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Le musicien burkinabè recevra en juillet le prestigieux prix allemand de la musique du monde. Une consécration, près de 10 ans après son installation en Allemagne.
Dans un beau et passionnant livre intitulé, « Les musiciens et le pouvoir en France », (Gallimard), Maryvonne de Saint-Pulgent nous raconte ces liens, de Lully à Boulez. « Le rapport de Lully et Boulez au pouvoir et ses conséquences sur notre paysage musical ne sont pas des singularités, mais le fruit d'une exception française, due à la préférence nationale pour le mécénat d'État et les régimes politiques à exécutif fort », écrit l'auteure. Elle en parle avec passion dans IDÉES ce dimanche. Ancienne directrice de patrimoine au ministère de la Culture entre 1993 et 1997, professeure associée de musicologie à Paris IV, Maryvonne de Saint-Pulgent commence son histoire au temps de Louis XIV, par la place occupée par Lully « à qui la surintendance de la musique du roi avait permis d'exercer une forme de « dictature musicale » déplorée par Colbert ».L'auteure parcourt les siècles et note, avec de nombreux exemples, que ce soutien du pouvoir dépassait le mécénat classique qui se pratiquait « habituellement dans les cours européennes prédémocratiques ». Avec elle, nous avançons dans le temps ; la Révolution qui avait aussi ses musiciens et les régimes suivants, y compris la République qui « instrumentalisent l'art au service de leur propagande et favorisent une esthétique officielle ».Puis l'influence étatique passe du pouvoir aux Académies et naît la politique culturelle. Premiers jalons, ceux posés par Léon Blum, lors du Front populaire, « qui nourrit celle que mène ensuite un compagnon de route, l'écrivain André Malraux, lorsqu'il crée en 1959 le ministère des Affaires culturelles voulu par le général de Gaulle », écrit Maryvonne de Saint-Pulgent.Dernière étape, la seconde partie du XXè siècle et l'omnipotence de Pierre Boulez (dont on célèbre le centenaire en 2025) à qui plusieurs présidents de la République n'ont rien refusé.« Les musiciens et le pouvoir en France, de Lully à Boulez », Bibliothèque illustrée des histoires, Gallimard. Programmation musicale : Jean-Baptiste Lully (1632-1687) – « Atys – Ouverture », interprétée par l'ensemble musical Les Arts Florissants (direction : William Christie) « Ah ! Ça ira », interprété par Matthieu Lussier/ Les Jacobins Marie-Joseph Chénier (paroles) / Étienne-Nicolas Méhul (musique) – « Le chant du départ », interprété par l'orchestre de la Garde républicaine et le chœur de l'Armée française Hector Berlioz (1803-1869) – « La symphonie fantastique – Un bal », interprété par l'orchestre national de Lille (direction : Jean-Claude Casadesus) Gabriel Fauré (1845-1924) – « Requiem – Libera me », interprété par Simon Estes, l'orchestre de la Staatskapelle de Dresde et le Rundfunkchor de Leipzig (direction : Colin Davis) Pierre Boulez (1925-2016) – « Le marteau sans maître – Bel édifice et les pressentiments », interprété par l'ensemble InterContemporain (direction : Pierre Boulez) Maurice Ravel (1875-1937) – « Valses nobles et sentimentales – Assez animé », interprété par Ivo Pogorelich (piano).
Dans un beau et passionnant livre intitulé, « Les musiciens et le pouvoir en France », (Gallimard), Maryvonne de Saint-Pulgent nous raconte ces liens, de Lully à Boulez. « Le rapport de Lully et Boulez au pouvoir et ses conséquences sur notre paysage musical ne sont pas des singularités, mais le fruit d'une exception française, due à la préférence nationale pour le mécénat d'État et les régimes politiques à exécutif fort », écrit l'auteure. Elle en parle avec passion dans IDÉES ce dimanche. Ancienne directrice de patrimoine au ministère de la Culture entre 1993 et 1997, professeure associée de musicologie à Paris IV, Maryvonne de Saint-Pulgent commence son histoire au temps de Louis XIV, par la place occupée par Lully « à qui la surintendance de la musique du roi avait permis d'exercer une forme de « dictature musicale » déplorée par Colbert ».L'auteure parcourt les siècles et note, avec de nombreux exemples, que ce soutien du pouvoir dépassait le mécénat classique qui se pratiquait « habituellement dans les cours européennes prédémocratiques ». Avec elle, nous avançons dans le temps ; la Révolution qui avait aussi ses musiciens et les régimes suivants, y compris la République qui « instrumentalisent l'art au service de leur propagande et favorisent une esthétique officielle ».Puis l'influence étatique passe du pouvoir aux Académies et naît la politique culturelle. Premiers jalons, ceux posés par Léon Blum, lors du Front populaire, « qui nourrit celle que mène ensuite un compagnon de route, l'écrivain André Malraux, lorsqu'il crée en 1959 le ministère des Affaires culturelles voulu par le général de Gaulle », écrit Maryvonne de Saint-Pulgent.Dernière étape, la seconde partie du XXè siècle et l'omnipotence de Pierre Boulez (dont on célèbre le centenaire en 2025) à qui plusieurs présidents de la République n'ont rien refusé.« Les musiciens et le pouvoir en France, de Lully à Boulez », Bibliothèque illustrée des histoires, Gallimard. Programmation musicale : Jean-Baptiste Lully (1632-1687) – « Atys – Ouverture », interprétée par l'ensemble musical Les Arts Florissants (direction : William Christie) « Ah ! Ça ira », interprété par Matthieu Lussier/ Les Jacobins Marie-Joseph Chénier (paroles) / Étienne-Nicolas Méhul (musique) – « Le chant du départ », interprété par l'orchestre de la Garde républicaine et le chœur de l'Armée française Hector Berlioz (1803-1869) – « La symphonie fantastique – Un bal », interprété par l'orchestre national de Lille (direction : Jean-Claude Casadesus) Gabriel Fauré (1845-1924) – « Requiem – Libera me », interprété par Simon Estes, l'orchestre de la Staatskapelle de Dresde et le Rundfunkchor de Leipzig (direction : Colin Davis) Pierre Boulez (1925-2016) – « Le marteau sans maître – Bel édifice et les pressentiments », interprété par l'ensemble InterContemporain (direction : Pierre Boulez) Maurice Ravel (1875-1937) – « Valses nobles et sentimentales – Assez animé », interprété par Ivo Pogorelich (piano).
durée : 00:10:05 - Bach et Lasser : L'Art de la mémoire, par Anton Mejias - Dans cet audacieux enregistrement live, issu du Festival de musique de Dresde, Anton Mejias entremêle habilement Lasser et Bach, emmenant les auditeurs dans un voyage qui révèle la musique des deux compositeurs sous un jour nouveau.
durée : 00:10:05 - Bach et Lasser : L'Art de la mémoire, par Anton Mejias - Dans cet audacieux enregistrement live, issu du Festival de musique de Dresde, Anton Mejias entremêle habilement Lasser et Bach, emmenant les auditeurs dans un voyage qui révèle la musique des deux compositeurs sous un jour nouveau.
Depois de registrar quedas consecutivas nas vendas na Europa, agora o aumento da oferta de veículos usados Tesla em plataformas de revenda é mais uma amostra de um fenômeno que os analistas do mercado acompanham desde meados de 2024. A cotação da marca de Elon Musk no continente não para de baixar. Na França ou no Reino Unidos, o número de anúncios de usados disparou. Na principal plataforma francesa, La Centrale, a alta foi de 40% no primeiro trimestre no ano, na comparação com o mesmo período de 2024, reporta o jornal Le Parisien.Outros sites de revenda por particulares ou profissionais, como Leboncoin e Aremisauto, também registram aumento de modelos Tesla postos à venda, com preços em queda. Na Inglaterra, a plataforma Gummtree verificou uma alta ainda mais impressionante dos anúncios em um ano, de 128%. Ao mesmo tempo, os números mais recentes da Associação de Fabricantes Europeias de Automóveis constatam que as vendas de Tesla novos despencaram 49% no bloco europeu em janeiro e fevereiro, no período de um ano – e apesar de a comercialização de veículos elétricos em geral ter subido 28% no continente.A entrada de Elon Musk na política e as derivas extremistas do CEO explicam parcialmente essa rejeição, mas o declínio da marca começou antes, ressalta Tomaso Pardi, diretor da rede internacional de pesquisas no setor automotivo Gerpisa, ligado à prestigiosa Paris Saclay.“É preciso ter em mente que o pior inimigo de um carro novo é um carro usado. Para poder diferenciar um do outro, é necessário se renovar sem parar, oferecer novidades, ampliar a oferta para atender a uma demanda que cresceu. Os chineses estão fazendo exatamente isso, a uma velocidade exponencial. Eles lançam novos modelos a cada dois anos, e a Tesla continuou focada em apenas dois modelos, basicamente, o Y e o 3”, aponta.“Isso tudo me lembra quando a Ford foi superada pela General Motors nos anos 1920: temos um pioneiro, mas se ele não se renova suficientemente rápido e se banaliza, a sua participação no mercado pode baixar muito rápido”, afirma o especialista.Impactos a médio prazoOs proprietários buscam se desfazer da mais badalada fabricante de veículos elétricos num momento em que ataques contra os Tesla se multiplicam em diversas cidades europeias. Carros foram queimados em concessionárias ou em plena rua em Toulouse e Deux Sèvres, na França, e em Berlim e Dresde, na Alemanha, nas últimas semanas – em uma repetição na Europa de ataques que começaram nos Estados Unidos.O parisiense R. aderiu à marca em 2023. Coberto por seguro, o pai de família afirma não temer um ataque – mas tem receio do impacto negativo das posturas políticas de Elon Musk sobre a confiança na empresa. Apesar de gostar do veículo, R. pensa seriamente em passar o carro adiante.“Nós pensamos muito e o que nos impede hoje é o preço. Se quiséssemos vendê-lo hoje, provavelmente perderíamos dinheiro. Estamos sem opção, inclusive porque ainda não tem um modelo equivalente no mercado europeu”, alega o cliente. “Quando vejo o último Renault 5, que no papel parecia ser bom, mas que logo depois de sair já teve um recall, ou quando vejo os crossover urbanos que não tem nada a ver com o que eu gosto, percebo que os fabricantes europeias não estão reagindo muito bem neste setor de mercado.”Oferta europeia As fabricantes europeias têm a vantagem de oferecer uma ampla gama de veículos híbridos, que se mostram atraentes para os clientes neste período de transição para a eletrificação. Mas este é justamente o setor em que os chineses também são agressivos. Os aumentos de impostos de importação aplicados na UE no ano passado têm surtido efeito na competitividade, mas o atraso na concepção dos modelos ainda é flagrante, avalia o analista automotivo Guillaume Crunelle, da Deloitte."Hoje, em toda a parte digital, os concorrentes da Ásia ou dos Estados Unidos continuam claramente na frente dos construtores europeus. Por outro lado, os objetivos da UE estão postos, os investimentos estão aí e, pouco a pouco, as marcas europeias fabricam veículos cada vez mais competitivos em termos de oferta tecnológica e eficiência elétrica", diz o analista."O problema é que estamos em uma fase de compensar o atraso, mas os concorrentes não demonstram nenhuma intenção de parar de inovar", adverte. É uma corrida contra o relógio entre as fabricantes históricas e aqueles que estão construindo o automobilismo de amanhã."A principal concorrente da gama Tesla no mercado europeu é a fabricante chinesa BYD – que, em 2024, pela primeira vez, superou a montadora americana nos países da União Europeia. O cliente R. considera a versão chinesa inferior – mesmo assim, ele diz ter certeza que, quando chegar a hora de trocar de carro, não comprará outro Tesla. “Nós ficamos muito em dúvida, mas hoje tenho certeza que não, a menos que tenha alguma mudança no comando da Tesla. Isso ainda pode acontecer, e foi o caso antes da chegada de Musk, aliás. Mas hoje, com ele no comando e essa visão ultraprotecionista americana dele, é certo que o nosso próximo carro não será da marca”, complementa o parisiense.Para o pesquisador Tomaso Pardi, a crise na Tesla parece ser conjuntural, mas pode rapidamente se transformar em estrutural. “É claro que, enquanto empresa e no interesse dos seus acionários, seria melhor trocar de CEO e se dissociar de Elon Musk, mas não sei se isso um dia poderá ocorrer”, indica.
durée : 00:13:33 - Le Disque classique du jour du jeudi 20 février 2025 - La musique de Johann Christoph Schmidt s'inscrit dans la riche vie culturelle de la cour de Dresde au XVIIIe siècle : un raffinement qui s'entend dans ces "5 Overture Suites" et auquel l'ensemble L'arpa festante rend pleinement justice
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El 13 de febrero de 1945 la ciudad alemana de Dresde sufriría un ataque que la cambiaría para siempre.
durée : 00:16:15 - Le Disque classique du jour du jeudi 13 février 2025 - Une nouvelle version de ce vaste oratorio de Franz Liszt qui raconte l'histoire de Jésus : un véritable défi par ses dimensions et sa virtuosité que relèvent ensemble le Collegium Vocale de Leipzig, le Chœur Philharmonique de Dresde, le Merseburger Hofmusik et Michael Schönheit
durée : 00:16:15 - Le Disque classique du jour du jeudi 13 février 2025 - Une nouvelle version de ce vaste oratorio de Franz Liszt qui raconte l'histoire de Jésus : un véritable défi par ses dimensions et sa virtuosité que relèvent ensemble le Collegium Vocale de Leipzig, le Chœur Philharmonique de Dresde, le Merseburger Hofmusik et Michael Schönheit
durée : 00:58:07 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Dans un rapport paru en mars 2024, le Conseil de l'Europe dénonçait les "niveaux élevés” de pauvreté et la montée des inégalités en Allemagne. Cette paupérisation croissante du pays semble étroitement liée à la fracture sociale qui perdure entre est et ouest. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Elisa Goudin-Steinmann Professeure en études germaniques à l'université Paris 3 et co-rédactrice du blog « Regards sur la RDA et l'Allemagne de l'Est »; Anne Salles Maîtresse de conférence à l'université de la Sorbonne, spécialiste de civilisation contemporaine allemande, chercheuse associée à l'INED (Institut national d'études démographiques); Sylvie Toscer-Angot Professeure de civilisation, spécialiste des recompositions religieuses et de la régulation du pluralisme religieux en Allemagne
Chemnitz en Saxe dans l'Est de l'Allemagne est depuis quelques jours capitale européenne de la culture pour 2025. La ville a organisé pour les douze prochains mois un programme ambitieux de manifestations avec les communes de la région pour faire mieux connaître une partie de l'Allemagne peu connue et dont la réputation n'est pas la meilleure. « Chemnitz, capitale européenne de la culture 2025, est lancée ». Sur la scène, devant l'énorme tête de Karl Marx qui a donné son nom à la ville sous la RDA communiste, le président Steinmeier donnait il y a une semaine le coup d'envoi d'une année de festivités avec 225 projets et 1 000 événements à Chemnitz et dans les 38 communes de la région. Ce titre de capitale européenne de la culture pour Chemnitz, décroché en 2020, n'allait pas de soi, comme se le rappelle Martin Bauch : « C'était une grande surprise. À côté des autres grandes villes qui ont candidaté, on ne s'est pas attendu à ça. Ça peut vraiment donner un coup de pouce pour que l'on puisse être plus fier de notre ville ». Il est vrai que Chemnitz n'était pas favorite. La ville au riche passé industriel, autrefois baptisée le « Manchester saxon », vit aujourd'hui dans l'ombre de ses voisines, Dresde et Leipzig. Détruite à 80% durant la guerre, le régime est-allemand y a construit une ville nouvelle, avec des tours et des barres peu glamours, rebaptisée Karl-Marx-Stadt.À lire aussiAllemagne: Chemnitz, capitale européenne de la culture 2025, veut changer d'imageUne ville anti-migrantsChemnitz avait été le théâtre d'une chasse aux migrants en 2018 dont l'écho médiatique négatif avait été mondial. Khaldun Al Saadi participe au projet de centre de documentation sur les crimes du groupe néo-nazi NSU qui doit ouvrir en mai à Chemnitz : « La ville a montré qu'elle est prête à se confronter à l'extrémisme de droite. Cela nous donne du courage, car il y a aussi ici des personnes qui voient ça différemment ».À écouter aussiA Chemnitz, l'extrême droite maintient la tensionL'extrême-droite rejette ce projet Dans un discours de l'extrême-droite qui manifestait le week-end dernier, elles réclament : « Ce sont des projets soutenus avec 100 millions d'euros. C'est de l'argent dont on nous prive. C'est une honte ». 35 ans après la réunification, Chemnitz veut se donner une nouvelle image, se faire mieux connaître et reconnaître, redonner confiance à une population qui a subi des transformations difficiles depuis la chute du mur. Le week-end dernier, l'heure était à la fête : « Nous sommes heureux d'être capitale européenne de la culture. C'est un bel événement. C'est sympa que Chemnitz donne une image positive au lieu d'infos négatives ». À écouter aussiExtrême droite, récession : les grandes peurs allemandes
Chemnitz en Saxe dans l'Est de l'Allemagne est depuis quelques jours capitale européenne de la culture pour 2025. La ville a organisé pour les douze prochains mois un programme ambitieux de manifestations avec les communes de la région pour faire mieux connaître une partie de l'Allemagne peu connue et dont la réputation n'est pas la meilleure. « Chemnitz, capitale européenne de la culture 2025, est lancée ». Sur la scène, devant l'énorme tête de Karl Marx qui a donné son nom à la ville sous la RDA communiste, le président Steinmeier donnait il y a une semaine le coup d'envoi d'une année de festivités avec 225 projets et 1 000 événements à Chemnitz et dans les 38 communes de la région. Ce titre de capitale européenne de la culture pour Chemnitz, décroché en 2020, n'allait pas de soi, comme se le rappelle Martin Bauch : « C'était une grande surprise. À côté des autres grandes villes qui ont candidaté, on ne s'est pas attendu à ça. Ça peut vraiment donner un coup de pouce pour que l'on puisse être plus fier de notre ville ». Il est vrai que Chemnitz n'était pas favorite. La ville au riche passé industriel, autrefois baptisée le « Manchester saxon », vit aujourd'hui dans l'ombre de ses voisines, Dresde et Leipzig. Détruite à 80% durant la guerre, le régime est-allemand y a construit une ville nouvelle, avec des tours et des barres peu glamours, rebaptisée Karl-Marx-Stadt.À lire aussiAllemagne: Chemnitz, capitale européenne de la culture 2025, veut changer d'imageUne ville anti-migrantsChemnitz avait été le théâtre d'une chasse aux migrants en 2018 dont l'écho médiatique négatif avait été mondial. Khaldun Al Saadi participe au projet de centre de documentation sur les crimes du groupe néo-nazi NSU qui doit ouvrir en mai à Chemnitz : « La ville a montré qu'elle est prête à se confronter à l'extrémisme de droite. Cela nous donne du courage, car il y a aussi ici des personnes qui voient ça différemment ».À écouter aussiA Chemnitz, l'extrême droite maintient la tensionL'extrême-droite rejette ce projet Dans un discours de l'extrême-droite qui manifestait le week-end dernier, elles réclament : « Ce sont des projets soutenus avec 100 millions d'euros. C'est de l'argent dont on nous prive. C'est une honte ». 35 ans après la réunification, Chemnitz veut se donner une nouvelle image, se faire mieux connaître et reconnaître, redonner confiance à une population qui a subi des transformations difficiles depuis la chute du mur. Le week-end dernier, l'heure était à la fête : « Nous sommes heureux d'être capitale européenne de la culture. C'est un bel événement. C'est sympa que Chemnitz donne une image positive au lieu d'infos négatives ». À écouter aussiExtrême droite, récession : les grandes peurs allemandes
ÄTNA 60min mixtape, Campus Club ÄTNA évoque l'immensité et l'inconnu à travers leur musique, alimentant notre curiosité pour ce qui dépasse la stratosphère. Dès leur premier album *Made By Desire* (2020), ils se sont imposés comme un duo avant-gardiste et non une simple pop allemande, avec des refrains accrocheurs et des performances marquantes. Collaborant avec des artistes comme Solomun et des orchestres prestigieux, ils démontrent une grande polyvalence. Leur dernier projet *Lucky Dancer* (2024), enregistré entre l'Espagne, la France et Bali, capte l'esprit de l'époque avec une œuvre vibrante et visionnaire, tout en gardant Dresde comme leur base. https://www.instagram.com/atnaofficial https://www.youtube.com/atnaofficial https://soundcloud.com/atnaofficial @atnaofficial TrackID ? DM or pls go check via this links below, our podcast official page www.radiocampus.fr/emission/campus-club-mixtapes ------------------------------------------------------ CAMPUS CLUB, l'émission Au plus près des cultures électro qui marquent la création musicale d'aujourd'hui et à l'international, le réseau Radio Campus France donne carte blanche aux artistes et labels défricheurs des nouveaux talents. En écoute régulière sur plus de 30 radios et en podcast, retrouvez chaque semaine CAMPUS CLUB, un mix exclusif d'un.e DJ ou producteur.ice. de la scène française ou étrangère. Toutes les mixtapes : www.radiocampus.fr/emission/campus-club-mixtapes ------------------------------------------------------ RADIO CAMPUS FRANCE Radio Campus France est le réseau des radios associatives, libres, étudiantes et locales fédérant 30 radios partout en France. NOUS SUIVRE | FOLLOW US www.radiocampus.fr NOUS ÉCOUTER | LISTEN Site, webradios et podcasts www.radiocampus.fr
ÄTNA 60min mixtape, Campus Club ÄTNA évoque l'immensité et l'inconnu à travers leur musique, alimentant notre curiosité pour ce qui dépasse la stratosphère. Dès leur premier album *Made By Desire* (2020), ils se sont imposés comme un duo avant-gardiste et non une simple pop allemande, avec des refrains accrocheurs et des performances marquantes. Collaborant avec des artistes comme Solomun et des orchestres prestigieux, ils démontrent une grande polyvalence. Leur dernier projet *Lucky Dancer* (2024), enregistré entre l'Espagne, la France et Bali, capte l'esprit de l'époque avec une œuvre vibrante et visionnaire, tout en gardant Dresde comme leur base. https://www.instagram.com/atnaofficial https://www.youtube.com/atnaofficial https://soundcloud.com/atnaofficial @atnaofficial TrackID ? DM or pls go check via this links below, our podcast official page www.radiocampus.fr/emission/campus-club-mixtapes ------------------------------------------------------ CAMPUS CLUB, l'émission Au plus près des cultures électro qui marquent la création musicale d'aujourd'hui et à l'international, le réseau Radio Campus France donne carte blanche aux artistes et labels défricheurs des nouveaux talents. En écoute régulière sur plus de 30 radios et en podcast, retrouvez chaque semaine CAMPUS CLUB, un mix exclusif d'un.e DJ ou producteur.ice. de la scène française ou étrangère. Toutes les mixtapes : www.radiocampus.fr/emission/campus-club-mixtapes ------------------------------------------------------ RADIO CAMPUS FRANCE Radio Campus France est le réseau des radios associatives, libres, étudiantes et locales fédérant 30 radios partout en France. NOUS SUIVRE | FOLLOW US www.radiocampus.fr NOUS ÉCOUTER | LISTEN Site, webradios et podcasts www.radiocampus.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Carmelo Jordá nos lleva de viaje a Alemania y conocemos ciudades históricas del nazismo y comunismo
durée : 00:22:28 - 100% ASNL, La quotidienne - Le VNVB est en Allemagne pour le match retour de la CEV Cup contre Dresde. Laurent Pilloni vous embarque pour une immersion de trois jours avec les joueuses vandopériennes lors de ce moment historique. J-1, l'avant-match.
En 1924 à Dresde, en Allemagne, Valley, une jeune aristocrate, est fiancée à Harry, un écrivain anglais de renom. A l'approche de leurs fiançailles, Harry disparaît mystérieusement. La police ouvre une enquête pour le retrouver et découvre des révélations troublantes sur sa double vie. Harry avait de nombreuses liaisons et fréquentait des lieux malfamés, où sévissait un tueur en série surnommé "l'Éventreur".Après avoir exploré plusieurs pistes, la police découvre finalement que l'Éventreur est en réalité Harry lui-même, dissimulant une vie de débauche et de crimes. Harry, sous le nom de Levaque Bloom, est arrêté et se suicide en prison, laissant une lettre à Valley pour lui demander pardon. Dévastée, Valley, qui continue à l'aimer malgré tout, entre dans un couvent, où elle devient religieuse sous le nom de "Marie des Douleurs", offrant sa vie à Dieu pour racheter les crimes de celui qu'elle aimait… Pierre Bellemare raconte cette extraordinaire histoire dans cet épisode du podcast "Les récits extraordinaires de Pierre Bellemare", issu des archives d'Europe 1 et produit par Europe 1 Studio. Crédits : Réalisation et composition musicale : Julien Tharaud Rédaction et production : Raphaëlle MariattePatrimoine sonore : Sylvaine Denis, Laetitia Casanova, Antoine Reclus Promotion et distribution : Marie Corpet Création du visuel : Sidonie Mangin Remerciements à Roselyne Bellemare et Mariapia Bracchi-Bellemare
EvénementsÉvénement Teratec chez IBM le 5 septembre sur les questions de scalabilité (slides et vidéos).Pot de départ de Neil Abroug du SGPI le 23 septembre. Passage de relai à Loic Le Loarer qui a pris sa succession.IEEE Quantum Week à Montréal (lien).QuantumTech Europe à Londres le 24 septembre (agenda) European Champions Alliance à Amsterdam le 26 septembre (lien). Citation sur le panel à Lindau : https://cacm.acm.org/news/nobel-laureates-consider-the-state-of-quantum-computing/ À venirLes QuantAlps Days où nous serons qui sont l'occasion de découvrir les travaux scientifiques récents réalisés à Grenoble (programme).La journée Minalogic où nous intervenons tous les deux à Lyon (programme).Séminaire du projet AQADOC qui associe EDF et Welinq le 3 octobre à Paris (lien).Munich Quantum Software Forum les 24 et 25 octobre où je serais (lien)Quantum + AI à NY Les 29-30 octobre (lien).Les deux journées GDR TEQ à Jussieu les 13 au 15 novembre qui font le point de la recherche quantique au CNRS et avec des invités étrangers (lien).Les deux journées Teratec sur les algorithmes et les capteurs quantiques chez EDF à Palaiseau les 13 et 14 novembre (lien).Le livre : Sortie de la 7ième édition de Understanding Quantum Technologies. 1554 pages. Organisé en cinq volumes. (lien). France Quandela qui inaugurait sa filiale au Canadahttps://www.quandela.com/news-press-release-quandela-canada-subsidiary/ Kwan-TekLa société bretonne spécialisée dans les capteurs quantiques à base de NV centers Kwan-Tek levait 1.2M€ (lien). Prix pour Silvano de Franceschi du CEA-IRIG Il obtenait le prix Friedel-Volterra en Italie (lien). International Roadmap Quantinuum et papiers avec Microsoft En septembre, toujours avec l'aide de Microsoft, Quantinuum mettait en œuvre 12 qubits logiques avec 56 qubits physiques et créait des états intriqués GHZ logiques de 4, 8 et 12 qubit. Demonstration of quantum computation and error correction with a tesseract code by Ben W. Reichardt, Krysta M. Svore, Matt Zanner et al, Microsoft and Quantinuum, arXiv, September 2024 (12 pages). Simultanément, avec Microsoft, Quantinuum mettait en œuvre une simulation chimique de bout en bout à l'aide de deux de leurs qubits logiques. End-to-End Quantum Simulation of a Chemical System by Wim van Dam, Krysta Svore, Matthias Troyer et al, Microsoft, arXiv, September 2024 (15 pages). En septembre 2024, Quantinuum mettait à jour sa feuille de route. Ils prévoient d'assembler des milliers de qubits physiques et des centaines de qubits logiques d'ici 2030 avec des taux d'erreur inférieurs à 10-6. Quantinuum accelerates the path to Universal Fault-Tolerant Quantum Computing; supports Microsoft's AI and quantum-powered compute platform and “the path to a Quantum Supercomputer” by Quantinuum, September 2024. Nord QuantiqueNord Quantique publiait un blueprint pour créer une architecture FTQC (mais pas une roadmap à proprement parler). Hardware-Efficient Fault Tolerant Quantum Computing with Bosonic Grid States in Superconducting Circuits by Marc-Antoine Lemonde, Philippe St-Jean et al, Nord Quantique, arXiv, September 2024 (17 pages). Amazon sort du bois avec ses cat-qubitsAmazon publiait des résultats concernant une puce comprenant 5 cat-qubits et 4 transmons classiques utilisés comme qubits auxiliaires pour la correction d'erreurs. Hardware-efficient quantum error correction using concatenated bosonic qubits by Harald Putterman, Fernando G.S.L. Brandão, Oskar Painter et al, AWS, arXiv, September 2024 (60 pages). Google revient à la chargeLes chercheurs de Google proposaient un moyen efficace de mettre en œuvre la magic state distillation, rebaptisée « magic state cultivation » d'états magiques pour créer des portes T logiques et avec moins de qubits physiques. Magic state cultivation: growing T states as cheap as CNOT gates by Craig Gidney, Noah Shutty, and Cody Jones, Google, arXiv, September 2024 (33 pages). QSolidCe projet en Allemagne vise à créer 10 qubits supraconducteurs et 30 en 2026. Avec 73M€ de financement. Ils travaillent aussi sur de la cryoélectronique cryo-CMOS avec des puces fabriquées à Dresde par Global Foundries. Quantum Source Levée de fond en Israël de $50M pour cette startup qui travaille sur des clusters states de qubits photons générés par des atomes de rubidium (source). AustralieCommission d'enquête sur l'investissement dans PsiQuantum, initialisée par l'opposition au gouvernement travailliste.Investigation into the investment in PsiQuantum announced by the Australian and Queensland governments, August 2024. AutresTurning Water...
durée : 00:13:50 - Disques de légende du lundi 09 septembre 2024 - Aujourd'hui dans Les Disques de légende, le chef d'orchestre Giuseppe Sinopoli dirige la Staatskapelle de Dresde et les sopranos Luisa Castellani et Alessandra Marc dans un doublé Schönberg : le Pierrot lunaire et Erwartung.
La aventura de El Chino Martínez en su viaje desde República Checa a Dresde, Alemania, junto a Diego Claramount, nuestro invitado de ayer en La Tribu Viajera.
durée : 00:25:16 - Bach, Messe en si (deuxième partie) - par : Anne-Charlotte Rémond - Après une première émission consacrée au Kyrie et au Gloria, Musicopolis revient aujourd'hui sur la seconde partie de la Messe en si mineur de Bach, avec le Credo, le Sanctus et l'Agnus Dei, qui concluent l'une des plus grandes oeuvres religieuses de la musique occidentale. - réalisé par : Philippe Petit
durée : 00:25:01 - Bach, Messe en si (première partie) - par : Anne-Charlotte Rémond - "J'offre avec le plus profonde dévotion à Votre Royale Majesté le présent exemple de la science que j'ai pu acquérir dans la musique, en La priant très humblement de ne pas le juger selon sa médiocre composition (...) et de condescendre à me bien vouloir prendre sous Sa très-puissante protection". - réalisé par : Philippe Petit
BRUCKNER: Sinfonía nº 7 en Mi mayor (Tercer y cuarto movimientos. Scherzo-Trio, Finale) (45.06). Orq. Estatal Sajona de Dresde. Dir.: H. Blomstedt. Sinfonía nº 4 en Mi bemol mayor WAB 104 “Romántica” (Tercer movimiento: Scherzo) (arr. para órg.) (12.25). H. Albrecht (órg.). Tota pulchra est Maria (6.02). J. Podger (ten.), I. Watson (órg.), Coro Monteverdi. Dir.: J.-E. Gardiner.Escuchar audio
BRUCKNER: Sinfonía nº 7 en Mi mayor (Primer y segundo movimientos. Allegro moderato y Adagio, sehr feierlich und sehn langsam) (45.06). Orq. Estatal Sajona de Dresde. Dir.: H. Blomstedt. Fantasía nº 3 en Mi bemol mayor (1.22). C. Eggner (fortep.).Escuchar audio
BRUCKNER: Sinfonía nº 6 en La mayor WAB 106 (Segundo y tercer movimientos: Scherzo-trio, Finale) (23.21). Orq. Estatal Sajona de Dresde. Dir.: B. Haitink. Salmo 112 (13.50). H. Ceska (sop.), Coro de Cámara de Viena, Orq. Sinf. de Viena. Dir.: H. Swoboda. Preludio y fuga para órgano en Do menor (4.46). K. Rapf (órg.).Escuchar audio
BRUCKNER: Sinfonía nº 6 en La mayor WAB 106 (Primer y segundo movimientos: Maestoso y Adagio, Sehr feierlich) (33.19). Orq. Estatal Sajona de Dresde. Dir.: B. Haitink. Vexilla regis (6.09). Christus factus est (6.01). Coro de la Radio de Baviera. Dir.: W. Schubert.Escuchar audio
Emmanuel Macron termine sa visite d'État en Allemagne. Le président français veut marquer la permanence et la profondeur du lien franco-allemand au-delà des divergences entre les deux pays. Il était hier à Berlin puis à Dresde avec le président allemand Frank-Walter Steinmeier, et aujourd'hui en Conseil de défense avec Olaf Scholz. Les deux leaders ont publié ce matin une tribune commune dans le Financial Times : ils reconnaissent que l'Europe est mortelle, expression d'Emmanuel Macron, et qu'il faut relever le défi en repensant la stratégie économique du continent. Ce voyage d'Emmanuel Macron est-il un succès diplomatique ? La France et l'Allemagne sont-elles toujours le moteur de l'Europe ?
Emmanuel Macron a prononcé un discours a Dresde en appelant le peuple européen à se réveiller contre l'obscurantisme des partis populistes, une démarche qui fait écho aux heures les plus sombres de l'histoireMention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les accrochages se multiplient à gauche. Ersilia Soudais, députée La France insoumise, a déclaré dans un post sur X (Twitter) que "le débat aujourd'hui sur la laïcité est un leurre". "Profond et respectueux désaccord avec ma collègue @ErsiliaSoudais !", lui répond le communiste Pierre Ouzoulias. Hier déjà, Carole Delga, présidente socialiste du conseil régional d'Occitanie, et Aymeric Caron, député LFI, ont exprimé des avis opposés sur après le discours de Sophia Aram sur la guerre entre Israël au Hamas depuis 7 mois. Pour Ruth Elkrief, "la gauche est plus déchirée que jamais". Ça y est ! L'Agence de Sûreté Nucléaire donne son feu vert à l'EPR, la nouvelle génération du nucléaire. Budgété à la base à 3,3 milliards d'euros, l'EPR de Flamanville pourrait coûter jusqu'à 19 milliards d'euros. Selon Marc Touati, "le coût est énorme. Mais d'un autre côté, il y a un enjeu formidable parce que la France fait heureusement ce choix de garder le nucléaire, au contraire des Allemands (...) Si on continue comme ça, on pourra également exporter notre énergie nucléaire". C'est le choc en Allemagne. Vendredi 3 mai, alors qu'il collait des affiches électorales à Dresde, l'eurodéputé Matthias Ecke a subi une agression très violente. Un jeune homme de 17 ans s'est rendu à la police dans la nuit de samedi à dimanche, s'accusant des faits. Le parquet a indiqué que trois autres agresseurs avaient été identifiés. Juste avant cette agression, un homme de 28 ans collant des affiches pour le parti des Verts, dans la même rue, a aussi été frappé à coups de pied et de poing. "Ce qui est ahurissant", réagit Abnousse Shalmani. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Deuxième volet de notre série spéciale « Élections européennes : la montée des nationalismes en question ». Contrairement à d'autres pays européens, l'Allemagne a longtemps été épargnée par le populisme de droite. Cela a changé avec le parti AfD, l'Alternative pour l'Allemagne. Il pourrait devenir la deuxième force politique lors des élections européennes. Fondée il y a 11 ans, cette formation classée « d'extrême droite avérée » par plusieurs gouvernements régionaux, ne cesse de gagner du terrain. Et cela malgré les scandales qui ont touché le parti, des procès pour incitation à la haine aux accusations récentes d'espionnage. Nous sommes sur le marché d'Oberursel, une ville dans la banlieue aisée de Francfort. C'est le début de la campagne électorale pour les Européennes. Les partis politiques ont installé leurs stands. Celui de l'AfD se trouve à côté d'un manège pour enfants. Peter Lutz de la section locale du parti distribue des brochures avec le slogan : « Pour une remigration légale au lieu d'une immigration illégale ». Il faut savoir qu'en Allemagne, le terme « remigration » fait polémique depuis quelques mois. En novembre dernier (2023), une réunion secrète révélée par la presse avait eu lieu à Potsdam, avec des néonazis et des cadres de l'AfD. L'objectif : discuter d'un « plan remigration », soit l'expulsion de millions d'étrangers et de personnes considéréees comme « non assimilées ». Cette réunion a provoqué un tollé mais n'a pas porté préjudice à l'AfD, explique Paul Beuter, un autre cadre du parti à Oberursel : « De plus en plus de gens se rendent compte que leurs préoccupations sont ignorées par les partis traditionnels. Ça commence par la politique d'immigration qui va au-delà de ce que ce pays peut supporter. »Paul Beuter cite l'exemple de sa ville d'Oberursel qui a dû construire deux nouveaux centres d'accueil de réfugiés, pour un total de 550 personnes. Et en plus, trois nouveaux postes à la mairie pour gérer ce dossier. Selon Peter Lutz, « on a laissé entrer trop de migrants en Allemagne. Tous ceux qui n'ont plus le droit de rester, qui viennent des pays sûrs ou qui devraient être reconduits, doivent partir. » En Hesse, l'AfD attire les cadres moyensL'AfD a été fondée ici à Oberursel, il y a onze ans, par une vingtaine de personnes, notamment des professeurs d'université et des intellectuels de droite. Parmi eux, Konrad Adam, ancien journaliste au quotidien conservateur et libéral Frankfurter Allgemeine Zeitung. Aujourd'hui âgé de 82 ans, il rappelle l'objectif de départ : « relancer la démocratie ». Déçus à l'époque de voir tous les partis « aller dans la même direction », les fondateurs de l'AfD voulaient créer un parti d'opposition national-conservateur pour « permettre aux citoyens d'avoir le choix lorsqu'ils se rendent aux urnes ». Mais pour Konrad Adam, le parti a pris un virage trop extrême. En 2020, il claque la porte de l'AfD, au moment de ses premiers succès électoraux.En Hesse, l'une des régions les plus riches du pays, l'AfD est devenue la deuxième force politique, après le parti conservateur de la CDU. Parmi ses bastions, la Wetterau, une région rurale à une heure de route de Francfort. À Schotten, jolie bourgade avec ses maisons à colombages, Thomas est en train de charger ses courses sur un pick-up. Oui, cela fait des années qu'il vote pour l'AfD, explique ce sexagénaire. Et tous ses amis font pareil. Selon cet agent administratif, cadre moyen dans le service du ramassage des ordures, le pays va dans la mauvaise direction. Il refuse la politique « va-t-en guerre avec la Russie », pense que Moscou et Kiev devraient « gérer leurs problèmes entre eux ». Il est parti de Francfort où il a vécu 40 ans : « Il y avait trop de bars à chicha, je n'entendais plus ma langue. » Financièrement, explique-t-il, ça va, il s'en sort bien. Mais il a toutefois peur du déclassement social, une fois devenu retraité. « J'espère que vous n'allez pas déformer mes propos comme le fait souvent la presse », lance-t-il, à la fin de la conversation.« Je voterai pour protéger la démocratie »Pourquoi un tiers des électeurs de cette région ont-ils voté pour l'AfD ? Difficile à comprendre pour cet agriculteur bio qui nous accueille dans sa ferme mais préfère rester anonyme. Voici tout ce qu'il sait : de plus en plus de personnes autour de lui, des clients, des fournisseurs, des ouvriers, des mécaniciens ou des collègues, sont attirés par l'AfD. Et cela lui pèse. « Avant, il n'y avait dans le coin que quelques types du NPD [Parti national-démocrate d'Allemagne, rebaptisé La Patrie, formation néonazie, NDRL]. On pouvait les ignorer. Mais avec les électeurs de l'AfD, toujours plus nombreux, ce n'est pas possible, surtout lorsqu'on est un entrepreneur comme moi. » Ce père de 6 enfants assure qu'il ira voter aux Européennes, car il faut « protéger notre système démocratique ».Tensions en hausse entre pro et anti-AfDEn Saxe, le parti populiste est le grand favori lors des élections régionales en septembre prochain (2024). Ce qui n'est pas sans conséquences sur l'ambiance dans cette région de l'Allemagne de l'Est. La tension entre sympathisants et opposants de l'AfD est particulièrement tangible à Bautzen, ville médiévale de caractère près de la frontière tchèque. Soutenu par le parti d'extrême droite, des centaines de manifestants défilent tous les lundis à travers la ville.C'est une procession étrange et menaçante qui inonde les rues pour converger vers la place centrale. Des jeunes néonazis côtoient parfois des membres du Black Block venus de Dresde, mais aussi de plus en plus de partisans de la Russie, sans oublier ceux qui forment la tête du cortège, portant des grandes croix blanches, pour dénoncer la politique sanitaire lors de la pandémie du Covid. Les orateurs et oratrices qui se succèdent à la tribune dénoncent pêle-mêle la politique allemande de soutien à l'Ukraine, un manque de liberté en général, l'Union européenne et l'éducation sexuelle dans les écoles.« Pourquoi ils gagnent deux fois plus à l'Ouest qu'à l'Est ? »Un homme arbore fièrement le drapeau du premier empire allemand. Cela fait « plus de trois ans et plus de 160 fois », qu'il vient ici à Bautzen, toutes les semaines. Électeur fervent de l'AfD, il dénonce la précarité des retraités en Allemagne de l'Est. « J'ai travaillé pendant 43 ans sur des chantiers et je reçois moins de 1000 euros par mois. Et tous ceux qui viennent ici, ces migrants, ils s'en sortent mieux que moi. J'ai cinq petits-enfants mais je n'ai pas d'argent pour leur faire des cadeaux. Alors ils me demandent : « Mais grand-père, tu n'as pas travaillé ? - Ben si, je leur réponds, mais je me suis fait avoir ! » Son ami, lui aussi un sympathisant de l'AfD, regrette que le salaire à l'Est soit toujours inférieur à celui à l'Ouest. « Il y a 10 ans, j'ai travaillé à l'aéroport de Francfort-sur-le-Main, j'ai gagné plus de 2000 euros. Quand je suis retourné ici, après avoir rencontré quelqu'un, j'ai touché 1000 euros de moins. Ça me rend dingue : pourquoi ces différences ? Pourquoi il ne peut pas y avoir une seule Allemagne ? »Ces manifestations d'extrême droite ont créé un climat pesant dans la ville, confie la directrice de « Willkommen in Bautzen » (Bienvenu à Bautzen), une association locale qui milite pour une ville ouverte et tolérante. « Je ne sors plus le lundi soir et ne prends plus de rendez-vous chez le médecin », témoigne une autre habitante. Thilo Jung, un jeune responsable du parti de gauche Die Linke, acquiesce : « Une ambiance d'extrême droite s'est installée à Bautzen. Lorsque je me rends ici, je réfléchis à deux fois quel T-Shirt je mets pour ne pas provoquer de réactions violentes. » Afin de ne pas laisser l'espace public à l'extrême droite, plusieurs associations de Bautzen ont créé un festival, le « Happy Monday ». Tous les lundis, des évènements culturels permettent aux habitants de sortir à nouveau « avec un sourire », comme le souligne une des organisatrices. Cette initiative déplait fortement aux milieux extrémistes de la ville qui envoient des jeunes néonazis « patrouiller » autour des concerts et autres spectacles, sous l'œil d'une dizaine de policiers qui font en sorte que le Happy Monday ne tourne pas au drame.En images Comment combattre l'AfD ?Réagir face à la montée de l'extrême droite peut prendre des formes différentes. La professeure d'histoire Katja Gerhardi a décidé de rejoindre la section locale du parti conservateur CDU de Bautzen, dont elle est devenue la présidente. « Quand j'entends les propos de l'AfD, explique-t-elle, et que je vois les groupuscules qui gravitent autour de ce parti, par exemple ici à Bautzen, j'ai très peur. Ce n'est pas un parti démocratique. Moi je suis profondément démocrate et je veux que notre démocratie continue à exister. Je veux aussi que mes trois fils continuent à vivre dans une démocratie ».Comment ignorer un parti désormais solidement enraciné à l'échelon local ? N'en déplaise aux dirigeants de la CDU qui mettent en garde contre des collaborations avec l'AfD, la réalité ne laisse souvent guère de choix, selon Katja Gerhardi. « Je vous donne un exemple concret : l'AfD a présenté un projet qui visait l'installation d'un abribus pour protéger les enfants de la pluie. Moi, en tant que membre de la CDU, j'ai évidemment soutenu le projet. Je n'aurais jamais pu dire : « Ah non, je vote contre parce que ça vient de l'AfD et tant pis si les enfants attendent sous la pluie ! »Ces débats pour savoir s'il faut ou non collaborer avec une formation que le gouvernement de la Saxe a qualifiée « d'extrême droite avérée » ne semblent pas impressionner l'électeur. Lui continue à cocher sa croix dans la case de l'AfD sur son bulletin de vote. Comme à Pirna, près de Dresde, où pour la première fois en Allemagne, le parti a conquis la mairie d'une grande ville. Tim Lochner a pris ses fonctions il y a tout juste deux mois et il est visiblement fier d'avoir fait la Une de la presse internationale.« Que l'AfD fasse mouche notamment ici à l'Est est lié à une partie de la population, qui a vécu la chute du Mur, explique le maire. Ceux qui ont connu la RDA sont plus sensibles à ce que disent les médias publics. Ils se souviennent qu'à cette époque les médias officiels se sont bien moqués des citoyens. Donc aujourd'hui, si vous êtes un homme politique et que vous expliquez à un ancien citoyen de la RDA dans le journal d'information comment il doit se laver les mains pendant la pandémie du Covid, il décroche. »Pour Tim Lochner, la politique du gouvernement comme le soutien aux grandes entreprises en difficulté rappellent le socialisme qu'il avait pensé avoir laissé derrière lui. « Quelle liberté a-t-on aujourd'hui encore ?, s'exclame-t-il. Vous pouvez vivre dans la plus belle démocratie du monde mais si vous n'avez pas d'argent, vous êtes limités dans vos mouvements ». Que ferait donc l'AfD pour aider les gens avec des revenus modestes ? « Si jamais l'AfD arrivait au pouvoir, il n'y aurait plus de taxe sur les émissions de CO2 », répond Tim Lochner qui se targue aussi d'avoir mis fin, dans une de ses premières décisions en tant que maire, à un projet de pistes cyclables dans les deux sens. « Cela aurait gêné les voitures. »L'AfD aspire à prendre le pouvoir en SaxeAprès Pirna, la Saxe entière ? C'est le rêve de Jörg Urban, tête de liste de l'AfD pour l'élection régionale en septembre. Il pourrait obtenir plus de 30 % des voix mais il aura du mal à former une coalition pour gouverner. Proche de l'aile nationale-patriote du parti, il nie toute dérive extrémiste : « Pour moi, l'AfD est un parti du centre, nous ne défendons pas de positions radicales. Ce sont des légendes. » Selon Urban, ce sont les autres partis qui commencent à adopter les positions de l'AfD, notamment sur l'immigration.La percée électorale de l'AfD est-elle irrésistible ? Difficile à dire aujourd'hui. Mais les migrants, eux, craignent déjà une victoire plus large. Sabri Assi est un jeune Kurde de Syrie qui vit depuis sept ans en Saxe. C'est en Allemagne qu'il a appris à lire et à écrire. Avec son certificat de fin d'études secondaires, il espère trouver une formation et aimerait bien rester dans le pays. L'AfD lui fait un peu peur : « Tant que je travaille bien et que je ne fais pas de bêtises, que je me comporte bien, alors ils ne peuvent pas m'expulser. » Le discours de l'AfD lui rappelle celui des Nazis contre les Juifs : « Ce sont toujours les étrangers qui sont pointés du doigt. » Un étudiant en droit pakistanais rencontré à l'Université de Dresde confie : « je suis venu avec une haute opinion des Allemands, j'ai lu Nietzsche et Marx. L'avantage des pays européens, c'est que ce sont des sociétés ouvertes. Les gens sont guidés par la raison et la logique. Si à présent, un état d'esprit conservateur rétrograde se répand dans ces pays, ce serait très dangereux. Nous avons vu ce que cela donne chez nous. »
C dans l'air du 25 avril 2024 - Russie, Chine... qui veut torpiller les européennes ? A l'approche des élections européennes de juin, les cas d'ingérence étrangère présumée s'accumulent. Lundi, une nouvelle affaire impliquant l'assistant du député européen allemand Maximilian Krah, figure du parti d'extrême droite allemand AfD, a secoué la dernière session plénière du Parlement. L'homme, Jian G., a été arrêté à Dresde, dans l'Est de l'Allemagne, et son domicile a été perquisitionné. Il est accusé d'avoir espionné des opposants chinois en Allemagne et d'avoir partagé des informations sur le Parlement européen avec un service de renseignement chinois, a expliqué le parquet dans un communiqué. Le mois dernier, les autorités tchèques et belges ont découvert ce qu'elles considèrent comme un réseau de propagande russe qui compte plusieurs députés européens parmi ses bénéficiaires financiers dont de nombreuses figures de l'extrême droite. Parmi elles, figurerait la tête de liste de l'AfD aux élections européennes Maximilian Krah. Le groupe des Verts au Parlement européen a demandé une enquête rapide sur les ingérences étrangères au sein de l'institution. "Avec un "Chinagate" qui s'ajoute à un "Russiagate", le Parlement européen doit accélérer son enquête", a indiqué le groupe, réclamant que des résultats préliminaires soient publiés avant les élections européennes qui auront lieu du 6 au 9 juin. Des ingérences étrangères qui sont prises très au sérieux en Europe et notamment en France. Cyberattaques, corruption, fausses informations... Le pays est particulièrement ciblé par la Russie et la Chine. Ces dernières semaines, il y a par exemple eu un faux site de recrutement de l'armée usurpe l'identité de l'armée française pour demander aux Français de s'engager en Ukraine, ou encore une vidéo faussement attribuée à la radio RFI, évoquant une épidémie de tuberculose à cause de soldats ukrainiens dans des hôpitaux français. Dernièrement, c'est le candidat du PS Raphaël Glucksmann qui a été victime d'une intox relayée par des comptes liées à la Chine. Autant de fake news susceptibles de perturber les élections à laquelle l'exécutif entend s'attaquer. Le ministre chargé de l'Europe Jean-Noël Barrot a ainsi présenté ce mercredi son dispositif pour lutter contre la désinformation. Le gouvernement veut que les réseaux sociaux "déviralisent", c'est-à-dire restreignent la diffusion, voire suppriment rapidement des contenus faux concernant la campagne, notamment lors de la période de réserve, très sensible qui commence le vendredi soir à minuit, qui précédera le vote. "Nous devons augmenter notre capacité à lutter contre les ingérences et la propagande, en particulier en ces temps électoraux" a déclaré ce jeudi le chef de l'Etat dans un discours sur l'UE prononcé à la Sorbonne. À six semaines des élections européennes, le président de la République a défendu une Europe qu'il veut "plus souveraine et plus puissante". Pour cela, Emmanuel Macron entend bien "influer sur l'agenda" de la prochaine Commission européenne à l'issue des élections de juin et propose de bâtir une "défense européenne crédible", de "construire l'Europe de l'atome" et d'inscrire dans les traités "la préférence européenne" dans "la défense et le spatial". Et, alors que la campagne de la candidate du camp présidentiel, Valérie Hayer, patine, loin derrière la liste du RN menée par Jordan Bardella, le chef de l'Etat a affirmé : "L'Europe n'est pas un guichet dans lequel on accepte en quelque sorte de choisir les principes, ajoutant d'un ton grave : "Notre Europe aujourd'hui est mortelle. Elle peut mourir et cela dépend uniquement de nos choix". LES EXPERTS : - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman - JADE GRANDIN DE L'EPREVIER - Correspondante permanente à Bruxelles – L'opinion - ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévision
Un assistant d'un député européen - chef de file du parti d'extrême droite allemand AfD en vue des prochaines élections européennes - a été arrêté à Dresde, dans l'est de l'Allemagne, en raison de soupçons d'espionnage en faveur de la Chine, a indiqué le parquet fédéral mardi. Ceci à la suite de l'affaire Dewinter. Peut-on voir un lien entre l'extrême droite européenne et la Chine ? Quelles pourraient-être les intérêts chinois à s'infiltrer au Parlement européen ? On en parle avec Benjamin BIARD, politologue au CRISP Merci pour votre écoute Matin Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 6h à 9h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Matin Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/60 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Rusia preocupada tras irrupción a la embajada de México en Ecuador Dos detenidos tras balacera en Bellas Artes Alexéi Navalni recibirá de forma póstuma el Premio de la Paz de Dresde
Es difícil obtener un dato al menos aproximado al real sobre la cantidad de muertos de cualquier guerra y la de Ucrania y Rusia no es la excepción. Según la fuente consultada, y los intereses que esta representa, las bajas militares y civiles de esta guerra pueden estar entre 20 mil y casi medio millón. Para analizar los dos años de este conflicto armado internacional, sus antecedentes, su estado actual, los posibles desenlaces y las consecuencias que ha venido generando no solo para Rusia y Ucrania, sino para el sistema internacional, nos acompañan: desde Buenos Aires, Andrés Serbin; desde Dresde, Jochen Kleinschmidt; y desde Bogotá, Angie Arenas, de la universidad Santo Tomás y Manuel Rayran de la universidad Externado de Colombia.
En Dresde ocurrió una de las acciones militares más trágicas y polémicas de la Segunda Guerra Mundial. En la pequeña ciudad alemana se desató una tormenta de fuego y metralla que la destrozó por completo. Después de ese episodio, se desenredó una corriente de pensamiento que cuestionaba las decisiones morales y militares de los Aliados. Y recuerda, puedes descubrir más historias en el canal de National Geographic y en Disney +
Durante décadas se debatió sobre la crudeza de la destrucción de ciudades alemanas en el final de la Segunda Guerra Mundial. Los historiadores se preguntan si aquella estrategia contribuyó a la derrota nazi o simplemente causó la muerte de miles de civiles. Javier Cancho narra la historia del bombardeo de Dresde.
durée : 00:25:17 - Carl Orff "Carmina Burana" - par : Anne-Charlotte Rémond - Anne-Charlotte Rémond se penche sur une des musiques les plus problématiques de l'histoire : Les « Carmina Burana » (1936) du munichois Carl Orff (1895-1982). Les Carmina Burana ? Œuvre de révolte ou de propagande ? Musicopolis tente de lever le voile... - réalisé par : Philippe Petit
durée : 01:27:45 - En pistes ! du mardi 23 janvier 2024 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - Au programme ce matin : Lyuta Kobayashi, le Cleveland Quartet et le Tokyo String Quartet dans l'Octuor de Mendelssohn, l'Orchestre de la Staatskapelle de Dresde incarnant l'œuvre de Borodine, mais aussi l'Orchestre National Auvergne Rhône Alpes dans sa version de la Symphonie n° 49 de Haydn
durée : 00:58:49 - Christian Thielemann, puissance et clarté - par : Aurélie Moreau - Le chef d'orchestre Christian Thielemann dirigeait ce matin le concert du Nouvel An à Vienne. A la tête de la Staatskapelle de Dresde depuis 2012, il prendra ses fonctions de directeur musical du Staatsoper de Berlin à partir de la saison 2024-25.
durée : 00:28:02 - Herbert Blomstedt (2/4) - par : Christian Merlin - A 96 ans, il est le doyen des chefs en activité et ses concerts sont plus jeunes et frais que jamais. Le moment de faire mieux connaissance avec un chef suédois d'une rare intégrité, au parcours longtemps confidentiel avant d'être sous le feu des projecteurs, le grand âge venu. - réalisé par : Marie Grout
En 1925, quelques années après l'exposition universelle, la Tour Eiffel est mal aimée et oblige la ville de Paris à payer de gros coûts de rénovation. Un homme va profiter de l'occasion pour monter l'une des plus grandes arnaques de la capitale française en mettant en vente la dame de fer… Son nom : Victor Lustig. En vous replongeant dans le Paris des années folles, découvrez son Fabuleux Destin. Un jeune homme talentueux Victor Lustig est né dans une famille aisée en 1890 dans l'actuelle République Tchèque. C'est un jeune garçon déjà charismatique qui a un grand talent pour les langues. Il présente bien, et parle très bien. Il étudie au collège de Dresde en Allemagne et ses parents, très confiants, le destinent à un avenir de grand avocat. Mais Victor a une personnalité aventureuse et à peine ses études terminées, c'est sur le banc des accusés qu'il se retrouvera, pour un petit délit. Escroc hors pair En 1909, le jeune homme se rend à Paris. Victor, qui dispose d'un talent particulier pour observer les gens, leurs manières, leurs habitudes et leurs faiblesses, décide d'embarquer dans des paquebots de croisière transatlantiques. À bord, il s'amuse à copier les langages et manières élégantes des riches passagers. Victor Lustig se rend vite compte que la meilleure manière de gagner de l'argent et de prendre celui des autres… C'est alors que sur les bateaux, il apprend les ficelles du parfait escroc. À 20 ans, il devient un as de l'arnaque et commence à récolter de bonnes sommes d'argent… Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il débarque en Amérique où il va prendre la peau d'un faux baron et gruger les banques. Victor est fin psychologue, intelligent et surtout bluffeur de première. L'escroc réussit très rapidement à ratisser des dizaines de milliers de dollars. Il finit par rentrer en Europe, car il veut profiter du Paris des années folles. L'homme loge chez son ami Dapper Dan et se fait plaisir en s'accordant toutes les folies parisiennes. Victor dilapide vite tout son magot et cherche un moyen de se refaire… Un podcast Bababam Originals. Date de première diffusion : 10 décembre 2019 Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Pierre Goldman, le révolutionnaire de gauche le plus controversé de son époque [LOVE STORY] Angelina Jolie et Brad Pitt : une histoire de cinéma, d'alchimie et d'épreuves Clairvius Narcisse, l'histoire d'un véritable zombie Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En el British Museum, en Dresde, en el Louvre. Los robos de incalculable valor que se ocultan por miedo al descredito.
1974 fue un año mágico para el fútbol de la Alemania Oriental. El Magdeburgo se proclamó campeón de la Recopa y la selección nacional derrotó a su vecina occidental en un histórico partido en Hamburgo. El mítico Jürgen Sparwasser fue protagonista en ambos logros. El título continental del Magdeburgo fue especialmente sorprendente por varias razones: fue el único conquistado por un equipo de la RDA, y lo logró un club que no era tan dominante en los torneos nacionales como los de Berlín o Dresde; además, se produjo derrotando en la final a todo un clásico del fútbol europeo como el Milan.
1974 fue un año mágico para el fútbol de la Alemania Oriental. El Magdeburgo se proclamó campeón de la Recopa y la selección nacional derrotó a su vecina occidental en un histórico partido en Hamburgo. El mítico Jürgen Sparwasser fue protagonista en ambos logros. El título continental del Magdeburgo fue especialmente sorprendente por varias razones: fue el único conquistado por un equipo de la RDA, y lo logró un club que no era tan dominante en los torneos nacionales como los de Berlín o Dresde; además, se produjo derrotando en la final a todo un clásico del fútbol europeo como el Milan.
1974 fue un año mágico para el fútbol de la Alemania Oriental. El Magdeburgo se proclamó campeón de la Recopa y la selección nacional derrotó a su vecina occidental en un histórico partido en Hamburgo. El mítico Jürgen Sparwasser fue protagonista en ambos logros. El título continental del Magdeburgo fue especialmente sorprendente por varias razones: fue el único conquistado por un equipo de la RDA, y lo logró un club que no era tan dominante en los torneos nacionales como los de Berlín o Dresde; además, se produjo derrotando en la final a todo un clásico del fútbol europeo como el Milan.
durée : 00:58:52 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quel est le destin fabuleux de la Madone Sixtine de Raphaël, devenue une icône à Dresde pour les Allemands et pour l'Europe entière au XVIIIe siècle ? Comment les musées au-delà de leur mission de conservation peuvent-ils fabriquer des mythes? Demande l'historienne de l'art Bénédicte Savoy.
El 26 de junio de 1813, dos hombres poderosos se reunieron en Dresde para discutir el futuro de la guerra y la paz en Europa. Napoleón Bonaparte se reunió con el diplomático Metternich, conocido como el ''hombre fuerte'' de Austria.