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Cette semaine dans Demain N'attend Pas, on parle d'un angle trop souvent ignoré de la transition : la donnée.Car, si nos entreprises veulent réduire leurs émissions, elles doivent d'abord comprendre d'où elles viennent. Et ça, c'est un vrai défi de data Pour en parler, j'ai invité Rachel Delacour, une entrepreneure visionnaire et cofondatrice de Sweep, une plateforme Saas qui rassemble – enfin – toutes les données carbone d'une entreprise, de l'extraction des matières premières jusqu'à l'usage final des produits. Sweep, c'est un outil conçu pour que les entreprises disposent d'un vrai reporting carbone et surtout, pour qu'elles passent à l'action.Ce que j'ai aimé dans notre échange :Rachel n'était pas destinée à “faire de l'impact”. Elle venait de la tech, du SaaS, des startups. Puis à 40 ans, la réalité climatique lui tombe dessus — littéralement dans un avion, en lisant les rapport du GIEC.Elle se demande alors comment contribuer. De toutes les voies possibles, elle choisit celle qui lui permet de s'appuyer sur ce qu'elle a appris dans sa vie professionnelle passée et, au vu de l'urgence, d'être la plus rapidement efficace. Ce qu'elle sait faire : monter une entreprise, dans le secteur BtB, en aidant les grands groupes à comprendre leurs données et piloter leurs actions. Mais cette fois-ci, elle le fait au service de la décarbonation des grands groupe.Rachel a une ambition assumée : elle lève 100M€, recrute les meilleurs, et part convaincre les comités exécutifs partout dans le monde. Ca tombe bien, il faut de l'ambition pour réduire les émissions carbone à l'échelle !Elle ne moralise pas avec les entreprises, ne leur parle pas de leur responsabilité et de leur héritage. Elle parle business : réduction des risques, performance, avantage compétitif, ROI. Et ça marche.Un épisode qui rappelle une évidence : sans innovation, sans données, sans outils, la transition restera un slogan. Avec des entrepreneures comme Rachel, elle devient un chantier concret. Et je rajouterais : pour embarquer les entreprises, il faut qu'elles y voient leur intérêt économique et il faut parler leur langage.A l'heure des reculs écologiques, cette discussion nous rappelle que, si le chemin est étroit, il existe encore. A nous tous de nous y engager ! Je vous souhaite une très bonne écoute, ✍Vous voulez en savoir plus sur Sweep ?Allez voir leur site internet ici
Nous sommes aujourd'hui avec Sabine Haltebourg, la directrice des opérations de Citeo Pro, l'éco-organisme qui aide les professionnels, notamment de la restauration, à réduire, réemployer et recycler les emballages. Pour co-animer cet épisode spécial de Business of Bouffe, Philibert est accompagné de Samuel Nahon, le co-fondateur de Terroirs d'Avenir.À travers ce podcast, nous cherchons à mieux comprendre les enjeux liés à la gestion des emballages, notamment pour les professionnels de la restauration. Ce sujet, qui concerne pourtant tout le monde, n'est pas toujours évident. Il était donc temps d'y consacrer un podcast et d'y apporter un éclairage détaillé et pragmatique. Pour cela, on profite de l'expertise de Sabine pour faire un état des lieux complet sur les emballages en France. Sans nous faire la morale, et avec la bonne humeur qui la caractérise, elle nous sensibilise sur la nécessité de réduire l'impact de nos emballages pour préserver les ressources et nos écosystèmes. Puis, on explore ensemble les rouages de la gestion des emballages en France. Sabine nous dévoile ainsi la mécanique qui fait tenir tout le système : cette démarche progressive — réduire, réemployer, recycler — soutenue par un principe fondateur, celui du pollueur-payeur, qui oblige les metteurs en marché à prendre leurs responsabilités.Enfin, on plonge dans la vraie vie des restaurateurs : un million de tonnes d'emballages, des petites cuisines, du personnel en tension et des règles pas toujours lisibles et adaptées. Sabine nous explique ce qui bloque et comment on peut faire mieux, malgré les contraintes, avec des solutions réalistes et pragmatiques.Cet épisode spécial a été enregistré en collaboration avec Citeo Pro : www.citeopro.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:44 - Ma vie au boulot - Ce samedi, Sandrine Foulon revient sur un arrêt de la Cour de cassation qui a été remarqué. Les juges ont eu à rendre leur avis à propos d'un salarié qui avait insulté son patron de "salopard". En échange, l'employeur avait voulu le virer. En avait-il le droit ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Quand on pense à Victor Hugo, on imagine un génie littéraire sûr de sa vision, planifiant ses œuvres colossales avec une précision presque architecturale. Et pourtant, Les Misérables, l'un des romans les plus célèbres de la littérature mondiale, commence d'une manière déroutante : sur la première page manuscrite, Hugo a tracé… un simple point d'interrogation. Un « ? » immense, isolé, sans commentaire. Ce signe mystérieux est resté pendant des décennies l'une des énigmes les plus fascinantes de l'histoire littéraire française.Pour comprendre ce geste, il faut revenir à 1845. Hugo a déjà l'idée d'un grand roman social, mais il ne sait pas encore quelle forme lui donner. Le projet s'appelle d'abord Les Misères, puis Jean Tréjean, du nom initial de Jean Valjean. Il prend des notes, dessine des plans, tente de structurer le récit… mais rien ne s'assemble vraiment. Le sujet est immense : pauvreté, injustice, rédemption, révolution, morale chrétienne. Hugo, pourtant prolifique, hésite. L'œuvre le dépasse. Alors, sur la première page du cahier, il ne met pas un titre, mais ce « ? », comme une confession silencieuse : tout est encore ouvert.Puis vient l'événement décisif : en 1851, Hugo doit fuir Paris après le coup d'État de Napoléon III. Exilé à Bruxelles, puis à Jersey et Guernesey, il se retrouve coupé de sa vie parisienne, mais plongé dans une solitude féconde. Au milieu des tempêtes, des falaises et du vent atlantique, il reprend son vieux projet. Et c'est là que le « ? » devient une force. Privé de tout sauf de son manuscrit, Hugo voit dans ce signe le symbole d'une question centrale : comment raconter la misère humaine sans la trahir ? Son exil devient la réponse.Pendant près de quinze ans, il remodèle, agrandit et reconstruit son roman. Le « ? » disparaît dans les versions suivantes, mais l'esprit d'incertitude créatrice qu'il représente irrigue toute l'œuvre. Les Misérables n'est pas seulement un récit, mais la tentative gigantesque d'expliciter cette interrogation initiale : comment une société fabrique-t-elle ses exclus, et comment un homme peut-il renaître malgré elle ?Le point d'interrogation d'Hugo n'est pas un oubli. C'est l'acte fondateur d'un roman qui cherche, questionne, doute avant de s'affirmer. Un rappel que même les géants commencent parfois leurs œuvres les plus monumentales par la plus simple des choses : une question. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le camp de Bitche, en Moselle. Une forteresse de béton et de barbelés posée à la lisière des Vosges du Nord. C'est là que s'entraîne le 16ᵉ bataillon de chasseurs à pied. Une unité d'infanterie légère de l'armée de Terre française, forte d'environ 1 200 hommes, réputée pour sa discipline et ses exercices exigeants. C'est là que le caporal Tristan Sprunck, marqué par une enfance chaotique, a trouvé un refuge devenu obsession. Maniaque de la discipline, il s'acharne sur le première classe guyanais Sulyvan Flora, son exact opposé : jovial, détendu, populaire. Leurs affrontements se multiplient, jusqu'au 30 juin 2022. Ce jour-là, la promesse de fraternité militaire vole en éclats, révélant les failles d'un univers où l'ordre règne jusqu'à la rupture.L'air est froid dans l'armurerie. Une odeur d'huile, de métal et de poussière se mêle à celle du béton humide. La lumière pâle du matin filtre à travers la vitre renforcée. Sur la table, un Glock 17. À côté, un chargeur encore plein. L'homme respire lentement. Ses gestes sont mécaniques, précis. Il vérifie la culasse, enlève le chargeur, referme l'arme. Tout est rangé selon la procédure. Puis il prend son téléphone. Compose un numéro.Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.
Hélène, violoniste, ne croit plus vraiment à l'amour. En convalescence, elle s'évade dans les jeux vidéo… sans se douter que l'achat d'un jeu Mario Kart sur leboncoin pourrait tout bousculer. Un message avec Patxi, le vendeur. Puis un autre… L'amour peut-il vraiment surgir n'importe où ? Malgré la distance ? Malgré la différence d'âge ?
En quête de réponses existentielles, Chloé fait un road-trip aux USA.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Création 2023 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Clémence Bucher Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Narrateurs Aurélien Gabrielli (Lapin) Flore Babled (Chloé) Charlotte Corman (Spiruline) Comédien Loic Riewer (Elvis) Comédiens silhouettes Office (Anne-Gaëlle Jourdain) Glacier (Cyril Texier) Voix générique Maxime Dambrin Merveille Nsombi Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
COMMENTAIRE DE L'EVANGILE DU JOUR Saint Luc 10, 20-24À l'heure même, Jésus exulta de joie sous l'action de l'Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m'a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »
Brooklyn/ Botswana/Ariège x Paris/Londres/Kingston, à vos marques ! Notre 1ère invitée est l'artiste américaine Natalia M. King pour la sortie de son 8ème album Afroblues. Natalia M. King est une chanteuse, compositrice et guitariste américaine qui fusionne blues, jazz, soul et folk. Voix puissante du blues et du jazz modernes, elle captive par ses interprétations émouvantes. En 2025, elle franchit une nouvelle étape avec AfroBlues, un album mêlant pop dansante, afrobeat et sonorités blues. Son premier extrait, «Dumela», rend hommage à son voyage au Botswana, à sa terre rouge et à son peuple, capturant la beauté et la sagesse de ce lieu à travers sa musique. AfroBlues sera une fusion audacieuse des genres, réunissant les rythmes contagieux de l'afrobeat, des éléments de danse électronique et le soupçon de blues qui a défini sa carrière. Ce virage musical représente l'évolution continue de Natalia M. King en tant qu'artiste ne craignant pas d'expérimenter de nouveaux sons et styles. L'album est une exploration du rythme, de l'énergie et de la fusion culturelle, autour des thèmes de l'autonomisation, de la joie et de la résilience qui sont au cœur de l'album. Grâce à sa capacité à mélanger divers éléments musicaux, AfroBlues promet d'être un ajout unique et passionnant à sa discographie. À propos du premier single «Dumela» : Il existe un petit «Royaume-Uni» qui borde l'Afrique du Sud de Nelson Mandela. Une merveilleuse opportunité, par le biais de l'amour, m'y a transportée au printemps 2024 dans le merveilleux pays africain du Botswana. Les paysages, les odeurs et les sons m'ont rappelé des souvenirs oubliés. «Dumela», qui signifie bonjour en setswana (ou tswana), est mon hommage à cette mémoire oubliée et aux belles âmes que j'ai rencontrées là-bas. Je remercie les pluies et la terre rouge qui m'ont inspirée... Dumela Botswana ! Dumela Afrique ! Merci pour votre sagesse et nous nous reverrons. Natalia M. King Titres interprétés au grand studio - Dumela Live RFI - Lost & Everywhere, extrait de l'album - I Love A Woman Live RFI. Line Up : Natalia M. King (voix, guitare), Vince Laurent (batterie) & Damien Argentieri (claviers & moog). Son : Mathias Taylor & Jérémie Besset ► Album AfroBlues (Natalia M. King / Modulor 2025). Instagram - Facebook - YouTube. Puis nous recevons l'artiste britannique ALA.NI pour la sortie de Sunshine Music Lorsque ALA.NI a commencé à écrire Sunshine Music, son troisième album, l'hiver parisien de 2023 battait son plein, avec un froid mordant. Composant sous des couches de couettes dans son appartement de l'Opéra, elle puisait sa chaleur non pas dans son environnement, mais dans les souvenirs du soleil des Caraïbes qu'elle venait de quitter. Ce qui devait être un voyage de deux semaines en décembre 2020 s'est transformé en deux ans et demi entre la Barbade, la Grenade — où ses parents avaient grandi — puis la Jamaïque, un long séjour qui lui a offert un nouveau sentiment d'identité. «Vivre en Jamaïque, c'était la première fois que j'habitais dans un pays à majorité noire», dit-elle. «Les Jamaïcains sont très eux-mêmes, sans s'excuser. J'ai choisi de vivre à Paris, et je me sens plus moi-même, plus expressive et plus à l'aise ici qu'à Londres, et davantage appréciée et reconnue en tant qu'artiste aussi. Mais il y a des microagressions et des microracismes auxquels nous devons faire face chaque jour en tant que personnes de couleur. Quand je suis sortie de cet environnement, je me suis dit : «Merde, c'est ça que je gérais tout ce temps.» J'avançais simplement en acceptant certains comportements négatifs comme un acte de survie mentale.» En Jamaïque, elle a collaboré avec Sly Dunbar, l'un des batteurs légendaires de l'île, le sortant presque de sa retraite pour une session improvisée. Sunshine Music vibre du souvenir de cette chaleur : une tapisserie d'influences mêlant calypso, jazz, bossa nova et le grand répertoire d'après-guerre, le tout tissé par la voix et la sensibilité singulières d'ALA.NI. Tout au long de l'album, des styles familiers sont honorés sans pastiche : la langueur du reggae, le souffle d'un rythme bossa nova, la diction nette du théâtre musical. Titres interprétés au grand studio - Seaweed Live RFI - Tief, extrait de l'album - This is Why Live RFI. RFI Vidéos YT Line Up : Alani (chant), Thomas Naïm (guitare) Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant ► Album Sunshine Music (No Format 2025). Instagram - Bandcamp - YT Concert 9 février 2026, Théâtre Athénée Louis Jouvet, Paris.
Brooklyn/ Botswana/Ariège x Paris/Londres/Kingston, à vos marques ! Notre 1ère invitée est l'artiste américaine Natalia M. King pour la sortie de son 8ème album Afroblues. Natalia M. King est une chanteuse, compositrice et guitariste américaine qui fusionne blues, jazz, soul et folk. Voix puissante du blues et du jazz modernes, elle captive par ses interprétations émouvantes. En 2025, elle franchit une nouvelle étape avec AfroBlues, un album mêlant pop dansante, afrobeat et sonorités blues. Son premier extrait, «Dumela», rend hommage à son voyage au Botswana, à sa terre rouge et à son peuple, capturant la beauté et la sagesse de ce lieu à travers sa musique. AfroBlues sera une fusion audacieuse des genres, réunissant les rythmes contagieux de l'afrobeat, des éléments de danse électronique et le soupçon de blues qui a défini sa carrière. Ce virage musical représente l'évolution continue de Natalia M. King en tant qu'artiste ne craignant pas d'expérimenter de nouveaux sons et styles. L'album est une exploration du rythme, de l'énergie et de la fusion culturelle, autour des thèmes de l'autonomisation, de la joie et de la résilience qui sont au cœur de l'album. Grâce à sa capacité à mélanger divers éléments musicaux, AfroBlues promet d'être un ajout unique et passionnant à sa discographie. À propos du premier single «Dumela» : Il existe un petit «Royaume-Uni» qui borde l'Afrique du Sud de Nelson Mandela. Une merveilleuse opportunité, par le biais de l'amour, m'y a transportée au printemps 2024 dans le merveilleux pays africain du Botswana. Les paysages, les odeurs et les sons m'ont rappelé des souvenirs oubliés. «Dumela», qui signifie bonjour en setswana (ou tswana), est mon hommage à cette mémoire oubliée et aux belles âmes que j'ai rencontrées là-bas. Je remercie les pluies et la terre rouge qui m'ont inspirée... Dumela Botswana ! Dumela Afrique ! Merci pour votre sagesse et nous nous reverrons. Natalia M. King Titres interprétés au grand studio - Dumela Live RFI - Lost & Everywhere, extrait de l'album - I Love A Woman Live RFI. Line Up : Natalia M. King (voix, guitare), Vince Laurent (batterie) & Damien Argentieri (claviers & moog). Son : Mathias Taylor & Jérémie Besset ► Album AfroBlues (Natalia M. King / Modulor 2025). Instagram - Facebook - YouTube. Puis nous recevons l'artiste britannique ALA.NI pour la sortie de Sunshine Music Lorsque ALA.NI a commencé à écrire Sunshine Music, son troisième album, l'hiver parisien de 2023 battait son plein, avec un froid mordant. Composant sous des couches de couettes dans son appartement de l'Opéra, elle puisait sa chaleur non pas dans son environnement, mais dans les souvenirs du soleil des Caraïbes qu'elle venait de quitter. Ce qui devait être un voyage de deux semaines en décembre 2020 s'est transformé en deux ans et demi entre la Barbade, la Grenade — où ses parents avaient grandi — puis la Jamaïque, un long séjour qui lui a offert un nouveau sentiment d'identité. «Vivre en Jamaïque, c'était la première fois que j'habitais dans un pays à majorité noire», dit-elle. «Les Jamaïcains sont très eux-mêmes, sans s'excuser. J'ai choisi de vivre à Paris, et je me sens plus moi-même, plus expressive et plus à l'aise ici qu'à Londres, et davantage appréciée et reconnue en tant qu'artiste aussi. Mais il y a des microagressions et des microracismes auxquels nous devons faire face chaque jour en tant que personnes de couleur. Quand je suis sortie de cet environnement, je me suis dit : «Merde, c'est ça que je gérais tout ce temps.» J'avançais simplement en acceptant certains comportements négatifs comme un acte de survie mentale.» En Jamaïque, elle a collaboré avec Sly Dunbar, l'un des batteurs légendaires de l'île, le sortant presque de sa retraite pour une session improvisée. Sunshine Music vibre du souvenir de cette chaleur : une tapisserie d'influences mêlant calypso, jazz, bossa nova et le grand répertoire d'après-guerre, le tout tissé par la voix et la sensibilité singulières d'ALA.NI. Tout au long de l'album, des styles familiers sont honorés sans pastiche : la langueur du reggae, le souffle d'un rythme bossa nova, la diction nette du théâtre musical. Titres interprétés au grand studio - Seaweed Live RFI - Tief, extrait de l'album - This is Why Live RFI. RFI Vidéos YT Line Up : Alani (chant), Thomas Naïm (guitare) Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant ► Album Sunshine Music (No Format 2025). Instagram - Bandcamp - YT Concert 9 février 2026, Théâtre Athénée Louis Jouvet, Paris.
La mort de Marie-Christine Hodeau est un cauchemar éveillé. Enlevée à l'automne 2009 alors qu'elle faisait son jogging dans une forêt proche de Fontainebleau. Jetée dans un coffre de voiture d'où elle parvient à alerter les secours sur son portable. Il sera trop tard quand on va la retrouver. Dans un bois, étranglée après avoir été violée. Les enquêteurs vont reconstituer ce scénario tout aussi glacial que terrifiant.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:11 - La dernière tournée des frères Assad ? / Bach par Thibaut Garcia et Antoine Morinière - par : Sébastien Llinares - Les frères Assad fêtent 60 ans de duo lors d'une tournée vertigineuse. Puis cap sur la Philharmonie de Paris avec Thibaut Garcia et Antoine Morinière, rencontrés avant leur interprétation des Variations Goldberg de Bach. Une émission placée sous le signe des duos d'exception. - réalisé par : Patrick Lérisset Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Un paon rêve d'être poète, d'autres «hérons» de danser le mambo sous des lambris rococo. Notre 1er invité est Abdullah Miniawy (Égypte) pour la sortie de Peacock Dreams. Après le succès retentissant de son projet Le Cri du Caire, dont l'album éponyme a été récompensé par une Victoire du Jazz dans la catégorie «Album de musique du monde», Abdullah Miniawy revient avec Peacock Dreams, le premier opus de sa nouvelle formation en trio sorti sur le label PPL Songs Aghani Al-Khalq. Accompagné des trombonistes Robinson Khoury (Prix Django Reinhardt 2024 de l'Académie du Jazz) et Jules Boittin, Abdullah Miniawy présente une combinaison non conventionnelle de trois instruments ténors. La profondeur lyrique de la voix du poète, chanteur et compositeur égyptien fusionne avec les capacités expressives audacieuses des deux trombones, lui permettant d'explorer des gammes sonores sans précédent qui relient les traditions musicales occidentales et orientales. Le Trio interprète les dernières compositions musicales d'Abdullah Miniawy, ainsi que des adaptations d'anciens travaux issus de la révolution égyptienne et de son ancienne formation Le Cri du Caire, tout en mettant l'accent sur les collaborations en invitant le trompettiste Erik Truffaz, l'extraordinaire chanteur de flamenco Niño de Elche, et le producteur Hvad sur certains morceaux. «Peacock Dreams» entraîne le public dans une expérience musicale unique qui combine librement des influences baroques et opératiques, des thèmes soufis et coptes et des motifs musicaux de la péninsule arabique, imprégnés de la cacophonie jazzy des embouteillages égyptiens, révélant une fois de plus le pouvoir transcendantal et communicatif de la musique d'Abdullah Miniawy. Titres interprétés au grand studio - Danza Del Ventre Live RFI - Poem of the Poems, extrait de l'album - Peacock Dreams Live RFI. Line Up : Abdullah Miniawy (chant), Robinson Khoury (trombone), Jules Boittin (trombone) Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant ► Album Peacock Dreams (PPL Songs Aghani Al-Khalq 2025). Site - Bandcamp - Instagram. Puis nous recevons la chanteuse et comédienne brésilienne Simone Mazzer et ses acolytes français Cotonete En 2005, quand ils forment Cotonete, les musiciens parisiens rêvent en secret d'aller jouer du funk brésilien 70's au Brésil… Devenus des spécialistes du style, le rêve devient réalité, 12 ans plus tard, grâce à la chanteuse et actrice brésilienne Simone Mazzer (chanteuse de l'année en 2015 dans la catégorie révélation) qui décide d'engager le groupe parisien pour enregistrer son 2ème disque. L'engagement se transforme très vite en collaboration, Cotonete prenant part aux choix du répertoire, aux arrangements et à la réalisation du disque. Celui-ci est préparé et enregistré à Paris au Studio Prado en juillet 2016. Il sera mixé et sortira au Brésil en 2017. Et c'est ainsi que Simone invite enfin Cotonete à venir fouler le sol brésilien. 4 concerts dont 2 merveilleux au SESC Copacabana à Rio sont organisés pour la sortie du disque. C'est au cours de cette tournée que le groupe rencontrera le chanteur Di Melo avec qui ils vont enregistrer à Sao Paolo l'album Atemporal sur lequel on retrouve le titre A.E.I.O.U. Près de 10 ans après son enregistrement, l'album Simone Mazzer & Cotonete est enfin édité en vinyle sur le label Prado Records. Il est, pour l'occasion, remixé par Fabien Girard. Titres interprétés au grand studio - L'amour à la plage (Niagara) Live RFI - Comment te dire adieu (Hardy) extrait de l'album - Se Voce Pensa Live RFI. Line Up : Simone Mazzer (voix), David Georgelet (batterie), Paul Bouclier (trompette), Frank Rabereau (sax), Christophe Touzalin (trompette, claviers), Olivier Caron (trombone), Florian Pellissier (claviers), Farid Baha (guitare) et Jean-Claude Kebaili (basse). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Simone Mazzer & Cotonete (Prado Rd 2025). Simone Mazzer & Cotonete - Simone Mazzer & Cotonete Simone Mazzer Instagram - Cotonete instagram.
Un paon rêve d'être poète, d'autres «hérons» de danser le mambo sous des lambris rococo. Notre 1er invité est Abdullah Miniawy (Égypte) pour la sortie de Peacock Dreams. Après le succès retentissant de son projet Le Cri du Caire, dont l'album éponyme a été récompensé par une Victoire du Jazz dans la catégorie «Album de musique du monde», Abdullah Miniawy revient avec Peacock Dreams, le premier opus de sa nouvelle formation en trio sorti sur le label PPL Songs Aghani Al-Khalq. Accompagné des trombonistes Robinson Khoury (Prix Django Reinhardt 2024 de l'Académie du Jazz) et Jules Boittin, Abdullah Miniawy présente une combinaison non conventionnelle de trois instruments ténors. La profondeur lyrique de la voix du poète, chanteur et compositeur égyptien fusionne avec les capacités expressives audacieuses des deux trombones, lui permettant d'explorer des gammes sonores sans précédent qui relient les traditions musicales occidentales et orientales. Le Trio interprète les dernières compositions musicales d'Abdullah Miniawy, ainsi que des adaptations d'anciens travaux issus de la révolution égyptienne et de son ancienne formation Le Cri du Caire, tout en mettant l'accent sur les collaborations en invitant le trompettiste Erik Truffaz, l'extraordinaire chanteur de flamenco Niño de Elche, et le producteur Hvad sur certains morceaux. «Peacock Dreams» entraîne le public dans une expérience musicale unique qui combine librement des influences baroques et opératiques, des thèmes soufis et coptes et des motifs musicaux de la péninsule arabique, imprégnés de la cacophonie jazzy des embouteillages égyptiens, révélant une fois de plus le pouvoir transcendantal et communicatif de la musique d'Abdullah Miniawy. Titres interprétés au grand studio - Danza Del Ventre Live RFI - Poem of the Poems, extrait de l'album - Peacock Dreams Live RFI. Line Up : Abdullah Miniawy (chant), Robinson Khoury (trombone), Jules Boittin (trombone) Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant ► Album Peacock Dreams (PPL Songs Aghani Al-Khalq 2025). Site - Bandcamp - Instagram. Puis nous recevons la chanteuse et comédienne brésilienne Simone Mazzer et ses acolytes français Cotonete En 2005, quand ils forment Cotonete, les musiciens parisiens rêvent en secret d'aller jouer du funk brésilien 70's au Brésil… Devenus des spécialistes du style, le rêve devient réalité, 12 ans plus tard, grâce à la chanteuse et actrice brésilienne Simone Mazzer (chanteuse de l'année en 2015 dans la catégorie révélation) qui décide d'engager le groupe parisien pour enregistrer son 2ème disque. L'engagement se transforme très vite en collaboration, Cotonete prenant part aux choix du répertoire, aux arrangements et à la réalisation du disque. Celui-ci est préparé et enregistré à Paris au Studio Prado en juillet 2016. Il sera mixé et sortira au Brésil en 2017. Et c'est ainsi que Simone invite enfin Cotonete à venir fouler le sol brésilien. 4 concerts dont 2 merveilleux au SESC Copacabana à Rio sont organisés pour la sortie du disque. C'est au cours de cette tournée que le groupe rencontrera le chanteur Di Melo avec qui ils vont enregistrer à Sao Paolo l'album Atemporal sur lequel on retrouve le titre A.E.I.O.U. Près de 10 ans après son enregistrement, l'album Simone Mazzer & Cotonete est enfin édité en vinyle sur le label Prado Records. Il est, pour l'occasion, remixé par Fabien Girard. Titres interprétés au grand studio - L'amour à la plage (Niagara) Live RFI - Comment te dire adieu (Hardy) extrait de l'album - Se Voce Pensa Live RFI. Line Up : Simone Mazzer (voix), David Georgelet (batterie), Paul Bouclier (trompette), Frank Rabereau (sax), Christophe Touzalin (trompette, claviers), Olivier Caron (trombone), Florian Pellissier (claviers), Farid Baha (guitare) et Jean-Claude Kebaili (basse). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Simone Mazzer & Cotonete (Prado Rd 2025). Simone Mazzer & Cotonete - Simone Mazzer & Cotonete Simone Mazzer Instagram - Cotonete instagram.
Le pétrole, le charbon et le gaz proviennent de la décomposition, sur des millions d'années, des forêts et des micro-organismes qui couvraient la planète. Depuis plus de 150 ans, nous les exploitons sans relâche pour alimenter notre électricité, nos transports et notre agriculture. (Rediffusion du 11 avril 2025). Mais les gisements les plus accessibles et rentables s'épuisent, tandis que leur combustion libère des gaz à effet de serre perturbant notre climat. Il est donc temps, malgré les résistances comme celles de Donald Trump, de nous désintoxiquer. Mais comment y parvenir ? Donald Trump a signé mardi des décrets, entourés de mineurs en tenue de chantier, destinés à «doper» l'extraction de charbon aux États-Unis. Ces textes, ratifiés par le président, prévoient de lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et de suspendre les fermetures de nombreuses centrales à charbon pour «plus que doubler» leur production d'électricité, notamment pour répondre à l'essor de l'intelligence artificielle. Nous parlons de notre dépendance aux énergies fossiles avec Francis Perrin, directeur de recherche à l'IRIS (l'Institut des relations internationales et stratégiques) et chercheur associé au Policy Center for the New South, un centre de réflexion basé à Rabat, au Maroc. Puis, nous vous emmenons en Écosse, où l'an dernier, la production de pétrole en mer du Nord a atteint son plus bas niveau depuis les années 70. Cependant, les projets d'énergies renouvelables, notamment dans l'éolien, peinent à se concrétiser. La fermeture de la raffinerie de Grangemouth, cet été, suscite des inquiétudes, avec des salariés espérant une reconversion vers la recherche ou la production de carburants verts. La transition énergétique met en péril les emplois et l'économie de toute la région. Reportage de Thomas Harms. Musique diffusée pendant l'émission : Franz Ferdinand – Build it up.
Pour ce nouvel épisode, j'ai le plaisir d'accueillir une autrice, metteuse en scène et comédienne déjà rencontrée par le passé : Solenn Denis. C'était en 2018 à Bordeaux, au TnBA. Elle y présentait Sstockholm avec son complice Erwan Daouphars. En bi-frontal, le public assistait à la séquestration d'une femme dans une cave : une expérience glaçante, d'une justesse telle que j'en garde encore une émotion nette. Cette épisode a la particularité d'explorer, non pas une, mais deux actualités. D'abord, l'adaptation cinématographique de la pièce Sandre par le réalisateur Germinal Alvarez, qui éveille en Solenn un rêve enfoui : le cinéma. Puis la 7ème création qu'elle signe avec sa compagnie Denisyak, Bébé & doudou, en résidence entre Bordeaux, Saint Brieuc et Paris.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je reçois Zeineb, la fondatrice de La Source des femmes, pour vous faire vivre un voyage puissant au cœur de notre puissance originelle et de nos besoins primaires de femmes du Monde.Zeineb est née à Fès au Maroc et a grandi à Rabat, bercée par l'océan Atlantique, avant de rejoindre Paris où elle vit jusqu'alors. Zeineb vient dans cet épisode se déposer en toute authenticité et avec justesse dans chacun de ses mots. Son partage est une ode à l'amour, à la douceur, à la sororité et à l'éveil.Zeineb revient sur ses premiers arrêts de grossesse. Ces "âmes qui l'ont élevée" comme elle le dit avec tant d'humilité. Puis, elle revient sur sa propre naissance de maman à travers son souhait inné d'enfanter de manière physiologique. Un souhait de cœur qu'elle dévoile ne pas être forcément celui de son entourage qu'il soit familial ou amical. Aussi, en ce sens, elle va bousculer les protocoles lorsqu'on lui propose un déclenchement. Elle vient vous conter avec force comment elle va devoir convaincre d'autres femmes, (professionnelles ou non) de son choix viscéral, naturel et profondément humain, de donner naissance sans péridurale, dans un espace approprié à la naissance physiologique. Un récit de naissance incroyablement puissant qui se termine dans un bain de sororité incroyablement pur entre Zeineb, sa fille et l'équipe soignante de la maternité où elle a accouchée.Derrière ce passage puissant, Zeineb revient sur la traversée qu'elle a connue, que certains nommeront "burn-out" mais qu'elle nomme "saut quantique". Là, s'ouvre un voyage spirituel au cœur de sa matrice, de son essence profonde au contact de sa lignée de femmes, de ses racines.De ces transformations, Zeineb nous dessine ainsi l'origine de La Source des Femmes, un lieu ressource, un espace simple qu'elle a créé avec le cœur et ce besoin d'offrir à chaque femme un endroit où se déposer afin de déposer le/son voile. Un lieu authentique, chaleureux né des traditions qu'elle connait depuis son enfance, au Maroc, où les femmes venaient se relier, chanter, pleurer, danser, parler, tisser...Cet échange est à l'image de ce lieu que Zeineb a créé : Une invitation à revenir à la Source, notre source, en faisant résonner ce besoin profond de liens entre femmes, une sororité pure et authentique.
Déjà le 6e épisode de notre série d'entretiens avec Albert Moukheiber pour décrypter des grands sujets de notre actualité.Cette semaine on commence avec une affaire qui a choqué Internet cet été : la mort en live d'un streamer harcelé pendant des heures. Pourquoi ces scènes attirent ? Pourquoi on regarde et pourquoi on passe si vite à autre chose ? Et surtout : qu'est-ce que ça dit de nous ?Puis en deuxième partie d'épisode on parle du “lâcher prise”, cette expression que l'on entend bien trop souvent au quotidien et qui ne veut au fond pas dire grand chose. Comment lâcher prise quand tout nous happe ? Comment arrêter de ruminer quand on est complètement submergés ? Et pourquoi dire à quelqu'un “calme-toi” est souvent la pire idée ?Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En septembre 2017, Aude Ledoux, 34 ans, se rend dans l'appartement secondaire de ses parents à Vannes accompagnée de son compagnon, Joachim. Tout le week-end, les voisins entendent de violentes disputes. Le dimanche, la jeune femme est assassinée. C'est sa mère qui la retrouve deux jours plus tard. Le principal suspect, en fuite après les faits, s'est suicidé. Tous les trois jours, une femme meurt en France à cause de son genre. Depuis 2022, le collectif #NousToutes établit un décompte officiel des féminicides. Pour compléter ce chiffre qui circule dans les médias, il y a un nom, un prénom, une profession, un âge et parfois une unique photo de la victime. Puis la prochaine affaire occulte la précédente. Comment raconter le féminicide derrière les chiffres ? Quelle est la teneur de la vie qui a été brisée ? Les voix du crime de cet épisode, ce sont Louisette Battais et Thierry Ledoux, les parents d'Aude Ledoux. Ils ont illustré en photographies et décrit en mots qui était leur fille dans Aude : un jour de septembre et le vide insondable le meurtrier a créé dans leurs vies. Au micro de Marie Zafimehy, ils témoignent pour humaniser leur fille.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Parti libéral du Québec (PLQ) traverse une zone de turbulence : la décision de la députée Marwah Rizqy de congédier sa cheffe de cabinet a mis le feu aux poudres et a poussé le chef Pablo Rodriguez à la suspendre du caucus. Puis, une nébuleuse affaire d'achats de votes allégués durant la course à la chefferie est venue amplifier le malaise régnant dans les rangs libéraux. L'analyste parlementaire Véronique Prince explique comment cette crise s'est orchestrée et quelles pourraient en être les conséquences à moins d'un an des élections.
Un événement, en ouverture, avec un tête à tête avec l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Puis, dans un second temps, des sciences et des inquiétudes, aussi, avec Étienne Klein, Françoise Combes, Christophe Galfard et Vinciane Despret
Il y a quelques jours, pendant une conférence, quelqu'un m'a dit : « La gentillesse, ça ne fonctionne pas avec tout le monde ».J'ai souri… parce que j'ai longtemps pensé la même chose.Puis j'ai repensé à un manager que j'avais connu. Un vrai dur. Très efficace. Très respecté. Un jour, il me dit : « Ce qui m'a le plus fatigué dans ma carrière, c'est d'avoir passé 20 ans à jouer un rôle. Être gentil aurait été beaucoup plus simple. »Ça m'a marqué. Parce que ce jour-là, j'ai compris que la gentillesse n'était pas un risque… mais une respiration.Dans l'épisode du jour, j'explique pourquoi la gentillesse dérange, pourquoi elle est si mal comprise… et pourquoi, en réalité, c'est l'une des compétences professionnelles les plus puissantes qui soient.Pas la mièvrerie. Pas la naïveté. Pas le “trop gentil”. Non : la vraie gentillesse. Celle qui pose un cadre. Celle qui dit non. Celle qui apaise sans s'effacer. Celle qui crée de la confiance là où d'autres créent de la peur.Et si on arrêtait de voir la gentillesse comme une faiblesse… pour la regarder comme un superpouvoir professionnel ?#gentillesse #leadership #management #bienveillance #psychologie #happyworkEt pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comNOUVEAU : DÉCOUVREZ MON NOUVEAU PODCAST, HAPPY MOI LE PODCAST POUR PRENDRE SOIN DE TOI : lnk.to/sT70cY0:00 Introduction 10:15 Introduction 2 0:50 La gentillesse n'est pas de la faiblesse1:38 La gentillesse n'est pas être “trop gentil”2:24 La gentillesse est souvent interprétée comme une stratégie3:03 La gentillesse dérange ceux qui n'en ont pas3:49 La gentillesse : une compétence émotionnelle de haut niveau4:29 Les malentendus autour du mot “gentil”5:09 Pourquoi la gentillesse est indispensable aujourd'hui5:55 La gentillesse : un choix conscient6:40 Conclusion7:12 La citation du jourSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Du Népal au Pérou, de Madagascar au Maroc, le drapeau du manga «One Piece» s'est hissé dans les manifestations d'une jeunesse qui a bousculé plusieurs gouvernements. Au Mexique aussi, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue en se réclamant de la «Génération Z», le 15 novembre 2025. Mais ce mouvement est-il réellement impulsé par les jeunes ? Et quels courants agglomère-t-il ? «C'est une mobilisation extrêmement hétéroclite», explique Hélène Combes, directrice de recherche au CNRS rattachée au CERI (Sciences Po). Le Mexique est un «pays très contestataire, rappelle-t-elle, où se coalisent des acteurs parfois très différents». D'abord, «une frange très marquée à droite», dans la lignée du milliardaire libertarien proche de l'extrême-droite latino-américaine, Ricardo Salinas Pliego, propriétaire de la chaîne TV Azteca. La droite traditionnelle, «beaucoup plus modérée», est bien présente elle aussi, par exemple avec le parti Acción Nacional (PAN). Les jeunes sont une composante de plus de cette mosaïque, mais leur spontanéité est à nuancer. «Un des influenceurs les plus actifs dans le mouvement, qui a appelé à la manifestation, est en fait un salarié du parti Acción Nacional», souligne Hélène Combes. Enfin, le mouvement est aussi composé «de personnes venues de zones rurales prospères», dans l'État du Michoacán, d'où est partie la mobilisation après l'assassinat du maire d'Uruapan, Carlos Manzo, le 1er novembre. L'ensemble forme ainsi un groupe très divers «qui se coalise contre le gouvernement de Claudia Sheinbaum, qui est par ailleurs toujours extrêmement populaire», conclut la chercheuse. Haïti : sanctionné par les États-Unis, Fritz Alphonse Jean se défend En Haïti, des officiels continuent d'être la cible de sanctions américaines. Après des anciens présidents, Premiers ministres, parlementaires et hommes d'affaires, c'est au tour de Fritz Alphonse Jean d'être frappé de restrictions par Washington pour ses liens supposés avec les gangs, explique le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Des accusations que Fritz Alphonse Jean, ancien Gouverneur de la Banque Centrale, rejette, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse ce mardi (25 novembre 2025). Il a reçu le soutien de certains membres de la classe politique, à commencer par Claude Joseph. Cet ancien Premier ministre par intérim (2021) dénonce une ingérence étrangère, rapporte Gazette Haïti. Il parle même de «représailles diplomatiques», qui viseraient à punir Fritz Alphonse Jean d'avoir voulu pousser vers la sortie le Premier ministre de transition, Alix Didier Fils-Aimé. Mais ce scénario n'est pas nouveau, prévenait mardi Frantz Duval dans Le Nouvelliste : «Cela fait plus de vingt ans que les États-Unis [tiennent] par les visas les [...] politiciens haïtiens», écrit-il. Avant de prévenir : «la classe politique, qui, hier, demandait [des] sanctions contre des adversaires peut, [le] lendemain, devenir la cible de ces mêmes sanctions». Jair Bolsonaro incarcéré, symptôme d'une consolidation de la démocratie brésilienne ? Au Brésil, Jair Bolsonaro a commencé officiellement sa peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'État. La Cour Suprême a confirmé ce mardi qu'il a épuisé tous les recours judiciaires. Alors s'agit-il d'un «nouveau départ pour la démocratie brésilienne ?», se demande Folha de Sao Paulo. L'incarcération de Jair Bolsonaro, ancien président, mais aussi celle de hauts gradés de l'armée est un fait «historique» dans ce «pays de coups d'État impunis», se félicite le journal. Il s'agit même d'un symptôme de «consolidation de la démocratie», renchérit O Globo. La conclusion de Folha est toutefois moins optimiste : «les réformes manquent» encore pour mieux prévenir d'autres tentatives de coup d'État à l'avenir, conclut le journal. À lire aussiBrésil: l'ex-président Jair Bolsonaro commence à purger ses 27 ans de prison ferme pour tentative de putsch Donald Trump et les grâces présidentielles... de dindes C'est une tradition aux États-Unis, le président a gracié ce mardi (25 novembre 2025) deux dindes, qui ne seront donc pas mangées lors de la fête de Thanksgiving, jeudi 27 novembre. Le président-milliardaire en a profité pour faire de l'évènement une tribune politique. «Trump informe une dinde de tout ce qu'il a accompli», titre le Washington Post, qui s'en donne à cœur joie. «Imaginez, [...] vous avez une belle vie en Caroline du Nord, [...] vous mangez du maïs et passez du temps dehors. [...] Puis, on vous emmène à Washington, [...] et un mec aux cheveux dorés se met à parler très fort de «démocrates d'extrême gauche» et de [prison] au Salvador.» Évidemment, la dinde n'y comprend rien, précise le quotidien, qui ne résiste pas à l'envie de rappeler que Donald Trump n'a pas gracié que des volatiles depuis le début de son mandat. Il a aussi accordé une grâce à près de 1 500 personnes impliquées dans l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Et gracié certains de ses proches, comme l'ancien maire de New York, Rudy Giuliani, ancien avocat de Donald Trump. Dans le journal de La 1ère... Dans l'ouest de la Guyane, le nombre de sites d'orpaillage illégal ne recule pas. C'est le triste constat des responsables du Parc Amazonien, explique Benoît Ferrand.
Depuis avril 2023, se déroule au Soudan l'un des conflits les plus meurtriers, à l'origine de « la plus grande crise humanitaire au monde » selon l'ONU. Selon des témoins ayant fui El-Fasher, la capitale du du Darfour-Nord est le lieu de massacres, violences à caractère ethnique, viols et agressions sexuelles depuis qu'elle est tombée entre les mains des paramilitaires FSR du général Mohamed Hamdan Dogolo « Hemedti », le 26 octobre dernier. Plusieurs organisations humanitaires font état de crime de guerre, de crimes contre l'humanité, les Nations unies parlent d'une « spirale d'atrocité ». Après un siège de 18 mois, après la faim, la soif, la violence et la peur, certains Soudanais ont réussi à quitter El-Fasher pour se réfugier au Tchad voisin. Le Tchad et le Soudan sont séparés par un wadi, un oued sec, depuis la fin de la saison des pluies. De part et d'autre de cette frontière se trouvent deux villes : Tina, au Soudan, et Tiné, au Tchad. C'est là que les réfugiés soudanais traversent à pied, en charrette ou à l'arrière de camionnettes. De notre envoyée spéciale à Tiné, La frontière est gardée par des militaires tchadiens, mais aucune entrave n'a lieu au passage des réfugiés qui traversent tous librement. « Voilà les nouvelles familles qui viennent d'arriver. Elles sont orientées pour faire le circuit : d'abord l'enregistrement des réfugiés avec la Commission nationale d'accueil de réinsertion des réfugiés et des rapatriées du Tchad (Cenar), après avoir obtenu les informations de la personne. Puis un screening médical se fait avec Médecins sans frontière (MSF) avant leur transfert vers le site de transit », explique Georges, membre de l'équipe du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Le visage fatigué, en partie dissimulé derrière son foulard bariolé, Souad Ibrahim Abdou s'installe à quelques mètres de la frontière, sous la cabane de MSF. Elle attend désormais d'être enregistrée. « On a laissé les enfants à Tawila. On remercie le seigneur d'être arrivé ici en bonne santé. Dieu merci, tout va bien. On nous a conseillé de venir ici, on nous a dit que la ville était bien. Le seul problème ici, c'est la nourriture. Aussi, il n'y a pas de travail », raconte-t-elle. Une fois le premier enregistrement effectué, les réfugiés doivent se rendre par leurs propres moyens au site de transit à la sortie de la ville. Parmi les infrastructures sur place, des pompes à eau, mais peu de latrines. Et les températures chutent fortement le matin et le soir. La jeune Daralnayim,19 ans et enceinte de sept mois, a fait le voyage seule depuis El-Fasher. Elle raconte sa vie dans le site de transit : « Il n'a pas de nourriture, pas de couvertures, pas de lit. Je n'ai pas eu d'autre choix que de rester avec des femmes ici. On a fait les démarches d'enregistrement ensemble. » Les profils de ces derniers arrivants sont majoritairement des femmes et des enfants. Mais il y a beaucoup plus d'hommes comparé au début du conflit en 2023. « Il y a de plus en plus de vieillards blessés, de gens inaptes et beaucoup d'enfants non accompagnés. Ils avaient encore l'espoir en 2023 qu'ils peuvent défendre leur terre, résister. Maintenant, c'est le désespoir total », détaille Jean-Paul Habamungu, responsable du HCR à Iriba. À lire aussiLa route de l'exil vers le Tchad: les réfugiés soudanais d'El-Fasher racontent leur cauchemar[2/3]
Charles ou Charlotte d'Éon de Beaumont, dit le chevalier d'Éon ou chevalière d'Éon, était un diplomate, espion, officier et personnalité de lettres français. D'Éon a joué un rôle important dans les diplomaties officielle et surtout parallèle de Louis XV. Il a contribué à faire basculer la Russie dans le camp français au début de la guerre de Sept Ans. Puis, lors de son ambassade en Angleterre, il a élaboré, entre autres, un plan d'invasion du pays par la mer...Secrets d'agents • Histoires Vraies est une production Minuit.
Aujourd'hui, Joëlle Dago Serry, coach de vie, Charles Consigny, avocat, et Chirinne Ardakani, avocate, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Lorsque nous avons de la fièvre, notre corps déclenche un phénomène typique : les frissons. Ces tremblements involontaires, souvent accompagnés d'une sensation de froid intense, sont en réalité un mécanisme de défense sophistiqué du corps pour lutter contre l'infection.Tout commence dans l'hypothalamus, la zone du cerveau qui agit comme un « thermostat biologique ». Lorsqu'un virus, une bactérie ou une toxine pénètre dans l'organisme, le système immunitaire réagit en libérant des substances appelées pyrogènes. Ces molécules, comme les interleukines ou les prostaglandines, circulent dans le sang et informent l'hypothalamus qu'il faut relever la température corporelle. L'objectif est clair : ralentir la multiplication des agents pathogènes, qui se développent mal dans un environnement plus chaud, et stimuler les défenses immunitaires.L'hypothalamus fixe alors un nouveau « point de consigne » plus élevé — par exemple 39 °C au lieu de 37 °C. Mais comme la température réelle du corps est encore inférieure à cette nouvelle cible, le cerveau interprète la situation comme un refroidissement brutal. C'est pourquoi nous ressentons soudainement un froid intense, même si notre température mesurée est déjà au-dessus de la normale.Pour atteindre ce nouveau seuil, le corps déclenche toute une série de réactions : les vaisseaux sanguins se contractent à la surface de la peau pour limiter les pertes de chaleur, provoquant une sensation de peau froide et pâle. Puis viennent les frissons : les muscles se contractent rapidement et de façon répétée, produisant de la chaleur par le mouvement. C'est une véritable combustion interne — ces contractions musculaires peuvent multiplier la production de chaleur par cinq ou six. En parallèle, on se recroqueville, on cherche une couverture, on grelotte… tout cela vise à réchauffer le corps.Une fois la température corporelle alignée avec le nouveau réglage de l'hypothalamus, les frissons cessent. Plus tard, lorsque la fièvre redescend, le cerveau abaisse à nouveau le point de consigne. Cette fois, c'est l'inverse : nous avons trop chaud, nous transpirons abondamment pour évacuer la chaleur.Ainsi, les frissons ne sont pas un signe de faiblesse, mais un signal que notre organisme se bat. Ils traduisent la mise en marche d'un système de régulation millénaire, conçu pour rendre notre corps temporairement inhospitalier aux microbes. En somme, trembler de froid quand on a de la fièvre, c'est simplement la preuve que notre thermostat intérieur fait son travail. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le flûtste Jî Drû sort Poems For dance et la batteuse Anne Paceo Atlantis. Rendez-vous dans la #SessionLive ! Notre premier invité est le flûtiste compositeur Jî Drû pour la sortie de l'album Poems For Dance. Poems For Dance est sensible et fait danser. Un disque et des concerts pour nous rappeler que la musique est un geste de partage, la danse une libération. Jî Drû réalise ici un album fou, débordant d'inventivité et d'énergie. L'intensité de son quartet, sa cohésion rythmique et mélodique en font un grand groupe, à découvrir vite en live pour des concerts vibrants. Une musique en partage qui nous rappelle qu'elle doit avant tout nous faire du bien, un hymne au vivre ensemble, à la danse et à la joie. Sur un tapis de poésies, les mélodies oniriques apaisent et les improvisations transportent. Jî Drû dessine une route musicale où la flûte trace un trait d'union entre les musiques de transe et un jazz innovant, insufflant une émergence poétique à partager avec le public. Il s'aventure cette fois vers des musiques à danser : l'afrobeat, la soul, des rythmes électro ou latins. Il explore avec son groupe un espace fait d'histoires et de mélodies qui convoquent l'imaginaire et le rêve pour créer des possibles communs. Poems For Dance est une invitation au mouvement et s'intéresse tout particulièrement au lien avec l'auditoire. Le corps prend la suite de l'écoute et devient un formidable outil de sensation et de liberté que l'audience pourra traduire, pourquoi pas, par la danse. La danse et le mouvement seraient alors là pour se battre, bouger, se montrer et faire entendre, ensemble nos singularités. La flûte touche l'âme comme le poète qui déclame son texte : elle explore et révèle des espaces abstraits et se met en connexion avec le vivant. Elle est douceur, harmonie ou rythme : la flûte est Poésie. Jî Drû est un flûtiste et producteur, né à Amiens en 1974. C'est d'abord par le saxophone qu'il a fait ses premières armes dans la musique au CRR d'Amiens. Après une Maîtrise d'Histoire sur la bande dessinée et les Pieds Nickelés de Louis Forton, il a fait ses premiers pas sur scène, fin des années 90, en participant au lancement d'un studio avec une bande d'amis : Cité Carter, dans l'effervescence de la scène amiénoise à laquelle il participe. Il s'exile à Paris en accompagnant Toma Sidibé sur scène durant une tournée marathon de trois années. Il collabore en parallèle sur scène avec divers artistes comme Magic Malik, Julien Lourau, Les Troublemakers, Jeff Sharel, Doctor L et parcourt les scènes de France, d'Europe et les principaux festivals de musique. Titres interprétés au grand studio - Poems will make you sing Live RFI - Don't stop the flow Feat. Natasha Rogers, extrait de l'album - Floatin in the air Live RFI. Line up : Ji Dru (flûte), Mathieu Penot (batterie), Sandra Nkaké (voix, fx), Pierre François Blanchard (claviers). Son : Jérémie Besset, Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Poems For Dance (Label Bleu 2025). Concert parisien 17 décembre Studio de l'Ermitage. YouTube - Instagram - Deezer. Puis nous recevons Anne Paceo dans la #SessionLive pour la sortie du nouvel album Atlantis. Artiste majeure de la scène musicale actuelle, figure de proue de la nouvelle scène jazz «cross over», batteuse la plus en vue de l'Hexagone, compositrice reconnue pour sa capacité à créer un propos musical inédit, empreint de transe et de spiritualité, Anne Paceo ne cesse de se réinventer et de nous surprendre. En témoignent sa nomination à l'ordre des Chevaliers des Arts et des Lettres en 2021, ses 3 Victoires de la musique, ses nombreuses collaborations et sa discographie prolifique : 8 albums et 4 EP à son actif. Son 8è album, Atlantis, est paru sur son label Jusqu'à la Nuit. Atlantis. île gigantesque reçue par Poséidon, dieu des Océans, lorsque les dieux se sont partagé la Terre. Et engloutie par un cataclysme vers 9600 avant Jésus-Christ. D'après la légende, la corruption et le matérialisme de ses habitants auraient provoqué sa destruction. À l'aune d'un monde à la politique si absurde qu'elle en devient ultra destructrice, ayant évacué toute conscience environnementale. Anne Paceo n'a donc pas nommé ce nouvel album Atlantis par hasard. Été 2022. Enthousiasmée par un récent baptême de plongée, la compositrice et batteuse française part au Portugal pour s'immerger dans les fonds marins. Dans de l'eau tant glaciale que trouble, elle découvre une émotion proche de l'extase, que Romain Rolland appelait le «sentiment océanique». Un mélange de ressentis convoquant apesanteur, plénitude et dissolution du temps. Ainsi, l'eau devient symbole de renouveau et lieu de contemplation. De quoi donner naissance à de nouvelles chansons. Elles sont au nombre de treize, nous invitant toutes, chacune à leur manière, à un voyage chimérique et apaisant. Titres interprétés au grand studio - Inside Live RFI - Restless Feat. Piers Faccini, extrait de l'album - Sur une île Live RFI. Line Up : Anne Paceo (batterie, chant), Gauthier Toux (Moog & Prophet), Leo Montana (piano), Christophe Panzani (saxophone), Lilian Mille (trompette) et Cynthia Abraham (chant). Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor. ► Album Atlantis (Jusqu'à la Nuit 2025). Concert 13 février 2026, Gaîté Lyrique, Paris. Site - Bandcamp - YouTube - Instagram.
Dès l'enfance, Michel X. cherchait déjà une issue dans les livres, dans l'éther, dans la fuite. Puis il y a eu l'héroïne, la morphine, les substituts, une vie entière à se droguer sous contrôle et sous ordonnance. Mais c'est l'amour, pas la came, qui l'a brisé. Et une réunion un jour, qu'il l'a sauvé. Aujourd'hui, il raconte le vrai sevrage, celui de la solitude. Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et de Contre-addictions.Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives
Le flûtste Jî Drû sort Poems For dance et la batteuse Anne Paceo Atlantis. Rendez-vous dans la #SessionLive ! Notre premier invité est le flûtiste compositeur Jî Drû pour la sortie de l'album Poems For Dance. Poems For Dance est sensible et fait danser. Un disque et des concerts pour nous rappeler que la musique est un geste de partage, la danse une libération. Jî Drû réalise ici un album fou, débordant d'inventivité et d'énergie. L'intensité de son quartet, sa cohésion rythmique et mélodique en font un grand groupe, à découvrir vite en live pour des concerts vibrants. Une musique en partage qui nous rappelle qu'elle doit avant tout nous faire du bien, un hymne au vivre ensemble, à la danse et à la joie. Sur un tapis de poésies, les mélodies oniriques apaisent et les improvisations transportent. Jî Drû dessine une route musicale où la flûte trace un trait d'union entre les musiques de transe et un jazz innovant, insufflant une émergence poétique à partager avec le public. Il s'aventure cette fois vers des musiques à danser : l'afrobeat, la soul, des rythmes électro ou latins. Il explore avec son groupe un espace fait d'histoires et de mélodies qui convoquent l'imaginaire et le rêve pour créer des possibles communs. Poems For Dance est une invitation au mouvement et s'intéresse tout particulièrement au lien avec l'auditoire. Le corps prend la suite de l'écoute et devient un formidable outil de sensation et de liberté que l'audience pourra traduire, pourquoi pas, par la danse. La danse et le mouvement seraient alors là pour se battre, bouger, se montrer et faire entendre, ensemble nos singularités. La flûte touche l'âme comme le poète qui déclame son texte : elle explore et révèle des espaces abstraits et se met en connexion avec le vivant. Elle est douceur, harmonie ou rythme : la flûte est Poésie. Jî Drû est un flûtiste et producteur, né à Amiens en 1974. C'est d'abord par le saxophone qu'il a fait ses premières armes dans la musique au CRR d'Amiens. Après une Maîtrise d'Histoire sur la bande dessinée et les Pieds Nickelés de Louis Forton, il a fait ses premiers pas sur scène, fin des années 90, en participant au lancement d'un studio avec une bande d'amis : Cité Carter, dans l'effervescence de la scène amiénoise à laquelle il participe. Il s'exile à Paris en accompagnant Toma Sidibé sur scène durant une tournée marathon de trois années. Il collabore en parallèle sur scène avec divers artistes comme Magic Malik, Julien Lourau, Les Troublemakers, Jeff Sharel, Doctor L et parcourt les scènes de France, d'Europe et les principaux festivals de musique. Titres interprétés au grand studio - Poems will make you sing Live RFI - Don't stop the flow Feat. Natasha Rogers, extrait de l'album - Floatin in the air Live RFI. Line up : Ji Dru (flûte), Mathieu Penot (batterie), Sandra Nkaké (voix, fx), Pierre François Blanchard (claviers). Son : Jérémie Besset, Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Poems For Dance (Label Bleu 2025). Concert parisien 17 décembre Studio de l'Ermitage. YouTube - Instagram - Deezer. Puis nous recevons Anne Paceo dans la #SessionLive pour la sortie du nouvel album Atlantis. Artiste majeure de la scène musicale actuelle, figure de proue de la nouvelle scène jazz «cross over», batteuse la plus en vue de l'Hexagone, compositrice reconnue pour sa capacité à créer un propos musical inédit, empreint de transe et de spiritualité, Anne Paceo ne cesse de se réinventer et de nous surprendre. En témoignent sa nomination à l'ordre des Chevaliers des Arts et des Lettres en 2021, ses 3 Victoires de la musique, ses nombreuses collaborations et sa discographie prolifique : 8 albums et 4 EP à son actif. Son 8è album, Atlantis, est paru sur son label Jusqu'à la Nuit. Atlantis. île gigantesque reçue par Poséidon, dieu des Océans, lorsque les dieux se sont partagé la Terre. Et engloutie par un cataclysme vers 9600 avant Jésus-Christ. D'après la légende, la corruption et le matérialisme de ses habitants auraient provoqué sa destruction. À l'aune d'un monde à la politique si absurde qu'elle en devient ultra destructrice, ayant évacué toute conscience environnementale. Anne Paceo n'a donc pas nommé ce nouvel album Atlantis par hasard. Été 2022. Enthousiasmée par un récent baptême de plongée, la compositrice et batteuse française part au Portugal pour s'immerger dans les fonds marins. Dans de l'eau tant glaciale que trouble, elle découvre une émotion proche de l'extase, que Romain Rolland appelait le «sentiment océanique». Un mélange de ressentis convoquant apesanteur, plénitude et dissolution du temps. Ainsi, l'eau devient symbole de renouveau et lieu de contemplation. De quoi donner naissance à de nouvelles chansons. Elles sont au nombre de treize, nous invitant toutes, chacune à leur manière, à un voyage chimérique et apaisant. Titres interprétés au grand studio - Inside Live RFI - Restless Feat. Piers Faccini, extrait de l'album - Sur une île Live RFI. Line Up : Anne Paceo (batterie, chant), Gauthier Toux (Moog & Prophet), Leo Montana (piano), Christophe Panzani (saxophone), Lilian Mille (trompette) et Cynthia Abraham (chant). Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor. ► Album Atlantis (Jusqu'à la Nuit 2025). Concert 13 février 2026, Gaîté Lyrique, Paris. Site - Bandcamp - YouTube - Instagram.
IA Folles, Manipulations Mortelles & Cauchemars ModernesPlongez dans un nouvel épisode terrifiant de Creepshow, où la frontière entre technologie, folie et horreur contemporaine se dissout jusqu'à ne plus faire qu'un. Pour ce 48ᵉ chapitre, Dans Le Noir explore les dérives d'une intelligence artificielle devenue omniprésente dans nos vies… au point d'entraîner ses utilisateurs vers l'obsession, la paranoïa et parfois l'impensable.
Playlist de Sophian Fanen et interview du photographe et guitariste américain Ralph Gibson. Tous les mois, Sophian Fanen, critique musical du site Les Jours, chronique 5 albums. Il a failli diffuser l'intégralité du nouvel album de Rosalia. Après des négociations musclées, nous avons trouvé un compromis, sévère mais juste : 1 seul titre de Rosalia !
Playlist de Sophian Fanen et interview du photographe et guitariste américain Ralph Gibson. Tous les mois, Sophian Fanen, critique musical du site Les Jours, chronique 5 albums. Il a failli diffuser l'intégralité du nouvel album de Rosalia. Après des négociations musclées, nous avons trouvé un compromis, sévère mais juste : 1 seul titre de Rosalia !
Au Nigeria, deux opérations portées par l'armée et par l'État de Borno ont facilité la réintégration dans la société de dizaines de milliers de repentis de Boko Haram et de l'ISWAP. Pour relancer l'économie de son État essentiellement agricole, le gouverneur Babagana Zulum a organisé le retour de déplacés internes dans leur communauté d'origine. Officiellement, il n'y a plus de camps de déplacés à Maiduguri, pourtant des milliers de familles vivent dans des conditions de vie difficile dans des camps informels de la capitale de l'État de Borno. De notre correspondant de retour de Maiguduri, Souriante devant ses enfants, Yakura dissimule des blessures psychologiques profondes. Kirenowa, sa ville d'origine près du Lac Tchad, est dans une zone sous contrôle de l'ISWAP Et aujourd'hui encore, Yakura reste marquée par le son des armes automatiques lorsque Kirenowa fut attaquée en mai 2014. « Nous avons commencé à entendre des coups de feu. On a cru à une mauvaise blague. Puis la situation a dégénéré. Les gens se sont mis à courir. Quant à nous, nous sommes coincés sur place pendant 10 jours. La plupart du temps, les membres de Boko Haram revenaient dans la communauté. Le soir ou le matin. » Kingibe vit avec sa famille pas très loin de l'emplacement de Yakura Handicapé par une blessure non soignée depuis 7 ans, Kingibe a des difficultés à se déplacer. Il passe ses journées assis sur un tapis à égrener un chapelet musulman. Et avec la recrudescence des kidnappings dans la périphérie de Maiduguri, cet homme d'âge mûr ne sort quasiment plus du camp. « Si les membres de Boko Haram enlèvent une personne, ils exigent une rançon de 5 à 10 millions de nairas. J'ai à peine 500 nairas par mois. Dans ces conditions, comment payer une telle somme ? Comment aller cultiver la terre pour nous nourrir alors que la brousse n'est pas sûre et qu'à seulement 2 km de distance d'ici, ils peuvent nous capturer ? » « Une personne pauvre ne peut pas survivre sans cultiver » Durant plus de 10 ans, Kingibe a difficilement accepté de dépendre des distributions de vivres. Depuis deux ans, ces distributions ont cessé suite au décret local fermant les camps à l'intérieur de Maiduguri. Or pour Kingibe, c'est un cauchemar sans fin de voir ses enfants pleurer de faim. Car cet agriculteur ne peut plus accéder à son champ dans son village près de Marte, à plus de 130 km de Maiduguri : « De nombreuses personnes qui sont retournées à Marte ont été attaquées par les membres de Boko Haram. Puis ces familles ont été déplacées à Dikwa. Avant de revenir nouveau Maiduguri sur instruction du gouverneur Babagana Zulum avec un soutien alimentaire pas trop long. Plus tard, certaines familles sont retournées à Marte, mais d'autres vivent toujours ici. Sans pouvoir cultiver, une personne pauvre ne peut pas survivre. » Pour nourrir sa famille, Kingibe envisage de vendre la tente humanitaire qui leur sert de logement. Plusieurs de ses voisins l'ont déjà fait, laissant vide ainsi de nombreux espaces dans ce camp informel. À lire aussiNigeria: comment j'ai basculé dans Boko Haram [1/5] À lire aussiNigeria: la réintégration d'ex-membres de l'Iswap dans la société, sans passer par la case prison [2/5] À lire aussiNigeria: face à la réintégration des repentis Boko Haram, l'impossible pardon pour les victimes [3/5] À lire aussiNigeria: les sessions de déradicalisation d'ex-membres de Boko Haram [4/5]
Dans cet extrait, Ben Mazué raconte ce que son divorce a bouleversé : le vertige, la solitude, la perte de repères, la sensation de “sombrer” et de ne plus savoir comment vivre en équilibre. Il explique comment on peut se perdre complètement et ce qui lui a permis de remonter à la surface.Puis il répond à une question que beaucoup se posent mais n'osent jamais formuler : Comment on sait qu'on peut encore se remettre ensemble ? Il parle des comportements qui abîment un couple, des problèmes que la séparation peut paradoxalement résoudre, de la différence entre aimer quelqu'un et l'écraser, et de la responsabilité qu'on doit à une histoire d'amour quand elle peut encore réussir.Si cet extrait vous a plu retrouvez l'intégralité de notre conversation ici : https://shows.acast.com/inpower/episodes/arreter-de-chercher-a-etre-mieux-et-etre-soi-avec-ben-mazue Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Marcel loue une maison à un locataire qui cesse de payer ses loyers et transforme le logement en local professionnel sans autorisation, y installant son entreprise de couverture. Puis il abandonne les lieux, laisse du matériel, des gravats et refuse de rendre les clés. Pire encore : lorsqu'il tente de récupérer ses impayés, Marcel est menacé. Aujourd'hui, il réclame le remboursement des loyers impayés et la remise des clés. Au micro d'Eugène Duval, un membre de l'équipe de "Ça peut vous arriver" revient sur les négociations difficiles et les moments off de ces 2h d'antenne !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Candice a vécu une adolescence un peu tumultueuse et si petite elle voulait devenir maman, à cette période c'était un non catégorique. Puis elle a fait la rencontre, coup de foudre, de celui avec qui le sujet de la maternité revient à l'ordre du jour. C'est une évidence, Candice veut sceller leur amour en agrandissant leur famille.Elle a dix-neuf ans quand elle tombe enceinte, et après ses premiers pas en tant que jeune maman, c'est le déclic, elle veut rapidement un deuxième enfant. Candice adore ce nouveau rôle et s'épanouie pleinement dedans. Alors en seulement deux ans, elle va enchaîner les grossesses et avoir trois bébés d'âges très rapprochés. Elle a aujourd'hui vingt-deux ans, trois enfants et profite pleinement de sa vie de famille.Bonne écoute !----------------------------------------------Vous aimez HelloMammas ? Abonnez-vous gratuitement sur votre plateforme d'écoute préférée pour ne manquer aucun épisode et pensez à nous laisser ⭐⭐⭐⭐⭐ — ça nous aide énormément !On se retrouve chaque mardi pour un nouvel épisode
Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, prof de philo, Flora Ghebali, militante dans la transition écologique, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Tous les dimanches à minuit, Daniel Riolo propose une heure de show en direct avec Moundir Zoughari pour les passionnés de poker. Conseils d'un joueur professionnel, actualité, tournois... Votre rendez-vous poker, sur RMC !
Il était une fois Christine Berrou, humoriste et autrice, qui a été endoctrinée dès l'enfance par la vision patriarcale du couple et l'idée qu'il fallait être avec un homme pour exister. Pendant longtemps elle a cru à cet amour là, mais au fil des rencontres elle a déchanté. Elle s'est rendu compte que tous les hommes n'étaient pas aussi formidables que ce qu'on lui avait vendu.Puis elle rencontre celui qui sera le père de sa fille, dont elle est très amoureuse pendant cinq ans et c'est pendant sa grossesse que Christine comprend que leur couple ne tiendra pas longtemps. Elle se sépare et reste en très bonne entente avec le papa. Ils n'étaient pas fait pour être en couple amoureux mais parfaits en couple parental. Alors depuis Christine vit sa meilleure vie d'artiste, célibataire, maman solo une semaine sur deux. Elle a enterré les croyances de son enfance, prend la parole et transmet à sa fille une vision plus réaliste des relations hommes-femmes.Dans cet épisode on parle de faire deux fois le tour du périph, d'avoir une chambre surclassée et de ne pas être lisse.Bonne écoute !----------------------------------------------Vous aimez HelloSolos ? Abonnez-vous gratuitement sur votre plateforme d'écoute préférée pour ne manquer aucun épisode et pensez à nous laisser ⭐⭐⭐⭐⭐ — ça nous aide énormément !On se retrouve chaque lundi pour un nouvel épisode
Bruno et Jérôme reviennent sur une série d'actualités tech marquantes, avec une bonne dose de taquineries autour du iPhone Air, un appareil promis à une carrière écourtée. Quelques mots sur le nouveau OnePlus 15, salué pour son autonomie impressionnante, sa fluidité et son rapport qualité-prix. Le duo s'amuse ensuite de l'« iPhone Pocket », un accessoire Apple décrit comme une chaussette design vendue à prix fort pour les fêtes. Puis, la démission de Yann LeCun de Meta retient toute leur attention. Le segment se poursuit avec une discussion sur GPT-5.1 et sur les coûts astronomiques de Sora 2.0. Enfin, ils commentent la vidéo très commentée du robot humanoïde russe AIDol, avant d'ouvrir sur les avancées européennes en robotique et l'annonce d'un premier microprocesseur souverain conçu en France.
Nous vous proposons une série de reportages Afrique en cinq épisodes consacrés aux programmes de justice transitionnelle que le Nigeria expérimente depuis plus de dix ans, pour inciter les défections dans les rangs de Boko Haram. L'opération « Safe Corridor » et le « Modèle du Borno » sont deux mécanismes sur lesquels s'appuient l'armée nigériane, le ministère de la Justice et le gouvernement de l'État de Borno, pour réintégrer des repentis de Boko Haram dans leur communauté d'origine ou des communautés hôtes. Selon l'armée nigériane, 120 000 ex-militants auraient quitté les rangs de Boko Haram et de l'État islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP). Notre correspondant a passé plusieurs semaines dans le nord-est du Nigeria pour recueillir des témoignages de victimes, d'experts en déradicalisation, mais aussi de repentis, ex-membres de Boko Haram et de l'ISWAP. Dans ce premier épisode, Moïse Gomis donne la parole à deux repentis : Kachalla et Ibrahim. Dans ce premier volet, ils nous racontent comment ils ont basculé dans l'islamisme armé. De notre correspondant au Nigeria, Kachalla s'applique à chaque coup de marteau. Il mise sur la qualité de son travail de charpentier. Pas facile de changer le regard de ses voisins, surtout quand on est un ancien Boko Haram. Fin 2014, quand Abubakar Shekau et ses troupes prennent le contrôle de Bama durant six mois, ils ne laissent pas beaucoup de choix aux hommes vivant sur place : s'engager ou bien être égorgé. « À ce moment-là, nous n'avions pas le choix. Nous étions contraints de travailler pour eux, nous ne pouvions donc pas refuser. Nous devions nous plier à leurs exigences, sinon ils nous auraient tués. Si vous ne leur obéissiez pas, ils vous disaient : "D'accord, vous n'acceptez pas notre idéologie, alors nous allons vous tuer". Nous devions donc obéir de force à ce qu'ils nous demandaient », raconte Kachalla. En 2014, Ibrahim est déjà un membre actif de l'ISWAP au Nigeria. Lui, c'est par adhésion qu'il s'enrôle à l'âge de 19 ans. Ibrahim était un fidèle de Mohammed Yusuf, le fondateur de la secte salafiste surnommée Boko Haram. À partir de 2007, comme plusieurs adeptes, Ibrahim se retranche à Markaz, le quartier de gare ferroviaire de Maiduguri. « Nous avons rejoint Mohamed Yusuf pour assister à ses cours islamiques. Nous sommes devenus tellement accros que cela nous est resté gravé dans l'esprit. Nous avons fait nos valises pour aller vivre avec notre guide spirituel jusqu'à ce que les choses dégénèrent », explique Ibrahim. « Tous les villageois étaient membres de Boko Haram » Pris dans l'engrenage, Ibrahim se radicalise malgré son attachement à ses études universitaires. C'est à travers une lettre d'adieu, remise à ses parents, qu'il coupe les ponts. Ibrahim s'exile dans la périphérie de Baga, une localité au bord du lac Tchad. « Tous les villageois étaient membres de Boko Haram. Nous avons été attirés par leur idéologie. Le jour où nous les avons rejoints, ils nous ont donné en naira l'équivalent de 650 euros et une moto neuve. Puis, ils nous ont emmenés dans leur campement. Et là, on est devenu membre à part entière », poursuit Ibrahim. Kachalla et Ibrahim, disent aujourd'hui regretter d'avoir gâché plusieurs années de leur vie. Désormais repentis, ils ont conscience de n'avoir plus le droit à l'erreur. À lire aussiBoko Haram, une tentative de réconciliation au Nigeria
La situation des immigrés mexicains aux États-Unis est de plus en plus précaire. Entre le harcèlement des agents de l'ICE, qui pratiquent des descentes musclées dans les villes américaines, et les discours hostiles de Donald Trump à l'encontre de l'immigration, le climat est de plus en plus tendu. Deux millions de personnes auraient quitté le pays selon le Département américain de la sécurité intérieure : 400 000 expulsés et 1,6 million de départs volontaires. Même si cette dernière estimation est compliquée à vérifier, beaucoup de Mexicains rentrent effectivement au Mexique. Sauf que le retour n'est pas une chose simple. « Je n'ai pas pleuré. J'ignore pourquoi. J'ai longtemps vu ma fille uniquement au téléphone, et de la voir en vrai là... Je ne pouvais rien dire. J'étais juste capable de la regarder et de l'embrasser. Mais tous les deux, on avait envie de pleurer, d'être restés si longtemps sans se voir et d'être ensemble à nouveau », raconte José Luis. Après 26 ans passés aux États-Unis, il a retrouvé sa ville natale d'Acapulco et sa fille devenue adulte. Il a choisi de s'auto-expulser. De retour dans son pays d'origine, le Mexique, il est pris par des sentiments mélangés et « la nostalgie de ne plus voir tes proches que tu as aimés. Je suis parti et j'ai laissé ma grand-mère, mes oncles, ma mère. Tout est revenu d'un coup. C'est pour cela, je crois, que je n'ai pas pu pleurer. J'avais ce nœud dans ma gorge, je ne pouvais même plus parler », ajoute-t-il. La famille de José Luis est éclatée entre les deux pays. Il a été attrapé par les services de l'immigration américaine. Sans papiers, il n'a pas eu d'autre choix que de rentrer. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, il s'inquiète pour ses proches et raconte comment la vie est devenue infernale en Arizona : « Ça a été rapide et catastrophique. Avant, tu pouvais quand même aller au parc, au cinéma, ou manger dans la rue. Maintenant non, tu ne peux plus. Tu fais tes courses et tu rentres chez toi, à cause de la peur qu'ils t'attrapent. » À lire aussiLe Mexique se prépare à accueillir les migrants expulsés des Etats-Unis À son retour, José Luis a été accueilli par le programme consulaire Mexico te Abraza, lancé en janvier, qui lui a payé son transport jusqu'à sa ville d'origine. Pour Israel Concha, fondateur d'une association de Mexicains revenus des États-Unis, ce n'est pas à la hauteur des difficultés qu'ils rencontrent. « Nous ne sommes pas des migrants de passage. C'est très triste qu'il n'y ait pas de vrai accompagnement pour nous, qu'il n'y ait pas réellement d'aides. Pas seulement au moment de l'expulsion, mais pour nous permettre de nous réinsérer dans la société mexicaine », déplore-t-il. Il dénonce les obstacles de l'administration mexicaine pour réaliser certaines démarches au moment de l'installation. Après de longues années loin du pays, de nombreux Mexicains vivent un choc culturel et émotionnel. Parfois même, ils sont victimes de discrimination quand ils ont grandi de l'autre côté et ne maîtrisent pas, ou plus parfaitement, la langue espagnole. « Nous, ce qu'on voit, c'est un exode des Mexicains qui rentrent dans leur pays. C'est une crise humanitaire. Imagine devoir vivre dans l'ombre aux États-Unis, être persécuté. Puis se sentir rejeté par notre propre pays qui nous tourne le dos... La présidente Claudia Sheinbaum nous appelle héros et héroïnes de la nation, mais où est le soutien ? », interroge Israel Concha. Environ 11 millions de Mexicains vivent aux États-Unis. Au moins 75 000 personnes seraient rentrées ainsi depuis le début de l'ère Trump. À lire aussiAu Mexique, une loterie nationale pour aider les migrants mexicains aux États-Unis
L'expression « bouc émissaire » a une origine à la fois biblique, religieuse et symbolique, remontant à plus de trois mille ans. Aujourd'hui, elle désigne une personne injustement accusée et punie à la place des véritables responsables — mais son sens premier était beaucoup plus concret et rituel.Tout commence dans l'Ancien Testament, dans le Livre du Lévitique (chapitre 16), texte fondamental de la tradition juive. À l'époque, les Hébreux célébraient chaque année le Yom Kippour, le grand jour de l'expiation. Ce jour-là, le grand prêtre d'Israël accomplissait un rituel destiné à purifier le peuple de ses fautes. Deux boucs étaient choisis : l'un était sacrifié à Dieu, l'autre devenait le bouc émissaire. Le prêtre posait symboliquement les mains sur sa tête et transférait sur lui les péchés de toute la communauté. Puis l'animal, chargé de ces fautes, était chassé dans le désert, vers un lieu inhabité appelé « Azazel ». Il emportait ainsi les péchés du peuple loin du camp.Ce rite très ancien visait à purifier la collectivité en rejetant symboliquement le mal hors d'elle. L'expression hébraïque originelle, ‘azazel, a longtemps prêté à confusion : on ne savait pas s'il s'agissait d'un lieu, d'un démon du désert ou du nom donné au bouc lui-même. Les premières traductions de la Bible en grec, puis en latin, ont choisi de rendre le terme par « bouc pour l'éloignement » (caper emissarius), d'où vient notre expression française « bouc émissaire ».Au fil des siècles, la dimension religieuse a disparu, mais l'image est restée puissante. Le bouc émissaire est devenu une métaphore sociale et psychologique. Dans toute société, lorsqu'un groupe traverse une crise — guerre, famine, épidémie, échec politique — il cherche souvent un responsable unique, un individu ou une minorité sur qui reporter la faute collective. C'est ce mécanisme que le philosophe et anthropologue René Girard a théorisé au XXe siècle : selon lui, les sociétés humaines maintiennent leur cohésion en désignant une victime expiatoire, qu'on exclut ou qu'on sacrifie pour apaiser les tensions internes.Ainsi, le « bouc émissaire » d'aujourd'hui — qu'il soit un collègue, un groupe social ou un peuple — n'est que l'héritier moderne du rituel antique : une manière de se débarrasser du mal ou du conflit en le projetant sur un autre. L'expression rappelle à quel point le besoin de désigner un coupable est ancré dans nos mécanismes les plus anciens de survie et de cohésion collective. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Des cafés-théâtres au stand-up, en passant par les films de comédie, l'humour français a longtemps été une affaire d'hommes — écrit, produit et raconté pour eux. Pendant des décennies, les blagues tournaient autour des mêmes clichés : des femmes réduites à leur apparence, des hommes définis par leurs conquêtes. Puis le stand-up est arrivé, bousculant les codes et redessinant les récits de masculinité… Mais est-ce que tout a vraiment changé ?Quel humour incarnait les hommes sur la fin du XXe siècle ? Pourquoi l'humour sexiste ou oppressif prospère encore, et qu'est-ce que ça produit sur le public ? Que retenir du #MeTooStandUp ? Dans cet épisode spécial, enregistré en public pour les 10 ans de Binge Audio, Naomi Titti explore les évolutions du monde de l'humour avec Nelly Quemener, professeure au CELSA-Sorbonne Université et autrice du livre Le pouvoir de l'humour (Éd. Armand Colin,2014), ainsi que Sophie-Marie Larrouy, humoriste, autrice et créatrice du podcast À bientôt de te revoir. Ensemble, elles décortiquent les dessous de l'industrie du rire pour imaginer l'humour de demain.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode à la page : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/lhumour-une-affaire-dhommesCRÉDITSLes Couilles sur la table est un podcast créé par Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé, mené et monté par Naomi Titti et enregistré le samedi 11 octobre 2025 au Mazette (Paris, 12e). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux et Jude Rigaud. Supervision éditoriale et de production : Naomi Titti. Production et édition : Marie Foulon. Communication : Lise Niederkorn. Rédacteur en chef : Thomas Rozec. Direction de production : Albane Fily. Responsable administrative et financière : Adrienne Marino. Musique originale : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
This week on It's Happening: Joey checks in from Paris and spills on the flight, food, and French wine. Snooki and Joey chat celebrity run-ins, Kim Kardashian's latest career move, and Snooki's new spooky show. They also open up about family, mental health, and the holiday season. Wanna join the party? Text or leave a voicemail for your favorite messy mawmas at (646) 580-5251 and you might just get featured next week! Subscribe and Watch on YouTube This episode is sponsored by: Get 40% off your entire order at LolaBlankets.com by using code SNOOKI at checkout. Experience the world's #1 blanket with Lola Blankets. BetterHelp Hiya Health Connect with It's Happening: Instagram | TikTok | Snooki and Joey on Cameo