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“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce troisième et dernier épisode, on s'intéresse à Taiwan : l'île pourrait voir s'affronter les deux puissances, mais est-ce la priorité de Donald Trump ? Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France CultureMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce deuxième épisode, on se penche sur les nouvelles relations entre la Chine et la Russie, mais aussi avec l'Europe. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Times News, CNA, France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Chine s'attaque à la pollution du Yangtsé, l'un des fleuves les plus pollués au monde. Avec des mesures ambitieuses, Pékin veut restaurer ce cours d'eau vital pour des millions de Chinois. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et Raphaël Balenieri évoquent les enjeux autour de ce fleuve.« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en novembre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Raphaël Balenieri (correspondant des Echos en Chine). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : AP/Sipa. Sons : AFP, France 2, BF1TV, Extrait « Les bronzés ».Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryAnnonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce mardi 18 novembre, la dépendance économique de l'Allemagne à la Chine, a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce premier épisode, on s'intéresse à la guerre commerciale qui s'intensifie. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation, écriture et montage: Charlotte Baris Réalisation: Sébastien Salis Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Arte, CNN, AP, CP24, Euronews Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une conférence sur la souveraineté technologique en Europe se tiendra ce mardi (18 novembre 2025) à Berlin, en présence du chancelier allemand Friedrich Merz et du président français Emmanuel Macron. En matière d'innovation, l'Union européenne est aujourd'hui largement devancée par les États-Unis et la Chine, alors qu'a lieu actuellement le virage de l'intelligence artificielle. L'UE peut-elle rattraper son retard ? Comment innover tout en préservant la spécificité culturelle européenne ? La souveraineté numérique est-elle un objectif ? Pour en débattre - Philippe Latombe, député Modem de Vendée, auteur et rapporteur en 2021 du rapport «Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne» - Julien Pillot, économiste, enseignant-chercheur à l'Inseec Grande École, spécialiste de l'économie et de la régulation du numérique - Nathalie Devillier, experte en droit de l'intelligence artificielle à l'Unesco et à la Commission européenne.
Tous les matins, Nicollas Pagniez revient sur les performances des principaux marchés boursiers et les tendances du moment dans Morning Briefing, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Aujourd'hui dans Silicon Carne, on parle de :
durée : 00:03:35 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pour avoir dit qu'une attaque chinoise contre Taiwan serait une « menace existentielle » pour Tokyo, la première ministre japonaise Sanae Takaichi fait l'objet d'une violence campagne hostile en Chine. La question de Taiwan reste explosive, surtout avec les ambiguïtés de Donald Trump. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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durée : 00:03:35 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pour avoir dit qu'une attaque chinoise contre Taiwan serait une « menace existentielle » pour Tokyo, la première ministre japonaise Sanae Takaichi fait l'objet d'une violence campagne hostile en Chine. La question de Taiwan reste explosive, surtout avec les ambiguïtés de Donald Trump. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
L'émission 28 minutes du 14/11/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Pascal Blanchard, historien, Jean-Loup Bonnamy, essayiste, docteur en philosophie et spécialiste de géopolitique, Catherine Tricot, directrice de la revue "Regards" et la dessinatrice de presse Louison. Attentats terroristes : la justice restaurative est-elle envisageable ?Il y a 10 ans, le 13 novembre 2015, à Paris, 132 personnes sont tuées dans l'attentat terroriste les plus meurtriers jamais perpétrés sur le sol français. Le Parquet national antiterroriste a annoncé vouloir élargir l'accès à la justice restaurative aux victimes et auteurs d'attentats terroristes. Ce processus consiste à mettre en relation des auteurs et des victimes du même crime ou infraction mais d'une autre affaire. Suspension de la réforme des retraites : reculer pour mieux sauter ?Les députés ont voté la suspension de la réforme des retraites jusqu'en janvier 2028 à 255 voix contre 146. Elle a été principalement votée par les socialistes, les écologistes et le RN, avec l'abstention des élus Renaissance et d'une grande partie du Modem. En revanche, la France insoumise a voté contre ainsi que les communistes. Ce vote suspend l'avancée vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser. Pouvons-nous attendre la prochaine élection présidentielle pour engager une nouvelle réforme ?Nous recevons Arnaud Guerin, géologue et photographe naturaliste, passionné de volcans. Il publie "Une histoire de l'exploration des volcans" (éditions Glénat) et nous plonge dans le monde fascinant des volcans et de ceux qui y ont consacré leur vie. La nouvelle première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a déclaré que des attaques chinoises sur Taïwan pourraient constituer un danger justifiant une intervention du Japon. La Chine l'a menacée indirectement dans un post sur X, depuis supprimé. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Après vingt jours en détention provisoire, Nicolas Sarkozy a été libéré sous contrôle judiciaire le 10 novembre dernier. L'audience qui a permis sa libération a également révélé ses revenus, près de 4,5 millions d'euros pour l'année 2023, provoquant de nombreuses réactions sur les réseaux. C'est le Point Com de Natacha Triou. Après avoir vu des vidéos sur Tiktok de couchers de soleil dans les Alpes, cinq jeunes randonneurs inexpérimentés décident d'aller les admirer. Face au froid, les jeunes choisissent de redescendre pour trouver la chaleur, mais ils se perdent rapidement. C'est l'histoire de la semaine de Frédéric Pommier. Enfin, ne manquez pas notre Une internationale sur la grâce de Boualem Sansal en Algérie, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la remise en question par Aurore Vincenti de la fécondation des ovules par les spermatozoïdes. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
La Chine annonce la suspension des frais portuaires spéciaux sur les navires américains;Quatre souris en orbite : la Chine explore la biologie du futur;Bond de la production et des ventes de VEN en Chine de janvier à octobre;Meituan lance son nouveau chatbot multifonctionnel et accélère sa stratégie d'IA;La Chine voit des signes d'amélioration des prix en octobre alors que la baisse de l'IPP continue de se ralentir;Chine : la production d'or en hausse de 1,39% sur les neuf premiers mois;Forte hausse du fret routier dans un corridor commercial chinois;La CIIE annonce plus de 83 milliards de dollars d'accords d'intention;La Chine maintient sa domination mondiale avec 1,8 million de brevets déposés en 2024
La Chine s'est servie des terres rares pour contrer la guerre commerciale de Donald Trump alors que l'Europe industrielle et militaire a pris conscience de sa dépendance.Car Pékin domine le marché des terres rares, cruciales pour les technologies modernes, en contrôlant 60 % de l'extraction et 90 % du raffinage mondial. Les États-Unis et l'Europe intensifient leurs efforts pour réduire leur dépendance, notamment via des projets industriels et des lois sur les matériaux critiques. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et Etienne Goetz retracent les soubresauts de ce marché essentiel pour la technologie mondiale.« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en novembre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Etienne Goetz (journaliste au service Marchés des Echos) et Stéphane Crosnier (Managing director chez Inverto, groupe BCG). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : David Becker/Zuma/Sipa. Sons : BFM Business, LCP, TV5 Monde, RTBF Info.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryAnnonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La mine de Simandou en Guinée a été inaugurée officiellement cette semaine, les premières tonnes de minerai sont en passe d'être exportées. Quand elle aura atteint sa capacité maximale, en 2028, la mine produira jusqu'à 120 millions de tonnes de minerai de fer par an et bousculera alors le marché mondial du fer. C'est un petit séisme qui s'annonce dans le secteur : d'ici 2028, Simandou devrait devenir un des cinq premiers producteurs mondiaux alors que la Guinée ne figurait pas, en janvier 2025, sur la liste des pays producteurs cités par l'USGS (United States Geological Survey), les services géologiques américains. La Guinée produira à terme 7% du minerai de fer commercialisé, selon le Financial Times, de quoi devenir un pays qui compte dans un secteur dominé jusque-là par l'Australie et le Brésil. La Guinée va s'imposer, par son volume de production, mais aussi par la qualité de son minerai, qualifié de « caviar de fer » en raison de sa teneur très élevée. Une qualité prisée par les aciéries qui cherchent à diminuer leurs émissions de carbone, et produisent ce qu'on appelle de l'acier vert. La Chine, grande bénéficiaire La production de Simandou profitera avant tout à la Chine, premier importateur de minerai de fer, premier producteur d'acier. Ce n'est pas un hasard si le développement du projet guinéen a été porté par plusieurs sociétés chinoises, au travers du consortium Winning Consortium Simandou (WCS) et de Chinalco un producteur d'aluminium, sans parler de l'engagement du géant de l'acier chinois Baowu Steel qui a injecté 6 milliards de dollars. La présence industrielle chinoise à Simandou illustre la détermination de l'Empire du Milieu à sécuriser son approvisionnement. Grâce à son nouveau fournisseur tout désigné, la Chine va se retrouver en position de force pour négocier avec ses fournisseurs australiens et brésiliens. Un marché saturé, des prix tirés vers le bas Cette nouvelle concurrence devrait avoir un effet baissier sur les prix. Pour l'instant, ils se maintiennent autour de 100-110 dollars la tonne, et pourraient encore rester stable jusqu'à la fin de l'année, selon Siew Hua Seah rédactrice en chef du secteur des Marchés ferreux pour le cabinet de conseil et d'analyse Argus Media. L'arrivée des tonnes de Simandou sur le marché entraînera une situation de surproduction, explique l'experte, d'autant que plusieurs projets de production d'acier vert ont pris du retard et n'arriveront à maturité qu'en 2030 ou 2035. Dans le secteur, on voit donc les prix chuter autour de 70 à 80 dollars la tonne, mais la baisse dépendra de la rapidité avec laquelle Simandou augmentera sa production, précise Argus Media. À l'exception des miniers qui ont des coûts de production très élevés, les marges devraient cependant rester confortables, mais elles baisseront, c'est inévitable. Ce qui veut dire, pour Simandou, que les industriels mettront plus de temps à rentabiliser leurs investissements. À lire aussiLancement de la mine de Simandou: «Un jour historique pour la Guinée», estime Bouna Sylla À lire aussiSimandou: miracle ou mirage pour l'économie guinéenne?
Anne Cheng et Chloé Froissart vous présentent leur ouvrage "Penser en résistance dans la Chine d'aujourd'hui" aux éditions Folio Gallimard. Entretien avec Jean Petaux.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ce mercredi 12 novembre, les opérations d'espionnage industriel menées actuellement par la Chine, qui ciblent surtout les entreprises françaises de défense, ont été abordées par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Le patron de Nvidia, géant américain des puces électroniques, prévient : la Chine pourrait bien remporter la course mondiale à l'intelligence artificielle. Avec une stratégie d'État, des investissements massifs et une capacité d'adaptation impressionnante, Pékin avance vite — pendant que l'Europe cherche encore sa place. En 2017, Pékin a publié une feuille de route très claire : devenir la première puissance mondiale de l'intelligence artificielle d'ici à 2030. Depuis, les investissements se chiffrent en dizaines de milliards de dollars. Selon plusieurs estimations, près de 100 milliards ont été consacrés à l'IA pour la seule année 2025. L'État chinois mobilise tout son écosystème : universités, laboratoires publics, géants du numérique comme Alibaba, Tencent ou Huawei. Et même sur le plan énergétique, Pékin met la main à la pâte. Au début du mois, les autorités ont divisé par deux les factures d'électricité des centres de données utilisant des puces chinoises. Un coup de pouce décisif pour encourager l'adoption nationale. Autre atout, le marché intérieur. Avec plus d'un milliard d'internautes, la Chine dispose d'un réservoir inépuisable de données — le carburant essentiel de l'intelligence artificielle. Chaque nouveau produit d'IA peut être testé à grande échelle, sur des millions d'utilisateurs, en quelques semaines seulement. Et le paradoxe est là. Les sanctions américaines censées freiner Pékin ont en réalité accéléré son autonomie technologique. Privés des puces Nvidia les plus avancées, les ingénieurs chinois ont appris à « faire mieux avec moins » — une IA plus ingénieuse, plus économe et souvent plus efficace. À lire aussiL'intelligence artificielle, une bulle qui gonfle artificiellement la croissance américaine? Une victoire symbolique sur le terrain : l'IA chinoise performe dans le trading Cette puissance ne reste pas théorique. Il y a quelques semaines, une compétition internationale de trading automatisé a opposé plusieurs modèles d'intelligence artificielle du monde entier. Chaque modèle devait investir un capital initial, faire tourner ses algorithmes sur un marché en temps réel et générer du profit. C'est un robot chinois qui a remporté la compétition haut la main. Une victoire symbolique, mais hautement significative. La Chine ne se contente plus de s'inspirer ou de copier les grands modèles américains. Elle les dépasse désormais dans leur mise en application concrète. C'est le signe d'une maturité technologique qui ne cesse de surprendre les observateurs occidentaux. L'Europe cherche sa voie entre régulation et innovation Et pendant que les États-Unis et la Chine s'affrontent, l'Europe peine à suivre le rythme. Alors que se déroule en ce moment le Web Summit de Lisbonne, la commissaire européenne au numérique, Henna Virkkunen, le reconnaît : « Les 27 sont encore trop dépendants des géants américains et chinois ». Pour l'instant, l'Union européenne mise davantage sur la régulation que sur l'investissement. Le AI Act encadre les usages de l'intelligence artificielle, mais aucun grand acteur industriel européen n'émerge encore face à Nvidia, OpenAI ou Alibaba. L'Europe n'est donc pas un concurrent dangereux à court terme. Mais la course est loin d'être terminée. Comme le souligne Jensen Huang, le patron de Nvidia, la Chine a peut-être remporté une bataille, mais pas encore la guerre de l'intelligence artificielle. À lire aussiChute brutale du Nasdaq: va-t-on vers un éclatement de la bulle de l'IA?
Il y a tout juste 80 ans, le 26 octobre 1945, disparaissait Paul Pelliot. L'occasion de revenir sur le parcours de cet érudit français au destin singulier… dont le nom évoque à lui seul l'aventure, la curiosité et la passion des langues. Au tournant du xxe siècle, la Route de la Soie exerce une irrésistible fascination sur les explorateurs et les savants européens. Parmi eux, un jeune orientaliste français s'apprête à entrer dans l'histoire : Paul Pelliot. Orientaliste, linguiste prodige, archéologue, sinologue mais aussi aventurier, il marque son époque par une découverte exceptionnelle dans les grottes de Mogao, à Dunhuang, dans l'ouest de la Chine, à la suite de l'archéologue hongrois Aurel Stein. Grâce à sa maîtrise du chinois, il met au jour un trésor inestimable de manuscrits chinois, témoin d'un passé millénaire. Une découverte scientifique majeure… Notre invité est Maxime Guérin, président du Comité Mission Pelliot en France, une association dédiée à la mémoire de l'explorateur. Il est licencié de l'Université Libre de Bruxelles et auditeur libre à l'International Institute for Asian Studies (IIAS, Leiden). Pour nous soutenir : likez l'épisode, laissez un commentaire, partagez-le et soutenez-nous via notre Tipeee : https://fr.tipeee.com/histoires-de-chine
Né d'une blague d'étudiants à Nankin, en Chine, dans les années 1990, le Singles' Day est devenu en quinze ans un phénomène économique planétaire. Avec plus de 203 milliards de dollars de ventes en 2024, l'événement du 11 novembre surpasse largement le Black Friday ou l'Amazon Prime Day.
À quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle chilienne, un mégaprojet minier vient de franchir une étape cruciale. La Chine a approuvé la création d'une co-entreprise entre Codelco, grand groupe public chilien, et SQM, une société privée. À terme, cette joint-venture exploitera du lithium dans le désert de l'Atacama. En 2023, Codelco, grand groupe public chilien d'exploitation minière, annonçait un accord avec une société privée, la SQM, afin de créer une co-entreprise. L'objectif était clair : extraire ensemble du lithium dans le désert de l'Atacama. Le Chili est le deuxième producteur au monde de ce métal, utilisé entre autre dans la production de batteries. À l'époque, le président Gabriel Boric présentait ce projet comme stratégique pour extraire encore plus de lithium et surtout pour que l'État contrôle mieux cette industrie. Mais il s'est heurté à de nombreux obstacles, venus principalement de la Chine. Tianqi, géant chinois du lithium et propriétaire de 22% de SQM avait intenté plusieurs actions en justice. Il y a deux jours et après un an d'attente, le régulateur chinois a finalement donné son feu vert avec quelques conditions, la principale étant que cette coentreprise doit garantir un approvisionnement stable à la Chine en carbonate de lithium. « Tous les feux verts ont été obtenus au niveau international », s'est réjoui Codelco dans un communiqué. Craintes environnementales Désormais, il ne manque plus qu'une dernière validation côté chilien pour que le projet voie le jour. Mais il fait toujours face à un certain nombre de critiques. Et parmi elles, celles des candidats à l'élection présidentielle, dont le premier tour se déroulera le 16 novembre prochain. Jeannette Jara, à la tête de la coalition de gauche, a déclaré que si elle était élue, elle chercherait une autre solution. « Je pense qu'il est bon d'essayer de promouvoir une entreprise nationale de lithium », a-t-elle déclaré, ajoutant tout de même qu'elle se conformerait à l'accord, s'il était conclu avant sa prise de fonction. Son rival d'extrême-droite, José Antonio Kast a lui mis en doute la « fiabilité » de l'accord. Le gouvernement, par la voix de son ministre de l'Économie, a déjà assuré que la coentreprise sera finalisée avant l'arrivée du ou de la prochaine présidente. L'autre inquiétude qui accompagne ce projet est d'ordre environnemental, bien que Codelco assure appliquer « des standards très stricts en matière de durabilité ». L'extraction de lithium est très gourmande en eau et le désert d'Atacama en manque cruellement. Il y a quelques mois, des scientifiques ont également montré que l'exploitation des gisements de lithium provoquent l'affaissement du sol.
durée : 00:13:38 - L'invité d'un jour dans le monde - La COP 30 s'ouvre ce lundi à Belém, aux portes de l'Amazonie. Les Etats-Unis manquent à l'appel. La Chine apparaît aujourd'hui comme le leader de la transition écologique mondiale et se place comme le nouvel acteur de cette réunion au sommet. On en parle avec Sébastien Treyer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:36:38 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - La COP 30 s'ouvre ce lundi à Belém, aux portes de l'Amazonie. Les Etats-Unis sont absents. Par contraste, La Chine apparaît aujourd'hui comme le leader de la transition écologique mondiale et se place comme le nouvel acteur de cette réunion au sommet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:36:38 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - La COP 30 s'ouvre ce lundi à Belém, aux portes de l'Amazonie. Les Etats-Unis sont absents. Par contraste, La Chine apparaît aujourd'hui comme le leader de la transition écologique mondiale et se place comme le nouvel acteur de cette réunion au sommet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En ,retard sur l'intelligence artificielle, Apple miserait sur Google Gemini pour muscler son assistant Siri. La Chine bannit les puces Nvidia. Microsoft promet un Copilot localisé pour rassurer sur la confidentialité des données.Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)Apple mise sur Google pour réinventer SiriApple aurait tranché : plutôt que de tout développer en interne, la firme californienne s'apprêterait à intégrer des modèles d'intelligence artificielle développés par Google dans son assistant vocal Siri. Selon plusieurs fuites concordantes, il s'agirait du modèle Gemini, avec ses 1 200 milliards de paramètres, le tout hébergé sur les serveurs Apple pour préserver la confidentialité des données. Un choix stratégique, signe d'un certain aveu de faiblesse sur l'IA, mais aussi d'un réalisme technologique.Ce partenariat inédit pose aussi la question de la différenciation : comment Siri saura-t-il se démarquer de l'expérience Pixel, propulsée par le même moteur IA ? Réponse attendue dans les prochaines versions d'iOS.Pékin boute Nvidia hors de Chine et crée ses propres microprocesseurs IALa Chine franchit un nouveau cap dans sa stratégie d'indépendance technologique. Pékin a officiellement interdit l'usage des puces IA étrangères dans ses centres de données publics. Nvidia — jusqu'ici très présent sur le marché chinois — est directement visé.Cette décision s'inscrit dans un mouvement entamé depuis plusieurs années : après avoir été privé des technologies américaines, Huawei a réussi à rebondir avec ses propres solutions. Le pays entend désormais faire de même avec les puces IA, en s'appuyant sur des acteurs comme Cambricon, Enflame ou encore Alibaba Cloud. Même le patron de Nvidia, Jensen Huang, reconnaît : « la Chine va gagner la course à l'IA ».Microsoft Copilot veut rassurer sur la souveraineté des donnéesMicrosoft promet que, d'ici fin 2026, son assistant Copilot de Microsoft 365 traitera les requêtes localement dans 15 pays, dont la France, le Canada et l'Allemagne. Une annonce destinée à rassurer les utilisateurs face aux enjeux de souveraineté numérique.Mais dans les faits, les données resteront soumises au Cloud Act, cette loi américaine qui autorise les autorités à accéder aux serveurs des entreprises US, même à l'étranger. En France, le sujet est particulièrement sensible, et le concept de “cloud souverain” a d'ailleurs été discrètement remplacé par celui de cloud de confiance.Au Canada, un budget national tourné vers l'infonuagiqueAu Canada, le nouveau budget fédéral 2025 prévoit d'importants investissements dans l'infrastructure numérique, avec des data centers locaux et une IA “made in Canada”. Une réponse directe aux enjeux géopolitiques et à la dépendance vis-à-vis des géants technologiques américains. Pendant ce temps, en France, l'IA reste (hélas) largement absente du débat budgétaire.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
La Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, installe à un rythme record des capacités renouvelables. Mais elle continue de miser massivement sur le charbon. Un double visage qui s'impose au cœur des débats de la COP30 à Belém, au Brésil. Alors que s'ouvre ce lundi la COP30 à Belém, au Brésil, la Chine s'impose une nouvelle fois comme un acteur incontournable de la lutte contre le changement climatique. Le pays est responsable de près de 12 milliards de tonnes de CO₂ par an, soit près d'un tiers du total planétaire. Mais, paradoxalement, il est aussi le premier investisseur mondial dans les énergies renouvelables, et de très loin. Pour comprendre ce double visage, il faut mesurer l'ampleur du tournant énergétique chinois. Le pays vit une véritable révolution industrielle verte. Dans le photovoltaïque, par exemple, Pékin a installé autant de panneaux solaires en cinq mois que ce que possèdent les États-Unis au total. Et 8 panneaux sur 10 vendus sur la planète sortent aujourd'hui d'usines chinoises. Même dynamique dans l'éolien, où la Chine représente 60% de la production mondiale, tout comme pour les batteries de voitures électriques. Autrement dit, Pékin domine désormais la chaîne industrielle de la transition énergétique mondiale. Mais cette stratégie dépasse de loin la simple ambition écologique. Elle répond d'abord à une logique économique et géopolitique. En devenant le fournisseur mondial de technologies propres, la Chine gagne un levier d'influence majeur tout en stimulant sa propre croissance. Le secteur vert représente désormais 10% du PIB chinois: un véritable moteur de développement pour un pays en quête de nouveaux relais de croissance. Un géant du solaire… qui continue à brûler du charbon Ce tableau impressionnant cache néanmoins une autre réalité. Car la Chine continue de miser sur le charbon, pilier historique de son système énergétique. En 2024, 93 % des nouvelles centrales à charbon construites dans le monde l'ont été sur son territoire : neuf sur dix. Un choix paradoxal, mais que Pékin justifie par trois arguments économiques et pratiques. D'abord, la sécurité énergétique. En effet, ces centrales assurent une production d'électricité « pilotable », indépendante du vent ou du soleil. Ensuite, la demande : la consommation d'électricité augmente d'environ 5% par an, portée par la croissance industrielle et urbaine. Enfin, la géographie. Les immenses champs solaires et éoliens se trouvent à l'ouest du pays, tandis que les mégapoles et les usines se concentrent sur la côte est, à plus de 2000 kilomètres. Transporter cette électricité coûte cher, construire des centrales locales au charbon reste plus rentable. Ainsi, le charbon demeure le garde-fou énergétique d'un système encore en transition. La Chine préfère « construire avant de démanteler » : maintenir les capacités existantes tant que les renouvelables ne sont pas pleinement opérationnelles. À lire aussiÉnergie verte et dépendance au charbon: le paradoxe chinois? La transition verte, un projet économique global Derrière cette apparente contradiction, la transition énergétique chinoise s'affirme avant tout comme un projet économique stratégique. Avec la crise de l'immobilier et le ralentissement des exportations, Pékin cherche de nouveaux moteurs de croissance. Et le secteur des énergies propres s'impose comme la nouvelle frontière industrielle. Selon les derniers chiffres du Global Energy Monitor, la Chine tire aujourd'hui plus de revenus de l'exportation de technologies vertes que les États-Unis n'en tirent de leurs exportations d'hydrocarbures. Une performance rendue possible par une surproduction massive, qui permet à la Chine de vendre à des prix bien inférieurs à ceux des producteurs occidentaux. Résultat : le monde dépend désormais du pays pour sa transition écologique. C'est à la fois une opportunité — les coûts mondiaux de l'énergie propre chutent grâce à la production chinoise — et une vulnérabilité stratégique, car cette dépendance énergétique se double d'une dépendance technologique. À la veille de la COP30, Pékin se présente donc à la fois comme sauveur du climat et superpuissance opportuniste. Elle « décarbone à plein régime, mais continue de carboner tout autant »: une formule qui résume parfaitement le paradoxe chinois, entre ambition écologique et pragmatisme économique. À lire aussiClimat: la transition énergétique de la Chine est désormais irréversible, révèle une étude
durée : 00:04:48 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Une des plus puissantes factions de Birmanie a accepté la semaine dernière de se retirer d'une région connue pour ses rubis, commerce très lucratif. Un accord négocié par la Chine qui cherche à assurer ses intérêts économiques et sécuritaires et encourage à des élections législatives en Birmanie. - invités : Olivier Guillard Chercheur-associé à l'Institut d'études de géopolitique appliquée, directeur de l'information chez Crisis24 et chargé de cours à l'EDHEC
durée : 00:32:48 - Questions du soir : le débat - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve - En octobre 2025, Pékin a annoncé un nouvel embargo sur l'exportation de terres rares, avant de lever temporairement la mesure — un geste d'”apaisement” plus tactique que durable. Cet épisode rappelle combien la dépendance européenne à la Chine dans ce domaine reste critique. - invités : Emmanuel Hache économiste, adjoint scientifique à la direction Economie et Veille de l'IFPEN (l'IFP Energies Nouvelles) ; Agatha Kratz Associée chez Rhodium Group (RHG), spécialiste des relations Chine-UE
Jeudi 6 novembre, François Sorel a reçu Didier Sanz, journaliste tech, Thomas Serval, PDG de Baracoda, et Jérôme Marin, fondateur de cafetech.fr. Ils se sont penchés sur la course sur IA qui serait gagnée par la Chine selon le patron de Nvidia, et l'intégration de Gemini dans Google Maps, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Une vidéo diffusée par Mediapart et Libération montre certains propos de gendarmes lors des affrontements à Sainte-Soline. Ce jeudi 6 novembre, Laurent Nuñez a annoncé l'ouverture d'une enquête administrative. Pour Élizabeth Martichoux, si les gendarmes ont agi sous une menace, cela se plaidera. Mais sinon, c'est scandaleux que des ordres aient été donnés et suivis. C'est une infraction pénale. Le commerce maritime représente 80 % du commerce mondial. Pourtant, 50 % des bateaux qui naviguent aujourd'hui ont été fabriqués en Chine. Les grands bateaux et les avions sont des territoires de production sur lesquels la Chine se développe. Pascal Perri estime qu'on peut rapatrier la production en France, à condition de se protéger des prédateurs et de concentrer nos moyens à l'échelon européen. À Moscou, les "veuves noires" ciblent ceux qui s'apprêtent à partir au combat, avec toutes les chances de mourir, pour mettre la main sur les compensations. Des gangs criminels en ont même fait une spécialité. Abnousse Shalmani pense que, quand un tel système de prédation se met en place, cela dit à quel point une société est malade. Et elle pense que la société russe l'est particulièrement. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:32:48 - Questions du soir : le débat - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve - En octobre 2025, Pékin a annoncé un nouvel embargo sur l'exportation de terres rares, avant de lever temporairement la mesure — un geste d'”apaisement” plus tactique que durable. Cet épisode rappelle combien la dépendance européenne à la Chine dans ce domaine reste critique. - invités : Emmanuel Hache économiste, adjoint scientifique à la direction Economie et Veille de l'IFPEN (l'IFP Energies Nouvelles) ; Agatha Kratz Associée chez Rhodium Group (RHG), spécialiste des relations Chine-UE
La Chine s'inquiète : les berceaux se vident, les cheveux grisonnent Poutine, le maître du ciel et de la peur Le triomphe de Marine Le Pen à l'Assemblée nationale Paris 2026 : le parti d'Emmanuel Macron choisit Pierre-Yves Bournazel pour les municipales La Fondation Cartier, nouveau joyau du Palais Royal
durée : 00:59:23 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Après la rencontre, le 30 octobre, de Xi Jinping et Donald Trump, Pékin domine une relation commerciale en partie apaisée. Après l'analyse du rapport de force Chine-États-Unis, suite de notre série sur l'État social, en compagnie du juriste et professeur au Collège de France, Alain Supiot. - invités : Alain Supiot Juriste, docteur honoris causae, professeur émérite au Collège de France; Alice Ekman Directrice de la recherche de l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne; Benjamin Bürbaumer Économiste et auteur de Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation (Ed. La Découverte, 2024)
durée : 00:27:13 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - La rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping, le 30 octobre dernier, marque une légère inflexion dans la guerre commerciale entre les deux puissances mondiales. Pourquoi la Chine parvient-elle à tenir tête à son homologue américain ? - réalisation : Sorj Leroy - invités : Alice Ekman Directrice de la recherche de l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne; Benjamin Bürbaumer Économiste et auteur de Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation (Ed. La Découverte, 2024)
A quelques jours de la COP Climat, du 10 au 21 novembre à Belem au Brésil, nous nous intéressons à la Chine.Puissance géopolitique internationale, incontournable dans l'économie mondiale, elle est en train de s'installer, à sa manière, comme un géant de la transition climatique, profitant des reculs américain et européen dans ce domaine.Le plus grand émetteur de gaz à effet de serre du monde, peut-il être, malgré tout, un champion du climat ? Le pays qui compte plus de 1,4 milliard d'habitants produit la majeure partie de son électricité avec du charbon, mais, dans le même temps, elle investit des sommes faramineuses dans les énergies renouvelables. Au point de devenir leader mondial dans le solaire et l'éolien. La Chine produit presque la moitié de l'énergie renouvelable sur terre.Fin septembre, le président chinois Xi Jinping a annoncé les nouveaux objectifs de son pays pour 2035. Ils ont déçu bon nombre d'experts, qui estiment que la Chine va toutefois... les dépasser.Invités: Lauri Myllyvirta, expert au Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (CREA) ; Sara Hussein, journaliste chargée des questions environnementales pour l'Asie au bureau de l'AFP à Bangkok et Sam Davies, journaliste au bureau de l'AFP à Pékin.Réalisation : Maxime Mamet et Emmanuelle BaillonCrédits : Yes on 50La Semaine sur le fil est le podcast hebdomadaire de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous laisser une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:25 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le président américain et le numéro un chinois ont négocié une trêve dans leur guerre commerciale, qui permettra de repousser l'application des restrictions chinoises sur les terres rares ; mais Trump a dû reculer face à une réponse chinoise vigoureuse, une erreur de calcul qui lui coute cher. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:27 - Le monde à l'endroit - Donald Trump et Xi Jinping se sont entendus jeudi 30 octobre pour apaiser un conflit commercial qui a ébranlé l'économie mondiale. Mais pour l'heure rien n'assure que cette trêve concerne le continent européen. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:25 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le président américain et le numéro un chinois ont négocié une trêve dans leur guerre commerciale, qui permettra de repousser l'application des restrictions chinoises sur les terres rares ; mais Trump a dû reculer face à une réponse chinoise vigoureuse, une erreur de calcul qui lui coute cher. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Emmanuel Macron veut réguler les réseaux sociaux pour protéger la démocratie. Il dénonce les contenus d'extrême droite sur X et l'ingérence russe via TikTok. Selon Arlette Chabot, il a peut-être trouvé une cause qui pourrait entraîner derrière lui une partie des Français, peut-être une partie des Européens. Le problème des réseaux sociaux, c'est un combat qu'il ne peut pas mener tout seul, ajoute-t-elle. Lors de sa rencontre avec Xi Jinping, ce jeudi 30 octobre, Donald Trump a découvert que la Chine disposait de moyens de pression : le contrôle des terres rares et la possibilité d'arrêter ses achats de soja aux États-Unis. Pour Dominique Seux, sans aucun doute, c'est Xi Jinping qui a gagné. Donald Trump, manifestement, respecte les forts et regarde de très haut les plus faibles. Les élections législatives aux Pays-Bas du mercredi 29 octobre ont abouti à un résultat très serré entre le parti centriste pro-européen D66 et le parti d'extrême droite PVV de Geert Wilders. Abnousse Shalmani estime que ce dernier a tout perdu, car il n'avait aucune chance d'être Premier ministre, personne ne voulait travailler avec lui, mais il a tout remporté en faisant réagir tout le monde à ses propositions. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:41 - Journal de 8 h - Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping se rencontreront jeudi en Corée, au terme d'une tournée asiatique pour le président des Etats-Unis. Ce face-à-face pour tenter de mettre un terme à leur guerre commerciale s'annonce déjà comme l'événement de la semaine sur la scène internationale.
durée : 00:14:41 - Journal de 8 h - Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping se rencontreront jeudi en Corée, au terme d'une tournée asiatique pour le président des Etats-Unis. Ce face-à-face pour tenter de mettre un terme à leur guerre commerciale s'annonce déjà comme l'événement de la semaine sur la scène internationale.
durée : 00:14:41 - Journal de 8 h - Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping se rencontreront jeudi en Corée, au terme d'une tournée asiatique pour le président des Etats-Unis. Ce face-à-face pour tenter de mettre un terme à leur guerre commerciale s'annonce déjà comme l'événement de la semaine sur la scène internationale.
Donald Trump poursuit sa tournée asiatique, se rendant désormais au Japon, après avoir assisté au sommet de l'Association des États d'Asie du Sud-Est (Asean), organisé ce week-end en Malaisie. Le président américain veut imposer son influence dans une région devenue stratégique, alors que la rivalité économique avec la Chine s'intensifie. Depuis son retour à la Maison Blanche, l'Asie du Sud-Est est devenue un terrain clé de la stratégie mondiale de Donald Trump, non sans arrière-pensées. Le président américain fait prouver qu'il en reste le maître du jeu. Depuis plusieurs mois, il a imposé des droits de douane renforcés sur la plupart des produits asiatiques et beaucoup plus encore lorsque Washington soupçonne qu'ils viennent en réalité de Chine. Son objectif est clair : pousser les pays d'Asie du Sud-Est à choisir son camp, le camp américain. Les enjeux sont concrets. La Malaisie, qui a accueilli le sommet de l'Asean, a signé un accord commercial ce week-end. Dans les grandes lignes, on y trouve les semi-conducteurs, l'intelligence artificielle ou encore l'énergie, autrement dit tous les secteurs. Car Washington veut renforcer son influence industrielle dans la région. Qu'il s'agisse du Vietnam, de l'Indonésie ou du Japon, Donald Trump propose des baisses ciblées de droits de douane, mais en échange, il exige des investissements massifs aux États-Unis ou l'achat de produits américains. C'est la diplomatie du deal, façon Trump. Mais face à cette offensive, la Chine n'est pas en reste. Pendant que Washington brandit la menace des surtaxes, Pékin joue la carte des investissements. Xi Jinping multiplie les visites officielles dans la région — Vietnam, Malaisie, Cambodge, entre autre. Les effets sont d'ores et déjà visible puisque cette année, les exportations chinoises vers l'Asean ont bondi de plus de 20 %. La Chine est désormais le premier partenaire commercial de la région, devant l'Europe et les États-Unis. À lire aussiLes pays d'Asie du Sud-Est en quête d'équilibre entre Donald Trump et la Chine Entre Washington et Pékin, l'Asie du Sud-Est cherche l'équilibre Donald Trump veut avant tout afficher sa fermeté face à la Chine et prouver à ses électeurs qu'il défend les travailleurs américains. Mais dans ce bras de fer entre Washington et Pékin, l'Asie du Sud-Est tente avant tout de préserver son équilibre. Des usines quittent la Chine, des chaînes d'assemblage se déplacent vers le Vietnam, l'Indonésie ou la Malaisie. Cette position, enviable sur le papier, fait aussi de l'Asean un champ de bataille économique. Il y a donc un double enjeu à cette visite du président américain dans la région. Le premier, que Washington y renforce sa place. Le second, que les pays de l'Asean — comme de tout l'Indo-Pacifique — profitent de la rivalité États-Unis-Chine, sans jamais devenir leur champ de bataille.
durée : 00:06:12 - La Revue de presse internationale - par : Camille Marigaux - En Chine, les cadres du Comité central du Parti communiste ont donné jeudi les grandes priorités du pays pour les cinq ans à venir en vue du 15e plan quinquennal, en matière d'économie. On parle aussi d'argent, plus ou moins sale, en Argentine et aux États-Unis.
durée : 00:02:56 - Regarde le monde - On regarde la Lune ce matin... Atmosphère tendue chez les Américains ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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durée : 00:05:38 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - La deuxième puissance économique mondiale va-t-elle changer de cap pour faire face à ses difficultés depuis le Covid ? Réponse en ce début de semaine, le Comité central du Parti communiste chinois se réunit au grand complet à Pékin pour examiner le futur plan quinquennal de la Chine, 2026-2030.
Comme toujours, la première partie de l'émission sera consacrée à l'actualité. Nous aborderons un évènement majeur qui a eu lieu lundi au Moyen-Orient: la signature de la première phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza lors d'un sommet en Égypte, après la libération des otages israéliens et des détenus palestiniens. Bien que ce soit une nouvelle très réjouissante, les experts pensent qu'il reste de nombreuses questions à résoudre. Nous parlerons ensuite du prix Nobel de la paix, qui vient d'être annoncé. Cette année, la lauréate est María Machado, une figure centrale de l'opposition vénézuélienne aux gouvernements d'Hugo Chávez et de Nicolás Maduro. Madame Machado a dédié ce prix en partie au président Donald Trump, une décision dont nous discuterons ensemble. Dans notre section scientifique, nous nous intéresserons à l'Indice mondial de l'innovation qui vient d'être publié par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. L'un des faits marquants de ce rapport est que la Chine a remplacé l'Allemagne dans le top 10. Et nous terminerons la première partie de l'émission par une conversation sur le prix Nobel de littérature. Il a été décerné à l'écrivain hongrois László Krasznahorkai. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Cette semaine, nous travaillerons sur les noms composés. La leçon sera : Masculine and Feminine Nouns (Part 3): Compound Nouns. Nous commenterons la Fashion week de Paris qui vient de s'achever et nous verrons pourquoi elle a été qualifiée de « Fashion week du siècle ». Nous terminerons l'émission avec l'expression de la semaine, Tirer les vers du nez. Nous parlerons de la fascination du public pour les grandes affaires criminelles et les grands procès de ces dernières années, qui peuvent parfois transformer la société. - Le Moyen-Orient célèbre le cessez-le-feu, mais les experts restent prudents face aux défis à venir - La leader de l'opposition vénézuélienne María Corina Machado remporte le prix Nobel de la paix 2025 - Indice mondial de l'innovation : La Chine supplante l'Allemagne en 10e position - Le prix Nobel de littérature a été attribué à l'écrivain hongrois László Krasznahorkai - La Fashion week de Paris innove cette année - Les grands procès criminels transforment la société française