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Lorsque l'on pense à la Révolution d'Octobre 1917, on imagine d'abord la prise du pouvoir par les bolcheviks, la chute du tsar et les bouleversements politiques. Mais un autre champ de bataille a émergé à cette époque : celui de la vie intime. Et certains en sont venus à se demander si, dans cette Russie révolutionnaire, le polyamour avait été encouragé.Au lendemain de la révolution, les bolcheviks veulent détruire la vieille société « bourgeoise », et avec elle ses institutions jugées oppressives. La famille traditionnelle, fondée sur le mariage religieux et la fidélité, est perçue comme un outil de domination. En 1918, un nouveau code du mariage est adopté : divorce facilité, unions civiles reconnues, égalité accrue entre hommes et femmes. C'est une véritable révolution des mœurs.Dans ce contexte, des figures comme Alexandra Kollontaï, commissaire du peuple à l'Assistance publique et ardente féministe, défendent l'idée d'un amour libéré. Selon elle, les relations amoureuses et sexuelles ne devraient pas être enfermées dans les contraintes du mariage, mais vécues librement, « comme on boit un verre d'eau » disait-elle. Son discours, très radical pour l'époque, valorise des unions multiples, successives, choisies selon le désir, ce qui ressemble fortement à une forme de polyamour.Pendant quelques années, cette libéralisation suscite un climat d'expérimentation. Les jeunes urbains s'essayent à l'« amour libre », les divorces explosent, les couples se forment et se défont rapidement. Dans la presse et les cercles militants, on débat de la fin de la monogamie. On pourrait croire que l'État soviétique encourage ce mouvement. Mais en réalité, il s'agit surtout d'un courant intellectuel et social, pas d'une politique officielle.Très vite, les autorités comprennent que cette effervescence a un coût. La multiplication des divorces et des séparations entraîne une hausse dramatique du nombre d'enfants abandonnés. Les familles deviennent instables, la société désorientée. Dès le milieu des années 1920, le pouvoir cherche à rétablir l'ordre. Puis, dans les années 1930, avec Staline, le virage est brutal : la famille traditionnelle est réhabilitée, le mariage glorifié, la fidélité encouragée. L'État a désormais besoin de stabilité sociale et de natalité forte.En résumé, dans les premières années après 1917, le polyamour a bien été discuté, théorisé et parfois pratiqué, surtout sous l'influence de Kollontaï. Mais il n'a jamais été officiellement promu par l'URSS. La révolution sexuelle des débuts s'est rapidement heurtée au retour du conservatisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Seconde Guerre mondiale a été un terrain d'expérimentations militaires parfois absurdes. Parmi les projets les plus saugrenus figure sans doute le Project X-Ray, ou « bombe à chauves-souris ».L'idée naît en 1942, aux États-Unis, dans l'esprit du dentiste et inventeur amateur Lytle S. Adams. De retour d'un voyage au Nouveau-Mexique, il est frappé par la quantité de chauves-souris vivant dans les grottes de la région. Ces créatures, minuscules mais nombreuses, capables de voler dans l'obscurité et de se faufiler dans les moindres recoins, lui inspirent un plan aussi audacieux qu'inattendu : les transformer en armes.Le principe est simple — du moins en théorie. On attacherait à chaque chauve-souris une petite charge incendiaire au napalm, placée dans une capsule légère. Les animaux seraient largués par milliers au-dessus des villes japonaises, connues pour leurs maisons de bois et de papier. Les chauves-souris, à l'aube, iraient naturellement se réfugier sous les toits et dans les charpentes. Puis, les détonateurs à retardement déclencheraient des centaines d'incendies simultanés, rendant les quartiers entiers incontrôlables pour les pompiers.Le projet fut présenté à l'armée et, contre toute attente, accepté. Des tests furent menés en 1943 sur une base militaire du Nouveau-Mexique. Et c'est là que la situation prit une tournure comique : plusieurs chauves-souris s'échappèrent accidentellement, déclenchant un incendie… dans les installations mêmes de la base américaine ! Les hangars et même une voiture furent réduits en cendres.Malgré ce fiasco, les chercheurs poursuivirent les essais. Les résultats démontraient que l'idée, bien qu'inhabituelle, pouvait fonctionner. Un rapport militaire estimait même que le Project X-Ray aurait pu détruire une grande partie de Tokyo « plus efficacement que mille bombardiers ». Pourtant, le projet fut abandonné en 1944. La raison ? Il avançait trop lentement, et entre-temps une autre arme « révolutionnaire » accaparait toute l'attention et les budgets : la bombe atomique.Avec le recul, Project X-Ray reste un symbole de l'imagination parfois débridée qui règne en temps de guerre. Mélange de science, d'ingéniosité et de folie, il illustre jusqu'où les stratèges étaient prêts à aller pour obtenir un avantage décisif.En résumé, le Project X-Ray, avec ses chauves-souris incendiaires, incarne l'un des projets les plus insolites et extravagants de la Seconde Guerre mondiale : une idée techniquement plausible, mais stratégiquement abandonnée au profit d'armes plus radicales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsque l'on pense à la Révolution d'Octobre 1917, on imagine d'abord la prise du pouvoir par les bolcheviks, la chute du tsar et les bouleversements politiques. Mais un autre champ de bataille a émergé à cette époque : celui de la vie intime. Et certains en sont venus à se demander si, dans cette Russie révolutionnaire, le polyamour avait été encouragé.Au lendemain de la révolution, les bolcheviks veulent détruire la vieille société « bourgeoise », et avec elle ses institutions jugées oppressives. La famille traditionnelle, fondée sur le mariage religieux et la fidélité, est perçue comme un outil de domination. En 1918, un nouveau code du mariage est adopté : divorce facilité, unions civiles reconnues, égalité accrue entre hommes et femmes. C'est une véritable révolution des mœurs.Dans ce contexte, des figures comme Alexandra Kollontaï, commissaire du peuple à l'Assistance publique et ardente féministe, défendent l'idée d'un amour libéré. Selon elle, les relations amoureuses et sexuelles ne devraient pas être enfermées dans les contraintes du mariage, mais vécues librement, « comme on boit un verre d'eau » disait-elle. Son discours, très radical pour l'époque, valorise des unions multiples, successives, choisies selon le désir, ce qui ressemble fortement à une forme de polyamour.Pendant quelques années, cette libéralisation suscite un climat d'expérimentation. Les jeunes urbains s'essayent à l'« amour libre », les divorces explosent, les couples se forment et se défont rapidement. Dans la presse et les cercles militants, on débat de la fin de la monogamie. On pourrait croire que l'État soviétique encourage ce mouvement. Mais en réalité, il s'agit surtout d'un courant intellectuel et social, pas d'une politique officielle.Très vite, les autorités comprennent que cette effervescence a un coût. La multiplication des divorces et des séparations entraîne une hausse dramatique du nombre d'enfants abandonnés. Les familles deviennent instables, la société désorientée. Dès le milieu des années 1920, le pouvoir cherche à rétablir l'ordre. Puis, dans les années 1930, avec Staline, le virage est brutal : la famille traditionnelle est réhabilitée, le mariage glorifié, la fidélité encouragée. L'État a désormais besoin de stabilité sociale et de natalité forte.En résumé, dans les premières années après 1917, le polyamour a bien été discuté, théorisé et parfois pratiqué, surtout sous l'influence de Kollontaï. Mais il n'a jamais été officiellement promu par l'URSS. La révolution sexuelle des débuts s'est rapidement heurtée au retour du conservatisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Est-ce que vous aussi, à la puberté, on vous a proposé deux options pour recueillir votre fluide menstruel : les serviettes hygiéniques ou les tampons ? On avait l'impression d'avoir du choix, il y avait plusieurs marques, formes, niveaux d'absorption et même des fragrances fleurs blanches pour masquer les éventuelles odeurs… Le paradis hein !Puis petit à petit le voile a été levé sur la quantité de produits chimiques contenus dans ces produits placés pendant des heures, plusieurs jours par mois, plusieurs années de notre vie tout contre nos muqueuses qui ont la particularité de tout absorber. Constat terrible, même dans les protections périodiques biologiques, des produits chimiques tels que des pesticides ont été retrouvés.Sont apparus dans le même temps la coupe menstruelle, les culottes menstruelles que j'ai personnellement adoptées et puis, un peu plus tard, j'ai finalement entendu parler du flux instinctif libre. Je me suis d'abord dit que c'était un peu perché, puis trop lourd pour ma charge mentale mais en voyant des copines le pratiquer j'ai voulu investiguer et j'ai découvert le reportage La Révolution menstruelle, réalisé par Mélissa Carlier et produit par la plateforme On Suzanne. Et alors en effet, quelle révolution ! Je n'ai eu plus qu'une hâte, enfin deux : voir arriver mes règles pour tester, et recevoir Melissa à mon micro…Allez, à vos casques !—Si vous souhaitez en savoir plus et découvrir les conseils de Melissa Carlier pour vous lancer dans le Flux Libre Instincitf, rejoignez HEALTHY CYCLES, mon programme en ligne et en autonomie pour vous aider à reconnecter avec votre cycle menstruel, équilibrer vos hormones et soulager vos maux !Pour rejoindre l'académie de Mélissa et vous initier auprès d'elle au Flux Libre Instinctif, rendez-vous par ici !Les thématiques de la grossesse et de la parentalité vous intéressent aussi ? Découvrez sans plus attendre HEALTHY MAMMA, mon second podcast dédié à ces sujets ainsi que le programme en ligne HEALTHY MAMMA qui vous accompagne pour une grossesse et un post-partum sains et sereins ! Vous préférez un suivi individuel et main dans la main ? Je vous propose mon ACCOMPAGNEMENT HOLISTIQUE, individuel ou en couple, mêlant naturopathie, phytothérapie, aromatologie, symptothermie et bien d'autres techniques pour vous reconnecter à votre corps et atteindre enfin votre objectif santé ! Par ici pour découvrir toutes les informations et par là pour réserver un appel découverte gratuit ! Et rendez-vous par là si vous souhaitez réserver une consultation pour votre bébé ou enfant !Je vous propose également de vous former à la symptothermie avec mon programme HEALTHY SYMPTOTHERMIE, pour vous permettre d'adopter une contraception 100 naturelle et fiable à 98,2% après formation (contre 97,6% de fiabilité pour la pilule, chiffres de l'OMS) ! Par ici pour en savoir plus et rejoindre l'aventure !Et enfin, n'hésitez pas à découvrir mes ebooks : HEALTHY FOOD, le guide de l'alimentation hormonale et HEALTHY PUBERTÉ, pour accompagner les jeunes filles vers leur vie de femmes.Si vous aimez Healthy Living et souhaitez m'aider à faire connaître le podcast, n'hésitez pas à le partager autour de vous auprès de personnes que cela pourrait aider ou intéresser. N'hésitez pas également à laisser des appréciations et commentaires sur votre application d'écoute préférée. It means the world to me!Pour ne rien manquer des actualités du podcast, pensez à vous abonner sur votre plateforme d'écoute préférée, à me rejoindre sur insta et à vous inscrire à la newsletter dans laquelle je partage chaque mois une avalanche de good vibes et astuces healthy ! Je vous retrouve également sur youtube pour visionner vos épisodes préférés en versions sous-titrée, accessible aux sourds et malentendants ! Création originale : Marion PezardRéalisation & production : Marion PezardMontage & mixage : Marion PezardMusique : Alice, Hicham ChahidiHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes aujourd'hui avec Moïse Sfez, figure montante de la street food. À seulement 30 ans, il enchaîne les succès avec Homer Lobster, Janet et Maurice Café, où il bouscule avec audace les codes de la restauration rapide pour réconcilier la gastronomie avec la rue. Pour co-animer ce nouvel épisode de Business of Bouffe, Philibert est accompagné d'Élisa Gautier, la fondatrice du restaurant Kiosk à Paris.À travers ce podcast, nous cherchons à comprendre les clés de la réussite fulgurante de Moïse Sfez. En quelques années seulement, il a transformé un (simple) sandwich au homard en une véritable success story et dirige aujourd'hui un petit empire de la street food.Pour cela, nous retraçons le parcours de Moïse. On s'intéresse à sa vocation hyper précoce pour l'entrepreneuriat et la restauration. Inspiré dès l'enfance par les sandwichs généreux et gourmands de ses parents, il développe très tôt l'envie de créer un jour son propre Business dans la Bouffe. Puis, lors d'un voyage à New York, il a la révélation à seulement 15 ans lorsqu'il goûte pour la première fois un Lobster Roll. Ensemble, on évoque son parcours peu académique en école hôtelière et ses expériences dans les plus beaux palaces et restaurants 3 étoiles. Son profil et son comportement dénotent, mais son audace et sa persévérance remarquables lui permettent de forger son projet. Il pose ainsi les bases de son premier succès : Homer Lobster.Nous explorons ensuite toutes les étapes de la création et du développement de Homer Lobster. Moïse nous raconte par exemple les mois passés à peaufiner sa recette avec l'appui des plus grands chefs et experts pour atteindre la perfection et maîtriser chaque étape de la production. Puis, on l'écoute avec beaucoup de plaisir se remémorer les coups d'audace qui lui ont permis, sans aucun moyen financier, de trouver rapidement son public et de faire de son sandwich au homard un produit iconique de la street food parisienne.Enfin, Moïse revient sur la création de ses 2 autres enseignes : Janet tout d'abord, puis plus récemment Maurice Café. Moïse se livre sans filtre : ses ambitions, mais aussi la structuration du Homer Food Group qu'il pilote aujourd'hui avec une vision affirmée. Il partage avec nous tous les chiffres et ses choix stratégiques, une plongée inspirante dans les coulisses d'un groupe de restauration en pleine expansion.Cet épisode a été enregistré avec la participation exceptionnelle de François-Régis Gaudry, Eric Frechon et Yann Couvreur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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durée : 00:02:47 - Ma vie au boulot - par : Sandrine Foulon - Ce samedi, Sandrine Foulon revient sur la décision de justice qui a fait sensation cette semaine : désormais, tomber malade pendant ses congés payés, ce ne sera plus la faute à pas de chance… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Le sujet de notre première discussion porte sur le changement de nom du ministère américain de la Défense, qui va devenir le « ministère de la Guerre ». Nous aborderons ensuite un différend historique de longue date entre l'Ukraine et la Pologne, qui a été réglé entre les deux pays. Puis, nous nous intéresserons à un document rédigé à l'intention du ministère américain de l'Énergie par 85 climatologues en réponse au rapport sur le changement climatique produit par l'administration Trump. Et enfin, nous parlerons de la liste des canons culturels du gouvernement suédois, qui comprend 100 œuvres, marques et idées visant à définir l'identité suédoise. Étonnamment, ABBA n'y figure pas. Notre leçon sera The Imperfect Tense Verbs of the 3rd Group Lesson 3: Verbs ending in eindre, tendre, prendre, and crire. Nous ferons un tour d'horizon des sorties culturelles de la rentrée et nous nous intéresserons particulièrement à deux expositions sur des peintres français de renom : Georges de La Tour et Kandinsky. Pour terminer, nous verrons comment utiliser l'expression de la semaine : Être à cheval sur quelque chose. Le rapport annuel de l'OCDE publié mardi met à jour les caractéristiques du système éducatif français, qui a ses points forts et ses faibles. Mais que retenir de ce rapport ? - Trump rebaptise le ministère de la Défense « ministère de la Guerre » - L'Ukraine et la Pologne tentent de régler un différend datant de la Seconde Guerre mondiale - Les climatologues critiquent le rapport sur le climat de l'administration Trump - Les canons culturels nationalistes et réducteurs du gouvernement suédois - Les expositions de l'automne à ne pas manquer en France - Un rapport de l'OCDE révèle les caractéristiques de l'école en France
Les parents de Bérénice se démènent pour lui trouver un mari.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements décembre 2023-2024 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Laure Egoroff Assistante réalisation Anissa Zidna Musique originale Samuel Hirsch Comédiens Marie-Anne Mestre (Mme d'Armentières) Anne-Lise Heimburger (Bérénice Legroin d'Armentière de Lapinville) Romain Francisco (Demongeot) Wladimir Anselme (Prétendant) Charlie Vaughan (Mc Cartney) Jean-Paul Bordes (M. d'Armentières) Kevin Garnichat (Jean-Louis) Rony Wolff (Étienne) Philippe Dormoy (Léopold) Remerciements Guilhem Fraisse Voix générique Ivan Cori Georges Gabay Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
"Assis au milieu de leur classe de sorciers, Mildred et Faribol se disputent. « Tu t'étales partout avec tes affaires ! » chouine Faribol, en repoussant le grimoire et le chapeau de Mildred vers sa voisine. « Mais je ne m'étale pas ! » répond Mildred. Puis, montrant la maîtresse de la pointe de sa baguette, elle ajoute : « Arrête de faire du bruit ou madame Biquette va nous gronder ! » Agacé, Faribol lui donne un coup de coude. Et soudain, ZOUING ! Dans un éclair, la baguette de Mildred jette un sort à la maîtresse…" Madame Biquette perd la tête, une histoire lue par Hélène, écrite par Alexandra Garibal, illustrée par Roland Garrigue, publiée dans le magazine Pomme d'Api n°716. Le magazine Pomme d'Api propose chaque mois une histoire à écouter en famille. Un podcast plein de tendresse, d'humour et de douceur, dont vous pouvez retrouver le texte original dans le magazine du mois. La grande histoire, ce sont des histoires écrites par des auteurs jeunesse et des journalistes spécialistes de l'enfance. Elles sont lues par de vrais parents ou grands-parents, tontons et tatas, baby-sitters, grands-frères, grandes-sœurs, nounous, cousines, cousins... Ce podcast est préparé et animé par Bayard Jeunesse. Réalisation : Emmanuel Viau, Musique : E. Viau. Habillage sonore et mixage : Gabriel Fadavi. Création visuelle : Marianne Vilcoq . Production : Hélène Loiseau. Voix : Aude Loyer-Hascoet et Hélène.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que Bérénice grandit et que sa soif d'ouragans ne s'arrange pas, un jeune commis charcutier l'observe, tapi dans l'ombre.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements décembre 2023-2024 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Benjamin Abitan Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Comédiens Jean-Paul Bordes (M. d'Armentières) Anne-Lise Heimburger (Bérénice Legroin d'Armentière de Lapinville) Marie-Anne Mestre (Mme d'Armentières) Romain Francisco (Patrick) Denis Lavant (Sergi Mollins) Bernard Gabay (Georges Legroin) Ivan Cori (Sergi Mollins) Charlie Nelson (Anatole Legroin) Comédiens silhouettes Philippe Dormoy, Romain Francisco, Philippe Polet, Rony Wolff (Assistance) Voix générique Kevin Garnichat Nicolas Vial Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
Nous sommes aujourd'hui avec Moïse Sfez, figure montante de la street food. À seulement 30 ans, il enchaîne les succès avec Homer Lobster, Janet et Maurice Café, où il bouscule avec audace les codes de la restauration rapide pour réconcilier la gastronomie avec la rue. Pour co-animer ce nouvel épisode de Business of Bouffe, Philibert est accompagné d'Élisa Gautier, la fondatrice du restaurant Kiosk à Paris.Dans ce 2ème chapitre, nous plongeons au cœur de la création de Homer Lobster. Après avoir exploré la genèse du projet, place aux défis concrets. Moïse nous raconte ici les mois passés à peaufiner sa recette avec l'appui des plus grands chefs et experts pour atteindre la perfection et maîtriser chaque étape de la production. Puis, on l'écoute avec beaucoup de plaisir se remémorer les coups d'audace qui lui ont permis, sans aucun moyen financier, de trouver rapidement son public et de faire de son sandwich au homard un produit iconique de la street food parisienne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Championne du monde de judo. Championne d'Europe. Championne Olympique. Une carrière hors norme.Et pourtant… elle ne se rend pas toujours compte de tout ce qu'elle a accompli.Née prématurée, elle surprend vite par sa vitalité.À 9 ans, ses parents l'inscrivent au judo.Une enfant turbulente, qui se battait sans cesse avec son frère.Un sport de combat pour canaliser son énergie.Très vite, le tatami devient sa place. Là où elle se sent elle-même. Là où son rêve d'ado prend forme : devenir championne. Elle se fait sa place dans un milieu exigeant. Elle enchaîne les titres, tout en poursuivant ses études jusqu'à HEC.Preuve qu'organisation et discipline sont ses alliées depuis toujours. Puis elle devient maman. Un moment que certains auraient vu comme une pause, voire une fin. Mais pour Clarisse, c'était surtout le bon moment. Celui de construire aussi une vie heureuse, au-delà des médailles.Aujourd'hui, elle jongle entre les podiums, son rôle de gendarme et sa vie de maman. Toujours humble, toujours courageuse, toujours joueuse.Prendre du plaisir, même dans l'échec : c'est ça, sa vraie philosophie. Clarisse, c'est la rigueur d'une sportive de haut niveau, la force tranquille d'une maman, et l'humilité d'une femme qui ne réalise pas qu'elle inspire déjà des milliers de personnes.
La jeune Bérénice a soif d'ouragans et ne trouve nulle part d'ouragans.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements décembre 2023-2024 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Laure Egoroff Assistante réalisation Anissa Zidna Musique originale Samuel Hirsch Comédiens Anne-Lise Heimburger (Bérénice Legroin d'Armentière de Lapinville) Romain Francisco (Jeune 1) Rony Wolff (Jeune 2, Séminariste) Charlotte Issaly (Dominique Poêlon) Kevin Garnichat (Quelqu'un) Marie-Anne Mestre (Mme d'Armentières) Cléo Fisera (Bérénice enfant) Colette Marie (Nanou) Julie Quesnay (Mère sup) Daphné Lanne (Coiffeuse) Jean-Paul Bordes (M. d'Armentières) Nicolas Vial (Rabbin) Bernard Gabay (Georges Legroin) Comédiens silhouettes Philippe Dormoy, Romain Francisco, Philippe Polet, Rony Wolff (Assistance) Laure Egoroff, Daphné Lafitte, Daphné Lanne, Françoise Loreau, Jeanne Mousel (Nonnes) Voix générique Philippe Dormoy Philippe Polet Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
Avec non pas une, ni deux, mais trois entreprises créées et vendues, Christophe Cremer, fondateur de Meilleurtaux nous a fait l'honneur de venir partager les coulisses de sa vente à la Caisse d'Épargne pour la centième de Cash out ! Pour l'occasion on a vu grand : - tournage en public avec des anciens invités et auditeurs du format - un come back de trois anciens invités du média : Sophie Desmazières, Exit avec BureauxLocaux, Vincent Klingbeil, Exit avec Ametix, et Gary Anssens, Exit avec Alltricks. - deux co-hosts habitués du format : Karine Wilkinson, managing director de la banque privée Pictet et Sacha Doliner, fondateur de la banque d'affaires Neumann Résumé : Quand Christophe Crémer lance @Meilleurtaux1 au tournant des années 2000, personne n'y croit vraiment. Les banques rechignent à ouvrir leurs données, les clients hésitent à faire confiance à un simulateur en ligne, et l'idée qu'un site Internet puisse bouleverser le crédit immobilier semble folle. Pourtant, en quelques années, Meilleurtaux devient un réflexe pour des millions de Français. Christophe se souvient des premiers RDV où il fallait convaincre des banquiers que « oui, un client pouvait démarrer son prêt depuis un écran d'ordinateur ». Anecdote marquante : certains établissements l'avaient même blacklisté avant de revenir frapper à sa porte, contraints par le succès grandissant de la plateforme. Puis vient l'heure de la cession. On est en 2007, Meilleurtaux est devenu trop gros pour rester seul, mais pas encore assez armé pour rivaliser sans adossement. Et surtout, la nuage des subprimes commence de plus en plus à s'assombrir. La Caisse d'Épargne se présente alors comme l'acquéreur idéal. Les négociations s'enchaînent, parfois cordiales, parfois tendues : qui gardera la main sur la stratégie ? Comment préserver l'agilité d'une start-up dans l'univers rigide d'une banque ? Le jour du signing, Christophe signe le contrat de sa vie… mais il comprend vite qu'il a changé de monde. Ce n'est plus celui de l'entrepreneur indépendant, mais celui des grands groupes, avec leurs codes, leurs rapports de force et leurs jeux politiques. Très vite, l'intégration tourne au bras de fer. En conseil d'administration, la pression monte. Trois mois à peine après la cession, la Caisse d'Epargne – pourtant partenaire historique – décide brutalement de ne plus travailler avec Meilleurtaux. Un coup de massue qui fragilise la société et alimente les tensions. Très vite, l'intégration tourne au bras de fer. En conseil d'administration, la pression monte. Trois mois à peine après la cession, une partie des caisses du Groupe décide de ne plus travailler avec Meilleurtaux. Un coup de massue qui fragilise la société et alimente les tensions.Et ce n'est que le début. Et on vous raconte tout.Un podcast conçu par FeuilleBlanche, producteurs de médias, podcasts, et récits stratégiques pour les marques. À vos écouteurs
Parfois, on prend l'avion pour réaliser un vieux rêve et on atterrit dans une vie qu'on n'avait pas complètement prévue. Laetitia Mouton a grandi avec l'appel du large : l'Irlande, les premières libertés, l'envie de remettre ça plus loin. Puis c'est au tour de New York, la vie d'au pair, les semaines sans fin et enfin la Floride. La romance digne son comédie romantique, jusqu'à la boîte noire qu'on n'ouvre pas : l'emprise, les signaux que l'on tait, le corps qui parle plus fort que le reste. Jusqu'au jour où Laetitia pousse une porte, met des mots sur l'invisible et décide de ne plus subir, de fuir, et de se relever.Dans cet épisode, elle nous raconte comment elle a du tout recommencer d'un job alimentaire dans l'hôtellerie à une reconversion qui a du sens, d'un visa précaire à un quotidien apaisé et d'une identité cabossée à une boussole retrouvée. Aujourd'hui à Denver au cœur du Colorado, Laetitia est UX designer et elle nous raconte comment on se reconstruit sans renier ses rêves, et en apprenant à se choisir jour après jour. L'histoire de Laetitia est disponible en deux épisodes. Celui-ci est le premier, et le second est d'ores et déjà en ligne pour connaître la suite.French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:28:44 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Karine Le Loët - L. a grandi dans une famille ancrée à gauche, avec son demi-frère et sa sœur. À l'adolescence, son demi-frère montre des premiers signes de violence. Peu à peu, il se radicalise, devient raciste, homophobe. L. et sa famille le craignent de plus en plus. Puis, il décide de s'engager dans l'armée. - réalisation : Emmanuel Geoffroy
Nous sommes aujourd'hui avec Moïse Sfez, figure montante de la street food. À seulement 30 ans, il enchaîne les succès avec Homer Lobster, Janet et Maurice Café, où il bouscule avec audace les codes de la restauration rapide pour réconcilier la gastronomie avec la rue. Pour co-animer ce nouvel épisode de Business of Bouffe, Philibert est accompagné d'Élisa Gautier, la fondatrice du restaurant Kiosk à Paris.Dans ce 1er chapitre, Moïse nous raconte les origines de sa passion et de sa vocation hyper précoce pour l'entrepreneuriat et la restauration. Inspiré dès l'enfance par les sandwichs généreux et gourmands de ses parents, il développe très tôt l'envie de créer un jour son propre Business dans la Bouffe. Puis, lors d'un voyage à New York, il a la révélation à seulement 15 ans lorsqu'il goûte pour la première fois un Lobster Roll. Ensemble, on évoque son parcours peu académique en école hôtelière et ses expériences dans les plus beaux palaces et restaurants 3 étoiles. Son profil et son comportement dénotent, mais son audace et sa persévérance remarquables lui permettent de forger son projet. Il pose ainsi les bases de son premier succès : Homer Lobster. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après avoir parlé de la prise en charge multiple de Malohan autour des freins restrictifs buccaux dans les précédents épisodes, un petit point route s'impose.C'est loin d'être la première fois qu'on parle des freins restrictifs buccaux dans ce podcast, que ce soit au fil des témoignages ou dans les épisodes experts, ce thème a souvent été abordé. Et pour cause, ils sont une origine de troubles de la succion et sont donc parfois incriminés dans vos problématiques d'allaitement.Aujourd'hui, je reçois donc le docteur Bourgeois, il est chirurgien-dentiste et prend en charge les patients, petits et grands, présentant cette problématique.Avec lui on va revenir sur la façon dont on peut de façon pluridisciplinaire suspecter une ankyloglossie. Puis voir quelle est la conduite à tenir quand on en repère une, vers qui se tourner et quelles sont les étapes à suivre selon les recommandations actuelles.Ensuite on va revenir sur les différents types de chirurgies et se poser les questions suivantes :- Quel risque prend-on vraiment à faire sectionner le frein de langue de son enfant ?- Est-ce bien une « petit opération » comme on la décrit souvent ?- Quels sont les effet secondaires / indésirables auxquels je m'expose ?- Quel risque je prends si je ne souhaite pas le faire ?On parlera aussi des chirurgies faites à la maternité dans les premiers jours de vie et ce qu'il faut savoir à ce sujet.Bref, on va reparler en long en large et en travers de cette chirurgie pour qu'elle n'ait plus trop de secret pour vous, et que vous puissiez avec les soignants qui vous accompagnent peser ensemble les bénéfices et les risques de cette prise ne charge : meilleure façon de prendre une décision éclairée et adaptée pour votre bébé.Belle écoute, Charlotte Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après La Paz, la famille a rejoint le petit village de Tuni. 4 jours hors du temps, sans réseau, à partager la vie des habitants et à randonner pour se préparer.Puis est venue l'ascension de l'Acotango, un volcan de plus de 6 000 m.Aaron était gardé par la famille du guide.Amélie et Dylan ont affronté la marche et l'altitude.Au sommet, l'émotion : “Quand je suis arrivée en haut, j'ai pleuré. C'est mon plus beau souvenir de voyage.”
durée : 00:28:44 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Karine Le Loët - M. a grandi dans une famille ancrée à gauche, avec son demi-frère et sa sœur. À l'adolescence, son demi-frère montre des premiers signes de violence. Peu à peu, il se radicalise, devient raciste, homophobe. M. et sa famille le craignent de plus en plus. Puis, il décide de s'engager dans l'armée. - réalisation : Emmanuel Geoffroy
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. (Rediffusion) Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano. Note d'intention par Mathieu Boogaerts : Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ». « Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons. Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé. Comment ? J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album. Avant ? Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie. Après ? Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe... Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui ! Titres interprétés dans le grand studio - Ma Jeunesse Live RFI - Faut toujours écouter son corps, extrait de l'album - Dans une case Live RFI. Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voix. Son : Camille Roch, Jérémie Besset. ► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025). Site internet - YouTube - Facebook À lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicale Puis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud). ► Teaser MdM. Le Livre Mes battements. Rome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons. L'album Toi là-bas. Paris, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui, depuis des mois, me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau. Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième. Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps. Titres interprétés dans le grand studio - Pourquoi on pleure Live RFI - Toi là-bas, extrait de l'album - Quoi ma gueule Live RFI. Line Up : Albin de la Simone, piano, voix. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch. ► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard). Site internet - YouTube - Facebook Réalisation : Hadrien Touraud.
"Je ne suis pas devenue professeur pour appliquer un programme moi ! Je suis devenue professeur parce que tout ça, ça a du sens, que ça va vous faire grandir, que ça va vous offrir des mondes insoupçonnés… Je suis devenue professeur parce que vous le méritez." Professeure de français, de latin et de grec en zone d'éducation prioritaire, Myriam Meyer nous raconte ses anecdotes de prof, son amour pour ses élèves et sa grande foi dans cette jeune génération. Atteinte d'un cancer de stade 3, elle a dû arrêter son métier pour un temps, mais nous a accepté de venir nous partager quelques très belles lueurs.
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. (Rediffusion) Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano. Note d'intention par Mathieu Boogaerts : Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ». « Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons. Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé. Comment ? J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album. Avant ? Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie. Après ? Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe... Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui ! Titres interprétés dans le grand studio - Ma Jeunesse Live RFI - Faut toujours écouter son corps, extrait de l'album - Dans une case Live RFI. Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voix. Son : Camille Roch, Jérémie Besset. ► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025). Site internet - YouTube - Facebook À lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicale Puis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud). ► Teaser MdM. Le Livre Mes battements. Rome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons. L'album Toi là-bas. Paris, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui, depuis des mois, me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau. Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième. Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps. Titres interprétés dans le grand studio - Pourquoi on pleure Live RFI - Toi là-bas, extrait de l'album - Quoi ma gueule Live RFI. Line Up : Albin de la Simone, piano, voix. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch. ► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard). Site internet - YouTube - Facebook Réalisation : Hadrien Touraud.
Sur la manchette, le Béninois Adéléké Ogoutchemi, co-fondateur de Bio Planète TMC. Il s'investit dans la production d'engrais organiques granulés avec pour objectif de garantir une agriculture durable. Puis, le Sierra-Léonais Jeremiah Thoronka, créateur d'Optim Energy, un dispositif de conversion des mouvements de piétons et des vibrations de véhicules en énergie cinétique.
Depuis notre naissance et jusqu'à notre mort, nous franchissons des portes. Certaines s'ouvrent. D'autres restent fermées. Parfois nous les forçons, parfois nous en perdons les clés.Derrière chaque porte, une épreuve, une leçon, un cadeau.Puis un jour, le toc toc devient tic tac. Et finalement, aux portes de l'Au-delà, il ne reste plus que nos actes.Ya Allah, ouvre-nous les portes de Ta miséricorde, avant que ne s'ouvre la porte de notre dernière demeure. Amine
Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Notre première conversation portera sur le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai, qui met en avant l'unité entre les dirigeants de la Chine, de l'Inde et de la Russie. Puis, nous parlerons du 80ème anniversaire de la capitulation du Japon, qui a marqué le début d'une ère d'alliances et de libre-échange. Depuis, les souvenirs de la guerre se sont estompés, tout comme le consensus sur ce qu'il faut faire pour éviter que l'histoire se répète. Nous passerons ensuite à une étude scientifique sur des traces possibles de métissage entre l'Homo sapiens et les Néandertaliens. Cette étude repousse d'environ 100 000 ans la chronologie jusque-là admise de ce métissage. Enfin, nous discuterons du Beer Mile World Classic, qui s'est récemment déroulé dans la capitale du Portugal. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Notre point de grammaire de la semaine sera : The Imperfect Tense. The Verbs of the Third Group with the roots: mettre, venir, cevoir and the verbs conjugating like rendre. Nous parlerons de la restitution par la France de restes humains aux autorités malgaches lors d'une cérémonie officielle. Ce geste historique marque un pas vers le pardon pour les massacres commis à Madagascar pendant la colonisation. Nous terminerons avec l'expression de la semaine : Mettre son grain de sel. Nous verrons que certains mots de vocabulaire diffèrent selon les régions de France, ce qui donne souvent lieu à des débats passionnés entre les Français. - La Chine, l'Inde et la Russie provoquent l'Occident en affichant leur unité - Oublier les leçons des guerres mondiales conduit à l'effondrement de l'ordre international - Une étude met en cause la théorie établie sur le métissage entre les humains et les Néandertaliens - Corey Bellemore domine le Beer Mile World Classic pour la cinquième année consécutive - La France rend à Madagascar trois crânes datant de l'époque coloniale - Pain au chocolat ou chocolatine : la guéguerre des régions françaises
C'est à Châlons-en-Champagne, qu'est survenue une nuit de l'hiver 2008, l'une des morts les plus mystérieuses de la chronique criminelle. Celle de Stéphane Kameugne, 24 ans, très brillant étudiant de l'Ecole nationale supérieure des Arts et Métiers. Il va disparaître lors d'une soirée festive de remise des diplômes. Puis on va retrouver son corps dans le canal de la Marne. Une seule certitude: le jeune homme à l'allure athlétique n'est pas mort noyé mais il a eu la colonne vertébrale fracassée. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est à Châlons-en-Champagne, qu'est survenue une nuit de l'hiver 2008, l'une des morts les plus mystérieuses de la chronique criminelle. Celle de Stéphane Kameugne, 24 ans, très brillant étudiant de l'Ecole nationale supérieure des Arts et Métiers. Il va disparaître lors d'une soirée festive de remise des diplômes. Puis on va retrouver son corps dans le canal de la Marne. Une seule certitude: le jeune homme à l'allure athlétique n'est pas mort noyé mais il a eu la colonne vertébrale fracassée. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ils se nomment le clan Kavac ou Skaljari : ces groupes mafieux d'Europe de l'Est aux ramifications mondiales, ont fait de l'Afrique de l'Ouest une nouvelle base pour gérer le trafic illégal de cocaïne à destination de l'Europe. Dans son dernier rapport, l'Initiative mondiale contre la criminalité transnationale pointe les méthodes de développement de ces organisations, notamment la corruption, le rôle des intermédiaires, et l'accroissement de la consommation de cocaïne dans la zone. L'espagnole Lucia Bird Ruiz est directrice de l'Observatoire des économies illicites en Afrique de l'Ouest, c'est elle qui a rédigé ce rapport. RFI : Pour la première fois, des enquêtes indiquent que l'Afrique de l'Ouest est devenue un pivot central du trafic de cocaïne pour des groupes mafieux qui sont basés en Europe de l'Est ? Lucia Bird Ruiz : Oui, et c'est au Cap-Vert que ces réseaux ont commencé à s'implanter. Puis, c'est depuis 2019 que ces groupes ont lancé des opérations dans les pays côtiers de l'Afrique de l'Ouest, opérant principalement sur des routes maritimes. Ce sont des groupes parmi les acteurs les plus importants du commerce mondial de la cocaïne d'aujourd'hui. Ils utilisent la violence, la corruption et donc l'implantation en Afrique de l'Ouest, c'est très concernant pour la région. Est-ce qu'on peut citer quelques-uns de ces groupes, qui ont d'ailleurs des liens parfois avec la mafia italienne ? Par exemple, les clans Kavak et Skaljari, les deux organisations criminelles les plus puissantes du Monténégro, qui sont à l'origine de plusieurs assassinats, ont opéré à l'Afrique de l'Ouest. Et ces réseaux ont des liens avec les mafias italiennes, particulièrement la Ndrangheta. Pourquoi ces groupes ont besoin de l'Afrique de l'Ouest pour développer le trafic de cocaïne ? Le marché de consommation en Europe, ça devient chaque jour plus grand. Mais aussi la pression en Europe sur les routes directe en provenance d'Amérique latine s'est accrue et donc l'Afrique de l'Ouest est devenue de plus en plus importante pour ce trafic. Un tiers de la cocaïne européenne pourrait transiter actuellement par l'Afrique de l'Ouest. Et on prévoit que ce chiffre atteindra la moitié d'ici à 2030. Concrètement, comment est-ce que ces groupes mafieux travaillent en Afrique de l'Ouest ? Il y a deux points-clés à souligner. Le premier, c'est les intermédiaires. C'est vraiment un élément-clé de leur stratégie. Ce sont des nationaux des Balkans qui sont envoyés en Afrique de l'Ouest pendant des mois pour superviser les opérations, en travaillant avec les acteurs locaux, pour faciliter la logistique. Par exemple, un important réseau avait un intermédiaire basé à Freetown en Sierra Leone, qui supervisait l'importation, l'emballage dans des conteneurs, l'établissement d'une société en Sierra Leone et l'exportation vers la Belgique. Ils ont des moyens financiers quasi illimités, le trafic de cocaïne est tellement puissant qu'ils sont capables de s'implanter partout ? Certains de ces groupes ont corrompu les plus hauts niveaux de l'Etat. Par exemple, en Albanie, un ancien membre du Parlement a été arrêté pour son soutien à une organisation criminelle. Et en Afrique de l'Ouest, on s'attendrait à ce qu'ils utilisent des techniques similaires. Comment est-ce qu'ils font transiter la cocaïne d'Afrique de l'Ouest vers l'Europe ? Comme on l'a dit, ils utilisent la voie maritime dans les conteneurs où s'est très compliqué de faire de la surveillance. Mais aussi, ils utilisent des petits bateaux. Par exemple, on a un dirigeant bosniaque d'un groupe qui a parlé avec ses complices de trafic de plus de trois tonnes de cocaïne dans la Guinée-Bissau et les îles Canaries, dans un petit bateau. Vous indiquez dans votre rapport que ces intermédiaires sont parfois payés en cocaïne. Il y a une crainte que ce système entraîne une hausse de la consommation dans la sous-région ? Les produits de synthèse restent les plus largement consommés dans la plupart des pays, mais la consommation de cocaïne, en particulier du crack, augmente également dans de nombreux pays. Et donc, ils vendent la cocaïne dans le marché local et ça pousse la consommation dans la région. Ils s'adaptent aux moyens financiers des habitants de l'Afrique de l'Ouest ? Le prix dans la sous-région a baissé dans beaucoup de pays. Au Ghana, les prix réels, donc en tenant compte de l'inflation, ont chuté de 60 % entre 2019 et 2023. Ce n'est pas la même tendance dans tous les pays de la région, mais dans beaucoup de pays. Et ça inclut le Sénégal, la Guinée. La consommation est vraiment dans une phase d'augmentation. Comment est-ce que les Etats d'Afrique de l'Ouest, comment les autorités au Sénégal, en Sierra Leone ou en Guinée-Bissau peuvent lutter contre la puissance de ces réseaux mafieux ? Il faut vraiment renforcer les systèmes de renseignement pour bien comprendre les opérations de ces groupes, et aussi créer des partenariats stratégiques, des partenariats intercontinentaux entre forces de l'ordre en Afrique de l'Ouest. C'est un défi énorme pour la région parce que c'est une implication pour la santé publique, mais aussi pour la corruption et peut-être à l'avenir sur la violence parce que ces groupes sont tellement violents dans beaucoup de régions du monde. À lire aussiL'Afrique de l'Ouest, nouvelle plaque tournante du trafic de cocaïne vers l'Europe, selon un rapport
On sème FORT ! Le podcast du jardinage bio et de la permaculture
Au programme de cette émission :Semis, greffages,.. nous parlerons des travaux à faire au jardin, dans l'agenda du jardinier.Puis nous répondrons à toutes les questions que vous nous avez envoyé sur onsemefort@monjardinbio.comCette semaine, Eric se penche sur les campagnes de traitement contre le moustique tigre dans sa commune. Quels produits sont utilisés et sont-ils dangereux ? Quelles précautions sont à prendre ? Eric revient sur la réponse de l'Agence Régionale de Santé qui répond à ces questions que tout le monde se pose...
Derrière l'image d'une enfance ordinaire, des indices discrets s'accumulaient : des phrases laissées en suspens, des secrets murmurés qu'elle n'entendait jamais vraiment, des silences trop pesants pour être anodins. Pendant des années, elle a continué à vivre avec cette impression que quelque chose lui échappait, sans savoir quoi. Puis un jour, une vérité longtemps enfouie est révélée. Un choc brutal qui rebat les cartes et remet en question tout ce qu'elle croyait savoir sur elle-même et sur sa famille. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 04/09/2025 Cédric Sapin-Defour, vedette de la rentrée littéraire Cédric Sapin-Defour, auteur passionné d'alpinisme, publie "Où les étoiles tombent". Dans cet ouvrage, il revient sur un événement qui a bouleversé sa vie : la chute en parapente de sa compagne. Alors qu'ils ont laissé derrière eux la sédentarité et s'aventurent en van dans les Alpes italiennes, elle frôle le trépas dans cet accident. Pendant sa convalescence, le besoin d'écrire est naturel et salvateur pour Cédric : face à l'ampleur du drame, c'est le seul "outil qui me permet d'avoir encore une mainmise sur le déroulement", explique-t-il. Ces écrits n'étaient d'ailleurs pas destinés à être publiés, l'auteur considérant comme indécent de faire de sa compagne un "matériau littéraire". Mais, avec l'accord de cette dernière, qui conserve toujours des séquelles de sa chute, est né ce livre, à mi-chemin entre ode à l'amour et carnet de bord d'une longue guérison. Crise politique : le RN est-il en mesure de gouverner ? Malgré ses nombreuses prises de parole, la chute de François Bayrou lors du vote de confiance qu'il sollicitera le 8 septembre devant les députés semble inéluctable. Dans son sillage, une dissolution de l'Assemblée nationale émerge dans le débat public, et est demandée par le Rassemblement national. Si des élections législatives anticipées venaient à se reproduire , quel serait l'équilibre entre les forces parlementaires ? Pour l'heure, Jordan Bardella tente de s'attirer les faveurs des élites économiques en multipliant les déclarations à l'attention du patronat. Son parti a été adoubé au sein de "l'arc républicain" par Nicolas Sarkozy, l'ex-président de la République condamné pour corruption et sous le coup de plusieurs enquêtes. La crise politique actuelle peut-elle permettre à l'extrême droite de pousser les portes du pouvoir ? On en débat avec Pascal Perrineau, politologue , Pauline de Saint Rémy, directrice adjointe de la rédaction de Politico France et Vincent Jarousseau, photojournaliste et documentariste.Enfin, Xavier Mauduit nous parachute en septembre 1945 pour parler de la victoire chinoise sur le Japon lors de la Seconde Guerre mondiale, célébrée avec moults missiles et saluts martiaux ce 3 septembre à Pékin. Puis, Marie Bonnisseau célèbre le centenaire des cabines photomatons qui restent un sanctuaire photographique malgré le tsunami d'images numériques. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 4 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Christophe a vécu l'enfer du développeur dans un legacy de 30 ans en C. Puis il a découvert le TDD... et sa vie a basculé.Ce que vous allez découvrir dans cet épisode :✅ Comment Christophe a divisé par 3 ses délais de développement (6 mois → 2 mois)✅ Pourquoi ses utilisateurs lui disent maintenant : "On n'a jamais vu une vélocité pareille"✅ Les vraies raisons pour lesquelles les équipes résistent au changement✅ Sa stratégie pour convaincre (ou pas) ses collègues récalcitrantsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une histoire digne d'un scénario de science-fiction… sauf qu'elle est vraie. Le 6 juin 2025, le Wall Street Journal a levé le voile sur un pan méconnu de l'histoire militaire américaine : l'utilisation délibérée du mythe des ovnis par le Pentagone pour dissimuler ses programmes d'armement ultra-secrets.L'un des cas les plus révélateurs remonte à 1967, dans le Montana. Ce soir-là, un capitaine de l'US Air Force affirme avoir vu une lumière étrange survoler un silo de missiles balistiques intercontinentaux. Puis, sans explication, les systèmes électriques et les ogives sont désactivés. À l'époque, l'événement est classé top secret. Officiellement, on parle d'un « phénomène inexpliqué ». Officieusement, il s'agissait d'un test militaire utilisant une impulsion électromagnétique (IEM), destinée à perturber les installations électroniques ennemies. L'effet secondaire ? Une lueur artificielle dans le ciel, facilement assimilable à un « ovni ».Mais l'intox ne s'arrête pas là.Dans les années 1980, alors que les États-Unis testent des technologies furtives encore jamais vues, comme le F-117 Nighthawk, un étrange personnage se rend dans un bar du Nevada. Il y laisse des photos de “soucoupes volantes”, accompagnées d'un discours confus sur les extraterrestres. Intrigués, les services de renseignement identifient l'homme : un colonel à la retraite, agissant sur ordre de ses supérieurs, dans le cadre d'une opération de désinformation. Objectif ? Détourner l'attention des vrais essais menés dans la région, notamment à proximité de la célèbre Zone 51, et semer le doute auprès des éventuels espions soviétiques.Car la Zone 51 est bien réelle, et elle a servi de site de test pour des appareils révolutionnaires, comme le SR-71 Blackbird ou le drone U-2, conçus pour des missions de surveillance en haute altitude pendant la Guerre froide. Les formes inhabituelles de ces engins, leur comportement silencieux et leurs trajectoires non conventionnelles ont alimenté, sans effort, la légende des « objets volants non identifiés ».Selon des experts interrogés par National Geographic, le Pentagone a volontairement entretenu cette confusion. Non pas pour valider l'idée d'extraterrestres, mais pour créer un écran de fumée utile à la sécurité nationale. En brouillant les pistes, les autorités empêchaient non seulement le public d'en apprendre trop… mais aussi les services secrets ennemis.Aujourd'hui, l'AARO, un bureau fondé en 2022 pour enquêter sur les phénomènes aériens non identifiés, reconnaît que certaines de ces “observations” étaient liées à des projets militaires confidentiels. La question extraterrestre reste ouverte, mais une chose est sûre : les ovnis ont été, au moins en partie, un outil stratégique du Pentagone. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je reçois une dirigeante qui incarne une nouvelle vision du leadership : Caroline Poissonnier, Directrice Générale du groupe Baudelet.À la tête de cette entreprise familiale de 700 collaborateurs, elle jongle entre croissance, innovation et transformation, tout en portant un message fort : réussir sans s'épuiser.Caroline, c'est une leader engagée, qui a su faire évoluer son entreprise en intégrant le bien-être et la santé mentale au cœur de la performance collective. Elle a même créé un mouvement inspirant : Leader Kiffe, qui invite les dirigeants à se reconnecter à leur énergie et à redonner du sens à leur engagement.Dans cet épisode, on parle d'équilibre, d'authenticité et de leadership inspirant.Comment embarquer ses équipes tout en restant aligné avec ses valeurs ?Pourquoi est-il essentiel d'écouter ses signaux faibles pour éviter l'épuisement ?Et comment bâtir une culture managériale plus humaine et performante ?Un échange puissant et sincère qui risque de vous faire réfléchir… et peut-être même changer certaines habitudes !Lien d'inscription vers la newsletter gratuite : Le cercle des leaders de demain : https://lecercledesleadersdedemain.substack.com/?r=1t1xsv&utm_campaign=pub-share-checklist2 minutes – 7 questions expressPour mieux comprendre vos attentes et vous proposer un podcast encore plus utile.https://tally.so/r/npYXlB
Le réchauffement climatique a des effets profonds sur la ville côtière de Freetown, en Sierra Leone. L'urbanisation galopante et anarchique et la déforestation massive ont fragilisé les sols et rendu la capitale particulièrement vulnérable face à l'érosion côtière. Les quartiers les plus pauvres sont les plus exposés par les inondations et les chaleurs extrêmes. Pour faire face à ces phénomènes extrêmes, le conseil municipal de la capitale a lancé l'initiative « Freetown the Treetown », qui vise à planter cinq millions d'arbres à travers la ville d'ici 2030. De notre envoyée spéciale à Freetown, Un petit pont en béton enjambe une rivière encombrée de détritus, au milieu du bidonville de Kroo Bay. De chaque côté de la route, les habitations sont serrées entre les flancs d'une colline et l'océan. Helen se tient devant sa maison, dont l'entrée est surélevée : « Vous voyez, quand la pluie arrive, elle nous déborde… Ce pont est complètement bloqué par les déchets et l'eau ne s'écoule plus, c'est ça qui crée des inondations ! » Une partie du quartier de Kroo Bay est construite sur des remblais de terre déposés directement sur la couche de déchets plastiques charriés par l'océan. « Nous sommes très affectés par le changement climatique... Vous voyez bien que les structures sont mal construites ici », poursuit Helen. « Quand il n'y avait pas encore toutes ces constructions sur les collines, on ne voyait jamais d'inondations ici, raconte Abbas Kamara, l'un des chefs communautaires de Kroo Bay. Mais à cause de la déforestation et de la production de charbon, il y a des inondations. La population a augmenté, il y a beaucoup d'ordures... C'est difficile de faire face à tout ça. Dès qu'il pleut beaucoup et que c'est la marée haute, nous sommes complètement inondés. Mais depuis 2020, le conseil municipal a lancé un projet pour restaurer la mangrove le long des côtes et replanter des arbres pour empêcher l'érosion. » À lire aussiReforestation : oui, mais pas n'importe comment Planter cinq millions d'arbres d'ici 2030 Abbas Kamara travaille aussi comme « tracker » pour le conseil municipal de Freetown dans le cadre de la campagne « Freetown the Treetown », en français « Freetown, la ville des arbres », un programme de reforestation urbaine qui vise à faire pousser cinq millions d'arbres d'ici 2030, soit 5 000 hectares de forêt urbaine et de mangroves. Amos Vandy Saaty est le coordinateur de cet ambitieux programme : « Vous téléchargez une application sur votre téléphone. Automatiquement, on vous alloue un périmètre avec des arbres à surveiller. Vous êtes envoyés sur le terrain, vous ouvrez l'application, vous prenez une photo de l'arbre. Vous sauvez cette information dans votre téléphone et vous nous la transmettez. Puis, c'est enregistré dans une base de données vérifiée. » Les trackers, comme les travailleurs journaliers, sont rémunérés : « Nous employons justement les gens qui coupaient les arbres pour fabriquer du charbon. Parmi les 1,2 millions d'arbres que nous avons planté, il y 275 000 pieds de mangroves. Il y a des manguiers, des pommiers... Et puisn sur le site du glissement de terrain mortel survenu en 2017 à Freetown, nous avons replanté une forêt de 100 000 arbres », poursuit Amos Vandy Saaty. « Freetown the Treetown » prépare maintenant une entrée sur le marché international des crédits carbones. L'enregistrement de chaque arbre dans une base de données numériques devrait faciliter la monétisation de ce vaste projet participatif, qui a reçu de nombreux prix internationaux. À lire aussiSierra Leone : huit ans après les coulées de boue meurtrières à Freetown, « les gens construisent sans penser au danger »
L'émission 28 minutes du 02/09/2025 Trump, les populismes et l'IA, un cocktail mortel pour la vérité ?Comment permettre le maintien des démocraties quand le monde est gangréné par la déformation de la vérité ? Gérald Bronner, sociologue et professeur de sociologie à l'Université Paris Sorbonne, s'intéresse à la fracture de l'espace commun dans son dernier ouvrage “À l'assaut du réel”, publié le 27 août. Il impute une partie de ce phénomène à la “ductilisation du réel” : une déformation des preuves scientifiques au nom du relativisme. Expliquant que la vérité était autrefois stable et inflexible, Gérald Bronner juge que la société bascule vers une ère de la post-réalité. Ainsi, chacun tente de manipuler les faits objectifs, non plus au nom de l'intérêt général, mais pour satisfaire ses propres aspirations mettant en danger notre rapport au réel. Chikungunya, dengue : la France doit-elle déclarer la guerre aux moustiques ?La nouvelle hérisse le poil. À Bergerac (Dordogne), 31 cas de chikungunya ont été recensés par l'Agence régionale de santé, lundi 1er septembre. Des contaminations causées par les moustiques tigres, à l'origine de maux de tête ou encore de fièvre, jugées autochtones, ce qui indique que leur origine est locale. Mais, la sonnette d'alarme commence à être tirée en dehors de la région. Au 26 août, 30 foyers de transmission autochtone de chikungunya ont été identifiés dans l'Hexagone. Les régions Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine sont touchées par ces insectes à rayures. Et le bât blesse car ces petites bêtes ne s'arrêtent pas à la transmission du chikungunya. Elles peuvent également partager la dengue (maladie potentiellement mortelle). 7 foyers autochtones de cette "grippe tropicale" ont été identifiés en France métropolitaine depuis début juillet. Les moustiques Culex, plus communs, qui portent en eux la fièvre du Nil se répandent également. Face à ce phénomène, les autorités sanitaires tentent de réagir en multipliant les messages de prévention. Les collectivités locales, elles, lancent des opérations visant à limiter leur propagation. Mais, les spécialistes le reconnaissent : vouloir supprimer une bonne fois pour toutes les moustiques est illusoire. Dès lors, faut-il apprendre à vivre avec ?On en débat avec Marine Grosset, infectiologue au CHU d'Angoulême, François Lasserre, entomologiste et auteur, et Louis Lambrechts, directeur de recherche au département de virologie de l'Institut Pasteur. Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire du bâtiment de la mairie de Pau alors que son hôte, François Bayrou, s'apprête à y engager “40 000 euros” de rénovation. Puis, Marie Bonnisseau nous raconte comment la Finlande va retirer le svastika de l'emblème de son armée de l'air.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 2 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
“Si tu fais mourir tes sols, tu n'as plus de yaourt demain, donc tu n'as plus de dividendes demain.”Notre planète est dans l'impasse et notre industrie aussi.Selon l'un des plus grands ex-patron du CAC40 et aujourd'hui l'un des activistes avec le plus d'impact au monde.Arrivé au comité exécutif de Danone à 29 ans, Emmanuel Faber reste 30 ans dans le groupe et lance des politiques audacieuses sur le plan social comme écologique.Aujourd'hui il a rejoint les institutions internationales engagées pour le climat avec une approche pragmatique : le changement ne peut tenir que s'il est soutenu par des intérêts économiques. Et il rappelle une donnée choc : avec seulement 1% des capitaux mondiaux, la transition énergétique et alimentaire est à notre portée.Et pour ça, il faut créer une compétitivité écologique et sociale avec ce nouveau système qu'Emmanuel participe à construire.Déjà chez Danone durant la restructuration, il avait choisi de protéger les 20% les moins payés — ce qui ne revenait pas plus cher que de couper dans les gros salaires.Il a d'ailleurs reversé son propre salaire de PDG à des associations.Obsédé depuis toujours par l'altérité, il a également passé du temps à la rencontre des plus démunis allant jusque dans les bidonvilles, les mouroirs et au cœur des campagnes du Bangladesh.Dans cet épisode, Emmanuel commence par décrypter les rouages de la macroéconomie mondiale — les normes qui seront bientôt appliquées et les institutions clefs de la comptabilité de demain.Puis il partage ses anecdotes les plus marquantes, et les clés applicables par tous pour éviter la catastrophe qui s'annonce.Entre chefs d'États, dirigeants de multinationales et ONG, Emmanuel Faber pilote les prochaines politiques et de la transformation à venir de l'économie mondiale.À écouter impérativement pour se préparer au mieux et comprendre les dessous de l'économie globale.TIMELINE:00:00:00 : Les coulisses des Forums mondiaux00:16:09 : L'altérité comme nécessité existentielle00:22:27 : Aller jusque dans les bidonvilles et les mouroirs pour répondre à une question : y a-t-il une justice ?00:37:07 : La nouvelle norme mondiale pour éviter le pire00:45:31 : Comment transformer une grande entreprise de l'intérieur00:59:05 : La seule façon de bien réorganiser une entreprise : pourquoi protéger les moins rémunérés01:19:30 : Ce que doit faire la finance mondiale pour survivre01:43:03 : Rémunération et héritage : le problème éternel de la répartition02:01:59 : La Chine est déjà en avance sur la transition02:22:28 : La fausse bonne idée : embêter les PME/TPE02:37:51 : Convaincre tout le CAC40 pour un plan social02:46:37 : Gilets jaunes, Calais, la laitière du Bangladesh02:58:52 : La véritable économie loin des KPI déconnectées03:08:42 : L'impact dramatique de l'industrie alimentaire sur le règne animalLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #284 - Pierre-Édouard Stérin - Otium Capital - Milliardaire et saint dans une même vie#98 Pierre-Édouard Stérin - Smartbox - Entreprendre, gagner des centaines de millions pour tout distribuer à 50 ans#483 - Carlos Ghosn - Out of the box : masterclass business de l'évadé du siècle#472 - Jean-Marc Jancovici - The Shift Project, Carbone4 - L'Europe est dans la seringue : ce qui doit changer dans les 10 prochaines années#284 - Pierre-Édouard Stérin - Otium Capital - Milliardaire et saint dans une même vie#401 - Emmanuel Macron - Président de la République - Les décisions les plus lourdes se prennent seul#480 - Esther Perel - Psychothérapeute - Comment réparer l'atrophie sociale avec l'experte mondiale des relations humainesNous avons parlé de :DanoneVEJAForum social mondialREF25The Consumer Goods ForumNutriciaDanone EcosystemAquaLegris IndustriesFranck Riboud ex-PDG DanoneInstitutional Investor (magazine)WhiteWave FoodsThe Potsdam Institute for ClimateTask Force on Climate Related Financial DisclosuresLa "tragédie des horizons”Action Tank Entreprise et PauvretéMuhammad Yunus (homme d'État bangladais)Trek Chamonix-ZermattDocu GR20Discours d'Emmanuel Faber en 2016Les recommandations de lecture :Un autre monde est possible (changer le monde nouveau mode d'emploi)Chemins de traverseOuvrir une voieMain basse sur la cité: Éthique et entrepriseHard Things - Entreprendre dans l'incertitude: Entreprendre dans l'incertitudeCompetitive Advantage: Creating and Sustaining Superior PerformanceCompetitive Advantage of Nations: Creating and Sustaining Superior PerformanceLes Conquérants de l'inutileN'oublie pas les chevaux écumants du passéPlan de transformation de l'économie française (PTEF)Vous pouvez contacter Emmanuel sur LinkedIn, Instagram.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour à tous et bienvenue sur DM&V, j'espère que vous allez bien. Pour cet épisode #140, j'ai l'immense plaisir de recevoir une personne que j'estime beaucoup, non seulement pour son travail d'autrice d'ouvrages horlogers devenus incontournables, mais aussi pour la forme de ce parcours. En effet, Marie-Pia Coustans est une femme qui a toujours su afficher ses convictions tout en suivant son instinct, avec une franchise assumée et une passion inaltérable. Voilà donc plus de 25 ans que Marie-Pia à décidé de constituer une collection de plus de 750 montres Lip afin d'en rédiger un ouvrage de référence ultime pour les collectionneurs. Une jusqu'au boutiste en somme... Ce livre, c'est le fameux, "Lip, des heures à conter" aux éditions Glénat S'en est suivi le non moins remarquable ouvrage intitulé "Horlogerie Française, le temps au quotidien" également paru aux éditions Glénat Puis, plus récemment, le passionnant livre relatant l'histoire des modèles de la marque française Yema, nommé "Time to Heroes" Dans cet échange passionnant de plus d'une heure vingt, nous revenons sur son parcours puis abordons ensemble les grandes heures de la marque Lip, le tout saupoudré d"anecdotes croustillantes et assaisonné d'un franc parler devenu sa signature au fil du temps. Avant de commencer, sachez que cet épisode est, comme d'habitude, disponible en version audio sur toutes les plateformes de podcast mais également en vidéo sur ma chaine Youtube Des Montres & Vous. Si vous aimez la chaine et son contenu, N'hésitez pas à liker, à vous abonner et à activer les notifications pour ne rien louper et pour aider DM&V à progresser. Pour ceux qui écoutent en version podcast, pensez à laisser une note 5 étoiles et un commentaire, ça fait toujours plaisir Bonne écoute ! Liens utiles : - Rejoignez Le Cercle, le canal WhatsApp où l'on parle de notre passion pour les montres en toute simplicité : https://chat.whatsapp.com/F96PntzE9C5GVqxFC7xpBX - Episode #67 de Podcast en sound design sur l'histoire de Lip, première partie : https://smartlink.ausha.co/des-montres-et-vous/67-lip-une-marque-dans-le-coeur-de-tous-les-francais-episode-1-2 - Episode #68 Lip, deuxième partie : https://smartlink.ausha.co/des-montres-et-vous/68-lip-2 - Episode vidéo visite de la manufacture Yema : https://youtu.be/SWT_I3BnIw8?si=4DmZDHmDF-Dhebe4 Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ceci est un extrait de notre conversation. L'épisode intégral sera disponible le mercredi 3 septembre.
Pour tous ceux qui auraient manqué cet épisode, voici la rediffusion du podcast avec Arthur Rinderknech !
durée : 00:14:56 - Journal de 8 h - À Mayotte, le malaise explose chez les sages-femmes de l'hôpital. Elles exercent leur droit de retrait depuis le 18 août dernier. En cause, le manque d'effectifs qui les poussent à exercer dans des conditions jugées inacceptables.
durée : 00:14:56 - Journal de 8 h - À Mayotte, le malaise explose chez les sages-femmes de l'hôpital. Elles exercent leur droit de retrait depuis le 18 août dernier. En cause, le manque d'effectifs qui les poussent à exercer dans des conditions jugées inacceptables.
durée : 00:14:56 - Journal de 8 h - À Mayotte, le malaise explose chez les sages-femmes de l'hôpital. Elles exercent leur droit de retrait depuis le 18 août dernier. En cause, le manque d'effectifs qui les poussent à exercer dans des conditions jugées inacceptables.
« Dans mon Chinatown », c'est une série d'été de RFI qui vous emmène dans les quartiers chinois des grandes villes du monde sur tous les continents. On s'arrête aujourd'hui en Afrique du Sud, pays qui compte la plus importante communauté chinoise du continent. Les premiers migrants sont arrivés dès le XVIIᵉ siècle, envoyés au Cap par les autorités coloniales en tant que prisonniers ou esclaves. Après plusieurs vagues de migration, on estime aujourd'hui que cette communauté compte entre 250 000 et 350 000 personnes. À Johannesburg, deux Chinatown distincts retracent leur histoire. De notre correspondante à Johannesburg, Sur la rue Commissioner, le magasin Sui Hing Hong est une institution. Malgré le déclin et la dégradation du vieux centre-ville, il continue vaillamment à rappeler à tous que se trouvait ici, le premier Chinatown de Johannesburg. C'est la mère de Gloria Pon qui a ouvert cette boutique dans les années 1940. « Elle disait qu'elle voulait établir un endroit où il y aurait tous les produits chinois dont on avait besoin : nos médicaments, notre nourriture, des bols et des baguettes », se souvient sa fille. La communauté chinoise sud-africaine est le fruit de vagues successives de migration. À Johannesburg, des travailleurs sous contrats ont été envoyés dès la création de la ville, suite à la découverte d'or à la fin du XIXᵉ siècle. Mais la majorité de ces mineurs sont ensuite rentrés au pays. Ceux arrivés plus tard, pour faire fortune, de la région de Canton par exemple – comme la famille de Gloria Pon –, ont été interdits de licence minière en raison de leur couleur de peau et se sont tournés vers le commerce. Ils ont alors développé tout un petit écosystème au niveau de cette rue. Le frère de Gloria, Walter, est surnommé le « maire » de Chinatown, en raison de sa passion pour l'histoire de la communauté. « Voici un autre bâtiment très ancien, des années 1900. C'est la propriété du club chinois. En ces temps-là, lorsque les Chinois arrivaient en Afrique du Sud, ils n'avaient pas de famille. Donc ils étaient accueillis ici, jusqu'à ce qu'ils trouvent un travail. Et lorsqu'ils mourraient, qui les enterraient ? Le club », explique-t-il. L'octogénaire se souvient notamment de la vie sous apartheid et des discriminations subies : « Quand on voulait s'asseoir dans un train, il fallait aller dans la zone réservée aux Noirs, une zone qui était sale, détériorée. La zone des Blancs était toute propre, mais on ne pouvait pas y accéder. » À lire aussiAfrique du Sud: l'August House, la grande colocation d'artistes en plein centre de Johannesburg Aujourd'hui, ne reste que quelques restaurants, témoins de cette histoire, ainsi que la boutique de feux d'artifices tenue par un autre frère de la famille Pon. Il faut se rendre à une poignée de kilomètres de là, dans l'ancienne banlieue juive de Cyrildene, pour découvrir le deuxième Chinatown de Johannesburg. Ce sont d'autres flux de migration qui lui ont donné naissance : d'abord des Taïwanais, encouragés à venir dans les années 1980 par le gouvernement de l'apartheid qui entretenait des liens avec Taipei. Puis, il y a eu de nouvelles arrivées du centre de la Chine, lorsque la démocratie sud-africaine s'est rapprochée de Pékin. Evonne Chen, 22 ans, est serveuse dans un petit café situé au pied de l'immense arche colorée qui marque l'entrée du quartier. Dans sa famille, elle est la première génération née sur place : « Je travaille à mi-temps ici, car j'étudie également les ressources humaines. Ce sont mes grands-parents qui sont venus ici, vers 1992-1993. Nous n'avons pas l'intention de rentrer, puisque ici, c'est un très beau pays. Moi, je parle taïwanais et mandarin, car mes grands-parents ne parlent pas anglais. » Nous retrouvons à l'extérieur Ufrieda Ho, qui a beaucoup écrit sur le sujet, et notamment sur sa propre famille. Ces lieux sont finalement, pour elle, à l'image de la communauté : divers et composites. « Ce n'est pas un groupe homogène, il y a beaucoup de nuances et de différents contextes. Je pense que c'est pour ça que ces deux Chinatown sont distincts : cela raconte les différentes formes de migrations et leur interaction avec la politique sud-africaine de l'époque », explique-t-elle. Malgré de forts liens entre Pékin et Pretoria, deux membres des Brics, les conditions économiques ont rendu l'Afrique du Sud moins attractive, ces dernières années, pour les nouveaux migrants chinois.