Belgian association footballer
POPULARITY
Categories
La situation des immigrés mexicains aux États-Unis est de plus en plus précaire. Entre le harcèlement des agents de l'ICE, qui pratiquent des descentes musclées dans les villes américaines, et les discours hostiles de Donald Trump à l'encontre de l'immigration, le climat est de plus en plus tendu. Deux millions de personnes auraient quitté le pays selon le Département américain de la sécurité intérieure : 400 000 expulsés et 1,6 million de départs volontaires. Même si cette dernière estimation est compliquée à vérifier, beaucoup de Mexicains rentrent effectivement au Mexique. Sauf que le retour n'est pas une chose simple. « Je n'ai pas pleuré. J'ignore pourquoi. J'ai longtemps vu ma fille uniquement au téléphone, et de la voir en vrai là... Je ne pouvais rien dire. J'étais juste capable de la regarder et de l'embrasser. Mais tous les deux, on avait envie de pleurer, d'être restés si longtemps sans se voir et d'être ensemble à nouveau », raconte José Luis. Après 26 ans passés aux États-Unis, il a retrouvé sa ville natale d'Acapulco et sa fille devenue adulte. Il a choisi de s'auto-expulser. De retour dans son pays d'origine, le Mexique, il est pris par des sentiments mélangés et « la nostalgie de ne plus voir tes proches que tu as aimés. Je suis parti et j'ai laissé ma grand-mère, mes oncles, ma mère. Tout est revenu d'un coup. C'est pour cela, je crois, que je n'ai pas pu pleurer. J'avais ce nœud dans ma gorge, je ne pouvais même plus parler », ajoute-t-il. La famille de José Luis est éclatée entre les deux pays. Il a été attrapé par les services de l'immigration américaine. Sans papiers, il n'a pas eu d'autre choix que de rentrer. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, il s'inquiète pour ses proches et raconte comment la vie est devenue infernale en Arizona : « Ça a été rapide et catastrophique. Avant, tu pouvais quand même aller au parc, au cinéma, ou manger dans la rue. Maintenant non, tu ne peux plus. Tu fais tes courses et tu rentres chez toi, à cause de la peur qu'ils t'attrapent. » À lire aussiLe Mexique se prépare à accueillir les migrants expulsés des Etats-Unis À son retour, José Luis a été accueilli par le programme consulaire Mexico te Abraza, lancé en janvier, qui lui a payé son transport jusqu'à sa ville d'origine. Pour Israel Concha, fondateur d'une association de Mexicains revenus des États-Unis, ce n'est pas à la hauteur des difficultés qu'ils rencontrent. « Nous ne sommes pas des migrants de passage. C'est très triste qu'il n'y ait pas de vrai accompagnement pour nous, qu'il n'y ait pas réellement d'aides. Pas seulement au moment de l'expulsion, mais pour nous permettre de nous réinsérer dans la société mexicaine », déplore-t-il. Il dénonce les obstacles de l'administration mexicaine pour réaliser certaines démarches au moment de l'installation. Après de longues années loin du pays, de nombreux Mexicains vivent un choc culturel et émotionnel. Parfois même, ils sont victimes de discrimination quand ils ont grandi de l'autre côté et ne maîtrisent pas, ou plus parfaitement, la langue espagnole. « Nous, ce qu'on voit, c'est un exode des Mexicains qui rentrent dans leur pays. C'est une crise humanitaire. Imagine devoir vivre dans l'ombre aux États-Unis, être persécuté. Puis se sentir rejeté par notre propre pays qui nous tourne le dos... La présidente Claudia Sheinbaum nous appelle héros et héroïnes de la nation, mais où est le soutien ? », interroge Israel Concha. Environ 11 millions de Mexicains vivent aux États-Unis. Au moins 75 000 personnes seraient rentrées ainsi depuis le début de l'ère Trump. À lire aussiAu Mexique, une loterie nationale pour aider les migrants mexicains aux États-Unis
#SessionLive Bomba portoricaine & musique afro-péruvienne, l'hispanophonie au top ! (Rediffusion) Nos premiers invités sont les Péruviens Novalima pour la sortie de La Danza. Fondé par quatre amis de Lima, Novalima fusionne les rythmes traditionnels afro-péruviens avec les sonorités électroniques du monde entier. Véritable pionnier de la scène alternative, le groupe est reconnu internationalement pour son approche innovante mêlant passé et futur, tradition et modernité. Après 20 ans de carrière, des tournées mondiales, une nomination aux Latin Grammy et plusieurs albums salués par la critique, Novalima continue d'explorer les musiques du Pérou et de la diaspora africaine avec son nouvel album La Danza, sorti en 2025. Titres interprétés au grand studio : - La Danza Live RFI - Alma, extrait de l'album - Pura Live RFI. Line Up : Milagros Guerrero (chant), Alfonso Montesinos (basse), Grimaldo Del Solar (Dj/Beats), Marcos Alvarez (batterie), Ramon Perez-Prieto (claviers), Rafael Morales (guitare) + Milena Coranza (traduction espagnol-français). Son : Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album La Danza (Six Degrees Records). Site - Bandcamp - YouTube. Puis la #SessionLive reçoit le groupe espagnol et portoricain Marina Y Su Melao pour la sortie de Rezo Al Agua. Marina Molina est une chanteuse, percussionniste et compositrice portoricaine basée à Barcelone. À la tête de son projet Marina y su Melao, elle revisite la bomba, genre afro-portoricain ancestral, en le fusionnant avec des sonorités afro-caribéennes et contemporaines. Héritière d'une tradition vivante qu'elle refuse de figer, elle affirme une voix de femme libre, puissante et engagée. Son premier album Rezo al Agua est une célébration de ses racines et un manifeste musical pour une identité en mouvement. Titres interprétés au grand studio : - Caribe y Sabrosura Live RFI - Dolor de Cabeza, extrait de l'album - Rezo al Agua Live RFI. Line up : Marina Molina Vanegas (chant + primo percussion), Lina María Bastos (chœur + maracas), Orlando Castillo lira (batterie), Sebastián Escobar Galvis (chœur + cuá), Ursula Wienken (basse), Felipe Muñoz Rozo Buleador (percussions) + Alba Pagán (traduction). Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor. ► Album Rezo Al Agua (Lovemonk 2025). Bandcamp - YouTube - Lovemonk Discos Buenos Fb.
#SessionLive Bomba portoricaine & musique afro-péruvienne, l'hispanophonie au top ! (Rediffusion) Nos premiers invités sont les Péruviens Novalima pour la sortie de La Danza. Fondé par quatre amis de Lima, Novalima fusionne les rythmes traditionnels afro-péruviens avec les sonorités électroniques du monde entier. Véritable pionnier de la scène alternative, le groupe est reconnu internationalement pour son approche innovante mêlant passé et futur, tradition et modernité. Après 20 ans de carrière, des tournées mondiales, une nomination aux Latin Grammy et plusieurs albums salués par la critique, Novalima continue d'explorer les musiques du Pérou et de la diaspora africaine avec son nouvel album La Danza, sorti en 2025. Titres interprétés au grand studio : - La Danza Live RFI - Alma, extrait de l'album - Pura Live RFI. Line Up : Milagros Guerrero (chant), Alfonso Montesinos (basse), Grimaldo Del Solar (Dj/Beats), Marcos Alvarez (batterie), Ramon Perez-Prieto (claviers), Rafael Morales (guitare) + Milena Coranza (traduction espagnol-français). Son : Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album La Danza (Six Degrees Records). Site - Bandcamp - YouTube. Puis la #SessionLive reçoit le groupe espagnol et portoricain Marina Y Su Melao pour la sortie de Rezo Al Agua. Marina Molina est une chanteuse, percussionniste et compositrice portoricaine basée à Barcelone. À la tête de son projet Marina y su Melao, elle revisite la bomba, genre afro-portoricain ancestral, en le fusionnant avec des sonorités afro-caribéennes et contemporaines. Héritière d'une tradition vivante qu'elle refuse de figer, elle affirme une voix de femme libre, puissante et engagée. Son premier album Rezo al Agua est une célébration de ses racines et un manifeste musical pour une identité en mouvement. Titres interprétés au grand studio : - Caribe y Sabrosura Live RFI - Dolor de Cabeza, extrait de l'album - Rezo al Agua Live RFI. Line up : Marina Molina Vanegas (chant + primo percussion), Lina María Bastos (chœur + maracas), Orlando Castillo lira (batterie), Sebastián Escobar Galvis (chœur + cuá), Ursula Wienken (basse), Felipe Muñoz Rozo Buleador (percussions) + Alba Pagán (traduction). Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor. ► Album Rezo Al Agua (Lovemonk 2025). Bandcamp - YouTube - Lovemonk Discos Buenos Fb.
La situation des immigrés mexicains aux États-Unis est de plus en plus précaire. Entre le harcèlement des agents de l'ICE, qui pratiquent des descentes musclées dans les villes américaines, et les discours hostiles de Donald Trump à l'encontre de l'immigration, le climat est de plus en plus tendu. Deux millions de personnes auraient quitté le pays selon le Département américain de la sécurité intérieure : 400 000 expulsés et 1,6 million de départs volontaires. Même si cette dernière estimation est compliquée à vérifier, beaucoup de Mexicains rentrent effectivement au Mexique. Sauf que le retour n'est pas une chose simple. « Je n'ai pas pleuré. J'ignore pourquoi. J'ai longtemps vu ma fille uniquement au téléphone, et de la voir en vrai là... Je ne pouvais rien dire. J'étais juste capable de la regarder et de l'embrasser. Mais tous les deux, on avait envie de pleurer, d'être restés si longtemps sans se voir et d'être ensemble à nouveau », raconte José Luis. Après 26 ans passés aux États-Unis, il a retrouvé sa ville natale d'Acapulco et sa fille devenue adulte. Il a choisi de s'auto-expulser. De retour dans son pays d'origine, le Mexique, il est pris par des sentiments mélangés et « la nostalgie de ne plus voir tes proches que tu as aimés. Je suis parti et j'ai laissé ma grand-mère, mes oncles, ma mère. Tout est revenu d'un coup. C'est pour cela, je crois, que je n'ai pas pu pleurer. J'avais ce nœud dans ma gorge, je ne pouvais même plus parler », ajoute-t-il. La famille de José Luis est éclatée entre les deux pays. Il a été attrapé par les services de l'immigration américaine. Sans papiers, il n'a pas eu d'autre choix que de rentrer. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, il s'inquiète pour ses proches et raconte comment la vie est devenue infernale en Arizona : « Ça a été rapide et catastrophique. Avant, tu pouvais quand même aller au parc, au cinéma, ou manger dans la rue. Maintenant non, tu ne peux plus. Tu fais tes courses et tu rentres chez toi, à cause de la peur qu'ils t'attrapent. » À lire aussiLe Mexique se prépare à accueillir les migrants expulsés des Etats-Unis À son retour, José Luis a été accueilli par le programme consulaire Mexico te Abraza, lancé en janvier, qui lui a payé son transport jusqu'à sa ville d'origine. Pour Israel Concha, fondateur d'une association de Mexicains revenus des États-Unis, ce n'est pas à la hauteur des difficultés qu'ils rencontrent. « Nous ne sommes pas des migrants de passage. C'est très triste qu'il n'y ait pas de vrai accompagnement pour nous, qu'il n'y ait pas réellement d'aides. Pas seulement au moment de l'expulsion, mais pour nous permettre de nous réinsérer dans la société mexicaine », déplore-t-il. Il dénonce les obstacles de l'administration mexicaine pour réaliser certaines démarches au moment de l'installation. Après de longues années loin du pays, de nombreux Mexicains vivent un choc culturel et émotionnel. Parfois même, ils sont victimes de discrimination quand ils ont grandi de l'autre côté et ne maîtrisent pas, ou plus parfaitement, la langue espagnole. « Nous, ce qu'on voit, c'est un exode des Mexicains qui rentrent dans leur pays. C'est une crise humanitaire. Imagine devoir vivre dans l'ombre aux États-Unis, être persécuté. Puis se sentir rejeté par notre propre pays qui nous tourne le dos... La présidente Claudia Sheinbaum nous appelle héros et héroïnes de la nation, mais où est le soutien ? », interroge Israel Concha. Environ 11 millions de Mexicains vivent aux États-Unis. Au moins 75 000 personnes seraient rentrées ainsi depuis le début de l'ère Trump. À lire aussiAu Mexique, une loterie nationale pour aider les migrants mexicains aux États-Unis
L'expression « bouc émissaire » a une origine à la fois biblique, religieuse et symbolique, remontant à plus de trois mille ans. Aujourd'hui, elle désigne une personne injustement accusée et punie à la place des véritables responsables — mais son sens premier était beaucoup plus concret et rituel.Tout commence dans l'Ancien Testament, dans le Livre du Lévitique (chapitre 16), texte fondamental de la tradition juive. À l'époque, les Hébreux célébraient chaque année le Yom Kippour, le grand jour de l'expiation. Ce jour-là, le grand prêtre d'Israël accomplissait un rituel destiné à purifier le peuple de ses fautes. Deux boucs étaient choisis : l'un était sacrifié à Dieu, l'autre devenait le bouc émissaire. Le prêtre posait symboliquement les mains sur sa tête et transférait sur lui les péchés de toute la communauté. Puis l'animal, chargé de ces fautes, était chassé dans le désert, vers un lieu inhabité appelé « Azazel ». Il emportait ainsi les péchés du peuple loin du camp.Ce rite très ancien visait à purifier la collectivité en rejetant symboliquement le mal hors d'elle. L'expression hébraïque originelle, ‘azazel, a longtemps prêté à confusion : on ne savait pas s'il s'agissait d'un lieu, d'un démon du désert ou du nom donné au bouc lui-même. Les premières traductions de la Bible en grec, puis en latin, ont choisi de rendre le terme par « bouc pour l'éloignement » (caper emissarius), d'où vient notre expression française « bouc émissaire ».Au fil des siècles, la dimension religieuse a disparu, mais l'image est restée puissante. Le bouc émissaire est devenu une métaphore sociale et psychologique. Dans toute société, lorsqu'un groupe traverse une crise — guerre, famine, épidémie, échec politique — il cherche souvent un responsable unique, un individu ou une minorité sur qui reporter la faute collective. C'est ce mécanisme que le philosophe et anthropologue René Girard a théorisé au XXe siècle : selon lui, les sociétés humaines maintiennent leur cohésion en désignant une victime expiatoire, qu'on exclut ou qu'on sacrifie pour apaiser les tensions internes.Ainsi, le « bouc émissaire » d'aujourd'hui — qu'il soit un collègue, un groupe social ou un peuple — n'est que l'héritier moderne du rituel antique : une manière de se débarrasser du mal ou du conflit en le projetant sur un autre. L'expression rappelle à quel point le besoin de désigner un coupable est ancré dans nos mécanismes les plus anciens de survie et de cohésion collective. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Voici un extrait de l'épisode de demain avec Nelly Pons, autrice du livre Le Grand Épuisement sur l'histoire de son burnout et surtout les liens entre notre épuisement individuel et l'épuisement de toute la société mais aussi de la planète, dont on repousse les limites.SOMMAIRE 01:04 Questions mitraillette08:17 Les signes avant son burnout10:45 Le jour de son burnout14:14 Effondrement et dépression20:02 2 anecdotes25:43 Épuisement individuel… ou collectif ?28:26 Anecdotes et limites40:44 Comment soigner une société épuisée ?__Le site officiel de Soif de Sens.Soutenir Soif de Sens via Tipeee.__Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des cafés-théâtres au stand-up, en passant par les films de comédie, l'humour français a longtemps été une affaire d'hommes — écrit, produit et raconté pour eux. Pendant des décennies, les blagues tournaient autour des mêmes clichés : des femmes réduites à leur apparence, des hommes définis par leurs conquêtes. Puis le stand-up est arrivé, bousculant les codes et redessinant les récits de masculinité… Mais est-ce que tout a vraiment changé ?Quel humour incarnait les hommes sur la fin du XXe siècle ? Pourquoi l'humour sexiste ou oppressif prospère encore, et qu'est-ce que ça produit sur le public ? Que retenir du #MeTooStandUp ? Dans cet épisode spécial, enregistré en public pour les 10 ans de Binge Audio, Naomi Titti explore les évolutions du monde de l'humour avec Nelly Quemener, professeure au CELSA-Sorbonne Université et autrice du livre Le pouvoir de l'humour (Éd. Armand Colin,2014), ainsi que Sophie-Marie Larrouy, humoriste, autrice et créatrice du podcast À bientôt de te revoir. Ensemble, elles décortiquent les dessous de l'industrie du rire pour imaginer l'humour de demain.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode à la page : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/lhumour-une-affaire-dhommesCRÉDITSLes Couilles sur la table est un podcast créé par Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé, mené et monté par Naomi Titti et enregistré le samedi 11 octobre 2025 au Mazette (Paris, 12e). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux et Jude Rigaud. Supervision éditoriale et de production : Naomi Titti. Production et édition : Marie Foulon. Communication : Lise Niederkorn. Rédacteur en chef : Thomas Rozec. Direction de production : Albane Fily. Responsable administrative et financière : Adrienne Marino. Musique originale : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On sème FORT ! Le podcast du jardinage bio et de la permaculture
Au programme de cette émission :A faire au jardin : aménagement, plantation, taille, travail du sol, paillage, compostage :Ne pas oublier de planter les arbres, les arbustes ou les arbrisseaux racines nues avant le 15 décembre,Accumuler le maximum de biodéchets (feuilles mortes, dernières tontes, jardinières…),Dans le cas d'un seul bac à compost, le vider pour recommencer un nouveau cycle d'un an,Puis nous répondrons aux nombreuses questions que vous nous avez envoyé sur onsemefort@monjardinbio.comCette semaine, Eric nous parle de la plantation des framboisiers et autres ronces (comme les mûres et mûroises) La plantation de petits fruits devient incontournable au jardin : c'est facile d'entretien, à production rapide, peu cher à la plantation, et tous et toutes aiment au moins une espèce de petits fruits...
La tentative de Lapin de s'incruster dans la coloc des filles se heurte à des sentiments dont il se serait bien passé.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Création 2023 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Cédric Aussir Assistante réalisation Sahar Pirouz Musique originale Samuel Hirsch Narrateurs Aurélien Gabrielli (Lapin) Flore Babled (Chloé) Charlotte Corman (Spiruline) Comédiens Olivier Saladin (Laurent) Hélène Alexandridis (Laurence) Lucrèce Sassela (Colombe) Samuel Roger (Sarkis) Damien Zanoly (Damien) Voix générique Olivier Broche Gabriel Dahamani Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
(R)endormez-vous grâce à ce yoga Nidra. Cet épisode vous aide à trouver le sommeil, même en cas d'insomnie. Prenez le temps d'accueillir toutes les pensées qui vous traversent. Puis laissez-vous guider dans un état de détente et de relaxation nécessaire au sommeil. Laissez ensuite votre esprit voyagez en direction de vos rêves, avec la lecture d'un conte australien plutôt amusant. Il se peut que vous vous trouviez le sommeil avant la fin de l'épisode !Episode à écouter et réécouter.Comment pratiquer ? Allongez-vous dans votre lit en vous préparant à dormir. Activez le mode avion/silencieux, mettez votre réveil et lancez l'épisode. Il suffit alors de vous laisser guider par la voix et la musique, comme pour une méditation… Profitez, il n'y a aucun effort à faire. Astuces Mettez cet épisode en lecture seule. Créez un effet bulle avec des écouteurs ou en plaçant votre téléphone ou votre ordinateur près de vous ou sur votre table de nuit. Bonne nuit. ***Aidez-moi à financer ce Podcast indépendant en devenant contributeur.rice sur Patreon. En échange, vous accèderez à un épisode supplémentaire chaque mois et à des contenus exclusifs. Rendez-vous sur Patreon. Participez à rendre le podcast plus visible ! Partagez-le et mettez-lui des étoiles et des commentaires sur votre application.Découvrez les formations et les retraites de yoga sur le site de La Canopée ou sur Instagram et Facebook. *** Découvrez Nidra, le yoga du sommeil, un podcast dédié à l'art ancestral du yoga Nidra. Plongez dans un voyage de relaxation profonde, de méditation et de rêve éveillé pour combattre l'insomnie, favoriser la régénération et le ressourcement. À travers des séances guidées, explorez comment cette forme de yoga peut induire des changements positifs dans votre santé mentale, en vous amenant vers un état de repos similaire à la sieste et profondément réparateur. Embrassez cette médecine naturelle pour harmoniser vos ondes cérébrales, et retrouvez détente et bien-être dans la posture de savasana, berceau de votre voyage vers un sommeil réparateur.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce jeudi 13 novembre 2025 marque les 10 ans des attentats de Paris et de Saint-Denis. Le Stade de France, des terrasses de bars et la salle de concert du Bataclan avaient été pris pour cible par des terroristes se revendiquant du groupe État islamique. 132 personnes ont été tuées, dont des étrangers, comme Luis Felipe Zschoche Valle, un Chilien de 33 ans. Sa famille vient tous les ans à Paris honorer sa mémoire. Sa famille s'est confiée à RFI. La mère de Luis Felipe, Nancy Valle, a assisté aux cérémonies de ce jeudi 13 novembre 2025, comme les années précédentes. «Pour moi, c'est une année comme les autres», expliquait-elle au micro de Marine de La Moissonnière, quelques heures plus tôt. «Dix ans, ce n'est rien parce que l'absence est toujours là. Ce sont dix années de jours vides, de silences éloquents. Tous les jours, je pense à mon fils», poursuit-elle. «Avec le temps, ma peine s'est transformée. C'est une douleur plus apaisée : je ne ressens plus de rage, d'impuissance, de sentiment d'échec de n'avoir pas réussi à protéger mon enfant. Il n'y a plus rien à faire que se souvenir de lui, célébrer sa vie et honorer sa mémoire. Et c'est très important parce que ça peut permettre que cela ne se reproduise plus jamais», souligne-t-elle. «Chaque année, quand approche la date du 13 novembre, cette blessure qui est en train de cicatriser s'ouvre à nouveau.» Après avoir assisté aux cérémonies d'hommages, elle partira pour Gap où son fils est enterré. «C'est mon rituel, chaque année. Puis chaque fois, quand je repars pour le Chili, j'ai l'impression de l'abandonner, explique-t-elle, très émue. Ça me fait du bien d'être à Paris et à Gap, avec des gens qui ont vécu la même chose que moi. On se réconforte entre nous. Au Chili, ma famille et moi, on est seules avec notre douleur. Je n'ai personne avec qui parler de tout ça. Mais ici en France, si. Et ça fait du bien.» Le procès qui s'est tenu en 2021 et 2022 a aussi contribué à apaiser cette douleur. «Avant le procès, je n'existais pas pour la justice : personne ne nous a prévenues de la tenue du procès. On l'a su grâce à des journalistes de Radio France Internationale qui nous ont aussi expliqué comment y participer», se remémore Nancy Valle. «Ce procès m'a aidée. Il a été comme une reconstruction judiciaire. Cela m'a un peu apaisée de savoir que la justice avait fait son travail. C'est une satisfaction de savoir que les accusés ont été jugés et condamnés», conclut-elle. Haïti : la sécurité des ports mise en cause par les États-Unis La garde-côtière américaine a déterminé que «le gouvernement haïtien ne mettait pas en œuvre de manière substantielle le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires au niveau national et au niveau des installations portuaires» et ne «constatait pas la mise en place de mesures de sécurité efficaces», peut-on lire dans une lettre transmise au gouvernement haïtien via l'ambassade des États-Unis en Haïti, rapporte Le Nouvelliste, mercredi 12 novembre 2025. Tirs, kidnappings, à quai ou en mer, «depuis des mois, les ports et des navires sont attaqués par les gangs», ajoute son rédacteur en chef, Frantz Duval, alors que «Haïti importe par voie maritime plus de 80% de ses biens de consommation», souligne-t-il. Le plus long shutdown de l'histoire des États-Unis s'achève Après plus de 40 jours de paralysie budgétaire, les fonctionnaires vont de nouveau pouvoir être payés et les programmes d'aides sociales vont reprendre, notamment l'aide alimentaire SNAP. Certains élus démocrates ont voté contre la ligne de leur parti, qui exigeait la prolongation des aides publiques pour le système d'assurance santé Obamacare. «Stupidity never shuts down» («La stupidité ne s'arrête jamais»), ce titre assassin et ce jeu de mots ont été choisis par le Wall Street Journal pour son éditorial du jour. Le quotidien économique se moque des démocrates qui ont cru que, plus la paralysie budgétaire durerait, plus ils auraient de chance d'obtenir la prolongation de l'Obamacare. Ce n'était «pas la stratégie la plus maline», estime le quotidien. Le quotidien Detroit Free Press est plus clément : les élus démocrates qui ont voté avec les républicains pour mettre fin au shutdown le plus long de l'histoire du pays «avaient des arguments entendables», lit-on dans une tribune publiée sur le site de ce média du Michigan. Par exemple, celui de considérer que les citoyens touchés par la paralysie budgétaire avaient «assez souffert». «Qu'auriez-vous fait à leur place ?», interroge l'auteur, qui s'adresse aux électeurs états-uniens. À ses yeux, il reste encore une chance de prolonger Obamacare. Campagne électorale tendue au Honduras Le Honduras se prépare à voter pour choisir son nouveau ou sa nouvelle présidente, le 30 novembre 2025. La campagne se déroule dans un climat de «crispation» selon El Heraldo, à Tegucigalpa. La majorité sortante de gauche et l'opposition de droite s'accusent mutuellement de vouloir attenter contre la transparence et la sincérité du vote. D'un côté, une enquête a été ouverte contre un député de droite ou encore contre une membre de l'autorité électorale, soupçonnés d'avoir voulu organiser une fraude. De l'autre, le gouvernement de gauche est particulièrement critiqué après avoir annoncé que l'armée sera chargée de réaliser un décompte parallèle des voix. Les candidats de l'opposition ont appelé ce mercredi 12 novembre 2025 à «protéger» l'intégrité du processus électoral. Même les États-Unis ont décidé de s'en mêler. Le secrétaire d'État adjoint du gouvernement Trump, Christopher Landau, prévient que Washington «suit de près le processus électoral», rapporte le journal La Tribuna. Le gouvernement états-unien «exhorte les autorités [...] à respecter les lois et la Constitution», faute de quoi il «réagira rapidement», rapporte encore le média hondurien, qui y voit un «avertissement» de la part du grand voisin régional. El Heraldo nuance tout de même cette menace et pointe du doigt la «naïveté de l'opposition», qui insinue, selon le journal, que les États-Unis pourraient envahir le Honduras en cas de victoire de la majorité sortante de gauche. La présidente Xiomara Castro n'échappe pas aux critiques, cette fois-ci dans La Prensa, dont un des éditorialistes accuse la dirigeante d'attiser les divisions au sein de la société hondurienne. Dans les Caraïbes françaises... Le saviez-vous ? La Martinique est la région de France où l'on compte le plus de… personnes âgées, nous raconte Benoît Ferrand, de La 1ère.
Lapin a du mal à retrouver sa place tant chez lui qu'aux divers endroits où il avait l'habitude de squatter.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Création 2023 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Cédric Aussir Assistante réalisation Sahar Pirouz Musique originale Samuel Hirsch Narrateur Aurélien Gabrielli (Lapin) Comédiens Samuel Roger (Sarkis) Jean-Edouard Bodziak (Rico) Olivier Saladin (Laurent) Hélène Alexandridis (Laurence) Lucrèce Sassela (Colombe) Voix générique Alex Fongja Anne-Lise Heimburger Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
COMMENTAIRE DE L'ÉVANGILE DU JOUR Lc 17, 20-25 En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n'est pas observable. On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. » Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N'y allez pas, n'y courez pas. En effet, comme l'éclair qui jaillit illumine l'horizon d'un bout à l'autre, ainsi le Fils de l'homme, quand son jour sera là. Mais auparavant, il faut qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette génération. »
Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les legs de l'État islamique demeurent en Syrie. L'organisation y avait installé, dès 2014, la capitale de son califat autoproclamé. Baghouz, aux confins avec l'Irak, tout au sud, en avait été son dernier réduit. Le village est tombé en mars 2019 après plus de deux mois d'assauts et de siège de la coalition internationale et de leurs alliés, les Forces démocratiques syriennes, signant la fin de l'organisation terroriste. Depuis, la ville peine à se relever. La majorité des infrastructures sont détruites. Nombre des habitants sont encore déplacés dans les camps du Nord-Est. Et la menace des cellules dormantes de l'État islamique plane sur la région. Reportage de notre correspondante en Syrie. De notre correspondante en Syrie, C'est sur les hauteurs d'une colline, à la frontière avec l'Irak, que les jihadistes de l'organisation État islamique ont été enterrés. Tout autour, un paysage aride, lunaire. Et à perte de vue, des centaines de monticules de terre. Baghouz, c'est le dernier bastion de l'État islamique. La ville est tombée le 23 mars 2019, après plus de deux mois de siège et de bombardement de la coalition internationale. « Lorsque nous sommes revenus pour la première fois à Baghouz, nous avons tout simplement trouvé des cadavres », explique Farhan Al Dawod. Il a réussi à en être évacué avant l'assaut final. Mais lorsqu'il est revenu quelques mois plus tard, il est devenu, malgré lui, fossoyeur du village. « Nous trouvions des cadavres dans les maisons, sur les terres agricoles, dans les fosses communes, sans savoir vraiment s'il s'agissait de civils ou de membres de l'État islamique. Il y avait des personnes décapitées, leurs têtes gisaient encore à leurs pieds. Il y avait des corps brûlés, d'autres recouverts de poussière. Nous en avons enterré plus de 5 000 », raconte-t-il. Baghouz a vu débarquer les jihadistes de l'organisation État islamique fin 2014, avec la promesse de combattre le clan Assad. « Au tout début, ils nous promettaient de vivre confortablement, de conduire des voitures, ils nous disaient que nous allions devenir des hommes d'affaires. Puis au bout d'un certain temps, ils ont commencé à réprimer le peuple, à décapiter quiconque s'opposait à eux, que ce soit un rebelle de l'armée syrienne libre, ou bien un simple habitant qui refusait de coopérer », explique Dib Kalel Daoud, membre du comité local de la ville. La coalition internationale, épaulée par les Kurdes des Forces démocratiques syriennes, mène l'assaut depuis le nord, repousse un à un les combattants de l'organisation terroriste vers le sud. Tous se retrouvent bientôt coincés à Baghouz. « Vous, en tant que coalition internationale, vous êtes venus pour libérer la région. Mais vous l'avez détruite à la place. Vous avez tout détruit, sous prétexte de la présence de l'État islamique. Entre 1 400 et 1 700 maisons ont été totalement rasées », affirme Mana Rajab Safr, cheikh de la ville. À lire aussiL'étau se resserre autour du groupe Etat Islamique dans l'est de la Syrie Depuis, les habitants qui ont survécu sont de retour, ils reconstruisent coûte que coûte leur maison. Comme cet homme qui vient de dépenser 10 000 dollars. « Je n'imaginais pas que je reviendrais à Baghouz. Mais pour être sincère, j'aurais préféré rester déplacé et ne pas voir ces scènes d'horreur à mon retour. Regardez, tous ces cheveux gris que ça m'a fait pousser ! », s'exclame-t-il. La plupart des habitants ont été déplacés dans le camp d'Al-Hol, plus au nord. Avec l'ensemble des familles de jihadistes de l'État islamique. Cette femme est institutrice. Elle s'occupe de l'éducation des enfants au retour du camp. « C'est très dur pour eux, précise-t-elle. Il y avait bien des écoles dans le camp d'Al Hol, notamment financées par l'Unicef. Mais nous, habitants de Baghouz, refusions que nos enfants aillent étudier à côté de ceux de l'État islamique. » Alors que la menace des cellules dormantes de l'organisation terroriste demeure, les habitants craignent ici d'être à nouveau pris en étau dans des combats qui ne sont pas les leurs. Dans la région, les opérations de la coalition internationale sont fréquentes. La nuit, il n'est pas rare d'entendre le vrombissement de leurs hélicoptères. À lire aussiEn Syrie, sur les traces de l'État islamique
Elle voulait juste acheter un appartement.On lui a demandé de remplir un questionnaire médical.Et là, elle a compris : le système était fait pour la pénaliser.Quand on est malade chronique, même stabilisé, même suivi, même en pleine santé,l'assurance peut devenir un parcours d'humiliation.Questions intrusives. Suspicion permanente. Exclusions dans les petites lignes.Et parfois, la seule solution : mentir pour continuer à vivre.Axelle Ayad a refusé ça.À 29 ans, après 5 maladies chroniques, elle crée Mapatho, une plateforme pour aider les patients à trouver les bons médecins, les bons spécialistes, les bonnes ressources.120 000 utilisateurs. 60 associations partenaires. Référence nationale.Puis elle décide de s'attaquer au problème que personne n'osait toucher : l'accès à l'assurance.En 2025, elle crée Prosper & Co, la première assurance pensée pour les personnes atteintes de maladies chroniques (et leurs proches). Une plateforme qui retourne l'asymétrie d'information et qui redonne enfin du pouvoir aux patients.Dans cet épisode, on parle :- D'injustice et de dignité- De santé, de loi, d'assureurs et de réassureurs- D'entrepreneuriat à impact (le vrai, celui qui prend des années)- De courage, de rébellion, et de place dans le mondeUn échange brut. Humain. Sans effet de manche.Un épisode qui fait réfléchir sur ce que signifie “prendre soin”.▬▬ L'INVITÉE : Axelle Ayad ▬▬Ses liens :_ https://www.prosper-and-co.com/_ https://www.mapatho.com/▬▬ CHAPITRAGE ▬▬Disponible exclusivement sur Youtube.▬▬ SERIAL ENTREPRENEURS ▬▬Animé par François Allet, fondateur du podcast :_ https://www.instagram.com/fr_ancois/_ https://linktr.ee/francois_Retrouvez le podcast :_ http://taap.it/serialÀ retrouver ici, sur Youtube, et sur toutes les plateformes audio (Spotify, Apple Podcasts, Google...)Si vous avez apprécié ce contenu, n'hésitez pas à :▬ vous abonner (pour être au courant dès qu'un nouvel épisode sort
Le pardon est à la base du christianisme. Cependant, ce pardon est difficile à accorder. Est-ce qu'il y a des choses impardonnables? Dans cet épisode, Joan et Stéphane explorent la différence entre la saine vigilance et la possibilité de changement, et abordent les limites que nous nous imposons. Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réforme: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Edwin Andrade, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui explore la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, est-ce qu'il y a une limite au pardon? Bonne question et bonjour Stéphane! Bonjour Joan, bonjour aux gens qui nous s'écoutent! Le pardon et Sodome et Gomorrhe [Joan] Cette notion du pardon... Elle traverse un peu toute la Bible, elle culmine avec Jésus qui est un grand maître. J'aime beaucoup une histoire biblique à ce sujet concernant la ville de Sodome et Gomorrhe. C'est vrai que l'on connaît un peu Sodome et Gomorrhe via des exégèses souvent biaisées qui disent que ce sont des villes où on pratiquait l'homosexualité. Alors tout de suite, je fais mon standing point. On y pratique beaucoup de choses, mais surtout pas le consentement ni l'hospitalité. C'est vraiment ça le cœur du propos, finalement, et aussi le cœur de la condamnation de Dieu qui se dit « je vais exterminer cette ville ». Et puis Abraham négocie. C'est rigolo parce que là, on est dans une histoire biblique, on dirait presque un midrash, une histoire un peu parallèle qui explique la Bible; mais non, c'est une histoire biblique. Et Abraham négocie avec Dieu. C'est à lire, comme passage c'est un peu croustillant. À mettre en scène avec des jeunes, c'est assez rigolo. Finalement, Dieu demande qu'il y ait au moins 50 justes, 50 personnes qui suivent les voies du Seigneur, qui probablement pratiquent l'hospitalité et font gaffe aux questions de consentement, ou en tout cas à ce qui existait à l'époque en matière de consentement. On ne sait pas trop ce que c'est, ce n'est pas tout à fait comparable à aujourd'hui, mais c'est un respect des règles, tout simplement, quelque chose qui n'est pas tout le temps de l'ordre de la domination et du pouvoir. Finalement, ils arrivent ensemble à un chiffre qui est 10. C'est un chiffre symbolique parce que dans la tradition juive, il faut 10 hommes pour minian, pour faire la prière, donc pour faire éclore un petit peu quelque chose du royaume de Dieu dans notre quotidien. C'est vrai que c'est un peu aussi ma compréhension du pardon, c'est-à-dire oui, je suis prêt à pardonner à cette ville, dit Dieu, mais à condition qu'il y ait un semblant de justesse et de justice et qu'il y ait des personnes pour l'incarner. Et moi, c'est un petit peu comme ça que j'aborde les questions de pardon. Souvent on pose des questions. Il y a quelques jours, et c'est un petit peu à elle que je pense, j'ai une amie d'enfance qui sort d'une situation dans laquelle elle ne s'est pas sentie respectée, une situation sentimentale, amoureuse; elle me dit, qu'est-ce que tu penses du pardon dans ces cas-là, quand tu te n'es pas sentie respectée dans une relation? Alors voilà, on a commencé une discussion et je lui dédie aussi un petit peu cet épisode de podcast. Je me dis souvent que ce qui n'est pas tellement important, c'est que moi j'ai pardonné, bien que si ça fait du bien à l'autre, je veux bien me mettre en chemin. L'important, c'est qu'après cette demande de pardon et le fait de poser les choses à plat, il y ait une vraie possibilité d'agir avec justesse. Pour moi, demander pardon à quelqu'un et puis ensuite recommencer cinq minutes après à faire n'importe quoi, il n'y a pas de sens à ce type de pardon. La sincérité des hommes politiques [Stéphane] C'est très intéressant, cette notion de pardon, parce qu'on a un peu l'impression qu'il faut absolument pardonner, peut-être par les enseignements qu'on a reçus, peut-être par notre jeunesse. Moi j'ai souvent vécu ça. Plusieurs personnes à l'écoute ont vécu ça ou ont vu ça. Deux enfants se chamaillent, puis là, l'adulte intervient. Bon, vous allez arrêter tout ça et serrez-vous la main, puis c'est terminé. Un peu comme c'est tout. Voilà, vous vous êtes serré la main, c'est pardonné, on oublie, on passe à autre chose. Il y a comme quelque chose qu'on croit magique. Ça me fait penser aussi à l'homme politique qui se fait prendre la main dans le sac, peu importe la situation. Il arrive sur la place publique, je m'excuse, bla bla bla, je suis désolé. Et on se pose la question, mais est-ce que c'est sincère? Je pense qu'il y a une question de crédibilité reliée au pardon. Lorsque les personnes présentent leurs excuses, bon, c'est bien, je veux bien. Mais est-ce que, parce que tu t'es fait coincer, tu te sens mal et tu veux que je te pardonne, ou vraiment il y a une réflexion de dire « ce n'est peut-être pas la meilleure chose que j'ai faite et c'est vrai que je veux changer. » Laisser une porte ouverte en cas de conflit [Joan] Il me semble que, sauf cas de personne manipulatrice, on le sent, on l'entend, on le sait lorsqu'il y a une vraie réflexion. Moi j'ai une politique personnelle sur le pardon avec mes amis. Je me dis, la vie est compliquée, mais elle est aussi longue. Et c'est vrai, on en a parlé dans l'épisode précédent, des fois on finit par se retrouver pour des raisons XY, de déménagement, de situation de vie. Alors souvent j'essaye, quand on a un désaccord, (j'ai 45 ans, il y a eu des gens avec qui j'ai eu des désaccords, des gens proches), j'essaye de refuser qu'on se quitte avec des griefs. Je me dis, parlons-en, disons-nous les choses. Il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai quelqu'un que j'aimais beaucoup dans ma vie, qui avait une grande place. Et voilà, on arrive à un point où notre relation n'était plus la même. Il ne s'agit pas de mon mari. Je me suis dit : il faut boucler cette boucle et le dire franchement. Et se dire aussi, peut-être qu'un jour, on arrivera à dépasser certaines choses et à vivre encore d'autres choses. Disons que, sauf cas extrême, la porte reste toujours ouverte. C'est un petit peu comme ça que je gère mon rapport au pardon. Mais après, il y a la question du cas extrême. Et donc, on arrive à cette question de la limite. La nomination controversée de l'archevêché de Toulouse [Stéphane] C'est très pertinent parce que, est-ce qu'il y a des choses qu'on ne peut pas pardonner? Ce que moi, je considère qu'on ne peut pas pardonner, ce n'est pas la même ligne normalement que la tienne, Joan, ni qu'une personne qui est à notre écoute. Qu'est-ce qu'on fait dans ces cas-là? Oui, il y a des systèmes de loi lorsqu'il y a des crimes. Bon, c'est bien. Lorsqu'on parle de choses peut-être un peu plus émotives, lorsqu'on sent une trahison. Un exemple, et c'est un peu cette histoire-là qui m'a inspiré, moi, pour qu'on traite ce sujet, c'est le cas de l'archevêché de Toulouse. Certaines des personnes à l'écoute connaissent les faits, mais juste au cas où. L'archevêque Mgr Guy de Kerimel a nommé une personne, je ne dirai pas son nom, mais c'est public si vous voulez aller le chercher, dans une position quand même assez importante au niveau de l'archevêché. Le truc, c'est que cette personne-là, il y a environ 30 ans, a été reconnue coupable d'agressions sexuelles sur mineurs – ce ne sont pas juste des accusations comme ça –. Ça a créé une réaction épidermique. On le comprend après toutes ces années de scandales et surtout de mensonges et de dissimulation pendant des décennies, voire des siècles. Ce n'est pas surprenant. La question est : une fois que la personne a payé entre guillemets sa dette à la société, est-ce qu'elle peut être réintégrée ou non? C'est très difficile et je ne prends pas parti pour l'un ou pour l'autre, je constate juste de l'extérieur que c'est très difficile de tirer une ligne. Peut-on pardonner à un pédo-criminel [Joan] Écoute, je salue ta neutralité canadienne qui rejoint d'ailleurs la neutralité suisse. Moi, sur les questions de pédocriminalité, je refuse l'angélisme. En fait, je me suis beaucoup renseignée. D'abord, je viens d'une famille de travailleurs et travailleuses sociaux, donc ce sont des sujets avec lesquels j'ai grandi. J'ai aussi vu malheureusement des petites victimes qui ont été hébergées par mes parents. Sans entrer dans les détails, je me figure tout à fait les ravages que ça fait sur les enfants et les jeunes, les actes de pédocriminalité. Pour moi, un pédocriminel récidiviste, je ne parle pas nécessairement d'un gamin de 16 ans qui découvre sa sexualité et qui fait des choses criminelles avec quelqu'un de plus jeune de sa famille. Après, on lui explique les choses, il est suivi, il comprend la portée de son acte, peut-être qu'il a reproduit quelque chose qu'il a subi. Des fois, il peut y avoir des situations où, pédagogiquement, on peut reprendre les choses, on peut les encadrer, on peut les surveiller. Je parle vraiment de quelqu'un d'adulte et de criminel récidiviste qui est prédateur, donc qui fait des plans. Je connais cette situation de très près, puisque ma deuxième fille a malheureusement été suivie par un prédateur comme ça, donc c'est tout un état d'esprit. J'estime que quelqu'un comme ça, qui a développé maintenant ce type d'approche de prédation, de criminalité et de sexualité, n'a pas été pardonné de ses péchés, dans le sens où il a une pathologie. C'est pathologique là maintenant, c'est quelque chose dont il ne pourra plus se séparer, dans l'état des soins actuels. Donc, comme il va toujours finir par faire du mal à une personne plus faible ou sans défense, parce que c'est maintenant son mode opératoire pour avoir du plaisir sexuel, appelons un chat un chat, ce n'est pas de pardon dont il a besoin en premier, mais justement, comme j'ai dit, de soins, et dans le cas, majoritaire pour l'instant, où les soins ne fonctionnent pas, d'un lieu de vie sécure pour lui et les autres. Il y a vraiment du cas par cas à faire sur les questions de pardon. Pour moi, ça ne se joue pas vraiment du côté du pardon, mais du côté de la sortie du déni. Les quelques rares cas de personnes qui ont ces paraphilies pédocriminelles, les quelques rares cas où ils arrivent à mettre en place un système qui les empêche d'aller vers cette criminalité-là, ce sont des personnes qui sont sorties du déni. Parce que sinon, dans la très grande majorité des cas, ce sont des personnes qui vivent dans le déni. J'avais vu comme ça toute une interview d'un prêtre qui avait fait des choses répréhensibles envers des mineurs et qui disait : je n'ai compris que plus tard que les enfants ressentaient des émotions. Donc là, on est dans un déni complet quand même. Une fois sortis du déni - ça c'est un travail thérapeutique - moi je ne suis pas capable de mener des gens comme ça dans le travail thérapeutique. Je peux aider, je peux être une des personnes qui accompagnent, mais je ne peux pas être celle qui mettra en place le protocole de soins. Je pourrais pardonner au prédateur d'avoir été agressivement dans le déni, ça, je pourrais le lui pardonner. Mais je ne pourrais jamais lui pardonner ces actes-là, c'est impossible. Je n'y arrive tout simplement pas et je le reconnais, je le dépose à la croix d'ailleurs. Je ne peux pas parce que j'ai vu trop d'enfants qui sont complètement détruits et qui trouveront, certains d'entre eux, par l'amour et le temps, la force de se construire. Mais pour les autres, on sait très bien comment ça se termine. Je trouve souvent que c'est angélique et que c'est de la pensée magique que de me dire, et ça m'est arrivé beaucoup dans ma vie, oui, mais tu es pasteur, tu dois leur pardonner. Alors ça, les amis, non, ce n'est pas comme ça que ça se construit. Et ce n'est même pas bon, en fait, pour leur psyché. Je dirais même que l'amour que je leur porte implique que je ne leur pardonne pas comme ça, tout simplement. Cela implique que je leur pose un cadre, que j'ai des exigences et que je les renvoie justement à leur responsabilité. Es-tu un criminel pour le reste de sa vie? [Stéphane] Je suis d'accord avec toi pour les questions où les personnes vont agresser d'autres personnes et que c'est difficile de réformer cette personne-là. Ce qui m'a fait réfléchir récemment, c'est un TED Talk, les conférences TED, et c'était un Américain dans l'industrie du divertissement qui a commis un hold-up à l'âge de 16 ans. Il a purgé sa peine pendant neuf ans et demi en prison. C'est un peu ça le deal, du moins en Amérique du Nord. Une fois qu'on a payé sa dette à la société, on devrait avoir le droit de recommencer, tant aussi longtemps qu'on ne recommence pas à faire des crimes. Ce que cette personne mentionne, c'est qu'il y a une série de lois, une série de restrictions qui vont limiter ses ajustements pour le reste de sa vie, même s'il ne commet aucun autre crime. Et là, à certains moments, je me demande où doit-on tracer la ligne? Parce que tu as commis un crime, on va prendre pour acquis que tu es toujours un criminel… ou parce que tu as blessé un ami, je vais vouloir avoir ma revanche sur toi, je veux que tu souffres. Où tire-t-on la ligne entre une saine vigilance (oui, aucun problème avec ça). Un pédo criminel, je pense que c'est une question de vigilance que de demander qu'il ou elle ne se retrouve pas avec des personnes vulnérables, avec des mineurs. Aucun problème avec ça. Mais est-ce qu'une personne qui fait un hold-up, un vol, un délit de fuite, doit payer pour toute sa vie? Je ne sais pas. Ça me questionne beaucoup. Et qui décide où est cette ligne, au-delà des aspects légaux? La conversion des cœurs [Joan] Pour moi, ça m'amène finalement à deux problématiques. Un, celle de la métanoïa, de la conversion des cœurs, et la deuxième, celle de la dissimulation. Je vais commencer par la dissimulation parce qu'en fait, les systèmes trop répressifs ne donnent pas une vraie seconde chance aux gens qui n'ont pas une pathologie vraiment comportementale, mais qui font des erreurs, notamment de jeunesse, tous ces systèmes encouragent à la dissimulation. Ce n'est pas tant qu'on ne fait plus de hold-up ou de magouille, mais c'est qu'on apprend, et souvent d'ailleurs on apprend ça en prison, à dissimuler les choses ou à mieux les faire ou à mandater d'autres pour les faire. C'est un petit peu l'autre écueil de ne pas être une société capable de donner de secondes chances, notamment pour des erreurs de jeunesse, on encourage d'autres vices, donc la dissimulation. La deuxième chose à laquelle je pense, c'est qu'en tant que chrétienne, c'est vrai que je crois très fort à la conversion des cœurs, et ça j'y crois, mais alors complètement. C'est pour ça que parfois les gens sont choqués, ils me disent « ah, mais comment, tu veux enfermer des pédocriminels? » et je leur dis « ben en fait, je pense que ces pédocriminels peuvent convertir leur cœur, mais qu'ils ont besoin de beaucoup, beaucoup de soutien pour ne pas céder à leur paraphilie criminelle ». Ce n'est pas parce que tu as converti ton cœur qu'après tu arriveras à aligner toutes tes actions. Ce n'est pas du tout fou, ce n'est pas simple, sinon il n'y aurait pas eu Judas. Et Judas, c'est nous. C'est toujours pareil. On revient à l'épisode d'avant sur nos ennemis. On aimerait pouvoir dire c'est l'autre le problème et puis non, si on est honnête, ça fait partie à la fois du problème et à la fois de la solution. Du coup, moi j'aimerais tellement qu'on ait des sociétés plus axées sur la deuxième chance, sur le rebond, sur refaire sa vie, sur soutenir les gens. J'aime beaucoup, et c'est vrai que je suis très de gauche, mais j'aime beaucoup toutes ces initiatives sur le désendettement personnel. En droit local, en Alsace, il y a cette possibilité d'être désendetté personnellement. Il y a aussi des mesures comme ça en Suisse, et je trouve que ça, ce sont des mesures vertueuses. Parce que du coup, comme tu disais avant, on permet à la personne de repartir et puis d'être de nouveau un bienfait pour la société. Ça poserait même encore une autre question. Ce n'est pas quelles sont les limites du pardon, mais quelles sont les chances du pardon, ou bien quelque chose comme ça. Qu'est-ce que le pardon permet de vertueux? Est-ce qu'on est prêt aussi à vraiment pardonner? Être prêt à vraiment pardonner [Stéphane] C'est facile de pardonner les petites choses. « Bon, tu m'as pris cinq dollars, tu me n'as jamais remboursé. » Bof! Mais lorsque, comment dire, ça fait mal, lorsque ça vient nous toucher dans nos valeurs, ça peut être matériel, ça peut être plein de choses. C'est là que ça devient difficile et c'est là que c'est demandant de pardonner. Je pense à la fin de l'évangile selon Jean, chapitre 21. La célèbre scène où Jésus demande à Pierre, « Pierre, est-ce que tu m'aimes? » Pierre était très proche de Jésus. On peut l'interpréter comme on veut, mais il était vraiment dans le cercle intime. On a l'impression que c'était vraiment copain-copain. Il l'a trahi, il l'a trahi et abandonné au moment où il allait être mis à mort. Il l'a renié : je ne le connais pas, bla bla bla. Et dans cette épilogue, probablement ajouté plus tard à l'évangile, on a Jésus qui trois fois lui demande « Est-ce que tu m'aimes, Pierre? » Je sais que c'est Jésus, et je ne suis pas Jésus. Mais moi, si quelqu'un m'avait trahi comme ça, ça me demanderait beaucoup pour dire « ok, je te pardonne, puis on repart sur de nouvelles bases ». C'est très difficile le pardon, et je pense que c'est ça qui vient nous chercher, cette demande d'énergie, cette demande presque d'humilité, je dirais, dans le sens où je ne suis pas en contrôle de l'autre personne. Je ne peux pas dicter ce que cette personne peut dire, ce que cette personne peut faire. Pour faire écho à l'épisode précédent, je peux l'aimer, je peux essayer de rétablir des bases, mais je n'ai pas de contrôle là-dessus. Donc le pardon, souvent j'exprime ça, c'est comme de laisser aller toute cette colère, toute cette toxicité qui est à l'intérieur de nous, qui nous gruge nous-mêmes. Parce que lorsqu'on est fâché contre l'autre personne, parfois l'autre personne ne le sait même pas. Et la seule personne dont la vie est empoisonnée, c'est nous-mêmes. Et de dire « je laisse aller ça », ça ne veut pas dire « j'oublie ». J'adore les anglophones quand ils font la différence entre « to forgive » et « to forget ». Pardonner et oublier, les mots en prononciation en anglais sont proches, mais c'est quand même deux concepts différents. Je ne veux pas dire j'oublie nécessairement ce que tu as fait, mais je laisse aller. J'arrête de m'empoisonner la vie avec ça et j'avance, j'ouvre la porte. Si tu veux rentrer, merveilleux. Si tu ne veux jamais rentrer, ben tant pis, moi j'ai ouvert la porte. Se pardonner soi-même [Joan] J'ai une pensée qui rejoint vachement ce que tu es en train de développer là. En fait, ce que je trouve le plus difficile, c'est de se pardonner à soi-même. Je me suis levée, j'étais bien, j'étais de bonne humeur. J'étais un peu à la bourre pour une vidéo, mais j'étais de bonne humeur. Et la vidéo, elle ne s'est pas bien passée parce que je ne m'étais pas branchée sur le bon Wi-Fi. Alors, j'ai cassé les pieds à tout le monde parce qu'on ne m'entendait pas toujours, on ne me voyait pas toujours. Je m'agaçais vachement, et je m'en suis vachement voulu, en fait, de ne pas juste avoir vérifié mes paramètres de Wi-Fi entre le Wi-Fi du haut et le Wi-Fi du bas. Je n'étais peut-être pas bien réveillée, j'étais peut-être un petit peu trop détendue, je n'en sais rien. Je me suis débattue toute la matinée avec un sentiment de culpabilité, à me dire : ah, mais tu es bête. En plus, c'étaient des collègues plus jeunes que moi. Tu t'es un peu ridiculisée avec tes histoires de Wi-Fi du haut, Wi-Fi du bas. Franchement j'ai eu beaucoup de mal à me pardonner une petite histoire d'une petite vidéo, d'une petite Wi-Fi. Je me dis, c'est qu'on ne nous enseigne pas beaucoup la bienveillance envers soi-même, comme si justement ce n'était pas trop possible de se pardonner. Comme on n'a pas vraiment ça dans l'éducation, on a quelque chose à travailler là-dessus. Ça m'amène à des réflexions un peu plus graves, un peu plus tristes, avec un traumavertissement pour celles et ceux qui pourraient être concernés. Je me demande souvent comment font les personnes qui ont fait du mal sans intention de le faire, pour se pardonner. Je pense à un collègue qui malheureusement avait roulé sur son fils; le fils n'est pas décédé, mais bon, enfin, il a eu un peu mal, quoi, disons. Comment est-ce qu'on fait? Moi, j'ai eu trop de mal. Là, ça va mieux, ça va mieux. Puis demain, ça ira très bien. Mais je me suis quand même sentie... enfin, pas obligée, mais ça m'a fait du bien d'envoyer un message pour expliquer la situation sur mon problème de Wi-Fi du matin. Après, je me sentais un petit peu mieux, tu vois. Je me demande, mais comment font celles et ceux qui, dans leur quotidien, font un geste, oublient quelque chose et que ça a une portée catastrophique. Est-ce qu'on arrive à enseigner cette culture de s'auto-pardonner quand il n'y avait pas d'intention de faire du mal? Le pardon à la base de l'identité chrétienne [Stéphane] Dans le Notre-Père, on dit « Pardonnes-nous nos péchés comme nous pardonnons à ceux et celles qui nous ont offensés ». Moi, j'y vois une invitation à pardonner, parce que si on veut que Dieu nous pardonne comme on pardonne aux autres, si je veux que Dieu me pardonne, alors j'ai intérêt à le faire moi aussi, puis de commencer avec moi-même. Avoir cette assurance-là, que Dieu pardonne si on est prêt à confesser humblement, honnêtement, notre péché, nos péchés, Dieu pardonne. J'étais dans une paroisse où on me disait : non, non, non! La reconnaissance du péché, tout ça, c'est de la vieille Église, c'est de la manipulation. Les gens se sentent mal, les pauvres personnes âgées ont bien assez de problèmes, on ne va pas leur en rajouter. Moi, je disais : oui, ce n'est pas plaisant de reconnaître nos erreurs, mais c'est l'assurance du pardon qui vient après, qui est tellement puissante : avoir un Dieu qui nous aime tellement, qui nous dit « ok, tu as fait une connerie, tu as fait une erreur, tu as dit telle chose, tu n'as pas pris la pleine mesure de ton action, de tes paroles, ok, on peut recommencer. Ce n'est pas la fin de tout. Il y a une possibilité de continuer d'avancer ensemble. » Je trouve ça merveilleux et inspirant, parce que, en même temps, je me dis : si Dieu est prêt à faire ça avec moi, peut-être que moi, ma petite personne avec toutes mes limites, je peux essayer de suivre un peu ce chemin-là, puis de regarder les autres, puis de dire, OK, ce n'est pas la fin de tout. Et puis on peut essayer de continuer ou recommencer ou reconstruire quelque chose. La parabole du fils prodigue [Joan] C'est avec la parabole du fils prodigue qu'on peut terminer. Ce fils qui réclame son héritage pour aller faire la fête à la ville et faire n'importe quoi, ou bien peut-être pas n'importe quoi, juste des trucs que les jeunes aiment faire, que moi aussi peut-être j'aimerais faire, mais ça me donne mal à la tête. Une fois qu'il a tout dilapidé, il s'est retrouvé plus bas que terre; en plus il y a une famine dans le pays, voyez-vous ça? Terrible. Il revient vers son père et son père fait une énorme fête. Et puis son frère qui est là, qui est resté, qui se pose 2-3 questions, et il a bien le droit de se poser 2-3 questions. C'est un peu comme ça le système de pardon, parfois on va pardonner à des gens, puis les gens autour de nous vont se poser 2-3 questions; parfois Dieu va nous pardonner et nous-mêmes on va se poser 2-3 questions sur pourquoi est-ce que Dieu me pardonne? Les deux vont ensemble, je trouve, c'est une dynamique un peu vertueuse de dire qu'il y a peut-être toujours une possibilité de pardon, mais c'est quand même aussi bon de continuer à se poser des questions. Conclusion Merci, Joan, pour cette conversation. Merci à toutes les personnes qui nous écoutent, qui nous offrent quelques minutes de leur semaine, de leur journée pour nous écouter. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire qui nous permet d'être diffusées sur plein de plateformes. D'ailleurs, n'oubliez pas d'aimer, de partager, de mettre des commentaires, c'est toujours bon pour le référencement. Si vous avez des questions, si vous avez des suggestions pour nous, ne vous gênez pas. questiondecroire@gmail.com. Bonne semaine, Joan. Bonne semaine à vous. Au revoir.
Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les legs de l'État islamique demeurent en Syrie. L'organisation y avait installé, dès 2014, la capitale de son califat autoproclamé. Baghouz, aux confins avec l'Irak, tout au sud, en avait été son dernier réduit. Le village est tombé en mars 2019 après plus de deux mois d'assauts et de siège de la coalition internationale et de leurs alliés, les Forces démocratiques syriennes, signant la fin de l'organisation terroriste. Depuis, la ville peine à se relever. La majorité des infrastructures sont détruites. Nombre des habitants sont encore déplacés dans les camps du Nord-Est. Et la menace des cellules dormantes de l'État islamique plane sur la région. Reportage de notre correspondante en Syrie. De notre correspondante en Syrie, C'est sur les hauteurs d'une colline, à la frontière avec l'Irak, que les jihadistes de l'organisation État islamique ont été enterrés. Tout autour, un paysage aride, lunaire. Et à perte de vue, des centaines de monticules de terre. Baghouz, c'est le dernier bastion de l'État islamique. La ville est tombée le 23 mars 2019, après plus de deux mois de siège et de bombardement de la coalition internationale. « Lorsque nous sommes revenus pour la première fois à Baghouz, nous avons tout simplement trouvé des cadavres », explique Farhan Al Dawod. Il a réussi à en être évacué avant l'assaut final. Mais lorsqu'il est revenu quelques mois plus tard, il est devenu, malgré lui, fossoyeur du village. « Nous trouvions des cadavres dans les maisons, sur les terres agricoles, dans les fosses communes, sans savoir vraiment s'il s'agissait de civils ou de membres de l'État islamique. Il y avait des personnes décapitées, leurs têtes gisaient encore à leurs pieds. Il y avait des corps brûlés, d'autres recouverts de poussière. Nous en avons enterré plus de 5 000 », raconte-t-il. Baghouz a vu débarquer les jihadistes de l'organisation État islamique fin 2014, avec la promesse de combattre le clan Assad. « Au tout début, ils nous promettaient de vivre confortablement, de conduire des voitures, ils nous disaient que nous allions devenir des hommes d'affaires. Puis au bout d'un certain temps, ils ont commencé à réprimer le peuple, à décapiter quiconque s'opposait à eux, que ce soit un rebelle de l'armée syrienne libre, ou bien un simple habitant qui refusait de coopérer », explique Dib Kalel Daoud, membre du comité local de la ville. La coalition internationale, épaulée par les Kurdes des Forces démocratiques syriennes, mène l'assaut depuis le nord, repousse un à un les combattants de l'organisation terroriste vers le sud. Tous se retrouvent bientôt coincés à Baghouz. « Vous, en tant que coalition internationale, vous êtes venus pour libérer la région. Mais vous l'avez détruite à la place. Vous avez tout détruit, sous prétexte de la présence de l'État islamique. Entre 1 400 et 1 700 maisons ont été totalement rasées », affirme Mana Rajab Safr, cheikh de la ville. À lire aussiL'étau se resserre autour du groupe Etat Islamique dans l'est de la Syrie Depuis, les habitants qui ont survécu sont de retour, ils reconstruisent coûte que coûte leur maison. Comme cet homme qui vient de dépenser 10 000 dollars. « Je n'imaginais pas que je reviendrais à Baghouz. Mais pour être sincère, j'aurais préféré rester déplacé et ne pas voir ces scènes d'horreur à mon retour. Regardez, tous ces cheveux gris que ça m'a fait pousser ! », s'exclame-t-il. La plupart des habitants ont été déplacés dans le camp d'Al-Hol, plus au nord. Avec l'ensemble des familles de jihadistes de l'État islamique. Cette femme est institutrice. Elle s'occupe de l'éducation des enfants au retour du camp. « C'est très dur pour eux, précise-t-elle. Il y avait bien des écoles dans le camp d'Al Hol, notamment financées par l'Unicef. Mais nous, habitants de Baghouz, refusions que nos enfants aillent étudier à côté de ceux de l'État islamique. » Alors que la menace des cellules dormantes de l'organisation terroriste demeure, les habitants craignent ici d'être à nouveau pris en étau dans des combats qui ne sont pas les leurs. Dans la région, les opérations de la coalition internationale sont fréquentes. La nuit, il n'est pas rare d'entendre le vrombissement de leurs hélicoptères. À lire aussiEn Syrie, sur les traces de l'État islamique
Voici l'Évangile du jeudi 13 novembre 2025 : « Le règne de Dieu est au milieu de vous » (Lc 17, 20-25) En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n'est pas observable. On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. » Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N'y allez pas, n'y courez pas. En effet, comme l'éclair qui jaillit illumine l'horizon d'un bout à l'autre, ainsi le Fils de l'homme, quand son jour sera là. Mais auparavant, il faut qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette génération. » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Nos héros retrouvent Lapinville et toutes les frustrations qu'ils y avaient laissées en partant l'année dernière.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Création 2023 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Cédric Aussir Assistante réalisation Sahar Pirouz Musique originale Samuel Hirsch Narrateurs Aurélien Gabrielli (Lapin) Flore Babled (Chloé) Charlotte Corman (Spiruline) Comédiens Benjamin Wangermée (Jérémie Brugnon) Jean-Edouard Bodziak (Rico) Anne-Lise Heimburger (Bérénice) Comédiens silhouettes Camille Blouet (Archer.e 1) Etienne Galharague (Archer.e 2) Dany Mauro (Fan) Bertrand Lagnes (Chauffeur) Dany Mauro (Sarkozy) Alex Fondja (Bakhtiar) Voix générique Benjamin Wangermée Olivier Broche Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
Alors que la COP30 a démarré lundi 10 novembre, cap sur le sud-ouest de la République centrafricaine. Niché dans l'immense bassin du Congo, le parc de Dzanga-Sangha incarne l'espoir et la réussite d'une conservation harmonieuse entre la nature et l'humanité. Véritable sanctuaire de biodiversité, cette réserve abrite des espèces emblématiques et menacées : éléphants de forêt, gorilles, léopards, girafes, lions et beaucoup d'autres. Grâce à un modèle de gestion partagée entre le gouvernement centrafricain, l'ONG WWF et les populations locales, le parc prouve qu'il est possible d'allier conservation, développement durable et valorisation des savoirs autochtones. Une vingtaine d'éléphants de forêt s'avancent lentement vers la saline de Zangaba, vaste espace dégagé où la terre, gorgée de minéraux, attire chaque jour des centaines d'animaux. À quelques mètres, un jeune mâle joue avec sa trompe dans l'eau. Puis, les femelles forment un cercle protecteur autour des éléphanteaux, tout en arrachant de longues herbes humides qu'elles mâchent lentement. Yoann Galleran, le directeur de l'aire protégée de Dzanga Sangha, nous sert de guide. « Tous les jours, une centaine d'éléphants se rassemblent régulièrement dans cette saline. Les éléphants de forêt, le pangolin et les gorilles sont les espèces emblématiques de notre parc. Le bassin du Congo regorge d'espèces de poissons, d'insectes, de champignons, de végétaux, de produits forestiers non ligneux. La gestion de ces ressources est très importante et elle doit être directement opérée par les communautés locales elles-mêmes. La gestion de la chasse durable, de la cueillette durable sont des questions clés pour le futur des aires protégées de Dzanga Sangha », nous apprend Yoann Galleran. Le parc de Dzanga-Sangha, en Centrafrique, n'est pas seulement un refuge pour les animaux. C'est aussi le berceau d'un peuple autochtone : les Ba'Aka, gardiens de la forêt. Leur connaissance intime des plantes et des pistes invisibles fait d'eux les véritables maîtres des lieux. Firmin est l'un d'eux. « Depuis toujours, nous vivons en lien étroit avec la terre, l'eau et les forêts. Pour nous, la nature n'est pas une ressource à exploiter, mais une partie de notre famille. Quand la Terre souffre, nous souffrons aussi. Les anciens nous enseignent que chaque décision doit être prise en pensant aux sept prochaines générations », explique-t-il. Grâce à son modèle de conservation participative, où la protection de la faune et la flore rime avec le développement des communautés locales, Dzanga Sangha est en phase d'atteindre tous ses objectifs, selon Firmin : « La gestion se déroule de façon participative, avec une implication totale de notre part en tant qu'autochtones. Il existe une véritable prise de conscience collective quant aux méthodes de gestion durable des ressources naturelles. Des formations régulières nous sont dispensées sur l'importance de la préservation des ressources. Nous avons mis en place une zone de chasse communautaire que nous respectons scrupuleusement. » Plusieurs projets sont également conçus pour garantir une conservation durable, selon Yoann Galleran : « L'important, c'est de continuer à faire de Dzanga Sangha une destination d'écotourisme qui va bénéficier aux communautés locales. C'est également de promouvoir les nouvelles techniques d'agriculture responsable. C'est de maintenir un équilibre entre conservation et développement sans que l'un prenne le dessus sur l'autre, tout en s'assurant que les communautés locales puissent continuer de bénéficier d'opportunités économiques qui sont liées directement à la préservation de l'environnement. » Cependant, les responsables du parc ont identifié plusieurs menaces potentielles pour la faune et la flore, telles que l'exploitation illégale des ressources forestières, le trafic d'armes et surtout le braconnage visant les éléphants, les gorilles et les pangolins. Ces risques doivent être pris au sérieux, disent-ils, pour assurer la protection du bassin du Congo. À lire aussiCentrafrique: comment les pygmées Ba'Akas préservent et valorisent leur mode de vie traditionnel
L'émission 28 minutes du 11/11/2025 Découvrez ou redécouvrez les meilleurs moments du club de 28 minutes !Au programme : le débat sur la taxe Zucman, un programme télévisuel britannique décryptant l'impact de l'intelligence artificielle sur le marché du travail lui-même présenté par une IA, le duel entre la socialiste Cathie Bourdoncle et le candidat UDR/RN Pierre-Henri Carbonnel au second tour d'une élection législative partielle dans le Tarn-et-Garonne, et la visite en grande pompe de Donald Trump au Royaume-Uni. Puis quatre invités prennent place autour de la table avec nos clubistes : Mickaël Delis, auteur, comédien et metteur en scène, à l'affiche de “La fête du slip ou le pipo de la puissance” à la Scala ; Solrey, directrice musicale et cheffe d'orchestre, qui présente son spectacle "Ciao Casanova" ; l'ingénieur Corentin de Chatelperron qui publie "L'appart du Futur" aux éditions Actes Sud, et enfin l'historien et écrivain Bruno Fuligni pour son “Voyage en France australe” (éditions Allary).Enfin, découvrez Le Monde des choses de David Castello-Lopes qui va à la pêche aux silures dans la Seine !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
L'assistant personnel d'Alicia Keys nous raconte comment l'ancienne ZAD de droite est entrée dans l'histoire des États-Unis.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Création 2023 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Cédric Aussir Assistante réalisation Sahar Pirouz Musique originale Samuel Hirsch Narrateurs Aurélien Gabrielli (Lapin) Flore Babled (Chloé) Charlotte Corman (Spiruline) Comédiens Paul Spera (Paul) Anne Cantineau (Flora) Cyril Bothorel (Président) Augustin Schackepopoulos (Florian Florian) Caroline Loeb (Chantal) Valérie Mairesse (Dominique Poêlon) Comédiens silhouettes Julia Salaun (Fox News) Bénédicte Bosc (Alicia Keys) Dany Mauro (Sarkozy) Etienne Galharague (Serveur Starbucks) Voix générique Bertrand Lagnes Camille Blouet Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
Cette semaine, on jase du WEG qui approche et je vous parle un peu de ma vie! On discute aussi de 40 mises à pieds plutôt haïssables chez Rockstar / Take Two alors qu'on semble assister à des pratiques antisyndicales dans la compagnie, et on réagi aussi à l'annonce du délais de la sortie de Grand Theft Auto 6 pour la fin de l'année 2026. En impressions, je vous parle de ma nouvelle addiction du moment, Ball x Pit, un hybride de ball breaker (comme Arkanoid ou Wizorb), Rogue lite, shmup bullet hell et city building? Est-ce que c'est un mélange réussi ou est-ce que j'ai brûlé 10 heures de ma fin de semaine dans un mauvais jeu? Puis en question, on jase d'une tonne de sujets reliés au Level Design et conception de jeux en général, on parle des jeux que j'attend le plus pour 2026 (dont l'étrange Beast of Reincarnation), on parle de sauce piquante, de crunch time, de boomer shooter et de vraiment plein d'autres affaires! Bonne écoute!Diffusion originale: le 10 novembre 2025► Pour nous supporter et accéder à du contenu exclusif: https://ko-fi.com/fredgemus ► Vous pouvez aussi nous suivre et laisser une note positive: C'est gratuit et le meilleur encouragement! ► Écoutez nous en direct au https://www.twitch.tv/elgemusio ► Pour suivre tous mes projets et m'encourager, visitez le https://fredgemus.com/ ► Rejoignez notre communauté Le HUB sur Discord: https://discord.gg/qPDEaYqzXt ► Musique par Rubis Desrenards. Découvrez le ici: linktr.ee/rudyberhnard► Montage et diffusion en audio: Fanie Grégoire au www.fanie.ca
Vous faites quoi ce vendredi 7 novembre à 12h30 ? Moi, j'invite Julie Bonnot, Meilleur Ouvrier de France Gouvernante, pour un webinaire exceptionnel !Si vous êtes directeur d'établissement, de l'hébergement ou que vous vous intéressez aux étages, inscrivez-vous gratuitement !Aujourd'hui, nous allons parler d'un sujet qui est de plus en plus d'actualité, la génération Z ! Qui est cette génération Z, vous demandez-vous peut-être ? Il s'agit de la population née entre 1997 et 2012. Et devinez quoi ? Cette génération représentera 30 % de la force active en 2030. C'est énorme, n'est-ce pas ? Mais voilà le problème. La génération Z est très différente des précédentes. Elle est difficile à cerner et à manager avec les méthodes traditionnelles. En effet, cette génération est très mobile et peut refuser un haut salaire si elle ne retrouve ni les valeurs ni le confort auxquels elle aspire. Elle utilise aussi massivement les réseaux sociaux dans sa recherche d'emploi - 79 % des candidats de moins de 35 ans le font. Alors, quelle est la solution ? Il faut apprendre, comprendre, et innover. Pour illustrer, prenons l'exemple de deux entreprises. D'abord, Kimpton St Honoré, qui a innové en proposant un CV d'entreprise. Puis, Les Maisons Pariente qui ont créé un comité RSE, basé sur le volontariat. En conclusion, comprendre et intégrer la génération Z est un défi, mais aussi une opportunité. C'est le début d'un chemin passionnant. Alors, restons ouverts, curieux et prêts à apprendre. Ressources citées : L'article de Forbes Mon post Linkedin Chapitrage 00:00:00 Introduction 00:01:12 Identification de la génération Z 00:04:03 Défis pour les employeurs et les managers 00:07:22 Solutions et adaptation nécessaire des entreprises 00:12:07 Nécessité d'une communication forte et d'un lien social 00:18:00 Nouvelles approches et changements de paradigme en recrutement Si cet épisode vous a passionné, rejoignez-moi sur :L'Hebdo d'Hospitality Insiders, pour ne rien raterL'Académie Hospitality Insiders, pour vous former aux fondamentaux de l'accueilLe E-Carnet "Devenir un Artisan Hôtelier" pour celles et ceux qui souhaitent faire de l'accueil un véritable artLinkedin, pour poursuivre la discussionInstagram, pour découvrir les coulissesLa bibliothèque des invités du podcastMerci de votre fidélité et à bientôt !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il est rare que la mort d'un petit voyou au fond d'une décharge publique se transforme en affaire d'Etat...Vienne percuter de plein fouet l'une des plus grandes stars françaises, Alain Delon...Eclabousse le monde du showbiz et du cinéma...Puis par ricochet atteigne les plus hauts sommets de l'Etat et touche en plein coeur celui qui allait être Président de la République, Georges Pompidou.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode de CHEFS, David Ordono reçoit Eugénie Béziat, cheffe de L'Espadon au Ritz Paris.Une voix singulière, un parcours rare, et une cuisine remarquable en trait d'union entre ses origines lointaine à la tradition gastronomique française.Car avant la rigueur des brigades et la lumière de la Place Vendôme, il y a eu l'enfance au Gabon, les odeurs, les gestes transmis, et aussi les épreuves et un rapport à la cuisine au départ contrarié...Des premiers repas préparés « pour nourrir sa mère », à la découverte de la cuisine comme un espace d'expression, un lieu où l'on répare, où l'on se cherche, où l'on finit par se trouver pour partager.Dans cette première partie, Eugénie raconte la construction patiente d'une vocation : ses années de doute, ses hésitations, la fascination naissante pour l'art culinaire, le fameux “choc esthétique” devant une revue de cuisine, et cette première rencontre fondatrice avec un chef qui saura allumer la flamme que la cheffe ne laissera plus jamais s'éteindre.Un épisode sur la transmission, le besoin de comprendre d'où l'on vient et la lente émergence d'une identité culinaire.Un portrait sincère et profond, celui d'une cheffe qui avance malgré son talent et la renommée mondiale de son restaurant avance avec humilité.Mais ajoutons aussi avec conscience et poésie, avec une sensibilité au penchant artistique qui nous laisse tout à fait à l'aise avec l'idée d'en parler comme l'une des grandes figures en devenir de notre gastronomie.
Allumer un feu avec de la glace : l'idée semble absurde, presque magique. Et pourtant, c'est scientifiquement possible. Ce paradoxe repose sur un principe physique fondamental : la lumière du Soleil, concentrée par une lentille transparente, peut enflammer un matériau combustible. Et de la glace bien taillée peut justement servir de lentille.Pour comprendre, il faut d'abord rappeler comment fonctionne une loupe. Lorsqu'un rayon de Soleil traverse un milieu transparent de forme convexe – bombée vers l'extérieur –, il est dévié et concentré en un point précis : le foyer. À cet endroit, l'énergie lumineuse se transforme en chaleur, suffisante pour enflammer du papier, du bois sec ou de l'herbe. La glace peut jouer ce rôle, à condition d'être parfaitement claire et bien polie.Sur le terrain, la méthode demande une rigueur d'artisan. Il faut d'abord trouver de la glace très pure, idéalement issue d'eau claire gelée lentement. Ensuite, on la sculpte en forme de lentille biconvexe : épaisse au centre, plus fine sur les bords. Un morceau d'environ 5 à 7 centimètres d'épaisseur suffit. Puis on polit les faces avec les mains, un tissu ou un peu d'eau, jusqu'à ce qu'elles deviennent translucides comme du verre. Plus la glace est transparente, plus la lumière passera efficacement.Une fois la lentille prête, on l'oriente vers le Soleil, en tenant le morceau de glace à une vingtaine de centimètres d'un petit tas d'amadou : herbe sèche, coton, copeaux de bois. En ajustant la distance et l'angle, on cherche à concentrer la lumière sur un minuscule point lumineux. Là, la température peut grimper à plus de 150 °C, suffisante pour enflammer la matière. Le processus prend du temps : quelques minutes si la lentille est bien formée, parfois plus si la glace contient des bulles ou des impuretés.Cette technique, connue depuis longtemps des trappeurs et popularisée par des survivalistes, illustre parfaitement la puissance des lois optiques. Elle repose sur la réfraction : la déviation de la lumière lorsqu'elle traverse un milieu différent. La glace, comme le verre ou le cristal, plie les rayons et les concentre.Bien sûr, la réussite dépend des conditions : il faut un Soleil fort, une glace très claire et une température extérieure assez basse pour que la lentille ne fonde pas trop vite. Mais le principe reste fascinant : transformer un élément symbole du froid en source de feu. La nature, une fois de plus, prouve que ses lois n'ont rien d'illogique — seulement de surprenant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Manon Van Den Bussche est Paysagiste conceptrice DE et lauréate Europan 17. Olivier Chenevier est Lauréat Europan 16, Lauréat Europan 17, Paysagiste concepteur DE, Architecte DE. La dernière session d'Europan (n°17), ils l'ont gagné ensemble avec pour sujet Courcy Grand Reims. L'introduction au projet est décrite ainsi par les autorités du concours européen : "Abandonnée par l'armée depuis 2011, la base aérienne 112 s'implante à cheval sur trois communes au nord de Reims. Le site de projet correspond à l'ancienne base vie située sur la commune de Courcy. Inscrit dans un territoire agricole, l'ancien site militaire est rapidement connecté à Reims et au village de Courcy. Il est longé par une route départementale déclassée sur sa frange et est une voie de chemin de fer sur sa frange ouest. Le canal de l'Aisne à la Marne qui passe à quelques centaines de mètres du site de projet propose une balade paysagère à l'échelle du territoire." Sur cette terre immense quels sont les enjeux et comment assurer la mutation du territoire, pour quels usages ?Manon et Olivier, dans ce Com d'Archi, commencent par se présenter en livrant tout d'abord un joli récit sur le sujet du goût. Puis ils parlent de leurs études respectives et de leur démarrage professionnel. Enfin, ils livrent un focus sur leur projet Europan17 , lauréat. Un morceau de terre complexe, friche militaire pour de jeunes esprits "tout en agilité". A découvrir.Image teaser DR © Van Den Bussche + ChenevierIngénierie son : Julien Rebours____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pour retrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichir votre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Afrique du Sud, six jeunes sur dix sont sans emploi. Face à ce fléau, dans un pays pourtant moteur économique du continent, une tendance prend de plus en plus d'ampleur : ouvrir sa propre entreprise. Les jeunes créent alors les emplois qu'ils ne trouvent pas et recrutent des gens de leur âge. Dans une petite usine au cœur de Soweto, en Afrique du Sud, on découvre des bougies colorées, mais aussi l'histoire fascinante de son fondateur : « Je suis diplômé en psychologie, mais quand j'ai obtenu mon diplôme, je n'ai pas pu trouver d'emploi dans mon domaine d'études. Nous vivons dans un pays où le taux de chômage des jeunes dépasse les 60%, donc il est possible d'étudier la psychologie, mais il n'est pas possible de devenir psychologue », déplore le jeune homme. À 27 ans, Makatu Tshivhula a su troquer la blouse blanche de psychologue contre un t-shirt de sa marque de bougies, une entreprise qui emploie déjà trois autres jeunes. Il nous explique le procédé de fabrication : « La matière première est sous forme solide. On la plonge là-dedans pour qu'elle fonde. Une fois fondue, elle se transforme en liquide, comme ceci, puis nous la mettons dans la machine. Et après 20 minutes, voilà le résultat. » Lorsqu'on lui demande s'il souhaite un jour revenir à la psychologie, la réponse est sans détour : « Non, non. Ce qui m'importe maintenant, c'est mon bonheur. Chaque jour, des clients viennent ici pour me parler de leurs problèmes et me demander quelles bougies ils peuvent utiliser. Donc j'aide quand même les gens sans avoir à être dans un cabinet. » L'entrepreneuriat, une voie de salut pour la jeunesse D'après les statistiques récentes, comme Makatu, de plus en plus de Sud-Africains décident d'ouvrir leur propre entreprise. L'entrepreneuriat représente désormais plus de 10% de l'emploi chez les jeunes : bijoux, cosmétiques ou encore production audiovisuelle, comme pour Thabang Hlaka. « Nous faisons de la photographie, de la vidéo, du drone, du graphisme, des sites web... », raconte-t-il. Si aujourd'hui, son entreprise se porte bien, il a dû s'armer de patience, victime du manque d'opportunités dans sa ville d'origine, puis d'une perte d'emploi douloureuse pendant la pandémie de Covid-19. « À cette époque, j'ai perdu tout mon matériel, et j'ai commencé à déprimer, j'ai pensé à mourir. C'était tellement dur… Puis mon père m'a dit : ''Ne t'inquiète pas, j'ai quelque chose pour toi, un travail dans les mines". J'y suis allé, j'étais terrifié ! Deux jours plus tard, mon père est décédé, et j'ai eu un déclic. Je me suis dit ''Mec, ne retourne pas là-bas !'' J'ai pris mes dernières économies, j'ai acheté des paquets de cigarettes que j'ai commencé à vendre dans la rue. En deux semaines, j'ai pu me racheter du matériel et j'ai recommencé à faire ce que j'aimais », raconte l'entrepreneur. À 35 ans, Thabang collabore maintenant avec une dizaine de personnes et crée ainsi de l'emploi pour les jeunes de son quartier. Néo, 21 ans, vient de rejoindre l'équipe. « Je ne savais pas qu'il avait traversé toutes ces épreuves. Ça me touche beaucoup, et ça m'inspire aussi. Parce que c'est lui qui m'a donné l'occasion de travailler dans ce domaine. Pour moi, c'est un rêve qui est devenu réalité », confie-t-il. Des parcours qui forcent le respect, symboles d'une jeunesse lassée d'attendre que les choses changent, et bien décidée à régler le problème elle-même en créant ses propres opportunités.
La beauté sauvera-t-elle le monde ? Réponse moyen-orientale en trompette, piano, guitare, violoncelle et percussions. (Rediffusion) Notre 1ère invitée est la trompettiste anglo-bahreïnienne Yazz Ahmed. Le quatrième album studio de Yazz Ahmed, A Paradise in The Hold, s'inspire de la musique folklorique de Bahreïn, l'île des deux mers, dans laquelle les chants de travail des plongeurs de perles et leurs chants de nostalgie et de solitude contrastent avec la musique de célébration des groupes de tambours féminins traditionnels qui se produisent lors des mariages et des festivals. La suite originale de 90 minutes, Alhaan Al Siduri, qui constitue la base de cet album, a été composée en 2015. Le processus de création a commencé par un voyage de recherche à Bahreïn en 2014, au cours duquel j'ai assisté à un concert privé donné par les Pearl Divers de Muharraq, ma ville natale, et j'ai parcouru les librairies locales à la recherche de paroles de chansons de mariage et de poèmes. J'ai également eu le rare plaisir d'entendre mon grand-père me chanter des chansons de son propre mariage. À partir de ces deux éléments d'inspiration, les mots que j'ai trouvés et la musique que j'ai entendue, traitée avec mon nouvel intérêt pour la conception sonore, les compositions individuelles et la forme de la suite ont commencé à émerger. «La musique a évolué au cours de la dernière décennie grâce à des représentations en direct avec des ensembles de différentes tailles, des solos aux concerts avec orchestre symphonique. Pour cet enregistrement, j'ai adapté le matériel pour mettre en scène cinq chanteurs invités. Brigitte Beraha, Natacha Atlas, Randolph Matthews, Alba Nacinovich et Jason Singh se sont joints aux musiciens de mon groupe Hafla, élargissant ainsi la palette tonale de l'ensemble. Les paroles qu'ils chantent comprennent des fragments de chansons traditionnelles bahreïnies et des pensées issues de mes propres rêveries, des réflexions sur la lointaine maison de mon enfance.» Yazz Ahmed. Titres joués : Though My Eyes Go To Sleep, Al Naddaha, Dancing Barefoot et Into the Night. ► Album A Paradise In The Hold (Night Time Stories 2025). Site - Bandcamp - YouTube. Puis nous recevons le trio l'Antidote pour la sortie de L'Antidote. La beauté sauvera-t-elle le monde ? C'est le pari de Bijan Chemirani, Redi Hasa et Rami Khalifé, trois virtuoses réunis pour donner corps à L'Antidote, un répertoire instrumental qui oppose le pouvoir de guérison de la musique aux poisons des temps présents. Maître du zarb iranien et des percussions persanes qu'il aime plonger dans le jazz comme dans le grand bain méditerranéen, Bijan Chemirani croise ici sa science du rythme avec le violoncelliste albanais Redi Hasa — connu pour avoir œuvré au renouveau des musiques traditionnelles du sud de l'Italie, mais aussi aux côtés de Maria Mazzotta, Ludovico Einaudi ou encore Robert Plant — et le Libanais Rami Khalifé qui se joue avec maîtrise des frontières entre classique et électro sur les touches de son piano. Si leurs chemins s'étaient déjà croisés, la rencontre a véritablement lieu à l'orée de la pandémie, dans un studio des Pouilles, près de Lecce, alors que le temps semble sur le point de s'arrêter. Au cœur d'une mer de vignes, dans ce lieu magnifique baigné de lumière, les trois virtuoses se retrouvent à nouveau à l'automne 2024 pour enregistrer L'Antidote. «La musique est un antidote à la réalité qui, parfois, est entachée de déceptions et de rêves brisés», explique Rami Khalifé. «La musique a un effet thérapeutique sur l'esprit et sur le corps : elle nous apaise, elle nous donne de l'espoir, elle nous guérit et nous aide à voir les choses sous un nouvel angle. La musique transcende tout.» Titres interprétés au grand studio - Pomegranate Live RFI - L'Ombre qui passe, extrait de l'album - Dates, figues & Nuts Live RFI. Line Up : Redi Hasa (violoncelle), Rami Khalifé, (piano), Bijan Cherimani (percussions). Son : Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album L'Antidote (Ponderosa Music Rd 2025). Site - YouTube. Réalisation : Donatien Cahu, Hadrien Touraud.
La beauté sauvera-t-elle le monde ? Réponse moyen-orientale en trompette, piano, guitare, violoncelle et percussions. (Rediffusion) Notre 1ère invitée est la trompettiste anglo-bahreïnienne Yazz Ahmed. Le quatrième album studio de Yazz Ahmed, A Paradise in The Hold, s'inspire de la musique folklorique de Bahreïn, l'île des deux mers, dans laquelle les chants de travail des plongeurs de perles et leurs chants de nostalgie et de solitude contrastent avec la musique de célébration des groupes de tambours féminins traditionnels qui se produisent lors des mariages et des festivals. La suite originale de 90 minutes, Alhaan Al Siduri, qui constitue la base de cet album, a été composée en 2015. Le processus de création a commencé par un voyage de recherche à Bahreïn en 2014, au cours duquel j'ai assisté à un concert privé donné par les Pearl Divers de Muharraq, ma ville natale, et j'ai parcouru les librairies locales à la recherche de paroles de chansons de mariage et de poèmes. J'ai également eu le rare plaisir d'entendre mon grand-père me chanter des chansons de son propre mariage. À partir de ces deux éléments d'inspiration, les mots que j'ai trouvés et la musique que j'ai entendue, traitée avec mon nouvel intérêt pour la conception sonore, les compositions individuelles et la forme de la suite ont commencé à émerger. «La musique a évolué au cours de la dernière décennie grâce à des représentations en direct avec des ensembles de différentes tailles, des solos aux concerts avec orchestre symphonique. Pour cet enregistrement, j'ai adapté le matériel pour mettre en scène cinq chanteurs invités. Brigitte Beraha, Natacha Atlas, Randolph Matthews, Alba Nacinovich et Jason Singh se sont joints aux musiciens de mon groupe Hafla, élargissant ainsi la palette tonale de l'ensemble. Les paroles qu'ils chantent comprennent des fragments de chansons traditionnelles bahreïnies et des pensées issues de mes propres rêveries, des réflexions sur la lointaine maison de mon enfance.» Yazz Ahmed. Titres joués : Though My Eyes Go To Sleep, Al Naddaha, Dancing Barefoot et Into the Night. ► Album A Paradise In The Hold (Night Time Stories 2025). Site - Bandcamp - YouTube. Puis nous recevons le trio l'Antidote pour la sortie de L'Antidote. La beauté sauvera-t-elle le monde ? C'est le pari de Bijan Chemirani, Redi Hasa et Rami Khalifé, trois virtuoses réunis pour donner corps à L'Antidote, un répertoire instrumental qui oppose le pouvoir de guérison de la musique aux poisons des temps présents. Maître du zarb iranien et des percussions persanes qu'il aime plonger dans le jazz comme dans le grand bain méditerranéen, Bijan Chemirani croise ici sa science du rythme avec le violoncelliste albanais Redi Hasa — connu pour avoir œuvré au renouveau des musiques traditionnelles du sud de l'Italie, mais aussi aux côtés de Maria Mazzotta, Ludovico Einaudi ou encore Robert Plant — et le Libanais Rami Khalifé qui se joue avec maîtrise des frontières entre classique et électro sur les touches de son piano. Si leurs chemins s'étaient déjà croisés, la rencontre a véritablement lieu à l'orée de la pandémie, dans un studio des Pouilles, près de Lecce, alors que le temps semble sur le point de s'arrêter. Au cœur d'une mer de vignes, dans ce lieu magnifique baigné de lumière, les trois virtuoses se retrouvent à nouveau à l'automne 2024 pour enregistrer L'Antidote. «La musique est un antidote à la réalité qui, parfois, est entachée de déceptions et de rêves brisés», explique Rami Khalifé. «La musique a un effet thérapeutique sur l'esprit et sur le corps : elle nous apaise, elle nous donne de l'espoir, elle nous guérit et nous aide à voir les choses sous un nouvel angle. La musique transcende tout.» Titres interprétés au grand studio - Pomegranate Live RFI - L'Ombre qui passe, extrait de l'album - Dates, figues & Nuts Live RFI. Line Up : Redi Hasa (violoncelle), Rami Khalifé, (piano), Bijan Cherimani (percussions). Son : Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album L'Antidote (Ponderosa Music Rd 2025). Site - YouTube. Réalisation : Donatien Cahu, Hadrien Touraud.
Dans cet extrait de l'épisode [We are the champions #3: Arkose, Prix du Groupe engagé], Fanny Giansetto questionne Elie Craipeau, Directeur développement durable du groupe Arkose, sur l'étude qui avait révélé que certaines salles d'escalades étaient autant polluées qu'un abord d'autoroute. L'occasion pour lui de rappeler l'impact environnemental d'une salle d'escalade et de nous présenter ses solutions pour le secteur. Retrouvez le site du groupe ici: https://arkose.com/Et le compte Instagram: https://www.instagram.com/arkose.climbing/?hl=fr*** Pour nous soutenir : - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis en mettant des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme www.ecotable.fr/proÉcotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site www.ecotable.fr Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
This week on It's Happening: Joey checks in from Paris and spills on the flight, food, and French wine. Snooki and Joey chat celebrity run-ins, Kim Kardashian's latest career move, and Snooki's new spooky show. They also open up about family, mental health, and the holiday season. Wanna join the party? Text or leave a voicemail for your favorite messy mawmas at (646) 580-5251 and you might just get featured next week! Subscribe and Watch on YouTube This episode is sponsored by: Get 40% off your entire order at LolaBlankets.com by using code SNOOKI at checkout. Experience the world's #1 blanket with Lola Blankets. BetterHelp Hiya Health Connect with It's Happening: Instagram | TikTok | Snooki and Joey on Cameo
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le 8 novembre.Je fais silence autour de moi et en moi. Je me mets en présence du Seigneur. Puis je lui demande cette grâce : « Seigneur, accorde moi de Te servir Toi, le... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : En todo amor y servir de Ignace & Cie interprété par Ignace & Cie - Amis dans le Seigneur (IHS Jubilé) © Creative Commons Youtube Audio Library ; Susanne un jour de Anonyme interprété par Alex McCartney - Elizabeth's Lutes © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes.
On sème FORT ! Le podcast du jardinage bio et de la permaculture
Au programme de cette émission :A faire au jardin : aménagement, plantation, taille, travail du sol, paillage, compostage...Puis nous répondrons aux nombreuses questions que vous nous avez envoyé sur onsemefort@monjardinbio.comCette semaine, Eric nous parle de la taille des petits fruits.Attention à bien aérer, sinon gare aux maladies et aux pucerons !Pour favoriser l'entrée du soleil,les extrémités des rameaux sont effilées pour n'en garder qu'une.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 7 novembre.Pour me rendre présent à cette rencontre, je ferme les yeux et je prends le temps de respirer profondément. Puis m'étant ainsi disposé, je m'offre à Dieu : « Que mon travail d'aujourd'hui soit à ton service... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Jésus, j'ai confiance en toi de Communauté de l'Emmanuel interprété par Communauté de l'Emmanuel - Priez, ouvrez vos coeurs (CD 56) © Éditions de l'Émmanuel ; Bonum est confidere de Taizé interprété par taizé - Taizé Instrumental (76 chants) © Communauté de Taizé.
Cours Halakha Time du Vendredi 7 Novembre 2025 (durée : 7 minutes) donné par Rav Avraham GARCIA.
Cours Halakha Time du Vendredi 7 Novembre 2025 (durée : 7 minutes) donné par Rav Avraham GARCIA.
Couple Ouvert avec Anne-Sarah Charbonneau et Florence Nadeau du podcast Pas Peu Fières!Steph et moi démystifions l'hétérosexualité à deux lesbiennes qui ne voulaient pas en savoir autant.Puis on lit des dates encore plus horribles que d'habitude.Marshalls vous offre tellement d'aubaines pour les Fêtes... les bonnes affaires font les beaux cadeaux. Trouvez un Marshalls près de chez vous marshalls.ca #ad #pub #TrouvaillesMarshalls #LoveMarshalls @MarshallsCanadaNordVPN Offre ➼ http://nordvpn.com/couplevpnEssayez-le sans risque maintenant avec une garantie deremboursement de 30 jours ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Twenty-five years ago, the remains of an unidentified Canadian soldier were brought home from France and laid to rest at Ottawa's National War Memorial. The Tomb of the Unknown Soldier has since become one of our country's most meaningful sites of remembrance.In this episode, artist and sculptor Mary Ann Liu, who designed the tomb, shares the vision and symbolism behind her work. Then, Dr. Stacey Barker, Historian of Arts and Military History at the Canadian War Museum, helps us trace the tomb's origins and lasting significance. Together, they reveal how this monument continues to honour the sacrifices of those who served—and the values that unite generations of Canadians.To read the episode transcripts in French and English, and to learn more about historic Canadian milestones, please visit thewalrus.ca/canadianheritage.This podcast receives funding from The Government of Canada and is produced by The Walrus Lab.Check out the French counterpart podcast, Voyages dans l'histoire canadienne.--Le Soldat inconnu du Canada : 25 ans de mémoireIl y a vingt-cinq ans, les restes d'un soldat canadien non identifié ont été rapatriés de France et inhumés au Monument commémoratif du Canada à Ottawa. Depuis, la Tombe du Soldat inconnu est devenue l'un des symboles les plus puissants du souvenir au pays.Dans cet épisode, l'artiste et sculptrice Mary Ann Liu, conceptrice de la tombe, partage la vision et les symboles qui inspirent son œuvre. Puis, l'historienne Stacey Barker, spécialiste de l'art et de l'histoire militaire au Musée canadien de la guerre, nous aide à retracer les origines et la portée durable de ce monument. Ensemble, elles explorent la manière dont la Tombe du Soldat inconnu continue d'honorer le sacrifice de ceux et celles qui ont servi — et les valeurs qui unissent les générations de Canadiens et de Canadiennes.Pour lire les transcriptions des épisodes en français et en anglais, et pour en savoir plus sur les jalons historiques canadiens, veuillez visiter le site thewalrus.ca/canadianheritage.Ce balado reçoit des fonds du gouvernement du Canada et est produit par The Walrus Lab.Découvrez le balado en français, Voyages dans l'histoire canadienne. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Virginie Efira revient après 2 ans d'absence au cinéma. D'ici la fin du mois de novembre, elle sera au casting de deux films français : Les Braises de Thomas Kruithof, dans lequel elle joue une gilet jaune, ce mercredi 5 novembre. Puis le 26 novembre, elle donnera la réplique à Jodie Foster dans Vie privée de Rebecca Zlotowski. En 2026, elle sera attendue dans Soudain de Ryūsuke Hamaguchi, et Histoires parallèles de Asghar Farhadi. Nous avons rencontré l'actrice pour un entretien pour parler justement de ce retour et de cette riche actualité. L'histoire des Braises, actuellement à l'affiche : Karine et Jimmy forment un couple uni, toujours très amoureux après vingt ans de vie commune et deux enfants. Elle travaille dans une usine ; lui, chauffeur routier, s'acharne à faire grandir sa petite entreprise. Quand surgit le mouvement des Gilets Jaunes, Karine est emportée par la force du collectif, la colère, l'espoir d'un changement. Mais à mesure que son engagement grandit, l'équilibre du couple vacille.Journaliste : Brigitte BaronnetMontage : Constance Mathews Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Pendant longtemps, j'ai cru qu'il fallait se réveiller à 4h du matin, transpirer pendant 1h et suivre des routines ultra-intenses pour obtenir des résultats.Puis mon corps m'a forcée à ralentir. Et ça a été la meilleure chose qui me soit arrivée.Dans cet épisode, je vous partage les micro-routines qui ont transformé mon quotidien, mon énergie et mon corps - sans me prendre plus de 30 minutes par jour.CE QUE VOUS ALLEZ DÉCOUVRIR :✨ Pourquoi mes cours de bootcamp m'épuisaient (et ce que je fais maintenant)✨ La fenêtre de 2h pour boire votre café (game-changer pour les ballonnements)✨ Mon petit-déjeuner qui a éliminé mes fringales de 16h✨ L'erreur que je faisais chaque matin dès le réveil✨ Comment bouger 10-30 min/jour m'a donné plus de résultats que 1h de sport intense✨ La routine à 0€ qui a transformé mon ventre en 2 min/jour✨ Pourquoi j'ai enlevé mon téléphone de ma chambre (et l'impact sur mon sommeil)✨ Ma règle 80/20 pour manger sainement sans prise de têteLa douceur bat l'intensité. La régularité bat la perfection. Et 10 minutes valent mieux que 0 minute.Cet épisode va déconstruire tout ce qu'on nous a mis dans la tête sur le "no pain no gain", le corps parfait et les restrictions.Si vous êtes fatiguée de courir après des routines impossibles à tenir, cet épisode est pour vous._Suivez-moi sur mes réseaux:
Le créateur du Bitcoin reste l'un des plus grands mystères de l'ère numérique. Derrière le pseudonyme Satoshi Nakamoto se cache un individu — ou peut-être un groupe — qui, en 2008, a révolutionné la finance mondiale sans jamais révéler sa véritable identité.Tout commence le 31 octobre 2008, lorsqu'un document de neuf pages, un white paper intitulé Bitcoin: A Peer-to-Peer Electronic Cash System, est publié sur une liste de diffusion cryptographique. Satoshi y décrit une idée radicale : un système de monnaie électronique décentralisé, sans banque ni autorité centrale, reposant sur un registre public sécurisé par la cryptographie — la blockchain. Quelques mois plus tard, en janvier 2009, il met le concept en pratique en lançant le premier logiciel Bitcoin et en minant le tout premier bloc, connu sous le nom de genesis block.Satoshi laisse dans ce bloc un message resté célèbre : “The Times 03/Jan/2009 Chancellor on brink of second bailout for banks” — un clin d'œil à la crise financière et une critique implicite du système bancaire. Bitcoin naît donc comme un acte de défiance envers les institutions financières traditionnelles.Pendant environ deux ans, Satoshi échange sur des forums avec d'autres passionnés de cryptographie, corrige des bugs, améliore le protocole et explique sa vision d'une monnaie libre et incorruptible. Puis, en avril 2011, il disparaît soudainement, cessant toute communication. Son dernier message évoque simplement son souhait de “passer à autre chose”. Depuis, plus aucune trace.Qui est-il ? Les théories abondent. Certains pensent à un cryptographe solitaire (comme Hal Finney, premier utilisateur de Bitcoin), d'autres à un collectif d'informaticiens. Des noms célèbres ont été avancés : le mathématicien Nick Szabo, le programmeur australien Craig Wright (qui prétend être Satoshi, sans preuve concluante), ou encore des chercheurs du MIT. Mais aucun n'a pu être formellement identifié.Satoshi posséderait environ 1 million de bitcoins, soit plusieurs dizaines de milliards de dollars — jamais dépensés à ce jour. Ce silence alimente la légende : un créateur anonyme, riche au-delà de toute mesure, mais resté invisible, presque éthique dans son retrait.Aujourd'hui, le mystère de Satoshi Nakamoto est devenu partie intégrante du mythe fondateur du Bitcoin. Son invention a bouleversé l'économie mondiale, inspiré des milliers de cryptomonnaies et ouvert la voie à une révolution technologique et philosophique : celle d'un monde où la confiance ne reposerait plus sur les institutions, mais sur le code. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes avec Julie Mathieu et Muriel Tallandier, les fondatrices du magazine Fou de Pâtisserie. Plus qu'un magazine, elles dirigent aujourd'hui un média complet et influent qui fait référence dans l'univers de la pâtisserie, et même au-delà. Pour co-animer ce nouvel épisode de Business of Bouffe, Philibert a la chance d'être accompagné de Pierre Hermé.À travers ce podcast, nous cherchons à comprendre comment Julie et Muriel ont réussi à diversifier le média Fou de Pâtisserie dans un contexte difficile pour la presse papier, et ainsi installer la marque Fou de Pâtisserie comme référence dans le monde de la pâtisserie.Pour cela, on évoque les débuts et l'origine du projet Fou de Pâtisserie. On découvre que rien ne préparait Julie et Muriel à entrer dans l'univers du sucré, l'une travaillant dans la presse, l'autre en politique. Pourtant, en 2013, alors que tout le monde annonçait la mort de la presse papier, elles ont une intuition forte. Guidées par une mission noble et engageante — rendre la pâtisserie accessible à tous — elles s'efforcent de proposer quelque chose de différent, de bien et surtout de beau. En quelques années, ce pari s'impose vite comme un succès éditorial, fédérant becs sucrés et grands noms du métier.Puis, Julie et Muriel nous expliquent comment elles ont donné vie à Fou de Pâtisserie au-delà du magazine. En créant leur propres boutiques, elles rencontrent et animent leur exceptionnelle communauté, tout en offrant au grand public l'accès aux créations des plus grands chefs. Et Julie et Muriel ne s'arrêtent pas là : elles créent ensuite des workshops, un club privé, et le trophée qui fait aujourd'hui référence dans le métier. Une stratégie de diversification audacieuse qui transforme leur média en une véritable marque globale... et rentable !Cet épisode a été enregistré avec la participation exceptionnelle de Mercotte et Cyril Lignac. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Flavie a longtemps cherché sa place.Après une école de commerce et plusieurs années dans le conseil, elle s'expatrie en Australie où elle découvre le monde des cosmétiques. Un univers séduisant… jusqu'au jour où elle prend conscience du gaspillage massif qu'il génère.Puis l'Inde, où elle vit trois ans avec sa famille, agit comme un électrochoc. Pollution, inégalités, montagnes de plastique : impossible désormais de fermer les yeux. À son retour en France, Flavie se lance et se forme au zéro déchet et réalise qu'elle ne peut plus exercer un métier qui ne soit pas aligné avec ses convictions.À 40 ans, elle décide alors de tout reprendre à zéro. Elle étudie la rénovation énergétique et devient cheffe de projet dans le bâtiment, un secteur qu'elle admirait déjà enfant, sans jamais s'y être autorisée.Aujourd'hui, Flavie accompagne des copropriétés dans leurs travaux de rénovation et redonne du sens à son quotidien.Une histoire de reconstruction intérieure et concrète, celle d'une femme qui a choisi d'agir pour le durable.Le secteur de la rénovation énergétique des bâtiments vous attire ? N'attendez plus et parcourez notre site partenaire : Choisir la Rénovation ÉnergétiqueSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/les-deviations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Résiste est le mot d'ordre de la cuvée 2025 du festival Villes des Musiques du Monde. Le Festival Villes des Musiques du Monde résiste au temps, à la morosité et à l'uniformisation de la pensée et des cultures. Les temps sont durs, le racisme, la discrimination et l'intolérance gagnent du terrain, mais on peut et l'on doit y résister. Chaleureuse, rassembleuse, la musique fait contrepoids. On résiste avec le duo féministe afro-cubain Las Panteras et on garde vivant l'esprit des pionniers comme le fait la djeli malienne Mah Damba dans la #SessionLive. Nos premières invitées sont Eliene Castillo et Eliene Castillo, le duo Las Panteras #Groove afro-cubain Duo féministe afro-cubain, Las Panteras est là pour déchiqueter idées reçues et monotonie. Funk infaillible, héritage Yoruba, esprit de la santería, flow convaincu et convainquant, Eliene Castillo (Chucho Valdés, Silvio Rodríguez…) et Martha Galarraga «Martica» (Omar Sosa, Felipe Cabrera…) sont bien décidées à faire changer les mentalités. Elles dénoncent machisme et racisme tout en favorisant l'unité et provoquant des déhanchements, des chaloupes et des pas de danse torrides. Titres joués : Hasta Cuando, La Vendedora, Apretaito et Yiri Yiri Bon. ► Album Hasta Cuando (Karu Prod 2025). Concert 7 novembre 2025 au Studio de l'Ermitage. Site - YouTube - Bandcamp. Puis nous recevons Mah Damba, Thierry Fournel et Antoine Girard dans la #SessionLive. Mah Damba est une des grandes djélis ou griottes du Mali. Comme ses ancêtres, elle est porteuse de traditions immémoriales, une vocaliste à la puissance comparable à celle des grandes divas de la soul, du R'n'B ou de l'opéra. Accompagnée de cordes ou de percussions, elle narre le passé glorieux des grands hommes de l'empire mandingue, se fait l'écho des joies et des peines de ses contemporains et, pour cette soirée, rend hommage à sa compatriote, la grande Fantani Touré, disparue il y a dix ans. En amont de ce concert un atelier va vous permettre de vous initier à cet art Mah Damba - Villes des Musiques du monde. Titres interprétés au grand studio : - Dambe Live RFI - Banga Live RFI. Line Up : Mah Damba (chant), Thierry Fournel (guitare & guembri) et Antoine Girard (accordéon). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Hakili Kele (Buda Musique 2019), nouvel album attendu en 2026. Concert 9 novembre 2025 à Villetaneuse. Facebook - YouTube - Site festival.
Aujourd'hui je vous propose un épisode un peu différent de d'habitude. Nous n'allons pas répondre à une question mais nous intéresser à un phénomène vieux comme l'humanité : les signaux ! Car oui, à bien y réfléchir les Hommes répondent depuis toujours à des alertes ! Autrefois elles étaient collectives et sacrées. Aujourd'hui plus individuelles et personnalisées. Et justement, c'est ce qui est intéressant. L'évolution de ces signaux racontent notre propre évolution, celle de nos sociétés ; et ce, de la communauté médiévale aux notifications digitales.Commençons par les origines : la cloche, la voix du village.Au Moyen Âge, elle est avant tout un instrument religieux, bien entendu. Mais pas que. C'est aussi et surtout un outil de cohésion sociale.En France, on estime qu'au XVe siècle, plus de 40 000 clochers rythmaient la vie des campagnes. Leur son résonnait à des kilomètres à la ronde, marquant les heures de prière, mais aussi les fêtes, les incendies ou les dangers imminents.Et ces sons n'étaient pas choisis au hasard : chaque tonalité transmettait un message précis.La cloche appartenait souvent à l'Église, mais aussi aux seigneurs locaux : c'était donc un symbole d'autorité. Dans un monde sans horloge, sans journaux et sans électricité, elle représentait le premier système de communication de masse.Le signal sonore unissait le village ; il façonnait un temps commun et imposait un rythme collectif.Ensuite, avec la Révolution industrielle, tout va changer. Le signal devient mécanique et change de nature.Le XIXe siècle fait naître la sirène d'usine, le sifflet du contremaître, le télégraphe et le code Morse. Inventé en 1837, ce dernier permet de transmettre des messages à distance sous forme de points et de traits : le signal devient donc langage.Les usines, elles, adoptent des systèmes sonores pour encadrer le travail : entrée, pause, fin de journée. C'est l'ère de la discipline mécanique.On le voit, le signal ne symbolise plus le sacré, mais la productivité et la sécurité.Et puis, apparaissent les premières sirènes municipales à la fin du XIXe siècle, pour alerter en cas d'incendie ou d'accident. Et pendant la Seconde Guerre mondiale, le pays met en place un réseau national d'alerte : aujourd'hui encore, plus de 4 500 sirènes sont testées chaque premier mercredi du mois.Le signal s'est alors industrialisé, standardisé, codifié. Il n'unit plus une communauté spirituelle : il coordonne une société moderne.Puis, une nouvelle fois tout va changer. A la fin du XXe siècle, le signal devient numérique et personnel. Le téléphone, d'abord fixe, puis mobile, introduit une alerte privée : la sonnerie ne s'adresse plus à tous, mais à une seule personne.Avec le SMS, puis les notifications, l'information se dématérialise et se multiplie. Aujourd'hui, plus de 85 % des Français possèdent un smartphone : chacun reçoit donc ses propres alertes en temps réel.Mais contrairement aux signaux mécaniques, ces notifications ne cherchent plus à contraindre, mais à accompagner.Elles servent à prévenir un rendez-vous, signaler un colis, alerter d'un retard ou d'un changement. Elles sont devenues des outils pratiques, conçus pour simplifier la vie quotidienne.Le signal numérique n'interrompt plus : il informe intelligemment.Ainsi, du clocher médiéval à l'écran tactile, le signal a suivi l'évolution des sociétés : de la prière au travail, et du travail à la mobilité.Aujourd'hui, grâce à la technologie, il se met au service de chacun, non pour interrompre, mais pour accompagner. Et s'il a changé de forme, sa fonction reste la même depuis mille ans : nous relier à ce qui compte... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:47 - Ma vie au boulot - Maryline qui vit au Bourget a lu qu'un employeur devait verser une prime à toute personne prenant sa retraite si elle a plus de 10 ans d'ancienneté. Comme Maryline a 40 ans de maison et va prendre sa retraite dans 18 mois, elle se demande : combien pourrait-elle toucher ? Sandrine Foulon lui répond. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Marie Alvery, bipolaire, est parvenue à gérer sa maladie et à se stabiliser. Les premiers signes sont apparus quand elle était toute petite : les Toc, les insomnies…Puis c'est la première dépression, la première crise maniaque et le premier séjour de 3 semaines en hôpital psychiatrique : elle en ressort sans diagnostic.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.