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Dans les régions menacées par les ouragans, les conséquences des coupes budgétaires menées par l'administration Trump au sein de la Fema, l'agence fédérale responsable de répondre aux catastrophes climatiques, suscitent l'inquiétude. Le pays pourra-t-il faire face ? De notre envoyé spécial à Statesboro, Il n'y a qu'une seule route pour accéder à l'île de Tybee, en Géorgie. Derrière la plage, des restaurants, bars et magasins touristiques. Quelques rues plus loin, Joachim Kelly tond sa pelouse. Il vit ici une partie de l'année. L'éventualité d'un ouragan et une baisse du budget de la Fema l'inquiètent. « Il y a beaucoup de personnes qui ne pourront pas reconstruire leur maison si la Fema ne fournit pas l'argent qu'elle devrait. Ils ne vous donnent pas une valise remplie d'argent, pas une somme excessive. C'est une somme estimée responsable à recevoir après une tempête », témoigne-t-il. Il estime que l'agence était loin d'être parfaite, mais la politique actuelle n'est pas la façon de régler le souci. « L'agence devrait être réorganisée. Mais pas par Donald Trump et son gouvernement. Tout ce que j'ai vu qu'ils ont fait a été mal réalisé. Aucune bonne chose ne va sortir de ce gouvernement », redoute-t-il. En plus d'apporter une aide financière aux particuliers, la Fema peut aider les villes ou les comtés. Jonathan Mccollar est le maire de Statesboro, une ville de quelque 35 000 habitants à plus d'une centaine de kilomètres, dans les terres. « On fait très attention à ce qu'il se passe depuis les annonces des coupes pour la Fema. Notre plus importante inquiétude est ne pas pouvoir se préparer et se remettre des catastrophes naturelles auxquelles on pourrait faire face », explique-t-il. La municipalité a déjà reçu la moitié de 2,5 millions de dollars après le passage de l'ouragan Hélène pour nettoyer les débris comme les arbres tombés sur la route. Sans la Fema, « cela serait une situation difficile pour n'importe quelle ville, y compris la nôtre, explique Charles Penny, le directeur général. Mais on nettoiera les conséquences de la catastrophe. Puis on regardera nos comptes. Nous avons des ressources limitées. Le conseil municipal devra envisager d'augmenter les impôts ou alors, on devra couper dans certains services pour être sûr de pouvoir continue à gérer la ville. » Et la prévision des ouragans pourrait être moins efficaces, car l'agence responsable de cela, l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique, a également été touchée par les coupes budgétaires. À lire aussiÉtats-Unis: l'Agence fédérale de gestion de l'urgence secouée peu avant la saison des ouragans
durée : 00:31:25 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Alain Lewkowicz - L'escroc, qui se nomme en réalité Alain Jollois, commence sa “carrière” en bernant Perpignan qui le croit industriel, décidé à investir dans la région. Puis toute la ville d'Amiens reçoit en grande pompe ce soi-disant envoyé par le président Mitterrand pour organiser un sommet de chefs d'états. - réalisation : Anne-Laure Chanel, Sylvain Richard
durée : 00:31:25 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Alain Lewkowicz - L'escroc, qui se nomme en réalité Alain Jollois, commence sa “carrière” en bernant Perpignan qui le croit industriel, décidé à investir dans la région. Puis toute la ville d'Amiens reçoit en grande pompe ce soi-disant envoyé par le président Mitterrand pour organiser un sommet de chefs d'états. - réalisation : Anne-Laure Chanel, Sylvain Richard
Ce geste universellement compris — lever le majeur en repliant les autres doigts — est aujourd'hui un symbole grossier et insultant. Mais quelle est son origine ? À quand remonte-t-il vraiment ? Pour le savoir, il faut remonter… très loin.Les historiens s'accordent à dire que le doigt d'honneur est l'un des gestes obscènes les plus anciens de l'histoire. On en retrouve des traces dans l'Antiquité. Chez les Grecs déjà, au IVe siècle avant notre ère, le philosophe Diogène de Sinope l'utilisait pour se moquer ou provoquer ses interlocuteurs. Le geste, appelé katapygon, visait clairement à représenter un symbole phallique. Le majeur dressé était vu comme la représentation d'un sexe masculin tendu, les doigts repliés suggérant les testicules. Une manière directe et visuelle d'insulter.Les Romains ont hérité de cette coutume. Chez eux, le geste était connu sous le nom de digitus impudicus — littéralement, le "doigt sans pudeur". Il avait la même connotation sexuelle et servait à marquer le mépris ou à offenser quelqu'un. On le retrouve mentionné dans plusieurs textes latins, preuve de sa large diffusion.Et après l'Antiquité ? Le geste n'a jamais complètement disparu. Il a traversé les siècles, souvent associé aux classes populaires et aux comportements jugés vulgaires. Mais son retour en force dans la culture contemporaine est plus récent.Contrairement à une légende tenace, le doigt d'honneur ne vient pas des archers anglais de la guerre de Cent Ans. Cette histoire raconte que les archers anglais faisaient le geste pour narguer les Français, qui leur coupaient l'index et le majeur s'ils étaient capturés. Mais cette anecdote est largement apocryphe : aucun document médiéval sérieux ne la confirme.Le doigt d'honneur tel qu'on le connaît aujourd'hui s'est surtout popularisé au XXe siècle, avec l'émergence de la culture de masse. Dès les années 1920-30, on retrouve des clichés de boxeurs ou de gangsters américains utilisant le geste. Puis, avec le rock'n'roll, le cinéma et la télévision, il devient un signe de rébellion et de provocation universellement compris.En résumé : le doigt d'honneur est un geste vieux de plus de deux millénaires. Né dans la Grèce antique, codifié chez les Romains, il a survécu à travers les âges pour devenir ce symbole de défiance que l'on retrouve aujourd'hui sur tous les continents. Un simple doigt levé… mais chargé de 2 400 ans d'histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Je ris autant que ce que je pleure. Et c'est parfois une roller coaster d'émotions que j'ai du mal à gérer.Si je suis connue, autant sur les réseaux que dans la vraie vie, pour être quelqu'un de plutôt souriante, joviale et solaire, sachez que cette partie lumineuse moi et fortement contrebalancée par une capacité à pleurer assez fréquemment.Si cela m'a longtemps complexée, au point d'aller en parler à une psy durant une période de ma vie, ça va mieux aujourd'hui et j'ai réussi à apaiser ces tourbillon d'émotion ... Au point même que je me demande parfois si cela ne me rends pas '"moins vivante" d'avoir lissé un peu tout ça.Ici Mathilde, de Dance With Him, et vous écoutez Radio Mama.Instagram : @dance_with_him Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après une évasion réussie mais pas pour tout le monde, Florian organise une réunion pour faire le point.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements décembre 2023-2024 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Benjamin Abitan Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Narrateurs Aurélien Gabrielli (Lapin) Flore Babled (Chloé) Charlotte Corman (Spiruline) Comédiens Olivier Broche (Brigadier Untel) Benjamin Wangermée (Jérémie Brugnon) Valérie Mairesse (Dominique Poêlon) Gabriel Dahmani (Max) Augustin Shackelpopoulos (Florian) Caroline Loeb (Chantal) Juliette Plumecocq-Mech (RFM) Samuel Charle (RTL) Comédiens silhouettes Xavier Robic Bertrand Lagnes Dany Mauro Chantal Macé Étienne Galharague Voix générique Charlotte Corman Caroline Loeb Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
Il fut un temps où, si vous vouliez passer une soirée avec Coluche, c'était possible, et sans payer votre ticket de théâtre, quand il était à l'affiche. Si vous étiez copain avec lui, ou le copain d'un copain, il suffisait de sonner à la porte de sa maison, à Paris. Ah ils sont très nombreux à connaître la façade carrée de briques rouges du numéro 11 de la rue Gazan, avec la cour jardin sur le côté gauche, derrière une grille où on gare les motos et mobylettes.Oui, il a beau être devenu une star, Coluche a gardé le plaisir, l'instinct de vivre en meute. Il est d'ailleurs interdit de prendre rendez-vous, de demander l'autorisation de passer et obligatoire de s'asseoir, boire un coup et accepter la bouffe qu'on va vous servir. L'installation parle d'elle-même : la juxtaposition des divans devant la télé, la série de chaises de bistrot et de chaises longues vous appelle quand vous entrez dans la salle de séjour, très éclairée. Il y a beaucoup de chance que ce soit Gérard Lanvin qui soit venu ouvrir la porte. Oui, le comédien qu'on a tous vu dans le terrible film, Tir groupé, et qui nous a fait rire dans Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine. Gérard habite là. Car c'est Coluche qui l'a emmené dans le métier, l'a tiré des puces de St Ouen où il vendait un tas de trucs. Au début Gérard conduisait la voiture, la camionnette, décrochait le téléphone, faisait un peu tout. Puis il a construit un café théâtre avec d'autres potes, Le Point Virgule, c'est lui qui y a fait entrer tout le bois des banquettes et du balcon. Puis Gérard a fourni des vannes à Coluche, pour le spectacle mais aussi les émissions de radio. Et même quand Véro est partie, Gérard est resté, enfin, un temps, on ne va pas s'attarder. Mais suivons-le, entrons … Le coude sur la table, une cigarette à la main et un verre de whisky devant lui, c'est Eddy Mitchell, bien sûr, le grand pote, avec Renaud, pas loin, avec un demi ou un pastagard. C'est le cercle rapproché des chanteurs, car la musique, ça le botte, Coluche, il aurait tant voulu être chanteur. Il a même monté un studio d'enregistrement dans la maison. Pour lui, oui, et que les copains utilisent pour enregistrer leurs trucs, ah ils se démerdent entre eux, dit Coluche, j'loue pas, j'suis pas dans l'commerce, moi. On ne peut pas s'empêcher de s'attarder un instant sur les casques de motos sur l'appui de fenêtre. Pourquoi il y en a tant ? Un pour chaque moto ? Non, un pour chaque usage. Enfin bref, passons, le présentoir à lunettes est beaucoup plus fun. Ça a commencé bêtement parce qu'il les paumait, ses lunettes, alors il en avait toujours plusieurs paires. Et pour rigoler, un copain lui a un jour offert un présentoir qu'il s'est mis en peine de garnir complètement. Ah oui, tous ses potes lui apportent un tas de trucs quand ils viennent. Alors, il ne les jette pas, du moins tant qu'y viennent, comme il dit. Et comme il faut les distraire, tous ces camarades, il y a deux flippers sur lesquels Mick Jagger et même Jack Nicholson ont joué, oui monsieur, et puis la table de ping pong qui remplace la piscine dans laquelle on s'est bien marrés mais au bout d'un temps, on a fini par ne plus y aller. C'est comme tout, hein, on se lasse.Oui, ce soir, chez Coluche, on va encore parler, rigoler jusque tard dans la nuit. Demain n'existe pas quand on est une bande de jeunes et qu'on se fend la gueule …
Dans cet épisode, retour complet sur le match 5 des Finales NBA qui a vu le Thunder d'Oklahoma City prendre l'avantage 3-2 dans la série face aux Pacers d'Indiana. On analyse la performance XXL de Jalen Williams (40 pts), le plan de jeu défensif d'OKC et les erreurs fatales d'Indiana. Puis, cap sur le match 6 à Indianapolis : quelles clés pour une égalisation des Pacers ? Le Thunder peut-il finir le travail à l'extérieur ? Avantage psychologique, ajustements tactiques, joueurs X-Factor… on vous dit tout.N'oubliez pas de télécharger l'application TPO pour suivre toute l'actualité de la NBA et des sports US sur Android et iOS.Rejoignez la communauté des fans de Sports US sur le Discord de TPO : https://discord.gg/VeXQc2PjHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il était une fois Céline, ancienne obèse qui ne voulait pas forcément devenir mère, la peur de voir son corps changer à nouveau était plus forte que la maternité. Puis elle fait une rencontre après le covid, une rencontre avec beaucoup de red flags qu'elle décide d'ignorer et tombe enceinte au bout d'un an de relation. Pendant la grossesse les disputes sont nombreuses et elle se retrouve plusieurs fois mise à la porte. Alors Céline se sépare quand son bébé a quelques mois. Elle gère d'abord tout, toute seule avec peu de relai. Puis elle décide de passer devant le juge pour que le père prenne aussi ses responsabilités. Et aujourd'hui quand il ne les prend pas, Céline n'hésite plus à aller déposer une main courante au commissariat. Dans cet épisode on parle d'avoir un déclic, de s'appeler en visio et des gens qui se permettent tout quand tu es maman solo.Bonne écoute !----------------------------------------------Pour soutenir Hello Solos, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoignez la communauté des mamans solos : @hello.solos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ayant enfin réussi à s'évader, Chloé et Spiruline tombent sur les flics et s'apprêtent à récolter leur amnistie.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements décembre 2023-2024 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Benjamin Abitan Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Narrateurs Aurélien Gabrielli (Lapin) Flore Babled (Chloé) Charlotte Corman (Spiruline) Comédiens Olivier Broche (Brigadier Untel) Benjamin Wangermée (Jérémie Brugnon) Valérie Mairesse (Dominique Poêlon) Gabriel Dahmani (Max) Comédiens silhouettes Ji Su Jeong Voix générique Xavier Robic Bertrand Lagnes Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
Munich, début des années 80. Freddie Mercury y séjourne régulièrement dans un petit appartement meublé que lui a dégoté son amie Barbara Valentin, star allemande du cinéma, égérie du réalisateur Rainer Fassbinder. Barbara adore faire la fête, comme Freddie qui adore Munich. Il aurait pu, comme David Bowie, aller à Berlin où on connaît le chemin qui mène au bout de la nuit mais voilà, Freddie a atterri dans la capitale bavaroise pour des raisons professionnelles : pour travailler avec le producteur Reinhold Mack qui s'est notamment illustré sur tous les albums à succès d'Electric Light Orchestra. Et donc c'est en découvrant le studio de cet ingénieur du son qui va renouveler le son de Queen en 1980 que Freddie constate à sa grande satisfaction qu'en plus des soirées sans fin, on le laisse tranquille quand il marche dans la rue, s'assoit dans un café. Pas de chasseurs d'autographes comme à Londres, et surtout, pas de photographes d'impitoyables tabloïds britanniques.Et donc ce soir, tout commence dans un grand restaurant. Ambiance chic, couverts en argent, Freddie est invité par des gens qui veulent lui parler affaires. Freddie s'ennuie rapidement. Il soupire. Et quand l'un des convives ose faire une blague sur son look, Freddie se lève, balance sa serviette et sort. Rideau. Le voilà dans la rue sous les lampadaires, habillé en rock star, perfecto noir, lunettes fumées et bottes de cuir, quand au coin de la rue, il entend de la musique. Des rires. C'est une fête, étudiante, on dirait. Freddie sonne à la porte. On ouvre. Le reconnaît-on ? Il n'en sait rien. Son nouveau look cheveux courts et surtout moustache n'est pas encore vraiment connu de tous. Et puis des moustaches comme la sienne, en Allemagne, à cette époque, il y en a à tous les coins de rue. Alors Freddie entre, prend une bière, s'assoit avec les autres, discute, rigole. Puis, il entend quelqu'un jouer sur un piano droit, s'approche, demande si il peut, s'installe et joue Bohemian Rhapsody. La salle se fige, murmure. Puis explose. Tout le monde chante. Freddie monte sur une table, improvisant un récital improbable devant une trentaine de jeunes gens ébahis. Et vers quatre heures du matin, c'est lui qui sert les bières derrière le bar, blaguant, hilare, avant de filer au petit matin en lançant un : Thanks for the party, darlings! C'est ça, Freddie Mercury. Chanter devant dix mille spectateurs ou trente convives, ça reste le même plaisir. Et si cette histoire qui circule et que j'ai enjolivée n'est pas tout-à-fait exacte, quelle importance. Elle a forcément eu lieu. J'ai assez assisté à des scènes de ce genre pour savoir que c'est arrivé et que ça se produit encore, enfin peut-être plus parce qu'aujourd'hui des gens sortent aussitôt leur portable pour filmer. Freddie n'aurait pas aimé car ce qu'il appréciait par-dessus tout, c'était de vivre, faire la fête, pas la regarder. La vraie vie, quoi.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode solo, je t'emmène avec moi dans les coulisses de ma nouvelle aventure : devenir serveuse sur un bateau de croisière ! Avant le grand départ, je te partage mes ressentis, mes préparatifs, mes doutes… et mes peurs aussi.Puis, jour après jour, je t'embarque à travers des vocaux enregistrés en pleine mer
Nos premiers invités de la #SessionLive sont le BIM ! (Rediffusion). Positive Vodoun est le 2ème album du Bénin International Musical, alias BIM. C'est un groupe unique qui redonne au rock et au rap leurs origines vodoun. Le BIM rend hommage à la musique des ancêtres du Dahomey. Elle se reflète aussi bien dans les cérémonies traditionnelles que dans les clubs de Cotonou, en passant par les églises évangéliques et les couvents où sont convoquées les divinités vaudou. Titres interprétés dans le grand studio - Louange Vodoun Live RFI RFI Vidéos - Abobo, extrait de l'album - Gbali Live RFI RFI Vidéos. Vidéo : Benin International Musical en live dans Musiques du monde. Line Up : Jimmy Belah (chant, batterie, guitare acoustique), Yaovi Emmanuel Atcho (guitare électrique, chant), Emile Totin (percussions), Brigitte Kiti (chant, rap) et Babatounde Boni Obinti (basse, chant). Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset, Camille Roch. ► Album Positive Vodoun (World Tour Rd 2024). Site - YouTube. À Lire sur RFI Musique. Puis nous recevons le quartet L'Étrangleuse dans la #SessionLive, pour la sortie de l'album Ambiance Argile. L'Étrangleuse, ce sont deux filles et deux garçons qui jouent une forme non définie de rock minimaliste et de chanson libre à quatre voix, amplifiant le dialogue entre une harpe à pédale en érable moucheté et un djéli n'goni en peau de chèvre, sur les grooves archaïques d'un basse-batterie bardé de colifichets. Grincements d'archet et matières coincées dans les cordes, saturation et percussion d'objets incongrus, tourneries fiévreuses et chœurs psychédéliques sont les agréments de cette transe tout en nuances. Traquant inlassablement la magie du presque rien, voilà 15 ans que L'Étrangleuse compose la bande son modale et hors modes d'un long rêve éveillé, puisant son inspiration dans les airs traditionnels d'un pays qui n'existe pas. Le duo originel, formé par Mélanie Virot, harpiste classique habituée à promener son imposant instrument loin de ses contextes habituels et non amplifiés, croisant danse contemporaine et musiques improvisées, et Maël Salètes, vétéran d'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp et complice de longue date de la chanteuse somalilandaise Sahra Halgan, publie un 4ème album, le premier en quatuor. L'Étrangleuse dynamite le post-rock de chambre des origines avec Anne Godefert, bassiste et chanteuse issue des musiques électroniques, et Léo Dumont, batteur-objetiste coutumier des audaces sonores (Chromb, Pixvae, An Pagay, Polymorphie…). Titres interprétés au grand studio - Les Pins Live RFI - Extrait Cd - Ennemi Live RFI. Line Up : Mélanie Virot (harpe, chant), Maël Salètes (guitare, jeli n'goni, chant), Léo Dumont (percussions, chant) et Anne Godefer (basse, chant). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Ambiance Argile (La Curieuse & La Compagnie 4000). YouTube - Facebook - Bandcamp.
Nos premiers invités de la #SessionLive sont le BIM ! (Rediffusion). Positive Vodoun est le 2ème album du Bénin International Musical, alias BIM. C'est un groupe unique qui redonne au rock et au rap leurs origines vodoun. Le BIM rend hommage à la musique des ancêtres du Dahomey. Elle se reflète aussi bien dans les cérémonies traditionnelles que dans les clubs de Cotonou, en passant par les églises évangéliques et les couvents où sont convoquées les divinités vaudou. Titres interprétés dans le grand studio - Louange Vodoun Live RFI RFI Vidéos - Abobo, extrait de l'album - Gbali Live RFI RFI Vidéos. Vidéo : Benin International Musical en live dans Musiques du monde. Line Up : Jimmy Belah (chant, batterie, guitare acoustique), Yaovi Emmanuel Atcho (guitare électrique, chant), Emile Totin (percussions), Brigitte Kiti (chant, rap) et Babatounde Boni Obinti (basse, chant). Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset, Camille Roch. ► Album Positive Vodoun (World Tour Rd 2024). Site - YouTube. À Lire sur RFI Musique. Puis nous recevons le quartet L'Étrangleuse dans la #SessionLive, pour la sortie de l'album Ambiance Argile. L'Étrangleuse, ce sont deux filles et deux garçons qui jouent une forme non définie de rock minimaliste et de chanson libre à quatre voix, amplifiant le dialogue entre une harpe à pédale en érable moucheté et un djéli n'goni en peau de chèvre, sur les grooves archaïques d'un basse-batterie bardé de colifichets. Grincements d'archet et matières coincées dans les cordes, saturation et percussion d'objets incongrus, tourneries fiévreuses et chœurs psychédéliques sont les agréments de cette transe tout en nuances. Traquant inlassablement la magie du presque rien, voilà 15 ans que L'Étrangleuse compose la bande son modale et hors modes d'un long rêve éveillé, puisant son inspiration dans les airs traditionnels d'un pays qui n'existe pas. Le duo originel, formé par Mélanie Virot, harpiste classique habituée à promener son imposant instrument loin de ses contextes habituels et non amplifiés, croisant danse contemporaine et musiques improvisées, et Maël Salètes, vétéran d'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp et complice de longue date de la chanteuse somalilandaise Sahra Halgan, publie un 4ème album, le premier en quatuor. L'Étrangleuse dynamite le post-rock de chambre des origines avec Anne Godefert, bassiste et chanteuse issue des musiques électroniques, et Léo Dumont, batteur-objetiste coutumier des audaces sonores (Chromb, Pixvae, An Pagay, Polymorphie…). Titres interprétés au grand studio - Les Pins Live RFI - Extrait Cd - Ennemi Live RFI. Line Up : Mélanie Virot (harpe, chant), Maël Salètes (guitare, jeli n'goni, chant), Léo Dumont (percussions, chant) et Anne Godefer (basse, chant). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Ambiance Argile (La Curieuse & La Compagnie 4000). YouTube - Facebook - Bandcamp.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:51 - Ma vie au boulot - par : Sandrine Foulon - Cette semaine, Laure, une auditrice de Grenoble, a écrit à Sandrine Foulon. Elle aimerait que son employeur lui paie son salaire avant le 1er du mois, surtout lorsque le 1er tombe pendant le week-end. Peut-elle l'obliger à la payer à certaines dates ?
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tout a commencé dans les années 1930, lorsqu'un couple raconte avoir vu "quelque chose" onduler dans les eaux sombres du Loch Ness. Puis une photo floue propulsera l'image du monstre dans le monde entier. La légende était née. Alors, serpent de mer ou gigantesque canular ? Découvrez la part de vrai dans l'histoire de Nessie, la célèbre et mystérieuse créature du Loch Ness qui n'a toujours pas fini de passionner. Crédits : Lorànt Deutsch, Éric Lange. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet épisode est une présentation de Eros et Compagnie Code promo RAIS15 pour 15% de rabaishttps://www.erosetcompagnie.com/?code=rais15Cet épisode est également une présentation de Les Gamins SauvagesProcurez-vous une véritable oeuvre d'art qui mêle la culture populaire des années '90-'00 avec une bonne dose de punk et de hip-hop! Allez jeter un oeil aux créations de LGS auhttps://www.lesgaminssauvages.ca////Pour suivre Andy St-Louis:https://www.andystlouis.com/Pour le spectacle Les Nonnes:https://www.lamarjolaine.info/programmation/les-nonnes///HEILLE C'EST ANDY ST-LOUIS OH LA LA J'AI LE GOÛT DE CHANTER MOI LÀ!Ne vous méprenez pas: ce n'est pas Jean-Pierre Ferland qui anime cet épisode, mais bien Mathieu Niquette, qui est accompagné de Murphy Cooper et de Maxime Gervais! Et ils reçoivent une autrice-compositrice-interprète qui est un coup de coeur instantané: Andy St-Louis!En intro, Max est fébrile en attendant un coup de fil de sa nouvelle collègue, l'animatrice de Sucré-Salé Mélanie Maynard! Murphy annonce sa victoire au Gala InfluenceCréation même si ce n'était pas encore arrivé! Et Andy explique pourquoi elle est assise comme un gobelin!Puis on se lance dans une autre super entrevue aux questions médiocres, mais encore une fois, notre invitée relève le niveau et réussit à offrir des réponses intéressantes à toutes les questions impertinentes! On parle de magie, de Twitch, de la LNI, de jouer du piano avec ses pieds, de collaborations, des roux, de bisexualité, de Tim Minchin, de la ville de St-Louis et de bien d'autres choses encore!Maxime nous propose ensuite une chronique à deux volets: les petits cadeaux singuliers qu'il reçoit de la part de ses fans à la fin de ses shows, puis une anecdote aussi drôle que malaisante et croyez-moi, c'est crissement malaisant!Murphy revient sur sa rencontre avec Joanna Jędrzejczyk (4 fois championne d'Europe, 6 fois championne du monde de muay-thaï et championne des poids pailles de l'UFC de 2015 à 2017) alors qu'il connuait dans les rues de Montréal et ça l'amène à aborder le sujet de la déconnexion des médias traditionnels avec ce qui se passe sur le web.Et on termine le show tout en musique alors qu'Andy, sans doute inspirée par l'équipe de DSEDR, nous offre une composition de son cru à propos des idiots tandis qu'elle s'accompagne au piano! Quel talent, quand même!Des si et des rais: nous resterons des idiots bienveillants jusqu'à la fin!Invitée: Andy St-LouisAvec: Murphy Cooper, Maxime Gervais et Mathieu NiquetteCaptation / Montage / Réalisation : Jonathan BarbeDate d'enregistrement: 23 mai 2025Date de diffusion: 12 juin 2025///Abonnez-vous à nos réseaux sociaux via le LinkTreeYouTubePatreonFacebookDiscordTikTokInstagramSpeakPipe
Le repêchage 2025 de la LNH approche à grand pas, et le LNH.com met la table pour l'événement qui aura lieu les 27 et 28 juin en direct du Peacock Theater de Los Angeles. Dans cet épisode enregistré lors de la Séance d'évaluation des espoirs de la LNH à Buffalo au début du mois de juin, Nicolas Ducharme et Sébastien Deschambault reçoivent le dépisteur du Bureau central de dépistage de la LNH Jean-François Damphousse, qui analyse les principaux espoirs de la cuvée 2025, dont les trois meilleurs Québécois. Puis en deuxième partie d'émission, les trois espoirs de la LHJMQ se joignent au balado. Caleb Desnoyers, des Wildcats de Moncton, vient nous parler de sa saison, lui qui a remporté le trophée Gilles-Courteau, en plus de participer à la Coupe Memorial. Puis, c'est au tour de Justin Carbonneau et Bill Zonnon, de l'Armada de Blainville-Boisbriand, de nous expliquer comment ils ont vécu leur saison et leurs rencontres avec les équipes de la LNH lors de la Séance d'évaluation. Bonne écoute! 4:30 – Profil des meilleurs espoirs selon le dépisteur Jean-François Damphousse 48:00 – Une excellente, mais épuisante saison pour Caleb Desnoyers 60:00 – Des atomes crochus entre Justin Carbonneau et Bill Zonnon
Vous avez sûrement déjà entendu l'acronyme LGBTQIA+, mais savez-vous précisément ce qu'il signifie ? Et pourquoi a-t-on vu cet acronyme évoluer au fil du temps ?À l'origine, dans les années 80 et 90, on utilisait souvent le sigle GLBT, pour Gays, Lesbiennes, Bisexuels, Transgenres. À l'époque, l'ordre des lettres mettait en avant les gays, qui étaient les plus visibles dans le mouvement militant, notamment en Amérique du Nord.Mais rapidement, ce sigle a évolué vers LGBT, inversant les deux premières lettres. Pourquoi ? Pour donner une visibilité accrue aux lesbiennes, longtemps marginalisées au sein même des luttes pour les droits des minorités sexuelles. Ce changement, symbolique mais fort, reflétait une volonté de plus d'égalité et d'inclusivité.Puis, à partir des années 2000, l'acronyme s'est enrichi pour mieux représenter la diversité des identités de genre et des orientations sexuelles.Aujourd'hui, on parle donc souvent de LGBTQIA+. Détaillons ce que signifie chaque lettre :L pour Lesbienne : une femme attirée affectivement et/ou sexuellement par d'autres femmes.G pour Gay : un homme attiré par d'autres hommes, mais le terme est aussi parfois utilisé de manière plus large.B pour Bisexuel(le) : une personne attirée par les deux sexes.T pour Transgenre : une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au sexe assigné à la naissance.Q pour Queer : un terme revendiqué par celles et ceux qui rejettent les étiquettes traditionnelles, ou qui vivent leur identité de manière fluide.I pour Intersexe : désigne les personnes nées avec des caractéristiques sexuelles ne correspondant pas aux normes binaires homme/femme.A pour Asexuel(le) ou Aromantique : une personne qui n'éprouve pas d'attirance sexuelle et/ou romantique.Et le + ? Il marque l'ouverture à d'autres identités ou expressions de genre qui ne sont pas explicitement mentionnées, comme les personnes pansexuelles, non-binaires, agenres, etc. Cela souligne que cet acronyme n'est pas figé : il évolue au rythme des prises de conscience et des revendications.En résumé, si l'on est passé de GLBT à LGBTQIA+, c'est pour refléter une plus grande diversité et lutter contre l'invisibilisation de certaines identités. L'acronyme est devenu un symbole d'inclusion et de respect pour la pluralité des expériences humaines liées au genre et à la sexualité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, Julien Courbet et son équipe distribuent conseils conso et astuces juridiques pour lutter contre les arnaques dans la bonne humeur. Ecoutez Ça peut vous arriver avec Julien Courbet du 10 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 10h, ce lundi 9 juin 2025, les GG : Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, et Éléonore Lemaire, chanteuse lyrique et professeure d'aïkido, débattent de : "Repousser la retraite à 66 ans : et puis quoi encore ?".
Check out the episode in its original version here : https://www.gdiy.fr/podcast/shane-parrish-vo/L'ex-espion qui conseille Wall Street.Shane Parrish travaille pour les services secrets canadiens. Spécialisé en cybersécurité, il entre dans l'agence deux semaines avant le 11 septembre 2001. Un choc qui le pousse à se lancer dans une quête :Apprendre à prendre de meilleures décisions.Mais un jour, un média révèle publiquement son identité. Or, en tant qu'agent, il n'avait même pas le droit d'être présent sur Internet… Il quitte alors les services secrets et se consacre à son blog : Farnam Street.Résultat ? Une newsletter suivie aujourd'hui par 850 000 personnes, et l'une des communautés payantes les plus anciennes du web.Mais il n'existe ni cursus, ni cours sur le sujet, alors que c'est une compétence cruciale dans la vie pro comme perso.Il commence à creuser le sujet, archive ses découvertes et lance l'un des plus gros podcasts aux US : The Knowledge Project.Biais cognitifs, psychologie comportementale, stratégies d'investisseurs… Shane se plonge dans le sujet, jusqu'à être mentoré par Charlie Munger, l'ancien bras droit de Warren Buffett.Par ricochet, ce sont d'abord les cerveaux de Wall Street qui le lisent. Puis le bouche-à-oreille fait le reste : son audience explose, bien au-delà du monde de la finance.Son livre Clear Thinking, un New York Times Bestseller, a déjà aidé des centaines de milliers de personnes à reprendre le contrôle de leurs décisions, et à dépasser l'égo, la colère, ou l'anxiété qui les freinent.Dans cet épisode, Shane retrace son parcours et partage les règles qui l'ont aidé à mieux penser, mieux décider… et mieux vivre. Un incontournable pour quiconque veut reprendre le contrôle et exceller dans son domaine.TIMELINE:00:00:00 : La chose à ne pas faire en tant qu'espion00:11:45 : La méthode (trop) simple : les règles automatiques00:22:32 : Système 1 / Système 2 : apprendre à dompter ses biais cognitifs00:36:37 : Rendre la discipline facile et se créer une vie de rêve00:41:17 : La règle des 3 projets et ce que le COVID a provoqué00:48:30 : Espionner durant les réunions chez les agents secrets00:56:47 : Pourquoi le boss doit toujours parler en dernier01:02:40 : Inspirer les autres à se dépasser et viser l'excellence01:12:53 : Ton agenda te domine et cannibalise ton esprit01:23:09 : Se positionner pour avoir toujours un coup d'avance01:32:25 : Poursuivre ses rêves, c'est accepter d'en payer le prix01:40:19 : Apprivoiser son ego pour trouver l'équilibre01:48:08 : Comment il est devenu un OG de la création de contenuLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #463 - Nicolas Spiess (Running Addict) - Campus - L'expert du running : transformer sa communauté en business rentable#416 - David Corona - GIGN, In_Cognita - Devenir expert de la négociation et prédire les comportements#158 Edgar Grospiron - Athlète et conférencier - Avance, fais-toi confiance.Nous avons parlé de :Rejoindre la communauté de Shane ParrishLe podcast The Knowledge ProjectLa newsletter Brain FoodSyrus PartnersNaval Ravikant : Le philosophe de la Silicon Valley [The Knowledge Project Ep. #18]Campus CoachTrop occupé pour « prendre un café » (article de Naval Ravikant)Ray Dalio : Leçons de vie d'un milliardaire autodidacte [The Knowledge Project Ep. #23]Charlie Munger (Berkshire Hathaway)Henry Singleton, l'outsider — Une force discrète [The Knowledge Project Ep. #225]Kevin Kelly : Conseils pour bien vivre [The Knowledge Project Ep. #166]Morgan Housel : Devenir riche, le rester [The Knowledge Project Ep. #195]Shane Parrish chez Tim FerrissGénéral Stanley McChrystal : L'essence du leadership [The Knowledge Project Ep. #132]Rey Flemings : Une autre définition du succès [The Knowledge Project Ep. #174]Jim Collins : Relations vs. transactions [The Knowledge Project Ep. #110]Andrew Wilkinson (Tiny)Esther Perel : Cultiver le désir (2019) [The Knowledge Project Ep. #199]Garry Tan : Les outsiders du milliard — La recette Y Combinator [The Knowledge Project Ep. #226]Les recommandations de lecture :Clear Thinking: Turning Ordinary Moments into Extraordinary ResultsClear Thinking (French : Penser avec clarté)The Great Mental ModelsThinking, Fast and Slow (Daniel Kahneman)Système 1, système 2Ego is the EnemyL'ego est l'ennemiPoor Charlie's AlmanackMeditations (Marcus Aurelius)Pensées pour moi-même (Marc Aurèle)Vous pouvez contacter Shane sur LinkedIn, Instagram, X.Nous tenons à remercier tout particulièrement Stan, Alex et l'ensemble des équipes d'ElevenLabs , qui ont assuré le doublage de cet épisode. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La guerre à Gaza est notamment subie par les enfants palestiniens, population qui représente la moitié des Gazaouis et à laquelle s'intéresse Politis cette semaine, avec ce titre « l'Enfance assassinée ».Il y a d'abord ce témoignage de Bilal, 15 ans. « Le jeune garçon est trop maigre pour son âge. Trop fatigué également. Parce que les adolescents sont considérés comme plus agiles, plus résistants, chaque jour, ils parcourent des kilomètres au milieu des tentes et des ruines pour trouver des aliments, de l'eau ou de quoi faire du feu. » La survie a désormais totalement pris le pas sur l'éducation dans ce territoire où le taux d'analphabétisme était déjà parmi les plus faibles au monde avant la guerre : autour de 2 %, selon l'Unicef. Depuis, neuf écoles sur dix ont été rayées de la carte, soupire Politis. « Un éducide », enchérit le chercheur Ziad Majed, pour qui les attaques israéliennes montrent une volonté d'en finir avec le système éducatif. « On m'a volé ma vie », souffle Rihab, 15 ans également, qui rêvait d'université.« On m'a volé cette joie » fulmine pour sa part Hala dans le dossier du Point intitulé « Où va Israël ? » et qui revient aussi sur le sort des Gazaouis. À 23 ans, la jeune femme a fini par obtenir une licence de littérature sous les bombes,« et remplit ses journées de lecture, d'écriture et de musique pour ne pas sombrer ».La « guerre sans fin » de Benyamin NetanyahouLe Point grogne devant cette « fuite en avant personnelle » de Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien s'enfermant dans une réalité parallèle, pensant ainsi qu' « une majorité immense [d'Israéliens] dit, Bibi n'arrêtez pas! », alors que la population rejette grandement la politique de son gouvernement. « Les sondages qui donnent sa coalition perdante au prochain scrutin ? Truqués et fabriqués de toutes pièces. »Interrogé par l'hebdo, l'ancien chef des renseignements de l'armée israélienne Tamir Hayman confie que « l'idée d'une victoire totale est illusoire ». « Sur le plan politique, explique-t-il, la raison pour laquelle l'exécutif ne veut pas la fin de la guerre, c'est qu'elle entrainera l'organisation de nouvelles élections qui aboutiront à la chute de la coalition gouvernementale de Benyamin Netanyahou. »Emmanuel Macron prend de la distance avec la politique d'Israël à GazaUne « trajectoire sinueuse » tracée par le président français que raconte Le Nouvel Obs avec notamment cette infographie qui tente d'établir une corrélation entre l'évolution du discours d'Emmanuel Macron sur ce conflit et celle du nombre de morts à Gaza.« Il sert du "dear Bibi" », (cher Bibi), cher Benyamin Netanyahou donc, « alors que 6 000 personnes ont déjà été tuées à Gaza », puis évoque une coalition anti-Hamas « dont il n'a parlé à personne ». Des ambassadeurs français dénoncent dans une note interne « le virage pro-israélien du président. »Puis la sémantique change à l'autonome dernier. Emmanuel Macron prend aussi conscience qu'une reconnaissance de l'État de Palestine lui « permettrait de laisser une trace dans l'Histoire ». Désormais, « il s'est engagé trop loin pour reculer, estime le chercheur Jean-Paul Chagnoleau, si la séquence qu'il a enclenchée n'aboutit pas, sa parole disparaitra. »La protection des océans, sujet de préoccupation internationaleAvec l'ouverture lundi de la conférence des Nations unies sur l'océan à Nice, Emmanuel Macron lance un appel à la « remobilisation sur l'écologie » dans plusieurs titres, dont Le Parisien Dimanche. Le dirigeant français « a connu des marées hautes et des marées basses », tente le journal de la capitale, mais estime « ne pas avoir de leçon d'écologie à recevoir. »Dans le sud-est de la France, « entouré d'une cinquantaine de chef d'États, il n'y en a jamais eu autant se félicite-t-il », il ratifiera un texte sur l'interdiction de la pêche illégale, et plaidera pour un renforcement des aires marines protégées et un moratoire d'exploitation des grands fonds marins.Des abysses convoitésLe Nouvel Obs part d'un exemple, celui de Gerard Barron, « sulfureux chef d'entreprise australien » à la tête d'un empire minier. Pour le « Elon Musk des abysses » comme il est surnommé, « l'horizon s'est subitement éclairci avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump », le président américain ayant signé en mars un décret autorisant l'extraction de minéraux jusque dans les eaux internationales.C'est même « une nouvelle ruée vers l'or », jubile une agence aux mains de l'administration Trump, qui pourrait doper le PIB de 300 milliards de dollars et créer 100 000 emplois en 10 ans. Également intéressée, « la Chine multiplie aussi les campagnes exploratoires dans le Pacifique », souligne l'Express qui dédie aussi ses pages Géopolitique à la « guerre des abysses. »« Un terrain qui par son opacité favorise les modes d'actions offensifs » décrypte encore l'Express, notant que l'armée de la France, pays « qui possède l'un des plus grands domaines maritimes avec ses territoires d'outre-mer », se dote d'outils de surveillance de pointe, comme ce drone pouvant plonger à 6 000 mètres de profondeur.Inquiétude des défenseurs de l'environnementSauf l'exploitation du cobalt, cuivre et autres manganèses sous-marins, ce n'est « pas sûr que Mère Nature s'en réjouisse » grince Le Nouvel Obs. L'océan joue « un rôle crucial de régulation du climat », avec un quart de nos émissions de CO2 captées chaque année.Le chercheur Bruno David craint qu'« une fois remués, les sédiments qui tapissent les fonds des mers ne relarguent dans l'atmosphère le CO2 stocké ». Sans oublier la « vie foisonnante » abritée par les fonds marins et qui risque d'être grandement perturbée.
Mélanie et sa famille ont démarré leur découverte de l'Australie à Melbourne. Ils ont enchainé avec un road trip sur la Great Ocean Road, réputée pour ses plages, falaises et forêts d'eucalyptus. C'est là qu'ils voient leur premier koala dans un arbre. Un moment marquant pour les enfants, d'autant plus que l'observation se fait en pleine nature, sans foule.Puis. Ils ont pris un ferry depuis Cape Jervis pour Kangaroo island. L'île est vaste et sauvage, une vraie parenthèse hors du temps.-----------Idée originale et hôte : Stéphanie CordierMusique : Luk & Jo
En 2000 à Toulouse. Deux hommes signalent, à une heure d'intervalle, la disparition de Suzanne Viguier. Jacques Viguier, son mari et éminent professeur de droit. Puis, Olivier Durandet, l'amant qui accuse le mari d'avoir tué sa femme...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 2000 à Toulouse. Deux hommes signalent, à une heure d'intervalle, la disparition de Suzanne Viguier. Jacques Viguier, son mari et éminent professeur de droit. Puis, Olivier Durandet, l'amant qui accuse le mari d'avoir tué sa femme...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 2000 à Toulouse. Deux hommes signalent, à une heure d'intervalle, la disparition de Suzanne Viguier. Jacques Viguier, son mari et éminent professeur de droit. Puis, Olivier Durandet, l'amant qui accuse le mari d'avoir tué sa femme...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Julien Song est maître international d'échecs et créateur de contenu.Il découvre les échecs à l'école primaire, mais n'intègre pas immédiatement un club, craignant que ce soit un sport réservé aux personnes âgées !Vers l'âge de 10 ans, il rejoint enfin un club, participe à son premier tournoi et se prend aussitôt de passion pour le jeu.Grâce à un mentor, il progresse rapidement et atteint 2300 ELO à seulement 15 ans.Cette même année, il termine 10ème aux championnats du monde des moins de 16 ans, mais redouble sa seconde.Il choisit alors de se concentrer sur ses études pour intégrer une classe préparatoire, puis l'EM Lyon.À 20 ans, alors qu'il joue peu, il obtient le titre de maître international et rejoint au même moment le célèbre cabinet en stratégie Boston Consulting Group.Il y travaille 1 an et demi, gagne bien sa vie, mais choisit de tout quitter pendant la crise du Covid à cause d'un rythme de travail insoutenable.Au bord du burn out, Il décide de démissionner sans projet défini.Après une année de réflexion, il commence à donner des cours particuliers d'échecs et cela fonctionne bien.Puis il se lance dans la création de contenu, d'abord sur LinkedIn, puis sur YouTube.Grâce à un storytelling original, Julien fédère peu à peu une communauté fidèle.Il se passionne pour la création de contenus et devient l'un des plus grands influenceurs français dans le monde des échecs.Aujourd'hui, il cumule 560 000 abonnés sur YouTube, et plus de 1 million toutes plateformes confondues.Et il continue de coacher via un club en ligne de plus de 1 000 membres.Julien Song vit désormais des échecs, un sport en pleine expansion.Bonne écoute !===========================
durée : 00:02:50 - Ma vie au boulot - Cette semaine, Colette a écrit à Sandrine Foulon parce qu'un couple de collègues se dispute tous les jours dans l'open space au bureau et elle n'en peut plus ! L'employeur a-t-il le droit de se mêler de la vie privée de ses salariés et de leur demander d'arrêter ?
La beauté sauvera-t-elle le monde ? Réponse moyen-orientale en trompette, piano, guitare, violoncelle et percussions. Notre 1ère invitée est la trompettiste anglo-bahreïnienne Yazz Ahmed.Le quatrième album studio de Yazz Ahmed, A Paradise in The Hold, s'inspire de la musique folklorique de Bahreïn, l'île des deux mers, dans laquelle les chants de travail des plongeurs de perles et leurs chants de nostalgie et de solitude contrastent avec la musique de célébration des groupes de tambours féminins traditionnels qui se produisent lors des mariages et des festivals.La suite originale de 90 minutes, Alhaan Al Siduri, qui constitue la base de cet album, a été composée en 2015. Le processus de création a commencé par un voyage de recherche à Bahreïn en 2014, au cours duquel j'ai assisté à un concert privé donné par les Pearl Divers de Muharraq, ma ville natale, et j'ai parcouru les librairies locales à la recherche de paroles de chansons de mariage et de poèmes. J'ai également eu le rare plaisir d'entendre mon grand-père me chanter des chansons de son propre mariage. À partir de ces deux éléments d'inspiration, les mots que j'ai trouvés et la musique que j'ai entendue, traitée avec mon nouvel intérêt pour la conception sonore, les compositions individuelles et la forme de la suite ont commencé à émerger. «La musique a évolué au cours de la dernière décennie grâce à des représentations en direct avec des ensembles de différentes tailles, des solos aux concerts avec orchestre symphonique. Pour cet enregistrement, j'ai adapté le matériel pour mettre en scène cinq chanteurs invités. Brigitte Beraha, Natacha Atlas, Randolph Matthews, Alba Nacinovich et Jason Singh se sont joints aux musiciens de mon groupe Hafla, élargissant ainsi la palette tonale de l'ensemble. Les paroles qu'ils chantent comprennent des fragments de chansons traditionnelles bahreïnies et des pensées issues de mes propres rêveries, des réflexions sur la lointaine maison de mon enfance.» Yazz Ahmed.Titres joués : Though My Eyes Go To Sleep, Al Naddaha, Dancing Barefoot et Into the Night.► Album A Paradise In The Hold (Night Time Stories 2025).Site - Bandcamp - YouTube. Puis nous recevons le trio l'Antidote pour la sortie de L'Antidote.La beauté sauvera-t-elle le monde ? C'est le pari de Bijan Chemirani, Redi Hasa et Rami Khalifé, trois virtuoses réunis pour donner corps à L'Antidote, un répertoire instrumental qui oppose le pouvoir de guérison de la musique aux poisons des temps présents.Maître du zarb iranien et des percussions persanes qu'il aime plonger dans le jazz comme dans le grand bain méditerranéen, Bijan Chemirani croise ici sa science du rythme avec le violoncelliste albanais Redi Hasa — connu pour avoir œuvré au renouveau des musiques traditionnelles du sud de l'Italie, mais aussi aux côtés de Maria Mazzotta, Ludovico Einaudi ou encore Robert Plant — et le Libanais Rami Khalifé qui se joue avec maîtrise des frontières entre classique et électro sur les touches de son piano. Si leurs chemins s'étaient déjà croisés, la rencontre a véritablement lieu à l'orée de la pandémie, dans un studio des Pouilles, près de Lecce, alors que le temps semble sur le point de s'arrêter. Au cœur d'une mer de vignes, dans ce lieu magnifique baigné de lumière, les trois virtuoses se retrouvent à nouveau à l'automne 2024 pour enregistrer L'Antidote.«La musique est un antidote à la réalité qui, parfois, est entachée de déceptions et de rêves brisés», explique Rami Khalifé. «La musique a un effet thérapeutique sur l'esprit et sur le corps : elle nous apaise, elle nous donne de l'espoir, elle nous guérit et nous aide à voir les choses sous un nouvel angle. La musique transcende tout.»Titres interprétés au grand studio- Pomegranate Live RFI - L'Ombre qui passe, extrait de l'album- Dates, figues & Nuts Live RFI.Line Up : Redi Hasa (violoncelle), Rami Khalifé, (piano), Bijan Cherimani (percussions).Son : Benoît Letirant, Camille Roch.► Album L'Antidote (Ponderosa Music Rd 2025).Site - YouTube. Réalisation : Donatien Cahu, Hadrien Touraud.
La beauté sauvera-t-elle le monde ? Réponse moyen-orientale en trompette, piano, guitare, violoncelle et percussions. Notre 1ère invitée est la trompettiste anglo-bahreïnienne Yazz Ahmed.Le quatrième album studio de Yazz Ahmed, A Paradise in The Hold, s'inspire de la musique folklorique de Bahreïn, l'île des deux mers, dans laquelle les chants de travail des plongeurs de perles et leurs chants de nostalgie et de solitude contrastent avec la musique de célébration des groupes de tambours féminins traditionnels qui se produisent lors des mariages et des festivals.La suite originale de 90 minutes, Alhaan Al Siduri, qui constitue la base de cet album, a été composée en 2015. Le processus de création a commencé par un voyage de recherche à Bahreïn en 2014, au cours duquel j'ai assisté à un concert privé donné par les Pearl Divers de Muharraq, ma ville natale, et j'ai parcouru les librairies locales à la recherche de paroles de chansons de mariage et de poèmes. J'ai également eu le rare plaisir d'entendre mon grand-père me chanter des chansons de son propre mariage. À partir de ces deux éléments d'inspiration, les mots que j'ai trouvés et la musique que j'ai entendue, traitée avec mon nouvel intérêt pour la conception sonore, les compositions individuelles et la forme de la suite ont commencé à émerger. «La musique a évolué au cours de la dernière décennie grâce à des représentations en direct avec des ensembles de différentes tailles, des solos aux concerts avec orchestre symphonique. Pour cet enregistrement, j'ai adapté le matériel pour mettre en scène cinq chanteurs invités. Brigitte Beraha, Natacha Atlas, Randolph Matthews, Alba Nacinovich et Jason Singh se sont joints aux musiciens de mon groupe Hafla, élargissant ainsi la palette tonale de l'ensemble. Les paroles qu'ils chantent comprennent des fragments de chansons traditionnelles bahreïnies et des pensées issues de mes propres rêveries, des réflexions sur la lointaine maison de mon enfance.» Yazz Ahmed.Titres joués : Though My Eyes Go To Sleep, Al Naddaha, Dancing Barefoot et Into the Night.► Album A Paradise In The Hold (Night Time Stories 2025).Site - Bandcamp - YouTube. Puis nous recevons le trio l'Antidote pour la sortie de L'Antidote.La beauté sauvera-t-elle le monde ? C'est le pari de Bijan Chemirani, Redi Hasa et Rami Khalifé, trois virtuoses réunis pour donner corps à L'Antidote, un répertoire instrumental qui oppose le pouvoir de guérison de la musique aux poisons des temps présents.Maître du zarb iranien et des percussions persanes qu'il aime plonger dans le jazz comme dans le grand bain méditerranéen, Bijan Chemirani croise ici sa science du rythme avec le violoncelliste albanais Redi Hasa — connu pour avoir œuvré au renouveau des musiques traditionnelles du sud de l'Italie, mais aussi aux côtés de Maria Mazzotta, Ludovico Einaudi ou encore Robert Plant — et le Libanais Rami Khalifé qui se joue avec maîtrise des frontières entre classique et électro sur les touches de son piano. Si leurs chemins s'étaient déjà croisés, la rencontre a véritablement lieu à l'orée de la pandémie, dans un studio des Pouilles, près de Lecce, alors que le temps semble sur le point de s'arrêter. Au cœur d'une mer de vignes, dans ce lieu magnifique baigné de lumière, les trois virtuoses se retrouvent à nouveau à l'automne 2024 pour enregistrer L'Antidote.«La musique est un antidote à la réalité qui, parfois, est entachée de déceptions et de rêves brisés», explique Rami Khalifé. «La musique a un effet thérapeutique sur l'esprit et sur le corps : elle nous apaise, elle nous donne de l'espoir, elle nous guérit et nous aide à voir les choses sous un nouvel angle. La musique transcende tout.»Titres interprétés au grand studio- Pomegranate Live RFI - L'Ombre qui passe, extrait de l'album- Dates, figues & Nuts Live RFI.Line Up : Redi Hasa (violoncelle), Rami Khalifé, (piano), Bijan Cherimani (percussions).Son : Benoît Letirant, Camille Roch.► Album L'Antidote (Ponderosa Music Rd 2025).Site - YouTube. Réalisation : Donatien Cahu, Hadrien Touraud.
En France, l'Assemblée nationale a adopté ce jeudi (5 juin 2025) une résolution, appelant à étudier le processus de réparation de la double dette imposée à Haïti, il y a 200 ans. Ce texte n'est pas contraignant, les élus ont surtout exprimé le vœu d'une reconnaissance par la France des conséquences de cette double dette sur le développement de son ancienne colonie. Au moment où Haïti traverse une crise sécuritaire et humanitaire dévastatrice. Le 1er janvier 1804, suite à leur victoire militaire contre les colons français, les Haïtiens proclament leur indépendance. 21 ans plus tard, un émissaire du roi Charles X accompagné d'une flottille militaire arrive à Port-au-Prince. Le message est clair : si elles veulent éviter la guerre, les autorités haïtiennes doivent dédommager les anciens propriétaires de terres et d'esclaves. Dans l'impossibilité de payer la somme seul, le gouvernement haïtien finit par s'endetter à des taux élevés auprès de banques françaises. C'est ce que les historiens appellent la « double dette ». Selon une enquête du New York Times, les paiements à la France ont coûté à Haïti entre 20 et 108 milliards d'euros. Ils ont également été le début de la main mise financières française puis américaine sur Haïti.Le président français Emmanuel Macron a appelé le 17 avril 2025 à mener un travail historique sur cette question. Jeudi (5 juin 2025), l'Assemblée nationale a donc voté une résolution invitant le gouvernement français à « à étudier un processus de restitution de la double dette ».Durant les débats à l'Assemblée nationale, des élus de tout bord ont souligné la violence de cette double dette. « C'est l'un des paradoxes les plus douloureux de l'histoire a défendu Pierre Henriet député Horizon. Celui d'un peuple d'esclaves affranchis qui a dû payer une indemnité exorbitante à ses anciens maîtres pour être reconnu comme nation souveraine. »Une dette qu'Haïti n'a fini de rembourser qu'en 1952. Pour Gabrielle Cathala de la France Insoumise, la France est donc clairement responsable de la situation économique actuelle du pays. « Sans la double dette, les économistes ont calculé qu'Haïti aurait le même PIB que sa voisine la République dominicaine. Cela signifie que la France coloniale a contribué à diviser par six le PIB d'Haïti. Seule voix discordante, celle du Rassemblement National qui votera contre cette résolution. Emeric Salmon est l'un de ses élus prévient « des risques de précédents dangereux. D'autres Nations pourraient exiger des réparations pour des faits historiques similaires, menaçant l'équilibre diplomatique et économique mondial ».Ce texte, largement adopté, invite le gouvernement à prendre en considération les demandes de remboursements haïtiennes. La majorité des députés ont malgré tout écarté l'idée d'un chèque en blanc. Ils plaident davantage pour un accompagnement des institutions du pays.Le silence des autorités haïtiennesCe vote a conclu une journée riche en rebondissements jeudi en Haïti. Une journée qui met en exergue l'absence de gestion interne du pays soulève le Nouvelliste dans son éditorial alors que «les États-Unis, la République dominicaine et la France gèrent le cas Haïti à leur façon».Il y a d'abord eu «l'énorme coup de massue américain» avec l'annonce du Travel ban. Des «mesures migratoires restrictives» imposées notamment à Haïti. Aucune autorité américaine ne s'est prononcée sur les détails pratiques induits par la décision du président Donald Trump regrette l'éditorialiste.Puis vers midi, émerge une lettre signée du président dominicain et de tous ses prédécesseurs, « un soutien sans équivoque pour que la Mission Multinationale d'Appui à la Sécurité devienne une vraie mission des Nations unies », comme l'a proposé le secrétaire général de l'ONU, il y a quelque mois. Le rédacteur en chef du Nouvelliste note une fois de plus le silence des autorités haïtiennes alors que cela serait dans l'intérêt de leur pays.En fin de journée, les Haïtiens ont appris le vote de l'Assemblée nationale française sur la dette haïtienne.Une fois de plus, une décision de l'extérieur qui met en évidence l'absence des autorités haïtiennes, souligne Franz Duval. La réflexion a été officiellement lancée, il y a un mois et demi, après la prise de parole du président français demandant un travail en collaboration entre les deux pays, depuis les Haïtiens attendent une position précise de leur gouvernement sur la question et la nomination formelle des membres devant faire partie de la commission binationale qui doit se pencher sur la double dette.«Alors que nos chefs sont perdus dans la gestion de leur privilège, la France, la République dominicaine et les États-Unis ont une politique envers Haïti et prennent des décisions», conclue le Nouvelliste.Ayibopost enquête sur les pratiques d'extorsion des cartes d'identitéLe journaliste Junior Legrand du média haïtien Ayibopost revient pour RFI sur son enquête consacrée à des pratiques d'extorsion sur des cartes d'identité. Elles sont gratuites en principe, mais bien souvent les citoyens doivent payer des frais aux agents pouvant s'élever à plusieurs milliers de gourdes. Face à cette escroquerie, certains Haïtiens n'ont pas de carte d'identité. Une situation qui impacte l'accès à l'emploi notamment, mais qui peut également être dangereuse. L'insécurité et la violence poussent de nombreux habitants à fuir, des déplacements d'autant plus risqués sans pièce d'identité. Le show du divorce Trump-Musk Sans grande surprise aux États-Unis, la presse concentre ses Unes sur la fin de la romance entre Donald Trump et Elon Musk. Le président des États-Unis a menacé de rompre les contrats publics conclus avec les entreprises de l'homme le plus riche du monde. Donald Trump assure notamment qu'Elon Musk est devenu fou à cause d'une décision défavorable aux véhicules électriques :« Je suis très déçu car Elon connaissait les rouages de ce projet de loi mieux que la quasi-totalité des personnes assises ici. Mieux que vous tous. Il savait tout à ce sujet. Elle ne lui posait aucun problème. Tout à coup, il a eu un problème et il ne l'a développé que lorsqu'il a découvert que nous allions devoir réduire le mandat des véhicules électriques, parce que cela représente des milliards et des milliards de dollars. je suis très déçu par Elon. Je l'ai beaucoup aidé. »Tout est fait pour nourrir le spectacle, note le New York Times qui parle d'un renversement de situation à couper le souffle. Le Washington Post soulève qu'après avoir utilisé son réseau social X pour développer la popularité de Donald Trump, Elon Musk l'utilise maintenant pour le détruire. Les outils sont les mêmes : remarques désobligeantes, allégations explosives et moqueuses exposées à ses 220 millions d'abonnés. Cette fois, la cible est Trump lui-même et non pas ses détracteurs. De son côté, Politico annonce les signes d'une trêve. Un appel serait prévu aujourd'hui entre le patron de Tesla et le président américain. Il a depuis été reporté. Au Panama, une mouche pour le recyclage des déchets organiquesNotre correspondant au Panama, Grégoire Pourtier, nous présente ce vendredi les recherches d'une équipe de scientifiques qui prône l'utilisation de la Mouche Soldat Noire pour recycler les déchets organiques. Comme beaucoup d'autres, le petit pays d'Amérique centrale est confronté depuis des années à un problème structurel pour la gestion de ses déchets. Ils s'accumulent notamment dans une immense décharge en bordure de la capitale, provoquant l'an passé des incendies gigantesques et très toxiques. Grégoire Pourtier s'est rendu dans le laboratoire du Smithsonian, à Panama City.Chaque jour, Braulio Bonilla y reçoit plusieurs kilos de déchets organiques provenant d'un marché, d'un restaurant. En quelques jours de travail, grâce à la Mouche Soldat Noire, il va les faire disparaître.«Je vais d'abord broyer les déchets, explique-t-il. Nous remplissons ensuite des sacs zip-lock avec toute cette matière organique qui va nous servir à nourrir les larves.” La tâche n'est pas des plus agréable, mais le processus permet de donner de la valeur à ces détritus organiques.« Au Panama, la question des ordures est très mal perçue, constate le scientifique. Alors avec ce projet, nous essayons de sensibiliser un peu les gens : leur montrer qu'on peut valoriser ses déchets d'une manière utile et écologique, et que ce n'est pas simplement de la poubelle. Si nous arrivons à faire comprendre ce concept, un grand progrès pourrait être accompli, que ce soit en ville ou à la campagne, ici au Panama.»Les déchets broyés vont désormais nourrir des larves de mouches. Dans une petite pièce du laboratoire, sont entreposées de nombreuses boîtes, chacune est datée. « Dans chaque caisse, nous mettons 3 kilos de matière organique, 3 grammes d'œufs de la mouche, explique le scientifique Gilberto Bolaños. En 18 jours, nous obtenons plus de deux kilos et demi de larves. Une partie de cette production servira de nourriture pour les animaux — poules, canards, cochons, crevettes, poissons tilapias — et une autre sera envoyée pour des accouplements dans nos Love cage, les cages de l'amour, pour qu'elles accomplissent leur cycle de reproduction. »Cercle vertueux, le cycle de traitement des déchets organiques peut ainsi se perpétuer lui aussi. Les entomologistes Yves Basset et Greg Lamarre, associés à l'Institut Smithsonian au Panama, espèrent le voir se déployer sur des exploitations agricoles ou des petites communes. Les tentatives de production industrielles n'ayant pas encore réussi à s'imposer sur un marché de plus grande échelle.
"Je pensais que la technologie nous rendait plus libres. Puis j'ai voyagé. Et j'ai changé d'avis."Dans cet extrait inédit, Gaspard Koenig raconte comment il a radicalement revu sa vision du progrès technologique et de l'écologie. De sa sortie de Twitter à ses réflexions sur l'intelligence artificielle, les nudges et le libre arbitre, il explore ce que signifie vraiment penser par soi-même. Un moment intense, sincère et dérangeant — à ne pas manquer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, « Le goût de M » raconte l'histoire d'un peintre qui représente sur toile ce qui l'entoure : les fêtes, les corps qui dansent, les cendriers qui débordent… Thomas Lévy-Lasne, grand défenseur de la peinture figurative, aime « représenter ce qu'il se passe quand il ne se passe rien ». Puis il prend conscience de la « dérive climatique », que le monde autour de lui s'écroule. « Est-ce que je continue de peindre, alors qu'il n'y a plus de futur ? » Ses tentatives de réponse se trouvent dans « La Fin du banal » (éd. Beaux-Arts de Paris, 35 €), paru en avril, sa première monographie, préfacée par Justine Triet, réalisatrice et scénariste, sa grande amie. Il y compile ses œuvres réalisées depuis une vingtaine d'années.Lui qui voulait faire des peintures « simples, très premier degré », nous reçoit chez lui, dans un immeuble ouvrier situé au cœur des puces de Saint-Ouen. Un lieu « pas très confortable, entre la bâche plastique et la lumière de parking ». Au mur de la cuisine ouverte, un grand poster d'un tableau de Titien, « Bacchus et Ariane », son œuvre préférée, où « tout a l'air harmonieux, sain » mais qui cache une certaine violence.Dans cet épisode, Thomas Lévy-Lasne nous raconte sa conscience de la catastrophe à venir et ce que cela soulève chez lui, en tant que peintre. Il revient sur son enfance « privilégiée », son entrée aux Beaux-Arts de Paris à 17 ans, « les doigts dans le nez », évoque son insensibilité à l'art moderne. Il mêle anecdotes biographiques – lorsqu'il « baladait » Clément Rosset, philosophe du rapport au réel, dans des bars malfamés – et piques adressées au monde de l'art, qu'il décrit comme classiste, violent et sexiste. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Après les affaires intérieures sénégalaises, Ousmane Sonko s'attaque aux questions ouest-africaines. Le 16 mai, le Premier ministre sénégalais est allé au Burkina Faso. Puis vendredi dernier, il s'est rendu en Côte d'Ivoire et en Guinée. Comment Ousmane Sonko compte-t-il « pacifier » la sous-région, comme il dit ? Par ces visites à l'étranger, le Premier ministre n'est-il pas en train de marcher sur les plates-bandes du président Bassirou Diomaye Faye ? Maurice Soudieck Dione est professeur agrégé de sciences politiques à l'université de Saint-Louis du Sénégal. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quand le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko dit qu'il envisage « toute forme de collaboration » avec le Burkina Faso pour lutter contre les jihadistes. Est-ce que l'on peut imaginer des soldats sénégalais sur le territoire burkinabé ?Maurice Soudieck Dione : Je crois que rien n'est à exclure. Une coopération en termes de partage, de renseignement, en termes de partage de compétences... Cela peut aller jusqu'à un déploiement de Sénégalais pour appuyer le Burkina Faso dans cette lutte contre ce fléau qui est le terrorisme.Dans l'opposition sénégalaise, plusieurs voix se sont émues de voir que le Premier ministre d'un pays démocratique comme le vôtre est allé saluer à Ouagadougou un président putschiste qui fait jeter en prison des avocats et des journalistes. « C'est du populisme, c'est de l'inculture démocratique de la part d'Ousmane Sonko », disent plusieurs opposants. Qu'est-ce que vous en pensez ?Je crois que le Sénégal s'est toujours affirmé comme étant un pays leader en matière de démocratie. Mais les régimes d'exception que sont les régimes militaires ne sont pas des régimes qui sont appelés à perdurer. Ce sont des régimes qui vont forcément entrer dans une phase de normalisation démocratique. Ce ne sont pas des régimes qui vont s'installer ad vitam aeternam. Je crois qu'il est du devoir des États démocratiques de chercher à les tirer vers le haut, notamment pour le retour à la démocratie et le renforcement de l'État de droit.Deux semaines après son voyage au Burkina Faso, Ousmane Sonko s'est rendu en Côte d'Ivoire où il a été reçu par Alassane Ouattara. Or, on sait que les relations sont très tendues entre ces deux pays, le Burkina et la Côte d'Ivoire. Le Premier ministre sénégalais pourrait-il faire médiation entre ces deux pays ?C'est possible parce qu'en réalité le Sénégal a toujours eu cette attitude de compréhension, d'ouverture et de discussion par rapport aux pays de l'AES pour les amener progressivement à trouver des terrains d'entente avec la Cédéao. Dans ce cadre, le Premier ministre Ousmane Sonko peut jouer un rôle important pour rapprocher le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire puisqu'il a cette capacité à parler aux deux interlocuteurs.Pendant son séjour à Abidjan, Ousmane Sonko est allé saluer l'opposant Laurent Gbagbo qui est interdit de candidature à la présidentielle d'octobre prochain. Est-ce que c'est un message politique d'Ousmane Sonko à Alassane Ouattara ?Je crois qu'il y a deux choses à distinguer. D'abord, Laurent Gbagbo s'est toujours prévalu du panafricanisme. Il a eu à incarner cette posture. Aujourd'hui également, Ousmane Sonko, peut-être, a aussi en tête toutes ces difficultés qu'il a eu à rencontrer au Sénégal, notamment avec les manœuvres politiciennes qui ont abouti à son éviction, au regard de sa candidature pour la présidentielle de 2024, qui a favorisé l'élection du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Tout cela doit être pris en compte mais aussi cette nouvelle manière de faire la politique.Peut-on imaginer qu'Ousmane Sonko ait demandé à Alassane Ouattara d'organiser une présidentielle inclusive où tout le monde pourrait se présenter y compris Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Tidiane Thiam ?Oui, je crois que l'un des principes essentiels dans les relations internationales est la non-ingérence dans les affaires intérieures d'un pays. Mais je crois que, mis à part cet impératif, on peut tout à fait comprendre que le Premier ministre Ousmane Sonko puisse plaider devant le président de la République Alassane Ouattara pour que la présidentielle soit inclusive, mais de façon tout à fait amicale et diplomatique au regard des relations privilégiées que le Sénégal a toujours entretenues avec la Côte d'Ivoire. Jamais sous le mode de l'injonction.Quand le Pastef est arrivé au pouvoir, on pensait que le président s'occuperait en priorité des Affaires étrangères et le Premier ministre des Affaires intérieures. Mais aujourd'hui, avec tous ces voyages, est-ce qu'Ousmane Sonko n'est pas en train de marcher sur les plates-bandes de Bassirou Diomaye Faye ?Il y a une réalité au pouvoir. C'est que c'est le Premier ministre Ousmane Sonko qui est le chef du parti Pastef et c'est lui qui a fait élire le président Bassirou Diomaye Faye. C'est lui également qui a fait élire les députés du Pastef à hauteur de 130 députés sur 165 députés. Une personnalité de cette nature n'est pas un Premier ministre ordinaire. Compte tenu de la dimension également charismatique d'Ousmane Sonko, c'est un fait, il faut nécessairement composer avec cela et il y a une complémentarité entre les deux. C'est un duo au sommet de l'État. Et je ne pense pas que ce duo puisse se transformer en duel. À lire aussiGuinée: coopération renforcée avec le Sénégal à l'occasion de la visite du Premier ministre Ousmane SonkoÀ lire aussiCédéao: en visite au Faso, le Premier ministre sénégalais évoque les causes du départ des pays de l'AESÀ lire aussiCôte d'Ivoire: le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko en visite pour renforcer les liens économiques
Marjorie Hache nous a fait découvrir toute la semaine "Let All That We Imagine Be the Light", le dernier album de Garbage. On retrouve ce soir le titre "R U Happy Now?" un mélange de pop, rock et électro. Elle poursuit avec The Blue Stones un groupe canadien au son indie blues rock. La soirée continue avec une reprise de "Where Is My Mind" des Pixies, revisitée par Jade Williams de Sunday Girl. Puis, on plonge dans Depeche Mode avec "Dream On", suivi de Nirvana et "All Apologies" extrait de "In Utero". Le duo Julien Baker & Torres nous présente leur collaboration "Bottom Of A Bottle", un album mêlant country et americana queer. La nouveauté du soir vient de Vera Daisies, ex-membre du duo Otis Coeur, avec son titre "Chess Game". On termine avec Pulp et "Help The Aged", un clin d'œil à leur album "This Is Hardcore", avant de découvrir le dernier single de King Gizzard & The Lizard Wizard et leur titre "Grow Wings and Fly". On se quitte avec Slipknot et leur mythique "Skin Ticket". Garbage - R U Happy Now Fatboy Slim - Right Here Right Now The Blue Stones - Jesse James Sunday Girl - Where Is My Mind Depeche Mode - Dream On Nirvana - All Apologies Julien Baker & Torres - Bottom Of A Bottle Love - Everybody's Gotta Live (Version Uncut) Muse - Plug In Baby Toto - Lovers In The Night (Live - 40 Tours Around The Sun) Linkin Park - Papercut Judas Priest - Breaking The Law Vera Daisies - Chess Game Cold War Kids - Hang Me Up To Dry Pulp - Help The Aged Joan Baez - Diamonds And Rust King Gizzard & The Lizard Wizard - Grow Wings And Fly Slipknot - Skin Ticket Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Saifond, l'un des artistes les plus populaires en Guinée, sera en concert samedi 7 juin au Casino de Paris. Accompagné de son manager, Raya Ly, élu meilleur manager d'artistes en Guinée, en 2024, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon.Puis, Slaï, acteur de premier plan du zouk, nous présentera la deuxième édition du Caribbean Summer Festival qui aura lieu à l'Accor Arena le vendredi 6 juin 2025. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Saïfond - Fenanilan Saïfond - Hakill Saïfond - Taa WoullouSlaï -La dernière danse Saïfond -NénéSaïfond -Djarama Retrouvez notre playlist sur Deezer.
C'est une guérilla dont on parle peu. Dans la longue pointe sud de la Thaïlande, à la frontière de la Malaisie, loin des caméras, les provinces thaïlandaises de Yala, Pattani et Narathiwat sont en proie à un conflit entre l'État central de Bangkok et un groupe armé séparatiste musulman. Bilan : plus de 7 700 morts depuis 2004. Le massacre, cette année-là, de manifestants musulmans d'origine malaise, toujours impuni, a laissé des traces. Elle continue de hanter toute la région. En témoigne la résurgence des violences meurtrières depuis le début de cette année. De notre correspondant à Bangkok,Des dizaines d'hommes, torse nu, mains ligotées, sont jetés un à un par des militaires dans une benne d'un camion. Entassés les uns sur les autres, ils reçoivent des volées de coups à mesure que l'arrière du véhicule se remplit. Puis le silence. Le moteur démarre. Durant le trajet qui semble interminable, on entend gémir, suffoquer. Avant que les cris s'estompent peu à peu. À nouveau, le silence. En cette soirée tiède, un court métrage diffusé en plein air aux abords du Patani Artspace, un centre culturel à Pattani, dans l'extrême sud de la Thaïlande, retrace la tragédie survenue il y a 20 ans, jour pour jour, à Tak Bai. Le 25 octobre 2004, devant le commissariat de cette ville paisible, une manifestation virait au drame. Et devenait le symbole le plus brutal des violations des droits de l'homme perpétrées dans le « Sud profond » de la Thaïlande, où vivent une majorité de musulmans d'ethnie malaise (minorité musulmane au sein d'une nation thaïlandaise de 71 millions d'habitants à plus de 90% bouddhiste). Ce jour-là, pour disperser la foule, l'armée intervient : 7 manifestants musulmans malais tombent sous les balles. Et 1 300 autres sont interpellés. Ligotés. Puis jetés à l'arrière de fourgons militaires, empilés comme des bûches. Pendant le trajet qui les mène à une base militaire, 78 d'entre eux meurent asphyxiés. Deux décennies plus tard, devant le film, les visages sont fermés. Certains trahissent quelques larmes qui coulent pendant le générique, où des archives défilent sur fond d'une chanson évoquant le massacre de Tak Bai. « La douleur est encore vive aujourd'hui », confie Maliki Doloh, debout grâce à deux béquilles et vêtu du Baju Melayu, costume traditionnel. L'homme, qui avait 27 ans à l'époque, a cru voir la mort. Ce survivant repense encore à ses semblables, écrasés par le poids des corps, et dont la respiration s'est tue, lentement. « C'était le Ramadan », se souvient-il, indiquant avoir rompu le jeûne en léchant la sueur qui dégoulinait sur son visage, avant de s'évanouir. À son réveil, les médecins lui ont dit qu'il fallait l'amputer. Le massacre de Tak Bai a soufflé sur les braises d'une insurrection séparatiste née des années plus tôt et plongé la région dans un conflit entre l'État central et le BRN (Barisan Revolusi Nasional), le principal groupe armé actif. Véhicules piégés, fusillades, assassinats ciblés : depuis le tournant de 2004, ce conflit peu médiatisé a fait plus de 7 700 morts et près de 15 000 blessés, principalement des civils, recense l'ONG Deep South Watch. La mort d'une fillette tuée par balle et celle d'un jeune moine, il y a peu, rappelle que les habitants des trois provinces de Yala, Pattani et Narathiwat, tout au sud du royaume, vivent dans la violence permanente. À Yala, une femme au foulard pastel dont la silhouette présage l'arrivée prochaine d'un second bébé décrit ses angoisses de jeune mère. « J'en ai marre ! Parfois, je perds espoir, témoigne Azura Cheaauma, 35 ans. J'ai peur que quelque chose arrive à mes enfants. J'aimerais qu'ils grandissent dans un environnement sûr, où ils pourront jouer, étudier, sans avoir à entendre résonner le bruit des armes ». Les trois provinces à la pointe sud de la Thaïlande sont ainsi soumises à une loi martiale et à l'état d'urgence, prolongé maintes fois depuis 2004, lorsque 75 000 soldats, policiers et paramilitaires ont investi la région pour endiguer les violences. Les forces de sécurité sont tombées au nombre de 50 000, indique BenarNews, mais leur omniprésence continue d'être une source de tension. Les points de contrôle militaires quadrillent les villes, bordent les routes. Ici, un véhicule blindé, là une tour de guet. Sur la ligne de train qui relie Yala à Sungai Kolok, dernier arrêt avant la Malaisie, des soldats, mitraillettes sous le bras, sont stationnés à chaque village doté d'une gare. Souvent, ils montent à bord pour fouiller, interroger. Ici, « les violations des droits de l'homme sont nombreuses », affirme la militante Anchana Heemina. Visage connu de tous, elle a fondé en 2010 Duay Jay, une ONG locale qui, depuis sa création, a recensé 168 cas de torture et 444 exécutions extrajudiciaires. L'an passé, l'un de ses bénévoles a été abattu dans d'étranges circonstances : « Voilà les risques auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains dans le sud ». Loin des caméras, ce conflit insurrectionnel s'enracine dans le passé. Régie des siècles durant par des Rajahs musulmans, la région fut jadis le prestigieux sultanat de Patani. Avant d'être attachée de force en 1902 au royaume de Siam, ancien nom de la Thaïlande. Mais « la véritable rupture entre l'État central et les Malais du Sud intervint toutefois plus tard, sous la férule des gouvernements ultranationalistes de Phibun Songkhram [premier ministre et dictateur militaire de la Thaïlande de 1938 à 1944, puis de 1948 à 1957, ndlr] », écrivait le spécialiste du royaume et ancien correspondant de RFI Arnaud Dubus dans l'ouvrage Thaïlande : histoire, société, culture (2011). « Avides d'imposer à l'ensemble du pays une même identité thaïe, ajoutait-il, les agents du gouvernement central interdirent aux Malais — dont la plupart ne parlaient pas thaï — d'employer leur langue dans leurs démarches administratives, les forcèrent à quitter le sarong pour la nouvelle ‘tenue nationale' et obligèrent les enfants musulmans à se prosterner devant des statues de Bouddha ». Pour Don Pathan, expert sécuritaire à The Asia Foundation, il s'agit d'un conflit « ethno-nationaliste », qui « découle de l'échec de la politique d'assimilation visant à transformer les Malais en quelque chose qu'ils ne sont pas ». Lancé en 2013 et supervisé par la Malaisie voisine, le processus de paix entre le gouvernement thaïlandais et le BRN patine. Coups d'État, destitutions, dissolutions de partis et successions de gouvernements : l'instabilité politique de la Thaïlande, liée à la prédominance de l'armée, n'aide pas. Parmi les militants du Sud, nombreux sont conscients que le combat pour la paix ne se mène pas seul : « On doit participer, plus largement, à la démocratisation de la Thaïlande ! Le pays a besoin de changements structurels », soutient Arfan Wattana, qui reçoit dans le café qu'il tient à Sungai Kolok. Avec The Patani, l'organisation pacifique qui milite pour l'auto-détermination de la région dont il fait partie, ce père de famille souhaite retenir la jeunesse tentée de rallier le groupe armé séparatiste : « L'un des défis majeurs sur lequel on travaille, ce sont les jeunes qui soutiennent l'indépendance via des modes d'action violents. On leur dit que ce chemin n'est possible qu'à travers la non-violence. »« C'est notre responsabilité de dialoguer avec les groupes armés, les gens en colère contre les injustices qu'ils subissent et de leur dire que la violence ne nous fera pas gagner », abonde Artef Sokho, président de The Patani. ONG et pacificateurs s'efforcent de discuter avec toutes les parties prenantes du conflit. « Mais c'est loin d'être facile », concède ce militant, que le spécialiste Don Pathan qualifie de « Mandela du Sud de la Thaïlande ». En cette année 2025, la résurgence d'attentats, embuscades et tueries n'augure en effet rien de bon. Les perspectives de paix semblent encore s'éloigner.
Saifond, l'un des artistes les plus populaires en Guinée, sera en concert samedi 7 juin au Casino de Paris. Accompagné de son manager, Raya Ly, élu meilleur manager d'artistes en Guinée, en 2024, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon.Puis, Slaï, acteur de premier plan du zouk, nous présentera la deuxième édition du Caribbean Summer Festival qui aura lieu à l'Accor Arena le vendredi 6 juin 2025. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Saïfond - Fenanilan Saïfond - Hakill Saïfond - Taa WoullouSlaï -La dernière danse Saïfond -NénéSaïfond -Djarama Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Émission du 03/06/2025 présentée par Amaury de Tonquédec avec Roni Michaly, CEO de Galilee Asset Management, et Matthieu Ceronne, Trader et stratégiste, Fondateur de Galileo Trading.Vos questions en live :L'or est-telle une valeur sûre face aux crises ?Comment choisir ma ou mes thématiques d'investissement ? Puis comment faire concrètement ensuite ?Je viens de m'inscrire sur une plateforme d'investissement : quelle méthode appliquer ? Versements réguliers chaque mois ? Ponctuels ?J'entends parler de trading, est-ce qu'un particulier peut vraiment gagner de l'argent comme ça ? Si oui comment faire ?
Marine ne voulait pas d'enfant quand elle était plus jeune parce-qu'elle ne souhaitait pas transmettre à son tour les angoisses et maux de ventre que sa famille se transmet depuis des générations. Elle ne l'explique pas, dans sa famille, tout le monde a un terrain très anxieux.Puis sa soeur jumelle devient maman et son rôle de tata lui montre un autre regard sur la maternité et c'est aussi la prise d'antidépresseurs qui va lui permettre d'être beaucoup plus apaisée. Et c'est vers la trentaine que ce qui a toujours été un rejet formel se transforme en une envie viscérale, Marine veut devenir maman. Deux semaines plus tard, elle est enceinte et peut poursuivre sa grossesse en même temps que sa prise d'antidépresseurs.Tout se passe bien jusqu'à la vingt cinquième semaine où Marine a déjà des contractions et doit être au repos complet pour éviter un accouchement prématuré. Elle réussit finalement à aller jusqu'au terme mais non sans douleur car durant les deux derniers mois de grossesse Marine souffre du syndrome de Lacomme appelé aussi pubalgie. Ce syndrome touche 20% des femmes enceintes et s'en va à l'accouchement, heureusement !Dans cet épisode, Marine nous raconte son cheminement entre ses angoisses et son envie de devenir mère, sa grossesse zen mais douloureuse et comment elle vit sa vie de jeune maman loin des angoisses de sa jeunesse.Bonne écoute !---------------------------------------------Pour soutenir HelloMammas, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoins la communauté sur Instagram : @hello.mammas---------------------------------------------Pour soutenir HelloMammas, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoins la communauté sur Instagram : @hello.mammas Become a member at https://plus.acast.com/s/le-tourbillon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:20:38 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le président du conseil de surveillance du groupe CMI France évoque la création de la chaine T18 ce vendredi 6 juin, sur le canal 18 de la TNT, avec l'ambition de créer un espace de débat "raisonnable, mais distrayant".
Aujourd'hui, nous allons parler d'un mal discret, difficile à nommer, mais qui touche de plus en plus de personnes : le syndrome de la vie vide.Ce n'est pas une maladie officiellement reconnue. Vous ne la trouverez pas dans les manuels de psychiatrie comme le DSM-5. Et pourtant, elle est bien réelle. Le syndrome de la vie vide, c'est ce sentiment diffus de vide intérieur, d'ennui existentiel, de perte de sens. Comme si on vivait en pilote automatique, sans élan, sans envie, sans but.Et les chiffres parlent d'eux-mêmes. En France, 22 % des adultes déclarent ressentir régulièrement un manque de sens dans leur vie, selon un rapport de Santé Publique France. Et ce chiffre grimpe à 36 % chez les 18-35 ans, preuve que cette sensation de vide touche aussi – et peut-être surtout – les jeunes générations.Mais attention : ce n'est pas nécessairement de la tristesse, ni une vraie dépression. C'est plus subtil. Vous vous levez le matin, vous faites ce que vous avez à faire… mais vous n'en retirez aucune satisfaction. Vous avez l'impression que tout est creux, mécanique, que rien ne vous touche vraiment. Et surtout, vous ne savez pas toujours pourquoi.Ce syndrome peut apparaître dans des vies qui, de l'extérieur, semblent réussies. Une bonne situation, une famille, une stabilité… et pourtant, un désert intérieur. Il peut aussi émerger après une étape marquante : la retraite, une séparation, le départ des enfants… ou même l'atteinte d'un objectif longtemps poursuivi. Et une fois ce but atteint ? Le vide. Parce qu'en fait, on ne savait plus ce qu'on voulait vraiment.À l'échelle mondiale, l'Organisation mondiale de la santé estime que 5 % des adultes souffrent de dépression. Même si le syndrome de la vie vide n'est pas une dépression, il peut en être le terrain favorable, quand il persiste sans être reconnu.Souvent, ce malaise vient d'un décalage entre nos actions quotidiennes… et ce qui a vraiment du sens pour nous. Une vie remplie de tâches, mais pas de passion. De bruit, mais pas d'écoute de soi.Alors, comment faire ?Commencer par nommer ce vide. Puis, interroger son quotidien : qu'est-ce qui me touche ? me nourrit ? me fait vibrer ? Redonner du sens, non pas en faisant plus… mais en vivant mieux.Ce vide, parfois silencieux, peut être un début. Le début d'un recentrage, d'une reconstruction, d'un vrai choix de vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les débuts de Jean-Marc Mormeck, de son déracinement lorsqu'il quitte la Guadeloupe pour rejoindre son père en Métropole, en passant par sa découverte de la boxe, jusqu'à son 1er titre de champion du monde. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.