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La Chine ! Ce pays révoit bien de construire une centrale nucléaire sur la Lune, en partenariat avec la Russie, dans le cadre de leur ambitieux projet commun baptisé ILRS (International Lunar Research Station). Ce projet, annoncé officiellement par l'ingénieur chinois Pei Zhaoyu en mai 2025, s'inscrit dans la continuité du programme lunaire chinois Chang'e et vise à établir une base lunaire habitée de façon permanente à l'horizon 2030, avec un réacteur nucléaire opérationnel d'ici 2035.Pourquoi construire une centrale nucléaire sur la Lune ?L'enjeu principal est l'approvisionnement énergétique. Sur la Lune, les nuits lunaires durent environ 14 jours terrestres, période pendant laquelle l'énergie solaire devient inutilisable. Les écarts de température extrêmes (-173 °C à +127 °C) rendent la production et le stockage d'énergie très complexes. Une centrale nucléaire, en revanche, permettrait de fournir une alimentation stable, continue et indépendante de l'environnement extérieur. Cela est indispensable pour maintenir en fonctionnement une station lunaire habitée, gérer les systèmes de survie, les communications, les laboratoires et les installations minières.Un partenariat sino-russe fondé sur l'expérienceLa Chine compte sur l'expertise de la Russie en matière de nucléaire spatial. L'Union soviétique a été pionnière en la matière dès les années 1960, avec plus de 30 réacteurs spatiaux envoyés en orbite. Le réacteur TOPAZ, utilisé dans les années 1980-90, est un exemple notable de système thermionique capable de produire de l'énergie électrique dans l'espace. Cette technologie, adaptée à l'environnement lunaire, pourrait servir de base au futur réacteur.La mission Chang'e-8 comme tremplinLa mission Chang'e-8, prévue pour 2028, jouera un rôle stratégique. Elle embarquera des équipements pour tester les technologies clés nécessaires à une base permanente, notamment des modules d'habitat, des dispositifs de production d'oxygène et potentiellement un prototype de centrale nucléaire miniature. L'objectif est de valider sur place les concepts nécessaires à une présence humaine prolongée.Une course énergétique… et géopolitiqueCe projet lunaire s'inscrit dans une concurrence technologique avec les États-Unis. Si la NASA, via son programme Artemis, prévoit également des bases lunaires, elle n'a pas encore officialisé de projet aussi avancé de centrale nucléaire. La Chine pourrait donc marquer un coup diplomatique et scientifique majeur si elle devient la première à installer un réacteur nucléaire sur un autre corps céleste.En conclusionConstruire une centrale nucléaire sur la Lune n'est plus de la science-fiction : c'est un projet stratégique, technologique et symbolique, qui marque une nouvelle ère dans l'exploration spatiale — et dans la rivalité sino-américaine pour la domination au-delà de la Terre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À part leur passion commune pour le golf, il n'y a pas beaucoup d'atomes crochus entre l'États-Unien Donald Trump et le Sud-Africain Cyril Ramaphosa. Surtout depuis que le président américain a accusé l'Afrique du Sud de commettre un « génocide » contre les fermiers blancs afrikaners. Mais ce mercredi, les deux chefs d'Etat vont se rencontrer à la Maison Blanche. Donald Trump et Cyril Ramaphosa vont-ils être capables de trouver un terrain d'entente sur Gaza et sur les tarifs douaniers ? La chercheuse de l'International Crisis Group, par ailleurs Sud-Africaine, Liesl Louw, est notre invitée. RFI : Quelle est la vraie raison du raidissement des Américains contre l'Afrique du Sud ? Est-ce que c'est le sort des fermiers blancs afrikaners ou est-ce que c'est la plainte pour génocide que Pretoria a déposé contre Israël devant la Cour internationale de Justice ?Liesl Louw : Ce qui est sûr, c'est que la plainte contre Israël a beaucoup contribué à cette dégradation. Et puis aussi, depuis le début de 2022, le fait que l'Afrique du Sud ne voulait pas ouvertement condamner la Russie pour l'invasion de l'Ukraine et son insistance depuis aussi de vouloir être neutre dans ce conflit, l'Afrique du Sud étant membre des BRICS, etc. Donc il y a le conflit en Ukraine et puis sa ferme opposition à ce que fait Israël à Gaza.Et alors, sur cette question palestinienne que l'Afrique du Sud défend depuis la fin de l'apartheid, est-ce que vous pensez que Cyril Ramaphosa va lever le pied dans les prochaines semaines pour essayer de calmer le jeu avec Donald Trump?Moi, je pense que, politiquement, il ne va pas lever le pied. Il y a un large consensus en Afrique du Sud, même au sein de cette coalition du gouvernement d'unité nationale, pour condamner Israël. D'accord, il y a des nuances. L'Alliance démocratique, donc le parti de l'opposition qui fait partie du gouvernement aujourd'hui, n'a pas soutenu le procès à La Haye. Mais l'opposition de l'Afrique du Sud contre Israël a une popularité assez large. Je ne pense pas que c'est quelque chose que Cyril Ramaphosa va ouvertement changer dans cette position pro-palestinienne.À lire aussiAfrique du Sud: des diplomates aux États-Unis pour apaiser les tensions entre les deux paysDepuis le début de l'invasion de l'Ukraine il y a trois ans, l'Afrique du Sud a renforcé ses liens avec la Russie, notamment via les BRICS. Elle s'est aussi rapprochée de la Chine et de l'Iran. Est-ce que Cyril Ramaphosa n'a pas intérêt à rééquilibrer sa politique internationale s'il veut voir Donald Trump lors du sommet du G20 en novembre prochain en Afrique du Sud ?Oui, et je pense que ça, c'est vraiment l'enjeu diplomatique de cette rencontre. Parce que Ramaphosa, il faut se souvenir, à la fin du mois d'avril, il a invité Zelensky à Pretoria. Même si c'est très complexe, parce que l'Afrique du Sud, quand même, est un membre des BRICS. La Chine étant son plus grand partenaire économique. Et il y a encore très récemment des ministres du Congrès national africain (ANC) qui sont allés en Russie rencontrer Vladimir Poutine à Moscou. Donc, ce n'est pas facile de jouer les non-alignés.Sur le plan économique, les Américains sont le deuxième partenaire commercial de l'Afrique du Sud à qui ils achètent beaucoup de voitures et beaucoup de produits agricoles. Si demain Donald Trump augmente les taxes douanières de 30 %, comme il en a agité la menace le mois dernier, est-ce que cela ne risque pas de ruiner beaucoup d'agriculteurs et beaucoup d'ouvriers agricoles ?Oui, absolument. Ça, c'est vraiment la vraie raison pour cette visite et pour l'Afrique du Sud qui a un taux de chômage de 32 %. Et si encore, dans certaines zones où il y a des grandes fabriques d'automobiles, ces usines venaient à fermer, des dizaines de milliers de gens pourraient perdre leur travail et cela aggraverait le taux de chômage. Donc l'agriculture, le secteur automobile sont absolument clé pour l'Afrique du Sud.À lire aussiAfrique du Sud: les premiers «réfugiés» blancs afrikaners partis pour les États-UnisLe porte-parole de la présidence sud-africaine a évoqué il y a quelques jours un éventuel accord avec les États-Unis dans le domaine des terres rares et des métaux stratégiques comme le manganèse. Est-ce que ce serait une façon d'amadouer le président américain par un deal à la façon Volodymyr Zelensky ?Oui, absolument. Et depuis quelque temps, nous regardons de près où sont les terres rares. L'Afrique du Sud est un grand pays minier, bien sûr, et l'Afrique du Sud a des ressources stratégiques : manganèse, platine, chrome. Mais en ce qui concerne les terres rares, l'Afrique du Sud n'est pas un grand producteur de terres rares. Donc, depuis quelque temps, des économistes, des diplomates, tout le monde réfléchit, même dans les médias. Il y a énormément de débats autour de ce que l'Afrique du Sud peut offrir. Comment réparer cette relation qui est extrêmement importante, même s'il y a des choses où l'Afrique du Sud et les États-Unis ne sont pas d'accord ? La question d'Israël, par exemple. Mais pour réparer cette relation très importante, l'Afrique du Sud souhaite mettre sur la table ses atouts économiques.
Le sable est la seconde ressource naturelle la plus exploitée au monde, après l'eau. Essentiel à la fabrication du béton, du verre, de l'asphalte ou des composants électroniques, il est au cœur des projets d'urbanisation massive — et peu de pays en ont autant besoin que la Chine. Avec 1,4 milliard d'habitants et une urbanisation toujours galopante, la Chine consomme à elle seule une part gigantesque du sable mondial. Or, cette ressource devient de plus en plus rare, poussant le pays à développer son propre sable artificiel. Scientifiquement, cette démarche repose sur des constats environnementaux, économiques et technologiques.Le sable naturel, une ressource sous pressionContrairement à une idée reçue, le sable du désert n'est pas adapté à la construction, car ses grains, arrondis par l'érosion éolienne, n'adhèrent pas bien entre eux. Le sable utilisable provient donc des lits de rivières, des carrières ou des fonds marins. Mais son extraction massive provoque des dégâts écologiques majeurs : érosion des côtes, destruction d'écosystèmes aquatiques, pollution, ou encore perturbation des cycles sédimentaires. En 2019, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) a sonné l'alarme sur le risque de pénurie mondiale de sable de construction.En Chine, le problème s'est accentué avec des politiques d'urbanisation intense. Résultat : entre 2010 et 2020, l'approvisionnement en sable naturel a chuté de près de 50 %, contraignant le pays à se tourner vers une alternative.Une réponse technologique : le sable manufacturéLa solution chinoise est le sable artificiel, aussi appelé sable manufacturé. Ce sable est obtenu par concassage et tamisage de roches (comme le granite, le basalte ou le calcaire), ou de résidus miniers. Les grains ainsi produits sont calibrés pour offrir les mêmes propriétés mécaniques que le sable naturel. Ce procédé, bien que plus coûteux en énergie, est maîtrisé technologiquement et peut être adapté aux besoins précis de l'industrie du bâtiment.D'après une étude publiée en juillet 2024 dans Nature Geoscience, plus de 80 % du sable utilisé en Chine aujourd'hui est d'origine artificielle. Ce basculement a été rendu possible par des politiques publiques strictes et un encadrement gouvernemental visant à limiter l'extraction destructrice de sable naturel.Une démarche aussi environnementaleLa fabrication de sable artificiel ne vise pas uniquement à répondre à la demande, mais aussi à réduire les dommages environnementaux. Elle permet d'épargner les zones naturelles, de ralentir l'érosion côtière et de valoriser des déchets miniers qui, autrement, seraient stockés.En somme, la Chine fabrique son propre sable par nécessité, mais aussi par anticipation : pour soutenir son développement urbain tout en préservant ses écosystèmes fragiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Trump et les grands patrons de la tech en tournée dans les pays du Golfe. Paris prépare Choose France 2025. La Chine innove pour s'affranchir des Etats-Unis. La tech plus géopolitique que jamais. Découvrez Frogans, l'innovation française qui souhaite réinventer le Web tout en restant accessible et sécurisée [Partenariat]-----------L'ACTU DE LA SEMAINE :- Donald Trump et le swing du business tech aux Émirats, avec un objectif de 1 000 milliards de contrats dans le secteur de la défense et de la tech.- Emmanuel Macron organise l'édition 2025 de "Choose France" pour attirer des investissements internationaux.- La Chine dévoile une puce fonctionnelle sans silicium, une vraie rupture technologique et des promesses de rapidité et d'efficacité d'un nouveau genre.- Samsung lance son nouveau smartphone ultra-fin, le Galaxy S25 Edge.LE DEBRIEF TRANSATLANTIQUE :- Bruno Guglielminetti en Italie parle de l'IA dans le sport automobile, en mettant l'accent sur les données générées par les véhicules de Formule 1.- On évoque le lancement prochain d'un système d'exploitation pour ordinateur d'un nouveau genre signé Huawei.LES INTERVIEWS DE LA SEMAINE :- Florian Gauthier, cofondateur de Vera, présente le service Ask Vera de lutte contre les fake news.- Julien Villeret, d'EDF, nous présente une technologie révolutionnaire d'impression 3D de pièces métalliques, utilisés notamment l'énergie et l'aéronautique [PARTENARIAT].- Tommy Tran, jeune ingénieur français chez Meta, nous parle de son expérience en tant qu'expatrié et des projets innovants sur lesquels il travaille, notamment la réalité augmentée et l'intelligence artificielle.-----------
C dans l'air du 16 mai 2025 : Trump : business, diplomatie... et des succès ?Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président des États-Unis ne cache rien de sa méthode. "La meilleure chose que vous puissiez faire est de négocier en position de force. L'effet de levier est votre plus grande force. En d'autres termes, vous devez convaincre l'autre partie qu'il est dans son intérêt de conclure l'affaire", écrit le président des États-Unis dans son livre consacré à la négociation, "The Art of the Deal".Une stratégie du businessman dont Donald Trump se sert également sur la scène internationale, en matière diplomatique dans le dossier de la guerre en Ukraine ou au Moyen-Orient. Le président américain, qui achève ce vendredi une tournée fastueuse du Golf, a profité de ce premier déplacement d'envergure depuis son élection pour conclure toute une série d'accords commerciaux, assumant sans complexe de "faire de la vente". Après avoir récolté 600 milliards de dollars en Arabie saoudite et un contrat de 200 milliards de dollars pour Boeing au Qatar, il s'est vu promettre jeudi à Abou Dhabi 1.400 milliards de dollars d'investissements sur dix ans. Au cours de cette tournée, le président des Etats-Unis a aussi fait de la géopolitique avec notamment une rencontre avec le président syrien, assortie d'une levée des sanctions.Pour Donald Trump, tout est une question de business et de rapport de force. C'est ainsi qu'il a annoncé au début de son mandat la réactivation de surtaxes douanières importantes avant d'ouvrir des négociations et de rétropédaler. La Chine était particulièrement dans le viseur de cette guerre commerciale. Les taxes douanières des États-Unis contre les produits chinois étaient montées à 145 %. A l'issue de deux jours de discussions à Genève le week-end dernier, ces droits de douanes seront finalement réduits à 30 %, tandis que le taux imposé par la Chine aux produits américains, qui était passé à 125 %, tombera à 10 %. Un exemple révélateur de la négociation du businessman qui multiplie les mesures protectionnistes pour inverser le mouvement de délocalisation et faire revenir les emplois.Au cours de cette bataille commerciale, celui qui a pour doctrine "America First" a également renouvelé les appels aux entreprises étrangères pour qu'elles délocalisent leur production sur le sol américain, en échange d'une fiscalité plus avantageuse et d'un accès sécurisé au marché intérieur. Ce message, déjà martelé lors de son premier mandat, semble avoir été entendu par plusieurs grands groupes qui ont récemment annoncé de nouveaux investissements aux États-Unis : le constructeur automobile sud-coréen Hyundai prévoit d'investir 21 milliards de dollars sur les quatre années à venir, le géant pharmaceutique français Sanofi 20 milliards de dollars d'ici 2030, l'armateur français CMA-CGM 20 milliards de dollars en quatre ans.En France, le patron de Bercy a déploré l'investissement colossal des groupes français outre-Atlantique. "L'ampleur des investissements aux États-Unis, c'est sûr que c'est un mauvais signal à un moment où nous considérons et nous sommes convaincus que (...) l'Europe et la France, c'est l'endroit où il faut investir", a expliqué le ministre de l'Économie. Le président de la République qui avait appelé les entreprises françaises à suspendre leurs investissements aux États-Unis a fait son retour cette semaine sur la scène intérieure. Sur TF1, il a promis de "sauver" les sites ArcelorMittal mais sans nationaliser. La solution viendra avant tout de la faculté de "recréer les conditions d'une concurrence loyale". "Et pour cela nous allons durcir le déclenchement des clauses de sauvegarde entre l'Europe et les pays extra-européens", a expliqué le chef de l'État jeudi lors d'un point devant la presse régionale.Alors la méthode de négociation de Donald Trump est-elle efficace ? Est-il en train de perdre sa guerre commerciale face à la Chine ? En quoi consiste sa diplomatie du business ? Et que se passe-t-il chez ArcelorMittal ? LES EXPERTS :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine,auteure de L'art de Trumper - Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L'Express - Philippe MABILLE - Directeur éditorial - La Tribune et La Tribune Dimanche
durée : 00:05:49 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Le premier groupe automobile européen tient aujourd'hui son assemblée générale annuelle. Un exercice délicat pour le groupe de Wolfsburg, confronté aux bouleversements du marché mondial.
Depuis lundi, le Groenland, préside le Conseil de l'Arctique. Huit grands pays nordiques, dont la Russie, le Canada et les États-Unis, appartiennent à ce groupe scientifique. C'est une inuite, l'actuelle ministre des Affaires étrangères du Groenland, qui orientera le développement de la région. Pour le chercheur à l'École de guerre de Paris, Mikaa Blugeon-Mered, les enjeux dépassent le refus d'appartenir aux États-Unis de Donald Trump. Le Groenland veut devenir un modèle de transport écologique en adoptant l'hydrogène et en développant une pratique du tourisme limitée. RFI : Une petite révolution cette nouvelle présidence du Conseil de l'Arctique ? Mikaa Blugeon-Mered : C'est en effet le Danemark (auquel le Groenland est rattaché) qui a décidé de donner la main aux inuits pour ces deux années de présidence tournante. Avec les huit pays membres – États-Unis, Russie, Danemark, Norvège, Canada, Suède, Finlande, Islande – ajoutés à plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) et à l'OMI, l'Organisation maritime internationale, les inuits vont orienter les choix économiques du Grand Nord. Avec deux grandes priorités, la fabrication d'hydrogène écologique (à partir de l'énergie de l'eau, hydraulique) et le tourisme encadré. Quels changements pour le transport ? Les changements sont majeurs et ils ont déjà commencé. Il faut savoir que l'Arctique est une région glaciale avec peu de routes. Le principal mode de transport entre pays voisins est l'avion. Par ailleurs, les étrangers du monde entier ne peuvent pas venir en train ni même en voiture. Il faut donc le bateau et l'avion.Avec, en ligne de mire, le développement du tourisme ? L'an dernier, le Groenland a ouvert le nouvel aéroport de Nuuk, la capitale, au sud-ouest du pays, et deux autres aéroports dont les travaux seront définitivement terminés en 2026. D'autre part, l'énergie qui alimentera ces aéroports pourrait devenir un modèle écologique pour le monde.Grâce à la fabrication de l'hydrogène vert, à base d'eau. Mais comment peut-il se préserver du tourisme de masse qui a causé des dommages, par exemple à Venise en Italie ? Le Groenland avait besoin de ces aéroports pour se moderniser. Il a déjà régulé son tourisme maritime en limitant la distance des paquebots sur certaines de ses côtes. Par ailleurs, il y a plusieurs types de tourisme selon les endroits où se trouvent les aéroports. Par exemple, à Nuuk, le tourisme d'affaires, tandis qu'au sud du pays, où il n'y pas d'ours blancs, les autochtones préfèreraient un tourisme d'agriculture, car les terres sont cultivables.Le Groenland est à sa façon à l'avant-garde du tourisme écologique à l'hydrogène ? Pour les batteries, pour les nouveaux transports, il faudra de l'hydrogène sur lequel elle mise tant avec l'idée de développer son économie sur cet hydrogène. Aujourd'hui, 70% de l'énergie du Groenland est déjà à base d'énergie renouvelable, hydrogène.Avec une retombée politique majeure, l'indépendance.Parfaitement. Le Groenland est un territoire rattaché au Danemark, il veut son indépendance. Avec cette nouvelle économie basée sur le tourisme et l'hydrogène, il pourrait s'émanciper et devenir indépendant.En exportant son énergie ? C'est le projet. Générer des profits avec une nouvelle économie plus exportatrice. Fabriquer des nouveaux carburants – hydrogène, e-carburants, e-méthanol – dont l'aviation a tant besoin pour remplacer les carburants lourds comme le diesel et de cette façon, les constructeurs et les compagnies aériennes pourraient atteindre leurs objectifs de dépollution.Le Groenland pourrait servir de modèle pour l'Afrique avec leur énergie à eux, qui n'est pas l'hydrogène, mais le solaire.Ce serait tout à fait possible. D'ailleurs pas uniquement pour l'Afrique, mais pour de nombreux territoires en Asie, en Amérique latine également. L'administration américaine de Donald Trump veut s'installer au Groenland pour développer son industrie des minerais. Le Groenland s'y est opposé, il en aura vraiment les moyens ? Ce refus reste le choix du Groenland et du Danemark. La Chine a cherché un temps à développer l'extraction des mines du sud du pays où le Groenland ouvre son nouvel aéroport. Pour le moment, le choix des inuits s'oriente vers le tourisme vert et non pas l'extraction des minerais, des batteries électriques, à savoir des terres rares faites de composés de métalliques ou de l'uranium.À lire aussiAujourd'hui l'économie: pourquoi l'Arctique est un territoire si convoité
Chine : l'IPC en hausse de 0,1 % sur un mois;Un séisme de magnitude 5,5 secoue le Xizang, aucune victime signalée;Le 14e lot d'aide humanitaire d'urgence de la Chine remis au Myanmar ;La Chine lance une constellation de satellites de calcul spatial;La Chine achève les essais d'un moteur-fusée liquide, lourd et réutilisable ;La construction des projets ferroviaires s'accélère en Chine ;Le secteur chinois des voitures particulières enregistre une hausse de vente en avril;Une université chinoise crée une "classe Descartes" pour former les futurs ingénieurs d'excellence;Bientôt l'ouverture d'un nouveau centre pour la protection des droits de propriété intellectuelle;De talents agricoles chinois et africains seront bientôt formés au Zhejiang;Les Viennois accueillent un couple de pandas géants en provenance de Chine
Les bonnes feuilles du livre-choc consacré à l'état de santé de l'ancien président replongent l'opposition dans le marasme politique. Son déclin cognitif, ses absences, l'acteur George Clooney qu'il n'a pas reconnu lors d'une soirée alors que les deux hommes se fréquentent depuis 20 ans, sa démarche chancelante, son futur fauteuil roulant… L'ouvrage des journalistes Alex Thompson (Axios) et Jake Tapper (CNN), à paraître le 20 mai, démontre une fois encore comment l'entourage de Biden a tout fait pour couvrir les affres du grand âge. Et à quel point le président sortant, en se retirant si tard de la course, a précipité la chute des démocrates à la dernière présidentielle. À la lumière de ces dernières révélations, POLITICO nous raconte que les cadres du parti n'ont qu'une phrase à la bouche, « il faut aller de l'avant ». Sauf que l'inventaire n'a pas été fait, et qu'il y a « encore un déni majeur au sein de notre formation à propos de l'ampleur de la défaite, soupire un élu du Massachussetts. Ceux qui veulent absolument passer à autre chose sont précisément ceux qui refusent encore d'accepter que nous avons perdu ».L'opposition reste aux prises avec ses questions existentielles malgré un agenda politique très chargé : parmi tant d'autres dossiers brûlants, cet échange tendu à la Chambre des Représentants hier, relaté par USA Today. La Commission de contrôle des services d'immigration a entendu le patron de l'agence ICE, le bras armé de la répression migratoire ordonnée par Donald Trump, qui veut expulser un million de personnes des États-Unis. Questionné par les parlementaires démocrates, Todd Lyons a fini par lâcher un chiffre : depuis l'investiture du président le 20 janvier, neuf migrants sont morts à la suite de leur placement en centre de rétention. L'administration Trump promet une enquête approfondie sur les causes de chacun de ces décès. La saison des décisions judiciaires commence aujourd'huiLa Cour Suprême se dépêche de statuer avant la pause estivale et il y a de lourds dossiers sur sa table. Peut-on interdire aux médecins de prescrire des traitements hormonaux aux mineurs qui entament une transition de genre ? Les mesures de vérification de l'âge des internautes sur les sites pornographiques sont-elles constitutionnelles ? Faut-il étendre l'usage des tests ADN aux condamnés à mort afin qu'ils puissent prouver leur innocence ? Liste quasiment exhaustive à lire dans The Hill. La plus haute juridiction américaine doit se pencher sur un minimum d'une vingtaine de procédures d'ici la fin du mois de juin. Les territoires perdus de la République d'HaïtiComme chaque jeudi, retour sur l'actualité haïtienne avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, le plus ancien quotidien de Port-au-Prince. Plongée en Une dans la commune de Mirebalais et tant d'autres territoires passés sous le contrôle des gangs armés. Situation observée de très près par la République dominicaine voisine. Dans son éditorial, Frantz Duval fait le récit de la réunion qui s'est déroulée, hier, entre l'actuel président dominicain, Luis Abinader, et ses prédécesseurs, sur fond de politique ultra-répressive envers les Haïtiens présents sur le territoire dominicain. Poison ou bénédiction ? Le rapprochement sino-colombien divise les éditorialistes La Colombie a bel et bien rejoint les nouvelles routes de la Soie, l'immense programme d'investissements porté par la Chine depuis une dizaine d'années. Pékin va soutenir l'économie colombienne en important datage de produits colombiens, et investir tous azimuts sur le sol colombien (infrastructures, santé, agro-industrie ou l'intelligence artificielle). El Tiempo y voit un choix « judicieux », mais attention, écrit le journal, « à la perception que pourraient avoir les États-Unis de ce texte signé avec Pékin. En pleine guerre commerciale, « le gouvernement Petro va devoir faire preuve de la plus grande sensibilité pour protéger les intérêts de la Colombie dans ses futurs rapports avec la Maison Blanche ».Pour le verre à moitié vide, lire la tribune explosive de Sofy Casas dans Semana. « Ce n'est pas une exagération, ce n'est pas de la rhétorique. C'est la réalité. Petro livre la Colombie à la Chine. Ce qui s'est déjà produit au Venezuela est sur le point de se répéter dans notre pays, avec le même scénario, les mêmes acteurs et la même tragédie. La Chine n'est pas un allié. C'est le propriétaire silencieux du Venezuela. La Chine a prêté plus de 60 milliards de dollars au Venezuela depuis 2007, non par générosité, mais pour le lier à une dette impayable, devenant ainsi le créancier, le protecteur et le marionnettiste du régime. » Or, poursuit Sofy Casas, le président colombien Gustavo Petro lui aussi « est allé mettre le pays en gage pour se débarrasser des États-Unis ». Selon elle, il y a désormais entre Pékin et Bogota « un alignement idéologique, la consolidation d'un modèle autoritaire soutenu par l'argent du régime chinois et un silence diplomatique complice ».Le procès historique de l'ancien président colombien Alvaro Uribe C'est le premier passage en jugement d'un ancien chef d'État en Colombie : Alvaro Uribe est poursuivi au pénal pour subornation de témoins. Et même si ses deux mandats sont déjà loin (de 2002 à 2010), il est encore aujourd'hui la figure tutélaire du camp conservateur, et l'un des hommes politiques les plus influents du pays. Son procès retransmis en direct par tous les médias provoque un vif débat et irrigue la vie quotidienne. Dossier signé Najet Benrabaa à retrouver dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreFusillades, exécutions en plein jour et en pleine rue, la violence semble avoir atteint un niveau inédit ces derniers temps en Martinique.
La Chine resserre la surveillance des influenceurs. Une nouvelle loi impose de signaler tout contenu sponsorisé, sous peine de lourdes sanctions.Traduction : China tightens control over influencers. A new law mandates disclosure of all sponsored content, with heavy penalties for noncompliance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur des armes de fabrication chinoise au Soudan, des Afrikaners aux États-Unis et le Grand Barrage de la Renaissance. Tchad : le procès d'Idriss Youssouf Boy, symbole de la lutte contre la corruption ? Idriss Youssouf Boy, l'ancien directeur de cabinet du président Mahamat Idriss Déby, a écopé de cinq ans de prison ferme pour corruption passive. Cette condamnation est-elle un règlement de compte politique ou une réelle décision de justice dans le cadre de la lutte contre la corruption ? Comment expliquer que son accusateur soit condamné à la même peine pour corruption active ?Avec Nadia Ben Mahfoudh, correspondante de RFI à N'Djamena. Soudan : des armes chinoises entre les mains des FSR Selon une enquête d'Amnesty International, des armes de fabrication chinoise fournies par les Émirats arabes unis aux paramilitaires des FSR sont utilisées au Soudan dans la guerre qui déchire le pays depuis deux ans. De quelles preuves dispose l'ONG ? La Chine peut-elle être accusée de violer l'embargo sur les armes de l'ONU, alors qu'elle n'a pas directement livré ces équipements militaires aux FSR ?Avec Clea Broadhurst, correspondante de RFI à Pékin. Afrique du Sud : pourquoi Trump offre l'asile aux Afrikaners ? Les premiers réfugiés blancs sud-africains sont arrivés lundi à Washington à bord d'un avion affrété par le gouvernement américain. Ils ont été accueillis en grande pompe par le numéro deux du département d'État. Pourquoi l'Administration Trump leur accorde-t-elle le statut de réfugiés ? Quel est le profil socio-économique de ces Sud-Africains ?Avec Cécile Perrot, maître de conférences à l'Université de Rennes 2, spécialiste de l'Afrique du Sud. Grand barrage de la Renaissance : où en est le conflit ? Construit par l'Éthiopie sur le Nil Bleu, le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique devrait être opérationnel cette année. Mais pour l'Égypte, ce projet menace la «stabilité régionale». Où en est le traitement de la plainte déposée par Le Caire en septembre 2024 auprès du Conseil de sécurité des Nations unies ? Qu'espère obtenir l'Égypte ?Avec Franck Galland, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique.
La Chine organise un sommet diplomatique d'envergure à Pékin, réunissant plusieurs dirigeants d'Amérique latine, dont ceux du Brésil, de la Colombie, du Chili ou encore du Pérou. Objectif affiché : resserrer les liens avec la région dans un contexte de rivalité croissante avec les États-Unis. Décryptage. Dès l'ouverture du forum, le ton est donné : le président chinois Xi Jinping annonce un prêt de 9,2 milliards de dollars à destination de l'Amérique latine et des Caraïbes. Une initiative qui s'inscrit dans la continuité d'une stratégie chinoise déjà bien engagée. Pékin considère depuis plusieurs années cette région comme un pilier de son expansion internationale. Infrastructures, investissements, accords commerciaux, les projets se multiplient. À ce jour, deux tiers des pays latino-américains ont rejoint les « nouvelles routes de la soie », ce gigantesque programme de développement lancé par la Chine il y a 12 ans. Dernier exemple en date, un accord de coopération signé avec la Colombie ce mercredi. À lire aussiLe Brésil, un des gagnants de la guerre commerciale de Donald Trump?Une montée en puissance chinoise qui bouscule l'influence américaine À travers ces efforts, la Chine cherche à sécuriser ses approvisionnements tout en diversifiant ses débouchés économiques. Elle est déjà devenue le premier partenaire commercial de pays comme le Brésil, le Chili ou le Pérou, détrônant les États-Unis dans une région longtemps considérée comme leur zone d'influence. En 2023, le Brésil a exporté 94 milliards de dollars vers la Chine, principalement du soja et d'autres produits agricoles, tandis que Pékin y écoule des produits à forte valeur ajoutée : semi-conducteurs, smartphones, véhicules ou médicaments. Une relation stratégique mais asymétrique Si les pays latino-américains voient dans ce rapprochement une chance d'attirer des investissements et de diversifier leurs alliances, le partenariat n'est pas sans risques. En rompant avec la dépendance américaine, certains redoutent l'émergence d'une dépendance chinoise. Par ailleurs, en restant cantonnés à l'exportation de matières premières, ces pays pourraient manquer l'opportunité d'un réel essor industriel. Ce sommet à Pékin s'inscrit donc dans un mouvement plus large de recomposition des équilibres mondiaux. Des dirigeants comme Lula (Brésil) ou Gustavo Petro (Colombie) insistent sur la nécessité de faire entendre la voix latino-américaine dans le jeu international, en tirant parti des tensions sino-américaines pour mieux défendre leurs intérêts. À lire aussiLa Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?
durée : 00:03:38 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - En suspendant leurs droits de douane prohibitifs pour une période de trois mois, Pékin et Washington font baisser la pression sur le commerce international. Mais leur guerre est loin d'être terminée, et elle se déroule notamment en Amérique latine.
Le Festival de Cannes ouvre ses portes ce mardi 13 mai, et si les projecteurs sont braqués sur les stars et les projections, c'est aussi en coulisses que le cinéma se joue. Chaque année, la Croisette accueille en parallèle le plus grand rendez-vous professionnel du secteur : le Marché du film. Décryptage. Oubliez le tapis rouge, les photographes et les petits fours et parlons affaires. Pendant dix jours, Cannes devient la capitale mondiale de l'économie du cinéma. 15 000 professionnels accrédités, 4000 films et projets représentés : le Marché du film est le lieu où se négocient les droits de distribution des films que vous verrez dans les mois à venir. C'est aussi là que se montent les coproductions internationales, que se repèrent les tendances de demain. Producteurs, distributeurs et acheteurs arpentent les stands et les salons pour décider quels films feront l'actualité des écrans de l'année à venir. À lire aussiSourires aux Golden Globes, grimaces en coulisses: Hollywood face à la criseUne année 2024 dynamique, mais sans boom pour le box-office Cet événement est aussi l'occasion de faire le point sur l'état du marché. RFI a pu consulter en avant-première le rapport annuel de l'Observatoire européen de l'audiovisuel. Ce que l'on peut affirmer, c'est que même si 2024 a été exceptionnelle en termes de production, l'année n'a pas été celle du rebond espéré. Le box-office mondial atteint 28,1 milliards d'euros, mais cela reste en baisse de 9 % par rapport à 2023. Deux géants connaissent une baisse significative. La Chine, avec -24 %, et les États-Unis, à -4 %, touchés par les récentes grèves à Hollywood, qui ont gelé la production et retardé la sortie des blockbusters. Côté gagnants, on retiendra l'Inde, le Royaume-Uni et la France, qui restent des places solides. Le streaming bouleverse l'équilibre des salles Mais le cinéma aujourd'hui, ce n'est plus seulement des projections en salles. Et les professionnels l'ont bien intégré. Toujours selon l'Observatoire européen de l'audiovisuel, un tiers des films disponibles en VOD sont européens. Les plateformes de streaming sont donc devenues essentielles à la diffusion des longs-métrages, qu'ils soient exclusivement destinés à ces canaux ou qu'ils aient eu une vie en salle auparavant. Pour les exploitants – c'est-à-dire les cinémas eux-mêmes – les conséquences sont bien réelles. Le temps passé devant un écran chez soi est aussi du temps en moins en salle. C'est l'un des défis majeurs du secteur. Autre tendance forte : le renforcement des partenariats public-privés pour financer les projets, ainsi que la promotion de la coproduction internationale pour mutualiser les coûts et s'ouvrir à de nouveaux marchés. Car, on l'a dit, le cinéma reste un marché. Un marché avec des acteurs importants, en concurrence, et où le premier rôle est très convoité.
Les États-Unis et la Chine ont annoncé lundi suspendre pour trois mois la majeure partie des droits de douane prohibitifs qu'ils s'étaient mutuellement imposés. Cette suspension prendra effet à minuit dans la nuit de mardi à mercredi. Un retour à la raison pour ces deux nations qui avaient beaucoup trop à perdre.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 13/05/2025 Droits de douane : la Chine, plus puissante que jamais, a-t-elle fait plier Trump ?Les États-Unis et la Chine ont annoncé la suspension pendant 90 jours d'une partie de leurs droits de douane à partir du 14 mai. Les produits chinois seront ainsi taxés à 30 %, contre 10 % pour les importations américaines. Depuis le début du mois d'avril, ils avaient respectivement atteint 145 % et 125 %, résultat d'une guerre commerciale sans répit entre les deux puissances. Cette “trêve commerciale” a été décidée après deux jours de négociations intenses entre leurs émissaires respectifs à Genève, en Suisse. “Les deux pays ont intérêt à avoir des échanges commerciaux équilibrés et c'est ce vers quoi les États-Unis vont tendre”, a commenté le secrétaire au Trésor américain qui participait aux discussions avec le vice-Premier ministre chinois. Au même moment, mardi 13 mai, la Chine accueille plusieurs dirigeants d'Amérique latine pour un grand forum avec la communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac, qui regroupe 33 pays). Les exportations brésiliennes vers la Chine ont dépassé les 94 milliards de dollars l'an passé. Le renforcement de ses relations avec l'Amérique latine pourrait permettre à la Chine de s'affirmer davantage face à Donald Trump. On en débat avec Sylvie Bermann, ancien ambassadeur de France en Chine (2011-2014) et en Russie (2017-2019) ; Pierre Haski, journaliste et chroniqueur géopolitique à France Inter et au “Nouvel Obs” et Stéphanie Balme, sinologue, directrice du CERI (Sciences Po /CNRS).28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 13 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 13/05/2025 Cédric Klapisch pour la 1ère fois en Sélection officielle hors compétitionLe réalisateur Cédric Klapisch montera les marches de Cannes le 22 mai avec l'équipe de son dernier film “La venue de l'avenir”. C'est la première fois de sa carrière qu'il a les honneurs du Festival avec son quinzième long métrage qui sera présenté hors compétition. Il est le cinéaste qui, film après film, a confronté les jeunes aux anciennes générations, du “Péril jeune” en 1994 en passant par “Un air de famille” en 1996 ou “L'Auberge espagnole” en 2002. Dans son nouveau film, Cédric Klapisch raconte une histoire d'héritage qui navigue entre la Normandie de 2025 et le Paris de la fin du 19e siècle. Quatre cousins héritent d'une vieille maison en Normandie qui devient un lieu de passage entre les époques, les mémoires et les trajectoires personnelles. De nombreux acteurs emblématiques du cinéma français mais aussi des nouveaux talents partagent l'affiche de ce film : Vincent Macaigne, Paul Kircher, Vassili Schneider, Cécile de France, François Berléand ou encore Sara Giraudeau. Cette dernière s'est fait connaître pour le rôle de Marina Loiseau dans la série “Le Bureau des légendes” aux côtés de Mathieu Kassovitz, puis pour son rôle dans le film “Le Discours”. Nous recevons ce soir Cédric Klapisch et Sara Giraudeau à l'occasion de l'ouverture de la 78e édition du Festival de Cannes ce soir, le 13 mai. Droits de douane : la Chine, plus puissante que jamais, a-t-elle fait plier Trump ?Les États-Unis et la Chine ont annoncé la suspension pendant 90 jours d'une partie de leurs droits de douane à partir du 14 mai. Les produits chinois seront ainsi taxés à 30 %, contre 10 % pour les importations américaines. Depuis le début du mois d'avril, ils avaient respectivement atteint 145 % et 125 %, résultat d'une guerre commerciale sans répit entre les deux puissances. Cette “trêve commerciale” a été décidée après deux jours de négociations intenses entre leurs émissaires respectifs à Genève, en Suisse. “Les deux pays ont intérêt à avoir des échanges commerciaux équilibrés et c'est ce vers quoi les États-Unis vont tendre”, a commenté le secrétaire au Trésor américain qui participait aux discussions avec le vice-Premier ministre chinois. Au même moment, mardi 13 mai, la Chine accueille plusieurs dirigeants d'Amérique latine pour un grand forum avec la communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac, qui regroupe 33 pays). Les exportations brésiliennes vers la Chine ont dépassé les 94 milliards de dollars l'an passé. Le renforcement de ses relations avec l'Amérique latine pourrait permettre à la Chine de s'affirmer davantage face à Donald Trump. Xavier Mauduit revient sur les origines des stéréotypes de genre, alors que le gouvernement a rendu public un rapport très préoccupant à ce sujet chez les jeunes. Marie Bonnisseau nous emmène en Allemagne où un groupe de parole pour les proches de complotistes leur permet de partager leur désarroi. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 13 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
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durée : 00:05:44 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Malgré un accord commercial annoncé ce lundi entre la Chine et les États-Unis, Pékin a compris qu'avec Donald Trump le marché américain est devenu hypothétique. Alors les Chinois élaborent de nouvelles pratiques et cherchent de nouveaux partenaires.
(00:00:43) La Chine et les Etats-Unis repartent sur de nouvelles bases (00:09:40) Sur le chantier du bouclier oriental de l'Europe en Pologne (00:14:15) Le Népal préfère les vrais alpinistes aux touristes sur le Mont Everest et il va serrer la vis
Dans un relatif silence médiatique, la Chine vient d'accomplir une première mondiale majeure : le déploiement de la première constellation de satellites sur une orbite rétrograde lointaine (Distant Retrograde Orbit, ou DRO) entre la Terre et la Lune. Cette avancée technologique représente un tournant dans l'exploration de l'espace profond et annonce une redéfinition potentielle des stratégies de communication, de navigation et de soutien logistique pour les futures missions lunaires.Qu'est-ce qu'une orbite rétrograde lointaine ?Une orbite rétrograde lointaine est une trajectoire gravitationnelle stable qui entoure la Lune dans le sens opposé à sa rotation (d'où "rétrograde") et à une altitude très élevée, généralement située entre 60 000 et 70 000 kilomètres au-dessus de la surface lunaire. Cette orbite tire parti des équilibres gravitationnels complexes entre la Terre et la Lune, offrant une stabilité exceptionnelle avec peu de corrections nécessaires. Elle a été choisie par la NASA pour la future station spatiale lunaire Gateway, mais jusqu'à présent, aucun pays n'avait réussi à y déployer une constellation complète de satellites.C'est précisément ce que la Chine a accompli. Selon les informations fournies par l'agence spatiale chinoise (CNSA), plusieurs petits satellites ont été positionnés avec succès sur cette orbite au moyen d'une mission automatisée, conçue pour tester des capacités de communication, d'observation et de navigation dans un environnement cislunaire complexe. Les satellites peuvent se coordonner entre eux, former un maillage dynamique, et relayer des données vers la Terre et vers d'autres engins spatiaux.Techniquement, ce déploiement est une démonstration impressionnante de maîtrise de la mécanique orbitale et du contrôle autonome dans l'espace profond. Il pourrait permettre à la Chine d'assurer des liaisons stables et durables avec des missions habitées ou robotiques opérant à la surface de la Lune, ou même sur sa face cachée, où les communications directes avec la Terre sont impossibles.Au-delà de la prouesse technologique, cette mission marque l'entrée dans une nouvelle ère de l'exploration lunaire, dans laquelle les infrastructures orbitales joueront un rôle central. Les orbites rétrogrades lointaines pourraient devenir les futurs axes de circulation logistique pour les modules habités, les véhicules automatisés et les relais de communication.Alors que la NASA et l'ESA finalisent leurs plans pour Artemis et Gateway, la Chine prend une longueur d'avance discrète mais stratégique. Le déploiement de cette constellation sur orbite DRO ne vise pas seulement à soutenir des missions lunaires : il prépare le terrain pour une présence permanente dans l'espace cislunaire. Une étape de plus vers une colonisation rationnelle et géopolitiquement compétitive de notre satellite naturel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:55:17 - Le Grand Face-à-face - par : Thomas Snégaroff - L'invité du « Grand Face-à-Face » sera Romain Graziani, professeur en études chinoises à l'Ecole normale supérieure de Lyon, traducteur, auteur de “Les lois et les nombres. Essai sur les ressorts de la culture politique chinoise” (Gallimard). - invités : Romain GRAZIANI - Romain Graziani : Professeur en études chinoises à l'école normale supérieure de Lyon - réalisé par : Marie MéRIER
durée : 00:55:17 - Le Grand Face-à-face - par : Thomas Snégaroff - L'invité du « Grand Face-à-Face » sera Romain Graziani, professeur en études chinoises à l'Ecole normale supérieure de Lyon, traducteur, auteur de “Les lois et les nombres. Essai sur les ressorts de la culture politique chinoise” (Gallimard). - invités : Romain GRAZIANI - Romain Graziani : Professeur en études chinoises à l'école normale supérieure de Lyon - réalisé par : Marie MéRIER
Alors que l'Europe cherche à affirmer son indépendance technologique face aux géants américains, le groupe Eutelsat, spécialiste des télécommunications par satellite, s'apprête à changer de direction. Un nouveau dirigeant prendra bientôt les rênes de l'entreprise avec un objectif ambitieux: garantir la souveraineté numérique du continent. Décryptage. Née de la fusion entre la société française Eutelsat et la Britannique OneWeb en 2023, l'entreprise est aujourd'hui un acteur central dans le domaine des télécommunications spatiales. Elle dispose de plus de 600 satellites en orbite basse et de 35 en orbite géostationnaire. L'objectif: permettre l'accès à un réseau numérique, internet ou téléphonique, via l'espace.Mais dans ce secteur stratégique, difficile d'ignorer la présence écrasante de Starlink, la constellation de satellites du milliardaire américain Elon Musk. Elle compte déjà 7 000 satellites, soit dix fois plus qu'Eutelsat. Malgré cet écart, le groupe européen reste un acteur sérieux, capable de rivaliser, à condition de relever plusieurs défis majeurs.À lire aussiL'Europe affine sa stratégie pour retrouver le chemin de l'espaceUn redressement financier nécessaire pour affronter la concurrenceLe nouveau dirigeant aura une mission délicate, remettre Eutelsat sur les rails d'une stabilité financière. Le groupe affiche une dette de 2,7 milliards d'euros, aggravée par la fusion avec OneWeb. En parallèle, il doit investir plus de 4 milliards d'euros pour moderniser sa flotte de satellites et participer au projet IRIS², l'équivalent européen de Starlink, prévu pour 2030 avec 288 satellites supplémentaires. Pour faire face, Eutelsat a déjà vendu certains actifs et réduit ses investissements annuels. Pourtant, les agences de notation, comme Fitch, s'inquiètent de la solidité financière de l'entreprise, ce qui met davantage de pression sur sa stratégie de développement.Une alternative crédible mais des défis techniques et économiquesEutelsat est aujourd'hui le seul acteur européen capable de proposer une véritable alternative à Starlink, que ce soit pour les particuliers, les entreprises ou même les armées. Mais pour rester compétitif, il faudra aussi baisser les coûts. Là où un terminal Starlink coûte environ 589 dollars, celui d'Eutelsat est estimé à 10 000 dollars. Et la compétition ne fait que commencer. Amazon vient d'entrer dans la course avec sa constellation Kuiper, dont les premiers satellites ont été mis en orbite la semaine dernière. La Chine, elle aussi, accélère ses projets spatiaux.Si l'Europe veut préserver sa souveraineté numérique, elle devra investir massivement dans ces technologies stratégiques et soutenir des acteurs comme Eutelsat, qui incarnent l'avenir de l'indépendance technologique du continent.
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Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 07 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À Port-au-Prince, l'enrôlement des enfants dans les gangs inquiète. Selon plusieurs rapports d'organisations locales et internationales, entre 40 et 50 % des membres des groupes armés sont des mineurs vulnérables. Une triste réalité qui pourtant prend de l'ampleur face à la passivité des autorités en place. C'est un reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. À Port-au-Prince, et dans plusieurs quartiers populaires, les enfants sont de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs des gangs armés. Une situation inquiétante que dénonce Shelve Bély, coordinateur du bureau national de défense des droits des enfants et des femmes. « Les gangs armés, dans leur volonté de grossir leurs rangs, recrutent des enfants en bas âge. Ils leur font croire que le gang représente leur avenir, alors que ce n'est pas vrai. Ce sont des enfants qui devraient être à l'école. Les bandits leur font croire que, lorsqu'ils ont une arme en main, ils sont des chefs. Pourtant, ils ne font que détruire leur avenir en les poussant à tuer des innocents. »Les enfants considèrent les chefs de gang comme des modèlesSelon Lucmane Sainril, président de l'Initiative citoyenne pour la défense des droits des enfants, dans certains ghettos, les chefs de gangs sont devenus les principaux modèles pour les enfants. « Ces enfants des ghettos ne voient rien d'autre que les armes. Chaque jour, ils côtoient les gangs, qu'ils considèrent parfois comme leurs propres parents. Ils n'ont pas d'autres modèles que ces chefs de gangs qui manipulent des millions chaque jour et circulent à bord de voitures luxueuses. Déjà fortement influencés, il est très difficile pour ces enfants de penser à l'école, alors même qu'on dit souvent que l'école, c'est l'avenir. » Si certains enfants et adolescents sont attirés par les gangs, d'autres y sont pourtant contraints. Dans certains cas, des parents épuisés et démunis n'ont ni les moyens ni l'autorité nécessaires pour empêcher leurs enfants d'y entrer.Selon les chiffres de l'Unicef ou d'ONG comme Save the Children, le nombre d'enfants qui sont membres de gangs en Haïti avoisine les 50 %. Comment protéger les mineurs du recrutement dans les gangs alors que ceux-ci contrôlent 85 % de la capitale ? Comment libérer et réintégrer les enfants enrôlés alors que 700 000 personnes sont déplacées à cause de l'insécurité ? Autant de questions qui restent toujours sans réponse de la part du gouvernement haïtien, selon notre correspondant Peterson Luxama.La Chine renforce sa présence économique en Amazonie avec ses « nouvelles routes de la soie »Depuis plusieurs années, la Chine étend ses « nouvelles routes de la soie » jusqu'en Amérique du Sud, avec en vitrine le port de Chancay au Pérou, inauguré en 2023. Mais c'est en Amazonie brésilienne que se joue un projet d'une toute autre envergure : Pékin cofinance un vaste réseau de routes terrestres et fluviales pour acheminer plus rapidement soja, minerais et métaux rares vers le Pacifique. Pour l'économiste Rubia Wagner, de l'Université fédérale de Rio de Janeiro, « la stratégie d'approvisionnement de la Chine ne sera complète que si les Chinois contrôlent aussi la logistique ».Cinq grands axes sont en projet, dont la « route Amazone », censée relier Manaus à plusieurs ports du littoral pacifique. Le projet Arco Norte, lui, vise à connecter les fermes du nord du Brésil – qui produisent près de 70 % du soja du pays – à ce réseau. Routes bitumées, chemins de fer, ports fluviaux : les travaux nécessitent une déforestation massive. « Il n'y a pas d'études sur les impacts pour les communautés autochtones ni d'évaluations environnementales claires », alerte Rubia Wagner, qui s'inquiète aussi de la prolifération des activités illégales le long de ces nouvelles voies.Malgré les alertes, le gouvernement de Lula soutient pleinement ce projet, qu'il considère comme un levier de développement. Selon Rubia Wagner, « Lula est surtout préoccupé par la croissance économique. Ces plans de routes datent de la dictature. La Chine ne fait que s'y insérer, car tout était déjà prêt. » Pékin a investi plus de 66 milliards de dollars au Brésil en dix ans, en grande partie dans l'énergie, l'extraction et les infrastructures. Pour l'Amazonie, le coût environnemental de ce partenariat est encore difficile à mesurer — mais il pourrait être irréversible, estime la spécialiste.À lire aussiLa Chine développe aussi ses «nouvelles routes de la soie» dans l'Amazonie brésilienneCinq opposants vénézuéliens exfiltrés vers les États-UnisIls étaient réfugiés à l'ambassade d'Argentine à Caracas. Ils sont désormais en sécurité aux États-Unis. C'est le secrétaire d'État Marco Rubio qui a annoncé la nouvelle, saluant ce qu'il appelle « une opération réussie » et qualifiant les exfiltrés de « héros de la démocratie ». Mais les circonstances de leur départ restent floues. Le Miami Herald s'interroge sur la possibilité d'un accord tacite avec le régime Maduro ? Côté chaviste, la chaîne Telesur affirme qu'un sauf-conduit a bien été négocié avec les autorités. Pour le site indépendant Tal Cual, cela pourrait être de la propagande. Il évoque une toute autre version : selon ses sources, le départ des opposants aurait été préparé en toute discrétion, en plusieurs étapes, grâce à des complicités à l'intérieur de l'administration. L'annonce officielle n'aurait été faite que lorsque tout le monde était déjà sain et sauf aux États-Unis. Selon Tal Cual, le gouvernement de Nicolás Maduro aurait été pris de court par cette exfiltration.L'administration Trump veut effacer certains récits liés à l'histoire raciale des États-Unis. C'est à lire dans le New York Times. Le gouvernement s'en prend notamment aux musées consacrés à l'histoire des Noirs. Un exemple symbolique : la Whitney Plantation, en Louisiane. Elle a vu une subvention fédérale lui être retirée, avant d'être rétablie. Un décret signé en mars par Donald Trump demande de « purger » les institutions culturelles des « idéologies inappropriées ». Une formule qui inquiète la communauté afro-américaine. Certains y voient un langage orwellien. Le Musée national de l'histoire et de la culture afro-américaines, lui, dément toute pression politique, même si des rumeurs circulent. Et dans le projet de budget 2026, plusieurs aides financières essentielles aux musées sont appelées à disparaître. Face à cela, des historiens, des conservateurs rappellent que l'histoire noire est une part fondamentale du récit américain. Mais certains intellectuels afro-américains soutiennent la démarche de Donald Trump : selon eux, revenir sans cesse sur les blessures du passé ne fait qu'alimenter les divisions.Journal de la 1ère2024, une année « à oublier » pour l'économie martiniquaise.
La combinaison entre la réunion de la Fed ce soir et l'annonce de discussions entre la Chine et les Etats-Unis à Berne dans trois jours a permis de redonner le sourire aux marchés financiers, après un début de semaine teinté de rouge. Ce 7 mai est aussi marqué par les 8 ans d'Emmanuel Macron à l'Elysée, même si je doute que la planète finance s'en préoccupe, et par une nouvelle fournée de résultats trimestriels d'entreprises.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:37 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Alors que les champions du monde de cette variante du billard sont quasiment tous Britanniques ou issus du Commonwealth depuis 1927, ce jeune Chinois de 28 ans s'est imposé ce lundi, au Royaume-Uni. Et ce après un parcours exceptionnel, après sa suspension pour participation à des matchs truqués.
durée : 00:03:37 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Alors que les champions du monde de cette variante du billard sont quasiment tous Britanniques ou issus du Commonwealth depuis 1927, ce jeune Chinois de 28 ans s'est imposé ce lundi, au Royaume-Uni. Et ce après un parcours exceptionnel, après sa suspension pour participation à des matchs truqués.
Pour écouter mon podcast Choses à Savoir:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir-culture-g%C3%A9n%C3%A9rale/id1048372492Spotify:https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3?si=e794067703c14028----------------------------La Chine bat son record de production de charbon… tout en annonçant une future taxe carbone nationale. Entre impératifs économiques et engagements climatiques, l'équilibre est fragile.Traduction :China breaks its coal production record—just as it pledges a future national carbon tax. A balancing act between growth and climate promises. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:37:07 - Secrets d'info - par : Benoît COLLOMBAT, Cellule investigation de Radio France - Edition spéciale de “Secrets d'info” cette semaine. En partenariat avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), la cellule investigation de Radio France révèle l'ampleur de la répression menée par la Chine au-delà de ses frontières. La France n'est pas épargnée. - réalisé par : Christophe IMBERT
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les États-Unis multiplient les restrictions à l'accès de la Chine à la technologie occidentale, mais le résultat est qu'ils ont poussé Pékin à accélérer un découplage déjà engagé. Huawei incarne cette réponse chinoise au défi américain : Donald Trump a peut-être sous-estimé son adversaire.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les États-Unis multiplient les restrictions à l'accès de la Chine à la technologie occidentale, mais le résultat est qu'ils ont poussé Pékin à accélérer un découplage déjà engagé. Huawei incarne cette réponse chinoise au défi américain : Donald Trump a peut-être sous-estimé son adversaire.
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“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce troisième et dernier épisode, on s'intéresse à Taiwan : l'île pourrait voir s'affronter les deux puissances, mais est-ce la priorité de Donald Trump ? Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France CultureMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce deuxième épisode, on se penche sur les nouvelles relations entre la Chine et la Russie, mais aussi avec l'Europe. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline Dulio Réalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Times News, CNA, France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:38:19 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - La Cellule Investigation de Radio France, en collaboration avec plusieurs journalistes et médias étrangers, révèle comment Pékin traque ses opposants à travers le monde, jusqu'au sol français et à l'ONU. - réalisé par : Thomas Lenglain
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durée : 00:38:19 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - La Cellule Investigation de Radio France, en collaboration avec plusieurs journalistes et médias étrangers, révèle comment Pékin traque ses opposants à travers le monde, jusqu'au sol français et à l'ONU. - réalisé par : Thomas Lenglain
À la veille des 100 jours du deuxième mandat de Donald Trump, focus sur une conséquence de sa guerre commerciale avec la Chine. Face aux droits de douane massifs imposés par Washington, Pékin organise la riposte pour soutenir ses entreprises, avec en première ligne ses champions du numérique. Décryptage. Depuis l'instauration de droits de douane de 145% par les États-Unis, les distributeurs chinois prennent des mesures pour soutenir leurs entreprises. La conséquence directe de cette guerre commerciale, ce sont des montagnes d'invendus qui s'accumulent dans les entrepôts chinois. Et pour cause : les États-Unis étaient, jusqu'à l'an passé, le premier acheteur de biens chinois, avec près de 500 milliards de dollars d'importations. Concrètement, près d'un produit sur cinq fabriqué en Chine était destiné au marché américain : vêtements, jouets, chaussures ou composants électroniques. Aujourd'hui, des milliers d'entreprises chinoises cherchent de nouveaux débouchés, notamment sur leur propre marché intérieur. Le ministère du Commerce chinois parle même de « choc », et appelle à transformer le marché intérieur en véritable bouée de sauvetage. À lire aussiLes petits producteurs chinois, grands perdants des mesures de Donald TrumpAlibaba et JD.COM en première ligne Pour mener cette stratégie, Pékin mise sur ses géants technologiques comme Alibaba et JD.COM. Ainsi, JD.COM a lancé un fonds de 200 milliards de yuans, soit environ 27 milliards de dollars, pour acheter directement les stocks des entreprises exportatrices. Le groupe identifie des fournisseurs stratégiques dont les produits sont ensuite mis en avant sur sa plate-forme pour séduire le marché local. Alibaba suit une stratégie similaire : le géant du e-commerce réserve une place de choix sur son site à 10 000 exportateurs et 100 000 produits, afin d'accroître leur visibilité. L'idée est claire : offrir aux entreprises touchées par la guerre commerciale américaine une meilleure exposition sur le marché chinois et favoriser ainsi l'absorption de leurs stocks. À lire aussiChine: le président Xi Jinping reçoit le gratin du secteur privé, dont Jack Ma, le fondateur d'AlibabaUne mobilisation qui dépasse le e-commerce Le soutien aux exportateurs ne se limite pas aux plates-formes en ligne. Les réseaux sociaux chinois comme WeChat, Douyin ou TikTok mettent également en place des programmes de promotion ciblée pour les aider. Même les supermarchés traditionnels s'adaptent : Walmart, filiale chinoise du géant américain, ouvre ses rayons aux entreprises locales frappées par les mesures américaines. Un objectif central guide cette mobilisation : éviter que toute l'économie chinoise ne soit plombée. La consommation intérieure reste fragile, affectée par la morosité économique et les incertitudes sur l'emploi. Si les entreprises venaient à fermer, cela entraînerait une vague de suppressions de postes. De plus, la concurrence féroce entre exportateurs pour séduire les mêmes clients pourrait déclencher une guerre des prix dévastatrice. Sans compter que les produits initialement destinés au marché américain ne sont pas toujours adaptés aux consommateurs chinois, ce qui entraîne des coûts logistiques supplémentaires et réduit les marges. Si l'aide des géants du numérique semble bienvenue, elle devra être soutenue sur la durée, car derrière cette crise, c'est toute la dépendance structurelle de la Chine aux exportations que Pékin tente, coûte que coûte, de corriger.À lire aussiLe reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marché
durée : 00:15:23 - Journal de 8 h - Une vaste enquête de Radio France, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et d'autres médias, révèle comment la Chine traque ses opposants à travers le monde jusque sur le sol français.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce premier épisode, on s'intéresse à la guerre commerciale qui s'intensifie. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation, écriture et montage: Charlotte Baris Réalisation: Sébastien Salis Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Arte, CNN, AP, CP24, Euronews Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:15:23 - Journal de 8 h - Une vaste enquête de Radio France, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et d'autres médias, révèle comment la Chine traque ses opposants à travers le monde jusque sur le sol français.
durée : 00:05:04 - Le Zoom de France Inter - Qu'ils soient dissidents chinois, Tibétains ou Ouïghours, ils ont en commun d'être dans le viseur des autorités chinoises. Pékin n'hésite pas à les traquer et les intimider alors qu'ils vivent en France. Premier volet d'une vaste enquête menée en collaboration avec plusieurs médias étrangers.
durée : 00:15:23 - Journal de 8 h - Une vaste enquête de Radio France, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et d'autres médias, révèle comment la Chine traque ses opposants à travers le monde jusque sur le sol français.
durée : 00:03:14 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La Chine a finalement publié mardi un communiqué poli sur la mort du pape, avec un retard de 24 heures sur le reste du monde. C'est le signe de l'échec du pape François à normaliser les relations du Vatican avec Pékin comme il le souhaitait : il le vivait comme l'un de ses grands échecs.
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Comme toujours, la première partie de l'émission sera consacrée à l'actualité. Le premier sujet que nous aborderons sera la récente interview du chef des espions russes dans laquelle il a menacé la Pologne et les pays baltes. Ses commentaires ont fait craindre que la Russie n'attaque d'autres États européens. Nous discuterons ensuite de l'escalade des tensions entre les États-Unis et la Chine au sujet des droits de douane. Pékin a réaffirmé sa détermination à résister à tout traitement perçu comme injuste et a appelé d'autres pays à s'opposer aux tactiques d'intimidation de M. Trump. La discussion suivante portera sur une étude allemande qui balaie des idées fausses sur le revenu de base universel. L'adoption de ce revenu est débattu depuis un certain temps, mais les résultats de cette étude nous permettent aujourd'hui de mieux comprendre ses effets potentiels. Et enfin, nous parlerons d'Antoni Gaudí que le pape François a placé en bonne voie pour être canonisé. Dans la partie grammaire de l'émission, on aura un dialogue rempli d'exemples sur la leçon d'aujourd'hui : The Future Simple. Part I: Verbs of the First Group. Dans la partie expressions, nous nous intéresserons à l'expression « mettre la main à la pâte ». - Le chef des espions russes menace la Pologne et les États baltes - La Chine semble déterminée à résister aux droits de douane de Donald Trump - Une étude allemande balaie les idées fausses sur le revenu de base universel - Le pape François lance le processus de canonisation de l'architecte Antoni Gaudí - Le futur accélérateur de particules franco-suisse divise la communauté scientifique - Quatre mois après un cyclone dévastateur, l'île de Mayotte se reconstruit difficilement