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belle Glachant est une figure incontournable du cinéma franco-chinois ou sino-français. Son travail constitue l’une des passerelles les plus fécondes entre la France et le monde chinois. Après avoir couvert le cinéma chinois comme journaliste pour CANAL+, Isabelle Glachant devient la première attachée audiovisuelle en poste à l’ambassade de France à Pékin de 1998 à 2003. Puis, elle se lance dans la production et participe aux films de nombreux cinéastes de renom comme Wang Xiaoshuai ou Lou Ye. Aujourd’hui, elle est la représentante d’Unifrance en Chine où elle a pour mission de promouvoir le cinéma français pour la Grande Chine. Une expérience professionnelle unique qui couvre plusieurs pays, plusieurs terrains (privé, institutionnel) et un amour de cinéma toujours renouvelé.
Depuis l’époque coloniale japonaise à nos jours en passant par la période de la dictature des Nationalistes chinois, Taipei est l’objet de représentations contradictoires qui révèlent son identité fragmentée. Cette présentation revient plus particulièrement sur l’image de Taipei à l’écran avant Tsai Ming-Liang, Hou Hsiao Hsien et Edward Yang. Wafa Ghermani
Telle nous apparaît Hong Kong chez Wong Kar-wai : ville rêvée par les personnages autant que leur auteur, ville hantée par le passé autant que le futur, ville imaginée/imaginaire, jusqu’au fantasme dans les fi lms publicitaires du cinéaste. Brigitte Duzan Écrivain, linguiste et traductrice, Brigitte Duzan travaille tout particulièrement sur les interactions entre la littérature et le cinéma dans le domaine chinois. Elle a publié “Cent ans de soucis et soudain le printemps” (Éds De l’Aube, 2004), et dirige deux sites de référence incontournables sur le cinéma chinois et la littérature chinoise moderne : www.chinesemovies.com.fr et www.chinese-shortstories.com
Isabelle Glachant est une figure incontournable du cinéma franco-chinois ou sino-français. Son travail constitue l’une des passerelles les plus fécondes entre la France et le monde chinois. Après avoir couvert le cinéma chinois comme journaliste pour CANAL+, Isabelle Glachant devient la première attachée audiovisuelle en poste à l’ambassade de France à Pékin de 1998 à 2003. Puis, elle se lance dans la production et participe aux films de nombreux cinéastes de renom comme Wang Xiaoshuai ou Lou Ye. Aujourd’hui, elle est la représentante d’Unifrance en Chine où elle a pour mission de promouvoir le cinéma français pour la Grande Chine. Une expérience professionnelle unique qui couvre plusieurs pays, plusieurs terrains (privé, institutionnel) et un amour de cinéma toujours renouvelé.
Après le New York horrifique de Rosemary’s Baby, c’est Los Angeles et son espace urbain éclaté que Roman Polanski choisit d’explorer dans Chinatown. La mythologie de L.A. tel que le polar et le film noir l’ont construite permet au cinéaste de représenter la ville comme un espace fantomatique et étrange qui contamine son personnage et sa logique. Chinatown est le nom-sésame de cette radicale étrangeté. Frédéric Bas Historien de formation, Frédéric Bas est enseignant, producteur indépendant à France Culture et critique de cinéma à la revue Chronic’art. Il a réalisé plusieurs films documentaires.
Depuis toujours, Pékin et Shanghai surfent sur leur dualité. Pékin, symbole du pouvoir politique et administratif ; Shanghai, ville cosmopolite, capitale du vice dans les années 30 et ville symbole des réformes voulues par Deng Xiaoping. Nous retrouvons cette dualité à l’écran puisque la ville, toile de fond ou bien protagoniste principale, dans le cinéma chinois a toujours eu un rôle incontournable. Luisa Prudentino Luisa Prudentino est sinologue, spécialiste du cinéma chinois. Auteur de nombreux ouvrages et essais sur le sujet, elle est professeur de langue et culture chinoises à l’università del Salento (Lecce – Italie), chargée de cours à l’INALCO et à l’université de Lorraine en histoire du cinéma chinois et membre du CERLOM (Centre d’étude et de recherche sur les littératures et les oralités du monde).
Ville inséparable de la campagne, ville désirée de loin mais rejetée de près : le cinéma de la Chine nouvelle, après celui des années 1930, épouse les modes de pensée et les contorsions de l’idéologie au gré de la croissance urbaine, la nostalgie de la ville alternant avec la nostalgie de la campagne. Brigitte Duzan Écrivain, linguiste et traductrice, Brigitte Duzan travaille tout particulièrement sur les interactions entre la littérature et le cinéma chinois. Elle a publié “Cent ans de soucis et soudain le printemps” (Éd. de l’Aube, 2004), et dirige deux sites de référence incontournables sur le cinéma chinois et la littérature chinoise moderne : chinesemovies.com.fr et chinese-shortstories.com.
"On la nommait, dans les années 30, le Hollywood de l’Orient. Shanghai accueillit le cinéma dès ses débuts et le destin de cet art, alors symbole de la modernité occidentale, est fortement lié à celui d’une ville unique, partagée entre parties chinoise et internationale. On explorera ces liens, selon un parcours historique qui traverse tout le XXe siècle." Anne Kerlan Chercheure au CNRS (Institut d’histoire du temps présent), Anne Kerlan explore les relations entre la société chinoise et son cinéma, tout particulièrement d’avant 1949. Elle a publié de nombreux travaux, notamment sur la fréquentation des salles de cinéma en Chine, le destin d’une grande star de l’écran, la propagande.
Métropole cinématographique depuis le début du XXe siècle, Shanghai, y compris dans sa singularité de cité née de la présence étrangère et dans ses rivalités avec Pékin et Hong Kong, réfracte de manière complexe, parfois violente, parfois comique, l’immensité d’une histoire collective. Dans I Wish I Knew, ballade rêveuse à travers des souvenirs acérés, Jia Zhangke en assemble nombre des éclats les plus signifi catifs. Jean-Michel Frodon. Journaliste, critique de cinéma , écrivain et enseignant, Jean-Michel Frodon s'intéresse dans ce cours de cinéma à l'une des plus grande métropole chinoise, Shanghai.