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durée : 00:42:14 - Les Midis de Culture - par : Élise Lépine - Esther Teillard et Charlotte Bourlard signent chacune deux romans incandescents où le trash et l'excès sont à l'honneur : "Carnes", publié aux éditions Pauvert, et "À trois, on saute", publié Au diable Vauvert. Puis, place au duo d'artistes Aurélie Ferruel et Florentine Guédon. - réalisation : Olivier Bétard, Alban Peltier - invités : Esther Teillard Chroniqueuse à Mauvais Genres; Charlotte Bourlard Ecrivain; Aurélie Ferruel Artiste plasticienne; Florentine Guédon Artiste plasticienne
Dans ce hors-série, je suis avec Rosalie et on décortique deux histoires bien différentes.D'abord, celle d'une jeune femme terrifiée de voir son copain s'engouffrer dans les discours d'un youtubeur masculiniste.Puis celle d'une femme bisexuelle, en couple avec un homme, mais de plus en plus tiraillée par le désir d'explorer ce qu'elle ressent pour les femmes.Deux récits intimes qui, mine de rien, nous poussent à questionner les normes du couple, les injonctions, et les enjeux d'une société sur nos relations.Tout ça sous la pluie et le tonnerre.Bisous.Podcast - L'amour moi j'en ai pasHors-série : Mon Copain ne jure que par un Youtubeur Masculiniste, Que Faire ?Ecriture et réalisation : Alyssia Derly - https://www.instagram.com/lamour_moi_jen_ai_pas/ Musique : SANCE - https://www.youtube.com/@SanceMusiqueAvec la participation de RosalieCagnotte Tipeee : https://fr.tipeee.com/lamour-moi-jen-ai-pasREMERCIMENT TIPEEE :Léna, Ken, Lazare
Ils ont grandi dans une Chine en pleine mutation, entre promesses d'ascension sociale et réalité d'un marché du travail de plus en plus incertain. À 25 ans, que signifie « réussir sa vie » dans un pays où la pression sociale, la compétition et les inégalités pèsent lourd ? Rencontre à Pékin avec Liu, jeune livreur de repas pour la plateforme Meituan. Un quotidien éreintant, des rêves encore flous, et une volonté de s'en sortir — même sans plan tout tracé. De notre correspondante à Pékin, Tout de jaune vêtu, casque vissé sur la tête, Liu, livreur pour la plateforme Meituan, s'allume une cigarette. Il a à peine quelques minutes avant sa prochaine course. « C'est un job de transition parce qu'il n'y avait pas de bons emplois après la pandémie. Avec le ralentissement économique, j'ai commencé à livrer des repas comme solution temporaire », justifie-t-il. Chaque jour, Liu sillonne Pékin du matin au soir. Sous le soleil écrasant de l'été pékinois, le rythme est rude. « Je commence vers 7 heures et je termine vers 20 heures. C'est fatigant, mais pas insupportable. Il y a une pause d'une heure au milieu. Quand il n'y a pas de commande, on attend, on se repose. C'est un travail purement physique. On peut le faire facilement et les revenus sont relativement élevés. On s'y habitue, c'est juste un travail », explique-t-il, lui qui calcule ses dépenses avec précision. « C'est, en gros, comme un travail de migrant. Si j'effectue environ 40 livraisons par jour, le revenu mensuel tourne autour d'environ 12 000 yuans. Après les dépenses quotidiennes, je peux économiser la moitié de cela tous les mois », détaille-t-il. À lire aussiChine: le taux de chômage des jeunes au plus haut depuis le début de l'année Mais cette routine a ses limites, surtout avec l'âge. « Les jeunes choisissent ce travail soit pour rembourser leurs dettes, soit parce qu'ils ont fait faillite et essaient de s'en sortir grâce à ce travail. Mais ce travail ne vous apprend rien. Il ne vous permettra pas de subvenir à vos besoins quand vous serez vieux. Car quand vous vieillissez, vous ne pouvez tout simplement plus faire ce travail. Ils disent qu'ils proposent maintenant une assurance, mais celle-ci n'est pas très rassurante », confie-t-il. Liu pense à la suite, sans se presser. « Je vais essayer de trouver quelque chose de plus stable. J'ai travaillé en cuisine, alors je vais peut-être retenter ma chance dans la restauration. Ou alors, je retournerai dans ma ville natale pour m'occuper d'élevage, par exemple. Les jeunes ne veulent plus vraiment faire ce genre de travail, et les personnes plus âgées sont déjà trop âgées pour continuer, donc ces secteurs ont pratiquement perdu leur relève. Retourner chez moi pour prendre la relève de cette génération est une option à envisager. Le marché est déjà saturé. Les jeunes n'ont pas la possibilité de devenir riches du jour au lendemain. On peut gagner un peu d'argent, mais pas beaucoup », estime-t-il. Et son conseil, à ceux de sa génération ? « Concentrez-vous d'abord sur le présent. Soyez réaliste. Trouvez votre valeur. Puis réfléchissez à ce que vous pouvez apporter à la société. Ce n'est qu'alors, que ce soit en créant une entreprise ou en fournissant des efforts, que vous pourrez obtenir ce que vous souhaitez », répond-il. Avoir 25 ans en Chine aujourd'hui, c'est aussi chercher, à tâtons, sa voie dans un monde incertain. À lire aussiÀ Shanghai, la Chine pousse pour une gouvernance internationale de l'intelligence artificielle
La justice colombienne rend son verdict ce lundi 28 juillet 2025. Alvaro Uribe, premier président de ce pays latino-américain à être jugé, saura s'il est reconnu coupable de «subornation de témoins». C'est «le procès du siècle», souligne El Tiempo. Il faut dire que l'accusé a été «deux fois président de la République» et est «considéré comme l'une des personnalités politiques les plus influentes de l'histoire récente du pays», précise le quotidien. «La décision [du tribunal] aura, sans aucun doute, des conséquences politiques», analyse encore El Tiempo. La Colombie est en année pré-électorale. La présidentielle aura lieu l'an prochain (2026). Or, le pays connaît «une polarisation [politique] croissante». Alvaro Uribe, 73 ans, est «le chef de l'un des partis d'opposition» et «les États-Unis sont attentifs au dénouement de cette affaire», détaille le quotidien. Alvaro Uribe risque de 6 à 12 ans de prison L'ancien président colombien ne dormira pas dormir en prison ce soir, explique El Espectador. Car même si la juge le déclare coupable, elle ne devrait préciser sa peine que lors d'une autre audience qui aura lieu la semaine prochaine, selon El Tiempo. En réalité aujourd'hui, il y a trois scénarios possibles, détaille El Espectador. La juge peut déclarer Alvaro Uribe coupable, non coupable ou l'absoudre au bénéfice du doute, ce qui ne voudra pas dire qu'il est innocent mais que l'accusation n'a pas réussi à convaincre le tribunal que l'ancien président de droite a bien tenté de persuader des membres de groupes paramilitaires détenus de témoigner en sa faveur alors qu'il était accusé par un sénateur de gauche d'avoir des liens avec ces organisations responsables de violations des droits humains. Quelle que soit la décision, Alvaro Uribe, le Parquet ou les victimes pourront fait appel, précise El Espectador. Puis l'affaire pourrait aller jusqu'à la Cour de cassation et même devant la Cour suprême. Les Vénézuéliens entre espoir et découragement, un an après la réélection de N. Maduro Au Venezuela, cela fait 1 an, jour pour jour, que Nicolas Maduro a été réélu président. Les résultats n'ont jamais été publiés, et de forts soupçons de fraude pèsent sur ce scrutin. L'opposition revendique toujours la victoire de son candidat Edmundo Gonzalez, aujourd'hui en exil en Espagne. Depuis l'élection, la répression contre les opposants s'est déchaînée, et l'opposition est réduite à peau de chagrin. Découragés, certains Vénézuéliens se détournent de la politique, comme l'a constaté notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Mais d'autres refusent de céder au désespoir. El Nacional publie aujourd'hui un numéro spécial intitulé «Le Venezuela ne se rend pas». «L'espoir, ébranlé par la censure, la répression et la perte de confiance dans nos institutions, demeure (...) Des millions de Vénézuéliens croient toujours au changement», affirme le quotidien qui maintient qu'Edmundo Gonzalez a remporté la présidentielle de l'an dernier. Ce numéro spécial «commémore cet événement historique qui n'est pas un simple souvenir statistique, mais un point de départ. Parce que même si la dictature n'est pas tombée, ses mensonges ont été exposés au grand jour. Et le pays a découvert qu'il était majoritaire. Cette prise de conscience, personne ne peut l'effacer», insiste El Nacional qui en est sûr : pour la dictature, le compte à rebours a commencé. Pierre Réginald Boulos va être renvoyé en Haïti La presse haïtienne revient sur l'arrestation aux États-Unis de Pierre Reginald Boulos car les services d'immigration ont annoncé qu'il serait bientôt expulsé. ICE «a confirmé la révocation du statut légal de l'homme d'affaires haïtien» et son renvoi dans son pays dans un message publié hier sur X, raconte Gazette Haïti. Pierre Reginald Boulos a menti dans sa demande de visa. Le patron de la chaîne de supermarchés Délimart «a négligé de mentionner sa campagne de violence et son soutien aux gangs pour déstabiliser Haïti», écrit l'agence d'immigration américaine. Arrêté à Miami le 17 juillet 2025, Pierre Reginald Boulos «doit se présenter devant la justice américaine le 31 juillet 2025 où il sera fixé sur son sort», précise encore Gazette Haïti. Dans une lettre ouverte adressée au secrétaire d'État américain, Marco Rubio, la semaine dernière, et que l'on peut lire sur le site Rezo Nodwes, Joverlein Moïse, le fils aîné de l'ancien président assassiné, demande à ce que les responsables de la mort de son père ne soient pas extradés en Haïti, «pays en état de déliquescence institutionnelle» écrit-il, surtout le système judicaire. «Les capacités financières de ces criminels dépassent de loin celles de nos institutions judiciaires affaiblies, des institutions qu'ils ont, pour beaucoup, déjà infiltrées, corrompues et neutralisées», estime Joverlein Moïse, qui ne cite pas directement Pierre Reginald Boulos. Le système judiciaire haïtien impuissant face aux gangs De passage dans les studios de RFI, l'avocat Arnel Remy, responsable du Collectif des avocats pour la défense des droits humains (CADDHO), a détaillé à Achim Lippold les défis auxquels le système judiciaire haïtien est confronté. Dans la juridiction de Port-au-Prince, il ne reste plus qu'une seule prison en état de fonctionnement, celle de Delmas, explique-t-il. Les hommes et les femmes sont donc détenus ensemble, ce qui est contraire aux conventions internationales. À la surpopulation carcérale, s'ajoutent des détentions provisoires qui peuvent durer des années. Me Remy regrette que les autorités n'aient mis en oeuvre la réforme de la justice promise. Il faut, selon lui, «numériser le système judiciaire haïtien. Cela éviterait que des dossiers soient perdus ou volés.» Quant aux gangs, Arnel Remy dénonce l'impunité totale dont ils jouissent. «En voyant qu'ils circulent en toute tranquillité dans Port-au-Prince, d'autres jeunes sont malheureusement incités à suivre le même chemin», explique-t-il. Questions autour des taxes américaines sur le cuivre chilien Au Chili, l'annonce de Donald Trump d'imposer des droits de douanes de 50% sur le cuivre inquiète. Beaucoup de questions demeurent sur le champ d'application et les conséquences concrètes de cette mesure qui pourrait entrer en vigueur le 1er août 2025. Le Chili est le premier producteur mondial du métal rouge, et les États-Unis son deuxième acheteur, après la Chine. C'est un dossier signé Naïla Derroisné. Le journal de la 1ère En Martinique, la gestion des déchets est un véritable défi.
Ils ont grandi dans une Chine en pleine mutation, entre promesses d'ascension sociale et réalité d'un marché du travail de plus en plus incertain. À 25 ans, que signifie « réussir sa vie » dans un pays où la pression sociale, la compétition et les inégalités pèsent lourd ? Rencontre à Pékin avec Liu, jeune livreur de repas pour la plateforme Meituan. Un quotidien éreintant, des rêves encore flous, et une volonté de s'en sortir — même sans plan tout tracé. De notre correspondante à Pékin, Tout de jaune vêtu, casque vissé sur la tête, Liu, livreur pour la plateforme Meituan, s'allume une cigarette. Il a à peine quelques minutes avant sa prochaine course. « C'est un job de transition parce qu'il n'y avait pas de bons emplois après la pandémie. Avec le ralentissement économique, j'ai commencé à livrer des repas comme solution temporaire », justifie-t-il. Chaque jour, Liu sillonne Pékin du matin au soir. Sous le soleil écrasant de l'été pékinois, le rythme est rude. « Je commence vers 7 heures et je termine vers 20 heures. C'est fatigant, mais pas insupportable. Il y a une pause d'une heure au milieu. Quand il n'y a pas de commande, on attend, on se repose. C'est un travail purement physique. On peut le faire facilement et les revenus sont relativement élevés. On s'y habitue, c'est juste un travail », explique-t-il, lui qui calcule ses dépenses avec précision. « C'est, en gros, comme un travail de migrant. Si j'effectue environ 40 livraisons par jour, le revenu mensuel tourne autour d'environ 12 000 yuans. Après les dépenses quotidiennes, je peux économiser la moitié de cela tous les mois », détaille-t-il. À lire aussiChine: le taux de chômage des jeunes au plus haut depuis le début de l'année Mais cette routine a ses limites, surtout avec l'âge. « Les jeunes choisissent ce travail soit pour rembourser leurs dettes, soit parce qu'ils ont fait faillite et essaient de s'en sortir grâce à ce travail. Mais ce travail ne vous apprend rien. Il ne vous permettra pas de subvenir à vos besoins quand vous serez vieux. Car quand vous vieillissez, vous ne pouvez tout simplement plus faire ce travail. Ils disent qu'ils proposent maintenant une assurance, mais celle-ci n'est pas très rassurante », confie-t-il. Liu pense à la suite, sans se presser. « Je vais essayer de trouver quelque chose de plus stable. J'ai travaillé en cuisine, alors je vais peut-être retenter ma chance dans la restauration. Ou alors, je retournerai dans ma ville natale pour m'occuper d'élevage, par exemple. Les jeunes ne veulent plus vraiment faire ce genre de travail, et les personnes plus âgées sont déjà trop âgées pour continuer, donc ces secteurs ont pratiquement perdu leur relève. Retourner chez moi pour prendre la relève de cette génération est une option à envisager. Le marché est déjà saturé. Les jeunes n'ont pas la possibilité de devenir riches du jour au lendemain. On peut gagner un peu d'argent, mais pas beaucoup », estime-t-il. Et son conseil, à ceux de sa génération ? « Concentrez-vous d'abord sur le présent. Soyez réaliste. Trouvez votre valeur. Puis réfléchissez à ce que vous pouvez apporter à la société. Ce n'est qu'alors, que ce soit en créant une entreprise ou en fournissant des efforts, que vous pourrez obtenir ce que vous souhaitez », répond-il. Avoir 25 ans en Chine aujourd'hui, c'est aussi chercher, à tâtons, sa voie dans un monde incertain. À lire aussiÀ Shanghai, la Chine pousse pour une gouvernance internationale de l'intelligence artificielle
Cet été, nous vous proposons de (re)découvrir quelques épisodes marquants de ces derniers mois. Nous vous donnons rendez-vous à la rentrée pour des épisodes inédits !Nous sommes aujourd'hui avec Graffi Rathamohan, la co-fondatrice du groupe PNY. Véritable institution du burger haut de gamme, PNY connaît tous les succès à Paris puis en France depuis plus d'une décennie. Pour co-animer cet épisode de Business of Bouffe, Philibert est accompagné d'Élisa Gautier, fondatrice du restaurant Kiosk à Paris.À travers ce podcast, nous cherchons à comprendre les raisons de la réussite de PNY, et surtout comment Graffi et son associé ont créé un modèle qui conjugue aussi bien qualité, volume et rentabilité.Pour cela, on prend évidemment le temps de revenir sur le parcours et les inspirations de Graffi : de son enfance modeste et studieuse à la genèse du projet PNY. Puis, Graffi nous raconte les ouvertures des premiers restaurants et leur succès immédiat. Le public et les critiques sont unanimes. L'exigeant journaliste culinaire François-Régis Gaudry et ses amis leur ont même décerné le titre de “Meilleur Burger de Paris” !On s'attarde ensuite sur les évolutions récentes du groupe qui compte désormais 15 restaurants partout en France. Boosté par de belles levées de fonds et un actionnariat solide, le groupe PNY affiche aujourd'hui de grandes ambitions.Ce podcast a été enregistré avec la participation exceptionnelle de Céline Chung, François-Régis Gaudry, Tigrane Seydoux et Édouard de Cassini. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il est né dans l'Égypte de Gamal Abdel Nasser, donc la dictature, ça le connaît. Il s'est opposé à l'autoritarisme d'Hosni Mobarak, est devenu une figure dérangeante et emblématique de la révolution égyptienne. Puis interdit de publication, en 2016, il claque la porte du pays pour se réfugier aux États-Unis. Né au Caire et dans les livres de papa, né pour raconter notre condition humaine, Alaa El Aswany (c'est bien lui) est traduit en 37 langues. (Rediffusion) Depuis J'ai couru vers le Nil, jusqu'au Soir d'Alexandrie qui vient de sortir en passant par L'immeuble Yacoubian, c'est un empêcheur d'oppresser en rond, que nous recevons. L'histoire d'un amoureux de la littérature, fâché avec la pensée unique, qui ne sort jamais sa plume sans se faire accompagner de deux divas, Oum Kalthoum sur le guéridon, Edith Piaf sur la véranda. Lui et sa double culture n'aiment rien tant que la liberté, bref, c'est un tendre, mais qui a la dent dure.
Il est né dans l'Égypte de Gamal Abdel Nasser, donc la dictature, ça le connaît. Il s'est opposé à l'autoritarisme d'Hosni Mobarak, est devenu une figure dérangeante et emblématique de la révolution égyptienne. Puis interdit de publication, en 2016, il claque la porte du pays pour se réfugier aux États-Unis. Né au Caire et dans les livres de papa, né pour raconter notre condition humaine, Alaa El Aswany (c'est bien lui) est traduit en 37 langues. (Rediffusion) Depuis J'ai couru vers le Nil, jusqu'au Soir d'Alexandrie qui vient de sortir en passant par L'immeuble Yacoubian, c'est un empêcheur d'oppresser en rond, que nous recevons. L'histoire d'un amoureux de la littérature, fâché avec la pensée unique, qui ne sort jamais sa plume sans se faire accompagner de deux divas, Oum Kalthoum sur le guéridon, Edith Piaf sur la véranda. Lui et sa double culture n'aiment rien tant que la liberté, bref, c'est un tendre, mais qui a la dent dure.
Dans le supplément de ce samedi, direction l'Inde pour suivre la Kumbh Mela, pèlerinage qui pourrait être le plus grand rassemblement religieux de l'humanité, entre démesure et défi organisationnel pour son plus fervent promoteur, Narendra Modi. Puis, en deuxième partie, nous allons au Brésil voguer avec les derniers transporteurs de marchandises en voiliers traditionnels, moyen de transport qui tend à disparaître... (Rediffusion) La Kumbh Mela, grand-messe mystique, grands jeux politiques C'est un festival attendu depuis 144 ans. Ce sont les astres qui définissent le calendrier. Nous sommes en Inde et, depuis le 13 janvier, la Maha Kumbh Mela se poursuit sur les berges du Gange. Pour les fidèles hindous, durant 45 jours, se baigner dans le fleuve sacré, c'est l'assurance de sortir du cycle maudit des réincarnations. Il s'agirait du plus grand rassemblement de l'humanité. En tout cas, si on en croit Narendra Modi qui, depuis 2014, se pose en grand promoteur de l'hindouisme. Le Premier ministre indien a voulu en faire le plus démesuré, mais également le plus propre et le plus technologique des pèlerinages. Il y a la foi… mais cette Kumbh Mela, c'est aussi une gigantesque vitrine idéologique. ► « La Kumbh Mela, grand-messe mystique, grands jeux politiques », un Grand Reportage de Côme Bastin. Brésil : le transport de marchandises en voilier traditionnel, à bout de souffle Ils sont les derniers survivants d'une époque révolue. Dans la baie de Salvador de Bahia au Brésil, les Saveiros voguent toujours. Mais ils sont les derniers voiliers traditionnels en bois, à acheminer des matériaux de construction vers des rives difficilement accessibles. Ils ne sont plus qu'une dizaine à convoyer pierres, graviers et sable, à la force du vent. Ils étaient plus d'une centaine, il y a environ 60 ans, approvisionnant Salvador, la capitale régionale en produits agricoles. Routes et ponts ont eu raison de ce trafic. Et, au désintérêt général, s'ajoute l'impossibilité pour les charpentiers de marine de trouver les arbres nécessaires à l'entretien des bateaux. ► « Brésil : le transport de marchandises en voilier traditionnel, à bout de souffle », un Grand Reportage de Quentin Bleuzen.
durée : 03:00:18 - Le 6/9 - Au programme du 6/9 ce matin, Hala Abou Hassira, ambassadrice de Palestine en France, sera l'invitée de 7h50. Puis à 8h20, un Grand Entretien pour décrypter les violences urbaines dans les villes moyennes avec le sociologue Marwan Mohammed et la substitute du procureur Lucia Argibay. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 01:04:15 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Le 9 novembre 1986, Bernard Hinault fait organiser une grande fête pour marquer ses adieux au cyclisme. Yann Paranthoën et Claude Giovannetti, qui lui avaient déjà consacré plusieurs émissions, n'ont pas raté cette occasion, au plus près du champion, de ses proches et de ses admirateurs anonymes. - réalisation : Emily Vallat - invités : Bernard Hinault Cycliste français
Née à l'île Maurice, Ananda Devi est l'auteure d'une œuvre foisonnante récompensée par de nombreux prix et traduite en une douzaine de langues. Parmi ses livres les plus marquants : « Eve de ses décombres » (prix des Cinq Continents, prix RFO, 2006), « Le Sari vert » (prix Louis Guilloux, 2009), et « Le Rire des déesses » (prix Femina des lycéens, 2021). Elle a reçu le prix international de littérature Neustadt 2024 pour l'ensemble de son œuvre. Son nouveau livre intitulé « La nuit s'ajoute à la nuit » est le récit de sa nuit passée dans l'ancienne prison de Montluc à Lyon. (Rediffusion) « De quelle obscure impulsion ce texte, qui m'a hantée pendant de longs mois, s'est-il nourri ? Tout ce que je sais, c'est que j'ai été emportée, engloutie par le siècle d'histoire qui a traversé cette prison de Lyon, la prison de Montluc. Jean Moulin, Raymond Samuel, dit Aubrac, René Leynaud, André Devigny, les enfants d'Izieu y ont tous été emprisonnés. Puis de nombreux condamnés à mort algériens. Klaus Barbie, lui, y est incarcéré avant son procès en 1983. Ce n'est qu'en 2009 que l'aile des femmes, la dernière en activité, est définitivement fermée, en même temps que la prison. Toute la complexité de l'histoire semble s'être concentrée en un seul point, mais ses tentacules s'étendent bien plus loin. J'ai essayé de les suivre, de les démêler. De les pénétrer au cours d'une nuit blanche où je pensais aller à la rencontre des esprits de tant de résistants, et où j'ai fini par me rendre compte que le fantôme, en ces lieux, c'était moi ». (Ananda Devi pour les éditions Stock) À LIRE ÉGALEMENT : « D'où m'est venu ce texte tourmenté, ces corps torturés, ces existences démantelées, ces âmes ravagées et cette omniprésence du mal autour de ma narratrice, Paule, qui tente de faire émerger sa voix parmi les tourbillons cherchant à l'attirer vers les ténèbres ? Forest-Side, décembre 1984, ai-je écrit à la fin. C'était il y a quarante ans. J'avais vingt-sept ans. Et je ne me souviens de rien, sauf de la première phrase, qui n'a jamais changé, et de la fin, dans les cris apocalyptiques des bulldozers. Entre, une vision semblable à celle de l'enfer de Bosch. Était-ce vraiment Port-Louis ? Non, bien sûr. Mais un étrange besoin de plonger ma plume dans le purin pour en extraire une écriture de l'excès, pour suivre une voie obscure, entamée des années plus tôt, et chercher, en tâtonnant, tout comme Paule, ma propre voix. Qui deviendrait celle d'Eve, vingt ans plus tard, claudiquant hors des mêmes décombres ». Ananda Devi pour les éditions Project'îles. « Quel est ce mystère d'écrire ? Qu'est-ce qui amène à l'écriture ? Quelle phrase, quel texte, peut marquer un.e auteur.e à ses débuts et pourquoi ? Quand est-ce qu'écrire devient une évidence ? Quelles influences ? Qui sont les auteur.es ou les textes qui ne quittent plus l'écrivain.e ? Dans cette collection, des auteur.es s'adressent librement et dans une forme qui leur est propre à quelqu'un qui est plein de doutes, mais qui veut écrire. Confronté parfois à des questions insolubles, il ou elle est en recherche de réponses, de pistes pour franchir le pas. Deux malles et une marmite est un regard tendre et sans concession de la romancière et poétesse Ananda Devi. L'auteure née sur l'île Maurice crée un pont, un dialogue entre la jeune femme qu'elle a été et la romancière qu'elle est devenue. Un texte d'une grande générosité offert à ses lecteurs et à tous les passionnés des littératures indianocéanes. Il y a là des clés pour pénétrer une œuvre exigeante, riche, bouleversante. Récit confession, Deux malles et une marmite fait partie de ces textes qui vous éblouissent, vous changent et vous remplissent quand vous ressortez de la lecture. Sa langue taille des chemins dans la roche de l'existence comme une quête de lumière. La violence réservée aux êtres en quête de lumière nécessite un temps de pause pour se ramasser, se rassembler. C'est ce qui reste des êtres fracassés qui constitue la somme de ce récit. Sa chair est faite de corps blessés, meurtris qui, au tamis de l'écriture, retrouve une certaine sérénité ». (Éditions Project'îles)
Et si ton problème, c'était pas le manque de compétences… mais la couche de complexité que tu t'imposes pour bien faire ?Marion avait un business qui marchait.Puis elle a voulu "faire comme il faut" : tunnels, audience, contenus, visibilité…Elle s'est perdue dans ce bordel digital, jusqu'à douter de son propre bon sens.Découvre son parcours pour réapprendre à faire simple, recommencer à se faire confiance et se libérer des diktat du business en ligne.Et si tu es une maman chien, file voir son travail sur othalacanin
« C'est votre première présidence, c'est notre troisième révolution. » Ce slogan, rapporté par El Pais, résume bien l'ampleur de la colère contre le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Cela a commencé, d'abord, par « un message relayé sur les réseaux sociaux, retrace le Figaro. Puis un autre. Et encore un autre. » Et pour finir : « une foule de jeunes adolescents, d'activistes, de soldats, de vétérans et de blessés de guerre », réunis en plein cœur de Kiev et dans d'autres grandes villes du pays, pour le deuxième soir de suite. Ce sont, rapporte le Kyiv Independent, « les premières manifestations d'ampleur nationale depuis le début de l'invasion russe ». Et bien que ces dernières aient été « pacifiques », indique le Washington Post, mercredi soir « la foule frémissait de rage, celle d'une population qui a survécu à près de trois ans et demi d'une terrible guerre, à des attaques de drones quotidiennes, à la perte de proches, et qui doit maintenant affronter la crainte que leur pays abandonne les valeurs même pour lesquelles les soldats ukrainiens se battent, et perdent la vie ». En cause : la signature d'un texte controversé Comme le résume le Kyiv Independent, ce texte « réduit l'indépendance des principales institutions anti-corruption ukrainiennes ». Et le Washington Post développe : il s'agit d' « accorde[r] au procureur général le contrôle de ces agences anti-corruption. » Or, ce procureur est nommé par nul autre que le chef d'État. Et le président Volodymyr Zelensky a beau présenter cette évolution comme « une étape vers plus de justice et d'indépendance à l'égard des influences étrangères, particulièrement russe », toujours est-il, dénonce le Kyiv Independent, qu'il « n'a pas apporté la preuve d'interférences extérieures au sein de ces agences ». La population craint donc « un retour en arrière, par rapport aux réformes introduites à la suite de la révolution pro-démocratie, il y a plus de dix ans ». Cette réforme, abonde Le Figaro, « marque une rupture avec l'héritage de la révolution de Maïdan de 2014, qui avait placé la transparence et la séparation des pouvoirs au cœur du renouveau démocratique ukrainien. » Et de fait, insiste encore le Kyiv Independent, « nombreux sont ceux à avoir tiré des comparaisons avec Viktor Ianoukovitch, le président pro-russe chassé en 2014 après avoir violemment réprimé les manifestations » de Maïdan. Une chose est sûre pour le Washington Post, le président s'est « tiré une balle dans le pied », lui qui « a déjà acquis un immense pouvoir dans le bureau présidentiel » et « est accusé par l'opposition de virer vers l'autocratie ». Quant aux forces de l'ordre, face à cette éruption de colère inédite, elles « n'ont pas osé disperser la foule », relate Le Figaro. « Ce n'est qu'à la fin de la manifestation, après minuit, que les autorités se sont présentées pour demander aux gens de rentrer chez eux, car le couvre-feu était en vigueur », complète El Pais. Mais qu'elles n'aillent pas compter sur un essoufflement du mouvement. Dans les colonnes du Figaro, une manifestante prévient : « On les fera plier. » À lire aussiUkraine: tollé après l'adoption d'une loi qui supprime l'indépendance des agences anticorruption Des réactions à l'international aussi C'est d'ailleurs une « première » depuis le début de la guerre, souligne El Pais, qui cite notamment « les ambassadeurs du G7 », lesquels « ont déjà souligné dans un communiqué (…) leur grave préoccupation ». Plusieurs hauts cadres de l'Union européenne « ont exprimé de sérieuses inquiétudes », poursuit le Guardian. Et le sous-texte est clair, analyse le site britannique : « Les tentatives ukrainiennes de rejoindre l'UE pourraient être gravement entravées ». La Russie, elle aussi, y trouve son compte, pointe le Washington Post, elle qui a, « de longue date, amplifié le récit sur la corruption en Ukraine ». L'occasion n'était donc que trop belle d'affirmer que « les impôts des américains et des européens ont été pillés », en référence aux aides massives fournies par les partenaires de Kiev. Restent, en tout cas, plusieurs questions : d'abord, s'interroge le Guardian, « Zelensky va-t-il rétropédaler en réponse aux pressions des dirigeants occidentaux, ou va-t-il balayer les critiques domestiques et internationales » ? Et puis, il y a une autre source de malaise, soulignée cette fois par El Pais : « personne, en dehors de l'entourage du président, ne sait avec certitude pourquoi le président a pris une décision qui, pour la première fois, le met en porte-à-faux avec l'UE et la majorité de la société ». Mais, persifle le journal, « l'opposition souligne que les organes anti-corruption enquêtaient sur les proches de Zelensky ». À lire aussiL'Union Européenne «profondément préoccupée» par le «recul» de l'Ukraine dans la lutte contre la corruption
Près de 80 000 Israéliens ont quitté leur pays l'an dernier. Un record, alors que le sujet a longtemps été tabou en Israël. Guerre à Gaza, atteintes à la démocratie et plus récemment la guerre de 12 jours contre l'Iran poussent de plus en plus d'habitants à déménager à l'étranger. De notre envoyée spéciale de retour de Tel Aviv, Justine Fontaine Hanna Kahana va avoir 90 ans dans quelques jours. Elle est née ici, avant même la création de l'État d'Israël. Une fois adulte, elle a travaillé dans des ministères, a fait l'armée et fondé une famille. Mais depuis quelques années, elle n'est plus du tout d'accord avec la politique menée par le gouvernement actuel. Et maintenant, elle en est sûre, elle veut partir : « Je déteste ce que je crois savoir des actions de l'armée israélienne à Gaza et dans les territoires occupés ». Elle ne veut pas participer à cela, dit-elle, alors Hanna est en train de faire les démarches pour déménager : « Au Portugal, à Porto ». « Y aller quand ici c'est trop dangereux » Elle a des amis là-bas. Elle a obtenu un passeport européen, autrichien plus précisément, il y a deux mois, parce que c'était le pays de ses parents. Elle a convaincu son fils, un jeune retraité, mais certains de ses petits-enfants hésitent encore. « Je ne peux pas faire ça seule. Et mon fils est lié à ses enfants, alors ce n'est pas facile. Je ne sais pas si je vais déménager, car je suis peut-être trop vieille et je n'aurai peut-être pas le temps de le faire. Nous allons acheter une maison ou un appartement pour nous tous, pour y aller quand ici c'est trop dangereux. Ou pour déménager tout à fait. Moi, je voudrais vraiment déménager, quitter le pays. On va le faire. Je le crois, j'espère. » Elle et son fils doivent décider la semaine prochaine quel appartement ils vont acheter. Le contexte politique comme déclencheur Hanna Kahana n'est pas à la seule à vouloir partir. Silvia Brand est notaire à Tel Aviv, spécialisée dans les démarches entre Israël et le Portugal : « Les Israéliens ont toujours aimé avoir une deuxième nationalité. Pour avoir le choix. Puis le 7-Octobre et ensuite la guerre avec l'Iran ont agi comme des déclencheurs : cela a poussé plus de gens à s'intéresser à l'émigration vers le Portugal ». Ses clients ont généralement moins de 40 ou 50 ans et sont surtout des gens aisés et diplômés. Son propre fils, lui, est beaucoup plus jeune, mais il a décidé de partir lui aussi : « Il habite Madrid. Il a 19 ans. Et il est très content là-bas, il n'a pas envie de rentrer ». L'an dernier, les gens qui ont quitté Israël ont été plus nombreux que ceux qui ont décidé de s'y installer. À lire aussiIsraël: pourquoi les ultraorthodoxes refusent toujours le service militaire après deux ans de guerre à Gaza
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [À la table du monde], (re)écoutez l'épisode [#17 - Fousseyni Djikine : la culture africaine comme Leitmotiv (restaurant BMK, Paris-Bamoko)].Pour cet épisode, Fanny Giansetto reçoit Fousseyni Djikine. D'origine malienne, Fousseyni est le fondateur de Paris-Bamako, le premier restaurant proposant une cuisine africaine labellisé Ecotable. Retour sur le parcours fascinant de Fousseyni. Au sein d'une double culture franco-africaine, ses parents l'ont poussé vers des études brillantes. Puis, ayant pris conscience que sa culture était trop peu valorisée et méconnue en France, il quitte un post confortable de consultant pour la cuisine. À travers celle-ci, il cherche à déjouer les clichés et mettre en avant la richesse du patrimoine malin, et plus largement africain. Aujourd'hui, il est à la tête de deux établissements à Paris et il a mis en place une démarche de compensation carbone via la plantation d'arbres fruitiers avec les paysans de Gabou, la terre natale de son père.
REDIFF - Comme Xavier Dupont de Ligonnès, dont il s'est peut-être inspiré, une caméra de vidéosurveillance a filmé Cyrille Picard s'éloigner sur un parking, en Charente-Maritime, un paquet sous le bras...Puis s'effacer du paysage. C'était au printemps 2022. Le père de famille est alors recherché. Soupçonné d'avoir tué sa fille de dix ans alors que son couple était au plus mal. Deux ans plus tard c'est à l'affaire du docteur Godard que cette disparition va être comparée : un pied du fugitif est découvert sur une plage de la Rochelle. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - Comme Xavier Dupont de Ligonnès, dont il s'est peut-être inspiré, une caméra de vidéosurveillance a filmé Cyrille Picard s'éloigner sur un parking, en Charente-Maritime, un paquet sous le bras...Puis s'effacer du paysage. C'était au printemps 2022. Le père de famille est alors recherché. Soupçonné d'avoir tué sa fille de dix ans alors que son couple était au plus mal. Deux ans plus tard c'est à l'affaire du docteur Godard que cette disparition va être comparée : un pied du fugitif est découvert sur une plage de la Rochelle. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:09:46 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - Dans "Alaska, l'Usure du monde", Charlotte Fauve interroge notre rapport à l'exploration et au territoire à travers l'histoire de l'Alaska. Entre conquête, écologie et récits oubliés, elle dévoile une face méconnue de l'épuisement du monde. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Charlotte Fauve Journaliste littéraire
Le soleil, la plage, le bruit de la mer et des cigales… ça y est, c'est les vacances d'été. On se détend, on a moins de travail, on fait le plein de vitamine D et on est souvent plus ouvert à de nouvelles relations sentimentales. Tant mieux, profitez-en, mais attention au “summer shading” C'est un terme inventé par l'application de rencontre Wingman. ça désigne le fait de mettre sa relation amoureuse en pause pendant l'été, pour profiter des aventures estivales. Puis, à l'automne, de retrouver sa relation, afin de ne pas passer l'hiver tout seul. Est-ce que c'est un phénomène courant ? Mais est-ce un phénomène toxique ?Et comment savoir si l'on est victime de summer shading ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Pierre Colas. À écouter ensuite : Qu'est-ce qu'une relation karmique ? Qu'est-ce que le Liking Gap qui peut saboter nos nouvelles relations ? Quels sont les 4 types d'attachement dans les relations ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Près de 40 ans après la mise en scène d'Antoine Vitez, la pièce fleuve de Paul Claudel est adaptée par Eric Ruf et retrouve la Cour d'honneur du Palais des Papes. En 1929, l'auteur Paul Claudel publie Le soulier de Satin, un drame d'amour qui se déroule au temps des Conquistadors, entre la fin du XVIè siècle et le début du XVIIè siècle. Construite en «quatre journées», l'auteur narre une histoire d'amour passionnelle, mais impossible, entre Rodrigue et Doña Prouhèze, épouse du gouverneur Don Pélage. L'origine du Soulier de Satin est biographique. Paul Claudel s'est inspiré de sa propre histoire. Il a été éperdument amoureux d'une femme mariée, Rosalie Vetch dont il a été séparé, mais avec qui il a eu un enfant adultérin. Cet amour, qui aura duré quatre ans, lui a inspiré le personnage de Ysé dans la pièce : Partage de Midi, puis celui de Dona Prouheze. Dans les années 20, il retrouve cette femme. Il apprend alors qu'il a un enfant. Il a voulu rendre cette histoire, mythique. Paul Claudel s'est inspiré d'une légende chinoise : celles de ces deux étoiles qui ne se rejoignent jamais, mais qui se croisent dans le ciel. En raison de sa longueur, six, sept, huit heures, voire plus ! — la pièce est rarement jouée. Elle a été créée pour la première fois à la Comédie Française en 1943 par Jean-Louis Barrault dans un Paris occupé. Puis s'ensuit la version d'Antoine Vitez au Festival d'Avignon en 1987 dans la Cour d'honneur du Palais des Papes. Pour cette adaptation, Antoine Vitez prend le parti de couper tout ce qui, dans le texte, était empreint de religion. Olivier Py a également mis en scène la pièce en 2003 au Théâtre de la Ville. Dans cette nouvelle mise en scène d'Eric Ruf, administrateur de la Comédie-française jusqu'au 4 août 2025, le spectacle retrouve la Cour d'honneur du Palais des Papes. Invités : Didier Sandre, comédien et metteur en scène français. Il interprétait le personnage de Rodrigue dans la mise en scène d'Antoine Vitez. Dans cette nouvelle adaptation, il joue le rôle de Don Pelage. J'ai essayé d'accueillir cette présentation du Soulier pour ce qu'elle est aujourd'hui. Mais en entendant certaines répliques, j'ai des bouffées de temps retrouvé. Didier Sandre Sefa Yeboah, comédien français. C'est l'une des dernières recrues de la Comédie Française qu'il a rejoint en 2023. Il y est dirigé par Thomas Ostermeier dans L'opéra de quat'sous de Brecht et Weill. Il a interprété Don Apostolo Gazella dans Lucrèce Borgia de Victor Hugo par Denis Podalydès qui lui confie également le rôle de Léandre dans Les Fourberies de Scapin de Molière. Il joue le rôle de l'ange gardien de Doña Prouhèze dans Le Soulier de Satin. Il y a quelque chose d'accessible presque. Claudel a cette langue qui est magnifique, mais qui peut être très complexe. Eric Ruf a voulu la simplifier, pas la rendre banale, car ce n'est pas possible, mais la rendre audible, la rendre vivante. Sefa Yeboah Avec aussi le témoignage d'un couple qui a assisté à la mise en scène d'Antoine Vitez, en 1987. Propos recueillis par Fanny Imbert. Le Soulier de Satin à voir dans la Cour d'honneur du Palais des papes jusqu'au 22 juillet 2025. Quelques mots sur Paul Claudel : Né en 1868, Paul Claudel est un écrivain, dramaturge et diplomate français. Il est le frère de la sculptrice Camille Claudel. Il se convertit eau catholicisme en 1886 et toute son œuvre sera profondément marquée par sa foi. Passé une velléité d'entrer dans les ordres, il entre dans la carrière diplomatique en 1893. Il rencontre Rosalie Vetch avec qui il aura une fille illégitime, Louise. Il entre à l'Académie française en 1946. Paul Claudel est décédé en 1955. Programmation musicale : Le groupe occitan Raffut avec le titre «Tout est fragile».
Près de 40 ans après la mise en scène d'Antoine Vitez, la pièce fleuve de Paul Claudel est adaptée par Eric Ruf et retrouve la Cour d'honneur du Palais des Papes. En 1929, l'auteur Paul Claudel publie Le soulier de Satin, un drame d'amour qui se déroule au temps des Conquistadors, entre la fin du XVIè siècle et le début du XVIIè siècle. Construite en «quatre journées», l'auteur narre une histoire d'amour passionnelle, mais impossible, entre Rodrigue et Doña Prouhèze, épouse du gouverneur Don Pélage. L'origine du Soulier de Satin est biographique. Paul Claudel s'est inspiré de sa propre histoire. Il a été éperdument amoureux d'une femme mariée, Rosalie Vetch dont il a été séparé, mais avec qui il a eu un enfant adultérin. Cet amour, qui aura duré quatre ans, lui a inspiré le personnage de Ysé dans la pièce : Partage de Midi, puis celui de Dona Prouheze. Dans les années 20, il retrouve cette femme. Il apprend alors qu'il a un enfant. Il a voulu rendre cette histoire, mythique. Paul Claudel s'est inspiré d'une légende chinoise : celles de ces deux étoiles qui ne se rejoignent jamais, mais qui se croisent dans le ciel. En raison de sa longueur, six, sept, huit heures, voire plus ! — la pièce est rarement jouée. Elle a été créée pour la première fois à la Comédie Française en 1943 par Jean-Louis Barrault dans un Paris occupé. Puis s'ensuit la version d'Antoine Vitez au Festival d'Avignon en 1987 dans la Cour d'honneur du Palais des Papes. Pour cette adaptation, Antoine Vitez prend le parti de couper tout ce qui, dans le texte, était empreint de religion. Olivier Py a également mis en scène la pièce en 2003 au Théâtre de la Ville. Dans cette nouvelle mise en scène d'Eric Ruf, administrateur de la Comédie-française jusqu'au 4 août 2025, le spectacle retrouve la Cour d'honneur du Palais des Papes. Invités : Didier Sandre, comédien et metteur en scène français. Il interprétait le personnage de Rodrigue dans la mise en scène d'Antoine Vitez. Dans cette nouvelle adaptation, il joue le rôle de Don Pelage. J'ai essayé d'accueillir cette présentation du Soulier pour ce qu'elle est aujourd'hui. Mais en entendant certaines répliques, j'ai des bouffées de temps retrouvé. Didier Sandre Sefa Yeboah, comédien français. C'est l'une des dernières recrues de la Comédie Française qu'il a rejoint en 2023. Il y est dirigé par Thomas Ostermeier dans L'opéra de quat'sous de Brecht et Weill. Il a interprété Don Apostolo Gazella dans Lucrèce Borgia de Victor Hugo par Denis Podalydès qui lui confie également le rôle de Léandre dans Les Fourberies de Scapin de Molière. Il joue le rôle de l'ange gardien de Doña Prouhèze dans Le Soulier de Satin. Il y a quelque chose d'accessible presque. Claudel a cette langue qui est magnifique, mais qui peut être très complexe. Eric Ruf a voulu la simplifier, pas la rendre banale, car ce n'est pas possible, mais la rendre audible, la rendre vivante. Sefa Yeboah Avec aussi le témoignage d'un couple qui a assisté à la mise en scène d'Antoine Vitez, en 1987. Propos recueillis par Fanny Imbert. Le Soulier de Satin à voir dans la Cour d'honneur du Palais des papes jusqu'au 22 juillet 2025. Quelques mots sur Paul Claudel : Né en 1868, Paul Claudel est un écrivain, dramaturge et diplomate français. Il est le frère de la sculptrice Camille Claudel. Il se convertit eau catholicisme en 1886 et toute son œuvre sera profondément marquée par sa foi. Passé une velléité d'entrer dans les ordres, il entre dans la carrière diplomatique en 1893. Il rencontre Rosalie Vetch avec qui il aura une fille illégitime, Louise. Il entre à l'Académie française en 1946. Paul Claudel est décédé en 1955. Programmation musicale : Le groupe occitan Raffut avec le titre «Tout est fragile».
L'émission 28 minutes du 22/07/2025 Au programme de l'émission 28 minutes :Mer d'Aral : à la recherche de l'eau perdueLa mer d'Aral n'a de cesse de s'assécher. Ce lac salé d'Asie centrale, grand comme deux fois la Belgique, a perdu 88 % de sa superficie depuis que le fleuve Amou-Daria a été détourné par l'URSS pour l'irrigation. Cédric Gras, écrivain et géographe, est parti de cette mer aride pour remonter aux sources de l'Amou-Daria. Un périple qu'il raconte dans "Les routes de la Soif" (éditions Stock), un ouvrage à la croisée de la géographie, du récit de voyage et de la géopolitique.Nouveaux pourparlers Ukraine-Russie : le coup de poker de Zelensky ?Le conflit russo-ukrainien connaît une séquence particulièrement chargée. Face aux bombardements russes quotidiens, l'Union européenne à entériné le 18 juillet son 18e paquet de sanctions, qui vise notamment la manne pétrolière russe. La veille, Donald Trump avait annoncé faciliter la livraison de systèmes de défense antiaérienne Patriot, et avait donné 50 jours à la Russie pour conclure un accord de cessez-le-feu, sous peine de "droits de douanes très sévères". À l'aune de cette pression diplomatique, Volodymyr Zelensky a annoncé de nouveaux pourparlers mercredi 23 juillet en Turquie. Malgré tout, selon le porte-parole de la présidence russe, les propositions de paix russes et ukrainiennes sont "diamétralement opposées". Ces nouvelles négociations marqueront-elles un véritable tournant ?On en débat avec Sylvie Bermann, diplomate, ancienne ambassadrice de France en Russie (2017-2019) et en Chine (2011-2014), Jean-Marc Vigilant, officier général de l'armée de l'air et de l'espace, et Marianna Perebenesiuk, journaliste franco-ukrainienne.Puis, Victor Dekyvère nous en apprend plus sur les mythes autour de la couleur verte.Enfin, alors que la sonde solaire Parker dévoile des clichés inédits du soleil, Théophile Cossa décrypte leur réalisation. Marjorie Adelson nous explique comment les éditeurs réinventent l'inénarrable cahier de vacances estival. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 22 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Mathéo a toujours été attiré par des partenaires protecteurs, mais se retrouve maintenant dans une relation où il doit jouer ce rôle, ce qui le déstabilise. Il ressent un déséquilibre dans la dynamique de couple, car son partenaire attend qu'il prenne constamment l'initiative, ce qui l'épuise. Mathéo souhaite rééquilibrer la relation pour éviter de s'épuiser et de perdre l'affection qu'il ressent pour son partenaire. Durant le mois de juillet, en direct, Cécilia Commo accueille les auditeurs pour 2h d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:28:33 - Artur Rodzinski, un très grand chef au caractère impérieux - par : Aurélie Moreau - Sa carrière débutée à Varsovie, Artur Rodziński rejoint les USA où il est assistant de Leopold Stokowksi à Philadelphie de 1926 à 1929. Puis il mène à un très haut niveau musical les grandes formations de Los Angeles, New York, Chicago et Cleveland. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'histoire d'une légende du sport « extrême ». Marco Siffredi qui se tue à l'âge de 23 ans dans l'Himalaya après s'être lancé le défi le plus fou de la terre : grimper sur le toit du Monde, l'Everest. Puis descendre par la voie la plus difficile... en snowboard.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'histoire d'une légende du sport « extrême ». Marco Siffredi qui se tue à l'âge de 23 ans dans l'Himalaya après s'être lancé le défi le plus fou de la terre : grimper sur le toit du Monde, l'Everest. Puis descendre par la voie la plus difficile... en snowboard.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'histoire d'une légende du sport « extrême ». Marco Siffredi qui se tue à l'âge de 23 ans dans l'Himalaya après s'être lancé le défi le plus fou de la terre : grimper sur le toit du Monde, l'Everest. Puis descendre par la voie la plus difficile... en snowboard.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je reçois l'écrivain Jonas Pardo, militant anti-raciste, formateur et auteur du fabuleux petit manuel de lutte contre l'antisémitisme. On a parlé de son enfance, de son amour de la prépa puis de la déception en école d'ingé… De nos origines, de nos colos d'adolescence puis de notre évolution à la vingtaine, chacun dans des milieux très différents, mais décidant de rendre public notre judéité. La discussion nous mène vers l'humour, comment rire avec les juifs? Bonne écoute! Retrouvez moi "Dédoublée" au Festival d'Avignon au Théâtre des Béliers !Puis, on se revoit après mon congé-mat':Luxembourg, le 3/12Charleroi, le 4/12Tours, le 10/12Bruxelles, le 17/12Liège, le 18/12Paris, le 20/01/26 au Paradis Latin!
Dans la cité italienne accrochée aux flancs des collines de Ligurie, entre mer et montagnes, les chansons des poètes disparus courent encore les rues, les carruggis. Dans les ruelles étroites et sinueuses du centre historique, il faut lever le nez pour entrapercevoir un morceau de ciel. Ouvrir grand ses oreilles aussi pour en saisir la mélodie si singulière, encore populaire et métissée, entre ses minuscules échoppes de tripes ou de foccacias, ses venelles qui dévalent vers la mer et le port ou ses demeures patriciennes qui rappellent le passé glorieux de la République maritime de Gênes. Jadis rivale de Venise, « la Dame de la mer », comme l'a surnommée le poète florentin Pétrarque, a vu bien des départs et des arrivées, des explorateurs à commencer par le Génois Christophe Colomb, des négociants, des marins, des travailleurs, des immigrés, des émigrés pour les Amériques, l'aristocratie du Grand Tour au XVIIIème siècle jusqu'aux touristes, en croisière aujourd'hui, sans parler des artistes... Façonnée au gré de ces mouvements, Gênes s'est alors beaucoup racontée en musique, celle des ailleurs débarquant plus tôt -dit-on- sur les ports ; Gênes serait ainsi la ville par laquelle le jazz est « arrivé » en Italie. Déjà, une solide tradition polyphonique venue des montagnes, le « trallalero », s'était enraciné à Gênes, parmi les dockers. Puis, dès les années 60, des auteurs interprètes génois, les « cantautori » ont fait école ici, portés notamment par le grand chanteur italien Fabrizio De André qui, comme personne, a chanté l'âme de ce port tourné vers la mer et le monde. Ainsi, la chanson, cette littérature du peuple, dit beaucoup de Gênes, qui elle est réellement mais aussi poétiquement ; car à Gênes, la chanson est au coin de la rue… Un voyage sonore d'Anne Girard Esposito. À découvrir / écouter : - Le Museo Via de Campo 29 Rosso, consacré à Fabrizio de André et l'École génoise des «cantautori » - Le site du musicien Max Manfredi, cantautore génois - Le disque Crêuza de mä, de Fabrizio De André, Ricordi. À lire (en italien) : - Genova. Canzoni in salita, Guida alla città e alle sue canzoni, Marzio Angiolani, Zona - Fabrizio De André. La storia dietro ogni canzone. Guido Michelone, Barbera Editore - Amorazzi, Max Manfredi, Zona.
Éric Scherer a longtemps eu des positions de vigie de l'écosystème médiatique et de ses évolutions. Il a notamment été directeur de la stratégie à l'Agence France-Presse (AFP) puis directeur du MédiaLab, chargé de l'innovation et de la prospective à France Télévisions. Il prend sa retraite et a accepté de revenir, au micro de L'atelier des médias, sur les révolutions des médias à l'ère numérique... et aux temps nouveaux de l'intelligence artificielle. Au début de cet entretien de plus d'une heure, Éric Scherer exprime son attachement à la profession de journaliste. « Je suis très très fier d'avoir cette carte de presse et de l'avoir eue sans discontinuité depuis depuis 40 ans, depuis juin 1985, quand je suis entré stagiaire à l'Agence France-Presse. » Puis il reprend la célèbre formule de Jacques Chirac : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » Pour lui, ce fut un « sentiment assez pénible » de voir ses collègues et supérieurs ne pas vouloir anticiper les bouleversements du secteur des médias. Il décrit la situation actuelle avec le développement rapide de l'intelligence artificielle qui bouleverse tout. « Le numérique était finalement peu de choses à côté de ce qui est en train de se passer », assure-t-il. Éric a été le témoin privilégié de tournants majeurs, de l'échec du Japon à saisir la vague dématérialisée – malgré son avance électronique – ou encore l'explosion du web 2.0 aux États-Unis au milieu des années 2000. En France, Éric Scherer a lancé en 2007 le blog AFP Media Watch sur lequel il alertait les patrons de presse de la révolution en cours. Ils « disaient une chose : "Ça tiendra bien jusqu'à ma retraite." Je trouvais ça fondamentalement criminel, égoïste », se souvient-il. Il rapporte aussi l'arrogance d'un dirigeant de Google venu dire aux patrons de journaux français : « Vos contenus ne valent rien. Ils ne valent rien et ce sont des atomes dans un univers. Donc ne demandez pas d'argent. » Pour Éric Scherer, le journaliste est « extraordinaire[ment] conservateur », souvent trop la tête dans le guidon pour s'intéresser à l'économie de son secteur. Il illustre ce déni en donnant l'exemple de l'échec de la télévision à comprendre la transition vers le streaming. Il se désole que les réseaux sociaux, initialement perçus comme une « démocratisation » des outils de production, soient devenus des « déversoires de haine, des déversoires de complotisme, des déversoires de fake news, sans contrôle ». Aujourd'hui, l'heure est à l'intelligence artificielle. « Le numérique était une blague à côté de ce qui est en train d'arriver », avertit Éric Scherer. Face au « pillage » des contenus par les entreprises d'IA – souvent sans compensation –, l'UER (Union européenne de radio-télévision, ou EBU), dont il a présidé le comité News, a formulé cinq grandes demandes aux plateformes : la permission (demander l'accord pour utiliser les contenus), la compensation (rémunération), l'intégrité (protection de la source et de la marque), le pluralisme (diversité des informations traitées) et l'aide à la lutte contre la désinformation. Il reste optimiste sur le rôle des journalistes, même si les défis sont immenses. « Pour le coup, je suis assez convaincu que l'IA ne va pas remplacer les journalistes. En revanche, un journaliste qui sait utiliser l'IA, qui en est familier, va remplacer un journaliste qui ne le sait pas et celui qui ne veut pas s'y mettre est cuit, à mon sens. » Fraîchement retraité, Éric Scherer poursuit une vie d'« explorateur », souhaitant voyager – à Taïwan, notamment – et mettre derrière lui la veille effrénée du secteur des médias.
Chanson algérienne, chanson française, le choix du Prince. Dernière date de la tournée «Chadi Madi» pour Dendana, dimanche 20 juillet au Cabaret Sauvage Sorti le 10 mars 2023 avec un sold out à l'Institut du Monde Arabe, l'album Chadi Madia reçu depuis le prix coup de cœur de l'académie Charles Cros et le Prix des Musiques d'Ici avec une distinction au Babel XP 2025. Dendana a choisi pour son quatrième album le titre Chadi Madi, une expression qui équivaut à l' « Am Stram Gram » des pays francophones. Cette phrase, qui renvoie à son enfance dans les quartiers populaires de Tlemcen en Algérie, évoque le retour aux sources. L'album est écrit en Dérja, le dialecte algérien, un mélange d'arabe, de berbère et de français. Avec un ton libre et des mots du quotidien, il parle de vivre ensemble, de nostalgie et d'amour de son pays. Et s'il n'y avait d'autre choix à faire, que celui de conter l'Algérie telle quelle est réellement ? Une Algérie multicolore. Pour colorer cet album, Dendana va puiser dans le blues, le reggae, le rock et la musique gnawa leurs accents intemporels. Guidé par l'adage « Three cords & the truth », trois accords et la vérité, il décrit les rêves, et la réalité d'une Algérie moderne et indépendante. Titres interprétés dans le grand studio - Galou Live RFI - Madleen Feat Mohand Baha, single - Dawi Live RFI Line Up : Nassim Dendane (guitare, voix). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Chadi Madi (Wing It Records 2023) nouvel album courant 2026. - YouTube (DenDana - YouTube) - Bandcamp (Musique | DΞNDΛNΛ) - Facebook. Puis nous recevons la musicienne et chanteuse française Alma Rechtman pour son EP Dans ma maison. Alma Rechtman naît dans une famille musicale, teintée de jazz et de blues. Depuis sa petite enfance, elle touche à tous les instruments autour d'elle, apprenait la guitare en regardant son père, les percussions sa marraine, la piano sa mère. Elle commence à écrire des chansons pendant le confinement, finit ses études de théâtre et part jouer dans les rues de Paris, à la recherche d'oreilles curieuses. Au fur et à mesure de ses balades sonores, elle se fait repérer par Sofar et au même moment, intègre le conservatoire de jazz de Bobigny. Aux soirées Sofar, elle découvre un public attentif qui la suivra sur une année, et le bouche à oreille fonctionne. Alma écrit dans ses carnets, ses secrets et ses impasses, les met en musique, en percussion et propose un partage de vulnérabilité. Tantôt chanson française, tantôt latin, tantôt rock, tantôt contemporain, son style navigue mais le fil rouge reste le texte. Chaud, écorché, délicat, et à trop tendre l'oreille on risque de rencontrer ses monstres les plus énormes. Titres interprétés dans le grand studio - Mes Nuits à Toi Live RFI - Dans ma maison, extrait de l'EP - Va, va, va Live RFI. Line Up : Alma Rechtman (piano, guitare, voix). Son : Benoît Letirant. ► EP Dans ma Maison (Idol 2025). YouTube (Alma Rechtman - YouTube)
Chanson algérienne, chanson française, le choix du Prince. Dernière date de la tournée «Chadi Madi» pour Dendana, dimanche 20 juillet au Cabaret Sauvage Sorti le 10 mars 2023 avec un sold out à l'Institut du Monde Arabe, l'album Chadi Madia reçu depuis le prix coup de cœur de l'académie Charles Cros et le Prix des Musiques d'Ici avec une distinction au Babel XP 2025. Dendana a choisi pour son quatrième album le titre Chadi Madi, une expression qui équivaut à l' « Am Stram Gram » des pays francophones. Cette phrase, qui renvoie à son enfance dans les quartiers populaires de Tlemcen en Algérie, évoque le retour aux sources. L'album est écrit en Dérja, le dialecte algérien, un mélange d'arabe, de berbère et de français. Avec un ton libre et des mots du quotidien, il parle de vivre ensemble, de nostalgie et d'amour de son pays. Et s'il n'y avait d'autre choix à faire, que celui de conter l'Algérie telle quelle est réellement ? Une Algérie multicolore. Pour colorer cet album, Dendana va puiser dans le blues, le reggae, le rock et la musique gnawa leurs accents intemporels. Guidé par l'adage « Three cords & the truth », trois accords et la vérité, il décrit les rêves, et la réalité d'une Algérie moderne et indépendante. Titres interprétés dans le grand studio - Galou Live RFI - Madleen Feat Mohand Baha, single - Dawi Live RFI Line Up : Nassim Dendane (guitare, voix). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Chadi Madi (Wing It Records 2023) nouvel album courant 2026. - YouTube (DenDana - YouTube) - Bandcamp (Musique | DΞNDΛNΛ) - Facebook. Puis nous recevons la musicienne et chanteuse française Alma Rechtman pour son EP Dans ma maison. Alma Rechtman naît dans une famille musicale, teintée de jazz et de blues. Depuis sa petite enfance, elle touche à tous les instruments autour d'elle, apprenait la guitare en regardant son père, les percussions sa marraine, la piano sa mère. Elle commence à écrire des chansons pendant le confinement, finit ses études de théâtre et part jouer dans les rues de Paris, à la recherche d'oreilles curieuses. Au fur et à mesure de ses balades sonores, elle se fait repérer par Sofar et au même moment, intègre le conservatoire de jazz de Bobigny. Aux soirées Sofar, elle découvre un public attentif qui la suivra sur une année, et le bouche à oreille fonctionne. Alma écrit dans ses carnets, ses secrets et ses impasses, les met en musique, en percussion et propose un partage de vulnérabilité. Tantôt chanson française, tantôt latin, tantôt rock, tantôt contemporain, son style navigue mais le fil rouge reste le texte. Chaud, écorché, délicat, et à trop tendre l'oreille on risque de rencontrer ses monstres les plus énormes. Titres interprétés dans le grand studio - Mes Nuits à Toi Live RFI - Dans ma maison, extrait de l'EP - Va, va, va Live RFI. Line Up : Alma Rechtman (piano, guitare, voix). Son : Benoît Letirant. ► EP Dans ma Maison (Idol 2025). YouTube (Alma Rechtman - YouTube)
Au milieu des années 1870, la Belgique, à l'instigation du roi Léopold II, commence à regarder vers les horizons d'outre-mer. On crée des sociétés de géographie, à Bruxelles et à Anvers. Puis, c'est l'association internationale africaine qui voit le jour. Des expéditions d'exploration sont organisées. Stanley, dans son livre « Cinq années au Congo » rend hommages aux grands découvreurs : Van de Bogaerde, Gillis, Braconnier et les autres. L'Asie devient aussi une terre à mieux connaitre. L'un de ceux qui va le mieux traduire ses impressions d'Orient est le peintre, écrivain et voyageur, Jean Robie. De lui, l'histoire n'a retenu que ses somptueuses compositions florales, on l'a d'ailleurs appelé : l'amant des roses. Mais Robie est, surtout, un merveilleux chroniqueur de son temps, à travers ses images et ses écrits. Parti de rien, il est mort couvert d'honneurs. C'est ce fabuleux destin que l'on vous raconte aujourd'hui. Celui du belge Jean Robie. Avec Aude Hendrick, historienne Sujets traités : Jean Robie , peintre, écrivain , explorateur, Inde, Léopold II, roses Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet épisode est une présentation de Eros et Compagnie Code promo RAIS15 pour 15% de rabaishttps://www.erosetcompagnie.com/?code=rais15///Pour aller voir le spectacle Stand-Up Instantané avec Olivier Picard:https://lebordel.ca/spectacles/stand-up-instantane////HAHAHA! HIHIHI! HOHOHO! ARRÊTEZ-NOUS QUELQU'UN! ON A TROP LE GOÛT DE RIRE!!!L'intro parle d'eau molle, d'eau dure, de gélatine, du goût de la vitre en fusion et de celui du fond d'un feu de camp. Murphy Cooper nous flash sa sauce piquante un jour avant sa sortie. Mathieu Niquette confond Marie-Hélène Racine-Lacroix et Rosalie Lacroix. Puis on se demande si Olivier Picard ne reçoit jamais de haine parce qu'il est trop sympathique ou parce qu'il n'est pas assez connu.Marie-Hélène nous fait ensuite un bref résumé de ce qu'est le yoga du rire avant de nous en faire faire quelques exercices. Évidemment, on n'a pas l'air ridicules du tout, du tout, du tout! Notre conclusion, c'est que forcer le rire amène le rire! Fascinant, ne trouvez-vous pas?Olivier nous invite ensuite à jouer au meilleur pire jeu, un jeu qui, selon Niquette, est statistiquement impossible à réussir: un genre de téléphone arabe, mais sans l'utilisation des mots. Oui, c'est exactement ce que vous pensez que c'est.Murphy n'a rien préparé, alors il improvise une petite chronique sur la journée de 18 heures qu'il a vécu la veille (alors qu'on sait très bien qu'il est humainement impossible de faire une journée de plus de 14 heures) et il nous explique pourquoi cette journée lui a paru satisfaisante, même si elle ne lui a pas rapporté d'argent. À travers tout ça, on en apprend encore un peu plus sur la réalité des créateurs qui opèrent sur le web.Et on termine avec un segment Eros complètement magique!Des si et des rais: Ça fait 15 ans qu'on rit, mais c'est aujourd'hui qu'on apprend comment bien rire!Invités: Olivier Picard et Marie-Hélène Racine-LacroixAvec: Murphy Cooper et Mathieu NiquetteCaptation / Montage / Réalisation : Jonathan BarbeDate d'enregistrement: 19 juin 2025Date de diffusion: 17 juillet 2025///Abonnez-vous à nos réseaux sociaux via le LinkTreeYouTubePatreonFacebookDiscordTikTokInstagramSpeakPipe
Plusieurs jours après l'annonce de sa candidature pour un huitième mandat, le président de 92 ans tient toujours la Une de plusieurs journaux… pour sa longévité, déjà : « Projet de société de Paul Biya : mourir au pouvoir » titre ainsi Le Pays ; pour lui demander de tirer sa révérence, parfois, comme dans cette lettre ouverte publiée par le Journal du Cameroun ; pour s'interroger sur l'état de santé du chef d'État sortant, aussi, comme le fait Jeune Afrique, qui questionne « l'implication réelle de Paul Biya dans la campagne ». Pourtant, après plus de quatre décennies au pouvoir, cette nouvelle candidature du chef d'État n'est pas vraiment une surprise… Le Pays l'admet : « on savait que sauf cataclysme, Paul Biya serait candidat à sa propre succession », même si « il avait choisi d'entretenir le flou et de laisser durer le suspense, pour sonder », sans doute, ses proches et plus largement l'électorat. Et Jeune Afrique enfonce le clou : l'annonce était en réalité « attendue depuis la convocation du corps électoral ». Des inquiétudes sur son état de santé Une santé que le Pays qualifie de « chancelante », le journal burkinabè se faisant le relais de ces Camerounais, nombreux selon le site, à « se demander encore si leur président est lucide ». Et Jeune Afrique abonde : « en retrait des préparatifs autour de sa propre candidature, Paul Biya alimente les doutes sur sa capacité à faire campagne et à gouverner ». En témoignent les propos de cette musicienne qui, dans les colonnes du Journal du Cameroun, martèle son « intuition » : « je doute fort, écrit-elle, que ce soit le président qui ait déposé sa candidature ». En réalité, croit savoir JA, c'est plutôt l'entourage du président, animé d'un véritable « activisme », qui est en charge des opérations : « Samuel Mvondo Ayolo [le directeur de cabinet de la présidence] et Ferdinand Ngoh Ngoh [le secrétaire général de la présidence] sont à l'heure actuelle aux avant-postes de la nouvelle candidature de Paul Biya », croit ainsi savoir le titre spécialisé. C'est le même Ferdinand Ngoh Ngoh, continue le journal, qui « poursuit la mobilisation au sein du camp présidentiel » : « après les parlementaires et ministres des différentes régions, l'influent secrétaire général de la présidence reçoit désormais les partis de la majorité ». Au point, d'ailleurs, d'éclipser le parti de la majorité, le RDPC. Mais, quelle que soit l'origine de cette candidature, cela ne change pas le constat : en l'état actuel des choses, pointe Cameroon Online, « ce scrutin pourrait maintenir [Paul Biya] au pouvoir jusqu'à presque 100 ans. » D'où cette question du Pays : après plus de 40 ans de règne, 50 s'il est réélu, « que deviendra le Cameroun après Biya ? » La fève de cacao dans le conflit dans l'est de la RDC C'est une enquête très complète publiée ce matin par Afrique XXI : le cacao, « premier produit agricole d'exportation de la RDC », rappelle le journal, financerait « le chaos ». Car dans le pays, c'est surtout à l'est, autour de la région de Béni, qu'est produite la précieuse fève… qui « attire plus que jamais les convoitises » entre, affirme le site, « les groupes armés (…) et des exportateurs prêts à tout pour augmenter leurs bénéfices ». Et ce en corrompant les agents de l'État notamment : Afrique XXI dénonce ainsi un trafic qui « se chiffre à plusieurs millions d'euros par an, et dont les premières victimes sont les petits producteurs et le fisc congolais », pointe le site. La marchandise circulerait notamment par la rivière Lubiriha, à la frontière avec l'Ouganda. Là-bas, assure l'enquête, la zone est sillonnée par les forces armées congolaises et ougandaises… pour « contrôler » la traversée, certes, mais aussi pour « faciliter » celle de « centaines de personnes et de marchandises qui échappent ainsi aux contrôles douaniers ». Ainsi, selon Afrique XXI, les propriétaires de cacao « négocient des deals » avec les autorités, pendant que « la cargaison reste dans des entrepôts illégaux, dans des maisons d'habitation, sur des chantiers en construction » voire « dans des entrepôts officiellement reconnus ». Puis, de jeunes gens passent la rivière en portant la marchandise sur leur tête, pour quelques centimes d'euros. Selon les informations du journal, les militaires de chaque côté de la frontière, eux, ferment les yeux, moyennant 2 000 francs congolais, ou 1 000 shillings. Les agents sur le terrain deviennent ainsi rien de moins que « les premiers artisans de la contrebande », accuse Afrique XXI. Et l'un des interlocuteurs du journal enfonce le clou : « Pensez-vous vraiment qu'une grande cargaison de cacao (…) peut-être frauduleusement exportée sans qu'aucun service de l'État ne soit au courant ? ».
Il bossait à San Francisco, avait une vie bien rangée. Et puis un jour, il décide de tout lâcher pour traverser le Pacifique seul, en kayak, sans voile, sans assistance. Trois mois en mer. 4000 kilomètres à la rame. Puis, quelques années plus tard, il recommence : l'Atlantique cette fois.Dans cet épisode Off The Record, Cyril Derreumaux raconte sans filtre ce que ça fait de vivre l'aventure absolue : les préparatifs, la solitude, les hallucinations, les coups de panique, la discipline mentale… et ce moment où il comprend qu'il ne pourra plus jamais revenir à une vie normale.On parle de l'appel du large, du besoin d'aller au bout de soi, de l'intime, de la peur, du mental d'acier, de ce que l'océan t'arrache — et de ce qu'il te rend.Un épisode brut, intense, inspirant. À l'image de Cyril : déterminé, lucide et libre.===============================
C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. De notre envoyé spécial à Auschwitz, C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. » Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »
On voit une lente en coiffant la petite. Mais on fait un déni, au moins quelques jours, le temps d'être sûr que c'est bien la mouise. Puis on voit se balader un pou pour de bon sur ses petits cheveux doux et ça nous gratte instantanément partout aussi. Commence la valse des lotions hors de prix, des machines de draps, de l'isolement des accessoires et des vêtements… Suivent les jours d'espoir : et si on avait gagné ? Et bien vite, la défaite, les bêtes nous reviennent d'un autre enfant ou n'ont jamais disparu. Mais pourquoi sont-elles si coriaces ? Comment les éradiquer définitivement ? Dorothée Saada a démêlé le vrai du faux sur les poux avec le Professeur Olivier Chosidow, dermatologue à l'Hôpital Universitaire de La Pitié-Salpêtrière. Galère sa mère est un podcast de Parents.Cet épisode a été enregistré à Uni-Médias (Paris,15e).Directrice de la rédaction : Anais JouvancyRédaction : Katrin Acou-Bouaziz et Dorothée SaadaRéalisation : Nicolas JeanMusique : François ClosIdentité graphique : UpianCommunication : Farid Adou Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'ouest de Paris, un château veille sur la Seine, ancré dans la forêt et dans l'Histoire. Le château de Saint-Germain-en-Laye, c'est mille ans de pouvoir, d'art et d'architecture. Lieu de naissance de rois, résidence de chasse, forteresse, palais de la Renaissance, il devient berceau du classicisme, avant d'être transformé en musée Musée d'Archéologie nationale inauguré par Napoléon III.Au cœur du château, un joyau : la chapelle palatine. Chef-d'œuvre du gothique rayonnant, baignée de lumière, elle inspira les saintes-chapelles du royaume.Le château fut aussi un théâtre de guerre, de splendeur, d'abandon. Puis de résurrection.Aujourd'hui, il abrite le Musée d'Archéologie nationale et garde la mémoire des peuples et des pierres.Un lieu de contrastes, entre grandeur passée et vitalité présente. Un monument vivant, face à l'éphémère.Bienvenue dans l'histoire de l'architecture en majesté.Image teaser DR © Leonid AndronovSon : Com d'Archi podcast____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pourretrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichirvotre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes aujourd'hui avec Rodolphe Landemaine, artisan boulanger et entrepreneur visionnaire. À la tête d'un groupe de plus de 30 boulangeries en France et au Japon, il a démontré que la boulangerie végétale pouvait être gourmande et accessible. Pour co-animer ce nouvel épisode de Business of Bouffe, Philibert est accompagné de Samuel Nahon, co-fondateur de Terroirs d'Avenir. À travers ce podcast, nous cherchons à comprendre comment Rodolphe Landemaine, à la fois entrepreneur aguerri et végétalien convaincu, a réussi à concilier ses convictions profondes et ses ambitions pour créer un grand groupe de boulangeries engagées, accessibles et profitables.Pour cela, on prend évidemment le temps de revenir sur son parcours. Loin d'une vocation, la boulangerie est apparue comme une voie pragmatique pour s'émanciper socialement. Ensemble, on évoque son enfance en Normandie, son amour des sciences et de la nature, et ses premières expériences exigeantes auprès des plus grands noms de la pâtisserie, comme Pierre Hermé. Rodolphe nous raconte ensuite les coulisses de la création de ses propres boulangeries (Maison Landemaine). Plus qu'un boulanger inspiré, on découvre un entrepreneur talentueux qui enchaîne les ouvertures et les succès. Puis, Rodolphe nous explique son grand virage vers la boulangerie végétale (Land&Monkeys) qui lui permet de s'aligner enfin avec ses aspirations profondes. Sans extrémisme, ni militantisme, ses boulangeries séduisent le grand public et prouvent que l'éthique et la gourmandise peuvent cohabiter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nos premiers invités #SessionLive sont Roseaux avec Ben l'Oncle Soul. Roseaux est un trio parisien composé Emile Omar, Alex Finkin et Clément Petit. Les trois mousquetaires du son cultivent leur savoir-faire désormais salué par la critique et un auditoire toujours plus nombreux depuis leur premier projet en 2012. Il leur a fallu du temps, pour prendre du recul et de la hauteur afin de nous offrir un retour tant réjouissant que retentissant. Roseaux prend racine au bord des rives de la soul, du folk, du jazz, et de la chanson de toutes les époques, une cascade de sonorités intarissables, où les trois compositeurs puisent leur inspiration et fusionnent leurs expériences. Les feuilles de Roseaux s'élancent au souffle de merveilleuses voix, choisies avec précision par les trois compères, comme celle, du chanteur américain Aloe Blacc, présent depuis le début de l'aventure, enchanteur incontournable des trois épisodes. Pensé comme une escapade onirique gorgée d'émotions, en marge de la production massive, instantanée et souvent désincarnée, Roseaux est un groupe totalement artisanal, sorte d'ovni dans le paysage musical hexagonal, qui opère à l'instinct et surtout à l'envie. Ainsi, Roseaux est devenu expert pour réunir, le temps d'un disque, les artistes qui forment spécifiquement l'ADN de leur hôte : des voix envoûtantes, une trame au piano et au violoncelle, mais aussi des rencontres et des retrouvailles, dans un univers poétique et volontairement nébuleux. Ce troisième album est l'œuvre de 3 passionnés de musique, capables d'intervertir leurs rôles : écriture, arrangements, production, d'où émergent cette fois, onze titres au mélodies ciselées dont trois instrumentaux colorés et insolites. Un périple entre mélancolie et euphorie, qui a conduit Roseaux aux confins de la planète, des Caraïbes à l'Europe en pasant par l'Afrique pour dénicher d'autres vibrations et des interprètes singuliers : la captivante chanteuse grenado-britannique Ala.ni, le petit prince afropop anglais originaire du Ghana, Ghetto Boy, et la troublante suédoise Isabel Sörling, signent ici une première collaboration flamboyante avec le groupe. Pendant que la talentueuse canado-haïtienne Mélissa Laveaux, l'hypnotique chanteur scandinave Olle Nyman, la pétillante franco-canadienne Anna Majidson et notre remarquable Ben national, déjà présents sur le deuxième volet, parviennent encore à créer la surprise en dévoilant de nouveaux aspects de leur tessiture. Les voix de Roseaux sont décidément impénétrables et sa magie se renouvelle aujourd'hui en faisant dialoguer la force de tous ces éléments scintillants, à découvrir dans un écrin de douceur et de volupté. La nature regorge de roseaux, celui-ci est unique. Titres interprétés au grand studio - With Us Feat. Ben l'Oncle Soul Live RFI - Loving You Is All I Want To Do Feat. Aloe Blacc, extrait Roseaux III - Island Feat. Ben l'Oncle Soul (Roseaux II 2019) Live RFI Line Up : Emile Omar, machines, Alex Finkin, guitare, Clément Petit, violoncelle, Ben L'Oncle Soul, voix Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album Roseaux III (Fanon Rd)
Nos premiers invités #SessionLive sont Roseaux avec Ben l'Oncle Soul. Roseaux est un trio parisien composé Emile Omar, Alex Finkin et Clément Petit. Les trois mousquetaires du son cultivent leur savoir-faire désormais salué par la critique et un auditoire toujours plus nombreux depuis leur premier projet en 2012. Il leur a fallu du temps, pour prendre du recul et de la hauteur afin de nous offrir un retour tant réjouissant que retentissant. Roseaux prend racine au bord des rives de la soul, du folk, du jazz, et de la chanson de toutes les époques, une cascade de sonorités intarissables, où les trois compositeurs puisent leur inspiration et fusionnent leurs expériences. Les feuilles de Roseaux s'élancent au souffle de merveilleuses voix, choisies avec précision par les trois compères, comme celle, du chanteur américain Aloe Blacc, présent depuis le début de l'aventure, enchanteur incontournable des trois épisodes. Pensé comme une escapade onirique gorgée d'émotions, en marge de la production massive, instantanée et souvent désincarnée, Roseaux est un groupe totalement artisanal, sorte d'ovni dans le paysage musical hexagonal, qui opère à l'instinct et surtout à l'envie. Ainsi, Roseaux est devenu expert pour réunir, le temps d'un disque, les artistes qui forment spécifiquement l'ADN de leur hôte : des voix envoûtantes, une trame au piano et au violoncelle, mais aussi des rencontres et des retrouvailles, dans un univers poétique et volontairement nébuleux. Ce troisième album est l'œuvre de 3 passionnés de musique, capables d'intervertir leurs rôles : écriture, arrangements, production, d'où émergent cette fois, onze titres au mélodies ciselées dont trois instrumentaux colorés et insolites. Un périple entre mélancolie et euphorie, qui a conduit Roseaux aux confins de la planète, des Caraïbes à l'Europe en pasant par l'Afrique pour dénicher d'autres vibrations et des interprètes singuliers : la captivante chanteuse grenado-britannique Ala.ni, le petit prince afropop anglais originaire du Ghana, Ghetto Boy, et la troublante suédoise Isabel Sörling, signent ici une première collaboration flamboyante avec le groupe. Pendant que la talentueuse canado-haïtienne Mélissa Laveaux, l'hypnotique chanteur scandinave Olle Nyman, la pétillante franco-canadienne Anna Majidson et notre remarquable Ben national, déjà présents sur le deuxième volet, parviennent encore à créer la surprise en dévoilant de nouveaux aspects de leur tessiture. Les voix de Roseaux sont décidément impénétrables et sa magie se renouvelle aujourd'hui en faisant dialoguer la force de tous ces éléments scintillants, à découvrir dans un écrin de douceur et de volupté. La nature regorge de roseaux, celui-ci est unique. Titres interprétés au grand studio - With Us Feat. Ben l'Oncle Soul Live RFI - Loving You Is All I Want To Do Feat. Aloe Blacc, extrait Roseaux III - Island Feat. Ben l'Oncle Soul (Roseaux II 2019) Live RFI Line Up : Emile Omar, machines, Alex Finkin, guitare, Clément Petit, violoncelle, Ben L'Oncle Soul, voix Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album Roseaux III (Fanon Rd)
Le plus célèbre festival de Musique de Serbie, Exit, voit son existence menacée, pour avoir apporté son soutien au mouvement étudiant contre la corruption. Le régime du président Vucic attaque le festival au portefeuille, quitte a affaiblir l'économie du pays. Avec notre correspondant à Novi Sad en Serbie, Laurent Rouy Directeur du festival musical EXIT, Dusan Kovacevic ne s'attendait pas à être pris pour cible par le régime. Mais le soutien du festival aux étudiants qui manifestent contre la corruption n'a visiblement pas plu aux membres du parti au pouvoir en Serbie. « D'abord, ils ont menacé de nous supprimer les subventions que nous recevons chaque année. Puis, ils ont mis leur menace à exécution. Cet argent qu'ils investissent leur revient, pourtant, puisque chaque année Exit rapporte entre 25 et 30 millions d'euros à la Serbie », nous explique Dusan Kovacevic, le directeur du festival. La manifestation est soutenue par des groupes qui défendent aussi des valeurs démocratiques, tel que Atheist Rap, un groupe de musique punk, comme son nom ne l'indique pas. Son bassiste Zoran Lekic témoigne du prix à payer pour avoir exprimé publiquement son soutien : « On annule nos concerts, par exemple ceux qui sont financés par les mairies. En Serbie, toutes les mairies sont aux mains du parti au pouvoir actuel. Les boîtes de nuit nous expliquent qu'elles subissent des pressions pour annuler nos concerts, sous peine de voir débarquer des commissions de sécurité ou des agents du fisc. Voilà le genre de méthodes employées par ce régime ». À lire aussiSerbie: l'opposition anti-Vučić manifeste devant un bâtiment bombardé par l'Otan devenu un symbole En face, les étudiants profitent de la visibilité du festival pour informer le public, comme l'explique Aleksa, un étudiant ayant participé à un blocage devant l'entrée d'Exit. « Le blocage du pont aujourd'hui était juste une performance, pour montrer aux visiteurs étrangers que notre lutte continue. Les gens étaient très peu informés. Mais ils ont compris que c'était une bataille pour la démocratie ». Et il y a même une scène musicale dédiée aux étudiants dans le festival cette année. Elle attire beaucoup de spectateurs serbes. C'est un bon moyen d'aborder le sujet de la contestation avec un public plus large, selon Novak, de la faculté des sciences et techniques : « Les étudiants ont tout organisé. Nous avons trouvé les groupes, les DJ qui vont jouer en concert. Nous avons imaginé une exposition sur les manifestations anticorruption. Et de son côté, Exit a fourni toute la partie technique ». Le festival Exit envisage de déménager à l'étranger l'an prochain. La vitrine culturelle de la Serbie pourrait ne pas survivre au tournant autoritaire pris par le président Aleksandar Vucic.
Candidat ou pas ? Au Cameroun, l'avenir du président Biya provoque de multiples débats depuis que le porte-parole du gouvernement et celui du parti au pouvoir ont affiché publiquement leur désaccord. C'était au début de la semaine sur RFI. Ce vendredi, voici la réaction de Christopher Fomunyoh. Mais comme le grand essayiste camerounais est aussi le directeur Afrique du National Democratic Institute, un think tank américain proche du Parti démocrate, il s'exprime d'abord sur le sommet organisé mercredi par Donald Trump. En ligne de Washington, Christopher Fomunyoh répond à C. Boisbouvier. RFI : « Plus de commerce, moins d'aide », a dit en substance Donald Trump aux cinq chefs d'État africains qu'il a reçus ce mercredi à la Maison Blanche. Qu'est-ce que vous pensez de cette nouvelle approche des États-Unis avec l'Afrique ? Christopher Fomunyoh : Effectivement, je pense que peut-être, compte tenu des richesses naturelles existant sur le continent, ça va ouvrir de nouvelles perspectives. Et nous l'avons ressenti parce que, mercredi, les cinq chefs d'États à tour de rôle, chacun parlait des richesses naturelles de son pays. Et il est envisagé un autre sommet, peut-être au mois de septembre à New York, et peut-être que ça va changer le paradigme. Les contrats miniers, c'est l'un des arguments que les États-Unis mettent à présent sur la table. Est-ce qu'après 25 ans d'échec dans les Grands Lacs, cette stratégie pourrait réussir ? Peut-être que les deux États du Congo et du Rwanda, voyant un intérêt commun dans la possibilité de nouvelles richesses dans l'exploitation des minerais, pourront s'entendre à régler leurs conflits par des voies de négociations. Donc c'est à encourager si ça peut calmer les choses et éviter la perte en vies humaines qu'a connu le Congo à l'est de son territoire, c'est vraiment à saluer. Alors à propos de ces matières premières, pour l'instant, c'est la Chine qui exploite le plus de terres rares en Afrique. Est-ce que les États-Unis ont raison ou pas de vouloir entrer en compétition avec la Chine sur le terrain africain ? Effectivement, la compétition avec la Chine, je ne serais pas surpris si cela était entré dans le calcul par rapport même à l'invitation des cinq pays dont les chefs d'États se trouvent à Washington en ce moment. Donc, a priori, Washington a pris soin d'inviter cinq chefs d'États qui résistent à la force d'attraction de la Chine ? Je ne sais pas si c'est cela, l'indicateur qui a motivé le choix de ces cinq pays, mais c'est quand même des pays qui, à divers degrés, contiennent des ressources qui peuvent attirer le secteur privé américain. Sur RFI et France 24, au mois de mars dernier, le nouveau président du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, a révélé que les Chinois avaient souhaité installer une base militaire sur les côtes gabonaises, mais que le Gabon avait décliné la proposition. Est-ce que vous pensez que c'est l'une des raisons pour lesquelles ce président était invité à la Maison Blanche ce mercredi ? Effectivement, ça se voit que, depuis la transition au Gabon, le Gabon essaie de peser aussi dans les conversations diplomatiques avec Washington. On l'a ressenti aussi mercredi lorsque le nouveau président gabonais a fait étalage de son ouverture. Vous êtes Camerounais et vous suivez avec beaucoup d'attention le début de la campagne pour la présidentielle d'octobre prochain. Cette semaine, on a entendu le porte-parole du gouvernement nous dire que la candidature de Paul Biya à un huitième mandat n'était sûre qu'à 50%. Puis le porte-parole du parti au pouvoir RDPC nous dire que cette candidature était sûre à 100%. Comment vous réagissez ? Cela ne me surprend pas du tout. Tout au contraire, ça démontre ce que nous avons toujours décrié avec le régime en place, parce que nous avons vu le ministre René Sadi, par exemple, qui semble prendre la mesure de l'angoisse dans laquelle vivent les populations camerounaises quant à l'effectivité de la gouvernance et de la gestion du pouvoir par le président Paul Biya. Il a essayé d'être rationnel et même de rassurer dans une certaine mesure ces populations-là. Mais quelques heures après, nous avons été très surpris que le ministre Fame Ndongo sorte en se lançant dans un sophisme exacerbé, qui prête à confusion non seulement pour les Camerounais, mais aussi pour tous les Africains qui regardent avec curiosité ce qui se passe au Cameroun. Si Paul Biya vous demandait conseil aujourd'hui, qu'est-ce que vous lui diriez ? Je lui dirais clairement d'aller se reposer parce que, si je voulais être cynique, je dirais comme certains que la candidature de Paul Biya serait un cadeau. Le plus beau cadeau que le parti au pouvoir pourrait rendre à l'opposition. Parce que ce serait très facile de le battre dans une campagne où il ne pourra pas battre campagne, où il ne pourra pas faire des tournées dans les dix régions du pays, où il ne pourra pas interagir avec les journalistes et les populations. Mais je ne suis pas cynique à ce point. Je suis optimiste de nature et je lui dirais carrément : « en tant que grand-père, en tant qu'arrière-grand-père, c'est le moment de prendre votre retraite et d'être respecté par les Camerounais et par les Africains et par le monde entier ».
Le 28 mai 2025, le chirurgien Joël Le Scouarnec est condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour des faits d'agressions sexuelles et de viols commis sur 299 victimes dans le cadre de ses fonctions. Il s'agit du plus grand procès de la pédocriminalité en France. Trois mois pendant lesquels la cour criminelle du Morbihan s'est plongée dans 30 ans d'omerta. Omerta familiale d'abord, puisque Joël Le Squarnec a commis ses premiers viols au sein de sa famille. Puis omerta dans son monde professionnel, car le médecin avait été condamné en 2005 : quatre mois de prison avec sursis pour détention d'images pédopornographiques à la suite d'un vaste coup de filet piloté par le FBI. Mais ni l'ordre des médecins, ni la direction de l'hôpital où le prédateur exerçait, pourtant mis au courant, n'avaient alors jugé bon de prendre des mesures particulières. Comment Joël Le Scouarnec a-t-il pu sévir autant de temps dans l'impunité ? Quelles séquelles laisse-t-il chez ses petites victimes ? La voix du crime de cet épisode c'est Gabriel Trouvé, victime du chirurgien pédocriminel lorsqu'il était âgé de 6 ans. Il raconte, au micro de Plana Radenovic, comment il a vécu cette affaire, de l'annonce explosive des faits dont il a été victime au verdict de la cour criminelle.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au programme :Dans cet épisode hors-série je vous propose une plongée dans les archives du RDV Jeux, on va remonter en 2016 au moment de l'annonce de la switch 1, d'abord dans l'épisode 47 du RDV Jeux, avec Oscar Lemaire et Jean Noël. Puis 5 mois plus tard dans l'épisode 56, en mars 2017 avec JK Lauret et Sylvain Charroy on donne nos impressions sur la console quand on l'a eu en main.---Infos :Animé par Patrick Beja (Bluesky, Instagram, Twitter, TikTok)Produit par Patrick Beja (LinkedIn) et Fanny Cohen Moreau (LinkedIn).Musique par Daniel Beja.---Liens :
Révélée cette année comme meilleur espoir féminin des Victoires de la musique, Solann s'est imposée comme une voix singulière de la scène francophone à suivre absolument.Dans cet épisode, elle revient sur son parcours : une enfance dans un environnement artistique, une adolescence marquée par la retenue, le doute, et une forte exigence de justesse. Longtemps, elle a écrit en silence, sans savoir si ses mots trouveraient un écho. Puis un jour, elle a décidé de chanter : pas pour plaire, mais pour être au plus près de ce qu'elle ressentait.On parle de :Comment trouver sa voix pour dire les choses le plus justementL'envie de créer sans chercher à rentrer dans les cases,la difficulté de garder son cap dans une industrie qui va vite,Un épisode doux, profond et sensible, je vous souhaite une bonne écoute !______Livre recommandé : Merlin de Michel Rio Invitée recommandée : YoaPour découvrir les coulisses du podcast :https://www.instagram.com/inpowerpodcast/Pour suivre Solann sur les réseaux :https://www.instagram.com/solann_zla/?hl=frEt pour suivre mes aventures au quotidien :https://www.instagram.com/louiseaubery/Si cet épisode t'as plu, celui-ci te plaira surement :https://shows.acast.com/inpower/episodes/de-serveuse-a-lolympia-suzane-ou-lhistoire-dune-artiste-qui- Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ludivine pensait vivre près de chez elle, entourée des siens. Pas partir. Pas changer de voie. Pas recommencer ailleurs.Et pourtant.Un premier départ vers l'Angleterre. Une reconversion dans les fleurs. Puis une vie qui s'installe aux États-Unis. Et un jour, le corps qui envoie des signaux. D'abord faibles, puis insistants. Grossesse suivie de très près. Douleurs chroniques. Un diagnostic. Puis un autre.Dans cet épisode, Ludivine raconte comment elle a appris à avancer autrement. À s'écouter. À poser un cadre. À créer, même quand les repères vacillent.Un récit de mouvement, de réinvention, de présence à soi.French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.