Podcasts about la chine

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Grand reportage
« Le supplément du samedi » du 19 juillet 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage nous emmène en Chine qui est à la fois dépendante du charbon et qui se lance aussi le défi de la neutralité carbone avec les énergies renouvelables. En deuxième partie, direction l'Inde, au Kerala, où l'archipel Munroe Island est englouti par les eaux. (Rediffusion) Énergie verte et dépendance au charbon : le paradoxe chinois La Chine en plein paradoxe. La Chine reste extrêmement dépendante du charbon… et à la fois elle tente de relever par tous les moyens le défi des énergies renouvelables. Gros enjeux : cela lui permettrait de dominer le marché mondial du solaire ou de l'éolien. Deux fers au feu : puisqu'elle s'est engagée à atteindre un pic d'émissions de dioxyde de carbone d'ici la fin de la décennie et à les éliminer d'ici 2060. À l'heure de la Conférence internationale sur le Climat de Bakou, essentielle pour l'avenir, la Chine a adopté vendredi dernier (8 novembre 2024) une nouvelle loi sur l'énergie dans l'optique de «promouvoir la neutralité carbone». Notre envoyée spéciale permanente à Pékin nous emmène à la rencontre d'une Chine volontaire, face à ses vieux démons… Un Grand reportage de Clea Broadhurst, (avec la collaboration de Chi Xiangyuan) qui s'entretient avec Jacques Allix.   Kerala : le «pays des dieux» englouti par les eaux En Inde, le Kerala est appelé le «pays de Dieu lui-même» pour ses sublimes paysages aquatiques tropicaux. Il est aussi en première ligne face au changement climatique. Symbole de cette menace : Munroe Island, un archipel intérieur inexorablement englouti par les eaux.  Premiers réfugiés climatiques du Kerala, plusieurs milliers d'habitants ont déjà quitté l'île qui se noie, comme on la surnomme ici. Ceux qui restent, cernés par les eaux, vivent dans des conditions de plus en plus éprouvantes.  Le destin de ce bout de paradis est un avertissement. Cochin, la plus grande ville du Kerala, est, elle aussi, menacée par l'océan. Pour s'adapter à cette nouvelle donne climatique, beaucoup reste à faire. Un Grand reportage de Côme Bastin qui s'entretient avec Jacques Allix.    

L'Echo du monde
La Chine intensifie des actions militaires en mer de Chine, Taïwan prépare à se défendre

L'Echo du monde

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 4:33


Pékin multiplie les manœuvres militaires en mer de Chine, alimentant les craintes d'une invasion de Taïwan. Sur place, l'île se prépare à se défendre, dans un contexte de reconnaissance internationale fragile et d'alliances incertaines. Un bras de fer géopolitique à haut risque, sous l'œil attentif des Etats-Unis. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

The Andrew Carter Podcast
Explaining Quebec's financial assistance program for flood damage

The Andrew Carter Podcast

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 4:48


Maja Vodanovic, the Borough Mayor of Lachine, joined Ken Connors on the CJAD 800 Morning Show.

The Andrew Carter Podcast
The Andrew Carter Morning Show with Ken Connors (Wednesday, July 16, 2025)

The Andrew Carter Podcast

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 34:30


Ken Connors hosted today's CJAD 800 Morning Show. Joining Ken were Dr. Mitch Shulman with his two minute checkup, Nick Brazao, the Head of Programming and Talent for Just For Laughs 2025, entertainment reporter John Moore, the host of The Car Show Lisa Christensen, Maja Vodanovic the Mayor of Lachine, science expert Dan Riskin and Richard Lapointe, senior portfolio manager at CIBC Wood Gundy.

TOPFM MAURITIUS
Réformes administratives : Maurice et la Chine réaffirment leur engagement à renforcer leur partenariat

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 0:47


Réformes administratives : Maurice et la Chine réaffirment leur engagement à renforcer leur partenariat by TOPFM MAURITIUS

Grand reportage
Énergie verte et dépendance au charbon: le paradoxe chinois?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 19:30


La Chine en plein paradoxe. La Chine reste extrêmement dépendante du charbon… et à la fois elle tente de relever par tous les moyens le défi des énergies renouvelables. Gros enjeux : cela lui permettrait de dominer le marché mondial du solaire ou de l'éolien. Deux fers au feu : puisqu'elle s'est engagée à atteindre un pic d'émissions de dioxyde de carbone d'ici la fin de la décennie et à les éliminer d'ici 2060. (Rediffusion) À l'heure de la Conférence internationale sur le Climat de Bakou, essentielle pour l'avenir, la Chine a adopté vendredi dernier (8 novembre 2024) une nouvelle loi sur l'énergie dans l'optique de «promouvoir la neutralité carbone».Notre envoyée spéciale permanente à Pékin nous emmène à la rencontre d'une Chine volontaire, face à ses vieux démons…«Énergie verte et dépendance au charbon : le paradoxe chinois ?», un Grand reportage de Clea Broadhurst, avec la collaboration de Chi Xiangyuan. À écouter aussiLa Chine influenceuse du mouvement climatique mondial

Le jazz sur France Musique
Vers la Chine : Doris Day, Perrine Mansuy, Theo Croker, Chick Corea et d'autres

Le jazz sur France Musique

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 59:26


PolySécure Podcast
Spécial - L'internet mondial est-il en train de mourir ? - Parce que... c'est l'épisode 0x609!

PolySécure Podcast

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 51:02


Parce que… c'est l'épisode 0x609! Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Dans cet épisode spécial, l'hôte du podcast P secure reçoit Davy Adam pour analyser une question cruciale : l'internet mondial existe-t-il encore vraiment, ou est-il déjà mort ? Cette discussion fait suite à leur précédent échange sur la souveraineté numérique et s'inscrit dans le contexte géopolitique mouvementé de 2025, marqué par les changements de politique américaine sous l'administration Trump. La nature d'internet et ses fondements Davy Adam commence par rappeler ce qu'est réellement internet : contrairement à la perception commune qui l'assimile à un service centralisé, internet est en réalité l'interconnexion de réseaux privés avec des règles de routage permettant d'accéder aux ressources. Quand nous visitons un site de commerce en ligne ou de streaming, nous accédons à une infrastructure privée appartenant à une entreprise, internet servant de réseau intermédiaire. Cette vision du “village planétaire” et des “autoroutes de l'information” a longtemps été portée par les États comme un bien commun. L'origine d'internet remonte à DARPANET, que Bill Clinton a décidé de rendre public. En France, le Minitel représentait une alternative prometteuse, mais son contrôle centralisé par une seule entité l'a empêché de rivaliser avec le modèle décentralisé d'internet qui favorisait la compétition et l'innovation. La fin de la neutralité d'internet Un des problèmes majeurs identifiés est la disparition progressive de la neutralité d'internet. Les acteurs privés qui contrôlent aujourd'hui les plateformes ne sont nullement neutres : ils ont leurs propres visions idéologiques et modèles sociologiques qu'ils imposent à travers leurs services. L'exemple d'Elon Musk avec Twitter/X illustre parfaitement cette dérive : depuis son acquisition, il a banni des centaines de milliers de comptes opposés à ses idées, modifié les algorithmes pour favoriser ses propres tweets, et utilisé la plateforme comme un outil de propagande personnelle. Cette manipulation s'étend au-delà des réseaux sociaux. Les résultats de recherche varient désormais selon la géolocalisation, créant des bulles informationnelles nationales. L'exemple récent du “golfe du Mexique” rebaptisé “golfe de l'Amérique” par Trump illustre comment la géopolitique influence directement l'information accessible aux utilisateurs selon leur localisation. La fragmentation géopolitique d'internet L'internet mondial subit une fragmentation croissante sous l'influence des tensions géopolitiques. Pendant la guerre en Ukraine, le gouvernement américain a décidé de couper certains liens reliant la Russie à l'internet mondial. En parallèle, la Russie développe son propre internet interne pour réduire sa dépendance. La Chine, avec son “grand firewall”, oblige tous les fournisseurs de services à héberger leurs données sur son territoire sous contrôle gouvernemental. Cette balkanisation reflète une tendance plus large : les gouvernements préfèrent aujourd'hui contrôler l'information plutôt que de permettre la libre circulation des idées. Comme le soulignent les intervenants, c'est exactement la stratégie de toute dictature : prendre le contrôle des médias pour déverser un flux constant de propagande et de “fausses vérités”. L'effacement de l'histoire et la manipulation de l'information Un aspect particulièrement inquiétant évoqué dans le podcast est la capacité des États-Unis à faire disparaître des données publiques. L'exemple des bases de données climatiques, collectées par des entités scientifiques et universitaires américaines et utilisées comme référence mondiale, qui ont été coupées récemment par l'administration Trump, illustre cette dérive. Cette suppression s'inscrit dans une démarche climatonégationniste qui va jusqu'à effacer les preuves scientifiques. Cette capacité d'effacement rappelle le travail du protagoniste de “1984” d'Orwell, chargé de réécrire constamment l'histoire. Amazon a déjà retiré des livres des bibliothèques numériques de particuliers, démontrant le pouvoir de ces entreprises privées de faire littéralement disparaître des œuvres de l'histoire littéraire. L'évolution dangereuse des outils de recherche Le podcast soulève également les risques liés au remplacement progressif des moteurs de recherche traditionnels par des intelligences artificielles comme ChatGPT. Contrairement aux moteurs de recherche qui fournissent une liste de sources avec leurs adresses spécifiques, les IA offrent une synthèse sans sources vérifiables. Cette évolution prive les utilisateurs de la possibilité de vérifier l'information et de consulter plusieurs sources. Les intervenants mettent en garde contre cette tendance : ChatGPT ne comprend pas réellement les requêtes et peut fournir des réponses erronées ou biaisées selon les intentions de ceux qui le contrôlent. Cette centralisation de l'information dans les mains de quelques acteurs privés représente un danger majeur pour l'accès à une information objective et diversifiée. La concentration du pouvoir technologique Le podcast analyse également la concentration du pouvoir entre les mains des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). Ces entreprises ne se contentent plus de fournir des services ; elles possèdent désormais leurs propres réseaux backbone mondiaux, leur donnant un pouvoir considérable sur l'infrastructure même d'internet. Cette concentration s'accompagne d'une influence politique croissante. L'exemple d'Elon Musk dans l'administration Trump illustre l'émergence de “techno-états” où les dirigeants technologiques deviennent des acteurs politiques majeurs. Ces personnalités, souvent libertariennes, prônent la disparition des régulations étatiques pour favoriser leur business, créant un environnement de “far-west numérique”. Les risques pour la résilience globale Un aspect critique soulevé concerne la résilience des systèmes. La dépendance totale à internet créé une vulnérabilité systémique : en cas de panne majeure, nos sociétés pourraient “retourner au Moyen Âge” selon l'expression utilisée dans le podcast. Cette dépendance est d'autant plus dangereuse que les infrastructures critiques comme les systèmes DNS (Domain Name System) restent majoritairement contrôlées par les États-Unis. L'exemple de Starlink, contrôlé par Elon Musk, illustre parfaitement cette vulnérabilité. Ce système, devenu essentiel dans de nombreuses régions rurales et zones de conflit, peut être coupé ou manipulé selon les décisions d'un seul individu. Les menaces répétées de Musk de couper l'accès à l'Ukraine démontrent le pouvoir démesuré de ces acteurs privés. La passivité européenne Les intervenants critiquent sévèrement la “lâcheté” des États européens qui, malgré leurs compétences technologiques, se réfugient systématiquement vers les solutions des GAFAM. L'Europe dispose pourtant des talents et des entreprises nécessaires, mais manque de courage politique pour mener à bien des projets souverains. L'exemple du Minitel français, abandonné face à internet au lieu d'évoluer, symbolise cette tendance européenne à “battre en retraite” face à la concurrence américaine. Cette passivité a conduit à une fuite des cerveaux vers les États-Unis, où l'argent et les capitaux favorisaient l'innovation technologique. Vers un retour aux sources Face à ces constats alarmants, le podcast propose des solutions. Les intervenants prônent un retour aux sources d'internet avec les plateformes décentralisées comme Mastodon, qui échappent au contrôle des corporations. Ces systèmes, basés sur le “Fediverse”, permettent un partage d'information sans filtrage algorithmique imposé. Ils encouragent également une démarche active de diversification des sources, de vérification croisée des informations, et de questionnement systématique sur les motivations des fournisseurs d'information. L'éducation, particulièrement des jeunes générations souvent abreuvées par TikTok, devient cruciale pour développer l'esprit critique nécessaire à la navigation dans cet environnement manipulé. Conclusion : un appel à la résistance Le podcast se termine sur une note à la fois pessimiste et optimiste. Pessimiste car la situation actuelle révèle une manipulation généralisée de l'information et une concentration dangereuse du pouvoir technologique. Optimiste car les intervenants croient en un réveil des consciences et un retour aux interactions humaines authentiques, loin de la manipulation algorithmique. Ils appellent à considérer Trump comme un “agent de chaos” qui, malgré ses aspects négatifs, peut catalyser des changements positifs en révélant au grand jour les dérives du système actuel. La citation de Camus qui clôt l'émission résume bien cette philosophie : “Je ne choisis pas ce qu'on fait de ce qu'on m'a fait mais je choisis ce que j'en fais.” Ce podcast constitue un avertissement lucide sur l'évolution préoccupante d'internet et un appel à l'action pour préserver la liberté d'information et la démocratie face aux dérives technopolitiques actuelles. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Davy Adam Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm

Chronique des Matières Premières
Accord Chine-États-Unis: vers une reprise des exportations de terres rares

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 2:22


La Chine et les États-Unis ont signé fin juin un accord pour mettre en pause leurs augmentations réciproques des droits de douane, ceci doit aussi permettre la reprise des exportations des terres rares chinoises, essentielles pour les secteurs automobiles et de la défense. Leur pause a en effet semé la panique et rappelé le dangereux contrôle de la Chine sur ces minerais stratégiques. Sept matériaux vous manquent, et l'industrie est affolée. C'est le constat amer de ces derniers mois : suite à l'imposition de droits de douane à la Chine par Donald Trump, Pékin a restreint en avril ses exportations de sept éléments dits rares, comme l'Yttrium ou le Scandium. Cela a semé la panique dans l'industrie automobile, qui en a grand besoin pour ses moteurs électriques ou ses systèmes de freinage. Les entreprises de défense en sont également très dépendantes pour leurs systèmes électroniques de guidage ou de propulsion. Panique ? Oui, car la Chine possède non seulement l'essentiel des réserves de ces terres rares, mais contrôle surtout plus de 90% de son raffinage : ces minerais sont très peu concentrés et leur extraction requiert un processus lourd et polluant, l'une des raisons pour lesquels les pays européens et les États-Unis n'ont pas investi dedans. Donald Trump a compris la menace. Il a suspendu son augmentation des droits de douane pour six mois, la Chine reprend donc doucement ses exportations de terres rares. La catastrophe semble évitée, mais cela rappelle que cette dépendance est insoutenable. Difficile, toutefois, de la réduire rapidement, notamment pour l'Europe qui compte des réserves très limitées, et seulement en Scandinavie. Certains fabricants, comme Mercedes, disent vouloir réduire leur utilisation de terres rares, mais il n'y a pour l'instant pas d'alternatives, surtout pour les aimants nécessaires aux voitures électriques. Autre solution, le recyclage : un consortium industriel regroupant quinze pays européens, appelé Reproduce, a été mis en place dans ce sens, mais n'a pas encore démarré ses travaux. Dernière option : aller chercher les minerais, comme l'a fait la Chine en Afrique et en Amérique latine. Et c'est certainement ce qu'aimerait faire Donald Trump en annexant le Groenland, car ce territoire possède les huitièmes plus grandes réserves mondiales de terres rares.   À lire aussiMétaux critiques: Pékin accentue la pression sur Washington

C'est dans ta nature
La patate donne la frite partout dans le monde

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 2:47


La pomme de terre est le produit de la terre le plus consommé par l'humanité – en dehors des céréales – et classée pilier de la sécurité alimentaire mondiale. Récit d'une conquête planétaire partie d'Amérique du Sud. (Rediffusion du 20/10/2024) C'est l'histoire d'une success story planétaire. La pomme de terre, ou la patate, est aujourd'hui, hormis les céréales – le riz ou le blé –, le produit de la terre le plus consommé sur Terre. « Tout le monde aime la pomme de terre ! », souligne la journaliste Marie-Laure Fréchet, qui lui a consacré un ouvrage, Le Grand livre des patates (éditions Flammarion). Solanum tuberosum n'a pratiquement que des avantages, à tel point que l'agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) considère la pomme de terre comme un pilier de la sécurité alimentaire mondiale.« Quand on maîtrise sa culture, c'est très productif, peu onéreux. On peut la produire sous différents climats. C'est une culture relativement facile, qui se conserve, et ça aussi, c'est important, relève Marie-Laure Fréchet. C'est une source de glucide, un féculent, indispensable à l'alimentation. On mange moins de pain, mais on mange un peu plus de pomme de terre. » La patate n'est pas une pomme Chaque année, 375 millions de tonnes de patates sont cultivées dans quelque 150 pays. Mais cela n'a pas toujours été le cas pour une plante domestiquée dans les Andes, en Amérique du Sud, il y a approximativement 12 000 ans. Les conquistadors espagnols la ramènent en Europe au XVIe siècle, comme la tomate, de la même famille que la patate. Mais elle a du mal à s'imposer. « Contrairement au cacao, par exemple, à d'autres produits exotiques qui ont pu être ramenés, on ne sait pas trop quoi faire de la pomme de terre, raconte Marie-Laure Fréchet. On lui trouve toutes sortes de défauts. Bien moins savoureuse qu'aujourd'hui, elle était sans doute assez amère. Et surtout, on se méfiait de ce qui venait de la terre. On ne savait pas trop ce que c'était et c'est pour ça qu'on l'a appelée pomme de terre. Mais la pomme de terre n'est pas une pomme, elle n'est pas un fruit. » La patate, en effet, ne pousse pas dans les arbres, mais bien dans la terre ; c'est un tubercule, et du point de vue de la botanique, c'est bien un légume. La conquête mondiale de la pomme de terre commence par l'Espagne donc, l'Europe du Sud, mais aussi l'Allemagne : « Il y a même eu un édit d'un empereur de Prusse pour obliger les Allemands à cultiver chacun un petit lopin de pomme de terre. » Mais en France, pendant longtemps, la patate nourrissait seulement les cochons. Frites françaises La France, depuis, s'est rattrapée : elle est le premier pays exportateur au monde, et aussi le troisième pays d'Europe en termes de consommation, derrière l'Allemagne et la Pologne. Et c'est à Paris qu'on a inventé les frites, il y a plus de 200 ans. « La frite a fait beaucoup pour la promotion de la pomme de terre, parce qu'elle sublime son goût », estime Marie-Laure Fréchet, Grande Huile de la Confrérie de la frite fraîche maison. « Dans la région des Hauts-de-France, on est en train d'implanter de nombreuses usines de frites pour exporter des frites surgelées en Chine et en Inde. » La Chine, par sa taille, est devenue le premier producteur mondial de pomme de terre. En Afrique, la patate, qui demande quatre fois moins d'eau que la culture du riz, a réellement pris son essor ces 30 dernières années, et elle est aujourd'hui la quatrième culture vivrière. Partout dans le monde, la patate donne la frite, la pêche, la banane, ou... la patate. La question de la semaine

Chronique Transports
Terres rares et aimants chinois, l'Europe rivalise

Chronique Transports

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 2:30


En ce mois de juillet, ils n'ont pas fini de se voir. Europe-Chine et Chine-Europe, les dirigeants des deux puissances mondiales consacrent ce début d'été à redéfinir le commerce qui les unisse. Le prochain sommet Chine-Europe aura lieu le 24 juillet à Pékin. Parmi les discussions, les exportations de minerais chinois. Ce sont ces terres rares, bien qu'elles soient en abondance, qui nourrissent l'impatience de Bruxelles. Début juillet, le commissaire européen au Commerce a sommé la délégation chinoise, en visite à Bruxelles, de faciliter les exportations d'aimants appelés aimants permanents et des minerais. Halte aux fausses idées. Les contre-vérités sur les terres rares ne sont pas rares. Surtout lorsque l'on parle de voitures et de véhicules thermiques et électriques.  Si ces métaux se retrouvent bien dans les aimants permanents très utilisés dans la fabrication des petits moteurs d'accessoires automobiles électriques tels que les lève-vitre, boutons de portière etc, ils servent aussi et surtout à fabriquer les turbines de l'industrie pétrochimique, pour fabriquer de l'essence et du diesel, donc des voitures thermiques. Les aimants permanents monopole chinois   L'ingénieur belge Bernard Deboyser, spécialiste mondial des énergies et du transport, est en colère. Trop de fausses idées circulent, selon lui, dans les médias et le grand public. La première contre-vérité est que les terres rares, un groupe de 17 minerais métalliques, se retrouvent toutes dans les batteries électriques. La seconde croyance : il est impossible de rivaliser avec la Chine, seule à posséder ce genre de métaux.  La Chine possède 69% des terres rares dans le monde. Pour une raison simple, c'est qu'elle est l'un des rares pays à extraire ces minerais du sol tout en les raffinant. Puisqu'un minerai métallique sorti du sol ne sert à rien, ces métaux doivent être purifiés pour servir à l'industrie. En revanche, elle a un quasi monopole sur les aimants permanents. Elle en assure 90% de la production. L'industrie des terres rares en Chine est une industrie nationalisée donc l'État peut en restreindre les exportations. Ce qui est arrivé l'an dernier, et a obligé les grands constructeurs du monde entier à s'inquiéter des pénuries et des retards de livraisons. Cependant, on trouve des terres rares ailleurs dans le monde, en Russie, au Vietnam, au Brésil, au Portugal, en Serbie et en France, avec une grande usine récente à Lacq, dans le sud-ouest du pays.  À lire aussiPourquoi les «terres rares» ne sont ni en terre, ni rares? Des aimants permanents sans terres rares  Comparés à la Chine, il est vrai que les États-Unis ou l'Europe investissent moins dans la production de terres rares. Pour combler cette différence, les gouvernements américains et européens ont eu la même idée. Un stratagème très simple : se passer de terres rares.  Aux États-Unis, l'idée a déjà abouti puisqu'à Minneapolis – dans l'État du Minnesota près de la frontière avec la Canada – une usine pilote, Iron Magnetics, a annoncé une ouverture en 2026. En Europe, le même concept d'aimants sans terres rares est confié à un groupe d'ingénieurs. Le projet s'appelle Projet Passenger. À lire aussiTerres rares: la France mise sur le recyclage, faute de gisements

Cette semaine en Chine
11 juillet 2025

Cette semaine en Chine

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 8:37


Cinq disparus et plus de 7.000 personnes évacuées après de fortes pluies au Yunnan;Le vaisseau cargo Tianzhou-8 rentre dans l'atmosphère ;Ouverture du premier complexe LEGOLAND en Chine à Shanghai;Une ligne aérienne directe entre Nanjing et Paris est désormais opérationnelle ;Les ventes hors taxes à Hainan dépassent 195 milliards de yuans en cinq ans ;La Chine détient plus de 70 % de la longueur mondiale des lignes à grande vitesse exploitées ;Le marché automobile chinois enregistre une forte croissance au premier semestre ;Le box-office chinois dépasse les 30 milliards de yuans en 189 jours ;La 24e édition du Tour du lac Qinghai ouverte au nord-ouest de la Chine ;La Chine met en service son premier bras robotique sous-marin multifonction

Tout un monde - La 1ere
L'Amérique latine pressée de choisir entre la Chine et les USA

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 20:21


Au sommaire: (00:00:25) Marseille sort de 2 jours sous haute-tension avec un oil sur l'avenir (00:08:10) L'Amérique latine pressée de choisir entre la Chine et les USA (00:15:40) En Colombie: la mode pour la paix

L’Heure du Monde
Le monde de Trump : la Chine de Xi Jinping, grande gagnante du trumpisme ? (2/5)

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 22:03


Dans ce deuxième épisode, Frédéric Lemaître, ancien correspondant du Monde à Pékin, nous explique comment la Chine de Xi Jinping profite du bouleversement de l'ordre mondial orchestré par Donald Trump pour s'imposer comme la plus grande puissance mondiale.La « Nuit de la géopolitique » est un événement du Monde Ateliers organisé par Kévin Hurtaud, Estelle Lavielle, Joséfa Lopez, Yoanna Sultan-R'bibo, Camille Bailly Barthez, Lucie Adam, Xemartin Laborde et Frame Mates.Un épisode produit avec Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Bresson. Introduction : Adèle Ponticelli avec l'aide de Joséfa Lopez.Retrouvez ici les cours du soir de Frédéric Lemaître « Comprendre la Chine de Xi Jinping » Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Le décryptage de David Barroux
La Chine devient le premier pays au monde en nombre de brevets pharmaceutiques déposés

Le décryptage de David Barroux

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 2:40


La Chine confirme ses ambitions en matière d'innovation. Portée par une croissance rapide et des investissements massifs dans la recherche, elle s'impose comme un acteur majeur de l'industrie mondiale de la santé. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'Echo du monde
La Chine fait profil bas sur la diplomatie internationale

L'Echo du monde

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 4:30


Pékin adopte le silence comme stratégie sur la scène internationale, alimentant les spéculations sur la santé de Xi Jinping notamment. Mais derrière cette apparente retenue, la Chine reste active en coulisses. Son silence ne signifie pas retrait, mais reflète une diplomatie plus feutrée et calculée. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Chronique des Matières Premières
La chute des prix du nickel permet à la Chine de renflouer ses stocks

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 1:59


La chute des prix du nickel pèsent sur la rentabilité des projets miniers depuis deux ans et demi, mais elle fait l'affaire des acheteurs. Un pays est particulièrement actif, dans ses achats : la Chine. La Chine est fidèle à sa tradition de stockage et s'illustre particulièrement en ce moment par ses importations de nickel, ce métal qui entre notamment dans la fabrication des batteries de véhicules électriques. Une enquête du Financial Times a permis d'établir que la Chine aurait acheté 100 000 tonnes de nickel de haute pureté – de classe 1 – depuis le mois de décembre. En quelques mois, le pays aurait grosso modo doublé ses réserves stratégiques.  En parallèle, depuis le mois de janvier, la bourse aux métaux de Londres a été assaillie de demandes d'acheteurs, une donnée cohérente avec les informations commerciales chinoises sur lesquelles s'appuient les journalistes du Financial Times. Contexte de guerre tarifaire Les prix sont très probablement un puissant moteur pour la Chine, car ils sont à leur plus bas niveau depuis 2020, et c'est évidemment important pour un acheteur. Mais il ne faut pas écarter le contexte de guerre tarifaire avec les États-Unis, qui pousse la Chine à sécuriser autant qu'elle peut ses chaînes d'approvisionnement. Au-delà du nickel, le lithium, le cobalt et le cuivre sont aussi concernés par cette stratégie chinoise, selon un avis officiel de l'administration des réserves stratégiques datant du mois de mars, mentionné par le journal britannique.  La plupart de ces achats chinois sont réalisés par l'agence gouvernementale qui gère les stocks officiels, signe d'une véritable volonté politique. Ces achats sont bien supérieurs aux besoins de la Chine en nickel.  Les achats chinois, remède aux prix bas ?  Peut-être que grâce aux importations conséquentes de Pékin, les prix ne chuteront pas plus bas, l'hypothèse est émise par plusieurs analystes. La demande chinoise a d'ailleurs poussé le géant minier russe Nornickel à revoir à la baisse ses prévisions d'excédent mondial pour cette année. L'avenir des prix reste entre les mains de l'Indonésie, premier producteur mondial, premier fournisseur de la Chine, premier responsable des volumes mis sur le marché. Face à l'augmentation exponentielle de la production, le ministre des Mines indonésien a évoqué la possibilité ces derniers jours de ne plus octroyer des quotas miniers pour trois ans, mais pour un an seulement, afin de revoir les volumes plus souvent et donc, en théorie, de réagir plus vite en cas d'excédent jugé trop élevé. La demande mondiale est loin d'être suffisante pour l'instant pour redresser les prix. Au vu de l'évolution du marché des véhicules électriques ces deux dernières années, Jim Lennon analyste chez Macquarie a réduit d'un tiers, son estimation des besoins en nickel d'ici à 2030, soit 967 000 tonnes contre 1,5 million de tonnes estimées, il y a deux ans.

Invité de la mi-journée
«La Chine et la Russie n'ont peut-être plus grand intérêt pour les Brics»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jul 6, 2025 6:25


Le sommet des Brics s'ouvre ce dimanche 6 juillet au Brésil. Au menu des discussions, la problématique des droits de douanes, mais aussi la situation au Proche-Orient. Deux grands absents, Xi Jinping et Vladimir Poutine. Quel poids, quelle influence et quel avenir pour cette organisation ? Sylvie Matelly, économiste et directrice générale de l'Institut Jacques Delors, est ce dimanche 6 juillet, l'invitée internationale de la mi-journée de RFI. À lire aussiUn sommet des Brics au Brésil au défi de l'unité sur le Moyen-Orient et face à Donald Trump

Les journaux de France Culture
La Chine taxe les importations des eaux de vie de vin, notamment le Cognac

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 14:29


durée : 00:14:29 - Journal de 12h30 - La Chine va imposer des droits de douane pouvant atteindre 34,9% sur les eaux-de-vie de vin en provenance de l'Union européenne principalement le Cognac français. Certains producteurs ont toutefois réussi à échapper sous conditions à ces droits de douane.

Le journal de 12h30
La Chine taxe les importations des eaux de vie de vin, notamment le Cognac

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 14:29


durée : 00:14:29 - Journal de 12h30 - La Chine va imposer des droits de douane pouvant atteindre 34,9% sur les eaux-de-vie de vin en provenance de l'Union européenne principalement le Cognac français. Certains producteurs ont toutefois réussi à échapper sous conditions à ces droits de douane.

Intégrale Placements
Le déchiffrage : La Chine taxe officiellement le cognac - 04/07

Intégrale Placements

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 21:17


Une sélection des actualités du jour qui ont un impact direct ou indirect sur vos finances personnelles. Avec : Laurent Grassin, directeur des médias Boursorama, et Antoine Larigaudrie, journaliste BFM Business.

La chronique d'Anthony Morel
C'est déjà demain : Un drone moustique dévoilé par la Chine pour les missions d'espionage - 04/07

La chronique d'Anthony Morel

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 2:16


Tous les jours à 5h50, Anthony Morel, expert High-Tech vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Charles Matin, sur RMC.

Cette semaine en Chine
4 juillet 2025

Cette semaine en Chine

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 7:51


Chine : l'agence spatiale publie des images capturées par la sonde Tianwen-2;La Chine se prépare à lancer l'Association internationale pour l'exploitation de l'espace lointain;Plus de 60 robots intelligents seront présentés à la Conférence mondiale sur l'IA 2025 ;Une entreprise chinoise produit un robot intelligent de désherbage au laser;Air China lance la première liaison internationale assurée par l'avion de ligne C909;Clôture avec succès de la Foire du commerce de marchandises Chine-Eurasie 2025 ;Les recettes du box-office chinois atteignent 29 milliards de yuans au premier semestre 2025 ;Le Xinjiang dévoile six nouvelles routes scéniques pour stimuler le tourisme;La Chine signale des événements météorologiques extrêmes plus fréquents

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi la Chine veut-elle devenir la championne de la métrologie ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 2:09


La métrologie, c'est la science de la mesure. Dit comme ça, cela paraît abstrait, voire anodin. Pourtant, sans elle, rien ne fonctionne : ni l'industrie, ni le commerce, ni la médecine, ni même le numérique. C'est elle qui garantit que le temps, le poids, la température, la tension électrique ou encore les doses de médicaments sont mesurés de manière fiable, reproductible… et surtout comparable d'un pays à l'autre.Mais pourquoi est-elle stratégique ? Parce qu'elle est à la base de toute technologie avancée. Prenons l'exemple des semi-conducteurs : graver des circuits de quelques nanomètres sur une puce exige des instruments de mesure d'une précision extrême. Même chose pour les satellites, les vaccins à ARN, les lasers industriels ou les réseaux électriques intelligents. Celui qui maîtrise la métrologie… maîtrise la technologie.Et cela, la Chine l'a bien compris. En mai 2025, Pékin a dévoilé un plan d'action ambitieux pour révolutionner sa métrologie d'ici 2030. Objectif : devenir leader mondial dans ce domaine discret mais fondamental. Baptisé « Plan pour une métrologie moderne et autonome », il vise à réduire la dépendance technologique vis-à-vis des standards occidentaux — en particulier européens et américains — et à imposer ses propres standards dans les échanges mondiaux.La Chine veut notamment :– renforcer ses laboratoires nationaux de métrologie ;– développer des instruments de mesure de nouvelle génération, basés sur la photonique ou la quantique ;– imposer ses références industrielles dans les secteurs clés : batteries, hydrogène, 5G, médecine de précision, IA embarquée…Mais au-delà de la souveraineté technologique, il y a un enjeu géopolitique. Aujourd'hui, les standards de mesure internationaux — ceux utilisés dans les échanges commerciaux ou dans les normes ISO — sont encore largement pilotés par des institutions occidentales, comme le Bureau international des poids et mesures (BIPM). En développant ses propres références, la Chine cherche à influencer ces règles… et donc à peser davantage dans le commerce mondial.C'est aussi une réponse à la fragmentation croissante du monde. À mesure que les blocs technologiques s'autonomisent, chaque puissance veut ses propres chaînes de valeur — et cela commence par ses propres instruments de mesure.La métrologie n'est donc plus une affaire de laboratoires poussiéreux. Elle est devenue une arme de précision dans la grande bataille pour la domination technologique du XXIe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La Story
A Prato, comment la Chine a infiltré le textile italien

La Story

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 20:44


Alors que la législation en France tente d'encadrer la déferlante de la fast fashion venue de Chine, elle s'est implantée à Prato, près de Florence, en important parfois ses méthodes. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invitée Anaïs Moutot nous font découvrir l'envers du textile bon marché « made in Italy ».Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juillet 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitée : Anais Moutot (journaliste aux « Echos Week-end »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Michele Borzoni pour « Les Echos Week-End ». Sons : France 24, Public Sénat, TF1, « Germinal » (1993), France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
Transition énergétique: l'Europe peut-elle réussir sans la Chine?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 2:45


Alors que la Commission européenne vient de présenter ses objectifs pour le climat, une étude de l'Institut Montaigne met en lumière la forte dépendance de l'Union européenne à la Chine pour les technologies vertes. Un enjeu stratégique alors que l'UE ambitionne la neutralité carbone d'ici 2050. Pour réussir sa transition énergétique, l'Europe doit s'appuyer sur des technologies propres comme les panneaux solaires, les éoliennes ou les batteries. Mais ce n'est pas si simple, puisque la quasi-totalité de ces équipements est importée, en majorité de Chine. Ainsi, 97 % des panneaux solaires, 53 % des éoliennes et 44 % des batteries pour véhicules électriques proviennent de l'Empire du Milieu. Un déséquilibre structurel qui s'explique notamment par la délocalisation passée des productions industrielles européennes vers l'Asie, mais aussi par la compétitivité des prix chinois. Cette dépendance interroge sur la souveraineté industrielle de l'UE, en particulier dans un contexte géopolitique incertain. Une vulnérabilité stratégique Car dépendre d'un seul pays pour des ressources aussi stratégiques, c'est s'exposer à de potentielles pressions. La Chine n'hésite d'ailleurs pas à ajuster ses exportations en fonction de ses intérêts politiques ou économiques. Cette vulnérabilité pousse les autorités européennes à réagir. Face à ce constat, la Commission européenne a lancé plusieurs initiatives législatives pour renforcer l'autonomie industrielle du continent, à commencer par le Net Zero Industry Act et le Critical Raw Materials Act, deux textes entrés en vigueur l'an dernier. Leur objectif : couvrir 40 % des besoins européens en technologies vertes d'ici 2030. Des pistes inspirées d'ailleurs, mais pas sans limites Certains pays comme le Japon ou la Corée du Sud ont amorcé leur sortie de dépendance à la Chine. Ils ont diversifié leurs sources d'approvisionnement et restructuré leurs chaînes de production. Ces stratégies sont citées en exemple dans l'étude de l'Institut Montaigne. Mais elles ne sont pas sans contraintes. La dépendance à certains minerais critiques reste une réalité. Pour l'Europe, il s'agit donc de trouver un équilibre, celui de réduire la dépendance sans se couper totalement de la Chine, tout en assumant le coût d'un retour à une plus grande souveraineté industrielle.

Vous m'en direz des nouvelles
Du Maghreb à la Chine, le musée du Quai Branly propose une exposition «Au fil de l'or»

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 48:29


Des drapés d'or indien aux caftans du Maghreb, des tissus de la cour royale du Laos aux soieries brochées de la dynastie des Almohades, sans compter cerise sur le gâteau les créations contemporaines de la styliste chinoise Guo Pei. « Au fil de l'or: l'art de se vêtir de l'Orient au Soleil Levant » est le titre de l'exposition du musée du Quai Branly Jacques Chirac. (Rediffusion du 03/03/25) On y explore la fascination pour le métal jaune et son utilisation dans les arts textiles. Quand orfèvres et tisserands conjuguent leur talent pour réaliser des tenues de cérémonie ou des parures royales. C'est un voyage immobile, un régal pour les yeux. Les commissaires de l'exposition, Hana Al Banna-Chidiac et Magali An Berthon, sont les invitées de Sur le pont des arts. «Au fil de l'or, l'art de se vêtir de l'Orient au Soleil-Levant» est à voir au musée du Quai Branly jusqu'au 6 juillet 2025.   Au programme de l'émission : Chronique Continent'art : Olivier Rogez nous parle du High Life, un genre musical ghanéen qui continue aujourd'hui encore d'irriguer les terres fertiles de la musique africaine.   Reportage :  Marjorie Bertin a assisté à Quand j'étais Blanche. Un monologue de théâtre qui se joue au Théâtre Lepic, à Montmartre à Paris, mis en scène par Nathalie Dorion, mais écrite et interprétée par Fatima Ndoye.   Playlist du jour - Adekunle Gold feat Coco Jones - Make It Easy - El Gato Negro - Mundo Cae ft. Assane Mboup.

Revue de presse internationale
À la Une: l'Ukraine à la merci des missiles du Kremlin

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 4:35


L'administration Trump a annoncé, mardi 2 juillet, une pause dans la livraison de certains intercepteurs de défense aérienne. Une décision qui « affectera directement la capacité de l'Ukraine à repousser l'escalade des attaques russes, selon le New York Times. Parmi les munitions actuellement retenues figurent des missiles destinés aux systèmes de défense aérienne Patriot de conception américaine, des obus d'artillerie de précision et d'autres missiles tirés par l'Ukraine depuis ses avions de chasse F-16 de fabrication américaine. Bien que le nombre d'armes concernées reste indéterminé, le signal semble clair : Washington se désengage de la guerre », écrit le quotidien américain. « Washington regarde ailleurs et Moscou frappe toujours plus », titre Libération, rappelant qu'en juin, l'armée de l'air russe avait intensifié ses bombardements. « Le gel des missiles de défense aérienne est une terrible nouvelle pour l'Ukraine, renchérit le Kiyv indépendant. La dernière décision de Donald Trump renforce la campagne meurtrière de drones et de missile de la Russie. » « Cette décision, c'est un véritable coup de semonce pour les européens, prévient Le Monde. Depuis avril, l'aide militaire européenne a dépassé pour la première fois celle des États-Unis », mais ça n'est pas suffisant, précise le journal français, tout comme le quotidien italien La Republica, car « les canons ukrainiens consomment aujourd'hui plus de munitions qu'ils n'en reçoivent, et les Européens ne sont pas en mesure de compenser la baisse américaine ». La succession du Dalaï Lama « Alors qu'il s'apprête à fêter ses 90 ans, le Nobel de la paix 1989 a envoyé un message depuis son exil, en Inde, pour confirmer à ses fidèles (...) qu'un successeur serait bien désigné après sa mort, résume La Croix. Le bras de fer avec la Chine est engagé », titre le quotidien français car « Pékin n'aura pas son mot à dire », précise le New York Times. La Chine n'a pas tardé à réagir. Selon le South China Morning Post, « le plan de succession du Dalaï Lama rompt avec la tradition ». Pékin indique que cette succession « devrait être conforme à la tradition et à la loi chinoise ». Le Washington Post rappelle que « Pékin considère le chef spirituel tibétain comme un séparatiste dangereux et insiste sur le fait que le gouvernement chinois doit approuver la sélection du prochain » leader spirituel. « Selon la tradition tibétaine, le successeur du Dalaï Lama est trouvé par le processus de réincarnation, par lequel le chef religieux renaît dans le corps d'une autre personne après sa mort, rappelle le quotidien. En cherchant à contrôler la direction du bouddhisme tibétain, la Chine espère pouvoir pratiquement effacer l'influence du Dalaï Lama au Tibet et toute contestation du pouvoir du parti », explique le New York Times. Pékin compte donc s'immiscer dans le processus. Quelle position adoptera l'Inde, se demande le Times of India, où le Dalaï Lama vit en exil. « Moralement, New Delhi devrait soutenir le choix du Dalaï-Lama comme successeur plutôt que celui du Parti communiste chinois, écrit le quotidien indien. Mais stratégiquement, cela pourrait avoir des conséquences. C'est une décision difficile à prendre. » En Colombie, un sous-marin capable de transporter plus d'1,5 tonne de cocaïne Ce n'est pas la première fois que de tels engins sont interceptés. Mais celui-ci avait la particularité d'être télécommandé, précise El Pais. « Le submersible était équipé de deux antennes et d'un modem Starlink lui permettant de communiquer via internet par satellite. » Le « narco sous-marin » a été intercepté au large des côtes du parc national de Tayrona, « il ne contenait aucune drogue, mais la Marine pense que les trafiquants le testaient avant de l'utiliser », rapporte le Diario Las Americas. Les puissants cartels mexicains, qui opèrent en Colombie, « ont engagé depuis 2017 des experts en technologie et des ingénieurs pour développer un sous-marin sans pilote », explique la chercheuse colombienne Juana Cabezas, à l'Agence France Presse. Ce « test » montre donc leur volonté de développer « des systèmes technologiques beaucoup plus avancés ». Des plats gastronomiques dans l'espace L'année prochaine, l'astronaute française Sophie Adenot se rendra à bord de la station spatiale internationale, « elle mettra le cap sur les étoiles, pas vraiment célestes, mais certainement gastronomiques », écrit le Guardian. Outre les plats lyophilisés, la Française pourra aussi savourer « des classiques français comme de la bisque de homard, du foie gras et de la soupe à l'oignon préparés spécialement pour elle » par la cheffe Anne-Sophie Pic.

Vous m'en direz des nouvelles !
Du Maghreb à la Chine, le musée du Quai Branly propose une exposition «Au fil de l'or»

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 48:29


Des drapés d'or indien aux caftans du Maghreb, des tissus de la cour royale du Laos aux soieries brochées de la dynastie des Almohades, sans compter cerise sur le gâteau les créations contemporaines de la styliste chinoise Guo Pei. « Au fil de l'or: l'art de se vêtir de l'Orient au Soleil Levant » est le titre de l'exposition du musée du Quai Branly Jacques Chirac. (Rediffusion du 03/03/25) On y explore la fascination pour le métal jaune et son utilisation dans les arts textiles. Quand orfèvres et tisserands conjuguent leur talent pour réaliser des tenues de cérémonie ou des parures royales. C'est un voyage immobile, un régal pour les yeux. Les commissaires de l'exposition, Hana Al Banna-Chidiac et Magali An Berthon, sont les invitées de Sur le pont des arts. «Au fil de l'or, l'art de se vêtir de l'Orient au Soleil-Levant» est à voir au musée du Quai Branly jusqu'au 6 juillet 2025.   Au programme de l'émission : Chronique Continent'art : Olivier Rogez nous parle du High Life, un genre musical ghanéen qui continue aujourd'hui encore d'irriguer les terres fertiles de la musique africaine.   Reportage :  Marjorie Bertin a assisté à Quand j'étais Blanche. Un monologue de théâtre qui se joue au Théâtre Lepic, à Montmartre à Paris, mis en scène par Nathalie Dorion, mais écrite et interprétée par Fatima Ndoye.   Playlist du jour - Adekunle Gold feat Coco Jones - Make It Easy - El Gato Negro - Mundo Cae ft. Assane Mboup.

Chronique des Matières Premières
Le paradoxe du lithium, métal stratégique mais pas encore rémunérateur

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 2:00


Une demande qui ne cesse d'augmenter, mais des prix qui sont au plus bas. C'est le paradoxe du marché du lithium, un métal clé pour les batteries électriques. Ceux qui en parlent le mieux sont les opérateurs miniers eux-mêmes.  Les opérateurs miniers ne font pas semblant que tout va bien. Ce serait difficile face à des cours mondiaux qui ont chuté d'environ 90% en deux ans, un contexte qui a eu pour conséquences des rachats d'entreprises, des licenciements et retardé des projets. Réunis la semaine dernière à Las Vegas pour une conférence organisée par Fastmarkets sur les matières premières pour batteries, les opérateurs miniers ont partagé leurs états d'âme. Jon Evans, le PDG de Lithium Americas, une entreprise qui construit la plus grande mine de lithium du Nevada, reconnaît traverser « des périodes d'euphorie, suivies de moments de souffrance et de douleur ». D'autres expliquent qu'« après le déni l'année dernière, le temps de l'acceptation est venu », comme le rapporte l'agence Reuters. La période est très difficile, mais le secteur est toujours perçu comme stratégique. Une offre toujours trop abondante Ce qui fait mal à la filière, c'est l'offre trop abondante : les opérateurs miniers se sont engouffrés ces dernières années dans le secteur du lithium. « Il est difficile d'imaginer un avenir dans lequel le lithium ne jouera pas un rôle central » justifie Paul Lusty, responsable de la recherche sur les matières premières des batteries chez Fastmarkets. La Chine est l'un des principaux moteurs de la surproduction, elle pourrait dépasser l'Australie l'année prochaine comme premier producteur mondial. Contrairement aux miniers australiens qui ont réduit la cadence, les chinois n'ont que très peu ralenti, même si l'activité n'est pas rentable dans les conditions actuelles de prix. D'ici 2035, les mineurs chinois devraient extraire 900 000 tonnes de lithium, contre 680 000 tonnes pour l'Australie, 435 000 tonnes pour le Chili et 380 000 tonnes pour l'Argentine, selon les prévisions de Fastmarkets. En face, la demande en lithium est importante. Elle a augmenté de 24 % l'année dernière et augmentera potentiellement de 12% par an dans la prochaine décennie selon le même cabinet d'expert, mais cela ne suffit pas à rétablir la balance.  Un déséquilibre parti pour durer  L'avenir dépendra des besoins et de la capacité des opérateurs miniers à lever le pied. Project Blue, un cabinet de conseil sur les métaux, prévoit une demande qui pourrait tripler d'ici 2040. Il y aura donc forcément un point de bascule. Selon les sources, la demande pourrait dépasser l'offre à partir de 2030, voire un peu plus tard. Cela veut dire encore plusieurs années qui s'annoncent rudes pour les investisseurs qui tentent actuellement d'économiser là où ils peuvent, notamment sur les coûts d'exploitation. En attendant, les licenciements continuent. SQM, le géant chilien du lithium, a annoncé la semaine dernière se séparer de 5% de ses effectifs. Le numéro un mondial Albemarle avait lui, dès l'année dernière, annoncé des suppressions de poste pour compenser la faiblesse des prix. À lire aussiLes prix bas du lithium pèse toujours sur l'essor des projets miniers

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi investir dans le luxe est devenu risqué (à court terme) ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 2:05


Le secteur du luxe, souvent considéré comme une valeur refuge, connaît aujourd'hui une phase d'incertitude rare, qui en fait un placement risqué à court terme. Selon une étude du cabinet Bain & Company, réalisée avec la Fondation Altagamma, l'année 2025 pourrait marquer l'une des pires turbulences que le secteur ait connues depuis la crise de 2008.1. Un contexte géopolitique et économique tenduL'étude souligne que les ventes de produits de luxe sont très sensibles aux incertitudes. Or, 2025 débute dans un climat tendu : conflits armés, tensions commerciales, instabilité des monnaies, et volatilité des marchés boursiers. Résultat : la confiance des consommateurs se fragilise. Les acheteurs fortunés, même s'ils ont les moyens, adoptent une attitude plus prudente face à l'incertitude, ce qui pèse directement sur les ventes.2. La Chine et les États-Unis en ralentissementLes deux marchés phares du luxe mondial — la Chine et les États-Unis — montrent des signes d'essoufflement. Aux États-Unis, ce sont surtout les fluctuations tarifaires et la crainte d'un ralentissement économique qui freinent les dépenses. En Chine, l'attitude attentiste de la classe moyenne supérieure, autrefois moteur de la croissance, est liée à un climat d'anxiété économique interne et au durcissement du contexte immobilier.3. Un retour à la normale après l'euphorie post-CovidJoëlle de Montgolfier, directrice du pôle luxe chez Bain, rappelle que la forte croissance observée après le Covid n'était pas durable. Le marché est aujourd'hui en phase de normalisation : après un chiffre record de 1.478 milliards d'euros en 2024, les ventes d'articles de luxe personnels (mode, maroquinerie, joaillerie…) pourraient reculer de 2 à 5 % en 2025. Dans le scénario le plus pessimiste, la baisse pourrait atteindre jusqu'à 9 %.4. Une perspective à long terme toujours solideMalgré tout, les experts ne parlent pas d'un effondrement, mais d'un recalibrage. Le marché reste globalement sain, et l'appétit pour le luxe demeure fort à l'échelle mondiale. Mais pour les investisseurs, cette période de transition est délicate. Les entreprises du secteur (comme LVMH, Kering ou Richemont) voient leur valorisation chahutée en bourse, du fait de perspectives de croissance temporairement dégradées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Un jour dans le monde
Iran : pourquoi la Chine se fait-elle aussi discrète ?

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 3:42


durée : 00:03:42 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - La Chine est le premier soutien économique de l'Iran. Et pas seulement économique d'ailleurs : les deux pays ont même organisé à plusieurs reprises des exercices militaires communs. Et pourtant, Pékin reste étrangement discret sur le conflit en cours. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi la Chine construit-elle un superordinateur dans l'espace ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 2:13


Le 14 mai 2025, la Chine a lancé depuis le centre spatial de Jiuquan les 12 premiers satellites d'un projet ambitieux : la création du premier superordinateur spatial au monde. Baptisée « Three-Body Computing Constellation », cette initiative vise à déployer une constellation de 2 800 satellites capables de traiter des données en orbite grâce à l'intelligence artificielle, sans dépendre des infrastructures terrestres. Une puissance de calcul inédite en orbiteChaque satellite est équipé d'un modèle d'IA de 8 milliards de paramètres, capable de réaliser jusqu'à 744 tera-opérations par seconde (TOPS). Ensemble, les 12 premiers satellites atteignent une capacité combinée de 5 péta-opérations par seconde (POPS), avec l'objectif d'atteindre 1 000 POPS une fois la constellation complète. Ces satellites communiquent entre eux via des liaisons laser à haut débit (jusqu'à 100 Gbps) et partagent 30 téraoctets de stockage. Ils sont également équipés de capteurs scientifiques, comme un polarimètre à rayons X pour détecter des phénomènes cosmiques tels que les sursauts gamma.Réduire la dépendance aux infrastructures terrestresTraditionnellement, les satellites collectent des données qu'ils transmettent ensuite aux stations au sol pour traitement. Cependant, cette méthode présente des limitations, notamment en termes de bande passante et de disponibilité des stations. En traitant les données directement en orbite, la constellation chinoise vise à surmonter ces obstacles, permettant une analyse en temps réel et réduisant la charge sur les infrastructures terrestres. Avantages énergétiques et environnementauxL'environnement spatial offre des conditions idéales pour les centres de données : une énergie solaire abondante et un vide spatial permettant une dissipation efficace de la chaleur. Cela pourrait réduire la consommation énergétique et l'empreinte carbone associées aux centres de données terrestres, qui sont de plus en plus sollicités par les applications d'IA. Une avancée stratégique majeureCe projet positionne la Chine à l'avant-garde de l'informatique spatiale, un domaine encore émergent. Alors que les États-Unis et l'Europe explorent également des solutions de calcul en orbite, la Chine semble prendre une longueur d'avance avec cette initiative à grande échelle. Cette avancée pourrait avoir des implications significatives dans les domaines économique, scientifique et militaire. En résumé, la Chine investit massivement dans l'informatique spatiale pour renforcer son autonomie technologique, accélérer le traitement des données et réduire son impact environnemental. Ce superordinateur orbital pourrait bien redéfinir les standards de l'informatique mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Tout va changer, Trump annonce un pacte avec la Chine

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 11:31


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

La Martingale
La future crise : alerte et stratégie - Allo La Martingale #13

La Martingale

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 76:37


Émission du 03/06/2025 présentée par Amaury de Tonquédec avec Delphine Di Pizio-Tiger, Directrice Générale d'Indosuez Gestion et Alain Pitous, Consultant Stratégie et ESG.Vos questions en live :Comment commencer à investir à 50 ans ? Comment investir à horizon 15 ans ? Qu'est ce qui peut monter en bourse dans les 6 à 12 prochains mois ? Est-ce que Trump est vraiment une bonne chose pour les marchés financiers, doit-on investir sur la bourse américaine pour les 3 prochaines années ? Le dollar baisse : quid du risque de change quand on investit ? Comment éviter de perdre de l'argent, voire en gagner !? La Chine : stop ou encore ? Quelle sera la prochaine crise et comment l'anticiper ?

investir.ch
La Chine, l'inflation, Trump et l'interprétation qu'on en fait – 10 juin 2025

investir.ch

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 15:27


Après un week-end de trois jours c'est toujours un peu l'instant de la réflexion. Surtout quand on sait que le reste du monde était plus ou moins ouvert, on a un peu l'impression d'avoir raté un truc. Pourtant les marchés américains et européens ont continué à vivre sans nous. Ce qui du coup, nous permet … Continued

7 milliards de voisins
Les petits plaisirs de la sieste

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 48:30


Préconisée pour les enfants et les personnes âgées, la sieste a parfois mauvaise réputation pour ceux qui ont la malchance d'être entre les deux âges. Baisse de la productivité ou tout simplement perte de temps, nos sociétés éprises de performance ont tendance à regarder les « siesteurs » d'un mauvais œil, en particulier dans le monde du travail. Mais que les adeptes du petit somme se rassurent, la sieste a aussi ses défenseurs. C'est même une tradition dans certains pays comme en Espagne ou en Italie pour supporter les heures chaudes de l'après-midi. La Chine en a fait un droit constitutionnel. De nombreuses personnalités en ont fait l'éloge, on peut citer le peintre Léonard de Vinci, le physicien Albert Einstein ou l'ancien président français Jacques Chirac, tous les trois accros à la micro-sieste. Preuve que la sieste n'empêche ni la créativité, ni les carrières politiques. Sans nourrir forcément les plus grandes ambitions, pourquoi s'adonner aux petits plaisirs de la sieste ? Comment profiter de sa sieste sans passer pour un paresseux ? Avec : Sébastien Spitzer,écrivain et essayiste, enseignant à Sciences Po, auteur de Petite philosophie de la sieste (Édition la Martinière, 2025) Nicolas Goarant, expert sommeil de la Fondation Jean Jaurès et auteur du livre Le sommeil malmené (L'aube, 2020)Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Le portrait de Vanessa Arago, la chimiste des eaux gabonaises.Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Vanessa Arago est revenue au Gabon il y a 10 ans. Avec un père ingénieur en pétrochimie, elle baigne dans la chimie depuis toute petite. En 2018, elle a lancé son laboratoire, appelé « Omilab », à Libreville. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée sur place, alors que Vanessa Arago et son équipe s'apprêtent à mener une analyse.Programmation musicale : ► Cabossé – Pat Kalla et le Super Mojo ► Umuwuze – Code Sangala

7 milliards de voisins
Les petits plaisirs de la sieste

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 48:30


Préconisée pour les enfants et les personnes âgées, la sieste a parfois mauvaise réputation pour ceux qui ont la malchance d'être entre les deux âges. Baisse de la productivité ou tout simplement perte de temps, nos sociétés éprises de performance ont tendance à regarder les « siesteurs » d'un mauvais œil, en particulier dans le monde du travail. Mais que les adeptes du petit somme se rassurent, la sieste a aussi ses défenseurs. C'est même une tradition dans certains pays comme en Espagne ou en Italie pour supporter les heures chaudes de l'après-midi. La Chine en a fait un droit constitutionnel. De nombreuses personnalités en ont fait l'éloge, on peut citer le peintre Léonard de Vinci, le physicien Albert Einstein ou l'ancien président français Jacques Chirac, tous les trois accros à la micro-sieste. Preuve que la sieste n'empêche ni la créativité ni les carrières politiques. Sans nourrir forcément les plus grandes ambitions, pourquoi s'adonner aux petits plaisirs de la sieste ? Comment profiter de sa sieste sans passer pour un paresseux ? Avec : Sébastien Spitzer, écrivain et essayiste, enseignant à Sciences Po, auteur de Petite philosophie de la sieste (Édition la Martinière, 2025) Nicolas Goarant, expert sommeil de la Fondation Jean Jaurès et auteur du livre Le sommeil malmené (L'aube, 2020). Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Le portrait de Vanessa Arago, la chimiste des eaux gabonaises.Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Vanessa Arago est revenue au Gabon, il y a 10 ans. Avec un père ingénieur en pétrochimie, elle baigne dans la chimie depuis toute petite. En 2018, elle a lancé son laboratoire, appelé « Omilab », à Libreville. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée sur place, alors que Vanessa Arago et son équipe s'apprêtent à mener une analyse.Programmation musicale : ► Cabossé – Pat Kalla et le Super Mojo ► Umuwuze – Code Sangala.

The Parental Compass
[Video] Ep. 149 Internet Safety for Tweens (Guests: Nathan LaChine & Karina StarkHart)

The Parental Compass

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 19:02


Community Educator Nathan LaChine and Therapist Karina StarkHart discuss their collaborative workbook, 'Internet Safety with Olivia and Friends,' which aims to educate preteens and their parents about online safety. They highlight the importance of proactive conversations, mutual learning, and building a relationship with your child rooted in support.  

The Parental Compass
Ep. 149 Internet Safety for Tweens (Guests: Nathan LaChine & Karina StarkHart)

The Parental Compass

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 19:02


Community Educator Nathan LaChine and Therapist Karina StarkHart discuss their collaborative workbook, 'Internet Safety with Olivia and Friends,' which aims to educate preteens and their parents about online safety. They highlight the importance of proactive conversations, mutual learning, and building a relationship with your child rooted in support.    

Journal en français facile
Israël: la réaction des familles d'otages / La Chine réagit à la suspension des visas étudiants / L'impatience des supporters du PSG...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later May 30, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 31 mai 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BiX4.A

Thinkerview
André Chieng : Doit-on avoir peur de la Chine ?

Thinkerview

Play Episode Listen Later May 27, 2025


André Chieng : Président de l’AEC et Vice-Président du Comité France-Chine.

Aujourd'hui l'économie
Les pays d'Asie du Sud-Est en quête d'équilibre entre Donald Trump et la Chine

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 26, 2025 3:26


Alors que le sommet de l'Asean s'est ouvert, ce lundi 26 mai, à Kuala Lumpur, les dix pays membres du bloc régional doivent faire face à des défis de taille. Pris en étau entre les menaces tarifaires des États-Unis et l'offensive diplomatique de la Chine, les pays d'Asie du Sud-Est cherchent à préserver leur modèle économique et leur neutralité stratégique. Décryptage. La question brûlante au cœur du sommet de Kuala Lumpur : les mesures commerciales que Donald Trump menace d'appliquer contre certains pays de l'Asean. Pour l'heure, ces hausses de tarifs douaniers sont suspendues, mais les avertissements sont clairs. Le Cambodge et le Vietnam sont notamment dans la ligne de mire, avec des menaces de droits de douane respectivement de 49% et 46%. Ces pressions ne sont pas sans conséquences : les économies de la région reposent fortement sur les exportations. Les États-Unis représentent à eux seuls 30% des ventes à l'étranger du Vietnam. Si les tarifs entraient en vigueur, ce seraient des millions d'emplois en péril. Des entreprises comme Nike, qui y fabrique la moitié de ses chaussures avec 500 000 salariés, ou Apple, qui emploie 200 000 Vietnamiens via des sous-traitants, seraient directement touchées.L'Asean entre consensus régional et nécessité de dialogueFace à cette incertitude, les pays de l'Asean misent sur leur principale force, le consensus. Pour éviter les sanctions, plusieurs membres ont engagé des discussions avec les États-Unis, aussi bien collectivement qu'au cas par cas. Car pour ces États, couper les liens avec Washington est tout simplement impossible. L'objectif est clair, maintenir un équilibre dans leurs relations internationales. Le modèle de développement de la région, qui a profité du retrait de nombreuses entreprises américaines de Chine sous le premier mandat de Donald Trump, pourrait être profondément remis en cause. D'où l'importance stratégique de ce sommet pour définir une position commune.À lire aussiLa Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?La Chine avance ses pions et renforce ses liensPendant que Washington brandit la menace des sanctions, Pékin joue la carte de la séduction. Xi Jinping a récemment effectué des visites au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge. Il propose à l'Asean un partenariat renforcé, notamment par des investissements dans les infrastructures, avec l'idée de créer un grand bloc asiatique capable de faire contrepoids aux États-Unis. L'Indonésie et la Chine viennent d'ailleurs de réaffirmer leur volonté de renforcer leurs relations bilatérales. Et les chiffres le prouvent. En avril, les exportations chinoises vers les pays de l'Asean ont bondi de 21%, compensant la baisse des échanges avec les États-Unis. Mais un sujet cristallise les tensions : le transbordement. Il s'agit pour Pékin de faire passer des produits par l'Asie du Sud-Est pour éviter les taxes américaines, sans qu'ils soient identifiés comme « made in China ». Une stratégie que Washington entend surveiller de près. Dans ce contexte tendu, l'Asean doit une nouvelle fois faire preuve de diplomatie et d'agilité. Son histoire le montre, elle excelle dans l'art du compromis. Le sommet de Kuala Lumpur en est une nouvelle démonstration.À lire aussiPourquoi l'essor des exportations chinoises est une mauvaise nouvelle pour Pékin

Choses à Savoir SCIENCES
Qui s'apprête à construire une centrale nucléaire sur la Lune ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later May 21, 2025 2:28


La Chine ! Ce pays révoit bien de construire une centrale nucléaire sur la Lune, en partenariat avec la Russie, dans le cadre de leur ambitieux projet commun baptisé ILRS (International Lunar Research Station). Ce projet, annoncé officiellement par l'ingénieur chinois Pei Zhaoyu en mai 2025, s'inscrit dans la continuité du programme lunaire chinois Chang'e et vise à établir une base lunaire habitée de façon permanente à l'horizon 2030, avec un réacteur nucléaire opérationnel d'ici 2035.Pourquoi construire une centrale nucléaire sur la Lune ?L'enjeu principal est l'approvisionnement énergétique. Sur la Lune, les nuits lunaires durent environ 14 jours terrestres, période pendant laquelle l'énergie solaire devient inutilisable. Les écarts de température extrêmes (-173 °C à +127 °C) rendent la production et le stockage d'énergie très complexes. Une centrale nucléaire, en revanche, permettrait de fournir une alimentation stable, continue et indépendante de l'environnement extérieur. Cela est indispensable pour maintenir en fonctionnement une station lunaire habitée, gérer les systèmes de survie, les communications, les laboratoires et les installations minières.Un partenariat sino-russe fondé sur l'expérienceLa Chine compte sur l'expertise de la Russie en matière de nucléaire spatial. L'Union soviétique a été pionnière en la matière dès les années 1960, avec plus de 30 réacteurs spatiaux envoyés en orbite. Le réacteur TOPAZ, utilisé dans les années 1980-90, est un exemple notable de système thermionique capable de produire de l'énergie électrique dans l'espace. Cette technologie, adaptée à l'environnement lunaire, pourrait servir de base au futur réacteur.La mission Chang'e-8 comme tremplinLa mission Chang'e-8, prévue pour 2028, jouera un rôle stratégique. Elle embarquera des équipements pour tester les technologies clés nécessaires à une base permanente, notamment des modules d'habitat, des dispositifs de production d'oxygène et potentiellement un prototype de centrale nucléaire miniature. L'objectif est de valider sur place les concepts nécessaires à une présence humaine prolongée.Une course énergétique… et géopolitiqueCe projet lunaire s'inscrit dans une concurrence technologique avec les États-Unis. Si la NASA, via son programme Artemis, prévoit également des bases lunaires, elle n'a pas encore officialisé de projet aussi avancé de centrale nucléaire. La Chine pourrait donc marquer un coup diplomatique et scientifique majeur si elle devient la première à installer un réacteur nucléaire sur un autre corps céleste.En conclusionConstruire une centrale nucléaire sur la Lune n'est plus de la science-fiction : c'est un projet stratégique, technologique et symbolique, qui marque une nouvelle ère dans l'exploration spatiale — et dans la rivalité sino-américaine pour la domination au-delà de la Terre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi la Chine fabrique-t-elle son sable ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later May 20, 2025 2:28


Le sable est la seconde ressource naturelle la plus exploitée au monde, après l'eau. Essentiel à la fabrication du béton, du verre, de l'asphalte ou des composants électroniques, il est au cœur des projets d'urbanisation massive — et peu de pays en ont autant besoin que la Chine. Avec 1,4 milliard d'habitants et une urbanisation toujours galopante, la Chine consomme à elle seule une part gigantesque du sable mondial. Or, cette ressource devient de plus en plus rare, poussant le pays à développer son propre sable artificiel. Scientifiquement, cette démarche repose sur des constats environnementaux, économiques et technologiques.Le sable naturel, une ressource sous pressionContrairement à une idée reçue, le sable du désert n'est pas adapté à la construction, car ses grains, arrondis par l'érosion éolienne, n'adhèrent pas bien entre eux. Le sable utilisable provient donc des lits de rivières, des carrières ou des fonds marins. Mais son extraction massive provoque des dégâts écologiques majeurs : érosion des côtes, destruction d'écosystèmes aquatiques, pollution, ou encore perturbation des cycles sédimentaires. En 2019, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) a sonné l'alarme sur le risque de pénurie mondiale de sable de construction.En Chine, le problème s'est accentué avec des politiques d'urbanisation intense. Résultat : entre 2010 et 2020, l'approvisionnement en sable naturel a chuté de près de 50 %, contraignant le pays à se tourner vers une alternative.Une réponse technologique : le sable manufacturéLa solution chinoise est le sable artificiel, aussi appelé sable manufacturé. Ce sable est obtenu par concassage et tamisage de roches (comme le granite, le basalte ou le calcaire), ou de résidus miniers. Les grains ainsi produits sont calibrés pour offrir les mêmes propriétés mécaniques que le sable naturel. Ce procédé, bien que plus coûteux en énergie, est maîtrisé technologiquement et peut être adapté aux besoins précis de l'industrie du bâtiment.D'après une étude publiée en juillet 2024 dans Nature Geoscience, plus de 80 % du sable utilisé en Chine aujourd'hui est d'origine artificielle. Ce basculement a été rendu possible par des politiques publiques strictes et un encadrement gouvernemental visant à limiter l'extraction destructrice de sable naturel.Une démarche aussi environnementaleLa fabrication de sable artificiel ne vise pas uniquement à répondre à la demande, mais aussi à réduire les dommages environnementaux. Elle permet d'épargner les zones naturelles, de ralentir l'érosion côtière et de valoriser des déchets miniers qui, autrement, seraient stockés.En somme, la Chine fabrique son propre sable par nécessité, mais aussi par anticipation : pour soutenir son développement urbain tout en préservant ses écosystèmes fragiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Trump : business, diplomatie... et des succès ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 16, 2025 64:27


C dans l'air du 16 mai 2025 : Trump : business, diplomatie... et des succès ?Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président des États-Unis ne cache rien de sa méthode. "La meilleure chose que vous puissiez faire est de négocier en position de force. L'effet de levier est votre plus grande force. En d'autres termes, vous devez convaincre l'autre partie qu'il est dans son intérêt de conclure l'affaire", écrit le président des États-Unis dans son livre consacré à la négociation, "The Art of the Deal".Une stratégie du businessman dont Donald Trump se sert également sur la scène internationale, en matière diplomatique dans le dossier de la guerre en Ukraine ou au Moyen-Orient. Le président américain, qui achève ce vendredi une tournée fastueuse du Golf, a profité de ce premier déplacement d'envergure depuis son élection pour conclure toute une série d'accords commerciaux, assumant sans complexe de "faire de la vente". Après avoir récolté 600 milliards de dollars en Arabie saoudite et un contrat de 200 milliards de dollars pour Boeing au Qatar, il s'est vu promettre jeudi à Abou Dhabi 1.400 milliards de dollars d'investissements sur dix ans. Au cours de cette tournée, le président des Etats-Unis a aussi fait de la géopolitique avec notamment une rencontre avec le président syrien, assortie d'une levée des sanctions.Pour Donald Trump, tout est une question de business et de rapport de force. C'est ainsi qu'il a annoncé au début de son mandat la réactivation de surtaxes douanières importantes avant d'ouvrir des négociations et de rétropédaler. La Chine était particulièrement dans le viseur de cette guerre commerciale. Les taxes douanières des États-Unis contre les produits chinois étaient montées à 145 %. A l'issue de deux jours de discussions à Genève le week-end dernier, ces droits de douanes seront finalement réduits à 30 %, tandis que le taux imposé par la Chine aux produits américains, qui était passé à 125 %, tombera à 10 %. Un exemple révélateur de la négociation du businessman qui multiplie les mesures protectionnistes pour inverser le mouvement de délocalisation et faire revenir les emplois.Au cours de cette bataille commerciale, celui qui a pour doctrine "America First" a également renouvelé les appels aux entreprises étrangères pour qu'elles délocalisent leur production sur le sol américain, en échange d'une fiscalité plus avantageuse et d'un accès sécurisé au marché intérieur. Ce message, déjà martelé lors de son premier mandat, semble avoir été entendu par plusieurs grands groupes qui ont récemment annoncé de nouveaux investissements aux États-Unis : le constructeur automobile sud-coréen Hyundai prévoit d'investir 21 milliards de dollars sur les quatre années à venir, le géant pharmaceutique français Sanofi 20 milliards de dollars d'ici 2030, l'armateur français CMA-CGM 20 milliards de dollars en quatre ans.En France, le patron de Bercy a déploré l'investissement colossal des groupes français outre-Atlantique. "L'ampleur des investissements aux États-Unis, c'est sûr que c'est un mauvais signal à un moment où nous considérons et nous sommes convaincus que (...) l'Europe et la France, c'est l'endroit où il faut investir", a expliqué le ministre de l'Économie. Le président de la République qui avait appelé les entreprises françaises à suspendre leurs investissements aux États-Unis a fait son retour cette semaine sur la scène intérieure. Sur TF1, il a promis de "sauver" les sites ArcelorMittal mais sans nationaliser. La solution viendra avant tout de la faculté de "recréer les conditions d'une concurrence loyale". "Et pour cela nous allons durcir le déclenchement des clauses de sauvegarde entre l'Europe et les pays extra-européens", a expliqué le chef de l'État jeudi lors d'un point devant la presse régionale.Alors la méthode de négociation de Donald Trump est-elle efficace ? Est-il en train de perdre sa guerre commerciale face à la Chine ? En quoi consiste sa diplomatie du business ? Et que se passe-t-il chez ArcelorMittal ? LES EXPERTS :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine,auteure de L'art de Trumper - Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L'Express - Philippe MABILLE - Directeur éditorial - La Tribune et La Tribune Dimanche

Entendez-vous l'éco ?
Volkswagen, face à la Chine, aux Etats-Unis… et à ses actionnaires !

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later May 16, 2025 5:49


durée : 00:05:49 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Le premier groupe automobile européen tient aujourd'hui son assemblée générale annuelle. Un exercice délicat pour le groupe de Wolfsburg, confronté aux bouleversements du marché mondial.

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Tour de vis (Crackdown mode)

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Play Episode Listen Later May 14, 2025 3:06


La Chine resserre la surveillance des influenceurs. Une nouvelle loi impose de signaler tout contenu sponsorisé, sous peine de lourdes sanctions.Traduction : China tightens control over influencers. A new law mandates disclosure of all sponsored content, with heavy penalties for noncompliance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Trump et la Chine se rapprochent de façon exceptionnelle, explications

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later May 12, 2025 13:01


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

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Grand écart climatique (Climate contradictions)

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Play Episode Listen Later May 4, 2025 5:19


Pour écouter mon podcast Choses à Savoir:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir-culture-g%C3%A9n%C3%A9rale/id1048372492Spotify:https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3?si=e794067703c14028----------------------------La Chine bat son record de production de charbon… tout en annonçant une future taxe carbone nationale. Entre impératifs économiques et engagements climatiques, l'équilibre est fragile.Traduction :China breaks its coal production record—just as it pledges a future national carbon tax. A balancing act between growth and climate promises. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.