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durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Une petite musique circule des États-Unis à la Russie en passant par la Chine : l'UE est foutue… Elle s'appuie en partie sur la poussée d'extrême droite dans les sondages, dans des pays comme la France et l'Allemagne. Poutine en profite pour traiter les Européens qui soutiennent Kiev de « porcs » Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:19 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Guan Heng, qui avait filmé des centres de détention de Ouïghours en Chine, risque d'être expulsé des États-Unis. "L'Amérique protège-t-elle encore ceux qui défendent la liberté au péril de leur vie ?", demande le Wall Street Journal, l'un des médias à s'engager dans cette affaire.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur
Ce jeudi 18 décembre, Paul Maurice, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes à l'Ifri, était l'invité d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Il s'est penché sur la relation entre la France et l'Allemagne, la manifestation des agriculteurs contre le Mercosur, et la stratégie adoptée face à la Chine. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Le Premier ministre de l'Inde Narendra Modi était en visite en Éthiopie cette semaine. C'est au moins le cinquième État africain que visite cette année le dirigeant du pays le plus peuplé du monde. Depuis quelques années, l'Inde, grande puissance asiatique, membre fondatrice des BRICS et rivale de la Chine dans la région, multiplie les accords et partenariats en Afrique dans tous les domaines. Analyse de cette nouvelle dynamique de la diplomatie indienne en Afrique avec Jean-Joseph Boillot, chercheur associé à l'IRIS et spécialiste des relations afro-indiennes. Il répond à Sidy Yansané. À lire aussiÉthiopie: le Premier ministre indien Narendra Modi en visite d'État à Addis-Abeba
durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Une petite musique circule des États-Unis à la Russie en passant par la Chine : l'UE est foutue… Elle s'appuie en partie sur la poussée d'extrême droite dans les sondages, dans des pays comme la France et l'Allemagne. Poutine en profite pour traiter les Européens qui soutiennent Kiev de « porcs » Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:58 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'Union européenne a plusieurs décisions importantes à prendre sous pression, de l'utilisation pour l'Ukraine des avoirs russes bloqués en Belgique, à la signature du traité de libre-échange avec le Mercosur, en passant par le déficit abyssal avec la Chine. Sans oublier l'hostilité de Donald Trump… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« 31 personnes sous mandat de dépôt », titre le journal Béninois La Nouvelle Tribune. Les mis en cause ont été mis en examen pour plusieurs chefs d'accusation, notamment « trahison », « assassinat » et « attentat à la sûreté de l'État » détaille le média. Il souligne que « La majorité des personnes poursuivies appartiendrait aux forces armées, selon des sources proches du dossier. À l'issue de leur comparution devant le juge des libertés et de la détention, les trente et une personnes présentées ont été déposées en prison, dans l'attente de la suite de la procédure ». Toujours au Bénin, le quotidien La Nation commente aussi ces dernières péripéties : « Dès les premières heures après le putsch manqué, dimanche 7 décembre, Patrice Talon, président de la République promettait que l'acte ne resterait pas impuni. Cette promesse sera tenue. L'enquête judiciaire ouverte à cet effet connait déjà une évolution considérable ». Jeune Afrique précise pour sa part que les recherches continuent, notamment autour des éventuels soutiens que les mutins auraient pu recevoir de l'extérieur. Cette tentative de putsch avortée au Bénin, tout comme le Coup d'État du 26 novembre dernier en Guinée-Bissau, étaient aussi au centre de l'attention de la Cédéao dimanche dernier. Au centre de l'attention, ou pour le dire autrement « l'un des plats de résistance du menu servi aux dirigeants de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest » commente Wakatsera dans un édito. Alors qu'un sommet ordinaire s'est tenu dimanche à Abuja au Nigeria, « la Cédéao n'a pas répondu aux attentes des peuples », « Surtout celles des Bissau-Guinéens ! » commente le média burkinabé, « Alors qu'elle a fait preuve d'une fermeté sans une once de tergiversation contre les militaires qui ont essayé de renverser le président Patrice Talon, l'organisation, comme pour défendre jalousement son surnom peu flatteur de "syndicat des chefs d'État", a pratiquement abandonné la Guinée-Bissau à son sort ». La Cédéao a demandé le retour à l'ordre constitutionnel, mais des questions persistent : « De quel ordre constitutionnel parle la Cédéao, alors qu'elle ne fait pas de la publication des résultats des élections du 23 novembre, une priorité ? » interroge le média. En résumé pour Wakatsera : « Une fois de plus, la Cédéao semble avoir raté le coche. (...) En français facile, on parlera de "deux poids deux mesures", ou plus trivialement, on dira que pour la Cédéao, le Bénin n'est pas la Guinée-Bissau ». La Cédéao a aussi annoncé la création prochaine d'une Brigade antiterroriste. Et ça fait encore réagir la presse Africaine. Dans un édito, Ajourd8.net revient sur cette annonce : « D'ici fin 2026, c'est un corps qui se chargera de guerroyer contre les terroristes ». Reste que les interrogations sont là encore nombreuses… Le média Burkinabé en liste plusieurs : Combien d'hommes composera cette Brigade ? Comment sera-t-elle financée ? Où sera son QG ? Comment va-t-elle opérer ?. « Il faudra forcément qu'elle collabore avec l'AES, pour une solution holistique (…) pour le bien des peuples de l'Afrique de l'Ouest. Le divorce consommé, il faut cesser tout ce qui est superflu pour se concentrer sur ce problème majeur ». Narendra Modi, Premier ministre indien, en visite d'État en Éthiopie Deux jours à Addis-Abeba, « New Delhi cherche à renforcer sa présence en Afrique face à la Chine, en s'appuyant sur un partenaire stratégique récemment devenu membre des Brics » analyse Afrik.com. Ce déplacement est le premier en Éthiopie pour Narendra Modi, et le premier pour un Premier ministre indien depuis 15 ans. « Les discussions avec le Premier ministre d'Éthiopie Abiy Ahmed se concentrent sur l'investissement et la cybersécurité », souligne l'Ethiopian News. L'agriculture est une priorité essentielle car elle soutient 80% des moyens de subsistance de l'Éthiopie. En parallèle, le pays cumule plusieurs atouts politiques et économiques : siège de l'Union africaine, nouveau membre des Brics, position géostratégique clé dans la Corne de l'Afrique. Mais aussi un potentiel important en ressources minières encore insuffisamment exploitées. De quoi attirer l'attention des grandes puissances émergentes, comme l'Inde, commente Afrik.com.
durée : 00:03:58 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'Union européenne a plusieurs décisions importantes à prendre sous pression, de l'utilisation pour l'Ukraine des avoirs russes bloqués en Belgique, à la signature du traité de libre-échange avec le Mercosur, en passant par le déficit abyssal avec la Chine. Sans oublier l'hostilité de Donald Trump… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Lundi 15 décembre, François Sorel a reçu Damien Douani, responsable de l'innovation de l'école Narratiiv et fondateur de Topos, Augustin Sayer, cofondateur d'Ovni, et Frédéric Simottel, journaliste BFM Business. Ils se sont penchés sur le passage d'IRobot sous pavillon chinois, et les dix ans de collaboration entre STMicro et Starlink, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Ce lundi 15 décembre, Gabrielle Chou, professeure associée à la New York University à Shangai, était l'invitée de Caroline Loyer dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Elles sont revenues sur le fonctionnement des entreprises chinoises qui utilisent l'IA de manière très poussée. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Le déséquilibre commercial entre la Chine et l'Union européenne atteint des niveaux records. Alors que Pékin redirige massivement ses exportations vers le marché européen, Bruxelles durcit le ton et assume un tournant plus protectionniste, au nom de la défense de son industrie et de sa sécurité économique. Le constat est sans appel. Le déficit commercial de l'Union européenne vis-à-vis de la Chine s'est envolé, atteignant près de 300 milliards d'euros cette année. L'Europe importe aujourd'hui deux fois plus de produits chinois qu'elle n'en exporte vers Pékin. Une situation dénoncée ouvertement par Emmanuel Macron. Ces derniers jours, le président français a évoqué un déséquilibre « insupportable », estimant que le continent européen est désormais confronté à une menace directe pour son tissu industriel. Cette dynamique s'est nettement accélérée depuis le durcissement de la politique commerciale américaine. Les droits de douane massifs imposés par les États-Unis ont poussé la Chine à rediriger une partie de ses marchandises vers d'autres régions du monde. Et dans ce contexte, l'Europe se retrouve en première ligne. À Bruxelles, l'inquiétude est palpable. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, parle désormais d'un « point critique » dans la relation commerciale entre l'Union européenne et la Chine. À lire aussiVisite d'Emmanuel Macron à Pékin: pourquoi la France veut désormais apprendre de la Chine Un « nouveau choc chinois » pour l'industrie européenne Les effets de cette montée en puissance des exportations chinoises se font sentir dans presque tous les secteurs. De l'automobile au textile, en passant par les jouets ou l'électronique, toute la chaîne industrielle européenne est sous pression. La guerre commerciale entre Pékin et Washington joue ici un rôle déterminant. Si les États-Unis ont réussi à freiner certaines importations chinoises, l'Europe apparaît comme la victime collatérale de ce bras de fer. Certains observateurs évoquent déjà l'émergence d'un nouveau « choc chinois », rappelant celui des années 2000, mais avec cette fois des secteurs à plus forte valeur ajoutée en première ligne. À cela s'ajoute un phénomène plus récent et particulièrement massif : le commerce en ligne chinois. Les plateformes comme Shein ou Temu expédient chaque jour des millions de petits colis vers l'Union européenne, souvent à très bas prix et en grande partie hors des circuits douaniers classiques. Bruxelles durcit le ton, au risque de représailles Face à cette situation, la Commission européenne a décidé de réagir. Vendredi, l'exécutif européen a annoncé son intention d'imposer une taxe de 3 euros sur les petits colis chinois à partir de juillet 2026. Une mesure d'urgence, destinée à limiter la concurrence jugée déloyale de ces produits et à protéger les commerçants européens. Mais ce n'est qu'un volet d'un changement de philosophie plus large. Après des décennies d'ouverture et de libre-échange, le protectionnisme n'est plus un tabou à Bruxelles. Trois grandes familles de mesures sont actuellement à l'étude. D'abord, la création d'un pôle de sécurité économique, chargé d'identifier les risques et d'anticiper les tensions commerciales. Ensuite, un encadrement plus strict des investissements étrangers, notamment chinois, avec des conditions sur les transferts de technologie et la production sur le sol européen afin d'éviter des investissements jugés prédateurs. Enfin, de nouveaux outils de défense commerciale, comme la taxation de produits fortement subventionnés par Pékin. Un pari risqué. En régulant davantage son marché, l'Europe s'expose à d'éventuelles représailles chinoises. Cela pourrait se traduire par une hausse des prix à l'importation, un impact sur l'inflation, mais aussi par une fragilisation des exportateurs européens si l'accès au marché chinois devenait plus difficile. Bruxelles avance donc sur une ligne de crête : se protéger face à une concurrence jugée déloyale, tout en évitant d'entrer dans une spirale de guerre commerciale incontrôlée.
Synopsis Dans cet épisode, Steve, Patrick, Francis et Jacques revient sur une semaine particulièrement chargée en actualité cybersécurité, mêlant enjeux technologiques, sécurité publique et décisions politiques. On débute avec des nouvelles locales et matérielles, notamment la nomination de Pierre Brochet comme nouveau chef de la police de Laval, ainsi que la découverte de failles majeures et d'un microphone non documenté dans le NanoKVM de Sipeed, soulevant des questions sérieuses sur la chaîne d'approvisionnement et la confiance envers le matériel. La discussion se poursuit avec les correctifs Microsoft de décembre 2025 : trois failles zero-day activement exploitées, des dizaines de vulnérabilités corrigées et une mise à jour de sécurité étendue pour Windows 10. L'équipe analyse aussi une arrestation marquante en Espagne liée au vol de 64 millions de dossiers personnels, ainsi qu'une attaque zéro-clic particulièrement inquiétante capable d'effacer un Google Drive complet via de simples courriels piégés. Un large segment est consacré aux menaces à grande échelle : l'exploitation de la faille React2Shell, ses impacts en cascade (jusqu'à une panne Cloudflare), des campagnes liées à la Chine, et un botnet responsable d'une attaque DDoS record de près de 30 Tbps. S'ajoutent des cas troublants de cybercriminalité, comme la vente de vidéos intimes issues de caméras IP piratées. Enfin, l'épisode explore les enjeux émergents autour de l'IA : vulnérabilité persistante des LLM aux prompt injections, utilisation militaire de l'IA par Google, cyberassurance couvrant les deepfakes, et avertissements sur le rôle croissant de l'IA dans la chaîne de menaces. Le tout est replacé dans un contexte géopolitique et sociétal, entre surveillance étatique, hacktivisme pro-russe et nouvelles régulations, notamment l'interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans en Australie. Nouvelles Francis Pierre Brochet, nouveau chef de la police de Laval TVA Nouvelles Researcher finds undocumented microphone and major security flaws in Sipeed NanoKVM Jacques Microsoft December 2025 Patch Tuesday fixes 3 zero-days, 57 flaws Microsoft releases Windows 10 KB5071546 extended security update Spain arrests teen who stole 64 million personal data records Zero-Click Agentic Browser Attack Can Delete Entire Google Drive Using Crafted Emails Steve India backs off mandatory “cyber safety” app after surveillance backlash Researchers track dozens of organizations affected by React2Shell compromises tied to China's MSS React2Shell flaw exploited to breach 30 orgs, 77k IP addresses vulnerable Cloudflare blames today's outage on React2Shell mitigations Aisuru botnet behind new record-breaking 29.7 Tbps DDoS attack Korea arrests suspects selling intimate videos from hacked IP cameras Pro-Russia hacktivists conduct opportunistic attacks against U.S. and global critical infrastructure (JCA-AA25-343A) Organizations can now buy cyber insurance that covers deepfakes UK cyber agency warns LLMs will always be vulnerable to prompt injection Ignoring AI in the threat chain could be a costly mistake, experts warn Millions of children and teens lose access to accounts as Australia's world-first social media ban begins Australia social media ban – explainer video Google is powering a new US military AI platform Crew Patrick Mathieu Steve Waterhouse Francis Coats Jacques Sauvé Shamelessplug Join Hackfest/La French Connection Discord #La-French-Connection Join Hackfest us on Masodon POLAR - Québec - 29 Octobre 2026 Hackfest - Québec - 29-30-31 Octobre 2026 Crédits Montage audio par Hackfest Communication Music par Kazuki – Four Day Weekend - Dusk Locaux virtuels par Streamyard
Ce lundi 15 décembre, Antoine Larigaudrie présente le tableau de bord dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:03:24 - Capture d'écrans - par : Dorothée Barba - Elle est chasseuse de maîtresse, une femme chargée de protéger un mariage des liaisons extraconjugales. La réalisatrice Elizabeth Lo signe un documentaire stupéfiant tourné en Chine avec, à l'écran, le mari, la femme trompée, l'amante et la chasseuse. À voir à partir du 18 décembre sur Society+ Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui dans le podcast, on réagit et on commente la défection du désormais député libéral fédéral de Markham–Unionville, Michael Ma, qui a décidé sans préavis de quitter le caucus conservateur pour rejoindre celui des libéraux. 24h à peine après avoir participé au party de Noël des conservateurs. On écoute ses interventions récentes en chambre et on creuse plus profondément afin de déterminer s'il pourrait y avoir eu des interventions étrangères, notamment de la part de la Chine, dans cette affaire.DANS LA PARTIE PATREON, on consacre la majeure partie du segment à revenir sur l'annonce du Parti Québécois de la semaine dernière voulant, s'il est élu, interdire l'accès aux réseaux sociaux aux enfants de moins de 14 ans. On analyse plus précisément les déclarations de certains députés et membres du personnel péquiste, qui multiplient les sophismes afin de justifier cet interventionnisme étatique. On aborde également la question de l'autorité et de la responsabilité parentale envers les enfants, puis on écoute un segment de l'émission La Joute où Mathieu Bock-Côté débat de ce sujet avec Elsie Lefebvre. Frank termine en expliquant les raisons derrière la volonté politico-médiatique de légiférer sur cet enjeu, en prenant notamment l'exemple de la fluidité de l'électorat chez les 18–29 ans comparativement à celui des 60 ans et plus.0:00 Intro0:36 Michael Ma, un autre transfuge conservateur11:41 Interventions en chambre de Ma21:03 Le transfuge… un agent chinois ?30:01 Il va y en avoir d'autres33:39 Réaction de Joe Tay39:09 À venir dans le Patreon
À la une de la presse ce lundi 15 décembre, les réactions à l'attaque de dimanche contre une fête juive à Sydney, en Australie, où un père et son fils ont tué 15 personnes sur la plage de Bondi Beach. La condamnation de Jimmy Lai à Hong Kong, reconnu coupable de "sédition et "collusion" avec l'étranger dans son procès pour "atteinte à la sécurité nationale". Les ennuis du Louvre et de sa patronne. Et une course de chevaux un peu tirée par les cheveux.
Tapis rouge dans le Point, cette semaine. Nicolas Sarkozy, souriant, est en Une, avec ce sous-titre : « Nicolas Sarkozy, le grand entretien ». Une longue interview, d'une dizaine de pages, dans laquelle celui qui vient de passer vingt jours en prison, et qui raconte ce séjour dans le Journal d'un prisonnier, est interrogé sur l'âge de la retraite, le pouvoir judiciaire, ou encore le christianisme. C'est Franz-Olivier Giesbert, l'éditorialiste du Point, qui mène l'interview avec enthousiasme et commence par cette question inattendue : « Aujourd'hui, dans votre situation, la solution la plus logique pour vous ne serait-elle pas de vous présenter à l'élection présidentielle afin de laver dans le suffrage universel l'affront de votre détention ? ». Nicolas Sarkozy répond que « techniquement, c'est impossible ». Il est en effet inéligible. Après cette interview, le Point revient d'ailleurs en détail sur « les batailles judiciaires » de l'ex-président. « Son procès en appel dans l'affaire libyenne s'ouvrira en mars », rappelle l'hebdomadaire, qui constate : « La promotion de son livre pourra le divertir, mais le répit sera de courte durée. Nicolas Sarkozy n'en a pas fini avec les juges, qui auront le dernier mot ». À lire aussiFrance: avec son livre, Nicolas Sarkozy «s'inscrit dans sa stratégie de défense médiatique» « J'ai prié » Le Canard enchaîné a lui aussi lu le Journal d'un prisonnier, et en livre un compte-rendu beaucoup plus caustique. « Merci, saint Nicolas ! », titre l'hebdomadaire satirique. « Nicolas Sarkozy, ironise le Canard, est sur le chemin de la sainteté. C'est ce qu'on comprend en lisant son Journal d'un prisonnier, qui raconte sa rédemption et la nouvelle vie qu'il compte mener désormais, loin des équipées chez Kadhafi, loin de ses liens sulfureux avec le Qatar, loin de l'affairisme pratiqué frénétiquement depuis son départ du pouvoir ». Le Canard enchaîné ne semble donc pas convaincu par les propos de Nicolas Sarkozy, qui dans son livre raconte notamment son rapport à la foi, quand il était en prison : « J'ai prié, assure l'ancien président, je priais pour avoir la force de porter la Croix de cette injustice ». Déclaration dont l'hebdomadaire satirique s'amuse en ces termes : « Dieu est partout à la prison de la Santé et il n'oublie pas la brebis égarée ». À lire aussiFrance: l'ex-président Nicolas Sarkozy raconte sa détention dans «Le journal d'un prisonnier» Ancien ministre En France, la fast-fashion est sur le banc des accusés. Et, cette fast-fashion se résume en un mot : Shein. C'est à la Une du Nouvel Obs cette semaine. L'hebdomadaire nous parle d'une « affaire d'État » et nous promet des « révélations sur un lobbying secret ». Car avant de faire office d'ennemi public numéro 1, en France en tout cas, « la plateforme qui reçoit un million de commandes par jour » a courtisé députés et ministres. Le Nouvel Obs s'en offusque : « Les dirigeants de l'enseigne de fast-fashion ont décroché de discrets rendez-vous à Matignon, pour faciliter leurs affaires en France. Plus dérangeant encore : des représentants bien introduits dans les cercles du pouvoir – l'ex-ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner en tête – ont été grassement rémunérés pour défendre les intérêts du dragon de la mode instantanée ». « Que vient faire un proche du chef de l'État dans ce dossier alors que le Parlement est en train de légiférer ? », interroge le Nouvel Obs. En effet, en mars 2024, les députés sont appelés à se prononcer « sur une proposition de loi, déposée par le groupe Horizons, visant à réguler l'ultra fast-fashion ». BHV et taxe Shein Toutefois, le lobbying en faveur de Shein se heurte à la réalité. Avec tout d'abord, la désastreuse installation de la plateforme chinoise au très chic BHV à Paris, installation qui a fait fuir les marques de luxe, mais aussi les clients. Et, ce n'est pas tout : « La riposte s'organise enfin », s'exclame le Nouvel Obs : « L'État demande devant le tribunal judiciaire de Paris, la suspension du site pendant trois mois, pour avoir commercialisé des poupées à caractère sexuel d'apparence enfantine. Et, dans le cadre du chaotique débat budgétaire, les députés ont adopté une "taxe Shein" de deux euros ciblant les petits colis d'origine extra-européenne ». La partie n'est pas terminée pour autant. Shein s'active dans les coulisses à Bruxelles, « un ancien commissaire européen est à la manœuvre, l'allemand Günther Oettinger », explique le Nouvel Obs, qui reste méfiant et qui soupçonne Ursula von der Leyen de manquer de cran sur la question de la fast-fashion. La présidente de la Commission européenne serait « tétanisée à l'idée de provoquer une guerre commerciale avec la Chine ». À lire aussiFrance: «C'est le naufrage de l'année pour Shein et le BHV» Plaider l'humanité Enfin, l'Express s'inquiète pour Christophe Gleizes. Le journaliste sportif français, récemment condamné, en appel, à 7 ans de prison en Algérie, ne semble pas avoir bénéficié de l'éclaircie entre Paris et Alger, entrevue à l'occasion de la libération de l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, le 12 novembre. « Alger a manifestement opté pour le cynisme », accuse l'Express, qui poursuit : « en se délestant de ses deux prisonniers politiques, le régime algérien se serait privé d'un levier utile dans ses négociations, notamment migratoires et mémorielles, avec la France ». « Tout espoir n'est pas perdu », assure toutefois l'Express : « La possibilité d'une grâce demeure entre les mains du président Abdelmadjid Tebboune. Il faudra plaider l'humanité ; Christophe Gleizes aimerait revoir sa grand-mère Georgette. Elle a bientôt 102 ans.» À lire aussiCondamnation de Christophe Gleizes: «Nous sommes sous le choc de ce verdict», disent ses parents
C'est un tournant dans la politique étrangère américaine : publié le 5 décembre par l'administration Trump, la Stratégie de sécurité nationale appelle à restaurer la suprématie américaine sur l'Amérique latine, à lutter contre l'immigration incontrôlée, contre les menaces transfrontalières comme la drogue ou le terrorisme et réactive la doctrine Monroe qui, en 1823, interdisait toute intervention européenne sur le continent américain et réciproquement toute ingérence américaine dans les affaires européennes. Aujourd'hui, Donald Trump va plus loin et l'assume. Il étrille les Européens et revendique l'Amérique latine comme sa chasse gardée. Pas question de laisser un pays adverse y positionner des forces ou exploiter des ressources stratégiquement vitales pour les États-Unis. Le document justifie le redéploiement des forces militaires américaines et même l'utilisation de la force létale. Des lignes qui expliquent la guerre engagée, depuis fin août 2025, par Donald Trump dans la mer des Caraïbes, au large du Venezuela, pour lutter contre le narcotrafic, avec une armada militaire impressionnante. En 3 mois, les frappes américaines contre des bateaux accusés sans preuve de transporter de la drogue ont fait plus de 80 morts. L'ONU dénonce des exécutions extrajudiciaires. Le président Nicolas Maduro, lui, voit dans le déploiement américain un prétexte pour le renverser et s'emparer des réserves pétrolières de son pays... Et la tension est encore montée cette semaine. Dans une interview au site Politico mardi, Donald Trump a déclaré à propos de Maduro «ses jours sont comptés» tout en évitant de répondre sur l'envoi de troupes américaines au sol. Jusqu'où ira Donald Trump au Venezuela : veut-il vraiment combattre les narcotrafiquants ou d'abord faire tomber sa bête noire, Nicolas Maduro ? Comment les États-Unis comptent-ils contrer l'accès de la Russie et de la Chine aux ressources pétrolières et minières du continent sud-américain ? Quelle est l'influence de Washington sur la contagion populiste qui frappe la région ? Ce bras de fer Trump/Maduro illustre-t-il le retour de l'interventionnisme américain en Amérique latine ? Avec - Maud Quessard, spécialiste de politique étrangère américaine, directrice du domaine «Europe, Espace Transatlantique Russie» à l'IRSEM. Autrice de «La puissance sans principe. Géopolitique du trumpisme», étude de l'Irsem N°126 parue en septembre 2025 - Thomas Posado, maître de conférences en Civilisation latino-américaine contemporaine à l'Université de Rouen, auteur de «Venezuela : de la révolution à l'effondrement», aux Presses Universitaires du Midi - Jean-Jacques Kourliansky, directeur de l'Observatoire de l'Amérique latine et des Caraïbes à la fondation Jean Jaurès, a publié «Progressisme et démocratie en Amérique latine 2000-2021» aux éditions de l'Aube.
L'atelier des médias diffuse des reportages produits par des étudiants du Centre d'études des sciences et techniques de l'information (Cesti), à Dakar. Dans cette émission, la cheffe du département radio du Cesti, Yacine Diagne, présente aussi les défis actuels de la formation des journalistes professionnels. L'atelier des médias s'ouvre cette semaine sur les chiffres alarmants publiés mardi 9 décembre par l'ONG Reporters sans frontières. Le bilan annuel 2025 de RSF révèle que 67 journalistes ont été tués dans le monde en un an, dont 29 à Gaza. Par ailleurs, 503 journalistes sont injustement détenus (121 en Chine, 48 en Russie) et 135 sont portés disparus. Malgré ce contexte sombre, des jeunes aspirent encore à devenir journalistes. Aussi, cette émission met à l'honneur le Cesti, centre de formation aux métiers du journalisme rattaché à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Quatre étudiants ayant choisi la spécialisation radio ont été invités à soumettre chacun un reportage d'une durée de 2 minutes 30 secondes pour L'atelier des médias. Les production de trois d'entre eux sont ici diffusées : Babacar Diouf aborde la légitimité des « influenceurs » et le risque qu'ils deviennent des « éléments amplificateurs de la désinformation » en recherchant l'audience ; Ousmane Thiaty explore le succès de TikTok au Sénégal ; Habib Diao a choisi de parler du body shaming, l'humiliation liée au physique qui fragilise l'estime de soi des jeunes. Pour ce reportage, Habib Diao s'est vu proposer un stage de six semaines au service Afrique de RFI à Paris, début 2026, grâce au soutien de l'ambassade de France au Sénégal. Un autre étudiant méritant du Cesti, d'une promotion antérieure, bénéficiera de la même opportunité. La deuxième partie de l'émission fait entendre Yacine Diagne, docteure en sciences politiques, journaliste, et cheffe du département radio du Cesti, une école panafricaine qui accueille des étudiants de tous horizons et met l'accent sur la pratique pour que les diplômés soient « opérationnels à partir de la fin de la première année ». Elle explique que le Cesti est « ouvert pour la formation et pour la professionnalisation du journalisme au Sénégal » et rappelle l'importance capitale de la formation face aux dérives médiatiques : « Il faut absolument miser sur la formation si on veut lutter contre le désordre informationnel qui est en train de polluer l'espace public et l'espace politique aujourd'hui. »
Cette semaine : les architectes de l'IA, GPT 5.2, les meilleurs smartphones, futures lunettes google, data centers dans l'espace, rapprochements Chine et Europe, souveraineté numérique et protection des données de santé.
durée : 00:21:25 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Connu pour avoir mis en place un indicateur de développement prenant comme référence le taux de bonheur national, le Bhoutan voit sa jeunesse émigrer massivement. Ces départs soulignent les contradictions d'un pays qui peine à trouver son autonomie entre les deux géants que sont l'Inde et la Chine. - réalisation : Vivian Lecuivre, Margot Page - invités : Hélène Ferrarini Journaliste indépendante
Cette semaine : Warhammer 40,000 : Rogue Trader sur Switch 2, annonces Capcom : Monster Hunter Stories 3: Twisted Reflection + MHWilds, Euria, l'IA “green” d'Infomaniak, Pocket Codex, Angelo Valenti Bayraktar - Hildegard, Philips et AOC annoncent des moniteurs… 1000 Hz, Nvidia va vendre son H200 en Chine… et payer les US, AMD FSR Redstone, et Ayaneo Pocket Play. Lisez plutôt Torréfaction #355 : WH40K: Rogue Trader sur Switch 2, MH Stories 3, MHWilds, Euria et Ayaneo Pocket Play avec sa vraie mise en page sur Geekzone. Pensez à vos rétines.
Vendredi 12 décembre, le rachat d'obligations par la Fed, le flop des IPO à Paris en 2025, la bataille boursière entre Paramount et Netflix, et l'administration de Donald Trump face à la Chine, ont été abordés par Virginie Robert, présidente de Constance Associés, Éric Lewin, stratégiste actions chez Bourse Direct, Jean-François Robin, responsable mondial de la recherche de Natixis CIB, et Ana Boata, directrice de la recherche macroéconomique d'Allianz Trade, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez-la en podcast.
durée : 00:38:07 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Les chiffres de la puissance chinoise donnent le vertige : pour la première fois, Pékin affiche un excédent commercial record de plus de 1 000 milliards de dollars. Face à cette accélération sans précédent, l'Europe est-elle condamnée à rester sur le carreau ? La Chine a-t-elle déjà gagné ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Stéphanie Balme Chercheuse et professeure, directrice du Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, spécialiste de la diplomatie scientifique, de la Chine globale et des relations Chine-US-UE.; Romain Graziani Professeur en études chinoises à l'école normale supérieure de Lyon; Jean-François Huchet Economiste, spécialiste de la Chine, et président de l'Institut national des langues et civilisations orientales
durée : 02:29:41 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - . - réalisation : Félicie Faugère
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la prise d'Uvira par les rebelles de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda et les menaces de droits de douane d'Emmanuel Macron envers la Chine. Thaïlande-Cambodge : pourquoi la frontière tracée par la France est-elle à l'origine du conflit ? Malgré un cessez-le-feu signé en octobre 2025 en présence de Donald Trump, les hostilités ont repris entre la Thaïlande et le Cambodge, le long de leur frontière commune. Depuis le début de la semaine, les affrontements meurtriers ont provoqué le déplacement de plus 500 000 personnes. Comment expliquer cette flambée de violence ? Quel est le différend frontalier qui oppose les deux pays depuis la colonisation française ? Avec Guillaume Naudin, chronique «La fabrique du monde» sur RFI. RDC-Rwanda : Donald Trump peut-il faire pression sur Paul Kagame ? Malgré l'accord de paix signé, il y a une semaine, à Washington par les présidents Felix Tshisekedi et Paul Kagame, les rebelles de l'AFC/M23, soutenus par le Rwanda, ont investi Uvira, la deuxième plus grande ville du sud-Kivu. Depuis deux jours, Congolais et Burundais demandent aux États-Unis de faire pression sur Kigali. De quels leviers dispose Donald Trump pour obliger son homologue rwandais à respecter l'accord de paix ? Alors que le Burundi est également sous la pression militaire du Rwanda, le conflit a-t-il un risque de s'étendre à la région ? Avec Henry-Pacifique Mayala, coordonnateur du Baromètre sécuritaire du Kivu, Kivu Security Tracker (KST), un projet de recherche sur la violence à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. Le KST documente et cartographie les incidents de violence dans l'est du Congo depuis 2017. Droits de douane : Emmanuel Macron réussira-t-il à taxer les produits chinois ? À peine rentré de son voyage officiel en Chine, Emmanuel Macron a mis en garde Pékin en évoquant la possibilité d'instaurer des droits de douane à l'échelle européenne sur certaines de ses exportations. Comment expliquer cette menace maintenant ? Quels secteurs pourraient être concernés ? Comment réagissent les autorités chinoises ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin.
durée : 00:11:52 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Derrière la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, une autre bataille se joue, plus silencieuse : celle de l'armement. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marie Hiliquin géographe politique, chercheuse postdoctorale à IRSEM Europe
La justice a prononcé ce jeudi 11 décembre la liquidation du groupe centenaire d'électroménager Brandt, fleuron industriel français, en grandes difficultés depuis son placement en redressement judiciaire. Au-delà du sort de la marque centenaire, c'est tout le secteur du gros électroménager «made in France» qui se trouve fragilisé, entre marché à deux vitesses, appareils plus durables et concurrence étrangère. Quelque 700 emplois supprimés seront supprimés dans l'entreprise, spécialisée dans l'électroménager, des réfrigérateurs aux fours en passant par les machines à laver. « C'est une terrible nouvelle, un choc et un coup très dur porté à l'industrie française », a réagi son président François Bonneau, après cette décision du tribunal des affaires économiques (TAE) de Nanterre, rapporte l'Agence France presse. Mais au-delà de Brandt, c'est tout un secteur qui est bouleversé et qui se retrouve en difficulté. La marque est connue de toutes les générations, car elle produit des objets que beaucoup de Français ont ou ont eu chez eux. Pourtant, le groupe fait face à une baisse continue des commandes et perd de plus en plus d'argent en produisant en France. Son propriétaire depuis 2014, l'Algérien Cevital, a d'ailleurs cherché des partenaires pour accompagner son développement, en vain. Car derrière ce dossier, c'est bien l'avenir de l'électroménager made in France qui se joue. Et paradoxalement, le marché national ne s'effondre pas. Il reste relativement stable, autour de 9 à 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an. Les ménages continuent donc de s'équiper ou de renouveler leurs appareils, malgré l'inflation et la pression sur le pouvoir d'achat. Mais cette dynamique est à deux vitesses, et c'est là que les difficultés apparaissent. À lire aussiComment expliquer les difficultés de l'industrie européenne? Un marché à deux vitesses pénalisant le gros électroménager Le petit électroménager se porte très bien. Robots culinaires, machines à café, aspirateurs autonomes, ces produits connaissent un vrai succès. En revanche, le gros électroménager est à la peine. Fours, réfrigérateurs, lave-linge, les ventes reculent fortement. Comme c'est le cœur de métier de Brandt, on comprend mieux les difficultés du groupe. Les explications sont multiples. D'abord, l'immobilier. La France traverse une crise immobilière. On achète moins d'appartements et de maisons. Or, un frigo ou un lave-linge s'achète rarement par plaisir, on le fait lors d'un déménagement ou de l'aménagement d'un nouveau logement. Le marché est grippé, et celui de l'électroménager en subit mécaniquement les symptômes. Deuxième facteur: la durabilité des appareils. Ils durent plus longtemps et sont réparables. C'est une bonne nouvelle pour la planète et pour les consommateurs mais pas pour les industriels, qui vendent moins. Enfin, la France est saturée en équipements. La quasi-totalité des foyers sont déjà équipés. Pas besoin de racheter du neuf, sauf panne grave. Il n'y a ainsi presque plus de clients à conquérir. À lire aussiEn France, le mouvement de désindustrialisation s'accélère Concurrence internationale et explosion des marques distributeurs À ces difficultés internes s'ajoute la concurrence internationale. Aujourd'hui, près de la moitié des produits électroménagers vendus en France sont fabriqués en Chine, souvent à très bas prix. L'Europe de l'Est et la Turquie complètent ce paysage compétitif redoutable. S'ajoute à cela l'explosion des marques de distributeurs, qui tirent les prix vers le bas. Résultat: les prix s'effondrent et les marges pour les fabricants français ne suivent plus. C'est l'ensemble de ces mécanismes dont Brandt est victime. Pour autant, il ne faut pas enterrer l'électroménager français. Certaines marques s'en sortent encore, mais principalement sur le haut de gamme. Dans tous les cas, ces modèles ne recréeront pas les milliers d'emplois industriels d'hier, et ne remplaceront pas les grandes usines qui ont fait le renom du secteur au siècle passé.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 décembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:44 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Confrontée à une stagnation en Corée du Sud, l'industrie de la K-pop envisage une expansion vers le marché chinois, malgré les tensions politiques. Les grands labels sud-coréens ont récemment approché Xi Jinping pour discuter de leurs ambitions d'implantation dans ce territoire au fort potentiel.
Ce mercredi 10 décembre, Benjamin Gallezot, délegué interministériel aux approvisionnements en métaux et minéraux stratégiques, était l'invité d'Annalisa Cappellini, dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Ils ont abordé le plan de l'Union européenne "RESourceEU" qui vise à limiter sa dépendance aux terres rares chinoises. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mercredi 10 décembre, dans sa chronique, Annalisa Cappellini est revenue sur l'archipel de missiles construit par le Japon près de Taïwan pour contrer la Chine. Cette chronique est à voir ou écouter du lundi au vendredi dans Good Morning Business, présentée par Laura Closier sur BFM Business.
durée : 00:02:50 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Pendant que l'Occident se disputait les mots, les référentiels, les normes, la Chine a inventé une nouvelle grammaire technologique. Pas une variation sur Android, mais bien une langue entièrement nouvelle, avec sa syntaxe, ses règles et, bientôt, son imaginaire : HarmonyOS. - réalisation : Félicie Faugère
D'où vient le cirque, celui qui a émerveillé des générations de spectateurs. Tous âges confondus, dans une tradition qui a repoussé les frontières culturelles. Comment a-t-il évolué au fil du temps ? Où est-il apparu, dans quel contexte social ? Nous avons en tête le 18ème S. Mais on peut remonter au moyen âge, où l'on utilisait le terme diablerie. On peut également aller en Chine, là où l'idée a peut-être vu le jour. Tentons d'y voir plus claire avec Christine Pinchart et son invité , Julien Devos directeur des musées et du patrimoine à la Province de Namur. Sujets traités : cirque, Moyen Age, Chine, diablerie, clown, bouffon Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mardi 9 décembre, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, et Yves Maitre, Operating partner Jolt capital. Ils sont revenus sur l'autorisation de vente des puces IA en Chine de Nvidia, l'enquête de Bruxelles sur l'IA de Google, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 9 décembre, Jacques Lemoisson, fondateur de Gate Capital Management, était l'invité de Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Ils sont revenus sur les propos menaçants de Macron qui prétend imposer des droits douaniers à la Chine, alors que la France ne fait pas le poids dans les échanges commerciaux et dans la compétition industrielle, avant de parler des pistes d'action pour lutter contre le rouleau compresseur chinois. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 9 décembre, le record d'excédent commercial de la Chine de janvier à novembre, Paris qui pousse l'UE à taxer Pékin sur le commerce, et la place de l'Europe dans la compétitivité internationale en matière d'IA, ont été abordés par Erwann Tison, chargé d'enseignement à l'université de Strasbourg, Olivier Babeau, président de l'Institut Sapiens, et Rafik Smati, fondateur de Louxor.ai et président du groupe Aventers, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
L'histoire chinoise compte des souverains nés dans les palais, fils d'empereurs et héritiers de lignées prestigieuses. Mais elle connaît aussi une exception spectaculaire : celle de Zhu Yuanzhang, futur empereur Hongwu, fondateur de la dynastie Ming, qui passa de paysan misérable à maître de la Chine en à peine quarante ans. Peu de destins, dans toute l'histoire mondiale, rivalisent avec une telle ascension.Zhu Yuanzhang naît en 1328 dans une famille extrêmement pauvre du sud de la Chine, sous la domination de la dynastie mongole Yuan. Les conditions sont rudes : les impôts sont écrasants, les récoltes mauvaises, et la corruption omniprésente. Enfant, il garde les troupeaux et travaille dans les champs. À 16 ans, un drame scelle son sort : la peste emporte ses parents et presque toute sa famille. Sans ressources, il se rend dans un monastère bouddhiste pour mendier et survivre. Mais même ce refuge disparaît : le monastère ferme faute de moyens.Errant, il rejoint alors une rébellion paysanne, les Turban rouges, mouvement qui s'inscrit dans la grande révolte nationale contre les Mongols. C'est là que son destin bascule. Zhu Yuanzhang se démarque immédiatement : discipliné, charismatique, stratège naturel. Il grimpe les échelons à une vitesse fulgurante, jusqu'à diriger sa propre armée. Il s'entoure de conseillers brillants, dont des lettrés confucéens qui voient en lui un chef capable de restaurer l'ordre chinois.Dans une Chine ravagée par le chaos, Zhu Yuanzhang devient un symbole : celui du paysan honnête, incorruptible, porteur d'un renouveau moral. Il prend une ville après l'autre, élimine progressivement ses rivaux et, en 1368, chasse définitivement les Mongols de Pékin. Cette année-là, il proclame la naissance de la dynastie Ming — “les Brillants” — et prend le nom de règne Hongwu, “Grande Martialité”.Empereur, il impose un style radicalement nouveau. Lui, l'ancien mendiant, se méfie des élites et de la corruption. Il rétablit une administration stricte, favorise l'agriculture, redistribue des terres, et punit sévèrement les abus des fonctionnaires. Son règne pose les fondations d'un État puissant, stable, et profondément chinois : la dynastie Ming deviendra l'une des plus prospères de l'histoire.Mais Hongwu reste marqué par la peur du chaos qu'il a connu. Parfois brutal, souvent autoritaire, il gouverne avec une main de fer. Malgré cela, son héritage demeure immense : il est l'incarnation parfaite du self-made man impérial, l'homme qui, parti de rien, a refait un empire.Un paysan devenu empereur : l'histoire de Hongwu ressemble moins à une chronique historique qu'à une épopée. Et pourtant, elle est vraie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur
durée : 00:38:01 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La semaine dernière, du 3 au 5 décembre, Emmanuel Macron s'est rendu en Chine afin d'y rencontrer son homologue le président Xi Jinping. Comment lire le dialogue sino-français malgré un déséquilibre bilatéral très net ? Emmanuel Macron s'illusionne-t-il sur la capacité de la France à négocier ? - invités : François Bougon Journaliste, responsable du service international de Mediapart; Emmanuel Lincot Professeur à l'Institut Catholique de Paris, chercheur associé à l'Iris et sinologue; Françoise Nicolas Conseillère du centre Asie de l'Ifri
Ce lundi 8 décembre, François Sorel a reçu Enguerand Renault, directeur de la rédaction Satellifacts, Salime Nassur, fondateur de Maars, et Frédéric Simottel, journaliste BFM Business. Ils se sont penchés sur l'assaut des lunettes connectées chinoises sur les marchés occidentaux, les démissions en série chez Apple, ainsi que l'accélération de MaiaSpace dans le spatial français, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Elle devance la course à pied, le judo et même le football, la musculation est bien le sport préféré des jeunes. C'est, en tout cas, vrai pour la France, où l'on compte 46% de pratiquants chez les 16-25 ans, selon le dernier baromètre de l'UCPA-Credoc, consacré aux loisirs sportifs. Depuis la fin de la pandémie de Covid-19, les niveaux de fréquentation des salles de sport explosent. Une pratique dopée aussi par les centaines de milliers de contenus qui circulent sur les réseaux sociaux. Rien de plus simple aujourd'hui que d'avoir son coach virtuel. Longtemps cantonnée à l'image des bodybuilders américains des années 1980, la musculation a changé de visage, elle transcende les âges et les genres. Mais plus qu'une recherche esthétique, la musculation est un engagement permanent. Car, pour façonner son corps, il ne faut pas seulement soulever de la fonte mais aussi soigner son alimentation, manger à certaines heures, faire attention à son sommeil, et pour certains prendre des compléments alimentaires avec tous les risques associés. Pourquoi ce besoin de muscles chez les adultes et les plus jeunes ? Que se passe-t-il dans le vase clos de la salle ? Et comment le «no pain, no gain !» (sans effort, pas de résultat !) a conquis une partie de la planète ? Avec : • Guillaume Vallet, professeur en Sciences économiques à l'Université Grenoble-Alpes et auteur de La fabrique du muscle (L'Échappée, 2022) • Josselin Bregere, conseiller technique national à la Fédération française d'haltérophilie et de musculation. Un reportage à Abidjan de Bineta Diagne, envoyée spéciale de RFI en Côte d'Ivoire. Un entretien avec Cléa Broadhurst, correspondante de RFI en Chine où les salles de sport se développent de plus en plus. Programmation musicale : ► Kongolese sous BBL - Theodora ► Daaré - Reman.
Ce lundi 8 décembre, le déficit commercial de la France et de l'Europe avec la Chine et les meilleures solutions pour y remédier, ainsi que les risques liés au plan de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027 présenté par l'UE, ont été abordés par André Loesekrug-Piétri, président et directeur scientifique de Joint European Disruptive Initiative (JEDI), Gilles Raveaud, maître de conférence à l'Institut d'Études Européennes de Paris-8 Saint-Denis, et Markus Kerber, avocat et professeur de finances publiques à Berlin, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce lundi 8 décembre, Alexis Karklins-Marchay, directeur général délégué d'Eight Advisory, était l'invité dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Il s'est intéressé à la nouvelle stratégie de sécurité nationale de l'administration Trump. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:29:11 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Charlotte Bienaimé, Élise Andrieu, Bahar Makooi, Ilana Navaro, Martine Abat, Pascale Pascariello, Leila Djitli, Olivier Minot, Rémi Dybowski Douat, Valérie Borst, Pauline Maucort, Sophie Knapp, Adila Bennedjaï-Zou, Inès Léraud, Delphine Saltel, Delphine Dhilly, Léa Minod, Léa Veinstein, Stéphanie Thomas, Judith Chetrit - Ghyslain, ancien haut dirigeant chez Lafarge, doit rejoindre sa femme et ses enfants pour des vacances en Chine. Arrivé à Pékin, on lui apprend que leur avion, le vol MH370 en provenance de Malaysie, a disparu en plein océan. - réalisation : Cécile Laffon, François Caunac, Emmanuel Geoffroy, Philippe Baudouin, Clémence Gross
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 décembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.LE NOUVEAU RAPPORT DE FORCE ENTRE LA CHINE ET L'EUROPEAu cours des douze derniers mois, l'Europe est devenue le premier excédent commercial de la Chine, devant les Etats-Unis. Il a atteint 310 milliards de dollars Depuis 2019, le surplus chinois vis-à-vis de l'Europe a presque doublé. Et tout porte à croire qu'avec les droits de douane de Trump, qui ferment en grande partie la porte du marché américain aux exportations de l'empire du Milieu, ce phénomène est appelé à s'amplifier et à durer. Cela traduit l'impressionnante montée en puissance de la Chine dans un grand nombre de technologies, notamment dans les industries vertes, sur lesquelles l'Europe se retrouve désormais, dans un renversement du rapport de force, en position de demandeur. Face à la Chine, sur le plan économique et commercial, l'Europe n'est plus naïve : elle filtre les investissements ; applique des droits de douane sur les biens bénéficiant de subventions à la production, comme les voitures électriques ; travaille à desserrer l'étau de sa dépendance en ressources de base, comme les terres rares et les aimants permanents ; elle prend des mesures commerciales fortes, comme les quotas qui s'appliqueront pour l'acier et l'inox au 1er janvier prochain. Elle se convertit à l'idée, très française, de préférence européenne notamment pour les achats publics. Début décembre, le commissaire Stéphane Séjourné a porté à Bruxelles un texte pour conditionner les investissements en Europe à des transferts de technologie. Ces mesures révèlent un changement de logiciel de la Commission européenne, dans un rapport de force de plus en plus tendu avec Pékin. La prise de conscience des vulnérabilités stratégiques européennes gagne des pays pour qui le libre-échange était auparavant l'alpha et l'oméga, comme l'Allemagne, les Pays-Bas ou les Scandinaves.Pour sa quatrième visite d'État en Chine depuis 2017, du 3 au 5 décembre, Emmanuel Macron, qui était accompagné en 2023 par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a été bien seul face à Xi Jinping. Les Chinois sont aujourd'hui en position de force dans presque tous les domaines. Les contentieux entre la France et la Chine s'accumulent. L'Ukraine en est l'exemple le plus patent, à l'heure où Donald Trump cherche à précipiter un accord de paix, au risque de s'aligner sur les positions de Vladimir Poutine : bientôt quatre ans après l'invasion russe, Pékin n'a jamais faibli dans son soutien diplomatique et industriel à l'effort de guerre russe. Le numéro un chinois a opposé une fin de non-recevoir à la demande du chef de l'État français de faire pression sur la Russie. Le président français a également pressé son hôte sur le front économique, en quête d'un grand « rééquilibrage » avec là aussi une réponse fuyante de l'« usine du monde », qui déverse ses surcapacités industrielles aux quatre coins de la planète.LE BLOC CENTRAL S'EFFONDRE-T-IL ?Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est revenu mardi en deuxième lecture à l'Assemblée nationale. Vendredi, les députés ont adopté son volet recettes pour 2026, par 166 voix pour et 140 contre. Paradoxalement, le gouvernement s'inquiète davantage des votes du bloc central (Renaissance, Modem, Horizons, et LR) que de ceux des oppositions. Or les députés du parti Horizons, présidé par Édouard Philippe, n'entendent pas voter pour ce texte qui « ne propose pas de réduction du déficit, repose sur de nouvelles mesures de fiscalité et ne propose pas de nouvelles mesures de réduction de dépenses », selon le patron du groupe à l'Assemblée Paul Christophe. Des gestes ont été faits, sur la Défense, ou le prix de l'électricité, mais ce coup de pression venant d'un parti qui compte trois ministres au sein du gouvernement Lecornu, est mal compris par ses partenaires. Une adoption du texte, le 9 décembre, serait un succès pour le Premier ministre, qui espère provoquer ensuite une dynamique favorable sur le projet de budget de l'État. Les incertitudes demeurent d'autant plus que l'amertume monte au sein du bloc central, après avoir dû concéder des mesures aux socialistes, dont la suspension de la réforme des retraites de 2023.À un an et demi du scrutin présidentiel, dans un bloc central affaibli par les divisions et avec l'impopularité du président sortant, aucun candidat « naturel » n'a pour l'heure émergé. Seul prétendant déclaré, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe s'efforce de s'imposer comme le candidat de la droite et du centre et exclut de passer par une primaire. Après son appel à la démission du président de la République, un sondage est venu, depuis, ébranler son camp. Selon le dernier baromètre Odoxa publié le 25 novembre, pour la première fois au second tour, face à Édouard Philippe, Jordan Bardella recueillerait 53% des voix. Quoi qu'il en soit de la fiabilité d'un sondage de deuxième tour dont les sondeurs eux-mêmes soulignent la fragilité, en avril dernier, Édouard Philippe était donné vainqueur de Jordan Bardella au second tour, avec 54% contre 46%. Cette baisse dans les sondages affecte tout le bloc central, soulignent les philippistes, alors que les discussions budgétaires au Parlement s'enlisent. L'affaiblissement de l'ancienne majorité présidentielle dans les sondages serait selon eux le résultat d'une « succession de mauvais choix » d'Emmanuel Macron, lequel aurait « contaminé » les prétendants issus de son camp. « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », résume l'eurodéputée Nathalie Loiseau, membre d'Horizons. Le patron du parti macroniste Gabriel Attal se réjouit en privé, de talonner le Havrais dans les sondages et croit de plus en plus pouvoir incarner l'espace central, dans l'esprit du « en même temps » de 2017, que réfute Édouard Philippe.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour commencer, nous aborderons un sujet sérieux. Les dépenses militaires des pays européens ont augmenté. Combien de temps reste-t-il à l'UE pour se préparer à une éventuelle agression de la Russie ? Nous enchaînerons avec une discussion sur le projet de l'Union européenne d'assouplir les règles en matière de subventions publiques pour promouvoir le logement social. Comment l'UE compte-t-elle y parvenir ? Dans notre section scientifique, nous parlerons d'une étude qui a conclu que les enfants arrivent beaucoup mieux que les adultes à imiter les peintures de l'expressionniste abstrait Jackson Pollock. Et pour conclure la première partie de l'émission, nous parlerons d'un nouveau « crime du siècle » : 90 000 euros d'escargots ont été volés à un éleveur français. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Notre point de grammaire de la semaine sera : Les adjectifs se terminant par -et, -ot, -s, -x, -f et -eur. Nous nous intéresserons au couple célèbre de pandas du zoo de Beauval qui viennent de quitter la France pour retourner en Chine et nous verrons pourquoi ces animaux sont de véritables stars. Nous terminerons avec l'expression de la semaine, Faire / Dire des messes basses. Nous parlerons de l'annulation de la 53e édition du festival de bande dessinée d'Angoulême, le plus grand au monde, qui devait se tenir en janvier. - Face à la menace russe, l'Europe augmente considérablement ses dépenses militaires - L'UE lutte contre la crise du logement en assouplissant les règles et en proposant un soutien financier - La critique de l'art moderne qu'on entend le plus couramment est-elle fondée ? - Un éleveur français se fait voler pour 90 000 euros d'escargots - Les pandas du zoo de Beauval retournent en Chine - Annulation de la prochaine édition du festival de bande dessinée d'Angoulême
durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La visite du président russe en Inde est notable car Vladimir Poutine voyage peu depuis le mandat d'arrêt de la CPI ; mais elle est aussi significative des grandes manœuvres qui visent à redéfinir l'ordre mondial, tout comme la visite d'Emmanuel Macron en Chine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.