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Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le dessalement de l'eau de mer au Maroc, les conséquences de la guerre Israël-Iran sur le pétrole et le meurtre d'une élue démocrate du Minnesota. Chine : 53 pays africains exonérés de droits de douane Pékin a annoncé la suppression des droits de douane sur les exportations de 53 pays africains, un dispositif jusque-là réservé aux pays les moins avancés. Comment expliquer cette décision au moment où Donald Trump annonce de nouvelles taxes sur certains produits africains ? Cette mesure pourrait-elle avoir des conséquences sur l'économie mondiale ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Maroc : le dessalement pour lutter contre la sécheresse Confronté à une sécheresse chronique et à une pression croissante sur ses ressources en eau, le Maroc accélère sa transition vers le dessalement de l'eau de mer pour la transformer en eau potable. Pourquoi dit-on que cette technologie a des conséquences sur l'environnement ? Quelles autres alternatives pourraient être envisagées pour faire face au manque d'eau ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement-climat de RFI. Guerre Israël-Iran : quel impact sur le prix du pétrole ? Dès les premières frappes israéliennes sur l'Iran, le prix du baril de pétrole a augmenté de 15%. Pourquoi ce conflit fait-il flamber les cours ? Si la guerre s'enlise, quels pays risquent d'être impactés par la hausse du prix ? Au contraire, qui pourrait en tirer profit ? Avec Anna Creti, professeur d'économie à Paris-Dauphine, directrice de la chaire de l'économie du climat. États-Unis : hausse des violences politiques Une élue démocrate de l'État du Minnesota et son mari ont été abattus samedi dernier à leur domicile. Un autre couple d'élus a été grièvement blessé par balle. Que sait-on sur le profil du suspect, Vance Boelter, arrêté après deux jours de cavale ? Pourquoi le gouverneur Tim Walz qualifie cette attaque d'« assassinat politiquement motivé » ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle.
Le 14 mai 2025, la Chine a lancé depuis le centre spatial de Jiuquan les 12 premiers satellites d'un projet ambitieux : la création du premier superordinateur spatial au monde. Baptisée « Three-Body Computing Constellation », cette initiative vise à déployer une constellation de 2 800 satellites capables de traiter des données en orbite grâce à l'intelligence artificielle, sans dépendre des infrastructures terrestres. Une puissance de calcul inédite en orbiteChaque satellite est équipé d'un modèle d'IA de 8 milliards de paramètres, capable de réaliser jusqu'à 744 tera-opérations par seconde (TOPS). Ensemble, les 12 premiers satellites atteignent une capacité combinée de 5 péta-opérations par seconde (POPS), avec l'objectif d'atteindre 1 000 POPS une fois la constellation complète. Ces satellites communiquent entre eux via des liaisons laser à haut débit (jusqu'à 100 Gbps) et partagent 30 téraoctets de stockage. Ils sont également équipés de capteurs scientifiques, comme un polarimètre à rayons X pour détecter des phénomènes cosmiques tels que les sursauts gamma.Réduire la dépendance aux infrastructures terrestresTraditionnellement, les satellites collectent des données qu'ils transmettent ensuite aux stations au sol pour traitement. Cependant, cette méthode présente des limitations, notamment en termes de bande passante et de disponibilité des stations. En traitant les données directement en orbite, la constellation chinoise vise à surmonter ces obstacles, permettant une analyse en temps réel et réduisant la charge sur les infrastructures terrestres. Avantages énergétiques et environnementauxL'environnement spatial offre des conditions idéales pour les centres de données : une énergie solaire abondante et un vide spatial permettant une dissipation efficace de la chaleur. Cela pourrait réduire la consommation énergétique et l'empreinte carbone associées aux centres de données terrestres, qui sont de plus en plus sollicités par les applications d'IA. Une avancée stratégique majeureCe projet positionne la Chine à l'avant-garde de l'informatique spatiale, un domaine encore émergent. Alors que les États-Unis et l'Europe explorent également des solutions de calcul en orbite, la Chine semble prendre une longueur d'avance avec cette initiative à grande échelle. Cette avancée pourrait avoir des implications significatives dans les domaines économique, scientifique et militaire. En résumé, la Chine investit massivement dans l'informatique spatiale pour renforcer son autonomie technologique, accélérer le traitement des données et réduire son impact environnemental. Ce superordinateur orbital pourrait bien redéfinir les standards de l'informatique mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le président américain multiplie les gros moyens pour tenter d'éteindre le mouvement de protestation qui dure depuis une dizaine de jours à Los Angeles. 4 000 soldats de la garde nationale ont été déployés, ainsi que 700 militaires des Marines. Des mesures rares et contestées en justice. Sur le plan international, Donald Trump est critiqué pour ne pas s'être opposé à l'offensive israélienne en Iran. Et ces dernières semaines ont vu la Chine prendre l'ascendant dans la guerre commerciale chère au locataire de la Maison Blanche. Jusqu'où la contestation de Donald Trump peut-elle aller ? Après trois mois d'exercice du pouvoir, comment le mandat du président américain peut-il évoluer ? Pour en débattre : - Anne Deysine, professeure émérite de l'Université Paris-Nanterre. Spécialiste des questions politiques et juridiques aux États-Unis. Autrice du livre Les juges contre l'Amérique, éditions Libellus - Pierre Gervais, professeur de Civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3.
Une fusée qui s'est accidentellement lancée après s'être détachée de sa rampe de lancement s'est écrasée en Chine dimanche.Traduction :A rocket that accidentally launched after getting separated from its launch pad crashed in China on Sunday. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Aujourd'hui, je vous propose une conversation un peu à part.Mon invité est à la fois un pote d'enfance, un patient, et un basketteur professionnel au parcours hors norme : Edwin Jackson.Nous avons grandi en jouant l'un contre l'autre – lui à l'ASVEL, moi à Bourg-en-Bresse – et pendant que je démarrais mes études d'ostéo, Edwin empilait déjà les points de partout où il passait.Spoiler alert : il a été meilleur marqueur dans tous les championnats où il a joué : France, Espagne, Chine, Monténégro… mais ce qui m'a toujours marqué chez lui, c'est son mindset, sa confiance, sa capacité à avancer coûte que coûte, même quand la carrière prend des virages inattendus.Cet épisode est une conversation profonde, entre deux trentenaires qui se connaissent depuis 20 ans, et qui prennent le temps de poser des mots sur :Le mental nécessaire pour durer au haut niveau,Les blessures et leur impact physique et psychologique,L'équilibre entre vie pro et vie perso dans un rythme de vie de sportif pro.J'espère que cet échange vous plaira autant qu'il m'a enrichi.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une fusée qui s'est accidentellement lancée après s'être détachée de sa rampe de lancement s'est écrasée en Chine dimanche.Traduction :A rocket that accidentally launched after getting separated from its launch pad crashed in China on Sunday. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 15 juin 2025.Avec cette semaine :Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.COMMENT RÉPARTIR L'EFFORT DU DÉSENDETTEMENT ?Visant un déficit à 4,6 % du PIB l'année prochaine, au lieu de 5,4 % cette année, le gouvernement entend serrer la vis budgétaire, avec un effort de 40 milliards d'euros en 2026. La répartition de cet effort devrait être précisée à la mi-juillet. Dans ce contexte budgétaire alarmant, et quatre mois après avoir été votée par une large majorité de députés, la proposition de loi des Ecologistes visant à instaurer un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches, dite « taxe Zucman » a été rejetée jeudi par le Sénat par 188 voix contre 129 voix.Aux côtés de deux économistes français reconnus internationalement - Olivier Blanchard, ancien chef économiste du Fonds monétaire international et Jean Pisani-Ferry, architecte du programme économique d'Emmanuel Macron en 2017 -, Gabriel Zucman a défendu mercredi dans Le Monde ce mécanisme pour rétablir le « principe constitutionnel d'égalité devant l'impôt ». « Nous partageons le constat que les plus riches ne contribuent pas aujourd'hui à hauteur de ce qui est demandé aux autres catégories sociales, et que le mécanisme voté à l'Assemblée est le plus efficace pour remédier à cette situation. » L'Institut des politiques publiques, fondé sur de nouvelles données administratives, a établi que les plus grandes fortunes payent dans l'ensemble très peu d'impôts sur le revenu, car elles peuvent le contourner – légalement – grâce à diverses techniques d'optimisation, comme l'utilisation de sociétés holdings. En conséquence, alors que l'ensemble des Français acquittent environ 50 % de leurs revenus en impôts et cotisations sociales, tous prélèvements compris, ce chiffre tombe à 27 % pour les milliardaires, soit presque deux fois moins. Le dispositif voté à l'Assemblée ne concerne que les fortunes d'au moins 100 millions d'euros, soit environ 1.800 foyers fiscaux. Il rapporterait entre 15 et 25 milliards d'euros.Le gouvernement est opposé à la taxe Zucman. « Une telle contribution serait à la fois confiscatoire et inefficace », a tranché la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, en février. « Confiscatoire », parce qu'elle est trop élevée : sans mécanisme de plafonnement, la proposition pourrait être censurée par le Conseil constitutionnel, met aussi en garde la commission des finances du Sénat. « Inefficace », dans la mesure où elle pousserait, de façon « catastrophique », les contribuables visés à fuir la France. Pour relativiser l'argument, Gabriel Zucman s'appuie sur des études qui tendent à démontrer que, lorsqu'un impôt sur la fortune est créé, le nombre de départs à l'étranger pour y échapper est marginal.Cette taxe pourrait revenir au budget 2026 à l'automne. Gabriel Zucmanrappelle que l'impôt sur le revenu, voté en 1909 par la Chambre des députés a attendu 1914 pour que le Sénat, déjà dominé par la droite conservatrice, finisse par l'adopter.TRUMP CONTRE LA CALIFORNIE Après des heurts à Los Angeles sur fond d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière le président américain a envoyé le 7 juin la garde nationale dans la ville, contre l'avis des autorités locales. Désormais, 4.800 membres de la garde nationale de Californie et marines se trouvent déployés autour des bâtiments fédéraux, pour apporter leur soutien à la police locale et aux agents de l'ICE, l'agence chargée de l'immigration. Officiellement, il s'agit de protéger bâtiments et agents fédéraux. En s'en prenant au « Golden State », Le choix de cibler la Californie n'a rien d'anodin. « Le déploiement sans fondement de la garde nationale par l'administration Trump est manifestement une mesure de rétorsion contre la Californie, bastion des communautés immigrées, et s'apparente à une déclaration de guerre à l'égard de tous les Californiens », a dénoncé l'ACLU, influente organisation de défense des libertés civiles.Depuis son retour à la Maison Blanche, soutenu par un Congrès à majorité conservatrice, la confrontation s'est envenimée. Véhicules électriques, protection des transgenres, gestion de l'eau : aucun domaine n'échappe à la croisade. Plus que jamais ciblée, la Californie riposte dans l'arène judiciaire. Lors du premier mandat de Trump, l'État avait intenté plus de 120 recours contre son administration, en majorité remportés, se dressant notamment contre le décret anti-immigration Muslim Ban, le démantèlement des protections des jeunes sans papiers et la sortie de l'accord de Paris sur le climat. Depuis janvier, le rythme s'est accéléré. Seule ou alliée à d'autres États, la Californie a déjà déposé plus d'une vingtaine de recours : contre la remise en cause du droit du sol, contre l'accès du Doge (le département de l'Efficacité gouvernementale) au système de paiement du Trésor, contre les coupes dans la recherche médicale ou contre l'augmentation des droits de douane. Sur le plan économique, l'escalade commerciale avec la Chine menace lourdement l'État de la côte ouest, dont les ports jouent un rôle majeur dans les importations venues d'Asie.Sur le sujet central de l'immigration, la « résistance » californienne passe aussi par la loi. Fin 2017, malgré les menaces répétées de l'administration Trump, les élus de l'État avaient adopté une loi limitant strictement la coopération entre polices locales et agents fédéraux chargés des expulsions. Surnommée « loi sur les valeurs californiennes », cette législation a fait de l'Étatle premier « sanctuaire » du pays pour les immigrés sans papiers. Validée en 2019 par la justice, elle reste une épine dans le pied de l'administration Trump, qui accuse la Californie d'entraver sa politique migratoire.Jeudi, le sénateur Padilla, successeur de Kamala Harris, a été arrêté et menotté pour avoir interrompu la conférence de presse de Kristi Noem, Secrétaire à la sécurité intérieure et vigoureuse promotrice des lois anti-immigrés. Samedi, de grandes manifestations ont été organisées pour s'opposer la politique du président républicain, tandis que la présidente démocrate de la chambre des représentants du Minnesota était assassinée.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 13 juin 2025 - Israël frappe l'Iran … et ses sites nucléaires« Il est crucial d'œuvrer à la désescalade ». Mark Rutte, le secrétaire général de l'Otan, n'a pas caché son inquiétude au lendemain des bombardements d'Israël sur des installations nucléaires iraniennes. L'État hébreu, qui soupçonne l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, a de surcroît tué des figures fortes du régime de Téhéran. Parmi eux : le chef d'état-major iranien, Mohammed Bagheri, puissant chef du corps des Gardiens de la Révolution.L'Iran considère cette attaque comme une « déclaration de guerre ». Sa réplique ne s'est pas fait attendre avec une centaine de drones envoyés sur Israël. À Washington, Trump, lui, appelle l'Iran à signer un accord sur son programme nucléaire, avertissant sinon d'"attaques encore plus brutales" par Israël. Le président américain semble toutefois rester à l'écart au vu de ses négociations avec la République islamique.Celle-ci ne cesse en tout cas de s'affaiblir : Chute de Bachar al-Assad, retour de Donald Trump, Israël, contestations populaires, crise économique… Les mollahs sont sous pression. L'économie inquiète notamment le régime, car si le pays reste à flot grâce à sa production d'hydrocarbures et le soutien de la Russie et de la Chine, les sanctions occidentales entravent son activité économique.Pendant ce temps, en France, l'eurodéputée insoumise a été acclamée par ses partisans, quatre jours après son arrestation en mer par l'armée israélienne. À Gaza, l'horreur continue, les yeux sont donc tournés vers Emmanuel Macron pour la reconnaissance d'un état palestinien.Alors, comment œuvrer à une désescalade entre Israël et l'Iran ? Le régime des mollahs est-il au bord du gouffre ? Emmanuel Macron va-t-il reconnaître un état palestinien ?LES EXPERTS :Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen-Orient et vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction de LibérationGuillaume LAGANE - Spécialiste des questions de défense, maître de conférences à Sciences PoHéloïse FAYET - Chercheuse au centre des études de sécurité de l'Ifri –Responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération
En RD Congo, c'est la première visite officielle de la cheffe de la Monusco depuis la prise de contrôle de Goma fin janvier par l'AFC/M23, appuyé par le Rwanda. Bintou Keita est dans la capitale provinciale pour une visite de trois jours. Elle a rencontré les chefs du groupe armé.
Décoration, design, création, savoir-faire, ces mots vous parlent ? Alors vous êtes au bon endroit ! Bienvenue dans LE CLUB, l'émission comme à la radio avec différentes chroniques... déco, design et même transition écologique !Dans cet épisode, Marie Farman, journaliste spécialisée en design qui collabore avec de nombreux magazines, nous parle de son jardin rêvé et de meubles du design outdoor iconiquesViolaine Belle-Croix, rédactrice en chef de Marie Claire Enfants et citoyenne engagée grâce à WITE MEDIA dédie son billet d'humeur aux piques-niques et nous motive à se faire plaisir en sortant des aires d'autoroutes !Enfin, Billie Blanket, journaliste déco qu'on retrouve sur Instagram et autrice de 2 livres, consacre sa chronique aux brocantes et aux indispensables qu'il faut chiner... Un mix&match comme on les aime pour une discussion dans la joie et la bonne humeur !Merci au Sax Hotel pour son accueil le jour de l'enregistrement.Et merci à Tikamoon, fidèle partenaire de cette émission. Si ce podcast vous plait n'hésitez pas
Vendredi 13 juin, la trêve commerciale prolongée entre la Chine et les États-Unis a été abordée par Hervé Goulletquer, conseiller économique senior chez Accuracy, Ana Boata, directrice de la recherche macroéconomique d'Allianz Trade, Christian Bito, professeur de finance à l'ESSEC Business School, et Frédéric Rozier, gérant chez Mirabaud France, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
Cela peut sembler relever de la science-fiction. Et pourtant, l'idée qu'on pourrait ralentir le processus de vieillissement ou accéder à la vie éternelle n'est pas complètement illusoire. C'est ce qu'on appelle la cryogénie. Plusieurs entreprises en Chine, en Russie et en Allemagne proposent la cryoconservation. L'opération consiste à refroidir le corps du défunt à -196 ° et le plonger dans de l'azote liquide, un environnement ultra-froid conçu pour ralentir la dégradation des cellules. Le sang est ensuite remplacé par une solution à base de glycérine : un antigel, pour éviter que les cellules ne se brisent. Que veut dire "être cryogénisé" ? Comment se faire cryogéniser ? Cela fonctionne-t-il ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Fanny Sauveplane. À écouter ensuite : Que risque-t-on à devenir volontaire pour la science ? Comment les intelligences artificielles peuvent-elles faire parler les morts ? Le projet Blueprint promet-il vraiment l'immortalité ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion : 27 décembre 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Vous ne savez pas dans quoi investir en Bourse ? Des gérants vous donnent des idées de valeurs, secteurs, matières premières ...
Bon. Je vous avoue, là tout de suite j'ai l'impression qu'on tourne en boucle. On parle de tarifs avec la Chine qui sont pliés, mais en fait tout le monde s'en fout alors qu'on attend ça depuis trois semaines. L'inflation remonte, mais pas autant que ce que l'on pensait qu'elle allait remonter, c'est donc une … Continued
durée : 00:59:10 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - L'année 1989 marque un basculement dans la géopolitique mondiale. Le système international, caractérisé par la bipolarité et la stabilité durant la guerre froide, est bouleversé par l'effondrement de l'Union soviétique. De la Chine à l'Allemagne, comment penser l'année 1989 en géopolitique ? - réalisation : Sam Baquiast, Riyad Cairat - invités : Pierre Grosser Historien, spécialiste des relations internationales, membre du Centre d'histoire de Sciences Po; Hélène Miard-Delacroix Professeure d'histoire et de civilisation de l'Allemagne contemporaine à Sorbonne Université
Au Mali, Wagner, c'est fini. Les troupes russes vont maintenant faire la guerre sous le nom d'Africa Corps. Pourquoi ce nouveau nom ? Est-ce seulement un changement de casquette ? « Pas si simple », répond Arthur Banga, qui est spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'enseignant-chercheur veut espérer qu'Africa Corps commettra moins d'exactions que Wagner contre les civils maliens. Arthur Banga répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « Bravo à Wagner qui en trois ans a bouté les terroristes de nombreuses zones du Mali et reconquis la capitale régionale de Kidal », disent les médias pro-russes. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que le bilan militaire de Wagner est positif ? Arthur Banga : Il est très mitigé ce bilan. Il y a quand même la victoire de Kidal qui est importante pour l'image déjà de la reconquête mais importante aussi pour la stratégie du gouvernement malien. Mais depuis justement cette victoire significative en novembre 2023, il n'y a plus rien. Il y a plutôt des défaites : Tinzaouatène... Tout récemment, des attaques qui se multiplient. Et je pense que, quelque part, l'action de Wagner est mitigée, sinon peut-être même négative quand on fait la balance. Alors, en effet, en juillet 2024, plus de 80 mercenaires de Wagner auraient été tués par les rebelles touaregs du FLA lors de la bataille de Tinzaouatène. Est-ce que cette défaite militaire a pu porter atteinte au moral des troupes russes ? Est-ce l'une des raisons du changement de nom aujourd'hui ? Oui, ça a été une défaite beaucoup commentée. Et puis, on a encore les images de prisonniers qui ont été faits par ces groupes. Et qui sont toujours aux mains des rebelles... Voilà. Et ces images diffusées ont vraiment porté atteinte parce que l'idée, c'est que Wagner venait de réussir le job que, par exemple, l'armée française ou Takuba n'avait pas pu faire. Et là malheureusement pour les Maliens, le constat est amer et cette défaite a marqué les esprits. Et a surtout décrédibilisé un peu Wagner, surtout après leur victoire à Kidal. Alors, justement, si on compare le bilan Wagner au bilan Barkhane, qu'est-ce qu'on peut dire ? Je pense que l'on peut tirer les mêmes enseignements de ces deux opérations : soit vous vous trouvez dans le cas de Barkhane, vous devenez perçu comme une force d'occupation, vous perdez votre statut de force de libération pour une force d'occupation. Soit comme Wagner, vous comprenez que l'on peut avoir des victoires tactiques, mais au final, le bilan est mitigé. Est-ce que Wagner faisait de la protection rapprochée des officiers supérieurs de la junte malienne ? Et est-ce qu'Africa Corps va continuer cette mission ? La mission ne va pas changer. Et on l'a bien vu sur certaines images très claires, authentifiées, que Wagner faisait souvent de la surveillance de personnalité. De la protection en fait ? De la protection, oui. Sur le plan opérationnel, Wagner jouissait d'une certaine autonomie, surtout du vivant d'Evgueni Prigojine. Est-ce qu'Africa Corps sera plus sous le contrôle direct du ministère russe de la Défense à Moscou ? Oui, ça, ça sera l'un des grands changements, parce que justement Prigojine s'est autorisé des largesses au nom de cette autonomie. Donc, clairement, la plus grande différence sera à ce niveau-là, ça sera l'impact direct des autorités russes, le contrôle direct sur l'action que va mener Africa Corps. Et ça, ça va changer de l'autonomie de Wagner. Sur le plan des droits de l'Homme, Wagner a commis plusieurs massacres, notamment dans la communauté peule du Mali. À Moura près de Mopti, en mars 2022, plus de 500 civils ont été tués par les Russes de Wagner. Est-ce que les Russes d'Africa Corps sont prêts à continuer les mêmes exactions à votre avis ou pas ? On verra. Si Wagner faisait le job entre guillemets et même sur le front ukrainien, recruter des prisonniers etc, c'est parce qu'on ne voulait pas mêler directement la Russie officielle à ces aspects-là, les massacres et cetera. Ça peut donc avoir un impact positif dans ce sens-là parce que le fait d'être lié directement au Kremlin peut avoir la conséquence d'être un peu plus regardant sur ces aspects-là, parce que ça peut remonter directement sur la réputation du Kremlin et de la Russie. On peut donc espérer qu'il y aurait moins d'exactions, même s'il faut rester vigilant et prudent. Parce qu'Africa Corps, ça responsabilise directement Vladimir Poutine ? Beaucoup plus que Wagner. Sur le plan économique, Wagner crée des compagnies minières pour exploiter les ressources locales aussi bien au Mali qu'en République centrafricaine. Que va-t-il en être maintenant avec Africa Corps ? Je pense que la logique va se perpétuer, peut-être pas avec les mêmes acteurs, peut-être pas directement avec Africa Corps, qui va sans doute se concentrer sur ses aspects militaires. Mais il faut bien voir que l'on est dans une opération stratégique dans le sens large du terme, c'est-à-dire qu'on fait à la fois du politique, du militaire, du diplomatique, mais aussi de l'économie. Et donc, la Russie n'entend pas perdre les gains économiques de Wagner. Ce n'est pas possible. « Notre présence en Afrique s'accroît, nous allons nous concentrer principalement sur l'interaction économique et l'investissement », affirme Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Ça va se traduire comment sur le terrain économique ? Aujourd'hui, l'un des reproches que l'on fait justement à la Russie, c'est de n'apporter sur le continent que son savoir-faire militaire. Aujourd'hui, elle va aussi essayer de montrer qu'elle sait être un partenaire économique fiable au même titre que la Chine, les pays occidentaux. Wagner, c'était pour trois ans, Africa Corps, c'est pour 30 ans ? Sauf changement de régime, je pense que la Russie est encore pour le moment au Mali, au Niger et au Burkina, dans un cadre plus durable, dans un cadre plus global. Et vous avez rappelé les mots de Peskov : c'est, aujourd'hui, asseoir à la fois du militaire, du diplomatique, de l'économique et même du culturel.
Tous les soirs, à 20 heures, retrouvez les dernières informations de la rédaction.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs influenceurs, désignés comme problématiques par une convention citoyenne de 30 000 personnes, ont été auditionnés, dont des lycéens. Dirigée par le député socialiste Arthur de La Porte, la commission parlementaire vise à encadrer une profession de plus en plus influente. Ruth Elkrief rappelle qu'une loi existe pour réguler l'activité des créateurs de contenu, principalement afin de prévenir les dérives commerciales ou sanitaires. Elle insiste sur la nécessité d'éviter les comportements à risque : addictions, violences, sexisme ou virilisme. Un accord commercial a été trouvé entre les États-Unis et la Chine, annoncé avec enthousiasme par Donald Trump. Selon Pascal Perri, si le président américain peut se réjouir publiquement, le fond de l'accord révèle une réalité préoccupante : la dépendance stratégique des États-Unis aux terres rares et métaux précieux, dont la Chine détient un quasi-monopole. Pékin contrôle l'essentiel du raffinage et fixe les prix, illustrant sa domination sur ce marché vital. Abnousse Shalmani commente la neutralisation de Mohamed Sinouar, frère de Yahya Sinouar, retrouvé caché dans les tunnels sous l'hôpital européen de Gaza. Une frappe ciblée l'a éliminé sans endommager l'établissement. Elle déplore le silence de l'Union européenne, qui ne s'est pas exprimée sur cette révélation pourtant majeure concernant l'utilisation d'un hôpital à des fins militaires. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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L'émission 28 minutes du 11/06/2025 Araignées : ces bestioles mal-aimées qui sont pourtant nos amies !En Europe, un quart des adultes ressentent de la peur face aux araignées, et entre 5 et 10 % se disent arachnophobes. Raphaël Jeanson, éthologue et directeur de recherches au CNRS, avoue aimer "travailler avec une bestiole que personne n'aime". Il publie donc "Dans la tête d'une araignée" (aux éditions HumenSciences) pour démystifier ces insectes à 8 pattes. L'auteur y explique notamment l'aversion occidentale vis-à-vis des araignées, héritée de la mythologie grecque et transmise par les parents. Pourtant, elles jouent un inestimable "rôle dans la régulation des écosystèmes terrestres", en consommant entre 400 et 800 millions de tonnes de proies chaque année, "soit l'équivalent de une à deux fois la masse de l'humanité". Raphaël Jeanson explore aussi la sociabilité des araignées et leurs moyens de communication, qui passent par la détection des "vibrations émises par les congénères qui se propagent sur la toile". Surveillante mortellement poignardée : l'école est-elle toujours un sanctuaire ?Mardi 10 juin, une surveillante a été mortellement poignardée par un élève de son collège, à Nogent (Haute-Marne) lors d'un contrôle des sacs. Face à la sidération et au traumatisme provoqués par ce drame, Élisabeth Borne, la ministre de l'Éducation nationale, a annoncé une minute de silence dans les établissements scolaires le 12 juin. Emmanuel Macron a dénoncé "un déferlement de violence insensé" qu'il a notamment expliqué par “l'explosion des familles”, pointant aussi du doigt les réseaux sociaux qu'il souhaiterait “interdire au moins de 15 ans”, si l'Union européenne n'agit pas dans ce sens d'ici “quelques mois”. Le Premier ministre a, quant à lui, annoncé dans la soirée sur TF1 l'interdiction immédiate de la vente d'armes blanches aux mineurs pour se battre contre la “culture du couteau” qui est en train de se répandre “comme une épidémie”. Ce meurtre fait suite à une série d'événements similaires : en avril, un lycéen nantais tuait une camarade en lui assénant 57 coups de couteau. En mars, un adolescent de 17 ans était tué devant un lycée, poignardé au cours d'une rixe en Essonne. Face à cette violence, quelles réponses peuvent être apportées ? Enfin, à l'aune d'une recrudescence des cas de diphtérie en Europe, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire de cette maladie que l'on pensait éradiquée. Marie Bonnisseau nous emmène en Chine, où un homme refuse la démolition de sa maison ; pour protester, il ne cesse d'y ajouter des étages. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Émission du 03/06/2025 présentée par Amaury de Tonquédec avec Delphine Di Pizio-Tiger, Directrice Générale d'Indosuez Gestion et Alain Pitous, Consultant Stratégie et ESG.Vos questions en live :Comment commencer à investir à 50 ans ? Comment investir à horizon 15 ans ? Qu'est ce qui peut monter en bourse dans les 6 à 12 prochains mois ? Est-ce que Trump est vraiment une bonne chose pour les marchés financiers, doit-on investir sur la bourse américaine pour les 3 prochaines années ? Le dollar baisse : quid du risque de change quand on investit ? Comment éviter de perdre de l'argent, voire en gagner !? La Chine : stop ou encore ? Quelle sera la prochaine crise et comment l'anticiper ?
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'affaire des bébés volés au Chili, le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles et le retrait du Rwanda de la CEEAC. Mali : face aux attaques jihadistes, l'armée a quitté Boulkessi Après deux attaques jihadistes meurtrières, l'armée malienne s'est retirée du camp militaire de Boulkessi, dans le centre du pays. Pourquoi a-t-elle décidé de se désengager de cette localité stratégique au lieu d'envoyer des renforts ? Ce retrait signifie-t-il que la ville est désormais sous le contrôle des jihadistes ?Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.Chili : le scandale des 20 000 enfants volés La justice chilienne a ordonné la détention provisoire de cinq personnes accusées d'avoir participé à un vaste réseau d'enfants volés pour être revendus entre 1950 et 1990. Comment un tel trafic a-t-il pu durer autant d'années sans être découvert ? Qui sont les personnes inculpées dans cette affaire ?Avec Théo Conscience, journaliste au service international de RFI.États-Unis : Trump déploie la Garde nationale à Los Angeles Alors que Los Angeles est secouée par des manifestations contre sa politique migratoire, Donald Trump a annoncé l'envoi de 4 000 soldats de la Garde nationale pour « rétablir l'ordre » malgré l'opposition des autorités locales. Le président américain respecte-t-il la Constitution américaine en agissant ainsi ? Ce déploiement ne risque-t-il pas d'empirer la situation dans la mégalopole californienne ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle. Rwanda : quelles conséquences après le retrait de Kigali de la CEEAC ? Le Rwanda a annoncé son départ de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale en déplorant « l'instrumentalisation de l'organisation par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres ». Quelles pourraient être les conséquences diplomatiques et économiques de l'isolement de Kigali au sein de la région ?Avec Onesphore Sematumba, analyste pour la région des Grands Lacs pour International Crisis Group.
Les projecteurs sont braqués sur Londres, où les Etats-Unis et la Chine rejouent cette semaine leur huis-clos genevois. Les premiers échos sont positifs et nourrissent un optimisme diffus chez les investisseurs en actions. Le marché obligataire reste pour sa part sur sa posture un peu rigide, fidèle à sa réputation de prudence. Sur la West Coast américaine, le bras de fer entre l'administration Trump et la Californie se durcit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après WhatsApp et Telegram, les narcotrafiquants ont trouvé leur nouveau terrain de jeu. Une messagerie cryptée, développée en Chine, intitulée "Potato Chat". Détenir des actifs numériques, acheter des produits illicites en cryptomonnaie ou encore réunir des milliers de consommateurs dans un seul groupe : les atouts sont nombreux pour les narcotrafiquants, au grand dam des enquêteurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Analyse de la séance boursière à Paris avec une légère hausse du CAC 40, de bonnes performances pour l'automobile mais des baisses pour les banques. Les investisseurs restent suspendus aux négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Point sur la situation des marchés financiers à la mi-journée : le CAC 40 est stable, prudence sur les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine, le secteur bancaire recule tandis que l'automobile progresse.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 10/06/2025 Après 1 200 jours de guerre, la société ukrainienne innove et résiste encoreLorsque la guerre en Ukraine débute, l'armée russe souhaite “dénazifier” le pays et mener une guerre sans merci. Contre toute attente, l'Ukraine résiste toujours trois ans plus tard, malgré ses difficultés sur le terrain militaire. Cette résistance doit beaucoup à l'aide financière et militaire apportée par les Occidentaux mais aussi à la capacité de la population à prendre en charge l'effort de guerre, dans une forme de cogestion avec l'armée ukrainienne. La sociologue et politologue Anna Colin Lebedev établit ce constat dans son dernier livre “Ukraine : la force des faibles”, publié aux éditions du Seuil le 13 juin. Selon cette spécialiste des sociétés post-soviétiques, “si la société s'est militarisée, c'est aussi que la conduite de la guerre s'est civilianisée”. Autrement dit, les civils se sont emparés du conflit, demandant à s'engager dans les domaines où ils s'estiment plus utiles et ont ainsi bousculé les conventions de l'armée. Mais, comment les Ukrainiens peuvent-ils tenir dans une guerre qui épuise les soldats et l'ensemble de la population face à une Russie qui ne s'embarrasse pas de la démocratie pour envoyer ses hommes sur le front ? Trump envoie les troupes en Californie : une fuite en avant autoritaire ?Dans la dernière ligne droite de la course à la présidentielle, en novembre 2024, Donald Trump avait affirmé que “deux ennemis” menaçaient les États-Unis : “Nous avons l'ennemi de l'extérieur et nous avons l'ennemi de l'intérieur. Et l'ennemi de l'intérieur, à mon avis, est plus dangereux que la Chine, la Russie et tous ces pays.” Cet “ennemi” est pour lui incarné par l'immigré clandestin et le militant de gauche. Depuis le 6 juin, à Los Angeles, mégalopole où réside une importante communauté hispanique, des habitants tentent de s'interposer face aux arrestations musclées d'immigrés menées par la police fédérale de l'immigration (ICE). Face aux heurts qui s'ensuivent, Donald Trump ordonne le déploiement de 2 000 membres de la Garde nationale pour contenir les manifestations, contre l'avis du gouverneur démocrate de l'État, Gavin Newsom. Le 9 juin, il décrète l'envoi de 2 000 réservistes supplémentaires et de 700 marines (l'unité d'élite américaine) alors même que les manifestations sont visiblement cantonnées dans le centre-ville de Los Angeles. L'opposition démocrate dénonce un abus de pouvoir du président qui a fait de la lutte contre l'immigration un point clé de sa politique.Xavier Mauduit nous raconte l'histoire de l'écrivain voyageur Pierre Loti et de son extraordinaire maison à Rochefort qui rouvre au public. Marie Bonnisseau revient sur le succès au Brésil des bébés “reborn”, des faux poupons hyperréalistes, que les politiciens veulent interdire dans l'espace public. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 10 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 10/06/2025 Trump envoie les troupes en Californie : une fuite en avant autoritaire ?Dans la dernière ligne droite de la course à la présidentielle, en novembre 2024, Donald Trump avait affirmé que “deux ennemis” menaçaient les États-Unis : “Nous avons l'ennemi de l'extérieur et nous avons l'ennemi de l'intérieur. Et l'ennemi de l'intérieur, à mon avis, est plus dangereux que la Chine, la Russie et tous ces pays.” Cet “ennemi” est pour lui incarné par l'immigré clandestin et le militant de gauche. Depuis le 6 juin, à Los Angeles, mégalopole où réside une importante communauté hispanique, des habitants tentent de s'interposer face aux arrestations musclées d'immigrés menées par la police fédérale de l'immigration (ICE). Face aux heurts qui s'ensuivent, Donald Trump ordonne le déploiement de 2 000 membres de la Garde nationale pour contenir les manifestations, contre l'avis du gouverneur démocrate de l'État, Gavin Newsom. Le 9 juin, il décrète l'envoi de 2 000 réservistes supplémentaires et de 700 marines (l'unité d'élite américaine) alors même que les manifestations sont visiblement cantonnées dans le centre-ville de Los Angeles. L'opposition démocrate dénonce un abus de pouvoir du président qui a fait de la lutte contre l'immigration un point clé de sa politique.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 10 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des juges de la CPI sanctionnés par les États-Unis, les tensions entre Donald Trump et Elon Musk et la baisse du prix du pétrole. États-Unis : deux chercheurs chinois accusés d'agroterrorismeDeux chercheurs chinois sont accusés par le FBI d'avoir introduit un champignon toxique susceptible de nuire gravement aux récoltes agricoles. Le gouvernement américain a-t-il des preuves tangibles ou cette affaire est-elle instrumentalisée à des fins politiques ?Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin.CPI : Washington sanctionne quatre jugesEn représailles aux procédures visant des soldats américains en Afghanistan et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, Washington a pris des sanctions contre quatre magistrates de la Cour pénale internationale. Comment expliquer cette mesure alors que les Américains ne reconnaissent pas l'institution ? Ces sanctions peuvent-elles nuire à la CPI ?Avec Stéphanie Maupas, correspondante de RFI à La Haye.États-Unis : la guerre est déclarée entre Donald Trump et Elon MuskLe patron de Tesla a récemment pris ses distances avec le président américain, critiquant certaines de ses orientations économiques liées au projet de loi budgétaire. Pourquoi ce texte a-t-il déclenché de telles tensions entre les deux hommes ? Elon Musk a-t-il les moyens de résister aux menaces de Donald Trump d'annuler les subventions fédérales que perçoivent ses entreprises ?Avec Pierre Gervais, professeur de Civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle. Auteur du livre Histoire des États-Unis de 1860 à nos jours (éditions Hachette Éducation).Pétrole : pourquoi le prix du baril chute ?Le prix du pétrole est au plus bas depuis la pandémie du Covid-19 et oscille autour des 65 dollars le baril, bien en dessous des niveaux espérés par l'Opep+. Comment expliquer ce phénomène ? Quelles en sont les conséquences économiques pour les pays producteurs ? Avec Francis Perrin, directeur de recherches à l'Iris et chercheur associé au Policy Center for the New South, un centre de réflexion basé à Rabat, au Maroc.
La protection des mers, c'est l'enjeu de la troisième Conférence de l'ONU sur l'Océan, qui s'ouvre lundi 9 juin à Nice, dans le sud de la France. L'un des sujets majeurs de ce sommet, c'est la pollution des mers par les plastiques. Comme dit Foga Agbetossou, les microplastiques n'ont pas besoin de visas pour arriver sur les côtes africaines. Foga Agbetossou est le responsable pour le Togo de l'ONG SOA, pour Sustainable Ocean Alliance, Alliance pour un océan durable, en français. En ligne de Lomé, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Foga Agbetossou, vu d'Afrique, qu'est-ce que vous attendez de cette troisième Conférence des Nations unies sur l'océan ? Foga Agbetossou : Il faut dire que l'Afrique s'attend à beaucoup de choses, surtout en matière de conservation. Donc, nous attendons à ce que les jeunes Africains puissent avoir plus de poids en matière de discussion sur les questions liées aux océans.Est-ce qu'avec le réchauffement climatique, vous craignez une élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines ?Bien sûr, cette élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines n'est pas à craindre puisque c'est quelque chose qui se passe déjà. Les côtes les plus vulnérables sur le continent africain sont les côtes qui sont principalement constituées de plages sableuses. Puisque, vous le savez, les plages sableuses ne sont pas très résistantes face à l'avancée de la mer, face au phénomène d'érosion côtière. Donc, dès que les vagues déferlent sur les côtes, ces plages sableuses ne résistent pas aux vagues qui les érodent.Et du côté des mangroves ?Et les mangroves aussi. Comme les mangroves sont partie intégrante des systèmes côtiers, elles sont également menacées et, du coup, elles perdent leurs potentiels de résistance face aux inondations et aux phénomènes d'érosion côtière.Et qu'en est-il pour les îles au large du continent africain, notamment du côté de l'océan Indien ? Oui, ces îles sont également très menacées face au réchauffement climatique, puisque ces îles sont des zones de prédilection de ce que nous appelons les récifs coralliens. Et ces récifs coralliens, figurez-vous, ce sont des organismes qui créent des écosystèmes où d'autres poissons viennent se reproduire et où il y a beaucoup en termes de biodiversité marine. Donc, avec le réchauffement climatique, avec ses corollaires d'élévation du niveau de la mer, d'élévation du taux de CO2 dans la mer, ces récifs coralliens perdent en fait leur efficacité, perdent certaines de leurs activités biologiques et expulsent des organismes qui sont responsables de leur croissance. Donc, une fois qu'ils expulsent ces organismes-là, ils subissent ce qu'on appelle le blanchissement et ils perdent leurs fonctions biologiques. Et du coup, cela constitue un très grand problème, surtout pour ces îles comme Zanzibar, les Seychelles, les Comores et autres, qui sont dans l'océan Indien. Et figurez-vous que même une partie de leur économie en matière de pêche repose sur ces écosystèmes de récifs coralliens.Alors, toujours au chapitre du réchauffement climatique, l'un des sujets de cette conférence de Nice, ce sont les émissions de CO2 provoquées par le transport maritime. Ce secteur est à l'origine de 3 % des émissions mondiales de CO2, soit presque autant que l'avion et presque autant que l'ensemble du continent africain. Qu'attendez-vous d'une telle conférence au sujet du trafic maritime, justement ?Oui. Quand vous parlez des 3 %, on peut peut-être penser que c'est un chiffre infime. Mais les 3 % représentent en fait 1056 millions de tonnes de CO2 qui sont émis par le domaine maritime, les bateaux et tout le reste.Est ce qu'il faut que les bateaux arrêtent d'utiliser du fioul ? Et à ce moment-là, par quoi faut-il le remplacer ? Bien entendu, il faudrait qu'on se tourne vers les nouvelles technologies et remplacer ces carburants par d'autres carburants alternatifs comme l'hydrogène. Les recherches sont en cours et, à Lomé même récemment, il y a un institut, un centre Wascal.org qui est un centre de recherche sur les questions climatiques, qui, avec d'autres partenaires, a mis sur pied un institut de recherche sur l'hydrogène dont des avancées se font déjà sur le continent, principalement au Togo. Mais je crois qu'il faut qu'on se tourne beaucoup plus vers ces carburants alternatifs. Comme je le disais, il y a l'hydrogène. Il y a également des biocarburants marins. Des recherches sont en cours pour voir si on pourrait utiliser les algues et les déchets marins pour fabriquer du carburant pour ces bateaux. Il y a également un domaine qui est en pleine recherche actuellement, qui est l'électrification des ports. Il faut doter les ports des équipements d'énergies renouvelables pour réduire l'empreinte carbone.Donc il faudrait, sur le port de Lomé, des bornesélectriques où les bateaux viendraient recharger leurs batteries ?Exactement.Mais est ce que ce n'est pas quelque chose qui va prendre des années et des années ? Bien sûr que ça prendra des années. Mais tout rêve commence par un pas. Donc si nous ne faisons pas ce pas aujourd'hui, on risque de répéter les mêmes choses après 40 ou 50 ans.Lors de cette conférence, la France va proposer que les armateurs et les transporteurs maritimes payent une taxe carbone pour financer la transition énergétique. Mais beaucoup de pays sont contre. Qu'est-ce que vous en pensez ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.L'un des fléaux des mers aujourd'hui, c'est le plastique. Alors vu d'Afrique, est-ce que la pollution plastique est une réalité ou pas ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, a produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.Et le problème, c'est que ces plastiques ne sont pas biodégradables. C'est ça ? Oui, la majeure partie de ces plastiques ne sont pas biodégradable. Une fois qu'ils entrent dans l'environnement marin, ils prennent des décennies, quelquefois même des centaines d'années, à se désintégrer par suite des processus physiques qui se déroulent dans la mer. Et donc, année après année, les plastiques augmentent en pleine mer. Et cela constitue un danger notoire pour les organismes qui vivent dans la mer. Et lorsque ces plastiques arrivent à se désintégrer aussi, ils se désintègrent et deviennent des microplastiques qui sont quelquefois confondus par certaines espèces marines avec des aliments. Ces espèces les ingurgitent. Et tout cela finit sur nos tables lorsque nous consommons de ces espèces.Donc il y a des poissons qu'il ne faut plus manger, c'est ça ? Je ne dirai pas qu'il ne faut plus manger, mais on ne sait pas quel poisson a ingurgité ces microplastiques et lequel n'en a pas pris. Donc, nous nous attendons à ce que des avancées notoires soient faites sur la question de la pollution plastique, puisque c'est une question qui touche non seulement l'Afrique, mais aussi les autres continents. Et le problème également, c'est que les plastiques qui sont rejetés sur d'autres continents n'ont pas besoin de visas avant de venir sur nos côtes. Et donc je crois qu'il faut vraiment développer une solution qui serait globale pour la question du plastique. Et je crois qu'une prochaine session se tiendra à Genève, en Suisse, et je crois qu'ils vont développer un traité mondial sur le plastique, un traité mondial que les États vont ratifier pour que tous ensemble, nous puissions trouver une solution globale pour ce problème global.Oui, mais vous savez bien que cet accord international que tout le monde appelle de ses vœux, les pays producteurs de pétrole n'en veulent pas puisque le plastique est fait à partir du pétrole.Oui, oui. Mais ce n'est pas parce que certains États ont refusé de ratifier le traité que nous allons nous empêcher de faire ce qui est bien. Il faut quand même aller dans la bonne direction et, un de ces jours, nous sommes positifs. Nous croyons que ces États vont céder.Et de ce point de vue, qu'est-ce que fait votre ONG, SOA, Sustainable Ocean Alliance, l'Alliance pour un Océan Durable, contre ce fléau des plastiques ?À SOA Togo, nous nous sommes rendu compte qu'en fait, en Afrique et spécialement au Togo, beaucoup de personnes ne sont pas informées sur les questions relatives aux océans. Et c'est d'ailleurs ce qui a motivé la création de cette organisation au Togo. Et ce que nous faisons, c'est que d'abord nous essayons de rapprocher l'océan des populations. Nous essayons de parler aux populations, nous faisons des tournées dans des écoles pour parler aux jeunes apprenants, pour familiariser les gens sur les questions relatives aux océans. Et pendant ces campagnes de sensibilisation, l'un des sujets principaux que nous débattons, c'est la question du plastique et nous montrons justement aux apprenants les bonnes pratiques à faire pour pouvoir réduire la pollution plastique, sinon l'éviter carrément.Donc votre message, c'est que la mer, ce n'est pas une poubelle.Oui, bien entendu, la mer n'est pas une poubelle, tout comme nos maisons respectives ne sont pas des poubelles. La mer, les fleuves, les rivières, ce sont des écosystèmes, des habitats d'autres organismes. Donc, il faut que nous travaillions à ne pas en faire des poubelles.La préoccupation majeure des professionnels de la mer en Afrique, c'est la surpêche, notamment la pêche industrielle. Que peut faire cette conférence de l'ONU à Nice, en France, pour réguler cette pêche sur les côtes africaines ?Oui, je pense à la convention d'Abidjan et je crois qu'il y a certains éléments qui manquent à la Convention et sur lesquels la Conférence peut également travailler pour régler la question de la surpêche sur le continent. En fait, ce qui se passe sur le terrain, c'est qu'il y a des bateaux, des industriels provenant d'autres pays qui viennent effectuer ces surpêches au large du continent africain et qui violent certains règlements qui sont en cours. Donc, je crois que la Conférence peut travailler à maximiser les efforts pour renforcer les mesures protectives contre cette surpêche.Et vous trouvez que la Convention d'Abidjan n'est pas assez contraignante ? Il y a certains des éléments qu'on pourrait ajouter à cette Convention, tels que la question de la pêche artisanale. Cette question n'a pas été bien traitée dans cette Convention, puisque lorsque ces bateaux industriels font cette surpêche, ils entrent en fait en compétition avec la pêche artisanale et ils menacent la sécurité alimentaire dans nos pays.Un accord a été rédigé qui vise à contrecarrer et éliminer la pêche illégale : 64 % des États côtiers du monde ont signé cet accord, ce qui veut dire qu'il reste 36 % des pays qui ne l'ont pas signé. Ce qui signifie qu'il y a de la résistance, non ? Bien sûr, cette résistance provient principalement de ces pays qui trouvent un intérêt dans la surpêche. Quand je pense à la Chine, vous savez que même la Chine intervient au large de plusieurs pays africains. Au Ghana même, la question est très cruciale. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler du Saiko Fishing. Donc, ce sont des Chinois qui viennent au large des côtes ghanéennes et qui font leurs activités de façon illicite et qui font même des transbordements. Ils vendent des espèces juvéniles. Ils vont jusqu'aux espèces juvéniles, les vendent aux pêcheurs traditionnels qui reviennent les vendre sur le continent. Donc je crois que, au point où nous sommes arrivés, l'océan constitue beaucoup de potentialités que nous pourrons exploiter pour notre développement. Mais pendant que nous exploitons les ressources de l'océan, il faut penser à les exploiter de façon durable, parce que l'océan entretient la vie sur la terre. L'océan produit près de la moitié de l'oxygène que nous respirons et l'océan a encore beaucoup d'éléments à nous offrir. Et si nous nous précipitons à détruire ces ressources, nous risquons de ne pas avoir accès aux autres ressources que l'océan réserve pour nous. Donc, j'exhorte la population mondiale, j'exhorte les États à prendre des décisions qui iront à l'avantage de l'océan.À lire aussiTogo: la ville d'Aného lutte pour faire face à l'érosion et garder ses plagesÀ lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserver
Catherine Dupont-Gagnon alerte sur une nouvelle tactique d'espionnage : l'exploitation de Google Calendar par le groupe APT41, lié à la Chine. Ces pirates envoient de fausses invitations contenant des liens malveillants, parfois visibles sans même avoir accepté l'événement. Une fois cliqué, un logiciel espion s'installe discrètement. Ce vecteur, à la fois banal et légitime, rend la menace difficile à détecter. Pour s'en protéger, il faut désactiver l'ajout automatique d'invitations, éviter les liens inconnus et renforcer la sécurité de ses comptes professionnels sensibles.
L'info du matin - Une étude affirme que votre poids actuel pourrait avoir un lien avec votre mois de conception. Le winner du jour - Deux restaurateurs, chacun à la tête de leur propre établissement, ont décidé de se partager les plats pour faciliter la vie de leurs clients. - Paul McCartney a rejoint Bruce Springsteen sur scène ce week-end à Liverpool. Le flashback de décembre 2004 - Le film "Bridget Jones 2 : L'âge de raison", suite du célèbre journal de Bridget. - "Ocean's Twelve", deuxième volet de la saga avec George Clooney et Brad Pitt. Le savoir inutile - Les trois premiers chiffres des codes-barres indiquent le pays d'origine : 300 à 379 pour la France, 690 à 695 pour la Chine, 800 à 839 pour l'Italie. 3 choses à savoir sur la Coupe du Monde 1998 Qu'est-ce qu'on teste ? - À Singapour, des lunettes de réalité augmentée font sortir les histoires des livres grâce à la reconnaissance de texte et à l'intelligence artificielle. Une initiative de la Bibliothèque nationale avec Snap Inc. Le jeu surprise Hélène de Tain l'Hermitage vers Valence repart avec : - Deux places de cinéma pour aller voir "Dragons" - Une figurine DRAGON Spin Master La banque RTL2 - Justine de Lesneven vers Brest repart avec deux places de cinéma pour aller voir "Dragons" et une figurine DRAGON Spin Master - Manu de Saint-Sever-Calvados vers le Mont-Saint-Michel gagne 300 euros Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au menu de cet épisode : une petite baisse du CAC 40 dans un contexte de prudence avant de nouvelles négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine. Pernod Ricard et Rémi Cointreau tirent leur épingle du jeu.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le canon électromagnétique, aussi appelé railgun, est une arme qui utilise l'électromagnétisme pour propulser des projectiles à très haute vitesse, sans utiliser de poudre ou d'explosif chimique. C'est un concentré de physique appliquée, et sa présentation récente par le ministère de la Défense du Japon confirme l'intérêt croissant pour cette technologie futuriste.Comment ça fonctionne ?Un canon électromagnétique repose sur deux principes physiques fondamentaux :La loi de Lorentz : lorsqu'un courant électrique traverse un conducteur dans un champ magnétique, une force est générée, qui peut être utilisée pour mettre un objet en mouvement.L'induction magnétique : en générant un champ magnétique intense, on peut créer un mouvement mécanique dans un circuit conducteur.Concrètement, voici les éléments clés :Le projectile (non explosif) est placé entre deux rails conducteurs parallèles, d'où le nom « railgun ».Un courant électrique de très haute intensité (plusieurs millions d'ampères) est envoyé dans l'un des rails, traverse le projectile (conducteur) et repart par l'autre rail.Cette circulation crée un champ magnétique puissant perpendiculaire au courant, ce qui génère une force de Lorentz qui pousse le projectile à des vitesses pouvant atteindre Mach 6 à Mach 7 (environ 7 400 km/h).Pourquoi c'est révolutionnaire ?Pas de poudre, pas d'explosif : le projectile est inertiel, ce qui réduit les risques de stockage et d'explosion à bord des navires ou des bases.Vitesse extrême : la vitesse de sortie du projectile rend inutile l'usage d'explosifs ; l'énergie cinétique seule suffit à détruire la cible.Précision et portée : avec une trajectoire tendue et une vitesse très élevée, un railgun pourrait frapper une cible à plus de 200 km, voire plus à terme.Moins coûteux par tir que des missiles guidés, une fois la technologie maîtrisée.Les défis techniquesAlimentation électrique : il faut générer des courants immenses très rapidement. Cela nécessite des condensateurs géants ou des générateurs spécialisés.Usure des rails : les forces électromagnétiques et les frottements endommagent rapidement les rails. Leur durabilité est encore un point faible.Refroidissement : les décharges électriques chauffent énormément les matériaux. Il faut gérer les contraintes thermiques.Et le Japon dans tout ça ?Le Japon a présenté en mai 2025 un prototype opérationnel capable de tirer à plus de Mach 6, monté sur une base mobile. Il s'agit d'une première mondiale en matière de mobilité pour ce type d'arme. L'objectif affiché est de contrer les missiles hypersoniques et les menaces aériennes avancées, notamment en mer de Chine.ConclusionLe canon électromagnétique est à la croisée de l'ingénierie militaire et de la science pure. Il promet une révolution dans les systèmes d'armement… mais reste freiné par des obstacles techniques majeurs. Le Japon, en le présentant comme arme défensive avancée, rejoint les États-Unis et la Chine dans une nouvelle course à l'innovation militaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un siècle minier s'ouvre et la question qui se pose est de savoir où trouver tous les métaux dont nous allons avoir besoin. Que ce soit pour la transition énergétique ou la transition numérique. La production mondiale actuelle est largement insuffisante. Selon la CNUCED, Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement, la somme des projets miniers prévus d'ici à 2030 est au minimum dix fois moins élevée que les besoins. De plus, alors qu'une ruée sur les métaux s'amorce, le monde réalise l'emprise établie de la Chine, qui exploite des mines sur son sol et à l'étranger, importe et raffine les minerais en métal avant de fabriquer une multitude d'équipements. Selon l'Institut de Géologie des États-Unis, la Chine contrôlerait une trentaine sur la cinquantaine de métaux critiques. Et un tiers environ des réserves mondiales pour l'ensemble des métaux serait concentré en Afrique. La question des approvisionnements en métaux est au cœur des enjeux de souveraineté industrielle et les politiques des grandes puissances se multiplient pour trouver davantage de ressources minérales afin d'alimenter la transition bas-carbone d'une part, de l'autre la transition numérique. L'intérêt pour les fonds marins n'est pas récent mais il prend un sens nouveau avec la compétition entre États à laquelle on peut s'attendre à l'horizon 2050 pour sécuriser les ressources. De nombreux pays se tiennent ainsi prêts à conquérir cette nouvelle frontière pour satisfaire leur appétit. Entre impératifs de transition énergétique, préservation de la biodiversité et enjeux géopolitiques, que révèle ce nouveau front d'exploitation planétaire ? Et jusqu'où sommes-nous prêts à aller dans notre quête de ressources ? Faut-il ouvrir la boite de Pandore ? La question se pose alors que le sommet international sur les océans se tient ce mois-ci à Nice, dans le sud de la France.Invités : Emmanuel Hache, adjoint scientifique et économiste-prospectiviste à IFP Énergies nouvelles, directeur de recherche à l'IRIS et chercheur associé à Economix Romane Lucq, analyste en stratégie internationale, spécialisée sur les enjeux maritimes. Chargée de mission à l'IRIS Emilie Normand, analyste en économie des matières premières stratégiques.
La guerre à Gaza est notamment subie par les enfants palestiniens, population qui représente la moitié des Gazaouis et à laquelle s'intéresse Politis cette semaine, avec ce titre « l'Enfance assassinée ».Il y a d'abord ce témoignage de Bilal, 15 ans. « Le jeune garçon est trop maigre pour son âge. Trop fatigué également. Parce que les adolescents sont considérés comme plus agiles, plus résistants, chaque jour, ils parcourent des kilomètres au milieu des tentes et des ruines pour trouver des aliments, de l'eau ou de quoi faire du feu. » La survie a désormais totalement pris le pas sur l'éducation dans ce territoire où le taux d'analphabétisme était déjà parmi les plus faibles au monde avant la guerre : autour de 2 %, selon l'Unicef. Depuis, neuf écoles sur dix ont été rayées de la carte, soupire Politis. « Un éducide », enchérit le chercheur Ziad Majed, pour qui les attaques israéliennes montrent une volonté d'en finir avec le système éducatif. « On m'a volé ma vie », souffle Rihab, 15 ans également, qui rêvait d'université.« On m'a volé cette joie » fulmine pour sa part Hala dans le dossier du Point intitulé « Où va Israël ? » et qui revient aussi sur le sort des Gazaouis. À 23 ans, la jeune femme a fini par obtenir une licence de littérature sous les bombes,« et remplit ses journées de lecture, d'écriture et de musique pour ne pas sombrer ».La « guerre sans fin » de Benyamin NetanyahouLe Point grogne devant cette « fuite en avant personnelle » de Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien s'enfermant dans une réalité parallèle, pensant ainsi qu' « une majorité immense [d'Israéliens] dit, Bibi n'arrêtez pas! », alors que la population rejette grandement la politique de son gouvernement. « Les sondages qui donnent sa coalition perdante au prochain scrutin ? Truqués et fabriqués de toutes pièces. »Interrogé par l'hebdo, l'ancien chef des renseignements de l'armée israélienne Tamir Hayman confie que « l'idée d'une victoire totale est illusoire ». « Sur le plan politique, explique-t-il, la raison pour laquelle l'exécutif ne veut pas la fin de la guerre, c'est qu'elle entrainera l'organisation de nouvelles élections qui aboutiront à la chute de la coalition gouvernementale de Benyamin Netanyahou. »Emmanuel Macron prend de la distance avec la politique d'Israël à GazaUne « trajectoire sinueuse » tracée par le président français que raconte Le Nouvel Obs avec notamment cette infographie qui tente d'établir une corrélation entre l'évolution du discours d'Emmanuel Macron sur ce conflit et celle du nombre de morts à Gaza.« Il sert du "dear Bibi" », (cher Bibi), cher Benyamin Netanyahou donc, « alors que 6 000 personnes ont déjà été tuées à Gaza », puis évoque une coalition anti-Hamas « dont il n'a parlé à personne ». Des ambassadeurs français dénoncent dans une note interne « le virage pro-israélien du président. »Puis la sémantique change à l'autonome dernier. Emmanuel Macron prend aussi conscience qu'une reconnaissance de l'État de Palestine lui « permettrait de laisser une trace dans l'Histoire ». Désormais, « il s'est engagé trop loin pour reculer, estime le chercheur Jean-Paul Chagnoleau, si la séquence qu'il a enclenchée n'aboutit pas, sa parole disparaitra. »La protection des océans, sujet de préoccupation internationaleAvec l'ouverture lundi de la conférence des Nations unies sur l'océan à Nice, Emmanuel Macron lance un appel à la « remobilisation sur l'écologie » dans plusieurs titres, dont Le Parisien Dimanche. Le dirigeant français « a connu des marées hautes et des marées basses », tente le journal de la capitale, mais estime « ne pas avoir de leçon d'écologie à recevoir. »Dans le sud-est de la France, « entouré d'une cinquantaine de chef d'États, il n'y en a jamais eu autant se félicite-t-il », il ratifiera un texte sur l'interdiction de la pêche illégale, et plaidera pour un renforcement des aires marines protégées et un moratoire d'exploitation des grands fonds marins.Des abysses convoitésLe Nouvel Obs part d'un exemple, celui de Gerard Barron, « sulfureux chef d'entreprise australien » à la tête d'un empire minier. Pour le « Elon Musk des abysses » comme il est surnommé, « l'horizon s'est subitement éclairci avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump », le président américain ayant signé en mars un décret autorisant l'extraction de minéraux jusque dans les eaux internationales.C'est même « une nouvelle ruée vers l'or », jubile une agence aux mains de l'administration Trump, qui pourrait doper le PIB de 300 milliards de dollars et créer 100 000 emplois en 10 ans. Également intéressée, « la Chine multiplie aussi les campagnes exploratoires dans le Pacifique », souligne l'Express qui dédie aussi ses pages Géopolitique à la « guerre des abysses. »« Un terrain qui par son opacité favorise les modes d'actions offensifs » décrypte encore l'Express, notant que l'armée de la France, pays « qui possède l'un des plus grands domaines maritimes avec ses territoires d'outre-mer », se dote d'outils de surveillance de pointe, comme ce drone pouvant plonger à 6 000 mètres de profondeur.Inquiétude des défenseurs de l'environnementSauf l'exploitation du cobalt, cuivre et autres manganèses sous-marins, ce n'est « pas sûr que Mère Nature s'en réjouisse » grince Le Nouvel Obs. L'océan joue « un rôle crucial de régulation du climat », avec un quart de nos émissions de CO2 captées chaque année.Le chercheur Bruno David craint qu'« une fois remués, les sédiments qui tapissent les fonds des mers ne relarguent dans l'atmosphère le CO2 stocké ». Sans oublier la « vie foisonnante » abritée par les fonds marins et qui risque d'être grandement perturbée.
Entre forte croissance, ambitions d'intégration régionale et dépendances multiples, l'Asie du Sud-Est redéfinit ses priorités face aux rivalités sino-américaines et à la guerre commerciale. Éco d'ici Éco d'ailleurs vous propose un tour d'horizon des enjeux qui agitent cette région qui attise les convoitises du reste du monde. NOS INVITÉS :- Marc Lautier, professeur d'économie à l'Université de Rennes 2- Nicolas Rocca, journaliste au service Asie de RFI- Cléa Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin- Doàn, directeur général et cofondateur de l'entreprise S-Life à Hòa Bình (Vietnam).
C dans l'air du 6 juin 2025 - Trump/ Musk : la guerre est déclaréeCette fois, le clash est total entre Donald Trump et Elon Musk. Après plusieurs jours de tensions, le président des États-Unis et l'homme le plus riche du monde ont réglé leurs comptes en public, jeudi 5 juin 2025, sur fond de désaccords concernant le mégaprojet budgétaire du président, ne retenant plus ni leurs coups, ni leurs messages sur leurs réseaux sociaux. "Fou", "ingrat", "hostile"… D'un côté comme de l'autre, les insultes ont fusé, tout comme les menaces, sous les yeux médusés du monde entier.À la fin du premier acte de ce duel, Donald Trump a menacé de supprimer les contrats qui lient le gouvernement aux sociétés d'Elon Musk devenu "fou", selon le président après une décision défavorable aux véhicules électriques. "Sans moi, Trump aurait perdu l'élection" en 2024 a répondu le milliardaire qui a copieusement financé la campagne du républicain. Décidé à "lâcher la très grosse bombe", Elon Musk a également affirmé sur X, sans apporter de preuves, que le nom du président des États-Unis se trouve "dans les dossiers [Jeffrey] Epstein", du nom du financier américain accusé de trafic sexuel de mineures, mort en détention en 2019, et que c'est "la vraie raison pour laquelle [ces dossiers] n'ont pas été rendus publics". Il a aussi affirmé qu'il mettait fin au programme de vaisseau spatial Dragon qui avait servi à récupérer les astronautes bloqués dans la station internationale en mars dernier.Cependant, après des appels publics à la désescalade, notamment de la part du milliardaire Bill Ackman, il a fait marche arrière et a exprimé sa volonté de collaborer pour résoudre la crise. De son côté, le président des États-Unis a minimisé sa dispute avec son ancien allié, assurant que ce n'est "pas très grave".Vraiment ? Noms d'oiseaux, menaces, accusations, les deux hommes ont étalé au grand jour leurs divergences. Quelle sera la suite de leur relation ? Elon Musk est-il devenu le premier opposant à Donald Trump ? Quelles pourraient être les conséquences de cette rupture sur l'économie mondiale ? Enfin jusqu'où ira la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ? Pourquoi les terres rares, l'arme de la Chine est-elle tant redoutée par l'administration américaine ? Quel est déjà l'impact de la hausse des droits de douane aux États-Unis ? Reportage ce soir dans la ville de Détroit, berceau de l'industrie automobile américaine. LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- James ANDRÉ - Grand reporter à France 24- Dominique SEUX - Éditorialiste aux Échos et à France Inter- Laurence NARDON - Chercheure, responsable du programme Amériques de l'IFRI, l'Institut Français des Relations Internationales.
C'est l'un des pays qui déforeste le plus au monde. Si aujourd'hui, l'essentiel de la production de bois est assurée par des plantations, certains États autorisent toujours la coupe de bois endémique. Et en la matière, c'est la Tasmanie, un État très peu peuplé et dont les forêts sont, pour partie, classées au patrimoine mondial de l'Unesco en raison de la richesse de la biodiversité qu'elles abritent, qui bat tous les records. Une activité menaçant certaines espèces animales, de plus en plus critiquée, et qui par ailleurs crée au final très peu d'emplois. Reportage en forêt où les arbres tiennent encore debout. De notre correspondant en Tasmanie,« Non à la coupe des arbres endémiques », c'est le cri de ralliement de plus de 4 000 personnes qui ont défilé à la fin mars 2025, dans les rues de Hobart, la capitale de la Tasmanie. Cet État australien est non seulement l'un des derniers à autoriser l'abattage des forêts endémiques, il est aussi celui qui le pratique le plus massivement. Près de 20% de la production de bois en Tasmanie est issue de ces forêts. Une situation qui choque Sue, l'une des manifestantes : « Pourquoi détruire ces magnifiques écosystèmes, indispensables pour les animaux (qui y vivent), pour purifier notre air et l'eau, toutes les choses dont nous avons besoin, simplement pour en faire des copeaux de bois. Les forêts, c'est la vie, et nos forêts les plus anciennes doivent être protégées. »Plus de 70% des arbres endémiques coupés sont en effet transformés en simples copeaux de bois, qui sont ensuite exportés vers la Chine et le Japon, pour fabriquer du papier et du carton. Une activité qui provoque par ailleurs beaucoup de gâchis. C'est ce que nous montre Jenny Weber, de la Fondation Bob Brown, en nous emmenant sur une zone de coupe. Au milieu d'une zone entièrement rasée, trône une énorme souche, de plus de trois mètres de diamètre : « Nous nous tenons sur la souche d'un arbre qui avait plus de 500 ans… Et ce qui est tragique, c'est qu'après avoir été coupé, les bûcherons se sont rendu compte qu'il était trop gros pour être débité et chargé sur un camion. »Des espèces animales menacées d'extinctionUn immense tronc git juste à côté de cette souche, à l'orée d'une forêt pour l'instant encore intacte. Elle abrite de nombreuses espèces animales, qui pour certaines sont menacées d'extinction par les bûcherons. C'est notamment le cas de la perruche de Latham, le perroquet le plus rapide du monde, comme nous l'explique Charley Gros. Il est Français et conseiller scientifique de la fondation Bob Brown : « Ces oiseaux ont besoin des cavités dans les arbres pour se reproduire et les exploitations forestières détruisent ces forêts. Donc s'il n'y a pas de cavités, il n'y a pas de nid, il n'y a pas d'enfants, il n'y a pas d'espèces. »L'organisme chargé de la gestion des forêts pour l'État de Tasmanie assure pour sa part exploiter de façon raisonnée les forêts, et replanter systématiquement des arbres là où il y a eu abattage. Mais ces fameuses cavités, indispensables pour la reproduction de ces perruches, prennent, elles, plusieurs siècles à se former. L'impact économique de cette activité est par ailleurs très limité : la coupe d'arbres endémiques a rapporté moins de 50 millions d'euros en 2023, et l'ensemble de la filière bois fait travailler moins de 1% de la population active en Tasmanie.À lire aussiAustralie: près de 400 «dauphins-pilotes», coincés dans une baie en Tasmanie, sont morts
C dans l'air du 5 juin 2025 - Poutine humilié par les drones ukrainiens : quelle riposte ?Symbole du contrôle russe sur la Crimée, le pont du détroit de Kertch a été visé par une attaque ukrainienne. Mardi 3 juin 2025, une charge explosive sous-marine a ciblé l'édifice reliant la péninsule annexée au territoire russe. Sur Telegram, le Service de sécurité d'Ukraine (SBU) a revendiqué l'opération, qui aurait "gravement endommagé" les piliers sous-marins. De leur côté, les autorités russes ont reconnu l'attaque, tout en assurant que la situation était sous contrôle.Malgré les dispositifs de sécurité renforcés par Moscou, Kyiv frappe encore une fois l'un des symboles les plus visibles de l'annexion de la Crimée par la Russie. Cette attaque intervient seulement deux jours après un vaste raid de drones ukrainiens contre des bases aériennes russes, au cours duquel des dizaines d'avions auraient été touchés.Cette intensification des opérations militaires survient dans un climat diplomatique particulièrement tendu. Lundi, la rencontre entre responsables russes et ukrainiens à Istanbul a mis en lumière l'impasse persistante entre les deux camps. Le président des États-Unis s'est également entretenu par téléphone avec Vladimir Poutine. "Il n'y aura pas de paix immédiate", a-t-il averti mercredi. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a relayé les propos du président russe, qui promet une riposte.C'est donc une intensification militaire qui semble s'annoncer en Ukraine, loin de la promesse faite par le président américain de réussir à mettre fin, "en 24 heures", au conflit. Quelle forme prendra-t-elle ? La Russie est-elle sur le point de lancer une offensive majeure ?En guise de réponse aux nombreux appels du pied de Washington, l'homme fort du Kremlin a, au contraire, décidé d'intensifier ses attaques contre l'ex-république soviétique ces dernières semaines. Vladimir Poutine a également intensifié ses contacts avec ses alliés, notamment l'Iran, la Corée du Nord, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie et la Chine. Avec Pékin, la relation est décrite comme une amitié "sans limites". Depuis le début du conflit, les échanges commerciaux entre les deux pays ont explosé, atteignant un record de 245 milliards de dollars en 2024. En peu de temps, la Chine a remplacé l'Union européenne en tant que premier acheteur d'énergie et fournisseur de biens de la Russie. Ce qui limite, de facto, l'impact des sanctions occidentales sur l'économie et l'effort de guerre russes.Sur le terrain, les mouvements des troupes russes s'accélèrent. Moscou déploie ses troupes vers plusieurs zones clés du front, notamment dans l'est de l'Ukraine et en Biélorussie. Un haut responsable ukrainien a averti mercredi les États-Unis que l'armée russe préparait des avancées militaires importantes en 2026, dont un barrage de l'accès ukrainien à la mer Noire, crucial pour Kiev.LES EXPERTS :- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - VERA GRANTSEVA - Politologue- spécialiste de la Russie - MARYSE BURGOT - Grand reporter à France Télévisions- ALBAN MIKOCZY - Grand reporter à Franceinfo tv
L'Association européenne des fournisseurs automobiles tire la sonnette d'alarme. Plusieurs usines d'équipementiers du continent sont à l'arrêt à cause d'une pénurie de terres rares. En cause, les restrictions à l'exportation imposées depuis avril par la Chine, premier acteur mondial dans l'extraction et le raffinage de ces métaux stratégiques. Derrière le nom énigmatique de « terres rares » se cachent 17 métaux aux propriétés exceptionnelles. Présents en quantités infimes dans la croûte terrestre, ils sont pourtant essentiels à la fabrication de nombreux objets du quotidien : smartphones, écrans, voitures électriques, éoliennes ou encore avions de chasse. Sans eux, pas de technologies modernes ni de transition énergétique.Le problème, c'est que ces terres rares sont presque entièrement maîtrisées par la Chine. Elle assure 70 % de l'extraction mondiale, mais surtout, elle détient un quasi-monopole sur le raffinage de ces minerais. Si d'autres pays comme l'Australie, les États-Unis ou le Vietnam tentent de s'imposer, la Chine reste le principal acteur et utilise cette position comme levier géopolitique face aux tensions avec l'Occident.À lire aussiComment expliquer les difficultés de l'industrie européenne?Pékin serre la vis : l'impact direct sur l'industrie européenneDepuis avril, Pékin a instauré un strict contrôle des exportations de certaines terres rares stratégiques. Résultat, les stocks d'aimants, omniprésents dans nos appareils électroniques et véhicules, commencent à s'épuiser. Plusieurs lignes de production en Europe et aux États-Unis sont déjà à l'arrêt ou menacées de l'être.Le cabinet Alix Partners estime que si le flux chinois ne reprend pas rapidement, certaines chaînes d'assemblage pourraient être complètement stoppées d'ici à deux semaines. Un coup dur pour l'économie européenne, confrontée à un risque de flambée des prix et à une baisse de compétitivité industrielle, avec à la clé, des emplois menacés.À lire aussiPourquoi les «terres rares» ne sont ni en terre, ni rares?Une transition écologique en dangerAu-delà des enjeux économiques immédiats, cette pénurie soulève une inquiétude majeure à long terme : le ralentissement de la transition énergétique. Produire des véhicules électriques ou des éoliennes devient plus coûteux et plus complexe. Or, ces équipements sont au cœur des politiques de décarbonation.Des alternatives existent, mais elles sont rares, coûteuses et longues à développer. Extraire et raffiner des terres rares prend des années, et les producteurs hors Chine peinent à monter en puissance. Le recyclage, bien qu'en progrès, reste insuffisant pour répondre à une demande en constante augmentation. Une impasse à résoudre, car la course à l'innovation verte ne peut se permettre un arrêt brutal.
durée : 00:58:54 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Alors que la demande en électricité augmente en Chine, les émissions de CO2 du pays sont en baisse, notamment grâce à un développement massif du solaire et de l'éolien et une électrification des usages. Mais dans le même temps, le pays reste un grand producteur et consommateur de charbon. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Stéphanie Monjon Enseignante chercheuse à l'université Paris-Dauphine-PSL et vice-présidente en charge de la responsabilité environnemental et sociale; Thibaud Voïta Docteur en science politique, conseiller à l'Institut Jacques Delors et co-directeur de master à l'EM Lyon; Virginie Arantes Chercheuse post-doctorale en science politique au projet Chine CoREF (CNRS-Inalco)
Ce mercredi 4 juin, François Sorel a reçu Claudia Cohen, journaliste chez Bloomberg, Philippe Dewost, fondateur de Phileos, cofondateur de Wanadoo et ancien directeur général de l'EPITA, et Frédéric Simottel, journaliste BFM Business. Ils sont revenus sur la sortie très attendue de la nouvelle console de Nintendo, ainsi que la crainte d'Elon Musk face à l'offensive chinoise dans les robots humanoïdes, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
« Les entreprises françaises sont trop frileuses en Afrique, elles doivent se réengager sur le continent », déclare Étienne Giros, le patron des opérateurs français en Afrique, qui publie 54 nuances d'Afrique aux éditions Télémaque. Étienne Giros a travaillé 23 ans dans le groupe Bolloré. Depuis onze ans, il préside le CIAN, l'association professionnelle qui regroupe les entreprises françaises opérant en Afrique. Il salue la résilience des quelque 5 000 opérateurs français qui travaillent toujours en Afrique et qui emploient 700 000 personnes. Mais il les invite à plus d'audace. Étienne Giros est le Grand invité Afrique de Christophe Boisbouvier. RFI : Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ne sont pas d'accord sur tout, comme chacun le sait, mais ils sont d'accord pour dire que les entreprises françaises en Afrique profitent trop d'une situation de rente et qu'elles n'innovent pas assez. Pourquoi cela vous met-il en colère ?Étienne Giros : Cela m'agace parce que cela ne correspond pas à la réalité. Qu'est-ce que c'est qu'une rente ? Une rente, c'est bénéficier d'une situation de monopole qu'on va créer soi-même pour obtenir des tarifs élevés et ne pas développer des progrès techniques, etc. Les grands groupes français et les entreprises de taille moyenne, qui sont en France, ont peut-être eu des situations de rente en Afrique il y a cinquante ou soixante ans. Maintenant, rien n'est plus faux que cela. Les entreprises françaises sont soumises à la concurrence. Je prends un exemple d'un groupe que je connais bien : l'ancien groupe Bolloré qui maintenant s'appelle en Afrique AGL. Il est en concurrence avec des opérateurs chinois, dubaïotes et originaires d'autres régions du monde sur les ports. Le groupe Orange, qui est très important en Afrique dans la téléphonie, est en concurrence avec sept ou huit opérateurs mondiaux. S'il ne performe pas en qualité et s'il n'a pas les bons prix, je peux vous dire qu'il sera battu. C'est donc une erreur de croire que nous sommes en position de monopole.Est-ce que la compagnie Air France ne profite pas de sa position de monopole sur certaines lignes pour imposer des billets d'avion très très chers ?J'avoue que cela peut arriver et que les billets sont chers. C'est une question souvent de permis et d'autorisation de slots [les créneaux horaires donnés à une compagnie aérienne, NDLR] qui doivent être donnés par les autorités africaines. On appelle de nos vœux l'ouverture de ces marchés, car la communication entre les pays africains est très importante et effectivement c'est trop cher.Vous dites que les entreprises françaises restent très présentes en Afrique. Elles sont plus de 5 000, elles emploient 700 000 Africains pour un chiffre d'affaires de combien ?Cent milliards d'euros, ce qui est beaucoup plus que tout le volume d'affaires que nous faisons avec les États-Unis ou la Chine.Mais vous dites aussi, que depuis le Covid-19 de 2020, vous voyez des chefs d'entreprise français qui préfèrent renoncer à leurs projets en Afrique. Pourquoi ?Ils renoncent ou ralentissent parce qu'ils sont confrontés à un ressenti du risque africain qui est élevé. Le départ de la France dans des conditions compliquées, on va dire cela comme ça, du Sahel, les affaires de conformité avec le risque réputationnel ou le risque d'être traîné devant les tribunaux, les questions de la corruption qui perdurent et la petitesse des marchés…Tout cela fait que les entreprises françaises y réfléchissent à deux fois avant d'aller sur place. Notre travail, c'est de faire baisser le ressenti du risque en disant : « Non, l'Afrique n'est pas plus risquée qu'ailleurs ». Deuxièmement, en disant « Petit marché deviendra grand, une classe moyenne en Afrique arrive, la croissance démographique est là et ce continent est ouvert sur le monde ».Vous racontez dans votre livre l'histoire d'une entreprise française implantée en Afrique qui réclamait son argent. Le ministre des Finances de l'État concerné lui a répondu : « Je vous paye si vous me donnez 10% en dessous de la table ». C'est ce qu'on appelle du chantage. Comment cette entreprise française s'en est-elle tirée ?Elle s'en est tirée parce que c'était un grand groupe qui avait les reins solides. Elle a attendu. Elle a discuté avec les bailleurs de fonds. Elle a rendu public, non pas dans la presse mais à certaines personnalités, cet état de fait. Finalement au bout d'un an, un an et demi, ça a été réglé. Mais une entreprise de taille moyenne qui ne peut pas tenir un an, un an et demi et qui a les emplois en cause, va quelquefois, soit être obligée de partir, soit être obligée de céder. Tout ça pour dire que je sais que peut-être certains ne vont pas être d'accord avec ce que je vais dire. Et je pense que les entreprises dans les affaires de corruption sont davantage victimes qu'opératrices.Un groupe français bien connu, le groupe Bolloré, pour lequel vous avez travaillé, est visé par la justice française qui le soupçonne d'avoir acquis frauduleusement la gestion des ports de Lomé et de Conakry. Est-ce que le groupe est plutôt victime ou plutôt coupable ?Je ne vais pas prendre parti sur ce dossier d'autant que la justice n'a pas encore rendu ses conclusions. Je ne peux pas répondre à votre question.Cette affaire judiciaire n'est-elle pas la raison pour laquelle Vincent Bolloré a vendu toutes ses activités africaines en 2022 à l'armateur italo-suisse MSC ?Je ne suis pas mandaté pour expliquer les motivations du groupe pour son départ d'Afrique dans les domaines du transport. Je ne crois pas que cela soit la raison. Je crois que c'est simplement un arbitrage d'actifs. Et ce groupe, qui est un groupe puissant, qui évolue beaucoup, a décidé d'orienter sa stratégie de manière différente et de quitter les transports, puisqu'il a vendu, certes, ses activités de transport en Afrique à MSC, mais il a aussi vendu ses activités de transport monde à CMA CGM. Ce n'est pas l'Afrique qui était visée. Je pense que c'était simplement une réorientation stratégique. D'ailleurs, ce groupe conserve sa présence en Afrique dans le domaine des médias. Canal+, qui appartient à ce groupe, est en cours d'acquisition du grand opérateur de télévision payant sud-africain qui s'appelle Multichoice, une énorme acquisition sur toute l'Afrique australe. Deuxièmement, il déploie la fibre dans une dizaine de pays. Je pense donc que ce n'est pas un signe de désintérêt de l'Afrique, c'est plutôt une réorientation stratégique.
Au printemps 1965, les États-Unis basculent dans une guerre qui ne dit pas encore son nom. L'opération Rolling Thunder, déclenchée le 2 mars 1965, marque le début de la première grande campagne aérienne américaine contre le Nord-Vietnam. Officiellement, il ne s'agit pas d'entrer en guerre totale, mais de faire plier Hanoï par la puissance du feu. En réalité, cette opération va engager les États-Unis dans l'engrenage d'un conflit de plus en plus vaste, sans jamais atteindre ses objectifs stratégiques.Le contexte est celui d'une escalade. Depuis le retrait de la France en 1954, le Vietnam est divisé : au nord, un régime communiste soutenu par l'URSS et la Chine ; au sud, un régime pro-américain fragile, miné par la corruption. Le Nord-Vietnam, dirigé par Hô Chi Minh, soutient activement la guérilla du Viet Cong dans le Sud. En 1964, l'incident du golfe du Tonkin permet au président Lyndon B. Johnson d'obtenir du Congrès le feu vert pour utiliser la force militaire.Rolling Thunder débute quelques mois plus tard. L'idée est simple : bombarder massivement les infrastructures nord-vietnamiennes – routes, ponts, chemins de fer, bases militaires, usines, dépôts de carburant – pour affaiblir le soutien logistique au Viet Cong et forcer le régime de Hanoï à négocier.Mais sur le terrain, rien ne se passe comme prévu. Malgré plus de 300 000 missions aériennes menées en trois ans, et le largage de plus d'un million de tonnes de bombes, l'effet stratégique reste limité. Le Nord-Vietnam, soutenu logistiquement par la Chine et l'URSS, s'adapte : les cibles sont rapidement réparées, les convois circulent la nuit, et les routes sont détournées. La population, loin de se soumettre, renforce sa résistance.Paradoxalement, Rolling Thunder pousse les États-Unis à s'engager davantage au sol. En 1965, les premières troupes combattantes américaines débarquent. Le nombre de soldats américains au Vietnam passe de 23 000 en 1964 à plus de 500 000 en 1968. Le conflit devient alors une véritable guerre totale, avec son lot de violences, de controverses, et de divisions à l'intérieur même des États-Unis.En mars 1968, à la veille de l'offensive du Têt, Rolling Thunder est suspendue. L'Amérique a usé son aviation, sans briser la détermination du Nord-Vietnam.L'opération Rolling Thunder reste aujourd'hui l'un des exemples les plus frappants de la limite de la puissance aérienne face à une guerre asymétrique. Elle a préparé le terrain non pas à la victoire, mais à l'enlisement d'une guerre que les États-Unis ne savaient plus comment gagner… ni comment en sortir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une étude récente de l'Institut de recherche sur l'impact climatique de Potsdam (PIK) a mis en lumière un mécanisme inédit : l'atmosphère possède une forme de « mémoire » qui joue un rôle crucial dans la régulation des pluies de mousson. Cette découverte remet en question les modèles climatiques traditionnels et pourrait avoir des implications majeures pour la gestion du climat mondial et la sécurité alimentaire de nombreuses régions du globe.Une mémoire atmosphérique fondée sur la vapeur d'eauTraditionnellement, les pluies de mousson étaient perçues comme une réponse directe aux variations du rayonnement solaire. Cependant, l'étude du PIK révèle que l'atmosphère peut stocker de la vapeur d'eau sur des périodes prolongées, créant ainsi un effet de mémoire physique. Ce mécanisme permet aux systèmes de mousson de basculer entre deux états stables : un état humide et pluvieux, et un état sec. Ainsi, même lorsque le rayonnement solaire diminue en automne, la vapeur d'eau accumulée maintient les précipitations, illustrant une forme de mémoire saisonnière. Bistabilité et dépendance au cheminLe phénomène observé est qualifié de « bistabilité » : pour un même niveau de rayonnement solaire, l'atmosphère peut être soit sèche, soit pluvieuse, en fonction de son état précédent. En d'autres termes, si l'atmosphère est déjà humide, la pluie persiste ; mais si elle est sèche, il est difficile d'initier des précipitations. Ce comportement dépendant du chemin souligne l'importance de l'histoire saisonnière de l'atmosphère dans la régulation des moussons. Méthodologie de l'étudeLes chercheurs ont combiné des données d'observation provenant de régions affectées par la mousson, telles que l'Inde et la Chine, avec des simulations atmosphériques avancées. En isolant l'atmosphère des composants plus lents du système terrestre, comme les océans, ils ont démontré que l'accumulation de vapeur d'eau dans l'atmosphère peut à elle seule déclencher ou maintenir les précipitations de mousson.Implications pour le climat et la sociétéCette découverte a des implications significatives. Les moussons sont essentielles pour l'agriculture et l'approvisionnement en eau de milliards de personnes. Comprendre le rôle de la mémoire atmosphérique pourrait améliorer les prévisions climatiques et aider à anticiper les variations des précipitations, cruciales pour la sécurité alimentaire et la gestion des ressources en eau.En conclusion, la reconnaissance de la mémoire atmosphérique comme un facteur clé dans la régulation des moussons ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche climatique et la planification stratégique dans les régions dépendantes de ces précipitations saisonnières. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce mardi 3 juin, François Sorel a reçu Cédric Ingrand, directeur général de Heavyweight Studio, Michel Lévy-Provençal, prospectiviste, fondateur de TEDxParis et de l'agence Brightness, et Clément David, président de Theodo Cloud. Ils sont revenus sur l'annonce des changements de Microsoft pour se conformer aux règles de l'UE, ainsi que la sombre histoire de la conquête d'Apple en Chine, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Wang Dong n'a pas travaillé depuis plusieurs mois et n'a aucune intention de le faire dans un futur proche.En attendant, le jeune homme passe ses journées dans une ville du sud-ouest de la Chine en bord de lac, réfléchissant à la prochaine étape de sa carrière.À 29 ans, il fait partie de ces jeunes chinois qui ont décidé de descendre du "tapis roulant" pour une retraite au vert, et remettre ainsi leur vie à plat.Ces longues pauses professionnelles ne sont pas inédites en Europe ou aux Etats-Unis, mais elles restent marginales en Chine, où le pouvoir critique les modes de vie oisifs pour glorifier les sacrifices servant l'essor économique du pays.Sur le Fil vous propose une visite de plusieurs de ces “maisons de retraite" temporaires pour jeunes.Invité : Matthew Walsh journaliste au bureau de l'AFP à Pékin.Réalisation : Emmanuelle BaillonReportage AFPTV : Danni Zhu Doublages : Guillaume Bonnnet, Arthur Milos, Sébastien Castéran, Michaëla Cancela-KIeffer, Louis Sibille, Benoit DucrocqSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.