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[SPONSORISÉ] Cette affaire d'espionnage aurait pu mettre en péril la victoire des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, il a fallu attendre 2005 pour que l'on en mesure réellement l'impact. Cette année-là, au Royaume-Uni, le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth décide de déclassifier certains documents secrets…. Près de 60 ans en arrière, en 1943, à Ankara, en Turquie, Elyesa Bazna a profité de son statut de valet personnel de l'ambassadeur britannique pour faire sortir de l'ambassade des photographies de documents classés Top Secret. S'il fait profiter de ses trouvailles aux Allemands, ce n'est pas par fanatisme nazi.
Erwan, Thomas et Stephen reviennent sur le match Allemagne – Slovénie, où nos voisins ont arraché leur billet pour les demi-finales de l'#EuroBasket en s'imposant 99‑91 malgré un Luka Dončić à 39 points, 10 rebonds et 7 passes décisives ; après avoir été longtemps menés, les Allemands ont su inverser la tendance. Place maintenant à la preview : qui de l'Allemagne ou de la Finlande a le plus d'atouts pour la demi-finale ? Quelle stratégie et quels joueurs pourraient faire la différence dans ce dernier carré ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une héroïne dont on a longtemps ignoré le nom. Pas de fusil, pas de batailles spectaculaires… juste un carnet, un crayon, et une incroyable détermination. Son nom ? Rose Valland. Grâce à elle, des milliers d'œuvres d'art pillées par les nazis ont pu être sauvées.Le pillage naziPendant l'Occupation, les nazis ne se contentent pas de contrôler la France. Ils pillent ses richesses. Tableaux, sculptures, objets d'art : tout ce que possèdent les musées, les collections privées, et surtout celles des familles juives, est saisi. Ce butin considérable est centralisé au Musée du Jeu de Paume, à Paris, transformé en véritable entrepôt du vol organisé.C'est là que travaille Rose Valland, modeste attachée de conservation. Aux yeux des nazis, c'est une employée sans importance. Mais ils ignorent une chose : Rose comprend l'allemand. Et elle les écoute. Chaque jour, elle note les conversations, les numéros de wagons, les destinations des convois.Une espionne de l'artAvec patience et sang-froid, Rose Valland consigne tout dans ses carnets. Chaque détail compte : l'expédition de tel tableau de Renoir vers Munich, le départ d'un Cézanne pour Berlin, ou la présence de tel dignitaire nazi au Jeu de Paume. Elle risque sa vie à chaque instant. Si les Allemands découvraient qu'elle les espionne, ce serait la déportation, peut-être la mort. Mais Rose tient bon. Pendant quatre années, elle mène une résistance silencieuse, armée seulement de son érudition et de sa mémoire.Après la LibérationQuand Paris est libéré en 1944, ses notes deviennent une arme précieuse. Grâce à elles, les Monuments Men — ce corps spécial créé par les Alliés pour retrouver les œuvres d'art volées — savent où chercher. Des milliers de tableaux, parmi lesquels des chefs-d'œuvre de Léonard de Vinci, Monet, Manet ou Picasso, sont localisés, saisis dans les dépôts nazis et rapatriés en France.Sans ce travail acharné et clandestin, une grande partie de notre patrimoine aurait disparu, engloutie dans les collections privées ou perdue à jamais dans les ruines de la guerre.Une reconnaissance tardiveEt pourtant, Rose Valland reste longtemps dans l'ombre. Après la guerre, elle continue de servir les musées français avec la même modestie. Ce n'est qu'à la fin de sa vie que son rôle est reconnu à sa juste valeur. Elle reçoit la Légion d'honneur, la Médaille de la Résistance, et son nom devient symbole de courage discret.ConclusionRose Valland n'a pas combattu avec des armes, mais elle a lutté avec ce qu'elle avait de plus précieux : sa mémoire et son courage. Alors, la prochaine fois que vous admirerez un tableau impressionniste au musée, souvenez-vous de cette femme discrète qui, seule, a défié l'avidité nazie pour sauver une part essentielle de notre culture. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 1940, Pagnol tourne La Fille du Puisatier. Mais la guerre vient mettre fin à ses projets. Durant les années d'Occupation, Marcel Pagnol devra lutter contre les appels du pied des Allemands. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:25 - Old-timers allemands au Conservatoire des Transports Anciens de Wissembourg Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le 4 septembre 2015, dans un discours devenu historique, la chancelière Angela Merkel décidait de ne pas fermer la frontière entre l'Autriche et l'Allemagne. Près d'un million de migrants arriveront cette année-là. Dix ans plus tard, quel bilan tirer de cette vague migratoire sans précédent ? De notre correspondant à Berlin, « Lorsque je me réveillais, ce matin-là, je ne me doutais pas encore que ce vendredi 4 septembre 2015 allait entrer dans l'histoire européenne », écrit Angela Merkel dans ses mémoires. Dix ans après, l'ex-chancelière défend sa décision humanitaire, mais ni en Allemagne, ni en Europe, on n'a fêté ce que d'aucuns ont appelé « the summer of migration ». En Allemagne, dans de nombreux pays voisins et au niveau européen, une politique plus dure est à l'ordre du jour. L'extrême droite hostile aux migrants remporte un peu partout des succès. Pour ces forces, la politique menée par Angela Merkel constitue un chiffon rouge. En Allemagne, l'ex-chancelière a focalisé l'hostilité, voire la haine de l'AfD, le parti d'extrême-droite qui séduit aujourd'hui un quart des électeurs dans les sondages. Les deux tiers des Allemands considèrent aujourd'hui qu'Angela Merkel est responsable par sa politique migratoire de cette montée en puissance de l'extrême droite. À lire aussiL'Allemagne met fin à son soutien financier au sauvetage civil en mer Pourtant, rapidement après 2015, Berlin a « corrigé le tir » pour éviter d'avoir à affronter une vague migratoire qui a suscité des problèmes logistiques, financiers et d'intégration énormes. Le gouvernement Merkel a pris jusqu'au départ du pouvoir de la chancelière diverses mesures pour réduire les flux migratoires. Une politique poursuivie par le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz après 2021. Mais un vent mauvais souffle sur l'Allemagne et l'AfD impose son verbatim. Les autres partis réagissent, à commencer par les chrétiens-démocrates, qui, comme d'autres forces conservatrices en Europe, ont durci leurs positions, pensant par là affaiblir leur concurrence xénophobe sur leur aile droite. Friedrich Merz, l'adversaire de toujours d'Angela Merkel, a concentré l'hiver dernier la dernière ligne droite de sa campagne électorale sur la migration, notamment après des attaques meurtrières dues à des réfugiés arrivés durant la dernière décennie. Depuis le mois de mai et son arrivée au pouvoir, le nouveau chancelier, allié aux sociaux-démocrates, promeut une politique migratoire plus dure. Même si diverses mesures restent symboliques, il s'agit également de détricoter l'héritage de son ex-rivale Angela Merkel. À lire aussiAllemagne : le gouvernement du chancelier Friedrich Merz resserre la vis sur l'immigration « Wir schaffen das ! » « Wir schaffen das ! », (« Nous y arriverons ! ») Sept Allemands sur dix critiquent cette fameuse déclaration de l'ex-chancelière sur l'accueil des réfugiés il y a dix ans et seulement un quart d'entre eux l'approuve toujours. Si l'intéressée, ces dernières semaines, a défendu sa décision et estimé que beaucoup avait été fait depuis, son successeur est clairement sur une autre ligne. « Nous avons, depuis quelques mois, trouvé en partie des solutions aux problèmes que nous traînons depuis dix ans. Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas marché. Nous intégrons ceux qui y sont prêts, mais d'autres ne le sont pas et nous devons nous attaquer à ce problème », estimait récemment Friedrich Merz. Le chancelier fait notamment référence à la criminalité et aux attaques commises par des migrants qui ont secoué le pays. Leur exploitation à des fins politiques par l'extrême droite est d'une efficacité redoutable, comme le montrent le succès de l'AfD sur les réseaux sociaux, ou encore les déclarations de responsables du mouvement à la tribune du Bundestag. Un discours de 2018 de la co-présidente de l'AfD, Alice Weidel, est resté dans les mémoires : « Des burkas, des filles qui portent le voile islamique, des hommes armés de couteaux que nous finançons et d'autres bons à rien ne sauverons pas notre croissance et notre système social. » Fin 2015, quelques mois après l'arrivée de milliers de migrants, des agressions sexuelles contre plusieurs femmes lors de la Saint-Sylvestre à Cologne étaient venues ébranler l'image « peace and love » du « summer of migration », même si les auteurs de ces violences n'étaient pas, en majorité, des étrangers fraîchement arrivés en Allemagne. À lire aussiLe nouveau gouvernement en Allemagne ordonne de refouler les demandeurs d'asile à la frontière Certes, le nombre des délits rapportés à la population recule depuis les années 1990, mais les personnes étrangères ou d'origine étrangère sont sur-représentées dans les statistiques. Les experts expliquent que les migrants, souvent des hommes jeunes et citadins, sont issus des groupes où la criminalité en général est la plus forte. Il n'empêche que ces attaques meurtrières marquent l'opinion publique. Le sentiment d'insécurité des Allemands, comme on peut le voir dans les résultats des sondages réguliers, augmente. L'extrême-droite dénonce également régulièrement le pourcentage élevé de migrants percevant l'aide sociale et qui n'ont parfois jamais travaillé. Cependant, l'intégration des arrivants de 2015 sur le marché du travail fonctionne mieux que lors de précédentes vagues migratoires et mieux que dans d'autres pays européens. Leur taux d'activité est similaire à celui de la population globale. Fin 2024, les deux tiers des personnes arrivées en 2015 disposaient d'un emploi, contre une moyenne de 70% en Allemagne. Des différences sensibles subsistent notamment entre le taux d'activité des hommes et des femmes (respectivement de 86% et 33%). Pour ces dernières, ce faible taux s'explique par des raisons culturelles, mais aussi par les difficultés pour la prise en charge des enfants en bas âge en Allemagne. Un problème qui concerne aussi la vague migratoire massive venue d'Ukraine en 2022, au sein de laquelle on trouve majoritairement des femmes avec des enfants. À lire aussiLes projets anti-migrants de la droite allemande « Avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir » Certains migrants arrivés en 2015 disposent d'emplois qualifiés, on estime ainsi à 5 000 le nombre de médecins syriens en Allemagne. Mais beaucoup occupent des emplois peu qualifiés dans la logistique, les transports, le nettoyage, le bâtiment ou la gastronomie. « Quand on regarde quels métiers ces exilés exercent, il ne s'agit pas de ceux dont on rêve, et souvent, ils ne correspondent pas à leurs qualifications. Ces emplois sont généralement mal payés », analyse le sociologue Jonas Wiedner. Anas Modamani est un exemple d'intégration réussie. Pour le jeune Syrien de 28 ans, qui a obtenu la nationalité allemande et travaille comme vidéaste, Angela Merkel reste une idole. Le jeune homme ne savait pourtant pas qui était cette dame quand elle a débarqué il y a dix ans dans son foyer de réfugiés. Le selfie iconique qu'il fait alors avec la chancelière est entré dans l'histoire. Dans ses mémoires, Angela Merkel écrit sur ce cliché qui a suscité des commentaires haineux sur internet, y compris contre Anas Modamani : « Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'on ait pu supposer qu'un visage aimable sur une photo suffirait à inciter des légions entières à fuir leur patrie ». Ce printemps, Anas Modamani a rencontré à nouveau Angela Merkel. Il reste reconnaissant, mais avec des bémols : « L'Allemagne m'a soutenu. J'aime ce pays où je suis chez moi aujourd'hui. Ici, j'ai eu toutes les options possibles pour mon développement personnel. Mais, avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir. » L'AfD, l'augmentation des actes xénophobes, l'absence de famille, la bureaucratie allemande, une langue difficile ou encore un sentiment d'exclusion suscitent aussi des déceptions et des désillusions. Si quatre réfugiés sur cinq s'estimaient bien accueillis en Allemagne en 2016, les deux tiers seulement tiraient le même bilan il y a deux ans. Après la chute du régime de Bachar el-Assad, le nombre de Syriens prêts à rentrer dans leur pays reste limité. Anas Modamani s'y est rendu et a rencontré ses parents, il veut à l'avenir faire des allers et retours réguliers. Mais Berlin est sa nouvelle « Heimat » : « La majeure partie des Syriens que je connais ici ont un job, un appartement, gagnent en moyenne 2 000 euros par mois. S'ils retournent en Syrie, ils n'auront pas de toit sur la tête, ils auront peur en permanence et gagneront 200 euros par mois, sans électricité ni internet. En comparaison, la vie en Allemagne reste un paradis ». Malgré le recul sensible de la culture de bienvenue, la célèbre « Willkommenskultur », un récent sondage montrait que 98% des réfugiés arrivés entre 2013 et 2019 veulent obtenir la nationalité allemande. ► À lire aussi : Allemagne : à Berlin, les agressions contre les migrants ont doublé en un an
Les Français travaillent moins - en heures - que les Allemands, les Britanniques et les Américains. D'où l'idée de supprimer deux jours fériés. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités reviennent sur la tentative de relance de la production de François Bayrou. « La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en septembre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Alain Ruello (Journaliste au service France des Echos) et Stéphane Carcillo (chef de la division emploi à l'OCDE, professeur à Science PO et membre du cercle des économistes) Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Shutterstock. Sons : Coluche « Le clochard analphabète », Public Sénat, extrait « Les mystères de Paris », extrait « La grosse caisse ».Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 4 septembre 2015, dans un discours devenu historique, la chancelière Angela Merkel décidait de ne pas fermer la frontière entre l'Autriche et l'Allemagne. Près d'un million de migrants arriveront cette année-là. Dix ans plus tard, quel bilan tirer de cette vague migratoire sans précédent ? De notre correspondant à Berlin, « Lorsque je me réveillais, ce matin-là, je ne me doutais pas encore que ce vendredi 4 septembre 2015 allait entrer dans l'histoire européenne », écrit Angela Merkel dans ses mémoires. Dix ans après, l'ex-chancelière défend sa décision humanitaire, mais ni en Allemagne, ni en Europe, on n'a fêté ce que d'aucuns ont appelé « the summer of migration ». En Allemagne, dans de nombreux pays voisins et au niveau européen, une politique plus dure est à l'ordre du jour. L'extrême droite hostile aux migrants remporte un peu partout des succès. Pour ces forces, la politique menée par Angela Merkel constitue un chiffon rouge. En Allemagne, l'ex-chancelière a focalisé l'hostilité, voire la haine de l'AfD, le parti d'extrême-droite qui séduit aujourd'hui un quart des électeurs dans les sondages. Les deux tiers des Allemands considèrent aujourd'hui qu'Angela Merkel est responsable par sa politique migratoire de cette montée en puissance de l'extrême droite. À lire aussiL'Allemagne met fin à son soutien financier au sauvetage civil en mer Pourtant, rapidement après 2015, Berlin a « corrigé le tir » pour éviter d'avoir à affronter une vague migratoire qui a suscité des problèmes logistiques, financiers et d'intégration énormes. Le gouvernement Merkel a pris jusqu'au départ du pouvoir de la chancelière diverses mesures pour réduire les flux migratoires. Une politique poursuivie par le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz après 2021. Mais un vent mauvais souffle sur l'Allemagne et l'AfD impose son verbatim. Les autres partis réagissent, à commencer par les chrétiens-démocrates, qui, comme d'autres forces conservatrices en Europe, ont durci leurs positions, pensant par là affaiblir leur concurrence xénophobe sur leur aile droite. Friedrich Merz, l'adversaire de toujours d'Angela Merkel, a concentré l'hiver dernier la dernière ligne droite de sa campagne électorale sur la migration, notamment après des attaques meurtrières dues à des réfugiés arrivés durant la dernière décennie. Depuis le mois de mai et son arrivée au pouvoir, le nouveau chancelier, allié aux sociaux-démocrates, promeut une politique migratoire plus dure. Même si diverses mesures restent symboliques, il s'agit également de détricoter l'héritage de son ex-rivale Angela Merkel. À lire aussiAllemagne : le gouvernement du chancelier Friedrich Merz resserre la vis sur l'immigration « Wir schaffen das ! » « Wir schaffen das ! », (« Nous y arriverons ! ») Sept Allemands sur dix critiquent cette fameuse déclaration de l'ex-chancelière sur l'accueil des réfugiés il y a dix ans et seulement un quart d'entre eux l'approuve toujours. Si l'intéressée, ces dernières semaines, a défendu sa décision et estimé que beaucoup avait été fait depuis, son successeur est clairement sur une autre ligne. « Nous avons, depuis quelques mois, trouvé en partie des solutions aux problèmes que nous traînons depuis dix ans. Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas marché. Nous intégrons ceux qui y sont prêts, mais d'autres ne le sont pas et nous devons nous attaquer à ce problème », estimait récemment Friedrich Merz. Le chancelier fait notamment référence à la criminalité et aux attaques commises par des migrants qui ont secoué le pays. Leur exploitation à des fins politiques par l'extrême droite est d'une efficacité redoutable, comme le montrent le succès de l'AfD sur les réseaux sociaux, ou encore les déclarations de responsables du mouvement à la tribune du Bundestag. Un discours de 2018 de la co-présidente de l'AfD, Alice Weidel, est resté dans les mémoires : « Des burkas, des filles qui portent le voile islamique, des hommes armés de couteaux que nous finançons et d'autres bons à rien ne sauverons pas notre croissance et notre système social. » Fin 2015, quelques mois après l'arrivée de milliers de migrants, des agressions sexuelles contre plusieurs femmes lors de la Saint-Sylvestre à Cologne étaient venues ébranler l'image « peace and love » du « summer of migration », même si les auteurs de ces violences n'étaient pas, en majorité, des étrangers fraîchement arrivés en Allemagne. À lire aussiLe nouveau gouvernement en Allemagne ordonne de refouler les demandeurs d'asile à la frontière Certes, le nombre des délits rapportés à la population recule depuis les années 1990, mais les personnes étrangères ou d'origine étrangère sont sur-représentées dans les statistiques. Les experts expliquent que les migrants, souvent des hommes jeunes et citadins, sont issus des groupes où la criminalité en général est la plus forte. Il n'empêche que ces attaques meurtrières marquent l'opinion publique. Le sentiment d'insécurité des Allemands, comme on peut le voir dans les résultats des sondages réguliers, augmente. L'extrême-droite dénonce également régulièrement le pourcentage élevé de migrants percevant l'aide sociale et qui n'ont parfois jamais travaillé. Cependant, l'intégration des arrivants de 2015 sur le marché du travail fonctionne mieux que lors de précédentes vagues migratoires et mieux que dans d'autres pays européens. Leur taux d'activité est similaire à celui de la population globale. Fin 2024, les deux tiers des personnes arrivées en 2015 disposaient d'un emploi, contre une moyenne de 70% en Allemagne. Des différences sensibles subsistent notamment entre le taux d'activité des hommes et des femmes (respectivement de 86% et 33%). Pour ces dernières, ce faible taux s'explique par des raisons culturelles, mais aussi par les difficultés pour la prise en charge des enfants en bas âge en Allemagne. Un problème qui concerne aussi la vague migratoire massive venue d'Ukraine en 2022, au sein de laquelle on trouve majoritairement des femmes avec des enfants. À lire aussiLes projets anti-migrants de la droite allemande « Avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir » Certains migrants arrivés en 2015 disposent d'emplois qualifiés, on estime ainsi à 5 000 le nombre de médecins syriens en Allemagne. Mais beaucoup occupent des emplois peu qualifiés dans la logistique, les transports, le nettoyage, le bâtiment ou la gastronomie. « Quand on regarde quels métiers ces exilés exercent, il ne s'agit pas de ceux dont on rêve, et souvent, ils ne correspondent pas à leurs qualifications. Ces emplois sont généralement mal payés », analyse le sociologue Jonas Wiedner. Anas Modamani est un exemple d'intégration réussie. Pour le jeune Syrien de 28 ans, qui a obtenu la nationalité allemande et travaille comme vidéaste, Angela Merkel reste une idole. Le jeune homme ne savait pourtant pas qui était cette dame quand elle a débarqué il y a dix ans dans son foyer de réfugiés. Le selfie iconique qu'il fait alors avec la chancelière est entré dans l'histoire. Dans ses mémoires, Angela Merkel écrit sur ce cliché qui a suscité des commentaires haineux sur internet, y compris contre Anas Modamani : « Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'on ait pu supposer qu'un visage aimable sur une photo suffirait à inciter des légions entières à fuir leur patrie ». Ce printemps, Anas Modamani a rencontré à nouveau Angela Merkel. Il reste reconnaissant, mais avec des bémols : « L'Allemagne m'a soutenu. J'aime ce pays où je suis chez moi aujourd'hui. Ici, j'ai eu toutes les options possibles pour mon développement personnel. Mais, avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir. » L'AfD, l'augmentation des actes xénophobes, l'absence de famille, la bureaucratie allemande, une langue difficile ou encore un sentiment d'exclusion suscitent aussi des déceptions et des désillusions. Si quatre réfugiés sur cinq s'estimaient bien accueillis en Allemagne en 2016, les deux tiers seulement tiraient le même bilan il y a deux ans. Après la chute du régime de Bachar el-Assad, le nombre de Syriens prêts à rentrer dans leur pays reste limité. Anas Modamani s'y est rendu et a rencontré ses parents, il veut à l'avenir faire des allers et retours réguliers. Mais Berlin est sa nouvelle « Heimat » : « La majeure partie des Syriens que je connais ici ont un job, un appartement, gagnent en moyenne 2 000 euros par mois. S'ils retournent en Syrie, ils n'auront pas de toit sur la tête, ils auront peur en permanence et gagneront 200 euros par mois, sans électricité ni internet. En comparaison, la vie en Allemagne reste un paradis ». Malgré le recul sensible de la culture de bienvenue, la célèbre « Willkommenskultur », un récent sondage montrait que 98% des réfugiés arrivés entre 2013 et 2019 veulent obtenir la nationalité allemande. ► À lire aussi : Allemagne : à Berlin, les agressions contre les migrants ont doublé en un an
A la fin de la Première guerre mondiale, en 1919, les vainqueurs avaient puni collectivement les Allemands avec d'énormes réparations de guerre à verser, le désarmement, la confiscation des colonies, bref la banqueroute assurée pour les décennies suivantes. Les effets ravageurs de ce traité de Versailles avaient largement servi à la propagande nazie. Mais cette fois, en 1945, la stratégie est différente?: dénazifier la société doit assurer la réintégration de l'Allemagne dans le cortège des nations démocratiques, sans racisme et sans dictature, pour reconstruire une paix durable sans esprit de vengeance. Emmanuel Droit est historien, spécialiste de l'histoire de l'Allemagne et auteur du livre Dénazification, posthistoire de IIIe Reich (Presses universitaires de France). Des commissions des questionnaires, des enquêtes, la dénazification est une grande ambition pour l'avenir mais la vérité n'est pas si simple à trouver.
Toute l'actu des sélections nationales et des championnats anglais, espagnol, italien et allemand avec nos légendaires "Drôles de Dames" : Julien Laurens, Fred Hermel, Polo Breitner et Johann Crochet.
Après le sommet Trump-Poutine, après la visite de Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens à Washington, où en est-on aujourd'hui ? À en croire le Point, les Européens peuvent se féliciter. « Unis, ils ont su se faire entendre du président américain », assure l'hebdomadaire. « Ils ont d'abord obtenu l'engagement américain de travailler avec eux sur les garanties de sécurité », alors que quelques semaines plus tôt, « Donald Trump prônait le désengagement américain et renvoyait l'Europe à ses responsabilités ». « Deuxième victoire, plus subtile », poursuit Le Point, « Emmanuel Macron et les Européens ont imposé leur vision sur la séquence de négociation ». À savoir, « on ne peut pas (…) discuter sous les bombes ». Hors-jeu Le Point, plutôt enthousiaste donc, enthousiasme que ne partage pas Marianne. C'est le moins que l'on puisse dire : « l'Europe brutalisée », s'exclame l'hebdomadaire. « Trump et Poutine ont mis l'Europe hors-jeu (…) la visite des Européens à Washington n'a pas effacé une réalité abrupte : les dirigeants du vieux continent semblent être devenus les figurants d'une histoire internationale qui se joue ailleurs, et notamment, entre Donald Trump et Vladimir Poutine ». « Les concerts de flagorneries, les rodomontades devant les micros et les visioconférences en cascade ne suffisent pas à dissiper le malaise », estime Marianne, qui concède toutefois « que les dirigeants européens, ont réussi, à force d'insister, à ne pas être totalement mis à l'écart des négociations autour d'une guerre qui se déroule à leur porte ». Mères porteuses sous les bombes Une guerre qui se poursuit, mais qui n'empêche pas la vie de continuer. Le Nouvel Obs publie cette semaine un grand reportage intitulé « Mères porteuses sous les bombes ». « L'Ukraine, qui autorise la gestation pour autrui depuis 2002, est devenue en vingt ans l'un des tout premiers « hubs » en Europe », explique l'hebdomadaire qui ajoute : « la guerre n'y a pas mis fin, bien au contraire ». Le Nouvel Obs s'interroge. « Combien sont-ils, ces parents en mal de bébé, à entamer cette folle aventure dans un pays où les alertes appellent à descendre aux abris quasiment toutes les nuits ? » On ne connaît pas leur nombre, mais ils sont Allemands, Espagnols, Brésiliens ou encore Australiens. Et tous, déterminés. L'hebdomadaire a rencontré un couple de jeunes allemands, « ils ne quittent pas des yeux le couffin où dort leur « petite merveille » Malenka-Rosa, née d'une mère porteuse dans une clinique de Kiev ». « En quelques heures », raconte le Nouvel Obs, « ils ont tout oublié, les sirènes et les tirs de missiles, les doutes et la peur ». Les femmes, qui décident de porter l'enfant d'un autre couple, elles, sont de plus en plus nombreuses. « Malgré, et sans doute à cause de la guerre, les candidates à qui on propose de 15 000 à 20 000 euros, une petite fortune dans un pays où le salaire minimal n'atteint pas les 200 euros, se bousculent pour devenir mères porteuses », explique le Nouvel Obs qui a rencontré l'une de ces femmes : « Helena, enceinte de 24 semaines pour un couple de Brésiliens ». « Personne ne fait cela par plaisir, dit-elle, c'est la vie qui nous y oblige ». Au bord du vide En France, à présent, la rentrée politique se prépare. « La rentrée ou la sortie », comme le remarque ironiquement la Tribune Dimanche. Rentrée politique et éventuelle sortie du Premier ministre François Bayrou, toujours assis sur un siège éjectable. François Bayrou, « au bord du vide », « dos au mur », nous dit la Tribune Dimanche. « Il tiendra demain une conférence de presse sur le budget, toujours rejeté par les oppositions. La menace de censure va planer tout l'automne ». De son côté, le Parisien-Dimanche a interrogé le Premier ministre. « Il nous confie », précise le journal, « sa certitude que les Français prendront conscience de la nécessité de serrer la vis de la dépense publique. » Toutefois, poursuit le Parisien-Dimanche, « il y a cet appel à bloquer le pays, le 10 septembre, appel relayé par les dirigeants de gauche ». Qu'en pense François Bayrou ? Il se moque en quelques mots : « le pays est devant de grands risques, tiens, nous allons le bloquer. Comment défendre ça ? » a répondu le premier ministre au Parisien-Dimanche. Tabou religieux Enfin, dans le Point, un article consacré à la militante féministe et LGBT marocaine Betty Lachgar. Arrêtée et emprisonnée pour avoir porté un « t-shirt noir barré d'un slogan en lettres blanches « Allah est lesbienne ». « Depuis des années », nous explique la journaliste et essayiste Peggy Sastre, « elle le porte lors de rassemblements ou dans ses publications, sans jamais se cacher. Mais il aura suffi d'une énième campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux (…) pour que la justice finisse par s'en emparer », « dans un pays où l'apostasie reste taboue et où les relations homosexuelles sont criminalisées ». « Un geste qui coûte cher », ajoute Peggy Sastre : « planter un drapeau sur un tabou religieux en sachant qu'il peut devenir un linceul ».
Pour commémorer les 110 ans de la Grande Guerre cette année, 20 minutes pour comprendre lance une nouvelle série : "14/18, D'un monde à l'autre". Plusieurs fois par mois, nous y couvrirons en temps réel les grands évènements de la Première Guerre mondiale.En novembre 1914, deux villages importantes risquent de changer de main : Belgrade, dont l'armée de Potiorek est plus proche que jamais, et Cracovie, vers laquelle marquent plus de 350 000 Russes et près de 400 000 Austro-Hongrois et Allemands.Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Originaire de Pologne, Abraham, le père d'Arlette, avait choisi la France pour y construire sa vie. « Le pays des droits de l'homme », disait-il avec conviction. Mais en mai 1941, il est arrêté lors de la rafle du billet vert. Quelques mois plus tard, il est déporté vers Auschwitz. Il n'en reviendra jamais.Arlette n'a alors que neuf ans.Le 16 juillet 1942, elle est arrêtée avec sa mère et sa sœur lors de la rafle du Vélodrome d'Hiver. Après plusieurs jours d'enfermement, elles sont transférées à la gare d'Austerlitz. Un train les attend : un wagon à bestiaux, direction le camp de Beaune-la-Rolande.Elles y resteront un temps, jusqu'à ce que la mère d'Arlette réussisse à s'enfuir grâce à un mensonge audacieux : elle affirme aux gardiens que son mari possède des usines utiles aux Allemands, ce qui est vrai, et qu'on les attend à Paris, ce qui l'est moins. La supercherie fonctionne. Profitant d'un relâchement dans la surveillance du train, elle s'échappe avec ses deux filles. Elles marcheront de longues heures pour regagner Paris.D'abord réfugiées chez une voisine, elles entrent alors dans un réseau de solidarité un circuit comme celui bien connu de l'OSE, discrets, clandestin qui sauve des enfants juifs en les plaçant à la campagne. Ce circuit, la maman d'Arlette l'appelle « la filière des facteurs »Voici le quatrième et dernier épisode du témoignage d'Arlette, 10 ans, enfant de la Shoah.
Le 17 août 1943, l'État major allemand accuse un revers sans précédent. Une claque, à laquelle le IIIème Reich ne s'attendait pas. Face à une force alliée composée de 400 000 soldats, les 65 000 Allemands postés sur l'île de la Sicile sont débordés. L'ordre de repli est donné après seulement 7 jours de combats acharnés. Les autorités militaires du Führer, comprennent, un peu tard, qu'ils viennent d'être trompés… par un cadavre ! Du côté des Services secrets britanniques, on se félicite. Voici le récit d'une des plus macabres et insolites opérations d'intoxication militaire de l'histoire moderne, mais aussi celui d'un homme qui n'a jamais existé...
Le 17 août 1943, l'État major allemand accuse un revers sans précédent. Une claque, à laquelle le IIIème Reich ne s'attendait pas. Face à une force alliée composée de 400 000 soldats, les 65 000 Allemands postés sur l'île de la Sicile sont débordés. L'ordre de repli est donné après seulement 7 jours de combats acharnés. Les autorités militaires du Führer, comprennent, un peu tard, qu'ils viennent d'être trompés… par un cadavre ! Du côté des Services secrets britanniques, on se félicite. Voici le récit d'une des plus macabres et insolites opérations d'intoxication militaire de l'histoire moderne, mais aussi celui d'un homme qui n'a jamais existé...Nous sommes le 4 février 1943 et le Twenty Committee vient de donner carte blanche à Montagu et Cholmondeley pour poursuivre leur morbide quête. La prochaine étape consiste à fabriquer une nouvelle identité à ce Glyndwr Michael. Il devient alors le capitaine William Martin, affecté à la marine royale. Mais un nom ne suffit pas, il faut créer de la matière autour de sa personne. Sur sa carte d'identité, on peut lire qu'il est né à Cardiff en 1907. Pour ce qui est de la photo, il s'agit de celle d'un agent du MI5, Ronnie Reed, grimé en officier, dont les traits du visage sont similaires à celui du mort.
Le 17 août 1943, l'État major allemand accuse un revers sans précédent. Une claque, à laquelle le IIIème Reich ne s'attendait pas. Face à une force alliée composée de 400 000 soldats, les 65 000 Allemands postés sur l'île de la Sicile sont débordés. L'ordre de repli est donné après seulement 7 jours de combats acharnés. Les autorités militaires du Führer, comprennent, un peu tard, qu'ils viennent d'être trompés… par un cadavre ! Du côté des Services secrets britanniques, on se félicite. Voici le récit d'une des plus macabres et insolites opérations d'intoxication militaire de l'histoire moderne, mais aussi celui d'un homme qui n'a jamais existé...L'histoire débute à une période où les Alliés, galvanisés par le succès de la campagne d'Afrique du Nord, préparent un nouveau coup d'éclat. Nous sommes à la fin de l'année 1942, et Américains, Canadiens, Britanniques et Français réfléchissent à leur prochaine cible tout en cherchant à minimiser les pertes. Une chose est sûre, ils vont devoir remettre la libération de la France à plus tard. Un débarquement par les plages normandes demanderait une préparation colossale. Dès lors, deux options s'offrent à eux.
C'est un marché en plein essor : celui des batteries, de plus en plus cruciales dans un monde qui cherche à recourir à plus d'électrique, et à moins de pétrole. Pour donner un coup de fouet à l'économie de son pays, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a invité plusieurs entreprises chinoises à s'implanter, malgré la réticence, voire l'hostilité, d'une majorité de la population. Cette émission est une sélection estivale des programmes d'Accents d'Europe La population hongroise rétive aux usines de batteries Dans 10 ans, les voitures neuves vendues dans l'Union européenne devront toutes être électriques et la course à la production de batteries est lancée. Le Premier ministre Viktor Orban veut faire de la Hongrie un producteur de rang mondial, notamment parce que l'industrie automobile allemande fabrique beaucoup dans son pays. Il a invité des entreprises chinoises à venir s'implanter. Un grand pôle industriel est en train de voir le jour dans l'est du pays où le géant chinois CATL construit la plus grande usine de batteries du continent européen. Selon plusieurs sondages, la majorité de la population est hostile à la présence de ces usines et à Debrecen, la colère gronde : les riverains dénoncent un risque élevé de pollution. Reportage Florence La Bruyère. En Grèce, faire de la radio pour apprendre La radio comme outil ludique et pédagogique, c'est ce que propose en Grèce, le réseau social éducatif ‘European School Radio', installé dans les locaux de l'Université internationale de Thessalonique. Repérer les infox et les campagnes de manipulation demande une vigilance sans cesse plus élevée et l'éducation joue un rôle essentiel : mi-avril 2025, le festival Radio kids Europe a permis aux enfants et adolescents grecs, avec la participation de jeunes Allemands, Français et Chypriotes de s'exercer au décryptage et à la production de l'information. Reportage à Neos Marmaras, dans le nord de la Grèce, Joël Bronner. Chronique musicale Le choix musical de Vincent Théval : Call me back, du groupe Suisse Sirens Of Lesbos. Charpentière et infirmier : l'Allemagne face aux préjugés de genre L'Allemagne fait partie des pays européens qui manquent cruellement de main-d'œuvre. De nombreux secteurs professionnels peinent à recruter outre-Rhin : la santé, le soin, la construction, les métiers manuels ou encore l'informatique. Parmi les facteurs qui entrent en jeu dans cette situation, il y a les préjugés de genre. Certains métiers sont toujours considérés comme féminins ou masculins, que ce soit par les candidats ou par les employeurs. Pour casser les stéréotypes et susciter des vocations, l'Allemagne organise tous les ans des journées découvertes des métiers. Celle qui concerne les filles, le « girls' day » a beaucoup de succès. Reportage à Berlin, Delphine Nerbollier.
C'est un marché en plein essor : celui des batteries, de plus en plus cruciales dans un monde qui cherche à recourir à plus d'électrique, et à moins de pétrole. Pour donner un coup de fouet à l'économie de son pays, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a invité plusieurs entreprises chinoises à s'implanter, malgré la réticence, voire l'hostilité, d'une majorité de la population. Cette émission est une sélection estivale des programmes d'Accents d'Europe La population hongroise rétive aux usines de batteries Dans 10 ans, les voitures neuves vendues dans l'Union européenne devront toutes être électriques et la course à la production de batteries est lancée. Le Premier ministre Viktor Orban veut faire de la Hongrie un producteur de rang mondial, notamment parce que l'industrie automobile allemande fabrique beaucoup dans son pays. Il a invité des entreprises chinoises à venir s'implanter. Un grand pôle industriel est en train de voir le jour dans l'est du pays où le géant chinois CATL construit la plus grande usine de batteries du continent européen. Selon plusieurs sondages, la majorité de la population est hostile à la présence de ces usines et à Debrecen, la colère gronde : les riverains dénoncent un risque élevé de pollution. Reportage Florence La Bruyère. En Grèce, faire de la radio pour apprendre La radio comme outil ludique et pédagogique, c'est ce que propose en Grèce, le réseau social éducatif ‘European School Radio', installé dans les locaux de l'Université internationale de Thessalonique. Repérer les infox et les campagnes de manipulation demande une vigilance sans cesse plus élevée et l'éducation joue un rôle essentiel : mi-avril 2025, le festival Radio kids Europe a permis aux enfants et adolescents grecs, avec la participation de jeunes Allemands, Français et Chypriotes de s'exercer au décryptage et à la production de l'information. Reportage à Neos Marmaras, dans le nord de la Grèce, Joël Bronner. Chronique musicale Le choix musical de Vincent Théval : Call me back, du groupe Suisse Sirens Of Lesbos. Charpentière et infirmier : l'Allemagne face aux préjugés de genre L'Allemagne fait partie des pays européens qui manquent cruellement de main-d'œuvre. De nombreux secteurs professionnels peinent à recruter outre-Rhin : la santé, le soin, la construction, les métiers manuels ou encore l'informatique. Parmi les facteurs qui entrent en jeu dans cette situation, il y a les préjugés de genre. Certains métiers sont toujours considérés comme féminins ou masculins, que ce soit par les candidats ou par les employeurs. Pour casser les stéréotypes et susciter des vocations, l'Allemagne organise tous les ans des journées découvertes des métiers. Celle qui concerne les filles, le « girls' day » a beaucoup de succès. Reportage à Berlin, Delphine Nerbollier.
Plus d'une tonne de cocaïne, répartie dans 49 sacs, a été trouvée ce dimanche, par des agents de la police nationale. C'est l'une des saisies les plus importantes de ces 30 dernières années, précise le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Haïti est une plaque tournante du trafic de drogue dans la région, complète Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Cette situation est due à l'expansion des gangs armés, mais pas seulement. Un réseau international «structuré composé d'anciens militaires, de membres de la police, de parlementaires et de chefs d'entreprises, actif en Haïti et aux États-Unis, s'est formé, depuis les années 1980», explique Gotson Pierre. Ces trafiquants utilisent notamment le commerce de l'anguille pour blanchir leurs revenus. «Les multiples saisies de drogue sur les côtes nord et sud d'Haïti montrent que c'est une organisation bien rodée», ajoute le journaliste d'Alterpresse. Le Premier ministre haïtien est aux États-Unis La situation en Haïti est au cœur du voyage d'Alix Didier Fils-Aimé aux États-Unis. Le Premier ministre, qui n'a rencontré aucun responsable américain de premier plan, sera de retour le 17 juillet. Les États-Unis tirent la sonnette d'alarme. Ils estiment que la crise sécuritaire haïtienne constitue une menace directe pour la sécurité régionale et nationale du pays. Ce déplacement suscite, par ailleurs, des tensions internes. L'agenda d'Alix Didier Fils-Aimé n'a pas été communiqué à tous les membres du gouvernement, précise Gotson Pierre. À trois semaines de la fin de la présidence de Fritz Alphonse Jean, «échéance hautement symbolique dans le calendrier de la transition» selon le directeur d'Alterpresse, le CPT est à nouveau dans la tourmente. Donald Trump peut poursuivre le démantèlement du ministère de l'Éducation La Cour suprême a validé les licenciements ordonnés par le président américain et comme il s'agit d'une procédure d'urgence, elle n'a pas motivé sa décision, précise le Washington Post. On ne sait pas non plus qui a voté pour ou contre. Mais les trois juges progressistes de la Cour (sur un total de 9) ont fait savoir leur opposition, raconte le journal. Dans un communiqué, ils ont dénoncé une «décision indéfendable». «Quand le pouvoir exécutif annonce son intention de violer la loi, puis met cette promesse à exécution, le devoir du pouvoir judiciaire est de faire barrage à cette illégalité, pas de la faciliter», peut-on lire. Ces trois juges estiment que la Cour suprême a accru les prérogatives du président. Comme le rapporte le New York Times, selon eux, seul le Congrès, qui a créé ce ministère il y a environ un demi-siècle, a le pouvoir de le supprimer. La décision de Donald Trump n'a jamais été soumise à l'approbation des parlementaires, précise le quotidien. Le pouvoir de l'exécutif se trouve ainsi renforcé, et le ministère de l'Éducation est lui affaibli, juge le New York Times. Comme le raconte le quotidien, en marge de cette bataille judiciaire, des employés ont déjà été renvoyés : ceux qui avaient un contrat précaire. L'administration a également offert à certains de partir en retraite anticipée. Enfin, en mars, Donald Trump a ordonné des licenciements massifs et bien que la justice ait suspendu cette décision, très peu de fonctionnaires ont été réintégrés. Résultat, le ministère de l'Éducation qui comptait 4.000 employés au début de l'année, ne fonctionne aujourd'hui qu'avec la moitié de ces effectifs, explique le New York Times. À quoi sert le ministère de l'Éducation américain ? Si l'éducation est surtout gérée par les autorités locales aux États-Unis, le ministère de l'Éducation joue quand même un rôle important dans certains domaines. «Il est responsable de la gestion du programme fédéral de prêts aux étudiants qui s'élève à 1,6 milliard de dollars, des subventions aux écoles primaires et secondaires, des tests de réussite et des réglementations sur les droits civiques dans les écoles», détaille le Washington Post. Autant de missions que le ministère n'a plus vraiment les moyens d'accomplir, juge le New York Times pour qui «ces efforts pour abolir ce ministère font partie d'un agenda plus large des conservateurs qui veulent que plus d'argent aille aux écoles privées et à l'enseignement à la maison.» La grande loi budgétaire voulue par Donald Trump et approuvée récemment prévoit d'ailleurs d'importants crédits d'impôt pour l'enseignement privé, souligne le quotidien. Le ministère de l'Éducation continue de jouer un rôle en ce qui concerne les droits civiques. Là encore, Donald Trump s'en sert pour son agenda politique, raconte le New York Times. Le président l'utilise pour obliger les établissements scolaires à faire machine arrière en matière de lutte contre les discriminations. Finies par exemple, les équipes de sport composées d'étudiants transgenres ou les toilettes ouvertes à tous les élèves. En revanche, pour ce qui est de l'accès à l'école des enfants handicapés, cela n'intéresse pas Donald Trump, pointe le quotidien qui relève qu'il s'agit pourtant d'un droit civique. Le Mexique voit rouge au sujet des tomates Les droits de douane de 17% sur les tomates importées de ce pays, décidés hier par Donald Trump, provoque des remous. «Aucun pays ne peut nous remplacer», mettent en garde les producteurs mexicains de tomates, dans les colonnes du quotidien argentin Infobae. 90% des tomates mangées aux États-Unis, viennent du Mexique, précise El Financiero. Un fruit difficile à transporter car il contient beaucoup d'eau, précise un expert au journal Milenio. Les États-Unis ne peuvent donc pas se passer du Mexique, se rassurent les fermiers mexicains, indique Infobae. Ils rappellent qu'en 2019, les États-Unis avaient déjà suspendu l'accord de libre-échange qui lie les deux voisins, avant de faire marche arrière 4 mois plus tard. «La raison va prévaloir» cette fois, encore estiment-ils. L'Argentine déclassifie des archives nazies Le président Javier Milei a décidé de rendre public des archives liées à l'accueil de nazis après la Seconde Guerre mondiale. Alors que l'Europe peinait à se relever, l'Argentine, elle, était en plein boom économique. Pour soutenir cette croissance, le président Juan Perón a fait venir des milliers d'Européens. Les conditions d'accueil étaient généreuses, et les contrôles d'identité quasiment inexistants. Environ 12.000 nazis ont ainsi trouvé refuge en Argentine sous la présidence de Perón. «Ils menaient une vie discrète, sous un faux nom, parce qu'ils savaient qu'ils étaient recherchés», raconte l'historien Julio Mutti interrogé par Achim Lippold. «Plus tard, un décret d'amnistie du gouvernement péroniste leur a permis de reprendre leur vrai nom sans trop d'explications. Ils n'avaient pas de rôle social notable. Leur impact sur la société argentine de l'époque était très limité.» Il faut attendre le retour de la démocratie pour que la vérité émerge et que les archives soient déclassifiées sur décision du président Carlos Menem, en 1992. Grâce à ces documents, «nous savons désormais clairement qui est venu, où ils ont vécu, comment ils sont arrivés, sous quel nom, comment ils se sont cachés — tout cela est connu et a déjà été publié. Ce qui, en revanche, reste obscur, c'est l'origine des ressources financières ayant permis leur fuite. Pour une opération de cette ampleur, il a fallu de l'argent. Ce n'était ni simple, ni bon marché», explique Ariel Gelblung, directeur du Centre Simon Wiesenthal à Buenos Aires. Pour approfondir les recherches sur ces financements, le Centre Wiesenthal s'est tourné directement vers Javier Milei, en février 2025. Le président a accepté de leur faciliter l'accès à toutes les archives et «depuis, chaque fois que nous avons une requête, les services nous transmettent les documents. Il y a une directive en ce sens», poursuit Ariel Gelblung. Le gouvernement argentin a également commencé à mettre les documents en ligne. Mais les experts ne s'attendent pas à faire des découvertes majeures. Comme l'explique Julio Mutti, «90% de ce qu'il y avait à découvrir l'a déjà été (...) Le seul élément vraiment nouveau, ce sont des procès-verbaux de l'entreprise publique « Fabricaciones Militares ». Il y avait un projet de faire venir des techniciens étrangers, qui a bien eu lieu. On estime qu'environ 300 techniciens sont venus, dont des Polonais et d'autres pays qui étaient en guerre avec l'Allemagne nazie. Mais il y avait aussi des Allemands. Le problème, c'est qu'on ne sait pas encore si certains d'entre eux étaient des criminels de guerre ou des membres du parti nazi.» Selon le directeur du Centre Wiesenthal, Ariel Gelblung, les résultats des recherches menées par son équipe seront publiés au printemps 2026, le temps d'examiner tous les nouveaux documents disponibles, soit environ 38 kilomètres d'archives. Le journal de la 1ère En Martinique, la gendarmerie reçoit des renforts.
Vous connaissez sans doute Ian Fleming pour les innombrables aventures qu'il a fait vivre à l'espion le plus célèbre de la planète, James Bond. Mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ses récits paraissaient si crédibles ? La réponse est simple, derrière la plume de Fleming se cachait un redoutable stratège de la Division du renseignement naval britannique. Eh oui.. Qui mieux qu'un espion pour raconter des histoires d'espions ? Chaque péripétie que Fleming a imaginée repose en partie sur du vécu.En 1940, Alan Turing et Peter Twinn, respectivement mathématicien et cryptanalyste, cherchent désespérément à décoder la redoutable machine Enigma, mise au point par les Allemands pour chiffrer leurs communications militaires. Comprendre son fonctionnement permettrait aux Alliés d'obtenir une sacrée avance stratégique sur les batailles à venir. Le 12 septembre, Ian Fleming rédige une note à son supérieur hiérarchique et lui suggère un plan...
voici un premier épisode particulier d'une femme extraordinaire…FRANIA naît le 1er mars 1926 à Tarnów, une ville située au sud-est de la Pologne, à environ 80 km de Cracovie. Tarnów abrite alors une importante communauté juive d'environ 25 000 personnes, soit 40 à 50 % de la population.Son père est un chef d'orchestre symphonique renommé, et sa mère, pianiste dans les cinémas de la ville, accompagne au piano les films muets. Frania a deux frères, l'un cadet et l'autre aîné, tous deux également musiciens. C'est une petite fille pleine de joie, qui grandit au sein d'une famille juive laïque, dans un univers d'insouciance, de bonheur et de sécurité, malgré les prémices d'un antisémitisme qui se fait déjà sentir à Tarnow, comme dans toute la Pologne.Les choses se compliquent en 1938, lorsque des Juifs allemands d'origine polonaise, chassés d'Allemagne, arrivent en ville. Mais le véritable coup de tonnerre survient le 1er septembre 1939 : la première bombe allemande s'abat sur la gare de Tarnów. Frania s'en souvient avec précision : l'horloge de la chambre marquait minuit pile. S'ensuivent huit jours de bombardements incessants, de jour comme de nuit.Le 7 septembre 1939, l'armée allemande entre dans Tarnów. Presque immédiatement, les répressions contre les Juifs polonais commencent : rafles, déportations, assassinats arbitraires... Des affiches fleurissent sur les murs, interdisant aux Juifs d'aller à l'école, à la banque et imposant un couvre-feu strict. En un mois, toutes les synagogues et les quarante maisons de prière juives sont incendiées ou dynamitées.Le père de Frania, immédiatement traqué, décide de fuir.Ses frères sont arrêtés dans la rue pour des travaux forcés, tandis que Frania reste seule avec sa mère. Pendant plus d'un an, sa maman la cache de cave en grenier pour la protéger des Allemands. Une vie clandestine terrible pour une enfant de 13 ans, qui assiste en secret à des humiliations publiques suivies d'exécutions brutales. Frania traverse parfois des rues jonchées de corps inertes, abandonnés par les nazis.VOICI la première des 4 parties du témoignage de Frania 13 ans, Enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…suivez moi sur les réseaux ici
Nous sommes le 7 mai 1946, à Dampremy, l'un des sièges d'extraction de la « Société Anonyme des Charbonnages Réunis du Mambourg ». Un terrible coup de grisou a frappé ce que l'on appelle « le Puits du Sacré-Français ». Le « Journal de Charleroi » rapporte : « Mardi soir, vers 21h30, un dégagement intense de gaz délétères et inflammables s'est produit dans la taille Cayette, à l'étage 860 mètres (…). Seize ouvrier ont été surpris par la catastrophe et sont morts asphyxiés et brûlés (…). Parmi les victimes, on compte trois Belges, six travailleurs étrangers (deux Italiens, deux Polonais, un Tchèque et un sujet français originaire du Maroc). En plus de ces neuf victimes civiles, il faut compter sept prisonniers allemands, du camp de Lodelinsart. » Qui sont ces prisonniers allemands ? Après la Libération, des milliers d'entre eux sont restés sur notre territoire et ont participé, au même titre que les mineurs belges, et italiens par la suite, à la « Bataille du charbon ». Cette vaste opération lancée, dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale, par le gouvernement d'Union nationale. Privés de liberté au moment même où s'achevait le conflit, 60 000 de ces hommes ont été, en effet, cédés à la Belgique par le Commandement allié, en juillet 1945, au titre de « dommage de guerre ». Mis à la disposition de l'industrie charbonnière, afin de retrouver le plus rapidement possible la production d'avant-guerre pour relancer l'économie et relever le pays de ses ruines, la majorité a été directement affectée aux travaux d'extraction, tandis qu'une minorité fut occupée à la production des bois nécessaires au soutènement des galeries et des chantiers. Ils étaient répartis entre 38 camps de travail dont 32 étaient situés dans les bassins houillers, à proximité des sites de production, et 6 dans les Ardennes, à la lisière des forêts. Grâce à cet apport en main-d'œuvre, la production totale de charbon a pratiquement doublé, entre janvier ‘45 et janvier '46, avant de décroître. Comment ces prisonniers de guerre allemands ont-ils été traités ? En quoi peut-on dire qu'ils ont constitué ainsi l'avant-garde d'une armée de la paix au service d'une économie de marché ? Avec les Lumières de : Alain Forti, conservateur au Bois du Cazier, et Pierre Muller, directeur adjoint des collections au « War Heritage Institute ». Exposition : « Le charbon de la reconstruction » au Bois du Cazier. Sujets traités : Allemands, prisonniers, charbon, Libération, Deuxième Guerre mondiale, industrie Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Crainte d'une escalade, et de la fermeture du détroit d'Ormuz par lequel transite 20% du pétrole mondial. Les frappes sur l'Iran se sont poursuivies lundi (23 juin 2025) et les ministres européens des Affaires étrangères ont à nouveau appelé à une solution diplomatique... un appel relayé par la presse allemande et le gouvernement de Friederich Merz, non sans quelques tiraillements. Franceline Beretti. TikTok réseau n°1 en Roumanie Les Roumains n'ont pas fini de tirer les leçons politiques et médiatiques du dernier scrutin présidentiel. C'est finalement l'ancien maire de Bucarest, le libéral francophone Nicusor Dan qui a été élu... mais l'extrême droite n'est pas passée loin. Un premier tour qui s'était tenu en novembre a d'ailleurs été invalidé par la Cour constitutionnelle. Un parfait inconnu Calin Georgescu était arrivé en tête. Un populiste d'extrême droite qui avait fait toute sa campagne sur le réseau social chinois de partage de vidéos TikTok. La justice étudie des soupçons de manipulation et d'ingérence russe.... TikTok, une plateforme incontournable dans le pays, une personne sur deux l'utilise, et pas seulement des jeunes. Reportage à Bucarest de Marine Leduc. Aux racines des émeutes racistes en Irlande du Nord Amnesty international n'hésite pas à parler, je cite, «d'une année de haine» en Irlande du Nord, pour les victimes de racisme. Suite à la vague d'émeutes qui ont embrasé la ville de Ballymena, une petite ville située à une heure au nord de Belfast, des dizaines de familles issues de l'immigration ont été contraintes de fuir leur logement. Bilan et reportage signé Clémence Pénard. L'exode des Allemands après la Seconde Guerre mondiale, vu à travers 140 photos C'est une exposition exceptionnelle qui se tient en ce moment à Berlin. Elle revient sur un épisode de la fin de la Seconde Guerre mondiale. La fuite des 12 millions de germanophones de l'Europe de l'Est, après la capitulation de l'Allemagne. Delphine Nerbollier à Berlin.
Crainte d'une escalade, et de la fermeture du détroit d'Ormuz par lequel transite 20% du pétrole mondial. Les frappes sur l'Iran se sont poursuivies lundi (23 juin 2025) et les ministres européens des Affaires étrangères ont à nouveau appelé à une solution diplomatique... un appel relayé par la presse allemande et le gouvernement de Friederich Merz, non sans quelques tiraillements. Franceline Beretti. TikTok réseau n°1 en Roumanie Les Roumains n'ont pas fini de tirer les leçons politiques et médiatiques du dernier scrutin présidentiel. C'est finalement l'ancien maire de Bucarest, le libéral francophone Nicusor Dan qui a été élu... mais l'extrême droite n'est pas passée loin. Un premier tour qui s'était tenu en novembre a d'ailleurs été invalidé par la Cour constitutionnelle. Un parfait inconnu Calin Georgescu était arrivé en tête. Un populiste d'extrême droite qui avait fait toute sa campagne sur le réseau social chinois de partage de vidéos TikTok. La justice étudie des soupçons de manipulation et d'ingérence russe.... TikTok, une plateforme incontournable dans le pays, une personne sur deux l'utilise, et pas seulement des jeunes. Reportage à Bucarest de Marine Leduc. Aux racines des émeutes racistes en Irlande du Nord Amnesty international n'hésite pas à parler, je cite, «d'une année de haine» en Irlande du Nord, pour les victimes de racisme. Suite à la vague d'émeutes qui ont embrasé la ville de Ballymena, une petite ville située à une heure au nord de Belfast, des dizaines de familles issues de l'immigration ont été contraintes de fuir leur logement. Bilan et reportage signé Clémence Pénard. L'exode des Allemands après la Seconde Guerre mondiale, vu à travers 140 photos C'est une exposition exceptionnelle qui se tient en ce moment à Berlin. Elle revient sur un épisode de la fin de la Seconde Guerre mondiale. La fuite des 12 millions de germanophones de l'Europe de l'Est, après la capitulation de l'Allemagne. Delphine Nerbollier à Berlin.
Tout le monde connait la bataille de Hastings en 1066, et ses conséquences immenses sur l'histoire anglo-normande. Mais qui sait la part prise par le renseignement et le secret dans cette guerre médiévale ?Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. À la Une aujourd'hui : - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe ; - La Mannschaft dans le doute. ; - Rayan Cherki rejoint Manchester City. ; - Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe : fin de l'ère Spalletti, après une victoire de la Nazionale sur la Moldavie. La déroute en Norvège a été fatale à l'ex-coach du Napoli. Ella a ranimé le spectre des 2 derniers mondiaux disputés sans les Azzurri. Qui pour prendre les rênes de la sélection et relancer l'équipe ? Ranieri a décliné le poste.- La Belgique à l'arraché ! 3 jours avoir été accrochés en Macédoine du Nord, les Diables rouges, qui menaient 3-0 à la 27è minute face aux Gallois, ont été rejoints par les Dragons. Kevin De Bruyne a tiré ses coéquipiers d'un mauvais pas in extremis.- La Mannschaft dans le doute. À un an du Mondial, les Blanc et Noir sont systématiquement parmi les favoris, malgré les mauvais résultats en Russie et au Qatar, et l'échec de l'Euro 2024 à domicile. Nagelsmann, 37 ans, coach aux idées neuves qui avance avec une nouvelle génération, mais dont l'équipe a déçu lors de la phase finale, avec une autre chance de briller à la maison. Renversés par le Portugal mercredi, les Allemands se sont de nouveau inclinés face aux Bleus. Manque d'efficacité offensive, domination stérile, pas encore l'heure du renouveau ? Le Nationalelf entamera ses éliminatoires en septembre, devrait logiquement voir l'Amérique en juin prochain.- Rayan Cherki rejoint Manchester City. Un contrat de cinq ans pour le néo international après 6 saisons passées à l'OL, l'occasion pour le milieu offensif de passer un cap supplémentaire avec Pep Guardiola ?- Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. Succès 1-0 à Fès face au Bénin, 3 jours après un succès (2-0) contre la Tunisie. Regragui critiqué sur la manière, est le 1er sélectionneur marocain à enchaîner 12 victoires consécutives. 6 villes hôtes, calendrier ambitieux, où en sont les chantiers avant la grande fête du foot africain ? Avec Olivier Pron : Saïd Amdaa, David Lortholary, Philippe Doucet et Salim Baungally. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.
Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. À la Une aujourd'hui : - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe ; - La Mannschaft dans le doute. ; - Rayan Cherki rejoint Manchester City. ; - Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe : fin de l'ère Spalletti, après une victoire de la Nazionale sur la Moldavie. La déroute en Norvège a été fatale à l'ex-coach du Napoli. Ella a ranimé le spectre des 2 derniers mondiaux disputés sans les Azzurri. Qui pour prendre les rênes de la sélection et relancer l'équipe ? Ranieri a décliné le poste.- La Belgique à l'arraché ! 3 jours avoir été accrochés en Macédoine du Nord, les Diables rouges, qui menaient 3-0 à la 27è minute face aux Gallois, ont été rejoints par les Dragons. Kevin De Bruyne a tiré ses coéquipiers d'un mauvais pas in extremis.- La Mannschaft dans le doute. À un an du Mondial, les Blanc et Noir sont systématiquement parmi les favoris, malgré les mauvais résultats en Russie et au Qatar, et l'échec de l'Euro 2024 à domicile. Nagelsmann, 37 ans, coach aux idées neuves qui avance avec une nouvelle génération, mais dont l'équipe a déçu lors de la phase finale, avec une autre chance de briller à la maison. Renversés par le Portugal mercredi, les Allemands se sont de nouveau inclinés face aux Bleus. Manque d'efficacité offensive, domination stérile, pas encore l'heure du renouveau ? Le Nationalelf entamera ses éliminatoires en septembre, devrait logiquement voir l'Amérique en juin prochain.- Rayan Cherki rejoint Manchester City. Un contrat de cinq ans pour le néo international après 6 saisons passées à l'OL, l'occasion pour le milieu offensif de passer un cap supplémentaire avec Pep Guardiola ?- Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. Succès 1-0 à Fès face au Bénin, 3 jours après un succès (2-0) contre la Tunisie. Regragui critiqué sur la manière, est le 1er sélectionneur marocain à enchaîner 12 victoires consécutives. 6 villes hôtes, calendrier ambitieux, où en sont les chantiers avant la grande fête du foot africain ? Avec Olivier Pron : Saïd Amdaa, David Lortholary, Philippe Doucet et Salim Baungally. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.
On commence la semaine avec la chronique de Yannick Marceau! Il nous raconte l'histoire d'un héros québécois qui a marqué l'Europe pendant la guerre : Léo Major, ce soldat qui a réussi à libérer à lui seul une ville entière occupée par les Allemands. On parle aussi de l'importance des modèles masculins et de l'entraide,... The post 2 juin 2025 Yannick Marceau, Fly & Ride Expedition avec Pascal Royer, et Marie-Élyse Blais appeared first on Truck Stop Québec.
durée : 00:11:44 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Episode 5/9 - Dans une série du "Livre de chevet", le philosophe Vladimir Jankélévitch analyse et lit des extraits des "Sept Pendus" de Leonid Andreïev. Dans le cinquième volet il établit une comparaison avec la lettre du jeune résistant Lucien Legros, exécuté par les Allemands en 1943. - réalisation : Antoine Larcher - invités : Vladimir Jankélévitch Philosophe (1903-1985)
Bienvenue dans les Fabuleux Destins. Cette semaine, en quatre épisodes, nous allons vous raconter l'histoire de Maximilian Schmidt, alias Shiny Flakes, l'adolescent devenu millionnaire avec le plus gros site de vente de drogues en Allemagne. Une affaire qui lui vaudra une petite célébrité, au point de vouloir retenter l'aventure. Entre pilules colorées, boîtes aux lettres et cryptomonnaies, découvrez son incroyable destin. La chute d'un dealer et la naissance d'un influenceur Au moment de son procès, la photo du jeune homme fait la couverture des journaux allemands : Shiny Flakes est assis au tribunal, en polo noir, les mains attachées par de grosses menottes. Et sa célébrité est encore plus forte sur les réseaux sociaux. Depuis son arrestation, de nombreux Allemands voient en lui un martyr du combat pour la légalisation des drogues. Des t-shirts "Libérez Shiny" se vendent carrément sur Internet, et une pétition en ligne réclame sa libération. Pire : un appel anonyme menace même la prison de Leipzig d'envoyer un commando ! Pendant des semaines, le procès de Maximilian Schmidt est entouré d'une aura, d'une vague de mystère… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : combat contre l'Apocalypse (1/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : la bombe mentale (2/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : massacres et sauvetages (3/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : l'ennemi public des braconniers (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Théo Sire Production : Bababam (montage Gilles Bawulak) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Vendredi 23 mai, la hausse de la dette japonaise, la décision de Donald Trump de mettre fin aux admissions d'étudiants étrangers à Harvard, le choix inapproprié des Américains visant à attirer les faveurs de son électorat, et l'idée innovant des Allemands sur les retraites, ont été abordés par Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet Asset Management, Sébastien Lalevée, directeur général de Financière Arbevel, Emmanuel Lechypre, éditorialiste BFM Business, et Léa Dunand-Chatellet, gérante et directrice de l'investissement responsable chez DNCA Finance, reçu par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez-la en podcast.
L'Eldorado… Un mot qui évoque un lieu fabuleux, une terre de richesses infinies, un paradis perdu. Aujourd'hui encore, on l'utilise pour désigner un endroit rêvé, plein de promesses, souvent lié à la richesse, au bonheur ou à l'espoir d'une vie meilleure. Mais d'où vient ce mythe ? Pourquoi ce mot est-il si chargé d'or et de mystère ?Aux origines : un roi couvert d'orLe mythe de l'Eldorado prend racine au XVIe siècle, lors des grandes explorations espagnoles en Amérique du Sud. Les conquistadors, avides de conquêtes et de richesses, entendent parler d'un roi fabuleux qui, selon les récits indigènes, se couvrait de poussière d'or avant de se baigner dans un lac sacré. Ce roi était surnommé "El Dorado", littéralement "l'homme doré" en espagnol.Ce rituel aurait eu lieu en Colombie, près du lac Guatavita, et appartenait à une tradition des Muiscas, un peuple indigène local. À chaque cérémonie, le roi doré offrait de l'or et des pierres précieuses aux dieux en les jetant dans le lac. De quoi enflammer l'imaginaire des Européens.De l'homme doré à la cité d'orTrès vite, le personnage devient un lieu : Eldorado ne désigne plus un homme, mais une cité fabuleuse, puis un royaume entier où l'or serait aussi abondant que la poussière.Les Espagnols, puis les Anglais, les Allemands et les Portugais, envoient expéditions sur expéditions à la recherche de cet Eldorado, quelque part entre l'Amazonie, les Andes, le Venezuela ou même le Brésil. Des centaines d'hommes périssent dans la jungle, dévorés par la fièvre, les serpents, ou simplement l'épuisement… sans jamais trouver cette fameuse terre d'or.Parmi les plus célèbres chercheurs d'Eldorado, on compte Francisco de Orellana, le premier Européen à descendre le fleuve Amazone, ou Sir Walter Raleigh, qui échouera à deux reprises dans sa quête, mais publiera malgré tout un récit enflammé sur la richesse du royaume de Guyane.Un mythe qui dépasse l'orAu fil du temps, Eldorado devient un symbole : celui d'un espoir démesuré, d'une quête sans fin, parfois tragique. On le retrouve dans la littérature (Voltaire en parle dans Candide), dans les récits d'explorateurs, et aujourd'hui dans les discours politiques ou économiques — on parle par exemple d'Eldorado pétrolier, Eldorado numérique, ou Eldorado écologique.En résumé, Eldorado est moins un lieu réel qu'un mirage. Il raconte notre désir d'ailleurs, de richesse, de bonheur facile… et aussi notre tendance à projeter nos rêves sur des terres inconnues. Un mythe doré, au sens propre comme au figuré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes le 2 octobre 1904. Neuf jours avant la bataille de « Waterberg » du nom du plateau ainsi baptisé par les Allemands, en Namibie. La puissance coloniale est en guerre contre les Herero commandés par le chef Samuel Maharero. Berlin a décidé de l'envoi massif de troupes placées sous le commandement du général Lothar von Trotha. Celui-ci a rédigé un ordre dit d'extermination. Il écrit : « Moi, le général des troupes allemandes, adresse cette lettre au peuple herero. Les Herero ne sont plus dorénavant des sujets allemands. Ils ont tué, volé, coupé des nez, des oreilles, et d'autres parties de soldats blessés et maintenant, du fait de leur lâcheté, ils ne se battent plus. Je dis au peuple : quiconque nous livre un Herero recevra 1.000 marks. Celui qui me livrera Samuel Maharero recevra 5.000 marks. Tous les Herero doivent quitter le pays. S'ils ne le font pas, je les y forcerai avec mes grands canons. Tout Herero découvert dans les limites du territoire allemand, armé comme désarmé, avec ou sans bétail, sera abattu. Je n'accepte aucune femme ou enfant. Ils doivent partir ou mourir. Telle est ma décision pour le peuple Herero ». Plus d'un siècle plus tard, et pour la première fois, le 27 mai 2021, l'Allemagne a reconnu avoir commis “un génocide” en Namibie. “À la lumière de la responsabilité historique et morale de l'Allemagne, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, nous allons demander pardon à la Namibie et aux descendants des victimes pour les atrocités commises ». Quelles sont les raisons et les conditions de « ce premier génocide du terrible vingtième siècle », selon l'expression d'Albert Camus ? Peut-il être vu comme une sorte de matrice de la Shoah ? Invité : Joël KOTEK, professeur à l'Université Libre de Bruxelles et enseignant à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris Auteur de : « COLONIALISME ET RACISME COMME MATRICE DE LA SHOAH: LE CAS DU GENOCIDE DES HERERO ». Sujets traités : génocide, Herero,Shoah, Allemagne, Namibie, Samuel Maharero, Lothar von Trotha, extermination, Heiko Maas, Albert Camus Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Emmanuelle Hutin a publié un premier récit remarqué, La Grenade (Stock, 2021). En parallèle de l'écriture, elle est directrice artistique indépendante et enseigne le yoga au profit d'associations caritatives. Son nouveau livre Les francs-tireuses est une fiction qui s'inspire de l'histoire vraie de deux femmes artistes qui ont résisté pendant la guerre avec des actions inédites dans l'Histoire. « Imagine-t-on pareille témérité ? » écrira Claude Cahun après la guerre. Comment croire qu'un couple de femmes artistes, bourgeoises, cinquantenaires, d'origine juive et à la santé fragile, s'élève seul contre les Allemands pendant les quatre années d'occupation de l'île de Jersey ?Claude Cahun est l'une des figures les plus singulières de l'avant-garde artistique parisienne. Avec Suzanne Malherbe, sa compagne de toujours, elle adhère et participe activement au mouvement surréaliste et révolutionnaire antifasciste. Mais c'est sur l'île de Jersey, où elles s'installent en 1938, que va se déployer leur activité militante. Convaincues que la liberté et l'amour fraternel sont des valeurs universelles, Claude et Suzanne mènent une contre-propagande poétique ; une résistance de papiers, de bouteilles vides et de milliers de tracts signés « Le soldat sans nom » pour créer l'impression d'une fronde au sein même des rangs allemands. Elles sont les francs-tireuses, usant de leurs armes spirituelles pour inciter les soldats à cesser de se battre. Les faits leur ont donné raison : Jersey a été libérée pacifiquement. Les Francs-tireuses s'appuie sur des textes dans lesquels Claude Cahun et Suzanne Malherbe ont raconté leurs années de guerre. Fidèle à leurs actions et à leurs tempéraments, Emmanuelle Hutin s'inspire librement de ces écrits pour rendre hommage au courage de ces résistantes invisibilisées par l'Histoire. (Présentation des éditions Anne Carrière)Illustration musicale : Gnossienne (1) de Erik SatiePour aller plus loin, à découvrir également :À travers les destins croisés de cinq résistantes, Philippe Collin retrace le rôle crucial longtemps oublié des femmes dans la lutte intérieure et extérieure face au nazisme entre 1940 et 1944.Souvent réduites à une poignée de clichés romantiques, les femmes dans l'histoire de la Résistance française sont longtemps restées invisibles. Or, dans un pays vaincu, humilié et privé en partie de sa population masculine, emmenée en Allemagne en captivité dès l'été 1940, les femmes furent les premières à réagir et à initier un esprit d'insoumission. Parmi elles, deux figures illustres : Lucie Aubrac et Geneviève de Gaulle. Ainsi que trois femmes demeurées dans l'ombre : Mila Racine, Simonne Mathieu et Renée Davelly.Destins emblématiques ou méconnus, les trajectoires de ces cinq résistantes vont s'entremêler et se répondre : un récit choral et global qui redonne toute leur place aux femmes au côté des hommes.Cet ouvrage est l'adaptation illustrée d'archives inédites ou rares du podcast à succès sur France Inter suivi par plus de 2,5 millions d'auditeurs et plébiscitée par la critique. (Présentation des éditions Albin Michel)
durée : 01:28:28 - En pistes ! du vendredi 25 avril 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - D'une part Le clavier bien tempéré de Bach et d'autre part, le Requiem Allemand de Brahms. Et on restera du côté du répertoire sacré avec une Messe de l'autrichien Franz Josef Aumann et les Psaumes de pénitence du franco-flamand Roland de Lassus... - réalisé par : Antoine Courtin
durée : 01:28:28 - En pistes ! du vendredi 25 avril 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - D'une part Le clavier bien tempéré de Bach et d'autre part, le Requiem Allemand de Brahms. Et on restera du côté du répertoire sacré avec une Messe de l'autrichien Franz Josef Aumann et les Psaumes de pénitence du franco-flamand Roland de Lassus... - réalisé par : Antoine Courtin
À force de vociférer contre l'OTAN, de menacer l'Ukraine et de s'attaquer à la banque centrale américaine, Donald Trump a fait plus pour l'Europe que ce que vingt sommets européens n'ont jamais réussi à faire : il a réveillé un continent qui roupillait. Merci, Donald, d'avoir réussi là où la Banque centrale européenne a échoué, c'est-à-dire faire remonter l'euro. Résultat : les capitaux fuient les États-Unis pour se loger en Europe. Merci, Donald, d'avoir offert à l'Allemagne un prétexte pour abandonner son austérité. Même le sacro-saint frein à l'endettement a été mis entre parenthèses. Vous avez réussi à faire changer d'avis les Allemands. Merci, Donald, de donner un sens nouveau au mot "chaos". Car, dans le brouillard que vous créez à chaque tweet, les investisseurs cherchent des refuges. Et ils découvrent que l'Europe, malgré ses lenteurs, peut être un havre de stabilité. Merci, Donald, de nous rappeler, par la menace, l'urgence d'un vrai marché unique. Votre chaos nous redonne de la clarté. Merci, Donald, d'être un négociateur de souk. Votre art du deal, c'est surtout l'art du bruit. Mais ce bruit-là, paradoxalement, permet à l'Europe de se remettre en ordre de marche. Merci de faire tomber les masques. Votre imprévisibilité oblige l'Europe à penser à long terme, à parler souveraineté, à se projeter stratégiquement. Vous êtes donc le plus grand agent de transformation involontaire du Vieux Continent. Merci, Donald Trump. Et surtout, continuez comme ça. Mots-clés : consistance, Danemark, pro-americain, doute, Jerome Powell, président, banque centrale américaine, FED, Russie, droits de douane, dollar, fonds européen, bourse,infrastructure, défense, armée, armement, investissement, constitution, oligarque, tech, Ursula von der Leyen, règle, prévisibilité, opportunité, Mario Draghi, calcul, biens, services, apocalypse, annonce, ristourne, moteur, changement --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Repérer les infox et les campagnes de manipulation demande une vigilance sans cesse plus élevée et l'éducation joue un rôle essentiel. En Grèce, l'éducation aux médias par la radio La radio comme outil ludique et pédagogique, c'est ce que propose en Grèce le réseau social éducatif ‘European School Radio', installé dans les locaux de l'Université internationale de Thessalonique. Repérer les infox et les campagnes de manipulation demande une vigilance sans cesse plus élevée et l'éducation joue un rôle essentiel : mi-avril 2025, le festival Radio kids Europe a permis aux enfants et adolescents grecs, avec la participation de jeunes Allemands, Français et Chypriotes de s'exercer au décryptage et à la production de l'information. Reportage à Neos Marmaras, dans le nord de la Grèce, Joël Bronner. En un mot : en Turquie, sahte içki, faux alcool en français, deux mots qui reviennent souvent dans les médias.Dans le pays, des dizaines de personnes meurent chaque mois après avoir consommé de l'alcool frelaté, devenu très nettement moins cher que l'alcool vendu dans le commerce. Certains observateurs mettent en cause les lourdes taxes imposées par le gouvernement dont les effets sur la consommation d'alcool se révèlent contre-productives. Depuis le début de l'année, on peut parler d'une hécatombe, les explications à Ankara d'Anne Andlauer. La revue de presse sonore de Franceline Beretti. Au Royaume-Uni, la diversité et l'inclusion au théâtreAider les comédiens étrangers à monter sur les planches des théâtres britanniques. C'est le but de l'association Projekt Europa. Elle aide les immigrés de première génération à s'insérer dans la vie théâtrale locale. Ils sont Malgaches, Zimbabwéens, Marocains et même Français. Projekt Europa lutte pour promouvoir des castings inclusifs dans tout le pays, y compris dans de vénérables institutions comme le théâtre du Globe à Londres. Reportage, Marie Billon.
La radio, outil ludique et pédagogique d'éducation aux médias et à l'information. C'est ce que propose depuis une dizaine d'années le réseau social éducatif European School Radio, installé dans les locaux de l'université internationale de Thessalonique en Grèce. Cette structure éducative vient d'organiser mi-avril un festival radiophonique destiné aux enfants et aux adolescents grecs, avec des jeunes venus de France, d'Allemagne ou encore de Chypre. Comment s'informent-ils ? Comment abordent-ils les fausses informations ? De notre envoyé spécial à Neos Marmaras,L'événement de cette mi-avril, c'est la soirée d'ouverture d'un festival radiophonique destiné aux jeunes qui regroupe près d'un millier de participants en Grèce. Jeunes Français, Allemands ou Grecs sont venus réaliser un podcast pour documenter, comme des apprentis journalistes, leur passage au festival, un projet baptisé Kids radio Europe. Casque sur les oreilles et enregistreur à la main, Jade, 16 ans, profite d'une excursion dans la forêt pour se fondre dans le rôle de reporter et capturer l'atmosphère sonore. Face à la multitude d'informations qui circulent sur les réseaux sociaux, l'adolescente se dit méfiante. « Quand j'entends ma sœur parler de ce qui a eu lieu, de ce qui s'est passé sur TikTok, j'ai tendance à aller sur Internet voir si c'est réel ou pas. C'est plus simple quand ça vient de médias officiels pour moi parce qu'il y a des gens derrière qui ont revérifié l'info », estime la jeune fille.Ses jeunes collègues grecs, Johanna, 16 ans, et Anna, 15 ans, affirment également la culture du doute. « Pour l'actualité, je m'informe bien sûr un peu via la télévision, mais surtout via Internet. Je consulte plusieurs sites pour être sûr que les informations soient fiables. Quand les journalistes grecs exagèrent, lorsqu'ils en font des tonnes, je ne leur fais pas confiance », raconte Johanna. « C'est principalement la télé que je suis les informations. Ici, à la télévision, je trouve que les journalistes exagèrent beaucoup. Ils rendent les sujets beaucoup trop dramatiques. Cela peut pousser les gens à croire ne sont pas vraies. Je pense que ça va être encore pire dans le futur avec l'intelligence artificielle. Nous, les jeunes, on l'utilise, mais elle peut aussi contenir de fausses informations », selon Anna.D'où l'intérêt pour leurs encadrants d'initier enfants et adolescents à l'univers de l'information. Myrto Stamelaki dirige ce projet européen d'éducation aux médias au sein de l'association les Francas. Elle en résume la mission éducative. « Comprendre comment fonctionne le monde des médias, comment on peut aller chercher une information, vérifier une source. Notre objectif principal, c'est développer l'esprit critique », explique-t-elle. L'initiation aux médias et à l'outil radio passe aussi par la dimension ludique. Laura, 12 ans, informe ses auditeurs des péripéties du séjour, via un carnet de voyage. Documenter le monde tel qu'il est et non tel qu'on voudrait qu'il soit. Voilà peut-être pour ces collégiens et lycéens européens l'une des leçons de ce festival radiophonique.À écouter aussiAppels sur l'actualité: semaine de la presse et des médias à l'école
C dans l'air du 18 avril 2025 : Trump: quand ça veut pas ...Le président américain est-il en train de prendre ses distances avec le conflit ukrainien ? "La guerre entre la Russie et l'Ukraine est la guerre de Biden, pas la mienne", a commenté Donald Trump en début de semaine sur son réseau Truth social, alors que le cessez-le-feu qu'il se vantait d'obtenir en 48 heures après son retour à la Maison-Blanche, puis en cent jours, ne se profile toujours pas à l'horizon, trois mois après le début de son deuxième mandat. Ce vendredi, Marco Rubio, le secrétaire d'État américain, a jugé nécessaire de "déterminer dans les prochains jours" si la paix est "faisable" en Ukraine. "Si ce n'est pas possible, nous devons passer à autre chose" car "les Etats-Unis ont d'autres priorités", a lâché le secrétaire d'Etat américain à quelques journalistes au pied de son avion à l'aéroport parisien du Bourget.Mercredi et jeudi, le chef de la diplomatie américaine a participé à une série de réunions à Paris, accompagné de Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump. Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands étaient dans la capitale afin d'évoquer un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou. "Je pense que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne peuvent nous aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d'une résolution. J'ai trouvé leurs idées très utiles et constructives", a commenté le chef de la diplomatie américaine. "À la marge, nous serons prêts à aider quand vous serez prêts à la paix mais nous n'allons pas poursuivre cet effort pour des semaines et des mois", a-t-il également prévenu, en rappelant que cette guerre, déclenchée en février 2022, "se déroule sur le continent européen".Parallèlement, les États-Unis ont voté mercredi pour la deuxième fois en deux mois contre une résolution des Nations unies condamnant la guerre d'agression russe à grande échelle menée contre l'Ukraine depuis 2022, confirmant le renversement d'alliance initié par Donald Trump. Depuis son investiture en janvier dernier, le président Trump a opéré un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine et affirme œuvrer pour un cessez-le-feu rapide en Ukraine. Mais les négociations n'avancent guère. Kiev avait cédé à la pression américaine en acceptant une trêve inconditionnelle de 30 jours, rejetée depuis par la Russie. Steve Witkoff, émissaire spécial de Trump, a rencontré le président russe pour la troisième fois début avril.De son côté, la France a salué un "excellent échange" sur l'Ukraine à Paris dans un format "inédit" entre Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands, qui a "permis de converger" sur l'objectif d'une "paix solide" entre Kiev et Moscou. "Nous avons déclenché aujourd'hui à Paris un processus qui est positif et auquel les Européens sont associés", s'est félicitée la présidence de la République. Une nouvelle réunion des émissaires de ces cinq pays est prévue la semaine prochaine à Londres.D'ici là, cette année encore, les Ukrainiens se préparent à passer le week-end de Pâques dans un pays en guerre, bombardé sans relâche par la Russie. Ces derniers jours plusieurs grandes villes ont été frappées par des attaques russes. L'armée du Kremlin a notamment tiré le dimanche des Rameaux deux missiles Iskander sur Soumy. Le bilan est très lourd : 35 morts et plus de 130 blessés. Nos journalistes s'étaient rendus il y a quelques semaines dans la ville, où chaque jour plusieurs centaines de personnes sont en quête d'un abri après avoir fui les attaques de drones et les tirs d'artillerie devenus quotidiens pour les habitants des villages proches de la frontière.Alors les Etats-Unis sont-ils en passe de lâcher les négociations de paix sur l'Ukraine ? Plusieurs services de renseignement font état des milliers de soldats russes massés à la frontière. Vladimir Poutine se prépare-t-il à lancer une offensive majeure avant le 9 mai, date du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Face aux annonces des politiques de "monter en puissance" les cadences de productions d'armements, comment l'industrie française de la défense s'organise-t-elle ? LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprêmede la transformation de l'OTAN- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- ISBABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France
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Des restes de la Première Guerre mondiale au Rwanda. À l'ouest du pays, aux alentours de la ville de Gisenyi au bord du lac Kivu, un guide tente de mettre en avant un site historique vieux de plus d'une centaine d'années. À l'époque, le Rwanda est sous administration allemande. Les militaires installent une base avancée à Nengo pour défendre la frontière avec la République démocratique du Congo, à l'époque colonie belge. De notre correspondante régionale,Sur les pans de la colline de Nengo, Susanne Mukankusi désherbe autour de jeunes pousses d'eucalyptus. De l'histoire ancienne de cette montagne sur les hauteurs de Gisenyi, où elle habite depuis presque 50 ans, elle ne connaît que les rumeurs : « Les gens plus âgés que moi, qui habitaient ici, disent qu'il y a une tranchée en haut de la colline. J'ai entendu dire qu'ils [les Allemands, NDLR] ont fait la guerre et qu'ils ont laissé du matériel et une tranchée. »Une histoire méconnue de la Première Guerre mondiale, que Karim Gisagara tente de mettre en lumière. C'est en travaillant sur un nouveau sentier de randonnée que tout en haut de la colline, le guide tombe sur le site historique : « Tu vois, là où tu marches, ce n'est pas de la roche, C'est du béton. Ils ont construit ce site avec du béton pour stabiliser les armes. »Une tranchée encore visible 110 ans plus tard. Du haut de la colline de Nengo, les militaires allemands avaient une vue imprenable sur le lac Kivu et la ville de Goma. « Ils avaient leur campement juste derrière. Pour la population, ce n'était pas leur guerre, c'était la guerre des Blancs. Ils se sont battus en ville avant que les Belges débordent de l'autre côté de la montagne. Ils ont tiré quelques coups de fusils à Goma et Gisenyi, mais quand ils se sont retrouvés contournés, ils ont décidé d'abandonner leurs positions », raconte Karim GisagaraRestaurer le lieuEn mai 1916, les troupes allemandes se replient rapidement, d'abord dans le sud, à Nyanza, puis quittent le pays. « On va restaurer le site, on va restaurer aussi le campement. On va essayer de faire des recherches, en faisant appel des historiens pour nous aider à comprendre ce qui s'est passé, explique le guide. Après ça, on va commencer la restauration. »Une guerre européenne exportée sur un autre continent avec de lourdes conséquences pour le pays. « La fin de la guerre mondiale a marqué la fin d'une époque allemande, mais c'était la prolongation d'une époque coloniale qui allait mal tourner. Les Belges vont investir un autre système d'occupation, vont beaucoup se mêler dans les affaires internes, ils vont bouleverser la politique du Rwanda, ils vont institutionnaliser les races et les ethnies. »D'autres sites de la Première Guerre mondiale restent visibles au Rwanda. L'année dernière, une équipe de chercheurs a même retrouvé, au fond du lac Kivu, les restes d'un bateau allemand de l'époque.
durée : 00:12:56 - Un "excellent échange" sur l'Ukraine - La France salue le déroulement d'une réunion jeudi à l'Élysée dans un format "inédit" entre Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands, qui a "permis de converger" sur l'objectif d'une "paix solide" entre Kiev et Moscou. Emmanuel Macron a notamment rencontré le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio et de Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump. Pendant ce temps, Georgia Meloni rencontrait Donald Trump à Washington en solitaire sur les droits de douane.
durée : 00:01:47 - Le vrai ou faux - Selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, les Français sont "beaucoup plus" en arrêts-maladies que leurs voisins outre-Rhin.
Le plan Morgenthau est une proposition élaborée en 1944, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui visait à affaiblir durablement l'Allemagne pour l'empêcher de redevenir une menace militaire. Son nom vient de Henry Morgenthau Jr., secrétaire au Trésor des États-Unis sous le président Franklin D. Roosevelt.Un projet radical de désindustrialisationCe plan avait un objectif clair : transformer l'Allemagne en un pays essentiellement agricole, en détruisant son potentiel industriel. L'idée était de neutraliser à jamais sa capacité à faire la guerre, en supprimant ses usines, en fermant ses mines, et en démantelant son armement. Morgenthau, profondément marqué par les ravages de deux guerres mondiales, pensait qu'il fallait frapper fort pour éviter une troisième.Le plan prévoyait notamment :La démilitarisation complète de l'Allemagne.La désindustrialisation de la Ruhr, cœur industriel du pays.La division du territoire allemand en zones d'occupation durables.Une réduction volontaire du niveau de vie des Allemands pour décourager toute velléité de revanche.Une proposition controverséeSi Roosevelt approuve d'abord le plan, notamment lors de la conférence de Québec en septembre 1944, il est rapidement confronté à des critiques virulentes. Les opposants — parmi lesquels Winston Churchill — redoutent que cette politique punitive ne radicalise davantage la population allemande et n'alimente le communisme, à un moment où l'Union soviétique gagne de l'influence en Europe.De plus, l'opinion publique américaine, bien que hostile à l'Allemagne nazie, commence à s'inquiéter des conséquences humanitaires d'une telle politique. On craint la famine, la misère, et l'effondrement de la société allemande.Abandonné, mais pas sans influenceFace aux critiques, le plan Morgenthau est finalement abandonné officiellement fin 1944. Toutefois, certaines de ses idées ont brièvement influencé les politiques alliées dans l'immédiat après-guerre.Mais rapidement, dans le contexte naissant de la Guerre froide, les États-Unis changent de stratégie : l'Allemagne de l'Ouest devient un allié économique et stratégique, et au lieu de l'affaiblir, on cherche à la reconstruire, notamment grâce au plan Marshall à partir de 1947.ConclusionLe plan Morgenthau incarne une vision punitive de l'après-guerre, marquée par la volonté d'éliminer toute menace allemande. Bien qu'il n'ait jamais été pleinement appliqué, il reflète les débats intenses sur la manière de garantir une paix durable après les horreurs du nazisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Détruite le 7 juillet 1944 des suites de l'opération Charnwood menée par les troupes alliées, la nouvelle université de Caen est inaugurée en juin 1957. Un cortège d'universitaires étrangers défile pour l'occasion dans la ville, et ce sont près de 4 000 étudiants qui investissent les nouveaux locaux. Cette démonstration de solidarité internationale en dit long sur la volonté de construire la paix par l'éducation et la culture dans les années d'après-guerre. Massivement bombardée par l'aviation alliée, la ville de Caen a été partiellement détruite pour permettre la reconquête du territoire français occupé par les Allemands. Près de 20 000 civils ont péri lors de bombardements aériens ou d'artillerie. Un lourd tribu payé par les Français pour leur libération. Le 9 Octobre 1944, c'est le retour de la France libre, incarnée par un certain Général De Gaulle, dont on connaît la voix grâce à la BBC mais dont personne ne connait encore le visage, lorsqu'il vient prononcer son discours dans la ville de Caen libérée. Toutes sortes d'initiatives solidaires voient alors le jour. La radio nationale française lance une grande campagne de soutien pour soutenir les survivants du village d'Epron, symbole du martyr des Normands, où les 225 habitants ont été pilonnés par 200 000 obus. Le Ministère de la Reconstruction et du Logement se mobilise pour édifier de nouveaux immeubles, modernes, lumineux et aérés. En ce qui concerne l'Université, fondée en 1432 par Jean de Lancastre, 1er duc de Bedford et régent du royaume de France alors que la région était anglaise, elle a été totalement détruite par les bombardements alliés. Dans les années 50, sa reconstruction est confiée à l'architecte Henry Bernard, grand prix de Rome. Pour la première fois en France, l'Université est conçue comme un campus, un espace paysager au cœur duquel étudiants, enseignants et habitants se rencontrent et bénéficient d'un jardin, d'une piscine, d'un cinéma et d'une bibliothèque dirigée par Madeleine Dupasquier qui œuvre vaillamment à reconstituer et enrichir le fonds des livres et revues. Le mobilier de l'Université est signé par le designer Jacques Quinet et l'artiste Louis Leygue crée la sculpture emblématique de la renaissance de l'Université et de la ville : un Phénix !Un épisode de La marche du monde enregistré à l'occasion des journées de l'Histoire du millénaire de Caen. Avec la participation de- Louise Daguet, responsable du Département des ressources documentaires de l'Université et de la bibliothèque- Jean-Luc Leleu, historien au CNRS et enseignant chercheur à l'école de guerre à Paris- Christophe Manoeuvrier, directeur de la Maison de la Recherche en Sciences Humaines Sources bibliographiques :- Histoire de l'Université de Caen, 1432-2012 par Jean Quellien et Dominique Toulorge aux Presses universitaires de Caen- L'histoire de l'Université de Caen- Le débarquement de l'évènement à l'épopée sous la direction de Jean-Luc Leleu aux Presses Universitaires de Rennes - L'Université de Caen dans la cité, 1944-1957 Par Bertrand Hamelin. Programmation musicale :- Nat King Cole / Nature Boy / Capital records / 1947- Pierre Dieuzey et son orchestra, écoutez ce morceau Little Lawrence, tribute to Jelly Roll Morton interprété lors de l'un des tout premiers bals des étudiants de l'Université de Caen à la fin des années 50. En images
Ce jeudi 27 mars, c'est la journée nationale du fromage, un des fleurons de notre pays. Les Anglais l'appellent "cheese", les Allemands "käse", les Espagnols "queso" alors pourquoi nous, on dit "fromage" ? Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le 15 septembre 1935, à Nuremberg, en Bavière. Ce jour-là a lieu le septième congrès annuel du parti national-socialiste des travailleurs allemands, le parti nazi. Trois textes sont adoptés par le Reichstag, l'assemblée parlementaire, à l'initiative d'Adolf Hitler. Des textes qui codifient la doctrine raciale nazie en interdisant, notamment, les mariages et les relations sexuelles entre Juifs et Allemands L'histoire parlera des lois de Nuremberg. Des lois qui témoignent de la dimension érotique perverse contenue dans l'idéologie nazie, où la sexualité est instrumentalisée au service de la pureté raciale et de la procréation aryenne. Au service de cette dimension érotique est mise une esthétique qui glorifie le corps « sain et naturel », conforme à l'idéal aryen. Adolphe Hitler, lui-même, s'envisage comme un artiste et sa vision du monde inclut une façon particulière de considérer le désir et la sexualité. Les lois de Nuremberg officialiseront une politique d'exclusion et de persécution qui aura des conséquences dramatiques sur la vie intime de nombreux individus. De quelles manières le régime nazi s'y est-il pris pour réguler l'érotisme et la sexualité à travers le prisme de sa doctrine raciale ? Avec nous : Arnaud de la Croix, philosophe et historien. « Esthétique et érotisme nazis » ; éds. Universitaires de l'Umons. Sujets traités : érotisme, nazisme, esthétique, Nuremberg, Juifs, allemands, aryenne, Adolphe Hitler, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous écoutez le podcast "Les interviews Histoire", notre émission hebdomadaire gratuite pour tous. Abonnez-vous à "5.000 ans d'Histoire" et accédez à environ 350 podcasts d'1 heure pour seulement 2€ par mois sans Pub ! Avec une nouvelle émission chaque semaine : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Écrivaine et réalisatrice de documentaires sur la Shoah, Chochana Boukhobza a enquêté durant sept ans sur la déportation des femmes à Auschwitz-Birkenau, créé en mars 1942. Longtemps, leur internement dans ce camp s'est confondu avec celui, tout aussi tragique, des hommes. S'appuyant sur les témoignages des survivantes et à partir des minutes des procès des SS de l'après-guerre, l'auteure reconstitue l'organisation spécifique de Birkenau et redonne vie, dans un récit choral, aux prisonnières venues de toute l'Europe occupée. Pour l'essentiel juives, elles sont aussi catholiques, protestantes, agnostiques ou encore tziganes ; certaines d'entre elles ont été arrêtées pour des faits de Résistance, mais la plupart ne savaient pas ce qui les attendait. Toutes celles qui ont échappé à l'extermination seront soumises à un travail forcé implacable... Passé la sidération, des réactions se font jour contre le système carcéral, bureaucratique et criminel qui les écrase. Comme ces secrétaires, par exemple, qui tentèrent de sauver des femmes du gazage ou ces doctoresses qui refusèrent de participer aux expérimentations des médecins SS. Et si un four crématoire a explosé le 7 octobre 1944, ce fut aussi grâce à elles... Dans l'adversité, les femmes d'Auschwitz furent sans défense, mais elles se montrèrent courageuses, audacieuses, héroïques. Ce récit dédié à leur mémoire est un hymne à la solidarité et à la liberté, qui s'exprimèrent envers et contre tout.Chochana Boukhobza était notre invitée, en studio, et en vidéo sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=3KYgs4Pxsjo&t=2533s
Ecoutez RTL autour du monde avec Georges Malbrunot du 28 février 2025.