dernier épisode) Le dimanche 27 octobre 1985, le musée Marmottan, à Paris, ouvre tranquillement ses portes. Il est 10h, les visiteurs admirent les toiles de maîtres dans la galerie au sous-sol. Soudain, cinq hommes sortent des armes et immobilisent gardiens et visiteurs.En moins de dix minutes, ils dérobent neuf toiles dont un des plus grands chefs-d'œuvre de Claude Monet, « Impression, soleil levant ». Un casse en plein jour et un butin d'une valeur inestimable. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette affaire avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation. Cet épisode de Crime story a été écrit en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité des ressources provenant de Le Parisien, Le Monde et Beaux Arts Magazine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque samedi dans CLAP !, Laurie Cholewa revient sur l'actualité du Septième art, en compagnie d'invités.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Deuxième épisode pour cette saison 7 !Cette semaine, non pas un mais deux A fluoter, pour combler notre absence ...Les rubriques habituelles sont toujours là, 13 novembre, Soudan, Ste Soline, Sansal, et trois recommandations pour approfondir les sujets de la semaine.On vous présente également l'IPJ, avec l'aide Marine, étudiante à Paris. A la présentation : CorentinChroniqueurs : Valentine, Nina, Lina, Louban, Zoltan, Maëlle et JulietteRégie : Jean-CômeDesign : Louise
On fait le point ensemble sur la disparition inquiétante de la navigatrice française Marie Descoub.We take stock together of the worrying disappearance of the French sailor Marie Descoub.Alors voilà, Marie qui a 28 ans et son coéquipier américain Nathan Perrins ont disparu le 5 novembre.So, Marie, who is 28, and her American teammate Nathan Perrins disappeared on November 5th.Ils étaient en train de convoyer un voilier du Maine jusqu'à Porto Rico.They were in the process of conveying a sailboat from Maine to Puerto Rico.La question c'est : que s'est-il passé ?The question is: what happened?Premièrement, les circonstances.Firstly, the circumstances.Leur voilier, le SV Liona, a cessé d'émettre le 5 novembre.Their sailboat, the SV Liona, stopped transmitting on November 5th.À ce moment-là, il n'était plus qu'à environ 16 heures de leur but.At that time, they were only about 16 hours from their destination.Le seul souci signalé par le capitaine, c'était un manque de carburant.The only problem reported by the captain was a lack of fuel.Deuxièmement, les recherches.Secondly, the search.Bien sûr, les garde-côtes américains et les équipes des Bermudes se sont mobilisés, mais pour l'instant, ça n'a rien donné.Of course, the American Coast Guard and the Bermuda teams mobilized, but for now, it hasn't yielded anything.Pourtant, les proches, eux, ils gardent espoir.Yet, their loved ones, they are holding onto hope.Ils se disent que ça pourrait juste être un problème de communication.They are telling themselves that it could just be a communication problem.Le sort des deux marins reste donc incertain.The fate of the two sailors therefore remains uncertain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le petit frère d'Amine Kessaci, militant écologiste marseillais, a été abattu en plein jour. Une enquête pour assassinat en bande organisée a été ouverte.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. Au programme aujourd'hui: 1. Aux urnes, les jeunes! 2. Deuxième service 3. Guichet: les soupes et bouillons
GESTIONNAIRES EN ACTION. Malgré les craintes, la saison des résultats trimestriels a offert de nombreux moments de réjouissance aux investisseurs. «On a des surprises positives trimestre après trimestre aux États-Unis. Au début de l’année, on avait peur que la politique commerciale provoque un effondrement ou du moins un passage à vide aux États-Unis, mais ce n'est vraiment pas ce qui s’est produit», explique Sébastien Mc Mahon, vice-président, stratège en chef, économiste sénior et gestionnaire de portefeuille à iA Gestion mondiale d’actifs. Il précise que 82% des entreprises ont battu les attentes de bénéfices et 77% ont battu celles des revenus. «Ça va bien. Maintenant, avec les marchés boursiers américains qui sont dispendieux, on peut se poser la question si on inclut déjà tous les bénéfices attendus en 2026 dans les valorisations actuelles», dit-il. À son avis, la barre est haute, ce qui n’empêche pas que l’élan qu’on observe sur les bénéfices des entreprises américaines pourrait se poursuivre l’an prochain. Encore de bonnes raisons d'aimer le S&P/TSX Du côté canadien, Sébastien Mc Mahon observe le même phénomène, même si le secteur technologique est moins étincelant. «Quand même, la croissance attendue des bénéfices par action cette année est de 12%. En 2026, c’est un peu plus élevé à 13%. Les secteurs de l’énergie, des ressources naturelles et des financières font bien, alors il y a encore de bonnes raisons d’aimer le S&P/TSX», estime-t-il. Toutefois, à Toronto, les résultats des grandes banques canadiennes pour le trimestre terminé le 31 octobre n’ont pas encore été dévoilés. L’expert estime toutefois que les marchés attendent ces résultats avec optimisme. Dans ce contexte, certains investisseurs commencent à craindre une chute des marchés boursiers, une crainte qui n’est pas justifiée pour le moment, selon l’expert. Doit-on craindre une chute des indices? «Il faut toujours être prudent. Un crash boursier, c'est quand même un très grand mot. Vous devez toujours vous méfier de celui qui vous annonce un crash boursier imminent. On ne sait jamais ce qui va se passer», affirme-t-il. Si de bons rendements anticipés sont déjà intégrés dans les valorisations actuelles, Sébastien Mc Mahon constate que les bénéfices des sociétés dominantes comme les sept magnifiques sont toujours au rendez-vous. Il rappelle que les corrections boursières, soit des reculs de plus de 10% depuis les plus récents sommets, surviennent environ une fois par année depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. À son avis, les investisseurs doivent être capables de négocier avec ce « prix d’entrée » pour réaliser de bons rendements en Bourse. *Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
« Je prends acte de ce geste d'humanité du président Tebboune et l'en remercie », a déclaré hier Emmanuel Macron, après la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par les autorités algériennes. « Avec l'Algérie, le bras de fer ne fonctionne pas », a ajouté l'un des conseillers du Président français. Est-ce à dire que le départ du gouvernement français de Bruno Retailleau, qui prônait la fermeté avec Alger, a facilité les choses ? L'écrivain franco-algérien Kamel Bencheikh, qui est l'un des membres fondateurs du comité de soutien à Boualem Sansal, témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle est votre réaction à la libération de Boualem Sansal ? Kamel Bencheikh : Vous vous doutez que je saute au plafond, que c'est une joie incommensurable. Lorsque je l'ai appris, d'abord, je ne m'y attendais pas du tout. Parce qu'on s'est attendu à sa libération pendant l'Aïd el-Kébir, puis pour le 5 juillet, fête de la libération de l'Algérie. On a été déçus et chat échaudé craint l'eau froide. Je ne m'y attendais pas et je n'espérais plus rien. Tout de même, il y a quelques jours, sur France Inter, le patron de la DGSE, les services français de renseignement extérieurs, Nicolas Lerner, déclarait : « Il y a des signaux venant d'Alger en faveur d'une reprise du dialogue. J'espère qu'il y aura libération de nos deux compatriotes, Boualem Sansal et Christophe Gleizes. » Je l'ai écouté et nous espérions tous. Mais connaissant le pouvoir d'Alger et le régime d'Alger, je me suis dit que, à moins qu'il soit grièvement malade, ils ne le lâcheront pas. Je pense que ce n'est pas un geste de clémence. C'est parce qu'il est malade qu'ils voulaient se débarrasser de lui. Apparemment, l'Allemagne et son président Frank-Walter Steinmeier ont joué un grand rôle, non ? Certainement. Parce que, entre l'Allemagne et l'Algérie, il y a des relations fortes dans le domaine économique. Il ne faut pas se le cacher, le président Abdelmadjid Tebboune a l'habitude d'aller se faire soigner en Allemagne. Il l'a fait l'année dernière et il y a deux ans. Cette médiation allemande, en aviez-vous déjà eu connaissance ces derniers mois ? Non, pas du tout. C'est une surprise pour moi. Sans être une surprise, parce que Boualem Sansal est très connu en Allemagne. Il a eu le Grand Prix des libraires allemands pour l'ensemble de son œuvre. Il avait l'habitude d'aller faire des conférences pour les ambassadeurs allemands à l'étranger. C'est là-bas qu'il a écrit son livre Gouverner au nom d'Allah. Il a été reçu deux ou trois fois par l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel. On peut donc imaginer qu'Emmanuel Macron a demandé à Frank-Walter Steinmeier de faire une démarche auprès d'Alger ? Je ne l'imagine pas et je n'imagine rien parce que maintenant que Boualem Sansal est arrivé à Berlin, tout le monde va dire : « C'est grâce à moi. » Moi, je ne le sais pas, je ne suis pas au courant. Tout ce que je sais, c'est qu'on a essayé de contacter la présidence française qui n'a jamais réagi. Que les deux filles de Boualem Sansal, Sabira et Naouel, ont écrit dans Le Figaro une lettre ouverte au président Macron à laquelle il n'a jamais répondu. Cela nous a déçu. Du côté des Français, on avait remarqué ces derniers mois qu'il y avait deux lignes sur la question algérienne : la ligne de fermeté, incarnée par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Bruno Retailleau ; et la ligne modérée, incarnée par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Avez-vous senti la même chose ? Bien évidemment. On dirait que ce sont des ministres des deux gouvernements différents. Jean-Noël Barrot en est même arrivé à taper sur le comité de soutien et en particulier sur Xavier Driencourt, l'ancien ambassadeur de France en Algérie, en le traitant de tous les noms et en le traitant de militant d'extrême droite. Alors que Bruno Retailleau tenait la ligne dure vis-à-vis de l'Algérie et je pense que l'Algérie l'a humilié. Ne serait-ce qu'en n'acceptant pas les obligations de quitter le territoire français (OQTF). N'est-ce pas le départ du gouvernement de Bruno Retailleau qui a facilité l'issue favorable à Boualem Sansal ? Je n'y crois pas. D'abord, c'est parce que le président allemand l'a demandé et l'Allemagne est un partenaire important pour l'Algérie. Deuxièmement, je suis sûr – on le saura dans les prochaines heures, sinon dans les prochains jours –, que les examens de santé que demandait Boualem Sansal devaient être faits en Occident. Je pense qu'ils ne pouvaient pas le laisser mourir chez eux parce que le monde entier aurait réagi. Donc, pour vous, le moment de la libération de Boualem Sansal, c'est d'abord un moment médical ? Médical, oui. Une année, cela suffit. En gardant Boualem Sansal pendant une année, le pouvoir algérien, le régime algérien, a montré non seulement au monde qu'il était « souverain », mais surtout aux opposants que nul n'est à l'abri d'une arrestation. Boualem Sansal n'était-il pas l'otage d'une crise politique entre Alger et Paris ? Sa libération n'est-elle pas le signe que cela va mieux entre les deux pays ? Ce n'est pas ma lecture. Ma lecture, c'est que Boualem Sansal a été arrêté parce que les islamistes se sont sentis forts en Algérie. Ils lui en voulaient terriblement. Le jour où il a dérapé, dans le média Frontières, en parlant des frontières algéro-marocaines, c'était l'occasion ou jamais pour obliger le président et le pouvoir algérien à l'arrêter. Tout de même, le président Abdelmadjid Tebboune n'envoie-t-il pas un message d'apaisement à Paris par l'intermédiaire de cette grâce à l'égard de Boualem Sansal ? Cela aurait été le cas s'il avait été libéré à la demande de Paris. Ce n'est pas le cas. Mais le résultat est le même. Le résultat est le même et nous sommes heureux. Boualem Sansal arrive en Allemagne et d'ici à quelques jours, il sera probablement parmi les siens, y compris en France ? Bien sûr, nous l'attendons de pied ferme. Mais je ne suis pas sûr que c'est pour faire plaisir au gouvernement français qu'il a été libéré. C'est même l'inverse. Ils ont résisté à toutes les demandes françaises pendant une année. Il y a Boualem Sansal et puis il y a un autre ressortissant français, le journaliste Christophe Gleizes, qui a été condamné au mois de juin dernier à sept ans de prison. Comment voyez-vous sa situation aujourd'hui ? Il faut absolument qu'il en sorte. Mais au-delà de Boualem Sansal et de Christophe Gleizes, il y a des centaines de prisonniers politiques qui sont dans les prisons algériennes. Maintenant que nous avons eu le bonheur d'avoir le retour de Boualem Sansal, il faudrait que nous ne lâchions pas concernant Christophe Gleizes. Il faut absolument que l'on commente, que l'on se batte pour qu'il nous revienne. Son procès en appel est prévu dans quelques semaines, début décembre, à Alger. Êtes-vous optimiste ? Je ne suis ni optimiste ni pessimiste parce que les réactions algériennes sont très improbables. C'est là où l'on verra justement si le pouvoir algérien veut faire plaisir à la France, puisque cela ne passera pas par l'Allemagne, cette fois-ci. Ce que vous dites, c'est qu'avec le sort à venir de Christophe Gleizes, on saura si, oui ou non, il y a un apaisement entre Alger et Paris ? C'est exactement ce que je veux dire. Mais en tout cas, ce que vous souhaitez, c'est la libération de Christophe Gleizes également. Oui, qu'il revienne vers sa famille, vers son pays, à son métier. À lire aussiLibération de Boualem Sansal par l'Algérie: la diplomatie française en question
Ecoutez RTL Soir avec Anne-Sophie Lapix du 13 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parce que… c'est l'épisode 0x661! Shameless plug 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2026 14 au 17 avril 2026 - Botconf 2026 28 et 29 avril 2026 - Cybereco Cyberconférence 2026 9 au 17 mai 2026 - NorthSec 2026 3 au 5 juin 2025 - SSTIC 2026 Description Dans cet épisode spécial consacré aux petites et moyennes entreprises, Cyndie Feltz, Nicholas Milot et Dominique Derrier abordent l'un des sujets les plus redoutés par les entrepreneurs : les formulaires de sécurité informatique. Ces documents, souvent exigés par les grandes entreprises ou les assureurs pour établir des relations commerciales, représentent un véritable casse-tête pour les PME qui ne possèdent pas de certifications reconnues. Les invités partagent leur expérience et offrent des conseils pratiques pour naviguer dans cet univers complexe. Un cauchemar universel Dès le début de la conversation, le ton est donné avec humour mais réalisme : même pour des experts en sécurité informatique, la vue d'un de ces formulaires donne envie de changer de métier. Les participants tiennent à rassurer les entrepreneurs en leur confirmant qu'il est tout à fait normal de trouver ces documents épuisants et frustrants. La complexité de ces formulaires ne reflète pas l'incompétence de ceux qui doivent les remplir, mais plutôt un problème systémique dans la manière dont ils sont conçus. Le principal défi réside dans le fait que ces formulaires ne se ressemblent jamais et ne sont basés sur aucune référence standardisée. Chaque client ou assureur développe son propre questionnaire, ce qui oblige les PME à tout recommencer à zéro à chaque fois, sans pouvoir réutiliser le travail effectué précédemment. Deux grandes catégories de formulaires Les experts identifient deux grandes familles de questionnaires. Premièrement, il y a les formulaires orientés vers la vente, que les entreprises doivent remplir pour répondre aux exigences de sécurité de leurs clients potentiels. Dans ce contexte, la pression commerciale est forte et il devient tentant de répondre favorablement à toutes les questions pour ne pas perdre un contrat. Deuxièmement, il existe les formulaires d'assurance cyber, qui présentent des enjeux différents et encore plus critiques, car les réponses peuvent avoir des conséquences directes sur la couverture en cas d'incident. Des critères parfois absurdes L'un des aspects les plus frustrants de ces formulaires est que certains critères sont tout simplement irréalistes ou dénués de sens. Les invités partagent l'exemple mémorable d'un appel d'offres gouvernemental qui exigeait un outil de scan capable de détecter les vulnérabilités futures. Ce critère éliminatoire était techniquement impossible à satisfaire, démontrant que les personnes qui rédigent ces formulaires ne sont pas toujours des experts techniques. Un autre problème majeur est le manque d'adaptation aux différentes tailles d'entreprise. Les mêmes formulaires sont souvent envoyés à des multinationales et à des compagnies de cinq personnes, avec des questions comme “Avez-vous un centre d'opérations de sécurité ?” Une PME de cinq employés ne devrait logiquement pas avoir besoin d'un tel centre, mais si la réponse négative est éliminatoire, cela crée une situation impossible. La tentation et ses dangers Face à ces formulaires complexes et parfois irréalistes, la tentation de mentir ou d'embellir la réalité est forte, particulièrement dans un contexte de vente où refuser de répondre positivement peut signifier perdre un contrat. Les invités admettent honnêtement que personne dans l'industrie ne peut prétendre n'avoir jamais répondu “oui, mais…” à une exigence qu'ils ne remplissaient pas exactement. Cependant, les experts insistent sur une distinction cruciale entre les formulaires de vente et ceux d'assurance. Pour les formulaires de vente, il peut être acceptable de répondre positivement en s'engageant à mettre en place les mesures requises après avoir signé le contrat. En revanche, pour les formulaires d'assurance, mentir est extrêmement dangereux. L'exemple frappant d'une ville en Ontario dont l'assureur a refusé de payer suite à un incident parce que l'authentification multifacteur n'était pas déployée comme déclaré illustre les conséquences désastreuses de fausses déclarations. L'enjeu financier des incidents Les participants rappellent qu'un incident de sécurité peut coûter cent mille dollars par jour, ce qui représente une somme catastrophique pour une moyenne entreprise et peut même mener à la fermeture pour une petite structure. Dans ce contexte, avoir une assurance cyber est crucial, mais elle ne sera d'aucune utilité si l'assureur peut prouver que les déclarations étaient mensongères. Les experts comparent la situation à l'assurance habitation : personne ne fait de feu de camp dans son salon en se disant que l'assurance couvrira les dégâts. De la même manière, l'assurance cyber ne devrait pas servir d'excuse pour négliger les mesures de sécurité de base. Des réponses de bonne foi mais erronées Un autre problème soulevé est celui des personnes qui répondent aux formulaires de bonne foi mais qui donnent des informations inexactes par manque de connaissance technique. Quelqu'un peut sincèrement croire que l'authentification multifacteur est correctement déployée dans son entreprise alors que la configuration n'est pas complète ou que certains produits n'ont jamais été testés. De plus, la situation peut évoluer entre le moment où le formulaire est rempli et la survenue d'un incident, par exemple si une licence n'a pas été renouvelée. Solutions et recommandations Face à ces défis, les experts proposent plusieurs pistes de solution. La première est de poser des questions lorsque c'est possible, particulièrement quand une relation existe avec le client potentiel. En cherchant à comprendre le besoin réel derrière la question, on découvre parfois que des solutions moins coûteuses ou différentes de ce qui était initialement imaginé peuvent satisfaire l'exigence. Se faire accompagner par un expert est également fortement recommandé. Un spécialiste peut aider à vulgariser le jargon technique, comprendre l'intention derrière chaque question et identifier si l'entreprise possède déjà des mesures équivalentes sous une forme différente. Par exemple, la question pourrait porter sur des protocoles spécifiques comme DKIM et SPF, mais l'intention réelle est de savoir si l'entreprise a mis en place une protection contre l'hameçonnage, ce qui peut être accompli par d'autres moyens comme la formation des employés ou des outils anti-spam. Pour les entreprises qui font face régulièrement à ces questionnaires, obtenir une certification de sécurité peut s'avérer rentable à long terme. Bien que coûteuse, une certification permet souvent de court-circuiter les longs formulaires ou d'obtenir une version simplifiée. En calculant le temps humain nécessaire pour répondre à de multiples questionnaires détaillés sur deux ou trois ans, l'investissement dans une certification peut se justifier financièrement. Les invités encouragent également les entrepreneurs à consulter leur réseau professionnel. D'autres PME ont certainement dû affronter les mêmes formulaires et peuvent partager leur expérience, leurs stratégies et leurs apprentissages. Un appel à l'amélioration En conclusion, les experts reconnaissent que malgré tous les problèmes identifiés, ces formulaires partent d'une bonne intention. Les grandes entreprises cherchent légitimement à se protéger en s'assurant que leurs fournisseurs ne représentent pas une porte d'entrée pour des cyberattaques. Le problème réside dans l'exécution et le manque de standardisation. Les participants encouragent les PME à également challenger leurs propres fournisseurs sur la sécurité, tout en évitant de créer des formulaires interminables qui ne seront même pas analysés en profondeur. L'appel final est à la compréhension mutuelle de l'intention derrière les questions, autant pour celui qui pose les questions que pour celui qui y répond, afin d'avancer ensemble vers un écosystème numérique plus sécuritaire. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Dominique Derrier Cyndie Feltz Nicholas Milot Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm
Au sommaire de Radio Foot Internationale, ce lundi 10 novembre 2025 (16h10 & 21h10 TU) : Liga, le Barça revient ; Serie A, le Napoli stoppé par Bologne, l'AC Milan freiné à Parme, la Roma de Gasperini et l'Inter en profitent pour se hisser en tête ; Platini : « Coups francs, bouclettes et petit short ». Liga, le Barça revient. Toujours sur le fil défensivement, les Blaugranas sont allés chercher une victoire importante sur le terrain du Celta Vigo (4-2). Yamal buteur, retour gagnant de Lewandowski avec un triplé, pour sa première titularisation depuis un mois. Défense fragile, attaque moins efficace ? Le Real Madrid et ses limites. Atone dans le derby contre le Rayo Vallecano, Mbappé muet, fin de série pour le Kyks, qui n'a pas eu de ballons à exploiter. Catalans et Merengues, animateurs habituels du championnat à la mécanique enrayée. L'Atlético sous pavillon américain. Le fonds d'investissement Apollo Sports Capital devient le nouvel actionnaire majoritaire du club. Les Colchoneros entrent dans une nouvelle dimension financière, des ambitions sportives redéfinies ? Serie A, le Napoli stoppé par Bologne, l'AC Milan freiné à Parme, la Roma de Gasperini et l'Inter en profitent pour se hisser en tête. Deuxième saison d'Antonio Conte sous le Vésuve, l'agacement de l'ex de l'Inter et de la Juve est perceptible, surtout après la claque reçue à Eindhoven en C1. Il exhorte ses joueurs à retrouver l'état d'esprit de la saison passée. Par ici la sortie : Vieira remercié par le Genoa, l'Atalanta se sépare de Juric. La Dea, place forte du championnat, végète à la 13e place. Platini : « Coups francs, bouclettes et petit short ». C'est le titre du livre publié par So Foot et les éditions Marabout, sur un autre « 10 » de légende, à l'occasion des 70 ans du milieu de terrain. Retour sur la carrière de l'ex-capitaine des bleus, et élégant joueur de la Juve. Le foot aux footballeurs aussi. Platoche nourrit le projet d'un musée du foot ouvrier à Jœuf, sa ville natale. Pour débattre avec Annie Gasnier : Chérif Ghemmour, Étienne Moatti et Éric Rabesandratana. Technique/Réalisation : Laurent Salerno -- David Fintzel/Pierre Guérin.
Au sommaire de Radio Foot Internationale, ce lundi 10 novembre 2025 (16h10 & 21h10 TU) : Liga, le Barça revient ; Serie A, le Napoli stoppé par Bologne, l'AC Milan freiné à Parme, la Roma de Gasperini et l'Inter en profitent pour se hisser en tête ; Platini : « Coups francs, bouclettes et petit short ». Liga, le Barça revient. Toujours sur le fil défensivement, les Blaugranas sont allés chercher une victoire importante sur le terrain du Celta Vigo (4-2). Yamal buteur, retour gagnant de Lewandowski avec un triplé, pour sa première titularisation depuis un mois. Défense fragile, attaque moins efficace ? Le Real Madrid et ses limites. Atone dans le derby contre le Rayo Vallecano, Mbappé muet, fin de série pour le Kyks, qui n'a pas eu de ballons à exploiter. Catalans et Merengues, animateurs habituels du championnat à la mécanique enrayée. L'Atlético sous pavillon américain. Le fonds d'investissement Apollo Sports Capital devient le nouvel actionnaire majoritaire du club. Les Colchoneros entrent dans une nouvelle dimension financière, des ambitions sportives redéfinies ? Serie A, le Napoli stoppé par Bologne, l'AC Milan freiné à Parme, la Roma de Gasperini et l'Inter en profitent pour se hisser en tête. Deuxième saison d'Antonio Conte sous le Vésuve, l'agacement de l'ex de l'Inter et de la Juve est perceptible, surtout après la claque reçue à Eindhoven en C1. Il exhorte ses joueurs à retrouver l'état d'esprit de la saison passée. Par ici la sortie : Vieira remercié par le Genoa, l'Atalanta se sépare de Juric. La Dea, place forte du championnat, végète à la 13e place. Platini : « Coups francs, bouclettes et petit short ». C'est le titre du livre publié par So Foot et les éditions Marabout, sur un autre « 10 » de légende, à l'occasion des 70 ans du milieu de terrain. Retour sur la carrière de l'ex-capitaine des bleus, et élégant joueur de la Juve. Le foot aux footballeurs aussi. Platoche nourrit le projet d'un musée du foot ouvrier à Jœuf, sa ville natale. Pour débattre avec Annie Gasnier : Chérif Ghemmour, Étienne Moatti et Éric Rabesandratana. Technique/Réalisation : Laurent Salerno -- David Fintzel/Pierre Guérin.
Presque 10 mois après le trade du siècle, quel bilan pour les Lakers et Dallas ? Pour l'instant qui est le grand vainqueur de cet échange ?Premier Quart-temps : Lakers contenders ? Luka Doncic MVP ? Quel bilan pour le début de saison des Angelinos ?Portés par un Luka Doncic exceptionnel les Lakers réalise une très bon début de saison ? Que peuvent-ils viser ? Luka Doncic est-il le favori pour le MVP ? Comment intégrer Lebron James pour la suite de la saison ?Deuxième Quart-temps : Le phénomène Copper Flagg répond-il aux attentes à Dallas ?Rookie le plus attendu depuis l'arrivée de Wembanyama, Copper Flagg commence à montrer petit à petit l'étendu de son talent. Le nouveau phénomène du basket américain répond-il attentes à Dallas ? Les Mavericks vont-ils se relever après un début de saison très compliqué.Troisième Quart-temps : Quel trade vous a le plus déçu dans l'histoire de la NBA ? (Sportivement ou émotionnellement)DeRozan aux Spurs, Olajuwon à Toronto, Irving à Boston... Quel trade vous a le plus déçu dans l'histoire de la NBA ? (Sportivement ou émotionnellement)Quatrième Quart-temps : Le quiz de Basket Time / Sample et Western
Rookie le plus attendu depuis l'arrivée de Wembanyama, Copper Flagg commence à montrer petit à petit l'étendu de son talent. Le nouveau phénomène du basket américain répond-il attentes à Dallas ? Les Mavericks vont-ils se relever après un début de saison très compliqué.
durée : 00:02:39 - Esprit sport - Esprit sport est toute cette semaine à Saint-Jean-de-Moirans. C'est là, près de Grenoble, que l'on trouve l'usine de skis de compétition Rossignol. Deuxième épisode de notre visite guidée avec Stéphane Mougin, le Directeur Course de la marque. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Deuxième salve de Ce à Quoi il Fallait Répondre dans laquelle Théophile Haumesser et Shaï Mamou répondent à toutes vos questions basket. Au menu, on parle de Cade Cunningham, de Yuki Kawamura, de Rob Dillingham, du niveau de la Conférence Ouest et même d'Ousmane Dembélé.Commandez le Mook REVERSE #17 spécial FRENCH TOUCH https://www.basketsession.com/produit/mook-reverse-17-french-touch/Commandez l'Anthologie REVERSE Vol.1 https://www.basketsession.com/produit/reverse-anthologie-20-ans-de-basketball/Nos émissions sur YouTube https://www.youtube.com/@BasketSessionREVERSELe Mook REVERSE ► http://bit.ly/MOOK_REVERSEInstagram ► https://www.instagram.com/reversemagazineBlueSky ►https://bsky.app/profile/reversemagazine.bsky.social Facebook ► https://www.facebook.com/BasketSession Twitch ► https://www.twitch.tv/reverse_basketsession
C dans l'air spécial du 9 novembre 2025 - L'analyse avec nos experts3 416,3 milliards d'euros, soit 115,6 % du PIB, c'est le montant de la dette publique française au deuxième trimestre 2025. En juin 2017, lorsqu'Emmanuel Macron arrive à l'Elysée, celle-ci s'élevait à 2 281 milliards d'euros. Cela représente donc une hausse de près de 1000 milliards d'euros. Pourtant, dans sa profession de foi, le candidat à la présidence affirmait : « Ne pas réduire nos dépenses courantes et notre dette serait irresponsable pour les générations à venir ; ne pas investir pour leur futur le serait tout autant ».Certes la pandémie de Covid-19 et "quoi qu'il en coûte" pour y faire face sont passés par là, de même que la crise énergétique de 2022, provoquée par l'inflation et la guerre en Ukraine. Mais il n'en reste pas moins un dérapage des déficits en 2023-2024. Alors à qui la faute ? Et qui était au courant ? Si dans ce documentaire Bruno Le Maire reconnaît face à Caroline Roux qu'ils se sont "plantés sur les recettes", il assure n'avoir "jamais menti aux Français" avant de se défausser sur ses collègues, à commencer par la Première ministre d'alors, Elisabeth Borne. Se pose désormais la question des solutions pour résorber cette dette et donc faire baisser les déficits. Alors que le budget pour 2026 est actuellement examiné à l'Assemblée nationale, la question de la justice fiscale est au cœur des débats. Mais en France comme à l'étranger, la taxation des plus riches ne fait pas l'unanimité, d'autant que cela remettrait en cause la politique menée jusqu'alors par la majorité présidentielle. Ainsi la taxe Zucman a été rejetée par par l'Assemblée. Outre-Atlantique, l'économiste Arthur Laffer affirme dans ce documentaire que "le problème ne vient pas des riches, le problème vient des pauvres" et que "le problème n'est pas de savoir comment réduire les inégalités, la question est : comment rendre les pauvres plus riches et pas comment rendre les riches plus pauvres". Un discours qui commence à essaimer en France.
durée : 00:27:31 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Benjamin Duhamel, Florence Paracuellos - Dix ans après les attentats de 2015 et particulièrement ceux du 13 novembre, Nicolas Lerner, directeur général de la Sécurité Extérieure, est l'invité du grand entretien de Benjamin Duhamel et Florence Paracuellos. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:27:31 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Benjamin Duhamel, Florence Paracuellos - Dix ans après les attentats de 2015 et particulièrement ceux du 13 novembre, Nicolas Lerner, directeur général de la Sécurité Extérieure, est l'invité du grand entretien de Benjamin Duhamel et Florence Paracuellos. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En première partie, le changement climatique. Dix ans après la COP de Paris et ses fondamentaux pour changer les choses, c'est à Belèm au Brésil que s'ouvre demain la grande conférence climat. Au coeur des préoccupations, notamment, la forêt. Et la plus vaste, l'Amazonie. Un des 4 reportages que nous lui consacrons porte sur l'archéologie. En cherchant bien, on voit dans cet imbroglio impénétrable de plantes géantes et humides qu'il était pénétré et cultivé il y a des millénaires. Les communautés indigènes avaient des pratiques durables. Leurs terres sont les mieux conservées. ... Le second reportage de notre émission nous emmène au Maroc, pays de culture et d'exportation illégale massive vers l'Europe de cannabis. Par go-fast sur les routes, par camionnettes entières, par bateau, le Maroc approvisionne le Nord. Mais au Maroc, tout en gardant la plante, une alternative est née pour tirer du cannabis des produits normaux, légaux. Amazonie 2/4: une forêt jardinée depuis des millénaires Deuxième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil : nous partons à la rencontre des archéologues brésiliens. Par leur travail, ils nous montrent que l'Amazonie n'est pas une forêt vierge, que les populations autochtones auraient gardée sous cloche. Elle est, au contraire, cultivée depuis des milliers d'années. Quelles sont ces pratiques durables des communautés indigènes ? Pourquoi leurs terres sont les mieux conservées de cette immensité verte ? Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix. Au royaume du cannabis, la révolution du chanvre légal Le Maroc est réputé à travers le monde entier pour la qualité de sa résine de cannabis. C'est le plus gros producteur de la planète. Problème, jusque-là, seuls les narcotrafiquants en profitaient réellement, exploitant un terroir unique dans le nord du pays. À flanc de montagnes, dans le Rif, les champs de marijuana s'étendent à perte de vue. Il y a quelques années, l'idée a germé dans l'esprit des autorités : extirper cette économie de l'illicite et de l'informel, pour en faire une culture légale. Agriculteurs, coopératives de transformation, exportateurs, une nouvelle filière se déploie. Un Grand reportage de Matthias Raynal qui s'entretient avec Jacques Allix.
Wu Hsin revient sans cesse sur trois points clés. Premièrement, sur le plan phénoménal, lorsque l'on cesse de résister à Ce-qui-est et que l'on entre davantage en harmonie avec Lui, on atteint un état de Ming, ou vision claire. Une fois ce stade atteint, toute action devient wei wu wei, ou action sans action (sans effort), et l'on travaille en harmonie avec Ce-qui-est pour accomplir ce qui est nécessaire. Deuxièmement, à mesure que la vision claire s'approfondit (ce qu'il appelle l'ouverture de la grande porte), on comprend qu'il n'y a personne qui fasse quoi que ce soit et qu'il n'y a qu'Un qui fasse tout à travers les nombreux et divers phénomènes objectifs qui lui servent d'instruments. De là découle la troisième et dernière étape : le moi apparemment séparé est une idée fausse, créée par l'esprit qui divise tout en pseudo-sujet (moi) et objet (le monde extérieur à ce moi). Cette apparente dualité (dva en sanskrit, duo en latin, dual en anglais), ce sentiment d'être séparé et distinct, est la cause profonde du malheur. Wu Hsin, qui signifie "sans mental", est un sage chinois imaginé par Roy Melvin, qui aurait un siècle après Confucius. Ses messages, situés au carrefour du zen, du taoisme et de l'advaita, sont intemporels et pleins de paradoxes permettant ainsi de ralentir l'esprit, voire de l'arrêter, à l'instar des koans zen, révélant ainsi notre nature profonde. Après avoir écouté cet audio, oubliez le. Bibliographie: Les enseignements perdus de Wu Hsin (https://www.babelio.com/livres/Melvin-Les-enseignements-perdus-de-Wu-Hsin/1922242 ) Musique: Bruno Léger Narration et réalisation: Bruno Léger Production: Les mécènes du Vieux Sage Que règnent la paix et l'amour parmi tous les êtres de l'univers. OM Shanti, Shanti, Shanti.
Allez, un rapide coup d'œil sur Zohran Mamdani. Let's take a quick look at Zohran Mamdani.Alors Zohran Mamdani, c'est un homme politique qui monte à New York. So Zohran Mamdani is a rising politician in New York.Né à Kampala, en Ouganda, et aujourd'hui, il représente le quartier d'Astoria à l'Assemblée de l'État de New York. Born in Kampala, Uganda, and today, he represents the Astoria neighborhood in the New York State Assembly.Et la grosse actu, c'est qu'il vient d'annoncer sa candidature à la mairie pour 2025. And the big news is that he has just announced his candidacy for mayor for 2025.Faut savoir qu'avant ça, il aidait des familles qui risquaient de perdre leur logement, ça donne une idée de son parcours. You should know that before that, he was helping families who were at risk of losing their housing, which gives an idea of his background.Premièrement, son positionnement politique. Firstly, his political positioning.Bon, il se dit socialiste démocrate. Well, he calls himself a democratic socialist.Son truc, c'est vraiment les luttes sur le terrain, la justice sociale. His thing is really grassroots struggles, social justice.Il n'hésite pas à critiquer l'establishment démocrate qu'il trouve souvent trop lié à la finance. He does not hesitate to criticize the Democratic establishment, which he often finds too closely linked to finance.Deuxièmement, quelques actions marquantes. Secondly, a few notable actions.On l'a vu par exemple défendre les chauffeurs de taxi de New York qui étaient complètement surendettés. For example, we saw him defend New York taxi drivers who were completely over-indebted.Il milite aussi beaucoup pour des loyers plus abordables et pour un système de transport public qui serait gratuit ou en tout cas quasi gratuit. He also campaigns heavily for more affordable rents and for a public transportation system that would be free, or at least nearly free.Et enfin, sa candidature à la mairie de New York. And finally, his candidacy for mayor of New York.Ça pourrait être historique, hein. It could be historic, you know.S'il gagne, il deviendrait le premier maire musulman et d'origine sud-asiatique de la ville. If he wins, he would become the city's first Muslim and South Asian-origin mayor. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Deuxième de l'Ouest, Los Angeles montre qu'il a de beaux arguments cette saison. Luka Doncic, en mode MVP avec 40 points de moyenne, porte les Lakers alors que LeBron James sera bientôt de retour pour les Californiens...A New York, la patte Mike Brown est bien visible... Mais cela ne plaît pas pour autant à Jacques Monclar !A Memphis, la situation de Ja Morant devient intenable ! Enfin, toujours à l'Ouest, Portland surprend avec un groupe très jeune : mais les Blazers ne manquent-ils pas d'une vraie star ?Avec Jacques Monclar. Présenté par Nicolas Sarnak.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. Au programme aujourd'hui: 1. Que mangent les ados à midi? 2. Deuxième service 3. Guichet: le batch cooking
Deuxième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil : nous partons à la rencontre des archéologues brésiliens. Par leur travail, ils nous montrent que l'Amazonie n'est pas une forêt vierge, que les populations autochtones auraient gardée sous cloche. Elle est, au contraire, cultivée depuis des milliers d'années. Quelles sont ces pratiques durables des communautés indigènes ? Pourquoi leurs terres sont les mieux conservées de cette immensité verte ? «Amazonie, une forêt jardinée depuis des millénaires : ce que nous disent les vestiges archéologiques». Un grand reportage de Lucile Gimberg. Réalisation, Pauline Leduc. EN IMAGES À lire aussiAmazonie 1/4 : plongée au cœur de l'agrobusiness du soja
L'idée selon laquelle il vaudrait mieux éviter de se faire opérer un vendredi n'est pas qu'une superstition : elle s'appuie sur plusieurs études médicales qui suggèrent un “effet week-end” réel dans les hôpitaux. Ce phénomène désigne la légère augmentation du risque de complications ou de décès observée pour les patients opérés juste avant le week-end.Une étude publiée en 2013 dans le British Medical Journal (BMJ), menée sur plus de quatre millions d'opérations au Royaume-Uni, a montré que le risque de décès dans les 30 jours suivant une intervention chirurgicale planifiée augmentait progressivement au fil de la semaine. Les patients opérés un vendredi présentaient un risque de mortalité supérieur de 44 % par rapport à ceux opérés un lundi. Pour les opérations réalisées un samedi ou un dimanche, le risque était encore plus élevé.Comment expliquer cette tendance ? Les chercheurs évoquent plusieurs facteurs organisationnels. Le premier est lié à la réduction des effectifs médicaux pendant le week-end. Moins de chirurgiens seniors, d'anesthésistes et d'infirmiers spécialisés sont présents, et les équipes de garde doivent souvent couvrir un plus grand nombre de patients. En cas de complication postopératoire, la réaction peut donc être plus lente ou moins coordonnée.Deuxième facteur : les services de soutien — laboratoires, imagerie médicale, rééducation — fonctionnent souvent au ralenti le week-end, retardant certains examens ou ajustements thérapeutiques. Enfin, le suivi postopératoire immédiat, crucial dans les 24 à 48 heures suivant une intervention, peut être moins rigoureux lorsqu'il chevauche le samedi et le dimanche.Il faut toutefois nuancer ces résultats. Toutes les opérations ne présentent pas le même risque. Pour les interventions mineures ou les actes ambulatoires, l'effet week-end est quasi nul. En revanche, pour les chirurgies lourdes (cardiaques, abdominales, oncologiques), la vigilance accrue des premières heures postopératoires joue un rôle déterminant dans le pronostic.Les hôpitaux modernes tentent de corriger ce biais en renforçant les équipes de garde et en standardisant les protocoles de soins, mais les écarts persistent.En résumé, se faire opérer un vendredi n'est pas en soi dangereux, mais cela peut exposer à un environnement hospitalier moins réactif en cas de problème. Par prudence, lorsque c'est possible, les spécialistes recommandent de programmer une chirurgie majeure en début de semaine, afin que les jours critiques de surveillance se déroulent quand les équipes sont au complet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Parce qu'il n'y avait pas eu de nouvelle histoire de France, intégralement revue et renouvelée depuis presque dix ans, ce livre était nécessaire. Pour la revisiter, à la lumière des plus récentes découvertes, Éric Anceau a réuni autour de lui 100 des meilleurs spécialistes de l'Histoire de France, français et étrangers, principalement des historiens, mais aussi des historiens de l'art, des juristes, des sociologues, des économistes, des géographes, des philosophes et des écrivains. Grâce à eux, des spécialistes de l'Antiquité François Lefèvre et Dominique Garcia aux grands analystes du Temps présent Marcel Gauchet et Jean-François Sirinelli, en passant par Bruno Dumézil, Yves-Marie Bercé, Thierry Lentz, Natalie Petiteau, Xavier Mauduit, Jacqueline Lalouette, Olivier Wieviorka, Laurent Joly, Gérard Noiriel et beaucoup d'autres, ce ne sont pas moins de 104 entrées et 360 focus dans tous les domaines qui sont ici abordés : des Capétiens, des Lumières et de la Deuxième Guerre mondiale à l'histoire des femmes, du genre ou encore de l'environnement, de Vercingétorix aux Jeux Olympiques de 2024… Un événement éditorial !Eric Anceau, qui a dirigé ce livre et également auteur est notre invitée en studio, pour les Interviews HistoireHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:00 - Lectures du soir - "Ces ravissements, ces extases que j'éprouvais quelquefois en me promenant ainsi seul, étaient des jouissances que je devais à mes persécuteurs : sans eux, je n'aurais jamais trouvé ni connu les trésors que je portais en moi-même."
Dirk Nowitzki, Pau Gasol ou encore Tony Parker, des joueurs étrangers qui ont marqué l'histoire de la NBA. Shai Gilgeous-Alexander peut-il dépasser ces joueurs là ?
Implantée en 2018 dans le royaume chérifien, la plateforme numérique espagnole de livraison Glovo domine le marché marocain. Mais son hégémonie est aujourd'hui remise en cause. Un temps dans le viseur du Conseil de la concurrence, Glovo doit faire face à l'émergence de nouveaux acteurs et gérer en interne les mouvements sociaux à répétition de ses livreurs. Le 1ᵉʳ septembre dernier, devant le siège social de Glovo Maroc à Casablanca, la capitale économique du Maroc, des coursiers en grève organisent un sit-in. Ils dénoncent leurs conditions de travail. « Le travail a tellement empiré ces derniers temps, déplore Mohammed, qui fait partie des livreurs désormais affiliés à l'Union marocaine du travail (UMT). On a touché le fond. En dix heures, tu peux faire 22 livraisons et tu n'auras même pas gagné 20 euros ! Nous avons des revendications justes, nous voulons revenir à l'ancienne tarification. » « On a touché le fond », selon un coursier Rachid, un étudiant, travaille de temps en temps pour la plateforme. « J'ai eu un accident, pas très grave, mais un accident quand même, raconte-t-il. Au téléphone, l'une des choses que le support m'a demandées, c'est si la commande était intacte pour envoyer un autre livreur. En fin de compte, le plus important pour eux, c'est la commande. Toi, le coursier, tu peux arrêter, ils trouveront toujours quelqu'un pour te remplacer. » Considérés comme auto-entrepreneurs, ils doivent tout payer : moto, cotisations sociales et impôts. En cas d'accident, Glovo n'est pas responsable… Fin des clauses d'exclusivité Mais l'entreprise accumule les déboires ces derniers mois. Elle a été accusée d'abus de position dominante par le Conseil de la concurrence et a fini par conclure cet été un protocole transactionnel. Glovo Maroc s'est ainsi engagé à changer certaines de ses pratiques, notamment à mettre fin aux clauses d'exclusivité. « N'importe quel snack ou café ou restaurant pourra travailler avec Glovo ou bien avec d'autres opérateurs, résume l'économiste Mohamed Jadri. Deuxième élément, la commission est aujourd'hui plafonnée à 30%, alors que dans le passé, elle pouvait monter parfois jusqu'à 45 % ». Concurrents marocains Glovo devra aussi renforcer les droits des coursiers. « Après le contentieux entre le Conseil de la concurrence et la société Glovo, on vient d'ouvrir une nouvelle page qui va donner un nouveau souffle pour permettre à d'autres investisseurs d'investir dans le marché de la livraison », conclut le chercheur. Certains voudraient tirer profit de cette mauvaise passe de Glovo. De nouveaux acteurs partent actuellement à la conquête du marché. Les marocains Kooul et Kaalix, et même le géant américain Uber Eats, pourraient se lancer bientôt au Maroc. Glovo n'a pas donné suite à nos demandes d'interview. À lire aussiUn an après la «loi Riders» en Espagne, le salariat ne fait pas forcément rêver les livreurs
Pour la première fois dans un tribunal, des films servent de preuves. À Nuremberg, ces images des camps et du nazisme, parfois tournées par des cinéastes d'Hollywood comme John Ford, deviennent des pièces à conviction historiques. L'épisode révèle comment ces documents visuels, aujourd'hui ancrés dans notre mémoire collective, ont été utilisés pour prouver l'impensable. Avec Sylvie Lindeperg, historienne spécialiste du cinéma de la Deuxième guerre mondiale et autrice de Nuremberg, la bataille des images, Payot, 2021.
Le procès de Nuremberg est le grand procès qui a jugé les crimes de la Deuxième Guerre mondiale en Europe. Considéré comme l'ancêtre de la justice internationale, cette série en cinq épisodes explore comment ce procès-spectacle a marqué son époque et les suivantes, à travers les images qui ont façonné l'histoire et la mémoire collective. À Nuremberg, de novembre 1945 à octobre 1946, se tient le procès de 24 dirigeants nazis. Dans cette ville symbolique du nazisme, les Alliés jugent pour la première fois des crimes de guerre à l'échelle internationale. L'épisode explore l'invention du concept de crime contre l'humanité et questionne l'influence américaine sur ce tribunal pourtant international. Avec Guillaume Mouralis, historien et auteur de Le moment Nuremberg. Le procès international, les lawyers et la question raciale paru aux Presses de Sciences Po .
Face à un monde, disons, plus tendu, hein, surtout avec la guerre en Ukraine, la France a décidé d'appuyer sur l'accélérateur pour sa défense. Faced with a world that is, let's say, more tense, especially with the war in Ukraine, France has decided to step on the accelerator for its defense.Elle revoit son plan militaire sur plusieurs années. It is reviewing its military plan over several years.Qu'est-ce qu'il faut retenir ? What should we remember?Premièrement, le but, c'est clair : renforcer la défense française pour être prêt face à ce nouveau contexte mondial. Firstly, the goal, it's clear: to strengthen French defense to be ready in the face of this new global context.Deuxièmement, et ça c'est crucial, le budget. Secondly, and this is crucial, the budget.Concrètement, en 2026 le budget défense va grimper à 57,1 milliards d'euros. Specifically, in 2026 the defense budget will climb to 57.1 billion euros.C'est 13 % de plus. That's 13% more.C'est pas juste un petit ajustement, hein, c'est vraiment un changement de braquet. It's not just a small adjustment, it's really a shift in gear.La ministre des Armées, Catherine Vautrin, elle a dit elle-même : « on a changé d'ère ». The Minister of the Armed Forces, Catherine Vautrin, said herself: "we have entered a new era".L'idée générale, c'est que la France doit tenir la cadence parce que nos partenaires, mais aussi nos compétiteurs, s'arment très vite aussi. The general idea is that France must keep pace because our partners, but also our competitors, are arming themselves very quickly too. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(Deuxième épisode) Des coups de feu retentissent à 20h25 lundi 17 novembre 1986 près de la gare Montparnasse, à Paris. Costume gris, chemise blanche et sacoche à la main, un homme est retrouvé mort devant le 14 boulevard Edgar Quinet. Le Premier ministre, Jacques Chirac, se rend rapidement sur les lieux. La victime s'avère être une figure de l'industrie automobile. Il s'agit de Georges Besse, le PDG de Renault, qui vient d'être tué. Cela fait un an et demi que l'Auvergnat de 58 ans a pris la tête de l'entreprise française en difficulté. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette affaire avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard, Clara Garnier-Amouroux, Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation.Cet épisode de Crime story a été écrit en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité des ressources provenant de La Croix, L'Argus, et Secours rouge. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Épisode 2 : Refaire l'histoire. Une conférence historique pour sortir de l'impasse coloniale soutenue par le griot de la jeunesse africaine Tiken Jah Fakoly, où intellectuels et artistes se sont retrouvés pour revisiter la Conférence berlinoise de 1885… quand ils ont partagé le monde. Mais comment refaire l'histoire ? Berlin 1885. Le chancelier allemand Otto von Bismarck convoque une conférence à Berlin afin d'organiser le partage du continent africain entre les puissances industrielles et militaires émergentes. Cette réunion, à laquelle participèrent quatorze pays européens, les États-Unis et l'Empire ottoman, visait principalement à préserver leurs intérêts extractivistes et commerciaux. Ce processus a conduit à une profonde fragmentation des structures politiques endogènes du continent africain, marquant durablement son histoire politique, économique et sociale. Pour les Africains, ce processus inaugura une ère de résistance et de lutte pour l'autodétermination. Berlin 2001. Mansour Ciss Kanakassy, plasticien berlinois d'origine africaine, imagine le Laboratoire de Deberlinization. L'artiste développe des outils symboliques afin de tracer un chemin vers l'émancipation. Ce kit d'urgence comprend un Global Pass pour faciliter la liberté de circulation le monde, ainsi que l'AFRO, une monnaie imaginaire panafricaniste, libérée des contraintes du CFA (indexation sur les garanties de change et de la tutelle des banques centrales exogènes). À la croisée de la création artistique et de la critique sociale, le laboratoire de Deberlinization invite à la réflexion sur la possibilité (individuelle ou collective) d'une refonte du lien civil au sein et en dehors de l'État postcolonial. Berlin 2025. À l'initiative du Professeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, directeur de HKW, la Conférence Deberlinization s'inscrit dans la continuité de l'utopie performative imaginée par Mansour Ciss Kanakassy pour considérer les conditions possibles d'un récit alternatif sur l'ordre du monde et son avenir, une poétique transformatrice de la relation entre l'action créatrice et les formes de résistance, l'histoire, la mémoire, la prospective – bref, un champ d'expérience et un horizon d'attente. Dans ce second épisode, vous écoutez les voix de Bonaventure Soh Bejeng Ndikung (directeur et directeur artistique de Haus der Kulturen der Welt), Tiken Jah Fakoly, (chanteur et activiste) soutien de la manifestation, Célestin Monga, (professeur d'économie à Harvard), Simon Njami, (écrivain et commissaire d'exposition) et Yousra Abourabi, (professeure de sciences politiques à l'Université de Rabat). Pour écouter l'épisode 1 c'est ici. Un grand merci à toute l'équipe de HKW à Berlin et particulièrement à son directeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikun pour nous avoir accordé ce grand entretien : Valérie Nivelon : En introduction de cet évènement DEBERLINIZATION, vous avez demandé une minute de silence à la mémoire de Lawrence, un jeune Noir tué par des policiers au printemps 2025. Quel lien établissez-vous entre la mort de ce jeune homme et la conférence de Berlin de 1885 ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : La mort de Lawrence est en fait un assassinat. Il a été tué par un policier et ce n'était pas par hasard, en fait, on lui a tiré dessus par derrière. Et la police a essayé de mentir en accusant Lawrence d'avoir attaqué un policier, ce qui s'est avéré faux. Il s'agit en fait de la longue histoire du racisme et de la déshumanisation, dont la Conférence de Berlin est un moment essentiel. Cette rencontre qui a eu lieu ici à Berlin en 1884-85 pour partager le continent africain sans les Africains, sans tenir aucunement compte de leur intérêt, sans aucun respect pour les cultures africaines et encore moins les êtres humains réduits au même niveau de statut que les machines pour travailler dans les plantations afin de créer des ressources pour l'Europe. C'est un acte de déshumanisation qui a été institutionnalisé dans cette conférence et qui a perduré dans les institutions, pas seulement en Europe, mais aussi en Afrique et un peu partout dans le monde. Donc la mort de Lawrence a un lien direct avec cette conférence. Valérie Nivelon : Votre intérêt pour l'impact de la conférence de Berlin sur la déshumanisation des Africains ici en Allemagne, en Europe, mais aussi sur la brutalisation des sociétés africaines remonte-t-il à la création de Savvy Contemporary dont vous fêtez les 15 ans de création ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Oui, c'est une très bonne question d'autant que Savvy a été fondé en 2009 pour une raison très simple, celle de notre invisibilité dans les institutions culturelles allemandes alors que la relation entre le continent africain et l'Europe est très forte. C'était très, très rare de voir les artistes, les penseurs des autres continents ici représentés à Berlin. Donc on a voulu tout simplement créer un espace où on peut présenter les philosophies plurielles du monde, les pensées du monde, les littératures, les poésies du monde. Et donc on a créé un espace qui n'est pas limité à une géographie, mais ouvert à tout le monde depuis Berlin, dont on ne peut pas négliger l'histoire. Des histoires multiples qui coexistent depuis bien avant la colonisation puisque le Royaume de Prusse a déjà des implantations coloniales au XVIIè siècle. Et donc en 2014, pour les 130 ans de la conférence de Berlin, on a invité le curateur camerounais Simon Njami pour imaginer une exposition sur cette histoire et il a fait une proposition qui était géniale «Nous sommes tous les Berlinois». C'était une belle provocation, mais c'était surtout dire : «Si le président américain J.F Kennedy pouvait dire «Je suis un Berlinois» en étant à Berlin pendant quelques heures en 1963 en pleine guerre froide, alors nous autres qui venions d'une Afrique violemment transformée par le Conférence de Berlin, sommes également des Berlinois !» Et on a fait cette exposition et une grande conférence où il y avait des sujets sur les projets, sur la restitution, sur les droits humains etc. Et il était clair que, en 2024-25, il fallait continuer à refaire l'Histoire ! Et ce n'est pas que l'histoire des Africains, c'est l'histoire du monde. Valérie Nivelon : Lorsque vous créez l'espace, Savvy pour inscrire une géographie africaine ici à Berlin. Est-ce que vous vous sentez en communion avec Présence africaine, telle que Alioune Diop l'a conçu, c'est-à-dire pour inscrire un espace géographique africain à Paris à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung Tout à fait. Ça procède du même état d'esprit. Alioune Diop a fondé la revue Présence africaine en 1947 à Paris, mais très vite des publications ont vu le jour sur le continent. Je pense à la revue Abbia, qui a été fondée au Cameroun en 1962, l'une des toutes premières revues de la culture postcoloniale fondée par le professeur Bernard Fonlon, Marcien Towa et Eldridge Mohammadou. Je pense également à Souffles, lancé en 1966 au Maroc, par des jeunes poètes et artistes peintres, mais aussi la Revue Noire, qui est plus récente mais qui était tellement importante pour pouvoir imaginer un lieu de fédération de nos savoirs. C'est dans cette généalogie intellectuelle que nous avons démarré Savvy, pas seulement avec un lieu, des expositions, mais aussi avec une publication Savvy journal. Donc ça, c'est un peu la généalogie intellectuelle de Savvy, sachant que nos références sont beaucoup plus nombreuses. Valérie Nivelon : Ce que je trouve très intéressant, c'est l'affirmation d'une présence africaine par les Africains eux-mêmes. Et vous avez d'ailleurs tenu à rendre hommage à l'un des tout premiers Africains universitaires diplômés ici à Berlin. Est-ce que vous pouvez nous dire pourquoi vous tenez à ce que l'on se souvienne de lui ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Et bien, nous sommes dans mon bureau ici à Berlin, à la Maison des Cultures du Monde et en face de nous, une peinture d'un jeune Camerounais qui s'appelle Adjani Okpu-Egbe. Et sur cette peinture, on peut lire le nom Anton Wilhelm Amo, personnage tellement important dans notre histoire. Il a été kidnappé au début du XVIIIè siècle, dans son village situé dans l'actuel Ghana, et offert comme cadeau au duc de Brunswick-Lunebourg. Et il a été prénommé Anton comme le duc. Pouvez-vous imaginer qu'un être humain puisse être offert comme un cadeau ? Il a néanmoins reçu une éducation sérieuse et il a étudié au Collège de philosophie à l'Université de Halle. Anton Wilhem Amo est donc un ancien esclave devenu le premier Africain à avoir obtenu un doctorat dans une Université européenne ! Je considère qu'il fait partie de l'histoire de l'Allemagne et de l'Histoire de la philosophie en Allemagne alors qu'il a été effacé de l'histoire de la philosophie de l'Europe pour les raisons que nous connaissons tous. Mais c'est notre devoir de rendre visible son travail. Donc, en 2020, j'ai fait une exposition qui s'appelait The Faculty of Sensing, pour rendre hommage à l'une de ses thèses, et pour moi, c'était important. Pas seulement de faire connaitre sa biographie, mais aussi sa pensée. Et on a invité une vingtaine d'artistes de partout, du monde, et 90% n'avaient jamais entendu parler d'Anton Wilhem Amo.. ce n'est plus le cas ! Valérie Nivelon : Savvy Contemporary a été une expérience intellectuelle et artistique prémonitoire et quinze ans après sa création, vous dirigez La maison des cultures du monde et vous êtes également le premier Africain à diriger une institution culturelle européenne de cette envergure. 140 ans après le Conférence de Berlin, vous avez choisi de créer l'événement DEBERLINIZATION. Pourquoi avez-vous sollicité la présence de Mansour Ciss Kanakassy, à l'origine de ce concept ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Je connais le travail de Mansour Ciss Kanakassy depuis longtemps et Mansour, qui est Sénégalais, a proposé un laboratoire de DEBERLINIZATION et sur l'affiche qu'il a créée pour l'annoncer, on peut voir la porte de Brandenburg à Berlin et la carte de l'Afrique. Et dans les différentes manifestations dans lesquelles il se produit, il propose ses billets AFRO, monnaie commune africaine qu'il a inventée en réponse au CFA. Son projet artistique est à la fois très provocateur et très concret, d'avant-garde. Comme James Baldwin le disait. «Quel est le rôle de l'artiste, c'est de poser des questions à des réponses qui sont déjà là». Et la question la plus importante du XXè siècle et XXIè siècle, c'est une question d'économie en fait et des moyens d'échange. Donc la monnaie. Mais comme vous le savez, la plupart des pays en Afrique francophone utilisent cette monnaie coloniale qui s'appelle le CFA. Pourtant, depuis l'indépendance, les grands politiciens panafricanistes comme Nkrumah, comme Olympio, comme Sankara ont toujours dit que l'Afrique ne peut sortir de la domination coloniale sans créer sa propre monnaie. Et ces nationalistes ont été soit renversés, soit assassinés. Donc on en est là. Les politiciens parlent, mais les artistes font. Mais la monnaie est aussi un vecteur de savoir, une archive. Donc si vous regardez les billets AFRO de Mansour, vous voyez l'image de Cheikh Anta Diop. Vous voyez l'image de Kwame Nkrumah. Vous voyez l'image de Sankara, de Bathily, d'Aminata Traoré, de celles et ceux qui ont œuvré pour le monde africain. Valérie Nivelon : Est-ce que vous pouvez nous parler de votre conception de la culture ici à la Maison des cultures du monde, vous incarnez une présence africaine ici à Berlin, vous avez une responsabilité en tant que directeur d'une institution culturelle, que revendiquez-vous dans votre façon de penser cette DEBERLINIZATION ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : La DEBERLINIZATION ne peut avoir un sens uniquement si c'est une expression pluridisciplinaire. Bien sûr, on a invité un économiste comme Célestin Monga, mais également des personnalités du monde de la culture.. Ça a toujours été important dans ma pratique de faire savoir que l'Université n'a pas le monopole de la fabrique des savoirs. Des artistes comme Tiken Jah Fakoly ou Didier Awadi sont des grands intellectuels aussi. Et ils arrivent à dire des choses que beaucoup d'autres personnes ne peuvent pas dire. J'ajoute qu'il a toujours été important pour moi de travailler dans l'univers de la poésie car les poètes nous donnent des clés de lecture pour pénétrer l'opacité du monde. Mais on invite aussi les scientifiques, les philosophes… je cherche à orchestrer un discours choral, polyphonique et pluridisciplinaire !!! C'est ma conception de la culture. Ce que nous avons souhaité avec Franck Hermann Ekra et Ibou Coulibaly Diallo (co-commissaires de DEBERLINIZATION ), c'est penser les archives du futur, je veux dire créer de nouvelles archives. Le projet DEBERLINIZATION a l'ambition d'impulser le remembrement de l'Afrique qui a été démembrée à Berlin en 1885, découpée, déchiquetée. Le Professeur Mamadou Diouf a parlé de la berlinization comme d'un déracinement profond. Donc ce qu'on a essayé de faire, c'est d'amener cette complexité ici à HKW, un lieu où on peut réfléchir. En ce qui me concerne, je veux passer le reste de ma vie à réfléchir à ce que veut dire être humain. Bon anniversaire à Savvy contemporary. Découvrir La maison des cultures du monde et le programme Deberlinization. À paraître : - Deberlinization – Refabulating the World, A Theory of Praxis - Deberlinization - Les presses du réel (livre). À lire : Le pari acoustique de Tiken Jah Fakoly. À écouter : Le concert acoustique de Tiken Jah Fakoly enregistré par RFI Labo salle Pleyel à Paris.
OK, alors, on fait le point sur la crise du financement du programme d'aide alimentaire SNAP aux États-Unis. OK, so, we take stock of the funding crisis for the SNAP food assistance program in the United States.Alors, le truc c'est que le programme SNAP, vous savez, les Food Stamps, et bien près de 42 millions d'Américains pourraient ne plus les recevoir dès le 1er novembre. So, the thing is that the SNAP program, you know, Food Stamps, well nearly 42 million Americans might no longer receive them starting November 1st.Pourquoi ? Parce que le Congrès est bloqué sur le budget, il n'a pas validé les fonds. Why? Because Congress is deadlocked on the budget, it hasn't approved the funds.Et ça, même s'il y a des milliards de dollars de côté, en réserve pour les urgences. And that's even though there are billions of dollars set aside, in reserve for emergencies.D'un côté, vous avez le ministère de l'Agriculture qui dit : « Non, non, on ne peut pas toucher aux 5 milliards de réserves sans le feu vert du Congrès. » On one side, you have the Department of Agriculture which says: "No, no, we cannot touch the 5 billion in reserves without the green light from Congress."Mais de l'autre, il y a la juge Indira Talwani qui, elle, n'est pas d'accord du tout. But on the other, there is Judge Indira Talwani who, she, does not agree at all.Pour elle, cet argent, il est là justement pour ce genre de situation. For her, this money is there precisely for this kind of situation.Et puis elle rappelle que la loi prévoit de réduire l'aide si besoin, pas de tout couper. And then she reminds that the law provides for reducing aid if necessary, not cutting everything off.Deuxièmement, les États ne restent pas les bras croisés. Secondly, the States are not standing idly by.25 États plus Washington DC attaquent carrément le gouvernement fédéral en justice. 25 States plus Washington DC are outright suing the federal government.Ce qu'ils disent, c'est simple : l'USDA [United States Department of Agriculture] a les moyens de payer les aides de novembre avec les réserves et refuser de le faire met en danger des millions de foyers. What they are saying is simple: the USDA [United States Department of Agriculture] has the means to pay the November aid with the reserves and refusing to do so endangers millions of households.Et enfin, troisièmement, la position de l'administration Trump. And finally, thirdly, the position of the Trump administration.Eux, ils campent sur leur position, il faut l'accord du Congrès, point final. They are sticking to their position, Congress's agreement is needed, period. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. Au programme aujourd'hui: 1. Un podcast pour évoquer la mort 2. Deuxième service 3. Guichet: la fondue parfaite - secrets, ratés et astuces de pros
Deuxième d'une fratrie de 11 enfants, Yogane grandit dans un quartier de Mantes la Jolie. Il découvre le rugby à l'adolescence et fait rapidement montre de qualités physiques hors nomes. Après ses débuts dans le club de sa ville, il s'engage avec Maisons-Laffite avant de quitter son ile de France et de rejoindre Poitiers, puis Limoges.C'est à 28 ans, en 2002, qu'il découvre le rugby pro en paraphant son premier contrat en Top 16, à Grenoble ! S'en suit une saison à Montauban, avant qu'il ne rejoigne le club dans lequel il construira l'essentiel de sa magnifique carrière : le Sporting Club Albigeois. Pour cause, il deviendra l'un des fers de lance du monstrueux pack Jaune et Noir des années Éric Béchu puis Henry Broncan !Retraité des terrains à plus de 40 ans, Yogane est un véritable modèle de longévité et d'abnégation. Toujours installé dans le Tarn, il jongle dorénavant entre son travail et ses diverses occupations. Très curieux, touche à tout et avec un sens du contact inné, Yogane est vraiment un personnage à part.Vous le découvrirez, il a su se forger au gré des épreuves qui se sont dressées sur son chemin... Je n'ai pas vu passer le temps en sa compagnie.Bonne écoute !-----------------------------
Dans un an tout juste, Dakar accueillera les Jeux olympiques de la jeunesse. La dernière édition, à Buenos Aires en 2018, avait attiré plus d'un million de visiteurs et plus de 4 000 athlètes. À un an de l'ouverture, les chantiers s'accélèrent. Deux sites emblématiques sont entièrement réhabilités pour hisser le Sénégal au niveau des standards olympiques. De notre correspondante à Dakar, Sur le chantier, le rythme est soutenu. Les travaux ont débuté en octobre 2024. Livraison prévue fin mars prochain, avant les tests techniques du CIO. Philosophie du projet : réhabiliter l'existant. Mais il a fallu tout reprendre à zéro, comme au célèbre stade Iba Mar Diop, où un complexe flambant neuf sort aujourd'hui de terre. « On a totalement démoli l'ensemble des ouvrages qui existaient et on a augmenté la capacité d'accueil du site en termes d'accueil des spectateurs, mais aussi en termes de disciplines, parce qu'aujourd'hui, il n'existe pas de halle multisports. On a construit une halle multisports avec quatre aires de combat, 200 places de gradins et tous les locaux annexes. Et on construit un centre médical et sportif, qui lui est adossé », raconte Salim Sène, coordonnateur adjoint du projet pour l'Ageroute, le maître d'œuvre. Un complexe moderne, accessible et économe en énergie : ventilation naturelle, matériaux locaux, revêtements en terre cuite, comme dans la nouvelle salle de gym. « Ça permet de faire une très bonne isolation thermique du bâtiment et de garantir un très bon confort thermique à l'ensemble des salles qu'on a ici, et de minimiser aussi l'utilisation de la climatisation », ajoute Salim Sène. « On est allé chercher le meilleur de ce qui se fait aujourd'hui au monde » À ce stade, 65% des travaux sont achevés. Deuxième grand site en chantier : la piscine olympique de Dakar, vieillissante, transformée en un complexe aquatique aux standards internationaux : plusieurs bassins, une fosse de plongée, et des terrains de tennis, volley et basket. Un défi technique, car l'ancienne piscine perdait beaucoup d'eau. « On est allé chercher le meilleur de ce qui se fait aujourd'hui au monde, avec une filtration à perlite, pour pallier l'ensemble des difficultés qu'on avait par le passé, affirme Salim Sène. La filtration traditionnelle était basée sur du sable. C'était un système qui nécessitait beaucoup, beaucoup, beaucoup d'eau pour le lavage des filtres. » Le projet est financé en partie par l'Agence française de développement, pour un budget d'environ 80 millions d'euros. Et la pérennité de ces infrastructures reste au cœur des priorités. « On a essayé d'anticiper pour appuyer les futurs gestionnaires à, au moins, avoir des sources de revenus. D'une part avec le centre d'hébergement, qu'on a démoli. Et d'autre part, avec les terrains de football qu'on a dédoublés et qu'on aménage, pour que les gestionnaires futurs puissent les mettre en location et les exploiter », explique Babacar Senghor, coordonnateur du projet. Onze sites secondaires à Dakar, Saly et Diamniadio sont également en cours de réfection. À lire aussiJOJ de Dakar J-1 an: pour les infrastructures, la course contre-la-montre est bien lancée
Ces derniers jours, les socialistes ont désigné leur nouveau secrétaire national : Olivier Faure, réélu pour un quatrième mandat. Réuni à Nancy, le PS a tenté de fixer la ligne du parti pour les mois à venir. Un congrès passé quelque peu inaperçu et pourtant très important pour la gauche. Car depuis la fin du XIXe siècle, les congrès des socialistes ont souvent marqué la politique française. Cette semaine, La Loupe revient sur quatre grandes dates, avec l'historien Gilles Candar et Mattias Corrasco, journaliste au service Politique de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules Krot et Sébastien SalisCrédits : PS, Le Parisien, Public Sénat, INA Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Toutes les réponses à tes questions ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Gobert, Sarr, Lessort, Wembanyama, la France est-elle le meilleur pays d'intérieur ? Pourquoi et comment la France développe autant d'intérieur de talent ? Qui sont les prochains intérieur français à exploser ?
La guerre d'Espagne a focalisé une attention planétaire juste avant la Deuxième guerre mondiale. Quelles sont les relations diplomatiques de la dictature de Franco après 1945 ? Entre condamnation morale et alliance stratégique, l'histoire d'un retour en grâce en temps de Guerre froide. Avec l'historienne Sophie Baby, autrice du livre Juger Franco (Editions La Découverte).
REDIFF - Comment préparer l'aîné à ce bouleversement ? Quels comportements peuvent émerger et comment les gérer ? En compagnie de Caroline Dublanche, Paul Delair revient sur les témoignages et autres moments qui ont marqué le direct. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
(Deuxième et dernier épisode) 27 janvier 1983, à Paris, sur l'avenue Montaigne où les boutiques de luxe s'étalent sur 600 mètres. À 17h30, un braquage éclate dans la bijouterie Cartier. La directrice et ses deux vendeuses sont menottées puis un client, passant par là, est attaché avec ses lacets. En quinze minutes, les deux voleurs ressortent avec un magot d'une valeur de 3,5 millions d'euros.C'est le premier braquage d'une longue série pour Bruno Sulak, un homme né en 1955 en Algérie et originaire de Marseille. Enfant, il voulait être magicien. Adulte, il est devenu un braqueur insaisissable, connu pour ses hold-up à visage découvert et ses évasions spectaculaires. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette affaire avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard, Clara Grouzis, Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation.Cet épisode de Crime story a été écrit par Anaïs Godard en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité des ressources provenant de France Soir, Le Figaro, Libération, Le Monde, Vanity Fair, L'Express, La Dépêche du Midi, Le Point, Le JDD ainsi que le livre « Sulak » de Philippe Jaenada, édité aux éditions du Points. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du mercredi 22 octobre 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C7TO.A
OpenAI, vous savez, la boîte derrière ChatGPT. OpenAI, you know, the company behind ChatGPT.Eh bien, ils annoncent un changement assez important. Well, they are announcing a quite significant change.En gros, ils vont bientôt permettre des discussions, disons, plus chaudes, euh, érotiques, quoi. Basically, they will soon allow discussions, let's say, hotter, uh, erotic, whatever.Mais attention, seulement pour les adultes dont l'âge sera vérifié. But beware, only for adults whose age will be verified.C'est quand même un sacré changement par rapport à avant, où c'était beaucoup plus strict. It is still quite a change compared to before, where it was much stricter.Pourquoi ils font ça ? Why are they doing this?D'après le PDG, Sam Altman, l'idée, c'est de, je cite un peu, traiter les utilisateurs adultes comme des adultes. According to the CEO, Sam Altman, the idea is to, I quote a little, treat adult users as adults.Pour lui, les anciennes barrières, même si elles étaient là pour la sécurité, bah, ça rendait ChatGPT moins pratique, moins sympa même, pour pas mal de monde. For him, the old barriers, even if they were there for security, well, it made ChatGPT less practical, less nice even, for quite a few people.C'est un peu le débat classique, hein, entre liberté et sécurité avec l'IA. It's a bit of the classic debate, you know, between freedom and security with AI.Deuxièmement, faut pas oublier pourquoi c'était si strict au départ, hein. Secondly, we shouldn't forget why it was so strict initially, you know.Il y avait eu de grosses inquiétudes sur l'impact de l'IA sur la santé mentale. There had been major concerns about the impact of AI on mental health.Et enfin, troisièmement, comment ça va marcher concrètement ? And finally, thirdly, how will it work concretely?Alors, ça arrive en décembre, et pour accéder à ce contenu érotique, il faudra un système de vérification d'âge euh plus costaud. So, it's coming in December, and to access this erotic content, a more robust age verification system will be needed.Et petit plus, on pourra bientôt personnaliser le ton et le style de réponse de ChatGPT. And a little extra, we will soon be able to personalize the tone and response style of ChatGPT. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.