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Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 30 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Deuxième soirée Planète Rap de Zamdane ! Avec des gros invités en live...
durée : 01:03:12 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Sous quel uniforme continuer le combat après juin 1940 ? Celui de la France libre, de l'armée de Vichy ou de IIIe Reich ? Et quel combat mener ? En 1983, ce 19e épisode de la série sur la Deuxième Guerre mondiale raconte le choix que certains ont fait. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
En cette année 2025, le péril jihadiste est en expansion dans les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest, constate l'Institut de recherche stratégique (IRS), qui est basé en Côte d'Ivoire. Les groupes jihadistes redoublent d'inventivité pour exploiter les failles des États et tenter de s'infiltrer dans le nord de pays comme le Bénin et la Côte d'Ivoire, précise l'IRS, qui publie cette semaine trois rapports détaillés sur ce phénomène. Son directeur, Lassina Diarra, est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Plus de 100 personnes tuées en avril par les jihadistes dans le nord-est du Nigeria. 54 soldats tués le 17 avril par les jihadistes dans le nord du Bénin. Est-ce que le péril jihadiste est en expansion dans les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest ?Lassina Diarra : Oui, nous avons noté que, depuis l'arrivée des régimes militaires, la situation sécuritaire se dégrade considérablement. Aujourd'hui, on est dans une situation extrêmement difficile et la situation est inquiétante. Nous voyons effectivement qu'il y a un risque d'effondrement d'un État sahélien, ce qui pourrait avoir des conséquences terribles sur les infrastructures sécuritaires, les politiques de sécurité des États du golfe de Guinée, dont certains commencent à être sous la pression des groupes terroristes.Est-ce à dire qu'il n'y a plus de coopération sécuritaire entre ces trois pays du Sahel et les pays côtiers ?Oui, la coopération est pour l'instant difficile, puisque la Cédéao n'arrive pas à incarner un leadership et l'initiative d'Accra, qui était aussi une réponse africaine face à la menace jihadiste, est totalement en panne actuellement. Il existe aussi des difficultés de coopération entre l'Alliance des États du Sahel, avec le Bénin, et aussi la Côte d'Ivoire. On est par conséquent dans un contexte où la coopération sécuritaire entre les États se trouve dans des situations particulièrement difficiles.Est-ce qu'il y a, au nord du Bénin, le risque que des jihadistes réussissent à établir un sanctuaire, comme il en existe au Burkina Faso ?Selon les statistiques, nous avons vu, de mai 2019 à mai 2025, qu'il y avait eu 808 incidents terroristes au Bénin. Ce qui est problématique actuellement, c'est qu'il y a un processus d'endogénéisation qui est très avancé au Bénin. Vous avez des communautés où vous avez des citoyens béninois qui participent effectivement à des attaques. Et le processus d'endogénéisation s'accommode à une dynamique de sanctuarisation.Le processus d'endogénéisation, cela signifie qu'il y a maintenant des citoyens béninois qui sont devenus jihadistes, c'est ça ?Oui, c'est ce que ça veut dire. Cela veut dire également clairement que la menace cesse d'être exogène, elle devient vraiment endogène.Et quelle est la réponse à ce phénomène ?Il y a la stratégie par le bas qui va consister à travailler significativement avec les communautés, avec les couches sociales et aussi avec une présence effective de l'État en termes d'infrastructures, en termes de sécurité et aussi en termes de justice sociale. Il faut aussi faire monter l'armée en puissance. Je crois bien qu'ils sont dans ces processus-là. Puis, il faut discuter avec le Burkina Faso et le Niger.Y a-t-il le même risque d'endogénéisation, c'est-à-dire d'enracinement, du terrorisme dans le nord de la Côte d'Ivoire ?Nous n'avons pas encore observé cela parce que les attaques que la Côte d'Ivoire a connues, quand on les analyse effectivement, c'était un objectif d'endogénéisation. Mais la capacité réactionnelle des forces ivoiriennes, et aussi du gouvernement ivoirien, alliant la sécurité opérationnelle aussi à la question sociale, a permis effectivement de mettre la Côte d'Ivoire à l'abri de ces phénomènes.Dans le rapport que vous avez publié cette semaine, vous écrivez que les groupes terroristes font preuve d'inventivité aux frontières.Ce que nous avons remarqué, c'est que les groupes terroristes s'adaptent et exploitent toutes les vulnérabilités. Des éléments des Forces de défense et de sécurité rackettent parfois des populations parce que celles-ci ne sont pas dans des situations totalement régulières. On peut prendre l'exemple des motos. Certaines populations ne disposent pas de papiers pour une moto. C'est ce qu'on appelle le contrat d'arrangement en quelque sorte. C'est ce que nous avons vu.Et en quoi ce racket de la part de certains agents facilite la propagande des jihadistes ?C'est à plusieurs niveaux. Premier niveau, cela coupe le service de renseignement, qui pourrait récolter des informations auprès de la population. celle-ci se trouve un peu dans des situations hésitantes à collaborer avec les Forces de défense et de sécurité. Pourtant, dans ce type de guerre, la collaboration est vraiment recommandée.Deuxième niveau, il y a des populations qui peuvent se sentir stigmatisées. Il y a donc un repli que les groupes terroristes peuvent éventuellement instrumentaliser.Il faut par conséquent une vraie stratégie contre l'infiltration du nord de la Côte d'Ivoire par ces groupes jihadistes ?Oui, je crois bien que la stratégie ivoirienne existe déjà. Ce qui serait intéressant, c'est de la réactualiser, de la réinterroger chaque fois que l'on constate l'évolution de la menace et la capacité des groupes à s'adapter.
durée : 01:02:21 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Il a fallu l'arme atomique pour que le Japon accepte en 1945 de capituler. En 1983, le 17e épisode de la série consacrée à la Deuxième Guerre mondiale raconte comment les États-Unis, après avoir imposé leur supériorité dans le Pacifique, ont acculé l'empire nippon à la capitulation inconditionnelle. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Philippe Masson
Les désirs guerriers de la modernité, épisode 2: l'héritage du 20e siècle Comment comprendre l'ambivalence de notre rapport à la guerre, quand elle semble si lointaine dans le temps et l'espace? Comment saisir les racines historique des guerres les liens qu'elles entretiennent entre elles et avec notre présent? Comment comprendre les silences de la mémoire et l'amnésie qui encouragent les puissances à réumprunter si aisément les sentiers de la guerre? Deuxième épisode de la série consacrée aux Désirs guerriers de la modernité titre du livre signé aux éditions du Seuil par la philosophe Deborah Brosteaux, membre du Centre de recherche sur l'Expérience de la Guerre à l'ULB . Après avoir décrit l'art subtil de la distanciation mis en place par les puissances occidentales, Nicolas Bogaerts poursuit avec son invitée l'enquête sur notre rapport à la puissance, à la mémoire, au réel. Retour sur les ruines de la seconde guerre mondiale, prestement effacées au profit d'une reconstruction et d'une réorganisation urbanistique. Et si cette réorganisation avait aussi été celle de notre mémoire et de nos silences? Sujets traités : désirs, guerriers, modernité, héritage, mémoire, Deborah Brosteaux, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:02:35 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - La fin de la Deuxième Guerre mondiale a lieu officiellement le 8 mai 1945, date de la capitulation de l'Allemagne nazie. L'historien René Giraud nous raconte les dernières étapes qui mènent à la fin du conflit dans l'épisode 16 de la série "La Deuxième Guerre mondiale", produite en 1983. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
Deuxième mix du Maine in Campus, le Before du Maine Stream Festival Streamez de la musique Nadine LaBeija | Écoutez…
Retour sur l'actualite sportive de ces derniers jours avec du cyclisme, du football et de la boxe.
durée : 01:02:46 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - En 1943, le régime nazi est sur le déclin. Il faiblit face à la Résistance, à l'Armée rouge, au débarquement en Afrique du Nord et à la maîtrise du ciel par les Alliés. Cette année charnière est analysée dans le 15e volet de la série sur la Deuxième Guerre mondiale, produite en 1983. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
L'AS Monaco Basket sera au rendez-vous du deuxième Final Four d'Euroligue de son histoire! La Roca Team retrouvera l'Olympiakos en demi-finales le 23 mai prochain. Monaco peut-il remporter l'Euroligue ?
durée : 01:02:53 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Économie de guerre totale, terreur sur les populations : comment se traduit l'organisation économique, administrative et politique de l'Europe sous le joug allemand de 1942 à 1944 ? C'est le thème de l'épisode quatorze de la série sur l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, produite en 1983. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
Notre ventre abrite des milliards de bactéries qui influencent notre humeur et notre comportement, au point qu'on pourrait le voir comme notre “deuxième cerveau”. Camille Goemans, professeure assistante à l'EPFL, nous éclaire sur ce microbiote intestinal et son impact surprenant tout au long de notre vie. Journaliste : Huma Khamis Réalisateur : David Golan Co-production : Camille Dupon-Lahitte Attachée de production : Valérie Dentan
À la suite des licenciements massifs d'employés contractuels dans les administrations locales, les conseils de district et les municipalités, le ministre Eshan Juman a tenu un live hier sur sa page Facebook pour expliquer la situation à la population mauricienne. Il a exprimé sa compassion envers ces employés et a précisé qu'il n'était pas informé que ces recrutements avaient eu lieu juste avant la dissolution du Parlement. Eshan Juman affirme que toutes les personnes ayant perdu leur emploi auront la possibilité de postuler à nouveau dans le même domaine, mais cette fois-ci de manière légale.
Israël a annoncé ce lundi son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, où au moins 52 Palestiniens ont été tués dans les bombardements incessants de son armée sur le territoire dévasté par la guerre selon les secours. Comment vit-on et comment survit-on à Gaza ? Entretien avec le journaliste Rami Abou Jamous, témoin de l'enfer de Gaza, triple lauréat du prix des correspondants de guerre de Bayeux. RFI : Vous et votre famille, comme la quasi-totalité des habitants de Gaza, vous avez dû fuir à plusieurs reprises. Aujourd'hui, où vivez-vous et dans quelles conditions ? Rami Abou Jamous : Aujourd'hui, on est de retour au nord, on est dans notre appart, dans Gaza-ville, et on vit comme les 2,3 millions de Palestiniens qui vivent un massacre et des boucheries tous les jours. Surtout la semaine dernière ou depuis cinq jours à peu près, exactement quand Trump a commencé à faire sa visite dans les pays du Golfe, et Netanyahu apparemment voulait montrer au monde entier que ce n'est pas Trump qui décide surtout après la libération du prisonnier israélo-américain Edan Alexander, et c'est une guerre sans pitié. Du coup, ils ont intensifié les bombardements. Tous les jours, il y a plus de 100 morts, chaque jour, et surtout la nuit. L'intensification des bombardements, c'est au nord de la bande de Gaza, dans le quartier de Beit Lahya, et aussi à l'est de la ville de Khan Younès. Là, on va voir qu'ils ont demandé l'évacuation de toute la ville de Khan Younès. Les habitants de Khan Younès, ils sont à peu près 500 000, avec des déplacés de la ville de Rafah, qui sont obligés de quitter la ville parce que ça a été occupé totalement par les Israéliens. Et donc, on parle à peu près entre 600 et 700 000 personnes qui doivent évacuer. Et justement, c'est cette situation qui créé la panique, la peur chez les gens.Et surtout maintenant, les déclarations sont bien claires. Avant, le vrai but de la guerre était d'éradiquer le Hamas, libérer les prisonniers. Aujourd'hui, on le voit clairement, c'est déplacer 2,3 millions de personnes pour les faire virer de Gaza à l'étranger. Même Smotrich, ce matin, le ministre des Finances du gouvernement d'extrême droite israélien, le dit et le répète, il faut que toute la population de Gaza parte. Et pour aboutir à ce but-là, c'est la famine et c'est le bombardement 24 sur 7, et surtout l'incursion terrestre avec la nouvelle opération des « chariots de Gédéon ». Et malheureusement que des massacres et que de la terreur, c'est vraiment du terrorisme d'État qu'on est en train de subir avec une armée qui ne fait pas de distinction. À l'heure où je vous parle, il y a une école qui a été bombardée, on parle de sept morts. Et malheureusement aussi, il y a une maison de la famille Al Koukh qui a été bombardée, il y a cinq minutes, au centre-ville de Gaza et on parle jusqu'à présent de sept personnes qui ont été tuées suite à cette frappe. Et encore, il y en a encore beaucoup qui sont toujours sous les décombres parce qu'il n'y a pas les moyens de les faire sortir. À lire aussi«On ne voit pas la finalité politique de ce massacre, si ce n'est de vider la bande de Gaza», selon Agnès LevalloisIl n'y a plus de secouristes, il n'y a plus d'hôpitaux ? Des secouristes existent, mais malheureusement, il n'y a pas de matériel parce que le matériel a été bombardé. Tout ce qui est bulldozer et matériel lourd a été bombardé par l'armée israélienne. Et donc maintenant, ce qu'ils font pour faire sortir les gens de sous les décombres, c'est avec les mains et les pieds, avec les marteaux, avec des haches, et vraiment de façon manuelle, parce qu'il n'y a pas le matériel pour le faire. Et malheureusement, il y a des centaines de personnes qui sont toujours sous les décombres depuis le premier jour de la guerre jusqu'à présent, faute de moyens et faute qu'ils sont toujours dans des zones qui sont occupées par l'armée israélienne dont on ne peut pas avoir accès, malheureusement ils sont toujours sous les décombres, et avec des conditions de vie très dures, la famine s'est presque implantée, on est dans la malnutrition. Aujourd'hui, le chef de l'OMS dit que deux millions de personnes sont affamées à Gaza. Vous le notez dans l'un des articles que vous publiez pour le média Orient 21. Vous, vous l'avez observé, la famine s'installe déjà ? Oui. Ce n'est pas que je l'ai observée, on la vit. Nous, on est un peu dans la malnutrition parce que moi, j'ai quelques moyens pour acheter un peu de farine. La dernière fois, j'ai acheté le sac de farine de 25 kilos à 1 000 €. Mais la majorité de la population de Gaza n'a pas cette possibilité-là. Toute la population de Gaza dépend d'aides humanitaires et, malheureusement, cette aide humanitaire n'entre pas depuis plus de 70 jours. La population de Gaza dépend aussi de ce qu'on appelle des cuisines communautaires, les takiyas. Et ces quelques takiyas qui restent à fonctionner, elles ont été bombardées plusieurs fois par l'armée d'occupation. Malgré ça, on voit tous les jours les gens, les enfants, des femmes, qui font la queue juste pour avoir au meilleur des cas un plat de lentilles parce qu'à part les boîtes de conserves et les lentilles, il n'y a rien à manger.Moi, personnellement, en ayant les moyens, on a droit juste à deux plats, une pita de pain, un le matin et un le soir pour moi et ma femme, on laisse un peu pour les enfants parce qu'il n'y a pas suffisamment de farine. Là, aujourd'hui, on a pu acheter, mais après on ne peut pas savoir si on peut acheter ou pas, et surtout un seul plat. Et nous, on a de la chance de ne pas passer par les takiyas. Donc, un seul plat, on fait des boîtes de conserve, mais la majorité de la population, ils sont dans la famine. Surtout les enfants, ils sont les plus vulnérables, ils n'arrivent pas à avoir à manger. Les gens, ils sont sur-épuisés, que ce soit physiquement ou moralement ou psychologiquement, à cause de la famine, à cause des bombardements 24 sur 7, à cause des déplacements à chaque fois. Là, vous avez mentionné qu'il y a deux heures, trois heures, ils ont fait un appel d'évacuation de toute la ville de Khan Younès, mais malheureusement, ces gens-là, ils sont dans la panique, ils ne savent pas quoi faire. Il y en a beaucoup qui ont pris la décision de rester parce qu'ils savent qu'il n'y a pas un endroit sûr et que surtout dans la carte qui a été diffusée pour l'évacuation, ils demandent aux gens d'aller à al-Mawasi. Al-Mawasi avant, l'armée d'occupation utilisait le mot humanitaire, aujourd'hui, il ne l'utilise plus parce que justement, c'est plus humanitaire, c'est bombardé 24 sur 7. La semaine dernière, tous les bombardements, tous les raids, toutes les frappes israéliennes, ils étaient sur cette zone-là, sur les tentes des déplacés. À lire aussiGuerre à Gaza: l'isolement diplomatique d'Israël est «très grave» selon Denis CharbitLes gens reçoivent des messages d'évacuation, mais pour aller où ? Justement, il n'y a pas un endroit. Déjà, il n'y a pas un endroit pour s'abriter parce que toutes les zones plus au nord considérées sûres ont été bombardées. Au début, les gens, ils allaient dans les hôpitaux en croyant que c'est un endroit sûr et qu'ils avaient la protection du droit international humanitaire, qu'ils ne vont pas viser les hôpitaux, ça a été bombardé, ça a été attaqué. Les écoles de l'Unrwa en considérant que les Nations unies, c'est un peu cher, donc on ne peut pas y aller, ou bien viser les établissements de l'Unrwa, agence onusienne, et malheureusement ça a été bombardé, ça a été attaqué. La zone humanitaire où les Israéliens prétendent que l'on peut s'installer en sécurité, malheureusement, ce n'est pas le cas, c'est bombardé 24 sur 7. Et surtout, il n'y a pas d'endroit, il n'y a pas de place. Les écoles sont pleines, les hôpitaux pareils. Les gens, ils sont dans la rue. Et quand je dis dans la rue, c'est vraiment dans la rue. Il y a eu ceux qui ont de la chance, ils ont une tente qu'ils ont amenée avec eux parce qu'ils se sont déplacés plusieurs fois. Il y en a d'autres qui mettent des bâches, il y en a d'autres qui mettent quelques draps, il y en a d'autres qui passent la nuit dans des voitures. Donc, des conditions de vie « Gazastrophiques », c'est une catastrophe, du jamais vu qu'à Gaza. Et tout ça, sous des bombes 24 sur 7. Est-ce que vous, vous avez déjà envisagé de partir ? Non, non. Nous, on a reçu un ordre d'évacuation il y a trois jours pour notre quartier, le quartier de Al Iman Sud. On était plusieurs, on était sur les réseaux sociaux, il y avait la carte publiée par l'armée d'évacuation de ce quartier, et moi, j'ai pris cette décision de rester, mais je ne suis pas le seul, il y a la quasi-totalité de nos voisins, ils ont pris la même décision. Déjà parce qu'on ne sait pas où aller. Deuxièmement, on a vécu l'expérience de ces déplacements, c'est de la pure humiliation et surtout que maintenant, même si on veut aller au sud, ce sud-là, il est la cible de frappes israéliennes depuis presque 20 jours et c'est 24 heures sur 7. Donc, on s'est dit, on va rester, on assume, et là, on est resté. On va affronter notre sort avec un peu de courage parce qu'il n'y a pas un endroit où partir. Pour le moment, tant qu'il n'y a pas de soldats sur le sol autour de nous, on a pris cette décision, mais le jour où on va être encerclé comme ça s'est passé avec nous au mois de novembre 2023, on était obligé de partir, parce que sinon ça allait être un suicide, mais là pour le moment, on a pris une décision de rester.
durée : 01:02:22 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Quelle est la place du Japon dans la Seconde Guerre mondiale ? Son expansion, son attaque des États-Unis, sont les thèmes du 13e épisode de la série diffusée en 1983 sur la Deuxième Guerre mondiale. Elle fait appelle à des historiens et à des archives pour raconter le conflit. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Philippe Masson
Pas de temps de s'échauffer, les "Grandes Gueules du Sport" démarrent fort dès 9h00 : la UNE c'est l'actu brûlante du sport, entre infos, analyses et débats.
durée : 01:03:01 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - En décembre 1941, les États-Unis abandonnent leur neutralité après l'attaque de Pearl Harbor par le Japon. Cet épisode de la Deuxième Guerre mondiale est raconté par l'historien André Kaspi, spécialiste des États-Unis, dans la série consacrée au conflit, diffusée en 1983 sur France Culture. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : André Kaspi Historien, spécialiste des Etats-Unis
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. 1) Agression sexuelle : il faut aller à lʹhôpital en premier lieu 2) Deuxième service 3) Guichet: les fraises, avec Lucien et Damien Moutarlier
durée : 01:02:36 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - L'invasion de la Russie par Hitler en 1941 est un moment clé de la Deuxième Guerre mondiale. Dans l'épisode 11/24 d'une série consacrée à ce conflit, l'historien René Giraud nous raconte cette campagne de Russie qui s'est terminée par une cuisante défaite pour les nazis. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 01:02:47 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Quel est le premier revers d'Hitler et de l'Allemagne nazie ? C'est la Bataille d'Angleterre, de juillet à octobre 1940. Elle est racontée par l'historien François Bédarida dans le neuvième volet de la série sur la Deuxième Guerre mondiale, produite par Gilbert Pilleul en 1983. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : François Bédarida Historien
À l'issue de la traditionnelle loterie, les Dallas Mavericks ont hérité du premier choix de la prochaine draft NBA, avec la promesse d'accueillir le phénomène Cooper Flagg. Alors que la franchise texane n'avait que 1,8% de chances de remporter le jackpot, ce résultat réveille de nombreux fantasmes de triche. Que change l'arrivée du phénomène américain dans la franchise texane ?
La Société des Nations est souvent considérée comme un échec parce qu'elle n'a pas réussi à enrayer les mécanismes qui ont conduit à la Deuxième guerre mondiale. Pourtant, on doit beaucoup à la SDN, notamment le droit des minorités et le droit international humanitaire en général dont nous avons hérité. Pierre-Etienne Bourneuf est conseiller scientifique auprès des archives et de la bibliothèque des Nations Unies à Genève. Réf. bibliographique : Pierre-Etienne Bourneuf, Genève, berceau de la Société Des Nations (United Nations, Geneva, mars 2022).
Entretenir une discussion ininterrompue entre les nations pour assurer la paix du monde, c'est la vocation de l'ONU. Cette Organisation des Nations Unies qui nourrit de grandes attentes et de grandes ambitions, celle qu'on attend au tournant lorsque les feux s'allument en Ukraine, à Gaza ou encore au Darfour. Pourtant, elle n'a pas bonne presse aujourd'hui, justement parce que, depuis la fin de la Guerre froide, les conflits se multiplient. Alors pour cette nouvelle série, Histoire Vivante vous propose d'explorer les premiers pas de l'ONU avec ses grandes ambitions et ses grandes déceptions... L'ONU est inventée en 1945, dans le fracas de la Deuxième guerre mondiale, mais son histoire commence bien avant avec la Première guerre mondiale, lorsque le président états-unien Woodrow Wilson invite les Etats à s'associer pour ne plus jamais verser dans le paroxysme de violence des tranchées. Genève devient capitale de ce concert mondial, d'abord de la Société des Nations et ensuite de l'ONU pour l'Europe. Pierre-Etienne Bourneuf est conseiller scientifique auprès des archives et de la bibliothèque des Nations Unies à Genève. Il nous aide à comprendre comment s'invente l'ambition d'un monde sans guerre à Genève. Chloé Maurel est spécialiste de l'histoire de l'Organisation des Nations Unies. Réf. bibliographique : Pierre-Etienne Bourneuf, Genève, berceau de la Société Des Nations (United Nations, Geneva, mars 2022). Chloé Maurel, Histoire des idées des Nations unies. L'ONU en 20 notions (Paris, L'Harmattan, 2015).
En 1947, l'ONU existe depuis à peine deux ans. Elle s'empare d'un dossier qui reste résolument d'actualité aujourd'hui : le partage de la Palestine - alors encore sous mandat britannique - en deux états : Arabe et Juif. En 1947, la Deuxième guerre mondiale est à peine terminée, les camps d'extermination nazis ont été libérés, on déplore les morts mais il faut surtout s'occuper des survivants. Pour expliquer ce partage de la Palestine qui a échoué, on invoque souvent la culpabilité des Alliés après la Shoah. Il y a bien un lien entre les deux évènements, mais pas celui qu'on croit. Denis Charbit est historien et Professeur de science politique à l'Open University d'Israël. Réf. bibliographique : Denis Charbit, Israël et ses paradoxes (Le Cavalier Bleu, Paris, 2023).
durée : 00:04:50 - Le Reportage de la rédaction - Le sable. Deuxième ressource la plus exploitée au monde après l'eau. Utilisé dans la construction ou l'agriculture, on en extrait 50 milliards de tonnes par an dans le monde, dont 6 milliards dans l'océan. Mais dans ce domaine, la France fait aujourd'hui figure de bon élève. Explications.
Nous sommes le 25 novembre 1929, à Paris. Elisabeth Lacoin, dite Zaza, meurt, âgée de vingt et un ans, emportée par une encéphalite virale. Pour Simone de Beauvoir, l'amie de toujours, c'est une tragédie. « Une expérience bouleversante et inoubliable » écrira la future autrice du « Deuxième sexe », qui parlera d'assassinat, de « crime spiritualiste ». C'est en compagnie de Zaza, au lendemain de la Première Guerre mondiale, que Simone va quitter l'enfance. Avec elle encore qu'elle affrontera les choix cruciaux de l'adolescence et de l'entrée dans la vie d'adulte. Avec Zaza et, un peu plus tard, avec Maurice Merleau-Ponty rencontré sur les bancs de la Sorbonne. Pendant plusieurs années, ces trois-là vont s'écrire, beaucoup, avec la retenue inculquée par leur milieu bourgeois mais avec intensité. Les lettres envoyées des trois côtés ont été, heureusement, conservées : cent vingt-six lettres échangées pendant neuf ans avec Zaza, de 1920 à 1929, et cent-trente-six avec Merleau-Ponty durant trente-deux-ans, de 1927 à 1957. Que nous dit cette correspondance de ces jeunes gens et de leur époque ? De cette génération des années vingt pour laquelle la situation était si différente selon que l'on était une fille ou garçon ? Plongeons-nous dans ces lettres, si précieuses, ses lettres d'amitié… Avec nous : Sylvie Le Bon de Beauvoir. « Lettres d'amitié » ; Gallimard. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 01:02:15 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - L'historien Marc Ferro nous donne une analyse éclairante sur la signature du pacte de non-agression entre l'Allemagne nazie et l'URSS, en 1939. Un entretien illustré par des archives, dans le 6e épisode de la série sur la Deuxième Guerre Mondiale, produite en 1982 par Gilbert Pilleul. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Marc Ferro Historien spécialiste de la Russie et de l'Union Soviétique
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. Au programme aujourd'hui: 1. Cosmétiques chez le barbier: pas toujours nets 2. Deuxième service 3. Guichet: légumes de printemps, avec Pierrot Ayer et Thierry Miauton
durée : 01:02:27 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Le conflit sino-japonais, son origine et ses différentes phases guerrières de 1931 à 1941, est analysé par le Général Jacques Guillermaz et l'historien Michel Vié, dans le 5e épisode de la série sur la Deuxième Guerre mondiale, enregistrée en 1982. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Jacques Guillermaz
durée : 01:02:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Comment le chancelier allemand Adolf Hitler a t'il pu mener, entre 1936 et 1939, une politique expansionniste sans susciter des réactions de la part des démocraties occidentales ? C'est ce qu'analyse ce 4e épisode, diffusé en 1982, de la série de Gilbert Pilleul sur la Seconde Guerre mondiale. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 01:01:41 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Nommé chancelier le 30 mars 1933, le chef du parti nazi Adolf Hitler s'empare en 6 mois d'un pouvoir sans partage. Comment s'est accomplie cette prise du pouvoir ? C'est cette question qu'aborde le troisième épisode de la série consacrée à la Deuxième Guerre mondiale, diffusé en 1982. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 00:04:12 - Une semaine dans leurs vies - Deuxième épisode de notre feuilleton sur André Chassaigne. Le député communiste du Puy-de-Dôme a quitté l'Assemblée nationale après quasiment un quart de siècle de mandat. Il est remplacé par son suppléant Julien Brugerolles.
42 points, 22 rebonds, 6 passes décisives... Nikola Jokic a roulé sur OKC et son rival Shai Gilgeous-Alexander pour le premier match de la demi-finale de conférence. Le Serbe pourra-t-il amener son équipe en finale ? Dans l'autre affiche les Warriors de la légende Stephen Curry rencontrent les ambitieux Wolves de la nouveau superstar Anthony Edwards. Retour sur les affiches de l'Ouest
durée : 01:02:15 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Pourquoi la France est-elle restée passive face à la remilitarisation de la Rhénanie par l'Allemagne en 1936 ? C'est ce qu'aborde ce deuxième épisode de la série de Gilbert Pilleul consacrée à la Deuxième guerre mondiale, diffusé en 1982, avec le témoignage du diplomate René Massigli. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 01:01:40 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - En 1982 et 1983, l'historien Gilbert Pilleul consacre une série à la Deuxième Guerre mondiale. Ce premier épisode éclaire l'état du monde à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, la situation politique et économique des pays qui vont en être les acteurs. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : André Kaspi Historien, spécialiste des Etats-Unis; Raoul Girardet
Pas de temps de s'échauffer, les "Grandes Gueules du Sport" démarrent fort dès 9h00 : la UNE c'est l'actu brûlante du sport, entre infos, analyses et débats.
Comment Hitler et les nazis sont-ils arrivés au pouvoir en 1933 ? Était-ce inéluctable ? Pourquoi Hitler a-t-il été nommé chancelier alors que son discours était anti-démocratique, inégalitaire et haineux à l'égard des juifs ? Était-ce inéluctable ? Qui sont « les irresponsables » qui ont porté Hitler au pouvoir ? C'est le titre de l'enquête historique de Johann Chapoutot menée dans les archives des années 20 et 30 en Allemagne qui reconstitue minutieusement les rôles joués par le président Hindenburg, son entourage et le chancelier Von Papen. L'un des plus grands spécialistes du nazisme fait rimer le mot histoire avec le mot espoir en démontrant qu'un autre scénario aurait pu aboutir, épargnant au monde l'horreur de la Shoah et de la Deuxième Guerre mondiale.Quelle langue parlaient les nazis et comment la décrypter ? C'est toute la réflexion menée par Olivier Mannoni, traducteur de l'édition critique du livre Mein Kampf intitulé Historiciser le mal aux éditions Fayard.Comment cette violence des mots s'est-elle traduite en actes ? C'est ce que nous dit Ulrich Baumann, directeur adjoint et scientifique du Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe à Berlin.Dans cet épisode, nous remettons en question les idées reçues selon lesquelles Hitler serait arrivé au pouvoir par les urnes dans une république de Weimar qui se serait suicidée.C'est tout le contraire, nous dit Johann Chapoutot dans son enquête historique Les irresponsables parue aux éditions Gallimard.« Cette histoire se déroule en Allemagne, entre mars 1930 et janvier 1933. Elle repose sur une lecture des archives politiques, des journaux intimes, correspondances, discours, articles de presse et mémoires des acteurs et témoins majeurs. Elle révèle non pas la progression irrésistible de la marée brune, mais une stratégie pour capter son énergie au profit d'un libéralisme autoritaire, imbu de lui-même, dilettante et, in fine, parfaitement irresponsable. »À lire aussiLa propagande nazie au quotidien: appauvrir la langue pour contrôler la pensée
Merci à Kalindi !Commandez son livre Greta et MargueriteLa série d'épisodes réalisée en 2024 autour de la sortie du livre de KalindiL'épisode d'Histoires d'Argent avec Kalindi
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. Au programme aujourd'hui: 1. Neige à Pâques: beaucoup de sentiers pédestres inaccessibles 2. Deuxième service 3. Guichet: la cuisine des œufs, avec Serge Labrosse et Jean-Claude Bazzi
Un philosophe français discret, mort en 2015, peu connu en France, mais extrêmement aux États-Unis, éclaire aujourd'hui la Silicon Valley. En tout cas son mode de pensé est même le mode de pensée d'un des locataires de la Maison-Blanche. Son nom, c'est René Girard, un ancien prof de philosophie à Stanford. Il inspire des figures comme Peter Thiel, l'un des principaux investisseurs de la Silicon Valley, notamment de Facebook et d'Instagram. Et puis JD Vance, l'actuel Vice-Président américain. Mais pour bien comprendre l'influence de ce philosophe français sur la Silicon Valley et la Maison-Blanche, il faut garder à l'esprit que René Girard a formulé deux très grandes intuitions. Premièrement, le désir mimétique. Selon lui, nous ne désirons pas spontanément, nous imitons le désir des autres. Et sur les réseaux sociaux, ce mécanisme est démultiplié. Facebook, Instagram et Tiktok nourrissent cette imitation permanente et donc le mimétisme est devenu un véritable moteur économique. Deuxièmement, le mécanisme du bouc émissaire. Quand trop de rivalités éclatent, la société cherche à éviter l'explosion. Elle le fait en désignant un coupable unique sur lequel on reporte toute la faute. Cette mise à l'écart apaise temporairement les tensions, selon René Girard. Mais avec l'Évangile ce mécanisme est dévoilé : Jésus est sacrifié mais est reconnu innocent. A partir de là, dit le philosophe, plus personne ne peut croire naïvement que sacrifier une victime résout les conflits. Et donc comprendre René Girard aujourd'hui, c'est comprendre plusieurs choses. Un, que nos réseaux sociaux nourrissent la rivalité et la frustration. Deux, que nos sociétés cherchent encore inconsciemment des boucs émissaires modernes. Trois, que notre économie numérique prospère sur l'imitation du désir. Mots clés : Philosophe, philosophie, français, France, décès, mort, Etats-Unis, Silicon Valley, mode, pensées, penser, René Girard, Maison-Blanche, ancien, professeur, stanford, inspiration, figures, Peter Thiel, investisseurs, investissement, facebook instagram, JD Vance, Vice-Président américain, Le Figaro, mettre en lumière, influence, influenceur, intuitions, désir mimétique, imitation, réseaux sociaux, mécanisme démultiplié, autres, mimétisme, moteur économique, bouc émissaire, rivalités, éclatement, éclater, éviter, explosion, conflit, coupable, désigner, individu, groupe, report, faute, mise à l'écart, apaiser, apaisement, tensions, évangile, mécanisme, dévoiler, sacrifice, jesus, innocent, reconnu, sacrifier, résoudre, résolution, conflits, sociétés modernes, vivre, tension grandissante, solution simple, idée, montée des tensions sociales, nécessité, restaurer, repères collectifs solides, foi, famille, tradition, gourous, analyse, apocalypse, multiplier, multiplication, accumulation, monde, Apparente normalité des frustrations, jalousies, rivalités, crise mineure, déclenchement, réaction, inattendue, collectif, collective, économie numérique, internet, désir, algorithmes, volatilité politique, mécanique anthropologique, ancien, ancienne, miroir, actuel Ce matin, Amid Faljaoui vous raconte --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:59 - Une semaine dans leurs vies - Deuxième épisode de notre feuilleton à l'école Jean Rostand à Condat-sur-Vienne, en Haute-Vienne. Les élèves de CM1-CM2 choisissent le personnage dont ils vont raconter la vie dans un podcast. Il y a eu beaucoup de débats et un vote.
En 100 jours, Donald Trump n'a pas seulement gouverné, il a joué aux quilles avec l'économie mondiale et pris la démocratie américaine pour une salle de jeu privée. Son arme favorite : le chaos organisé. Depuis le début de son mandat, Trump a signé plus de décrets qu'un hyperactif en cure de caféine et attaqué à la tronçonneuse une économie jusque-là florissante. Première secousse : la guerre commerciale totale. Résultat : Wall Street s'est pris une gamelle historique. Le Nasdaq, l'indice des valeurs technologiques, a dégringolé tandis que le dollar dévisse. Deuxième secousse : l'instabilité. Les entreprises adorent la croissance, mais elles détestent l'imprévisibilité. Et avec Trump 2.0, elles ont eu droit à une overdose d'imprévisibilité. Troisième secousse : l'explosion judiciaire. Quand un président commence à défier ouvertement la Cour suprême et à ignorer les décisions de justice, on sait que l'État de droit vacille. En 100 jours, Trump a prouvé que la pire menace pour l'Amérique pouvait venir de l'intérieur. Les investisseurs commencent à voter avec leur portefeuille. Le dollar est devenu le punching-ball des marchés. Les taux d'intérêt flambent et le FMI vient d'abaisser la croissance américaine de presque un point : c'est du jamais vu pour un président aussi tôt dans son mandat. Donald Trump a prouvé qu'on pouvait secouer le monde sans vraiment savoir ce qu'on voulait en faire. Gouverner par instinct, c'est parfois galvaniser. Mais gouverner sans cap, c'est courir droit dans le mur. Et la question désormais, après 100 jours de pouvoir, c'est combien de temps l'Amérique pourra-t-elle encaisser les secousses avant de dire stop. Mots-clés : Steve Bannon, conseiller, média, flood, inonder, inondation, avalanche, décision, Franklin Roosevelt, crise économique, liberation day, taxes, droits de douane, pingouin, Europe, Chine, allié, ennemi, Giuliano da Empoli, pouvoir, plan de carrière, université, harvard, menace, maison blanche, espion russe, bulldozer, boxon, désordre, action, mouvement, progrès, peur, stock, achat de précaution, ivresse, court terme . --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le premier tour continue à l'Ouest. OKC a balayé Memphis et fait figure de favori pour les finales NBA. Luka Doncic et les Lakers sont dos au mur face aux Wolves d'un Anthony Edwards qui impressionne. La franchise californienne peut-elle retourner la situation ? Analyse complète des résultats à l'Ouest
70% des professionnels se sentent comme des imposteurs... Et si on déjouait ensemble ce syndrome ?
(Deuxième épisode) Le dimanche 28 septembre 1986, à 17h30, Cyril et Alexandre, deux jeunes garçons de 8 ans, se rendent tous les deux à vélo au « talus » de Montigny-lès-Metz, en Moselle. Haut de vingt mètres, c'est un lieu entouré par des voies ferrées, des garages à train entreposés et des bennes à déchets de l'imprimerie voisine. Les enfants du coin aiment y jouer.Alors que les deux garçons avaient promis de ne pas rentrer tard, ils ne sont toujours pas de retour chez eux à 19h. Leurs parents donnent l'alerte et les recherches commencent. Moins de trente minutes plus tard, les corps de Cyril et Alexandre sont retrouvés le long d'une voie de garage de la SNCF, gisant sur le dos et violemment frappés au crâne. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert, Clara Garnier-Amouroux et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation.Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons également utilisé les ressources suivantes : Rachel Noël, Aymeric Robert. « Trente ans après, le double meurtre de Montigny-les-Metz reste sans coupable », France Bleu. 2016.Clément Lhuillier, Cédric Lang-Roth. « Double meurtre de Montigny-lès-Metz : Chantal Beining est morte », France Bleu. 2019.Jean-Michel Dumay. « Patrick Dils assure que ses aveux de 1987 lui ont été suggérés par la police », Le Monde. 2002.Ph. B. « Patrick Dils : les terribles aveux soutirés à un apprenti cuisinier », Le Monde. 2006.Afp. « Double meurtre de Montigny-lès-Metz : Leclaire mis en examen pour meurtre », Le Monde. 2014. Violaine Jaussent. « Procès Heaulme : l'ombre du double meurtre plane toujours sur Montigny-lès-Metz », Franceinfo. 2017.Clément Parrot. « "C'est un peu comme le tournage d'un film" : Heaulme, Rançon, Daval... Les étapes clefs d'une reconstitution judiciaire », Franceinfo. 2019.« Double meurtre de Montigny-lès-Metz : revivez en direct le douzième jour du procès de Francis Heaulme », Le Républicain Lorrain. 2017.« 28 septembre 1986 : les corps de Cyril Beining et Alexandre Beckrich, âgés de 8 ans, sont … », L'Est Républicain. 2018.Dominique Delpiroux. « 28 ans après le double meurtre, la piste d'un troisième homme » , La Dépêche. 2014.« Patrick Dils, marathon pour un acquittement », Faites entrer l'accusé. 2003. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.