Des fouilles et sites de l’antiquité en amiénois, les carnets de Laurent Pensa (brancardier et militaire en 14-18), le témoignage de résistants de la Somme et de l'Oise pendant la 2e guerre mondiale (résistance, arrestation, déportation, wagons et marches de la mort, les camps).
L'animatrice du Parc de Samara évoque l'évolution de cette technique (dents simples au paléolithique, coquillages au mésolithique, matériaux [sauf métaux] de plus en plus variés au néolithique, or et fer à l'âge des métaux) où le degré du bijou ou d'autres objets (fibule…) trahit la position sociale. Les enfants se réapproprient ces gestes techniques et en découvrent les beautés.
De l’eau et du sable pour le mortier incisé humide, des enduits, des pigments naturels pour la décoration : l’art et la manière vérifiés par un groupe d'enfants (au parc de Samara)et illustrés par des fresques gallo-romaines du musée de Picardie à Amiens.
Bûcheron à forte constitution, l’interviewé conte : refus du STO et entrée en réseau de résistance, puis : trahison – arrestation – interrogatoire (Compiègne) – prison (Royalieu), le wagon, vers le camp près de Hambourg (vie au camp : inspection, numéro, suicides, isolement, exploitation…), survie (grâce à sa constitution), vengeance de SS et drames dans la rade, retour via la Suède et le nécessaire reconversion comme infirmier : impossible d’oublier même s’il faut tourner la page…
Résistant à 15 ans face à ces mêmes Allemands de 1870 et 1914-18 qu’a subis sa famille, l’interviewé raconte : la dénonciation du réseau Hector, l’arrestation et la prison à Compiègne,le wagon vers Sarrebruck et le « procès », le camp et l’humiliation, le périple en train de Dresde jusqu’à 120 km de Buchenwald, le retour en France et le souvenir de ceux qui ne sont pas revenus.
Au travail à 13 ans et demi dès 1939, au maquis à 18 ans (1944), la Gestapo, le wagon de la mort et le camp (Buchenwald : quotidien, isolement, maladie...) et sa libération, le retour : M. Depierre raconte...
Ce fils d’entrepreneur de BTP noyonnais raconte la défaite, l’exode, la résistance clandestine dans les renseignements, puis : dénonciation, arrestation et interrogatoires à Compiègne, la déportation et le camp de Buchenwald (ses conditions de vie, sa libération après 9 mois d’internement) et le retour en France : un apprentissage pour connaître la saveur de la liberté.
Au travail dès 12 ans et demi, les jeunesses communistes, face à l’occupant [du petit tract nocturne au sabotage et à l’arrestation, la déportation, les wagons de la mort et la reconstitution d’un PCF résistant chez l’ennemi, le camp et les marches de la mort, la libération] : des fragments de vie et une leçon d’humanité.
L’interviewé évoque longuement son père polonais et sa mère (russe et juive) fuyant les pogroms, puis la surprise de l’arrestation pour des juifs qui ne s’identifiaient guère comme tels, Auschwitz (le choix entre convois, les mécanismes de sauvegarde psychologique), les marches de la mort, l’envie de tout lâcher à la veille de la Libération. Et malgré ces séries de folies, la foi dans le vivre ensemble et l’espérance, et la dénonciation de la course au pouvoir...
Il s’agit d’un vécu, mais d’un vécu parmi d’autres, et aussi d’une mémoire reconstruite. L’enseignant doit préparer ce moment et, après, le mettre en perspective. Les points de vue sont divers, et J.-P. Besse, dans cette interview, en rend compte dans ses nuances, sans se prononcer sur le manuel franco-allemand sur cette période.
Leur rôle de mémoire collective, pour garder la trace de ce moment, mais aussi leurs côtés intimes, des mini-albums que - une fois constitués - le soldat Pensa faisait passer à sa famille : présentation sans images desdites photos.
Le travail quotidien de ce soldat particulier(aller chercher les blessés) et le service de santé des armées françaises pendant la 1ère guerre mondiale – avec l’appui d'une maquette pour en rendre compte.
Marches et musiques militaires pendant la 1ère guerre mondiale : types et répertoire, rôle du chef, but (accompagner les soldats, ces héros, au front) – et d’abord "La Marseillaise". Mais Pensa, le musicien militaire, participe aussi aux basses tâches.
un quotidien assourdissant et insupportable du soldat, de l'utilité et de la construction des tranchées, et aussi : un poste de guetteur, des abris - avec les images et textes, extraits des cahiers - qui illustrent.
La fille d’un musicien soldat et brancardier de la grande guerre a fait ce don. Commentaire et vidéo invitent à la découverte de sa richesse.
Faire sauter les rails, attaquer les banques pour avoir l’argent pour se nourrir (mais on prend ce qu’il est convenu de prendre, on ne se sert pas car les règles sont radicales …): le code de l'honneur de la Résistance.
Le chef, le médecin, les amis, le faux résistant venu d'Autriche, puis l’arrestation et le démantèlement d’un réseaux de Résistance, le récit d’une fille d’un des leurs.
L’art et la manière pour faire dérailler les trains au service des Allemands : saboter les chemins de fer, neutraliser la surveillance des soldats ou la vigilance des conducteurs.
Une femme évoque ses parents (père : C. Gaillard, FTP) et leur maison accueillante aux leurs, non soupçonnée des Allemands : de très bons souvenirs.