Conical strainer (cooking utensil)
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Notre aventurière de la cuisine végétale, Sylvie Ramel, nous fait découvrir les nouveautés des étals de maraichers. Cette semaine: deux choux asiatiques aussi savoureux que faciles à préparer: le Pak Choy et le Tatsoi. Suivez ses conseils pour apprivoiser ces brassicacées originales et apporter une touche d'exotisme à vos assiettes.
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la commémoration des attentats islamistes à Paris qui avaient fait 132 victimes au Stade de France, sur les terrasses de café parisiennes et dans la salle de concert du Bataclan. Le président de la République a rappelé que «la douleur demeure» et que «la France se souvient». Emmanuel Macron a rappelé que la violence avait frappé des victimes de 23 nationalités différentes. Avec Paola Ariza de la rédaction en espagnol : les enjeux des élections au Chili de ce dimanche 16 novembre 2025 Bing Kou Charlier pour la rédaction en chinois : découvrir, aux Pays-Bas, la librairie Fei Di devenue un espace culturel pour les Chinois d'Europe Marcia Bechara de la rédaction brésilienne : un moment fort de la COP30 à Belém : la «barqueata», une mobilisation inédite des communautés indigènes de l'Amazonie.
L’économie wallonne joue gros avec la Boucle du Hainaut, ces kilomètres de câbles censés acheminer l’électricité produite en mer du Nord vers le cœur industriel de la région. Une nouvelle étude décrit un scénario inquiétant si le projet venait à être abandonné. Si vous commandez souvent sur Shein ou encore Temu, préparez-vous à payer plus cher. Les petits colis chinois importés dans l'Union européenne étaient exemptés de droits de douane jusqu'à présent, ce n'est désormais plus le cas. Le nouveau Call of Duty "Black Ops 7" débarque aujourd’hui. C’est un épisode très attendu par les gamers, et surtout, un jeu crucial pour la stratégie d'Activision, et donc pour Microsoft, qui a racheté le studio il y a peu. > Finance Avenue 2025, le salon de l'argent pour toutes vos questions financières. > Inscrivez-vous au Rallye Boursier de L'Echo! Présentation: Ondine Werres Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la commémoration des attentats islamistes à Paris qui avaient fait 132 victimes au Stade de France, sur les terrasses de café parisiennes et dans la salle de concert du Bataclan. Le président de la République a rappelé que «la douleur demeure» et que «la France se souvient». Emmanuel Macron a rappelé que la violence avait frappé des victimes de 23 nationalités différentes. Avec Paola Ariza de la rédaction en espagnol : les enjeux des élections au Chili de ce dimanche 16 novembre 2025 Bing Kou Charlier pour la rédaction en chinois : découvrir, aux Pays-Bas, la librairie Fei Di devenue un espace culturel pour les Chinois d'Europe Marcia Bechara de la rédaction brésilienne : un moment fort de la COP30 à Belém : la «barqueata», une mobilisation inédite des communautés indigènes de l'Amazonie.
L'essentiel des jouets qui seront sous le sapin à Noël viendront d'Asie. Le Monopoly ? Chinois. La Bonne Paye ? Chinois aussi. Les poupées Disney Stitch ? Chinoises encore. Puissance 4 ? Indien. Super Mario ? Du Vietnam... Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 10 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, installe à un rythme record des capacités renouvelables. Mais elle continue de miser massivement sur le charbon. Un double visage qui s'impose au cœur des débats de la COP30 à Belém, au Brésil. Alors que s'ouvre ce lundi la COP30 à Belém, au Brésil, la Chine s'impose une nouvelle fois comme un acteur incontournable de la lutte contre le changement climatique. Le pays est responsable de près de 12 milliards de tonnes de CO₂ par an, soit près d'un tiers du total planétaire. Mais, paradoxalement, il est aussi le premier investisseur mondial dans les énergies renouvelables, et de très loin. Pour comprendre ce double visage, il faut mesurer l'ampleur du tournant énergétique chinois. Le pays vit une véritable révolution industrielle verte. Dans le photovoltaïque, par exemple, Pékin a installé autant de panneaux solaires en cinq mois que ce que possèdent les États-Unis au total. Et 8 panneaux sur 10 vendus sur la planète sortent aujourd'hui d'usines chinoises. Même dynamique dans l'éolien, où la Chine représente 60% de la production mondiale, tout comme pour les batteries de voitures électriques. Autrement dit, Pékin domine désormais la chaîne industrielle de la transition énergétique mondiale. Mais cette stratégie dépasse de loin la simple ambition écologique. Elle répond d'abord à une logique économique et géopolitique. En devenant le fournisseur mondial de technologies propres, la Chine gagne un levier d'influence majeur tout en stimulant sa propre croissance. Le secteur vert représente désormais 10% du PIB chinois: un véritable moteur de développement pour un pays en quête de nouveaux relais de croissance. Un géant du solaire… qui continue à brûler du charbon Ce tableau impressionnant cache néanmoins une autre réalité. Car la Chine continue de miser sur le charbon, pilier historique de son système énergétique. En 2024, 93 % des nouvelles centrales à charbon construites dans le monde l'ont été sur son territoire : neuf sur dix. Un choix paradoxal, mais que Pékin justifie par trois arguments économiques et pratiques. D'abord, la sécurité énergétique. En effet, ces centrales assurent une production d'électricité « pilotable », indépendante du vent ou du soleil. Ensuite, la demande : la consommation d'électricité augmente d'environ 5% par an, portée par la croissance industrielle et urbaine. Enfin, la géographie. Les immenses champs solaires et éoliens se trouvent à l'ouest du pays, tandis que les mégapoles et les usines se concentrent sur la côte est, à plus de 2000 kilomètres. Transporter cette électricité coûte cher, construire des centrales locales au charbon reste plus rentable. Ainsi, le charbon demeure le garde-fou énergétique d'un système encore en transition. La Chine préfère « construire avant de démanteler » : maintenir les capacités existantes tant que les renouvelables ne sont pas pleinement opérationnelles. À lire aussiÉnergie verte et dépendance au charbon: le paradoxe chinois? La transition verte, un projet économique global Derrière cette apparente contradiction, la transition énergétique chinoise s'affirme avant tout comme un projet économique stratégique. Avec la crise de l'immobilier et le ralentissement des exportations, Pékin cherche de nouveaux moteurs de croissance. Et le secteur des énergies propres s'impose comme la nouvelle frontière industrielle. Selon les derniers chiffres du Global Energy Monitor, la Chine tire aujourd'hui plus de revenus de l'exportation de technologies vertes que les États-Unis n'en tirent de leurs exportations d'hydrocarbures. Une performance rendue possible par une surproduction massive, qui permet à la Chine de vendre à des prix bien inférieurs à ceux des producteurs occidentaux. Résultat : le monde dépend désormais du pays pour sa transition écologique. C'est à la fois une opportunité — les coûts mondiaux de l'énergie propre chutent grâce à la production chinoise — et une vulnérabilité stratégique, car cette dépendance énergétique se double d'une dépendance technologique. À la veille de la COP30, Pékin se présente donc à la fois comme sauveur du climat et superpuissance opportuniste. Elle « décarbone à plein régime, mais continue de carboner tout autant »: une formule qui résume parfaitement le paradoxe chinois, entre ambition écologique et pragmatisme économique. À lire aussiClimat: la transition énergétique de la Chine est désormais irréversible, révèle une étude
L'essentiel des jouets qui seront sous le sapin à Noël viendront d'Asie. Le Monopoly ? Chinois. La Bonne Paye ? Chinois aussi. Les poupées Disney Stitch ? Chinoises encore. Puissance 4 ? Indien. Super Mario ? Du Vietnam... Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A partir de ce samedi et pour quelques épisodes, laStory, le podcast des Echos, héberge le nouveau podcast d'actualité du journal. Dans un premier temps, il sera question de géopolitique. Bonne écoute. Membre de l'OTAN sans avoir d'armée, membre de l'espace économique européen sans être membre de l'Union, cheval de Troie des Chinois, l'Islande intéresse désormais les Russes si on en croit les derniers survols de drones. Dans le nouveau podcast l'entretien des Echos, Christophe Jakubyszyn discute avec Benaouda Abdedaim de l'avenir de ce pays, sans doute à l'heure de la fin de l'ambiguïté. Abonnez vous sur les plateformes de podcast pour ne manquer aucun épisode. « L'entretien » est un podcast des « Echos » présenté par Christophe Jakubyszyn. Cet épisode a été enregistré en novembre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Benaouda Abdedaim (éditorialiste international des Echos). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Viacheslav Starostin. Identité graphique : Fabien Laborde/Les Echos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La filière maritime et navale a profité, le 5 novembre, des Assises de la mer pour tirer la sonnette d'alarme sur la provenance de nos navires. Bien que l'Europe possède de nombreuses compagnies de transport maritime, elle s'incline devant la Chine. Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 06 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La filière maritime et navale a profité, le 5 novembre, des Assises de la mer pour tirer la sonnette d'alarme sur la provenance de nos navires. Bien que l'Europe possède de nombreuses compagnies de transport maritime, elle s'incline devant la Chine. Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 06 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Réfugiée en Angleterre, elle a quitté son pays natal pour ne pas être arrêtée. Elle ne semble pourtant pas sortie d'affaire, Pékin ayant juré de capturer tous ses opposants même à l'étranger. Une déclaration qui n'a rien d'une promesse en l'air. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 5 novembre 2025 : En dépit du tollé et du scandale suscités par la vente de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur son site, le géant de l'e-commerce asiatique Shein a ouvert ce mercredi sa première boutique physique et permanente au BHV, à Paris. Une première mondiale pour la marque de fast-fashion, qui revendique 25 millions de clients en France.Plusieurs dizaines de personnes avaient fait la queue dans la matinée devant l'entrée principale du grand magasin, par « curiosité » ou parce que « c'est moins cher ». « Shein, non merci », pouvaient lire les passants de l'autre côté de la rue, en haut de l'Hôtel de Ville, sous la fenêtre de l'élu écologiste – et candidat à la mairie de Paris – David Belliard.Cette ouverture, « à la veille du salon du Made in France, en ce mois du Made in France, est une provocation », avait affirmé lundi le PDG du groupe Système U sur le plateau de C dans l'air. C'est « une erreur stratégique » et « un danger », a déploré ce mercredi le ministre de la Ville, Vincent Jeanbrun, sur TF1. Son collègue chargé de l'Industrie, Sébastien Martin, a, lui, dénoncé sur Public Sénat chez Shein « une stratégie (…) d'agressivité qui est aussi une politique d'attaque de nos valeurs », tout en pointant du doigt, en creux, le BHV.Face à la tempête, Frédéric Merlin assume son choix : « J'aimerais relever l'hypocrisie générale : on parle d'une marque achetée par 25 millions de Français. » L'homme d'affaires a également avancé un argument choc pour défendre sa stratégie commerciale : « Quand j'ouvre un Primark dans un centre commercial, avec des prix équivalents à ceux de Shein et des produits fabriqués dans les mêmes usines, ce qui fonctionne autour, c'est le premium. »En début d'après-midi, le gouvernement a annoncé « une procédure de suspension » de la plateforme, à la suite du scandale des poupées à caractère pédopornographique. L'exécutif a précisé qu'« un premier point d'étape devra être fait par les ministres dans les 48 prochaines heures ».L'arrivée de la plateforme, fondée en 2012 en Chine et désormais basée à Singapour, cristallise aussi les tensions autour de la régulation du commerce en ligne et de la mode jetable ultra-éphémère. Élus, associations et acteurs du secteur textile français ont fustigé son implantation dans l'Hexagone. En cause : la mauvaise qualité, la dangerosité et parfois même l'illégalité de certains produits vendus sur la plateforme.Des députés ont annoncé le dépôt prochain d'une proposition de résolution transpartisane européenne, actuellement en cours de rédaction, afin de demander à Bruxelles et au gouvernement français de se montrer plus sévères à l'égard de Shein, devenu le symbole de l'impuissance publique face à la déferlante des produits « made in China » en Europe.Aux États-Unis, Donald Trump a signé mardi un texte, diffusé par la Maison-Blanche, qui abaisse de 20 % à 10 % une surtaxe douanière imposée sur de nombreux produits chinois, en représailles à l'action jugée insuffisante de Pékin contre le trafic de fentanyl et d'autres opioïdes vers les États-Unis. Cette baisse était prévue dans un accord récemment scellé à Busan, en Corée du Sud, entre le président américain et son homologue chinois Xi Jinping. Le président des États-Unis, qui avait menacé d'annuler son sommet d'aujourd'hui avec le numéro un chinois – leur première rencontre depuis 2019 – et d'imposer 100 % de droits de douane, a été contraint de reculer, Pékin ayant déployé sa carte maîtresse : le contrôle des terres rares.LES EXPERTS :- NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès et chroniqueur à L'Express - SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors et auteure de Géopolitique de l'économie - VALÉRIE NIQUET - Spécialiste de la Chine - Fondation pour la Recherche Stratégique- LUCIE ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche
C dans l'air du 5 novembre 2025 : LES EXPERTS :- NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès et chroniqueur à L'Express - SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors et auteure de Géopolitique de l'économie - VALÉRIE NIQUET - Spécialiste de la Chine - Fondation pour la Recherche Stratégique- LUCIE ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche
durée : 00:02:38 - Regarde le monde - Ainsi donc, il arrive à Xi Jinping de faire des blagues… C'était le 1er novembre 2025, devant les caméras, en Corée du Sud. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Didier Giraud, agriculteur, et Joëlle Dago-Serry, coach de vie, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
On l'a appris mardi soir, le Maroc décrète que le 31 octobre sera une nouvelle fête nationale. En effet, vendredi 31 octobre dernier, à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté une résolution qui prend position pour le plan d'autonomie du Sahara occidental présenté par le Maroc. Pourquoi l'Algérie n'a-t-elle pas pris part au vote ? Quelles sont les options politiques et militaires qui restent pour le Front Polisario ? La politologue Khadija Mohsen-Finan, spécialiste du Maghreb et membre du comité de rédaction de la revue Orient XXI, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Khadija Mohsen-Finan, qu'est-ce qui change avec le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité ? En réalité, ça change beaucoup de choses, parce que c'est ce qu'attendaient les Marocains, c'est-à-dire la reconnaissance par la communauté internationale de ce que Hassan II appelait leur titre de propriété sur le Sahara. Et au moment où plusieurs États, comme les États-Unis, comme la France, comme la Grande-Bretagne, s'apprêtent à investir dans ce territoire, il fallait absolument dépasser, si vous voulez, le fait qu'on était dans un schéma colonial, puisque ce territoire était à décoloniser. Donc, il fallait sortir de ce schéma de colonisateurs et colonisés. Et c'est ce qui a été fait par le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité des Nations unies. Alors, on savait à l'avance que les Américains, les Anglais et les Français allaient voter pour ce plan d'autonomie proposé par le Maroc, mais on ne savait pas ce qu'allaient faire les Russes et les Chinois. Et c'est peut-être ça la nouveauté, non ? Alors les Russes et les Chinois, disons que le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita s'est rendu à Moscou et les Marocains ont eu l'assurance que les Russes pouvaient tout à fait ne pas leur tenir rigueur de la situation. Et très probablement, la dernière mouture du texte de la résolution a été faite pour que les Russes et les Chinois puissent justement s'abstenir et ne pas voter contre, en y ajoutant le terme de « autodétermination ». Ça, c'est très précieux pour les Russes, c'est très précieux pour les Chinois. Mais j'ajouterai que, depuis quelques années, les Russes entretiennent de très bonnes relations avec le Maroc. On n'est plus du tout dans le schéma de la guerre froide. Et c'est donc la première fois que Moscou et Pékin ne disent pas non à un texte qui « estime qu'une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait représenter la solution la plus réalisable » au Sahara occidental ? Absolument. Alors maintenant, on peut s'attendre justement à ce que Russes et Chinois soient attentifs au type d'autonomie qui va être mise en place par le Maroc dans cette région. À lire aussiSahara occidental: le Conseil de sécurité de l'ONU apporte son soutien au plan marocain Pourquoi l'Algérie, qui est membre cette année du Conseil de sécurité, a refusé de prendre part au vote de vendredi ? Alors ça reste quand même très surprenant. Très probablement parce que l'Algérie veut revenir sur la scène régionale et internationale, qu'elle compte beaucoup sur un partenariat économique et stratégique avec Washington, avec les États-Unis et que finalement, elle a peut-être accepté d'être dans ce que certains pourraient appeler la realpolitik. Mais c'est malgré tout une manière de tourner le dos au Front Polisario, à l'autodétermination qu'elle a portée quand même depuis 50 ans. Peut-on parler d'un début de lâchage du Polisario par l'Algérie ? Très probablement parce que, si vous voulez, s'il y a une sortie honorable par ce texte de résolution, personne ne sait ce que vont devenir aujourd'hui les Sahraouis de Tindouf, ce que va devenir la cause sahraouie. Personne n'en parle et je ne pense pas du tout qu'ils vont continuer à être parrainés à être protégés par Alger. Et c'est bien leur inquiétude d'ailleurs. Et dans les dernières déclarations du Front Polisario, on peut entrevoir malgré tout un désespoir. Le ministre des Affaires étrangères du Front Polisario affirme que son mouvement n'acceptera le plan marocain que si la population sahraouie le valide par référendum. Oui, c'est ce qu'il avait dit. Mais si vous voulez, on ne peut pas donner de traduction réelle à ses propos, puisque le Front Polisario seul ne peut pas affronter le Maroc. Et de toutes les manières, il devait attendre l'autorisation d'Alger pour agir sur le plan militaire. Aujourd'hui, vous dites que la balle est dans le camp du Maroc qui doit préciser, qui doit détailler son plan d'autonomie, c'est ça qu'il doit faire ? Peut-être des concessions politiques aussi ? C'est ce que lui impose l'application d'une autonomie réelle. Aujourd'hui, l'autonomie réelle, si on voulait l'appliquer au Maroc, le schéma politique marocain ne le permettrait pas. Il faut qu'il y ait un schéma de décentralisation et de démocratisation de ce pays pour que l'autonomie puisse s'instaurer. Mais ce sont beaucoup de questions. On ne sait pas ce qui va se passer au niveau national marocain et au niveau régional, pour qu'il y ait véritablement une autonomie et que les Sahraouis puissent trouver leur place. À lire aussiLes Marocains fêtent dans les rues la résolution de l'ONU sur le Sahara occidental
durée : 00:02:38 - Regarde le monde - Ainsi donc, il arrive à Xi Jinping de faire des blagues… C'était le 1er novembre 2025, devant les caméras, en Corée du Sud. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:03 - Le Chapeau Chinois : les voyages d'un étrange instrument - par : Max Dozolme - À l'occasion de la sortie de l'ouvrage L'instrument monde : une histoire globale de la musique (Flammarion), Max Dozolme se penche sur un instrument rare, fruit de multiples échanges culturels, le chapeau chinois, que l'on retrouve autant dans la danse, la musique militaire que chez Berlioz. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Journal en français facile du lundi 3 octobre 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C9Xh.A
Leapmotor, c'est une des marques chinoises qui nourrit de grandes ambitions en Europe, avec comme partenaire à l'export le géant Stellantis. Après la petite T03 et le SUV C10, découverte du SUV compact électrique B10 qui pourrait rapidement s'imposer comme son best-seller.
Du lundi au vendredi, à 6h38, Tom Lefèvre déniche l'information qui va faire parler : une histoire incroyable, un phénomène étonnant ou bien une tendance incontournable. Ecoutez Vous allez en entendre parler avec Charles Ducrocq du 31 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mettez deux tours Eiffel l'une sur l'autre et vous arrivez à peu près à la hauteur de ce nouveau pont suspendu entre deux montagnes. La Chine vient de battre son propre record du monde de ponts. Construit en suspension, ce géant d'acier vert fluorescent permet de joindre les deux rives du grand canyon de la province du Guizhou dans le sud du pays. Un bijou de modernité qui fait de cette autoroute du ciel, un avantage politique. De deux heures de trajet, on passe à deux minutes. Le pont de la province de la province de Guizhou, construit en un temps record de trois ans, est bien en avance sur les prévisions. Une performance qui a son prix. On sait que les conditions de travail des ouvriers en Chine ne sont pas aussi saines et sécurisées que dans d'autres parties du monde. Malgré les critiques, tous les experts reconnaissent l'excellence chinoise. En trente ans, le pays est devenu le champion planétaire de routes suspendues. De 3 000 ponts au début des années 80, la Chine en compte aujourd'hui près de 32 000, dont certains sont en cours de construction. 260 millions d'euros Sur les dix plus hauts ponts du monde, huit se trouvent en Chine. Des records planétaires à haute valeur ajoutée. C'est l'avis de Mary-Françoise Renard, responsable de l'Idrec, l'Institut français de recherche sur l'économie de la Chine, qui y voit une forme de fierté et un message envoyé au monde entier : « Je vois deux motifs de fierté. L'une nationale et l'autre mondiale. Pour moi, les Chinois sont fiers d'avoir dépassé au niveau technologique d'infrastructures (ponts, routes, rails...) les États-Unis. D'autre part, les habitants y voient aussi un avantage de vie considérable au quotidien. Dans leur immense pays, les habitants se déplacent beaucoup lors des fêtes et des vacances. Quand les familles habitent les villages reculés de montagne, comme c'est le cas pour ce pont du Huajiang dans la province du Guizhou, ces nouvelles autoroutes leur font gagner du temps et de la sécurité sur les trajets. » Trois kilomètres d'autoroute entre les deux rives, avec ce pont d'acier et de béton. Une construction rapide grâce aux nouvelles technologies : satellites, caméras, drones, nouvelles imageries informatiques... Ce nouveau pont chinois a des pylônes, et son armature est connectée à distance sur ordinateur. Une maîtrise de la matière première et des technologies Ingénieure française, spécialiste des matériaux industriels, Sandrine Mansoutre a fondé la société Ecotoolbox. Suspendre une autoroute de quatre voies entre deux montagnes et une prouesse technique. Il faut pouvoir poser et faire tenir l'ouvrage, ce n'est pas facile. « L'avancée chinoise se situe dans la maîtrise de la construction ; de la matière première, telle que le béton ou l'acier, jusqu'aux outils technologiques comme les satellites, drones, logiciels d'ordinateurs. La Chine est capable d'extraire les minerais et terres rares et de construire vite. Et ceci, car elle a tout sur place : les ingénieurs et les milliers d'ouvriers. Pékin agrège tous les maillons de la chaîne de fabrication de ses ponts. Cependant, je pense que l'essentiel est de construire avec les derniers matériaux moins polluants et de faire plus avec moins, en total respect de la nature et des hommes », explique Sandrine Mansoutre. Un pont simulé sur ordinateur grâce à la technique du « jumeau numérique » Très coûteuse, mais très efficace, la technique du jumeau numérique est aujourd'hui reconnue dans le domaine du transport et des infrastructures. Les constructeurs indiquent à l'imagerie de leur logiciel informatique tous les aléas de la région de construction : météo, température, taux de sel, d'humidité, obstacles... Il en sort une image du futur pont, qui bouge à l'écran en temps réel, en fonction de tous ces critères. Cela évite d'avoir à détruire ou déplacer des ponts, car cela arrive souvent, bâtis au mauvais endroit ou abîmés, en raison d'imprévus. Une destination de vacances La Chine optimise les transports en faisant des ponts une curiosité touristique. Ce pont suspendu en est la preuve. Des boutiques, des hôtels sont prévus dans la région. Mais déjà, à son sommet, un ascenseur panoramique et un café restaurant pour des collations avec vue plongeante sur le fleuve. À lire aussiXi Jinping inaugure le plus long pont du monde entre Hong Kong et Macao
« Le match diplomatique de l'année » : c'est ainsi que Le Monde à Paris, qualifie la rencontre entre le président américain et son homologue chinois qui a eu lieu il y a quelques heures à Busan en Corée du Sud. Comme à son habitude, pointe Le Figaro, « à peine atterri, Trump a affiché son optimisme, prédisant un deal avec l'espoir de rassurer les marchés redoutant une escalade entre les deux premières puissances mondiales. Et d'augurer d'un prolongement de la fragile trêve commerciale mise à mal ces dernières semaines, sur fond de rivalité géopolitique au long cours, avec en arrière-plan la question brûlante de Taïwan ». Alors, relève La Repubblica à Rome, « la rencontre entre Trump et Xi en Corée du Sud a duré moins de deux heures. Le président américain l'a qualifiée de “franc succès“ et annoncé qu'il se rendrait en Chine en avril prochain. Les deux dirigeants se séparés en souriant et en se serrant la main, apparemment sans tension ». On n'en sait pas plus. Il n'y a pas eu de conférence de presse. Le bras-de-fer va se poursuivre… Quels résultats après cette rencontre au sommet ? « Entre Washington et Pékin, une trêve est possible, rien de plus », estime Le Soir à Bruxelles. Même en cas d'accord commercial, « ce ne serait pas la fin de l'histoire. Le bras de fer se poursuivra. », affirme le quotidien belge. En effet, « désormais capitaliste, la Chine n'accepte plus la place subordonnée qu'on lui avait conférée dans le cadre de la mondialisation. Surtout : elle a les moyens de résister – par exemple, via le contrôle à l'exportation des terres rares. Autrement dit, précise Le Soir : de contester les anciennes “règles du jeu“ – tout en assurant défendre le multilatéralisme face à un président étasunien imposant sa volonté par la force brute. Les États-Unis et l'Europe peuvent bien accuser Pékin d'avoir “triché“, la Chine, comme de nombreux États dudit “Sud global“, estime que ces règles étaient “biaisées“, conçues par l'Occident au profit de l'Occident – et d'abord par l'Amérique au profit de l'Amérique ». Trump perdant ? Le New York Times ne se fait aucune illusion… D'ores et déjà, « Trump a perdu la guerre commerciale face à la Chine », commente le quotidien américain. « Donald Trump peut bien se vanter de ses talents de négociateur. Ses conseillers pourraient même suggérer qu'il mérite un prix Nobel de la négociation. Broutilles… La relation bilatérale la plus importante au monde aujourd'hui, c'est celle entre les États-Unis et la Chine, et Trump l'a mal gérée. Il a déclenché une guerre commerciale que Washington est en train de perdre, et si une trêve est officialisée cette semaine, il est probable qu'elle permettra à la Chine de dominer l'Amérique et réduira considérablement notre influence ». Xi l'irréductible En fait, constate Le Temps à Genève, « Xi Jinping, est le seul dirigeant qui résiste vraiment à Donald Trump. (…) Tandis que les dirigeants européens, asiatiques ou arabes s'alignent ou cèdent aux injonctions du président américain, Xi incarne auprès des Chinois, et plus récemment auprès du monde, cette figure du contrepoids : celui qui résiste et ne plie pas ». Et « cette résistance face à l'intimidation trumpienne se traduit naturellement par une résistance économique, pointe Le Temps : avec le déploiement récent d'un levier irrésistible que sont les restrictions à l'exportation de terres rares, ce matériau essentiel aux industries modernes des pays développés dont la Chine détient le monopole du raffinage. Par ricochet, la résistance technologique de la Chine saute (également) aux yeux, relève encore le quotidien suisse. En ouvrant les vannes des aides publiques ciblées et au risque de fragiliser son économie en provoquant des surcapacités industrielles, Xi Jinping aura fait de son pays un champion des panneaux solaires, des voitures électriques, de la robotique industrielle comme humanoïde et bien sûr de l'intelligence artificielle en général ». Enfin, autre avantage pour le leader chinois, conclut Le Temps : « si Donald Trump sait qu'il n'est pas autorisé à se présenter à nouveau pour un troisième mandat de président, Xi Jinping semble bien parti pour prétendre à un quatrième en 2027 ».
L'émission 28 minutes du 29/10/2025 Pierre Arditi, 60 ans de carrière et des souvenirs à la pelle Le comédien Pierre Arditi revient sur les planches avec une nouvelle pièce, “Je me souviendrai de presque tout”, au Théâtre Montparnasse, à Paris, jusqu'au 21 décembre. Il y joue le rôle d'un comédien célèbre qui demande, au soir de sa vie, à son fils — écrivain raté qu'il n'a pas vu depuis des années — de l'aider à écrire sa biographie. Cette pièce a été écrite pour lui par Alexis Macquart et correspond sur plusieurs points à sa propre trajectoire : appétit de notoriété, peur d'être oublié par le public, et la difficulté à assumer son rôle de père. La fonte des glaces va-t-elle bouleverser le commerce maritime mondial ? Mi-octobre, un navire chinois a rallié l'Europe depuis la Chine en 20 jours seulement alors qu'il en faut habituellement 40. Au lieu de passer par le canal de Suez, la voie habituelle, le porte-conteneurs a emprunté une autre route : la mythique route du Nord-Est, via l'Arctique, aujourd'hui rendue praticable à cause des conséquences du réchauffement climatique. C'est la première fois qu'une telle cargaison réussit cet exploit. Le porte-conteneurs inaugure par là même le premier trajet commercial régulier de l'”Arctic Express”, également baptisé Route de la Soie polaire par les Chinois. Si cette nouvelle route maritime permet un gain de temps considérable, les conséquences néfastes sur l'environnement sont multiples. Mais, pour la Chine, l'enjeu est double : commercial et géopolitique puisqu'elle souhaite prendre position dans la région. La Russie, de son côté, pourrait aussi profiter de l'ouverture de ces voies maritimes puisqu'elle possède plus de la moitié des côtes arctiques. Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse à la nouvelle offre de télé gratuite proposée par Free. Il nous raconte quand les Français ont découvert la toute première image de télévision. Théophile Cossa nous explique comment fonctionne le cours de l'or alors que celui-ci explose. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 29/10/2025 La fonte des glaces va-t-elle bouleverser le commerce maritime mondial ? Mi-octobre, un navire chinois a rallié l'Europe depuis la Chine en 20 jours seulement alors qu'il en faut habituellement 40. Au lieu de passer par le canal de Suez, la voie habituelle, le porte-conteneurs a emprunté une autre route : la mythique route du Nord-Est, via l'Arctique, aujourd'hui rendue praticable à cause des conséquences du réchauffement climatique. C'est la première fois qu'une telle cargaison réussit cet exploit. Le porte-conteneurs inaugure par là même le premier trajet commercial régulier de l'”Arctic Express”, également baptisé Route de la Soie polaire par les Chinois. Si cette nouvelle route maritime permet un gain de temps considérable, les conséquences néfastes sur l'environnement sont multiples. Mais, pour la Chine, l'enjeu est double : commercial et géopolitique puisqu'elle souhaite prendre position dans la région. La Russie, de son côté, pourrait aussi profiter de l'ouverture de ces voies maritimes puisqu'elle possède plus de la moitié des côtes arctiques. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Alain Defremont chroniqueur cinématographique de l'UFAL vous présente les films :« Vivre » (de Zhang Yimou), » So long my son », » Séjour dans les monts FUNCHUN »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un procès très particulier, celui des fake news autour de Brigitte Macron, de son soi-disant changement de sexe. Pour la première fois, à la barre, sont apparus dix prévenus. Pour Ruth Elkrief, c'est un procès qui parle de notre époque, l'époque de l'excès, du complotisme, d'invraisemblables rumeurs amplifiées par les réseaux sociaux à travers le monde entier. Bras de fer sur les terres rares. On peut dire que ce qui devait arriver est en train d'arriver. La Chine, avec son monopole, exerce un chantage, bien sûr sur les États-Unis, mais aussi sur les Européens. Selon François Lenglet, on est en retard et il va falloir qu'on mette les bouchées doubles. Nous nous sommes trompés au sujet du "libertarien" Milei. Très mal vu en Europe, on lui promettait une défaite cuisante aux élections intermédiaires en Argentine. Pourtant, il remporte une victoire triomphante. D'après Abnousse Shalmani, Javier Milei n'a jamais menti. Résultat, l'économie argentine a rebondi. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alain Defremont chroniqueur cinématographique de l'UFAL vous présente les films :« Au-delà des montagnes », » Still life », » Black coal »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Luce Lépissier, co-fondatrice de la distillerie Disent-elles, nous fait découvrir l'Orangette, une eau-de-vie à 44% née de la revalorisation. Élaborée à partir de bière destinée à être jetée, d'écorces d'orange et de coques de cacao récupérées, cette création gourmande et magique nous transporte dans un univers féerique de Noël. Entre notes d'agrumes et de chocolat, Luce partage sa vision d'un spiritueux réconfortant, sans sucre ajouté, qui incarne parfaitement l'engagement de la distillerie pour l'alcool naturel et l'économie circulaire.Pour en savoir plus sur Disent-elles
Le Français Bernard Arnault s'est enrichi de 26 milliards en seulement une journée la semaine dernière, principalement grâce aux Chinois. Le grand patron de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton, un leader mondial dans l'industrie du luxe qui chapeaute 75 marques, a vu l'action de son entreprise s'envoler en bourse. Écoutez la chronique économie de Marie-Eve Fournier, lundi, à Lagacé le matin.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
En Russie, c'est l'une des conséquences des sanctions prises au lendemain de l'invasion de l'Ukraine : les ventes de véhicules chinois ont explosé. Elles ont été multipliées par sept depuis 2022 ! Et malgré un marché de l'automobile morose, une nouvelle domination est en train de s'installer. Depuis le début de l'année, plus d'une voiture neuve sur deux vendues en Russie est de marque chinoise. Sur un parking d'un centre commercial, Mikhail recharge à une borne électrique sa berline, une Hongqi achetée il y a trois ans. « C'est sûr que conduire une voiture allemande, c'est bien plus agréable, mais ça va, en termes de confort, de stabilité et de tenue de route, cette voiture fait bien l'affaire. Après, c'est vrai qu'en hiver la batterie se décharge très vite. Ça, c'est un problème. Mais en été ou à ce moment de l'année, tout est parfait », dit-il. Pour se rendre compte du phénomène, il suffit de se connecter sur l'application de VTC, Yandex. Aux côtés des marques coréennes ou japonaises, de plus en plus de courses sont proposées à bord de véhicules chinois. Taalay est originaire du Kirghizistan et s'il a opté pour une voiture de la marque Geely, c'est avant tout pour son prix. Pour un véhicule chinois moyenne gamme, il faut compter en Russie 2 millions de roubles en moyenne, soit à peu près 20 000 euros. « Aujourd'hui, sur le marché, les voitures chinoises sont bien plus accessibles… Donc moi, c'est le rapport qualité/prix qui m'a décidé. Et puis avec les sanctions, ça ne sert plus à rien d'avoir une voiture européenne, parce que c'est très dur de trouver des pièces détachées. Au moins, avec les voitures chinoises, vous n'avez aucun problème ! », explique-t-il. Un marché conquis après le départ des marques européennes Malgré un contexte économique difficile pour l'automobile en Russie, les constructeurs chinois continuent à gagner des parts de marché. Depuis le début de l'année, 500 000 véhicules chinois ont été vendus en Russie, ce qui représente plus de la moitié des ventes de voitures neuves. Nicolaï Nazaikinskii est journaliste, expert en automobile. « L'une des principales raisons, c'est l'introduction des sanctions occidentales. Quand les Européens ont quitté la Russie, ils ont aussi abandonné leurs concessions. Et les Chinois n'ont eu qu'à les remplacer... Ils ont juste repris leurs concessions et mis leurs logos à la place », indique-t-il. Pour écouler leurs voitures en Russie, les marques chinoises peuvent compter sur des taxes moins élevées qu'en Europe et aux États-Unis, des délais de livraisons plus courts. Mais ils assemblent aussi désormais plus de voitures sur le sol russe. « Nous avons plusieurs usines de voitures chinoises en Russie. La marque Haval avait ici deux usines avant les sanctions, mais vous avez désormais Chery qui assemble ses voitures, et d'autres marques prévoient de faire pareil. En fait, tout est devenu beaucoup plus simple pour ces marques, parce que les infrastructures sont déjà là. Il leur suffit de venir assembler leurs voitures là où les Européens le faisaient auparavant. » Mais cet afflux de voitures chinoises n'est pas sans inquiéter le Kremlin. En janvier, Moscou a décidé de relever les « frais de recyclage », c'est-à-dire des droits de douane pour limiter l'entrée des véhicules étrangers et ainsi protéger les constructeurs russes.
durée : 00:58:24 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Devenus emblème de la Chine, adorés pour leur mignonnerie, les pandas font l'objet de tractations diplomatiques importantes entre la Chine et ses partenaires. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Zhao Alexandre Huang Maître de conférences en information et communication à l'université Gustave-Eiffel; Emmanuel Véron Géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'INALCO et au centre HEC de géopolitique ; Diane Delaurens Contributrice de la revue Esprit et autrice
Aujourd'hui, Élina Dumont, Charles Consigny et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Épisode 1366 : Youpi c'est lundi et on vous a préparé un joli récap des dernières actualités social media pour bien commencer la semaineTikTok, n'est plus tout à fait chinois.Après des années de tensions diplomatiques, de menaces de bannissement et de batailles judiciaires, un accord vient d'être signé.Un accord qui change la donne.TikTok US va devenir une entité à part entière, dirigée majoritairement par des investisseurs américains.Une plateforme qui tournera sur une copie sécurisée de l'algorithme chinois.Un TikTok made in USA.Que faut-il comprendre de ce deal historique ?Quelles conséquences pour les utilisateurs et les marques ?Décryptage.Contexte : 4 ans de tensions géopolitiquesDepuis 2020, TikTok est dans le viseur des autorités américaines.Du risque de propagande chinoise à celui de propagande américaineQuelles conséquences pour les marques ?Meta déploie les Comptes Ado sur Facebook et MessengerAprès Instagram en 2024, ce sont désormais Facebook et Messenger qui activent automatiquement les Comptes Ado pour tous les jeunes utilisateurs en France.Une activation automatique et non désactivableTous les profils d'adolescents basculent désormais en mode Ado. C'est automatique. Et surtout, impossible de revenir en arrière. Objectif affiché par Meta : une expérience plus sécurisée et encadrée.Le dispositif est déjà en place sur InstagramCe n'est pas une nouveauté totale. En 2024, Meta avait déjà lancé ce format sur Instagram. Objectif d'Instagram: préparer les jeunes à une utilisation responsable de ses apps tout en montrant Pte blanche aux régulateurs européens.Un contexte de fortes pressionsInstagram créée une trend en autorisant un hack dans le systèmeVous avez sûrement vu Popper ces formats complètements chelous sur Instagram, ces vidéos ultra larges façon top bannières de site web des années 2010. Et bien ça porte un nom, ça s'appelle un format anamorphiqueLe format anamorphique utilise un ratio très étiré (5120 x 1080) inspiré du cinéma et des lentilles anamorphiques qui compriment l'image horizontalement, puis la "déploient" en panoramique. Vu sa taille, le format apparait donc comme un post très très mince (environ 6x moins haut qu'on contenu 4/5/. Ta vidéo apparaît comme un bandeau horizontal très distinctif.Pinterest Presents > Le shopping a de beau jours devant lui Pinterest vient juste de clôturer son évènement annuel « Pinterest Presents » et de grosses annonces ont été faites sur le plan publicitaire.Clairement, on observe un moov très fort vers le shopping, la découvrabilité et… le social commerce pourquoi pas ??Top of Search Ads (en bêta)Mise en valeur des catalogues annonceurs & unités de marque dédiéesLocal Inventory Ads généralisés (Annonces d'inventaire local). . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
RFI vous a proposé ces dernières semaines une série de reportages et analyses sur les trafics de drogue à travers le monde. Cette semaine, nous sommes au coeur du système de production, une sorte d'agriculture intensive de la plante de coca qui va devenir cocaïne après maintes manipulations chimiques. Nous sommes en Colombie, premier producteur mondial de cocaïne et en Equateur devenu la première porte de sortie de la drogue d'Amérique du Sud, un reportage d'Eric Samson. En seconde partie d'émission, direction Pékin où nous serons en ligne avec notre correspondante permanente Clea Broadhurst après son reportage sur la natalité. En Chine, il est loin le temps de la règle d'or de l'enfant unique mais ce n'est pas évident de remotiver les Chinois sur la voie de la famille plus ou moins nombreuse. Coca, basuco et cocaïne: une frontière sous influence La cocaïne est devenue une drogue du quotidien si l'on peut dire. Il y a quelques décennies, elle était chère, et plutôt réservée à certains milieux privilégiés. Son usage s'est considérablement popularisé, notamment en Europe. Plus forte, moins chère, très abondante grâce à la mondialisation du commerce et très bien distribuée. Qui dit cocaïne dit Colombie. Premier producteur mondial. Cet homme que nous venons d'entendre est Colombien. Il préfère ne pas donner son vrai nom. Installé dans le sud du pays, à quelques mètres de la frontière équatorienne, il cultive depuis des années de la coca qu'il transforme ensuite en pâte base de cocaïne dans un petit laboratoire de fortune. Notre correspondant en Équateur s'est arrangé pour passer la frontière, aller sur place sur le sol colombien, recueillir les témoignages de ces petites mains de la poudre blanche en fabrication, qui inonde la planète. Un Grand reportage d'Eric Samson qui s'entretient avec Jacques Allix. Naissances en Chine : quand l'intime défie la politique Le vent tourne en Chine en termes de natalité. L'enfant unique fut longtemps une obligation. Aujourd'hui, l'inverse est presque de mise : l'État s'inquiète de voir les naissances chuter. En 2024, le pays n'a enregistré que 9 millions et demi de bébés, très peu à l'échelle du pays. Un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire. Les autorités multiplient les incitations. Mais les jeunes, eux, y regardent à deux fois. Grandir, aimer et transmettre. Ils s'interrogent. Un Grand reportage de Clea Broadhurst (et Chi Xiangyuan) qui s'entretient avec Jacques Allix.
Sur les 150 millions de Chinois à voyager cette année, 140 000 auront visité le Maroc, selon les statistiques du royaume chérifien. C'est quasiment la fréquentation d'avant le Covid. Depuis dix ans, les autorités de Rabat facilitent l'entrée des touristes chinois sur le territoire marocain et elles envisagent de nouvelles dessertes aériennes. Mais les retombées pour les opérateurs locaux du tourisme ne sont pas toujours au rendez-vous. De notre correspondant de retour de Chefchaouen, Une petite médina, nichée dans les montagnes du nord du Maroc. Ici, tout est peint en bleu azur. Bienvenue à Chefchaouen, le décor qui plaît tant aux touristes chinois. Cette petite ville a particulièrement la cote auprès de ces nouveaux touristes qui ont vraiment commencé à venir dans le royaume à partir de 2016, lorsque Rabat les a exemptés de visa. « Le tourisme chinois a été un moment donné une aubaine, je pense pour Chefchaouen, parce qu'il y a eu des arrivées en masse de clients chinois qui consommaient localement aussi bien dans les hôtels, les restaurants ou les cafés », explique Jaber Lahbabi, un opérateur touristique local. Un tourisme peu rentable Les flux ont rapidement augmenté à la veille de la crise du Covid. en 2019, 180 000 Chinois ont visité le royaume. Mais Chefchaouen a commencé à changer. Des restaurants chinois ont fait leur apparition par exemple. « Très vite, ils ont commencé à utiliser leurs réseaux, c'est-à-dire leurs réseaux de transports, leurs réseaux d'agences, leurs réseaux de guides », témoigne Jaber Lahbabi. « Ils ont des besoins bien spécifiques, certes, mais si le touriste vient à Chefchaouen, c'est pour connaître Chefchaouen, pour goûter aux produits du terroir. Si le restaurateur est chinois, si l'hôtelier est chinois, que nous apporte ce tourisme ? », se questionne l'opérateur marocain. Plus de navettes entre Shanghai et Casablanca Cette année marque le retour des touristes chinois dans le royaume. Ils devraient être 140 000 à visiter le pays, d'après l'Office national marocain du tourisme. Pour en attirer davantage, il faut plus de dessertes. À partir d'octobre, un avion reliera directement Shanghai et Casablanca, trois fois par semaine. Shin est venu d'Espagne, où il est étudiant : « Ce voyage, c'est pour célébrer l'obtention de mon diplôme. Chefchaouen est une jolie petite ville. Ici, les maisons sont bleues, j'adore le bleu, j'aime beaucoup cet endroit. » Ce Chinois de 22 ans a choisi de dormir dans une maison d'hôtes marocaine, mais vient de manger dans un restaurant chinois. « C'est vraiment surprenant pour moi, je n'imaginais pas trouver ça ici. Les Chinois, on est vraiment partout ! Le goût, c'est vraiment le même qu'en Chine », s'étonne ce touriste. L'Égypte fait figure de principal concurrent du Maroc sur ce segment. Pour améliorer sa compétitivité, le royaume vise le label « China Ready », un sésame officiel qui certifie les destinations répondant aux exigences et besoins spécifiques de cette clientèle. À lire aussiLa Tunisie et le Maroc connaissent une année touristique 2025 en demi-teinte
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durée : 00:04:30 - Le Reportage de la rédaction - La Chine est en train de se débarrasser littéralement de ses pièces et billets, c'est l'un des rares pays au monde qui n'utilise presque plus d'argent liquide au quotidien. La deuxième économie mondiale est passée au tout numérique. Les paiements se font via le téléphone grâce à des applications.
durée : 00:04:29 - Le Reportage de la rédaction - La Chine est en train de se débarrasser littéralement de ses pièces et billets, c'est l'un des rares pays au monde qui n'utilise presque plus d'argent liquide au quotidien. La deuxième économie mondiale est passée au tout numérique. Les paiements se font via le téléphone grâce à des applications.
durée : 00:05:20 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - 1er sujet : 7 ressortissants chinois ont été condamnés à 20 ans de prison en Afrique du Sud pour avoir forcé 91 Malawites, dont 37 enfants, à travailler dans un atelier textile clandestin. 2e sujet : Apple a-t-il adapté son IA générative à la culture de l'ère Trump ? Politico pose la question.
« Dans mon Chinatown », c'est le nom de notre série d'été sur RFI. On vous emmène explorer les quartiers chinois des grandes villes du monde. Aujourd'hui, direction Port-Louis à l'île Maurice, où les Chinois ne représentent que 3 % de la population, mais leur présence rayonne bien au-delà des chiffres. La communauté chinoise est à la fois discrète, bien intégrée, métissée et économiquement influente. Le Nouvel An chinois est d'ailleurs un jour férié dans l'île. Au cœur du Chinatown mauricien, traditions, gastronomie et mémoire des anciens se mêlent aux visages de toutes les communautés. De notre correspondant à Port-Louis, Dans les ruelles de Chinatown à Port-Louis, le mandarin résonne encore. Aujourd'hui, notre présence attire la curiosité. Aaron Kwang Poon nous accompagne. Né ici, il connaît l'histoire des commerçants chinois à Maurice. « Au pic de leur activité, il y avait environ 300 boutiques chinoises à travers Maurice. Pratiquement dans chaque village, il y avait au moins une boutique chinoise. » Ces petits commerces ont nourri l'île pendant des décennies avant et après l'indépendance. Ils ont approvisionné la population en denrées de base, tissant leurs racines dans chaque communauté locale. Pour sa part, Chinatown à Port-Louis reste un haut lieu du commerce. Dans les rues, on croise davantage une population locale diverse que des Mauriciens d'origine chinoise. Mais les grands symboles sont là : l'arc monumental de la rue Royale, ombrelles, et lanternes qui ponctuent façades et allées, ainsi que les enseignes en caractère chinois. C'est ici qu'Amélie, 88 ans, venue de la ville la plus éloignée de Port-Louis, fait ses courses : « J'habite à Curepipe. Je viens acheter des choses, ce qui me manque. » « Tous les Mauriciens adorent ça » Elle s'arrête devant une épicerie Yue Hwa, rue Dr Sun Yat Sen. Dans ce petit espace, un concentré de Chine : « Des ailerons de requin, des nids d'hirondelles, et des œufs de 100 ans », détaille le commerçant. Produits rares, nouilles, graines, fruits séchés, ustensiles, tout l'univers culinaire chinois dans quelques mètres carrés. La gastronomie chinoise est le fast-food préféré dans l'île : « Les nouilles frites, les "mines frites", le riz frit et les boulettes sont devenus des plats mauriciens. » Siddick Yerally, 82 ans, se joint à la conversation. Dans le quartier, tout le monde l'appelle Nala : « Tous les Mauriciens adorent ça ! Même rue Desforges, il y a un restaurant chinois musulman, halal, et c'est rempli tous les soirs. » Nala est musulman, marié à une Chinoise. Certains l'appellent Ah Young. Il siège à la Chinatown Foundation et il veut nous montrer les trésors du quartier : « Là, je vais vous emmener à la pagode, elle appartient au clan des Chan. » Une communauté influente Les descendants chinois de Maurice ont maintenu les liens claniques. Il existe une bonne dizaine de clans chinois à Maurice. À 200 mètres, nous découvrons une autre pagode, celle du clan Fock qui trône au 9e étage d'un immeuble résidentiel. Dans la pagode, des stèles en bois portent les noms des ancêtres, sous le regard de Kwan Tee, le guerrier légendaire. Au rez-de-chaussée, rencontre avec Bernard Li Kwong Ken qui nous explique ce que son nom dit de ses racines et de son identité : « En Chine, je m'appellerais Li Sui Chong. Nous gardons à travers les générations le nom du clan Li. Mon grand frère, c'est Li Kwet Chong, moi Li Sui Chong, mon petit frère Li Moy Chong. » Li (ou Lee), c'est le lien commun. Bernard est un descendant du clan Li, le deuxième nom le plus répandu de Chine. Comme beaucoup de Sino-Mauriciens, il porte aussi un prénom catholique. La plupart fréquentent l'église, héritage de l'intégration mauricienne. Cependant, cette population décline : de 40 000 âmes dans les années 1980 à environ 12 000 aujourd'hui. Les jeunes émigrent vers l'Australie, le Canada. Malgré cela, les Sino-Mauriciens demeurent une influente communauté économique dans l'île. À lire aussiDans mon Chinatown: visite guidée de Lognes, première ville asiatique de France
Les histoires d'espionnage captivent l'opinion publique mais celle dont l'artiste chinois Shi Pei Pu fut le protagoniste l'a fascinée : 20 ans durant, il aura vécu avec un diplomate français en se faisant passer pour une femme.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Dans mon Chinatown », c'est une série spéciale de RFI. Nous vous emmenons à la découverte des quartiers chinois des grandes villes du monde. Aujourd'hui, direction Mexico. Installé dans une rue du centre-ville, son Chinatown est le plus petit quartier chinois du monde. Plusieurs générations de Chinois s'y succèdent depuis l'arrivée des fondateurs, après la Seconde Guerre mondiale. Mais de plus en plus, les commerces chinois s'étendent hors des frontières du quartier et éclosent dans tout le centre-ville. De quoi réveiller la colère des commerçants mexicains. Un reportage de Marine Lebègue. À lire aussiAustralie: à Sydney, le Chinatown de Burwood bouscule la politique locale À lire aussiDeux Chinatown à Johannesburg: focus sur la plus grande communauté asiatique en Afrique
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur une lettre de Jair Bolsonaro demandant l'asile politique à l'Argentine, la peine de mort requise contre Joseph Kabila et le blocage des négociations entre Téhéran et Washington sur le nucléaire. Nigeria : des cybercriminels chinois renvoyés dans leur pays Les autorités nigérianes ont expulsé 51 étrangers, dont 50 ressortissants chinois, condamnés pour cyberterrorisme. De quoi sont-ils accusés exactement ? Pourquoi autant de ressortissants chinois sont impliqués dans cette affaire ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Brésil : Jair Bolsonaro envisageait de s'exiler en Argentine La police fédérale brésilienne affirme avoir retrouvé sur le téléphone de Jair Bolsonaro une demande d'asile politique adressée au gouvernement argentin de Javier Milei. L'Argentine pourrait-elle accueillir l'ancien président brésilien ? Une telle demande pourrait-elle compromettre les relations diplomatiques entre Brasilia et Buenos Aires ? Avec Adriana Moysés, journaliste au service en langue brésilienne. RDC : quelles sont les preuves contre Joseph Kabila ? La justice militaire congolaise a requis la peine de mort contre l'ancien président Joseph Kabila, jugé par contumace pour trahison et crimes de guerre. Comment expliquer une réquisition aussi lourde ? Sur quels faits la justice militaire s'appuie-t-elle ? Ce procès peut-il avoir un impact sur les négociations diplomatiques entre les rebelles de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda et le gouvernement congolais ? Avec Bob Kabamba, professeur de science politique à l'Université de Liège. Nucléaire : l'Iran balaie toute négociation avec les États-Unis Alors que l'Iran reprend les pourparlers sur son programme nucléaire avec les Européens, le guide suprême iranien Ali Khamenei a écarté toute perspective de négociation directe avec les États-Unis. Qu'est-ce qui bloque entre Téhéran et Washington ? L'Iran affirme également avoir fabriqué une nouvelle génération de missiles avancés. Que sait-on à leur sujet ? Avec Kévan Gafaïti, enseignant à sciences po Paris.
« Dans mon Chinatown », c'est une série d'été de RFI qui vous emmène dans les quartiers chinois des grandes villes du monde sur tous les continents. On s'arrête aujourd'hui en Afrique du Sud, pays qui compte la plus importante communauté chinoise du continent. Les premiers migrants sont arrivés dès le XVIIᵉ siècle, envoyés au Cap par les autorités coloniales en tant que prisonniers ou esclaves. Après plusieurs vagues de migration, on estime aujourd'hui que cette communauté compte entre 250 000 et 350 000 personnes. À Johannesburg, deux Chinatown distincts retracent leur histoire. De notre correspondante à Johannesburg, Sur la rue Commissioner, le magasin Sui Hing Hong est une institution. Malgré le déclin et la dégradation du vieux centre-ville, il continue vaillamment à rappeler à tous que se trouvait ici, le premier Chinatown de Johannesburg. C'est la mère de Gloria Pon qui a ouvert cette boutique dans les années 1940. « Elle disait qu'elle voulait établir un endroit où il y aurait tous les produits chinois dont on avait besoin : nos médicaments, notre nourriture, des bols et des baguettes », se souvient sa fille. La communauté chinoise sud-africaine est le fruit de vagues successives de migration. À Johannesburg, des travailleurs sous contrats ont été envoyés dès la création de la ville, suite à la découverte d'or à la fin du XIXᵉ siècle. Mais la majorité de ces mineurs sont ensuite rentrés au pays. Ceux arrivés plus tard, pour faire fortune, de la région de Canton par exemple – comme la famille de Gloria Pon –, ont été interdits de licence minière en raison de leur couleur de peau et se sont tournés vers le commerce. Ils ont alors développé tout un petit écosystème au niveau de cette rue. Le frère de Gloria, Walter, est surnommé le « maire » de Chinatown, en raison de sa passion pour l'histoire de la communauté. « Voici un autre bâtiment très ancien, des années 1900. C'est la propriété du club chinois. En ces temps-là, lorsque les Chinois arrivaient en Afrique du Sud, ils n'avaient pas de famille. Donc ils étaient accueillis ici, jusqu'à ce qu'ils trouvent un travail. Et lorsqu'ils mourraient, qui les enterraient ? Le club », explique-t-il. L'octogénaire se souvient notamment de la vie sous apartheid et des discriminations subies : « Quand on voulait s'asseoir dans un train, il fallait aller dans la zone réservée aux Noirs, une zone qui était sale, détériorée. La zone des Blancs était toute propre, mais on ne pouvait pas y accéder. » À lire aussiAfrique du Sud: l'August House, la grande colocation d'artistes en plein centre de Johannesburg Aujourd'hui, ne reste que quelques restaurants, témoins de cette histoire, ainsi que la boutique de feux d'artifices tenue par un autre frère de la famille Pon. Il faut se rendre à une poignée de kilomètres de là, dans l'ancienne banlieue juive de Cyrildene, pour découvrir le deuxième Chinatown de Johannesburg. Ce sont d'autres flux de migration qui lui ont donné naissance : d'abord des Taïwanais, encouragés à venir dans les années 1980 par le gouvernement de l'apartheid qui entretenait des liens avec Taipei. Puis, il y a eu de nouvelles arrivées du centre de la Chine, lorsque la démocratie sud-africaine s'est rapprochée de Pékin. Evonne Chen, 22 ans, est serveuse dans un petit café situé au pied de l'immense arche colorée qui marque l'entrée du quartier. Dans sa famille, elle est la première génération née sur place : « Je travaille à mi-temps ici, car j'étudie également les ressources humaines. Ce sont mes grands-parents qui sont venus ici, vers 1992-1993. Nous n'avons pas l'intention de rentrer, puisque ici, c'est un très beau pays. Moi, je parle taïwanais et mandarin, car mes grands-parents ne parlent pas anglais. » Nous retrouvons à l'extérieur Ufrieda Ho, qui a beaucoup écrit sur le sujet, et notamment sur sa propre famille. Ces lieux sont finalement, pour elle, à l'image de la communauté : divers et composites. « Ce n'est pas un groupe homogène, il y a beaucoup de nuances et de différents contextes. Je pense que c'est pour ça que ces deux Chinatown sont distincts : cela raconte les différentes formes de migrations et leur interaction avec la politique sud-africaine de l'époque », explique-t-elle. Malgré de forts liens entre Pékin et Pretoria, deux membres des Brics, les conditions économiques ont rendu l'Afrique du Sud moins attractive, ces dernières années, pour les nouveaux migrants chinois.
« Dans mon Chinatown », c'est une série d'été de RFI qui vous emmène dans les quartiers chinois des grandes villes du monde sur tous les continents. La région parisienne compte plusieurs Chinatown, peuplés non seulement de personnes d'origine chinoise, mais aussi venues d'Asie du Sud-Est, du Cambodge, du Laos et du Vietnam. Parmi elles, beaucoup de Chinois ayant d'abord immigré dans ces pays-là, avant de fuir les dictatures communistes. Désormais, la ville la plus asiatique de France se situe en banlieue est-parisienne, à Lognes, où près de la moitié des 15 000 habitants est d'origine asiatique. À lire aussiDans mon Chinatown : Bangkok, une ville pleine d'authenticité et de créativité
« Dans mon Chinatown », c'est le nom de notre série d'été sur RFI. On vous emmène explorer les quartiers chinois des grandes villes du monde. Aujourd'hui, direction le Chinatown de New York, l'un des plus vieux au monde. Situé dans le sud de Manhattan, il fait face de nos jours à de nombreux défis. Entre les aléas de la politique internationale des États-Unis et les projets de développement locaux, ses habitants tentent malgré tout de préserver leur communauté. Arriver à Chinatown le matin, c'est arriver dans un quartier qui se réveille en douceur. Dans une ville où tout va vite, ce quartier semble parfois suspendu dans le temps. « Là, on est devant le tout premier immeuble d'appartements de New York, vieux de plus de 200 ans. » Grace Young connaît Chinatown comme personne. Celle que les médias ont surnommée la « reine du wok », pour son expertise de la cuisine chinoise, nous a donné rendez-vous sur Mott Street, là où tout a commencé : « Les premiers à avoir vécu ici étaient les immigrés irlandais, puis les Italiens, et ensuite les juifs. Et ce n'est probablement qu'à la fin des années 1800 que les premiers Chinois sont arrivés. » À New York, Chinatown a toujours été l'une des destinations les plus prisées des touristes. Mais marcher dans les rues aujourd'hui révèle une autre histoire. « On tourne à gauche sur Canal Street. Au loin, vous voyez Lung Moon Bakery, qui a fermé durant la pandémie de Covid-19. Là, il y avait un marché et maintenant, c'est un horrible magasin de souvenirs ''I Love New York'', qui n'apporte absolument rien au quartier », raconte Grace Young. Durant la pandémie de Covid, l'économie de Chinatown a été durement touchée. Des dizaines de commerces ont fermé. Ceux qui existent encore font face à de nombreux défis. « Nous entrons dans Grand Tea Imports », indique Karen Liu. Ses parents ont ouvert ce magasin il y a plus de 20 ans. Elle ajoute : « Vous remarquerez que les étagères sont pleines à craquer. On a du thé, des théières, des tasses mais aussi de l'encens et des objets traditionnels qu'on importe de Chine. » À lire aussiDroits de douane: les États-Unis prolongent de 90 jours la détente avec la Chine Ces derniers mois, ils n'ont qu'une chose en tête : comment survivre aux taxes douanières imposées par les États-Unis ? Karen Liu confie : « Chinatown ne peut pas exister sans les importations chinoises. On est aussi un quartier populaire, donc on essaie de garder nos prix abordables. Donc, même 30% de droits de douane, cela pèse énormément sur nos marges qui sont déjà très très faibles. » En plus de la guerre commerciale, Chinatown doit faire face à la gentrification qui ne cesse de faire flamber les loyers. La famille d'Alice Choi-Barrick possède une société de distribution de fruits et légumes. Après 40 ans dans le quartier, ils ont dû abandonner leurs locaux. « La pandémie a évidemment tout changé. Quand les autres commerces qu'on fournit en produits ont fermé, on a perdu des clients. Et cela nous a mis dans une situation financière délicate. Nous n'avons pas eu le choix et nous avons déménagé dans un entrepôt dans le Queens », explique-t-elle. Comme Alice et sa famille, ils sont nombreux à s'installer dans les Chinatown du Queens ou de Brooklyn. Le Chinatown de Manhattan, lui, compte désormais moins de 30 000 habitants d'origine chinoise. Une réalité contre laquelle se bat Grace Young, qui espère préserver ces quartiers historiques : « Ces quartiers nous lient à notre passé. S'ils disparaissent, on perd une part de nous-mêmes. » À lire aussiDans mon Chinatown: Lagos, une ville d'opportunités pour les ressortissants chinois
« Dans mon Chinatown », c'est le nom de notre série d'été sur RFI. On vous emmène explorer les quartiers chinois des grandes villes du monde. Aujourd'hui, direction Lagos au Nigeria où la présence de ressortissants chinois remonte à 1930. Plus de 40 000 Chinois y vivent aujourd'hui : employés des grandes entreprises publiques chinoises hyperactives dans les secteurs du pétrole, du gaz et de la construction, entrepreneurs privés qui exportent, voire fabriquent au Nigeria des produits manufacturiers... Quel est l'impact économique, social et culturel de cette présence chinoise ? De notre correspondant au Nigeria, Le téléphone collé à l'oreille, Eric Ni est un brin agacé. Autour de lui, les membres de la troupe de danse Huaxing s'activent pour placer les dernières chaises en plastique. Dans quelques instants, une opération caritative qu'Eric co-organise avec le consulat général de Chine démarre dans cette école, à l'extrême ouest de Lagos. Eric donne ses dernières instructions en pidgin nigérian : « Cette façon de parler, je l'ai apprise en vivant ici avec mes amis nigérians. Oui, moi, je vis et je côtoie les gens d'ici. Le Nigeria, c'est ma seconde patrie. Cela fait vingt-trois ans que je suis ici. Et je suis venu pour faire des affaires. Je suis dans le secteur de la chaussure. On a désormais ouvert une usine de fabrication de chaussures. Mais vous savez, l'économie en ce moment n'est pas bonne. Mais on continue d'y croire. » Comme Eric Ni, un peu plus de 40 000 Chinois seraient enregistrés auprès de leurs autorités consulaires. Investisseurs, ingénieurs, techniciens, commerciaux, ou bien manœuvres... Les profils des Chinois de Lagos sont très diversifiés. Et surtout, la majorité d'entre eux ne se concentre pas dans une zone particulière de la mégapole. Adetoro Bnawo, directeur de l'unité langue chinoise au département linguistique de l'université de Lagos, explique : « La plupart des Chinois qui s'installent dans les quartiers de Lagos essaient, d'une manière ou d'une autre, d'avoir un impact sur les écoles publiques. Ils vont voir les rois locaux. Ils leur rendent hommage. Certains membres de leur communauté de Festac vont jusqu'à se rendre dans les hôpitaux. Et ainsi, ils proposent la technologie chinoise afin d'aider certains patients, par exemple ceux qui souffrent de cataracte. » Loi Eng Koon dirige une imprimerie. En juin 1990, cette ancienne distributrice de produits électroniques quitte Singapour pour fabriquer des CD et DVD à Lagos. Et même si cette mégapole est considérée comme l'une des pires du monde en termes de confort de vie, Loi s'y sent à l'aise : « Il se peut que de nombreux médias parlent des aspects négatifs de Lagos. Voir, c'est croire. Si vous respectez la personne en face de vous, vous serez respecté. » Avant de s'enraciner à Lagos, Loi Eng Koon a tenté de faire des affaires dans au moins 35 pays africains, sans succès. En 2014, elle revend ses parts dans son entreprise originelle de Singapour. Loi se lance alors dans l'imprimerie, notamment numérique. Et aujourd'hui, de son bureau, cette femme d'affaires chinoise pilote elle-même son équipe de 25 salariés à 100% nigérians : « Même lorsque je voyage, je surveille leur travail à chaque seconde. Et parfois, ils sont très négligents. Ils commettent des erreurs qui m'obligent à les punir en leur retirant une partie de leur salaire. Lorsqu'ils font du bon travail, ils sont récompensés. » Et malgré une balance commerciale très favorable à leur pays natal, et donc source potentielle d'envies et de frustrations, les Chinois de Lagos, à l'instar de Loi Eng Koon, s'adaptent avec méthode, mêlant extrême rigueur, sobriété et humanisme dans un Nigeria toujours secoué par des crises multiples. À lire aussiEn 2025, la Chine a investi 39 milliards de dollars en Afrique, dont 21 au Nigeria