Des années 1840 à 1880, le duc d’Aumale rénove le château créé par le grand Condé : extérieur, jardin à l’anglais avec ses hameaux et sa mode asiatique, constitution d une collection de manuscrits enluminés (grandes heures du duc de Berry…)de tableaux du Moyen Âge aux années 1850 avec ses joyaux (Po…
Duel tragique et scène de genre au sortir d’un bal maqué, au petit jour dans la brume et dans la neige et dont les acteurs ont gardé les déguisements, une quasi-scène de théâtre célébrissime lors de son exposition au salon de 1857 qu'acheta aussitôt le duc d'Aumale exilé à Londres. La caméra illustre l’explication de Mme Garnier, conservatrice du Musée de Chantilly qui garde cette œuvre.
Le doge de Venise accablé - devant son fils traître qui attend la sentence après avoir été torturé : c'est son dernier rejeton. Les couleurs chaudes sont typiques de l’école romantique de peinture française dont Delacroix (1798-1863) à cette date est le chef incontesté. Le duc d'Aumale a sans doute choisi ce tableau pour ses résonances (exil, perte de fils...) dans sa vie privée, d'où sa présence au Musée Condé de Chantilly.
Il s'agit de la révision d’un tableau de 1844 désormais dépouillé, avec l'allégorie de la musique (une violoncelliste avec ses compagnes) au sein d'un paysage avec basse ligne d'horizon et plan d'eau. Mme Garnier, conservatrice du Musée de Chantilly où est exposée l’œuvre, montre les raisons de ces modifications et souligne la découverte par Corot des paysages flamands. Ce tableau clôt la série de peintures paysagistes réunies par le duc d'Aumale.
E. Fromentin (1820-1876) peint ici une scène de fauconniers algériens (donc nobles comme l'attestent leurs vêtements) en chasse de héron, dans un paysage aquatique surprenant, même si le peintre a longtemps vécu en Algérie. La caméra illustre la présentation du tableau par Mme Garnier, conservatrice du musée Condé de Chantilly où il fait partie des acquisitions du duc d’Aumale.
...devant le jeu de dames au café Lamblin, au Palais-Royal, tenantes d’ordres différents (représentants de l’ancien régime, de la bourgeoisie montante) [les joueurs, de condition sociale aisée] mais avec aussi, parmi les spectateurs, un demi-solde dépenaillé... Ce tableau est ce qui reste des mésaventures en 1848, retracées par Mme Garnier avec sa présentation, illustrée par les mouvements de la caméra, de ce tableau de la Restauration exposé au Musée Condé de Chantilly.
L'oeuvre : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes, dans l’histoire des arts.
L'oeuvre : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes, dans l’histoire des arts.
L'oeuvre d'Ingres (1780-1867) : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes, dans l’histoire des arts.
L'oeuvre : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes (dont le portrait flamand dans la 1ère moitié du 17e siècle), dans l’histoire des arts.
L'oeuvre de Poussin (1594-1665) : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes, dans l’histoire des arts.
L'oeuvre : description formelle de cette scène de genre , sujet, sens de la composition, contextes [autour du Moyen-âge : paysannerie, vie quotidienne, Mélusine, mécénat, épreuves ...], dans l’histoire des arts.
L'oeuvre : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes (dont : les portraits de cour d'H. Rigaud comme modèles), dans l’histoire des arts.
L'oeuvre de N. Poussin (1594-1665) : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes, dans l’histoire des arts.
L'oeuvre : description de ce jardin à la française, sujet, sens de la composition, contextes, dans l’histoire des arts.
L'oeuvre d'Ingres (1780-1867) : description formelle de cette scène inspirée de Dante, sujet, sens de la composition, contextes, dans l’histoire des arts.
L'oeuvre de Poussin (1594-1665) : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes, dans l’histoire des arts.
L'oeuvre de N. Poussin (1594-1665): description formelle de cette scène de genre , sujet, sens de la composition, contextes [dont : la cour de France aux débuts du 17e siècle et la peinture , l’influence de l'Italie et les commandes royales], dans l’histoire des arts.
L'oeuvre de Jean-Baptiste Corot (1796-1875) : description formelle de cette scène de genre , sujet, sens de la composition, contextes (dont : Corot et l'école réaliste), dans l’histoire des arts.
L'oeuvre de Jean-Léon Gérôme (1824-1904): description formelle de cette scène de genre, sujet, sens de la composition, contextes (dont l'émergence du motif de plein air, un artiste néoclassique), dans l’histoire des arts.
L'oeuvre de Louis Léopold Boilly (1761-1845): description formelle, sujet, sens de la composition, contextes (dont : les années 1820, peindre classes populaires et vie bourgeoise, école romantique/école réaliste), dans l’histoire des arts.
L'oeuvre d'Eugène Delacroix (1798-1863): description formelle, sujet, sens de la composition, contextes (dont : Moyen Âge et romantisme, W. Scott), dans l’histoire des arts.
L'oeuvre : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes (dont : paysagistes néerlandais et marines), dans l’histoire des arts.
L'oeuvre d'E. Fromentin (1820-1876): description formelle, sujet, sens de la composition, contextes (dont l’orientalisme), dans l’histoire des arts.
L'oeuvre de N. Poussin (159-1665) : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes, dans l’histoire des arts.
L'oeuvre d'Ingres (1780-1867) : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes, dans l’histoire des arts.
L'oeuvre d'Ingres (1780-1867) : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes, dans l’histoire des arts.
L'oeuvre : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes (dont l'art rocaille au 18e siècle/le siècle de Louis XV), dans l’histoire des arts.
L'oeuvre : description formelle, sujet, sens de la composition, contextes, dans l’histoire des arts.
L'oeuvre d'Ingres (1780-1867) : description formelle, sujet (portrait - Ingres portraitiste avec reproduction d'autres de ses tableaux de ce type), sens de la composition, contextes, dans l’histoire des arts.
Et Ingres (1780-1867), peintre dont les oeuvres ressortent souvent de l’histoire ou de la mythologie, mit quarante ans à composer cette peinture de nus féminin et enfantins présentée succinctement par Mme Garnier, conservatrice du Musée Condé de Chantilly.
Une salle du château de Chantilly sur le modèle d’une du Musée des Offices de Florence recèle des chefs d’œuvre de la peinture de la renaissance italienne jusqu’à l’époque de son commanditaire (19e siècle) : art italien et flamand (14e-16e), art français (16e-18e), art néoclassique et romantique (fin 18e-19e). Avec les commentaires de Mme Garnier (conservatrice de ce musée) et l’appui de la caméra.
Autour de cette scène où le héros – devant sa mère – retrouve ses origines paternelles, un aperçu de la répartition du travail entre deux peintres d’histoire (Lemaire pour le décor architecturel, Poussin [1594-1665]pour le reste), un original avec repentirs dont le double est au musée des Offices de Florence. Mme Garnier, conservatrice, commente l’essentiel et la caméra appuie par ses vues de l’ensemble et des détails.
Du maniérisme (Raphaël) à Philippe de Champaigne (et son art du paysage) et à l'école de Rome (avec Caravage et les frères Carrache).
Dernier tableau d’une fin de vie dans la maladie (v. 1659), cette peinture montre Poussin [1594-1665] à ce moment consacrer son art au paysage – cependant toujours avec une scène mythologique ou historique (ici, deux nymphes fascinées par un serpent) dans un décor qui montre l’immuabilité d’une nature traversée par l’homme et ses anecdotes. On peut rapprocher cette œuvre de certaines de Claude Le Lorrain, qui l’inspira sans doute (comme aussi les mosaïques de Palestrina, célèbres à l’époque).
Nicole Garnier, conservatrice du Musée Condé de Chantilly, commente l’une des premières oeuvres romaines de Poussin (1594-1665), peinte dans les années 1630 au sein d’un milieu d’amateurs d arts et de mécènes humanistes, et en présente les données pour mieux l’apprécier (la légende de la Rome antique, le moment de la vie de Poussin quand il la peint…).
Ingres(1780-1867), jeune, se fixe à Rome et décide d’en illustrer une passage de "l’Enfer" de Dante (une nouvelle source d’inspiration : l’œuvre littéraire médiévale italienne) avec un souci de l’exactitude historique.
Une présentation succincte de la vie et des oeuvres d'Ingres (1780-1867) au musée de Chantilly par la conservative de ce dernier.
Ingres (1780-1867) peignit ce portrait quand il vivait à Rome où il pouvait copier antiques romains et maîtres de la renaissance italienne. Il y débuta sa carrière de portraitiste (célèbre) qu’atteste ce tableau. Il est ici commenté par Mme Garnier, conservatrice au musée de Chantilly, qui en narre les péripéties avant d’échouer en ce lieu, comme elle en rappelle les données essentielles pour le comprendre tandis que la caméra en souligne la beauté.
Œuvre du début de sa maturité, cette représentation picturale de Bacchus jeune entouré de satyres et de nymphes s’inscrit dans un triangle hérité des codes artistiques de l’époque et illustre des écrits de l’antiquité gréco-romaine que Poussin (1594-1665) lisait dans le texte. Ce tableau se signale par son problème de conservation lié au phénomène de « transparence accrue» dont on ne sait pas encore contrer la menace.
Peint à 24 ans, décrié à ce moment, ce tableau est transformé pendant quarante ans par Ingres (1780-1867) qui le dépouille de ses ornements superflus pour se concentrer sur son visage monochrome. Mme Garnier, conservatrice, présente avec l’aide de la caméra ce joyau du Musée Condé de Chantilly dans sa globalité comme ses détails, et rend compte de ses transformations.
Disciple de Caravage, Poussin (1594-1665) résume ce drame collectif par une action résumée à un meurtrier glaive brandi (le soldat), un enfant (à la veille de son assassinat) et une mère (qui hurle son désespoir) avec un minimum de couleurs dans une composition en X. Mme Garnier, conservatrice du musée Condé de Chantilly qui possède ce tableau, décrypte cette commande pour un dignitaire de Rome, peinture qui inspira tant d’artistes, dont Picasso et son Guernica.
Le fils du roi de Syrie se meurt d’amour pour sa belle-mère, secret trahi quand celle-ci apparaît au moment où le médecin prend son pouls. En peignant ce tableau alors qu’il réside à Rome, Ingres (1780-1867) voulut faire preuve de fidélité à l’exactitude archéologique dans la partie architecturale de la composition, aidé par des spécialistes. Mme Garnier présente cette commande de son mécène, le fils aîné de Louis-Philippe :la caméra illustre son commentaire.
Peinture officielle du jeune Louis XV avec ses emblèmes royaux, dans des habits où le blanc domine : un roi en majesté au Musée Condé de Chantilly présenté par sa conservatrice, Mme Nicole Garnier.
Ils sont 44, commandés par le connétable Anne de Montmorency pour son château d’Ecouen, et eurent leur odyssée du fait de la Révolution et d’autres événements, avant d’« atterrir » au château de Chantilly. La caméra (outre la présentatrice/conservatrice Mme Garnier) en montre quelques scènes (scènes avec personnages, vue avec ville fortifiée…) inspirées par le conte d’Apulée.
Mme N. Garnier, conservatrice, présente cette collection de portraits (92) qui témoignent à des stades divers de l’engouement et de l’influence de l’art flamand dans ce type de peinture. Les Clouet y sont bien représentés. Simplicité et quasi-austérité caractérisent ce portrait en buste de François 1er jeune en 1515 dans le style portraitiste flamand, sans ornement monarchique.
Son conservateur (Olivier Bosc) présente ce joyau de la bibliothèque du duc d’Aumale, un livre de dévotion avec son calendrier aux célèbres enluminures (par exemple le mois de janvier avec le duc à sa table et le mois de mars à l’heure des travaux des champs) mais aussi les textes illustrés de la Bible (avec focus sur l’illustration d’une scène de la Passion du Christ : les ténèbres), des oeuvres d’équipes artistiques étalées sur 80 ans. La caméra illustre le commentaire.
Présentation des bassins (10 en partie basse en plus du bassins centrale) au sein du parterre Le Notre (1665-1666) restauré d’après leur dessin refait du 19e siècle (mais en gardant le système hydraulique du 17e). J. Darroze, responsable de ce site dominé par le château de Chantilly, en présente les contraintes et réalisations (naturelles et techniques).
Mme Nicole Garnier, laquelle présente cette collection de peintures (la 2e française après le Louvre) constituée par le fils de Louis-Philippe 1er, les principes qui ont présidé à sa constitution et la disposition de ses tableaux, de par la volonté de leur premier propriétaire (l’actuel, c’est l’Institut de France auquel il l’a léguée). La caméra montre l’ensemble de ce lieu muséographique puis s’attarde sur quelques tableaux.
A gauche du tableau, Henri III roi de France s’assurant de la mort de son rival dont il a commandité l’assassinat avec ses sbires, - à droite : le duc de Guise effondré et mort de fait. Mme Garnier, conservatrice au musée de Chantilly, décrypte cette peinture [mise en scène, structuration, inspiration (l’opéra à la mode de Meyerbeer, les Huguenots)], commentaire illustré par les mouvements et effets de la caméra.
Une plage agitée (car le peintre, réformé, ne pouvant peindre Dieu ni ses saints, « en est réduit » aux portraits et paysages) se construit grâce à un étalage de plans sur trois bandes et un étalage de tons. La vidéo accompagne ce cours d’éducation du regard. Ce type de tableau initie une école du paysage qui va jusqu’au 19e siècle, école dont les choix du duc d’Aumale – à l’origine de ce musée – témoignent dans leur diversité.
Commande de Louis XV (1710-1774)pour orner la salle à manger dédiée au retour des chasseurs –désormais en tenue chamarrée – ce tableau témoigne des manières de tables (avec vaisselles d’argent massif, rafraîchissoirs pour verres à pied ou pour bouteilles) autour de deux spécialités : les huîtres et le tout nouveau vin de Champagne. La caméra suit le commentaire de Mme Garnier (conservatrice du musée de Condé de Chantilly) qui décrit cette vie de cour comme cette peinture dans ses détails et sa globalité.