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Plusieurs jours après l'annonce de sa candidature pour un huitième mandat, le président de 92 ans tient toujours la Une de plusieurs journaux… pour sa longévité, déjà : « Projet de société de Paul Biya : mourir au pouvoir » titre ainsi Le Pays ; pour lui demander de tirer sa révérence, parfois, comme dans cette lettre ouverte publiée par le Journal du Cameroun ; pour s'interroger sur l'état de santé du chef d'État sortant, aussi, comme le fait Jeune Afrique, qui questionne « l'implication réelle de Paul Biya dans la campagne ». Pourtant, après plus de quatre décennies au pouvoir, cette nouvelle candidature du chef d'État n'est pas vraiment une surprise… Le Pays l'admet : « on savait que sauf cataclysme, Paul Biya serait candidat à sa propre succession », même si « il avait choisi d'entretenir le flou et de laisser durer le suspense, pour sonder », sans doute, ses proches et plus largement l'électorat. Et Jeune Afrique enfonce le clou : l'annonce était en réalité « attendue depuis la convocation du corps électoral ». Des inquiétudes sur son état de santé Une santé que le Pays qualifie de « chancelante », le journal burkinabè se faisant le relais de ces Camerounais, nombreux selon le site, à « se demander encore si leur président est lucide ». Et Jeune Afrique abonde : « en retrait des préparatifs autour de sa propre candidature, Paul Biya alimente les doutes sur sa capacité à faire campagne et à gouverner ». En témoignent les propos de cette musicienne qui, dans les colonnes du Journal du Cameroun, martèle son « intuition » : « je doute fort, écrit-elle, que ce soit le président qui ait déposé sa candidature ». En réalité, croit savoir JA, c'est plutôt l'entourage du président, animé d'un véritable « activisme », qui est en charge des opérations : « Samuel Mvondo Ayolo [le directeur de cabinet de la présidence] et Ferdinand Ngoh Ngoh [le secrétaire général de la présidence] sont à l'heure actuelle aux avant-postes de la nouvelle candidature de Paul Biya », croit ainsi savoir le titre spécialisé. C'est le même Ferdinand Ngoh Ngoh, continue le journal, qui « poursuit la mobilisation au sein du camp présidentiel » : « après les parlementaires et ministres des différentes régions, l'influent secrétaire général de la présidence reçoit désormais les partis de la majorité ». Au point, d'ailleurs, d'éclipser le parti de la majorité, le RDPC. Mais, quelle que soit l'origine de cette candidature, cela ne change pas le constat : en l'état actuel des choses, pointe Cameroon Online, « ce scrutin pourrait maintenir [Paul Biya] au pouvoir jusqu'à presque 100 ans. » D'où cette question du Pays : après plus de 40 ans de règne, 50 s'il est réélu, « que deviendra le Cameroun après Biya ? » La fève de cacao dans le conflit dans l'est de la RDC C'est une enquête très complète publiée ce matin par Afrique XXI : le cacao, « premier produit agricole d'exportation de la RDC », rappelle le journal, financerait « le chaos ». Car dans le pays, c'est surtout à l'est, autour de la région de Béni, qu'est produite la précieuse fève… qui « attire plus que jamais les convoitises » entre, affirme le site, « les groupes armés (…) et des exportateurs prêts à tout pour augmenter leurs bénéfices ». Et ce en corrompant les agents de l'État notamment : Afrique XXI dénonce ainsi un trafic qui « se chiffre à plusieurs millions d'euros par an, et dont les premières victimes sont les petits producteurs et le fisc congolais », pointe le site. La marchandise circulerait notamment par la rivière Lubiriha, à la frontière avec l'Ouganda. Là-bas, assure l'enquête, la zone est sillonnée par les forces armées congolaises et ougandaises… pour « contrôler » la traversée, certes, mais aussi pour « faciliter » celle de « centaines de personnes et de marchandises qui échappent ainsi aux contrôles douaniers ». Ainsi, selon Afrique XXI, les propriétaires de cacao « négocient des deals » avec les autorités, pendant que « la cargaison reste dans des entrepôts illégaux, dans des maisons d'habitation, sur des chantiers en construction » voire « dans des entrepôts officiellement reconnus ». Puis, de jeunes gens passent la rivière en portant la marchandise sur leur tête, pour quelques centimes d'euros. Selon les informations du journal, les militaires de chaque côté de la frontière, eux, ferment les yeux, moyennant 2 000 francs congolais, ou 1 000 shillings. Les agents sur le terrain deviennent ainsi rien de moins que « les premiers artisans de la contrebande », accuse Afrique XXI. Et l'un des interlocuteurs du journal enfonce le clou : « Pensez-vous vraiment qu'une grande cargaison de cacao (…) peut-être frauduleusement exportée sans qu'aucun service de l'État ne soit au courant ? ».
Dans cet épisode percutant des Lève-Tôt, Ingrid, on plonge dans deux discussions aussi intimes qu'universelles. D’abord, une révélation inattendue de Dominic sur ses cheveux gris lance une réflexion sur le vieillissement, l’image, et les doubles standards entre hommes et femmes. Le geste de Salma Hayek d’assumer ses cheveux argentés devient le point de départ d’un échange vrai, vulnérable et parfois inconfortable. Entre pressions sociales, envies personnelles et contradictions, chacun partage son rapport à l’apparence et au temps qui passe. Puis, le trio aborde un sujet délicat : le fameux «body count». Une auditrice brise la glace en révélant le nombre de partenaires qu’elle a eus… et les réactions fusent. Jusqu’où faut-il aller dans la transparence amoureuse? Ce chiffre est-il vraiment important, ou un piège à jugements? Entre confidences, malaise assumé et réflexions franches, ce balado explore ce que l’on choisit de montrer, de cacher… ou de revendiquer. Parce que parfois, les vraies discussions commencent là où le confort s’arrête. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Plusieurs jours après l'annonce de sa candidature pour un huitième mandat, le président de 92 ans tient toujours la Une de plusieurs journaux… pour sa longévité, déjà : « Projet de société de Paul Biya : mourir au pouvoir » titre ainsi Le Pays ; pour lui demander de tirer sa révérence, parfois, comme dans cette lettre ouverte publiée par le Journal du Cameroun ; pour s'interroger sur l'état de santé du chef d'État sortant, aussi, comme le fait Jeune Afrique, qui questionne « l'implication réelle de Paul Biya dans la campagne ». Pourtant, après plus de quatre décennies au pouvoir, cette nouvelle candidature du chef d'État n'est pas vraiment une surprise… Le Pays l'admet : « on savait que sauf cataclysme, Paul Biya serait candidat à sa propre succession », même si « il avait choisi d'entretenir le flou et de laisser durer le suspense, pour sonder », sans doute, ses proches et plus largement l'électorat. Et Jeune Afrique enfonce le clou : l'annonce était en réalité « attendue depuis la convocation du corps électoral ». Des inquiétudes sur son état de santé Une santé que le Pays qualifie de « chancelante », le journal burkinabè se faisant le relais de ces Camerounais, nombreux selon le site, à « se demander encore si leur président est lucide ». Et Jeune Afrique abonde : « en retrait des préparatifs autour de sa propre candidature, Paul Biya alimente les doutes sur sa capacité à faire campagne et à gouverner ». En témoignent les propos de cette musicienne qui, dans les colonnes du Journal du Cameroun, martèle son « intuition » : « je doute fort, écrit-elle, que ce soit le président qui ait déposé sa candidature ». En réalité, croit savoir JA, c'est plutôt l'entourage du président, animé d'un véritable « activisme », qui est en charge des opérations : « Samuel Mvondo Ayolo [le directeur de cabinet de la présidence] et Ferdinand Ngoh Ngoh [le secrétaire général de la présidence] sont à l'heure actuelle aux avant-postes de la nouvelle candidature de Paul Biya », croit ainsi savoir le titre spécialisé. C'est le même Ferdinand Ngoh Ngoh, continue le journal, qui « poursuit la mobilisation au sein du camp présidentiel » : « après les parlementaires et ministres des différentes régions, l'influent secrétaire général de la présidence reçoit désormais les partis de la majorité ». Au point, d'ailleurs, d'éclipser le parti de la majorité, le RDPC. Mais, quelle que soit l'origine de cette candidature, cela ne change pas le constat : en l'état actuel des choses, pointe Cameroon Online, « ce scrutin pourrait maintenir [Paul Biya] au pouvoir jusqu'à presque 100 ans. » D'où cette question du Pays : après plus de 40 ans de règne, 50 s'il est réélu, « que deviendra le Cameroun après Biya ? » La fève de cacao dans le conflit dans l'est de la RDC C'est une enquête très complète publiée ce matin par Afrique XXI : le cacao, « premier produit agricole d'exportation de la RDC », rappelle le journal, financerait « le chaos ». Car dans le pays, c'est surtout à l'est, autour de la région de Béni, qu'est produite la précieuse fève… qui « attire plus que jamais les convoitises » entre, affirme le site, « les groupes armés (…) et des exportateurs prêts à tout pour augmenter leurs bénéfices ». Et ce en corrompant les agents de l'État notamment : Afrique XXI dénonce ainsi un trafic qui « se chiffre à plusieurs millions d'euros par an, et dont les premières victimes sont les petits producteurs et le fisc congolais », pointe le site. La marchandise circulerait notamment par la rivière Lubiriha, à la frontière avec l'Ouganda. Là-bas, assure l'enquête, la zone est sillonnée par les forces armées congolaises et ougandaises… pour « contrôler » la traversée, certes, mais aussi pour « faciliter » celle de « centaines de personnes et de marchandises qui échappent ainsi aux contrôles douaniers ». Ainsi, selon Afrique XXI, les propriétaires de cacao « négocient des deals » avec les autorités, pendant que « la cargaison reste dans des entrepôts illégaux, dans des maisons d'habitation, sur des chantiers en construction » voire « dans des entrepôts officiellement reconnus ». Puis, de jeunes gens passent la rivière en portant la marchandise sur leur tête, pour quelques centimes d'euros. Selon les informations du journal, les militaires de chaque côté de la frontière, eux, ferment les yeux, moyennant 2 000 francs congolais, ou 1 000 shillings. Les agents sur le terrain deviennent ainsi rien de moins que « les premiers artisans de la contrebande », accuse Afrique XXI. Et l'un des interlocuteurs du journal enfonce le clou : « Pensez-vous vraiment qu'une grande cargaison de cacao (…) peut-être frauduleusement exportée sans qu'aucun service de l'État ne soit au courant ? ».
Il bossait à San Francisco, avait une vie bien rangée. Et puis un jour, il décide de tout lâcher pour traverser le Pacifique seul, en kayak, sans voile, sans assistance. Trois mois en mer. 4000 kilomètres à la rame. Puis, quelques années plus tard, il recommence : l'Atlantique cette fois.Dans cet épisode Off The Record, Cyril Derreumaux raconte sans filtre ce que ça fait de vivre l'aventure absolue : les préparatifs, la solitude, les hallucinations, les coups de panique, la discipline mentale… et ce moment où il comprend qu'il ne pourra plus jamais revenir à une vie normale.On parle de l'appel du large, du besoin d'aller au bout de soi, de l'intime, de la peur, du mental d'acier, de ce que l'océan t'arrache — et de ce qu'il te rend.Un épisode brut, intense, inspirant. À l'image de Cyril : déterminé, lucide et libre.===============================
C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. De notre envoyé spécial à Auschwitz, C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. » Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »
Dans cet épisode rempli d’émotion et de tendresse, l’équipe des Lève-Tôt plonge dans les défis du quotidien parental. D’abord, Ingrid confie son incapacité à jeter les dessins de son fils, même ceux griffonnés sur un coin de napkin. Une entreprise de rangement a dû l’aider à reprendre le contrôle, mais chaque œuvre retrouvée éveille souvenirs et larmes… Et vous, réussissez-vous à faire le tri? Puis, un moment fort : une mère a bravé les règles d’un camp de jour pour soutenir son fils, trop honteux pour retourner dans l’eau après avoir échoué son test de nage. Grâce à sa présence rassurante, il affronte sa peur… et gagne en confiance. Une histoire bouleversante sur le courage maternel. Enfin, Tati nous rappelle que 80 $ et trois heures suffisent pour apprendre à sauver une vie. Son expérience en formation RCR dans une crèmerie de St-Bruno est à la fois drôle, humaine et essentielle. Un balado à écouter en famille… ou avec un mouchoir à portée de main.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Site insolite – Le musée de Tessé et son insolite collection égyptienne au Mans (Sarthe) Ouvert du mardi au dimanche, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h Entrée gratuite www.lemans.fr/dynamique/des-idees-de-visite/les-musees/le-musee-de-tesse Restauration : Restaurant « La cuisine de Madeleine » Au Mans Moins de 20€ le midi en semaine https://lacuisinedemadeleine.eatbu.com/?lang=fr Site plein air – Visiter Versailles en trottinette électrique Réservations sur le site de Trip'in Trott A partir de 63€ tout compris pour 2 heures www.tripintrott.com/concept/ Hébergement : Hôtel « Le bout du parc » Au bout du parc de Versailles Chambre à partir de 117€ pour 2 personnes www.hotel-boutduparc.com Site savoir-faire – L'entreprise Rondinaud à La Rochefoucauld (Charente) Visite sur réservations Ouvert le lundi après-midi entre 13 h et 16 h 30 ou le vendredi matin entre 8h et 12h www.rondinaud.shop.fr Hébergement / Restauration : Le patio de la Roche A La Rochefoucauld 85€ la nuit www.lepatiodelaroche.com Partie 4 – Balade culinaire – Fabrice Mignot – La tarte au sucre Ingrédients : 300 g de farine 150 g de beurre (+ 40 g pour la cuisson) 5 cl de lait tiède 20 g de levure fraîche de boulanger 50 g de sucre en poudre (ou de vergeoise) 2 œufs 1 pincée de sel 150 g de vergeoise 15 cl de crème liquide entière Préparation : Tout d'abord, commencez par préparer la pâte. Dans un bol à part, délayez la levure fraîche dans le lait tiède. Dans un saladier, mélanger la farine avec le beurre coupé en petits morceaux, jusqu'à obtenir une texture sableuse. Ajoutez ensuite le sucre en poudre et mélangez de nouveau. Puis incorporez ce mélange lait/levure à la préparation précédente. Ajoutez enfin les œufs et une pincée de sel, pétrissez la pâte jusqu'à ce qu'elle soit bien homogène et lisse. Laissez reposer la pâte pour la faire pousser pendant 1 heure à température ambiante, recouverte d'un linge propre. Pendant ce temps, préchauffez votre four à 180°C (th. 6). Beurrez et farinez légèrement votre moule. Étalez ensuite la pâte à l'aide d'un rouleau à pâtisserie, puis déposez-la délicatement dans le moule. Enfin, préparez la garniture de votre tarte au sucre. Dans un bol, mélangez la vergeoise et la crème liquide entière, jusqu'à obtenir une consistance onctueuse. Creuser des petits trous sur la source de la pâte et versez cette garniture en veillant à bien la répartir uniformément. Parsemez de cubes de beurre. Enfournez la tarte au sucre pour 30 minutes de cuisson, jusqu'à ce qu'elle soit bien dorée et que la garniture soit légèrement caramélisée. À la sortie du four, laissez refroidir avant de la déguster, de préférence tiède. Vous pouvez la servir avec une boule de glace à la vanille ou une cuillère de crème fraîche épaisse, pour un dessert encore plus gourmand et pour respecter la tradition nordiste. Site patrimoine : Le chemin des Dames et la caverne du dragon (Aisne) Caverne ouverte de 10 h à 17 h sauf le lundi Tarif : 10€ www.chemindesdames.fr Hébergement : L'hôtel du chemin des Dames A Corbeny Bistrot tabac journaux épicerie familial A partir de 65€ la nuit www.logishotels.com/fr/hotel/logis-hotel-du-chemin-des-dames-110155?partid=1535 Site plein air – L'escalier du Roy d'Aragon à Bonifacio (Corse) Accès par l'escalier de la rue des Pachas, Ouvert jusqu'à fin août de 9h à 19h30 Tarif : 5€. Pas de claquettes ou de tongs, mais des bonnes chaussures ! https://www.bonifacio.fr/visite-decouverte/escalier-roy-daragon/ Restauration : Restaurant « The kissing pigs » Sur le port de Bonifacio Plat à partir de 18€ https://www.facebook.com/kissingpigs/?paipv=0&eav=Afa6rJeu7-8xv71EjP6QiPFmug9IFnl0vgyFKr9IckvxyNX10V0siDuoWpnEagetbZI&_rdr Balade culturelle – Musée du Président Chirac à Sarran (Corrèze) Ouvert tous les jours sauf le lundi à partir du printemps Plein tarif : 4.5 € / Gratuit : Jeunes jusqu'à 25 ans, étudiants, personnes handicapées, bénéficiaires du RSA, enseignants, accompagnateurs de groupes www.museepresidentjchirac.fr Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ines, 27 ans, elle transforme les intérieurs avec trois fois rien. Déco DIY, couleurs pétillantes, une bonne dose de bonne humeur.Mais cette créativité débordante ? Elle ne l'a pas toujours eue.Petite fille sage. Adolescente studieuse. La bonne élève qui bossait dur. Créativité : zéro.Puis viennent les études sup. École de commerce. Cours en anglais qu'elle ne comprend pas, phobie scolaire, concours ratés.Elle serre les dents, redouble d'efforts… mais ne se sent jamais à sa place.Jusqu'à ce projet de master. L'étincelle.Elle découvre l'entrepreneuriat. Concevoir, créer, imaginer. Enfin, un truc qui résonne.Stage de fin d'études : elle se rend à l'évidence. “Mon quotidien ne me fait pas vibrer.” Elle se lance en freelance, puis dans l'UGC. Janvier 2023 : le grand saut. Créatrice de contenu à 100 %. Les doutes. La peur. Mais deux vidéos explosent. Et tout s'enchaîne.Aujourd'hui, Ines inspire des milliers de personnes à créer leur cocon à leur manière mais surtout de façon créative.
Peut-on construire un monde sans déchets ? C'est le pari fou – et visionnaire – de Christine Guinebretière, fondatrice d'Upcyclea, une entreprise qui connecte les bâtiments au marché du réemploi.Son ambition : digitaliser tous les matériaux dès la construction pour qu'ils puissent être réutilisés à l'infini. Fini les gravats, place aux bâtiments conçus comme des banques de matériaux.Mais pour comprendre cette révolution, il faut revenir aux origines. Christine commence sa carrière dans un grand opérateur télécom. Elle y crée un réseau d'ateliers de réparation pour mobiles et ordinateurs. Bien avant que le reconditionné ne soit tendance. Puis, après une retraite de méditation de 10 jours qui change sa vie, elle quitte tout. Elle devient végétarienne, crée une agence de médiation environnementale, puis se consacre entièrement à son nouveau combat : réinventer le bâtiment.Le secteur du BTP est l'un des plus polluants de la planète. Et l'économie circulaire y est quasiment absente. Christine décide de le transformer de l'intérieur, avec une solution tech, sobre, et radicalement nouvelle.C'est le début d'un chemin semé d'embûches. On la prend pour une idéaliste. Impossible de lever des fonds. Personne ne comprend sa vision.Jusqu'au jour où un bailleur social croit en elle. Et que tout s'accélère.Aujourd'hui, Upcyclea :accompagne la construction du plus grand immeuble de Londresest partenaire de l'Exposition universelle 2025 à Osakas'impose comme une référence de l'économie circulaire appliquée au bâtimentDans cet épisode, elle partage aussi :ses débuts, ses échecs, ses déclicsl'importance de “faire la bonne chose, juste, au bon moment”le lien entre transformation intérieure et innovation entrepreneurialeUn podcast conçu par FeuilleBlanche, producteur de médias, podcasts, et récits stratégiques pour les marques.À vos écouteurs
À l'ouest de Paris, un château veille sur la Seine, ancré dans la forêt et dans l'Histoire. Le château de Saint-Germain-en-Laye, c'est mille ans de pouvoir, d'art et d'architecture. Lieu de naissance de rois, résidence de chasse, forteresse, palais de la Renaissance, il devient berceau du classicisme, avant d'être transformé en musée Musée d'Archéologie nationale inauguré par Napoléon III.Au cœur du château, un joyau : la chapelle palatine. Chef-d'œuvre du gothique rayonnant, baignée de lumière, elle inspira les saintes-chapelles du royaume.Le château fut aussi un théâtre de guerre, de splendeur, d'abandon. Puis de résurrection.Aujourd'hui, il abrite le Musée d'Archéologie nationale et garde la mémoire des peuples et des pierres.Un lieu de contrastes, entre grandeur passée et vitalité présente. Un monument vivant, face à l'éphémère.Bienvenue dans l'histoire de l'architecture en majesté.Image teaser DR © Leonid AndronovSon : Com d'Archi podcast____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pourretrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichirvotre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
'Le jour suivant, il arriva à Césarée. Corneille les attendait ; il avait invité sa parenté et ses amis intimes. Au moment où Pierre allait entrer, Corneille s'avança vers lui, se jeta à ses pieds et se prosterna devant lui. Mais Pierre le releva. – Non, lui dit-il, lève-toi ! Je ne suis qu'un simple homme, moi aussi. Puis, tout en s'entretenant avec lui, il entra dans la maison et découvrit les nombreuses personnes qui s'y étaient réunies. Il leur dit : Vous savez que la Loi interdit à un Juif de fréquenter un étranger ou d'entrer chez lui. Mais Dieu m'a fait comprendre qu'il ne faut considérer aucun être humain comme souillé ou impur. Voilà pourquoi je n'ai fait aucune difficulté pour venir quand vous m'avez appelé. A présent, puis-je savoir pour quelle raison vous m'avez fait venir ? Corneille lui répondit : Il y a trois jours, à peu près à cette heure-ci, j'étais chez moi en train de faire la prière de trois heures de l'après-midi. Soudain, un homme aux habits resplendissants s'est présenté devant moi et m'a dit : « Corneille, ta prière a été entendue et Dieu a tenu compte des secours que tu as apportés aux pauvres. Envoie donc des hommes à Jaffa pour inviter Simon, que l'on surnomme Pierre, à venir ici. Il loge chez un autre Simon, un tanneur qui habite une maison près de la mer. » Par conséquent, je t'ai donc immédiatement envoyé chercher, et je te remercie d'avoir bien voulu venir. Nous voici donc maintenant tous ici devant Dieu, prêts à écouter tout ce que le Seigneur t'a chargé de nous dire. Alors Pierre prit la parole et dit : Maintenant je me rends vraiment compte que Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. Au contraire, parmi tous les peuples, tout homme qui le craint et qui fait ce qui est juste lui est agréable. Il a adressé sa parole aux Israélites pour leur annoncer la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous les hommes. Vous savez ce qui s'est passé, à commencer par la Galilée, puis dans toute la Judée, après que Jean a appelé les foules à se faire baptiser. Ensuite, Dieu a oint Jésus de Nazareth en répandant sur lui la puissance du Saint-Esprit. Celui-ci a parcouru le pays en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient tombés sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Nous sommes les témoins de tout ce qu'il a fait, dans le pays des Juifs et à Jérusalem, où ils l'ont mis à mort en le clouant à la croix. Mais Dieu l'a ramené à la vie le troisième jour et lui a donné de se montrer vivant, non à tout le peuple, mais aux témoins que Dieu avait lui-même choisis d'avance, c'est-à-dire à nous. Et nous avons mangé et bu avec lui après sa résurrection. Jésus nous a donné l'ordre de prêcher au peuple juif et de proclamer que c'est lui que Dieu a désigné pour juger les vivants et les morts. Tous les prophètes ont parlé de lui en disant que tout homme qui croit en lui reçoit par lui le pardon de ses péchés. Alors que Pierre prononçait ces mots, l'Esprit Saint descendit soudain sur tous ceux qui écoutaient la Parole. Les croyants juifs qui étaient venus avec Pierre furent très étonnés de voir que l'Esprit Saint était aussi donné aux non-Juifs, et répandu sur eux. En effet, ils les entendaient parler en différentes langues et célébrer la grandeur de Dieu. Alors Pierre demanda : Peut-on refuser de baptiser dans l'eau ceux qui ont reçu l'Esprit Saint aussi bien que nous ? Et il donna ordre de les baptiser au nom de Jésus-Christ. Ensuite, ils le prièrent de rester encore quelques jours avec eux.' Actes 10:24-48
Dans cet épisode savoureux et inattendu, Les Lève-Tôt explorent les plaisirs (et inconforts) de l’été sous toutes leurs formes. D’abord : une bibitte mystérieuse en Mauricie dont la piqûre brûle comme une cigarette allumée. Mais ce n’est pas la seule piqûre à faire jaser : la mode des tétons visibles, popularisée par Charlotte Cardin, soulève bien des réflexions… et quelques rires gênés. Ensuite, place à l’audace sucrée d’une ado de 17 ans, Simone Groleau, qui a lancé une crèmerie dans un conteneur avec des saveurs inattendues comme chocolat de Dubaï et maïs éclaté. Puis, Ingrid Falaise livre une confession aussi intime que surprenante : une matinée familiale passée entièrement nus, entre baignade et Beyblade. Enfin, Tatiana revient sur un concert hardcore qui l’a sortie de sa zone de confort… et de son lit! Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Lapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil.Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements décembre 2023-2024 Scénario et dialogues Benjamin Abitan Wladimir Anselme Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Benjamin Abitan Assistante réalisation Clémence Bucher Anissa Zidna Alexandra Garcia Vilà Comédiens principaux Aurélien Gabrielli (Lapin) Flore Babled (Chloé Legroin) Charlotte Corman (Spiruline Fifrelin) Valérie Mairesse (Dominique Poêlon) RFM (Juliette Plumecocq-Mech) Moyens techniques Obsidienne Rémi Durel Julie Tribout Alice Lebaube Illustration Roxane Lumeret Musique originale Samuel Hirsch Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous
Nous sommes aujourd'hui avec Rodolphe Landemaine, artisan boulanger et entrepreneur visionnaire. À la tête d'un groupe de plus de 30 boulangeries en France et au Japon, il a démontré que la boulangerie végétale pouvait être gourmande et accessible. Pour co-animer ce nouvel épisode de Business of Bouffe, Philibert est accompagné de Samuel Nahon, co-fondateur de Terroirs d'Avenir. À travers ce podcast, nous cherchons à comprendre comment Rodolphe Landemaine, à la fois entrepreneur aguerri et végétalien convaincu, a réussi à concilier ses convictions profondes et ses ambitions pour créer un grand groupe de boulangeries engagées, accessibles et profitables.Pour cela, on prend évidemment le temps de revenir sur son parcours. Loin d'une vocation, la boulangerie est apparue comme une voie pragmatique pour s'émanciper socialement. Ensemble, on évoque son enfance en Normandie, son amour des sciences et de la nature, et ses premières expériences exigeantes auprès des plus grands noms de la pâtisserie, comme Pierre Hermé. Rodolphe nous raconte ensuite les coulisses de la création de ses propres boulangeries (Maison Landemaine). Plus qu'un boulanger inspiré, on découvre un entrepreneur talentueux qui enchaîne les ouvertures et les succès. Puis, Rodolphe nous explique son grand virage vers la boulangerie végétale (Land&Monkeys) qui lui permet de s'aligner enfin avec ses aspirations profondes. Sans extrémisme, ni militantisme, ses boulangeries séduisent le grand public et prouvent que l'éthique et la gourmandise peuvent cohabiter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nos premiers invités #SessionLive sont Roseaux avec Ben l'Oncle Soul. Roseaux est un trio parisien composé Emile Omar, Alex Finkin et Clément Petit. Les trois mousquetaires du son cultivent leur savoir-faire désormais salué par la critique et un auditoire toujours plus nombreux depuis leur premier projet en 2012. Il leur a fallu du temps, pour prendre du recul et de la hauteur afin de nous offrir un retour tant réjouissant que retentissant. Roseaux prend racine au bord des rives de la soul, du folk, du jazz, et de la chanson de toutes les époques, une cascade de sonorités intarissables, où les trois compositeurs puisent leur inspiration et fusionnent leurs expériences. Les feuilles de Roseaux s'élancent au souffle de merveilleuses voix, choisies avec précision par les trois compères, comme celle, du chanteur américain Aloe Blacc, présent depuis le début de l'aventure, enchanteur incontournable des trois épisodes. Pensé comme une escapade onirique gorgée d'émotions, en marge de la production massive, instantanée et souvent désincarnée, Roseaux est un groupe totalement artisanal, sorte d'ovni dans le paysage musical hexagonal, qui opère à l'instinct et surtout à l'envie. Ainsi, Roseaux est devenu expert pour réunir, le temps d'un disque, les artistes qui forment spécifiquement l'ADN de leur hôte : des voix envoûtantes, une trame au piano et au violoncelle, mais aussi des rencontres et des retrouvailles, dans un univers poétique et volontairement nébuleux. Ce troisième album est l'œuvre de 3 passionnés de musique, capables d'intervertir leurs rôles : écriture, arrangements, production, d'où émergent cette fois, onze titres au mélodies ciselées dont trois instrumentaux colorés et insolites. Un périple entre mélancolie et euphorie, qui a conduit Roseaux aux confins de la planète, des Caraïbes à l'Europe en pasant par l'Afrique pour dénicher d'autres vibrations et des interprètes singuliers : la captivante chanteuse grenado-britannique Ala.ni, le petit prince afropop anglais originaire du Ghana, Ghetto Boy, et la troublante suédoise Isabel Sörling, signent ici une première collaboration flamboyante avec le groupe. Pendant que la talentueuse canado-haïtienne Mélissa Laveaux, l'hypnotique chanteur scandinave Olle Nyman, la pétillante franco-canadienne Anna Majidson et notre remarquable Ben national, déjà présents sur le deuxième volet, parviennent encore à créer la surprise en dévoilant de nouveaux aspects de leur tessiture. Les voix de Roseaux sont décidément impénétrables et sa magie se renouvelle aujourd'hui en faisant dialoguer la force de tous ces éléments scintillants, à découvrir dans un écrin de douceur et de volupté. La nature regorge de roseaux, celui-ci est unique. Titres interprétés au grand studio - With Us Feat. Ben l'Oncle Soul Live RFI - Loving You Is All I Want To Do Feat. Aloe Blacc, extrait Roseaux III - Island Feat. Ben l'Oncle Soul (Roseaux II 2019) Live RFI Line Up : Emile Omar, machines, Alex Finkin, guitare, Clément Petit, violoncelle, Ben L'Oncle Soul, voix Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album Roseaux III (Fanon Rd)
Nos premiers invités #SessionLive sont Roseaux avec Ben l'Oncle Soul. Roseaux est un trio parisien composé Emile Omar, Alex Finkin et Clément Petit. Les trois mousquetaires du son cultivent leur savoir-faire désormais salué par la critique et un auditoire toujours plus nombreux depuis leur premier projet en 2012. Il leur a fallu du temps, pour prendre du recul et de la hauteur afin de nous offrir un retour tant réjouissant que retentissant. Roseaux prend racine au bord des rives de la soul, du folk, du jazz, et de la chanson de toutes les époques, une cascade de sonorités intarissables, où les trois compositeurs puisent leur inspiration et fusionnent leurs expériences. Les feuilles de Roseaux s'élancent au souffle de merveilleuses voix, choisies avec précision par les trois compères, comme celle, du chanteur américain Aloe Blacc, présent depuis le début de l'aventure, enchanteur incontournable des trois épisodes. Pensé comme une escapade onirique gorgée d'émotions, en marge de la production massive, instantanée et souvent désincarnée, Roseaux est un groupe totalement artisanal, sorte d'ovni dans le paysage musical hexagonal, qui opère à l'instinct et surtout à l'envie. Ainsi, Roseaux est devenu expert pour réunir, le temps d'un disque, les artistes qui forment spécifiquement l'ADN de leur hôte : des voix envoûtantes, une trame au piano et au violoncelle, mais aussi des rencontres et des retrouvailles, dans un univers poétique et volontairement nébuleux. Ce troisième album est l'œuvre de 3 passionnés de musique, capables d'intervertir leurs rôles : écriture, arrangements, production, d'où émergent cette fois, onze titres au mélodies ciselées dont trois instrumentaux colorés et insolites. Un périple entre mélancolie et euphorie, qui a conduit Roseaux aux confins de la planète, des Caraïbes à l'Europe en pasant par l'Afrique pour dénicher d'autres vibrations et des interprètes singuliers : la captivante chanteuse grenado-britannique Ala.ni, le petit prince afropop anglais originaire du Ghana, Ghetto Boy, et la troublante suédoise Isabel Sörling, signent ici une première collaboration flamboyante avec le groupe. Pendant que la talentueuse canado-haïtienne Mélissa Laveaux, l'hypnotique chanteur scandinave Olle Nyman, la pétillante franco-canadienne Anna Majidson et notre remarquable Ben national, déjà présents sur le deuxième volet, parviennent encore à créer la surprise en dévoilant de nouveaux aspects de leur tessiture. Les voix de Roseaux sont décidément impénétrables et sa magie se renouvelle aujourd'hui en faisant dialoguer la force de tous ces éléments scintillants, à découvrir dans un écrin de douceur et de volupté. La nature regorge de roseaux, celui-ci est unique. Titres interprétés au grand studio - With Us Feat. Ben l'Oncle Soul Live RFI - Loving You Is All I Want To Do Feat. Aloe Blacc, extrait Roseaux III - Island Feat. Ben l'Oncle Soul (Roseaux II 2019) Live RFI Line Up : Emile Omar, machines, Alex Finkin, guitare, Clément Petit, violoncelle, Ben L'Oncle Soul, voix Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album Roseaux III (Fanon Rd)
REDIFF - Au rayon à la coupe, dans un supermarché, ai-je le droit de changer d'avis et de demander au vendeur de reprendre le produit une fois qu'il a été tranché ? Réponse d'Olivier Dauvers dans la question conso ! Tout l'été, revivez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le plus célèbre festival de Musique de Serbie, Exit, voit son existence menacée, pour avoir apporté son soutien au mouvement étudiant contre la corruption. Le régime du président Vucic attaque le festival au portefeuille, quitte a affaiblir l'économie du pays. Avec notre correspondant à Novi Sad en Serbie, Laurent Rouy Directeur du festival musical EXIT, Dusan Kovacevic ne s'attendait pas à être pris pour cible par le régime. Mais le soutien du festival aux étudiants qui manifestent contre la corruption n'a visiblement pas plu aux membres du parti au pouvoir en Serbie. « D'abord, ils ont menacé de nous supprimer les subventions que nous recevons chaque année. Puis, ils ont mis leur menace à exécution. Cet argent qu'ils investissent leur revient, pourtant, puisque chaque année Exit rapporte entre 25 et 30 millions d'euros à la Serbie », nous explique Dusan Kovacevic, le directeur du festival. La manifestation est soutenue par des groupes qui défendent aussi des valeurs démocratiques, tel que Atheist Rap, un groupe de musique punk, comme son nom ne l'indique pas. Son bassiste Zoran Lekic témoigne du prix à payer pour avoir exprimé publiquement son soutien : « On annule nos concerts, par exemple ceux qui sont financés par les mairies. En Serbie, toutes les mairies sont aux mains du parti au pouvoir actuel. Les boîtes de nuit nous expliquent qu'elles subissent des pressions pour annuler nos concerts, sous peine de voir débarquer des commissions de sécurité ou des agents du fisc. Voilà le genre de méthodes employées par ce régime ». À lire aussiSerbie: l'opposition anti-Vučić manifeste devant un bâtiment bombardé par l'Otan devenu un symbole En face, les étudiants profitent de la visibilité du festival pour informer le public, comme l'explique Aleksa, un étudiant ayant participé à un blocage devant l'entrée d'Exit. « Le blocage du pont aujourd'hui était juste une performance, pour montrer aux visiteurs étrangers que notre lutte continue. Les gens étaient très peu informés. Mais ils ont compris que c'était une bataille pour la démocratie ». Et il y a même une scène musicale dédiée aux étudiants dans le festival cette année. Elle attire beaucoup de spectateurs serbes. C'est un bon moyen d'aborder le sujet de la contestation avec un public plus large, selon Novak, de la faculté des sciences et techniques : « Les étudiants ont tout organisé. Nous avons trouvé les groupes, les DJ qui vont jouer en concert. Nous avons imaginé une exposition sur les manifestations anticorruption. Et de son côté, Exit a fourni toute la partie technique ». Le festival Exit envisage de déménager à l'étranger l'an prochain. La vitrine culturelle de la Serbie pourrait ne pas survivre au tournant autoritaire pris par le président Aleksandar Vucic.
Des racines africaines au Bayou : une odyssée afro-américaine pour Alune Wade #SessionLive #playlist. Tous les mois, le critique musical Sophian Fanen propose 5 nouveautés : Playlist Sophian Fanen - Alune Wade, Gris-gris Gumbo Ya Ya, tiré de l'album New African Orleans (Enja Yellowbird, 2025) - Lady Wray, Best for Us, tiré du EP Time (Big Crown Records, 2025) - Gabriel da Rosa, Sabor Humanidade, tiré de l'album Cacofonia (Stone Throw Records, 2025) - Képa, Korafola, single (Heavenly Sweetness, 2025) - Adriana Lizcano et Los Champetos del Jùjú, La Muralla, single (Edson Velandia, 2025). Puis la #SessionLive reçoit Alune Wade et ses 6 musiciens pour la sortie de New African Orleans Le Sénégalais Alune Wade est parti enregistrer en Afrique de l'Ouest le fruit de ses recherches sur les racines du jazz, poussant le périple jusqu'en Louisiane où a éclos ce genre musical. En trois étapes de voyages réalisés au Nigeria, au Sénégal et à la Nouvelle-Orléans, Alune raconte la transmission des traditions musicales du continent africain au continent américain, et l'influence des brass bands, des cuivres et du jazz sur la musique africaine actuelle. Une histoire d'héritages, de synergies et de différences, d'une terre à l'autre. New African Orleans fait défiler un casting international de 30 musiciens ! Ce projet est à la fois un album, New African Orleans, et un documentaire, Tukki, des Racines au Bayou. Un récit exaltant joué par des musiciens et exposé par des historiens, qui met en lumière le folklore africain avec majesté, en racontant sa traversée en Amérique. A Great Black Music. Titres interprétés au grand studio - Boogie & Juju Live RFI - Medley Cd : Water No Get Enemy (Féla), Watermelon Man (Herbie Hancock), Voodoo Child (Jimi Hendrix) et Night Tripper (Dr John) - Same Fufu Live RFI. Line-up : Alune Wade, chant, basse - Camille Passeri, trompette - Harry Ahonlonsou, saxophone - Cédric Duchemann, claviers - Alix Goffic, batterie - Baptiste Andreani : sousaphone - Axel Foucan : trombone. Son : Benoît Letirant, Camille Roch ► Album New African Orleans (Enja 2025). Site - Spotify #alunewade #africanjazz #afrojazz #afrobeat #bassguitar
Des racines africaines au Bayou : une odyssée afro-américaine pour Alune Wade #SessionLive #playlist. Tous les mois, le critique musical Sophian Fanen propose 5 nouveautés : Playlist Sophian Fanen - Alune Wade, Gris-gris Gumbo Ya Ya, tiré de l'album New African Orleans (Enja Yellowbird, 2025) - Lady Wray, Best for Us, tiré du EP Time (Big Crown Records, 2025) - Gabriel da Rosa, Sabor Humanidade, tiré de l'album Cacofonia (Stone Throw Records, 2025) - Képa, Korafola, single (Heavenly Sweetness, 2025) - Adriana Lizcano et Los Champetos del Jùjú, La Muralla, single (Edson Velandia, 2025). Puis la #SessionLive reçoit Alune Wade et ses 6 musiciens pour la sortie de New African Orleans Le Sénégalais Alune Wade est parti enregistrer en Afrique de l'Ouest le fruit de ses recherches sur les racines du jazz, poussant le périple jusqu'en Louisiane où a éclos ce genre musical. En trois étapes de voyages réalisés au Nigeria, au Sénégal et à la Nouvelle-Orléans, Alune raconte la transmission des traditions musicales du continent africain au continent américain, et l'influence des brass bands, des cuivres et du jazz sur la musique africaine actuelle. Une histoire d'héritages, de synergies et de différences, d'une terre à l'autre. New African Orleans fait défiler un casting international de 30 musiciens ! Ce projet est à la fois un album, New African Orleans, et un documentaire, Tukki, des Racines au Bayou. Un récit exaltant joué par des musiciens et exposé par des historiens, qui met en lumière le folklore africain avec majesté, en racontant sa traversée en Amérique. A Great Black Music. Titres interprétés au grand studio - Boogie & Juju Live RFI - Medley Cd : Water No Get Enemy (Féla), Watermelon Man (Herbie Hancock), Voodoo Child (Jimi Hendrix) et Night Tripper (Dr John) - Same Fufu Live RFI. Line-up : Alune Wade, chant, basse - Camille Passeri, trompette - Harry Ahonlonsou, saxophone - Cédric Duchemann, claviers - Alix Goffic, batterie - Baptiste Andreani : sousaphone - Axel Foucan : trombone. Son : Benoît Letirant, Camille Roch ► Album New African Orleans (Enja 2025). Site - Spotify #alunewade #africanjazz #afrojazz #afrobeat #bassguitar
Rubrique:nouvelles Auteur: charles-dollfus Lecture: Christiane-JehanneDurée: 01h07min Fichier: 62 Mo Résumé du livre audio: Le Docteur Fabricius Très beau texte philosophique écrit par Charles Dollfus dont le neveu, Charles Koechlin, créa un poème symphonique en 1949. L'auteur de la nouvelle va voir le docteur Fabricius qui s'est retiré du monde. La Vie, la Nature, les injustices…, Jehovah, sont les thèmes abordés, entre autres. Puis…, une belle apparition… Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
L'émission 28 minutes du 12/07/2025 Le meilleur des Clubs 28' dans une émission spéciale best of Club !Découvrez ou redécouvrez le meilleur de nos débats entre nos experts internationaux, invités de la semaine et chroniqueurs. Pour commencer, retour sur deux temps forts qui ont récemment marqué l'actualité : 1 an après la dissolution, où en est la clarification promise par Emmanuel Macron ? Puis, sur Londres qui signe un partenariat de sécurité et de défense avec l'UE. Le Royaume-Uni est-il en train d'effacer le Brexit ?Poursuivez ensuite en compagnie des chroniques “Très chers voisins” sur les réseaux sociaux qui s'offrent une tranche de Napolitaine, “L'employé de la semaine” sur Warren Buffett, le milliardaire qui voulait payer plus d'impôts, “La télé des autres”, qui revient sur Vladimir Poutine se mettant en scène pour ses 25 ans au Kremlin, “À méditer” sur la chanson paillarde et enfin, l'Intéressant de David-Castello Lopes.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 12 juillet 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Le plus célèbre festival de Musique de Serbie, Exit, voit son existence menacée, pour avoir apporté son soutien au mouvement étudiant contre la corruption. Le régime du président Vucic attaque le festival au portefeuille, quitte a affaiblir l'économie du pays. Avec notre correspondant à Novi Sad en Serbie, Laurent Rouy Directeur du festival musical EXIT, Dusan Kovacevic ne s'attendait pas à être pris pour cible par le régime. Mais le soutien du festival aux étudiants qui manifestent contre la corruption n'a visiblement pas plu aux membres du parti au pouvoir en Serbie. « D'abord, ils ont menacé de nous supprimer les subventions que nous recevons chaque année. Puis, ils ont mis leur menace à exécution. Cet argent qu'ils investissent leur revient, pourtant, puisque chaque année Exit rapporte entre 25 et 30 millions d'euros à la Serbie », nous explique Dusan Kovacevic, le directeur du festival. La manifestation est soutenue par des groupes qui défendent aussi des valeurs démocratiques, tel que Atheist Rap, un groupe de musique punk, comme son nom ne l'indique pas. Son bassiste Zoran Lekic témoigne du prix à payer pour avoir exprimé publiquement son soutien : « On annule nos concerts, par exemple ceux qui sont financés par les mairies. En Serbie, toutes les mairies sont aux mains du parti au pouvoir actuel. Les boîtes de nuit nous expliquent qu'elles subissent des pressions pour annuler nos concerts, sous peine de voir débarquer des commissions de sécurité ou des agents du fisc. Voilà le genre de méthodes employées par ce régime ». À lire aussiSerbie: l'opposition anti-Vučić manifeste devant un bâtiment bombardé par l'Otan devenu un symbole En face, les étudiants profitent de la visibilité du festival pour informer le public, comme l'explique Aleksa, un étudiant ayant participé à un blocage devant l'entrée d'Exit. « Le blocage du pont aujourd'hui était juste une performance, pour montrer aux visiteurs étrangers que notre lutte continue. Les gens étaient très peu informés. Mais ils ont compris que c'était une bataille pour la démocratie ». Et il y a même une scène musicale dédiée aux étudiants dans le festival cette année. Elle attire beaucoup de spectateurs serbes. C'est un bon moyen d'aborder le sujet de la contestation avec un public plus large, selon Novak, de la faculté des sciences et techniques : « Les étudiants ont tout organisé. Nous avons trouvé les groupes, les DJ qui vont jouer en concert. Nous avons imaginé une exposition sur les manifestations anticorruption. Et de son côté, Exit a fourni toute la partie technique ». Le festival Exit envisage de déménager à l'étranger l'an prochain. La vitrine culturelle de la Serbie pourrait ne pas survivre au tournant autoritaire pris par le président Aleksandar Vucic.
Candidat ou pas ? Au Cameroun, l'avenir du président Biya provoque de multiples débats depuis que le porte-parole du gouvernement et celui du parti au pouvoir ont affiché publiquement leur désaccord. C'était au début de la semaine sur RFI. Ce vendredi, voici la réaction de Christopher Fomunyoh. Mais comme le grand essayiste camerounais est aussi le directeur Afrique du National Democratic Institute, un think tank américain proche du Parti démocrate, il s'exprime d'abord sur le sommet organisé mercredi par Donald Trump. En ligne de Washington, Christopher Fomunyoh répond à C. Boisbouvier. RFI : « Plus de commerce, moins d'aide », a dit en substance Donald Trump aux cinq chefs d'État africains qu'il a reçus ce mercredi à la Maison Blanche. Qu'est-ce que vous pensez de cette nouvelle approche des États-Unis avec l'Afrique ? Christopher Fomunyoh : Effectivement, je pense que peut-être, compte tenu des richesses naturelles existant sur le continent, ça va ouvrir de nouvelles perspectives. Et nous l'avons ressenti parce que, mercredi, les cinq chefs d'États à tour de rôle, chacun parlait des richesses naturelles de son pays. Et il est envisagé un autre sommet, peut-être au mois de septembre à New York, et peut-être que ça va changer le paradigme. Les contrats miniers, c'est l'un des arguments que les États-Unis mettent à présent sur la table. Est-ce qu'après 25 ans d'échec dans les Grands Lacs, cette stratégie pourrait réussir ? Peut-être que les deux États du Congo et du Rwanda, voyant un intérêt commun dans la possibilité de nouvelles richesses dans l'exploitation des minerais, pourront s'entendre à régler leurs conflits par des voies de négociations. Donc c'est à encourager si ça peut calmer les choses et éviter la perte en vies humaines qu'a connu le Congo à l'est de son territoire, c'est vraiment à saluer. Alors à propos de ces matières premières, pour l'instant, c'est la Chine qui exploite le plus de terres rares en Afrique. Est-ce que les États-Unis ont raison ou pas de vouloir entrer en compétition avec la Chine sur le terrain africain ? Effectivement, la compétition avec la Chine, je ne serais pas surpris si cela était entré dans le calcul par rapport même à l'invitation des cinq pays dont les chefs d'États se trouvent à Washington en ce moment. Donc, a priori, Washington a pris soin d'inviter cinq chefs d'États qui résistent à la force d'attraction de la Chine ? Je ne sais pas si c'est cela, l'indicateur qui a motivé le choix de ces cinq pays, mais c'est quand même des pays qui, à divers degrés, contiennent des ressources qui peuvent attirer le secteur privé américain. Sur RFI et France 24, au mois de mars dernier, le nouveau président du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, a révélé que les Chinois avaient souhaité installer une base militaire sur les côtes gabonaises, mais que le Gabon avait décliné la proposition. Est-ce que vous pensez que c'est l'une des raisons pour lesquelles ce président était invité à la Maison Blanche ce mercredi ? Effectivement, ça se voit que, depuis la transition au Gabon, le Gabon essaie de peser aussi dans les conversations diplomatiques avec Washington. On l'a ressenti aussi mercredi lorsque le nouveau président gabonais a fait étalage de son ouverture. Vous êtes Camerounais et vous suivez avec beaucoup d'attention le début de la campagne pour la présidentielle d'octobre prochain. Cette semaine, on a entendu le porte-parole du gouvernement nous dire que la candidature de Paul Biya à un huitième mandat n'était sûre qu'à 50%. Puis le porte-parole du parti au pouvoir RDPC nous dire que cette candidature était sûre à 100%. Comment vous réagissez ? Cela ne me surprend pas du tout. Tout au contraire, ça démontre ce que nous avons toujours décrié avec le régime en place, parce que nous avons vu le ministre René Sadi, par exemple, qui semble prendre la mesure de l'angoisse dans laquelle vivent les populations camerounaises quant à l'effectivité de la gouvernance et de la gestion du pouvoir par le président Paul Biya. Il a essayé d'être rationnel et même de rassurer dans une certaine mesure ces populations-là. Mais quelques heures après, nous avons été très surpris que le ministre Fame Ndongo sorte en se lançant dans un sophisme exacerbé, qui prête à confusion non seulement pour les Camerounais, mais aussi pour tous les Africains qui regardent avec curiosité ce qui se passe au Cameroun. Si Paul Biya vous demandait conseil aujourd'hui, qu'est-ce que vous lui diriez ? Je lui dirais clairement d'aller se reposer parce que, si je voulais être cynique, je dirais comme certains que la candidature de Paul Biya serait un cadeau. Le plus beau cadeau que le parti au pouvoir pourrait rendre à l'opposition. Parce que ce serait très facile de le battre dans une campagne où il ne pourra pas battre campagne, où il ne pourra pas faire des tournées dans les dix régions du pays, où il ne pourra pas interagir avec les journalistes et les populations. Mais je ne suis pas cynique à ce point. Je suis optimiste de nature et je lui dirais carrément : « en tant que grand-père, en tant qu'arrière-grand-père, c'est le moment de prendre votre retraite et d'être respecté par les Camerounais et par les Africains et par le monde entier ».
Cet épisode est une présentation de Eros et Compagnie Code promo RAIS15 pour 15% de rabaishttps://www.erosetcompagnie.com/?code=rais15///Pour acheter des billets pour le show Décolletées de Rosalie Lacroix, Lauriane Lalonde, Rafaële Bolduc, et Élizabeth Grondin:http://bit.ly/46yzx5s///ROSALIE A VÉCU SA PIRE JOURNÉE À VIE! YOUPPI!! ÇA, ÇA FAIT DES BONS PODCASTS!!!Maxime Gervais est pas pire chaudaille, Mathieu Niquette est plus cringe que jamais et Rosalie à vécu une journée de marde! Bref, tous les éléments sont réunis pour un autre super épisode! En plus, on reçoit un beau SpeakPipe scato d'un tout nouveau personnage, la très chère Kelly, une dame anglophone qui vous séduira instantanément!En intro on revient sur le spectacle de Rosalie et de sa comparse Élizabeth Grondin Éclectique-Électrique qu'elles s'apprêtaient à faire lors de son dernier passage. Rosalie répond également à une question qui obsède Maxime: ça ressemble à quoi quand elle go CRAZY? Max et Niquette se remémorent une certaine Joëlle de Jeunesse Canada Monde qui a marqué leur école secondaire. Puis on prodigue des conseils d'hygiène animalière.Après qu'on lui ai fait écouter des projets musicaux obscurs de Valleyfield du début des années 2000, Rosalie nous raconte finalement pourquoi elle a vécu ce qu'elle considère être la pire journée de sa vie. Et la raison est tout à fait légitime et compréhensible: elle a été victime d'une pierre au rein, ce qui - on le sait depuis l'anecdote de Guillaume Dupuis à ce sujet - est l'une des pires douleurs que l'on peut ressentir. C'est un récit qui fait mal à entendre, mais qui fait encore plus mal à vivre! Est-ce que Maxime a réussi à passer à travers l'anecdote sans faire de choc vagal? À vous de le découvrir!Parlant de Maxime, lui aussi à un récit médical à nous raconter. Par contre, dans son anecdote, il a l'air pas mal plus nono et il attire pas mal moins la pitié que Rosalie. Vous découvrirez ainsi un petit côté dramatique et hypocondriaque insoupçonné chez le bon Big Max!Des si et des rais: Depuis 15 ans, chaque journée est notre pire journée!Avec: Maxime Gervais, Rosalie Lacroix et Mathieu NiquetteCaptation / Montage / Réalisation : Jonathan BarbeDate d'enregistrement: 12 juin 2025Date de diffusion: 10 juillet 2025///Abonnez-vous à nos réseaux sociaux via le LinkTreeYouTubePatreonFacebookDiscordTikTokInstagramSpeakPipe
As Salam Aleykoum wa Rahmatullah girls☁️On se retrouve aujourd'hui pour un épisode qui sera en lien avec le suivant car ils découlent tous deux d'une épreuve que j'ai vécu il y a quelques mois Al Hamdoulilah. Ce premier épisode vous présente l'importance d'invoquer الله subhanahu wa ta'ala, comment et quand invoquer.Les hadiths cités dans cet épisode:D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Rien n'est aussi noble pour Allah que l'invocation ».(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3370 qui l'a authentifié et il a été également authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)D'après Anas (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Toute invocation est voilée jusqu'à ce que l'on prie sur le prophète ».(Rapporté par Daylami et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°2035)D'après Thawban (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ne repousse le destin que l'invocation et ne rajoute dans le terme de vie que le bon comportement avec les parents ».(Rapporté par Al Hakim et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1638)D'après Fadala Ibn 'Oubeid (qu'Allah l'agrée) : Alors que le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) était assis (*), un homme est entré et a prié.Il a dit: Ô Allah! Pardonne moi et fais moi miséricorde.Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu t'es empressé ô toi le prieur! Si tu pries lorsque tu t'assois alors fais des louanges à Allah comme Il le mérite, prie sur moi puis ensuite invoque Allah ».Puis un autre homme a prié après cela. Il a fait des louanges à Allah, a prié sur le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) alors le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit: « Ô toi le prieur! Invoque tu seras exaucé ».(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3476 qui l'a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)(*) C'est à dire dans la mosquée.D'après 'Abdallah Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « La meilleure adoration est l'invocation ».(Rapporté par Al Hakim et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1579)D'après Sa'd Ibn Abi Waqas, le Messager d'Allah (Sallallâhu ‘alayhi wa sallam) a dit :« L'invocation de Dhun-Nun quand il invoqua son Seigneur depuis le ventre de la baleine : « Pas de divinité à part Toi ! Pureté à Toi ! J'ai été vraiment du nombre des injustes », il n'est pas de serviteur invoquant par cette invocation sans qu'il ne soit exaucé. »Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3505 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi.J'espère que cet épisode vous sera bénéfique Bi Idnillah et j'attends vos retours avec impatience.
Il a vécu son baptême du feu en présidant son premier Conseil européen à Bruxelles jeudi 19 décembre : António Costa veut secouer les habitudes prises ces dernières années à Bruxelles… La « méthode Costa », faite de compromis et de relationnel, lui a plutôt réussi au Portugal, mais peut-elle fonctionner à Bruxelles dans un contexte de fortes tensions économiques et politiques ? [Rediffusion] Lunettes rondes, cheveux argentés et sourire communicatif : António Costa est visiblement satisfait de « son » premier Conseil européen en tant que président de l'institution. Il faut dire que l'ancien Premier ministre portugais a déjà réalisé un petit exploit en concluant en une seule journée ce conclave des dirigeants européens… une « méthode Costa » déjà saluée par ses interlocuteurs de l'Union européenne. « Je pense que nous avons réussi à concentrer le travail des dirigeants sur la discussion stratégique et politique, en confiant la préparation du sommet à nos ambassadeurs », s'est donc félicité l'ancien Premier ministre à l'issue de ce premier Conseil européen, tandis qu'aux étages du bâtiment Justus Lipsius, les dirigeants européens ne cachaient pas leur soulagement de pouvoir rentrer dans leurs pays respectifs aussi rapidement. « Il a voulu ramasser le Conseil européen sur une seule journée alors que jusqu'à présent, c'était sur deux jours », salue Pascale Joannin, directrice générale de l'Institut Robert Schuman. « C'est vraiment la première mesure tangible que l'on voit de la "méthode Costa" – l'idée étant de permettre aux 27 de se voir, d'échanger, mais de le faire plus rapidement, même si l'agenda est chargé. » Origines indiennes Un premier point positif donc pour ce nouveau président du Conseil européen, nommé le 1ᵉʳ décembre dernier pour un premier mandat de deux ans et demi – renouvelable une seule fois. Aujourd'hui âgé de 63 ans, António Costa a grandi au Portugal dans une famille très politisée et engagée contre la dictature de Salazar, une histoire familiale qui l'a beaucoup marqué, de même que les origines indiennes de son père. « Orlando da Costa était originaire d'une famille de Goa, un comptoir indien resté portugais jusque dans les années 1960, et il a ensuite vécu un temps au Mozambique, il a donc eu une histoire familiale liée à la colonisation portugaise », raconte Victor Pereira, chercheur à l'Institut d'histoire contemporaine de l'Université nouvelle de Lisbonne. « Autre élément important dans cette histoire familiale : son père était écrivain et il militait au Parti communiste portugais, qui était le principal parti d'opposition pendant la dictature de Salazar. Sa mère, Maria Antonia Palla, était une journaliste engagée à gauche. Elle a fait notamment des reportages sur les avortements clandestins, ce qui lui a valu des mésaventures avec la justice, mais aussi une réputation de journaliste courageuse et engagée. » Une première grève à 14 ans C'est donc très jeune qu'António Costa s'engage en politique, il a d'ailleurs organisé sa première grève à l'âge de 14 ans pour dénoncer l'éviction d'une professeure dans son collège. Passionné de football – il soutient le Benfica – et de cinéma, il devient avocat, milite au Parti socialiste et entre pour la première fois au gouvernement en 1995 à l'âge de 34 ans, sous la houlette d'António Guterres, l'actuel secrétaire général de l'ONU. Il est maire de Lisbonne pendant huit ans, un mandat qu'il met à profit pour revaloriser et dynamiser la capitale portugaise. Puis, en 2015, il devient Premier ministre en formant une alliance à gauche qui est alors totalement inédite au Portugal. Cet amateur de puzzle à 1 000 pièces déploie alors des talents de négociateur hors pair afin d'y parvenir. « Il va réussir à gouverner durant quatre ans avec une formation de gauche radicale et avec les communistes, dont les relations avec les socialistes portugais ont toujours été très tendues, décrypte Victor Pereira. Et ce alors que c'est la droite qui était arrivée en tête aux élections ! En outre, il parvient à rompre avec la politique d'austérité de ses prédécesseurs tout en améliorant la situation financière du pays. » Un « miracle portugais » qui finit mal pour António Costa : le dirigeant portugais est contraint de démissionner, fin 2023, lorsque son nom apparaît dans une affaire de corruption. L'enquête n'aboutit pas, mais l'ancien avocat doit renoncer à ses ambitions nationales et finit par rebondir au niveau européen, en profitant du départ de Charles Michel pour diriger le Conseil européen. À lire aussiDémission du Premier ministre portugais emporté par un scandale de corruption La « méthode Costa » À Bruxelles, l'ancien Premier ministre n'arrive pas en terrain inconnu. Il a été député européen, et, surtout, il a participé durant huit ans aux Conseils européens dont il connaît toutes les ficelles. Il bénéficie d'une réputation flatteuse : on le sait adepte du compromis — qualité indispensable à Bruxelles. Il maîtrise plusieurs langues, dont le français et l'anglais. Et il a un très bon sens des relations humaines, ce qui pourra lui être utile pour « pacifier » les relations avec Ursula von der Leyen, qui étaient notoirement exécrables avec Charles Michel. « Il souhaite que cette rivalité entre institutions n'existe plus, et qu'il n'y ait plus ces chicaneries et ces mauvaises manières qui ont pu exister auparavant », observe Pascale Joannin, de l'Institut Robert Schuman. « Même si l'on n'est pas toujours d'accord et même si les objectifs ne sont pas toujours les mêmes, il veut éviter que s'installe une rivalité avec la présidente de la Commission comme cela a été le cas durant le mandat de Charles Michel. » La « méthode Costa », ce sera également plus d'entretiens bilatéraux avec les dirigeants européens – plus de relationnel pour que l'Europe fonctionne mieux… Et pour cela, António Costa veut organiser des « retraites informelles » en plus des traditionnels sommets à Bruxelles. Avec moins de journalistes, et sans déclaration finale. La première de ces « retraites » sera consacrée aux questions de Défense, et devrait avoir lieu en février prochain à Bruxelles. À lire aussiUkraine: l'UE réaffirme son soutien à Kiev pour une paix juste, «pas à n'importe quel prix»
Ne pensons surtout pas que prier, c'est uniquement parler à Dieu. Nous pouvons aussi passer du temps devant lui à l'écouter. La prière est à double sens. Non seulement Dieu nous écoute, mais il nous parle aussi. Ce petit exercice vous apprendra à mieux écouter : demandez à Dieu s'il y a quelqu'un que vous devez encourager ou bénir– puis taisez-vous et écoutez. Vous serez surpris de la rapidité de sa réponse. Il mettra dans votre cœur des pensées et des intentions saintes. Les noms de certaines personnes vous viendront à l'esprit, accompagnés d'idées créatives pour les encourager et les bénir. C'est Dieu qui vous parle en vous inspirant ces « pensées » et ces «idées ». Dieu parle de multiples manières, mais une chose est certaine : vous ne l'entendrez pas si vous n'apprenez pas à écouter. Dieu peut vous suggérer des idées qui ne vous auraient même jamais effleuré l'esprit. Écoutez-le attentivement, avec un cœur reconnaissant pour sa présence. Puis suivez ce conseil de Jean 2:5 : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Je te remercie, Père, parce qu'aujourd'hui encore tu parles à tes enfants. Je te prie que tu mettes sur mon cœur une personne qui a besoin d'encouragement. Merci de ce que tu me parles et me permets d'être en bénédiction à quelqu'un aujourd'hui. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
Le 28 mai 2025, le chirurgien Joël Le Scouarnec est condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour des faits d'agressions sexuelles et de viols commis sur 299 victimes dans le cadre de ses fonctions. Il s'agit du plus grand procès de la pédocriminalité en France. Trois mois pendant lesquels la cour criminelle du Morbihan s'est plongée dans 30 ans d'omerta. Omerta familiale d'abord, puisque Joël Le Squarnec a commis ses premiers viols au sein de sa famille. Puis omerta dans son monde professionnel, car le médecin avait été condamné en 2005 : quatre mois de prison avec sursis pour détention d'images pédopornographiques à la suite d'un vaste coup de filet piloté par le FBI. Mais ni l'ordre des médecins, ni la direction de l'hôpital où le prédateur exerçait, pourtant mis au courant, n'avaient alors jugé bon de prendre des mesures particulières. Comment Joël Le Scouarnec a-t-il pu sévir autant de temps dans l'impunité ? Quelles séquelles laisse-t-il chez ses petites victimes ? La voix du crime de cet épisode c'est Gabriel Trouvé, victime du chirurgien pédocriminel lorsqu'il était âgé de 6 ans. Il raconte, au micro de Plana Radenovic, comment il a vécu cette affaire, de l'annonce explosive des faits dont il a été victime au verdict de la cour criminelle.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au programme :Dans cet épisode hors-série je vous propose une plongée dans les archives du RDV Jeux, on va remonter en 2016 au moment de l'annonce de la switch 1, d'abord dans l'épisode 47 du RDV Jeux, avec Oscar Lemaire et Jean Noël. Puis 5 mois plus tard dans l'épisode 56, en mars 2017 avec JK Lauret et Sylvain Charroy on donne nos impressions sur la console quand on l'a eu en main.---Infos :Animé par Patrick Beja (Bluesky, Instagram, Twitter, TikTok)Produit par Patrick Beja (LinkedIn) et Fanny Cohen Moreau (LinkedIn).Musique par Daniel Beja.---Liens :
Révélée cette année comme meilleur espoir féminin des Victoires de la musique, Solann s'est imposée comme une voix singulière de la scène francophone à suivre absolument.Dans cet épisode, elle revient sur son parcours : une enfance dans un environnement artistique, une adolescence marquée par la retenue, le doute, et une forte exigence de justesse. Longtemps, elle a écrit en silence, sans savoir si ses mots trouveraient un écho. Puis un jour, elle a décidé de chanter : pas pour plaire, mais pour être au plus près de ce qu'elle ressentait.On parle de :Comment trouver sa voix pour dire les choses le plus justementL'envie de créer sans chercher à rentrer dans les cases,la difficulté de garder son cap dans une industrie qui va vite,Un épisode doux, profond et sensible, je vous souhaite une bonne écoute !______Livre recommandé : Merlin de Michel Rio Invitée recommandée : YoaPour découvrir les coulisses du podcast :https://www.instagram.com/inpowerpodcast/Pour suivre Solann sur les réseaux :https://www.instagram.com/solann_zla/?hl=frEt pour suivre mes aventures au quotidien :https://www.instagram.com/louiseaubery/Si cet épisode t'as plu, celui-ci te plaira surement :https://shows.acast.com/inpower/episodes/de-serveuse-a-lolympia-suzane-ou-lhistoire-dune-artiste-qui- Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans la France de l'après-Grande Guerre, une jeune domestique doit s'occuper, le temps d'un week-end, de son maître, une gueule cassée. L'histoire se situe dans les années 30 en France. Une jeune femme, une «boniche» dont on ne connaîtra jamais le prénom, va passer trois jours dans la maison des Daniel pendant que «Madame» est partie avec des amies. Elle devra s'occuper de «Monsieur», un ancien pianiste très renommé, défiguré, amputé durant la Première Guerre mondiale et devenu «un presque cadavre». Une relation intime va naître entre les deux personnages. Elle va s'occuper de son corps, il va s'occuper de son âme. Puis celui-ci la met face à dilemme moral implacable… Ce roman, écrit en vers libres, raconte les conditions de vie des employées de maison de cette époque, les abus, les viols, les avortements clandestins sont monnaie courante. «La Petite bonne» relate également les destins tragiques des «gueules cassées». Acclamés en héros à la fin de la guerre 14-18, ils sont peu à peu oubliés puis rejetés par la société, forcés de vivre cachés. Invitée : Bérénice Pichat, professeur des Écoles au Havre et autrice. Avant ce roman, elle avait écrit une trilogie dont l'intrigue se situe également durant la Première Guerre mondiale. «Les promesses des fleurs» a été publié chez un tout petit éditeur, «les éditions du Queyras». Pour « La petite bonne » publié aux Éditions Les Avrils, elle a reçu le Prix des Libraires 2025. Programmation musicale : L'artiste Oxmo Puccino avec le titre Plus loin que soi.
Ludivine pensait vivre près de chez elle, entourée des siens. Pas partir. Pas changer de voie. Pas recommencer ailleurs.Et pourtant.Un premier départ vers l'Angleterre. Une reconversion dans les fleurs. Puis une vie qui s'installe aux États-Unis. Et un jour, le corps qui envoie des signaux. D'abord faibles, puis insistants. Grossesse suivie de très près. Douleurs chroniques. Un diagnostic. Puis un autre.Dans cet épisode, Ludivine raconte comment elle a appris à avancer autrement. À s'écouter. À poser un cadre. À créer, même quand les repères vacillent.Un récit de mouvement, de réinvention, de présence à soi.French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
In this episode, Heather talks about some of the fears and false beliefs that may be holding you back from raising your child bilingually or learning a language yourself.This episode is inspired by a talk Heather gave at the Women in Language Conference back in 2021 called "Puis-je le faire ? Élever des enfants multilingues (Can I do this? Raising multilingual children)". This talk went over 13 fears or challenges and gave a practical solution or piece of advice for each.This podcast episode addresses the same themes and aims to help parents who are afraid, stuck or struggling on their multilingual parenting journey. These tips are also applicable if you are learning a language and struggling with making progress.Some previous episodes mentioned in today's talk:Ep. 3 - What's your plan? How to raise bilingual kidsEp 4 - Challenges and Solutions When Raising Bilingual ChildrenEp. 6: The benefits of being bilingualEpisode 7 - How to become fluent (What does fluency mean?)Ep. 41: Creating an immersive environment at homeEp. 45: It's never too late - Interview with SandraEp. 48: Raising multilingual kids while learning the languages yourself - Interview with HeidiEp. 51: Spice up your language learning routineEp. 55: What It Really Takes to Raise a Bilingual Child - Interview with MackenzieEp. 57: Planting Multilingual Seeds - Interview with Tiffany (aka Mama Earth)Ep. 58: Native vs. Non-native Language TeachersEp. 59: Enseignants de langue natifs vs. non-natifs---If you enjoyed this episode, please take a moment and rate the podcast. It's a quick, easy and free way to support the showFollow The Future is Bilingual on:Instagram - @thefutureisbilingual YouTube - @thefutureis_bilingualFind out more on The Future is Bilingual Website
L'exploitation des immenses réserves de fer des monts du Simandou pourrait marquer un tournant décisif pour l'économie guinéenne. Estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, ces réserves font l'objet de discussions depuis trois décennies. Les autorités prévoient une entrée en production pour la fin de l'année 2025, présentant ce projet comme la vitrine de leur ambition économique. (Rediffusion) Face au manque de transparence, la population guinéenne, qui a connu les désillusions de l'exploitation de bauxite, oscille entre espoir et scepticisme. Sur le chantier du chemin de fer, la poussière et les boues envahissent les champs, rendant impossible toute culture. Mamoudou Youla, habitant du village de Sounganyia marche sur la terre craquelée qui a envahi sa rizière. « Tout ça, là, c'est le lieu de travail. Depuis que les sociétés minières sont arrivées il y a cinq ans, on ne travaille pas ici, rien, tout est gâté. », se lamente-t-il. Les dédommagements promis par les miniers ne suffisent pas à compenser les pertes subies par les agriculteurs. Mamaseta Camara, une autre habitante, exprime son désenchantement face aux promesses non tenues. « Quand les entreprises sont arrivées ici, j'étais contente, je me suis dit que c'était une opportunité pour nous. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. On subit de nombreux impacts. » Tout se fissure. Les murs des maisons, comme la confiance des habitants envers les sociétés. Il n'y aurait pas eu assez d'emploi pour les jeunes de Soungayah. La corruption autour du chantier est un autre sujet de préoccupation. « Quand vous allez sur le chantier pour du travail, il y a des intermédiaires qui vous demandent de l'argent. Environ 1 million et demi de francs guinéens », témoigne anonymement ce jeune homme. Il a le verbe haut et une profonde colère en lui. « À Conakry, on dit que nous sommes les boss. Qu'il y a un grand projet chez nous, le grand port de la Guinée, et donc qu'on est les rois, mais les gens ne savent pas ce qui se passe réellement ici. Pas d'emploi, pas d'eau, pas d'hôpital. J'en veux aux autorités guinéennes. Parce que depuis que le projet a commencé ici, personne ne s'est déplacé pour voir ce que nous traversons ici. Ils s'en foutent de nous ». Plus de 33 000 emplois ont déjà été créés sur le corridor, avançait Mamadi Doumbouya, le président de la transition, lors de ses derniers vœux à la nation. Des retombées XXL espérées pour l'économie guinéenne Initié en 1997, le projet Simandou a connu de nombreux rebondissements. D'abord attribués à Rio Tinto, les blocs 1 et 2 ont ensuite été confiés à BSGR, avant d'être réattribués à Winning Consortium Simandou en 2019, un partenariat sino-singapourien avec une participation guinéenne. Après le coup d'État en 2021, les travaux ont été interrompus par la junte. Puis, le géant de l'acier Baowu Steel a investi 6 milliards de dollars dans le projet, renforçant l'engagement de la Chine. Les espoirs sont énormes. Les autorités guinéennes misent sur des retombées économiques annuelles de 600 à 700 millions de dollars via des taxes et redevances. « Les ressources générées par les mines du projet Simandou et la transformation locale des minerais par la construction des raffineries nous ouvrent des perspectives heureuses d'avenir. », se réjouissait Mamadi Doumbouya. La construction d'une aciérie permettrait également de transformer une partie du fer sur place. « Nous osons espérer que cela soit la bonne cette fois, explique l'économiste Mohammed Camara. Pour un projet minier, l'important, c'est qu'est-ce qu'on en tire comme fiscalité, quels sont les impôts et taxes que ce projet va payer à l'État ? Il faut voir le projet sur du long terme et s'assurer de l'utilisation efficace des ressources. Le peu que l'on gagne, il faut l'investir où on peut impacter le plus. » Le « pont vers la prospérité » vanté par les autorités guinéennes n'est pas garanti. « Les autorités comptent beaucoup sur le Simandou parce que c'est un projet qui va doubler le produit intérieur brut du pays, mais attention, il ne faut pas croire que cela va régler tous les problèmes d'un seul coup », poursuit Mohammed Camara. Des contrats miniers toujours secrets D'autant qu'un doute subsiste sur les retombées économiques réelles. Les contrats signés entre l'État et les sociétés minières n'ont en effet pas été publiés. Ces trois conventions minières, ferroviaires et portuaires finalisées en 2023 ne sont connues que de quelques-uns dans le pays. « On se demande bien qui les a vues, c'est l'omerta la plus totale », témoigne un ancien proche du ministère des Mines. La publication des contrats est obligatoire selon le code minier guinéen. Or, ces conventions validées par la Cour suprême adoptées par le CNT – l'Assemblée nationale guinéenne – en février 2024 sont introuvables. Manque de transparence flagrant pour certains acteurs de la société civile. Incompréhension pour Oumar Totiya Barry de l'Observatoire des mines et métaux : « Officiellement, le Premier ministre parle de contrat stratégique, donc de secret d'État. Le ministre des Mines évoque le fait que le processus de négociation n'est pas terminé. Mais on sait quand même que ces documents sont passés au niveau du CNT et donc, que le processus est à son terme. On ne comprend pas pourquoi la Guinée ne rend pas encore public ces contrats. Cela aiderait aujourd'hui à améliorer le niveau de compréhension. » À lire aussiGuinée: de Sekou Touré à Mamadi Doumbouya, l'incroyable histoire du gisement de fer de Simandou Même du côté des sociétés minières, on peine à comprendre ce manque de transparence. Mais le gouvernement reste droit dans ses bottes sur cette question. « Quand on négocie avec quelqu'un, il y a toujours des clauses de confidentialité, explique le ministre du plan Ismaël Nabé. Nous sommes en train de discuter avec les partenaires industriels et on publiera au temps opportun. On renégocie parce que la Guinée était perdante. Nous sommes avec des partenaires et on doit avoir un commun accord, et respecter ce que l'on s'est dit. Si on est d'accord, ça sera publié. » Les éléments juridiques des conventions signées ont déjà été publiés dans un numéro spécial du Journal officiel qui n'a pas été rendu public, mais que RFI a pu se procurer. Certains y voient la preuve que tout est déjà négocié et que les autorités n'ont pas envie de dévoiler des contrats qui seraient défavorables à la Guinée. Un des négociateurs nous informe que la plupart des contrats de revente par lesquels les clients achètent le minerai produit ne sont pas encore signés. Le prix de revente du fer de Simandou – élément clé pour le calcul des recettes de l'État – ne serait pas fixé. Djiba Diakité, le président du comité stratégique de Simandou, a récemment expliqué dans une interview à Forbes Afrique que « si on mettait bout à bout tous les documents contractuels de Simandou... ça ferait 14 kilomètres ». Un train pour le minerai et pour les passagers ? La Guinée veut croire à la renaissance de son réseau ferroviaire grâce au gigantesque projet minier. Le gisement de fer, l'un des plus riches au monde, doit être relié au port de Moribayah par une ligne de chemin de fer de 650 kilomètres. Une infrastructure qui cristallise les espoirs de désenclavement de la Haute et Moyenne-Guinée. Pensée comme une double voie, cette ligne doit permettre non seulement l'acheminement du minerai vers la côte, mais aussi, à terme, le transport de marchandises et de passagers. « Le chemin de fer est multi-utilisateur. Une partie va servir aux miniers, une autre aux marchandises, mais aussi aux personnes. L'objectif est de développer plus de 2 000 km de voie ferrée dans le pays », déclare Ismaël Nabé, ministre du Plan à RFI. Cette ambition de désenclaver les régions agricoles, comme la zone de Kankan ou de N'zérékoré, suscite l'enthousiasme. Certains imaginent déjà des trains chargés d'ignames ou de bananes rejoindre plus facilement les marchés urbains. Mais sur le terrain, les observateurs sont plus prudents. « L'idée d'un train passager est séduisante, mais peu réaliste dans l'état actuel du tracé », estime Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire des mines et métaux. Selon lui, la ligne évite les grands centres urbains. « Il y a bien une quinzaine de gares prévues, mais elles sont souvent à des dizaines de kilomètres des villes. Madina Oula, par exemple, se trouve à plus de 80 km de Kindia. Pour Mamou, c'est le même problème avec la gare de Farenta. » En cause, une logique de tracé prioritairement industrielle. Le chemin de fer suit le chemin le plus court et le moins coûteux entre la mine et le port, au détriment d'une intégration fine au territoire. « Le mariage entre aménagement du territoire et conception du chemin de fer n'a pas suffisamment fonctionné », regrette Oumar Totiya Barry. À Kaloum, cœur battant de Conakry, certains commerçants restent sceptiques. Marqués par les promesses non tenues des précédents projets miniers, ils redoutent que Simandou ne soit qu'un mirage de plus. Dans les zones d'exploitation de la bauxite, comme à Boké, l'exploitation a certes rapporté des devises, mais elle a aussi laissé des séquelles : pollution de l'air, raréfaction de l'eau potable, routes dégradées. « Simandou, c'est du vent », tranche un commerçant, dénonçant une richesse qui ne profite toujours pas à la population. En attendant, Simandou creuse son sillon, porté par de grandes ambitions.
"On a fait un Google Slide : La Dernière Chance" (vidéo ici)Je reçois Ben Gauthier - cofondateur et CEO de Comeen - une plateforme pour booster l'expérience collaborateur au bureau.Ben a tout connu : la belle croissance, les levées de fonds, la presque mort de Comeen, le confinement, le pivot, le lancement aux États-Unis presque sur un coup de tête, la stratégie multiproduit...Il me raconte comment avec Comeen ils ont atteint 3 millions d'ARR avec une équipe de 32 personnes, après avoir démarré avec une simple idée pendant leurs études.
DEMAIN je reçois Ben Gauthier - cofondateur et CEO de Comeen - une plateforme pour booster l'expérience collaborateur au bureau.Ben a tout connu : la belle croissance, les levées de fonds, la presque mort de Comeen, le confinement, le pivot, le lancement aux États-Unis presque sur un coup de tête, la stratégie multiproduit...Il me raconte comment avec Comeen ils ont atteint 3 millions d'ARR avec une équipe de 32 personnes, après avoir démarré avec une simple idée pendant leurs études.
Pascal Denault - Psaume 38 RÉSUMÉ: Dans cette prédication nous examinerons deux fois le Psaume 38. Nous méditerons d'abord sur les effets destructeurs du péché dans la vie du pécheur. Puis nous verrons comment Jésus-Christ a pleinement assumé ces souffrances à notre place, pour nous en délivrer. PLAN: A. Les souffrances du pécheur 1. Le péché amène la colère de Dieu (v.2-3) 2. Le péché engendre la mort du corps et de l'âme (v.4-11) 3. Le péché isole socialement (v.12-13) 4. Le péché rend muet et sans excuse (v.14-15) 5. Le péché n'a qu'un seul remède (v.16-23) B. Les souffrances du Sauveur 1. Christ a pris sur lui le péché et a subi la colère de Dieu (v.2-3) 2. Christ a enduré la mort dans son corps et son âme (v.4-11) 3. Christ a été abandonné et persécuté (v.12-13) 4. Christ a accepté ce châtiment sans se défendre (v.14-15) 5. Christ a été abandonné puis secouru (v.16-23) QUESTIONS: 1. Le péché est-il sans conséquence pour nous puisque Jésus a porté toutes les conséquences? 2. Quel est le lien entre la colère de Dieu et la conviction de péché? 3. Quelles sont les différentes souffrances causées par le péché? 4. Comment le Psaume 38 peut-il s'appliquer à Christ? 5. Quelles applications peut-on faire du Psaume 38? Textes complémentaires: Deutéronome 28.15-68 ; Ésaïe 53
Le dernier carré de la Coupe du monde des clubs est désormais connu ! Et il y aura donc un choc parmi les chocs entre le Paris SG et le Real Madrid. Après leurs qualifications respectives face au Bayern et Dortmund, Paris et le Real Madrid vont donc s'affronter pour une place en finale dans un match de tous les superlatifs. Et l'attraction numéro une sera forcément les retrouvailles entre le récent champion d'Europe et son ancien attaquant Kylian Mbappé. Après avoir posé les bases de cette affiche, le Winamax FC du jour se concentre sur le contexte de ce rendez-vous dans la Causerie. Puis dans Place au terrain, il sera question de l'opposition tactique entre deux coachs qui comptent parmi les meilleurs de leur génération, Luis Enrique et Xabi Alonso.
Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Le Danemark va assurer la présidence tournante de l'Union européenne pendant six mois. Nous discuterons de ce que cela pourrait changer pour l'UE en cette période agitée. Ensuite, nous parlerons du dernier jour de l'Agence des États-Unis pour le développement international. Deux anciens présidents et une star du rock ont remercié le personnel de cette agence qui a été condamnée à fermer. Puis, dans notre section scientifique, nous présenterons une étude sur une approche innovante dans la lutte contre les infections bactériennes. Enfin, nous discuterons de la demande du président français Emmanuel Macron d'accorder à la musique électronique française le statut de patrimoine culturel de l'Unesco. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. La leçon de grammaire de la semaine sera : The Demonstrative Adjectives. Cette semaine, nous parlerons de la Fête de la musique qui a battu des records à Paris, où l'ambiance était très festive. Notre expression cette semaine est Marquer d'une pierre blanche. Nous discuterons d'une nouvelle loi qui vient d'être adoptée, qui crée le délit d'« homicide routier ». - Le Danemark prend la présidence de l'UE dans une période tumultueuse - Les présidents Bush et Obama félicitent les employés de l'Agence des États-Unis pour le développement international pour leur dernier jour de travail - Des chercheurs créent de minuscules robots pour lutter contre les infections bactériennes - Emmanuel Macron veut que la musique électronique française soit reconnue par l'Unesco - La Fête de la musique bat des records à Paris - Le Parlement français entérine la création du délit d'« homicide routier »
Cet épisode est une présentation de Eros et Compagnie Code promo RAIS15 pour 15% de rabaishttps://www.erosetcompagnie.com/?code=rais15///Pour écouter et suivre Les Frères Goyette:https://lesfreresgoyette.bandcamp.com/https://www.facebook.com/lesfreresgoyette/Pour le projet musical solo de Simon Laganière:https://simonlaganiere.bandcamp.com////IL ÉTAIT PLUS QUE TEMPS QU'ON LES REÇOIVE, CES DEUX LOUPS DE MER D'ESCOGRIFFES-LÀ!Quel honneur et quel bonheur pour Maxime Gervais et Mathieu Niquette de rencontrer deux idoles, deux légendes discrètes, deux artistes musicaux inimitables, deux personnages singuliers, deux patenteux de l'acoustique, deux personnalités complémentaires, deux frères à la vie à la mort: Les Frères Goyette, Mario et Sylain!Si vous n'êtes pas déjà familiers avec l'univers des Goyette, vous tomberez instantanément sous le charme de ces deux gaillards de Champlain en écoutant cet entretien fleuve où ils se livrent sans compromis à propos de sujets qui les touchent: l'anulingus de Val d'Or, la fabrication d'instruments maison, l'humour involontaire, Patrick Groulx, le Polcast des Frères Goyette, mériter son pourboire, leur 20 ans et plus de carrière, les disques vinyles en bois, Daniel Lanoie, les hold-ups, Lucienne (RIP), l'enregistrement au propane, les Looney Tunes, le succès versus la longévité.Puis, Sylvain et Mario nous proposent ensuite une chronique durant laquelle ils exposent une multitude d'appareils artisanaux qu'ils ont eux-mêmes imaginés, inventés et créés de toutes pièces à partir d'objets du quotidien auxquels ils donnent une seconde vie. Ça, ainsi que des vinyles obscurs pis des oeufs dans le vinaigre.En plus de tout ça, on reçoit un cinquième message de ce pauvre Jocelyn, on a un segment Eros des plus équestre et Niquette est encore une fois particulièrement cringe alors qu'il fait une chronique sur les chansons à propos du cancer colorectal!Des si et des rais: Des fois, la poésie, c'est slaque pis c'est rugueux, mais c'est toujours beau pareil!Invitées : Les Frères Goyette (Laurent et Simon Laganière)Avec: Maxime Gervais et Mathieu NiquetteCaptation / Montage / Réalisation : Jonathan BarbeDate d'enregistrement: 12 juin 2025Date de diffusion: 3 juillet 2025///Abonnez-vous à nos réseaux sociaux via le LinkTreeYouTubePatreonFacebookDiscordTikTokInstagramSpeakPipe
On est en 2001. Dans une salle de réunion chez Apple, les ingénieurs présentent à Steve Jobs ce qu'ils pensent être une petite révolution : le tout premier iPod. Compact, élégant, déjà révolutionnaire pour l'époque. Un petit bijou de technologie.Jobs regarde l'objet. Il le tourne, l'examine en silence, le pèse dans sa main.Les ingénieurs sont confiants :— "C'est le plus petit qu'on puisse faire, Steve. Il n'y a plus un millimètre de place dedans."Silence. Puis, sans dire un mot, Steve Jobs se lève, marche jusqu'à un aquarium installé dans la pièce, et… laisse tomber le prototype dedans.Un ploc.Des bulles remontent à la surface.Et Jobs de déclarer, calmement :— "Vous voyez ces bulles ? Ça veut dire qu'il y a encore de l'air. Donc de la place. Faites-le plus petit."Cette scène est devenue légendaire. Elle résume à elle seule l'esprit Jobs : aucune limite, aucun compromis, aucune zone de confort. Ce n'était jamais assez fin, assez rapide, assez simple. Il fallait toujours pousser plus loin.Mais… est-ce que cette histoire est vraie ? Rien n'est moins sûr.Elle a été rapportée dans plusieurs livres sur Apple, mais aucun ingénieur n'a jamais confirmé y avoir assisté. Pas de témoin direct. Pas de preuve. Une belle histoire, oui. Mais sans source solide.En revanche, ce qu'on sait avec certitude, c'est que Steve Jobs raisonnait de cette manière. De nombreux témoignages confirment qu'il demandait sans cesse à ses équipes de refaire ce qu'elles pensaient impossible. Il détestait les limites techniques, les phrases du type "on ne peut pas faire mieux".Alors, que ce geste dans l'aquarium ait eu lieu ou non, peu importe. Il symbolise parfaitement l'exigence radicale de Steve Jobs, et la culture Apple de l'époque.Le mythe vaut presque autant que le fait. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Franck Ferrand vous plonge dans le parcours du « Prêtre roux », un virtuose du violon, un des compositeurs baroques les plus célèbres Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je vous présente Julien, parisien de 36 ans, qui nous livre un témoignage à cœur ouvert sur son parcours amoureux et sexuel, fait de zones d'ombre, de résilience, et de réinvention. Il partage son rapport particulier à la masturbation entre autre établit à cause de douleurs testiculaires inexpliquées. Dans notre échange, Julien revient d'abord sur une relation toxique, violente, marquée par l'emprise, qu'il a vécue dans sa jeunesse. Puis, sur dix années de vie de couple sans pénétration, avec une partenaire qui souffrait de douleurs mais refusait de consulter. Pendant cette décennie, ils tenteront de construire une intimité différente sans jamais vraiment parvenir à s'épanouir.Avec beaucoup de lucidité, Julien parle aussi de ses propres failles : tromperies, mensonges, fuites, et d'une certaine incapacité à gérer ses relations à l'époque.Aujourd'hui, marié depuis 5 ans à celle qui fut d'abord sa maîtresse, il explore une sexualité plus ouverte, entre couple libre et polyamour. Ensemble, ils avancent, accompagnés en thérapie de couple, pour maintenir l'équilibre et nourrir une relation consciente et harmonieuse.Je vous rappelle que les propos de Julien n'engagent que lui, et pensez bien à vous référer au trigger warning qui accompagne cet épisode. TW : Violence conjugale
Merci à Hanna Assouline qui consacre toute son énergie à mettre en lumière les voix palestiniennes et israéliennes œuvrant pour la paix. Sa présence dans mon podcast est très précieuse. Bonne écoute!Retrouvez moi "Dédoublée" au Festival d'Avignon au Théâtre des Béliers !Puis, on se revoit après mon congé-mat':Luxembourg, le 3/12Charleroi, le 4/12Tours, le 10/12Bruxelles, le 17/12Liège, le 18/12Paris, le 20/01/26 au Paradis Latin!
Depuis quelques années, la scène musicale électronique irakienne se développe. C'est à Erbil, au Kurdistan irakien, que ce genre musical se fait le plus entendre, à l'occasion de grandes célébrations qui réunissent plusieurs milliers de mélomanes pour danser aux rythmes de DJs parfois venus de l'étranger. Ces fêtes s'ouvrent de plus en plus aux femmes irakiennes, qui, elles aussi, souhaitent s'imposer comme DJ et passer derrière les platines. De notre correspondant à Erbil, Elles sont cinq femmes, la vingtaine, toutes réunies par leur passion de la musique électronique dans le studio de l'ONG Action Humanitaire et Journalisme à Erbil. Pour une semaine, la DJ française Olympe 4000 leur enseigne les ficelles du métier. Nour, concentrée sur ses platines numériques, raconte sa rencontre avec la techno : « J'ai commencé à aller à des fêtes, à vraiment aimer la musique, se remémore-t-elle. J'avais envie d'essayer, je me suis mise à le faire pour rigoler chez mes amis. Ma copine jouait et je m'amusais à appuyer sur les boutons avec elle... Puis je me suis dit que je devais apprendre, que je devais devenir une DJ moi aussi, parce que je m'en sortais super bien. » Cette passion n'a pourtant rien d'évident lorsqu'on est une jeune femme ayant grandi à Bagdad, comme en témoigne une de ses camarades, DJ 5AM. « La perception est négative... Particulièrement pour les filles, partage-t-elle. Les hommes, personne ne les jugera. Mais nous sommes des filles en Irak et toutes les femmes DJ seront confrontées à leur jugement ». Ayant déjà fait les frais de cette défiance, la musicienne préfère rester discrète. « Je l'ai personnellement expérimentée avec mon chef, raconte la jeune femme. Il a souligné que j'avais une position élevée dans l'entreprise, pourquoi est-ce que je choisirais alors de devenir DJ ? Je lui ai dit que c'était juste un loisir. Ça ne l'a pas tout à fait convaincu, mais je me moque de son opinion. J'ai fait ce que je voulais. » À lire aussiRegards sur l'Iran : l'art comme acte de résistance Cette persévérance suscite l'admiration d'Olympe 4000. La DJ est une habituée des clubs européens, mais c'est sa première expérience en Irak, où elle s'est fixé plusieurs objectifs au cours de la formation qu'elle dispense auprès de Nour, 5AM et leurs camarades. « J'essaie de les accompagner dans le développement de leur carrière, de faire en sorte qu'elles s'autonomisent et surtout leur donner confiance, explique-t-elle. Il y en a quelques-unes qui savent déjà mixer, mais qui ne se sentent juste pas légitimes de jouer devant un public. Le peu d'amis DJ qu'elles ont autour d'elles, ce sont principalement des hommes. » Encore balbutiante, la scène électronique émergente d'Erbil se veut inclusive et protectrice, des valeurs au cœur des soirées que Nour organise avec ses amis. « Lors de nos évènements, de nombreuses femmes dansent librement, c'est un environnement sécurisant : nous nous efforçons de créer un espace où elles se sentent à l'aise de faire ce qu'elles veulent, tous leurs droits sont garantis », témoigne la DJ. L'un des principaux obstacles à l'expansion de cette industrie musicale, c'est la difficulté pour ses artistes de voyager afin de se produire en Europe où les visas sont délivrés au compte-goutte pour les Irakiens. Pas de quoi effrayer Nour : « Je rêve en grand : je me vois un jour jouer dans les grands festivals. Je sais que j'en suis capable, et j'y arriverai un jour. » À lire aussiMusique : où sont les femmes ?
À 23 ans, elle troque sa robe d'avocate contre un uniforme.Quelques années plus tard, elle change d'identité, disparaît presque aux yeux de tous. Maï Linh Camus devient agent secret. Une “légende”, comme on dit dans le jargon. Pendant 5 ans, elle mène une double vie, avec un autre nom, un autre passé, et un quotidien fait d'entraînement physique, de pression mentale extrême, et de silence.Dans cet épisode exceptionnel, Maï Linh revient sans détour sur cette période hors norme, sur ce qu'elle a vécu, ce qu'elle a appris… et ce qu'elle a dû taire.Aujourd'hui, elle dirige un cabinet de renseignement stratégique. Ensemble, nous avons parlé d'intelligence économique, ce que c'est concrètement, à quoi ça sert et comment l'information peut devenir une véritable arme commerciale. On a aussi abordé le sujet des fake news, de la manipulation, de la pollution médiatique et les moyens concrets pour s'en prémunir.Si vous êtes entrepreneur, si vous êtes dirigeant, si vous êtes freelance ou simplement curieux de comprendre les forces invisibles qui façonnent nos décisions au quotidien, cet épisode est une plongée rare à la croisée de l'espionnage, de la stratégie et du discernement !Bonne écoute.Chapitrage : 00:00 – Introduction02:43 – L'anecdote folle d'une ex-espionne08:16 – Quitter les services secrets : le choc du retour à la vie “normale”10:47 – De juriste à réserviste : les étapes de sa reconversion18:40 – Être une femme dans l'armée 21:30 – Comment entrer dans les services secrets ? Le processus méconnu26:50 – Mener une double vie : vérité, silence et isolement28:40 – Identité fragmentée : les troubles profonds de l'ancienne espionne32:17 – Ce qui l'a aidée à se reconstruire après cette vie clandestine34:40 – Première rencontre avec l'intelligence économique36:50 – L'intelligence économique, c'est quoi exactement ?41:13 – Intelligence économique vs espionnage industriel : les vraies différences49:35 – Gérer son temps et préserver sa qualité de vie en tant que dirigeante58:00 – Le crible du Podcast01:08:00 – Les livres incontournables recommandés par Maï Linh Camus01:13:00 – Le mot de la finNotes et références de l'épisode ✨Pour retrouver Maï Linh Camus Sur LinkedIn Sur son site Prisme Intelligence✨Pour retrouver les livres recommandés par Maï Linh Camus Bête noire d'Eric Dupond-Moretti Agent secrète de Dominique PrieurUn palais d'épines et de roses de Sarah J. MaasLe Père Goriot de BalzacIllusions perdues de BalzacSplendeurs et misères des courtisanes de Balzac(Lien affilié Fnac)#PodcastBusiness #IntelligenceEconomique #Espionnage #AgentSecret #Strategie #Entrepreneuriat #Renseignement #FakeNews #ManipulationMediatique #Resilience #WomenInBusiness #MaïLinhCamus #PaulineLaigneau #Leadership #InformationIsPower #EntrepreneurLife #SecretsDaffaires #Cybersécurité #StratégieDentrepriseVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.