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Dépassement de coûts majeurs du dossier numérique avec la société américaine Epic. La Banque Nationale visée par une cyberattaque. Discussion IA avec David Proulx. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
L'univers de la microélectronique vit peut-être un tournant historique. La Chine a récemment annoncé le lancement de la production de masse des premières puces non binaires hybrides, une technologie inédite qui pourrait redessiner le paysage mondial de l'intelligence artificielle. Encore méconnue du grand public, cette avancée pourrait pourtant bouleverser des domaines entiers : de la robotique à l'aéronautique, en passant par les systèmes de recommandation, les véhicules autonomes ou la cybersécurité.Que signifie “non binaire” ?Les puces électroniques classiques, celles qui font fonctionner nos ordinateurs et smartphones, reposent sur un principe fondamental : le binaire. Chaque bit d'information ne peut être qu'un 0 ou un 1. Cette logique a permis des décennies d'innovation, mais elle atteint aujourd'hui certaines limites en matière d'efficacité énergétique et de traitement massif des données.Les puces non binaires, elles, reposent sur une logique multivalente : au lieu de deux états possibles, elles peuvent en gérer plusieurs (par exemple, 0, 1, 2, 3…). Cela permet d'augmenter drastiquement la densité d'information, tout en réduisant les cycles de calcul et la consommation énergétique.Une première mondiale chinoiseL'entreprise Tianjin Saidi Technology, en lien avec des institutions de recherche gouvernementales chinoises, est à l'origine de cette prouesse. Ses puces hybrides non binaires analogico-numériques sont conçues pour mimer le fonctionnement du cerveau humain, où l'information n'est pas transmise en tout ou rien, mais sous forme de signaux gradués. En combinant analogique et numérique, ces composants pourraient offrir des performances bien supérieures aux puces actuelles pour les tâches d'intelligence artificielle.Un enjeu géopolitiqueCette annonce intervient alors que la Chine fait face à des restrictions sévères sur l'accès aux technologies avancées venues des États-Unis. Incapable d'importer certaines puces NVIDIA ou AMD de dernière génération, Pékin parie donc sur l'innovation de rupture pour reprendre l'avantage.Si ces puces non binaires tiennent leurs promesses, elles pourraient réduire la dépendance de la Chine aux semi-conducteurs occidentaux, tout en ouvrant un nouveau chapitre technologique — un peu comme les transistors ont succédé aux tubes électroniques dans les années 1950.Ce que cela pourrait changerPlus rapides, plus sobres et plus proches du raisonnement biologique, ces puces pourraient révolutionner la conception des IA. Finie l'approche brute-force fondée sur la puissance de calcul brute : place à des machines plus intelligentes, plus économes, et potentiellement… plus proches de l'humain.Le futur de l'IA ne sera peut-être pas binaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA VALSE DES PANTINS : COMPORTEMENT DU PERSONNEL POLITIQUE À LA VEILLE DU 8 SEPTEMBREAprès sa présentation mi-juillet, le Premier ministre a de nouveau défendu, le 25 août, son plan de rigueur de 44 milliards d'euros pour le budget 2026, et annoncé qu'il « engagera(it) la responsabilité de son gouvernement[…] pour une clarification » lundi 8 septembre, avec un vote de confiance à l'Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire. La France insoumise, le Parti communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et les Ciottistes ont annoncé leur volonté de faire tomber l'actuel gouvernement. Le Parti socialiste ne compte pas non plus voter la confiance. Depuis 1958, ce sont 41 Premiers ministres qui ont sollicité la confiance de l'Assemblée nationale, et qui ont obtenu à chaque fois la majorité absolue des suffrages exprimés.Si François Bayrou veut croire possible ce vote de confiance, le décompte des forces hostiles ne va guère dans son sens : en additionnant les voix du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (138), de la gauche (192) et du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT, 23), il existe une majorité de suffrages largement suffisante pour faire chuter le gouvernement. Un tel échec poussera-t-il Emmanuel Macron à demander, lui aussi, une « clarification », en opérant un retour aux urnes avec une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, quatorze mois après la précédente ? C'est ce que réclame le Rassemblement national, tandis que LFI se prononce pour la destitution du président lequel appelle les siens à se mettre d'accord avec les socialistes et n'apparaît donc pas prêt ni à dissoudre ni à se démettre. On voit d'ailleurs que les candidats à la succession de François Bayrou ne manquent pas. L'échec de son Premier ministre placera Emmanuel Macron en première ligne, désormais dépourvu de paratonnerre. Les appels à sa démission pourraient se multiplier, en particulier lors du mouvement de blocage du 10 septembre.François Bayrou, qui veut éviter l'instabilité, risque-t-il de l'aggraver ? Cette hypothèse est partagée par 63 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Selon le baromètre de la confiance politique 2025 du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publié en février dernier, 74 % des Français ne font pas confiance à la politique (+ 4 points par rapport à 2024).COMMENT LA CHINE TIRE PARTI DE L'INSTABILITÉ MONDIALE ET DES DIVISIONS OCCIDENTALESLe 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l'invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d'ouverture, Xi a appelé les États membres à s'opposer à la mentalité de guerre froide, à l'hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d'intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l'Ukraine par l'Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s'éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis.Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50 % de droits de douane sur les produits indiens.La Chine s'affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s'est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:37 - Journal de 8 h - Mauvaise nouvelle pour les éleveurs européens de porcs. La Chine a décidé d'imposer provisoirement des taxes supplémentaires sur ses importations.
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L'émission 28 minutes du 06/09/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Mariam Pirzadeh, rédactrice en chef à France 24, Daniele Zappalà, correspondant du quotidien "Avvenire" et docteur en géopolitique, Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr et le dessinateur de presse Pierre Kroll.La France a-t-elle un problème avec la taxation des plus riches ?Taxer les plus riches est devenu l'une des principales lignes de fracture politique. En France, les grandes fortunes et les grandes entreprises paient proportionnellement moins d'impôt que les PME et les contribuables. Cet état de fait avait conforté la proposition de loi du groupe écologiste pour mettre en place la taxe Zucman, qui entend imposer les 1 800 patrimoines les plus élevés à hauteur de 2 %. En juin, le Sénat l'a rejeté, ses détracteurs estimant qu'il allait favoriser l'exil fiscal et un ralentissement de l'économie. Pourtant, le Conseil d'analyse économique, un organisme rattaché au Premier ministre, a rendu des conclusions qui excluent ces conséquences, alors que cette taxe pourrait rapporter entre 15 et 25 milliards d'euros. Cette dichotomie est-elle typiquement française ? La Chine est-elle inarrêtable ?À l'occasion des 80 ans de la capitulation du Japon, le président chinois a organisé un défilé militaire en grandes pompes sur la place Tiananmen, à Pékin. Accompagné de Vladimir Poutine et Kim Jong-Un, le président chinois a profité de cette procession martiale pour affirmer que "la renaissance de la nation chinoise est inarrêtable". Une annonce qui intervient quelques jours après la fin du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai, qui a réuni de nombreux pays asiatiques ainsi que la Russie pour renforcer la coopération entre ces nations. Une séquence diplomatique intense pour la Chine, qui tente ainsi de conforter son leadership face à un camp occidental fragilisé. Ce dernier doit-il se méfier d'une Chine qui se rêve en superpuissance, ou acter qu'elle est un partenaire indispensable dans un monde multipolaire ?Nous recevons Germaine Acogny, chorégraphe et danseuse. La Sénégalaise de 81 ans, figure majeure de la danse contemporaine africaine, présente son spectacle "Joséphine" du 24 au 28 septembre au théâtre des Champs-Elysées, un hommage à Joséphine Baker, figure emblématique de la “Revue nègre"; créée il y a 100 ans. Valérie Brochard s'intéresse à nos chers voisins d'outre-Manche qui ont décidé d'interdire la vente de boissons énergisantes aux moins de 16 ans. L'annonce a été faite par Wes Streeting, le ministre de la Santé, avec l'objectif de protéger les plus jeunes des substance nocives et d'améliorer “leur santé physique et mentale". Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Laurent Freixe, éphémère directeur général de Nestlé, licencié pour avoir entretenu "une relation amoureuse non déclarée avec une subordonnée directe". Le géant de l'agroalimentaire, qui avait défrayé la chronique cet été avec l'affaire Nestlé Waters, a justifié cette décision au nom des "valeurs de Nestlé" et de la "bonne gouvernance".Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télé allemande où un néonazi condamné à de la prison ferme en 2023 a changé de genre avant son incarcération. Objectif double : bénéficier de conditions de détention plus souples dans un centre pénitentiaire féminin, et faire un pied-de-nez à la loi d'autodétermination de genre allemande, qui permet de changer de genre et de prénom sur simple demande. Natacha Triou s'interroge sur un changement de mode : après le tatouage, voici sa némésis : le détatouage. L'opération consiste à faire disparaître un tatouage à coups de laser. Utile pour faire fi d'erreurs de jeunesse, cette pratique témoigne aussi d'une nouvelle esthétique. Enfin, ne manquez pas Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 6 septembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Notre première conversation portera sur le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai, qui met en avant l'unité entre les dirigeants de la Chine, de l'Inde et de la Russie. Puis, nous parlerons du 80ème anniversaire de la capitulation du Japon, qui a marqué le début d'une ère d'alliances et de libre-échange. Depuis, les souvenirs de la guerre se sont estompés, tout comme le consensus sur ce qu'il faut faire pour éviter que l'histoire se répète. Nous passerons ensuite à une étude scientifique sur des traces possibles de métissage entre l'Homo sapiens et les Néandertaliens. Cette étude repousse d'environ 100 000 ans la chronologie jusque-là admise de ce métissage. Enfin, nous discuterons du Beer Mile World Classic, qui s'est récemment déroulé dans la capitale du Portugal. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Notre point de grammaire de la semaine sera : The Imperfect Tense. The Verbs of the Third Group with the roots: mettre, venir, cevoir and the verbs conjugating like rendre. Nous parlerons de la restitution par la France de restes humains aux autorités malgaches lors d'une cérémonie officielle. Ce geste historique marque un pas vers le pardon pour les massacres commis à Madagascar pendant la colonisation. Nous terminerons avec l'expression de la semaine : Mettre son grain de sel. Nous verrons que certains mots de vocabulaire diffèrent selon les régions de France, ce qui donne souvent lieu à des débats passionnés entre les Français. - La Chine, l'Inde et la Russie provoquent l'Occident en affichant leur unité - Oublier les leçons des guerres mondiales conduit à l'effondrement de l'ordre international - Une étude met en cause la théorie établie sur le métissage entre les humains et les Néandertaliens - Corey Bellemore domine le Beer Mile World Classic pour la cinquième année consécutive - La France rend à Madagascar trois crânes datant de l'époque coloniale - Pain au chocolat ou chocolatine : la guéguerre des régions françaises
L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe de la semaine, c'est le sommet organisé par Xi Jinping. Le président chinois a réuni autour de lui Vladimir Poutine, Kim Jong-Un, ainsi que de nombreux dirigeants eurasiatiques. Des réunions suivies par un impressionnant défilé militaire, qui avait pour but de montrer la puissance de la Chine, notamment face à l'Occident. Clément Daniez, journaliste au service Monde de L'Express, spécialiste des questions de défense, nous explique l'importance des images envoyées au monde cette semaine. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Ecriture : Charlotte BarisPrésentation : Solène Alifat Montage et réalisation : Jules KrotCrédits : ReutersMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au sommaire : retour ce samedi sur la chute de l'ancien garde des Sceaux congolais, Constant Mutamba, reconnu coupable de détournement de fonds publics et condamné à trois ans de travaux forcés. En Guinée, quatre ans après le coup d'État qui a renversé le président Alpha Condé, où en est la transition ? Enfin, nouvelle démonstration de force de Xi Jinping cette semaine. La Chine est-elle inarrêtable ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : Fatoumata Diallo, journaliste pour le magazine mensuel Jeune Afrique Eric Topona, journaliste tchadien au sein de la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle Jean-Marie Kassamba, directeur général de la chaîne télévisée Télé 50
Le chômage chez les jeunes frise le 15% : le Mouvement Desjardins estime que ça risque de laisser des traces. La Chine se donne 6 mois pour évaluer la situation du Canola en espérant une entente sur les véhicules électriques. Discussion économique avec Francis Gosselin, économiste. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La Chine vole les données privées de centaines de millions de personnes à travers le monde Grande réunion pour la sécurité en Ukraine La Floride va abolir la vaccination obligatoire pour les enfants Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSPLAN IA+ Chine : BFMTV, LaNouvelleTribune, CTOLDEFILE POST MALONE : HuffingtonPost, VogueCASTING HARRY POTTER : LesInrocks, Yahoo NewsAUDIENCES TV : LeParisien, TVMagFESTIVAL ZAMDANE : Instagram, RadioFranceTHE WEEKND SPOTIFY : Billboard France, SenscritiqueÉcriture : Mathys DebrilIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce mercredi Xi Jinping a célébré les 80 ans de la victoire chinoise sur le Japon avec un impressionnant défilé militaire sur la place Tiananmen. Vladimir Poutine et Kim Jong Un étaient présents. Dans son discours, le président chinois a insisté sur l'irréversibilité de la renaissance de la Chine. Donald Trump a réagi sur son réseau Truth Social, dénonçant une conspiration contre les États-Unis.
Une belle brochette d'une quarantaine de dirigeants, tous alignés sur un tapis rouge, pour assister au grand défilé militaire organisé hier par les autorités chinoises sur la place Tiananmen à Pékin. La Repubblica à Rome zoome sur la photo officielle : « Xi Jinping au centre, Poutine à sa droite, Kim Jong-un à sa gauche ; autour d'eux : vingt-cinq autres présidents et chefs de gouvernement, dont l'Iranien Pezeshkian et le Biélorusse Loukachenko (…). Ce groupe de chefs d'États au centre de la tribune était autrefois appelé "l'Axe du Mal", rappelle le quotidien italien ; aujourd'hui, les analystes préfèrent le nommer "l'Alliance du Désordre" ou, soulignant le rôle de Téhéran, le "Quatuor du Chaos". Cette coalition cherche à construire un ordre mondial alternatif, pointe encore La Repubblica, qui place l'Asie en son centre et attire de nombreux groupes "non-alignés" ». Les Occidentaux trop divisés… Et de fait, l'Occident semble bien loin… « Il faut dire, pointe Le Figaro, que les divisions et les incohérences du camp occidental ont été du pain bénit pour le groupe des autocrates, qui ont comblé les vides, les silences, les hésitations et les changements de cap des États-Unis et de l'Europe. Les divisions de l'UE sur tous les sujets, de la guerre en Ukraine à la politique vis-à-vis de la Chine en passant par l'utilisation de la force, ont neutralisé sa voix sur la scène internationale. Ses reculs, comme les promesses militaires non tenues vis-à-vis de l'Ukraine, ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont, eux, joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. » Pour les Européens, en effet, analyse le Times à Londres, cette démonstration de force « dissipe tout espoir de voir l'alliance sino-russe s'effriter, plus de trois ans après le début de la guerre en Ukraine. Pour les voisins est-asiatiques de la Chine, a contrario, elle témoigne d'une puissance écrasante, qu'ils sont obligés de suivre. Par exemple en acceptant les manœuvres expansionnistes illégales de Pékin en mer de Chine méridionale ». Prêts à en découdre face aux États-Unis… Toutefois, poursuit le Times, « le principal destinataire des images des nouveaux missiles hypersoniques, des chasseurs furtifs et des drones est Washington. La plupart des armes exposées hier sont destinées à empêcher l'armée américaine d'utiliser les siennes autour de Taïwan, si l'administration Trump ou son successeur envisageait de contester une invasion chinoise. Si Taïwan et ses 23 millions d'habitants tombent dans les mains de Xi Jinping comme des fruits mûrs uniquement par la coercition économique et politique, tant mieux. Mais sinon, comme le montre le défilé, l'Armée populaire de libération est prête ». Réponse immédiate de la Maison-Blanche. Donald Trump a dégainé son portable pour envoyer ce message sur son réseau social, message rapporté notamment par Die Welt à Berlin : « veuillez transmettre mes salutations les plus chaleureuses à Vladimir Poutine et Kim Jong-un pendant que vous conspirez contre les États-Unis d'Amérique ». La Belgique va reconnaître l'État de Palestine Enfin à la Une de la presse belge : la reconnaissance par Bruxelles de l'État palestinien. La Belgique qui emboîte ainsi le pas à la France, à l'Australie ou encore au Royaume-Uni. Ce sera le 22 septembre en marge de l'assemblée générale des Nations unies. Pour Le Soir, « la Belgique retrouve enfin le chemin du droit international. (…) Alors, oui, soupire le journal, tout cela représente si peu au regard de la montagne à renverser. Alors, oui, tout cela est très tardif et obtenu après des mois de débats de fond autant que de pinaillages indécents. (…) Mais l'obstination de notre ministre des Affaires étrangères a payé. À New York, conclut Le Soir, on retiendra que la Belgique était du côté de ceux qui affichent la volonté de reconnaître un Etat de Palestine. Le reste ne sera plus que de la gesticulation politicienne, inutile et contreproductive, à l'heure où la seule urgence demeure la fin du massacre à Gaza. Ou de ce qu'il en restera ».
Christophe Giltay revient sur tout ce qui fait l'actu. Le plus célèbre chroniqueur de bel RTL partage son avis et son humeur à l'heure du petit déjeuner ! Un édito sans concession avec la plume et le ton unique de Christophe Giltay.
Après avoir accueilli le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en présence des dirigeants d'une vingtaine de pays eurasiatiques, le président chinois Xi Jinping a assisté mercredi 3 septembre à un défilé militaire géant à Pékin pour célébrer la victoire de son pays contre le Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avec ses homologues russe Vladimir Poutine et nord-coréen Kim Jong-un à ses côtés, celui-ci s'est livré à une véritable démonstration de force. Pour décrypter le message qu'il a voulu adresser au monde, le sinologue Claude Meyer, ancien conseiller à l'Ifri et professeur à l'École des affaires internationales de Science Po (PSIA) répond aux questions de RFI.
On connaissait l'OTAN, le G7 ou le G20. Voici l'OCS, l'Organisation de coopération de Shanghai. Une alliance baroque, rassemblant notamment la Chine, la Russie, l'Inde, l'Iran, et le Pakistan. Une poignée de chefs d'états, qui représentent près de 40 % de la population mondiale et un tiers du PIB global. Ils viennent de se rassembler pour le 25e sommet de l'alliance. Mais à quoi sert l'OCS ? Comment la Chine entend-elle renouveler son leadership dans la région ? Au micro de Pierre-Hugues Dubois, Emmanuel Véron, géographe et spécialiste de la Chine contemporaine, décrypte l'OCS, son histoire, ses ambitions et ce qu'elle dit du nouvel ordre mondial.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 2 septembre 2025 - Xi Jinping, Poutine, Modi : ils font trembler l'Occident Ce sont des images qui en disent long sur l'évolution du monde. Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi se tenant par la main, tout sourire. Le sommet de Tianjin, près de Pékin, organisé par le président chinois, vient de s'achever, avec sur la photo officielle 26 chefs d'État ou de gouvernement. Parmi eux, les dirigeants russe, biélorusse, indien, iranien, turc, et une vingtaine de leaders eurasiatiques représentant presque la moitié de la population mondiale. Des dirigeants qui ne sont pas d'accord sur tout, mais qui entendent se tenir à distance de l'Occident, et en premier lieu de l'Amérique de Donald Trump.Un front du refus mis en scène avec un objectif : montrer, à l'heure des droits de douane américains et des tensions géostratégiques, qu'un autre modèle international est possible, avec la Chine en son centre.Un peu plus de deux semaines après avoir été reçu en grande pompe par Donald Trump en Alaska, Vladimir Poutine est présent en Chine. Il aura des discussions avec son hôte et grand allié chinois ce mardi à Pékin, après avoir parlé du conflit en Ukraine lundi à Tianjin avec son homologue turc, et du dossier nucléaire avec son homologue iranien. Une rencontre était également à l'agenda ce jour-là avec le Premier ministre indien. Car Narendra Modi, qui est loin d'être le meilleur ami du président chinois, était aussi présent. Il s'agissait en effet de la première visite en Chine du nationaliste hindou depuis 2018.Les deux dirigeants étaient en froid depuis l'affrontement, en 2020, de leurs soldats sur les hauteurs du Ladakh, une région himalayenne contestée, qui avait fait 20 morts du côté indien et un nombre indéterminé du côté chinois. Mais les tarifs douaniers de 50 % récemment imposés aux marchandises indiennes par le président américain ont semble-t-il convaincu le Premier ministre indien de faire baisser la tension avec Xi Jinping.Un dirigeant chinois qui a d'ailleurs débuté son discours inaugural par une charge à peine voilée contre les États-Unis, évoquant la nécessité de s'opposer à la "mentalité de guerre froide et de confrontation de blocs, ainsi qu'aux actes d'intimidation". Au-delà du discours politique, le défilé militaire qui aura lieu mercredi sur la place Tian'anmen, en présence du leader nord-coréen, s'annonce comme une nouvelle démonstration de force. La Chine, dont la flotte dépasse aujourd'hui en nombre celle des États-Unis, entend apparaître comme un rival crédible.Alors, pourquoi cette rencontre entre les dirigeants russe, chinois et indien est-elle si importante ? La politique de Donald Trump est-elle en train de renforcer la Chine ?LES EXPERTS :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - Valérie NIQUET - Spécialiste de l'Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique, auteure de L'Indo-Pacifique, nouveau centre du monde - Agatha KRATZ - Economiste, Spécialiste des relations Chine-Union Européenne et Chine- États Unis- Alain BAUER (en duplex des États-Unis) -Professeur de criminologie au CNAM responsable du Pole Sécurité Défense Renseignement
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 02 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après deux jours d'un sommet historique de l'Organisation de coopération de Shanghai qui ont réuni les dirigeants russe et indien aux côtés du président Xi Jinping, le leader de la Corée du Nord est arrivé ce mardi en Chine, à la veille d'une parade militaire devant exposer la puissance militaire du pays pour les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Face aux États-Unis de Donald Trump la Chine apparaît-elle stable et légitime ? Quelles sont les ambitions de Pékin ? Pour en débattre : Emmanuel Véron, géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) Yohan Briant, directeur général de l'Institut d'études de géopolitique appliquée (IEGA), spécialiste de la Chine contemporaine, docteur en histoire contemporaine Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris)
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 02 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Chine organise mercredi 3 septembre une immense parade militaire à Pékin pour commémorer le 80e anniversaire de la défaite du Japon et la fin de la Seconde Guerre mondiale. En dévoilant de nouvelles armes et en s'affichant aux côtés de Vladimir Poutine et Kim Jong-un Pékin entend bien défier les États-Unis de Donald Trump.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après deux jours d'un sommet historique de l'Organisation de coopération de Shanghai qui ont réuni les dirigeants russe et indien aux côtés du président Xi Jinping, le leader de la Corée du Nord est arrivé ce mardi en Chine, à la veille d'une parade militaire devant exposer la puissance militaire du pays pour les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Face aux États-Unis de Donald Trump la Chine apparaît-elle stable et légitime ? Quelles sont les ambitions de Pékin ? Pour en débattre : Emmanuel Véron, géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) Yohan Briant, directeur général de l'Institut d'études de géopolitique appliquée (IEGA), spécialiste de la Chine contemporaine, docteur en histoire contemporaine Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris)
La photo est en bonne place sur le site du New York Times : on y voit Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi tout sourire. Le sommet de Tianjin, près de Pékin, organisé par le président chinois, vient de s'achever, avec sur la photo officielle 26 chefs d'État ou de gouvernements. « À l'origine, une rencontre des pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), un forum régional d'Asie centrale, jamais ce sommet n'avait accueilli autant d'États observateurs, de l'Égypte à la Malaisie, note Le Monde à Paris. Xi Jinping en a fait la plateforme d'un message bien plus vaste sur la nécessité de se départir des normes et des valeurs longtemps portées par les États-Unis et les Européens. Il entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte devenu incertain. » Une Chine, poursuit le quotidien français, dont « la vision du monde est bien moins moraliste que celle portée par les Occidentaux. Chaque régime est acceptable, sans saints ni parias. Le contexte actuel renforce ce discours : avec l'affaiblissement des institutions aux États-Unis, les images de la souffrance infligée par l'armée israélienne à la population de la bande de Gaza, avec un soutien diplomatique et un armement américains continus, qui pourrait se prévaloir d'un quelconque ascendant moral ? » Trump ouvre un boulevard pour Pékin Désormais, « c'est à Tianjin, et non à Washington, que le tournant de l'histoire semble se jouer », s'exclame le Guardian à Londres. « En géopolitique, les apparences comptent. Voir Messieurs Modi, Xi et Poutine sourire et plaisanter, c'est voir l'influence de Washington s'estomper ». La faute à qui ? La faute à Trump. « Xi profite des erreurs de Trump », pointe El Pais à Madrid. « Le président chinois a réussi à résumer en une seule photographie le plus spectaculaire de tous les changements géopolitiques depuis le début du siècle : celui qui a réuni plus de 20 pays représentant plus de 40% de la population mondiale et 20% du PIB autour de l'idée de supplanter les États-Unis comme leader mondial ». En fait, précise le quotidien espagnol, « Trump a ouvert un boulevard à la Chine. Il a démantelé le puissant soft power de son pays, ainsi que sa diplomatie et ses agences de coopération. Il a puni les pays amis et voisins par des menaces d'annexion et des droits de douane arbitraires. Ce faisant, il a détruit les institutions multilatérales qui servaient l'hégémonie de Washington, laissant un vide géopolitique que Pékin comble désormais ». Ce qui fait dire au Times à Londres que « la diplomatie insensée de Donald Trump est [finalement] un cadeau pour Xi Jinping. […] Jamais une grande puissance n'aura offert à son principal rival autant d'opportunités ». Poutine : retour en fanfare sur la scène internationale Et pour ce qui est de Poutine, « finie l'ostracisation, place au tapis rouge », s'exclame Libération à Paris. À Tianjin, « le président russe s'est délecté de mettre en scène la fin de son isolement sur la scène internationale. […] Alors que les drones et missiles russes continuent de tomber par centaines, nuit et jour sur l'Ukraine, Vladimir Poutine n'a pas hésité, relève le quotidien français, à vanter les efforts collectifs de ses "partenaires stratégiques pour aider à résoudre la crise ukrainienne". Poutine est reconnaissant, s'exclame encore Libération. Au président turc, Recep Tayyip Erdogan, pour une "contribution significative aux efforts politiques et diplomatiques" et l'accueil de trois sessions de pourparlers directs entre Moscou et Kiev ; à Modi pour ne pas avoir renoncé à acheter du pétrole russe malgré les récentes sanctions commerciales américaines contre l'Inde. Et au leader chinois, surtout, qui, en le recevant en grande pompe, le réintègre dans un concert (alternatif) de nations. Et avec lequel il a un adversaire commun, l'Occident dominé par les États-Unis […]. » Finalement, conclut le Wall Street Journal, « les efforts de Trump pour creuser un fossé entre la Russie et la Chine ont échoué. Poutine résiste à la médiation de Trump sur l'Ukraine et sa présence à Tianjin réaffirme son choix stratégique de s'aligner sur l'Est pour combattre l'Ouest. Trump n'a pas renoncé, mais la Chine semble pour l'instant surenchérir sur Washington. Le rôle très médiatisé de Vladimir Poutine à Tianjin (et sa présence attendue au défilé militaire organisé demain à Pékin pour célébrer le 80e anniversaire de la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre mondiale) démontre au monde entier l'échec diplomatique de Donald Trump avec Moscou ».
durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Avec le sommet régional de Tianjin et l'imposant défilé militaire prévu mercredi à Pékin, en présence de Vladimir Poutine et d'autres dirigeants non-occidentaux, la Chine de Xi Jinping montre son ambition de se poser en leader d'un « front du refus » de l'Amérique de Trump. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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durée : 00:03:32 - Le monde à l'endroit - xx Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Avec le sommet régional de Tianjin et l'imposant défilé militaire prévu mercredi à Pékin, en présence de Vladimir Poutine et d'autres dirigeants non-occidentaux, la Chine de Xi Jinping montre son ambition de se poser en leader d'un « front du refus » de l'Amérique de Trump. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
“Si tu fais mourir tes sols, tu n'as plus de yaourt demain, donc tu n'as plus de dividendes demain.”Notre planète est dans l'impasse et notre industrie aussi.Selon l'un des plus grands ex-patron du CAC40 et aujourd'hui l'un des activistes avec le plus d'impact au monde.Arrivé au comité exécutif de Danone à 29 ans, Emmanuel Faber reste 30 ans dans le groupe et lance des politiques audacieuses sur le plan social comme écologique.Aujourd'hui il a rejoint les institutions internationales engagées pour le climat avec une approche pragmatique : le changement ne peut tenir que s'il est soutenu par des intérêts économiques. Et il rappelle une donnée choc : avec seulement 1% des capitaux mondiaux, la transition énergétique et alimentaire est à notre portée.Et pour ça, il faut créer une compétitivité écologique et sociale avec ce nouveau système qu'Emmanuel participe à construire.Déjà chez Danone durant la restructuration, il avait choisi de protéger les 20% les moins payés — ce qui ne revenait pas plus cher que de couper dans les gros salaires.Il a d'ailleurs reversé son propre salaire de PDG à des associations.Obsédé depuis toujours par l'altérité, il a également passé du temps à la rencontre des plus démunis allant jusque dans les bidonvilles, les mouroirs et au cœur des campagnes du Bangladesh.Dans cet épisode, Emmanuel commence par décrypter les rouages de la macroéconomie mondiale — les normes qui seront bientôt appliquées et les institutions clefs de la comptabilité de demain.Puis il partage ses anecdotes les plus marquantes, et les clés applicables par tous pour éviter la catastrophe qui s'annonce.Entre chefs d'États, dirigeants de multinationales et ONG, Emmanuel Faber pilote les prochaines politiques et de la transformation à venir de l'économie mondiale.À écouter impérativement pour se préparer au mieux et comprendre les dessous de l'économie globale.TIMELINE:00:00:00 : Les coulisses des Forums mondiaux00:16:09 : L'altérité comme nécessité existentielle00:22:27 : Aller jusque dans les bidonvilles et les mouroirs pour répondre à une question : y a-t-il une justice ?00:37:07 : La nouvelle norme mondiale pour éviter le pire00:45:31 : Comment transformer une grande entreprise de l'intérieur00:59:05 : La seule façon de bien réorganiser une entreprise : pourquoi protéger les moins rémunérés01:19:30 : Ce que doit faire la finance mondiale pour survivre01:43:03 : Rémunération et héritage : le problème éternel de la répartition02:01:59 : La Chine est déjà en avance sur la transition02:22:28 : La fausse bonne idée : embêter les PME/TPE02:37:51 : Convaincre tout le CAC40 pour un plan social02:46:37 : Gilets jaunes, Calais, la laitière du Bangladesh02:58:52 : La véritable économie loin des KPI déconnectées03:08:42 : L'impact dramatique de l'industrie alimentaire sur le règne animalLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #284 - Pierre-Édouard Stérin - Otium Capital - Milliardaire et saint dans une même vie#98 Pierre-Édouard Stérin - Smartbox - Entreprendre, gagner des centaines de millions pour tout distribuer à 50 ans#483 - Carlos Ghosn - Out of the box : masterclass business de l'évadé du siècle#472 - Jean-Marc Jancovici - The Shift Project, Carbone4 - L'Europe est dans la seringue : ce qui doit changer dans les 10 prochaines années#284 - Pierre-Édouard Stérin - Otium Capital - Milliardaire et saint dans une même vie#401 - Emmanuel Macron - Président de la République - Les décisions les plus lourdes se prennent seul#480 - Esther Perel - Psychothérapeute - Comment réparer l'atrophie sociale avec l'experte mondiale des relations humainesNous avons parlé de :DanoneVEJAForum social mondialREF25The Consumer Goods ForumNutriciaDanone EcosystemAquaLegris IndustriesFranck Riboud ex-PDG DanoneInstitutional Investor (magazine)WhiteWave FoodsThe Potsdam Institute for ClimateTask Force on Climate Related Financial DisclosuresLa "tragédie des horizons”Action Tank Entreprise et PauvretéMuhammad Yunus (homme d'État bangladais)Trek Chamonix-ZermattDocu GR20Discours d'Emmanuel Faber en 2016Les recommandations de lecture :Un autre monde est possible (changer le monde nouveau mode d'emploi)Chemins de traverseOuvrir une voieMain basse sur la cité: Éthique et entrepriseHard Things - Entreprendre dans l'incertitude: Entreprendre dans l'incertitudeCompetitive Advantage: Creating and Sustaining Superior PerformanceCompetitive Advantage of Nations: Creating and Sustaining Superior PerformanceLes Conquérants de l'inutileN'oublie pas les chevaux écumants du passéPlan de transformation de l'économie française (PTEF)Vous pouvez contacter Emmanuel sur LinkedIn, Instagram.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les économistes sont formels : la Chine deviendra, d'ici à 2030, la première économie mondiale en termes de PIB. Mais le pays est déjà leader dans beaucoup de domaines, depuis les énergies renouvelables jusqu'à la recherche scientifique. Et elle se projette comme première puissance globale. Barthélémy Courmont, professeur d'histoire à l'université catholique de Lille, publie La Chine face au monde, aux éditions Eyrolles. Il nous explique comment la Chine prépare son ascension pour supplanter les États-Unis comme « leader du monde », avec comme première étape pour le démontrer, la conquête de Taïwan. À lire aussiGuerre commerciale: la Chine souffre mais garde le cap
Nvidia, Trump, la Fed, la France, la Chine, l'inflation, et un mois d'août qui se termine dans la fatigue des marchés… Tout est dans ce nouvel épisode !
Les économistes sont formels : la Chine deviendra, d'ici à 2030, la première économie mondiale en termes de PIB. Mais le pays est déjà leader dans beaucoup de domaines, depuis les énergies renouvelables jusqu'à la recherche scientifique. Et elle se projette comme première puissance globale. Barthélémy Courmont, professeur d'histoire à l'université catholique de Lille, publie La Chine face au monde, aux éditions Eyrolles. Il nous explique comment la Chine prépare son ascension pour supplanter les États-Unis comme « leader du monde », avec comme première étape pour le démontrer, la conquête de Taïwan. À lire aussiGuerre commerciale: la Chine souffre mais garde le cap
Ce vendredi 29 août, l'ouverture aux entreprises et produits chinois sur le sol européen a été abordée par César Armand, journaliste à La Tribune, Jean-Marc Daniel, économiste, professeur d'économie à l'ESCP Europe, et Nathalie Janson, professeure d'économie à Neoma Business School, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:38:22 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Vladimir Poutine est attendu ce weekend en Chine pour une visite officielle de 4 jours, son plus long déplacement à l'étranger depuis plus d'une décennie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Préconisée pour les enfants et les personnes âgées, la sieste a parfois mauvaise réputation pour ceux qui ont la malchance d'être entre les deux âges. Baisse de la productivité ou tout simplement perte de temps, nos sociétés éprises de performance ont tendance à regarder les « siesteurs » d'un mauvais œil, en particulier dans le monde du travail. (Rediffusion) Mais que les adeptes du petit somme se rassurent, la sieste a aussi ses défenseurs. C'est même une tradition dans certains pays comme en Espagne ou en Italie pour supporter les heures chaudes de l'après-midi. La Chine en a fait un droit constitutionnel. De nombreuses personnalités en ont fait l'éloge, on peut citer le peintre Léonard de Vinci, le physicien Albert Einstein ou l'ancien président français Jacques Chirac, tous les trois accros à la micro-sieste. Preuve que la sieste n'empêche ni la créativité ni les carrières politiques. Sans nourrir forcément les plus grandes ambitions, pourquoi s'adonner aux petits plaisirs de la sieste ? Comment profiter de sa sieste sans passer pour un paresseux ? Avec : Sébastien Spitzer, écrivain et essayiste, enseignant à Sciences Po, auteur de Petite philosophie de la sieste (Éditions de La Martinière, 2025). Nicolas Goarant, expert sommeil de la Fondation Jean Jaurès et auteur du livre Le sommeil malmené (L'Aube, 2020). Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Le portrait de Vanessa Arago, la chimiste des eaux gabonaises. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Vanessa Arago est revenue au Gabon, il y a 10 ans. Avec un père ingénieur en pétrochimie, elle baigne dans la chimie depuis toute petite. En 2018, elle a lancé son laboratoire, appelé « Omilab », à Libreville. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée sur place, alors que Vanessa Arago et son équipe s'apprêtent à mener une analyse. Cette émission est une rediffusion du 9 juin 2025. Programmation musicale : ► Cabossé – Pat Kalla et le Super Mojo ► Umuwuze – Code Sangala.
Préconisée pour les enfants et les personnes âgées, la sieste a parfois mauvaise réputation pour ceux qui ont la malchance d'être entre les deux âges. Baisse de la productivité ou tout simplement perte de temps, nos sociétés éprises de performance ont tendance à regarder les « siesteurs » d'un mauvais œil, en particulier dans le monde du travail. (Rediffusion) Mais que les adeptes du petit somme se rassurent, la sieste a aussi ses défenseurs. C'est même une tradition dans certains pays comme en Espagne ou en Italie pour supporter les heures chaudes de l'après-midi. La Chine en a fait un droit constitutionnel. De nombreuses personnalités en ont fait l'éloge, on peut citer le peintre Léonard de Vinci, le physicien Albert Einstein ou l'ancien président français Jacques Chirac, tous les trois accros à la micro-sieste. Preuve que la sieste n'empêche ni la créativité ni les carrières politiques. Sans nourrir forcément les plus grandes ambitions, pourquoi s'adonner aux petits plaisirs de la sieste ? Comment profiter de sa sieste sans passer pour un paresseux ? Avec : Sébastien Spitzer, écrivain et essayiste, enseignant à Sciences Po, auteur de Petite philosophie de la sieste (Éditions de La Martinière, 2025). Nicolas Goarant, expert sommeil de la Fondation Jean Jaurès et auteur du livre Le sommeil malmené (L'Aube, 2020). Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Le portrait de Vanessa Arago, la chimiste des eaux gabonaises. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Vanessa Arago est revenue au Gabon, il y a 10 ans. Avec un père ingénieur en pétrochimie, elle baigne dans la chimie depuis toute petite. En 2018, elle a lancé son laboratoire, appelé « Omilab », à Libreville. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée sur place, alors que Vanessa Arago et son équipe s'apprêtent à mener une analyse. Cette émission est une rediffusion du 9 juin 2025. Programmation musicale : ► Cabossé – Pat Kalla et le Super Mojo ► Umuwuze – Code Sangala.
durée : 00:03:23 - Géopolitique - par : Pierre Haski - New Dehli renoue avec Pékin, pour la région et pour le monde, c'est un bouleversement que Trump a précipité. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:23 - Géopolitique - par : Pierre Haski - New Dehli renoue avec Pékin, pour la région et pour le monde, c'est un bouleversement que Trump a précipité. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Listen now to Irene Lambert on 125 Future Now How do you interview your own mother and keep the show relevant to our listeners? Fortunately dear mother was a major influence on me especially with my interests in tech, science, and psychology of the human family. So it is with great pleasure that we present you with tales from Irene Lambert, recently honored in Parliament for the remarkable achievements she has made in this lifetime! Listen to The Futures with Mother FutureIrene Lambert was born in Lachine, Quebec, Canada at the same time, August 10, 1930, as the R-100 dirigible flew over head making its first flight over Canada. As it was the dawn of the age of Airships, all the nurses and hospital staff rushed out to see it, leaving Irene alone as her first experience in this world. Being the eldest of three children in a very loving family. Irene was diagnosed at ten with Retinitis Pigmentosa and lived with diminishing sight and then complete blindness. For many years she and her late husband Dr. Robert Lambert fought and won many battles for the rights of the disabled, especially the blind, while pioneering helpful new tech. In 2021, Irene Lambert was honored with the Chris Stark Distinguished Advocacy Award by Barrier Free Canada in recognition of her lifelong contributions to disability rights and accessible communities around the world. And now, at 95, she is is still with us, with more memories to share and tales to tell! Enjoy.. Recipient of the Chris Stark Distinguished Advocacy Award
La Chine et les États-Unis ont dévoilé deux plans d'action en IA aux approches opposées, l'un axé sur la coopération internationale, l'autre sur la compétitivité nationale. Ces visions pourraient influencer les standards, les marchés et les stratégies des entreprises appelées à s'y adapter. Une réflexion de Stéphane Ricoul.
« Le 2 avril 2025 sera à jamais gravé dans les mémoires comme le jour de la renaissance de l'industrie américaine, le jour de la reconquête du destin de l'Amérique, et le jour où nous avons commencé à rendre sa richesse à l'Amérique », avait déclaré Donald Trump lors de son « jour de la libération », quand le président américain avait provoqué un chaos mondial en annonçant des droits de douane massifs sur tous les pays commerçant avec les Etats-Unis. Avant de renoncer à les appliquer quelques jours plus tard, sauf pour les échanges avec la Chine.Les assauts du président américain ne sont pas restés sans réponse de Pékin. Le président chinois, Xi Jinping, a répliqué en appliquant des droits de douane similaires contre les produits américains. Une escalade qui aboutit aujourd'hui à des chiffres prohibitifs : 145 % de droits de douane imposés aux produits chinois qui entrent aux Etats-Unis, 125 % sur les produits américains qui entrent en Chine. Autrement dit : un coup d'arrêt massif et brutal sur les échanges entre ces deux pays.Pourquoi Donald Trump est-il à ce point décidé à faire couler la Chine ? Combien de temps l'économie chinoise peut-elle tenir ? Le dragon chinois est-il de taille face à l'aigle américain ? Et quelles conséquences pour le reste du monde, notamment l'Europe ? Harold Thibault, correspondant du Monde à Pékin, répond à ces questions dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde ».Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Tenaud. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait d'un discours de Donald Trump, le 2 avril 2025 ; extrait d'une émission de LCI, le 11 avril 2025.Cet épisode a été initialement publié le 25 avril 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Pendant que les États-Unis punissent et humilient à coups de droits de douane les trois quarts de la planète, Pékin resserre ses liens avec ses voisins asiatiques, avec l'Afrique et avec l'Amérique du Sud.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:25 - Le Reportage de la rédaction - Notre reportage nous mène sur l'île d'Okinawa, au sud-ouest du Japon. L'armée japonaise y renforce ses moyens pour surveiller les activités maritimes et aériennes de la Chine, de la Russie et de la Corée du Nord.
durée : 00:05:33 - La Revue de presse internationale - par : Caroline Félix - La Chine vient de lancer la construction pharaonique d'un barrage au Tibet, sur le fleuve Yarlung Tsangpo. Ce chantier est une fierté pour le pays, mais il inquiète les populations locales et le voisin indien, chez qui l'eau du fleuve coule, en aval.
L'entrée en vigueur de la plupart des nouveaux droits de douane imposés par les États-Unis à leurs partenaires commerciaux, c'est aujourd'hui, jeudi 7 août 2025. Quel est l'impact de ces surtaxes pour le continent africain ? Y a-t-il des pays qui risquent d'entrer en récession ? « Oui », répond l'économiste Lionel Zinsou, qui a été Premier ministre du Bénin. Aujourd'hui, avec le grand banquier rwandais Donald Kaberuka, Lionel Zinsou est le patron de « South Bridge », en français, « Le Pont du Sud », une société de conseil financier. Il livre son expertise au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que ces surtaxes américaines risquent de ralentir la croissance du continent africain ? Lionel Zinsou : Très faiblement, en fait. En revanche, ça va impacter quelques pays et spectaculairement l'Afrique du Sud. Mais ça ne concerne pas tout le continent. 25 pays africains devraient être touchés par ces augmentations de taxes. Quelles sont à vos yeux les pays qui vont être le plus impactés ? L'Afrique du Sud d'abord, c'est ça ? Oui, L'Afrique du Sud… Certains pays qui avaient vraiment orienté leur commerce extérieur avec une grande confiance vers les États-Unis, comme le petit Lesotho. Au fond, tous ceux qui sont un peu plus industrialisés que les autres et qui avaient à exporter des produits d'une grande valeur, par exemple les exportations automobiles de l'Afrique du Sud, ça, ce sont des exportations à très forte valeur ajoutée, et c'est ça qui va être le plus impacté. Plus vous êtes industrialisé, plus vous allez en souffrir. On se souvient de la rencontre glaciale à la Maison Blanche entre Donald Trump et Cyril Ramaphosa. Est-ce que les mesures douanières contre l'Afrique du Sud n'ont pas un caractère politique ? Si, certainement. Derrière la sanction de 30 % de droits de douane, alors que pour les autres pays, c'est ou 10% ou 15%, il y a eu une fixation politique à l'évidence sur l'Afrique du Sud, très probablement liée à des sujets non-africains. Par exemple, le fait que l'Afrique du Sud ait traîné Israël devant la Cour pénale internationale avec un assez grand succès diplomatique. C'est probablement une rétorsion, un petit peu dans la même logique que pour le Brésil. Mais en Afrique du Sud, cela va avoir un impact. C'est un des pays qui ont malheureusement une croissance faible. Donc, ça risque effectivement de les mettre en récession. Cela étant, il y a des remèdes quand même à cette situation, parce que vous avez sans doute vu la réaction de la Chine. La Chine, aujourd'hui, elle importe surtout de l'Afrique, non pas des biens à forte valeur ajoutée et manufacturés, mais vraiment des matières premières. Et les Chinois ont une opportunité de commencer à acquérir des produits à valeur ajoutée venant d'Afrique. L'autre remède, c'est la zone de libre-échange continentale. On est en train de négocier, de faire tomber toutes les barrières douanières à l'intérieur du continent. Et donc les Africains commerçant avec les Africains, ça, ça va être à la fois un facteur de croissance significative et un remplacement pour les pays les plus industrialisés. Donc l'Afrique du Sud, qui est déjà un grand fournisseur du reste de l'Afrique, va l'être encore un peu plus. Parmi les pays les plus touchés par les mesures de Washington, il y a les producteurs d'acier et d'aluminium. Est-ce que l'Algérie et l'Égypte ne risquent pas d'être très impactées ? Alors, comme vous l'avez souligné, c'est quand même essentiellement un mouvement politique et vous savez que l'Égypte est un peu exonérée. Donc, avec l'Égypte, pour des raisons géopolitiques, c'est probablement plus confortable qu'avec l'Algérie. Mais si vous prenez un pays comme le mien qui va être taxé à 10 %... Le Bénin… Oui. Sur le textile. Alors c'est important parce que, après tout ce qui est produit de matières premières brutes, le textile, en fait, c'est ce qui avait fait le plus de progrès dans les échanges entre l'Afrique et les États-Unis. À raison de l'Éthiopie, mais aussi aujourd'hui de pays comme le Togo, le Bénin, qui ont de plus en plus de valeur ajoutée sur le textile. Mais vous voyez, quand vous achetez un polo de luxe à 100 € ou 100 $, il est sorti d'usine et monté sur un bateau à Cotonou à 10 $. Quand on va mettre 10 %, ça veut dire que ça va augmenter d'un dollar sur votre facture à vous, client, de 100 $. Parce que, en réalité, une très grande partie de la valeur ajoutée est faite dans le pays d'accueil. Et donc c'est aux États-Unis, les frais de marketing, les taxes américaines. Il y a aussi tous les intermédiaires, les transports, etc. Donc, il faut faire un tout petit peu attention. Ça ne va pas complètement désorganiser les marchés. Mais si vous exportez une voiture haut de gamme, japonaise ou allemande, qui vient des usines d'Afrique du Sud, c'est une tout autre affaire. Parce que là, pour le coup, la valeur ajoutée, elle vient d'Afrique. Ce ne sont pas les intermédiaires qui en prennent la plus grande partie. Et là, vous allez avoir un arrêt de la production, du chômage, etc. Mais il y a bien pire, évidemment. Le fait que les Américains, qu'ils aient supprimé l'aide alimentaire et sanitaire, ça, c'est encore plus grave. Parce que la fermeture de l'aide publique de l'USAID, notamment humanitaire, là, il y a mort d'homme. Ce qui est un peu différent des droits de douane. Et donc, politiquement, on voit bien qu'il va y avoir un coût politique pour les États-Unis.
durée : 00:58:33 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon, Nassim El Kabli - Quels sont les grands courants de pensée qui ont émergé dans l'histoire de la Chine ? Quels sont les liens entre le confucianisme, le néoconfucianisme, et le taoïsme ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Stéphane Feuillas Maître de conférence à l'Université Paris Diderot, spécialiste de la Chine; Olivier Boutonnet Sinologue, docteur en histoire des religions et anthropologie religieuse à l'EPHE
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'élection d'un nouveau président à la FSF, des puces américaines suspectées d'espionnage par la Chine et les tensions russo-américaines. RDC : un remaniement gouvernemental imminent Le président congolais s'apprête à remanier son gouvernement en maintenant la Première ministre à son poste. Comment expliquer ce remaniement maintenant ? Pourquoi Felix Tshisekedi choisit-il de garder Judith Suminwa à son poste de Première ministre ? Avec Christian Moleka, analyste politique, coordinateur de la Dypol, la dynamique des politologues congolais. Football : la Fédération sénégalaise se dote d'un nouveau président Après seize ans à la tête de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor laisse la place à son successeur, Abdoulaye Fall. Quel est son parcours ? Peut-on s'attendre à des changements dans la gestion de l'équipe nationale ? Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI. Chine : des puces américaines suspectées d'espionnage La Chine demande à la société américaine Nvidia qui lui fournit des puces de vérifier la conformité car les autorités chinoises soupçonnent un virus espion. De quels types de puces parle-t-on ? La Chine a-t-elle des preuves concrètes ou est-ce que c'est un prétexte politique ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Russie : déploiement de sous-marins américains après un échange tendu Donald Trump a ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires en Russie après une dispute téléphonique avec l'ancien président russe, Dmitri Medvedev. Que s'est-il réellement passé entre le président américain et l'ancien président russe ? Dans quelles zones les sous-marins ont été envoyés ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.
Il y a 80 ans, les bombardements américains de deux villes japonaises Hiroshima et Nagasaki faisaient des dégâts incommensurables. Humains, matériels. S'ils ont généré la reddition du Japon face aux États-Unis, le traumatisme est toujours là. À l'échelle mondiale, 80 ans après, l'arme nucléaire connait une grave crise de prolifération alors qu'après la fin de la Guerre froide, le facteur nucléaire semblait avoir perdu de son acuité. Selon l'Institut International de Recherche sur la Paix de Stockholm, le SIPRI, une nouvelle course aux armements nucléaires est en train d'émerger, à un moment où les régimes de contrôle des armements sont gravement affaiblis. La quasi-totalité des neuf États dotés de l'arme nucléaire – États-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Chine, Inde, Pakistan, Corée du Nord et Israël, ont poursuivi ces derniers mois leurs programmes intensifs de modernisation nucléaire. On recense actuellement 12.241 ogives qui, presque toutes, appartiennent à la Russie ou aux États-Unis, mais également à la Chine. La Chine qui possèderait désormais au moins 600 ogives nucléaires et dont l'arsenal nucléaire croît plus rapidement que celui de tout autre pays. 12.241 ogives, c'est l'équivalent de 360.000 bombes d'Hiroshima. L'ère de la réduction du nombre d'armes nucléaires dans le monde, en cours depuis la fin de la Guerre froide, touche à sa fin. La tendance actuelle est à l'augmentation des arsenaux nucléaires, à l'exacerbation de la rhétorique nucléaire et à l'abandon des accords de contrôle des armements. En février 2026, expirera le Traité New START de 2010 sur les mesures visant à réduire et à limiter davantage les armements stratégiques offensifs. Avec l'invasion de la Crimée par la Russie en 2014, l'environnement stratégique mondial s'est dégradé en même temps que s'est exacerbée la compétition stratégique entre les États-Unis et la Chine et dégradée la situation sécuritaire au Moyen-Orient. Les bombardements israéliens et américains sur l'Iran au mois de Juin sont venus confirmer que la question nucléaire était bel et bien revenue sur le devant de la scène internationale. Plus que jamais, le risque de prolifération se pose au risque de désagréger l'ordre nucléaire. La sécurité mondiale s'en trouve détériorée d'autant. Invités : Héloïse Fayet, chercheuse à l'Institut français des Relations Internationales et chercheuse associée à l'Institut français de Géopolitique, spécialiste des questions nucléaires Benjamin Hautecouverture, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique Jean-Marie Colin, directeur d'ICAN France, campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires. Prix Nobel de la Paix 2017.