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Nous sommes à la fin du VIIIe siècle avant J.-C., époque à laquelle fut composée l'Iliade, l'épopée attribuée à Homère. le sanglier y occupe une place symbolique forte, illustrée, par exemple, par la description détaillée d'un casque guerrier fabriqué en défenses de sanglier. Au-delà de l'équipement militaire, le sanglier est un modèle de courage et de férocité dans la littérature épique grecque, souvent utilisé dans des comparaisons pour glorifier les héros comme Hector, Ulysse ou Ajax. La chasse au sanglier elle-même constitue un rite d'initiation crucial pour les jeunes hommes, leur permettant de prouver leur valeur virile et de marquer leur passage à l'âge adulte. L'importance symbolique du sanglier n'est pas limitée à la Grèce ainsi dans le monde étrusque, il est au cœur de l'idéologie aristocratique. Chez les Celtes de l'âge du Fer, il est agressif et viril, tandis qu'en Égypte ancienne, son statut est complexe, tantôt impur, tantôt propre à la consommation. Cette diffusion symbolique de l'image du sanglier et de son descendant, le cochon, s'inscrit dans une longue histoire commune avec l'humain qui débute avec la domestication de l'animal il y a environ 8000 ans en Anatolie orientale et en Chine. Comment cette image a-t-elle évolué à travers les différentes cultures et époques ? Quels indices archéologiques, au-delà des ossements, peuvent nous aider à comprendre les pratiques d'élevage et de consommation anciennes ? De quelle manière l'hybridation et la domestication ont-elles transformé notre rapport à l'animal ? Des bords du Nil à la forêt ardennaise, partons à la rencontre des suidés… Eugène Warmenbol, professeur à l'ULB, chaire d'archéologie protohistorique du Nord-Ouest de l'Europe. Exposition "Sangliers et cochons dans la Préhistoire et l'Antiquité", au Musée du Malgré-Tout, à Treignes. Sujets traités : cochons, sangliers, Homère, Hector, Ulysse , Ajax, rite, Grèce, Celtes, domestication, Préhistoire, Antiquité Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes dans les années 327-325 avant notre ère. Alexandre le Grand, roi de Macédoine, lance une campagne dans le sous-continent indien). Cette campagne a pour objectif principal de soumettre le Pendjab du roi Poros. Alexandre conquiert ensuite la vallée de l'Indus pour finir par atteindre les rives de l'océan Indien et entamer le retour vers Babylone où il meurt en juin 323. Les cités de Begram et de Taxila témoignent de cette présence grecque dans le monde indien. La première, aujourd'hui en Afghanistan, est l'héritière de l'Alexandrie du Caucase fondée par celui qui fut l'élève d'Aristote et est devenu l'un des plus grands conquérants de l'histoire en prenant possession de l'immense Empire perse en s'avançant jusqu'aux rives de l'Indus. La seconde, au Pakistan actuel, la plus ancienne fut créée avant l'arrivée des Perses. Alexandre y a séjourné et l'un de ses successeurs dans la région, le roi Démétrios Ier, y a fait construire un grand quartier hellénistique. Partons aux confins de trois mondes : la Grèce, l'Inde et la Chine Avec nous : Sébastien Polet, historien-orientaliste de l'asbl Roma. Sujets traités : Alexandre le Grand, Macédoine, Pendjab, Indus, Begram, Taxila, Afghanistan, Aristote, Empire, Grèce, Antique, Pakistan, Démétrios Inde, Chine Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce lundi 26 mai, la décision de l'administration Trump, encore suspendue par un juge, visant à retirer à l'université Harvard le droit d'accueillir des étudiants étrangers, notamment chinois, et les réactions internationales à cette mesure, ont été abordées par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
La fin de l'abondance énergétique a déjà commencé.Le déclin de l'Europe est acté pour beaucoup. Mais rares sont ceux qui en comprennent la cause profonde : une crise énergétique systémique.Jean-Marc Jancovici tire la sonnette d'alarme depuis 20 ans. Et cette fois, l'échéance est claire : 2027 ou rien.Avec son cabinet Carbone4 et son think tank The Shift Project, il coordonne un plan d'action concret pour transformer la France “dans la joie et la bonne humeur”.Plus de 30 000 “Shifters” sont engagés pour repenser et mettre en place les actions pour initier le changement tous les secteurs de la société.Résultat : en une semaine, avec une campagne Ulule, ils ont levé plus de 1,7 million d'euros pour influencer l'élection présidentielle.Pour Jean-Marc Jancovici, le changement ne viendra pas des sommets politiques, mais de la société civile.Et il y a urgence à clarifier un malentendu fondamental : non, énergie et électricité, ce n'est pas la même chose.La France a du nucléaire, certes — mais il est en retard, surtout face à la Chine. Et pendant ce temps, l'Europe importe 97 % de son pétrole et 90 % de son gaz. Autrement dit : on est totalement dépendants.Or dans un monde aux ressources limitées que se passera-t-il lorsque la Chine, la Russie et les États-Unis n'en auront plus en quantité suffisante pour exporter ?“C'est une course contre la montre”, les calculs estiment que la bascule aura lieu en 2030… dans 5 ans !Et après ? Sobriété forcée. Crise économique. Fin de certains acquis sociaux. Réduction massive des transports.Un changement de modèle qu'on le veuille ou non.Alors une vraie question se pose : dans quel monde voulons-nous vivre ?Un échange dense, passionnant et nuancé, pour comprendre où l'on va et pourquoi il est nécessaire de s'y préparer dès maintenant.TIMELINE:00:14:25 : Pourquoi Jancovici n'est pas éco-anxieux00:10:21 : Comprendre pourquoi l'énergie est la pierre angulaire de notre civilisation00:22:04 : Carbone4 et clarification sur le capitalisme00:31:15 : La corrélation entre le PIB ‘réel' et les tonnes chargées dans les trains : l'hypothèse Roosevelt00:39:47 : Le pétrole et la dépendance aux fournisseurs d'énergie étrangers00:51:17 : La réalité derrière les panneaux solaires00:59:25 : Comment la Chine nous rattrape sur le nucléaire01:06:24 : Les conséquences de la contrainte énergétique : trajets en avion, tourisme, production industrielle01:21:03 : Les mystères du combat politique01:34:13 : L'illusion de la “croissance verte”01:43:59 : IA vs la réalité énergétique : pourquoi jouer à un jeu auquel on a déjà perdu01:56:12 : L'hégémonie américaine et le problème des réseaux sociaux02:05:41 : Décarboner "dans la joie et la bonne humeur"02:18:16 : La campagne Ulule pour préparer 202702:37:52 : Ce qu'on peut faire à l'échelle individuelleLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #263 - Jean-Marc Jancovici - Carbone 4 - Décroissance, nucléaire, innovation : agir sous la contrainte ou par cas de conscience ?#401 - Emmanuel Macron - Président de la République - Les décisions les plus lourdes se prennent seul#327 - Laurent Alexandre - Auteur - ChatGPT & IA : “Dans 6 mois, il sera trop tard pour s'y intéresser”#426 - Thomas Clozel - Owkin - Comment casser Big Pharma grâce à l'IANous avons parlé de :The Shift projectCampagne Ulule : Décarbonons la France !The ShiftersCarbone4Le passage récent de Jean-Marc Jancovici chez QuotidienEmmanuel Todd (historien)What MattersVEJAAurélien Bigot (temps de déplacement constant)Yves Cochet (homme politique et universitaire)Grande Consultation des AgriculteursDécarbonons le sport (rapport)Les recommandations de lecture :Le Monde sans fin, miracle énergétique et dérive climatiqueLe Prince de MachiavelAlgocratie: Vivre libre à l'heure des algorithmesLa Défaite de l'OccidentÊtre un chêne: sous l'écorce de QuercusLes Fantômes de la nuit: Des chauves-souris et des hommesLa troisième révolution énergétique (Anne Lauvergeon)Vous pouvez contacter Jean-Marc sur LinkedIn et sur Instagram.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez un monde il y a plus de 4 000 ans. Les premières grandes sociétés humaines sont en plein essor. En Mésopotamie, dans la plaine entre le Tigre et l'Euphrate, les cultures irriguent les champs. En Égypte, les villages s'organisent le long du Nil. En Iran, en Anatolie, dans la vallée de l'Indus, des peuples sédentaires développent l'agriculture, bâtissent des maisons, inventent des rituels.Et puis soudain, le climat bascule.Autour de l'an 2200 avant notre ère, la pluie cesse de tomber, les rivières se tarissent, les sols s'assèchent. Les arbres meurent, les récoltes s'effondrent. En quelques décennies à peine, ce qui ressemblait à un progrès irrésistible se transforme en crise globale. Cet événement climatique, longtemps ignoré, est aujourd'hui reconnu comme l'un des premiers grands cataclysmes écologiques de l'histoire humaine.Un dérèglement planétaireLes scientifiques qui étudient les cendres des volcans, les couches de sédiments au fond des lacs ou les bulles d'air prisonnières dans les glaces de l'Arctique ont mis en évidence une période de refroidissement rapide, accompagnée d'une aridification brutale. Ce phénomène ne s'est pas limité à une région : du Moyen-Orient à l'Asie centrale, de l'Afrique du Nord jusqu'à la Chine, les signes sont concordants.Pour les sociétés humaines de l'époque, encore jeunes, encore fragiles, cela représente un choc terrible. Leur survie dépend d'une chose : l'eau. Sans elle, pas de moisson, pas de bétail, pas de pain.Un monde qui s'effondre en silenceCe que l'on observe ensuite, c'est une série d'abandons, de migrations, de transformations radicales. En Mésopotamie, la civilisation d'Obeïd décline brusquement. Dans la vallée de l'Indus, les villages se vident. En Égypte, les populations nomades du désert fuient vers les rives du Nil, où naîtra, quelques siècles plus tard, la civilisation pharaonique.Il n'y a pas de bataille décisive, pas d'ennemi venu du nord. Le responsable, c'est le ciel. C'est l'air devenu sec, les saisons devenues imprévisibles. C'est le climat, ce maître invisible mais implacable, qui dicte la chute comme il avait permis l'essor. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Longtemps marginalisée sur la scène géopolitique mondiale, l'Amérique Latine revient progressivement dans le jeu — non pas tant par une volonté collective affirmée que par les convoitises qu'elle suscite : ses ressources naturelles, ses marchés, ses terres, son positionnement stratégique. Mais elle affronte les bouleversements géopolitiques actuels dans une position de faiblesse. Les pays du sous-continent sont divisés sur le plan politique et confrontés à de persistantes dynamiques de détérioration économique. Cette situation affecte leurs capacités à parler d'une seule voix dans les affaires du monde. Pourtant la région se trouve au cœur d'enjeux globaux déterminants. Sur le plan stratégique, elle est devenue l'un des principaux terrains de la confrontation engagée entre la Chine et les États-Unis pour la suprématie mondiale et une zone où émergent de nouveaux équilibres, de nouvelles alliances, souvent à géométrie variable. Dans ce contexte tendu, certains pays latino-américains optent pour une stratégie de diversification de leurs alliances. D'autres font le choix de l'alignement avec Pékin ou Washington. Dans quelle mesure l'Amérique Latine pourra-t-elle surmonter ses divisions régionales pour peser davantage en faveur du multilatéralisme et la construction d'un monde multipolaire ? Des rapprochements sont-ils possibles, souhaitables avec l'Europe, elle aussi confrontée à des mises sous tension, en l'occurrence dans son alliance avec les États-Unis.Regard avec nos invités : Alain Rouquié, ancien ambassadeur de France au Brésil et au Mexique, qui a en préparation un livre sur la Chine et l'Amérique Latine Pascal Boniface, directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques. Dernier ouvrage « Permis de tuer. Gaza : génocide, négationnisme et Hasbara » qui vient de sortir chez Max Milo Christophe Ventura, directeur de Recherche à l'Iris et membre de la rédaction du Monde Diplomatique. Émission depuis la Maison de l'Amérique Latine à Paris à l'occasion des Semaines de l'Amérique Latine et des Caraïbes.
durée : 00:58:46 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Dans le duel entre la Chine et les Etats-Unis, l'imprévisibilité de Donald Trump offre-t-elle des opportunités inattendues à Xi Jinping ? Quels enjeux autour de l'Asie du Sud-Est, cet autre front qui concentre une bonne part de la population et de l'économie mondiales ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Valérie Niquet Maître de recherche spécialiste de l'Asie à la fondation pour la recherche stratégique.; Marc Julienne Directeur du Centre Asie de l'Institut français des relations internationales (IFRI); Mathieu Duchâtel Directeur des Études internationales et Expert Résident de l'Institut Montaigne; Philippe Le Corre Professeur de géopolitique à l'ESSEC et chercheur au Asia Society Policy Institute.
Dans le supplément de ce samedi, en première partie, nous partons en Chine avec son milliard trois cent millions d'habitants, tente en effet de prendre un virage majeur depuis plusieurs années, celui de la relance de la natalité. Face aux 9 millions et demi de bébés seulement en 2024, un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire de Chine, l'État multiplie les incitations mais les jeunes ont plutôt d'autres projets... En deuxième partie, une page nature et culture dans le parc de la Lopé, un des plus beaux parcs naturels du pays qui recèle une part d'histoire, ou plutôt de la préhistoire du Gabon. Avec peu de moyens, les gardes du parc tentent de préserver et développer ce patrimoine. Naissances en Chine : quand l'intime défie la politiqueLe vent tourne en Chine en termes de natalité. L'enfant unique fut longtemps une obligation. Aujourd'hui, l'inverse est presque de mise : l'État s'inquiète de voir les naissances chuter. En 2024, le pays n'a enregistré que 9 millions et demi de bébés, très peu à l'échelle du pays. Un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire. Les autorités multiplient les incitations. Mais les jeunes, eux, y regardent à deux fois. Grandir, aimer et transmettre. Ils s'interrogent. Un Grand reportage de Clea Broadhurst et Chi Xiangyuan. Entretien avec Jacques Allix.Le parc de la Lopé, sauvegarder le patrimoine naturel et humain du GabonIl est le plus ancien et le plus connu des parcs nationaux du Gabon. Le parc national de Lopé-Okanda en plein cœur du pays, abrite sur 5.000 km² une faune et une flore d'une grande richesse. Mais aussi un patrimoine archéologique qui lui vaut d'être classé à l'UNESCO depuis 2007.Malgré des moyens limités, les équipes des parcs nationaux font de leur mieux pour défendre l'intégrité de ce havre de savanes et de forêts baigné par les eaux du fleuve Ogooué.Un Grand reportage de François Mazet qui s'entretient avec Jacques Allix.
En Afrique du sud, un accident dans une mine d'or dans la région de Johannesburg contraint 260 mineurs à passer la nuit sous terre. Plus de peur que de mal heureusement ils ont fini par être ramenés à la surface.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la chute du taux de natalité en Chine, les îlots disputés entre la Guinée équatoriale et le Gabon et l'interdiction fait à Amnesty International d'exercer ses activités en Russie. Guinée : la junte poursuit sa reprise en main du secteur minier Plus d'une cinquantaine d'entreprises minières ont perdu leur permis d'exploitation en Guinée. Pourquoi le général Mamadi Doumbouya a-t-il pris une telle décision ? Que vont devenir ces sociétés ? Que prévoit le Code minier guinéen concernant l'attribution et le retrait des permis d'exploitation ? Avec Alexis Bédu, journaliste au service Économie de RFI Chine : pourquoi le taux de natalité chute-t-il ?Dix ans après la fin de la politique de l'enfant unique, la Chine peine à relancer sa natalité. Pourquoi les Chinois restent-ils réticents à avoir des enfants ? Quelles mesures les autorités chinoises mettent-elles en place pour encourager la natalité ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin Gabon / Guinée équatoriale : la CIJ attribue les trois îles disputées à la Guinée équatoriale Après plus de cinq décennies de différend territorial entre le Gabon et la Guinée équatoriale, la Cour internationale de justice a tranché. Les trois îlots disputés sont sous souveraineté équato-guinéenne. Sur quels textes se sont basés les juges pour rendre ce verdict ? Cette décision peut-elle créer des tensions diplomatiques entre les deux pays ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI Russie : Amnesty international ferme ses portesDéclarée «organisation indésirable», Amnesty international est désormais interdite d'activités en Russie. De quoi est-elle accusée ? Amnesty pourra-t-elle continuer de défendre les droits humains en Russie sans être présente sur place ? Avec Marie Struthers, directrice régionale pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale à Amnesty International.
Depuis plus de 70 ans, la péninsule coréenne reste coupée en deux autour du 38ème parallèle. De 1950 à 1953, la guerre a opposé le Nord, soutenu par l'URSS et la Chine, au Sud épaulé par les Nations Unies et les démocraties occidentales. Revivez ce conflit fratricide, aussi violent qu'oublié, qui a figé la Corée dans une partition toujours d'actualité. Crédits : Lorànt Deutsch, Christophe Dard. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'affaire des traitements illégaux des eaux minérales par la multinationale Nestlé en France, la reprise extrêmement limitée de l'aide humanitaire à Gaza et le rapprochement entre la Chine et l'Amérique latine dans le cadre du projet commercial des « nouvelles routes de la soie ». Trump-Ramaphosa : un tête-à-tête sous tensionAux États-Unis pour une visite de quatre jours, le président Cyril Ramaphosa doit s'entretenir avec son homologue Donald Trump. Le face-à-face entre les deux hommes s'annonce tendu tant les relations entre Washington et Pretoria se sont dégradées ces derniers mois. Que faut-il attendre de cette rencontre ? Avec Valentin Hugues, correspondant de RFI à Johannesburg. France : le scandale des eaux minérales naturelles Révélée il y a un an et demi, l'affaire des traitements illégaux des eaux minérales par la multinationale Nestlé a été délibérément dissimulée par l'État français, selon une commission d'enquête sénatoriale. Pourquoi l'État a-t-il choisi de garder le silence ? Maintenant que les sénateurs disposent d'assez d'éléments, des poursuites judiciaires pourraient-elles être engagées ? Avec Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Gaza : une reprise très limitée de l'aide humanitaire Alors qu'une vaste opération terrestre israélienne est en cours dans la bande de Gaza, Benyamin Netanyahu a autorisé la reprise de l'aide humanitaire. Pourquoi après plus de deux mois de blocus, l'aide ne rentre qu'au compte-gouttes dans l'enclave palestinienne ? La France, le Royaume-Uni et le Canada ont annoncé qu'ils ne « resteraient pas les bras croisés », qu'est-ce que cela signifie ? Avec Jean-Paul Chagnollaud, président d'honneur de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (Iremmo) et professeur émérite des Universités. Amérique latine : nouveau champ de bataille entre Pékin et Washington ? Pékin et Bogota ont conclu un accord visant à intégrer la Colombie dans le mégaprojet commercial des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013. Pourquoi la Chine se rapproche-t-elle autant de l'Amérique latine ? Est-ce une manière de concurrencer l'économie américaine dans ce contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington ? Avec Marie-Françoise Renard, professeure d'Économie émérite à l'Université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.
Ce mercredi 21 mai, François Sorel a reçu Thomas Serval, PDG de Baracoda, Jérôme Marin, fondateur de cafetech.fr, ainsi que Bruno Guglielminetti, journaliste et animateur de « Mon Carnet de l'actualité numérique ». Ils se sont penchés sur le rachat de io Products par OpenAI pour six milliards de dollars, les critiques de Jensen Huang sur les restrictions américaines à l'exportation de puces vers la Chine, la nomination du fils d'Yves Guillemot à la tête du comité de transformation d'Ubisoft, et les annonces d'Elon Musk sur l'état des ventes de Tesla, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Ce mercredi 21 mai, la guerre commerciale menée par les États-Unis, en particulier avec la France qui subit moins de répercussions que l'Allemagne en raison de la nature de ses exportations, ainsi que la proposition de la Commission européenne d'imposer des frais fixes de deux euros sur les envois de moins de 150 euros en provenance de Chine, ont été abordées par Guillaume Dard, président de Montpensier Arbevel, Bertille Bayart, rédactrice en chef au Figaro, et Dany Lang, enseignant-chercheur en économie à Sorbonne-Paris Nord, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
À part leur passion commune pour le golf, il n'y a pas beaucoup d'atomes crochus entre l'États-Unien Donald Trump et le Sud-Africain Cyril Ramaphosa. Surtout depuis que le président américain a accusé l'Afrique du Sud de commettre un « génocide » contre les fermiers blancs afrikaners. Mais ce mercredi, les deux chefs d'Etat vont se rencontrer à la Maison Blanche. Donald Trump et Cyril Ramaphosa vont-ils être capables de trouver un terrain d'entente sur Gaza et sur les tarifs douaniers ? La chercheuse de l'International Crisis Group, par ailleurs Sud-Africaine, Liesl Louw, est notre invitée. RFI : Quelle est la vraie raison du raidissement des Américains contre l'Afrique du Sud ? Est-ce que c'est le sort des fermiers blancs afrikaners ou est-ce que c'est la plainte pour génocide que Pretoria a déposé contre Israël devant la Cour internationale de Justice ?Liesl Louw : Ce qui est sûr, c'est que la plainte contre Israël a beaucoup contribué à cette dégradation. Et puis aussi, depuis le début de 2022, le fait que l'Afrique du Sud ne voulait pas ouvertement condamner la Russie pour l'invasion de l'Ukraine et son insistance depuis aussi de vouloir être neutre dans ce conflit, l'Afrique du Sud étant membre des BRICS, etc. Donc il y a le conflit en Ukraine et puis sa ferme opposition à ce que fait Israël à Gaza.Et alors, sur cette question palestinienne que l'Afrique du Sud défend depuis la fin de l'apartheid, est-ce que vous pensez que Cyril Ramaphosa va lever le pied dans les prochaines semaines pour essayer de calmer le jeu avec Donald Trump?Moi, je pense que, politiquement, il ne va pas lever le pied. Il y a un large consensus en Afrique du Sud, même au sein de cette coalition du gouvernement d'unité nationale, pour condamner Israël. D'accord, il y a des nuances. L'Alliance démocratique, donc le parti de l'opposition qui fait partie du gouvernement aujourd'hui, n'a pas soutenu le procès à La Haye. Mais l'opposition de l'Afrique du Sud contre Israël a une popularité assez large. Je ne pense pas que c'est quelque chose que Cyril Ramaphosa va ouvertement changer dans cette position pro-palestinienne.À lire aussiAfrique du Sud: des diplomates aux États-Unis pour apaiser les tensions entre les deux paysDepuis le début de l'invasion de l'Ukraine il y a trois ans, l'Afrique du Sud a renforcé ses liens avec la Russie, notamment via les BRICS. Elle s'est aussi rapprochée de la Chine et de l'Iran. Est-ce que Cyril Ramaphosa n'a pas intérêt à rééquilibrer sa politique internationale s'il veut voir Donald Trump lors du sommet du G20 en novembre prochain en Afrique du Sud ?Oui, et je pense que ça, c'est vraiment l'enjeu diplomatique de cette rencontre. Parce que Ramaphosa, il faut se souvenir, à la fin du mois d'avril, il a invité Zelensky à Pretoria. Même si c'est très complexe, parce que l'Afrique du Sud, quand même, est un membre des BRICS. La Chine étant son plus grand partenaire économique. Et il y a encore très récemment des ministres du Congrès national africain (ANC) qui sont allés en Russie rencontrer Vladimir Poutine à Moscou. Donc, ce n'est pas facile de jouer les non-alignés.Sur le plan économique, les Américains sont le deuxième partenaire commercial de l'Afrique du Sud à qui ils achètent beaucoup de voitures et beaucoup de produits agricoles. Si demain Donald Trump augmente les taxes douanières de 30 %, comme il en a agité la menace le mois dernier, est-ce que cela ne risque pas de ruiner beaucoup d'agriculteurs et beaucoup d'ouvriers agricoles ?Oui, absolument. Ça, c'est vraiment la vraie raison pour cette visite et pour l'Afrique du Sud qui a un taux de chômage de 32 %. Et si encore, dans certaines zones où il y a des grandes fabriques d'automobiles, ces usines venaient à fermer, des dizaines de milliers de gens pourraient perdre leur travail et cela aggraverait le taux de chômage. Donc l'agriculture, le secteur automobile sont absolument clé pour l'Afrique du Sud.À lire aussiAfrique du Sud: les premiers «réfugiés» blancs afrikaners partis pour les États-UnisLe porte-parole de la présidence sud-africaine a évoqué il y a quelques jours un éventuel accord avec les États-Unis dans le domaine des terres rares et des métaux stratégiques comme le manganèse. Est-ce que ce serait une façon d'amadouer le président américain par un deal à la façon Volodymyr Zelensky ?Oui, absolument. Et depuis quelque temps, nous regardons de près où sont les terres rares. L'Afrique du Sud est un grand pays minier, bien sûr, et l'Afrique du Sud a des ressources stratégiques : manganèse, platine, chrome. Mais en ce qui concerne les terres rares, l'Afrique du Sud n'est pas un grand producteur de terres rares. Donc, depuis quelque temps, des économistes, des diplomates, tout le monde réfléchit, même dans les médias. Il y a énormément de débats autour de ce que l'Afrique du Sud peut offrir. Comment réparer cette relation qui est extrêmement importante, même s'il y a des choses où l'Afrique du Sud et les États-Unis ne sont pas d'accord ? La question d'Israël, par exemple. Mais pour réparer cette relation très importante, l'Afrique du Sud souhaite mettre sur la table ses atouts économiques.
Émission du 20/05/2025 présentée par Amaury de Tonquédec avec Julidé Ninek, Fondatrice et CEO de Moneykiiz, et Benoît Berchebru, Directeur de l'ingénierie patrimoniale et fiscale groupe DLPK. Vos questions en live : À 30 ans, faut-il déjà préparer sa retraite ?J'ai de l'argent à placer mais j'ai peur de le perdre en investissant du coup je ne fais rien. Avez-vous une solution ?Créer une holding, c'est pour les riches ou pour tout le monde ? Quel intérêt ?Transmettre une entreprise ou un bien immobilier à ses enfants : comment éviter la double peine fiscale ?La QUESTION CASH : L'investissement “casino” et l'actif à conserver 10 ans.
Le sable est la seconde ressource naturelle la plus exploitée au monde, après l'eau. Essentiel à la fabrication du béton, du verre, de l'asphalte ou des composants électroniques, il est au cœur des projets d'urbanisation massive — et peu de pays en ont autant besoin que la Chine. Avec 1,4 milliard d'habitants et une urbanisation toujours galopante, la Chine consomme à elle seule une part gigantesque du sable mondial. Or, cette ressource devient de plus en plus rare, poussant le pays à développer son propre sable artificiel. Scientifiquement, cette démarche repose sur des constats environnementaux, économiques et technologiques.Le sable naturel, une ressource sous pressionContrairement à une idée reçue, le sable du désert n'est pas adapté à la construction, car ses grains, arrondis par l'érosion éolienne, n'adhèrent pas bien entre eux. Le sable utilisable provient donc des lits de rivières, des carrières ou des fonds marins. Mais son extraction massive provoque des dégâts écologiques majeurs : érosion des côtes, destruction d'écosystèmes aquatiques, pollution, ou encore perturbation des cycles sédimentaires. En 2019, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) a sonné l'alarme sur le risque de pénurie mondiale de sable de construction.En Chine, le problème s'est accentué avec des politiques d'urbanisation intense. Résultat : entre 2010 et 2020, l'approvisionnement en sable naturel a chuté de près de 50 %, contraignant le pays à se tourner vers une alternative.Une réponse technologique : le sable manufacturéLa solution chinoise est le sable artificiel, aussi appelé sable manufacturé. Ce sable est obtenu par concassage et tamisage de roches (comme le granite, le basalte ou le calcaire), ou de résidus miniers. Les grains ainsi produits sont calibrés pour offrir les mêmes propriétés mécaniques que le sable naturel. Ce procédé, bien que plus coûteux en énergie, est maîtrisé technologiquement et peut être adapté aux besoins précis de l'industrie du bâtiment.D'après une étude publiée en juillet 2024 dans Nature Geoscience, plus de 80 % du sable utilisé en Chine aujourd'hui est d'origine artificielle. Ce basculement a été rendu possible par des politiques publiques strictes et un encadrement gouvernemental visant à limiter l'extraction destructrice de sable naturel.Une démarche aussi environnementaleLa fabrication de sable artificiel ne vise pas uniquement à répondre à la demande, mais aussi à réduire les dommages environnementaux. Elle permet d'épargner les zones naturelles, de ralentir l'érosion côtière et de valoriser des déchets miniers qui, autrement, seraient stockés.En somme, la Chine fabrique son propre sable par nécessité, mais aussi par anticipation : pour soutenir son développement urbain tout en préservant ses écosystèmes fragiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la demande de levée d'immunité de Joseph Kabila en examen, la victoire du candidat pro-européen en Roumanie et le rapprochement de la Chine avec l'Amérique latine. Tchad : que sait-on de l'audio qui met en cause Succès Masra ? Accusé d'être à l'origine d'un audio qui a déclenché un massacre dans le village de Mandakao, dans le sud du Tchad, l'opposant et ancien Premier ministre Succès Masra a été arrêté pour « incitation à la haine ». Pourquoi ses avocats font-ils référence à un audio datant de 2023 ? Que disait cet enregistrement ? Quelle sera maintenant la stratégie de la défense ?Avec Victor Mauriat, correspondant de RFI à N'Djamena. RDC : vers une levée de l'immunité de Joseph Kabila ? La commission spéciale du Sénat chargée d'examiner la demande de levée d'immunité de l'ancien président Joseph Kabila a commencé ses travaux. Quelle est sa composition politique ? Quelles seraient les conséquences pour l'ancien chef de l'Etat si le Sénat décidait de lui retirer son immunité ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Roumanie : défaite surprise du candidat d'extrême-droite Le maire de Bucarest pro-Europe, Nicosar Dan, a remporté la présidentielle avec 54% des voix. Pourtant, le candidat d'extrême-droite George Simion s'était largement imposé au premier tour. Comment expliquer ce revirement de situation ? Y a-t-il eu des ingérences lors de ce second tour comme ce fut le cas en novembre dernier lors de l'élection annulée par la Cour constitutionnelle ?Avec Catherine Durandin, professeure émérite à l'Inalco. Amérique latine : nouveau champ de bataille entre Pékin et Washington ? Pékin et Bogota ont conclu un accord visant à intégrer la Colombie dans le mégaprojet commercial des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013. Pourquoi la Chine se rapproche-t-elle autant de l'Amérique latine ? Est-ce une manière de concurrencer l'économie américaine dans ce contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington ?Avec Marie-Françoise Renard, professeure d'économie émérite à l'université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.
Ce mardi 20 mai, François Sorel a reçu Enguérand Renault, consultant chez Image 7 et ancien journaliste au Figaro, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft France et Asie du Sud, ainsi que Lucas Perraudin, fondateur de AI Partners et ancien directeur de Meta Reality Labs. Ils se sont penchés sur sur l'agent IA dédié à la programmation d'OpenAI, l'envoi d'une constellation de douze superordinateurs en orbite par la Chine, et les raisons de l'attractivité de la France dans le domaine de l'IA, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
La pratique sportive au sein des fédérations est souvent pensée pour identifier ceux qui seront les talents de demain et fabriquer ses futurs champions. Pour autant, seule une petite minorité de jeunes est concernée. D'après Florence Hardouin, ancienne directrice générale de la Fédération Française de Football, sur 100 000 enfants de 8 ans inscrits en club, seuls 200, soit 0,2%, auront une carrière de footballeur professionnel. Alors qu'on ne cesse de vanter les valeurs du sport et ses bénéfices pour la santé, le modèle sportif semble pourtant reposer sur un système d'exclusion du plus grand nombre. Les Jeux Olympiques en sont également un parfait exemple. Présenté comme le grand rendez-vous international du sport où se rassemblent les peuples, les JO sont aussi une grande course à la médaille de la part des Nations. Le classement finalement ressemblant peu ou prou à celui des grandes puissances mondiales. Comment bâtir un nouveau système d'éducation physique et sportive moins hiérarchisant ? Comment le rendre moins excluant et compétitif mais, au contraire, plus collectif et émancipateur ? Peut-on changer le modèle des fédérations sportives ? Avec :• Valentin Sansonetti, sociologue et historien de formation, ancien joueur de tennis de haut niveau et auteur de La loi du plus sport – comment l'éducation sportive nous entraîne au capitalisme et à la domination (J.-C. Lattès, 2025). Un entretien avec Cléa Broadhurst, correspondante de RFI à Pékin sur la fabrique des champions en Chine. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin. Retour sur le succès et la chute des NFT avec la blogueuse sénégalaise Bigué Ndiaye Diouf Le tressage, un moment de partage entre femmes raconté par Razafiarisoa Marie Nathassa dite Soa Un billet sur la situation politique au Mali par Aboubacrine Dicko. Programmation musicale :► Le coach - Soprano ► La lucha - Danzón El Gato.
durée : 00:04:20 - Le Zoom de France Inter - Le régime de Xi Jinping tente de redresser une économie chinoise qui tourne toujours au ralenti depuis la fin du Covid, sans oublier les droits de douane de Donald Trump. Pour relancer une consommation intérieure toujours en berne, l'une des armes de Pékin, ce sont les influenceurs.
Le 20 mai, c'est la Journée mondiale des abeilles. Le miel est un produit miraculeux, c'est une des rares denrées inaltérable. Comment est-il fabriqué par les abeilles ? Il y a 70 000 apiculteurs en France, un pays qui consomme bon an mal an 40 000 tonnes de miel, dont seulement un quart à la moitié provient de France ! Pourquoi ? Pourquoi les ruches ont-elles une mortalité de plus de 30% par an, contre 5% dans des milieux ni abîmés par l'humain ? Les abeilles domestiques ôtent-elles vraiment le nectar et le pollen de la bouche de leurs cousines sauvages ?Toutes les réponses et bien d'autres dans cette série spéciale de Combats, réalisée en partenariat avec l'UNAF, l'Union Nationale des Apiculteurs Français._______Tu es passionné.e d'abeilles ? Ne manque pas la série spéciale de Baleine sous Gravillon qui leur est consacrée.La plupart des espèces sauvages sont solitaires et vivent dans un trou du sol. Près d'1 sur 5 est une "abeille-coucou" qui parasite les nids de ses cousines. J'ai consacré une série de Mécaniques du Vivant aux abeilles sauvages._______
Le 20 mai, c'est la Journée mondiale des abeilles. Le miel est un produit miraculeux, c'est une des rares denrées inaltérable. Comment est-il fabriqué par les abeilles ? Il y a 70 000 apiculteurs en France, un pays qui consomme bon an mal an 40 000 tonnes de miel, dont seulement un quart à la moitié provient de France ! Pourquoi ? Pourquoi les ruches ont-elles une mortalité de plus de 30% par an, contre 5% dans des milieux ni abîmés par l'humain ? Les abeilles domestiques ôtent-elles vraiment le nectar et le pollen de la bouche de leurs cousines sauvages ?Toutes les réponses et bien d'autres dans cette série spéciale de Combats, réalisée en partenariat avec l'UNAF, l'Union Nationale des Apiculteurs Français._______Tu es passionné.e d'abeilles ? Ne manque pas la série spéciale de Baleine sous Gravillon qui leur est consacrée.La plupart des espèces sauvages sont solitaires et vivent dans un trou du sol. Près d'1 sur 5 est une "abeille-coucou" qui parasite les nids de ses cousines. J'ai consacré une série de Mécaniques du Vivant aux abeilles sauvages._______
La pratique sportive au sein des fédérations est souvent pensée pour identifier ceux qui seront les talents de demain et fabriquer ses futurs champions. Pour autant, seule une petite minorité de jeunes est concernée. D'après Florence Hardouin, ancienne directrice générale de la Fédération Française de Football, sur 100 000 enfants de 8 ans inscrits en club, seuls 200, soit 0,2%, auront une carrière de footballeur professionnel. Alors qu'on ne cesse de vanter les valeurs du sport et ses bénéfices pour la santé, le modèle sportif semble pourtant reposer sur un système d'exclusion du plus grand nombre. Les Jeux Olympiques en sont également un parfait exemple. Présenté comme le grand rendez-vous international du sport où se rassemblent les peuples, les JO sont aussi une grande course à la médaille de la part des Nations. Le classement finalement ressemblant peu ou prou à celui des grandes puissances mondiales. Comment bâtir un nouveau système d'éducation physique et sportive moins hiérarchisant ? Comment le rendre moins excluant et compétitif mais, au contraire, plus collectif et émancipateur ? Peut-on changer le modèle des fédérations sportives ? Avec :• Valentin Sansonetti, sociologue et historien de formation, ancien joueur de tennis de haut niveau et auteur de La loi du plus sport – comment l'éducation sportive nous entraîne au capitalisme et à la domination (J.-C. Lattès, 2025). Un entretien avec Cléa Broadhurst, correspondante de RFI à Pékin sur la fabrique des champions en Chine. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin. Retour sur le succès et la chute des NFT avec la blogueuse sénégalaise Bigué Ndiaye Diouf Le tressage, un moment de partage entre femmes raconté par Razafiarisoa Marie Nathassa dite Soa Un billet sur la situation politique au Mali par Aboubacrine Dicko. Programmation musicale :► Le coach - Soprano ► La lucha - Danzón El Gato.
Focus sur le transport maritime ce matin : les ports tournent à plein régime depuis la semaine passée, particulièrement en Chine et aux États-Unis. La demande en containers explose, les prix aussi. On n'avait plus vu ça depuis la reprise post-covid. En cause cette fois-ci, la pause dans la guerre commerciale États-Unis/Chine. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:37:44 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Russie, Chine, Etats-Unis, ces grandes puissances ne font plus mystère de leurs appétits territoriaux. Alliées pour déstabiliser l'ordre mondial, peuvent-elles imposer la loi du plus fort dans les relations internationales ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Gilles Gressani Directeur du "Grand Continent", président du Groupe d'études géopolitiques de l'École normale supérieure
Le vent tourne en Chine en termes de natalité. L'enfant unique fut longtemps une obligation. Aujourd'hui, l'inverse est presque de mise : l'État s'inquiète de voir les naissances chuter. En 2024, le pays n'a enregistré que 9 millions et demi de bébés, très peu à l'échelle du pays. Un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire. Les autorités multiplient les incitations. Mais les jeunes, eux, y regardent à deux fois. Grandir, aimer et transmettre. Ils s'interrogent. «Naissances en Chine : quand l'intime défie la politique», un Grand reportage de Clea Broadhurst et Chi Xiangyuan.
Cette semaine, Bruno Guglielminetti nous parle depuis Maranello, en Italie, où il s'intéresse à l'utilisation de l'intelligence artificielle dans les compétitions sportives, notamment la Formule 1. Grâce à AWS, Ferrari et d'autres écuries exploitent désormais des millions de données par seconde pour optimiser les performances en course… mais aussi pour améliorer la réalisation télévisuelle et même les commentaires en direct. Une plongée fascinante dans un futur où la production audiovisuelle sportive pourrait être totalement automatisée.De mon côté, je reviens sur l'offensive technologique de Huawei. Malgré les sanctions américaines, le géant chinois dévoile son propre système d'exploitation pour PC, Harmony OS Next, poursuivant sa stratégie d'indépendance face aux GAFAM. Une initiative qui pourrait rebattre les cartes dans certains marchés, notamment en Afrique.Et comme chaque semaine, d'autres sujets au programme :Un rectificatif à propos de l'accord entre Google et Apple ;Le boom de l'impression 3D métal dans l'industrie, avec EDF ;Un entretien exclusif avec un jeune ingénieur français chez Meta à New York ;L'arrivée du service d'autopartage lyonnais Léo à Montréal ;Une innovation québécoise : des feux de circulation intelligents grâce à l'IA. 00:00:08 Introduction à l'Italie 00:01:14 Intelligence Artificielle et Formule 1 00:08:03 Retour sur Google et Apple 00:13:42 Léo et l'Autopartage à Montréal 00:15:17 La Société des Lumières et l'IA 00:15:25 Désinformation et Vérification des Faits 00:18:37 Vie des Ingénieurs Français à New York-----------
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 16 mai 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.MACRON : INVENTAIRE AVANT BILAN …Interrogé mardi sur TF1, le président de la République a croisé le fer avec plusieurs personnalités de la société civile sur toute une série de sujets : Ukraine, défense, politique sociale, sécurité, dépenses, santé mentale, fin de vie, salaires, Gaza ... Peu d'annonces concrètes lors de cette intervention de plus de trois heures. A deux ans de la fin de son deuxième quinquennat, Emmanuel Macron s'est surtout attaché à défendre sa présidence, et notamment sa ligne économique : travailler plus, produire plus, ne pas augmenter les impôts. Le chef de l'État refuse de nationaliser Arcelor Mittal, alors que le sidérurgiste vient d'annoncer la suppression de plus de 600 postes en France. Il a demandé au gouvernement de lancer dans les prochaines semaines une « conférence sociale » sur le financement de notre modèle social. Tout en prétendant ne pas « préempter » les termes du débat à venir, il a indiqué que l'une des principales options à explorer consisterait à réduire les cotisations pesant sur les salaires et à mettre davantage à contribution « d'autres facteurs, en particulier la consommation ». Il s'est défendu toutefois de plaider en faveur d'une « TVA sociale ». Rejetant l'idée d'une taxation nationale des grandes fortunes, il a plaidé pour une approche mondiale face à l'exil fiscal.Attendu sur une annonce de référendum, Emmanuel Macron a déclaré opter pour une « consultation multiple » dans le cadre de l'article 11 de la Constitution. C'est-à-dire viades référendums en bonne et due forme et non via un outil purement consultatif créé pour l'occasion. Ceux-ci devraient intervenir « dans les mois qui viennent » et pourraient porter sur de « grandes réformes économiques, éducatives ou sociales ». Un spectre très large, sur lequel il entend réfléchir avec le gouvernement. Il pourrait recourir à un référendum sur l'aide à mourir comme une arme de déblocage qu'il ne dégainera qu'en solution de dernier recours, en privilégiant d'abord la poursuite du débat parlementaire. Ouvert à ce que des « réformes » du premier ministre François Bayrou, sur le « plan économique et social » fassent l'objet d'une consultation, le président de la République ne « voit pas », en revanche, de référendum possible sur l'immigration, demandé par la droite, ni sur la réforme des retraites, comme le lui a suggéré la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.Le président de la République s'est dit favorable à l'interdiction des mariages de personne sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), et souhaite un accroissement du pouvoir des polices municipales. Il a confirmé vouloir que soit imposée aux adolescents une vérification de leur âge pour s'inscrire sur les réseaux sociaux, estimant qu'il y a « une jeunesse qui a été percutée » par ces plateformes.Interrogé pour finir sur un troisième mandat en 2032, Emmanuel Macron n'en a pas écarté l'idée en déclarant : « Quand j'aurai fini, je réfléchirai à la suite. »LA DÉSINDUSTRIALISATION EN FRANCE ET EN EUROPEDepuis quarante ans, la France a été confrontée à un important processus de désindustrialisation. Le poids de la valeur ajoutée du secteur manufacturier est passé de 22 à 15% de 1983 à 2023. Seuls 13% des actifs français étaient, employés dans l'industrie en 2023, contre près de 40% quarante ans auparavant. La désindustrialisation française est la conséquence d'une vague de faillites qui a frappé les secteurs du textile, de la machine-outil et de l'automobile, et du choix de certains grands groupes de délocaliser. La production industrielle française a souffert de son positionnement « gamme moyenne ». Elle a été concurrencée frontalement par celle des pays émergents quand l'Allemagne et les pays d'Europe du Nord ont opté pour le haut de gamme. Le manque de capitaux, d'ingénieurs, de techniciens, la faiblesse de la recherche et une préférence donnée aux services expliquent ce mauvais positionnement de l'industrie française qui est, en outre, confrontée à des impôts de production plus élevés que ses concurrentes. Le poids de l'industrie manufacturière représente aujourd'hui 10 % du PIB en France, contre 15 % en Italie et 16 % en Allemagne.La désindustrialisation touche l'ensemble de l'Europe. En 2000, la part de l'Europe dans la production mondiale de l'industrie était de 22,5%, contre 21% pour les Etats-Unis. Vingt ans plus tard, elle est tombée à 14,5% et celle des Etats-Unis à 16%. La part de la Chine est passée de 10 à 28%. Dans la sidérurgie, ArcelorMittal vient d'annoncer 600 suppressions de postes en France et son concurrent allemand, ThyssenKrupp, en supprimera 11.000 d'ici 2030. A côté de la baisse européenne de la production d'acier, les ventes de véhicules en Europe restent inférieures de 25% à leur niveau de 2019 et tous les analystes s'accordent sur le même étiage ces prochaines années. En Allemagne Volkswagen, prévoit 35.000 suppressions d'emplois d'ici à 2030. Chez Stellantis, les effectifs en Italie sont passés de 55.000 salariés en 2021 à 38.000 en 2025 et, en France, de 53.000 en 2017 à 42.000 aujourd'hui.Face à cette crise, la Commission européenne a présenté fin mars leplan acier de l'Europe. En plus d'une réduction immédiate de 15% du quota d'importations d'acier autorisées sur le sol européen, il prévoit une nouvelle clause de sauvegarde à partir de juin 2026, dispositif qui encadre les imports d'acier sur son territoire selon son origine. La Commission européenne a également annoncé 47 projets miniers pour couvrir une partie de ses besoins en minerais stratégiques. Ainsi, l'UE ambitionne d'ici 2030 d'avoir 10% de sa consommation annuelle extraites localement et 40% de sa consommation annuelle issue du raffinage local.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'élection de Donald Trump est « un point de bascule dont nous commençons tout juste à prendre la mesure », écrit Anne-Lorraine Bujon, dans le numéro de mai de la revue ESPRIT, dont elle est la directrice. Comme chaque mois, elle est l'invitée de Pierre-Edouard Deldique. Ce dossier s'intitule : « La force sans le droit ».Il a été conçu par Anne-Lorraine Bujon et par le magistrat Antoine Garapon qui fut notamment juge des enfants. En introduction, tous les deux soulignent l'importance de la nouvelle époque dans laquelle nous sommes entrés. « Qu'un pouvoir démocratique – et pas n'importe lequel ! – fasse du droit et des juges ses principales cibles en prétendant ouvrir une nouvelle ère post-libérale, voilà qui mérite qu'on y regarde de plus près ».Tout au long de l'émission, les différents articles du dossier sont évoqués, celui de François Ost par exemple qui explique que « tout le monde comprend que le second mandat de Trump traduit l'inféodation du droit à la politique, elle-même guidée par l'économie sur fond de technologies avancées (Elon Musk derrière ou devant Trump ? », le tout assaisonné d'une bonne dose de narcissisme vengeur ».La revue revient aussi sur le contexte de l'élection ; la démocratie, la mondialisation, l'Europe, le poids de la Chine car au-delà de Donald Trump c'est le monde qui change d'époque.Fini l'ordre de 1945, fini la « mondialisation heureuse » une nouvelle époque est née qui, plus que jamais, sera dominée par les rapports de force avec en outre une singularité : la toute puissance du numérique et de l'intelligence artificielle.De tout cela, il est question dans ce numéro d'IDÉES. Revue ESPRITDossier : La force sans le droitNuméro de mai 2025www.esprit.presse Programmation musicale :- Jeff Mills Powerland- Brad Mehldau & Mark Giuliana You can't go back now.
L'élection de Donald Trump est « un point de bascule dont nous commençons tout juste à prendre la mesure », écrit Anne-Lorraine Bujon, dans le numéro de mai de la revue ESPRIT, dont elle est la directrice. Comme chaque mois, elle est l'invitée de Pierre-Edouard Deldique. Ce dossier s'intitule : « La force sans le droit ».Il a été conçu par Anne-Lorraine Bujon et par le magistrat Antoine Garapon qui fut notamment juge des enfants. En introduction, tous les deux soulignent l'importance de la nouvelle époque dans laquelle nous sommes entrés. « Qu'un pouvoir démocratique – et pas n'importe lequel ! – fasse du droit et des juges ses principales cibles en prétendant ouvrir une nouvelle ère post-libérale, voilà qui mérite qu'on y regarde de plus près ».Tout au long de l'émission, les différents articles du dossier sont évoqués, celui de François Ost par exemple qui explique que « tout le monde comprend que le second mandat de Trump traduit l'inféodation du droit à la politique, elle-même guidée par l'économie sur fond de technologies avancées (Elon Musk derrière ou devant Trump ? », le tout assaisonné d'une bonne dose de narcissisme vengeur ».La revue revient aussi sur le contexte de l'élection ; la démocratie, la mondialisation, l'Europe, le poids de la Chine car au-delà de Donald Trump c'est le monde qui change d'époque.Fini l'ordre de 1945, fini la « mondialisation heureuse » une nouvelle époque est née qui, plus que jamais, sera dominée par les rapports de force avec en outre une singularité : la toute puissance du numérique et de l'intelligence artificielle.De tout cela, il est question dans ce numéro d'IDÉES. Revue ESPRITDossier : La force sans le droitNuméro de mai 2025www.esprit.presse Programmation musicale :- Jeff Mills Powerland- Brad Mehldau & Mark Giuliana You can't go back now.
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Sandrine Chenivesse, anthropologue, thérapeute et spécialiste de la Chine et la comédienne Juliette Binoche, grande passionnée, elle aussi, de culture chinoise. Ensemble, elles nous proposent d'explorer cette culture méconnue, pourtant riche de plus de deux millénaires, et de découvrir, plus particulièrement, les rituels et croyances taoïstes associés à la mort. Une plongée dans un monde qui échappe à notre compréhension rationnelle occidentale, mais qui se révèle dans sa complexité et sa beauté. Avec elles, tentons de saisir l'invisible, les frontières de l'au-delà à travers le témoignage de Sandrine Chenivesse dans son ouvrage La Forteresse des âmes mortes aux éditions Actes Sud, préfacé par Juliette Binoche. Épisode #543Le podcast #543 a été diffusé, la première fois, le 25 novembre 2024Quelques citations du podcast avec Sandrine Chenivesse et Juliette Binoche :Sandrine : "On est en permanence en lien avec ce monde invisible qui se manifeste de différentes manières si on aiguise notre écoute."Juliette : "Quand on rentre dans des sujets comme actrice, on rentre dans un potentiel de réalité qui vous fait revivre pour de vrai physiquement ce qui est."Sandrine : "Pratiquer le chamanisme dans une toute autre culture sans en avoir reçu les fondamentaux, les codes, ça me paraît très incertain et très risqué.Juliette "On peut perdre une fois deux fois dix fois, mais quand la chance revient, il faut savoir la prendre."Thèmes abordés lors du podcast avec Sandrine Chenivesse et Juliette Binoche :00:00 Introduction03:37 Les origines d'une passion partagée pour la Chine.09:45 La découverte du Mont Fengdu et de la frontière poreuse entre mondes des vivants et des morts.13:35 Qui sont les mal-morts ?14:27 Écrire le voyage intime : une aventure risquée ?17:03 Incarner Camille Claudel au cinéma : l'expérience puissante de Juliette Binoche.21:39 Quels liens entretenons-nous avec le monde invisible ?25:14 Maîtres et enseignements du taoïsme.26:44 Le taoïsme : une religion vivante et orale.29:01 Comment le taoïsme s'est nourri de la tradition chamanique.30:53 Le taoïsme est-il une religion ?33:51 Histoire de la répression du taoïsme en Chine.39:22 De l'objectivité au voyage intérieur : la puissance de l'écriture de Sandrine Chenivesse.42:53 Le rôle du Chaman, intermédiaire avec l'au-delà.48:50 Les limites de l'observation participante propre aux anthropologues.53:02 Peut-on expérimenter le chamanisme lorsque l'on vient d'une autre culture ?56:26 Comment devient-on chaman ?58:48 Quel travail de mémoire faire pour réparer nos lignées ?01:07:15 La sacralisation des lieux en Chine.01:11:15 Le hasard existe-t-il ?01:15:40 Les prochains projets de Juliette Binoche.Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto Juliette Binoche : Philippe QuaissePhoto Sandrine Chenivesse : Franklin Clark Magnuson Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 16 mai 2025 : Trump : business, diplomatie... et des succès ?Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président des États-Unis ne cache rien de sa méthode. "La meilleure chose que vous puissiez faire est de négocier en position de force. L'effet de levier est votre plus grande force. En d'autres termes, vous devez convaincre l'autre partie qu'il est dans son intérêt de conclure l'affaire", écrit le président des États-Unis dans son livre consacré à la négociation, "The Art of the Deal".Une stratégie du businessman dont Donald Trump se sert également sur la scène internationale, en matière diplomatique dans le dossier de la guerre en Ukraine ou au Moyen-Orient. Le président américain, qui achève ce vendredi une tournée fastueuse du Golf, a profité de ce premier déplacement d'envergure depuis son élection pour conclure toute une série d'accords commerciaux, assumant sans complexe de "faire de la vente". Après avoir récolté 600 milliards de dollars en Arabie saoudite et un contrat de 200 milliards de dollars pour Boeing au Qatar, il s'est vu promettre jeudi à Abou Dhabi 1.400 milliards de dollars d'investissements sur dix ans. Au cours de cette tournée, le président des Etats-Unis a aussi fait de la géopolitique avec notamment une rencontre avec le président syrien, assortie d'une levée des sanctions.Pour Donald Trump, tout est une question de business et de rapport de force. C'est ainsi qu'il a annoncé au début de son mandat la réactivation de surtaxes douanières importantes avant d'ouvrir des négociations et de rétropédaler. La Chine était particulièrement dans le viseur de cette guerre commerciale. Les taxes douanières des États-Unis contre les produits chinois étaient montées à 145 %. A l'issue de deux jours de discussions à Genève le week-end dernier, ces droits de douanes seront finalement réduits à 30 %, tandis que le taux imposé par la Chine aux produits américains, qui était passé à 125 %, tombera à 10 %. Un exemple révélateur de la négociation du businessman qui multiplie les mesures protectionnistes pour inverser le mouvement de délocalisation et faire revenir les emplois.Au cours de cette bataille commerciale, celui qui a pour doctrine "America First" a également renouvelé les appels aux entreprises étrangères pour qu'elles délocalisent leur production sur le sol américain, en échange d'une fiscalité plus avantageuse et d'un accès sécurisé au marché intérieur. Ce message, déjà martelé lors de son premier mandat, semble avoir été entendu par plusieurs grands groupes qui ont récemment annoncé de nouveaux investissements aux États-Unis : le constructeur automobile sud-coréen Hyundai prévoit d'investir 21 milliards de dollars sur les quatre années à venir, le géant pharmaceutique français Sanofi 20 milliards de dollars d'ici 2030, l'armateur français CMA-CGM 20 milliards de dollars en quatre ans.En France, le patron de Bercy a déploré l'investissement colossal des groupes français outre-Atlantique. "L'ampleur des investissements aux États-Unis, c'est sûr que c'est un mauvais signal à un moment où nous considérons et nous sommes convaincus que (...) l'Europe et la France, c'est l'endroit où il faut investir", a expliqué le ministre de l'Économie. Le président de la République qui avait appelé les entreprises françaises à suspendre leurs investissements aux États-Unis a fait son retour cette semaine sur la scène intérieure. Sur TF1, il a promis de "sauver" les sites ArcelorMittal mais sans nationaliser. La solution viendra avant tout de la faculté de "recréer les conditions d'une concurrence loyale". "Et pour cela nous allons durcir le déclenchement des clauses de sauvegarde entre l'Europe et les pays extra-européens", a expliqué le chef de l'État jeudi lors d'un point devant la presse régionale.Alors la méthode de négociation de Donald Trump est-elle efficace ? Est-il en train de perdre sa guerre commerciale face à la Chine ? En quoi consiste sa diplomatie du business ? Et que se passe-t-il chez ArcelorMittal ? LES EXPERTS :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine,auteure de L'art de Trumper - Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L'Express - Philippe MABILLE - Directeur éditorial - La Tribune et La Tribune Dimanche
durée : 00:05:49 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Le premier groupe automobile européen tient aujourd'hui son assemblée générale annuelle. Un exercice délicat pour le groupe de Wolfsburg, confronté aux bouleversements du marché mondial.
durée : 00:59:10 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Du rapport de force entamé par les États-Unis avec la guerre tarifaire, c'est bien la Chine qui semble en être sortie gagnante après la signature d'un accord préalable qui a fait plier Washington en début de semaine. Beijing dessine-t-elle les contours d'un nouvel ordre économique mondial? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Stéphanie Balme Chercheuse et professeure, directrice du Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, spécialiste de la diplomatie scientifique, de la Chine globale et des relations Chine-US-UE.; Mary-Françoise Renard Economiste, professeure à l'université Clermont-Auvergne; Alice Ekman Docteure en relations internationales, Directrice de la recherche de l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne et spécialiste de la Chine.; Elvire Fabry Chercheuse senior en Géopolitique du commerce à l'Institut Jacques Delors et Rapporteur du groupe de travail sur les relations UE-Chine
En quelques semaines, le président Donald Trump a fait sortir les États-Unis de l'accord de Paris de 2015 sur le climat, mis fin au Green New Deal, multiplié les coupes budgétaires dans la recherche, entravé l'action de nombreuses agences fédérales dédiées à l'environnement… Un recul majeur pour la lutte contre le changement climatique, alors même que les États-Unis sont le deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre du monde, derrière la Chine. Est-ce possible de sauver la planète sans Washington ? N'était-on déjà pas en retard ? Comment remobiliser les autres acteurs ? Pour en débattre :- Sébastien Treyer, directeur général de l'Institut du Développement durable et des Relations internationales (IDDRI) et président du Comité scientifique et technique du Fonds français pour l'environnement mondial (FFME)- Simon Rozé, chef du service environnement-climat de RFI- Christophe Clergeau, eurodéputé du groupe des Socialistes et démocrates du Parlement européen, membre de la Commission de l'environnement, du climat et de la sécurité alimentaire et de la Commission de la santé publique.
La France reste attractive mais l'instabilité fiscale est redoutée par les investisseur selon le baromètre EY, l'accord commercial entre les États-Unis et la Chine et Emmanuel Macron relance une nouvelle fois le débat sur la TVA ou la CSG sociale. C'est la Doze bonus de la semaine.
En quelques semaines, le président Donald Trump a fait sortir les États-Unis de l'accord de Paris de 2015 sur le climat, mis fin au Green New Deal, multiplié les coupes budgétaires dans la recherche, entravé l'action de nombreuses agences fédérales dédiées à l'environnement… Un recul majeur pour la lutte contre le changement climatique, alors même que les États-Unis sont le deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre du monde, derrière la Chine. Est-ce possible de sauver la planète sans Washington ? N'était-on déjà pas en retard ? Comment remobiliser les autres acteurs ? Pour en débattre :- Sébastien Treyer, directeur général de l'Institut du Développement durable et des Relations internationales (IDDRI) et président du Comité scientifique et technique du Fonds français pour l'environnement mondial (FFME)- Simon Rozé, chef du service environnement-climat de RFI- Christophe Clergeau, eurodéputé du groupe des Socialistes et démocrates du Parlement européen, membre de la Commission de l'environnement, du climat et de la sécurité alimentaire et de la Commission de la santé publique.
Les bonnes feuilles du livre-choc consacré à l'état de santé de l'ancien président replongent l'opposition dans le marasme politique. Son déclin cognitif, ses absences, l'acteur George Clooney qu'il n'a pas reconnu lors d'une soirée alors que les deux hommes se fréquentent depuis 20 ans, sa démarche chancelante, son futur fauteuil roulant… L'ouvrage des journalistes Alex Thompson (Axios) et Jake Tapper (CNN), à paraître le 20 mai, démontre une fois encore comment l'entourage de Biden a tout fait pour couvrir les affres du grand âge. Et à quel point le président sortant, en se retirant si tard de la course, a précipité la chute des démocrates à la dernière présidentielle. À la lumière de ces dernières révélations, POLITICO nous raconte que les cadres du parti n'ont qu'une phrase à la bouche, « il faut aller de l'avant ». Sauf que l'inventaire n'a pas été fait, et qu'il y a « encore un déni majeur au sein de notre formation à propos de l'ampleur de la défaite, soupire un élu du Massachussetts. Ceux qui veulent absolument passer à autre chose sont précisément ceux qui refusent encore d'accepter que nous avons perdu ».L'opposition reste aux prises avec ses questions existentielles malgré un agenda politique très chargé : parmi tant d'autres dossiers brûlants, cet échange tendu à la Chambre des Représentants hier, relaté par USA Today. La Commission de contrôle des services d'immigration a entendu le patron de l'agence ICE, le bras armé de la répression migratoire ordonnée par Donald Trump, qui veut expulser un million de personnes des États-Unis. Questionné par les parlementaires démocrates, Todd Lyons a fini par lâcher un chiffre : depuis l'investiture du président le 20 janvier, neuf migrants sont morts à la suite de leur placement en centre de rétention. L'administration Trump promet une enquête approfondie sur les causes de chacun de ces décès. La saison des décisions judiciaires commence aujourd'huiLa Cour Suprême se dépêche de statuer avant la pause estivale et il y a de lourds dossiers sur sa table. Peut-on interdire aux médecins de prescrire des traitements hormonaux aux mineurs qui entament une transition de genre ? Les mesures de vérification de l'âge des internautes sur les sites pornographiques sont-elles constitutionnelles ? Faut-il étendre l'usage des tests ADN aux condamnés à mort afin qu'ils puissent prouver leur innocence ? Liste quasiment exhaustive à lire dans The Hill. La plus haute juridiction américaine doit se pencher sur un minimum d'une vingtaine de procédures d'ici la fin du mois de juin. Les territoires perdus de la République d'HaïtiComme chaque jeudi, retour sur l'actualité haïtienne avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, le plus ancien quotidien de Port-au-Prince. Plongée en Une dans la commune de Mirebalais et tant d'autres territoires passés sous le contrôle des gangs armés. Situation observée de très près par la République dominicaine voisine. Dans son éditorial, Frantz Duval fait le récit de la réunion qui s'est déroulée, hier, entre l'actuel président dominicain, Luis Abinader, et ses prédécesseurs, sur fond de politique ultra-répressive envers les Haïtiens présents sur le territoire dominicain. Poison ou bénédiction ? Le rapprochement sino-colombien divise les éditorialistes La Colombie a bel et bien rejoint les nouvelles routes de la Soie, l'immense programme d'investissements porté par la Chine depuis une dizaine d'années. Pékin va soutenir l'économie colombienne en important datage de produits colombiens, et investir tous azimuts sur le sol colombien (infrastructures, santé, agro-industrie ou l'intelligence artificielle). El Tiempo y voit un choix « judicieux », mais attention, écrit le journal, « à la perception que pourraient avoir les États-Unis de ce texte signé avec Pékin. En pleine guerre commerciale, « le gouvernement Petro va devoir faire preuve de la plus grande sensibilité pour protéger les intérêts de la Colombie dans ses futurs rapports avec la Maison Blanche ».Pour le verre à moitié vide, lire la tribune explosive de Sofy Casas dans Semana. « Ce n'est pas une exagération, ce n'est pas de la rhétorique. C'est la réalité. Petro livre la Colombie à la Chine. Ce qui s'est déjà produit au Venezuela est sur le point de se répéter dans notre pays, avec le même scénario, les mêmes acteurs et la même tragédie. La Chine n'est pas un allié. C'est le propriétaire silencieux du Venezuela. La Chine a prêté plus de 60 milliards de dollars au Venezuela depuis 2007, non par générosité, mais pour le lier à une dette impayable, devenant ainsi le créancier, le protecteur et le marionnettiste du régime. » Or, poursuit Sofy Casas, le président colombien Gustavo Petro lui aussi « est allé mettre le pays en gage pour se débarrasser des États-Unis ». Selon elle, il y a désormais entre Pékin et Bogota « un alignement idéologique, la consolidation d'un modèle autoritaire soutenu par l'argent du régime chinois et un silence diplomatique complice ».Le procès historique de l'ancien président colombien Alvaro Uribe C'est le premier passage en jugement d'un ancien chef d'État en Colombie : Alvaro Uribe est poursuivi au pénal pour subornation de témoins. Et même si ses deux mandats sont déjà loin (de 2002 à 2010), il est encore aujourd'hui la figure tutélaire du camp conservateur, et l'un des hommes politiques les plus influents du pays. Son procès retransmis en direct par tous les médias provoque un vif débat et irrigue la vie quotidienne. Dossier signé Najet Benrabaa à retrouver dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreFusillades, exécutions en plein jour et en pleine rue, la violence semble avoir atteint un niveau inédit ces derniers temps en Martinique.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur des armes de fabrication chinoise au Soudan, des Afrikaners aux États-Unis et le Grand Barrage de la Renaissance. Tchad : le procès d'Idriss Youssouf Boy, symbole de la lutte contre la corruption ? Idriss Youssouf Boy, l'ancien directeur de cabinet du président Mahamat Idriss Déby, a écopé de cinq ans de prison ferme pour corruption passive. Cette condamnation est-elle un règlement de compte politique ou une réelle décision de justice dans le cadre de la lutte contre la corruption ? Comment expliquer que son accusateur soit condamné à la même peine pour corruption active ?Avec Nadia Ben Mahfoudh, correspondante de RFI à N'Djamena. Soudan : des armes chinoises entre les mains des FSR Selon une enquête d'Amnesty International, des armes de fabrication chinoise fournies par les Émirats arabes unis aux paramilitaires des FSR sont utilisées au Soudan dans la guerre qui déchire le pays depuis deux ans. De quelles preuves dispose l'ONG ? La Chine peut-elle être accusée de violer l'embargo sur les armes de l'ONU, alors qu'elle n'a pas directement livré ces équipements militaires aux FSR ?Avec Clea Broadhurst, correspondante de RFI à Pékin. Afrique du Sud : pourquoi Trump offre l'asile aux Afrikaners ? Les premiers réfugiés blancs sud-africains sont arrivés lundi à Washington à bord d'un avion affrété par le gouvernement américain. Ils ont été accueillis en grande pompe par le numéro deux du département d'État. Pourquoi l'Administration Trump leur accorde-t-elle le statut de réfugiés ? Quel est le profil socio-économique de ces Sud-Africains ?Avec Cécile Perrot, maître de conférences à l'Université de Rennes 2, spécialiste de l'Afrique du Sud. Grand barrage de la Renaissance : où en est le conflit ? Construit par l'Éthiopie sur le Nil Bleu, le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique devrait être opérationnel cette année. Mais pour l'Égypte, ce projet menace la «stabilité régionale». Où en est le traitement de la plainte déposée par Le Caire en septembre 2024 auprès du Conseil de sécurité des Nations unies ? Qu'espère obtenir l'Égypte ?Avec Franck Galland, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique.
Émission du 13/05/2025 présentée par Amaury de Tonquédec avec Wilfrid Galand, Directeur Stratégiste et DGA de Montpensier Arbevel et Louis de Montalembert, Gérant senior chez Sunny Asset Management. Vos questions en live : Le pape peut-il avoir un impact sur les marchés financiers ? Faut-il encore acheter la bourse américaine ? Accalmie sur les droits de douanes : le moment de revenir en bourse ? Grand remaniement géopolitique : quels seront les gagnants et les perdants ? Bourse chinoise : opportunité ou piège du moment ? Bourse : c'est en Europe que ça se passe ? Le CAC 40 est-il corrélé à l'économie réelle ?La QUESTION CASH : L'investissement “casino” et l'actif à conserver 10 ans.
Mardi 13 mai, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Jean-Baptiste Kempf, Co-créateur du logiciel VLC et CTO de Scaleway, et Jean Schmitt, Président de Jolt Capital. Ils se sont penchés sur la probable levée de fonds de 500 millions de dollars de Perplexity, les incidents de sécurité liés à l'IA dans les entreprises, et le pétage de plomb d'un robot humanoïde dans une usine en Chine, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:03:38 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - En suspendant leurs droits de douane prohibitifs pour une période de trois mois, Pékin et Washington font baisser la pression sur le commerce international. Mais leur guerre est loin d'être terminée, et elle se déroule notamment en Amérique latine.
Le Journal en français facile du lundi 12 mai 2025, 18 h 00 à Paris. ► EXERCICEComprendre un extrait du journal | Gaza, Turquie, Chine/États-Unis, France : les titres du 12 mai 2025 | niveau B1 (exercice + PDF)Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BfAF.A
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durée : 00:05:44 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Malgré un accord commercial annoncé ce lundi entre la Chine et les États-Unis, Pékin a compris qu'avec Donald Trump le marché américain est devenu hypothétique. Alors les Chinois élaborent de nouvelles pratiques et cherchent de nouveaux partenaires.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 25 avril 2025.Avec cette semaine :David Baverez, essayiste et investisseur.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.L'ÉCONOMIE DE GUERRE Dans votre ouvrage Bienvenue en économie de Guerre, David Baverez, vous proposez une réflexion profonde sur les transformations économiques et géopolitiques récentes, mettant en lumière un tournant majeur dans l'histoire du monde. Selon vous, nous assistons à la fin d'un cycle de mondialisation qui a débuté en 1989 avec la chute du Mur de Berlin et la consolidation d'une économie mondiale fondée sur le libre-échange. Ce cycle se termine aujourd'hui, avec l'émergence d'un nouveau paradigme que vous qualifiez « d'économie de guerre », marqué par la confrontation ouverte entre grandes puissances.Pour vous, la rupture a été précipitée par des événements clefs survenus en 2022, notamment l'invasion de l'Ukraine par la Russie et le 20ème congrès du Parti communiste chinois. Ces événements ont révélé la fin d'une époque de coopération relative entre les nations et la montée des tensions géopolitiques, où les dépendances énergétiques et industrielles deviennent des instruments de pouvoir stratégique. Dans ce contexte, la guerre économique s'annonce comme un terrain incontournable de confrontation entre puissances.Votre analyse repose sur un constat alarmant : les grandes puissances du monde semblent se réorienter vers une logique de repli stratégique, où les enjeux de souveraineté nationale et d'autonomie économique dominent. L'impact de cette transition se fait particulièrement sentir en Europe, que vous voyez à un tournant décisif. Si le continent ne prend pas la mesure de cette évolution, il risque de devenir un simple terrain d'affrontement géopolitique, tiraillé entre les influences croissantes des États-Unis et de la Chine, un peu à l'image d'autres régions déjà fragilisées comme le Yémen.Vous mettez ainsi en garde contre le risque de marginalisation de l'Europe dans ce nouveau monde en mutation, et vous plaidez pour une refonte de son approche stratégique. Selon vous, l'Europe doit impérativement se doter d'une souveraineté plus affirmée, capable de défendre ses intérêts dans des domaines clefs comme l'énergie, la défense, et les technologies. Pour cela, il est essentiel de se détacher des dépendances extérieures et d'investir dans des industries stratégiques pour assurer une autonomie véritable.Aujourd'hui, plus que jamais, la question se pose : comment l'Europe peut-elle éviter de devenir un simple spectateur de cette transformation mondiale et, au contraire, jouer un rôle moteur dans la reconstruction de l'ordre mondial, tout en évitant les pièges d'une mondialisation débridée ? Comment le continent peut-il, sans délaisser ses principes démocratiques et ses valeurs, s'affirmer comme un acteur incontournable dans cette nouvelle économie de guerre ?Enfin, dans cette dynamique, vous évoquez régulièrement la question de la souveraineté économique. Quelles sont, selon vous, les bases les plus solides sur lesquelles l'Europe pourrait construire sa souveraineté économique face à la montée des tensions internationales ? Et comment l'Europe peut-elle s'y préparer concrètement sans tomber dans le piège du nationalisme destructeur, qui risquerait de la diviser davantage au lieu de la renforcer ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans un relatif silence médiatique, la Chine vient d'accomplir une première mondiale majeure : le déploiement de la première constellation de satellites sur une orbite rétrograde lointaine (Distant Retrograde Orbit, ou DRO) entre la Terre et la Lune. Cette avancée technologique représente un tournant dans l'exploration de l'espace profond et annonce une redéfinition potentielle des stratégies de communication, de navigation et de soutien logistique pour les futures missions lunaires.Qu'est-ce qu'une orbite rétrograde lointaine ?Une orbite rétrograde lointaine est une trajectoire gravitationnelle stable qui entoure la Lune dans le sens opposé à sa rotation (d'où "rétrograde") et à une altitude très élevée, généralement située entre 60 000 et 70 000 kilomètres au-dessus de la surface lunaire. Cette orbite tire parti des équilibres gravitationnels complexes entre la Terre et la Lune, offrant une stabilité exceptionnelle avec peu de corrections nécessaires. Elle a été choisie par la NASA pour la future station spatiale lunaire Gateway, mais jusqu'à présent, aucun pays n'avait réussi à y déployer une constellation complète de satellites.C'est précisément ce que la Chine a accompli. Selon les informations fournies par l'agence spatiale chinoise (CNSA), plusieurs petits satellites ont été positionnés avec succès sur cette orbite au moyen d'une mission automatisée, conçue pour tester des capacités de communication, d'observation et de navigation dans un environnement cislunaire complexe. Les satellites peuvent se coordonner entre eux, former un maillage dynamique, et relayer des données vers la Terre et vers d'autres engins spatiaux.Techniquement, ce déploiement est une démonstration impressionnante de maîtrise de la mécanique orbitale et du contrôle autonome dans l'espace profond. Il pourrait permettre à la Chine d'assurer des liaisons stables et durables avec des missions habitées ou robotiques opérant à la surface de la Lune, ou même sur sa face cachée, où les communications directes avec la Terre sont impossibles.Au-delà de la prouesse technologique, cette mission marque l'entrée dans une nouvelle ère de l'exploration lunaire, dans laquelle les infrastructures orbitales joueront un rôle central. Les orbites rétrogrades lointaines pourraient devenir les futurs axes de circulation logistique pour les modules habités, les véhicules automatisés et les relais de communication.Alors que la NASA et l'ESA finalisent leurs plans pour Artemis et Gateway, la Chine prend une longueur d'avance discrète mais stratégique. Le déploiement de cette constellation sur orbite DRO ne vise pas seulement à soutenir des missions lunaires : il prépare le terrain pour une présence permanente dans l'espace cislunaire. Une étape de plus vers une colonisation rationnelle et géopolitiquement compétitive de notre satellite naturel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 9 mai 2025 : Régis Genté, journaliste, correspondant notamment pour RFI et Le Figaro dans l'ancien espace soviétique, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes" (Grasset).Le président Vladimir Poutine a célébré vendredi le "courage" des soldats russes engagés en Ukraine, devant des milliers de militaires rassemblés sur la place Rouge et une vingtaine de dirigeants étrangers, qui ont fait le déplacement à Moscou pour assister aux commémorations des 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie.Dans les tribunes se tenaient des vétérans et les dirigeants d'une vingtaine de nations, dont de nombreux alliés ou partenaires de la Russie comme la Chine, le Brésil, le Kazakhstan, le Bélarus, le Vietnam, l'Arménie, Cuba et le Venezuela. Malgré la politique d'isolement prônée par les Occidentaux, le Premier ministre slovaque Robert Fico - défiant les injonctions de l'Union européenne - était également sur place.Régis Genté, journaliste, correspondant notamment pour RFI et Le Figaro dans l'ancien espace soviétique, nous donnera son analyse de cette démonstration de force de la Russie, qui résonne comme un défi à l'Occident.