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Le déséquilibre commercial entre la Chine et l'Union européenne atteint des niveaux records. Alors que Pékin redirige massivement ses exportations vers le marché européen, Bruxelles durcit le ton et assume un tournant plus protectionniste, au nom de la défense de son industrie et de sa sécurité économique. Le constat est sans appel. Le déficit commercial de l'Union européenne vis-à-vis de la Chine s'est envolé, atteignant près de 300 milliards d'euros cette année. L'Europe importe aujourd'hui deux fois plus de produits chinois qu'elle n'en exporte vers Pékin. Une situation dénoncée ouvertement par Emmanuel Macron. Ces derniers jours, le président français a évoqué un déséquilibre « insupportable », estimant que le continent européen est désormais confronté à une menace directe pour son tissu industriel. Cette dynamique s'est nettement accélérée depuis le durcissement de la politique commerciale américaine. Les droits de douane massifs imposés par les États-Unis ont poussé la Chine à rediriger une partie de ses marchandises vers d'autres régions du monde. Et dans ce contexte, l'Europe se retrouve en première ligne. À Bruxelles, l'inquiétude est palpable. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, parle désormais d'un « point critique » dans la relation commerciale entre l'Union européenne et la Chine. À lire aussiVisite d'Emmanuel Macron à Pékin: pourquoi la France veut désormais apprendre de la Chine Un « nouveau choc chinois » pour l'industrie européenne Les effets de cette montée en puissance des exportations chinoises se font sentir dans presque tous les secteurs. De l'automobile au textile, en passant par les jouets ou l'électronique, toute la chaîne industrielle européenne est sous pression. La guerre commerciale entre Pékin et Washington joue ici un rôle déterminant. Si les États-Unis ont réussi à freiner certaines importations chinoises, l'Europe apparaît comme la victime collatérale de ce bras de fer. Certains observateurs évoquent déjà l'émergence d'un nouveau « choc chinois », rappelant celui des années 2000, mais avec cette fois des secteurs à plus forte valeur ajoutée en première ligne. À cela s'ajoute un phénomène plus récent et particulièrement massif : le commerce en ligne chinois. Les plateformes comme Shein ou Temu expédient chaque jour des millions de petits colis vers l'Union européenne, souvent à très bas prix et en grande partie hors des circuits douaniers classiques. Bruxelles durcit le ton, au risque de représailles Face à cette situation, la Commission européenne a décidé de réagir. Vendredi, l'exécutif européen a annoncé son intention d'imposer une taxe de 3 euros sur les petits colis chinois à partir de juillet 2026. Une mesure d'urgence, destinée à limiter la concurrence jugée déloyale de ces produits et à protéger les commerçants européens. Mais ce n'est qu'un volet d'un changement de philosophie plus large. Après des décennies d'ouverture et de libre-échange, le protectionnisme n'est plus un tabou à Bruxelles. Trois grandes familles de mesures sont actuellement à l'étude. D'abord, la création d'un pôle de sécurité économique, chargé d'identifier les risques et d'anticiper les tensions commerciales. Ensuite, un encadrement plus strict des investissements étrangers, notamment chinois, avec des conditions sur les transferts de technologie et la production sur le sol européen afin d'éviter des investissements jugés prédateurs. Enfin, de nouveaux outils de défense commerciale, comme la taxation de produits fortement subventionnés par Pékin. Un pari risqué. En régulant davantage son marché, l'Europe s'expose à d'éventuelles représailles chinoises. Cela pourrait se traduire par une hausse des prix à l'importation, un impact sur l'inflation, mais aussi par une fragilisation des exportateurs européens si l'accès au marché chinois devenait plus difficile. Bruxelles avance donc sur une ligne de crête : se protéger face à une concurrence jugée déloyale, tout en évitant d'entrer dans une spirale de guerre commerciale incontrôlée.
Cette semaine : les architectes de l'IA, GPT 5.2, les meilleurs smartphones, futures lunettes google, data centers dans l'espace, rapprochements Chine et Europe, souveraineté numérique et protection des données de santé.
Comme grands névrosés, les IA font-elles de bons thérapeutes ? De bons responsables politiques ? On fait la revue des modèles de la semaine et une revue du matériel de la tech du moment dans cet épisode de podcast tech, avec la hausse du prix de la mémoire vive. On observe aussi comment les États-Unis voudraient gagner en indépendance vis-à-vis de l’européen ASML pour construire des appareils capables de graver les processeurs de demain. Nouveau : offrez un abonnement Patreon pour Noël : techcafe.fr/cadeau Patreon YouTube Discord Modèles de la semaine Kling O1 et le bon son. Neural Remaster, Ultra Image, LATTICE et RELIC Nano banana, la beauté de l'imperfection. Dans un océan de fake, la réponse c'est… la PSP. L'IA peut nous influencer politiquement. Moi, je voterais pour elle. En tant que grands névrosés, les LLM font pas de bons thérapeutes. Ça va ramer Aux Ram citoyens, pleurez configurations ! Un choc qui restera dans les mémoires… La Chine passe au 5nm, va-t-on acheter ? Partenaire particulé : ça s'accélère E pluribus unum : share moment share life avec Hodak. Ils plient mais ne rompent pas. Réforme des retraites chez Apple. Pour votre sécurité, soyez Reactif. Participants Une émission préparée par Guillaume Poggiaspalla Présenté par Guillaume Vendé
Aujourd'hui, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, Charles Consigny, avocat, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
L'automobile européenne est-elle vraiment si menacée ? De retour de Chine, le président français Emmanuel Macron a souligné l'ampleur d'un désastre annoncé. Pour la première fois de son histoire, l'Europe importe plus de voitures de Chine qu'elle n'en exporte ! Paris regrette l'attitude chinoise qui subventionne ses constructeurs et menace Pékin de barrières douanières. Mais en Europe, certains experts voient là une opportunité pour transformer les concurrents en partenaires. À lire aussiAutomobile: la stratégie chinoise qui bouleverse le marché mondial du thermique Comment la Chine rebat les cartes du marché mondial de l'automobile
Sun Yat-Sen est considéré comme le père de la Révolution chinoise, celui qui a mis fin à 4600 ans de monarchie. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:07 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Les chiffres de la puissance chinoise donnent le vertige : pour la première fois, Pékin affiche un excédent commercial record de plus de 1 000 milliards de dollars. Face à cette accélération sans précédent, l'Europe est-elle condamnée à rester sur le carreau ? La Chine a-t-elle déjà gagné ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Stéphanie Balme Chercheuse et professeure, directrice du Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, spécialiste de la diplomatie scientifique, de la Chine globale et des relations Chine-US-UE.; Romain Graziani Professeur en études chinoises à l'école normale supérieure de Lyon; Jean-François Huchet Economiste, spécialiste de la Chine, et président de l'Institut national des langues et civilisations orientales
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 décembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ce mardi 9 décembre, Jacques Lemoisson, fondateur de Gate Capital Management, était l'invité de Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Ils sont revenus sur les propos menaçants de Macron qui prétend imposer des droits douaniers à la Chine, alors que la France ne fait pas le poids dans les échanges commerciaux et dans la compétition industrielle, avant de parler des pistes d'action pour lutter contre le rouleau compresseur chinois. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 9 décembre, le record d'excédent commercial de la Chine de janvier à novembre, Paris qui pousse l'UE à taxer Pékin sur le commerce, et la place de l'Europe dans la compétitivité internationale en matière d'IA, ont été abordés par Erwann Tison, chargé d'enseignement à l'université de Strasbourg, Olivier Babeau, président de l'Institut Sapiens, et Rafik Smati, fondateur de Louxor.ai et président du groupe Aventers, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Tous les matins, Étienne Bracq revient sur les performances des principaux marchés boursiers et les tendances du moment dans Morning Briefing, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:38:01 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La semaine dernière, du 3 au 5 décembre, Emmanuel Macron s'est rendu en Chine afin d'y rencontrer son homologue le président Xi Jinping. Comment lire le dialogue sino-français malgré un déséquilibre bilatéral très net ? Emmanuel Macron s'illusionne-t-il sur la capacité de la France à négocier ? - invités : François Bougon Journaliste, responsable du service international de Mediapart; Emmanuel Lincot Professeur à l'Institut Catholique de Paris, chercheur associé à l'Iris et sinologue; Françoise Nicolas Conseillère du centre Asie de l'Ifri
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 08 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce lundi 8 décembre, François Sorel a reçu Enguerand Renault, directeur de la rédaction Satellifacts, Salime Nassur, fondateur de Maars, et Frédéric Simottel, journaliste BFM Business. Ils se sont penchés sur l'assaut des lunettes connectées chinoises sur les marchés occidentaux, les démissions en série chez Apple, ainsi que l'accélération de MaiaSpace dans le spatial français, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:08:45 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - L'invité du 7H50 de Benjamin Duhamel est Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, ancien représentant permanent de de la France auprès de l'ONU. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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durée : 00:38:01 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La semaine dernière, du 3 au 5 décembre, Emmanuel Macron s'est rendu en Chine afin d'y rencontrer son homologue le président Xi Jinping. Comment lire le dialogue sino-français malgré un déséquilibre bilatéral très net ? Emmanuel Macron s'illusionne-t-il sur la capacité de la France à négocier ? - invités : François Bougon Journaliste, responsable du service international de Mediapart; Emmanuel Lincot Professeur à l'Institut Catholique de Paris, chercheur associé à l'Iris et sinologue; Françoise Nicolas Conseillère du centre Asie de l'Ifri
De retour de Chine, Emmanuel Macron met en garde Pékin : le président français évoque la possibilité d'instaurer des droits de douane dans les prochains mois si le déséquilibre commercial avec l'Union européenne, évalué à près de 300 milliards d'euros, n'est pas réduit. Cette déclaration intervient alors que l'industrie européenne, notamment automobile, subit la concurrence des véhicules chinois, et que les partenaires européens restent divisés sur la stratégie à adopter. Les explications de Charles Sannat, fondateur du site insolentiae.com. Ecorama du 8 décembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 décembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.LE NOUVEAU RAPPORT DE FORCE ENTRE LA CHINE ET L'EUROPEAu cours des douze derniers mois, l'Europe est devenue le premier excédent commercial de la Chine, devant les Etats-Unis. Il a atteint 310 milliards de dollars Depuis 2019, le surplus chinois vis-à-vis de l'Europe a presque doublé. Et tout porte à croire qu'avec les droits de douane de Trump, qui ferment en grande partie la porte du marché américain aux exportations de l'empire du Milieu, ce phénomène est appelé à s'amplifier et à durer. Cela traduit l'impressionnante montée en puissance de la Chine dans un grand nombre de technologies, notamment dans les industries vertes, sur lesquelles l'Europe se retrouve désormais, dans un renversement du rapport de force, en position de demandeur. Face à la Chine, sur le plan économique et commercial, l'Europe n'est plus naïve : elle filtre les investissements ; applique des droits de douane sur les biens bénéficiant de subventions à la production, comme les voitures électriques ; travaille à desserrer l'étau de sa dépendance en ressources de base, comme les terres rares et les aimants permanents ; elle prend des mesures commerciales fortes, comme les quotas qui s'appliqueront pour l'acier et l'inox au 1er janvier prochain. Elle se convertit à l'idée, très française, de préférence européenne notamment pour les achats publics. Début décembre, le commissaire Stéphane Séjourné a porté à Bruxelles un texte pour conditionner les investissements en Europe à des transferts de technologie. Ces mesures révèlent un changement de logiciel de la Commission européenne, dans un rapport de force de plus en plus tendu avec Pékin. La prise de conscience des vulnérabilités stratégiques européennes gagne des pays pour qui le libre-échange était auparavant l'alpha et l'oméga, comme l'Allemagne, les Pays-Bas ou les Scandinaves.Pour sa quatrième visite d'État en Chine depuis 2017, du 3 au 5 décembre, Emmanuel Macron, qui était accompagné en 2023 par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a été bien seul face à Xi Jinping. Les Chinois sont aujourd'hui en position de force dans presque tous les domaines. Les contentieux entre la France et la Chine s'accumulent. L'Ukraine en est l'exemple le plus patent, à l'heure où Donald Trump cherche à précipiter un accord de paix, au risque de s'aligner sur les positions de Vladimir Poutine : bientôt quatre ans après l'invasion russe, Pékin n'a jamais faibli dans son soutien diplomatique et industriel à l'effort de guerre russe. Le numéro un chinois a opposé une fin de non-recevoir à la demande du chef de l'État français de faire pression sur la Russie. Le président français a également pressé son hôte sur le front économique, en quête d'un grand « rééquilibrage » avec là aussi une réponse fuyante de l'« usine du monde », qui déverse ses surcapacités industrielles aux quatre coins de la planète.LE BLOC CENTRAL S'EFFONDRE-T-IL ?Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est revenu mardi en deuxième lecture à l'Assemblée nationale. Vendredi, les députés ont adopté son volet recettes pour 2026, par 166 voix pour et 140 contre. Paradoxalement, le gouvernement s'inquiète davantage des votes du bloc central (Renaissance, Modem, Horizons, et LR) que de ceux des oppositions. Or les députés du parti Horizons, présidé par Édouard Philippe, n'entendent pas voter pour ce texte qui « ne propose pas de réduction du déficit, repose sur de nouvelles mesures de fiscalité et ne propose pas de nouvelles mesures de réduction de dépenses », selon le patron du groupe à l'Assemblée Paul Christophe. Des gestes ont été faits, sur la Défense, ou le prix de l'électricité, mais ce coup de pression venant d'un parti qui compte trois ministres au sein du gouvernement Lecornu, est mal compris par ses partenaires. Une adoption du texte, le 9 décembre, serait un succès pour le Premier ministre, qui espère provoquer ensuite une dynamique favorable sur le projet de budget de l'État. Les incertitudes demeurent d'autant plus que l'amertume monte au sein du bloc central, après avoir dû concéder des mesures aux socialistes, dont la suspension de la réforme des retraites de 2023.À un an et demi du scrutin présidentiel, dans un bloc central affaibli par les divisions et avec l'impopularité du président sortant, aucun candidat « naturel » n'a pour l'heure émergé. Seul prétendant déclaré, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe s'efforce de s'imposer comme le candidat de la droite et du centre et exclut de passer par une primaire. Après son appel à la démission du président de la République, un sondage est venu, depuis, ébranler son camp. Selon le dernier baromètre Odoxa publié le 25 novembre, pour la première fois au second tour, face à Édouard Philippe, Jordan Bardella recueillerait 53% des voix. Quoi qu'il en soit de la fiabilité d'un sondage de deuxième tour dont les sondeurs eux-mêmes soulignent la fragilité, en avril dernier, Édouard Philippe était donné vainqueur de Jordan Bardella au second tour, avec 54% contre 46%. Cette baisse dans les sondages affecte tout le bloc central, soulignent les philippistes, alors que les discussions budgétaires au Parlement s'enlisent. L'affaiblissement de l'ancienne majorité présidentielle dans les sondages serait selon eux le résultat d'une « succession de mauvais choix » d'Emmanuel Macron, lequel aurait « contaminé » les prétendants issus de son camp. « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », résume l'eurodéputée Nathalie Loiseau, membre d'Horizons. Le patron du parti macroniste Gabriel Attal se réjouit en privé, de talonner le Havrais dans les sondages et croit de plus en plus pouvoir incarner l'espace central, dans l'esprit du « en même temps » de 2017, que réfute Édouard Philippe.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:13:57 - Le Débat d'On n'arrête pas l'éco - Jeudi, à Pékin, Emmanuel Macron a appelé le président chinois Xi Jinping à favoriser des "investissements croisés" pour rééquilibrer la relation commerciale entre les deux pays. Vœu pieux ou objectif envisageable ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En Chine, Emmanuel Macron est arrivé à Pékin et a été accueilli en grande pompe. Deux grands sujets ont été évoqués autour de la table, notamment au sujet des déséquilibres commerciaux croissants entre la Chine et l'Europe. Écoutez RTL autour du monde du 4 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - Quels sont les liens entre Dominique de Villepin et la Chine ? L'ancien Premier ministre s'y est rendu une cinquantaine de fois depuis 2007 et sa sortie de Matignon. D'après la Cellule investigation, les factures de deux de ses conférences données là-bas ont été réglées par les autorités chinoises.
durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - Quels sont les liens entre Dominique de Villepin et la Chine ? L'ancien Premier ministre s'y est rendu une cinquantaine de fois depuis 2007 et sa sortie de Matignon. D'après la Cellule investigation, les factures de deux de ses conférences données là-bas ont été réglées par les autorités chinoises.
durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - Quels sont les liens entre Dominique de Villepin et la Chine ? L'ancien Premier ministre s'y est rendu une cinquantaine de fois depuis 2007 et sa sortie de Matignon. D'après la Cellule investigation, les factures de deux de ses conférences données là-bas ont été réglées par les autorités chinoises.
Alors que la France affiche un déficit commercial record vis-à-vis de la Chine (47 milliards d'euros), Emmanuel Macron cherche à obtenir des transferts de technologies venus de Pékin. Un basculement historique qui redéfinit les rapports de force industriels entre l'Europe et la Chine. Le déplacement d'Emmanuel Macron en Chine intervient dans un contexte de déséquilibre commercial massif au profit de Pékin. Longtemps, la Chine exportait surtout des biens d'entrée de gamme. Ce temps est révolu. Désormais, Pékin expédie vers l'Europe des voitures électriques, des panneaux solaires, des batteries, ou encore des composants électroniques. Autrement dit, tout ce dont l'Europe a besoin pour réussir sa transition énergétique. Face à cette montée en puissance, la France doit revoir sa stratégie : accueillir sur son territoire des entreprises chinoises, créer de l'emploi et, surtout, récupérer du savoir-faire, ce qu'on appelle des transferts de technologies. Ce mouvement illustre un changement de rôle inédit entre la Chine et les Occidentaux. Pendant quarante ans, les technologies venaient d'Europe vers les usines chinoises. Aujourd'hui, c'est l'inverse. À lire aussiEn visite en Chine, Emmanuel Macron plaide pour un «rééquilibrage» des relations commerciales Renault, Forvia, Orano : quand les groupes français apprennent en Chine L'exemple le plus spectaculaire est celui du secteur automobile. Renault a ouvert l'an dernier à Shanghai un centre de développement dédié à l'électrique. Objectif : apprendre auprès des meilleurs ingénieurs chinois. Le résultat est plus que concret, puisque la nouvelle Twingo électrique, produite en Europe mais développée en Chine, a été conçue deux fois plus vite que les standards européens. Même dynamique pour l'équipementier automobile Forvia, qui travaille avec le géant chinois BYD, devenu premier constructeur mondial de voitures électriques. Ou encore le groupe français Orano, désormais associé au chinois XTC dans l'extraction et le traitement de métaux critiques. Ces exemples illustrent le renversement stratégique en cours. Ce sont désormais les industriels français qui viennent chercher des méthodes, des technologies et un tempo industriel en Chine – ce que certains appellent désormais le « China speed ». À lire aussiBYD dépasse Tesla: comment le géant chinois des voitures électriques conquiert le monde Une stratégie à double tranchant La France veut bien sûr préserver sa souveraineté industrielle. Mais Pékin y voit aussi son intérêt. En partageant certaines technologies, la Chine maintient son accès au marché européen, dans un contexte de tensions commerciales croissantes. Ces collaborations permettent aussi à Pékin de sécuriser des partenariats scientifiques, la France et l'Europe restant des leaders en publications de recherche, ce qui demeure un atout stratégique pour la Chine. Enfin, Pékin cherche à diversifier ses alliances face aux États-Unis et à montrer qu'elle peut être un partenaire – pas seulement un concurrent. Mais la France n'est pas seule sur les rangs. La compétition ne se joue plus uniquement entre l'Europe et la Chine. Elle se joue au sein même de l'Union européenne. Hongrie, Espagne et d'autres pays cherchent, eux aussi, à attirer les investissements chinois. Et dans cette course, chacun veut obtenir sa part du savoir-faire technologique venu de Pékin. Reste une question centrale, décisive pour les années à venir : la France parviendra-t-elle à obtenir assez de transferts de technologies pour éviter une dépendance aux filières chinoises ? C'est tout le défi industriel – et géopolitique – des prochaines années. À lire aussiLa Chine est-elle vraiment en train de bousculer l'ordre technologique mondial?
Pour des raisons de sécurité, la préfecture de Paris a sollicité la mairie de Paris pour qu'elle annule le concert prévu le 31 décembre prochain sur les Champs-Élysées. En revanche, le feu d'artifice est maintenu sur la plus belle avenue du monde. Mais la décision fait débat et la polémique a enflé. Les critiques fusent de partout. Ruth Elkrief rappelle que ce concert géant n'est pas la vieille tradition du 31 décembre. Et elle estime que cette annulation est raisonnable. La visite d'Emmanuel Macron en terre chinoise est en train de s'achever. François Lenglet rappelle le montant du déficit commercial bilatéral qui est de 47 milliards d'euros en 2024 en faveur de la Chine. Il déplore aussi le fait que, contrairement à ce qui s'est produit il y a 40 ans, c'est la France qui demande désormais à la fois des investissements et des transferts de technologie à la Chine. Alors, il se demande ce que notre pays peut vraiment obtenir de l'Empire du Milieu, notamment sur le plan économique et diplomatique. Abnousse Shalmani, elle, a été stupéfaite par les aveux de Vladimir Chirkin. Cet ex-commandant des forces terrestres russes était revenu sur les premières heures de l'invasion de Moscou en Ukraine, en apportant des critiques dévastatrices. Elle rappelle que c'est rare qu'un haut gradé de l'armée russe aille aussi loin et publiquement. Abnousse Shalmani pense que le but serait peut-être de préparer les terrains, l'accord de paix à venir. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:33 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'Inde ordonne aux fabricants de téléphones portables d'équiper leurs modèles vendus sur son sol d'une application de cybersécurité conçue par le gouvernement. L'opposition dénonce une invasion de la vie privée. La Chine utilise l'intelligence artificielle pour renforcer sa surveillance en ligne.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 03 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pékin accueille à partir de mercredi (3 décembre 2025) le président français Emmanuel Macron pour une visite sous le signe de l'économie. Un enjeu de premier plan pour le géant chinois engagé dans une lutte avec les États-Unis pour le leadership de l'intelligence artificielle. Pékin peut-il rattraper Washington dans ce domaine ? Quels sont les atouts de la Chine ? Quels sont les enjeux de cette bataille ? Pour en débattre : - Jean-Baptiste Monnier, vice-président de l'institut de recherches «Asia Centre» - Julien Pillot, économiste spécialiste de l'industrie numérique, enseignant-chercheur à l'Inseec Business School, chercheur associé au CNRS - Guillaume Grallet, journaliste high-tech au Point et chroniqueur à France 24, auteur du livre «Pionniers : Voyage aux frontières de l'intelligence artificielle» éditions Grasset.
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Pékin accueille à partir de mercredi (3 décembre 2025) le président français Emmanuel Macron pour une visite sous le signe de l'économie. Un enjeu de premier plan pour le géant chinois engagé dans une lutte avec les États-Unis pour le leadership de l'intelligence artificielle. Pékin peut-il rattraper Washington dans ce domaine ? Quels sont les atouts de la Chine ? Quels sont les enjeux de cette bataille ? Pour en débattre : - Jean-Baptiste Monnier, vice-président de l'institut de recherches «Asia Centre» - Julien Pillot, économiste spécialiste de l'industrie numérique, enseignant-chercheur à l'Inseec Business School, chercheur associé au CNRS - Guillaume Grallet, journaliste high-tech au Point et chroniqueur à France 24, auteur du livre «Pionniers : Voyage aux frontières de l'intelligence artificielle» éditions Grasset.
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Entre robotaxis, robots humanoïdes téléopérés et compétition géopolitique autour de l'IA, Michel Lévy-Provençal raconte trois semaines au cœur des métropoles asiatiques les plus innovantes.Michel Lévy-Provençal, prospectiviste et dirigeant de BrightnessPourquoi avoir entrepris ce long voyage en Asie et qu'est-ce qui vous a le plus frappé à Shenzhen ?Je suis parti à la fois pour respirer et pour une opportunité professionnelle qui m'a conduit dans six métropoles asiatiques. À Shenzhen, j'ai reçu une véritable claque : une ville verte, silencieuse, largement électrifiée, bien loin des clichés de mégalopole polluée. Là-bas, tout repose sur l'écosystème mobile local. Sans WeChat, on ne peut strictement rien faire : payer, s'identifier, réserver un billet. Cette dépendance crée un mélange étrange de confort et d'oppression, renforcé par la biométrie systématique aux frontières et la surveillance omniprésente. Malgré cela, l'efficacité est bluffante. J'ai compris que Shenzhen est pensée comme une scène technologique destinée à montrer, très explicitement, la puissance numérique chinoise.Comment avez-vous vécu l'expérience des robotaxis et des robots humanoïdes ?Les robotaxis ont été une découverte spectaculaire. J'ai utilisé un taxi autonome de Pony.ai pour quelques euros à peine, une démonstration assumée de maturité technologique. Certaines voitures roulent totalement sans chauffeur, d'autres disposent d'un superviseur immobile, volontairement mis en retrait pour prouver la fiabilité du système. C'est fluide, précis, impressionnant. Du côté de la robotique humanoïde, j'ai visité les laboratoires d'Engine AI. Leurs robots marchent, courent, se rattrapent, dansent, manipulent des objets avec des gestes très crédibles. Mais tout est téléopéré : aucune autonomie réelle. Les vidéos virales que nous voyons montrent des machines pilotées à distance. La mécanique est brillante, mais la couche d'intelligence embarquée manque encore pour évoluer dans un environnement complexe.Quel regard portez-vous sur la compétition technologique entre la Chine, les États-Unis et le Japon ?La Chine mène aujourd'hui une offensive technologique assumée. En IA, des modèles comme Kimi cherchent clairement à rivaliser avec les modèles américains. En robotique ou en mobilité autonome, la communication est massive, calculée, internationale. À l'inverse, le Japon m'a semblé en retrait. Lors d'un échange avec l'ancien ministre de la Transformation Numérique, j'ai été frappé d'entendre Mistral cité comme exemple positif de stratégie souveraine. On voit bien que la compétition ne se joue plus seulement sur la performance brute mais sur la vitesse d'exécution, la frugalité, la cohérence stratégique et le récit.Qu'avez-vous observé en Asie concernant l'image de la France et ses opportunités ?J'ai été surpris par la puissance de la marque France dans toute l'Asie. À Séoul, Hong Kong ou Singapour, j'ai vu des dizaines de marques jouant la carte française, parfois sans lien réel avec la France. Notre imaginaire séduit : design, qualité, exigence, poésie. Nous sous-exploitons clairement ce potentiel. Des acteurs français comme Dassault Systèmes, Airbus ou TotalEnergies y jouissent déjà d'un immense respect. Je suis convaincu que nous pourrions créer bien plus de valeur en combinant technologies venues d'ailleurs et excellence française dans l'expérience, le software ou la conception. Le marché asiatique est une opportunité majeure.Brightness France : https://www.brightness.fr/-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
ChatGPT et Perplexity deviennent des assistants de shopping, l'IA impacte l'emploi, l'Europe veut interdire les réseaux sociaux aux plus jeunes.Avec Bruno Guglielminetti (https://moncarnet.com/)La Chine croule sous les robotsLe robot chinois Agibot A2 a parcouru 106 km sans s'arrêter, un exploit technologique… mais aussi un symptôme. Pékin s'inquiète désormais d'une surproduction de robots humanoïdes, issus de dizaines de startups. En parallèle, Memo, petit robot américain, apprend les gestes du quotidien grâce à des capteurs portés par des humains. L'ère des robots domestiques se précise.ChatGPT et Perplexity deviennent conseillers shoppingTrois ans après son lancement discret, ChatGPT revendique 800 millions d'utilisateurs hebdos. Il devient désormais un assistant shopping intelligent, capable de recommander des produits en langage naturel. Perplexity fait de même. Claude, l'IA d'Anthropic, se spécialise quant à lui dans le code et les tâches bureautiques, avec un style grammatical jugé plus rigoureux que ChatGPT. Deux approches, deux visions de l'IA.Tesla teste la conduite autonome en FranceC'est officiel : Tesla propose en décembre des essais gratuits de son FSD (Full Self-Driving) dans 8 villes françaises. Il s'agit d'une conduite de niveau 2, sous surveillance humaine. Derrière cette campagne : une tentative d'influencer les autorités européennes avant une possible homologation du système, toujours incertaine.L'IA détruit-elle vraiment des emplois ?HP annonce 4 000 à 6 000 suppressions de postes d'ici 2028. L'entreprise cite l'IA comme principal levier de réorganisation. Mais s'agit-il d'un véritable bouleversement technologique ou d'un prétexte commode ? Une chose est sûre : l'IA augmente la productivité, réduit les besoins humains et accélère la mutation de nombreux métiers.OVH, Qwant : accrocs à la souverainetéOVHCloud est sommé par la justice canadienne de fournir des données stockées en France. Un précédent préoccupant. Dans le même temps, Qwant est débouté face à Microsoft dans une plainte pour abus de position dominante. La souveraineté numérique européenne peine à s'imposer.La tech asiatique sous haute tension, vue de l'intérieurLe prospectiviste Michel Lévy-Provençal, de retour d'un long voyage en Chine, Corée et Japon, raconte un écosystème en ébullition. Il décrit des robots impressionnants mais… téléopérés, encore très loin de l'autonomie. Derrière les démonstrations spectaculaires : une course à la communication technologique, où la Chine cherche désormais à rivaliser avec les États-Unis, y compris en IA. À écouter en intégralité dans l'épisode.Unistellar invente les jumelles à réalité augmentéeAutre innovation made in France : les jumelles N-Vision de la société marseillaise Unistellar. Son CEO, Laurent Marfisi, présente un appareil capable d'afficher constellations, sommets ou monuments directement dans le champ de vision. Un outil à la croisée de l'astronomie et de la randonnée augmentée.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
La Chine inonde le monde de robots, ChatGPT devient conseiller shopping, Tesla teste la conduite autonome en France. L'IA bouleverse aussi le travail. Décryptage complet dans L'Hebdo.Envie de participer à l'aventure Frogans ? Investissez avant le 3 décembre !
durée : 00:37:00 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - À peine élue, Sanae Takaichi a provoqué l'ire de Pékin en raison de propos sur Taïwan. L'escalade verbale et militaire durant le mois de novembre 2025 a fini par se calmer, pourtant la relation entre les deux pays semble aujourd'hui contrariée. - réalisation : Vivian Lecuivre, Margot Page - invités : Philippe Pelletier géographe et professeur émérite à l'Université Lumière-Lyon 2, spécialiste du Japon. ; Jean-Yves Colin expert Asie du Nord au sein du think tank français Asia Centre.
durée : 00:58:27 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Enguerrand Armanet qui rentre de Chine, puis table-ronde sur le Japon, où la nouvelle première ministre tient une position de fermeté face à la Chine. - réalisation : Vivian Lecuivre, Margot Page - invités : Enguerrand Armanet Journaliste au Figaro; Philippe Pelletier géographe et professeur émérite à l'Université Lumière-Lyon 2, spécialiste du Japon. ; Jean-Yves Colin expert Asie du Nord au sein du think tank français Asia Centre.
Nous sommes vers 1620, dans l'est de la Chine. Feng Menglon, un auteur prolifique et éditeur réputé, met en scène, dans un recueil de contes intitulé « Paroles éternelles pour éveiller le monde », la rencontre orageuse entre le sous-préfet Wang, décrit comme un fonctionnaire véreux, et Lu Nan, un riche excentrique tapi au cœur de son jardin. Un jardin décrit comme un lieu de rêve où poussent les fleurs les plus rares et où se tiennent des réunions amicales très généreusement arrosées. Ce petit paradis attire irrésistiblement le sous-préfet Wang, lui-même grand buveur. Celui-ci tente, à plusieurs reprises, de s'y faire inviter, mais se heurte à des échecs répétés. Lorsqu'il parvient enfin à entrer, il découvre le propriétaire des lieux ivre mort, et totalement incapable de lui réserver l'accueil respectueux auquel il estime avoir droit. Le sous-préfet Wang repart donc fou de rage. Il se précipite à la cour, lieu où se rend la justice, là où le fonctionnaire exerce son autorité. N'écoutant que sa haine, Wang accuse Lu Nan de meurtre, il le fait battre et enfermer pendant dix ans. Cette histoire reflète les relations complexes, difficiles que les lettrés pouvaient avoir entre eux dans la Chine Impériale. Ces lettrés parmi lesquels se recrutent les élites politiques, littéraires, artistiques et intellectuelles. Mais au-delà des ces relations interpersonnelles, le lettré est un homme qui navigue entre le monde rigide de l'administration et les univers de la poésie, de la peinture, de la spiritualité en lien avec la nature. Tentons une approche … Avec nous : Françoise Lauwaert, sinologue et anthropologue, membre du Centre de recherche sur l'Asie de L'Est (EAST – ULB). « Le lettré chinois, côté cour et côté jardin » ; publié par l'Académie royale de Belgique, coll. L'Académie en poche. Sujets traités : Lettré, Chine Impériale, rigueur, administrative, art,spirtualité, Feng Menglon, jardin, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Réunis à Brême en Allemagne, les 23 États membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) doivent définir d'ici ce soir les priorités et le budget spatial du continent jusqu'en 2028. Dans un contexte de forte concurrence internationale et de retard technologique accumulé, l'Europe tente de préserver sa souveraineté face aux États-Unis, à la Chine. La statistique est saisissante et mérite d'être notée. Sur les 261 lancements de fusées réalisés dans le monde en 2024, l'Europe n'en compte que trois. Une faiblesse historique, qui contraste avec les 156 tirs américains et les 68 chinois. C'est dans ce contexte que les ministres de l'Espace se réunissent à Brême. L'ESA réclame 22 milliards d'euros pour la période 2026-2028, soit 5 milliards de plus que lors du cycle précédent, afin d'éviter un décrochage durable. Malgré cette hausse, le continent reste très en dessous des grandes puissances : l'Europe ne pèse que 10 % du financement spatial public mondial, loin derrière les États-Unis et la Chine. Pourtant, l'enjeu est crucial : sans satellites, pas de météo fiable, pas de GPS européen, pas d'Internet sécurisé, pas de gestion de crise. Pas de souveraineté, tout simplement. Un continent fragmenté face aux ambitions spatiales Si l'Europe veut redevenir une puissance spatiale, elle devra d'abord résoudre un problème politique : elle ne parle pas d'une seule voix. La France, longtemps locomotive du spatial européen grâce à Ariane, Kourou, Airbus ou Thalès, passe désormais au troisième rang des contributeurs derrière l'Allemagne et l'Italie. Berlin accélère, notamment dans le spatial militaire, tandis que Rome mise sur les mini-lanceurs et les constellations, profitant d'une base industrielle solide. Pourtant, les succès européens existent. Citons Copernicus, programme d'observation du climat; Galileo, le GPS européen ; IRIS², future constellation de connectivité sécurisée ou encore l'incontournable Ariane 6, le nouveau lanceur du continent. Mais contrairement aux États-Unis, où les acteurs privés sont devenus centraux, comme SpaceX, le spatial européen repose principalement sur de l'argent public. À lire aussiLa France peut-elle rattraper son retard dans le secteur spatial? L'Europe s'organise face à SpaceX et au NewSpace américain Face au succès de SpaceX et de tout l'écosystème du NewSpace américain, l'Europe tente de structurer son propre marché. L'ESA a sélectionné cinq mini-lanceurs pour développer une offre commerciale. En parallèle, la Commission européenne a présenté un « Space Act européen » destiné à harmoniser les règles, renforcer la compétitivité et aligner les stratégies nationales encore trop dispersées. Car malgré ses divisions, l'Europe conserve des atouts majeurs : une industrie performante, des ingénieurs de haut niveau et des centres spatiaux d'excellence. Reste désormais à transformer ces atouts en puissance collective. Encore faut-il parler d'une seule voix et se donner enfin les moyens de se faire entendre. À lire aussiL'Europe affine sa stratégie pour retrouver le chemin de l'espace
Selon le dernier rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), l'Europe vieillit à un rythme tel que, sans action rapide, le niveau de vie pourrait reculer dans les prochaines décennies. Depuis plusieurs décennies, l'Europe vieillit. La pyramide des âges, autrefois en forme de triangle – beaucoup de jeunes à la base, peu de personnes âgées au sommet – ressemble aujourd'hui davantage à une amphore, voire à un tonneau. La population active, celle des 15-64 ans, se réduit tandis que la proportion de seniors augmente rapidement. Selon la BERD, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, si rien ne change, le vieillissement retirera environ 0,36 point de croissance par an d'ici à 2050 dans une large partie de l'Europe. Sur le temps long, l'impact est considérable : c'est un risque clair de baisse du niveau de vie. Dans une économie, ce sont les actifs qui produisent l'essentiel de la richesse et qui financent les retraites ainsi qu'une partie importante des dépenses publiques. Quand leur nombre diminue relativement au reste de la population, la richesse produite par habitant finit par stagner, voire reculer. À lire aussiLa démographie ou l'enjeu économique de ces dix prochaines années Pourquoi le vieillissement pèse sur le niveau de vie Trois raisons principales expliquent ce ralentissement. D'abord, la plus évidente : moins de travailleurs, c'est moins de production. La croissance est mécaniquement freinée. Ensuite, les entreprises investissent en fonction de la demande future. Si la population active stagne ou diminue, les entreprises sont moins incitées à construire de nouvelles usines et à acheter de nouveaux équipements. Résultat : la productivité est plus faible. Enfin, lorsque les jeunes générations se réduisent, c'est l'innovation elle-même qui s'essouffle : moins de chercheurs, moins d'entrepreneurs et moins d'inventeurs, avec, à terme, moins de croissance. L'Europe n'est pas le seul continent concerné, mais elle est l'un des plus exposés. La Chine, le Japon ou encore la Corée du Sud connaissent des dynamiques similaires. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la fenêtre démographique se refermera d'ici à une dizaine d'années : ces pays vieilliront à leur tour. À l'inverse, l'Afrique subsaharienne, très jeune, pourrait profiter d'un volant de croissance, à condition de créer suffisamment d'emplois productifs. Quelles solutions pour atténuer les effets du vieillissement ? Plusieurs leviers existent, même s'ils ne suffiront pas chacun isolément. La première solution, souvent impopulaire, consiste à travailler plus longtemps. Reculer l'âge de la retraite permet d'augmenter le nombre d'actifs. Un autre levier majeur est d'améliorer la participation des femmes au marché du travail. Dans certains pays, elles restent sous-représentées. Réduire cet écart pourrait compenser une grande partie de la baisse démographique. La BERD évoque aussi l'immigration. Un sujet sensible, mais potentiellement efficace, est d'accueillir davantage de main-d'œuvre en âge de travailler. Cela permettrait de contrebalancer la diminution des actifs. Enfin, investir dans l'innovation demeure essentiel. L'Histoire montre que la technologie peut compenser une partie du manque de main-d'œuvre. Mais l'Europe reste en retard sur la Chine ou les États-Unis. Pour autant, prévient la BERD, aucune de ces solutions ne suffira seule. Le défi est immense et concerne un nombre croissant de pays. L'enjeu sera de combiner ces leviers pour limiter au maximum l'impact du vieillissement sur le niveau de vie des prochaines décennies.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Vous voulez réagir ? Appelez le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du mardi 25 novembre 2025, 17 h 00 à Paris. ► EXERCICE Comprendre un extrait du journal | Worakls, un artiste du mix | niveau B1 (exercice + PDF)Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CDND.A
Alors que le président américain Donald Trump a interrompu les négociations commerciales avec le Canada, le Premier ministre canadien, Mark Carney souhaite que son pays se rapproche de l'Inde et de la Chine. Pour quelles raisons ? Mark Carney, s'est engagé à doubler les échanges de son pays au cours de la prochaine décennie. Il a donc besoin de diversifier ses partenariats économiques. On a déjà observé un réchauffement des relations entre le chef de l'exécutif canadien et son homologue indien, Narendra Modi, en marge du récent G20 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Renouer des liens avec la cinquième puissance mondiale Les deux dirigeants ont convenu de relancer les négociations en vue d'un accord commercial. Des discussions, au point mort depuis deux ans en raison de la crise diplomatique entre les deux pays suite à l'assassinat d'un leader sikh à Vancouver. Le Canada avait accusé les autorités indiennes d'être impliquées. Mais depuis les taxes Trump ont rebattu les cartes. « L'Inde est la cinquième économie mondiale, et c'est une grande opportunité pour les travailleurs et entreprises canadiens », a écrit Mark Carney sur la plateforme X lors du G20. De quelles opportunités parle-t-il ? Légumes, combustibles, pâte de bois et engrais partent du Canada vers l'Inde. Produits pharmaceutiques, machinerie, électronique, pierres précieuses, font le chemin inverse entre l'Inde et le Canada. Le commerce entre deux pays tourne actuellement à l'avantage du Canada grâce aux exportations de services. Ottawa souhaite aussi pérenniser l'approvisionnement de l'Inde en uranium. L'objectif est de doubler ses échanges bilatéraux avec New Dehli pour atteindre 50 milliards de dollars américains d'ici 2030. Choisir bien sa stratégie avec la Chine Pour compenser les conséquences de taxes Trump sur son économie, Ottawa veut aussi se rapprocher de la Chine. Mais d'abord il faudra mettre un terme à la guerre commerciale qui fait rage entre Ottawa et Pékin. Supprimer le droit de douane de 100 % sur les véhicules électriques chinois. Une mesure que le gouvernement fédéral examinerait actuellement. La Chine, quant à elle, devra lever les taxes imposées sur le canola, utilisé pour faire de l'huile, les fruits de mer et le porc canadiens. Des liens économiques qu'il faudra aussi étendre à la recherche et au développement, à la production industrielle et aux services. La Chine est déjà le deuxième partenaire commercial du Canada. Mais seulement 5% des exportations canadiennes partent vers la Chine, alors que près de 75% sont destinés aux États-Unis. Remplacer Washington ne sera donc pas simple. D'autant que des inquiétudes persistent par rapport à la Chine concernant les droits de l'homme et les risques de cyber ingérence. À lire aussiGuerre commerciale entre le Canada et les États-Unis: Mark Carney en quête d'alliés en Asie
Le parcours de Mingpo Cai est un bug dans la matrice. Originaire de l'une des régions les plus pauvres de Chine, il côtoie aujourd'hui les sommets de la finance mondiale. Son fonds d'investissement Cathay Capital gère plus de 5 milliards d'euros d'actifs et compte la moitié des sociétés du CAC 40 parmi ses partenaires. Alors que le monde est plongé dans une instabilité inédite, Mingpo les aide à construire des ponts avec la Chine, les États-Unis et le reste du globe. Dans cet épisode rocambolesque et fascinant Mingpo dévoile : Pourquoi il vient de lever 1 milliard consacré à l'IAComment différencier le cerveau, le cœur et la main et les utiliser à bon escientLes forces de la Chine et de son modèle “speed and scale”Son plan pour industrialiser la France avec des technologies du monde entierComment il maintient la performance moyenne de Cathay au dessus de 10%/anDécouvrez un homme brillant qui considère que la seule vraie réussite est celle qui est utile au monde entier. Une parole rare, et extrêmement lucide pour mieux comprendre les enjeux qui flottent actuellement au-dessus de nos têtes. Vous pouvez contacter Cathay Capital directement sur leur site web.Un coucou particulier à Valentine qui nous a aidé à rendre cet épisode possible.TIMELINE:00:00:00 : Grandir dans la campagne chinoise, sans électricité00:13:05 : “Si je suis utile à ce pays, il me laissera ma chance”00:22:40 : Mettre ses études en pause pour saisir l'opportunité d'une vie00:29:59 : Respecter ses concurrents et ne jamais chercher à les détruire00:45:07 : Les intérêts composés de la vie00:53:29 : “Si tu réussis sans résoudre de problème, quelle est ton utilité ?”01:03:28 : La mission de Cathay Capital01:20:05 : Les paradoxes du peuple chinois01:28:11 : Industrialiser la France avec les technologies du monde entier01:39:39 : Comment changer le regard des Européens sur la Chine01:50:29 : Construire des ponts entre les pays pour accélérer l'innovation01:57:43 : L'attachement de Mingpo avec la France02:05:45 : 1 milliard pour investir massivement dans l'IA02:16:02 : Les 3 cultures qui ont forgé l'identité de Mingpo02:27:49 : Être heureux c'est un choixLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #502 - Thomas Sammut - Préparateur Mental - Faut-il forcément souffrir pour réussir ?#433 - Pascal Rigo - Boulanger - Vendre ses boulangeries 100 millions et devenir le patron de la food de StarbucksNous avons parlé de :Cathay CapitalGroupe SEBL'acquisition de Supor par SEB en 2006Thierry de La Tour d'ArtaiseLe principe des intérêts composésDenis Barrier, cofondateur de Cathay Capital aux côtés de MingpoLe partenariat AfricInvest x CathayArtefactNablaLes recommandations de lecture :L'homme qui plantait des arbres - Jean GionoL'Alchimiste - Paulo CoelhoUn grand MERCI à nos sponsors : SquareSpace : squarespace.com/doitQonto: https://qonto.com/r/2i7tk9 Brevo: brevo.com/doit eToro: https://bit.ly/3GTSh0k Payfit: payfit.com Club Med : clubmed.frCuure : https://cuure.com/product-onelyVous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce troisième et dernier épisode, on s'intéresse à Taiwan : l'île pourrait voir s'affronter les deux puissances, mais est-ce la priorité de Donald Trump ? Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France CultureMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce deuxième épisode, on se penche sur les nouvelles relations entre la Chine et la Russie, mais aussi avec l'Europe. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Times News, CNA, France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans Silicon Carne, on parle de :
durée : 00:03:35 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pour avoir dit qu'une attaque chinoise contre Taiwan serait une « menace existentielle » pour Tokyo, la première ministre japonaise Sanae Takaichi fait l'objet d'une violence campagne hostile en Chine. La question de Taiwan reste explosive, surtout avec les ambiguïtés de Donald Trump. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.