Dans le département de la Somme, le parc de la Samara près de La Chaussée-Tirancourt reconstitue les conditions de vie des hommes préhistoriques et des animateurs expliquent celles-ci au vidéospectateur comme aux élèves qui s’approprient ces gestes techniques.
Pour chaque séquence : les périodes essentielles, et aussi : les transformations de la technique, de l'art, du squelette, plus quelques autres.
Vers un régime carré - la Paléolithique, époque des chasseurs - Cro-Magnon et la chasse - technique de chasse et archéologues - références documentaires.
Découverte du métal, le minerai et ses alliages, propriété des métaux, le fer (graphique), références documentaires.
Les changements climatiques et les foyers de naissance de l’agriculture il y a 12000 ans (dont carte), changements de conditions de vie et d’alimentation, nouveaux outils agricoles au Néolithique, faire une galette préhistorique...
Terre modelée/terre cuite, les différentes actions du potier, illustrations.
Ce que nous en savons, son étude par la méthode de remontages ou de la tracéologie, illustrations et références documentaires.
Ce que nous en savons, comment le produire, l'utiliser immédiatement au Paléolithique puis jusqu'au néolithique...et au 18e siècle.
Après les errements de l’anatomie compare, les problème posés après les rectifications de la physique nucléaire avec nouvelles dates, cohabitation homo sapiens/Neandertal, etc. Une nouvelle généalogie, des hypothèses sur un ancêtre commun à l’homme et aux grands singes dans le cadre de dérives génétiques consécutives à la nécessité de l’adaptation...
Capacité crânienne, bipédie, arcades dentaires, appareil masticateur : leur degré de développement définit l’homo (ou l’aïeul non encore humain mais de la lignée) et la découverte des squelettes correspondants (Cro-Magnon ver 1850, néandertalien, homme de Tautavel, puis hors d’Europe : homo erectus/ergaster, le plus élaboré. Enfin les ancêtres qui n’ont pas les bons barèmes : homo habilis, paranthrope, australopithèque. Les conclusions hâtives sont fausses.
-5000 au néolithique : les agriculteurs venus du croissant fertile arrivent en Picardie (par exemple du côté du Parc archéologique Samara), créant des villages, amenant animaux domestiques, céréales - avec les nouveaux outils qui vont avec (pour la moisson, la récolte [faucilles], etc.), donc de nouveaux aliments (galettes…).
Transformer l’argile malléable en pot avec la main, une nécessité avec la sédentarisation pour stoker les aliments liquides et solides : on fera varier la cuisson en fonction de la destination (en évidant le choc thermique), de la fabrication et de la contenance (avec ajouts ou non de colombins) de ces poteries - comme le démontrent les animateurs de Samara. Leur type de décoration atteste de leur appartenance à un groupe de migrants.
De l’eau et du sable pour le mortier incisé humide, des enduits, des pigments naturels pour la décoration : l’art et la manière vérifiés par un groupe d'enfants (au Parc Samara)et illustrés par des fresques gallo-romaines du Musée de Picardie à Amiens.
L'animatrice du Parc Samara évoque l'évolution de cette technique (dents simples au Paléolithique, coquillages au Mésolithique, matériaux [sauf métaux]de plus en plus variés au Néolithique, or et fer à l'âge des métaux) où le degré du bijou ou autre (fibule…) trahit la position sociale. Les enfants se réapproprient ces gestes techniques et en découvrent les beautés.
De la fouille-programme à la fouille préventive (avant travaux d’aménagement) jusqu’au laboratoire après relevés et autres procédures pour fiabiliser des découverts. Dans un 2e temps on apprend aux enfants à reconstituer l’itinéraire d’un objet préhistorique.
Sa fabrication (percuteur et éclats), ses utilisations/spécialisations (couteau, burin, grattoir, denticulés comme scie, pour travailler d'autres matériaux) aux multiples fonctions (outil de chasse pour décharner la bête et racler sa peau, pour couper, trancher…) L’homme a dû l’intellectualiser avant de le réaliser, preuve de ses capacités cognitives.
Comment allumait-on le feu à la Préhistoire ? Initiateur de feu [l'amadou provenant d'un champignon, ou de bois dégradé) + étincelle [grâce à technique de percussion] = braise. Mise dans un nid de paille avec un souffle délicat… et le feu apparaît, que l’on met au foyer pour manger chaud, se réchauffer, se réunir, etc. Les enfants au Parc Samara vérifient une méthode prouvée par une découverte.
L’homme protohistorique fabrique bijoux, outils, armes – d’abord avec le bronze soumis à la fusion - en en déterminant les motifs et en veillant à la précision du processus (étanchéité, positionnement, …). Avec le fer, il doit recourir à la forge pour le mêm type d'outils et devient forgeron. Animateurs du parc de la Samara et enfants reproduisent ces gestes pour se les approprier.
Le torchis, c’est du lœss, de l’eau et de la paille, depuis le Néolithique jusqu’à l’âge des métaux et même l’époque romaine (cette dernière avec la concurrence de la pierre de taille) : ce qu’expérimentent les enfants - venus au Parc Samara - avec la clayonnage…
Couper la branche, l’écorcer, la transformer en sagaie qu’on adapte au propulseur grâce au bon trou, fixer la pointe, empenner : des gestes précis que les enfants tentent de s’approprier avec l’aide d’animateurs du site de Samara.
Le métier à tisser au Néolithique (lin, fibre d'ortie), avec pis et ancêtre du fuseau, la préparation du fil et la technique du tissage évoluent avec l’âge des métaux qui connaît de nouveaux matériaux (laine du mouton) et progrès techniques.
Outils, mouvements pour la fabrication d’amorce, fixation sur le fuseau, filage manuel : une animatrice du Parc Samara procède aux démonstrations, réappropriées par les enfants. Suit un point sur les plantes servant à la teinture des fibres à l’âge du fer chez les Gaulois.